Untitled - artistesLR

Topi Von de B. creatiion
écriture scénique et musicale Emmanuelle Fauchet et Guillaume Rubin / mise en scène Collin Hill / scénographie Chimène Barros /
masques, marionnettes, costumes Benjamin Vanbreemersch
avec Caroline Cano, Emmanuelle Fauchet, Delphine Garrigues, Marie Nosmas, Aurore Simon,
et Guillaume Rubin, Christophe Weill musiciens
production Compagnie Les Boucans / coproduction Département de l'Hérault
Le jeune Topinambour travaille tous les
jours dans la boucherie familiale de son
père, mais aujourd'hui son univers
personnel est sur le point d'être
grandement élargi. Sa mamie, le
découvrant avec un livre sur la Ville, va
décider qu'il est grand temps que son petitfils
découvre le monde et la vérité. Ainsi
commence un voyage initiatique d'un ogre
à travers la cité, avec des personnages
fantastiques à chaque coin de rue, des
situations rocambolesques et peut être, au
bout du périple, des réponses aux
questions de Topinambour.
Dans cette famille, on dort dans le placard,
les vers de terre sont des bonbons, on
mange les bougies et les plantes sont...
carnivores.
Et comme une bobine de fil que l'on tire le
texte se dévoile ; une ville entière où
chaque quartier est habité par une
population particulière : lutins, géants,
sorcières. Cette cité qui s'écrit s'imprègne
des œuvres traditionnelles de conte. Alors
l'écriture pénètre l'onirisme, le réel se
mélange à la fiction. Ainsi les Architectes
deviennent des Géants, les Mamans des
Femmes poussettes, le Guide du Musée
un Lutin, et les Bouchers des Ogres.
L'objectif, pour la compagnie, était de créer un spectacle
jeune public en s'inspirant de personnages appartenant aux
contes et aux folklores européens. Ces contes font partie de
notre patrimoine culturel et sont un moteur puissant, un
terreau riche pour notre création. Créer de nouvelles histoires
tout en s'inspirant des histoires anciennes nous permet de
détourner nos contes tout en les racontant. C'est une
transmission culturelle qui s'opère.
Nous avons toutes et tous des images et des émotions
profondes liées à ces histoires imaginaires (ou pas...). C'est
pour cela qu'il est important d'y puiser une énergie créatrice,
essentielle à notre travail. Essentielle, car nous pouvons alors
nous poser quantité de questions quant à l’utilité de se
raconter ces histoires : Qu'est ce qu’un ogre dans la société
d'aujourd'hui ? Est-ce que la peur par métaphore peut servir
de protection en cas de danger ? Pourquoi sommes-nous
différents ? Pouvons-nous vivre ensemble ?
Cela fait plusieurs années que la compagnie explore le jeu
burlesque et corporel. La mise en scène s’appuie bien sûr sur
ce jeu tout en insistant sur le loufoque et en instillant une part
d’étrange. Le loufoque, dont la volonté est de désamorcer les
situations difficiles afin de faire rire, peut aller jusqu’à un
surréalisme qui se retrouve dans certains vieux dessins
animés. L’étrange, un mélange des Deschiens et de Tim
Burton pour une esthétique et un état d’esprit qui vont épaissir
l’ambiance de la création.
Création contemporaine, jeune public, théâtre
dansé, petites formes et théâtre dans les bars. De
l’écriture au corps, Les Boucans - jeune troupe
théâtrale montpelliéraine - créent des univers et des
personnages drôles et émouvants parce que extraquotidiens
mais proches de tous.
Les huit membres de la troupe se sont connus à
l’Université de Nice. En 2002, la compagnie est
constituée. Objectif premier : reprendre la création
qui fut l’embryon de la troupe, Cécile, un texte de
Caroline Cano, une forme de théâtre personnelle,
collage de sensations sincères, délires généreux,
références bien-aimées, personnages marionnettes,
caractères oniriques, instants quotidiens et
universels. En 2003, création du spectacle jeune
public Le Voleur de veilleuses de Delphine
Garrigues - prix du jury au festival Au bonheur des
Mômes 2004. Dans la foulée, un projet
d'Emmanuelle Fauchet, réunit tous les comédiens
de la troupe autour de Langue-à-langue des
chiens de roche du québécois Daniel Danis.
Depuis sa création en 2004, Histoire de lever la
tête de Christophe Weill. A l'occasion de
Montpellier Quartiers Libres en 2005, Christophe
Weill propose d’offrir à ses compagnons un sac à
dos dans lequel il y aurait un personnage, assez
proche d’eux pour qu’ils puissent le sortir quand
bon leur semble, avec simplicité et proximité. Des
petits spectacles écrits en prose poétique, pour
amener le théâtre à ceux qui ne le connaissent pas,
dans des lieux de convivialité, cafés, brasseries et
autre troquets. Barchétypes, est joué en octobre
durant deux journées. Guillaume Rubin est un
boucan comme les autres. Il crée La fête du
Mammouth, une longue saga, changeant trois fois
de nom, de texte, de forme. Un spectacle de
tréteaux donc burlesque mais poétique, populaire et
contemporain, festif et généreux. 2006, Marie
Nosmas livre une pièce à danser et à jouer, un
paquet de tranches de vie sensibles et
émouvantes, aux pépites d’humour. Un drôle de
regard sur notre quotidien d’homme, de femme,
pantins plein d’amour et d’angoisse d’une société
de communication qui ne dit rien. L’Envers du
décor n’a pas une forme conventionnelle.
théâtre I tout public à partir de 3 ans I durée 50 mn samedi 5 et dimanche 6 mai 07 I I
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