Impôts 2010 - le Chinook

More documents

Recommendations

Info

12. Le Chinook 15 mars 2011 Les Recettes de L’Épicerie (reprise) Dominique Moussu Le printemps est une magnifique saison pour cuisiner: Soupe d’asperges et fricassée de morilles 1 litre de fond de volaille 1kg d’asperges vertes 2 petits oignons 1 poireau 25cl de crème 1 jaune d’œuf 200 gr de morilles Garder les bouts d’asperges pour la garniture. Les faire bouillir dans de l’eau salée pendant 2 minutes. Couper en petit morceaux les oignons et les poireaux et les faire revenir dans le beurre sans coloration. Ajouter les asperges coupées en rondelles, puis le fond de volaille. Laisser cuire 20 minutes, mélanger et passer à l’étamine. Finir la soupe avec la crème et le jaune d’œuf. Faire sauter les morilles dans du beurre et finir avec de la ciboulette hachée. 125 gr de farine 50 g de beurre 2 œufs ¼ litre de lait 50 gr de sucre en poudre 1 pincée de sel 500 gr de rhubarbe Clafoutis de rhubarbe Préparation de la rhubarbe : Éplucher la rhubarbe en enlevant bien tous les filandres et la couper en bouts réguliers de 4 à 5 cm. Les mettre dans un saladier et les saupoudrer largement de sucre vanillé et les faire mariner pendant 3 heures. Les mettre dans une casserole et cuire 15 minutes sur feu moyen. Préparation de la pâte : Bien mélanger la farine, les œufs, le sucre et le sel. Faire fondre le beurre dans le lait, ne pas faire bouillir! Mélanger le tout. Étendre la compote de rhubarbe sur un plat à clafoutis et recouvrir de pâte. Cuire à four modéré (180 degrés). Servir chaud ou froid. French delicatessen & Fine Imports & Menu midi Fromages, Viandes (porc, canard), Pâtés, Repas préparés, Épices, etc. 1325 First St S.E. Calgary, AB, T2G 5L1 Tél: (403)514-0555 www.dominiquemoussu.com
15 mars 2011 la ChroNique à jaCqueliNe toutes les histoires Nous iNtÉresseNt Le Chinook 13 Jacqueline Favre Les premiers habitants de notre continent ont longtemps été considérés comme des sauvages collectionnant des scalps et dansant autour d’un feu. Puis, au cours des ans, ils ont été pris pour des dégénérés alcooliques,images bien tristes remises en question. Pour moi, petite fille, j’entendais parler des Esquimaux vivants sur la banquise, résistant au froid et mangeant du poisson cru. On disait même que les nouveaux- nés, trempés dans l’eau glacée, étaient sûrs de devenir des hommes forts. Puis les légendes nous ont parlé des grands chefs et des chamans visionnaires, des cérémonies sacrées, de l’art des guérisseurs et des mythes de la cosmogonie. Enfin, les revoilà revenus dans notre estime ! LA PIPE SACRÉE. En voilà un objet sacré qui n’existe pas chez nous. C’est un lien qui relie les Indiens à leur passé : fumer la Pipe sacrée, c’est communiquer avec les ancêtres, l’ensemble de la Création et le Grand Esprit lui- même. Je crois qu’il y a un gardien actuel de la Pipe qui habite dans le Dakota du Sud. C’est la Femme Bison Blanc qui leur en fit don en disant : «Elle est sacrée et traitez-la comme telle car elle vous accompagnera jusqu’à la fin des temps.» Chez ce peuple tout est spiritualité. Toutes les cérémonies, tous les rituels autochtones sont une célébration du passé, mais un passé éternellement présent. Ce n’est pas du tout comme nous qui célébrons des dates, des personnages ou des faits historiques éloignés du présent. Il y a des fêtes communautaires comme le potlatch kwagiutl qui n’a pas changé, les chants et les danses sont toujours les mêmes, il symbolise la transmission du pouvoir d’une génération à l’autre. Il y a la Choctaw Fair au Mississipi et les Olympiades indiennes et inuit qui se déroulent tous les ans à Fairbank, le rituel du Castor où les guérisseurs fumaient en l’honneur des animaux au sortir de l’hibernation. HISTOIRE SACRÉE. On a toujours employé le mot “mythologie” en Occident. Les autochtones préfèrent dire “l’histoire sacrée”, le mot mythe pouvant être synonyme de fable ou de fiction, pour eux c’est la réalité qui compte. Dans tous leurs récits, les êtres surnaturels apparaissent sous la formes d’hommes , de femmes ou d’animaux et dans des décors ressemblant à leur cadre de vie. Dans quelques tribus, la religion était plutôt une affaire personnelle. Dans d’autres,l’importance d’une société religieuse était fonction de celle du sac- médecine. Les “sacs- médecine” contenaient des symboles de forces cosmiques et tenaient leur pouvoir des étoiles. Le sac lui-même pouvait être un morceau de peau décoré d’étoiles. Autre chose curieuse à noter, c’est l’importance des femmes. Le chef unique était assisté par des conseillers, des guérisseurs, des messagers, 1 228 JEN des éclaireurs et des femmes respectées, membres de la société féminine des Pretty Women qui avaient leur mot à dire dans les conseils de guerre et décidaient également du sort des prisonniers.Dans quelques tribus, les femmes étaient considérées comme les fondatrices de l’humanité. Aucune cérémonie, y compris la danse du Soleil, ne pouvait se dérouler sans elles. Elles avaient la garde des “sacs-médecine” et elles étaient les seules à pouvoir les ouvrir pour confier momentanément les objets sacrés aux hommes. Créatrice de vie, la femme était un abrégé de la Terre Mère. Elle était vénérée et son pouvoir inspirait la crainte. Une fille qui avait ses premières règles disposait d’un extraordinaire pouvoir et constituait un danger potentiel. Étonnant encore, c’est le temps des semailles : le planteur devait observer un jeûne complet pendant plusieurs jours et se scarifier ou se brûler le bras et la poitrine. Pour ma part, j’aurais préféré changer de métier, au diable, la moisson! Mieux vaut devenir carnivore. Chaque tribu avait ses rites et il serait trop long de tout différencier. Ce qui est à retenir, c’est que les animaux et les plantes étaient respectés au même titre que les humains. Les Inuits pensaient que les humains et les animaux sont apparentés et un grand nombre d’entreeux se croient les descendants directs d’un animal. Ils vénèrent les animaux par dessus tout, parce qu’ils acceptent de donner leur vie pour nourrir les humains. Aviez-vous pensé à cela en coupant votre côte de boeuf? Histoire sacrée, spiritualité, rituels, fondements du sacré... ce peuple aurait beaucoup à nous apprendre, nous qui sommes devenus si matérialistes. Pour eux, chaque animal, chaque végétal, chaque entité géographique, chaque phénomène naturel est la demeure d’un esprit ou d’un manitou. Nous, nous ne connaissons que deux dieux : le dieu- argent et le dieu-possession.
Page 1 and 2: Vivre sans adrénaline p. 14 Retour
Page 3 and 4: 15 mars 2011 Le Chinook 3 aCtualit
Page 5 and 6: 15 mars 2011 justiCe eN fraNçais N
Page 7 and 8: 15 mars 2011 Le Chinook. 7 Philippe
Page 9 and 10: Martin Lavoie: www.lachroniqueauto.
Page 11: 15 mars 2011 Le Chinook. 11 Nutriti
Page 15 and 16: La vague: Un film peu houleux (2008
Page 17 and 18: 15 mars 2011 Le Chinook. 17 jeuNess
Page 19 and 20: 4 kakuro L’objectif du jeu est de

Impôts 2010 - le Chinook

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?