SOCIÉTÉpage 4SOULEYMANE NDÉNÉ NDIAYE, ANCIEN PREMIER MINISTRE“C’est 25 Sénéga<strong>la</strong>iscondamnés à mort, en Gambie”Selon l'ex-Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, ils sont 25 condamnésà mort sénéga<strong>la</strong>is à attendre d'être exécutés en Gambie.GASTON COLYcondamnés à mort enGambie”. La révé<strong>la</strong>tion est de“25Sénéga<strong>la</strong>isl'ancien Premier ministreSouleymane Ndéné Ndiaye <strong>qui</strong> s'est rendu enGambie, auprès du président Yaya Jammeh, pour“entreprendre une démarche dans le sens d'infléchirsa position pour que les autres condamnés àmort <strong>qui</strong> sont dans les prisons ne soient pas exécutés”.Joint par <strong>la</strong> Rfm, le responsable libéral a soulignéle succès de son entreprise. Puisque dit-il :“Le président Jammeh m'a assuré, au cours denotre entretien, que d'ici <strong>la</strong> fin de l'année, il ne <strong>la</strong>isseraplus exécuter des condamnés à mort.” Il fautsouligner que cette nouvelle montre qu'on était loindu compte, puisque l'idée <strong>la</strong> plus répandue faisaitLANCEMENT DU CONSEIL DE TRANSITION POUR LA GAMBIEObjectif, dégager JammehLe Conseil national de transition pour <strong>la</strong> Gambie (CNTG)a été <strong>la</strong>ncé hier à Dakar avec comme objectif principal : le départde Yaya Jammeh du pouvoir. La cérémonie s'est déroulée soushaute sécurité.Sheikh Sidia Bayo,président du CNTGAMADOU NDIAYECe n'était pas qu'effet d'annonce.Le ressortissant gambienSheikh Sidia Bayo a belet bien sonné <strong>la</strong> révolte pour bouterle président Yahya Jammeh hors dupouvoir en Gambie. L’entreprise estpérilleuse, certes, mais ce jeunehomme de 33 ans a dévoilé, hier àDakar, les ambitions du Conseilnational de transition pour <strong>la</strong>Gambie (CNTG) et semble résolumentprêt à relever le défi.C’est à bord de trois véhicules 4x4sécurisés qu’il débarque avec sonstaff à 11 h passées de 5 minutesdans un des restaurants enc<strong>la</strong>vés de<strong>la</strong> pointe des Almadies. L’endroit aété dévoilé au dernier momentpuisqu’une fausse information faisantétat de <strong>la</strong> tenue de <strong>la</strong> rencontreau King Fahd hôtel pa<strong>la</strong>ce avait circulé.Comme pour faire diversion.état de deux condamnés sénéga<strong>la</strong>is encore dans lescouloirs de <strong>la</strong> mort des geôles gambiennes. Ainsi,ce dé<strong>la</strong>i est un sursis accordé à ces 25 condamnés<strong>qui</strong> ont plus de chance que leurs compatriotesTabara Samb et Djibril Sow, déjà exécutés par leprésident gambien en compagnie de 7 autres prisonniersle 26 août dernierSouleymane Ndéné Ndiaye s'est égalementavancé sur les motivations de Yaya Jammeh. “Il m'adit que s'il en est arrivé là, c'est parce que depuisquelques semaines, ils enregistrent en Gambie unef<strong>la</strong>mbée de <strong>la</strong> criminalité. De plus en plus, les gensse disent qu'ils peuvent tuer impunément, parceque même s'ils sont condamnés à mort, les décisionsde condamnation ne sont pas suivies d'effet”.Aujourd'hui, si le président gambien a décidé desurseoir aux exécutions, c'est parce que, poursuitD'ailleurs, Sheikh Sidia Bayo s’estexcusé face aux journalistes, avançantdes raison de sécurité. Assis surun canapé bien arrangé par sesgardes du corps, le jeune homme,svelte, de teint c<strong>la</strong>ir, a déroulé sonprojet ambitieux d’installer le premierConseil national de transitionen Afrique subsaharienne. Il ditn'être pas seul dans cette entreprise.Selon lui, le gouvernement detransition est effectif et compterait35 membres. M. Bayo présente leCNTG comme “un gouvernementd’union nationale, prêt à réconcilierles Gambiens avec le reste dumonde”. Le mouvement se ditconscient des défis <strong>qui</strong> l’attendaprès <strong>la</strong> “mauvaise gouvernance deJammeh afin d’éviter les conflitsd’intérêts ou simi<strong>la</strong>ires…”. A encroire le jeune leader, <strong>la</strong> méthode esttoute tracée. En amont, Jammehsera traqué avec les forces de l’ordregambiennes jusqu’à ce qu’il <strong>qui</strong>tte lepouvoir. Il promet ensuite de mettresur pied un État de droit et d'expurger<strong>la</strong> justice gambienne de ses“mercenaires” <strong>qui</strong> <strong>la</strong> polluent.Il y aurait eu 17 autresexécutionsPour parvenir à ses objectifs, leCNTG sollicite une reconnaissanceLE CONSEIL DE TRANSITION POUR LA GAMBIE LANCÉ A DAKARC’est <strong>la</strong> grippe sur l’axe Banjul-DakarLe <strong>la</strong>ncement du Conseil national de transition pour <strong>la</strong> Gambie dans<strong>la</strong> capitale sénéga<strong>la</strong>ise est révé<strong>la</strong>teur du ma<strong>la</strong>ise profond entreDakar et Banjul. Et d’ores et déjà, il y a lieu de dire que plus rien nesera comme avant. Yaha Jammeh, <strong>qui</strong> a toujours crié que le Sénégal servaitbien souvent de terreau à de probables putschistes de son régime, s’enlèveradifficilement de <strong>la</strong> tête que le président Macky Sall joue pour sa perte.Surtout qu’il revient à EnQuête que des agents de <strong>la</strong> Brigade d’interventionpolyvalente (BIP) et du GIGN, corps d’élite de <strong>la</strong> gendarmerie, serviraientde gardes du corps au président du CNTG durant son séjour à Dakar. SheikhSidia Bayo aurait même été reçu en catimini par le président Macky Sall.Détail important, <strong>la</strong> Radio télévision sénéga<strong>la</strong>ise (RTS) a couvert hier le <strong>la</strong>ncementdu CNTG. Si donc les autorités sénéga<strong>la</strong>ises ont <strong>la</strong>issé un tel événementse dérouler sur le territoire, c’est en quelque sorte une onctiontacite donnée au CNTG. Mais jusqu’où iront-elles ?A. NDIAYEl'ancien Pm, “l'épée de Damoclès <strong>qui</strong> est au-dessusdes condamnés à mort est un fait dissuasif”.Toutefois, a renseigné le responsable libéral, leprésident gambien n'a pas voulu accéder à sa“demande de commuer les peines capitales endétention à perpétuité”. “C'est une cuisine interneà leur niveau”, a ajouté Souleymane Ndéné Ndiaye<strong>qui</strong> a pris le soin de préciser que les autorités sénéga<strong>la</strong>isesont été informées de sa démarche. “Avantde partir, a-t-il dit, j'ai pris le soin d'informerAlioune Badara Cissé, ministre des Affaires étrangères.N'ayant pu parler directement à Macky Sall,je lui ai demandé d'aviser le président. À monretour, je le ferai de vive voix”.de <strong>la</strong> communauté internationale etplus précisément de l’Union européenneet de <strong>la</strong> France <strong>qui</strong>, selonSheikh Sidia Bayo, “ont vite prisposition en dénonçant des déc<strong>la</strong>rationscriminelles du présidentJammeh”. La Guinée-Bissau, leMali, le Niger et le Sénégal <strong>qui</strong> disposentde ressortissants dans lesgeôles gambiennes ont été égalementappelés à dénoncer fermement“<strong>la</strong> barbarie” du président gambien.Dans <strong>la</strong> foulée, le président du CNTGa informé de 17 autres exécutions<strong>qui</strong> auraient eu lieu le mardi 28 aoûtdernier. Des exécutions que le présidentJammeh n’aurait pas révélées àl’opinion publique “par crainte dereprésailles et d’une interventionarmée de l’extérieur afin d’arrêter letyran de Banjul”.Diplomates, responsablespolitiques et militaires gambiensappelés à faire défectionFaisant état d’une branche arméeen son sein et d’une porte <strong>qui</strong> lui a étéouverte à <strong>la</strong> CEDEAO, le CNTG aappelé les responsables administratifs,politiques et militaires de <strong>la</strong>Gambie à faire défection au régimede Jammeh. Il demande aux“Nations-unies d’expulser sans dé<strong>la</strong>il’ambassadeur gambien à New Yorket demande à tous les corps diplomatiquesgambiens de l’extérieur defaire défection au régime sanguinairede Yaha Jammeh et de s’inscrire dans<strong>la</strong> reconnaissance du CNTG”. Enoutre, l’Union européenne est invitéeà appliquer les “sanctions promisesavant les exécutions”, notammentl’interdiction du président Jammeh etde ses proches de se rendre enEurope ainsi que l’ensemble de songouvernement.Sheikh Sidia Bayo a promis dedivulguer le nom des différents membresdu gouvernement du CNTG aumoment où le mouvement aura uneYAYA JAMMEH PROMET DE NE PLUSEXÉCUTER UN SÉNÉGALAISLes droits de “l’hommistes”refusent dese <strong>la</strong>isser divertirLes défenseurs des droitsde l’Homme refusent des'arrêter sur <strong>la</strong> promessedu président Jammeh de neplus exécuter de Sénéga<strong>la</strong>is.Elles maintiennent <strong>la</strong> pressionet optent pour unedécision juridictionnelle.Yaha Jammeh a promis àl’ex-Premier ministre SouleymaneNdéné Ndiaye desurseoir à l'exécution de Sénéga<strong>la</strong>isen Gambie. Mais pour les organisationsde défense des droits del’Homme, cette promesse n’altèreen rien leur option pour une décisionjuridictionnelle. Laquelle, del’avis des droits de “l’hommistes”serait de nature à contraindre définitivementle président Jammeh àsurseoir à toute nouvelle exécution,sans distinction, au demeurant, de<strong>la</strong> nationalité des personnescondamnées. Dans <strong>la</strong> même veine,nous apprenons que les ONG dedéfense des droits de l’Hommeviennent d’accuser réception d’unelettre de <strong>la</strong> Cour africaine desdroits de l’Homme et des Peuplespar rapport à leur requête sur <strong>la</strong>situation en Gambie. Dans cettenote, <strong>la</strong> Cour a voulu connaître <strong>la</strong>portée de <strong>la</strong>dite requête. Elle interpelleprécisément les ONG dedéfense des droits de l’Homme sur<strong>la</strong> nécessité de préciser s’il s’agitd’une “simple alerte de faits graves”à porter à <strong>la</strong> connaissance de <strong>la</strong>cour, ou d’une “véritable saisinedevant déboucher sur une réponsejudiciaire de <strong>la</strong> Cour”. Dans lesecond cas de figure, <strong>la</strong> Courdemande aux ONG d’apporter <strong>la</strong>preuve que le Sénégal a fait <strong>la</strong>“déc<strong>la</strong>ration spéciale”, conditionsine qua non de <strong>la</strong> recevabilité de <strong>la</strong>requête. Interpellé sur <strong>la</strong> question,le président de <strong>la</strong> Ligue sénéga<strong>la</strong>isedes droits de l’Homme, l’avocatAssane Dioma Ndiaye, s’est réjouide <strong>la</strong> “réactivité” avec <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong>Cour a donné suite à leur requête.Il a invité une fois de plus les autoritéssénéga<strong>la</strong>ises à se conformer àleur engagement de faire <strong>la</strong> “déc<strong>la</strong>rationspéciale”, afin de garantir <strong>la</strong>saisine de <strong>la</strong> Cour aux individus etaux ONG.AMADOU NDIAYEreconnaissance internationale. A sonavis, ce<strong>la</strong> se fera sous peu de tempset <strong>la</strong> date du début de <strong>la</strong> révolte seraconnue de tous. Le président duCNTG a tenu aussi à garder secret lesaudiences <strong>qui</strong> lui auraient été accordéespar des chefs d’État de <strong>la</strong> sousrégion. Remerciant <strong>la</strong> presse sénéga<strong>la</strong>isepour son “engagement” et <strong>la</strong>prise de “ses responsabilités” sur <strong>la</strong>question, il a simplement perdu <strong>la</strong>voix puis a fondu en <strong>la</strong>rmes.www.enqueteplus.comnuméro 380 • vendredi 14 septembre 2012
POLITIQUESUPPRESSION DU SÉNAT, DE LA VICE-PRÉSIDENCELa commissiondes lois sénatorialerejette le projetLa Commission des lois du Sénat n'a pas adopté le projet de loiconstitutionnelle visant à supprimer <strong>la</strong> chambre haute du Parlement.DAOUDA GBAYAPape Diop, le président de l'institutionà dissoudre, avait promis,au sortir d'une audience avec leprésident de <strong>la</strong> République Macky Sall,que les sénateurs al<strong>la</strong>ient voter à l’unanimitéle projet de loi constitutionnellevisant à supprimer <strong>la</strong> Chambre haute duParlement. Mais, il n'aura pas réussi sonpari car ses collègues sénateurs ont rejetéle projet de loi <strong>qui</strong> a été adopté avant hier,en procédure d'urgence par l'Assembléenationale. En effet, <strong>la</strong> Commission deslois, de <strong>la</strong> décentralisation, du travail etdes droits humains du Sénat, a rejeté hier,lors d'une réunion de travail de ses membres,le projet de loi portant suppressiondu Sénat et de <strong>la</strong> vice-présidence de <strong>la</strong>République d'une part, et d'autre part, <strong>la</strong>création du Conseil économique, socialet environnemental (CESE) en remp<strong>la</strong>cementdu Conseil économique et social(CES). Ce <strong>qui</strong> sonne comme uncamouflet pour Pape Diop <strong>qui</strong> n'aura pasréussi son pari.Selon des sourcesayant pris part à <strong>la</strong>réunion, 7 sénateursont voté contre, 6 ontvoté pour, 2 se sontabstenus. Auparavant,confie notreinterlocuteur, lessénateurs ont “discutélibrement etsans entrave”. Revenantsur les raisonsde leur décision, GrégoireBirame Ngom,président du groupeparlementaire dessénateurs libéraux,énumère : “Nous déplorons <strong>la</strong> précipitationavec <strong>la</strong>quelle Macky Sall a pris cettedécision. Ensuite, on a évoqué les inondationspour supprimer le Sénat alors quedans l’exposé des motifs, on nous parlede demande sociale”. Ce n’est pas tout.M. Ngom dit se sentir “mal”, lorsqu’onprésente le Sénat comme une institution“inutile et budgétivore”. “Ce <strong>qui</strong> est fauxde penser ce<strong>la</strong>, dit-il. Nous avons abattuun travail important en nous rendant auchevet des sinistrés des inondations.”En tout cas, <strong>la</strong> session plénière de cematin s’annonce houleuse. En cas derejet par le Sénat, le projet de loi sera soumisà nouveau à l’Assemblée nationale<strong>qui</strong> aura le dernier mot à cause du “bicaméralismeinégalitaire”, selon le Pr.Babacar Guèye, constitutionnaliste.Pour rappel, après les fortes pluiesdu mois d’août, Macky Sall, de retourd'Afrique du Sud, avait annoncé <strong>la</strong> suppressiondu Sénat et le redéploiementdes économies réalisées dans l'opérationde <strong>la</strong> lutte contre les inondations.C'est ainsi que le gouvernement, lorsdu premier Conseil des ministres aprèscette annonce, avait proposé, en procédured’urgence, un projet de loiconstitutionnelle portant suppressiondu Sénat et du poste de vice-présidentde <strong>la</strong> République jamais occupédepuis sa création en 2009, et <strong>la</strong>réforme du Conseil économique etsocial (CES), <strong>qui</strong> deviendra CESE, le Edevenant Environnemental.MACKY SALL RECOIT 20 SÉNATEURSLes dessous d’une audiencePour obtenir le vote des sénateurs pour le projet de loi portant suppressiondu Sénat et du poste de vice-président, et <strong>la</strong> création du Conseil économique,social et environnemental (CESE), en remp<strong>la</strong>cement du Conseiléconomique et social (CES), le président de <strong>la</strong> République ne lésine passur les moyens. En recevant les 20 sénateurs (dont Ahmed Bachir Kounta,Charles Mendy), hier au Pa<strong>la</strong>is, Macky Sall, selon des sources dignes de foi,leur aurait promis une retraite parlementaire (ce <strong>qui</strong> ne s'obtient qu'aprèstrois mandats successifs dans les normes), <strong>la</strong> cessation de leurs véhiculesde fonction, <strong>la</strong> restitution des 15% <strong>qui</strong> étaient ponctionnés sur leur sa<strong>la</strong>irepour sou<strong>la</strong>ger les popu<strong>la</strong>tions frappées par le renchérissement du coût de<strong>la</strong> vie en 2009.Ce que confirme le sénateur Charles Mendy, joint au téléphone parEnQuête. “Le président de <strong>la</strong> République nous a promis de régu<strong>la</strong>riser <strong>la</strong>retraite parlementaire <strong>qui</strong> est en fait un droit. Pour les véhicules, il y a unejurisprudence <strong>qui</strong> voudrait qu’on rende les véhicules une fois le mandatexpiré, mais il a aussi promis de nous les céder. C’était une tradition chezAbdou<strong>la</strong>ye Wade”, dit-il. Sur les 15% de leurs sa<strong>la</strong>ires, le sénateur précisequ’il s’agit d’un mois de ponction (300 000 F) <strong>qui</strong> leur sera restituée.D. GBAYAASSANE MBAYELe 29 septembre prochain, <strong>la</strong>Convergence socialiste jusqu'icidirigée par Malick Noël Seck iraen Assemblée générale ordinaire afin derenouveler ses instances. C'est le chargéde <strong>la</strong> vie politique de <strong>la</strong>dite structure,Pape Show, et quelques-uns de sescamarades, <strong>qui</strong> l'ont annoncé hier, aucours d'un point de presse tenu à <strong>la</strong> maisondu Parti socialiste (Ps). Cette décisionfait suite à une rencontre du comité decoordination dudit mouvement affilié auPs que Malick Noël Seck a boudé. Maisselon ces jeunes, qu'il le veuille ou non,l'Assemblée générale aura lieu à dateéchue. En outre, ils soutiennent qu”'il estlibre de postuler, de demander à l'Assembléegénérale de lui renouveler saconfiance”.S'agissant de l'organisation, ils disentque “toutes les dispositions administrativeset réglementaires sont prises afinque leur mouvement puisse êtrerenouvelé et pérennisé avec le respectstrict de son règlement intérieur”.Toutefois, Pape Sow et ses camaradesprécisent que cette convocation de l'Assembléegénérale est loin d'être unepage 5CONVERGENCE SOCIALISTEMalick Noël Seckpoussé vers <strong>la</strong> sortie ?Face à <strong>la</strong> presse hier, une frange de <strong>la</strong> Convergence socialiste(CS) dirigée par le chargé de <strong>la</strong> vie politique de <strong>la</strong>dite structure,a annoncé <strong>la</strong> tenue, le 29 septembre prochain, de l'Assembléegénérale ordinaire du mouvement.mesure de sanction encore moins unedéc<strong>la</strong>ration de guerre contre Malick NoëlSeck. Mais qu'elle entre plutôt dans lecadre de l'exécution de l'agenda du mouvement.“C'est donc une activité normaleet régulière <strong>qui</strong> participe au renforcementde <strong>la</strong> vie démocratique de <strong>la</strong> CS”, soutientM. Sow <strong>qui</strong> n'a pas manqué de préciserque CS travaille pour le Ps et non contreson secrétaire général.Cette assemblée générale ordinaireintervient en effet, dans un contexte oùMalick Noël Seck s'attire les foudres decertains pontes du Ps pour avoir osé agiterle débat sur <strong>la</strong> succession d'OusmaneTanor Dieng, Secrétaire général du Ps.D'ailleurs, c'est au lendemain de sabagarre (avant-hier) avec Bathélemy Dias,que cette frange du mouvement qu'il ajusqu'ici dirigé, a annoncé <strong>la</strong> convocationde l'Assemblée générale ordinaire de<strong>la</strong>dite structure.Revenant sur le débat sur <strong>la</strong>succession d'Ousmane Tanor Dieng, lescamarades de Pape Sow estiment qu'ildoit se poser au sein du Comité central duPs mais non dans <strong>la</strong> rue ou dans lesmédias. Ils dénoncent ainsi, derrière sonacte, des manœuvres politiques visant àdéstabiliser Ousmane Tanor Dieng.www.enqueteplus.comnuméro 380 • vendredi 14 septembre 2012