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APRIL/ AVRIL.’11 PROPERTY TALK<br />

PROMOTEURS LES PLUS ACTIFS EN WALLONIE<br />

PROMOTEUR UNITÉS PROJETS MARCHÉS<br />

Wilhelm & Co 954 2 2<br />

Matexi 656 6 4<br />

JM Construction 542 4 1<br />

Thomas & Piron 500 9 5<br />

BW Promo 500 1 1<br />

Besix RED 397 7 3<br />

Atenor 300 1 1<br />

Group SGI 300 1 1<br />

Wereldhave Belgium 250 1 1<br />

ABLI 181 1 1<br />

Lamy Construction 120 2 1<br />

Himmos 106 1 1<br />

SOURCE: articels ’Focus’ de Square Info<br />

GRANDS ÉCARTS DES PRIX DE VENTE<br />

D’après le site Internet immobilier Immotrace, la ville wal-<br />

lonne la plus chère en matière d’appartements est Otti-<br />

gnies/Louvain-la-Neuve. Dans les neuf villes wallonnes, le<br />

prix moyen pour un flat est de 1.870 euros tandis que la<br />

médiane s’affiche à un peu plus de 2.000 eur/m 2 . On re-<br />

lève toutefois d’importants écarts entre les différentes villes.<br />

Ainsi, Mons et Charleroi atteignent-elles des prix de vente<br />

qui dépassent à peine les 1.300 eur/m 2 .<br />

Pour le marché des appartements existants, les chiffres du<br />

SPF Economie donnent une tout autre image. Braine-l’Al-<br />

leud est alors le marché le plus cher, suivi par deux autres<br />

marchés en Brabant wallon: Ottignies/Louvain-la-Neuve et<br />

Nivelles. Namur est la ville la plus chère, tandis que La Lou-<br />

vière affiche les prix les plus bas. Du reste, Braine-l’Alleud<br />

est la seule ville où un appartement moyen atteint un prix de<br />

plus de 200.000 euros.<br />

PROMOTEURS NATIONAUX<br />

Dans les villes wallonnes, 12 projets de plus de deux cents<br />

logements ont été recensés. Les grandes initiatives sont<br />

surtout en chantier à Namur, Liège, Nivelles et La Louvière.<br />

Dans ces deux dernières villes, il s’agit de méga-projets qui<br />

drainent la majeure partie de la future offre de logements<br />

neufs et qui ne laissent plus que peu de place à d’autres ini-<br />

tiatives. Du reste, la moitié du stock de projets est composée<br />

d’initiatives plus petites, d’une trentaine de logements. Dans<br />

le classement des promoteurs les plus actifs en Wallonie, on<br />

retrouve avant tout les développeurs qui ont un développe-<br />

ment de grande envergure en cours de préparation.<br />

Les 95 projets que la rédaction a recensés sont développés par une cinquantaine de promo-<br />

teurs différents. De ce volume, seuls 12 comptent plus de cent unités en cours de vente ou de<br />

préparation. En outre, seuls quatre développeurs s’activent dans plus d’un marché d’immobi-<br />

lier neuf wallon.<br />

Cela démontre que le marché wallon est très ancré localement et que seule une poignée d’ac-<br />

teurs actifs à l’échelle nationale y opèrent. Au total, les projets des 12 principaux développeurs<br />

représentent 4.800 unités, soit plus de la moitié du stock total. Pour ces promoteurs, un projet<br />

compte en moyenne 133 unités, soit un tiers de plus que le projet moyen.<br />

Le promoteur possédant le champ d’action le plus large est Thomas & Piron, actif dans cinq<br />

des neuf villes. Le groupe est principalement actif en villes dans les projets de moyenne taille.<br />

Groupe Matexi, qui en Flandre, est le développeur possédant le plus grand champ d’action,<br />

est également actif en Wallonie sur quatre marchés avec 6 projets qui, au total, représentent<br />

plus de 650 logements. A Nivelles, il collabore avec son partenaire local BW Promo à un projet<br />

de grande envergure de 800 à 1.000 nouveaux logements. Par rapport au nombre d’’unités, le<br />

plus gros développeur est le spécialiste en projets urbains mixtes Wilhelm & Co, grâce au stock<br />

à La Louvière et aux nouveaux développements autour du centre commercial L’Esplanade à<br />

Louvain-la-Neuve. Le promoteur bruxellois JM Construction n’est actif qu’à Namur, mais il<br />

dispose néanmoins d’un pipeline de plus de 540 logements.<br />

RÔLE PASSIF DES POUVOIRS PUBLICS<br />

La principale conclusion de cette analyse est que la Wallonie est, moins encore que la Flandre,<br />

un marché hétérogène. On observe une grande différence entre le potentiel des marchés d’im-<br />

mobilier neuf en Brabant wallon et en Hainaut par exemple. C’est surtout à Braine-l’Alleud et<br />

à Nivelles que les promoteurs de Flandre et de Bruxelles voient des opportunités, tandis que<br />

très peu d’acteurs opérant à l’échelle nationale sont présents dans le Hainaut. Dans la plupart<br />

des autres villes, c’est surtout dans les développements territoriaux de grande envergure que<br />

les grands groupes jouent un rôle.<br />

Dans leur politique du logement, la plupart des villes privilégient un renforcement du tissu<br />

urbain et de l’économie locale. Cela doit avant tout augmenter l’emploi car il faut dire que le<br />

taux de chômage est très élevé dans les grandes villes. Dans l’offre de logements, les besoins<br />

portent surtout sur davantage de logements sociaux. Comparé à la Flandre, il n’y a guère de<br />

PPP dans les grandes villes wallonnes pour réaliser plus de logements. Les communes y jouent<br />

un rôle plus passif, une grande différence avec la Flandre où la plupart des Villes assument<br />

expressément une fonction de régie. Le phénomène des logements abordables, qui s’avère<br />

prioritaire en Flandre, joue à peine un rôle en Wallonie. Il n’y a qu’en Brabant wallon que les<br />

prix swinguent peu à peu, devenant, dans la foulée, inabordables pour les jeunes ménages.<br />

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