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JADC - Canadian Dental Association

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PM40064661 R10597<br />

JOURNAL DE L'ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE<br />

<strong>JADC</strong><br />

Mars 2007, Vol. 73, N www.cda-adc.ca/jadc<br />

o 2<br />

Dre Marcia Boyd<br />

Récipiendaire du titre<br />

de membre honoraire<br />

de l’ADC et de l’ADA<br />

Une lecture indispensable aux dentistes canadiens


Deux matériaux de restauration d’utilisation<br />

simple garantissant de beaux résultats.<br />

© 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Adper, L-Pop, Filtek et Prompt sont des marques de<br />

commerce de 3M ou de 3M ESPE AG, utilisées sous licence au Canada. 0701-DN-27750 F<br />

Il est maintenant plus facile de créer<br />

de beaux sourires, grâce au matériau de restauration<br />

universel Filtek MC Supreme Plus et au matériau fluide de restauration<br />

Filtek MC Supreme Plus de 3M ESPE.<br />

• Innovation : Une nanotechnologie éprouvée en clinique qui est<br />

esthétique et résistante aux ruptures et à l’usure.<br />

• Excellente manipulation : L’excellent sculptabilité du matériau de<br />

restauration universel FiltekMC Supreme Plus aide à redonner à la dent<br />

sa forme et ses fonctions naturelles tandis que la manipulation fluide<br />

sur demande du matériau fluide de restauration FiltekMC Supreme Plus<br />

améliore sa mise en place.<br />

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jusqu’à 21 % de moins que les autres composites populaires. Le<br />

rétrécissement de notre nanocomposite fluide est encore plus faible<br />

que celui de certains matériaux fluides concurrents.<br />

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fondent avec la surface de la dent pour un résultat plus esthétique.<br />

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1 888 363-3685 www.3MESPE.com/CA<br />

Le matériau de<br />

restauration universel<br />

et le matériau fluide de<br />

restauration<br />

Filtek<br />

MC<br />

Supreme Plus


Directeur général de l’ADC<br />

George Weber<br />

Rédacteur en chef<br />

Dr John P. O’Keefe<br />

Rédacteur/réviseur<br />

Sean McNamara<br />

Réviseure adjointe<br />

Natalie Blais<br />

Coordonnatrice de la<br />

traduction française<br />

Arline Brisemur<br />

Coordonnatrice des publications<br />

Rachel Galipeau<br />

Rédactrice des médias<br />

électroniques<br />

Emilie Adams<br />

Chef de la conception et<br />

de la production<br />

Barry Sabourin<br />

Conceptrice graphique<br />

Janet Cadeau-Simpson<br />

Les collaborateurs assument l’entière<br />

responsabilité de leurs opinions et<br />

des faits dont ils font état et ceux-ci<br />

n’expriment pas nécessairement les<br />

vues de l’<strong>Association</strong> dentaire<br />

cana dienne. Le rédacteur en chef se<br />

réserve le droit de corriger les textes<br />

soumis pour publication dans le<br />

<strong>JADC</strong>. La publication d’une annonce<br />

commerciale ne signi e pas nécessairement<br />

que l’<strong>Association</strong> dentaire<br />

canadienne en appuie ou en endosse<br />

le contenu.<br />

Pour obtenir d’autres renseignements,<br />

appelez l’ADC au : 1-800-267-6354 (au<br />

Canada seulement)<br />

Partout ailleurs : (613) 523-1770<br />

Télécopieur : (613) 523-7736<br />

Site Web : www.cda-adc.ca<br />

© L’<strong>Association</strong> dentaire canadienne 2007<br />

Énoncé de mission<br />

L’<strong>Association</strong> dentaire canadienne est le porte-parole national de la dentisterie,<br />

voué au progrès et au leadership d’une profession uni ée ainsi qu’à la promotion<br />

d’une santé buccodentaire optimale, partie intégrante de la santé en général.<br />

R É D A C T E U R S A S S O C I É S<br />

Dr Michael Casas<br />

Dre Anne Charbonneau<br />

Dre Mary McNally<br />

Dr Sebastian Saba<br />

Dr James L. Armstrong<br />

Dre Catalena Birek<br />

Dr Gary A. Clark<br />

Dr Je Coil<br />

Dr Pierre C. Desautels<br />

Dr Terry Donovan<br />

Dr Robert Dorion<br />

Dr Robert V. Elia<br />

Dr Joel B. Epstein<br />

Dr Kenneth E. Glover<br />

Président<br />

Dr Wayne Halstrom<br />

Président désigné<br />

Dr Darryl Smith<br />

Vice-présidente<br />

Dre Deborah Stymiest<br />

Le Journal de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne est publié dans les deux langues<br />

o cielles à l’exception des articles scienti ques qui sont publiés dans leur langue<br />

d’origine. Les lecteurs peuvent recevoir le <strong>JADC</strong> dans la langue de leur choix.<br />

Le Journal de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne est publié 10 fois par année (juillet/août<br />

et décembre/janvier ensemble) par l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne. Copyright<br />

1982 par l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne. Entente d’envoi de poste-publications<br />

n o 40064661. PAP Enregistrement n o 10597. Retour des envois non distribuables aux<br />

adresses canadiennes à : L’<strong>Association</strong> dentaire canadienne, 1815, promenade Alta Vista,<br />

C O N S E I L L E R S D E R É D A C T I O N<br />

Dr Daniel Haas<br />

Dre Felicity Hardwick<br />

Dr Robert J. Hawkins<br />

Dre Aleksandra Jokovic<br />

Dr Asbjørn Jokstad<br />

Dr Richard Komorowski<br />

Dr Ernest W. Lam<br />

Dr James L. Leake<br />

Dr William H. Liebenberg<br />

Dr Kevin E. Lung<br />

C O N S E I L D ’A D M I N I S T R AT I O N D E L’A D C<br />

Dr Michael Connolly<br />

Dr Peter Doig<br />

Dr Don Friedlander<br />

Dr Gordon Johnson<br />

Dr Gary MacDonald<br />

Dre Debora C. Matthews<br />

Dr David S. Precious<br />

Dr Richard B. Price<br />

Dr N. Dorin Ruse<br />

Dr George K.B. Sándor<br />

Dr Benoit Soucy<br />

Dr Gordon W. ompson<br />

Dr David Tyler<br />

Dr Robert S. Turnbull<br />

Dr J. Je Williams<br />

Dr Robert MacGregor<br />

Dr Jack Scott<br />

Photo de couverture de Lagniappe Studio, gracieuseté de ADA News.<br />

©2006 American <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong>.<br />

Dr Robert Sexton<br />

Dr Ronald G. Smith<br />

Dr Robert Sutherland<br />

Ottawa (Ontario) K1G 3Y6. Port payé à Ottawa (Ontario). Veuillez nous prévenir le 10<br />

du mois de tout changement d’adresse pour recevoir le <strong>JADC</strong> à votre nouvelle adresse<br />

le mois suivant. Un abonnement vaut pour 10 numéros et coïncide avec l’année civile.<br />

Tout abonnement pour 2007 est payable à l’avance en devises canadiennes. Au Canada<br />

— 89 $ (83,96 $ +TPS, #R106845209), aux États-Unis — 122 $, partout ailleurs —<br />

150 $. Membre : American <strong>Association</strong> of <strong>Dental</strong> Editors et O ce canadien de<br />

véri cation de la di usion.<br />

ISSN 1481 2320 Imprimé au Canada<br />

Mars 2007, Vol. 73, N o 2<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 99


Laissez-vous 60 % du ciment dans les embouts †<br />

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Si vous utilisez une seringue pour distribuer du ciment, c’est probablement le cas.<br />

La raison en est la suivante : jusqu’à 60 % du ciment demeure<br />

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En distribuant des quantités uniformes de ciment, vous êtes assuré d’un dosage constant<br />

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matériel supplémentaire, notamment des mélangeurs, des activateurs, des applicateurs et<br />

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© 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Clicker, Aplicap et RelyX sont des marques de commerce de 3M ou 3M ESPE AG, utilisées sous licence au<br />

Canada. Toutes les autres appellations commerciales mentionnées dans les présentes sont les marques de service, marques de commerce ou marques<br />

déposées de leurs sociétés respectives. 0702-DN-28002 F<br />

Ciment autoadhésif<br />

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universel RelyX<br />

Unicem<br />

dans le<br />

distributeur<br />

MC<br />

Clicker


TA B L E D E S M AT I È R E S<br />

139<br />

<strong>JADC</strong><br />

JOURNAL DE L’A SSOCIATION DENTAIRE C ANADIENNE<br />

RUBRIQUES ET CHRONIQUES<br />

131<br />

112<br />

DÉBAT ET COMMENTAIRE<br />

Éditorial spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105<br />

Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107<br />

Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109<br />

Nouvelles et actualités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111<br />

Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique<br />

et la législation dentaires (IDEALS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112<br />

L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle . . . . . 115<br />

Des conseillers de rédaction du <strong>JADC</strong> dans les nouvelles . . . . . . . . . . . . . . 118<br />

The <strong>Dental</strong> Advisor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124<br />

Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127<br />

Index des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128<br />

Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131<br />

Application d’agents de scellement au verre ionomère sur<br />

des molaires permanentes d’éruption récente<br />

Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />

Quelle est la référence en matière de traitement<br />

des maladies parondontales? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />

Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire<br />

pour un patient qui présente une récession gingivale? . . . . . . . . . . . . . . . 139<br />

Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement<br />

de la maladie parodontale?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142<br />

Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? . . . . . . 146<br />

Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180<br />

Petites annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181<br />

En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique<br />

dans les études de premier cycle ..................................................................149<br />

James Morreale<br />

Veuillez jeter un coup d’oe il à notre publicité sur la page opposée à l’éditorial.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 101


TA B L E D E S M AT I È R E S<br />

139<br />

<strong>JADC</strong><br />

JOURNAL DE L’A SSOCIATION DENTAIRE C ANADIENNE<br />

RUBRIQUES ET CHRONIQUES<br />

131<br />

112<br />

DÉBAT ET COMMENTAIRE<br />

Éditorial spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105<br />

Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107<br />

Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109<br />

Nouvelles et actualités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111<br />

Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique<br />

et la législation dentaires (IDEALS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112<br />

L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle . . . . . 115<br />

Des conseillers de rédaction du <strong>JADC</strong> dans les nouvelles . . . . . . . . . . . . . . 118<br />

The <strong>Dental</strong> Advisor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124<br />

Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127<br />

Index des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128<br />

Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131<br />

Application d’agents de scellement au verre ionomère sur<br />

des molaires permanentes d’éruption récente<br />

Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />

Quelle est la référence en matière de traitement<br />

des maladies parondontales? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137<br />

Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire<br />

pour un patient qui présente une récession gingivale? . . . . . . . . . . . . . . . 139<br />

Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement<br />

de la maladie parodontale?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142<br />

Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? . . . . . . 146<br />

Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180<br />

Petites annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181<br />

En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique<br />

dans les études de premier cycle ..................................................................149<br />

James Morreale<br />

Veuillez jeter un coup d’oe il à notre publicité sur la page opposée à l’éditorial.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 101


T A B L E D E S M A T I È R E S<br />

SUJETS PROFESSIONNELS<br />

PRATIQUE CLINIQUE<br />

169<br />

«Nous reconnaissons l’aide<br />

fi nancière du gouvernement du<br />

Canada par l’entremise du<br />

Programme d'aide aux publications<br />

pour nos dépenses d'envoi postal»<br />

Toute demande touchant le <strong>JADC</strong> doit être<br />

adressée au : Rédacteur en chef,<br />

Journal de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne,<br />

1815, promenade Alta Vista,<br />

Ottawa (Ontario) K1G 3Y6<br />

• Courriel : rgalipeau@cda-adc.ca<br />

• Sans frais : 1-800-267-6354<br />

• Tél. : (613) 523-1770<br />

• Télécopieur : (613) 523-7736<br />

La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et son lien avec les<br />

résultats socio-démographiques et cliniques dans 3 cliniques de<br />

proximité du Nord ............................................................................................153<br />

Michael H. Walter, John I. Woronuk, Han-Kuang Tan, Ulrike Lenz, Rainer Koch,<br />

Klaus W. Boening, Yvonne J. Pinchbeck<br />

Le tabagisme et la santé buccodentaire ....................................................155<br />

Wayne J. Millar, David Locker<br />

Révision des compétences requises pour un dentiste<br />

nouvellement diplômé au Canada ...............................................................157<br />

Jack D. Gerrow, H. Joseph Murphy, Marcia A. Boyd<br />

Sympathetically Maintained Pain Presenting First as<br />

Temporomandibular Disorder, then as Parotid Dysfunction ...............163<br />

Subha Giri, Donald Nixdorf<br />

Large Erupting Complex Odontoma: A Case Report ..............................169<br />

Manoj Vengal, Honey Arora, Sujoy Ghosh, Keerthilatha M. Pai<br />

Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report ..................................175<br />

Rajan Saini, Noor Hayati Abd Razak, Shiafulizan Ab Rahman, Abdul Rani Samsudin<br />

Toute demande touchant les petites annonces<br />

doit être adressée à :<br />

M. John Reid,<br />

a/s Keith Communications Inc.,<br />

104-1559, rue Hurontario,<br />

Mississauga (Ontario) L5G 4S1<br />

• Sans frais : 1-800-661-5004, poste 23<br />

• Tél. : (905) 278-6700<br />

• Télécopieur : (905) 278-4850<br />

Toute demande touchant la publicité doit<br />

être adressée à : M. Peter Greenhough,<br />

a/s Keith Communications Inc.,<br />

104-1559, rue Hurontario,<br />

Mississauga (Ontario) L5G 4S1<br />

• Sans frais : 1-800-661-5004, poste 18<br />

• Tél. : (905) 278-6700<br />

• Télécopieur : (905) 278-4850<br />

La publication d’une annonce commerciale ne signi e pas nécessairement que l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne en appuie ou en endosse le contenu.<br />

En outre, l’ADC ne peut être tenue responsable ni des erreurs typographiques, orthographiques et grammaticales, ni des ambiguïtés syntaxiques.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 103


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par<br />

l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne*<br />

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© 2006 P&G PGC 16101 OJAD06095


La Dre Sarah Hulland<br />

“La hausse<br />

du niveau de<br />

restriction dans<br />

les lignes directrices<br />

en matière<br />

d’anesthésie est<br />

un pas dans<br />

la bonne<br />

direction.”<br />

É d i t o r i a l s p É c i a l<br />

Devrions-nous<br />

tous dormir<br />

maintenant?<br />

Un traitement dentaire a pris une tournure<br />

tragique en septembre 2006, alors qu’une<br />

fillette de 5 ans de Chicago est décédée à<br />

la suite de l’administration d’un anesthésique. Le<br />

dentiste avait pratiqué une anesthésie profonde en<br />

lui administrant des produits par voie orale, par<br />

inhalation et par voie parentérale. La fillette avait<br />

reçu une quantité excessive de médicaments par<br />

rapport à son poids. Bien que le dentiste ait utilisé<br />

cette même technique avec succès à plusieurs occasions,<br />

cet événement démontre malheureusement<br />

que les choses peuvent facilement tourner à la<br />

catastrophe 1 .<br />

Cette année, l’Académie américaine de dentisterie<br />

pédiatrique (AADP) a adopté de nouvelles<br />

lignes directrices sur l’observation et la prise en<br />

charge des patients pédiatriques pendant et après<br />

l’administration d’un anesthésique en prévision<br />

d’un acte diagnostic et thérapeutique 2 . Approuvées<br />

par l’Académie américaine de pédiatrie, les lignes<br />

directrices expliquent comment pratiquer,<br />

en toute sécurité, une intervention sous anesthésie<br />

minimale, modérée, profonde ou générale, ainsi<br />

qu’en cabinet chez des patients pédiatriques 3–5 . Il<br />

importe de souligner que ces lignes directrices<br />

exigent que les personnes chargées d’effectuer des<br />

anesthésies du genre possèdent un niveau accru<br />

de compétence, et que le travail soit réparti entre<br />

3 personnes différentes – une qui pratique l’anesthésie,<br />

une autre qui prodigue les soins dentaires et<br />

une dernière qui assure un soutien.<br />

Les conséquences des nouvelles lignes directrices<br />

de l’AADP doivent être examinées dans le<br />

cadre des principaux objectifs de l’administration<br />

d’un anesthésique en dentisterie, qui sont de<br />

préserver la sécurité et le bien-être du patient; de<br />

minimiser l’inconfort physique et la douleur; de<br />

contrôler l’anxiété, minimiser les traumatismes<br />

psychologiques et maximiser les probabilités d’amnésie;<br />

de contrôler les comportements ou les mouvements<br />

afin d’exécuter l’acte en toute sécurité;<br />

et, d’abord et avant tout, de ramener le patient à<br />

un état qui permet de le libérer sans danger 3 .<br />

Ce sont des objectifs particulièrement importants<br />

lorsqu’il s’agit d’enfants, puisque leur<br />

organisme immature altère le métabolisme des<br />

produits pharmacologiques. Les anesthésiques locaux<br />

agissent également comme des dépresseurs<br />

cardiaques, ce qui peut entraîner une stimulation<br />

ou une dépression accrue du système nerveux central.<br />

Compte tenu du fait que les voies aériennes et<br />

les fonctions cardiorespiratoires de l’enfant sont<br />

différentes de celles de l’adulte, il est donc plus<br />

compliqué d’anesthésier des patients pédiatriques.<br />

Au Canada, l’élaboration et la mise en application<br />

de lignes directrices relatives aux interventions<br />

sous anesthésie minimale, modérée, profonde<br />

ou générale relèvent de chaque province et territoire.<br />

L’Ontario et l’Alberta ont procédé à une<br />

révision de leurs lignes directrices en 2005 et 2006<br />

respectivement, alors que la Colombie-Britannique<br />

prévoit finaliser l’approbation des siennes en mars<br />

prochain 6–9 . Bien que les 3 provinces exigent toutes<br />

une formation avancée sur les techniques d’anesthésie<br />

profonde, elles n’obligent pas le recours à un<br />

anesthésiste autre que le dentiste qui prodiguera le<br />

traitement. Cependant, elles ont toutes des politiques<br />

claires et strictes qui exigent que les dentistes<br />

aient suivi une formation spécialisée supérieure à<br />

celle qu’ils ont obtenue durant leurs études.<br />

Est-ce que cela signifie que les dentistes qui<br />

pratiquent des anesthésies par inhalation ou par<br />

voie orale seront limités davantage quant à l’utilisation<br />

de ces techniques? La hausse du niveau de<br />

restriction dans les lignes directrices en matière<br />

d’anesthésie est un pas dans la bonne direction<br />

et contribuera à faire en sorte que notre profession<br />

continue de maximiser la sécurité du public.<br />

Toutefois, comme il y a plus de patients qui présentent<br />

des facteurs de co-morbidité, est-il temps que<br />

nous pensions à revoir nos lignes directrices pour<br />

qu’elles soient conformes à celles de l’AADP?<br />

C’est à nous, professionnels de la santé, de<br />

placer le bien-être général de nos patients en tête de<br />

nos priorités. Du point de vue de la sécurité, il est<br />

préférable que ce soit une personne qui prodigue<br />

les soins et une autre qui effectue l’anesthésie,<br />

comme c’est la norme en médecine. Pourquoi<br />

devrait-il en être autrement en dentisterie?<br />

Dre Sarah A. Hulland, présidente<br />

Académie canadienne de dentisterie pédiatrique<br />

Références<br />

Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version<br />

électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jadc/vol-<br />

73/issue-2/105.html.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Septembre 2006, Vol. 72, N o 7 • 105


Pourquoi Colgate Total * est-il<br />

le dentifrice le plus recommandé? †<br />

Protection antibactérienne éprouvée<br />

de 12 heures et protection contre<br />

l’inflammation des gencives 1<br />

Le seul dentifrice offrant une protection antibactérienne éprouvée en clinique de 12 heures<br />

et une protection contre l’inflammation des gencives.<br />

Meilleure santé orale pour une meilleure santé globale<br />

Le choix n° 1 des experts dentaires. †<br />

† Le dentifrice le plus utilisé par les experts dentaires et recommandé pour l’ensemble des soins buccodentaires.<br />

1. Panagakos FS et autres JClin Dent. 2005;16 (suppl.) : S1-S19.<br />

Colgate-Palmolive Canada Inc. Imprimé au Canada 01/07<br />

*TM Red’d/M.D.<br />

**Marque déposée de l'<strong>Association</strong> dentaire canadienne<br />

**


Dr Wayne Halstrom<br />

“De nombreuses<br />

décisions prises ces<br />

dernières années nous<br />

ont amenés à prendre le<br />

virage électronique.”<br />

M O T D U P R É S I D E N T<br />

L’avenir, c’est<br />

maintenant<br />

Le mois dernier, je vous ai parlé du besoin<br />

qu’ont les membres de l’ADC de prendre part<br />

aux affaires de l’<strong>Association</strong>. Je profite de<br />

l’occasion pour remercier les membres actuels et<br />

éventuels de l’ADC qui ont participé au sondage<br />

2006 auprès des membres. Ces collègues se sont<br />

exprimés en toute honnêteté sur la santé et le<br />

mieux-être de la profession dentaire au Canada. Ils<br />

apportent des informations de première main qui,<br />

pour l’ADC, ont une valeur inestimable, car elles<br />

lui permettront de mieux plani er l’avenir.<br />

Les premiers résultats du sondage révèlent une<br />

participation dans presque toutes les provinces.<br />

Étant donné que l’Ordre des dentistes du Québec<br />

procédait à un sondage auprès de ses membres<br />

en même temps que l’ADC, nous avons accepté,<br />

en guise de politesse, de reporter à janvier 2007<br />

la tenue de notre sondage au Québec. Le taux de<br />

réponse est très encourageant en général et les réponses<br />

fournies permettront à l’ADC de se maintenir<br />

au fait des besoins de ses membres.<br />

Comme des sondages semblables ont été réalisés<br />

en 2002 et 2004, nous sommes en mesure de<br />

comparer les changements de mentalités au sein de<br />

la profession. Les sondages précédents semblaient<br />

indiquer que les membres accordaient moins<br />

d’importance à la valeur intangible de l’adhésion<br />

et demandaient des avantages plus tangibles. Le<br />

sondage de 2006 nous révèle un certain renversement<br />

de tendance, avec un soutien grandissant à<br />

l’égard des efforts importants – parfois plus difficiles<br />

à évaluer – que déploie l’<strong>Association</strong>.<br />

Lorsque nous avons demandé aux participants<br />

d’évaluer l’importance relative de 5 secteurs de<br />

programmes et services offerts par l’ADC, ce sont<br />

les relations gouvernementales et l’éducation du<br />

public qui ont été classées en premier. Ils ont<br />

donné une note de 8,2 sur 10 à l’importance de<br />

l’existence d’une association dentaire d’ordre national,<br />

et plus de 90 % d’entre eux sont d’avis que<br />

l’ADC, à titre de porte-parole national de la den-<br />

tisterie, accomplit son mandat avec vigueur.<br />

L’information la plus révélatrice est probablement<br />

l’utilisation accrue des communications<br />

électroniques. Les réponses sont réparties de manière<br />

presque égale quant à la préférence des membres<br />

de recevoir les communications de l’ADC par<br />

courriel ou par la poste. Plus de 90 % des cabinets<br />

sont équipés d’ordinateurs à la réception, et 84 %<br />

d’entre eux possèdent l’Internet haute vitesse.<br />

Voilà des résultats bien rassurants pour l’ADC,<br />

car de nombreuses décisions prises ces dernières<br />

années nous ont amenés à prendre le virage électronique.<br />

Nous avons, par exemple, mis en place<br />

dernièrement les services Lexi-Comp Online et<br />

la Table des matières électronique (eTDM). Lexi-<br />

Comp Online permet aux membres d’avoir accès à<br />

un vaste éventail de données pharmaceutiques essentielles<br />

au cabinet dentaire moderne. Le service<br />

eTDM offre un accès électronique instantané aux<br />

tables des matières de plus de 250 publications<br />

cliniques et de gestion du cabinet.<br />

Le service électronique ayant retenu le plus<br />

d’attention est sans aucun doute ITRANS. Malgré<br />

certains malentendus quant à son rôle par rapport<br />

à CDAnet, je suis heureux de vous annoncer que<br />

plus de 2 millions de demandes d’indemnisation<br />

seront transmises cette année par ITRANS, soit<br />

10 % de toutes les demandes prévues pour 2007.<br />

Bien qu’ITRANS ait été critiqué parce qu’on le<br />

considérait en avant de son temps, j’aimerais attirer<br />

votre attention sur le fait que la prestation<br />

des services de santé est en constante évolution<br />

dans ce pays.<br />

Nous observons, au Canada, des efforts<br />

concertés visant à mettre en œuvre le dossier de<br />

santé électronique (DSE), dont les paramètres<br />

régiront nos efforts futurs en matière de gestion<br />

du cabinet. Dans un document sur le dossier de<br />

santé électronique au Canada, Inforoute Santé du<br />

Canada et le Conseil canadien de la santé confirment<br />

leur mandat de doter la moitié de la population<br />

canadienne d’un DSE interopérable d’ici<br />

2009, et tous les Canadiens d’ici 2010. Pour ce<br />

qui est de l’engagement des provinces à cet égard,<br />

mentionnons que le premier ministre de l’Alberta<br />

a promis un DSE pour chaque Albertain d’ici<br />

2008, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador prévoit<br />

offrir un DSE à l’échelle de la province d’ici 2009.<br />

La profession dentaire canadienne est bien<br />

placée pour poursuivre le virage électronique<br />

qu’elle a déjà amorcé, parce que l’avenir, c’est<br />

maintenant!<br />

Wayne Halstrom, BA, DDS<br />

president@cda-adc.ca<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 107


« Le dentifrice<br />

Sensodyne<br />

Pro-Émail »<br />

aide à prévenir<br />

la carie dentaire<br />

et à réduire<br />

l’hypersensibilité dentaire dans<br />

le cadre d’un programme<br />

consciencieux d’hygiène buccale<br />

Le premier dentifrice à obtenir<br />

le sceau de l’ADC pour son<br />

Sourire en santé ou<br />

dommages camouflés ?<br />

pouvoir de réduction de<br />

et de soins professionnels réguliers. l’hypersensibilité dentaire. Référence : 1. Emballage du produit Sensodyne Pro-Émail.<br />

Illustration de la translucidité accrue, un signe d’usure par acide<br />

Le NOUVEAU Pro-Émail MC est spécialement formulé pour aider<br />

à protéger contre les effets de l’érosion par acide et la sensibilité. 1<br />

• Aide à protéger contre les effets des acides<br />

alimentaires<br />

• Effet microdurcissant<br />

• Faible abrasivité<br />

• Contient du nitrate de potassium pour aider à<br />

prévenir la douleur causée par les dents sensibles<br />

• Contient un détergent – cocamidopropylbétaïne<br />

• Sans SLS<br />

• Gamme de pH de 6,7 à 7,5<br />

• Deux saveurs délicieuses : Essence de menthe<br />

et Vague de fraîcheur<br />

• Procure les avantages d’un dentifrice ordinaire, y<br />

compris le rafraîchissement de l’haleine, la protection<br />

contre la carie et l’enlèvement de la plaque (avec le<br />

brossage)<br />

• Reconnu par l’ADC pour prévenir la carie<br />

et l’hypersensibilité dentaire<br />

Lorsque vous reconnaissez les signes d’érosion par acide,<br />

tels qu’un léger tiraillement, complétez vos soins habituels<br />

en cabinet en recommandant Pro-Émail MC de Sensodyne ® .<br />

Sensodyne ® Pro-Émail MC (contenant du nitrate de potassium à 5 % p/p et du fluorure de sodium à 0,254 % p/p) est recommandé pour<br />

les dents sensibles et la prévention de la carie. Il aide à protéger les dents des adultes et des enfants de plus de 12 ans contre l’usure /<br />

érosion par acide. Un brossage deux fois par jour permet d’ériger une barrière protectrice et de la préserver, et aide à empêcher la<br />

douleur de se manifester de nouveau.


J<br />

’ai lu l’article de Dan Kingsbury sur<br />

le professionnalisme et l’éducation<br />

en gestion du cabinet1 , et je ne crois<br />

pas que le professionnalisme soit compromis<br />

par le succès et la bonne gestion<br />

du cabinet. Professionnalisme et santé<br />

nancière du cabinet peuvent – et devraient<br />

– coexister de manière compatible.<br />

Le Dr Kingsbury met en doute,<br />

comme il se doit, une perception courante<br />

selon laquelle les dentistes qui<br />

gagnent bien leur vie manqueraient de<br />

professionnalisme. Je suis d’avis que<br />

l’éthique professionnelle et l’adoption<br />

de bonnes habitudes d’a aires ne sont<br />

pas incompatibles.<br />

Le Dr Kingsbury croit que «la<br />

philosophie de la concurrence est au<br />

cœur de la question», cette question<br />

étant la rivalité bien connue qui existe<br />

entre professionnalisme et affaires.<br />

«Les dentistes doivent se frayer un<br />

chemin dans le marché concurrentiel<br />

d’une société de consommation.» C’est<br />

seulement entre les principes éthiques<br />

qui dé nissent notre profession et le<br />

désir de rentabiliser notre cabinet que<br />

devrait se situer cette concurrence.<br />

La concurrence entre collègues va directement<br />

à l’encontre des valeurs de<br />

notre profession. Les dentistes peuvent<br />

facilement se laisser berner par<br />

les attentes d’une société de consommation<br />

qui les incite à croire qu’ils<br />

doivent avoir un avantage concurrentiel<br />

sur leurs pairs pour réussir. Et<br />

c’est le cas de beaucoup d’entre eux.<br />

Il su t de parcourir les pages jaunes<br />

du bottin régional pour réaliser les<br />

allégations publicitaires que certains<br />

font. Beaucoup ont compromis leur<br />

intégrité pour attirer plus de patients<br />

en invoquant leurs craintes ou en présentant<br />

des arguments qu’ils ne pourraient<br />

pas comprendre.<br />

La concurrence est en fait perçue<br />

très di éremment par le public et les<br />

membres de la profession. Aux yeux<br />

des patients, en réalité, les dentistes<br />

C O U R R I E R<br />

Le professionnalisme et la réussite<br />

fi nancière peuvent coexister<br />

qui font preuve d’un degré élevé d’intégrité<br />

professionnelle se démarquent<br />

plus. Les dentistes parviennent à attirer<br />

bien plus de patients par l’entremise<br />

de patients reconnaissants que<br />

par des annonces.<br />

Je ne vois pas non plus cet esprit<br />

de concurrence envahir les facultés,<br />

comme le laisse entendre le<br />

Dr Kingsbury. Je perçois chez les étudiants<br />

de premier cycle un esprit de<br />

collégialité et d’entraide. Sauf dans<br />

le cas d’étudiants qui envisagent de<br />

s’inscrire à un programme de spécialisation,<br />

il n’existe aucun avantage<br />

concurrentiel à être meilleur que ses<br />

collègues. La concurrence pour l’admission<br />

en dentisterie est féroce, mais<br />

après, elle disparaît.<br />

Le succès d’une entreprise ne repose<br />

pas uniquement sur sa santé -<br />

nancière. Le respect des pairs, des<br />

patients et de normes de conduite élevées<br />

qui se traduisent par le respect et<br />

la con ance des patients continueront<br />

d’être des éléments essentiels de tout<br />

cabinet dentaire.<br />

Les «forces du professionnalisme<br />

au sein de nos institutions» n’ont pas<br />

«discrédité l’acquisition d’un certain<br />

sens des a aires» comme le prétend<br />

le Dr Kingsbury. Elles y ont ajouté de<br />

la valeur. Les étudiants de médecine<br />

dentaire qui reçoivent une bonne formation<br />

dans le domaine de l’éthique,<br />

de la communication et des a aires<br />

pendant et après leurs études seront<br />

toujours mieux placés pour réussir.<br />

Dr Barry Schwartz, professeur auxiliaire<br />

École Schulich de médecine et de dentisterie<br />

Université Western Ontario, London (Ontario)<br />

Référence<br />

1. Kingsbury D. Le professionnalisme est-il<br />

contraire à l’éducation en gestion du cabinet et<br />

au succès? J Can Dent Assoc 2006; 72(9):815–7.<br />

Les liens qui unissent les<br />

membres de notre profession<br />

Mon expérience de travail avec diverses<br />

associations dentaires professionnelles<br />

m’amène à croire que les<br />

dentistes du Canada ont vraiment de<br />

la chance de pouvoir compter sur des<br />

personnes de qualité qui œuvrent au<br />

sein de ces organismes. C’est pourquoi<br />

je suis déçu de constater combien il est<br />

facile de développer de la mé ance et<br />

de l’amertume au sein de notre profession<br />

– sentiments qui peuvent mettre à<br />

rude épreuve les liens importants qui<br />

en unissent les membres.<br />

Il est évident que les diverses associations<br />

professionnelles ont pour<br />

rôle de représenter les intérêts de l’ensemble<br />

de leurs membres. Cependant,<br />

il peut arriver que ces intérêts soient<br />

en contradiction avec ceux de chacun<br />

des dentistes. Dans les provinces où<br />

l’association professionnelle doit à la<br />

fois réglementer la profession et défendre<br />

les intérêts de ses membres,<br />

il est encore plus probable que des<br />

problèmes surviennent. Les membres<br />

se trouvent habituellement dans des<br />

situations où les personnes qui font<br />

o ce de juge sont également les seules<br />

personnes compétentes sur lesquelles<br />

ils doivent compter pour les défendre!<br />

Lorsque surviennent des di érends,<br />

chaque membre doit généralement se<br />

débrouiller tout seul et fait appel à<br />

des pairs plus ou moins compétents<br />

ou – comme il arrive trop souvent – à<br />

des avocats.<br />

Il serait très utile à la profession<br />

dentaire canadienne si l’on constituait,<br />

au sein de l’ADC, une équipe<br />

chargée de défendre les intérêts de<br />

ses membres. Je crois que si chacun<br />

des dentistes pouvait compter sur des<br />

personnes-ressources totalement indépendantes,<br />

il serait plus facile de<br />

résoudre les problèmes et l’on éliminerait<br />

une grande partie de l’acrimonie<br />

inutile dont nous sommes trop souvent<br />

témoins entre les bonnes personnes<br />

qui composent notre profession.<br />

Dr Cory Sul, Winnipeg (Manitoba)<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 109


J<br />

’ai lu l’article de Dan Kingsbury sur<br />

le professionnalisme et l’éducation<br />

en gestion du cabinet1 , et je ne crois<br />

pas que le professionnalisme soit compromis<br />

par le succès et la bonne gestion<br />

du cabinet. Professionnalisme et santé<br />

nancière du cabinet peuvent – et devraient<br />

– coexister de manière compatible.<br />

Le Dr Kingsbury met en doute,<br />

comme il se doit, une perception courante<br />

selon laquelle les dentistes qui<br />

gagnent bien leur vie manqueraient de<br />

professionnalisme. Je suis d’avis que<br />

l’éthique professionnelle et l’adoption<br />

de bonnes habitudes d’a aires ne sont<br />

pas incompatibles.<br />

Le Dr Kingsbury croit que «la<br />

philosophie de la concurrence est au<br />

cœur de la question», cette question<br />

étant la rivalité bien connue qui existe<br />

entre professionnalisme et affaires.<br />

«Les dentistes doivent se frayer un<br />

chemin dans le marché concurrentiel<br />

d’une société de consommation.» C’est<br />

seulement entre les principes éthiques<br />

qui dé nissent notre profession et le<br />

désir de rentabiliser notre cabinet que<br />

devrait se situer cette concurrence.<br />

La concurrence entre collègues va directement<br />

à l’encontre des valeurs de<br />

notre profession. Les dentistes peuvent<br />

facilement se laisser berner par<br />

les attentes d’une société de consommation<br />

qui les incite à croire qu’ils<br />

doivent avoir un avantage concurrentiel<br />

sur leurs pairs pour réussir. Et<br />

c’est le cas de beaucoup d’entre eux.<br />

Il su t de parcourir les pages jaunes<br />

du bottin régional pour réaliser les<br />

allégations publicitaires que certains<br />

font. Beaucoup ont compromis leur<br />

intégrité pour attirer plus de patients<br />

en invoquant leurs craintes ou en présentant<br />

des arguments qu’ils ne pourraient<br />

pas comprendre.<br />

La concurrence est en fait perçue<br />

très di éremment par le public et les<br />

membres de la profession. Aux yeux<br />

des patients, en réalité, les dentistes<br />

C O U R R I E R<br />

Le professionnalisme et la réussite<br />

fi nancière peuvent coexister<br />

qui font preuve d’un degré élevé d’intégrité<br />

professionnelle se démarquent<br />

plus. Les dentistes parviennent à attirer<br />

bien plus de patients par l’entremise<br />

de patients reconnaissants que<br />

par des annonces.<br />

Je ne vois pas non plus cet esprit<br />

de concurrence envahir les facultés,<br />

comme le laisse entendre le<br />

Dr Kingsbury. Je perçois chez les étudiants<br />

de premier cycle un esprit de<br />

collégialité et d’entraide. Sauf dans<br />

le cas d’étudiants qui envisagent de<br />

s’inscrire à un programme de spécialisation,<br />

il n’existe aucun avantage<br />

concurrentiel à être meilleur que ses<br />

collègues. La concurrence pour l’admission<br />

en dentisterie est féroce, mais<br />

après, elle disparaît.<br />

Le succès d’une entreprise ne repose<br />

pas uniquement sur sa santé -<br />

nancière. Le respect des pairs, des<br />

patients et de normes de conduite élevées<br />

qui se traduisent par le respect et<br />

la con ance des patients continueront<br />

d’être des éléments essentiels de tout<br />

cabinet dentaire.<br />

Les «forces du professionnalisme<br />

au sein de nos institutions» n’ont pas<br />

«discrédité l’acquisition d’un certain<br />

sens des a aires» comme le prétend<br />

le Dr Kingsbury. Elles y ont ajouté de<br />

la valeur. Les étudiants de médecine<br />

dentaire qui reçoivent une bonne formation<br />

dans le domaine de l’éthique,<br />

de la communication et des a aires<br />

pendant et après leurs études seront<br />

toujours mieux placés pour réussir.<br />

Dr Barry Schwartz, professeur auxiliaire<br />

École Schulich de médecine et de dentisterie<br />

Université Western Ontario, London (Ontario)<br />

Référence<br />

1. Kingsbury D. Le professionnalisme est-il<br />

contraire à l’éducation en gestion du cabinet et<br />

au succès? J Can Dent Assoc 2006; 72(9):815–7.<br />

Les liens qui unissent les<br />

membres de notre profession<br />

Mon expérience de travail avec diverses<br />

associations dentaires professionnelles<br />

m’amène à croire que les<br />

dentistes du Canada ont vraiment de<br />

la chance de pouvoir compter sur des<br />

personnes de qualité qui œuvrent au<br />

sein de ces organismes. C’est pourquoi<br />

je suis déçu de constater combien il est<br />

facile de développer de la mé ance et<br />

de l’amertume au sein de notre profession<br />

– sentiments qui peuvent mettre à<br />

rude épreuve les liens importants qui<br />

en unissent les membres.<br />

Il est évident que les diverses associations<br />

professionnelles ont pour<br />

rôle de représenter les intérêts de l’ensemble<br />

de leurs membres. Cependant,<br />

il peut arriver que ces intérêts soient<br />

en contradiction avec ceux de chacun<br />

des dentistes. Dans les provinces où<br />

l’association professionnelle doit à la<br />

fois réglementer la profession et défendre<br />

les intérêts de ses membres,<br />

il est encore plus probable que des<br />

problèmes surviennent. Les membres<br />

se trouvent habituellement dans des<br />

situations où les personnes qui font<br />

o ce de juge sont également les seules<br />

personnes compétentes sur lesquelles<br />

ils doivent compter pour les défendre!<br />

Lorsque surviennent des di érends,<br />

chaque membre doit généralement se<br />

débrouiller tout seul et fait appel à<br />

des pairs plus ou moins compétents<br />

ou – comme il arrive trop souvent – à<br />

des avocats.<br />

Il serait très utile à la profession<br />

dentaire canadienne si l’on constituait,<br />

au sein de l’ADC, une équipe<br />

chargée de défendre les intérêts de<br />

ses membres. Je crois que si chacun<br />

des dentistes pouvait compter sur des<br />

personnes-ressources totalement indépendantes,<br />

il serait plus facile de<br />

résoudre les problèmes et l’on éliminerait<br />

une grande partie de l’acrimonie<br />

inutile dont nous sommes trop souvent<br />

témoins entre les bonnes personnes<br />

qui composent notre profession.<br />

Dr Cory Sul, Winnipeg (Manitoba)<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 109


Nouvelles E<br />

T A C T U A L I T É S<br />

Le fluorure et les préparations pour nourrissons<br />

Comme l’a souligné un article du <strong>JADC</strong> 1 , l’<strong>Association</strong> dentaire américaine (ADA) a émis une directive provisoire<br />

recommandant d’éviter d’utiliser de l’eau uorurée pour la préparation des laits maternisés, a n de réduire les risques<br />

de uorose dentaire. Depuis, l’ADC a reçu un certain nombre de demandes du public visant à savoir si cette<br />

dernière entendait modi er sa position en conséquence.<br />

Après avoir examiné avec soin la directive provisoire de l’ADA, l’ADC a décidé qu’aucune modi cation ne serait pour<br />

l’instant apportée à sa position actuelle sur l’utilisation des uorures, car les taux de uorure dans l’eau potable au Canada<br />

ont tendance à être moins élevés qu’ils ne le sont aux États-Unis.<br />

Au Canada, les taux de uoruration recommandés varient entre 0,8 et 1,0 parties par million (ppm), comparativement<br />

à une fourchette comprise entre 0,7 et 1,2 ppm aux États-Unis. De plus, dans bon nombre de collectivités canadiennes, ces<br />

taux sont mêmes moins élevés, se situant entre 0,5 et 0,8 ppm. En n, la concentration maximale admissible de uorure au<br />

Canada est de 1,5 ppm, alors qu’elle peut atteindre jusqu’à 4 ppm dans certaines régions des États-Unis.<br />

L’ADC continuera d’examiner la valeur probante des données scienti ques, a n de s’assurer que ses recommandations<br />

concernant l’utilisation des uorures continuent d’o rir des conseils optimums en matière de santé buccodentaire. <br />

Référence<br />

1. Nouvelles et actualités. Directives de l’ADA<br />

touchant la préparation pour nourrissons et le<br />

fluorure. J Can Dent Assoc 2006; 72(10):878.<br />

Santé Canada<br />

revoit les directives<br />

sur la qualité de<br />

l’eau potable<br />

Ressources supplémentaires<br />

Position de l’ADC sur l’utilisation des fl uorures pour la prévention des caries<br />

http://www.cda-adc.ca/_fi les/position_statements/f_fl uorides.pdf<br />

FAQ de l’ADC sur le fl uorure<br />

http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/faqs_resources/faqs/fl uoride_faqs.asp<br />

L<br />

’ADC a été invitée à une réunion d’un groupe d’experts sur le fl uorure tenue à<br />

Ottawa, les 8 et 9 janvier. Cette réunion avait lieu dans le cadre d’une évaluation<br />

du Bureau de la qualité de l’eau et de la santé de Santé Canada de tous les<br />

aspects scientifi ques liés aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable<br />

au Canada.<br />

Santé Canada a réuni 6 spécialistes externes du domaine, dont le Dr Christopher<br />

Clark, président du département de dentisterie préventive et communautaire de<br />

l’Université de la Colombie-Britannique, et le Dr Michael Levy, expert-conseil<br />

auprès de l’Institut national de la santé publique du Québec, pour réviser les<br />

niveaux optimal et maximum autorisé de fl uoruration de l’eau potable.<br />

Le Dr Euan Swan, chef des programmes dentaires, a représenté l’ADC lors de<br />

cette réunion au cours de laquelle 5 grands sujets ont été abordés : dose quotidienne<br />

totale de fl uorure; renseignements toxicologiques sur la fl uorose dentaire;<br />

autres effets sur la santé associés au fl uorure; évaluation des risques et analyse<br />

des risques et des avantages associés à la fl uoruration de l’eau.<br />

Dans le cadre du processus de révision normalisé, les recommandations<br />

émanant de la réunion du mois de janvier seront transmises au Comité fédéralprovincial-territorial<br />

sur l’eau potable.<br />

L’ADC travaille en étroite collaboration avec le bureau du dentiste en chef<br />

de Santé Canada sur toutes les questions de fl uoruration, et les 2 organismes<br />

comptent maintenir un dialogue continu pour établir de futures directives et<br />

recommandations. <br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 111


––– Nouvelles et actualités –––<br />

Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique et la<br />

législation dentaires (IDEALS)<br />

L<br />

’International <strong>Dental</strong> Ethics and Law Society (IDEALS) a été créée en 2000, à Louvain, en Belgique, par un groupe international<br />

formé de dentistes, d’éducateurs, d’avocats et d’administrateurs. L’objectif était alors de trouver un port d’attache aux congrès<br />

qui se tenaient à l’occasion depuis 1992 sur l’éthique et la législation dentaires.<br />

Membre fondateur et actuel président d’IDEALS, le Dr Richard Speers de Toronto a consacré une bonne partie de sa carrière à<br />

l’étude des questions liées à l’éthique et à la protection des renseignements personnels au sein de la profession dentaire. Il a notam-<br />

ment présidé le Comité de déontologie de l’ADC et représenté l’ADC aux sommets de déontologie organisés par l’American College<br />

of Dentists en 1999 et en 2000.<br />

«Bon nombre des fondateurs de l’IDEALS croyaient que les diverses assemblées qui avaient lieu partout dans le monde étaient<br />

d’une grande utilité tant pour la profession que pour les populations que nous desservons, mais personne ne pouvait garantir qu’elles<br />

se poursuivraient dans les années à venir», rappelle le Dr Speers.<br />

L’IDEALS compte de plus en plus de membres, venant principalement d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie. Compte tenu<br />

de l’envergure internationale de l’organisme, le Dr Speers pense que le congrès de Toronto sera l’occasion parfaite pour promouvoir<br />

les valeurs canadiennes et proposer des solutions aux enjeux de la profession dentaire en matière d’éthique.<br />

Le prochain congrès portera sur les droits de la personne et les soins dentaires. «Nous avons dressé une liste de conférenciers de<br />

renommée mondiale et de sujets divers qui auront pour but non seulement d’informer mais d’interpeller les participants», dit le Dr<br />

Speers. «Ces conférenciers traiteront des questions les plus urgentes auxquelles la profession fait face relativement aux droits de la<br />

personne.»<br />

Le Dr Richard Ellen de Toronto, le Dr Henk ten Have de France et le Dr Charles Weijer de London (Ontario) font partie de cette liste.<br />

Ils traiteront des droits de la personne et de leur application à la recherche en médecine dentaire, à la déontologie scientifi que et aux<br />

groupes de patients vulnérables. Le Dr Frank Catalanotto de Floride s’entretiendra sur les éléments des droits de la personne reliés à<br />

l’accès aux soins dentaires. Également de cette liste, le Dr Xavier Riaud de France parlera du code de déontologie médicale sous un<br />

régime totalitaire – un exposé qui va certainement susciter de vives discussions.<br />

Outre ces conférenciers, les organisateurs du congrès ont prévu la présentation de 36 articles indépendants. «Les Canadiens ont<br />

été bien représentés dans les congrès antérieurs et nous espérons en accueillir encore plus en mai», affi rme le Dr Speers.<br />

L’éthique au sein de la profession<br />

L’ADC possède aussi son code de déontologie. Pour le Dr Speers, il s’agit d’un document précieux, car il sert de guide ou de<br />

référence tant au public qu’à la profession. «En tant que dentistes, nous formons d’abord et avant tout une profession axée sur l’art<br />

L’International <strong>Dental</strong><br />

Ethics and Law Society<br />

(IDEALS) tiendra son<br />

7e 7e 7 Congrès international<br />

du 24 au 26 mai 2007 à<br />

Toronto – une première<br />

au Canada. Le <strong>JADC</strong><br />

a rencontré récemment<br />

le Dr Richard Speers,<br />

président de l’IDEALS, a n d’obtenir plus d’information<br />

sur l’organisme et son congrès.<br />

de guérir et tous les codes de déontologie sur lesquels j’ai fait des recher-<br />

ches confi rment que nous avons un devoir important envers la santé et le<br />

bien-être de nos patients», explique-t-il. «Toutes nos valeurs fondamentales<br />

et toutes nos défi nitions élargies de l’éthique découlent de cette simple<br />

affi rmation.» Ces codes offi ciels nous rappellent qu’en tant que profession,<br />

la dentisterie a une responsabilité sociale bien réelle. «Je pense que la pro-<br />

fession devrait continuer d’enseigner aux fournisseurs de soins primaires<br />

et secondaires les obligations qu’ils doivent assumer sur le plan éthique à<br />

l’égard d’eux-mêmes, de leurs patients et de leurs collègues», poursuit-il.<br />

112 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Le Dr Speers reconnaît que les questions d’éthique peuvent parfois<br />

sembler bien au-delà des préoccupations quotidiennes des dentistes. «Cela<br />

peut-être diffi cile pour les dentistes étant donné qu’on nous bombarde<br />

d’information sur les dernières technologies ou techniques de blanchiment,


––– Nouvelles et actualités –––<br />

mais rarement sur nos obligations déontologiques», fait-il remarquer. «C’est malheureux, mais il faut parfois une plainte offi cielle<br />

pour que les dentistes prennent conscience de leurs responsabilités déontologiques.»<br />

Le Dr Speers estime que la profession dentaire canadienne fait face aux enjeux modernes liés à l’éthique et à l’exercice de la den-<br />

tisterie de manière proactive. «L’ADC maintient l’éthique dentaire au premier plan de ses préoccupations en publiant divers articles<br />

sur le sujet dans le <strong>JADC</strong>», observe-t-il. «Il en est de même pour le Collège royal des chirurgiens dentistes de l’Ontario, qui a amélioré<br />

son code de déontologie et publie régulièrement des articles et des études de cas dans sa revue Dispatch.»<br />

Le Dr Speers est optimiste, car de plus en plus de dentistes souhaitent actuellement suivre une formation offi cielle en s’inscrivant<br />

à un programme universitaire de deuxième cycle en vue de faire de la recherche et d’enseigner dans ce domaine. «D’après les con-<br />

versations personnelles que j’ai eues avec des dentistes de partout au Canada, il semble y avoir un intérêt croissant à poursuivre des<br />

études en bioéthique, ainsi qu’un engagement à enseigner l’éthique dans les diverses facultés de médecine dentaire», conclut-il.<br />

Le Dr Speers espère que les dentistes qui viendront au congrès de l’IDEALS en mai prochain seront ranimés par les vives discus-<br />

sions dans lesquelles ils s’engageront avec leurs collègues sur des questions d’éthique qui les interpellent. <br />

Cover<br />

Vous trouverez plus de renseignements sur l’IDEALS et le 7 e Congrès international sur :<br />

http://www.ideals.ac/<br />

Ressources supplémentaires<br />

Le Dr Jos Welie est l’un des éléments moteurs de l’IDEALS et secrétaire de l’organisme<br />

depuis sa création. Il a publié une série d’articles sur la profession dentaire dans le <strong>JADC</strong><br />

en 2004.<br />

Welie Close-<br />

JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 1. Dé nition du professionnalisme.<br />

J Can Dent Assoc 2004; 70(8):529–32.<br />

Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 2. Les marques du professionna-<br />

lisme. J Can Dent Assoc 2004; 70(9):599–602.<br />

Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 3. Dé s à venir. J Can Dent Assoc<br />

2004; 70(10):675–8.<br />

couverture<br />

Dre Marcia Boyd<br />

La couverture de ce mois-ci du <strong>JADC</strong> est consacrée à la<br />

Dre Marcia Boyd de Vancouver. La Dre Boyd recevra le<br />

titre de membre honoraire de l’ADC en 2007. Ce titre,<br />

le plus prestigieux de l’<strong>Association</strong>, est décerné à une personne qui a<br />

contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de l’art, de la science<br />

et de la profession dentaires pendant une période prolongée.<br />

«La Dre Boyd est vraiment digne de cette reconnaissance. Son histoire<br />

est une inspiration pour nous tous», déclare la Dre Deborah Stymiest, viceprésidente<br />

de l’ADC. «La profession dentaire est plus riche grâce à son engagement.»<br />

La Dre Boyd a reçu le titre de membre honoraire de l’<strong>Association</strong> dentaire américaine (ADA) en 2006. La Dre Boyd<br />

est présidente sortante du Collège américain des dentistes. Elle est la deuxième femme et la troisième canadienne<br />

dans l’histoire du Collège à avoir occupé le poste prestigieux de présidente. La Dre Boyd est professeure émérite<br />

à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a également été doyenne<br />

intérimaire.<br />

La Dre Boyd est coauteure de l’article «Révision des compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé<br />

au Canada», page 157 du <strong>JADC</strong>. <br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 113


À VENIR!<br />

Nouvelles et entièrement revues<br />

Les plaquettes informatives de l’ADC<br />

pour les patients<br />

Parce qu’un patient informé est un patient loyal.<br />

Révisée par des pairs et réalisée au Canada, cette série de<br />

plaquettes a été agrandie et comprend 14 nouveaux<br />

thèmes sur la santé buccodentaire.<br />

Les nouveautés apportées :<br />

• Une présentation moderne et épurée<br />

• Un contenu mis à jour<br />

• Des photos et des illustrations rehaussées<br />

• Un style clair et facile à lire<br />

• Un format adapté à l’envoi et aux présentoirs<br />

• Un espace bien en vue pour promouvoir<br />

votre cabinet<br />

Tout le monde y gagne! Vos patients ont une meilleure compréhension<br />

des soins buccodentaires préventifs et des différents<br />

traitements recommandés. Vous gagnez leur loyauté et leur confiance<br />

grâce à cette stratégie de maintien de patientèle efficace.<br />

Augmentez la confiance et la loyauté<br />

de vos patients.<br />

L’ADC est reconnaissante envers Colgate-Palmolive pour son généreux soutien à ces plaquettes informatives pour les patients.<br />

Ces plaquettes sont rédigées et créées par l’ADC et lui appartiennent, et sont distribuées par <strong>Canadian</strong> <strong>Dental</strong> Service Plans Inc.


––– Nouvelles et actualités –––<br />

L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle<br />

La phase de l’Enquête canadienne sur les<br />

mesures de la santé (ECMS) de Statistique<br />

Canada consacrée à l’examen buccodentaire<br />

clinique commencera à Clarington,<br />

en Ontario, en mars 2007. Axée sur des<br />

«mesures directes», l’enquête consistera à<br />

prendre des mesures physiques visant à évaluer<br />

la santé des Canadiens, et comprendra<br />

un examen de santé buccodentaire. Ce sera<br />

la première fois qu’on recueillera des données<br />

Les dentistes des Forces canadiennes chargés du module clinique prévu dans le nationales sur la santé buccodentaire depuis<br />

cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se sont réunis<br />

plus de 30 ans.<br />

à Ottawa en vue de participer à une séance de formation et d’uniformisation.<br />

Le ministère de la Défense nationale a<br />

De g. à d. : le capitaine Sean McIntosh, la capitaine Barbara Brigidear, la<br />

assigné 5 équipes de 2 dentistes pour e ec-<br />

capitaine Erin Hennessy, la major Nathalie Morin, la Dre Helen Whelton, le<br />

tuer les examens dans une clinique mobile<br />

Dr Harry Ames, dentiste en chef adjoint, le capitaine Mehmet «Matt» Danis,<br />

la capitaine Iwona Rusiecka, le capitaine Louis Roy et le capitaine David Lee. pendant les 2 années que durera la collecte<br />

de données. Ces dentistes se sont réunis à<br />

Ottawa en janvier a n de prendre part à une<br />

séance de formation et d’uniformisation visant à normaliser l’interprétation des indices qui seront utilisés durant les<br />

examens cliniques. La séance a eu lieu à la clinique privée d’hygiène dentaire de l’Institut national canadien de la santé,<br />

sous la direction de la Dre Helen Whelton, directrice du département de recherche des services de santé buccodentaire<br />

de l’Université nationale d’Irlande.<br />

La Dre Whelton possède une vaste expérience de la formation d’examinateurs et de l’uniformisation de leurs méthodes<br />

pour le compte de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Les méthodes d’enquête de l’OMS sur la santé<br />

buccodentaire sont soigneusement normalisées et utilisées dans le monde entier», a rme la Dre Whelton. «En appliquant<br />

ces méthodes à l’ECMS, nous pourrons établir des comparaisons internationales et régionales des données, et<br />

obtenir une base de référence pour l’observation de changements futurs dans la santé buccodentaire.»<br />

«Nous sommes en présence d’une étude nationale totalement représentative, puisqu’en dé nissant nos méthodes<br />

en fonction des normes de l’OMS, nous serons en mesure d’utiliser des normes internationales pour évaluer la santé<br />

buccodentaire des Canadiens», ajoute le Dr Peter Cooney, dentiste en chef du Canada. «Il est remarquable d’observer la<br />

collaboration qui s’est établie entre les ministères, les intérêts du secteur privé et les organismes internationaux, et de<br />

voir qu’elle nous a menés ici», souligne-t-il.<br />

Poser des diagnostics aux fi ns de la recherche<br />

La capitaine Erin Hennessy, DDS, du Détachement de la 1re Unité dentaire (BFC Halifax), fait partie de l’une des<br />

équipes de dentistes. Elle a été impressionnée par la capacité de la Dre Whelton à coordonner les équipes de dentistes<br />

pour qu’elles arrivent à poser des diagnostics objectifs. «Pour les besoins de l’ECMS, nous devons prendre conscience<br />

que nous recueillons des données à des ns de recherche et non de diagnostic et de plani cation de traitement»,<br />

déclare-t-elle. «Il nous fallait procéder à un certain “recyclage” de nos compétences en matière de diagnostic, et la<br />

Dre Whelton nous a beaucoup aidés.»<br />

Avant de prendre part à la séance, la Dre Hennessy ne saisissait pas pleinement l’ampleur et l’étendue de l’enquête.<br />

«Des spécialistes des mesures de la santé, des épidémiologistes, des méthodologistes, des experts en éthique et des<br />

statisticiens nous ont parlé des années de travail qu’ils ont consacrées à l’enquête jusqu’à présent, et je me suis sentie<br />

ère de faire partie de l’équipe qui aura pour mission de recueillir des données essentielles à notre compréhension de<br />

la santé générale et buccodentaire des Canadiens», admet-elle.<br />

La Dre Whelton a con é au <strong>JADC</strong> qu’elle avait eu du plaisir à former les dentistes du MDN et qu’ils travaillaient<br />

très bien en équipe. «C’est un privilège de participer à une enquête si bien conçue. La communauté internationale des<br />

services de santé buccodentaire et de la recherche attend les résultats avec beaucoup d’intérêt», dit-elle en terminant.<br />

La di usion des premières données est prévue pour la n de 2009.<br />

La clinique mobile de l’ECMS sera à Clarington pendant 8 semaines, après quoi elle se rendra dans la région de<br />

la Montérégie. Le <strong>JADC</strong> tiendra ses lecteurs informés au fur et à<br />

mesure que la clinique se déplacera vers d’autres régions du pays. <br />

Vous trouverez plus de renseignements sur l’ECMS à<br />

http://www.statcan.ca/francais/sdds/indexa_f.htm.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 115


Nouveauté<br />

pour les membres de l’ADC<br />

Une remise spéciale de 10 % sur les<br />

livres ivres électroniques<br />

pour la dentistry*<br />

DU CATALOGUE DE L’<br />

Les livres électroniques sont des livres<br />

téléchargeables avec le même contenu<br />

que les livres traditionnels. Les différents<br />

titres couvrent un large éventail de sujets.<br />

• Des ressources actuelles sur la gestion<br />

du cabinet<br />

• Des manuels de formation pour le<br />

personnel nouveau ou expérimenté<br />

• Des conseils sur la pratique, des listes<br />

de contrôle et plus encore<br />

Pas d’attente • Pas de frais d’expédition • Facile et pratique!<br />

Il vous suffit d’ouvrir une session sur le volet réservé aux<br />

membres du site Web de l’ADC pour obtenir votre code<br />

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avec l’<strong>Association</strong> dentaire américaine. Cette offre expire<br />

le 31 décembre 2007.<br />

Remarque : les livres électroniques sont conseillés aux utilisateurs de DSL<br />

et de modem câble.<br />

* Disponibles en anglais seulement


––– Nouvelles et actualités –––<br />

En septembre 2006, les étudiants inscrits en<br />

première année de médecine dentaire à l’Université<br />

du Manitoba et l’Université Dalhousie ont<br />

pu télécharger sur leurs ordinateurs portatifs les<br />

versions numériques de tous les manuels dont ils<br />

auront besoin durant leur programme d’études de<br />

4 ans, grâce au logiciel VitalSource Curriculum.<br />

Cette possibilité de réunir sur un même support<br />

une telle abondance d’information plaît<br />

aux étudiants. Chad Henderson de l’Université<br />

Dalhousie observe : «Si je veux étudier un cours<br />

et que je ne suis pas à la maison, je n’ai pas à m’in-<br />

Les étudiants en première année de médecine dentaire de l’Université<br />

Dalhousie ont tous leurs manuels sur des ordinateurs portatifs<br />

quiéter d’avoir les manuels avec moi puisqu’ils<br />

identiques.<br />

sont tous sur mon ordinateur portable.» Les fonctions<br />

de recherche et de référence du programme<br />

sont d’autres excellents avantages qui ont été soulignés<br />

par les étudiants.<br />

À l’Université du Manitoba, l’introduction de ce nouveau programme a été motivée, non seulement par la<br />

volonté d’alléger le fardeau lié aux manuels scolaires, mais aussi d’enseigner aux étudiants comment développer<br />

d’importantes compétences en recherche et en pensée critique qui leurs seront utiles durant leur carrière dentaire.<br />

«Il est important que les étudiants apprennent, durant leurs études, à trouver l’information et à prendre des décisions<br />

cliniques éclairées et qu’ils soient ensuite en mesure d’appliquer ces connaissances durant leur carrière»,<br />

souligne le Dr Dieter Schönwetter, spécialiste en éducation à l’Université du Manitoba.<br />

En plus d’alléger le sac à dos des étudiants, cette technologie semble ne pas peser trop lourd sur le portefeuille.<br />

Ainsi, selon les chi res de l’Université du Manitoba, le programme VitalSource permet aux étudiants d’économiser<br />

environ 44 % sur le coût d’achat total de<br />

l’ensemble des manuels en version papier.<br />

À la n de leurs études, les étudiants auront<br />

des éditions à jour de tous les manuels gurant<br />

dans leur bibliothèque VitalSource et ils pourront<br />

par la suite les mettre à jour chaque année, moyennant<br />

un faible coût. «Les étudiants ont en main<br />

une ressource clinique très importante, ajoute<br />

le Dr Schönwetter. L’utilisation de cette base de<br />

Les manuels numériques font<br />

leur entrée dans les écoles de<br />

médecine dentaire du Canada<br />

“L’UTILISATION DE CETTE BASE DE CONNAISSANCES DÉPASSE<br />

LARGEMENT LA SALLE DE CLASSE, ET LA POSSIBILITÉ D’Y AVOIR<br />

ACCÈS EN CLINIQUE, POUR RÉSOUDRE UN PROBLÈME CLINIQUE,<br />

CONSTITUE UN AVANTAGE APPRÉCIABLE.»<br />

DR SCHÖNWETTER<br />

connaissances dépasse largement la salle de classe, et la possibilité d’y avoir accès en clinique, pour résoudre un<br />

problème clinique, constitue un avantage appréciable.»<br />

À Dalhousie, l’introduction de cette ressource électronique a permis d’intégrer le programme d’études dans la<br />

salle de classe, le laboratoire et la clinique. «Les étudiants peuvent apporter leur ordinateur dans la clinique pour<br />

y consulter les dossiers des patients, les bases de données sur les médicaments et tout leur programme d’études»,<br />

explique le Dr Blaine Cleghorn, directeur des a aires cliniques à l’Université Dalhousie.<br />

Les professeurs de l’Université Dalhousie ont fait l’essai du programme VitalSource pendant une année complète,<br />

avant qu’il soit introduit en 2006. Ceci leur a permis de se familiariser avec le logiciel et ses fonctions, a n<br />

de pouvoir aider les étudiants à régler tout problème qui pourrait survenir.<br />

Dans l’ensemble, l’intégration du nouveau logiciel s’est faite sans problème dans les 2 écoles. Il s’agit maintenant<br />

d’intégrer pleinement la technologie au milieu d’apprentissage, ce qui se fera graduellement. Les Drs Cleghorn,<br />

Schönwetter et Florin Salajan de l’Université de Toronto évaluent actuellement le succès de ce programme et prévoient<br />

de publier leurs conclusions d’ici la n de 2007. <br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 117


Dr George Sándor, membre de<br />

l’équipe de recherche récipiendaire<br />

d’un prix prestigieux<br />

Le prix Larry J. Petersen 2006 pour<br />

le meilleur article en chirurgie buccale et<br />

maxillofaciale du journal Oral Oral Oral Surgery, Surgery<br />

Oral Medicine, Oral Oral Oral Pathology, Pathology Oral<br />

Radiology Radiology Radiology and and and Endodontology Endodontology Endodontology a été<br />

Dr George Sándor décerné à une équipe de recherche basée<br />

à l’Université de Toronto.<br />

L’équipe lauréate de chercheurs est composée des Drs Ahmed<br />

Jan, George Sándor, Deborah Iera, Amir Mhawi, Sean Peel, A.<br />

Wayne Evans et Cameron Clokie. L’article primé, qui a été publié<br />

dans l’édition de février 2006 du journal, portait sur les effets de<br />

la thérapie hyperbare sur la guérison spontanée de défi cits osseux<br />

dans un modèle de calotte crânienne de lapin.<br />

Le Dr Sándor, qui est conseiller de rédaction pour le <strong>JADC</strong>, a<br />

commenté en ces termes l’importance de ce prix : «C’est un véritable<br />

honneur pour mon équipe et moi que de recevoir un prix qui<br />

porte le nom d’un aussi éminent clinicien et professeur, quelqu’un<br />

qui fut pour moi un véritable modèle.» Larry Petersen fut chef de<br />

la chirurgie buccale et maxillofaciale à l’Université d’État de l’Ohio<br />

et rédacteur en chef du journal Oral Oral Oral Surgery, Surgery Oral Medicine, Oral<br />

Pathology, Pathology Oral Radiology and Endodontology. <br />

––– Nouvelles et actualités –––<br />

Des conseillers de rédaction du <strong>JADC</strong> dans les nouvelles<br />

Le doyen de l’Université<br />

de Montréal nommé<br />

colonel honoraire<br />

Le Dr Claude Lamarche a été<br />

o ciellement nommé premier colonel<br />

honoraire de la 1<br />

Dr Claude Lamarche<br />

re Unité dentaire,<br />

l’unité militaire qui regroupe<br />

toutes les cliniques dentaires en<br />

garnison des Forces canadiennes,<br />

au Canada et en Europe. Le Dr<br />

Lamarche est actuellement doyen de la Faculté de<br />

médecine dentaire de l’Université de Montréal.<br />

Le rôle du colonel honoraire est de faire valoir<br />

l’identité et la philosophie de l’unité, ainsi que<br />

d’agir comme conseiller auprès du commandant<br />

sur la plupart des questions, à l’exception des opérations.<br />

Le colonel James C. Taylor, commandant de<br />

la 1re Unité dentaire, a fait savoir au <strong>JADC</strong> que des<br />

membres honoraires représentent aujourd’hui les<br />

unités de tous les services et de toutes les composantes<br />

principales de la Défense nationale. <br />

118 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Dr James Leake honoré<br />

par un groupe de santé<br />

publique<br />

L’<strong>Association</strong> pour la santé publique<br />

de l’Ontario (OPHA) a présenté<br />

la distinction de membre à vie au<br />

Dr James Leake de Toronto, conseiller<br />

de rédaction pour le <strong>JADC</strong>, <strong>JADC</strong> à<br />

Dr James Leake l’occasion de la Conférence annuelle<br />

de l’OPHA qui s’est tenue à Cornwall<br />

(Ontario), en octobre 2006.<br />

Le Dr Leake a été élu au conseil d’administration de l’OPHA<br />

en 1980 et il a participé à l’établissement du premier budget<br />

et du système de rapports fi nanciers de l’organisation. La distinction<br />

de membre à vie vise à souligner une contribution<br />

exceptionnelle à l’OPHA. Le Dr Leake est président du Collège<br />

royal des chirurgiens dentistes du Canada, ainsi que professeur<br />

en dentisterie communautaire et chef de cette discipline à<br />

l’Université de Toronto.<br />

Créée en 1949, l’OPHA est une association caritative<br />

bénévole, vouée à l’amélioration de la santé des résidants de<br />

l’Ontario. Pour plus de renseignements, visitez le site www.<br />

opha.on.ca. <br />

Le CDSPI nomme<br />

un nouveau président<br />

M. Jim Preece a été nommé<br />

président de <strong>Canadian</strong> <strong>Dental</strong><br />

Service Plans Inc. (CDSPI) à partir<br />

du 1<br />

M. Jim Preece<br />

er janvier 2007. M. Preece a<br />

joint le CDSPI en avril 2006 en<br />

qualité de directeur général et il<br />

fut président de l’<strong>Association</strong> canadienne<br />

des produits de bureau.<br />

«Le CDSPI est une entreprise très bien gérée et<br />

j’entends mettre à pro t ce riche héritage pour<br />

amener l’entreprise dans de nouvelles directions<br />

qui permettront de servir encore mieux la profession<br />

dentaire», a déclaré M. Preece.<br />

M. Kingsley Butler, président et directeur général<br />

du CDSPI depuis 1995, restera en fonction<br />

jusqu’à sa retraite.


La Dre Melanie Wood de<br />

Dr. Melanie Wood<br />

Winnipeg a été élue présidente du<br />

Bureau national d’examen dentaire<br />

du Canada (BNED) pour un mandat<br />

de 2 ans.<br />

La Dre Wood a occupé les<br />

fonctions d’examinateur, de présidente<br />

des comités des statuts et des<br />

nances et de trésorière, au sein du BNED. Elle a<br />

aussi siégé 6 ans à la Commission de l’agrément<br />

dentaire du Canada, où elle exerça diverses fonctions.<br />

Diplômée de la promotion de 1977 de<br />

l’Université du Manitoba, elle a enseigné la prosthodontie<br />

xe pendant 25 ans à son alma mater. <br />

B r è v e s<br />

Le BNED nomme sa<br />

présidente<br />

––– Nouvelles et actualités –––<br />

La soie dentaire – Amie des dents, ennemie des toilettes<br />

Il semble que le public ait décidé de suivre les conseils des dentistes concernant l’usage quotidien de la soie dentaire.<br />

Malheureusement, la soie dentaire qui est jetée dans les toilettes, plutôt que dans la poubelle, cause des ravages dans les installations<br />

municipales de traitement des eaux usées. En effet, bon nombre des nouvelles marques de soie dentaire résistent au déchiquetage<br />

et forment souvent des amas, de la taille d’une balle de baseball, qui bloquent l’équipement des stations de pompage<br />

d’eau. Des journaux nationaux ont publié des articles sur cette question en janvier et l’organisme Toronto Water y a consacré un<br />

article dans son bulletin électronique. Même si, sur les sites Web des municipalités, la soie dentaire fi gure parmi les articles qui ne<br />

devraient jamais être jetés dans les toilettes, on semble souvent faire abstraction de cette directive.<br />

Donc, même s’il est encourageant de constater que de plus en plus de gens reconnaissent l’importance de la soie dentaire<br />

dans l’hygiène buccodentaire, il y aurait peut-être lieu de rappeler aux patients qu’ils doivent jeter la soie dentaire dans la<br />

poubelle, et non dans les toilettes. <br />

L’ASPC lance un portail sur les pratiques exemplaires<br />

Réunion des orthodontistes à Terre-Neuve<br />

En novembre 2006, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a lancé le Portail canadien des pratiques exemplaires<br />

visant la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques. Destinée aux décideurs en pratique, en élaboration de<br />

politiques et en recherche, cette ressource en ligne est qualifi ée de «porte d’entrée virtuelle» à des pratiques et des interventions<br />

exemplaires fondées sur des données probantes, à des revues systématiques et à des ressources axées sur la promotion de la<br />

santé et la prévention des maladies chroniques. Son but est de réunir les nombreuses sources d’information disponibles sur les<br />

pratiques exemplaires, afi n qu’il soit plus facile et plus rapide de trouver l’information pertinente. Vous pouvez visiter ce portail à<br />

l’adresse http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/index_f.cfm. <br />

Le Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé autochtones pour une étude<br />

L<br />

’<strong>Association</strong> canadienne des orthodontistes (ACO)<br />

tiendra sa 57e réunion scientifi que annuelle à St. John’s<br />

(Terre-Neuve) du 27 au 29 septembre 2007. Pour connaître<br />

les programmes scientifi que et social préliminaires, ou pour<br />

obtenir des renseignements sur les hôtels et les visites<br />

prévues avant et après la conférence, visitez le site Web de<br />

l’ACO à l’adresse www.cao-aco.org.<br />

Les prochaines réunions scientifi ques de l’ACO doivent<br />

avoir lieu à Winnipeg (Manitoba) en 2008 et à Kelowna<br />

(Colombie-Britannique) en 2009. <br />

Visitez le site Web de l’ACO<br />

à l’adresse www.cao-aco.org<br />

L’Université du Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé métis ou des Premières nations pour participer à une<br />

brève entrevue qui s’inscrit dans une étude internationale sur les expériences de vie professionnelle. Ce partenariat de collaboration<br />

entre des travailleurs de la santé autochtones du Canada et de la Nouvelle-Zélande vise à obtenir une meilleure compréhension<br />

de l’expérience des travailleurs de la santé métis, maori et des Premières nations, au sein de la main-d’œuvre du secteur de la<br />

santé. Les chercheurs espèrent utiliser les résultats de l’étude pour créer un cadre qui permettrait aux réseaux ou aux organismes<br />

autochtones de la santé de mieux soutenir leurs travailleurs. Les personnes intéressées à participer à ce projet de recherche sont<br />

priées de communiquer avec Julianne Sanguins, directrice du programme de recherche, au 204-586-8474, poste 378 ou, par courriel,<br />

à sanguins@cc.umanitoba.ca. La date limite pour participer est le 15 juin 2007. <br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 119


UNE ÉTUDE EX AMINE<br />

COMMENT LES DENTISTES<br />

CUEILLENT DES<br />

INFORMATIONS<br />

Un article publié dans l’édition de décembre 2006<br />

du Journal of the American Society for Information and<br />

Technology (JASIST) 1<br />

Technology (JASIST) 1<br />

Technology (JASIST) révèle que les dentistes choisissent<br />

souvent leur source d’information en fonction du<br />

type d’information qu’ils recherchent.<br />

L’auteure de l’étude, Mme Carole Fay Landry, de<br />

l’Université de Washington, a découvert qu’en général,<br />

les dentistes préfèrent consulter des manuels pour les<br />

tâches liées à la gestion des patients, des organismes<br />

professionnels pour les cours de formation continue et<br />

les tâches reliées à l’éducation des patients, des vendeurs<br />

et des représentants de commerce pour les<br />

tâches liées à la gestion du cabinet, et des collègues et<br />

des périodiques pour les travaux de recherche.<br />

Un nombre croissant de dentistes exerçant en privé<br />

utilisent l’Internet pour trouver de nouvelles informations<br />

ou mettre à jour du matériel existant. L’auteure<br />

déclare : «Étant donné le caractère dynamique de<br />

la dentisterie et le besoin continuel de se maintenir<br />

au courant sur toute une gamme de sujets, l’Internet<br />

s’avère un outil précieux dans l’arsenal des sources<br />

d’information dont disposent les dentistes.»<br />

Bien que l’Internet constitue une importante source<br />

d’information, l’étude indique qu’il complète plutôt<br />

qu’il ne remplace les sources d’information traditionnelles<br />

qu’utilisent les dentistes. Pour bon nombre,<br />

le maintien de liens personnels avec des personnes<br />

demeure important.<br />

Pour cette étude, l’auteure a recueilli des données à<br />

l’aide d’entrevues comprenant de brefs scénarios et des<br />

entrevues suivies, menées auprès d’un petit nombre de<br />

dentistes privés de 3 villes de Washington. <br />

Référence<br />

1. Landry CF. Work roles, tasks, and the information behavior of<br />

dentists. JASIST JASIST JASIST 2006; 57(14):1896–908.<br />

––– Nouvelles et actualités –––<br />

D É C È S<br />

120 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Adams, Dr Ralph W. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />

1964, le Dr Adams de Cambridge (Ontario) est décédé le 6 novembre<br />

2006.<br />

Aho, Dr Lance R. : Le Dr Aho de Waterloo (Ontario) est décédé<br />

le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />

Toronto en 1978.<br />

Copp, Dr Robert A. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />

1943, le Dr Copp d’Ottawa est décédé le 12 décembre 2006.<br />

Côté, Dr André : Le Dr Côté de Montréal est décédé le 16 décembre<br />

2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université Dalhousie<br />

en 1967.<br />

Ferguson, Dr Donald S. : Le Dr Ferguson de Brockville (Ontario)<br />

est récemment décédé. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />

Toronto en 1945.<br />

Gallagher, Dr Spencer J. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en<br />

1954, le Dr Gallagher de Vancouver (C.B.) est décédé le 24 juillet<br />

2006.<br />

Kuling, Dr Petrus : Le Dr Kuling de Canora (Saskatchewan), est<br />

décédé le 3 janvier 2007.<br />

Lapeer Dr Gerald L. : Diplômé en 1977 de l’Université de<br />

Toronto, le Dr Lapeer de Kingston (Ontario) est décédé le<br />

25 octobre 2006.<br />

MacCormack, Dr Harold P. : Diplômé de l’Université Dalhousie<br />

en 1945, le Dr MacCormack de Truro (Nouvelle-Écosse) est décédé<br />

le 22 janvier 2007, à l’âge de 87 ans. Le Dr MacCormack était<br />

major (retraité) du Corps dentaire de l’Armée canadienne.<br />

Nabata, Dr Tad S. : Diplômé en 1990 de l’Université de la<br />

Colombie-Britannique, le Dr Nabata de Kamloops (Colombie-<br />

Britannique) est décédé le 20 décembre 2006.<br />

Peterson, Dr Frank L. : Le Dr Peterson de Stirling (Alberta) est<br />

décédé le 25 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme de l’Université<br />

de l’Alberta en 1963.<br />

Rice, Dr Douglas R. : Le Dr Rice de Waterloo (Ontario) est décédé<br />

le 21 octobre 2006. Il a reçu son diplôme de l’Université de<br />

Toronto en 1962.<br />

Sparrow, Dr Albert D. : Diplômé en 1945 de l’Université<br />

de Toronto, le Dr Sparrow de Calgary (Alberta) est décédé le<br />

11 janvier 2007.<br />

Wolch, Dr Isadore “Izzy” : Le Dr Wolch de Winnipeg (Manitoba)<br />

est décédé le 29 août 2006 à l’âge de 98 ans. Il a obtenu son diplôme<br />

de l’Université de l’Alberta en 1932.<br />

Pour accéder aux sites Web cités<br />

dans les actualités, rendez-vous aux signets<br />

du <strong>JADC</strong> de mars 2007 à www.cda-adc.ca/jadc/<br />

vol-73/issue-2/index.html.


UNE ÉTUDE EX AMINE<br />

COMMENT LES DENTISTES<br />

CUEILLENT DES<br />

INFORMATIONS<br />

Un article publié dans l’édition de décembre 2006<br />

du Journal of the American Society for Information and<br />

Technology (JASIST) 1<br />

Technology (JASIST) 1<br />

Technology (JASIST) révèle que les dentistes choisissent<br />

souvent leur source d’information en fonction du<br />

type d’information qu’ils recherchent.<br />

L’auteure de l’étude, Mme Carole Fay Landry, de<br />

l’Université de Washington, a découvert qu’en général,<br />

les dentistes préfèrent consulter des manuels pour les<br />

tâches liées à la gestion des patients, des organismes<br />

professionnels pour les cours de formation continue et<br />

les tâches reliées à l’éducation des patients, des vendeurs<br />

et des représentants de commerce pour les<br />

tâches liées à la gestion du cabinet, et des collègues et<br />

des périodiques pour les travaux de recherche.<br />

Un nombre croissant de dentistes exerçant en privé<br />

utilisent l’Internet pour trouver de nouvelles informations<br />

ou mettre à jour du matériel existant. L’auteure<br />

déclare : «Étant donné le caractère dynamique de<br />

la dentisterie et le besoin continuel de se maintenir<br />

au courant sur toute une gamme de sujets, l’Internet<br />

s’avère un outil précieux dans l’arsenal des sources<br />

d’information dont disposent les dentistes.»<br />

Bien que l’Internet constitue une importante source<br />

d’information, l’étude indique qu’il complète plutôt<br />

qu’il ne remplace les sources d’information traditionnelles<br />

qu’utilisent les dentistes. Pour bon nombre,<br />

le maintien de liens personnels avec des personnes<br />

demeure important.<br />

Pour cette étude, l’auteure a recueilli des données à<br />

l’aide d’entrevues comprenant de brefs scénarios et des<br />

entrevues suivies, menées auprès d’un petit nombre de<br />

dentistes privés de 3 villes de Washington. <br />

Référence<br />

1. Landry CF. Work roles, tasks, and the information behavior of<br />

dentists. JASIST JASIST JASIST 2006; 57(14):1896–908.<br />

––– Nouvelles et actualités –––<br />

D É C È S<br />

120 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Adams, Dr Ralph W. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />

1964, le Dr Adams de Cambridge (Ontario) est décédé le 6 novembre<br />

2006.<br />

Aho, Dr Lance R. : Le Dr Aho de Waterloo (Ontario) est décédé<br />

le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />

Toronto en 1978.<br />

Copp, Dr Robert A. : Diplômé de l’Université de Toronto en<br />

1943, le Dr Copp d’Ottawa est décédé le 12 décembre 2006.<br />

Côté, Dr André : Le Dr Côté de Montréal est décédé le 16 décembre<br />

2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université Dalhousie<br />

en 1967.<br />

Ferguson, Dr Donald S. : Le Dr Ferguson de Brockville (Ontario)<br />

est récemment décédé. Il a obtenu son diplôme à l’Université de<br />

Toronto en 1945.<br />

Gallagher, Dr Spencer J. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en<br />

1954, le Dr Gallagher de Vancouver (C.B.) est décédé le 24 juillet<br />

2006.<br />

Kuling, Dr Petrus : Le Dr Kuling de Canora (Saskatchewan), est<br />

décédé le 3 janvier 2007.<br />

Lapeer Dr Gerald L. : Diplômé en 1977 de l’Université de<br />

Toronto, le Dr Lapeer de Kingston (Ontario) est décédé le<br />

25 octobre 2006.<br />

MacCormack, Dr Harold P. : Diplômé de l’Université Dalhousie<br />

en 1945, le Dr MacCormack de Truro (Nouvelle-Écosse) est décédé<br />

le 22 janvier 2007, à l’âge de 87 ans. Le Dr MacCormack était<br />

major (retraité) du Corps dentaire de l’Armée canadienne.<br />

Nabata, Dr Tad S. : Diplômé en 1990 de l’Université de la<br />

Colombie-Britannique, le Dr Nabata de Kamloops (Colombie-<br />

Britannique) est décédé le 20 décembre 2006.<br />

Peterson, Dr Frank L. : Le Dr Peterson de Stirling (Alberta) est<br />

décédé le 25 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme de l’Université<br />

de l’Alberta en 1963.<br />

Rice, Dr Douglas R. : Le Dr Rice de Waterloo (Ontario) est décédé<br />

le 21 octobre 2006. Il a reçu son diplôme de l’Université de<br />

Toronto en 1962.<br />

Sparrow, Dr Albert D. : Diplômé en 1945 de l’Université<br />

de Toronto, le Dr Sparrow de Calgary (Alberta) est décédé le<br />

11 janvier 2007.<br />

Wolch, Dr Isadore “Izzy” : Le Dr Wolch de Winnipeg (Manitoba)<br />

est décédé le 29 août 2006 à l’âge de 98 ans. Il a obtenu son diplôme<br />

de l’Université de l’Alberta en 1932.<br />

Pour accéder aux sites Web cités<br />

dans les actualités, rendez-vous aux signets<br />

du <strong>JADC</strong> de mars 2007 à www.cda-adc.ca/jadc/<br />

vol-73/issue-2/index.html.


10<br />

Notre objectif consiste à créer un fonds de dotation<br />

d au moins 10 millions de dollars qui<br />

permettra de verser des subventions annuelles<br />

d environ 500 000 $ (à perpétuité). À<br />

titre d organisme de bienfaisance de la dentisterie<br />

au Canada, nous vous demandons de songer<br />

à quel point votre don sera essentiel et significatif<br />

pour nous rapprocher de l objectif de<br />

notre campagne et des résultats qu elle vise, à<br />

savoir :<br />

recherche il y a un besoin criant de recherche<br />

sur les facteurs influençant la santé buccodentaire<br />

et les pratiques de santé de la bouche au<br />

cours d une vie.<br />

éducation une formation de haute qualité a<br />

toujours constitué un outil essentiel pour la<br />

transposition des résultats de recherche en<br />

action au profit des cliniciens et du public. Si<br />

l on trouve une solution au problème « Pas<br />

d enseignants, pas de profession » dans nos<br />

établissements de formation aujourd hui, nous<br />

pourrons assurer un afflux continu de cliniciens<br />

et de chercheurs dévoués pour demain.<br />

sensibilisation du public nombre d aînés sont<br />

confrontés à des défis quand ils souhaitent obtenir<br />

des services de santé buccodentaire. Ainsi,<br />

il faut élaborer et mettre en uvre des mécanismes<br />

novateurs de prestation de services pour<br />

ces groupes.<br />

La campagne La santé buccodentaire Pour<br />

1vivre en santé transformera l art dentaire au<br />

Canada puisqu elle servira d agent de mobilisation<br />

et de multiplication des ressources pour<br />

Dix grandes raisons pour lesquelles la profession<br />

doit accorder son appui à la campagne La santé<br />

buccodentaire Pour vivre en santé MC<br />

répondre aux besoins de recherche, de formation<br />

et de sensibilisation décrits ci-dessus.<br />

La campagne La santé buccodentaire Pour<br />

2vivre en santé souligne l importance des<br />

soins de la bouche comme partie essentielle et<br />

intégrale de l ensemble des soins de santé.<br />

Le succès de cette campagne signifie un<br />

3accès accru aux soins dentaires pour les<br />

personnes défavorisées au Canada qui ont des<br />

troubles douloureux de la santé buccodentaire.<br />

Pour la première fois au Canada, nous dis-<br />

4poserons d un important fonds continu créé<br />

pour rehausser le secteur de la santé buccodentaire<br />

à un niveau correspondant à ceux des<br />

autres secteurs de la santé humaine.<br />

Un soutien proactif de la part des profes-<br />

5sionnels de l art dentaire livre un puissant<br />

message et signale aux fonctionnaires que la<br />

santé buccodentaire joue un rôle crucial dans le<br />

programme de santé du Canada.<br />

Les aînés forment un groupe de la popula-<br />

6tion de plus en plus grand, surtout si l on<br />

tient compte de la génération du baby-boom<br />

qui approche maintenant de l âge de la retraite.<br />

En conséquence, l accès de ce groupe à des<br />

soins de santé buccodentaire constitue une<br />

source de préoccupation qui a une incidence<br />

importante sur les cabinets dentaires aujourdhui<br />

et qui continuera à en avoir une dans un<br />

avenir rapproché.<br />

La campagne La santé buccodentaire Pour<br />

7vivre en santé renforcera le rôle important<br />

Pour de plus amples renseignements sur cette campagne de collecte de fonds, veuillez communiquer avec Richard Munro au 1.877.363.0326.<br />

*MC de L <strong>Association</strong> dentaire canadienne; reproduite avec autorisation<br />

que les dentistes jouent à titre de chefs de file<br />

de la promotion de soins buccodentaires optimaux<br />

pour la population canadienne.<br />

L investissement que vous faites dans la cam-<br />

8pagne du FDC permettra de verser des<br />

contributions annuelles continues aux chercheurs<br />

de pointe en santé buccodentaire au<br />

Canada, ce qui aura pour effet de cultiver et de<br />

motiver un milieu dynamique de recherche<br />

scientifique de base et de recherche clinique.<br />

Vos investissements serviront à palier le problème<br />

des ressources dans les écoles d art dentaire<br />

au Canada et aideront à améliorer la viabilité<br />

des établissements de formation professionnelle<br />

en dentisterie et en santé buccodentaire.<br />

Cette campagne fait appel au sens du lea-<br />

9dership dans le secteur de la dentisterie, qui<br />

comprend le FDC, les associations dentaires,<br />

l industrie dentaire ET les professionnels de<br />

l art dentaire.<br />

Vous éprouverez un sentiment de satis-<br />

10faction à l idée de redonner à votre profession.<br />

Si les professionnels de l art dentaire ne<br />

traitent pas eux-mêmes des problèmes au sein<br />

de la profession, qui le fera?<br />

Vous pouvez manifester votre engagement envers<br />

le leadership dont fait preuve cette campagne<br />

en effectuant un don aujourd hui. Pour de<br />

plus amples informations, communiquez avec<br />

Richard Munro au bureau du FDC ou consultez<br />

le site www.dcf-fdc.ca pour remplir le formulaire<br />

de don en ligne.


Dre Linda Niessen<br />

• La santé buccodentaire des femmes –<br />

les femmes, les sorcières et la sagesse<br />

• Le vieillissement et la santé buccodentaire<br />

• Conditions médicales/médicaments<br />

et santé buccodentaire<br />

Dr Steven Aung<br />

• Approche de la médecine traditionnelle<br />

chinoise à la médecine dentaire<br />

Conférence Murray MacDonald 2007<br />

• Le recours clinique à l’acupuncture dans un<br />

cabinet dentaire<br />

Dr George Sándor<br />

• L’évolution incessante des infections dentaires<br />

• Développements en chirurgie implantaire<br />

pouvant intéresser le dentiste généraliste<br />

Dr Daniel Fortin Séance restreinte<br />

• Restauration esthétique directe des dents<br />

antérieures<br />

Activités sociales<br />

• Foire de la technologie<br />

• Tournoi de golf Aurum Ceramic<br />

• Réception d’accueil<br />

• Soirée en noir et blanc<br />

• Réception des exposants<br />

• Une soirée au cinéma!<br />

2007<br />

Congrès dentaire<br />

de l’ADC/ACDA à Jasper<br />

du 24 au 27 mai | Jasper, Alberta Canada<br />

Présenté par l’<strong>Association</strong> et Collège dentaires<br />

de l’Alberta conjointement avec l’<strong>Association</strong> dentaire<br />

canadienne, le Collège des assistantes dentaires de l’Alberta<br />

et la Société des spécialistes dentaires de l’Alberta<br />

Venez et joignez-vous à des professionnels dentaires du pays<br />

tout entier pour 4 journées de perfectionnement professionnel<br />

et d’activités sociales lors d’une magnifique escapade dans les<br />

Rocheuses canadiennes.<br />

Programme scientifique<br />

Dr Gerald Pearson<br />

• La chirurgie parodontale pour le<br />

dentiste généraliste<br />

• Concepts actuels en thérapie<br />

parodontale<br />

Mme Rita Bauer<br />

• Photographie clinique : choix des appareils<br />

photos et techniques<br />

• Portrait et photographie clinique<br />

Dr Nels Ewoldsen<br />

• Des empreintes fonctionnelles aux<br />

prothèses finales<br />

• Conception des prothèses :<br />

conseils pratiques sur les<br />

matériaux et la conservation des dents<br />

Dr Jeffrey Ceyhan<br />

Dr Lorne Kamelchuk<br />

Dr Bruce Yaholnitsky<br />

• Planification des traitements de restauration<br />

pour les problèmes esthétiques à l’aide d’une<br />

méthode interdisciplinaire<br />

• Cours de golf<br />

• Décorez avec des étampes<br />

• Descente en eau vive<br />

• Excursion en bateau au<br />

lac Maligne<br />

Mme Dora Newcombe<br />

• Du conflit à la coopération –<br />

au travail et chez soi<br />

Mme Susan Isaac<br />

• Motivez vos patients : stratégies nouvelles<br />

visant à changer pour de bon les<br />

comportements en santé buccodentaire<br />

• Le bien-être des femmes : perspective de<br />

la santé buccodentaire et de la santé en<br />

général sur les préoccupations sanitaires<br />

des jeunes femmes<br />

Mme Jessica Leech<br />

M. Josh McLeod<br />

• Vaincre les obstacles : le VIH/sida,<br />

l’orientation sexuelle et les soins<br />

buccodentaires<br />

Mme Raynie Wood<br />

• Programme de formation en dentisterie<br />

préventive<br />

Programme étudiant de démonstrations<br />

cliniques ADC/Dentsply 2007<br />

Une montagne d’activités<br />

• Danse salsa!<br />

• Courses de canoë<br />

• Camp de jour pour les enfants<br />

• Course et marche à pied<br />

• Randonnées sur les sentiers<br />

Inscrivez-vous maintenant sur le site Web de l’<strong>Association</strong> et<br />

Collège dentaires de l’Alberta! www.abda.ab.ca


L’article de ce mois-ci du<br />

DENTAL ADVISOR est<br />

extrait du numéro de<br />

juillet/août 2006,<br />

vol. 23, n o 6<br />

Le DENTAL ADVISOR évalue<br />

et classe les produits et les<br />

équipements dentair dentaires entaires selon<br />

des protocoles cliniques et<br />

de laboratoire<br />

laboratoir objectifs. La<br />

publication consiste en des<br />

évaluations cliniques, des<br />

évaluations globales à long l<br />

terme, ter des comparaisons de<br />

produits et des rapports de<br />

spécialité. Pour vous<br />

abonner, abonner téléphonez au<br />

(734) 665-2020.<br />

RÉDACTEURS<br />

RÉDACTEUR<br />

John W. Farah, D.D.S., Ph.D.<br />

John M. Powers, Ph.D.<br />

COURRIEL<br />

info@dentaladvisor.com<br />

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SITE WEB<br />

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“Improving Patient Care Through Research & Education”<br />

L E M E I L L E U R M AT É R I A U C O M P O S I T E P R O V I S O I R E<br />

Cinq matériaux composites provisoires avaient été hautement cotés par THE DENTAL DENT<br />

ADVISOR dans le cadre d’évaluations cliniques individuelles. Ces matériaux sont maintenant<br />

comparés afin de déterminer lequel est le meilleur. Le tableau 1 présente les cotes qui ont<br />

été attribuées à chaque produit, au moment de leur évaluation initiale.<br />

Matériau composite provisoire Fabricant Cote<br />

3M ESPE Protemp 3 Garant<br />

Temporization<br />

T Material<br />

3M ESPE 4,5 +/93 %<br />

InstaTemp<br />

InstaT Sterngold Restorative Systems 5 +/96 %<br />

Integrity DENTSPLY DENTSPL Caulk 4,5 +/93 %<br />

Luxatemp Luxatem Zenith <strong>Dental</strong>/DMG 4,5 +/94 %<br />

Systemp.C&B Ivoclar Vivadent 4,5 +/92 %<br />

Caractéristique<br />

Protemp 3<br />

Garant<br />

Tableau Tableau T 1<br />

InstaTemp Integrity Luxatemp Systemp.C&B<br />

Chargement/mélange/distribution 4,96 4,92 4,95 5,00 4,95<br />

Viscosité/écoulement 4,85 4,28 4,64 4,94 4,58<br />

Absence de porosités/de bulles 4,58 4,41 4,45 4,64 4,32<br />

Temps de prise 4,40 4,78 4,45 4,91 3,84<br />

Facilité de retrait après la prise 4,69 4,85 4,68 5,00 4,68<br />

Absence d’excédent sur la dent 4,10 4,50 4,11 4,70 4,05<br />

Absence de couche inhibée par l’oxygène 4,08 4,46 3,86 4,68 4,05<br />

Facilité de réparation 4,67 5,00 4,50 5,00 4,50<br />

Facilité de finition/polissage 4,56 4,68 4,85 5,00 4,58<br />

Qualité du poli 4,60 4,54 4,78 4,97 4,44<br />

Teinte finale/esthétique 4,72 4,58 4,59 4,97 4,42<br />

Ajustement de la restauration temporaire 4,74 4,69 4,73 4,94 4,89<br />

Rétention de la restauration temporaire 4,67 4,26 4,71 4,77 4,38<br />

MOYENNE GLOBALE 4,59 4,61 4,56 4,88 4,44<br />

Tableau Tableau T 2


Protocole clinique<br />

Des dentistes-conseils cliniciens ont préparé de 19 à 33 restaurations<br />

provisoires en utilisant chacun des matériaux énumérés au tableau 1. Les<br />

caractéristiques de chaque matériau ont été évaluées selon une échelle de<br />

1 à 5 (1 = faible; 5 = excellent).<br />

Résultats<br />

Le tableau 2 présente les résultats obtenus pour chacune des 13<br />

caractéristiques évaluées, ainsi que la moyenne globale attribuée à chaque<br />

composite provisoire.<br />

Matériaux composites pr provisoires<br />

1er Luxatemp<br />

2ème (ex æquo) InstaTemp<br />

InstaT<br />

2ème (ex æquo) 3M ESPE Protemp 3 Garant Temporization<br />

mporization<br />

m Material M<br />

2ème (ex æquo) Integrity<br />

3ème Systemp.C&B<br />

Sommaire<br />

Bien que tous soient considérés d’excellents matériaux, la présente<br />

évaluation avait pour but de déterminer le «nec plus ultra». Or la palme<br />

revient à Luxatemp Luxatem qui a été déclaré le meilleur sur la base de ses<br />

remarquables caractéristiques cliniques, ce matériau ayant obtenu la cote la<br />

plus élevée pour ce qui est de la viscosité, du temps de prise, de l’absence<br />

de résidus sur les dents, de l’absence de couche inhibée par l’oxygène, ainsi<br />

que de la qualité du poli, de l’esthétique et de l’ajustement.<br />

NDLR : Les cotes des trois matériaux ex æquo au deuxième rang ne sont pas<br />

statistiquement différentes.<br />

Luxatemp<br />

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un grand nombre de fonds communs de placement individuels.<br />

Cela vous semble-t-il trop beau pour être vrai? Faites<br />

donc un essai avec les nouveaux Portefeuilles de gestion des<br />

risques ADC.<br />

Dans le domaine des placements, les Portefeuilles de<br />

gestion des risques ADC sont parfois connus comme étant<br />

des «fonds intégrés». Un fonds intégré est composé de placements<br />

dans une série d’autres fonds pour correspondre<br />

à un pro l risque/récompense particulier. Par exemple, un<br />

fonds intégré de croissance audacieuse, c’est-à-dire un fonds<br />

présentant des risques élevés qui a été conçu en vue de rendements<br />

potentiels plus élevés, pourrait inclure principalement<br />

des fonds d’actions, y compris quelques titres à petite<br />

capitalisation.<br />

Ces «fonds de fonds» o rent des avantages majeurs aux<br />

investisseurs qui veulent allier étroitement leurs placements<br />

à l’atteinte des objectifs et réduire les risques au moyen de<br />

la diversi cation — sans toutefois avoir à activement sélectionner<br />

une gamme de fonds de placement, à les maintenir<br />

ou à payer des frais élevés.<br />

Si vous avez recruté un conseiller en placements pour<br />

assembler votre portefeuille de fonds, il faudra lui verser<br />

un montant considérable (peut-être de façon indirecte et<br />

sous forme de frais d’acquisition ou de rachat qui servent à<br />

payer les commissions) en sus des frais de gestion de fonds.<br />

Ce n’est pas tout. Les transactions e ectuées dans votre<br />

portefeuille risquent de donner lieu à des commissions accrues<br />

pour votre conseiller. Même si vos besoins demeurent<br />

inchangés, le conseiller doit e ectuer régulièrement des<br />

transactions en vue de rééquilibrer votre portefeuille pour<br />

que ce dernier soit dèle à la répartition de l’actif que vous<br />

favorisez ou pour tenir compte de l’évolution des conditions<br />

touchant les placements.<br />

Cependant, un fonds intégré, comme tout fonds commun<br />

de placement, exige un seul barème de frais de gestion déterminés<br />

lors du calcul de votre rendement. Le gestionnaire<br />

e ectue le rééquilibrage du fonds au besoin, et ajuste la<br />

répartition de l’actif selon la fourchette spéci ée pour tenir<br />

Portefeuilles de gestion des risques ADC<br />

Portefeuilles de fonds indiciels<br />

(par ordre croissant de contenu dans les fonds<br />

indiciels d’actions)<br />

Portefeuille indiciel prudent ADC (BGI)<br />

Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI)<br />

Portefeuille indiciel audacieux ADC (BGI)<br />

Portefeuilles de fonds de revenu<br />

et d’actions<br />

(par ordre croissant de contenu dans les fonds<br />

d’actions)<br />

Portefeuille de revenu ADC (CI)<br />

Portefeuille de revenu plus ADC (CI)<br />

Portefeuille équilibré ADC (CI)<br />

Portefeuille croissance prudente ADC (CI)<br />

Portefeuille croissance modérée ADC (CI)<br />

Portefeuille croissance audacieuse ADC (CI)<br />

compte des conditions de placement, et ce sans frais supplémentaires<br />

pour vous.<br />

Les fonds intégrés sont rentables et très commodes. En<br />

choisissant un fonds qui correspond à votre pro l de placement,<br />

vous béné ciez instantanément d’un portefeuille bien<br />

diversi é et géré par des professionnels. Pour cette raison,<br />

un fonds intégré est généralement «le fonds principal» d’un<br />

investisseur, c’est-à-dire un fonds dans lequel il place la<br />

plus grande partie de son argent. Les investisseurs peuvent<br />

ajouter d’autres fonds «non intégrés» dans leurs plans de<br />

placement en vue de favoriser une diversi cation par gestionnaire<br />

de fonds, ou inclure un secteur particulier non<br />

représenté dans le fonds intégré (bien que l’utilisation d’un<br />

fonds intégré avec de nombreux autres fonds puisse donner<br />

lieu à une diversi cation excessive).<br />

Il est aussi plus facile à suivre la performance de votre<br />

fonds intégré au lieu de surveiller divers rendements a chés<br />

par une série de fonds. C’est une des raisons pour lesquelles<br />

les investisseurs nantis sont attirés par les fonds intégrés car<br />

ils recherchent à la fois gestion professionnelle et simplicité.<br />

Les Portefeuilles de gestion des risques ADC sont composés<br />

de 3 fonds indiciels intégrés gérés par Barclays Global<br />

Investors (BGI), une des plus grandes sociétés de placement<br />

et de 6 fonds intégrés de revenu et d’actions gérés par<br />

Placements CI, un des plus importants gestionnaires de<br />

fonds intégrés au Canada. (Voir l’encadré.)<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 127


En plus des avantages proposés par les fonds intégrés,<br />

les Portefeuilles ADC o rent des privilèges considérables.<br />

Contrairement aux nombreux fonds intégrés, les Portefeuilles<br />

ADC ne comportent aucune exigence a érente aux cotisations<br />

minimum. De plus, ils ne comportent aucuns frais d’acquisition<br />

ou de rachat; les frais de gestion sont modiques et se<br />

chi rent à 0,85 % pour les Portefeuilles indiciels et à 1,65 %<br />

pour les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions.<br />

Ces 2 chi res sont très bas par rapport aux frais exigés pour les<br />

mêmes portefeuilles disponibles au grand public.<br />

Les portefeuilles peuvent être utilisés de la même façon<br />

que les fonds de placement de l’ADC, par exemple, dans un<br />

RER de l’ADC. Les conseillers en plani cation des placements<br />

aux Conseils professionnels en direct Inc. vous<br />

aideront à déterminer, sans frais, votre niveau de risque et<br />

à choisir le portefeuille qui vous convient. Ils e ectueront<br />

un suivi pour maintenir vos avoirs dans un portefeuille<br />

optimal, advenant un changement dans vos circonstances.<br />

Les Portefeuilles de gestion des risques ADC proposent<br />

des portefeuilles indiciels et des portefeuilles de fonds de<br />

revenu et de fonds d’actions. En général, les investisseurs<br />

trouvent qu’il est plus facile à comprendre les fonds indiciels<br />

étant donné que ces derniers visent de manière passive<br />

à égaler les indices boursiers. De plus, lors de marchés<br />

haussiers, ils a chent fréquemment un meilleur rendement<br />

par rapport aux fonds à gestion active. Par contre, ceux-ci<br />

obtiennent souvent un meilleur rendement lors de marchés<br />

baissiers ou quand ils visent des secteurs particuliers.<br />

Les 3 Portefeuilles indiciels d’actions o rent des combinaisons<br />

d’environ 5 fonds sous-jacents. Par exemple, le<br />

Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI) vise une composition<br />

de 60 % de fonds indiciels d’actions (ou fonds cotés en bourse<br />

en vue de composantes étrangères) et de 40 % de catégories à<br />

revenu xe (écart de 2 %).<br />

Les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions<br />

gérés par CI comprennent 7 à 15 fonds sous-jacents CI. Ils<br />

vont du Portefeuille de revenu ADC (CI) qui présente des<br />

risques plus bas et vise la répartition suivante : 70 % de titres<br />

à revenu (comme les fonds d’obligations) et 30 % d’actions<br />

(notamment 20 % d’actions canadiennes, 5 % d’actions américaines<br />

et 5 % d’actions internationales), au Portefeuille de<br />

croissance audacieuse ADC dont la répartition s’établit ainsi :<br />

40 % d’actions canadiennes, 35 % d’actions américaines et<br />

25 % d’actions internationales (écart de 5 % pour tous les<br />

portefeuilles). <br />

L’AUTEUR<br />

Michael Holmes est le vice-président du Service des placements aux<br />

Conseils professionnels en direct Inc. — une liale de CDSPI. (CDSPI est<br />

l’administrateur du Programme de placement des dentistes du Canada<br />

o ert par l’ADC.)<br />

Pour de plus amples renseignements sur les Portefeuilles de gestion des<br />

risques ADC, veuillez composer le 1-877-293-9455 (sans frais) ou le<br />

(416) 296-9455, poste 5021. Des restrictions s’appliquent aux services<br />

consultatifs dans certaines juridictions.<br />

–––– IIImages cliniques ––––<br />

N O U V E L L E S D U C D S P I<br />

128 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Index des annonceurs<br />

3M ESPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 100<br />

Academy of General Dentistry . . . . . . . . . . . . . . 189<br />

ACTS Medical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167<br />

A-dec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121<br />

American <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong> . . . . . . . . . . . . . . . .116<br />

AstraTech. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .151<br />

CDSPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129, 168<br />

Citagenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143<br />

Clinical Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 192<br />

Colgate-Palmolive Canada Inc. . . . . . . . . . . 106, 161<br />

Congrès dentaire de Jasper. . . . . . . . . . . . . . . . . . 123<br />

Crest Oral-B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 104, 154<br />

DioGuardi and Company, LL . . . . . . . . . . . . . . . .178<br />

Fonds de l’ADC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190<br />

GE Money CareCredit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148<br />

GlaxoSmithKline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108<br />

Health Studies Institute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167<br />

Ivoclar Vivadent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102<br />

Ondine Biopharma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126<br />

Philips Oral Healthcare. . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 152<br />

Plaquettes de l’ADC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114<br />

Quantum Health . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172<br />

SciCan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130<br />

Straumann. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141<br />

Sunstar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144-5, 173<br />

Vident. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .162<br />

VOCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174


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Images C<br />

L I N I Q U E S<br />

Application d’agents de scellement au verre ionomère<br />

sur des molaires permanentes d’éruption récente<br />

Rochelle G. Lindemeyer, DMD<br />

La rubrique «Images<br />

cliniques» est une série<br />

d’essais en images qui<br />

traite de l’art technique<br />

de la dentisterie clinique.<br />

Cette rubrique présente<br />

étape par étape des cas<br />

cliniques tels qu’on<br />

les retrouve au cabinet<br />

dentaire. Pour soumettre un<br />

cas ou recommander<br />

un clinicien qui pourrait<br />

contribuer à cette rubrique,<br />

communiquez avec<br />

le rédacteur en chef,<br />

le Dr John O’Keefe,<br />

à jokeefe@cda-adc.ca.<br />

Les praticiens cherchent depuis des<br />

années des moyens conservateurs de<br />

traiter les puits et les ssures. En 1955,<br />

Buonocore a prédit qu’il serait possible de<br />

prévenir les caries en scellant les puits et les<br />

ssures avec une résine collée, et lui et un<br />

co-auteur ont publié un article sur le scellement<br />

des puits et ssures en 1967 1 . Depuis,<br />

des centaines de rapports ont documenté<br />

l’e cacité des agents de scellement des puits<br />

et ssures.<br />

Les agents de scellement à base de résine<br />

fonctionnent exceptionnellement bien<br />

et ils demeurent e caces pendant bien des<br />

années s’ils sont appliqués correctement 2 .<br />

Les résines de scellement sont toutefois dif-<br />

ciles à manipuler dans un milieu humide,<br />

et ceci en limite l’application clinique. De<br />

fait, à moins que la dent ne soit parfaitement<br />

isolée, la contamination par la salive entraînera<br />

l’échec du scellement. Bien que de<br />

nombreuses études aient con rmé la supériorité<br />

de rétention des résines de scellement<br />

sur le verre ionomère, ces études ont toutes<br />

été réalisées dans des conditions caractérisées<br />

par un bon isolement et un bon contrôle<br />

de l’humidité. En fait, le verre ionomère peut<br />

être utilisé en remplacement de la résine, en<br />

particulier là où les résines de scellement sont<br />

contre-indiquées. Parmi les cas cliniques où<br />

le verre ionomère pourrait être un bon agent<br />

de scellement, mentionnons le traitement<br />

d’enfants dont les molaires primaires présentent<br />

des puits et ssures profonds et dont<br />

l’isolement pourrait s’avérer di cile; le traitement<br />

de premières ou deuxièmes molaires<br />

permanentes dont l’éruption n’est pas complète<br />

et les cas où l’application d’un agent de<br />

scellement «de transition» est envisagé avant<br />

la mise en place d’une résine de scellement<br />

«permanente» 3 .<br />

Le verre ionomère o re de nombreux<br />

avantages dont l’un, très important, tient<br />

à ses propriétés hydrophiles qui le rend<br />

compatible avec le milieu buccal di cile.<br />

Le verre ionomère a également un temps de<br />

prise rapide, ce qui peut réduire la sensibilité<br />

à l’humidité. Autre avantage, le verre<br />

ionomère libère du uorure et favorise ainsi<br />

la reminéralisation de l’émail, procurant un<br />

e et antimicrobien. Les ions uorure sont<br />

captés par l’émail et rendent la structure<br />

de la dent moins sensible à la provocation<br />

acide, en perturbant l’activité bactérienne 4 .<br />

La capacité du verre ionomère de libérer<br />

d’autres ions – notamment du calcium et de<br />

l’aluminium – a également été étudiée, et des<br />

données montrent que ces ions favorisent<br />

eux aussi la reminéralisation des dents 5 .<br />

Hicks et Flaitz ont comparé la formation<br />

de lésions d’allure carieuse dans l’émail<br />

occlusal adjacent à des agents de scellement<br />

au verre ionomère modi é à la résine et des<br />

agents de scellement classiques libérant du<br />

uorure, qui tous 2 avaient été photopolymérisés.<br />

Bien que les 2 matériaux aient<br />

protégé l’émail des puits et ssures contre la<br />

formation de caries, l’atteinte carieuse dans<br />

le plan occlusal incliné non scellé adjacent a<br />

été moindre avec le verre ionomère modi é<br />

à la résine, qu’avec la résine de scellement<br />

classique 6 . Selon Donly et coll., le verre ionomère<br />

modi é à la résine, qui est en contact<br />

constant avec un début de lésion carieuse,<br />

peut agir comme réservoir de uorure et a<br />

la même capacité de reminéralisation que le<br />

brossage des dents pratiqué 2 fois par jour<br />

avec un dentifrice au uorure 7 . De l’avis<br />

d’autres auteurs, les ssures scellées avec du<br />

verre ionomère résistent mieux à la déminéralisation<br />

que les ssures témoins, même<br />

après la perte macroscopique de scellant 8 .<br />

Des études montrent ainsi que, bien que<br />

le taux de rétention des scellants au verre<br />

ionomère appliqués dans des conditions<br />

idéales soit inférieur à celui des résines de<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 131


Ill. 1 : Première molaire permanente en voie<br />

d’éruption, avant le traitement.<br />

Ill. 4 : Le conditionneur de cavité est transféré<br />

dans un godet.<br />

–––– IIImages cliniques ––––<br />

scellement (en raison de leur liaison chimique à la<br />

dent), de faibles quantités de scellant demeurent<br />

à l’intérieur des ssures et continuent de libérer<br />

du uorure, même après que l’agent de scellement<br />

semble s’être détaché 9 . Ceci exerce un e et préventif,<br />

important et cliniquement avantageux, en particulier<br />

dans les cas cliniques où il aurait été impossible<br />

d’appliquer une résine de scellement.<br />

Les agents de scellement devraient être appliqués<br />

sur les faces occlusales des dents, durant la période<br />

la plus sensible (première année après l’éruption),<br />

lorsque la dent fait éruption et que l’hygiène buccodentaire<br />

est di cile à maintenir. Après cette période,<br />

le risque de caries diminue et les e ets de la<br />

perte de scellement deviennent moins importants 10 .<br />

Ill. 2 : Trousse GC Fuji Triage. Ill. 3 : La prophylaxie est pratiquée de<br />

la manière habituelle, avec une pierre<br />

ponce.<br />

Ill. 5 : Le conditionneur de cavité est<br />

appliqué pendant 10 secondes avec une<br />

microbrosse.<br />

132 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Ill. 6 : La capsule de verre ionomère<br />

est tapotée 2 ou 3 fois contre une<br />

surface dure.<br />

Le verre ionomère permet d’appliquer des agents<br />

de scellement sur des dents d’éruption nouvelle, à<br />

des endroits où les résines de scellement pourraient<br />

être contre-indiquées. GC Fuji Triage (GC America,<br />

Alsip, Ill.) est un verre ionomère chémopolymérisable<br />

utilisé comme scellant et agent de protection<br />

des surfaces, grâce auquel le dentiste peut sceller une<br />

molaire permanente qui commence à sortir et qui est<br />

di cile à isoler.<br />

Dans le traitement décrit ici, le matériau GC Fuji<br />

Triage a été utilisé pour sceller une première molaire<br />

permanente en voie d’éruption (ill. 1).<br />

Technique<br />

La trousse GC Fuji Triage contient des capsules<br />

de verre ionomère (o ert en blanc ou rose), un ap-


Ill. 7 : Capsule non activée<br />

(haut). Capsule activée (bas).<br />

Ill. 10 : Le matériau peut être<br />

photopolymérisé.<br />

–––– Images cliniques ––––<br />

Ill. 8 : La capsule est chargée dans<br />

l’applicateur, sur lequel on clique une fois,<br />

et triturée (haut). Elle est ensuite rechargée<br />

dans l’applicateur (bas), sur lequel on clique<br />

2 fois.<br />

Ill. 11 : Le matériau GC Fuji Coat LC est<br />

transféré dans un godet.<br />

plicateur, un conditionneur de cavité GC Fuji et le<br />

revêtement GC Fuji Coat LC (ill. 2). Une prophylaxie<br />

avec une pierre ponce est pratiquée de la manière<br />

habituelle, puis la dent est rincée à fond à l’eau.<br />

Durant cette procédure, il faut tenter d’éviter de<br />

traumatiser l’opercule (ill. 3).<br />

Une goutte de conditionneur de cavité est transférée<br />

dans un godet (ill. 4). Des rouleaux de coton et<br />

des écrans salivaires triangulaires d’isolement sont<br />

mis en place pour écarter la langue et les joues et<br />

contrôler l’humidité, puis le conditionneur de cavité<br />

est appliqué avec une microbrosse pendant 10 secondes<br />

(ill. 5). La dent est séchée doucement avec<br />

une seringue à air, en évitant toutefois de la dessé-<br />

Ill. 9 : Le verre ionomère est appliqué sur la<br />

dent, à l’aide de l’applicateur.<br />

Ill. 12 : Le produit de revêtement est<br />

étalé à l’aide d’une microbrosse et<br />

photopolymérisé.<br />

cher – la surface de la dent doit avoir un aspect<br />

humide et luisant.<br />

La capsule qui renferme le verre ionomère est<br />

tapotée 2 ou 3 fois contre une surface dure, pour<br />

décompacter la poudre (ill. 6). La capsule est ensuite<br />

activée comme suit (ill. 7) : enfoncer le piston jusqu’à<br />

qu’il soit au même niveau que la capsule. Placer<br />

aussitôt la capsule dans son applicateur et cliquer<br />

une fois sur le levier. Retirer ensuite la capsule de<br />

l’applicateur et la placer dans un amalgamateur; malaxer<br />

pendant 10 secondes à haute vitesse (environ<br />

4000 tr/min). Remettre la capsule dans l’applicateur<br />

et cliquer 2 fois pour amorcer la capsule (ill. 8)<br />

– le verre ionomère est immédiatement injecté sur<br />

la dent (ill. 9).<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 133


Ill. 13 : Aspect de la restauration terminée.<br />

–––– IIImages cliniques ––––<br />

À l’aide d’une microbrosse, étaler le verre ionomère<br />

sur tous les puits et ssures et sous l’opercule.<br />

À une température de 23 °C, le temps de travail est<br />

de 1 minute et 40 secondes à partir du début du mélange;<br />

des températures plus élevées raccourciront le<br />

temps de travail. Bien que le matériau soit autopolymérisable,<br />

un appareil à photopolymériser peut être<br />

utilisé pendant 20 à 40 secondes pour accélérer la<br />

prise (ill. 10).<br />

Lorsque le matériau commence à perdre son<br />

lustre, transférer une goutte de GC Fuji Coat LC dans<br />

un godet (ill. 11). Étaler le produit de revêtement avec<br />

une microbrosse sur la surface traitée et les zones<br />

adjacentes, puis photopolymériser (ill. 12). La restauration<br />

terminée est présentée à l’ill. 13.<br />

Conclusions<br />

Le présent article illustre la technique utilisée<br />

pour l’application du verre ionomère GC Fuji Triage<br />

comme agent de scellement et de protection. Ce<br />

matériau permet au dentiste de sceller une molaire<br />

permanente d’éruption récente, qui est di cile à<br />

isoler. <br />

L’AUTEURE<br />

134 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Remerciements : L’auteure tient à remercier GC America pour<br />

avoir fourni les produits utilisés dans le manuscrit.<br />

La Dre Lindemeyer est professeure adjointe en dentisterie<br />

pédiatrique à la Faculté de médecine dentaire<br />

de Pennsylvanie à Philadelphie (Pennsylvanie).<br />

Écrire à la : Dre Rochelle Lindemeyer, Children’s Hospital<br />

of Philadelphia, <strong>Dental</strong> Division, 2nd oor Main Building,<br />

34th St. and Civic Center Blvd., Philadelphia, PA 19104, USA.<br />

Courriel : lindemeyer@email.chop.edu.<br />

L’auteure n’a aucun intérêt nancier déclaré dans la ou les<br />

sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article.<br />

Références<br />

1. Cueto EI, Buonocore MG. Sealing of pits and fissures with an<br />

adhesive resin: its use in caries prevention. J Am Dent Assoc 1967;<br />

75(1):121–8.<br />

2. Feigal RJ. Sealants and preventive restorations: review of effectiveness<br />

and clinical changes for improvement. Pediatr Dent 1998;<br />

20(2):85–92.<br />

3. Berg JH. Glass ionomer cements. Pediatr Dent 2002;<br />

24(5):430–8.<br />

4. Croll TP, Nicholson JW. Glass ionomer cements in pediatric dentistry:<br />

review of the literature. Pediatr Dent 2002; 24(5):423–9.<br />

5. Ngo H, Mount GJ, Peters MC. A study of glass-ionomer cement<br />

and its interface with enamel and dentin using a low-temperature,<br />

high-resolution scanning electron microscopic technique.<br />

Quintessence Int 1997; 28(1):63–9.<br />

6. Hicks MJ, Flaitz CM. Occlusal caries formation in vitro: comparison<br />

of resin-modified glass ionomer with fluoride-releasing<br />

sealant. J Clin Pediatr Dent 2000; 24(4):309–14.<br />

7. Donly KJ, Segura A, Wefel JS, Hogan MM. Evaluating the effects<br />

of fluoride-releasing dental materials on adjacent interproximal<br />

caries. J Am Dent Assoc 1999; 130(6):817–25.<br />

8. Seppa L, Forss H. Resistance of occlusal fissures to demineralization<br />

after loss of glass ionomer sealants in vitro. Pediatr Dent 1991;<br />

13(1):39–42.<br />

9. Pardi V, Pereira AC, Mialhe FL, Meneghim Mde C, Ambrosano GM.<br />

A 5-year evaluation of two glass-ionomer cements used as fissure<br />

sealants. Community Dent Oral Epidemiol 2003; 31(5):386–91.<br />

10. Forss H, Halme E. Retention of a glass ionomer cement and a<br />

resin-based fissure sealant and effect on carious outcome after 7<br />

years. Community Dent Oral Epidemiol 1998; 26(1):21–5.<br />

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Ill. 13 : Aspect de la restauration terminée.<br />

–––– IIImages cliniques ––––<br />

À l’aide d’une microbrosse, étaler le verre ionomère<br />

sur tous les puits et ssures et sous l’opercule.<br />

À une température de 23 °C, le temps de travail est<br />

de 1 minute et 40 secondes à partir du début du mélange;<br />

des températures plus élevées raccourciront le<br />

temps de travail. Bien que le matériau soit autopolymérisable,<br />

un appareil à photopolymériser peut être<br />

utilisé pendant 20 à 40 secondes pour accélérer la<br />

prise (ill. 10).<br />

Lorsque le matériau commence à perdre son<br />

lustre, transférer une goutte de GC Fuji Coat LC dans<br />

un godet (ill. 11). Étaler le produit de revêtement avec<br />

une microbrosse sur la surface traitée et les zones<br />

adjacentes, puis photopolymériser (ill. 12). La restauration<br />

terminée est présentée à l’ill. 13.<br />

Conclusions<br />

Le présent article illustre la technique utilisée<br />

pour l’application du verre ionomère GC Fuji Triage<br />

comme agent de scellement et de protection. Ce<br />

matériau permet au dentiste de sceller une molaire<br />

permanente d’éruption récente, qui est di cile à<br />

isoler. <br />

L’AUTEURE<br />

134 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Remerciements : L’auteure tient à remercier GC America pour<br />

avoir fourni les produits utilisés dans le manuscrit.<br />

La Dre Lindemeyer est professeure adjointe en dentisterie<br />

pédiatrique à la Faculté de médecine dentaire<br />

de Pennsylvanie à Philadelphie (Pennsylvanie).<br />

Écrire à la : Dre Rochelle Lindemeyer, Children’s Hospital<br />

of Philadelphia, <strong>Dental</strong> Division, 2nd oor Main Building,<br />

34th St. and Civic Center Blvd., Philadelphia, PA 19104, USA.<br />

Courriel : lindemeyer@email.chop.edu.<br />

L’auteure n’a aucun intérêt nancier déclaré dans la ou les<br />

sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article.<br />

Références<br />

1. Cueto EI, Buonocore MG. Sealing of pits and fissures with an<br />

adhesive resin: its use in caries prevention. J Am Dent Assoc 1967;<br />

75(1):121–8.<br />

2. Feigal RJ. Sealants and preventive restorations: review of effectiveness<br />

and clinical changes for improvement. Pediatr Dent 1998;<br />

20(2):85–92.<br />

3. Berg JH. Glass ionomer cements. Pediatr Dent 2002;<br />

24(5):430–8.<br />

4. Croll TP, Nicholson JW. Glass ionomer cements in pediatric dentistry:<br />

review of the literature. Pediatr Dent 2002; 24(5):423–9.<br />

5. Ngo H, Mount GJ, Peters MC. A study of glass-ionomer cement<br />

and its interface with enamel and dentin using a low-temperature,<br />

high-resolution scanning electron microscopic technique.<br />

Quintessence Int 1997; 28(1):63–9.<br />

6. Hicks MJ, Flaitz CM. Occlusal caries formation in vitro: comparison<br />

of resin-modified glass ionomer with fluoride-releasing<br />

sealant. J Clin Pediatr Dent 2000; 24(4):309–14.<br />

7. Donly KJ, Segura A, Wefel JS, Hogan MM. Evaluating the effects<br />

of fluoride-releasing dental materials on adjacent interproximal<br />

caries. J Am Dent Assoc 1999; 130(6):817–25.<br />

8. Seppa L, Forss H. Resistance of occlusal fissures to demineralization<br />

after loss of glass ionomer sealants in vitro. Pediatr Dent 1991;<br />

13(1):39–42.<br />

9. Pardi V, Pereira AC, Mialhe FL, Meneghim Mde C, Ambrosano GM.<br />

A 5-year evaluation of two glass-ionomer cements used as fissure<br />

sealants. Community Dent Oral Epidemiol 2003; 31(5):386–91.<br />

10. Forss H, Halme E. Retention of a glass ionomer cement and a<br />

resin-based fissure sealant and effect on carious outcome after 7<br />

years. Community Dent Oral Epidemiol 1998; 26(1):21–5.<br />

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Les bébé-boumeurs sont parmi nous et ils ont de grandes attentes. On estime qu’en 2016, près de 25 % de la population<br />

canadienne aura plus de 60 ans. Ces aînés ont accumulé des problèmes dentaires tout au long de leur vie<br />

et présentent maintenant des débuts discrets mais généralisés de maladies parodontales. Les traitements simplistes<br />

répétés ou les solutions de «nouvelle technologie» ne peuvent protéger ni vous ni vos patients. Les traitements adéquats<br />

nécessitent une approche prudente et fondée sur les faits afi n de redonner à ces patients une santé dentaire<br />

optimale tout en améliorant l’esthétique et le fonctionnement. La consultation et la collaboration avec un spécialiste<br />

dentaire de formation peut vous permettre d’améliorer vos connaissances et de conforter votre succès. En tant que<br />

porte-parole national des parodontistes, l’Académie canadienne de parodontologie s’attache à vous soutenir dans cet<br />

eff ort de la manière suivante :<br />

En agissant en tant que conseillers sur les directives de pratique clinique, sur la pénurie de personnel d’hygiène<br />

dentaire, et sur les questions de couverture dentaire liées à la parodontologie.<br />

En agissant en tant que conseillers auprès organismes de réglementation dentaires, des bureaux dentaires, du<br />

Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada.<br />

En agissant en tant que liaison entre les organismes internationaux spécialisés en parodontologie, le Comité des<br />

aff aires reliées aux spécialistes de l’ADC et les associations liées à la dentisterie.<br />

En apportant des contributions au <strong>JADC</strong>.<br />

En soutenant le développement et le recrutement universitaires.<br />

En participant à des campagnes de communication et d’éducation à l’échelle nationale.<br />

En compilant un annuaire national des membres des parodontistes.<br />

En organisant des réunions scientifi ques sous forme de formation continue en parodontologie.<br />

En maintenant un site Web doté d’outils éducatifs pour les patients et<br />

des liens uniques en parodontie.<br />

Rejoignez-nous!<br />

La 52 e assemblée générale annuelle de l’Académie<br />

canadienne de parodontologie se<br />

tiendra du 21 au 23 juin 2007, à l’hôtel<br />

Marriott Harbourfront à Halifax (Nouvelle-<br />

Écosse). Des activités scienti ques et sociales<br />

palpitantes sont prévues pour cette réunion.<br />

Tous les dentistes sont invités à s’y rendre!<br />

Nous sommes là pour vous aider.<br />

Programme scientifi que<br />

Rendez-vous sur notre<br />

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Jeudi (21 juin) Cours pratique préliminaire de l’ACP sur la greffe osseuse<br />

avancée et les techniques d’élévation du sinus sur des spécimens<br />

congelés frais présenté par le Dr H. Moghadam (Nobel BioCare)<br />

Vendredi matin<br />

(22 juin)<br />

Vendredi après-midi<br />

(22 juin)<br />

Dr Alan Meltzer : Chirurgie<br />

implantaire (3i)<br />

Samedi (23 juin) Dr Moghadam : Chirurgie<br />

implantaire (Nobel BioCare)<br />

Dr John Lovas :<br />

Pathologie buccodentaire/<br />

médecine buccodentaire<br />

Dre Sara Gordan :<br />

Pathologie buccodentaire/<br />

médecine buccodentaire<br />

Dr V. Benhamou : Thérapie régénérative<br />

(Straumann)<br />

Programme social<br />

Parmi les activités sociales, une réception d’accueil aura lieu le jeudi soir (ouverte<br />

à tous) et un fantastique dîner de gala du président se tiendra le vendredi. Entre<br />

autres activités, il y aura, le jeudi, un golf à Glen Arbour, lequel a accueilli<br />

l’Omnium Canadien Féminin BMO 2005, ou une excursion remplie d’aventures<br />

marines à bord du Peggy’s Cove Express, de Halifax jusqu’à l’anse de renommée<br />

mondiale Peggy’s Cove.<br />

Inscrivez-vous en ligne à : www.cap-acp.ca


Point de service<br />

La rubrique «Point de service» répond aux questions cliniques de tous les jours en donnant de l’information pratique<br />

sur les traitements en salle opératoire. Les réponses présentées re ètent les opinions des collaborateurs et ne visent<br />

pas à établir des normes de soins ou des recommandations pour la pratique<br />

clinique. Le lecteur est invité à pousser plus loin son étude des sujets traités.<br />

Les réponses de ce mois-ci ont été fournies par des membres de l’Académie<br />

canadienne de parodontologie.<br />

Q U E S T I O N 1<br />

Quelle est la référence en matière de traitement des maladies parondontales?<br />

Contexte<br />

Les maladies parodontales induites par la plaque<br />

sont des infections mixtes associées à des<br />

groupes relativement spéci ques de bactéries<br />

buccales indigènes. Les réactions de l’hôte à ces<br />

pathogènes parodontaux varient considérablement<br />

et elles déterminent la sensibilité de la personne aux<br />

parodontopathies. Malgré les progrès réalisés dans<br />

la compréhension des causes et de la pathogenèse des<br />

infections parodontales, le diagnostic et la classi -<br />

cation de ces maladies s’appuient toujours sur l’évaluation<br />

clinique. Di érents facteurs, dont la présence<br />

d’in ammation, la profondeur au sondage, la perte<br />

d’attache et les antécédents médicaux et dentaires<br />

du patient, ainsi que d’autres signes comme la douleur,<br />

l’ulcération et la quantité de plaque et de tartre,<br />

aident le dentiste à poser le bon diagnostic 1 .<br />

Les maladies parodontales induites par la plaque<br />

sont généralement divisées en 2 catégories générales,<br />

selon l’absence (gingivite) ou la présence<br />

(parodontite) de perte d’attache. La gingivite est<br />

une in ammation des gencives sans perte d’attache<br />

du tissu conjonctif, tandis que la parodontite est<br />

une in ammation gingivale qui s’accompagne d’un<br />

décollement pathologique des bres de collagène du<br />

cément et d’une migration apicale de l’épithélium de<br />

jonction (c.-à-d. perte d’attache).<br />

Ill. 1a : Vue linguale des molaires dans le<br />

quadrant 2, avant le surfaçage radiculaire.<br />

Ill. 1b : Vue linguale des molaires dans<br />

le quadrant 2, environ 6 semaines après<br />

le surfaçage radiculaire.<br />

Prise en charge<br />

Le but ultime du traitement parodontal est de<br />

préserver la dentition le plus longtemps possible,<br />

tout en maintenant la santé, les fonctions et le<br />

confort du patient. Un large éventail de traitements<br />

parondontaux est disponible, mais il n’existe aucun<br />

traitement qui puisse s’appliquer à tous les cas. Il est<br />

cependant indispensable de suivre une progression<br />

méthodique et logique, qui va d’un traitement parodontal<br />

actif (non chirurgical et chirurgical) à un<br />

traitement d’entretien.<br />

Le traitement parodontal initial vise à réduire<br />

ou à éliminer les principaux facteurs étiologiques<br />

(c.-à-d. la plaque et le tartre) et d’autres facteurs<br />

contributifs comme les éléments iatrogènes (p. ex.,<br />

surplus d’amalgame au gingival), le mauvais positionnement<br />

des dents et les habitudes potentiellement<br />

destructrices (p. ex., le bruxisme). Le détartrage<br />

non chirurgical et le surfaçage radiculaire sont<br />

les volets les plus importants du traitement initial,<br />

car ces procédures peuvent réduire ou éliminer le<br />

saignement au sondage, l’œdème, l’érythème et la<br />

mobilité (ill. 1 et 2). Des études menées dans des<br />

centres de recherche et des cabinets privés ont prouvé<br />

l’e cacité du détartrage et du surfaçage radiculaire<br />

sur les molaires et autres dents, ainsi que dans les<br />

zones peu profondes ou modérément profondes 2 . Le<br />

principal inconvénient lié au traitement<br />

non chirurgical est qu’il n’est pas e cace<br />

chez tous les patients ou dans tous les<br />

sites. Cette limite se manifestera durant<br />

la réévaluation, auquel moment un autre<br />

traitement approprié – peut-être de type<br />

chirurgical – pourra être envisagé.<br />

Selon des données assez concluantes,<br />

le détartrage sous-gingival et le surfaçage<br />

radiculaire sont d’une e cacité limitée<br />

lorsque la profondeur au sondage est su-<br />

périeure à 5 à 7 mm 3–5 . En pareils cas, et<br />

surtout s’il y a une activité au niveau de la<br />

poche parodontale (p. ex., saignement au<br />

sondage, suppuration, œdème marginal<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 137


Ill. 2a : Vue buccale des dents antérieures<br />

inférieures, avant le surfaçage radiculaire.<br />

–––– Point de service ––––<br />

et érythème), une intervention avec lambeau devrait<br />

être envisagée. Ce traitement parodontal par voie<br />

chirurgicale vise principalement à créer un meilleur<br />

accès visuel à la surface radiculaire et à la lésion<br />

parodontale, en vue du débridement mécanique. Il<br />

peut aussi être pratiqué dans le but de promouvoir<br />

et de faciliter la guérison, de restaurer les contours<br />

physiologiques gingivaux et osseux et de créer un milieu<br />

propice à un traitement parodontal d’entretien<br />

régulier. En n, après toute chirurgie avec lambeau,<br />

une prophylaxie est souvent indiquée pour aider à<br />

prévenir l’in ammation et limiter la progression de<br />

la profondeur au sondage.<br />

Une fois le traitement actif terminé, il est important<br />

de prévoir des traitements parodontaux<br />

d’entretien, pour la prise en charge à long terme des<br />

patients. Cependant, chaque patient est di érent et il<br />

n’existe pas de norme concernant les soins d’entretien;<br />

toutefois, le renforcement répété des procédures<br />

d’hygiène buccodentaire, combiné au débridement,<br />

donne des résultats plus favorables à long terme 6 .<br />

La fréquence optimale des traitements d’entretien<br />

devrait être déterminée en tenant compte du degré<br />

d’in ammation, de l’accumulation de plaque et de<br />

tartre et des variations dans la profondeur au sondage,<br />

mais des visites à intervalles de 3 à 4 mois sont<br />

habituellement indiquées. <br />

Ill. 2b : Vue buccale des dents antérieures<br />

inférieures, environ 6 semaines<br />

après le surfaçage radiculaire.<br />

L’AUTEUR<br />

138 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Le Dr Sayed Mirbod est parodontiste en pratique<br />

privée et professeur adjoint en parodontologie à<br />

la Faculté de médecine dentaire de l’Université<br />

Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel :<br />

mirbod@eastlink.ca.<br />

Références<br />

1. Armitage GC; Research, Science and Therapy Committee of the<br />

American Academy of Periodontology. Diagnosis of periodontal<br />

diseases. J Periodontol 2003; 74(8):1237–47.<br />

2. Non-surgical periodontal therapy. In: Periodontal literature<br />

review: a summary of current knowledge. American Academy of<br />

Periodontology: Chicago; 1996. p. 136–44.<br />

3. Knowles JW, Burgett FG, Nissle RR, Schick RA, Ramfjord SP.<br />

Results of periodontal treatment related to pocket depth and attachment<br />

level. Eight years. J Periodontol 1979; 50(5):225–33.<br />

4. Becker W, Becker BE, Ochsenbein C, Kerry G, Caffesse R,<br />

Morrison EC, and other. A longitudinal study comparing scaling,<br />

osseous surgery and modified Widman procedures. Results after<br />

one year. J Periodontol 1988; 59(6):351–65.<br />

5. Olsen CT, Ammons WF, van Belle G. A longitudinal study comparing<br />

apically repositioned flaps, with and without osseous surgery.<br />

Int J Periodontics Restorative Dent 1985; 5(4):10–33.<br />

6. Schick RA. Maintenance phase of periodontal therapy.<br />

J Periodontol 1981; 52(9):576–83.


Q U E S T I O N 2<br />

–––– Point de service ––––<br />

Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire pour un patient qui<br />

présente une récession gingivale?<br />

Contexte<br />

La récession gingivale se dé nit comme la migration<br />

du tissu marginal, apicalement par rapport<br />

à la jonction amélo-cémentaire, ce qui a pour<br />

e et d’exposer la surface radiculaire au milieu buccal 1 .<br />

Ce processus peut être causé par l’inflammation,<br />

un traumatisme consécutif au brossage des dents<br />

ou un mouvement orthodontique. Quelle qu’en soit<br />

la cause, il peut poser des problèmes chez certains<br />

patients. Chez les patients dont la ligne de la lèvre<br />

supérieure est haute, la récession altère l’esthétique.<br />

Chez d’autres, la récession peut causer une hypersensibilité<br />

dentinaire qui risque d’altérer sensiblement la<br />

qualité de vie du patient, en limitant le type d’aliments<br />

consommés. Autre problème, si la racine est recouverte<br />

principalement de muqueuse – laquelle est un<br />

tissu mince – l’hygiène buccodentaire peut devenir<br />

une source d’inconfort ce qui, en<br />

retour, provoquera une accumulation<br />

de plaque et augmentera le<br />

risque d’aggravation de la récession.<br />

En n, la récession gingivale<br />

peut accroître le risque de caries radiculaires<br />

pour les patients chez qui<br />

le contrôle de la plaque est altéré, p.<br />

ex. les personnes âgées ou les personnes<br />

prenant des médicaments<br />

pour traiter la xérostomie.<br />

La greffe de tissu conjonctif<br />

(GTC) constitue actuellement la<br />

technique de référence en matière<br />

de recouvrement radiculaire.<br />

Cependant, d’autres techniques<br />

peuvent aussi être efficaces, notamment<br />

la création de lambeaux<br />

positionnés coronairement et l’utilisation<br />

d’une membrane barrière<br />

(désignée régénération tissulaire<br />

guidée [RTG]). Les gre es gingivales<br />

libres – bien qu’e caces pour<br />

augmenter la quantité de tissu kératinisé<br />

– n’assurent pas un recouvrement<br />

radiculaire prévisible.<br />

Prise en charge<br />

Comme toute autre intervention,<br />

chacune de ces options<br />

présente des avantages et des inconvénients.<br />

Bien que la GTC<br />

assure un excellent recouvrement radiculaire, elle nécessite<br />

2 sites chirurgicaux – le site donneur (souvent<br />

le palais) et le site receveur (ill. 1). On présume que<br />

le niveau d’inconfort pour le patient sera donc plus<br />

grand. Avec la RTG, il n’y a qu’un site chirurgical si<br />

des membranes biorésorbables sont utilisées, mais<br />

une deuxième intervention doit être pratiquée pour<br />

retirer la membrane si l’on emploie des membranes<br />

non résorbables. Dans ce dernier cas, la RTG n’o re<br />

aucun avantage par rapport à la GTC. La présence<br />

d’un seul site chirurgical devrait diminué la morbidité<br />

postopératoire, bien qu’il existe peu de données<br />

sur les e ets de la RTG sur la qualité de vie 2 . Le coût<br />

est le principal inconvénient lié à l’utilisation de la<br />

RTG, qui est beaucoup plus chère que la GTC.<br />

Une récente méta-analyse par Roccuzzo et coll. 3<br />

a examiné les données de 20 essais cliniques. La<br />

a b<br />

c<br />

Ill. 1 : (a) La greffe de tissu conjonctif sur la dent 14 commence par la préparation<br />

du site receveur. Un lambeau de demi-épaisseur est pratiqué dans la<br />

muqueuse mobile de telle sorte que le lambeau puisse être replacé en position<br />

coronaire. (b) Le lambeau de demi-épaisseur permet de prélever du tissu<br />

conjonctif sous-épithélial dans le palais, en avant des gros vaisseaux palatins.<br />

(c) Le greffon du tissu conjonctif sous-épithélial prélevé dans le palais. (d) Le<br />

greffon est suturé sur la zone de récession, puis le lambeau est placé sur le<br />

greffon et est suturé. Le succès de cette intervention tient au double apport<br />

sanguin provenant du lit récepteur et du lambeau.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 139<br />

d


Les facteurs qui ont une<br />

incidence sur le succès du<br />

recouvrement radiculaire<br />

Facteurs locaux<br />

• hauteur de l’os interdentaire<br />

et de la gencive<br />

• type de récession (ill. 2 à 5)<br />

Facteurs liés au patient<br />

• tabagisme<br />

• contrôle de la plaque dentaire<br />

Type d’intervention<br />

• gre e de tissu conjonctif,<br />

supérieure à la régénération<br />

tissulaire guidée avec lambeau<br />

positionné coronairement<br />

Expérience du clinicien<br />

–––– Point de service ––––<br />

Ill. 2 : Récession de classe I selon la<br />

défi nition de Miller 4 . La récession est peu<br />

profonde et il n’y a aucune perte d’os interproximal.<br />

On peut s’attendre à un recouvrement<br />

radiculaire complet (100 %).<br />

Ill. 4 : Récession de classe III. Ce type de<br />

défaut se compare aux récessions de<br />

classes I ou II, mais il y a perte d’os interproximal.<br />

Il est probable que le recouvrement<br />

radiculaire n’atteigne que le niveau<br />

de l’os.<br />

GTC s’est révélée la technique la plus e cace en<br />

termes de gain du niveau de l’attache et de pourcentage<br />

de recouvrement radiculaire. De plus, ces auteurs<br />

n’ont observé aucune di érence entre les lambeaux en<br />

position coronaire et la RTG ou entre l’utilisation de<br />

membranes résorbables ou non résorbables pour la<br />

RTG.<br />

Cependant, la technique utilisée n’est pas le seul<br />

facteur qui contribue au succès du recouvrement radiculaire.<br />

En e et, la hauteur des tissus interproximaux<br />

adjacents est un facteur déterminant du pourcentage<br />

de recouvrement de la racine, lequel ne devrait<br />

atteindre qu’une ligne parallèle à la hauteur de l’os<br />

interproximal. Le tabagisme est un autre facteur<br />

à considérer : les fumeurs sont de mauvais candidats<br />

pour le recouvrement radiculaire, en raison de<br />

la diminution de la vascularité et l’effet du tabagisme<br />

sur d’autres facteurs de guérison. En n, comme<br />

pour toute intervention clinique, les compétences et<br />

140 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

l’expérience du clinicien jouent également un rôle<br />

important (quoiqu’il soit rarement mesuré). <br />

Références<br />

1. Consensus Report. Mucogingival therapy. Ann Periodontol 1996;<br />

1(1):702–6.<br />

2. Tatakis D, Trombelli L. Adverse effects associated with a bioabsorbable<br />

guided tissue regeneration device in the treatment of<br />

human gingival recession defects. A clinicopathologic case report.<br />

J Periodontol 1999; 70(5):542–7.<br />

3. Roccuzzo M, Bunino M, Needleman I, Sanz M. Periodontal plastic surgery<br />

for treatment of localized gingival recessions: a systematic review.<br />

J Clin Periodontol 2002; 29(Suppl. 3):178–94.<br />

4. Miller PD Jr. A classification of marginal tissue recession. Int J<br />

Periodontics Restorative Dent 1985; 5(2):8–13.<br />

L’AUTEURE<br />

Ill. 3 : Récession de classe II. Large<br />

zone de récession, sans perte d’os<br />

interproximal. On peut s’attendre à<br />

un recouvrement radiculaire complet<br />

(100 %).<br />

Ill. 5 : Récession de classe IV. Ce type<br />

de défaut se compare aux récessions<br />

de classes I ou II, mais la perte de<br />

hauteur de l’os interproximal est telle<br />

que les tissus mous interproximaux<br />

sont situés apicalement par rapport à<br />

la jonction amélo-cémentaire ou par<br />

rapport au rebord gingival buccal. On<br />

peut s’attendre à un recouvrement<br />

radiculaire faible, voire nul.<br />

La Dre Debora C. Matthews est directrice du département<br />

de parondontologie à la Faculté de médecine<br />

dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax<br />

(Nouvelle-Écosse). Courriel : dmatthew@dal.ca.


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Q U E S T I O N 3<br />

–––– Point de service ––––<br />

Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement de la maladie<br />

parodontale?<br />

Contexte<br />

La maladie parodontale attaque les tissus de soutien<br />

de la dent, cause un saignement au sondage,<br />

la formation de poches, la déperdition osseuse<br />

et, à terme, la perte de dents. L’accumulation d’un<br />

bio lm de plaque bactérienne est un préalable au<br />

processus pathologique. Le retrait régulier du bio lm<br />

au moyen de bons soins par le patient à domicile et de<br />

l’entretien régulier par un professionnel de la santé<br />

dentaire constitue le principal moyen de prévenir la<br />

maladie parodontale 1,2 .<br />

Malgré ces mesures, la dégradation du parodonte<br />

peut se poursuivre (ill. 1). Les poches continuent de<br />

s’approfondir, les saignements persistent, le soutien<br />

diminue, ce qui entraîne la perte des dents. À cette<br />

étape, il est nécessaire de réévaluer le cas et de déterminer<br />

la ou les causes de la dégradation parodontale.<br />

Une parodontite réfractaire peut être diagnostiquée<br />

si le traitement classique a échoué, tandis qu’une<br />

parodontite récurrente est diagnostiquée si le traitement<br />

classique connaît d’abord le succès, mais<br />

que le patient n’a pas suivi les soins qui lui sont<br />

recommandés aux intervalles proposés ou a négligé<br />

son hygiène buccodentaire. Il se peut aussi que la<br />

santé générale du patient soit en cause. Le diabète,<br />

le sida, l’infection au VIH, la neutropénie cyclique<br />

et d’autres a ections immunitaires peuvent rendre<br />

le patient vulnérable à la dégradation du parodonte 3 .<br />

Une prédisposition génétique peut être présente.<br />

L’usage de la cigarette et d’autres produits du tabac<br />

peut entraver l’e et du traitement classique 4 .<br />

En tenant compte des facteurs en question, le<br />

professionnel peut considérer que l’antibiothérapie<br />

générale constitue un adjuvant utile au traitement<br />

classique. Avant de prescrire les antibiotiques, le<br />

Ill. 1 : Altération de l’occlusion antérieure<br />

due à la dégradation parodontale.<br />

142 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

professionnel doit réexaminer le patient, établir des<br />

objectifs précis et réévaluer la zone touchée à intervalles<br />

appropriés a n de veiller à ce que l’antibiotique<br />

prescrit ait atteint ses objectifs 5 . Beaucoup d’études<br />

ont examiné l’e cacité de divers antibiotiques (la<br />

pénicilline, l’amoxicilline, la clindamycine, le métronidazole<br />

et les tétracyclines). Dans presque toutes les<br />

études, on a examiné le traitement classique (débridement<br />

mécanique) avec ou sans antibiotique.<br />

Avantages et risques de l’antibiothérapie<br />

Les tétracyclines (en particulier la minocycline et<br />

la doxycycline), la clindamycine et l’érythromycine<br />

sont des agents bactériostatiques à large spectre. En<br />

plus de leurs e ets antibactériens, les tétracyclines<br />

sont capables d’inhiber la collagénase, ce qui prévient<br />

la dégradation des tissus. Un autre avantage des<br />

tétracyclines réside dans leur capacité à se lier aux<br />

surfaces dentaires, sans compter qu’elles sont libérées<br />

avec le temps. Leur utilisation dans la parodontite<br />

récurrente ou réfractaire a fait l’objet de nombreuses<br />

recherches 6 . Quant à la clindamycine, son principal<br />

inconvénient est son lien avec les troubles intestinaux<br />

graves, y compris la colonisation par Clostridium dif-<br />

cile, susceptible de causer une infection potentiellement<br />

fatale 5 . Pour cette raison, il faut être prudent<br />

dans la prescription de la clindamycine, en particulier<br />

auprès des personnes âgées. En n, l’érythromycine<br />

peut interagir avec d’autres médicaments<br />

couramment utilisés, comme les benzodiazépines, la<br />

ranitidine, les anticoagulants oraux, la digoxine et la<br />

méthylprednisone 7 .<br />

Le métronidazole améliore les résultats du traitement<br />

lorsqu’on l’utilise avec le curetage et le surfaçage<br />

radiculaire. Toutefois, il n’a aucun e et positif<br />

lorsqu’il est combiné à une intervention chirurgicale<br />

parodontale. L’emploi du métronidazole est contreindiqué<br />

chez les patients sous warfarine 8 . Il faut en<br />

outre informer les patients d’éviter de consommer<br />

de l’alcool, car le métronidazole peut entraîner un<br />

dérangement gastro-intestinal grave, semblable aux<br />

e ets du disul rame (Antabuse). Des études ont<br />

montré que l’emploi du médicament Augmentin<br />

(amoxicilline plus acide clavulanique) peut améliorer<br />

les résultats cliniques lorsqu’il est utilisé en association<br />

avec le curetage et le surfaçage radiculaire et,<br />

dans les cas à évolution rapide, avec l’intervention<br />

chirurgicale.


–––– Point de service ––––<br />

Mon expérience de 21 ans à traiter la maladie<br />

parodontale m’a conduit à recourir à l’antibiothérapie<br />

seulement si le traitement classique a échoué à<br />

juguler la maladie. Il existe cependant une exception<br />

possible avec les diabétiques, en particulier pour<br />

ceux dont le contrôle glycémique est modéré ou<br />

faible. L’équilibre du diabète dépend de l’élimination<br />

d’infections chroniques. L’addition systématique<br />

d’antibiotiques a amélioré les résultats atteints avec<br />

le curetage et le surfaçage radiculaire ou avec la<br />

chirurgie parodontale.<br />

Les fumeurs peuvent aussi pro ter de l’addition<br />

de l’antibiothérapie au traitement classique, étant<br />

donné qu’ils présentent un taux accru d’agents pathogènes<br />

parodontaux dans des poches moins profondes.<br />

Il peut être di cile d’évaluer l’évolution de<br />

la maladie parodontale chez ce type de patients au<br />

cours des visites d’entretien en raison du fait que<br />

les e ets micro-vasculaires des produits du tabac<br />

conduisent à une absence de saignement au sondage,<br />

même lorsqu’une maladie parodontale est active.<br />

Pour surveiller ce type de patients, des radiographies<br />

en série et des enregistrements en série de la<br />

profondeur des poches sont nécessaires.<br />

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En conclusion, l’antibiothérapie peut constituer<br />

un adjuvant utile au traitement de la maladie parodontale.<br />

Toutefois, elle ne peut remplacer le curetage<br />

et le surfaçage radiculaire, avec ou sans intervention<br />

chirurgicale, ni une bonne hygiène buccodentaire de<br />

la part du patient. L’entretien approprié des patients<br />

atteints d’une maladie parodontale est critique pour<br />

veiller à ce que les résultats atteints avec le traitement<br />

actif se maintiennent. L’antibiothérapie, lorsqu’elle<br />

est appliquée à la parodontite récurrente ou réfractaire,<br />

ou lorsqu’elle est administrée à des patients<br />

immunodé cients, peut vous aider à obtenir de bons<br />

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Références<br />

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vol-73/issue-2/142.html.<br />

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1. H.S. Reynolds and J.J. Zambon. Altérations microbiologiques et cliniques résultant de<br />

l’usage des brosses à dents GUM Butler. J. Dent Res 76 (ADR Abstraits) 1997<br />

2. C.D. Bently, J.A. Disney : Une comparaison de l’indice de plaque et de gingivite de la<br />

bouche entière et partielle, en études de l’hygiène orale. J Clin Periodontal 1995 ; 22 ;131-135<br />

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Q U E S T I O N 4<br />

–––– Point de service ––––<br />

Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte?<br />

Contexte<br />

Les e orts actuels en matière de recherche, de<br />

traitement et de politiques dans le domaine du<br />

tabagisme concernent principalement la cigarette,<br />

alors que beaucoup de gens dans les régions<br />

en développement fument du tabac à l’aide de pipes<br />

à eau. L’usage de la pipe à eau, aussi connue sous le<br />

nom de narguilé, se pratique abondamment depuis<br />

environ 400 ans. Son usage augmente à l’échelle<br />

mondiale, en particulier chez les jeunes des régions<br />

de l’Est méditerranéen où les perceptions au sujet des<br />

e ets sur la santé et les valeurs traditionnelles peuvent<br />

faciliter l’usage des pipes à eau par les femmes et<br />

les enfants. Même si la cigarette est connue pour augmenter<br />

la quantité de radicaux libres dans les tissus<br />

parodontaux, hausse qui peut être à son tour la cause<br />

de la destruction associée aux maladies parodontales,<br />

les recherches au sujet de l’épidémiologie et des e ets<br />

sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau sont limitées.<br />

Aucune étude traitant des e orts thérapeutiques<br />

à cet égard n’a encore été publiée. Néanmoins, il est<br />

connu que la fumée des pipes à eau comporte des<br />

constituants nocifs et des preuves préliminaires établissent<br />

un lien entre cette pratique et des a ections<br />

potentiellement fatales 1,2 .<br />

Effets nocifs de l’usage de la pipe à eau<br />

La plupart des professionnels de la santé occidentaux<br />

méconnaissent la pratique et les conséquences<br />

sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau (ill. 1).<br />

L’augmentation de l’utilisation des<br />

pipes à eau constitue ainsi un nouveau<br />

dé pour les prestataires de soins<br />

de santé. Dans des études e ectuées<br />

sur des fumeurs de narguilé et sur la<br />

fumée du narguilé, on a signalé des<br />

concentrations de monoxyde de carbone,<br />

de nicotine, de «goudron» et de<br />

métaux lourds aussi élevées ou encore<br />

plus élevées que chez les fumeurs de<br />

cigarettes ou dans la fumée de cigarette.<br />

Les rares données scienti ques<br />

qui existent au sujet des conséquences<br />

néfastes pour la santé de l’usage de<br />

la pipe à eau indiquent des dangers<br />

semblables à ceux qui sont associés à<br />

la cigarette. Parmi les dangers supplémentaires<br />

qu’on ne rencontre pas avec<br />

la cigarette, on compte des maladies<br />

Ill. 1 : Pipe à eau<br />

traditionnelle.<br />

146 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

infectieuses qui peuvent résulter du partage des pipes<br />

et des e ets néfastes causés par l’addition fréquente<br />

d’alcool ou de drogues psycho-actives au tabac utilisé<br />

dans les pipes à eau. Au nombre des idées fausses<br />

liée à l’usage de la pipe à eau gurent les mythes suivants<br />

: la teneur en nicotine des pipes à eau est moins<br />

élevée que celle des cigarettes; l’eau ltre toutes les<br />

toxines; l’usage de la pipe à eau est moins dommageable<br />

pour la gorge et les voies respiratoires que la<br />

cigarette et le tabac du narguilé contient des fruits et<br />

est par conséquent sain. Parmi les stratégies de santé<br />

publique visant à juguler l’épidémie émergente de<br />

l’usage de la pipe à eau, on compte les recherches épidémiologiques<br />

et toxicologiques, la promulgation de<br />

lois visant à limiter l’acquisition et l’usage du tabac<br />

de narguilé et l’éducation à la santé, en particulier<br />

auprès des adolescents 3 .<br />

Une étude récente 4 effectuée dans la ville de<br />

Jeddah (Arabie saoudite) a permis d’étudier si le lien<br />

entre l’usage de la pipe à eau et la santé parodontale<br />

est semblable à celui de la cigarette. Les participants<br />

ont été classés comme fumeurs de pipe à eau (33 %)<br />

fumeurs de cigarettes (20 %), fumeurs de pipes à<br />

eau et de cigarettes (fumeurs mixtes; 19 %) ou nonfumeurs<br />

(28 %). Tant la consommation de cigarettes<br />

que l’usage de la pipe à eau ont été associés à la<br />

présence de plus de 10 sites ayant une profondeur<br />

au sondage d’au moins 5 mm. Le risque relatif de<br />

maladie parodontale était 5,1 fois plus grand chez<br />

les fumeurs de pipe à eau et 3,8 fois plus grand chez<br />

Ill. 2 : Bouche d’un fumeur. En plus des<br />

taches de nicotine, le tissu fi breux épais et<br />

la récession gingivale généralisée sont<br />

typiques des fumeurs.


–––– Point de service ––––<br />

les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs<br />

(p < 0,01). Le risque relatif associé à une consommation<br />

de tabac élevée était d’environ 8 fois plus élevé<br />

chez les fumeurs de pipe à eau et 5 fois plus élevé chez<br />

les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs,<br />

ce qui permet de supposer l’existence d’un effet<br />

exposition-réponse. Le tabagisme a été associé à une<br />

réduction de la hauteur de l’os parodontal. Toutefois,<br />

les fumeurs de cigarettes, les fumeurs de pipe à eau<br />

et les non-fumeurs ont tous présenté une micro ore<br />

parodontale similaire (ill. 2).<br />

Prise en charge<br />

Le tabagisme constitue non seulement un facteur<br />

de risque majeur pour la maladie parodontale,<br />

mais il nuit également à la réponse au traitement<br />

parodontal. Les habitudes tabagiques doivent être<br />

considérées dans la plani cation du traitement, étant<br />

donné que des résultats moins favorables que chez les<br />

non-fumeurs (quant à la réduction de la profondeur<br />

au sondage, au gain d’attache clinique et à la réduction<br />

du saignement gingival) ont été observés chez<br />

les fumeurs après un traitement parodontal, autant<br />

chirurgical que non chirurgical 5–10 . En outre, la susceptibilité<br />

à la récurrence de l’infection parodontale<br />

et la nécessité d’une reprise du traitement sont aussi<br />

plus élevées chez les fumeurs 11–13 . Les conseils en<br />

matière de tabagisme et l’assistance à l’arrêt du tabagisme<br />

doivent être incorporés dans toute pratique<br />

dentaire.<br />

Conclusions<br />

Les répercussions de l’usage de la pipe à eau sur<br />

le parodonte semblent être à peu près de la même<br />

ampleur que celles de la cigarette. Toutefois, il faut<br />

davantage de documentation scienti que et d’analyses<br />

prudentes avant qu’on puisse comprendre l’expansion<br />

de l’emploi des pipes à eau et ses e ets sur la<br />

santé et qu’on puisse mettre en œuvre un traitement<br />

empirique et des stratégies de politique publique.<br />

L’examen parodontal complet doit en outre comporter<br />

des questions au sujet de l’usage de la pipe à<br />

eau. <br />

L’AUTEUR<br />

Le Dr Ignacio Christian Marquez est professeur<br />

adjoint au département de parodontie de la Faculté<br />

de médecine dentaire de l’Université Dalhousie,<br />

Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel : cmarquez@dal.<br />

ca.<br />

Références<br />

1. Maziak W, Ward KD, Afifi Soweid RA, Eissenberg T. Tobacco<br />

smoking using a waterpipe: a re-emerging strain in a global epidemic.<br />

Tob Control 2004; 13(4):327–33.<br />

2. Garg N, Singh R, Dixit J, Jain A, Tewari V. Levels of lipid peroxides<br />

and antioxidants in smokers and nonsmokers. J Periodontol Res<br />

2006; 41(5):405–10.<br />

3. Knishkowy B, Amitai Y. Water pipe (narghile) smoking: an emerging<br />

health risk behavior. Pediatrics 2005; 116(1):e113–9.<br />

4. Natto SB. Tobacco smoking and periodontal health in a Saudi<br />

Arabian population. . Swed Dent J Suppl 2005; (176):8–52.<br />

5. Preber H, Bergstrom J. Effect of non-surgical treatment on gingival<br />

bleeding in smokers and non-smokers. Acta Odontol Scand<br />

1986; 44(2):85–9.<br />

6. Preber H, Bergstrom J. The effect of non-surgical treatment on<br />

periodontal pockets in smokers and non-smokers. J Clin Periodontol<br />

1986; 13(4):319–23.<br />

7. Preber H, Bergstrom J. Effect of cigarette smoking on periodontal<br />

healing following surgical therapy. J Clin Periodontol 1990;<br />

17(5):324–8.<br />

8. Ah MK, Johnson GK, Kaldahl WB, Patil KD, Kalkwarf KL. The<br />

effect of smoking on the response to periodontal therapy. J Clin<br />

Periodontol 1994; 21(2):91–7.<br />

9. Preber H, Linder L, Bergstrom J. Periodontal healing and periopathogenic<br />

microflora in smokers and non-smokers. J Clin Periodontol<br />

1995; 22(12):946–52.<br />

10. Tonetti MS, Pini Prato G, Cortellini P. Effect of cigarette smoking<br />

on periodontal healing following GTR in infrabony defects. A preliminary<br />

retrospective study. J Clin Periodontol 1995; 22(3):229–34.<br />

11. Kinane DF, Radvar M. The effect of smoking on mechanical<br />

and antimicrobial periodontal therapy. J Periodontol 1997;<br />

68(5):467–72.<br />

12. Kaldahl WB, Johnson GK, Patil KD, Kalkwarf KL. Levels of<br />

cigarette consumption and response to periodontal therapy.<br />

J Periodontol 1996; 67(7):675–81.<br />

13. Kaldahl WB, Kalkwarf KL, Patil KD, Molvar MP, Dyer JK. Longterm<br />

evaluation of periodontal therapy: II. Incidence of sites breaking<br />

down. J Periodontol 1996; 67(2):103–8.<br />

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Débat E<br />

T C O M M E N TA I R E<br />

En faveur de l’enseignement de la dentisterie<br />

gériatrique dans les études de premier cycle<br />

James Morreale, DDS, FASGD, FICD<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/149.html<br />

En octobre 2005, j’ai participé à un atelier<br />

de dentisterie gériatrique commandité<br />

par l’<strong>Association</strong> dentaire de la Colombie-<br />

Britannique (ADCB). Le sujet de mon intervention<br />

était la prestation de soins dentaires aux<br />

patients en clinique mobile. Je crois que la raison<br />

pour laquelle cet atelier a connu le succès tient<br />

au fait que la Faculté de médecine dentaire de<br />

l’Université de la Colombie-Britannique, avec<br />

l’appui de l’ADCB, a entrepris un programme<br />

de premier cycle en dentisterie gériatrique et<br />

lancé une clinique dentaire mobile qui dessert<br />

des établissements de soins de longue durée<br />

dans la grande agglomération de Vancouver. Ce<br />

programme a été lancé par les Drs Chris Wyatt<br />

et Michael MacEntee, qui ont fait de la recherche<br />

et rédigé abondamment au sujet de la prestation<br />

de soins dentaires à la population gériatrique,<br />

segment croissant dans notre société.<br />

Deux autres programmes de premier cycle<br />

en dentisterie gériatrique sont enseignés au pays,<br />

l’un à l’Université du Manitoba et l’autre à Laval.<br />

Beaucoup de programmes de bonne qualité sont<br />

par ailleurs o erts aux États-Unis, dont l’excellent<br />

programme à l’Université de l’Iowa, sous la<br />

supervision des Drs Ronald Ettinger et Howard<br />

Cowen. Ce programme traite de l’importante<br />

relation entre la médecine et la dentisterie dans<br />

le contexte gériatrique.<br />

Il faut qu’un nombre accru d’écoles de dentisterie<br />

au Canada initient les étudiants du premier<br />

cycle aux problèmes des soins buccodentaires<br />

dans la population gériatrique. Les étudiants<br />

doivent avoir de meilleures connaissances sur<br />

la relation entre la médecine et la dentisterie, le<br />

plus tôt possible au cours de leur formation. Pour<br />

la plus grande part, les patients gériatriques sont<br />

atteints d’une a ection sous-jacente. Ils sont<br />

plus susceptibles d’avoir à prendre plusieurs<br />

médicaments ou d’être atteints de problèmes<br />

Auteur-ressource<br />

Dr Morreale<br />

Courriel : jmorreale2@<br />

cogeco.ca<br />

cognitifs qui compliquent le traitement dentaire<br />

et dont il faut s’occuper.<br />

Les patients âgés ayant reçu des soins professionnels<br />

de haute qualité, comme les couronnes,<br />

les ponts, les prothèses amovibles, les soins à<br />

visée esthétique ou restaurative et les implants,<br />

ne devraient pas sou rir simplement parce qu’ils<br />

entrent dans une maison de soins in rmiers ou<br />

dans un établissement de soins de longue durée,<br />

ou qu’ils sont con nés chez eux. Contrairement<br />

à la médecine, qui est obligée par la loi d’assigner<br />

un ou plusieurs professionnels à chaque<br />

établissement comme directeurs médicaux, la<br />

dentisterie a échoué à tous les niveaux à fournir<br />

des soins similaires aux patients âgés.<br />

La profession dentaire ne s’est pas préparée<br />

à ce problème sérieux, qui se manifeste avec<br />

évidence seulement lorsque les patients sont examinés<br />

dans les maisons de soins in rmiers. Ces<br />

examens révèlent des ponts xes défectueux, une<br />

abondance de lésions carieuses, des prothèses<br />

mal ajustées et qui causent des infections, des<br />

tissus hypertrophiés, des extrémités radiculaires<br />

infectées et dissimulées sous d’autres tissus, des<br />

cancers non décelés et bien d’autres a ections<br />

qui ne sont pas diagnostiquées. En raison du<br />

fait que la profession dentaire n’a pas jugé important<br />

d’éduquer les professions apparentées,<br />

les in rmières et les médecins ne mesurent pas<br />

l’ampleur de la destruction que peut causer la<br />

négligence à l’égard des soins buccodentaires.<br />

Le manque d’hygiène buccale, d’examens et de<br />

traitements annuels peuvent détruire les tissus<br />

buccaux et causer la perte de dents, ce qui peut<br />

avoir des conséquences graves sur la qualité de<br />

vie des patients. Qui plus est, la médiocrité de<br />

la santé buccodentaire peut a ecter grandement<br />

les patients immunodéprimés qui luttent pour<br />

rester en santé. Les professionnels apparentés<br />

doivent être éduqués au sujet de l’élaboration de<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 149


programmes dentaires gériatriques dans les établissements<br />

de soins de longue durée.<br />

En 2003, l’<strong>Association</strong> dentaire de l’Ontario (ADO) a réalisé<br />

un sondage 1 sur les soins buccodentaires administrés aux<br />

patients ayant des besoins particuliers en matière de soins de<br />

santé. Seulement 1784 des 6280 questionnaires ont été remplis,<br />

ce qui représente 26 % des dentistes dans la province.<br />

Parmi les répondants, seulement 531 dentistes traitaient des<br />

patients institutionnalisés et 7 fournissaient des soins à temps<br />

plein aux patients institutionnalisés en Ontario.<br />

Les données relatives aux soins prodigués aux patients<br />

institutionnalisés sur une période de 12 mois sont résumées<br />

ici :<br />

• «Même si plus d’un tiers (35 %) des dentistes (185) prodiguent<br />

des soins aux patients institutionnalisés de façon irrégulière,<br />

environ 24 % (127) le font tous les mois.» Le temps<br />

moyen consacré à traiter les patients n’était que de 24 heures<br />

par année dans les établissements.<br />

• «Généralement, les dentistes qui prodiguent des soins<br />

buccodentaires aux patients institutionnalisés voient en<br />

moyenne 43 patients par année et signalent que ce nombre<br />

constitue une proportion de 6 % de leurs heures totales de<br />

pratique par an. Il apparaît que les résultats de la distribution<br />

sont assez larges, variant dans une plage de 1 à 1000<br />

patients. Seulement 7 des 531 dentistes qui prodiguaient<br />

des soins aux patients institutionnalisés ont indiqué qu’ils<br />

le faisaient à temps plein (100 % de la pratique). La réponse<br />

la plus courante était 6 % du temps de pratique par<br />

37 % des dentistes qui fournissent des soins aux patients<br />

institutionnalisés.»<br />

• Les jeunes dentistes (ceux qui exercent depuis moins de<br />

10 ans) traitent un peu plus de patients gériatriques que ceux<br />

qui pratiquent depuis plus de 10 ans.<br />

• Dans les cabinets et les établissements de soins, un total<br />

annuel de 22 heures a été consacré à la prestation de soins<br />

préventifs, de 26 heures en soins ordinaires et de 13 heures<br />

en soins d’urgence.<br />

D’après le recensement de 2001 Statistique Canada,<br />

plus de 109 000 patients vivent dans des établissements de<br />

soins de longue durée en Ontario. Or, selon les données du<br />

sondage de 2003, les services de soins dentaires actuels sont<br />

loin de prodiguer les soins dentaires élémentaires pour ce<br />

segment croissant de la population.<br />

Tout le monde parle de l’accès aux soins. Nous tenons des<br />

colloques et des congrès, nous avons des discussions avec les<br />

gouvernements et nous rédigeons des articles à ce sujet. En<br />

n de compte, nous détenons la clé de l’accès aux soins. Que<br />

cela nous plaise ou non, les personnes âgées, qui forment<br />

un segment croissant de la population, auront besoin de<br />

soins dentaires. Nous avons les options suivantes : soit nous<br />

devenons chefs de le dans la prestation de soins dentaires<br />

aux patients âgés, à notre manière; soit nous attendons que<br />

les gouvernements nous forcent à prodiguer ces soins. Il est<br />

clair que la santé buccodentaire n’est pas prioritaire dans<br />

notre système de soins de santé. Les gouvernements s’e orcent<br />

de composer avec la montée inexorable des coûts liés à<br />

––– Morreale –––<br />

150 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

la santé et avec la demande croissante en soins, et la santé<br />

buccodentaire ne gure pas à l’ordre du jour.<br />

Qui va payer les soins dentaires des patients en question?<br />

L’ADO a publié un guide des honoraires pour les patients<br />

des maisons de soins in rmiers. Selon mon expérience, ceux<br />

qui veulent des traitements et qui en ont besoin vont payer,<br />

que ce soit par l’assurance ou par l’assistance familiale. Si<br />

le traitement est nécessaire et s’il améliore le bien-être du<br />

patient, le paiement n’est pas un problème. La plupart des<br />

familles seront prêtes à payer pour les services dont leurs<br />

proches ont besoin.<br />

Le Collège des chirurgiens dentistes de la Colombie-<br />

Britannique (CCDCB) envisage actuellement l’établissement<br />

d’un programme d’assurance pour les personnes âgées<br />

dans les établissements de soins de santé. Cette assurance<br />

pourrait s’acheter d’une manière privée. En Ontario, une<br />

entreprise de l’ADO appelée Accetera administre les régimes<br />

de prestation établis par un réseau de courtiers pour<br />

leurs clients. C’est peut-être par l’intermédiaire de cette<br />

entreprise que l’ADO pourrait administrer un programme<br />

d’assurance semblable à celui du CCDCB. Si nous attendons<br />

que le gouvernement agisse, il sera peut-être trop tard.<br />

Selon Statistique Canada, d’ici à 2010, la population canadienne<br />

âgée de 65 ans et plus sera supérieure en nombre<br />

à la population des enfants de moins de 12 ans. Si nous tardons<br />

à agir, en tant que dentistes, nous manquerons à nos<br />

engagements envers le groupe des patients qui nous ont soutenus<br />

pendant la dernière génération. Il nous faut changer<br />

notre approche de la dentisterie gériatrique et nous devons<br />

y procéder dès le premier cycle d’enseignement universitaire.<br />

La dentisterie gériatrique ne peut devenir le parent<br />

pauvre de la profession et vivre de la générosité de quelques<br />

praticiens bienveillants. Nous avons besoin de défenseurs<br />

autres que les dentistes pour nous aider à faire pression sur<br />

les gouvernements pour qu’ils nancent les soins dentaires<br />

gériatriques. Nous devons agir dès maintenant et espérer<br />

que les gouvernements vont suivre. Les compétences cliniques<br />

et de recherche en dentisterie gériatrique doivent<br />

faire partie intégrante de l’éducation des professionnels de<br />

la santé buccodentaire, aujourd’hui et demain, de sorte que<br />

nous puissions élaborer de bons soins buccodentaires pour<br />

les patients gériatriques. Il faut former des enseignants qui<br />

peuvent faire preuve de leadership et ce, dès maintenant. <br />

L’AUTEUR<br />

Le Dr Morreale est directeur des services dentaires à l’Hôpital St. Peter’s<br />

à Hamilton (Ontario).<br />

Écrire au : Dr James P. Morreale, 128 St. Clair Avenue, Hamilton, ON<br />

L8M 2N7.<br />

Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne re ètent pas nécessairement<br />

les opinions des politiques o cielles de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne.<br />

Référence<br />

1. Ontario <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong>. An assessment of the oral health care provided<br />

to special needs patients by Ontario dentists. Presented to the ODA/<br />

Royal College of <strong>Dental</strong> Surgeons of Ontario Joint Working Group on Access<br />

to Care, July 2003.


Astra Tech<br />

BioManagement<br />

Complex <br />

Parfaite harmonie de la fonction,<br />

de l’esthétique et de la biologie<br />

Un système implantaire couronné de succès ne peut dépendre<br />

que d’un seul et unique concept.<br />

Comme dans la nature, plusieurs éléments interdépendants<br />

doivent être réunis afin de conserver le meilleur équilibre.<br />

Notre système implantaire garantit cet équilibre naturel grâce<br />

l’exceptionnelle combinaison de différentes caractéristiques clés:<br />

L’Astra Tech BioManagement Complex<br />

Il vous assure un succès esthétique à long terme, grâce à une<br />

stimulation de la croissance osseuse, la préservation de l’os<br />

et la bonne santé des tissus mous.<br />

OsseoSpeed <br />

Plus d’os, plus vite<br />

MicroThread <br />

Stimulation biomécanique de l’os<br />

Conical Seal Design <br />

Ajustage rigide et stable<br />

Connective Contour <br />

Optimisation de l’espace biologique<br />

Astra Tech Inc., USA: 890 Winter Street, Waltham, MA 02451. Tel: 800-531-3481. Fax: 781-890-6808. www.astratechdental.com<br />

Canada: 2425 Matheson Boulevard E., 8 th Floor, Mississauga, ON, L4W 5K4. Tel: 866-427-8327. Fax: 905-361-2629


Astra Tech<br />

BioManagement<br />

Complex <br />

Parfaite harmonie de la fonction,<br />

de l’esthétique et de la biologie<br />

Un système implantaire couronné de succès ne peut dépendre<br />

que d’un seul et unique concept.<br />

Comme dans la nature, plusieurs éléments interdépendants<br />

doivent être réunis afin de conserver le meilleur équilibre.<br />

Notre système implantaire garantit cet équilibre naturel grâce<br />

l’exceptionnelle combinaison de différentes caractéristiques clés:<br />

L’Astra Tech BioManagement Complex<br />

Il vous assure un succès esthétique à long terme, grâce à une<br />

stimulation de la croissance osseuse, la préservation de l’os<br />

et la bonne santé des tissus mous.<br />

OsseoSpeed <br />

Plus d’os, plus vite<br />

MicroThread <br />

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Ajustage rigide et stable<br />

Connective Contour <br />

Optimisation de l’espace biologique<br />

Astra Tech Inc., USA: 890 Winter Street, Waltham, MA 02451. Tel: 800-531-3481. Fax: 781-890-6808. www.astratechdental.com<br />

Canada: 2425 Matheson Boulevard E., 8 th Floor, Mississauga, ON, L4W 5K4. Tel: 866-427-8327. Fax: 905-361-2629


Sujets P R O F E S S I O N N E L S<br />

La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et<br />

son lien avec les résultats socio-démographiques<br />

et cliniques dans 3 cliniques de proximité du Nord<br />

Michael H. Walter, DrMedDent; John I. Woronuk, DMD, MSc;<br />

Han-Kuang Tan, DDS, MSc; Ulrike Lenz, DrMedDent; Rainer Koch, DrRerNat;<br />

Klaus W. Boening, DrMedDent; Yvonne J. Pinchbeck, BSc<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique.<br />

Le concept de la qualité de vie liée à la santé buccodentaire<br />

(QVLSD) suscite de plus en plus l’intérêt<br />

de la dentisterie. Cependant, les connaissances<br />

dans ce domaine demeurent limitées, en particulier<br />

en ce qui a trait aux indicateurs et aux prédicteurs<br />

importants d’une diminution de la QVLSD. Cette<br />

étude transversale avait pour but d’examiner les effets<br />

de diverses variables socio-démographiques et<br />

cliniques sur la QVLSD dans des cliniques de proximité<br />

situées dans le nord de l’Alberta, au Canada.<br />

Méthodologie : L’étude a été réalisée dans les 3 cliniques<br />

dentaires de proximité administrées par l’Université<br />

de l’Alberta. Tous les patients de plus de<br />

18 ans qui fréquentaient les cliniques étaient admissibles<br />

à l’étude. L’un des critères d’exclusion était<br />

un intervalle de moins de 3 mois depuis la dernière<br />

visite chez le dentiste, cette exclusion visant à éliminer<br />

les biais résultant de l’expérience récente d’un<br />

traitement en cours. La QVLSD a été mesurée à l’aide<br />

du questionnaire OHIP (Oral Health Impact Pro le),<br />

qui a été administré avant tout traitement ou conseil<br />

dentaire. Cet outil d’évaluation comporte 49 questions<br />

réparties entre 7 volets : limitation fonctionnelle,<br />

douleur physique, inconfort psychologique,<br />

incapacité physique, incapacité psychologique, incapacité<br />

sociale et handicap. Les questions faisaient référence<br />

à l’expérience des sujets au cours des 12 mois<br />

précédents. Des données socio-démographiques et<br />

cliniques de base ont aussi été recueillies.<br />

Résultats : Les données de 140 sujets ont été analysées.<br />

L’échantillon était composé principalement de<br />

jeunes, de femmes et de sujets de faible niveau de scolarité.<br />

Plus des deux tiers avaient au moins 25 dents.<br />

Malgré le nombre élevé de sujets chez qui au moins<br />

Version abrégée<br />

L’article anglais au complet est publié dans la version<br />

électronique du <strong>JADC</strong> à www.cda-adc.ca/jcda/<br />

vol-73/issue-2/153.html<br />

une dent était manquante (66 % des sujets, en excluant<br />

les troisièmes molaires), seulement 20 % avait<br />

au moins une prothèse partielle, et au moins 46 % des<br />

sujets avaient des dents postérieures manquantes qui<br />

n’avaient pas été remplacées. Dans l’ensemble, les besoins<br />

en traitement étaient élevés, surtout en matière<br />

de dentisterie opératoire et de prothèse. Après une<br />

analyse de régression logistique multivariable progressive,<br />

seules les variables sexe, dents antérieures<br />

manquantes et besoins en traitement endodontique<br />

sont demeurées signi catives dans le modèle nal<br />

utilisé pour juger de la détérioration de la QVLSD,<br />

les dents antérieures manquantes (quel que soit leur<br />

remplacement) étant la variable ayant l’e et le plus<br />

marqué. Le risque de détérioration de la QVLSD a<br />

été environ 21 fois plus élevé chez les sujets ayant des<br />

dents antérieures manquantes. Bien que faible, l’e et<br />

du sexe a été statistiquement signi catif, le risque de<br />

détérioration de la QVLSD étant moins élevé chez les<br />

sujets mâles.<br />

Dans l’ensemble, le score cumulatif au questionnaire<br />

OHIP a été faible pour un échantillon<br />

de patients. L’e et remarquablement élevé de dents<br />

antérieures manquantes, comme indicateur de la détérioration<br />

de la QVLSD, témoigne de l’importance<br />

esthétique de ces dents pour les patients.<br />

Conclusions : Dans l’ensemble, la clientèle de ces<br />

cliniques de proximité est jeune, mais ses besoins en<br />

traitement sont élevés. Malgré cela, l’incidence des<br />

problèmes dentaires sur la QVLSD est relativement<br />

faible. Bien que les résultats du questionnaire sur la<br />

QVLSD puissent être utiles pour évaluer les stratégies<br />

de traitement dans des milieux ruraux comparables,<br />

la complexité de cet indicateur requiert la prise<br />

de décisions cliniques centrée sur chaque patient. <br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 153


Ensemble nous pouvons aider plus de canadiens<br />

à garder leurs dents pour la vie!<br />

MC<br />

Les dents pour la vie.<br />

La plupart des gens sont surpris d’apprendre que 40 % des Canadiens ne reçoivent pas de soins<br />

dentaires adéquats. En l’honneur du mois d’avril qui est le mois de la santé bucco-dentaire, Procter & Gamble<br />

Professional Oral Health lancera le programme « Les dents pour la vie » de Crest MD Oral-B MD pour éduquer<br />

les consommateurs quant à l’importance de leur hygiène bucco-dentaire ET leur permettre d’aider les Canadiens<br />

moins bien nantis à bénéficier de soins dentaires.<br />

Crest Oral-B mènera une campagne au cours du mois d’avril dans le but de sensibiliser 25 millions de personnes<br />

par l’entremise des médias grâce à un porte-parole, de revues nationales, de présentoirs en magasin, du site spécial<br />

lesdentspourlavie.ca, et grâce à votre collaboration en tant que partenaires en hygiène bucco-dentaire!<br />

Pour chaque visiteur sur le site lesdentspourlavie.ca qui clique sur l’icône « Les dents pour la vie », Crest et Oral-B<br />

verseront un don au Fonds dentaire canadien, l’œuvre de charité canadienne pour la santé bucco-dentaire ainsi qu’à<br />

l’<strong>Association</strong> canadienne des hygiénistes dentaires pour financer les programmes aidant les Canadiens dans le besoin à<br />

bénéficier de soins dentaires.<br />

Apprenez-en davantage sur la façon dont vous pouvez aider en ouvrant l’ensemble « Les dents pour la vie »<br />

qui a été joint au journal pour professionnels auquel vous vous êtes inscrit. Nous vous avons<br />

fourni une multitude d’outils que vous pouvez utiliser pour encourager vos patients<br />

à s’engager envers la cause de « Les dents pour la vie ».<br />

De plus, à compter du mois d’avril, visitez le site lesdentspourlavie.ca<br />

et voyez comment vos patients peuvent vous nommer<br />

conseiller du programme « Les dents pour la vie »<br />

MD<br />

MD


Sujets P R O F E S S I O N N E L S<br />

Le tabagisme et la santé buccodentaire<br />

Wayne J. Millar, MA, MSc; David Locker, Locker BDS, PhD<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique.<br />

Les études cliniques suggèrent que les fumeurs<br />

sont plus susceptibles d’être touchés par les<br />

maladies parodontales ou un mauvais état de<br />

santé buccodentaire. Toutefois, on dispose de peu<br />

de données sur le lien entre le tabagisme et la santé<br />

buccodentaire à l’échelle nationale. Seules quelques<br />

enquêtes nationales ont posé des questions, en<br />

outre limitées, sur la santé dentaire, et aucune enquête<br />

n’a par le passé posé des questions relatives au<br />

concept élargi de santé buccodentaire.<br />

En 2003, l’Enquête sur la santé dans<br />

les collectivités canadiennes (ESCC),<br />

LES FUMEURS ET LES<br />

une enquête nationale à plusieurs<br />

ANCIENS FUMEURS<br />

degrés sur les ménages, a inclu une<br />

AVAIENT PLUS DE CHANCES série de questions sur la santé bucco-<br />

DE SE PLAINDRE DE dentaire des Canadiens. Ce rapport<br />

se fonde sur une population âgée de<br />

DOULEUR BUCCO-FACIALE<br />

18 ans et plus qui a répondu au module<br />

QUE LES PERSONNES<br />

optionnel sur la santé buccodentaire.<br />

N’AYANT JAMAIS FUMÉ. Un total de 33 777 répondants, représentant<br />

une population pondérée de<br />

23,9 millions de personnes, ont rempli<br />

le module. Le taux de réponse général à l’enquête<br />

était de 80,6 %.<br />

Méthodologie : Cette analyse compare un éventail<br />

de mesures préventives et d’indicateurs de santé buccodentaire<br />

spéci ques en fonction du tabagisme. La<br />

mise au point d’un indicateur sommaire de douleur<br />

faciale et une analyse de régression logistique multiple<br />

ont permis de comparer la probabilité de douleur<br />

bucco-faciale chez les fumeurs, tout en véri ant<br />

certaines variables démographiques et socioéconomiques.<br />

La sélection de variables du modèle logistique a<br />

été e ectuée à partir de l’étude de la documentation<br />

et la disponibilité d’indicateurs de l’ESCC.<br />

Résultats : Parmi les personnes âgée de 18 ans et<br />

plus, 24 % fumaient des cigarettes, 43 % étaient<br />

Version abrégée<br />

L’article anglais au complet est publié dans la version<br />

électronique du <strong>JADC</strong> à www.cda-adc.ca/jcda/<br />

vol-73/issue-2/155.html<br />

d’anciens fumeurs et 33 % n’avaient jamais fumé. La<br />

prévalence du tabagisme diminuait avec l’âge et était<br />

liée au revenu du foyer et au niveau d’éducation. Le<br />

taux de fumeurs dans les ménages à bas revenus était<br />

de 35 % alors qu’il était de 19 % dans les ménages à<br />

revenus élevés. La prévalence du tabagisme parmi les<br />

personnes sans diplôme d’études secondaires était de<br />

38 % alors qu’il était de 19 % pour celles ayant un diplôme<br />

d’études collégiales ou un grade universitaire.<br />

La prévalence de l’édentulisme était de 15 %<br />

parmi les fumeurs et de 7 % parmi les personnes<br />

n’ayant jamais fumé. Parmi la population dentée, il<br />

était moins probable que les fumeurs aient consulté<br />

un dentiste dans les 3 dernières années et ceux-ci<br />

étaient plus enclins à se plaindre d’une sensibilité<br />

dentaire, de maux de dents durant le mois précédent,<br />

de douleur dans la bouche ou le visage et de limitations<br />

sociales liées à leurs dents. L’analyse de l’âge,<br />

du sexe, des revenus du ménage et de la couverture<br />

dentaire selon un modèle logistique de régression<br />

multidimensionnel, fait ressortir que les fumeurs et<br />

les anciens fumeurs avaient plus de chances de se<br />

plaindre de douleur bucco-faciale que les personnes<br />

n’ayant jamais fumé.<br />

Conclusion : Les résultats de cette enquête renforcent<br />

l’ensemble croissant de connaissances selon<br />

lesquelles le tabagisme est un facteur important de la<br />

maladie buccodentaire. L’arrêt du tabagisme ou le fait<br />

de ne pas commencer à fumer serait béné que à la<br />

santé buccodentaire. Ces résultats suggèrent que les<br />

dentistes peuvent jouer un rôle important au sein des<br />

programmes communautaires de santé publique de<br />

prévention et d’arrêt du tabagisme. Ces programmes<br />

incluent une composante éducative sur les e ets<br />

néfastes du tabagisme sur la santé buccodentaire et<br />

indiquent di érentes options adaptées aux patients<br />

pour cesser de fumer. <br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 155


Produits ayant le sceau de reconnaissance de l’ADC<br />

Church & Dwight Ltd.<br />

Dentifrice Aim<br />

Dentifrice Arm & Hammer <strong>Dental</strong> Care<br />

Dentifrice Close Up gel rouge<br />

Dentifrice Close Up gel vert<br />

CHX Technologies, Inc.<br />

L’enduit médicamenté pour les dents Prevora<br />

Colgate Palmolive Canada Inc.<br />

Brosse à dents Colgate 360<br />

Brosse à dents Colgate Massager<br />

Brosse à dents Colgate MaxFresh<br />

Brosse à dents Colgate Navigator<br />

Brosse à dents Colgate Sensation Whitening<br />

Brosse à dents Colgate Total Professional<br />

Brosse à dents Colgate Twister Fresh<br />

Colgate 2en1 dentifrice et rince-bouche menthe fraîcheur<br />

Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur gomme balloune<br />

Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur melon d’eau<br />

Dentifrice au fluorure Colgate pour enfants<br />

Dentifrice Colgate Blanc Éclatant bicarbonate de soude et peroxyde<br />

Dentifrice Colgate Blanc Éclatant cannelle piquante<br />

Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe fringante<br />

Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe vanillée<br />

Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant menthe fraîche<br />

Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant rayures fraîcheur<br />

Dentifrice Colgate Luminous fraîcheur paradisiaque<br />

Dentifrice Colgate Luminous menthe cristalline<br />

Dentifrice Colgate MaxFrais blanchissant menthe fraîche<br />

Dentifrice Colgate MaxFrais gel liquide blanchissant menthe fraîche<br />

Dentifrice Colgate Protection contre la carie<br />

Dentifrice Colgate Total<br />

Dentifrice Colgate Total Blanchissant<br />

Dentifrice Colgate Total Fraîcheur active<br />

Dentifrice Colgate Total Rayures fraîcheur<br />

Dentifrice Colgate Total Santé active<br />

Dentifrice Colgate Total Santé active gel<br />

GlaxoSmithKline<br />

Dentifrice au fluorure Aquafresh Enfants gomme à la menthe<br />

Dentifrice au fluorure Aquafresh Sensitive<br />

Dentifrice Sensodyne original<br />

Dentifrice Sendodyne Pro-Émail<br />

Dentifrice Sensodyne-F bicarbonate de soude rafraîchissant<br />

Dentifrice Sensodyne-F blanchissant éclatant<br />

Dentifrice Sensodyne-F blanchissant revitalisant<br />

Dentifrice Sensodyne-F gel menthe<br />

Dentifrice Sensodyne-F menthe<br />

Dentifrice Sensodyne-F menthe fraîche<br />

Dentifrice Sensodyne-F Ultrafraîcheur<br />

Pfizer Canada Inc.<br />

Pour en savoir plus sur les procédures<br />

de demande, communiquez avec : Coordonnatrice des programmes dentaires<br />

<strong>Association</strong> dentaire canadienne<br />

Tél. : (613) 523-1770, poste 2165 ou 1-800-267-6354 (sans frais)<br />

Téléc. : (613) 523-7736<br />

Listerine Agent éblouissant rince pour teinter la plaque<br />

Listerine antitartre rince-bouche antiseptique<br />

Listerine au fluorure rince-bouche antiseptique<br />

Listerine d’origine rince-bouche antiseptique<br />

Listerine fraîcheur d’agrumes rince-bouche antiseptique<br />

Listerine menthe fraîcheur rince-bouche antiseptique<br />

Listerine menthe rafraîchissante rince-bouche antiseptique<br />

Listerine menthe vanillée rince-bouche antiseptique<br />

Listerine Plus rince-bouche antiseptique<br />

Procter & Gamble<br />

Dentifrice Crest au bicarbonate de soude<br />

Dentifrice Crest extra-blanchissant avec protection antitartre<br />

menthe vive<br />

Dentifrice Crest Multisoins blanchissant menthe fraîche<br />

Dentifrice Crest pour dents sensibles pâte menthe fraîche<br />

Dentifrice Crest ProSanté cannelle fraîche<br />

Dentifrice Crest ProSanté menthe fraîche<br />

Dentifrice Crest protection anticarie pâte ordinaire<br />

Dentifrice Crest protection anticarie pour les enfants gel étincelant<br />

Dentifrice Crest protection antitartre pâte menthe fraîche<br />

Dentifrice tout-en-un Crest Complete gel menthe vive<br />

Fixodent Contrôle crème adhésive pour dentiers<br />

Fixodent Fraîcheur crème adhésive pour dentiers<br />

Fixodent Nature crème adhésive pour dentiers<br />

Fixodent Original crème adhésive pour dentiers<br />

Brosse à dents Oral-B Advantage<br />

Brosse à dents Oral-B Cross Action Vitalizer<br />

Brosse à dents Oral-B Indicator<br />

Brosse à dents Oral-B Pulsar<br />

Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 7500<br />

Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 8850DLX<br />

Brosse à dents électrique Oral-B Sonic Complete<br />

Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Dual Clean<br />

Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Precision Clean<br />

Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Sensitive<br />

Rince-bouche Crest Pro-Santé<br />

Soie dentaire Oral-B Satin Floss<br />

Sulcabrush Inc.<br />

Sulcabrush<br />

Sulcabrush de voyage<br />

Zila Pharmaceuticals<br />

Rince-bouche Peridex


Sujets P R O F E S S I O N N E L S<br />

Révision des compétences requises pour un<br />

dentiste nouvellement diplômé au Canada<br />

Jack D. Gerrow, DDS, MS, MEd; H. Joseph Murphy, EdD;<br />

Marcia A. Boyd, DDS, MA, LHD (Hon)<br />

SOMMAIRE<br />

En 1994, le premier document de compétences dentaires développé à l’échelle nationale<br />

a été adopté au Canada par les groupes d’intervenants. Suivant une recommandation de<br />

l’atelier de concertation impliqué dans le processus d’origine, une révision des compétences<br />

pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada a été entreprise et fi nalisée<br />

10 ans plus tard. À partir de novembre 2005, les compétences revues ont été adoptées<br />

par tous les groupes d’intervenants et sont utilisées comme référence pour la gestion des<br />

programmes, leur agrément et la mise en œuvre d’examens d’accréditation.<br />

Mots clés MeSH : clinical competence; general practice, dental/education; licensure, dental<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/157.html<br />

En 1994, une initiative lancée par le Bureau<br />

national d’examen dentaire du Canada<br />

(BNED) a mené, à la suite d’une concertation<br />

nationale, à l’adoption d’un document<br />

établissant les compétences requises pour un<br />

dentiste nouvellement diplômé au Canada 1 .<br />

L’initiative canadienne a ainsi permis d’élaborer<br />

et d’adopter à l’échelle nationale le premier document<br />

de compétences dentaires au Canada.<br />

Le processus d’élaboration et d’acceptation<br />

des 46 compétences est d’une importance particulière<br />

pour les groupes d’intervenants. Le<br />

Conseil de l’éducation de l’<strong>Association</strong> dentaire<br />

canadienne, qui a représenté les dentistes durant<br />

le processus initial d’élaboration, continue<br />

d’assurer la liaison entre les dentistes et d’autres<br />

groupes. Le BNED, qui permet aux diplômés<br />

de programmes agréés au Canada et aux États-<br />

Unis de passer l’examen d’accréditation en vue<br />

de déterminer leur admissibilité à l’obtention<br />

d’une autorisation d’exercer au Canada, a utilisé<br />

ces compétences à titre de référence pour ses<br />

Auteur-ressource<br />

Dr Gerrow<br />

Courriel : Jack.Gerrow@<br />

Dal.ca<br />

examens. Il a ainsi pu établir un plan d’examen<br />

qui tient compte de l’étendue des compétences<br />

pouvant être évaluées.<br />

La Commission de l’agrément dentaire du<br />

Canada (CADC) a inclus ce document dans sa<br />

documentation relative aux exigences d’agrément<br />

des programmes de DDS et de DMD. Dans<br />

le cadre d’une visite sur place, les programmes<br />

d’enseignement dentaire doivent démontrer que<br />

leur programme d’études est axé sur les compétences.<br />

Ils doivent également indiquer où, quand<br />

et comment les compétences sont enseignées et<br />

évaluées.<br />

La plupart des programmes canadiens d’enseignement<br />

dentaire ont adopté les compétences<br />

établies en 1994. Ils les ont utilisées pour élaborer<br />

le contenu de leur programme d’études<br />

et en démontrer les résultats. Certains les ont<br />

également adaptées à leur programme d’études.<br />

Des institutions et des organismes internationaux<br />

s’en sont inspirés pour élaborer leur propres<br />

compétences.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 157


En 2003, un comité organisateur composé d’un représentant<br />

de chacun des 4 groupes d’intervenants (le BNED,<br />

l’<strong>Association</strong> des facultés dentaires du Canada, la CADC<br />

et l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne) a été constitué en vue<br />

de réviser le document des compétences. La constitution<br />

de ce comité fait suite à la recommandation d’une révision<br />

régulière des compétences par les parties ayant pris part à<br />

l’atelier initial de concertation. Le comité organisateur a mis<br />

en place un atelier de concertation destiné à e ectuer la révision<br />

des compétences et travaillé en collaboration avec les<br />

groupes d’intervenants a n de désigner des personnes aptes<br />

à y participer. Les participants ont été habilités à agir pour<br />

le compte de leur groupe.<br />

Le comité organisateur a engagé 2 animateurs et élaboré<br />

une documentation qu’il a transmis aux participants en<br />

prévision de l’atelier. Ces ressources comprenaient le document<br />

actuel des compétences, un document d’information<br />

sur les compétences, des exemples d’autres documents de<br />

compétences en dentisterie et les résultats d’un sondage sur<br />

la validité 2 des 46 compétences actuelles.<br />

Ce sondage 2 , mené auprès de 731 dentistes, avait pour<br />

but de recueillir des données démographiques et d’évaluer<br />

les 46 compétences sur une échelle de 1 à 5. Les participants<br />

faisaient partie d’un vaste échantillon représentatif<br />

de la communauté dentaire du Canada (le taux de réponse<br />

au sondage a été de 43,1 %). Bien que les participants aient<br />

estimé que toutes les compétences variaient d’«importantes»<br />

à «très importantes», ils ont jugé que certaines compétences<br />

étaient moins importantes dans l’exercice de la médecine<br />

dentaire générale au Canada.<br />

Au cours de l’atelier, les participants sont parvenus à<br />

un consensus sur un projet de document et ont convenu<br />

d’une procédure visant à naliser et approuver le nouveau<br />

document des compétences. Le document qui en a<br />

résulté (voir l’annexe 1 à la p. 159) reprend les 47 compétences<br />

actuellement jugées essentielles à l’exercice de la<br />

––– Gerrow –––<br />

158 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

médecine dentaire générale au Canada. En novembre 2005, les<br />

groupes d’intervenants ont tous o ciellement adopté le<br />

document et l’utilisent comme référence pour la gestion de<br />

leur programme d’études, l’agrément de programmes et<br />

l’élaboration d’examens d’accréditation au Canada.<br />

Ce processus démontre l’importance d’une révision<br />

continue des compétences à l’échelle nationale.<br />

LES AUTEURS<br />

Le Dr Gerrow est professeur et directeur du département<br />

des sciences cliniques à la Faculté de médecine dentaire de<br />

l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse) et directeur<br />

général et registraire du Bureau national d’examen dentaire<br />

du Canada, Ottawa (Ontario).<br />

Le Dr Murphy est professeur agrégé à la Faculté de<br />

médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax<br />

(Nouvelle-Écosse).<br />

La Dre Boyd est professeure émérite à la Faculté de médecine<br />

dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique,<br />

Vancouver (Colombie-Britannique) et ancienne examinatrice<br />

en chef des examens écrits du Bureau national d’examen<br />

dentaire du Canada, Ottawa (Ontario).<br />

Écrire au : Dr Jack D. Gerrow, Bureau national d’examen dentaire du<br />

Canada, 100 Bronson Ave., Ottawa ON K1R 6G8.<br />

Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne re ètent pas nécessairement<br />

les opinions et les politiques o cielles de l’<strong>Association</strong> dentaire<br />

canadienne.<br />

Cet article a été révisé par des pairs.<br />

Références<br />

1. Gerrow JD, Chambers DW, Henderson BJ. Boyd MA. Compétences exigées<br />

d’un nouveau praticien en médecine dentaire au Canada. J Can Dent Assoc<br />

1998; 64(2):94–7.<br />

2. Gerrow JD, Murphy HJ, Boyd MA. Competencies for the beginning dental<br />

practitioner in Canada: a validity survey. J Dent Educ 2006; 70(10):1076–80.


––– Compétences dentaires –––<br />

Annexe 1 Compétences pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada<br />

Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de fournir des soins de santé buccale pour le<br />

béné ce des individus et des communautés en respectant leur culture.<br />

La compétence repose sur le postulat que tous les comportements sont tributaires de connaissances fondamentales<br />

et d’habiletés en sciences biomédicales, en sciences du comportement et en sciences dentaires et par un<br />

comportement professionnel.<br />

Les dentistes nouvellement diplômés au Canada doivent être capables d’appliquer les connaissances fondamentales<br />

et d’exercer leurs habiletés, de justi er leurs décisions et leurs actions et d’en évaluer les résultats. Par conséquent,<br />

les connaissances fondamentales, les habiletés et le comportement professionnel sont parties intégrantes de<br />

chaque compétence.<br />

La compétence repose également sur le postulat que tous les comportements doivent atteindre un niveau<br />

acceptable et que le praticien peut évaluer la qualité et l’e cacité de tous ses comportements. La compétence ne<br />

peut être atteinte sans la capacité de s’auto-évaluer. De plus il n’y a pas de degré de compétence : un dentiste est soit<br />

compétent, soit incompétent. Les compétences ci-dessous réfèrent à la pratique de la dentisterie générale et incluent<br />

la prise en charge de patients de tout âge incluant ceux avec des besoins particuliers. Il est assumé que tous les<br />

soins de santé buccale sont prodigués de façon déontologique, en respectant les exigences légales édictées au niveau<br />

national et provincial.<br />

Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de :<br />

1. reconnaître les déterminants en santé buccale chez les individus et les populations ainsi que le rôle du dentiste<br />

dans la promotion de la santé buccale, y compris chez les démunis.<br />

2. reconnaître les relations entre la santé générale et la santé buccale.<br />

3. évaluer la littérature scienti que et mettre en pratique les recommandations qui en découlent après avoir mesuré<br />

le niveau de preuve pouvant supporter leur bien-fondé.<br />

4. communiquer e cacement avec les patients, parents ou gardiens, le personnel, ses pairs, d’autres professionnels<br />

de la santé et le public.<br />

5. identi er la plainte/inquiétude principale du patient et obtenir l’histoire associée à la plainte.<br />

6. obtenir et interpréter une histoire médicale, dentaire et psychosociale, incluant une revue des systèmes si<br />

nécessaire, et faire une évaluation des conditions physiques et psychosociales pouvant a ecter la prise en charge<br />

du patient.<br />

7. maintenir de façon précise et complète le dossier-patient d’une manière con dentielle.<br />

8. prévenir la transmission des maladies infectieuses en suivant les protocoles de contrôle d’infection en vigueur.<br />

9. faire un examen clinique.<br />

10. di érencier les tissus durs et mous normaux des tissus anormaux du complexe maxillofacial.<br />

11. prescrire et obtenir les tests diagnostiques requis en tenant compte de leurs risques et bienfaits.<br />

12. faire un examen radiologique.<br />

13. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les<br />

autres tests ou procédures diagnostiques.<br />

14. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif.<br />

15. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les<br />

autres tests ou procédures diagnostiques.<br />

16. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif.<br />

17. reconnaître les signes d’abus ou de négligence et faire les rapports appropriés.<br />

18. évaluer les risques du patient (incluant, mais non limité à, la diète et l’usage du tabac) relativement aux maladies<br />

buccales ou aux blessures.<br />

19. développer une liste des problèmes et établir les diagnostics.<br />

20. déterminer le niveau d’expertise requis pour un traitement et formuler une demande écrite pour une consultation<br />

et/ou le transfert d’un patient vers un autre professionnel de la santé, lorsqu’approprié.<br />

21. développer di érentes options de plans de traitement basées sur l’évaluation de toutes les données pertinentes.<br />

22. discuter des éléments recueillis, des diagnostics, d’étiologie, des risques, des béné ces et des pronostics des<br />

options de plans de traitement en gardant à l’esprit la participation du patient dans la prise en charge de sa<br />

santé buccale.<br />

23. développer un plan de traitement compréhensif et séquentiel, en tenant compte des éléments prioritaires.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 159


––– Gerrow –––<br />

24. présenter et discuter de la séquence du traitement, de l’estimé des frais, des modalités de paiement, du temps<br />

requis à son exécution et des responsabilités du patient à cet égard.<br />

25. obtenir un consentement éclairé et une acceptation écrite de la part du patient, pour le plan de traitement<br />

proposé et pour toute modi cation subséquente.<br />

26. modi er au besoin le plan de traitement durant le déroulement du traitement.<br />

27. éduquer les patients sur les risques et la prévention des maladies et des blessures buccales dans le but<br />

d’encourager l’instauration de sains comportements.<br />

28. fournir des thérapies préventives contre les maladies ou blessures buccales.<br />

29. reconnaître et établir des procédures pour minimiser les accidents de travail reliés à la pratique dentaire.<br />

30. réaliser une anesthésie locale aux ns d’interventions dentaires et prendre en charge les complications reliées.<br />

31. déterminer les indications et contre-indications de l’utilisation de médicaments utilisés en pratique dentaire,<br />

leurs posologies, leurs modes d’administration et rédiger une ordonnance pour les médicaments utilisés en<br />

dentisterie.<br />

32. prendre en charge les urgences dentaires.<br />

33. reconnaître et prendre en charge les urgences médicales pouvant survenir dans une pratique dentaire.<br />

34. prendre en charge l’état parodontal et ses maladies, rendre le traitement parodontal approprié et assurer le suivi<br />

des résultats anticipés.<br />

35. évaluer le risque, l’étendue et l’activité de la carie et recommander l’approche thérapeutique appropriée, préventive<br />

ou restauratrice.<br />

36. prendre en charge les caries dentaires, les défauts dentaires, les problèmes esthétiques et, lorsqu’une restauration<br />

est justi ée, utiliser les techniques pour restaurer la forme et la fonction de la dent en conservant le plus de<br />

structure dentaire possible et en préservant la vitalité de la dent.<br />

37. prendre en charge les patients présentant des douleurs et/ou dysfonctions bucco-faciales.<br />

38. prendre en charge les procédures chirurgicales reliées aux tissus buccaux mous et durs et leurs complications.<br />

39. prendre en charge les traumatismes du complexe orofacial.<br />

40. prendre en charge les conditions et les pathologies pulpaires et faire le traitement endodontique lorsqu’indiqué.<br />

41. prendre en charge les anomalies de croissance et du développement orofaciales et traiter les problèmes<br />

orthodontiques mineurs.<br />

42. reconnaître et prendre en charge les occlusions fonctionnelles et non-fonctionnelles.<br />

43. choisir et prescrire, lorsqu’ indiqué, les biomatériaux appropriés pour le traitement d’un patient.<br />

44. prendre en charge les besoins prosthodontiques des patients partiellement ou complètement édentés incluant la<br />

fabrication de prothèses xes, amovibles et implanto-portées.<br />

45. prendre les mesures requises pour la fabrication, en laboratoire, de prothèses et appareils dentaires.<br />

46. faire le dessin d’une prothèse ou appareil dentaire, écrire une prescription de laboratoire et évaluer le travail du<br />

laboratoire.<br />

47. appliquer les principes reconnus d’éthique et de jurisprudence pour maintenir les normes et permettre<br />

l’amélioration des connaissances et des habiletés.<br />

48. appliquer les principes de base en administration, en nance et en gestion du personnel, requis en cabinet<br />

dentaire.<br />

49. a cher un comportement professionnel basé sur l’éthique et qui se place au-dessus de l’intérêt personnel,<br />

qui vise l’excellence, qui est engagé à maintenir un développement professionnel soutenu et qui agit de façon<br />

responsable face aux patients, à la société et la profession.<br />

Défi nition<br />

La prise en charge des besoins de santé buccale du patient suppose l’inclusion de toutes les actions prodiguées par<br />

le professionnel de la santé qui ont pour but de modi er la condition du patient. Ces actions peuvent inclure d’éduquer,<br />

de conseiller, d’être soigné par le dentiste, d’être soigné par le dentiste après consultation avec un autre professionnel<br />

de la santé, d’assurer le suivi du traitement rendu, mais peuvent aussi inclure de ne pas soigner ou simplement<br />

d’observer. La prise en charge assume l’utilisation de la thérapie la moins invasive nécessaire pour obtenir un résultat<br />

probant en accord avec les désirs du patient.<br />

160 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •


* <br />

<br />

<br />

* <br />

<br />

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<br />

* <br />

<br />

<br />

<br />

<br />

*


Utilisez-vous le jeu de teintes VITA ®<br />

Si ce n’est pas le cas, vous pourriez tout aussi bien mesurer<br />

les teintes à l’aide d’une boîte de crayons<br />

Lors d’une étude<br />

récente...<br />

des teintes<br />

mesurées avec les jeux de teintes<br />

classiques ont nécessité des<br />

ajustements avant la mise en<br />

bouche<br />

des teintes mesurées avec le jeu de<br />

teintes VITA 3D-Master n’ont pas nécessité<br />

d’ajustements supplémentaires*<br />

3D-MASTER ®<br />

?<br />

* Hassel, Koke, Schmitter, Beck, Rammelsberg,<br />

“Clinical effects of different shade guide<br />

systems on the tooth shades of ceramicveneered<br />

restorations”, International Journal of<br />

Prosthodontics, vol.18, No. 5 Sept/Oct 2005<br />

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Pratique C L I N I Q U E<br />

Sympathetically Maintained Pain Presenting<br />

First as Temporomandibular Disorder, then as<br />

Parotid Dysfunction<br />

Subha Giri, BDS, MS; Donald Nixdorf, DDS, MS<br />

SOMMAIRE<br />

Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un état chronique qui se caractérise<br />

par une douleur intense, de l’œdème, des rougeurs, une hypersensibilité et des<br />

effets sudomoteurs accrus. Dans les 13 cas de SDRC siégeant dans la région de la tête et<br />

du cou qui ont été recensés dans la littérature, il a été établi que l’étiologie de la douleur<br />

était une lésion nerveuse. Dans cet article, nous présentons le cas d’une femme de 30 ans<br />

souffrant de douleur maintenue par le système sympathique, sans lésion nerveuse apparente.<br />

Ses principaux symptômes – douleur préauriculaire gauche et incapacité d’ouvrir<br />

grand la bouche – simulaient une arthralgie temporomandibulaire et une douleur myofaciale<br />

des muscles masticateurs. Puis sont apparus une douleur préauriculaire intermittente<br />

et de l’œdème accompagnés d’hyposalivation – des signes cette fois-ci évocateurs<br />

d’une parotidite. Après une évaluation diagnostique exhaustive, aucune pathologie<br />

sous-jacente précise n’a pu être déterminée et un diagnostic de douleur névropathique<br />

à forte composante sympathique a été posé. Deux ans après l’apparition des symptômes<br />

et le début des soins, un traitement combinant des blocs répétés du ganglion cervicothoracique<br />

et une pharmacothérapie (clonidine en perfusion entérale) a procuré un soulagement<br />

adéquat de la douleur.<br />

Mots clés MeSH : complex regional pain syndrome; pain, intractable; parotitis; temporomandibular<br />

joint disorders<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/163.html<br />

Complex regional pain syndrome (CRPS)<br />

is a chronic condition that usually a ects<br />

extremities, such as the arms or legs. It<br />

is characterized by intense pain, swelling, redness,<br />

hypersensitivity in a region not de ned<br />

by a single peripheral nerve and additional<br />

sudomotor e ects, such as excessive sweating. 1<br />

e clinical criteria for the diagnosis of sympathetically<br />

maintained pain as outlined by the<br />

International <strong>Association</strong> for the Study of Pain<br />

include:<br />

Auteur-ressource<br />

Dr Nixdorf<br />

Courriel : nixdorf@<br />

umn.edu<br />

• onset following an initiating noxious<br />

event (CRPS-type I) or nerve injury (CRPStype<br />

II)<br />

• spontaneous allodynia that is not limited to<br />

peripheral nerve distribution and is not proportionate<br />

to the inciting event<br />

• abnormal sudomotor activity, skin blood<br />

ow abnormality, edema, other autonomic<br />

symptoms<br />

• exclusion of other conditions that may<br />

otherwise contribute to the extent of the<br />

symptoms. 2<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 163


––– Nixdorf –––<br />

Figure 1: Panoramic radiograph showing no overt odontogenic or<br />

osseous pathology.<br />

Figure 2a: Tomography of the right side of the temporomandibular joint indicating mild regressive bony remodelling.<br />

Figure 2b: Tomography of the left side of the temporomandibular joint appearing within normal limits.<br />

Only 13 cases of CRPS involving sympathetically<br />

maintained pain in the head and neck region have<br />

been described, and all reported trauma as the identi-<br />

able etiologic factor. 3 e case presented here is another<br />

occurrence of sympathetically maintained pain in the head<br />

and neck region, but without nerve injury as a clear initiating<br />

factor.<br />

Case Report<br />

A 30-year-old woman initially presented with le -side<br />

jaw pain and inability to open her mouth wide. She was not<br />

aware of any initiating factors and reported that she had<br />

experienced this type of pain intermittently since she was<br />

19 years old. e pain had presenting symptoms typical<br />

of a le -side temporomandibular disorder (TMD): dull<br />

intermittent preauricular pain of moderate intensity that<br />

caused sleep disruption, was aggravated by jaw activity and<br />

was alleviated by analgesic use. She reported an episode of<br />

pain in the le side of her face one year before the onset of<br />

164 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

the current complaint; that pain had been diagnosed as an<br />

ear infection and was treated with antibiotics and surgical<br />

drainage. In the past, she had been prescribed gabapentin<br />

and opioid analgesics for her pain. Clinical ndings, also<br />

typical of TMD, included mandibular range of motion<br />

less than 40 mm, absence of joint noises and excursions,<br />

and tenderness of the le temporomandibular joint (TMJ)<br />

and masseter muscle to palpation. Panoramic and tomographic<br />

imaging revealed slight sclerosis of the anterior aspect<br />

of the right condyle with mild attening (Figs. 1 and 2).<br />

No sensory abnormalities of the face or jaws were detected<br />

from the history or physical examination using sharp–dull<br />

discrimination and sensation of touch with a wisp of cotton.<br />

Based on this information, a diagnosis of le -side TMJ<br />

arthralgia and myofascial pain of the le masseter muscle<br />

was made.<br />

Conservative treatment was initiated — self-care, a<br />

maxillary f lat-plane occlusal splint and pharmacotherapy<br />

with nonsteroidal anti-in ammatory drugs (diclo-


Figure 3: Sialogram of the left parotid gland<br />

with no evidence of sialolithiasis.<br />

fenac and nabumetone) and low-dose nortriptyline — but<br />

only minimal bene cial e ects were achieved. Lidocaine<br />

trigger-point injections on the le masseter resulted in<br />

reduction of pain to a minimal level; thus, injections were<br />

continued monthly for the following 4 months.<br />

After 9 months of stable pain control, the pain<br />

progressively increased in intensity. e patient described<br />

it as a pressure sensation in her ear, which she perceived<br />

as an ear infection. Swelling and redness was noted in the<br />

le preauricular, facial and posterior mandibular areas.<br />

Clinical examination revealed that the maximal mandibular<br />

opening was less than 30 mm; left-side preauricular<br />

areas were tender to palpation although the<br />

patient’s le ear tympanic membrane appeared normal.<br />

A diagnosis of acute capsulitis with e usion was made and<br />

an intra-articular joint injection of corticosteroids was<br />

provided. At this time, chronic pain pharmacotherapy was<br />

initiated; nortriptyline, titrated to 30 mg before bedtime,<br />

resulted in excellent pain relief. Pain, swelling and redness<br />

continued to recur intermittently for about one month.<br />

Six months following the TMJ injection, the patient<br />

was referred for an oral medicine consultation to assess<br />

for parotitis, despite the normal clear appearance of her<br />

saliva. A parotid sialogram revealed no calci cation or<br />

brous tissue within the le parotid gland. She was referred<br />

to an ear, nose and throat surgeon for biopsy to<br />

confirm a tentative diagnosis of Sjögren’s syndrome.<br />

Minor salivary gland biopsies of the lower lip, at 2 di erent<br />

times, revealed normal salivary gland histology.<br />

Another are-up of symptoms occurred with the additional<br />

new symptom of reduced amounts of saliva. A diagnosis<br />

of medication-induced xerostomia with probable secondary<br />

infectious sialadenitis was made. A second sialogram<br />

was obtained and, again, no abnormalities were detected<br />

(Fig. 3). Regional magnetic resonance imaging (MRI), from<br />

above the TMJs to below the clavicles, was also normal.<br />

A diagnosis of probable sympathetically maintained<br />

pain was made based on the presence of f luctuating<br />

autonomic symptoms and the absence of any other organic<br />

causes of this patient’s pain complaint. A le -side diagnostic<br />

stellate ganglion block was performed using 0.5% bupiva-<br />

––– Complex Regional Pain Syndrome –––<br />

caine. Pre-injection pain intensity was 6/10 on a numeric<br />

rating scale. Immediate exacerbation of her le -side jaw and<br />

neck pain with nal needle placement (which was rated as<br />

10/10) occurred with the pain level reduced to 2/10 15 minutes<br />

post-injection. An ipsilateral Horner’s syndrome was<br />

present con rming adequate blockade.<br />

Because of the patient’s desire not to receive further<br />

injections, pharmacotherapy treatment was initiated,<br />

with enteral clonidine starting at 0.1 mg/day at bedtime<br />

and increased when sedation was unacceptable to<br />

0.9 mg/day. Topical clonidine was used in a 50% dimethyl-sulfoxide<br />

cream, along with gabapentin at<br />

400 mg 4 times a day and Senokot-S (Purdue Pharam,<br />

Pickering, Ont.) to counteract the anticholinergic e ects of<br />

the medication. e pain decreased to an intensity level of<br />

4/10, but over the following 5 months the patient’s symptoms<br />

slowly progressed with increasing pain and further<br />

spread into her le neck, shoulder and forearm.<br />

During this time, the patient displayed symptoms of depression<br />

and in a desperate attempt to alleviate her pain she<br />

self-administered cannabinoids. When discussing this, she<br />

reluctantly revealed that no appreciable pain reduction was<br />

experienced, but smoking did provide a “vacation from her<br />

situation.” Consultation with a psychologist was insisted on<br />

(previous attempts to refer her to a psychologist had failed).<br />

e idea of a series of stellate ganglion blocks was reinitiated<br />

and executed, resulting in excellent pain relief; a pain<br />

level of 0/10 was achieved with occasional exacerbations to<br />

2/10. Pain control was so successful that the dose of enteral<br />

clonidine was reduced to 0.1 mg every morning and 0.3 mg<br />

at bedtime, and the topical cream was discontinued. A er<br />

4 months of good pain control with weekly to biweekly<br />

stellate ganglion blocks, the patient was lost to follow-up due<br />

to relocation of the care provider.<br />

Discussion<br />

Very few cases of CRPS in the head and neck region<br />

have been reported in the literature. All can be traced back<br />

to identi able etiologic factors involving trauma 3 — CRPS<br />

due to penetrating trauma, 4 surgical procedures in the face<br />

and jaw, 5–7 vascular surgery of the neck, 8 motor vehicle<br />

accident leading to head and neck injury 9,10 and dental<br />

extractions. 6,11,12 Our case report is a rare occurrence of<br />

sympathetically maintained pain in the head and neck region<br />

without identi able nerve injury as a causative factor.<br />

erefore, the most appropriate diagnosis would be CRPStype<br />

I.<br />

e pathophysiology underlying CRPS is not well understood,<br />

but small-fibre degeneration has been shown<br />

in patients diagnosed with CRPS-type I despite a lack of<br />

clinical ndings indicating nerve injury. 13 Obtaining a skin<br />

biopsy to assess for peripheral nerve degeneration, along<br />

with detailed neurosensory testing (QST), may help determine<br />

the most appropriate diagnosis. (As a full review of<br />

the pathophysiology is not within the scope of this article,<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 165


see Harden and others 14 and Melis and others 3 ). Under<br />

normal physiological conditions, the sympathetic nervous<br />

system does not have a modulatory e ect on the nociceptive<br />

pathway and does not arise from trigeminal nerve injury. 15,16<br />

erefore, from a clinical perspective, 2 di erent factors<br />

can be identi ed as sympathetically maintained pain: sympathetic<br />

dysfunction resulting in altered blood ow, temperature<br />

and sweating; and alleviation of pain with an<br />

anesthetic block of the sympathetic e erent nerves. 14<br />

e uniqueness of the current case lies in its symptomatic<br />

presentation as TMD pain, otherwise known as<br />

TMJ arthralgia and myofascial pain of the masticatory<br />

muscles, with no apparent trauma to the tissue. In the present<br />

case, the initiating noxious event could be viewed as the<br />

persistent le -side TMD pain associated with an inner-ear<br />

infection. e inability to identify a direct trauma or nerve<br />

injury excludes the possibility of causalgia or CRPS-type II.<br />

At the same time, it supports the diagnosis of TMD, which<br />

o en presents with unidenti able etiology. e clinical<br />

ndings of spontaneous excruciating pain not proportionate<br />

to the extent of the pathology of the region and the<br />

sympathetic features of swelling, redness and parotid<br />

dysfunction also ful ll the criteria for CRPS. Further support<br />

may be drawn from the negative sialograms, which<br />

ruled out parotid gland pathology, MRI for the head and<br />

neck region, which excluded vascular pathologies, and the<br />

e ectiveness of the stellate ganglion blocks that reinforced<br />

evidence for the involvement of the sympathetic nervous<br />

system.<br />

It could be speculated that the involvement of the sympathetic<br />

nervous system in the current case resulted from<br />

the neuropathic e ects of longstanding TMD pain that<br />

transformed over time into sympathetically mediated pain.<br />

In an animal study of TMJ in ammation and pain, changes<br />

within the nerves innervating the disc were shown to be<br />

induced. 17 Changes similar to these may result in the expression<br />

of adrenergic receptors in the peripheral sensory bres<br />

resulting in sympathetic dysfunction. is is evidenced<br />

by the e ectiveness of initial TMD care. Also, autonomic<br />

features were minimal in the initial presenting symptoms,<br />

but they became more prominent as time passed, with intermittent<br />

swelling and pain exacerbation spreading into<br />

the neck.<br />

It is also possible that the sympathetic involvement<br />

pre-existed the labelling of the condition as TMD pain,<br />

as evidenced by the patient’s admissions to hospital with<br />

complaints of preauricular pain and pharmacotherapy with<br />

gabapentin before her initial TMD consultation. Also, preexisting<br />

sympathetically maintained pain may have been<br />

precipitated by factors, such as minor peripheral in ammation<br />

and nerve injury secondary to the treatment provided,<br />

TMD pain itself or the prior inner ear infection. is preexisting<br />

sympathetic component could have been merely<br />

masquerading as a TMD pain complaint, then parotid dysfunction,<br />

requiring time and adequate stressors to cause an<br />

––– Nixdorf –––<br />

166 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

exacerbation of this centrally mediated pain phenomenon.<br />

The initial interpretation of periauricular hyperalgesia<br />

with intermittent swelling as being TMD or parotid gland<br />

dysfunction would then be best explained as practitioner<br />

bias.<br />

Conclusion<br />

is case report is an example of CRPS-type I with<br />

sympathetically maintained pain presenting in the head and<br />

neck region that required expertise in both orofacial pain<br />

and oral medicine to arrive at an accurate diagnosis. We<br />

can extrapolate 2 possible clinical scenarios, which are not<br />

mutually exclusive, for how this pain presented: persistent<br />

TMD arthralgia and myalgia resulting in central changes<br />

that ultimately led to sympathetically maintained pain; and<br />

sympathetically maintained pain, masquerading as TMD<br />

pain and parotid dysfunction before becoming readily<br />

identi able.<br />

e absence of any identi able etiologic factors makes<br />

this case unique among reported cases of CRPS in the head<br />

and neck. It is important for us, as clinicians, to be alert and<br />

closely observe patients with long-standing TMD symptoms,<br />

so that if neuropathic components of pain arise, they<br />

can be identi ed and treated. <br />

THE AUTHORS<br />

Acknowledgements: e valuable input of Dr. Mariona Mulet at the<br />

University of Minnesota and Dr. Seema Ganatra at the University of<br />

Alberta is gratefully acknowledged.<br />

Dr. Giri is a TMJ specialist with the Minnesota Head and<br />

Neck Pain Clinic in Minnesota, Minneapolis.<br />

Dr. Nixdorf is an assistant professor in the department of<br />

diagnostic and biological sciences, University of Minnesota,<br />

Minneapolis, Minnesota.<br />

Correspondence to: Dr. Donald Nixdorf, Division of TMJ and Orofacial<br />

Pain, School of Dentistry, University of Minnesota, 6-320 Moos Tower,<br />

515 Delaware St, Minneapolis, MN 55455, USA.<br />

e authors have no declared nancial interests in any company manufacturing<br />

the types of products mentioned in this article.<br />

is article has been peer reviewed.<br />

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07-81 01/07


Pratique C L I N I Q U E<br />

Large Erupting Complex Odontoma:<br />

A Case Report<br />

Manoj Vengal, MDS; Honey Arora, BDS; Sujoy Ghosh, BDS;<br />

Keerthilatha M. Pai, MDS<br />

SOMMAIRE<br />

L’odontome est le type de tumeur odontogène le plus répandu. Il est habituellement<br />

asymptomatique et est souvent découvert durant les radiographies de routine. La présente<br />

étude de cas traite d’un odontome vaste et complexe causant de la douleur, de<br />

l’infection et une asymétrie faciale. Il s’agit d’un cas important, car peu de rapports<br />

portent sur des odontomes complexes dans la cavité buccale.<br />

Mots clés MeSH : mandibular neoplasms/diagnosis; odontoma/pathology; odontoma/radiography<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/169.html<br />

Odontomas are hamartomas composed of<br />

various dental tissues, i.e., enamel, dentin,<br />

cementum and sometimes pulp. ey are<br />

slow-growing, benign tumours showing nonaggressive<br />

behaviour. 1 ey are classi ed as complex,<br />

when the calci ed tissues present simply as<br />

an irregular mass composed mainly of mature<br />

tubular dentin, or compound, if there is super-<br />

cial anatomic similarity to even rudimentary<br />

teeth. 2 Complex odontomas are less common<br />

than the compound variety in the ratio 1:2. 3<br />

Eruption of an odontoma in the oral cavity is<br />

rare. We present a case of complex odontoma,<br />

in which apparent eruption has occurred in the<br />

area of the right mandibular third molar.<br />

Case Report<br />

A 23-year-old, apparently healthy man reported<br />

to the department of oral medicine and<br />

radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences,<br />

with painful swelling on the right side of the<br />

lower jaw of 2 weeks duration. His medical<br />

history was unremarkable. Clinically, there was<br />

Auteur-ressource<br />

Dr Vengal<br />

Courriel : omr@<br />

manipal.edu<br />

gross facial asymmetry with diffuse smooth<br />

swelling in the right mandibular angle region.<br />

Mouth opening was adequate. Intraoral examination<br />

of the region revealed the apparent<br />

absence of the right mandibular third molar<br />

and a breach in the corresponding alveolar mucosa<br />

through which pus extruded. e buccal<br />

and lingual cortices were expanded and hard.<br />

ere was no evidence of any abnormality in<br />

other teeth in the right mandibular region. e<br />

di erential diagnosis included pericoronal abscess<br />

and infected odontogenic cyst (dentigerous<br />

cyst) associated with impacted third molar. e<br />

patient was asked to return for an intraoral periapical<br />

radiograph and a panoramic radiograph;<br />

however, he did not return for imaging.<br />

A er 8 months, the patient revisited the<br />

department complaining of pain in the same<br />

region. The swelling had not increased in<br />

size (Fig. 1). Intraoral examination showed a<br />

whitish-yellow hard mass resembling dentin;<br />

it measured about 3 cm in its mesio-distal<br />

dimension and 2 cm buccolingually (Fig. 2).<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 169


Figure 1: Clinical photograph showing<br />

gross facial asymmetry in the patient.<br />

A panoramic radiograph showed a uniformly dense<br />

rounded radiopacity (about 3.5 × 3.3 cm), distal to the<br />

mandibular right second molar and overlying the coronal<br />

portion of the mandibular right third molar, which was<br />

displaced disto-inferiorly (Fig. 3). A uniform, well-de ned<br />

radiolucent halo surrounded the radiopacity except in the<br />

superior area where it erupted into the oral cavity. e right<br />

mandibular canal was displaced inferiorly. ere was no<br />

evidence of any root resorption in the right mandibular<br />

second molar. Considering the clinical and radiologic<br />

presentations, a diagnosis of infected erupting complex<br />

odontoma was determined. Under general anesthesia,<br />

access to the mass was achieved via an intraoral approach and<br />

it was excised along with the impacted tooth, i.e., the mandibular<br />

right third molar (Figs. 4a and 4b). Histopathologic<br />

examination (Fig. 5) of the excised mass con rmed the diagnosis<br />

of complex odontoma.<br />

Discussion<br />

Odontoma is the most common type of odontogenic<br />

tumour, although some authors prefer to refer to it as hamartoma,<br />

not a true tumour. 3 Complex odontomas tend<br />

to occur in the posterior region of the jaw and compound<br />

odontomas are more common in the anterior maxilla. 1,3<br />

ey may be discovered at any age, although less than 10%<br />

are found in patients over 40 years of age. Although they are<br />

commonly asymptomatic, clinical indicators of odontoma<br />

may include retention of deciduous teeth, noneruption of<br />

permanent teeth, pain, expansion of the cortical bone and<br />

tooth displacement. Other symptoms include anesthesia in<br />

the lower lip and swelling in the a ected area. In the present<br />

case, pain was the rst symptom, probably due to secondary<br />

infection, 4 which can occur because of replacement of bone<br />

by a large amount of avascular hard tissue. Eruption of an<br />

––– Vengal –––<br />

Figure 2: Clinical photograph showing the<br />

odontoma erupting in the oral cavity and<br />

impaction of the third molar.<br />

170 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Figure 3: Panoramic radiograph<br />

showing the erupting odontoma and<br />

the impacted third molar, which was<br />

displaced to the disto-inferior region<br />

of the angle of the mandible.<br />

odontoma through the mucosa could also allow invasion<br />

of oral microorganisms into the bone due to lack of adequate<br />

adhesion between bone and odontoma because of the<br />

absence of periodontal ligament. Odontomas can measure<br />

anywhere from a few millimetres to many centimetres in<br />

their greatest dimension. e largest found in a human weighed<br />

0.3 kg. 2,5<br />

Clinically, odontomas 6 are either complex or compound,<br />

and are classi ed as:<br />

• Intraosseous — these odontomas occur inside the bone<br />

and may erupt (erupted odontoma) into the oral cavity.<br />

To date, 12 cases of the erupted variety have been described<br />

in the literature. 6<br />

• Extraosseous or peripheral — odontomas occurring in<br />

the so tissue covering the tooth-bearing portions of the<br />

jaws.<br />

e odontoma presents as a well-de ned radiopacity<br />

situated in bone, but with a density that is greater than<br />

bone and equal to or greater than that of a tooth. It contains<br />

foci of variable density. A radiolucent halo, typically surrounded<br />

by a thin sclerotic line, surrounds the radiopacity.<br />

e radiolucent zone is the connective tissue capsule of a<br />

normal tooth follicle. e thin sclerotic line resembles the<br />

corticated border seen in a normal tooth crypt. e developmental<br />

stages can be identi ed based on radiologic features<br />

and the degree of calci cation of the lesion at the time of<br />

diagnosis. 6,7 e rst stage is characterized by radiolucency<br />

due to the absence of dental tissue calci cation, the second<br />

or intermediate stage shows partial calci cation and the<br />

third or classically radiopaque stage exhibits predominant<br />

tissue calci cation with the surrounding radiolucent halo<br />

described above. 5,8<br />

In our case study, we present a mature complex odontoma,<br />

which should be di erentiated from cementoblas-


Figure 4a: The excised<br />

odontoma.<br />

toma, osteoid osteoma and bro-osseous lesions, such as<br />

cemento-ossifying broma. A cementoblastoma presents as<br />

a well-de ned radiopaque mass attached to the tooth root<br />

and surrounded by a radiolucent rim. 2,5,9 Osteoid osteomas<br />

are characterized by a small ovoid or round radiolucent<br />

area surrounded by a rim of sclerotic bone; the central<br />

radiolucency exhibits some calci cation. Cemento-ossifying<br />

broma presents as a well-de ned radiolucency with<br />

increasing ecks of calci cation as it matures; it is not surrounded<br />

by a radiolucent rim and it is di use with normal<br />

bone. 2,5,9 Also, none of these is associated with an impacted<br />

tooth.<br />

e mechanism of odontoma eruption appears to be different<br />

from tooth eruption because of the lack of periodontal<br />

ligament in odontoma. erefore, the force required to move<br />

the odontoma is not linked to the contractility of broblasts,<br />

as is the case for teeth. Although there is no root formation<br />

in odontoma, its increasing size may lead to the sequestration<br />

of the overlying bone and, hence, occlusal movement or<br />

eruption. e increase in the size of the odontoma over time<br />

produces a force su cient to cause bone resorption.<br />

Another reason for odontoma eruption could be the<br />

bony remodelling of the jaws. However, for this to occur<br />

dental follicle is required, although indirectly, as it provides<br />

both the conductance and chemoattraction for the osteoclasts<br />

necessary for tooth eruption. Immunocytochemical<br />

investigations have indicated that a pattern of cellular<br />

activity involving both reduced dental epithelium and the<br />

follicles is associated with tooth eruption. e reduced<br />

dental epithelium initiates a cascade of intercellular signals<br />

by expressing epidermal growth factor β and transforming<br />

growth factor. ese factors, in turn, stimulate the follicular<br />

cells to produce colony-stimulating factor, which recruits<br />

osteoclasts to the follicle. e reduced dental epithelium<br />

––– Complex Odontoma –––<br />

Figure 4b: The impacted third molar.<br />

Figure 5: Photomicrograph (× 4) showing<br />

decalcifi ed dentin and empty spaces of<br />

decalcifi ed enamel intermixed with haphazardly<br />

arranged areas containing remnants<br />

of immature enamel matrix.<br />

also secretes proteases, which assist in the breakdown of the<br />

follicle to produce a path of least resistance. 10<br />

is epithelial signalling could explain the remarkable<br />

consistency of eruption times, as it is likely that the dental<br />

epithelium is programmed as part of its functional life<br />

cycle. 10 However, in the case of odontomas erupting into<br />

the oral cavity, the mechanism behind the eruption times<br />

remains uncertain as some odontomas erupt at a young age<br />

and others at an older age.<br />

Erupted odontomas are most o en seen in older people.<br />

us, it is likely that resorption of the edentulous part of<br />

the alveolar process plays a role, but it is also possible that<br />

reactive growth of the capsule contributes to this phenomenon.<br />

11 Eruption at a young age is possible through bone<br />

remodelling that might have resulted from the presence of<br />

dental follicles.<br />

Odontomas have been associated with trauma during<br />

primary dentition, as well as with in ammatory and infectious<br />

processes, hereditary anomalies (Gardner syndrome,<br />

Hermann’s syndrome), odontoblastic hyperactivity and alterations<br />

in the genetic components responsible for controlling<br />

dental development. 11<br />

Hitchin 12 suggested that odontomas are inherited<br />

through a mutant gene or interference, possibly postnatal,<br />

with genetic control of tooth development. In humans, there<br />

is a tendency for the lamina between the tooth germs to disintegrate<br />

into clumps of cells. e persistence of a portion<br />

of lamina may be an important factor in the etiology of<br />

complex or compound odontomas and either of these may<br />

occur instead of a tooth. In either case, a mutation in the<br />

epithelial cells of the persistent lamina or of the tooth germ<br />

itself may change the inherent capacity of the odontogenic<br />

epithelium to go through the cap and bell stages necessary<br />

for tooth formation and still retain its ability to stimulate<br />

mesenchymal di erentiation necessary for dentin formation<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 171


and to form functional ameloblasts and odontoblasts leading<br />

to a composite odontoma. Comparative investigations<br />

of odontogenic cells in normally forming teeth and tumours<br />

showed that di erentiation of both normal and abnormal<br />

odontogenic cells is accompanied by the expression of<br />

some common molecules. Furthermore, the gene products<br />

present in normal mesenchymal cells were also found in<br />

odontogenic tumour epithelium. A plausible explanation<br />

for this is that the odontogenic tumour epithelial cells are<br />

recapitulating genetic programs expressed during normal<br />

odontogenesis, but the tumour cells demonstrate abnormal<br />

expression of these genes. 13<br />

Surgical removal of odontomas is indicated in the<br />

absence of any contraindications. Clinical and radiographic<br />

follow-up is prudent where surgical treatment is deferred.<br />

Conclusion<br />

An infected erupting complex odontoma in the mandibular<br />

third molar region is reported. Such cases may confuse<br />

diagnosis during clinical examination. Radiographically,<br />

such odontomas may be mistaken for various other lesions.<br />

is case is also unusual in that eruption took place over a<br />

relatively short time. A possible explanation for such a phenomenon<br />

could be bone remodelling and increased force<br />

from the expanding odontoma. <br />

THE AUTHORS<br />

Acknowledgement: We would like to acknowledge Dr. Nirmala Rao,<br />

professor and head of the department of oral pathology, Manipal College<br />

of <strong>Dental</strong> Sciences, for her help in providing us with the histopathology<br />

slides.<br />

Dr. Vengal is Reader in the department of oral medicine<br />

and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences, Manipal,<br />

Karnataka, India.<br />

Dr. Arora is a postgraduate student in the department of oral<br />

medicine and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences,<br />

Manipal, Karnataka, India.<br />

Dr. Ghosh is a postgraduate student in the department of oral<br />

medicine and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences,<br />

Manipal, Karnataka, India.<br />

Dr. Pai is professor and head, department of oral medicine<br />

and radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences, Manipal,<br />

Karnataka, India.<br />

Correspondence to: Dr. Manoj Vengal, Department of Oral Medicine<br />

and Radiology, Manipal College of <strong>Dental</strong> Sciences, Manipal, Karnataka<br />

– 576104, India.<br />

e authors have no declared nancial interests.<br />

is article has been peer reviewed.<br />

––– Vengal –––<br />

172 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

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Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report<br />

Rajan Saini, BDS, MDS; Noor Hayati Abd Razak, BDS, M Clin Dent;<br />

Shiafulizan Ab Rahman, BDS, M Clin Dent; Abdul Rani Samsudin, BDS, FDSRCS, AM<br />

SOMMAIRE<br />

Les chondrosarcomes sont des tumeurs malignes d’origine cartilagineuse, qui varient de<br />

tumeurs bien différenciées ressemblant à une tumeur bénigne du cartilage à des tumeurs<br />

de haut grade de malignité affi chant un comportement local agressif et un potentiel<br />

métastatique. De 5 % à 10 % seulement des chondrosarcomes se manifestent dans la<br />

région de la tête et du cou. Nous présentons le cas d’un chondrosarcome siégeant dans la<br />

partie antérieure de la mandibule, et passons en revue la littérature pertinente.<br />

Mots clés MeSH : chondrosarcoma/pathology; female; mandibular neoplasms/pathology<br />

Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/175.html<br />

Chondrosarcomas are malignant mesenchymal<br />

tumours with cartilaginous differentiation<br />

that only rarely affect the<br />

maxillofacial region. 1 Most chondrosarcomas of<br />

the head and neck region arise from the maxilla,<br />

with relatively few arising from the mandible. 2<br />

Although chondrosarcoma occurs in patients<br />

of all ages, most of those a ected are over 50<br />

years of age. 3 In most cases, the tumour presents<br />

as a painless mass or swelling associated with<br />

loosening of the associated teeth. is article<br />

describes a patient with chondrosarcoma of the<br />

anterior mandibular region. e clinical, radiographic,<br />

surgical and pathological aspects of this<br />

lesion are presented, and the relevant literature<br />

is reviewed.<br />

Case Report<br />

A 43-year-old woman was referred to a university-based<br />

dental clinic with swelling over<br />

the lingual aspect of the anterior mandible. e<br />

swelling had been present for 2 years and had<br />

increased gradually in size over that period. e<br />

patient denied any trauma or pain but reported<br />

di culty with swallowing solid foods. She had<br />

Auteur-ressource<br />

Dr Saini<br />

Courriel : rajan@<br />

kb.usm.my<br />

asthma but was not taking any medication for<br />

this condition.<br />

Extraoral examination did not reveal any<br />

obvious facial swelling or asymmetry. ere was<br />

no cervical lymphadenopathy, and all of the cranial<br />

nerves were intact. Intraoral examination<br />

revealed an indurated, painless, discoid swelling<br />

about 2.5 cm × 2 cm in the midline of the anterior<br />

mandible between the lower incisors and the<br />

opening of the sublingual ducts. e overlying<br />

mucosa was pink and appeared normal. e anterior<br />

margin of the swelling was con uent with<br />

the lower alveolus.<br />

Intraoral, occlusal (Fig. 1) and panoramic<br />

radiographs revealed a radiolucent lesion with<br />

di use margins, which had displaced the roots<br />

of the central incisors. Computed tomography<br />

showed an expansile lytic lesion involving the<br />

symphysis menti and the body of the mandible<br />

(Fig. 2). inning of the cortex was observed,<br />

and there was evidence of a cortical break.<br />

ree-dimensional imaging showed destruction<br />

of bone at the mid-mandibular region (Fig. 3).<br />

Histopathological examination revealed<br />

chondrocytes in lacunae that were arranged<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 175


Figure 1: Occlusal radiograph showing<br />

radiolucent area in the mid-mandibular<br />

region, which has caused displacement of<br />

the roots of the central incisors.<br />

Figure 4: Photomicrograph showing chondrocytes<br />

in lacunae arranged in lobular<br />

patterns (hematoxylin and eosin; original<br />

magnifi cation 5×).<br />

in lobular patterns (Fig. 4). In ltration into the overlying<br />

mesenchymal tissue was visible in a few areas. Mitosis was<br />

visible in a few cells (Fig. 5). e tumour was diagnosed as<br />

low-grade chondrosarcoma.<br />

e patient was advised to undergo surgery, and the<br />

tumour was resected by segmental mandibulectomy from<br />

the right rst premolar to the le rst premolar (Fig. 6). e<br />

breach in the continuity of the anterior mandible was reconstructed<br />

with a free vascularized bula ap. e patient’s<br />

postoperative period was uneventful.<br />

Postoperative histopathological examination con rmed<br />

the diagnosis of chondrosarcoma, and further examination<br />

revealed that the le mandibular margin was positive for<br />

tumour. e patient underwent a course of radiotherapy<br />

(56 Gy over 6 weeks). ere was no evidence of recurrence<br />

of the tumour 12 months a er the surgery, and the patient<br />

was continuing to receive routine follow-up at the time of<br />

writing.<br />

Discussion<br />

Chondrosarcomas are slow-growing, malignant mesenchymal<br />

tumours characterized by the formation of car-<br />

––– Saini –––<br />

Figure 2: Computed tomography scan<br />

showing an expansile lytic lesion involving<br />

the symphysis menti and the body of the<br />

mandible.<br />

Figure 5: Higher-magnifi cation photomicrograph<br />

showing mitosis in a few cells<br />

(hematoxylin and eosin; original magnifi cation<br />

40×).<br />

176 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

Figure 3: Three-dimensional image<br />

showing bone resorption at the midmandibular<br />

region.<br />

Figure 6: Photograph showing<br />

tumour resected by segmental mandibulectomy<br />

from the right fi rst premolar<br />

to the left fi rst premolar.<br />

tilage by the tumour cells. Primary chondrosarcomas arise<br />

de novo, whereas secondary chondrosarcomas arise from<br />

pre-existing enchondroma or osteochondroma. Benign<br />

cartilage-producing tumours within the jaws are extremely<br />

uncommon, but most ultimately prove to represent lowgrade<br />

chondrosarcomas. erefore, even apparently benign<br />

chondrogenic tumours of the jaws should be considered malignant<br />

until proven otherwise. In one study, 32% of patients<br />

with an initial diagnosis of benign chordoma, chondroma<br />

or osteochondroma had a nal diagnosis of chondrosarcoma;<br />

the median interval before correct diagnosis was<br />

12 months. 2<br />

Only 5% to 10% of chondrosarcomas occur in<br />

the head and neck, with the larynx and the nasal cavity<br />

being the most common sites. 1,4 Chondrosarcoma of<br />

the jaw occurs primarily in the anterior maxilla, where<br />

pre-existing nasal cartilage is present. Chondrosarcoma<br />

of the mandible is rare and occurs mostly in the<br />

mandibular symphyseal region. 5,6 Clinically, the tumour<br />

presents as a swelling, which may be painful and cause<br />

loosening of the involved teeth, with widening of the periodontal<br />

ligament space. 3 Chondrosarcomas of the jaw


may mimic periodontal lesions, with associated bone loss. 6<br />

Clinical features, including loss of nerve sensation and<br />

dysesthesia, are used to distinguish a malignant neoplasm<br />

from osteomyelitis.<br />

ere are no radiographic ndings that are pathognomonic<br />

for chondrosarcoma, although single or multiple<br />

radiolucent areas with poorly de ned borders can be seen<br />

on plain lms. Evidence of bone destruction is o en present,<br />

and mottled densities caused by calci cation are occasionally<br />

seen. 7 In the case described here, the di erential diagnosis<br />

for radiolucency with displacement of teeth might include<br />

lateral periodontal cyst, the early stages of cemento-osseous<br />

dysplasia, central giant-cell granuloma, cemento-ossifying<br />

broma, odontogenic cysts (e.g., radicular or odontogenic<br />

keratocyst), odontogenic tumours and other nonodontogenic<br />

tumours (e.g., brosarcoma). Painful lesions with similar<br />

radiological ndings include osteomyelitis, periapical<br />

lesions, osteosarcoma and Langerhans’ cell disease.<br />

Dentists play an important role not only in the recognition<br />

of symptoms and avoidance of misdiagnosis, but also<br />

in the multidisciplinary management of complicated jaw<br />

lesions.<br />

Histopathologically, chondrosarcomas have a wide range<br />

of presentations, from well-di erentiated growths resembling<br />

benign cartilage tumours to high-grade malignant<br />

lesions with aggressive local behaviour and metastatic potential.<br />

8 Histological grading is an important determinant<br />

of prognosis, and Evans and others 9 were the rst to propose<br />

a histological grading system for chondrosarcoma. Grade<br />

I lesions resemble benign cartilage, having a relatively<br />

uniform, lobular histologic appearance and no metastasis.<br />

Grade II lesions, which recur more o en than grade I lesions,<br />

exhibit occasional mitotic gures. e rate of metastasis<br />

is approximately 10%. Grade III lesions are more cellular<br />

and pleomorphic in appearance, with a marked increase<br />

in the number of mitotic gures. e rate of metastasis in<br />

grade III lesions is more than 70%. e 5-year survival for<br />

chondrosarcomas is approximately 90% for grade I lesions,<br />

81% for grade II lesions and 43% for grade III lesions. 9<br />

Because of similar histological features, chondrosarcoma<br />

may be misdiagnosed as chondroblastic osteosarcoma or<br />

even Ewing’s sarcoma. 10<br />

e treatment of choice for these lesions is wide surgical<br />

excision of all the involved structures with negative margins<br />

and preservation of function if possible. 2 ese lesions<br />

may be invasive but they typically grow slowly; lymph node<br />

metastasis of jaw chondrosarcomas is therefore rare, and<br />

elective neck dissection is not necessarily required. 7,11,12<br />

Distant metastasis is also rare and usually occurs in more<br />

advanced or recurrent disease. Distant metastasis to the<br />

lungs, sternum and vertebrae has been reported. 2,12<br />

For more advanced and higher-grade lesions, radical<br />

surgery may be required. Achievement of tumour-free margins<br />

is essential because the lesion is easily implanted in so<br />

tissue, which can lead to rapid growth and further invasion. 1<br />

––– Chondrosarcoma –––<br />

ere is some controversy about the radiosensitivity of these<br />

tumours. Chondrosarcoma was traditionally regarded as<br />

a radioresistant tumour, and radiotherapy was therefore<br />

generally reserved for high-grade lesions (as a postoperative<br />

adjuvant therapy) and for surgically unresectable lesions. 13<br />

However, Harwood and others reported that chondrosarcoma<br />

was radiosensitive and potentially radiocurable. 14<br />

Krochak and others reported survival at 5 years for 38<br />

patients who underwent radical radiotherapy. 15 irteen of<br />

25 patients with favourable features were progression-free<br />

at 4-year follow-up, which led the authors to conclude that<br />

chondrosarcoma might not be radioresistant. In situations<br />

where surgery cannot be performed, such as chondrosarcoma<br />

arising in the base of the skull, precision radiotherapy<br />

using protons has resulted in rates of local control of 78% to<br />

100%, 16,17 which supports the concept that chondrosarcoma<br />

can be radioresponsive.<br />

Tumour grade and resectability are the most important<br />

prognostic factors for head and neck chondrosarcomas.<br />

Tumour site is another important prognostic determinant. 1<br />

Factors indicating poorer prognosis include histologically<br />

positive margins and high-grade tumour di erentiation<br />

(Grades II and III). 2<br />

Given that chondrosarcoma occurs only rarely in the<br />

jaws and given that this lesion has similar histological features<br />

to other tumours, diagnosis is always a challenge for<br />

pathologists. e lesions most commonly appear as a hard<br />

mass that may be associated with pain and displacement<br />

of teeth. Since chondrosarcoma is locally aggressive, better<br />

prognosis is achieved with early recognition and diagnosis<br />

and wide surgical resection performed as soon as possible.<br />

A long-term study of combined treatment with surgery<br />

and adjuvant radiation therapy or chemotherapy is needed<br />

to con rm the best approach in the management of these<br />

lesions. <br />

THE AUTHORS<br />

Dr. Saini is a lecturer in oral pathology and medicine,<br />

School of <strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti Sains<br />

Malaysia, Kelantan, Malaysia.<br />

Dr. Razak is a lecturer in oral maxillofacial surgery, School of<br />

<strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia,<br />

Kelantan, Malaysia.<br />

Dr. Rahman is a lecturer in oral maxillofacial surgery,<br />

School of <strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti Sains<br />

Malaysia, Kelantan, Malaysia.<br />

Dr. Samsudin is dean and professor of oral maxillofacial surgery,<br />

School of <strong>Dental</strong> Sciences, Health Campus, Universiti<br />

Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 177


Correspondence to: Dr. Rajan Saini, School of <strong>Dental</strong> Sciences, Universiti<br />

Sains Malaysia, Health Campus, 16150, Kubang Kerian, Kelantan,<br />

Malaysia.<br />

e authors have no declared nancial interests.<br />

is article has been peer reviewed.<br />

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––– Saini –––<br />

178 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

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information, qui est extraite des communiqués de presse fournis par les fabricants, ne re ète en aucun cas l’appui du <strong>JADC</strong><br />

ou de l’<strong>Association</strong> dentaire canadienne. Veuillez envoyer les communiqués de presse et les photographies à Rachel Galipeau,<br />

coordonnatrice des publications, à rgalipeau@cda-adc.ca. Le matériel reçu en français et en anglais aura priorité.


Petites<br />

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(905) 278-6700<br />

Téléc. : (905) 278-4850<br />

Les annonces par téléphone ne sont<br />

pas acceptées.<br />

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Avril 10 mars<br />

Mai 10 avril<br />

Veuillez faire parvenir les<br />

réponses aux numéros de boîtes<br />

à l’adresse suivante :<br />

Boîte … <strong>JADC</strong><br />

104-1599, rue Hurontario<br />

Mississauga, ON L5G 4S1<br />

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qui utilisent les boîtes-réponse sont<br />

strictement confidentiels.<br />

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(780) 723-3084, res: (780) 723-5221,<br />

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(403) 335-8625 or email resume to:<br />

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(780) 875-2097 or email to:<br />

westlakedental@shaw<br />

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edental@sha .ca. D2025<br />

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proposed start date is mid-June 2007<br />

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Dean at: (403) 527-5526, or dean<br />

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ponokadentalcentre@shaw.ca or call<br />

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imagedentalstudio@sha .ca. D2439<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 183<br />

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(780) 349-2626 or email an attachment<br />

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general practice. Committed to new<br />

technology and CE. Currently constructing<br />

new office with lots of room<br />

for an associate/partner. Buy-in welcome.<br />

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748-1322, gopol@telus.net. Fax: (250)<br />

746-4342. D1827<br />

BRITISH COLUMBIA LUMBIA L - Kamloops:<br />

Associate required for a busy general<br />

practice. . Wide W range of dentistry and a<br />

wonderful staff. Buy-in option for the<br />

right candidate. Interested applicants<br />

please call: (250) 374-4544 or email:<br />

abtucker@telus.net. D2037<br />

BRITISH COLUMBIA<br />

COL - Kelowna/<br />

Westbank:<br />

W Associate wanted by s summer<br />

2007. Growing office is moving to a beautifully<br />

designed, 3,200 square foot new<br />

location. Digital x-rays, TVs, cameras,<br />

computers and windows in all 8-operatories,<br />

offer views of the mountains,<br />

Okanagan Lake Lak and Mission Hill Wine W ry. ry<br />

Outstanding opportunity unity unit to work with<br />

brand new equipment, great staff and<br />

184 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

great patients in a growing and scenic<br />

community. mmunity. mmunit Cost-share partnership available<br />

if a good fit. Interest in kids, endo and<br />

implants an asset. All enquiries confidential.<br />

Dr. Dr Gary Powell, Phone: (250) 768-<br />

7786. Fax: (250) 768-0223 or email:<br />

powellhome@shaw<br />

lhome@shaw<br />

lhome@sha w.ca. D2964<br />

BRITISH COLUMBIA<br />

COL - Osoyoos:<br />

Established, busy 4-operatory ry o office<br />

in<br />

fast-growing community. mmunity. mmunit Average Av gross<br />

past 5 years y of $700,000 on 155 day days/y ys/y s/year s/y ear ear.<br />

Associate wanted 3-4 day days/week, ys/week, future<br />

buy-in. Contact: a.singleton@shaw<br />

leton@shaw<br />

leton@sha .ca.<br />

See: osoyoosdentalcentre.com. D2899<br />

BRITISH COLUMBIA<br />

COL - Squamish:<br />

An “outdoors sophisticate” is required<br />

for associate (purchase an option) in a<br />

busy 4-chair state of the art ground floor<br />

retail practice – 30 minutes to Vanc V ouver<br />

and Whistle W r. <strong>Dental</strong> office is 1 block<br />

from Garibaldi Springs Hotel and Golf<br />

Course, 5 minutes from new Quest<br />

University. You Y must have ha minimum 1<br />

year experience, with superb cosmetic,<br />

endo, and surgery skills – ability to work<br />

independently. Initial accommodation<br />

provided. Remuneration from 35% to<br />

50%. Please fax Kim at: (604) 629-0759<br />

or check out our website, www.aarmdental.com.<br />

Email: aarm@axion.net.<br />

D2426<br />

BRITISH COLUMBIA<br />

COL - Victor V ia:<br />

Victoria associateship. . Exc E ellent opportu-<br />

nity nit for a new graduate or experien ex ced<br />

dentist in our busy family practice. . Tak Take ake<br />

over existing patient load and share in the<br />

treatment of new patients. Contact Dr. Dr<br />

Don Bays: Ba (250) 381-6433, fax: (250) 381-<br />

6421, email: nbay nbays@sha ys@sha s@shaw s@sha ww.ca.<br />

w.ca. D2920<br />

BRITISH COLUMBIA<br />

COL - Whistle W r:<br />

Associate required to join our established,<br />

progressive essive essi practice. . We W are in search of a<br />

highly-motivated dentist with a proven<br />

commitment to exce ex llence, education and<br />

customer service. Our modern 5-chair<br />

office e fo f cuses on cosmetic, implant and<br />

restorative dentistry. ry. ry I f you y desire practising<br />

dentistry, ry, ry w with<br />

the great lifesty lifestyle yle of<br />

Whistler W - home of the 2010 Olympics, Oly<br />

then this is an exce ex llent opportunity unity unit for<br />

you. y Please contact Janis at: (604) 932-<br />

3677 or email: janis@whistlerdental.com.<br />

D2799


BRITISH COLUMBIA - Cranbrook:<br />

Full-time associate wanted in busy office<br />

in Cranbrook, B.C. in the beautiful East<br />

Kootenays, ays, ay in the outdoor paradise of the<br />

Rockies. Four hours from Calgary and<br />

one hour from Fairmont Hot Springs.<br />

Four-operatories. Owner wants to cut<br />

back. Ideal for a new graduate. Phone:<br />

(250) 426-5825, email: rokusinc@<br />

shaw shawcable.c wcable.com. D2956<br />

MANITOBA - Winnipeg: Oral and<br />

maxillofacial surgeon. Excellent<br />

opportunity for associate leading to<br />

partnership to join a busy full-scope<br />

practice with surgical centre. Hospital<br />

privileges possible. Reply to: CDA Box<br />

#2787. D2787<br />

NEWFOUNDLAND - St. John’s:<br />

Progressive established group practice,<br />

fully computerized, 5 dentists with<br />

excellent hygiene support. St. John’s is a<br />

growing city, with no traffic jams. The<br />

City’s “arts community” is legendary.<br />

Housing affordable and lots of<br />

opportunity unity unit for outdoor pursuit and great<br />

family life. We have ha an established team in<br />

place and would w like lik to share our success.<br />

New grads welcome. Email resumes to:<br />

lmkgmp@nl.rogers.com, or phone Dr.<br />

Denise Peddle at: (709) 726-1662, fax:<br />

(709) 726-3743. D2916<br />

NEW ZEALAND: Dentists required to<br />

work in a state-of-the-art practice in<br />

Tauranga, T New Zealand. We are a group<br />

of 5 practices offering all aspects of<br />

dentistry ry w with<br />

the chance to specialize.<br />

Our motto: “tomorrow's dentistry today” day” da y”. y” .<br />

We offer digital x-rays/panex, Biolase<br />

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EARN OVER $20,000/MONTH<br />

$20,000/MO NTH<br />

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Associate required in Goose Bay, Newfoundland.<br />

Over 6,000 charts; 5-operatory<br />

modern clinic with friendly staff. Lots of patients<br />

needing dental work to keep you<br />

busy. Road access to Montreal and Toronto.<br />

Please contact:<br />

Dr. Chandra<br />

Mobile: (709) 896-1525 Tel: (709) 896-8889<br />

Email: dr_kan@yahoo.com<br />

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and a full implant kit. We have ha the latest<br />

isotron digital chairs fitted with kavo<br />

fibreoptic headpieces. Training is available<br />

if you are not familiar with the<br />

technology. gy. gy . W WWe<br />

We have ha hygienists in every<br />

practice. . Tauranga T is the fastest growing<br />

city cit in New Zealand. It has beautiful welldeveloped<br />

beaches, is centrally located<br />

and close to fishing/boating, snow skiing,<br />

the great outdoors and is only a 2-hour<br />

drive from Auckland. It has fine schools<br />

and great opportunities for children as<br />

well as a great variety variet of night life from a<br />

range of restaurants to modern clubs. If<br />

you y think you y would like lik to know more<br />

or apply please email your y queries and CV<br />

to: thedentiststaupo@xtra.co.nz or call<br />

Arjuna on: 006421457243. D2944<br />

NORTHWEST<br />

NOR TERRITORIES - Hay Ha<br />

River: Associate and/or locum. If you<br />

are interested in working in the north,<br />

Hay Ha River, NWT is your y opportunity. It<br />

is a great place to work and live - lots of<br />

work, both quality and variety, and<br />

friendly and appreciative patients. We<br />

have a website, www.hayriver<br />

dentalclinic.com, which should give you<br />

an idea of where we are and what the<br />

clinic is like. The staff are very capable<br />

and friendly - we have 6-operatories,<br />

pan/ceph and are well equipped for just<br />

about everything. Associates develop<br />

their own treatment plans, and carry<br />

out all procedures (within their comfort<br />

zone). There is always ways wa one experienced<br />

dentist around for mentoring purposes!<br />

Our nearest referral centre for<br />

specialists is Edmonton. Please contact<br />

our office manager, Lesli Fisher at: (867)<br />

874-6663 or email: lesli@hayriver<br />

dentalclinic.com for more information.<br />

D2893<br />

D2923<br />

NORTHWEST<br />

RTHWEST<br />

R TERRITORIES<br />

TERRIT - Yell Yellow ll owow- knife: And surrounding communities.<br />

Associate position. Exce Ex llent opportunity<br />

in North America’s diamond capital.<br />

Good recreation and outdoor activities.<br />

Work in a modern friendly dental clinic<br />

with exce ex llent remuneration and benefits.<br />

For more information reply to fax: (867)<br />

873-4410. D1754<br />

NOVA SCOTIA - Halifax: Full-time<br />

associate required for a very ry b busy<br />

family<br />

practice. Position is to start immediately<br />

or spring 2007. Current associate has<br />

purchased a practice & will be<br />

relocating. Email: dentistassociate<br />

@yahoo.com or fax: (902) 443-5614.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 185<br />

D2884<br />

NUNAVUT AVUT A - Iqaluit: Associate position(s)<br />

available for immediate start.<br />

Established clinic offers generous<br />

package and full appointment book to<br />

associates. All round clinical skills are<br />

your ticket to a wide range of recreational<br />

activities! No travel required and<br />

housing available in Canada’s newest<br />

and fastest growing capital city. Please<br />

apply to: Administration, PO Box 1118,<br />

Yellowknife, NT X1A 2N8, or tel: (867)<br />

873-6940, fax: (867) 873-6941. D1497<br />

ONTARIO<br />

ONT - 20 Locations: Experienced<br />

associate required for our well-established,<br />

busy practice. Enjoy a small-town<br />

or a large city atmosphere. For more<br />

information visit our website at:<br />

www.altima.ca or contact: Dr. George<br />

Christodoulou, Altima <strong>Dental</strong> Canada,<br />

Tel: (416) 785-1828 ext 201, or via email:<br />

drgeorge@altima.ca. D2690<br />

BRITISH COLUMBIA<br />

Williams Lake<br />

Associate needed summer 2007, for an established<br />

family practice in Williams Lake, B.C. Over 25-year<br />

earnings track record for this opening. Small interior<br />

B.C. town, good hiking, skiing, etc. Six daily flights<br />

to Vancouver. Whistler just a 5-hour drive. Good<br />

opportunity to gain excellent clinical experience as<br />

well as excellent income.<br />

Call: (250) 398-7161 Fax: (250) 398-8633<br />

www.cariboodentalclinic.com.<br />

D2712<br />

P E T I T E S A N N O N C E S


P E T I T E S A N N O N C E S<br />

ONTARIO/QUEBEC: Looking for<br />

bilingual associate for 5 mature and busy<br />

practices, southwest Quebec and/or<br />

Cornwall, Hawkesbury, Ontario area. Full<br />

schedule (crown/bridge, endodontics,<br />

etc.). Stability, flexibility and respect<br />

assured. Possible sale. Seeing is worth<br />

believing. Contact: Luc, tel: (450) 370-<br />

7765. D1674<br />

ONTARIO - Amherstburg: Looking<br />

for a highly motivated and professional<br />

individual to welcome into our offices<br />

as a full-time associate. We are a wellestablished<br />

dental practice in<br />

Amherstburg, Ontario, founded in the<br />

1950s. Our current associate has<br />

decided to depart to pursue his career in<br />

warmer parts of the southern USA and<br />

will be sincerely missed. We have over<br />

8,000 active patients in our practice to<br />

treat from our wonderful community<br />

and surrounding areas. Please email<br />

your resume or CV to Dr. Veselinovic at:<br />

drzdentist@cogeco.ca or fax us at: (519)<br />

736-6993 if this outstanding<br />

opportunity is right for you. D2793<br />

LABRADOR-GRENFELL REGIONAL<br />

HEALTH AUTHORITY<br />

General Dentist<br />

The Labrador-Grenfell Regional Health Authority invites applications for the<br />

position of permanent General Dentist on a full-time basis for northern<br />

Newfoundland and southern Labrador, effective as soon as possible. This is<br />

a challenging and interesting area where dental services are provided from regional<br />

bases in Newfoundland and Labrador and traveling clinics on the south Labrador<br />

coast. Dependent on the base location, the traveling requirement is approximately one<br />

third of the total working time.<br />

The current salary is in the range of $106,200 to $127,440, dependent on years of<br />

experience and service. An annual retention bonus in the range of $6,750 to $27,000<br />

is payable, dependent on location and years of service. Interested candidates are<br />

advised to seek further details from Dr. Peter Hornett, Chief of <strong>Dental</strong> Services. Tel:<br />

(709) 454-0163.<br />

Attractive fringe benefits include 6 weeks paid leave and 3 weeks paid<br />

education/conference leave in a twelve month term. Assistance with relocation costs is<br />

available and accommodations are available at a reasonable rate.<br />

Applicants must be eligible for registration with the Newfoundland and Labrador<br />

<strong>Dental</strong> Board. Experience in general dentistry is essential.<br />

Labrador-Grenfell Regional Health Authority is also currently prepared to consider<br />

applicants who are available for short-term locum appointments. Interested individuals<br />

are encouraged to contact the organization for further details and discussions.<br />

The successful applicant will be required to submit a Certificate of Conduct.<br />

Interested individuals are requested to submit resumes, along with names and<br />

addresses of references, stating competition number, 06.03, to:<br />

Human Resources Department<br />

Labrador-Grenfell Regional Health Authority<br />

St. Anthony, NL A0K 4S0 Canada<br />

Telephone: (709) 454-0347 Fax: (709) 454-3301<br />

email:humanresources@lghealth.ca<br />

ONTARIO - Cornwall: Fully-established<br />

dental practice is looking for a<br />

new dentist to join our team. Full- or<br />

part-time, percentage or associate, experienced<br />

or just starting, we want to hear<br />

from you. If you are bilingual, dynamic,<br />

and a great dentist we definitely want to<br />

hear from you! Send resume or inquiries<br />

to Marie-France at: dentistcornwall@<br />

hotmail.com. D2817<br />

ONTARIO - London: Seeking associate<br />

position for expanding family practice.<br />

Part-time to start. Modern equipment<br />

including CEREC CAD/CAM for<br />

onlays/crowns (will train). Operatories<br />

are set up for left-handers. New grads<br />

welcome. Two hygienists and denturist<br />

on-site. Call Dr. Longo: (519) 455-1221<br />

or fax to: (519) 455-1344. D2894<br />

ONTARIO - Ottawa: Associate dentist<br />

wanted. Searching for a people-oriented<br />

dentist seeking to associate with the<br />

opportunity of becoming a partner.<br />

Please phone: (613) 526-3535 or fax<br />

resume to: (613) 526-1515. D2557<br />

186 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

D2050<br />

ONTARIO - Ottawa East End:<br />

Associate dentist required for a wellestablished<br />

busy general practice. The<br />

office is fully equipped (digital x-ray,<br />

Panorex and intraoral camera). Please<br />

phone: (613) 741-5172 or email:<br />

prdental@rogers.com. D2715<br />

ONTARIO - Orillia: Associate<br />

required to join a progressive general<br />

and referral practice. Prime location,<br />

great potential, multi-disciplinary environment,<br />

cohesive team, attractive<br />

facility, fully computerized. Call Dr. J.<br />

Collins: (705) 329-1600 or email:<br />

jerry.collins@sympatico.ca. D2961<br />

ONTARIO - Rockland: 20 min à l’est<br />

d’Ottawa, clinique dentaire achalandée<br />

à la recherche d’un(e) dentiste à<br />

temps plein. Pratique multidisciplinaire<br />

bilingue. Dentistes propriétaires prêt à<br />

partager leur expérience avec jeune<br />

gradué(e) S.V.P. Faxer votre CV au :<br />

(613) 446-5006. D2792<br />

Tenure Track Faculty Position<br />

In Fixed, Removable and/or<br />

Implant Prosthodontics<br />

College of Dentistry<br />

The College of Dentistry invites applications from qualified<br />

individuals for a faculty position in Fixed, Removable and/or<br />

Implant Prosthodontics. The College of Dentistry is<br />

implementing an active program of curriculum renewal, faculty<br />

renewal, and research intensification. The successful candidate<br />

will be an integral part of this process. Applicants will have<br />

postgraduate training in Fixed, Removable and/or Implant<br />

Prosthodontics at the Masters or PhD level with relevant clinical<br />

qualifications. Responsibilities will include didactic and clinical<br />

instruction of undergraduate students, research programs and<br />

administration, and participation in the development of an<br />

undergraduate implant didactic and clinical component. On site<br />

and off site private practice privileges are available. Rank and<br />

salary are commensurate with experience and qualifications.<br />

The University is committed to Employment Equity. Members of<br />

designated groups (women, Aboriginal people, people with<br />

disabilities and visible minorities) are encouraged to selfidentify<br />

on their applications. All qualified candidates are<br />

encouraged to apply; however, <strong>Canadian</strong>s and permanent<br />

residents will be given priority. Further information about our<br />

College and its programs are available at<br />

www.usask.ca/dentistry.<br />

A letter of application, accompanied by a curriculum vitae,<br />

professional credentials, a statement of teaching and research<br />

interests, and letters from three references should be sent to:<br />

Dr. Gerry Uswak<br />

College of Dentistry, University of Saskatchewan<br />

105 Wiggins Road, Saskatoon, Saskatchewan S7N 5E4<br />

Telephone: (306) 966-5122 - Fax: (306) 966-5132<br />

e-mail: gerry.uswak@usask.ca<br />

Applications with complete documentation will be accepted until<br />

April 30, 2007 or until a suitable candidate is found.<br />

D2968


ONTARIO<br />

ONT - Sudbury: Replacement<br />

needed for associate who is relocating.<br />

Take over fully booked practice. High<br />

grossing situation. Busy group practice.<br />

Option to buy-in. Contact Beryl or<br />

Debbie: (705) 673-5126 or fax resume<br />

to: (705) 673-8103. D2877<br />

ONTARIO<br />

ONT - Toronto: Part-time associate<br />

required for downtown practice in<br />

Toronto, Ontario. Contact fax: (416)<br />

960-3298 or email: kacinik@inter<br />

log.com. D2928<br />

ONTARIO<br />

ONT - Toronto: A great full-time<br />

opportunity is available to join two<br />

practitioners in a modern, progressive<br />

pediatric dental office with an on-site<br />

general anaesthesia facility and hospital<br />

time. Guaranteed minimum daily net.<br />

Future buy-in available. Fax resume to:<br />

(905) 513-7833. D2167<br />

QUEBEC - Warwick: Dentiste à pourcentage<br />

recherche une personne<br />

dynamique et professionelle avec expérience<br />

pour un poste à plein temps.<br />

Équipe stable et motivée. Équipment à la<br />

fine pointe de la technologie. Contacter<br />

Sophie: (819) 358-5000, ou : info@<br />

kadentiste.com. D2827<br />

SASKA SASKAT AT CHEWAN<br />

CHEW - Moosomin: Fulltime<br />

associate for busy general practice<br />

located in Moosomin, Saskatchewan.<br />

This is a wonderful opportunity for the<br />

right individual in a thriving community.<br />

New grads welcome. Option to<br />

buy-in. Please contact Connie at: (306)<br />

435-3080 or email: tooth@sasktel.net.<br />

D2903<br />

SAKATCHEWAN<br />

CHEWAN<br />

CHEW - Rosetown:<br />

Exceptional opportunity. Solo practitioner<br />

seeking full-time associate to integrate<br />

into well-established, technologically<br />

advanced, highly productive<br />

and profitable family practice. Excellent<br />

new patient flow serving a large drawing<br />

area. Owner seeking to decrease hours<br />

and pass overflow to associate. Buy-in<br />

potential. Located one hour from<br />

Saskatoon, Saskatchewan. Fax: (306)<br />

882-3322. Phone: (306) 882-2123. D2933<br />

ORAL AND MAXILLOFACIAL<br />

SURGERY FACULTY POSITION<br />

Applications are invited for a full-time tenure track appointment at Assistant<br />

Professor level in the Division of Oral and Maxillofacial Surgery, Department of<br />

<strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of<br />

Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007 or as soon thereafter<br />

as possible. The candidate must have recognized specialty training in Oral and<br />

Maxillofacial Surgery. Possession or acquisition of Fellowship in The Royal College<br />

of Dentists of Canada (FRCDC) in Oral and Maxillofacial Surgery will be a condition<br />

of any appointment. A Masters degree, PhD or M.D. will be additional assets.<br />

The candidate must be eligible to register as a Specialist and license in Oral and<br />

Maxillofacial Surgery with the Manitoba <strong>Dental</strong> <strong>Association</strong> (MDA) under the existing<br />

By-Laws of the MDA. Salary will be commensurate with qualifications and experience.<br />

Responsibilities will include Graduate, Post-Graduate and Undergraduate teaching,<br />

clinical instruction and supervision, both in the Faculty of Dentistry Clinics and at<br />

approved sites within the Winnipeg Regional Health Authority (WRHA). The successful<br />

candidate, with support from the Faculty of Dentistry, will be expected to apply for<br />

and obtain a “Medical Staff Appointment” from the WRHA. Extra/Intramural practice<br />

privilege is available two half days per week.<br />

The Mission of the University and Faculty includes a commitment to Scholarship and<br />

Research. Clinical faculty members are expected to fulfill this commitment within their<br />

area of specialization.<br />

The Division of Oral and Maxillofacial Surgery teaches and co-ordinates Undergraduate<br />

Courses in Oral and Maxillofacial Surgery, Pain and Anxiety Control, Medicine, and<br />

Hospital Dentistry. The Division also directs the one-year <strong>Dental</strong> Internship Program<br />

and the Oral and Maxillofacial Surgical Residency/Graduate Program. The full scope<br />

of Oral and Maxillofacial Surgery is practiced and the Graduate Program’s faculty and<br />

residents are involved in the treatment of high patient volumes in maxillofacial trauma<br />

and orthognathic surgery. Excellent relationships exist with other Departments and<br />

disciplines within the Faculties of Dentistry and Medicine which provide opportunities<br />

for collaboration in Clinical Research and patient care teams, including craniofacial and<br />

cleft palate care, head and neck surgical oncology, oral implantology and combined<br />

orthognathic treatment with Graduate Orthodontics.<br />

Winnipeg is the largest city in Manitoba with a population of 700,000. It has a rich and<br />

diverse living environment which includes a symphony orchestra, a vibrant performing<br />

arts community, ethnic festivals, many multicultural restaurants, very affordable housing,<br />

many public libraries, a low unemployment rate, an international airport within city limits,<br />

10,000 acres of city parks, ample opportunities for all season outdoor recreational<br />

activities, and is a desired tourist destination. Excellent private and public schools are<br />

available that teach in English and/or French and includes four universities. It has been<br />

said that Winnipeg has the most restaurants per capita of any city in North America.<br />

Learn more about Winnipeg at http://www.winnipeg.ca.<br />

The University of Manitoba encourages applications from qualified women and men,<br />

including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons with disabilities.<br />

All qualified candidates are encouraged to apply, however <strong>Canadian</strong>s and permanent<br />

residents will be given priority.<br />

Applicants should forward, to Dr. Curran, their letter of application, curriculum<br />

vitae, statement of career goals, and the names and contact information of three<br />

referees. One of the referees should come from the Graduate Program where their<br />

training was completed.<br />

Dr. John Curran, Head Department of <strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences,<br />

Faculty of Dentistry, University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue,<br />

Winnipeg, Manitoba R3E 0W2. Phone: (204) 789-3753, Fax: (204) 789-3913,<br />

E-mail: curranjb@cc.umanitoba.ca<br />

Applications will be considered until April 15, 2007. Please refer to<br />

Position # BH229/04799 in all correspondence. Application materials, including letters<br />

of reference, will be handled in accordance with the Freedom of Information and<br />

Protection of Privacy Act (Manitoba).<br />

www.umanitoba.ca/employment<br />

D2975<br />

ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 187<br />

P E T I T E S A N N O N C E S


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UNITED STA STATES: ATES: Outstanding opportunities<br />

across the country for new and<br />

seasoned general dentists and specialists.<br />

For details contact: Gretchen Neels, tel:<br />

(781) 224-0880 ext. 209, or email:<br />

gneels@amdpi.com. D1846<br />

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Georgia: A unique and exciting opportunity<br />

is available for general dentists in<br />

the U.S. Earn between 250-350K per<br />

year with paid malpractice and health<br />

insurance while working in a great envi en -<br />

ronment. The group is owned and operated<br />

by <strong>Canadian</strong>s and will look after all<br />

immigration needs. Need to have ha completed<br />

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(867) 667-4944 or Berni at work: (867)<br />

668-3152. D1828<br />

188 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •<br />

DIRECTOR OF GRADUATE<br />

PERIODONTICS PROGRAM<br />

PERIODONTICS FACULTY POSITION<br />

Applications are invited for a full-time, tenure-track appointment at the rank of<br />

Assistant/Associate Professor in the Division of Periodontics, Department of<br />

<strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of<br />

Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007, or as soon thereafter<br />

as possible. The appointee must have university- or hospital-based specialty<br />

training in periodontics (Certificate/Diploma/Masters or equivalent), which<br />

will enable him/her to register as a periodontics specialist with the Manitoba<br />

<strong>Dental</strong> <strong>Association</strong>. He/she must possess, or be eligible for, the Fellowship in<br />

Periodontics from the Royal College of Dentists of Canada or be Board Certified<br />

in Periodontics in the United States. A PhD in a related area is preferred. The<br />

successful candidate must have demonstrated expertise in teaching and research.<br />

Salary and rank will be commensurate with qualifications and experience. Extra/<br />

intramural practice privilege is available two half days per week.<br />

Responsibilities will include Directorship of the Graduate Program in Periodontics<br />

and leadership in teaching, research and administration in the Division of<br />

Periodontics. Other responsibilities include didactic and pre-clinical teaching<br />

as well as clinical supervision in the undergraduate and graduate programs,<br />

administration, outreach and community service programs in periodontics and<br />

supervision of research projects at the Masters level. The successful applicant<br />

is expected to develop a strong research program in periodontics.<br />

Graduating its first class of dentists in 1962, the Faculty of Dentistry offers<br />

a four-year dental degree, a two-year dental hygiene diploma, five graduate<br />

programs, a significant research profile and numerous community oral health<br />

services through its Centre for Community Oral Health. The Department of<br />

<strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences is responsible for graduate training<br />

in both Periodontics and Oral and Maxillofacial Surgery, and for undergraduate<br />

training and research in Periodontics, Oral Diagnosis, Radiology, Oral Pathology,<br />

Hospital Dentistry, Medicine, Pain and Anxiety Control, Psychiatry and Oral and<br />

Maxillofacial Surgery.<br />

Winnipeg is the largest city in the Province of Manitoba. The city has a rich<br />

culture environment, including symphony, opera, dance, theatre, and ethnic<br />

festivals. The region provides ample opportunities for outdoor recreation in all<br />

seasons. Learn more about Winnipeg at http://www.city.winnipeg.mb.ca.<br />

The University of Manitoba encourages applications from qualified women and<br />

men, including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons<br />

with disabilities. All qualified candidates are encouraged to apply, however<br />

<strong>Canadian</strong>s and permanent residents will be given priority.<br />

Applicants should forward their letter of application, curriculum vitae, statement<br />

of career goals, five-year research plan and arrange for three letters of reference<br />

to be forwarded confidentially to: Dr. John Curran, Head, Department<br />

of <strong>Dental</strong> Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry,<br />

University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue, Winnipeg, Manitoba<br />

R3E 0W2, E-mail: curranjb@cc.umanitoba.ca, Phone: (204) 789-3753,<br />

Fax: (204) 789-3913.<br />

The deadline for receipt of applications and letters of reference is<br />

April 15, 2007, however, applications will be considered until the position is<br />

filled. Please refer to Position #MA832 in all correspondence. Application<br />

materials, including letters of reference, will be handled in accordance with the<br />

Freedom of Information and Protection of Privacy Act (Manitoba).<br />

For further information please visit our website:<br />

www.umanitoba.ca/dentistry<br />

ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.<br />

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P r o g r a m m e d e P l ac em e n t d e s d e n t i s t e s d u c a n a d a<br />

Fonds de l’ADC<br />

RegaRd suR notRe peRfoRmance<br />

Gestionnaires d’élite<br />

Honoraires modiques<br />

Les fonds de l’ADC peuvent être utilisés dans votre RER, FRR, REEE, PRI et compte d’investissement de l’ADC.<br />

Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 31 janvier 2007)<br />

Ratios des frais<br />

de gestion 1 an 3 ans 5 ans 10 ans<br />

Fonds de croissance canadiens de l’ADC<br />

Fonds d’actions de croissance (Altamira) jusqu’à 1,00 % 9,2 % 9,8 % 13,6 % 8,4 %<br />

Fonds d’actions ordinaires (Altamira) jusqu’à 0,99 % 12,2 % 15,0 % 10,4 % 8,6 %<br />

Fonds d’actions canadiennes (Trimark) jusqu’à 1,50 % 18,8 % 12,6 % 9,4 % 7,9 %<br />

Fonds des dividendes (PH&N) † jusqu’à 1,20 % 17,3 % 14,4 % 12,7 % 16,0 %<br />

Fonds de titres à revenu (Sceptre) † jusqu’à 1,45 % 4,6 % 16,3 % 17,7 % s/o<br />

Fonds d’actions spéciales (KBSH) jusqu’à 1,45 % -2,2 % 11,1 % 8,1 % 9,3 %<br />

Fonds à indice composite TSX (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 11,1 % 16,8 % 12,8 % 9,1 %<br />

Fonds de croissance internationaux de l’ADC<br />

Fonds marchés émergents (Brandes) jusqu’à 1,77 % 23,8 % 16,9 % 15,9 % 6,2 %<br />

Fonds de titres européens (Trimark) † jusqu’à 1,45 % 37,7 % 12,0 % 1,6 % 5,0 %<br />

Fonds d’actions internationales (CC&L) jusqu’à 1,30 % 17,9 % 5,4 % 1,3 % 3,5 %<br />

Fonds Bassin Pacifique (CI) jusqu’à 1,77 % 13,6 % 8,0 % 5,6 % 1,5 %<br />

Fonds Grande capitalisation États-Unis (Capital Intl) jusqu’à 1,46 % 10,7 % 2,7 % -0,7 % s/o<br />

Fonds Petite capitalisation États-Unis (Trimark) jusqu’à 1,25 % 19,9 % 15,4 % s/o s/o<br />

Fonds mondial (Trimark) jusqu’à 1,50 % 29,4 % 11,6 % 8,2 % 10,0 %<br />

Fonds mondial de croissance (Capital Intl) † jusqu’à 1,77 % 16,1 % 11,9 % s/o s/o<br />

Fonds indiciel S&P 500 (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 17,0 % 4,9 % -1,0 % 5,8 %<br />

Fonds à revenu de l’ADC<br />

Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera) jusqu’à 0,99 % 2,0 % 2,5 % 4,1 % 4,8 %<br />

Fonds à revenu fixe (McLean Budden) † jusqu’à 0,97 % 3,9 % 4,4 % 5,3 % 6,2 %<br />

Fonds liquide et quasi-liquide de l’ADC<br />

Fonds d’effets financiers (Fiera) jusqu’à 0,67 % 3,3 % 2,3 % 2,3 % 3,2 %<br />

Fonds de croissance et à revenu de l’ADC<br />

Fonds mixte (PH&N) jusqu’à 1,20 % 11,1 % 8,4 % 5,7 % 6,3 %<br />

Fonds valeur mixte (McLean Budden) † jusqu’à 0,95 % 10,8 % 9,3 % 7,4 % 8,1 %<br />

Les chiffres indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par<br />

les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des<br />

résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums.<br />

† Les rendements affichés s’appliquent aux fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de l’ADC investissent.<br />

†† Les résultats affichés sont les rendements totaux se rapportant aux indices négociés par ces fonds.<br />

Pour les taux des fonds de placement de l’ADC et les taux des fonds garantis de l’ADC en cours, appelez le CDSPI<br />

sans frais au 1-800-561-9401, poste 5021, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com/valeurs-taux.<br />

190 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •


P r o g r a m m e d e P l ac em e n t d e s d e n t i s t e s d u c a n a d a<br />

Fonds de l’ADC<br />

RegaRd suR notRe peRfoRmance<br />

Gestionnaires d’élite<br />

Honoraires modiques<br />

Les fonds de l’ADC peuvent être utilisés dans votre RER, FRR, REEE, PRI et compte d’investissement de l’ADC.<br />

Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 31 janvier 2007)<br />

Ratios des frais<br />

de gestion 1 an 3 ans 5 ans 10 ans<br />

Fonds de croissance canadiens de l’ADC<br />

Fonds d’actions de croissance (Altamira) jusqu’à 1,00 % 9,2 % 9,8 % 13,6 % 8,4 %<br />

Fonds d’actions ordinaires (Altamira) jusqu’à 0,99 % 12,2 % 15,0 % 10,4 % 8,6 %<br />

Fonds d’actions canadiennes (Trimark) jusqu’à 1,50 % 18,8 % 12,6 % 9,4 % 7,9 %<br />

Fonds des dividendes (PH&N) † jusqu’à 1,20 % 17,3 % 14,4 % 12,7 % 16,0 %<br />

Fonds de titres à revenu (Sceptre) † jusqu’à 1,45 % 4,6 % 16,3 % 17,7 % s/o<br />

Fonds d’actions spéciales (KBSH) jusqu’à 1,45 % -2,2 % 11,1 % 8,1 % 9,3 %<br />

Fonds à indice composite TSX (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 11,1 % 16,8 % 12,8 % 9,1 %<br />

Fonds de croissance internationaux de l’ADC<br />

Fonds marchés émergents (Brandes) jusqu’à 1,77 % 23,8 % 16,9 % 15,9 % 6,2 %<br />

Fonds de titres européens (Trimark) † jusqu’à 1,45 % 37,7 % 12,0 % 1,6 % 5,0 %<br />

Fonds d’actions internationales (CC&L) jusqu’à 1,30 % 17,9 % 5,4 % 1,3 % 3,5 %<br />

Fonds Bassin Pacifique (CI) jusqu’à 1,77 % 13,6 % 8,0 % 5,6 % 1,5 %<br />

Fonds Grande capitalisation États-Unis (Capital Intl) jusqu’à 1,46 % 10,7 % 2,7 % -0,7 % s/o<br />

Fonds Petite capitalisation États-Unis (Trimark) jusqu’à 1,25 % 19,9 % 15,4 % s/o s/o<br />

Fonds mondial (Trimark) jusqu’à 1,50 % 29,4 % 11,6 % 8,2 % 10,0 %<br />

Fonds mondial de croissance (Capital Intl) † jusqu’à 1,77 % 16,1 % 11,9 % s/o s/o<br />

Fonds indiciel S&P 500 (BGI) †† jusqu’à 0,67 % 17,0 % 4,9 % -1,0 % 5,8 %<br />

Fonds à revenu de l’ADC<br />

Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera) jusqu’à 0,99 % 2,0 % 2,5 % 4,1 % 4,8 %<br />

Fonds à revenu fixe (McLean Budden) † jusqu’à 0,97 % 3,9 % 4,4 % 5,3 % 6,2 %<br />

Fonds liquide et quasi-liquide de l’ADC<br />

Fonds d’effets financiers (Fiera) jusqu’à 0,67 % 3,3 % 2,3 % 2,3 % 3,2 %<br />

Fonds de croissance et à revenu de l’ADC<br />

Fonds mixte (PH&N) jusqu’à 1,20 % 11,1 % 8,4 % 5,7 % 6,3 %<br />

Fonds valeur mixte (McLean Budden) † jusqu’à 0,95 % 10,8 % 9,3 % 7,4 % 8,1 %<br />

Les chiffres indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par<br />

les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des<br />

résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums.<br />

† Les rendements affichés s’appliquent aux fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de l’ADC investissent.<br />

†† Les résultats affichés sont les rendements totaux se rapportant aux indices négociés par ces fonds.<br />

Pour les taux des fonds de placement de l’ADC et les taux des fonds garantis de l’ADC en cours, appelez le CDSPI<br />

sans frais au 1-800-561-9401, poste 5021, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com/valeurs-taux.<br />

190 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •


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à 35%, Ultra-Etch ® peut pénétrer à<br />

l'intérieur des plus minuscules fissures<br />

des surfaces occlusales, cependant sa<br />

viscosité élevée ne lui permet pas de<br />

s'étendre sur la surface verticale.<br />

Les études démontrent que Ultra-Etch<br />

assure les meilleurs résultats de<br />

mordançage de dentine et il est le<br />

seul agent de mordançage à l'acide<br />

phosphorique de dentine auto-limitant. 1<br />

Ultra-Etch décalcifie à un maximum<br />

de 1.9um en 15 secondes. La force de<br />

pénétration de la plupart des adhésifs<br />

à résines n'est que de 2um. Décalcifier<br />

plus profondément que l'adhésif à résine est<br />

capable de pénétrer, er, er crée un vide, une pression<br />

hydraulique s'ensuit dans les tubules et une<br />

sensibilité post-opératoire en découle.<br />

du mordançage!<br />

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Offr Of e prend fin le 31 mai, 2007.

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