discipline malheureusement occasions présent

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET23MEUSEC’est dire si saint Eloi avait del’importance pour la famille Lambert.Pendant de nombreusesannées, il a accompagné la fanfare.Des ennuis de santé l’obligèrent àcesser de jouer de son instrumentfavori. Il porta alors le costume degrenadier pour accompagner sa filleJocelyne, cantinière, avant de devenirbénévole à la salle paroissiale quiaccueille les Marcheurs en les restaurantnotamment lors de laMarche Saint-Eloi.Merci papa pour tout ce que tu asfait pour saint Eloi.❏Daussois en deuilCher Marcel,L E C O M I T EAu nom de Roger, notre Président,du Comité de la Marche Saint-Vaastet de tous les Marcheurs de Daussois,nous te disons un petit motd’adieu !«La première guerre mondiale vient dese terminer : novembre 1918». Dèsl’année suivante, attiré par les battementsde tambours et le sifflementstrident des fifres, à 7 ans déjà, pourla première fois, tu vas participer àla Marche de Daussois. Plus jamaistu ne manqueras une Marche, mêmedurant ta captivité en Allemagne;car pendant les cinq ans de guerre,le jour de la Fête-Dieu tu ne rataispas l’occasion de célébrer, à tamanière, le Saint-Sacrement. Pourceux qui l’ignorent tu tambourinaissur des casseroles à défaut de tambours.Tour à tour, tu seras adjudant,capitaine des grenadiers, sergent-sapeurou encore portedrapeau,un poste dont se souviennentpas mal d’adultes de Daussois,alors tout petits, tu les initiais à laMarche et, bien entendu à la «blanchegoutte».Tu termineras ta carrière de Marcheurà la dernière guérite.Tout un palmarès pour une longuefidélité à la Marche Saint-Vaast et à laTrinité avec tes quatre-vingts annéesde participation. Au printemps derniertu nous avais dit «Esse côp-ci,c’est l’derin côp». On ne voulait pas tecroire, on n’imaginait pas la Marchesans toi; toi non plus d’ailleurs. On tecroyait immortel.Comme une décharge, tu nousquittes brutalement. Nous noussommes rappelé tes dernières volontés: être conduit à ta dernièredemeure par «Quat’tambours et unsiffre», comme tu disais.Notre président a décidé de ne paste laisser partir sans marquer tamémoire pour les générationsfutures. Que tu le veuilles ou non, ila prévu pour toi une stèle commémorativeau cimetière de Daussois.Les «Malots» se souviendront encorelongtemps de l’empreinte que tu aslaissée; tu appartiens à leur histoire.Ils se souviendront de ta bonnehumeur, de tes fous rires, de teséclats de voix, de ton amitié. Tu étaiscomme on dit «In bon viquant».Adieu Marcel, nous t’aimions bien,tu sais.❏