Moho-Bilondo, première dans l'offshore profond congolais - Total.com
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<strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong><br />
PREMIÈRE DANS L’OFFSHORE PROFOND CONGOLAIS
MOHO-BILONDO<br />
OUVRE LA VOIE DES<br />
GRANDS FONDS AU CONGO<br />
Compacité du schéma de développement<br />
sous-marin, innovation technologique et<br />
synergies régionales ouvrent à <strong>Total</strong> la voie<br />
de l’exploitation rentable de petites unités<br />
réservoirs par grande <strong>profond</strong>eur d’eau.<br />
<strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong>, entré en production en avril 2008, est le premier<br />
champ de l’offshore <strong>profond</strong> au Congo. Ce développement initie<br />
la valorisation de gisements situés à quelque 80 km au large des<br />
côtes <strong>congolais</strong>es, sous des <strong>profond</strong>eurs d’eau variant de 540 à 730 m.<br />
Si quatre réservoirs ont été découverts sur<br />
le permis <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> depuis 1995, <strong>Total</strong><br />
et ses partenaires ont opté pour leur développement<br />
en deux temps. Dans une <strong>première</strong><br />
phase, seuls deux d’entre eux, Mobim<br />
et <strong>Bilondo</strong>, couvrant une surface d’environ<br />
72 km2 MOHO-BILONDO AUGURE<br />
DU PROCHAIN ESSOR<br />
DE LA PRODUCTION<br />
au sud de la zone, seront mis en pro- DE LA RÉPUBLIQUE<br />
duction. Cette stratégie permet de relever le DU CONGO PROMIS PAR<br />
défi essentiel du projet : l’exploitation écono-<br />
LES GRANDS FONDS.<br />
mique de réservoirs de taille moyenne <strong>dans</strong><br />
le contexte extrême des grandes <strong>profond</strong>eurs<br />
d’eau. Elle repose sur la <strong>com</strong>pa cité d’un schéma de développement qui<br />
limite les infrastructures sous-marines tout en optimisant les performances<br />
des 14 puits sous-marins mis en jeu.<br />
CRÉER DES SYNERGIES,<br />
VALORISER UNE EXPERTISE<br />
L’économie de ce design est renforcée par les synergies que le Groupe<br />
est en mesure de mettre en œuvre entre ce site et des installations qu’il<br />
opère déjà <strong>dans</strong> cette zone, tant offshore qu’à terre. Innovant, avec une<br />
<strong>première</strong> injection de gas lift en fond de puits par grands fonds, nourri de<br />
l’expertise de pointe de <strong>Total</strong> sur les puits <strong>com</strong>plexes et à long déport et<br />
de sa connaissance des gisements sous grandes <strong>profond</strong>eurs d’eau, <strong>Moho</strong>-<br />
<strong>Bilondo</strong> atteindra un plateau de production de 90 000 barils par jour.
UNE NOUVELLE JEUNESSE POUR UN PAYS<br />
PÉTROLIER MATURE<br />
Première étape de la conquête de l’offshore <strong>profond</strong>, <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong><br />
annonce le prochain essor de la production de la République du Congo<br />
promis par les grands et ultra-grands fonds. <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> fera date<br />
<strong>dans</strong> l’histoire pétrolière de la République du Congo. En ouvrant la voie<br />
des grandes <strong>profond</strong>eurs d’eau, il augure d’un renouveau prometteur<br />
pour la production du pays, marquée ces dernières années par le déclin<br />
naturel de ses champs matures. Sa mise en service permettra à <strong>Total</strong> E&P<br />
Congo – premier opéra teur pétrolier<br />
de la République du Congo avec<br />
62 % de la production opérée <strong>dans</strong> LE GROUPE DISPOSE DE<br />
le pays en 2004 – de porter sa pro-<br />
TOUS LES ATOUTS POUR ÊTRE<br />
duction à environ 190 000 barils<br />
par jour.<br />
UN PARTENAIRE DE PREMIER<br />
Premier investisseur étranger et PLAN DANS LA RELANCE<br />
partenaire historique du pays<br />
DE LA PRODUCTION DU PAYS.<br />
depuis trente-cinqans,<strong>Total</strong> dispose<br />
des savoir-faire technologiques<br />
qui, demain, serviront la poursuite de la conquête des ressources en<br />
grands fonds et ultra-grands fonds. À la perspective d’une seconde phase<br />
de développement pour valoriser les réservoirs de la zone nord du Permis<br />
d’exploitation de <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> s’ajoutent celles de l’offshore très <strong>profond</strong>,<br />
où cinq découvertes ont été réalisées par le Groupe sur le permis Mers très<br />
<strong>profond</strong>es Sud, sous près de 2 000 mètres d’eau.<br />
Très en pointe sur les développements technologiques <strong>dans</strong> ces environne -<br />
ments extrêmes, le Groupe dispose de tous les atouts pour être un partenaire<br />
de premier plan <strong>dans</strong> la relance de la production du pays. Un rôle<br />
qui, pour <strong>Total</strong>, passe par une politique très volontariste de transfert de<br />
ses technologies et de ses savoir-faire, marquée par la priorité stratégique<br />
accordée à l’intégration des collaborateurs <strong>congolais</strong> et à leur formation<br />
aux technolo gies innovantes des grands fonds.<br />
LES PARTENAIRES<br />
opérateur<br />
53,5 %<br />
<strong>Total</strong> E&P Congo<br />
31,5 %<br />
Chevron Overseas<br />
Congo Limited<br />
15 %<br />
Société nationale des<br />
pétroles du Congo (SNPC)
02<br />
DATES CLÉS<br />
JANVIER 1998<br />
découverte<br />
de <strong>Bilondo</strong><br />
AOÛT 2004<br />
découverte<br />
de Mobim<br />
JUILLET 2005<br />
signature des<br />
principaux contrats<br />
de construction<br />
SEPTEMBRE<br />
2005<br />
lancement de<br />
l’ingénierie de détail<br />
UN CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT<br />
ÉPROUVÉ POUR UNE VALORISATION<br />
OPTIMISÉE<br />
01 02 03<br />
FLOATING<br />
PRODUCTION<br />
UNIT-FPU<br />
Profondeur d’eau à l’emplacement<br />
du FPU : 605 m<br />
Dimensions de la coque :<br />
188,5 m x 34 m x 12,5 m<br />
Capacité de traitement : 90 000 barils/jour<br />
Désulfatation de l’eau d’injection dédiée<br />
à Mobim : 65 000 barils/jour<br />
Traitement des eaux de production :<br />
75 000 barils/jour<br />
Gas lift et export du gaz excédentaire<br />
pour réinjection sur le champ de Nkossa :<br />
<strong>com</strong>pression de 2 x 1,1 million de m3 /jour<br />
Poids de la coque et du quartier vie<br />
(80 personnes) : 17 000 tonnes<br />
Poids des topsides : 11 000 tonnes<br />
SYSTÈME DE<br />
PRODUCTION<br />
SOUS-MARIN<br />
-SPS<br />
2 manifolds (dotés de 6 et 4 slots)<br />
14 puits équipés de Christmas trees<br />
verticaux :<br />
• 9 puits producteurs équipés<br />
pour l’injection de gas lift en fond<br />
de puits<br />
• 5 puits d’injection d’eau, dont 3 équipés<br />
de <strong>com</strong>plétions sélectives (sur Mobim)<br />
OMBILICAUX ET<br />
FLOW LINES-UFL<br />
2 clusters sur chacun desquels sont<br />
raccordés :<br />
• une boucle 8’’ avec risers flexibles, isolés<br />
thermiquement, de 2 x 2,8 km<br />
• un ombilical de contrôle électro-hydraulique<br />
de 2,8 km<br />
• un ombilical d’injection de gas lift<br />
et de méthanol de 2,8 km<br />
1 ligne 16’’ d’export de la production<br />
de 80 km vers Djeno<br />
1 ligne 8’’ d’injection d’eau, pour <strong>Bilondo</strong>,<br />
de 18 km depuis Nkossa<br />
1 ligne 8’’ d’injection d’eau, pour Mobim,<br />
de 5,6 km depuis le FPU<br />
1 ligne 6’’ d’import/export de gaz<br />
vers Nkossa de 18 km
02<br />
MARS 2006<br />
début de la<br />
construction<br />
de la coque du FPU<br />
34 mois<br />
MAI 2007<br />
début des travaux<br />
d’installation<br />
offshore<br />
Capitalisant sur son expertise de pointe en grands fonds, <strong>Total</strong> a choisi de faire<br />
appel à des technologies déjà qualifiées tout en développant des synergies avec<br />
le champ de Nkossa et le terminal de Djeno, des sites qu’il opère déjà <strong>dans</strong> la région.<br />
INTÉGRATION<br />
AU TERMINAL<br />
DE DJENO<br />
• 2 trains de déshydratation/dessalement<br />
• 1 boucle d’huile chaude alimentée<br />
par 3 fours de 2 MW chacun<br />
• 1 bâtiment technique délocalisé<br />
JUILLET 2007<br />
début<br />
de la campagne<br />
de forage<br />
03<br />
JANVIER 2008<br />
arrivée du FPU<br />
sur le site<br />
01<br />
AVRIL 2008<br />
entrée en<br />
production<br />
02<br />
PRODUCTION D’HUILE<br />
INJECTION D’EAU<br />
GAS LIFT ET IMPORT/<br />
EXPORT DE GAZ<br />
VERS NKOSSA<br />
OMBILICAUX DE<br />
CONTRÔLE ÉLECTRO-<br />
HYDRAULIQUE
LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET<br />
GÉOSCIENCES<br />
De structures très différentes, les deux réservoirs de<br />
Mobim et <strong>Bilondo</strong> ont requis la mise en place de stratégies<br />
distinctes. Objectif : la maîtrise des incertitudes.<br />
DES RÉSERVOIRS HÉTÉROGÈNES<br />
Réservoirs tertiaires du miocène, Mobim et <strong>Bilondo</strong> ont été formés par des accumulations<br />
de sédiments précipités <strong>dans</strong> les grands fonds lors d’avalanches sous-marines.<br />
Composés d’un amalgame de chenaux sableux et de dépôts argileux, ils présentent<br />
une large gamme de faciès, allant de sables non consolidés aux argiles les plus<br />
dégradées. Ce caractère discontinu et <strong>com</strong>posite, qui <strong>com</strong>plexifie les prédictions sur<br />
les écoulements des fluides, est la source des principales incertitudes sur ces réservoirs.<br />
Des modèles géologiques à très fine échelle, basés sur les concepts sédimentaires<br />
issus de plusieurs années de recherches conduites par le Groupe et de son<br />
expérience sur le développement et la production de champs analogues <strong>dans</strong> le golfe<br />
de Guinée, ont été l’un des vecteurs majeurs de maîtrise de ces incertitudes.<br />
DES ARCHITECTURES DISTINCTES<br />
De taille moyenne, <strong>Bilondo</strong> et Mobim sont segmentés en plusieurs unités, et selon<br />
des architectures très dissemblables. Si <strong>Bilondo</strong> est formé d’une succession d’unités<br />
sableuses et d’argiles intercalaires, Mobim est <strong>com</strong>posé de deux réservoirs nettement<br />
dissociés par une épaisse barrière argileuse. Pour garantir un drainage optimal et<br />
atteindre des objectifs de récupération ambitieux tout en limitant le nombre de puits,<br />
deux stratégies ont été définies. Sur <strong>Bilondo</strong>, de longs drains, proches de l’horizontale,<br />
perforeront l’ensemble des lentilles de sable alors que les deux réservoirs<br />
de Mobim seront traversés par des drains déviés (60 à 70 °), dont la productivité sera<br />
stimulée par la technique du frack pack. Cette dernière, qui consiste à ouvrir des<br />
fractures puis à les remplir de gravier, permet, en effet, d’améliorer les performances<br />
de circulation des fluides aux abords du puits.<br />
DES HUILES DIFFÉRENTES<br />
<strong>Bilondo</strong> et Mobim, alimentés par deux roches mères distinctes et présentant<br />
des degrés de maturité inégaux liés à leurs enfouissements (1 100 et 1 200 m),<br />
renferment des huiles très différentes. Ainsi, l’huile de <strong>Bilondo</strong> (22,6 °API) est sept<br />
fois plus visqueuse que celle de Mobim (29 °API).<br />
MOBIM EST<br />
COMPOSÉ<br />
DE DEUX<br />
RÉSERVOIRS<br />
NETTEMENT<br />
DISSOCIÉS<br />
PAR UNE<br />
ÉPAISSE<br />
BARRIÈRE<br />
ARGILEUSE.<br />
BILONDO<br />
EST FORMÉ<br />
D’UNE<br />
SUCCESSION<br />
D’UNITÉS<br />
SABLEUSES<br />
ET D’ARGILES<br />
INTERCA-<br />
LAIRES.<br />
LE FAIBLE<br />
ENFOUISSEMENT<br />
DES RÉSERVOIRS<br />
DE BILONDO<br />
OBLIGE À<br />
INITIER DES<br />
DÉVIATIONS<br />
DE PUITS DÈS<br />
LES PREMIÈRES<br />
CENTAINES<br />
DE MÈTRES<br />
DU SOUS-SOL.<br />
FORAGE ET PUITS<br />
La maîtrise de trajectoires de puits<br />
<strong>com</strong>plexes et la mise en place d’une<br />
gamme de <strong>com</strong>plétions variée :<br />
deux savoir-faire indispensables pour<br />
garantir une productivité optimale.<br />
LA MAÎTRISE DE TRAJECTOIRES<br />
COMPLEXES<br />
Le concept de développement vise à limiter au<br />
maximum les infrastructures sous-marines, qu’il<br />
s’agisse de la longueur des flow lines ou du nombre<br />
de puits : deux groupes de puits, dédiés à chacun des<br />
deux réservoirs, seront forés à partir de deux clusters<br />
sous-marins positionnés à 2 300 m de part et d’autre<br />
du FPU (Floating Production Unit) ; 9 puits producteurs<br />
seulement (4 sur <strong>Bilondo</strong> et 5 sur Mobim),<br />
couplés à 5 puits injecteurs d’eau (2 sur <strong>Bilondo</strong> et<br />
3 sur Mobim), permettront d’atteindre le plateau de<br />
90 000 barils par jour. La “simplicité” de ce schéma<br />
sous-marin a pour corollaire une forte <strong>com</strong>plexité des<br />
trajectoires des puits. Tous fortement déviés, les puits<br />
devront en effet atteindre des cibles situées pour<br />
certains à plus de 3 000 m du cluster. Le faible enfouissement<br />
des réservoirs oblige à initier les déviations<br />
des puits très rapidement, dès les <strong>première</strong>s<br />
centaines de mètres du sous-sol. Des diagraphies<br />
des environnements traversés au cours du forage,<br />
par MWD et LWD (Measurement While Drilling et<br />
Logging While Drilling), permettront le contrôle et<br />
l’ajustement des trajectoires en temps réel.<br />
UNE GAMME VARIÉE DE COMPLÉTIONS<br />
L’atteinte de productivités optimales, soumise au<br />
contrôle de venue des sables peu consolidés des<br />
réservoirs, passe par la mise en œuvre de <strong>com</strong>plétions<br />
spéci fiques à chacun des réservoirs. Sur <strong>Bilondo</strong>, des<br />
<strong>com</strong>plétions en Open Hole – donc sans casing – seront<br />
gainées de crépines de type Expandable Sand Screens<br />
afin de filtrer les sables. Sur Mobim, en revanche,<br />
la mise en oeuvre de frack pack sera couplée à<br />
l’équipe ment des puits de casing cimentés puis perforés.<br />
De plus, la division de Mobim en deux unités<br />
nettement dissociées n’est pas sans impact sur la<br />
<strong>com</strong>plétion des puits d’injection d’eau : le nécessaire<br />
contrôle de la réparti tion des débits d’injection par<br />
zone passera par l’utili sa tion de technologies autorisant<br />
la sélectivité.
FLOW MANAGEMENT<br />
Le contexte extrême des grandes <strong>profond</strong>eurs et<br />
la nature des huiles produites par ces réservoirs peuvent<br />
perturber le bon écoulement des fluides, du fond<br />
des puits jusqu’aux installations de surface. La maîtrise<br />
de ces risques passe par le déploiement d’une large<br />
gamme de dispositifs de prévention.<br />
LE CONTRÔLE DE LA TEMPÉRATURE<br />
Indispensable pour prévenir la formation d’hydrates, il repose sur des technologies<br />
d’isolation des risers flexibles assurant la remontée des fluides jusqu’à la surface.<br />
À ces techniques déjà qualifiées grâce à l’expérience de pointe acquise par le<br />
Groupe en grands fonds s’ajoutent des coques isolantes, appelées dog house,<br />
spécifiquement développées pour protéger les “points froids”, tels que les<br />
brides de connections entre les jumpers et les Christmas trees. L’ensemble de<br />
ce dispositif permet de répondre à des contraintes thermiques sévères. En cas<br />
d’arrêt de la production pendant huit heures, et avant que les lignes soient<br />
préservées par l’injection d’un fluide inerte et les bras morts par l’injection de<br />
méthanol, ce dispositif garantit que la température de l’huile, particulièrement<br />
basse en tête de puits (41 °C) en raison de son refroidissement par le gas lift,<br />
ne chute pas sous la barre des 20 °C.<br />
Pour prévenir le risque de formation de dépôts de paraffines en tête de puits,<br />
l’injection du gas lift ne sera réalisée, <strong>dans</strong> un premier temps, qu’au niveau des<br />
manifolds. Son injection en fond de puits sera initiée lorsque la quantité d’eau<br />
produite sera suffisante pour garantir une plus grande inertie thermique.<br />
LA CHIMIE DE PRODUCTION<br />
Mobim contenant des ions baryum, l’eau d’injection dévolue au maintien de<br />
pression <strong>dans</strong> le réservoir sera désulfatée. Le risque de formation de sulfate de<br />
baryum n’existant que sur ce réservoir, c’est une eau d’injection classiquement<br />
traitée qui sera injectée sur <strong>Bilondo</strong>. Cette eau sera directement importée du<br />
site de Nkossa.<br />
Afin d’éviter le risque de formation de naphténates, le mélange huile/eau est<br />
exporté — après un premier étage de séparation sous pression — vers le terminal<br />
de Djeno (opéré par <strong>Total</strong>), l’ajustement du pourcentage d’eau étant<br />
assuré par un système de décantation dynamique avec settling tanks.<br />
L’INJECTION<br />
DE GAZ EN FOND<br />
DE PUITS S’AFFICHE<br />
COMME UNE<br />
INNOVATION<br />
MAJEURE DANS<br />
LE CONTEXTE<br />
DE L’OFFSHORE<br />
PROFOND.<br />
LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET<br />
GAS LIFT EN<br />
FOND DE PUITS<br />
Mise en œuvre pour la <strong>première</strong> fois<br />
par <strong>Total</strong> en grands fonds, l’injection<br />
de gas lift en fond de puits s’ajoutera<br />
à celle d’eau <strong>dans</strong> les réservoirs,<br />
avec, à la clé, une augmentation<br />
estimée des taux de récupération<br />
de l’ordre de 20 %. Mode d’activation<br />
très classique <strong>dans</strong> des<br />
environnements conventionnels,<br />
il s’affiche en revanche <strong>com</strong>me une<br />
innovation technologique majeure<br />
<strong>dans</strong> le contexte des grands fonds.<br />
Il va en effet de pair avec un challenge<br />
thermique des plus aigu. Injecté<br />
à partir du FPU, le gaz se refroidit<br />
au long de sa descente pour arriver aux<br />
manifolds et aux têtes de puits<br />
aux environs de 4 °C.<br />
Tout l’enjeu consiste à prédire et<br />
maîtriser son impact sur la baisse<br />
de la température des fluides produits,<br />
afin de prévenir tout risque<br />
de formation d’hydrates et<br />
de paraffines. La <strong>com</strong>préhension<br />
de ce phénomène d’échanges<br />
thermiques et son calcul, notamment<br />
via des modèles dévolus à l’étude<br />
de la <strong>com</strong>bustion <strong>dans</strong> les moteurs<br />
automobiles, ont été l’un des défis<br />
les plus <strong>com</strong>plexes relevés pour<br />
le développement de <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong>.
UNE IMPLICATION LOCALE<br />
ACTIVE ET DURABLE<br />
Alliant performance<br />
technologique, sécurité<br />
et respect de l’environnement,<br />
<strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> sera aussi<br />
un puissant vecteur de<br />
formation aux technologies<br />
des grands fonds des<br />
futures équipes <strong>congolais</strong>es<br />
appelées à opérer le site.<br />
Parce que, pour <strong>Total</strong>, responsabilités opérationnelles<br />
et environnementales sont indissociables,<br />
la sécurité des hommes va de<br />
pair avec la réduction de l’impact de ses activités<br />
sur les milieux naturels.<br />
SÉCURITÉ DES HOMMES ET<br />
PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT<br />
Priorité absolue pour le Groupe, la sécurité sur<br />
<strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> répond à l’ensemble des règles de<br />
manage ment du risque édictées par <strong>Total</strong>, visant<br />
à l’amélioration constante de ses performances,<br />
notamment en matière de taux de fréquence des accidents<br />
avec arrêt de travail ou d’accidents déclarés.<br />
L’exigence du Groupe sur la sécurité est tout aussi<br />
forte quant au respect de l’environnement. Posée<br />
par <strong>Total</strong> <strong>com</strong>me principe pour tout nouveau champ,<br />
l’absence de torchage du gaz en routine a été l’un des<br />
fonde ments du concept de développement de <strong>Moho</strong>-<br />
<strong>Bilondo</strong>. Sa mise en œuvre s’appuie sur la synergie<br />
avec le site voisin de Nkossa, également opéré par<br />
le Groupe. La liaison établie entre les deux champs,<br />
qui prévoit la circulation du gaz <strong>dans</strong> les deux sens,<br />
permet la gestion évolutive du gaz en fonction du<br />
temps. Dans un premier temps, excédentaire en<br />
gaz bien que produisant peu de gaz associé, <strong>Moho</strong>-<br />
<strong>Bilondo</strong> exportera le surplus de gaz produit qui<br />
sera injecté <strong>dans</strong> les réservoirs de Nkossa. Dans un<br />
deuxième temps, devenant déficitaire, <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong><br />
en importera de Nkossa afin d’alimenter l’activation<br />
par gas lift. La préservation de l’eau sera, quant à<br />
elle, assurée par la règle que s’impose le Groupe<br />
de limiter les teneurs en hydrocarbures des eaux de<br />
production rejetées à la mer à 30 ppm. Un seuil qui,<br />
bien qu’inférieur aux normes locales, sera respecté<br />
sur <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong>.<br />
SAVOIR-FAIRE EN PARTAGE<br />
Fidèle à sa politique de transfert de ses technologies<br />
et de ses savoir-faire, <strong>Total</strong> E&P Congo s’attache<br />
à promou voir la “régionalisation” de ses effectifs.<br />
Et parce que, demain, les besoins humains seront à<br />
la mesure de la relance des productions promises par<br />
les grands fonds, <strong>Total</strong> E&P Congo a engagé une politique<br />
très active de recrutement local pour constituer<br />
les équipes qui opèrent, sur <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong>, les <strong>première</strong>s<br />
installations grands fonds du pays. L’objectif<br />
ambitieux de 70 % de personnel <strong>congolais</strong> au sein<br />
des équipes d’exploitation du site a été atteint, dès<br />
la mise en production, par le recrutement de 25 personnes.<br />
Un plan de formation a permis l’acquisition de<br />
la maîtrise des technologies des grands fonds, de ces<br />
futurs opérateurs ou responsables de l’exploitation<br />
de <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong>. Il a inclu, notamment, des stages<br />
sur les instal la tions de Girassol, développement de<br />
l’offshore <strong>profond</strong> angolais, ou bien le <strong>com</strong>mis sioning<br />
du FPU sur son site de construction, en Corée, par ses<br />
opérateurs <strong>congolais</strong>.<br />
TOTAL CONTRIBUE AU DÉVELOPPEMENT<br />
DES SOINS DE SANTÉ AU CONGO : VUE DE<br />
L’INFIRMERIE DU CENTRE MÉDICO-SOCIAL<br />
DE LA FILIALE À POINTE-NOIRE.<br />
FAVORISER<br />
LE DÉVELOPPEMENT<br />
DURABLE<br />
En République du Congo <strong>com</strong>me partout<br />
où il opère, le Groupe s’emploie à soutenir<br />
d urablement des actions de développement<br />
local. À l’instar de tout nouveau projet,<br />
<strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> apportera sa contribution<br />
à de nombreuses réalisations initiées par<br />
<strong>Total</strong> E&P Congo. D’abord en participant,<br />
en collaboration avec le Centre de traitement<br />
ambulatoire de l’hôpital principal<br />
de Pointe-Noire, à la lutte contre le VIH<br />
à travers la prise en charge des traitements ;<br />
puis en réalisant des campagnes<br />
de prévention et de dépistage au sein<br />
de l’entreprise. Cette participation<br />
s’ac<strong>com</strong>pagnera également d’un appui<br />
matériel et financier à l’Institut supérieur<br />
de technologie d’Afrique centrale, situé<br />
à Pointe-Noire, en partenariat avec l’Institut<br />
catholique des arts et métiers. Enfin,<br />
le Groupe poursuivra sa contribution, avec<br />
les acteurs économiques régionaux, au<br />
développement de l’Association Pointe-Noire<br />
industrielle, structure d’aide à la création<br />
de PME - PMI. Le projet <strong>Moho</strong>-<strong>Bilondo</strong> est<br />
aussi l’occasion pour <strong>Total</strong> de permettre<br />
l’implantation à Pointe-Noire d’un scanner,<br />
<strong>dans</strong> l’enceinte de l’Hôpital général des<br />
armées, largement ouvert à l’accès public.<br />
Cette réalisation s’appuie sur un partenariat<br />
solide avec le Service de santé des Armées<br />
<strong>congolais</strong>es afin d’assurer la formation<br />
du personnel et la maintenance de cet<br />
équipement, gage de la durabilté<br />
d’un matériel qui fait cruellement défaut<br />
au sein du dispositif de santé du Congo.<br />
AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE,<br />
LA FORMATION DES JEUNES.<br />
Conception : www.redacteurs-studio.<strong>com</strong> - Réalisation : - Crédits photos : O. Robinet - Dessins numériques 3D : J.-P. Donnot - Carte : Idé - © <strong>Total</strong> : Réédition mai 2008.