Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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CHAPITRE XXXIV.
Translation des archives de l'église de Glasgow à Paris. — Hespect, intérêt dont elles sont l'objet. — Les
catholiques et les presbytériens y puisent des armes. — Andrew .SIewart y pénètre et y trouve des ma-
tériaux pour la première partie de son Histoire des Stuarts. — Catalogue de tous les étudiants écossais de
l'univcrsilé de Paris. — Obligeance du principal Gordon à l'égard des Écossais curieux de consulter les
archives confiées à ses soins. — Refus d'une copie notariée du cartulaire de Glasgow à l'université de
cette ville. — Démarches des curateurs de la Bibliothèque des Avocats pour obtenir des renseignements
sur les archives du collège des Écossais; réponse du principal. — Le P. Thomas Innés et ses ouvrages;
Lewis Innés, principal et bienfaiteur du collège des Ecossais. — Dispersion des membres de cette maison
à la révolution française; sort des archives. — Mémoires autographes de Jacques II. — Détails des docu-
ments contenus Jans les archives du collège des Ecossais. — Lettre à l'éditeur du Gentleman's Magazine,
concernant la destruction des livres appartenant à cette maison. — Obscurité qui enveloppe le sort des
papiers qui s'y trouvaient. — Robert Watsou et Lord Stuart de Rolhsay. — Mesures prises par l'assemblée
nationale relativement aux établissements écossais en France. — Sort du collège écossais de Douai.
Lorsque, effrayé des progrès de la réforme, James Beaton, le
dernier archevêque catholique de Glasgow, se réfugia en France,
il emporta avec lui une masse considérable des anciens titres et
des registres de son diocèse, aussi bien qu'une bonne partie de
Targenterie et des joyaux de son église. Ces archives, comme
sa correspondance diplomatique pendant qu'il remplissait à Pa-
ris les fonctions d'ambassadeur de Marie Stuart et de Jacques YI,
furent déposées par ses soins, partie dans le collège des Ecossais,
dont il était un grand bienfaiteur, partie dans la Chartreuse de
Paris, qu'il avait chargée de veiller à sa fondation dans la pre-
mière de ces deux maisons.
L'une et l'autre, même depuis le legs de l'archevêque Beaton,
ont été considérées comme le trésor des chartes des partis ca-
tholique et jacobite. Elles furent choisies pour recevoir le dépôt
des Mémoires particuliers et des négociations diplomatiques de
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