chaines jurassiennes et subalpines - Revue de géologie alpine

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mésozoique et semblent indiquer le voisinage d'un littoral,
tout au moins dans la direction du Sud-Ouest. »
« Il est tout à fait remarquable, ajoutent-ils, de constater,
pour la partie terminale du Jurassique, la reproduction frappante
de faits observés dans le Jura franconien » (I).
En résumé, la succession des faunes du Jurassique supérieur
est partout la même et elle se suit avec une remarquable
constance des Alpes aux Cévennes ; c'est ce que M. Kilian
a pu vérifier en relevant une série de coupes échelonnées
de Chambéry à Chomérac (Ardèche). Nous avons vu qu'il
en était de même aux environs d^Annecy, et probablement
dans tout Le massif du Genevois. Le synclinal subalpin a
donc présenté, pendant toute cttte période, des conditions
bathymétriques uniformes, où ne sont à signaler sur ses
bords que quelques intercalations coralligènes (Aizy, Lémenc
et Wimmis, et, dans les Préalpes maritimes : Saint-
Vallier, Gourdon, Gourmes, Mons, etc.).
§ III. — CONCLUSIONS
Nous avons dit précédemment que des conditions bathymétriques
à peu près identiques existaient dans nos deux
régions à l'époque de l'Oxfordien supérieur et que toutes
les deux appartenaient à une partie du géosynclinal subalpin
présentant une certaine profondeur. Il en était de même
à répoque séquanienne ; les couches jurassiennes el subalpines
offrent des faunes à peu près identiques. De part et
d'autre, on peut constater un mélange de genres propres
les uns au bassin méditerranéen, les autres à l'Europe
centrale. Il est à noter cependant que les premiers de ces
genres sont moins nombreux à Chanaz qu'à Lémenc et que
les éléments des deux faunes commencent à se différencier.
Toutefois, ce n'est qu'avec la partie supérieure du Kime-
(1) KILIAN et GUÉBHARD. — Loc. cil.