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toutes bandes et Un adaptateur long-fil tout simple pour votre récepteur

Février 2013

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1/d/fuji<strong>fil</strong>m-invente-le-haut-parleurflexible_44681/<br />

Construction du plus grand<br />

radiotélescope du Canada<br />

La construction du plus grand<br />

radiotélescope Canadien vient de<br />

commencer à Penticton en Colombie-<br />

Britannique. C'est également le<br />

premier télescope dédié à la<br />

recherche construit dans le pays<br />

depuis 30 ans. Ce nouveau télescope,<br />

plus grand que 6 terrains de hockey,<br />

va écouter les ondes sonores<br />

cosmiques <strong>et</strong> aidera les scientifiques<br />

à comprendre <strong>pour</strong>quoi l'univers<br />

s'étend aussi rapidement (<strong>et</strong> dans le<br />

même temps mieux comprendre c<strong>et</strong>te<br />

mystérieuse "énergie sombre" qui est<br />

supposée provoquer c<strong>et</strong>te expansion.<br />

Partie intégrante du proj<strong>et</strong> CHIME<br />

(Canadian Hydrogen Intensity-<br />

Mapping Experiment), ce télescope<br />

sera basé au DRAO (Dominium Radio<br />

Astrophysical Observatory) à<br />

Penticton, car c'est une zone<br />

géographique protégée de <strong>tout</strong>e<br />

interférence radio par une loi<br />

fédérale. "Nous prévoyons de<br />

cartographier le quart de l'univers<br />

observable", dit Marc Halpern,<br />

astrophysicien à l'<strong>Un</strong>iversité de<br />

Colombie-Britannique (UBC) de<br />

Vancouver, <strong>et</strong> chercheur principal du<br />

proj<strong>et</strong>. "C'est une tentative<br />

ambitieuse made in Canada".<br />

Hors parties mobiles, le télescope<br />

bénéficie d'une surface carrée de 100<br />

mètres de côté couverte par 2560<br />

<strong>récepteur</strong>s faible-bruit utilisant des<br />

composants adaptés de l'industrie de<br />

la téléphonie mobile qui balayent<br />

tous les jours la moitié du ciel. "Le<br />

télescope CHIME sera l'instrument<br />

dédié à ce type de recherche le plus<br />

sensible du monde, <strong>et</strong> le DRAO est<br />

l'un des meilleurs sites au monde<br />

également dans ce genre d'études",<br />

précise Gary Hinshaw, un autre<br />

astrophysicien de UBC impliqué dans<br />

le proj<strong>et</strong>. "C'est réellement une<br />

réalisation dont nous pouvons être<br />

fiers", ajoute-t-il.<br />

Les signaux collectés par l'instrument<br />

seront<br />

échantillonnés<br />

numériquement à environ 1 milliard<br />

de fois par seconde, puis traités <strong>pour</strong><br />

obtenir une image du ciel. "Nous<br />

vivons dans un univers en expansion,<br />

<strong>et</strong> la découverte de son accélération à<br />

la fin du 20ème siècle nous force à<br />

réexaminer les hypothèses de base<br />

sur la gravité à des échelles<br />

cosmologiques, <strong>et</strong> sur ce qui constitue<br />

notre univers", dit Kris Sigurdson,<br />

astrophysicien <strong>et</strong> chercheur dans le<br />

proj<strong>et</strong> CHIME. Halpern ajoute : "les<br />

données collectées par CHIME vont<br />

nous aider à comprendre l'histoire de<br />

notre univers, <strong>et</strong> comment c<strong>et</strong>te<br />

énergie noire a provoqué c<strong>et</strong>te<br />

expansion".<br />

Source : BE Canada numéro 415<br />

(15/02/2013) - Ambassade de France<br />

au Canada / ADIT –<br />

http://www.bull<strong>et</strong>inselectroniques.com/actualites/72252.<br />

htm<br />

Comme s'use un nano-obj<strong>et</strong> ?<br />

Atome par atome...<br />

On sait déjà concevoir des<br />

nanomachines, mais elles ne sont pas<br />

fiables. Elles s'usent trop vite, <strong>et</strong> on a<br />

du mal à comprendre <strong>pour</strong>quoi...<br />

L'enjeu est majeur, <strong>et</strong> des chercheurs<br />

américains ont avancé d'un pas en<br />

isolant un mécanisme d’usure dont on<br />

soupçonnait l'existence : par<br />

décrochement d’atomes un à un.<br />

L’usure des obj<strong>et</strong>s est par<strong>tout</strong> dans la<br />

vie quotidienne : les couteaux qui<br />

s’émoussent, le moteur de voiture qui<br />

tourne moins bien qu’à l’achat, les<br />

vêtements qui s’éliment avec les ans…<br />

Comme tous les obj<strong>et</strong>s de la vie<br />

courante, les nanomatériaux s’usent.<br />

Mais <strong>pour</strong> eux, le problème est<br />

différent : ils sont constitués d’un<br />

faible nombre d’atomes. Il suffit qu’ils<br />

en perdent un peu <strong>pour</strong> qu’ils<br />

risquent d’être incapables d’assurer<br />

leur tâche. En eff<strong>et</strong>, leurs<br />

fonctionnalités dépendent fortement<br />

<strong>et</strong> de leur structure de surface de leur<br />

forme, parfois bien plus que <strong>pour</strong> les<br />

obj<strong>et</strong>s macroscopiques.<br />

Jusqu’à présent, l’usure était un<br />

phénomène bien mieux connu <strong>pour</strong><br />

les obj<strong>et</strong>s macroscopiques comme les<br />

moteurs que <strong>pour</strong> les nano-obj<strong>et</strong>s.<br />

Des chercheurs de la School of<br />

Engineering and Applied Science de<br />

l’université de Pennsylvanie<br />

apportent aujourd’hui un élément de<br />

réponse dans la revue Nature<br />

Nanotechnology. Le doctorant Tevis<br />

Jacobs, qui a participé aux travaux,<br />

explique dans un communiqué que «<br />

les nanotechnologies perm<strong>et</strong>tent de<br />

fabriquer des éléments <strong>pour</strong> des<br />

machines de plus en plus p<strong>et</strong>ites. Leur<br />

interface de contact s’use très vite,<br />

parfois au bout de quelques centaines<br />

de cycles, alors qu’elles devraient en<br />

supporter des milliers de milliards ».<br />

La compréhension de leur usure est<br />

donc de la première importance. Les<br />

chercheurs ont réussi à montrer les<br />

eff<strong>et</strong>s d’un phénomène d’usure<br />

supposé entre deux matériaux : le<br />

transfert d’atomes, un à un, d’une<br />

surface à une autre.<br />

À l’échelle du nanomètre (nm, 10-9<br />

m), l’usure est principalement<br />

comprise au travers de deux<br />

phénomènes. Le premier, la rupture,<br />

se manifeste lors de la fracture de<br />

gros ensembles, comme la mine de<br />

crayon qui casse en plein dessin. Le<br />

second, la déformation plastique, se<br />

manifeste quand un obj<strong>et</strong> change de<br />

forme ou est comprimé. <strong>Un</strong>e lame de<br />

couteau émoussée ou une pointe de<br />

fourch<strong>et</strong>te pliée en sont de bons<br />

exemples. Sur des obj<strong>et</strong>s<br />

macroscopiques, ces deux formes<br />

d’usure affectent des millions<br />

d’atomes à la fois, alors que dans le<br />

nanomonde, les choses se passent de<br />

manière plus graduelle. Tout l’enjeu<br />

des chercheurs est de comprendre ce<br />

phénomène progressif <strong>pour</strong><br />

concevoir de meilleurs nano-obj<strong>et</strong>s.<br />

Des chercheurs avaient déjà postulé<br />

l’existence d’un mécanisme d’usure,<br />

appelé attrition atomique (ou perte<br />

d’atomes), dans lequel les atomes<br />

d’une surface sont transférés à l’autre<br />

surface par un jeu de créations <strong>et</strong> de<br />

destructions de liaisons chimiques. Ils<br />

avaient fait glisser deux surfaces l’une<br />

contre l’autre. C<strong>et</strong>te expérience<br />

reposait sur l’usage d’un microscope<br />

à force atomique (AFM), dont la<br />

4<br />

QSP N°29 Février 2013

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