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PREFACE DU MAIRE

DCS Granville - Ville de Granville

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1


<strong>PREFACE</strong> <strong>DU</strong> <strong>MAIRE</strong><br />

Tout citoyen a le droit à l’information sur les risques qu’il encourt en certains<br />

points du territoire et sur les mesures pour s’en protéger (Loi du 2 Juillet 1987)<br />

Mon devoir est de vous aider à identifier ces risques, à vous en prémunir, c’est<br />

une action préventive nécessaire à la sauvegarde de vos vies et de vos biens.<br />

La commune est particulièrement exposée aux risques de chutes de<br />

blocs et inondations.<br />

Le présent dossier mis à votre disposition, est un document d’information sur<br />

les risques majeurs que peut rencontrer notre commune.<br />

Il comporte plusieurs éléments d’information générale, sur l’historique des<br />

événements du passé, les mesures de prévention, de police et de sauvegarde.<br />

Vous y retrouverez la conduite à tenir face à un tel événement que je vous<br />

demande de suivre afin de préserver vos vies et vos biens.<br />

Le Maire,<br />

Daniel CARUHEL<br />

2


RISQUE MAJEUR<br />

<br />

Définition<br />

Evènement potentiellement dangereux, aléa, ne devient risque majeur que<br />

s’il s’applique à une zone où des enjeux humains, économiques, ou<br />

environnementaux sont présents.<br />

Le risque majeur, plus communément appelé catastrophe, a deux<br />

caractéristiques essentielles :<br />

o sa gravité, lourde à supporter par les populations, voire les Etats<br />

(nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à<br />

l’environnement)<br />

o sa fréquence, si faible qu’on pourrait être tenté de l’oublier et de ne pas se<br />

préparer à sa survenue.<br />

Aléa : Phénomène naturel d’occurrence et d’intensité données.<br />

Mouvement de terrain : déplacement plus ou moins brutal du sol sous l'effet de la<br />

gravité et en fonction de la topographie, de la nature du terrain, de la disposition des<br />

couches géologiques, de la présence d'agents catalyseurs tel que l'eau, etc.<br />

Plusieurs types de mouvements de terrain peuvent se manifester sur la commune<br />

(glissements de terrain, chutes de blocs, tassements et affaissements de terrain).<br />

Enjeux : Personnes, biens, activités, moyens, patrimoine, etc. susceptibles d’être<br />

affectés par un phénomène naturel.<br />

Risque naturel : Pertes probables en vies humaines, en biens et en activités<br />

consécutives à la survenance d’un aléa naturel.<br />

<br />

Croquis représentant le rapport existant entre les notions de risque,<br />

d’aléa et d’enjeux<br />

3


RISQUE MOUVEMENT DE TERRAIN<br />

0 - DEFINITION ET MECANISME<br />

<br />

Définition<br />

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus<br />

ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique. Les<br />

volumes en jeux sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de<br />

mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou<br />

très rapides (quelques centaines de mètres par jour).<br />

<br />

Les différents types de mouvement de terrain<br />

On différentie :<br />

o Les mouvements lents et continus<br />

- Les tassements et les affaissements de sols.<br />

- Le retrait gonflement des argiles.<br />

- Les glissements de terrain le long d’une pente.<br />

o Les mouvements rapides et discontinus<br />

- Les effondrements de cavités souterraines naturelles ou artificielles<br />

(carrières et ouvrages souterrains).<br />

- Les écroulements et les chutes de blocs.<br />

- Les coulées boueuses et torrentielles.<br />

o L’érosion littorale<br />

1 - LE RISQUE DE MOUVEMENT DE TERRAIN DANS LA COMMUNE<br />

<br />

Le risque mouvement de terrain provient du risque chutes de blocs<br />

L'élaboration de la carte des aléas impose de connaître, sur l'ensemble de la<br />

zone étudiée, l'intensité d'un phénomène peut être appréciée de manière variable en<br />

fonction de la nature même du phénomène : volume des éléments pour une chute de<br />

blocs, importance des déformations du sol pour un glissement de terrain, etc.<br />

L'importance des dommages causés par des phénomènes de même type peut<br />

également être prise en compte. L'estimation de la probabilité d'occurrence d'un<br />

phénomène de nature et d'intensité données traduit une démarche statistique qui<br />

nécessite de longues séries de mesures ou d'observations du phénomène. Elle<br />

s'exprime généralement par une période de retour qui correspond à la durée se<br />

produit en moyenne tous les dix ans si l'on considère une période suffisamment<br />

longue (un millénaire) ; cela ne signifie pas que ce phénomène se reproduit<br />

périodiquement tous les dix ans mais simplement qu'il s'est produit environ cent fois<br />

en mille ans, ou qu'il a une chance sur dix de se produire chaque année.<br />

4


Si certaines grandeurs sont relativement aisées à mesurer régulièrement (le<br />

débit des cours d'eau par exemple), d'autres le sont beaucoup moins, soit du fait de<br />

leur nature même (surpressions occasionnées par une coulée boueuse), soit du fait<br />

du caractère très aléatoire et/ou de la rareté relative du phénomène (chute de blocs).<br />

La probabilité du phénomène sera donc généralement appréciée à partir des<br />

informations historiques et des observations du chargé d'études.<br />

Les zones littorales sont soumises à un recul généralisé « du trait de côte »<br />

qui s’apparente, selon le cas, à un glissement de terrain ou à un effondrement, dans<br />

le cas des falaises normandes. Ces écroulements et chutes de blocs résultent d’une<br />

déstabilisation des falaises sous l’effet de l’érosion.<br />

La côte ouest du Cotentin est soumise à l’assaut de tempêtes dévastatrices<br />

pour l’urbanisation côtière. Ce phénomène a été particulièrement observé depuis<br />

1960. Mais, même avant cette période, des dommages ont été régulièrement<br />

signalés sur ce littoral. Les ouvrages de protection réalisés souvent au coup par coup<br />

ont permis de stabiliser les secteurs de côte les plus aménagés. Cependant, bien<br />

souvent un abaissement des plages se substitue au recul dunaire. Cette évolution<br />

constatée sur plusieurs sites de la Manche, peut, à terme, mettre en péril les<br />

ouvrages de protection réalisés.<br />

<br />

Les enjeux exposés aux mouvements de terrain<br />

Plusieurs zones habitées se situent dans l'emprise de l'aléa fort moyen et<br />

faible de mouvements de terrain lié à la présence de falaises. C'est notamment le<br />

cas d'une partie d'un immeuble de la POINTE GAUTIER, de plusieurs maisons situés<br />

entre LA POINTE GAUTIER et LE FOURNEAU (Sud de GRANVILLE), de quasiment<br />

tout le pourtour de LA HAUTE VILLE et du front de mer le long de la promenade de<br />

PLAT GOUSSET. La majeure partie de cet habitat est concernée par un risque de<br />

régression des falaises. Les flancs Sud et Est de LA HAUTE VILLE, sont en plus<br />

exposés aux chutes de blocs (rues des JUIFS et du PORT, promenade du CASINO),<br />

tout comme l'immeuble de LA POINTE GAUTIER. On ajoutera également à cette<br />

liste les garages de la rue des MOULINS et du boulevard DIOR implantés à l'aplomb<br />

d'un affleurement rocheux.<br />

Une partie du bâti situé sur les deux flancs de la vallée du BOSQ (bordure<br />

Sud-est de la gare SNCF en rive gauche et quartier des CÔTEAUX en rive droite)<br />

est concerné par de l'aléa moyen et faible de glissement de terrain (aléa concernant<br />

les deux versants de la vallée).<br />

Une grande partie du centre ville et la zone portuaire sont concernées par des<br />

phénomènes de tassements différentiels liés à la présence de remblais.<br />

La partie ouest du village de SAINT-NICOLAS, construite en bord de mer sur<br />

des terrains sableux, est potentiellement exposée à l'érosion maritime et éolienne, en<br />

particulier en cas de disparition des aménagements (murs de propriété et<br />

enrochements) et de la végétation fixant le trait de côte.<br />

Plusieurs voies de communication traversent des zones d'aléa de<br />

mouvements de terrain. La plus vulnérable d'entre elles est la RD911 qui est<br />

aménagée en tête de falaise, entre les lieux-dits LA CRÊTE et LE FOURNEAU.<br />

Parmi les enjeux touristiques, on indiquera que les plages situées entre la rue<br />

des DOUANES (commune de DONVILLE-LES-BAINS) et la POINTE <strong>DU</strong> ROC<br />

(commune de GRANVILLE) et celles s'étirant entre LA POINTE GAUTIER et LE<br />

FOURNEAU (Sud de GRANVILLE) sont exposées à des chutes de blocs voire à des<br />

éboulements. Toutefois, compte tenu des faibles propagations des blocs vers l'aval,<br />

cette exposition concerne qu'une bande étroite de plage au pied des falaises<br />

5


(quelques mètres à une quinzaine de mètres). On insistera plus particulièrement la<br />

promenade de PLAT GOUSSET exposée aux chutes de blocs du versant éponyme.<br />

Ce secteur ouvert aux piétons accueille également des cabines de plage en<br />

période estivale.<br />

L'aléa matérialisant le risque de régression des falaises englobe presque<br />

systématiquement le sentier du littoral. C'est en particulier le cas au droit du JARDIN<br />

DIOR où l'évolution d'une faille est suivie de près (mouvement de terrain de grande<br />

ampleur).<br />

Dans ce dernier secteur, on ajoutera que l'extrémité nord-ouest du JARDIN<br />

DIOR et la bordure ouest du cimetière NOTRE-DAME sont également<br />

potentiellement concernées par cet important mouvement de terrain.<br />

Plusieurs bâtiments publics et/ou établissements recevant du public (ERP)<br />

sont exposés à des degrés divers d'aléa : bâtiment Bazeilles, le centre administratif<br />

et le Foyer des Jeunes Travailleurs sur le flanc nord de la HAUTE VILLE (risque de<br />

régression de falaise), l'hôtel de police et le bâtiment des douanes situés rue du<br />

PORT (risque d'éboulement de rempart), le CASINO DE GRANVILLE (risque de<br />

chutes de blocs) et la mairie (risque tassements différentiels).<br />

<br />

Les principaux sites exposés<br />

Sites Fréquentation Horaires d’ouverture<br />

Ecole primaire- 50 8h à 17h<br />

Eglise 300<br />

Salle des Fêtes 150<br />

Mairie 50<br />

CROSS Jobourg 50<br />

Restaurant « Les Bruyères » 100<br />

Restaurant «Auberge des<br />

Grottes»<br />

100<br />

Crêperie « La Gravelette » 100<br />

6


2 - L’HISTORIQUE DES PRINCIPAUX MOUVEMENTS DE TERRAIN<br />

<br />

Approche historique des phénomènes naturels<br />

Nos investigations de terrain, la consultation des archives et l’enquête menée<br />

auprès des élus, de la population et des services déconcentrés de l’État ont permis<br />

de recenser un certain nombre d’événements qui ont marqué la mémoire collective<br />

ou qui ont été relatés par les médias.<br />

Date<br />

Phénomène<br />

Régulièrement<br />

dont en 1951,<br />

1995 et 1996<br />

Des chutes de pierres et de blocs, voire de petits<br />

éboulements, se produisent régulièrement à l'arrière des<br />

maisons situées le long de la rue du PORT. Plusieurs<br />

propriétés ont ainsi été touchées : parcelles n°50, 52 et 54 en<br />

1951, parcelle n°70 en 1995 et parcelle n°49 en 199 6.<br />

Régulièrement<br />

dont en 1967 et<br />

1970<br />

Une zone de mouvement de terrain active se manifeste au<br />

droit du JARDIN DIOR. Une faille de 2 mètres de large et de<br />

plusieurs mètres de long s'est ouverte en tête de falaise. Un<br />

volume de plusieurs milliers de mètres cubes de rocher est<br />

ainsi en mouvement et menace à terme de s'effondrer sur la<br />

plage. Ce site a déjà connu des éboulements massifs en 1967<br />

et 1970. Instrumenté depuis de nombreuses années, il évolue<br />

régulièrement avec des phases d'accélération en période<br />

pluvieuse qui peuvent se traduire par des déplacements de<br />

plusieurs centimètres en quelques mois.<br />

1995 Un éboulement au niveau de l'affleurement rocheux<br />

dominant la rue CHARLES GUILLEBOT a littéralement écrasé<br />

une voiture en stationnement.<br />

8 avril 2001 Le rempart du parvis de l'église NOTRE-DAME s'est éboulé sur<br />

quelques dizaines de mètres. Quelques centaines de mètres<br />

cubes de matériaux ont été mobilisés et ont totalement<br />

obstrué le boulevard VAUFLEURY situé à l'aval.<br />

Juin 2001<br />

Un éboulement s'est produit au niveau de l'ancienne PLACE<br />

D'ARME reconvertie en parking. Une bande de terrain de<br />

2 mètres de large s'est détachée du sommet de la falaise,<br />

entraînant avec elle une partie du mur garde-fou. Plusieurs<br />

mètres cubes de matériaux ont ainsi atteint la plage.<br />

Non loin de là des traces anciennes d'éboulements sont<br />

également visibles à l'arrière du Foyer des Jeunes<br />

Travailleurs, et des fissures ont été détectées sur la façade<br />

est du bâtiment Bazeilles (bâtiment communal) ainsi que sur<br />

une échauguette de la rue du NORD (fondations de l'ouvrage<br />

7


consolidées depuis par injection de coulis de ciment.<br />

Régulièrement<br />

dont en 1999,<br />

2001 et 2002<br />

Plusieurs éboulements ont été signalés le long de<br />

l'affleurement rocheux bordant la rue des JUIFS. Les plus<br />

notables remontent à 1999, 2001 et 2002. Celui de 1999 a<br />

fortement endommagé un bâtiment en cours de réaménagement<br />

(construction à moitié détruite d'après la<br />

mairie).<br />

Régulièrement<br />

dont le 6 février<br />

2004<br />

De nombreux mouvements de terrains ont affecté la côte<br />

s'étirant entre LA CRÊTE et LE FOURNEAU (chute de blocs et<br />

glissement de terrain). Quelques mètres cubes de matériaux<br />

s'éboulent à chaque fois et atteignent la plage. La RD 911<br />

aménagée en tête de versant est potentiellement concernée<br />

par ces mouvements de terrain, la bordure de la falaise se<br />

situant parfois à quelques mètres de la chaussée. Le pied de<br />

falaise a été renforcé en plusieurs points à l'aide<br />

d'enrochements, afin de ralentir les phénomènes de<br />

régression en direction de la RD911.<br />

2004, 2007 De petites chutes de blocs, voire de petits éboulements,<br />

affectent régulièrement les talus rocheux de la voie du CAP<br />

LIHOU. Les matériaux éboulés atteignent généralement les<br />

bas-côtés de la route.<br />

Non daté<br />

Des tassements différentiels affectent certaines<br />

constructions du centre-ville de GRANVILLE (débouché de la<br />

VALLÉE <strong>DU</strong> BOSQ et zone portuaire). D'après la mairie, cette<br />

partie de la ville est construite sur des remblais de mauvaise<br />

qualité. Des fissurations peuvent apparaître sur des façades,<br />

mais le cas le plus spectaculaire est celui d'un bâtiment situé<br />

rue des CORSAIRES qui a dû être étayé, l'édifice ayant<br />

tendance à se désolidariser des constructions voisines et à<br />

basculer vers l'avant.<br />

Toutefois, outre la stabilité du sous-sol, il semblerait que<br />

d'autres facteurs soient responsables de la fragilisation de ce<br />

bâtiment. En effet, d'après le rapport d'un expert désigné par<br />

le tribunal d'instance d'AVRANCHES qui s'appuie sur des<br />

témoignages de voisinage, il semblerait que les dégâts soient<br />

apparus peu de temps après d'importants travaux dont<br />

certains auraient touché à la structure portante.<br />

8


3 - L’ETAT DE CATASTROPHE NATURELLE<br />

Certains mouvements de terrain ont fait l’objet d’une procédure de<br />

reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.<br />

Type catastrophe Début le Fin le Arrête du Sur le J.O<br />

Inondations, chocs<br />

mécaniques liés à<br />

l’action des vagues et<br />

glissement de terrain<br />

22/11/1984 25/11/1984 14/03/1985 29/03/1985<br />

Inondations, coulées de<br />

boue et mouvement de<br />

terrain<br />

25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999<br />

Inondations et chocs<br />

mécaniques liés à<br />

l’action des vagues<br />

10/03/2008 10/03/2008 11/06/2008 14/06/2008<br />

4 - LES ACTIONS PREVENTIVES DANS LA COMMUNE<br />

<br />

La connaissance du risque<br />

Elaboration du Plan de Prévention du Risque Mouvement de Terrain (P.P.R.)<br />

prescrit le 09 avril 2002 et en phase d’approbation.<br />

Ce dossier comprend trois cartes :<br />

o La carte des aléas : elle définit les zones inondées par la crue<br />

centennale (la crue centennale est la crue de référence, celle-ci est<br />

susceptible de se produire une fois tous les cent ans).<br />

o La carte des enjeux : elle définit la vulnérabilité du site en fonction<br />

des constructions, de l’activité et de la fréquentation.<br />

o La carte du zonage réglementaire : C’est le résultat du croisement<br />

des deux cartes.<br />

Un règlement d’application :<br />

o Les zones rouges : inconstructibilité sauf exceptions indiquées<br />

dans le règlement, (car elles sont des zones très exposées et<br />

présentent des risques pour les personnes et les biens).<br />

o Les zones oranges : inconstructibilité (pour protéger les champs<br />

d’expansion des crues).<br />

9


o Les zones bleues : Constructibilité réglementée.<br />

Les chutes de blocs représentent le problème majeur sur la zone d'étude. Ce<br />

phénomène se manifeste quasiment sur tout le pourtour côtier et concerne divers<br />

enjeux (bâti et plage).<br />

Plusieurs éboulements plus ou moins massifs se sont déjà produits dont<br />

certains ont entraîné d'importants dégâts (rempart de l'église NOTRE-DAME détruit,<br />

une partie du mur de l'ancienne PLACE D'ARME emporté, une habitation fortement<br />

endommagée rue des JUIFS, etc.).<br />

Globalement, l'action mécanique de la mer semble jouer un rôle secondaire<br />

dans la dynamique de déstabilisation de la côte rocheuse, à en juger l'état du pied<br />

des falaises côtières. En effet, bien que décomprimée, le rocher résiste relativement<br />

bien aux assauts des vagues, et le travail de sape que ces dernières peuvent<br />

exercer au pied des falaises se fait ressentir qu'à très long terme, au bout d'une<br />

période de temps plus longue que celle voyant le rocher se désagréger. Seuls les<br />

passages très altérés, composés de matériaux meubles, semblent réellement soumis<br />

à cette érosion marine (cas du talus aval de la RD911 au Sud de GRANVILLE).<br />

Ailleurs, la mer peut sous caver très lentement la base des falaises sans réellement<br />

remettre en cause leur équilibre, à l'exception des glissements affectant le talus aval<br />

de la RD911, quasiment tous les mouvements de terrains ayant affecté la côte se<br />

sont déclenchés en tête de falaise et non pas suite à une fragilisation du pied des<br />

falaises.<br />

Les falaises côtières de GRANVILLE sont concernées par une érosion<br />

régressive plutôt lente et régulière, si on se place dans une période de temps<br />

relativement longue (quelques décennies), entraînant un recul inexorable du trait de<br />

côte. Ce recul ne s'opère toutefois pas à vitesse constante, mais d'une façon<br />

cyclique très aléatoire. Il est constitué de périodes d'accélérations (phase de<br />

mouvements de terrain) et de stabilisation (phase de repos). Les têtes de falaise<br />

peuvent donc régresser brutalement de quelques mètres, voire plus, et ne plus<br />

bouger pendant plusieurs années, voire quelques décennies.<br />

<br />

La partie sud de la commune de GRANVILLE<br />

Au Sud de GRANVILLE la côte est relativement découpée. Elle est<br />

matérialisée par une falaise d'une hauteur moyenne de 20 mètres, voire localement<br />

un peu plus au droit de LA POINTE GAUTIER.<br />

Des éboulements réguliers l'affectent et lui confèrent un aspect déchiqueté.<br />

Deux types d'enjeux majeurs sont à signaler dans cette partie du territoire. Ils sont<br />

d'ordre routier et urbanistique.<br />

La RD911 reliant la ville de GRANVILLE à SAINT-NICOLAS-PLAGE est<br />

aménagée en tête de falaise, à seulement quelques mètres de la rupture de pente.<br />

Cette route empruntée par de nombreux poids lourds s'avère très exposée aux<br />

mouvements de la falaise, certaines niches d'arrachement atteignant presque son<br />

accotement. Des soutènements en enrochements ont du être réalisés au niveau de<br />

la plage pour stabiliser le terrain et sécuriser la chaussée. Ces confortements sont<br />

toutefois très localisés, et de nouveaux mouvements de terrain à quelques mètres de<br />

distance ne sont pas à exclure à court ou moyen terme. La RD911pourraient être<br />

ainsi atteinte.<br />

Au lieu-dit LE FOURNEAU, quelques dizaines de mètres avant d'atteindre la<br />

limite de PLAGESAINT-NICOLAS, une maison située à l'aval de la RD911 s'appuie<br />

sur la rupture de pente.<br />

10


Elle se situe dans un secteur altéré où le rocher est temporairement recouvert<br />

de matériaux meubles. Un enrochement a du être mis en place sur la plage pour<br />

protéger le terrain des assauts des vagues et ainsi stabiliser l'assise du bâtiment.<br />

Au niveau de LA POINTE GAUTIER, on note la présence d'un lotissement<br />

(rue A. LECOUPE GRAINVILLE) dont l'extrémité sud s'avance presque jusqu'au<br />

bord de la falaise. A ce niveau des eaux pluviales (eaux de voirie) sont rejetées dans<br />

le versant, ce qui peut fragiliser sa stabilité.<br />

La résidence de LA POINTE GAUTIER (ancien manoir) se situe dans une<br />

position plus délicate. En effet, cette propriété est implantée à l'aplomb des gros<br />

éboulements qui se sont produits en 2004 et 2007 et qui ont entraîné un recul<br />

significative de la falaise. On rappellera que ces deux événements ont détruit une<br />

partie du mur d'enceinte de la propriété et que le bâtiment d'habitation se situe qu'à<br />

une quinzaine de mètres de la rupture de pente. Cette zone est à surveiller, d'autant<br />

que de nombreux indices annoncent de nouveaux éboulements imminents<br />

(arrachements visibles et une partie du mur d'enceinte encore en place fortement<br />

déstabilisé).<br />

Un ensemble résidentiel s'est construit contre la face nord de LA ROCHE<br />

GAUTIER. Malgré un confortement de la paroi rocheuse (grillage et clouage), deux<br />

façades de la propriété et une terrasse d'appartement de plain-pied sont<br />

potentiellement exposées aux chutes de blocs.<br />

<br />

La ville de GRANVILLE<br />

La HAUTE VILLE de GRANVILLE est perchée sur une pointe rocheuse<br />

s'avançant dans la mer et dominant le port situé au Sud. Elle est également presque<br />

entièrement ceinturée par des remparts fondés sur le substratum rocheux. La<br />

stabilité des murailles vieilles de plusieurs siècles est intimement liée à l'état du<br />

rocher les supportant et aux éventuelles mise en charge s'exerçant contre elles<br />

(remblaiements et accumulations d'eaux souterraines).<br />

En se décomprimant, le rocher se désagrège ce qui fragilise les assises des<br />

murs. Ces derniers finissent par bouger sous l'effet de leur poids et des mises en<br />

charge subies, et au final peuvent céder. Leur ruine est d'autant plus à redouter que<br />

les édifices sont anciens et parfois en mauvais état. Leur structure n'est donc plus<br />

forcément adaptée aux efforts sensés être encaissés. Les mécanismes de rupture<br />

peuvent également être favorisés par l'occupation, la gestion et la fréquentation des<br />

espaces voisins des édifices. En effet, des surcharges de terrain, telles que celles<br />

qu’occasionne la circulation et le stationnement de véhicules sont également<br />

susceptibles de fragiliser les ouvrages. La stabilité des remparts dépend donc de<br />

plusieurs facteurs interagissant entre eux.<br />

Plusieurs mouvements de terrain ont déjà affecté le pourtour rocheux de la<br />

HAUTE VILLE et ses remparts. Certains d'entre eux (parvis de l'église NOTRE-<br />

DAME, ancienne PLACE D'ARMES, rue des JUIFS, etc.) ont entraîné des dégâts<br />

conséquents qui ont nécessité des travaux de réfection relativement lourds. En plus<br />

de ces événements marquants, de nombreux indices caractéristiques indiquent que<br />

la bordure des falaises est instable.<br />

Ainsi, le bâti de la rue du NORD présente souvent des fissures. Si certaines<br />

sont probablement liées au vieillissement des structures, la proximité immédiate de<br />

la falaise amène à établir un lien presque certain avec au moins une partie de cette<br />

fissuration. C'est notamment le cas de bâtiment Bazeilles dont l'angle Nord-Est qui<br />

s'appuie dans la pente a vraisemblablement bougé (pierres de taille fissurées dont<br />

un rebord de fenêtre et un linteau).<br />

11


Des traces d'éboulements anciens sont visibles entre l'ancienne PLACE<br />

D'ARMES et le Foyer des Jeunes Travailleurs. Un mur et une dalle sont partiellement<br />

détruits, le terrain s'étant dérobé sous les fondations.<br />

Le Casino de GRANVILLE et sa place sont situés à l'aplomb d'une petite<br />

falaise qui a été sécurisé par du grillage plaqué et des clouages de blocs instables.<br />

Le massif rocheux étant susceptible d'évoluer dans le temps, ces protections<br />

pourraient s'avérer un jour ou l'autre insuffisantes (apparition de nouvelles zones<br />

instables, rupture d'ancrage, etc.).<br />

Les falaises et les remparts de la face sud de la VIEILLE VILLE ne sont pas<br />

en reste en terme d'instabilités de terrain. Outre la chute du rempart de l'église<br />

NOTRE-DAME et de l'éboulement de la rue des JUIFS qui a partiellement détruit<br />

une maison, des cicatrices de terrain indiquent que des mouvements de terrain se<br />

sont auparavant déjà produits, et plusieurs indices laissent penser que de nouveaux<br />

phénomènes sont possibles. Les murs dominant directement les arrières cours des<br />

bâtiments de la rue des JUIFS et de la rue du PORT sont pour certains en mauvais<br />

état et semblent localement très sollicités (poussée du terrain et probables mises en<br />

charge hydrauliques). De plus le rocher, lorsqu'il affleure, est très fracturé, et les<br />

rapports d'études disponibles (voir bibliographie) font état d'une certaine vétusté des<br />

remparts. On peut donc considéré que toute la façade sud de la VIEILLE VILLE est<br />

concernée par un degré fort à moyen de mouvements de terrain.<br />

La voie du CAP LIHOU située dans le prolongement de la rue du PORT gravit<br />

l'extrémité ouest de la POINTE <strong>DU</strong> ROC pour desservir la HAUTE VILLE. Elle est<br />

bordée par deux talus rocheux d'où se détachent régulièrement des petits blocs qui<br />

peuvent se propager jusqu'aux accotements de la route.<br />

On reviendra sur l'éboulement du rempart de l'église NOTRE-DAME. Le mur<br />

reconstruit à l'identique a été renforcé en conséquence (ancrages, injections de<br />

coulis de ciment, drainages, barbacanes etc.). Des concrétions sont toutefois visibles<br />

sur certains joints. Elles pourraient correspondre à des suintements liés à des mises<br />

en charge hydrauliques.<br />

Le massif étant de nature schisteuse, il ne peut que s'agir de précipitations lié<br />

aux injections de coulis faites au cours du chantier. Une analyse plus approfondie de<br />

ces traces, et éventuellement la création de barbacanes supplémentaires, seraient<br />

souhaitables.<br />

Deux affleurements rocheux sont à signaler dans la partie de ville plus<br />

récente.<br />

La rue CHARLES GUILLEBOT est bordée par un talus rocheux haut de<br />

plusieurs mètres qui constitue l'assise du parking de l'église SAINT-PAUL. C'est<br />

dans cette rue qu'une voiture a été fortement endommagée par une chute de blocs<br />

en 1995. Depuis, une étude technique a été réalisée (voire § 3.3.3. étude Fondouest<br />

de 1996) et la paroi a fait l'objet d'un traitement local (grillage plaqué et ancrages). Le<br />

rapport de Fondouest conclut à de nouveaux risques de chutes de blocs le long de<br />

cet affleurement. Cette menace est confirmée, plusieurs masses potentiellement<br />

instables étant visibles. La zone d'impact des blocs est actuellement un trottoir en<br />

gravillons. Le stationnement de véhicule est théoriquement interdit.<br />

Un second affleurement rocheux est à signaler à l'arrière de la rue des<br />

MOULINS et du boulevard DIOR. Très localisé il domine un petit ensemble de<br />

garages (type « box »). Des blocs issus de cet affleurement pourraient atteindre les<br />

garages.<br />

12


Enfin, au même titre que les remparts de la VIEILLE VILLE, nous avons noté<br />

la présence d'un important mur soutenant la rue SAINT-GAUD, bien qu'aucun<br />

affleurement rocheux ne soit visible à sa base. Classé en aléa moyen, ce mur<br />

domine une partie du parking situé au 26 en face de la STATION NAUTIQUE. Des<br />

tirants le maintiennent ancrés au massif rocheux sousjascent et aucun signe suspect<br />

de déformation n'a été détecté à son niveau.<br />

<br />

La côte nord entre la promenade du PLAT GOUSSET<br />

Après une brève interruption au niveau du parking du CASINO DE<br />

GRANVILLE, le cordon de côte rocheuse reprend à partir de la promenade du PLAT<br />

GOUSSET. Il se prolonge en direction de DONVILLE-LES-BAINS jusqu'à l'accès sud<br />

aux plages de cette commune. Plutôt caractérisé par une pente soutenue au début<br />

de la promenade de PLAT GOUSSET, il se redresse progressivement à l'approche<br />

de l'extrémité nord de la promenade, jusqu'à former une petite falaise.<br />

Compte tenu de la physionomie du versant rocheux, la promenade de PLAT<br />

GOUSSET est exposée à des chutes de blocs isolés et des mouvements d'ensemble<br />

plus importants.<br />

Plusieurs zones potentiellement instables pouvant mobiliser simultanément<br />

quelques mètres cubes de roche ont été remarquées. Les blocs peuvent atteindre<br />

des cabines de plage qui sont disposées en été au pied du versant, et se propager<br />

jusqu'à la zone piétonne. Quelques confortements ont été réalisés dans le versant<br />

(ancrage de zones instables et placage localisé de grillage). Ces dispositions ne<br />

suffisent toutefois pas pour sécuriser la totalité de la zone, d'autres parties instables<br />

n'étant pas traitées. Le risque de nouvelles chutes de blocs est donc bien réel malgré<br />

les précautions déjà prises.<br />

Une importante faille, atteignant localement 2 mètres de large, s'est ouverte<br />

depuis quelques dizaines d'années au droit du JARDIN DIOR. Elle signale une zone<br />

extrêmement instable qui génère régulièrement des éboulements rocheux sur la<br />

plage. Plusieurs études ont été consacrées à ce site (voir les études techniques en<br />

annexe) et des travaux pour ralentir le phénomène ont déjà été tentés. Une<br />

campagne d'injection de coulis de ciment dans la faille a notamment été menée<br />

sans résultat probant. L'étude BRGM de juin 2000 décrit un phénomène très<br />

important qui pourrait mobiliser à terme plus de 30 000 m3 de matériaux. L'idée de<br />

maîtriser le phénomène est aujourd'hui abandonnée. Le site maintes fois surveillé a<br />

été à nouveau instrumenté par Géolithe en 2006 et un suivi réalisé entre mai 2006 et<br />

mai 2007 a montré que le flanc nord de la faille se déplace vers l'Ouest en même<br />

temps qu'il s'affaisse (voir § 3.3.11. étude Géolithe du 18/06/2007). Cette importante<br />

zone de mouvement de terrain intéresse en premier lieu la plage située au droit de<br />

LA POINTE <strong>DU</strong> LUDE (zone de réception) et menace à plus ou moins long terme le<br />

sentier du littoral, la partie nord du JARDIN DIOR et l'extrémité ouest du cimetière<br />

NOTREDAME (érosion régressive). Quelques mesures visant à alerter d'une<br />

accélération du phénomène et à freiner la régression des flancs de la faille sont<br />

proposées (voir § 3.3.11.<br />

étude Géolithe du 18/07/2007). Ces dispositifs permettraient de maintenir le chemin<br />

du littoral ouvert au public, aussi longtemps que possible, tout en gardant un oeil<br />

permanent sur l'évolution du site.<br />

Quelques traces d'éboulements frais sont visibles le long de la falaise<br />

supportant la rue de LA DOUANE (nord du cimetière NOTRE-DAME) et des masses<br />

instables encore en place indiquent que d'autres mouvements de terrain sont à<br />

attendre. Le secteur semble en plus être parcouru par un réseau d'eaux souterraines<br />

13


important (nombreuses résurgences visibles au pied de la falaise) contribuant<br />

probablement aux instabilités du terrain. De plus la chaussée de la rue de LA<br />

DOUANE est très déformée et des décrochements le long de son accotement aval<br />

sont signalés par l'étude Fondouest de 2004 (voir § 3.3.10.). Ce secteur est décrit<br />

comme étant globalement instable par l'étude Fondouest de 2004, ce qui semble être<br />

effectivement le cas au regard des déformations de la rue et de l'état de la falaise.<br />

<br />

Information des acquéreurs et locataires<br />

Le décret 2005-134 du 15 février 2005 relatif à l’information des<br />

acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques naturels et<br />

technologiques majeurs précise l’obligation et les modalités d’information.<br />

Les imprimés nécessaires sont disponibles sur le site de la ville ou sur<br />

Prim.net<br />

1) Personnes concernées par cette obligation d’information :<br />

Tous les vendeurs ou bailleurs (propriétaires ou non) : personnes physiques<br />

ou morales de droit public ou privé, y compris les collectivités territoriales, l’Etat ou<br />

leurs établissements publics.<br />

Cette information prend la forme d’un état des risques qui devra être établi<br />

moins de six mois avant la date de conclusion de la promesse de vente, du contrat<br />

de vente ou du contrat de location écrit auquel il sera annexé.<br />

2) Types de biens concernés par cette obligation d’information :<br />

Tous les types de biens immobiliers, bâtis ou non bâtis, sont concernés, quelle<br />

que soit leur destination.<br />

3) Types d’actes et de contrats concernés par cette obligation d’information :<br />

o Les promesses unilatérales de vente ou d’achat, les contrats de<br />

ventes et les contrats écrits de location de biens immobiliers, bâtis<br />

ou non bâtis, y compris tout type de contrat donnant lieu à un bail<br />

locatif « 3, 6, 9 »,<br />

o Les locations saisonnières ou de vacances, les locations meublées,<br />

etc.,<br />

o Les contrats de vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), les<br />

cessions gratuites, les échanges avec ou sans soulte, les donations,<br />

partages successoraux ou actes assimilés, les baux<br />

emphytéotiques, etc.<br />

Dans le cadre des ventes publiques, l’état des risques doit être annexé au<br />

cahier des charges.<br />

<br />

La surveillance<br />

Aucune surveillance particulière n’est organisée par les services de l’Etat.<br />

- Diagnostic des réseaux publics d'eaux potable, pluviales et<br />

usées, et des écoulements de surface à la charge des collectivités ou<br />

des gestionnaires :<br />

Un contrôle de l'étanchéité des réseaux d'eaux potable, pluviales et usées<br />

sera réalisé dans un délai de 2 ans à compter de la date d'approbation du PPR.<br />

L'entreprise chargée de ce contrôle devra dresser une liste des points de réseau<br />

défectueux et proposer des travaux de réhabilitation qui devront débuter au plus tard<br />

6 mois après le rendu des conclusions. Ce contrôle pourra être échelonné dans le<br />

temps, mais on débutera prioritairement par la VILLE HAUTE de GRANVILLE<br />

14


(PLACE D'ARMES, place du MARCHÉ AUX CHEVAUX, rue du NORD, place de<br />

L'ISTHME, square MARLAND, boulevard des 2ÈME ET 202ÈME LIGNES et<br />

boulevard des TERRENEUVIERS), puis par l'amont de la promenade de PLAT<br />

GOUSSET (commune de GRANVILLE), le long du chemin des DOUANIERS<br />

(commune de DONVILLE-LES-BAINS) et le long de la rue de la CORNICHE<br />

(commune de DONVILLE-LES-BAINS). Il serait également souhaitable de l'étendre<br />

hors zone de risque affiché, notamment à toute la VILLE HAUTE de GRANVILLE,<br />

jusqu'à l'avenue de la LIBÉRATION (commune de GRANVILLE), et jusqu'aux rues<br />

PIGEON LITAN et du SOUVENIR (commune de DONVILLELES- BAINS), des fuites<br />

pouvant se propager jusqu'aux zones à risque. L'objectif final est d'empêcher toute<br />

infiltration d'eau d'origine urbaine au niveau des zones à risques ;<br />

Un inventaire des écoulements urbains de surface sera réalisé dans un délai<br />

de 2 ans à compter de l'approbation du PPR. Il devra prévoir un schéma de collecte<br />

étanche de ces eaux et de rejet hors zone de risque. Les travaux correspondant<br />

devront commencer au plus tard 6 mois après la fin de toutes les études nécessaires<br />

à leur réalisation. Cet inventaire devra débuter prioritairement par la VILLE HAUTE<br />

de GRANVILLE.<br />

- Inventaire des travaux de protection réalisés à la charge des<br />

communes :<br />

Un inventaire des travaux de protection déjà réalisés vis-à-vis des chutes de<br />

blocs sera fourni dans un délai de 2 ans à compter de la date d'approbation du PPR.<br />

Il sera comparé aux propositions de travaux des différentes études techniques afin<br />

de dresser une liste des actions restant à mener et d'établir un échéancier<br />

d'interventions étalé sur 3 ans.<br />

- Investigations complémentaires à la charge des communes :<br />

Une campagne d'investigations géotechniques et topographiques sera<br />

réalisée afin de surveiller l'évolution du trait de cote et de s'assurer de la sécurité des<br />

biens situés à proximité des falaises. On interviendra : pour la commune de<br />

GRANVILLE , au niveau de la PLACE D'ARME, de la rue du NORD, de la place du<br />

MARCHÉ AUX CHEVAUX, du square MARLAND, de la POINTE GAUTIER ;<br />

Le suivi topographique et les fissuromètres seront à mettre en place dans un<br />

délai d'un an à compter de la date d'approbation du PPR. Les sondages seront à<br />

réaliser dans un délai de 2 ans à compter de la date d'approbation du PPR au niveau<br />

de la POINTE GAUTIER et 4 ans ailleurs. Le secteur de la POINTE GAUTIER est<br />

prioritaire. Un rapport de suivi des dispositifs d'auscultation sera dressé au moins<br />

une fois par an.<br />

- Surveillance des falaises à la charge des communes :<br />

Outre les investigations géotechniques préconisées dans le paragraphe<br />

précédent, un suivi régulier des zones de falaises classées en aléa fort et des<br />

différents ouvrages de protections existantes sera mis en place. Cette surveillance<br />

s'exercera sous la forme d'inspections visuelles et aura pour objectif de détecter tout<br />

indice suspect de mouvements de terrain, et le cas échéant de faire procéder à des<br />

travaux de mise en sécurité (purges, etc.). Elle sera de fréquence annuelle et<br />

s'effectuera de préférence aux mois de mai ou juin en prévision de la période<br />

touristique, ce qui permettra d'améliorer la sécurité des plages situées en pied de<br />

falaise, voire de réglementer leurs accès.<br />

15


La mitigation<br />

ANNEE 1999<br />

La commune de Granville a entrepris des travaux de consolidation de ces<br />

falaises depuis plusieurs années. Retrouvez ces travaux depuis 1999 dans le tableau<br />

ci-dessous :<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

LEMOINE Roger Square Marland 1 954,00 réparations falaises<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS 75 rue des juifs 1 664,00 réparation mur<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS Plat gousset 2 305,00 réparation digue<br />

OUEST ACRO Plat gousset 1 838,00<br />

mise en sécurité falaise sentier<br />

des minquiers<br />

montant total TTC 7 761,00<br />

ANNEE 2000<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

OUEST ACCRO 35 à 39 Rue des juifs 1 434,00<br />

mise en sécurité falaiseclouage<br />

et jointoiement<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS<br />

rampe du monte à<br />

regret 2 193,00 mise en sécurité falaise<br />

OUEST ACRO Plat gousset 50 523,00<br />

renforcement falaise sentier<br />

des minquiers<br />

OUEST ACRO Plat gousset 8 658,00<br />

confortement 3 éperons<br />

rocheux<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS Plat gousset 1 276,00 réparation digue<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS place d'armes 1 748,00 démolition mur sur falaise<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS plat gousset 2 387,00 réparation digue<br />

OUEST ACRO rue du nord 3 646,00<br />

dévégétalisation rempart rue<br />

du nord<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS 22 rue du port 5 482,00 mise en sécurité falaise<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS 91 rue du port 6 291,00 mise en sécurité falaise<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS fontaine bedeau 2 290,00<br />

mise en sécurité mur<br />

surplombant le parking<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS plat gousset 6 552,00 réparation digue<br />

montant total TTC 92 480,00<br />

ANNEE 2001<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

mise en sécurité falaise suite à<br />

OUEST ACCRO 37 à 41 rue des juifs 116 392,00 éboulement<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS square marland 13 692,00 muret square marland<br />

23-25-65-67 rue des<br />

mise en sécurité falaise suite à<br />

OUEST ACRO<br />

juifs 26 918,00 éboulement<br />

mise en sécurité rempart suite<br />

OUEST ACRO bd 2ème et 202 ème 11 287,00 à éboulement<br />

OUEST ACRO plat gousset 2 734,00 purge falaise<br />

16


AYSAS place de l'isthme 49 233,00<br />

FONDOUEST étude 8 710,00<br />

PINTO LEPIONNIER place d'armes 222 788,00<br />

montant total TTC 451 754,00<br />

purge et confortement de<br />

falaise<br />

étude confortement et entretien<br />

rempart<br />

reconstruction rempart suite à<br />

éboulement<br />

ANNEE 2002<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

OUEST ACRO 61 rue du port 5 322,00 purge falaise<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS muraille du nord 770,00 réparation<br />

OUEST<br />

ACRO/GEOLITHE 86 et 87 rue des juifs 43 214,00 réparation suite à éboulement<br />

OUEST ACRO parvis saint Paul 912,00 débroussaillage<br />

montant total TTC 50 218,00<br />

ANNEE 2003<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

OUEST ACRO 46 rue du port 490,00 nettoyage falaise<br />

OUEST ACRO 49 et 62 rue du port 11 940,00 purge falaise<br />

PINTO LEPIONNIER église notre dame 620 450,00<br />

reconstruction rempart suite à<br />

éboulement<br />

montant total TTC 632 880,00<br />

ANNEE 2004<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE rue du port 229 800,00<br />

confortement du rempart du<br />

commissariat<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE rue du midi 5 584,00 purge de falaise<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE cap lihou 21 299,00<br />

purge et confortement de la<br />

falaise<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE faille Dior 5 337,00<br />

dévégétalisation pour<br />

investigation<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

musée du vieux<br />

Granville 100 393,00 confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

boulevard des terreneuviers<br />

5 090,00 purge<br />

montant total TTC 367 503,00<br />

ANNEE 2005<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE rue du midi 370 152,00 reconstruction du rempart<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 73 rue du port 15 647,00 purge de falaise<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE falaise du roc 7 188,00 dévégétalisation<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE faille Dior 3 555,00 purge de la falaise sous la faille<br />

grt:MANGEAS-OUEST 65 rue du port 2 434,00 dévégétalisation<br />

17


ACRO-GEOLITHE<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS plat gousset 6 430,00 réparations digues<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

rue du nord<br />

échauguette 7 736,00 dévégétalisation<br />

montant total TTC 413 142,00<br />

ANNEE 2006<br />

ANNEE 2007<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

rue du nord<br />

échauguette 26 058,00 confortement de l'échauguette<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

plat gousset théâtre<br />

marin 69 077,00<br />

dévégétalisation-purgeconfortement-grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE rue Charles Guillebot 6 020,00 purge et confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 57 rue du port 4 491,00 débroussaillage et purge<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE plat gousset 26 552,00<br />

dévégétalisation-purgeconfortement-grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 12 et 34 rue du port 26 451,00<br />

dévégétalisation-purgeconfortement-grillage<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS plat gousset 6 114,00 réparation digue<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE plat gousset 30 983,00 réparation digue<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE rue malpagne 2 195,27<br />

étude sur travaux de<br />

confortement mur de<br />

soutènement<br />

GEOLITHE faille Dior 15 799,16 instrumentation<br />

montant total TTC 213 740,43<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

face au 3 rue du nord<br />

échauguette 244 716,24<br />

confortement de l'échauguette<br />

(risque d'effondrement)<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 54-55 rue du port 14 812,76<br />

dévégétalisation-purgeconfortement-grillage<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS plat gousset 24 553,00 réparation digue<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE cap lihou 9 435,12 purge<br />

montant total TTC 293 517,12<br />

ANNEE 2008<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE promenade Charles VII 91 486,44 confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 54-55 rue du port 226 335,00<br />

dévégétalisation, purge et<br />

grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE rue malpagne 121 024,84<br />

dévégétalisation, purge et<br />

grillage<br />

GEOLITHE faille Dior 9 550,00 instrumentation et suivi<br />

montant total TTC 448 396,28<br />

18


ANNEE 2009<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

LES ARTISANS<br />

GRANVILLAIS fontaine bedeau 18 239,96<br />

reprise mur maçonné et<br />

confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 26-29 rue du port 47 058,07<br />

dévégétalisation, purge et<br />

confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

escalier des noires<br />

vaches 57 379,22 purge confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

escalier square de<br />

l'arsenal 115 661,00 purge, confortement et grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

boulevard des terreneuviers<br />

33 600,00 dévégétalisation<br />

grt:MANGEAS passerelle Charles 7 13 334,00 confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE falaise du cap lihou 197 528,36 purge et confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

local technique poste de<br />

crues 2 375,00 dévégétalisation et purge<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE faille Dior 3 148,00 débroussaillage<br />

GEOLITHE faille Dior 5 669,04 instrumentation et suivi<br />

montant total TTC 493 992,65<br />

ANNEE 2010<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

MANGEAS<br />

fontaine bedeau (grand<br />

parking) 59 996,38<br />

reprise mur maçonné et<br />

confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

local technique poste de<br />

crues 24 157,00 purge, confortement et grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 33- 37 rue du port 105 669,75 purge, confortement et grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 31,32 rue du port 35 793,06 purge, confortement et grillage<br />

GEOLITHE faille Dior 13 658,32 instrumentation et suivi<br />

montant total TTC 239 274,51<br />

ANNEE 2011<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

MANGEAS<br />

fontaine bedeau (grand<br />

parking) 59 909,98<br />

reprise de maçonnerieconfortement<br />

QUELIN<br />

rempart sous virage<br />

saint jean 210 318,00<br />

reprise de maçonnerieconfortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 67-70 rue du port 122 350,55 purge, confortement et grillage<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE<br />

boulevard des terreneuviers<br />

5 498,00 dévégétalisation<br />

GEOLITHE faille Dior 11 420,00 instrumentation et suivi<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 38 rue du port 107 996,22 purge, confortement et grillage<br />

montant total TTC 409 496,53<br />

ANNEE 2012<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

rempart sous virage<br />

reprise de maçonnerie-<br />

QUELIN<br />

saint jean 249 111,00 confortement<br />

grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE 42 rue du port 78 533,49 purge, confortement et grillage<br />

19


grt:MANGEAS-OUEST<br />

ACRO-GEOLITHE escalier noires vaches 27 479,00<br />

confortement mur de<br />

soutènement<br />

GEOLITHE faille Dior 13 556,66 instrumentation et suivi<br />

montant total TTC 368 680,15<br />

ANNEE 2013<br />

ENTREPRISES ADRESSE MONTANT euros TTC NATURE DES TRAVAUX<br />

QUELIN<br />

rempart sous virage<br />

saint jean 79 505,00<br />

reprise de maçonnerieconfortement<br />

montant total TTC 79 505,00<br />

<br />

Les dispositions d’aménagement et d’urbanisme<br />

La commune est concernée par un PPR mouvement de terrain prescrit le 09<br />

avril 2002 et approuvé depuis le 21 mars 2011. Ce plan de prévention des risques de<br />

mouvement de terrain a été intégré au Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune.<br />

<br />

L’information et l’éducation<br />

L’information des citoyens a été réalisée par le biais de la distribution du<br />

Document d’information communal sur les risques majeurs.<br />

5 - LES TRAVAUX DE PROTECTION<br />

De nombreuses parades ont déjà été mises en oeuvre pour tenter de se<br />

protéger des chutes de blocs et des éboulements. Les travaux les plus importants<br />

ont été menés au droit du JARDIN DIOR et le long de la rue de LA PLAGE.<br />

Le sommet de la falaise a été instrumenté au droit du JARDIN DIOR. Des<br />

extensomètres ont été placés dans la faille présente en tête de versant pour suivre<br />

son évolution et des cibles topographiques permettent de mesurer les déplacements<br />

du terrain. Ces dispositions, qui ne sont pas des mesures de protection proprement<br />

dites, permettent de mieux connaître le comportement du terrain à ce niveau.<br />

Un merlon pare blocs a été édifié le long de la rue de LA PLAGE, au droit du<br />

terrain de tennis. Cet ouvrage qui piège les blocs générés par une petite falaise<br />

devrait bien remplir son rôle, à en juger son dimensionnement.<br />

Les autres parades en place ont consisté le plus souvent à stabiliser des blocs par<br />

clouage, à plaquer des grillages et à reprendre des jointures de maçonnerie. De<br />

telles actions ont été menées à l'amont de la rue de LA PLAGE, à l'amont de la<br />

promenade de PLAT GOUSSET, à l'amont du CASINO DE GRANVILLE, le long du boulevard<br />

des 2ÈME DE LIGNE (HAUTE VILLE), le long de la voie du CAP LIHOU, le long de la rue du<br />

PORT, le long de la rue CHARLES GUILLEBOT et à l'amont de la résidence de LA POINTE<br />

GAUTIER.<br />

Un cordon d'enrochement de faible hauteur (moins d'un mètre) est en place<br />

en pied de versant à l'extrémité nord-est de la promenade de PLAT GOUSSET. A en<br />

juger sa disposition, cet aménagement permet uniquement de maintenir en place les<br />

matériaux meubles de surface du pied de versant.<br />

Des injections de coulis de ciment ont été réalisées, en plus de plusieurs<br />

clouages, dans le rocher du flanc nord de la HAUTE VILLE, au niveau de la rue du NORD.<br />

Cette action visait à stabiliser une échauguette du rempart nord.<br />

Du béton projeté conforte localement l'affleurement rocheux présent à l'arrière<br />

de la rue des JUIFS (confortement de la zone éboulée de 1999).<br />

20


On rappellera les reconstructions du rempart de l'église NOTRE-DAME et du mur<br />

de la PLACE D'ARMES. Celle du rempart de l'église NOTRE-DAME a nécessité la réalisation<br />

de micro pieux, des injections de coulis de ciment et la pose de drains à l'arrière du<br />

mur. La réfection du mur de la PLACE D'ARMES a consisté à poser des tirants et à édifier<br />

un ouvrage de type poids.<br />

Enfin des travaux de purge sont régulièrement menées sur les falaises<br />

menaçant des enjeux, afin d'éliminer les blocs instables.<br />

Concernant les glissements de terrain se combinant aux chutes de blocs, plusieurs<br />

soutènements en enrochements ont été réalisés au pied de la falaise s'étendant<br />

entre LA CRÊTE et LE FOURNEAU (Sud de GRANVILLE). Ces ouvrages protègent et stabilisent<br />

le talus aval de la RD911 et le terrain d'une propriété située sur le front de mer.<br />

La cote sableuse est relativement bien protégée de l'érosion marine et<br />

éolienne au niveau de SAINT-NICOLAS-PLAGE (Sud de GRANVILLE). Les propriétés<br />

s'avançant sur la plage sont en effet cernées par des murs de clôture ou des<br />

enrochements fixant le sol sableux.<br />

6 - LES MESURES DE POLICE ET DE SAUVEGARDE<br />

<br />

L’alerte<br />

La commune de Granville dispose de deux sirènes d’alerte, situées sur les<br />

châteaux d’eau Rue Jean Jaurès et Quartier Saint Nicolas. Si les sirènes<br />

retentissent, la population doit se mettre à l’abri et écouter les programmes de radio<br />

France Bleu Cotentin afin de connaître le risque présent et les consignes de sécurité<br />

à suivre.<br />

La ville est en mesure d’alerter la population grâce à ses ensembles mobiles<br />

d’alerte (EMA), à des agents faisant du porte à porte, à la sonorisation du centreville,<br />

au panneau lumineux de l’office de tourisme.<br />

<br />

Hébergement et secours<br />

Les lieux d’hébergement en cas de nécessité sont mentionnés dans le Plan<br />

communal de sauvegarde de la ville. Il peut être mis à disposition des chambres au<br />

sein des FJT, du CRNG ou des internats des lycées. La cuisine centrale et le self du<br />

FJT Saint Nicolas sont en mesure de fournir au maximum 3000 repas/jour. Plusieurs<br />

salles de sport peuvent accueillir provisoirement les personnes le nécessitant.<br />

<br />

Les fréquences radio<br />

o Radio France Bleu Cotentin : 92.2 Mhz<br />

<br />

Le plan communal de sauvegarde (PCS)<br />

Le décret 2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de<br />

sauvegarde et pris pour application de l’article 13 de la loi n°2004-811 du 13<br />

août 2004 de modernisation de la sécurité civile rend obligatoire ce plan pour<br />

les communes concernées par un plan de prévention des risques naturels<br />

(PPRN) approuvé ou un plan particulier d’intervention (PPI).<br />

Ce plan, en fonction des risques connus sur le territoire de la commune :<br />

o Détermine les mesures immédiates de sauvegarde et de<br />

protection des personnes<br />

21


o Fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des<br />

consignes de sécurité<br />

o Recense les moyens disponibles<br />

o Et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement<br />

et de soutien de la population<br />

Le plan communal de sauvegarde est arrêté par le maire de la<br />

commune.<br />

Le plan communal de sauvegarde, obligatoire pour toutes les communes<br />

inscrites dans un Plan Particulier d’Intervention est en cours d’élaboration.<br />

Les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) dans les ERP :<br />

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la<br />

sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours.<br />

Il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement scolaire<br />

d’élaborer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS) afin d’assurer la sécurité des<br />

enfants et du personnel et d’éviter que les parents viennent chercher leurs enfants.<br />

Un exemplaire en sera remis à la mairie et en préfecture.<br />

7 – L’AFFICHAGE DES RISQUES ET CONSIGNES<br />

<br />

Le plan d’affichage<br />

Défini par l’arrêté municipal n°12-1558 du 17 décem bre 2012<br />

Les affiches réglementaires seront mises en place dans les :<br />

1° Etablissements recevant du public, au sens de l’ article R. 123-2 du code de la<br />

construction et de l'habitation, lorsque l'effectif du public et du personnel est<br />

supérieur à cinquante personnes ;<br />

2° Immeubles destinés à l'exercice d'une activité i ndustrielle, commerciale, agricole<br />

ou de service, lorsque le nombre d'occupants est supérieur à cinquante personnes<br />

;<br />

3° Terrains aménagés permanents pour l'accueil des campeurs et le stationnement<br />

des caravanes soumis à permis d'aménager en application de l’article R. 421-19 du<br />

code de l'urbanisme, lorsque leur capacité est supérieure soit à cinquante<br />

campeurs sous tente, soit à quinze tentes ou caravanes à la fois ;<br />

4° Locaux à usage d'habitation regroupant plus de q uinze logements.<br />

<br />

Les consignes particulières à respecter<br />

Les consignes individuelles de sécurité :<br />

o En cas d’éboulement, de chutes de pierre ou de glissement de<br />

terrain :<br />

22


AVANT<br />

- S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.<br />

PENDANT<br />

- Fuir latéralement, ne pas revenir sur ses pas,<br />

- Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dans un bâtiment endommagé,<br />

- Dans un bâtiment, s’abriter sous un meuble solide en s’éloignant des fenêtres.<br />

APRÈS<br />

- Evaluer les dégâts et les dangers,<br />

- Informer les autorités.<br />

o En cas d’effondrement du sol :<br />

AVANT<br />

- S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.<br />

PENDANT<br />

A l’intérieur :<br />

Dès les premiers signes, évacuer les bâtiments et ne pas y retourner, ne pas<br />

prendre l’ascenseur.<br />

A l’extérieur :<br />

- S’éloigner de la zone dangereuse.<br />

- Respecter les consignes des autorités.<br />

- Rejoindre le lieu de regroupement indiqué.<br />

8 - LA CARTOGRAPHIE<br />

Voir la cartographie du PPRN<br />

9 - LES CONTACTS<br />

o Mairie de Donville les Bains : 02 33 91 28 50<br />

(pendant heures d’ouverture).<br />

o Service départemental d’incendie et de secours : 18<br />

o Centre opérationnel gendarmerie : 17<br />

o Site Internet : Prim.net<br />

10 – POUR EN SAVOIR PLUS<br />

Consultez le DICRIM et le PCS<br />

23


RISQUE INONDATION<br />

0 - DEFINITION ET MECANISME<br />

Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec<br />

des hauteurs d’eau variables.<br />

Elle peut être due à :<br />

o Une augmentation du débit du cours d’eau provoquée par des<br />

pluies importantes et durables,<br />

o La remontée de la nappe phréatique,<br />

o Un ruissellement en secteur urbain,<br />

o La submersion marine de zones littorales,<br />

o La rupture de digues,<br />

1 – LE RISQUE D’INONDATION DANS LA COMMUNE<br />

Il est du principalement à une augmentation du débit<br />

provoquée par des pluies importantes et durables.<br />

du cours d’eau<br />

L’ampleur de l’inondation est fonction de :<br />

o L’intensité et la durée des précipitations<br />

o La surface et la pente du bassin versant : plus le bassin versant est<br />

étendu et plus la quantité d’eau ruisselée rejoignant le lit de la<br />

rivière est importante.<br />

2 – L’HISTORIQUE DES PRINCIPALES INONDATIONS<br />

Les crues historiques connues sont pour la plupart générées par des cumuls<br />

pluvieux importants établis pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, suivis<br />

d’un événement plus intense sur quelques jours. La saturation des sols, très<br />

importante, ne permet plus l’absorption des pluies lors de l’arrivée de l’événement<br />

plus intense.<br />

Les eaux drainées par le bassin versant rejoignent alors rapidement Le Boscq<br />

et la Saigue pour y générer des débits importants.<br />

<br />

Choix de la crue de référence<br />

La notion d'aléa est, quant à elle, complexe et de multiples définitions ont été<br />

proposées. Nous retiendrons la définition suivante, aussi imparfaite qu'elle puisse<br />

être: l'aléa traduit, en un point donné, la probabilité d'occurrence d'un<br />

phénomène naturel de nature et d'intensité définies.<br />

24


L’aléa de référence correspond à l’événement centennal1 ou le plus fort<br />

événement connu s’il présente une fréquence supérieure à 100 ans.<br />

Les débits et l'intensité sont d'autant plus importants que la période de retour<br />

est plus grande. Les événements les plus souvent représentés sur la carte d’aléa<br />

sont les inondations provoquées par la crue décennale (Q10) et par la crue<br />

centennale (Q100).<br />

L’estimation des débits de crue probables pour une période de retour donnée<br />

peut être obtenue de trois manières :<br />

o Par l’utilisation de méthodes sommaires (statistiques ou pseudo<br />

déterministes). Ces méthodes ne permettent que des<br />

approximations et leurs résultats doivent être exploités avec<br />

prudence ;<br />

o Par une analyse statistique des débits mesurés à une ou plusieurs<br />

stations limnométriques. Cette analyse permet d’obtenir des<br />

résultats fiables à condition d’avoir une période d’observation<br />

longue et continue ;<br />

o Par extrapolation à partir de bassins versants voisins dont<br />

l’hydrologie est connue.<br />

Lors des précédentes inondations, les secteurs plus particulièrement<br />

concernés ont été :<br />

o Centre-ville ;<br />

o Moulin de Choisel.<br />

<br />

Les principaux sites exposés<br />

Sites Fréquentation Horaires d’ouverture<br />

Ecole primaire/maternelle 110 7 H 30 à 19 H 00<br />

Garderie périscolaire 15 7 H 30 à 18 H 00<br />

Salle des fêtes 150<br />

Hôtel/Gîtes/Camping 280<br />

Eglise 400<br />

Mairie 10 7 H 30 à 19 H 00<br />

Hôtel Restaurants - Epicerie 170<br />

Exploitations agricoles<br />

2 exploitations agricoles<br />

Ferme du Tourp Musée 100 7 H 00 à 19 H 00<br />

25


3 – L’ETAT DE CATASTROPHE NATURELLE<br />

Certaines de ces inondations ont fait l’objet d’une procédure de<br />

reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.<br />

Type catastrophe Début le Fin le Arrête du Sur le J.O<br />

Inondations, chocs<br />

mécaniques liés à<br />

l’action des vagues<br />

et glissement de<br />

terrain<br />

22/11/1984 25/11/1984 14/03/1985 29/03/1985<br />

Tempête 15/10/1987 16/10/1987 22/10/1987 24/10/1987<br />

Inondations et<br />

coulées de boue<br />

11/06/1990 11/06/1990 07/12/1990 19/12/1990<br />

Inondations et<br />

coulées de boue<br />

17/01/1995 31/01/1995 06/02/1995 08/02/1995<br />

Inondations,<br />

coulées de boue et<br />

mouvement de<br />

terrain<br />

25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999<br />

Inondations et<br />

coulées de boue<br />

12/11/2000 13/11/2000 03/04/2001 22/04/2001<br />

Inondations et<br />

coulées de boue<br />

16/10/2004 17/10/2004 15/04/2005 03/05/2005<br />

Inondations, chocs<br />

mécaniques liés à<br />

l’action des vagues<br />

10/03/2008 10/03/2008 11/06/2008 14/06/2008<br />

26


4 - LES ACTIONS PREVENTIVES DANS LA COMMUNE<br />

<br />

la connaissance du risque<br />

Voir site Internet du SMAAG et du SMBCG<br />

<br />

la surveillance<br />

Voir site Internet du SMAAG et du SMBCG<br />

<br />

la mitigation<br />

Une porte à marée a été réalisée à l’embouchure du Boscq. Cet ouvrage<br />

permet l’évacuation des eaux du cours d’eau en cas de forte marée. Cela évite que<br />

l’eau ne sorte de l’exutoire au niveau du centre-ville (point le plus bas de la ville)<br />

<br />

Les dispositions d’aménagement et d’urbanisme<br />

La commune de Granville dispose d’un plan local d’urbanisme (PLU)<br />

approuvé.<br />

<br />

L’information et l’éducation<br />

L’information des citoyens a été réalisée par le biais de la distribution<br />

du Document d’information communal sur les risques majeurs.<br />

5 - LES TRAVAUX DE PROTECTION<br />

Voir site Internet du SMAAG et du SMBCG<br />

6 - LES MESURES DE POLICE ET DE SAUVEGARDE<br />

<br />

L’alerte<br />

La commune de Granville dispose de deux sirènes d’alerte, situées sur les<br />

châteaux d’eau Rue Jean Jaurès et Quartier Saint Nicolas. Si les sirènes<br />

retentissent, la population doit se mettre à l’abri et écouter les programmes de radio<br />

France Bleu Cotentin afin de connaître le risque présent et les consignes de sécurité<br />

à suivre.<br />

La ville est en mesure d’alerter la population grâce à ses ensembles mobiles<br />

d’alerte (EMA), à des agents faisant du porte à porte, à la sonorisation du centreville,<br />

au panneau lumineux de l’office de tourisme.<br />

<br />

Hébergement et secours<br />

Les lieux d’hébergement en cas de nécessité sont mentionnés dans le Plan<br />

communal de sauvegarde de la ville. Il peut être mis à disposition des chambres au<br />

sein des FJT, du CRNG ou des internats des lycées. La cuisine centrale et le self du<br />

FJT Saint Nicolas sont en mesure de fournir au maximum 3000 repas/jour. Plusieurs<br />

salles de sport peuvent accueillir provisoirement les personnes le nécessitant.<br />

27


Les fréquences radio<br />

L’information sur les risques d’inondation est diffusée par la radio locale :<br />

o Radio France Bleu Cotentin Granville : 97.2 Mhz<br />

<br />

Le plan communal de sauvegarde (PCS)<br />

Le décret 2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de<br />

sauvegarde et pris pour application de l’article 13 de la loi n°2004-811 du 13<br />

août 2004 de modernisation de la sécurité civile rend obligatoire ce plan pour<br />

les communes concernées par un plan de prévention des risques naturels<br />

(PPRN) approuvé ou un plan particulier d’intervention (PPI).<br />

Ce plan, en fonction des risques connus sur le territoire de la commune :<br />

o Détermine les mesures immédiates de sauvegarde et de<br />

protection des personnes,<br />

o Fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des<br />

consignes de sécurité,<br />

o Recense les moyens disponibles,<br />

o Et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement<br />

et de soutien de la population,<br />

Le plan communal de sauvegarde est arrêté par le maire de la<br />

commune.<br />

<br />

Les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) dans les ERP<br />

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la<br />

sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours.<br />

Il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement scolaire<br />

d’élaborer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS) afin d’assurer la sécurité des<br />

enfants et du personnel et d’éviter que les parents viennent chercher leurs enfants.<br />

Un exemplaire en sera remis à la mairie et en préfecture.<br />

7 - L’AFFICHAGE DES RISQUES ET CONSIGNES<br />

<br />

Le plan d’affichage<br />

Défini par l’arrêté municipal n°12-1558 du 17 décem bre 2012<br />

Les affiches réglementaires seront mises en place dans les :<br />

1° Etablissements recevant du public, au sens de l’ article R. 123-2 du code de la<br />

construction et de l'habitation, lorsque l'effectif du public et du personnel est<br />

supérieur à cinquante personnes ;<br />

2° Immeubles destinés à l'exercice d'une activité i ndustrielle, commerciale, agricole<br />

ou de service, lorsque le nombre d'occupants est supérieur à cinquante personnes;<br />

28


3° Terrains aménagés permanents pour l'accueil des campeurs et le stationnement<br />

des caravanes soumis à permis d'aménager en application de l’article R. 421-19 du<br />

code de l'urbanisme, lorsque leur capacité est supérieure soit à cinquante<br />

campeurs sous tente, soit à quinze tentes ou caravanes à la fois ;<br />

4° Locaux à usage d'habitation regroupant plus de q uinze logements.<br />

<br />

Les consignes particulières à respecter<br />

AVANT<br />

S’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde tenus<br />

à votre disposition à la mairie,<br />

Mettre meubles, objets, matières et produits au sec,<br />

Amarrer les cuves - Garer les véhicules.<br />

PENDANT<br />

o Dans le cas d’une inondation non brutale, à l’annonce de la montée des<br />

eaux, vous devez :<br />

Fermer portes, fenêtres, soupiraux, aérations :<br />

Pour ralentir l’entrée de l’eau et limiter les dégâts<br />

Couper l’électricité et le gaz :<br />

Pour éviter l’électrocution ou explosion<br />

Monter dans les étages avec eau potable et vivres :<br />

Pour attendre les secours dans les meilleures conditions<br />

<br />

Préparer vos papiers d’identité, radio à piles, lampe de poche, piles de<br />

rechange, vêtements chauds, vos médicaments :<br />

Pensez à changer les piles tous les ans<br />

Écouter la radio :<br />

Pour connaître les consignes à suivre<br />

Vous tenir prêt à évacuer les lieux à la demande des autorités :<br />

Fermez le bâtiment<br />

Ne pas prendre l’ascenseur :<br />

Pour éviter de rester bloqué<br />

Ne pas aller chercher vos enfants à l’école :<br />

L’école s’occupe d’eux<br />

Ne pas téléphoner :<br />

Pour libérer les lignes pour les secours<br />

Ne pas aller à pied ou en voiture dans une zone inondée :<br />

Vous iriez au devant du danger<br />

o Dans le cas d’une inondation brutale, à l’arrivée des eaux, vous devez :<br />

Fuir immédiatement en prenant vos papiers d’identité :<br />

Vous devez réagir très vite<br />

Gagner au plus vite les hauteurs les plus proches :<br />

Pour être hors de portée du danger<br />

Signaler votre présence si vous êtes isolé :<br />

Pour être repéré par les équipes de secours<br />

Garder votre calme, les services de secours sont prêts à intervenir.<br />

Ne pas revenir sur vos pas :<br />

Pour éviter d’être emporté<br />

Ne pas aller chercher vos enfants à l’école :<br />

29


L’école s’occupe d’eux<br />

APRES<br />

Évaluer les dégâts et les dangers<br />

Informer les autorités<br />

Se mettre à disposition des secours<br />

Aérer et désinfecter les pièces<br />

Chauffer dès que possible<br />

Ne rétablir l’électricité que sur une installation sèche.<br />

<br />

Les repères des plus hautes eaux connues (PHEC)<br />

Annexe à l’arrêté relatif au modèle des repères de crues indiquant le niveau atteint<br />

par les plus hautes eaux connues (PHEC) en application de l’article 4 du décret n° 2005-<br />

233 du 14 mars 2005<br />

<br />

<br />

XXXXXXXX<br />

<br />

Le repère de crue indiquant le niveau atteint par les plus hautes eaux connues<br />

(PHEC) dans les zones inondables, est un disque blanc de 80 mm de diamètre<br />

minimum surchargé en partie basse d’un demi disque violet (teinte 100%) avec trois<br />

vagues violettes (teinte 75%) dont l’horizontale indique le niveau des PHEC.<br />

La mention plus hautes eaux connues est inscrite en violet au-dessus de<br />

l’horizontale. La date correspondante est positionnée en gris sur la partie supérieure,<br />

le nom du cours d’eau est inscrit en blanc dans la partie inférieure. Ces deux<br />

dernières mentions sont facultatives. La mention PHEC est substituée en cas<br />

d’absence de date.<br />

La police de caractères utilisée doit faciliter la lecture. Le matériau utilisé doit<br />

assurer la pérennité du repère.<br />

30


Le repère peut être entouré d’un cadre pour le fixer ou le protéger. Il doit être<br />

visible et lisible depuis un point librement accessible au public.<br />

Plusieurs repères de crues seront placés dans le centre-ville de la commune de<br />

Granville.<br />

8 - LA CARTOGRAPHIE<br />

o Carte de l’ARZI.<br />

9 – LES CONTACTS<br />

o Mairie de Granville : 02 33 91 31 31 (pendant heures<br />

d’ouverture).<br />

o Service départemental d’incendie et de secours : 18<br />

o Centre opérationnel gendarmerie : 17<br />

o Site Internet : Prim.net<br />

10 – POUR EN SAVOIR PLUS<br />

La vigilance météorologique<br />

Une carte de « vigilance météorologique » est élaborée 2 fois par jour à 6h00 et<br />

16h00 et attire l'attention sur l’éventualité d'un phénomène météorologique<br />

dangereux dans les 24 heures qui suivent son émission. Le Site Internet de Météo<br />

France est : www.meteofrance.com.<br />

Le niveau de vigilance vis-à-vis des conditions météorologiques à venir est<br />

présenté sous une échelle de 4 couleurs et qui figurent en légende sur la carte :<br />

Niveau 1 (Vert) → Pas de vigilance particulière.<br />

Niveau 2 (Jaune) → Etre attentif à la pratique d'activités sensibles au risque<br />

météorologique ; des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement<br />

dangereux sont en effet prévus ; se tenir au courant de l'évolution météo.<br />

Niveau 3 (Orange) → Etre très vigilant : phénomènes météos dangereux prévus. Se<br />

tenir informé de l’évolution météo et suivre les consignes.<br />

Niveau 4 (Rouge) → Vigilance absolue : phénomènes météos dangereux d’intensité<br />

exceptionnelle. Se tenir régulièrement informé de l’évolution météo et se conformer<br />

aux consignes.<br />

Consultez le DICRIM et le PCS<br />

31


1.<br />

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