les lycées haut-normands ont la classe

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DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL RÉGIONAL En application de la loi Démocratie de proximité du 27 février 2002,
cet espace est réservé à l’expression des groupes politiques représentés au sein du Conseil régional.
GROUPE SOCIALISTE ET RADICAL
Vous êtes des centaines à nous écrire
chaque mois – étudiants, entrepreneurs,
travailleurs, associatifs
– pour exprimer vos besoins ou vos
envies. Cette rentrée 2009 n’est pas
un moment facile. La situation économique
et sociale est toujours très
dégradée. L’emploi est sacrifié. Les
belles paroles du Gouvernement n’y
changent rien. Abandonnés face à cette
situation, de nombreux Haut-Normands
se tournent vers leurs élus locaux.
Par son action de proximité, la Région
Haute-Normandie poursuit ses efforts
dans le domaine de ses compétences.
Nous répondons présents dès que nous
pouvons vous apporter une solution.
Nous développons ainsi des politiques
régionales au plus près de vos préoccupations.
Vous nous encouragez à ne
rien lâcher, à poursuivre le travail et
les efforts jusqu’au bout du mandat
en mars prochain. Ce n’est pas un
discours, ce sont des actes.
- En Haute-Normandie, la totalité des
70 lycées publics régionaux ont été
successivement rénovés et équipés,
pour plus de 800 millions d’euros.
- Les transports ferroviaires sont en
pleine modernisation. Des transports
publics efficaces soutiennent le développement
durable du territoire. Nous
changeons donc toutes les rames pour
200 millions d’euros. Nous étudions
aussi sur le projet d’une nouvelle gare
à Rouen, ce qui améliorerait encore
tout le réseau régional et permettrait
la liaison à grande vitesse avec Paris.
- Plus de 1000 formations professionnelles
de qualité et diversifiées vous
sont proposées pour vous permettre
d’accéder au marché du travail, la
Région y investit 200 millions d’euros
chaque année.
- Un jeune Haut-Normand doit étudier
dans les meilleures conditions, alors
la carte « Région Livres » finance
des manuels scolaires et des loisirs.
Les jeunes entreprises et les agriculteurs
ont besoin d’être accompagnés,
la Région les soutient dans leurs
investissements. Nos foyers doivent
être mieux isolés et plus économes,
la Région subventionne les nouvelles
énergies.
La Haute-Normandie est une ambition
que nous partageons avec vous.
Nous tenons nos engagements.
Nous voulons continuer avec vous.
GROUPE DES VERTS
Kyoto, 10 ans après… Ratifié en
décembre 1998, entré en vigueur en
2005, le protocole proposait pour la
première fois un calendrier de réduction
des émissions de gaz à effet de
serre. Malgré l’absence remarquée des
Etats-Unis, se fut une étape déterminante
tant pour la prise de conscience
mondiale que pour l’action des gouvernements.
Il a aussi montré ses limites,
tant les objectifs sont aujourd’hui
insuffisants et les dérogations trop
nombreuses. Nous attendons donc des
engagements forts de tous les Etats
lors de la Conférence de Copenhague
en décembre prochain. Pour autant,
quelque puisse être les conclusions
de cette conférence, nous sommes,
nous Européens, déjà tenus de respecter
les engagements du paquet énergie-climat,
voté en décembre 2008
par les chefs d’Etat et de gouvernement.
Quelle est donc la contribution
haut-normande à la réduction de nos
consommations ? A la réduction des
émissions polluantes? Un plan climaténergie
régional, que nous avons initié,
a été voté en décembre 2007 et se
met peu à peu en œuvre. Mais quelle
portée de ces efforts face au lobby du
charbon, du gaz, du tout nucléaire ?
Quelle stratégie territoriale cohérente
sans stratégie énergétique ambitieuse
et sans les outils adéquats ? Au premier
chef duquel, un Observatoire de
l’Energie avec pour missions de diagnostiquer,
de mettre en œuvre et de
suivre l’évolution de notre contribution
à faire de notre territoire, un territoire
vivant et vivable à long terme
GROUPE COMMUNISTE
Les élections de 2010 seront un rendez-vous
politique majeur. Le Président
UMP de la République en maîtrise
parfaitement les enjeux. Ceux-ci sont
doubles à ses yeux. Il s’agit d’abord,
pour lui, de reprendre en main ces territoires,
partenaires essentiels de l’Etat
en matière d’aménagement du territoire,
pour instaurer l’ordre libéral et
concurrentiel qu’il entend faire régner
à ce niveau. Aujourd’hui dirigés dans
leur quasi-totalité par la Gauche, ces
rouages essentiels de la vie publique
échappent en partie à son emprise : il le
supporte mal. Et puis, pour le Président
ces élections constituent le test politique
qu’il espère décisif pour lui permettre,
avec sa majorité, d’achever le
démantèlement de l’ordre républicain
qu’il a entrepris : le bouleversement
des institutions françaises(ce qu’il a
appelé "le big-bang" )aura pratiquement,
sur le terrain, la portée que ces
élections permettront qu’il ait. Le défi,
pour la Gauche est donc capital. C’est
la première fois qu’elle est confrontée,
dans ce cadre, à de tels enjeux, à la
fois territoriaux et nationaux. Les Communistes
et leurs alliés du Front de
Gauche veulent placer cette grande bataille
politique sous le signe de l’ouverture
et du rassemblement, autour des
valeurs dont tous pourront saisir la portée
politique de progrès et de démocratie
: la solidarité, la lutte pour l’emploi
et un travail équitablement rémunéré,
l’équité entre les territoires, la défense
de services publics modernes, la justice
sociale et la sécurité des gens, la qualité
de la vie dans un environnement
efficacement protégé. Cette bataille,
avec toute la gauche, nous devrons la
gagner.
GROUPE UNIS POUR LA NORMANDIE
Le Président de la République l’a confirmé
lors de sa venue au Havre le 16 juillet
dernier dans son discours consacré à la
politique maritime de la France : "nous
devons faire du Grand Paris une véritable
métropole maritime. Pour cela,
nous devons tisser un lien nouveau à
travers cette magnifique vallée de la
Seine, entre une vieille capitale fluviale,
Paris, …, et ses deux ports traditionnels
que sont Rouen et Le Havre .
Au-delà du lien fluvial, il convient d’imaginer
à présent un transport rapide, un TGV,
qui reliera Paris au Havre par Mantes et
Rouen en une heure et quart, et qui profitera
également aux deux régions Normandie.
Cette liaison à grande vitesse sera l’un des
axes majeurs du Grand Paris. Nous l’ajouterons
donc, je le dis à Jean-Louis BORLOO,
au programme d’investissements ferroviaires
du Grenelle de l’Environnement."
Dix ans après son "enterrement" par
l’actuel Président socialiste de la Région,
c’est donc au Président Nicolas
SARKOZY que l’on doit aujourd’hui
la relance de ce projet de liaison ferroviaire
rapide avec Paris, un projet
qui, selon les propos du Président de
la République, n’est "ni un caprice, ni
une faveur" mais tout simplement "indispensable"
pour le développement et
l’aménagement de notre région.
Par cet engagement, le Président de la
République marque une ambition forte
pour notre région, une ambition qui fait
tellement défaut à la Normandie depuis
plus de 10 ans.
GROUPE NOUVEAU CENTRE
ET INDEPENDANTS
Lors de sa venue au Havre le 16 juillet
dernier, le Président de la République
a confirmé sa volonté de lancer un
projet de ligne à grande vitesse entre
Paris et la Normandie autour de l’axe
Seine. Ce projet marque la nécessité
de relier notre région à l’Ile de France
et aux grands centres européens et se
situe directement dans la réflexion sur
le Grand Paris. La Normandie ne doit
pas être craintive devant les projets du
Grand Paris, elle doit s’y associer mais
unie et si dans un premier temps les
présidents des deux demi régions se
sont cantonnés "aux abonnés absents"
ils ont apparemment senti le danger de
ne pas participer à cette réflexion au
risque se voir écarter des grandes décisions
concernant leur territoire. Depuis
2004, notre groupe insiste inlassablement
sur le rôle essentiel de la région
dans les grands projets de territoire.
C’est à la Normandie de prendre en
mains son destin et d’être l’initiateur
des grandes décisions qui la concernent,
c’est donc à la Région d’être la
véritable force d’impulsion.
GROUPE DES NATIONAUX POUR
L’IDENTITE NORMANDE
Après avoir omis la création d'un ministère
à la famille, dans le premier
gouvernement Fillon, Nicolas Sarkozy
qualifiait de "gâchis" le temps consacré
par une mère de famille à l'éducation
de ses enfants. On ne saurait être plus
clair dans l'expression de son mépris
pour la famille, communauté de base de
la société, dont dépendent l'équilibre,
la santé et la solidarité de toutes les
autres. Rien d'étonnant, alors, que le
gouvernement mette cet été à profit
pour envisager de supprimer les droits
à la retraite conférés aux mères de famille
par leurs maternités. Dévaloriser
ainsi la mission la plus louable et la
plus utile de condition féminine relève,
non seulement, du gâchis mais, de la
haine suicidaire qui caractérise notre
classe politique envers les penchants
les plus enracinés, les plus sacrés et
les plus beaux de la nature humaine.
14 N°78 SEPTEMBRE 2009