Untitled - artistesLR

L'oeil orange creatiion mars 2007
écriture et mise en scène Gaëlle Reynaud / scénographie et lumières Olivier Modol et Gilles Viandier / scientifiques associés au projet Pierre
Valvin et Boris Chenaud / costumes Valérie L'Hôte / musique Frédéric Maintenant
avec Pierre-Paul Constant et Didier Poiteaux de INTI Théâtre INTI / voix off Pauline Torrubia
production Compagnie S'Akropolis / coproduction Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone - Scène Conventionnée Jeunes Publics La Grande Ourse / Théâtre Jean
Vilar Montpellier / ADDA 48 - Scènes Croisées de Lozère. En partenariat avec la DRAC Languedoc-Roussillon, la Ville de Montpellier, le Département de l'Hérault,
Montpellier Agglomération, avec le soutien de la compagnie Labyrinthes, du Théâtre des Treize Vents et de la Compagnie Hors Commerce
Un homme a saboté des lampadaires pour
regarder les étoiles. Il rêve alors qu’il
rencontre Galilée, un homme qui a
beaucoup observé le ciel. Il reconstitue les
expériences de ce grand chercheur du
XVIIème siècle, il se retrouve face aux
surprenantes découvertes de Galilée : le
ciel et la Terre font partie du même
Univers, et l'Univers est en perpétuel
changement.
L’homme réinvente la lunette astronomique,
observe les taches solaires, la Lune,
Jupiter, Vénus, la Voie Lactée, voyage
dans le temps et dans l’Univers. Mais au
cours de ce merveilleux voyage, une
simple question l’obsède : quand on lâche
une boule d’acier et une boule de papier,
laquelle tombe plus vite que l’autre ?
Lorsqu’on traite un sujet historique, on est tenté de monter une
pièce de théâtre-documentaire. C’est toujours un peu
dommage, parce que l’objectif du théâtre n’est pas d’enseigner.
Le spectacle est donc inspiré de l’histoire de Galilée, mais il
tente de toucher aux sensations plus qu’aux notions historiques.
Le saboteur de lampadaires pourrait être son arrière-arrièrearrière
petit-fils, nous pourrions être nous-mêmes les
descendants de Galilée : notre pensée d’aujourd’hui lui doit
beaucoup.
Alors puisqu’il s’agit de transmettre une expérience vécue, j’ai
envie de privilégier la révolte et le plaisir de cet homme, j’ai
envie de raconter sa quête de vérité et son bonheur de
connaître et de rencontrer la vie.
Oggi Galileo – A l'origine, une commande du Théâtre de
Villeneuve-lès-Maguelone de travailler à une adaptation de
« La Vie de Galilée » de B. Brecht pour le jeune public.
L'entreprise s'est révélée techniquement impossible, pour des
questions de durée de spectacle. Par ailleurs, un sourd désir
bouillonnait dans l’esprit du metteur en scène : régler son
compte au « papa Brecht »... (démarche hautement
oedipienne, probablement).
Nous avons donc pris le parti de monter deux spectacles, une
première forme en mars 2007, une seconde forme prévue
pour octobre 2007.
Le travail de la compagnie S’Akropolis questionne
systématiquement la frontière entre musique et théâtre : Oggi
Galileo part de l’esthétique du théâtre musical, proche de
l’univers d'Aperghis. Cet axe de travail nous permet de jouer
avec la question de l’irreprésentable, du dépassement des
murs du théâtre, de la scénographisation par l’imaginaire
sonore vocal. A la recherche d’un univers sonore propre à
l’enfance, naïf et immédiat.
Pour ce faire, Gaëlle Reynaud a fait appel aux comédiens
de l'Inti Théâtre Inti, avec qui elle avait déjà entamé un
travail sur la frontière entre théâtre et musique : cette
compagnie belge jouait dans "Manque" de Sarah Kane
(mise en scène Gaëlle Reynaud, 2004).
L’équipe entière du projet est constituée de trois
pôles :
Le pôle de recherche scientifique : un groupe de
réflexion qui travaille à la fois sur la réalisation
d’ateliers pratiques proposés pendant la période de
création et sur la relation concrète entre
astronomie/physique et théâtre.
Le pôle de l'espace : les ombres et reflets sont les
premiers à modifier l’espace, pour réinventer l’Espace.
Il sera question de surfaces sensibles à la lumière,
d’espace modifiable par les comédiens, d’un lieu
suffisamment ouvert pour permettre des téléportations
régulières et radicales, de l’infiniment grand au
commun, de l’invisible gigantesque au trop visible
médiocre.
Le pôle du jeu : quatre niveaux de jeu : adressé tour à
tour au public, à l’autre, à soi-même, à l’Univers. Pour
un imaginaire issu du réel, et non fuite du réel. Pour
donner envie d’appréhender le monde, et peut-être de
le comprendre. Pour stimuler le désir de vivre, comme
si la vie était un jeu. Les comédiens, membres de la
compagnie Inti Théâtre Inti de Bruxelles, sont formés
à l’école de mouvement Lassaad, ce qui facilite
l’approche visuelle du spectacle. Ils ont une grande
habitude du jeune public et questionnent
radicalement leur imaginaire sonore et vocal.
théâtre I tout public dès 9 ans I durée 50 mn samedi 12 et dimanche 13 mai 07
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