Statistiques

Aides sociales et de formationAu cours de ces 5 dernières années, les besoins de financement pour des aidesindividuelles ont fortement augmentés notamment en lien avec le nombre de personnesaccueillies victimes de la violence et de la traite d’êtres humains. Nous sommes trèstrès reconnaissantes envers tous nos partenaires et généreux donateurs - qui souventsouhaitent rester dans l’anonymat - de nous avoir suivi dans cette évolution.Il peut s’agir d’un peu d’argent de poche permettant de subvenir à des besoinsde première nécessité ou d’un petit coup de pouce lors de l’aménagement d’unappartement. Cela peut être aussi une aide dans le paiement d’une facture. Lefonctionnement des assurances et l’endettement qu’il engendre pour les personnes sansressources reste un problème majeur auquel nous sommes journellement confrontéeset les soins dentaires ont été particulièrement onéreux cette année.Il s’agit aussi de frais de formation. Lespensionnaires sont parfois très jeunes ou trèspeu scolarisées. Leur insertion - à Genèveou lors d’un retour au pays d’origine - passeévidemment par la formation ; d’où l’importancede pouvoir proposer de suivre des cours, defréquenter des écoles ou de faire des stages pouracquérir des qualifications spécifiques.TransformationsEn ce qui concerne l’infrastructure, des travaux ont pu être réalisés au cours de ces 5dernières années. Ils ont largement contribué à améliorer le bon déroulement du séjourde nos pensionnaires.En 2009, grâce notamment à l’aide des Clubs services genevois, les chambrettes danslesquelles séjournent les femmes non accompagnées d’enfants ont été complètementrénovées. Sols, plafonds, parois, isolation sonore, tout a été repensé, transformé puisaménagé avec un mobilier décoratif et fonctionnel. Les chambrettes sont restéespetites, mais elles sont devenues agréables à vivre.Cette année 2011, c’est la cuisine qui a pu être mise au goût du jour. Grâce ausoutien de la Fondation Wilsdorf, nous avons acheté un four à vapeur professionnelet réaménagé la cuisine de manière plus fonctionnelle. Le travail de nos cuisinières,professionnelles ou pensionnaires, en est grandement facilité et ces nouveaux modesde cuisson préservent mieux les qualités nutritionnelles et gustatives des aliments, cequi est essentiel pour la santé de nos résidantes et le plaisir de bien manger.En 2011 aussi, une subvention extraordinaire de la Ville de Genève, nous a permisd’acquérir de nouveaux ordinateurs, d’abord pour le « cybercafé » mis à dispositiondes pensionnaires, puis pour notre gestion administrative.