chaines jurassiennes et subalpines - Revue de géologie alpine

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dérations sur les glaciers à l'époque actuelle et aux
époques anciennes.
Nous devons faire mention, ici, en revenant de quelques
années en arrière, de travaux n'ayant pas directement
pour objet notre champ d'étude, mais qui jetèrent
une vive lumière sur des questions controversées.
C'est d'abord une notice d'un grand intérêt, due à
M. KILIAN, traitant du Jurassique inférieur et du Crétacé
inférieur dans la région delphino-provençale [376].
Le savant professeur avait observé, en amont de Fourvoirie
(massif de la Chartreuse), un fait très important.
C'est l'intercalation d'une lentille coralligène à
Polypiers, à radioles de Cidaris et débris d'Hoplites,
entre deux des bancs de ciment à Hoplites Boissieri
bien connus et repérés à la Porte-de-France. Ces calcaires
coralligènes peuvent être assimilés à ceux d'aspect
fort analogue qui, à la cluse de Chailles, à 10 k. plus
au Nord,surmontent les couches à fossiles purbeckiens
et tithoniques (Perisphinctes Lorioli Zitt.), et que tous
les géologues ont rapportés au Valanginien. L'auteur
conclut, à juste titre, que le Purbeckien du Jura se termine
vers le Sud dans le Tithonique supérieur. « Plus
au Nord, ajoute-t-il, cet horizon qui est plus épais peut
très probablement correspondre à la fois à l'horizon
de Stramberg (Portlandien supérieur) et à celui de
Berrias... »
De plus, M. KILIAN, dans la séance du 24 janvier
1894 de la Société vaudoise des Sciences naturelles,
s'occupait du Crétacé inférieur de la Provence et du
Jura [389]. Il montrait entre autres : 1° que le Valanginien
inférieur du Jura passe latéralement au Berriasien;
2° que l'assise à Alectryonia rectangularis Rœm.
est valanginienne et forme le niveau supérieur de l'étage;
3° que le Barrèmien est représenté dans le Jura par
l'IJrgonien inférieur.
Notre confrère est revenu sur cette interprétation