les lycées haut-normands ont la classe

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Le lycée Laurent
de Lavoisier
au Havre
En Haute-Normandie, les lycées pourraient participer au concept actuellement en vogue de l’avant/après où
des personnes se font relooker de la tête aux pieds pour rajeunir et transformer profondément leur apparence.
En effet, après dix ans d’investissements conséquents, les lycées gérés par la Région ont incontestablement
changé de physionomie quel que soit leur lieu d’implantation sur le territoire haut-normand ! Cet été et
cette rentrée ne dérogent pas à la règle : gymnases, demi-pensions, internats, centres de documentation et
d’information, foyers des élèves, ateliers, salles de cours banalisées ou spécialisées, poses de 1 ère pierre,
inaugurations… Tour d’horizon d’un programme au long cours !
© Marie-Hélène Labat
Les principaux chantiers
passerelles posées à la mi-juillet. La mue se
poursuit avec la restructuration d’une partie
des bâtiments existants et par la construction
de nouveaux. Le coût de l’opération, travaux
et équipements compris, s’élève à 52 millions
d’euros.
Lycée Pierre Corneille (ROUEN)
Corneille entre dans le 21 e siècle
La restructuration en profondeur de l’illustre
lycée rouennais sera l’un des défis de la
prochaine décennie. Sa situation au cœur de
Rouen et son inscription aux bâtiments historiques
en font un chantier particulièrement
délicat. Pas moins de 5 années ont été nécessaires
pour concevoir ce grand projet estimé à
50 millions d’euros. L’opération a démarré par
la construction de la demi-pension sur le site
historique et celle d’un nouvel internat à proximité
de celui du lycée Jeanne d’Arc.
Lycée Anguier/Cayet (Eu)
Liaison d’été et travaux d’automne
Cet été l’ensemble des bâtiments du lycée
général, technologique et professionnel a été
regroupé. En effet, le site où est implanté cet
établissement est séparé par un cours d’eau
au-dessus duquel ont été construites deux
Lycée Marcel Sembat
(Sotteville-lès-Rouen)
Un virage au vert
Petit à petit, le lycée se reconstruit. La réhabilitation
du bâtiment principal se poursuit ainsi
que la construction et la restructuration d’un
bâtiment voué à l’enseignement technique,
sans oublier la réhabilitation du bâtiment d’enseignement
scientifique, pour un montant avoisinant
les 21 millions d’euros. Après l’opération
de démolition, les travaux de charpente métallique
sont en cours. Avec ses 9 000 m 2 de
toiture végétalisée (la 2 e de France), le lycée
Marcel Sembat prend peu à peu de la hauteur.
© Olgga
Lycée Jules Lecesne (Le Havre)
Cuisine et coiffure à la page
Proposant des baccalauréats en hôtellerie,
commerce, restauration mais aussi des BEP
Métiers de la mode, le lycée Jules Lecesne
accueille 620 élèves en formation initiale, 330
apprentis en alternance et environ une centaine
de stagiaires de la formation continue.
Cet établissement havrais connaît depuis un an
un chantier d’envergure avec la construction
d’un nouveau site représentant 13 118 m 2 où
4 cuisines pédagogiques, 4 salons de coiffure
et des surfaces dédiées aux formations du
pressing et des métiers de la mode vont pouvoir
prendre leurs aises. Coût de l’opération :
34,5 millions d’euros.
10 N°78 SEPTEMBRE 2009