30 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et Meuse

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET1MEUSEASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELe Marcheurde l'Entre-Sambreet-MeuseRevue trimestrielle éditéepar l'Association desMarches Folkloriques del'Entre-Sambre-et-Meuse(association reconnue parle Ministère de la CommunautéFrançaise sous le N°21/252/1).Internet :www.amfesm.beAbonnement 20037 € au délégué de votreCompagnie ou au compte000-0384902-06de l'AMFESM à Gerpinnes.Réclamations etchangements d'adresse :André SAINTHUILERue de la Paix 4A6200 CHATELETTél. et fax 071 39.23.91Textes et photosA envoyer à :Michel PIERARDRue du Calvaire 276120 HAM-SUR-HEURETél. 071 21.64.21Marc BLAIMONTRue de la Damejelle 195150 FLOREFFETél. et fax 081 44.58.52Imprimerie GUILLAUMERue de Moncheret 266280 ACOZTél. 071 50.10.43Fax 071 50.46.73Le contenu et photos se rapportantaux articles n'engagent queleurs auteurs.ParutionMars • JuinSeptembre • DécembreImprimerie Guillaume S.A.6280 AcozEditorialMICHEL PIERARD, PRESIDENTD’une localité à l’autre, la structure de nosCompagnies ne varie guère et cela nousdonne le plaisir d’en mettre successivementà l’honneur toutes les différentes composantes.Après les cantinières, sapeurs, batteries et musiques,nous consacrons le thème du présent bulletin auxcavaliers, aux majors et aux officiers d’état-major. Siles pelotons de cavalerie sont de composition récente,leur succès va grandissant à ce point qu’on lesdécouvre, aujourd’hui même, dans les Marches traditionnellesoù ils ouvrent généralement le cortègeet défilent avec prestance.Quant aux majors, ces officiers supérieurs sont les véritablesambassadeurs de notre folklore et le rôle capitalqu’ils jouent dans les décharges n’est plus à démontrer.En effet, le but de nos Marches, rappelons-le unefois de plus, est d’escorter une procession et de rendreles honneurs en exécutant des "décharges". Sansconteste, le rôle des majors y est primordial !Une procession et sa Marche sont à l’origine de lafête villageoise et des réjouissances populaires, ellesfont vivre et revivre l’âme de la bourgade. Maisqu’en advient-il lorsque cette richesse vient à disparaître.L’article que Roger Golard consacre à cesujet doit nous y faire réfléchir.Au-delà des rubriques habituelles, un problèmenous préoccupe depuis un certain temps déjà, ainsique les responsables de diverses Compagnies.Selon plusieurs anciens et maîtres tambours, unnombre important de musiciens dont la qualité et letalent laissent de plus en plus à désirer, apparaissentdans nos batteries. Que pensez-vous des propositionsémises par notre vice-président MarcelLechat pour y remédier ? Sur ce sujet important,n’hésitez surtout pas à nous faire part de vos suggestions.❏Photos de couverture : A. GUILLAUME, J. MANSY, B. MEHAIGNOUL.

ASSOCIATION2DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECalendrier 2003 de l’AMFESM (suite et fin)JUILLET 20 juillet Berzée Sainte-MargueriteM 09 h 30 D 11 h 30 R 18 h 30 * Bataillon carré N.-D. du Rosaire 18 h 0020 juillet Fraire Saint-GhislainM 10 h 00 D 14 h 00 R 19 h 00 * Bataillon carré 20 h 0020 juillet Jumet Sainte-Marie-MadeleineNC27 juillet Hanzinelle Saint-ChristopheM 10 h 00 D 15 h 30 R 18 h 00 * Bataillon carré 18 h 3027 juillet Silenrieux Sainte-AnneM 10 h 00 D 11 h 00 R 14 h 15 * Rentrée 14 h 15AOUT 3 août Hemptinne Saint-WalhèreM 09 h 45 D 10 h 45 R 13 h 00 * Chapelle Saint-Walhère 11 h 153 août Gerpinnes Saint-Pierre des JeunesNC3 août Vogenée Saint-AndréM 10 h 30 D 15 h 30 R 18 h 00 * Bataillon carré 18 h 3010 août Sart-Eustache Saint-RochM 10 h 00 D 15 h 00 R 17 h 00 * Bataillon carré place communale 20 h 0010 août Villers-Poterie Saint-MartinM 09 h 15 (lundi)D 09 h 00 R 12 h 00 * Bataillon carré quartier des Nations 17 h 3015 août Cerfontaine Saint-LambertM 10 h 00 D 11 h 00 R 12 h 30 * Rentrée des Compagnies et Escadrons 20 h 0015 août Chastrès Saint-RochM 09 h 30 D 10 h 30 R 18 h 30 * Monument aux morts 11 h 3015 août Le Roux Sainte-GertrudeM 10 h 00 D 10 h 30 R 12 h 00 * Rentrée 12 h 0015 août Mariembourg Notre-Dame de la BrouffeM 09 h 30 D 15 h 00 R 16 h 30 * Bataillon carré 17 h 0015 août Sart-Saint-Laurent Saint-LaurentM 09 h 00 D 10 h 00 R 12 h 00 * Bénédiction de l’eau à la fontaine 11 h 1517 août Acoz et Lausprelle Saint-Roch et Saint-FrégoM 09 h 30 (lundi)D 11 h 00 R 18 h 00 * Prise du drapeau 10 h 5017 août Bambois Saint-BarthélemyNC17 août Beignée Saint-RochM 08 h 15 D 12 h 00 R 16 h 30 * Rentrée au château 17 h 00

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET3MEUSE17 août Floreffe Saint-RochM 10 h 00 D 13 h 30 R 18 h 00 * Bataillon carré à Robionoy 15 h 3024 août Marcinelle Saint-LouisM 09 h 30 D 10 h 45 R 12 h 3024 août Yves-Gomezée Saint-LaurentM 10 h 00 D 14 h 00 R 19 h 00 * Bataillon carré place Saint-Laurent 19 h 1531 août Biesme Saint-MartinM 09 h 30 D 10 h 30 R 19 h 00 * Bataillon carré au Planois 16 h 3031 août Châtelineau Notre-Dame de RomeM 09 h 00 D 10 h 00 R 11 h 30 * Bataillon carré 18 h 00SEPTEMBRE 7 septembre Loverval Saint-HubertM 10 h 00 D 11 h 00 R 17 h 30 * Bataillon carré 16 h 007 septembre Pont-de-Loup Notre-Dame del ManockNC14 septembre Pontaury Saint-AntoineM 10 h 00 D 11 h 00 R 18 h 30 * Bataillon carré rue des carrières 16 h 3014 septembre Presles Saint-RemyNC21 septembre Névremont Saint-RemyNC21 septembre Wangenies Saint-LambertD 08 h 30 R 12 h 30 * Rentrée solennelle 19 h 30OCTOBRE 5 octobre Aisemont Notre-DameM 08 h 00 D 08 h 45 R 19 h 15 * Bivouac rue Inzebamonts 17 h 0019 octobre Villers-Poterie Tour Sainte-Rolende des MarcheursM 08 h 00 D 08 h 30 R 17 h 30NC : non communiqué • M : messe • D : départ procession • R : rentrée procession • * point fortMUSEEDES MARCHES FOLKLORIQUESDE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSEAssociation sans but lucratifOuvert tous les samedis et dimanches.A partir du 1 er week-end de mai jusqu’au dernierweek-end de septembre. Fermé en juillet.Possibilité sur rendez-vous : J.P. LAMORTTél. 071 50 26 52 - GSM 0475 503 492

ASSOCIATION4DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELes Majors,l’Etat-Major et les CavaliersTRAVAIL COLLECTIF *La structure de nos Marches nechange guère d’un village àl’autre, ce qui explique qu’uneCompagnie comprend d’ordinaireune bonne centaine de Marcheurs,répartis en plusieurs pelotons, sous lehaut commandement d’un ou plusieursmajors à cheval. Ceux-ci, demanière générale, se placent devantles groupes de tireurs, ou ils ouvrentparfois le cortège pour des raisons desécurité. Ces officiers supérieursreprésentent l’autorité mais ne l’exercentpas directement sur la troupe; ilsla délèguent à l’adjudant qui escorte laprocession, à pied. Par contre, du hautde leurs chevaux brossés et soignés,dans des uniformes chamarrés d’or etd’argent, avec des buffleteriesbrillantes, les majors seront les ambassadeursde leurs Compagnies. Ilsapportent le panache et doivent assurerle spectacle, dans le sens noble duterme, surtout lors des décharges.Les décharges ! Moments pathétiques! Les soldats déployés, fusilschargés, doigt sur la gâchette, fontcorps avec leur chef. TOUS sontconscients qu’ils accomplissent undes rites essentiels de la cérémonie.Alors, le major tire son épée, reprendson élan pour le " En joue... Feu ! "Dans un nuage de fumée bleue, lecoursier s’arrête tandis que les tamboursbattent le rigodon, et la foules’exclame " Qué bèle dèchârje ! "L’exercice n’est pas toujours sansdanger. Un minimum de connaissancesdu cheval et d’aptitudeséquestres est requis. Au début, lesmajors se faisaient conseiller par desprofessionnels de l’armée ou de lagendarmerie. Aujourd’hui, de nombreuxofficiers fréquentent lesmanèges et ça se remarque à leurprestance, à la facilité avec laquelleils maîtrisent leur monture.Le développement des manèges n’acessé d’enrichir notre folklore. Denombreux cavaliers aiment seretrouver dans une Marche et revêtirle costume des gendarmes, hussards,dragons, grenadiers, chasseurs...Nous réalisons Le Marcheur depuis plus de 40 ansSOCIETE ANONYMERue de Moncheret 26 • 6280 ACOZTél. 071 501 043 • Fax 071 504 673E-mail : imp.guillaume@skynet.be

ASSOCIATION6DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELES MAJORS, L’ETAT-MAJOR ET LES CAVALIERS (suite de la page 5)Chini, le Prusse, le Cliché, Camus etPompeins Gigot formaient le groupe desArabes à cheval. Il y avait encored’autres Compagnies... Les gendarmes àcheval fermaient la marche.Les officiers d’état-major couraient affairésd’un groupe à l’autre, donnant desinstructions, entassant des ordres dansles caboches récalcitrantes ".Enfin, revivons à Châtelet, uneMarche en l’honneur de saint Eloi etson fameux " Bataillon Carré ", aucours duquel s’opposent l’infanterieet la cavalerie :“ Les tambours et les clairons appellentles soldats aux armes. Environ troiscents volontaires de Châtelet, Châtelineauet Bouffioulx forment les troupes ;l’infanterie est composée de grenadierset de voltigeurs, la cavalerie a revêtul’uniforme du régiment des guides.A 10 heures, l’Etat-Major est reçu parune députation du Conseil Communal.Arrivée des Compagnies étrangères :Thuin, Gilly, Pont-de-Loup et Pironchamps.Remise de médailles. Le défilécommence et se terminera vers midi.Dans l’après-midi, grandes manoeuvresdans la " Praye ". L’infanterie se formeen carré ; la cavalerie fait des chargesbrillantes, mais la fusillade éclatefurieuse et nourrie, et le carré ne se laissepas entamer. De temps à autre, uncavalier se laisse entourer par les fantassins; il est fait prisonnier et on le meten lieu sûr. Puis vient le siège d’uneredoute. Les troupes s’élancent àl’assaut, non sans éprouver des pertessensibles en boutons et képis. Finalementun incendie dévore la forteresse.Les vainqueurs rentrent en ville entriomphateurs et se répandent sur lesplaces où l’on dansera. En somme, unebonne et excellente journée ! “❏(*) Ouvrages consultés par le collectif :1) Escortes armées et Marches folkloriques deJoseph Roland.2) Marches militaires et folkloriques d’Entre-Sambre-et-Meuse de Roger Foulon.3) Les Processions et la Marche Militaire de laSaint-Feuillen à Fosses-la-Ville de MauriceChapelle et Roger Angot.4) Chroniques des Marches Passées de RogerGolard.5) El tour dèl Mad’lène de Robert Arcq.6) La légende vivante de Napoléon en Entre-Sambre-et-Meuse de Michel Conreur.7) Io-Ié, bec-de-lièvre de Maurice DesOmbiaux.Officier monté mais pas toujours àcheval !" Tchôtchô " ou " chaud-chaud " ou" Impatient ", est celui qui met de laprécipitation dans ce qu’il fait. Parironie, à Fosses où l’amusementprime le mercredi, les Tchôdstchôdssont les commerçants quin’ayant pu faire le tour le jour de laprocession, le font habillés en moissonneurs.Leur officier est monté surun baudet.“Qui veut aller loin,ménage sa monture”

ASSOCIATION8DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEMariembourgMarche Notre-Damede la BrouffeFestivités du Biau Quinze30 e anniversaireVendredi 15 août 200308h15 Prise des drapeaux par lesofficiers08h30 Formation des Compagnies,salle basse de l’hôtel de ville.09h30 MESSE MILITAIRE en l’égliseparoissiale rehaussée parl’Harmonie Royale Sainte-Cécile de Florennes.10h30 PARADE MILITAIRE suiviedes cérémonies du souveniraux Monuments des VictimesCiviles et Militaires et au RoiAlbert 1 er .11h30 Hommage à la direction etaux pensionnaires de la maisonde repos Notre-Dame deLa Brouffe.14h30 Formation de la délégationdes drapeaux de l’Associationdes Marches Folkloriquesde l’Entre-Sambre-et-Meuse, salle basse de l’hôtelde ville.15h00 Procession en l’honneur deNotre-Dame de la Brouffe(Fusion des 2 Compagnies,Mariembourg et Association).17h00 Bataillon au carré, placeMarie de Hongrie suivi de laremise des décorations pour10, 20 et 30 années de Marche.18h00 Visites et salves d’honneur.19h00 Hommage à l’Abbé Villers,curé de Mariembourg.20h00 Bivouac des Compagnies etgoûter offert aux Marcheurspar les boulangers deMariembourg (Meunier, Pinpin,Versavel).21h30 Retraite des Compagnies suiviede la rentrée aux flambeaux.22h00 Dislocation des Compagnies,salle basse de l’hôtel de ville.❏Aux MascaradesPantalons et gants blancsPlumets - Képis - BéretsCostumes complets pour tous les Marcheurs(sur commande)Jupes et tissus pour cantinièresImperméables transparentsGalons - Dentelles - Flambeaux...Verres en étain (2 cl) pour cantinièresOuvert de 14 à 18h30 le samedi de 10 à 16hfermé le mardi et dimancheSur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET9MEUSEHistoriquede la Marche Notre-Damede la Brouffe - MariembourgANDRE-MARIE CAUDRONC’est en 1974 que GeorgesPiret, originaire de Thy-le-Château mais habitant àMariembourg, se proposa d’organiserune Marche dédiée à Notre-Dame de la Brouffe, en reconnaissancede sa guérison.Cette année, notre Marche qui trouveses origines au 17 e siècle est organiséepour la trentième fois. On entendratinter les médailles, siffler les fifres,résonner les tambours, retentir lessalves d’honneur, au cours de ceweek-end du Biau Quinze.L’origine de cette tradition mariembourgeoiseremonte en effet en 1653.Cette année-là, une statue de Notre-Dame de la Brouffe sculptée par leDinantais Thonon devait remplacerl’ancienne, en mauvais état.Le trajet de cette statue jusqu’àMariembourg se fit d’abord enbarque, de Dinant à Givet, par lecapitaine de la forteresse mariembourgeoiseBaudon Philippe, puis enchar par Jean Bauduin, via un anciendiverticulum romain qui, dit-on,était encore praticable par les chariotsau début du XX e siècle.A Mariembourg, la statue futaccueillie au très ancien moulin faceà l’unique porte (rue de France) puisescortée jusqu’à la chapelle, en présencedes personnalités civiles, religieuses,militaires et des soldats...Au moment de la Révolution française,les processions et cérémoniesreligieuses furent interdites, les bâtimentset objets du culte furentmenacés... Ainsi, on raconte que,ayant appris que des menaces planaientsur la chapelle Notre-Damede la Brouffe et sa statue (que lesfidèles invoquaient souvent dans lesépreuves et lors des maux de dents).Une fermière de Mariembourg,Anne-Marie Lemaire se mit en têtede mener une action salvatrice. Unenuit de 1793, elle se rendit discrètementà la chapelle et, avec son(suite page 10)CHAUFFAGEET SANITAIRE• Installation• Entretien• DépannageAndréLOOZEReconnu par le Ministère de la Région WallonneRue de Dinant 416280 GOUGNIES (Gerpinnes)✆ 071 502 438

ASSOCIATION10DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEService traiteur - Plats à emporterMariages - Communions - LunchsBarbecue...(pas de droit de bouchon)PRIX SPECIAUX AUX COMITES,CLUBS, MARCHEURSRue de Dinant 37 - 6280 GOUGNIES - Tél./fax 071 504 116Rue de l’Estroit 9a - 5640 METTET - Tél. 071 729 482HISTORIQUE DE LA MARCHE NOTRE-DAME... (suite de la page 9)domestique, enleva la statue qu’ellecacha dans son logis, la “ferme de laFolie” située en dehors de la forteresse...Puis, par décrets, concordat etaccords papaux et impériauxconclus au début du 19 e siècle, lesCité de Marcheurs :Yves-GomezéeLUCIEN SOUMOY, PRESIDENTLe comité et les membres de laMarche Saint-Laurent d’Yves-Gomezée tiennent à vousremercier pour la confiance quevous leur avez témoignée, en leurpermettant d’organiser la réunionde ce soir, dans leur village.Un peu d’histoire maintenant pourvous rappeler que notre Marche asubi durant 150 ans, beaucoup debouleversements. En effet, selon lesfêtes religieuses furent à nouveauautorisées. Et c’est ainsi que, le 15août 1811, la statue sauvée fut ramenéedans sa chapelle, qui avait étéreconstruite.historiens, je cite : " A Yves, le goût desprocessions armées existe depuis bienlongtemps et déjà en 1853 la Compagnied’Yves se rendait à la Saint-Pierre à Florennes;en 1860 contrairement à son habitude,elle ne s’est pas rendue à Morialmémais ses soldats ne rataient jamais demarcher à la Trinité à Walcourt ".Notre village était anciennementdivisé en deux : Yves et Gomezée; jeme représente les nombreux tiraillementsqui, à l’époque, ne devaientpas être faciles à traiter car lesreliques de saint Laurent se trouvaientà Gomezée et devaient, àl’occasion de la Marche du saintSacrement, être transférées dansl’église à Yves. Quand ce n’était pas❏

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET11MEUSEle curé qui rouspétait, c’était lemayeur qui s’en mêlait. Voyez lafoire d’empoigne que pouvaientgénérer ces disputes.N’ayant plus de faits marquants àsignaler, l’historien se tait jusqu’à lalibération. Effectivement, sousl’impulsion de quelques fervents, unnouveau comité se formera en 1945.La Compagnie continuera à serendre à la Trinité à Walcourt et ledimanche suivant escortera la processiondu saint Sacrement à traversle village et ce, jusqu’en 1957.En 1960, sous la houlette du syndicatd’initiative, une Compagnie dejeunes fut reformée à l’occasion desNoces d’Or. En 1961, un nouveaucomité remit la Marche sur rails etdepuis lors, notre Saint-Laurent sorttous les derniers dimanches d’aoûtet termine ainsi le cycle des Marchesde l’entité de Walcourt qui compte àce jour onze Compagnies.La Marche Saint-Laurent est mixte :elle se compose des sapeurs et batterievêtus en second Empire, suivisAndréDal CeroRue des Français 149B-6200 CHATELETTél. et fax 071 387 197après 17 heuresde la fanfare locale. Les majors,porte-drapeaux, grenadiers, hussards,voltigeurs et la dernière guéritesont habillés en premier Empire.Avant-derniers de la Compagniehabillés selon les normes et derniergroupe fondé dans la Marche, fortd’une quarantaine d’hommes, viennentles zouaves de la garde (groupecréé par Napoléon III dans lesannées 1860).Une particularité propre à la Saint-Laurent se retrouve le samedi aprèsmidi.En effet, après la prise des drapeauxsur la Place Communale, toute laCompagnie redescend le villagepour se retrouver vers 18 heures à lanouvelle chapelle Saint-Laurent,inaugurée le 30 juillet 1993 et qui setrouve adossée au mur de la maisonde Monsieur et Madame Michel, surla place Mimbercée. Là, les reliquesdu saint portées par Monsieur leCuré sont remontées en processiondans l’église d’Yves-Gomezée. Auvillage, on parle de la "petite rentrée"LocationVenteRéparationsTromblonset fusils de Marche(suite page 12)

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET13MEUSEARMURERIELocation de fusils de Marche et tromblonsFUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRERue de Philippeville 104 • 6120 NALINNESTél. 071 215 033 • Fax 071 220 665(1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville)Henri• Baïonnettes• Sabres• BriquetsFabrications de : • Tromblons • Fusils • Haches pour sapeursCompte-rendude l’assemblée généraledu 11 avril 2003à Yves-GomezéeMARC BLAIMONTC’est à la Marche Saint-Laurentd’Yves-Gomezée de nousoffrir l’hospitalité lors de lapremière assemblée générale del’année 2003 en accueillant lesreprésentants de 63 sociétés affiliées.Après les traditionnels mots de bienvenue,le trésorier André Sainthuiledonne lecture des résultats ducompte de l’année 2002 qui se soldepar un boni de 4.200 euros.Sur proposition des vérificateursaux comptes, Messieurs Ganty etBaumal, l’assemblée approuve cebilan qui octroie un montant de17.117 euros de subsides aux sociétésaffiliées.AssurancePour être prises en considération, lesdéclarations d’accidents doiventnécessairement parvenir dans lesdélais les plus brefs à notre courtierJean-Marc Collin, rue AugusteMarin, 3 à 6200 Châtelet. Tél. et fax:071 387 654.Il est également conseillé d’envoyerune copie de la déclaration au trésorierou au président.SABAMLe contrat que nous avons concluavec cet organisme ne concerne queles sociétés qui sortent avec unemusique. Remplissant le rôled’intermédiaire, l’Association vousdemande de bien vouloir renvoyerles renseignements voulus auprèsdu trésorier dans les délais impartis.MuséeLes coordonnées des nouveaux responsablesdu Musée sont :(suite page 14)

ASSOCIATION14DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECOMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE... (suite de la page 13)Conservateur :Jean-Pierre Lamort, rue Sur-les-Marchés,168 à 5621 Hanzinne.Tél. 071 50 26 52 - GSM 0474 614 644Conservateurs adjoints :Jean-Paul Hennequin, rue CharlesErnest, 69 à 6001 Marcinelle.Tél. 071 36 91 92René Bertulot, rue J. Caramin, 4à 6280 Gerpinnes. Tél. 071 50 18 80RectificatifLe Marcheur n° 167de mars 2003 page 24.“A la redécouverte del’Entre-Sambre-et-Meuse”A. PIROUXA savoir.En 1987 date donnée par MonsieurPierre-Jean Foulon, laMarche Saint-Pierre de Thy-le-Elections au Comité ExécutifRemplacement de Messieurs FernandAntoine, Christian Lauvaux etMichel Piérard, membres sortants etrééligibles. Seuls, ces trois membresont fait parvenir leur candidatureprésentée par une société affiliée etl’assemblée ratifie ces candidaturespar applaudissement.❏Baud’huin avait déjà une existencede 66 ans, pour preuve la photo cicontrequi date de 1921. Pendant lapériode de 1940 à 1944, la MarcheSaint-Pierre n’a pas eu lieu. Ce n’estqu’à la fin de l’occupation que cellecifut remise à l’honneur. L’administrationcommunale décida d’atten drele retour de tous les prisonniers dansleurs foyers pour donner la priorité àceux-ci de reprendre la place d’officierqu’ils occupaient avant guerre.C’est donc lors de la “Fête de la Libération”du 2 septembre 1945 que l’onretrouva avec plaisir les Marcheursen tête de ce cortège.Plaisir de conduire assuré.Leçon de chant dans la voiture!Achat d’une pile de CD grâce aux ristournesannuelles de l’assurance auto.INFORMEZ-VOUS SURNOS ASSURANCES AUTOL’assureur qui partage tout avec vous, même ses bénéfices0800-14.200www.federale.be

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET15MEUSEN.B. : une photo de 1921 est déjà parue dans “Le Marcheur” de mars 2002.Doc. photo collection : A. Piroux - Bruxelles Publié avec l’autorisation de Monsieur Evrard. L. Fraire.Gazette de Charleroidu mardi 3 juillet 1894ON NOUS ECRIT :Dimanche, dès 4 heures du matin, toutela jolie bourgade s’éveillait sous unsoleil radieux et bientôt, des gens affairéscouraient de ci de là, qui avec unshako, qui avec un fusil, qui avec unsabre. Le lecteur a deviné : on “marchait”encore.armureriebenoît caletDiplômé de l’Ecole d’Armurerie de LiègeRue St-Donat 18 • Zoning Industriel • 5640 METTETTél. 071 77 06 29 • Fax 071 72 83 18abcalet@hotmail.comOuvert du lundi au vendredi de 18h30 à 20h, le samedi de 17h30 à 19h.Fermé le mardi et jeudi.Oui et comme on n’avait jamais marché.Dimanche dernier, c’était d’ailleurs unjour de Marche dans notre contrée : onmarchait à Thy-le-Château, à Thy-le-Baud’huin, à Florennes, à Morialmé, àBiesmerée. A Walcourt, l’effervescenceétait grande.Depuis un mois, les libéraux et lescatholiques... etc (voir suite dans lejournal).❏Ventede poudre,amorces,fusils,tromblonsetpistolets

16ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEChristian BLONDEAUXOfficier de la Marche Sainte-Anne de SilenrieuxAncien Officier de la Marche Saint-Pierre de Thy-le-Châteaudécédé le 6 février 2003 âgé de 57 ansMaurice BURNIAUXAncien Président de la Marche Sainte-Rolendede Joncretdécédé le 3 août 2002Dominique SCIEURTromblon des Marches Sainte-Rolende et Saint-Martinde Villers-Poteriedécédé en septembre 2002Jean-Pol MARTINZouave de la Marche Saint-Martin d’Aiseaudécédé le 27 février 2003âgé de 51 ans

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET17MEUSEJean-Marc DUBOISAncien Capitaine des Voltigeurs du 1 er Empirede la Marche Notre-Dame de Walcourtdécédé le 20 mai 2002 âgé de 84 ansCéleste HANOTEAUXMajor à la Marche Notre-Dame de Walcourtet Colonel des Escadrons de Cerfontainedécédé le 26 avril 1997 âgé de 84 ansDécès de Jean-Marc DUBOISAncien Capitaine du Pelotondes Voltigeurs du 1 er Empirede la Marche Notre-Damede WalcourtLE COMITE DU PELOTON DES VOLTIGEURSLe 20 mai 2002, Jean-MarcDubois s’éteignait à Chastrès àl’âge de 85 ans. Né en 1917,Jean-Marc est vite attiré par lesMarches de l’Entre-Sambre-et-Meuse et c’est ainsi qu’il participepour la première fois à la Trinité en1934 dans les rangs des grenadiers.Mais Jean-Marc ne se contente pasde marcher : il désire aussi s’impliquerdavantage dans le folklore localet devient, en 1946, l’un des fondateursde la Marche des Cheminots. Ilne s’arrête pas en si bon chemin : en1950, il prend la tête du 2 e pelotondes grenadiers en qualité de capitaineet exerce en même temps la fonctionde secrétaire de la MarcheNotre-Dame.Au début des années soixante, unvent de renouveau souffle sur Walcourtet sa Marche, annonçant lepassage progressif aux uniformesdu Premier Empire. Jean-Marc(suite page 18)

ASSOCIATION18DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEDECES DE JEAN-MARC DUBOIS (suite de la page 17)s’adaptera aisément à ce changementet abandonnera en 1966 satunique de capitaine des grenadiers(ancienne formule) pour celle decapitaine des voltigeurs du PremierEmpire. Il gardera ce grade jusqu’en1987, date à laquelle il renonce à sesgalons d’officier pour devenirsimple voltigeur.Hommage àMaurice BURNIAUX,ancien Présidentde la Marche Sainte-Rolendede JoncretEn 1993, après soixante années departicipation aux fêtes de la Trinité,sa santé ne lui permet plus de marcheret il préfère se retirer sur lapointe des pieds tout en continuantà s’intéresser à ce qui touche laMarche de près ou de loin. A chacunedes “Trinité” suivantes, Jean-Marc, visiblement ému, sera présentà proximité du pont de l’anciennegendarmerie pour répondre au salutdes voltigeurs, lorsque la Compagniedu 1 er Empire se rend à la prisedes drapeaux.Tous les voltigeurs ainsi que lesanciens Marcheurs de Walcourt garderontde Jean-Marc le souvenird’un homme bon, ouvert à tous etpassionnément épris des traditionsde sa localité.❏Notre nouvelle adresse internet :www.amfesm.beDiscours prononcé lors des funérailles,le 6 août 2002.Nous voici réunis pour rendreun ultime hommage à Maurice,qui vient de nous quitterinopinément pendant les fêtescommunales.Il est parti sans bruit, sans le savoir,sans connaître la douleur des adieuxaux siens.Maurice nous est arrivé en 1949 deRomedenne.Doté d’un sens des contacts humains,il s’est rapidement intégré dans lapetite communauté du Trieu Gilson,et bien vite à l’ensemble du village.Musicien, il effectue sa premièrePentecôte au sein de la FanfareRoyale d’Acoz, où il a pu découvrirl’essence de notre folklore.Un Marcheur bien connu de Joncret,Edmond Patigny, a tôt fait de le persuaderde rejoindre le Corps d’Office,dans lequel, lui-même, était major.Maurice a donc cassé le verre en1950 en qualité d’officier-payeur.Grâce à sa gestion rigoureuse ettransparente, grâce à son bon sens,la Compagnie de Joncret a pu s’enri-

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET19MEUSEchir de fusils et de tromblons. Il aaussi pris en charge l’entretien del’armement jusqu’en 1971.De 1963 à 1971, il a cumulé les fonctionsd’officier-payeur et officier dupeloton des tromblons.En 1971, il a remis la gestion à unautre officier, tout en conservant sonposte auprès des tromblons.1982 voit son élection en tant quePrésident de la Marche Sainte-Rolende de Joncret.En toutes circonstances, il a toujoursfait preuve de disponibilité ainsi qued’un sens aigu de l’organisation.Maurice, en 1994, tu as décidé de teretirer, essentiellement pour des raisonsde santé.Ton cœur est resté parmi nous et tucontinuais à recevoir la Compagniele mardi de Pentecôte, une manièreà toi de participer à la Marche Sainte-Rolende.Subitement, tu nous quittes.Ton départ nous fait mal et, enmême temps, pour toi, il s’agit d’unemort que tu aurais préférée à unlong calvaire de maladie.A ton épouse, tes enfants, tes petitsenfantset tout spécialement Manu etIsabelle avec qui tu entretenais descontacts chaleureux et privilégiés, àta famille, le Corps d’Office, leComité des Fêtes présentent leurssincères condoléances.Maurice, le moment est venu denous séparer. Sois en paix dans lemonde où tu viens d’arriver.Au revoir Maurice.❏DATE A RETENIRBANQUET ANNUEL DE L’AMFESMavec remise du Trophée 2003SAMEDI 8 NOVEMBRE 2003Salle Paroissiale - ThuilliesPOMPES FUNEBRESLAMBOT-DONATITéléphone 071 501 6062 FUNERARIUMSSalons mortuaires à la disposition des famillesRue de Villers 47 • B-6010 COUILLETAvenue Albert 1 er 25 • B-6280 GERPINNESTOUTES FORMALITES • INCINERATION

ASSOCIATION20DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSECostumes militairesPlus d'un siècleau service des MarcheursMAISONLECLERCQRue des Ecoles 14 • B-5651 TARCIENNETél. 071 213 824 • Fax 071 218 197Silenrieux et Thy-le-Châteaupleurent ...JEAN DUPONTGrande tristesse chez les Marcheursde Silenrieux et de Thyle-Châteauce 6 février dernier.Christian Blondeaux nous quittait.Silendiverain dans l’âme, il portales pantalons blancs dès sa plustendre enfance.En 1960, il s’investit dans le corpsd’office et fut à la base du retour dupeloton des voltigeurs.Trois ans plus tard, il reprit la placede tambour-major que son pèreArthur avait occupée pendant denombreuses années.En 1985, il céda la canne de premiertambour-major à son fils Francky.En 1987, pour le dix-huitième anniversairede ce dernier, ils dirigèrent labatterie, à trois, avec son deuxième filsYannick.Christian termina à Silenrieux enacceptant les responsabilités d’officierpayeurtout en assumant le secrétariat.En épousant Anita, fille de Thy-le-Château,il noua des contacts amicaux avecla Compagnie Saint-Pierre et reprit làaussi la place de tambour-major.Sa santé l’obligeant à abandonner lecostume d’officier, il intégra alors lepeloton des sapeurs où ses nombreuxcompagnons de Marcheapprécièrent sa gentillesse.C’était un homme de grande sagesse.Il savait aussi bien diriger sa batterieque conduire sa Compagnie toutentière. Toujours très attentif à sonentourage, autant dans les momentsagréables que difficiles, son sens dujugement et du travail bien fait étaitapprécié de tous.Christian faisait partie de la grandefamille des Marcheurs et sa disparitionlaissera un vide difficile à combler.Lors des funérailles, ses amis del’Entre-Sambre-et-Meuse ont tenu àl’accompagner vers sa dernièredemeure. Ses copains tambours etfifres étaient présents à ce dernierrendez-vous et lui offrirent les dernièresnotes pour amener le long cortègeau cimetière de Silenrieux où ilrepose auprès de son père Arthur.Les Marcheurs de Silenrieux et deThy-le-Château présentent à toute safamille leurs sincères condoléances etl’assurent de leur grande sympathie.❏

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET23MEUSE5. Le ra “appelé ra de 5”fla 1 2 3 4 à l’endroitfli 1 2 3 4 à l’enversCoups nécessaires et indispensablespour jouer toutes les marches àsimple.Premiers coups indispensablespour le “doublage”.1. Coup de 3 appelé“petit coup de 3 retourné”pa pa ta (pa pa droite - ta gauche)“à l’endroit”(pa pa gauche - ta droite)“à l’envers”pour obtenir vra-vri et vri-vraet puis vravri et vrivra2. Coup de 4vra pa, vri pa, vra pa, vri pa“à l’endroit”pa vra, pa vri, pa vra, pa vri“à l’envers”3. Coup de 5vra pa ta, vri pa ta “à l’endroit”pa ta vra, pa ta vri “à l’envers”3. Exemple pour le doublage1 ère des Vieillesra, vravri vravri vravrira, ra vravri vravrira, ra vravri vravri vravri vravrira vravri (vravri remplace et couvrele flafli)3. Exemple pour le doublage desHollandaises et autres1 èrera vrapata vripata vravrira vrapata vripata vravrira vrapata vravri vrapata vravrivrapata vravri(doublage entre les deux premièresreprises)3. vrapata, vripata, ravravri vravri vrapatavripata vravri vrapata vripatara vrapata vravri vrapata vripata vravrivers 2 e reprise 2 e x3. (le vrapata remplace et couvre leflapata)3. Exemple pour le doublage du“Pas Ordinaire”à l’endroitra vrapa vripa vrapa vripa vrapavripaà l’enversra pavra pavri pavra pavri pavrapavrira vrapa vripara pavra pavriet oura vravri vravri vrapa vripara vravri vravri pavra pavrira vrapa vripara pavra pavri❏“Le hasard n’est que la mesure de notre ignorance”Alfred Capus

ASSOCIATION24DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELausprelle... 136 eERIC BRUNELLE, ADJUDANT-MAJORNos ancêtres se doutaient-ilsvoici plus de cent trente ans,qu’en créant la CompagnieSaint-Roch de Lausprelle, ilsposaient les premiers jalons d’unetradition qui allait traverser lesâges ? On ne saurait le dire; cependant,les ingrédients de la réussiteétaient bien présents. Costumesemblématiques, foi inébranlable,attachement profond à nos racines,alchimie d’une Marche qui a traversédes époques bien différentes de lanôtre. La tradition qui nourrit l’âmede notre village nous rassemble etnous rappelle chaque année, combienil fait bon vivre à Lausprelle.C’est aux jeunes générations qu’ilappartient d’assurer la pérennité decette douceur de vivre, de préservernotre identité et notreappartenance à unecommunauté ruraleoù chacun trouve saplace.Lorsqu’on questionneun Marcheur de Lausprelle,son seul regretest souvent de n’avoirpas marché plus tôt.C’est pour cela quenotre Compagnieaccorde une place siimportante à ses jeunes.Sous le drapeau ou enpremière ligne de nospelotons, chacun d’euxs’inscrit dans l’histoireet se souviendra avec fierté, d’avoirapporté sa pierre à la construction d’unédifice harmonieux.Cantinières, officiers, lavandières etsoldats contribuent à commémorernotre passé et à construire notre avenir.Les premiers roulements de tambourau réveil, la première décharge,la messe du lundi, autant demoments privilégiés que chaqueMarcheur se prépare à revivre.Saluons nos amis travaillant dansl’ombre, qui au ravitaillement descantinières, qui à la distribution de lapoudre, permettent à chacun de profiterpleinement de chaque minute,de chaque seconde. Une pensée,aussi, pour les nombreux spectateursqui nous rassurent et semblentremercier notre Compagnie d’êtretoujours sur le droit chemin.Saint Roch et saint Frégo sont toujoursà nos portes, pour que viventnotre village et nos traditions.❏

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET25MEUSEPoudre noire et ...fumée blancheCOMITE DE REDACTIONMONITEUR BELGE 15 MAI 2003MINISTERE DE LA REGIONWALLONNE[C - 2003/27341] F. 2003 — 19212 MAI 2003. — Arrêté du Gouvernementwallon modifiant l’arrêté duGouvernement wallon du 4 juillet2002 arrêtant la liste des projetssoumis à étude d’incidences et desinstallations et activités classéesLe Gouvernement wallon,• Vu le décret du 11 mars 1999 relatifau permis d’environnement etnotamment les articles 3, alinéa 4,21, alinéa 3, et 66;• Vu l’arrêté du Gouvernement wallondu 4 juillet 2002 arrêtant laliste des projets soumis à étuded’incidences et des installations etactivités classées;• Vu l’urgence de modifier l’annexeIV de l’arrêté du Gouvernement •wallon du 4 juillet 2002 arrêtant la• liste des projets soumis à étuded’incidences et des installations etactivités classées pour éviter dereprendre dans la classification lestockage temporaire de poudrenoire et/ou de cartouches à blanceffectué dans le cadre de marchesfolkloriques autorisées par lesautorités communales et ayantobtenu pour ce dépôt, une autorisationdu gouverneur en vertu del’arrêté royal du 23 septembre• 1958 portant règlement général surla fabrication, l’emmagasinage, ladétention, le débit, le transport etl’emploi de produits explosifs;• Vu que cette urgence est spécialementmotivée par le fait que, sanscette modification de l’arrêté duGouvernement wallon du 4 juillet2002, les marches folkloriques quise dérouleront dans les prochainessemaines devraient toutes introduireune demande de permisd’environnement pour une installationtemporaire et obtenir un telpermis alors que celles-ci restentpar ailleurs soumises à une autori-• sation du gouverneur par l’Etatfédéral et que l’exigence d’un per-(suite page 26)LOCATIONDECOSTUMESMILITAIRESEts Simons-TenretRue E. Jacques 1B-6280 GERPINNESTél. et fax 071 501 372Magasin ouvert de 9 à 12h et de 13 à 19hLe samedi jusqu’à 16h - Fermé le dimanche

ASSOCIATION26DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEPOUDRE NOIRE ET... FUMEE BLANCHE (suite de la page 25)mis d’environnement est dans ce casinadaptée, au vu de l’absence d’incidencesur l’environnement;• Vu l’article 3, § 1 er , des lois coordonnéessur le Conseil d’Etat;Sur proposition du Ministre del’Aménagement du Territoire, del’Urbanisme et de l’Environnement,Arrête :Article 1 er . A l’annexe IV de l’arrêtédu Gouvernement wallon du 4juillet 2002 arrêtant la liste des projetssoumis à étude d’incidences etdes installations et activités classées,il est ajouté les alinéas suivants :" Les personnes responsables de marchesfolkloriques et de manifestations autoriséespar les communes sur le territoiredesquelles se déroule la manifestationpeuvent détenir, sans être classées envertu du présent arrêté et donc sansnécessiter de permis d’environnement,le stock de poudre noire et/ou de cartouchesà blanc strictement nécessaireaux besoins de leur marche et pour letemps strictement nécessaire à cettemarche pour autant qu’elles aient obtenupour ce dépôt l’autorisation du gouverneurconformément à l’arrêté royaldu 23 septembre 1958 portant règlementgénéral sur la fabrication, l’emmagasinage,la détention, le débit, le transportet l’emploi des produits explosifs.Ces dépôts doivent éviter tout risquepour le public, être soumis à une surveillancede jour et de nuit, fermés à clefet les clefs doivent rester entre les mainsde la personne spécialement désignéepar l’autorisation délivrée par le gouverneurpour les détenir. Seules ces personnespeuvent pénétrer dans le dépôt. "Art. 2. Le présent arrêté entre envigueur le jour de sa publication auMoniteur belge.Art. 3. Le Ministre de l’Environnementest chargé de l’exécution duprésent arrêté.Namur, le 2 mai 2003.Le Ministre-Président,J.-Cl. VAN CAUWENBERGHE.Le Ministre de l’Aménagementdu Territoire, de l’Urbanismeet de l’Environnement,M. FORET.E M.j.lectricité scriINSTALLATIONS • TRANSFORMATIONSPARLOPHONESJacques MAUDOUXQuartier de la Fontaine 11 • 5620 Hemptinne (Florennes)Tél. 071 666 052 • Fax 071 668 520

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET27MEUSEHALLOINTRoute de Philippeville 3146001 MARCINELLETél. 071 470 929Spécialiste du vêtement de travailATTENTION !L’Arrêté Royal du 23 septembre1958 (réglementation sur la fabrication,l’emmagasinage, la détention,le débit, le transport et l’emploi deproduits explosifs) est toujoursd’application. Une autorisation pourla détention doit être demandéechaque année au Gouverneur de laProvince par :• soit la personne qui détiendra lapoudre.• la Compagnie en indiquant sur ledocument qui détient la poudre.• la ville ou la commune en indiquantsur le document qui détientla poudre.Bien entendu, cette autorisation doitêtre accordée et montrée aux grossistesfournisseurs des explosifs. Desconditions strictes doivent être respectéespour le lieu de la détention(voir l’Arrêté Royal) et sont parfoiscontrôlées par les autorités (Administrationdes Mines, pompiers…).❏MOURIALME R. s.a.ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTESCharpentes traditionnelles et fermettes préfabriquéesTous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous typesNeuf ou restaurationPlates-formes • Petites maçonneriesAgréée à la prime pour rénovationService dépannage • Devis gratuitRue des Bruyères 42 • 5640 BIESME • Tél. et fax 071 728 510Depuis1976

ASSOCIATION28DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSEThom’Louka, sapeur de la Marche Sainte-Rolende d’Hymiée et Edith Willamse sont dit oui, rien que pour le meilleur, le 24 août 2001.13 juillet 2002.Bénédicte Piérard, cantinière des Sapeurs de la Marche Saint-Walhère d’Hemptinne,a épousé Gaëtan Chauveaux, sapeur de la Compagnie Saint-Laurent d’Yves-Gomezée.

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET29MEUSELa Procession, la Marcheà l’origine de la fête populaireROGER GOLARDAu cours des siècles, desdizaines de milliers de pèlerinsont parcouru les routesde l’Entre-Sambre-et-Meuse pour,notamment, venir prier sainteRolende à Gerpinnes et Notre-Dameà Walcourt.Ces fidèles, bien souvent, partaient dechez eux le soir, pour arriver sur placetôt le matin. Accompagnés de leurspasteurs, ils égrenaient leurs chapeletset arrivaient à jeûn, pour assister aupremier office et communier.Leurs devoirs remplis, que faisaient-ils ?C’est un lieu commun d’écrire quel’homme ne vit pas seulement deprières, mais qu’il a aussi besoin de pain.Aussi, rapidement, les cafés et lesmaisons transformées en débits deboissons sont pris d’assaut, pour yconsommer les provisions apportéeset les boissons servies sur place.Quand il fait chaud, celles-ci sont lesbienvenues... et, généralement, unverre ne suffit pas. Rapidement, ladévotion qui imprégnait les visageslaisse la place à la joie : le temps dudéfoulement est arrivé, on se “déboutonne”,on rit, on se laisse emporterpar la joie ambiante, on chante... et ilne s’agit plus de psaumes ou de cantiques.Et pendant ce temps, que font leshabitants du lieu ?Peut-être, dans un premier temps, sesont-ils plus préoccupés de penser àremplir leurs poches, en vendantdes boissons et des nourritures, oulouant des emplacements pour garerles chevaux et les charrettes.Ce grand déploiement de peuple attireaussi tous les gagne-petit, saltimbanques,montreurs d’ours, musiciensambulants, jongleurs, ... à la recherchede quelques bonnes affaires.C’est ainsi que le pèlerinage pieux setransforme petit à petit en fête àlaquelle tous participent.(suite page 30)AMIS MARCHEURSfaites reliervotre bulletin favori,il deviendra ainsiun souvenir impérissableau fil des pagesPOUR TOUS RENSEIGNEMENTS :RELIURE - RESTAURATIONCARTONNAGESRue du Moulin 4 - 6280 GERPINNESTéléphone (071) 50 52 11

ASSOCIATION30DESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREETMEUSELA PROCESSION, LA MARCHE ... (suite de la page 29)Par ailleurs, dans les deux communescitées - et aussi dansquelques autres de la région - desescortes armées accompagnent laprocession; les musiciens, les tamboursqui en font partie, les salvesqui marquent les arrêts aux potales,tout cela contribue aussi à fairenaître cet air de fête.A un certain moment, l’autorité localese rend compte qu’il faut que la manifestationrespecte un certain ordre, sedéroule correctement; tout naturellementelle charge la “Jeunesse” deprendre la responsabilité de son organisation;de la sorte, toute la communautélocale est engagée et comme la“Jeunesse” met aussi sur pied les fêteslocales ... la journée ne se termine passans quelques amusements.En fait, ce qui n’était au départqu’une fête religieuse voit bientôt sedévelopper à ses côtés une fête civile.Car, comme l’écrivait un journalistede la Gazette de Charleroi dans unarticle paru le 21 juillet 1902, “n’allezpas croire que tous ces gens accomplissentle tour par dévotion... on les voitjuchés sur des voitures, chars et carrioles,chantant des airs profanes”.“Cette procession est une kermesse enmême temps qu’une fête religieuse; elleconsacre le double besoin que l’hommeéprouve comme être spirituel et matériel”renchérit Vers l’Avenir du 29 juin 1924.C’est tellement vrai que là où la“Marche” n’existe plus, la fête communaledisparaît : c’est ainsi que, en1851, à Châtelet, “la fête communalen’existe plus qu’à l’état de souvenirdans la mémoire des vieillards. Ils rappellentà leurs fils qu’autrefois, la jeunessede la ville s’armait en guerre, pouraccompagner les reliques de saint Eloi...la kermesse durait parfois une semaine”.A Bouffioulx, en 1892, on constate : “sila kermesse, cette année, a été si animée, sipittoresque, si attractive, c’est grâce à laMarche Militaire qui a eu le don de déridertous les fronts et de faire régner chezles jeunes comme chez les vieux, une animation,un entrain dont on n’a pas idée”.La fête est donc présente; mais commentse déroule-t-elle ?Quand on fait la fête, on doit “se fairebeau”.C’est le cas aussi dans les communeset villes où la procession se dérouleet tous se sentent concernés.Plusieurs semaines à l’avance, le“grand nettoyage” commence.A Fosses, en 1935, “depuis mai, deséchelles escaladent, joyeuses, les façades,s’accrochent des légions de peintres qui,de toute leur âme, donnent aux habitationsles couleurs les plus tendres ou lesplus vives, qui se marient sous lescaresses de l’automne”.Il en est de même à Walcourt où en1907, on note : “les peintres, les blanchisseurs(1) sont littéralement débordés.Armés de leurs longues et lentesbrosses, ils badigeonnent de blanc crujusqu’aux moindres remises des courettes.Au ras du sol, ils noircissent unpied de haut au goudron de houille”.Pas une maison qui n’ait son pin-

ASSOCIATIONDESMARCHES FOLKLORIQUESDEL'ENTRE-SAMBREET31MEUSEceau ou sa brosse à l’œuvre, car onne se contente pas de “blanchir”, onrepeint aussi; portes, fenêtres etvolets reçoivent leur annuellecouche de couleur. Même les portesdes greniers sont rafraîchies.Dans le même temps, les cantonnierssont mis à contribution : il fautarracher les herbes adventicesd’entre les pavés des rues; toutes lesrues et ruelles reçoivent leur toilettedes grands jours; parfois des arcs detriomphe sont dressés et des drapeauxet guirlandes y joignent leurscouleurs joyeuses.Pendant que les ouvriers spécialisésembellissent les maisons et les rues, lesménagères brossent, frottent, astiquentde haut en bas; il s’agit de tout nettoyerà fond. La maison doit être avenante,accueillante, afin de recevoirdignement les invités : parents et amis.Dans cet esprit, les ménagèresconsultent leur boulanger, pourconnaître l’heure du vendredi, dusamedi ou même de la nuit où ellespourront se présenter pour la cuissonde leurs nombreuses tartes préparéesà domicile.Il faut aussi penser au menu, veillerà remplir le garde-manger, à garnirla cave : tout le monde sait qu’unebonne “ducasse” wallonne ne peut sedérouler sans s’être copieusementrempli l’estomac.Un chroniqueur du Journal de Charleroine compare-t-il pas la “Madeleine”de Jumet à “un Jordaens Wallon”,ajoutant : “Le divin Rabelais, Breughelle Vieux, Hiéronimus Bosch s’y seraienttrouvés chez eux... la vieille terre deWallonie, terre de Pantagruel” (J.C. du25 juillet 1927).Après avoir embelli la maison, pourvuà la nourriture et à la boisson, il estaussi permis de penser un peu à soi;les femmes se rendent chez le coiffeurpour rafraîchir une ondulation; il aaussi fallu faire confectionner la nouvellerobe de la petite fille et le costumedu petit garçon qui, peut-être, ence jour attendu depuis douze mois,portera ses premières longues culottes.Et voilà, tout est prêt, fin prêt ! Lafête peut commencer, les pèlerinssont attendus de pied ferme.Combien sont-ils ? 50.000 à Fossesen 1900 et Walcourt en 1907; 20.000au pré de Villers-Poterie...Comment se déplacent-ils ?En 1893 L’Ami de l’Ordre note : “lesamedi soir, des communes de la régionde Charleroi, se forment des bandes devoyageurs qui pérégrinent toute la nuità travers monts et vallées, bois et guérets,pour arriver le dimanche de grandmatin à Walcourt”.Malgré l’organisation de trains spéciauxqui, à tout moment, débarquentdes centaines de voyageurs,en 1923 Vers l’Avenir constate :“toute la nuit, des pèlerins arrivent àpied du pays de Charleroi, de Namur,des Ardennes. Le long des routes, degrands chars de ferme transformés endiligences, des autos, des vélos, des véhiculesde tous genres amènent des milliersd’étrangers”.(suite page 32)

ESUEMTERBMAS-ERTNE'LEDSEUQIROLKLOF SEHCRAMSEDNOITAICOSA32LA PROCESSION, LA MARCHE ... (suite de la page 31)On le comprend, les rues sont enfête, c’est la cohue, les cafés sontassaillis.Même s’il faut penser à se rendre àl’église, à faire le “tour”, on ne peutrester insensible aux tentations :l’homme est aussi un être matériel...et les occasions ne manquent pas; lesforains accourus nombreux, rivalisentdans ce domaine.Voici le carrousel aux cuivres étincelants,dont l’orchestrion emplit l’air deses notes discordantes; ses chevaux debois, ses balancelles font tout autant lajoie des enfants que des amoureux.Les amateurs peuvent exercer leuradresse sur les pipes et cartons dutir, en épaulant des carabines d’uneprécision douteuse.Les balançoires attirent les costaudsdésirant éblouir leurs belles, tandisque les petits s’extasient devant lesballons multicolores et les moulinsen cellulo que des gagne-petit fontmiroiter à leurs yeux.Que dire des comédiens, des jongleurs,des artistes de cirque dont lescris tentent d’aguicher les badauds ?Tous ces bruits, ces musiques incessanteset lancinantes, ces cris de camelotsappelant les chalands, ces tirs,parfois au moment d’une décharge,ces roulements de tambours, toutcontribue à la fête, au défoulement; lereligieux passe au second plan, il faitplace au profane, les pèlerins s’amusent...parfois follement.Et la journée s’achève.Parfois, comme à Ham-sur-Heure,une retraite aux flambeaux réunitdes participants accourus de partout,se mêlant aux Marcheurs. Etquand le cortège débouche sur laplace, les torches réunies constituentun feu de joie autour duquel la fouledanse le rondeau final. Le bal champêtrepeut débuter.A Thuin également, en 1894, un balpopulaire réunit les amateurs dedanse au “Champ des Oiseaux”. Il enétait de même à Fosses, à Gerpinnes,à Jumet et à Florennes où la dansedes “7 Sauts” clôture la fête.On comprend que, après la Marche,la soif aiguisée par les nombreuxverres bus durant le parcours, lesMarcheurs se répandent en bandesjoyeuses dans les cabarets; une joiequi monte depuis des semaines neretombe pas en quelques minutes;aussi, le saint local sera fêté jusqu’aupetit matin, et la bière sera versée ensacrifice, un sacrifice agréable.... mais qui ne plaît pas à tout lemonde. Le Rappel du 19 mai 1920écrit à ce propos : “on s’esbaudit et,malheureusement, on oublie un tout petitpeu que la fête est une fête religieuse etqu’un peu plus de tempérance honoreraitnotre puissant protecteur du ciel”.Il n’empêche, on a bien prié, on abien marché, on s’est bien amusé...encore 365 jours à attendre.❏(1) Ouvriers qui badigeonnent les façades aulait de chaux et noircissent les soubassementsau goudron.