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cours polymere 3

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Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

Chapitre P3 :<br />

Les matériaux polymères<br />

Propriétés physiques, relation avec la structure<br />

1. Structure du polymère, à différentes échelles.<br />

1.1. Interactions entre chaînes ou fragments de chaîne<br />

Liaisons de Van der Waals : liées à la polarisabilité des fragments ou à l’existence de moments<br />

dipolaires permanents, ces liaisons existent dans toutes les molécules. Elles sont peu intenses.<br />

Liaisons hydrogène : elles n’existent que si un atome d’hydrogène polarisé +se trouve à proximité<br />

d’un atome porteur d’au moins un doublet libre.<br />

Typiquement, on les rencontre dans les polyamides. Cette liaison est nettement plus forte que la liaison de Van<br />

der Waals et son existence stabilise beaucoup la structure.<br />

1.2. Conformation d’une chaîne dans le vide<br />

On étudie le système :<br />

2.1. Angles dièdres, t, g+, g-<br />

C. Saury Page 1 sur 12<br />

C 0<br />

Decale anti ecclipsé<br />

On note l’angle dièdre entre la liaison C3-C2 et le symétrique de la liaison C0-C1.<br />

C 3


Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

On a donc : 0° pour t, +120° pour g+, -120° pour g-, et on aurait 180° pour la forme cis, jamais rencontrée,<br />

même si la chaîne est très peu encombrée.<br />

2.2. Conformations de la chaîne<br />

Si on étudie les successions de ces enchaînements sur un tronçon de chaîne, on a trois structures extrêmes :<br />

Bâtonnet :<br />

Tout trans, structure ordonnée, faible entropie. La chaîne ne se met spontanément dans cette conformation que<br />

si sa structure moléculaire l’impose.<br />

Ex : le Kevlar où tous les atomes contenus dans le rectangle sont coplanaires. Quand on étire un caoutchouc, on<br />

tend « artificiellement » vers cette structure.<br />

Pelote statistique : L’étude montre que les successions 0°-120° (trans gauche) sont particulièrement<br />

favorables du point de vue énergétique. Les conformations « gauche » amènent un certain désordre dans la<br />

chaîne, à cause du caractère aléatoire g+ ou g-.<br />

Les carbones C0 et C3 sont beaucoup plus proches que dans la conformation trans. On observe des retours en<br />

arrière de la chaîne, on obtient une pelote.<br />

Si la chaîne contient des zones particulièrement flexibles (atomes d’oxygène d’une fonction étheroxyde) cette<br />

structure est favorisée.<br />

Hélice : Si des interactions fortes entre sites particuliers (ex liaisons H dans les polyamides) imposent la<br />

proximité de ces sites, on peut observer une conformation en hélice.<br />

Ou feuillet pour les polyamides<br />

2. Polymère amorphe ou semi cristallin.<br />

2.1 présentation<br />

On a montré par diffraction des rayons X que certaines fibres naturelles (laine, soie) ont une structure cristalline.<br />

C. Saury Page 2 sur 12


Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

La cristallinité est mesurée par diffraction des rayons X, RMN, spectroscopie infrarouge, enthalpie de<br />

fusion.<br />

Pour certaines substances artificielles, on montre qu’une partie est cristalline (micro-domaines ou cristallites)<br />

dans une masse globalement amorphe. De tels polymères sont appelés semi-cristallins. Ils contiennent des<br />

structures telles que celle représentée ci-après, où les chaînes se replient et où plusieurs chaînes sont impliquées<br />

dans une même micelle.<br />

Ces micelles (cristallites) constituent des points de soudure (physique) entre les chaînes, et deux cristallites<br />

sont liés entre eux par les morceaux amorphes de leurs chaînes communes. L’existence de ces domaines<br />

augmente la cohésion du polymère.<br />

Mais leur existence nécessite, à l’échelle moléculaire, une certaine régularité : les chaînes doivent pouvoir<br />

s’empiler.<br />

On parle de lamelles : les chaînes ainsi repliées peuvent se joindre et former une lamelle. Si la croissance des<br />

lamelles se fait à partir d’un point unique, on obtient une structure radiale ou sphérolite. On passe ainsi<br />

progressivement du polymère amorphe au polymère cristallin<br />

Le caractère amorphe accompagne la conformation en pelote statistique, alors que le caractère cristallin<br />

est associé à la structure en bâtonnet ou en hélice.<br />

.2.2 Exemples<br />

Exemples de polymères amorphes<br />

Polystyrène<br />

Poly(méthacrylate de méthyle) = plexiglass<br />

Polyacrylonitrile<br />

Polycarbonate de bisphénol-A = biberons<br />

incassables<br />

C. Saury Page 3 sur 12


Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

Document 4 : structure secondaire des polypeptides<br />

Hélice alpha : liaison H entre une fonction amide et la fonction amide n+4<br />

2.3 Differents paramètres<br />

La cristallinité diminue la transparence, car l’indice de réfraction des zones cristallines est<br />

différent de celui des zones amorphes. les polymères utilisés pour la fabrication de lentilles optiques ou<br />

de ‘vitres” doivent donc être amorphes.<br />

Les paramètres influençant la cristallinité sont:<br />

• la structure chimique du polymère : si l’association des chaînes est assurée par des liaisons covalentes, la<br />

cristallinité est plus forte que si ce sont des liaisons H, elle est encore plus faible si ce sont des liaisons de<br />

Van der Waals.<br />

• la tacticité : les polymères stéréoréguliers (isotactiques ou syndiotactiques) sont plus cristallins que les<br />

atactiques.<br />

le polystyrène peut être:<br />

Atactique Syndiotactique Isotactique<br />

Cristallinité Amorphe Cristallinité moyenne Cristallinité élevée<br />

Point de fusion aucun 270 °C 240 °C<br />

Produit commercial Oui Peu Non<br />

Première fabrication<br />

Méthode de fabrication<br />

1985 1955<br />

Polymérisation par catalyse avec un<br />

métallocène<br />

C. Saury Page 4 sur 12<br />

Polymérisation Ziegler-<br />

Natta<br />

• la vitesse de refroidissement est importante aussi : plus elle est faible, plus la cristallinité est forte.


Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

3. Températures de changement d’état<br />

3.1 Thermoplastiques et thermodurcissables<br />

Les thermoplastiques, formés de macromolécules linéaires ou ramifiées, mais sans liaisons chimiques<br />

entre elles, peuvent fondre si on les chauffe. Cette propriété est intéressante pour leur recyclage. Si TgTA =thermodurcissable<br />

Les thermodurcissables, au contraire, ont une structure réticulée, ou réticulable par la chaleur. Le<br />

chauffage ne permet pas de les fondre. Ils sont intéressants dans les applications à hautes températures<br />

(queues de casseroles...)<br />

Les thermoplastiques sont définis par deux températures : transition vitreuse, où le caractère cristallin<br />

diminue brusquement quand la température augmente, et fusion, où le polymère devient plus ou moins<br />

franchement liquide (ne pas oublier que c’est un mélange de molécules de différentes masses molaires, ça n’a<br />

pas une fusion nette comme un corps pur).<br />

Pour les polymères amorphes : qui n’ont qu’une T transition vitreuse : Si TgTA<br />

=thermodurcissable<br />

3.2 Température de fusion<br />

Influence du monomère :<br />

Si dans le motif restent des groupes susceptibles de s’associer par liaison hydrogène, les liaisons entre<br />

les chaînes sont fortes et Tf élevée.<br />

Exemple : Tf polyamides > Tf polyéthylène.<br />

Si la chaîne principale porte des groupes latéraux volumineux, le rapprochement des chaînes est plus<br />

difficile, elles se lient moins fortement.<br />

Exemple : Tf du polyéthylène basse densité ramifié = 110-115°C,<br />

Tf polyèthylène linéaire = 140°C.<br />

Si la chaîne principale contient des fonctions flexibles (étheroxyde), l’empilement est moins facile et Tf<br />

est plus faible<br />

Document 9 : Evolution des températures de transition vitreuse et températures<br />

de fusion<br />

T(fusion) 140°C 110-115°C 255°C<br />

Structure Polyéthylène linéaire<br />

Polyéthylène ramifié<br />

(basse densité)<br />

Polyamide6,6<br />

3.3 Transition vitreuse (présentée sur l’exemple le plus simple du polymère amorphe)<br />

Définition<br />

Quand on refroidit une matière « plastique » (polyéthylène, chewing-gum) il se produit un changement de<br />

comportement vis-à-vis des contraintes mécaniques, et la substance devient cassante. C’est l’état vitreux. On<br />

définit la température de transition vitreuse Tg comme la température en dessous de laquelle le polymère ne<br />

C. Saury Page 5 sur 12


Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

peut plus « couler », l’état plastique étant défini comme l’état où il peut « couler », c'est-à-dire changer de forme<br />

sans rupture.<br />

Dans le cas d’un polymère amorphe, l’état « mou » est schématisé par un chewing-gum mâché (état<br />

caoutchoutique) . Dans le cas d’un polymère semi-cristallin, c’est la cuvette en « plastique » souple.<br />

État vitreux<br />

On peut donc définir l’état vitreux comme un état hors d’équilibre, rigide et cassant, désordonné et figé dans<br />

son désordre. Cet état se rencontre à basse température ou à température « limite » sous forte contrainte.<br />

Interprétation microscopique<br />

Dans un gaz les particules (molécules ou atomes) sont animées de mouvements désordonnés.<br />

De la même façon, les atomes dans la pelote statistique sont animés de mouvements correspondant à des<br />

changements de conformation. La différence entre les énergies des différentes conformations étant de l’ordre de<br />

kT, ces mouvements se font spontanément à température ambiante. La pelote « grouille ». Si les interactions<br />

entre les pelotes emmêlées ne sont pas trop fortes, et si elles ne sont pas emmêlées de façon trop serrée, elles<br />

peuvent grouiller les unes dans les autres sans se perturber. Si les interactions deviennent plus fortes, ou si la<br />

température est insuffisante pour que ces interactions soient cassées, le fait que les pelotes soient mélangées<br />

diminue la liberté de chacune.<br />

Exemples :<br />

Influence du monomère :<br />

groupes latéraux polaires: Tg(CH2-CHMe-) = -10 °C alors que Tg(CH2-CH(OH)-) = 70 °C<br />

groupes latéraux volumineux et rigides (noyaux aromatiques gros)<br />

T (CH2-CHMe-) = -10 °C Tg(CH2-CHPh-) = 100 °C car augmente la cristallinité (du rigidité) alors que les<br />

chaines longues et flexibles diminuent Tg<br />

flexibilité de la chaine principale : Tg(CO(CH2)4CO-O-(CH2)4-O-) = -118 °C<br />

Tg(CO(CH2)4CO-O-(CH2)2-O-) = -63 °C<br />

existence de liaisons H intermoléculaires (polyamides +43 °C alors que polyesters -50°C.<br />

tacticité : cf polystyrène pas de règle mais influence<br />

C. Saury Page 6 sur 12


Document 9 :<br />

Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

T (transition vitreuse) -100°C<br />

PE<br />

-10°C 70°C 100°C<br />

*<br />

*<br />

Motif<br />

*<br />

n *<br />

n *<br />

T (transition vitreuse) -118°C -63°C<br />

Motif<br />

O<br />

4<br />

O<br />

O O<br />

4<br />

4. interaction avec un solvant : solubilité et gonflement<br />

4.1. Interaction polymère-polymère et polymère-solvant.<br />

C. Saury Page 7 sur 12<br />

*<br />

OH<br />

4<br />

O<br />

Ph<br />

O O<br />

2<br />

Soit un polymère à chaîne linéaire, non réticulé, sous forme de pelote. Si on le met au contact d’un solvant,<br />

deux cas sont à envisager :<br />

dans un mauvais solvant, l’approche des molécules de solvant repousse les segments de polymère et les<br />

amène à se rapprocher les uns des autres : les angles se ferment, la pelote se contracte, le polymère est<br />

insoluble.<br />

dans un bon solvant, les molécules de solvant établissent des interactions fortes avec les segments,<br />

amenant une ouverture des angles et un gonflement de la pelote. Ce gonflement amène de nouvelles<br />

molécules de solvant à l’intérieur, et la pelote finit par se dérouler complètement, ce qui correspond à la<br />

dissolution. Le liquide obtenu est plus ou moins visqueux, selon la nature et la concentration du<br />

polymère. On peut obtenir deux phases aux fortes concentrations : une phase riche en solvant et une<br />

phase riche en polymère : c’est le phénomène de démixtion.<br />

O<br />

*<br />

n<br />

*


S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

dans un bon solvant : la pelote gonfle<br />

et les chainessont écartées par les<br />

molécules de solvant qui s'insèrent.<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

dans un mauvais solvant : la pelote se contracte<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

C. Saury Page 8 sur 12<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

S<br />

Il existe une concentration critique de recouvrement : C>C0 il y enchevêtrement des chaines et C< C0<br />

les chaines en pelote statistique sont très éloignées<br />

Cas des hydrogels : a la limite on capte de l’eau entre les chaines<br />

Polymères vinyliques avec R= COOH : acide acrylique on obtient le polyacide acrylique. C’est un polymère<br />

hydrophile partiellement réticulés (+ qqs COOH déprotonés) qui absorbent beaucoup d’eau.<br />

2.2 Cas des polymères tridimensionnels : gonflement, effet du taux de réticulation.<br />

Dans le cas des chaînes réticulées, le mauvais solvant ne pénètre pas dans les mailles du réseau et ne provoque<br />

aucun effet. Si le solvant est bon, les tronçons de chaîne entre deux points de réticulation se déplient comme<br />

dans le cas des chaînes linéaires, mais ce mouvement est limité par l’existence des ponts. Le phénomène se<br />

limite donc à un gonflement, d’autant plus prononcé que le taux de réticulation est faible.<br />

2.3. Exemples<br />

Ci-dessous, (Exp.1) des morceaux d’un même tuyau de caoutchouc ont été mis en contact pendant le même<br />

temps avec différents solvants :<br />

R = état initial, T = toluène, A = acétone, THF = THF<br />

On peut voir que l’acétone et le THF sont pour ce polymère de meilleurs solvants que le toluène. Mais le<br />

polymère est réticulé et ne peut que gonfler.<br />

Dans l’Exp.2, on voit un carré de plexiglas dans l’acétone : il blanchit, mais ne se dissout pas. La même<br />

expérience dans le THF conduit à la dissolution complète.<br />

S<br />

S<br />

S


R T A THF<br />

3. Propriétés mécaniques :<br />

3.1. Définitions<br />

Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

La longueur de l’échantillon, initialement L0 passe à L sous l’effet de la force F.<br />

On appelle contrainte nominale le quotient = F/S0 ( homogène à une pression, s’exprime en Pa).<br />

On appelle déformation nominale =(L-L0)/L0 l’allongement relatif de l’échantillon, sans unité.<br />

Le module d’Young est défini par E tel que = E loi de hookeIl s’exprime en Pa, comme .<br />

<br />

Plus E est grand, plus la contrainte nécessaire pour une même déformation est importante :<br />

le matériau est « raide ».<br />

3.2. Solidité du polymère<br />

La déformation nominale varie avec la contrainte nominale selon des lois diverses, mais si on tire trop fort, on<br />

arrive dans tous les cas à la rupture. Celle-ci se produit pour des valeurs de et caractérisant le matériau.<br />

C. Saury Page 9 sur 12


Document de <strong>cours</strong> MathSpé PC 2011 2012<br />

On voit sur les courbes que la relation entre et peut être linéaire ou non, et on peut définir ainsi différents<br />

types de comportement mécanique pour le polymère.<br />

Le tableau montre la gamme de variation des contraintes et des déformations à la rupture. Les deux grandeurs<br />

varient en sens inverse.<br />

3.3. Les différents comportements : vitreux, souple, caoutchoutique, élastomère. Passage de l’un à l’autre<br />

en fonction de la température.<br />

A. Cas d’un polymère amorphe<br />

Pour les polymères amorphes : qui n’ont qu’une T transition vitreuse : Si TgTA<br />

=thermodurcissable<br />

L’état caoutchoutique correspond au chewing-gum mâché.<br />

L’état vitreux correspond au chewing-gum très froid<br />

Diagramme d’états d’un polymère totalement amorphe :<br />

C. Saury Page 10 sur 12


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La masse molaire Me (enchevêtrement) est une valeur critique en dessous de laquelle le phénomène<br />

d’enchevêtrement ne se produit plus. Il n’y a pas d’état caoutchoutique alors.<br />

Le solide vitreux donne par chauffage un liquide visqueux, Tg n’existe pas.<br />

B. Cas d’un polymère semi cristallin<br />

Diagramme d’états d’un polymère semi-cristallin<br />

Pour mettre en forme un tel polymère (thermoplastique) on l’amène dans sa zone caoutchoutique ou liquide<br />

visqueux, puis on l’utilise dans sa zone souple.<br />

C. Cas des réseaux tridimensionnels.<br />

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Tg n’existe que s’il y a au moins 20 liaisons entre 2 points de réticulation. Sinon le polymère se<br />

décompose avant de s’assouplir. Le caractère plus ou moins réticulé peut être chiffré par Mr,<br />

masse molaire de la chaîne comprise entre deux points de réticulation.<br />

Une autre différence avec les précédents : le module dans la zone caoutchoutique est plus grand.<br />

On parle alors d’état hyperélastique, ou élastomère.<br />

Diagramme d’états d’un polymère<br />

« caoutchoutique » signifie en fait ici élastomère, E plus grand.<br />

Tgr : polymère réticulé<br />

Tgnr : polymère identique mais non réticulé ( Mr très grande)<br />

Selon l’utilisation souhaitée, Tg doit être inférieure à la température d’utilisation, alors le polymère a des<br />

propriétés d’élastomère (caoutchouc réticulé pour les pneus) ou bien il est rigide (colle araldite) si T

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