Mode texte - Archives de Vendée - Conseil Général de la Vendée

e 

MENTE -QUATBIEME ANNEE 

BUREAUX 

P l a c e d e la L i b e r t é , SABLES• D ' OLONNE No tre D e v oir es t d e 

ABONNEMENTS 

Vendue et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5fr.au 

France et Algérie 3 fr.50 

aliftaGE DO JOURNAL : 4,000 Ex. 

L'Abonnement aart de toutes.les dates. Il se émit ics, 

indéfiniment, sauf avis centrale, 

vrelleplawate 1..44 

LA DEMOBILISATION 

Nous comprenons bien la légitime 

iiiipatience- des soldats. Maintenant 

que la guerre peul ét'e considérée 

comme finie, leur. bâte d'être. rendus 

à la vie civile, afin de refaire leur 

existence, une fois le grand devoir 

accompli, est profondément légitime. 

L'Etat a l'obligation morale de ne 

pas les garder sous les drapeaux une 

minute de 'plus qu'il n'est nécessaire; 

mais encore faut-il que le nécessaire 

soit fait pour que la sécaeité dea la 

défense nationale soit assurée. 

L'ennemi est vaincu bien que, tout 

de•nièrement encore, un orateur ber- 

linois ait déclaré aux soldats qui re- 

venaient du • front . qu'ils pouvaient 

avoir la fierté de se dire qu'ils na- 

vaient jamais été vainduse Quoi qu'il 

en soit, l'armistice leur impose de 

dures conditions, qu'ils n'ànt pas en- 

core toutes exécutées, et le traité de 

paix leur imposera certainement des 

conditions plus dures encore, car iP 

leur faudra réparer le mal qu'ils ont 

fait. Or, avec les Allemands, sait-on 

jamais? Ce -peuple, nous le répétone, 

n'a pas le culte de l'honneur ; il renie 

sa parole et sa signature aussi facilement 

qu'il les donne. Les Allemands 

signeront tout ce qu'on exigera qu'ils 

signent, ils s'engageront à tout ce à 

quoivon les contraindra à s'engager, 

• mais ils ne se croiront pas plus liés 

. 

* qu'auparavant. Pour eux, nécessité 

fait loi, ou bien on ne consaît pas de 

lei, selon les circonstances. Si donc 

on ne force pas les Allemands, l'arme 

au poing, à l'exécution des clauses 

de l'armistice, aujourd'hui, et demain 

à l'exécution des clauses du traité de 

paix, on peut tenir pour certain qu'ils 

se déroberont à la première occa sion. 

Dire ceci, c'est expliquer en même 

Mues pourquoi l'occupaation pourra . 

être de longue durée en Allemagne 

et pourquoi les Alliés devront main- 

tenir pendant quelque temps pins 

d'hommes Sous les drapeaux qu'il ne 

• serait nécessaire avec un adversaire 

loyal. 

Lita: l e t t r e s. n o n a fran ch i e s s o n t . i'éru s é e s 

• Pourtant, dès, maintenant, on peut 

envisager une démobilisation très. 

• large, une demobilisatioriequi rendra 

le plus tôt possible les pères ou les 

soutiens de famille à leurs foyers. 

Nous voyons que le Gouvernement 

• est décidé 4:1 faire un effort considérable 

dans ce sens. Il a promis de 

libérer d'ici au 14 février 1.200.000 

hommes. C'est beaucoup trop long. 

Avec une administration militaire 

- 

pins ..raannnelle, en pourrait aller 

Feuilleton de la Vendée 1 1 

COETJIt D'AUA.0 

Ëpistide de la Grapde Gitrere 1914 

PAR 

Ner«lbrilnEee At.11,1,J1EP0 

CHAPITRE II 

UNE NUIT DE- NOCL DANS LA TRANCHÉE 

Et Pendant une heure, ce sont des Mi- 

chel par ci, des Michel par là, qui rougis- 

sent ses yeux pleins des larmes qu'il né 

peut pas contenir et qui surchagent ses 

bras de paquets de toutes sortes. 

Michel se souvient de la. façon dont son 

grand-père lui parlait de la France et des 

Français. Il l'écoutait comme, petit gerça, 

il avait écouté les contes bleus tout pleins 

d'aventures merveilleuses et impossibles. 

Or, son grand-père, 'en lui apprena4 à 

aimer la France, ne lui avait pamparlekle 

cette délicatesse de sentiments, de cette 

spontanéité, -de ces élans du coeur qui 

portaient ses camarades à s'efforcer d'ar- 

racher en lai la peine qu'ils déviraient. 

Orqun e (le 

— Qu'ils sont bons, pensait-il t Comme 

ifs sont 'généreux ; comme ils ont le sens 

des plus subtiles nuances de tristesse ! 

Comme j'ai bien fait de m'évader de 

l'odieux despotisme de l'orgueil allemand! 

J'étouffais là-bas; ici, je respire, je suis 

sur les cimes. 

Ce Jouhial est désigné 

LES Al3ONNEMEN7T'S SONT RECLUS 

4 O in i i tt e 

As BUREAU nu JOURNAL, Cari NOS eikeitŒsroluepers-DÉposimiian, 

Er tiÀNS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

bien pluevite en besogne. Cette dé- 

mobilisation par appel individuel est 

aussi onéreuse pour l'Etat que déplo- 

rablement lente. 

Nous nous demandons pourquoi les 

hommes ne seraient pas démobilisés' 

par tes détachements mêmes auxquels 

ls appaitiennent, quitte à ces 'déta- 

chements à rendre immédiatement 

conipte de leurs opérations au dépôt 

dinleel relève l'homme démobilisé. 

Une telle procédure serait rapide 

et claire. 

Du reste, elle est en usage dans 

les hôpitaux pour les hommes placés 

dans la position de réforme. Nous ne 

voyons pas quel inconvénient cette 

méthode pourrait présenter. Par con- 

tre, elle aurait l'avantage de ne pas 

gai'dér les hommes sous les drapeaux 

plus longtemps qu'il ne le faut. 

La démobilisation, - dans les cir- 

constances présentes, est 'nécessaire- 

ment en fonction de la erise des 

transports. Jamais nos chemins de 

fer n'ont été à pins rut: (:'preuve_.. Il 

leur faut à la fois ravitailler l'Alsace- 

Lorraine et les régions libérées, 

assurer l'approvisionnement du pays 

en déversant et distribuant à tinté- 

rieur les marchandises qui encom- 

brent les ports. Il leur faut aussi 

assurer le réembarquenient des troupes 

américaines et if' retour des 

prisonniers. 

Plus q8 jantis holis 'aurions 

besoin des 150.000 wagons que les 

Alkeeands doivent nous livrer aux 

termes de. l'armistice. Mais l'Alle- 

magne s'exécute avec une lenteur et 

une mauvaise` venté évidente. 

Nous le répétons, si l'oie veut arri- 

ver à une démobilisation' rapide, 

qu'on en finisse une fois BODE toutes 

avec cette méthode qui veut que 

l'homme soit rappelé de son détache- 

ment sur le dépôt qui, seul, a le 

pouvoir sacro-saint de décider de 

son sort, qui seul possède son état de 

services, ce qui ne l'empêche Pas de 

le perdre si bien de vue qu'il lait 

souvent rechercher connue déserteur 

les hormnes dont la situation est 

parfaitement régulière, tuais qui ont 

été « mutés s sains que leur chef de 

service ait pris soin d'eh avertir le 

dépôt, ou bien -sans que le dépôt ait' 

pris soin de tenir compte de la muta- 

lion adressée par le chef de corps, à 

moins que celle-ci ne se soit tout 

simplement égarée en• chemin. 

Nous hé dey* 'pas oublier que le 

temps de pet. hommes est précieux. 

Ne le leur faisons pas perdre, par 

respect pour les usages administra- 

tifs. Le pays, qui a fait tous les 

sacrifices pour assurer* défense, a 

J'étais un étranger là-ba.s,Ici,j'a i retrouvé 

ma véritable patrie, celle que j'aime du 

plus profond de moi mérite, et des camales 

ne pourrais pas ne pes aimer 

-ricin es frères. 

-après ces distributions fie joie, d'éner- 

,,,ie, de volonté, d'espérance et de confiance, 

la compagnie revenait avec plus d'ardeur 

à sa tâche. 

Suivant les ordres d'une autorité clair- 

voyante, .4 fallait exécuter • des marches 

forcées;, se porter au secours d'une frac- 

tion menacée ; briser une résistance obsti- 

née ; émietter un ennemi nombreux et te- 

nase ; persévérer,, durer, tenir. Il fallait 

être des « soldats e. Et être soldat, disait 

Kléber, c'est ne pas manger quand on a 

faimoTteand on a soif, ne pas boire, quand 

OR Mst épuisé; continuer à marcher. 

Ils étaient des soldats admirables. Ils 

accomplissaient de longues étapes, en 

pleine nuit, sur des, chemins défoncés, 

sous- la pluie ou la neige ; ils occupaient 

des tranchées pendant plusieurs jours de 

suite, où ils avaient de l'eau jusqu'à la che- 

ville, où il leur était impossiFile de lever 

la tète cour ne pas être foudroyés pacIes 

balles des entremis embusqués à quelques 

dizaines de mètres. 

Ils souffraient du froid, dé la flirt' même, 

du surmenage sans se plaindre, sans ré- 

criminer jamais. 

Un -seul, parmi leur troupe endiablée 

élevait quelquefois des murmures : Lambiner. 

Lambinetqui parune habitude contractée 

au sein du bien-être, se plaignait cons- 

tamment et récriminait sans apporter pour 

trerseemormarew.esammesoeurseivemmeserseearuermetaseessoeurame.memere&mmecureneemserrestreeeserramzem 

Les A.fraires Publiques sont les Nôtres 

l es c on n ai tre e t d 'y pren dre par t e t n o t r e in t érê t n o us l e c omm an d e imp éri eus em en t 

Àrté ke l l) 

pour recevoir les A.nnonces judiciaires e• légales. 

droit qu'on s'impose, maintenant, eu 

haut lieu, des règles strictes pour 

assurer la vie économique de -la 

nation et pour qu'on ne• gaspille pas, 

en retenant sans nécessité des hom- 

mes qui seraient plus utiles. chez 

eux, des millions qifon a le devoir 

d'étlargner. 

GEOnGES LAURENCE. 

Le Produit de l'Emprunt 

Au cours do la séance de la Cham- 

bre de dimanche, M. Rlotz, ministre 

des finances, a. fait connaître les 

résultats rie l'Emprunt à ce jour. 1.e, 

derniers résultats communiqués indiquaient 

27 milliards 853 millions en 

capital nominal et 19 milliards 720 

millions èn, capital effectif. 

A l'heure actuelle, le capital nomi- 

nal versé dépasse 3 f) M i l lia rds ; le 

capital effectif atteint 2 1 M i l l i a rds e t 

demi . 

Le Bilan de la Guerre 

En août 1914, 5.064.000 hommes 

avaient été mobilisés, 1.09ea.000 holu- 

I nes de jeunes classes fumai appelés 

depuis, 5T",.000 hommes furent récupérés. 

343.000 hommes furent mis. en 

sursis. 

De -la déclaration de M. Abrarni, 

sous-secrétaire d'Etal, dans la dis- 

cussion de la loi sur les pensions, 'il 

résulte que le chiffre total des dis- 

parus, tués ou prisonniers était le 

suivant : 42.600 officiers; 1.789;000 

hommes de troupe, se décomposent 

ainsi : décédés, 31.300 officiers; 1 mil- 

lion 40.000 hommes de troupes. Dis- 

parus : 3:000 officiers ; 311.000 honi 

mes de troupe. Prisonniers : 8.300 

officiers: 4-38.000 hommes de troupe. 

Ces Chiffres à la date du novembre. 

Il faut donc envisager ' pour les 

morts et disparus environ 1.500.000 

ouvertures do poncions. 

LA VIE.' MILITAiRE.'2 

. ----- 

Avis aux Militaires enSursi s d'appel 

Conformément aux nouvelles instructions 

ministérielles, les militaires en sursis 

d'appel lim i té, appartenant aux- classes 

1892 et 1893, ou qui s'y trouvent rattachés 

par leur situation de faraille et dont le 

sursis d'appel expire le 31 décembre, ne 

rejoindront pas leur•depôt. Ils devront se 

présenter le 9 janvier au -Commandant 

.d'Armes de la Place ou au Comtnandant 

de la Brigade de Gendarmerie della loca- 

lité. dans laquelle ils se trouvent en sursis. 

Ils devront être porteurs de toutes pièces 

justifiant leur situation militaire. 

cela plus de mauvaise volonté que ses ca- 

marades clans l'accomplissement des.or- 

dres donnés. 

Pour se donner du courage, pour sup- 

porter d'insupportables fatigues, il se plaignait. 

On l'entendait, par exemple, 'répé- 

ter constamment sous la pluie : 

— Ah! flûte, on ne fait pas la guerre par 

un temps pareil ; on ne mettrait pas un 

Allemand dehors. Si cela continue, je 

demande a me faire naturaliser Suisse, 

J'aime mon confortable ét ici je patauge 

dans la boue. J'ai une maladie d'estomac 

et je ne peux m'habituer à. aaerégulnrité 

des repas. J'aima à dornetir suPlila plume et 

ici, je n'ai que la plume de bestiaux, une 

paille noire, fétide, humide et rugueuse. 

Mes goûts et mes instincts sont cons- 

tamment contrariés. J'annale bien-être, le 

théâtre, les voyagés et je passe une des 

plus belle année' de nia vie, à faire la 

guerre. Quand donc nous ficheront-ils la 

paix, ces maudits Allemands: 

— Pattes de sangsue! s'écriait le ser- 

gent, je vais te coller quinze jours. de pri- 

son, Lambinet, si tu continues de démora- 

liser la compagnie. C'est toi qui ferais bien 

de nous -fiche la paix. 

En voilà un Visigoth, qui n'est jamais 

content ! 

Il se plaint le matin parce qu'il pas dor- 

mi; à l'heure du repas parce qu'ilm'a-pas 

d'appétit ; le soir parce que la journée ne 

s'est pas écoulée assez vite. 

•Il se plaint que ses souliers le blessent 

quand il a trop marché, qu'il y a de la 

boue dans ,la tranchée, que les jours ont 

vingt-quatre heures, que la pluie le 

Sanif...1 4 Janvier 1. 9 19 

A rrmaissenten t 

„a- 

-- Il insère gratuitement. 

Pour les militaires en sursis i l l imi t é et 

faisant partie des classes 1892 et 1893, ou 

qui s'y trouvent rattachés -par leur stua, 

,tion ne 'famille, ils resteront classés dans 

la position de sursis et continueront à 

figurer sur les contrôles de l'Inspection 

Regienale des Sursis dé la 11° Région. ' 

'routerais, ils -ne seront plus astreints 

aux obligations imposées aux sursitaires. 

Ils conserveront leurs titres de 'sursis, 

et, en cas de rappel de leur échelon,aseeont 

de nouveau astreints aux obligations 

de Sursis. 

L'Inspection Régionale. des Sursis s'assurera 

que les hommes en 'sursis illimité 

démobilises, ciontinuerit bien à exercer la 

profession qui les a fait mettre en sursis.' 

.... 

Les militaires en Sursis d'appea iepar- tenant aux classes -1892 et 1893 o i s'y 

trouvent rattacarés par leur situa n de 

famille, -dent le su•sis expire après le 

6 janvier, devront rejoindre le dépôt le 

plus rapproché de la loaalité où ils sont 

en sursis. Ils se mettront en route pour 

rejoindre ce dépôt le 6 janvier au Matin ; 

leur sursis.est annulé à cette date. . 

. , 

' 

7.011111Y1M,FrIHMIRIMM10.1111MOM 

CHRONIQUE LOC A 

• LE LI VRE D 'Osé 

A l'Ordre de l'Aminée 

i.e lieutenant PESCHÉ (Albert), du 502' 

R. A. S. r• 

Officier d'une bravoure et d'un sang-froid 

incomparables et maintes fois affirmés. 1,e 

29 août 1918, a conduit-ses chars à l'assaut de 

positions solidement organisées, permettant à 

l'infanterie de progresser et de capturer un 

grand nombre de mitrailleuses et de prison 

niers. 

LA 317” ComPÀ11 E DE CHARS LÉGERS 

bataillon C. L.: . . . 

Sous les ordres du Lieutenant Pesché a fait 

preuve au cours des combats des 25 et 26 

octobre 1918, d'un esprit de 'sacrifice au-dessus 

de tout éloge, en partant avec un élan su- 

perbe à l'assaut des positions.onnemies forte- 

ment organisées. 

Mitré. de t, és leurdes. pertes, D continué à 

combattre ; a ainsi permis à Fiilfanterie de 

prendre pied dans tes lignes ennemies. 

Avec ces deux nouvelles citations, notre 

jeune et valeureux compatriote doit attein- 

dre la douzaine. 

/ 

. A l'Ordre de la Brigade• 

Ben•rra (François), du 66' régiment 

d'infanterie : 

Au Iront depuis le débat de la campagne, a 

toujours fait preuve de courage et de sang, 

froid. Caris des (arec?.. o f -aves difficiles et 

périlleuses, le 17 . out "e 1918, malgré de 

violents bombardements. a assuré avec une 

parfaite régularité le ',avitaillement de son 

unité. e 

La fenime de ce courageux soldat ex- 

ploite le Cha le tte P ins, à La Budelière. 

A l'Ordre du Régiment 

• HERBERT (Baptiste), du (3° raglan ent de 

hussards : 

mouille, que la Victoire ne nous fait pas 

de révérences et des grâces. v 

Brochette de scorpionS! lie' Victoire 

aime qu'on la courtise avec le sourire aux 

lèvres et de la flamme dans les, yeux. 

Elle veut qu'on soit eimable, qu'on ne 

se décourage pas d'une rebuffade, qu'on 

l'approche toujours avec bonne humeur, 

galamment! . 

. o' 

' La compagnie riait. Larnbinet tout le 

premier, mais en continuant de se plaindre. 

La t'ôte de Noël approchait.' De la neigé 

couvrait la,plaine ; une petite bise aigre et 

piquante bleuissait le nez des sentinelles. 

Les soldats avaient recours à d'ingénieux 

stratagèmes pour combattre le froid 

aux pieds. e, 

Lambinet s'était littéralement enveloppé 

d'une cuirasse de journaux. 

• Il avait accumulé sous ses • vêlements 

les monceaux de journaux de toutes opi- 

nions qui enveloppaient les envois faits 

par sa lemme à son cher combattant. 

Il- avait cousu les uns aux autres, les 

fragments de papier gris, verts, bleus et 

vouges qu'il_ avait recueillis de tous en- 

tés et et s'en était fait des costumes de des- 

'sous chauds sinon moëlleux. • - 

il occupait Sou temps uniquement à 

s'assurer des moyens de lutter contre tel 

autre ennemi : le froid. 

Il bougonnait de pl as•-•en plus, à l'appro- 

che de Noël.. 

— On avait l'habitude, disait-il, de faire 

un réveillon en famille. On invitait, ce 

jour -là la tante Michu, le cousin Chan-ter:d- 

l& et leur. famille ; on « s'appuyait e des 

aunes de boudin et l'en organisait un, pe- 

Sfib les - fl 'Olonne 

par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

Dans la journee du 13 octobre 1918 s'eet 

proposé pour une Batées périlleuse qu'il a 

assurée avec un mépris complet du danger. 

(Crois de Guarrei. 

Sa ramille habite Les Sables-d'Olonnee 

CONSEIL GÉNÉRAL 

. , 

Une session extraordinaire du Con- 

seil général de la Vendée aura lieu le 

samedi 11 janvier prochain. 

A fordre du jour figurent les 

questions d'indemnités de cherté de 

vue art personnel d e s tramways de la 

end, aux cantonniers et aux em- 

plo!és des services départementaux. 

Le Miltien ils Allocations militaires 

• 

Conformée,* à, la. décision prise 

,par le Cotise. ti s Ministres, les allo- 

cations militaires seront maintenues 

à un 'taux dégressif, et pour une pé- 

riode de six mois,i aux familles qui 

en sont actuellement bénéficiaires et 

dont les 4butiens vont être démobi- 

lisés. 

Celte période sera portée .a 12 mois 

et sans aucune réduction dans le taux 

en vigueur pour toutes les familles 

dont les soutiens sont tombés an 

champ d'honneur, disparus ou décé- 

dés. au cours de leur mobilisation. 

,M. Georges Clemenceau en Vendée 

A La Roche-sur-Yon 

M. Georges Clemeneeam président du 

Conseil, voyageant incognito, est arrivé, 

mercredi en Vendée, où il prendra pendant 

quelqües jours un repos bien gagné. 

Leatrain spécial qui le conduisait est entré 

en gare de La Roche-sur-Yon, à eme 6 . 42. 

Pendant le stationnement, le pe net 

de service est venu offrir a M. Cl . Ceau 

une gerbe de fleurs et lui présenter •les 

seutiments d'affectueuse reconnaissance 

.que tous les Français en général, tous les 

Vendéens en particulier, éprouvent à son 

égard. 

Le Président fiti Conseil s'est montré 

extrernementtouché de la marque d'attention 

dent il était l'objet. En quelques 

phrases cordiales et enjouées, . il a semercie.les 

•cheminots' de La i.,Le 

Roche-sur-Yon 

de le. ' anifestation de sympathie. Peu 

d'inst après, un poilu en calot, fartas-• 

sin ma raque,' la poitrine battree de la 

fourragère, avec Médaille militaire et 

croix de guerre, passe près dm- wagon 

présidentiel. Le Président l'interpelle 

gaiement, le félicite rie sa magni fique 

allure. « Il semble à te vair, -lui dit-il, :me 

tu aies remporté à toi seul la Victoire tl e 

Puis il l'interroge sur son pays d'origine. 

C'est un poilu du Midi qui rentrera 

bientôt dans Ses foyers. 

« Tu raconteras cirez toi: lui dit M. Cle- 

tit arbre de Noatequi faisait la joie des 

mioches. 

Ce que Laknbinet disait tout haut, tout 

le inonde le pensait tout bas : Noël, c'était 

la fête de la famille. 

La tranchée n'avait plus son animation 

et sa gaieté ordinaire. 

Une étrange tristesse y régnait, une tristesse 

contagieuse,' qui poussait les vaillants 

soldats à se réfugier dans le coin le 

plus solitaire rie la tranchée, à se mettre 

le coude sur le genou, le menton dans la 

main et à rester ainsi de longs Moments 

les yeux perdus dans le vagpe. , 

A quoi songeaient-ils, tous ces héros 

qu'un enivrement enthousiaste avait entrarnés; 

sans qu'ils jettent un seul regard 

an arrière, à travers une suite formidable 

d'événewents inattendus. où ils s'étaient 

conduits glorieusement! 

Pour la première fois, ,depuis de longs 

mois, ils songeaient, avec urne émotion 

particulière, à leur famille lointaine dont 

la fete appreceit . 

Ils songeaient aux nuits des Noëls passés, 

à la famille unie dans les rires et la 

joie autour d'une table éblouissante de lu- 

mière, ornée de houx, de gui, de roses de 

NOël ; surelargée de volailles grasseS, de 

gibier, 3ion. e saucisses, de bouckns, d'huîtres, 

de mer s glitiaes, d'oranges. 

- Ils se geaient, avec des larmes dans les 

yeux, aux solennités de cette nuit poétique 

et mystique que des volées de cloches ren- 

dent surnaturelle par leurs carillonne- 

ments. 

Ils songeaient surtout, à la plus pure 

des ivresses, du coeur, à la joie la plus 

N° 1.811 

; r. 

*Ce Journal paraît le Vendredi 

AVEC LA DATE DU LENDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT: 

Adresser tout ce qui no/marne les Abounementà. 

Insertions légales et judiciaires à. M. ROCHE-JOBRDAIN. 

imprimeur de la Vendie Républica in e , Place de la 

Liteettè. 

ANNONCES 

Première insertion e t suivantes . la ligne .0 fr. :375 

Judiciaires — 0 fr. 375 

Raclantes -- 0 fr. fini 

TIRAGE DU JOURNAL : 41:,001Lie,Ex. 

m i n tr a i te à t'o r n a i t te les Annonces périodiques oreeouttuuat 

10.61épkapnei 

TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION 

d o i t ê tre adress é à DL Vid ât.° MA TH1 , Rédac te u r- G éran t 

au Bureau du Journal, Place de la Liberté. 

UMSFAMMOSIMOMMORIM 

menceau, tout 06 que tu as vu pendant 

ces quatre années et tu te conduiras dans 

la paix comme tu t'es conduit dans la 

guerre, en brave homme et en bon Français!» 

Et, dans un geste paternel, qui émeut 

profondément les témoins de cette scène, 

il donne au poilu l'accolade. 

A Luçon et à La Tranche 

A 6 h. 52, le train reprend sa marche 

sur i",unon. Là, quelques privilégiés .cerai 

naissent l'arrivée du Grand Vendéen et 

une manifestation chaude et spontanée. 

l'accueille dès la sortie de la eare où l'an- • 

ten*nt ses amis personnels. 

M. Clemenceau quittait bientôt Luçon 

en automobile et arrivait vers 9 heures à 

La Tranche où il passeraja semaine. 

En parcourant nos campagnes vendéennes 

auxquelles il est resté si fidèlement 

attaché et qui lui rendent bien son 

affection, le bon 'ouvrier de la Victoire 

••etrempera son aine ardente et la préparera 

aux luttes difficiles de demain. Avec 

une fierte'cliecrète et maternelle, la Vendée 

accueille comme de magnifiques étrennes 

le plus illustre de ses fils. Il vient, 

puiser des forces nouvelles au contact du 

sol natal, pour reconstruire l'édifice do 

paix saccagé par la bête alleinande et 

garantir à la Frence le glorieux avenir 

elle a si largement payé du sang de 

ses fils. 

Une belle Œuvre de Mutualité Coloniale 

Nous recommandons ir nos amis l'oeu- 

vre de la Co l on isa t io n França ise, mutuelle 

coloniale fondée il y a 26 ans par M. Du- 

gas, chevalier de la légion d'honneur, an- 

cien vice-président des Prévoyants de 

Çette Aseociatiort, qui comprend 

en France et dans les Colonies près de 

90.000 sociétaires, a pour bat d'acquérir 

des terres colditiales, d'en céder une partie 

à des colons français, çle cultiver l'autre 

partie pour le compte de la Société, de 

vendre les Produits aux Sociétaires et, 

avec les bénéfices, de créer une pension 

après 10 ans ide présence. Ses m oy ens 

so n t une .c o t isa t io n de 1 à 1 0 1 ran cs p a r 

mo is ; ses résu l t a ts, u n e p e nS io n de 20 à 

200 'ru nes, payée depuis 16 années, avec 

réserve-de 500.000 francs. La Société pos- 

sède 10.000 hectares de terres et G gran- 

des farines-écoles en Algérie-Timisie; 

20.000 hectolitres de vins sont vendus, 

chaque année aux sociétaires, 8.400.000 

francs sont déjà souscrits; 6.500.000f-rance 

sont versés; sur 50.000 actions, 120 francs ; 

depuis 1901, un 1:trillion de rentes a été 

payé. 

La Société offre l'avantage de libérer 

MW achats, même par douzième, te qui 

est très avantageux pour là petite.épargne. 

On pourrait constituer un Comité aux 

Sables. Pour cela, il suffirait-d'écrire à 

bi. Grépat, secrétaire général de la Co lo- 

n i s a t io n , 3, eue de Turbigo, Paris, où se 

trouve le siège-central. 

L'oeuvre nous a séduit par son fonc- 

tionnement et la droiture de ses opéra- 

tions. Voilà pourquoi nous en causons 

aujourd'hui. Jules DELSOL. 

grande, la Plus douce, la plus ineffable 

que puisse -éprouver un père et qui con- 

siste à combler ses enfants de joies inattenduesa 

Ils songeaient aux petits souliers qui se 

rangent dans' la cheminée et que le bon 

Noël remplit de dragées, de jouets, .cle surprises, 

'Ils songeaient avec une amertume qui 

les rendait taciturnes et sombres, au bon- 

heur de voir, aiméS et heureux, ceux qu'on 

a le devoir d'aimer et de rendre heureux. 

Quel triste Noel que celui de cette année 

1914! Quel triste premier jour de l'an que 

celui de cette année 1915 Certes, cette. • 

année nouvelle, qui, allait succéder à la 

gueuse qui avait amenée la guerre; s'avan- 

çait en pestant un rameau d'olivier. Elle • , 

ferait• succéder les bienfaits, d'une paix 

glorieuse et durable aux abominations et 

aux horreurs de la-guerre, mais il était pé- 

nible pourtant de la commencer dans la 

boue des tranchées, soue un ciel pluvieux 

et morne, dans la tristesse d'une affligeante 

solitude de'cœur ! 

Comment ne pas se représenter la aa-sa:X, 

peine de ceux qui attendent des enfants 

qui n'auront pas leurs jouets et leurs 

rires hdbituels ; des femmes et des mè- 

res dont l'héroïsme obscur, timide, ne ' 

reçoit pas de consécration officielle, ne 

s'attire ni honneurs ni récompenses et 

qui; pourtant •c.st égal a celui des hem- ,. 

Mes. 

/a S u i te 

epHiVee 

VENOLZe 

•

Y 

mettre cm distribution les quantités qu'ils 

représentent. 

Les coupons du mois de décembre Seront 

valables jus n'au 15 janvier, à raison 

'q 

de 25 kilos Par coupon. Ils pourront être 

remplacés, jusqu'à cette daté, -par, des 

distributions de-coke, à raison d'un ')cotelitre 

pour deux coupons de 25 kilos. 

Pigeons-Voyageurs 

Le Maire de la Ville des Sables-d'O- 

tonne à l'honneur d'informer les propric- 

taireg (le pigeons-voyageurs qu'ils dei- 

vent, d'urgence, faire la déclaration de 

Ces volatites à la Mairie (Bureau de l'Etat- 

Civil). 

Répartiteurs 'de l'ail 1916 

La Conseil rauniciPal aPpelê à présenter 

la liste annuelle des répartiteurs titulaires 

et stipplémentaires, a désigné le,; vingt 

propriétaires fonciers dont les noms sur- 

vent : 

MM. Aider (jean), Herbert (Léon), Clé- 

menefflu (Peul), Mallard (Charles), Bto 

titille (Elie), Borgnet (Gabriel), Giret 

(Louis), Boré fMartial), Boug iot (Fraii- 

Çôis), Orri 'ln (1-lenri), chapus (Adrien), 

Niel (Eugène), Chénay (Jean ), Mainard 

(Constant), Mounier (Franço la), Barrê 

,Xavier), Pédenau (Louis), Mornet (Lean- 

arc), Soupault (Frédéric), Bibard (Jules). 

Prix de Vente des CE:ufs 

Le Publie est pre ,venu que Farrété préfectorai 

du 7 Oortobre 1918 sur le prix des 

oeufs en Vendée n'a pas été modifié. Les 

P~ercormea qui vendraient à des prix supé- 

Bleurs à ceux fixés Par Cet arrête s~exposeraient 

à des procès-verbaux. 

Cuirs de Bourrellerie 

Le5e bourreliers du départeun t travaillant 

pour l'agriculture sont in formés en 

qu'à 

dater du 1" janvier '1919, 1 es cuirs en 

bandes de bourrelidrie leur seront codés 

par la Sous-Intendance Militaire au Cen- 

tre de tannage de Nantes au prix unifarine 

de 10 fr Des le kilogramme au lieu 

de celui de 8 a fr. 7() applie ,able jusqu,au 

31 décembre 1918. 

--- 

Pétrole et Essence 

Depuis le janvier sont libres la veille 

et l'emploi du pétrole et de l'essence. 

La circulation automobile devient libre 

ddns la zotiL de l'intérieur pour tous les 

véhicules autoiàobiles de toute nature 

util.s aux besoins de l'agriculture, du 

Commerce et de l'industrie. 

Les voitures de tourismé circulent librement 

dans une zone de 50 kilomètres de 

rayon autour de là lucalité'mâ réside leur 

possosseur, et db~-3 une zone plus éten- 

duc moyennant un permis de circuler (lui 

devra itre accordé par les préfets pour 

tous dêPlacemeuls Se riittachant à l'intérêt 

,général. 

D'autre part, une large liberté du coin- 

mEwee du Pétrole et de la circulation auto- 

mobAe doit aboutir à faciliter les t,alp- 

[)cris sur route et contribuer par là même 

à une solution de la crise des trafisp rts. 

Les Listes électorales 

brie circulaire du Ministre de l'Intj,,,'eur 

invite les préfets à prendra immédiate' - 

ment tout" les dispositions Utiles pour 

que la revisiOn d'ès listes électorales 

puisse commencer dès le 1" janvier pro- 

etiain et être terminée le 31 mars, conformém"t-aux 

prescriptions eu la matière, 

1-1 importe qu'aucun mobilisé ne soit omis. 

Les noms des rhobilisés pour chaque 

commune seront fournis aux sous-préfets, 

à défaut deC maires, par les bureau-, de 

recrutement. Les électeurs r4obijisés 

sont : présents au corps, en sursis, pri- 

sonniers ou disparus-Les préfets devront 

s'assurer du maintien sur les listes électo- 

rales de ceux y figurant avant 1914, et a, 

oeux qui, ayant atteint depuis cette épo- 

que, leur 2le année, ont acquis le droit de 

vote. Les disparus doivent être inscrits 

tant qu7un acte de Pétat-civil n%ura pas 

établi la certitude de leur décès. 

Les réfugiés continuent à être inscrits 

sur les listes électorales de leur domicile 

antérieur, à moins qu'ils demarf-dent à 

figurer sur celles de leur nouvelle résidence. 

Tombola de Liquidation 

La tombola de liquidation Organisée au 

pratit,des hôpitaux de Vendée par tri Ce- 

Cel?llifié par l'1l1&pr~M 

0 

[portée à 750 grammes, . suppléments coin- 

>ris. Il ne sera donc plus délivré de cou- 

Mons spéciaux aux personnes de cette 

catégorie. 

Seuls les 

consommateurs âgés de Plus 

de 720 ans, classés dans la catégorie C, 

pourront recevoir un supplément de -950 

grammes. 

Comme conséquence, MM. les Epiciers 

devront remettre 750 grammes en échange 

du coupon il, 2, catêgo rie 'V, de la Carte 

'dalimentation. 

Pâtes.Alinientaires 

Par arrêté de M~ le, Prëfet de le~Vendëe 

le prix de vente à la étorpsommationt des 

piles alimentaires de toutes provenances 

ne Pourra dépassai- : 2,15 fr. par'100 kil. 

F,-,vkrac, 0 i caisse comprise ; 2' 1 

-« 240 - 

cil. en paquets de 500 gr., caisse 

reprise; 31 250 fr. par 100 kil. en pu- 

lquets de 250 gr., caisse comprise. 

Les fabricants auronte dro~t d~ livrer 

en p,q, ta le tiers de lef? fabrication. 

Lorsque e les livraisons lie seront pas 

faites en caisses, les prix ci-dessus subi- 

t, les réductions~suivantes 12 fr. par 

rosi 

100 kil. pour livraison , ( o ,n 1tp 

ts réunis 

en Sizai-ris ; 18 fr. par 1 Ur 

a 

livraigon 

en paquets lion rét .4ilo -a 1 il S. 

Il est fortItellement interdit de vendre 

au détail IW~1tCs alimentaires autrement 

qu'en poids, soit en vrac, soit cri paquets 

de 500 ou de WO gr. 

Pour sucrer les Boissolis de Ménage 

L service du ravitai 

vient de 

mettre à je disposition du Coirrité départe- 

mental de répartition un contingent de 

sucre roux 1,ès /~oncé, destiné à la fabrication 

de piquettes et boissons de ménage. 

La répartition en sera faite par les épi- 

ciers ci-dessous dénommés qui devront 

recevoir et consigner sur un registre spé- 

cial la déclaration des intéressés. 

Les quantités allouées par ménage va- 

ripront de 1 à 5 kilos, suivant la comwo- 

sition de la lamil le. Prix au détail, 1 fer . 90 

le kilt&r. 

Tmeî Groussé., avenue de la Gare, aux 

Sables, et Laub~gcat, à Noirmoutier, épi- 

c,ers, sont charË ès de la répartition. 

or Oui » deyient « L'Avenir » 

Notre confrère Oui voulant changer de 

xom, avait ouvert un concours entre ses 

lecteurs pour le choix d'un nouveau titre. 

- 

Leurs suffrages se Sont portés s ur L 'A ve 

nir, qui remplace Oui sur la manchette de 

ce journal depuis le 1" janvier. Jà, 

Prévoyants de l'Avenir 

Le Bure,eau de la 69i, Section desëré- 

voyan1~ de l'Avenir, informe les liVié- 

taires -renfiers le vouloir bien présenter 

leurs certificats 'de vie, accompagnés de 

leurs livrets, sans faute le deuxième di- 

manche de janyicr, de 9 heures à 11 heu- 

res. salle de la Justice de Paix. 

Le Bureau prie également les dômobi- 

lises de se presonter avec jour, livrets 

pour régulariser leyr situation dans la 

Société, car à partir i&l- janvier ils lie 

pourront plus bênùfid&%e l'article 225 des 

Statuts. iDécision prise nr le Comité 

central). 

Les Étrennes de la Paix 

L'heure des étrennes - (les premières 

étrennes de la paix - va sonner. Voulez- 

vous faire une bonne action et en même 

temps tenter la fortune pour lus à tres qui 

vous sont chers ~~ Offrez leur donc, pour 

le nouvel art 1919, des billets (le la grande 

tombola organisée au proâbes Oeuvres de 

guerre participantes auxqii'elles vous au- 

rez ainsii prochré les ressources immëdia- 

tes dont elles ont tant besoin pour soula- 

ger le* misères nées de la: guerre. 

Noàs rappelons, que le teage aura lieu, 

irrévocablement,le 16 février piochain. 

. voici la liste des lots : 

iLots du Comité : gros loL~ 1 bon de la 

Défense nationale de 25.000 fr . ; 1 bon dg 

> 

5.üOO fr.; 50 bons de J0~ fr.; 12250 bons de 

20 fr.; 1.000 bons de 104r.~ 2 bicyclettes 

de daine, valeur 400 3 bicyclettes 

d'homme, valeur floo fr. 

Lots offerts par de généraux dona- 

teurs ; 1 bon de la Défense nationale de 

500 fr ~ ; li bons de 100 fr.; i27 bon, de 

201 fr . ; 1 titre de 4 fr. de rente 1918. 

~,1Oit au total f.ai7 lois. 

Toute souscription de 1 frune forme 

droit à un billet de tombola. 

Or) trouve de.~ billets, aux Sables-d'O- 

lonne liez le receveur- entreposeur; 

dams ;.ues les bureaux de infeste; dëpi',L~s dé 

journaux et principaux moiegasins des 

Sables el'Oloritte et de l'arrondissement. , 

LA VENW19 REPU f31ACA1'ii;,~ 

ité d*partemental de Secours a été définitivenlent 

fixée au jeudi 30 janvier 1919. 

Le prix des billets n'est que de 50 ceitti- 

m es *,4alikel-S 

mes. La loterie comprend un ameublernept 

dé salle à minger d'une valeur del.500 

Pleines iiiliers de la Semaine francs, un bon de la, Défense nationale do 

j~Jn'ier. ~ ....... 1 ..ti. i 

500 francs, des objets d'art et des lots reli- 

Samedi 1 46 -'l 3 

Dimanche, -1 - 5 20 5 39 

Lundi (i - ...... 5 57 6 16 

di '7 - ...... 6 36 6 58 

M ~e1 reredi 8 - ...... 7 22 7 49 

jeudi 9 - ...... 8 21 9 » 

Vendredi 10 - 9 50 10 47 

Granirle Marée, le 17, à 4 b..W soir 93 

Cartes d'Alimentation 

La distributiiDn des 

nouvelles cartes 

d'alimentation aura lieu à la Mairie des 

Sables-d'Olonne dans Fordre numérique, 

inx jours ci-après 

Lundi 6 janvier, de 1 à 3.000. 

Mardi 7, de 3.001 à 6.000. 

Mercredi 8, de 6.001 à 9.000. 

Jeudi 9, de 9.001 à 12.000. 

Vendredi 10, de 12.00i et au-dessus. 

La remise des anciennes cartes dalirmentation 

sera obligatoire. 

Distribution des Charbons 

Les coupons portant les si" 1, 2, 3, Il et 

suivants du mois de janvier, pour les bcsoins 

domestiques, auront, cri principe, 

une valeur de 25 kilos. 

Toutefois, jusqu'à nouvel avis, les coupons 

1 et 2 seuls seront touchés, les coulions 

3, & et suivants étant réservés pour 

. 

les attributions faites ultérieurement et si 

l'importance de ces attributions permet de 

les de diverses natures. 

Lettres de Disparus 

Depuis l'avance des troupes alliées, des 

retrouvées dans les 

correspondances sont 

pays libérés où elles sont restées en Sont- 

. 

LesRogues pourrie. Campagne 1219 1 

Le délégué du Sous-Secrétaire d'Elât 

du Ravitaillement à Lond fes a informé 1 

le times Commissariat et à la aux Transports mari- 

Marine marcliande,que 

le Le Gouvernemerit Norvégien espère 

que le prix du,baril de rogue pourra ètre 

france depuis le mois d'août 1914. 1 

Parmi ces1~-ürrespcndauces, que le service 

postal doit transmettre aux destinstairas, 

il s'en trouve qui émanent de iiiiiifaisais 

signalés acting comme morts ou 

disparus; elles constilhent pour beaucoul, 

de familles des souvenirs precieux; mais, 

camion elles lie portent pas, cri général, 

d'indication extérieure de lieu d'origine, 

ni de date, leur réception est de nature, à 

faire naitre des espoirs mal fondés, suivis 

de pénibles déceptions. 

Des dispositions sont prises pour que 

les lettres retrouvées densités conditions 

SUS-Yisées soient revêtues d'une mention 

extèrie,ure indiquant leur ancienne te, mais 

comme des réexpéditions ont été faites 

avant l'application de cette mesure, l'administration 

dues Postes croit devoir cri 

infDri le publie. 

e~ 

Consommatio Sucre 

La ration de sucren le-la catégorie 

(consommateurs de plus de 7E) ans) est 

fixé à 80 kroners (soit 100 fr. environ) pour 

les produits de la pro~hamc saison; 

2' La quesition desîicence~6 sd'importe- 

tien de Norvège N setrouvera elon opl' 

1- 

nion.du Gouvernement E%.ngleis, solution- 

née à la si gnatur le la 

3' Il Semble au GOIIN*Oment anglais 

&Po drreet 

. Pro dans ces.conditions, les achats pour 

chaine on sais peuvent (tire effectués 

enient par le Gouvernement fiaitçais, 

sans tenir compte des mesures prises 

pendant le cours des hostilités.% 

Èn conséquence, et afin de pouvoir 

déterminer l'importance des achats, à 

effectuer en Norvège, les Inspecteurs du 

Crédit maritime sont invités à recueillir 

d'urgenpe les demandes des Coopératives, 

1 

inëcessaires pour ")tenir des diffé,ee31'e~~ 

parties le 0 inaxilliniii ~l:e redtts. 

(A su ivre) . 

État-Civil (du 18 au 31 décembre)~ 

Jean- Simon Friconneien, S'? 

arts, cultivateur il Champrlou. 

La Création des Polders de la. 

Cronière. - 'l'out le monde et-oit que Je,; 

beaux Polder, s du fi eau- 

Cronière, de B 

~oir-sur-N1er~ ont été, înventés par los 

célèbres de Noirmoutier, en 

1766-1-167. 

M. le Baudouin, ancien niaire 

ile La Dari v tout a o découvrir. 

ait,., , Ar, -Ilives Paris, Nationales, à un accu- 

nient offieiel, qui prouve ' que cette irlê 

géniale est due à deux inconnus, 

c 

(Jean-Ileiiri-Guiilàureie) et Du~rAilcijms. 

Il publiera sous Wu titi docurrient, qui, 

date de, 1764. 

que ct frigOUIL est 

lè père de lean-Chry.sostoiiie ingotilt, le, 

auxquelles ils rappelleront qu'elle dot - Premier onaire de Croix-de-Vie (1792) et 

vent prévoir nonteulempnt les 

ilî 

a,, l'aïeul du savant préhistorien de là Vendée. 

besof 

sociétaires, mais aussi ceux des adhérents 

C'est cet Irigquit qui l'onda, en outre, à 

occasionnels, tous les p~.het-ti,ii devant. 

Groix de-Vie, la première Garanciêre da 

participer à la répartition des rogues Bas- Poitou. 

fournies par I'Etat., 

I'~iicore -un illustre Vendéen à sot-tir de 

l'oubli ! 1,a Justice passe enfin sur le eh oloin 

de, l'Histoire... 

Emploi de l'aiguillon à pointe 

i 

acérée 1 

M. le 1), Batitionin reellourche-equi est ce 

Il résulte indasenseignentents de r 

'recueillis 

reliais >, c-et, il est ,lès renseigné 

auprès des triels ~e li,,irant à la iabri- « Dom a 

cation du box-calf tient- la chaussure lia- 

sUr son aïeul. 

tionale. et aussi pour le -brodequin niifi- 

Laine, que, 30 '/~ nu moins des peaux ciel 

en partie inutilisables du fait des corlp~ NOUVELLES DIVERSES 

d'a iguillom 

clo;jt elles sont percées. 

Ces déplorables procédés font subir à la 

richtsse nationale une perte considérable 

et menacent, d'autre part, de compromettre 

l'avenir de Plinc de nos plus im- 

~Ortantes un, li est nette, L. exportations, l'étranger étant 

eur de cuirs préparés. 

il appel au patriotisme éclairé 

( l è s , agriculteurs du département pour 

qu 'ils renoncent à L'emploi de l'aiguillon à 

pointe acérée. 

Le Bal des Noirs 

Comme leurs camarades blancs 1 

Amëriçains noirs ont tenu à effr ir es lie 

population sablaise 1une 

soirée récréative, 

1 

allions des mieux organisée. 

ce 

ainsi que samedi devnier,. dès 

8 heures du soir, une foule nombreuse de 

lie, - 

~ OU, patriotes se pressaierit dans la 

grande salle de la Loge maçonnique, deà- 

corée de branchages et de guirlandes aux 

couleurs nationales et illuminée à g io r no 

pour la circonstance. 

On remarquait parmi les assistants plusieurs 

officiers américains et français qui 

par leur- présence ont tenu à manirester 

leur a ynipathie aux organisateurs de cette 

gentille fête de famille, au cour, de la- 

quelle la plus franche gaité etsla p i les 

étroite camaraderie ni-ont Cesse de régner. 

Un buffet avait été installë où eh n 

pouvait aller gratuitement se rafrailIc3huir, 

ou même se restaurer. 

Noyé en mer 

z Le bateau de péche Né rit és is du port 

des Sables, était en pèche mardi dernier 

à environ 10 milles O.-N.-O. clos Bal ci , nes 

et È~ 3milleq environ des cauxl territoriales, 

lorsqu'accidentellenient le patron Le Guen 

(René), 54 ails, deemetirant à La Chaum~ 

~, rue Tamaris, e-stlWlbé à la mer Ci 

S'es 

ta Lit e noyé. co rp s ~rePêcllê 19 l'équipage a été 

mené Ule credi matin à son domicile, à 

La Chaume. 

Police Municipale 

Des contraventionse es 

ont été dressées': 

P - Dur Vmt dé t d ' é z iq ueàte8 sur denré 

contre Daniau. néLFVilliers, 50 'a 

s~ 

cultivatrice au Chiiteau-d'Olonne; Guùfier, 

née Trichet, 32 ans, cultivatrice'à 

é 

St-Hilaire-de-Talmont; Ferré. si e Bellier, 

61 ans, fermière à Sainte-Foy. 

Conseil Municipal. - Le Conseil 

municipal S'est réuni, le 9-2 décembre, à 

Il h. 1/22, sous la présidence de M. Valère 

Matité, maire. M. Eugène Poilu est dési- 

gué pour remplir les fonctions de secré-~ 

taire. e 

L is tes é lec t o rti j Après'lecture du 

piP.ocês-verbal debp-rE;cëdexlte séance le 

Conseil désigne M. Eiigêne Pohu pour la 

revision les listes électorales 'et MM. 

Célestin Astagneau et , Jean-Louis Guibert 

pour l'aire parti la Commission, 

Chargée (lu jugement réclamations. 

Rép artiteurs . - Vingt propriétaires l'on- 

ciers, reptes à remplir les fonctions de 

répartitenrs~ cri 1919, sont égaiement dési- 

1 

gnës par l'Assemblée. 

1 

G rosses rëpara t ions à l 'ég l is e , -_ M. le 

Maire fait connaitre que la couverture 

ouestde l'église a besoin d'importantes 

répar Èmis. En mai 1916 un devis de 

6.031 fr. 05, approuve par le Ministre 

avait été crédité par les Beaux-Arts de 

4.031 francs, à la condition que la cent- 

mune ferait le cOm~léaient, soit par ses 

propres moyens, soit cri otetellas, 1 t aide 

du Cônsek ~uriat et du Departemet il, En 

raison dV l'augmentation considérable du 

Prix des matériaux il y a tout lieu de Peusor 

que le premier devis devrait être porté 

à 8 . 000 fra n cs de sorte que la Part i 

tirent à la commune s'ëlcv(,,rait à 

- 

M. le Maire "appelle à ses collègues que, 

déjà, en 1912 des travaux de restauration 

atteiginant là,Somule a(- 71221 fr. 87 'ont; 

été exécutés à leéglise et que le Conseil a, 

à cette époque, contribue pour une large 

part à l'exécution de ces travaux; il 

qu'on ne saurait admettre que, tous ajoute les 

5 

on 6 ans, lAdministratieikn dès Beaux- 

Arts, vienne grever le budget communal 

de eliarg(>s si importantes. M. le Prési- 

dent déclare quia son av~'s,~ avant de votpç 

une somme queJc6nque il y aurait lien 

1- d'insister énérgiqueme~t pour que l'Art- 

nimistration des Beeux-Arts prenne à sa 

charge les 4,'5' de la dépense; 12"d'inviter 

le Conseil ourial d*Olon"t~e a ouvrir un 

ci-èclit, enfin 3' de soi;iciter, du Conseil 

Général de la Vendée, une su~vention 

aussi élevée (lue possible, 

Le Conseil, considérant, que l'église est 

un monument communal qu'il y a lieu de 

conserver dans le meilleur état possible, 

Charge le Maire de faire les démarches 

e~ 

Il y a Tonnes et Tonnes 

Dans la marine le mot laitue a Plusieurs 

sens et L r Te n il os d u 1" novembre, les 

précise avec raison, car il s'agit là de 

choses qu'on (toit Savoir. Quand un navire 

est à flOt~ il peso un poids doline : p ou r s e, 

maintenir- a la surface il,dêpiace un volatrio 

d'eau représentât Son poids, c'est Éon 

dêpiacetrient qu'en exprime- en tonneaux 

(le 1.000 kil 

itnLIaiseestol'015 ' kilos. 

fun iii~tre vulie) -1 la tonne 

S i 1 , s e ret g d'oit riavire de commerce, il 

' 

pe'r ~viàeitenlent moins vide que plein. Il 1 

a l i re t o n da g e fle deplacellient à vide et il 0 

~c1wrge, tri différence entre tes 1 

ea, 

deux représente sa p o r tée e i ë, lourd Ou 1 

dead ir e iy ie t . A vide il est dit léqe~ Uli navire 

de 500 tonnes de porlee c~ha,g., inq 

cinq cent mille kilogrammes 

S'il emba que le, . marchandises légères 

y 

Un nouverà ferme est employé, c'est le 

. 

toir,eau (l non 

de 1.000 tonnes de portée en iourd~alv)Ol lie, 

liarger 1.4110 mètres cubes. ER Angle- 

'* 

tLrv(~ ce tonneau n'est que ils 1"" 13. 

La forme d'o~tirèteiiaent c'est 1.000 kilos 

pc exr les et pour les rna- 

, 

lieres l égè res le poids de 1 141 (il v a 

quelques exceptions). Enfin les tolineàux 

de jauge iridiquefft la Capacité totale, (lie; 

o àvire. La tonne de jauge égale'21"Sii, 

c5est la jauge brute, pour obtenir la jauG 

nette, il cil flot déduire l'espace occupe 

par le logement et l'équipage, là inJ1chiite; 

le charbon. Pi -atiquement oit admet (lue 

100 tonnes dejauge brute équwaient à 150 

tonne de porIée en lourd. 

des sable 

A u d ience a i e 1 8 1 9 1 s 

Vol à l'étalage 

Pour avoir dans la matinée du 9 décr-in- 

bre-dernier, auv, Sables, souatrait un pu- 

qu'14ontenant 6. 

43 ca1ee~oii:s à. l'étalage de 

M. V b, continu rça. , lit, -ue i de - ]lattes, Le- 

torec (Michel,, 66 aie,, colpôrterir sans 

domirile fixe, est condamné et six mois de 

Propos défaitistes 

J'uni- avoir au cours ile la Saison esii- 

ville dernière, aux Sables, tenu publique- 

nient des propos'concùrnant, le., opérations 

militaires oit diplomatiques ele nature à 

favoriser fjunnccefr~jcbeuso ]*ennemi sur oit l'us à exercer une in- 

prit de l'armée 

ou de la population, Winkeleer (Jean),- 

51 ans, sujet belge, demeurant à Paris, 

53, cité des Fleurs, est condamne a 2 mois 

de prison. 

chasse sans permis 

Pour voir basse le 1" décembre 1918, 

sans % éLremuni d'un permis, Volcan (Aimé), 

40 aus,, fermier il Saîtito-1,'ov, est condamné 

à 60 francs d'amende à la covi- 

fiscation du fusil. 

A propos d'AlIumeties 

Pour avoir vendu des bottes d'situ- 

mettes à uni pi ix supérieur à celui fixé 

par décret. Pougnot (Lucie), femme 

Beaudier, 4f5 ans, épicière, place du Coin- 

rüerce, aux Sables, est Condamnée à 16 fr. 

d'amende a~ec siirqis. 

Plaidant M' Paul f,ecoiiitp. 

ETAT-JIVIL DES SABLE 

Dit )f; nlire J 1 191S n Ja " i r r 9 l fi l , 

~_ 

Nù'ui RoIlDrui. ' ~N An" ' 

PEIOlMESS". DE MARTAGIis, 

Fé:ix~ '011194 amile P a rri t , aitesteur à Menivillors 

(Eure-et-Mr), et, Gerniame 1%1ertprn~, cmployée 

de commerce. rue des Merciers. 

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ovide-Penri-Julien Martin, 43 ans, Docks de 

l'ouest, époux de Antoinette.,Nlarie-1,atirence 

Morilleria, lu1~ G.yi)emer. 

Clémence Broebard, 7, an S. journalière, vew, o 

de François Seigulii. ( H . ) - : 

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Au BUREAU DU JOURNAL, CU»E7, NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

Er DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

Ne désespérons pas desRusses 

La Russie ne sera pas toujours aux 

mains des bolcheviks. La situation de 

• ce malheureuX pays ne sera pas toujours 

énigmatique et trouble. 

A l'heure actuelle, les alliés paraissent 

avoir arrêté un plan de campa- 

gne très net et très ferme vis-à-vis 

des bolcheviks. Il taueintervenir 

dans une certaine mesure. Il faut 

surtout aider les puissances qui 

entourent les bolcheviks à défendre 

victorieusement leurs frontières centre 

les emprises de ces malfaiteurs. 

Envoyez des armes, des munitions, 

au besoin des officiers et des volontaires 

aux- Polonais pour les aider à 

demeurer indépendants, à la Cour- 

lande, à la Finlande, à. la Lithuanie, 

à l'Ukraine et surtout au gouverne- 

. ment d'Omsk, qui vient d'infliger, à 

Perm, avec de vaillantes troupes 

sibéfiennes, un échec considérable 

- aux troupes bolchevik», telle nous 

parait être la meilleure . politique à 

l'heure actuelle. - 

Encerclés, les bolcheviks mour- 

ront sûrement. d'inanition. 

Mais il faut agir vite, avant qu'ils 

aient eu le temps de s'organiser euxmêmes. 

Nous voyons •qu'ils ne sont nullement 

dépourvus de matériel. 

C'est ainsi qu'à Perm, où les troupes 

sibériennes ont lait vingt mille 

'prisonniers, elles ont pris cinq mille 

wagons, soixante canons, vingt automobiles, 

deux mille mitrailleuses et 

de nombreuses munitions. 

Le communiqué ajoute : Selon .un 

dénombrement -encore incomplet, au 

cours .des opérations, de Bouchera 

jusqu'à Perm, il a été pris trente et 

un mille prisonniers, cent vingt 

canons, plus de raille mitrailleuses, 

cent quatre-vingts trains, trente automobiles, 

neufs trains blindés, deux 

automobiles blindées. 

Ces chiffres indiquent que les maximalistes 

ont encore à leur disposition 

un matériel de guerre important et 

qu'il faudrait compter avec eux si 

leur armée rouge était enfin organi- 

'• Née et disciplinée. 

Il faut donc aider les éléments 

d'ordre de cet empire immense à 

sortir du chaos et-à faire figure d'Etat 

solidement constitué. 

Nous savons -bien que si nous intervenons, 

même dé cette façon atté- 

nuée, en Russie, nous nous exposerons 

de la part des bolcheviks à de 

terribles. représailles qu'ils exerce- 

Feuilleton de la Vendée Répu b l i caine 121 

CŒUR IYALSA.CE 

Épisode de la Grande Guerre 1914 

PAR 

ltIFILI1NICIE reg A l It . 16,3E14 

CHAPITRE II 

UN NUIT DE NOËL DANS LA TRANCHÉE 

A l'approche des douces fêtes de la fa- 

mille, on songeait, dans les tranchées au 

long espase de temps qui s'était écoulé 

déjà depuis le jour où le tocsin sonnait lu- 

gubrement au clocher des villages pour 

informer les hommes occupés aux travaux 

des champs que la patrie était en danger. 

Mais, pendant que l'agression inique de 

barbares sans loyauté et sans foi. pendant 

que leurs défis et leurs atrocités donnaient 

aux hommes une sorte de fièvre héroïcrue, 

u n e lime ditlés•ente de celle qui les dirige 

dans les actes ordinaires de la vie et les 

appelait sur un terrain qui est un « champ 

d'honneur e, le coeur des femmes se ser- 

rait étrangement. 

Les combattants n'avaient pas encore 

mesuré depuis cette époque, ce qu'il avait 

fallu aux épouses et aux mères sublimes, 

d'énergie farouche pour contenir les lar- 

mes qui leur montaient du coeur aux yeti*, 

. pour ne pas amollir par leurs plaintes, 

t • 

• 

No tre D e voir 

ront, à n'en .pas douter, sur les 

malheureux Français restés entre 

leurs mains à Petrograd et à MosCou. 

• Ce qu'est le régiMe des geôles de 

Russie, nous ne le savons que trop. 

Est-Ce que, tout récemment, M. Pierre 

Darcy, président de la Chambre de 

Commerce française de Petrograd, 

'n'a pas succombé aux rigueurs de ce 

régime des geôles boldhevistes 

Combien de nos compatriotes doivent 

subir le même sort ! Et ne fautil 

pas craindre 'ùn destin pire pour, 

les prisonniers des bolcheviks, le 

jour où nous prendrons, les armes à 

la main, parti contre eux 

Sans doute,' nous devons tout faire 

pour que ces otages, indûment tom- 

bés aux mains des sauvages de 

Petrograd ou de Moscou nous soient 

rendus. 

Nos amis les Anglais ont bien su 

se faire rendre le personnel do l'ambassade 

tfritannique, dont un des 

membres, ,on s'en souvient, avait été 

assassiné. 

En tous les cas, qua Lenine et 

Trotzky soient prévenus, une fois 

pour toutes, que s'ils tombent entre 

nos mains' noms saurons exiger 

ces paient leur dette envers la 

société ; ces -prétendus démocrates, 

qui se livrent à des excès analogues 

à ceux que nous' reprdchons au 

Kaiser, ne méritent aucune considération. 

Encore faut-il les avoir. La Russie 

est grande, on peut s'y cacher longtemps, 

de même qu'il faut beaucoup 

de temps pour venir à boat des élé- 

ments de désordre. 

l: Allemagne est aussi la proie du 

bolchevisme. Mais il ne paraît pas 

que les Spartaciens aient jamais le 

dessus- Il y a encore en _Allemagne 

une armée et des chefs à poigne. Il y 

a tout un personnel politique qui 

demeure influent. 

L'Allemagne qui veut se releyer 

saura faire sa police elle-même. Nous 

n'avons pas d'inquiétude à ce sujet. 

Mais • la Russie est passive, et chez 

elle, les Wein» sont longues à se 

refermer. . 

GEORGES LAURENCE. 

Ce qu'a lait nulle Marine 

Au moment où l'Allemagne demanda 

l'armistice la marine mili- 

taire française comprenait 1.296 bâti- 

ments de tous rangs, sans compter 

les transports, les navires en réserve, 

en armement ou affectés aux écoles. 

La plus grande partie de cette flotte 

l'armure de volonté dont le cieur des hom- 

mes venait de se cuirasser. 

Les combattants songeaient avec fierté, 

mais avir nagoisse, en voy*Searriver les 

fêtes qui rappellent plus spécialement la 

famille, combien les mères et les femmes 

françaises avaient été admirables de fer- 

meté et de raideur à l'instant du suprême 

adieu, à l'heure oie la dernière étreinte, 

au mdment où les mains qui s'étaient unies 

se desserrèrent pour jamais peut-être. 

Les guerriers au coatr d'airain qui 

avaient bravé les duplicités et les traîtrises 

d'un ennemiexécrable,qui avsient supporté 

des fardeaux surhumains de fatigues, qui 

avaient raille pendant des mois la mitraille, 

les obus, le feu, la mort, étaient attendris 

à la pensée de ce que seraient les fêtes de 

Noël et da jour de l'an pour ceux qu'ils 

chérissaient. 

Ils étaient attristés en songeant à ce 

qu'avait été le calvaire des femmes depuis 

le commencement de cette guerre mau- 

dite. 

Ils tressaillaient en s'imaginant ce qu'a- 

vait été pour elles l'attente anxieuse des nou- 

voltes du front, l'ignorance de l'endroit où 

se trouvaient les chers absents, le peu de 

détails qu'apportaient les lettres attardées 

et forcément succintes. 

Ils s'imaginaient les ravages causés 

dans la conscience de ces pauvres femmes 

par les quelques lignes dévorées dans un 

journal et annonçant officiellement un 

combat, un avantage, tin succès ou un 

recul. 

Quelles heures d'angoisse mortelle elles 

avaient dé traverser, ces pauvres femmes, 

Lés 

f.-.'j.a.trxecil 11 Janvier 1919 

Affaires Publiques sont les Nôtres 

es t de l e s c on naî tre e t d 'y pren dre par t e t n o tr e In t érê t n o us l e c omman d e 

Organ e de Con i e tés nibl 'iea ii de l 'kerondissem en i des Sab les - d 'O lonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

RÉDACTEUR - GÉRANT : "Valè.re 1V1 A. T I-1 

(874 unités) était armée pour la guerre 

sous-marine, savoir : 735 bâtiments. 

destinés à l'escorte des convois, à la 

patrouille et à la protection de la 

pêche, et 139 chasseurs de sous-marins. 

En outre, 192 unités étaient 

affectées au dragage des mines. 

Le service d'arraisonnement des 

navires de commerce à rentrée de 

nos ports était, d'autre part, assuré 

par 70 bateauk. 

Les forces navales constituées par 

les escadres et par les grands bâti- 

ments en mission se compoSaient de 

117 unités (cuirassés, croiseurs et 

grands torpilleurs) qui, depuis août 

1914, furent presque constamment 

loin de France. 

Enfin, 43 sous-marins concouraient 

aux diverses opérations de guerre. 

Par ailleurs, la marine disposait 

d'une force aérienne de 1.127 unités, 

dont 870 appareils d'aviation et 257 

ballons dirigeables ou captifs. 

Les principales tâches incombant à 

ta marine de guerre ont, été de pré- 

ser‘er nos côtes et nos ports des 

insultes de l'ennemi, d'immobiliser 

dans leurs bases les escadres de ligne 

austro-hongroises, de maintenir les 

communications aven nos colonies et 

tons les pays d'outre-mer,•d'assurér 

l'approvisionnement de la France en 

vivres, en charbon, en acier, etc., et 

le ravitaillement des armées en hem - 

mes et en matériel de guerre, de 

pourchasser et couler partoutgoit ils 

seraient rencontrés les corsaires et 

les sous-marins ennemis, d'interdire 

par le blocus l'usage des mens,; x 

empires centraux. '99` 

Cette tâche a été remplie par nôtre 

marine avec un dévouement qu'on ne 

signalera jamais trop et, se faisant 

l'interprète du Gouvernement de la 

République, le Ministre,- M. Leygues,, 

a adressé aux officiers g•énértnii, et 

autres commandants à la mer, le 

télégramme suivant 

A l'occasion (le l'année nouvelle, je vous 

adresse personnellement, et je vous prie 

de transmettre aux états-majors et aux 

équipages placés sous vos ordres, mes 

souhaits les plus cordiaux et mes félicita- 

tions polir les grandes tâches accomplies 

au cours de l'année qui s'achève. 

Nos marine viennent de trouver dans la 

victoire la plus magnifique récompense 

de leur énergie et de leur bravoure. 

Acteurs d'une oeuvre immense; encore 

peu connue et dont la pestée' réelle ne 

pourra être mesurée qu'avec le temps, ils 

Place de la Liberté 

ont déterminé, en coopération avec nos 

Alliés, l'effondrement naval de l'ennemi 

et contribué puissamment au triomphe de 

la liberté et du droit. Ils ont acquis des 

titres imprescriptibles à la reconnaissance 

de la nation. 

le soir, après avoir endormi les petits in- 

nocents que les hommes protégeaient, au 

moment de chercher le sommeil réfra c- 

ta i re dans la couche froide et solitaire, en 

se représentant, par la pensée, la fatigue 

des combattants, leur surmenage, leur 

manque de confortable, de repos, de som- 

meil, de soins ; leurs malaises imprévus 

causés par les chaleurs insupportables, 

par la pluie, par la fraîCheur des nuits. 

Ils songeaient à ces tristes choses dans la 

tranchée, les valeureux champions d'une 

juste cause, d'une cause d'honnêteté et de 

eivilisation;mais ils songeaient aussi à d'au- 

tres femmes que les leurs, aux épouses et 

aux mères des compagnons qu'ils avaient 

vu succomber à leurs côtés ; aux infortu- 

nées à qui un homme était venu dire : 

Madame, votre mari est tombé au champ 

d'honneur! e. 

Ils songeaient à ces malheureuses pour 

qui un poids de charges nouvelles allait 

s'ajouter au fardeau d'un existence désem- 

parée, qui devraient dire adieu au luxe, 

au superflu, à la considération attachée à 

l'enviable situation du mari pour devenir 

d'humbles travailleuses et se donner à la 

peine, à la grène ; à la peine et à la gène 

sans gloire. 

Ils songeaient tristement à toutes ces 

femmes blessées au coeur et qui (levaient 

poursuivre le rude montée d'un calvaire; 

et ils se disaient, ces braves soldats : Si 

nous no perdons pas la vie à la guerre, 

nous aurons le devoir de penser aux au- 

tres, d'être secourables aux infortunes, 

d'aimer davantage ceux qui auront plus à 

souffrir, de nous montrer fraternellement 

LA VIE MILITAIRE 

Solde des Prisonniers 

Par décret du 11 décembre dernier, les 

hommes de troupe piisonniers de guerre 

auront droît, à dater du lendemain du 

jour où ils sont tombés au pouvoir de . 

l'ennemi jusqu'au jour exclu de leur re- 

tour ou présentation aux autorités fran- 

çaises : 

1' A une solde spéciale de captivité 

égale à la moitié de la solde de présence; 

A la demi-haute paye de guerre pour 

le temps passé en captivité, ce temps 

comptant pour la détermination du .temps 

de service exigé pour cette allocation; 

3° A compter de la remise aux autorités 

françaises jusqu'au jour inclus de leur re- 

tour au corps, ù la solde de présence pour 

les journées passées en détachement ou 

en subsistance. 

Ces mesures auront leur effet à compter 

du 2 août 1915. • 

Les rappels de solde seront effectués 

par les dépôts du corps auquel l'homme 

appartenait avardsa captpre et le mon- 

tant - sera adressé aux bénéficiaires pen- 

dant la permission ou le congé de retour 

de- captivité, à son adresse actuelle. 

Le paiement sera suspendu pour les in- 

téressés objet d'un ordre d'informer 'ou 

d'une déclaration de désertion, jusqu'au 

prononcé du nom-lieu oh jusqu'à l'acquit- 

tement par un conseil de guerre. 

arananaantiaamazinianimeaummi-maneadataverestannumm 

CHRONIQUE LOCALE 

LE LIVRE D ' II 


GITTON (Gustavesitoger), soldat da 2" 

classe : • 

Chasseur courageux et dé-voué, très crène au 

l'en. A assuré d'une Tacon -parfaite le ravitail- 

lement de première ligne sous les bombarde- 

ments les plà violents. et dans des circons- 

tances très difficiles, faisant ainsi preuve 

d'abnégation et de mépris du danger. 

Les parerds de ce brave' exploitent le 

chalet du Pe t i t Tr ian o n , à La Pironnière 

du Château-d'Olonne. 

• lek 

CHAILLOU (Henri-Isaïe), soldat au 298° 

régiment d'infanterie : 

Mitrailleur d'élite, d'un allant et 'd'un sang- 

froid remarquables; a par son tir précis fait 

taire ,deux mitrailleuses ennemies permettant 

ainsi la progression de la section d'infanterie, 

Une blessure. 

Les parents de ce valeureux habitent 

route. d'Olonne, 31. 

A l'Ordre du Bataillon 

BOUMER (Félix), soldat de 2' classe : 

Chasseur tees brave, plein d'entrain, d'une 

conduite admirabté' au feu, a été blessé au 

cours de V.:fion du... N'a consenti ù se 

laisser évacuer. que sur l'ordre de sou chef de 

section. • 

attentifs aux misères des autres Français, 

de compatir. 

Et ils ajoutaient, mentalement : « O 

Patrie; toi qui es reconnaissante à tous 

ceux qui t'ont vaillamment défendue, quelle 

reconnaissance infinie ne devras-tu pas 

garder à celles qui t'ont fourni ces héros, 

au bataillon sacré des mères, à la légion 

d'élite des épouses qui ont été souvent 

l'âme de ces héros, qui n'ont jamais faibli 

pour qu'ils, ne faiblissent pas et qui, lorsqu'elles 

avaient le coeur déchiré, en lam- 

beaux, réunissaient toutes leurs forces pour 

leur crier : « En avant, soldats, pour la 

France! ». 

Le capitaine Pipe- aux-Dents lui aussi 

était pensif. • 

Il méditait un projet grandiose ; celui • 

de remporter une belle victoire pour l'offrir 

en étrennes à,la France. 

L'inactivité ,de tranchée lui pesait, il y 

trouvait trop de temps pour songer, pour 

se laisser emporter par un mélancolique 

courant. 

11 avait des enfants, lui aussi, une lem- 

me héroïque qui ne se plaignait pas, qui 

admirait le beau courage des Français qui 

avait la foi, qui attendait, qui espérait et 

qui ne doutait pas dn triomphe de la plus 

juste des causes.' 

— Camarades, dit-il un jour à ses hom- 

mes, j'ai une proposition à vous faire. 

C'est demain Noël, une fête qui remue le 

coeur des guerriers ; si, pour oublier ce 

qui peut nous causer beaucoup d'émotions, 

nous allions prendre une tranchée avan-* 

cée allemande? Cela nous serait un exe£- 

, 

tia 

imp éri eusem en t 

TOUT CE QUI CONCERNE LA REUACTION 

d oi t ê tre adre'ss é à M. Val ère ILITHÉ , R éda c t e ur- Géran t 

La mère de ce vaillant habite boulevard' 

de l'Est, 37. 

M. Clemenceau en Vendée 

Aux Sables-d'Olonne 

Une agréable surprise était réservée à 

la population sablaise : samedi matin, 

vers 10 heures 1/2, M. Georges Clemen- 

ceau arrivait en .auto aux Sables-d'O- 

lonne, accompagné de M. Jean Martel, 

chef dia secrétariat particulier ; de MM. 

Michel Phelippon, de Luçon et Binard, de 

Fontenay, ses amis personnels et de deux 

officiers d'ordonnance. 

L'auto est remisée dans la cour de 

l 'Hô te l de Fra nce, et malgré la pluie tor- 

rentielle et le vent qui souffle en tempête, 

M. Georges Clemenceau se dirige à pied 

vers les. Halles ; fêté, recouverte d'un 

capuchon,'il parcourt le Marché particu- 

lièrement animé à cette heure, s'enqué- 

rant avec bonhomie des prix et de l'abon- 

dante des denrée*et interpellant familiè- 

rement les-ménagères. 

Mais en grimpant au pas de gymnasti- 

que l'escalier qui conduit aux galeries du 

premier étage, le capuchon tombe et le 

grand Vendéen est reconnu. C'est alors 

une acclamation enthousiaste ; leS cris 

de : « 'Vive Clemenceau! n 'se succèdent, 

fournis, sans interruption et qui l'accom- 

pagneront durant toute sa visite en ville. 

Pendant ce temps, la nouvelle se ré- 

pand ; en un clin d'oeil les drapeaux sont 

hissés aux fenêtres des, habitations et, sur 

les monuments publics. L'enthousiasme 

devient général. 

Toujours sous la pluie, le Président du 

Conseil parcourt la promenade du Rem- 

blai balayée par la pluie et l'ouragan. Puis 

ce l'ut la promenade sur la jetée des Sa- 

bles et sur les quais; il interpelle phi- 

sieurs marins, sourit aux jeunes mousses; 

la population maritime l'acclame bruyam- 

ment dans son langage imagé. 

Croisant un grdupe de soldats améri- 

cains ruisselants sous l'ondée, un rapide 

dialogue s'échange : 

— Le temps vous convient-il ? interroge 

paternellement le Président. 

—, Mais on ne s'en plaint pas, répond 

joyeusement un Yankee, interprète de 

ses camarades. Nous aimons la France 

par tons les temps ! 

*midi précis, M., Georges Clemenceau 

est de retour à l 'Hô te l de . Fra n c e où le 

déjeuner est servi ; à ses compagnons de 

voyage se sont joints MM. Tardif, préfet 

de la Vendée et Coda, sous-préfet des 

Sables. 

A und heure, notre célèbre compatriote 

apparaît sur le perron de l'hôtel. Une 

foule enthousiaste lui fait une ovation, 

tandis que des jeunes sablaisés lui remet- 

tent des gerbes de fleurs — qu'il paie gra- 

cieusement d'un paterne4aiser — et que 

les enfants des écoles peliques forment 

une haie toute trépidante do joyeuses ac- 

clamations.' 

Et les gesibes de fleurs succèdent aux 

gerbés de fleurs, si bien que l'auto est 

cice salutaire etune distraction profitable. 

Un hourra unanime lui répondit. 

Seul Lambinet éleva quelques timides 

observations. 

— Nos tranchées avancées ne sont pas 

très confortables, mais nous y sommes 

habitués J'ai un commencement de 

rhume de cerveau... J'ai aussi une maladie 

de coeur qui m'interdit toute émotion vio- 

lente... 

— Graisse de radis ! fit de sa voix toni- 

truante le sergent Picard, si tu avais une 

maladie de coeur, Lambinet, sensible aux 

émotions violentes, elle doit être: guérie 

par le traitement homéopathique que tu 

suis depuis quelque mois. 

Tous reprirent ; 

— Il nous faut une tranchée ennemie 

pour ce soir. 

Le capitaine Renaud s'approcha de Lam - 

binet : 

Un Noël sans qu'on embrasse un en- 

fant, est-ce un Noël'? Non, n'est-ce pas ? 

— Naturellement, répondit Lambinet. 

— Est-ce que, si nous nous croisions les 

bras, dans noti*tranchée, nous ne serions 

pas assaillis pat toutes sortes de sombres 

pensées ? 

— Effectivement, dit Lambinet. 

Est-ce que la boue ne paraîtrait pas plus 

sale, la pluie plus lande? 

— Apparemment. 

— Est-ce que l'action n'est pas la plus 

agréable distraction du soldat? 

— Positivement. 

16111t1MMIMMIMIIMMI• 

— Eh bien! mon cher Lambinet, soldat 

profondément brave mais qui veut être 

brave plaisamment, et qui se donne l'air 

N° 1.812 

Ce Journal parait le Vendredi 


PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT. 

Mireaser tout ce qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M.RocHn-Jonanma 

imprimeur do la Vendis Républica ine, Place de l e 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes la ligne 

Judiciaires — 

Réclames 



fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

on traita à ferlait les Annonces pariodiques où continu. 

'17 éléplibtarate 

bientôt pleine, lorsqu'elle va se mettre en 

route pour une destination inconnue. 

A Saint-Jean-de-Monts 

Poursuivant ses randonnéees au pays 

natal, M. Clemenceau partait de bonne 

heure dimanche, matin de La Tranche et 

arrivait à l'improviste à Saint-Jean-de- 

Monts, vers 11 h. 35, ayant suivi une 

partie du parcours la merveilleuse « Cor- 

niche Vendéenne », où s'étagent au pied 

des dunes les villas de Saint-Gilles et de 

Sion. 

Le Président descend à l 'Hô te l de l a 

Plag e , avec ses fidèles compagnons : MM. 

Jean Martet et Michel Phelippon et ses 

deux officiers d'ordonnance. 

La présence du Président, si jaloux 

qu'il fût de son incognito, ne pouvait pas- 

ser inaperçue et une personne en villégia- 

ture à la Vi l la To n la ine, M"'" Grangier, 

faisait, au cours du repas, apporter à 

M. Clemenceau, un gâteau qu'elle avait 

préparé pour elle-même. Cette pâtisserie 

familiale portait au centre un minu-soule 

drapeau aux couleurs françaises. 

Le Président, touché de cette atteation, 

acceptait de bonne grâce le gâteau et, mi 

quittant l 'Hô te l Je la P lag e, i l allait 'en 

personne remercier les habitants de la 

V i l la To n ta ine . 

A Apremont. 

Après une courte promenade sur la 

plage, M. Clemenceau repartait à 13 h. 

pour Apremont. 

Un temps d'arrêt dans .tette localité, 

pour jouir •du splendide coup d'oeil des 

tours vétustes du château de Philippe de 

Chabot, spécimen de la plus fine archi- 

tecture du xvi° siècle, placées à pic sur 

les rochers inaccessibles qui dominent 

La Vie, et les autos _présidentielles tra- 

versaient La Roche-sur--YOn, à 15 h. 30, 

pour arriver vers 17 h. à La Tranche. 

Le Départ 

M. -Clemenceau a passé la journée 

'de lundi à la villa Phelippon qu'il n'a 

quittée qu'à 16 heures pour se rendre 

à Luçon. 

A 21 heures, il remontait dans son train 

spécial pour rentrer à Paris. 

La Question des Sursis 

Le Pe ti t Journa l a demandé ais 

cabinet du Sous-Secrétaire d'Etat de 

la Démobilisation dans quelle mesure 

les sursis seraient dorénavant accor- 

dés 

Tous les sursis actuels, lui a-t-on 

répondu, seront maintenus, à moins 

que la raison pour laquelle ils ont 

.été demandés disparaissent du fait 

de la Cession des hostilités. Les demandes 

nouvelles ne recevront satis- 

faction qu'autant qu'elles intéressent 

essentiellement la reprise des affaires. 

C'est principalement à ceux qui, sui- 

vant l'heureuse expression de M. 

Loucheur, peuvent être les s four- 

de n'être jamais complètement satisfait, 

nous allons attaquer carrément une tran- 

chée ennemie; 'nous ruer follement sur 

l'adversaire, le pousser rudement dehors,, 

en envoyer résolument une bonne partie 

dans la paix éternelle et célébrer ce Noël 

^victorieusement au lieu de le passer triste- 

ment. 

— Nageoires de lapin ! voilà une bonne 

idée, s'écria le sergent Picard. 

— Nous approcherons prudemment de 

la tranchée ennemie, sous un feu violent 

probablement ; mais plus le feu sera vio- 

lent moins nous aurons de chance d'avoir 

la goutte au nez et l'onglée aux doigts. 

Nous surpendrons fatalement nos ennemis 

qui ne s'attendent pas assurément à cette 

équipée, nous les démolirons inopinément 

et passerons ainsi agréablement la nuit de 

Noël.' ' 

Michel Rolner prit la parole. 

— Mon capitaine, dit-il, si vous le permettez, 

j.e vous -soumettrai un idée. 

— Faites, mon ami. 

— Je partirais avec un camarade, à la 

nuit tombante, en rampant jusqu'à quel- 

ques mètres du poste d'observation de 

droite de la tranchée. Nous approcherons 

doucement, insensiblement, prudemment, 

pour employer moi aussi des adverbes. 

J'ai examiné les positions, je suis sûr 

d'obtenir un bon 'résultat. 

En arrivant à quelques pas dé la sentinelle, 

mon camarade passera d'un côté, 

moi de l'autre.- 

La s ui te aie ritaliéra.

tiers de la démobilisation » qu'elles 

seront accordées : aux chefs des 

grandes entreprises industrielles, commerciales 

ou agricoles, pour „.qu'ils 

préparent du travail à la main-d'oeuvre 

considésable qui sera disponible 

dans quelques mois. 

Allocations et Majorations militaires 

Une circulaire ministérielle vient 

de fixer les conditions dans lesquelles 

les allocations et majorations 

/aires seront maintenues aux familles 

bénéficiaires, dont les soutiens sont 

mobilisés. 

Ii résulte de cette circulaire que les 

allocations et majorations seront main- 

'tenues aux familles pendant une période 

de six mois, à compter de la 

démobilisation de la classe à laquelle 

appartient le soutien. Mais, dans le 

but d'accoutumer les familles à se 

passer progressivement de l'intervention 

de l'Etat, il a été décidé que les 

indemnités seraient réglées suivant 

un taux dégressif arrêté comme suit. 

Pour les deux premiers mois, l'état 

des choses subsiste : aucune dimi- 

nution ne sera effectuée. Pour les 

troisième et quatrième mois l'allocation 

principale de 1 fr. 50 est. -réduite 

à 1 franc, celle de 1 fr. 75 à 1 fr. 25. 

Les majorations pour enfants, pré- 

vues par la loi du 15 novembre dernier, 

fixées à 1 franc pour la pre- 

mière série, à 1 fr. 25 pour la deu- 

xième série, à 1 fr. 50 pour la troisième 

série, ne seront plus que de 

0 fr. 75 pour la première série et de 

1 franc pour la deuxième et troisième 

série. Enfin l'allocation additionnelle 

et supplémentaire est réduite à 0 f. 50. 

pour les cinquième et sixième mois 

l'allocation principale de 1 fr. 50 

tombe à 0 fr. 50, celle de 1 fr. 75 à 

0 fr. 75. Les majorations pour en- 

fants ne sont plus que de 0 fr. 50 et 

l'allocation additionnelle de 0 fr. 25. 

Une exception a été faite en faveur 

des familles qui ont eu leur soutien 

tué, disparu ou décédé au cours de 

la campagne, ainsi qu'en faveur des 

réformés no 1. Pour ces familles les 

allocations et majorations entières 

sont maintenues pour une période de 

douze mois à dater du 15 novembre 

1918. 

Pour les hommes qui, sur leur demandé, 

seraient maintenus"sous les 

dm-peaux, pour ceux qui se trouvent 

en traitement dans les hôpitaux, le 

point de dépare de -la période de six 

mois partira di jdur de leur démobilisation 

effective. 

En ce qui concerne les militaires 

de carrière (sous-officiers, gendarmes 

de l'active, ,marins des directions du 

port, etc.) qui ne seront pas démobilisés, 

les allocations et majorations 

seront maintenues à leur famille tant 

que durera officiellement l'état de 

guerre. 

Pour les réformés n' 2 ou tempo- 

raires, qui, n'étant plus mobilisables 

n'appartiennent à aucune classe de 

démobilisation, la période de 6 mois 

courra du 15 novembre 1918. 

Les hommes en sursis n'ouvrent 

aucun dr,oit au maintien des allocations 

et majorations en debdis des 

8 jours prévus par la circulaire minis- 

térielle en date du 10 octobre 1914. 

Ainsi qu'on vient de le voir les 

allocations cesseront complètement 

d'être payées .à la date du 15 novembre 

prochain. y. M. 

P . -S. - - L e Péc u le de 1 .000 fra n cs . - 

La loi, portant ouverture des crédits des- 

tinés au paiement du pécule de 1.000 fr. 

aux veuves de la guerre, est définitive- 

ment votée. Comnfe nous l'indiquions dans 

un précédent article, le pécule sera versé : 

1' aux veuves des militaires tués à l'en- 

nemi; 2° à défaut de veuves aux enfants ; 

3° à défaut d'enfants aux ascendants. 

Les intéressés recevront 250 francs en 

argent et 750 francs en bons pie la défense 

nationale remboursables à un an. 

Il n'y a plus, maintenant, qù'à attendre 

le règlement d'administration publique in- 

diquant les formalités à remplir pour tou- 

cher. Nous tiendrons nos lecteurs au cou- 

rant. 

COUR D'ASSISES DE LA VENDÉE 

A udie nce du lundi G jan v ier 

Affaire Serre/veau. - Attentat aux 

Moeurs 

L'inculpé, Sionneau, sabotier, 51 ans, 

originaire de Sainte-Florence, et résidant 

à Chantonnay, est marié et père de deux 

enfants. Il est défendu par M°Vernhes, du 

barreau. de La Roche-sur-Yon. 

Le juay rapporte un verdict affirmatif 

mitigé par les circonstances atténuantes 

et la Cour condamne Sionneau à q u inze 

mo is de p r ison . 

A udience du mardi 7 ja n v ier 

Affaire YLessos.-Attentats at la pudeur 

L'audience de la journée est consacrée 

à deux affaires d'attentats à la pudeur. 

Jean-Armand Masson, 59 ans, cultiva-- 

tetir aux Essarts s'est livré à des attentats 

sur sa domestique âgée de moins de 13 ans. 

Après plaidoirie de M° de Lathébaudière, 

la Cour condamne Messoit à de ux a n s de 

p r iso n . 

Aff. Dourssr. -- Attentats à la pudeur 

L'inculpé Pierre-Anguste Donteau est 

âgé de 53 ans et est journalier à Chava- 

grees-en-Palliers. Il est défendu par M• 

Vernhes. 

certifié par l'Imprimeur ortnueepi, 

Le jury rend un verdict mitigé et la 

Cour condamne Douteau à un an de pris o n . 

A ud ie n ce du merc r edi 8 janv ier 

Aff. MONNIER. - Attentats à la pudeur 

Encore une affaire d'attentats à la 

pudeur concernant le nommé François- 

Louis Monnier, 52 ans, jardinier à Chal- 

lans. 

`Le jury ayant rapporté un verdict néga- 

tif, la Cour prononce l ' acqui t teme n t de 

Monnier. • 

Arrondissement des Sables-d'Olonne 

Les Sables 

--- 

Pleines Mers de la Semaine 

.oaten soir • 

Samedi 11 janvier .. 

11 32 -- 

Dimanche 12 - 

0 10 0 44 

Lundi 13 

1 11 1 37 

Mardi 14 - 

2 2 2 26 

Mercredi 15 

2 49 3 12 

Jeudi 16, 

332 3 53 

Vendredi 17 

4 12 4 80 

G rande Marée, le 17, à 4 h. 30 soir - 93 

CONSEIL MUNICIPAL 

Le Conseil Municipal des Subies se 

réunira à l'Hôtel,-de-Ville, le samedi 11 

janvier, à 3 heures du soir. 

ORDRE DU JOUR :' 

Lecture du procès-verbal de la dernière 

séance; 

Droit de place aux Halles :• relèvement 

des tarifs ; 

Service d'eau : comptiurs et, pièces détachées 

; majoration des prix ; 

Eglise Notre-Dame-de-Bon-Port : réparation 

de la porte centrale ; 

Cimetière concessions ; demandes diverses 

; - • 

Hospitalisation d'aliéné : fixation des 

frais d'internement ; 

Amodiation de terrain : résiliation ; 

Musique Municipale : réorganisation; 

Assurances : responsabilité civile; services 

comndeciaux ; 

Crédits supplémentaires ; 

Poissonnerie : règlement de caisse. 

Personnel : demandes diverses ; 

Tramway électrique : vente de rails inutilisés 

; 

Service d'eau: approvisionnement en eau; 

état actuel de la question ; 

Electricité : état actuel de la question ; 

contrôle de l'électricité ; résultat de l'enquête 

administrative ;„, 

Monument à M. Clemenceau : souscription; 

Hôpital-Hospice et Bureau de Bienfaisance: 

compte d'administration et compte 

de gestion (exercice 1917) ; 

Questions d'assistance. 

Questions diverses. 

Pour les Orphelins de la Guerre 

Il a été remis à la Mairie des Sables, 

par un anonyme, une somme de cin- 

quante francs, à attribuer à une famille 

nécessiteuse d'Orphelins de la Guerre. 

Inscription Maritime 

Au tableau d'avancement des Adminis- 

trateurs de l'Inscription maritime, nous 

avons vu avec plaisir figurer le nom de 

M. Gaillard, administrateur de 1- classe 

aux Sables-d'Olonne, proposé pour le 

grade d'Adm inistrateur principal (4"galon). 

Nos sincères félicitations à notre dévoué 

autant qu'aimable administrateur de la 

Marine. g 

Paiement des Allocations 

Le prochain paiement des allocations 

aux familles des mobilisée aura lieu au 

Foyer du So lda t , rue. des Jardins, de 9 

heures à midi et de 2 heures à 5 heures, 

aux dates suivantes : 

Mercredi 15 janvier, des n°' 1 à 1.2ci0 

Jeudi 16 - 1.201 à 2.300 

Vendredi 17 - 2.301 et au-des'. 

Les intéressés sont priés de vouloir 

bien se présenter aux jours indiqués. 

Officier de la Légieb. d'Honneur 

Le Commandant Etchats, du 150' régi- 

ment d'infanterie, qui commande avec 

autant de tact que d'autorité bienveillante 

le centre de réeidraînement de La Rude- 

lière, vient d'en- 'promu officier de la 

Légion d'honneur. 

N'eus offrons au nouveau dignitaire, nos 

bien sincères félicitations. 

Félicitations officielles 

Le jeune Buchou, marin à La Chaume, 

qui a fait preuve recenernent d'une réelle 

_bravoure en sauvant un attelage tombé 

dans le port, vient de recevoir du com- 

mandant d'armes des Sablesed'Olonne la 

lettre suivante : 

Le Lieutenant-Colonel de Ladébat, 

» cemma ndant d'armes des Sables,adresse 

» ses plus vives félicitations au marin 

» Buchou, de La Chaume, qui a fait preuve 

» d'intelligence, , de sang-froid M de cou- 

» rage en faisant, dans des circonstances 

» difficiles, le sauvetage d'un cheval et 

» d'une voiture. Ces qualités laissent pré- 

» voir pour plus tard un bon et brave 

e marin. e 

La Viande à la Production 

M. Boret, ministre du Ravitaillement et 

de l'Agriculture, a fixé par arrêté, pour 

compter du 1" janvier 1919, les nouveaux 

prix limites du bétail de boucherie à la 

production (poids vif les 100 kilos). Voici 

ces prix pour notre région 

. Bœufs et taureaux de tous âges et va- 

ches ayant au plus 4 ans 41- quai. 220 fr.; 

2', 180 fr.; 3., 145 - 'Vaches de plus 

de 4 ans : 1 -'quai. 200 fr.; 2', 165 fr.; 3°, 

130 fr. 

Agneaux et moutons : 1- quai. 280 fr . ; 

2°, 220 fr.; 3°, 170 fr; - Brebis : quai. 

250 fr.; 2', 200 fi.; 3°, 150 fr. 

Porcs--; prix maximum de la 1" qualité 

(poids vif le quintal), pesant plus de 120 

kilos, 480 fr . ; pesant de 80 à 120 kilos, 

450 fr.: pesant mains de 80 kilos; 410 fa'.; 

truies et verrats, 420 fr. 

Veau : 200 francs. 

direulation Automobile 

Nous croyons devoir rappeler aux per- 

sonnes circulant en automobile dans les 

arrondissements côtiers : Brest, Château- 

lin, Quimper, Quimperlé, Lorient, Van- 

nes, Saint-Nazaire, Nantes et Paimbœuf 

que le Permis bleu filigrané « Guerre » 

délivré par l'Autorité militaire n'a pas été 

supprimé comme le bruit en a couru. 

Nits concitoyens devront donc conti- 

nuer à faire renouveler la validité de leur 

permis à l 'É ta t-Majo r de la Xt Rég io n 

(B . C . R . ), rue Be a usole i l , à Na n tes, et à 

solliciter le visa de la Préfecture du dépar- 

tement de leur résidence pour toute nou - 

'elle demande. . 

Céréales et Légumes secs 

L ' offic ie l publie un décret relatif aux 

avances qui peuvent être faites aux régis- 

seurs départementaux désignés par' le 

Ministre de l'Agriculture et du Ravitaille- 

ment pour le payement des dépenses 

d'achat, de transport, de chargement, de 

déchargement, de réception, 'de manuten- 

tion, de magasinage, de conservation et 

LA VENDUE BUTUCLICAIN1‘. 

de répartition des denrées. 

En ce qui concerne la Vendée les chif-, 

fres sont, de 20 millions pour les céréales, 

de 9 millions pour les légumes secs. Ces 

chiffres classent notre département le 

premier de France. 

Ficelle pour, Moissonneuse-Lieuse 

Le Ministère de l'Agriculture, à qui des 

réclamations ont été adressées par 'de 

nombreux agriculteurs, avise les intéres- 

sés que le stock de ficelle-lieuse adtuelle- 

ment existant en 'France est déjà suffisant 

pour les besoins de la prochaine. cam- 

pagne. 

Une tarification est à l'étude et on peut 

envisager une notable diminution du 

prix de vente. 

Il n'y a donc pas lieu de se hâter pour 

conclure les marchés ; il convient au 

contraire d'attendre que les prix normaux 

aient pu être déterminés. ' 

'La Tempête 

Un véritable cyclone e régné sur nos 

côtes dans la nuit de lundi 'à mardi dernier. 

Uatfort vent de S.-0. se mit à souffler 

dès :"Ie soir à 18 heures, il se prolongea 

bien avant dans la nuit causant sur nos 

côtes d'importants dégâts. 

Le quartier du Bout-de-Ville a particulièrement 

souffert de l'ouragan : l'église 

Saint-Pierre en construction, a été dé- 

gradée sur certains points ; nombre de 

toitures de maisons ont vu leurs ardoises 

voltiger ou des pans de cheminées s'abattre. 

Dans le parc du Grand Casino, deux 

arbres ont eté déracinés, ainsi qu'un autre 

boulevard de l'Ouest. Ça et la, des persiennes 

ont été arrachées de leurs gonds 

et les tuiles des couvertures ont dansé la 

sarabande. 

Un bateau de pêche du port des Sables 

a essuyé l'ouragan en nier, mais il a pu 

néanmoins rallier le port mardi matin ; 

l'équipage était harassé de fatigue par 

ses luttes contre l'élément déchaîné. 

Incendie 

• Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 

3 heures, un incendie se déclarait dans 

l'usine Biret, route de Nantes, servant actuellement 

de cantonnement aux troupes 

américaines. 

Aussitôt les premières lueurs d'incendie, 

les soldats américains, selon l'usage 'de 

leur pays, tirèrent cinq coups de revolver, 

persuadés qu'avec cet avertissement les 

secours viendraient aussitôt; puis ils se 

mirent en devoir de sortir des bâtiments 

autos et matériel militaire. Le bruit réveilla 

les voisins, parmi lesquels M. Masson, 

brigadier _de police qui fit aussitôt 

prévenir le poste. 

Ce n'est que vers 4 heures seulement 

que l'alerte fut donnée; là pompe de la 

Gare arriva aussitôt sur les lieux ; puis 

l'autorité militaire avec la pompe de la 

caserne du Séminaire, les Mempiers de la 

ville et la police municipale parvinrent 

*Biques instants après et tous coopérèrent 

à l'extinction du sinistre. 

A 7 heures du matin, tout danger était 

écarté. 

laie)) que l'autorité militaire américaine 

n'ait pas encore donné son rapport sur 

l'évaluation des dégâts. ceux-ci paraissent 

importants : toute l'aile droite: des bâtiments 

de - est détrhite et les 

pertes, couvertes par une ass4ance, doivent 

s'élever à une quinzaine de mille 

francs. 

Chambre de C onamerce de laVendée 

' Les Membres de notre Chambre de 

Commerce ont tenu leur dernière réunion 

mensuelle pour l'année 1918 le 23 décem- 

bre dernier. 

M. le Président a exposé à ses Collègues 

les décisions prises par le Comité récem- 

ment créé pour l'érection en Vendée 

d'une statue à M. Georges Clemencemi, 

Président du Conseil. La Chambre s'est 

inscrite avec empressement pour une 

souscription de 1.000 francs qui a été ver- 

sée à l'issue de la réunion par M. Dupaio 

président et membre de ce Comité- à la 

Banque de France désignée pour la cen- 

tralisation. 

M. le Président a communiqué ensuite 

les différents décrets, parus depuis la dernière 

séance, relatifs à diverses déclara- 

tions, notamment pour les graines oléagi- 

neuses et matières grasses ainsi que l'avis 

inséré au Jo urna l Officie l du 9 décembre, 

indiquent aux importateurs de tissus de 

laine et de coton d'Angleterre les moyens 

d'obtenir sous certaines conditions des autorisations 

d'importation. 

Il a aussi donné tecture d'une circulaire 

transmise par la Direction Générale de 

l'Enregistrement relative à une exonération 

partielle de le taxe de 10 pour 100 ac- 

cordée aux officiers et soldats des Armées 

Alliées et signalé l'envoi par la Direc- 

tion des Contributions Directes, d'un ex- 

,emplaire des dix premiiir's cahiers du re- 

cueil des décisions de la commission su- 

périeure de la contribution extraordinaire 

sur les bénéfices exceptionnels ou supplé- 

mentaires réalisés pendant laguerre, Tous, 

ces documents sont tenus au Secrétariat 

à la disposition des négociants intéressés.. 

M. le Président a donné également con- 

. 

n aissance des renseignements rassemblés 

et envoyés, selon sa demande, au Service 

de la Propagande Economique à l'Office 

National du Commerce Extérieur, concer- 

nant le Departerfient de la Vendée. 

En terminant, et après examen de la 

correspondante reçue depuis la .dernière 

réunion, la Chambre a décidé qu'un stock 

de petites coupures retirées à nouveau de 

la circulation comme hors d'usage serait 

prochainement incinéré, comme précé- 

demment, à l'usine à • gaz de notre ville 

après 'vérification. 

Explosion d'une Mine boche 

Une mine boche, venue à la côte en 

face le village de La Pironnière, a explosé 

sur les rochers. 

Association Fraternelle des 

Mutilés et Réformés de la Guerre 

Les membres de'l'Association sont priés 

d'assister à l'Assemblée générale obliga- 

toire qui aura lieu à la Mairie des Sables- 

d'Olonne; le dimanche 12 janvier 1919, à 

2 heures du soir. • 

Ordre du jo u r : Comptes rie 1918; re- 

neuvellement du Bureau ; questions di- 

verses. 

Les adhésions nouvelles et la percep- 

tion des cotisations du 1" semestre 1919 

&auront lieu avant la réunion de 1 h. à 2 h. 

- Tout sociétaire, absent sans 

excuses valables , sera passible d'une 

amende de 0 fr. 50. Les réformés n" 1 du 

,canton des Sables sont invités à assister 

à la réunion. 

Noyé dans le Port 

Le nomme Simon Mousnier, 33 ans, 

marin à bord du dundee A l ice-Ren é e , du 

port de l'Ile-d'Yeu, amarré quai du Com- 

merce, en voulant embarquer dimanche 

soir a, par suite de l'obscurité, tombé à 

l'eau et s'est noyé. Malgré des recherches 

immédiates il ne fut retrouvé que le len- 

demaie. Il laisse une veuve avec quatre 

enfants et sur le point d'aire mère. 

Offre d'Emploi 

Il est demandé à l'Hôpital-Hospice des 

Sables-d'Olonne, un cocher. S'adresser à 

l'Économat, pour tous renseignements, 

Chien égaré 

Un chien courant, griffon tricolore, 

corps blanc, taches noires et oranges. Ce 

chien s'estœgaredans les bois de pins de 

L a Il t in e ; il est muni d'un collier au nom - 

de FAVROUL•, tailleur, Les Sables-d'O- 

lonne. Le prévaiir oit il est réfugié ou 

lui ramener. Il y aura récompense. 

Col de Fourrure perdu 

Il a été perdu rues de la Maisonnette 

et du Gazomètre, ,un col de fourrure. 

Le rapporter 10, rue de la Maisonnette. Il 

y aura bonne récompense. 

Olonue 

Charbon. -- Là distribution du char- 

bon aura lieu, savoir : lundi 13 janvier 

courant, de 8 heures à 11 heures au bourg; 

pour Id habitants des villages mardi, à la 

même heure, a.,La Garlière, et mercredi, 

à la même heure, aux Filées.' 

- Transport de Pierres. - Le transport 

de la pierre, sur le chemin de La 

Routière, aura lieu samedi matin If jan- 

vier, dans la matinée. Les intéressés, 

possesseurs de iJharrettee„ devront se 

trouver à la carrière des Filées. Le can- 

tonnier communal aidera à charger. 

Disons, à cette occasion, que la com- 

inune possède en ce moment, tant sur la 

carrière des Filées que sur celle du bourg, 

environ .200 mètres cubes de pierre. Com- 

me' il est presque impossible de trouver 

des rouliers, les habitants qui désirent 

effectuer le charroi gratis sur les che- 

mins qui les intéressent, pourront se pro- 

curer le nombre de mètres cubes de pierre 

nécessaires dans l'une des deux carrières 

en prévenant préalablement le Maire. 

D'iciquelques semailles deux cents nou- 

veaux Mètres cubes de pierre vomi être 

extraits. 

- Secours Mutuels. - La société 

de secours mutuels se réunira dimanche 

12 janvier, à 13 heures. 

-- Comité Républicain. - La réunion 

du COmité républicain aura lieu le 

même jour, à 14 heures, pour lé rocou-. 

vrernent des cotisations de fin d'année. 

- Distillation du Vin. - Les habi- 

tants de la commune sont informés que la 

période, pendant laquelle les opérations 

de distillation pourront avoir lieu, est 

fixée confine suit : du 3 au 15 février in- 

dus. L'atelier public sera installé, comme 

les années précédentes, rue de la Paix, 

près le Cimetia•e. , 

- Allocations. - Le paiement des 

allocations aux familles des mobilisés aura 

lieu à la Mairie d'Olonne le lundi 20 jan -' 

vier, de 8 h. 1/2 à 11 h. pour les n" 1 à 

300 . et de 1 h. à 3 h. pour les ne •301 et 

suivants. -a 

Les personnes qui désirent toucher leur 

allocation aux Sables sont priées de se 

présenter au bureau de la perception, avenue 

Nicot, le vendredi 24 janvier, de 9 1). 

à 11 h. et êta l h. à 4 h. Les mercredi et 

samedi sont absolument réservés au recou- 

vrement des impôts. 

ÉTAT-CIVIL DES SABLES 

Du 2 au 9 Janv ier 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Camille-Alexina•Louise Jousset. (Il.). 

Albert-Ferdinand-Eugène,lluranteau. 

Marcel-Georges-René Biochard, .chemin de 

Ceinture. 

Jean-Jacques-André Guibert, rue de la Poissonnerie, 

16. 

Désiré-Victor-Louis-Ernest Guyot, rue Napoléon. 

PROMESSES DE MARIAGES 

Ferdinand-Achille Graverand, cantinier au 12 

régiment d'artillerie, à Brugères (Vosges), 

et Marie-Thérèse- Alphonsine - Albertine Calandri, 

sans profession, cours Blessa°, 10. 

MARIAGES 

François-Benjamin-Charles Vikier, marin (mobilisé), 

rue Nationale, et Georgette-Marle• 

Louise Lbériteau, poissonnière, boulevard 

de l'Est. 

Lem — ROCHE-JOUBDAJN, 5, evliquie Cenun (psi. de la Liberle 

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Achille-Louis Fontaine. menuisier (mobills/rO, 

et Léa Leman, cuisinière. 

Joseph-René - Clément Clonteau, marin 

lise), •Grande.Rne, et Marie-Louise-Julia- 

Prudence Chavantré, journalière, rue Manuel. 

. 

DÉCÈS 

Pierre Séantes, 32 ans, lieutenant au 169 régiment 

d'infanterie, (Ft. mixte). 

Louis-Constant Bronharcr, 53 sus, marin. (H.). 

Simon-Victor-Léon Alonsnier, 33 ans, marin à 

bord du dundee A l ic e -R enée . 

Henriette. Texier, Re ans, jeurnelière, 'veuve de 

Grousseau. 

Maixant-Auguste Jérôme Martieeau, 73 ans, 

ecieur de long, veuf- de Aimée Idalassagne. 

(A. des V.). 

Section de La Chaume 

NAISSANCES 

Louise- Marguerite - Charlotte- flenriette- Victoire 

Pernenet, Grande-Rue, 39. 

Henri-Georges-Jean-Baptiste Thomas, rue dit 

Moulin, 23. 

PROMESSE-S DE MARIAGES 

Raymond Emile-Àlfred Brochard, marin à La 

Flotte (Ile-de-Ré), et Alice-Isabelle•Louise- 

Marie Palvatleaa. 

DÉCÈS 

René Le Caen, 53 ans, marin, époux de Marie- 

Françoise Le Mab, décédé en mer. 

Geneviève-Andrée-Louise-Marie Glémarec, 1 

an, rue da Centre, 7. 

Les Sociétaires de la Coopérative , de 

Consofnmation des Sables-d'Olonne sont 

convoqués en Assernblée générale l e 

D im anche 26 Janvier„ à 2 heures du soir, 

dans les salons du eére le du Prog rès . 

L 'A dm i n is tra te u r dé lég ué, 

PIÉTRERA. 

Foires de la Seraaine 

Lundi 13 janvier. - Fontaines, La Rochesur-Yon. 

Mardi 14. -- Challans, Chantonnay (marché 

à bestiaux), Mortagne, RocheServière, Saint - 

Georges-de-Montaigu, Saint-fraisant. 

Mercredi 15. - Les Essarts, L'Hermenault 

(jeunes veaux), Sainte-Gemme-la-Plaine,-Saint- 

-"Pierre-do-G.heinin. 

Jeudi 16, - Doissière-de- 

' Montaigu, (marché aux volailles), La Chapelle- 

Achard, Cornmequiers, Le Poiré-sur-Vie, pouranges. 

Vendredi 17. - Chavagnes-en-Painers, Ste. 

Hermine (Jeunes veaux), St-Ililairedes toges. 

Samedi 18. - A prernont, Champ-Saint-Père. 

Garnache. 

Petite Con su tat ion 

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dè 2 fr. 85 adressé à Louis Legros, 139, Rd 

Magenta, à Paris. 

Vente de Fonds do Gomme 

PREMIÈRE INSERTION 

Suivant acte reçu par Maitre MO- 

REAU, notaire aux Sables-d'Olonne, le 

deux janvier mil neuf cent dix-neuf, 

Madame MARIE-Ei.iss-FÉLICITÉ LEGA- 

GNEHTI., demeurant aux Sables-d'O- 

lonne, veuve de, Monsieur CHARLES-EU- 

GE:NE-PRUDENT GOGEON, a vendu à 

Monsieur JC£3EPH-GUSTAVE MAINDRON, 

peintre, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

le Fonds de Commerce de Peinture 

et Vitrerie-que Monsieur GOGEON 

exploitait aux Sables-d'Olonne, quai du 

Commerce, numéro 14. 

Les oppositions, s'il y a lieu, devront 

être faites au plus tard dans les dix jours 

de la seconde insertion et seront reçues 

en l'Etude de Maitre MORBAU, notaire. 

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Coopérative de Consommation 

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la fondation de La Cap ita l i sati on , la plus ancienne et la plus réputée des 'Sociétés de 

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interrompu ses opérations; les tirages ont eu lien exactement le 1" de chaq ue mais . 

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régulière afin de maintenir tous leurs droits et de bénéficier des tirages. 

Ne pas confondre A...a 6lapitailimittion, 3, rue Louis-le-Grand, é Paria, 

avec les Sociétés dont le nom est accompagné du mot s capitalisation. 1. 

Ponr souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUT), 

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indéfiniment, sauf avis contraire 

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lréléphone, 

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Au BUREAU DU JOURNAL, EHEY. NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

L'Allemagne peut payer 

Dans les nouvelles conditions d'ar- 

mistice qui sont imposées à l'Aile- 

magne figure l'obligation pour elle de 

transférer hors de Berlin l'encaisse 

-métallique de la Reichsbank. Il y à 

là quelques milliards d'or qui consti- 

1 tuent polar J'Entente un gage pré.- 

cieux . 

La Conférence de la Paix'qui va se 

réunir samedi s'occupera bientôt, de 

son côté, de la question des répara- 

-Wons dues aux alliés. 

H faut, en effet, que -l'Allemagne 

réparé tout le tort qu'elle a causé. 

Dès maintenant, les clauses de l'ar- 

mistice renouvelé lui font une obli- 

gation de rendre l'outillage industriel 

qu'elle a volé à la France et à la Bel- 

gique et vendu à ses, industriels, dans 

l'intention d'entreprendre, après la 

signature de la paix, une lutte écono- 

. inique' dans laquelle tous les avantages 

seraient de son -côté, son outillage 

_ étant demeuré intact, tandis que .ses 

rivaux seraient occupés à refaire 

le leur. 

Nous ne permettrons pas qu'il en 

soit ainsi. L'Allemagne vaincue a 

contracté une dette énorme envers 

les alliés qu'elle a provoqués, à qui 

elle a déçlaré la guerre, et vis-à-vis 

- desquels elle a conduit la guerre de 

la Façon la plus contraire à tous les 

principes de la civilisation et du 

droit. 

Cette dette, l'Allemagne la paiera ; 

elle peut la payer. Sans, doute, sa 

dette do guerre est lourde ; on l'évalue 

à 180 milliards, soit à 43 "/„ de sa 

fortune publique. Mais les ressonrces 

de t'Allemagne sont très grandes. 

Le professeur Franz Oppenheimer 

a publié récemment dans. le 

• Tag e b l ci t t une étude dans laquelle il 

a passé en revue les indemnités de 

diverse nature que l'Entente pourrait 

s'attribuer. Dans cette étude, le pro- 

fesseur Oppenheimer s'efforce de 

démontrer que l'Entente ne saurait 

prendre aux Allemands que d-es 

meubles, des objets d'art et quelques 

milliards d'encaisse métallique. Total 

de ce qu'on peut emporter, écrit-il : 

au maximitin dix milliards. 

Et les chemins de fer, et le sol 'et 

le sous-sol,. qui empêcherait 

-tente d'en prendre la direction, en 

vite de leur exploitation Ne serait-ce 

pas un excellent moyen pour -faire 

payer à l'Allemagne ce qu'elle doit 

aux alliés, que cette exploitation, à 

longue échéance, de ses chemins de 

fer, naines et carrières. 

L'ennemi, en ce moment, feint la 

Feuilleton de la Ve n dée Répub l i caine 13 

CŒUR D'ALSACE 

Êpisode de hi Grande Gwere 1914 

PAR 

11earallrlar9T.4.11ILLAIES 

CHAPITRE II 

LINE Nen DE NOËL DANS LA TRANCHÉE 

Puis mon' camarade remuera tout sim- 

plement sa baïonnette dans le fourreau. 

La sentinelle surprise par ce bruit tournera 

son attention de son côté. A ce mo- 

ment alors, je bondirai sur elle et lui plan- 

terai m'a baïonnette dans le corps ; puis, je 

m'emparerai de son uniforme c'est-à-dire 

de son manteau et de son casque et je 

continuerai à monter la garde à sa place. 

Alors, vous viendrez. Si des Allemands de 

la tranchée me parlent, je rependrai dans 

leur 'langue à voix basse ; ils ne se doute- 

ront pas de la substitution dela sentinelle. • 

Ce serait là, en effet„s'écria le capi- 

taine enthousiasmé, un coup d'audace un 

peu teméraise, mais qui justement pour 

cette raison, est tout à fait' alléchant. Etes- 

vous bien décidé à en tenter la réalisation t 

— Parfaitement, mon capitaine. 

— Et qui veut accompagner Ruiner ? 

Tous les hommes de la compagnie, avec 

un ensemble presque parfait, clamèrent 

Journal est. désigné pour, 

No tre D e voir e s t d e l es 

Organ e dé CO?? i( Itép ublim in s de r A rrfmdisse llien i des .'4ioNes —d 'Olonné 

Miletriatellittar 

misère 'et plaidé le malheur pour 

avoir-des conditions douces. Il nous 

parait cIntitetixque.les 'alliés se laissent 

attendrir. 

'GEORGES ROCHER. 

UNE ENQUÊTE 

un « moi, capitaisa% d'une voix si décidée 

que les Allemands, en face, levèrent la 

tête hors de leur trou en se demandant ce 

que signifiait ce bruit. 

J'ai dit que la réponse à l'interrogation 

avait obtenu un ensemble presq ue parfait. 

En effet, une voix avait devancé les autres : 

celle de Lambinet. 

tive. 

La. crise des transportà semble s'ag- 

graver de jour en 'jour. En tout cas, 

elle ne s'atténue iras. Nous n'avons 

jamais eu la candeur de croire qu'elle 

devait disparaître dès la Cessation des 

hostilités. Mais, parmi ses causes 

multiples, il ,y en a peut-être une 

dont on n'ose parler ni danà la presse, 

fui à la tribune des Chambres. Lc 

pays a le droit de savoir si elle est 

réelle ou non. 

Voici. Est-il vrai que, dans une 

foule de cas, les intéressés, après 

avoir, fait toutes les démarches née 

cessaires et "avoir obtenu officielle- 

ment les wagons demandés, ne peu- 

vent les faire amener à quai qu'aptès 

avoir payé des pourboires plus ou 

moins importants -- disons brutale- 

ment : des pots-de-vin --- au per- 

sonnel qui doit taire le tiavail et 

même à des fonctionnaires — par 

exemple. à des • chefs de gare — qüi 

doivent commander ledit travail? \ 

Des faits topiques nous -ont été 

dénoncés et nous savons, .aprè4 vérification, 

qifils sont exacts. Si nous 

les désignions avec plus de précision', 

les industriels et les comiderçants 

qui nous les tant lait connaître se- 

raient probablement boycottés sur 

tous les réseaux èt devraient se rési- 

gner à la ruine.- 

IL faut que de Mis scandales ces- 

sent. La Ligue Civique s'y emploiera 

de toutes ses Mrces. Elle . va com- 

mencer par instruire l'aflai'e et par 

constituer des dossiers. Nous deman- 

dons à tous ceux qui sont victimes 

de ces exigences odieuses de nous les 

l'aire connaître avec preuves à l'appui. 

Qu'ils se rassurent : nous ne nous 

servirons jamais de leurs révélations 

qu'avec leur assentiment. 

Nous demandons aux journaux qui 

liront 'cet appel au public de vouloir 

bien le reproduire et nous seconder 

ainsi dans une enquête quf n'a pour 

but qu'un assainissement nécessaire. 

Si les laits qu'on nous signale sont 

exceptionnels nous serons heureux 

de le constater et nous dirons ouver-. 

tement et nettement ce qui en est. 

Mais si ces faits apparaissent comme 

des pratiqueS en train de s'installer 

pour le plus grand 'dam du pays, 

nous agirons auprès, du Gouverne- 

ment, auprès du Parlement et sur- 

__ 

C'est lui mn obtint l'honneur de la tenta- 

— Pourquoi, •ui demanda le capitaine 

Pipe-anx-dénts, vous êtes-vous haté de 

vous proposer? 

— Parceque j'étais sûr que tout le monde 

allait le faire, qu'on serait obligé de désig.n er 

par le sort celui qui devra accomplir cette 

mission et comme la chance ne me favo-, 

sise jamais aux loteries, j'ai pris les de- 

vants pour être sûr de gagner. 

Le capitaine .serra les mains des deux 

volontaires. 

— Avez-vous bien réfléchi, leur demam 

da-t-il, que cette expédition étai très pé- 

rilleuse I 

— Qu'importe. 

-7 Vous pouvez être tués ? 

— C'est pour le bon, motif. 

— Si les Allemands soupçonnent votre 

approche, ils vous cribleront de balles au 

point de VOUS transformer en écumoires. 

— Qu'est-ce que ça fait, pourvu qu'on 

rigole. 

-- Mais si votas réalisez votre projet, 

vous leur aurez joué un bon tour. 

— Et comment! 

— Je vais confier à Michel, ajouta le ca- 

pitaine, une petite lampe électrique de 

poche ; .s'il réussit dans son entreprise, il 

recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait"; les Affiches imprimées pâr 

H 

Les A.ffaires Publiques sont les Nôtres 

c onn ai tre e t d 'y prendr e par t e t n o tre In t érê t n o u s l e c omman d e imp éri e u s em en t 

RÉDACTEUR --(.;ERANT Valère .44_ ',JE' É 

tout auprès du public que nous aide-_ 

rons à se mobiliser et à manifester 

sa volonté. LA LicuE CD40t.:E, 

P . -S . — Aux dernières nouvelles, M. 

Claveille tenté d'arrêter le trafic des wagons. 

C'est fort bien. Mais il ne faut, pas 

qu'une. nouvelbe circulaire s'ajoute au 

monceau ridicule de celles qui restent 

lettre morte. Nous maintenons notre en- 

ouate. 

CHRONIQUE_LOCALLE 

LE LIVRE Èl 'OR 


.).1ASSONNÉT (Edouard), brigadier au lit 

régiment d'artillerie (classe 1917) : 

D'abord, comme télé,pboniste, eneuitecomme 

brigadier de tir a montré constamment les 

,plus belles qualités de courage et de.' sang? 

froid ; assurant toujours son service en dépit 

des bombardements enaernis.tGroix dei-mente). 

Ce courageux artilleur est le fils du 

négociant en vins de notre Ville. 

GR1T (Victor), du 150' régiment d'infanterie 

: . , 

Le Dr octobre 1918 a été volontaire pour 

porter en ordre sous des rafales de mitrailleuses, 

a été blessé grièvement après avoir 

rempli sa mission. -. 

, La mère de ce brave soldat exploite 

l 'Hô te l de l 'Europe, avenue de la Gare. 

,GOLILPEAU (Jean), du 142` régiment,d'infanterie 

: 

Soldat 'dévoué et courageux s'est conduit 

d'une t'Émeri admirable au cours de l'attaque 

du 56 septembre 1918. 

• Ce valeureux soldat est le fils de M. 

Goulpeau, 'épicier à La Chaume. 

a 

a a 

Roussram (Ferdinand), de la 5" compa- 

gnie de mitrailleuses dit 93" régiment d'in- 

fanterie : 

• Conducteur très courageux et très consciencieux; 

mitigé mi violent bombardement est 

parvenu ave, sa voiturette à proximité des 

poSitions de tir, ce qui a permis à sa compagnie 

u'utiliser rapidement sois matériel. 

La famille de ce bon soldat habite La 

• Chaume. 

Conseil Général de la Vendée 

Le Conseil Général de la Vendée s'est 

réuni en session, extraordinaire, à la Pré- 

facture, le samedi let janvier, sous !a 

présidence de M. de Vexiau. . 

A 15 h. 30, la séance publique est ou- 

verte : M. de Vexiau occupe le fauteuil de 

la présidence ayant à sa droite M. Tardif,, 

préfet, à sa gauche M. Berjonnea a, secré- 

taire. 

M. le Président prononce une allocu- 

tion,. dans laqueffe il' célèbre • l'héroïsme 

des soldats et des chefs qui nous ont 

tienne la victoire; puis il rend un bel 

hommage à M. Clemenceau : 

allumera dans notre direction, trois fois 

cette lampe, nous accourrons, sauterons 

dans la tranchée ennemie,' baïonnette au 

canon et &tossa. 

— Il en sera parlé dans Landerneau, dit . 

un loustic. 

— Fiel de gorille ! jura le sergent Picard 

en pressant dans ses bras ses compagnons 

Lambinet et Reines, vous êtes de, fiers 

coeurs. 

Et vous savez, reprit le loustic, un ap- 

prenti typographe, engagé volontaire, 

qu'on appelait ordinairement Blanc-bec, 

vous aurez droit à tout ce (M'il vous plaira 

de désirer- 

- Comme les condamnés à mort. 

— Parlez, voulez-vous une cigarette? 

— Une aile de poulet ? 

— Un petit verre de rhum ? 

— Bésiele dé crapaud! Silence dans les 

rangs, sinon je vous enverrai plaisanter 

à l'ours s. Quinze jours de prison au premier 

qui élève la voix- 

Quelqu'un fit remarquer : 

— La nuit tombe- 

- L'heure s'avance, répliqua Michel 

Rober. 

Le capitaine avait pris' ta main droite de 

Lambinet, la main gauche de l'Alsacien. 

Il les serrait vigoureusement avec une 

chaleur toute cordiale en regardant ces 

detix jeunes gens qui allaient, tenter, le plus 

simplement du monde, la plus folle des 

entreprises. 

D'une voix étranglée par l'émotion, il 

balbutiait : 

— Mes petits, je vous admire. C5 que 

vous allez faire est très beau, très crâne... 

arriedi 18 Janvier 191 9 

Place de la Literte 

é 

« Notre Président du Conseil, ministre 

-» de la Guerre, est venu en Vendée la 

» semaine dernière.. .le sais que partout 

» où il est allé, il a été reçu avec. joie et 

» acclamé de tout coeur. Je regi:ette 

» soit venu presque incognito dans son 

» département où tous l'auraient accueilli 

» comme le sauveur de. la France et le 

» père de la Victoire. » 

il a enfin une phéase Atone pour saluer. 

ceux de ses collègues qui ont été cruelle- 

ment atteints Par la guerre. MM. de La- 

vrignais et Pacaud. 

M. le Préfet remercie M. le Président 

des. paroles qu'il vient de prononcer à 

l'égard du President du Conseil. Il s'asso- 

cie aux condoléances exprimées par M. de 

Vexiau en ce qui concerneMM. Pacaud et 

de Lavtignals, qui ont perdu pour le salut • 

de la.Pa trie les enfants dont ils étaient si 

justement fiers. 

• M. de LavrignaiS demande à M. le Pré- 

fet de rassurer les populations vendéennes 

qui se plaignent de l'insuffisance desguan- 

tités de charbon Mises à leur disposition. , 

M. le Préfet expose la situation de la 

Vendée au point de vue du ravitaillement. 

Pour 19 charbon, la situation est des 

plus difficiles. Les contingents attribués à 

10 Vendée avaient été, d'août à décembre 

1917, de 16.093 tonnes dont 14:446 pour 

le foyer domestique et 1.647 pour la petite 

industrie ; pendant la marne période de 

1918, ils n'ont ôté que de 11.060 dont 

6.559 pour le foyer dorneStique et 4-.466 

pour la petite industrie, Mineterie com- 

prise. 

Les attributions du foyer 'domestique 

sont donc, cette année, inférieures de moi- 

tié à celle de 1917. 

M. Tardif indique qu'il fait tous ses ef-• 

forts pour rine des contingents plus élevés 

soient alloués à la -Vendée; mais, il ne 

faut pas se dissimuler qu'on . se trouve en 

présence d'une double crise : crise de 

combustible et crise de transport. - 

M. le docteur Pacaud appelletattention 

de M. le Préfeasuale défaut de farine qui 

s'est produit à l'Ile-d'Ye•u au début de la 

semaine. 

M. le Préfet donne des explications 

d'où il rasette que son Administration a 

fait en la circonstance tout le nécessaire, 

mais que la Municipalité a manqué. de 

prévoyance naine suivant pas' les sugges- 

tions qui lui avaient été données pour la 

constitution d'un stock de farine de pré- 

voyance. 

le docteur Pacaud signale. que les 

démobilisés, à leur arrivée dans les com- 

munes; n'ont pas de cartes et de tickets ele 

pain. 

M. le Préfet faiaconnaître (lue des ins- 

tructions viennent d'être envoyées à ce 

sujet dans les 'communes; les démObilisés 

ont droit à 500 grammes de pain ; ils ap- 

partiennerit a. la catégorie T. 

M. le docteur Pacaud demande enfin 

l'intervention de M. le Préfet auprès de 

• l'Administration des Postes pour l'installation 

du téléphone à Saint-Mathurin et à 

Olonne ; auprès- du Général commandant 

la il" région pour l'ouverture des cafés 

avant 6 h. 1/5 du soir poùr les militaires ; 

Si' mes fils vous ressemblaient un joué, 

voyez-volis, grand ils auront votre tige, je 

serais le plus heureux et le plus fier des 

pères. Je vous souhaite bonne chance. 

Quoi qu'il arrive, l'armée connaîtra, la 

France saura ce que vous aurez essayé 

d'accomplir. O tues enfants, mes enfants, 

laissez-moi vous embrasser. 

Pipe-aux-Dents serra longuement Mi- 

Rolner sur sa poitrine ainsi que son 

compagnon d'aventure. Des larmes cou- 

laient de ses yeux qu'il eût voulu retenir 

et elles tombèrent ,sur le visage des deux 

braves qui, eux aussi, pleuraient, sans sa- 

voir peirquoi. 

Après ce moment d'attendrissement, 

partagé par toute la compagnie, le capi- 

taine adressa encore un mot-déloge 'à ses 

deux soldats- 

- Lambinet, vous ne saurez jamais assez 

combien vous me causez de joie. J'ai l'lm- 

bitude de vous entendre toujours réclamer, 

bougonner, a rouspéter » être mécontent 

de tout. 

— C'est, mon capitaine, que je trouve 

que nous n'allons pas assez vite en beso- 

gne. Je m'impatiente. J'ai peint qu'on nous 

prenne pour des a feignants » là-bas, à 

Paris, et pourtant_ 

Cher garçon. . 

-7 Et puis, mon capitaine, je peux vous 

l'avoués, mais je ne suis pas un soldat de 

profession. J'ai pris le fusil parce qu'il fal- 

lait le prendre. Je marche parce qu'il faut 

en finir. J'y vais carrément, parce que les 

autres y vont carrément; mais; je ne suis 

pas brave. 

— Ne bls splièmez pas, Lambinet. 

H 

N° 1.813 

Ce Journal paraît le Vendredi 


'PRIX DU NUMÉRO : 1 tV CENT. 

Adresser tout ce qui concerne les Abonnements. 

insertions légales et judiciaires à M.Rociin-JouRDAP4, 

imprimeur de la "Gand& Répubhca ine , Place de le 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes la ligne 0 fr. 375 

Judiciaires - 0 fr. 375 

.Réclames 0 fr. 51. 


or, traite A ferlait p' les Mr13.0111.08 pârimilque8 .,o ronü il 1.155' 

nous. 

-rélletidae.r.te. --4.4à. 


do i t ê tre adress é à M. Valère MÂ THÉ , Rédac t e ur-Géran t 

auprès de lIntendance pour l'enlèvement 

du foin et de la paille réquisitionnés ac- 

tuellement placés dans le'Marais, dans de 

mauvaises conditions de conservation. 

M. Berjonneau appuie les obs'ervations 

de M. Pacaud sur ce dernier point. 

L'Assemblée départementale s'occupe 

ensuite des questions portées à l'ordre du 

jour- 

) M. de la Bassetière donne lecture du 

rapport de la Commission dès Finances 

sur l'attribution d'une indemnité excep- 

tionnelle de temps de guerre et supplé- 

ment de temps de guerre-pour charges de 

fan-fille sûr employés départementaux. 

Le Conseil général se préoccupe ensuite 

de l'état actuel au point de vue des études, 

de 1£1 censtruction et de l'acquisition du 

matériel du 5' réseau de tramways. ' 

L'Assemblée départementale est ensuite 

saisie d'une demande d'augmentation de 

cherté de vie en faveur du personnel des 

Tramways (le la Vendée. Sur le rapport 

de la Commission des Finances, elle décide 

n'allouer à ce personnel les mêmes in- 

demnités que celtes qui sont perçues par 

le personnel du grand réseau. Le point de 

départ des indemnités est fixé au 1-juillet 

1918. (M. Boisdé fait observer que les 

nouvelles indemnités accordées aux agents 

des T. V. ont été votées par le Conseil 

général à l'unaniinité.) 

COUR D'ASSISES DE LA VENDEE 

A udie nce du je udi 9 ja nv ier 

Affaires Femme DELAHAUTEMAISON et Fille 

CAQUINEAU. -- Avortements. 

Cette dernière audience de la session 

comprend deux affaires d'avortement - 

,Dans la première était inculpée une 

femme Boitille (Blanche)., épouse Dela- 

hauternaison, 33 ans. originaire de Reims, 

réfugiée aux Sables-d'Olonne; dans la 

seconde, une fille Caquineau, 27 ans, ori- 

ginaire du canton de Maillezais. 

Les débats ont lieu à huis clos. 

Après plaidoirie de M' Rainard, du bar- 

reau des Sables, le Jury e rapporté un 

verdict négatif en - ce qui concerne la 

femme Delahautemaison. La Cour prononce 

l ' ac q u i t temen t . • 

La défense de la fille Caquineau a été 

présentée par "'N.1." Vernhes. Comme la 

précédente affairé, le Jury a rapporté un 

verdi*négatif et aa q u i t te la fille Caquin eau. 

CHRONIQUE ,A GRICOLE: 

PL.A.NCEIE 

Ce n'est pas celle d'un-- spectacle 

mesquin aux ornements de carton 

pâte ténor aflublé d'un maillot 

fredonne à Mignon distraite des 

fadaises musicales, c'est le théâtre 

fleuri de la Nature au mois d'août, 

grandiose par l'immensité du ciel, 

splendide -par la voûte d'or et d'ar- 

- C'est la vérité mon capitaine. Je ne 

suis pas brave. 

— Eh bien, je te colle quinze jours de 

prison Moi, s'écria le sergent Picard, pour, 

avoir propagé des propos mensongers et 

absoutes. Tu n'es pas brave '? Qu'est-ce 

qu'il te faut, alors ! Lagoût de Canaris ! 

— Je_ veux dire que je suis moins • 

brave que Reines. La preuve c'est qu'il ne 

in-é serait jamais venu à l'esprit d'entre- 

prendre cette tentative ; et puis s'il faut le. 

dire, eh bien seul, je n'aurais jamais osé 

aller faire du boucan avec ma baïonnette et 

son fourreau sous le nez d'une sentinelle 

allemande. 

Les deux compagnons se rendirent dans 

la chambre dé repos, écrivirent chacun une 

lettre qu'ils remirent ensuite au capitaine 

en le priant de les' faire parvenir à' leur 

adresse : celle de Lambinet aussitôt que 

possible, celle de Rolnér, après la guerre. 

Les hommes de la première compagnie 

n'eurent guère d'appétit ce soir-là. Le 

singe leur parut fade, le rata indigeste. 

Ils étaient préoccupés et anxieux. 

On décida qu'on fêterait d'une façon 

toute particulière la nuit de Noël' si l'entreprise 

n'échouait pas. 

A huit heures les deux jeunes gens fis 

rent leurs adieux, serrèrent toutes les 

mains qui se tendaient vers eux, dirent un 

a merci » ému à tous tes voeux de succès 

qui leur étaient adressés. 

Rainer avait calculé qu'il ne faiidrait pas 

plus d'un quart d'heure ou vingt minutes 

pour gagner à quatre pattes en se blottissant 

de temps en temps pour écouter et ne 


gent des épis ondulant à la brise où 

l'oiseau, parmi les bluets bleus et les 

coquelicots rougeS, doucement célibre 

et la paix des.champs et l'amour. 

En attendant qu'elle devienne un 

temple aux merveilleux décors et 

plein de divines harmonies, cette 

bande de terre, actuellement grise et 

terne, ponctue sa face convulsée et 

suivant la diversité des 'sols, des 

pierres blanches et rugueuses du 

calcaire, des cristaux aigus du stil- - 

fuie ou des cailloux rougeâtres du 

porphyre. On lui a donné le nom de 

« planche », parce que, à l'instar 

d'une feuille de sapin équarrie, elle 

doit avoir, partout en sa largeur, la 

même dimension. En réalité, la 

planche n'est qu'un billon volumineux; 

Elle dérive du même besoin 

urgent de combattre l'exubérenee 

des herbes folles: La raie, trop 

étroite, qui sépare deux planches, 

est destinée à recevoir les plantes 

nuisibles que l'ouvrier agricole y 

jette avec son besochon. Aussi l'épais- 

seur que l'on doit donner aux plan- 

ches ne peut-elle être excessive. 

La construction d'une planche 

débute par deux oreillées versées 

l'une contre l'autre et auprès et le 

long desquelles le cultivateur attentif 

en ajoute,' alternativement, autant de 

nouvelles qu'il veut attribuer d'am- 

pleur à son ouvrage. Il a le soin, 

néanmoins, de diminuer la profon- 

deur de son labour au fur et à mesure 

quiert approche la fin de sorte 

qu'une. fois terminé il affecte une 

forme convexe. Mais ij arrive, trop 

souvent, que malgré toute l'habileté 

du laboureur un obstacle quelconque 

fasse dévier le soc en acier de sa 

course et que par suite de cet écart 

inopportun il se Creuse, en cet 

endroit, un entonnoir où l'eau des 

pluies s'amasse, sort, croupit et fait 

pourrir le grain. 

La herse promenée en long. et én 

travers rabote grossièremerit la planche 

et y enterre la semence. Pour 

cette ultime opération on aurait tout 

avantage à se servir du semoir en 

lignes qui simplifierait le sarclae, 

des céréales. 

En outre de ce nettoyage mécani- 

que, la planche offre la , possibilité 

,d'employer les ingrédients chimiques 

pour la destruction des herbes para- 

sites ce qu'on ire peut obtenir en 

le billon. 

La moisson peut être effectuée à la 

main soit à la faucille bretonne, soit 

à la faulx. Quanuà la moissonneuselieuse, 

les inégalités des planches et 

les raies qui les divisent constituent 

un steeple-chase souvent dangereux 

pas attirer l'attention, la tranchée eime- 

mie. 

Il avait, dans sa poche, la lampe- électri- 

que pour le signal ; au côté, sa baïonnette 

line, effilée. terrible. 

Il sortit de la tranchée, Lambine le sui- 

Vit en bougonnant. 

— Ça glisse ; on va être propres ; on 

ne voit pas plus loin que le -bout de son 

nez dans ce noir, on se croirait dans un 

four.,. 

Reines fit : chut! et ils s'éloignèrent, ar- 

més, l'un et l'autre de leur seule baïon-: 

nette. 

Dans la tranchée, les hommes se pré- 

parèrent, assujettirent leur baïonnette à 

l'extrémité. du canon du fusil. 

Puis le capitaine leur fit des recomman- 

dations. 

Laissez' ici, vos fourreaux de baïonnette 

et vos bidons qui pourraient trahir notre 

approche, s'ils se heurtaient. 

f Vous avancerez lentement, derrière 

moi, én profondeur, sur un seul rang. Il 

suffit que chaque homme voie l'homme qui 

marchera immédiatement devant lui. 

Avancez chaque pied prudemment pour 

ne pas être exposés à heurter un obstacle 

et à tomber./ 

Là-bas nous nous formerons en silence 

sur deux ramr'set à mon signal, nous sau- 

terons dans la tranchée ennemie en poussant 

des rugissements de fauves. 

Il faut étonner, terrifier et ne pas don- 

ner aux ennemis le temps de se reprendre. 

S'il faut les embrocher, n'y situa pas de 

main morte. 

La en te au pro c hain naraàro,

Samedi 18 janvier.. 4`8, , 7 

Dimanche 19 ...... 5 9-2 5 41 

Liind~ 20 ...... 5 5t; 1; 13 

W, rd i 21 G 29 6 47 

Mèreredi ?2 ...... 7 5 7 24 

~à3 7 45 8 9 

Vendredi T4 8 42 1) 20 

le 2 fév.. a 4 h, 3fJ m,t~ - ac; 


Le Conseil Municipal se réunira le sa- 

medi 18 janvier, à trois heures de l ' a pr é .- 

midi, pour délibérer sui, les questions 

figurant à l'ordre du jour (IL tel ~~êRn,,e ci,, 

Il qui n'a pu avoir lien, 

Avis très important 

aux Allocataires 

Les hommes libérés dont les familles 

touchent J'allocation militaire doivent se 

Présenter inimédiatem cet à ila Mairie, 

munis de leur livret militaire, livrek de, 

famille, certificat d'allocation. 

en est de même des familles dont le 

soutien a été tué, disparu ou est mort s'oit 

tic,, maladie on des suite,, dje ses blessure,-, 

et des l et 

Dommages de Guerre 

L'ouverture des opérations de ,s core-- 

missions instituées en vue de constater et 

d'évaluer les dommages causés' par fies 

faits de guerre à cb,~ bâtiments français 

&rrnéS à la petite pêche. est fixée- air 

10 février 1919, 

Médaille des Postes 

Dans la liste de$ agents des postes qui 

reçoivent a médaille de, bronze, nous 

relevons : 

' M H u d o, factrice auxiliaire aux Mon- 

fiers-les-Mansfaits; M. Marais. facteur 

rural à Bouin~ 

A la Justice de Paix 

Dans IR'liste des juges de paix atteints 

par la limite d'àge et main tenus tempo- 

rairement en fonctions, non us relevons je 

noin de M. Darmitte. juge de paix aux 

Sables-d'Olonne. 

La Lumière sur la Côte 

L'arrêté préfectoral du 26 novembre 

1917 portant 

Pterdictioff de toute lumière 

à moins (Je 

~ 'I~, 

des coupures. 

d;a 1 

1 

monde. 

1 

LInfraction et Falsification 

(An gèle), ~ femme Guilbaud, 

36 airs, et~ Nolet (Celina). femme 

Duport, 56,ans, épiciê~res à Sallertaine, 

pour avoir le 221 aoùt 1918 vendu des pasfilles 

-contenant du sucre qui ce peuvent 

Ctre délivrées (lue chez les Pharmaciens, 

a o damnées par défaut, à 25 francs 

il t con 

d'amende. 1 

un ê CI. du.,Winistre des Finances, en 

ci;, ti'te duli3"'OLdécei 131, i~int de modifier à 

du Pu,vier, lle ' taux des B ons de Pa'- la 

[),fe nse Na t io na le , à six mois d'échéance. 

i 'intérêt lie cette catégorio âe Bons se trouve 

tenant fixé à 4 1/9- -/. 

La nouveile r(,,riiurér~qti* on rlî~-rte aux préreurs 

de Bons à six niois est en rapport 

logique avec Péchéance~ Dê~orrf.rLs, il y aura 

une régrIlière dans Ic taux des Bon s 

or un ait 41~P- ~. pont- 

s iex 

- Cette dernière est-en outre poursuivie 

pour avoir vendu du café mélangé 

(le chicorée dansla proportion de 110 

E'Ile est condamnée de ce chef, par défaut, 

à 100 frunes d'amende. 

Vol et Outrages 

La noin-rnée Delaunay (Ilosella), 24 ans, 

11,rue Ilaute,à La Chatme,avanlpri~~iine 

briquette ait dépôt do charbin américain - 

du bassin, récolte 4 jours de prison avec 

sursi~~ Ses -amies, Rosier (Floridâ), '2191 

ans, tue de l'Epicerie, et CaJve~n (Cons-' 

Lance), termine Barthélémy,\33 ans, rue 

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Mardi 21. - La Chaize-le-Vicomte, La Jeu- 

donnière, ~W,,~johanips. 

Mercredi 22. - La Chaize-Giraud, Oulmes. 

Jeudi 23. -- La, Cillère, 

Poiré-de-Velluire. 

Samedi 25. - Co ex , La Ferrière, Fonenay 

(voeux, montons et pores gras), Saint-Christo. 

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Depuis le drIbut des hoatilitês, ]LIra D'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les tirage s ont ou lieu exactement la il, d e chaque nui ts . 

Les porteurs de Bons de ]Ln qui ont cessé leurs verse- 

rnents depuis les hotilités, ê auront toutes les facilités Pour mettre leurs #ürse- 

ments à jour, soit en se pr sentant au Bureau, Porteurs de leurs Bcus, suit eu 

-écrivant rit M. FRANcs HUi,-,A(j 1 ) . 1) î1la S imone , 7, crie Montebello, Sables-d'Olonne. 

Na pas confondre' K.« avec Jus Sociétés similaires, 

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.411k4k 


Ac BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIREs 


La Situation Générale 

La Conférence de ta Paix a inauguré 

solennellement ses travaux par un 

remarquable discours de M. Poincaré, 

d'une largeur et d'une élévation de 

vues auxquelles nous devons rendre 

hommage. La nomination de M. Cle- 

menceau comme président de la Conférence, 

demandée par le président 

Wilson lui-même, est à la fois un 

hommage à la France et un hommage 

it la personnalité éminente de l'héroï, 

que ministre-soldat, et comme le dit 

si bien le Mo rn ing-Po s t, ce sera pour 

lui lepouronnementdes inappréciables 

services qu'il a rendus à la France et 

à la Civilisation au cours de la guerre. 

M. Clemenceau a prononcé, en remerciement, 

le discours qui convenait, 

un discours dans lequel il a montré 

sa hate de voir la Conférence passer 

aux actes, après lui avoir, en termes 

précis et brefs, tracé son programme. 

La Société des Nations, a-t-il dit, elle 

est en vous, elle est là, il vous appar- 

tient de lui assurer des basés inébranlables. 

Nous sommes entrés ici 

-Semis , il faut que nous franchissions 

cette porte j rères . Nous ne sommes 

pas ici seulement pour établir une 

paix de territoire ou même une paix 

de continent ; nous avons en mains 

la paix du monde, la paix de l'Humanité; 

c'est cette paix-là qu'il faut faire, 

en sacrifiant au besoin certains de 

nos intérêts particuliers, certaines de 

nos aspirations. 

Enfin, il faut louer sans réserve la 

Conférence d'avoir mis à son ordre 

du jour la question des responsabilités 

de la guerre. Le meilleur moyen pour 

la Société des Nations de montrer 

qu'elle existe n'est-il pas de prouver 

qu'elle a l'autorité et le pouvoir nécessaire 

pour sanctionner les actes de 

ceux qui sournoisement ont prépétré 

ce grand crime contre l'Humanité 

qu'à été la guerre de 1914, guerre 

qu'ils ont ensuite conduite de la façon 

la plus atroce, la plus déshonorante, 

au mépris de toutes les lois interna- 

tionales qu'ils avaient eux-mêmes 

approuvées et qu'ils s'étaient engagés 

à observer. 

On sait que pont' donner une première 

base aux travaux de là Conférence 

sur ce point, le Gouvernement 

français a fait distribuer aux délégués 

un mémoire juridique consacré a la 

responsabilité pénale de Guillaume H. 

Ce rnéMoire est l'ceuvre de deux jurisconsultes 

renommés ; M. Larnaude, 

doyen de la Faculté de Droit de Paris, 

et M. de Lapradelle, professeur du 

Droit des gens à la même Faculté. 

Feuilleton de la Vendée Répub licaine 

COEUR D'ALSACE 

Epiode de la Grande Guerre 19I4 

16101WILIE 

rsa 

CHAPITRE II 

CHE NUIT DE NOtL DANS LA TRANCHÉE 

Les soldats de la première compagnie, 

prêts à partir en avant, attendirent le signal 

convenu, la tale hors de la tranchée, 

les yeux fixés dans le noir. 

Un quart d'heure, vingt minutes, une 

demi-haure•assèrent. 

Un grand silence régnait, troublé seulement, 

ça et là, de détonations éloignées, 

tirées sur rien, par des sentinelles abusriee 

per un bruit, par une ombre. 

Le vent soufflait assez violemment de 

la tranchée allemande vers la tranchée 

française et il apportait parfois des bruits 

de voix, des refrains de chanson, des ordres 

brefs. 

Dans le lointain, des projections percè- 

rent les ténèbres, fouillèrent le ciel, promenèrent 

une lueur à la lisière de chacun 

des gros nuages blancs :ou sombres que 

le vent pourchassait, puis disparurent. 

Trois quarts d'heure passèrent ; une 

e grande inquiétude se propagea. 

Samedi 25 Janvier 1919 

Les Affaires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e vo ir es t d e l es connaî tre , e t d 'y pren dre part e t n o tre In téré t n o u s l e c omman d e imp éri e u s em en t 

a endée 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — II insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

Ces esprits judicieux et impartiaux 

ont conclu à la responsabilité personnelle 

et pénale de l'ex-empereur. Nul 

doute que leurs conclusions sur ce 

point ne soient unanimement admises 

par le Congrès. 

Il va donc falloir juger le Kaiser 

déchu. MM. Larnaude et de Lapradelle 

pensent que seul un Tribunal inter- 

national aurait ce pouvoir, étant donné 

le caractère unique du crime commis 

par Guillaume II et ses complices. 

Les auteurs du mémoire pensent aussi 

que la Hollande ne peut pas refuser 

l'extradition de l'ex-Kaiser, car il ne 

s'agit pas ici d'un crime politique, 

contre une nation déterminée, contre 

l'Allemagne, par exemple ; it 

d'un crime international, d'un crime 

contre tous les peuples qu'avec son 

pays l'ambitieux empereur a contraint 

à la guerre, se rendant ainsi responsable 

du sang versé, des millions et 

des millions de morts et de blessés 

dont il aurait pu éviter le sacrifice, 

s'il' avait vraiment voulu la paix. Il 

sera donc extradé et jugé. 

NOËL MARTY. 


LE LIVRE D 'OR 


MAuvis (Pierre-Charles), canonnier aa 

182° régiment d'artillerie coloniale : 

Très bon canonnier, très brave, s'est particultérement 

distingué en Champagne le 15 

juillet 9918. 

Ce brave soldat est le file de l'ex-débitant 

de tabac de la rue Nationale. 

« • 

MARTIN (Henri), mettre -pointeur au 

107° régiment d'artillerie lourde 

Son chef de pince étant hors de combat a 

pris spontanément le commandement de 

pièce, l'entraînant par son exemple et remplissant 

très bien sa mission malgré le feu 

nourri de l'ennemi. 

Sa famille habite à IA Chaume, rue 

Basse. 

Au Cerneau du Piesident du Conseil 

Il a été inauguré ces jours derniers, 

à Mouilleron-en-Pareds, en présence 

d'une nombreuse assistance, une plaque 

commémorative placée sur la 

maison natale de M. Georges Clemenceau. 

On sait que le père du e Tigre », 

Paul-Benjamin Clemenceau, médecin 

comme son père et comme son grandpère, 

avait épousé, en 1839, la fille 

d'un riche propriétaire, M. Gauterau, 

de Mouilleron-en-Pareds. 

Bien que les parents de notre 

Des murmures s'éveillèrent. 

— C'était fou, aussi, conclut le sergent 

Picard à voix basse. 

Tout à coup, de la tranchée allemande, 

en face, une lueur de phare partit, balaya 

le terrain qui séparait la tranchée ennemie 

de celle où l'on attendait le coeur battant, 

la respiration haletante. 

— Baissez la tête! commanda le capitaine. 

La lueur du phare se promena sur la 

erète du talus d'où émergeaient trois 

cents têtes tout à l'heure, et n'ayant rien 

remarqué d'anormal sans doute, s'éclipsa. 

Des minutes d'une longueur infinie s'évanouirent 

encore. 

Le capitaine de rechet consulte( sa mon- 

tre. Il y avait plus d'une heure que les doux 

hommes étaient partis. Un sombre désespoir 

lui serra le coeur. 

Un silence glacial ; un silence de mort 

tombait sur la compagnie. 

Un cri bref, lointain, Werda! . perça 

l'air, leur entra dans le coeur comme le 

froid d'une dague. 

— Ce cri n'a pas été poussé devant 

nous, dit le capitaine Renaud, mais à 

gauche... 

Il attendit, l'oreille aux écoutes, tendue 

pour surprendre le moindre bruit, puis il 

ajouta : 

— On n'a pas répondu, la sentinelle 

s'est trompée. 

— Et si c'était nous qui nous serions trompés? 

si cet alsacien... 

— Blanc-bec, je te colle huit jours de 

prison. Ergots de Merlan I tu oses douter 

d'un camarade ! 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M A. T e 

Premier habitassent alternativement 

Nantes et le château de l'Aubraye, 

La Réorthe, qui est, depuis plus d'un 

siècle, la propriété fam i l ia l e des Clemenceau, 

c'est au domicile du grand- 

père maternel que naquit Georges 

Clemenceau. L'ancienne habitation 

Gauterau, aujourd'hui occupée par 

un boulanger, est située à l'entrée de 

la rue de la Chapelle. 

Voici le texte de l'inscription gravée 

sur la plaque commémorative : 

Maison oit est né, le 28 septembre 1811, 

M. Georges Clemenceau, président du 

Conseil et ministre de la Guerre. 

La Municipalité de Mouilleron-en-Pareds 

a fait poser cette plaque le 12 janvier 

1919, en témoignage de ses sentiments de 

fierté et d'admiration pour son illustre 

compatriote, l'organisateur de la Victoire, 

le libérateur du territoire, vers qui monte 

chaque jour plus ardente la reconnaissance 

de la France. 

Le maire, M. de Lattre de Tassigny, 

et M. Raymond de Fontaines, député 

de la circonscription ont pris tour à 

tour la parole. 


Séanc e du 18 Jan v ier 1 91 9 

Le Conseil Municipal s'est réuni en 

séance extraordinaire, le samedi 18 janvier, 

à 3 heures de l'après-midi, dans la 

grande salle de la Mairie, sous la presidence 

de M. Delvaut, 1" adjoint. 

Etaient présents : MM. Delvaut, Fontaine, 

adjoints ; Bataille, Doré, Aider, Mainard, 

Pédenau, Petit, Friconeeau, Peltier, 

Lecomte. 

M. Bataille, désigné comme Secrétaire, 

prend place au Bureau et donne lecture 

du procès-verbal de la dernière séance 

qui est adopté à l'unanimité. 

Service d'Eau 

Par suite de l'augmentation du prix des 

matières premières et de la main -d'oeuvre, 

un avenant au traité passé avec la 

Compagnie pour la fabrication des Comp- 

teurs avait été établi pour l'année 1918, 

modifiant les conditions des prix des compteurs 

et des pièces détachées nécessaires 

pour la distribution de l'eau. 


Cet avenant avait prévu une majoration 

des prix de 10 Vo. 

Par lettre eu date du 13 décembre, la 

Compagnie pour la fabrication des Compteurs 

expose que la majoration à envisager 

pour l'année 1919 devra être de 

100 'J.. 

Il y aurait donc lieu de passer un nouvel 

avenant pour fournitures à livrer dans le 

courant de l'année 1919. 

Iï est à remarquer, d'ailleurs, que l'ave- 

nant n'est valable que pour une année et 

que ces conditions pourraient être ravisées 

plus favorablement l'année prochaine, 

le cas échéant. Le Conseil adopte. 

M. Lecomte se plaint de l'insuffisance 

de filtration des eaux livrées à l'alimen- 

- Il y a si peu de temps que nous le 

connaissons ! Les Allemands ont employé 

tous les moyens d'espion n age ; pourquoi l'un 

d'entr'eux ne se serait-il pas fait passer 

pour Alsacien e 

— Silence, rugit le capitaine, vous ne 

savez pas ce que vous dites. Il faut donc 

que les plus pures vertus inspirent toujours 

de la défiance à la sottise s 

— On a vu bien d'autres cas de félonie. 

Ils sont tellement hypocrites et fourbes, 

ces Boches... 

— Larves de pingouins ! tais-toi ! arti- 

cula le sergent. On ne reconnait peut-être 

pas à première vue, le coton de la laine, 

le jour de la nuit, mais on ne peut pas 

se tromper sur un Allemand. Les yeux 

bandés, j'en reconnaîtrais un dans un 

troupeau de cochons, au nez. Ils sentent la 

fausseté, la dissimulation, l'impostufi et 

la perfidie à cent pas. 

Un quart d'heure passa, l'insinuation 

émise par cet étourdi de Blanc-bec, à 

haute voix faisait son chemin, trouvait un 

accueil bienveillant dans quelques coeurs. 

Le capitaine dont rien ne pouvait ébranler 

les convictions se fàcha. 

—Faites silence et guettez, cela vaudra 

mieux que de proférer des âneries. Je ne 

comprends pas que l'on doute d'un homme 

qui a donné des preuves de bravoure et 

d'amour de la patrie que Rolner a déjà 

données. Ce que vous faites est monstrueux 

et indigne. 

Ce pauvre Rolner, ce malheureux Lambinet 

ontlprobablement à l'heure qu'il est, 

ehasin une baïonnette au travers du corps- 

tenon. Ces eaux sont jaunâtres et chargées 

d e matières en suspension. 

Il estime que les moyens dont le service 

d'eau dispose sont suffisants pour 

assurer une meilleure purification' et impute 

plutôt à un manque de surveillance 

les inconvénients signalés. 

-Il prie M. le Maire de vouloir bien attirer 

spécialement l'attention du personnel 

responsable sur cette question, et, au 

besoin, faire appel à la compétence d'un 

Ingénieur spécialiste, pour que l'eau livrée 

soit plus limpide. 

Dans sa séance du 31 août, le Conseil 

Municipal avait décidé d'entreprendre les 

formalités nécessaires pour l'applicàtion 

d'une taxe de séjour et autorisé, avant 

toute chose, le Maire à faire rechercher, 

par une personnalité compétente, l'eau 

nécessaire â l'alimentation et aux besoins 

de la Ville. 

M. Gentil, professeur de géologie à 

Paris, qui avait été pressenti par M. 

Chailley, e fait connaître que la question 

de la recherche de -l'eau aux Sables-d'Olonne 

devait être légalement soumise au 

service de la Carte géologique, chargé de 

désigner à cet effet le collaborateur de ce 

service s'occupant de la région intéressée. 

Suivant ces suggestions, le Maire des 

Sables-d'Olonne a adressé à M. le Directeur 

de la Carte géologique une demande 

motivée tendant à obtenir le concours 

d'un spécialiste on la matière. 

Dans sa réponse, M. le Directeur de la 

Carte fait connaître que M. Welsch, professeur 

de Géologie à l'Université de Poitiers, 

était spécialement qualifié pour une 

mission de cette nature et prie la Municipalité 

de faire appel à son expérience 

pour l'étude en question. 

Une correspondance fut échangée, mais 

d'une part M. Welsch fait remarquer que 

la saison actuelle n'est pas très favorable 

pour une recherche des eaux, et d'autre 

part, M. Lejeune, ingénieur, membre de 

la Commission d'études, vient d'être nom- 

mé à Angers. De ces faits, l'établisse- 

ment du projet subit donc un temps d'arrêt: 

Quoi qu'il en soit, le Conseil donne 

mandat à M. le Maire de poursuivre ses 

démarches prés de M. Welsch, dès que 

hie travaux pourront être entrepris, et 

désigne M. Huet, ingénieur des Ponts et 

Chaussées à La Roche, pour faire partie, 

sous réserve de son assentiment, de la 

Commission des Eaux, en remplacement 

de M. Lejeune. - 

Il décide également qu'un Ingénieur 

électricien sera appelé à collaborer avec 

MM. Fontaine, Huet, Petit et Smolski, 

pour la visite de la machinerie du service 

des eaux, dont le fonctionnement laisse à 

désirer. 

Electricité 

Le projet d'avenant approuvé par délibération 

du Conseil Municipal en date du 

el septembre, relatif à l'installation de la 

distribution d'énergie électrique aux .Sables-d'Olonne, 

avec modification provisoire 

du cahier des charges du 5 février 

1914, a été soumis à l'enquête réglementaire, 

et cette enquête n'a donné lieu à 

aucune observation. 

et vous les calomniez, je ne sais pas content 

de vous. 

Le jeune homme que l'on surnommait 

Blanc-bec,quittant l'endroit de la tranchée 

où il se trouvait, approcha du capitaine. 

— J'ai des excuses à faire, mon capitaine, 

dit-il, ce que j'ai dit, avec un manque de 

réflexion est aussi iliot que méchant, et 

si nous devons retrouver nos camarades, 

j'aurais honte qu'ils soient informés de ce 

que j'ai dit. 

— Ils ne le sauront pas, soyez tranquille. 

Chasseztous un e pensée quivous rendraient 

méprisables à vous-mômes et pour laquelle 

vous n'aurez jamais assez de remords... 

Un homme qui venait de consulter sa 

montre, dit, avec une nuance d'ironie. 

— Il y u plus d'une heure et demie 

qu'ils sont partis ! 

— Eh bien! s'ils sont morts, nous pourrons 

passer la nuit dans l'attente sans 

voir apparaître le signal. Cela prouve-t-il 

que la grandeur de leur sacrifice soit diminuée 

C'est ce que l'on tente de hardi, 

d'impossible, de grand qui est beau et ce 

n'est pas le succès. 

— Mon capitaine, murmura Blanc-bec, 

il me semble que je viens de voir luire un 

tout petit feu, en face de nous; oui, oni,voilà 

le signal, ils ont réussi. pardonnez-moi, 

mon capitaine, mes paroles légères et 

pour vous prouver l'étendue de mon repentir, 

laissez-moi partir le premier ? 

— Derrière moi, répondit le capitaine. 

Un murmure de joie avait parcoUru les 

rangs. Nul ne songea que la mort attendait 

peut-être là-bas, de nombreuses victimes. 

En silence, un à un les hommes sorti- 

En conséquence, le Conseil ratifie les 

conclusions de M. le Commissaire enquêteur 

et la décision prise dans la délibéra- 

tion sus-visée, de façon que l'exécution 

des travaux ne subisse aueun retard. 

Il-décide également d'appuyer les démarches 

de M. Bories, directeur de la 

Compagnie Provinciale, tendant à obtenir 

la mise en congé de M . Coussieu, administrateur-délégué, 

chargé des travaux 

d'installation. 

En outre," ii charge M. le Maire de 

pressentir M. Huet, ingénieur des ponts 

et chaussées à La Roche-sur-Yon, pour ,! 

prendre la direction du contrôle de l'électricité, 

en remplacement de M . Lejeune, 

ingenieuree Angers. 

Eglise Notre-Dame-de-Bon-Port 

M. l'Architecte en chef des monuments 

historiques fait savoir, à la date du l ia 

décembre, que la porte centrale de l'église 

étayée depuis 1911, pour réparations urgentes, 

est toujours dans le même état, en 

raison de la guerre. 

Aujourd'hui, alors que les événements 

permettent d'espérer le retour d'une situation 

normale, M. l'Architecte en chef 

estime que ce projet pourrait être repris, 

mais le prix de la main-d'oeuvre et des 

matériaux ayant augmenté considérablement, 

il demande le concours financier de 

la Ville pour 1/3 de la dépense, soit environ 

1.400 francs. 

Cette porte centrale constituant un 

morceau décoratif fort intéressant, dont 

la Ville peut être fière à juste titre, M. le 

Président demande au Conseil de vouloir 

bien voter le crédit demandé. Adopté. 

Musique Municipale 

Réorganisation 

Le Conseil Municipal, saisi de plusieurs 

propositions de réorganisation do la Musique 

Municipale, décide d'attendre le 

retour des musiciens mobilisés avant de 

prendre une décision à ce sujet. 

Boucherie Municipale 

En raison de l'importance prise par la 

boucherie municipale, dont la clientèle ne 

fait que seaccrottre chaque jour, le Conseil 

décide l'installation d'un étal aux halles, 

comme annexe de cet établissement. 

Monudient Clemenceau 

Des listes de souscription en assez 

grand nombre ont été adressées à la Mairie 

par II Comité d'initiative du monument 

Clemenceau et ont été réparties dans 

divers établissements de la Ville. 

Elles seront incessament recueillies 

avec les fonds pour être transmises an 

Comité. 

Le Conseil Municipal s'inscrit pour une 

somme de 300 francs. 

Afin d'honorer particulièrement dans 

notre Ville le grand patriote à qui nous 

devons, en partie, le succès de nos armes 

et là conclusion de la paix, M. Bataille 

émet l'idée intéressante d'élever sur le 

Remblai, à un endroit choisi, un mat 

d'honneur avec médaillon en.bronze de M. 

Clemenceau. 

Le Conseil décide de mettre cette (mestion 

à l'étude. 

rent de la tranchée, se dirigerez"' vers la 

petite lueur qui, de temps en temps, apparaissait 

pour indiquer la bonne direce.en. 

Cent mètres furent parcourus assez ra- 

pidement; puis les pieds se posèrent à 

lettons, avec mille précautions pour ne pas 

faire de bruit, pour ne pas s'embarrasser 

dans une ronce. 

Les hommes avançaient prudemment à 

la file indiennne, courbés, prêts à se jeter 

à plat ventre et à demeurer immobiles 

comme des cadavres si un projecteur sé 

mettait à lancer un rayon lumineux dans 

la nuit. 

Ils marchaient à pas de loups, à pas de 

peaux-rouges, sur la trace d'un ennemi 

dans les pampas. 

A vingt mètres, la petite lueur électrique, 

parut encore, trois fois. 

Le capitaine, toujours en tète de la 

troupe, s'étonna de ne pas trouver de fils 

de fer barbelés et il songea que Lambinet, 

l'admirable Lambinet avait, sans doute, 

déblayé le terrain. 

Une main saisit la sienne, la main d'un 

homme couchequi attendait et une voix à 

peine perceptible lui murmura à l'oreille. 

— Nous y sommes, nous avons parfaitement 

réussi. Rolner est en sentinelle. Il 

faut sauter dans là tranchée, tous à la fois ; 

j'ai enlevé les fils de fer. 

Un cri sinistre retentit dans la nuit : 

e En avant ! s. 

Mille cris de « en avant e, « hourra s, 

« vive la France! s répondirent. Des rugissements, 

des hurlements de bêtes féroces 

se jetant sur leur proie avec une voracité 

sans nom se prolongèrent, 

N * 1 .81 1 


AVEC LA DATE DU LEZIDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO : -10 CENT. 

Adresser tout Ise qui concerne les Abonnements, 

insertions légales et judiciaires à M. Rocas-Jouanen., 

imprimeur de la Verdie Rtpublisa ins, Place de i a 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suteanbeir . la ligne 0 fr. cri 

Judiciaires -- 0 fr , 17C 

iS .4slame4 ta', 

TIRAGE DU JOURNAL 4,000 Ex. 

Ou 6rai te i forfait pales Annonces périodiques os seatiau. 

O r ean e de Com ités Rép ub lica in s de l 'A rrondissem en t des Sab les -d 'Olonne 

'T'été pl...nate 1 a 4 4. 

TOUT CE OUI CONCERNE LA REDACTION 

do i t O tre adres A If. Valb re NATHE , R édac te ur-Gé ran t 

au Bureau do Journal, Place de le Liberté. 

BUSIMMIIIMM 

Eclairage des Quais 

• L'attention de la Municipalité a été attirée 

sur les accidents nombreux survenus 

depuis quelque temps aux Sables, sur les 

quais, et attribués au manque d'éclairage. 

Il y a lieu de remédier à cet ieeeeve- 

Ment, mais on ne peut songer 

les quais au moyen de lampes de fortune. 

D'autre part, le charbon à gaz étant 

parcimonieusement attribué il ne seisiM• 

pas possible de prolonger davantage dans 

la nuit la distribution du gaz. 

Dans 'ces conditions, le Conseil déciee 

que des démarches seront faites p rès 

M. le Préfet de la Vendée -pour qu'une 

quantité de charbon suffisante soit Mise à 

la disposition de l'usine pour assurer ie 

sécurité des voies publiques. 

Tramway départemental 

Sur la proposition de M. .Bataille, le 

Conseil Municipal émet le voeu qu'eu 

train supplémentaire soit demandé à l'Administration 

des Tramways départementaux, 

pour desservir, matin et soir, les 

jours de foire, Talaient, Avrillé et Les 

Moutiers. (A a c ie rs) . 


Avis auxligilitaires en Sursis d'appel 

Conformément aux instructions ministérielles 

les militaires en sursis d'appel 

l im i té, appartenant aux classes 1894 ft 189T 

inclus,ou qui s'y trouvent rattachés par leur 

situation de famille et dont le entais d'appel 

expire le 31 janvier où après cette date, 

ne rejoindront pas leur dépôt. Be devront 

se présenter le 5 février au commandant 

d'armes de la place ou au commandant de 

la brigade de gendarmerie de le localité 

dans laquelle ils se trouvent en sursis. Ils 

devront être porteurs de toutes pièces 

justifiant leur situation militaire et de fa- 

Mille. 

Pour les militaires eu sursis i l l im i té et 

faisant partie des classes 189111897 inclus, 

ou qui s'y trouvent rattachés par leur situation 

de famille, ils resteront classés 

dans la position de sursis et continueront 

à figurer sur les contrôles de l'Inscription 

Régionale des Sursis de la 11° Région. 

Toutefois ,ils ne seront plan astreints aux 

obligations imposées aux sursitaires. 

Ils conserveront leur titre de et-, tee, ce 

en cas de rappel de leur échelon, seront 

de nouveau astreints aux obligations de 

sursis. 

L'Inspection Régionale des Sursis s'aesurera 

que les hommes en sursis illimité 

démobilisés, continuent bien à exercer la 

profession qui les a fait mettre en sursis. 


Samedi 25 janvier 

Dimanche 26 — 

Lundi 27 

Mardi 28 

Mercredi 22 

ra2V, 

se 

41 49 

11 `.4 

0 '26 034 

1 19 1 41 

2 5 25 

I 45 3 a 

Jeudi 30 

Vendredi 31 3 20 8 RS 

Grande M arée , le 2 tév., à 4 h. 90 mat_ — es 

Déjà, la première compagnie tout enuere 

avait fait irruption dans la tranchée, Rainer, 

qui avait pris le tête après avoir jets 

son casque et son manteau, s'éctia : 

— A la chambre de repos! 

Cette chambre de repos était un espace 

assez large, profondément creusé dans la 

terre où les Allemands, qui ne songeaient 

pas à une attaque, préparaient en toute 

tranquillité un réveillon. 

Quelques-uns songeaient à se prompit,er 

vers leurs fusils, mais les Français leur 

crièrent avec une conviction si energieee 

« Rendes -vous s qu'ils jugeront inutile de 

faire de la résistance. 

• Ils levèrent les bras en disant : Raturade 

1 Kamràde ! s, d'une voix suppliante: 

Quelques officiers sortirent de leur ca- 

verne. 

— Messieurs, leur dit le capitaine Renaud, 

vous êtes prisonniers. 

Vingt fusils étaient braqués sur eux. 

Ils débouclèrent leur épée, leur revolver 

et remirent leurs armes en grommelaet 

contre les sentinelles et leurs soldats. 

Une section française fut chargée d'emporter 

toutes les armes allemandes. Dca 

sentinelles se plfiCèr011t immédiatement en 

vigie pour empêcher toute évasion. 

LesAllemands captures étaient des nava- 

rois dont quelques uns parlaient correcte- 

ment le français et, ma foi, se Itlieitaieat 

de l'aventure. 

Le suite sa Prochavri nrynteYe

du s81111r~î-d191 ù pli; 

1l'ea; r4&àible~% 

Distribution des ckarbonis 

Les coupons des cartes -de charbon por- 

tant les numéros 3 et suivants du mois de 

janvier seul mis en distribution depuis le 

mercredi 22 courant. Chaque eoupon aura 

une valeur de 25 kilos. 

Il est rappelé que les ccilapens de dé- 

cembre et der mais précellonts sont annu- 

loi A partir fitu le janvier. 

De% boulets de fabrication spéciale sont 

mis es ventésanscaric à laMaison Dupont. 

Le prix de ces boulets est ainsi fixe, 

pour un sac de 50 kilos : 

l'à r les Importateurs aux détaillants. 4110 

Importateurs direct' à la population 4 30 

Par les détaillulils à la Population. 65 

Droits d'octroi sa s u s . 

Cartes de Pain 

La dietribution des tickets de paim parti, 

février aura lieu les dimanche 26 et;lundi 

27 janvier, à la Mairie des Sables, de 8 h. 

it 17 h. et à la Salle de l'Etat-Civil à La 

Chaume, de 8 h. à il Il. et de 13 h. à 17 h. 

La présentation des nouvelles cartes d'alimentatioa 

oui obligatoire. 

Le Jo ursal O»Îe'e l a PUbl le dimanche 

un arrête aux: termes duquel les esté gorieg 

A. J et V qui touchaientffl grammes 

de Pain auront droit désormais à 400 

gramrn" à partir du 1-février prochain. 

Livre d'Or 

Lea familles qui ont déposé à la Mairie, 

Peur être reproduites et pour figurer dans 

le q Livre d'Or » de la Ville de, Sables, 

les photographies des membres de la 

f»Taille morts pour la France, sont Priées 

du vouloir bien se présenter au Bureau du 

Se,'trêteriat, pour retirer J'exemplaire 

8,graridi qui leur est destiné. 

Par contre, les familles qui n'auraient 

pas *rieur@ déposé leur modèle de photo- 

graphie pour J'agrandissement et la re- 

Production sont prirles, dans leur intérêt, 

de vouloir bien remplir cette formalité 

sans délai, afin de né pas retarder l'et,- 

bliswarnant du Livre d'Or, 

Impositions Extraordinaires 

Le département lie la Vendée est auto- 

risé, conformément à la délibération du 

Conseil Général, à s'imposer, pendant 

. 

l'année 1919, à litre de centi [ m er pour triauffisance 

de revenus ordinaires-, 12 centi- 

les 30 centièmes additionnels au princiliai 

des quatre eontributions directes, peur 

o n qfë ~ tor ; e duit au paiement de dé- 

pe9sKM sur, ~IrIls, et permanentes. 

Cette iiriis;iion sera recouvrée indé- 

Pendouliment des centimes pour insuffisono@ 

de revenus ordinaires. 

Dans les Commissariats 

A,i tableau d'avanseFA@nt deS commisstdres 

da police pour 1919, flous relevons 

le nom de M. Piétréra, commissaire de 

POlice de 3~ classe aux Sables, proposé 

pouiela 21 cla~.36. 

Figurent également pour la 2* classe : 

M-M. Retlu, & La ftocdo, Malavergne, à 

Témoigrage de SatisfiRoUon 

Un témoignage officiel de satisfaction 

vient d'être accordé au quartier-maître 

timonier L'Hospitalier(Jaan-Baptiste) Binid 

4749, embarqué à bord du ch@d~tiêr 

Bonnette, on récompense du dêvoument 

dont il a fait prouve aux Sables-d'Olonne> 

le 23 novembre 1918 

« S'est jeté tout habillé à l'eau polir 

porter secours à un en, lent tombé aociden- 

tellement à la mer. A réussi, à l'aide d'une 

embRrcation a var 1, envoyée à %en secoure, à 

bu enfant. » 

Médaille dHonneur 

des Chemins de Fer 

Nous relevons sur la liste des nouveau.X 

décorés de la médailla Whonneur des 

chemins de fer de l'Etat les noms de nos 

cOr»P-striQtOs MM- Stabl@, chef de gare 

aux Sables-d'Olonne, Baquignon, cher 

d'équipe, et Peint, survaillant, 

C'est devant tout le personnel de la 

igare ra"semblé à t%t effet, que M. l'Inspectour 

de section de La Roche-sur-Yon, 

#prés une allocution de circonstance, a 

épinglé sur la poitrine des nouveaux dé- 

r,erig3e la mirisille des bons et loyaux 

serviteurs, aux applaudissements de toute 

l'Assistance. 

À MM- Stable, SaquignOr, et Patet, 

nous adressons moQ bien sincères coinpliments, 

Pommes de Terre 

L',âxpé,iit;oa do pommes de terre par 

les commerçants du Finistère aux coin- 

merçants de la Vendée est autorisée sur 

ertinentation d'une demande de ces der - 

jet£4, revêtue du visa du Mairodes Sables. 

Prix des pommes de terre à la culture : 

Pom)neude formé chair blanche, 35 fr . 5(j 

le quintal; à chair jaune, 38 fr . 50; coinmission 

des commerçants, 2 fr. au maxim-urif 

par quintal. Dépense de tnansporj 

par bat .*au en sus. 

Pour tous renseignerrictrit dresser 

au Bureau du Secrétariat, à la i Mairie. 

Préparation Militaire 

L'incorporation de, 18 classe 1920 ayant 

été ajournée; en conséquence, les résui- 

tats du premier degré du C. P. S. M., des 

Brevets de spécialités passés en septem- 

Lre 1918 sont annulés. une nouvelle stIs- 

sien d'examens sera fixée en temps titi le 

an moment où rappel de la classe 192() se 

tt,t>uvertk de nouveau envisagè. 

Proprifitaires, faitea; 

OxPlOiter vos Terres 1 

.Ne conservez ni parcelle inculte, ni 

fierait . ou ln6tairie vacante; si gris z-les à 

C owpbre ~!orej, Commissaire 

l'Agri- 

,aultzria, 6, 1~.è Vessie, Il 

Paris- Pourra 

binai kt iftd~qrfer aux nombreuses par- 

Cw,#.rtità par 1'la~erLmsur sor,,,igja&, 

sonnes qui s'adressent à ses servi-es pour 

trouver unQ exploitation agricole QI, d'cil 

autre côté, vous donner la possibililo d 

vous assurer le revenu de vos terres Qt c 

d'en éviter la dépréciation. 

Semences de Céréales dePrintemps 

L'Etat peut céder ries semences de eé 

r - 

èales de printemps, mais seulement 

qj~il est impossible aux intéressés de lors- s'en 

p.rocurer dans leur département. Ces ces- 

s lis se feront aux conditions suivantes 

le 

Blé Manitoba, de 75 à 85 fr.; avoine, de 

55 à 65 fr.; orge de priditemps, de 55 à 

65 fr.; mais4 de 55 à 65 fir. Ces prix s'en- 

tendent aux 100 kilo, sois, sur wagons 

départ, toiles à rendre. 

Les demandes seront groupées par le 

Directeur des Services agricoles, 2, bou- 

levard Louis-Blanc, à La Rochs-cur-Yon, 

à qui elles devront être envoyées par les 

syndicats agricoles et les agriculteurs 

peur le 31 janvier, dernier délai. 

Chaque demandqfdevra mentionner la 

Suffire et la quantité dos semences de- 

mandées, le nom et l'adresse du deman- 

deur, enfin la gare destinataire. 

La Potasse d'Alsace 

Des mesures viennent d'être prises par 

le Ministre de I'Agricultwre et du Ravi- 

taillement, d'accord avec le Ministre de 

la Reconstitution industrielle, pour mettre, 

d è s à présent et sans formalitris adminis- 

tratives, à la disposition des agriculteurs 

toutes les quantités d'engrais de potasse 

d'Alsace dont ils auront besoin. Un avis 

au Journal Officiel du 5 janvier fait con- 

naître les comditions de vente. 

Les prix sont inférieurs à ceux d'avRnt 

la guerre. Il n'est pas douteux que, dans 

ces conditions, la potasse'ne soit la ge- 

nlent employée par les agriculteurs l'auxquels ce Précieux engrais procurera d'im- 

portantes augmentations de récolte. 

ChaimbredoComineroodelaVend" 

Les Membres de notre Chambre dm 

Commerce ont tenu leur première réa- 

nion menstiolle pour l'année 1919 le 20 

courant. 1 

A l'oceasion de sa nomination dans l'or- 

dre de la Légion d'honneur, au titre d'ofE- 

cier du génie M. Rabaud, secrétaire, reçoit 

les f4licitations de tous ses collègues. 

Sur la proposition de l'Administration 

des Douanes, la Chambre décide de renouveler 

à M. le capitaine au long Gours, 

Taillé, son mandat de juge au tribunal 

maritime commercial des Sables-d'Olonne. 

M. le Président rend compte der qfies- 

t'ans qu'il a posées à la conférence tri- 

niestrielle des Chemins tic Fer de l'Eilat. 

Des réponses qui lui ont A-té faites, il y a 

lieu d'espérer qu'une amélioration notable 

dans l'exécution des transports Re tardera 

pas à se faire sentir. Il a renouvelé W 

yœlâ, déjà émis, pour l'amélioration des 

relations rapides entrE)Nanteg*tBerdeaxx. 

En conséquence de diverses délibérations 

la Chambre a décidé également 

d'appuyer les voeux émis par plusieurs 

Chambres de Commerce au sujet du réta- 

blissement de la liberté du commerce et 

de la revendication de la frontière du Rhin; 

eIl donné son approbation à nu Projet 

éla'3bo"ré par le Groupement Sablais d'loi- 

tiative pour le développement agricole, 

industriel, commercial et balnéaire de, 

gables et de la région. 

Après examen de la correspondance 

reçue, Ni. le Président don Re connaissance, 

qu'en conformité de la décision prise à la 

dernière réunion un stock die coupures 

représentant une somme de M.69-0 fr. 50 a 

été détruit, portant à 882.269 fr. 25 le 

allant de la, tôtaiité des coupures hors 

me 

d'usage retirées de la circulation et inci- 

nérées à l'usine à gaz de La Roche-sur- 

Yen. Procès-verbal a été dressé riqnrette 

opération et versé au dossier. 

Les Aliments de substitution 

Pour parer ait déficit de la viande et 

des légumes,- nos alliés anglais, ont re- 

cours en ce moment aux algues connesti- 

bles à la fois toniques méele et dépuratives, 

temps qu' 

assurant, disent-ils, en 

une 

vigueur nouvelle, un teint de ly. et de 

roses à ceux qui les consomment. 

-Certaines de ces algues connues sur 

tout jusqu'alors en Ecôsse, se inangent 

en salade, nlais la plus répandue, eell« 

qu'on trouve m8intenant sur tous les mer- 

elles est le carragabeen, varech polymor~ 

pwo ou mousse perlée, que connaia-sent 

bien nos pêcheurs. On en fait, en Breta- 

Une, une excellente gelée alimentaire, 

dont voici la formule : 50 grammes de 

càrragahton, 250 gr. ïVeau et 115 gr. de 

sucre. On peut accommoder également 

cette algue comme légume en la faisant 

bouillir dans de l'eau additionnée de 

soude, puis on la consommé avee da s o i , 

du poiyre et du vinaigre, 

Quand vQrrons-nous la earragahQen sur 

nos marchés? 

Tonibé dans le Port 

Par suite de l'obweuritë, M, ileiiri j3arbeau, 

60 ans, marin, rue des Soupirs, est 

tombé lundi soir dans le port> quai de la 

Poissonnerie. 

1 

Retiré immédiatement pal, les marins 

d'un patrouilleur qui lui ont donné des 

soins aeu il e ètre,rappelé à la vie après 

une d 'oit m - re d efforts. M. le B, Peine 

moins ordonné son transport 

n'en d'urgence a pasà 

]'hôpital. 

Toujours les lanoo-Ibiepres!... 

La police vient d'étre obligée de sévir 

en dressent des procès-verbaux contre 

des gamins qui armés de lance-pierres,'se 

livrent à la chasse des petitg oiseaux 

blottis dans les arbres, et par contre-coup 

a~teignent des Passants on brisant les 

vitres des habitations. 

place de la Liberté semblait être le 

rendez-vous La 

de ces jeunes Nemrods et les 

riverains pâtissaient de leurs méfaits. 

C'est là que le sous-brigadier Favreau a 

cueilli les jeunes de Demaussion (Jacques) 

li ans, route de l'aiment; Jeannet (Léon)' 

13 ans, rue Moulus; liariller (Amédée): 

13 ans, rue Nationale; ]Roucard (Henri), 

14 ans, rue der Nalles; f4selink (Marce]), 

14 ans, rue des Halles; L,- ~ upil (Yves), 

13 ans, rue de I'Eglise. 

Ces gamins n'avaient rien trouv6 de 

m ieux de défoncer la porte du kiüsques~t 

lancer des pierres mur le matériel qui y 

trouve déposé, brisant ainsi bancs et 

chaises. Entre temps, ils tiraient dans les 

arbres. 1 1 

'Puisse le Drocùs-verlial dont ils seront 

objet, inspirer une plus grande surveil- 

I1 

6 de la part des parents. 

an - c 


Des contraventions ont été dressées 

Pour ivresse, coiitreViolleau(4aptist~e), 

30 ans, cordier, rue Daniel-Fricatid, 11. 

Objets trouvée 

Il a été trouvé : 

Par Simon. 17, rue du Bastion prolongée, 

une chaîne avec médaillé métal 

marque A. C. 10 juin 1906. 

Par Danieau, route de Talment, un 

portefeuille, 

Par M. Bastide, 21, rue du Bastion, un 

tablier. 

Par M. Germain, 46, rue du Bastion 

,, porte-monnaie. 

Par M-, Laurent, SRrnte-Fey, Se cermet 

a-.. Pal- - U~~mlch.r, a- eapblo champêtre, une 

ceinture de dame. 

HEUREUX GAGNANT! 

M. AUGER FILS, agent à Vôtivant de 

la Séq uan a is e- Cap i talisa t ion .(entre ' 

Prise 

assujettie au condéde de l'Etat), a le plai- 

sir d'annoncer à ses concitoyens que le 

titi -e numéro 8114.062, appartenant à M. 

Suyre, marc. hand de grains à Vouvant, 

Nient d'êtize amorti an dernier tirage 

mensuel du 15 courant. L'heureux Porteur 

du titre am.orti a été mis immédiatement 

en possession de mille francs qui venaient 

de lui échoir. 

- 

jr Pour renseigne monts, s'adresser à M. 

&VENOUX, inspecteur régional, 64, 

avenue de la Gare, Les Sables-d'Olonne. 

Oienne 

Pour les Orphelins de la Guerre 1 

- Dimancke dernier, à 15 heu-res, a eu 

lieu, à la Maison commune, la matinée 

organisée par le Bureau de Ment . aisance 

'en faveur des Orphelins de la Guerre. La 

grande salle de la Mairie, au milieu de 

laqu~ilm était planté un pin ruisselant de 

lumi6re et ployant sous le faix-des jouets, 

avait été brillamment pavoisée. Une foule 

immense, parmi laquelle on r a 

quait 

la plupart des notabilités de la éroorimune 

r 

sans distinction de parti, s'y tait 1 donné 

rendez-vous. 

Apr&s une allocutio 'fi patriotique du 

Maire a ou lieu la distribution de vète- 

monts, de ravissants gâteaux àuxpommes 

et de jouets, aux 83 orphelins de la Guerre 

qui s'étaient fait inscrire. 

Cette belle manifestation d'union sacrée 

s'est terminée par une tombola gratuite. 

1 

LQ tambour d'mPlnée & été gügné Par Q 

jeune Arthur Lhosinieau, de La Garnsifdiêre, 

et la magnifique poupée par une 

toute petite orpheline du 5 ans, Jeanne 

Charrier, des Filées. 

- Obsèques. - Jeudi ont eu lieu les 

obsèques du jeune Lonis'M(#net, ancien 

à 

Secrétaire,de la Mairie, êlève-fo r r 

bord du Co ur be t, décédé des suites d'une 

maladie contracté@ ffl service, à Toulon, 

Une foule nombreuse accompagnait le 

convoi funèbre. L'inhumation, a au lien 

dans le terrain réservé aux enfants de la 

commune mort's polir la Patrie. Sur le 

bord de la tombe, d'émouvants discours 

ont été Prononcée par MM. Valère Maille, 

noire; Hervé, directeur de l'école publi- 

que, et. Brionneau (Eugène), camarade.de 

défunt. A cette famille si cruellement 

éprouvée nous renouvelons l'expression 

de nos plus douloureuses condoléances. 

- Mort pour la France 1 - La liste 

funèbre des enfants de la commune morts 

polir la France, que Von aurait pu croire 

définitivement close, vient de s'allonger 

encore. Nous avons à déplorer aul*our- 

d'hui la mort de Octave Gautreau, dont 

les parents habitent Le Chai]. 

Le pauvre garçon, qui avait passé qua - 

tre années et demie en Allemagne, venait 

de rentrer en France. C'est à Nantes, prés- 

que à sa porte, que le malheureux a suc- 

combé, vraisamblablement des suites des 

misères et des privations endurées dans 

les camps allemands. 

. 1 

A la famille de cette nouvelle victime de 

la guerre nous adressons l'hommage de 

nos profonds regrets. 

-- État-Civil (Li il 15 au 22 j a S vie r). 

Naissance.-René-Marie-Francois-André-. 

Louis Brethomê, fils de Louis, et de 

Marie-Louise Moinard, à Grandchamp. 

Prom es ses de Ma r iag e . - Gustave-Al- 

cide-Maurico Rabiller, cultivateur (molli- 

lise), à la Guérinière, et Alphonsine-Noé- 

rnie-Albertine Charrier, cultivatrice, au 

bourg. 

Trmnal Correctîlmol des Sables 

Àiidi,i,.. du, M ,. , ,c,e l i 15 ja,zvi" 1919 

Fraudes corninercinies 

z 

14- Marais (Adélaïde)«, femme Martin, 

54 ans, épiciêre à Challans, qui a, le 22 

août 1918, vendu defa cannelle mélangée 

de matière minérale, est condamné par 

défaut à 100 francs d'amende. e 

M"' Tougeron (Colins), femme For- 

tin, 44 ans, épicière au Perrier, pour avoir 

le 23 aoùt 1919, vendu du café mélangé 

de chicorée, est condamnée par défaut à 

2S francs d'amende. 

infractions à Décret 

Tougeron, femme Fortin, ci-dessus 

nommée, et Torceau (Providence), femme 

Fortin, 49 ans, toutes deux épicièr a 

Perrier, polir avoir vendu des bG* oh sô 

lis u 

renfermant du sucre, sont condamnées à 

15 francs d'amende par défaut. 

La Vente du Tapioca 

Ertus (Esther), veuve Ricolleau, 

61 ans, épicière à Challans~ qui a vendu 

du tapioca sans l'indication da prix et du 

poids, est condmfunéc, par défaut à go 

francs d'am, en le, 

Coups réciproques 

Les nommés Guittonneau (Eugène), 3i 

ans, sa 

fçrrime Devineau ~Andonice),'33 

ans, eu 

Itivateurs, et Devineau ' (Fran ço is), 

36 @ma, marin, de Barbâtre, qui se 'sont 

réciproquement portés des coups le 26 

décembre jernier, sont condamnés: Devi- 

unau, à 50 fr., Guittonneau, à 30 fr. et sa 

femme à 2~5 fr. d'amende. 

Vente au-dessus de la Taxe 

Mounier (Berthe), femme Juteau, 

49 ans, jardinière à L'Aiibraie clos Sables, 

est condamnée à 5 francs d'amende pour 

défaut d'affichage ~du prix des denrées et 

à 10 fran-s d'amende pour vente de polo- 

mes (le terre au-dessus de la taxe. 

Plaidant M~ Louis LeGomite. 


V u 1 6 au 23 fïmi ier 1 9 1 .1il 

mARIAGEs 

Roger_Loui~ -Ferdinand Clot, institut~ur (osebilisé), 

rue, des Deux-Phares, et Marthe- 

~larit).Jeanne-Célestine Seguin, sans profes8ion, 

route de Nantes, 25. 

DÉcÈs 

Ilippolyte-Victor Averti, 63 ans, marin, époux 

de 

*Adonne Gravouil, rue de l'Estecade, 

Marie- 47. 


~R0M_ESSES DE MARUGES 

Ch~xles.EIisée Ordronneau, matin (mobilisé,), 

et Isidaria-Ena-Isabelle Martin, couturière, 

~ au Ctàteau-d-Olonne. 

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DËcÈs 

Eugâne-AlfiedeHenri Durand, 21 ans, soldat 

au 298e régiment d'infanterie. Mort pour la 

trauscritj. 

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PsT TRANSFÉMEE 

M. DELMAS, directeur de la Photo- 

Eclair, aux Sables-d'Olonne, a t'honneur 

d'informer son aimable et nombreuse 

Clientèle, que par suite'de l'extension de 

sil il a transféré sa Photo- 

graphie ans d l'immeuble de'M-' veuve 

BERTRAND, e 

17, rue de l 'Hô te l-de- Vi l le 

(en face l'Hôtel de Ville). Il continuera, 

comme par le passé, à exécuter tous les 

T vaux Photographiques, tels que : Port 

its sui, Cartes postales, Album on 

Visite, les Agrandissements en tous gonres, 

ainsi que les Reproductions de 

vieilles p.hotùs en tous formats. 

Contrairement à ce,rtai,n,à bruits intéqui 

ont circulé en ville, M. DFL' 

MAS lié quitte pas Les Sables, mais il 

rp -ssés 

continue lui-même à diriger la Photo- 

Eclair en collaboration avec son Successeur. 

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Il Hôtel-de-Ville, aux Sables-d'Olonne. 

Vietlxjourllatlxà ellée 

à l'Imprimerie du Journal 

ImP. 5, Âvoazo Camet (plans de la Libtrtê). 

Vente de Fonds de Commorce 

DEUXIÉME 111;SERTION 

Suivant acte reçu par Maître MO- 

REA.U, notaire aux Sables-d'Olowlo, la 

deux janviér mil neuf gent dix-neuf, 

Madame MAItIE-ELISE-FÉLICITÉ LEGA- 

GNEUR, demeurant aux Sables-d'Otonne, 

veuve de Monsieur CgÀitr.Fs-Eu- 

GEN4-pRur)ENT GOGEON, a vendu 'à 

r 

Monsieur JOSEPH-GUSTAVE MAINDROII , 

peintre, demeurant aux Sables-d'Olonne. 

Io Fonds de Commerce de Peinture 

et Vitrerie que Monsieur GOGEON 

exploitait aux Sables-dUonne, quai (lu 

Commerce, numéro l fi . 

Les oppositions deyront être faites, à 

peine (le forclusion, dans les dix jours 

de la présente insertion et seront reçues 

en l'Etude de Maître MOREAU, notaire 

aux Sables.d'olonne. 

Cette insertiem est faite en renouvelle- 

ment de celle parue dans le même jou r 

nal, à la- d ate du onze janvier mil - 

neuf cent dix~neuf. 

Po u r deux i ime inse r t i orit 

MOREAU. 

Etude de Maître L. MOCQUILLON, 

huissier aux Sables-d'Olonne 

1 ~ f 

Par s u i t e d o Sai s i e -Exécu tioli 

DI VINGT-CINCk JAN- 

Le SAXE 

VIER mil neuf cent dix-neuf, à tre iz e 

houres, aux Sables-d'O1onne~ rue dit Bas- 

lion prolongée, numérg 10, il sera procédé 

par le Ministère de Maître L. MOC- 

QUILLON, huissier aux Sabler -d'Olonne, 

à la yente publique et aux Enchères de 

Meubles et Obi6tsMObiliOrs, cOnsis 

tant en 

Qu a tre L i ts, - tro is Sem in iers, trois Ma - 

te las, q u a tre, Ta b les , un Bufflei ê t rig è res, 

tro is G laces, z i nc pe t i te Pendule, douze 

Chaises, s en t Fa u te u i ls, u n e Ta b le de nuit, 

, 

d ix Cadre s , so ixa n t e - c inq A ss ie t tes , d ix - 

Lundi 27 janvier. - La Bruff ière, La Châc&~ 

gneraie,LesMotitiers 

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Etude de Maître LAMOTTE> ex-notaire 

aux Sables-d'Olonne, gérée par Maître 

MOINkRD, ancien notaire. 

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L'Abonnement part de toutes les dates. n se continue 


L e s l e t t r e s n o n affran ch i e s s o n t r e fu s é es 

'rettepheime, 1.44 


Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


La Liberté du Commerce 

On s'agite un peu partout en "faveur 

•de la liberté du commerce. On 

proclame très haut qu'on en a assez 

du régime des taxes, des réquisitions, 

des consortiums d'acheteurs et qu'il 

faut en revenir au plus vite aux sages 

pratiques du temps de paix. 

On va jusqu'à dire que le renchérissement 

de la vie est dû à toutes 

ces mesures explicables seulement, 

en temps de guerre, par la nécessité 

d'assurer le ravitaillement du pays 

en produits et marchandises de première 

utilité. 

Le moment est-il venu de revenir 

à la liberté du commerce? Dussions- 

nous ici contredire de- respectables 

opinions, ce n'est pas notre avis. 

Nous ne sommes pas en période 

normale ; nous vivons encore trop 

généralement sur les importations, le 

secours du gouvernement nous est 

trop nécessaire pour que nous puissions 

nous passer de sa protection. 

Le commerce-n'envisagO qu'un côté, 

très personnel, de la question. Il ne 

songe pas au consommateur, au 

grevé public fini a des besoins qu'il 

Mut satisfaire et dont il convient de 

protéger l'existence contre toutes les 

tendances, trop accusées, hélas ! à 

lui faire payer à n'importe quel taux 

les articles dont il a le plus besoin. 

Nous devons reconnaître que ce 

qui se passe actuellement dans le 

monde du haut commerce fait le plus 

grand tort à la liberté du commerce, 

et on en arrive même à se demander 

clans certains milieux si le programme 

socialiste n'est pas cent fois préfé- 

rable aux pratiques déplorables que 

l'on constate en ce moment. 

Par son intolérance, par son esprit 

de lucre, par- cette volonté qui se 

manifeste de profiter de toutes les 

misères populaires, en un mot par 

son égoïsme et son manque de patriotisme, 

le monde des affaires est en 

train de tuer la liberté du commerce, 

il prépare le lit du socialisme. 

A l'heure actuelle, on constate que 

les coopératives trouvent bien le mo- 

yen d'approvisionner à un taux convenable 

leurs adhérents; on se demande 

comment il se fait que tout 

est plus cher, sans être de qualité 

meilleure, dans le commerce ordinaire. 

On en déduit qu'entre le pro- 

ducteur et le détaillant, il existe des 

puissances de rapine qui s'enrichis- 

sent aux dépens des malheureux. 

Nous connaissons une coopérative 

où l'on a du vin à 1 fr. 10 le litre, 

des bottes de lait condensé à 1 fr. 75; 

Fen.ffieten de la Vendée R épub lica ine 15 


Épisode de la Grande Ctill'e 1914 

u 12 

wirenvirlsra A. Iif.LE19 

CHAPITRE II 

UNE. NUIT DE NOËL DANS LA 'TRANCHÉE 

Les autres redoutaient d'être emmenés 

vers l'arrière et de laisser là tes copieu- 

ses et réjouissantes provisions de jambons, 

saucisses, pâtés de Franclsfort et autres de- 

1 ieatessen qu'ils avaientaecumulées dans la 

chambre de repos convertie en réfectoire 

et ornée de houx et de lierre. 

L'un d'entr'eux, qui comprenait le français, 

dit en riant : 

— Nous n'avions pas osé vous inviter à 

partager nos provisions, mais vous êtes 

les bienvenus. 

Les Allemands prirent le parti de plai- 

santer. Ils n'étaient pas fâchés d'aire pri- 

sonniers, voyant qu'on ne leur: faisait 

pas de mal, que leurs vainqueurs n'étaient 

pas animés de sentiments violents à leur 

Égard. 

Les officiers et les sous-officiers alles , 

mands furent emmenés à l'arrière; lés 

hommes furent invités à continuer leurs 

-préparatifs de réveillon pendant qu'un 

Un an 

5 fr.»» 

6 fe . 

ardennunnnurionnsr 

comment se fait-il que dans le commerce, 

le vin et le lait condensé, 

pour ne citer que ces deux articles, 

se vendent si cher ? 

Pour rendre au commerce toute 

liberté, il fatal tout d'abord en revenir 

à la production normale d'avant 

guerre; il faut en revenir aux communications 

faciles, aux.' transports 

réguliers, il faut en un mot que tous 

les débouchés soient assurés et toutes 

les canalisations ouvertes. 

Nous n'en sommes pas là. Quand 

le marché redeviendra abondant,quand 

la concurrence pourra jouer comme 

autrefois son rôle régulateur, alors, 

mais alors seulement, il faudra sup- 

primer toutes les taxes et toutes les 

réquisitions. 

En attendant, rendre au commerce 

sa liberté serait courir un danger pire 

que l'inconvénient dont on se plaint. 

On vient d'en faire la preuve ; le 

Ministre a cru pouvoir lever certaines 

taxes. Assurément, les produits qui 

se cachaient hOnteusement, a n ti-pa- 

tr io4uenz en t, ont reparu, mais à des 

prix inadmissibles, que seule la con- 

currence aurait pu faire baisser, si 

l'état des transports avait permis l'ar- 

rivée en abondance de ces produits 

sur les marchés. 

Donc, commençons par le commen- 

cement. 

Et, redisons-le bien,-les taxes disparaîtront 

d'elles-mêmes le jour où 

elles ne seront plus nécessaires, de 

même que les rationnements et les 

restrictions. 

Que le commerce fasse sa police 

lui-même ; qu'au lieu de subir la loi 

des syndicats renchérisseurs, il boycotte 

les syndicats, qu'au lieu de se 

voir imposer à des prix inabordables 

certains produits, il se ligue contre 

ces produits et en empêche la Vente. 

Si le monde des affaires est puissant, 

le petit commerce n'est-il pas également 

une grande force ? Celui-là ne 

peut pas se passer de celui-ci. Malheureusement, 

jusqu'ici, le commerce 

a compris son devoir à rebours; au 

lieu de défendre les intérêts du con- 

sommateur et de l'avoir avec lui, il 

l'aura bientôt contre lui. 

Dire ceci, ce n'est pas tenir des 

propos forcenés. 

Si la folié du gain ne s'apaise pas, 

nous craignons qu'on nous fasse au 

contraire, plus, lard, — bientôt — le 

reproche d'avoir été trop modérés dans 

nos considérations et nos critiques. 

Car il est certain que les choses se 

gâteront. 

Que si, au contraire, le commerce 

veut démontrer qu'il n'a plus besoin 

des taxes, qu'il s'attache à rendre de 

peloton français prenait la faction et veil- 

lait pour éviter toutes les surprises. 

Le capitaine Renaud recherchait dans 

le tumulte ses deux vaillants soldats Rol- 

lier et Lambinet pour les féliciter. 

Lambinet était toujours mécontent, tou- 

jours de méchante humeur. 

— Je me suis déchiré les mains en cou- 

pant les fils de fer, disait-il, et puis cette 

tranchée me parait moins confortable que 

la nôtre. Je ne sais à quoi cela tient, mais 

voilà quelques minutes seulement que 

nous l'occupons et je me sens assiégé 

par une multitude d'ennemis invisibles 

qui me procurent de brûlantes démangeai- 

sons sur tout le corps. 

— Ce que vous avez fait est admirable, 

répondit le capitaine à ces doléances. Je 

vous ferai porter à l'ordre du jour de l'ar- 

mée et proposer pour la médaille militaire. 

Il leur serrait la main,- les embrassait 

les couvrait d'éloges que Lambinet écou- 

tait d'une oreille distraite, eu regardant 

les approvisionnements de l'ennemi. 

— On est bien nourri dans l'armée allemande! 

conclut Lambinet ; et l'air vif, ça 

creuseil 

— J'avais commandé un menu dont je 

voulais vous faire la surprise, répondit le 

capitaine, nous avons oublié de l'attendre, 

je ne crois pas qu'on aura l'idée de nous 

l'apporter jusqu'ici. 

— C'est regrettable, d'autant plus que 

ces gaillards-là, quand ils nous ont vu sur- 

gir, ont eu l'air d'avoir moins peur pour 

leur peau que pour leur festin. Ils savent 

que nous sommes courtois et corrects. 

— D'ailleurs, reprit Pipe-aux-Dents, 

Samedi 1- Février 1919 


rama 

Vendée 

(è r e s/u n e de Com ités ine-imb lica in s Je r i i i .rondissemen t des :S'a ides —d 'Olonne 


RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère MATTE 

plus en plus abordable le prix de 

chaque chose ; que chacun y mette du 

sien; que le producteur consente à ne 

prélever que des gains normaux, que 

les intermédiaires fassent humaine- 

ruent tout leur possible pour approvi- 

sionner au prix le plus réduit tous 

les marchés, et alors les taxes et 

les réquisitions s'écrouleront comme 

d'inutiles barrières, parce qu'elles au- 

ront en face d'elles d 'ho n n ê tes g ens 

e t de b ons c i toy ens . 



Notre Député à Œuvre 

La Démobilisation des Auxiliaires 

A la suite d'une lettre adressée à 

M. le Sous-Secrétaire d'Etat à la 

Démobilisation, M. Pacaud, député 

des Sables-d'Olonne, vient de rece- 

voir la réponse suivante : 

Monsieur le Député et cher Collègue, 

Vous avez bien voulu appeler mon attention 

sur la situation des militaires de 

l'aronde territoriale versés dans l'auxiliaire 

à la suite des blesSures de guerre et 

me demander si quelques mesures de fa- 

veurs spéciale-s avaient été prévues pour 

eux dans les projets de démobilisation. 

' J'ai l'honneur de vous faire connaltre 

que ces militaires ont tous été renvoyés, 

sur leur demande, dans leurs foyers. 

Ils bénéficient au moment de leur dé- 

mobilisation de l'indemnité de 52 francs 

pour frais d'habillement, et ils auront 

droit éventuellement à l'indemnité spé- 

ciale de démobilisation prévue par un 

projet de loi actuellement soumis au Par- 

lement, si celui-ci adopte le projet. 

Ils peuvent en outre demander à être 

présentés devant une commission de ré- 

forme afin de faire établie'leurs droits 

éventuels à une gratification ou à une 

pension. 

Agréez, etc. DESCHAMPS. 

Pour nos Prisonniers rapatriés 

M. Raoul Pacaud, décrit iians 

L 'Heure , l'invraisemblable odyssée 

d'un malheureux soldat vendéen, 

rapatrié d'Allemagne : 

L'histoire est simple et douloureuse. 

Mais si banale et malheureusement si 

courante qu'elle soit, elle mérite peut- 

être d'être contée. 

' En quelques mots la voici : 

C'était un paysan de Vendée,-un brave 

petit soldat. La guerre l'avait pris, dès le 

début de la mobilisation, au régiment d'in- 

fanterie auquel il appartenait, et toujours, 

tant qu'il fut aux armées il y fit bravement 

son devoir, comme les autres, tout son 

devoir. Ses états de services en font foi. 

oe sont des Bavarois, un peu lourds, un 

peu balourds, mais qui ne seront pas 

fiers et qui nous feront une place à leur 

côté. Ils nous ont priés a souper. 

— C'est vrai, mais ils ont un terrible 

coup de fourchette ; ils ont-des mâchoires 

de premier ordre et nous risquons fort de 

ne pas pouvoir lutter avec eux ou d'avoir 

le dessous dans un combat dont la char- 

cuterie entassée dans cet antre est le 

prix. 

Il est triste de voir engloutir de pareil- 

les victuailles, un soir de réveillon et de 

n'y toucher que du bout des dents, par 

discrétion : car, en somme, nous ne pou- 

vons oublier que nous sommes des invi- 

tés, des pique-assiettes, des parasites im- 

portuns. 

Un commandement bref retentit dans 

la nuit : 

— Halte-là t Qui vive"? 

— France I 

— Avance au ralliement. 

La fraction qui avait conduit les offi- 

ciers allemands en lieu sûr était de retour. 

Un à un les hommes qui la composaient 

rentrèrent dans la tranchée, mais on ne 

les reconnaissait plus. 

Ils étaient tous surchargés de paquets et 

ressemblaient plutôt au père Noël qu'à de 

farouches. guerriers. 

Ils rapportaient des secondes lignes 

tout un arrivage postal de victuailles ex- 

pédiées par des parents, des amis, par des 

oeuvres généreuses. De nombreux paquets 

portaient des adresses précises ; d'autres 

avaient, pour toute indication, cette men- 

. 

Plac e de la Liberté- 

En mai 1915, dans une patrouille, il est 

fait prisonnier et dirigé sur l'Allemagne, 

où pendant trente mois il subit les hor- 

reurs de la captivité. 

L'armistice arrive. Il est rapatrié, et 

tout joyeux, rentre dans sa famille avec la 

permission de trente jours prévue, en 

principe, égale pour tous les rapatriés. 

On lé reçoit vous deVinez comment, on le 

choie, on le gâte. 

Mais voilà que toute la presse annonce 

que très sagement, le 'ministre de la 

guerre a décidé que plus long aura été le 

séjour chez les Boches, plus longue devra 

être la permisSion Compensatrice des souf- 

frances supportées. 

Prisonnier depuis plus de deux ans, il 

a incontestablement droit à 60 jours de 

permission. C'est une certitude. Le Jo u rn 

a l Ofi c ie l a parlé. 

Sans doute, à son dépôt, on a oublié de 

l'en prévenir. Mais les ordres nécessaires 

ne sfuraient tarder à lui arriver, et can- 

dide il attend. 

La permission cependant tire à sa fin. 

Six jours avant l'expiration il écrit au 

dépôt de son département pour exposer 

son cas, demander des instructions et ré- 

clamer la prolongation de permission qui 

lui est due. 

Réponse : adressez-vous au dépôt de 

votre régiment. 

Nouvelle lettre conforme aux indica- 

fions reçues. Nouvelle attente. 

-Rien .ne venant assez vite à son gré, il 

s'inquiète et se rend à la gendarmerie. 

Nous n'avons pas d'ordres pour vous. Re- 

joignez le dépôt. Vous ôtes en retard. 

Il obtempère immédiatement, et le voilà 

parti, avec cette philosophie résignée dont 

nos poilés ont donné tant de preuves, ot 

:espérant bien que cette fois l'erreur ne 

serait pas longue È dissiper. 

Il ne devait pas tarder à s'apercevoir 

comment son illusion était grande. A 

peine arrivé, il se présente au poste tout 

guilleret et sûr de lui. C'est de la manière 

la plus brutale qu'il est reçu : 

— Ah I vous voilà I lui dit-on. Eh bien 

mon ami, nous allons vous faire « serrer 

les fesses a et sans plus ample explica -. 

lion, après force menace on le conduit en 

prison, en attendant mieux sans doute ! 

Pourquoi pas le conseil de guerre ? 

angoisse 

y est encore, et il attend, dans quelle 

Le fait est d'hier. 

Le ministre compétent auquel nous la- 

vons signalé, et qui s'en est étonné avec 

nous, a prescrit une enquête immédiate et 

saura, nous en sommes convaincu, pren- 

dre toutes les mesures qui s'imposent, et 

s'il y a lieu, les sanctions nécessaires. 

Mais il n'en subsiste pas moins, et de 

pareils'-procédée sont absolument intolé- 

rables. 

Quand donc en finira-t-on de traiter 

ainsi nos braves petits soldats? Est-ce que 

vraiment ils n'ont pas droit a plus de 

bienveillance et plus d'égards ceux qui 

ont sauvé le monde'? Est-ce que vraiment 

ils n'ont pas droit à un peu d'humanité? 

Docteur RAOUL PACAUD. 

tien dictée par un coeur délicat : « Pour 

un soldat sans famille ». 

Ils rapportaient encore le souper com- 

mandé par les soins du capitaine et qui 

se oomposait de poulets rôtis, de pâtés de 

foie, de vins fins, de champagne. 

L'un des soldats de la première compa- 

gnie s'écria, en s'adressant auxAllemands: 

— Vous nous avez gracieusement invi- 

tés à une garden-party, nous sommes heu- 

reux de vous informer que nous paierons 

notre écot et que nous participerons clans 

une large mesure au pregra mine des ré- 

jouissances. 

Déjà, le fourrier faisait les distributions, 

attribuait à chacun des soldats ce qui lui 

revenait. 

Lambinet reçut de sa Montmartroise 

une lettre débordante d'affection et de 

courage. A la fin de cette lettre, la main 

du petit Gaston, dirigée par celle de sa 

maman avait tracé ces lignes émouvan- 

tes : « Mon cher papa, je suis fier de ce 

que tu fais pour nous, je voudrais être 

grand moi aussi pour défendre la France 

comme tu le fais. Je vais grandir, être sage, 

manger ma soupe pour que tu sois content 

de moi quand tu reviendras. Le petit Noël 

ne m'apportera rien cette année, je lui 

ai demandé de ne pas s'occuper de moi, 

mais de toi ; de te combler de présents et 

de satisfactions. Je t'embrasse mon papa, 

bien fort, pour mn petite soeur et pour 

moi, mille fois e. 

Lambinet pleurait. 

Qu'y a-t-il, mon ami, pas de mauvai- 

ses nouvelles, j'espère? interrogea « Pipe- 

. - 

si 

Les Sursis à la Chambre 

La question des sursis militaires 

est venue mardi à la Chambre et 

après un débat des plus" mouvementés, 

la Chambre se rallie, à la majorité 

de 400 vôix.contre 50, à un ordre 

dff jour présenté par notre député 

M. Pacaud et ainsi conçu : 

La Chambre, décidée à acçorder les 

sursis nécessaires à la v i e économique 

du pays, au point de vue agricole, indus- 

triel et commercial et soucieuse de ne les 

voir délivrer que suivant des régies bien 

déterminées et nettement établies, afin 

d'éviter tout arbitraire, fait confiance au. 

gouvernement pour bien préciser ces 

règles et en imposer l'application à l'auto- 

rité militaire, et passe à l'ordre du jour. 


Séan c e du 18 Ja n v ie r 1 91 9 (suite et fi n ) 

Droits de Place aux Halles 

Au cours de la séance du 26 octobre 

1918, le Conseil Municipal avait examiné 

une demande de M. Revouy, en date du 

Il septembre, tendant à l'augmentation 

du tarif des places du Marché. Moyen- 

nant ce relèvement dé tarif, M. Revouy 

s'engageait : 

is A renoncer à la construction de la 

passerelle ; 

2° A payer, pendant la durée de la 

guerre, la redevance annuelle de 42.500 

francs, sous déduction toutefois de lae, 

soit 3.511 fr. 66, le paiement intégral de 

la redevance devant être repris après la 

conclusion de la paix. 

L'Assemblée, sans être absolument op- 

posée à un relèvement des tarifs, et sous 

réserve de la renonciation de M. Revouy 

à la construction de la passerelle, avait 

donné mandat à M. le Maire de proposer 

accord au concessionnaire mais avec ré- 

duction sur les augmentations par lui 

envisagées. 

En ce qui concerne la construction de la 

passerelle, il y a lieu de rappeler que, dans 

sa séance du '27 avril 1916, le Conseil Mu- 

nicipal n'avait admis le principe d'une 

remise sur le montant de la redevance 

annuelle qu'à la condition expresse de la 

renonciation de M. Revouy, pendant deux 

années après la signaturédu traité de paix, 

à la construction de ladite passerelle. 

Si donc aujourd'hui, dans le but d'ob- 

tenir un relèvement des tarifs des places, 

M. Revouy abandonne définitivement le 

projet de la passerelle, il ne saurait plus 

se prévalqiir du marne argument pour solli- 

citer, à partir de la mise en vigueur des 

nouveaux tarifs, la remise qui lui a été 

accordée les années précédentes. 

MM. Fontaine et Bataille estiment que 

l'utilité d'une passerelle dans le Marché 

n'est pas démontrée. A leur avis, on•peut, 

sans inconvénient, abandonner ce projet. 

Finalement, le Conseil, à la majorité, 

adopte les tarifs suivants, sous la double 

condition : 

aux-dents », qui attendait, lui aussi quel- 

que cbose de la distribution. 

— Non, mon capitaine, c'est mon petit 

gamin qui in'éceit ; sa première lettre, li- 

sez... C'est bête, mais je ne peux pas 

m'empêcher de pleurer, c'est plus fort que 

moi. Tenez voici son portrait. 

Un futur petit soldat, fit le capitaine 

après avoir lu ; un gentil petit bonhomme. 

— C'est toute ma fortune, à moi, mon 

eapitaine,que ce merle-là et une autre petite 

fauvette née depuis mon départ et que je 

ne oonnais pas. C'est pour ces deux insec- 

tes-là que-je me bats, Pour ceux-là et tous 

les autres moucherons de France-qui leur 

ressemblent. 

J'ai des larmes dans les yeux, mon ca- 

pitaine, et je me collerais des coups de 

poing, c'est trop bâte de pleurer quand en 

est content. 

Sa première lettre ! la première lettré 

de mon petit bougre ; une chose qu'on 

garde toute sa vie ; que je placerai sur 

mon coeur pour qu'elle me porte bonheur. 

Quand je lui dirai, plus tard, où je l'ai 

reçue sa lettre, comment je l'ai reçue 

quand il sera grand et que je lui dirai ce 

que nous avons enduré pour que les en- 

fants de-France soient plus heureux, pour 

qu'ils vivent en paix, dans tout le bonheur 

possible... 

— Il sera fier de son papa et sen papa 

aura certainement des occasions d'être 

fier d'un fils à qui il aura donné un pareil 

exemple de courage et d'amour pour la 

patrie. 

Le fourrier distribuait toujours ; il ap- 

pela le bon capitaine Pipeaux-dents e 

N° 1.815 

Ce -Journal paraît le Vendredi 



Adresser tout ce qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. Roche-JOulinms, 

imprimeur de la 'Vendée Républicaine, Place tt e l a 

Liberté. 

ANNONCES 

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Judiciaires 0 fr. 375 

Réclames — Ofr. 50 

TIRAGE OU JOURNAL : 4,000 Ex. 

On tra i te à forfait 1,, les Annonces périodiques ou continues 

Téléphoné 1-44. 


do i t ê tre adreas é à, M. Valère R éda c t e u r- G é ran t 


De la renonciation de M. Revouy 

la passerelle pendant toute la durée de la 

concession, les nouveaux tarifs devant 

entrer en vigueur à partir du janvier 

1919 ; 

2" De la renonciation, par M. Revouy, 

à compter de la marne date, à la remise 

des 1/1e de la redevance qui lui avait été 

préCédemment accordée ; 

Bancs 1 à 9 (bouchers), actuellement 

18 francs, proposés pour 24 francs, fixés à 

22 francs ; 

Bancs de 10 à 21 (poissons), actuellement 

11 francs, proposés pour 20 francs, 

fixés à 18 francs; 

Bancs de 22 à 33 (charcutiers), actuellement 

14 francs, proposés pour 20 francs, 

fixés à 18 francs ; 

Bancs 34 à 1.61 (volailles, oeufs, etc.), 

actuellement 10 ou 12 francs, selon la 

saison, proposés pour 15 francs, fixes à 

le ou 14 francs suivant le cas. 

MM. Lecomte, Friconneau, Petit et 

Pédenau ont voté contre. 

Vente de Rails du Triamway 

L'adjudication du lot de rails inutilisés 

provenant du tramway électrique, qui a 

eu lieu le 21 décembre, n'a pas donné de 

résultat. 

Dans ces conditions, M. le Maire de- 

mande au Conseil de vouloir bien l'auto- 

riser à traiter de gré à gré dans les meil- 

leures conditions de prix. Adopté. 

Remerciements 

M. le Président donne lecture au Con- 

seil de deux lettres cle MM. Clemenceau, 

président du Conseil, et de M. le Maré- 

chal Foch, remerciant l'Assemblée des 

sentiments qui leur ont été témoignés et 

de la décision prise de donner à deux des 

principales rues de la Ville les ricins de 

« Georges Clemenceau » et de « Maréchal 

Foch ». 

Hôpital-Hospice 

et Bureau de Bienfaisance 

Le Conseil approuve les comptes d'ad- 

ministration et de gestion ainsi que les 

budgets additionnel et primitif de l'Hôpi- 

tal- Hospice et du Bureau de Bienfaisance. 

Il règle ensuite certaines questions con- 

cernant le personnel de la Ville, les ques- 

tions d'assistance, et, l'ordre du jour étant 

épuisé, M. le Président lève la séance. 

CHRONIQUE MARITIME 

Reconstitution de laFlotte de Pêche 

M. Bouisson, Commissaire à la Marine 

Marchande, a déposé sur le bureau de la 

Chambre, un projet de loi demandant 

l'ouverture d'un crédit de 200 millions 

pour réaliser tout un programme d'amé- 

lioration de certains ports de pèche et 

d'augmentation de la flotte de pêche. 

Ce programme comporte la création de 

ports de pêche spéciaux, construits sui- 

vant la technique moderne, à Lorient, 

Boulogne-siir-Mer et La Rochelle. Il pré- 

voit l'installation de deux frigorifiques de 

stockage à Lorient .et à Saint-Pierre-et- 

Miquelon, ce qui permettra d'apporter en 

son aide pour simplifier une question 

qui l'embarrassait. 

De nombreux paquets étaient adressés à 

e la première compagnie ». 

Ils contenaient des vêtements chauds 

en lainages, confectionnés par les pieuses 

mains de ces sublimes femmes de France 

qui, jadis, ont-filé pour payer la rançon de - 

Duguesclin, des provisions fantastiques 

de tabac, de cigares, mille-choses utiles et 

superflues. 

On devinait, en recevant tous ces dons, 

que jamais un enthousiasme patriotique 

n'avait élevé plus haut l'humanité; que 

les coinbattants étaient l'unique objet des 

préoccupations de çeux et de celles qui 

étaient demeurés au logis ; que chacun 

avait cherché dans son esprit et dans son 

coeur un moyen de soulager leurs dures 

épreuves, de les encourager à poursuivre 

juisqu'au bout la lutte opiniâtre. 

On devinait que, sur des ressources res- 

treintes, les ménagères de Fiance avaient 

réussi à réaliser des économies pour donner 

davantage aux soldats. 

On sentait pie les riches s'étaient dépouil- 

lés avec joie de tout le superflu, qu'ils 

avaient ouvert largement leur bourse et 

leur coeur dans une fièvre, dans une fréné- 

sie de donner, qui entraînait tout le Monde 

irrésistiblement. 

Des dons, modestes ou importants, 

étaient venus de tous les coins de France 

pour apporter une preuve d'intérêt affec- 

tueux avec une parcelle d'émotion et de 

joie aux défenseurs dei foyers. - 

La suite au prochain n u iLedres ,

F,~È~é très ra uïts (tir puis,. 

con gclé pêche Isur,r~è banc de Terre-N'euve. 

Il comprend égalE~ment l'achat ou la mise 

en chantier de tous les Lâtiments nêces- 

saires, chalutiers à vapeur, dériveurs à 

moteur, etc. Sous réserve d'une partici- 

potion aux bénéfices, l'Elat ren%ettra l'ex- 

ploitation de la flotte qu'il aura ainsi créée 

a x armateufs, qui en auront 1 ,absolue 

L'ailii M. Bouisqon se propose (le créer 

lin Office technique des pêches où seront 

faites toutes les études nécessaires au 

développement raisonné du la pêche et 

-des industries connexes et qui disposera 

d'un navire spécial de recherches orëino- 

graphiques et ichtyologiquës. 

Il ost institué au pris de l'Administra- 

lion les Transports Maritimes et de tir 

Marine Marchande, un Comité technique 

chargé de donner son avis sur les ques- 

tiens relatives à la reconstitution de la 

flotte (le pêche, qui sont soumises à son 

examen par le Commissaire, M. BouissoO. 

Ce Comité est compo.ié d'armateurs et 

de petits armateurs à la pêche. Parmi ces 

derniers nous relevons le nom de M. 

Baptiste Jumeau, président de la coupé- 

rative de pêcheurs l'Entente Co rdi(de des 



A 

lbes %,ables 


"ri" 

Samedi 111 février 

Dimanche 2 - 

Lundi 3 - 

àdardi 4 - 

Mercredhi 5 

Jeudi 6 - 

Vendredi 7 - 

4 30 4 48 

5 6 5 22 

5 41 5 lig 

- ...... 6 18 6 37- 

6 59 7 913 

7 51 8 9-2 

G ran de Marée, le 2 fév., à 4 il. 30 mat. - 96 

Nos anciens Sous-Préfets 

M. AchilleVilley, sLjus-prêfetdes Sables- 

Li'Ofonne au moment de la on 

mobilisait 

actuellement lieutenant aux armées, vient 

d'être nommé préfet de la Hall 

te_S 

tr ô n e . 

Avant derejoindre son nouveau poste, 

M- VilleY est venu passer quelques jours 

dans notre Ville où de nombreux amis 

restés fidèles ont tenu à lui serrer la main 

.coulent si justement 

et le féliciter d'un aval, 

mérité par Une sage administration et une 

grande urbanité. 

NOUS nous associons de tout eteur à or es 

marques de SYmpathie et assurons à notre 

ancien SOUS-Préfet que tous nos voeux 

Pacco -pagnent clans sa nouvelle rési- 

m 

chance. 

AUX Allocataires Militaires 

Le Maire de la Ville des Sables-d'o- 

lonne a l'honneur de rappeler aux per- 

,;amies qui touchent pallocation militaire 

à quêlqne litre que ce soit (,~emiùe de 

mobilisé, ascendant, etc.) qu'elles doivent 

se présenter sans retard à la Mairie (Bu- 

reau de l'Etat-Civil) munies de leur livret 

de famille, du certificat J'admission à 

l'allocation et du livret militaire pour les 

démobilisés. L'allocation sera supprimée 

dans le courent du mois de février 1919 à 

tous ceux qui n'auront pas fait la déclara- 

lion prescrite par la loi. 

L 'A djo in t È l ", E. DELVAUT. 

Les Ordures mérir-ligères 

M. le Commissaire de police raPPd'e 

aux habitants l'arrêté municipal du 17 

novembre 1909 interdisant de déposer 

les ordures ménagères sur la voie pu- 

Les résidus quelconques provenant du 

blique. 

me - ige doivent être contenus dans les 

récyients ëtanches en métal ou en bois, 

ayant une capacité en rapport avec les 

besoins normaux du ménage; ils doivent 

être munis de poignets et être déposés le 

long des maisons, dans les rues.où il n'y 

a pas de trottoirs et près des canivaux sur 

les voies où il existe clos trottoirs, mais 

de façon à ne pas -gêner la circulation. 

Cet arrêté sera applique une façon 

d' 

1 1 

très stricte à partir du 10 février 9 9. 

Nouvel Horaire des Trains 

Un nouvel horaire des trains - consis- 

tant surlout en une amélioration des t rans- 

ports - sera mise en vigueur à lad 

a 

te de 

depas.j. 

février. 

C'est ainsi que le courrier de Pari 

>s qui 

arrivait aux Sables à 9 1]. 12,'rentrera 

maintenant à 8 Il. 20, soit avec Une avance 

de presque une heure. 

Par contre, le train du soir sera retardé 

de vingt minutes; il arrivera aux Sables 

à 8 Il. 10 au lieu de 7 Il. 50. 

Les départs de notre Ville deviendront 

également plus pratiques : le premier train 

partira à 7 Il. 20 au lieu de 6 Il. .37 ; le 

second, à 15 li. 25, avec un arrêt à La 

Mothe-Achard seulement, arrivera à La 

Roclie à 16 IL. 5 le train de 18 Il, 55 

sera avancé et quitterà Les Sables à 

18 Il. 6. 

On se rappelle que le Conseil munici- 

pal des Sables avait récemment formulé 

un vœu en ce sens. L'administration des 

Chemins de fer de l'Etat vient donc de 

lui accorder satisfaction. 

Mort pour la France 1 

La Mairie des Sables vient d'enregis- 

trer le décès suivant, avec la mention : 

a Mort pour la France 

MOREAU (Théodore -André- Ciétuent), 

adjudant au 25i~ régiment d'infanterie, 

mort à la suite de glorieuses blessures 

il(, guerre le 5 novembre dernier, à _Vatry 

(Marna). Ce sous-officier, patron huais. 

ger à La Chaume, était le ri 

even 


M. François Mounier. 

Cour d'Assises de la Vendée 

Prie Ordonnance de M. le prernier Prêsi- 

dent de la Cour- d'appel de Poitiers, la 

deuxième session des Assises aura lieu 

le lundi 7 avril, à La Rfehe-sur-Yon, sous 

Cortité par l'Imprigleur eougei£nè, 

la présidence de M. Joly, consciller :~ l n 

Courde Poiticrs~ a-sist(~doMNL Meïàuniû, 

plosident, et 'V igne8ud~ juge ait tribilluil 

civil do La Roche-sur-Yon. 

Dans la Gendarmerie 

, M. Mahé, lieutenant aux Sables-d'0- 

lonne, détaché cri Alsace-Lorraine, est 

nOmIùê capitaine et affecté à St-Quentili. 

1 M. Ruffier, lieutenant hors cadres in- 

rent,,i,), est affectë aux Satbles-d'O!onnc,. 

Avis aux Marins 

I~i vue d'assurer Fiuirienient des lis 

vires de commerce ennemis attribues à la- 

France et destinés à coop~rer au ravi- 

taillement, l'Adniii~istration de la Marine 

adresse un pressant appel aux officiers, 

marins, mécaniciens, agents du service 

général, etc., nécessaires à la formation 

des équipages. 

Les conditions d'engagement sont très 

avantageuses : les équipages recevront, 

en plus (les salaires, une indemnité de 

séjour à terre, plus une indemilit ri 

é 8 

dJux francs parjour. Des avances seront 

payées chaque mois pour les salaires, 

chaque semaine pour tes lrais de séjour. 

Comme il s'agit du ravitaillement et 

t 

que cette question intéresse au plus hau 

point le pays et l'intérêt national, l'Acincri- 

nistrateur (le l'Inscription Maritime l'ait 

appel au patriotisme et, au dévouemeot 

des inscrits pour les engager à concourir 

à l'armement de, ces bateaux. 

Les marins désireux de contracter un 

engagement sont priés de se faire ma- 

crire sans déla i a l'Inscription Maritime. 

Les Sables-d'Olonne, le 28 janvier 1919. 

L'A dm i~ is t ra t c u , r de l ' i n scr ip t io n 

GAILLARD. 

Sauvetage d'une Ancre 

Le 10 janvier dernier, les marins Car- 

tron (Charles), Jousset (Erriest), Mériail 

(Louis), Charrier (Ferdinand) et Berthomé 

(Ferdinand), ont sauveté dans le port des 

Sables, vis-à-vis les portes du bassin, 

une ancre complète avec manille ; son 

-ri est de 75 kilos, longueur de la tige 

Pol S 

envergure de la patte 

Arrestation d'une Voleuse 

Lundi dernier, en voulant prendre un 

veston dans une armoire, M. Godet fils' 

cultivateur, demeurant à La BernardièrL 

de l'Aubraie, s'apercevait que la liasse de 

billets de banque qu'il y avait placée se 

trouvait en désordre. Ayant eu l'idëe ci 

e 

compter ses billets, il const~ta qu'il lui 

manquait une somme de 3.0-90 francs. 

Soupçonnant la jeune bonne, Guilbaud 

(Juliette), à-gêG de 19 ans, dont les parents 

habitent La Chaume, d'être l'autour du 

vol, M. Godet se rendit à la genclarmorio 

porter plainte et faire part de ses soup- 

ge n s . 

NI. Villard, chef de la brigade-! se rendit 

alors sur les lieux et interrogea frès 

habilement la domestique qui, après 

avoir, pendant près dé deux heures,- 

Opposé les dénégations les plus forme]- 

les, finit par entrer dans la voie des 

aveux. 

Fouillée, elle fut trouvée en possession 

de la somme de 750 francs cri argent. Elle 

reconnut ensuite avoir déporisé en achats, 

de boucles d'tdreilio~, lit, manteau de 

caoutchouc, etc., une somme de 2118 fr~ 

La domestique iolidèle, avoua enfiii'flne, 

pour ouvrir l'armoire (le M. Godet fils, 

criait chaque matin la clef que M. 

elle pr 

Godet père, cachait dans la paillasse. 

Juliette -Guilbaud a été écrouée mer- 

credi matin à la maison d'arrêt de notre 

ville. 

L'enquête va se poursuivre. Il est pro- 

bable que cette jeune bonne avait (les 

lices (lue la justic,* lie saurait tarder 

camp 

à découvrir, 

Ne laissez pas de Terres en friches 

Cultivateurs de toutes conditions, ne 

laissez pas en friches les parcelles de terre 

avoisinant vos champs et les formes se 

trouvant sur le territoire de votre com- 

mune. EntoUdez-vous avec le pro~riëtaire 

pour les louer et les exploiter. 

Si vous les mettez en culture en même 

temps que vos terres, vous bênëficierez 

d'avances de l'Elut, pouvant atteindre 9.50 

francs par hectare pour les parcelles et 

1 000 francs par bectare Si vous prenez 

« 

tu 

domaine entiur, gràce anx dispositions 

ri 

de la loi du & mai 1918 sur la mise en 

culture des terres aband carrées. 

os cri arts seront réconipen-S" Par Une - 

augmentation de rocciteslet vous obtien- 

drez, cri outre, un rang de priorité pour 

vous P rocurei, : main -d'oeuvre, semences, 

engrais, etc. 

Ecrivez à ce sujet à M. 

Cornin i~sairp à J'Agriciil(wo, 6, cité Vu- 

lie,,, Paris, et vous recevrez tous rensei- 

gruenrents utiles à cet effet. 

C'est demain S Ir n i e d i 1 Fé vr ie r (l u e le 

CAGNE-PETIT, 46, lac de l~Hôtel_de_ 

Ville, commence sa &.aride Vente- 

Réclame de Blanc. 

Les Marchandises mises en réclame 

seront vendues beaucoup en-dessouÀ des 

cours actuels. 

En dehors clos Articles de Blanc, il y 

aura une quantité d'autres Marchandises 

mises en réclame. 

Pour éviter l'on comb roman t et permet- 

tre à tout le monda de profiter (les prix 

réduils, cette Vente-Itéclame se Conti- 

nuera jusqu'au 20 Fé vr ie r . Passé cette 

date, les Marchandises reprendront feurs 

prix réels. 

Ne w an q u ez p a èt de re n-dre v is ite s a 

GA G -V,-, - I 'E 7 I 7' p e nda n t sa Réclanie 

de Blanc. 

Objets trouvés 

Il a été trouvé 

Par NI. Coulant, 429, rire de l'Hôtel-de- 

Ville, un portenionnaio avec des cou- 

pitres; le lui TëcJaitter. 

Par NI. Boucher, garde champêtre, un 

petit' canif; le lui réclanier. 

l ' Li u 'NI Dc~,huraiid, li3, rue P~ .,În, 1- 

tenailles dL~posêes au 

bureau 

'10 police. 

Par, NI-, Chène, boulevard di, l'Est, Une 

pcloto du taille; la, lui réclarner. 

Chien égaré 

Il à été perdu le 25 janvier, un Chieti 

berger allemand, tout noir, tic taille 

moyenne. Rôcoi;il,efi,e à qui le fe r a 

retrouver. Prévenir ou ramener che z N I . 

LAVOcurli, charbons, i, rue du PalaiS3 

Les Sables-d'Olonne,. 

Olonne 

Obsèques d'un Rapatrié, - Nier- 

on[ eu lieu les obsèques (tu 

s 

oldat 

Octave Gaulveau, rapatrié d'Allemagne, 

apres Il. ans -1/2 de captivité, et décédé 

dans un hôpital de Nantes des suites de 

la grippe infectieuse. 

Une foule particulièrement nombreuse 

assistait. Sur le bord clé la tombe des 

discours ont été prononcés par MM. Va- 

lut(, Mathé, maire, et Eugène Brianceau, 

ami du clefuirt. Le corps a été inhumé 

ri s 6 a réservé aux enfants de la 

8n~ 1 terr il, 

commune morts pour la Patrie. 

- Obsèques Civiles. -- Mercredi ont 

eu lieu, au milieu d'une nombreuse lit- 

fluelice les obsèques civiles d'un vieux 

républicain, M. Alexandre Trichet, àgê 

de 69 ans, cultivateur à La Girviére. 

Au cimetière, M. Valëre Moitié, io8ire, 

a retracé On quelques paroles êtinues, la 

vie toute (le droiture et de travail du 

défunt, quijouiss il clins la commune de 

l'estime et (lu la caonsichération générales. 

- Mort d'un Adjoint. - NI. Clé- 

ment Chauvet, adjbint art-Maire, est dé- 

cédé mercredi matin, à 9 heures, en son 

domicile au bourg, à l'âge de 66 ans. 

M. Chillivet faisait partie de la Se crête 

de Secours Mutuels, dont il ôtait le Tré- 

sorier et du Comité rêpublicain. 

A se famille irons adressons l'expres- 

~5ion (le nos plus vives condoléances. 

Acte de Vandalisme.'- Dans la 

nuit de saniedi à dimanche es; 

dernier ci 

individus poil scrupuleux, ont coupe un 

peuplier, récemment planté, à la Sortie (lu 

bourg. 

Cen'est, malheureusein-ent, pas la pro- 

miêre l'ois, que nous avons à signaler de 

semblables actes de vandalisme. Au é,.u,s 

do l'été dernier cieux acacias ont été ega- 

lenient coupés à l'aide d'un couteau. ïOus 

Prévenons charitablement les auteurs de 

ces stupides agissements qu'une Surveil- 

lance rig,,oureuse vriétre exercée et que le 

garcho champêtre et la gendarmerie ont 

reÇu les ordres les plus sévères pour que 

des procès-verbaux soient dressés contre 

les délinquants. 

—Argent ti-ouvé. - Plusieurs billets 

de banque ont été trouvés le jour du der- 

nier paionierit de J'allocution. Les réclamer 

à la Mairie. D'autre par!, M-1 veuve 

Bourget, du bourg, a trt)uvê-urie certaine 

somme d'argenfqu'elle tient à la disposi- 

lion de celui qui J'a perdue. 

- État-Civil (du 

. 

22 au 29 janvier). - 

D écés . - Louis-Auguste Marchand , 74 aris 

cultivateur, au bourg. -- Alexandre-Er' 

ilest Trichet, 69 ans, cultivateur, à La 

G irviêre. - Louis-Victor Violleau, 71 ans, 

cultivateur, à èhampclop. 

Tribunal dgqs Sablo 

A u d ie a ce d r é Il e rc,-d i _1 ,'~ J «n, i ,, 1 9 J E) 

Chasse en temps prohibé 

Pour avoir chasqé le 6 janvier 1919, 

alors que l'exercice de la chasse, était 

prohibé, Arnaud (Jean- Baptiste), fil a ri s, 

journalier, à la Selle d'Olonne, est coi) 

- 

damné à 100 francs d'amende et six joui-s 


1 B L 1 0 G i~;, A P H I 

NO S ALIMENTS 

Dans l'Ao.,,, de M cilière, trincitre Ja ques 

o 

dochir, . qu'il faut manger pont, vivre, et rien 

pas ~iv,c pour manger ». 

c& qui rcvietit à dire qu'il Suffit à chacun 

eh~,qiw joiir sa ration illimentifie, lier- 

tante, suivant suit àge et son sexe, sans excès 

ni eiieoi-e faut-il judicieusement 

choisir cetni alimentation, tant 

au 

point de 

vue de sot, effet utile que de Ji cipperise sera- 

siontiée. L"~'aitrylet)t~ sent a les combustibles,> 

de la machine humaine. 

Notre nourriture, doit réparer les pertes 

clitoridiennes duos à l'accomplissement des 

pliétiontèri, s uni la vie. il faut donc connaître 

approximativement les principes constituants 

de, notre corps petit, pouvoir déterminer les 

u nets stec9ptibl~,,de les lui fourrur et qui sera- 

mènent tous à quelques entêgc-iAs d'aliments 

très simples. 

Lr, plus important d'entre, eux est l'eau qui 

entre pour les trois quarts dans lu composition 

de nos ELliLoents.-M~is cette~eau, pas plus que 

les stcl~ minéraux, nécessaires cependant à 

son existence, ne lui apportent d'énergie. S'il 

t.oiis faut, en effet, du fer pour nos globules 

Eles ca-bonaie,,~ et des phosphates 

de-chaux pour rissurcr la solidité de nos os 

' 

pour augmenter notre 

du chlorure de sodium 

appétit, im-is ct~vons manger trois autres sor. 

tes d';~lin)cnts : des g ra iâ es (beurrc, huile, 

gr-lisses %ég(It:tles ou animal~s); des h ydt- cr i es, 

d e ca r bo ne ( s u c re , miel, amidon de pommes 

de teree, farine, riz, etc.); des a - o - 

té,,, qui se trouvent dans le bitne d'dont, la 

viande et quantité d'autres 2iiiiigiits. 

H--ii e t t e p o ar 191.Q,qui vientde 

paraître, étacheà fond cette intéressants qiies- 

im, de l'a] i ilientation, soj~t tant d'.ct.teilitC 

11, 

ison du maintien nécessaire (les 

Ces renseignements précieux sont corrobo- 

rés par route une série d'articles sur une cul- 

sine la moins chère et la plus nourrissante, et 

st~r l'emploi des Produits de remplacement 

Plutôt negligés jusqu'ici, mais qui constituent 

des ressources alimentaires de premier ci re. 

L 'A l ,. .meh flachet ie p ci, 1 9 1 9 , dans Odr'au. 

tres pages, consacre des articles aux nouvel- 

l~s taxes et aux modificatio is de l'assiette de 

1 mpôt sur le revenir ; il arralyso d'une façon. 

o~.1r& la loi sur les loyers. Il n'oublie ni les 

soldats aveugles, ni les amputés de la guerre, 

aux quels il prodigue des coneils sur les 

moyens de se orécr une vie in(.ë-peridante par 

un travail approprié. 

Hct , he t t, peu r 1 9 1 9 continue 

il œrlvredesesvirigt-six~,,L,és; i1restel'encyclo. 

édie populaire qu'il a toujours été 

P il ter- 

ine si brillante H i s t o ir e d e G u er r e par l'an. 

rnlonot~. du succès définitif des armées alliées et 

a de I'armishce acceptées 

analyse les condition 

par l'ennemi. 

Rappelons qu'il y a quatre ans, l 'A lntag î.ach . 

proclamait,avec raison qu'il serait un 

jour l'Alirancicle d e a Vic t o ir e . 

ÉTAT,CIVIL DES SABLES 

Pu a) f m ~ c r l 9 l o 

PBOMESSr~.S DL MARIAGES 

Ilapliaél-Louis-Florimond Birotheau, metiui- 

lipr, rire dpl-l'Ilôtel-de-Ville, ~et ~ngéliiie- 

Lucieiine-Ilar;e-Augustiro Criard, sans pro- 

fe.ssion, r6, rue de l'Hôtel -de-Ville. 

Andrien-Roger Barreau, ouvrier d'usine, au 

Mans lSartlie), et Marie-Cornélie Byl, journa- 

hèro. 

'~u.uste-Lotiis-Henri Chevalier, . marin, quai 

Guiné, 19, et Lucie-,Elisabath Peault, 77, rire 

National(,-. 

MARIAGES 

P'Qrdin.,r~d-,Icl)ille Gravarind, cantinier au 12` 

régiment d'artillerie, à BrLlgère~ (Vosges), 

et Marie Tliél'êse-Alptionsine-Albeitinf,, Go- 

Justin, sans profession, cours Biosac, 10. 

DÉCÈS 

Alfi'ed-Eugèiie-Ado'lphe Boutin, 79 arts, ancien 

gendarme, veuf de Estelle Le Boucher, rue 

du Pont-Levis, '11. 

J eau lie - Blanche- Louise Margris, 30 ans, cOu 

turiêre, rue Nationale, 75. 

Maria-rugénie Brémaud, 84 arts, sans Profes- 

sion, rue des Corderies, 76. 

Section de La -Chaume 

pErOmESSES DE MARIAGES 

Albert Jo,,-,eph Marie Henrio, qLiartiei,~maître 

mëcani(~in, à Saint-Nazaire, et Jeanno-Hé- 

lêne-1,oüise,-qlotilde Pennanech, sans pro- 

f~ssion, quai Georges-V, 

Averty, chirpOLitier de ira- 

Léon ie- Alice-Espé, - - 

cours; iëi e, à Crnix-de Vie (Vendée), 

MARIAGES 

Féii~,(-Adoiphe ilailtiseau, marin (mobilisé), 

(.1écoré de la Croix de guerre, à Nant,'S, et 

l,k~,otii~ie'Louise LE-fort, couturière, Grande- 

fine, ol. 

Gaborain, marie, 

(mobilisé), impasse de la Bépublique, et 

FErimamielle-Adana-Rose Malescot, sans pro- 

fcssion, i topasse de la République. 

à V IMpr ini er ie du Journal 

payé de suite et progressivement 


Dimanche 2 février. - Chai llé-los~Mara 1 a , 

Assemblée, gagerie -. Chari 

Lundi 3. ~ Aizenqy, Breuil Barret, Maille 

zais Tiffauges. 

Mardi 1. -- Bourritzeau, Grosbreffil, Grues. 

o Nle~,c~,edi 5. - L'Herbergerrentit (marché à 

be~,rux), Uuermentluit (jeunes veaux), Momi- 

lerons,en-Pareds, St-Cyr-en-Taltnoi,~dais, Vel- 

laire. 

Jeudi 6. - Beauvoir, La Mothe-Achard, 

N. lhers, Pouzauges, Saint-Michel-en l'Harun. 

Vendredi 7. - Sain!e Homme, Vo~nir~saiilt. 

Sarnedi 8. - Fontemcy (veaux, moutons et 

perds gras), Luçon, Saint Ciiles.~ 

Etudé de Maître Abel LI~VEILLE 

avcué-ficencié aux Sables d'Olonne, 7 

rue du Palais. 

e- 

X 

SIXIÈME 

SUII SUIIENCUERE DU 

L 0 Public est prévenu que le Mardi 

vingt-cinq Février mil neuf* cent dix- 

ncuf, à / r e ize h e u res e t £teinte il sera 

Procédé à l'audience des criées illir Tribu- 

nal civil des Sables-d'Olonne, au Palais 

(le Justice, à la Vente aux Enchiêres pu- 

bliques, au plus off'rant et, dernier ënchê- 

riq~ptii,, Lie l'Imineuble ci-aprês 

cl o s Sa bl e s-d 'Ol o n n e 

i7i l l e 

i 

-lie 

ri la i sou (1111 at 1) i 

AVEC COUR 

R u e de VLIô telde - Vi l l e , n , ~ 9 

Comprenant deurK piôces au sous-sol, 

deuxillièces au rez-cie-cliauussêe, courà 

la su le avec cuisine, deux pièces au pro- 

mier étage, deux pièces au second étage, 

grenier et chambre mansardée au trot- 

sienne étage. 

Mise à prix, frais outre : Hu i t ra i l e 

neuf cent q u a t re - v ing t - cinq fra n cs , 

. 8 985 

el................ ........... 

Celte' Vente a lieu en exécution crun 

jugement 

. 

rendu contradictoirement par le 

Tribunal civil de première instance des 

Sables-d'Olonne, à la date (lu vingt et u . ri 

* 

ior mil neuf cent dix 0 

anv 

-neuf, enregistr 

1 idant la surenchère du sixième faite au 

va, .1 

Greffe Liu dit Tribunal le six ' 

janvier mi 

neuf ccnt dix-neuf par Monsieur Frmoi- 

ariti aux Sables et 

~>i~uND JOUAN, ln, 

(lënoncëe suivant exploit de MOCQUILLON, 

huissier aux Sables, en date du huit jan- 

vier suivant, enregistré et par acte (le 

Palais, en date du même jour. 

Aux requête, poursuite et, diligence de 

Monsieur FFRDINAND JOUA'~T. IIIA~in-pè- 

cJioU~, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

rue Niapol(on, iinmêro 6, surenchêrisseur, 

édant sous la constitution de Maître 

1 

PL 0~EILLE, avoué. 

En présence de : I* Mesdemoiselles 

LAURE et I,ÉO'tl E Il MAS, ropriôtai- 

~, C 'P 01, 

ras, demeurant aux Sables- d'o~o,,iie, irue 

de l'Hôtel-de -Villa, numéro 61, adjud Ca- 

taires surenchéries 

12)' Monsieur LLoN-GASTON LEIGNE, L, 

menuisier, domicilié au Poiré-sui--Vie, 

agissant cri Elnalitë (le tuteur légal de la 

mineure MAFtTHE-GrB-mAiNr-Ai.~irr. LEI- 

GNEL pré6édent vendeur. 

1 

1 Procédant sous la constitution de Mai- 

tre LAIRE, suppléant Maître CHARON, 

avoué mobilisé. 

Pour tous renseignements, s'adresser à 

Maître LEVEILLE, avoué Surenchéris- 

sour, à Maître LAIRE, suppléant -Maître 

CI-JARONT, avoué des parties surenché- 

ries et des parties venderesses et au 

Greffe du T ibunai civil clos Sables-d'O- 

tonne où estrdéposê le cahier des charges. 

Fait et dressé par l'avoué soussigné, 

aux Sables-d'Olonne, le vingt-cinq janvier 

mil neufcent dix-neuf'. 

Signé : A. LÉVEILLÉ. 

Enregistré an.,: Sables-d'Odonrie, le 

vingt-cinq janvier mil neuf cent dix-neuf, 

folio 83, case 1. Reçu un- franc quatre- 

ingt-huit centimes, décimes compris. 

v 

Signé : A. Dr MÉJANÈS. 

Le» Sable». - Imp. ROCHE-JOURDAIN, 5, Ayeuite Cumet (p4aqdqi la Lilsed). 

13U131,10-ALT10W 

"E 

r 

Vente de ronds de comifletce 

1 DEUXIÈME INSERTIOr~ 

Suivant acte reçu par Maître MOREAU, 

notaire aux- Sables-d'Olonne, le quinze 

janvier mil fieufcent dix-neuf, NIonsieur 

IEANI-~'iLI113--D DELMAS et Mada nie MABIE 

BOUSQUET, son êpoiise, demeurant en- 

st,lo 

ide aux Sables-d'Olonne, ont vendu à 

Monsieur PAUL 13RILLOUET, proprié- 

taire, demeurant aux Sables d'Olonne, le 

Fonds de commerce de Photogra- 

phie, exploité aux Sables-d'Olonne, ]lie 

de l'Hôtel-de -Ville. 

Les oppositions devront être, faites, à 

peine de forclusion, dans les dix jours 

(le la prés~pnte insertion et seront reçues 

en J'Etude de Malec MOREAU, notaire 

aux Sables-d'Ol,ini*"- 

Cette insertion eSt faite cri renouvelle- 

ment de celle liarnu dans le môme jour- 

nal, à la date (lu dix-huit janvier mil 

neuf cent dix-neuf. 

Po u r de ux iê rn e ins er t io n 

MOREAU. 

WN8 de FODdS dg COMMP'rCe 

DEUXIÈME INSERTION 

Suivant actereçu par Maître MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, le douze 

. i e r mil neuf cent clix-~ent', Madame 

jaliv E 

PERRIN, veuve Cie Monsieur GEOR- 

MARI 

GEs GENOT, comrûer(,'.anL(-, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, a vendu à Madame 

M,,,R,F-Louj~,r, BRECHOTTEAU, veuve 

Cie MoilSieUr ANATOLr CHEISSERON, tic- 

mourant ci-devant à Cerizay ci, actuelle- 

aient aux Sables-d'Olonne, le Fonds de 

Commerce d'Epicerie, exploite aux 

Sables-d'Olonne. ruc des lialles, numéro 

35, comprenant l'enseigne, le ilüm Cfflo- 

mercial, la clientèle et l'achalandage, le 

droit au bail des lieux où il est exploité, le 

matériel et les nittrobandises (lui et, 

dépendent. , 

tre faites, à 

Les oppositions devront û 



en l'Etude de Maître, MOIIEI\.U, notaire 

aux Sables-d'Olonne. 

Cette insertion est faite ~n renouv . elle- 

'parue clans le même jour- 

ment de celle 

na], à la date du dix-huit janvier rail 


Po ur de uxième i n s e r t io n : 

MOREAU. 

La I%Tbuveile Méthode de M. lqoël 

IDUMIETTUE:, l'habile spécialiste herniaire Lit, 

]Paris, est la seule qui procure sans aucune 

gêne ni interruption de travail, un 

noula e en immédiat eh 1. guérison 

t 

descentes les plus grosses et les 

Litre anciennes comme l'ont ~ouvê IL- nom- 

remises guérisons pulâlle~s : 

« 8 juin 1918. - M. Woël De=eure~ - Je 

me fais an devoir de vous remercier de m'avou 

guéri par votre Méthode de deux hernies dort 

l'une ëtait vieille d. di. ans. H. DAVIAU, à 

Sai.t-G.t--i--l'AiguiAoc (Vendée) », 

(~b.qu. joir, M. DEIMMTY£tlffl reçoit les 

lettres de remerciements de.personnas soutra- 

géesset, guéries- par sa M thode. 

Non avons la ferme conviction d'étre 

utiles à nos lecteurs en leur conseillant 

d'aller voir en toute confiance le grand 

qu'il vi.ite d~p.is plusieurs ... es., et 

Spécialiste si connu et si aime dans nowe 

qui 

recllir, 

à : 

ma di 4 fëvEi." Hôtel d e. pta t 

..Sai, .~~.,.di 5, Hô t e l de Fran c s . 

M -a. -11 

Niort, jeudi 6, Hô te l de France. 

Fontenay, samedi 8, Hô te l Fo n tarabie . 

Le. Sables, dimanche 9, H ô te l du Cheva l -B la nc . 

Roche- -Yon, lundi 10, Hô te l du Pélican . 

8 

Chantoccunday, mardi 11, Hô t e l a . Moui 

P"thenay, mercredi 12, Rô te l 

Noël. ]DIEMEIURM, pêci.list. h.Eniai~., 

52, EdgSE-Q,i.ct, Pari. (14q. 

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TRENTE-QUATRIEME ANNEE 

DU JOURNAL : LOO)* Ex. 

L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continu« 


L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s on t re fu s é e s 

--MAL 

s 




Le Président Wilson 

à la Chambre 

Le président Wilson a été reçu officiellement 

à la Chambre des dépu- 

tés et devant nos parlementaires au 

granit complet, it a prononcé un très 

beau diScours dont nous voudrions 

dire quelques mots. 

Après avoir montré combien, de- 

. puis cent ans et plus que la France 

et l'Amérique sont unies par des 

liens d'affection, l'histoire s'est MO- 

difiée, M. Wilson a rappelé qu'en 

ces jours si éloignés L'Amérique combattait 

contre • la Grande-Bretagne, 

tandis qu'elle lui est maintenant aussi 

étroitement attachée qu'à la France. 

Etranges revirements de l'Histoire! 

N'importe-t-il pas qu'ils aient une fin, 

dans l'intérêt de la paix du monde, 

de la paix des peuples ? C'est bien là 

le vœu le plus cher du président 

Wilson, qu'on pourra surnommer 

plus tard le père de la Société des 

Nations. 

Quel est donc l'événement qui a 

rapproché soudainement et uni pour 

toujours, espérons -le du moins, les 

nations ayant les mêmes traditions 

d'honneur et de loyauté ? Le péril 

couru par la France, péril immédiat 

qui mettait en danger, du môme coup, 

l'indépendance et la vie de tosiS les 

peuples libres. 

La France, en 1914, était, en effet, 

la plus menacée par l'agression alle- 

mande. L'ennemi était à ses portes 

et même avant th déclaration de 

guerre, débordait ses frontières par 

dix-sept points à la fois, -et la France 

se demandait, angoissée, mais vail- 

lante : e Qui donc viendra à -notre 

secours? » 

Cette question, M. Wilson peut 

l'affirmer parce que c'est la vérité 

même, reçut une réponse inattendue : 

ses alliés accoururent à son aide et 

beaucoup d'autres que ses alliés. Les 

• libres peuples du monde vinrent l'assister, 

et c'est alors que l'Amérique a 

payé sou tribUt de reconnaissance à 

la France en envoyant ses fils combattre 

sur la terre française. 

L'Amérique, a ajouté le président, 

et nous lui en rendons témoignage, a 

fait davantage. Elle a aidé à réunir 

les forces du monde afin que la 

France ne puisse plus jamais se -retrouver 

dans l'isolement, qu'elle ne 

puisse plus jamais craindre que le 

péril ne retombe sur elle seule, qu'elle 

n'ait jamais plus à se demander : 

« Qui donc viendrait à mon secours e. 

Feuilleton de la V endée R ép u b l icaine 16 


Episode de la Grande Guerre 1914 

PAA 

Bi ()i% 'K IS IN I X.. LIES 

CHAPITRE II 

UNE NUIT DE NOËL DANS LA TRANCHÉE 

L'égoïsme avait été extirpé de tous les 

coeurs, comme une ivraie, et avait t'ait 

place à un esprit de véritable et de tendre 

fraternité. 

Cette abondance de dons étonnait les 

Allemands qui étaient spectateurs de la 

distribution. 

Ils croyaient au prodige, au miracle. 

Ils étaient émus, eux aussi, et rendus 

meilleurs par la preuve de l'union absolue 

qui existait entre tous les Français. 

Le capitaine Renaud interpella Michel 

Rollier qui se tenait à l'écart, éloigné de 

la joie délirante de ses camarades comme 

s'il n'avait pas encore droit aux générosités 

de la Patrie d'adoption qu'il servait si bien. 

- Mon ami, lui dit-il, à vous reviennent 

le pins modeste et le plus riche paquet, 

adressés à ceux qui sont sans famille 

puisque, volontairement et spontanément, 

vous vous êtes éloigné de votre famille 

,pour reconquérir sa liberté. Les coeurs de 

Un an 

551[..»» 

6 fi, », 

No tre D e voir e s t d e 

t ) ;-!,fane de Com ités lee;pub lim in s de /A rrond issem en t des Subles — d 'O lomte, 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — 

Et M. Wilson a montré que même 

victorieuse la France se trouvait toujours 

debout sur sa frontière en présence 

de problèmes menaçants et 

non résolus. 

MaiS elle ne restera plus seule car 

toutes les autres nations qui l'ont 

aidée dans la guerre se tiendront 

prêtes pour toute terrible éventualité 

de nouvelle injustice. 

Oui, désormais, tel est le voeu généreux 

du président des Etats-Unis, 

voeu à la réalisation duquel il travaille 

avec un bel enthoesiasme, cha- 

que fois que la France ou tout autre 

peuple libre se trouvera menacé, 

l'univers entier se dressera pour le 

défendre. Devant cette levée unanime 

de boucliers, l'agresseur courbera le 

front et lâchera prise. - 

Tel est le miracle que se propose 

de réaliser la Société des Nations, 

qui sera sans contredit l'oeuvre du 

président Wilson, bienfaiteur de l'hu- 

manité. 

MaustmE DUVAL. 

LA VIE MiLiTAiRE 

La Démobilisation 

Voici l'ordre particulier de démobilisa- 

tion n° 2 (3', 4°, 4" et 6° échelons) : 

3° échelon (militaires assimilés aux 

*lasses 1897 et plus anciennes par le jeu 

des nouvelles catégories de inajdrations): 

classes- 1898 et 1899. Ponr les hommes 

des armées, du 15 au 23 février ; pour les 

hommes du territoire, du•24 au 26 février. 

4' échelon : classes 1900, 1901, 1902. 

Pour les hommes des armées, du 27 IO- • 

vrier au 7 mars ; pour les hommes du 

territeire, du 8 au 10.inars. 

5° échelon : classes 1903 et 1904. Pour 

les hommes des armées, du 111 au 19 

mars ; pour les hommes du territoire, du 

'20 au 22 mars. 

6' échelon : classes 1905 et 1906. Pour 

les hommes des armées, du 23 au 31 

mars ; pour les hommes du territoire, du 

1- au 3 avril. 



A l'Ordre de l'Armée • 

SOUBEYRAND (Numa), téléphoniste au 

451° régiment d'artillerie lourde, classe 

1913 : 

Dans la nuit du au 2 novembre 1918, 

sur une chaussée étroite et embouteillée, prise 

d'enfilade par le tir ennemi, a assuré la liaison 

pendant plusieurs heures entre les différentes 

parties de la colonne qui éprouvait des pertes 

sévères. 

Blessé grièvement à la jambe, à. continué 

son sifilipe, a rejoint ensuite la position dé 

Bastènà 7- 5 kdornètres de là, ne s'est laissé 

France, vous le -y-Oyez, ont suppléé aux 

élans des coeurs d'Alsace. 

Voici, pour vous, un pauvre petit paquet, 

le plus modeste ; c'est celui qui a le plus 

de prix, parce qu'il vient de pauvres gens; 

il vient d'une chaumière ou d'un humble 

logis d'ouvriers et je vous le donne, mon 

ami, parce qu'il vous- apperte la pensée 

fervente et reconnaissante d'un coeur pur. 

Voici, pour vous encore, un présent 

plus considérable; c'est le plus volumineux 

du convoi, le mieux présenté. L'écriture 

de t'adresse indique que la personne qui 

en fit l'envoi appartient à un eautre classe 

de la société. Ces deux-présents témoignent 

d'une union nationale, indissoluble aux 

heures tragiques où se joue le- destin de 

notre France. Ils témoignent que jamais 

la France n'aura eu le désir de vivre, de 

se régénérer, de demeurer immortelle, de 

se fortifier pour les plus extrêmes devoirs 

avec une plusfidèle confiance et des espoirs 

plus passionnés. 

Michel Rolner avait pris les paquets et 

remerciait avec des balbutiements et une 

gène qui trahissaient une intense émotion. 

- Mon capitaine, c'est trop, vous me 

comblez... Je ne- suis pas di,gne... Vous 

êtes trop bon... Lés camarades... 

- Les camarades ont leur part, nageoi- 

res de lapint vociféra le sergent Picard, 

d'une voix tonitruante et• olympienne qui 

donna le frisson aux t avarois interloqués. 

En effet, les camarades se retiraient les 

bras surchargés de paquets ficelés ou 

enveloppés d'une toile étroitement cousue, 

de sacs, de paniers. 

De-toutes parts, dans la tranchée, des 

Samedi 8 Février 1919 


l es c onn ai tre e t d'y pren dr e par t e t n o tr e I n t é ra t n o u s l e c omman d e imp e ri eusem eit i 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère 

évacuer que sur un ordre formel. A. donné un 

magnifique exemple de courage, d'abnégation 

et d'endurance qui a exalté le moral de tous. 

Ce brave soldat qui a reçu, en plus de 

cette citation, une lettre personnelle de 

remerciements de son Comniandant, est 

le 'fils de M. Ferdinand Seubeyrand, le 

sympathique propriétaire de l ' Oas is de 

S a u v e t erre . 


MIGNE• (Jean), canonnier au 229' régiment 

d'artillerie : 

Au front depuis novembre 1914. X. é té blessé 

en avril 1915 et mars 1916. Bon soldat, très 

dévoué. 

• Sa famille habite routé du Château. 

Nos. Fusiliers Marins 

Le bataillon de fusiliers marins — 

auquel ont appartenu de nombreux 

compatriotes a ét é cité, le 1" novembre 

1918, par le maréchal com- 

mandant en chef, à l'ordre du jour de 

l'armée, .fans les termes suivants : 

, Troupe d'élite, à l'esprit magnifique, 

qui, sous les ordres du capitaine de fré 

gatio Martel, s'est élancé à l'attaque de 

positions ennemies, très fortement orga- 

nisées et défendues ; les a traversées 

d'un seul élan, en négligeant toutes les 

résistances locales et a maintenu l'occu- 

pation de tout le terrain conquis, captu- 

rant plus de trois cents prisonniers, deux 

canons et un important matériel de 

guerre. 

Cette citation est la cinquième obtenue 

par les fusiliers marins. 

LES V A. UTini RS 

Le consommateur, cet éternel tondu, 

commence à se fâcher. 

Sa patience, comme son portemonnaie, 

n'est pas inépuisable. 

La vie est chère I pense-t-il, soit 

Mais elle pourrait être moins chère 

si les intermédiaires, ces incorrigi- 

bles tondeurs et, trop souvent aussi, 

certains producteurs, ne cherchaient 

pas à réaliser de scandaleux bénéfices, 

en spéculant, d'une façon im- 

modérée, sur la hausse des denrées 

ou matières. 

Voulez-vous du beurre 'I 8 ou 9 

francs la livre ; un oeuf ? 50 et 60 

centimes; un litre de lait ? 50, 60, 70 

centimes, selon la tête. Et, allez-y I 

Le reste à l'avenant. 

Or, ces prix, tout le monde le sait, 

ne sont nullement en rappor't avec 

les prix de la production. 

Le remède n'est pas d'augmenter 

sans cesse les salaires ou les traitements. 

Tout le monde, en outre, ne 

jouit pas d'un traitement ou d'un 

salaire. 

bougies avaient été allumées, aussi nom- 

breuses que les étoiles qui scintillaient à 

présent dans le firmament redevenu clair. 

Dans un coin d'une salle de repos, 

Michel Rolner avait défait le plus petit de 

tous les paquets. Il contenait deux pommes, 

quelques noisettes, le tout accompagné 

de cette lettre ingénue, écrite par une 

enfant, une toute petite fille : 

« Cher Soldat, 

» Nous sommes pauvres, papa est parti, 

je t'envoie quelques fruits et je te remercie 

d'avoir empêché les Prussiens de venir 

nous faire du mal. - GERMAINE. s 

De grosses larmes s'étaient formées 


dans les yeux du vaillant Alsacien. 

Il relisait avec une émotion croissante 

cette mignonne lettre tracée d'une écriture_ 

mal assurée, tremblante, ornée d'un petit 

pâté non comestible, il est vrai, mais qui 

ajoutait encore de la valeur à l'enVoi. Puis 

il plia la précieuse lettre, la plaça dans un 

portefeuille et ne put pas attendre qu'il 

fut l'heure du réveillon pour goûter aux 

tentantes noisettes. Il en cassa une sous 

l'étau de ses mâchoires robustes et la 

dégusta en cachette. Elle lui parut divine- 

ment délicieuse, mais il- eut l'hypocrisie 

de ne pas le dire à ses camarades. 

Mies étaient trop bonnes pour'qu'il pût 

leur en donner. Il décida uu'il partagerait 

les deux pommes avec la compagnie, mais 

qu'il garderait, les noisettes et qu'il les 

garderait longtemps, dans leurs petites 

coquilles, bru nes comme la terre de France. 

Il oubliait en songeant à la lettré de 

mademoiselle Germaine, d'ouvrir l'autre 

paquet, le gros, le lourd, l'énorme. 

ée 

Il insère gratuitement, pa 

Ces' augmentations seraient d'ailleurs 

bientôt dévorées par les Spécu- 

lateurs aux aguets. • 

Ce qu'il faut, c'est sévir contre les 

exploiteurs. 

Les Municipalités n'en ont pas le 

moyen. La taxe est toujours inopé- 

rante et les voleurs chassés des marchés 

officiels exercent clandestine- 

ment leur commerce lucratif ou dé- 

troussent l'affamé au coin d'une rue. 

Les Pouvoirs publics, seuls, ont le 

pouvoir de prendre les mesures exceptionnelles 

que comporté une situation 

générale. 

C'est ce qu'a compris le -Conseil 

Municipal de Paris, en votant dernièrement 

la résolution suivante : 

Considérant que les . augmentations de 

salaires ou de traitements sont réclamées 

sans cesse comme conséquence directe 

de Paegmentatioa croissante du coût de la 

vie; que nous_ ne sortirons de ce cercle 

vicieux qui devient pour nous une cause 

d'angoisse qu'avec la diminution du prix 

excessif de toutes les denrées indispen- 

sables à la vie. 

Donne mandat à son bureau d'exposer 

sans délai cette situation intolérable aux 

PouveirS publics compétents, et de récla- 

mer d'eux les mesures exceptionnelles de 

toutes natures que comportent les cir- 

constances, pour mettre fin à un état de 

chose qui devient un véritable danger 

public. 

It est " à souhaiter que, suivant 

l'exemple du- Conseil Municipal de 

l'assis, les consommateurs, par la 

voix de leurs représentants, fassent 

entendre leurs protestations pour que, 

sut' tout le territoire, soient traqués 

les-oiseaux de proie qui,- profitant de 

l'époque troublée que nous traver- 

sons, se gorgent, les serres ouvertes, 

de la détresse publique. Il est grand 

temps. 


Les Inscrits Maritimes • 

Lé Ministre do la Marine a décidé que 

les levées anticipées d'inscrits maritimes 

effectuées soit'd'office, soit sur la deman- 

(1'4 des intéressés sont suspendues jusqu'à 

nouvel ordre. 

• 

- Les Sursis pour la Pèche 

Afin d'éviter des mouvements de per- 

sonnel sans intérêt militaire, le Ministre 

de la Marine a décidé que les inscrits 

maritimes actuellement titulaires d'un 

sursis de pèche seraient maintenus dans 

cette situation pour une période illimitée, 

à condition qu'ils aient trente ans révolus. 

Ces marins pourront se livrer à 

porte quel genre de pêche, mais devront 

satisfaire aux conditions d'activité pro- 

fessionnelle exigées parles règlements 

en vigueur.' 

Il le fit cependant et celui-là contenait 

les choses les plus précieuses pour un 

soldat : un chandail bleu marine, en belle 

laine moelleuse, des bas, un gilet, des 

gants, des jumelles,. des caleçons, des 

chemises, une boîte de papier à lettre et 

d'enveloppes, un crayon, des.épingles de 

nourrice, un flacon de teinture d'iode, 

des cigarettes, une tablette dé chocolat, 

une lettre... • 

Le père Noël a vidé le fond de sa 

hotte dans mon paquet, pensa le jeune 

homme, ébloui et charmé. 

Il ouvrit la lettre et il lut : 

u AveC ce modeste tribut de la plus 

immense reconnaissance, acceptez, cher 

et glorieux défenseur de notre grande 

France, les souhaits de santé, de chance 

et de bonheur d'une admiratrice qui, sans 

vous connaitre, pense à vous qui bravez 

la mort pour elle. - 

» M". Antoinette DUPLESSIS, 

16, Avenue Albert 1,, Versailles » 

Michel Rolner relut la lettre ; répéta 

plusieurs fois le nom de la signature qui 

lui ouvrait des perspectives infinies dans 

le domaine du rêve, 

Une enfant et une femme lui avaient 

donné une preuve charmante de leur 

gratitude ! 

Les sentiments les Mus doux l'envahis- 

saient. Il pourrait remercier M"° Antoi- 

nette Duplessis puisqu'elle avait joint son 

adresse, mais il ne pourrait pas dire à .1a 

petite Germaine tout le bOnheur qu'elle 

lui avait causé... 

Il était minuit. 

MATHÉ 

marasonsnossamassumsemsasere 

extrait, les Affiches imprimées par nous. 

i; 

Ce Journal paraît le Vendre1 

AVEC LA DATE DU LENDEMAIN ' 

--- 


-.- 

N' 1.816 

Adresser tont ce qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. Rocitu-Jouunsus, 

imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de le 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . fatigue 0 fr. 875 


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TIRAGE ou JOURNAL : 4,000 Ex. 

On traite à forfait pr les Annonces périodiqu OS 01. continuo. 

'117.Csité.pllauvae tit 


RMIMIllOMMII•MlieliMMIR961;IMOMBlie 

Il do i t ê tre adress é à M. Val ère MATHÉ , R éda c t e u r-G é ran t 

CHR ONIQUE A GRICOLE 

Le Mystère des Eaux - 

Un jour, il y a longues années, je 

remarquais, au beau milieu de mon 

jardin, un pied- de froment_sunerbe. 

Le bec d'un oiseau distrait ou apeuré 

en avait laissé tomber là sa semence 

et ce grain favorisé par là fertilité 

ambiante avait prospéré de manière 

merveilleuse. En dépit de la sotte 

routine qui veut que le blé à plat 

pourrisse sous l'action des pluies tor- 

rentielles de l'hiver, cette céréale tala 

'beaucoup et parvenue à La maturitéprodigua 

l'or de sa moisson. 

L'été suivant je résolus d'apprendre 

comment notre mère commune à tous 

absorbe lies cataractes du ciel et me 

rendis, au moment où un orage allait 

éclater, au point culminant d'un de 

mes champs. 

Cette pièce, appelée « Les Clairies », 

de nature argilo-siliceuse à sous-sol 

imperméable, avait été, en vue de 

cette expérience, labourée au préalable 

en long d'abord, ensuite en tra- 

vers puis minutieusement nivelée au 

moyen de hersages énergiques et 

croisés à la herse canadienne, Malgré 

le roulage au rouleau plombeur qui 

termina ces façans, le sol grâce à 

une sécheresse prolongée ressemblait 

à de la cendre chaude. 

Débout, attentif, j'attendis les événements. 

I3ientôt un coup de tonnerre m'annonça 

l'ouverture grandiose du spectacle 

et de larges gouttes une à une 

tombèrent sur le tapis grisâtre de la 

scène. Ce fut presque aussitôt et en 

mbme temps que le roulement de la 

foudre les crépitements sonores de la 

mitraille humide.. 

D'abord surprise, la terre assoiffée 

but avec délice cette ondée bienfai- 

sante. Puis devant le Déluge qui, de 

toutes parts, l'enveloppait elle ouvrit 

largement ses pores et avala l'averse 

jusqu'à ce que rassasiée et plus sage 

que l'homme son enfant, elle refusa 

d'en prendre plus qu'elle ne pouvait 

en contenir. Et ces eaux dont ration- 

nellement la terre ne voulait plus, se 

mirent à perler, à sourdre à sa surface, 

à former de ci de là des lacs en mi- 

niature qui rompant leurs digues in-. 

fines et se réunissant constituèrent 

une nappe liquide laquelle grossie à 

chaque pas, suivit les petites pentes 

du terrain, glissa le long des grandes, 

précipita sa course dans la chaîntre 

courut ruisselante, échevelée au that- 

wège de la vallée d'où le torrent 

l'emporta jusqu'à l'Océan. Là, sur ses 

flots limoneux tout ballottait confusé- 

Le Noël d'Adam s'éleva de la tranchée 

chanté par toutes les poitrines françaises. 

Puis la M a rseil la ise et le Cha n t dieDép a r t 

lui succédèrent, passèrent en bourrasques 

dans le silence ponctué de quelques coups 

de feu, lointains. 

-Ces chants, dans la nuit, avaient sur 

les àmes une action si puissante que les 

prisonniers allemands s'étaient levés et 

découverts. 

Ces chants étaient poétiques et ils étaient 

• 

graves. 

Ils faisaient tressefillir et songer irrésis- 

tiblement aux douceurs des. Noëls passés 

en famille, mais aussi à la guerre, à l'angoisse 

des lendemains, au destin, aux 

heures poignantes du passé et de l'avenir, 

aux inquiétudes de l'inconnu... 

Et quand soldats français et allemands 

s'assirent en deux groupes à un festin qui 

devait être joyeux et durer jusqu'au len- 

demain, beaucoup étaient songeurs, mais 

satisfaits et contents. 

CHAPITRE III 

UNE FEM9AE DE FRANCE 

Dès le lendemain, la rude vie des tran- 

chées recommença avec ses alternati'ves 

d'actions violentes et de longues attentes 

déprimantes. 

Les pluies grises et froides du début de 

janvier pulvérisaient de le tristesse sur 

toutes les armées. 

L'inaction assoupissait l'énergie des 

hommes. On n'avançait pas assez vite, au 

gré des volontés intrépides. 

On avait 

. 

espéré que la fin de 1914 aine- 

an Bureau de Journal, Place de la Liberté. 

ment de la paille, du fumier d'écurie, 

de la fougère en miettes, des brins de 

houx luisant, tout ce qu'elle avait 

charroyé du haut en bas des côteaux 

du bocage. En la voyant ainsi chargée 

de détritus de toutes sortes et d'écumes 

impures la mer manifeste son dégoût. 

Elle va, vient, tournoie, se balance, 

recule ; puis consciente de son rôle 

atmosphérique important, la voici qui, 

du large houleux,, accourt, éperdue, 

bouillonnante, soulève sa vague crêtelée 

d'argent, l'incurve, saisit l'eau 

sale, la broie avec un bruit terrible et 

tonitruante encore la bouffe !... 

GEOFFROY LIN-VER. 

rrondissement des Sables-d'Olonne 

Les Sables 


roatno son. 

Samedi 8 février à 10 3 

Dimanche 9 -- 11 3 1-1 52.. 

Lundi 10 - - - 0 3e, 

Mardi 11 - line 1.33 

Mercredi 12 - 1 -2 23 

Jeudi '13 - " 'A 45 3 5 

vendredi •14 3 24 3 42 

G rande Marée , le 16, à 4 h. 30 mat. -_94 

Réception des 

Prisonniers de Guerre rapatriés 

Le Maire et MM. les Conseillers Muni- 

cipaux de la Ville des Sables ont l'hon- 

neur de prier ceux de leurs concitoyens, 

priSonniers de guerre actuellement reps- 

teiés de vouloir bien prendre part au « Vin 

de bienvenue » qui leuf sera offert le 

dimanche 9 février, à 2 heures, au Grand 

Café de la Plage. . 

Les intéressés qui, par suite d'erreur, 

n'auraient pas reçu d'invitation person- 

nelle, sont priés de vouloir bien consi- 

dérer le présent avis comme en tenant 

lieu. 

Les Sables-d'Olonne, le 3 février 1919. 

L 'A djoin t E. DELVAUT. 

-Nous applaudissons à l'initiative du Consei 

Municipal. Honorer les prisonniers de guerre 

qui ont souffert en captivité, c'est bien. Mais 

comprendre dans cette bienvenue, les mutilés 

de la guerre et plus tard - lorsqu'ils seront 

de retour dans leurs foyers - tous les com- 

battants de la grande guerre, serait enco.e 

mieux. 

Les uns et les autres ont droit à la renon -• 

naissance publique. 


Les coupons de la carte de charboe 

portant les n" 1, 2, 3, 4 et suivants du 

mois de lévrier, pour les besoins domes- 

tiques,,auront, en principe, une valeur de 

25 kilos. 

Toutefois, jusqu'a nouvel avis, les cou- 

pons 1 et.2 seuls seront touchés, les cou- 

pons 3, 4 et suivants étant réservés pour 

les attributions faites ultérieurement et 'si 

l'importance de ces attributions permet• de 

nerait la fin de la guerre et le retour au 

foyer de tous ces braves•pères de famille 

qui l'avaient quitté depuis le mois d'août,' 

mais l'état des choses ne se modifiait pas. 

On comptait sur des événements impré- 

vus, sur un rejet de l'armée allemande 

jusqu'au delà de sa frontière et ]armée 

allemande luttait, tenait bon et ferme, 

avec une ténacité inébranlable. 

Il fallut, du côté de 'Popering- lie et 

d'Ypres, repousser des attaques violentes 

qui témoignaient d'une vigueur enragte. 

Vers le milieu du mois de janvier, la 

divisibn à laquelle appartenait la compa- 

gnie du capitaine Renaud, reçut l'ordre de 

redescendre, avec toute la célérité possible, 

vers Soissons où les avions signalaient un 

grand mouvement préparatoire de troupes 

ennemies. 

Les marches longues sur des routes - 

défoncées, sous des pluies incessantes, 

des attaques furieuses et répétées de l'en- 

nemi du côté de Vregny, où il fallut plier : 

une petite retraite-sur l'Aisne que l'on put 

traverser sur des ponts provisoires que la 

crue emporta presqu'aussitôt, diminuèrent 

la résistance morale de la compagnie. 

Le sergent Picard, cependantjurait plus 

que jamais. On l'entendait de tous les côtés 

à la fois, s'efforçant de relever les courages 

qui s'abattaient, cordial, bon enfant, brus- 

que, --admirable de confiance et d'entrain. 

Quelques' soltiats souffraient des atteintes 

dela dysenterie; d'autres avaient les pieds 

gelés; tous devenaient sombres, se lais • 

salent gagner par une tristesse contagieuse 

inquiétante. 

La du ite au 'Prochain numértl,

mettre en distribution les quantités qu'ils 


Les coupons du mois de janvier seront 

valables jusqu'au 15 février, à raiton de 

9-5 kilos par coupon. Ils pourront être 

remplacés jusqu'à cette date par des dims- 

tributieins de coke, à raison d'un hectolitre 

pour deux coupons de 25 kilos. 

Déclaration d'Impôts 

Dans leur propre intérêt, il est rappelé 

aux intéressés que les délais de déclarer- 

tien sont ouverts en ce qui concerne : l' 

impôt général sur le revenu (revenu de 

1918) ; 2* des salaires payés en '1918 -1 31 le 

chiffre d'affaires réalisé en 1918 (les arrna' 

- 

têurs, loueurs et artisans y sont astreints 

au même titre que les commerçants). Ces 

déclarations doivent être adressées par 

'a écrit au Contrôleur des Contributiç»is di- 

rectes. 

Poids et Mesures 

Le Vérificateur des Poids et Mesures de 

l'Arrondissement, rentré du front, a repris 

la direction du Service. Le bureau 

Q't ouvert, comme par le passé, le samedi 

de 9 h. à Il h. et de 13 h. 30 à 16 h. Les 

dates de vérification annuelle seront indi- 

luées ultérieurement. 

Livre d'Or Sablais 

-Nous avons annoncé en.son temps que 

a Conseil MuDiciPal des Sables, désireux 

d'honorer la mémoire de tous les enfants 

de 13 commune, ntprispartàla Grande 

Guerre, avait dée ayaide 

de réunir dans un 

Livre d'Or les noms des morts pour la 

Patrie, ceux des soldats a 

Yant été "Objet 

de décorations étude citati ans et enfin les 

prisonniers de guerre. 

La Ven dée Répu b l icain e compte donner 

ci*te primeur à ses lecteurs, en comme ri- 

çantincessammentla publication des "'tes 

de héros sablais. Ce mémorial permettra 

aux familles intéressées de signaler à 

l'I-lôtel-de-Ville les erreurs on omissions 

qui seront immédiatement relevées. 

Ainsi, avec l'aide de tous, le « Livre 

d'Or Sablais ), sera des plus complet. 

Monument Clemenceau 

La souscription ouverte à la Mairie des 

Sables atteint à ce jour un millier de 

francs. D'autre 

Port les journaux régie - 

naux publient une 

liste émanant de la 

Sous-Préfecture, (lent le montant s,élêve 

446 francs; nous y relevons : M. Gola, 

sotû-préfet, 100 francs « 

Georges 

Godet, 50 fr.; M. P0irau~, receveur des 

finances, 25 fr., etc. 

Nous connaissons de no nobreux camps- 

1-riote- il à 

~` s souscrire suivant leurs rassGur~M 

si une liste officielle émanant de 

la Mairie était présentée à domicile. Un 

bon mouvement et le succès sera grand, 

Carnet de Mariage 

Lunài -a été célébré le mariage de Mu, 

Margraerite -Poiraud, fille du distingué 

recev ur particulier des Finances des 

S8bles-d'Olonne, e 

avec M. Joseph Basset, 

médecin aide-major aux armées. 

Nos meilleurs vœux de bonheur accompoignent 

les nouveaux époux. - 

Prix limites du Détail 

Aux termes d'un arrêté de M. le Préfet 

de la Vendée, les prix limites du bétail de 

Loucherie à-la production, poids vif, sont 

fixés aid%i qu'il suit, dans le département 

de la Vendée : 

EsPêfd 'Bo v in e . - Bœufs, taureaux de 

te nl a âges et vaches i au plus d e ZÎ ans - 

qualité exceptionnelle, 230 fr. ; qualité 

220 fr.; 2e qualité, 180 fr.; 3~ qualité, 145 fr' 

Vaches âgées (le plus de 4 aDS-: 210 fr., 

200 fir., 1 65 ~r - , 130 fit, 

Espèce Ov in e . - Agneaux et moutons 

300 fr_ 280 fr . ~ 220 fr., 170 fr. - Brebis 

270 fr., 250 fr . , 200 fr., I bo te . 

Pores 4W fr., 400 fr . , 3 80 fr., 160 fr. 

Veaux 300 fr., 260 te . 

Médaille d'Honneur 

La médaille d'honneur des Douanes a 

été accordëQ à David, sous-brigadier 

des Douanes à L'Horbaudière (Ils de Noir- 

moutier), et Pierre, patron (les Douanes, 

à L'Aiguillon-sur-Mer. 

Nouvelle Société Sportive 

- Nous informons le public qu'il vient de 

se fonder aux Sables une Société Sportive 

et Athlétiquesous le titre L es Tig re8 I le i, 

déen s . 

Pour marquer sa fondation il Y aura 

dimanche, à 2 heures sur la Plage, match 

de foot-ball Association contre une équipe 

sélectionnée du Centre des Mitrailleurs. 

Concerts Américains 

Nous apprenons avec plaisir la venue 

en notre ville de la céIèbr~e musique du 

'809, plein Diers d'infanterie composée de 

32 exécutants noirs sous la direction de 

M. le lieutenant C. W. Bushman, du egtilp 

de Sainte-Luce, pi-ès Nantes. 

Ces excellentà artistes arriveront ce soir 

vendredi et partiront lundi matin; ils 

viennent spécialement nous remercier de 

hi façon cordiale dont irons avons reçu 

leurs compatriotes. Voilà qui est bien - 

Américain 

Don,.,. concerts publics seront donnés. 

La premier sur le kiiasque de la place de 

la Liberté samedi, de 3 h. 1/2 à 4 fi. 1,'2; 1 

le second sur la place Maréchal-Pëtain i 

(descente des Nouvelles-Galeries), diman- 

ehrit de & à 5 heures. Souhaitons que la 

vilaine pluie n'empêchera pas ces audi- 

tiens qui seront de vrais concerts améri- 

coins. 

En outre, samedi soir, salle du Gym- 

nase, à 8 fi. 1/2, aura lieu un concert 

par invitations suivi de bal. 

rglicitons l'organisateur de,ces con- 

cerfs, l'aimable et dévoué M. Park, qui a 

installé aux Sables le -« Foyer Fraïco- 

Américain », et qui s'est dépensé sans 

compter pour la réussite de ces fêtes. 

Raphia pour lAgriculture 

Le Gouvernement a décidé de mettre à 

la disposition des- agriculteurs, 1 dans les 

Cortifé par l'Imprimeur soufoigné. 

conditions suivantes, les tocks, Je raphin 

qui avaient été constitués'pour les besoins 

Lie l'armée et (lui sont devenus ilispo~iibles 

par suite de l'armistice. 

Le prix de cession sera de 2 francs le 

kilo sur wagon Marseille, pour tout fou- 

nage égal ou supérieur à 5.000 kilos, et de 

2 fr . 10 pour tout tonnage inférieur. 

Il ne sera pas toit d'expédition ce mollis 

de 1.000 kilos ; les agriculteurs isolés de- 

lit faire passer leurs demandes par 

T ro 

l'un des groupements agricoles du dépar- 

teintant; ces derniers recevront, sur leur 

demande, du directeur des Servicee agri- 

les de la Vendée, 2, boulevard Louisce 

BI ne, à La Roche-sur-Yon, tous rensei- 

grierrients sur l'établissement des démon- 

des de raphillit et sur les formalité,,, de, 

paiement. 

Pour la Renaissance Terrienne 

Que toutes les personnes qui connais- 

sont dans leur entourage (les terres aboli- 

dunnêes, fermes et métairies - ou-,de 

gr and~fs parcelles susceptibles de fournir 

un rendement appréciable - les signa- 

lent à M. COMPÈRE-MOREL, Commissaire à 

l'Agriculture, 6, cité Vatican, Paris, en 

ind quant la commune où elles se trou- 

ve l'I't, leur surface approximative, leur 

nature, le nom de leur propriétaire, etc. 

Ces personnes participeront ainsi à la 

renaissance terrienne (le notre pays dont 

l'agriculture est et doit rester- la grande 

industrie nationale. 

La Tombola des Œuvres de Guerre 

Cet appel est le dernier que les (Eu- 

vres de Guerre organisatrices de la grande 

Tombola du 16 février adressent à tous 

ceux qui veuJent venir en aide aux~ éprou- 

vés de la guerre. 

Dans quelques jours, en effet, il sera 

impossible de se procurer des billets de 

cettrit Tombola. Que nos amis de la lier- 

nière heure se hâtent donc (le souscrire. 

Ils fer ont une bonne action et peut-être 

aussi une bonne affaire. ' 

La liste des numéros gagnants sortis 

au tirage du 16 février sera publiée par la 

presse. 

On trouve encore et pour quelques 

jours seulement des billets à l'Orplielinat 

des Armées, Il,. rue de Châteaudun, à 

Nantes (Loire-Inférieure). 

Adresser les demandes lie billets a 

PŒuvre ci-dessus. Joindre un franc par 

billet en mandat on bon clé poste et un 

timbre de 0 fr . 15 pour la réponse. 

Postes et Télégraphes 

Un concours pour le recrutement des 

darnes employées des postes, (les télé- 

graphes et des téléphones aura 1919, lieu ai] ciles 

jeudi 10 et vendredi 11 avril 

lieu de chaque département. La liste d'ile 

cri ption sera ciose le samedi mars 'èsl - 

soir. 

Ce ooricours est réservé uniquement aux 

veuves et aux orphelinos de guerre et aux 

femmes et aux filles de militaires dispa- 

mis, qui leur sont assitnitées. 

Les intéressées auront W justifier, par 

la production d'une pièce officielle, de 

leur droit à y participer. 

D'autre part, le concours ii'est.acces- 

sible qu'à un seul membr e d'une même 

famille. 

Les postulantes doivent satisfaire aux 

conditions générales d'admission impo- 

sées par l'art. de l'arrûté du 19 octobre 

.11915. Toutefois, l'âgé maximum d'admis- 

sien aux épreuves est exception nellement 

fixe, po u r ce c o n c o u rs, à 30 a ns, cette 

limite étant récolée pour les postulantes 

utilisées depuis la guerre comme auxi 

haires dans PAdministration des Postes 

et Télégraphes, d'une durée égale à celle 

de leurs services en cette, qualité. Un 

outre, les mêmes auxiliaires bénéficieront 

d'un demi-point par six mois de services, 

les fractions d'année inférieure à 6 mois 

n'entrant pas en ligne'de compte dans le 

calcul de cette bonification. 

Pour tous autres renseignements, s'a- 

dresser à la Direction départementale. 

Les Engagés dans la Marine 

Le Ministre de la Marine vient d'autoriser 

la reprise, par les ports de Bi-est, a 

Lorient et de Rochefort, des engagemente 

volontaires qui avaient été suspendus e3 

raison clé la situation sanitaire dans- ces 

ports de guerre. 

Ces engagés, ainsi (lue ceux qui ont 

"'tracté un, engagement volontaire dans 

les équipages de la flotte, par l'entremise 

d'un commandant de bureau de recrute 

ment, doivent être, dirigés sur le cinquième 

déflât, à Toulon, jusqu'au jour où les dis- 

ponibilités en locaux pormettront aux autres 

dëp,~ts (le les incorporer sur place. 

Conseil de Guerre de la 11, Région 

Le Conseil de-Guerre de la IP région 

vient de condamnés 1 un an de.prison 

Louis Courgeau, des Frèrms de Saiot- 

Gabriel. 

Louis Courgeau, ne à 

Montourna's 

(Vendêe), en 1885, entra co rame novice à 

la congrégation, à l'âge de 16 ans. Deux 

ans sprès, la n)aisoii-iii~re fermait el' 

France pour aller £o refbrmer en Espa- 

gne, où Courgeau la 

Atteint bientôt pot- goit' la loi (le recrute- 

ment, il ne se rendit point, malgré 

les ordres de route qu'il reconnait parfai- 

forment avoir reçus. 

C'est,à Bangkok qu'il fut touché par 

l'ordre dè mobilisation générale. Il ne se 

rendit pas encore et resta en état J'insoumission 

jusqu'à mars 1918, date à 

laquelle il résolut colin de remplir son 

devoir comme tout lion Français. 

Accident d'Automobile 

Mardi vers 16 heures, la voi1mre attelêe 

de MM. Ecolivet et Rochier, négociants, 

remontait la rue du Gazomètre, pour se 

rendre au magasin, rue Nicot, lorsqu'à 

l'angle de l'avenue de la-Gare, elle tlit 

heurtée par une auto se dirigeant à toute 

allure dans la direction de Nantes. 

D'après Ies~dires des témoir7s de l'acci- 

denti la vitesse de l'auto était telle qu'après 

la collision, elle ne put s'arrêter qu'à une 

qu~nzaine de mêtres environ. C'est alors 

que sortit de l'automobile un officier ayant 

f- 

re(~u (les blessures heareiisement seins 

gravité, puisque quelquics instants aprêq 

il reportait des Sables. 

Inscription des Voyageurs 

Messieurs les Hôteliers et Propriétaires 

de Maisons garnies trouvecont à l'Inipri- 

menu du Journal des Bulletins, do VO Y8 - 

gours, (lent l'inscription est prescrite l'or- 

mellement. Par commande de 500 exom- 

plaires, les bulletins sont imprimés au 

nom de l'Hôtel on de la Maison garnie, 

saris augmentation de prix. 

4>g«bcmoe 

Revision des Listes électorales. 

- Le Maire de la commune d'Olonne a 

l'honneur de porter à la connaissance de 

ses concitoyens que le tableau des addi- 

tiens et retranchement. s à opérer aux 

listes électorales de-1919, est déposé au 

bureau de la Mail le où chacun pourra en 

prendre connaissance. 

Les électeurs pourront produire leurs 

réclamations aux tins d'inscription ou de 

radiation jusqu'au 5 avril prochain, der- 

nier délai. Toutefois tout 

111 

bi- 

lisé qui aura élë indument électeu rayé ou " qui 

n'aura pas é t é porté sur les listes (le 1919 

paria, môme après la cl~')ture (les listes 

sa pourvoir devant la justice de paix, pour 

obtenir son inscription. 

L e Ma ire , V-ii,Ètir MATHE 

- Allocations. - Le paiement (les 

allocations aux vieillards et des retraites 

ouvrières,aura lieu à la Mairie d'O]-anne, 

le jeudi 13 Iëv.riee, à 2 braves. 

- Secours aux Pupilles de la 

Nation. - Le Conseil d'administrati0n 

de l'Orphélinat (les Armées, après avoir 

pris connaissance des instructiolis de 

l'Office National des Pupilles de la Nation, 

ut décidé de laisseûx offices départe- 

mentaux 1 in de repartir les allocations 

Eiccoi-déesea8uc'x orphelins do la guerre 

nécessiteux par le Ministre de l'Int 

Le Maire engage donc très vivement é~rieur' 

les veuves de la guerre nécessiteuses à 

adresser immédiatement au Préfet de la 

Vendis ,e, prêsflent de l,dilicr. , il é p El lq e 

mental des Pupilles clé la Nation, une 

demande, dé secours. 

On trouvera, au bureau de la Mairie, 

des formules (le demandes (fui seront 

remplies par le Socréfiaire sur le désir des 

iotêess~e~s. - 

- État-Civil (du 29 janvier lin 5 fé- 

v,ie'r). - Pro n i c"es de A f ar iae e . - Je- 

sepli-Alfred-François Galorneau, cultiver, 

leur (mobilisé), nu Bernard (Vendée,), et 

Marie Joséphine Berlin, sans profession, 

à La Roche-sur-Yon. 

Dé c ès . - François-Clément Chauvet, 

66 ans, propriétaire, au boïarg. - Marie- 

Pélagie Duret, Si ans, cultivatrice, veuve 

'le Frédéric Dubois, à 1'.Itiriëre. 

IGIÈ-«bgjbreuil 

Confépence agricole. - Une contérence 

publique sur les engrais et les cul- 

terres fourragères sera l'aile par M. Biguêt, 

directeur des Services agricoles, di- 1 

manche 16 février prochain, à 13 Il. /2, 

salle d*école des garçons. 

Mort pour la France. - La Mairie 

vient d'être avisée du décès du soldat 

André Rabiller, rapatrié l'Allemagne et 

mort à Metz le 13 janvier fan) dernier, au 

moment où il allait revoir sa 

11 te. 

André Rabiller était à la mobilisation 

greffier de noire Justice de paix. Sa o1or~ 

ne peut être attribuée qu'aux privations 

qui allait conférer à -Washington p~our 

tins question urgente a traversé l'Atlan- 

tique en trois jours, à la vitesse moyenne 

de 40 niends (71 kilomètres 200). 

Ces navires-êclairs sont du type des- 

troyer, mais de proportions plus grandes. 

Le Furious mesure 256 mètres de lon- 

gueur. D'un tonnage moindre que les 

croiseurs de guerre, ira sont muni$ de 

machines à turbines plus puissant". Aux 

is, ils ont réalisé des vitesses de 

essa 

M nœuds soit plus de 100 kilomètres à 

l'heure. lis peuvent couvrir 1.000 milles 

marins parjour e.t cela, par tous les temps. 

Tout le inonde électeur! 

Le groupe parlementaire clos familles 

nombreuses a décidé d'appuyer une pro- 

position de loi qui va être déposée par 

MM. ,,oulle;,u, Dugage, Breton, Lan- 

div, fondant à l'institution du suffrage 

rë(-,~lleliiei,t universel , en ce sens, que 

tout Français sera électeur sans distinc- 

lion de sexe ni d'âgé, les mineurs étant 

représentés par, leur tuteur légal pour 

l'e-,ercice du droit 

Tribulial G~4wectinai ùes sables 

A u d ie n ce t u I f rc,ed i 2 9 J a n , i , , 1 9 1 9 

Vol et Chasse sans permis 

Sariuzin (Eugène), 30 ans, journalier à 

Jard, est condamné pour vol et chasse 

sailis permis à 50 francs d'amende. 

Plaidant M' Louis Lecomte. 

Recéleurs 

Sont condamnés , pour recel d'objets 

volés à l'armée américaine à Soi t-Jean- 

de-Monts, les nommés Brand (Charles- 

Jean-Mar*), 35 ans, jourtialier, 15 j o u es 

de prison par défaut; sa femme, née Ra- 

balland (M8rie-Rose-Christine), 30 ans, 

50 francs d'amende avec sursis ; Riou 

(Marie -Rose-Josépliine), femme Gouton, 

46 ans, ménagère, 50 francs il amende 

avec sursis;-- Martineau (Ilenri-Jean- 

Lo . Dis), 36 ans, cultivateur 

8 jours de 

prison avec sursis; tous àlI.Saint-Jean- 

' 

de-Monts. 

fil" 

UI'IT-CIVIL DES SABLPLS 

1 h , ' : I i a n 6 Fé, r i,r 1910 

[loger Octave Guibert, crie de 

l'Hôtel IL-Ville, 105. 

Pierre-Diureiit te.orges Bichon, 6 b is , rue du 

l'ilôtel-Lie- Ville. 

Thérèse-Amélie-murie Faune. (11.). 

pRomEssEs DE N 

Et, 9 ène-Joseph second-meltre Iralarinin, ZmAGE -a canonnier 

à Landonv~z (Fini>têre), et Mar;e- 

Louise Yvonne-He.nriettc Jodet, entituriène, 

rue du Château-d'Eau, 1192. 

Augïn~c-Adrien-AnatoIe Bossard, adjudant au 

I~?81iégimontd1nfanterie âL,\keut-le-Doler~t, 

et Mai ie-Alir.e-Ai très Texier domestique. 

Georges Mùlse-Elie Robin, boulan-er 8 rue 

de la Patrie, et àrrn*knde-Joséphiiie-Aiugustine 

Robin, caissière, même adresse. 

Casimir-Joseph Barreau,employ&decommâroe, 

et Louise-Gabrielle Marolleau, couturière, à 

Saint Légtr-cte-Nlontbrun (Deux-Sèvres). 

P.iul-lit,,tiri-josepli Roy, maréclial ferrant, et 

et Irène-Augusta Michel, cuisimèr(~, à Paris. 

MARTAdES 

Josepli-Lêonard Basset, aide-m,5jor 

rÉgiment d'infanterie, 33, rue 

. 

Lebla nunc, à 

Suint-Oueln (Seine~, et Margu arile-Augustine 

Poirairri, sapa profession, rue de la Caserne. 

DÉcÈs 

Alphorige-Autoine Morand, 8 b ans, Proprié, 

taire, vent de Pauline-Jnlie Dârnoy, avenue 

de Ia~Gare, ~,8. 

Edomrd Phelippon, 66 ans, saris profession 

1 

époux de'Rosalie Alida Pouzin (11.). 

1 ton o,é- Fra nçois-A texan dre Roy, * 63 ans, chef 

cantonnier, épouse de Louise-Agiaée-Vitginie 

Tessier, (11.). 

Désiré Gautrean, 71-) ans, cafetier, votif 

de hose Maillon, quai de la Poissonnerie. 

Thérèse-Josèphe Lernaire, 63 ans, sans préfession, 

veuve de Pieu ri mon-Joseph Auracotte, 

rue de la République, 9. 

Fei,dirialid-Constent-Léandre Drennau; 60 ans, 

clerc de notaire, époux de Cécile-Marie Biais, 

rue du Bastion prolongée, 34. 

Florerit Jean Emi le- Marie, Chabot, 4 mois, rite 

des Soupirs, 26. 

Jules Rossé, 

. 

47 ans, soldat au 81 régiment du 

genre. (1 1 


NAISSANCES 

1.(~,onide Jeanne-Juliette Vallée, tue des Xarais.* 


Ren(,.Ceorges-Lou!s fleuri, mari~ (mobilisé), 

elle outauban, 'M -Alexandrine- 

Lt Germaine 

Ullèvie Chailloux, saris piol'i,,,,qjon, trio du 

V~Il,ge-Neuf. 

MABIAGEs- 

A)14ei,t-Joï*eph Marie"Heririo, quartier maître 

mécanicien, à Saint-Nazaire. 1 et .1 J'arme lié 

lène- Lod ise-Clotilde Penumisech, sans pro~ 

fession, quai Georges~V, 

DÉcÈs 

Martho-Marie-Léontine Ridier, 42 ans, sous 

profession veuve de Louis Marquis. , ne du 

REMERCIEMENTS 

Madame MARTINEAU, '2\la- 

noiSelle GERMAINE NIABTINEAU, Ma- 

del dame MARTINEAU-ROBERT, Mesde- 

moiselles BLAN-ciiE et ElINESTEIE MARTI- 

NEAU, et leur Famille, remercient Lion 

sincè,.remetit le-, personnes (lui leur ont 

fait l'honneur d'assister aux obsèques de 

Monsieur Armand MARTINEAU 

(,il qui lotir ont témoigné de la sympathie 

du décès de leur êpoux, 

1, cue et cousin. 

ON DEMANDE UN APPRENTI 

4à l ' Imp r imer ie du Jo u r n a l 

payé de suite et progressivement 

A. V 1 s 

~U1I1lpIiifnerie 11101JE-JOURDAEN 

5, A venue Carnet 

1MPRIME et VEND tous les 

Mo d è l e s di v ers p o ur la Do u an e 

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Déclira~ioqs, qoumis3ious, ert. Il- 

Pour s7h;3~10i Iler à pet-L de fraet 

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Pour bien éle--,?Cr 

C * e it le 4,eroy -amm e ql~- ~ernp1, 1 

~e~ - 

LE c~NsETTTar_ 

L>E~«Troulf& MÈRfs 11F 

DF DF mA~soNe 

U. Aurl Palis: Dépout. ptralo% 

r~dai.. 

1~ ) 12 14 C, 17fi-. 

iti- 16 

18fr. 22 fi,. 

Les Sablarx, - lm1t. ROCH»-JOURDAIN, 5, Àfarvits Cgrapt (platrira dg la Eibtrtd). 

? 

él- "V i s 

L a jMc la m e de PLANC t5ft t s o /Z 

p le in Au 167 

1 ' 

ue de l 'IL ; l ée 4de- i 

Conseîl NI ëA i cal 

Le C . bar'p e 8,eneh iq ue se développe 

après 

Pl meurs bronnites. il est caractérisé, par 

l'évacuation ' 

de, liquide incolore, filant, Lrarisparent, 

riciiiiieux cri Partiü,-sembI~bIe ail blanc 

d'œt;f déI~ ~~ à dans l'eau avec ou sans crachats 

êers rarement colorés, expectoration i t crise 

d'étouffement intermittentes, accès soir et 

inatin. Comme pour l'asthme et l'emphysème, 

rite seul remède calme instantanCmerar et gué. 

rit progressivement : c'est la, Poudre Louis 

Legraq, qui a obtenu la plus haute récentpense 

à l'Exposition Universelle de IPOO. Une 

boîte est expédiée contre mandat de 9- fr . 35 

')dressé à Louis Leigras, à 

1311, Bd 

Paris. 

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l'habile sp4~.i.li.t. de 

1~airis, fat la seule qui procure sans aucune 

gêne ni Interruption de travail, un 

no ds~~.M a e,~ent immédiat et la guérison 

il descente. les plus gr.... et 1. 

plus anciennes opimes l'ont prouvé les nombreu"s 

guérisons publiées . 

« 8 Juin 1918, - M. Noël Demeure. - Je 

ous al$ f ne devoir de votre de 

guéri par v.1il. Méthode de d.r. Instruis.. dort 

1 -os, était vieille a. di. rue. I-1. DAV/Ali, à 

(Vendée) ». 

I.Chaq.. je.,. M. DUMBIJnB reçoit de. 

tl a. de seulsgées 

et guéries par sa méthode. 

Nous avons la ferme conviction d'ètre 

utiles à n a lecteurs en leur consenlaut 

d'aller voir en o toute c~nfIance le grand 

~pécÎaIieta ^~o.~ . si connu t si aime dans notre 

il visita dcp.i. plusieurs et 

à : 

P ntenay, samedi 8 février, Hâ ta Fontarabie . 

Lers Sable., di....h. 9, Ild te l du 

Chienteran,aray, ..,di 11, Ho te l du Monnu t . 

M Hôtel 

P"tl"'ay, 

Noël DMENIHTJUB, spécialiste herrnai~, 

52, boulevard Fdg.c-Qnin.t, Pari. ~1A-). 

-8v 1'Pffl1-1~3 _ fït.- La PEAU 

il 

DU DU~fÉ'~R F. LEURS 

Gut~RIs;oN certaii~6 es 

-îlez'Ic.1c. Wutrs log AffcetIons 

111 la penl, et lit cul, c46~eAu, 

P s o ri as is , 

_o, 

Lupus etc,, 

varique"x. - 

Ce Traitvment qui a ité -sayé dors l es 

H8pita.x et préÉeli 6 à a da 

médectine, 1, ~ P,c du travail; il est & 

In,1porvte des petites ot'd". le jour 

il produit, une atualoration sensible. 

Cousultalions gratuites, 22, rue Lf. 

vinfiiiii iille PARIS, luloi, mercredi, vendredi 

de 1 à Ï h. et p air ODJ r8 .îPOndaRc&. 

PT-Tn]LIC.&TI(:)1,1 

DE 

Vente do Fonds de commerce 

PREMIÈRE 1,\SFRTIO-N 

Suivant acte reçu par Maitro 1'01- 

BAUD, notoire, suppléant Maît re Ci IA R- 

BONNIER, notaire aux Sables-d'Olonne, 

le vingt-cinq janvier mil neuf cent dix- 

neuf, Monrieur Eu(;ùNr FORTIN, coif- 

leur, et Madame GABRIELLE CIOSI, Sén 

épouse, demeurant ensemble aux Sables- 

d'Olonne, rue, du Centre, numéro 3àis 

ont du à Mon-s%ieur M2ALnicr-ANA-FOLr 

BUSSOIN, art coiffeur, et MaâaM(.' 'MABIL- 

LENIAITRE, son épou- 

~lemeuraiqt ensemble à Paris, rue de. 

A CEDER 

liussills 

Roumaines Les proprietaires Font terins de Voleurs t une ' P, 1 1-i's et 

a décl~,rniioi, 

obligatoirc, (v ~ 1 1 101. 

se 

ter les tîtrL.,'~ 

PATIIÉ Frères 

b , 

Dill~lîll(lS 

1 IMOUSIN, représentant, iii, rue de l ' l i é . 

tel de-Ville aux S.~hl-s-d'Olonne. 

DE SUITE un C.AFR-BU- 

Vurrm, 

sit,ê avertie de la Gars, aux Sai)les-d'Ati)iiiip. 

a . 8-cau ol , , 

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ser ail Pe t i t Mo u s se, quai de lu Poissonnerie, 

Lss Sables-d'Olonne. 

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RELIGIEUSE lu lit At hCntorrrid(~,. 

Maison BUROT, 0.2M, à Nantes. 

Etude de M" P. MORFAU, notoire aux Sables. 

d'Olonne, 6, quai de la Poissonn,rie. 

VENTEdeeMIEU]31,EIS pour c élise de 

d,~ ès, le 15 1,*ê , ,, i, 1 1 I Î4 , à 

1 h . du soir, daris rine M a is o n , . is îx S , a- 

bles, rue du Piiits-1,erdii, G, p~nr IL ~MmitLro 

lie Ni' MOBEAU, notaire. Ait ci-niphoit, 10 -1v 

en Qu.q. - Polir renseignement,, 

audit Notaire, 

-Même Etu,!e, 

ÀojUgln 

CATION l e J i r a i 2 0 Fév , i,~ i f ' ffj, à 

I h. aux Sables, en i'Ettidti 

de M, MORF Iu, notaire, ensemble ou 

ment, DUUX M-~k][Solçs, 

Olonne, dans tu Grand'Bue. - On pourra trarter 

avant l'adjudication. - P(mr tous ronsei. 

gnéments, s'adresser unait Notaire. 

Même Etude. 

de gré à gré, Ville des sitais. 

À d'(Aonne : 1- Une Maison, 

rue des S,chnirs, compronant culsine, 

cour, servitudes; 2, Une Maison, 

rue Daniel-Fjicaud, comprenant une grande 

Charribre, cour, sa-vitudes. - ioui~:~,ur~Le tic 

suite. - Pour tins rens~igtiernents et traiter, 


Etude de M'CLÉNŒINT CIIARBON~NIER, nottai, 

aux Sables-d'41onne, I, ruc Bisson, près l a 

i place, de l'Eglie. 

ADJUOICATION 

CHABLES GRANDJPAN, 

à chal'es (Vendée). 

, 

VENT 

le 23 b. 

("A-BINfeT I)FNTAIIIË~ LII È lS SA B t PIS- D'O LONINM 

39, lttex,~ «Izi l'attraits, !t!U> 

10 'DI ~ 1 N-Bi~% IL 't-m Y 

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VISIBLETOUS LES MERCREDIS ET S&MFI)lq DE 10 IIEURES À UEURES 

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Thé;ltre). - LA ROCIIE,SU 

r~hTX: 3L. la bot te, tou tes pha i,nac ies . Envoi ~..ttc3f,.Io 

adressés à: P. GIRAUD, Ph'--, 125, mouille Rue, LYüN-OtJLLLNS. 

a;,~ Sables : Pharinacie LAMY,31, rm, des TT,P,,~- 

pIr 

LA C A .1"A.1-41SA' 10 

Sociètè anonyme (fondèe au 1888) 

Pou r favorisep l'honoiDie et l'Epaligne par la Constitution de capitaux 

ENTREPRISE PRIVÉE, ASSl'3rTTIE AU CONTROI. 9 15P L'ÉTAT 

va loritaire le 

l efl , il 13 l'. 

en r'Elude de Me CHA RBONNIER, notaire jeux 

Sables, d'Immeubles. consist-int et, vi, 

gries, Luzerne et Terre, situés communes dos 

Sables Qt Olonne. Jouissance de suite. 

t à VARNI-s, commune de La cartel- 

elle. au domicile de M. ANiBe.aism BETIS, Par 

le Ministèle de li' GRANDJE-~N, iioteliro à 

Challans, de Meubles, objets obi- m 

Hors et :Bestiaux. 

A v. Co tol iA ntn t t 1 0 - [ . e n s u s . 

Cnpitai social : 5 millions de francs. " Réserves : 54 millions 

60 Ans de Succèn 

PILULEF3, 

1 DEPUPA TI VES 

N - 2 PUR GA TIVES 

prugatif végétil, Déptu eW du Sang 

Gnêr.. . a.. D..I..r., 

1ellilladies de Foie, de 

1 ~r1 1~it.o,- . le a, ~,1lYdropisi 

nerveuses, e 

endurées pendant sa captivité. 

Nous rdrcssons à sa famille nos bien 

de la Semaine 

i Arc-de-Triomphe, numéro 5, le Po d 

de Commerce c1~e Coiffeur, qu'ilsu ex- 

sincères condoléances. 

NOUVELLES DIVERSES 

Des Navires-£clairs 

Au cours de la guerre, J'Angleterre.a 

construit dans le plus eand secret cinq. 

navires doués delle vitesse surprenantit. 

Dimanche 9 février. - Aesemblée -gageri"-, : 

Sainte Florence. 

1,umfi 10. - Fontaines, La Roehe-sur-Yon. 

à Mardi Il. - Chal,lans, Chantonnay (marché 

bestiaux), Mortigne, Rocheservière, Saint- 

Fragont, Saiid-Georges-de Montaigil. 

Mercredi 12, - L'Oie. 

jeudi 13. - Avrillé, Dirnvix, Mareuil sur. 

Lay (jeunes veaux), Peilhiau, Vouvant. 

Vendredi 14. Monsireigne.. 

Samedi 15. Apremont, Beaulieur-sons-laploitent 

an., Sables -d'Olonne, rue du. 

Centre, numéro. 3 bis, comprenant la 

clientèle, J'achalandage et le matériel 

d'exploitation. 

l'es oppogititins, s'il y a lieu, devront 

être faites dans les dix jours de la seconde 

insertion et seront reçues en l'élude 

de Maitre CHARBONNIER, notoire. 

P o ur p r e m i è re i ns e r t io n 

PILULES 


quertssisaitde DIUSIeS.M.I~.diende la beau, 

1,c Gérant, VArÈnu MATIIE. 

L'un d'eux, le Furious, ayant.à bord M 

Roché, Champ Saint-Père, La Garnache, Saint- 

Louis POIRAUD. 

SiL]es-d'()i.rne. Trop. RocliE jotipDAIl,,. 

Balfour, ministre des Affaires étrangères,' 

H?Ldre~de Trament. 

. 

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Imprimés Douanrs 

en vente 

tprllrje!ie du journal 

Ilir 

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ncbma de 1 2 à 33 an8~ - Ver>3e-ments depuis un franc par 

mois. - Tirages mensuels. ~- La proportion des remboiirsements anticipée nst 

!,,a importante que dans toute autre Sùei~t~ similaire. 


S écu r it é et garan t ies exi iep tionn e l les . - Pa rtidipation aux b éin éfi ces indéperdan te des T irag es 

de Capitaux coustit'uês et payés (rachats non compris) depuis 

la fondation de La Cap i ta l i sa t ion , la pins ancienne et la plus réputée des Sociétés de 


Depuis le début des hostilités, 1.« Cal»ltalIsFatit>n n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les tirages ont eu lien exactement la 1-1 de c haq u e mois . 

Lors porteurs de Bons de f-al 4-'apltftliwati«»n qui ont cessé leurs versorelents 

depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour maître leurs verso- 

.. ments à jour, soit en as présentant au li ~ureau, porteurs sa de leurs Bons, il ri e 

écrivant rit M. FRANcis HE, RAUD, V i lla S i rn one , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

1 Ne pas confondre ]La dCapitu lima ticitair avec les Sociétés similaires, 

il ont le nom est accompagné du mot « Capitalisation. >

Irétlasphone. 


4k BUREAUX 

P lacé d e la Li b e r té, SABLES-D'OLONNE No tre De voir 

ABONNEMENTS 

Vendée et Départements limitrophes. 

Fr a n ce et Algérie.. 


La Situation Générale 

Nous assistons à un inquiétant 

ressaisissement de l'Allemagne bel- 

" ligueuse ; le peuple et ses dirigeants 

ont complètement changé d'attitude. 

Aujourd'hui, les menaces remplacent 

les appels apitoyés du début; on 

rouvre la question d'Alsace-Lorraine ; 

le gouvernement allemand menace 

de rentrer en guerre si les alliés lui 

imposent des conditions trop dures. 

Et cependant, comment ne pas imposer 

de dures conditions à un 

ennemi qui a contracté de si lourdes 

dettes envers les alliés, par sa façon 

barbare de conduire la guerre. 

On vient encore d'avoir sous les 

yeux, à la Conférence de la paix, un 

document particulièrement émou- 

vant : c'est la preuve, écrite par les 

Allemands eux-mêmesemen 1916, à 

l'époque de la bataille d; Verdun, 

alors qu'ils comptaient sur une victoire 

rapide et définitive, la preuve de 

leur dessein bien déterminé de rui- 

ner complètement l'industrie fran- 

çaise au profit de l'industrie allemande. 

Ce livre allemand, vaste et 

minutieuse enquête sur les dévasta- 

tions commises, a été commandé par 

le grand Etat-major allemand lui- 

même et distribué confidentiellement 

° à toutes les Chambres de commerce, 

à tous les groupements industriels et 

commerciaux capables d'en faire leur 

profit. 

JI faut maintenant renouveler une 

fois do plus l'armistice avec l'Alle- 

magne, et comme son esprit belliqueux 

se réveille, comme nous 

savons qu'elle n'a pas démobilisé 

complètement son armée et qu'il lui 

reste un million d'hommes attendant 

l'arme au pied le moment d'agir, 

comme d'autre part l'Allemagne 

exécute avec une mauvaise volonté 

évidente ou même n'exécute pas du 

• tout les conditions qui lui ont été 

imposées par le maréchal Foch, 

l'heure est venue de prendre des me- 

' sures qui nous garantissent cette 

fois d'une façon absolue que l'Allemagne 

ne doit pas, ne peut pas 

reprendre les armes. 

Le Conseil supérieur de guerre 

interallié en a délibéré longuement et 

il a décidé de demander à la Commission 

allemande d'armistice de 

répondre catégoriquement à la ques- 

' lion suivante et de combien de canons 

lourds ou légers, de mitrailleuses 

et d'avions, l'Allemagne dis- 

pose-t-elle actuellement ? Selon la 

réponse qui sera donnée, on agira. 

Feuilleton de la Vendée R épub licaine 17 


Épisode de la Grande Guerre 1914, 

MUON 

PAR 

CHAPITRE III 

UNE FEMME DE FRANCE 

Le Capitaine Renaud lui aussi réagissait. 

Il parlait doucement A ses hommes que le 

désenchantemett désarmait. 

Il leur expliquait pourquoi il fallait tenir, 

avoir confiance, lutter, espérer. Il leur 

expliquait le plus clairement possible, 

l'action combinée des Alliés qui consistait 

à isoler l'Allemagne du Monde entier, à 

empêcher ses approvisionnements en ali- 

ments et en munitions, jusqu'au jour où 

.elle s'écroulerait, implorerait la paix, ac- 

cepterait par force toutes les conditions 

qu'on lui imposerait. 

Déjà, disait-il, les Allemands sont ré- 

duits à mélanger de la fécule de pomme 

de terre à la farine dont ils font leur pain ; 

chaque jour qui s'écoule leur démontre 

qu'ils seront impuissants à dicter la paix 

à leurs- adversaires. L'empire s'anémie, 

s'affaiblit et continue à verser son sang 

sur les champs de bataille d'Orient et 

d'Occident. 

6 moi. 

3 fr.»» 

3 fr.50 

Ur2 an 

5 fr.”» 

6 fr.m, 


indéfiniment, saut avis contraire 

L e s l e t tre s n on afran ch i e s s o n t r efu s é e s 


AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

ET DANS TOUS LES BURE.AUX DE POSTE DE FRANCE. 

On a dit qu'on exigerait l'occupation 

d'Essen, c'est-à-dire des usines Krupp 

et de tout le bassin métallurgique de 

la Westphalie et aussi la démobilisation 

complète de l'armée allemande. 

Tous ces faits sont graves. L'ennemi 

s'est repris. On tarde trop à signer 

les préliminaires de la paix avec 

lui. Peut-être le programme suivi 

par la Conférence de la paix a-t-il 

été élaboré à rebours? N'eût-il pas 

mieux valu faire d'abord la paix avec 

l'Allemagne et régler ensuite les 

questions qui surgissent en Pologne, 

Russie, Lithuanie, Roumanie, Serbie, 

Tchéco-Slovaquie, etc ? 

Ces problèmes sont si nombreux 

et les accords si difficiles à obtenir 

qu'on peut craindre que la Conférence 

de la paix ne passe beaucoup 

de temps autour d'eux. N'aurait-il 

pas mieux valu aller au plus pressé, 

trancher la question principale, mettre 

l'Allemagne en mesure de signer 

la paix ? Les autres problèmes, examinés 

ensuite, auraient pu être discutés 

alors tout à loisir. 

Les alliés ont voulu d'abord se 

mettre d'accord entre eux, élaborer 

ensuite le programme des conditions 

de paix et appeler enfin les délégués 

allemands pour les discuter. Cette 

méthode de travail impatiente un peu 

l'opinion qui a conscience qu'on tarde 

beaucoup à envisager la question 

principale. 

NOËL MARTY. 

LA VIE PuilLITAIP.E. 

Les Engagés et la Démobilisation 

Le Ministre de la Guerre vient de faire 

connaître qu'à la date de la cessation des 

hostilités, qui sera fixée par décret, tous 

les contrats d'engagement pour la durée 

de la guerre expireront. Les contractants 

reprendront alors leur statut normal : les 

engagés spéciaux qui proviennent des 

exemptés ou réformés démobilisés, les 

engagés qui appartiennent au service 

aredé, suivront le sort de leur classe de 

mobilisation; au cas où leur classe de re- 

crutement ne serait pas encore appelée, 

ils auront le droit d'option prévu par la loi 

du 10 juillet 1917. 

Avis auxMilitaires en Sursis d'appel 

Conformément aux instructions minis- 

térielles les militaires en sursis d'appel 

limité, appartenant aux 3° ét 4° échelons, ou 

qui s'y trouvent rattachés par leur situa- 

tion de famille et dont le enraie d'appel 

expire le 15 février pour le 3° échelon ; le 

28 février pourle 4° échelon, ou après ces 

dates, n e rejoindront pas leur-dépôt. Ils 

devront -se présenter au Commandant 

d'Armes d e la Place ou au Commandant 

de la Bade de gendarmerie de la localité 

Il fera front jusqu'à la dernière extré- 

mité, puis s'écroulera comme une masse, 

anéanti, épuisé moribond. 

Le bon capitaine Pipeaux- Dents, offrait 

du tabac à tous, parlait à tous de leurs 

familles, de leurs enfants. A Lambinet, 

surtout, l'éternel geignard, qui avait obtenu, 

ainsi que Rolner, la médaille mili- 

taire, il parlait du petit Gaston, de la 

mignonne marguerite, de la vertueuse 

Marie, l'épouse courageuse, la noble fran- 

çaise à laquelle toutes les françaises souhaitaient 

de ressembler en ces heures 

tragiques. 

Il parlait à chacun de ce qui lui tenait le 

plus au coeur : des espoirs, des bonheurs, 

des satisfactions futures. 

Il montrait à tous l'avenir comme un 

àge d'or qui ouvrirait une ère de fraternité 

parmi les hoMmeS, d'aisance, de joies 

pures, de succès faciles dans toutes les 

entreprises et il ajoutait, c'est à nous que 

l'avenir devra cela. 

Quand un de ses hommes sentait chan- 

celer en lui l'armature de volonté qui avait 

subi de si rudes assauts depuis le début 

d'une campagne dure et longue, il allumait 

toutes les espérances qui mettaient autour 

de ce mot a l'avenin s des lueurs d'apo- 

théose. 

C'est toujours ainsi que débutait une 

de ses conversations avec l'un de ses 

hommes : 

— Quel âge a donc exactement aujour- 

d'hui votre petit Gaston ? Ou bien 

— Alors, votre aine est studieux, il 

vous donne de la satisfaction. Qu'est-ce 

que vous espérez en faire? Le bougre,- il 

Samedi 15 Février 1919 

Les Affaires Publiques sont les 'Nôtres 

es t de l es c on naî tre e t d 'y pren dre par t e t n o tre In t é rê t n o u s l e c omman d e imp éri e .u s eM en t 

Organ e de Com ités Répub lica in s de l 'A rroadissemen l 

Ce Journal est désigné pour recevoir -les Annonces indiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait,. les -Affiches imprimées par nous, 

RÉDACTEUR - GÉRANT Valèr.0 I« A. 

dans laquelle ils se trouvent en sursis, 

ceux du 3° échelon, le 24 février; ceux du 

4° échelon, le 8 mars. ITS devront être por- 

teurs de toutes pièces justifiant leur situa- 

tion militaire et de famille. 

Pour les militaires en sursis illimité et 

faisant partie des à° et 4" échelons, ou qui 

s'y trouvent rattachés par leur situation 

de famille, ils resteront classés dans la 

position de sursis et continueront à figurer 

sur les contrôles de l'Inspection Régionale 

des Sursis de la 11' Région. 

Toutefois, ils ne seront plus astreints 

aux obligations imposées aux sursitaires. 

Ils conserveront leur titre de sursis; et, 

en cas de rappel de leur échelon seront de 

nouveau astreints aux obligations de sur- 

sis. L'Inspection des Sursis s'assurera 

que les hommes en sursis illimité démo- 

bilisés, continuent bien à exercer la pro- 

fession qui les a fait mettre en sursis. 



A l'Ordre de la Brigade 

POULAILLEAU (François), caporal au 24° 

régiment d'infanterie : 

1 r . ci ta t ion . — Très bon caporal, entratnant 

son escouade par son exemple, s'est brillamment 

conduit pendant la progression dans les 

hoyaux. A beaucoup contribiié au succès pur 

sen attitude. 

2° c i t a t ion . — Très bon caporal, très courageux. 

Blessé en se portant en avant à la 

tête de son escouade. 

Le père de ce brave garçon qui a été 

affreusement mutilé habite Les Chirons 

d'Olonne. 

Notre Député à Œuvre 

Les Successions Militaires 

M. Pacaud avait exposé à M. le 

Ministre de la Guerre les conditions 

lamentables dans lesquelles fonctionne 

le bureau des successions militaires, 

à Paris, en raison de l'insuffisance 

numérique du personnel e t- deman- 

dait au Ministre de prendre d'urgence 

toutes mesures qui s'imposent pour 

remédier à des lenteurs et à des retards 

qui sont indignes de la mé- 

moire de nos morts, dont les familles 

ont droit à plus de ménagement et 

plus d'égards. 

Des mesures sont prises en vue de 

remédier rapidement à la situation 

signalée qui résulte des événements 

militaires particulièrement importants 

survenus - depuis le mois de mars 

dernier. Le service sera doté à bref 

délai du personnel et des locaux 

nécessaires à l'accomplissement de la 

lourde tâche qui lui incombe. 

aura une destinée plus souriante que la 

nôtre. Le commerce va prendre un essor 

nouveau, l'industrie nationale va devenir 

florissante comme elle ne l'a jamais été. 

Nous préparons un avenir heureux et facile 

à ceux qui nous suivront; nous écartons de 

leur chemin les difficultés... 

Toujours il parlait de l'avenir pour faire 

oublier le présent. 

En l'entendant, ses hommes avaient des 

yeux pleins de rêve qui ne se tournaient 

plus vers le cloaque dé la tranchée, vers 

leurs vêtements couverts de boue, 'vers 

les mornes tristesses de l'heure rigoureuse 

qu'il fallait vivre. 

L'avenir. ils ne songeaient qu'à l'avenir 

dont les premières lueurs annonciatrices 

d'un astre qui se lève n'apparaissaient pas 

encore›- 

Ils étaient un peu comme des voyageurs 

impressionnables qui traversent un long 

tunnel, dans un tumulte de ferrailles, clans 

une obscurité effrayante, mais qui savent 

que bientôt le jour reviendra, baignera dé 

soleil doré et d'azur des paysages inatten- 

dus et consolants. • 

Le sergent Picard, lui aussi, se donnait 

tout entier à la mission de relever les défaillances 

de ses hommes. 

Avaient-ils froid, souffraient-ils d'un 

malaise ? Aussitôt, il narrait une des 

aventures qui lui étaient survenues dans 

ses nombreuses campagnes, •autrement 

fertiles en dangers, quoi que l'on puisse 

penser que cette Campagne terrible contre 

les Allemands. 

Il endormait dés souffrances avec' le 

récit des souffrances qu'il avait endurées 


TI :É 

MORTS POUR LA FRANCE 

Première L is te 

OFFICIERS 

Bossut Louis, chef (l'escadron, 1" dragons. 

Hubin, chef de bataillon, 22° infanterie. 

Chaillot Gaston, capitaine d'artillerie. 

Hubin Auguste. capitaine 16° infanterie. 

Sarrazin Gaspard, lieue 18° chass. à pied. 

Belz Adolphe, s.-lieut. 33' inf. coloniale. 

Charron. Pierre, sAieut. 70° infanterie. 

Lemariô Gaston, s.-lieut. 93° infanterie. 

Quéchon Gustave, s.•lieut. 264° infanterie. 

Rochier Alfred, s.-lient. 77° infanterie.. 

ADJUDANTS ET ASPIRANTS 

Doucet Ernest, 333° d'infanterie. 

Gesdon Paul, 1- infanterie. 

Le Chapelain Julien, 411' infanterie. 

Mahé Julien, 61° infanterie. 

Maillard Frédéric, 4° zouaves. 

Moreau Théodore, 251° infanterie. 

Pic-hard Roger, 335' infanterie. 

Roux Xavier, 293° infanterie. 

Simon Joseph, 128° infanterie. 

SERGENTS-MAJORS 

OU MARÉCHAUX -DES -LOGIS-CHEFS 

Gautier Marcel, 4° infanterie. 

Gimard Anatole, 51° artillerie. 

Gusteau Louis, 93° infanterie. 

Planche Jacques, 137° infanterie. 

SERGENTS OU MARÉCHAUX-DES-LOGIS 

Billaud Auguste, 35° artillerie. 

Boisard Emmanuel, 62° infanterie. 

Boizard Ernest, 69° tirailleurs sénégélais. 

Borde Amédée, 49° infanterie. 

Brune Marcel, 4° zouaves. 

Cheusseau Joseph, 287° infanterie. 

Clerc Gaston, 2° groupe aviation. - 

Colombe Christophe, 33° infant. coloniale. 

Fumé Pierre, 83° infanterie territoriale. 

•Gillard Louis, 93° infanterie. 

Grelet Pierre, 3° infanterie coloniale. 

Groizeleau Athaelse, Al I.° infanterie. 

Guillaud Auguste, 93' infaCterie. 

Guittot Ferdinand, 120' infanterie. 

Jarny Louis, 6° génie. 

Mary René, 233° artillerie. 

Mathé Etienne, 77' infanterie. 

Poiraud Pierre, 137° infanterie. 

Pontoreau Pierre, 4° zouaves. ' ' 

Simon Louis, 137° infanterie. 

Stable Marcel, 310° artillerie. 

CAPORAUX OU BRIGADIERS 

Antoine Eugène, 88° infant. territoriale. 

Brochard Eugène, 22° infanterie coloniale. 

Brosseau Eugène, 93° infanterie./ 

Cadoret Joseph, 3' infanterie coloniale. 

Chauveau René, 93° infanterie. 

Denis Francis, 21 °-infanterie. 

Deplagne Auguste, 164' infanterie. • 

Guiochet Gustave, 205° infanterie. 

Guyet Louis, 64' infanterie. 

Haupteman Arthur, 155' infanterie. 

Laidet Thé,ophile, 26e infanterie. 

Landreau René, ill. infanterie. 

Le Bihan Vincent, 293° infanterie. 

Ledeuil Gaston, 33' infanterie coloniale. 

Mathé Olivier, 93° infanterie. 

Marciteat Charles, 337° infanterie. 

Météyer Baptiste, 23° infanterie coloniale. 

Meunier Alix, 131° infanterie. 

Mounier Louis, 206' infanterie. • 

Pérochaud Gabriel, 212° infanterie. 

Rabu Marcel, 123' infanterie. 

Relet Gustave, 88° artillerie lourde. 

au Tonkin, au Sénégal, dans l'Afrique 

équatoriale. 

Il racontait comment, dans les rizières, 

les tigres lui suppriinaient ses sentinelles, 

comment dans les sables mouvants de la 

Côte-d'Ivoire, il avait eu les pieds ro n gé s 

par les chiques, le corps par une qyantité 

p. odigieuse de fourmis et de moustiques. 

— Vous riez, tignasse de crocodile ! 

°maistous vos Allemands avec leurs peaux 

de pachydermes, avec leurs gros obusiers 

de 420 et tous leurs armements perfec- 

tionnés, quitteraient immédiatement leurs 

tranchées et s'enfuiraient coi-rit-le des 

lapins s'ils étaient assaillis par une inva- 

sion de fourmis rouges comme celles qui 

nous ont fait prendre la poudre d'escam- 

pette cent fois dans les forets d'Attacha ou 

d'Abomey-Calavi. 

Et ils étaient voraces, ces sales bestiaux! 

None pouvions laisser derrière nous ceux 

d'entre nous que la fièvre bu les insolations 

avaient tués, nous étions Sûrs de ne retrouver 

que leurs squelettes complètement 

décharnés en repassant deux heures aprèS. 

Ah ! vous vous plaignez mes gaillards, 

eh bien ! je voudrais vous voir, deux jours , 

seulement dans ce pays du diable qui 

s'étend de Kotonou à Atchéribé, que j'ai 

parcouru en tous sens ; dans leitel je ne 

faisais pas Un pas sans écraser un serpent : 

trigonocéphale, serpent minute, serpent 

fétiche ou serpent vert des bananiers;; 

dans lequel des grappes de vampires pen- 

daient après les grands rocos et les brio - 

baba ; où les morts les mieux ensevelis 

étaient retirés, dans' la nuit même qui 

suivait leur trépas, de la terre où nous les 

. ektre,174RelbettMe.31,3,Meee.lefeeneWegeMfle..fR, 

Reniiid Raymond, 93' infanterie. 

Richard Eugène, 6° génie. 

Simon Augustin, 61° infanterie. 

SOLDATS 

Aldabe Edouard, 6° infanterie. 

Angibaud Marcel, 23° infanterie coloniale. 

Arnaud Jean, 93° infanterie. 

Arnaud Emile, 123° infanterie. 

Arnaud Louis, 23° infanterie coloniale. 

Archambeau Alphonse, 137° infanterie. 

Baptiste'Louise 287° infanterie. 

Baquet Louis, 8° chasseurs à pied. 

D'arrange• Ferdinand, 411° infanterie. 

Barranger Auguste, 77° infanterie. 

BarrearfFrançois, 6° infanterie coloniale. 

Barreau Auguste, 93° infanterie. 

Baud.Henri, 17° infanterie territoriale. 

Baud Gustave, fusilier marin. 

Betard Raphaël, 109. infanterie. 

Bernard Jean, 68° infanterie. 

Berjonneau Raoul, fusilier marin. 

Berjonneau Marcel, 

Besnier Abel, 23° infanterie. 

Billaud Henri, 123° infanterie. 

Billiotte Léon, 4° génie. 

Giraud Eugène, fusilier marin. 

Bodet Gaston, 7° infanterie coloniale. 

Boisard Auguste, 120° infanterie. 

Boisliveau Aristide, 173° infanterie. 

Boisson Emile, 3° infanterie coloniale. . 

Bonnaud Jean, 137° infanterie. 

Bonnefond Athanase, 137' infanterie. 

Bonnin Leandre, fusilier marin. 

Rougis Henri, 68' infanterie. 

Bourdin Auguste, 125' infanterie. 

Boursereau Jean, 9' cuirassiers. 

Bouteiller Paul, 115' infanterie. 

Brossard Charles, 22° dragons. 

Brossard Charles, 234° infanterie. 

Brunelean Ernest, 3° infanterie coloniale. 

Buten François, 137° infanterie. 

Cadou Charles, 2° infanterie coloniale. 

Calanclri Alphonse, 3' zouaves. 

Calleau Albert, 91° infanterie. 

Chabot Auguste, 11' section C. O. A. 

Chaillou Ernest,_411° infanterie. 

Charpentreau Louis, 3° infant. coloniale. 

Charrier Firmin, 41 t° artillerie lourde. 

Chéneau Auguste, 93' infanterie. 

Chevrier Pierre, fusilier marin. 

Colas Ferdinand, matelot du Bo u v e t . 

Colloch Octave, 262' infanterie. 

Cougnaud Gustave, 6° génie. 

Ceépeau Sylvain, 22' infanterie coloniale, 

Cuisiat Edmond, 1" colonial de marche. 

Danze Paul, matelot du Fa n tasq ue . 

Diesnis Ferdinand, 54° infanterie. 

Dioehet Charles, 7° infanterie coloniale. 

Doussier Clovis, 32° infanterie, 

Dubois Jules, 329' infanterie. 

Durand Ferdinand, 117° infanterie. 

Durand Eugène, 298' infanterie. 

DuretThéophile,IPescaderain équipages. 

Eseard Ernest, 268° infanterie. 

Faivre Emmanuel; 83° infant. territoriale. 

Faivre Henri, 93° infanterie. 

Favreau Clément, 28° artillerie. 

Favreau, Arthur, 4' zouaves. 

Ferré Henri, 93° infanterie. 

Ferret Henri, 415' infanterie. 

Forestier Arthur, 120° infanterie. 

Forestier Victor, 3° artillerie à pied. 

Fouquet Anselme, 87° infanterie. 

Fournier Alcibiade, 93° infanterie. 

Fradet Adrien, fusilier marin. 

Fradet Simon, 151° infanterie. 

Fradet Athanase, 6° génie. 

Fradet Marie, 3° infanterie coloniale. 

(A survrin). 

NOTA. — L es- fami l l es in tére ssées so n t 

p r ié es de v o u lo ir b ie n s ig na ler SANS RETARD 

avions couchés, par des hyénes et les 

grands fauves ; oit les vautours formaient 

le cercle autour. de nous quand nous 

faisions halte pour manger notre viande 

de conserve, nos biscuits et notre riz ; où 

les crocodiles allongés le long des lagunes 

Ou immobiles et montrant seulement l'ex- 

trémité de leur museau et leurs deux yeux 

dans l'..eau nauséabonde et boueuse, atten- 

daient le moment d'ouvrir leur vaste 

gueule et d'en refermer les larges mèchoi- 

res plates sur le corps de l'un d'entre nous. 

Les ennemis, là-bas, étaient partout 

autour de nous, nuit et jour, plus perfides 

que l'Allemand, plus nombreux aussi, 

puisque la simple piqûre d'un moustique, 

par la contamination de l'air empesté, 

déterminait des séries d'abcès qui ne se 

terminaient que par la mort ; puisque le 

développement d'une chique invisible dans 

le pied, déterminait la chute d'un ongle ou 

d'un- doigt de pied et nous exposait à la 

gangrène et au tétanos. 

Arêtes de chat! que j'en ai vu mourir 

là-bas, de -mes compagnons. ! De flévre 

chaude, de fièvre hématurique, de dysen-de 

terie, de véritable dysenterie alors, et non 

pas de celle dont vous vous plaignez ici ; 

de celle qui fait hurler toute une nuit un 

patient; qui le fait se tordre sur sa couche 

en gémissant, comme s'il avait un fer 

rouge dans le ventre et qui le vide de 

toute sa graisse, morceau par morceau, 

de tout son s a n g , goutte à goutte, jusqu'à 

son dernier soupir qui en est un de soula- 

gement. 

Dans la tranchée boueuse les hommes 

prenaient patience mi entendant ces his- 

N' 1.817 



PRIX DU NUMÉRO 10 CENT. 


Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-Jousnmn, 

imprimeur de la 'Vendée Rép ublica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes. la ligne 0 fr. 375 


Réclames — 0 fr. 50 

• TIRAGE" DU JOURNAL : 4,000 Ex. 

Os t r a i t e t, ferlait p. les Annonces périodiques ou continues 

des ,STa)les - el 'Olonne 

7rOléplii.ork.r, 1--1-4 

Tour CE QUI CONCERNE LA REDACTION 

d o i t ê tre a dre ss é à M. Val èr e MA THÉ , R éda c t e u r- G é ran t 

se Bureau du Journal, Place de la Liberté. 

ci la M a ir ie_(, ure a u du Se cré taria t) les 

e rre urs o u om iss ion s qu i p ourra ient ê tre 

r e le vées da ns c e t te l is te des t inée à fig ure r 

a u L ivre d 'Or de la Comm u n e . 

,laiiS2,11Elnt des Sables-d'Olonne 

2,es Sables 


mass soir 

Samedi 15 février 3 59 4 15 

Dimanche 16 — 4 30 4 47 

Lundi 17 — 5 1 5 17 

Mardi 13 — 5 30 5 44 

Mercredi 19 — 5 59 6 13 

Jeudi 20 — 6 28 6 44 

Vendredi 21 — 6 59 7 18 

Grande Mar ée , le 16, à 4 h. 30 mat. — 94 


Le Conseil Municipal se réunira en 

séance extraordinaire samedi 15 février, à 

3 heures, à l'Hôtel-de-Ville.. 

ORDRE DU JOUR : 


séance; 

Electricité : contrôle. 

Champ de Courses de La Lande : règlement 

des honoraires de M. Cornuault. 

Commissaire de Police : élévation de 

'classe. 

Habitations à bon marché : office publie: 

Service d'eau : Eau d'alimentation; réent- 

tat de l'enquête. 

Gaz : charbons. 

Personnel : projet de retraites. 

Octroi : remisés dé régie. 

Cimetière : personnel e demande de M. 

Roy, garde-fossoyeur. 

Cimetière : concession ; remboursement 

de la part de la Ville. 

Grand Casino : demande de M. Andubon. 

Réception deS Prisonniers •de Guerre : 

crédits. 

Personnel : demandes diverses. 

Questions diverses; réponse à des adres- 

ses; questions d'assistance. 


Le prix des charbons attribués pour la 

consommation domestique, depuis le 5 fé- 

vrier, est fixé ainsi qu'il suit, pour un sac 

de 50 kilos : 

Gai l le t te 

Par les Importateurs aux détaillants. 4'45 

Importateurs directt à la population 4 65 

Par les détaillants à la population.. 4 95 

Bo u le ts 

Par les importateurs aux détaillants. 3'95 



Droits d'octroi en sus. 

Distribution du Gaz 

La distribution du gaz a 'da âtre encore 

suspendue pour la deuxième fois en moins 

d'un mois et il, est difficile de prévoir 

quand elle pourra être reprise. 

La raison est que l'acheminement d e s 

charbons vers leur lieu de consommation 

toires épouvantables et pourtant réelles. 

Ils oubliaient un moment leur détresse 

morale et leurs misères physiques. 

Lambinet se plaignait, mais selon son 

habitude, comme il le faisait en toute oc- 

casion, sans raison, aussi bien dans les 

circonstances favorables que dans les 

circonstances contraires. 

Il maugréait après un. succès auquel il 

avait pris part, après la pluie, après le- 

beae temps. La lenteur des opérations 

l'énervait. Quelquefois, il étaitprisdu désir 

de s'élancer à l'assaut des tranchées ennemies, 

de tuer, de massacrer, d'exterminer 

des quantités invraisemblables d'Alle- 

mands, de s'enfoncer à travers leurs rangs 

jusqu'an coeur de l'Allemagne ou jusqu'à 

ce qu'il tombe. 

Il fallait alors des prodiges d'habileté au 

capitaine Renaud pour lui faire comprendre 

que la défense du territoire était une ma- 

noeuvre admirablement concertée, savante, 

élaborée par l'intelligence supérieure et 

clairvoyante( du généralissime en accord 

avec l'intelligence des grands chefs alliés. 

— Nous sommes ici comme des chiens 

de chasse attachés, disait-il, et qui flairent 

le gibier. Ils tirent sur leur corde, mais il 

serait absurde de les laisser rtir tant 

que le chasseur n'a pas reconnu que le 

moment est opportun. 

Dans notre petit 'coin, nous avons le 

devoir de souder une maille de l'immense 

filet qui encercle l'Allemagne et qui la 

met aux abois. Ayons à coeur de souder 

cette maille de toute notre ardeur et nous 

aurons fait notre devoir. - 

La suit e au p ro chain nursdro.

devient de plus en plus difficile: Beaucoup 

d'usines ont du fermer. D'autres sont sur- 

le point d'arrêter leu.'" marche. 

Aux questions qui lui sont posées, le 

Bürean des Charbons fait connaître que 

d'une part il lui est impossible de ravi- 

tailler les usines alimentées par les mines 

françaises, faute de moyens dé transport, 

et-que d'autre part la Marine, réquisition- 

,nant- dès son arrivée dans les ports de 

l'Atlantique le charbon anglais destiné 

aux Villes du littoral, il éprouve les plus 

. grandes difficultés à faire face aux de- 

mandes qui lui parviennent de.tous côtés. 

De nouvelles démarches sont tentées 

actuellement par MM. Chailley et Pacaud 

pour éviter une crise prolongée. 

Armons-nous de patience. 

Atelier de Distillation 

Les opérations de distillation auront 

lieu à l'atelier public de La Chaume (préau 

de l'ancienne école de filles) les 27 et 28 

février courant. 


La Commission chargée de constater et 

d'évaluer les dommages causés par des 

faits de guerre aux bateaux de pêche du 

quartier des Sables-d'Olonne, est com- 

posée comme suit : 

MM. Gillet, juge d'instruction et Ma- 

gnan, juge au tribunal des Sables; André, 

receveur particulier des douanes ; Vic- 

toire, contrôleur des douanes ; Le Roux, à 

.La Rochelle ; Turbé, capitaine au long 

__cours; Guigriardeau (Florimond), cons- 

tructeur; Chauffeteau (Victor), construc- 

teur; Jomeau (Noël), armateur; Quéret, 

armateur aux Sables-d'Olonne. 

L'Avance dé l'Heure 

Pour l'année 1919, l'avance de l'heure 

se fera comme pour les années précé- 

dentes. L'heure légale sera avancée de 

60 minutes dans la nuit du au 2 mars. 

L'heure normale sera rétablie le 5 octobre. 

Réception 

des Prisonniers de Guerre 

La Ville des Sables recevait dimanche 

dernier, au Café de la P lag e , superbement 

décoré pour la circonstance, les Prisonniers 

- de guerre rapatriés d'Allemagne. 

Une centaine de nos compatriotes, de 

retour de captivité, avaient répondu à 

l'invitation de la Municipalité; on remar- 

quait également une dé léga t io n des mutilés 

de la guerre. Afin de rehausser la fête, un 

orchestre improvisé avait bien voulu prêter 

son gracieux concours. 

Au nom de la Municipalité et de la Ville 

des Sables-d'Olonne, M. Delvaut, en d'ex- 

cellents termes, souhaite la bienvenue aux 

. malheureux prisonniers. E présente tout 

d'abord les • excuses de MM. Chailley; 

maire, et Pacaud, député, qui, retenus à 

Paris, le prient d'être l'interprète de leurs 

sentiments de vive sympathie. Puis il 

s'exprime ainsi : 

Au nom du Conseil Municipal, au nom 

de la Population Sablaise et Chaumoise, 

je vous offre nos souhaits de bienvenue et 

nos félicitations pour votre heureux retour 

dans vos foyers depuis trop longtemps 

vides et angoissés. 

Certes, cette longue lutte de quatre 

années contre un ennemi redoutable, 

puissamment organisé,traître aux conventions 

établies et sourd à la voix de l'Humanité, 

a semé en France, plus que partout 

ailleurs, parce que la France a combattu 

avec tout son coeur et toute son énergie, 

bien des deuils et-bien des douleurs. 

Bien que chèrement payée, la Victoire 

est à nous, complète, irrévocable. Mais 

cete victoire, la France la doit aux sacrifices 

consentis, aux souffrances si vaillamment 

supportées par tous ses enfants. 

Oui, nous ne saurons jamais trop témoigner 

notre infinie reconnaissance et notre 

profonde admiration à ceux qui, sous une 

forme quelconque, physique ou morale, 

dans les tranchées ou chez l'ennemi, à 

Pavant comme à l'arrière, ont contribué, 

selon leur âge, selon leurs forces, selon 

les hasards de la guerre, à assurer le 

triomphe du- Droit contre la Force, de la 

• Justice contre l'Arbitraire. 

Morts glorieux de la Marne, de l'Yser, 

de la Champagne,..de la Somme et d'autres 

lieux, héroïques mutilés des batailles, 

marins intrépides bravant l'engin aveugle 

et la fourberie du pirate des mers, prisonniers 

à l'âme stoïque, vous êtes bien tous, 

sans distinction, les artisans de la Victoire 

et les champions de l'Humanité. 

Bientôt, sur tout le territoire, dans toutes 

nos régions de France, dans le moindre 

hameau comme dans la plus grande ville, 

dans l'humble cimetière comme dans la 

grande nécropole, s'élèveront des monuments, 

glorifiant, pour les générations 

futures, la mémoire de ceux qui ont succombé 

ou combattu pour assurer l'avenir 

des Peuples dans la Paix et la Liberté. 

- Chaque commune voudra honorer particulièrementses 

!morts, 'Ses héros, rappeler 

les faits saillants. de la grande Guerre, 

consacrer pour la postérité la figure légendaire 

du Poilu, les hauts faits d'armes et 

les actes de dévouement de ses enfants. 

C'est l'oeuvre de demain, lorsque tous 

nos mobilisés et tous nos blessés seront 

rentrés dans leurs foyers et que la liste, 

hélas trop longue, de nos'morts et de nos 

disparus, aura été définitivement close. - 

Mais déjà, aujourd'hui, le Conseil Municipal, 

profitant du retour des prisonniers 

de guerre, a tenu à réunir dans une fête 

intime ceux qui, éloignés de leur Pays, 

ont eu à" subir pendant de longs mois, 

parfois pendant de longues années, les 

épreuves d'une dure captivité, et à leur 

apporter, au moment de leur retour sur 

le sol natal, les voeux et les souhaits de 

leurs concitoyens. 

Nous savons ce que vous avez souffert 

- pendant votre esclavage. Les plaies des 

coeurs meurtris sont parfois aussi douloureuses 

que celles des corps mutilés. Et 

puis, le soldat, dans la tranchée, rend 

coup pour coup et meurt en Se défendant. 

Combien;ermi les vôtres, sont restés sur 

le sol ennemi, victimes des odieux traitements 

de la brutalité germanique. Combien 

de familles n'auront jamais la consolation 

_ de voir les tombes de ceux qu'elles ont si 

tendrement aimés. 

Lés Boches, dit-on, gril•e aux tortures 

infligées aux prisonniers, pensaient exercer 

sur les familles françaises une pression 

morale de nature à les déprimer et à dé- 

Certifié par l'Imprimeur sou.signe, 

primer u Pays. Ils oubliaient, 

pour ralilleparole célèbre, que les 

fortes âmes sont toujours mattre.sses des 

corps qui les animent, et qu'élevant vos 

pensées au-dessus de vos souffrances, 

vous avez toujours, dans la résignation de 

votre sacrifice, conservé une foi indéfectible 

dans la France. 

A vos santés, à la santé de tous les 

vôtres I 

' Vive la France ! Vive la République! 

M. Lecomte, conseiller municipal ; M. 

Gola, sous-préfet, apportent également 

leur Salut cordial à nos malheureux com- 

patriotes ayant souffert clans les geôles 

allemandes. M. Mongibeaux, procureur 

de la République, ancien sergnt d'infan- 

terie, remercie les différents orateurs, au 

nom de tous ses camarades, ayant comme 

lui été victimes de la barbarie teutonne. 

Un morceau d'orchestre et cette petite 

cérémonie intime prend fin, laissant à tous 

les assistants la meilleure impression. 

Caisse de Retraites Municipale 

Le personnel municipal des Sables — 

le seul des villes de Vendée qui n'en soit 

pas encore doté va-t-il enfin avoir sa 

caisse de retraites, en projet depuis plus 

de 20 ans. - 

Une réunion amicale a eu lieu à cet 

effet la semaine dernière et après un 

échange d'observations, l'assemblée a 

adopté un projet définitif qui va à nou- 

veau être discuté par le Conseil municipal 

dans sa séance de samedi prochain. 

Souhaitons pour le personnel municipal 

que ce projet n'aille pas, comme ses 

devanciers, s'enfouir dans les dossiers 

rébarbatifs. 

Les Allocations Militaires 

Le paiement des allocations militaires 

qui avait tqujours eu lieu jusqu'ici à la 

date de l'échéance — même avec un jour 

d'avance — n'aura lieu pour ce mois qu'à 

partir du 24 au lieu du 17 février, en 

raison du travail intensif produit par 

l'augmentation de certaines catégories 

d'allocataires et l'établissement des listes 

des allocations décroissantes. 

Nous fixerons, dans notre prochain nu- 

méro, les dates exactes des paiements. 

Téléphone 

Le bureau de poste et de télégraphe 

d'Olonne est ouvert au service télépho- 

nique depuis le 10 février courant. 

Là Situation Agricole 

Les pluies abondantes survenues de- 

puis un mois, ont été défavorables à la vé- 

gétation des céréales d'automne, néan- 

moins dans l'ensemble, la situation de c es 

cultures est.encore satisfaisante. 

Les prairies et les cultures tourragéres 

sont en bonne situation ; les prairies basses 

sont inondées dans certaines localités du 

Marais, mais il y a lieu d'espérer qu'elles 

seront découvertes avant la reprise de la 

végétation. 

Concerts Américains 

La musique régimentaire américaine 

du camp de Sainte-Luce, à Nantes, faisait 

son ontdée vendredi soir aux Sables. 

Aussitôt 'descendus du train, les 32 exécu- 

tants noirs, sous la direction du lieutenant 

Bushmann, parcouraient les rues de la 

ville jetant à l'écho de Claironnantes fan- 

fares. 

Samedi et dimanche, ils nous grati- 

fiaient de plusieurs concerts qui tous 

obtinrent un succès mérité. Ce fut d'abord 

sur le kiosque de la place de la Liberté, où 

entre autres exécutions, ils enlevèrent 

avec un certain brio et la Marse i l la ise et 

l 'Hymne A méric a in ; le soir, au Gymnase, 

ils offraient à-nos compatriotes un con- 

cert suivi d'un bal fort animé. 

Par une délicate pensée, M. Park, 

délégué de l'Y. M. C. A. associa à la fête 

les petits orphelins sablals, en faisantune 

quête en leur faveur. 

Le lendemain dimanche, auditions sur 

le Remblai et différents points de la ville, 

nouveau concert suivi de -bal au Gym- 

musse, d'ont le succès fut encore plus 

grand que la veille. 

La musique américaine quittait notre 

ville lundi matin par le train de 7 h. 20. 

Briquets 

Afin de permettre aux détenteurs de 

briquets non estampillés, de régulariser 

leur situation au regard de la loi, l'Admi- 

nistration des Contributions Indirectes 

vient de décider que, pendant une période 

qui prendra fin 3 mois après la promul- 

gation du décret fixant la date de cessation 

des hostilités, des estampilles seront mises 

à la disposition du public. 

Le débit de tabacs de Mr^' Baty, place 

du Maréchal-Pétain aux Sables, est dési- 

gné pour la vente de ces estampilles. 

AUX NOUVELLES GALERIES 

La Direction des Nouvelles Galeries 

des Sables, nous prie d'informer nos 

lecteurs, qu'à la suite de son inventaire 

annuel, elle met en vente à partir du 

Samed i 1 5 c o u ran t , les articles déclassés. 

Des rabais très importants sont faits sur 

les articles de CONFECTIONS,. FOURRURES, 

MODES. 

On trouvera également de réelles occasions 

en Tissus, BONNETERIE, CHAUSSURES 

et enfin des Soldes intéressants en 

FAÏENCE, MÉNAGE, ainsi qu'à divers autres 

rayons. 

Accident mortel 

Mardi dernier, vers 9 heures, le nommé 

Viaud (Ernest), 38 ans, demeurant, 3, rue 

Sainte-Anne, à La Chaume, a été victime 

4;un accident de travail qui a entraîné la 

mort. 

Il était occupé dans la Cale d'un vapeur 

charbonnier en déchargement, pour le 

compte de M. Sempers, entrepreneur. Au 

dire des témoins, la grue de construction 

américaine qui était utilisée, ne fonCtion- 

nait pas très régulièrement et la descente 

était rapide. Viaud ne put se ranger à 

temps et la lourde benne vint le heurter à 

la tête. 

Après un pansement sommaire, il put 

néanmoins regagner à pied son domicile. 

Transporté ensuite à l'hôpital il expirait le 

lendemain sans avoir pu être opéré. 

La malheureuse victime laisse 7 enfants 

en bas-âge et une veuve sur le point de 

donndr le jour à un huitième. 

- Olonne 

LA VENDEE REPUBLICAINE 

Aux Familles des Orphelins de la 

Guerre, des Enfants des Disparus'''. 

et des Enfants des Réformés n° 1 

et n° 2. — Le Maire de la commune 

d'Olonne a l'honneur d'inviter tous les 

bénéficiaires possibles de la. loi sur les 

Pupilles de la Nation, -qu'ils soient déjà 

adoptés ou non, qu'ils aient ou non à de- 

mander, l'aide matérielle prévue par le 

législateur, qu'ils soient riches ou pauvres, 

qu'ils soient déjà secourus ou non. 

soit par l'Etat, soit par une oeuvre quel- 

conque, qu'ils fréquentent une école pu- 

blique ou privée, prirmiire ou secondaire 

ou qu'ils n'en fréquentent aucune, soit à 

cause de leur jeune âge, soit qu'ils aient 

fini leurs études, à se présenter à la 

Mairie dans le plus bref délai, a v an t d i- 

man che 1 6 lévrier, 1 1 heures . 

Les parents seuls (veuves, ascendants, 

etc.) sont convoqués : ils devront apporter 

leur livret de famille et indiquer s'ils -ont 

reçu depuis le 1• septembre dernier, le 

secours de 8 francs par mois alloué sur 

les fonds de l'Etat. Si l'enfant n'a pas reçu 

cette somme la mère ou la personne qui la 

remplace indiquera également si elle désire 

la recevoir. 

— Société du Bétail. — La réunion 

de la société communale contre la morta- 

lité du bétail aura lieu dimanche 16 fé- 

vrier, à 13 heures, salle de la Mairie. 

Pertes du trimestre : un veau appartenant 

à M. Henri Marchand, de la Bréchoire, 

estimé par MM. Jean Rabiller, Auguste 

Pateau et Henri Danieau, à la somme de 

130 fr. A déduire 1/5', soit 26 fr. Reste à 

payer par les Sociétaires, 104 francs. 

— Caisse communale agricole. — 

Les membres de la Caisse communale de 

crédit agricole ayant souscrit des parts 

sont invités à se présenter dimanche 16 

lévrier, de 8 heures à 10 heures, à la 

Mairie (Cabinet du Maire) pour toucher 

les intérêts de l'année 1918. 

— Le Téléphone. — Nous avons le 

plaisir d'apprendre à nos concitoyens que 

le réseau téléphonique public est ouvert 

dans notre commune depuis lundi dernier. 

Les habitants pourront téléphoner, soit 

du bureau de poste, soit de la Mairie où 

un bureau spécial sera mis à la dispci.- 

sition du public. 

-- État-Civil (du 5 au 12 février). — 

Dé c ès . — Marie-Rose-Victoire .Bonamy, 

87 ans, cultivatrice, veuve de Jean-Gabriel 

Audouin, au bourg. — Victoire-Henriette- 

Florentine Remaud, 55 ans, épouse de 

Jean-Marie Malescot, à Sauveterre. 

11.4e 

Conférence publique. — Le diman- 

che 23 février 1.919, à 13 heures et demie, 

M. Manciet, Professeur d'Agriculture 

La Roche-sur-Yon, fera une contéren ce pu- 

blique au Perrier, salle d'école des gar- 

çons, sur : les soins à donner au. Vin, 

l'entretien des futailles, l'amélioration du 

bétail. 


Le Poisson des Eaux Marocaines 

D'accord avec le Ministre des Finances, 

M. Bouisson, Commissaire à la Marine 

Marchande, vient de rappeler aux auto- 

rités locales que les poissons pêchés sur 

les côtes du Maroc par des navires fran- 

çais peuvent être introduits en France en 

franchise de douane, -alors mémo qu'ils 

auraient été mis à terre pour être salés et 

séchés. Les eaux marocaines poUrraient 

ainsi fournir pour le ravitaillement natio- 

nal une ressource très importante sans 

que des taxes douanières fassent obstacle 

à l'idtroduction dans la, métropole des 

poissons péchés 'dans ces eaux. 


Du G au 1 3 Février 1 9 19 

NAISSANCES 

Joseph-Marcel Quéméner, route de Nantes. 

PROMESSES DE MARIAGES ' 

, Georges-Arthur- Amédée Petit, typographe 

(mobilisé), rue du Bastion prolongée, et 

Marthe-Emilie Grouzet, commerçante, cours 

Dupont. 

Guillaume-Jean Mamie, commerçant (mobi- 

lisé), à Rosporden (Finistère), et Yvonne- 

Blanche Fareu, commerçante, 33, cours 

Dupont. 

'Georges-Maurice Hubin, capitaine au 1.t régi- 

ment d'infanterie coloniale, 92, rue de la 

Paix, et Berthe-Juliette Boyet, sans profés- 

sien, à Nantes, 15, rue Stanislas-Baudry. 

MARIAGES 

Haphaël-Loups-Florimend Birotheau, menui- 

sier, rue de' l'Hôtel-de-Ville, et Angeline- 

Lucienne- Marie-Augustine Criard, sans profession, 

56, rue de l'Hôtel-de-Ville. 

Auguste-Louis•Henri Chevalier, marin, quai 

Guiné, 19, et Lucie-Elisabeth Pesait, 77, rue 

Nationale. 

nÉcÈs 

Marie - Josèphe Palaric, 74 ans, sans profes- 

sion, époux de Jean-Couis-Benoist Olagnier, 

rue des Merciers, 51. 

Ernest-Gabriel Viaud, 37 ans, débardeur, époux 

de Elise-Noémie Brunelean. (H.). 

Rohert-Marcel-Aimé Deschamps, 3 mois, rue 

Buffon, 77. 

Théodore-Emmanuel Aude-ion, 75 ans, marin, 

célibataire. 1H.). 

Joseph-Ernest Le Bourdiec, 42 ans, employé 

aux Chemins de fer de l'Etat, époux de 

Elise-Marie-Julie Boucher, 11, rue de la 

Bau du ère. 

Louis Jean Seigneuret, 2 mois, avenue de la 

Gare. 


. PROMESSES DE'MARIAGES 

Charles-Désiré-Joseph Colin, .marin, rue de la 

Bauduè:é, et Mélia-Judette-Anne-Marie-Au- 

posta Scarramberg, sans profession, Grande- 

Flue, 14. 

Jean-Louis Batifoulier, forgeron (mobilisé), rue, 

du Filet, et Alphonsine-Eugénie-Joséphine 

Miches, sana profession, rue Basse. 

MARIAGES 

Pierre-Joseph-Hubert Schmets, ajusteur-méca- 

nicien (mobilisé), à Liège, e t Anna-Léencia- 

Ernestine-Joséphine Pagot, sans profession, 

4, rue de Paris. 

DÉCÈS 

Sarah-Andréa-Anatolie Borré, 32 ans, sans 

profession, veuve de Octave.François Colloch, 

rue Basse, I. 

Marie.Benjamine Olivia Tron, 22 ans, sans 

profession, rue de la Vigie, 45. 

Marie-Pauline Alphonsine Chauvière, 51 ans, 

sans profession, épouse de Prosper•Ernest- 

Emile Guignard, the Basse. 

Tribunal Correctionnel des Sables 

A udien ce du Mermied i 5 Février 1 9 1 9 

Coups et blessures réciproques 

Pour s'être porté mutuellement des 

coups le 16 janvier dernier chez la femme 

Lelamer, rue des SoupirS, aux Sables, les 

nommés -Barbeau (Henri-Victor), 60 'ans, 

marin, et Chiron, 51 ans, maréchal-fer- 

rant, demeurant même rue-, sont Condam- 

nés : le premier, à 15 jours de prison par 

'défaut; le second, à 25 'lianes d'amende 

avec sursis. 

— Le 18 janvier, à 9 h. 1/2 du soir, 

Barbeau (Henri-Constant), 22 ans, fils du 

précédent, s'est livré à des voies de fait 

sur la personne de Chiron, ci-dessus 

nommé ; pour ce motif, il est condamné 

1 mois de prison. 

Vol ou recel 

La nommée Gaborit (Joséphine), femme 

Semelin, des Maisons-Rouges de.Barbâ- 

tre, pour avoir volé ou recelé un matelas 

appartenant à l'armée américaine de La 

Fosse, a été condamnée à 8 jours de-prison 

avec sursis et 50 francs d'amende. 

Transport de Céréales sans permis 

Migné (Jean), 50 ans, cultivateur à Bar- 

bàtre, pour transport de céréales sans 

permis, est condamné à 25 fr. d'amende. 

— Delaire, grainetière à Challans, 

pour avoir chargé de transport de grains 

Menuet '(Zacharie), 66 ans, roulier chez 

M— veuve Bolet, et Gaborit (Auguste), 

32 ans, entrepreneur, est pour ces deux 

délits condamnée à deux amendes de 

25 francs.' 


Dimanche16 février. — Ass.-gag. : Boulogne. 

Lundi 17. — Langon, Saint-Gervais, Saint- 

Michel-Mont-Mercure. 

Mardi 18. — La Chaize-le-Vicomte, La Jaudonnière, 

Mouchamps: 

Mercredi 19. — Les Essarts, L'Hermenault 

(jeunes veaux), Saint-Pierre-du-Chemin. 

Jeudi 20. — Boissière-de-Montaigu (marché 

à volailles), Chapelle-Achard, Cornmequiers, 

Poiré-sur-Vie, Pouzatiges,Saint-Jean-de-Monts, 

Talaient. 

Vendredi • 2L — Sainte-Hermine (jeunes 

veaux), Saint-Hilaire-des-Loges. 

Samehi 22. — La Chaize-Giraud, Coes, La 

Fessière, Fontenay (veaux, moutons et porcs 

gras), Saint- Christophe-du-Ligneron, Saint- 

Florent-des-Bois. 

Peut-on se GUÉRIR 

calo 

HEIMIES 

- CHUTES DE MATRICES 

REINS FLOTTANTS 

DÉPLACEMENT des ORGANES 

OUI, on peut se guérir sans avoir recours 

roperatmn souvent néfaste non, par elle-même, 

mais-par ses suites. 

Vous qui a offres n'attendes pas qu'il soit trop 

tard, l'étranglement herniaire provoque 

la mort en quelques heures dans 

des souffrances atroces et cet'étranglement peut se 

produire dès l'apparition de la hernie sanie qu'aucun 

malaise particulier ait annoncé son immi- 

nence. 

Hernieux songea que votre infirmité 

est pour vous un danger de 

mort permanent qu'elle vous affaiblit et fera 

de vous un impotent /rbref délai. 

N'hésites donc pas plus longtemps, la Méthode 

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Paris, sans g èn e aucune, sans rien changer .à 

vos habitude., lait /immédiatement disparaltre 

votre infirmité et en assure la guérison 

définitive. 

Les Clients seront reçus à • 

Montaigu, jeudi 27 février. Hô tel Roy . 

Luçon, samedi 8 m ars . Ho tel du Cro issan t. 

Fontenay. dimanclie.9, Hô te l de France . • 

Roche-a-Ton, lundi 10, Hôte l de l 'Europe . 

Challans, m ardi 11, hô te l des Voyageurs . 

L'Oie, mercredi 12, Hô te l du Grand - Turc. 

Plenum, jeudi 14 (jusq. 2 h. 112), Hô t . Cheng - Vert. 

Les Sables, dim. 16, Hô tel du - Cheva l -Blanc . 

Le Langon, lundi 17 (j u sq. I h. 1/21. Hô t . Cheng- Ver t . 

La Châtaigneraie, lundi 24; Hô te l du Lion- d 'Or . 

Chantonnay, mardi 25, Hô tel du Mou t on . • 

• Pendant la duréé de la guerre, Bureaux transférés 

à Brest, 45. rue du Château. 

Membres artificie ls , Appare i ls redres s eurs mo - 

dernes . — Discrétion absolue. 

PUBLICATION 

Les Sables. — Iuap. ROCiia-JOURDAIN, 6, Avenue Carnet (plaste de la Liberté). 

Dr, 

Vente 1.I Fonds de Commerce 

DEUXIÈME INSERTION - 

Suivant acte reçu par Maitre POP 

RAUD, notaire, suppléant. Maître CHAR- 

BONNIER, notaire aux Sables- d'Olonne, 

le vingt-cinq janvier mil neuf cent dix- 

neuf, Monsieur EUGÈNE FORTIN, coif- 

feur, et Madame GABRIELLE CIOSI, son 

épouse, demeurant ensemble aux Sables- 

d'Olonne, rue du Centre, numéro 3 b is, 

ont vendu à Monsieur MAURICE-ANATOLE 

BUSSON, coiffeur, et Madame MARIE - 

ALPHONSLNE-LUCIE LEMAITRE, son épou- 

se, demeurant ensemble- à Paris, rue de 

l'Arc-de-Triomphe, numéro 5, le Fonds 

de Commerce de Coiffeur, qu'ils ex- 

ploitent aux Sables-d'Olonne, rue du 

Centre, numéro 3 b is , comprenant la 

Clientèle et l'achalandage y attachés, les 

objets mobiliers et ustensiles composant 

le matériel d'exploitation. 

Les oppositions devront être faites, à 

peine de forclusion, dans les dix jours de 

la présenté insertion et seront reçues en 

l'étude de Maître CHARBONNIER, no- 

taire aux Sables-d'Olonne. - 

Cette insertion est faite en renouvelle- 

ment de celte parue clans le même jour- 

nal, à la date du finit février mil neuf 

cent dix-neuf. 

. Po u r de ux ième inser t io n : 

CHARBON-NIER. 

HORAIRE, DES TRAINS (Service du ter Février 191 

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT 

LES SABLES-D'OLONNE, TOUES, PARIS- 

SABLES•D'OLONNE, dép art 7 20 15 2518 6 

Olonne 7 30 s 18 16 

La Mothe-Achard ' 7 53 15 45 18 34 

Sainte-F laive-des-Loups 8 1 n 18 42 

Les Clouzeaux 8 9 18 50 

LA ROCHE-S-YON, arrivée 8 24 16 5 19 6 

Arrivée à Paris-Montparne 21 30 8 40 8 40 

Tours 21 18 n 10 44 

— Nantes Etat 14 5 18 45 4 40 

Bordeaux-St-Jean. 22 15 10 6 

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Roumaines sont tenus à une déclaration 

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de M. MOREAU, notaire. Au comptant, 10 

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mente depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versements 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de .leurs Bons, soit en 

écrivant à M. FRANCIS HERAUD, V i lla S imone , 7. rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

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..AriteaCeVIEUUMMŒ, 

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Organ e de Co in i ii; 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judic 

LES APL\ tiEMENTS SONT REÇUS 

- 

FT DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

Il 


...... 

-- - 

Il 

Nous nous sommes népeupin 

fallait s'attendre à lire, à-la fin 

de la guerre, une statistique désolante 

au sujet de la population fran- 

çaise, de 1914 à 1917. Cette' statistique 

porte sur. les années de guerre et ne 

considère que 77 départèments fran- 

çais, puisque les autres étaient- sies 

le joug de l'ennemi. 

Pour ces 77 départements, le nom- 

bre des décès et des naissances a été 

le suivant : 

1914 647.549 deees 594.222 naissances 

-1915 655.146 - 387.806 -- 

1916 607.742 - 315.087. -• 

1917 013.148 - 343.310 - 

Ainsi, l'écart entre les naissances 

et les décès, qui était insignifiant 

- avant la guerre, puisqu'en 1913, il y 

avait -' même un léger excédent de 

- 17.366 naissances, a prià, en faveur 

des décès, une proportion de plus en 

plus inquiétante, puisque nous en 

• sommes arrivés à voir chaque année 

presque deux fois plus de décès que 

de naissances. 

Ce n'est pas, du reste, le chiffre 

des décès qui a tellement augmenté ; 

il y en avait eu 587.145 en 1913; 

l'augmentation, pendant les années 

de guerre, n'a jamais dépassé 68.000 

- décès par an, tandis que Tt. diminution 

parallèle des naissances a été 

considérable ; on peut dire que dès 

• les premiers jours -do la guerre, les 

naissances ont flécrii dans la propor- 

tion de 33 °A,. 

- Si l'on totalise le chiffre des décès 

' et celai des naissances, et si on le 

- conapare, on obtient une diminution 

de 833,160 âmes, sur l'ensemble de 

la population des 77 départements 

considérés. 

Et cette statistique, remarquons -le, 

ne tient pas compte des pertes cau- 

sées par la guerre, qui ont été officiellement 

fixées à 1.400.000 hommes ; 

elle passe également sous silence les 

11 départements envahis où l'on s'est 

battu pendant 52 mois et qui ont dei 

donner également de bien tristes 

résultats au point de vue des décès 

et des naissances. Ces résultats, nous 

ne les, connaîtrons pas tout de suite. 

Mais, à ne s'occuper que des chiffres . 

qui nous sont donnés, nous obtenons 

un total de 2.2'83.160 habitants en 

moins sur l'ensemble de la population 

française, chiffre inférieur à la réalité 

puisqu'il ne porte que sur les armées 

et sur les 77 départements restés 

français. 

Ainsi donc, la guerre notas a coûté, 

au bas mot, une diminution de la 

-° 

Feuilleton de la Vendée i l ép nb l i c a ine 18 


Episode de la Crande Cu:.rre 1914 

ARIUMITL3 if .11-1ES 

CHAPITRE HI 

1:NE renne DE FRANCE 

Obéissons, soumettons -nous aveuglé- 

ment à la plus rigoureuse des disciplines. 

C'est peut-être en fumant notre pipe tran- 

quillement s'il fond de notre trou que nous 

remporterons la meilleure victoire. 

- Alors, si l'on nous retient comme des 

chiens â l'attache, si l'on nous emeche 

cle bondir, de nous élancer, qu'on ne 

trouve pas drôle alors que je ne fasse 

qu'aboyer. 

Le capitaine riait, le sergent jurait, hure 

d'anguille! Lambinet souriait ; les autres 

soldats l'imitaient, à l'exception toutefois 

de Michel Rolner qui paraissait distrait et 

absent. 

Il avait remercié M'Untel-nette Duplessis 

de l'agréable et précieuse surprise qu'elle 

lui avait causée. 

Il lui avait dit combien le merveilleux 

paquet bourré de tant de choses inattendues 

lui avait procuré de plaisir. 

Il luit an expliqué, avec celte nuance 

• 

population de la France égale à 1/19 

de la population d'allant-guerre. - 

On pourra reconstruire les régions 

envahies par l'ennemi dévastateur ; 

on pourra faire revivre dans un délai 

plus où moins rapproché, les industries 

ruinées systématiquement par 

l'ennemi. Mais la population disparue, 

nous ne la remplacerons pas de 

sitôt. 

Dans l'ensemble, on s'en apercevra 

peu„ parce que la reprise de l'Alsace 

et de la Lorraine nous a rendu tout 

un peuple de Français gémissant 

jusque-là soirs le joug ennemi. Mais 

si nous arrivons à un total de popu- 

talion égal à peu près à celui d'avant 

les hostilités, combien cette popula- 

tion sera moins dense ! 

Nous entendons les sociologues : 

il faut encourager la natalité/ par 

tous les moyens. C'est l'évidence 

tnéine. Mais existe-t-il des moyens 

efficaces ? Nous posons la question, 

Lins fois de plus. 

à 

fie 

No tre D e vo ir 

GEonnts ROCHER. 

ATTENTAT ANARCHISTE 

M. Clemenceau légèrement blessé 

Un attentat a été commis mercredi 

matin, û. 8 h. 15, contre M. Georges 

Clemenceau, au moment où il quittait 

Son domicile de la rue Franklin, pour 

se rendre au Ministère des Affaires 

étrangères. 

L-e Président du Conseil n'a été par 

bonheur, que légèrement blessé à 

l'épaule droite. 

meurtrier, Emile Cotin, 22 ans, 

ouvrier ébéniste; révolutionnaire anar- 

chiste, a été arrêté immédiatement. 

C'est un réformé IV 2 qui n'a jamais 

fait de service militaire. 

Il a déclaré « avoir voulu. faire 

disparaître l'homme 'qui prépare une 

nouvelle guerre ». Raisons de fou ou 

tout au moins de déséquilibré. 


L IVRE D 'OR 

A •FOrdre de la Division 

BROSSARD (Marcel), caporal d'infanterie: 

Caporal mitrailleur dame énergie et d'un 

sang -froid d ig n es d'éloges. Le 2 octobre 1918 

a maintenu ses hommes à leur poste de com- 

bat, malgré un violent bombardement, leur 

donnant le plus bel exemple de courage et de 

mépris absolu du danger, pansant n es cama- 

rades blessés malgré les violentes rafales en- 

nemies. 

Ce 'valeureux habits La Chaume et est 

le gendet de M. Jean Chevrier,- conseiller 

municipal à La Bauduère d'Olonne. 

de mélancolie qui convient' aux coeurs 

tendres, quelle joie il avait éprouvée, lui 

dont la famille était de l'autre côté d'une 

barrière infranchissable, à recevoir un 

présent comme ses camarades, dont la 

tenaille se rappelait à eux en une circonstance 

solennellement einouvante. 

Il avait écrit qu'il avait été trop favorisél; 

que l'envoi contenait trop de choses et 

qu'il avait pris la permission de donner 

quelques-uns des vêtements que contenait 

l'envoi à un père de famille de la compag 

n i e , honnête ouvrier et grand coeur du 

nom de Lambinet. 

ac,seasaseeese..assea.,e.se• 

euummuumulusesousus 

Il avait ajouté : « Mais j'ai pris pour moi, 

mademoiselle, ce qui peut se garder toujours 

: les jumelles, la lettre... qui me sera 

un porte-bonheur, un talisman et que je 

sais par coeur. Vous ne trouverez pas 

mauvais, je l'espère, mademoiselle, d'avoir 

ainsi disposé des vêtements en faveur de 

ceux auxquels ils étaient le plus nécessaires. 

Je dois déclarer que je ne suis pas 

frileux ; que, dans notre compagnie, celle 

du brave et du bon capitaine Renaud - je 

vous dis ce nom pour qu'il soit béni par 

vous - nous vivons en famille, coeur à 

coeur, fraternellement unis tous par l'affec- 

tion la plus solide et la plus ardente. 

» Je dois ajouter que je suis même tin 

peu gâté ; que je suis un peu le Benjamin 

de la compagnie à cause de ma quotité 

d'Alsacien. Il aurait été souverainement. 

injuste de me montrer égoïste, de donner 

une preuve d'ingratitude quand je reçois 

tant de preuves de franche cordialité. 

s- Vous vouliez faire un heureux, made- 

moiselle, vous en avez fait vingt, vous en 

f:sarnettl 22 'Février 1 9 9 

Les Affaires Publiques sont les 'Nôtres 

es t d e le s con naî tre e t d 'y pren dre par t e t n o tre In t é rê t n ous l e c omman d e im p éri e u s em en t 

Répub lica in s de l 'A rrondissem en t des Sables -d 'Olonne 

Maï1110111 dffli.11.1MIMeee 

RÉDACTEUR - GÉRANT "V"alère M.A, T Tzl 

A l'Ordre de la Brigade 

VALLEAU (Georges), soldat au 32° régi- 

ment d'infanterie (classe 1909) : 

Soldat remarquable de courage dans l'exercice 

des liaisons. Étant intoxiqué a refusé de 

se faire évacuer. 

Les parents de ce vaillant soldat habi- 

tent rue des Dunes. • 


CHAÈGNEAU (Aimé), caporal aù 151° régi- 

ment d'infanterie : 

Au front depuis le début de la campagne, 

durant les combats du 10 juin et 28 août 1918, 

s'est particulièrement distingué en assurant le 

ravitaillement en munitions de ses mitrailleu- 

ses dans des circonstances particulièrement 

difficiles. 

Ce brave habite La Girviere d'Olonne. 

Contre les Sous-Marins 

L'Allemagne avait pensé réduire la 

France à la famine par la guerre sous- 

marine et elle avait mis tout en oeuvre 

pour réussir. 

Depuis sa défaite sur la Marne, 

elle avait fondé tous ses espoirs sur 

la mer. 

Certes, l'ennemi était puissant et 

merVeilleusemént organisé. 

Grâce à la surprise et à sa préparation, 

il nous fit beaucoup de mal 

au cours des deux premières années, 

mais-,zsur mer comme sur terre, nous 

pûines à temps nous ressaisir. 

Dès lors, le but était manqué. Nous 

conservions, avec nos Alliés, la maî- 

trise des mers. 

Parmi les moyens mis en action 

pour lutter contre les sous-marins, 

les «.Bateaux-pièges », inscrits dans-i 

la flotte sous le nom de bateaux « U », . 

et dont le rôle n'est pas - encore' très, 

connu;parce que l'efficacité du piège 

résidait surtout dans le secret de l'organisation„ 

méritaient, tout au moins, 

après la bataille, les honneurs chine 

citation posthume. 

Sous la signature de M. Marcel Nadaud, 

le journal La L ibe r té montre 

le rôle dé ces patrouilleurs spéciaux 

au cours de cette longue guerre, et 

relate un épisode de la vie aventu- 

reuse de La Ma rgue r i te , commandée 

par un de nos compatriotes, le lieu - 

tenant de vaisseau Lafargue : 

Le nombre des torpilles que les 

sous-marins pouvaient emporter par vo- 

yage étant restreint - vingt au maximum 

- ils ne coulaient à la torpille que les 

bâtiments de gros tonnage; aux petits vapeurs 

et aux voiliers, ils réservaient le 

canon ; dans certains cas, ils arraison- 

naient le navire, ordonnaient seri évacua- 

tion et le faisaient sauter en envoyant une 

équipe poser des bombes à bord. Mais, 

dans ces deux derniers cas, ils se trou- 

vaiené nécessairement en surface, c'est- 

avez fait trois cents, car les trois cents 

hommes de ma compagnie se sont réjouis 

du bonheur qui m'était échu. » 

Cette lettre en sollicitait une autre qui 

ne se fit pas attendre et qui arriva accom- 

pagnée d'une grosse boîte de cigarettes. 

- Vinas êtes un « fourrier s généreux et 

parfait, je suis 1Mureuse d'avoir procuré 

une émotion à un homme- de coeur tel que 

vous, à un brave défenseur de nos foyers. 

Je vous remercie de m'avoir donné le 

numéro de votre compagnie, le nom de 

votre cher capitaine; de temps en temps, 

je vous enverrai un petit salut militaire 

sur une carte postale pour que le vague- 

mestre prononce quelquefois "votre nom ; 

pour que vous ayez l'illusion de recevoir, 

vous aussi, une pensée de votre famille. , 

Mich-el Reine revaitcompté les cigarettes 

contenues dans l'envoi : il y en avait six 

cents et deux cigares. 

Il se souvint qu'il avait dit à XV- Antoi- 

nette que sa compagaie se composait de 

trois cents hommes. Il offrit deux cigarettes 

à chacun de ses compagnons d'armes et 

tous les habitants de la tranchée, bientôt, 

firent, des lèvres et de la main, en portant 

une cigarette à leur bouche et en en aspi- 

rant la fumée, le geste dtenvoyer dee 

baisers vers les jeunes filles de France. 

Les deux cigares furent offerts au-capi- 

taine qui les accepta avec émoi et qui, pour 

cette fois seulement, par respect pour la 

donatrice, consentit à faire une infidélité à 

sa pipe. 

Michel répondit avec une expansion 

pleine de-tact et de mesure 'à ce second 

envoi ; puis il reçut, de temps en ,temps, 

roc et légales, - Il insère gratuitement, pal' extrait, les Affiches imprimées par nous. 


34060111.1176111111101118:11 

à-dire vulnérables, et l'idée vint à d'ingé- 

nieux marins d'en profiter. 

Ils camouflèrent des petits vapeurs ou 

des voiliers en leur donnant la tranquille 

apparence de modestes caboteurs ou de 

pécheurs; 'mais un tube lance -- torpille 

sous-marin était clans la cale, une pièce de 

75 étaitdissimulée derrière des bastingages 

rabattables, 'et l'antenne de T. S. F. était 

montée sur un mât mobile qui permettait de 

la faire disparaître instantanément. Cha- 

,1 que fois qu'ils rentraient dans un port pour 

se ravitailler, on changeait leur peinture 

pour éviter que le truc soif éventé. Enfin 

ils étaient bourrés de liège pour pouvoir 

flotter malgré les voies d'eau. 

La tactique était la Suivante : le bateau- 

piège partait triingetillement d'un port et 

allait se placer sur leS routes fréquentées 

par les sous-marins ; l'un de ceux-ci le 

prenait-il dans son périscope, aussitôt il 

émergeait ; la proie ne valant pas une 

torpille, il lui- envoyait une bordée de 

coups de canon. Le bateau-piège ne re- 

pendait pas ; les hot-runes faisaient des 

signes de détresse ; le sous-marin lui si- 

gnifiait d'embarquer son équipage sur les 

chaloupes ; il en embarquait une partie ; 

le -sous-marin se rapprochait, faisait plusieurs 

fois le tour du bateau et, ne Voyant 

W.tién de suspect, s'approchait encore un 

peu plus près peur le couler au canon ou 

à la bombe. Quand il se trouvait à bonne 

parlée, le reste de l'équipage du bateau- 

piège qui s'était dissimulé jaillissait des 

écoutilles, le canon était démasqué et un 

duel à mort s'engageait. 

Imagine-t=on quelle devait être la vie - 

de ces équipages de bateaux-pièges, tou- 

jours à l'affût, toujours au poste de veille, 

dont la devise ne pouvait être que , vain- 

cre nu mourir », la victoire seule pouvant 

leur assurer l,e salut. 

était un -petit navire .. 

h. Voiçi le rapport d'un de ces bateaux, 

vapeur Ma rg ue r i te- VI, 16 mars 

1917.: 

e Dans l'Atlantique, côtes de-Bretagne, 

navigue sur la route des convois. A 16 

heures 35, un sous-marin émerge et ouvre 

le Peu à 1.000 mètres. Sur trois obus, deux 

• touchent le navire : une partie de l'équipage 

Se dissimule au poste de combit, l'autre se 

prépare à évacuer selon la tactique 

tuelle, .suais l'un des obus a démoli la 

baleinière de tribord vont tenter l'éva- 

cuation par. celle de bâbord, lorsqu'un 

quatrième obus frappe en pleine coque, 

causant une voie d'eau dans 4es machines 

et criblant d'éclats la baleinière de bâbord. 

L'évacuation étant elorrimpossible, le 

commandant, lieutenant de vaisseau La- 

fargue, donne l'ordre d'ouvrir le feu; le 

sous-marin riposte par deux coups qui 

blessent cinq matelots, puis plonge. Le 

commandant cherché à l'aborder mais 

ne peut Y réussir par suite de l'aVarie de. 

son gouvernail. Il s'attend à être torpillé, 

lorsqu'au bout de 6 minutes le sous-marin 

Mnerge à nouveau, ce qui indique qu'il a 

Médouché. On ouvre le feu, au deuxième 

coup le. sous-marin s'enfonce brusque- 

ment et disparaît... pour toujours. » 

une carte illustrée du portrait du généra- 

lissime, du roi des Belges, de nos généraux, 

du généralissime russe, du général French. 

Mn" Antoinette avait commencé une 

collection patriotique qui pouvait s'alimen- 

ter jusqu'à l'infini. Sur chaque carte, elle 

formulait umvœu, un souhait de chance et 

de santé. — 

Un jour, elle écrivit une longue lettre. 

Elle avait lu, dans les journaux, la citation 

à l'ordre de l'armée du capitaine Renaud, 

pour Sa brillante conduite dans une affaire 

sérieuse, aux environs de Soissons. Elle 

s'était hàtée de féliciter « son cher soldat » 

de la part qu'il avait prise_ à l'affaire qui 

avait mis en, lumière son capitaine. 

Il ne se passait plus de semaine sans 

que le vaguemestre ne remit 'une carte ou 

une lettre à Michel et parfois, lorsque la 

lettre s'était égarée, avait erré avant de 

parvenir à sa destination, le jeune homme 

.se montrait inquiet, malheureux et triste. 

Cette mystérieuse jeûné fille faisait peu 

à peu dériver sa pensée des affligeants 

souvenirs vers des perspectives heureuses, 

vers des horizons lointains et insaisissa- 

bles, 

Ils. étaient intrigués l'un et l'antre par 

l'inconnu qui les entourait, par le mystère 

qu'ils cherchaient à pek•cer pour se -mieux 

connaître, polir se révéler l'un à l'autre. 

Michel ne posait pas de questions, ne 

demandait rien, acceptait à l'égal d'une 

faveur inappréciable, la douce pensée que 

la jeune fille lui adressait chaque semaine. 

Il se gardait de se montrer imprudent 

ou indiscret; il redoutait dans ses réponses 

de ne pas donner une preuve assez évi- 


AVEC LA DATE DII LENDEMAIN 

, - 



Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN, 

imprimeur de la 'Vendée Républicaine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes da ligne 

Judiciaires 

A4clames 

TIRAGE DD JOURNAL 4,000 

Ou traita à fortuit p' les Annonces périodiques ou,coutinues 

1 —"— 


doi t ê tre adress é à M. Val er a NADU , R éda c te ur-Géran t 

Si la Marine n'avait pas prévu la guerre 

sous-marine - et comment aurait-elle pu 

pteveir l'attaque de naiiires commerciaux 

- elle a montré une singulière souplesse 

pour s'adapter si rapidement à une lutte 

nouvelle. 

L'efficacité de ses moyens, la bravoure et 

l'ingéniosité de ses marins, devaient conjurer 

lord et nous donner' la victoire 

en assurant la liberté du passage entre le 

Nouveau et le Vieux Continent. 

CONSEIL 3IUNICIPAL 

--- 

Séanee du 1 5 Février 1 91 9 

Le Conseil Municipal s'est réuni, en 

séance extraordinaire le samedi 15 février 

1919, à 3 1-Mures du soir, dans la grande 

salle de la Mairie, sous la présidence de 

M. Delvaut, premier adjoint. 

Sur la demande de Ri. Friconneau, te 

Conseil décide d'examiner tout d'abord en 

séance privée les questions figurant à 

l'ordre du jour et relatives à l'élévation 

de classe du Commissariat de police des 

Sables, aux retraites du personnel et au 

relèvement du taux de l'indemnité de 

cherté de vie pour les employés muuicipeux. 

La séance publique est ensuite reprise. 

Charbons à Gaz et Domestiques 

M. le Président expose que la Municipa- 

lité éprouve actuellement les plus grandes 

difficultés à assurer le réapprovisionne- 

ment de la Ville en charbons à gaz et 

domestiques. 

Malgré les plus pressantes démarchée 

près du Ministère et avec l'appui dévoué 

de MM. Chailley et Pacaud, la distribution 

du gaz a dû être suspendue pour la deu- 

xième fois depuis un mois. 

La crise est, d'ailleurs, générale, et non 

particulière à la Ville dos Sables, et, 

d'après les récents débats à- la Chambre 

sur cette question, elle ne paraît devoir se 

résoudre'ni facilement ni rapidement. 

Toutefois, une attribution de 140 tonnes 

vient d'être faite sur un vapeur qui doit 

arriver à Nantes cette semaine. 

Il tant donc espérer que' d'ici peu de 

jours l'Usine à Gaz' pourra reprendre- sa 

rnarche. 

"" En ce,qui concerne-les charbons domes- 

tiques,' même situation, quoique peut-être 

un peu moins critique, grâce eux boulets 

spéciaux fabriqués par plusieurs maisons 

d'importation. 

Le Conseil rend hommage aux efforts 

tentés par . MM. Chailley, Delvaut et 

Pacaud, pour résoudre ces difficultés, et 

décide que ces observations seront officiel- 

lement portées à la connaissance du public. 

Personnel - Retraites 

Indemnités de Cherté de Vie 

Le personnel communal de la 'Ville des 

,Sables adresse une requête tendant à 

obtenir la création d'une Caisse de Retrai-- 

tes de vieillesse, comme cela a lieu dans 

la plupart-des villes. 

Un projet de retraites a été élaboré. Ce 

projet qui fait appel ail concours financier 

an Bureau du Journal, Place de la Liberté. 

IMMMIM 

dente de sa gratitude de ne pas laisser 

soupçonner assez l'étendue de sa recon- 

naisSance•t cependant, il ne donnait pas -- 

libre cours à ses sentiments. 

Peu él peu, il se l'imaginait,' cette jeune 

fille, parée de toutes les vertus et de toutes 

les perfections les plus hautes. 

Il la devinait gravé, sérieuse, incompara- 

blementjolie, naturellement, mais non pas 

- capricieuse, extravagante et frivole comme 

les journaux et les livres allemands, se 

- plaisent à représenter les jeunes tilles et 

les femmes françaises. 

Il la devisait méthodique, ordonnée et 

bonne surtout, puisqu'il lui avait inspiré 

de l'intérêt tout simplement parce qu'il 

était sans famille en France. 

Peu. à peu dans ses réponses, il s'était 

enhardi à par•lér de sa mère, de cette pauvre 

Odile Rolner qui devait être ,accablée de 

tristesse pour n'avoir plus de nouvelles de 

son fils. 

Qui sait, peut-être qu'elle avait revêtu 

des habits dé deuil déjà? 

Le jeune Alsacien enfin, se laissa aller 

à demander un grand service à cette' âme 

charitable. Il lui demanda de vouloir bien 

informer sa malheureuse mére, après la 

guerre, de l'acte que sen fils avait commis, 

si le destin voulait que celui-ci n'arrivât 

point jusqu'au bout de la gu e rre . 

Il ajouta : e J'ai une confiante absolue en 

nia bonne étoile ; j'ai déjà échappé à un si 

grand nombre de dangers que je me crois 

invulnérable, ruais à la guerre, un accident 

est vite arrivé ; mes heures -peuvent être 

comptées et je serais heureux que nia 

pauvre maman fut informée que je n'ai pas 

- 

;oulunublelloilmoimfflig 

0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

Ex. 

11" ép Irae:one. 'i --1 

' Deux ième L is te 

kimmossammunrame 

de la Ville, dans une mesure d'ailleurs trefe 

restreinte, pourrait être tout d'abord soumis - 

à l'examen d'une. Commission spéciale 

désignée par le Conseil Municipal. 

D'autre part, par pétition en date du 

10 février, le personnel communal demande 

un relèvement de l'indemnité de 

cherté de vie actuellement accordée et 

expose les raisons militant en faveur do 

ce relèvement. Il est à remarquer, d'ailleurs, 

que l'Etat décidé de venir ors aide 

aux communes en prenant à sà charge 

une partie des sacrifices consentis par les 

Municipalités. 

Le Conseil désigne une `Commission 

composée de MM. Bataille, Petit, Chénay, 

Doré et Pédenau, pour établir et présenter 

incessamment un projet de retraites 

et d'indemnités de cherté de vie. 

Réouverture du Grand Casino 

M. Audubon, propriétaire du Grand 

Casino, fait connaître que cet établissement 

a été évacue par le service de santé 

militaire e t est en mesure d'ouvrir pour 

la Saison prochaine. 

Toutefois, afin de pouvoir faire les frais 

d'une troupe théâtrale et d'un orchestre, 

M: Audubon demande que l'autorisation 

des jeux, suspendue pendant la guerre, 

soit rétablie, et prie en conséquence le 

Conseil Municipal de vouloir hien inter- 

venir près des Pouvoirs publics pour 

faire lever cotte interdiction. 

Le Conseil émet un voeu dans -ce sens. 

- D'autre part, en attendant une décision 

à ce sujet, et afin d'éviter toute perle de 

temps dans les formalités ultérieures, il 

serait utile qu'une Commission spéciale 

revisat, s'il y a lieu, le Cahier des Charges 

expiré depuis le mois de mars 1917. 

(A s u iv re ) . 



SOLDATS 

Gauthier Henrit 3° infanterie coloniale. 

Gantréan Moïse, 109* infanterie. 

Gauvrit Gaston, 37' infanterie. 

Gavaud Henri, 3° infanterie coloniale. 

Gervais Henri, 3' infanterie coloniale. 

Gimard Désiré, 161' infanterie. 

Gogeon Eugène, 133° infanterie. • 

Golias Néolis, 54" infanterie coloniale. 

Gourdon Alfred, 2° infanterie coloniale. 

Gouyette Gabriel, 65° infanterie. 

Grelier Victor; 289° infanterie. 

Gril Victor, 120° infanterie. 

Grousset Charles, Si' infanterie. 

Grousset Félix, 3° infanterie coloniale. 

Guégneaud Benjamin, 147° infanterie. 

Guérin Georges, 109° infanterie.' 

Guérin Eugène, 67° infanterie. 

Guérineau Pierre, 83° infant. territoriale. 

Guespin Pierre, 83° infant. territoriale. 

Guicheteau APfrect, fusilier marin. 

Guilloux Pierre, 61° infanterie. 

Guiechet Alexis, 28^ artillerie. 

Guyon Menue', 11° génie. 

pu combattre contre la France, que je n'ai 

pas pu ne pas répondre à l'appel de ce que 

je considérais comme mon seul devoir et 

que, si je suis tombé, ç'aura été dans la 

satisfaction d'un sacrifice librement ac,cep 

té. 

s Excusez-moi de demander cette mis- 

sion à votre coeur délicat, mademoiselle. 

J'ai longtemps hésité à le faire, mais vous 

avez se m'inspirer une confiance si irrésistible 

et des sentiments d'admiration si 

passionnément respectueux que j'ose enfin 

demander à votre bon coeur cette Mission 

sacrée de faire le coeur d'une mère malheureuse 

moins triste. »: 

M"" Antoinette accepta, en Je devine,• 

cette mission charitable avec enthou- 

siasme. 

Elle répondit à Michel aussitôt e n disant: 

J'ai confiance en l'équité de la Providence 

peur que la fatalité n'accable pas. 

une maman subliMe, telle que la vôtre. 

Ayei confiance vous aussi, vous la reverrez 

cette maman bien aimée. Pourtant, les 

hasards de la guerre sont si grands, les 

balles ennemies-si nombreuses, vous vivez 

dans une atmosphère imprégnée de tant 

de périls, que je n'hésite pas à vous pro- - 

mettre que votre désir sera aceompli quoi 

qu'il arrive. • 

De votre côté, mon cher soldat, n'hésitez 

pas à m'écrire tout,ce que vous voudriez 

qui fût dit à votre Mamaia plus tard. 

Je garde vos lettrés; je les lui montrerai. 

Elle sera fière de connaître avec quelle 

ardeur vous avez accepte l'idée de dévouement 

et de sacrifice. 

La sui te au p ro chain . um ero,i

Harouet Engane, infanterie coloniale. 

Héraud-Charles, 8^ bataillon chas. à pied. 

Hériau Raphaël, 51" infanterie. 

Hériau Eugène, 7' infanterie coloniale. 

Hériau Marcel, 1" infanterie. • 

Hervé Eugène, 84° infanterie territoriale. 

Hervouet Frédéric, 155° infanterie. 

Huguet Antonin, 33^ infanterie coloniale. 

Ianett Christian, e infanterie coloniale. 

Jarry Emile, 11° section C. O. A. 

Jégo Gaston, 153° infanterie. - 

Lahaec Philibert, 1" colonial de marche. 

Larrignon René, 160° infanterie. 

Leboucher Fernand, 93-infanterie. 

Le Bras Yves, 47° infanterie. 

Le Digabel Jean, 3° infanterie coloniale. 

Le Fol Eugène, 123' infanterie. 

Lefort Alphonse, 293° infanterie. 

I.egal Louis, 33° infanterie coloniale; 

-Le Henaff Eugène, fusilier marin. 

Louineau Auguste, 2' infant. coloniale. 

Maeé Martial, 18° bataillon chas. à pied. 

Martineau Eugène, 1" colonial de'marche. 

Martineau Henri, 3' infanterie coloniale. 

Martin Eugène, 15e infanterie. 

Martin Charles, 57' infanterie. 

Massé Métis, 350° infanterie. 

Maussée Henri, 83' infanterie territoriale. 

Mercier Jules, 104° infanterie. 

Merzereau Jules, 37" infanterie coloniale. 

Mignonneau Joseph, .36:- infanterie. 

Mou Aimé, 51° infanterie. 

Monneron Georges, 3° bataillon d'Afrique. 

Morilleau Arsêne, 36' infanterie. 

Naud Victorien, 18' bataillon éliaS. à pied. 

Orsonneeu François, fusilier marin. 

Ouvrard Marius, 18° bataillon chas. à pied. 

Panier Emile, 123' infanterie. • 

Peigné Henri, 3" infanterie coloniale. 

Penaud Aimé, 288' infanterie. 

Péroux Louis, 51^ artillerie. 

Perrocheau François, 293' infanterie. 

Picot Léocade, fusilier marin. 

Pitre Gabriel, me artillerie lourde. 

Philippot Paul, 3' infanterie coloniale. 

Plévent Philippe, 3" infanterie coloniale. 

Point Louis; 137* infanterie. 

Poiraud Pierre, 268° infanterie. 

Poiroux Paul, 83° infanterie territoriale. 

Poutoizeau Fernand, e infant. coloniale. 

Popineau Charles, 331:: infanterie. 

Praud Marcel, 264. infanterie. 

}lagon Pierre, 2' infanterie coloniale. 

Renan Eugène, fusilier marin. 

Radin Pierre, lar infanterie. 

Raimondeau Clément,_93° infanterie. 

• Renelleau Auguste, 93° infanterie. 

Rigolage Stanislas, 77° infanterie. 

Roblin Henri, 123° infanterie. • 

Robion Alexandre, 3° infanterie coloniale. 

Roche Amand, 411° infanterie. 

Rouellec Louis, 2° infanterie coloniale. 

Rouillé Emile, 3° infanterie coloniale. • 

Rousseau Jean, 118° infanterie. 

Ruchaud Clément, 137' infanterie. 

Serre Jean, 68° bataillon chas. à pied; 

Servanteau Alphonse, 6' génie. 

Sigogne loger, 336° infanterie. 

-Simon Lonja. 

Tailler Auguste, 3' infanterie coloniale. 

Taulier Eugène, 137' infanterie. 

Tanguy François, 2° infanterie coloniale. 

Tenailleau Maurice, 23° infant. coloniale. 

Tesson Marcel, 3' infanterie coloniale. 

Tesson Joseph, 123° infanterie. - • 

Tiffoinet Georges, 1" infanterie coloniale.' 

Tougeron Etienne, 2' infanterie coloniale. 

Tiaineau Auguste, 293^ infanterie. 

Trichet Victor, 93' infanterie. 

Tudeau Auguste, 123° infanterie. 

Vrignaud Louis, 93:' infanterie. 

Idier Victor, 2° spahis. 

NOTA. — L es fam i l les i n téressées s o n t 

p r iées de vo u lo ir b ie n s ig na le r sais RETARD 

à la Mair ie (Bureau du Secré ta r ia t) les 

arre u rs o u om iss io n s qui po urra ie n t ê tre 

re levées da ns ce t te l is te des t in ée à ,fig u re r 

a u L iv re d 'Or de la Comm u n e . 


Lest Subies 


Samedi '22 février 

Dimanche 23 

Lundi 24 - 

Mardi 25 

Mercredi 26 

Jeudi 27 

Vendredi 28 - 

Grande M arée , le 3 mars, à 4 h 

Listes Electorales 

menu 

7 40 8 5 

8 39 9 29 

10 31 11 29 

- - 0 15 

050 117 

1 42 2 

2 23 2 4;2 

27 soir - 96 

Le Maire de la Ville des Sables-d-Olonne 

a l'honneur d'informer les interessést que 

le tableau des additions et retranchements 

faits à la liste électorale de la Commune 

est déposé au Secrétariat de la Mairie, et 

sera communiqué à tout requérant, jusqu'au 

ti avril prochain inclus. Pendabt ce délai, 

les demandes en inscriptions ou radiations 

seront reçues à la Mairie pour être jugées 

conformément à la loi. 

L 'A djo in t if^ " ' , E. DELVAUT. 

Tickets de Pain 

La distribution des tickets de pain pour 

le mois de mars aura lieu les dimanche 23 

et lundi 24 février : à la Mairie des Sables, 

de 8 h. à 17-h.; à La Chaume, salle de 

l'Etat-Civil, de 8 b. à 11 h. et de 13 h. à 

17 h. La présentation des cartes d'alimentation 

est obligatoire. 

Distribution des Charlicins 

Les coupons des cartes de charbon por- 

tant les numéros 3 et suivants du moiede 

février seront mis enedistribution à partir 

d'aujourd'hui. 

Chaque coupon aura une valeur de 

25 kilos. 

Il est rappelé .que les coupons de jan- 

vier et des mois précédents sont annulés 

à partir du (5 février. 

Les Sables-d'Olonne, le 18 février 1919. 

Bourses des Lycées et Collèges 

Les dates primitivement fixées ont été 

modifiées. L'examen aura lieu le jeudi 3 

avril pour les garçons et le jeudi 10 avril. 

pour les filles. 

Certifié par ileipriseear solusigutti 

ADRESSE A CLEMENCEAU 

A l'occasion de l'attentat dont a été victime 

M. Georges Clemenceau, notre illustre 

compatriote, là Municipalité des Sables 

lui a adressé hier le télégramme suivant : 

...lit n om du Con s e i l Mun ic ipa l e t 

de n os Con c i toy en s , n o us co us adress 

ons n o s s en t im en ts de v i ce symp a th ie 

e t fo rmons voe ux de p romp t ré ta b l iss 

emen t . 

DEL VA UT, A djo in t Ma ir e , - 

Appel à la Population Sablaise 

Mes chers Concitoyens, 

La Municipalité éprouve actuellement 

les plus grandes difficultés à. assurer le 

réapprovisionnement de la Ville en char- 

bons à gaz et domestiques. 

Cette situation n'est pas particulière à 

la Ville des Sables. Elle est générale. 

La France sort de la lutte, victorieuse, 

mais meurtrie. 

Anémiée par quatre années de guerre, 

elle ne pourra reprendre ses forces que 

progressivement. 

La signature de l'armistice, qui met fin 

à la lutte meurtrière, •ne résoud pas la 

crise économique. 

Il faut reconstruire les voies ferrées, 

réparer le matériel roulent, reconstituer 

le personnel, assurer la production, ravi- 

tailler les armées, et surtout les malheu- 

reuses populations du Nord et de l'Est 

qui ont souffert et souffrent encore plus 

que nous. 

Tout cela demande du temps, de lia 

patience et la collaboration silencieuse et 

patriotique de tous. 

Noua connaissons vos besoins. Nous 

nous efforçons et nous nous-efforcerons 

de les satisfaire. Nous no réussirons pas 

toujours. 

Notre devoir est de vous dire vérité 

et non de la dissimuler. 

La belle tenue morale de la Population' 

Sablaise et Chaumoise au cours d'années 

Plus sombres et plus incertaines .nou6 est 

une garantie que nous pouvons compter 

sur son concours et sur son esprit d'abné- 

gation pour • nous aider à résoudre les 

difficultés présentés. 

Les-Sables-d'Olonne, le 17 février 1919. 

Pour le Conseil Municipal 

L 'A dj o in t ff."^„ E. DELVAUT. 

L'usine ayant reçu Un arrivage de charbons, 

la distribution du gaz aux abonnés a pu commencer 

hier soir jeudi. 

________ • 

Paiement-des Allocations 

Le paiement des allocations aux familles 

des mobilisés aura lieu au Fo.y e r du 

So lda t , rue des Jardins, les jours ci -après 

désignés : 

Le lundi 24 février, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

des Ir' 1 à 40t) et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

à 800 ; 

Le mardi 25, de 8 h. 1/2 à 11 h. de 801 

à 1.200 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 1.201 

1.600 ; 

Le jeudi 27 février, de 8 h. '1/2 à 11.b. 

de 1.601 à 2.000 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 

2.001 à 2.400; 

Le vendredi 28, de 8 h. 1/2 à 11 h. de 

2.401 à 2.800 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 2.801 

et suivants. 

Le vendredi 7 mars, de 2 h. à 4 h., pour 

les allocataires qui n'auront pu se pré- 

senter les jours ci-dessus fixés. 

En raison des modifications très impor- 

tantes figurant dans les nouvelles listes 

de paiement il est recommandé aux allo- 

cataires de venir aux jours et heures 

correspondant avec le numéro de leur 

certificat. 

Contributions Directes 

M. Paul Claustre, contrôleur de 2° 

classe des contributions directes à Saint- 

Girons (Ariège), passe avec son grade 

aux Sables-d'Olonne, en remplacement de 

M. Léonce Laurerat, nommé à Rouages 

(Cher). 

Les Décès-en Vendée " 

Voici, d'après un document officiel, 

l'état comparatif des naissances et des 

'décès en Vendée pendant les années 1913 

à 1917 : 

1913, excédent des naissances, 2.607; 

1914, excédent des naissances, 1.872 ; 1915, 

excédent des daces, 1.713 ; 1916, 'excédent 

des décès, 2.889 ; 1917, excédent des d é c è s , 

2.592. . 

Chevaux démobilisés 

L'armée va procéder à la démobilisation 

des chevaux dont elle n'a plus l'emploi. 

Un convoi de 600 chevaux est annoncé et 

arrivera prochainement à Luçon. 

Des ventes importantes auront lieu très 

p ro c ha in em e n t en Vendée. 

L'Administration des Domaines fera en 

temps utile les publications particulières 

à chaque vente. Les jours de vente seront 

indiqués ainsi que les localités où auront 

lietkeee ventes. 

Les tickets de priorité qui donnent droit 

aux propriétaires de participer, en pre- 

mière ligne, aux adjudications de chevaux 

réformés seront délivrés par M. le Sous- 

Intendant Militaire de La Roche-sur-Yon, 

place de la Préfecture. 

Ces tickets sont délivrés aux agricul- 

teurs, éleveurs,,, mariniers, entrepreneurs 

de batellerie et industriels travaillant pour 

la Défense Nationale qui ont subi la réquisition 

ou fourni des chevaux à Farinée 

depuiS le 22 avril 1918. 


Le President de la Commission des 

Saleléb-d'Olonne chargée de constater et 

d'évaluer les dommages causés par des 

faits de guerre aux bateaux armés à la 

petite pèche informe les personnes qui 

ont des réclamations à formuler pour perte 

ou avaries causées à leurs bateaux ou à 

leurs agrès p a r su i te de fa i ts de g u erre à 

les déposer au Secrétariat de cette Com- 

mission (Bureau de l'Inscription Mari- 

time) avant le 10 mars prochain. 

La Spéculation illicite 

Le tribunal de La Roche S'est donné à 

tache de sévir rigoureusement contre les 

honteux spéculateurs sur les denrées de 

Ans.uss,....UseISEHEISONSEErfarduse 

première nécessité: Chaque Semaine il 

inflige à ceux-ci des condamnations com- 

portant de fortes amendes et de la prison. 

Le jour de la foire dernière , un nomme 

Langui, des Clouzeaux, vendait le beurre 

6 fr. 50 la livré, au lieu de 4 fr. 75, prix de 

la taxe to ujo u rs n v ig u e u r , Dans son 

audience de lundi, le tribunal lui inflige 4 

jours-de prison et 1.000 francs d'amende.• 

La femme Langin avait :été condamnée 

précédemment, pour ie :Hème motif, 

-500 francs d'amende. 

Qu'on ne vienne donc .plus nous -dire 

que la taxe du beurre est. inopérante. On 

peut' l'appliquer rigoureusement si les 

consommateurs veulent bien aider la 

justice... en dénonça-nt tout simplement 

les vils mercantis qui vendent• le beurre 

au-dessus de 4 fr. 75 le demi- kilog. 

Encore une Mine 

LA VENI)Fi'l 

Une mine sous -marine - française 

cette fois - est venue à la côte au lieu 

des P ierres -No ires ; elle a été désarmée 

par des spécialistes du port de Rochefort. 

La Rentrée de Mis Médecins 

Le Docteur Gaucher, démobilisé, rentrera 

définitivement aux Sables le mercredi 

:26 février et y reprendra ses visites 

et consultations. 

Entre Belles-Soeurs 

Pour violences légères et réciproques, 

M:"." Barbeau (Marie), femme Girouard et 

Girouard (Charlotte), lemme Gauvrit, 

habitant toutes deux le quartier de la 

Foire-aux-Chats, se sont vues chacune 

gratifier d'un procès-verbal. 

Combustible économique 

Les dépOts de charbon et de coke de 

l'armée américaine ont souvent des visiteurs: 

C'est ainsi que la police a dresse 

des procès-verbaux contre les femmes 

Béthus (Alexandrine), veuve Caiveau, 

63 ans, rue du Cimetière, à La Chaume; 

Girard (Léonide), femme Boisson, 57 ans, 

rue des Soupirs ; ,Perdrieau (Eugénie), 

femme Lelarner, 39 ans, rue des Soupirs. 

Ces ménagères économes avaient trouvé 

le moyen de s'approyisionner de combustible 

à bon compte. 

Ivresse, outrages à Agentà 

Procès-verbal a été dressé contre Briand 

(Jacques), 41 ans, marin- pécheur, rue 

Buffon, pour ivresse et outrages à agents. 

CABINET D'AFFAIRES 

M. Louis TORTEREAU, ancien clerc 

de notaire aux Sables-d'Olonne, informe 

le public qu'il vient de créer un Cabinet 

d'Affaires et s'occupe dus opérations suivantes 

: 

A c ha t e t Ve n te d 'Imm e u b le s . 

Ve n t e de M e u b les . 

Par tages, Rec o u vrements, L o ca t io n s 

n o n M e u b lées . 

Réda c t io ns 'd 'a c tes so u s s ig n a tu res pr iv 

ées, te ls q u e : Ve n tes , Ec ha ng es, Pa r tages, 

Ba ux, Déc l a ra t io n s de S uè e e ss io ns 

(m a in-mo r te), e le . 

Bureau : Rue de la Poissonnerie (en 

face la Caisse d'E'pargne), Les Sables- 

d'Olonne. Ouvert de 8 heures à 11 heures 

(dimanches et fêtes exceptés). 

°lunette 

Sulfate de. Cuivre. La distribution 

du premier contingent de sulfate de enivre 

attribué à la commune aura lieu, savoir : 

Mardi 25 février, de 8 h. à 11 h. pour 

les villages de La Girvière, La Forgerie, 

Les Paillollières, Chainpaillas, La Mea - 

line, L'Arrière, La Garnaudière, La Salle, 

Grandchamp, Village-du-Bois, Le Guéri- 

nière. 

Le même „jour, mais de 13 h..à 18 h. 

pour les villages deieLa Gillerie, La Gar- 

nauderie, I4s Filées, L,es Chirons, La 

Garlière, La Roulière, Pas-Mauvais et La 

Fonsauze. 

Mercredi 26 février, de 8 h. à 11 h. pour 

les villages des Granges, Les Clouzils, 

Marais-aux-Pères, L'Allerie, Champclou, 

La Gobinière, La Bailduère et LmChail. 

Le même jour, mais de 13 h. à 18 h. 

pour les villages de Pierre-Levée, Gahou, 

La .Vannerie, La Gare, Le Bourg,. las 

métairies et toutes les maisons isolées de 

la commune. 

Le sulfate sera livré à raison de 162 fr. 

les 100 kilos. Les viticulteurs recevront 

la moitié de leur commande. 

- Charbon. - La distribution du char- 

bon aura lieu lundi prochain 24 février. 

Chaque ménage recevra un sac de 50 kilos 

contre échange du coupon de la deuxième 

quinzaine de février. 

- Bris de Clôture: - Dimanche der- 

nier, vers 22 heures, des- individus peu 

scrupuleux ont brisé, à l'aide d'une pierre, 

un carreau de le chambre à coucher de 

M"- Chauvière, aubergiste, place de la 

Bascule. Plainte a été portée à la gendar- 

merie qui a ouvert une enquête. 

- État-Civil (du 12 au 19 février). - 

Na issa n c e . - Marcel-Gaston-Charles 

Charpentier, fils de Marcel, cultivateur, et 

de Marie Martineau, couturière, au bourg; 

Prom esse s de M a r iag e . - Jean-Baptiste- 

13arthéténay-Emilien-Ernest Gauvrit, for- 

geron à la Girvière, et Merie-Blanclie- 

Marguerite Tesson, couturière aux Sables. 

M a r iag e . - Emile-Louis - Alexis Viol- 

leau, cultivateur, à Champclou, et Louise- 

Clémence-Uosa Letard, domestique, à la 

Salle. 

Ille-d'Olotette 

Scène macabre. Il y a quelques 

jours décédait à L'Ile-cl'Olonne une brave 

cultivatrice nonagénaire. La fille de la 

défunte, qui demeurait à côte; après avoir 

enseveli sa mère, ferma la porte à clef et 

se retira en son domicile. Quelques heures 

après, les deux tils ayant appris le décès, 

brisèrent la porte du domicile de le nonagénaire 

et, une fois entrés, se mirent en 

devoir d'injurier igneminieusernent la 

pauvre morte. 

Cette scène scandaleuse, qui se prolongea 

pendant plus d'une demi-heure, a 

causé dans toute la commune de Ii Ire une 

profonde émotion. 

Tedniout 

Médaille Militaire. - M. Péault, 

brigadier de gendarmerie commandant la 

brigade de Talmonte vient de se voir conférer 

la Médaille militaire. 

'foutes nos félicitations. 

ÉTAT-CIVIL' DÉS sA.r.,.a.,Fls 

au 2 0 Fév r i er e i ti 

NAISSANCES 

Alex,Mdre•FrançoisiEugène Brintio, rue de 

Fernand.Gabriel Nicaise, route de Nantes, 50. 

PROMESSES DE MARIAGES • 

Raoul-Louis-Marcel Cols, sergent a l'Escadrille 

V.482, à Brans (Tarn), et Laure-Jeantie- 

, Hélène Le Prado, couturière, rue du Gazomètre, 

29_ 

Pierre Cassan, quartier - maître mécanicien, à 

-Paris, rue Leriche. '2 , et Jeadne-Marie Jodet, 

couturière en darnes, rue de la Justice, 63. 

Charles-Alexis-Julien-André Caisses, matelot 

gabier, rue du Cimetière, à La Chaume, et 

Marie4..éontine-AngélinaFévremoissonnière, 

rue des Traponnières. 

Jean-Baptiste-Barthelémy-Emilien-Ernest Gauvrit, 

forgeron (mobilisé), à. La Girvière d'Otonne, 

et Marie Blanche-Marguerite Tesson, 

couturière, rue Napoléon, '14, 

MARIAGES 

Eugène-Joseph Talarmier, second-maitre' canonnier 

à Landunvez (Finistère), et Merle- 

Louise Yvonne - Henriette Jodet, • couturière, 

rue du Château-d'Eau, 112. 

Georges -Moise-Élie Robin, poulanger, 8, rue 

de la Patrie, et Armande-Joeféphine-AUgUS• 

tine Robin, caissière, mémo adresse. 

DÉCÈS 

Jean-André-Léopold-Floréal Mauvilin, 78 ans, 

journalier, époux de Louise-Maria-Adélina 

Bellocq, route de Talmont. 

Pierre Durandet. 86 ans, maçon, veuf de Syl 

varie Palet. (H.). - 

Rose•Léonide Postaire, 80 ans, sans profession, 

rue Nationale, 20, 

Eulalie- Célestine Pelletier, 86 ans, lingère, 

veuve de Charles-Désiré Bésagny. (H.): 

Marie-Rose- Violem.; 79 ans, sans profession, 

veuve (..e Marcel Voisin, route de Talmont. 

Marie-Alexandrine Trichet, 75 ans, journa-- 

fière, veuve de Jean-Baptiste-Prosper Letard, 

boulevard Pasteur. 

Joseph -Gabriel-Marie Cheusseau, 24 ans, sergent 

au 287° régiment d'infanterie. M o r t 

p o ur la Fran ce . (Acte transcrit). 

Julia Charteau, 24 ans, domestique. (11.). 

Rosalie Avril, 84 ans, journalière, veuve de 

Jean-Adolphe Bordet. (H ). 

Jean-t_ouis Bertho.me, 81 ans, journalier, veuf 

dé Marie-Madeleine Trichet, Coq•ilardi. 

NAISSANCES 

Tarcide-René -François Pagot, rue du Moulin. 


Joseph-Théophile-Enoch Benatier, jardinier, 

rue des Marais, et Léontine-Agathe Mornet, 

sans profession, à L'Aubraie. 

Décès 

• 

Françoise-Caroline Mounier, 72 ans, jardinière, 

veuve de Adolphe-Eugène Dubreueil, 55, rue 

Haute. 

Georgeg-Henri Speck, 87 ans, marin, veuf de 

Marie-Elisa Videm, rue des Corderies. 

4pguste..Julien-ThéOphile Boisard, 26 ans, sot 

Wdat au 120e régiment d'infanterie. Mo r t p our 

la Fran ce . (Acte transcrit). 

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Challans, mardi 11, Hô te l des Voyageurs . 

L'Oie, mercredi 12, Hô te l du Grand - Tem . 

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FRENTE-QUATRIEME ANNE.e 


Âr BUREAU DU JOURNAL, r.IIE2 NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES' 


IL FAUT EN FINIR 

Il convient de ne pas trop tarder à 

imposer à l'Allemagne nos conditions 

de paix. On n'a rien à gagner à laisser 

s'éterniser l'état de çhoses actuel ; le 

peuple allemand s'énerve et ses repré- 

sentants tiennent un langage qui 

l'excite contre les vainqueurs au lieu 

de l'amener à faire sa soumission et 

à reconnaître humblement ses fautes. 

D'autre part, l'Allemagne est en 

proie à des convulsions révolinionnaires 

dont il faut peut -être chercher 

la cause dans la prolongation du blocus 

qui augmente la misère du peuple et 

le pousse aux pires excès. 

It s'est passé à Munich des événe- 

ments d'une gravité exceptionnelle. 

Un complot monarchiste avait été 

organisé ; le chef du complot parait 

être le prince Joachim, un des fils de 

Guillaume R. 

Le lendemain de son arrestation, le 

président du Conseil de la République 

de Bavière, Kurt Eisner, était assas- 

siné par un impérialiste qui, du reste, 

a payé ce forfait de sa vie. 

La nouvelle de ce crime a surexcité 

diversement les éléments troubles de 

la population. Des coups de feu ont 

retenti au sein de la Diète tandis que 

le ministre Auer, adversaige politique 

de Kurt Eisner, faisait don éloge 

funèbre. 

Auer a été très grièvement atteint. 

Un député a été tué; des fonctionnaires 

ont été sérieusement blessés. 

Puis une journée révolutionnaire 

s'en est suivie, à la fin de laquelle les 

Spartakistes se sont emparés du pou- 

voir et ont constitué une république 

soviétiste. 

Le mouvement s'est étendu en 

Prusse rhénane ainsi que dans la 

République badoise. Mannheim est 

tombée aux mains des Spartakistes ; 

d'autre part, la grève est presque 

générale dans le bassin de*la Rhur. 

Tous ces faits sont graves. Les 

Alliés n'ont sans doute aucun intérêt 

à voir le bolchevisme s'installer à 

leur porte. Ils savent, par ce qui se 

passe en Russie, combien ce fléau-est 

terrible pour une Nation. 

Les Alliés ne veulent pas non plus 

d'une République allemande qui ne 

serait qu'un masque derrière lequel 

s'agiteraient les militaristes et les 

agresseurs du temps de l'empire. 

Pour toutes ces raisons, il importe 

de régler au plus vite la question allemande, 

d:autant plus que nos enne- 

mis sont en train de compenser la 

perte de l'Alsace-Lorraine et peut-dire 

de la Pologne prussienne par la main- 

Feuilleton de la Vendée Répu b licaine 19 


Épisode de la Grande Guerre !91 

PAR 

Me» rel TUS NT AIL 

'CHAPITRE III 

rus FEMME DE FRANCE 

Alors, Michel écrivit avec moins de 

timidité. Il glissa aux confidences ; sa vie 

s'embellit. Un charme opérait, l'environ- 

nait de prestiges. 

Il se laissait prendre à l'attraction dé- 

gagée des lettres charmantes qui, chaque 

jour, lui ouvraient une fenêtre sur le 

bonheur, lui apportaient une provision de 

sensations délicieuses. 

1-44 

Elles étaient sobres de détails ces lettres; 

mais à leur correction, à leur style, à leur 

écriture, aux sentiments exprimés sur les 

idées générales et surtout sur les idées 

d'honneur, de patriotisme, de culte ti 

l'égard des belles actions et des actions 

charitables, 'Michel se pénétrait d'une 

admiration fervente pour sa correspon- 

dante. Il avait chaque jour une certitude 

plus formelle qu'elle était d'une distinction 

'parfaite, d'une caste d'âme élevée, d'une 

honnêteté irréprochable, d'une valeur 

d'élite, d'une modestie touchante. 

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Organ e de Com ités Rép ub lica in s de l 'A rrondissemen t des Sables -d 'Olonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — 

rusas 

mise sur l'Autriche allemande. C'est 

un fait presque accompli. Demain, si 

l'on n'y met le holà, il y aura, de 

l'autre côté du Rhin, une confédération 

germanique bien unifiée et forte de 

70 millions de sujets. 

Aussi la Conférence de la Paix qui, 

par une singulière procédure, a remué 

jusqu'ici toutes les questions, tous les 

litiges européens et coloniaux, à l'exception 

della question allemande -et de 

la question autrichienne, la Conférence, 

disons-nous, envisage cette 

fois sérieusement la nécessité d'en 

finir avec les Empires centraux en 

leur imposant, sous la forme d'un 

armistice définitif, les conditions qui 

constitueront les principes fondamentaux 

des préliminaires de paix. Le 

maréchal Foch met au point ces con- 

ditions, avec le concours de ses conseillers 

techniques. On estime que les 

préliminaires de paix pourront être 

signés au commencement du mois de. 

mai. 

Acceptons-en l'augure. Il ne faut 

pas établir une paix bâclée, mais 

enfin il faut tout de même s'occuper 

d'abord des questions principales. 

L'Allemagne a été notre principale 

ennemie. Réglons son sort avant toute 

autre préoccupation. 

NOEL MARTY. 

LE L IVRE D 'OR 


MARCHAND (Pierre-Louis-Emilien), ser- 

gent (2. citation) : 

Sous-officier consciencieux et dévoué. Au 

-f-rupt depuis le début de la campagne, a tou- 

jours fait preuve de courage, d'activité, d'ini- 

tiative. S'est particulièrement l'ait rentarquer 

pendant lus opérations de Verdun (septembre 

1917) et aux combats du 1e" au 4 avril 1918 où 

it se dépensa sans compter pour assurer le 

bon fonctionnement des liaisons. 

Ce valeureux sous-officier est le fils du 

receveur d'octroi et habite rue de la Pie, 6. 

MUSARD (Louis), caporal au 93" régi- 

ment d'infanterie (classe 1901) : 

Gradé dévoué, blessé à l'attaque de Champagne 

(1915). Fut toujours brave et courageux. 

E. octobre dernier, réussit à conduire ses 

caissons de ravitaillement à proximité d'une 

voie ferrée cù les pièces étaient en position, 

pour refouler une contre-attaque ennemie. 

Ce brave habite Les Chirons d'Olonne. 

MORNET (Charles), cavalier au 5° régi- 

ment de cuirassiers à pied : 

A fait preuve d'une ardeur digne d'être citée 

en exemple pende/Ft l'attaque et le nettoyage 

d'un centre de résistance, au cours d'une re- 

connaissance à l'intérieur des lignes enne- 

mies (bois des Eparges, 23 juillet 19181. 

Les parents de ce vaillant soldat habi- 

tent le. village de Champclou, commune 

d'Olonne. 

Elle ne parlait point d'elle jamais. 

Cependant, Michel sût qu'elle portait te 

costume des Dames de France, parce 

qu'elle lui avoua qu'elle avait donné des 

soins à un soldat de son régiment et qu'elle 

l'avait questionné, mais que ce soldat ap- 

partenait à la cinquième compagnie. 

Elle lui avait dit : 

— Vous ne pouvez concevoir qu'elle 

impression je ressentis en voyant entrer 

dans notre salle, un soldat ayant le numéro 

de votre régiment sur son képi et aux pa- 

rements de sa capote. Je tremblais en lui 

parlant et je n'osais lui poser des questions 

tant j'étais émue à l'idée qu'il vous connût 

et qu'il me donnât sur vous des précisions. 

Il. était atrocement blessé et je fus 

chargée de lui donner sa nourriture aux 

repas. C'est tout ce que je fais pour nos 

chers malades ; ce sont des femmes plus 

entendues et plus âgées qui les pansent. 

On ne me permet que de les servir à 

table ; que de porter les aliments à la 

bouche de ceux dont les bras sont paralysés 

par des enroulements de bandes et cette 

fonction est celle qui convient le mieux à 

mes aptitudes. 

Je la remplis avec ferveur, avec d'autant 

plus de bonne volonté que la vue d'une 

plaie m'impressionne trop, je dois me con- 

tenter de ce rôle un peu effacé: 

C'est ainsi que Michel avait appris que 

mademoiselle Antoihette était jeune. 

Il avait appris, également, par des inci- 

dents, qu'elle avait un frère aîné à l'armée, 

en Argonne, attaché en qualité d'officier à 

un état-major ; que ce frère était âgé de 

vingt-cinq ans ; puis qu'elle vivait avec 

li 

Samedi 1" Mars 1.919 

Les .Affaires Publiques sont les Nôtres 

RÉDACTEUR - GÉRANT MATgÉr 


Décorations et Citations 

LÉGION D'HONNEUR 

Chaillot Alphonse, chef de bat. 7°-infant. 

Darmitte Raymond. capitaine 4° infant. 

Locar Georges, tapit. 84° infant. territor ". 

Lafargue Maurice, lieutenant de vaisseau 

commandant La Margueri te . 

Pesché Albert, lient. 93° inf. (8 citations). 

Babin Henri, officier d'administ. du génie. 

MÉDAILLE MILITAIRE 

Floire Henri, adjudant 93' infanterie. 

Panard Théophile, adjudant 8' génie. 

Buten Pierre, serg. 128° inf. (4 citations). 

Charron Louis, serg. 137' inf. (5 citations). 

Roucher Eugène; serg. 338° inf. (2 citai.): 

Boisard Théobald, serg. 137° inf. (5 citat.). 

Groizeleau Athanase, sergent 111° infant. 

Ferré Benjamin, sergent 293° infanterie. 

Cuisiat Hyacinthe, second-Maitre Flotte. 

Roucher Baptiste, cap.-four. 93° inf. (2 cit.). 

Daniau Armand, caporal- fourrier zouaves. 

Charrier René, caporal 6à' inf. (2 citations). 

Charronneau René, quartier-maitre Flotte. 

Fournier Alcibiade, soldat 93° inf. (2 citai.). 

Bodin Alexis, soldat 98° infant. (2 citat.). 

Ferret Henri, soldat 415° infanterie. 

Villiers Eugène, soldat 10° infanterie. 

Simon Edmond, soldat 123° infanterie. 

Pelletier Joseph, soldat 2 b is zouaves: 

Pontoizeau Charles, soldat 205° infanterie. 

Marie Eugène, soldat 93° infanterie. 

Georget François, soldat 303° infanterie. 

Courant Adolphe, soldat 4° génie. 

Bossard Benjamin, soldat 2° inf. coloniale. 

Lambert Camille, soldat 6^ infanterie. 

Benéteau J e a n , soldat 2° infant. coloniale. 

Bardinat Jean, soldat infanterie. - 

Naud Gabriel, matelot Equipages Flotte. 

Charrier Gabriel, matelot Equip. Flotte. 

ORDRE DE L'ARMÉE 

Chaillot Alphonse, chef bat. 7° infanterie. 

Barreaud Elie, lieutenant 93° infanterie. 

Lemarié Gaston, s.-lieut. 93° infanterie. 

Boyet FFix s.-lieut. 247° inf. (2 citations). 

May Marcel, adjudant 137° infanterie. 

Savariau Henri, sergent 351° infanterie. 

Renaud Raymond, caporal 93° infanterie. 

Charrier Firmin,malt-point.111°A.L.(2 c.). 

Pérou Louis, maitre-pointeur 51° artillerie. 

Gendre Valentin, sapeur 6° génie. 

Albert A., soldat 83° infant. territo.riale. 

Petitot Georges, matelot Equipages Flotte. 

Moneron Auguste, — 

Philibert Jean, 

Buteaud Georges, — 

ORDRE DU CORPS D'ARMÉE . 

Coupet Ernest, sous-lieut. 293° infanterie. 

Labrousse André, s.-lieut. 114' infanterie. 

Hirribaren Léon, s.-lieut. 88° infanterie. 

Conchou Emilien, adjudant 209' inf. territ. 

Béai Auguste, adjed. 25° bat. chaS. à pied. 

Jenny Louis, sergent 6° génie (5 citations). 

Moreau Théodore, sergent 251° infanterie. 

Clautour Henri, sergent 6° génie. 

Bernard Marcel, brigad. 3° artillerie colon. 

Besselièvre Ferdinand, cond. 51' artillerie. 

Penard Elie, sapeur 8° génie. 

Bruneteau Edgard, soldat83"inf. ter.(2 cit.). 

Guédon René, soldat 64° infanterie. 

Monier Louis, soldat 83sinfant. territoriale. 

ORDRE DE LA DIVISION 


Hubin Alphonse, command. 22° inf. colon. 

Prouteau, lient. 142° infanterie territoriale. 

Boré Michel, lient. 83° infant. territoriale. 

Belz Adolphe, s.-lieut. 33^ inf. coloniale. 

ses parents dans la ville silencieusé et 

magnifique de Versailles. 

Elle avait adressé à Michel des cartes du 

château, du parc, des monuments de sa 

ville natale. Elle lui avait dit, en parlant de 

la grande pièce d'eau des Suisses : « C'est 

là que nous patinons en hiver, mon frère 

et moi. » 

En parlant de Trianon et de la laiterie 

de Marie-Antoinette : « C'est là que nous 

venons nous promener le plus souvent, en 

semaine, lorsque le parc n'est pas trop 

encombré de- visiteurs : Cette promenade 

est assez éloignée dela ville, mais nous la 

faisons à pied, au pas accéléré, car nous 

sommes, l'un et l'autre, d'intrépides mar- 

cheurs. » 

Par ces détails, Michel avait deviné que 

M". Antoinette avait la santé robuste qui 

assure le parfait équilibre physique et 

moral ; qu'elle était sportive, qu'elle se 

plaisait en compagnie de son frère. 

Elle lui envoya des cartes des principales 

fontaines, du parterre d'eau, avec sur cha- 

cune, les vers que c e s merveilles avaient 

inspires à des poètes, à Verlaine, à Henri 

de Régnier et la carte représentant les 

trois marches de marbre rose auxquelles 

Musset fit l'honneur d'un poème plein 

d'ironie et de spirituelle finesse. 

Michel en conclut qu'elle avait une cur- 

ture développée, un esprit séduisant. 

Les jours du petit Alsacien s'embellis- 

saient de rêve... Une lumière s'était allu- 

mée en lui, éclairant toutes ses pensées, 

donnant un reflet radieux à ses yeux, à son 

âme, à ses paroles. - 

Les duretés du métier lui étaient agréa- 

e ml é 

Il insère gratuitement, par extrait, 

Hirribaren Léon, s.-lieut. 88° infanterie. 

Gaucher Fernand, méd. aide-maj. 62' art. 

Mauger Pierre, aide-maj,1" cl. 2° infant. 

Guesdon Paul, aspirant 1" infanterie. 

Vallée Joseph, maréch.-des-logis, 52* artil. 

Mayeux Pierre, mar.-des-logis, 33° artil. 

Chauchet, maréchal-des-logis, 12e artiller. 

Bernard Clément, mar.-d.-logis, 3° drag. 

Guillot Auguste, sergent 93° infanterie. 

Favreau Edouard, sergent 337° infanterie. 

Marchand Pierre, sergent 8' génie (2 cit.). 

Guicheteau Emmanuel, naître Flotte. 

Laidet Louis, caporal-four. 155' infanterie. 

Moreau Théodore, caporal 231' infanterie. 

Martin Lucien, caporal au 7° infant. colon. 

Laidet Henri, caporal 261° infanterie. 

Victoire Raoul, caporal au 1° génie. 

Péchereau Auguste, brig. 3° artillerie col. 

Bertin Prudent, soldat 293° infanterie. 

Pontoizeau Fernand, soldat. 54° inf. colon. 

Bouron Armand, soldat 52' inf. coloniale. 

Manier Jose-ph, soldat 81' artillerie lourde. 

Chénay Albert, soldat -t" artillerie colon. 

Barreau Auguste, soldat 93° infanterie. 

Ferré Louis, soldat 168° infanterie. 

Rocard Edouard, soldat 93' infanterie. 

Rabette François, soldat 66" infanterie. 

Rivaud Alexandre, soldat 57° inf. (2 citat.). 

Brochard Henri, canonnier 62° artillerie. 

Chêne Jean, canonnier 83° artillerie lourde. 

Lefort Emile, télégraphiste 28^ artillerie. 

Quéret Marcel, sapeur-mineur 4' génie. 

Boursereau Jean, cavalier 9' cuirassiers. 

ORDRE DE LA. BRIGADE 

Collineau Charles, sous -lient. 93° infant. 

Manne Adrien, aide -major de 1" classe. 

Dimanchin, sergent 93° infanterie. 

Clautour Henri, sergent 6° génie. 

Boisard Théobald, sergent 137° infanterie. 

Groizeleau Athanase, sergent 411° infant. 

Roques Elia, sergent 2° génie. 

Mathé Etienne, serg.-four. 77° inf. (2 cit.), 

Mary René; maréch.-d-logis 33" artillerie. 

Malté Etienne, cap.-four. 77° infanterie. 

Loiret Armand, caporal 2 b is zouaves. 

Martin Lucien, caporal "Pinfant. coloniale. 

Durand-Athanase, caporal infanterie. 

LambertAuguste,rsail.-point.51eartillerie. 

Valleau ieorges, soldat 32° infanterie. 

Baud Élie, soldat 17° infanterie. 

Chaillou Léon, soldat 288" infanterie. 

Bonnin Léandre, brig. fusiliers marins. 

Crochet François, 2° fusiliers marins. 

Daniau Raymond, canonnier 257eartillerie. 

Marillau Henri, batteries canon. marins. 

Brossard Charles, cavalier 22° dragons. 

(A SUIVRE). 

NOTA. — L es /amies in téressées se n t 

p r iées de vo u lo ir b ie n s ig n a leeAuf s RETARD 

la Ma ir ie (Bure a u du Secré ta r ia t) les 

e rre urs Q u omiss io n s ge p ourra ie n t ê tre 

re le v ées da n s c e t te l is te des t in ée à fig u re r 

eu L ivre d'Or de la , Commune. 


Voici la liste des jurés appelés à 

siéger à la 2' session de 1919 qui 

s'ouvrira te-lundi 7 avril prochain 

MM. Jurés t i t u l a ires 

Genty Célestin, à St-Michel-Mont-Mercure. 

Valette René, à Saint-Germain-l'Aiguiller. 

Drouet Mathurin, prop. à Pouille: 

Surget Jacques, cultivat. à La Réorthe. 

Boutelier Charles, bijoutier à La Roche. 

Artarit Eugène, prop; à Pouille. 

Baillez Auguste, épicier à Mallièvre. 

hies et il les acceptait sans un murmure. 

Elles lui étaient chères au contraire, car, 

à la réflexion, c'était à elles qu'il devait 

l'intérét amical que lui témoignait M"^ An- 

toinette: 

Comment la vie de campagne, la dure 

vie du soldat en guerre eût-elle pu inspirer 

de la pitié 'à la charité d'une jeune fille, si 

cette vie n'avait pas été faite d'héroïques 

témérités et de surhumains efforts ! 

t'ont lui paraissait agréable à présent ; 

les marches interminables dans la boue, 

dans la pluie-; les nuits d'alerte ; les com- 

bats forcenés, les privations ; le manque 

absolu de bien-être; les misères physiques. 

La vie qu'il menait lui semblait merveil- 

leuse, pleine d'imprévu et de féerie. 

Il attendait le courrier avec anxiété à 

présent et dans le tas des nombreuses 

lettres que le vaguemestre distribuait à la 

compagnie, il avait bientôt reconnu l'en- 

veloppe de vélin, longue, couverte d'une 

écriture régulière et penchée, qui lui était 

destinée. 

Avec quelle ardeur il répondait « pré- 

sent s, en tendant une main frémissante et 

nerveuse, lorsque le vaguemestre appelait 

son nom. 

Quelqu'un pensait à lui avec une char- 

mante fidélité. Quelqu'un lui souhaitait du 

bien, cherchait- à lui étre agréable, à lui 

procurer une émotion ineffable. 

Dans les angoisses, dans les peines dont 

étaient faites toutes les heures qu'il vivait, 

une pensée venait vers lui, divine, pure 

comme le rayon du soleil qui perce la nue 

sombre pour tomber, on ne sait par quel 

miracle, sur la plus humble, sur la plus 

les Affiches 

Favreau André, négociant à Challans. 

Barranger Pierre, à Saint-Jean-de-Monts. 

Fradin Lucien, à Saint-Pierre-du-Chemin. 

Dugast Augustin, à St-Hilaire-de-Loulay. 

Dufief Louis, prop. à Sallertaine. 

Bailly Louis, prop. P e y re. sur-Vendée. 

Geay Abel, prop. à Bourg-sous-la-Roche. 

Gautier Edmond, prop. à Longèves. 

Bard Louis, prop. à St-Etienne-du-Bois. 

Gaucher Louis, prop. à Benet. 

Foucaud Léonce, prop. à L'Aiguillon-Vie. 

Pied Georges, négociant à Luçon. 

Boulineau Xavier, sec: Mairie, Chasnais. 

Coulais Henry, prop. au Langon. 

Bossu Ernest, prop. à Sainte-Cécile. 

Barranger Léopold, à St-Gilles-sur-Vie. 

Michon Alexandre, à St-Gilles-sur-Vie. 

Chaillou Edmond, rnarch. de bois à Benet. 

Chabot Constant, à St-Hilaire-dé-Tannent. 

!Auger Pierre, prop. à Thiré. 

Oliveau Pierre, prop. à Bourg-s- la-Roche. 

Grelier Auguste, prop. à Bourg-s-Roche. 

Favroult Auguste, négociant aux Sables. 

Arnaud Charles, chapelier à Fontenay. 

Filuzeau Bazile, à St-Pierre-du-Chemin. 

Gentlemer Henri, prop. à Moi maison. 

S errez in Jules,àSt-Phil•b.-d u-P t-Charraul t. 

Guitton Ernest, prop. à Nieul-le-Dolent. 

Gendreau Célestin, prop. au Poiré-s"-Vie. 

MM. J u rés supp lémen taires 

Percot François, retraité, La Roche-s"-Yen. 

Revend Aristide, négociant 

Percheron Clodomir, comptable 

Joussemet Oscar, prop. 

C4 )NS E1 L 131111 ICI PA L 

Séa n c e du 1 5 Fév r ie r 1 91 9 (suite) 

Contrôle de l'Electricité- 

M. Huet, ingénieur en chef de la Vendée, 

qui avait été pressenti, selon la décision 

du Conseil Municipal en date du 18 }en- 

vier, pour assurer les fonctions de con- 

trôleur municipal de la distribution d'éner- 

gié électrique aux Sables-d'Olonne, en 

remplacement de M. Lejeune, nominé à 

Angers, ayant fait connaître que, pour des 

raisons de service, il ne lui est pas possi- 

ble d'assurer directement cette nouvelle 

charge, le Conseil décide, avant de pren- 

dre une décision, d'attendre la 'nomina- 

tion du successeur de M. Lejeune. 

Champ de Courses de La. Lande 

M. Herbert, président de la Société de 

Courses, demande quelles sont les inten- 

tions de la Municipalité pour tes réunions 

de 1919 sur l'hippodrome de La Lande. 

Or, actuellement le Champ de Courses 

de La Lande est réquisitionné et on ignore 

quand cette réquisition sera levée. 

A ce moment il y aura 'évidemment de 

nombreux travaux à effectuer, les pistes 

ayant été profondément et largement 

empierrées par le service de l'aviation. 

M. Lecomte propose que, tout d'abord, 

des démarches soient dès maintenant 

faites près de la 11° région pour provoquer 

une visite des lieux en-présence d'un 

délégué de la Ville et d'un délégué de 

l'Autorité militaire, et dresser un mé- 

moire des indemnités dues pour oedipe- 

pauvre et la plus déshéritée des plantes de 

la montagne ; sur la. plante qui, sans c e 

rayon providentiel, se serait peut-être in- 

clinée, avant le soir, sous un trop lourd, 

fardeau de désenchantement et sous une 

cruelle incapacité d'espérer et de prolonger 

son existence. 

Il tremblait en brisant l'enveloppés de 

ces lettres qui lui apportaient tant de tressaillements 

et il parcourait, le coeur gre- 

lottant, les lignes serrées, droites, jamais 

assez nombreuses à son gré. 

Comme elles lui étaient précieuses ces 

lettres' Il en savait le nombre et le contenu. 

Dans l'une d'elles, la cinquième, il avait 

trouvé ce s mots éblouissants « mon ami ». 

Certes, ils avaient été tracés sans un 

élan d'expansion, dans le cours d'une 

anecdote insignifiante, par hasard peut- 

étre, par inadvertance, mais quelle valeur 

sentimentale il attachait à ces deux mots. 

Quand il avait lu, relu la plus récente 

des lettres, il la joignait aux plus anciennes, 

dans un porte-cartes de cuir robuste qu'il 

plaçait, avec des précautions infinies, dans 

la poche intérieure de sa capote, du côté 

gauche, et il songeait : 

Par combien de mains a-t-elle passé, 

cette chère petite lettre, avant de me par- 

venir! Et ces mains, avaient-elles les at- 

tentions scrupuleuses qu'il faudrait pour 

manier des trésors très précieux ét très 

rares ! 

Oh! si l'une d'elles un jour allait s'éga- 

rer, errer longuement avant de parvenir à 

destination ! se perdre tout à fait ! Si, pour 

n'avoir-pis répondu à cette lettre égarée, 

M"° Antoinette allait se formaliser, cesser 

N° 1.819 


AVEC LA DATE DU LENDERAIN 


Adresser tout ce qui concerne lem Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAPH, 

imprimeur de la Vendée Répubhcaine; Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 





On traite à ferlait p. les Annonces périodiques ou continue. 

imprimées par nous. 

Téléphona 1-4-4 • 


do i t ê tre a dre ssé à M. Valère MAME , R éda c t e u r- G é ran t 


tion locative et pour dépréciation eu 

Champ de Course-s. 

La proposition de M.Lecomte estadeptee. 

dommissariat de Police 

Actuellement le Commissariat de Police 

des Sables est de 3° classe. Or, d'une part . 

le poste des Sables, tant par le chiffre de 

sa population sédentaire que par son im- 

portance comme port et comme station 

balnéaire, devrait être rangé à la 2° classe. 

Le Tribunal des Sables, est d'ailleurs, de 

e classe. 

D'autre part, M. Piétréra, commissaire 

de police, vient d'être porté sur le tableau 

d'avancement pour la 2° classe et sa nomi- 

nation est prochaine. 

Ce magistrat devrait donc quitter sous 

peu le Commissariat des Sables pour être 

pourvu d'une charge dans un poste de sa 

nouvelle classe. 

M. le Président estime qu'outre ces rai- - 

sons, il est de l'intérêt de la Ville de con- 

server en fonctions un magistrat déjà très 

au courant des contingences locales. 

Il demande donc au Conseil de vouloir 

bien, non seulement décider l'élévation 

à la 2° classe du poste des Sables, mais 

encore proposer le maintien dans ce poste 

du Commissaire actuel, M. Piétrera. 

Adopté, à l'unanimité. 

Habitations 'à bon marché 

M. le Préfet de la Vendée-transmet une 

circulaire de M. le Ministre du Travail et 

de la Prévoyance sociale, relative à la 

construction d'habitations à bon marché, 

et demande au Conseil d'examiner s'il ne 

serait pas opportun, dans cet ordre d'idées, 

de constituer ua office public d'habitations 

à bon marché, subventionné, en partie, 

par la commune. 

M. le Président émet l'avis que la question 

des habitations à bon marché intéressse 

surtout les communes où l'esede 

des réfugiés, le surpeuplement des cen- 

tres industriels, l'afflux de la main-d'oeuvre 

coloniale et l'arrivée des troupes an-test- 

e-aines ont créé une crise du logement et, 

en particulier, une crise du logement 

populaire, ce qui n'est -pas le cas aux 

Sables. 

Il existe, en effet, dans notre Ville, des 

disponibilités suffisantes de logement et, 

peut-être, la création d'organismes pour 

le développement de l'habitation ouvrière 

n'est-elle pas suffisamment démontrée. 

D'ailleurs, un essai déjà tenté il y a 

quelques années n'a pas, semble-t-il, 

donné de résultat. Le Conseil ajourne. 

Àrrondissenial des Sables-d'Olonne 


Samedi mars 

Dimanche 2 - 

Lundi 3 - 

Mardi 4 

Mercredi 5 

Jeudi 6 — 

Vendredi 7 

motet soir 

3 e :d 17 

3 35 3 52 

4 9 4 27 

4 45 5 3 

5 20 539 

558 619 

6 39 '1 '2 

Grande M arée , le 3 mars, à. 4 h 27 soir 

`d'écrire? Si la nuit allait laisser retomber 

sur lui ses ténèbres? 

Comme tous ceux qui, à l'âge des belles 

croyances, à l'âge où l'on veut lire une 

promesse de bonheur dans une accalmie 

de la fatalité, dans un sourire de la destinée, 

dans un oubli momentané de la malchance 

aveugle qui frappe au hasard ; comme fous 

ceux qui portent pour la première fois un 

secret dans leur coeur et dans leur pensée, 

Michel était enchanté, heureux, grisé. 

Les mots qu'il lisait dans une lettre pre- 

naient pour lui un sens imprévu, inconnu, 

qui éveillait en lui des échos (»mouvants. 

des tressaillements et des émerveillements 

de surprise. 

Il était transfiguré. 

Une présence légère l'accompagnait eu 

milieu des périls sans nombre auxquels il 

ne prenait plus garde. 

Dans la boue d'une tranchée, dans une 

malpropreté sans pareille, dans les angoisses 

que peuvent faire naître les déci- 

sions soudaines et imprévues de la Mort, 

tout lui paraissait sent, séduisant, renou- 

velé. n 

Il demandait à faire partie de toutes les 

patrouilles, de toutes les expéditions péril- 

leuses, il demandait à prendre la garde, 

de nuit, dans les endroits les plus dange- 

reux en songeant : « Si la mort me prenait- 

en ce moment, elle m'emporterait avec 

une somme de bonheur capable de parfu • 

mer toute l'éternité. » 

La suite au prochain ssu,aéra 

•

An Syndicat des Marins-Pêcheurs 

Le Syndicat des Marins-Pécheurs U- 

nio n Fi'a ternel le s'est •réuni le 12 courant, 

sous la présidence de M. Fradet. 

M. le Président se faisant l'interpaate 

de tous ses camarades, adresse à son 

collègue et ami M. Jomeau, victime d'un 

accident de mer et qui est retenu au lit 

depuis cinq mois à la suite des complica- 

tions des blessures qu'il a reçues, l'ex- 

pression des sympathies de tous les 

membres de l'Association, avec les voeux 

les plus cordiaux, de prompt et complet 

rétablissement. 

M. le Président ajoute, que cet accident 

de leur cher et vaillant collègue M. Jo- 

meau, lui a été occasionné alors qu'il por- 

tait secours à un bateau ensablé au musoir 

Est de la jetée de l'entrée du port. C'est 

cet ensablement qui est si préjudiciable 

aux marins-pêcheurs des Sables et qui 

Leur fait, courir journellement le danger 

de la perte mi de l'immobilisation de leur 

bateau de pêche, qui doit faire aujourd'hui 

l'objet de notre délibération. Souvent des 

pertes de vies Inimaines ont été déplorées 

et la situation actuelle qui est si préjudi- 

ciable aux intérêts des marins sablais doit 

prendre tin. 

L'important trafic américain, dont le 

port des Sables a été l'entrepôt pendant la 

guerre est la démonstration évidente 

qu'une prospérité nouvelle lui est réservée 

si toutefois les Pouvoirs publics veulent 

bien par l'exécution des travaux indis- 

pensables assurer l'entrée libre et facile 

de la jetée. Il y a actuellement six ans 

qu'aucun dragage n'a été effectué et le 

banc de sable du musoir Est s'est étendu 

vers l'entrée du port et en rendra l'accès 

de plus en plus difficile et périlleux. 

Il faut donc de toute nécessité que les 

travaux de désensablement soient opérée 

le plus tôt possible. Actuellement le che- 

nal commence à s'obstruer au point d'at- 

teindre le niveau du radier du bassin à 

flot. Les bateaux de 14 pieds jaugeant 

1.200 tonnes ne peuvent plus passer à 

marée haute sans se heurter au banc de 

sable. Il faut donc aviser d'urgence. 

Tous les membres présents sont unani- 

mes à approuver les paroles de leur Pré- 

sident et le voeu suivant présenté par 

.M. Fradet est adopté à l'unanimité : 

cc Les Membres du Syndicat des Marins- 

Pécheurs des Sables et de La Chaume 

l ' Un io n Fra terne l le réunis- le 12 février 

1919 au lieu habituel de leurs réunions 

expriment le voeu que M. le Ministre des 

Travaux publics fasse exécuter sans délai 

le désensablement de l'entrée du chenal 

du port des Sables-d'Olonne à la partie 

Est du musoir de la grande jetée. L'obs- 

truction du chenal devenant tous les jours 

de plus en plus accusée et rendant la navi- 

gation toujours difficile et dangereuse 

même à marée haute pour les bateaux de 

tonnage moyen. Ils prient respectueuse- 

ment M. le D' Pacaud, député de la Ven- 

dée, de vouloir bien intervenir auprès de 

M. Clemenceau, président du Conseil et 

Ministre de la Guerre, leur illustre com- 

patriote, qui s'est toujours lui aussi inté- 

ressé avec sollicitude à la prospérité du 

port des Sables-d'Olonne, afin que l'in- 

dustrie des Marins-Pêcheurs des Sables 

ne périclite pas et que le travail et la vie 

des marins de notre port ne soient pas 

compromis par une situation qu'il appar- 

tient aux Pouvoirs publics d'améliorer à 

peu de frais. La dépense à engager pour 

assurer la libre pratique du port des 

Sables-d'Olonne ne devant pas dépasser 

actuellement, suivant les estimations des 

spécialistes, la somme de 50.000 francs. 

» Ils expriment à l'avance à M. le Pré- 

sident du Conseil et à leur dévoué repré- 

sentant M. le D' Pacaud, l'hommage de 

leur profonde reconnaissance pour leur 

intervention en leur faveur. » 


Rappelons aux personnes qui ne se sont 

pac présentées au Foye r du So lda t les 24, 

2e, 27 et 28 février, pour toucher leur allo- 

cation, qu'elles devront se présenter, rue 

des Jardins, le vendredi 7 mars, de 2 h. à 

4 h., dernier jour de paiement. 

L'Avance de l'Heure légale 

On sait qu'un décret du 9 février dernier 

a prescrit que, dans la nuit du 1" au 2 

mars prochain, à 23 heures, l'heure légale 

serait avancée de soixante minutes. 

Le public est prévenu qu'à la date et au 

moment indiqués, les horloges publiques 

seront immédiatement réglées à 24 heures. 

Par suite de cette avance de l'heure 

légale, les trains qui devaient circuler 

normalement entre 23 heures et 24 heures, 

dans la nuit de transition, subiront ainsi 

un retard d'environ une heure, et leurs 

correspondances seront incertaines. 

Circulation dans les Zones spéciales 

On nous communique cette nouvelle rézie. 

mentation de la circulation : 

1° Les Français pourront circuler et sé- 

journer librement dans les zones spé- 

ciales, sans être soumis à aucune formalité, 

dans les mêmes conditions que pour la 

sone de l'intérieur; 

2° Les étrangers alliés ne sont plus as- 

treints qu'aux formalités prévues à Partir 

Me 2 du décret du 18 juillet 1918 pour 

la one de l'intérieur (carte d'identité ins- 

tituée par le décret du 2 avril 1917); 

3° Les étrangers appartenant à des na- 

tions neutres ou ennemies doivent, pour 

pénétrer et séjourner dans les arrondisse- 

ments de Brest, Quimper, Lorient-Vannes, 

Saint-Nazaire, Paimboeuf et Nantes, faire 

viser leur carte d'identité ou leur récé- 

pissé par l'autorité militaire. A cet effet, 

ils la déposeront. avec indication des loca- 

lités de leur destination, à la mairie ou au. 

commissariat de police de leur résidence, 

chargés de la transmettre au général com- 

mandant la 41° région - B. C. R. - Ser- 

vice de la Circulation ; 

4° La circulation par véhicules autcnno: 

biles des Français et des étrangers, alliés 

ou nod, reste soumise aux prescriptions 

de l'article 2, paragraphe 2, du décret du 

18 juillet 1918 (obligation du permis bleu 

filigrané Guerre); 

5° Les mesures de police concernant la 

surveillance des garnis sont rigoureuse- 

ment maintenues. 

Certifié par l'Imprimeur sevesigné, 

Pour se procurer du Pinard 

La femme Rayon (Lodoïska), 45 ans, 

ménagère, boulevard de l'Est, a trouvé un 

moyen pratique pour se procurer à bon 

compte le délicieux pinard qu'elle adore. 

Lorsqu'elle a soif, elle se souvient 

point qu'ayant fait des ménages chez 

M'' X._ ou M'' Z..., celles-ci l'envoyèrent 

acheter du vin dans telle épicerie. 

Tant va la cruche à l'eau... Elle renon:- 

vela son opération ces jours derniers à 

l'épicerie Bontemps, sur le comptede 

M'' Rabréau, rue Kléber. On vérifia ses 

dires et son ingénieux truc. fut découvert. 

Disons à sa décharge qu'elle s'emprdssa 

d'acquitter à M. Bontemps la somme de 

10 fr. 80 représentant le montant des six 

litres de vin rouge. Elle aura néanmoins 

à répiindre du délit d'abus de conflange. 

Vol de Coke 

Un nouveau procès-verbal vient d'être 

dressé contre Girard (Léonide), femme 

Boisson, 57 ans, rue des 'Soupirs, qui 

décidément trouve de bonne qualité le 

coke appartenant à l'armée américaine. 

Vol de Bicyclette 

Une bicyclette a été volée au préjudice 

de M. Cru (Mauriiins), mécanicien au camp 

d'aviation. 

Bris de Clôture - Tapage nocturne 

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 

1 heure, des noctambules, encore inconnus, 

passant rue Trudaine, ont frappé d coups 

redoublés à la porte de Mary, gérante 

d'une cantine au camp de La Rudelière, 

sous le prétexte de se faire servir à boire. 

Les invectives et menaces suivaient les 

coups dans l'huis et ceux-ci étaient telle- 

ment violents que la serrure et le verrou 

furent arrachés. 

L'enquête menée par la Police, est 

croyons-nous, sur le point d'aboutir. 

REPRISE DE COMMERCE 

M. BENÉTEAU, marchand-tailleur, 11, 

avenue de la Gare, aux Sables-d'Olonne, 

fait connaître qu'il vient de ro uv r ir sa 

Maison fermée depuis la mobilisation. 

Gra n d c ho ix de Marc ha n d is e s fra îc h es 

PRIX MODÉRÉS 


Il a été trouvé : • 

Par M. Perrin, directeur de l'école 

publique des Sables, un bracelet or, qu'il 

s'est empressé de remettre à sa proprié- 

taire, llIn• Barbe, 3, rue Guynemer. 

Par M. Contant, 42, rue de l'Hôtel-de- 

Ville, une' couverture à cheval ; la- lui 

réclamer. 

Par M. Louis Poiraud, rue de la Sous- 

Préfecture, une bague en or ; la lui récla- 

mer. 

Par les enfants Dubois, 56, rue Buffon, 

une boucle d'oreille en or, ornée de bril- 

lants. 

RÉOUVERTURE 

M. B. MOUNEAU, démobilisé, repren- 

dra son Commerce de Bo u lange r ie, le 

1" mars, 7, rue de l'Hôtel-de-Ville. 

CABINET D'AFFAIRES 

M. Loues TORTEREAU, ancien clerc 

de notaire aux Sables-d'Olonne, informe 

le public qu'il vlErit de créer un Cabinet 

d'Affaires et s'occupe des opérations sui- 

vantes : 

A c ha t e l Ve n te d ' Imme u b les . 

Ve n te de M e u b les . 

Partag es, Reco uvreme n ts, L ocatio ns 

non Me u b lée s . 

Rédac t io ns d 'ac tes s o us s ig n a t ure s p r i- 

vées, te ls q u e : Ven te s , Éc h a ng es, Par t a- 

g es, Ba ux, Déc l a ra t io n s de S ucc ess io ns 

( m a i n - m o r te ) , e tc . 

Bureau : Rue de la Poissonnerie (en 

face la Caisse d'Epargne), Les Sables- 

d'Olonne. Ouvert de 8 heures à 11 heures 

(dimanches et fêtes exceptés). 

Olonne 

Pour nos « Poilus ». - On sait _ 

cpfun décret du Président de la Répu- 

blique en date du 6 février courant fait 

bénéficier les militaires démobilisés ayant 

droit au pécule d'une majoration de 20 °A, 

de la somme totale inscrite au carnet de 

pécule, pour chaque enfant figé de moins 

de 16 ans, légalement à leur charge au 

moment de leur libération. 

Pour obtenir le paiement de cette majo- 

ration les intéressés doivent adresser au 

Maire une lettre indicatrant leur nom, pré- 

nom, résidence, dernier corps d'affecta- 

tion, le dépôt qui a procédé à la démobi- 

lisation, les nom, prénoms, date de nais- 

sance de leurs enfants, le montant total 

du ou des carnets de pécule dont ils étaient 

titulaires, la caisse qui les a remboursés, 

ainsi que la date de ce remboursement. 

Afin de faciliter l'établissemént du dos- 

si* des formules de demandes ont été 

tirées à la machine à copier de la Mairie. 

Les militaires démobilisés, pères d'en- 

fants de moins de 16 ans et ayant eu le ou 

les carnets de pécule, n'auront donc qu'à 

se présenter le plus tôt possible au bureau 

du secrétaire pour fournir les renseigne- 

ments nécessaires. 

- Justice expéditive I - Samedi 

dernier, dans l'après-midi, deux jeunes 

gens du bourg d'Olonne, les nominés Au- 

guste P... et Henri S..., permissionnaires, 

se trôuvaient aux Sables en promenade 

lorsqu'ils rencontrèrent un noir de l'armée 

américaine qui leur offrit un paquet de 

tabac moyennant la somme de 1 franc. 

Le marché fut accepté et P... régla en 

remettant au vendeur un billet de 5 francs 

avec prière de faire la différence. Mais le 

noir, au lieu #e rendre l'argent, se sauva 

à toutes jambes. Il fut bientôt rejoint par 

les deux militaires qui voulurent rentrer 

en possession du billet. Une discussion 

s'ensuivit qui ne tarda pas à dégénérer en 

rixe. A un moment le noir mordit cruelle- 

ment, jusqu'à l'os, le jeune P... à l'index 

de la main gauche. Celui-ci riposta en 

donnant un fort coup de dent à l'oreille 

droite du nègre, oreille qui fut presque 

décollée. Tout ensanglanté et.... tout. pe- 

naud, ce dernier s'en alla conter sa mésa- 

venture au Camp des Américains. C'est 

alors qu'un ordre fiât donné (l'aller arrêter, 

coûte que coûte, les deux militaires fran- 

çais, lesquels avaient pris la direction 

d'Olenne. 

Le 'soir même, sur les 20 heures, deux 

automobiles, chargés de noirs armés de la 

matraque réglementaire, arrivèrent au 

bourg. Ayarit rencontré Henri S... et Au- 

guste P... les nègres se jetèrent sur eux 

et teillèrent de les prendre au collet. Ceux- 

ci se défendirent tant bien que mal : S... 

réussit à s'échapper mais P..., saisi par 

de vigoureux bras, fut hissé dîtes une des 

autos et conduit aux Sables où il passa la 

nuit. 

La gendarmerie des Sables a commencé 

son enquête : les deux militaires .ont été 

incarcérés à la- prison de l'ancien sémi- 

naire. P... s'est plaint d'aVoir été fouillé 

par un noir et dévalisé de son porte -mon- 

naie. - 

Cette affaire, fort peu grave, comme on 

peut s'en rendre compte, a causé une cer- 

taine émotion dans la commune d'Olonne 

où les jeunes S... et P... sont, ainsi que 

leur famille, estimés de tous. 

- Allocations. - Lé paiement des 

allocations aux familles des mobiliséehra 

lieu à la Mairie d'Olonne le lundi 3 mars, 

de 8 h. 1/2 à 11 h. pour les 1 à 350 et 

de 1 h. à 4 h. pour les no^ 351 et suivants. 



présenter au bureau de la perception, ave- 

nue Nicot, le vendredi 7 mars, de 9 heures 

à 11 heures du matin. 

- Réquisition. - Le paiement de la 

paille réquisitionnée aura lieu dimanche 

prochain, de 8 11 heures du matin, à la 

Mairie. . ' 

- État-Civil (du 19 au 26 février). - 

Na iss anc e . - Armand-Louis-Jean Tri- 

chet, fils de Pierre-Armand-et de Victorine 

Gaignaud, à Chaintrelongues. 

Mariages . - Auguste-Alexis David, cul- 

tivateur à la Vannerie, et Philomène-Marie 

Poupin, cultivatrice à la Gillerie.- Joseph- 

Alfred-François Galerneau, cultivateur au 

Bernard, et Marie Joséphine Bertin, sans 

profession à La Roche-sur-Yon. 

Décès . - Firmin-Alexandre Foucaud, 

80 ans, cultivateur, époux de Marie Pou- 

clet, à la Salle. - Henri-Généreux: Ru- 

chaud, 66 ans, cultivateur, époux de Marie- 

Rose Raffin, à la Gillerie. Victor-Louis 

Perraudeau, 58 ans, douanier en retraite, 

époux de Fernande Socharcl, aux Chirons. 

- Marie-Joséphine-Hermance Parmen- 

tier, 81 ans, propriétaire, veuve de Fran- 

çois Sosthème Parmentier, aux 

Filées. 

ÉTAT-CIVIL DES SABLES . 

Du 2 0 su 2 7 Févr ier 19 1 9 


René-Marie-Charles Courvoisier, sergent au 8e 

génie, et Marie Célestine Crancouet, sans 

profession, aux Sables. 

Pierre-Georges Hurtaud, cultivateur, à Angles, 

et Jeanne-Victorine Guibot, servante, aux 

Sables. 

Alphonse Buchet, cultivateur (mobilisé), 

Paris, 18, rue Norvens, et Thérèse-Gabrielle- 

Césarine Cocard, journalière, rue Daniel- 

Fricaud. 

MARIAGES 

Georges-Arthur- Amédée Petit, typographe 

(mobilisé), rue du Ba,stion prolongée, et 

Marthe- Émilie Greuze-, commerçante, cours 

Dupont. 

Jean.Baptiste-Barthelemy-Emilien-Ernest Oeu- 

vra, forgeron (mobilisé), à La Girvière d'O- 

bonne, et Murie Blanche-Marguerite Tesson, 

couturière, rue Napoléon, 14 

Raout.l.ouis-Marcel Cole, sergent à l'Esca- 

drille Y-482, à Biens (Tarn), et Laure-Jeanne- 

Hélène Le Prado, couturière, rue du Gazo- 

mètre, 29. 

Mens 

Amélie-Victor*ie Lambert, 83 ans, sans pro- 

fession,veuv e de Jean-Michel Rayon. (A. d. V.). 

Angeline Billon, 30 ans, domestique. III ). 

Constant-Henri Brochard, 57 ans, chauffeur, 

époux de Célie-Victoire Caillot, 68, rue du 

Port. • 

Elie-Victor-Léopold Fruchard, 48 ans, pro- 

priétaire, époux de Marie-Léontine Poi-son. 

net, route de Talmont, 6. 

Louis-Jacques-François Michel, 82 ans, pro- 

priétaire, époux de Louise-Clausie Delaunay, 

15 b i s , rue de la Poudrière. 

Eugène-Alfrède Bernier, 69 ans, propriétaire, 

rue Washington, 4. • 

Albert Toux, 32 ans, lieutenant au 56° rég i- 

ment d'infanterie, époux de Marguerite Du- 

duit. (H.). 


NAISSANCES 

Darius-Marcel-Louis-Léopold Thesson, rue de 

la Boulangerie. 

Marie-Françoise Jacobs, rue de l'Epicerie, 4. 

MARIAGES 

Joseph-Théophile-Énoch llenatier, jardinier, 

rue des Marais, et Léontine-Agathe Mornet, 

sans profession, à L'Aubraie. 

Charles-Désiré-Joseph Colin, marin, rue de la 

Sandueie, et Melia-Juliette-Anne-Marie-Au- 

geste Scarrarnberg, saris profession„ Grande- 

Rue, 14. 

D'ÉcÈs 

Reine-Geneviève-Victorine Violteau, 83 ans, 

, jardinière, veuve de ll:Marnin Masson, rue 

Haute, 7. 


Lundi 3 mars. - Aizenay, Breuil-Barret. 

Mardi 4. - flournezeau, Grosbreuil, Saint- 

Gildes-sur-Vie. 

Mercredi 5. - L'Herbergement (marché à 

chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Moult- 

Won- en- Pa reds, Saint- Cy r - en -Talmondais, 

Velluire. 

Jeudi O. - Beauvoir-sur-Mer, La Mothe- 

Achard; Nalliers, Pouzauges, Saint-Miebel-en- 

Plierm. 

Vendredi 7. - La Bretonnière, Sainte-Her- 

mine. 

Samedi 8.- Fontenay-le-Comte (veaux, mou- 

tons et porcs gras), LuçOn. 

Utile Précaution 

A part lés rhumes, toutes les affections des 

broliches tendent à devenir chroniques. Les 

bronchites, les pleurésies, l'influenza, laissent 

des traces qui causent l'essoufflement, l'of• 

pression, l'asthme, le catarrhe, l'emphysème. 

On évite les complications en ayant recours à 

la Poudre Louis Legras, ce merveilleux remède 

qui a obtenu la plus haute récompense à l'Ex- 

position Universelle de 1900. Elle soulage 

tantanément et guérit progressivement. 

Une boite est expédiée contre mandat de 

2 fr . 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd Ma- 

genta, à Paris. 

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Vous qui s, offres n'attendez pas qu'il soit trop 

tard, l'étranglement herniaire provo- 

que la mort en quelques heures dans 


produire des l'apparition de la hernie sans qu'au- 

cun malaise particulier ait annoncé son immi- 

nence. 

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mité est pour vous un danger de 




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vos habitudes, Mit immédiatement disparattre 


définitive. 

Les Clients seront reçus à: 

Luçon, samedi 8 mars, Hote l du Croissan t . 

Fontenay, dimanche 9, Hô te l de France . 

Roche -s-Yon, lundi 50, Hô te l d e l 'Europe . 

Challans, mardi 11, Hô te l d. Voyageurs . 

L'Oie, mercredi 12, Hô t e l du Grand- Turc . 

Palluau, jeudi 14 (jusg. 2 h. 1/2), Hô t . Chêne- Vert . 

Les Sables, dim. 16, Hô te l du Cheval-Blanc . 

Le Langon, lundi 17 (j usq.1 h. 1/2), II« . Chên e - Ver t . 

La Châtaigneraie, lundi 24, Hô tel du Lie n-d ' Or. 

Chantonnay, mardi 25, Hô tel du Mou ton . 

Pendant la durée de la guerre, Bureaux trans- 

férés à Brest, 45, rue du-Clia4au. 

Membres ar t ificie ls , Appare i ls redress eurs mo - 

dernes . - Discrétion absolue. 

Etude de Maitre Gustave CHARON, 

licencié en droit, avoué aux Sables- 

d'Olonne, actuellement mobilisé et sup- 

pléé par Maitre LAIRE. 

REPRISE DE DÉLAIS 

En suite d'une requête présentée à 

Monsieur le Président du Tribunal civil 

des Sables-d'Olonne par Monsieur Louis- 

AUGUSTE ADNOT, Chef d'Institution, de- 

meurant à Montrouge, Grande-Rue, nu- 

méro 27 (Seine), en sa qualité d'acquéreur 

d'une Maison, sise aux Sables-d'Olonne, 

rue du Puits-Landais, numéro 5, dénom- 

inée Vi l la des Més a nge s avec ses dépen- 

dances et cour, ensemble le mobilier la 

garnissant moyennant le prix de vingt- 

cinq mille francs, s'appliquant vingt mille 

francs à l'immeuble, cinq mille francs au 

mobilier, ledit immeuble par lui acquis de 

MOnSiellr4OSEPII-PIERRE-CONSTANTIN SA- 

VELU, propriétaire, et dame ELISA-FRAN- 

SdNE-HELÈNE SAVENER, son épouse, de- 

eurent ensemble aux Sables-d'Olonne, 

aux ternies d'un acte reçu par Maitre 

MOINARD, notaire gérant l'étude de Mai- 

tre LAMOTTE, notaire aux Sables-d'O- 

lonne, le dix-sept septembre dernier (1918) 

enregistré et transcrit et de la convocation 

adressée à Monsieur Guonees-LÉON CHAR- 

BONNEAU, instituteur demeurant à Cour- 

bevoie, en sa qualité de subrogé- tgteui° 

des mineurs SAVELLI, il a été statué 

comme suit par ledit Magistrat : 

e Nous, Président, vu la requête qui 

» précède les pièces à l'appui et les dispo- 

s citions des décrets sus-visés, attendu 

» que Monsieur GEORGES-LÉON CHAR- 

» BONNEAU, ès-qualité sus-nommé, do- 

» micilié et qualifié, a été régulièrement 

» convoqué à l'effet de comparaître par- 

» devant nous pour ces jour, heure et 

» lieu, aux fins de la requête quierécéde, 

» attendu qu'il ne se présente pas, don- 

» nons défaut contre lui ; 

» Attendis que rien ne s'oppôse à ce 

» qu'il soit fait droit à la demande de- 

» levée de la suspension des délais de 

» purge légale résultant du décret du 10t 

» août 1914 en ce gai concerne l'immeuble 

» acquis par Monsieur Louis-Aucusre 

» ADNOT, sus-nommé, domicilié et qua- 

» lifté, des époux SAVELLI-SAVENER ; 

» que l'état délivré sur la transcription 

» de l'acte d'acquisition à la date du seize 

» janvier dernier (1919), par Monsieur le 

» Conservateur des Sables-d'Olonne, est 

» négatif ; 

» Par ces motifs : 

» Levons à partir de la date prévue 

• 

par le décret du 17 jaïn. 1916, au profit 

» de Monsieur ADNOT, en sa -qualité 

» d'acquéreur de la Vi l l a des Mésang es , 

» sise aux Sables-d'Olonne, rue du Puits- 

» Landais, numéro 5, à lui vendue par les 

» &poux SAVELLI-SAVENER, relatil4e- 

» ment à la purge légale consécutive à 

» son acquisition du dix:sept septembre 

» dernier (1918), enregistrée et trans- 

a crise, la suspension des délais résultant 

» du décret du 10 août 1914, sous réserve 

» des oppositions qui pourraient se pro- 

u duire dans le mois qui suivra l'insertion 

» de la présente ordônnance dans le jour- 

s nal L a Ve ndée Rép u b l ica i ne, que nous 

» désignons à cet effet et ordonnons qu'à 

» l'expiration de ce mois et à défaut 

» d'opposition, les délais de procédure 

» courront sur les derniers errements. Et 

» commettons l'huissier de service à la 

» Justice de Paix, à Courbevoie, pour 

» notifier la présente. 

>> Donné en notre Cabinet au Palais de 

e Justice des Sables-d'Olonne, le vingt- 

» cinq février mil neuf cent dix-neuf, à 

s dix heures du matin : Signé, MAGNAN, 

» juge, par empêchement du Président du 

» Tribunal ». 

Suit la Mention d'enregistrement. 

Pourinsertion 

LAIRÉ, av o ué supp léan t . , 

PUBLICATION 

DE 

Vente dg Fonds de Commerce 


Suivant acte sous seing privé, en date 

du vingt-quatre février mil neuf cent dix- 

neuf, Monsieur EUGÈNE BARRETEAU et 

Madame LiA MEUNIER, demeurant en- 

semble rue de 111ôtel-de-Ville, 3, aux 

Sables- d'Olonne, ont vendu à Mademoi- 

selle CAMILLE MADET, demeurant quai 

Georges-Clemenceau, 38, aux Sables- 

d'Olonné, le Fonds de Commerce 

d'Epicerie qu'ils exploitent rue de l'Hô- 

tel-de-Ville, 3, aux Sables-d'Olonne. 

Les oppositions, s'il y a lieu, seront 

reçnês dans les dix jours de la seconde 

insertion, chez Monsieur MIGAULT, 

agent d'affaires, 32, rue du Palais, aux 

Sables- d'Olonne. 

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l'Hôtel-de•Ville, 13 et rue Travot (à l'angle 

formé par ces deux rues); 2° Une autre 

Maison, sise rue Travot (en face la Maison 

ci-dessus). - Faculté de réunion des lots. 

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loyers.- On pourra traiter de gré, à gré avant 

l'adjudication. - Pour tous renseignements, 


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2t' Millions de Capitaux constitués-et payés (rachats non compris) depuis 

la fondation de La Cap ita l isa t ion , la plus ancienne et la plus réputée des Sociétés de 


Depuis le début des hostilités, Ext. Capitalisation n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les tirages ont eu lieu exactement le 1°' de c haque mois . 

Les porteurs de Bons de W-tt Capitalisation qui ont cessé leurs ver s e- 

ments depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs verse- 

ments à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bons, soit en 

écrivant à -M. FRANCIS HERADD, 'V illa S i rnone , 7 , rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre L. Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot • Capitalisation. e


BUREAUX 

P l a c e d e la Li b er t é , SABLES-D 'OL ONNE 

ABONNEMENTS 6 

Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.if» 


a.' aï,. p honni 


L'Abonnement part de toutes les dates. Il s e confie ne 

indéfiniment, sauf avis contraire. 

L e s l e t t r e s n on afran ch i es s on t refu s é e s 

-3 4 

Ce Joui•nal est désigné 




elebœaMiailitt911114 

~~ o i Ions!. 

La menace bolcheviste se précise 

en Allemagne ; les Spartakistes sont 

martres de la Bavière et méditent un. 

coup de main contre la Prusse et 

contre Weimar. 

Le gouvernement Ebert- Scheidemanu 

envisage cependant la situation 

avec optimisme. L'Allemagne n'en 

traverse pas moins une crise -très 

grave, crise économique autant que 

politique, car le chômage augmente 

dans des proportions effrayantes et la 

grève se généralise à toute l'Allema- 

gne centrale. 

A Weimar, cependant, l'Assemblée 

nationale discute les termes de la 

Constitution, constitution boiteuse 

qui fait de la République allemande 

un empire, qui évite de prendra la 

,40., moindre garantie à l'égard des farnit. 

- les régnantes qui demain pourront 

ressaisir les rênes du pouvoir, à la 

faveur de quelque plébiscite, et qui 

empêche l'éclosion des Etats qui vou- 

draient leur autonomie. 

A Weimar, il semble qu'on ait 

reçu le mot d'ordre de l'ex-Kaiser : 

^ on lutte pour le maintien de l'empire, 

pour le maintien de l'unité allemande, 

contre le particularisme. 

On y lutte aussi pour l'agrandisse- 

, ment territorial de l'empire, car ils'agit 

de fusionner avec -l'Allemagne 

l'Autriche allemande. Le Ministre 

des Allaires étrangères viennois, M. 

Bauer, est même verni à Berlin -et 

à 

Weimar pour mettre au point cette 

. question capitale. Il y a, d'ailleurs, 

des difficultés. 

Il va sans dire que nous verrions 

d'un mauvais -oeil l'Allemagne et 

l'Autriche allemande réunies ; nous 

aurions ainsi pour voisine une nation 

de 70 millions d'habitants, plus forte 

qu'avant sa défaite. C'est pourquoi 

nous devons prendre dès maintenant 

nos garanties. 

On l'a compris à Paris, à Rome et 

à Londres, et l'on a décidé d'imposer 

à l'Allemagne, sous forme .,d'un 

armistice définitif, aussitôt -Ire pos- 

sibre, un véritable -traité de paix. Le 

111. Conseil de guerre supérieur des 

. Alliés achève la discussion des conditions 

de ce traité qui sera très 

complet puisqu'il comprendra des 

- clauses territoriales, navales, militaires 

et financières et jettera les 

fondements de la paix définitive. 

Il va, sans dire que la question de 

l'Alsace-Lorraine et de la frontière de 

l'Est y sera réglée, et aussi la ques- 

tion de la démobilisation et du désarmement 

de l'Allemagne, et encore la 

- question de la flotte allemande, des 

ports et des fortifications navales de 

l'Allemagne et enfin la question de 

l'indeltnnité qu'il s'agit de lui réclamer. 

Cette indemnité ne peut être que 

formidable, aussi nous nous deman- 

- dons comment l'Allemagne pourra 

l'acquitter. 

Elle le peut, car elle est riche et 

intacte ; il s'agit de savoir s'y pren- 

dre et do puiser à la bonne source. , 

En tous les cas, il est indispensable 

que nous trouvions dans les consé- 

quences de la victoire lin adoucisse- 

ment de nos chargea, sans quoi cette 

victoire serait, selon le mot de M. 

Clemenceau, une victoire à la Pyr- 

rhus ! Nob.. MARTY. 

L'Allemagne 

doit payer d'abord 

La Commission centrale exécutive de 

l 'A l l ia nce Rép u b l ica i n e Dém ocra t iq u e a 

adopté la résolution suivante, qu'elle 

vient de faire placarder dans toutes les 

communes de France : 

L'Allemagne étant pleinement res- 

ponsable de toutes les conséquences 

directes et indirectes de la guerre, 

qu'elle a voulue et longuement pré. - 

Méditée, a u cun impô t n o u v ea u n e 

do i t ê tre é ta b l i en Fra n c e cura n t q ue 

le 0 0411de de l 'enn emi n ' a it é té défin i- 

Un an 

5 fr.»» 

6 fr.»» 

inedi 8 Mars 1919 


No tre D e v o ir es t - de l es con n aî tre e t d 'y pren dr e par t e t n o t r e In t é rê t n o u s l e c omman de imp éri eusem en t 

C , 

Organ e de Com ités Républica in s 

t ioemen t a r rê té e t to u tes les mesu res 

p r is es pour a ssure r le p a iemen t de s a 

de t te . 

Le contribuable français ne saurait 

être substitué au contribuable allemand, 

qui doit et qui peut payer. 


Deimaudes de pensions 

pour infirmités ou de gratifications 

Tout ancien militaire qui, renvoyé dans 

ses foyers, après avoir été appelé ou rap- 

pelé sous les drapeaux au cours -de la 

guerre actuelle, croit avoir des titres à 

une pension ou à une gratification pour 

blessure, infirmité ou maladie qu'il estime 

imputable soit directement, soit par ag- 

gravation à-un fait de service ou aux obli- 

gations de la vie militaire, peut formuler 

une demande en vue de l'examen de ces 

titres. , 

Cette demande devra être adressée, par 

les anciens militaires domiciliés dans la 

il° Région, au Sous-Intendant militaire 

chef de la Section Régionale des Pensions 

de la 11° Région, à Nantes, 8, rue d'Ag,ues- 

seau; elle mentionnera, très. exactement 

et très lisiblement, les renseignements 

suivants 

Nom, prénoms et adresse. 

Grade, corps, classe et recrutement. 

Date, lieu et décision des Commissions 

de réforme devant lesquelles le pétition- 

naire aurait déjà été présenté. 

Date, lieu et circonstances qui ont oc- 

casionné. ou aggravé la blessure, l'infir- 

mité ou la maladie en cause. 

Production de toutes pièces administra- 

tives ou médicales susceptibles d'établir 

l'origine en service. 

Indiquer. dans le cas où le Ministre au- 

rait déja pris une décision, la date et l'ob- 

jet de cette décision. 

CURONIQUE LOCALE 


A l'Ordre de la Division 

I- ) A rrond issemen t des Sables —d'Olonne 

pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous. 

VICTOIRE (Raoul), caporal au 4' régi- 

ment du génie : 

A réussi à établir sur l'Oise un va-et-vient, 

malgré tes feux des petits postes ennemis 

établis sur la rive droite de cette rivière. (2' 

citation). 

Ce brave est le fils de M; Victoire, con- 

trôleur principal des douanes aux Sables. 

Notre Député à l'Œuvie 

L'Accès des Cafés aux Militaires 

M. Pacaud, député, avait exposé à M. ft 

Ministre de la Guerre que la circulaire 

relativ-e aux heures auxquelles les officiers 

et soldats ont accès dans les établissements 

publics, est diversement appliquée ; que 

dans la •.' région, par exemple, les calés 

sont ouverts aux officiers et soldats, à 

partir de 17 heures, tandis que dans la 

.." région, ils ne sont ouverte qu'à partir 

de 18 h. 1/2, et demandant s'il n'y aurait 

pas avantage maintenant à unifier par 

toute la France les dispositions prescrites. 

M. le Ministre de la Guerre vient de 

faire la réponse suivante : 

La fixation des heures d'accès deS 

militaires dans les cafés et débits étant 

subordonnée aux nécessités du service 

qui peuvent varier de région à région, 

toute liberté d'appréCiation à cet égard 

a été. laissée à l'autorité militaire régionale, 

seule compétente pour déterminer 

cette réglementation dans le 

cadre des directives formulées par la 

circulaire 165 C/10. L'unification proposée 

ne paraît pas, quant à présent, 

devoir être admise. 

L'Indemnité Ir 1 

Notre représentant à la Chambre vient 

encore de demander à M. le Ministre de 

la Guerre pour quelles raisons les dispo- 

sitions cru décret du 22 janviers 1919, in- 

sérées au Jo urn a l O jJlc ie l du 25 janvier, 

relatives à l'attribution de l'indemnité n° I, 

aux camps d'instruction avec rappel du 

1" octobre 1918, n'ont pas été appliquées, 

(lens la 11° région, au camp d'instruction 

des Sables-d'Olonne. 

Les Chevaux démobilisés 

A la date du 19 février, l'Intendance 

faisait connaître la vente prochaine d'un 

convoi de 600 chevaux démobilisés et 

destinés au département de la Vendée. 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Val ôr e M A. 17.11 É_.' 

M. Pacaud demande à M. le Ministre de 

la Guerre pour quelles raisons ce convoi 

a Cté, au dernier moment, dirigé sur une 

autre région, alors que la pénurie de che- 

vaux dans la Vendée est extrême. 

Nous ferons connaître la réponse du 

Ministre sur cette question pleine_d'intérêt 

pour nos agriculteurs. 

LE PÉCULE DE 1.000 FR. 

aux Fa m i l les des Com ba t ta n ts 

morts pour la, France 

Les instructions, pour l'application du 

décret du 6 février 1919, relatif à l'attri- 

bution du pécule, porté à un minimum de 

1.000 francs, aux familles des combattants 

morts pour la France, viennent enfin de 

paraître. 

Il appartient aux intéressés d'adresser, 

dès maintenant leurs demandes dans les 

Mairies à qui incombe le soin d'établir, 

pour chaque partie, un dossier spécial qui 

sera transmis au Soué- Préfet, lequel, après 

examen, devra le faire parvenir, sans re- 

tard, au commandant du dépôt auquel 

était attaché le militaire décédé.. 

Nous avoné indiqué, dans un précédent 

article, que la loi du 29 décembre 1918, 

spécifie que le montant du complément de 


mossesamonwisais. 

esesserasatee 

pécule revenant aux ayants-droit, sera, 

attribué dans l'ordre suivant : 

1° A la veuve du militaire ; 

2° A défaut- de veuve, par parts égales, 

aux enfants vivants ; 

3' A défaut de veuve et d'enfants, aux 

ascendants les plus proches (père, mère, 

grand-père, grand-mère, bisaïeul). 

Mais il est bien entendu que la mort d'un 

militaire n'ouvre droit, pour sa famille, au 

complément de pécule, q u e s i e lle a eu l ieu 

p e ndan t le comba t , ou si elle résulte d'une 

affection Men tra e lde a u comba t . 

En conséquence n'y ont pas droit : 

Les familles des militaires décédés, soit 

en France, soit à l'étranger, (l'une affection 

contractée en captivité. 

Les familles des militaires : tués, 

même p a r le fa i t de l 'en nem i, a lo rs q u' i ls 

n e pe rceva ien t p as l ' indem n i té de combat ; 

2° décédés à la suite d'une blessure (mêm e 

p ro ve na n t du fa i t de l ' én nem i) a lors q u ' i ls 

ne p erce va ien t p as l ' indemn i té de com ba t 

ou d'une maladie Consécutive à cette bles- 

sure; 3' décédés à la suite d'une blessure 

reçue ou d'une maladie contractée par le 

fait ou à l'occasion du service, a lo rs q u' i ls 

ne perce v a ie n t p as l ' indemn i té de com ba t . 

Pour la période écoulée depuis la mobi- 

lisation jusqu'au 1" avril 1917 (date de la 

création de l'indemnité- de combat), le 

complément de pécule sera attribué aux 

familles des militaires qui ont été tués ou 

ont contracté l'affection, cause de leur 

mort, a lors q u ' i ls se tro uva ie n t da ns des 

c o ndi t ions te l les q u e l ' indemn i té de c om b a t 

leur- a ura i t été a l l o uée s i e l le av a i t é té c réée 

dès le dé b u t de la gue rre . 

Dans un prochain article nous examine- 

rons les règles générales d'attribution du 

pécule et des majorations de 20 "/,, accor- 

dés, en plus des 1.000 francs, en faveur 

des enfants de remins de 16 ans qui, à la 

date du décés, étaient légalement à la 

charge de leur père. 

Dès aujourd'hui nous sous mettons à 

la disposition de nos lecteurs pour leur 

donner tous renseignements utiles sur les 

modalités de la loi nouvelle. Nous nous 

ferons un plaisir de répondre à toutes les 

lettres que les familles des glorieuses 

victimes de la guerre voudront bien nous 

adresser à ce sujet. V. M. 


MORTS POUR LA FRANCE _ 

Rabréaud René, sergent 6° génie. 

Cottineau Raymond, caporal 32° infanterie. 

Baud Pierre, fusilier marin: 

Berjonneau Fernand, fusilier marin. 

Cougnaud Armand, soldat 137° infanterie. 

Guignard Prosper, chauffeur du Suffren_ 

Monnereau Henri, soldat 293° infanterie. 

Rio Julien, matelot du Suffren . 



PignierJoseph, capora1.149' infant. (2 cit.): 

ORDRE DE L'ARMÉE 

Rochier Alfred, lieutenant 77° infanterie. 

ORDRE as CORPS D'ARMÉE 

Bouhier Eugène, malt. -p^ 5P art. (3 cit.). 

ORDRE DU RÉGIMENT 

Hubin Auguste, capitaine 216' infanterie. 

Qiséchon Gustave, s.-lieut. 264°-infanterie. 

Mouneau Charles, s.-lieut. 60° artillerie. 

Heitzler Henri, sous -lient. 221° artillerie. 

Ardouin Henri, s.-lieut. génie aviat. (2 cit.). 

Hervouet Octave, adjudant 593° infanterie. 

Bonnefond Marcel, s.-four. 52" inf. (2 cit.). 

Charron Léon, sergent 93° infanterie. 

Boizard Léon, sergent 63° territorial. 

Simon Joseph, sergent 128° infanterie. 

Renaud Lucien, sergent 116' infanterie. 

Bailly Charles, sergent 43° inf. territoriale. 

Planche Jacques, sergent 137° infanterie. 

Colombe Eloi, sergent 33° infant. coloniale. 

Bonnin André, sergent 67° inf. territoriale. 

Le Chapelain Julien, sergent 411. infant. 

Lavoquer Emile, sergent 410° infanterie. 

Gazeau Maurice (de), sergent 64° infant. 

Montrelay Etienne, mar.-d.-logis 58° art. 

Charrier René, caporal 65° infanterie. 

Boisard Théobalcl, caporal 137° infanterie. 

Barbeau Henri, caporal 31' batail. génie. 

Pellerin René, caporal 57° infanterie. 

Coinde Maurice, cap'-braneard.A.d'Orient. 

Durand Athanase, caporal 87* infanterie. 

/vlayeux Charles, caporal 206° infanterie. 

Haupteman Arthur, caporal 155° infant. 

Morandeau Raoul, caporal 264° infanterie. 

Praud Yves, caporal 19° infanterie. 

Kil.ié-Aristide, brigadier 58° artillerie. 

Bernard Louis, brigadier 35° artillerie. 

RouxJean-Baptiste, brigadier18"artillerie. 

Massonnet Edouard, brigadier 'nt artil. 

Defrance André, quart. -m. can: C l-R iv ière . 

Coutanceau Gaston, niat.-four. 2° fusil.-m. 1 

Madecloachim, matelot Prfusiliersmarins. 

Couthouis Joseph, chauffeur efusil mar. 

Fradet Désiré, matelot '2° fusiliers marins. 

Crochet François, matelot 5° fusiliers mar. 

Audouin Maurice, fusilier marin. 

Idier Victor, mitrailleur 2° spahis. 

Germiot Eugène, soldat 89° enfiler. lourde. 

Mignet Jean, canonnier 229° artillerie. 

Audrin Marius, canonnier 51° artillerie. 

Martin Henri, maître-point. 10rart.lourde. 

Rendant Gabriel, soldat 138° art. lourde. 

Chêne Jean, camonnier 83° artiller. lourde. 

Cochet Gaston, canonnier 111° art. lourde. 

Cour voisier Ernest, canon. 214" art. lourde. 

Chauffeteau André, canon. 1" art. colon. 

LouineauJoseph,téléphonistelrartillerie. 

Rigolage Stanislas, soldat 77° infanterie. 

Trichet Lysis, soldat 333' infanterie. 

Miction Louis, matelot -I" fusiliers marins. 

Ianett Christian, soldat 52° infant. colon. 

Hoptemane Joseph, soldat 2° infant. colon. 

;Arceau Antonin, soldat 2' infant. colon. 

Petitgas Charles, soldat 55' infant. colon. 

Baillache Emmanuel, soldat 42° inf. ,col. 

Roche Ferdinand, soldat 33° infant. colon. 

Ancel Anselme, soldat 33° infant. colon. 

Milcent Benjamin, infant. colon. Maroc. 

Tapissier Henri, infant. coloniale Maroc. 

Delaunay Dieudonné, 7° infant. coloniale. 

Etanchaud Maurice, infanterie coloniale. 

Traineau Joseph, 38° infanterie coloniale. 

Dupont Louis, infanterie coloniale. 

Boiser(' nuite, 53° infanterie coloniale. 

Bellet, 66' bataillon Tirailleurs Sénégalais. 

Graizeau Auguste, 5' zouaves et tirailleurs. 

Soulard Joseph, soldat 411° inf. (2 citai.). 

Chaillou Ernest, soldat 411' infanterie. 

'Chiron Henri, soldat 411° infanterie. 

Guilbaud Henri, soldat au 411' infanterie. 

Pénel Abel, soldat 293° infanterie. 

Pérochaud François, soldat 293° infanterie. 

Forestier Arthur, soldat 120° infanterie. 

Grit Victor; soldat -120° infanterie. 

Barreau Auguste, soldat 93° infanterie 

Porchier Léopold, soldat 93° infanterie. 

Buffet Hippolyte, soldat 93° infanterie. - 

Barreau Maximin, soldat 93° infanterie. 

Rousseau Ferdinand, soldat 93' infant. 

Conan Jean, soldat 93' infanterie. 

Traineau Léon, soldat 65° infanterie. 

Picot Raymond, soldat 65' infanterie, 

Manie Jules, brancardier 65° infanterie. 

'Monceau Fernand, soldat 65° infanterie. 

Thomas -Lamotte Victor, brune. 265" inf. 

Rocard Gabriel, soldat 64' infanterie. 

Idier Alfred; soldat 264' infanterie. 

Goulpeau Jean, soldai t42° infanterie. 

Le Carrour Marius, soldat 160' infanterie. 

Larrignon René, soldat 160° infanterie. 

Gourdon Montfort, soldat 123° infanterie. 

Goul peau Hippolyte, soldat 77° infanterie. 

Delille Gaston, soldat 212° infanterie. 

Chaillou Isaïe, soldat 298° infanterie. 

Dronneau François, soldat 233' infanterie. 

Sigogne Roger, soldat 80, inf. territoriale. 

Preux Eugène, canonnier 35° artillerie. 

Heitzler Louis, soldat 1" marche d'Afriq. 

Turbé Marcel, soldat 53° infant. coloniale. 

Boulin Emmanuel, soldat 7' infant. colon. 

NOTA. — L es fam i l les in téressées so n t 

p r iées de vo u lo ir bie n s ig n a ler SANS RETARD 

à la M a irie (Bure a u du Se c ré tar ia t) les 

erreurs o u omiss io n s q u i p o urra ien t ê tre 

re lev ées cla ns c e t te l is te des t inée à fig ure r 

au L ivre d'Or de la Co m m u n e . 


Séance du 1 5 Fé v r ie r 1 91 9 (suite et fin) 

Service d'Eau — Eau d'alimentation 

Au cours de la dernière séance, le Con- 

seil Municipal, préoccupé de l'insuffisance 

de filtration de l'eau livrée à l'alimen- 

tation, avait décidé de faire procéder 

une enquête pour savoir s'il était possible, 

avec les moyens dont on dispose actuelle- 

ment, de remédier à cet inconvénient et 

de livrer à la consommation une eau plus 

limpide. 

M. le Président présente un rapport de 

M. l'Architecte de la Ville sur cette ques- 

tion. Ce rapport fait ressortir qu'il est 

possible d'assurer péovisoirernent une pu- 

reté plus complète de l'eau avec les mo- 

MaInnlel 

yens dont on dispose ou dont on peut dis- 

poser, et indique-les travaux qu'il y aurait 

lieu d'effectuer pour obtenir sans crainte 

d'à- coups, une parfaite filtration de l'eau 

d'alimentation. 

En somme, le nécessaire a été fait. 

L'eau est actuellement limpide, mais les 

moyen* actuels permettent-ils de donner 

la certitude qu'il en sera toujours ainsi ? 

C'est pourquoi il parait utile de proposer 

une s é r ie de travaux destinés à assurer 

d'une façon complète et pour une durée 

indéterminée la purification de l'eau. Mais 

ces travaux, en raison de leur importance, 

nécessiteraient des dépenses assez considérables. 

M. Lecomte estime que les moyens ac- 

tuels seraient suffisants avec plus de sur- 

veillance. Revenant sur une idée émise a 

la dernière séance, l'honorable Conseiller 

propose de prendre à oe sujet l'avis d'un 

spécialiste en questions d'eau, par exemple 

de M. Michel, ingénieur en chef à 

Nantes. 

Cette proposition est adoptée. 

En ce qui concerne la visite de la ma- 

chinerie du service d'eau, le Conseil décide, 

d'après les suggestions de MM. Michel et 

Lejeune, de faire appel à la compétence 

de M. Cannic, ingénieur- électricien 

Nantes. M. Cannic a, d'ailleurs, dirigé la 

construction de l'Usine de Luçon. 

Adresses 

M. le Ministre des Affaires Etrangères 

transmet les remerciements adressées par 

M. le Président Wilson, pour les senti- 

ments exprimés à son égard par le Conseil 

Municipal. 

M. le Maréchal Pétain remercie l'Aesern- 

blée de l'attention délicate manifestée, en 

donnant son nom à l'une des rues de la 

Villes. 

M. le Préfet de la Vendée remercie le 

Conseil Municipal d'avoir hies voulu voter 

une subvention de 300 francs pour l'érec- 

tion d'un monument à M. Clemenceau. 

Ferme à bail du Port 

M. le Comte de Bresson, président du 

Groupement sablais d'initiative, adresse 

'au Conseil Municipal une lettre et un 

programme-circulaire concernant le déve- 

loppemént du port des Sables, et tendant 

à obtenir le consentement du Gouverne- 

ment à octroyer à la Société la ferme à 

bail du Port, dans la totalité de son éten- 

due, pour une période de trente années. Il 

demande au Conseil de,vouloir bien émet- 

tre un avis favorable à cette proposition. 

M. Fontaine est d'avis que, seule, l'ini- 

- tiative privée peut assurer l'essor du Port 

des Sables, parce que, seule, elle aura la 

souplesse nécessaire pour résoudre facile- 

ment toutes les difficultés et se plier à 

toutes les modifications et transformations 

exigées par le progrès. Il appuiera d o n c 

la demande du Groupement sablais. 

M. Lecomte ne voit pas d'inconvénient 

a émettre un vote de principe favorable, à 

la condition, toutefois, de fixer les condi- 

tions de constitution et capital auxquelles 

cette Société devrait répondre, et la rode- 

vance que cette Société pourrait avoir à 

verser à la Ville. 

M. Bataille estime que la question est 

très vaste et grosse de conséquences. 

Selon l'honorable Conseiller, une déci- 

sion, en tout cas, ne saurait être prise au 

pied levé et il pense que le Conseil- jugera 

sans doute qu'il y a lieu d'examiner cette 

question en séance privée et de recueiUie 

les avis des groupements maritimes, et. 

dustriels et commerciaux de la région. 

M. Pédenau, tout en exprimant un avis 

favorable, déclara que les droits des pê- 

cheurs ,et la liberté de lia pèche devront 

4tre réservés. 

La discussion étant close, M. le Prési- 

dent prie le Conseil Municipal de vouloir 

bien émettre son avis sur la demande for- 

mulée par M. de Bresson, au nom du 

Groupement sablais. 

L'Assemblée, à la majorité, émet un 

voeu favorable, sous certaines réserves. 

MM. Bataille' et Petit déclarent s'abs- 

tenir. 

ÀrroRdissenlent des Sables-d'Olonne 

Samedi 8 

Dimanche 9 

Lundi 10 

Mardi 

Mercredi 12 

Jeudi 13 

Vendredi 14 

Ibes Subies 


(A nci enne heure) matin 90i: 

mars. ....... 7 28 7 59 

- 8 38 9 33 

10 42 1140 

— — 0 24 

0 58 1 26 

1 50 2:12 

232 -250 

Grande M arée , le 18, à 4 h 36 mat. — 92 

N' 1.620 


M EC LA DATE DU LENDEMAIN 




imprimeur de la 'Vendée Républ itatae, Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 





Ou traite à foriait p' les Annonces périodiques ou cOutinue. 

110édieSpitainde 


doi t ê tre adress é ie Valère MATHÉ , Réda c t e u r-Géran t 



Le Conseil Municipal des Sables se 

réunira en séance extraordinaire le samedi 

8 mars 1919, à l'Hôtel-de-Ville, à 15 heures. 


Lecture du procès-verbal de l'a dernière 

séance; 

Prorogation et révision du règlement des 

tarifs de l'octroi : propositions de M. le 

Préposé en chef; 

Ecole des pêches maritimes : réorganisa- 

tion ; 

Fonds erau n i c i pâ ux de chômage : vote de 

crédits; 

Tramway électrique : demande d'achat et 

de concession d'exploitation ; 

Habillement des Agents de pOliCe.: autorisation 

de traiter de gré à gré ; 

Hippodrome de La Lande : deréquisitioni 

état des lieux ; 

Poissonnerie : relèvement des droits. de 

plaçage; 

Indemnités de cherté de vie au personnel 

municipal : propositions de la Commis- 

sion ; 

Ecoles maternelles: salaires'des servantes; 

Droits de voirie : cotes irrécouvrables ; 

Questions diverses ; 


Réclamation pour les Impôts 

M. le Contrôleur des Contributions di- 

rectes se tiendra à la Mairie les diman - 

ches 9, 16 et 23 mars, • de 10 heures à 

12 heures pour recevoir les réclamations 

des contribuables. 


Il est rappelé aux habitants qui n'é- 

taient pas électeurs aux Sables, en 19114, 

qu'ils doivent demander leur inscription 

sur les listes électorales de 1919, avant le 

5 avril inclus. 


Les coupons de la carte de charbon 

portant les n" 1, 2, 3, 4 et suivants du 

mois- de ma.rs, pour les besees domesti- 

ques, auront, en principe, une valeur de 

25 kilos. 

Toutefois, jusqu'à nouvel avis, les cou- 

pons 1 et 2 seule seront touchés, les cou- 

pons 3, 4 et suivants étant réservés pour 

les attributions faites ultérieurement et si 

l'importance de ces attributions permit de 

mettre en distribution les quantifie qu'ils 


Les coupons du mois de fé v r i e r seront 

valables jusqu'au 15 mars, à- raison de 25 

kilos par coupon. Ils pourront être rem- 

placés jusqu'à cette date par des distribu- 

tions de coke, à raison del hectolitre pour 

deux coupons de 25 kilos. 

Ecole des Pêches Maritimes 

MM. les marins- pécheurs sont informes 

'que les cours de l'Ecole des Pêches mari- 

times sont repris à partir du vendredi 

7 mars, aux lieux, dates et heures ci-après : 

La Chaume, école de garçons, mardis 

et vendredis ; Les Sables, ancienne école 

de garçons, place de la Liberté, lundis, 

mercredis, samedis; le matin, de S b. 1/4 

à 11 h. 1/4 ; le soir, de 1 h. 1/4 à 4 h. 1/4. 

Consommation du Sucre 

Le public est informé que, par suite du 

manque de matériel, il a pu se produire 

des retards dans la livraison des attributions 

du sucre. 

Toutefois, en vue de parer à'ciat incon- 

vénient et de permettre aux épiciers de 

livrer le sucre avec application du nouveau 

taux de la ration, il a été décidé que les 

coupons de février seraient valables jus- 

qu'au 20 mars prochain. 

Il appartient donc à chacun d'exiger la 

livraison intégrale de la ration à laquelle 

il a droit (750 grammes) et de signaler 

sans retard à la Mairie toute infraction à 

ces dispositions. 

Dans la Légion d'Honneur 

Parmi les nominations dans l'ordre de 

la Légion d'honneur, des différents Minis- 

tères, nous relevons les nems de deux de 

nos compatriotes : 

M. Léon Nadaud, directeur du personnel 

et du Cabinet du Ministère des Finances, 

vient d'être élevé au grade d'officier dela 

Légion d'honneur. 

M. Eugène .Raguet, secrétaire dé la 

Société nationale des Beaux-Arts, est 

promu chevalier de la Légion d'honneur. 

Nos sincères félicitations à nos deux 

distingués compatriotes. 

Récompense honorifique 

Une médaille de sauvetage en bronze 

viertt d'être décernée au quartier-maitre

de manœuvre Bernard, de l'He- d'Yeu, 

e. 1.030, embarqué sur le dundee Co ns - 

ta nce , en récompense du dévouement dont 

il a fait preuve à 111e-d'Yeu, le 4 décembre 

1918: s'est dévoué, au péril de sa vie, 

pour se rendre à bord d'un navire japonais 

en perdition. Après l'installation d'un va- 

et-vient, a organisé le sauvetage à bord et 

assuré ainsi le salut de l'équipage composé 

deecinquante- sept hommes, lesquels se 

seraient infailliblement noyés sans sa, 

courageuse et énergique intervention. 

Au Palais dé Justice 

M. Renault, président du tribunal de 

Melle, est nommé, sur sa demande, pré- 

sident du tribunal des Sables, en remplacement 

de M. Ribereau, admis à faire 

valoir ses droits à la retraite. 

Eaux et Forêts 

Au tableau d'avancement des brigadiers 

sédentaires promus à la hors classe, nous 

relevons le nom de M. Bataille, aux Sables- 

d'Olonne, à qui nous offrons nos bien vives 

félicitations. 

Poids et Mesures 

M. Peyroux, vérificateur des poids et 

mesures aux Sables, vient d'être nommé, 

sur sa" demande, à Mont-de-Marsan. M. 

Peyroux était un fonctionnaire aimable, 

estimé de tous ceux qui l'approchaient. 

Il sera remplacé ici par M. Birot, ac- 

tuellement sans affectation. 

Fils de fer pour l'Agriculture 

Le Gouvernement a décidé de mettre à 

la disposition des agriculteurs, dans les 

conditions suivantes, les quantités de fils 

de fer lisses et de fils de fer ronces néces- 

saires à leurs besoins. 

Seules les demandes des groupements 

agricoles seront prises eu considération ; 

les ronces et fils seront livrés uniquement 

par lots de 5.000 kilos, étant entendu qu'un 

même lot pourra comprendre des fils de 

numéros différents. 

Les prix de cession sont actuellement 

les suivants par 100 kilos : fils clairs n' 20, 

140 fr.; augmentation par 100 kilos et 

par numéro, 1 fr. pour les numéros 19 à 

13; 2 fr. pour les numéros 12 à 8 inclus ; 

4 fr. pour les numéros 7 à 1. Fils recuits, 

5 fr. de majoration sur les prix des fils 

clairs. Fils galvanisés, 25 fr. de majora- 

tion sur les prix des fils clairs. Ronce deux 

fils recuits noirs, 2 picots à 11 centimètres, 

n° 16, 160 fr. les 100 kilos. Ronce deux fils 

galvanisés, 185 fr. les 100 kilos. 

Ronce galvanisée, américaine ou peinte, 

en bobines de 25 à 50 kilos, -100 fr. les 

100 kilos. 

Ces péix s'eatenfient pour-Marchandise 

sur wagon départ. 

Le Directeur des Services agricoles, 2, 

boulevard Louis-Blanc, à La Roche-sur- 

Yen, fournira aux groupements agricoles, 

sur leur demande, tous renseignements 

sur l'établissement des demandes. 


La limite extréme d'âge d'admission aux 

épreuves du concours pour le recrutement 

de dames employées des Postes et des 

Télégraphes, qui aura lieu les 10 et 11 

avril 1919, est reportée, pour les veuves 

et les femmes de militaires disparus, à 40 

ans au jour du concours. 

En outre, la clôture de la liste d'inscrip- 

tion, primitivement fixée au Pr mars, est 

reculée jusquiau 15 mars au soir. 

Circulation dans la Zone spéciale 

Par modifications aux instructions anté- 

rieures, le Ministre de la Guerre e décidé 

d'appliquer aux zones spéciales les dispo- 

sitions de l'article 2 du décret du 24 dé- 

cembrea1918, relatif à la circulation des 

véhicules automobiles, c'est-à-dire que 

les véhicules automobiles de toute nature 

utiles aux besoins de l'agriculture, du 

commerce et de l'industrie peuvent désor- 

mais circuler librement, comme dans la 

zone de l'intérieur. 

--- 

La Liste des numéros gagnants 

de laTombola des CEuvr es de Guerre 

Contre l'envoi d'un timbre de quinze 

-.centimes, le Comité interdépartemental 

de Secours, 34, place de la République, au 

Mans (Sarthe) enverra, à toute personne 

qui lui en fera la demande, la l is te com- 

p lè te e t c lassée des 1.361 numéroS gagnants 

de la Tombola des Œuvres de Guerre, for- 

mant un total de 55.000 francs, sortis au 

tirage du 16 février 1919. 

Le retour de nos Médecins 

Le Docteur Anie= MANNE, démobi- 

lisé, reprendra ses visites et consulta- 

tions, le mardi 11 mars, Vi l la _des Ro c hes - 

No ires . 

Cambriolage 

La propriété de M. Chailley, maire des 

Sables, a été visitée par des cambrioleurs, 

dans la nuit de samedi à dimanche. 

C'est en voulant aérer la villa que la 

concierge s'aperçut lundi, vers 4 heures, 

du désarroi qui régnait dans le vestibule 

d'entrée. 

De la première enquéte il résulterait 

que- le voleur, escaladant la partie basse 

du mur de clôture, du côté du brise-lames, 

aurait atteint la terrasse ; après avoir brisé 

les vitres de la fenêtre, il aurait pénétré 

dans les appartements, dévalisé ceux-ci 

de linge, argenterie, bijoux anciens et 

artistiques ; puis il serait sorti par le vesti- 

bule, ce qui explique le. bouleversement de 

celui-ci. 

Le vol doit être considérable ; il s'élèverait, 

dit-on, à une vingtaine de mille francs. 

Mais le Parquet des Sables, qui procède 

actuellement à une enquête, ne sera fixé 

sur l'importance du cambriolage qu'après 

la vérification faite par le propriétaire.• 

Disons dès aujourd'hui que M- Chailley 

qui est rentrée aux Sables, aussitôt 

qu'elle a été informée - offre une prime 

de 200 francs à qui donnera des indications 

pouvant permettre de découvrir les cou- 

pables. 

Gertiià par l'Imprimeur soussigné, 

CHANGEMENT de PROPRIÉTAIRE 

Par suite de changement de Propriétaire 

et pour Inventaire, l 'Ep ic e r ie de 

l 'H ô te l - de - Vil le , rue de l'Hôtel-de-Ville, 

3, sera fermée encore aujourd'hui vendredi. 

Demain samedi 8 mars , réouverture. 

Maison de confiance. -- On porte à 

domicile. 


Des contraventions ont été dressées : 

Pour défa u t d 'é t iq u e t tes sur denrées 

exposées en vente, contre M- Trichet 

(Adèle), 55 ans, cultivatrice à Girouett!. 

Corsets sur Mesures • 

M- MAILLET, Co rse t ière à Nantes, 

précédemment 12, rue Crébillon, actuel,- 

lement 16, rue- d'Orléans, a l'honneur 

d'informer sa Clientèle qu'elle se tiendra 

à sa disposition pour quelques jours seulement, 

2, rue e t p la ce des Ba ins, aux 


Co rs e ts dro i ts de ma i n t ie n e t d'or thopédie 

Olonne 

Charbon. - La distribution du charbon 

de la première quinzaine de mars aura lieu 

au bourg lundi prochain 10 mars. 

- Médaille Militaire. - Par déci- 

sion ministérielle le Maréchal de France 

commandant en chefles armées françaises 

de l'Est, a confère' la Médaille militaire au 

soldat Elbert (Georges-Théodore), avec la 

citation suivante : 

« Excellent soldat, dévoué et coura- 

geux, a été blessé grièvement dans un 

poste d'écoute le 9 août 1916. Énucléation 

de l'oeil gauche. 

Toutes nos félicitations à notre brave 

compatriote. 

- État-Civil (du 26 février au 51hars). 

- Na is s ance . - Théreze-Jeanne-Sylvanie 

Chevallier fille de Sylvain et deReine Bro- 

chard, aux Chirons. 

Décès . - Jean-BaptiSte Elbert, 82 ans, 

cultivateur, veuf de Constance Catin, à 

La Garnauderie. - Alexis Remaud, 56' ans, 

cultivateur, époux de Marie Renaud, au 

Canal. - Ludovic Audouin, 80 ans, pro- 

priétaire, époux de Adélaïde Dousset, au 

bourg. - Pierre-Théophile Doussier, 72 

ans, cultivateur, époux de Constance Ra- 

yard, à Sauveterre. 

Rec t ifica t io n . - Marie-Joséphine-Her- 

mance Parmentier, 8i ans, propriétaire, 

veuve de François-Emile-Sosthème 

g e o n , aux Filées. 

• 

T'aiment t 

Réunion de Mutilés. - Les mutilés, 

blessés et réformés du canton, se sont 

réunis à la Mairie le dimanche 23 février. 

MM. Jaumain, secrétaire général de l'As- 

sociation Régionale, et Béchieau, secré- 

taire-adjoint, assistent à la réunion. 

M. Béchieau donne connaissance des 

statuts de l'Association ainsi que les 

avantages matériels et pécuniaires réser- 

vés à ses membres. 

Il est ensuite procédé à la constitution 

du Bureau; sent élus : 

Prés iden t : M. Renaud, pharmacien- 

major de 1- classe, un vaillant mutilé ; 

Vice-prés iden t : M. Pailleau, de Saint- 

Hilaire-de-Talmont ; 

Sec ré ta ire : M. Arrivé, secrétaire de 

Mairie ; 

Tréso r ier : M. Bellocq, de Tàlmont ; 

MM. Leclerc* d'Avrillé, et Prouteau, 

de Longeville, sont désignés comme Mem - 

bres adm inis tra te urs . 

Par une délicate attention, les membres 

présents proposent, comme Président, 

d'honneur de la section, M. Batiot, ancien 

député, maire de Talmont, conseiller gé- 

néral de la Vendée, ancien combattant de 

1870. 

'NOTRE FEUILLETON 

L ' a b o nda nce des ma t ières no us o b l ig e à 

reme t tre a u pro cha in numé ro la su i te de 

no tre très in téressa n t fe u i l le to n Cœun 

D'ALSACE, de Montenailles. 


Travaux d'un Inventeur Américain 

La Commission de la Chambre de New- 

York vient d'accorder un subside de deux 

Millions et demi à M. John Hammond, in- 

venteur de la torpille aérienne, pour-lui 

permettre de continuer ses expériences et 

de mettre au point son système radio-dy- 

namique de direction de bateaux de sur- 

face et de sous-marins. 

Ce système permet aussi de lancer et de 

diriger des torpilles d'un sous-marin sub- 

mergé, le commandement se trouvant à 

bord d'un aéroplane volant à une hauteur 

d'où il est invisible. Le pilote, dans l'aéro- 

plane, dirige le sous-marin et lance s e s 

torpilles. 

REMERCIEMENTS 

Madame et Mademoiselle DINGEON 

prient les personnes qui leur ont fait 

l'honneur d'assister aux obsèques de leur 

mère et grand-mère, de vouloir hien 

agréer leurs remerciements. 


A u d ience du Mercred i 1 2 Fév r ier 1 9 1 9 

Un Acquittement 

M. Brunet (Auguste), 50 ans, fabricant 

de conserves à Croix-de-Vie, comparait à 

l'audience de ce jour sous l'inculpation de 

fausse dénomination sur des marchan- 

dises expédiées par lui (conserves de 

viande au lieu de charcuterie). Après 

jugement M. Brunet a été acquitté. 

Plaidant M° Louis Lecomte. - 

A udi e n c e d u M ercredi 1 9 Février 1 9 1 9 

Bris de clôture et ivresse 

Le nommé Dudit (Gabriel), 50 ans, char- 

pentier de navires, demeurant aux Sables, 

rue de l'Hôtel-de-Ville, pour avoir le 

18 janvier 1919, brisé un carreau chue 

M. Gillier,, débitant, rue de la Bauduère, 

et avoir été trouvé le môme jour en état 

d'ivresse, est condamné, par défaut, à 

25 francs d'amende pour le délit et 5 francs 

d'amende pour ivresse. 

Côups et blessiires 

Le 2 février 1919, vers -21 h. 1/2, le 

nommé Dupent (Pierre-Guillaume), 2t ans, 

cultivateur au Bois-Colin de Notre-Dame- 

de-Monts, a porté d e s coups lui occasionnant 

des blessures à M. Louis Raballand, 

52 ans, cultivateur au même lieu. Pour ce 

Motif, il est condamné à 25 fr. d'amende. 

Plaidant M' Paul Lecomte. 

Spéculation illicite 

Menuet (Marie), femme Averty, 

33 ans, épicière à Saint-Jean-de-Monts a, 

en 1918, pendant un certain temps, dans 

un but de spéculation illicite non justifié 

par les besoins de leurs approvisionne- 

ments ou de légitimes prévisions indus- 

trielles ou commerciales, opéré ou tenté, 

sans emploi de moyens frauduleux, la 

hausse du prix d'une denrée aù-dessus du 

cours qu'avait déterminé la concùrrence 

naturelle et libre du commerce. Pour ce 

fait, le Tribunal la condamne à 50 frahcs 

d'amende. 

Plaidant lel° Paul Lecomte. 

A ud ience du Me rcr edi 26 Fév r ier 1 9 1 9 

Outrages et ivresse - 

Briand (Jacques), 41 ans, marin, rue 

Buffon aux Sables, est condamné à 4 jours 

de prison et 5 francs d'amende pour avoir 

le 18 février dernier outragé l'agent Phelippeau, 

alors qu'il passait sur la place de 

la Liberté el être en état d'ivresse. 

Une Bacchante 

Le février 1919, vers midi, la nommée 

Perdriau (Eugénie-Georgina), femme 

Le Lamer, 40 ans, rue des Soupirs aux 

Sables, a brisé quatre carreaux de la 

porte de Mme Chabot, s'a voisine, a exercé 

des voies de fait sur ladite dame et a été 

trouvée en état d'ivresse. Pour ces diffé- 

rents exploits le 'Tribunal condamne cette 

irascible à -I mois de prison par défaut et 

à 1t. francs et 5 francs d'amende. 

Transport de Céréales sans permis 

Donneau (Arsène-Pierre), 42 ans, culti- 

vateur à D'aileron, se voit infliger une 

peine de 25 francs d'amende pour avoir 

transporté 75 sacs de blé alors qu'il ne 

-devait en transporter que 60, comme son 

permis de circulation le mentionnait. 

Infraction à la loi du Ravitaillement 

M. Laprée (Jules -Emmanuel)', 61 ans, 

pharmacien à Challans, a fabriqué et 

vendu de la limonade édulcorée artificiel- 

lement au moyen de la saccharine en n'ap- 

posant pas sur les récipients contenant 

cette limonade des étiquettes indiquant : 

1° la nature de l'édulcorant ; 2° la quantité 

de cetédulcorant contenu dans le récipient ; 

3° le nom du fabricant ou à son défaut le 

nom du commerçant revendeur. 25 francs 

d'amende par défaut. 

Vol ou recel 

Le -15 février dernier, trouvant le crise 

de charbon trop dure, les nommées Girard 

(Léonide), femme Boisson, 57 ans, et 

Perdrieau (Eugénie), femme Le Lamer, 

40 ans, rue des Soupirs aux Sables, ont 

dérobé sur la Cabaude du charbon an 

préjudice de l'armée américaine. Le Tri 

bunal les condamne à 8 jours de prison 

chacune. 

Ap rès ,52 m o is de Campagne ryj 

MM. 

ELNILINGER 

rt 

adresse à son honorable Clientèle N 

ses respectueuses salutations - p 

Réo uve 'r tu r 'e I " A vr i l 0 

18, RUE DES HALLES O 

- ETAT-CIVIL DES SABLES ' 

.13 , 5 7 Février au 6 Ma rs 1 9 1 9 

• 

NAISSANCES 

• Jean-Pierre fleuri-Maurice Buchou, rue des 

Merciers, 63. 

Renée-Louise-Jeanne Tliemazeau, rue Napo- 

léon, 53. 

Joseph-Jean-Paul-Marie Buehou, 6, ruede la Pie. 


Errest- Adonis Vasseur, soldat au 91' •régiment 

d'infadterie, à Nouzon (Ardennes), e t 

Marie Raynette, sa n s profession, à Nouzon. 

Louis Olivier Guilbaud, plombier (mobilisé), 

rue Pépin, et Marie-Augusta-llenriette-Carmène 

Martineau, domestique, rue du Gazomètre, 

10'. 

MARIAGES 

Guillaume-Jean Martin, commerçant (mobilisé), 

à Rosporden (Finistère)s et Yvonne- 

Blanche Fareu, commerçante, 33, cours 

Dupont:- 

Charles-Alexis-Julien-André Caiveau, matelot 

gabier, rue du Cimetière, à La Chaume, et 

Marie-Léontine-Angélina Févre, poissonnière, 

rue des Traponnières. 

René-Marie-Charles Gourvoisier, sergent au 8e 

génie, et Marie Célestine Grancouet, sans 

profession, aux Sables. 

Pierre Cassan, quartier-maître mécanicien, à 

Paris, rue Leriche, 2, et Jeanne-Marie Jodet, 

couturière en dames, rue de ! a Justice, 63. 

nÉcas 

Denise-Marguerite-Joséphine-Marie Bouras- 

seau, 18 mois. (II.). 

Aimable Routier, 85 ans, cuisinière, veuve de 

Auguste Hucheu. (Il.). 

Jacques -Édouard -Paul Pataud, 18 ans, sans 

profession, quai Georges-Clemenceau. 

Louise-Olive Muzard, 83 ans, sans profession, 

veuve de François Mennereau. (Il:). 

Marie-Rose-Philomène Main, 76 ans, sans 

, profession, veuve de Bonnin. (A. des V.). 



René-Louis-Prosper-Clément Gaillard, méca- 

nicien (Croix de Guerre), quai Georges-V, et 

Marguerite-Jeanne-Henriette Rocheteau, sou- 

deuse. 

MARIAGES 

René-Georges-Louis. Baud, marin (mobilisé), 

rue Montauban, et Germaine-Alexandrine- 

Eugénie Ghafiloux, sans profession, rue du 

Village-Neuf. 

LA V ENDFE RETIJ.BLICA E 

H 


Dimanche 9 maCs. - Assemblée-gagerie : 

Damvix. 

Lundi 10. - Bouin, - Fontaines, La Roche. 

sar-Yon. 

Mardi 11. - Challans, Chentonnay talarchi 

à bestiaux), Mortagne, Rocheservière, Saint- 

Fulgent, Saint-Georges-de-Montaigu. 

Mercredi 12. - Foussais, L'Oie. 

Jeudi 13. - Avrillé, Damvix, Mareuil-Sur- 

Lay (jeunes veaux), Palluau, Vonvant. 

Vendredi 14. - ,Monsireigne. 

Samedi 15. - Apremont, Champ-Saint-Père, 

La Garnache, Saint•Hilaire-de.Talmont. 

• • 

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Etude de Maître G. CHARON, licencié 

en droit, avoué aux Sables-d'Olonne, 

actuellement mobilisé et suppléé par 

Maitre LAMÉ. 

Séparation de Corps et de Biens 

D'un Jugement rendu contradictoirement 

par le Tribunal civil de première 

instance des Sables- d'Olonne, le vingt et 

un janvier dernier (1919), enregistré et 

signifié en la cause d'entre : 

Madame ROSE-VALENTINE COUTOUIS, 

épouse du sieur HEDANT, ci-après nommé, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, rue 

Nationale, numéro 51. ' 

Demanderesse, reconventionnellement 

défenderesse, ayant Maître LAIRE, avoué 

suppléant Maître CHARON, pour avoué. 

Et NIOnSiellr AUGUSTE-LOUIS-ALPHONSE 

HEDANT, marin, demeurani aux Sablesd'Olonne, 

quai du Commerce. 

Défendeur, reconventionnellement demandeur, 

ayant Maître LEVEILLE, pour 

avoué. 

Il appert que la séparation de corps et 

do biens a été prononcée entre lesdits 

époux FIEDANT- COUTOUIS, à leurs 

torts réciproques. 

Pour extrait 

L 'A vo ué pou rsu iv an t , supp léan t Ms C h a ron, 

LAIRÉ. 

P113331.,IO.A.'TION" 

D 

Vente 119 Fonds de Commerce 

DEUXIÉME INSERTION 

Suivant acte sous seing privé, en date 

du vingt-quatre février mil neuf cent dix- 

neuf, Monsieur EUGENF, BARRETEAU et 

Medan-te LÉA MEUNIER, son épouse, 

demeurant ensemble rue de l'Hôtel-de- 

Ville, 3, aux Sables-d'Olonne; ont vendu 

à Mademoiselle CAMILLE MADET, de- 

meurant quai Georges-Clemenceau, 38, 

aux Sables-d'Olonne, le Fonds de 

Commerce d'Epicerie qu'ils exploitent 

rue de l'Hôtel-de-Ville, 3, aux Sables- 

d'Olonne. 


reçues clans les dix jours de la présente 

insertion, chez- Monsieur MIGAULT, 

agent d'affaires, 32, rue du Palais, aux 


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tard, l'étranglement herniaire provo- I 



produire dès l'apparition de la hernie sans qu'aucan 

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Roche-a-Von, lundi 10, Hô te l de l 'Europe. 

Challans, mardi 11, Hô te l d es Voyag eurs . 

L'Oie, mercredi 12, Hô te l du Grand - Turc. 

l'alluma, jeudi 14 (jusg. 2 h. 112), Ho t. Chin e - Ver t . 

Les Sables, dim. 16, Hô tel du Ch eval-Blanc. 

Le Langon, lundi 17 (j und h. 112), Hô t . Chène- Ver t . 

La Châtaigneraie, lundi 24, Hô tel du Lion- d ' O r . 

Chantonnay, mardi 25, Hô tel du Mou ton . 

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L'neLis- dit I r;lu. Jouis, iwe el. mite. 

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l'Arcade ; M. VALEAU, aux Sables- d'Olonne, 

81, boulevard de l'Est, ou à M' CHARBON- 

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?in 1615illionas de Capitaux constitués et payés (rachats non compris) depuis 

la fondation de La Cap ital isa ti on , la plus ancienne et la plus réputée des-Sociétés de 


Depnis le début des hostilités, 11..a Csipitalisation • n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; es tirages ont eu lieu exactement le 1" de chaque mois . 

Les porteurs de Bons de kat Capitalisation qui ont cessé leurs versements 

depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versemente 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bons, soit en 

écrivant à M. Eaàzscis BERAUD,-`Villa S imone , 7, rue Montebello, Sables- d'Olonne. 

Ne pas confondre E-.3511. Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot « Capitalisation.

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L e s le t t r e s n on afran ch i e s s o n t r e fu s é e s 

X'éléplaons." -4 s 

Elle doit Un châtiée 

Tandis qu'on discutait, au Conseil 

suprême de guerre des Alliés, qui se 

fient à Paris, au quai d'Orsay, les 

co-ndition•d u renouvellement défini tif 

de l'armistice avec l'Allemagne, un 

incident significatif s'est produit à 

Spa. 

Les délégations adverses étaient en 

Ab- présence et les représentants de l'Entente 

avaient entamé des pourparlers 

avec les délégués allemands au sujet 

de la livraison de talion° de commerce 

allemande et des câbles allemands. 

On sait, en effet, que l'une des clauses 

de l'armistice du 14 janvier prévoit la 

livraison aux Alliés de la totalité de 

la flotte allemande jusqu'à la signature 

de la paix. 

Mais les Allemands sont ainsi faits. 

Ils ne se font pas scrupule de revenir 

sur les engagements qu'ils ont pris 

pour les contester ensuite. 

C'est exactement ce qui s'est passé 

une fois de plus. 

Lorsque les Alliés ont demandé aux 

délégués de l'ennemi de tenir leur 

parole, ceux-ci ont élevé toutes sortes 

d'ob•ections et ils ont déclaré que 

l'Allemagne ne livrerait sa flotte qu'à 

la condition de recevoir, pettdant tout 

le temps qu'elle leur ferait défaut, 

environ 2.-500.000 tonnes de vivres de 

toutes sortes. 

Les représentants de l'Entente ayant 

reçu un mandat impératif ne voulu- 

rent pas suivre leurs adversaires sur 

ce terrain et les pourparlers furent 

aussitôt interrompus. 

La Conférence do la paix a été 

saisie de l'incident. Loin de se laisser 

intimider par l'attitude de l'Allemagne, 

les Alliés n'ont pu que maintenir leur 

point de vue ; pas de suppression du 

blocus, tant que l'Allemagne n'aura 

pas obéi. Et les Alliés Ont convoqué 

il Bruxelles les délégués allemands 

pour leur faire connaltre leur décisiong 

En même temps, la Conférence a 

étudié les clauses -navales, militaires, 

aériennes, financières et territoades 

de l'armistice. 

Les clauses militaires ont trait au 

désarmement de l'Allemagne. Lérap- 

port présenté àce sujet par le maré- 

chal Foch a été discuté et adopté. 

Au point de vue naval, l'Allemagne 

devra consentir au démantèlement 

de tous ses loris de la Baltique qui 

devra devenir une mer libre, afin que 

la Pologne puisse y circuler sans 

entrave. Il est bien entendu, d'autre 

part, que l'Allemagne doit rendre la 

Posnanie à, la Pologee et _admettre 

comme définitif le retour de l'Alsace- 

Lorraine à la France. Les Alliés con- 

tinueront à monter la garde sur le 

Rhin jusqu'à ce que l'Allemagne ait 

pleinement exécuté toutes les clauses 

du traie de paix. 

En ce qui concerne les réparations 

et les indemnités, l'Allemagne devra 

verser annuellement, pendant environ 

cinquante années, une quinzaine de 

milliards. 

Telles sont, approximativement, les 

clauses principales qui figureront 

dans le traité de paix et que l'Allemagne 

devra accepter lorsqu'on lui 

demandera prochainement le renou- 

vellement définitif de l'armistice. 

La pilule est amère et dure à di- 

gérer. Mais elle n'a qu'à s'en prendre 

à elle-même et à son Kaiser et à ses 

chefs des malheurs qui vont mainte- 

nant la frapper. Elle a voulu la 

guerre, elle l'a conduite de la façon 

la plus odieuse qui soit ; elle doit 

être châtiée, elle le sera. 


TIRAGE De JOURNAL : 4.04,0 Ex. 

AZIMISOMXVIRMOU 

NOEL MARTY. 

Relèvement des Allocations temporaires 

Le Jo urn a l Offic ie l du 25 février publie 

le texte de la loi du 30 avril 1918 relevant 

l'indemnité temporaire accordée aux petits 

retraités, portée rétroactivement à 30 fr. 

depuis le 1- juillet 1918 jusqu'au 1" janvier 

1919, et, à partir de cette dernière date, à 

(In an 

5fr.»), 

6fc...ee 



ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANGE. 

No tre D e poir es t d e l es 

60 francs par mois. Les conditions d'âge 

sont abaissées pour les femmes à 55 ans. 

Pourront prétendre à cette allocation 

dans les conditions visées par ladite loi, 

mais sans interdition de cumul avec les 

allocations militaires, les intéressés dont 

la pension n'excéda pas 4.000 francs. 

Les pensionnés dont la retraite est comprise 

entre 4.000 et 4.720 francs recevront 

une allocation réduite calculée de manière 

à porter leur pension globale à 4.720 fr. 

A- partir du 1" janvier 1919 tous les 

militaires et marins, sous-officiers et-soldats, 

pensionnés ou gratifiés toucheront 

sans. distinction d'âge ni de charges de 

famille, les allocations ci-dessous fixées 

jusqu'au jour où seront mis en application 

les tarifs édictes par la prochaine loi des 

pensions : 

Pension ou gratification de 40 °/,„ 20 fr. 

par mois. 

De 50 °/„, 30 francs par mois. 

De 60 ^/., 40 francs - 

De 70 "ta 50 francs - 

De 80 ^/,,, 60 francs - 

Cette loi est suivie d'une. instruction 

interministérielle fixant dans le détail le 

régime des allocations aux retraités de 

l'Etat. 


LE PÉGLII.E 0E 1,000 FRANGS 

II 

Sous réserve des exceptions ci-dessous 

indiquées, le pécule revient entièrement 

à la veuve. 

Si celle-ci' est reina r iée et laisse des 

enfants, qu'ils soient nu non d'un autre 

lit, légitimes ou naturels reconnus, le 

pécule est attribué de la façon suivante : 

la m o i t ié à la ve u ve, l'autre moitié, p a r 

pa r ts ég a les sus e nfan ts . S'il n'y a pas 

d'enfants la veuve ne reçoit encore que 

l a m o i tié, Pa lace moitié e s t à répartir 

entre les père, mère, ou, à défaut, grandpère, 

grand-mère du militaire décédé. Si 

le décédé ,n'a ni enfants, ni ascendants, 

alors la veuve, même remariée, reçoit la 

to ta l ité du péc u le . Pour la veuve no n rem 

ar iée, le pécule sera partagé entre cette 

dernière et les enfants existant au moment 

du décès de leur père à raison d'une 

part à la mère et d'une part à chacun des 

enfants mineurs, même âgés de plus de 

16 ans. 

Si le décès a eu lieu le 29 décembre 

1918, date de la promulgation de la loi 

qui a déterminé les voies et moyens 

d'exécution de celle du 9 avril de la même 

année, relative au paiement du pécule aux 

familles des militaires décédés, ou enté - 

rieuremeat à cette date, le pécule et les 

majorations devront étre attribués aux 

ayants -droit vivants à la date du '29 décembre. 

Si le décès s'est produit après 

c'est aux ayants-droit vivants à la date djk 

décès que revient le pécule. 

La situation de famille sera définie par 

les soins des Maires qui produiront un 

certificat modèle A. 

Voici un exemple que nous empruntons 

au J o u rna l Ofic ie l : 

Un militaire a.été tué au combat le 1" 

janvier 1915, laissant, au moment du décès, 

une veuve et trois enfants, âgés respec- 

tivement de 22 ans, 19 ans et 17 ans, niais 

le certificat modèle A, délivré le 20 février 

1919, spécifie que la veuve et deux enfants 

seulement sont vivants et que, d'autre part, 

la veuve s'est remariée le 15 janvier 1919. 

Le pécule sera attribué à la veuve et aux 

deux enfants vivants au 29 décembre 1918 

et leurs parts respectives sont : 

.,Moitié à la veuve, 500 francs; 

Moitié à répartir par parts égales aux 

deux enfants : soit un quart pour chacun 

d'eux,- 250 francs. 

Le point le plus délicat pour l'application 

de la loi nouvelle, consistera à déterminerla 

cause réelle du décès du militaire. 

Pour ceux qui sont décédés en leur domi- 

cile, soit en activité de service, même après 

leu r l i béra tio n, il appartiendra aux familles 

de demander au Général commandant la 

région dans laquelle le décès s'est produit, 

de faire procéder, auprès du corps intéressé, 

à une enquête minutieuse e n vue de 

déterminer la cause.,de la mort. 

Combien de malheureux soldats, partis 

au régiment pleins de vigueur et de santé, 

sont venus mourir en leur foyers, victimes 

de maladies contractées dans la boue des 

tranchées ! Priver leurs faniilles des bénéfices 

du pécule de 1.000 francs serait manifestement 

alleeà l'encontre des intentions 

des législateurs. 

Dans un prochain numéro lieus examinerons 

les conditions dans lesquelles seront 

attribuées les majora tions prévues 

par la loi du 9 décembre 1918. V. M. 

Les Affaires 

Samedi 15 Mars 1 9 1 9 

Publiques sont les 

con naî tre e t d 'y pren dre part e t n o tre In térê t n o u é le comman de im p ér i e u s em en t 

Mm e S . . . , ?i La Ch aum e . - Tout parent d'un 

militaire décédé, jusqu'au quatrième degré 

inclusivement, peut présenter au tribunal une 

requête tpndant à la déchéance des attribu, 

Mires légaux qui seraient indignes de recevoir 

te pécule. Si, comme vous le prétendez, votre 

bru a abandonné son foyer pour se livrer à la 

débauche, il vous appartient d'intervenir im- 

médiatement auprès du Tribunal afin de faire 

attribuer le pécule aux enfants. 

La Vendée Agricole 

L ' Offic ie l, publie l'évaluation au 1" jan, 

vier 1919 des ensemencements *automne 

et le recensement du bétail au 30 juin 1918. 

Notre. département, avec ses 145.000 

hectares de blé, se classe le premier pour 

cette céréale, laissant loin derrière lui 

l'Eure-et-Loir, considéré comme le grenier 

de la France, qui n'a que 94.450 hectares 

d'ensemencés. 

Là Vendée possède encore 1.700 hectares 

de seigle; 6.500 hectares d'orge et 

25.000 hectares d'avoine. 

Au 30 juin 1918, le bétail recensé en 

Vendée était de 55.960 taureaux ; 63.477 

boeufs; 135.399 vaches ; 117.293 génisses ; 

11.660 veaux de boucherie. Total de l'espèce 

bovine : 383.789. 

Le cheptel bovin de notre département 

arrive le troisième de France, après la 

Manche qui accuse 468.590 têtes et le 

Finistère 421.336. 


Séa nce du 8 Mars 1 91 9 

Le Conseil municipal s'est réuni en 

séance extraordinaire, dans la grande 

salle de la Mairie, le samedi 8 mars, à 

3- heures 41u soir, sous la présidence de 

M : Delvaut, 1- adjoint. 

M. Dore est désigné comme Secrétaire. 

Eoole des Pèches Maritimes 

M. le Président du Syndicat des Pécheurs 

avait exposé les raisons nécessitant 

la réouverture de l'Ecole des Pèches 

maritimes des Sables-d'Olonne, et demandé 

que le Conseil municipal veuille 

bien voter une subvention suffisante pour 

en assurer le fonctionnement. 

Une réunion du Conseil d'administration 

a eu lieu à la Mairie ie samedi 1- 

mars, et la réouverture a été décidée à 

partir du vendredi 7 mars. 

Les cours seraient faits sous la direction 

de M. Chénay qui fait connaître que, 

démobilisé, il lui est possible de reprendre 

dès maintenant( ses fonctions d'avant- 

guerre. 

. L'Assemblée vote une subvention de 

2.000 francs et décide, en mitre, qu'une 

démarche sera faite près de M. l'Administrateur 

de l'Inscription Maritime des Sables, 

afin d'obtenir de M. le Commissaire 

aux Transports maritimes une subvention 

qui s'ajouterait a celle votée par le /Conseil 

municipal. 

Police Municipale et Rurale 


M. le Préfet de la Vendée vient d'adresser 

à tous les Maires un projet de réorganisation 

de la police municipale et rurale, 

projet établi à la -suite de pétitions émanant 

de diverses municipalités et tendant 

à substituer à la police municipale une 

organisation analogue à celle qui existe 

dans les communes suburbaines du département 

de la Seine, dans le but de constituer 

un réseau de surveillance extrémenient 

serré et de réprimer • phis efficacement 

les crimes et délits dent le nombre 

va toujours croissant. 

Le principe de cette réorganisation est 

que les Maires seraient dessaisis des pouvoirs 

de police qu'ils tiennent actuellement 

de la loi du 5 avril 1884, à l'exception 

de ceux qui leur sont conférés pour 

des questions spéciales de police locale. 

Les Préfets, dans toutes les commune-s, 

exerceraient les mêmes attributions que 

le Préfet de police dans les communes 

suburbaines du département de la Seine. 

Les modifications qu'entraînerait la réalisation 

de ce projet peuvent être résumées 

comme suit : 

1° Renforcement des services de police; 

2° Elévation des traitements des agents ; 

3° Subvention de l'Etat aux Communes 

en ce qui concerne la responsabilité des 

mesures de police; 

4' Enfin, contribution finarteière de 

l'Etat dans les dépenses. 

Commissariats de Police seraient 

réorganisés et reclassés. 

Le projet prévoit que- les Villes de 

10.000' à 25.000 habitants, comme c'est le 

cas pour-Les Sables, auraient un Commissaire 

de 3,, classe au m o ins e t qu'il 

MIMMAW07111,2108 

Nôtres 

7endée 

O •ilan e de Com ités Républica in s de l 'A rrondissemen t des Sables-d 'Olonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. - Il insère gratuitement, par extrait, les. Affiches imprimées par nous. 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère NILATHÉ 


devrait y avoir, en principe, un agent 

pour 1.000 habitants, soit environ 14 agents 

pour Les Sables, donnes traitements 

pourraient osciller entre 1.600 et 2.400 fr. 

En Ce qui concerne la contribution financière 

de l'Etat, les Villes interviendraient 

pour une somme égale à celle que leur 

coûte actuellement leur police, le surplus 

de la dépense devant être partagé par 

moitié entre la Ville et l'Etat. 

Enfin, en ce qui concerne la police rurale, 

les gardes champêtres seraient sup- 

primés et il serait constitué dans chaque 

chef-lieu de canton une brigade de cinq à 

dix gardes ruraux qui se partageraient la 

surveillance du territoire cantonal. 

Ces agents auraient un traitement de 

1.200 à 1.500 francs. 

Le Conseil estime qu'il suffira d'un agent 

pour 1.500 habitants, soit 10 agents pour 

assurer convenablement le service, et 

propose comme moyenne des traitements 

des agents le taux de 1.800'francs. 

Comme conséquence de ces dispositions 

et des modifications apportées par le 

Conseil, les dépense annuelles seraient 

pour la commune de 28.000 francs mi lieu 

de '23.000 francs. 

L'Assemblée, à l'unanimité, émet un 

voeu favorable au projet de réorganisation 

de la policé municipale et rurale ainsi 

arrêté. 

. En outre, M. le Commissaire tré Police 

fait remarquer qu'il lai est impossible, en 

raison de l'insuffisance du personnel actuel, 

et en attendant la mi» en vigueur da 

projet en question, (rassurer convenablement 

le service aux Sables ét à La Chaume, 

et demanderait, -dès maintenant, la nomination 

de deux agents titulaires à 1.800 

francs, de façon à affecter à La Chaume 

deux agents au lieu d'un. Adopté. 

Port - Travaux de Dragage 

M. Doré attire l'attention du Conseil 

sur l'ensablement du port des Sables et 

de ses abords, qui gêne très sensiblement 

la navigation, et estime que des dispositions 

peuvent dès maintenant être prises 

pour donner satisfaction aux réclamations 

justifiées de nos marins. 

M. Petit fait observer que s'il n'a rien 

été fait au cours de la guerre c'est par 

suite dee difficultés de Main-d'oeuvre et de 

la pénurie des matériaux indispensables à 

l'entretien et aux réparations de la drague-. 

Mais actuellement -on se préoccupe de 

cette question. Des ingénieurs ont visité 

la drague, constaté son état, et pris des 

mesures en conséquence. 

Les travaux de dragage commenceront 

dès que les réparations auront été faites, 

ce qui peut, toutefois, exiger un délai de 

plusieurs mois, la drague ne pouvant être 

réparée sur Place. 

Tramway Electrique 

Sur la proposition de M. Lecomte, le 

Conseil décide-de prendre, dès maintenant, 

les dispositions nécessaires pour assurer 

le fonctionnement du tramway électrique 

au moment de la prochaine saison bal- 

néaire. 

Répurgation 

Le Conseil décide de mettre en adjudication 

lé service de la répurgation, sur 

une mise eprix de 60.000 francs, et pour 

une durée de cinq années. • 

Vente de Chevaux 

Le Conseil municipal émet le voeu 

qu'une vente de chevaux provenant de 

l'armée, analogue à celle qui a lieu à 

Luçon et à La Roche, soit faite aux Sables, 

pour l'arrondissement. 

De nombreux commerçants et cultivateurs 

manquent de chevaux et ne peuvent 

se déPlacer pour se procurer les animaux 

nécessaires. (A s u iv re) . 


Les Sables 


(Ancienne heure) matin soir 

Samedi 15 mars 3 8 3 23 

Dimanche 16 '3 38 3 53 

Lundi 17 4 8 4 21 

Hardi 18 - 4 36 450 

Mercredi 19 5 4 5 18 

Jeudi 20 - 5 29 5 44. 

Vendredi 21 - 5 58 6 13 

Grande M arsa , le. 18, à 4 h 36 mat. - 92 

Mouvement'Préfectoral 

Mr Dadin, secrétaire général de la Ve n - 

d é e , est nommé sous-préfet de Sancer-re., 

M. Dubois, sous-préfet de Condom, est 

nommé secrétaire général de la Vendée. 

M. Montreuil est nommé sous-préfet de 

Fontenay-le-Comte: 


doi t ê tre adressé à 1f. Val ère MATH.g , R éda c t e ur-Géran t 

La Distribution du Gaz 

La Municipalité faisait hier la publication 

suivante : 

« Par suite de retards dans les arrivages 

de charbons, la distribution du gaz sera 

provisoirement suspendue à partir de demain 

matin vendredi 14 e. 

Quand nous serons au centième sprat, 

nous ferons une croix !... 

En attendant, nous ne• cesserons de lé 

répéter : Comment s'y prennent les villes 

voisines pour n'avoirjamais d'interruption! 

Nous connaissons des Municipalités qui 

loin de se donner le mal de celle des 

Sables, se contentent de mettre en demeure 

le Directeur de l'Usine à Gaz d'avoir 

à fournir l'éclairage et la force motrice, 

avec quelques restrictions seulement. Et 

cela réussit!... Et les ménagères peuvent 

faire le repas de midi avec le gaz. 

Par contre, la distribution- s'arrête le 

soir à 20 11.1/2. 

Conservation des Hypothèques 

M. Delsol, inspecteur de l'Enregistrement 

et d e s Domaines, à La Roche-sur- 

Von, est nommé Conservateur des Hypothèques 

aux Sables-d'Olonne, en remplacement 

(le M. Brouillaux-Léger, admis, 

sur sa demande, à la retraite. 



des mobilisés aura lieu au Foyer du 

So lda t, rue des Jardins, les jours ci-après 

désignés : 

Le vendredi 21 mars, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

des a"' 1 à 400 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

à 800; 

Le lundi 24 mars, de 8 h. 1/2 à 11 h. de 

801 à 1.200 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 1.201 

à 1.600; 

Le mardi 25 mars, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 1.601 à 2.000 et de 1 h. 1/2 à 4 h: de 

2.001 à 2.400; 

Le vendredi 28 mars, de•8 h. 1/2 à 11 h. 

de 2.401 à 2.800 et de 1 h. 1/2 à 4 h. 2.801 

et suivants. 

Le lundi 31 mars, de 2 h. à 4 11., pour 

les allocataires qui n'auront pu se présenter 

les jours ci-dessus fixés. 

En raison des modifications très importantes 

figurant dans les nouvelles listes 

de paiement il est recommandé aux allocataires 

' de venir aux jours et heures 


certificat. L es a l loca ta ires se ro n t pay es 

e n s u iva n t le numéro ir,o r elre de leu r ce r t i- 

fica t d'adm issio n . 

Pour les Pauvres 

Il a été versé entre les mains de M. le 

Maire, pour le Bureau de Bienfaisance, 

par les rapatriés d'Allemagne, la somme 

de 93 fr. 50. Tous nos remerciements aux 

généreux anonymes. 

Acte de Générosité 

M. le Sous-Préfet des Sables qui s'était 

intéréressé, avec sa générosité coutumière, 

à l'élan de charité publique qui 

s'était manifesté en faveur de Mm° Ernest 

Viaud, de La Cbaunie, dont le mari avait 

trouvé la mort dans un accident du travail, 

vient de remettre à cette malheureuse 

veuve au nom de M. Sampers, aconier de 

la base Américaine, un chèque de 500 fr. 

à titre de secours immédiat. 

Tous nos meilleurs remerciements à 

M. Sampers pour son acte , de libéralité 

philanthropique, auquel l'honorable industriel 

a eu la pensée délicate d'associer ses 

deux jeunes enfants. 

La Situation Agricole 

Voici d'après l ' O fficie l, à la date du 

1" mars, l'état des cultures en Vendée : 

Après une période relativement courte 

de temps sec et froid, la pluie est revenue 

en abondance; dans certains endroits du 

Bocage, la végétation des céréales d'hiver 

et en particulier celle du blé souffre de 

l'excès d'humidité du sol., 

Les prairies et les cultures fourragères 

sont en bonne situation. 

Les travaux de la saison sont entravés 

par les intempéries; la taille de la vigne 

en particulier subit un retard notable. 

NÉCROLOGIE 

, Mercredi ont eu lieu les obsèques civiles 

de M. Xavier Rochier, maréchal-deslogis-chef 

de gendarmerie en retraite, 

décédé sain Sables-d'Olonne, dans sa 75° 

année. 

Un nombreux public accompagnait le 

cortège funèbre, témoignant ainsi- de la 

vive sympathie dont jouissaient le défunt 

et sa nombreuse famille. 

Au cimetière, M. Petit, président du 

Cercle des Travailleurs-Démocrates a dit 

N° 1.821 


AVEÉ-LA DATE DU LENDEMAIN 


Adresser tout ce qui concerne les Abpnnements, 

Insertions légal« et judiciaires à M. %eu-Jouai:am . 

imprimeur de la 'Vendée Républicaine, Pla ce de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes la ligue 

Judiciaires - 




o fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

On traite à forfait y,' les Annonces périodiques ou confluons 

1-4-% 

le dernier adieu au vice-président honoraire, 

à l'homme de bien qui disparaît. 

Nous adressons à la famille nos bièn 

sincères condoléances. , 

a 

• • 

Notre confrère l 'A v e n ir Rép u b l ic a in , - de 

Mirecourt (Vosges), nous apporte l'écho 

de la mort d'un de nos jeunes compatriotes 

le lieutenant René Bore, du 6° bataillon 

colonial du Maroc, décédé à rage 

de 24 ans des suites de la grippe. 

M. le général de Mac-Mahon et de 

nombreux officiers suivaient le convoi. 

Au cimetière utilitaire, M. le lieutenantcolonel 

de Bruignac, a dit le dernier adieu 

au brave officier « que la mort avait épargné 

sur le front où il se trouvait depuis la 

mobilisation et qui est foudroyé en quelques 

heures sur un lit d'hi:mur-il e. 

Le lieutenant René Boré était le fils de 

M. Charles Bore, entrepreneur à Roanne, 

précédemment à La Chaume, et le neveu 

de MM. Martial, Fernand et Gédéon Boré, 

des Sables. 

Nous exprimons à la famille notre bien 

vive sympathie. 

Musique Municipale. 

Lus exécutants de la Musique Municipale 

sont invités à assister aux répétitions 

qui auront lieu les mardi 18 et vendredi 

21 mars, à 8 heures du soir, e n vue 

d'un prochain concert vocal et instrumental 

sur la place de la Liberté. 

Liberté dee Communications 

téléphoniques . 

Le Ministre de la Guerre, sur la proposition 

du maréchal de France, comman2 

dant en chef les armées alliées, a décidé 

de rétablir la liberté des communications 

téléphoniques dans toutes les parties de 

la zone des armées situées en dedans des 

frontières françaises de 1914, sous les réserves 

ci-après : 

- Le réseau restera è la disposition 

de M. le Maréchal de France commannnt 

en chef les armées alliées, M. te Maréchal 

de France commandant en chef les armées 

de l'Est continuant à en assurer la direction 

générale; 

II. - S ur la demande de M. le Commissaire 

général à la sûreté nationale, il est 

étabki le long de la rentière franco-belge, 

une zone soumise au même régime res- 

treint que les zones frontières espagnole 

et franco-suisse. 

Les limites de cette zone sont les. suivantes 

: 

Département du Nord : Dunkerque-Est, 

Hondschoote, Worrnondt, Bailleul (S.-0. 

et Armentières, Quesnoy-Tour- 

coing (nord et sud), Roubaix, Lannoy, 

Cysoing, Orchies, Saint-Amand (premier 

canton), Condé, Valenciènnes (est), Le 

Quesnoy(Ouest), Bavay-Maubeuge,Sobrele-Château, 

Trelo. 

Département de l'Aisne : Hirson. 

Département des Ardennes : Sig.ny-le- 

Petit, Rocroy, Givet, Furnay, Monthermé, 

Charleville, Mézières, Sedan (nord), Carignan. 

Département de la Meuse : Stenay, Mont - 

médy, Longuyon, Longwy, Auelun-le-Roman. 

Dundee ooulé 

Mercredi matin, à 6 h. 30, le dundee 

Sa in t-Josep h, n° 149, du port des Sables, 

armateur Hériaud et commandé par Paci- 

fique Crémet, monté par quatre hommes 

et un mousse, a touché la risberme de la 

petite jetée et, n'ayant pu manoeuvrer, est 

venu s'échouer sur le banc (lit de leMort, 

à l'entrée du port. 

L'équipage et les agrès ont pu être 

sauvés, mais le bateau est considéré 

comme perdu. 

Emplois vacants 

Deux places d'agent de police sont vacantes 

au Commissariat de Police des - 

Sables-d'Olonne. Traitement 1.800 francs 

par an, plus diverses indemnités. 

Pour tous renseignements s'adresser à 

M. le Commissaire de Police des Sables. 

Offres d'Emplois pour Mutilés 

On demande : un ouvrier en fer (même 

amputé de jambe), pour affutage mécani- 

que: des expédit onnaires pour études de 

notaire. - 

Pour renseignements, s'adresser à l'Assooiation 

des Mutilés des Sables-d'Olonne• 

Sans Nouvelles 

On est inquiet sur le sort du dundee 

d igue-Ma r in e, ri° 188, du port des Sables, 

monté par le patron Patarin, de La 

Chaume, et cinq hommes d'équipage:. 

L 'A igue-Mar in e a quitté notre port le 

e •

jeudi 6 màrs et depuis cette_ date n'a donné 

aucune nouvelle. - 

Espérons encore que les bruits qui ont 

couru sur son sort sont sans fondement. l 

Les Cambrioleurs continuent 

Les visites nocturnes continuent à bord 

des bateaux amarrés dans le port et des 

vols plus ou moins importants sont corn- 

- mis au préjudice des équipages. 

La Police serait sur la piste des cambrioleurs 

qui ne tarderaient pas à faire 

connaissance avec la Justice. 

Menne 

Rapt d'enfant. — Lundi dernier, vers 

10 heures, une automobile venait se garer 

placé de la Mairie. Bientôt en descen- 

daient deux étrangers, un homme parais- 

. sant âgé d'une cinquantaine d'années et 

une jeune femme. Les deux voyageurs se 

présentèrent à la Mairie et demandèrent 

où se trouvait, l'école laïque de garçons. 

Ayant obtenu le renseignement ils se ren- 

dirent devant l'établissement scolaire com- 

munal et prièrent le Directeur de les pré- 

senter aux enfants Guénot, du bourg, 

respectivement âgés de 9 et de II ans. 

Ceux-ci n'étaient pas en classe, lainé se 

trouvant malade. Les deux étrangers pri- 

rent alors la route des Sables. Devant lao 

forge Troger une panne se produisit. Pen- 

dant qu'on réparait, la jeune dame aperçut 

le plus jeune des enfants qui jouait sur le 

trottoir. Elle s'avança vers lui, l'attira 

vers la voiture en lui offrant du chocolat. 

Sans méfiance l'enfant suivit la darne qui, 

d'un mouvement brusque, le poussa dans 

l'auto, La voiture démarra aussitôt et 

partit à 60 à l'heure dans la direction des 

Sables. • - 

Plainte a été portée à la Gendarmerie 

par M. Guénot père. 

— Tragique accident.- — Un tragique 

accident, au cours duquel un de nos 

• compatriotes a trouvé la mort, s'est pro- 

duit mercredi Matin en gare des Sables. 

M. Hyacinthe Merlet, âgé de 26 ans, ré- 

cemment libéré et employé aux Chemins 

de fe r , procédait à l'attelage -d'un wagon 

lorsque un de ses souliers fut engagé 

entre deux rails. Il n e put se dégager à 

temps e t , un wagon l'écrasa net. La mort 

fut instantanée. 

M. le Maire, inffirmé téléphoniquement 

par l'honorable sous-chef de gare des 

Sables, a prévenu, avec tous les ménage- 

ment possibles, sa pauvre femme, sur le 

point d'être mère, du terrible malheur qui 

venait de la frapper. 

A cette famille, si cruellement éprouvée, 

nous adressons l'expression de nos plus 

vives condoléances. 

— Vente de fumiers. — Dimanche 

- 16 mars, à 12 heures, il sera procédé près 

l'école communale de garçons, à la vente 

aux enchères publiques de 11 lots de fu- 

mier provenant du balayage des rues du 

bourg. Avls aux amateurs ! 

— Distribution de charbon ajournée. 

— L'usine qui doit fournir le charbon 

attribué à la Commune étant en répara- 

tions, il ne sera pas possible de taire de 

distribution de boulets à La Garliêre avant 

plusieurs semaines. 

Avrillé 

Battue de Lapins. — Une battue de 

lapins avait été organisée le 6 courant sur 

la propriété de la Guignadière, à Avrillé. 

Les chiens levèrent des sangliers et 

trois de nos habiles Nemrods : MM. Gentreau, 

Rivière et Chevoleau tuèrent chacun 

un sanglier. 

NOTRE FEUILLETON 

L ' a bondan ce des m a t ières n o us o b lig e à 

reme t tre a u p ro cha in n uméro la su i te de 

no tre très in téress an t fe u i l le to n CŒUR 

n'ALSACE, de Montenailles. 


Du 6 au 1 .3 Ma rs 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Yvonne-Marie-Marthe Brochard, 1, r e de la 

Justice. 


Cyprien-Désiré-Célestin Pitra, marin (mobilIsé), 

18, rua du Bastion, ét Armantine-lien- 

riette-Joséphine Bodard, poissonnière, 58, 

rue du Bastion prolongée. 

MARIAGES 

Louis-Olivier Guilbaud, plombier (mobilisé), 

rue Pépin, et Marie-Augusta-Henriette-Cer- 

mène Martineau, domestique, ree du Gazomètre, 

16. 

DÉCÈS 

Paul-Firmin Guesdon, 21 ans, aspirant au 1.r 

régiment d'infanterie. Mort po u r la Fran ce . 

(Acte transcrit). 

Augustine Veillon de Boismartin, 89 ans, propriétaire, 

rue de la Poissonnerie, 28. 

Marie-Louis Xavier Rochier, 74 ans, médaillé 

militaire, veuf de Joachime-Marie Lizanno, 

avenue Carnot. 

Rose Denis, 70 ans, sans profession, veuve de 

Benjamin-Louis Béai, rue de la Bauduère, 29. 

Marie-Florence J a rny, 78 ans, veuf de Alexandre 

Mairand. (A. des V.). 


NAISSANCES 

Paule-Juliette-Ernestine Viaud, rue Ste-Anne. 

Odette-Augusta-Josépha Le Pape, 2a, rue de 

la Marne. 

nècàs 

Désiré.Alcide Gimard, 36 ans, soldat au 164° 

régiment d'infanterie, époux de Marie-Françoise 

Simon. Mo r t p o ur la France . (A. tr.). 


Lundi 17 mars. — Beaulieu-sous-la-Roche, 

Le Langon, Saint-Gervais, Saint-Michel-Mont- 

Mercure,.Saint-Urbain. 

Menti 18. — La Chaize-le-Vicomte, La Jan- 

' donnière, Mouchamps. 

Mercredi 19. — Lee Essarts, L'Hermenault 

(jeunes veaux), Sainte-Gemme-la-Plaine, Saint- 

Pi are -du-Chemin. 

Jeudi 20. — L'Aiguillon-sur-Vie, Boissière- 

- de-Montaigti (marché à volailles), La Chapelle-Achard, 

Commequiers, Poiré-sur -Vie, 

Pouzatqaes,Saintsrean.de-Monts, Talmont (che- 

- vaux) 

Vendredi . 21. — Sainte-Hermine (jeunes 

veaux), Saint-Hilaire-des-Loges. 

Saineedi 22. — Chaize-Giraud, La Ferrière, 

Fontenay-le-Comte (veaux, moutons et porcs 

gras), Saint-Christophedu-Ligneron. 

SV Certifié par l'Imprimeur soussigné, 

Etudes de Maitre G. CHARON, licencié 

en droit, avoué aux Sables-d'Olonne, 

actuellement mobilisé et suppléé par 

Maitre LAIRÉ et de Maitre CHAR- 

BONNIER, notaire aux Sables-d'O- 

lonne. 

VENTE PAR LICITATION 

-D'UNE 

Maison d'Habitation 

17 Parcelles de Terre 

ET UNE 

PaltrrICD17 de) 1.(C.A.R....A2CS 

Sas A 41,111LONNE 

ADJ UDICA TI ON LE .1 A VRIL 1 9 1 9 

Le Samedi cinq Avril mil neuf cent 

dix-neuf, à q ua to rz e heu res , en l'Etude de 

Maitre CHARBONNIER, notaire aux Sables-d'Olonne; 

rue Blason, numéro 1, il 

sera procédé à la Vente aux enchères 

publiques et à l'extinction des feux des 

Immeubles ci-après énoncés, dépendant 

de la succession de Monsieur Lunovie 

BORE, en son vivant cultivateur, domicilié 

à La Girvière, commune d'Olonne, 

décédé le vingt-sept octobre mil neuf 

cent dix-huit. 

Commùne d'Olonne 

PREMIER LOT 

Deux ares soixante-dix centiares 

de Terre au Fief-des-eo ndo nn iè res , numéro 

2350 de la section H, tenant du couchant 

aux héritiers Tessier. 

Mise à Prix : So ixa n te fra ncs , ci .. 60 

DEUXIÈME LOT 

Deux ares vingt centiares de 

Terre, lieu dit L es Dar th es, numéro 

1754 de la section L, tenant du levant à 

Octave Lhommeau et du couchant à Joseph 

Guibert. 

Mise à Prix : Tre n te francs, c i . . . . 30 

TROISIÈME LOT 

Quatre ares vingt -centiares de 

Terre au Fie f-de-B a rres, numéro 1343 

section C, tenant du nord aux héritiers 

Dubois, du couchant à Moïse Rabiller. 

Mise à Prix : So ix a n te fra n cs , ci.. 60 

QUATRIÈME LOT 

Deux ares dix centiares de Terre 

au Fief -de -Pe t ite -Plan te , numéro 977 de la 

section FI, tenant des deux côtés à 

Quentin. 

Mise à Prix : Tren te f ran cs, ci.... 30 

• CINQUIÈME LOT 

Quatre ares vingt centiares de 

Terre au Fiel-des-Bena t ières, numéro 

1919 de la section H, tenant du levant à 

Astagneau et du couchant à Rocheteau 

Mise à Prix : Qu ara n te francs, ci.. 40 

SIXIÈME LOT 

Trois arec dix centiares de Terre au 

lieu dit La Cro ix -Fo u reho n , numéros 809 

et 810 P de la section K, tenant aux héritiers 

du nord et à Sourieau du sud. 

Mise à Prix : Quaran te francs, ci 40 

SEPTIÈME LOT 

Cinq ares soixante-cinq centiares 

de Terre au lieu dit Po up t iè re, numéro 178 

de la section E, tenant du couchant aux 

héritiers et du levant à Marchand. 

Mise à Prix : Cen t d ix Jranca, ci. 110 

HUITIÈME LOT 

Vingt centiares de Jardin sis lieu dit 

L a Mo the , au village de La Girvière, numéro 

2048 de la section M, tenant d_ u midi 

à Astagneau et du nord à Trichet. 

Mise à Prix : D ix fra n cs , ci 10 

NEUVI.ÈlE LOT 

Un are dix centiares de Jardin au 

village de La Girvière, numéro 2050 de la 

section M,•tenant du midi à Trichet et du 

nord aux héritiers Dubois. 

Mise à Prix : Qua ra n te fra n cs , ci . 40 

DIXIÈME LOT 

Une Maison d'Habitation avec cave 

et grenier au village de La Girvière, cour. 

Le tout occupant une superficie de un are. 

soixante-dix centiares, numéro 2029 de la 

section M. 

Mise à Prix : Quinze ce n ts fran cs, 

ci 1.500 

ONZIÈME LOT. 

Sept ares de Terre au Fief-des-Bén ix - 

t ières , tenant du levant aux héritiers, numéro 

1547 de la section H. 

Mise à Prix : Ce n t tre n te frimes, 

ci 130 

DOUZIÈME LOT 

Trente-deux ares quarante centiares 

de Terre lieu dit Le G ra nd-Champ , 

numéros 989 et 990 section G, tenant du 

levant à Mademoiselle Baudrouet, du 

couchant ù Garnier et du sud à Mairand. 

Mise à Prix : Hu i t . c e n ts francs , 

ci 800 

TREIZIÈME LOT 

Huit ares en déux Parcelles de Terre 

sises au- lieu dit L es Mo inardes, section 

J numéros 1542 r et 1545 e, tenant du 

levant aux héritiers et du couchant à 

Lhommeau. 

Mise à Prix : Ce n t c in q u a n te Jra nea, 

ci 150 

QUATORZIÈME LOT 

Cinquante-huit ares de Terre au 

lieu dit Bo u tarl iè re, numéro 863 de la 

section J, tenant du levant à Guingal et du 

couchant à Astagneau. 

Mise à Prix : Q u i nze c en ts francs. 

ci 1.500 

QUINZIÈME LOT 

Vingt ares de Terre au lieu dit L a 

Pa l l ie n ne , numéro 492 de la section S, 

tenant du levant. à Raftin, du couchant 

et du nord à Thibeaudeau. 

Mise à Prix : Hu i t ce n ts fr . , ci .. 800 

_ SEIZIÈME LOT 

Deux ares environ de Terre au lieu 

dit L es Bo b i n e t tes, numéro 554 de la section 

H, tenant du couchant à Duret et du 

levant à Ovide Doussier. 

Mise à Prix : So ix an te fra ncs, ci.. 60 

DIX-SEPTIÈME LOT 

LA VEND/ E REPUBL!!,\) 

Trois ares de Terre environ au lieu 

dit M a /l in iè re , numéro 551 de la section 

H, tenant du levant à Doussier. 

Mise à Prix : Qua t r e -v ing in ci. SO 

OieleXeMilaaeMeatganatteleaMeeiesseaveaMetaeaaafteee 

DIN-li ulTœmE Lor 

Quatre ares environ de Terre au 

lieu dit L e Po u e t , numéro 175 de la section 

C, tenant du levant ericonneau, du 

couchant à Blanchet. eeese 

Mise, à Prix : Quara n te fran cs , c i . 40 

DIX-NEUVIÈME LOT 

Portion de Marais-de-l'Ecluse, 

numéro 2161 P du plan. 

Mise à Prix : De ux m i l le f r . , ci 2.000 

Ladite vente a lieu en vertu d'un jugement 

rendu sur requête par application 

des dispositions de la loi du dix-neuf 

mars mil neuf cent dix-sept. 

Requête de 

1° Madame ALINA DORÉ, épouse assistée 

et autorisée de Monsieur BAPTISTE 

MAIRAND, cultivateur; et ce dernier, 

demeurant ensemble au Moulin43oivin, 

commune d'Olonne; 

2^ Monsieur ELIE,BORÉ, propriétaire, 

domicilié commune d'Olonne ; 

3° a) Madame VICTORIA • VIOLLEAU, 

épouse assistée et autorisée de Monsieur 

CHARLES BOULINEAU, et ce dernier, 

demeurant ensemble à Champcloud, commune 

d'Olonne ; b ) M o n s i eu r EMILE VIOL- 

LEAU, propriétaire, domicilié commune 

d'Olonne ; 

4' Madame AMANDA VIOLLEAU,épouSe 

assistée et autorisée de Monsieur CÉLES- 

TIN IEX1ER, cultivateur, et ce dernier, 

demeurant ensemble à La Gobinière, 

commune d'Olonne ; 

5° Madame veuve Steffiele VIOLLEAU, 

née ENA CANTIN, sans profession, demeurant 

à La Bauduère, commune d'Olonne. 

Agissant au nom et comme tutrice 

naturelle et légale de ses enfants mineurs 

SIMONE, GEORGES et IRMA, nés de son 

union avec son défunt mari. 

Elle aura lieu en présence ou lui dûment 

appelé de Monsieur EMILE DUBOIS, cultivateur, 

demeurant au Miklin-Beuron, 

commune d'Olonne, en sa qualité de subrogé-tuteur 

des dits mineurs SIMONE, 

GEORGES et IRMA VIOLLEAU. 

Et sous les clauses et conditions du 

cahier des charges déposé en l'étude de 

Maitre CHARBONNIER, notaire aux Sables-d'Olonne 

à ce commis où les amateurs 

peuvent en prendre connaissance. 

Fait et rédigé par l'avoué poursuivant 

aux Sables-d'Olonne, le huit mars mil neuf 

cent dix-neuf, 

L ' A ro u é pou rsu ivan t , s upp l é a n t M° Ch a ron, 

Signé : LAIRÉ. 

Enregistré aux Sables-d'Olonne, le 

dix mars mil neuf cent dix-neuf, folio 13, 

case 19. Reçu un franc quatre-vingt-huit 

centimes, déclines compris. 

Signé : A. DE MÉJANES. 

REMERCIEMENTS 

Les Faseilles ROCHIER, COURTE- 

MIRE, DELAUNAY, LARRIEU remer 

rient bien sincèrement toutes les personnes 

qui leur ont fait l'honneur d'assister 

aux obsèques de leur père regretté 

Monsieur Xavier ROCHIER 

Marechal-des-Logis-chef de Gendarri en retraite 

Décoré: de la Médaille militaire 

et s'excusent auprès des personnes qui 

par omission n'auraient pas été invitées. 

ENTREPRISE DE CAMIONNAGE 

M. MULOT informe sa nombreuse 

Clientèle qu'il rouvrira sen ENTREPRISE DE 

CAMIONNAGE le Samed i 1 5 Ma rs couran t , 

place de la Liberté, et 4, rue de la Poissonnerie. 

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Paris (successeurs de Mm' GENDRE), est ouvert 


les jours fériés, de 9 heures à 5 heures. 




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A. V I'S 

Messieurs GENDREAU, MORIN & 

ont l'honneur d'appeler l'attention de Messieurs 

les Cultivateurs de petits .pois et 

haricots verts, de la région des Sablesd'Olonne, 

qu'ils prendront comme les 

années précédentes, les Petits Pots et 

Haricots Verts qu'ils pourront drapeser. 

En conséquence, ils• engagent les cultivateurs 

à egkfaire le plus possible. 

Monsieur GENDREAU père, viendra 

dans quelques jours, pour taire une Conférence 

aux Sables, dont la date sera 

fixée ultérieurement, pour donner aux 

cultivateurs une garantie des prix minimum 

qui seront suffisamment rémunérateurs 

pour qu'ils trouvent largement leur 

compte. 

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OUI, on peut se gu éri r sans avoir recours 

l'opération souvent néfaste non, par elle-méme. 


Vous gui ,uffrez n'attendez pas qu'il soit trop 

tard, l'etranglement herniaire provoque 


des souffrances atroces et cet-étranglement peut se 

produire dés l'apparition-de la hernie sans qu'aucun 


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par le Ministère de M. MOREAU, notaire. 

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gré à gré avant l'adjudication. — Pour renseignements 


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ments depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versements 

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écrivant à M. FRAN= I-11211AUD S imo n e , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

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SACHONS ATTENDRE 

Quand la paix régnera-t-elle enfin 

sur le monde ? On reste saisi d'effroi 

devant l'énormité de la tâche qu'il faut 

accomplir. 

Parfois, dans notre impatience de 

voir finir ce cauchemar affreux qui 

ne disparaîtra tout à fait que le jour 

où le traité de paix sera ratifié solennellement 

par tous les belligérants, 

nous sommes tentés d'accuser de 

lenteur les plénipotentiaires quisiègent 

au quai d'Orsay. 

Ne soyons pas injustes envers ces 

hommes de bonne volonté. Ils ont 

des responsabilités terribles et ils vont 

aussi vite que cela est .humainement 

possible. Songez qu'il faut trouver 

des solutions équitables, des solutions 

durables pour une infinité de problèmes. 

Cela fait, il reste encore à faire 

accepter ces solutions par les intéres- 

sés. Vraiment, ce n'est pa% toujours 

chose commode. 

Le principal problème est évidemment 

celui de la paix avec l'Allemagne. 

Et voyez comme il est complexe ! On 

vient enfin de faire accepter non sans 

mal par les délégués allemands l'obligation 

de remettre immédiatement 

leur flotte aux Alliés,-hour servir à 

leur ravitaillement (370.000 tonnes par 

mois) et à celai de l'Europe entière. 

On vient, d'autre part, de se mettre 

d'accord sur les conditions militaires, 

navales, aériennes auxquelles l'armis- 

tice sera définitivement renouvelé avec 

l'Allemagne, et l'on sait qu'aux termes 

de ces conditions, l'ennemi devra réduire 

à très peu de chose ce que 

furent sa grande armée et ses formidables 

armements. 

Il restera encore à fixer les fron- 

tières. Du côté polonais, une commission 

interalliée y travaille à Posen 

avec une délégation allemande qui, 

susceptible et difficile, a déjà inter- 

rompu une fois les pourparlers. 

Du côté franco-belge, les choses 

iront peut-être plus vite, bien que lés 

conditions d'occupation de la rive 

gauche du Rhin, et peut-etre la reprise 

par la France du bassin de la Sarre, 

soient susceptibles de soulever égale- 

- ment de grosses discussions. Et puis, 

il y a les conditions financières à 

faire accepter par l'Allemagne ; l'indemnité 

formidable qu'elle dervra pape, 

les responsables de la guerre qu'il lui 

faudra livrer. 

Il y a enfin la question des colonies 

allemandes. 

Et l'Allemagne n'est pas seule en 

jeu I 

Il reste à liquider la question de 

l'Autriche; à mettre d'accord lesYougo- 

Slaves entre eux et avec l'Italie, les 

Tchèques avec les Ukraniens et les 

Polonais, les Roumains avec les Hon- 

grois et les Serbes, les Polonais avec 

les Russes et les Ukraniens, la Grèce 

avec la Bulgarie et la Turquie ; il 

reste à établir le régime futur de 

Constantinople ; il reste à pacifier la 

Russie et l'Ukraine, à donner satisfaction 

au Japon ; est-ce tout'? ' 

Non, sans doute. Quoi qu'il en soit, 

une fois le sort de l'Allemagne réglé, 

les petites nations, fortes de son 

exemple, comprendront qu'il faut être 

équitable et droit et ne pas revendi- 

quer plus de territoires qu'elles n'ont 

de droits, et la paix s'imposera d'ellemême 

à tous et les vieilles querelles 

étant bien terminées, la paix ne trou- 

vera plus d'obstacles devant elle. 

NoÈr„ MARTY. 

Le Pécule de 1.000 francs 

Les Majorations 

La loi du 29 décembre 1918 a décidé 

qu'en dehors du paiement complémentaire 

destiné à porter à 1.000 francs le chiffre 

du pécule revenant aux ayants-droit, une 

majoration de 20 pour cent sur le montant 

du pécule complété à 1.000 francs s'il y a 

*lieu, sera attribué pour chacturdes enfants 

de moins de 16 ans qui était légalement à 

la charge du militaire lors de son décéS. 

Organe de Com ités Re-pub lica in s de l 'A rrondissemen t des Sables —d 'Olonne . 



AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CoRRESPONDINTS-DÉPOSITAIRES 


Comment sera établi le décompte de ces 

rilajorationsl C'est ce que nous allons exa- 

%liner dans le présent article. 

Comme pour le pécule proprement dit 

divers cas sont également à envisager. 

La veuve, qui n'est pas remariée et qui 

n'a pas d'enfants d'autres lits du militaire, 

reçoit la totalité des majorations. Supposons 

une veuve, mère de 4 enfants âgés de 

moins de 16 ans : elle recevra les sommes 

suivantes : 

Pécule, 1.000 fr. 4 majorations de 20 °/., 

soit 200 fr. X 4 = 800 fr. Total, 1.800 fr. 

Si elle n'est pas remariée et qu'il existe 

des enfants d'autres lits du militaire (légi- 

times ou reconnus) elle percevra la totalité 

des majorations dues pour les enfants du 

dernier mariage du militaire décédé. 

Quant aux enfants des autres lits ils rece- 

vront, par parts éiallas, le montant des 

autres majorations. - 

Si la veuve est remariée : la moitié 

seulement des majorations accordées aux 

enfants nés de son mariage avec le décédé 

lui revient, les autres enfants, s'il y en a, 

recevront, par parts égales, l'autre moitié. 

Enfin, s'il n'y a pas de veuve, les majo- 

rations seront attribuées par parts égales, 

aux enfants ayant ouvert le droit à majo- 

rations et vivant à la date du décès. 

Le remboursement du carnet de pécule 

sera effectué en espèces si le montant 

total de s carnets ne dépasse pas 250 francs. 

Dans le cas contraire le supplément sera 

réglé en bons de la Défense Nationale à 

1 an en même temps que le complément 

de pécule. 

Les majorations seront payées de la 

même façon ; soit un quart en espèces et 

trois quarts en bons de la Défense Natio- 

nale. 

Ua ea 

5 fr.»» 

6 fr.»,ii 

Exemple : Un militaire est tué à l'ennemi 

laissant trois enfants, âgés respectivement 

de 21, 17 et 13 ans. Sa veuve est décédée 

avant le 29 décembre 1918, mais les trois 

enfants sont vivants à cette date. 

Le montant des carnets de pécule est 

de : 1" Carnet, 50 fr. ; 2', 30 fr. — Total, 

80 francs. 

1° Comp lémen t de péc u le . — Le pécule 

revenant aux trois enfants est de 1.000 fr. 

moins 80 fr., soit 920 fr. ; 

Il doit être payé à raison de : en espèces, 

250 fr. moins 80 fr., soit 170 fr. ; en boas 

de la Défense Nationale à 1 an, 750 fr.. 

répartis par parts égales entre les enfants 

_qui recevront chacun un tiers ; 

2° Majora t io ns . — Il est dû une majo - 

ration seulement (puisqu'il n'y a qu'un 

enfant âgé de moins de 16 ans), soit 200 fr. 

payables : en espèces, 50 fr.; en bons de 

la Défense Nationale, 150 francs. V. M. 

(A su ivre) . 

1410 . v euve B . . . , à la Fo ire-aux - Ch a t s . — 

Votre neveu a été tué au combat. Il était orphelin 

et c'est vous qui l'avez élevé, qui vous 

êtes toujours occupé de lui ; vous avez droit au 

pécule de 1.00() francs. 

Toute personne, m êm e étran gère à la fam i l le , 

qui se serait comportée à l'égard du défunt 

comme une épouse, un enfant ou un ascendant, 

peut demander au Tribunal que le pécule lui 

soit dévolu. 

Samedi 22 Mars 1919 


No t re, D e vo ir e s t d e l es c onnaî tre e t d 'y prendre par t e t n o tr e In t é rê t n o us l e c omman de imp éri e u s em en t 


Décorations et Citations' 

LÉGION D'HONNEUR 

Denis Alexandre, capitaine commandant 

5° bataillon Génie M. D. (3 citations). 

OHDHE DU CORPS D'ARMÉE 

Averty Gérald, s.-lient. 93° inf. (2 citations). 

Turbé Louis, s.-lieut. 35° bat. tir. sén.(2 cil.). 

MornetBenjamin, s'it'Orbat tir.sén.(2cit.). 

Cheusseau Joseph, cap' 287° inf. (2 citat.). 


Guilbaud Alphonse, soldat 47° bat. chas.alp. 

ORDRE DE LA BRIGADE 

Mériau Fernand, serg.-major 93° infant. 

LhomeauArmand,soldat2Pinf. col. (2cit.). 

Mocquillon Lucien, soldat 162° infanterie. 


Jolly Gonzalve, lient. 83° infanterie territ. 

Batard Gustave, caporal 8° chas. à pied. 

Turbé Amand, caporal 9° zouavesi 

Lefort Félix, soldat 104° infanterie. 

Tessier Victorien, soldat 53° inf. coloniale. 

Prisonniers de Guerre 

Augizeau Gabriel,soldat 93'inf.Munster-II. 

Averty Gérald, S.-lieut. 93° inf. Stuttgart. 

Archambeau Aimé, cap. 3° génie, Giessen. 

Barré Xavier, soldat 33° infant. col. Metz. 

Barreau Maximin, sold Sennelager. 

Be•thomé Louis, soldat 137° fnf. Soltau-Z. 

Berthomeau Antoine. 

Balbon Henr:, soldat e inf. colon. Cassel. 

Baud François, soldat É' inf. col. Soltau-Z. 

Baudry Emile, adjudant, Friedrichefeld. 

Besseau Frédéric, soldat, Darmstadt. 

Biz ouerne Raoul ,ca p' einf. c"Mü ncheberg. 

Bougis Auguste, cav. 3° huss. Stendung. 

Boucard Ernest, soldat 156° inf. Heilsberg. 

Brianceaullippolyte,serg.831er.Soltau-Z. 

BruneleauCharles,2°fus.-mar.Merseburg. 

Buchou Charles, 95* infant. Landau. 

Buton Séraphin, cap' 40e inf. Munster-I. 

Bougis Alphonse, se infant. Darmstadt. 

Buton Aimé, soldat, Landau. 

Chauvière Joseph, c' 137° inf. Neuhammer. 

Charronneau Aimé, 118* inf. Darmstadt. 

Chiron Eugène, inf. Soltau. 

Conan Jean, 93° infant. Neuhammer. 

Cardin Moïse, 168* inf. Konigsbrück. 

Chaillou Ernest, adj.-ch. 293.inf. Stargard. 

Clot Roger, aspirant inf. Puchleim. 

Charrieau J e a n , 293° infant. Giessen. 

Cloutour Léon, 95° infant. Ingostad. 

Clautour Cluirlomagne, - - 

Cocard Gustave, 91° inf. Schneidemühl-I. 

Gousset Jules, 106° infant. Lanshut. 

Chaillou Emile, 123° infant. Darmstadt. 

Craipeau Georges, 6° tirait. — 

Couteau Joseph, 3° infant. colon. Zerbst. 

Coutanceau Gaston, 2° fus.-mar. Soltau-Z. 

Chauveteau Joseph, 293. inf. Darmstadt. 

Clautourlienri, s.-off. 6°gén.Langensalza. 

Daniau Marcel, 61° infant. Merseburg. 

Dingeon Maurice, s.-off, 345° inf. Soltau Z. 

Dimanchin Eugène, serg. 93° inf. Giessen. 

Dépoulain Clément, • — , 

Eveno Auguste, 64° inf. Giessen. 

Faugeron Alfred, e fus.-mar. Parchim. 

Foucaud Gabriel, 2* fus.-mar. Stendal. 

Foucaud Henri, cap' me inf. Landau. 

FradetChar'°°,43.col.Tauberbischofsheim. 

Fontaine Maurice, 9° zouaves, Heilsberg. 

Favroult Louis, 120* infant. Altdaum. 

Favreau Louis, serg. 33' col. Hammalager. 

Gauthier Auguste, adj.-ch. 93°inf. Grossen. 

Gaigneau Ernest, 93° infant. Munster. 

Gan achaud Arsène,83°inf. 

Gautraed Pascal, 36° inf. col. Sennelager. 

Gervais Jules, 9P infant. Friedrichsfeld. 

' Goulpeau Maurice, 37° infant. Merseburg. 

Gremont Henri, serg. int. Gimel (Suisse). 

Guffroy Elœ, se infanterie, Altdaum. 

Hay Napoléon, 8* bat. chas. Hameln. 

Huguet Sylvain, infant. Merseburg. 

Rabin Georges, lient. 1.• col. Ingolsdadt. 

Jaunatre Georges, 93° inf. Neuhammer. 

Jarry Eugène, 303° infant. Darmstadt. 

Jodet.Raymend, cap' 3° col. Nürnberg. 

Jouneau Henri, adjud. 76° inf. Mesehede. 

Kirié Louis, 4° cuirassiers, Soltau. 

Ven 

(A SUIVRE). 

NOTA. — L es fami l les in té ressée s so n t 

priées de v o u l o ir b ie n s ig n a le r SANS RETARD 

à l a Ma ir ie (Bure a u du Secré ta r ia t) l es 

erre urs o u om iss io n s q u i p o urra ie n t ê tre 

re le vées da ns ce t te l is te des t inée â figurer 

au L ivre d 'Or de la Commu n e . 


Séance du 8 Mars 1 91 9 (suite et fin) 

Horaire et-Composition des Trains 

M. Lecomte fait remarquer que les voya- 

geurs appelés le matin à La Roche pour 

affaires ne nécessitant qu'un déplacement 

de quelpies heures ne peuvent revenir 

aux, Sables que par le train du soir, alors 

qu'il serait possible, à peii de frais, de 

constituer un train de retour vers le milieu 

de la journée. 

Il suffirait, par exemple, d'atteler, à La 

Roche, quelques wagons à la machine 

haut-le-pied qui arrive chaque jour aux 

Sables à 12 heures 13, pour former ainsi 

un train supplémentaire. 

Un voeu dans le même sens avait déjà 

été formulé par le Conseil municipal l'an- 

née dernière, mais l'Administration des 

Chemins de fer de l'Etat avait alors, en 

raison des circonstances de guerre, objecté 

ils nécessité de réduire les parcours. 

Il n'en est plus ainsi aujourd'hui, on 

peut envisager, dès maintenant, le retour 

progressif à la vie normale. 

M. Lecomte constate, en outre, qu'aucun 

train à destination ou en provenance de la 

région de Challans ne correspond, à La 

Roche, avec les trains du matin et du soir 

en provenance ou en direction des Sables. 

Le train venant des Sables le matin 

arrive à La Roche à 8 h. 24 et ne repart 

pour Challans qu'à 14 h, 8. Le train venant 

de Challans arrive à La Roche à 12 h. 2 

et n e repart de La Roche pour Les Sables 

qu'à 19 h. 12. 

Un déplacement à Challans nécessite 

donc une absence de trois jours, ce qui 

est absolument inadmissible. 

L'Assemblée, à l'unanimité, approuve 

les observations de M. Lecomte et émet 

un voeu dans ce sens. 

Poissonnerie 

Par délibération du 9 mars 1918, le Con- 

seil municipal, estimant que, dans le but 

de créer des ressources nouvelles, il était 

possible de prélever, sur la très forte 

hausse du, prix du poisson, une légère 

augmentation du prix de la table, avait 

porté le tarif des droits de plaçage à la 

criée de 15 centimes par table à 20 cen- 

times. 

Si l'on établit une comparaison des pro- . 

duits de la vente du poisson dans les deux 

premiers mois des années-14, 18 et 19, on 

remarque que les résultats sont lel sui- 

vants : 

ée 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M.A.THE 


Année 1914: 47.917 tables pour 249.418 

francs. Prix moyen de la table : 5 fr. 22. 

Année 1918 : 29.576 tables pour 377.542 

francs. Prix moyen de la table : 12 fr. 85. 

Année 1919 : 37.344 tables pour 595.669 

francs. Prix moyen de la table : 16 frarics. 

Comme on le voit, le prix du poisson 

continue donc à subir une hausse très 

appréciable. 

Au cours de l'année 1918, il a été vendu 

230.977 tables qui à raison de 5 centimes 

d'augmentation par table, auraient produit 

une recette supplémentaire de 11.548 fr . 85. 

Il semble donc possibleœtaVantageux, 

et, d'ailleurs, logique, de faire subir au 

prix de la table une nouvelle augmenta- 

tion justifiée par l'augmentation du prix 

du poisson. 

En outre, les Membres de la- Commis- 

sion de la Poissonnerie; estiment qu'on 

pourrait également relever ou modifier 

les conditions actuelles des droits perçus 

sur la vente de la sardine et du thon, et 

proposent au Conseil de faire acquitter, 

aussi bien par les vendeurs que par les 

acheteurs, un droit de 1 franc pour 100 

francs du montant total de la vente ou de 

l'achat. 

L'Assemblée élève à 25 centimes par 

table le tarif du droit de plaçage et adopte 

la proposition de M. Bataille. M. Fricon= 

neau déclare s'abstenir. 

Chemin « des Branches » 

- à La Chaume 

M. Doré,- signale le très mauvais état 

du chemin rural dit « des Branches » qui, 

partant de la route de l'Aubraie pour abou- 

tir au champ de tir, est profondément dé- 

foncé par les charrois militaires effectués 

en vue des exercices de tirs de la troupe. 

L'honorable Conseiller demande que 

des dispositions soient prises pour assurer 

la viabilité de ce chemin journellement 

utilisé par les riverains. 

Sur l'observation de M. Lecomte que, 

d'après les dispositions des lois du 20 

août 1881 et 17 avril 1901, des subven- 

tions spéciales peuvent être demandées 

pour réparations des dommages causés aux 

chemins ruraux soit pour l'exécution des 

tirs de l'armée, soit pour les charrois 

qu'ils occasionnent, l'Assemblée décide 

qu'une demande de subvention, basée sur 

le montant des travaux à effectuer, sera 

transmise à M. le Préfet de la Vendée. 

Remerciements 

Par lettre en date du 27 février, M. Cle- 

menceau, président du Conseil, exprime 

à la Municipalité et aux habitants de la 

commune des Sables-d'Olonne ses chaleu- 

reux remerciements pour la sympathie 

qui lui a été témoignée à la suite de l'at- 

tentat dont il a été la victime. 

Le Conseil règle ensuite certaines ques- ' 

tiens concernant le personnel et les œu- 

vres d'assistance, et, l'ordre du jour étant 



Les Sables 

Pleines Mers de la Sen aine 

(roseleuno heure) matin soir 

Samedi 22 mars 6 29 6 46 

Dimanche 23 7 5 7 27 

Lundi 24 — 7 54 8 30 

Mardi 25 9 20 10 28 

Mercredi 26 11 29 — — 

Jeudi 27 0 16 0 48 

Vendredi 28 1 13 1 36 

Grande M ar ée , le 2 avril, à 4 h. 22 mat. — 110 



réunira en séance extraordinaire le samedi 

22 mars, à 5 heures du soir, à l'Hôtel-de- 

Ville. 


Procès-verbal de la dernière séance ; 

Relèvement et taris de l'Octroi : révision ; 

propositions de la Commission ; 

Publicité de la Station balnéaire : propo- 

sitions de M. Lecomte; 

Echange de terrains Durand : avenues 

Laplace et Ampère ; avis de la Commis- 

sion ; 

Gaz : exposé de la situation, des démar- 

ches faites et de leurs résultats ; 

Vote-de crédits supplémentaires ; 

Tramway électrique réorganisation ; 

Projet de retraites du personnel commu- 

nal : avis de la Commission ; 

Questions diverses ; 



Les coupons des cartes de charbon portant 

les numéros 3 et suivants du mois de 

mars .sont mis en distribution depuis le 


d o i t. ê tre adress é it M. Val ère MAME , R éda c te ur-Géran t 

19 mars. Chaque coupon aura une valeur 

de 25 kilos. 

Il est rappelé que les coupons de février 

et des mois précédents sont annulés de- 

puis le 15 mars. 


M. le Préfet de la Vendée communique 

à M. le Maire des Sables' le télégramme 

suivant, qu'il vient de recevoir de M. le 

Ministre de la Reconstitution industrielle 

(Bureau National des Charbons) : 

e Réponse votre télégramme du le maru, 

imposSible faire attribution charbon Usine 

à Gaz avant arrivée d'un bateau pour 

Union Gazière à La Rochelle ou-à Nantes.» 

Les Sables-d'Olonne,••le 17 mars 1919. 

L 'A djo in t jr" , E. DELVAUT. 

Eaux et Forêts 

Dans la liste des `préposés recevant la 

médaille d'honneur des eaux et forêts, nous 

relevons le nom de M. Prosper Bataille, 

brigadier sédentaire aux Sables-d'Olonne, 

à qui nous adressons nos bien vives féli- 

citations. 

L'Eclairage électrique aux Sables 

Le souci de l'impartialité et la passion 

de la vérité doivent être les vertus du 

journaliste et s'il est humain de se trom- 

per c'est aussi une vertu de reconnaître 

son erreur et de la corriger. Nous ne 

nous faisons pas faute dans ce journal de 

dire toute notre pensée et lorsqu'il s'agit 

de l'administration notamment nous n'hé- 

sitons pas à enregistrer les réclamations 

qui nous parviennent à son sujet. Un cor- 

respondant znous écrit pour se plaindre 

d'elle — l'Administration — bien entendu. 

Il nous dit : que si le projet d'éclairage 

électrique de notre ville n'est pas avancé 

dans sa réalisation c'est la faute à « l'Ad- 

ministration ». Que notre correspondant 

se rassure et quit se réconcilie avec elle, 

la bonne Dame vénérable a fait en la cir- 

constance tout ce qui lui était possible de 

faire vu son grand âge qui-ne lui permet 

pas de marcher très vite, pensez donc, 

elle est née en l'An VIII (1801). 

Il ne manque plus à notre projet que 

d'être exécuté ; toutes les formalités sacra- 

mentellement substancielles ayant été ac- 

complies depuis bien longtemps par l'in- 

termédiaire de la Mairie et de la Sous- 

Préfecture. 

Grâce aux diligentes démarches de nos 

fonctionnaires, le projet est en état depuis 

le 16 février dernier et depuis cette épo- 

que des interventions pressantes et réité- 

rées ont été effectuées près l'autorité mili- 

taire compétente pour solliciter et obtenir 

la démobilisation de M. Coussieu, administrateur-conseil 

de la Compagnie qui 

s'est déjà mis activement à l'oeuvre pour 

pouvoir obtenir à nous gratifier de la fée 

électrique pour le 1" juillet prochain con- 

formément aux clauses de l'avenant de 

notre projet d'éclairage. 

Donc : Merci à Madame Administration 

et à ses dévoués fonctionnaires. 

La bonne Utilisation des Wagons 

Il n'est pas sans intérêt de faire connaître 

un petit détail suggestif relatif à la bonne 

utilisation des wagons. 

Un wagon de haricots portant l'inscrip- 

tion P.-L.-M., n° 144.278, est parti des 

Sables-d'Olonne, le 22 février dernier et 

est arrivé à Nantes le 24. Le destinataire, 

qui a été avisé du départ par son, vendeur, 

pensait recevoir ce wagon quelques jours 

après ; ce wagon étant arrivé le 24, il en 

ressort que le transport s'est-effectué très 

rapidement, mais ne croyez pas pour cela 

que le destinataire ait pu, dès le lendemain, 

par exemple, prendre possession dudit 

wagon ; il l'a cherché en gare et quel n'a 

pas été son étonnement en apprenant que 

le train 6.830 se dirigeant sur Paimboeuf 

avait emmené le wagon de -haricots dans 

cette localité, sous le c u r ie ux p ré texte q u e 

ce w ag o n av a i t une VIGIE. 

On a donc baladé les haricots de gare 

en gare et le fameux wagon n'est revenu à 

Nantes que le 4 mars. L'utilisation d'un 

wagon rempli de°marchandises parce qu'il 

avait une vigie est un fait peu banal. 

Ce wagon étant en retard, on aurait pu 

réclamer une indemnité, mais, depuis la 

guerre, les délais de transports sont dom- 

'blés et les tribunaux condamnent généra- 

lement les Compagnies à des indemnités 

dérisoires qui ne couvrent pas les frais de 

-procédure. 

Un Arrêt intéressant 

La Cour d'Appel de Caen, par arrêt du 

il février 1919 a condamné le sieur X... à 

un mois de prison avec sursis et à 50 francs 

d'amende sans sursis pour tentative d'es- 

croquerie au préjudice de la Caisse des 

1.822 


AVEC LA. DATE DU LENDEMAIN 


Adresser tout ee qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN, 

imprimeur de la Vendée Républica in e, Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 





On traite à forfait le les Annonces périodiques ou continues 

Téléphona 

a n Bureau du Journal, Place de la Liberté. 

Invalides de la Marine et le sieur Y... à 1r 

jours d'emprisonnement avec sursis et 

2 5 francs d'amende sans sursis pour com- 

plicité de tentative d'escroquerie. 

Le sieur X..., ancien marin, qui ne tirait 

plus de la navigation son principal moyen 

d'existence, s'était concerté avec le sieur 

Y..., patron d'un bateau de pêche, du port 

de pour se faire inscrire surie rôle 

d'équipage et y rester inscrit pendant toute 

la durée du rôle, alorsçiu'emfait, il ne na- 

viguait que deux fois par an. 

De aedte façon, il obtenait l'inscription 

sur le registre matricule des gens de mer 

de mois de navigation fictive et se créait 

ainsi indûment les droits à la pension de 

retraite servie par la Caisse des Invalides 

de la Marine aux inscrits maritimes qui 

ont atteint l'âge de cinquante ans et comp- 

tent 300 mois de navigation professfennelle 

et active. 

L'arrêt rendu par la Cour d'Appel de 

Caen est intéressant en ce sens qu'il considère 

comme tentative d'estrociuerie Les 

agissements frauduleux ci-dessus énoncés. 

Une Prise d'Armes 

Une prise d'armes a eu lieu hier, à 

2 heures; sur la place de la Liberté, à 

l'effet de remettre deux croix ,de la 

Légion d'honneur, plusieurs médailles 

militaires et croix de guerre à des officiers 

et soldats de la garnison. 

Aux Loueurs en Garnis 

Les loueurs en garnis qui ont laissé en 

souffrance au commissariat de police, des 

carnets de logeurs, sont priés de bien 

vouloir les retirer au plus tôt. 

Conseil de Guerre de la XI* Région 

Le Conseil de guerre n'a été appelé à 

juger, mardi 18 mars, que des déserteurs. 

Six soldats du 93° régiment d'infanterie : 

Ernest Bluteau, Louis Soulard, Antonin 

Gibergue, Raoul Ouvrard, Baptiste Hu- 

guet et Louis Punud, détachés au centre 

de réentrainement des Sables-d'Olonne, 

depuis leur retour de captivité, ont quitté 

leur dépôt le 24 janvier dans l'après-midi, 

pour rentrer tous à la même heure trois 

jours après. 

On, se demande, évidemment, si ce 

n'était pas un coup monté. La démonstration 

en était impossible, et lesretardataires, 

jugés individuellement, n'ont encouru, le 

complot de désertion ayant été écarté, que 

de faibles condamnations. Un seul, Giber- 

gue, est condamné à trois ans de travaux 

publics, parce qu'il en était à sa troisième 

désertion. Tous les autres n'ont eu que de 

2 à 6 mois de prison chacun. 

Accident d'Automobile 

Jeudi dernier, vers 6 heures du soir, un 

camion automobile de l'armée qui se ren- 

dait du camp d'aviation aux Sables-d'O- 

lonne, est entré, à la vitesse de 70 kilomètres 

à l'heure, dans une maison basse 

située en face l'école mixte des Arpents. 

Tout le devant de cette demeure fut dé, 

moli et ce fut miracle si les personnes qui 

s'y trouvaient ne furent pas tuées ou bles- 

sées. Un petit garçon dont le lit était 

placé derrière le mur venait de se lever 

peur manger. Quant à l'auto, inutile de 

l'ajouter, il eut ses lanternes, son radiateur 

et l'essieu brisés. 

Le Plan d'Extension des Villes 

L ' Ofic ie l du 15 mars 1919 promulgue, 

sous la date du 14, la loi concernant les 

plans d'extension et d'aménagement des 

villes imposés dans un délai de trois ans, 

à toute ville de 10.000 habitants et audessus. 

Le plan devra comprendre la direction, 

la largeur et le caractère des voies à créer 

ou à modifier, les emplacements des 

places, squares, jardins et édifices publics, 

déterminer la hauteur des constructions, 

ainsi que tout ce qui relève de l'hygiène, 

distribution d'eau, niveau d'égouts, etc: . 

Les mêmes obligations s'appliquent : 

Ans villes de moins de 10.000 habitants 

et de pluà de 5.000, dont la population a 

augmenté de plus de 10 dans l'inter.. 

valle de deux recensements quinquennaux 

consécutifs ; 

Aux stations balnéaires, maritimes, hydrominérales, 

climatiques, sportives et 

autres, dont la population, quelle qu'en 

soit l'importance, augmente de 50 °A, ou 

plus à certaines époques de l'année. 

Les Pertes Maritimes 

Un journal donne les chiffres officiels 

des pertes de la marine militaire française 

aMcours de la guerre qui sont, savoir : 

4 cuirassés, 4 croiseurs-otdrasoés; 5

croiseurs auxiliaires; i croiseur-corsaire; 

14 torpilleurs d'escadre; 8 torpilleurs de 

défense ; 14 sous-marins ; 4 canonnières ; 

70 bateaux armés contre les sous-marins, 

,soit un totaf de 110.OW tonnes. - ` 

L'Angleterre a perdu 550.000 tonnes ; 

l'Italie : 76.WO ; les Etats-Unis 17.500 ; 

l'Allemagne : 350.000; l'Autriche 65.OM. 

Respectons la Taxe 

Lapolice municipale a dresse des procès- 

verbeux pour vente de beurre au-dessus 

de la taxe contre Mal Proute au (Adélina), 

25 Bris, revendeuse aux Halles, et 

Boucard, née Jodet, également revendeuse 

aux Halles. 

Ces marchandes peu scrupuleuses ven- 

riaient 3 francs les 2W grammes de beurre 

fin, aloir. que 1. pri~ du 1. taxa est de 

5 francs le demi-kilog. Qu'elles méditent 

le jugement rendu par le tribunal de La 

Roche, contre un de leurs collègues des 

CIouze&~ix, que nous publions plus loin. 

CONFÉRENCES AGRICOLES 

NIM. les Cultivateurs sont i'nvités à 

assister à la Conférence qui sera donnée 

par M. EUGÈNE GENDREAU, fabricant de 

Conserves à Le Roche-sur-Yon, le D i- 

manche 2a c o uran t , sur la Culture des 

Petits Pois et sur les Prix à fixer 

pour la prochaine récolte. 

La première réunion aura lieu à OLONNE, 

salle de là Mairie, à 2 heures de l'aprè 

midi (heure ancienne). S- 

. 

Là deuxième, à LA CulAumE, sal le de 

l'Etàt-Ci,il, à 4 heures de l'après midi 

(h,'üré ancienne). 

Il y a intérêt pour tous à y assi . ster. 

b 

Iiirogneàse incorrigi le 

Une ivrognesse incorrigible, Lodoïska 

liavon, 4,5 an§, journalière, cour Buchet, 

boulevard Castelnau, dont/ le Tribunal a 

eu à apprécier l'indélicatesse mercredi 

dernier, vient de renouveler ses exploits 

.. eh. 6".t f.;. d. 

cet 'jours 

derniers elle se présentait à 

tioùirèau dans plusieurs buvettes deman- 

dant du vin au compte de ou de M. 

G..., rue de la Poissonnerie, chez lesquels 

elle est quelquefois employée. 

Un câtdÈier exigeant un mot de la main 

dé G..., notre ivrognesse confectionna 

un a boàp6ur2litresde rouge » qu'elle 

signa tout naturellement elle-même. La 

supercherie fat découverte et Lodoïska 

aura cette fois à répondre d'escroquerie et 

visage de faux. 

HONORAIRES des MÉDECINS 

Les Mëdècins des Sables-d'Olonne se 

Sont réuhis lé 12 mars décidé 

qu:ecri présence de 1 'augmentation et ont du 

prix de la vie et surtout de I'âüunentâtion 

des frais d'automobiles, ils v yaient 

obligés d'augmenter le prix il sees vioites et 

des consultations. 

Le Prix de la v is i te o uvrière aux Sablesd'O]Onn8 

a été fixé à q ua tre .francs . 

Le prix des visites en en pagne a été 

arrêté en commun et leur fur Mil minimum 

sera affiché dans les salles d'attente des 

médecins. 

CHIRURGIÊN-DENTISTE 

M. L. GODIN-BAILLY chirurgiendentiste, 

dé-mobilisê, a repr;s ses consultations 

aux Sables, les Mercred is e t Same - 

dis comme précédemment. 

Les obsèques du jeune 

Hyacinthe Merlet, victime du tragique 

accident qui S'est produit, la semaine 

dernière, en gare des Sables, ont revêtu 

un caractère imposant. Une foule particu- 

lièrement nombreuse y assistait, parmi la- 

quelle on remarquait une délégation des 

employés de Chemins de fer qu'accompa- 

gnait l'honorable Chefde'Gare des Sables, 

un piquet envoyé par le Commandant 

d'Armes. 

Le cercueil, enveloppé du drapeau tri- 

colore, était porté par huit militaires et 

disparaissâit sous les couronnés. 

Sur le bord de la tombe M. Valère 

Mathé a, en termes émus, retracé la vie, 

si Courte et pourtant si pleine d'actes de 

bravoure, de cette noble victime du dé- 

voir qui, pendant quatre ans et plus, prit 

part aux durs combats du champ de ba- 

taille, fut trois fois blessé et deux fois 

Cité à j'ordre de l'armée. 

Atant lés obsèques une collecte faite, 

parmi les employés de la gare des Sables 

et le personnel de la voie, produisit la 

somme de Pi francs qui fut aussitôt remise 

à la veuve. 

Ééunion publique agricole. - 

Les Cultivateurs d'Olonne et de la région 

sont invité" assister à la conférence qui 

sera donnée par M. Gendreau, industriel 

à La Roche, salle de la Mairie d'Olonne, 

à 2 heures de l'après-midi (heure ancienne). 

Sujet itê : Prix des petits pois à livrer 

pour la tr8 saison prochaine. Il y a intêrôt 

pour taus à-y assister. 

- *tkt~~lbivfl (du 5 au 12 mars). - 

Na issa n c e . - Blanche-Ali ce-Suzanne- 

Jeanne Bêteau, fllle (le Eugène, et de 

Ernestine Baffin, à la Chèvrerie. 

Cgffeellonne, des Sa#,eS 

A ud icn ce d u Me r c redi 5 Mars 1 9 1 9 

]Fraudes 

Le nommé Laubignat (Louis), 54 ans, 

négociant à Noirmoutier, a fabriqué et 

mis en vente de la grenadine avec de la 

saccharine et n'a pas indiqué sur ]S bon- 

teille contenant la grenadine que cel:e-ci 

était édulcorée avec de la saccharine. 

Il est condamné à 100 francs d'amende. 

Plaidant M* Louis Lecomte. 

vélà 

45 jours de prison à Béthus (Alexan- 

drine), veuve Caiveau, 63 ans, jourifalière 

à La Chaume, pour vol de charbon. 

Certifié par I'Iwprimeur soussigmê, 

— Pour même délit, Girard (Léonide), 

femme Boisson, 57 ans, journalière aux 

Sables, est condamnée à 15jours de prison. 

Cette peine est confondue avec celle pro- 

noncée le 26 février pour le même motif. 

- Normand (Jean-Marie), 51 ans, garde 

de propriété à Bois-de-Céné a volé un 

kilo de sucre à son oncle, M. Alexandre 

Ordurcau. Coût 100 francs d'amende. 

Audience du Mercredi fi? Vars 

Vol d'Epaves 

50 francs d'amende avec sursis sont 

. 

fligés à Douin (Gustave), 42 ans, culti- 

"' 

vateur à Saint-Hilaire-de--,ralmont, qui 

ayant sauveté à la côte plusieurs /fûts 

d'huile vides, de la graisse et du lard, n'a 

déclaré à l'Administration de ta Marine 

que ces deux derniers produits. 

Escroquerie 

La nommée Lodoïska Ravon, femme 

divorcée Idier, 45 ans, journalière, cour 

Buchet, aux Sables, a pris du vin au 

compte de Rabréau, qui J'employait à 

)ajournée, chez M. Bontemps, épicier. Elle 

est condamnée à 8 jours de prison. 


D u 1 3 au 2 0 - Mars 1 Q I 9 

NAISSANCES 

Rolande-jeanne-Anne- Marie Noguës, 3, rire 

des Merciers. 

Louis Henri-Eugène-Joseph Barbeau, 7, as de 

l'Est. 


Jean Marie Nugues, cultivateur à Sulignat 

(Ain), et Sidonie - Nathrd ie- Marie Bertret, 

comptable, place de la Dig-ie. 

Armand-Sylas-Cêlestin Ruchud. maItre~mecanicien 

aux Equippg.~s de la Flotte, 52, rue 

d. Centre, et M'ert.ad--tte-Frariçoise-Perpétue 

Garnier, sans profession, 73, rue du Port. 

MARIAGES 

Cyprien-Désiré-Célestiri Pitra, marin (coulailisé), 

18, rue du Bastion, et Arinantine-Fi,nriette-Jo§éphine 

Bodard, poissonnière, li8 1 

rue du Bastion prolongée. 

yé 

Hyacinthe-Auguste Merlet, 26 ans, emplo 

aux Chemins de fer de l'Etat, époux de Augostine 

Ciéthence-Eogê.nie Leta,d, 

Auguste Retail, é5 ans, cultivateur, époux de 

Julienne Guilbaud. (LI.). 

Pau[ Garàt, 44 ans, propriétaire, époux de 

Gabrielle-Alice-blarie-Alexandrine Rabillier, 

il a Balles. 

jjarrucee:-eBaptiste-'Clpment flérinu, 26 ans, capo. 

ral-fourxierau 1-régirrient d'infanterie. M 

"' 

p o u r la Francc. (Acte transcrit). 

Français- Léon. Eugène Marionneau, 24 ans, 

seldat au Mort 9~ zouaves, décoré de la Croix de 

guerre. pour la France. ~Acte transcrit). 

Auguste-Edouard Rivet, (57 Pris, dessinateur, 

époux de Marie4ulienne Despicht, 9,9 t er , 

rue des Hal'ai. 

Antoine-Airné Mounier, 70 ans. jardinier, 

de Ros~-Ling Berthoineau, La Chaume époux (FL) 

René-Jacques-Piêrre Larrignon, 9.2 ans Foltiat 

au l6ü~ régiment d'infanterie, dë.cor~ de la 

Croix de guerre. M o r t po ur la France. (Acte 

transc,à). 

Julien-Ernerst-Alfred F Wv ron , 19 Pris, ajusteur, 

1, rue Saint-Michel. 

Xavier Griinaud, 19 ai ~, soldat au 93, régiment 

d'infanterie, célibataim, ill.)~ 

REM ERCI Ê-M EN TS 

Madame PAUL GARAT, ses Enfants et 

sa 1`8mille ont êté-trés touchés des marques 

de sympathie qui leur ont été témoignées 

à l'occasion du deuil cruc-1 (lui vient 

de les frapper et remercient les personnes 

qui ont bien voulu les accompagner. 

--a=111111111 

Et udes,le.Nlni treJules GERMAIN,avoué 

aux Sables-d,'Olonne, rue du Palais, nuinêro2~, 

et de Mettre Paul MOREAU, 

notFüre aux Sables-d'Olonne, quai de la 

Poissonnerie, numéro 6. 

DÉPE'NDANT 

DE SUCCESSION BÉNÉFICIAIRE 

Le SAMEDI DOUZE AVRIL mil 

neuf cent dix-neuf, à tre ize he ures, en 

l'Et~ude et par devant Maître PAUL MO 

BEAU, notaire aux Sables-d'Olonne, C 

mis à cet effet, il sera procédé à la vente 0'l' 

Enchères publiques au 

8x 

plus offrant et 

dernier encliêrisseur de Plairrieuble ciaprès 

désigné dêriendant de la succession 

bênellciaire de Madaine MAitiE BEYNE- 

LOUP, en son vivant proprimaire, veuve 

de Monsieur GUILLAU~ E ROBERT, dëcédé 

en son domicile aux Sables-d'Olonne, mil ne rue 

de I'Flôtel-de-Ville, 16 neufjuillet 

u f 


Vill e d es Sables- d 'Ol o n n e 

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S i tuée rue de l ' II6 t e l-de - Vi l le, n" 23 

OCCUPEE PAR LES DOOKS DE L'OU'EST 

comprenant un corridor, deux Chambres 

au rez-de-chaussée, deux chambres et un 

qbinet au premier étage, cour avec servitudes, 

cave sous la maison. 

_.Mise à Prix : Q uato rze m il le fra ncs, 

....................... .... 14.000 


L ' a bo n da nce des m a t i è res no us o b lige à 

La vente de cet immeuble a été ordonné 

~~ar jugement du tribunal civil des Sables e 

'Olonne en date du vingt-cinq février il 

neufcent dix-neufenregistrêe, sur la rieur- il' 

rem e t tre a u p roc ha in numéro la s u i te de 

n o tre très in t é re ss a n t fe u i l le to n C(EuR 

D'ALSACE, de Nfontenailles. 

De de Madame NIADELUINE BEYNE 

S" 

LOUP, saris profession, épouse assistés - 

et autorisêe de Monsieur CHARLFs GAL- 

LOIS, avec lequel elle demeuré à Saumur, 

79, rue du Pressoir, et Jedit Monsieur 

GALLOIS,,,%oU,,r a aSSiSlanee et autorisa- 

tien. La (lit e GALLOIS, agissant en 

qualité d'héritière sous I)ünëfice d'inven- 

taire de Madame MAnia- BEYNELOUP, 

veuve GUILLAUNIE ROBERT, sus-nonimée. 


Maitre GERMAIN, avoue poursuivant la 

vente et à Maître MOREAU, notaire aux 

Sables-d'Olonne, dépositaire du Cahier 

des Charges. 

Fait et rédigé Par moi avoué poursuivant 

soussigné le dix-neuf mars mil neuf 


J. GERMAIN. 


vingt mars mil neufcent dix-neuf, folio 16 

case 1. Reçu un franc quatre-vingt-huii 

centimes, dêcimes compris. 


1 


Dimanche 23 mars. — Nieul-le-Dolent 

Lundi 24. — La Chàtaigneraie, Saint'-Philbert-de-Bouaine 

(volailles). 

Mardi 25.- Chantonnay, Fontenay-le.Comte, 

Lek,Lurs-sur- Boulogne. 

ercredi 26. - Les Herbiers, Oulmes (grandes 

mules), Saint-André-Treize-Voies (marché 

à volailles), Scruilans, 

Jeudi 27. - La Cuillère, Mareuil-sur~Lay, 

Montaigu, Poiré de-Velluire. . 

Vendredi 28. - Vix. 

Samedi 29, - Ccëx, Saint, Florent-des-Bois. 

A u d i e n c e Co rr ec t io n n e l le du Tr i b una l de 

La Roche-sur-Yon, du 1 7 -fé v r ie r 1 91 9 

Entre Monsieur le PnocurRuR Dr LA 

RÉPUBLIQUE, 

Et-le nommé LONGIN (PirRRE-AijÉ- 

AUGUSTE), 6,1 ans, revendeur, 

demeurant 

aux Clouzeaux, comparait à l'audience, 

Prévenu de spéculation illicite 

* é 

Le Tribunal, après en avoir déliLér 

conformément à la loi 

Attendu qu'il résulte d'une enquête de 

police et aussi des débats la preuve qu'à 

la date du 8 février courant, sur le murché 

de cette ville, le nommé LONGIN 

revendeur aux Clouzeaux, a vendu à là 

demoiselle FAucriuri, pour le prix de 

3 fr . 25, un morceau de beurre du poids de 

300 grammes, alors que le cours normal 

du beurre, de même qualité était de 4 fr. 75 

la livre. 

Attendu que c es faits lie sont pas contestés 

par le prêvenu qui prétend qu'en 

raison du prix d'achat, il ne pouvait 

dr te il it ours fixé par 

'o ~_c- de. 'Me. % Prêf~~t"udecla ul 

Vendée, en 

date du 9-0 décembre 1918. 

Attendu que le prix exigé par LONGIN 

est abusif et hors de proportion avec ceux 

honnêtement Pratiqués dans le commerce 

du détail; qu'il n'est pas douteux qu'il a 

voulu profiter il S la rareté de c luit, 

sur ce marché, pour en opérer laplioacusse 

e 

et imposer au consommateur le prix par 

lui fixé ; que de semblables 8gissemeuts 

rentrant dans la catégorie de ceux que le 

législateur a voulu réprimer ; qu'ils colistituent 

le délit de spéculation illicite. 

Attendu qu'il convient dans l'applicaticun 

do. In A, do ~ , 6 

rite à l'égard de ces marchands malhonpètes 

qui faussent les cours des denrées 

sur les marches et s'enrichissènt aux derpiens 

te du consommateur; que cette sêvé- 

s'impose d'autant Plus envers le prévenu 

que sa femme, qui exerce avec lui le 

commerce de revendeuse, a été condamliée 

rrécemment 

par ce même Tribunal 

pou le même délit de spéculation illicite, 

sur d'autres produits. 

Attendu, d'autre part, qu'il convient de 

donner à cette décision une publicité très 

étendue. 

Attendu, toutefois, qu'il y a lieu de l'aire 

bénëficier le prévenu, clans une certaine 

mesure, des dispositions de l'art« 463 il,, 

Code pénal. 

Par ces motifs, déclare LO-\GIN coupable 

du fait (lui lui est reproche. 

Pour-quoi le condamne à quatre jours 

de prison, mille francs d'amende. 

Le condamne, en outre, aux fra 

1 

L e Comm is Gréfj ier , 

Vu LIBAUD, 

L e Pro c ur e u r de la Rép u b l iq ue , 

PROUST. 



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c~d,.di 4, Hô , . du 

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Etude de Maître CLÉMENT CHARBON- 

NIER, notaire aux Sables-d'Olonne, 1, 

rue Bisson, près la place de J'Eglise. 

Vènte, 31ob ère 

APRÈS LE DÉCÈS 

(A u to r isée p a r o rdo n na n c e de Mo ns i e ur le 

Prés ide n t du Tr i b un a l c ivil des Sa b lesd'Olonne, 

en da te du d ix-h u ~L m a rs m i l 

neuf cent dix-neuf.) 

L e Dimanche trente f Mars mil non 

cent dix-neuf, à tre ize he u r e s LA 

CriAumis, cominvine des Sables-d'Olonne, 

, à 

Grande-Rue, numéro 52, cri la Maison OÙ 

est décédé Monsieur EUGÈNE 7 ENIILF,- CÉ - 

LESTEN MARTINET, il sera procédé parle 

Ministère du dit Maître CHARBONNIER, 

notaire, à la Vente publique et aux Enchères 


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Ar BUREAU DU JOURNAL, CHEZ Nos CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


lamesaretessamoseseasmaresisseastessmnearesermatail 

De nouveau, l'horizon s'obscurcit 

et c'est encore de l'Orient Gide viennent 

les difficultés. L'Entente avait 

remis une note au Gouvernement 

hongrois, le priant de donner son 

adhésion à la fixation d'une zone 

neutre de deux cents kilomètres pour 

éviter tout contact entre les Magyars 

et les Transylvains jusqu'à la fixation 

des limites territoriales respectives 

de la Roumanie et de la Hongrie. 

Le Gouvernement hongrois, le comte 

Karolyi en tête, a préféré se livrer à 

une manoeuvre d'intimidation aussi 

regrettable que dangereuse pour son 

propre pays. Il a démissionné et remis 

le pouvoir 'aux mains du prolétariat 

qui a fait aussitôt appel aux bolcheviks 

russes, leur demandant de contracter 

une alliance avec eux. La joie 

du Gouvernement des Soviets, de 

Moscou est indescriptible. 

L'Allemagne, qui semble être de 

mèche dans la manoeuvre hongroise, 

en profite pour prévenir, par la voie 

de ses journaux, l'Entente que si elle 

ne modifie pas son attitude, les Alle- 

mands feront comme les Hongrois. 

Déjà, partout ils se montrent agressifs. 

Ils n'ont consenti à livrer leur flotte 

marchande, en échange de denrées, 

qu'après avoir rompu une première 

fois les pourparlers à Spa. 

A Posen, où il s'agissait de régler 

les conditions d'armistice avec la 

Pologne, ils ont résolument brisé la 

conversation en prétextant qu'il leur 

est impossible d'envisager la cession à 

la Pologne de Dantzig, ville incontes- 

tablement polonaise. 

Enfin, ils viennent de constituer 

d'une façon définitive la délégation 

formidable qui doit se rendre à Ver- 

sailles pour discuter les conditions de 

paix. Cette délégation est composée 

d:hommes d'affaires, d'économistes, 

"-de représentants de la grosse indus- 

trie et de pangermanistes convaincus. 

C'est assez dire que les Allemands 

entendent se livrer à une discussion 

âpre et déjà l'on déclare à Weimar 

que si les conditions de l'Entente sont 

inacceptables, la délégation, qui ne 

pourra rien faire sans en référer à 

son Gouvernement, les repoussera. 

Bluff et chantage, dit-on, tentative 

d'intimidation ? Peut-être. Mais ne 

nousy fions pas trop. Jusqu'à présent, 

nous n'avons pas obtenu gralechose 

en Allemagne. En dehors de l'occupation 

do la ligne du Uhin et des 

livraisons de matériel, les Alliés n'ont 

encore tiré aucune sanction de l'Aile- 

Feuilleton d e la l ' ondée Rép u b l icaine 20 

CCELTR D'ALSACE 

Episode de la Grande Guerre .191 

PAR 

MCI> Ne 'XIE N'Ae IL IL lE 

• 

CHAPITRE III 


Quand il montait sa faction, la nuit, aux 

avant-postes, il regardait les étoiles du 

firmament, par-delà les trajectoires des 

obus, par-delà les projectiles faucheurs 

d'existences humaines, et 11 leur adressait 

ce muet discours, mentalement : n L'avez- 

, vous déjà vue accoudée à sa fenêtre? Vous 

a-t-elle déjà fait pâlir; en vous regardant, 

par le simple éclat de ses yeux? Parlez- 

moi d'elle, heureuses étoiles... » 

Depuis qu'il servait la. France, Michel 

Rolner comprenait mieux l'amour illimité 

qu'il avait éprouvé d'instinct pour elle, 

avant de la connaître. 

Quelque chose s'éveillait en lui qui était 

assoupi depuis sa naissance ; quelque 

'chose comme le germe d'un amour enra- 

ciné au plus profond de son, coeur et dont 

la ,sroissance avait été contrariée par le 

manque d'air, de soleil et d'eau. • 

' Mais, depuis,quelques mois, il se rençlait 

compte, chaque jour davantage que tout le 

Un an 

5 fr.»» 

6 fe.»,, 

(hymne de Com ités 

Journal est désigné pour recevoir les 

magne qui s'imagine peut-être avoir 

affaire à des esprits faibles et qui, 

pour répondre à nos diplomates, leur 

expédie des hommes d'affaires. 

La situation générale de rEurope 

est donc en ce moment assez sombre. 

La Conférence de la paix, dont les 

intentions sont pures et la bonne 

volonté évidente, n'a résolu aucun 

problème ; tout au contraire, les difficultés 

s'amoncellent sur son chemin. 

Voilà le conflit rouvert dans les 

Balkans. Demain, l'armée des Soviets, 

les Hongrois;les Roumains, les Tchèques, 

les Polonais, les Serbes en 

viendront peutêtre aux mains. 

M. Clemenceau avait raison : il 

nous reste à gagner la paix. Est-elle 

en vue? Pas encore. 

NoÈt. MARTY. 

L'Indemnité de Démobilisation 

Voici le texte de la loi concernant la 

prime de démobilisation : 

Tout militaire d e s armées de terre et de 

mer, jusqu'au grade de capitaine inclus, 

recevra une indemnité fixe de 250 fr. paya- 

ble le jour de son renvoi ou dès la promul- 

gation de la présente loi, s'il a été libéré 

antérieurement, à condition d'avoir trois 

mois de service effectif entre le 2 août 

1914 et la date de la signature de la paix. 

Les prisonniers, les retraités ou réfor- 

més pour blessures ou maladies contrac- 

tées aux armées, auront droit à cette in- 

demnité, quelle que soit la durée de leur 

service effectif. 

Cette indemnité est augmentée d'une 

prime de 15 francs par mois de service 

effectif entre le 2 août 1914 et le jour de 

renvoi dans les foyers en plus du telfeps 

légal dû pour la classe de recrutement de 

l'intéressé. 

Cette prime est portée à 20 fr. par mois 

de présence entre le 2 août 1914 et le 11 

novembre 1918 dans une unité combat- 

tante d'armée. Pour la période postérieure 

au 11 novembre 1918, le taux de 20 fr . ne 

sera dû .que pour les mois au cours des- 

quels aura été perçue -l'indemnité de 

combat. 

Les hommes appelés avant la date de 

l'appel normal de leur classe recevront 

l'indemnité de 20 francs par mois. 

Les mobilisés en usine, sursitaires et 

détechés sans solde, ayant droit à l'indem- 

nité fixe,-qui toucheront ou auront touché 

une indemnité de congédiement, ne pour- 

ront. la cumuler avec l'indemnité de 250 fr. 

sinon jusqu'à concurrence de cette somme. 

Ils n'auront droit aux primes mensuelles 

que s'ils ont accompli au moins dix-huit 

mois de service effectif. Le montant des 

primes mensuelles sera en tout cas défal- 

qué, jusqu'à due concurrence du montant 

de l'indemnité de congédiement excédant 

250 francs. 

La prime sera payée par fractions de 100 

fr . par mois, le premier versement devant 

séduisait en Fradée : la liberté de l'esprit, 

la santé de Paine, les amitiés fidèles. 

La Patrie qu'il s'était donnée, qu'il ser- 

vait de toute s o n àme, prenait pour lui une 

signification profonde. Il se retrouvait en 

elle comme dans l'élément nécessaire à 

son existence. Il comprenait mieux qu'il 

avait été en exil, là-bas, à la lisière de la 

sombre Allemagne, parmi ces populations 

étrangères par les moeurs, les coutumes, 

l'esprit, les aptitudes et qui avaient envahi 

la pauvre Alsace depuis son annexion à 

l'empire allemand. 

Il n'était bien, il ne respirait à son aise 

que parmi les Français si impulsifs, si 

spontanés, si généreux, si désintéressés, 

si prompts à reconnaître leurs erreurs et à 

se les faire pardienner. 

Il lui arrivait fréquemment de comparer 

ses comragnons d'armes français à ceux 

qu'il avait laissés là-bas. 

Alertes, spirituels, toujours facétieux, 

toujours gais, ses nouveaux camarades 

comprenaient le sens d'une manoeuvre 

sans qu'on la leur explique. Leur esprit 

d'initiative leur permettait de suppléer à 

la direction du chef lorsque celui-ci était 

tombé. Naturellement débrouillards, ils 

savaient se tirer d'affaire en toutes cir- 

constances. 

Il ,admirait • eur entrain, leur fougue, 

leur ardeur, leùr âme bien trempée, leur 

volonté intrépide, leur intelligence clair- 

voyante. Il n--avait jamais entendu le capi- 

taine Renaud donner un ordre à ses subor- 

donnés sans leur expliquer la raison de 

cet ordre qu'ils approuvaient aussitôt. 

Le supérieur comprenait tout le parti 

Samedi 29 Mars 1919 

Les Affaires Publiques sont les Nôtres , 

No tre D e v o ir e s t d e l es c o n naî tr e e t d 'y pr en dr e par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c ommand e imp érie usem en t 

ép ub l /m in s de l 'A pron orissem e lH des Sab les -d'O f°. rine 

Annonces judiciaires et légales, — Ii insère gratuitement, 

RÉDACTEUR-GÉRANT : V al ère /VI" T 

avoir lieu après celui de l'indemnité fixe 

de 250 fr. Toutefois, si l'intéressé accepte 

le paiement en bons de la Défense natio- 

nale à un an, le payement intégral lui 

sera fait de suite. 


La Démobilisation 

A partir du 10 avril, il sera procédé à 

la démobilisation des militaires ci-eprèsq- 

non compris dans les six premiers éche- 

lons : 

1° Mobilisés survivants d'une famille qui 

compte 3 membres tués, morts pour la 

France, ou disparus depuis plus de 6 mois, 

ou non mobilisés tués, par les bombarde- 

ments ennemis ; 

2° Hommes classés dans le service au- 

xiliaire pour affection contractée ou aggra, 

vée, aux armées, officiers déclarés définiti- 

vement inaptes à faire campagne à la suite 

de maladie contractée ou aggravée, aux 

armées. 

Mouvements de 10 au 14 pour les. militaires 

des armées, du 15 au 20 pour ceux 

du territoire. 

Les-militaires de la 2' catégorie ci-dessus 

auront à fournir une attestation de leur dé- 

pôt de rattachement constatant que letir 

classement dans le S. A. ou leur inapti- 

tude définitive est bien dû à une affection 

contractée ou aggravée aux armées. 

Livre d' • r Sablais 


Landreau René, sergent 411' infanterie. 

llocheteau Alexandre, 1" infant. coloniale. 


LÉGION D'IIONNEun 

Pajarola Gaston, lieutenant 140° infant. 


Landreau René, sergent 411° inf. (3 citat.). 


Mosset René, caporal 137° infanterie. 

Guibert René, 46° infanterie. 

Sausseau Marcel, 45° infanterie. 

Baud Alfred, matelot gabier du Les l in . 

Roy Cyprien, canonnier 182° art. colon. 

Mornet Eugène, cap' 91° inf. (2 citations). 


Laurent Baptiste, soldat, Friedrichsfeld. 

Laurent Victor, 83° territ. Alten-Grabow. 

Le Pogam Abel, 83° territorial, Giessen. 

Le Roy Hervé, 6° génie, Munster-II. - 

Lucas André, 6^ génie, Sprottau. 

Marsault Victor, 1701 infant. Nürnberg. 

Massé Aristide, serg.-120°- inf. Heilsberg. 

Méchineau Martial 83înf.ter.Wittemberg. 

Ménard Emile, serg. 6' génie, Sennelager. 

Mon nereau Louis,83.ter.Sagau-Sohneund. 

Monnereau Jules, 83° inf. terril. Heuber. 

Méchineau Eugène, 147'intAlten-Grabow. 

Mornet Théophile, 293° i n fa n t . Doebéritz. 

Mornet Ferdinand, 152° infant. Stendal. 

Mongibeaux Paul, serg. 293' inf. Cassel. 

Mellite Léon, 2°,fusiliers-marins, Zerbst. 

Muzard Kléber, 91° inf. Konigsbritck. 

Muzard Roger, 1" bat. d'Afriq. Mannheim. 

Morineau Valentin, 142° inf. Minden. 


laafflanlanalnISM 

qu'il pouvait tirer de ses hommes d'élite 

prêts à tous les sacrifices, à qui il suffisait 

'de déclarer qu'une prouesse paraissait im- 

possible pour qu'ils fussent aussitôt animés 

du désir de la tenter. 

Il admirait l'esprit de fraternité confiante 

qui régnait entre le chef et le soldat ; 

l'esprit de subordination et de respectueuse 

soumission que l'étendue de la science et 

la valeur du chef inspiraient à ses hommes. 

Il ne se souvenait pas sans dégoût de la 

façon dont les officiers allemands, pleins de 

morgue, d'orgueil et d'insolence, l'avaient 

traité et traitaient leurs soldats. 

Il ne se souvenait pas sans amertume 

du contact désagréable avec ces soudards 

lourds, lents, épais de corps et d'esprit, 

grossiers d'instinct qui exécutaient machi- 

nalement, aveuglément, les ordres reçus ; 

qui ignoraient pourquoi ils se battaient et 

contre qui ils se battaient ; qui ne se dou- 

taient même pas que l'Europe tout entière 

étaient coalisée contre leur patrie, réprouvée 

du monde civilisé tout entier. 

Pour mieux connaître les vertus fran- 

çaises, Michel Rolner observait, regardait 

ce qui Se passait autoue de lui; lisait, dans 

le Bu l le tin de l 'A rm ée, les citations à l'or- 

dre du jour, qu'il parcourait lentement, le 

coeur battant, l'esprit en délire. 

Alors, une ivresse prodigieuse, faite 

d'enchantement et d'orgueil s'emparait de 

lui. Les aventures dont il lisait les recom- 

penses lui donnaient un frisson de terreur, 

d'héroïsme et de gloire ; il n'en était pas 

de plus belles dans les plus tragiques pages 

de toute la littérature. 

Il n'était rien, dans aucun livre, qui pût 

lasnessessenelenstasetninsaein 

e 

Mercier Paul, 1 -42" inf. Quedlimburg. 

Naud Gabriel, fusilier-marin. 

Nicolleau Paul, 137° inf. Sagan. 

Orceau Georges, 22. colonial, Hameln. 

Orjubin-Emile, 236' infant. Mannheim. 

Orrion Henri, 236° infanterie, Cassel: 

Patron Adolphe, soldat, Munster-III. 

Pagot Alexis, 1" colonial, Friedrichsfeld. 

Pailleux Aimé, 288" inf. terra. (Autriche). 

.Pédenau Albert, fusilier-mar. Gardlegen. 

Petitgas Henri, 83° territorial (Suisse). 

Pineau Hippolyte, soldat, Schneidemuhl. 

Point Anatole, 137° inf. 

Poiroux Joseph, cap. 11' ter. Sennelager. 

Praud Yves, caporal 19° inf. Langénsalza. 

Prouteau Emile, 83° infant. Al tdamen. 

Porchier Léopold, soldat, Quedlimburg. 

Penard Camille, 137° inf. Darmstadt. 

Prou-st Henri, 137' infant. icinigsbrück. 

Habiller Jean, soldat, Limburg. 

Babiller Clément, 6° génie,- Soltau. 

Raballand Pierre, cap' 83° ter. Limburg. 

Raimondeau Clément, 93' infant. (Suisse). 

Renaud Lucien, adjud. 116° inf. Darmstadt. 

Retail Armand, 64° infant. Darmstadt. 

Robin André, 400^ infant. Stralk-Horvo. 

Robin Aimé, 203* infant. Langensalza. 

Roy Eugène, 83' inf. territ. Quedlembürg. 

Roy Charles, soldat, Darmstadt. 

Roy Emile, 83° infanterie territoriale. 

Rondeau Alphonse. 

Savin Henri, soldat, Giessen. 

Seguin Albert, 137° infanterie, Sagan. 

Simon Cyprien, soldat, Zwickau. 

Souzeau Louis, 83° infant. Doôbéritz. 

Traineau Stanislas, 6° génie, Merseburg. 

Thibaudeau Georges, 83" inf. ter. Torgau. 

Tesson Henri, sous-off. 64° inf. Merseburg. 

Trichet Gustave, soldat, Hameln. 

Tuileau Adrien, 293' infant. Darmstadt. 

Villard René, sergent, Cassel. 

Voyer Joseph, sergent 03° inf. Mannheim. 

Ydier Ferdinand, asp.,402" inf. Soltau-Z. 

NOTA. — L es fam i l les i n téressées s o n t 

p r iée s d e vo u l o ir b ie n s ig n a l e r SANS RETARD 

à la M a ir ie (B u re a u du S e c ré ta r ia t) les 

e rre u rs o u om i ss io n s q u i p o u r ra i e n t ê tre 

re le v ées da ns c e l le l is te de s t i n ée à fig ure r 

a u L ivre d 'Or de la Commu n e . 

CONSEIL 31UNICI PAL 

Séa n c e du 22 Ma rs 1 91 9 


séance extraordinaire, le samedi 22 mars 

à 5 heures du soir, dans la grande salle 

de, la Mairie, sous la présidence de M. 

Delvaut, premier adjoint. 

Etaient présents : MM. Delvaut,- Fon- 

taine, adjoints; Pales, Lecomte, Bataille, 

Lucas, Aider, Barré, Chénay, Petit, Fri- 

conneau, Peltier. 

M. Chénay, désigné comme secrétaire, 

prend place au bureau et donne lecture du 

procès-verbal de la dernière séance qui 

est adopté à l'unanimité. 

Octroi — Revision des Tarifs 

Le régime actuel de l'Octroi clos Sables 

prenant fin le 31 décembre de l'année cou- 

rante, une Commission spéciale avait été 

désignée pour examiner les modificatiOns 

qu'il y aurait lieu d'apporter, pour une 

nouvelle périOde de cinq années, au règle- 

ment et aux tarifs en vigueur. 

D'une façon générale, la Commission 

se basant, d'ailleurs, suc l'échelle du tarif 

être comparé à la grandeur et à la beauté 

des gestes que les soldats français accom- 

plissaient chaque jour. Et ces- gestes lui 

inspiraient une noble émulatior,-une fer- 

vente et pieuse pensée de reconnaissance; 

ils retrempaient sa foi, sa confiance, sa 

fierté d'appartenir à une race impérissable 

et féconde en héros : ils lui inspiraient le 

désir généreux de faire plus et mieux 

encore pour la France que ce qu'il avait 

fait. 

L'histoire de ce sous-lieutenant, qui sol- 

licita de son colonel l'honneur de tenter 

une mission extrêmement périlleuse, de se 

rendre à une mort certaine, tout emaccom- 

plissant une oeuvre de la plus extrême 

utilité, qui mit‘son panache tricolore à son 

képi, ses gants blancs, et'rectifia sa tenue 

pour paraître devant la mort dans le cos- 

' turne étincelant qu'il eût porté à un bal de 

l'Elysée, qui accomplit sa mission et qui 

fut frappé en plein cœur„ en souriant, à la 

française, faisait s'épanouir en lui toute 

une floraison d'enthousiasme. 

. Miéhel Rolner qui avait donné déjà des 

preuves de sa bravoure, rêvait d'accomplir 

d'autres exploits ; de commettre une héroï-, 

que action qui ferait parler de lui dans les 

journaux. 

Il eût donné avec joie -tout' son sang 

pour qu'il lui fût permis d'accomplir quel- 

que chose de très grand, de très simple, 

de très beau et que son nom parut un jour 

dans la journal que lisait Mu" Antoinette. 

Car M"° Antoinette lisait le journal de la 

première à la dernière ligne, elle le lui 

avait dit. 

, Elle y avait lu un jour le nom du capi- 


tss demi etucummissumucuasetecestsueusastesaisistemssts,ossissesnanatatesematent 


d o i t ê tre a dr e ss é à M. Va l ère MA TITÉ , R éda c t e u r-Géran t 

type dressé par l'Administration des Con- 

tributions indirectes, a conclu à un relè- 

vement général des droits, justifié par 

l'augmentation considérable dés denrées, 

matières ou objets. 

Le Conseil adopte le projet de tarifs 

présente par la Commission. 

Publicité de là Station Balnéaire 

Le Conseil décide de reprendre cette 

année, et dès maintenant, la publicité 

pour la saison 'balnéaire. • 

Toutefois,' en raison de l'époque déjà 

avancée ois l'ôn se trouve, du prix très 

élevé des grandes affiches coloriées d'après 

maquettes et de leur impression, il a paru 

plus avantageux et plus expéditif d'avoir 

recours, exceptionnellement, cette année, 

à un mode de publiéité plus simple, moins 

coûteux, quoique cependant fructueux, par 

la diffusion, dans des endroits bien choisis, 

d'affiches-bandes couleur d'un prix rela- 

tivement peu élevé. 

Cette publicité, en usage dans un grand 

nombre de villes d'eau ou de -stations 

thermales, serait complétée par des inser- 

tions dans des grands régionaux de pro- 

vince et du Midi. 

Le Conseil vote à cet effet un crédit de 

4.1100 francs. 

Réception des Mobilisés 

M. Lecomte rappelle que le 'principe 

d'un vin d'honneur offert à tous nos com- 

patriotes militaires ou marins mobilisés 

aux armées, mutilés ou réformés, avait 

été admis par le Conseil Municipal. 

Aujourd'hui, un grand nombre de nos 

concitoyens sont rentrés clans leurs foyers 

et M. Lecomte expose qu'on pourrait déjà 

songer à organiser cette réception. 

Une Çoinmission spéciale, composée de 

MM. -Lucas, Doré et Pédenau, est dési- 

gnée pour régler des dispositions à prendre 

en vue de cette réunion. 

Gaz 

M. le Président expose qu'il a reçu plu- 

sieurs lettres, soit de M. le Préfet, soit de 

MM. Pacaud et Chailley, en réponse aut 

démarches faites par la Municipalité pour 

obtenir les charbons pour l'usine à gaz. 

Ces lettres ne sont pas rassurantes et 

font pressentir de grandes difficultés de 

ravitaillement. 

Un télégramme en date du 12, de M. le 

Ministre de la Reconstitution industrielle, 

précise qu'il,ne pourra être fait une attri- 

bution à la Ville des Sables que lorsqu'un 

vapeur chargé de'charbons à gaz arrivera 

à Nantes ou à Saint-Nazaire, mais sans 

fixer d'époque, ni de Miantité. 

D'après les renseignements recueillis 

la difficulté d'approvisionnement des usi- 

nes à gaz, non seulement des Sables Mais 

de toute la région côtière, provient de 

ce que l'importation d'Angleterre ne se 

fait que trea- irrégulièrement, nos alliés 

les Anglais étant actuellement aux prises 

avec de sérieuses difficultés économiques. 

Or, la Ville des Sables est uniquement 

réapprovisionnée par les charbons d'im- 

portation, comme toutes les villes du lit- 

toral. Par contre certaines villes de l'Est, 

approvisionnées par les Charbons français 

faine Renaud. Elle lisait, chaque matin, le 

communiqué pour savoir si quelque chose 

s'était passé dans la région où elle savait 

son protégé, celui qu'elle avait promu un 

jour à ce grade enviable d'être son. ami. 

Elle lisait tout c e qui concernait les 

armées françaises et ce qui se passait en 

Allemagne, pour en avertir son correse 

pondant. 

Avec quelle joie elle bondissait sur sa 

plume, pour écrire à Michel, lorsqu'elle 

pouvait lui annoncer d'heureuses nouvelles 

dans le genre de celle-ci : 

a Mon journal m'apprend que la confiance 

en elle-même de l'Allemagne commence à 

s'altérer. Le chef du parti socialiste s'est 

refusé à voter les crédits neCessaires à la 

continuation- de la guerre. C'est peu de 

chose qu'une seule voix qui proteste contre 

la continuation des infamies, mais c'est 

énorme; c'est la fissure qui s'insinue dans 

le bloc d'une confiance aveuglée; c'est la 

première lézarde dans un-monument-d'or- 

gueil dont la façade était encore intacte, et 

qui demi_ e'effondrer. 

• » Je vous écris ceci, monsieur Michel, 

peur que vous ayez confiance en un avenir 

certain ; pour que votre courage ne s'épuise 

pas; pour que vous ne vous laissiez pas 

aller à une lassitude compréhensible. 

» Vous accomplissez, avec vos camara- 

des, des exploits surhumains, contraires 

au caractèrelouillant des Français, mais 

votre patience admirable donne à l'ennemi 

une idée de votre valeur et des vertus 

françaises qui le déconcerte. » 

Michel souriait, en lisant ces recom- 

mandations faites par un coeur de femme 

se Bureau do Journal, Place de la Liberté. 

ex.salkweemeasietzeaocems 

1.823 


A \ EC LA DATE DU LENDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO .: 10 CENT: 

Adresser tout ce qui con cern e les Abonnements, 


imprimeur d e la Vendée Républica ine Place de la 

Libs,tA. 

ANNONCES 

Premiere insertion et suivantes 'aligne 0 fr. 375 

Judiciaires ' 0 fr. 375 

Re'clarree 0 fr. 50 

TIRAGE Du JOURNAL : 4,000 Ex. 

00 traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continue. 

annnatenannananantananatGaii 

11-4,111, 

ou allemands, regorgent de charbon. La 

raison est que ces charbons doivent être 

utilisés sur place, faute de moyens de 

transport pour les, expédier sur les régions 

qui en sont dépourvues. 

Ces difficultés de transport à l'intérieur 

ont donc pour résultat de favoriser cer- 

taines parties du territoire et entraver, au 

contraire, le ravitaillement d'autres ré- 

gions du centre et de l'ouest. - 

Il faut donc s'attendre à des à-coups 

tant que la situation des transports ne se 

sera pas améliorée. 

Trarovva5r Electrique 

A Sa dernière séance, le Conseil Muni- 

cipal. avait décidé que des dispositions 

seraient dès maintenant prises pour assu- 

rer le fonctionnement, du tramway élec- 

trique à partir du 1" juillet. 

M. Maraud, directeur du tramway, a été 

invité, par suite, à envisager des mesures 

en conséquence et à fournir un rapport 

sur (mite question. 

Dans ce rapport, dont il est donné lec- 

ture au Conseil, M. Maraud fait connaître 

l'état actuel du matériel, les réparations 

nécessaires et, les dépenses à engager. Il 

fait espérer, à moins d'un cas de force 

majeure (manque de combustible ou re- 

tard dans les livraisons de matériel) que 

le tramway pourra circuler pour l'ouver- - 

taire de la Saison.' 

L'ordre du jour étant épuisé, M. le Président 

lève la séance. 

rrondisseniont dos Sables-d'Olonne 

Les Sables 

Pleines Mers de la S emaine 


Samedi 29 mars - 1 56 2 14 

Dimanche 30 -2 33 2.51 

bondi 31 3 9 3 28 

Mardi 1e, 3 45 4 3 

Mercredi 2 — 4 22 4 41 

Jeudi 3 — 5 1 5 20 

Vendredi 4 — 5 41 6 2 

G rande M arée , le 2 avril, à 4 h. 22 mat. — 110 



le mois d'avril aura lieu les dimanche 30 

ét lundi '11 mars : à la Mairie des Sables, 

dé 8 h. à 17 h.; à La Chaume, salle de 

PEtat-Civil, de 8 h. à 11 h. et de 13 h. à 

17 h. La présentation des cartes d'alimen- 

tation sera obligatoire. 


Il est rappelé aux intéresés que le délai 

pour se faire inscrire sur les listes électo- 

rales expire le c inq a v r i l pro cha in . 

Les électeurs qui ne figuraient pas sur 

les listes de la commune des Sables en 

1914, doivent demander leur inscription 

avant cette date. Aucune inscription ne 

peut être faite d'office. 


Il est mis actuellement en distribution 

chez certains importateurs, au titre Char- 

pour stimuler l'ardeur et la ,volonté des 

défenseurs de la Patrie. 

Il comprenait qu'en lui écrivant, en 

aérant dans chacune de ses lettres un 

motif d'espérance et de consolation, 

Antoinette accomplissait une oeuvre de 

haute portée patriotique. 

Et ce n'était point dans un but égoïste 

' qu'elle agissait ; non, puisque son frère 

était à l'armée lui aussi et qu'elle lui écri- 

vait avec la"même généreuse ardeur, dans 

le même sens. Elle écrivait, en honnête et 

loyale personne dont les voeux sont pour 

le triomphe des justes causes et qui com- 

prend qu'il vaudrait mieux. pour la civili- 

sation et pour le monde, que le soleil 

plutôt que la France disparût. 

Elle écrivait en jeune fille généreuse, 

compatissa'nte aux misères d'autrui, écoeu- 

rée par toutes les atrocités commises par 

les criminelles armées du Kaiser, par c e s 

hordes d'assassins, de pillards, de bar- 

- bares assoiffes- de sang, de meurtres, de 

massacres, qui s'était rués parmi les po- 

pulations paisibles pour y porter l'épouvante 

et l'affolement. 

Elle écrivait, cette angélique enfant, au 

-nom- de la droiture, de la conscience, de 

l'honnêteté. Il lui semblait que la hèle 

de proie dont le- rêve avait été d'asservir 

le monde, devait être portée à terre. 

Elle ne souhaitait pas la mort des hom- 

mes, même des Allemands, puisqu'elle 

avait écrit une fois, à Rolner 

La suite au p rochain numéro,

AISMSIMIMIlifiESIONSIEW,AMMIlagedEliBEDISIDED 

bons domestiques, et sur production des 

tickets de la carte, des charbons spéciaux. 

Il est rappelé que le prix de ces char- 

bons est celui des charbons nationaux, 

c'est-à-dire : 

Bo u le ts 

Par les importateurs aux détaillants. 3'95 



Droits d'octroi en sus. 

Service des Réfugiés 

Les Réfugiés possédant des bons de 

monnaie émis par des villes et d'autres 

collectivités des Pays envahis et qui dési- 

reraient en obtenir le remboursement, sont 

priés de vouloir bien se présenter à la 

Mairie, Bureau des Réfugiés, avant le 

1- avril, pour, prendre connaissance des 

formalités à remplir. - 

Aux Marins-Pêcheurs Sablais 

M. le Vice-Amiral Préfet Maritime de 

Rochefort fait connaitre qu'une adjudica- 

tion de petits bâtiments de pêche et,de pe- 

tits navires du type e baleinier ; aura lieu 

le samedi 5 avril 1919, à Rochefort, dans 

la salle des adjudications de la direction 

de l'Intendance maritime. 

On peut prendre connaissance des Ca- 

hiers des Charges et des instructions à la 

Mairie des Sables-d'Olonne, Bureau • du 

Secrétariat. 

Fermeture des Débits de Boissons 

En exécution des instructions ministé- 

rielles, depuis le 20 mars, les cafés, res- 

taurants et auberges peuvent rester ou- 

verts jusqu'à 22 h. 30. 

Vente de Juments poulinières 

Une vente de vingt très belles juments 

poulinières, en parfait état, de 5 à 9 ans, 

aura lieu à Nantes le samedi 5 avril 1919, 

sur la place Viarmes. 

- Récompense polir Sauvetage 

Un témoignage officiel de satisfaction 

est accordé au gabier breveté Frédéric 

Tallé, de la base navale d'Itéa, originaire 

de La Barre-de-Monts : 

Etant patron d'embarcation, au cours 

d'une violente bourrasque, a, de sa pro- 

pre initiative, porté secours à l'équipage 

d'un canot de pêche grec qui venait de 

chavirer. Grâce à son esprit de décision 

et à l'habileté de la manœuvre, a réussi à 

sauver l'équipage qui, sans sa courageuse 

intervention, se serait infailliblement 

noyé. » 

Naufrage d'Un Bateau 

Il y a quelque temps déjà nous faisions 

pressentir la perte de l 'A ig rie -Marine, n' 

188, des Sables-d'Olonne, armateur M. 

Emilien Berthomé. 

- Ce bateau était sorti de notre port le 

6 mars dernier et n'avait depuis fait par- 

venir aucune nouvelle. Il ne reste aujour- 

d'hui malheureusement plus d'espoir sur 

son sort. 

L 'A ig ue -Ma r ine aurait été abordé en 

pleine nuit et coupé en deux par une goé- 

lette; des épaves recueillies en mer, con- 

sistant en des lambeaux de traversins et 

quelques planches. provenant du bord, 

viennent confirmer la version donnée. 

L'équipage était composé uniquement 

de Chaumois : Pierre Patarin, 48 ans, pa- 

tron, rue Basse ; Le Ilecho, 42 ans, rue de 

la République; Isaïe Plaideau, 55 ans, rue 

du Village-Neuf; Léon Moulic, 17 ans, rue 

Saint-Nicolas, matelots et Giraudet, 14 

ans, mousse, rue Haute. 

HONORAIRES des MÉDECINS 

Les Médecins des Sables-d'Olonne se 

sont réunis le 12 mars et ont décidé, 

qu'en présence de l'augmentation du 

prix de -la vie et surtout de l'augmentation 

des frais d'automobiles,. ils se voyaient 

obligés d'augmenter le prix des visites et 

des consultations. 

Le prix de la v is i te o uvr iè re aux Sables- 

. d'Olonne a été fixé à q ua tre fra n cs . 

te prix des visites en campagne a été 

arrêté en commun et leur tard minimum 

sera affiché dans les salles d'attente des 

médecins. 


Fl a été trouvé : 

Par M. Guévenoux, avenue de la Gare, 

64, un porte-monnaie. — Par 1.1— Boc- 

quillard, imp. de l'Ecole des Pêches, un 

parapluie. — Par aln° Coquille. 12, avenue 

de la Gare, des billets. — Par M. Massiot, 

33, avenue Paul-Batidry, une fourrure. — 

Par M. Proust, 7, rue de l'Hôpital, un 

parapluie. — Par M"° Tougeron,. rue de 

l'Eglise, un parapluie. — Par M"'° Deshu- 

raud, rue Pépin, un cache-col. — Par M. 

Guédon, rue Daniel -Fricaud, 47, un billet 

de banque. — Par M. Hugueny, Café des 

Bains, un médaillon soue chaine or. — 

Par M. Petit, rue du Rempart, 40, une 

pèlerine. — Par M"° Diard, 43, rue des 

Halles, un rasoir. 

CHIRURGIEN-DENTISTE 

M. L. GODIN-BAILLY, chirurgien- 

dentiste, démobilisé, a repris ses consul- 

tations aux Sables, les Me rcredis et S'o rne- 

dis comme précédemment. 

Monne 

Conseil Municipal. — Le Conseil 

Municipal s'est réuni, dimanche dernier, 

sous la présidence de M. Valère Matité, 

maire. 

M. Eugène Pohu, désigné comme secré- 

taire, donne lecture du procès-verbal de 

la précédente séance qui est adopté. 

Po l ice ru ra le . — Un avis défavorable 

est émis à la demande du Préfet tendant à 

la réorganisation de la police rurale et 

municipale. 

Pen s io n d 'un a l iéné . — Le Conseil ac- 

cepte les frais de pension d'un aliéné de la 

commune à l'asile départemental de La 

Grimaudière (jeune P...). 

A ss is ta nce . — Plusieurs demandes d'as- 

sistance aux vieillards et aux familles 

nombreuses sont e n suite exa minées. L'hos- 

pitalisation d'un vieillard, du village des 

Filées, est décidée. 

Po u r fac i l i ter le voyag e à L a R o che . — 

Le Conseil émet un voeu tendant à ce que 

plusieurs wagons de voyageurs soient 

Certifié par l'Imprimeur soussigné, 

ajoutés, chaque jour. à la machine haut- 

le-pied qui quitte La Roche à 12 h. 30, ce 

qui permettrait aux personnes ayant peu 

d'affaires à régler au chef-lieu, de revenir 

à Olonne dans l'après-midi. 

A la mémo ire de nos mo r ts . — Sur la 

proposition du Maire, le Conseil décide 

qu'un tableau d'honneur, comprenant les 

portraits,des enfants de la commune morts 

pour la France, sera placé à l'intérieur de 

la salle de la Mairie. A cet effet, les 

familles seront invitées à remettre, dans 

le•plus bref délai, à titre de--prêt, le por- 

trait du fils ou da mari tombé au champ 

d'honneur, pour permettre de faire pro- 

céder aux agrandissements nécessaires. 

-Pour conserver les photographies le plus 

longtemps possible le tableau sera recou- 

vert d'un voile qui sera retiré à chaque 

cérémonie publique, mariage, réunions 

patriotiques, etc... 

Tro t to irs du b o urg . — M . le Maire rap- 

pelle au Conseil que filmiques semaines 

avant la guerre un crédit de 700 fr. avait 

été voté pour terminer les trottoirs du 

bourg. Cette somme a été versée mais 

l'ouverture des hostilités n'a pas permis 

de donner suite aux travaux projetés. M. 

le Maire invite le Conseil à prendre une 

délibération tendant à ce que les travaux 

dont il s'agit soient soumis, le plus tôt 

possible, à l'adjudication. Il en est ainsi 

décidé par l'Assemblée qui prend l'enga- 

gement de parfaire le somme qui serait 

nécessaire par suite de l'augmentation du 

prix de la main-d'oeuvre et des matériaux. 

Après l'ouverture de divers crédits la 

séance est levée. 

— Allocations. -- Le paiement des 


lieu à la Mairie d'Olonne le jeudi.3 avril, 

de 8 h. 1/2 à 11 h. polir les n" 1 à 300 et 

de 1 h: à 4 h. pour les na° 301 et suivants. 


allocation aux. Sables sont priées de se 


nue Nicot, le vendredi 4 avril, de 9 h. à 

11 h. et de 1 h. à 4 h.Il est fait remarquer 

que les mercredis et samedis sont absolu- 

ment réservés au recouvrement des im- 

pôts. Le paiement des allocations aux 

vieillards aura lieu à la Mairie le jeudi 

3 avril, à 11 heures. 

— Prévoyants de l'Avenir. — La 

réunion de la 999° section des Prévoy a n ts 

de l 'A ve n ir, aura lieu dimanche prochain, 

30 mars, salle de la Mairie, à 9 heures. 

Ordre du jo ur : reconstitution de la sec- 

tion„formation du bureau,. paiement des 

cotisations en retard. 

— Droit des Pauvres. — Dimanche 

dernier la Commission administrative du 

Bureau de Bienfaisance, sur la proposi- 

tion de M. Valère Matité, maire, président, 

a décidé qu'à partir du 1" avril 1919 une 

taxe de 1 franc par dimanche et jour de 

fête légale, serait prélevée sur le produit 

des bals existant dans la commune, au 

profit des pauvres. 

Cette taxe, insignifiante, pour les au- 

bergistes, dotera le Bureau de Bienfai- 

sance d'une rente annuelle de plus de 400 

fi ancs. Il y a, en effet, actuellement 7 bals 

dans la Commune et d'autres vont bientôt 

s'ouvrir. 

Dansez, jeunes gent et jeunes filles, 

mais n'oubliez pas les pauvres ! 

— Tickets de- Pain. — La distribu- 

tion des tickets de pain d'avril aura lieu à 

la Mairie d'Olonne le dimanche 30 mars, 

de 8 h. à 11 h. et toute-la journée du lundi. 

— État-Civil (du 12 au 26 mars). — 

Décè s . — Elisee-François Brethomé, '65 

ans, époux de Rose-Amélie Garnier, culti- 

vateur, à Grandchamp. 

Château-d'Olanzse 

Allocations. — Le paiement des allo- 

cations aux familles des mobilisés aura 

lieu à la Mairie du Château- d'Olonne le 

mardi 4". avril, à 1 h. 1/2. 


A ud ience d u Merc r ed i 1 9 Mar s 1 9 1 9 

Fraude Commerciale 

Pour avoir livré, le 17 octobre 1918, à 

l'Office National du Ravitaillement du blé 

parmi lequel il en avait mélangé de l'année 

précédente, ainsi que de l'orge et de 

l'avoine, le nommé Gaudais (Edmond), 

49 ans, négociant et adjoint au maire du 

Poiroux est condamné à 100 fr. d'amende. 

Coups et blessures 

Le 2 mars, vers 17 heures, les nommés 

Bernard (Constant), 18 ans, et Pajeot 

(Jean-Jacques), 19 ans, cultivateurs au 

Perrier, ont porté des coups occasionnant 

des blessures- à Couton (Emile), -18 ans, 

cultivateur à Ille du Perrier, qui était en 

compagnie de Maria Raballand. Ils 

sont condamnés à 50 fr, d'amende chacun. 

Vol 

1 mois de prison à Bugeon (Alexandre), 

41 ans, marin à Noirmoutier, pour avoir 

volé 7 fr. 50 à M. Adrien (Victor), 72 ans, 

marin, au même lieu. 

Outrages à .Garde champêtre 

Pour outrages au garde charnpétre 'fil- 

lairet, de La Chaume, Colomb (Joseph), 

40 ans, marin, récolte 8 jours de prison. 

Vols et complicité 

On se rappelle les vols dont Bl'^°° Ra- 

bette, propriétaire du Ch a le t des P ins, et 

Bertaudeau, débitante, de La Rudelière, 

avaient été victimes. La bande des auteurs 

de ces vols comparait à l'audience. 

- Ils sont condamnés,- savoir : 

Boulier (Raymond), 17 ans, marin aux 

Sables (vol et recel), 6 mois de prison ; 

Waterschoot (Camille), 20 ans, et Cou- 

sinat (Eugène), 2l ans, soldats en traite- 

ment aux Sables, chacun 4 mois de prison 

avec sursis. 

Diesnis (Marcel), 20 ans, journalier aux 

Sables (complicité de vol), 2 mois avec 

sursis. 

Joullach (Armand), 18 ans, journalier, 

et Barbeau (Germaine), 18 ans, sans pro- 

fession, des Sables'(recel), chacun- 1 mois 

de prison avec sursis. 

Métairead (Marie), 41 ans, femme Bou- 

hier divorcée, boulevard Castelnau (recel), 

un mois de prison par défaut. 

IMF alltletailaNtee 


Du 2 0 au. 27 Mars 1 9 1 9 

-NAISSANCES 

Eveline-Denise-Andrée-Josèphe Coulbois, rue 

de la Plage, 20. - 

Maurice-Airne-Molse-Victorilaud, r.du Port, 29. 

- PROMESSES DE: MARIAGES. 

Gaston- Louis - Raymond Jacob, employé de 

Préfecture, médaillé militaire et décoré de 

la croix de guerre, à Mont-de Marsan, et. 

Cécile-Louise Iiiimbier, sans profession, rue 

du Bastion, 32. 

A xandre-Marre-Aristide Souchet, unifier aux 

„set Marie - Angèle Merle', couturière, 

à 

Georges-lienri Favreau, boulanger, rue Ra- 

phia, et Alaria-Constance-Delphine Masson, 

journalière, Petit-Jubilé. 

Joaeph-Etienne-Charles Traineau, maçon, route 

du Château, et Louise-Fernande Geay, jour- 

" nalière, route du- Château. 

DÉCÈS 

Léon-Amédée Hillicitte, 36 uns soldat au 4. 

génie. Mo r t p ou r la Fran c e . (Acte transcrit). 

Virginie Nouzille, 80 ans, sans profession, 

veuve de Alphonse Guieheteau, route de 

Talmont, 64. 

A manda-Antoinette Le Gardeur de Tilly. 77 ans, 

veuve de-René Lnitent de Ladébat, 3 b is , rue 

du Remblai. 

Julien-Prosper Prin, 86 ans, sans prof. (A ,d. V.). 


NAISSANCES . 

Eugène-Joseph Vallée, rue de Montauban, 1. 

DÉCÈS 

Maria-Elisa-Florentine Doré, 41 ans, sans pro- 

fesaion, épouse de Anselme-Louis Lebourg, 

Granda•Rue, 76. 

Errinlia-Amore mentie, 22 ans, sans profession, 

(Menée de, Saint-NigOlaS. 

Lem En mrE E27rTS 

Les Familles LEBOURG et DORÉ re- 

mercient vivement les personnes qui leur 

ont témoigné de la sympathie à l'occasion 

du deuil cruel qui vient de-les frapper. 

Elles prient les personnes qui par oubli 

n'auraient pas été invitées aux obsèques 

de bien vouloir les excuser. 


ae 

CHUTES DE MATRICES • 



OUI, ou peut se guérir sans avoir recours à 

l'opération souvent néfaste non, par elle -même, 

niais par ses suites 

Vous q u i s uffrea n'attendes pas qu'il soit trop 



des soullrances atroces et cet êtrangleanallt petit ee 

produire dès l'apparition de la hernie sans qu'au- 

eu n malaise particulier ait annoncé sua immi- 

nence. 

Hernieux songez que votre infir- 



de •vous un impotent à bref délai. 

Na:asile-a donc pas plus longtemps. la Méthode 

du célébre Spécialiste IUT:C.E.E.., de 

Parie, se us gêne e a:mue. sans rien changer 

vo, nabi tu d es. lait allilliédiatenletd, d is pe nal tre 

sot: e ea assure la guérison 

ciefinitive. 

Le s Clients seront reçus h • 

La Châtaigneraie, la ndi 24 mn rs, HM . l io n - d ' Or . 

Chantonnay, mardi 25, h ô tel du Mou t o n 

Pouzauges, jeudi 3 avril ■ I I h. à 4 h ). Ha t . Fro n ce . 

Ste-Hermine, vendredi 4. Hô t . du Che val B lanc. 

Aiseney (depuis 1 l h.). lundi 7. hô tel d a F rance . 

Challans. mardi 8, Hô te l des Voyag eurs . 

Luçon. samedi 12, Ho tel du Cro issan t . 

Les -Sables, dimanche ri, Hô tel du Cheval• B lan c . 

Roehns ,Ydn, tan ti 14, Hô tel de l 'Europe . 

Montaigu, jeudi' 24, Hô t e l Roy . . 

La Mottée-Achard, vend 25 Hô t e l du Lio n - d ' Or. 

Fontenay, samedi 26. Hô te l d e France . 

Chantonnay, dimanche 27, LlO t c l du Mouton . 

La Châtaigneraie, lundi 28, Ho t e l d u L io n d ' Or. 

• Depuis la guerre, bureaux à Brest, 45, rue du 

Château. 

Mem b r es ar t ifi c i els , Apparei ls redress eurs mo- 

d ernes . — Discrétion absolue. 

Foiras de la -Semaine 

• 

Lundi 31 mars. — La Broffière, Moutiers- 

les•Mauxfaits, Saint-Mes:rio. 

Mardi — Bournezeau, Grosbreuil, 

Grues, r-Vie. 

Mercredi 2. — L'Herbergennent (marché à 

chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Lai- 

roux, Mouilleron-en-Pareds, Velluire. 

Jeudi 3. — La Mothe-Achard, Nalliers, Pou- 

z,nges. 

Vendredi 4. — Sainte-Hermine. 

Samedi 5. — Belle 

isisseanoexeennesanisseeespases-ville . 

ess* 

Chutes de Mathias 

, La Nouvelle Méthode' de lie. Noël 

DEMEURE, rhabUe spécialiste herniaire de 

Paris, rat la seule qui procure sans aucune 

gêne ni interruption de travail, un 

soulagement immédiat et la guérison 

d es bandes ou descente!, les plus grosses et les 

plus anciennes comme l'ont prouvé les nOin- 

breuseis guérisons publiées : 

s 8.juiu 1918. M. Nuée Demeure. — Je 

:ne gais un devoir rie VOLIS re‘novelép de m'avoir 

guéri par -votre Méthode de deux hernies dent 

l'une «tait vieille de dix ans. H. DAVIAU, 

Saint-Germain-fAigui•lon (Vendée) a. 

Chaque jour, M. l'arUMEt.TFLEI reçnt des 

lettres de remerciements de pensantes soula- 

gées et, guéries par sa methode. 

Nous avons la ferme convict-Ion d'être 

utiles a, nos lecteurs en leur conseillant 

d'aller voir en toute confiance le grand 

Spécialiste si connu e t, ai aimé dans notre 

région, qu'il visite depuis, plusieurs années, et 

-qui -recevra à • 

Marnas; mardi 1.. avril, Hô t e l des Po s t es . 

Maus6, mercredi 2 Hô t e l de France . 

Niort, jeudi-3 Hô te l de Fran c e . 

Fontenay, samedi 5, Hô te l Fon tarabie . 

Lee Sables, dimanche 6. Hô t e l du Cheva l -B la nc. 

Roche-5-'7bn, lundi-7, Hô t e l du Peau. . - 

chantonna-p, mardi 8. Ho t e l du Mo u t on . 

Parthenay, mercredi 9. H ô t e l Tran chan t, . 

W a a l DEMEURE, e p e c i a l un e . h e rn i a i r e , 

52, boulevard Edgar-Qumet. Paria (Wh • 

Etude de Maître LAMOTIT, ex-notaire 

aux. Sables-d'Olonne (suppléance de 

Mettre .MOINARD, ancien notaire). 

A_ VEND :1 

PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE 

Le JEUDI 70 AVRIL 1919, à 2 h. 

En l 'E l ude d e M' LAMO TTE , ex -n o t a ire 

UN GilAND BATIMENT 

SERVANT DE MAGASIN DE VINS 

Md à LA CHAU> , Commune deS Sables - d'Olonne 

B e l l e Vu e , p rès le O s a i e t le Bass in 

Actuellem' occupé p' M. BIBARD-ROUSSEAU 

LA- VENDRE Ra LI 8LICAINE 

Société Ànonyme du Crédit de l'Ouest 

I. — Aux termes ,d'une délibération, en 

date du dix décembre mil neuf cent dix- 

huit, dont une copie est annexée à la mi- 

nute d'un acte de déclaration de souscrip- 

tion et de versement, reçu -par Maitre 

GEORGES CHERIÈRE, notaire à Angers, 

le vingt et un février mil neuf cent dix- 

neuf, enregistré : 

L'Asseinblée Générale extraordinaire 

des Actionnaires de la Société anonytne 

du CRÉDI T DE L ' O UES T, dont le siège 

est à Angers, rue Voltaire. numéro 17 ; a 

décidé que le capital de cette Société, qui 

était alors de cinq millions de francs, 

serait augmenté de cinq millions de francs, 

par l'émission au pair, do dix mille actions 

de cinq cents francs, et que, par suite, ce 

`capital serait porté à dix millions de 

francs ; que les actions nouvelles seraient 

payables : un quart lors r i e la souscription, 

et le surplus aux appels du Conseil d'Ads 

ministration, avec faculté pour les sous- 

cripteurs 'de libérer intégralement leurs 

actions lors de la souscription ; que le 

Conseil d'Administration était autorisé à 

recueillir la souscription des actions nou- 

velles, at, recevoir les versements sur ces 

actions, et à faire la déclaration notariée 

des souscriptions et des versements ; et 

que ledit Conseil d'Administration 'a été 

autorisé à déléguer les pouvoirs, à lui 

conférés par l'Assemblée Générale, à l'un 

ou plusieurs de ses membres. 

IL — Suivant acte reçu par Maitre 

("km:mess CHERIERE, notaire à Angers, 

le vingt et un février mil neuf cent dix- 

neuf, Monsieur GEORGES FORTIN, au nom 

et comme Membre et Président du Conseil 

d'Administration de la Société anonyme 

du CR .EDI T DE L 'O UES T , et comme 

spécialement délégué à cet effet, a déclaré : 

que les dix mille actions nouvelles de cinq 

-cents francs chacune de la dite Société 

ont été souscrites par diverses personnes, 

et qu'il a-été versé en espèces, par chaque 

souscripteur au moins une somme égale 

air quart du 'montant des actions par lui 

souscrites; auquel acte est demeurée an- 

nexée une liste, certifiée, contenant les 

noms, prénoms, qualités et domiciles des 

souscripteurs, le nombre d'actions sous- 

crites et le montant des versements effec- 

tués par chacun d'eux. 

III. — Par une délibération, en date du 

premier mars mil neuf cent dix-neuf, dont 

une copie a été déposée_ pour minute à 

Maitre GEORGES CHERIERE, notaire à 

Angers, par acte du trois 'mars mil neuf 

cent dix-neuf, enregistré. 

L'Assemblée Générale de tous les Ac- 

, tionnaires anciens èt nouveaux de la So- 

: ciété anonyme du CREDIT DE L'OUES T , 

a: 

1° ReMazanu la sincérité de la déclaration 

de souscription et de versement faite par 

Monsieur FORTIN, au nom du Conseil 

d'Administration de ladite Société, aux 

termes de l'acte reçu par ledit Maitre 

CHERIÈRE, notaire à Angers, le vingt et 

un février mil neuf cent dix-neuf ; 

2° Décidé que, par suite de l'augmenta- 

tion du capital, la rédaction dé l'article 8 

des statuts esSmodifiée et remplacée ainsi 

qu'il suit : 

AnTicss 8. — Le capital social est fixé 

à dix millions de francs et divisé en vingt 

mille actions de cinq cents francs chacune, 

dont cinq millions de francs formant le 

capital originaire, et cinq millions de 

'francs, montant de l'augmentation résul- 

tant des décisions d'Assemblées Générales 

d'Actionnaires dés dix décembre mil neuf 

cent dix-huit et premier mars mil neuf 


Expéditions des délibérations des 

» dix décembre mil neuf cent dix-huit 

» et premier mars mil neuf cent -dix- 

» neuf, et de l'acte notarié du vingt et 

» un février mil neuf cent dix-neuf, 

» ainsi que de la liste y annexée, ont 

» été déposées le vingt mars mil neuf 

» Cent dix-neuf, aux Greffes de la 

» Justice de Paix du canton sud-est 

» d'Angers, et du Tribunal de Com- 

» merce d'Angers; et le vingt-deux mars 

» mil neuf cent dix-neuf aux Greffes 

» de la Justice de Paix du canton sud 

» de Suiveur et du Tribunal de Com- 

» merce de Saumur ; de la Justice de 

» Paix du canton de Cholet et du Tri- 

» bunal Civil de Cholet; de la Justice 

» de Paix de La Roche-sur-Yon et du 

» Tribunal Civil de La Roche-sur-Yon ; 

» de la Justice de Paix du canton des 

» Sables-d'Olonne et du Tt ibunal Civil 

» des Sables-d'Olonne ; de la Justice 

» de Paix du canton de Thouars; de la 

» Justice de Paix du cantons de Bres- 

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» suive; de la Justice de Paix du canton 

».de Tours-Sud et du Tribunal de 

» Commerce de 'l'ours ; de la Justice 

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Laval et du Tribunal de Commerce 

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» canton de Saint-Nazaire et du Tri- 

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'interrompu ses opératiets; les tirages ont eu lieu exactement le 1" de chaq u e mois . 

Les porteurs de Bons de La 4.2„vipitaliaation qui ont cessé leurs verse- 

menti depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs verse- 


écrivant à M. FRANCIS HERAUD. V illa S imone , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

No 'pas confondre tri . rat Capitaliesation, avec les Sociétés similaires, 

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indéfiniment, saut avis contraire 

L o s l e t t r e s n o n afran ch i e S s o n t r e fu s é e s 

117.élepplaonda N-4-& 

TRENTE-QUATRIEME ANNEL, 

LE COU KÉ1 SANITAI3E 

La paix est-elle proche?, On nous 

dit que le Comité des « Quatre », qui 

remplace le Conseil des « Dix », fait 

de la bonne besogne et qu'il a mis au 

point le projet des préliminaires de 

paix à proposer à la délégation alle- 

mande qui serait convoquée dans 

quelques jours ; on nous dit qu'à 

Pâques, tout sera fini. Acceptons-en 

l'augure bien que les événements 

actuels d'Allemagne soient plutôt de 

nature à nous laisser.sceptiques. 

L'Allemagne, c'est évident, mani- 

feste une mauvaise volonté beaucoup 

plus grande encore qu'au début do 

l'armistice. L'état des esprits n'est 

plus le même ; il apparaît qu'on s'est 

ressaisi et qu'on se prépare à tenir 

tête tout simplement aux Alliés. 

L'incident regrettable de Dantzig 

en est la preuve. 

L'Allemagne a rompu les négocia- 

tions avec la Pologne ; elle se refuse 

à lui accorder la moindre parcelle 

des territoires que la Pologne réclame 

en Prusse orientale dans l'intérêt de 

sa prospérité économique ;-en un mot, 

l'Allemagne ne veut céder à la Polo- 

gne ni Dantzig, ni l'Hinterland, ce- 

pendant peuplé de_ Polonais, qui borde 

les deux rives de la Vistule. 

lus à mettre les Polonais en posession 

de tout ce qui leur appartient ethr€o- 

graphiquement et historiquement ; ils 

l'ont promis; ils tiendront leur parole. 

Les Alliés avaient également demandé 

à l'Allemagne d'autoriser le 

débarquement à Dantzig d'une expédition 

polônaise formée en France et 

désireuse d'opposer aux prétentions 

des bolcheviks une force et une police 

nécessaires. C'était le cordon sanitaire 

annoncé par M. Clemenceau. 

L'Allemagne a refusé net. Sans au- 

cun doute, les Alliés vont maintenir 

leur décision et mettre en demeure 

les Allemands de ne pas porter d'entrave 

à l'article 16 de l'armistice du 

11 novembre relativement au débar- 

quement des troupes à Dantzig et à 

leur transport en Pologne. 

Finalement, les Allemands céderont, 

mais à contre-coeur, et ainsi la paix 

idéale qu'on veut faire deviendra à 

leurs yeux une paix de violence, 

appelant, tôt ou tard, au moment favorable, 

une rernche. 

Tant qu'il y aura sur la Ttrre des 

Peuples ayant des motifs légitimes 

de se battre; la guerre -ne sera pas 

supprimée. Et toutes les garanties 

Feuilleton de la Vendée Répub l ic a in e 21 

CŒUR eALsAcE 

Épisode de la Grande Guerre 19 VI 

PAR 

31.14101, ivtrEE paTA.H IL /LIES/ 

CIIAPITRE III 

UNE FEMME DE. FRANCE 

« Ces malheureux qui se précipitent 

vers vous avec une sorte de démence pour 

obéir à des ordres donnés le revolver au 

poing, ont, eux aussi, une famille, une 

mère, une femme peut-être, ne les tuez 

pas, si vous pouvez les désarmer en les 

blessant seulement un peu Soyez géné- 

reux et bons, même avec vos ennemis. » 

Elle avait ajouté : 

« Ils seront assez punis, plus tard, quand 

le monde se souviendra de leurs abomi- 

nations, des crimes qu'ils auront- commis 

au mépris de la justice, de la morale, de 

l'humanité; de ces crimes qui les marquent 

au fer rouge du signe de l'ignominie et qui 

les déshonoreront à jamais. 

» Oui, le monde se souviendra et n e 

voudra plus avoir un seul rapport d'intérêt 

et de pensée avec eux. Ils se sont voués à 

une honte immortelle, à un éternel mépris. 

Ce qui restera de leur race portera un nom 

dégradant. L'épithète d'Allemand sera une 

Un an 

5 fr. o» 

6 fr. e. 

0 ) ‘ ),(a n e de C 

Ce Journal est désigné pour 


u Eue,EAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


LE 


No tre D e vo ir es t d e l e s c on n aî tre e t d'y pren dr e par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omman de imp éri e u s em en t 

qu'on prendra contre elle ne seront 

que des chiffons de papier. 

n i tés Rép ub l ica in s 

Nom, MARTY. 


LI VRE D 'OR 

A l'Ordre de l'Armée 

DortAND (Athanase-Eugène), sergent. 

d'infanterie (classe 1916) : 

Sergent d'élite remarqbable par son audace 

et son sang- tto.d. A toujours fait preuve dans 

les circonstances les plus déficiles d'un cou- 

rage- et d'un dévouement de tout éloge. En- 

traineur d'hommes, méprisant le danger. Le 

5 -octobre 1918, chargé de conduire la pa- 

trouille de couverture de la compagnie, s'est 

élancé sur une mitrailleuse ennemie qui occa- 

sionnait beaucoup de pertes à la compagnie. 

Au moment où il- allait atteindre ses adver- 

saires il fut grièvement blessé. (4e citation). 

Les parents de ce brave habitent route 

de l'Abattoir aux Sables. 


PRAUD (Célestin), du 93• d'infanterie 

(classe 1903) : - 

Excellent soldat, an front depuis plus de 

trois ans; a toujours rempli son devoir avec 

un zèle et un dévouement dignes G'efoges. 

Les parents de c e dévoué soldat. habi- 

tent près la gare d'Olonne. 

• 

CHAILLôu (Léonce), du 65° régiment 

d'infant erie (4° citation) : 

Soldat courageux et plein d'entrain; a de 

nouveau donne les plus belles preuves de ses 

son'alinat au étiers des combats de: 19 au 24 

octobre 1918, devant Vouziers. 

Ce .vaillant soldat habite chez sa tante, 

M-° veuve Macre, rue Guynemer, aux 

Sables. 

B ARION (Camille), de la 22° batterie du 

271' régiment d'artillerie (classe 1910) : 

Excellent'soldat_dévoué, trois fois blessé : 

le 3-1 décembre 1915; le 10 novembre 1916,-le 

20 juillet 1918. 

Le 3 octobre 1918, la batterie de tir étant 

ré--nuite à dix hommes, a travaillé jusqu'à la 

limite de ses forces, pour évacuer d'une position 

violemment bombardée, le matériel et 

les munitions. 

La mère de ce valeureux soldat habite- 

24, rué du Pont-LeVis, aux Sables. 

Le Pécule de 1.000 francs 

Pour les Familles des Disparus 

Nous avons reçu, depuis huit jours, de 

nombreuses lettres de braves femmes 

ayant eu, celles-ci un fils, celles-là, un 

mari, disparu depuis de longs mois, voire 

de longues années, au cours des hosti- 

lités, nous demandant si elles avaient droit 

au pécule de 1.000 francs. 

La question, n'ayant pas été alors tran-t: 

chée, nous avons répondu qu'il fallait at-` 

tendre que le décès ait été officiellement, 

notifié. En effet il nous semblait que l'on= 

ne pouvait donner le pécule à la famille du 

flétrissure et l'Allemagne sera en dehors 

de la civilisation, comme on mettait autre: 

fors, au dehors des villes, lès lazarets des 

lépreux et des pestiférés. » 

C'est ainsi que parlent les femmes de 

France, pensait Rolner « Ne les tuez pas, 

blessez-les seulement. » Et il les compa- 

rait à ces femmes allemandes qui recom- 

mandaieide leurs maris de prendre, dans 

les maisons des contrées envahies, tout 

ce qui pouvait servir à l'ornement de leur 

intérieur ou être de quelque utilité dans 

leur maison. 

Un jour, M"' Antoinette lui annonça que 

le gouvernement allemand venait de don- 

ner l'ordre de restreindre la consommation 

du pain dans 141ut l'empire. 

« Si nous voulons tenir jusqu'à la pro- 

chaine récolte de blé, disait-il, ménageons 

nos ressources ; ne gaspillons pas nos 

provisions ; supprimons de notre ordinaire 

les gâteaux et les pâtisseries. Ne consom- 

mons que setenient la quantité de pain 

nécessaire. »- 

Quelque temps après, la jeune fille écrivit 

que l'Allemagne fabriquait du pain de 

guerre avec vingt pour cent de fécule de 

pomme de terre mélangée à la farine et, 

pour le peuple un pain grossier contenant 

de la pomme de terre et livré le quatrième 

jour après la. fabrication pour qu'il soit 

rassis et qu'on le consomme en moindre 

quantité. 

Avec quelle joie IvIm'Antoinette adres- 

sait ces documents à Michel, qui s'empres- 

sait de les communiquer à la tranchée! Et 

quel effet moral ils avaient ! 

Janvier avait été sombre, morne, dilu- 

recevoir les Annonces judiciaires 

• 

disparu, de même que le code civil n'autorise 

pas à faire liquider les successions, 

de même que sa femme ne peut•se rema- 

rier le cas échéant. Mais, depuis la semaine 

dernière la question a fait du chemin : 

interpellé, à la Chambre, par M. Aristide 

Jobert, député, l'un des auteurs de la loi 

sur le pécule, le Sous-Secrétaire d'Etat de 

l'Administration de la guerre, a déclaré, 

de la façon la plus nette et la plus catégo- 

rique, qu'il allait préparer une circulaire 

aux ternies de laquelle il prescrirait de, 

dorîner, d'ores et déjà, le pécule aux 

milles des disparus. 

Donc, plus de doute possible : les ayants- 

droit peuvent, dès maintenant, faire cons- 

tituer leur dossier, 

A ce propos disons qu'un grand nombre 

de personnes se présentent depuis quel- 

ques jours, dans le but de fournir les ren- 

seignements qui leur permettront de tou- 

cher le pécule de 1.000 francs. On leur ré- 

pond dans toutes les communes : impos- 

sible d'établir les demandes nous n'avons 

point d'imprimés ! 

Le fait est exact, car c'est la Préfecture 

qui doit fournir les formules. Malheureu- 

sement le temps s'écoule et... comme 

soeur Anne, les intéressés attendent et... 

ne.voient rien venir! 

Souhaitons que M. le Préfet delaVenclée, 

dont on. connaît les sentiments à l'égard 

des victimes de la guerre, intervienne ra- 

pidement auprès de qui de droit pour faire 

hâter l'envoi des imprimés si impatiem- 

ment attendus par les intéressés. V. M. 

Un P o i l u -d e l a G r a nde G uerre , à Va iré . . 

Samedi 5 Avril 1919 

Pour obtenir la majoration de 20 0/0, accordée 

aux d.érn?Pidkes'nel6 -Cu'farresdRes 

Ou des carnets de pécule, il faut remplir une 

formule fournie par la Mairie. Mais celle-ci ne 

peut vous la procurer avant qu'elle l'ait reçue 

de la Préfecture. Prenez un peu de patience 

les imprimés sont sous presse et ne sauraient 

tarder à être transmis. 

.de l 'A rrondissemen t des Sab les -d 'Olonne 

et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

RÉDACTEUR-GÉRANT : "Walère MA. T 


• MORT POUR LA FRANCE 

PondeVie Armand, 2' artillerie montagne. 


ORDRE DU CORPS D'ARMÉE 

Ch apautau Louis,adjud.pilote-aviat.(3 cit.). 

Saunière Pierre, adjud.-chef 265° infant. 

BerjonneauEloi,mar.-log.2"chas.Afr.(2 c.). 

Massé Prosper, 6° chas. à cheval (if citat.). 


Tessier Pierre, caporal 293• infanterie. 

Nobiron Léon, 8° bataillon chas. à pied. 


Philippeau Gaston, adjudant 114. infant. 

Petitgas Eugène, caporal 22' infanterie. 

Victoire Raoul, capora14° génie (2 citai.). 

Cougnaud Joseph, caporal 132' infant. 

Berjon-neau Germain, 26° bat. chas. à pied. 

Leray François, 7° bat. territ. chas. alpins. 

Blanchard Léon, rég. inf. colon. Maroc.,, 

Cantet Auguste, 201. infanterie. 

Marois Emile, 369' infanterie. 


Buton Aimé, soldat, Landau. 

Philipppau Gaston, adjud. 1 leinf. Stendal. 

Rio Joph, fusilier marin, Limburg. 

-sien, atroce. Lambinet avait eu chaque 

jour, cent occasions de se plaindre et il 

l'avait fait lugubrement.- 

— Quel affreux temps, répétait-il, quel 

« boche » de temps, c'est à ne pas mettre 

un poméranien dehors. J'éternue plus fort 

Place de la Libertel 

que les canons de 75 et il pousse des, 

champignons sur mon fusil! 

— Noyaux de choux ! jurait le sergent 

Picard, mieux vaut ce temps-là que pas du 

tout. J'espère que les provisions de chou-- 

croule, de jambons et de cervelas des 

ennemis commencent à s'épuiser. 

— En attendant, je barbotte dans la 

-boue, je claque du bec, j'ai la goutte au 

nez, murmurait Larnbinet. 

— Compote de cornichons l• Il y en a 

beaucoup de ceux que-nous avons laissés 

dans la Marne et en Belgique qui vou- 

draient bien être à la place. Nous sommes 

bien placés ici pour remarquer que les 

Allemands s'épuisent. Quand nous les 

chassons d'une position ou d'un village, 

nous remarquons qu'ils laissent dans les 

maisons oit ils se sont. gobergés, des... 

trac es de leur`passage moins nombreuses 

et mains abondantes. Quand il ne leur 

restera plus de ces... traces à laisser, de 

souvenirsque la_ civilité puérile et 

honnête prescrit en Allemagne de laisser 

en-guise de cartes de visite, leurs vivres 

seront épuisés, ils seront bien près de la 

fin. 

Michel intervenait ; • 

— Ils de sont pas éloignés d'être réduits 

par la famine, disait-il. 

E-t il racontait ce qu'il savait. Il racontait , 

que les Allemands manquaient de cuivre 

e e 

-Un Tyran de Vi l lage 

Nous avons relaté la condamnation pour 

escroquerie envers l'Etat du nommé Gandais 

(Edmond), adjoint de M. de Lézar- 

dièrè, maire du Poiroux, dont ilest 

l'homme de confiance et le bras droit. Sur 

un wagon de 60 hectolitres de blé qu'il 

avait vendus et livrés au Ravitaillement, 

les- Officiers de l'Intendance avaient cons- 

taté que cinq sacs contenaie,pt, en forte 

proportion du blé,de la récolte précédente. 

Le coupable, pour se tirer d'affaire, 

essaya bien de rejeter sa faute sur treize 

métayers qui lui avaient fourni des céréa- 

les ; mais ces braves gens démontrèrent 

leur innocence et l'indélicat adjoint faisant 

fonction de maire du Poiroux, convaincu 

d'avoir tenté de voler la France, comparut, 

le 19 mars dernier, devant le tribunal de 

police correctionnelle des Sables-d'Olonne 

qui -le condamna à cent francs d'amende 

et à la confiscation; au profit de l'assis- 

tance publique, des cinq sacs en question. 

Ces jours derniers le mémé individu 

était l'objet d'une nouvelle enquête. En 

1918, au mois d'avril, quatorze infortunés 

réfugiés du Nord furent hospitalisés dans 

la commune du •Poiroux. C'étaient de pauvres 

ouvriers tisserands dont l'usine, de- 

puis longtemps brûlée par les barbares, 

ne leur fournissait plus aucune ressource. 

Lors de la retraite précipitée des An- 

glais ils avaient dû, sous les obus et les 

gaz asphyxiants quitter, en toute hâte, 

leurs maisons croûtantes. Aussi leur dénûment 

était-ii 

La population du Poiroux, émue jus- 

qu'aux larmes, fit une guète qui produisit 

la somme de 272 francs. Mais au lieu de la 

remettre immédiatement à ses compa- 

triotes dont elle aurait soulagé la misère, 

Gaudais la conserva devers lui, attendant 

sans doute que les ayants-droit vinssent 

-s'agenouiller devant sa tyrannique ma- 

jesté. Mais ceux qui avaient vu, si sou- 

vent, la mort de près gardèrent la fierté 

du martyre et le tyran du village en fut 

pour sa vilenie. Mis au courant de l'aven- 

ture certains patriotes de la commune 

vinrent au secours des réfugiés et purent 

leur procurer du bois de chauffage, des 

aliments d'abord, puis clustravail. 

Ce, ne fut que hu i t m o is après leur 

arrivée et quand ils partirent pour le 

département de l'Orne, où leur ancien 

patron venait de monter un autre tissage 

que Gaudais remit à chacun de ces mal- 

heureux un maigre appoint de dix francs. 

Comme il demeurait un reliquat dé 110 

120 francs, des citoyens curieux de con- 

naître ce qu'on en pouvait avoir fait priè- 

rent, ces jours derniers, M. le Procureur 

de la République de vouloir bien inter- 

venir et Gaudais mis au pied du mur se 

souvint, fort à propos, qu'il avait au fond 

dé sa poche, de l'argent qui ne lui appar- 

tenait pas et qu'il se déclara prêt à rendre 

à la commune. 

Mieux vaut tard que jamais, mais-il eût 

mieux fait, onze mois plus tôt, de le dis- 

pour la fabrication de leurs cartouches. Il 

racontait tout ce dont on l'informait pour 

soutenir • l'âpre -volonté de ces héros et 

l'encourager à aller jusqu'au bout sans 

défaillab ce et à vaincre. 

Ses camarades l'écoutaient avec ravis- 

sement. 

— Chouette, disait le Blanc-bec, y a du 

boni 

Le sergent Picard lançait un juron et la 

gaieté refleurissait dans la tranchée, une 

gaieté bruyante, insouciante et jeune. 

Antoinette ornait toutes ses lettres 

d'une de ces nouvelles capables de relever 

les courages, d'affermir les espérances. 

' C'était sa façon de faire la charité aux 

combattants, tout en leur envoyant des 

friandises, du chocolat, des vêtements. 

Elle jouait le rôle d'une vedette chargée 

dè guetter à l'horizon les faiblesses de 

l'ennemi pour en infini-mer ses héros. 

Un jour, elle adressa avec une joie 

heureuse ces quelques mots à son ami : 

— Les Allemands sont à bout de res- 

sources. Ils ont appelé sous les drapeaux 

tous les hommes, depuis ceux de cinquante 

ans jusqu'aux entants'cle ,dix-sept ans... 

Michel Rolner ne poursuivit pas plus 

loin la lecture de cette lettre ; ses yeux se 

brouillèrent; des sanglots lui• serrèrent la 

gorge. 

Il demeura longtemps muet, tressaillant 

et malheureux ; il songeait que son frère 

Jacques,,âgé de dix-huit ans, avait du être 

enrôlé et qu'il pouvait se trouver en se 

présence, dans un combat... 

La grande joie qui avait illuminé la vie 

de Michel Rolner était tombée. Son désir 

tribuer avec de bonnes paroles à ceux à 

qui les souscripteurs l'avaient destiné. 

LE DÉMOBILISÉ ET LES LOYERS 

Beaucoup de démobilisés -se demandent 

comment ils régleront leurs rapports avec 

leur propriétaire; notamment en ce qui 

concerne le paiement des loyers. 

Si le mobilisé rentre dans la catégorie 

des petits locataires; telle que l'a défini 

l'article 15 de la loi du 9 mars 1918 et 

déterminée par le taux de son loyer et le 

chiffre de la population de la commune 

dans laquelle il demeure, il est exonéré 

de plein drbit du payement des sommes 

qu'il pourrait devoir à son propriétaire 

pour la durée dés hostilités et les six 

mois suivants. 

S'il ne rentre' pas dans cette catégorie, 

il pourra, néanmoins, obtenir des réduc- 

lions de prix et même une exonération 

totale à titre exceptionnel. 

Au cas où la Commission des Loyers 

déciderait que le démobilisé peut tottile-, 

ment ou partiellement payer ses termes 

échus, des délais peuvent être accordés 

pour faciliter ce paiement. 

Examinons maintenant l'importante 

question concernant la prolongetion du 

bail ou de la location verbale. 

Si le démobilisé est titulaire d'un bail 

commercial, industriel ou professionnel, 

il a droit à cette prolongation p o ur une 

durée ég a le à l a p ér iode comp r ise e n tre le 

déc re t de mo b i l isa t io n e t le décret fixan t l a 

cess a t io n des h os t il i tés . 

Si le démobilisé est titulaire d'un bail 

four des loran, d'habitation ou s'il a loué 

sans bail, 1/ a dro i t à u ne p ro lo nga t i o n de 

de ux a n n ées . 

Si le démobilisé rentre dans la caté- 

gorie des petits locataires et s'il est resté 

plus de deux ans sous les drapeaux, la 

pro lo nga t io n se ra ég a le à la durée de sa 

rn o b i l is ci t io n . 

Mais — retenez bien ceci — dans tous 

les cas le démobilisé devra faire connattre 

son intention à son propriétaire, au *plus 

tard dans les trois mois qui suivront le 

décret fixant la cessation des hostilités.' 

Faute de remplir cette formalité le démobilisé 

perdrait droit à cette prolongation. 

Si, au contraire, le démobilisé désire 

obtenir la résiliation de son bail parce 

que la guerre a modifié sa situation,-il 

devra formuler cette demande dans les 

trois mois qui suivront le décret de cessa- 

tion des hostilités. 

Qui tranchera ces diverses questions 'I 

Ce sont les Commissions arbitrales et 

le démobilisé ne peut être appelé à corn- 

paraltre devant elles qu'à l'expiration 

d'un délai de six mois à compter du jour 

où il a été renvoyé dans ses foyers. 

Enfin les propriétaires, dont le revenu 

net total ne dépasse pas un chiffre fixé par 

la loi, variant entre 5.000 et 10.000 francs, - 

suivant la commune et si les locataires 

ont été dispensés en tout ou partie du 

paiement de leur loyer, pourront solliciter 

une réduction des impôts et une 

indemnité. V. M. 

de commettre de hantes et belles actions 

s'était évanoui. 

Il avait, pour son frère, une affection 

profonde, sérieuse, que rien jamais ne 

pourrait altérer. 

- Ils avaient été également aimés tous 

deux d'un père qui était l'expression la 

plus haute de l'honnête homme, d'une 

mère dont la vie intacte et pure ne portait 

pas la plus imperceptible tache d'une 

mauvaise action. 

Ils avaient bu le même lait ; le même 

sang coulait dans Peurs veines ; ils se res- 

semblaient beaucoup physiquement et les 

mêmes pensées et les mêmes sentiments 

les animaient. 

Miohel s'était toujours montré, pour son 

jeune frère, qu'il appelait « Mon Petit » 

avec une tendresse émouvante, un protec- 

teur, un guide, un camarade éclairé et sûr. 

Il avait dirigé ses pensées et développé 

ses aptinides de sensibilité. 

Il avait contribué à en faire un doux, un 

simple, un de ceux qui préfèrent être 

dupes que dupeurs. - 

Il lui avait enseigné à n'avoir que la 

droiture pour règle, à être incapable de 

faire à autrui ce qu'il n'eût pas aimé qu'on 

lui fit. 

Triste comme lui, Jacques Rolner por- 

tait dans l'âme, avec 'une énergique per- 

sévérance, le caractère de la douleur 

inattendue et du malheur injuste qui 

avaient frappé sa petite patrie avant sa 

naissance. 

Ils étaient nés tous deux dans un pays 

qui- -subissait une contrainte, des vexa- 

tions; qui était en butte aux persécutions 

N• 1.824 


AVEC LA DATE DU. LENDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT 


Insertions légales et judiciaires à M. Rocne-Jouanms, 

imprimeur d e la Vendée Répub licaine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 



Réclames — 

Tilti68 DU JOURNAL : 4,000 Ex. 

0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

On traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continu« 

'relepliwinuts, 


do i t ê tre adress é à H. Val era BLA THÉ , R éda c teur-Géran t 



Les Sables 


Samedi 5 avril 

Dimanche 6 

Lundi. 7 

Mardi 8 

Mercredi 9 

Jeudi 10 — 

(Ancienne heure) 

matin soir 

6 24 6 48 

7 14 744 

8 29 9 14 

10 21 11 22 

— — 0 8 

0 41 1 8 

Vendredi 11 — 1 30 1 51 

Grande M arée , le 17, à 4 h. 38 mat. — 86 

, Distribution des Charbons 

La distribution des tickets de charbon 

du mois d'avril sera suspendue jusqu'à 

nouvel avis et jusqu'après'épuisement des 

tickets non encore touchés du mois de 

mars et des mois antérieurs. 

Les Sables-d'Olonne, le 29 mars 1919. 

L 'A djo in t fr• , E. DELVAUT. 

Le Réapprovisionnement en Sucre 

Le coupon n° 2 de la carte d'alimentation 

du mois de mars sera valable pour le 

réapprovisionnement en sucre jusqu'au 

20 avril prochain. 

En conséquence, les épiciérs devront 

adresser leurs coupons au Comité départemental 

de répartition qui les acceptera 

jusqu'à la date du e 

Ponts et Chaussées 

Par arrêté du 29 mars, M. Petit (Antoine), 

sous-ingénieur de 1- classe des 

Ponts et Chaussées, aux Sables-d'Olonne, 

ete aurais a taire valoir ses droits à. la 

retraite à partir du 1• avril. 

— M. Boissier, ex-soldat colonial, a été 

nommé éclusier de 4* classe, Eut service 

du port des Sables-d'Olonne en remplacement 

de M. Le Pallec, décédé. 

— M. Fourquin (Emile), éclusier de 2* 

classe à Ronfleur, actuellement réfugié à 

Chantenay (Loire-Inférieure), a été réinté- 

gré dans les cadres du personnel et affecté 

au service du port des Sables-d'Olonne, 

en remplacement de M. Le Dorner, décédé. 

Amélioration du Service des Trains 

A la suite des voeux exprimés par les 

Conseils municipaux des Sables-d'Olonne 

et de plusieurs communes situées sur la 

ligne des Sables à Tours, l'administration 

des Chemins de fer de l'Etat mettra en 

marche à dater du 5 avril, un train 

périodique mixte, partant d e La Roche à 

14 h. 40 pour arriver aux Sables à 16 h. 30. 

Ce train aura lieu les jours de foires de 

La Roche et le samedi de chaque semaine. 

De leur côté les Tramways de la Vendée 

se proposent do mettre en marche, à titre 

d'essai, en avril et mai, les jours de foire 

à Talmont, Avrillé, Les Moutiers, un train 

facultatif qui partirait des Sables vers 

7 h. 30, pour y rentrer vers 17 h. 2. 

Ces trains seront maintenus ensuite, si 

les essais donnent des résultats satis- 

faisants.. 

En ce qui concerne les correspondances 

des fonctionnaires allemands, de l'armée 

allemande. 

L'espoir d'une revanche future les avait 

souvent conseillés, soutenus, dirigés, leur 

avait fait prendre patience dans les épreuves 

comme il Misait prendre patience aux 

braves gens qui ne pouvaient pas se 

résoudre à devenir des Allemands. 

Ils avaient, tous deux, le goût naturel 

de l'obscurité; ils n'avaient pas eu d'autre 

ambition que celle d'être des hommes de 

bien, dans toute la mesure de leurs forces, 

sans bruit et sans ostentation. 

Ils n'avaient pas d'orgueil, mais l'hu- 

milité de ceux qui sont nés dans l'oppres- 

sion, qui subissent le joug imposé par la 

force ; qui se résignent à ne pouvoir 

jamais dire tout haut ce qu'fls pensent 

tout bas. Ils s'efforçaient seulement de 

demeurer dans le simple, -dans le juste, 

dans le Vrai. 

Dans les réunions du soir où ils se re- 

trouvaient entre jeunes "gens que rassem- 

blaient les mêmes aspirations et les mêmes 

rêves, ils songeaient à une possibilité 

future d'affranchissement, mais ils y son- 

geaient comme à une chose trop belle 

pour être possible ! 

Les journaux et les livres allemands 

traitaient avec tant de mépris les Français, 

les montraient-tellement annihilés, telle- 

ment épuisés depuis la défaite de 1870; 

qu'on n'osait pas croire qu'ils se relève- 

raient,seretremperaient,se régénéreraient 

assez pour reprendre dans le monde la 

place que leur patrie devait occuper : celle 

qui se trouve à la-tête des nations. 

4it sui te au prochain numéro,

e. 

des Sables avec Challans, la modification 

de l'horaire est à l'étude. 

Enfin, l'Administration des Chemins de 

• fer fait espérer pour le service d'été •de 

• notables améliorations dans la marche 

des trains: 

NÉCROLOGIE 

Dimanche ont «eu lieu les obsèques de 

Mn° Madeleine Fontaine, fille de NT"' et 

M. Louis Fontaine, adjoint au Maire des 

Sables, décédée après une longue et 

cruelle maladie, à l'âge de 29 ans. 

Nous prions Mm° et M. Louis Fontaine, 

ainsi que la famille, de vouloir bien agréer 

l'expression sincère de nos vives condo- 

léances. 

Nos Compatriotes 

M. Raymond Marcant, ex-soldat au 46° 

régiment d'infanterie, réformé pour bles- 

sures de guerre, est nommé percepteur- 

reèeveur 'municipal des trois communes 

composant la réunion de Saint-Mesmin 

(4° classe), en remplacement de M. Pé- 

niault, décédé. 

M. Marcant est le fils du sympathique 

inspecteur primaire des Sables-d'Olonne. 

Nous lui adressons nos bien vives félici- 

tations. 

Vente de Chevaux démobilisés 

Sur la demande du Conseil municipal, 

M. le Général commandant la 11° région, 

a décidé qu'une vente de chevaux démo - 

bilisés serait prévue, pour Les Sables, 

par le centre de groupement du.121° R. A. 

à Luçon. 

Il est à souhaiter qu'au moment de cette 

vente, l'Intendance prenne toutes ses dis- 

positions pour faire le plus de Publicité 

possible, afin que les cultivateurs et les 

intéressés soient avisés en temps opportun 

du jour de la vente. 

Il ne faudrait pas que se renouvelle ici 

l'incident des Moutiers-les-Mauxfaits, où 

les chevaux sont arrivés le matin de la 

foire de mars, pour etre vendus le jour 

même, alors qu'aucune publication n'avait 

été faite. Le Receveur des Domaines, 

chargé de procéder à l'adjudication, n'avait 

même pas été prévenu!... - 

Résultat : la vente n'eut pas lieu et les 

chevaux durent être réexpédiés à Luçon. 

Du Gaz s. y. p. 

e La ville des Sables n'est pas eh 

péril », disait tout récemment une note 

officielle adressée à la Municipalité. Ce 

qui n'empêche que la rumeur publique 

monte.et que les abonnés au gaz la trouvent 

de plus en plus mauvaise. Voici, en 

effet, trois semaines que la distribution de 

gaz est suspendue aux Sables - le temps- 

pour un navire d'effectuer deux voyages 

aller et retour en Angleterre - et nul ne 

peut dire quand cessera cet arrêt. 

Procédons par comparaison : on. nous a 

dit, les villes des Sables et de La Roche 

recevront chacune une attribution du même 

navire devant débarquer prochainement 

à, Saint-Nazaire. Or l'usine de La Roche 

qui craig n a i t devoir interrompre, a tou- 

jours distribué du gaz, plus ou moins parcimonieusement; 

et depuis troisjours, ayant 

reçu de Clermont-Ferrend (”) une cer- 

taine quantité de charbon, elle a repris 

son service normal. 

On nous assure que l'usine de Fontenay 

a reçu ou va recevoir incessamment du 

charbon. 

• Alors !... La ville des Sables serait-elle 

à l'index ou la direction locale de l'usine 

à gaz se ficherait-elle du public'? La Pré- 

fecture et l'Office départemental des Char- 

bons ne sont pas-si éloignés des Sables... 

pour qu'une démarche ofi c ie l le et commi- 

natoire soit impossible 

Avis aux Navigateurs 

Le feu secteurs blanc et vert établi sur 

la jetée N.-E. de Port-Breton (Port- -Join- 

ville) est éteint provisoirement, pour cause 

de réparations. 

Le Moratorium 

Le moratorium des échéances des va- 

leurs négociables va prendre fin, aux 

rares exceptions près, énumérées dans le 

décret du 26 mars dernier. 

A cette occasion, la Chambre de Com- 

merce de la Vendée croit devoir adresser 

un nouvel et pressant appel à ses ressortissants. 

En remboursant à leur nouvelle éché- 

ance les effets prorogés dont ils sont 

encore débiteurs, ceux-ci sauvegarderont 

leur crédit personnel et concilieront ainsi 

l'intérêt de chacun d'eux et l'intérêt géné- 

ral qui exige, pour assurer une reprise 

sérieuse des affaires, le retour aux saines 

et probes pratiques commerciales d'avant- 

guerre. 

A propos de Mines 

Depuis quelques mois, un certain nom- 

bre de mines ont été amenées à la côte 

par les tempêtes qui ont- sévi sur la 

région. 

La population est informée qu'il est 

probable que d'autres viendront encore 

s'échouer sur le littoral. 

Pour éviter des accidents, il est rappelé 

Qu'il y a danger de mort à s'en approcher 

à moins de 400 ou 500 mètres. 

Il faut s'écarter du rivage si l'on aper- 

çoit une mine flottante poussée à la côte. 

Elle peut, en effet, exploser en touchant 

terre. 

Même à marée basse, il ne faut pas 

s'approcher des naines échouées ; dans 

certains cas, la moindre pression peut les 

faire sauter. 

Mort du Peintre Milcendeau 

Nous apprenons la mort, aurvenue mardi 

dans la matinée, à sa propriété de Boie- 

Durand, prés Soullans, du peintre vendéen 

Charles Milcendeau, dont nous avons tant 

de fois parlé ici. 

Milcendeau avait révélé, dans des toiles 

très- remarquées, l'originalité puis-Sante du 

Marais de Mont et de ses habitants. Mem- 

bre de la Société Nationale des Beaux- 

Arts, il occupait dans la peinture moderne 

une place tout à fait à part. 

Certifié pard'Imprimcur soussigné, 

Il disparaît à 47 ans, alors qu'il avait 

encore de longs espoirs devant lui; c'est 

une perte douloureuse pour l'Art et aussi 

pour sa petite Patrie, sa chère Vendée, 

qu'il aimait à l'égale de la grande. 

Association desMutilés etRéformés 

Une Assemblée Générale des Membres 

de l'Association aura lieu à la Mairie dés 

Sables-d'Olonne, le dimanche 6 avril 1919, 

à 2 heures du soir (heure nouvelle). 

O bjet de la 'réun io n . - Nouvelle loi des 

pensions militairzis ; indemnité de démo- 

bilisation ; pupill de la Nation. 

Les réformés n° 1 qui ne feraient pas 

encore partie de l'Association sont invités 

à y assister. 

- Une nouvelle réunion aura lieu à la 

Ma irie d ' O l o n ne, le dimanche 13 avril, à 

2 heures du soir. 

Conseil de Guerre de la 11° Région 

LouiS Gaborit, Clément Tessier et Louis 

Briand sont poursuivis pour avoir, sans 

autorisation, quitté leur corps, le 93° régiment 

d'infanterie, aux Sables-d'Olonne ; 

le Conseil les condamne à trois mois de 

prison chacun, accordant la loi de sursis à 

Briand. 

Un Chaland Américain à la Côte 

Samedi dernier, à 10 heures -du soir, 

le B arge- I1 est venu s'échouer près de la 

Roche-Pie, dans la coursive du Courseau, 

les neuf hommes qui composaient l'équi- 

page ont été sauvés. 

Le Barge-II, qui avait à son bord une 

demi-cargaisdn d.e charbon (300 tonnes) 

et qui venait de La Pallice, accompagné 

d'un remorqueur anglais et d'un con- 

voyeur L e P ing o in, arrivaient vendredi en 

rade à un moment où la mer était forte. 

Pour une cause ignorée encore, le re- 

morqueur et le convoyeur abandonnèrent 

le chaland. Le Barg e -I1 mouilla deux an- 

cres, une à l'avant et l'autre à l'arrière. 

Le lendemain, M. Gaillard, administrateur, 

de la Marine, se rendant compte du danger 

donna ordre au bateau de sauvetage d'aller 

recueillir les hommes de l'équipage. 

Dirigé par le patron Métayer, le bateau 

de sauvetage invita l'équipage à prendre 

place à son bord, mais celui-ci s'y refusa, 

ne voulant pas abandonner le navire. 

Vers 21 heures,- les chaînes se brisèrent 

et l'equipage demanda alors du secours. 

La mer étant basse le bateau de sauvetage 

ne pouvait les secourir et' les matelots 

- trois Américains et six Grecs - s'em- 

barquèrent par une pluie battante dans le 

canot du bord où après un moment de 

lutte, ils atterrirent sains et saufs. Le 

chaland est considéré comme perdu. 

Cadavre à la Côte 

La mer rejetait lundi à la côte, au Pu i ts - - 

d 'Enf er, le cadavre d'un homme d'une 

cinquantaine d'an n ées, entièrementd écom- 

posé. 

Le garde-maritime, qui a fait la lugubre 

découverte, put arriver, grâce aux vête- 

ments et à Pertrine inellepe à émaciais... 

l'identité du noyé : c'est un nommé Brunet 

(Cohstnt), 57 ans, garçon d'omnibus à 

l 'Hô te l de Fra nce , • originaire de Saint. 

Georges-de-Pointindoux. 

Brunet avait disparu de l'hôtel depuis 

le 16 février dernier ; la femme a formel- 

lement reconnu le cadavre de son ,mari 

qui a été inhumé au cimetière du Château- 

d'Olonne. 

Vol de Charbon 

Une enquete- est ouverte sur un 'vol 

d'une cinquantaine de briquettes, commis 

au préjudice de l'usine d'agglomérés de 

houille de M. Dupont. 

A qui le porte-monnaie ? 

Un porte-monnaie contenant une cer- 

taine somme d'argent, a été trouvé mer- 

credi matin à La Chaume par M. Soubey- 

rand fils, de Sauveterre. Le lui réclamer. 

Olonne 

Outrages au Maire, tapage inju- 

rieux et ivresse, - Plainte a été portée 

au Parquet pour outrages au Maire, ta- 

page injurieux et ivresse,-contre jas nom- 

més Poiroux (Henri), 38 ans, et Violleau 

(Alexis), 38 ans,- cultivateurs au bourg. 

La Gendarmerie procède à l'enquête. 

- Nomination de Cantonniers. - 

Par arrêté de ce jour, pris par M. Valère 

Mathé, sont nommés cantonniers com- 

munaux, plus• particulièrement attachés à 

l'entretien et aux réparations des chemins 

ruraux reconnus et non reconnus de la 

commune, des rues du bourg et des yilla- 

ges, MM. Tranquille Gaborin, 36 ans, et 

Victor Pagot, 36 ans, cultivateurs à La 

Bauduère. 

Fidèle à la consigne qu'il s'est imposée, 

le Maire a tenu à ce que c e s emplois 

soient réservés à des blessés de guerre. 

Ajoutons que, conformément à la déli- 

bération prise récemment par le Conseil, 

M. Tranquille Gaborin prêtera 'serment 

en qualité de garde auxiliaire et fera, aux 

jours qui lui seront assignés par le Maire, 

des tournées de surveillance dans les 

champs. 

- Tableau d'honneur des Morts-_ 

pour la France. - Les familles ayant 

perdu un ou plusieurs de leurs membres 

au champ d'honneur, sont priées de dé- 

poser le portrait de ces braves à la Mairie. 

Ces portraits seront rendus aux familles 

dès que l'agrandissement destiné au Ta- 

bleau d'honneur des morts pour la France 

sera terminé. 

narre-de-Mo ruts 

Une Baleine à la Côte. - Une su- 

perbe baleine, ne mesurant pas moins de 

vingt mètres de longueur et dans un par- 

fait état de conservation, est venu s'é- 

chouer au lieu dit a la Grande-Côte ». 

Très nombreux sont les visiteurs que 

cette curiosité attire. 

La Marine a pris toutes dispositions 

pour l'amarrage de cette épave peu com- 

mune en nos contrées. 

Tribunal- Correctionnel ries Sables 

A ud ience du Mercredi 2 6 Ma rs 1 9 1 9 

Escroquerie 

Pour se procurer du vin et satisfaire 

sa passion pour l'ivrognerie, la nommée 

Rayon Lodoïska, femme divorcée Idier, 

45 ans, boulegard Castelnau, cour Buchet, 

s'est fait remettre, le 11 mars dernier, un 

litre de vin rouge par M. Cruret, marchand 

de vin, 83, rue Guynemer, sur le vu d'un 

billet écrit de sa main et par lequel NI.-° 

Gaudin s'engageait à payer le vin. 

Pour cette indélicatesse le Tribunal la 

condamne à 15 jours de prison. Cette 

peine sera confondue avec celle du 12 mars. 


Du 2 7 Mars au 3 A v ri l 1 9 1 4, 

NAISSANCES 

Jacques -Fernand-Marcel Pezard, 19, rue' de la 

Patrie. 

Renée-Augustine-Denise Raballand, 60, rue du 

Bastion. 

Marcel-Charles Alavoine, .14, rue de la 'Poudrière. 


Alexandre-René Denys, serrurier-mécanicien à 

La Chaume, résidant à N a n tes , et Marie- 

Victoria Bareil, sans profession, à Nantes. 

Eugène - Désiré - François Dumotier, cultivateur 

(mobilisé), à Petit-Vely (Aisne), et Germaine- 

Eselle.Mêlanie Jody, sans' profession, rue 

Guynemer, 62. 

MARIAGES 

Eugène-Raymond-Aristide Boucher, médaillé 

militaire et croix de guerre, rue du Centre, 

et Léonice-Lucienne-Aimée Rauld, commerçante, 

quai Guiné, 19. 

Annand-Sylas-Célestin Ruchdud, maltre-mécanicien 

Cuit Equipages de la Flotte, 52, rue 

du Centre, et Bernadette-Françoise-Perpétue 

Garnier, sans profesSion, 73, nie du Port. 

Jean Marie Nugues, cultivateur à Sulignat 

(Ain), et Sidonie-Nathalie-Marie Bertret, 

comptable, place de la Digue. 

DÉCÈS 

Madeleine-Anna - Georgette Fontaine 29 ans, 

sans profession, rue de la Passerelle, 1. 

Léon Leroy. 76 ans, sans profession, veuf de 

Nathalie Lefèvre. (H.). 


NAISSANCES 

Henriette-Louise-Marie-Florina Remaud, 18, 

Grande-Rue. 


Pierre-Victor Mabit, jardinier, à.Gorges (L.-I.), 

et Marie-Louise-Rosalie Vallée, sans profession, 

rue du Moulin, 54. 


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Lundi 7 avril. - Aizenay, Breuil-Barret, 

Maillezais, Notre-Dame-de-Riez, Tiffauges. 

Mardi 8. - Challans, Chantonnay (marché 

à bastimis), Montagne, Rocheservière, Saint- 

Fulgent. 

Mercredi 9. - L'Oie. 

Jeudi 10. - Avrilié, Beauvoir-sur-Mer, Damvis; 

Mareuil-sur-Lay (jeunes veaux), Palluau, 

Vouvant. 

Vendredi 11. - Monsireigne. 

Samedi 12. - Fontenay (veaux et moutons), 

Luçon. 

Etude de Maître GUSTAVE CHARON, 

avoué-licencié, 29, rue de la Poissonnerie, 

ana. Sables-d'Olonne. 

EXTRAIT D'UN JUGEAIENT 

DE 

Séparation de Corps 

D'un. jugement contradictoirement rendu 

par le Tribunal 'civil de première instance 

des Sables-d'Olonne, le dix décembre 

mil "peu f cent dix-huit, enregistré, 

signifié et aujourd'hui définitif. 

Entre : Madame PAULE LALO, épouse 

de Monsieur IIENni CANTON, ci-après 

nommé, avec lequel elle est domiciliée de 

droit, mais autorisée judiciairement à 

résider et résidant de fait séparément 

d'avec lui à Montfort-en-Chalosse (Landes). 

Demanderesse au principal. Défenderesse 

reconventionnelle. 

Ayant Maître GUSTAVE CHARON, pour 

avoué. D'une part ; 

Et : Monsieur Iinivni CANTON, commis 

principal des contributions directes, demeurant 

aux Moutiers-les-Mauxfaits. 

Défendeur au principal. Demandeur 

reconventionnel. ' 

Ayant Maître LÉVEILLÉ, pour avoué. 

D'autre part ; 

Il appert : 

Que la séparation de corps a été prononcée 

d'entre les époux CANTON-, 

LALO, aux torts du mari, avec toutes les 

conséquences de droit. 

Fait et rédigé.par l'avoué soussigné, 

aux Sables d'Olonne, le. vingt-neuf mars 

mil neuf cent dix-neuf. 

Signé : CHARON. 


mars mil neuf cent dix-neuf. Reçu 

un franc quatre-vingt-huit centimes, clé - 

cimes compris. 

• L e Rec e ve u r ' (Signé) : DE MÉJANÉS. 

Pour extrait ce r t i fi é osenforme 


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AVIS 

Le Docteur LEFRANC, définitivement 

fixé aux Sables-d'Olonne, continue comme 

par le passé, ses Visites et ses Consultations 

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Clemenceau (anciennement quai Fran - 

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pération souvent Déleste non, par elle-même, 


Vous qui amffres n'attendes pas qu'il soit trop 





ma:lai:se particulier ait annoncé soa imminence. 

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est pour voua un danger de 

mort permanent qu'elle vous affaiblit et lira 

de vous un impotent à bref ddlai, 


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Aizenay (dep. 11 h.). lundi 7 avril, Hô tel France. 

Challans, mardi 8, Hô te l des Voyageurs 

Luçon, samedi 12, Ho t e l du C ro i ssant. 

Les Sables, diinanche Li, Mo te l du Cheval-B lanc. 

Roelas-e-Yon, iun ti 14, Hô te l d e l 'Europe . 

Montalgo, jeudi 24. Hô te l Boy . 

La Mothe-Achard. vend 25 Hô te l du Lio n-d 'Or. 

Fontenay, samedi 28. Hô te l de Fran c e . 

Chantonnay, dlinanche 27, Hô t e l du Mouton . 

La Châtaigneraie. lundi 28, Ho te l d u Lion-d' Or 

Depuis la guerre, bureaux à Brest, 95, rue du 

Château. • 

Membres ar tificie ls , Appare i ls redresseurs mo - 

dernes . - Discretion absolue. 


aux Sables-d'Olonne (suppléance de 

Maître MOINARD, ancien notaire). 

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des hernies on descentes les phis trusees et les 

tireuses guérisons publiées': nom- 

• 8 juin 1915. - M. Noel Demeure. - Je 

me fais un devoir de vous reperd e. de m'avoir 

guéri par votre Méthode de deux heruies dort 

l'une. était vieille de dis ans. H. DAVIAU, 

iVendeei 

t'matie jour, M. DEMEURE reçoit des 

lettres. de remerciements de personnes soula 

gess et gué • ios par sa méthode. 

Nous 8V, I1' la terme conviction d'être 

utiles à, nos lecteur leur conseillers 

d'aller voir en toute confiance lè grand 

Spécialiste ei connu et si aimé dans notre 

région, qu'il visite depuis plusieurs années, et 

qui recevra a 

Les Sables. dim. 6 avril, H ô t e l du Cheval-B lanc. 

Roche-a-Von, lundi 7, 1-M i e l du Pélican , 

Chantonnay, mardi 8 ; 11c l:e l d u Mou ton. 

Parthenay, mercredi 9. Hô t e l Tranchan t . 

Rochefort, jeudi 10 Hô t e l de France . 

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52, boulevard Edgar -Q':1 net, Paris (le. 

Vente de Fonds de Commerce 



notaire aux Sables-d'Olonne, le quinze 

mars mil neuf cent dix-neuf, Madame 

MARIA ROBIN, commerçante, veuve de 

Monsieur ELLE PELLETIER, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, et ses enfants, ont 

vendu à Mademoiselle MARGUERITE LAR- 

HANTEC, commerçante, célibataire ma- 

jeure, demeurant aux Sables-d'Olonne. 

Le Fonds de Commerce de Chaussures 

exploité aux Sables-d'Olonne, car- 

refour du Centre, numéro 2, comprenant 

le nom,commercial, la clientèle et Pacha- 

landage y attachés, le droit au bail des 

lieux où il est exploité, le matériel et les 

marchandises qui en dépendent. 


être faites, au plus tard, dans les dix jours 




Po u r p r e iniere inser t io n : 

• 

Signé : MOREAU. 



Maitre MOINARD, ancien notaire). 

Venté Volontaire - 

DE ME UBLES' 

Le LUNDI SEPT AVRIL mil neuf 

cent dix-neuf, à u n e he u re et • Jours 

suivants, s'il y a lieu, au bourg de 

VainÉ, canton des Sables-d'Olonne, - il 

sera procédé par le Ministère du dit Maître 

MOINARD, à la ,Vente aux Enchères 

de divers Meubles et Objets mobiliers, 

consistant notamment en : 

Plusieurs Lits, Sommiers, Matelas, 

Couettes, etc., Tables de çhambre, deux 

Tables de salle à manger, avec rallonges, 

Meubles de salon et de salle à manger, 

Fauteuils, Chaises, Bibliothèques, Vaisselle, 

Faïence et Porcelaine, Services de ' 

table, Verres à boire et à liqueurs, Cuba,- 

rot, Services à thé et à café, Assiettes 

appliques en Quimper, Salamandre, Bouteilles 

vides, une Cheminée e Silbermann,» 

et divers autres Objets. 

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AU PUREAU DU JOURNAL, Min NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIREs 


Préliminaires de paix 

Il devient très difficile de ,rendre 

compte des délibérations de la Confé- 

rence de la Paix ou plutôt dû Conseil 

sugérieur des grandes puissances, 

d'abord parce que les communiqués 

officiels sont de plus en plus laconi- 

ques et ensuite parce qu'on a le sen- 

timent que, plus on approche de l'heure 

des décisions, plus il est malaisé de 

tomber d'accord sur les nombreux 

points en discussion. 

Nous avions bien raison de dire 

que la Conférence aurait dû commencer 

par l'élaboration des conditions 

de paix à "imploser à l'Allemagne, 

plutôt que de .-.éserver pour la fin 

cette question qui prime toutes les 

autres. 

La peine que les « quatre » éprouvent" 

à s'entendre complètement dé- 

montre., en effet, que c'était à cette 

tâche qu'il fallait d'abord s'attaquer, 

parce qu'elle constitue incontestable- 

nient, la partie la plus grave et la 

plus périlleuse des travaux de la 

Conférence. 

A l'heure actuelle, la délégationallemande 

n'attend qu'un signe de 

notre part pour accourir à Versailles, 

niais encore faut-il que nous soyons 

bien fixés les uns et leS autres sur les 

propositions qu'elle aura à discuter. 

Or, il apparaît nettement que M. Clemenceau 

a préparé complètement son 

projet de préliminaires.die paix, mais 

qu'il éprouve quelque difficulté à la 

faire accepter à la fois par MM.Wilson, 

Lloyd George et Orlando. 

Est-on d'accord sur le chiffre de 

l'indemnité à réclamer à l'Allemagne, 

sur les modalités du paiement et sur 

la part qui revient à chacune des 

puissances de l'Entente? 

Est-on d'accord sur te tracé de la 

frontière occidentale de l'Allemagne? 

Revendiquons-nous, avec l'Alsace- 

Lorraine, le bassin de la Sarre? Quel 

serade régime de la rive gauche du 

Rhin? 

Quel sera le tracé de la frontière 

orientale de l'Allemagne ? Dantzig, 

sera-t-il polonais ou neutralisé sous 

l'égide de la Société des Nations ?- 

Et l'Italie aura-t-elle Fiume Lais-, 

sera-t-elle aux Yougo-Slaves la côte 

dalmate? - 

Il ne paraît pas, à l'heure où nous 

écrivons ces•lignes, qu'on soit parvenu 

à s'entendre complètement. Les ac- 

cords de principe dont on parle ne 

semblent être que des projets de 

solution pris simplement en considé- 

ration. En attendant, le temps Passé; 

on avait promis que la paix Serait 

signée pouryàques. Sera-t-on seule- 

ment fixé, à cette date, sur ce qu'il 

convient d'exiger de l'Allemagne? 

Du moins, le différend germanopolonais 

concernant Dantzig est provisoirement 

aplani. Le maréchal Foch 

est allé à Sua; il s'est rencontré avec 

le ministre allemand Erzberger et lui 

a dicté ses conditions. Elles sont 

douces. 

L'Entente maintient absolument le 

droit de débarquer à Dantzig, que lui 

reconnaît l'armistice du 11 novembre 

1918, mais en fait le corps expédition- 

naire polonais,actuellernent enFrance, 

se rendra en Pologne à travers l'Al- 

lemagne par les trois voies proposées 

par l'ennemi ; pourtant, au moindre 

incident faisant croire que les troupes' 

qui traversent l'Allemagne n'y seront 

pas en sécurité, l'Entente exercera 

aussitôt son droit de débarquer à 

Dantzig, ville historiquement et ethno- 

graphiquement polonaise. 

Noi:1, MARTY. 


• 

Lei Permissions de 24 h. rétablies 

Les permissions de 24 bearres„ dont 

bénéficiaient les militaires de l'intérieur, 

qui avaient été supprimées par suite des 

difficultés de transport, sont rétablies ; 

mais, en vue du maintien de l'ordre, 

Chaque train de permissionnaires com- 

portera une garde de police. 


La Q u es t ion des Rogues 

Nous avons essayé de nous renseigner 

aux meilleures sources au sujet de la 

question des rogues pour la campagne-de 

pêche de la sardine en 1919. 

La question mérite d'étre envisagée au 

point de vue des résultats de la pêche 

comme .Quantités et comme pri3i. 

On a insinué que la pêche de la morue 

avait donné de mauvais résultats. Il n'en 

est rien. • 

A l'appui de nos dires, nous pouvons 

reproduire l'extrait suivant emprunté à un 

journal anglais : 

« Anx îles Lofoden, qui est un des cen- 

tres des pêcheries norvégiennes, on a 

recueilli, en 1919, 4.043 hectolitres de 

rogue, alors qu'on en avait recueilli seu- 

lement 1.409 hectolitres en 1918, et, 4..333 

hectolitres en 1917. » . 

Le résultat acquis en 1919 se rapproche 

donc sensiblement de celui de l'année 1917 

qui fut particulièrement favorable et permit 

à la France de distribuer 25.000 barils de 

rogue aux pécheurs. 

Le Gouvernement français a traité pour 

1919 avec le• Gouvernement norvégien 

pour des quantités analogues' à celles de 

1917; niais le prix sera plus élevé qu'en 

1918. 

Nul cloute que le Gouvernement norvé- 

gien respectera le contrat passé avec 

l'Administration française, malgreles dé- 

marches pressantes de l'Allemagne qui 

cherche à accaparer les rogues pour les 

besoins de l'alimentation de sa population 

qui a faim, et offre à la Norvège des prix 

exorliita 

MOUtiliegeMilitisarEet.Mie 


L ' a bo nda n c e de s m a t ières n o us o b l ig e „a 

reme t tre a u p ro c ha i n n uméro la s u i te de 

n o tre très in téressa n t le u i l le to n‘ CCE UR 


A tu d i s s e ia n t des Seule' - déifia 

Dimanche 1'3 — 

Lundi 14 — 

tlardi 45 

Mercredi 16 

tend, 17 — 

Vendredi 18 — 

II.es Sables 


(Ancienne heure) malin 

Samedi 12 avili 2 940 2 26 

2 43 2 59 

3 13 3 28 

344 357 

410 425 

4 38 4 52 

5 6 5 20 

Gra nde M arée , le 17, à 4 h. 38 mat. — 86 



réunira en séance extraordinaire, à l'Hôtel- 

de-Ville, le samedi 12 avril 1919, à 5 heures 

du soir. 


I. Lecture du procès-verbal de la der- 

nière séance ; 

2. Abattoir agrandissement, offre de _ 

terrains ; 

3° Saison balnéaire: courses, subvention ;, 

4° Tramway électrique : crédits, publi- 

cité du tramway; 

5" Répurgation : adjudication, cahier des 

charges; 

6° Commissaire de police : indemnité de 

logement; 

7° Amodiations de terrains ; 

8° Casinos : jeux, cahier des charges ; 

9" Vote *prédits supplémentaires; 

10- Retraites du personnel : projet ; 

IP Questions diverses ; 

P2° Questions d'assistance.. _ 

Distribution 'des Charbons 

Les coupons de la carte de charbon, 

portant les ri, 4, 2, 3, 4 et suivants du 

mois d'avril, pour les besoins domes- 

tiques, auront en principe, une valeur de 

25 kilos. 

Toutefois, jusqu'à nouvel avis, les cou- 

pons 1 et 2 seuls, seront touchés, les cou- 

pons 3, 4 et sents, étant réservés pour 

les attrffiutio faites ultérieurement, et si 

l'importance ces attributions permet 

de mettre en distribution les quantités 

qu'ils représentent. 

Lés coupons .clu mois de, mars, seront 

valables jusqu'au 15 avril à raison de 

25 kilos par co pou. 

Paiement dés Allocations 

Le paiement dés allocations aux familles 

des mobilisés aura lieu au Foye r du 


désignés 

Le vendredi 18 avril, de 8 h. 1/2 à1.1 h. 

de» n'a' 1 à 400 et de 1 h. 1Y2 à 4 h. de 401 

à 800 ; 


Le mardi 2.2 avril, de 8 h. 1/2 à 11 h. clé 

801 à 4.200 et de 1 h. 1/2 à 41h. de 1.201 

à1.600; 

Le vendredi 25 avril, de 8 h. 1/2 9 11-h. 


2.001 à 2.400; 

Le,lundi 28 avril, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 2.401 à 2.800 et de 1 h. 1/2 à 4 h. 2.801 

et suivants. 

Le vendredi 2 niai, de 2 h. à 4 h., pour 


senter les jours ci-dessus fixés. 11$ 



de " paiement il est recommandé aux allo- 



certificat. L es a l lo c a ta ires s e ro n t p ayés 

e n s u iv a n t le n uméro d ' o rdre de le ur c e r t i- 

fi c a t d ' a dm issio n . Il n e se ra efec t ué a u c u n 

p a ieme n t e n d e h o rs de s jo u rs c i- d e s s u s 

, • 

• A l'Inscription Maritime 

M. Gaillard, - le sympatffique adminis- 

trateur de l'Inscription maritime du' quertier 

des Sables-d'Olonne, est nommé en 

la même qu'alité à La Rochelle, en rem- 

placement de M. Clémont. 

M. Leherpeur, adininistrateur de fins- 

cCiption maritime à Honfleur, est nommé 

en la mime - qualité .aux 

en remplaceinent de M. Gaillard. 

Nous ne laisserons pas partir M. Gail- 

lard; sans saluer ici l'admirable fonctions- 

nuire, si dévoué à toutes les œuvres mari 

times et nous souhaitons ardemment que 

dans sa nouvelle résidence il retrouve les 

vives sympathies dont il était entouré ici. 

Réseau Téléphonique 

Lé réseau téléphonique de Saint-Mathurin 

sera mis en activité le 16 avril. 

La Session des Assises 

La deuxième session des Assises de la 

Vendée -qui .devait s'ouvrir le lundi 7 avril, 

n'a pas eu lieu, aucune affaire n'étant 

inscrite. 

Aux Familles desInscritsIVIaritimes 

Le paiement des allocations aux 

des inscrits maritimes aura lieu 

au bureau de l'Inscription Maritime lundi 

prochain 14 avril courant, aux heures 

habituelles. 

Les augmentations des allocations pré- 

-vues par la loi du 15 noveinbre,1918 se- 

ront payées (avec lé rappel attribué) aux 

ayants-droit, ce qui n'avait pu encore 

être fait en raison du travail intensif exis- 

tant dans les bureaux de l'Inscription 

Maritime, 

Comité Départemental de Secours 

Pendant les mois de février et mars, le 

Comité départemental de Secours a attri- 

bue une somme de 2.350 francs, à titre de 

secours individuels de 5 francs, à 470 sol, 

dats orphelins et nécessiteux actuellement 

sous les drapeaux, et une somme de 1.330 

francs à des prisonniers de guerre nécessiteux 

et libérés. 

La Commission a attribué une somme 

de 2.000 francs, à titre de subvention, au 

Comité Vendéen antituberculeux. 

Avis aux Marins-Pêcheurs 

M. le Vice-Amiral, préfet maritime de 

Rochefort, connaître qu'une adjudica- 

tion de petits navires du type « pinasse » 

ou « tillole » aura lieu à Bord4aux, le 

mercredi 23 avril 1919. 

Pour tous renseignements, s'adresser, 

à la Mairie des Sables- d'Olonne, Bureau 

du Secrétariat. 

Association deeMtitilés et Réforin és 

L'Association fraternelle des mutilés et 

réformés n" 1 du canton a tenu son assem- 

blée générale dimanche 6 avril, à la 

Mairie,des Sables-d'Olonne. 

L'assistance était nombreuse : de nou- 

velles adhésions furent enregistrées. 

M. Bouclier, président, expliqua et corn-, 

'filenta longuement la nouvelle loi sur les 

pensions militaires qui vient d'être pro- 

mulguée. Cette loi, attendue_ depuis si 

longtemps par les réformes, donne satis- 

faction aux légitimes revendications des 

éprouvés de la gemme, • 

Il fit ressortir les principaux avantages 

de la loi : augmentation notable des pen- 

sions; majorations pour enfants à charge; 

reversion d'une part sur la veuve d'un 

mutilé ; droit d'option entre les deux ba- 

rèmes d'invalidité. Cet exposé,- clair et 

précis, intéressa vivement l'assemblée.' 

Puis, il-fut don-né connaissance de la loi 

accordant une alloCation. temporaire aux 

pensionnés de la guerre et celle concer- 

nant l'indemnité de démebilisation. Des 

Samedi 12 Avril 1919 

Oryan e de Com ités népub lira itm de l 'A Pi :om irissem en t des Sab les -d 'Olonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et lég:;les. Tl insère gratuitement, 

RÉDACTEUR-GÉRANT : "evralè3r0 W.E T 

Placa de la Liberté 

feuille, de demandes furent distribuées 

aux Sociétaires et toutes, les explications 

nécessaires leur furent données pour béné- 

ficier des avantages de ces lois. 

L'Assemblée émit un voeu tendant à 

accorder aux réformés n° le bénéfice du 

quart de place sur les chemins de fer et 

toutes entreprises de transport en commun. 

Le Bureau de l'Association fera une 

nouvelle réunion à la Mairie d'Olonne, le 

dimanche 13 avril prochain, à 2 heures du 

soir (heure nouvelle). Tous les réformés 

n° 1 des communes environnantes sont 

invités à y assister. ' 

Foot-Ball Association 

La Société sportive L es Tig res Ve ndée n s 

s'est rencontrée, diinanche dernier, sur 

notre Plage, avec deux équipes formées 

d'aspirants actuellement en- stage aux 


Ce match a été particulièrement inté- 

ressant; les « Tigres » ont opposé à leurs 

adversaires une résistance acharnée, les 

résultats ont été les suivants : 2° Equipe 

militaire, 3 buts à 1 ; 1" Equipe militaire, 

2 buts 'à O. 

Syndicat du Commerce des Grains 

Un nouveau Groupement Mofessionnel, 

qui concerne une .des corporations les 

plus nombreuses de notre département, 

vient de se constituer définitivement à La 

Roche-sur-Yon. 

Les membres du bureau ont élu à leur 

dernière réunion : président, M. Draillard, 

aux Sables-d'Olonne ;. vice-présidents, 

MM. Orangé, à Bournezeau et Maillard, 

aux Sables-cl'Olo'nne; secrétaire, M. Cou- 

turier, à La Roche-sur-Yon ; trésorier, 

M. Papen, à Challans. 

A l'heure actuelle, et malgré son orga- 

nisation récente, ce Syndicat a déjà réuni 

plus cle,..eent adhésions et est appelé à 

rendre les plus grands services à une des 

branches du commerce les plias actives 

de notre région. 

Les statuts sont envoyés sur demande 

à tous les négociants intéressés désireux 

d'en faire partie. 


M. Cyprien Couturier, rue de la Banque, 


Les Nouveaux Groupements 

éeouoxinclues 

Un arrêté du Ministre du Commerce et 

›dè l'Industrie vient d'autoriser 136 cham- 

bres de Commerce à constituer sur le 

territoire 17 -.groupements économiques 

régionaux. 

La Vendée fait partie du 5* groupement 

économique régional de Nantes, compre- 

nant les dix Chambres de Commerce de 

Laval, Le Mans, Nantes, Saint-Nazaire, 

Angers, Cholet-Sanmur, Tours, Lorient, 

La Roche-sur-Yon, avec Nantes pour 

centre. 


Voici, d'après l ' O fic iel , l a situation agricole 

en Vendée, à la date du 1" avril : 

La température n'a pas été favorable à 

l'agriculture pendant le mois écoulé. Les 

pluits ont continué tout le mois, à part 

quelques très courtes interruptions. 

La végétatiàn des céréales d'hiver, celle 

du blé surtout, est sérieusement 'entravée 

par l'humidité excessive et par le tasse- 

ment du sol. dans les terres argileuses, 

imperméables, la plante souffre et jaunit. 


sont en bonne situation,. 

Les agriculteurs polissent les travaux 

activement quand le temps le • permet, 

mais la mauvaise saison a causé un retard 

d'un mois dans les labours de printempspour 

la préparation des cultures d'été ; le 

•déchaussage des vignes est également 

très en retard. 

Le Travail de nuit 

dans les Boulangeries 

L ' Oeie l a publié la loi supprimant le 

travail de nuit dans les boulangeries et 

les pâtisseries. Cette loi sera applicable 

un an après la cessation des hostilités. 

Le Quart de Place 

Un grand nombre de militaires et d'of- 

ficiers de compléments, envoyés en congé 

illimité, se présentent chaque jour, en 

tenue civile ou militaire, soit dans les 

gares, soit dans des-bureaux de places, 

réclamer le bénéfice du quart de tarif sur les 

chemins de fer. Or,aux termes du cahierdes 

charges, les militaires envoyés en congé 

illimité cessent d'avoir droit au quart de 

place et cette règle a même été étendue 

aux officiers cle l'active en congé spécial, 

Mea qu'il s'agisse, en effet, d'un, congé 


e. 

smalenesseelpapseessme 

N' 1.825 



--- 

PRIX DU NUMÉRO : lO CENT: 



imprimeur de la Vendée Républicaine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes la l igne 0 fr. 375 



TIRAGE Ou JOURNAL : 4,000 Ex. 

On traite à fartait p• les Annonces périodiques ou continues 

Télépiterrie, 


do i t ê tre a dress é a ie Val ère MA TH É , Réda c t e ur-Géran t 

Il en résulte que les militaires démo- 

bilisés, mis en congé illimité, étant rendus 

à la vie civile, n'ont plus droit au tarif 

réduit sur les voies ferrées. Le fait de 'se 

présenter en tenue au guichet d'une gare, 

ne suffit pas 'pour obtenir la délivrance 

deslaillets au tarif militaire. Il faut encore, 

aux termes de l'arrêté ministériel du 9 mai 

1909; que l'intéressé présente une feuille 

de route ou un titre en tenant lieu (per- 

mission, ordre cle service, ordre d'appel, 

carte d'identité). 

Alia Officiers de Complément 

démobilisés 

Une circulaire du Ministre de la Guerre, 

en date du 21 février 1919, a fixé la situa- 

tion des officiers de complément apparte- 

nant aux classes 1891 et plus anciennes, 

envoyés en congé illimité sans solde. Ces 

officiers ont une situation analogue à celle 

des officiers des classes plus jeunes, mis 

en congé illimité de démobilisation. Ceux 

de ces officiers qui sont actuellement en 

situation 'de congé sans solde illimité et 

qui n'ont pas été rayés des cadres, doivent 

être mis en congé illimité de démobilisa- 

tion. 

Le Général Commandant la 11° Région, 

fait connattre à tous les officiers de com- 

plément des classes 1891 et plus anciennes 

qui ont Ai mis en congé illimité, sans 

solde, avant le 25 décembre 1918, que leur 

titre de congé sans solde, illimité, doit 

être échangé contre un titre' de congé illi- 

mité de démobilisation. It invite ceux 

d'entr'eux pour lesquels cette opération 

ne serait pas effectuée, à déposer dans te 

plus bref délai leur titre à la gendarmerie 

en vue de son échange. 

Distinctions honorifiques 

Dans la liste des capitaines de navires 

qui ont obtenu des félicitations pour la 

bonne tenue de leur navire pendant le 

premier trimestre 1919, nous relevons : 

MM. Pruneau (Joseph), de l'Ile-d'Yeu, 

capitaine du remorqueur Neus tr ie ; Dus- 

seau (Baptiste), de Noirmoutier, capitaine 

du vapeur de charge L a R o c h e l l e . 

Ventes de Chevaux réformés 

- Le Général Commandant la 11° région a 

l'honneur de porter à la connaissance de 

MM. les Agriculteurs et Industriels de la 

région les dispositions qui ont été arrêtées 

pour les cessions de -chevaux démobilisés. 

Les modes d'élimination des chevaux 

démobilisés sont : 

1° Vente aux enchères publiques; 2° Cessions 

amiables à des collectivités; 3°Prêts 

avec cessions amiables ultérieures. 

'En autre des ventes auront lreu pr'ochai- 

:cernent, pour les juments à éliminer comme 

poulinières. Des eiliches et des notes dans 

les journaux en 'fixeront la date et lieu. 

Les ventes aux enchères se font dans 

les formes usitées pour les animaux réfor- 

més avec un droit de priorité (certificats à 

demander à la sous-intendance) : 

1° Pour les cultivateurs et' bateliers 

réquisitionnés depuis le début des hostilités 

; 

2° Pour les cultivateurs et batelierà non 

réquisitionnés mais sinistrés ou évacués 

des régions ayant été envahies et s'ils ont 

repris une exploitation dans la région (cer- 

tificat -établi par une autorité administra- 

tive de leur ancien domIcile ou certificat 

de notoriété établi par le maire-de la résidence 

actuelle. 

S'il n'existe pas d'acheteurs de ces deux 

catégories, les chevaux seront alors -vendus 

à tous les cultivateurs (certificats du 

maire à présenter). 

De cette façon, toutes facilités sont don- 

nés aux cultivateurs de se procurer des 

chevaux pour leurs travaux sans passer 

par l'intermédiaire deS Marchands. 

Il demeure entendu que les acquéreurs 

de chevaux par droit-de priorité doivent 

s'engager à garder les chevaux pendant 

six mois au moins. 

La gendarmerie est chargée de contrôler 

l'exécution de cette disposition. 

Ce s s io n am ia b le it des c o lle c t iv i tés • 

Des cessions amiables peuvent être con- 

senties, sur leur demande, à des Collecti- 

vités : sociétés, syladicatS ou groupement 

d'agriculteurs, d'industriels ou de com- 

merçants, sous la réserve que les animaux 

acquis serviront à l'exploitation dont ils 

ont la charge, à l'exclusiol de toute spé- 

culation. 

Les demandes sont adressées -aux com- 

mandants des Centres de_groupement les 

plus rapprochés (dépôts d'artillerie, de 

cavalerie, du train des équipages). 

Les livraisons ne pourront avoir lieu 

qu'au -centre de groupement le prix des 

chevaux sera déterminé par les Commissions 

de remonte de la formation'à laquelle 

an Bureau du Journal, Place de la Libertd. 

'appartient le centre de groupement. Le 

prix sera forfaitaire pour l'ensemble des 

lots. 

Prê ts de Che va ux 

Des prêts avec cession amiable ultérieure 

pourront être consentis dans les 

conditions actuellement en vigueur. 

Ne seront admis à ces prêts que les 

agriculteurs mobilisés ou l'ayant été et les 

veuves ou les orphelins des mêmes catégories 

s'ils continuent l'exploitation du 

père ou du mari et si cette exploitation est 

inférieure en étendue à 10 hectares. 

Deux animaux au plus pourront être 

prêtés simultanément aux mêmes agriculteurs. 

Pour les conditions de ces prêts, s'adresser 

soit au Commandant du dépôt de 

remonte à Fontenay-le-Comte; soit au 

Commandant du centre de chevaux démobilisés 

(121° régiment d'artillerie lourde), 

à Luçon. 

J uments po u l inières 

Il y aura des ventes aux enchères dei 

juments sélectionnées comme poulinières 

au profit des éleveurs qualifiés qui seront 

admis aux ventes sur la production au 

sous-intendant militaire d'un certificat du 

Service des remontes les agréant en cette 

qualité (éleveurs déjà inscrits ou éleveurs 

qui présenteront une attestation de l'administration 

des Haras de la qualité d'éleveurs). 

Boulangerie Coopérative Sablaise 

Une assemblée générale extraordinaire 

de la Bo u l ang e r ie Coopéra t iv e Sa b la ige 

aura lieu le dimanche 13 avril courant, à 

14 heures précises, à l'Hôtel Grit-Benoist, 

avenue de la Gare. 

Ordre du jour . — Dissolution nomination 

de liquidateurs. 

Accident mortel 

Lundi dernier, le sergent américain 

Kristmore conduisait un camion a,,utomobile 

chargé de matériaux pour le compte 

des Ponts et Chaussées ; dans la-voiture 

avait pris place un habitant de Bretignolles. 

A 2 kilomètres de cette commune, par 

suite d'un faux mouvement, la voiture 

dérapa et capota. Tandis que le voyageur 

se relevait avec quelques blessures réeres, 

le sous-officier restait inanimé sur le 

sol et expirait quelques temps après. 

Le corps fut transporté aux Sables le 

soir même. 

Au SelectLeinéraa 

Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 avril, 

en matinées à 3 h. et en soirées à 8 h. 1/2, 

L a Pass io n de N . S . J. - C . (superbe film 

religieux coloris), sera représentée au 

Select Cinéma. Adaptation vocale et instrumentale 

par M. et M°"' Montano et 

Mu° Wintergerst. Orgue, chant, violon. 

Location ouverte à partir de mardi prochain, 

de 2 à 5 h. 



Pour m ise à s ac du Fo r t Sa in t-Nico las , 

contre 21 jeunes gens de La Chaume. 

Pour vol d e b r iq u e t t es, contre 18 inculpés 

de La Chaume. 

Au Chalet des Pins 

M. Rabette, propriétaire du Cha le t des 

P in s , va reprendre les bals du soir; ils 

auront lieu les dimanches et jours de 

fêtes, de 8 heures à 10 heures, à partir du 

dimanche 13 avril. 



de Maisons garnies trouveront à l'Impri- 

merie du Journal des Bulletins de Voya- 

geurs, dont l'inscription est prescrite formellement. 

Par commande de 500 exemplaires, 

les, bulletins sont imprimés au 

nom de l'Hôtel ou de la Maison garnie, 

sans augmentation de prix. 



Par M. Amiaud, rue de l'Hôtel-de- 

Ville, 18, une fourrure. — Par M"' Véry, 

rue Villebois-Mareuil, 49, une chienne. — 

Par Mm, veuve Robin, rue Napoléon, 30, 

une couverture de cheval. — Par M. 

Maurat, à Ro b inso n , un porte-monnaie.— 

Par M. Poussé, rue du Château-d'Eau,134, 

une croix de guerre. — Par M— Gourdon, 

route de Nantes, 7, un porte-monnaie. — 

Par M-• Moser, quai Clemenceau, un tour 

de coq. — Par Mu'. Lemoine, villa S te l la, 

un tour de cou. — Par M" Gourdon, route 

de Nantes, 7, un porte-monnaie. — Par 

Loisel, place du Commerce, un sac à 

main. Par Lhomineau, à La Gobinière 

d'Olonne, un porte-monnaie. — Par - 

M. Rivallin, rue des Merciers, 60, un portefeuille. 

— Par M. Daniaud, avenue Paul- 

Baudry, un livret de Caisse d'épargne. 

•

Olonne 

Réunion des Mutilés de la Guerre. 

- Dimanche 13 avril aura lieu, salle de la 

Mairie, à 14 heures, la réunion des muti- 

lés de la Guerre sous la présidence de 

M. Roucher, président de la section can- 

, tonale des Sables-d'Olonne. 

Les mutilés de la guerre en instance de 

réforme ou réformés sont instamment 

priés d'y assister. 

- Prime de Démobilisation. - La 

Mairie restera ouverte le 13 avril jusqu'à 

midi pour recevoir les demandes de primes 

de démobilisation des militaires démobi- 

- lises. Prière aux retardataires de se pré- 

senter sans faute. 

- Distribution de petits Pois. - 

Dimanche, à 8 heures, une distribution 

gratuite de petits pois pour la semence 

sera faite à la Mairie aux cultivateurs qui 

, en feront la demande. 

-- Secours Mutuels. - Réunion 

générale de la Société de Secours mu- 

tuels ce même jour, à 13 heures. 

A 14 heures, réunion du Comité Républicain 

pour le paiement des cotisations 

trimestrielles. 

- État-Civil (du 26 mars au 9 avril). 

- Na issa n ce . Marcelle-Adrienne-Geor- 

gette-Andrée Hégo, fille de Adrien et de 

Alphànsine-Marie-Victorine Berthomé, 

aux Filées. 

M ariage . - AlexandreMarie-Aristide 

Souchet, mobilisé aux Sables, et Marie- 

Angèle Merlet, couturière au bourg. 

Promesses de Ma r iage . - Marcel-Joseph 

Mairand, adjudant au 51° d'artillerie, et 

Cécile Dubois, cultivatrice, à La Girvière. 

Décès . - Glovis-Silas Chauchet, 57 ans, 

cultivateur, veuf de Flavie-Eloïse Moreau, 

à La Routière. - Pierre-Léon-Eugène 

Taillier, 21 ans, décoré de la Médaille 

Militaire. Mor t p o ur la France . (Transcription). 

Tribunal Éorrectionel des Sablas 

A ud ience du Mercredi 2 Avril 1 9 1 9 

Il était bon le malaga 

Trois matins de l'Ile-d'Yeu, les nommés 

Raymond- Taraud, 35 ans ; Adolphe Ber- 

nard, 37 ans, et Pierre Turbé, 31 ans, ont 

le 11 mars dernier, recueilli e n mer un 

fût de malaga d'une contenance de 125 

litres environ. 

Ils y goûtèrent et le trouvèrent si bon 

qu'ils ne purent résister au désir de faire 

leurs provisions. Ils escomptaient pou- 

voir, la nuit venue, emporter chez eux le 

baril, mais ils avaient compté sans la 

douane et la gendarmerie maritime qui, 

justement, veillaient. 

Cinquante litres de malaga ont été saisis, 

et pour expliquer la différence de 50 à 125 

litres, ils ont allégué : a Nous n'étions pas 

outillés pour opérer le versement du fût 

dans nos récipients ; alors, il a pu s'en 

perdre ; d'autre part, il est possible que le 

fût, lorsque nous l'avons recueilli, était 

déjà allégé d'une partie de son contenu. » 

Pour ne pas avoir déclaré leur sauvetage 

à la Marine, Taraud, Bernard et 

Turbé sont condamnés chacun à trois 

mois de prison avec sursis ; puis, solidai- 

rement, à une amende de 500 francs et au 

versement de la somme de 350 francs, 

somme égale à la valeur des 50 litres qui 

ont été saisis, 


Les Pertes des Belligérants 

Le nombre total des morts au cours de 

la guerre, suivant des chiffres établis par 

le général March, chef d'état-major de 

l'armée américaine, est de 7.854.000. Ces 

chiffres ne comprennent que les hommes 

tués au cours des combats ou morts de 

leurs blessures. - 

Les pertes des diverses nations sont 

comme suit : 

Russie,1.700.000; Allemagne, 1.600.000 ; 

France, 1.305.000; Autriche, 800.000 ; An- 

gleterre, 706.000; Italie, 460.000; Turquie, 

250.000 ; Belgique, 102.000 ; Bulgarie, 

100.000; Roumanie, 100.000; Serbie et 

Monténégro, 100,000; Etats-Unis, 50.000. 


Du 3 au 1 0 A v r i l 1 9 1 9 


François- Gaston - Eugène Georget, 'médaillé 

militaire et croix de gu e rre , soldat au 930 

régiment d'infanterie, rue de l'Eglise, et 

Marthe-Charlotte Toujeron, couturière, aux 

Sables. 

André-Louis-Charles Robin, maréchal-des-logis 

au 2e régiment d'artillerie d'assaut, à Saumur 

(M.-et-L.), et Simone-Adrienne-Blan- 

•che-Augustine Le Courant, sans profession, 

.rue du Gazomètre, 18. 

Aimé-Henri-Alfred Ruchaud, peintre en bâti- 

ments, rue des Merciers, et Marie Dhorbais, 

cuisinière, à Coulommiers (S.-et-M.). 

Simon-Lucien-René Neau, marchand de bestiaux, 

La Roche-sur-Yon, et Laure-Anne- 

Victoire Augizeau, sans profession, route de 

Talmont, 100. 

Gabriel-Dieudonné-Victor Augizeau, charcutier, 

'mobilisé au 93' régiment d'infanterie, 

route de Talmont, 100, et Marguerite-Amé- 

lie-Airnée-Noêlla Menantêau, couturière, .ue 

Napoléon, 34 b is . 

Emile-Ecgard-Louis Boisard, boulanger, rue 

Nationale, et Armante -Marie -Aimée Chail- 

loux, sans profession, La Roche-sur-Yen. 

Laurent-Désiré Davigo, capitaine au cabotage, 

à Groix (Morbihan), et Amantla 01ve- Flo- 

rence Buton, saur profession, 49, rue Napoléon. 

Adolphe-Pierre-Marie Duperret, comptable, à 

Lyon, 7, rue de Bourgogne, et Madeleine- 

, Antoinette-Véronique Letard, sans profes- 

sion, 44, boulevard de Castulnau. 

Edouard-Edemont Arnaud, voiturier, rue des 

Deux-Phares, et Marie-Claire-Henriette &ris- 

- seau, sans profession, 4, rue des Deux- 

Phares. 

MARIAGES 

Joseph-Etienne-Charles Pruines», maçon, décoré 

de la Croix de guerre (mobilisé), route 

du Château, et Louise-Fernande Geay,.jour- 

nalière, route du Château. 

Georges-Henri Favreau, boulanger, mobilisé 

an e zouaves, rue Rapide, et Maria-Cons- 


tance-Delphine Masson, journalière, Petit- 

Jubilé. 

nÉcÈS 

Robert Fenton, S'ans, rue de'la Poissonnerie. 

Eugène-Alphonse Berruer, 63 ans, agent d'as- 

surances, veuf de Isabelle Rondeau, 31, rue 

Nationale. 

Rosalie-Victoire-Aimée Favreau, 72 ans, cuisi- 

nièée, rue Washington, 4. 

Victor-Auguste-Clément Grit, 20 ans, srOdat 

au 120' régiment d'infanterie. Mo r t p our lis 

Fran ce. (Acte transcrit). 

Hélène-Marie-Louise-Mine Rigolage, 18 ans, 

couturière, route deiTalMOrit. 

Jean-Auguste Tesson, Crans, journalier, époux 

de Céline-Armantine-Marie Thibaudeau, 24, 

route de Nantes. 

Ernest Bruneleau. 17ans, matelot dépôt 

des Equipages de la Flotte. (Acte transcrit). 


NAISSANCES 

Simonne-Mauricette-Renée-Ernélia Gantin, rue 

du Triboulet. 

Indemnité de Démobilisation 

On trouvera les formules de demandes 

de Primes de démobilisation au Bureau 

du Journal, avenue Carnot, au prix de 

15 centimes. 

Ven te e n Gros a ux Ma ir ies e t So c ié tés . 

1,1. 

Sociale) Alsonvita(Ememfie MS) 

Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat 

S iège Socia l 3 , rue Louis - le - Gran d , Par is 

L a Cap i ta l isa t io n délivre des Bons 

d'épargne participant à des tirages tous 

les 1- de chaque mois (soit 12 tirages per 

an), avec un versement mensuel de I fr., 

1 fr. 50, 2 fr., 2 fr. 50, 5 fr. ou 4 fr., donnant 

droit à 500 fr., 1.000 fr., 1.500 fr:, 

2.000 fr., 2.500 fr. et plus, selon le nombre 

de Bons souscrits, mais en tous le cas 

remboursables à l'échéance choisie,, 

au bout de 12 ans, 15 ans, 16 ans, 20 ans, 

25 ans ou 33 ans. 

Au tirage du 1- avril courant, les Bons 

n" 658.629 et 661.508, viennent de sortir 

remboursables chacun 500 francs, soit 

L000 francs à M. Auguste Calleau, cultivateur 

à La Mothe-Achard, qui avait 

souscrit ces Bons pour ses deux fillettes. 

Au même tirage, le Bon n° 688.476 n'a 

pu être remboursé, les versements n'étant 

pas en règle. 

Pour renseignements et pour souscrire, 

s'adresser chez M. FRANCIS HERAUD, 

agent général pour l'arrondissement des 

Sables-d'Olonne, Vi l l a S im o ne, 7, rue 

Montebello, aux Sables-d'Olonne. 

Ne p as c o nfo ndre La Capitalisation ave c 

les s o c ié tés s im i la ires do n t le nom e s t acc 

o mp ag n é du mo t « Cap i ta l isa t io n » . 

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 

-pour favoriser le développement du Commerce d de l'Iniugrie di fritte 

Socrânt NONO. - CAPITAL•: boo MILLIONS 

A s s em b lée G énéra l e onnue l le d u 27Mars 1 9 1 9 

Dans son rapport aux actionnaires de la 

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE dont l'Assemblée a eu 

lieu le 27 Mars.1919,' le Conseil, après 

conisidérations sur- la situation actuelle, énumère 

les affaires d'intérêt général et rég,onal 

auxquelles la Société a prêté son concours et 

jet:igue que l'Etablissement a contribué pour 

2 milliards 1/2 au succès du 40 Emprunt 

National. 

En raison des événements qui ont marqué 

les premiers mois de l'année, le Conseil. d'accord 

avec le Gouvernement, fit transporter, 

dans une ville du centre de là France, les titres 

et objets précieux de la clientèle que l'Etriblissement, 

malgré les. difficultés de personnel et 

de transport, ne cessa pas un seul jour de recevoir 

en dépôt. 

- lie Rappoit signale .le rétablissement des 

cordiales et étroites relations, interrompues 

par la guerre, avec la Société Générale Alsacienne 

de Banque, fondée en 1880, sous les 

auspices de la Société Générale, et qui par son 

réseau complet d'Agences et son excellent crédit 

occupe une des premières places danà les provinces 

retrouvées. Des rapports ont été également 

repris avec la filiale de Belg'que, la 

Société Française de Banque et de Dépôts, qui, 

vraisemblablement, ne tardera pas à retrouver. 

son ancienne prospérité. Qant à la filiale suisse, 

la Société Suisse de Banque et de D‘ipôts. sa 

situation. est satisfaisante en tous points. A 

Barcelone, tin immeuble a été acquis, en vue 

d'y installer une succursale, et de concert avec 

la Banque de Salonique et des personnalités 

importantes de Lyon et de Marseille, la Société. 

Générale a constitué la Banqué Française de 

Syrie. 

- Le Conseil rend ensuite un dernier hommage 

aux 1.550 morts et disparus appartenant 

au personnel de la Société Générale; et mentionne 

les 57 a Légion d'Honneur e les 151 

a Médaille Militaire et les 1.643 a Croix de 

Guerre glorieusement gagnéeS, qui attestent 

les exploits accomplis par les agents mobilisés 

de la Société: 

Enfin, le Conseil salue la mémoire de trois 

de ses membres décédés pendant l'exercice, 

Messieurs de Matharel, Dujardin-Beaurnetz, de 

Fredaigue, et exprime ses profonds regrets de 

la retraite de son Vice-Président, M. Di jardin- 

Verkinder, imposée par son grand âge. et son 

état de santé. 

Sur le produit net de l'exercice qui s'est élevé 

à 15.741,058 fr. le Conseil propose de set vir 

aux Actionnaires un dividende de G si o , à raison 

de 15 fr., par titre, sous déduction des impôts. 

Un acompte de 6 fr. 25 ayant été mis en paiement 

le 2 Janvier 1919, il sera distribué à partir 

du Juillet 1919, 8 fr. 75 par action, Sous • 

déduction des impôts, soit net 8 fr. 

L'Assemblée a fait un excellent accueil aux 

déclarations du Conseil et a voté à l'unanimité 

toutes les résolutions présentées. 



Suivant acte reçu par Maitre MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, le premier 

avril -mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Madame LOUISE NAULEAU, veuve de 

Monsieur AUGUSTE BELLANGER, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, a vendu à 

Monsieur ALPHONSE MIGAULT et Ma- 

dame ADÉLAÏDE GOURDON, son épouse, 

demeurant aux Sables-d'Olonne. 

Le Fonds de Commerce d'Articles 

de Porcelaines de Quimper, 

exploité, aux 'Sables-d'Olonne, place Na- 

varin, numéro 2, comprenant les marchandises 

et le matériel en dépendant. 


être- faites, au plus tard, clans les dix 

jours de la seconde insertion et seront 

reçues en l'Etude de Maure MOREAU, 

notaire. 

Po ur p remière inser t io n : 

MOREAU. 

Zeiterr.:ffer 


à l 'Imp r ime r ie du Journ a l 

Payé de suite et progressivement 

Foires de 'la Semaine 

Lundi .14 avril. - Bouin, Fontaines, La 

Roche- sur-Yon. 

Mardi 15. - La Chaize-le-Vicomte, La Jaudonnière, 

Moncharrips, St-Cyr-ell-TaIMOndais. 

'Mercredi 1G. - Les Essarts, L'Herrnenault 

(jeunes veaux), Maillé, Salut- Pierre -du-Chemin. 

Jeudi 17. - L'Aiguillon-sur-Vie, ha Boissière-de-Montaigu 

(marché ..à volailles), La 

Chapelle-Achard, Commequiers, Poiré-sur-Vie, 

Pouzauges. - 

Vendredi 18. - Sainte-Hermine (jeunes 

veaux), Saint-Hilaire-des-Loges: 

Samedi 19. - Apremont, Champ-Saint-Père, 

La Garneche. 

Vente de Chevaux de l'Armée 

AUX SABLES-D'OLONNE 

Le Vendredi-18 Avril 1919, sur la 

Place de la Barre, aux Sables-d'Olonne, 

aura lieu à 1 heure et demie de l'aprèsmidi, 

une Vente aux enchères, par les 

Domaines, de 30 Chevaux disponibles, 

provenant de l'Armée. 

(Po ur les c o ndi t io ns , v o ir les affic hes) . 

Etude de Maître André BONNIN, avouélicencié 


PURGE 

d'Hypothèques Légales 

REPRISE DU COURS DES DÉLAIS 


A la date dia neuf avril mil neuf cent 

dix-neuf Monsieur le Président du Tribunal 

civil des Sables-d'Olonne a rendu 

l'ordonnance suivante : 

Nous Président, vu la requête qui précède, 

vu les pièces et notamment les notifications 

de- a demande faites aux parties 

intéressées; 

Et attendu qu'aucune partie intéressée 

n'est ni mobilisée ni domiciliée dans une 

localité avec laquelle les communications 

-se trouvant interrompues par suite de 

l'état de guerre, 

Autorisons le cours des délais de purge 

d'hypothèques légales sur la vente consentie 

à Monsieur AIMÉ-Louis FERRÉ, 

cultivateur et Madame JOSÉPHINE LHÉRI- 

TRAM, son épouse, demeurant aux Biottières, 

commune de Saint-Mathurin (Vendée), 

par Monsieur ERNEST-LOUIS-EMILE 

AMÉLINEAU, comptable, époux de. Madame 

ALICE GIRARDIN, demeurant à 

Paris, rue • Rodier, numéro 24, suivant 

acte au rapport de Maitre MARTIN, suppléant 

Maître CAMPION, notaire à Croixde-Vie 

(Vendée), mobilisé, en date du 

huit septembre mil neuf cent dix-huit, 

D'une Maison, sise au bourg de La 

Chaize-Giraud (Vendée),_ distribuée de 

deux pièces et d'un magasin au rez -dechaussée, 

deux chambres à feu au premier 

étage, une écurie joignant la maison, 

cour et d-ans cette cour une cave, un 

puits, hangar, un jardin, le tout d'un seul 

tenant, contenant sept ares soixante-dix 

centiares, porté au cadastre sous les numéros 

516, 517. 523 et 585 rie la section B, 

moyennant le prix de q ua tre m i l le tra ites , 

Disons toutefois que ledit délai ne prendra 

cours qu'après l'expiration du mois 

qui suivra l'insertion de la présente demande 

dans le journal d'annonces légales 

L a Ve n dée Rép u bLe a ine et s'il n'est pas 

survenu d'opposition dans le cours dudit 

mois, 

Réservons aux demandeurs de nous en 

référer dans le cas où il surviendrait une 

opposition. 

L e Prés ide n t, 

Signé : RENAULT. 

Enregistré aux Sables-d'Olonne. le neuf 

avail mil neuf cent dix-neuf, folio 20,, case 

19. Reçu décimes compris cinq francs 

soixante-trois centimes: 

Signé : DE MÉIANÈS. 

Pour Insertion : 

A. BONNIN. 

Cabinet de M. WALDER MÉNAGE, agent 

d'affaires, 29 t e r, rue des Halles, Les 


Cession de Fonds de Commerce 

PREMIER AVIS 

Par acte sous signatures privées en 

date du quatre avril mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Madame VICTORIA DUMOU- 

LIN, épouse de Monsieur`LE GARGENT, 

mareehal-des-logis au 13° régiment- d'ar- 

tillerie, a vendu à Madame ALEXANDRINE 

'DUMOULIN, épouse de Monsieur JEAN 

NICOLAIZEAU, la moitié du Fonds de 

Commerce d'Hôtelier (l'autre moitié 

appartenant à Madame NICOLAIZEAU), 

exploité actuellement par elles en com- 

mun aux Sables-d'Olonne, cours Dupont, 

numéro 9 et connu sous le nom d 'Hô te l 

du Bo n-L a b o ure ur. 

Avis est donné, en exécution de l'article 

3 de la loi du 1-7 mars 1909; que danà les 

dix jours au plus tard à dater de la se- 

conde insertion, tout créancier pourra 

former, entre les mains de l'acquéreur, 

au domicile ci-après élu, oppositign au 

paiement du prix de la _vente. 

Domicile est élu pour les oppositions 

au siège du Fonds de• Commerce, cours 

Dupont, numéro 9, aux-Sables-d'Olonne. 

Po u r p remiè re ins er t io n : 

WALoun MÉNAGE. 

Venta de CilbV3UX (le l'Armée 

A TALMONT 

Le Jeudi 17 Avril 1919, sur le 

Champ-de-Foire de Talmont, aura lieu à 

1 heure et dçmie de l'après-midi, une 

Vente aux enchères, par les Domaines, de 

30 Chevaux disponibles, provenant 

de, l'Armée. " - 

(Po ur les c o ndi t io n s , v o ir les affiches) . 


se. 

BERRI 


A CÉDER 


MOTOCYCLETTE 

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OUI, on peul -se guérir sans avoir recours à 

l'opération souvent né[aste non, par elle-mème, 

mais par ses suites. - 

Vous qui e unies n'attendes pas qu'il soit trop 









de vous un inupotent à bref délai. 


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Paris, sans gêne aucune, sans ries changer à 

vos habitudes, tait immédiatement disparaître 


définitive. 

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Aisenay (dep. 11 h.). lundi 7 avril, Hô t e l France . 

Challans. mardi 5, Hô te l _ des Voyag eurs 

Luçon, saniedl 12. Ho t el du Croissan t . 

Lés Sables, di manche 13, Hô te l du Cheval-Blan c. 

Roche-s-Yrin, tua 14, Hô tel d e l 'Europe. 

Moiataigu, jeudi 24. Hô te l Roy . 

La Mothe-Achard. vend 25 Hô t e l du Lion- d 'Or . 

Fontenay, samedi 26, Hô te l - de France . . 

Chantonnay, dimanche 27, Hô t e l du Mouton . 

La Châtaigneraie, lundi 28, Ho te l du Li on- d ' Or 


Château.. 

Mem bres ar t ifi cie ls , Appareils redress eurs mo - 

dern es . - Discrefion absolue. . 


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Vi l le , informe sa Clientèle Sablaise et 

Chaumoise, qu'il est en mesure d e répondre 

à toutes les demandes de Travaux 

qui pourront lui être faites. 

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M. CHARLES GAND. OUTN, 4, rue de la 

Tour (prés le Café de la Plage), prévient 

sa Clientèle, qu'il est démobilisé, et a 

repris son travail de Tapissier » façon. 

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R ideaux , Te n t ures Mu ra le s . 

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de-Ville, 5, démobilisé, a l'honneur d'informer 

sa Clientèle, qu'il vient de rouvrir 

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Quai de 1.a Chaume, 

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Etude de Me P. MOREAU, notaire aux Sables 

d'Olorine, 6, quai de la Poissonnerie. 

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h. 1/2, en la 

Salle des Ventes, coins Blossac, aux Sables, 

pur le Ministère de Me MOREAU, notaire.-- 

Au comptant et 10 01,, en sus. - Pour tous 

renseignements, s'adreSer audit Notaire. 


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mat in, fa ce 

le GRAND CASINO, par le 7-Ministère de Me 

MOREAU, notaire,- Au comptant et 10 0/0 en 

sus. - Pour reirseignements, s'adresser audit 

Notaire. 

Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN, 5, Avenue Carnot (place de la Liberté); 

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Olonne 30 7 30 e 11 13 16 

La Mothe-Achard 7 53 15 45 18 34 

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Les Clonzeaux 

8 9 e 18 50 

LA ROCHE-S-YON, ar rivée 8 24 -16 519 6 

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- Tours .. 

Nantes-Etat 

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DÉPART DE LA ROCHE Correspondances ARRIVÉE A LA ROCHE 

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- NANTES-CLISSON 

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Talmont 

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21 30 

2-1 18 

14 5 

22 15 

8 43!16 19 

12 46 19 15 

'IO 56 16 34 

7 52 14 8 

7 30 

8 25 

8 50 

9 45 

10 15 

10 42 

11 2 

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Cabinet de M. TORTEBEAU, agent d'affaires 


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du Château, comprenant une bavette. 

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- Pour renseignements et traiter, s'adresser 

à M. TORTEREAU, agent d'affaires, 

aux Sables. 

guide de CHARLES GRANDJEAN, *notaire 


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1 9 1 9 , à .14 h.. en la salle de la Mairie de 

Challans, des Immeubles appartenant à 

l'Hôpital de Challans, situés communes de 

Sallertaine, Si Urbain, Bois-de-Géné et Cha- 

- -Pour renseignements, s'adresser 

audit Notaire, , dépositaire du cahier des 

charges. 

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On possède maintenant un ensemble 

d'informations de nature à dissiper 

les inquiétudes qu'avaient fait naître 

les retards apportés par les Alliés à 

la rédaction du projet de préliminaires 

de paix qu'il s'agit de soumettre à 

l'Allemagne. 

La -vérité est que les Alliés ont eu 

i du mal à se mettre d'accord ; mais 

comme l'a dit un jour M. Lloyd George, 

M. Clemenceau n'est pas un homme 

à qui l'on puisse aisément refuser 

quelque chose. 

Et.peu à peu, grâce à sa ténacité, 

le Président du Conseil, ministre de 

la Guerre, a triomphé des obstacles 

qui s'opposaient à la réalisation de la 

paix que la France exige pour sa 

sécurité. 

M. Clemenceau a donc déclaré au 

groupe 

radical-socialiste venu pour 

. lui faire part des inquiétudes du 

- monde parlenentaire, qu'il avait la 

grande satisfaction de dire que depuis 

peu les difficultés s'étaient aplanies, 

et que des résultats très importants 

avaient été obtenus. 

L'accord s'est fait complètement 

entre la France et ses alliés sur la 

question des réparations et sur celle 

du bassin de la Sarre. L'accord est 

presque complet sur la question des 

h mites territoriales franco-allemandes, 

qui seront organisées de façon à don- 

ner à la France, sentinelle avancée 

de la liberté du Monde, les garanties 

défensives les plus efficaces. On peut, 

dès à présent, envisager comme suit 

les bases probables du traité de paix : 

Le bassin de la Sarre sera administré 

par un Directoire administratif de cinq 

personnes, savoir : trois délégués de 

la Société des Nations,qin Sarrien et 

un Français, la force de policé étant 

française. 

Au bout de quinze ans, en cas de 

plébiscite de la Sarre, favorable au 

retour à l'administration de l'Allemagne, 

celle-ci devra racheter les 

mines à la France, en réparation de 

nos pertes et dommages des mines 

du Nord. 

Les Quatre sont d'accord, en ce 

qui concerne les réparations, pour, 

exiger de l'Allemagne une provision 

de 125 milliards dont 55 ° 0 à la 

France, les 25 premiers milliards 

devant être acquittés en dix-huit 

mois. Quant au montant total des 

•• dommages, restitutions, réparations, 

pensions militaires, il n'a pas encore 

été établi. L'Allemagne les paiera 

intégralement, mais plus tard, et sur 

états ; elle prendra immédiatement 

l'engagement de souscrire au chiffre 

que les alliés établiront. 

En ce qui concerne la question de 

l'occupation de la rive gauche du 

- Rhin, la France y maintiendra ses 

effectifs, que les alliés participent ou 

non à cette occupation. 

La Ligue des Nations ayant refusé 

de contrôler les armements de l'Allemagne, 

la France court évidemment 

des risques militaires, voilà pour- 

quoi elle maintient énergiquement 

cette occupation de la rive gauche du 

Rhin, qui constitue pour elle une 

sérieuse garantie. 

Les Allemands accepteront-ils ce 

programme de paix? Les alliés sont 

optimistes à ce sujet ; on assure 

même que le traité pourrait être signé 

à Versailles le 10 mai, jour anniver- 

' saire du traité de- Francfort. On dit 

aussi que, mis officieusement au 

courant de ces conditions de paix, le 

gouvernement Ebert - Scheidemann 

aurait donné l'assurance qu'elles seraient 

immédiatement acceptées. Mais 

il est d'autres sons de cloche qui 

tont prévoir, au contraire, une âpre 

discussion. Nob. MARTY. 


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j CHRONIQUE MARITIME 

La Licence de. de Navigation 

Le Gommisssaire à la Marine Mar- 

chande a décidé, à titre d'essai, de dis- 

penser de l'obligation de la licence de 

navigation, à partir du 1" avril, les voiliers 

de moins de 400 tonnes de jauge brute. 

Il se réserve de revenir sur cette mesure 

si son application révélait de graves in- 

convénients. Dans ce but, il prie tous les 

chefs de service des Transports mari- 

times de lui envoyer, pour le 1" mai, les 

observations qu'ils auraient pu recueillir 

à ce sujet. 




COINDE (Maurice), brancardier régi- 

mentaire à l'armée française d'Orient (2' 

citation) : 

Brancardier très courageux : dans la nuit du 

26 au 27 juin 1918, malgré un violent tir de 

barrage, s'est résolument porte au secoure de 

ses camarades blessés. 

Ce brave soldat est établi coiffeur en 

-notre Ville, rue de l'Hôtel-de-Ville, 5. 

• 

• OF 

BERNARD (Abel), du 56' régiment d'in- 

fanterie : 

1 ■ • C i tat i o n . — Brancardier : s'est 

dépensé sans compter pour soigner les blessés 

lors de l'attaque du 18 août 1918. - 

2. C i ta t ion. — Brancardier d'élite : n'a pas 

hésité à aller 'elle: cher les blesSés sous un tee 

violent de mitrailleuses, pendant les combats 

du 9 au 18 octobre 1918. 

La famille de ce vaillant soldat hebite 

13, rue du Cimetière;; à La Chaume. 

Peut tes Veuves des inscrits 

M. le D' Pacaud, député de la Vendée, 

avait exposé à M. 1,e Ministre de la Marine 

qu'un certain nombre de veuves d'inscrits 

maritimes ne sont pas admises à bénéficier 

du secours annuel dé 100 francs 

prévu pour les .veuves des inscrits qui ont 

180 mois de navigation, alors qu'il ne leur 

manque sur ce chiffre que quelques mois 

du fait de leur décès survenu au service 

du pays. Il demandait s'il n'y aurait pas 

lieu de prendre à cet égard des mesures 

plus libérales qui semblent tout à fait.jus- 

tifiées. 

Le Ministre a répondu que la loi du 

14 juillet 1908 avait fixé à 180 mois de 

navigation la condition requise peur Pob- 

tention du-secours de 100 francs. lino loi 

raconte (14 novembre 1918) permet de 

compter dans les 180 mois exigés les ser- 

vices militaires accomplis à terre soit 

dans les équipages de la flotte, soit dans 

l'armée. C'est d'ailleurs le minimum des 

services des Invalides de la Marine. Il ne 

paraît pas possible de réduire le minimum 

en ce qui concerne le secours de 100 francs 

qui --est alloué aux veuves à défaut d'une 

pension proportionnelle. 


Séa nc e du 12 A v r i l 1 91 9 

Le Conseil. Municipal s'est réuni en 

séance extraordinaire le samedi 12 avril 

1919, à 5 heures du soir, sous la présidence 

de M. Fontaine, adjoint. 

Etaient présents : MM. Fontaine et Delvaut, 

adjoints ; Lecomte, Bataille, Aider; 

Barré, Mounier, Petit, Mainard, Doré, D' 

Pelas, Chénay. 

M. Chénay, désigné comme secrétaire 

donne lecture du procès-verbal de la der- 

nière séance, qui est adopté à l'unanimité. 

Casinos — Jeux 

MM. Audubon, propriétaire du Grand 

Casino, et Alleu, propriétaire du Casino 

des Pins, ont adressé une demande ten- 

dant à obtenir l'autorisation des jeux dans 

leurs établissements. 

Le Conseil Municipal est invité à faire 

connaître s'il estime que les jeux peuvent 

être autorisés dans la commune, et dans 

l'affirmative à statuer mir les Cahiers des 

Charges, fixant les obligations et droits 

réciproques des parties intéressées. 

Dans ce but une Commission spéciale 

composée de MM. Bataille, Doré, Aider, 

Pédenau, a examiné les Cahiers des Char- 

ges et conclu au maintien des clauses qui 

y figuraient précédemment. 

L'Assemblée, à l'unanimité donne l'avis 

le plus favorable aux demandes formulées 

par MM. Audubon et Alzieu, et confirme 

l'avis de la Commission. 

Agrandissement de l'Abattoir 

La question de l'agrandissement de 

l'abattoir ajournée par suite de la guerre, 

est aujourd'hui de nouveau posée au Con- 

seil Municipal. 

Il est certain que l'aménagement actuel 

de cet établissement ne répond plus aux 

besoins de la Ville, et qu'il y a lieu dès 

maintenant, de se préoccuper d'assurer à 

ce service important tous les dégage- 

ments réclamés par l'hygiène, et néces- 

saires à son bon fonctionnement. 

Aussi, l'Assemblée décide-t-elle de faire 

l'acquisition d'une parcelle contigué de 

de 1.811 mètres carrés, et vote à cet effet, 

un crédit prévisionnel de 8.000 francs. 

Samedi 19 1919 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MA.TI-IÉ 

Viandes congelées 

Produits de Ravitaillement 

M. Lecomte fait observer que le service 

du Ravitaillement met à la disposition des 

Municipalités qui en font la demande, des 

viandes congelées de boeuf et de porc, 

ainsi que des salaisons et produits divers. 

Ces viandes et ces graisses, en raison 

de leur très bonne qualité et de leur prix 

peu élevé, peuvent rendre à la population, 

dans les circonstances actuelles, les plus 

grands services. 

L'honorable Conseiller estime- que la 

Ville devrait adresser le plus tôt possible 

les demandes nécessaires pour constituer 

un approvisionnement régulier. 

Ces viandes pourraient être débitées 

dans un local distinct, spécialement amé- 

nagé à cet effet, par exemple à l'étal 

annexe de la boucherie municipale aux 

Halles. 

M. le Président fait connaitre, qu'une 

première demande à titre d'essai, a déjà 

été transmise au Service du Ravitaille- 

ment, et qu'on attend d'un moment à l'au- 

tre l'arrivée de ce premier envoi. 

Si les essais sont satisfaisants, ce qu'il 

y a lieu de croire, de nouvelles demandes 

seront faites, pour assurer la régularité 

de l'approvisionnement de la Ville en 

viandes congelées et produits de consom- 

mation courante. 

Saison balnéaire — Courses 

Par lettre adressée- au Conseil Muni- 

cipal, M. le Président de la Société des 

Courses lui dernande_de vouloir bien pré- 


ciser ses intentions au sujet des réunions 

de 1919. 

Comme on le sait, le Gouvernement a 

permis aux Sociétés de réouvrir leurs 

hippodromes, dès cette année. 

Sans doute, on ne peut encore songer à 

faire courir sur l'hippodrome de La Lande 

toujours occupé par les dépôts d'aviatioM 

et dont la remise en état nécessitera un 

certain temps après l'évacuation des 

troupes. 

M. le Président de la Société, émet 

l'avis qu'il serait peut-être possible, 

titre provisoire, d'organiser une ou deux 

journées de Courses sur la Plage. 

La Société des Courses se chargerait 

de l'organisation, et demande seulement 

à la Ville de vouloir bien lui accorder une 

subvention en rapport avec les frais à 

engager. 

L'Assemblée vote à cet effet un crédit 

de 5.000 francs. 

Tramway Electrique 

Selon le désir formulé parle Conseil 

Municipal, M. le Directeur du Tramway 

électrique fait connaître que le montant 

approximatif des dépenses à engager pour 

la remise en état de la voie et du matériel 

du Tramway électrique, peut être éValué 

à environ 15.000 francs, se décomposant 

comme suit : matériel et 'voie, 8.000 francs, 

remise en état des chaudières, 7.000 fr. 

Répurgation 

Il est présenté au Conseil Municipal le 

Cahier des Charges du service de la Ré- 

purgation, élaboré par la Commission 

spéciale désignée à cet effet. 

L'adjudication aurait lieu sur une mise 

à prix de 60.000 francs, au rabais, pour 

une durée de 5 années. 

Le Conseil approuve et désigne MM. 

Aider et Pédenau pour faire partie du 

bureau d'adjudication. 


des Sapeurs-Pompiers 

M. Denis, capitaine de la Compagnie 

des Sapeurs-Pompiers, présente un rap- 

port très documenté sur la réorganisation 

de la Compagnie des Sables-d'Olonne. 

En raison de l'importance de cette ques- 

tion, le Conseil désigne une Commission 

composée de MM. Petit, Aider, Pédenau, 

Chénay, pour étudier Ce rapport et faire, 

de concert avec M. Denis, toutes propo- 

sitions utiles. 

ri d. é e 

Accélération des Trains - 

Sur la proposition de M. Lecomte, le 

Conseil décide que des démarches seront 

bites près do l'AdMinistration des Che- 

mins de fer de l'Etat, afin d'obtenir pen- 

dant la saison d'été. 

D'uné part, l'accélération des trains sur 

1 a ligne des Sables à Paris, et v ice- versa ; 

et d'autre part, la correspondance à Tours 

avec la ligne Nantes-Lyon, pour les voya- 

geurs se dirigeant vers la région de l'Est. 

Poissonnerie — Droits de placage 

On se rappelle que par délibération en 

date du 8 mars, le Conseil Municipal avait 

porté del) fr. 20 à 0 fr . 25 le tarif des droits 

de plaçage à la criée, et fixé à 1 "I. du 

montant total de la vente et de l'achat, les 

droits à percevoir sur les acheteurs ou les 

vendeurs, pour la sardine et le thon.' - 

Il n'avait pas paru excessif de faire subir 

au prix de la table une augmentation, 

d'ailleurs très légère, justifiée par l'aug- 

mentation considérable et croissante du 

prix du poisson. 

En effet, le rapport d'une table qui, en 

1917, n'était que de 5 fr. 2R, passe en 1918 

à 12 fr. 85, pour atteindre en 1919, le chiffre 

de 16 francs. 

Le prix du poisson marque donc, depuis 

le début de le guerre, une hausse progres- 

sive et considérable. 

Ce prix %triplé depuis 1914. 

En outre, le mouvement de fonds de la 

Poissonnerie qui, en 1913, était annuelle- 

ment d'environ 2 millions 500.000 francs, 

atteindra en 1919, le chiffre de 10 millions. 

Or, par pétition en date du 31 mars, les , 

marins-pêcheurs, par l'organe du Prési- 

dent de leur Syndicat, M. Fradet, protes- 

tent contre ces relèvements et demandent 

le maintien de l'ancien tarif à 0 fr. 20, et 

notamment la suppression de la u surtaxe 

de 1 "I„ sur le montant de la _vente du 

poisson ». 

L'interprétation donnée à la décision du 

Conseil n'est pas exacte. Il ne s'agissait 

pas, en effet, d'imposer une surtaxe de 1 °A, 

sur la vente du poisson en général, mais 

uniquement de substituer à la taxe actuelle 

sur la sardine et le thon, une taxe spéciale 

de 1 °I° pour le vendeur et l'acheteur. 

De plus, cotte augmentation du taux 

actuel des droits-de plaçage n'est même 

pas en rapport, comme on le voit, avec 

les cours pratiqués par la Poissonnerie, et 

ne saurait porter une atteinte sérieuse aux 

intérêts des pêcheurs. 

Les droits de place au Marché des 

Sables ainsi que les droits d'entrée d'octroi 

pour toutes les denrées, ont été élevés 

dans de bien plus fortes proportions. 

Il s'agit donc d'une mesure d'Ordre gé- 

néral, justifiée par les circonstances. 

MM. Mounier et, Lecomte appuient la 

pétition des marins-pêcheurs, dans l'intérêt 

de l'industrie de la pêche, et estiment qu'il 

y a lieu d'annuler purement et simplement 

la délibération du 8 mars. 

MM. Barré et Chénay s'associent à la 

proposition dé MM. Lecomte et Mounier. 

Plusieurs Conseillers font remarquer 

que lés marins-pécheurs, dans leur pétition, 

paraissent protester non pas tant contre le 

relèvement des droits de placage, que 

contre l'établissement du nouveau droit 

sur la vente du poisson, et proposent, en 

conséquence, de • donner satisfaction sur 

ce dernier point, en supprimant le prélè- 

vement de 1 "A, prévu sur la sardine et le 

thon. 

L'Assemblée, à la majorité, annule la 

délibération du 8 mars, en ce qui concerne 

le droit de 1 °I° sur la sardine-et le thon, 

et fixe à 0 fr. 25 par table le prix du tarif 

des droits de plaçage à la criée. 

Retraites du Personnel 

Le Conseil approuve le texte du projet 

de retraites pour le personnel municipal 

titularisé, à traitement fixe et nommé par 

arrêté, élaboré par la Commission spéciale 

désignée à cet effet. 

L'Assemblée règle ensuite certaines 

questions concernant le personnel de la 

Ville et les couvres d'assistance. 

Dépenses de Guerre 

Avant de lever la séance, M. Fontaine 

annonce au Conseil une bon-ne nouvelle. 

Par lettre en date du 4 avril, M. le 

Préfet de la Vendée fait connaître que la 

subvention allouée par l'Etat à la ville des 

Sables-d'Olonne, à titre de participation 

dans les dépenses communales d'admi- 

nistration, occasionnées par la guerre, a 

été fixée pour chacune des années 1918 et 

1919 à 45.000 francs, soit au total, 90.000 

francs. • - 

M. Fontaine fait remarquer que cette 

importante allocation est due à l'exposé 

très documenté des dépenses extraordi- 

naires de guerre, établi par MM. Delvaut, 

premier adjoint -et Doliveux, secrétaire 

général. 

Le Conseil s'associe au président pour 

leur adresser ses plus sincères remercie- 

ments. 

krondisseemni des Sailles-d'Oionne 

Les Sables 


Samedi '19 avril.. 

Dimanche 20 -- 

Lundi 21 — 

Idardi 22 — 

Mermedi 23. 

24 • — 


at,' soi 

5 35 5 51 

6 7 6 23 

642 'I 4 

7 30 8 D 

841 938 

10 42 11 34 

Vendredi 25 — - 12 

Grande ,War ée , le Pr mai, à 4 h. 22 soir - 110 

Réglementation des Jeux 

Le Maire de la Ville des Sables- d'Olonne, 

officier de la Légion d'honneur, informe 

ses concitoyens qu'en conformité d'un 

arrêté de M. le Sous-Préfet des Sables- 

d'Olonne, en date du 14 avril 1919, une 

enquête publique est ouverte sur la de- 

mande de M. Th. Audubon tendant à être 

autorisé à faire fonctionner dans le Grand 

Casino des Sables-d'Olonne, pendant la 

Saison balnéaire, le jeu du baccara à 

deux tableaux, du baccara chemin de fe r , 

des petits chevaux, de l'écarté, ainsi que 

des jeux de whist, du bridge, besigue et 

piquet. 

Le dossier restera déposé au Bureau du 

Secrétariat de la Mairie, pendant huit 

jours- du 16 au 23 avril 1919 inclusive- 

ment, où cheque habitant pourra en pren- 

dre connaissance tous les jours non fériés • 

de 9 h. à 11 h. et de 1 h. à 4 h. du soir. 

Le jeudi 24 avril 1919, M. Martial Re- 

verseau, instituteur honoraire, commis- 

saire-enquêteur délégué par M. le Sous- 

Préfet, se rendra à l'Hôtel•de-Ville, salle 

du Conseil, et y recevra, do 1 heure à 

4 heures du soir, les déclarations des 

habitants de la commune, sur les avan- 

tages ou les inconvénients de l'autorisa- 

tion demandée. 

Alimentation 

Par lettre-circulaire, M. le Préfet de la 

Veridée a informé les Municipalités que 

pour combattre les prix exagérés des di- 

vers produits d'alimentation, il va faire 

venir certaines• denrées qui devront être 

vendues aux prix suivants : 

• 1° Viandes congelées. — Boeuf,-le kile, 

3 fr. 25; mouton, 3 fr._ 25 ; porc, 4 fr. 75. 

a' Saindoux -et salaisons. — Saindoux, 

le kilo, 4 fr. 90 ; lard, 4 fr. 05 ; épaule sa- 

lée, 5 fr.; fumée, 5 fr . 80 ; jambon salé, 

5 fr. 60; fumé, 6 fr,70 ; poitrine salée avec 

os, 5 fr. 70; fumée avec os, 6 fr. 40; salée 

sans os, 6 fr. 10; fumée sans os, 6 fr. 80; 

saucisson sec d'Amérique, 6 fr. 95. 

Différentes autres denrées consistant 

en épicerie, pâtes alimentaires, haricots, 

riz, lentilles, etc., seront égaleMent four- 

nies et vendues aux consommateurs aux 

prix fixés par le ravitaillement. 

Le Pacage des Bestiaux 

Pour remédier à la pénurie du fourrage, 

le pacage des bestiaux sur les accote- 

ments et talus des routes nationales est 

autorisé pour l'année 1919. 

Réforme et Convalescence 

Les réunions de la Commission de ré- 

formé n° 2 siégeant à La Roche-sur-Yon, 

caserne Travot, auront lieu désormais 

tous les jeudis au lieu du vendredi. La 

visite médicale préalable sera passée cha- 

que semaine le mercredi au lieu du jeudi. 

La Commission des congés de- conva- 

lescence se réunira hebdomadairement 

tous les mardis au lieu du mercredi et 

dans les mêmes conditions que par le 

passé. 

Il est rappelé que les militaires jouis- 

sant d'un congé de convalescence doivent, 

pour obtenir une prdlongation, se pré- 

senter devant la Commission des congés 

de evvalescence de la subdivision dont 

dépend la localité où ils passent leur 

congé et seulement devant celle-là. 

Mesure Militaire rapportée 

Par arrêté en date chu 27 mars, M. le 

Président du Conseil , Ministre de la 

Guerre a rapporté les dispositions des 

arrêtés du 22 mai et du 6 juin 1918. 

En conséquence la prise en plein air 

des photographies, peintures et dessins et 

*la circulation. avec des appareils de photo- 

graphies ou di matériel de dessin ou peina 

Dire sont désormais libres. 

Toutefois la reproduction des vues ré- 

présentant du matériel militaire, des éta- 

blissements et ouvrages intéressant la 

N ° 1.826 


AVEC LA DATE -DU LENDEMAIN 


Adresser tout ee qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. Rocan-Jouannu, 

imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes la ligna 

Judiciaires 

Réclames - — 

TIRAGE DU JOURNAL : 4,00eo 

0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr, 50 

Ex. 

Ou traite à testait le les Annonces périodiques eu continues 

Téléphone. 9 - 4 


do i t ê tre adress é à M. Valére MA THÉ , R éda c t e u r-G éran t 


anascessessmasancessessaaarsessiir 

défense nationale etde caractère pure- 

ment militaire, bateaux de guerre en cons- 

truction, par exemple, demeure rigoureusement 

interdite. En cas d'infraction les 

appareils ou matériel seront saisis sans 

préjudice de toute contravention ou autres 

sanctions, s'il y a,lieu. 

Pensions Militaires 

Les militaires blessés ou malades, cro- 

yant avoir des droits à la pension instituée 

par la loi promulguée le 31 mars 1919, 

doivent, avant l'expiration d'un délai cle 

six mois, à par t ir de le u r re n v o i clans 

leurs foy ers, adresser au Directeur du 

Service de santé de la région à laquelle 

ils appartiennent, une demande par lettre 

recommandée, invitant ce service à cons- 

tater leur maladie ou leur infirmité (art. 5 

de la nouvelle loi des pensions). 

La fermeture de la Pêche fluviale 

Le. Ministre de l'Agriculture vient de 

décider que la fermeture de la pèche, 

d'abord fixée au dimanche 20 avril, serait 

retardée jusqu'au lundi soir 21., conformé- 

ment au décret du 5 septembre 1897, en 

Vertu duquel l'interdiction est retardée de 

24 heures quand le lundi suivant le 15 

avril est un jour férié. 

Le Préveil du Château-d'Olonne 

Le préveil du Château-d'Olenne, dit 

d 'Emma üs, vient d'être rétabli, avec tout 

son cortège habituel de forains et de jeux 

divers, à l'exception toutefois des bals 

publics ; ainsi en a décidé M. le Maire 

ale cette localité. 

Comme précédemment, il se tiendra le 

hindi de Pâques sur les routes du bourg, 

et offrira un but de promenade à nos com- 

patriotes qui ne manqueront pas de s'y 

rendre en foule... si le soleil veut bien 

continuer à nous rester fidèle. 

La Viande congelée 

On a lu plus haut, clans le compte- 

rendu du Conseil Municipal, que 1-a Muni- 

cipalité compte recevoir très prochaine- 

ment de la viande congelée de bœuf et de 

porc. 

Nous croyons être utiles à nos lec- 

teurs en leur donnant quelques conseils 

pour la consommation de cette viande. 

Il faut bien-se pénétrer de cette idée 

que la viande congelée possède la valeur 

nutritive de la viande fraîche ; tenir la 

viande congelée au frais surtout en été, 

enveloppée d'un linge propre ou sur un 

tamis qui l'isole du ;lat. La faire cuire et 

la consommer aussitôt que possible de 

manière à éviter une trop grande déper- 

dition du suc ou jus musculaire. Ne pas 

faire usage du liquide qui s'écoule avant 

la cuisson. 

Pour que la viande congelée conserve 

toutes ses qualités, se conformer aux 

recommandations suivantes : 

Pour les grillades et rôtis, la saisir à feu 

très vif ; pour les viandes brisées ou sau- 

tées, immerger au préalable le morceau 

dans l'eau bouillante pendant 2 ou 3 mi- 

nutes. Ne pas mettre au fdur la viande 

qui serait encore congelée afin d'éviter 

que l'intérieur manque de cuisson. 

Pour le pot-au-feu, immerger la viande 

5 minutes dans l'eau bouillante et mettre 

ensuite le morceau dans l'eau froide. 

La viande congelée provenant d'animaux 

de première qualité est ordinairement très 

grasse. Il y a intérêt à la débarrasser de 

la partie superficielle de la graisse. 

Emploi de Concierge vacant 

On demande un ménage pour occuper 

l'emploi de concierge, actuellement vacant 

à l'Hôpital des Sables-d'Olonne. 

Le mari sera plus particulièrement 

chargé de l'entretien des jardins et du 

parc ; il devra, en conséquence, gre initié 

aux travaux de culture et de jardinage. 

Les personnes qui désireraient postuler 

pour ce poste devront se présenter à 

l'Économat où tous les renseignements 

nécessaires leur seront fournis. 

Les candidats sont priés de se munir de 

toutes les références et certificats utiles. 

Olonne 

Réunion des Mutilés de la guerre. 

— Sur l'initiative do M. Valère Mathé, 

maire, les mutilés de la commune et des 

communes environnantes se réunissaient 

dimanche dernier, à la Mairie d'Olonne. 

L'Association Fraternelle des Réformés 

no 1 du canton avait envoyé une délégation 

pour y assister. 

C'est devant une nombreuse assistance 

que M. Boucher, président, expose l'ouvre 

accomplie par les Associations. 

Lors de la discussion de la loi sur les

a 

. 

pensions, elles ont obtenu d'importantes 

améliorations pour les mutilés. C'est' sur 

les instances des Groupements locaux ou 

régionaux et des Fédérations nationales 

que les-réformés de la guerre ont étui 

admis à l'allocation de vie chère et ont été 

compris dans les bénéficiaires de l'indern- 

n ité de démobilisation. 

Il préconise donc l'union de tous pour 

le but commun poursuiVi. Nul mutilé ne 

doit rester isolé. Tous unis, ils seront une 

force et ne pourront titre traités en quan- 

' tité négligeable. 

M. Roucher commente ensuite la nou- 

velle loi sur les pensions militaires et en 

fit ressortir tous les avantages. 

Des explications détaillées sur l'indem- 

nité de démobilisation et l'allocation de 

cherté de vie aux pensionnés lurent don- 

nés aux assistants. 

Avant de terminer, le Président remercia 

M. le Maire d'Olonne de son bienveillant 

accueil et de la sympathie qu'il a témoigné 

en maintes circonstances aux mutilés et à 

l'Association cantonale. 

Ajoutons que vingt adhésions nouvelles 

furent enregistrées à l'issue de la séance. 

- A la Mairie. - La Mairie sera fer- 

mée pendant toutes les journées du diman- 

che et du lundi de Pâques. - 

- Distribution du Sulfate de 

cuivre. - La distribution du sulfate de 

cuivre aura lieu, salle de la Mairie, savoir : 

Je udi 24 a vril, de 7 heures à 11 heures, 

pour lés villages de : La Girvière, La 

Forgerie, Les Paillollieres, Champaillas, 

La Mouline, L'Auriêre, La- Garnaudiere, 

Granchamp, Village-du-Bois, La Guéri- 

nière. Le même jour, ma is de 13 he ures à 

1 8 he ures, pour les villages de : La Gillerie, 

La Garnauderie, Les Filées, Les Chirons,- 

La Roulière, Pas-Mauvais et La Fonsauze. 

Ve ndredi 2 5 av r i l , de 7 heures à 11 

heures, pourIes villages de : Les Granges, 

Les Clouzils, Marais-aux-Péres, L'Allerie, 

Champclou, La Gobinière, La Bauduére et 

Le Chail. Le même jour, m a is de 13 heures 

à 18 he ures , pour les villages de : Pierre- 

Levée, Gahou, La Vannerie, La Gare, 

peur le Bourg, les métairies et les maisons 

isolées de la Commune. 

Prix : 161 francs les 100 kilos. Prière 

d'apporter de la petite monnaie. 

Le soufre sera distribué quelques jours 

après. 

- État-Civil (du 9 au 16 avril). - 

• Promesses de M a r iage . - Louis-Auguste 

Brochard; cultivateur à La Gitérinière, et 

Joséphine-Marguerite Michaud, cultivatrice 

aux Vigneaux. - Alfred-Jean-Charles 

Archainbaud, cultivateur à Olonne, et 

Eiisabeth Zoé-Marie Neveu, servante à 

Talmont. 

Décès . - Marie-Angèle Martineau, 49 

ans, charcutière au Bourg, veuve de Au- 

gustœ-Clément Moinardeau. - Edouard 

Alphonse-Adrien Béteau, 36 a n s , époux de 

Augustine Syre, à La Chèvrerie. M o r t 

p o ur la France . (Transcription). 


A ud ience chi Mercr ed i 9 A vri l 1 9 1 9 

Vente de cacao sans dénomination 

Pour avoir vendu du cacao sans déno- 

mination, M"'• Chadéneau (Marguerite), 

femme Duret, 26 ans, épicière aux Mou- 

tiers-les-Mauxfaits, est condamnée à 16 

francs d'amende. 

- Coups réciproques 

Le 20 mers dernier, vers 17 heures, 

alors que Laubignat (Louis), 54 ans, épi- 

cier et marchand de vins en gros à Noir- 

moutier, se rendait à son chai sous les 

halles, il fut interpellé par le nommé Da- 

mour (Pierre), 51 ans, au même lieu, qui 

lui réclama un paiement de salaires. Sur 

la réponse de Laubignat il s'écria : « qu'il 

allait se payer » et lui porta plusieurs 

coups auxquels Laubignat répondit de son 

mieux. 

Le Tribunal les condamne : Laubignat 

à 25 francs d'amende et Damour à 50 francs. 

Bris de clôture, outrages à Agents 

Guérard (Jules), 46 ans, marin du dommerce, 

se trouvait le 4 avril dernier, 

sur les quais du port des Sables en état 

d'ivresse manifeste ; sur le refus de lui 

servir à boire il brisa des carreaux dans 

plusieurs débits. Arrêté par les agents, il 

les outragea. Le Tribunal le condamne : 

pour bris de clôture à 1 mois de prison et 

50 francs d'amende ; pour ivresse et ou- 

trages à 11 et 5 francs d'amende. 

Vagabondage 

Pour vagabondage et voyage sans billet, 

le nommé Poirion (Albert), 19 ans, docker, 

est condamné à 25 francs d'amende. 


Du 1 0 au 1 7 A v r i l 1 9 1 9 

NAISSANCES 

André-Charles Fournier, Coq-Hardi. 

Maurice Fumeux, rue des Halles, 29. 


Fernand- Charles - Fleuri Bioget, maçon, rue des 

Merciers, et Marthe-Henriette-Louise Bedon, 

débitante, avenue de la Gare. 

Emile-Adrien-Eugène Gautier, chiffonnier, mobiiisé 

au 93• d'infanterie, à Luçon, et Yvonne- 

Marguerite Gouyette, sans profession, route 

de Nantes, 5. 

Charles-gIlmond Lacoche, ajusteur, mobilisé 

au 17' bataillon de chasseurs, à Erith•Saint. 

Léger (Nord), et Eugénie-marte-Etisabeth 

Guibert, couturière, route de Talmont. 

Marcel Quedville, employé de bureau, mobilisé, 

décoré de la Croix de guerre, 2G, rue des 

Maties, et Renée-Bertrande Maigris, sans 

profession, rue Nationale, 75. 

Albert-Henri-Charles Groux, négociant en papiers, 

à Paris, 4, rue-des Ardennes (19'), et 

Marie-Louise-Marcelle Boré, sans profession, 

rue du Gazomètre. 

Gustave-Emmanuel-EtienneAugereau,employé 

. de commerce, 14, rue de l'Eglise, et Céline- 

Certifié par l'Imprimeur soussigné,) 

Marie-Louise Tessier, vans. profelsion,- rue 

de la Pie, 7. 

Charles-François-Léandre Constantin, clerc de 

notaire, 34, rue de l'Estacade,- et Zélia-Emélie 

Martel, sans profession, rue des Deux- 

Phares, 46. 

Maximilien-Ernest-Marcel Pondevie, sergent 

au 137e d'infanterie, à Avrillé, et Amélie- 

Blanche-Renée Delhommeau, sans profession, 

aux Sables. 

DÉCÈS 

Cécile-Hipolyte-Angélique Devilliers, 84 ans, 

propriétaire, rue Nationale, 41. 

.Flavien-Camille.Frédéric Revand, 50 ans, concierge, 

veuf de Joséphine . Bautreton, et 

époux de Marie-Eugénie Gautreau. (H.). 

Marie-Henriette-ClémentineBignenneau,42 ans, 

• journalière. veuve de Jean-Louis Galland, 

Foire-aux-Chats. 

'Lélio-Alexandrine Abert, 74 ans, sans profession, 

veuve de Benjamin-René Roveillère, 


EloIse-Lucie Legagneur, 67 ans, journalière, 

veuve de Louis-Pascal Pitra et de Jacques- 

. François Pitra, rue de l'Estacade, 44.' 

Ernest- Désiré Charlet, 3 ans, Abri St-Michel. 

François Guibert, 76 ans, journalier, époux de 

Pélagie Tesson. (H.). 


NAISSANCES 

Marc -Joseph-Hilaire Godet, à L'Auhraié. 

Cécile-Marie-Agnès Juteau, route de 1.'Aubraie. 

Juliette-Lou:se-Aglaée Blanchard, rue de la 

République, 15. 


Théodore-Clément Lorit, marin, 17, rue de la 

République,etAlda-Virginie-MarieChailioux, 

sans profession, rue du Village-Neuf. 

Joeeph-Marie Hervé, marin (rnobilisb), rue 

Haute, et Sylvanie-Prudentia-Louise Duret, 

sans profession, rue de l'Amour. 

Diseph•Léen Moniei, forgeron (mobilisé), rue 

Haute, et Simone-Victoire-Ernestine Hervé 

Le Blanc, couturière, Grande-Rue, 122. 

DÉCÈS 

Charles-Fernand Baud, 50 ans, marin, époux 

de Marie •Clotilde Budail, rue du Moulin, 16. 

Charles-Eugène Hervouet, 6 mois, rue du 

Village-Neuf. 

Emile•Henri-Jérémie Pouclet, 22 ans; marin, 

rue de Paris, 18. 





15 centimes. 

Ve n te en Gros a ux Ma ir ies e t So c ié tés . 



et qu'il ne coure aucun I taque 


plus lemunérateur des placements sùrs, 

achetant d es Bons de le •Bél ense Na tionale . 


ces titres : • 

PRIX NET SES 


MONTANT 

DES BOSS 

l'échéance 

5 25. 

100 e 

500 

1,000 

10,000 

SOMME A PAYER POUR AVOIR 

US BOX REMBOURSABLE DANS 

I MOJS 3 MOIS 6 MOIS 

99 70 

498 50 

997 » 

9,970 » 

99» 97 75 

495 » 488 75 

990 » 977 50 

9,900 » 9,775 » 

I AN 

5 » 

29 » 

95 » 

475 » 

950,» 

9,500 s 

On trouve les Bons d e la Défens e Na t i ona l e 

partout : Agents du Trésor, Percepteurs, 






Dimanche 20 avril. - Saint-Jean-de-Monts, 

Talmont. Assemblée gagerie : Chaillé-les- 

Ormeaux, Fontenay le-Comte (route de Niort). 

lundi 21. - Beaulieu-sous la-Roche, Cisailléles-Marais, 

Le Langon, Saint-Gervais, Saint- 

Gilles-sur-Vie, Saint- Michel-Mont- Mercure, St- 

Michel-end'Herm. - Assemblée gag. Avrillé, 

Bourg-sous-la-Roche, Les Brouzits, La Chapelle-Achat 

d , Château d'Olonne, Cugand, Maillezais 

(à Auchais), Saint-Aubin-la-Plaine, Saint- 

Fulgent, Saint-Hilaire-des-Loges, Sain t-Martin- 

Lars-en-Sainte-Hermine, Thorigny. 

Mardi 22. - Chaize-Giraud, Chantonnay, Les 

Lucs-sur-Boulogne, Mortagne-sur-Sèvre, Saint- 

Georges-de-Montaigu. - Assemblée gagerie : 

Fontenay-le-Comte (à Saint-Thomas), Landeronde, 

Vairé. 

Mercredi 23. - Nient-le-Dolent, Oulmes. 

Jeudi 24. - La Cuillère, Mare,II-sur-Lay, 

Montaigu, Poiré-de-Va:Buire, Suint-Laurent-dela-Salle. 

Vendredi Wu. - La Bretqpnière, Saint-Mesmin, 

Vix. 

Samedi 26. - Ceéx, Ferrière, Fontenay-le- 

Comte (veaux et moutons), Saint Christophedu-Ligneron; 

Saint-Florent-des-Bois. 

Peut-on se MEM 

aa 



DÉPLACEMENT des ORGANES 4/ 

Oui, on peul, se guérir sans avoir recours à 


.mais par ses suites. 

Vous gui souffrez n'attendez pas qu'il soit trop 




produire dès l'apparition de la hernie saris qu'aueus 

malai s e particulier ait annoncé soa imminence. 



mort permanent qu'dle vous affaiblit et fera 

de vous un impotent à. bref délai. 


du célèbre Spécialiste HITTELi, de 


vos habitudes, fait immédiatement disparaître 

votre infirmité et eut assure la ghérison 

définitive. 


Montalgu, jeudi 24 avril, Hô te l Boy . • 

La Mothe-Achard• vend. 25. Hô t e l du Lion - d ' Or. 

Fontenay, samedi 26, Hô te l de France. 

Chantonnay, dimanche 27, Hô t e l du Mou ton . 

La Châtaigneraie, lundi 28, Ho t e l du L ion- d 'Or 


Château. 

Mem bres artificie ls , Apparei ls redreeseurs mo - 


Malte 



Suivant acte reçu par Maître PAUL. 

MOREAU, notaire aux Sables-d'Olonne, 

le douze avril mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Madame MADELEINE,AMELIE 

MAURY, veuve de Monsieur IVIA-rnieti- 

AUGUSTE NADAUD, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

a vendu à Monsieur Gals- 

TON CHEVILLARD, négociant, -demeurant 

à Paris, 73, rue Notre-Dame-de- 

Nazareth. 

Le Fonds de Cominerce d'Hôtel 

exploité aux Sables-d'Olonne, quai du 

Président-Wilson, connu sous le nom de 

Sp le ndid H ô te l , comprenant l'enseigne et 

le nom commercial, la clientèle et l'achalandage, 

le matériel qui en dépendent. 


être faites, au plus' tard, dans les dix 

jours de la seconde insertion et seront 

reçues en l'Etude de Maître MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne. 

Po ur p rem ière inser t io n : 

MOREAU. 

Etude de Maître JULES GERMAIN, avoué 

aux Sables-d'Olonne, rue du Palais, 24. 


DEUX ISME INSERTION 

Suivant acte reçu parMaitre MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, le quinze 

mars mil neuf cent dix-neuf, Madame 

MARIA ROBIN, commerçante, veuve de 

Monsieur ELLE PELLETIER, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, et ses enfants, ont 

vendu à Mademoiselle Ma.normnrrE LAR- 

HANTEC, commerçante, célibataire majeure, 


Le Fonds de Commerce de Chaussures 

exploite, aux Sables-d'Olonne, carrefour 

du Centre, numéro 2, comprenant 

le nom commercial, la clientèle et Pachalandage 

y attachés, le droit au lied des 

lieux où il est exploité, le matériel et les 

marchandises qui en dépendent. 

Les oppositions devront etre faites, à 

peine de forclusion, dans' les dix jours 


en l'Etude de Maitre MOREAU, notaire 


Cette insertion est faite en renouvellement 

de celle parue dans le mème journal 

à la date' du cinq'avril mil neuf cent 

dix-neuf. 

Po u r de ux ième inse r t io n : 

SignÔ : MOREAU. 

Crédit Sablais 

1,1‘ VENDIT Et'11131,ICA 

D'un jugement contradictoirement rendu 

par le Tribunal civil des Sables-d'Oleene 

le 22 juin 1914, confirmé par un arrêt de 

la Gour d'Appel de Poitiers en date du 

30 mai 1918. 

Entre : Monsieur GUSTAVE SINGIIER, 

demeurant au Mans, 37, rue Chanzy, agissant 

au nom et comme directeur général 

de la Soc ié té d 'A ss ura nc e s Mu tuelle Mo h ihère 

du 'Mans c on tre l 'In c e ndie, dont le 

siège social est au Mans, mémos rue et, 

numéro, Demandeur ; 

Et : Monsieur Louis BRODU, employé 

d'assurances, demeurant aux Moutiersles-Mauxfaits 

(Vendée), Défendeur ; 

Il a été extrait littéralement ce qui suit : 

Attendu que la société demanderesse a 

fait assigner le sieur BRODE en paiement 

d'une somme de dix mille francs à 

titre de dommages-intérêts et à l'insertion 

du jugement dans dix journaux au choix 

de la demanderesse et aux frais deBRODU, 

pour le préjudice gai lui a été causé résultant 

de laits de concurrence déloyale; 

Attendu qu'il a été procédé aux enquête 

et contre - enquête ordonnées ; 

Que le demandeur a rapporté la preuve 

des faits qu'il avait articulés ; 

Qu'en effet il résulte -de quinze témoignages 

précis et concordants, qu'a Saint- 

Cyr, Saint-Avaugourd-des-Landes, au Givre, 

à Avrillé et à Angles, le sieur BRODU 

a sollicité plusieurs des clients qu'il avait 

assurés lui-même autrefois à L a Mu tuelle 

du M a ns, quand-il représentait cette compagnie, 

d'abandonner cette société pour 

s'adresser à L ' Un ion, dont il était devenu 

l'agent ; 

Attendu que pour détacher ainsi de La 

Mu t ue l le du Ma ns ' ses anciens clients, il 

s'est livré à une campa ene dé dénigrement 

nettement caractérisé ; 

Attendu qu'il disait notamment e qu'on 

avait tout intérêt à laisser cette société ou 

l'on courait le risque de n'être pas payé, 

que la société était en déficit, que le 

directeur était parti en emportant l'argent 

» ; 

Attendu qu'il répandait des circulaires 

où il était dit que L a Mu tue l le du M a ns 

allait sombrer; qu'il insistait d'autre part 

sur le nombre des assurés qui avaient 

abandonné La Mu tue l le et en précisait le 

nombre dans une liste dont il donnait 

connaissance à ses interlocuteurs; 

Attendu qu'il ajoutait qu'il y avait des 

faux dans la comptabilité de la société et 

taisait signer aux assurés de L a Mu t ue l le 

des contrats au bénéfice de L ' Un io n valsblee 

du jour où prendrait fin leur engagement 

primitif vis• à-vis de L a M u t ue l le 

du Ma ns ; 

Attendu que tous ces agissements s o n t 

co ns t i tu t ifs du q uas i - dé l i t de co n c u rrence 

dé loyale , q u ' i l y a e u n o n se u lemen t malv 

e i l la n c e m a is ma u va ise fo i puisqu'au moment 

où il y a donné cours, BRODU connaissait 

les résultats favorables de l'exercice 

1912 de L a M u t ue l le d it Ma n s, dont il 

était encore le sous-agent ; 

Attendu que la contre-enquête n'a pas 

détruit les effets de l'enquête 

Par ces motifs : 

Le Tribunal • 

Condamne BRODU à payer à S1NGHER 

es-qualités la somme de mille francs, 

Ordonne l'insertion du présent jugement 

clans trois journaux du département 

de la Vendée au choix du demandeur et 

ce par extrait, sans que le coût de chaque 

insertion puisse dépasser la somme de 

cinquante francs. 

Et condamne BRODU en tous les 

frais et dépens de l'instance 

Pour extrait 

J. GERMAIN. 

Etude de -Maitre E. GUÉRIN, huissier.- 

audiencier aux. Sables-d'Olonne, 45, 

rue de l'Hôtel-de-Ville (successeur de 

Maitre A. TessoN). 


POUR CAUSE DE DÉPART 

Le MERCREDI VINGT -TROIS 

AVRIL mil neuf cent dix-neuf, à tre iz e 

h e u res, aux Sables-d'Olonne, 1.6, Couine 

BLOSSAC, il sera procédé à la Vente aux 

Enchères publiques, au plus offrant et 

dernier enchérisseur de 

MEUBLES & OBJETS MOBILI.ERS 

Comprenant notamment : un Buffet 

acajou à étagères, une Table, acajou à 

rallonges, un Lit acajou avec sommier, 

une Commode acajou, six Chaises paille, 

quatre Fauteuils, un grand Buffet, Tables 

de toilette, Fauteuils osier, un Lit fer 

avec sommier, une Couette, Garnitures de 

Toilette, TableS de nuit, un Comptoir à 

douze tiroirs, une Cuisinière, deux Bicyclettes, 

Matelas, Oreillers, Traversins, 

Couvertures, Couvre-pieds, une Suspension, 

une Tente de Plage, Machines àe. 

coudre, un Escalier pour sous-sol, un 

Comptoir-Caisse, une Volière, Batterie 

de cuisine et autres Objets. 

Au Comptant et 10 u/x, en sus 

Pour Insertion 

L 'Hu i ssie r cha rg é de l a Ven te, 

E. GUÉRIN. 


Maitre E. GUERIN, huissier ou à M. 

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interrompu ses opérations; • les t irages ont eu lien exactement le 1." de chaque mo is . 

Les porteurs de Bons de 1f-ai. Capitalisation qui ont sensé leurs versements 

depuis les hostilie, auront toutes les facilités pour mettre leurs versements 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bous, soit en 

écrivant à M. FRANCIS HERACID, 'V illa S tm one , 7 , rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre /La Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot « Capitalisation. n 

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Compte et ,en 'obtenir un nouveau; sont priés de se présenter au Bureau de la Société. 

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ET DANS TOUS- LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

DEPINITIP 

La question de Dantzig est réglée 

par le Conseil des quatre chefs de 

gouvernement des grandes puissances 

alliées et associées. Dantzig formera 

un Etat neutre placé sous la souverai- 

• noté de la Société des Nations, et la 

Pologne recevra un mandat d'aminis- 

tration générale et de largeeprivilèges 

1111- économiques. 

La question de Fiume et de l'Adriatique 

n'est-pas encore réglée. 

Nous devons enregistrer par contre 

des Affaires étrangères, est à. la tête 

de la délégation allemande qui- com- 

prendra environ 75 personnes. En 

même temps, les Alliés se sont occu- 

. pés-d'empéchertoutenouvelleteetative 

d'agression de l'Allemagne. 

Sur cette question des garanties- 

que réclame la France contre une 

agression éventuelle de l'ennemi séculaire, 

il semble qu'un accord à' peu 

• près définitif soit intervenu. Cet accord 

aura-t-il la forme d'un traité , 

d'alliance formel entre la France, 

l'Angleterre et les''Etats-Unis l Sera- 

. 

'ce une simple convention On aura 

bientôt des précisions à ce sujet. 

Quoiqu'il en soit, l'acte. dont s'agit 

est destitz.é à renforcer le traité de 

paix et à assurer la protection de la 

France dans le cas d'une nouvelle 

agression de l'Allemagne. 

La France aurait déjà donné son 

agrément de principe à cet *accord ; 

Feuilleton de la Vendée Répub licaine 55 


Episode de la Graille Gulte 1914 

PAR 

CHAPITRE III 


Et voilà que ce prodige s'accompliSsait ; 

voilà que Michel n'avait pas pu résister au 

vertige qui l'avait emporté ; voilà qu'il 

était venu apporter à la France, pour 

l'affirmation de son droit, tout ce qu'il 

possédait de volonté, d'enthousiasme, de 

sang; mais voilà qu'une conséquence inat- 

tendue de son acte le jetait tout à coup 

dans l'horreur, dans la possibilité de se 

trouver en face de son frère dans un com- 

bat et de porter sur lui, sans le vouloir, 

une main fratricide. 

Comment agirait-il, lui qui, avant d'avoir 

déserté, s'était gardé d'envoyer un seul 

coup de fusil dans la direction des Français 

pour ne pas courir le risque de blesser un 

sent de ceux qu'il aimait ; corn mentagirait-il 

pour ne pas être exposé à verser le sang 

de son propre frère et pour ne pas exposer 

ce frère bien aimé à commettre le même 

crime? 

Line grande tristesse l'accablait. Il son- 

_ 

Urt an 

5fr.»» 

No trè D e vo ir e s t de l es c o n n aî tre e t d 'y pr en dre par t e t n o tre In t éré t n o u s l e comm an d e imp éri e u s emèn t 

Organe de Com ités Itep ab l 

sans doute,. la Société des Nations 

doit fournir une garantie suffisante, 

mais entre la date de la signature de 

la paix et le moment où la Ligue 

pourra commencer à fonctionner, il 

se produira certainement uu délai 

que l'ennemi serait peut-être tenté de 

mettre à profit, si l'on ne crée pas un 

instrument susceptible de renforcer 

le traité et d'assurer au monde, pen- 

dant la période de transition, la sécurité 

à. laquelle il a droit. C'est cet 

organe que l'on est en droit de constituer. 

NoEL MARTY. 

LA CULTUfiL MÉCANIQUE 

l'échec complet de la manoeuvre dilatoire'de 

l'Allemagne. On sait qu'invitée 

à envoyer le 25 avril à Versailles ses 

" plénipotentiaires, l'Allemagne a ré- 

1 

• 

r La Commission consultative agricole 

départementale s'est-réunie à La Roche- 

-pondu en annonçant renvoi de délésur-Yon, 

le lundi -14 avril, sous la présidence 

de M. Tardif, 

gués ayant seulement pouvoir de 

préfet de la Vendée. 

M. Geoffroy Linyer y lut deux très intéres- 

recevoir le texte du projet de prélimisants 

rapports, l'un sur les baux à ferme à 

naires de paix pour l'apporter immé- • 

prix d'argent de longue durée et l'autre sur 

diatement au Gouvernement allemand. la culture des céréales à plat et en lignes 

Les Gouvernements alliés ou asso- au semoir mécanique. 

ciés, n'admettant pas cet envoi par Venant à la rescousse, M. le capitaine 

l'Allemagne de simples courriers, Meunier, contrôleur de la main-d'oeuvre 

avaient résolu d'exiger que. les délé- agricole pour le Maine-et-Loire et la Vengis's 

allemands envoyés à Versailles 

aient pour la signature des préliminaires 

de paix les mêmes pouvoirs 

que Ceux des représentants des puissances 

alliées associées. 

Celte décision-unanime a été vans-. 

mise dès dimanche soir au Gouverdée, 

officier du mérite agricole et d'une 

rare érudition jointe à une longue pratique 

personnelle, vint énergiquement appuyer 

Ja thèse de notre distingué collaborateur. 

Le seul moyen, dit-il, de parer à la pénurie 

des bras et d'intensifier la'production 

des végétaux et des céréales est de recourir.à 

la culture mécanique du sol. Il dénement 

allemand. 

montra tous les avantages économiques, 

Celui-ci a aussitôt répondu à la disserta minutieusement sur la nécessité 

communication çi-dessus qu'il accep- de n'employer, comme semence, que des 

tait • tes conditions de l'Entente. IL 

enverra- à Versailles des délégués 

munis des pouvoirs nécessaires pour 

négocier les préliminaires de paix. Le 

comte Brockdorff-Rantzau, ministre 

graines lourdes obtenues par le triage et 

comme M. Linyer avait, dans son mémoire, 

expliqué la façon de détruire les sanves et 

ravenelles au moyen de pulvérisations de 

sulfate de fer à 40 °/,, projetées par un 

temps sec et froid, M. Meunier affirma 

qu'on obtient le même résultat par un 

epandage à la main, de 400 kilos de sulfate 

de fer hydraté, à l'hectare, Opéré par un 

temps calme, le matin, à l'aube et à la 

rosée. 

L'éminent agronome conseilla, en outre, 

pour 'combattre les herbes parasites le 

déchaumage, à l'aide de l'extirpateur, 

effectue sitôt l'enlèvement de la dernière 

gerbe de blé et laissa à toutes tes personnes 

présentes l'impression qu'un conférencier 

de cette envergure prêcherait utilement 

parmi nous abonne parole. 

Aussi convaincue de la possibilité et de 

la nécessité de substituer la culture niées- 

' nique du sol à plat et en lignes à celle en 

Milans, désuète et trop conteuse, le Com- 

mission consultative agricole décida-t-elle 

d'intervenir auprès de M. Martineau, con- 

cessionnaire des droits de place de La 

Roche-sur-Sion, pour qu'il organise, avec 

son bon goût et sors habileté habituels, le 

2' lundi de mai, une exposition particulière 

de tous les instruments indispensables 

ce nouveau mode de culture. 

geait, comme il ne l'avait pas fait encore, 

à la désolation d'Odile Rolner, à présent 

que ses deux enfants étaient à l'armée. 

Il songeait, avec mn accablement sans 

borne, -au déchirement de son pauvre 

cœur, si l'un-de ses.enfants ne revenait 

pas de la guerre, a l'idée que l'un d'eux 

avait passé dans le camp français et que 

ses deux enfants avaient pu s'affronter. 

Odile Rolner serait informée plus tard 

quoi qu'il arrive de la décision de son ainé 

qu'elle croyait mort peut-être; mais, quels 

que fussent ses séntiments, pourrait-elle 

se réjouir de cet acte d'amour pour la 

France si son cadet ne revenait pas? 

A présent, Michel Rolner "demeurait de 

longues heures dans un coin solitaire de 

la tranchée, la tète dans la main, le coeur 

sanglotant. 

Il songeait à cette maman qui le pleurait 

puisqu'il avait disparu sans lui faire pies- 

sentir son dessein ; à cette pauvre maman 

qui venait, dans l'angoisse d'une âme 

affligée par l'idée d'un grand deuil, de 

voir partir son dernier enfant vers la 

guerre, vers la mort peut-être. 

Si les Allemands s'étaient fait illusion, 

si leur orgueil, leur témérité, la haute 

opinion qu'ils avaient de leur culture,-leur 

laissait espérer qu'ils pouvaient avec suc- 

cès défier le monde outragé par leurs 

procédés de germanisation à outrance, 

les Alsaciens eux, avaient une confiance 

moins illimitée dans la toute puissance 

de l'aigle allemand. 

Ils savaient que la brutalité, la violence, 

les excès de tontes sortes peuvent être ré- 

frénés par une force consciente et tenace. 

Les _Affaires publiques sont les Nôtres . 

La Vendée 

f irin s de â A rrondissemen t 

Ce Journal est désigné pour recevoir les A n nonces judiciaires et légales. -- .11 insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

RÉDACTEUR- GÉRANT : Valère ri4C THÉ 

Nos vaillants poilus trouveront donc 

réunis, sur la place d'Armes, à La Roche- 

sur-Yon, les outils avec lesquels quatre 

ans de guerre les ont familiarisés et qu'ils 

s'empresseront d'acquérir pour les utiliser 

avantageusements au lieu et place de notre 

antique et trop dispendieux matériel agri- 

cole. 

sais• 

• 

Arrendissement des Sables-d'Olonne 

ILes Sables 


(Suoieuue heure) 

•nmed: 26 avril 

Dimanche 27 

Lund: 28 

Pardi 29 — 

Merered, 30 

. 4•••' mai 

Vendredi 2 — • 

OMM! 

Grande M arre , le 1.. mai, a 41-1 22 soir 110 

Place de la Liberté ° 

mat. MM- 

() 41 -1 4 

1 26! 1 46 

2* 4 2 23 

2 43 3 2 

321 342 

4 2. 4 22 

4 44 5 6 

Distribution des Tickets de Pain 


le mois de mai aura lieu les dimanches 27 

et lundi 28 avril : aux Sables, à la Mairie, 

de 8 heures à 17 heures, et à La Chaume, 

salle de l'Etat-Civil, de 8 h. à 11 h. et de 

13 h. à 17 h. 

-.La présentation de la carte d'alimenta-1. 

tion est obligatoire. Le public est invité à 

retirer ses tickets aux jours indiqués. Les 

retardataires ne pourront se présenter que 

le lundi 5 mai suivant. 

Tickets de Charbon 

Le renouvellement des tickets de la 

carte de charbon aura lieu à la Mairie 

des Sables,d'Olonne, dans l'ordre ci-après: 

Mardi 59. — Familles dont les noms 

commencent par les lettres A, B, C, D. 

Mercredi 30. — E, F, G, H, I, J, K. 

Jeudi 17 mai. — L, M, N, O, P, Q. 

Vendredi 2. — R, S, T, U, V, X. Y, Z. 

La présentation de la carte de charbon 

sera obligatoire. Le coût des tickets est 

fixe'à 0 fr. 10 par famille. Pour activer la 

distribution, chaque personne est invitée 

à se munir de monnaie. 

Consommation du Suère • 

. Par 'suite de retarde apportés dans la 

livraison du sucre, -les 'tickets des mois de 

mars et avril seront exceptionnellement 

admis pour le réapprovisionnement jus- 

qu'au 20 mai prochain. 

Alla de faciliter la tache du service du 

.contrôle des tickets, MM.. les Epiciers 

sont priés- de vouloir bien adresser, le 

plus tôt possible, au Président du Comité 

de répartition, les tickets retirés à ce jour. 


Les coupons des cartes de charbon -por- 

tant les numéros 3 et suivants du mois 

d'avril sont mis e n distribution depuis le 18. 

Chaque coupon aura une valeur de 

25 kilos. 

Les coupons des mois de mars et des 

mois précédents sont annulés. 

Ils ne croyaient pas l'Allemagae invin:- 

cible, mais ils savaient surtout que la 

Malheureuse Alsace, placée en tampon 

entre les deux nations ennemis, subirait 

un choc redoutable et que -le sang des 

enfants de la triste Alsace ne serait pas 

épargné. 

Michel Rolner voyait sa mère saule, 

dans la maison d'où s'en étaient allés déjà 

l'auguste et vénéré- grand-père, le père 

doux et bon. 

Il la voyait, cette femme au coeur déchiré 

par le plus horrible des supplices, seule 

-dans la grande maison déserte. 

Qui fa protégerait, qui la défendrait 

maintenant? 

Et il pensait : 

— Dire qu'elle pourrait être malade, 

disparaître sans, que j'en fusse infornié ! 

Dire qu'elle pourrait ne pas avoir la force 

de supporter les épreuves qu'un impitoya- 

ble destin lui inflige et qu'elle pourrait 

souffrir et mourir sans que j'en sache rien! 

Dire que la seule pensée que je sers la 

France si je l'avais avertie de ma décision 

pourrait lul rendre le -courage d'attendre, 

lui laisser l'amour et la curiosité d'une vie 

qui mérite d'être Vécue! 

Dire que, si elle savait, si mon frère 

savait, ils seraient l'un et l'autre moins 

malheureux et que Jacques aurait lui 

aussi, le désir de suivre mon exempte! 

Il aurait consulté ma mère et ma mère 

aurait acquiescé en baissant simplement 

les yeux sans répondre ; et quand mon 

frère lui aurait fait part de sa détermina- 

tion formelle, elle l'aurait attiré dans ses 

bras, elle l'attrait étreint avec frénésie cri 

araed i 26 .Avril I 19 

Médaille d'honneur 

Une médaille d'honneur en argent a été 

accordée à M. Alfred Durand, chef de 

fabrication à la Compagnie des Charbons 

Blanzy-Ouest, à La Chaume, à qui nous 

adressons toutes nos félicitations. 

Produits du Ravitaillement 

Il est distribué, à la Boucherie Muni- 

cipale, rue Nationale, et à l'étal de la 

Boucherie Municipale, aux. Halles, les 

-produits du Ravitaillement ci-dessous 

indiqués : • 

Pore salé : épaule, 4 fr: GO le kilo ; lard, 

4 fr. 30; jambon, 5 fr. 40 ; poitrine, 5 fr. 70. 

Le Port des Sables,d'Olonne 

Nous avons déjà parlé du Gro up emen t 

Sa b la is d ' In i t ia t ive créé dans notre ville 

pour le développement agricole, indus:. 

triel, commerçial et balnéaire des Sables- 

d'Olon ne et de la région. 

Son bût est d'obtenir que le port des 

Sables, déclassé avan• la guerre comme 

port de commerce et peu important 

'comme port de pèche, reprenne une acti- 

vité nouvelle, grâce à des travaux et à un 

outillage que, seule, l'initiative privée 

peut entreprendre. 

Il a, pour atteindre ce but, émis le voeu 

de voir voter, par la Chambre des Dépu- 

tés et le Sénat, une loi autorisant la 

!é r ine du p o r t pour une durée de 30 

ans. 

A la date du 15 avril, ce your ;était déjà 

approuvb par la Chambre de Commerce 

de la Vendée, l'Assemblée municipale dés 

Sables ; 130 communes du département ; 

51 des Deux-Sevres; 9 de la Vienne; 1 du 

Maine-et-Loire et 4 de l'Indre-et-Loire. 

Dans sa prochaine session, le Conseil 

Général de la Vendée .aura également à 

examiner la question. 

Au Commissariat de Police 

Par décret présidentiel, M. Piétrera, 

commissaire de police de 3° classe eue 

Sables, est premu sur place à la 2' classe. 

Nos sincères félicitations à notre clistin 

gué commissaire. 

Le Visa des Congés 

Aux termes des prescriptions ministé- 

rielles, les hommes démobilisés- doivent 

faire viser leur titre de congé illimité à la 

gendarmerie de leur résidence. ' 

Garde Maritime 

Per arrête de M. le Commissaire aux 

tranports et à la marine marchande, en 

date du 14 avril 1919, est appelé à conti- 

nuer ses fonctions en La même qualité : 

A l'Herbaudière (quartier deNoirmou- 

tier), en remplacement du garde maritime 

Legadec,décédé, l'ex- quartier- maître-fourrier 

Dolman (0.Y.M.), inscrit à Audierne, 

sous le numéro 5.550. 

Aux Mutilés de la Guerre 

• Les mutilés et réformés n° 1 de la com- 

mune du Château-d'OIonne et des commu- 

nes environnantes sont invités à assister 

couvrent sa face de baisers et elle lui poste, elle attendit, puis S'affola. Elle con- 

aurait dit : 

nut la détresse de cettelégion sublime des 

— Pars, tu fais bien. Je te donne une - femmes françaises qui, depuis le début de 

grande provision 'de baisers pour que tu 

en remettes une part à loft frère si tu le 

retrouves là-bas, en attendant que vous 

m'ayez délivrée de l'oppressive autorité 

des barbares. 

Et mon frère aurait fait ce quej'ai fait ; 

et ma mère attendrait dans son humble 

maison de Melsheim, que Melsheim et 

notre chère Alsace fussent rendues à ka 

vie, à la France... 

J'ai eu tort-d'egir sous l'impression du 

dégoût, de la colère, d'un sentiment' excessif. 

Ce n'est point ainsi que mon père m'ap- 

prenait à prendre des déterminations. Il 

voulait que.chacun de mes actes fut froi- 

dement réfléchi et accompli avec sang:- 

froid, décision et calme. 

Michel Rolner n'avait pas répondu à 

Antoinette Duplessis lorsqu'elle avait 

cru lui annoncer une heureuse nouvelle 

en l'informant que les Allemands étaient 

acculés à la nécessité de -taire appel à 

leurs dernières ressources en hommes. 

Le conflit de conscience dans lequel il 

s'était trouvé tout à coup l'avait absorbé 

extrêmement, lui a vait fait oublier complè. 

tement les devoirs de la plus élémentaire 

courtoisie. 

La-jeune fille s'inquiéta. Une autre in- 

quiétude s'ajouta à celle-ci ; son fière, lui 

aussi, qui n'avait jamais courroie d'irrégu- - 

•larité dans sa correspondance, cessa 

d'écrire. 

Elle accusa d'abord les lenteurs de la 

des Sables -d 'Olonne 


do i t ê tre adress é à H. Val ère MATHÉ , R édac t e u r- G éran t 

à une réunion qui aura lieu à la Mairie du 

Château-ceOlonne, le dimanche 27 avril, 

à 2 heures du soir (heure nouvelle). • 

Une causerie sera faite sur la nouvelle 

loi des pensions et différentes questions 

intéressant les réformés ri' 1. 

Contre la vie chère 

Une trente de salaisons du ravitaillement 

est faite actuellement au Foye r du 

So lda t, rue des Jardins, sous le contrôle 

de la Municipalité. 

Ces marchandises de- première qualité 

qui ont été cédées par la Coopérative„ 3, 

rue du Centre, sont vendues au public à 

d e s prix exceptionnels. 

Les Musiques de la Flotte 

Le Ministre de la Marine a décidé d'at- 

tribuer une musique aux différentes écoles 

des spécialités de la marine et, en partieu- 

lier, à l'école des fusiliers chargés de la 

garde du drapeau de la brigade des marins. 

Cette mesure sera réalisée progressive- 

ment, selon-les possibilitéS du recrutement 

des musicieus nécessaires. 

Secours immédiat au Décès 

La réunihn générale de l ' Un io n Fra - 

ternel l e du 27 courant devant avoir cette 

année une importance toute particulière, 

en raison des décès de guerre et autres 

cas de force majeure, il est de l'intérêt de 

-chaque membre d'y assister, afin de pou- 

voir apprécier tes services rendus et de 

discuter les décisions à prendre pour 

',avenir. 

Réunion à la Mairie, salle de la Justice 

de Paix, à 1 h. 1/2. 

Herd-Book vendéen 

Le programme du concours du Herd- 

Book vendéen pour 1919 vient d'être ar- 

rêté et mis en distribution. Chaque éleveur 

peut demander un exemplaire de ce pro- 

gramme et un modèle de déclaration à 

M. Biguet, directeur des Services agri- 

coles à La Roche-sur-Yon.- Les décla- 

rations devront lui parvenir au plus tard 

six jours avant la réunion du jury dans la 

localité envisagée. 

En-moven:dire prochain, une somme de 

8.200 francs environ sera répartie entre 

les lauréats. 

Le jury sera à La Mothe-Achard, jeudi 

22 mai, à 8 h. 1/5; à Talmont, à 10 h. 1/5; 

aux Moutiers-les-Mauxfaits, à 2 h.'tiu soir; 

dernier délai pour la déclaration, 1G mai. 

Le Préveil d'Olonne 

Le préveil de printemps d'Olonne,.qui 

se tenait chaque année le dimanche de la 

Quasimodo, vient d'être rétabli et se tien- 

dra dimanche prochain. Des places gra- 

tuites sont réservées aux forains. 

Souhaitons qu'il obtienn e le même succès 

que celui du Château-d'016me. 

Match Franco Américain 

Dirnanche dernier, s'est disputé, sur la 

place de la Liberté, un match de basket- 

la guerre, s'étaient volontairement éloi- 

gnées de tout ce qui pouvait distraire leur 

pensée pour la concentrer sur les absents; 

de celles qui se disaient à toute heure- du 

jour et de la nuit : « Que fait-il à cette 

heure? Où est-il ? 

Que de femmes se sont posé ces ques- 

tions insolubles ! Et que trouvaient-elles à 

répondre pour se rassurer I- Quiet autre 

raisonnement que celui-ci pouvaient-elles 

se tenir : 

— Il doit bien souffrir de la chaleur, de 

la fatigue, re la poussière, du. brouillard, 

de la pluie, du froid ! 

Les nuits doivent être glacées, dans la 

tranchée; oh! pourvu qu'il se couvre bien, 

qu'il soit prudent ! 

Comme elles souffraient, ces pauvres 

mères, ces épouses, ces soeurs, quand le 

soir tombait et qu'une intense mélancolie 

découlait des ténèbres dans leur coeur ; à 

l'heure où elles se hâtaient de rentrer pour 

fuir la tristesse de la rue, pour regagner 

la maison éclairée et tiède en se deman- 

dant : Que fait-il le cher absent ! 

De quel sommaire repas doit -il se con- 

tenter, lui dont l'estomac est si délicat ; 

comment s'accommode-t-il du manque 

d'hygiène et de propreté de la vie de cam- 

pagne, lui qui aime tant le linge blanc et 

les soins minutieux ! 

Quelle angoisse doit être la sienne au 

milieu des alertes de nuit, fies surprises, 

des attaques brutales et imprévues? 

Pourvu qu'il obéisse aux suggestions 

Ir 1.827 





Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDA1N, 

imprimeur de la 'Vendée Républicaine, Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 





On traite à tortait pslesArinouces périodiques ou continues 

an Bureau de Journal, Place de la Liberté. 

-11L'élépheetate 1 •-•41.4 

bail qui mettait aux prises une équipp de 

la base américaine et une équipe de moni- 

teurs subdivisionnaires de La Roche-sur- 

Yon. 

Les Américains Connaissant mieux les 

finesses de leur jeu national triomphèrent, 

mais non sans difficultés. La partie ayant 

été nulle, il fallut une prolongation de 

cinq minutes pour donner une différence 

de 1 panier en faveur des Yankees. Le 

jeu fut très joli des cieux côtés, ce fut un 

match très courtois mi nos moniteurs ne 

furent pas inférieurs à leurs adversaires. 

Nous nous faisons un devoir de signaler 

à ,l'attention des clubs sportifs ces jeux 

américains : basket-ball et volley-ball qui 

sont à la portée des petites sociétés. Ils se 

jouent avec de petites équipes (5, 7 ou 9 

joueurs), nécessitent très peu de matériel, 

un petit terrain et peuvent se pratiquer en 

été. Ils sont néanmoins d'une puissarrté, 

valeur éducative parce qu'ils demandent 

beaucoup d'adresse, de souplesse, et se- -- 

jouent constamment en extension. 

, Exploits d'Ivrognes. 

Une bande de soldats en « bringue 

-s'attelaient une de ce s dernières nuits à 

une voiture remisée à l 'Hô te l du L io n d' Or , 

la conduisaient sur la place du Gaz où ils 

la renversèrent. 

M. Jaunâtre, propriétaire, ventant S'in- 

terposer, fut quelque peu bousculé et dans 

la lutté un képi resta sur le terrain. Cet 

objet, qui a été transmis à M. le Comman- 

dant' d'armes, va • servir d'indice pour 

retrouver les auteurs de cette agresaion. 



de Maisons garnieS 'trouveront à ' 

morio du Journal des Bulletins de Voya- 

geurs, dont l'inscription est prescrite for- 

mellement. Par commande de 500 exem- • 

plaires, les bulletins sont imprimés au 

nom de l'Hôtel ou de la Maison garnie, 

saris augmentation de prix. 

flamine 


Municipal s'est réuni le jour de Pâques:, 

salle de la Mairie, à 8 heures, sous la 

présidence de M. Valère -Mathé, maire. 

M. Eugène Pohu est nommé secrétaire et 

donne lecture du procès- verbal de la pré: 

cédante séance qui est adopté sans obser- 

vation. 

S erv ie s de l a Rép urg a t io n . — M. l e 

Maire expose au Conseil que M. Foncerai 

père, âgé de 75 ans, demeurant au.bourg, '- 

a, en raison de son grand ,ege, cessé son 

service de balayage quotidien des rues et 

que, dans l'intérêt de l'hygiène publique 

et de la propreté du bourg, il, y a lieu de 

lui désigner un successeur. Le Conseil 

décide, qu'en attendant la nomination du 

titulaire, lé service sera effectué par l'un 

des cantonniers coran-miteux, et vote l'ac- 

quisition d'un âne pour le transport du 

balayage. 

Por t des Sa b les-d 'O lon n e . — Le Conseil 

'émet un avis favorable à la demande du 

Groupement sablais d'initiative tendant â, 

de l'instinct de prudence, qu'il ne se fami- 

liarise pas avec le péril ! Potiivu que l'en- 

nemi ne l'attire pas dans un guet-apens I 

Pourvu qu'on ne l'aperçoive pas de la 

tranchée ennemie--Pourvu que les avia- 

teurs ét les artilleurs allemands ne repèrent 

pas sa position ! 

Toutes les femmes de France songeaient 

en-tremblant à des périls qu'elles ne s'ima- 

ginaient qu'imparfaitement et se tourmen- 

taient avec des suppositions tragiques. Et, 

volontairement, par .esprit -d'abnégation, 

pour payer au destin une minime part des 

sacrifices qu'il exigeait dee héroïques dé- 

fenseurs de la plus sainte des causes, 

celle des foyers menacés, elles se privaient 

de tout ce qui était joie, plaisir physique, 

réconfort moral. Elles n'ouvraient ni un 

livre, ni un piano et se consacraient éper- 

dument aux oeuvres de charité, aux travaux . 

d'aiguilles pour les soldats. Elles n'avaient I 

pas d'autres aspirations que-celle de faire 

savoir" aux absents qu'elles pensaient à 

eux, uniquement à eux, et elles se tortu- 

raient avec ces cruelles questions : 

Pourvu qu'il ne doute pas de mon 

affection, qu'il ne se décourage pas ; qu'il 

sache que je pense à lui à toute heure du 

jour, quand je m'éveille la nuit, et que je 

souffre et que je saigne de tout le mal qui 

peut l'atteindre... 

Quel douloureux calvaire que celui des 

femmes pendant la guerre! Q r , ce calvaire, 

les deux femmes à qui Michel Rolner pen- 

sait constamment, le gravissaient en mème 

temps et en parcouraient les émouvantes 

stations. 

La su i t e au prochain nui/44m

ce que le port des Sables-soit cédé à bail ' 

à une société privée pour une durée de 30 

années. 

G ro sse Su b ve n t io n à l a Commu n e . — M. 

le Maire fait connaitre qu'a la suite du 

rapport très documenté qu'il a adressé à 

la Préfecture tendant à obtenir, pour la 

Commune, une part aussi élevée que possible, 

sur les subventions allouées par 

l'État à titre de participation dans les dépensescommunales 

occasionnées par l'état 

de guerre, il vient d'être officiellement 

informé que la Commission "spécialeechar- 

gée de la répartition, accorde à la commune 

d'Olonne une SUBVENTION DE DOUZE 

MILLE FRANCS'. 

A sso c ia t io n Fra te rne l le des M u t i lés . -- 

Une subvention de 100 francs est votée, 

sur la proposition du Maire, à la très 

intéressante Association Fraternelle des 

Mutilés du canton des Sables, dont un 

grand nombre de nos compatriotes tbnt 

partie. 

A ux Mo r ts p o ur la Pa tr ie . — M. le 

Maire communique au Conseil les photo- 

graphies de nos compatriotes morts pour 

la patrie destinées à figurer sur le tableau 

d'honneur qui sera placé dans la grande 

salle de la Mairie. En raison du grand 

nombre de photographies reçues, deux 

cadres seront nécessaires. Le •Conseil 

donne mission au Maire de s'entendre 

avec un photographe pour le tirage des 

épreuves- 

Famil les nombreuses . — Après l'examen 

et l'admission de cinq demandes d'assis- 

tance aux familles nombreuses, la séance 

est levée. 

— Distribution du Soufre. = La 

distribution du soufre aux viticulteurs aura 

lieu pendant toutes les journées des lundi 

28 et mardi 29 avril. Prix du sac de 100 

kilos : 120 francs. 

— Le Pécule des Veuves. — Les 

veuves de la guerre, les père, mère des 

militaires tués au combat ou morts des 

suites de blessures reçues au combat, sont 

invités à se présenter le plus tôt possible 

pour l'établissement de leurs dossiers ; ?le 

trouveront à la Mairie tous les imprimés 

nécessaires. 



lieu à la Mairie d'Olonne le mardi 29 avril, 

de 8 h. 1/2 à 11 h. pour les n" 1 à 300 et 

de 1 h. à 4 h-. pour les n" 301 et suivants. 




nue Nicot, le vendredi 2 mai, de 8 h. 1/2 à 

11 heures. Il est fait remarquer que. les. 

mercredis et samedis sont absolument ré- 

servés au recouvrement des impôts. Le 

paiement des allocations aux vieillards et 

familles nombreuses aura lieu la Mairie 

le mardi 29 avril, à 1 h. 1/2. 

— État-Civil (du 9 au 23 avril). — 

Na issa nce . — Andrée-Marie-Louise-Cons- 

tance-Etiennette Mouillé, fille de Maximin 

et de Georgette Amélineau, aux Chirons. 

Pro 'rriesses de Mariag e . — Pierre-Henri- 

Honoré Landriau, cultivateur La Gir- 

viére, et Marie-Eugénie-Louise Bignon- 

neau, cultivatrice à La Paillollière. — 

Henri - Ernest-Arthur Barreteau, cultivas 

teur, au bourg, et Marie-Antolnette-Berthe 

Chaillot, journalière, à la Foire-aux-Chats, 

des Sables. — Fernand-Marcel-Victorien 

Astagneau, cultivateur, aux Pontonnières, 

et Adéline-Louise-Désirée Mairand, cultivatrice, 

à La Routière. 

Mar iag es . — Marcel-Joseph-Fernand 

Mairand, adjudant au 51' d'artillerie, à La 

Girvière, et Cécile-Marie-Thérèze Dubois, 

cultivatrice, au même lieu. — Louis-Auguste 

-Brochard, cultivateur, à La Guéri- 

nière, et Joséphine-Marguerite Mi-chaud, 

cultivatrice, à Grandchamp. 


- A udiences des 1 2 e t 1 4 A v r i l 1 9 1 9 

Vols 

15 jours de prison à Chevallier (Jean- 

Marie), 61 ans, cultivateur à Challans, 

pour avoir volé une ruché -d'abeilles au 

préjudice de M. Aimé Huguet, cultivateur 

aux Landes de Challans, et deux lapins 

au préjudice de A.1"' Joly, née Lambert, 

cultivatrice au même lieu. 

Police des Chemins de fer 

16 francs d'amende à Hubert (Zéphir), 

ID ans, sans profession ni domicile fixe, 

pour avoir voyagé sans billet en chemins 

de fer de Glial tres aux Sables. 

- Vente de Cacao 

16 francs d'amende à la nommée Prou- 

teau (Dalmatie), 28 ans, épicière à Saint- 

Hilaire-de-Talmont, pour avoir vendu du 

éacao sans se conformer aux prescrip- 

tions du décret qui en réglemente la vente. 

ETAT-CIVIL DES SABLES 

Du 1 7 au 24 A vri l 1 0 1 9 

NAISSANCES 

Célestin- Marie - Augusta- Henriette Rochelle, 

rue du Briulet-Rouge. 

Alice-Christiane Haliez. nie de la Justice, 30. 

. Pierre-Alexandre-Marcel Duranteau, rue de la 

Paix. 


Henri-Ernest-Arthur Barreteau, journalier, à 

Olonne, et Marie-Antoinette-Berthe Chaillot, 

journalière, rue Daniel•Fricaud. 

Joseph-Jean-François-Pascal Dugast, menuisier, 

à Beauvoir-sur-Mer, et Marie-Adèle 

cuitronnean, sans profession, 65, rue des 

Merciers. 

Clément-Eugène Guedou, garçon limonadier, 

ae Tours, et Madeleine- Augustine Monnet, 

couturière, à Tours. 

Émile-Louis-Elienne Mons, préposé des Douanes, 

aux Portes (Charente-Inférieure), et 

Marie - Flavie - Fernande - Victoire Boucard , 

couturière, rue du Pilori. 

Bernard Vincent, sous-lieutenant au tirailleurs 

sénégalais, à Saint - Raphaël, et 

Marie-Léonie Lacroix, tailleuse, à Toulouse. 

Charles-Arthur Léger, marin, 71, rue du Port, 

et Irma-Victoire Jomeau, sans profession, 

rue Napoléon. 

F.dgard-Pierre Raves, marin, rue Napoléon, 

et Marie•Esther•Léontine Potier, blanchisseuse, 

rue de.l'Est, 52. 

Charles -Louis René Bruneleau,- marin, rue de 

M Patrie, et Joséphine -Marie Berthomé, 

poissonnière-, rue de la Patrie. 

Certifié par l'Imprimeur soussigné,] 

Albert Petit, sergent-major an 47., d'infanterie. I 

à Choisy-le-Roi, et Germaine-Rose-Vieto- 

rine Meneau, lingère. rue de la Patrie, 29. 

Louis-Alexandre Mantelin, ajusteur (mobilisé), 

à Lyon (Rhône), et .Adèle-Jeanne - Camille 

Testarnalte, sans profession, rue du Port, 70. 

• 

MARIAGES 

Jaunes Armstrong, soldat américain, et Rachel- 

Nancy Creuset, confiseuse, cours Dupont. 

Gaston-Louis- Jacob, employé de 

Préfecture, médaillé militaire .et décoré de 

la croix de guerre, à Mont-de-Marsan, et 

Cécile-Louise Bouhier, sans profession, rue 

du Bastion, 32. 

Eugène- Désiré -François Dumotier, cultivateur 

, (mobilisé), à Petit•Vely (Aisne), et Germaine - 

Estelle- Mélanie Jody, sans profession, rue 

Guynemer, 62. 

André-Louis -Charles Robin, maréchal-des-logiS. 

au 2e régiment d'artillerie d'assaut, à Saumur 

(M.-et-L.), et Simone-Adrienne-Blanche- 

Augustine Le Courant, sa ns profession, 

rue du Gazomètre. 18. 

Simon-Lucien-René Neau. marchand de bestiaux, 

La Roche-sur-Yon, et Laure-Anne- 

Victoire Augizeau, sans profession, route de 

Talmont, 100, 

Gabriel-Dieudonné-Victor Augiieau, charcutier, 

mobilisé au 93e régiment d'infanterie, 

route de Talmont, 100, et Marguerite-Amélie-Aimée-Noêlla 

Menauteau, couturière, rue 

Napoléon, 34.bis. 

Fernand-Charles-Henri Bioget, maçon, rue des 

Merciers, et Marthe-Henriette-Louise Bedon, 

débitante, avenue de la.Gare. 

DÉCÈS 

Louise-Florence Caillaud, 90 ans, religieuse 

de la Miséricorde, rue Nationale, 17. 

Erieau, 88 ans, couturière, veuve de 

Charles-Thomas Groizard, 90, boulevard de 

Castelnau. 


NAISSANCES 

René-Pierre-Yvon Migné, quai Georges-V. 

Suzanne- Victorine-Madeleine Le Roy, rue du 

Moulin, 21. 


Roger-Emile-Léon Hubert, ajusteur-mécanicien 

(mobilisé), croix de guerre, à Paris,. et 

Amande-Thérèse-Elisa Roy, 57, , rue , du 

Moulin. 

MARIAGES 

Pierre-Victor Mabit,.jardinier, à Gorges (L.-I.), 

et Marie-Louise-Rosalie Vallée, sans profession, 


Joseph -Marie Hervé, marin (mobilisé), rue 

Rente, et Sylvanie-Prudentia-Louise Duret, 

sans profession, rue de l'Amour. 

DÉCÈS - 

Marie-Alexandrine Marchand, 67 ans, journa - 

Hère, veuve de Constant Chevrier, rue du 

Village-Neuf, 16. 

Simonne-Mauricette-Renée-Emélia Ceritin, 11 

jours, rue du Triboulet. 

Le Docteur PELLETIER- ouvre 

son debinet médical le premier mai 1919, 

30, quai Georges-Clemenceau (ancienne-- 

iiMnt quai Franqueville); téléphone 1-21. 

Electricité médicale, tuante fréquence. 

Poste Rayons X automobile .permettant 

examens et traitements au domicile du 

malade. 


Dimanche 27 avril. — Assemblée gagerie : 

Benet (à Riebebonne), Champ-Saint-Père, Les 

Essarts; Maillé (à la Croix des Maries), Moult 

leron-le-Captif, Olonne, Pineaux, Seint-Margdes-Prés, 

Saint-Hilaire-la-Forêt, Saint-Vincent- 

Sterlanges, Talmont. 

Lundi 28, — La Bruffière, Châtaigneraie, 

Les Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-Philbert de- 

Bouaine. 

Mercredi 30. — Les Herbiers, Saint-André- 

Treize-Voies (volailles), Soullans. 

Jeudi ler mai. — Beauvoir, La Mothe-Achard, 

Halliers, Ponzanges, Sainte-Gemme-la-Plaine. 

— Assemblée gagerie : Curzon. 

Vendredi — Sainte-Hermine. 

,Samedi 3. Belleville. 




du. Journal, avenue Carnot, au prix de 

15 centimes. 

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HEREIES 

CHUTES DE MATRICES 41, 



OUI, on peut se gu éri r sans avoir recours â 



Vous qui s uffres n'attendes pas qu'il soit trop 



dés souffrances atroces et cet étranglement peut se 

produire dès l'apparition de la hernie sans eaucun 





d e vous un impotent â bref délai. 


du célèbre Spécialiste 1-1ITTUT, de 

Paris, sana g ê n e aucune, sans rien changer à 

vos habitudes, lait immédiatement disparaître 

votre infirmité et eu assure la guérison 

définitive. 


Les Sables, dim. 11 mai, Hô te l du Ch eval-Blan c . 

Roche-s-Yon; lundi lé, Hô t e l de l 'Europe. 

Challans, mardi 13, Hô te l d es Voyageurs . 

Luçon, vendredi 23. Ho tel du Cro issan t . - 

Fontenay, samedi 24, Hô te l de France . 

Vouvant, dimanche 25, Hô te l du Cheval -Blanc . 

La Châtaigneraie, lundi 26, Hô te l du Lion -d'O r . 

Chantonnay, mardi 27, Hô te l du Mou ton . 

Les Herbiers, mei credi 28, Hô te l des Voyageu rs . 

Montaigu, jeudi 2 9 ,Hô te l Roy . 

Depuis la guerre, bureaux à Brest, 45. rue du 

Château. 

Mem br es artifici e ls , Apparei ls redress eurs mo - 

dern es . — Discrétion absolue. 

Pour tous vos Imprimés 

adressez-vous 

l'hnprimerie de l a Vendée Républicaine 

511111111ffler 


PREMIÈRE _INSERTION 

--Suivant acte reçu par Maitre Parr. 


le douze avril - neuf cent dix-neuf, 

enregistré, la BOULANGERIE COOPE- 

RATIVE DES SABLES-D'OLONNE, a 

vendu le Fonds de Commerce de 

Boulangerie, exploité aux Sables-d'Olonne, 

avenue de la Gare, comprenant 

uniquement le matériel servant à soi) 

exploitation. 


être faites au plus tard, dans les dix jours 




- Lee 

Po ur p re tdie re i nser t io n : 

MOREAU. 

Vente de Fonds de Serrurerie 


Suivant acte sous signatures privées en 

date aux Sables-d'Olonne du quinze avril 

mil netif cent dix-neuf, enregistré, Monsieur 

GEORGES RASSINOUX, commerçant, 

demeurant à Luçon, a vendu à Monsieur 

EUGÈNE GUIBERT, serrurier-électricien, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, 

le Fonds de Serrurerie qu'il exploitait 

aux Sables-d'Olonne, place de l'Ancien- 

Hôpital, comprenant la-clientèle, l'achalandage 

et le matériel qui en dépendent. 




chez Monsien r TORTEREAU, Agent d'Affaires 


Po ur p rem ière inser t io n : 

TORTEREAU. 





avril" mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Madame LOUISE. NAULEAU; veuve de 

Monsieur Aceusre BELLANGER, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, a vendu à 

Monsieur ALPHONSE MIGAULT et Madame 

ADÉLAÏDE GOURDON, son épouse, 


Le Fonds de Commerce d'Articles 

de Porcelaines de Quimper, 

exploité aux Sables-d'Olonne, place Navarin,. 

numéro 2, comprenant les marchandises 

et le matériel en dépendant. 


peine de forclusion, lins les dix jours 



aux Sables-d'Olonne.. 

Cette insertion est-faite en renouvellement 

de celle parue dans le même journal 

à la - date du douze avril mil neuf cent 

dix-neuf. 

Po ur de ux ième inse r t io n : 

Signé : MOREAU. 

Cabinet de M. \-Vm.DEM MÉNAGE, agent 

d'affaires, 29 f e r , rue des Halles, Les 



DEUXIÉME AVIS • 


date du quatre avril mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Madame Vicronia. DUMOU- 

LIN, épouse de Monsieur LE GARGENT, 

maréchal-des-logis au 13° régiment d'artillerie, 

a vendu à Madame ALEXANDRINE 

DUMOULIN, épouse de Monsieur JEAN 

NICOLAIZEAU, la moitié du Fonds de 

Commerce d'Hôtelier (l'autre moitié 

appartenant à Madame NICOLAIZEAU), 

exploité actuellement par elles en commun 

aux Sables-d'Olonne, cours-Dupont, 

numéro 9 et connu sous le nom d 'Hô te l 

du Bo n-L ab oure u r . 

Avis est donné, en exécution de l'article 

3 'de la loi du 17 mars 1909, que dans les 

dix jours au plus tard à dater de la présente 

insertion, tout créancier pourra 

former, entre les mains de l'acquéreur, 

au domicile ci-après élu, opposition au 

paiement du prix rie la vente. 

Domicile est élu pour les oppositions 

an siège du Fonds de Commerce; cours 

Dupont, numéro 9, au X Sables-d'Olonne. 



le douze avril mil neuf cent dix-neuf. 


WALDER MÉNAGE. 

Eludes file Maitre E. GUÉRIN, huissieraudiencier 

aux 'Sables-d'Olonne, 45, 

rue de l'Hôtel,,-de -Ville (successeur de 

Maitre A. T'Essex); et de Maître G. 

CHARON, avoué-licencié aux Sables - 

d'Olonne, 29, ruede la. Poissonnerie 

(Liquidateur amiable de l'Association 

L a Ruc h e Sa b laise) , 

\7 'nie Volontaire 

Le DIMANCHE 27 AVRIL mil neuf 

cent dix-neuf, à u n e he u re e t dem ie 

du s o ir, dans un Chantier sis aux Sablesd'Olonne, 

rue du Château- d'Eau, en face 

le numéro 59, il sera procédé par le Ministère 

de Maître GUERIN, huissier, à la 

Vente aux Enchères publiques, au plus 

offrant et dernier enchérisseur, d'un 

Matériel de Maçonnerie 

Comprenant : environ 900 mètres de 

Planches, 180 mètres de Boulins, 50 mètres 

de Madriers, 50 mètres de Galoires, 

150 mètres cl'Etais, 12 Tréteaux, 12 Echelles 

de différentes grandcurs,loltrouettes, 

2 Camions, 1 Cric, 1 Palan differenciel, 1 

Tour pour affutage de scies, 2 Scies à 

pierres, 2 Poulies en fer, 1 Escalier de 

cave, 2 Cliessis,1 Etabli, 1 Monte à parpaings 

et différents Objets tels que : 

Presse, Stores, Poêle, etc., etc. 

Au Comptant et 10 °/„ en sus 

• 

Insertion, 

E. GUÉRIN. 


d l 'Imprimerie du J ourna l 

LA AliNME Efr'UnLICAINE 

Etudes de, Maitre Léon BARBAUT, 

avoué à Versailles, avenue de Saint- 

CLonii, numéro 39, et de Maitre Paul 


6. quai de la Poissonnerie. 

V ente s ur Licitation 

na pL s , ° fi rent e t d e r n i e r en ch ériss e u r e t à 

l 'ex t in c t io n d e s l e t te 

En l'Etude et par le Ministère, 

de Maitre MOREAU, notaire aux Sables 

D'UNE 

able& — Law. ROGNE-JOUHDAIN, 5, Avenue Carnot (place de la Liberté). 

• 

Ltio 

Si t u é e aux Sa bl e s-d ' Ol o nn e 

dénommée UER SIRIONNIE 

R u e G uy n em e r 

Canton et, arrondissement des Sablesd'Olonne 

(Vendée) 

L'adjudication aura lieu lieu 

Le Samedi 17 Mai 1919 

à tre ize he u res 

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra 

: 

Qu'en vertu et en executiod d'un jugement 

rendu par défaut par la première 

Chambre du Tribunal civil de première 

instance de Versailles, le quatre décembre 

mil neuf cent dix-huit, enregistré et si- 

gnifie- 

Il sera, aux requête, poursuites et diligences 

de : 

Monsieur ISIDORE -JuLIEN PRÉVOTEL,- 

propriétaire, demeurant à Versailles, rue 

Royale, numéro 16; - 

Ayant pour avoué constitué près le 

Tribunal civil de première instance de 

Versailles, Maitre Louis - MARIE- LÉON 

BARBAUT, demeurant e n ladite Ville, 

avenue de Saint-Cloud, numéro 39; 

En présence ou après appel de : 

1° Madame JEANNE UZAC, négociante, 

demeurant à Paris, rue Saint-Denis, numéro 

183, veuve de Monsieur ADOLPHE- 

Luemrs PRÉVOTEL; 

« Prise tant e n son nom personnel, 

• 

» comme ayant la jouissance légale, 

a aux termes de l'article 364 du Code 

» civil, des biens de ses trois enfants 

» mineurs ci-après nommés, qu'au nom 

» et comme tutrice naturelle et légale 

» de : 1° S'eue:se-MARIE PRÉVOTEL; 

2-ROGER-EDMOND-GUILLAUME-ISIDORE 

» PRÉVOTEL; 3° GÉRARD-ANGE Pline 

VOTEL, ses trois enfants mineurs, 

» issus de son mariage avec sen dé- 

» font mari ; » 

Défenderesse défaillante faute d'avoir 

constitué avoué; 

2° Monsieur ZÉNEN UZAC, sans profession, 

demeurant à Paris, rue d'Offémont, 

numéro 22 ; 

Pris au nom et comme subrogé- 

» tuteur a d lio e des mineurs PRÉVO- 

» TEL sus --nommés; nommé à cette 

» fonction qu'il a acceptée par délibéra 

ration du conseil de famille desdits 

» mineurs, tenue sous la présidence 

» de Monsieur le Juge de Paix du den- 

» xième arrondissement de Paris, le 

» quatorze mai .mil neuf cent quinze, 

» enregistrée: 

Procédé, le Sam ed i d ix-sep t Ma i mil 

neuf cent dix-neuf, à treize heures, en 

l'Etude et par le Ministère de Maitre MO- 

REAU, notaire aux Sables-d'Olonne, à la 

vente sur licitation, au plus offrant et der, 

nier enchérisseur et à l'extinction des 

feux, en un seul lot, d'une Villa sise aux 

Sables- d'Olonne, d enommée Ker-Sim o nn e , 

rue Guynemer, canton et arrondissement 

des Sables-d'Olonne (Vendée), dont la 

désignation suit : 

• 

DÉSIGNATION 

t e l le q u 'e l le es t in séré e au Ca h i e r des - 

Charg es dressé p ar Maî tre M OREA U 

e t dép osé e n sen E t u de . 

Une VILLA, située aux Sables-d'Olohne, 

dénommée Lier -S inz o n ne, rue Guynemer, 

comprenant : u n vestibule, une 

salle à manger, cuisine, deux chambres à 

coucher, cave; cour avec sortie dans la 

rue de l'Amidonnerie, water-closets à l'anglaise, 

pompe ; eau et gaz. Tout à l'égout. 

Ladite Villa tient, au levant, à ka Chapelle 

de Bourgenay; au .nord, à la rue de 

l'Amidonnerie ; au couchant, à la rue 

Guynemer. 

MISE A PRIX: Outre les charges et 

conditions insérées dans le cahier des 

charges dressé par Maitre MOREAU, les 

enelières seront reçues sur la mise à prix 

fixée par le jugement du quatre décembre 

mil neuf cent dix-huit, à la somme de 

q u i nze m i l le fra n cs , ci ' 15.000 

Fait .et rédigé à Versailles, le dix-huit 

avril mil neuf cent dix-neuf, par l'avoué 

poursuivant, soussigné. 

Signé L. BARBAUT. 

Enregistré a Versailles, le dix-neuf 

avril mil' neuf cent dix-neuf. Reçu un 

franc quatre-vingt-huit centimes, décimes 

compris.. 

Signé : BOCKENMEYED. 

S'adresser pour les renseignements : 

A Versailles, à Maitre BARBAUT, 

avoué,-avenue de Saint-Cloud; n timéro 39 ; 

Aux Sables-d'Olonne, à Maitre MO- 

REAU, notaire, rédacteur et dépositaire 

du cahier des charges ; 

Et pour visiter à Maitre MOREAU. 


P1IEN11Éltlit INSERTION 

Suivant acte reçu par Maitre PAUL 


le onze avril mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Madame MARIE-EUGÉNIE FA- 

VALLIER, commerçante, demeurant aux 

Sables-d'Olonne, veuve de Monsieur 

Hersen -JoSsam-E.mme BOISARD, et ses 

enfants, ont vendu à Monsieur HENRI 

BOISARD, leur fils et frère, le Fonds 

de Commerce de Boulangerie, exploité 

aux Sables -d'Olonne, quai Guiné, 

numéro 8, comprenant l'enseigne, la 

clientèle et l'achalandage, les différents 

objets mobiliers et le matériel servant à 

son exploitation et les marchandises qui 

en dépendent. 

Les oppositiOns, "s'il y a lieu, devront 

être faites-au plus tard, dans les dix jours 




P o ur p rem ière inser t io n : 

MOREAU. 

• 

• 

e irun irens—Denttstes 



Madame JTJ.L.,I01'. chire rgi ens-dentistea' 


Paris (successeurs de Mai° GENDBE), est ouvert 

toué les Jours, excepté le dimanche et 



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mobilisation, est ouverte à nouveau, et 

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thermomètres médicaux, etc., etc. 

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nombreuse clientèle qu'ilse tient à sa 

disposition pour toutes installations concernant 

l'Eclairage électrique, sonnerie, 

téléphone, etc., tra v a i l 'g ara n t i . 

Les personnes désirant faire faire leur 

installation pour la lumière sont priées de 

se faire inscrire (sans aucun engagement 

de leur part), afin que l'on puisse leur 

donner le devis estimatif. 

Sous peu, en Magasin, G r a nd Cho he de 

Lus tres é leetr ig ues, Ve rre r ie a A ccesso i re s . 

Réouverture de In Boulangerie Coopérative 

Jeudi, 1" mai prochain, aura lieu la 

réouverture de la Bo u la ng e r ie Co op éra - 

t ive par M. ROBIN père. Suppression 

du pétrin mécanique, travail à la main. 

Etude de Maitre GALAND, huissier 


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Chevaux de l'Armée Américaine 

Le MARDI VINGT-NEUF AVRIL 

mil neuf cent dix-neuf, et Jours sui- - 

vants, s'il y a lieu, à tre ize h e ures , sur la 

Place d'Armes, à La Roche-sur-Von, 

il sera procédé à la Vente aux Enchères 

publiques de 60 Chevaux- non réformés, 

âg és de 5 à 1 2 a ns , provenant de 

l'Armée Américaine et rendus disponibles 

par la démobilisation. 

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la fondation de L a Capita l isa t ion , la plus ancienne et la plus réputée des Sociétés de 


liepuis le début des hostilités, X...a Capitalisation n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les tirages ont eu lieu exactement le 1°' de c haq u e mois _ 

Les porteurs de Bons de 1...a Capitalisation qui ont cessé leurs velus- 

, mente depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versements 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Gens, soit en 

- écrivant à M. FRANC1S HERA CD, S imone, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre â.a Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot s Capitalisation. s


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L e s l e t t r e s n on afran ch i e s s on t r e fu s é e s 

'Xie.allaphcansa 1 -44 




Avant les Négociations 

L'Allemagne qui envoie sa déléga- 

tion pour les négociations de paix 

qui vont s'ouvrir à Versailles, a 

demandé l'autorisation, qui lui a été 

accordée, de faire précéder cette délé- 

gation par quelques e fourriers» ayant 

pour mission de préparer l'installation 

des services de la délégation. 

Ces envoyés sont depuis quelques 

jours à Versailles où ils se sont mon- - 

trés très mécontents qu'on ne leur ait 

pas accordé la liberté de circuler en 

ville et dans le parc du château. 

Au moment où ces ultimes négociations 

sont sur le point de commencer, 

ét taudis qu'on achève à 

Paris la rédaction du projet de préliminaires 

de paix qùi va être soumis 

aux Allemands et aussitôt publié. 

pour donner satisfaction à l'opinion, 

deux grosses difficultés viennent de 

surgir au sujet des revendications 

italiennes et des revendications'japo- 

naises. 

Du• reste, nulle part encore les 

solutions ne sont intervenues : Tchèques 

et Polonais, Polonais et Allemands, 

Serbes et Roumains, sont 

toujours en discussion au sujet de la 

délimitation de leurs frontières res- 

pectives. - 

En ce qui concerne l'Italie, c'est la 

question de Fiume qui est en suspens ; 

Fiume est peuplé en majorité d'Italiens; 

Fiume est surtout un port important 

qui commande en quelque sorte celui 

du Conseil, est allé à Rome pour réunir 

le Parlement, lui soumettre la' 

question et obtenir un vote de con- 

fiance. 

Tout ceci ne peut que rendre le 

rapprochement plus difficile entre le_ 

point de vue américain, qui soutient 

les Yougo- Slaves et le point de vue 

italien. 

Quant au Japon- il demande — et il 

a raison — que la Conférence dé la 

Paix proclaine l'égalité des races, ce 

.glaaMMOMBeire 

Feuilleton de la V endée R épub lica ine 23 

,CCEUU D'ALSACE 

Épisode de la Grande Guerre 1914 

lt10).1,411PIR7e+ Pas 1 Kilii3E 

CHAPITRE III 

UNE FEMME DE ',DANCE 

L'une pleurait son fils disparu, l'autre 

voyait s'accumuler dalis son coeur la 

somme d'angoisse qu'apportait chaque 

jour où elle restait sans nouvelles de son 

fore. 

En songeant à. ces deux femmes, Mi- 

chel ne restait plus maître de sa tristesse. 

— Ailerons de punaises I jurait le bon 

sergent Dur-à-Cuire en lui frappant sur 

J'épaule, qu'y a-t-il donc, Michel ? Il nie 

semble que quelque chose s'est déclen- 

ché dans ta bonne humeur. Tu as les yeux 

rouges souvent ; tu pousses des soupirs ; 

des demi-soupirs, et tu fais des pauses et 

des silences comme un chef d'orchestre. 

Est-ce que tu as du chagrin, mon gars ? 

Des larmes se formèrent dans les yeux 

du jeune homme qui se raidit vainement 

pour les empêcher de couler. 

Il fut tenté de s'abandonner à la dou- 

Ceur de Se laisser aller à une confidence, 

puis il songea : « A quoi boat N'était-ce 

• ▪ 

Organ e de Co in r i e 

Ce .Journal est désigné pour recevoii 

No tr e D e vo ir e s t d e le s - c on n a î tre e t d'y pr en dre par t e t n o tre in t érê t n o u s l e c omman d e imp érie us em en t 

contre quoi s'élèvent _les Américains 

hostiles aux nègres, et il exige — 

avec moins d'a-propos, pensons-nous 

— qu'on lui laisse régler directement 

avec la Chine la question du territoire 

de Kiao-Tchéou, conquis sur les Allemands 

au début de la guerre. 

Nof:r. MARTY. 

- CHRONIQUE LOCALE 

LE L iweE erok 


B E 111' LN Victor), sergent au 33° colonial : 

C i t o — Très belle attitude pendant 

les combats des -16, 17 et 18 avril 1917. 

Ci t a t i o . s . — Excellent gradé a donné un 

bel exemple de courage et de sang froid en 

continuant les travaux qu'il dirigeait sous un 

violent bombardement., 

Cl ta t ion . — Pendant les duit combats 

des 30 et 31 mai 1918, a été pour ses hommes 

un modèle de bravoure et d'énergie; a lutté 

avec une ténacité admirable contre un ennemi 

supérieur en nombre et lui a infligé des pertes 

très élevées. 

4° Ci t a t ion . — Sous officier d'un courage à 

toute épreuve. Pendant les durs combats du 

15 au 18 juillet 1918, a donné un magnifique 

exemple de bravoure et d'énergie en luttant 

»v,,e ardeur et en encourageant ses hommes 

à tenir sous un bombardement très violent. 

Ce brave, qui a été cité depuis à l'ordre 

la 10° division coloniale, habite avec sa 

famille aux Sables, avenue Paul-Baudry. 

CONSEIL GÉNÉRAL DE LA VENDÉE 

Lundi s'est ouverte à La Roche-sur-Yon 

de Trieste et les Italiens qui visent à 

la suprématie dans l'Adriatique ne 

sauraient consentir à laisser s'établir 

une redoutable concurrence à côté 

la première session du Conseil Général, 

sous la présidence de M. de Vexiau, assisté 

de M. Colins, secrétaire. 

M. Tardif, préfet de ta Vendée est assis 

à la droite de M. de Vexiau. 

d'eux. 

Ils revendiquent donc fermement 

Fiume que, de leur côté, les Yougo- 

Slaves réclament cornme étant le seul 

débouChé vraiment pratique qu'ils 

puissent avoir du côté de la mer. 

Or, le président Wilson, dans une 

déclaration rendue publique, a donné 

raison aux Yougo-Slaves, au nom 

des principes qu'il a toujours soutenus. 

Là-dessus, la délégation italienne-a 

quitté Paris et M. Orlando, président 

Dès l'ouverture de la séance, M. de 

Vexiau prononce une allocution dans laquelle 

il rappelle l'attentat commis contre 

M. Clemenceau. Il a cru devoir exprimer, 

à cette occasion, au Président du Conseil, 

les voeux de l'Assemblée départementale 

et de la Vendée tout entière. 

M. de Vexiau termine son allocution en 

remerciant M. le Préfet du zèle qu'il a 

déployé pour soulager, pendant toute la 

durée de la guerre, nos prisonniers vendéens. 

M. le Préfet remercie à son tour le président 

du Conseil Général des voeux qu'il 

a adressés à notre éminent compatriote, 

M. Georges Clemenceau, et M. de Baudry 

d' Assen propose l'envoi, à ce dernier, 

d'une motion tendant à lui manifester la 

sympathie de la- Vendée, motion adoptée 

à l'unanimité et &int voici le texte : 

« Le Conseil général de la Vendée 

adresse à son grand 'compatriote, M. 

Clemenceau, qiii a tant fait pour la victoire 

remportée par nos armées, l'expression 

de sa reconnaissance; il l'assure dé toute 

sa confiance pour mener à bien l'oeuvré 

point à moi de prévoir qu'en désertant 

je me mettais dans le cas de me trouver 

un jour en face de mon frère, armé lui 

aussi d'un fusil Ne serais-je pas ridicule 

en déclarant à présent que je m'afflige en 

songeant que par ma faute, la femme, la 

pauvre mère que je voudrais savoir épargnée 

par toutes les peines, tient de moi 

son éternel souci ? 

Je souffre et je dois me taire car, en 

- confiant mon chagrin à un ami, je n'en 

diminuerais pas le fardeau. " 

Michel se tut. Le sergent Picard était, 

discret, il n'insista pas de peur de se 

montrer importun, il cacha son émotion 

de vieux soldai par un juron. 

— Plume de vieux veau ! Tu ne sais pas 

combien jè suis sensible- à ce qui peut te 

causer du chagrin, mon pauvre Michel ; , 

mais j'espère que si je pouvais quelque 

chose pour te consoler tu ne me ferais pas 

l'injure de rester comme tu le fais, triste- 

ment dans ton coin. On t'aime bien ici, 

mon vieux, Mils; le capitaine, les copains, 

moi, tous-, tous et tu sais, tu peux nous 

demander tout ce que tu •voudras, c'est 

accordé d'avance. 

— Eh bien, reprit Michel après l'avoir 

remercié avec une effusion toute cordiale, 

quand vous 'aurez une mission très... très 

périlleuse à accomplir, confiez-la moi de 

préférence à tout autre..._ 

Le sergent, à son tour, essuya une lar- 

me, et sans chercher à comprendre, ré- 

pondit : 

— Je te le promets, mon petit. 

Et Michel s'éloigna rapidement, pour 

qu'on ne le vit pas sangloter; le sergent 


ip iddie ttlie s de l 'A rrondissemen t des Sab les - d 'Olonne 

Annonces judiciaires et légales, insère gratuiteroent, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

RÉDACTEUR - GÉRANT : "Valère MATTIÉ 

de la paix qui doit être digne de cette 

victoire, en faisant droit aux légitimes 

revendications de la France.- 

» Il tient à lui apporter son appui moral 

en adhérant aux manifestations du Sénat, 

de la Chambre des Députés et de la Com- 

mission du Budget, en l'adjurant de faire 

triompher les principes adoptés par ces 

grandes assemblées : 

» Paiement par le vaincu des dommages 

causés aux personnes et aux biens. 

» La mise à la charge de l'Allemagne de 

tous les frais de la guerre, avec les garan- 

ties territoriales et de droit nécessaires. » 

NOS FUSILIERS MÂWNS A L'HONNEUR 

Le maréchal Pétain vient de citer à 

l'ordre de l'armée, dans les termes 

suivants. le bataillon de fusiliers 

marins : 

Bataillon d'élite, imprégné de toutes les 

vertus militaires, aussi ferme dans la dé- 

fense qu'ardent à l'attaque. Au cours des 

dures journées de combat autour d'Han- 

gard-en-Santerre, du 2 an 14 avril 1918, le 

bataillon de fusiliers marins, sous le com- 

mandement énergiqfte du capitaine de 

corvette Monier, a, par son activité et son 

admirable tenacité, largement contribué à 

arrêter la progression de l'ennemi, malgré 

des bombardements de toute violence. 

Ayant supporté pendant dix jours les plus 


durs bombardements sans fournir à aucun, 

moment la moindre marque de lassitude, 

rnotale, n'a été relevé qu'a bout de forces, 

ayant hors de-combat plus de la moitié de' 

son actif. 

Cette citation, la sixième accordée 

à cette glorieuse unité, lui confère le 

drOit au port de la fourragère à la 

couleur de la Légion d'honneur. 


Samedi 3 mai 


Lubdi 

Mardi . 

Mercredi 7 

Jeudi 8 — 

(lu& enue heure) 


G ra nde M a rrie , le 16 mai, t 4 h 

matin sou 

5 26 550 

-13 0 36 

-/ 3 7 '31 

8 5 849 

9 44 10 44 

11 30 — 

0 8 0 36 

31 soir — 80 

Les [paves Sous-Marines 

M. le Ministre de la Marine vient 

d'adresser à son collègue des Travaux 

publics et des Transports là lettre 

suivante : 

Mon attention a été attirée à diverses 

reprises sur les inconvénients qui résul- 

tent de la présence le long de nos côtes 

de nombreuses épaves de navires coulés 

par les sous-marins ennemis, soit qu'elles 

constituent un obstacle dangereux pour 

les filets employés par les pécheurs dans 

la pêche à la traîne. 

Sur les indications qui lui ont été four- 

venait d'employer en lui parlant, l'expres- 

sion « mon petit » qu'il avait tant de fois 

donnée à son frère, à son petit Jacques, 

au temps heureux de leur enfance. 

Le sergent Dur-à-Cuire avait mis dan% 

ces deux mots; une tendresse fraternelle, 

une affection profonde comme celle dont . 

peut être capable le vieux coeur demeuré 

jeune et tendre d'un loyal soldat qui a tra- 

versé des dangers sans nombre ; qui a 

vécu des heures palpitantes d'émotions 

tragiques dans les contrées les plus sau- 

vages. 

Dut-à-Cuire était allé rôder devant le 

réduit du capitaine. Il l'avait trouvé plongé 

dans un livre, la pipe au s bec » comme 

toujours: 

Le capitaine Renaud était tellement ab- 

sorbé par sa lecture qu'il n e levait pas les 

yeux et ne faisait point attention au pauvre 

briscard qui semblait gêné, interdit et 

inquiet. 

Pour, attirer l'attention de son supérieur, 

le sergent murmurait entre ses dents des 

paroles qui trahissaient son émotion. 

Voyant qu'il n'obtenait pas le résultat qu'il 

désirait, il fit appel à l'un de ces jurons 

colorés et imprévim dont il avait le secret : 

— Gazouillement de goret ! 

— interrogea le capitaine, vous 

me parlez, Picard? 

— Non, mon capitaine, et si je le faisais 

ce serait en termes moins incongrus. 

— Qu'y a-t-il donc? Vous me paraissez 

méContent. 

— je ne suis pas- mécontent, mais j'ai 

un homme qui me donne du tourment. • 

— Lequel? 

Samedi 3 Mai 1919 

nies par l'Etat-Major Général, le Service 

Hydrographique de la Marine a publié 

récemment une carte des épaves situées 

au large des côtes de France. Ce docu- 

ment qui dee trouve actuellement en vente 

dans le commerce contient des indications 

précieuses _pour la sécurité de la navi- 

gation. Il est malheureusement d'une uti- 

lisation moins immédiate pour les pé- 

cheurs, qui ne sauraient, avec la seule 

aide d'une carte marine, éviter de faire 

passer leurs filets sur les épaves mouillées 

par grands fonds, et dont la position n'a 

pu, le plus souvent jusqu'ici être déter- 

minée avec une exactitude absolue. 

'Le seul moyen prafighe de signaler ces 

dangers aux pêcheurs, consiste à répéter 

exactement les épaves et à les baliser, 

toutes les fois Mie c'est possible. Le dé- 

cret du 7 mars 1806 (art. 1-) a mis les 

opérations de balisage dans les attributions 

de votre département. Mais il m'a 

été signalé de différents côtes que les 

services des Ponts et Chaussées se sont 

trouvés parfois dans l'impossibilité de 

repérer les épaves qu'ils étaient chargés 

de baliser. 

En conséquence, j'ai pris l'initiative de 

confier à deux remorqueurs de l'Etat le 

Ram ie r et le Cape l ag e la mission de re• 

pérer les épaves 'et de les signaler si 

possible par un balisage, mais ce bali- 

sage ne peut être que provisoire et il 

appartient à votre Département de pren- 

dre les mesures définitives. 

Je prescris à l'Officier des Equipages 

commandant le Ra in ier de fournir au 

service des Ponts et ChausséeS dans cha- 

que port intéressé tous les renseigne- 

ments qu'il aura réunis concernant les 

positions exactes des épaves à baliser. 

Je vous serais obligé de bien vouloir, 

hevetric côté, donner des ordres pour que 

les épaves qui vous sont signalées par le 

Ram ie r ou par les pécheurs eux-mêmes 

soient balisées dans le plus bref délai, par 

la mise en place de bouées appropriées 

dont l'emplacement, la forme et la cou- 

leur seront portés à la connaissance des 

navigateurs et pécheurs, par les moyens 

et dans la forme ordinaires. Il y a ur- 

gence, les pêcheurs ayant éprouvé déjà 

en plusieurs régions des dommages im- 

portants, du fait des bâtiments coulés qui 

détruisent leurs filets. 

La mission du Ramie r est de nature, en 

servant l'intérêt général, à faciliter la 

tâche de vos services: Il est néanmoins 

désirable que ceux-di continuent égalé- 

inent avec les moyens dont ils disposent, 

à poursuivre la recherche et le balisage 

des epà-ves. Actuellement l e Ra in ie r et le 

Cape lag e effectuent leurs recherches dans 

les parages compris entre Bordeaux et 

Rochefort. 

J'attadherais le plus grand prix à con- 

naître les instructions que vous aurez 

transmises dans ce sens aux services des 

Ponts et Chaussées du littoral. 

- Les recherches entreprises actuellement 

entre Bordeaux et Rochefort, 

ne tarderont pas à s'effectuer sur notre 

littoral. Les armateurs et les pêcheurs 

— Ce pauvre petit Michel. Il a un dia- 

Brin auquel je ne comprends rien. Depuis 

quelques jours surtout, il est taciturne, 

songeur, triste. Je suis sûr que des larmes 

coulent de ses yeux aussitôt qu'il est seul 

et, la nuit, quand personne ne le voit et 

qu'il est en faction. 

— Il n'est pas malheureux avec nolis,- 

cependant? 

— Je suis sûr du contraire, mon capi- 

taine; il vous estime et il nous aime tous 

conclue nous l'aimons.., ,- 

— Vous ne l'avez pas interrogé adroi- 

tement? 

— Pardon, mon capitaine, je l'ai fait, il 

n'a rien dit. J'aurais pu le menacer de le 

fourrer .pour quinze jours à l'ours... en 

prison, s'il continuait à avoir des idées 

noires, mais je ne l'ai pas fait, je n'avais 

pas le coeur à plaisanter en le voyant. Je 

voudrais que vous lui parliez, mon capi- 

taine ; mais il ne faudrait pas qu'il me 

soupçonne devous l'avoir_demandé. 

— Entendu, Picard, jé lui parlerai. Nos 

autres camarades ne partagent pas sa 

tristesse? 

— Elle déteint un peu, parce qu'ils 

aiment beaucoup Rolner, mais surtout 

parce qu'il ne les entraîne plus par son insouciant 

courage et son mépris du danger. 

— Ils ne manquent de rien, n'est-ce pas, 

ces hommes-là? 

— De rien absolument, mon capitaine. 

J'ai posé moi-même cette question-là •ce 

matin à Lambinet, il m'a répondu : « Nous 

ne manquoàs absolument de rien, sergent, 

seulement depuis quatre jours nos appro- 

visionnements n'ont pas été réguliers, le 

— qui ont subi de si importantes 

pertes : trains de pêche, filets, cté. — 

vont pouvoir bientôt se livrer à leur 

industrie avec une sécurité complète. 

Ariondissoment des Sables-d'Olonne 

Les Sables 

Les Listes Electorales 

Le délai des réclamations aux fins d'ins- 

cription ou de radiation sur les listes élec- 

torales est expiré depuis le 6 avril. 

Il est toutefois rappelé qu'aux termes de 

l'article 2 de la loi du 15 janvier *919 : 

« Tout électeur mobilisé qui aura été 

indûment rayé ou qui n'aura pas été porté 

sur les listes électorales de 1919, pourra, 

,même après la clôture de la liste, se pourvoir 

devant le tribunal de paix aux fins 

d'inscription par déclaration ou par lettre 

recommandée adressée au greffier. 

» Dans les 24 heures du dépôt, le gref- 

fier du tribunal notifiera le pourvoi formé 

au maire de la coffin-luné où le réclamant 

veut exercer son droit et le maire portera 

le jour même cet avis à la connaissance 

de la population dans les formes ordi- 

naires. 

-- 

intér- 

» La réclamation devra être introduite 

par le mobilisé dans les vingt-jours qui 

suivront son renvoi dans ses foyers. Pour 

les militaires résidant dans les colonies 

ce- délai commencera à compter du jour 

de leur débarquement. 

Le tribunal de paix statuera cinq jours 

au moins et dix jours au plus après le 

dépôt au greffe de ladite réclamation. » 

Pécule des Morts pour la France 

Les ayants -droit au pécule de 1.000 

francs accordé aux familles des soldats 

morts pour la France sont invités _à se 

présenter à la Mairie aux dates ci-après, 

pour y donner les indications nécessaires 

à l'établissement des demandes : 

Morts de l'aunes 1914. — Lundi 5 mai. 

Les 

1915. — Mardi 6. 

1916. — Mercredi 7. 

1917. — Jeudi 8. 

1918. -- Vendredi 9. 

essés sont invités à présenter 

toutes pièces justificatives (livret de fa- 

mille, avis de décès, etc...). 

Adresse aux Marins. Anglais 

Le Conseil Municipal des Sables-d'O- 

lonne, réuni en séance extraordinaire, le 

19 avril 1919, interprète des sentiments de 

gratitude patriotique de ses concitoyens 

salue avec émotion les couleurs de la no- 

ble nation britannique qui vont flotter en 

rade de Brest et de Cherbourg et qui ont 

monté une garde vigilante sur le littoral de 

notre chère pàtrie. L'Assemblée, en expri- 

mant ses sentiments de gratitude envers 

ln fière nation anglaise, dont l'héroïsme 

traditionnel vient de s'affirmer d'une façon 

si éclatante pendant quatre années de 

vaillante fraternité d'armes, adresse à ses 

marins, qui se sont couverts de gloire, 

« singe » est tellement coriace qu'il fau- 

drait des mâchoires de vorace pour en 

venir à bout. Nous ne manqhons de rien, 

seulement la paille, sur laquelle nous nous 

couchons, est boueuse et humide. Nous ne 

manquons de rien, mais si nous avions 

chacun une bonne couverture bien chaude 

peur nous envelopper la nuit et des bas 

pour en changer quand nous avons pataugé 

pendant des heures dans la fange de la 

tranchée, nous ne nous en trouverions pas 

plus mal. Nous ne manquons de,rien, mais 

si nous avions du café bien chaud à pren- 

dre de temps en temps avec une bonne 

rasade de rhum pour lui donner du goût, 

un brasero pour nous guérir de l'onglée 

et nous dégeler le nez, des cigares, un jeu 

de cartes... 

— Il vous a demandé beaucoup d'autres 

choses encore ; 

--é Une kyrielle. 

— Et qu'a-t-il obtenu? 

jours. 

Quinze jours de prison, comme tou- 

— Pauvre diable. 

— Ne le plaignez pas, moh capitaine. Je 

lui ai dit : « Lambinet, mon ami, je recon- 

nais que tes désirs sont absolument légi- 

times; qu'on serait mieux dans un wagon- 

salon du P.-L.-M. marifous conduirait à 

Nice ou. à Monte-Carlo que dans notre 

tranchée ; mais nous jouissons ici de tout 

le confortable que le gouvernement peut 

nous produrer en la circonstance. Je te 

colle donc quinze jours de prison, que tu 

feras en imagination... 

— En imagination? 

— Mais oui, mon capitaine. Pendant 

N» 1.828 





Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN , 

imprimeur de la 'Vendée Républi cain e , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 





On traite à forfait ri, les Annonces periodiques ou continues 

u7dqeplic.,n,e 1-44 


doi t ê tre adress é à H. Val ère MA TH.É , R éda c t e ur-G éran t 

an Bureau du Journal, Place de la Liberté. • 

l'hommage de son admiration et de son 

affection reconnaissante. 

Enseignement primaire 

Le B u l le t in d e l ' I n s truc t io n pr ima ire 

publie les promotions du personnel ensei- 

gnant, avec effet du 1- janvier 1919. Nous 

relevons pour notre ville : 

D e la 2' à la 1 " c lasse . — Choix : M. 

Thibaud, aux Sables-d'Olônne. 

D e la 3° à la 2° c lasse . — Ancienneté : 

M. SoupanItet M" Bruguière aux Sables; 

choix : M— Jolly, à La Chaume. 

De la 4 ' à la 3° c lasse . — Choix : 

Gerviais, aux Sables ; ancienneté : 

Guéry, aux Sables. 

De la 5' à la 4 = c lasse . — Ancienneté : 

M— Dubé, aux Sables. 

Commissariats de Police 

M. Foulon, commissaire spécial aux 

Sables-d'Olonne, est nominé commissaire 

de police de 3° classe à Saint-Junien 

Haute-Vienne. • 

Agrandissement de l'Abattoir 

Le Maire de le Ville des Sables-d'O- 

lonne, officier de la Légion d'honneur, 

informe ses concitoyens qu'en conformité 

d'un arrêté de M. le Sous-Préfet des 

Sables-d'Olonne, en date du 25 avril 1919, 

une enquête publique est ouverte sur le 

projet d'acquisition d'un terrain destiné à 

l'agrandissement éventuel de l'abattoir 

municipal. 

Le dossier restera déposé au Bureau du 

Secrétariat de la Mairie,. pendant huit 

jours, du 28 avril au 5 mai 1919 inclusive- 

ment, où chaque habitant pourra en pren- 

dre connaissance, tous les jours non fé- 

riée', de 9 h. à 11 h. et de 1 h. à 4 h. du 

soir. 

Le mardi 6 mai 1919, M. Clémenceafi, 

propriétaire, commissaire-enquêteur délé- 

gué par M. le Sous-Préfet, se rendra à 

l'Hôtel-de-Ville, salle du Conseil, et y 

recevra, de 1 h. à 4 h. du soir, les décla- 

rations des habitants de la Commune, sur 

les avantages ou les inconvénients du 

projet dont il s'agit. 

Grandes Courses de Chevaux 

Dans sa séance du 27 avril, la Commis- 

sion de la Société des Courses des Sables- 

d'Olonne,' réunie sous la présidence de 

M. Léon Herbert, président de la Société, 

a fixé les dates des réùnions de 1919 aux 

dimanche 17 et lundi 18 août. 

Service de la Répurgation 

Le samedi 24 mai, à 2 heures de l'après- 

midi, salle de l'Hôtel-de-Ville, il sera pro- 

cédé à l'adjudication publique au rabais, 

pour une période de cinq années,. à partir 

dû 1- octobre 1919 jusqu'au 30 septembre 

1924, du Nettoiement des voies publiques 

de la ville des Sables-d'Olonne, sur une 

mise à prix de 60.000 francs. 

On pourra prendre connaissance du 

cahier des charges„au bureau du Secréta- 

riat, tous les jours non fériés, de 8 heures 

à 11 heures et de 13 heures à 17 heures. 

quinze jours Lambinet pourra supposer 

qu'il est dans une maison bien chaude, 

bien calfeutrée, bien close ; qu'il y dort 

sur une belle planche, bien sèche, enroulé 

dans une couverture moelleuse et qu'on 

lui apporte bien régulièrement des repas 

excellents : un rata copieux, des fayots, 

du singe, du s sous-pied de guêtre », du 

« jus de chapeau s et maintes autres dé- 

lices; dans une prison confortable comme 

celles de toutes les garnisons, où il n'aura 

pas d'autres ennemis à braver que les punaises, 

les souris, les rats et les cancrelats. 

Quand on ne peut- pas connaître le 

bonheur Parfait dans la réalité, on le connaît 

en rêve, cela revient au même. 

Le c a pi ta i n e sourit ét demanda : 

— Les réclamations de Lambinet ne 

seraient-elles pub 'justifiées, cri ce qui 

concerne la nourriture surtout? 

— Il arrive, mon capitaine, que les approvisionnements 

n'arrivent pas, mais 

cela tient à ce que les Allemands empê- 

chent notre ravitaillement ;du reste, vous 

en souffrez comme nous. Quand on dîne 

d'une aile de chimère un jour, on mange 

mieux lé lendemain, la diète est quelque- 

fois un bienfait. Du reste Lambinet est 

content de son sort, il se plaint par habi- 

tude, par manie, parce qu'il ne sait 'pas 

faire autre chose. Faut qu'il s rouspète », 

c'est plus fort que hii, il a- ça dans le sang, 

mais c'est un lapin, et un rude. 

— Pour en revenir à notre petit Alsa- 

cien... 

La s u i t e au p ro chain num éro ,


Du 1°' au 15 mai des dragages seront 

effectués dans la zone limitée au Nord par 

la parallèle du Grand-Sécé ; à l'Ouest, par 

le méridien 2,45 Greenwich ; au Sud-Ouest 

par ligne joignant Ile-d'Yeu-Belle-Ile; au 

Sud -Est, ligne Notre-Dame -de- Monts, 

grand phare Ile-cl'Yeu; à l'Est, ligne des 

fonds de 10 mètres. 

Syndicat des Marais de La Gâchère 

Une réunion générale extraordinaire du 

Syndicat des Marais de La Gâchère aura 

lieu dimanche 11 mai, salle de la Mairie 

d'Olonne, à 14 heures. 

O bje t de la Réunio n . - Réparations 

urgentes à exécuter à l'épi nord du havre; 

examen et approbation, s'il y a lieu, du 

devis s'élevant ale somme de 31.000 francs. 

Cuirs de Bourrellerie 

Le Gouvernement a décidé, le nutis der- 

nier, de lever la réquisition sur les cuirs. 

A la suite de cette mesure, les stocks dis- 

ponibles dans les centres de tannage ont 

été versés au Service de Liquidation des 

Stocks pour être mis à la disposition du 

commerce. C'est donc au commerce que 

• les bourreliers devront demander désor- 

mais les cuirs nécessaires à la confection 

et à la réparation du harnachement agri- 

cole. 

Le Commerce du Son 

Depuis le 25 avril dernier, un décret 

abroge les dispositions antérieures limi- 

tant le commerce du son. La répartition 

ainsi que la livraison étant rendues libres, 

les Bureaux permanents des Céréales 

n'auront plus à intervenir dans les transe 

actions commerciales privées concernant 

cette denrée. 

Aucune modification n'est apportée aux 

prix et conditions de vente des farines. 

Service des Trains 

Le service des trains vient d'être sensi- 

blement amélioré à la date du 1" mai. 

Le train mixte qui partait de La Roche- 

sur-Yon à 14 h. 40 pour arriver aux Sables 

à 16 h. 37 et qui circulait le samedi et le 

jour de foire de La Roche, a lieu désormais 

tous les jours. 

Le train qui partait de La Roche tous 

les mardis (jour de marché à Challans), à 

7 'h. 52 quitte maintenant la Roche à 

8 h. 48, correspondant ainsi au train par- 

tant des Sables à 7 h. 20. Nos compatriotes 

pourront ainsi effectuer le mardi le voyage 

des Sables à Challans et retour dans la 

même journée. 

Les relations de Saint-Gilles à Nantes 

sont également améliorées, par la mise en 

marche les lundi, jeudi et samedi, entre 

Saint-Gilles, Commequiers et Sainte-Pazanne 

du train qui ne circulait que le 

samedi. 

Enfin, le train BV .8, ne circulant entre 

'Velluire et. Fontenay que les dimanches et 

jours defête, est mis en marche tous les 

jours. De même que le train de Fontenay- 

Niort (et vice-versa), qui ne circulait que 

les jours de marché à Fontenay, existe 

maintenant tous les jours. 

. Préveil de La Vannerie 

Nous rappelons à nos lecteurs que c'est 

dimanche prochain 4 mai, que se tiendra, 

pour la première fois- depuis la guerre, le 

préveil de La Vannerie, particulièrement 

goûté de la population sablaise et ehau- 

moise. 

Des places gratuites sont réservées aux 

marchands forains. Les bals sont autorisés, 

sous réserve d'une redevance au 

profit du Bureau de Bienfaisance. 

La Gelée et le Vignoble 

Les cultivateurs de notre régi o n ainsi 

que tous ceux qui s'intéressent au vigno- 

ble, ont eu mardi matin une bien désa- 

gréable surprise. Le temps qui, la veille, 

était, toute la journée durant, demeuré 

couvert de nuages, s'est éclairci au milieu 

de la nuit. Au lever du jour la gelée blan- 

che couvrait arbres et maisons et une 

légère couche de glace s'étendait sur les 

champs. On crut, un instant le vignoble 

irrémédiablement perdu. Fort heureuse- 

ment le mal n'est pas aussi important que 

certains le pensaient. 

Au Château-d'Olonne la vigne parait 

avoir peu souffert, mais, par contre, le 

très important fief des Grisses, situé à 

Olonne, est sérieusement atteint. Presque 

toutes les autres parties de cette commune 

sont indemnes ou à peu près, 

S'il ne gèle plus d'ici quelques semaines 

la future récolte ne sera pas compromise 

mais, attention, voici la lune rousse qui 

s'annonce ! Et les.inquiDtudes des vigne- 

rons sont loin d'être dissipées ! 

'Mort subite 

Samedi ont eu lieu aux Sables les obsè- 

ques de M. Henri Babillé, restaurateur, 

rue des Halles, décédé subitement mer- 

credi à Belleville-sur-Vie. 

M. Rebiffé était à servir un repas de 

noces lorsqu'il fut frappé d'une attaque 

d'apoplexie foudroyante ; la mort fut instantanée. 

Matchs de basket-ball 

Dimanche dernier une équipe de Moniteurs 

subdivisionnaires de La Roche-sur- 

Yon matchait une équipe américaine aux 

Sables-d'Olonne sur la place de la Liberté. 

Le résultat (13 paniers à 1) fut en faveur 

des Yankees qui, malgré leur trés grande 

taille et des moyens physiques très supé- 

rieurs, durent s'employer à fond pour 

battre les moniteurs. 

Chaque match nouveau marque chez 

ceux-ci un progrès très net, une compré- 

hension meilleure du basket-ball, de sa 

tactique-et de ses finesses. 

L'équipe américaine gagna par ses atta- 

ques en passes courtes. Le jeu fut très 

courtois comme toujours. 

Après ce premier match, une équipe 

américaine de Nantes donna la réplique à 

une équipe de la base des Sables. La pre- 

mière très homogène et -composée de 

magnifiques athlètes, surclassa la seconde 

Certifié par l'Imprimeur soussigné,j 

par un feu d'artifices de passes courtes et 

précises. L'équipe sablaise fit une dé- 

fense très honorable. Ce fut une magni- 

fique démonstration de basket-ball. Le 

public sablais qui prend goût à ce jeu, ne 

ménagea pas ses applaudissements. 



Pour d iv ag a t io n de c h iens , contre M "- 

Cusset, 34 ans, débitante, rue Nationale. 

Pour ivresse, contre Robin (Louis), 17 

ans, à La Grande-Garlière, commune 

d'Olonne. 

Pour dommages à la prop r ié té d'a u tru i , 

contre Buchou (Louis-Victor), 13 ans, rue 

de la Cure, à La Chaume. 

Select Cinéma 

C'est irrévocablement le samedi 3 mai 

que passera au Se lec t C inéma l e superbe 

film Till-Minh , avec M. Cresté, le « /m'ex » 

qui a été si apprécié aux Sables-d'Olonne. 

Ti ll -M inh a paru en feuilleton dans L e 

Pe t i t Pa r is ie n et ceux qui l'ont lu voudront 

aller voir ce film qui fait courir 

toute la France. Le 1- épisode est : L e 

Philtre de l ' Ou b l i . Il y aura foule pour 

aller applaudir ces artistes de réel talent. 

(lionne 

Cartes de Charbon. - En vue d'une 

très prochaine distribution de charbon, les 

ménages qui utilisent ce combustible pen- 

dant la belle saison sont priéeà de venir 

retirer à la Mairie la carte d'été le plus tôt 

possible. il sera perçu fi fr. 05 par carte. 

- Vente de Sacs. - Dimanche pro- 

•chain 4 mai, il sera procédé, place de la 

Mairie, à 8 heures précises, à la vente 

d'une centaine de sacs provenant de la 

réception du soufre et du sulfate. 

- Chemin de La Girvière à La 

Mouline. - Pour permettre le .curage 

des fossés bordant le chemin de La Gir- 

vière à La Mouline, les propriétaires rive- 

rains sont instamment priés de couper les 

épines en bordure dudit chemin le plus 

tôt possible. Faute par eux de le faire, les 

cantonniers procéderont eux-mêmes à ce 

travail. 

- Le Préveil de la Quasimodo. - 

En dépit d'un temps froid et pluvieux, une 

foule particulièrement nombreuse a as- 

sisté, dimanche dernier, au préveil d'O- 

lonne qui ne s'était pas tenu depuis 1914. 

Quatre bals avaient été organisés et la 

jeunesse sablaise, chaumoise et olonnaise, 

s'en est donné à coeur joie pendant toute . 

la durée de la fête. 

Ajoutons que les marchands forains 

ainsi que les débitants du bourg ont fait 

de fructueuses recettes. 

- Retraites Ouvrières. - Le paie- 

ment des retraites ouvrières ainsi que le 

recouvrement des impôts aura lieu à la 

Mairie d'Olonne le lundi 5 mai, à 2 heures. 

- État-Civil (du 23 au 30 avril). - 

Ma r iage . - Pierre-Henri-Honoré Lan- 

driau, cultivateur à La Girvière; et Marie- 

Eugénie-Louise Bignonneau, cultivatrice 

à La Paillollière. 

Décès . - Charles Dernay, 63 ans, époux 

de Léontine-Marie Dugnolle, propriétaire 

aux Filées. 

Horrible crime. - Un crime vient 

d'être commis à Saint-Jean-de-Monts dans 

des conditions particulièrement horribles. 

Depuis de nombreuses années, Ma' veu ve 

Plessis, née Burgaud, 54 ans, Marie-Rose 

comme on l'appelait familièrement, habi- 

tait seule une petite « bourine » au lieu dit 

s », sur la route de Saint-Gilles. 

Il y a huit jours à peine, cette femme 

recevait son beau-fils mobilisé; qui revenait 

de Salonique. 

Vendredi matin, vers 10 heures, une 

journalière qui habitait à une courte dis- 

tance de chez « Marie-Rose », fut. très 

surprise d'entendre les meuglements pro- 

4MileilM*1.1Ctitatale 4.21rEffletMliffliii.M(801.1., ,___......,,easneassimaissaaassee_soare 

ts 

longés de la vache de cette dernière. 

Elle se dirigea vers la bourine, frappa 

à la porte et, ne recevant pas de réponse, 

pénétra dans la modeste et unique pièce 

composant l'habitation. Elle recula aussi- 

tôt, épouvantée. La veuve Plessis gisait à 

terre,--baignant dans une mare de sang. 

Les voisins avertis, s'empressèrent d'ac- 

courir. Ils constatèrent que la veuve était 

morte, victime d'un lèche attentat. Son 

assassin- s'était sauvagement acharné sur 

-elle, son visage était horriblement mutilé, 

le nez était fracturé, la mâchoire et le 

'crâne ensanglantés. 

La gendarmerie de Saint-Jean-de-Mon ts, 

aussitôt prévenue, procédait à une pre- 

mière enquête, en attendant l'arrivée du 

parquet des Sables-d'Olonne. 

Elle apprenait que le matin même, à 

6 h. 1/2, le beau-fils de la victime avait 

pris le courrier de Challans, paraissant en 

proie à une vive inquiétude. Les voisins, 

interrogés, ont déclaré n'avoir entendu 

aucun cri dans la nuit, et n'ont pu fournir 

aucun indice permettant d'établir les causes 

du crinie. 

Le parquet des Sables arrivait à Bel- 

Air vers 1'7 heures. En sa présence, les 

docteurs Guérin, de Saint-Jean-de-Monts, 

et Hénot, de Challans, procédaient à l'au- 

topsie du cadavre, et faisaient connaitre 

aux mag'i'strats que la veuve Plessis avait 

été tuée à coups de souliers. 

Le temporal avait été fracturé, provo- 

quant une _ hémorragie abondante, qui 

avait déterminée la mort immédiate. Cette 

mort épouvantable avait dû survenir entre 

9 et 10 heures du soir,' la veille. 

De lourdes présomptions de culpabilité 

pèsent sur le beau-fils de la victime; qui 

est activement recherché. - 

-On se perd en conjonctures sur les mo- 

biles du crime. 

Installations Electriques 

M. EDGARD BRUNETEAU prévient sa 

nombreuse clientèle qu'il se tient à sa 

disposition pour tqjites installations concernant 

l'Eclairage électrique, sonnerie, 

téléphone, etc., trav a i l g a ra n t i . 

Les personnes désirant faire faire leur 

installation pour la lumière sont priées de 

se faire inscrire (sans aucun engagement 

de leur part), afin que l'on puisse leur 

donner le devis estimatif. 

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L ustres é l e c t r iq u es, Ve rrerie e t A c c esso i res . 


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NAISSANCES 

Paul-Ferdinand-Marie Guibert, 1, rué de la 

Justice. 

Maurice-Georges.Marius Monneron, impasse 

des Rochers. 




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EBEllna 

LA VENDrE u riNE 

Charles-Emile-Paul Mayeux, artiste musicien, 

décoré de la croix de guerre, rue Bisson, et 

Suzanne-Louise-Paule Gravier, sans profession, 

62, rue Bretonnière, à Orléans. 

Yves-Jean-Pierre-Marie 'Jannée«, marin, impasse 

Napoléon, et Albertine-Marie-Louise Dappel- 

Voisin, couturière, impasse Napoléon. 

Joseph-Louis-Georges Henrion, métallurgiste, 

à Vrigne-au-Bois (Ardennes), et• Constsnce- 

Louise-Aspasie Patros, sans profession, rue 

des Buandières. 

Marcel-Maurice -René Nanci, ajusteur-mécanicien 

(mobilisé), à liammont (Nord), et Marie- 

Victorine•Elise Charroneau, couturière, rue 

Rapide. 

Pierre-Jean Kerzerko, marin, '36, rue Napoléon, 

et Marie-Bernadette-Augustine Barreau, 

poissonnière, ratte de Nantes, 53. 

Eugène-Adrien-Auguste Maillé, scieur de long, 

et Louise-Alexandrine-El ise-Mélanie Guédon, 

cultivatrice, à Grosbreuil. 

MARIAGES 

François-Gaston-Eugène' Georget, médaillé 

militaire et croix de guerre, soldat au 93• 

régiment d'infanterie, rne de l'Eglise, et 

Marthe - Charlotte Toujeron. comptable. 

Emile-Adrien-Eugène Gautier, chiffonnier, mobilisé 

au 93° d'infanterie, à Luçon, et Yvonne- 

Marguerite Gouyette, sans profession, route 

de Nantes, 5. 

Henri-Ernest-Arthur Barreteau, journalier, à 

Olonne, et Marie-Antoinette-Berthe Chaillot, 

°journalière, rue Daniel.Ericaud. 

Charles.Edinond Lacoche, ajusteur, mobilisé 

au 17• bataillon de chasseurs, à Erith-Saint- 

Léger (Nord), et .Eugénie-Marie.Elisabeth 

Guibert, couturière, route de 'J'aiment. 

DÉCÈS 

Joséphine-Marie-Vietorine Hillairet, 81 ans, 

journalière, veuve de François-Xavier Remand. 


Paurine.ztdorta Berthomé, 73 ans, journalière, 

veuve de Henri Echardour, rue du Centre, 13, 

Arthur-Emile-Victor Hauptemann, 29 ans, esposai 

au 155• d'infanterie, décoré de la croix 

de guerre, époux de Léonce-Adrienne-Elisa 

Bodard. Mor t p our la France . (T ra il ser i p t ) . 

fiouis-Jean-Marie Simon, 22 ans, soldat an 

335• d'infanterie, célibataire. M ort pour la 

_France, (Transcription). 

Marié-Jeanne Henry, 79 ans, sans profession, 

veuve de François-GuillaurneHubé, quai du 

Commerce. • 

Constant-François Petites, 45 ans, soldat au 

341. d'infanterie, époux de Marie-Alodie- 

Eugénie Boisson. (H.). 

Mélanie-Rosrlie Griveaux, 63 ans, religieuse. 

(Asile des Vieillards). 

NAISSANCES 

Josèphe- Andrée - Cécilia - Augustine Malescot; 

rue de la Vigie, 51. 

Henri-Moïse-Constant-France-Aimé Blanchard, 

rue du Cimetière. 

MARIAGES 

Théodore-Clément •orit, marin, 17, rue de la 

Répulolique,etAlda-Virginie-MarieChailloux, 

sans profession, rue du taillage -Neuf. 

DÉCÈS 

Marie-Emilienne.Susanne Bertand, 81 ans, 

sans profession, célibataire, rue Basse, 58. 


Dimanche 4 mai. — Assemblée gagerie : 

L'Aiguillon-sur-Mer, Aubigny, Le Berriard, 

Château Geibeit, Dissais, Faymoreau, Morailles, 

Mortagne, PoifOux, Saint-Florent-des- 

Bois, Sainte-Foy là l'Epinette),•Sainte-Hermine 

(à Ougnette). 

Lunel 5. — Aizesay, Breuil-Barret, Maillezais, 

Tiffauges. 

Mardi 6. — Bournezesu, Grosbreuil, Saint- 

Gilles-sur-Vie. 

Mercredi 7. — L'Herbergement (marché à 

chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Moudleron 

- en - Pareds , Sain t - Cy r - en -Talmondais , 

Velluire. 

Jeudi 8. — Avrillé, Damvix, Mareuil (jeunes 

veaux), Palluan, Veuvant. 

Vendredi 9. — Moneireigne. 

Samedi 10. — Fontenay -le-Comte (veaux et 

Moutons), La Roche-sur-Yon (exposition-foire, 

3 jours), Luçon. 





Popérlition souvent néfaste non, par elle-même, 

Mais par ses suites. 

Vous gui s offrez n'attendez pas qu'il soit trop 

tard, fetranglement herniaire provoque 



produire dès l'apparition de la hernie sans gu'aueus 




mort permanent qu'elle vous affaiblit et -fera 



du célèbre Spécialiste HITTEL., de 


vos habitudes, lait mimédiatement disparaltre 


définitive. 

Les Clients seront reçus à : 

Les Sables, dim. 11 mai, Hô te l du Cheva l -Blan c . 

Roche-s-yen, lundi 12, Hô tel de l'Europe . 

Challans, mardi 13, Hô te l des Voyageurs . 

Luçon, vendredi 23. Ho tel du Croissan t . 

Fontenay, samedi 24, Hô te l ' de France . 

Pouvant, dimanche 25, Ho tel du Ch eva l -B lanc. 

La Châtaigneraie, lundi 26 , 11ô t el du Lion -d 'Or. 

Chantonnay, mardi 27, -Hô tel du Mouton . 

Les Herbiers, mercredi 28, Hô t e l des Voyageurs . 

Montaigu, jeudi 29 ,Hô te l Roy . 


Château. 

Memb res art ifi ci els, Appare i l s red ress eurs mo - 


Chirurgiens- Dentistes 


- Le Cabinet Dentaire de Monsieur et 

Madame JUL,I0T, chirurgiens-dentistes 

diplômes de la Faculté de Médecine de 

Paris (successeurs de Mue GENDRE), est ouvert 

taus les Jours, excepté le dimanche et 





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RECHERCHES 

Les personnes qui peuvent donner des 

renseignements sur l'existence de MARIE- 

SOPHIE TOURNEMIR, née à Talmont le 

onze juillet mil huit cent soixante-douze, 

sont, priés de bien vouloir s'adresser à 

Monsieur FERNAND HABILLÉ, horticulteur 

au Château-d'Olonne ou à Maitre 

MICHAUD, notaire à l'Ile-d'Yeu (Vendée), 

ou à Maître BRANGER, notaire à Talmont 

(Vendée). 

Indemnité do DéltiObiliSaii(1-11 




15 centimes. 

Ve n te en Gros a ux Ma iries e t So c ié tés . 



Suivant acte reçu par Maître PAUL 


le douze avril mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Madame MADELEINE-AMÉLIE 

MAURY, veuve de Monsieur MArnmu- 

_Anous-re NADAUD, demeurant aux Sables 

d'Olonne, a vendu à Monsieur GAS- 

TON CHEVILLARD, négociant, demeurant 

à Paris, 73, rue Notre-Damé-de- 

Nazareth. 

Le Fonds de Commerce d'Hôtel 

exploité aux Sables-d'Olonne, quai du 

Président-Wilson, connu sons le nom de 

Sp le n d id Il ô te l, comprenant l'enseigne et 

le nom commercial, la clientèle et l'achalandage, 



peine de forclusion, dans les dix joui§ 






à la date du dix-neuf avril mil neuf cent 

dix-neuf. 

Po u r de ux ième inser t io n : 

MOREAU. 

Etude de Maitre LAMOTTE , ex-notaire 


Maitre MOINARD, ancien notaire). 

le DIMANCHE 4 MAI 1919, à 1 heure 

au Bourg de VAIRÉ 

VENTE AUX ENCHÈRES 

- D'UN 

BEAU MOBIL IER 

Lits, Literie, Armoires, Buffets, Commodes, 

Tables à rallonges et autres, 

beau Buffet de salle à manger, Meubles 

vitrines, une Cheminée Subderman, 

Plats, Assiettes appliques en Quimper et 

autres Objets. 

Vente de Fonds de Serrurerie 

DEUXIÈME INSERTION. 


date aux Sables-d'Olonne du quinze avril 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, Monsieur 

GEORGES RASSINOUX, commerçant, 

demeurant à Luçon, a vendu à Monsieur 

EficÈsm GUIBERT,• serrurier-électricien, 


le Fonds de Serrurerie qu'il exploitait 

aux Sables-d'Olonne, place de l'Ancien- 

Hôpital, comprenant la clientèle, l'achalandage 

et le matériel qui en dépendent. 




chez Monsieur TORTEREAU, Agent d'Affaires 


Po u r de ux ième inse r t io n : 

TORTEREAU. 

Etude de Maitre J . PERRIN, huissieraudiencier 

aux Sables-d'Olonne, rue de 

la Poiesonnerie (successeur de Maitre 

LALERE). 

VENTE DE MEUBLES 

Le MERCREDI SEPT MAI mil neuf 

cent dix-neuf, à u ne he u re du so ir, dans 

une Salie, sise cours Blossac, numéro 16, 

il sera procédé par le Ministère de Maître 

PERRIN, huissier, à la Vente aux Enchères 

publiques d'un 

BEAU MOBILIER 

consistant en - 

1° Une Salle à manger Henri II en 

noyer, composée de : un Buffet à portes 

pleines, une Desserte dessus marbre, une 

Table à trois rallonges, une grande Glace 

biseautée et six Chaises cannées ; 

2° Trois Chambres à coucher, 

composées de : Lits avec sommier, Armoires. 

à glaces biseautées et Tables de 

nuit dessus marbre. 

lit divers Meubles et Objets mobiliers, 

tels que : Lits ordinaires, Literie, 

Tables de nuit et de toilette, Commode 

psyché dessusemarbre, Commodes ordinaires 

et de toilette, Garnitures de toilette, 

Canapé, Divan, Fauteuils, Pont', 

Chaises de salon, 'Guéridon en acajou, 

Suspension à gaz en cuivre, Buffets, 

Porte-chapeaux, Cuisinière, Potager et 

une-quantité d'autres objets. 

Au Comptant et 10 */,- en sus 


J. PERRIN. 

Etude de Maitre POISSONNET, notaire 

à Angles (Vendée). 

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extension sur les communes du Bernard 

et d'Angles (Vendée), à proximité 

des villages des Ra b o u i l lères et 

des R iv ières , comprenant 

Bàtiments d'habitation et d'exploitation, 

cour, jardin, ruages, et des terres labourables, 

prés et pâtures de très bonne 

qualité. 

Le tout figurant-â la matrice cadastrale : 

coal.. de Longeville, pour... 47" 46" 64" 

- du Bernard, pour 2 91 70 

- d'Angles, pour 4 55 05 

Au Total 54593539' 

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S'adresser : à Paris, à M. SERRAULT, 

11 b is, rue Lacépède ; à Angles, à Maitre 

POISSONNET, notaire. 

Les Sables , - Imp. ROCHE-JOURDAIN, 5, Avenue Carnot (place de la Liberté). 

Etudes de Maître "-Léon BARBAUT, 

avoué à Versailles, avenue de Saint- 

Cloud, numéro 39, et de Maitre Paul 

MOREAU, notaire. aux Sables-d'Olonne, 


Ve n te su r Lic i ta t ion 

En l'Etude et par le Ministère de Maître 

MOREAU, notaire aux Sables- d'Olonne 

Le 17 MAI 1919, à 13 heures 

VILLA AUX SABLES-D'OLONNE 

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Rue Guynemer 

M is e a Pr ix 15.000 fr. 

S'adresser pour les renseignements : 

A Versailles, à Maitre BARBAUT, 

avoué ; aux Sables-d'Olonne, à Maître 

MOREAU, notaire ; à Paris, à Maître 

COURCIER, notaire, 17, rue de Presbourg- 

et pour visiter audit Maître MO- 

REAU. 

Emphysème Pulmonaire 

L'Emphysème est causé par la dilatation des 

alvéoles pulmonaires, l'air circule mal dans 

les bronches, et la régénération du sang reste 

incomplète. Comme l'asthme, l'emphysème 

donne lieu à des crises d'étouffement et se 

traite de même. Le meilleur remède à employer 

est la Poudre Louis Legras, qui calme 

instantanément les plus violents accès et guérit 

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S'adresser au Bureau du Journal. 

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de M. MOREAU, notaire. — Au comptant 

et 10 •/e en sus. — Pour renseignements, 




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et traiter, s'adresser :oit à M. TORTEREAU, 

agent d'affaires aux Sables, soit à M. ALEXAN- 

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M MALLARI) a l'honneur d'informer le Public qu'il commence à reconstituer ses Stocks 

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interrompu ses opérations; les tirages ont eu lieu exactement le 1" de c haque mois . 

Les porteurs de Bons de .11-et 4Cluvatallisnitiou qui ont cesse leurs versements 

depuis les hoatilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versements 

à mur, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bons, soit e t , 

écrivant à M. Fi:imams RERALID, S imone , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre 1..a. Curairalisiation, avec les Sociétés -similaires, 

dont le nom est accompagné du met e Capitalisation. s 

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Ac BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTe DE FRANCE. 

e Traité de Paix 

La rédaction du traité des préliminaires 

de paix est achevée ; le texte, 

imprimé, a été lu aussitôt aux plénipotentiaires 

allemands réunis à Ver- 

sailles et dont les pouvoirs ont été 

vérifiés. 

Le traité comprend 400 articles ; il 

a été approuvé unanimement par le 

Conseil des Ministres qui en a entendu 

la lecture dimanche. 

Le traité se divise en 1.4 chapitres ; 

après le préambule, il traite des fron- 

tières de l'Allemagne, puis viennent 

les clauses se rattachant aux change- 

ments de frontières, celles qui concernent 

les colonies allemandes ; les 

clauses militaires, navales, aériennes ; 

le chapitre relatif aux prisonniers de 

guerre ; le chapitre des responsabilités 

de la guerre (sanctions contre Guillaume 

II et tous les Allemands coupables). 

Ensuite, ce sont les clauses 

relatives aux réparations, les clauses 

financières, économiques ; le régime 

des ports, voies ferrées, voies navigables 

; la législation internationale 

du travail, les garanties et enfin les 

clauses générales de ratification. 

M. de Brockdorft-Rantzau est bien 

qualifié pour parler au nom de tous 

les Etats allemands, mais on envisage 

la possibilité de faire signer le traité 

par les Etats particuliers. ce qui impliquerait 

l'obligation pour eux d'en- 

voyer des délégués spéciaux. 

Nous constatons avec satisfaction 

que l'Italie sera représentée aux négociations 

de Versailles. MM. Orlando 

et Sonnino sont rentrés à Paris, ce 

qui indique qu'une solution satisfai- 

sante est sur le point d'intervenir en 

ce qui concerne la question de Fiume. 

De même, en ce 51.1i concerne la 

Belgique, nous enregistrons avec plai- 

sir que le Conseil de la Couronne, 

réuni dimanche soir, a décidé qu'elle 

signerait les préliminaires de paix. 

Rien n'était moins certain, il y a 

quelques jours, car la Belgique avait 

beaucoup à se plaindre de la façon 

dont ses intérêts étaient pris à la 

Conférence de la Paix ; les questions 

territoriales aussi bien que les questions 

finançières chères à la Belgique 

n'avaient pas trouvé au sein de la 

Conférence l'accueil favorable qu'elles 

méritaient. Et c'était infiniment regrettable 

car les Alliés doivent beaucoup 

à la noble et vaillante Belgique. 

Mais des négociations sont interve- 

nues depuis, et satisfaction parait 

avoir été donnée dans une certaine 

mesure à notre alliée qui considère 

maintenant que les conditions qui lui 

sont faites dans le traité sont honora- 

bles et aussi bonnes que possible étant 

donné la situation générale. 

En somme, les difficultés semblent 

s'aplanir ; d'autre part, la situation 

extérieure parait aussi devoir s'amé- 

liorer; le bolchevisme est franchement 

en baisse. A Munich, le parti i de 

l'ordre a repris le dessus:, à Budapest, 

les Roumains ont contraint le Soviet 

à se retirer ; en Russie même, Lénine 

et Trotzky semblent près de leur 

chute. Espérons ! NOËL. MARTY. 


ItEt.WISIMSW. 



MARILLAC (Aimé), canonnier breveté à 

bord du M ameluck : 

Excellent pointeur, s'est fait remarquer par 

un calme et un sang-froid le 10 mars en dé- 

truisant un réduit ennemi. 

La famille de ce valeureux marin habite 

notre Ville, 12, rue de la Pie. 


Gurrdoi.) (Ernest-Léopold), adjudant au 

83° régiment territorial d'infanterie : 

Sous-officier au-dessus de tout éloge. Malgré 

une grave blessure à la poitrine a conduit 

avec le mépris de la mort, sa section à l'assaut 

d'une compagnie allemande le 26 septembre 

1914, à Le Transloy. (Croix de Guerre). 

M. Guitton est actuellement principal 

Here d'avoué chez M° Lévellié, 

No t re De v o i r 

O i 'qane de Com ités eep ub l ' sa in s de tA rrondissemen t des Sables -d 'Olonne 

Ce Journal est désigné" pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

CONSEIL GÉNÉRAL DE LA VENDÉE 

Sur la demande de M. Pacaud qui se 

plaint des attributions insuffisantes du 

charbon domestique et de forge, M. le 

Préfet répond qu'il a obtenu la promesse 

de contingents plus élevés pour l'avenir. 

— M. de Baudry d'Asson, interpelle au 

sujet du sucre, M. Jeanneau au sujet des 

blés, M. Colins; au sujet du sulfate de 

cuivre. M. le Préfet donne des explica- 

tions précises et rassurantes. 

— M. Jeanneau rapporte la question 

des retraites du personnel des tramways 

qui s'élèvera de 500 à 700 francs à 65 ans 

-d'âge. Adopté. 

— M. Pacaud dit que l'Intendance laisse 

pourrir les foins réquisitionnes. D'ici peu, 

on sera obligé de s'en débarrasser, et on 

les livrera à 2 fr. 50 le mille pour faire de 

l'engrais, alors qu'à nos cultivateurs on a 

réquisitionné ce foin à 80 franc t 

— Du fait des inondations le-elommunes 

de Challans et de Sallertaine ont subi • 

d'importants dégâts; ceux de Sallertaine 

s'élèvent à 13:500 francs. Il y a lieu de 

demander à l'Etal à leur venir en aide et 

pour déterminer celui- ci, le Conseil vote 

un crédit de 50.000 francs, sous réserve 

que le Ministre de l'Agriculture accorde 

au moins 200.000 francs. 

— Une loi récente oblige les villes de 

plus de 10.000 habitantq à avoir un projet 

d'aménagement, d'embellissement et d'ex- 

tension. Une Commission spéciale doit 

être instituée à cet effet. L'Assemblée 

désigne, pour en faire partie, les Maires 

de La Roche, Fontenay, Luçon et Les 

Sables. 

— Le Conseil estime qu'il n'y a pas lieu 

de créer, pour le moment du moins, une ' 

caisse de chômage départementale, le 

Comité de secours permanent suffisant 

actuellement aux besoins. 

— Après avoir examiné les propositions 

présentées pour l'entretien des chemins 

de grande communication, le Conseil 

ajourne au mois d'août la question de la 

suppression de sept postes d'agents-voyers 

cantonaux, qui réaliserait une économie 

de 31.500 francs. Nos chemins ont été 

négligés pendant la guerre et leur état va 

nécessiter une dépense de 7 millions, 

dans laquelle sera compris l'achat de 4 - 

camions, 20 charrues décapeu-ses et 2 cy- 

lindres à vapeur avec piocheuses. Le 

Conseil vote 200.000 francs pour l'achat 

immédiat de 2 camions et un cylindre et 

la réouverture de plusieurs csrrières lo- 

cales. 

— Suivant l'exemple de l'Etat, l'Assem- 

blée vote une allocation de' 30 francs aux 

petits retraités. 

— Un certain nombre de voeux sont 

enfin émis sur : l'amélioration des trains et 

tramways ; la taxe de luxe qui n'est pas 

appliquée de la même façon dans toutes 

les stations balnéaires ; la dénomination 

de Bretignolles-sur-Mer, à la commune de 

Bretignolles." 

— Les habitants de l'Ile-d'Yeu ont pé- 

titionné pour que la tolérance de chasser 

sans permis et en toute saison -leur lut oc- 

troyée à nouveau. Quand l'état de siège 

sera levé, répond M. le Préfet. 

-- Sur le rapport de M. Colins, appuyé 

par M. Pacaud, le Conseil émet le voeu 

qu'une loi autorise la ferme à bail du port 

des Sables, « afin de permettre et de faci- 

liter le développement des industries 

régionales et la reprise des affaires com- 

merciales ». 

Ariundisseinect des Sables-O'Clonne 

9.es Sables 


(A n ci en ne heu re) ue. soir 

Samedi 10 mai 1 s 1 21 

Dimanche 11 — 1 39 1 57 

Lundi 12 — 2 14 2 31 

Mardi -13 — 2 46 3 1 

Mercredi 14 'd 17 3 32 

Jeudi 15 — 3 46 4 1 

Vendredi 16 — 4 17 4 31 

Grande M arée , le 16 mai, à 4 h. 31 soir — 86 

Majorations de Pécule 

aux démobilisés 

Les démobilisés possesseurs de carnets 

de pécule ayant des enfants de moins de 

16 ans sont invités à se présenter à la 

Mairie aux dates ci-après, pour y donner 

tous renseignements nécessaires pour ob- 

tenir les majorations de 20 °/° accordées à 

chaque enfant : 

Classes 1888 à 1895. -- Lundi 12 mai. 

— 1896 à 1900. — Mardi 13. 

-- 1901 à 1903. — Mercredi 14. 

— 1904 à 1906. — Jeudi 15. 

— 1907 et suivantes.— Vendredi16. 

:.711..no.1 10 Mai 

Les Affaires Publiques 

e s t d e l es c on naî tre e t d 'y pr en dre par t e t n o tre In t érê t n o us l e c omman de imp éri e u s em en t 


Les intéressés sont invités à présenter 

toutes pièces justificatives (livret de fa- 

mille, etc...). 


Le coupon des cartes de charbon por- 

tant le numéro 1 du mois de mai sera mis 

en distribution à partir du 5 mai 1919. Le 

coupon aura une valeur de cinquante kilos. 

Les coupons 1 et 2 d'avril et des mois 

précédents sont annulés depuis le 2 rosi. 

Essais de Culture mécanique 

Le Syndicat agricole départemental de 

la Vendée nous fait connaître qu'il sera 

procédé -à La Roche-sur-Yon, lundi pro- 

chain 12 mai, jour de l'exposition-foire, à 

des essais. de labourage par un tracteur 

agricole R ip présenté par les Garages et 

Ateliers de l'Ouest. 

Les expériences auront lien sur l'em- 

placement de la nouvelle remise à ma- 

chines des chemins de fer de l'Etat, à 

quelques centaines de mètres du pont des 

Sables (suivre la route des Sables-d'O- 

lonne et prendre le premier chemin à 

main gauche) le matin à partir de 10 heu- 

res et l'après-midi à partir de 14 heures. 

Ponts et Chaussées 

Aux termes d'un arrêté en date du 20 

avril 1919, les sous-ingénieurs conduc- 

teurs et adjoints techniques des Ponts et 

Chaussées du département de la Vendée 

dont les noms suivent sont affectés, à 

partir du 1- mai 1919, aux services ci- 

après : 

Nord S. O. — M. Steclet, ingénieur en 

chef : MM. Louis. Gannat, sous-ingénieur 

principal de 2° classe ; Auguste Fruchard, 

conducteur des ponts et 'chaussées de 1" 

classe; Alfred Dambreville, sous-ingé- 

nieur des ponts et chaussées de 1" classe; 

Etienne Lacour,- adjoint technique prie- 

cipal de D classe; Alfred Jades, adjoint 

technique principal de 1" classe; Aimé 

Dudit, adjoint technique principal de 2^ 

classe ; Jules Ribot, Jean Dubé, Prosper 

Caurat, adjoints techniques de 2° classe ; 

Adolphe Cazamayou, adjoint technique de 

3° classe. 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valera THF 

La Remise des Impôts aux Mobilisés 

La loi du 31 mars 1919 a accordé une 

remise intégrale et d'office de la contribu- 

tion personnelle mobilière due pour les an- 

nées '1914 à 1919 inclus, sous la seule 

réserve que le revenu net total des inté- 

ressés, au titre de l'impôt sur le revenu, 

ne dépasse pas 5.000 francs. 

1° A tous les mobilisés pour les années 

pendant lesquelles ils auront été présents 

sous les drapeaux; 

2° A tous les militaires qui auront été 

renvoyés dans leurs foyers par suite d'in- 

firmités résultant de la guerre, ainsi qu'aux 

veuves, orphelins et ascendants directs de 

ceux qui sont « morts pour la France ». 

En mitre, en dehors de la contribution 

ci-dessus indiquée, les contribuables qui 

ont dû cesser l'exercice de leur profession 

au cours de la guerre, ou ceux dont la, 

diminution des bénéfices a été notable 

pendant la guerre, obtiendront, suivant le 

cas, soit la remise des contributions des 

patentes, soit une réduction sur le droit 

des patentes à leur charge. 

Dans tous les cas, les contribuables qui 

n'ont pas droit au dégrèvement d'office, 

pourront toujours présenter une demande 

de remise. - 

Pour obtenir ce dégrèvement, les inté- 

ressés doivent produire à l'administration 

des contributions directes : 

1° L'avertissement,les extraits de rôles; 

sommations ou quittances concernant les 

çotes pour lesquelles ils ont droit au dé- 

grèvement ; 

2° Un extrait de leur livret militaire cer- 

tifié par le Maire de la commune et indi- 

quant les périodes pendant lesquelles ils 

ont été présents sous les drapeaux, ou 

bien un extrait de titre de réforme ou de 

pension, ou enfin un extrait de l'acte de 

décès. 

Le Commerce de l'Avoine 

Le Jo urn a l Offic ie l publie une circulaire 

adressée aux préfets par le Ministre 

de l'Agriculture et du Ravitaillement, en 

vue de rendre la liberté aux transactions 

commerciales privées portant sur l'avoine. 

A dater du 10 mai, l'intervention des 

bureaux permanents dés céréales, dans 

l'acquisition et la répartition de cette 

denrée sera provisoirement suspendue, et 

l'avoine pourra circuler sans .permis. 

Toutefois, les prix pratiqués ne devront 

pas dépasser le taux fixé par l'article 6 du 

décret 21 mai 1918 ; soit 55 fr. les 100 kilogrammes 

nets et nus. 

Rappelons, d'autre part, que le sous-se- 

crétariat d'Etat du Ravitaillement met à 


I 9 

sont les Nôtres 

la disposition des grattements d'agricul- 

teurs,- des orges destinés à la nourriture 

des animaux. 

Croix-Rouge Française - 

La Société Française de Secburs aux 

Blessés — section la plus ancienne de la 

Croix-Rouge Française — met, dans un 

grand nombre de villes, ses dispensaires 

à la disposition de la population laborieuse 

pour les soins médicaux et chirurgicaux 

(pansements, piqûres, etc.) qui exigent, si 

l'on veut se garantir d'accidents parfois 

sérieux, des conditions d'asepsie généra- 

lement impossibles chez soi. 

Aux Sables- d'Olonne, le dispensaire de 

la Croix-Rouge fonctionne, les après-midi 

de tous les jours non fériés, dans, la rue 

des Jardins, presle Couvent de Chavagnes. 

A p ar t ir de la sema ine pro cha ine, des 

c o ns u l ta t io ns gra tuites p o ur les indig e n ts 

y Sero n t don nées les m ardis e t v e ndred is , 

de 1 5 à 1 6 he u res . 

Les Restes de nos Hérôs 

- L'Administration de la Guerre, a fait 

organiser dans toute l'ancienne zone des 

armées un, service spécial chargé de pro- 

céder à un repérage général des sépul- 

tures des militaires tombés au— champ 

d'honneur. En particulier, pour les tombes 

isolées, on opérera l'exhumation des restes 

et la réinhumation dans des cimetières 

existants ou à créer. Cette zone a été 

divisée, à cet effet, en cinquante et un 

secteurs placés chacun sous l'autorité d'un 

officier auquel il a été prescrit de prendre 

les précautions les plus minutieuses, pour 

assurer, partout où elles seront possibles, 

les identifications. 

Il importe donc qu'aucune tombe ne soit 

actuellement remuée et qu'aucune main, 

même pieuse, ne puisse soustraire à l'axa- 

men de ces officiers ni le corps lui-rpème 

ni aucun des objets enterrés avec lui. 

Il est rappelé, à cette occasion, que toute 

fouille- de tombe ou exhumation par des 

particuliers demeure rigoureusement in- 

terdite. 

Par contre, dans chaque secteur, les fa- 

milles sont autorisées à sé faire représen- 

ter collectivement aux opérations de repé- 

rage et d'exhumation, soit par le maire de 

la localité, soit par deux délégués proposés 

à l'agrément du Sous-Secrétaire d'Etat de 

l'Administration de la Guerre par la Fédé- 

ration nationale des oeuvres de recherche 

de disparus. 

• La Prorogation des 

Baux des Fermiers 

Le Jo urn a l Offi c ie l du 26 avril dernier a 

publié un décret relatif à la prorogation et 

à la suspension des baux des fermiers et 

métayers qui ont été mobilisés. 

La réglementation existante a donné aux 

fermiers et métayers mobilisés la faculté 

de retarder d'un an l'expiration du bail ou 

l'entrée en jouissance pour tous les baux 

qui (levaient arriver à échéance ou com- 

mencer à courir avant une.certaine date 

(en dernier lieu le 1" juillet 1919). 

Le décret promulgué aujourd'hui ap- 

porte une modification à ce régime, qui, 

tout en sauvegardant les intérêts légitimes 

des fermiers mobilisés, prépare le retour 

progressif au droit commun et au libre jeu 

des conventions, 

Parmi les fermiers mobilisés, ceux qui 

ont été libérés avant le 1 °' septembre 1917 

ont été à môme, au cours de la dernière 

campagne agricole, de retirer de l'exploi- 

tation un bénéfice de nature à compenser 

en général une part importante de la perte 

qu'ils avaient pu subir du fait de leur ab- 

sence pendant les trois premières années 

de guerre. Les fermiers ou métayers de 

cette catégorie ne pourront plus, à dater 

du 1" juillet 1919, obtenir de nouvelle 

prorogation. 

Au contraire, ceux qui n'ont été ren- 

voyés dans leurs foyers que postérieurement 

au 31 août 1917 pourront prolonger 

d'un an la durée de leur jouissance ou 

retarder de pareil délai le point de départ 

de leur location, pour tous les baux arri- 

vant à -expiration ou devant commencer à 

courir pendant le deuxième semestre de 

1919. - 

Le Moratorium des Assurances 

Un décret paru au Jo u rna l Ofic ie l du 

27 avril 1919, proroge pour une nouvelle 

période de 90 jours francs les délais précé- 

demment accordés pour l'acquittement des 

sommes dues par les sociétés d'assurance, 

de capitalisation et d'épargne. 

Ce décret complète le régime établi par 

les décrets précédents en faveur cl-es assu- 

rés mobilisés. 

La plupart de ceux d'entre eux qui n'ont 

pas souscrit l'avenant de risque de guerre 

et dont l'assurance par suite, a été sus- 

pendue pende& toute la durée des hesti- 

11, 

lités, conformément aux clauses de leurs 

polices, n'ont pas été couverts contre le 

risque de décès pendant tout ce temps. Il 

ne serait donc pas équitable de leS-consi- 

dérer comme débiteurs de leurs primes 

intégrales pendant cette période, et en 

conséquence le décret prescrit que les 

primes seront réduites de la portion affé- 

rente au risque de décès. 



Le cocher de fiacre Guibert (Eugène.), 

56 ans, route de Talmont, n'a rien trouvé 

mieux que de faire monter dans sa voiture 

de place n° 8, sept personnes au lieu de 

quatre qu'elle doit contenir. 

Et ce fut bien là sa déveine, au beau 

milieu du Remblai il tomba sur dame 

Police qui lui dressa procès-verbal pour 

infraction au règlement sur la police des 

voitures de place. 


Il e été trouvé : 

Par M. Charles Robin fils, débit da 

tabac rue des Dunes, une somme d'argent 

assez importante. 

Oloesue 

Service de la Répurgation. — Le 

Maire de la commune d'Olonne a l'honneur 

de rappeler à ses administrés que, confor- 

mément à l'arrêté municipal pris quelques 

mois avant la guerre, il est interdit aux 

ménagères de déposer le produit du ba- 

layage sur le bord des rues et voies publi- 

ques du bourg après 8 heures. 

La voiture du balayeur passera chaque 

matin, à partir de 8 l'étires, pour l'enlève- 

ment des boues et immondices provenant 

du balayage. 

— Préveil de La ,Girvière. — Le 

préveil de La Girvière, supprimé pendant 

toute la durée de la guerre, aura lieu le 

dimanche 18 mai courant. 

— État-Civil (du 1" au 7 mai). — 

M a r iag e . — Fernand-Marcel-Victorien 

Astagneau, cultivateur aux Pontorinières, 

et Adeline- Louise -Désirée Mérand, culti- 

vatrice à La Routière. 

Déc ès . — Marie-Adèle Roi, 87 ans, sans 

profession, célibataire, aux Chicons. 


A ud ience du Mer credi 3 0 Avri l 1 9 1 9 

Vol d'Epaves 

Ernest Robin, 40 ans, qui trouva à la 

.côte un fût vide et le scia pour en faire 

des bailles, récolte 100 francs d'amende 

avec sursis. 

Outrages à Garde champêtre 

Colomb (Joseph), 40 ans, marin, à La 

Chaume, qui avait été condamné le 19 

mars dernier à 8 jours de prison par dé- 

faut,- ayant fait opposition au jugement, 

comparait de nouveau aujourd'hui. La . 

peine est réduite à 16 francs d'amende, 

après plaidoirie de M° Louis Lecomte_ . - 


Le 15 février 1919, vers 22 heures, le 

soldat 7... (Eugène), 22 ans, se trouvait 

sur la route de Nantes, à proximité de la 

cour Guilbaucl. D'une discussion avec 

d'autres soldats, il fut terrassé et frappé. 

Voulant échapper à ses agresseurs il se 

réfugia chez les époux Lemarec cour Guil- 

baud, qui au bruit s'était levé. Sur le 

refus de ceux-ci de les laisser entrer, les 

soldats bousculèrent Lemarec (Joseph), 

58 ans et pénétrèrent dans la maison. Le 

fils Lemarec (Henri), 18 ans, qui était 

couché, fut frappé et jeté à terre, se d éga - 

ge a n t il se défendit de son mieux. Le fils 

Victor étant arrivé sur ces entrefaites les 

Lemarec se réunirent et frappèrent les 

soldats à leur tour. 

Les soldats Lanier (Georges), 30.ans, et 

Touray (Armand), 22 ans, les agresseurs, 

sent condam nés à15 joursd e prison chacun. 

Lemarec (Henri) et son frère Victor, 26 

ans, à 25 francs d'amende ; J... à 16 francs; 

Lemarec père est acquitté. 

Délits forestiers 

Pour vol de cônes de pin les nommés 

Pierre Gendron, Etienne et Constant Barbeau 

sont condamnés à différentes peines. 

ÉTAT-CIVIL D4S SABLES 

Du 1 . r au 8 Ma i 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Augusta-Louisa Chérier, rue des Halles, 97, 

Marcel-Pierre-Jean Cols, rue du Gazomètre, 29. 


Paul-Ernest Bigard, propriétaire, rue du Bastion, 

1, et Yvonne-Aimée Arnoutd, sans pro. 

fession, aux Sables. 

Henri-Narcisse-Victor Héraud, marin, 34, rue 

N° 1.829 




Adresser tout es qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIIY , 

imprimeur de la 'Vendée Répub l ica ine , Place de i n 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . la ligue 0 fr. 375 




On traite à forfait le lesAnnonces périodiques ou continus. 

'1 1éphone 1-4-4 


do i t ê tre adress é à M. Val ère MÀ THÉ , R éda c te ur-G é ran t 


des Deux-Phares, et Jeanne-Florence-Bernadette 

Mathé, sans profession, rue Napoléon, 

29. - 

Pierre-Armand -Gustave Lemoine, soldat au- 

260e c.'infanterie,à L'Ilerbergement, et Claire - 

Mathilde- Marie -Prunier, sans profession, asti 

Sables. 

Ferdinand Auguste Emmanuel Jaunet, cultivateur, 

aux Brouzils, et Berthe-Marie-Henriette 

Lemoine, charcutière, cours Blossac. 

Paul-Louis Fontaine, peintre (mobilisé), rue 

des Belles, et Jeanne-Hortense Menier; sans 

profession, à Douchy (Nord). 

Gemmi-Clément-Ludovic-Paul Guillaume, employé 

à la Cie des Tiamways (mobilisé). à 

Neuvic (Corrèze), et Marie-Antoinette-Agnès- 

V4ctoire Bousseati, institutrice, route de 

Tal mont. 

Maurice Jonquet, clerc de notaire, à Levallois- 

Peéret (Seine), et Madeleine-Georgette Godait, 

sans profession, place du Palais, 6. 

• 

MARIAGES 

Chatees-François-Léandre Constantin, c l e rc de 

notaire, 34, rue de l'Estacade, et Zélia-Ernélie 

Martel, sans profession, rue des Deux- 

Phares, 46. 

Charles-Arthur Léger, marin, 71, rue du Port, 

et Irma-Victoire Jomeau, sans profession, 

rue Napoléon. 

Laurent-Désiré Davigo, capitaine au cabotage, 

à Groix (Morbihan), et Amanda Olive Florence 

Butas, sari! profession, 49, rue Napoléon. 

Edgard-Pierre Rayon, marin, rue Napoléon, 

et Marie-Esther-Léontine Potier, blanchisseuse, 

rue de l'Est, 52. 

Charles-Louis-René Brune-tes», marin, rue de 

la Patrie, et Joséphine -Marie Berthomé, 

poissonniè• e, rne de la Patrie. 

Gustave-Emmanuel-Etienne Augereau,employé 

de commerce, 14, rue de l'Eglise, et Céline- 

Marie-Louise Tessier, sans profession, rue 

de la Pie, 7. 

Ernile-Louis-Eiienne Mme, préposé des Douanes, 

aux Portes (Charente-Intérieure), et 

Marie- Flavie - Fernande-Victoire Boucard, 

couturière, rue du Pilori. 

Pierre-Jean Kzerho, marin, 36, rue Napoléon, 

et Marie-Bernadette-Augustine Barreau, 

poissonnière, route de Nantes, 53, 

nÉcÈs 

Victorien-Clément-Henri-Joseph ?digne, 19 ans, 

soldat au 11e Escadron du Train des Equipages, 

rue de la Justice, 57. 

Auguste-Pierre Marchandeau„ 80 ans, époux de 

Léontine Baffin, rue des Merciers, 20. 

Marie Eugénie Durand, 70 ans, sans profession, 

épouse de Onésime-Jean-Baptiste-Maaime 

Lecestre, boulevard de Castelnau. 

Célestin Babiller, 76 ans, jardinier; époux de 

Constance Duranteau. (H ). 

Marie Rose Lucas. 72 ans, sans profession, 

veuve de Jacques-François Guilloux, 11, rue 

de l'Eglise. 

Marie Henriette Porcher, 58 ans, sans profession, 

épouse de Anatole-Théodore Gauthler, 

rue Pépin, 10. 


NAISSANCES 

Amédée André Massé, rues la Forge, 15. 

PROMESSES DE IttAiiIAGES 

Paul-Jean-Balthazard-Léonard Héraud, marin, 

rue du Cimetière, et Aurélie-Raymonde- 

Léonie Charlotte Diochet, sans profession, 

rue de l'Armandèche, 35. 

DÉCÈS 

Louis-Rémi Garandeau, 62 ans, marin, célibataire, 

rue de l'Epicerie, 40. 

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Lundi 12. — Bouin, Fontaines, La Rochesur-Yon 

(foire.aux chiens). 

Mardi 13. — Challans, Chantonnay (marché 

à bestiaux), Mortagne, Rocheseneére, Saint- 

Georges-de-Montaigu. 

Mercredi 14. — Poussais, L'Oie. 

Jeudi 15. — Boissière- de-Monta igu (volailles), 

La Chapelle-Achard, Commequiers, Poiré-sur- 

Vie, Ponzauges, La Roche- sur-Yon (chevaux 

de luxe, de service et de demi- sangl. 

Vendredi 16. — Sainte-Hermine (jeunes 

veaux), Saint-Hilaire-des,Loges. 

Samedi 17. — Apremont, Beaulieu-sous-la- 

Roche, Champ-Saint-Père, La Garnache, Saint- 

Gervais.

CAPITAILESAIrierti 

SOCIÉTE ANONYME (FONIWE EN 18SS) 

Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Elat 

Capital Social 5 Millions 

Siége Socia l 3 , ru e Louis- le -Gran d , Paris 

L a Cap i ta l is a t io n n'a pas interrompu 

un seul jour ses opérations pendant la 

guerre ; aussi mensuellement nous avons 

des remboursements dans la région. 

C'est ainsi que le mois dernier, M." 

Porson, 35, rue du Palais, aux Sablesd'Olonne, 

a vu ses bons n" 701.814 et 

704.693 sortir remboursables à chacun 

500 francs, soit 1.000 francs. 

Au tirage du 1" mai courant, les bons 

de 33 ans n.° 632.180 et 635.059 sont sortis , 

remboursables 500 francs chacun, soit 

1.000 francs, à M. Charles Bossi, gendarmé 

à La Mothe-Achard. 

Etudes de Maitre ROBERT, avoué, 4, 

place de la Préfecture, à La Roche-sur- 

Yon ; Maitre Gustave CHARON, 

avoué, 29, rue de la Poissonnerie, aux 

Sables-d'Olonne, et de Maitre Paul 

MOREAU, nqtaire aux Sables-d'Olonne, 

6, que la Poissonnerie. 

VENTE PAR LICITATION 

DE 

2 Maisons d'Habitation 

se joignant 

Sises aux SABLES-D'OLONNE 

R ue des Co rde r ies, .1 e t 1 b i s . 

Le SAMEDI TRENTE ET UN MAI 

mil neuf cent dix-neuf, à tre iz e he u res, en 

l'Etude de Maitre MOREAU, notaire aux 

Sables-d'Olonne, il sera procédé à la 

Vente aux Enchères publiques et à l'extinction 

des feux des Immeubles ci-après 

désignés : 

Vi l l e d e s Sa bl e s -d ' Ol onn e 

Defix Maisons d'Habitation se joignant 

sises aux Sables-d'Olonne, rue des 

Corderies, numéros un et un b is , comprenant 

chemine un sous-sol habitable, au 

rez-de-chaussée une salle à manger et 

une cuisine ; au premier étage, deux chambres 

à coucher, cour et 'Water-closets 

communs. 

Mise à Prix : D ix te i l le fra ncs, 

c i 1 0 .000 

La dite Vente a lieu en vertu d'un jugement 


des dispositions de la loi du dix-neuf 

mars mil neuf cent dix-sept, par le Tribunal 

civil de La Roche-sur-Yon, le quatre 

mars mil neuf cent dik-neuf, enregistré. 

A la requête de : 

1° Monsieur HENRI SEILLE, typographe, 

demeurant à Paimbœuf (Loire-Inférieure) 

; 

2. Monsieur RENÉ SEILLE, ajusteur, 

demeurant à La Roche-sur-Yon (Vendée); 

3^ Monsieur ARTHUR SEILLE, typographe, 

demeurant à Nantes, rue Rabelais, 

numéro 3 (Loire-Inférieure). 

« Agissant en qualité de tuteur ad 

» hoc du mineur. JEAN-EMILE-HENRI 

n SEILLÉ, issu de l'union de MARIE- 

» LOUISE-AUGUSTINE PAJOT et EMILE 

n SEILLE, à cause de l'opposition d'in- 

» térêts existant entre le dit mineur et 

» son tuteur datif, le dit mineur hério 

tier sous bénéfice d'inventaire de 

» ses père et mère. o 

Cette Vente aura lieu en présence ou 

lui dûment appelé de Monsieur EMâlAnuel 

PAJOT, marin retraité, demeurant 

rue des Corderies, numéro 8, aux Sablesd'Olonne. 

« Pris en qualité de subrogé-tu- 

» teur du mineur JEAN-EMILE-HENRI 

» SEILLE. » 

Pour tous renseigneirients s'adresser à 

Maitre ROBERT, avoué à La Roche-sur- 

Von, à Maitre CHARON, avoué aux Sables-d'Olonne 

et à Maitre MOREAU, notaire 

rédacteur et détenteur du cahier des 

charges. 

Fait et rédigé aux Sables-d'Olonne le 

deux mai mil neuf cent dix-neuf. 

G. CHARON. 

Enregistré aux Sables-d'Olonne le deux 

niai mil neuf cent dix-neuf, folio 24, case. 

21. Reçu, décimes compris, un franc qua.- 

tre-vingt-huit. 

Signé : A. DEMÉJANÈS. 

Certifie par l'Imprimeur sou 

Stade de Maître Gustave CHARON, 

avoué-licencié, 29, rue de la Poissonnerie, 


- MAMIE 


Notification a été faite à la requête de 

Monsieur LOUIS-AUGUSTE ADNOT, chef 

d'institution, demeurant à Montrouge 

(Seine), Grande-Rue, numéro -27, pour 

lequel, domicile est élu en l'Etude de 

Maître GUSTAVE CHARON, avoué, 29, 

rue de la Poissonnerie. 

Avec déclaration à Monsieur le Procureur 

de la République : 1° Que ladite notification 

lui était ainsi faite conformément 

à l'article 2194 du Code civil pour qu'il 

eût à prendre telles inscriptions d'hypothèque 

légale qu'il aviserait dans le délai 

de deux mois et que faute par lui de ce 

faire dans ce délai, l'immeuble dont s'agit 

serait et demeurerait définitivement purgé 

et libéré entre les mains du requérant de 

toutes hypothèques de cette nature. 

2° Que les anciens propriétaires de tout 

ou partie de l'Immeuble vendu sont, outre 

les vendeurs : 

Monsieur ADOLPHE GIRAULT, directeur 

honoraire d'école publique, demeurant 


Monsieur LÉON GIRAULT, directeur de 

l'école de garçons à Nanterre, y demeurant, 

époux MERVILLE. 

Monsieur VICTOR GIRAULT, instituteur, 

domicilié à Paris, rue Ordener, 

numéro 135 bis . • 

Madame LOUISE-VICTORINE DAUVIS- 

SAT, en son vivant épouse de Monsieur 

ADOLPHE GIRAULT,sus-nommé, décédée. 

Madame HÉLÈNE -MARIE MERVILLE, 

épouse de Monsieur LÉON GIRAULT, 

sus-nommé, demeurant à Nanterre. 

Monsieur EMILE THOMAS, architecte 

et Madame ALICE HUBERT, son épouse, 

demeurant ensemble à Saint-Maur. 

Congrégation des Ursulines de Jésus, 

dite de Chavagnes. 

Madame JEANKE-PERRINE BARREAU, 

dite en religion soeur Saint-Laurent, supérieure 

de la Maison •des Dames Ursulines 


Madame ANNE SAVIN, soeur Mavelin. 

Madame PHILIPINNE GAUBEAU , en 

religion sœur Theodorine, demeurant 

toutes les trois aux Sables-d'Olonne. 

Moderne MARIE- PAULINE DARNAUD, 

propriétaire, veuve de Monsieur LAURENT 

PALLIAU, demeurant aux Sables-d'Olonne. 

Et que tous ceux du chef desquels il 

pourrait être pris des inscriptions d'hypothèque 

légale n'étant pas connus du requérant, 

il ferait publier ladite notification 

dans un des journaux désignés pour les 

annonces judiciaires du département. confoirnément 

à l'avis du Conseil d'Etat 

du 9 mai 1807. 

La présente insertion est également 

publiée en suite d'une ordonnance rendue 

le vingt-cinq février mil huit cent dixrreuf 

par Monsieur le Président du Tribu - 

rial-civil des Sables-d'Olonne, insérée 

dans le numéro du présent journal de 

premier mars mil neuf cent dix-neuf, et 

devenue définitive, n'ayant pas été frappée 

d'opposition dans le mois de - la 

publication. 

Po ur In se r t io n : 




Suivant acte reçu par Maitre PAUL 


le onze avril mil l'eut cent dix-neuf, 

enregistré, Madame MARIE-EUGÉNIE FA- 

VALLIER, commerçante, demeurant aux 

Sables-d'Olonne, veuve de Monsieur 

HENRI -JOSEPH-EMILE BOISARD, et ses 

Enfants, ont vendu à Monsieur HENRI 

BOISARD, leur fils et frère, le Fonds 

de Commerce de Boulangerie, exploité 

aux Sables-d'Olonne, quai Guiné, 

numéro 8, comprenant l'enseigne, la 

gné l j 

clientèle et l'achalandage, les différents 

objets mobiliers et le matériel servant à 

son exploitation et les marchandises qui 

en dépendent. • 




en l'Etude de Maitre MOB,EAU, notaire 

aux Sables-d'Olonne, 



à la date du vingt-six avril mil neuf cent 

dix-neuf. 

Po ur de uxièMe i ns er t i o n : 


à l 'Imprimerie du J ournal 

LA VENDU REPLIBLICAINE 

MOREAU. 

PREMIER LOT • 

Une Maison, située en bordure du 

chemin de ceinture de l'Octroi, au lieu dit 

L es Grands -R ia ux , commune du Châteaud'Olonne, 

se composant de divers corps 

de bâtiments comprenant maison d'habitation 

avec cave, écurie, hangar, jardin 

potager avec puits. Le tout occupant une 

surface de six cent soixante-dix mètres 

carrés environ. 

Mise à Prix : Sep t m i l le q ua tre c e n ts 

fra ncs, ci 7.400 

DEUXIÈME LOT 

Une Parcelle de Vigne, de- quinze 

ares environ, situés dans les Gra nds- 

R iaux, tenant du nord aux chemins de la 

Foire- aux-Chats aux usines d'engrais, du 

midi au jardin contigu aux bâtiments de la 

succession (premier lot), du levant à De- 

Taire, du couchant à Guilbaud. 

Mise à Prix : M i l le francs, ci 1.000 

Fa c u l té de ré u n io n p o ur c es de ux L o ts 

TOTAL 'DES MISES A 

8.400 f' 

PRIX 


rendu par le tribunal civil de première 

instance 'des Sables-d'Olonne, le 

vingt-cinq février mil neuf cent dix neuf, 

enregistré et signifié. 

A la requête de Madame HENRIETTE 

GAUVRIT, épouse assistée,-et autorisée 

de Monsieur FERDINAND JOUAN, et ce 

dernier pour l'assistance et l'autorisation 

à l'égard de la daine son épouse, demeurant 

ensemble aux Sables-d'Olonne, rue 

Napoléon, numéro 52. 

Demandeurs ayant Maître GUSTAVE 

CHARON pour avoué constitué. 

Contre : 1° Monsieur ARMAND MA- 

LOUIN, maçon, demeurant aux Grands- 

Riaux, commune du Château-d'Olonne; 

2° Monsieur GAnniEL-CtÈmENT-GÉDÉoN 

DAVLD, journalier, demeurant aux Sables - 

d'Olonne, rue des Jardins, tant en son 

nom personnel qu'en qualité --de tuteur 

naturel et légal de : 

t PIERRE-LÉON-ARMAND, 2^ ARMANDE- 

FRANCE-ALBERTINE et 3° GAnnietLE-AGLAÉE 

DAVID, enfants mineurs nés de Son 

union avec dame AGLAÉE MACOUIN, son 

épouse décédée. 

Détendeurs ayant Maitre LÉVEILLÉ 

pour avoué constitué. 

Et encore en .présence ou lui dûment 

appelé de Monsieur ALFRED MACO9IN, 

marin, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

63, rue Magenta. 

« Pris en qualité de subrogé-tuteur 

» ad hoc des mineurs - DAVID sus- 

» nommés. » • 


Maître CHARON, avoué- poursuivant la 

vente, à Maitre LÉVEILLÉ, avoué colicitant 

et à Maître' MOREAU, notaire 

rédacteur 'et détenteur du Cahier des 

charges. 


deux mai mil neuf cent dix-neuf. 

L 'A v o ué p o urs u iv a n t, 

G. CHARON. - 


deux mai mil neuf cent dix-neuf, folio 24, 


centimes, décimes compris. 

Signé A. DE MÉJANES. 


Conseil de la Semaine 

A tous ceux qui étouffent, à tous Ceux qui 

-t. 

BUREAUX 

P l a c e d e la Lib er t é , SABLES-D 'OL ONNE 

ABONNEMENTS 

V en dé e et Départements limitrophes. 

' France et Algérie. 

L'Abonnement part de toutes les dates. Il se coutin n e 


L e s l e t t r e s n on afran ch i e s s o n t re fu s é e s 

Téléphona 



Organ e 


Au BUREAU DU JOURNAL, CREE NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


SIMIERONT-ILS? 

Maintenant que les Allemands sont 

en possession des conditions de paix 

des Alliés, la question se pose de 

savoir s'ils les accepteront. Or, une 

telle propagande a été faite en Alle- 

magne contre les préliminaires de 

paix remis aux plénipotentiaires en- 

nemis qu'il faut envisager sérieuse- 

ruent le cas où ils ne signeraient pas. 

On sait, au surplus, que toutes les 

dispositions militaires sont prises en 

conséquence, et que le Maréchal Foch 

a son plan. Ira-t-on jtisqu'à l'exécution 

de ce plan ? 

L'Allemagne aussi . a le sien, qui 

consiste à faire la paix avec la Russie, 

à s'allier avec elle et à diriger contre 

le front occidental l'armée rouge à 

peu près réorganisée. 

Quoi qu'il en soit, les Alliés ont en 

mains toutes les armes nécessaires 

pour imposer leur volonté ; si l'Allemagne 

résiste, elle ne peut faire 

qu'aggraver son cas ; tôt ou tard, il 

lui faudra se soumettre et elle risque, 

en tenant aujourd'hui tête aux Alliés, 

de courir à une catastrophe qui la 

-, mettra ensuite à notre merci. Mais 

combien nous préférerions que toute 

nouvelle effusion de sang soit épar- 

gnée à l'humanité. 

Après que le comte de Brockdorfl- 

Rantzau, chef de la délégation alle- 

mande, eût échangé avec les repré- 

sentants de l'Entente quelques notes 

brèves et qui le fixèrent tout de suite 

sur notre intention bien arrêtée de ne 

pas remettre en question les conditions 

de fond du traité, si laborieusement 

élaborées, une importante partie de la 

délégation allemande a quitté Paris 

lundi soir pour se rendre à Weimar 

ou l'Assemblée nationale a été saisie 

• par le Gouvernement du projet de 

préliminaires de paix. Évidemment, 

Ebert et Scheidemann ont voulu se 

faire couvrir par un vote significatif 

de l'Assemblée. 

Au fond, le Gouvernement et la 

délégation veulent dmene• l'Entente 

à des négociations de façon à adoucir 

les conditions les plus dures. Tel est 

le sens des délibérations qui eurent 

lieu à Versailles, au sein de la délé- 

gation allemande sous la présidence 

du comte de Brockdorff-Rantzau. Mais 

nos ennemis manquent de doigté ; 

quoi qu'ils fassent, ils dépassent la 

mesure et le meilleur moyen d'amadouer 

les Alliés n'était peut-être pas 

de les injurier et de les provoquer 

comme l'a fait Scheidemann dans le 

discours par lequel il a ouvert l'his-. 

Feuilleton de la Vendée Répub licaine 24 


Épisode de la Grande GlltTre 1914 

RIA 

INEONTTENAIILIE_JE 

CHAPITRE III 

.UNE FEMME DE FRANCE 

Ce 

Le capitaine n'eut pas le temps d'achever 

sa phrase, une formidable explosion venait 

de se produire qui mit toute la tranchée 

en émoi. 

Les hommes sortaient des chambres de 

repos comme des fourmis d'une fourmi- 

lière, se portaient sur l'épaulement, derrière 

les meurtrières, prêts à l'attaque. 

Quelques-uns approvisionnaient le magasin 

de leur fusil, d'autres fixaient leur 

baïonnette à l'extrémité du canon. 

L'explosion qui s'était produite n'avait 

pas été occasionnée par une mine dans 

urée sape, elle n'avait pas eu la sonorité 

étouffée des déflagrations souterraines. 

Elle avait causé une grande agjtation. 

clans la tranchée ennemie, en face. On 

voyait des tètes inquiètes se hausser audessus 

de la crête du talus et Lambinet 

ainsi que le sergent Picard qui ne perdaient 

jamais l'occasion de démontrer 

6 mo is 

3 fr.»» 

3 fr.50 

Un an 

5 fi.» e 

6 f» . ,, . 

No tre D e v o ir e s t d e l es c on naî tre e t d 'y prendre par t e t n o tre In térê t n o u s l e c omm an d e imp érie u s em en t 

de Com ités Répub lica in s 

torique séance de l'Assemblée de 

Weimar. 

Nous nous inquiétons moins, d'ail- 

leurs, de savoir si l'Allemagne signera 

que de la façon dont elle tiendra ses 

engagements. A ce sujet, en France, 

de sérieux esprits ont critiqué le projet 

de préliminaires de paix comme n'of- 

frant ogas les garanties désirables. 

L'ennemi, dont la mauvaise foi est 

proverbiale, saura bien passer au 

travers des clauses les plus rigoureuses 

pour éviter -de s'y soumettre. 

Ainsi, d'un côté, on crie que les 

Alliés, assoiffés de vengeance, veulent 

écraser l'Allemagne; d'un autre côté, 

on dit : «, Prenez garde ; il y a des 

points faibles dans l'armature que 

vous dressez contre l'etmem i séculaire. 

Il est encore temps de s'en aperce- 

voir et de les corriger, si l'Allemagne 

nous y oblige par son attitude pro- 

vocante. 

NoÉt, MARTY. 


Réhabilitation des Condtmnés cités 

Le Ministre de la Marine a avisé tous 

les commandants des navires de guerre, 

tous les chefs de port et de services et le 

centre des autorités maritimes chargé de 

la démobilisation, de profiter de toutes les 

circonstances pour teinr les condamnés 

qui ont été l'objet de citations pendant la 

guerre, au courant de leurs droits en 

'matière de réhabilitation. 

En ce qui concerne ceux qui ont en, 

couru des condamnations de droit com- 

mun et qui'ont été cités à l'ordre, ils éta- 

bliront une demande de réhabilitation 

contenant toutes' les précisions sur leurs 

antécédents judiciaires. 

Enfin, dans l'intention de solliciter la 

réhabilitation posthume des marins sus- 

ceptibles d'en bénéficier, le Ministre a 

télégraphié qu'on lui signale tous ceux qui 

au5aient, postérieurement à leur con- 

damnation, obtenu une citation. à l'ordre. 

A ctes sous Seings privés 

En raison de la reprise des ,allaires, 

nous croyons devoir appeler l'attention 

du publié sur les prescriptions de la 

loi du 18 avril 1918, dont l'article 7 

est ainsi conçu : 

Dans tout acte 'ou déclaration ayant pour 

objet soit une vente d'immeubles, soit une 

cession de fonds de commerce, soit un 

échange ou un partage comprenant des 

immeubles op un fonds de commerce, 

chacun des vendeurs, acquéreurs ou écha.n- 

gistes, copartageants, leurs maris, tuteurs 

ou administrateurs légaux, seront tenus 

de terminer l'acte par une mention ainsi 

rédigée : 

« La partie soussignée affirme, sous les 

qu'ils étaient toujours sur -le qui-vive, en 

ajustaient déjà chacun une. 

Deux détonations simultanées retenti- 

rent, pareilles au bruit mat que font les 

enfant'S avec ce qu'ils appellent un « tape- 

ret » et qu'ils confectionnent eux-mêmes 

avec une branche de sureau perforée et la 

moelle de cette branche. 

Toutes les têtes qui s'étaient montrées 

à la crête du talus disparurent, à l'excep- 

tion de deux, celles que nos bons tireurs 

avaient prises pour objectifs et dans les- 

quelles, vu leur immobilité, ils avaient 

mis un peu de plomb. 

Cependant le capitaine Renaud s'était 

rendu à un poste d'observation et il interrogeait 

la sentinelle. 

— Qu'y a-dil ? Qu'est-ce que ce bruit 

que l'on vient d'enteMdre. Où s'est-il 

produit? 

— Là, sur la gauche, mon capitaine, 

près du petit village dont on n'aperçoit 

que les dernières maisons dans le creux ; 

c'est le pont jeté sur la rivière qui a sauté. 

— Diable! 

— J'ai vu parfaitement des éclats métal- 

liques du parapet et des pierres du pont 

jaillir au-dessus du nuage de fienée. Le 

sol a tremblé jusqu'ici. 

— Avant l'explosion, vous n'avez pas 

vu de mouvements de troupes sur le pont? 

— Non, mon capitaine. 

— Vous avez bien observé? 

— Non, .mon capitaine, je m'occupe 

plutôt de ma consigne et ma consigne est 

de regarder en face, fixement. 

— Diable ! Ceci est inquiétant. Il faut 

que nous sachions absolument si ce sont 

.00.7.1todICIMMIMMIUMMII 

Les A.fraires Publiques sont les Nôtres 

La Vendée L 1 

Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, 

RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère MA. T É 

• Place de la- Liberté 

peines édictées par l'a4ticle 8 de la loi du 

18 avril 1918 que le présent acte exprime 

l'intégralité du prix convenu. » • 

S'il s'agit d'un échange, il faut affirmer 

qu'il a eu lieu sans soulte, ou que l'acte 

exprime l'intégralité de la soulte convenue. 

Cette mention doit être écrite de la main 

de chacune des parties et signée également 

par chacune des parties. 

En outre, d'après l'article 14 de la loi du 

29 juin 1918, il faut déposer au bureau de 

l'enregistrement, en même temps que 

l'acte à enregistrer, un exemplaire revêtu 

des mêmes signatures et de l'affirmation 

prescrite par l'article 7 prérappelé. 

Le receveur de l'enregistrement gardera 

dans ses archives un exemplaire et rendra 

les autres aux parties, revêtus de la men- 

tion de l'enregistrement. 

L'obligation du' dépôt de l'exemplaire 

destiné aux archives, s'applique non seu- 

lement aux actes sus-énoncés, mais aussi 

aux baux d'immeubles. 

Tous les exemplaires des actes, y com- 

compris celui à conserver par le receveur, 

sont sujets au timbre. Il n'y a d'exception 

que pour les ventes et échanges d'immeu- 

bles dont tous les exemplaires sont exemp- 

tés du timbre. 

Ceux qui ne se conforment pas à ces 

prescriptions ne peuvent ,pas faire enre- 

gistrer leurs actes. _ 

hrrondisserunt des Sables-d'Olonne 

Les Stabies 


Samedi 17 mai 

9imanche 18 

Lund: 19 

Mardi 20 

Mercredi 21 

Jeudi 

Vendredi '23 — 

(Aneeune heure) nunla, soir 

G rande M arée , te 31 m a i , à 4 h 


4 47 5 '2 

5 18 5 34 

5 52 6 9 

6 29 6 M 

714 7 41 

8 14 -8 56 

9 49 10 44 

33 mat. —101 


réunira en séance ordffinire à l'Hôtel•de- 

Ville, le samedi -17 mai 1919, à 5 heures 

du soir. 



séance. — Budgets vicinaux : approba- 

tion. — Gaz : approvisionnement en char- 

bons. — Sapeurs-pompiers : 1° projet de 

réorganisation de la Compagnie et rap- 

port de la Commission ; 2e retraite du sa- 

peur Massé. — Abattoir : agrandissement, 

enqiiéte publique. — Impositions à recou- 

vrer en 1920e Tramway électrique : 

révision du tarif des tickets. •-- Police 

municipale : 1° plassement du Commissa- 

riat à la 2' classe ; 2° questions concer- 

nant le personnel. — Rue de l'Abattoir : 

canalisation. — Magasins de la Poisson- 

nerie : adjudication. — Lavoir des Sables : 

adjudication. — Horaire des trains : lignes 

de La_ Roche et de Challans. — Institu- 

teur : indemnité de logement, demande 

Prouteau. — Franchises télégraphiques : 

les nôtres ou les Allemands qui ont fait 

sauter ce pont. Si ce sont les Allemands, 

ils occupent le village, et il faut nous 

attendre à être attaqués par, derrière et 

par devant, à être pris entre deux feux. 

Un lieutenant qui avait braqué ses 

jumelles sur le village inquiétant dit : 

— Je .ne puis paedistinguer si les hom- 

mes qui s'agitent auprès du pont détruit 

sont des « casques à pointe ». 

Le capitaine, à son tour, prit les jumelles 

et répliqua : 

— Je ne vois rien non plus, cette maudite 

brume est aveuglante. 

— Mon capitaine, reprit le lieutenant, il 

faut absolument reconnaître, et sans délai, 

à quelle arme appartiennent ses troupes. 

— Comment faire? La nuit descend ; il 

y aura_ de la lune vers le matin et à sa 

clarté l'ennemi pourrait tenter une attaque. 

— Comment faire? répéta le lieutenant 

inquiet. 

— En y allant voir, parbleu, conclut le 

sergent Picard qui s'était approché. J'ai 

aperçu dans un coude de la rivière, accro- 

chée à un saule, une barque de pêcheur, 

on peut remonter le cours d'eau avec cette 

barque, jusqu'au village. 

— Et s'il est occupée par des Allemands? 

— Eh bien, on le saura, car, dans ce 

cas, celui qui sera chargé de cette mission 

ne reviendra pas. 

— C'est-à-dire qu'il se' fera tuer net, 

reprit le capitaine. 

— Cela revient à peu prés au mémo, 

poursuivit le sergent. Mais un homme 

seul ne parviendrait pas jusqu'au village, 

le courant est trop violent à cause de la 

garnedi 17 Mai 1 9, 1 9 

de /A rrondissemen t 

suppression, vote de crédits. — Cabane 

des acheteurs de poisson : résiliation du 

bail. — Ecole maternelle de La Chaume : 

demande du personnel de service. — Se- 

cours à une veuve : demande de 111-° Roy. 

— Bureau de tabacs place Navarin sous- 

location. — Bibliothèques des écoles : sub- 

vention. — Office départemental des Pu- 

pilles de la Nation : subvention. — Ques- 

tions diverses. — Questions d'assistance. 

Aux Familles allocationnées - 


lonne a l'honneur d'informer les familles 

percevant l'allocation militaire qui ne sont 

pas encore venues donner la situation 

actuelle ou la date de démobilisation du 

militaire- ayant ouvert le droit à l'alloca- 

tion de la famille, de vouloir bien venir 

faire leur déclaration à la Mairie (bureau 

de l'Etat - Civil) d'extrême urgence. 

Tout bénéficiaire qui ne ferait pas sa 

déclaration en tempà utile, s'exposerait 

au reversement des sommes perçues in- 

dûment, conformément aux prescriptions 

de la circulaire ministérielle du 1" octobre 

1917. 

Les allocataires sont priés d'apporter 

leer livret de famille, le certificat d'ad - 

mission, le livret militaire pour les démo- 

bilisés ou l'adresse militaire actuelle pour 

ceux encore présents sous lés drapeaux. 


lonne a l'honneur d'informer les familles 

de militaires et marins à solde mensuelle, 

litant la commune, percevant l'alloca- 

ffn militaire à taux plein, de vouloir bien 

se présenter d'extrême urgence à la Mairie 

(bureau de l'Etat- Çivil), munies de leur 

livret de famille et de leurs feuilles d'allo• 

cation. 

Réclamations d'Impôts 

M. le Contrôleur des Contributions di- 

rectes, se tiendra à la Mairie les dimanches 

18 et 25 mai, de 9 heures à 12 heures 

pour donner aux contribuables, toutes 

'explications utiles-sur leurs impôts. 

H 



des mobilisés aura lieu au Sp le n d id - 

C i néma , rut des Jardins, les jours ci-après 

désignés : 

Le lundi 19 mai, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

des n" 1 à 400 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

à 800 ; 

Le mardi 20 mai, de 8 h. 1/2 à 11 h. de 

801 à 1.200 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 1.201 

à 1.600 ; 

Le jeudi 22 mai, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 1.601 à 2.000 et de 1 h, 1/2 à 4 h. de 

2.001 à 2:400 ; 

Le vendredi 23 mai, de 8 h. 1/2 à 11 h; 

de 2.401 à 2.800 et de 1 h. 1/2 à h. 2.801 

et suivants. 

Le vendredi 30 niai, de 2 h. à 4 h., pour 


senter les jours ci-dessus fixés. 



crue et je crois qu'il faudrait qu'un bon 

lascar vint avec moi. 

—Avec vous, Picard, avez-vous l'inten- 

tion de commettre cette folie? 

— Hurlement de crabe! Il faut sortir de 

là, mon capitaine. Il ne s'agit pas de nous 

laisser surprendre ici comme des taupes 

dans leur trou par ces satanés Allemands 

qui ne se feraient aucun scrupule de se 

servir de leurs baïonnettes pour nous 

mettre en broches. Je ne me trouve pas 

encore assez gras pour être embroché; je 

veux bien aller au feu, mais pas en broche. 

— D'ailleurs, vous ne pouvez pas aller 

seul là-bas. 

— Si vous me le permettez, mon capi- 

taine, j'accompagnerai le sergent Picard. 

Michel Rolner venait de se proposer. Le 

capitaine l'examina. Il était pale, mais ré-. 

solu. Le bon et paternel Pipe-aux-Dents 

se souvint de ce qu'on lui avait dit do ce 

jeune homme qui demandait toujours à 

être des parties les plus périlleuses, qui 

s'était offert déjà pour aller couper les fils 

de fer barbelés d'une tranchée dont on 

voulait faire l'assaut. 

Pas toi, mon petit, fit le sergent 

Picard suppliant et d'une voix très douce. 

Mais ces deux mots de « mon petit e que 

Dur-à-Cuir ornait de toute son affection 

alarmée stimulaient la volonté d'héroïsme 

de l'Alsacien au lieu d'éveiller des scru- 

pules de prudence. 

Lambipet se proposa à son tour, mais 

Michel Rollier adressa cette réclamation : 

— Je me suis proposé le premier, mon 

capitaine, ne me' faites pas l'injure de 

désigner un autre homme à ma place. Je 

des 

les Affiches 

Sables -d 'Olonne 

imprim'ées 

de paiement il est recommandé aux allo- 


correspondant avec là numéro d9 leur 

Certificat. L es a l loc a ta ires se ro n t pay és 

e n su iv a n t le numéro d ' ordre de leur s e r t i= 

fie a t d'a dm iss io n . Il ne se ra effec tué auc u n 

pa iem e n t e n de h o rs des jo u rs c i- dess us 

fixés . 

Cession de Pommes de Terre 

Le Sous-Secrétaire d'Elat du Ravitaille- 

ment met à la disposition du département 

de la Vendée, des pommes de terre, ac- 

tuellement entreposées à La Pallice. Ces 

denrées-pourront être cédées à tout acheteur, 

soit pour la consommation familiale, 

soit pour la nourriture du bétail, à raison 

de 10 francs le -quintal. 

Les demandes devront être adressées 

dans lé plus bref délai possible à la Préfecture 

de la Vendée (I" division). 

La Prime de Démobilisation 

En présence des réclamations et des 

protestations très vives qui viennent de 

se produire contre les retards apportés au 

payement de la prime de démobilisation 

de 250 francs, le Conseil des Ministres 

s'est ému de cette situation et a envisagé 

les mesures immédiates à prendre en vue 

de donner satisfaction, dans le plus bref 

délai, aux intéressés. - 

En conséquence, les Ministres ont dé- 

cidé, d'une part, de simplifier la procé- 

dure d'instruction' des dossiers par la sup- 

pression d'un certain nombre de forma- 

lités administratives, et, d'autre part, de 

renforcer, par un personnel compétent, les 

cadres et secrétairesee dépôt. 

Union des Combattants 

des Sables-d'Olonne 

Tous les mobilisés, militaires et marins, 

qui, à un titre quelconqué, ont servi dans 

la zone des armées, sont invités à une 

Réunion Générale qui aura lieu le dim a n - 

che 25 mai 1 91 9, à 2 heures de l'après- 

midi, dans la salle du Gymnase (école des 

garçons), aux Sables-d'Olonne. 

Cette réunion a pour but de fonder défi- 

- nitivement la So c ié té des Comba t ta n ts des 

Sa b le s -d ' O lo nne . Nous ne saurions trop 

insister pour que tous les combattants y 

soient présents. 

P l us n o us se ro n s nomb re ux, p lus n o u s 

sero ns fo r tà p o ur la défe n se de n os dro i ts . 

Le Sureau provisoire - 

Prés ide n t : G. Pajarola ; Vic e -Pré 

s iden ls : H. Brianceau, D' Pales ; 

Se cré ta ires e t Trés oriers : E. Bru- 

neteau, E. Chesnay, T. Doré, R. 

Gaudin, R. Roquet. 

Union des Femmes de France 

Le Comité de l ' Un io n des Femmes de 

Fra n ce des Sables-d'Olonne. s'est réuni 

pour procéder au renouvellement de son 

Bureau à la suite du désir manifesté par 

M— Godet, Baudrouet et Wattier de ces- 

ser leurs fonctions. 

Le Bureau a été constitué comme suit : 

Prés ide n tes d 'h o n n eu r : 111'"•° Chailley, 

Gola, Godet. 

vous conjure de m'accorder cette faveur, 

je n'ai rien fait pour ne pas la mériter. • 

D'autres hommes s'avançaient tous bra- 

ves jusqu'à l'héroïsme, tous animés d'un 

sublime esprit de sacrifice et de dévoue- 

ment à la Patrie, tous sollicitant comme 

par 

-une récompense le privilège d'accompagner 

le sergent dans cette mission pénible, 

exaltant tous- la fierté, la joie, l'orgueil 

que faisait naître chez le capitaine Renaud 

la chance de commander de tels hommes. 

— Mes enfants, reprit le capitaine, ceux 

qui iropt là-bas ont, au moins, une chance 

sur deux de ne pas revenir. 

— Tirons au sort, clamèrent les plus 

impatients. 

— Le sort serait injuste s'il ne me dési- 

gnait pas, s'écria Michel Rolner, et je 

n'accepteiais pas sa sanction si elle était 

contraire à mon désir. 

— Alors, c'est entendu, répliqua le éapi- 

taine impressionné par la grandeur de cet 

élan spontané. Michel Rolner et le sergent 

Picard essayeront de s'informer aussitôt 

que la nuit le permettra si ce pont a été 

détruit par les Allemands ou par les nôtres. 

— Vous êtes décidé, n'est-ce pas, ser- 

gent? 

— Oui, mon capitaine. 

-- Eh bien, venez tous deux dans mon 

réduit ; je crois qu'il .me reste un peu de 

rhum dans une gourde. 

Quand les deux hommes furent dans 

l'étroite caverne que le capitaine Renaud 

appelait son réduit, .il mit ses deux mains 

sur les épaules de Michel, le regarda dans 

les yeux et lui demanda : 

— Mon ami, vous allez au village parce 

nous. 

ANNONCES 

N° 1.830 

Ce Journal parait le rot] I 

Première insertion et suivantes. la ligne 

Judiciaires ... — 

R éclam es 


PRIX DU NUMÉRO : I0 CENT. 

Adresser tout ce qui concerna les Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JouanAiS, 


Liberté. 


0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

On traite à forlait p• les Annonces périodiques ou continues 

Telephone, 11-4-fk 

TOUT CE QUI CONCERNE tA REDACTION 

do i t ê tre adress é à M. Val ère MATHÉ , R é da ct e ur-Géran t 


Prés ide n te : M r. ° veuve Lecomte. 

Vice -prés ide n tes : M— Lesegrétain, M"" 

Louise Bourmaud. ' • 

Tréso r ière : Mn- Violtean. 

Secré ta ire : M' Roche-Jourdain. 

En prenant la présidence du Comité, 

M— Lecomte a exprimé à M.— Godet, 

Baudrouet et Wattier les vifs regrets que 

toutes éprouvent de leur détermination et 

les a assurées que personne n'oublierait 

l'oeuvre de dévouement et de bien qu'elles 

ont accomplie pendant de si longues an- 

nées. 

Le Bureau a ensuite décidé d'effectuèr 

des envois de linge et vêtements dans les 

régions dévastées et d'organiser dans ce 

but des réunions de travail. 

Ces réunions auront lieu les P.,' et 3° 

lundis de chaque mois, à trois heures, au 

siège du Comité, rue Nationale. 

Tous les m_ et-libres de la Société sont 

priés de bien vouloir y assister. 

Examens de Juge de Paix 

Les 28 et 29 avril dernier ont eu lieu à 

Poitiers, sous la présidence de M. Trouoin, 

conseiller e la Cour, les examens aux 

fonctions de juge de paix. 

Sur douze candidats, huit ont été reçus. 

Parmi ceux-ci, nous relevons le nom de . 

M. Clément Bienss, commis-greffier du 

'tribunal civil des Sables-d'Olonne qui a 

été classé dans lin excellent rang. 

Nos bien vives et cordiales félicitations 

à notre compatriote. 

La loi qui a institué les examens d'apti- 

tude aux fonctions de juge de paix, était 

attendue depuis longtemps. Elle donnera 

aux justiciables une garantie, sur laquelle 

ils étaient.en droit de compter. 

Syndicat des Commerçants 

Le Syndicat des Commerçants des Sables-d'Olonne 

se réunira à l'Hôtel-de-Ville 

le samedi 24 mai courant, à 8 heures pré- 

cises du soir. 

Au moment où les affaires reprennent 

activement il est nécessaire que le com- 

merce sablais s'entende et se soutienne 

pour activer le développement de notre 

Station. Dans le but de grouper toutes les 

lionnes volontés le Syndicat invite tous 

les Commerçants sablais et chaumois 

cette importante réunion. 

Réunion Corporative 

Les ouvriers boulangers des Sables et 

de La Chaume sont priés d'assister à une 

réunion, qui aura lien le dimanche 18 niai, 

à 4 heures du soir, dans la salle de la 

Mairie, en vue de former un Syndicat 

ayant pour but immédiat d'empêcher la 

reprise du trava ih de n u i t et d'obtenir le 

-repos hebdomadaire du 1" octobre° au 

15 juin. 

Les Enveloppes transparentes 

Le Ministre du Commerce, de l'Industrie 

et des P. T. T. fait remarquer, dans une 

note, que certains offices postaux étran- 

gers ayant réglementé dans leur service 

intérieur l'emploi des enveloppes trans- 

que vous espérez aller à une mort certaine. 

Un grand changement s'est opéré en vous 

depuis quelques jours. Je ne vous demande 

pas si vous avez le regret de l'acte que 

vous avez fait, ce serait la plus grande 

injure que je polluais adresser à un 

Français en qui se trouvent un coeur et un 

esprit comme les vôtres. Vous avez du 

chagrin, vos camarades s'en aperçoivent 

et compatissent. Pouvez-vous confier cette 

grosse peine à votre 'capitaine? 

Rolner ne répondit pas. 

— Est-elle donc d'un caractère si intime 

et si délicat que vous ne puissiez la confier? 

Voyons, pourquoi avez-vous demandé avec 

cette obstination à accompagner le sergent 

Picard? 

— Pour ILErance, mon capitaine. 

— Soit, alors, volis êtes fermement 

décidé à suivre votre sergent? 

— Je suis alsacien, mon capitaine, et ce 

qu'un alsacien veut, il le veut bien. 

— Vous savez que les ennemis tireront 

sur vous? 

— Ils nous manqueront. 

— S'ils occupent le village, ils s'empareront 

de vous? 

— Ils ne nous auront pas vivants. 

— Gousse de bannetons ! Ceci est bien 

parlé Michel. Nous allons prendre nos 

fusils ; approvisionner nos magasins ; et 

s'il faut en découdre eh bien nous leur 

montrerons de quel bois nous nous 

chauffons. 

Les deux camarades lampèrent une large 

rasade de rhum que le capitaine avait versé 

dans leurs quarts, après avoir dit : 

L a s u i te a u p roc ha in numér o .

parentes, les expéditeurs, avant de faire 

usage d'enveloppes de cette espèce pour 

leur correspondance avec l'étranger, fe- 

ront bien de se renseigner dans les bu- 

reaux de postes sur les conditions exigées 

par les pays de destination. 

Par la même occasion, il est rappelé que, 

dans le service intérieur, la date d'applicotion 

de la réglementation concernant les 

enveloppes transparentes ou à fenêtre a 

été reportée du 1- mai 1919 au 1- janvier 

1920, pour permettre la complète utilisa- 

tion des anciens stocks. 

La Sardine 

Après quelques jours, d'essais, les pê- 

cheurs de notre port viennent de décou- 

vrir la sardine. La e prime 1, a fait son 

apparition lundi dernier, apportée au port 

par le patron Chevrier, des Sables. 

Si la pêche ne fut pas tre abondante 

(environ 300), le poisson était très beau, 

ce qui- fait bien augurer de la campagne 

sardinière. 

Et juste au moment où la pêche ponrrait 

peut-être donner, un nouveau conflit 

vient d'éclater entre marins-pêcheurs et 

usiniers. Les premiers, par «L'organe du 

Syndicat recommandent aux barques et 

canots de ne pas se livrer à la pêche à la 

sardine, avant que ne soit conclu entre 

confiseurs et marins un accord complet 

sur le prix des 100 kilos. 

Espérons que ce conflit prendra bientôt 

fin pour le plus grand profit de notre popu- 

lation travailleuse et du ravitaillement de 

la région. 

Echos sportifs 

Fo o t- ba i l A ssoc ia t io n . — Dimanche der- 

nier, les Tig res Ve ndéens ont matché à 

Chantonnay l 'Eto i le sportiv e Chanto n n a is 

ie n n e . Après une «très belle partie, le 

match fut déclaré nul, chaque équipe 

ayant marqué deux buts. 

Nous annonçons pour dimanche prochain 

18 courant, à 13 h. 1/2 sur la Plage, 

match revanche entre Chantonnay et Les 

Sables. 

— A-I5 heures, place de la 

Liberté, premier match entre le Basket- 

ball Yonnais et les Tig res Ven dée n s ; deu- 

xième match entre les Américains base 

des Sables et les Moniteurs de La Roche- 

sur-Yon. 

Conseil de Guerre de la Xr région 

Vo le ur e t v io len t . — Le 9 décembre 1918, 

Cousinat,du 9° cuirassiers, etWaterchoote, 

du 2' tirailleurs, tous les deux en traite- 

ment aux Sables-d'Olonne, se rendirent 

la nuit au Cha le t des P ins, tel% par IP' 

Rabatte, à La Rudelière. Fréquentant ce 

café ils n'avaient pas été sans remarquer 

qu'un carreau de la porte d'entrée était 

brisé. Ils en profitèrent pour y pénétrer, 

. y boire et voler quelques bouteilles de li- 

queurs. Le Conseil condamne Cousinat à 

trois ans de prison, tandis que Water- 

choote s'en tire avec un an de la même 

peine. 

De plus, Cousinât comparait à la même 

audience sous l'inculpation de coups et 

blessures sur un nommé Angeli. Pour 

cette nouvelle infraction, le Conseil le 

condamne à dix-huit mois de prison. 

Un Bateau de pêche 

saute sur une Mine 

Jeudi matin, le patron-armateur Gédéon 

Laurent, 44 ans, rue Napoléon, aux Sables, 

se livrait seul à la pêche aux matmereaux, 

avec son canot J e an ne-d 'A rc . 

A environ sept milles dans le sud-ouest 

— des Sables, le canot aborda une mine qui 

venait d'être repêchée par le dragueur 

L ae osse et remorquée par ce dernier. 

Le J e a n ne- d 'A re fut réduit en miettes, 

entraînant dans la mer le malheureux 

Laurent. 

On nous fait remarquer que pour éviter 

le retour de pareils sinistre, les marins- 

pêcheurs devraient porter une plus grande 

attention aux signaux toujours hissés par 

les dragueurs. 

Préveil de La Girvière 

Nous rappelons à nos lecteurs que le 

préveil de La Girvière aura lieu dimanche 

18 mai. 

Des places gratuites sont réservées aux, 

marchands forains. On sait qu'avant la 

guerre ce préveil réunissait dans le coquet 

village de La Girvière une foule considé-, 

rable. Nul doute qu'il n'obtienne, cette 

année, pour peu que le temps soit favo- 

rable, le même succés que précédemment. 

Cadavre retrouvé 

Le cadavre d'un soldat était repêché 

mardi matin à l'entrée du port. Il a été 

reconnu pour être le corps du caporal 

Pitallier, classe 1898, du 137' de ligne. 

Transporté à la morgue, il a été inhumé 

hier jeudi. 

Le caporal Pitallier, originaire de Vichy, 

était détaché à la garde des Prisonniers 

de. Guerre, à l'Ecole des Pêches; il avait 

disparu depuis le 2 mai courant. On croit 

à une mort accidentelle. 

Entre Mère et Fille 

Après une longue théorie d'aménités, 

de noms d'oiseaux et de braves ruminants 

échangés entre mère et fille, les deux 

antagonistes en vinrent aux arguments 

frappants. 

La veuve Brochera, 57 arT-sNénagère 

à la Petite-Garlière, armé d'un manche à 

balai, e n laissa tomber quelques coups 

répétés sur l'échine de sa fille Philomène, 

femme Logeais, 23 ans, également ménagère 

à la Petite-Garlière. 

Cette dernière encaissa bien les coups, 

mais porta plainte à dame Police. 



Par Mt"' veuve Servanteau, née Martin, 

rue Jeanne-d'Arc, tin portefeuille contenant 

45 fr. 25 qui a été remis à son propriétaire.— 

Par Mr'° Giraud, 24, rue Gambetta, 

un billet de banque. — Par Mm° 

Bouvet, 10, rue de la Maisonnette, une 

pompe de bicyclette. -9- Par M. François, 

32, rue des. Soupirs, un portemonnaie. — 

Par Mm• Brémaud, 45, rue Guynemer, un 

tour de cou. — Par M'"° David, rue des 

Certifié par l'Imprimeur soussigné,; 

Religieuses, un médaillon. — Par M. Arnould, 

3 b i s , rue du Centré, un portemonnaie. 

— Par M. Letard, pharmacien, 

place de DEglise, un billet de banque. 

— Par M. Muzard, 40, rue Nationale, un 

chien. — Par M. Denis, 29, Grande-Rue, 

à La Chaume, un porte-monnaie. — Par 

Birotheau, 80, avenue de la Gare, un 

carnet avec coupures. 

Olonne 

Avis aux Patentés. — Le Maire de 

la couinons d'Olonne a l'honneur d'inviter 

les contribuables de la commune inscrits 

au rôle des patentes à adresser, par écrit, 

dans le plus bref délai possible, le montant 

de leur -chiffre d'affaires de l'année 1918, 

montant des ventes, dans la plupart des 

cas, à M. le Contrôleur des Contributions 

directes aux Sables-d'Olonne. 

— Arqui les Calepins? --Trois calepin 

s,contena nt chacun une certaine somme 

en billets, ont été trouvés, le premier par 

la jeune Mairand de La Routière, le second 

par la jeune Laidet du Bourg, le troisième 

par un habitant des Sables. 

Les réclamer à la Mairie où ils ont été 

déposés. 

— Charbon. — Par suite de l'arrêt 

momentané de l'usine chargée de fournir 

le charbon attribué à la commune, la distribution 

de ce combustible est une fois 

de- plus ajournée. 

— Réunion de « La Fraternelle ». 

— La réunion trimestrielle de L a Fra te rn 

e l le aura lieu dimanche 18 mai, salle de 

la Mairie, à 13 heures. 

Pe r tes du trimes tre . — Un veau à M. 

Edouard Audouin de La Vannerie, estimé 

250 fr.; 1/5° à déduire, 50 fr.; reste à payer 

à M. Aùdouin, 200 francs ; 

2° Deux veaux appartenant-à AD" Ferré 

de La Vannerie, estimés ensemble, 400 fr.; 

1/5' •à déduire, 80 fr.; reste à payer à M" 

Ferré, 320 francs. Total des pertes, 1/5° 

déduit, 520 francs. - 

Le capital assuré s'élevant à 15.415 

francs, les Sociétaires paieront dimanche 

à raison de 33 fr. 73 par 1.000 francs. 

— Foin réquisitionné. — Le paiement 

du foin réquisitionné aura lieu dimanche 

prochain, 18 mai, à la Mairie, de 

8 heures à 11 heures du matin. 

Situations 

Brochure envoyée gra tui temen t 

PIGIER, rue de Rivoli, 53,PARIS 


A udience du Mercre di 7 Ma i 1 9 1 .9 

Outrages au Maire d'Olonne 

C'est aujourd'hui qu'est appelée l'affaire 

Poiroux-Violleau, inculpés d'outrages à 

magistrat. 

M. Valère Mathé explique à la barre 

dans quelles conditions il a été insulté 

par les deux hommes, assis sur les bancs 

de la correctionnelle : Poiroux (Henri), 

38 ans, et Violleau (Alexis), 37 ans, culti- 

vateurs demeurant au bourg d'Olonne. 

Nous laissons la, parole au témoin : «Le 

31 mars, vers 19 heures, Poiroux et Viol - 

leau, qui se trouvaient dans un état complet 

d'ivresse, se presenteent devant la Mairie 

dans le but de faire peser une charretée 

de foin. Violleau essaya d'ouvrir, et, fu- 

rieux de voir qu'on ne lui répondait pas, 

se mit à frapper à coups de pieds dans la 

porte à plusieurs reprises et avec une 

grande violence. Puis les deux hommes 

se retirèrent en prononçant les injures 

suivantes : « Qu'est-ce que c'est que cette 

boîte, point de Maire, point de secrétaire, 

le Maire est un m..deux, il devrait être là, 

c'est notre domestique ! e Poiroux, qui 

paraissait le plus exalté,levait les bras en 

l'air, en criant : « Le Maire est une 

canaille, un assassin ! { a ie ) . On l'aura la 

canaille, l'assassin ! » Violleau répétait : 

a Oui, le Maire est un m..deux, c'est notre 

domestique, il devrait être là. » Cette 

scène se prolongea pendant plus de trois 

quarts d'heure. A ce moment, comme je 

revenais d'une tournée dans les villages 

et que je me disposais à rentrer à la 

Mairie, les deux hommes m'aperçurent et 

accoururent vers moi : « Pourquoi n'êtes- 

vous pas ici pour nous servir, dirent-ils, 

vous êtes notre domestique. » Je répondis 

simplement : a Je ne suis pas à votre ser- 

vice, d'ailleurs, si vous vous étiez pré- 

senté convenablement, très certainement 

mon secrétaire se serait dérangé pour 

peser votre foin. » Poiroux, qui paraissait 

de plus en plus surexcité, s'écria : s Si, 

vous devez être là pour recevoir les gens, 

d'ailleurs, tu n'es qu'un m..deux, tu vou- 

drais bien que je te frapperais pour que 

j'aille en prison, mais tu es trop plat pour 

porter plainte, je me f... de toi J 

Cette scène se passait, je le répète, 

vers 20 heures, c'est-a-dire au moment où 

les travailleurs rentraient des champs. Un 

rassemblement important s'était formé sur 

la place publique de la Mairip. Je le fis 

remarquer à Poiroux qui me répondit : 

e Je le fais exprès, ces gens-là viennent 

pour se f... de toi ! 

Je me retirai pour ne pas prolonger 

ce scandale. Quelques instants après com- 

me je sortais de chez moi je rencontrai de 

nouveau les deux hommes. Poiroux se 

pencha vers moi et me dit : a Je t'em... 

Violleau fit le même geste en disent : 

« Oui on t'em... 

Poiroux, appelé le premier à la barre, 

-déclare aegretter infiniment ce qu'il a fait 

et dit que, dès le lendemain de la scène il 

était prêt à faire des excuses au Maire. 

Violleau regrette également son acte 

qu'il met sur le compte de l'ivresse. Tous 

deux promettent de ne plus recommencer. 

M. le Procureur de la République re- 

quiert une peine sévère contre Poiroux, 

peine allant jusqu'à la prison. Toutefois 

en raison des bons antécédents de Poi- 

roux il déclara ne pas s'opposer à ce que 

la peine d'emprisonnement soit mitigée 

par la loi de sursis. 

Le Tribunal, après quelques minutes de 

délibération, condamne Henri Poiroux, à 

100 francs d'amende et Alexis Violleau, à 

50 francs de la même peine. 

M. le Président invite Poiroux et Violleau 

à se bien conduire à l'avenir. « Ne 

recommencez pas, dit l'honorable magis- 

trat, car la prochaine fois ce ne serait pas 

de l'amende, ce serait de la prison ! 


Ira 8 au 1 5 Ma i 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Louise Chenu. (H.). 

Pierre-Paul Ripoche, rue Victor-Petiteau, 11. 

Paule-Renée Marois,boulevard de Castelnau,37. 

Janine Joly, rue du Palais, 31. 

Yves-Jean-Pierre-Marie Jannès, marin, impasse 

Napoléon, et Albei tine-Marie-Louise Dappel- 

Voisin, couturière, impasse Napoléon. 

Louis-Alexandre Mantelet, ajusteur (mobilisé), 

à Lyon (Rhône), et Adèle- Jeanne -Camille 

Testarnalle, sans profession, rue du Port, 70. 

Marcel Quedville, employé de bureau à la Trésorerie 

(mobilisé), décoré de la Croix de guerre, 

26, rue des Halles, et Renée-Bertrande Margris, 

sans profession, rue Nationale, 75. 

Paul-Ernest Bigard, docteur en droit, rue du 

Bastion, 1 , e t Yvonne-Aimée Arnould, sans 

profession. 

Albert Petit, comptable, sergent-major au 47° 

d'infanterie, à Choisy-le-Roi, et Germaine- 

Rose-Victorine Mérieau, lingère, rue de la 

Patrie, 29. • 

DÉcÈs. 

Amélie-Marie Foucaud, 68 ans, sans profession, 

épouse de Adolphe-Honoré-Victor Giraudeau, 

avenue Paul-Baudi y, 51. 

Henri-Gaspard Syre, 7-1 ans, sans profession, 

veuf de Mélanie Violleau, route de Talmont. 

Clémence Girmdean, 74 ans, sans profession, 

veuve de Victor Landais, rue de la Paix 

prolongée. 

Angeline Robin, 74 ans, sans profession, veuve 

de Henri Armand Gas, route de Talmont, 67. 

Pierre-Paul Ripoche, 2 jours, 11, rue Victor 

Petiteau. 

Gilbert Pitallier, 40 ans, caporal au 137° régiment 

d'infanterie. (H.). 

Armand-Gustave Bernard, 17 ans, mécanicien, 


MARIAGES 


NAISSANCES 

Joseph - Charles- Louis - Laurent Fradet, rue de 

la Marna, 17. 

MARIAGES 

Joseph-Léon Munirai, forgeron (mobilisé), rue 

Haute, et Simone-Victoire-Ernestine Hervé 

Le Blanc, couturière, Grande-Rue, 122. • 

DÉCÈS - 

André- Philémon Poissonnet, 53 ans, marin, 

époux de Félicité-Louise Vrignaud, Grandeflue, 

69. 

Marie- Désirée _ Gaborit, 69 ans, journalière, 

veuve de Mathurin-Louis Charpentier, imperse 

de 1'0 mem'. 



DamizeS-en-Paillers, Champ-Saint Père (à la 

Baffardiere, La Chapelle-Thémer, La Réorthe 

(à la Leue), 

-Saint-Avaugourd-des-Landes, St- 

Georges -de-Pointi ndou x, Saint-H Haire- de.Talmont. 

Sain t-Martin- de Fraigneau, Saint-M ichelen-Plierm 

(aux Groix), Vouvant. 

Lundi 19. — Le Langon, Saint-Michel-Mont- 

Mercure. 

Mardi 20. — Là Chaiz e.le-Vicomte, Jaudonnier°, 

Mouchamps, St Jean-de-MontS,Talmont. 

Mercredi 21. -- Les Essarts, L'Itermenaub 

(jeunes veaux), Saint - Pierre -du-Chemin. 

Jeudi 22. — La Caillera, La Chaize-Giraud, 


Vendredi 23. — Luçon (foire anx poulains), 

Nieul le Dolent. 

Samedi 24 — La Ferrière, Fontenay le- 

Comte (veaux et moutons). 

Un remède bon marché 

Asthmatiques qui souffrez toujours, essayd 

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attestée par des milliers oe malades recon-. 

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Vous qui s uffres n'attendez pas qu'il soit trop 


la mort eu quelques heures dans 


produire dès l'apparition de la hernie sans !m'aucua 







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vos habitudes, tait ,mmédiatement diaparaltre 


définitive. 

Les Climats seront reçus à: 

Luçon, vendredi 23 mai. Ho tel du Croissan t . 

Fontenay, samedi 24, Hô tel de France . 

Vouvant, dimanche 25, Hô te l du Cheval -Blanc. 

La châtaigneraie, lundi 26, Hô tel du Lion-d'Or. 

Chantonnay, mardi 27. Hô te l du Mouton . 

Les Herbiers, me: credi 28, Hô tel des Voyageu rs . 

Montaigu, jeudi 29 ,Ho te l Roy . 


Château. 

Membres ar t ifici e ls , Apparei ls redresseurs mo - 




Suivant acte sous signatures privées, 

en date aux Sables-d'Olonne du dix mai 


AUGUSTE JOUSSEMET et dame 

EUGÉNIE BERGEREAU, son épouse autorisée, 

débitants, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

rue die Palais, ont vendu à 

Monsieur HENRI BRIAND, marchand de 

primeurs, demeurant aussi aux Sablesd'Olonne, 

rue Buffon, le Fonds de 

Commerce de Café Buvette qu'ils 

exploitaient aux Sables-d'Olonne, rue du 

Palais, sous le nom de B u v e t te des Ha l les, 

comprenant la clientèle, l'achalandage et 

le matériel qui en dépend. 




en l'Etude de Maître PERRIN, huissier 


• Po ur p remiè re inse r t io n : 

PERRIN. 

ON DEMANDE à PEtude 

LAMOTTE, 

PETIT CLERC ou RETRAITÉ. 

S 'y adre s s er de su i t e . 

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 

Sus-SecatariattiTtataufinances-Liquidat"desStacks 

DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ENREGISTREIEN I 

Dép a r tem e n t de la . Vendée 

Bureau des Sables-d'Olonne 

Jit 

DE 

VIEUX Ii A PIER 

S 

Le SAMEDI 24 MAI 1919, à un s 

h e u re d e l 'ap rès-m idi, sur la Place de 

la Liberté, il sera procédé par le Receveur 

des Domaines des Sables-d'Olonne, 

à la Vente aux Enchères publiques d'un 

Stock de Vieux Papiers provenant du 

Ministère de la Guerre, ayant servi à 

envelopper les cartouches des mitrailleuses. 

Le poids approximatif des Papiers à 

vendre est de 15.000 kilos environ. Le 

tout est emmagasiné à La Rudelière. 

Au Comptant et 5 V. en sus 

L e Receve ur des Doma ines , 

DE MEJANÈS. 

A DJUDICATION 

L e Sam e di 3 1 Mai) 9 1 9 , 11. 1 3 h e ures 

En l'Etude de M° MOREAU, notaire 

aux Sables- d'Olonne 

• EN UN SEUL. LOT DE 

2 Maisons d'Habitation 

se joignant 

Sises aux SABLES-D'OLONNE 

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Alise à Prix : D ix m i l le francs, 

ci 10.000 


Maitre ROBERT, avoué à La Roche-sur- 

Yom à Maître CHARON, avoué aux Sables-d'Olonne 

et à Maître MOREAU, notaire 

rédacteur et détenteur du cahier des 

charges. 

Etudes de Maître ANDRÉ BONNIN, avouélicencié 

aux Sables-d'Olonne et de Maître 

BRANGER, notaire à-Talmont. 

Ven te par L ic i ta t ion 

Le Dimanche premier Juin mil 

neuf cent dix-neuf, à une he ure (heure 

légale), en l'Etude de Maître BRANGER. 

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La Métairie du Village-des-Champs 

contenant en totalité 57 hectares 30. Total 

des mises à prix 127.000 I v . 

Comm un e d e Ta lm o n t 

Le tiers au levant de la Pièce-du- 

Château contenant 35 ares 

Mise à prix 2.000 fr. 

Le tiers au milieu de la Pièce-du- 


Mise à prix • 1.800 fr. 

Le tiers-au couchant de la Pièce-du- 


Mise à prix' 1.600 fr. 

L'Affiage contenant 29 ares. 


Le Pré-de-la-Fontaine ou de la 

Patauderie contenant 68 ares 50. 


Le Pré-de-la-Fontenelle ou des 

Aspics contenant) hectare 22 ares 60. 


Comm un e d e St-Hilair e - d - Ta lm on t 

Le Fief-des-Maconnières ou- de 

Milletière, vigne contenant 41 ares 50. 


Le Fief - des -Maconnières, terre 

contenant 41 ares 50. L 


Le Marais-des-Courpes ou de la 

Prise-Bregeon; marais à poissons contenant 

81 ares 50. 


Une Maison aux Courpes avec dépendances, 

contenant 5 ares 65. Le Fiefde- 

Pœroux, jardin contenant 5 ares. 

Mise à prix 500 fr. 

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Ja rd, contenant 8 hectares 10 : soit 82 

ares en vigne et 7 hectares 28 plantés en 

sapins. 


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vente et à Maître BRANGER, notaire, 

chargé de la vente. 

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Sécu rit é e t garan t ies excep t ionnelles . — Par tic ipation aux b énéfi ce s ind ép endan te des T i rages 

de Capitaux constitués et payée (rachats non compris) depuis 

la fondation do La Cap i ta l isa t ion , la plus ancienne et la plus réputée des Sociétés de 



interrompu ses opérations; les tirages ont eu lieu exactement le i °' de c haq ue mois . 

Les porteurs de Bons de La. Capitalisation qui ont cessé leurs versementa 

depuis les hostilités, auront toutes les faeilités pour mettre leurs versements 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bans, soit en 

écrivant a M. FRANCIS HEla.AUL, S imone , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre Loa Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot cc Capitalisation. a. 

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L'Abonnement part de toutes les dates. Il se contint,- 

indéfiniment, sauf avis contraire, 

L e s l e t tre s n o n affran ch i e s s o n t refu s é es 

'.réléphonie 


An BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 



,/ 


Le coupon de. la carte de charbon por- 

tant le ri° 2 du mois de mai est mis, en 

distribution à partir d'aujourd'hui. ,,Ce 

coupon aura une valeur de 50 kilos. 


Afin do réserver la majeure partie du 

gaz pour la préparation des aliments, les 

heures de distribution seront les suivantes, 

à partir du mhrdi 20 mai : - 

De 6 heures à 8 heures ; de 11 heures à 

r` 13 heures ; de 17 h. 1/2 à 20 h. 1/2. 

Toutefois, afin d'éviter un nouvel arret 

de l'usine, et par mesure de prudence, I& 

distribution de 11 heures à 13 heures sera 

provisoirement suspendue jusqu'à ce 

qu'une attribution plus importante de char- 

bon ait été attribuée à la Ville. 

Distribution de l'Eau 

Par suite de l'insuffisance de pression, 

l'eau n'arrivant que d'une façon imparfaite 

à La Chaume, lorsqu'elle est distribuée 

en m'élise temps aux Sables, la distribution 

aux bornes-fontaines de La Chaume sera 

prolongée pendant une heure aprés la fer- 

meture des bornes-fontaines des Sables. 

L'heure de la distribution de l'eau aux 

bornes romaines est donc ainsi fixée : 

Les Sables de 7 heures à 9 heures; 

La Chaume : de 7 heures à 10 heures. 


Voici, d'après l ' Ofic ie l , la situation agri- 

cole de notre département au 1" mai : 

Depuis un mois, le temps n'a pas été 

beaucoup plus favorable que précédem- 

ment ; la continuation des pluies a entravé 

la reprise de la végétation, ainsi que celle 

des travaux de la saison. 

Les céréales d'hiver souffrent ,particulierement 

de ce retard, surtout dans les 

terres de bocage que les pluies ont lais- 

FormationdeSOCiétÉ 

§ 

err.A_T-c_rre 

Aux termes d'un acte sous signatures 

privées en date à Nantes du 

vingt-cinq avril mil neuf cent dixneuf, 

dont l'un des originaux est 

demeuré annexé à la minute d'un 

acte de déclaration de souscription 

et de versements reçu par Maître 

FAUCONNIER, notaire à Nantes, le 

vingt-cinq avril mil neuf cent dixneuf, 

ci-après énoncé, il a été établi 

les statuts d'une société anonyme 

dont copie littérale suit : 

TITRE PREMIER 

Fo rm a t io n , O bj e t, Dén o rminu t io n , 

S ièg e , -D urée 

ARTICLE PREMIER 

Il est formé par les présentes, 

entre les souscripteurs et les propriétaires 

des actions ci-après 

créées et de belles qui pourront 

l'être ultérieurement, une Société 

Anonyme qui sera régie par les 

lois en vigueur et les présents Statuts, 

sauf les modifications que 

l'Assemblée Générale pourra y 

apporter ultérieurement. 

ART. 2 

La Société a pour objet, l'achat, 

l'expédition et la vente de tous poissons 

de mer, crustacés et coquillages 

et toutes les-opérations se rat- 

- tachant directement au Commerce 

de la pêche. 

ART. 3 

La Société prend la dénomination 

de PÊCHER IES DE NO IR - 

M O UTIER. • 

Anr. 4 

Le siège social est à Nantes, 

Place du Commerce, n° 10. 

Il pourra être transféré dans tout 

autre endroit de la ville de Nantes, 

par décision du Conseil d'administration 

et dans une autre ville de 

France par décision de l'Assemblée 

• Générale. 

Le siège de l'Exploitation de la 

Société est à l'Herbaudière, Ife de 

Noirmoutier. 

Il peut être créé par simple décision 

du Conseil d'Administration 

des sièges d'exploitation partout 

ois besoin sera. • 

ART. 5 

La durée de la Société est fixée 

à vingt cinq années à *compter du 

jour de sa constitution définitive, 

saufles cas de dissolution anticipée 

et de prorogation ci-après prévus. 

TITRE II 

Fo n ds So c ia l, A c t io ns 

• ART. 6 

Le capital social est fixé à cin- 

Un an 

5 fr.»), 

6 fr. e-s 

ililledeaananann. 

sées dans un état d'humidité et de tasse- 

ment excessifs. 


seraient en bonne situation si le retour 

d'un temps favorable venait bientôt ré- 

veiller leur végétation. 

Tous les travaux de printemps sont en 

retard de six semaines ; il est à craindre 

que ce retard ait pour conséquence une 

diminutiotides surfaces consacrées aux 

cultures d'éth en même temps qu'une pré- 

paration moins soignée de ces surfaces. 


Les- tickets de pain, pour le mois de 

juin 1919, ne seront pas distribués aux 

consommateurs et ceux-ci seront, dès le 

1- juin, autorisés à se procurer le pain 

chez les boulangers sans avoir à remettre. 

des tickets. 

Généreuse.Bienfaitrice 

Par testament olographe, ivIm° veuve 

Delvalr,, en son vivant propriétaire aux 

Sables, Vi l la M arce au, 62, route d'Olonne, 

et décédée le 24 juin 1916, a légué à la 

commune du Templeux-le-Guérard (Som- 

me), une somme de 50.000 francs et une 

maison sise dans cette commune. 

Syndicat des Marais de La Gâchère 

Une seconde réunion générale extraor- 

dinaire du Syndicat des Marais de La 

Gâchére, se tiendra le d ima nc h e 25 ma i 

co ura n t; salle de la Mairie d'Olonne, à 

14 heures (heure nouvelle). 

O bje t de l a Ré u n io n . Réparations 

urgentes à exécuter à l'Épi nord du havre 

de La Gnichère ; examen et approbation, 

s'il y a.lieu, du devis s'élevant à là somme 

de 32.000 francs ; curage.de la rivière. 

En raison de l'importance de cette réu- 

nion, tous les membres sont instamment 

priés d'y assister. 

Syndicat des Ouvriers Boulangers 

Les ouvriers boulangers des Sables et 

dé La Chaume réunis à la Mairie, le di- 

quan te mille francs et divisé en 

cinq cents actions de cent francs 

chacune, à souscrire et à libérer 

en numéraire. 

ART. 7 

Le fonds social peut etre augmenté 

en une ou plusieurs fois en 

vertu d'une délibération de l'Assemblée 

générale extraordinaire, 

sur la proposition du Conseil d'Administration, 

soit par la création 

d'actions émises en représ,enfation 

d'apports en nature, ou de versements 

en numéraire, soit par la 

transformation en actions, de ré - 

serve extraordinaire de la Société 

jusqu'à concurrence d'une somme 

de cinquante mille francs. 

Eu cas d'augmentation du capital 

par l'émission d'actions payables 

en numéraire, les propriétaires 

des actions antérieurement émises 

auront, dans la proportion des 

titres possédés par eux un droit de 

préférence à la souscription des 

actions nouvelles. 

L'Assemblée générale, sur la 

proposition du Conseil d'Administration, 

fixe les conditions des 

émissions nouvelles, ainsi que les 

formes et délais dans lesquels le 

bénéfice des dispositions qui pré,, 

cèdent peut etre réclamé. 

Elle peut même réduire ou supprimer 

le droit de préférence dont 

il vient d'être question. 

L'Assemblée peut aussi décider 

la reductien du capital social, pour 

quelque cause -ou -de quelque maniere 

que ce soit, notamment au 

moyen du rachat d'actions ou 

d'échange de nouveaux titres, d'un 

nombre équivalent ou moindre 

ayant ou non le même capital, 

avec ou sans soulte à payer- ou à. 

recevoir. 

-Amr. 8 

Le montant des cinq cents actions 

est payable en totalité lors 

de la souscription. 

Le versement est constaté par un 

reçu provisoire qui après la constitution 

de la Société est échangé 

contre un titre définitif d'actions. 

Ce titre est nominatif ou au por-: 

teur au choix de l'actionnaire. 

ART. 9 

Les titres d'actions sont extraits 

de registres à souches, numérotés“ 

frappés du timbre de la Société et 

revêtus de la signature de deux 

Administrateurs ou d'un Administrateur 

délégué spécial du Conseil 

d'Administration. 

ART. 10 

La cession des actions au porteur 

s'opère par la simple tradition du 

titre. 

Celle des titres nominatifs a lieu 

par une déclaration de transfert, 


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e e e 

t 'A rrondissemen t des Sables -d 'Olonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

-RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MAT 

manche 18 mai, ont formé un syndicat qui 

prendra le nom de Sgn di t des Ouv r iers 

Bo u lang ers des Sa b les -d 'O lo n ne . 

Les ouvriers syndiqués ont décidé à 

l'unanimité de lutter de toute leur énergie 

contre la reprise du travail de nuit et de 

fixer l'heure d'embauche à 4 h. do matin. 

Ils abandonnent leurs droits à la jour- 

née de huit heures à condition d'avoir 

le repos du dimanche du 1" octobre au 

1" juin, et chargent le Bureau de présenter 

leurs revendications à MM. lés Patrons. 

En outre un bureau de placement fonc- 

tionnera pour Les Sables et les environs. 

MM. les Ouvriers sans travail peuvent se 

faire inscrire chez M. Renelleau, secré- 

taire du syndicat. 

Les Sports 

Fo o t- ha l l A ss o c ia t io n . — Dimanche der- 

nier, un match revanche' entre les Tig res 

Vendéens et l 'E to i le sp o r t ive Cban to nna i- 

s ien ne a été chaudement disputé. L 'Eto i le 

sp o r t ive Chan to n n a is ie nne s'est admirable- 

ment défendue, mais L es Tig res ont rem- 

porté un.succès sans précédent, qui s'est 

traduit par neuf buts à zéro. 

Le Baske t- ball . — Ainsi que nous l'avons 

annoncé les Tig res Ve ndéens se sont ren- 

contrés avec L es M o n i te urs , de La Roche. 

L es T ig res sont- maintenant entraînés et 

l'ont prouvé en obtenant 8 points contre 

22 aux Mo n i te urs qui luttèrent ensuite 

contre l'équipe américaine; cette dernière 

triompha par 20 points contre 5. 

Une vieille Histoire 

Il y a quelques mois déjà le patron- 

pêcheur Cuisiat (Hyacinthe), avait vu dis- 

paraître de son canot un corps de pompe, 

lorsque ces jours derniers un de ses amis 

crut le reconnaître à l'atelier d'un réta- 

meur. 

Il avait été remis à -ce dernier pour 

réparations par Moa (Eugêne), 36 ans, 

marin - pécheur, rue des Rochers, lequel 

comptait l'installer dans son propre canot, 

signée par le cédant et le cessionnaire 

ou leurs mandataires et inscrite 

sur les registres de la Société, 

conformément à l'article 36 du 

Code de CoMmerce. 

La Société peut exiger que la 

signature et la capacité des parties 

soient certifiées par un Officier 

public. 

ART. 11 

Les droits et obligations attachés 

à l'action suivent le titre dans 

quelques mains qu'il passe et la 

cession comprend tous leS dividendes 

échus ou à échoir, ainsi que la 

part éventuelle dans les fonds de 

réserve et de prévoyance. 

La propriété d'une action comporte 

de plein droit adhésion aux 

statuts de la Société et aux déci, 

sions de l'Assemblée Générale. 

Les actionnaires ne sont engagés 

que jusqu'à concurrence du capital 

de chaque action, au-delà tout 

appel de fonds est interdit. 

Les titulaires, les cessionnaires, 

intermédiaires et les souscripteurs 

sont tenus solidairement du montant 

de l'action. 

Tout souscripteur ou actionnaire 

qui a cédé son titre, cesse, deux 

ans après la cession, d'être responsable 

des versements taon encore 

appel5s. 

ART, 12 

Les -actions sont indivisibles et 

la Société ne reconnaît qu'un seul 

propriétaire poUr chaque action. 

Tous les co-propriétaires indivis 

d'une action sont tenus de se faire 

représenter auprès de la Société 

par une seule et même personne, 

au nom de laquelle l'action est 

inscrite. 

Dans le cas ou une action est 

possédée séparément pour l'usufruit 

et la nue propriété, l'action 

peut être inscrite au nom de l'usufruitier-et 

des MI-propriétaires. 

Mais l'usufruitier est sent convoqué 

aux Assemblées générales, - 

Interne extraordinaires ou modificatives 

des statuts, et il a seul le 

droit d'y assister et de prendre 

part au vote comme s'il avait la 

toute propriété du titre. 

Les héritiers, représentants ou 

créanciers d'un actionnaire ne peuvent, 

sous aucun prétexte, provoquer 

l'apposition des scellés sur 

les biens et valeurs de la Société, 

en demander le partage ou la licitation, 

ni 's'immiscer en aucune 

façon dans son administration ; ils 

sont tenus de s'en rapporter aux 

inventaires sociaux et aux délibérations 

de l'Assemblée générale. 

ART. 13 

Les dividendes de toutes actions 

sont valablement payés au porteur 

du titre s'il s'agit d'un titre nomi- 


natif non muni de coupons, ou au 

porteur des coupons. 

- Tout dividende qui n'est pas 

réclamé dans les cinq ans de son 

exigibilité est prescrit au profit de 

la Société. 

TITRE III 

A dn iin is t ra t io n de la Soc ié té 

tandis qu'aujourd'hui il aura à répondre 

de son larcin. 

Monne. 

Allocations. -- Le paiement des 


lieu à la Mairie d'Olonne le mardi '27 mai, 

de 8 h. 1/2 à 11 h. pour les re' 1 à 300 et 

de 1 h. à 4 h. pour les r,' 301 et suivants. 




Nicot, le vendredi matin 30 mai, de 

9 à 11 heures. Én dehors de ces dessx 

jours fixés il ne sera effectué aucun paiement 

jusqu'à la période suivante. 

Le paiement-des allocations aux petits 

retraités (rappelé) et aux vieillards aura 

lieu à la Mairie le mardi 27 mai, à 11 h. 

ART. '15 

La Société est administrée par 

un Conseil composé de trois Membres 

au moins et de sept au plus, 

pris parmi les actionnaires et nommés 

par l'Assemblée Générale. 

ART. 15 

Chaque administrateur doit en 

entrant en fonctions, et pendant 

toute la durée de son mandat, être 

propriétaire de dix actions. 

Ces actions sont affectées en 

totalité, conformément à la loi, à 

la garantie de tous les actes de la 

gestion, même de ceux qui sont 

exclusivement personnels à l'un 

des administrateurs.- 

Elles sont nominatives, inaliénables, 

frappées d'un timbre indiquant 

l'inaliénabilité et restent déposées 

dans la Caisse Sociale. 

ART. 16 

Les administrateurs - sont nommés 

pour six ans sauf l'effet du 

renouvellement dont il sera question 

ci-après. 

. Le premier Conseil qui sera 

nommé par l'Assemblée Générale 

constitutive de la Société restera 

en fonctions jusqu'à l'Assemblée 

Générale ordinaire qui se réunira 

en mil neuf cent vingt cinq, laquelle 

renouvellera le Conseil en entier. 

A partir de cette époque, le Conseil 

se renouvelle à l'Assemblée 

annuelle tous les ans ou tous les 

deux ans, à raison d'un nombre 

d'administrateurs déterminé , en 

alternant, s'il y a lieu, suivant le 

nombre des Membres en fonetionS, 

de façon que le renouvellement 

soit aussi régulier que possible et 

complet dans chaque période de 

six ans. 

Les Membres sortants sont désignés 

par le sort pour les premières 

aimées, et ensuite par ordre d'ancienneté, 

ils sont toujours rééligibles. 

En cas de vacance par décès, 

démission ou toute autre cause, et 

en général quand le nombre des 

administrateurs est inférieur au 

maximum ci-dessus fixé, le Conseil 

peut pourvoir provisoirement au 

remplacement ou s'adjoindre de 

nouveaux Membres dans les limites 

de l'article 17, sauf confirmation 

par la plus prochaine Assemblée 

• Générale, et jusqu'à cette ratification 

les administrateurs ainsi nommés 

ont voix délibérative au sein 

— Distribution du Soufre. — Le 

lundi 26 mai, pendant toute la journée, 

aura lieu à la Mairie la distribution du 

soufré pour toute la commune, au prix de 

120 francs les 100 kilos. 

— État-Civil • (du 7 au 14 mai). — 

Na issa n ce - — André-Aimé Baffin, fils de 

Henri et de Victorine Groussin, aux Filées. 

Promesses de M ar iag e . Marcel-Aimé- 

Charles Jousset, cultivateur aux Chirons, 

et Marie-Victoire-Clémentine Lucas, cultivatrice 

à La Guériniere. — François-Auguste 

Ferrand, cultivateur à Saint-Martinde 

-1aPlace (M.-et-L.), et Alice-Fernande- 

Marie Boisard, comptable, à Tours. 

Château-d'011onue 

Allocations. — Le paiement des allocations 

aux familles des- mobilisés, aux 

vieillards et les rappels dus aux petits 

retraités aura lieu à la Mairie du Châteaud'Olonne 

le lundi 26 mai, à 1 h. 1/2 du soir. 

AT-CIVIL DES SABLES 

Du 1 5 au 22 Ma i 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Bérard-Clément-Jules Bertrand, 12, avenue 

Carnot. 

Loutsa-Adèle-Alice Sorel, 33, ruade l'Estacade. 


Raymond-Léon-Emile Matheu, forgeron, à Jard, 

du Conseil d'administration, au 

même titre que les autres. 

Dans le cas où le nombre d'Administrateurs 

serait descendu audessous 

de trois, les Administrateurs 

restants seraient tenus de se 

compléter à ce nombre minimum 

dans le plus bref délai possible. 

Dans le cas où il ne resterait 

qu'un seul Administrateur, l'Assemblée 

générale devrait être convoquée 

immédiatement pour élire 

un nouveau Conseil. 

L'Administrateur nommé en remplacement 

d'un autre dont le mandat 

n'était pas expiré ne demeure 

en fonctions, que pendant le temps 

à courir de l'exercice de son prédécesseur. 

Au cas de l'adjonction 

ci-dessus prévue d'un nouveau 

Membre, l'AsSemblée générale confirmera 

la nomination et déterminera 

la durée du mandat. 

ART. 17 

Chaque année, le Conseil nomme 

parmi ses Membres un- Président. 

Le Conseil peut nommer un 

Secrétaire et le choisir en dehors 

de ses Membres. 

En cas d'absence du Président 

le Conseil désigne, pour chaque 

séance, celui de-ses Membres qui 

doit remplir les fonctions de Président. 

ART. 18 

Le Conseil d'Administration se 

réunit aussi souvent que l'intérêt 

de la Société l'exige sur la convocation 

du Président ou de deux 

autres Membres, soit au siège 

social, soit dans tout autre endroit 

indiqué par la convocation. 

Le mode de convocation est 

déterminé par' le Conseil d'Administration. 

Nul ne peut y voter par procuration 

au sein du Conseil. 

La présence de la moitié au 

moins des Membres du Conseil est 

nécessaire pour la validité des 

délibérations. 

Les délibérations sont prises à 

la majorité des votes émis. En cas 

de partage la voix du Président de 

la séance est prépondérante. 

La justification du nombre des 

Administrateurs cjili ont pris part 

à une délibération, résulte, vis à 

vis des tiers, de l'énonciation dans 

la délibération des noms des Administrateurs 

présents. 

ART. 19 

Les délibérations du Conseil 

d'Administration sont constatées 

par des procès-verbaux qui sont 

portés sur un registre spécial, tenu 

au siège de la Société et signés par 

deux des Administrateurs qui y 

ont pris part. 

Les copies ou extraits à produire 

en justice et ailleurs sont certifiés 

ll 

N° 1.531 

naniannitennelrenreann. 


AVEC LA RATE DU LENDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO : CENT. 


Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDA,N, 

imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de t e 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion e t suivantes la ligue 0 fr: 375 

Judiciaires 0 fr, 375 

Réclames 0 fr, 5b 


On traite à forfait le les Annonces périodiques oc continue. 

Téléphone IL ....IL -11 


doi t ê tre adress é k M. Valère HAM, R éda c te ur-Géran t 

et Célie-Célestine-Aimée Petitgas, servante, 

aux Sables. 

Jules-Arthur Duhennois, employé aux chemins 

d'Orléans, à Cailles (Côtes-du-Nord), et Eugénie- 

Marie - Henriette Groizeleau, couturière, 

route de Tannent. 

MARIAGES 

Gemmi-Clément-Ludovic-Paul Guillaume, employé 

à la Cie des Tramways (mobilisé). à 

Neuvic (Corrèze), et Marie-Ateinette-A gnès- 

Victoire Bousseau, institutrice, route de 

Talmont, 

Henri - Narcisse- Victor Héraud, marin, 34, rue 

des Deux-Phares, et Jeanne-Florence-Bernadette 

Mathé, sans profession, rue Napoléon, 

29. 

Alphonse-Georges Buchet, cultivateur (mobilisé), 

et Thérèse.Gabrielle-Césarine Cocard, 

journalière. 

Joseph-Louis-Georges Henrion, métallurgiste, 

à Vrigne-au-Bois (Ardennes), et Constance- 

Louise-Aspasie Patros, sans profession, rue 

'des Buandiéres. 

DÉCÈS 

Emile-Auguste Francheteau, 25 ans, matelot. 

Mort p our la France . (Ac te transcrit). 

François-Léopold Gas, 76 ans, charpentier de 

navire, veuf de Justice-Germaine Martz, boulevard 

de Castelnau. 

Louis Vincent, 60 ans, journalier, époux de 

Louise Richard, route de Talmont, 3,- 

Fruçois-Xavier Herbert, 53 ans, marin, époux 

de Zoée-Eulalie-Suzanne Hoptemane, rue du 

Bastion, 3, 

Jeanne Viguié, 91 ans, sans profession, veuve 

de Antoine Campes, quai du Commerce, 6. 

Aimée-Marie-Catherine-Augustine Versier, 68 

ans, couturière, célibataire, rue Napoléon, 39, 

Armance-Véronique - Hélène. Tesson. 54 ans, 

journalière, épouse de Jean-Louis Guédon, 


Henri-Antonin-Marcel Faivre, 18 ans, matelot. 


Jean-Louis Coutanceau, 80 ans, marin, veuf de 

Marie-Rose Barreteau. (A. des V.). 

François-Florent-Joseph Gouvard, 34 ans, cultivateur, 

soldat réformé ne 2. (Acte transcrit). 



Emiliep-Marcel Boisard, cultivateur, 16, rue 

de l'Armandèche, et Mélanie-Marie-Augustine 

Poiraud, cultivatrice, au Château-d'Olonne. 

Jules-Edmond-Elie Gaborit, marin, rue de la 

Cure, 34, et Henriette-Ernestine-Georgina 

Pelle, couturière, rue du Cimetière. • 


par le Président ou par deux Administrateurs. 

-Amr: 20 

Le Conseil est investi. des pouvoirs 

les plus étendus pour l'Administration 

de toutes les affaires 

de la Société. 

Il a notamment les pouvoirs suivants 

: - 

Il délibère.sur toutes les Opérations 

faisant l'objet de la Société. 

Il administre les biens de la 

Société, il consent et accepte tous 

baux et location, suivant le mode 

pour la durée et aux prix et conditions 

qu'il avise, d'après les destinations 

ou appropriations des immeubles 


Il fait toutes résiliations avec ou 

sans indemnité. - 

Il exécute toué travaux, réparations, 

installations et constructions 

et fait à cet effet tous devis et 

marchés. - 

Il décide tous achats, ventes et 

échanges des immeubles de la 

Société et droits immobiliers, il 

réalise toutes promesses de vente. 

Il peut hypothéquer les immeu,- 

blés de la Société et consentir Mutes 

délégations et subrogations. 

Il crée et accepte tous billets, 

traites et chèques e donne tous 

endos. 

Il consent tous désistements de 

privilège, hypothèques, action résolutoire 

et autres droits de toute 

nature et donne main-levée de 

toutes inscriptions, saisies, oppositions 

et autres empêchements,. le 

tout avec ou sans paiement, il 

consent toutes a,ntériorités, 

Il autorise tous retraits, transferts, 

cessions et aliénations de 

fonds, rentes, créances, biens et 

valeurs quelconques appartenant à 

la Société et ce, avec ou sans 

garantie. 

Il concourt à la fondations de 

toutes Sociétés françaises et étrangères, 

fait à des Sociétés constituées 

ou à constituer, tous apports 

aux conditions qu'il juge convenables, 

il souscrit et achète toutes 

actions, obligations, parts d'intérêts 

ou participations, il intéresse la 

Société dans toutes participations 

et tous syndicats. 

Il este en justice, tant e n demandant 

qu'en defendant, devant toutes 

juridictions, il transige et compromet, 

il prend toutes mesures conservatoires, 

il produit à toutes 

faillites ou liquidations, vote tous 

concordats, encaisse tous dividendes, 

fait toutes élections de domicile. 

ART. e 

Le Conseil peut déléguer à un 

ou plusieurs de ses Membres, les 

pouvoirs ,qu'il juge convenables 

pour l'exécution de ses décisions 

MARIAGES 

Paul-Jean-Balthazard-Léonard Héraud, marin, 

rue du Cimetière, et Aurélie-Raymonde- 

Léonie-Charlotte Diochet, sans profession, 

rue de l'Armandèche, 35. 

Roger-Emile-Léon Hubert, aj ustenr-mécanicien 

(mobilisé), croix de guerre, à Paris, et 

A mande-Thérèse-Elisa Roy, 57, rue du 

DÉCÈS 

Eugène-Aimé Robin, 75 ans, marin, époux de 

Marie-Armance-Geneviève Charrier, rue chi 

Village-Neuf, 36; 

Constance-Victorine Morgand, 74 ans, sanprofession, 

épouse de Constant Mainard, rue 

Saint-Nicolas. 

Etienne Boutin, 76 ans, maçon, époux de 

Marie-Adélaïde Moreau, rue Haute. 



Longeville, Magnils-Reigaiers, Montreuil, Pouzaugès, 

La Roche-sur-Von, Rosnay (au Plessis), 

Sainte-Cécile, Saint-Lanrent-de-la-Salle, 

Saint-Pierre-le-Vieux (à Chalais), 

St-Vincent-sur-Graon, Simon-la-Vineuse, 

La Tardière, Xanton-Chassenon. 

Lundi 26. — La Bruffière, La Chataigneraie, 

Moutiers les-Mauxfaits, Sallertaine (poulains). 

Mardi 27. — Brouzils, Chantonnay. 

Mercredi 28. — Les derbiers, Oulmes, Saint - 

André-Treize-Voies - (volailles), Soutiens. 

Jeudi 29. — Mareuil-sur-Lay, Montaigu, St- 

Mesmin. — Assemblée gagerie : Bournezear, 

La Châtaigneraie, La Copechagnière, La Ferrière, 

Jard, La Jonchère, Maillezais, Mouchamps, 

Pouzauges (au Vieux-PouzaugeM, 

Les Sables-d'Olonne (à l'Aubraie), St-flilairede-Riez, 

Faint-Jean-de-13eugné, Saint-Marti ndes-Fontaines, 

SaintiMartin-sous -Mouzeuil, St- 

Michel-en-l'Herm (au Crenon+, Le Tablier. 

Vendredi 30. — Vix. 

Samedi 31. — Coex. 

• Médecine pratique 

La Poudre Louis Legras a une action sédative 

directe surie poumon ; ainsi s'expliquent 

les merveilleux effets de ce remède qui, sans 

nuire à l'organisme comme tant d'autres, soulage 

instantanément les plus violents accès 

d'asthme, l'oppression, le catarrhe, l'essoufflement, 

la toux rebelle des vieilles bronchites 

et guérit progressivement. Une boite est expédiée 

contre mandat de 2 P. 80 (impôt compris) 

adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, 

à Paris. 

et l'administration courante de la 

Société. 

Il peut aussi conférer à un ou 

plusieurs Directeurs, Membres du 

Conseil d'administration ou non, 

les pouvoirs qu'il jugera conversables 

pour la direction technique ou 

cdmmerciale de la Société. Il peut 

passer avec ce ou ces directeurs, 

des traités et conventions déterminant 

la durée de leurs fonctions, 

les conditions de leur retraite et de 

leur révocation, l'étendue de leurs 

attributions, les cautionnements à 

fournir par chacun d'eux, soit en 

actions de la Société, soit en numéraire, 

soit autrement, 

Le Conseil peut encore instituer 

dans son sein, un Comité de direction 

dont il détermine la composition, 

les attributions et le fonctionnement. 

Il fixe l'importance des avantages 

spéciaux fixes ou proportionnels à 

allouer à ces administrateurs délégués, 

Directeurs et Comité de Directions 

et à porter aux frais généraux 


Enfin, le Conseil peut conférer 

telle personne que bon lui semble 

et par mandat spécial, des pouvoirs 

soit permanents, soit pour un objet 

déterminé et dans des conditions 

de rémunération fixe ou proportionnelle 

qu'il établit. 

Il peut autoriser le Comité de 

Direction, ses délégués, administrateurs 

ou autres, à consentir des 

substitutions de pouvoirs pour des 

objets déterminés. 

Amr. 22. 

Tous les actes engageant la Société, 

autorisés par le Conseil, 

ainsi que les retraits de fonds et 

valeurs, les mandats sur les banquiers,'débiteurs 

ou dépositaires, 

et les souscriptions, endos, acceptations, 

avals ou acquits d'effets de 

commerce doivent porter soit les 

signatures de deux Administrateurs, 

soit celle d'un Administrateur 

délégué, soit enfin celle d'un 

mandataire général ou spécial nommé 

par le Conseil. 

ART. 23 • 

Conformément à l'article 32 du 

Code de Cbmmerce, les Membres 

du Conseil d'Administration ne contractent 

à 'raison' de leur gestion, 

aucune obligation personnelle ni 

solidaire; ils ne répondent que de 

l'exécution de leur mandat. 

ART. 24 

Il est interdit aux Administrateurs 

de prendre on _de conserver un 

intérêt direct ou indirect dans une 

entreprise ou dans un marché fait 

avec la Société ou pour son compte, 

à moins qu'ils n'y soient autorisés 

par l'Assemblée générale, conformément 

à l'article 40 de la loi du

vingt-quatre juillet mil huit cent 

soixante-sept. 

LesAdministrateurs peuvent s'en- 

gager conjointement avec la So- 

ciété envers les tiers,et ils peuvent 

dans toutes les opérations ou la 

Société prend des participants ou- 

des cessionnaires être du nombre. 

ART. 25 

Les Administrateurs ont droit à 

des jetons de présence dont l'im- 

portance est déterminée par l'As- 

semblée Générale/et reste mainte- 

nue jusqu'à décision nouvelle. Ils 

ont droit en outre à une part des 

bénéfices sociaux, ainsi qu'il est 

dit à l'article 45. 

Le Conseil répartit entre ses 

Membres de la façon qu'il juge, 

convenable les avantages fixes ou 

proportionnels indiqués ci-dessus. 

TITRE IV 

Commiss a ires 

ART. 26 

Il est, chaque année, eu Assem- 

blée Générale, nommé un ou plu- 

sieurs commissaires, associés ou 

non, chargés de remplir la mission 

prescrite par la loi. 

Si l'Assemblée Générale nomme 

plusieurs commissaires, en cas de 

décès ou (l'empêchements d'un ou 

plusieurs d'entre eux, ceux ou celui 

restant pourront opérer seuls. 

Le r,u los arannussaires qui peu- 

vent toujoili s être réélus, reçoivent 

une rémunerationdontrimportance 

fixée par l'Assemblée Générale est 

maintenue jusqu'à décision nou- 

velle. 

TITRE 

A ssem b lées G énér a les 

ART. 27 

--L'Assemblée générale régulière= 

ment constituée représente l'uni- 

versalité des actionnaires. 

Les délibérations prises confor- 

mément aux statuts obligent tous 

les actionnaires, même absents, 

incapables ou dissidents. 

Ai•r. 28 

Chaque année, avant la fin du 

mois de Juin il est tenu une Assem- 

blée générale. 

L'Assemblée peut en outre, être 

convoquée extraordinairement soit 

par le Conseil d'Administration, 

soit en cas d'urgence, par le ou les 

Commissaires, dans les. cas prévus 

par la loi et les statuts. 

Les réunions ont lieu au siège 

social ou dans tout autre local dé- 

terminé par le Conseil d'Adminis- 

tration. 

Les convocations sont faites par 

un avis inséré vingt jours au moins 

avant la réunion dans un des jour- 

naux d'annonces légales du lien du 

siège social. 

Sauf l'effet des prescriptions lé- 

gales, ce délai peut être réduit e 

dix jours pour les Assemblées ex- 

traordinaires ou convoquées extra- 

ordinairement ou pour celles réu- 

nies sur deuxième„convocation. 

Enfin, les Assemblées Générales 

extraordinaires peuvent se réunir 

et délibérer valablement sans ob- 

server les formes et délais ci-des- 

sus, si tous les actionnaires sont- 

présents ou représentés. 

Les avis de convocation doivent 

indiquer sommairement l'objet de 

la réunidn. 

ART. 29 

Les Assemblées Générales ordi- 

naires et extraordinaires se com- 

posent de tous les actionnaires 

- dont les titres sont libérés des ver- 

sements exigibles-quelque soit le 

nombre des actions possédées par 

chacun d'eux. 

ART. 30 

Les titulaires d'actions nomina- 

tives depuis cinq jours au moins 

avantl'Assemblée peuvent assister 

à cette Assemblée, sans formalité 

préalable. 

Les propriétaires d'actions au 

porteur doivent pour avoir le droit 

d'assister à l'Assemblée Générale 

déposer au siège social, cinq jours 

au moins avant cette Assemblée, 

soit leurs titres, soit les récépissés 

e n constatant le dépôt -dans les 

maisons de banque ou établisse- 

ments indiqués dans l'avis de con- 

vocation. Toutefois le Conseil d'ad- 

ministration a la faculté d'accepter 

les dépôts même en dehors de la 

limite ci-dessus fixée. Il est remis 

à chaque déposant une carte nomi- 

native. 

Les titulaires des titres nomina- 

tifs et les déposants d'actions au 

porteur dans les conditions ci-des- 

sus peuvent se faire représenter à 

l'Assemblée générale. 

Nul ne peut représenter un ac- 

tionnaire à l'Assemblée s'il n'est 

lui-môme Membre de l'Assemblée 

ou représentant légal d'un Membre 

de l'Assemblée. 

Toutefois, les Sociétés en nom 

collectif sont valablement repré- 

sentées par un de leurs Membres 

ou fondés de pouvoirs permanents, 

les Sociétés en commandite, par 

un de leurs gérants ou fondés de 

pouvoirs permanents, leS Sociétés 

anonymes par un délégué pourvu 

d'une autorisation du Conseil d'Ad- 

ministration, les femmes mariées 

par leurs maris s'ils ont l'adminis- 

tration de leurs biens, les mineurs 

ou interdits par leurs tuteurs, le 

tout sans qu'il soit nécessaire que 

l'associé, le gérant ou leurs fondés 

de pouvoirs, le délégué du Conseil, 

le mari ou le tuteur soient person- 

nellement actionnaires de la pré- 

_ sente Société. L'usufruitier repré- 

sente de plein droit le nu-proprié- 

taire, ainsi qu'il est dit à l'article 

15 ci-dessus. 

La forme des pouvoirs et les 

délais pour les produire seront 

déterminés par le Conseil d'Admi- 

nistration. 

ART. 31 

Quinze jours au moins avant. la 

réunion de l'Assemblée Générale 

ordinaire , tout actionnaire peut 

prendre au siège social, communi- 

cation de l'inventaire et de la liste 

des actionnaires et se faire délivrer 

copie du bilan résumant l'inven- 

taire, ainsi que du rapport du ou 

des commissaires. 

ART. 32 

L'ordre du jour est arrêté par le 

Conseil d'Administration, si la con- 

vocation est faite par lui, ou par 

les commissaires si ce sont eux 

qui convoquent l'Assemblée. 

n'y est porté que des proposi- 

tions émanant du Conseil d'Admi- 

nistration ou des Commissaires et 

celles du ressort de l'Assemblée 

ordinaire qui ont été communiquées 

au Conseil avant la convocation de 

l'Assemblée avec la signature d'ac- 

tionnaires représentant au moins 

le cinquième -du capital social. 

Il ne peut être mis en délibéra- 

tion que les objets portés à l'ordre 

du jour. 

ART.' 33 

L'Assemblée Générale est prési- 

dée par le Président du Conseil 

d'Administration, et, en son ab- 

sence, par-un administrateur dési- 

gné par le Conseil. 

Les deux plus forts actionnaires 

présents et acceptants sont appelés 

à remplir les fonctions de scruta- 

teurs. 

Le Bureau désigne le Secrétaire 

qui peut être pris en dehors des 

actionnaires. 

Il est tenu une feuille de présence, 

contenant les noms, prénoms, qua- 

-lités et domiciles des actionnaires 

présents et représentés et le nom- 

bre d'actions possédées par chacun 

d'eux. 

Cette feuille est certifiée par les 

Membres du Bureau et déposée au 

siège social. Elle doit être commu- 

niquée à tout requérant. • 


la majorité des voix des Membres 

présents, sauf lorsqu'il y aura lieu 

à l'application de toutes autres 

dispositions légales. 

En cas de partage, la voix du 

Président est prépondérante. 

Sauf les exceptions prévues par 

la loi, chaque Membre de l'Assem- 

blée a autant de voix qu'il possède 

ou représente d'actions, soit' comme 

propriétaire, soit comme manda- 

taire sans limitation. 

Le scrutin secret a lieu lorsqu'il 

est réclamé par un nombre de 

Membres .représentant le dixième 

du capital social. 

ART. 34 

Les Assemblées Générales ordi- 

naires et les Assemblées Générales 

extraordinaires autres que celles 

qui ont à délibérer dans les cas 

prévus aux articles 38, 40 et 49 des 

présents statuts, doivent être com- 

posées d'un nombre d'actionnaires 

représentant le quart au moins du 

capital social. 

Si une première Assemblée ne 

se réunit pas en nombre, il en est 

convoqué une deuxième et elle 

délibère valablement quelque soit 

la portion duacapital représenté, 

mais seulement sur les objets à 

l'ordre du jour de la première 

réunion. 

Pour les Assemblées Générales 

ordinaires seulement, cette deu- 

xième assemblée doit avoir lieu à 

quinze jours d'intervalle au moins 

de la première, les convocations 

pourront être faites que dix jours 

à l'avance ainsi qu'il a été dit sous 

l'article 30 ci-dessus. 

ART. 35 

L'Assemblée Générale ordinaire 

entend le rapport du Conseil d'Ad- 

ministration et du ou des Commis- 

saires surfa situation de la Société, 

sur le bilan et sur les comptes 

présentés par les Administrateurs. 

Elle discute, approuve, redresse 

nu rejette le bilan et les comptes, 

la délibération contenant approba- 

tion du bilan et des comptes est 

nulle si elle n'a pas été précédée 

de la lecture du rapport du ou des 

Commissaires. 

Elle fixe les dividendes à répartir 

sur la proposition du Conseil d'Ad- 

ministration. 

Elle fixe les prélèvements à 

effectuer pour la constitution du 

fonds de prévoyance et décide tous 

reports à nouveau des bénéfices 

d'une année sur l'année suivante. 

Elle nomme; remplace el réélit 

les Administrateurs et le ou les 

Commissaires et ratifie s'il y a lieu 

les nominations d'Administrateurs 

faites par le Conseil. 

Elle détermine l'allocation du 

Conseil en jetons de présence et 

celle du ou des Commissaires. 

L'Assemblée générale ordinaire 

ou les Assemblées générales extra- 

ordinaires composées de la même 

manière, peuvent statuer sur toutes 

autorisations et tous pouvoirs à 

donner au Conseil d'Administration 

en dehors de ceux prévus à l'article 

20, décider l'émission de toutes 

obligations, en dehors des cas où 

le Conseil peut procéder à cette 

émission par ses seules délibéra- 

tions, et d'ailleurs, délibérer et 

statuer souverainement sur tous 

les intérêts de la Société, sauf les 

cas prévus aux articles 36, 44 et 47 

ci- après. 

Aar. 36 

L'Assemblée général% extraor- 

dinaire peut, mais seultment sur 

l'initiative du Conseil d'adminié- 

tration apporter aux statuts dans 

toutes leurs dispositions les modi- 

fications quelles qu'elles soient 

autorisées par les lois sur les 

Sociétés. 

Elle peut décider notamment : 

L'augmentation ou la réduction 

du capital social, sa division -en 

actions d'un type autre que- celui 

de cent francs. . 

La prorogation, la réduction de 

durée ou la dissolution anticipée 


Sa fusion ou alliance avec d'au- 

tres sociétés constituées ou à cons- 

tituer. 

La transformation de la Société 

en société de toute autre forme. 

Le transport ou la vente à tous 

tiers, ou l'apport à toute Société 

des biens, droits et obligations de 


Toutes modifications à l'objet 

social (sans toutefois pouvoir le 

changer complètement ou l'altérer 

dans son essence) ainsi qu'à la 

répartition des bénéfices et de 

l'actif social. 

Dans tous les cas prévus ci- des- 

sus, l'Assemblée n'est régulière- 

ment constituée et ne délibère 

valablement que si elle est compo- 

sée d'un nombre d'actionnaires re- 

présentant au moins les trois quarts 

du capital social. 



la majorité des deux tiers des voix 

des Membres présents ou repré- 

sentés. 

Lorsqu'il s'agit de délibérer sur 

des modifications autres que celles 

touchant à l'objet ou à la forme de 

la Société, si sur une première 

convocation l'Assemblée 'n'a pu 

réunir les trois quarts etu capital 

social une nouvelle Assemblée 

peut être convoquée et elle délibére 

valablement si elle est composée 

d'un nombre (l'actionnaires repré- 

sentant au moins la moitié du ca- 

pital social. Et si cette seconde 

Assemblée n'a pu réunir la moitié 

du capital social, il peut en être 

convoqué ùne troisième qui déli- 

bère valablement si elle est com- 

posée d'un nombre d'actionnaires 

représentant le tiers du capital 

social. 

Ces deuxième et troisième As- 

semblées sont convoquées aumoyen 

de deux insertions prescrites par 

la loi, faites tant dans le bulletin 

des annonces légales obligatoires 

que dans un journal d'annonces 

légales du lieu du siège social, et 

indiquant la date et le réSultat de 

la précédente Assemblée. Ces As- 

semblées ne peuvent se tenir que 

six jours au moins après la seconde 

insertion. 

Si une décision de l'Assemblée 

générale porte atteinte aux droits 

d'une catégorie d'actions ou d'ac- 

tionnaires, cette décision ne sera 

définitive qu'après avoir été ratifiée 

par une Assemblée spéciale des 

actionnaires dont les droits auront 

été modifiés. Cette Assemblée spé- 

ciale est composée comme il est dit 

à l'article 29 et elle délibère dans 

les conditions déterminées plus 

haut pour l'Assemblée .générale 

extraordinaire. 

ART. 37 

Les délibérations de l'Assemblée 

Générale sont constatées par des 

procès-verbaux inscrits sur un 

registre spécial et signés des Mem- 

bres du bureau. 

Les copies ou extraits à produire 

en justice ou ailleurs, des délibé- 

rations de l'Assemblée Générale 

sont signés par le Président du 

Conseil d'administration ou par- 

deux Administrateurs. 

Après la dissolution de la Société 

et pendant sa liquidation,ces copies 

ou extraits sont certifiés par le ou 

l'un des liquidateurs; 

TITRE VI 

E ta ts de S i tua t io n, In ve n ta ires , 

Bénéfi c es, îo nds de Rése rve 

ART. 38 

L'année sociale commence le 

premier janvier et finit le trente et 

un décembre. 

Par exception, le premier exer- 

cice ne comprend que le temps 

écoulé depuis h, constitution défi- 

nitive de la Société jusqu'au trente 

et un décembre mil neuf cent dix- 

neu f. 

ART. 39 

Le Conseil d'Administration dres- 

se, chaque semestre, un état som- 

maire de la situation active et pas- 

sive de la Société. 

Cet état est mis à la disposition 

des Commissaires. 

Il est, en outre, établi à la fin de 

chaque année sociale, conformé- 

ment à l'article 9 du code de Com- 

merce, un inventaire contenant 

l'indication des valeurs mobilières 

et immobilières et en général de 

tout l'actif et le passif de la Société. 

Le Conseil d'Administration fera 

subir dans l'inventaire, aux divers 

éléments de l'actif, la diminution 

de valeur et les amortissements 

ordinaires ét extraordinaires qu'il 

jugera convenables. Ces amortisse- 

ments feront partie des charges 

sociales. 

L'inventaire , le titan et les 

comptes de profits et pertes sont 

mis à la disposition des Commis- 

-saires le quarantième jour au plus 

tard avant l'Assemblée Générale, 

ils sont présentés à cette Assemblée. 

ART. 40 

Il est ouvert sur les registres de 

la Société un compte spécial com- 

prenant tous les frais faits pour 

parvenir à la constitution de la, 

Société, et généralement toutes les 

sommes imputables au premier 

étalai ssemen t. 

Le montant (le ce compte est 

amorti dans les délais et propor- 

tions déterminés par le Conseil 

d'Administration. 

• ART. 41 

Les produits nets de la Société, 

déduction faite des frais généraux 

-et des charges sociales, y compris 

tous amortissements prévus à l'ar- 

ticle 39 constituent les bénéfices 

nets. 

Sur ces bénéfices il est prélevé : 

1° Cinq pour cent pour consti- 

tuer le fonds de réserve légale jus- 

qu'à ce --que ce fonds ait atteint le 

dixième du capital social, après 

quoi, le prélèvement cesse d'être 

obligatoire, sauf à reprendre son 

cours s'il descendait au-dessous 

du dixième dudit capital ; 

2° Et la somme nécessaire pour 

payer aux actionnaires à titre de 

premier dividente six pour cent 

des sommes dont les actions seront 

libérées et non amorties, sans que 

si les résultats eune année ne per- 

mettaient pas ce paiement, les ac- 

tionnaires puissent le réclamer sur 

les bénéfices des années suivantes. 

Le solde appartient, savoir : 

Dix pour cent au Conseil d'Ad- 

ministration qui en fera la réparti- 

tion entre ses Membres ainsi qu'il 

avisera. 

Et quatre-vingt-dix pour c e c i 

aux actionnaires. 

Toutefois, l'Assemblée générale 


peut décider le prélè- 

vement sur la part des bénéfices 

attribués aux actionnaires, de som- 

mes destinées à être reportées à 

nouveau au com pte des actionnaires 

ou à la création d'un fonds de 

réserve supplémentaire et de pré- 

voyance dont elle déterminera le 

montant ainsi que les' emplois et 

applications. 

Ana-. 4,2 

Le paiement des dividendes se 

LA VENDEE REPEELICAINE 

fait aux-époques fixées par le Con- 

seil d'Administration qui peut, mê- 

me en cours d'exercice procéder à 

la répartition d'un compte sur le 

dividende, si les bénéfices réalisés 

et les disponibilités le permettent. 

Les dividendes sont vtdablement 

payés au porteur du titre s'il s'agit 

d'un titre nominatif non muni de 

coupons ou au porteur de coupons 

dans les autres cas. 

'Tout dividende non réclamé dans 

les cinq ans de son exigibilité est 

prescrit au profit de la -Société. 

ART. 43 

Si l'Assemblée générale décide 

l'amortissement des actions, cet 

amortissement se fait soit par voie . 

de tirage au sort, soit par distribu- 

tion égale entre toutes les actions, 

soit autrement dans la forme déter- 

minée par L'Assemblée générale 


ministration. 

Les numéros des actions dési- 

gnées par le sort sont publiés dans 

un journal d'annonces légales du 

siège social. 

En échange des actions amorties, 

il est délivré des actions de jouis- 

sance, qui, sauf le droit au premier 

dividende réservé sous l'article 41 

et au remboursement stipulé sous 

d'article 44 ci-après, confèrent aux 

propriétaires tous les droits atta- 

chés aux actions non amorties 

quant au partage des bénéfices, à 

l'actif social et au droit de vote 

aux Assemblées. 

TITRE VII 

D isso lu t io n , L iq u ida t ion 

ART. 44 

A toute époque et dans toutes 

circonstances, l'Assemblée Géné- 

rale constituée comme il est dit à 

l'article 29; peut sur la proposition; 

du Conseil d'Administration, pro- 

noncer la dissolution anticipée -de 


En cas de perte des trois quarts 

du capital social, les Administra- 

teurs sont tenus de provoquer la 

réunion de l'Assemblée Générale 

de tous les actionnaires à-l'effet de 

statuer sur la question de savoir 

s'il y a lieu de prononcer la disso- 

lution de la Société; à. défaut de 

Convocation parles administrateurs 

le ou les commissaires peuvent 

réunir l'Assemblée Générale. 

Cette Assemblée délibérera dans 

les conditions de l'article 36 ci- 

dessus. 

La résolution de l'Assemblée est 

rendue publique dans tous les cas. 

ART. 45 

A l'expiration de la Société ou en 

cas de dissolution anticipée, l'As- 

semblée Générale. sur la proposi- 

tion du Conseil d'Administration 

règle le mode de liquidation et 

nomme le ou les liquidateurs, elle 

peut instituer un Comité ou Con- 

seil de liquidation dont elle déter- 

mine le fonctionnement. 

La nomination des -Liquidateurs 

met fin aux pouvoirs des Adminis- 

trateurs et des Commissaires que 

l'Assemblée Générale peut rem- 

placer par un Comité de cinq ac- 

tionnaires. chargés d«- représenter 

la collectivité des actionnaires vis- 

à-vis des liquidateurs et d'user 

notamment des pouvoirs conférés 

au Conseil d'Administration, en ce 

qui concerne la convocation et la 

directiondesAssembléesGênerales. 

Pendant tout le cours de la liqui- 

dation et jusqu'à expresse décision 

contraire, tous les éléments de 

l'actif social non encore répartis, 

continuent à demeurer la propriété 

„de l'être moral et collectif. 

Pendant la liquidation, les pou- 

voirs de l'Assemblée continuent 

comme pendant l'existence de la 

Société, elle confère s'il y a 

lieu tous pouvoirs spéciaux aux 

liquidateurs , elle approuve les 

comptes de la liquidation et donne 

décharge aux liquidateurs. 

Les liquidateurs ont mission de 

réaliser même _ à l'amiable, tout 

l'actif' mobilier et immobilier de la 

Société et d'éteindre le passif, sauf 

les restrictions que l'Assemblée 

Générale pourrait y apporter, ils . 

ont à cet effet en vertu de leur seul 

qualité, les pouvoirs les plus éten- 

dus d'après les lois et usages du 

commerce, y compris ceux de trai- 

ter, transiger, compromettre, con- 

férer toutes garanties même hypo- 

thécaires s'il y a lieu, consentir 

tous désistements, mainlevées avec 

ou sans paiement. 

En outre, avec l'autorisation de 

l'Assemblée Générale, ils peuvent 

faire le transport ou la cession à 

tous particuliers ou à toute autre 

société, soit par voie d'apport soit 

autrement, de tout ou partie des 

droits, actions et obligations de la 

Société dissoute. 

Toutes les valeurs provenant de 

la liquidation après l'extinction du 

passif et le remboursement du. 

montant libéré et non amorti des 

actions, appartiendront aux actions 

par parts égales. 

Si l'actif -à partager comprend 

autre chose que du numéraire, 

l'Assemblée Générale fixe souve- 

rainement la valeur de chacun des 

éléments du partage. 

TITRE. VIII 

C o n t e s t a l i o n s 

ART. 46 

Toutes les contestations qui pour- 

raient s'élever pendant la durée de 

la Société ou lors de sa liquidation, 

soit entre les actionnaires eux- 

mêmes, soit entre les actionnaires 

et . l a Société à raison des affaires 

sociales, sont soumises à la juri- 

diction des Tribunaux compétents 

du siège social. 

Les contestations touchant l'in- 

térêt général et collectif de la So- 

ciété ne peuvent être dirigées con- 

tre le Conseil d'Administration ou 

l'un de ses Membres qu'au nom de 

la masse des actionnaires et en 

vertu d'une délibération de l'As- 

semblée Générale. 

Tout actionnaire qui veut provo- 

quer ,une contestation de cette na- 

' 

ture, doit en faire l'objet d'une 

communication au Président du 

Conseil d'Administration qui est 

tenu de mettre la proposition à 

l'ordre du jour de la prochaine As- 

semblée Générale à condition que 

la communication ait été faite au ' 

moins un mois à l'avance. 

Si la proposition est repoussée 

par l'Assemblée générale, aucun 

actionnaire ne peut la reproduire 

en justice dans un intérêt particu- 

lier, si elle est accueillie, l'Assem- 

blée générale désigne un ou plu- 

sieurs Commissaires pour suivre 

la contestation. 

Les significations auxquelles don- 

ne lieu la procédure sont adressées 

uniquement aux CommiSsaires, au- 

cune signification individuelle ne 

peut être faite aux actionnaires. 

En cas de procès, l'avis de l'As- 

semblée doit être soumis aux Tri- 

bunaux en môme temps que la 

demande elle-même. 

En cas de contestation, tout ac- 

tionnaire est ténu de faire élection 

de domicile dans le ressort des 

Tribunaux du Siège social, et toutes 

notifications et assignations sont 

valablement faites au domicile par 

lui élu sans avoir égard au domicile 

réel. 

A défaut d'élection de -domicile, 

les notifications judiciaires et extra- 

judiciaires, sont valablement faites 

au Parquet du Tribunal Civil du 

Siège social. 

Le domicile élu formellement ou 

implicitement entraîne attribution 

de juridiction aux Tribunaux coin- 

' pétents du Siège social, tant en de- 

, mandant qu'en défendant. 

TITRE IX 

Co nsiet u t io n de l a Soc ié té 

ART. 47 

La présente Société ne sera défi- 

nitivement constituée qu'après l'ac- 

complissement des formalités pres- 

crites par la loi. 

L'Assemblée constitutive devra 

etre tenue dans les conditions dé- 

terminées par la loi du vine-qua- 

tre juillet mil hhit cent soixante 

sept et tout actionnaire pourra s'y 

faire représenter par un manda- 

taire, même étranger à la Société. 

A cette Assemblée, tout action- 

naire aura • d'abord une voix, puis 

autant de voix qu'il représentera 

de fois dix actions, soit comme 

propriétaire, soit comme manda- 

taire, sans toutefois pouvoir expri- 

mer au total plus de dix voix. 

Par exception, elle pourra être 

convoquée la veille par insertion 

faite dans' un- journal d'annonces 

légales du siège social. 

Elle pourra aussi se réunir sur 

convocation verbale et sans délai, 

si tous les actionnaires sont pré- 

sents ou représentés. 

§ Il 

Déclaration de Souscription . 

et de Versement 

Suivant acte reçu par Maitre 

EAUCONNIËIi, notaire à Nantes, le 

vingt-cinq avril mil neuf cent dix- 

neuf, les fondateurs de la Société 

anonyme dite PECHERIES DE 

NOIRMO UTIER ont déclaré que 

les cinq cents actions de Cent francs 

chacune, formant le capital de la 

Société avaient été entièrement 

souscrites par trente-sept person- 

nes, et qu'il- avait été versé en 

espèces par chaque souscripteur 

une somme- égale au montant des 

actions par lui souscrites soit une 

somme totale de cinquante -mille 

francs. 

A cet apte sont annexés un 83eem- 

plaire des statuts et la liste des 

souscripteurs, contenant les men- 

tions voulues par la loi. 

§ III 

Délibération de l'Assemblée 

Générale Constitutive 

D'un procès-verbal (dont une co- 

pie a été déposée au rang des mi- 

nutes de Maitre FAUCONNIER, no- 

taire sus-nommé, suivant acte reçu 

par lui le huit mai mil neuf cent 

dix-neuf) de la délibération de 

l'Assemblée Générale constitutive 

tenue par les actionnai de la 

Société dite PECRER1ES DC 

NOIRMOUTIER le vingt - neuf 

avril mil neuf cent dix-neuf, il 

résulte notamment : 

I. — Que l'Assemblée Générale 

après vérification, a reconnu sin- 

cère et véritable la déclaration de 

souscription et de verse ntient faite 

par les fondateurs de la Société 

dite PECHERIES DE N 

OIRIWOU- 

TIER , suivant acte reçu par Maitre 

FAUCONNIER, notaire,- l e v ingt-cinq 

avril mil neuf cent dix-neuf. 

II. — Qu'elle a nommé cornme 

premiers Administrateurs dans' les 

termes de l'article 16 des Statuts : 

Monsieur GASTON DUBOIS, doc- 

teur en médecine, demeurant à 

l'Ile-d'Yeu (Vendée)' 

Monsieur Fer.ix EHELIN, négo- 

ciant, demeurant à Noirmoutier 

(Vendée); 

Monsieur RAOUL DOTJCET, çour- 

lier maritime, demeurant à es, 

quai de la Fossé, numéro 34 ; 

MonsieurAi.enoNsEJOURDAIN, 

représentant de commerce, demeu- 

rant à Nantes, boulevard Gabriel- 

Loriot, numéro 4i1.; 

Et Monsieur EINILE SAUVES- 

TRE, inspecteur d'assurances, de- 

meurant à Nantes, place du Conti- 

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34 ; 

211.fli 

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Gab 

merce, numéro 10; 

Lesquels ont déclaré accepter 

les fonctions à eux conférés ; 

III. -- Et qu'elle a nommé M. 

PAUL CHARPENTIER, représen- 

tant de commerce demeurant à 

Nantes, boulevard Delorme, com- 

missaire aux comptes pour le pre- 

mier exercice, et lequel a déclaré 

accepter les fonctions à lui con- 

férées. 

§ IY 

Dépôts 

Expéditions entières des statuts 

de la Société, de l'acte de déclara- 

tion de souscription et de versement 

et de la liste y annexée, et du procès- 

verbal de l'Assemblée générale 

constitutive du vingt-neuf avril mil 

neuf cent dix-neuf ont été.déposées 

à la date du dix-neuf mai mil neuf 

cent dix-neuf à chacun des Greffes 

de la Justice_ de Paix du troisième 

canton de Nantes et du Tribunal 

de Commerce de Nantes et de la 

Justice de Paix du canton de Noir- 

moutier et du Tribunal de Com- 

merce des Sables-d'Olonne. 

Pour extrait et mention 

. FAUCONNIER. 

Les Sables. Imp. ROCRE-JOURDAIN, 5, Avenue Carnot (place de la Liberté). 

Etude de Maitre ;JuLes GERMAIN, avoué 

aux Sables-d'Olonne,.,24, rue du Palais. 

EXTRAI -T d'UN JUGEMENT 

DE 

Séparation de Corps 

. D'un Jugement contradictoirement ren- 

du par le Tribunal civil des Sables- 

d'Olcee, le vingt juin mil neuf cent dix- 

huit, enregistré et signifié. 

Entre : Madame 'ANGÈLE BRUNEAU, 

sans profession, épouse de Monsieur PAUL 

NIEZABITOWSKI, propriétaire, avec qui 

elle demeure de droit, mais autorisée à 

résider et résidant en fait à Giroire, par 

Migné-Auxances (Vienne). 

D'une part ; 

Et : Monsieur PAUL NIEZABITOWSKI, 

propriétaire, demeurant à Sion-sur-l'O- 

céan (Vendée). D'autre part. 

Il appert : 

. Qué la séparation de corps a été pro- 

. noncée d'entre lesdits époux NIEZABI- 

TOWSKI, aux torts et griefs du mari. 

Pour extrait : 

J. GERMAIN. 

Cabinet de Monsieur MÉNAGE, Agent 

d'Affaires, 29 ter, rue -des Halles, aux 




Suivant acte sous seings privés en date 

aux Sables-d'Olonne du vingt avril mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré, Monsieur 

LUCIEN BOUVIER, mareyeur, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, a vendu à Monsieur 

ROBERT ROULIER, commerçant, demeu- 

rant 156, avenue de Paris, Plaine-Saint- 

Denis (Seine), et à Monsieur ALBERT BOU- 

VIER, mareyeur, demeurant aux Filées, 

commune d'Olonne, le Fonds go,. Com- 

naerce de Mareyeur, explo ux Sa- 

bles-d'Olonne en la Poissonnerie Munici- 

pale, magasin numéro 22. 

Les oppositions devront être faites à 

peine de forclusion dans les dix jours de 

la présente insertion et seront reçues 

au domicile de Monsieur ROULIER, 56, 

rue du Centre, aux Sables-d'Olonne. 

Cette insertion est faite en renouvelle 

ment de celle parue dans le même journal 

à la data du neuf mai mil neuf cent 

dix-neuf. 

Po tir de ux ième inse r t io n : 

MÉNAGE. 

Agence de Ventes et Locations et Cabinet 

d'Affaires deMonsieur Louis AGUESSE. 

29 te r, rue des Halles, aux Sables-d'O - 

tonne (successeur de Monsieur MÉNAGE). 

Cessiond'ÂgenceetdeCabinetd'Mfaires 


Suivant acte sous seings privés en date 

aux Sables- d'Olonne du trente avril mil 

neuf cent dix-nenf, enregistré, Monsieur 

WALDER MÉNAGE, Agent de Ventes et 

Locations aux Sables, a vendu à Mon- 

sieur Louis AGUESSE, demeurant, 92, 

rue Saint-Jacques, à Nantes, son Agence 

de Vente et Locations et son Cabinet 

d'Affaires eorploités rue des Halles, 29 t e r, 



peine de forclusion dans les dix jours de 

la présente insertion et seront reçues 

au 29 ter, rue des Halles, aux Sables. 

,Cette insertion est fuite en renouvelle- 

ment de Une parue dans le même journal 

à la date du neuf mai mil neuf cent dix - 

neuf. 

Po ur de ux ième i ns e r t i o n : 

AGUESSE. 

Stade de Maitre J. PERRIN, haissicr- 

audiencier aux Sables-d'Olonne, rue de la 

Poissonnerie (successeur de Maitre LALÈRE‘, 

et Cabinet d'Agence Maritime de Monsieur 

Walder MÉNAGE, aux Sables- 

d'Olonne, quai de la Poissonnerie. 

NTEINT1C1 

Par A dju d i ca ti o n Vo l on ta ir e 

Le DIMANCHE 25 MAI mil neuf 

cent dix-neuf, à t re iz e h e ures . (heure nou- 

velle), en l'Etude et par le Ministère de Maitre 

J. PERRIN, huissier, il sera procédé à la 

Vente aux Enchères p bliques au plus offrant 

et dernier enchérisseur du 

Dundee Thonnier MOUETTE 

DU PORT DE LA ROCHELLE 

Construit à Belle-Re en 1899, jaugeant 

brut 38 tonneaux 49 centièmes et jaugeant 

officiellement 27 tonneaux 50 centièmes. 

Caréné aux Sables-d'Olonne en octobre 1918. 

Ce bateau possède notamment : Voilure au 

complet, Manoeuvres, Pouliage, Chaines, An- 

cres, Cornes de rechange, Fanaux. série de 

Pavillons, Compas, Bouée, Ceintures de sau- 

vetage, etc., Mo. 

Ce dundee avait été transformé pour le 

cabotage et est vendu sans train de pétille ni 

matériel de thon. • 

-Au comptant et 5 °/° en sus 

Pour Insertion : 

J. PERRIN. 

Vente de Fonds- de Commerce 



date aux Sables-d'Olonne du dix-sept mai 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, Mon- 

sieur ETIENNE MATHE, maitre-d'hôtel, 

demeurant aux Sables - d'Olonne, place de 

la Barre, a vendu à Monsieur CLovis 

CHEVRE et Madame JULIETTE BODET, 

son épouse, demeurant ensemble à Fon- 

tenay-le-Comte, le Fonds de Com- 

merce de l'Hôtel des Voyageurs, 

exploité aux Sables-d'Olonne, place de la 

Barre, comprenant le nom commercial, la 

clientèle, l'achalandage et le matériel qui 



être faites uu plus tard dans les dix jours 


chez Monsieur TORTEREAU, agent d'af- 

faires aux Sables-d'Olonne. 

Pour p remiè re inse r t io n : 

TORTEREAU. 

ON DEMANDE PEPICERIE PARISIENNE, 9, 

ru e Travo t 

s 

1. une Jeune 

Pineau courant du commerce ; un Jeune 

Homme pour faire les courses. 

rl 

mamaraeremosece,.......esesere.arauteeseaute. 

Etude de Maitre E GUERIN, bnissier. 

audieneier aux Sables-d'Olonne, 45, rue de 

l'Hotel-de -Ville (successeur de Mature A. 

TAssoN). et Agence Maritime W..MÉ- 

NAGE. quai de la Poissonnerie aux 

Sables d'OU:eine. 

1I-( ‘,..010 D I • 

Le. DIMANCHE 25 MAI mil neuf 

cent dix neuf, à q u a t o r z e h eu r es (heure nou- 

velle), quai du Bassin à. Flots, aux Sables - 

d'Olonne,tl sera procédé par le Ministère de 

Maitre GUÉRIN, huissier, à la Vente au 

détail, au plus effrant et dernier enchériS- 

seur de : 

Deux Armements de Filets à Sar- 

dines à l'état de neuf. 

Voilures, Manoeuvres, Formage, 

Gréement, etc. 

Il se,a procédé, en outre, à la. Vente -en 

bloc du 

CAHO T DE PÊCHE 

Fl am b e a u - d e - la - L i b e r té 

DU PORT DES SABLES -D'OLONNE 

Construit en 1909 et prêt à prendre la mer. 

Jaugeant officiellement 5 tonneaux 67 ; lon- 

gueur de l'avant de l'étrave aies le beaupré 

jusqu'à l'arrière de l'étambot, 7 mètres 97; 

plus grande largeur extérieure, mètres 90. 

Ce Canot possède notamment Voilure 

complète à l'état de neuf, Manoeuvres, Ver- 

gues, Pouliage, etc. -- Train de pêche com- 

prenant : Càble et Patte d'Oie à l'état de 

neuf, Perches, Chair-Ms, 2 Chaluts à cralettes 

et 1 Chalut à poissons complètement nees. 

CANOT • NATHALIE 

DU PORT DES SABLES-D'OLONNE 

Possédant : un Mât, une Misaine, un hu- 

nier, deux Focs, trois Avirons, etc., etc. 

Au.comptant et 10 °/. en sus 

Pou r i nse r t io n : 

B. GUÉRIN. 



Suivant acte sous siamaturee privées, 

en date aux Sables-d'Olonne du dix mai 

mil neuf cent dix-neuf, enregistre, Mon- 

sieur AUGUSTE JOUSSEMET et dame 

EUGÉNIE BERGEREAU, son épouse auto- 

risée, débitants, demeurant aux Sables- 

d'Olonne, rue du Palais, ont vendu. à • 

Monsieur HENRI B.RIAND, marchand de 

primeurs, demeurant aussi ana Sables- 

d'Olonne, rue Buffon, le Fonds de 

Commerce de Café Buvette qu'ils 

exploitaient aux Sables-d'Olonne, rue du 

Palais, sous le nom de Bu ve t te de s Ha l les, 


le matériel qui en dépend. 



de la ,préseute insertion et seront reçues 

en l'Etude de Maître PERRIN, huissier 


P o ur de ux i èm e inse r t io n : 

PERRIN. 




Madame JULIOT, chirreg:ens-dentis- 

tes dm:Ornés de la Faculté de Médecine de 

Paris (successeurs de N.I.e GENDRE), est ouvert 

tous les sciure; excepté le dimanche et 

les jours fériés, de 9 heures à b• heures. 




67, rue Nationale (ris de t ra i te ) 

M l e 

Pommes de Terre t a . Ve n 

PIVETEAd ée , p 

U ieHô 

vient e d 

t ie 

Public qu'il a toujours en magasin une ce r - 

t a i n e quantité de Pommes de Terre 

qu'il vendra à 0,30 et 0.50 c. le kilogr., 

en attendant l'arrivée prot.h..ine des nou- 

velles. 

FOIN. SUR PIED.. A VENDE e' 

laN RE en forfait, tu, painsi 

Deux Luzernes. S adresser à M. HENRY 

DURAND. Chalet B o n R 1c c , ft La Rodelière. 




S'adresser au Burea u du Jo u rna l , 

A CÉDER 

CHIEN ÉGARÉ Un CHIEN celte anglais, 

de 2 ans, robe blanche et 

marron, ayant comme signes particuliers un 

ceil bleu et l'autre marron, s'est égaré te- 

16 courant, à La Chaize-Giraud. Prière à la 

personne qui l'aurait recueilli de s'adresser au 

Bureau du Journal. Il y aura récompense. 

oNDEmANin ur7e Laveuse 

et 

, 

u ne 

une 

DEMANDE 

passer passeuse .A.p- 

prentie gagnant de suite. — B lanc h is s e r ie 

Fran co - Be lge , -14, rue de l'Eledel-de.Ville., 

ON DEMANDE à l'Etude 

4,AMOTTE. 

PETIT CLERC ou RETRAITE. 

S 'y adresse r de s u i t e . 

A CÉDER POUR CAUSE DE DÉCÈS un ID:, 

Bon _Atelier de Tour- 



150 Fr, poffmertms 

mois 

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ompemrsiossninoenss sous 

Cantons ou Communes des Sables-d'Olonne, 

pour représenter Compagnie d'Assu- 

rances, Accidents, Incendie. • 

Inutile de quitter emploi, disposer de 

2 jours par semaine. Affaire facile. Errire 

MARTIN-PAPIN, 16, Passage Félibien , 

Nantes. 


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A VENDRE 1. Un Pétrin Méca- 

nique, marque Le 

Nan t a is ; 2. Un Moteur Electrique, 

force 2 chevaux 1/2. Ces objets n'ont servi 

que sept ou huit omit. S'adresser au Bureau 

du Journal. 

ti .az ts d ' Afich es • 

Etude de Mo A. BASTARD, huissier 

,à Beauvoir- sur-Mer. 

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GAST, place de la Bascule, à Beauvoir-s-Mer, 

de divers Outils de Menuiserie «t 

quantité d'autres Objets. Au comptant et 

10 

Le Géran t , VALÈRE NIATHE. 

Sables- d'Olonne. - Imp. ROGIIE-JOURDAIN. 


- e

ERENTE-QUATRIEME ANNEE 

18 

BUREAUX 

P l a c e d e la Li b e r t é, SABLES-D 'OLONNE 

ABONNEMENTS 


France et Algérie.. 


LA PAIX DU IhUlf 

L'Allemagne ergote. 

Elle ergotera jusqu'au bout. Puis, 

à l'heure décisive, elle signera. Elle 

signera parce qu'elle ne peut pas faire 

autrement. 

Abusons-nous de notre pouvoir de 

vainqueurs ? Non. Quoi qu'en disent 

les socialistes, la paix'que nous propo- 

sons à l'Allemagne est vraiment la 

paix du droit. 

Nous ne nous sommes pas laissés 

aile,' au moindre sentiment de ven- 

geance; nous ne voulons pas humilier 

l'ennemi séculaire. Nous voulons'itne 

paix de justice et de réparation, une 

paix qui nous assure l'indépendance 

et la sécurité pour l'avenir. . 

C'est cette paix-là que nous impo- 

serons à l'Allemagne. 'route la cam- 

pagne menée si maladroitement contre 

nos conditions de paix par les pouvoirs 

publics allemands ne servira de rien, 

si ce n'est à rendre plus difficile leur 

propre situation vis-à-vis de leurs 

gouvernés auxquels on aura menti de 

nouveau en leur disant : paix inac- 

ceptable, paix inexécutable, nous ne 

signerons pas; si nous signions, nous 

ne tiendrions pas dos engagements. 

Les gouvernants de Weimar savent 

bien qu'il faut qu'ils signent et qu'on- 

saura leur imposer l'obligation stricte 

de tenir leurs engagements. 

A quoi serviraient alors les millions 

de baïonnettes qui sont sur le Rhin, 

qui occupent leurs territoires les plus 

riches, qui, demain, s'ils ne signaient 

pas, seraient à Essen, complétant 

ainsi de vive force les résultats de la 

victoire? 

A quoi servirait l'occupation alliée 

en Allemagne ? A quoi servirait la 

grande flotte britannique, prête à 

rétablir autour de l'Allemagne, le 

cordon sanitaire, le cordon du blocus? 

Nos conditions ne sont pas celles 

du vainqueur implacable envers le 

vaincu désarmé. Nous nous sommes 

inspirés des principes qui n'ont cessé 

de nous guider au cours de toute 

cette guerre. 

- Nous voulons libérer et- rendre à 

leur patrie les- territoires accaparés 

par la main des Kaisers voraces ; 

nous refaisons la Pologne intégrale, 

le Danemark intégral, la Belgique 

intégrale, la France intégrale, l'Italie 

intégrale ; nous proclamons l'indépendance 

des peuples__ usqu'alors opprimés 

; la Républiqe tchéco-slova- 

que, grâce à nous, voit le jour, la 

Serbie reprend ce qui appartient à sa 

race, la: Roumanie aussi. 

Du point de vue des indemnités de 

guerre, noué exigeons que de légi- 

times réparations; nous avons assez 

averti l'Allemagne, tandis qu'elle se 

croyait victorieuse, des- responsabi- 

lités qu'elle encourait en menant cette 

guerre criminelle et barbare. Le droit 

est imprescriptible, la justice a tou- 

jours son heure. Cette heure est venue. 

,NoËL. MARTY. 


LE LIVRE D ' OR 

'A l'Ordre du Corps d'Armée 

MAGois (Marcel), 137' d'infanterie : 

Soldat très- bave et très courageux. S'est 

élancé brillamrhent à l'assaut de la position 

ennemie, à travers un glacis balayé par des 

mitrailleuses. A pénétré le premier dans la 

tranchée et a réussi à faire 18 prisonniers. 

Ce brave, qui est cultivateur, habite 

avec ses parents aux Chirons d'Olonne. 

CONSEI L 3/ UNICIPAL 

Séa nc e du 1 7 Ma i 1 91 9 


séance ordinaire, le samedi 17 mai 1919, 

à 17 heures, dans la grande salle de la 

Mairie, sous la présidence de M. Delvaut, 

premier adjoint. 

6 mois 

3 fr.»» 

3 fr.50 

Etaient présents : MM. Delvaut et Fontaine, 

adjoints 

• Pales, Bataille, Doré, 

Aider, 'Barré, Chènay, ' 

Petit, Peclenau,, 

Friconneau, Lecomte. 

Un an 

5 fr.»» 

6 fr. mi 



L e s l e t t r e s n o n affran ch i e s s o n t r e fu s é e s 

0 rwa-n e de Co rn ités 



ET DANS TOUS LES BillEAUX DE POSTE DE FRANCE. 

Rép ublica in s 

Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. 

enseatatamoun .21.,eaaaan......oefailMIEMMUMEXM91.5017.5.1g111MEMEMMIOM, YeRMINIUNIMM12.• 

M. Bataille est nommé secrétaire. 


La distribution du gaz a dù être suspendue 

de nouveau par suite d'un retard dans 

les livraisons de charbon. Un contingent 

de tO tonnes,. en provenance de Saint- 

Nazaire, étant arrivé le 12 mai, la distri- 

bution a -pu être reprise aussitôt. 

M. Chailley, maire, fait connaître que 

les noeelles qu'il a pu recueillir sur de 

ravitaillement en charbons à gaz sont 

désastreuses. 

En raison de la pénurie des charbons à 

gaz, il est question, en haut lieu, de faire 

fermer ou bien 4 ou 5 usines des grandes 

villes ou bien 50 ou 60 usines des villes 

moyennes. 

Le Gouvernement essaie d'accroître les 

quantités tirées d'Angleterre, mais les 

difficultés sont extrêmes, par suite de la 

diminution de la production du charbon et 

de la rareté des bateaux. 

M. Chailley conclut qu'on doit s'attendre 

à tout. 

Le Bureau des Charbons a, toutefois, 

donné l'assurance qu'il nous sera toujours 

réservé cri petit contingent sur chaque 

arrivage à Rochefort, Saint-Nazaire ou 

Nantes. 

Quoi qu'il en soit, l'attention de MM. 

Pacaud, Chailley et de M. le Préfet _de la 

Vendée a été, de nouveau, appelée sur la 

nécessité de donner du gaz pendant la 

saison balnéaire et pendant la période de 

pêche sardinière. 

Eau d'Alimentation 

M. Bataille se plaint encore du manque 

de pureté de l'eau livrée à la consomma- 

tion. Cette eau est chargée de matières en 

suspension. 

M. Palan dit que l'eau à la sortie de 

l'usine est très limpide. Il y a donc lieu 

d'attribuer, selon lui, cette impureté au 

mauvais état des canalisations qu'il serait 

utile de vérifier. 

M. Doré fait remarquer qu'il est difficile 

d'avoir de l'eau à LVIlaume, par suite 

de l'insuffisance de la pression, résultant 

,c 

ue l'eau est en même temps "dis- 

tîibiM . -aux Sables et absorbée sur son 

parcours avant d'arriver à La Chaume. 

Il demande, en conséquence, qu'on 

prolonge l'heure de distribution à La 

Chaume d'une heure après l'arrêt de la 

distribution aux Sables. 

Il en est ainsi décidé. 

Tramway Electrique. — Tickets 

Le tramway électrique devant fonction- 

ner à partir du 1" juillet, le Conseil décide 

de reviser le mode et le taux de perception 

du prix des places. 

La ligne sera divisée en deux sections : 

1" section. — Du Casino à l'arrêt de 

l'avenue Godet; 

2` section. — De l'arrêt de l'avenue 

Godet au point terminus (Rudelière). 

Le prix des tickets est ainsi fixé : 

En semaine : 0 fr . 20 (le dimanche, 

0 fr , 25), pour chaque section ou fraction 

de section ; 

0 fr. 40 (le dimanche, 0 fr. 50), pour tout 

le parcours. 

Il ne sera pas délivré d'abonnements ni de 

cartes gratuites et il ne sera toléré aucune 

exception à cette mesure pour quelque 

motif que ce soit. 

Magasins dé la Poissonnerie 

L'adjudication des magasins de ta Pois- 

sonnerie prend fin le 31 décembre. Unie 

Commission spéciale, désignée à cet effet, 

a examiné le Cahier des Charges pour la 

prochaine adjudication et a admis, en 

principe, les clauses actuellement en 

vigueur. 

Toutefois, la mise à prix des magasins, 

fixée par l'ancien_ Cahier des Charges, est 

augmentée de 1/6°. 

Réorganisation des Pompiers 

M. le capitaine Denis, commandant la 

compagnie des Sapeurs-Pompiers, avait 

présenté un rapport au sujet de la réo•ga- 

nisation de la compagnie des Sapeurs- 

Pompiers. 

. ,Ce rapport a été examiné par une Com; 

mission qui a retenu les modifications 

suivantes, proposées par M. Denis ; 

L'effectif de la compagnie serait maintenu 

à 55 hommes. 

na retraite des Sapeurs serait portée à 

300 francs au lieu de 200 et allouée, comme 

auparavant, à 55 ans d'âge et 25 ans de 

service sans effet rétroactif. 

Toutefois, les Sapeurs- Pompiers qui, à 

55 ans n'auraient pas 25 ans de service, 

seraient autorisés, sous réserve de validité 

à servir jusqu'à 25 ans pour obtenir leur 

retraite intégrale, et ceux qui, à 55 ans, 

compteraient plus de 25 ans de service 

toucheraient une majoration de 1/25' par 

année en' sus, soit 12 francs, sans que le 

maximum de la retraite puisse dépasser 

350 francs. 

Une allocation spéciale et annuelle de 

60 francs serait allouée aux Sapeurs comme 

frais île déplacement pour les manoeuvres 

ou prises d'armes, ainsi que pour usure 

ou perte d'effets. 

Un crédit de 2.100 francs serait proposé 

pour remise en état du matériel. 

- Afin d'assurer une arrivée plus prompte 

des secours en cas de sinistre, la Ville 

,serait divisée en plusieurs secteurs reliés 

au poste central de police par un réseau 

d'aveetisseurs d'incendie installés dans 

des endroits choisis. - 

Une indemnité fixée à 5 francs pour le 

chef de poste et à 4 francs pour les autres 

hommes serait allouée aux sapeurs de 

service dans les théâtres ou cinémas. 

Le salaire du garde-magasin serait porté 

à 150 francs. 

Le Conseil adopte. 

Appelé à statuer sur la pension de re- 

traite du sergent de pompiers Massé, il 

fixe cette retraite à 200 francs entièrement 

à la charge de la Ville pour l'année 1919; 

à la charge de la Ville et de la caisse de 

retraites de la Société pour les années 

-suivantes. 

Canalisation d'Eau 

Les habitants de la partie construite de 

la rue de l'Abattoir sollicitaient l'établis- 

sement d'une canalisation leur permettant 

de se ravitailler en eau potable. 

Le devis établi par M. l'Architecte de la 

Ville fait ressortir que la dépense néces- 

sitée par cette canalisation s'élèverait 

approximativement à 6.000 francs. 

Dans ces conditions,- et en 'raison du 

pétit nombre d'abonnés à desservir dans 

la rue de l'Abattoir, le Conseil estime 

qu'il est sage d'ajourner ces travaux qui 

seraient effectués dès que le prix des 

matériaux aura repris un cours normal. 

Adjudication du Lavoir' 

L'adjudication .du lavoir des Sables 

prend fin le 31 décembre 1919 et il y a lieu 

de la renouveler. 

Le Conseil fixe la mise à prix à 150 

francs et la durée du bail à 3, 6, 9 années. 

Courses Cyclistes 

Le- journal L 'A u to ' organise, pour le 

mois de juillet, la grande épreuve cycliste 

du Tour de France. Les couretits doivent 

arriver aux Sables le samedi 5 juillet dans 

l'après-midi pour en r.epartir le dimanche 

6 juillet à 24 heures. 

M. Rochier, président du Vé lo ce- Clu b , 

est chargé de l'organisation de la réception 

des coureurs dans notre Ville. 

M. le Directeur de L 'A u to demande que 

la Municipalité veuille bien, mettre à sa 

disposition le service de police et parti- 

ciper à cette course par l'allocation d'une 

subvention destinée à récompenser les 

coureurs. 

-Le Conseil vote un crédit de 100 francs. 

Aux Morts pour la Patrie 

Selon la décision prise par le Conseil 

• Municipal, M. Roy, peintre-décorateur aux 

Sables, présente une esquisse du projet de 

tableau des soldats morts pour la Patrie 

ou cités à l'ordre,-devant être placé à la 

Mairie. 

Ce placard, qui comprendrait plus de, 

600 noms, devrait occuper, en raison de 

ses grandes dimensions, le panneau de 

face-de la grande salle de la Mairie où às 

trouve actuellement le tableau s La 

Sablaise ». 

M. Roy se chargerait de l'exécution en 

s'assurant le concours d'un artiste de ses 

amis pour la mise au point d'un travail de, 

ce genre, de façon à produire une oeuvre 

artistique. 

Bien entendu, ce panneau serait mobile 

et pourrait être déplacé dans le cas ou on 

procéderait à une restauration ou â un 

déplacement de'la Mairie. 

Régates 

Sur la proposition de M. Doré, le Conâeil 

désigne une Commission composée de 

MM. Fontaine, Doré, Friconneau, Péde- 

nau, pour examiner s'il serait possible 

d'organiser, au cours de la saison balné- 

aire, une ou deux journées de. régates, 

avec attribution de prix. 

Train de Marée • 

M. Bataille se fait l'interprète des pro, 

tentations des mareyeurs et marins contre 

la décision prise récemment par l'Admi- 

nistration des Chemins de Fer de l'Etat 

d'interdire toute expédition de poisson, 

sauf pour la direction de Bordeaux, par le 

train partant des Sables à 18 h. 6. 

Les expéditions devront être -faites, à 

l'avenir, par le train partant à 15 h. 25. Le 

poisson ainsi expédié devra, d'ailleurs, 

attendre à Thouars le passage du train 

quittant les Sables à 18 h. 6. On ne s'ex- 

plique donc pas cette mesure. 

Les effets de cette décision sont d'autant 

Samedi 31 Mai I 9 I 9 


No tre D e vo ir e s t d e l e s c on n aî tr e e t d 'y p ren dr e part e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omman de imp éri e u s em en t 


.7eradée 

1 ' A r l .ondissenten t 


RÉDACTEUR-GÉRANT : Valeere M A. T 1.1È 


plus regrettables que la période intensive 

de la pèche à la sardine vient de s'ouvrir 

et qu'il est matériellement impassible, en 

raison rie l'arrivée 'tardive des bateaux et 

de l'importance des arrivages, de procéder 

à des expéditions par le train de 15 h. 25. 

Quoi qu'il en soit, cette disposition, 

adoptée alors que les Pouvoirs publics 

s'efforcent, dans un intérêt de ravitaille- 

ment national, d'intensifier la production 

de la pèche, porte un grave préjudice non 

seulement à l'intérêt général, mais encore 

aux in térêts de notre population maritime. 

Le Conseil, sur la proposition de M. 

Bataille, émet le voeu que la ded-ision prise 

par la Compagnie îlib. Chemins de Fer de 

l'Etat soit immeclialtenerit rapportée. 

Le Conseil règle ensuite certaines ques- 

tions concernantle personnel et les oeuvres, 

d'assistance, et, l'ordre du jour étant 

épuisé, M. Pe Président lève la séance. 


Les Subies 


(Ancienne heure) matut sotr 

Samedi 31 niai 4 33 456 

Di manche -1 jrin 5.18 5 40 

Lundi 2 — 6 2 6 24 

Mardi 3 — 6 49 7 14 

Mercredi 4 — 7 43. 8 13 

Jeudi 5 8 50 9 38 

Vendredi 6 10 27 11 11 

G rande M arée , le 15 juin, à 4 h 31 mat. -- 77 

Dégâts aux Propriétés communales 


lonne rappelle à ses concitoyens les dis- 

positions de l'arrêté.du 3 juin 1918, inter- 

disant d'arracher, couper ou élaguer les 

genêts, ainsi que les arbres ou arbustes 

se trouvant sur les voies publiques, che- 

mins ou propriétés communales, et no- 

tamment dans la forêt de La Rucleliere et 

aux environs du lac dè Tanchette. 

MM. les Gardes champêtres sont invités 

à dresser procès-verbal contre les per- 

sonnes qui enfreindraient ces prescrip- 

tions. 

Militaires disparus ou décédés 

Les familles des militaires décédés ou 

disparus aux Armées ont drOit à l'alloca- 

tion du Secours immédiat (150 fr.) et au 

pécule (1.000 francs). 

Eu conséquence, les familles qui n'au- 

raient pas demandé le secours immédiat 

doivent faire cette demande le plus tôt 

possible à la Mairie de leur domicile. 


la Mairie ou au Commandant du Dépôt du 

dernier régiment auquel a appartenu lé 

militaire décédé ou disparu. 

La Reconnaissance française 

La médaille de bronze de la Reconnais- 

sance française vient d'être conférée à 

M— Pion (Marguerite), en religion soeur 

André de Sainte-Marie, aux Sables : 

A donné sans interruption et gratuite- 

ment les soins les plus dévoués aux bles- 

sés des hôpitaux 32 ljis et 53 aux Sables- 

d'Olonne, depuis septembre 1914 jusqu'au 

20 juin 1917, époque à laquelle elle dut 

cesser sou service, ayant été atteinte d'une 

fièvre paratyphoïde contractée au cours 

d'une, épidémie qui a sévi sur les mili- 

taires hospitalisés. 

Nos Sauveteurs 

Le Ministre de la Marine vient d'accor- 

der des prix de la fondation Henri Durand 

(de Blois), aux sauveteurs dont les noms 

suivent.: 

. Bernard, quartier-maître de manœuvre, 

Ile-d'Yeu (1.000 francs) : - 

Le 4 décembre 1918, le vapeur japonais 

Jin s en -Marc se jetait à la côte cor la partie 

sud de l'Ile-d'Yee, vers sept heures du matin. 

L'état de lamer empêchant aucune embar- 

cation d'accoster, le quartier- maître de manoeuvre 

Bernard n'hésita-pas ; au moyen d'une 

amarre qui avait pu être envoyée de terre au 

Jinsen-Mare à se rendre, malgré de grosses 

difficultés sur ce bâtiment où l'équipage com- 

plètement démoralisé, était incapable de rien 

tenter pour se sauver. 

Pendant près de trois heures, Bernard assura 

le fonctionnement du va-et-vient et put ainsi 

sauver-les 57 hommes du vapeur japonaiS. Il 

quitta le dernier le gaillard d'avant que les 

lames commençaient à couvrir et peu avant 

que le bâtiment ne soit complètement détruit. 

Brunet (Alexis), inscrit aux Sables (500 

francs) : 

Malgré une grosse mer, deux jeunes gens 

ôtaient sortis en mer aux Sables pour faire 

une promenade en bateau à voile, dans en 

mouvement de bord, ce dernier chavira. Bru- 

net, voyant que les jeunes gens allaient dispa- 

raître, se rend sur les lieux avec son canot et 

se jette à la mer pour ramener successive- 

. 


les Affiches imprimées par 

ment à lui les deux naufragés qu'il sauve ainsi 

d'une mort certaine. 

Clavery (Jacques), pilote; Jomeau(Noël), 

aspirant pilote et Vigier, matelot, inscrits 

aux Sables (100 francs chacun). 

Le 8 décembre 1917,- lo rs de !'échouage du 

patrouilleur Pe i rce par brume intense et gros: e 

houle d'Ouest, près Les Sables-d'Olonne, les 

trois marins Jomeau, Clavery et Vigier réus- 

sissaient, dans des circonstances assez péril- 

leuses, à établir un va-et-vient entre le Po i tou 

et les bâtiments accourus à son secours, et à 

retirer ainsi les 25 hommes de l'équipage 

d'une situation assez périlleuse. 

NÉCROLOGIE 

Un deuil cruel vient d'atteindre M. Tes- 

son, le sympathique juge de,paix de Saint- 

Gilles-sur-Vie, en la personne de sa soeur 

M"' Gravouil, décédée vendredi 23 courant 

après une longue maladie. 

En cette pénible circonstance, nous le 

prions d'agréer ainsi que sa Famille, l'ex- 

pression de nos condoléances émues. 

Le Conflit Sardinier résolu 

La pêche à la sardine a commencé 

samedi matin, le poisson est abondant et 

de choix. Nos usines ont repris leur activité. 

Les prix pratiqués et qui ont été fiXéS 

vendredi après-midi à la suite d'un accord 

intervenu dans le cabinet de M. le Préfet 

de la Vendée, entre les représentants des 

Syndicats des Marins-Pêcheurs des Sables-d'Olonne 

et de Saint-Gilles et les 

grands industriels de Conserves Alimentaires 

de l'Ouest.sont les suivants : 

160 fr. les 100 kilogr. avant 15 heures ; 

150 fr. les 100 kilogr. après 15 heures. 

Une prime de 10 francs par 100 kilogr. 

est attribuée aux pêcheurs effectuant leurs 

livraisons à la cabane d'achat avant midi. 

En outre, une prime de 10 francs est accordée 

pour les pêches inférieures ou 

égales à 200 kilogr. Le desaccord,survenu 

entre les usiniers et les pêcheurs se trouve 

donc résolu dans des conditions aussi satisfaisantes 

que possible. Bien que l'accord 

réalise ne soit valable que jusqu'au 30 juin, 

il y a lieu d'espérer que toute la campagne 

sardinière s'effectuera sur des bases avantageuses 

pour nos marins-pêcheurs. 

Le distingué préfet de la Vendée et son 

dévoué collaborateur M. Gala, sous-préfet 

des Sables-d'Olonne, se sont employés 

avec un dévouement incessant, pendant 

toute la durée, du conflit à obtenir un 

résultat de conciliation que leurs excellents 

conseils autant que la sagesse prudente 

du Bureau du Syndicat des Sables 

— et il faut le dire aussi — de notre population 

maritime tout entière, ont permis 

de réaliser dans la mesure où les circonstances 

le rendaient possible. 


et Tickets de Pain 

Le régime des tickets de pain qui a permis 

de réaliser des économies de céréales 

panifiables telles que la soudure 1917-1918 

put, si péniblement que ce fût, être assurée, 

va être suspendu dans le but de revenir 

progressivement à la liberté dans la 

consommation M. Victor Boret vient, en 

effet, de décider que les tickets de pain de 

juin ne seraient pas distribués aux consommateurs. 

Mais le sucre doit continuer à être, dans 

toute la France, réparti par le moyen du 

coupon n° 2 de la carte individuelle d'ahmentapon 

; certaines denrées sont, dans 

nombre de départements,-réparties au moyen 

d'autres coupons de cette carte ; en 

conséquence, la a Feuille de Coupons » du 

2° semestre 1919 sera distribuée aux consommateurs, 

dans les Mairies, aux dates 

fixéeà par elles, contre simple remise du 

e coupon d'échange » de la « feuille de 

coupons » actuellement en service. Cette 

dernière restera aux mains des consommateurs 

pour leur permettre de recevoir, 

jusqu'à fin juin les denrées dont ces coupons 

permettent la répartition. 

A partir du 1" juin, les quantités de 

farine livrées aux boulangers ainsi que 

les blés et farine attribuées aux département 

devront correspondre à la moyenne 

des quantités cédées pendant le mois 

d'avril et la première quinzaine de mai : ces 

quantités ont, en effet, été reconnues suffisantes 

pour faire face aux besoins de la 

consommation en céréales panifiables. 

La suspension du régime des tickets 

aura pur effet d'alléger la charge des 

Municipalités. A cette occasion, le Ministre 

de l'Agriculture et du Ravitaillement, 

tient à leur adresser, ainsi qu'à tous ceux 

qui, dans un intérêt national et en des 

circonstances parfois fort difficiles, ont 

assuré le fonctionnement du régime, les 

remerciements du Gouvernement. 

Le Prix des Allumettes 

Le Jo urna l Ofic ie l a publié un décret 

fixant, depuis le 27 mai 1919, les nouveaux 

prix de vente des différents types d'allu- 

mettes fabriquées par les manufactures de 

l'Etat : 

Allumettes n'exigeant pas de frotteur 

spécial soufrées, boites de 500, 0 fr. 80 ; de 

100, 0 fr. 20 ; de 50, 0 fr. 10. Parafinées, 

N* 


A4EG LA DATE DU LENDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO : 10, CENT. 



imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Premiére insertion et suivantes . la ligne 0 fi. 375 


Réclames 0 fr. bo 


On traite à forfait pr les Annonces périodiques ou continu. 

Sab les -d'Olonne 

bous. 

Téléphone, —44 


do i t ê tre adres s é à, 112. Val ére MÂ THÉ , R éda c te u r- G é ran t 


boites de 100, 0 fr. 25 ; en cire, boites de 50, 

0 fr . 20 ; boites métalliques de 50, 0 fr. 30; 

de 250, 1 fr. Allumettes dites cinq minutes, 

boites de 40, 0 fr. 40. Allumettes exigeant 

un frottoir spécial, suédoises, paquets de 

1.000, 2 fr. 20 ; bottes de 250, 0 fr . 70 ; de 

100, 0 fr. 30 ; de 60, 0 fr. 20 ; pochettes de 

28, 0-fr. 10: Tisons, boîtes de 40, 0 fr. 20. 

Poudre pour frottoir, le flacon de 50 gram- 

mes, 1 fr. 25 ; frottoirs pour allumettes 

phosphore amorphe, 0 fr. 10. 


Samedi dernier avait lieu l'importante 

réunion du Syndicat des Commerçants 

dans le but de reconstituer ce groupe- 

ment après quatre ans de guerre et de lui 

donner un nouveau Bureau. Malheureu- 

sement, notre population se désintéresse 

vraiment trop de ces questions générales 

et cependant n'est-il pas nécessaire plus 

que jamais de se soutenir les uns les 

autres. 

Le nouveau Bureau auquel incombe la 

charge de donner de la vie au groupe- 

ment est ainsi composé : président, M. Bi- 

bard ; vice-présidents, MM. Clémot et Vie; 

secrétaire, M. Sellier ; secrétaire-adjoint, 

M. Rochier ; trésorier, M. Cunaud ; tréso- 

rier-adjoint, M. Souléry ; archiviste, tel. 

Voyer ; commissaires : MM. Hugueny, 

Bordet, Sentisse, Merg,aut, Augereau, Th.. 

Boisard, E. Rabillier, Bontemps. 

Il est à espérer que tous les Commerçants 

comprenant enfin leurs intérêts, 

sauront se joindre à un Syndicat qui après 

avoir fait ses preuves ne demande qu-'à 

les soutenir. 

Syndicat des Ouvriers Boulangers 

Le Bureau du Syndicat des Ouvriers 

Boulangers convoque les ouvriers bou- 

langers à une réunion qui aura lieu le 

samedi 31 mai courant, à 5 h. 1/2 du soir, 

à la Mairie des Sables-d'Olonne. - 

La Saison 

C'est avec plaisir que nous apprenons 

pour dimanche 1" juin l'ouverture des 

bals de Sablaises, au Casino des Pins. On 

nous annonce des concours de danses et 

d'ailes de coiffes. 

Voici le premier pas vers la reprise de 

la vie qormale et sous peu notre Plage 

aura retrouvé sa gaieté d'antan. 

Conseil de Guerre de la XI° région 

Un so ir de b ombe . — Théodore Guihé- 

neuf, du 64' d'infanterie, et Emile Brété- 

ché, du 65' d'infanterie visitèrent, un soir 

qu'ils étaient en bombe, plusieurs cafés 

des Sables-d'Olonne, ramassant tout ce 

qui leur tombait sous la main : jeux dé 

cartes, verres à pied, fourchettes, porte-. 

_plumes. 

Le Conseil, en raison de la minime im- 

portance du préjudice causé et de l'excel- 

lent passé des inculpés, rend en leur 

faveur un jugement d'acquittement. 

Aux Nouvelles Galeries 


--= EXPOSITION = 

d'Articles spéciaux pr 1" Communion 

Costumes de Communiantes 

Lingerie, Brassards, Aumônières 

Couronnes, etc. 

RAYON SPÉCIAL. 

d'Articles de Piété 

Cierges — Missels — Chapelets 

Médailles, etc. 

TRÈS BEL ASSORTIMENT DE 

J 

MOUSSELINES = 

à notre Comptoir de Tissue 

r- Pour l'application de la Journée de 

8 heures , les MAGASINS seront 

ouverts, à partir du 2 Juin, de 

8 h e ures 3 0 à 18 h e ures 30 . . 

01 on ne. 

Le Chemin de La Vannerie au 

Château. — Par délibération en date du 

8 juillet 1914. le Conseil municipal votait 

la construction totale du Chemin rural re- 

connu de la Vannerie au Cheteamd'Olonne 

jusqu'à la limite de cette dernière com- 

mune.•L'ouverture des hostilités empêcha 

seule d'exécuter les travaux. 

Aujourd'hui que l'heure de la paix est 

arrivée, le -moment nous semble propice 

d'aborder ce projet. Cette voie de commu- 

nications, mise en parfait état de viabilité

sur toute sa longueur, rendrait aux popu- 

lations des deux communes les plus appré- 

ciables services. Non seulement — pour 

ne parler que d'Olonne — les villages et 

hameaux voisins fie La Vannerie, La Méri- 

nière, Chaintrelongue en recueilleraient 

les premiers bénéfices, mais les habitants 

des importants villages de La Girvière, 

Champaillas, Les Paillollières, etc., qui 

ont l'occasion de se rendre, avec leurs 

charrettes, aux foires de Talmont et d'A- 

vrillé, verraient le trajet qui les sépare de 

c es deux communes considérablement 

raccourci. Le chemin nouveau deviendrait 

le prolongement du chemin vicinal ordi- 

naire rr 4 de La Girvière à La Vannerie 

et leur éviterait un long détour par Les 

Sables. 

Les dépenses, pour la construction du 

chemin projeté, seront relativement peu 

importantes. Jusqu'au four de Chaintre- 

longue la voie est en partait état et il n'y 

a pas un centime à dépenser. Il reste à 

peine 500 mètres à construire du four à la 

limite du Château. 

Pour arriver au but rien n'est plus sim- 

ple : il faut, tout d'abord, que les riverains 

prennent l'engagement de verser une 

souscription, soit en argent, soit en prestations. 

Une liste va être présentée 

d'ici quelques jours. Dès qu'elle sera revê- 

tue de la signature des intéressés, le Con- 

seil municipal se réunira et prendra une 

décision. 

Que chacun y mette un peu de bonne 

volonté et, avant l'hiver prochain, la 

construction du chemin de La Vannerie 

au Château-d'Olonne sera un fait accompli. 

— État-Civil (du 14 au 21 mai). — 

Promess es de M a r iag e . — Gabriel-Marie- 

Joseph Raimbert, cultivateur au bourg, et 

Amélie-Marie-Louise Garnier, couturière 

au . bourg. -- Aimé-Milien-Adrien Jan- 

neau, cultivateur aux Chirons, et Aurélie- 

Valentine Marionneau, cultivatrice à St- 


Ma r iag e . — Marcel-Aimé-Charles Jous- 

set, cultivateur aux Chirons, et Marie- 

Victoire-Clémentine LucaS, cultivatrice à 

La Guérinière. • 


A udien ce d u Mercredi 7 Mai 1 9 1 11 

Vols 

Chevrier (Jean-Louis), 31 ans, à Saint- 

Jean-de-Monts, est condamné à 50 francs 

d'amende pour avoir soustrait un billet de 

50 francs au camp américain de la Galiendrie. 

— Martineau (Emile), 18 ans ; Caille - 

teau (Marie), 20 ans ; Catlleteau (Auguste), 

35 ans ; Crochet (Colombe), femme Cailleteau, 

41 ans ; Cailleteau (Moïse), 44 ans, 

tous de Saint-Jean-de-Monts, inculpés de 

-vols de matériaux au préjudice des Américains, 

sont condamnés chacun à 50 francs 


— 16 francs d'amende chacun à Palvadeau 

(Eugène), 32 ans et Naulleau (Marie), 

femme Palvadeau, 30 ans, pour avoir 

soustrait divers objets à l'armée américaine 

à -Saint-Jean-de-Monts. 


Pour coups et blessures sur la personne 

de M. Louis Bonnin, 73 ans, à La Garnache, 

sont condamnés Dupont (Louis), 

68 ans, journalier au même lieu, à 100 

francs d'amende ; sa femme née Mollé 

(Marie), 59 ans, à 50 francs ; leur fille 

Marcelline, 23 ans, à 25 francs. 

— Le nommé Izacard (Adolphe), 18 ans, 

marin à l'Ile-d'Yeu, est condamné à 100 

francs d'amende pour -coups et blessures 

sur les jeunes Cantin (Alexis), 14 ans, 

Doutineau (Henri) et Lacroix (Antony), 

âgés de 16 ans, du méme lieu. 


Tonnel (André) et Izacard (Adolphe), 18 

ans, marins el'Ile-d'Yeu, sont condamnés 

pour coups réciproques Izacard (par défaut) 

et Tonne] à 16 fr. d'amende chacun. 

M° Paul Lecomte plaidait pour Tonnel. 

Police des Chemins de Fer 

Pour avoir voyagé salis billet sur la 

ligne de Fromentine à Challans, Bngeon 

(Alexandre), 41 ans, marin à La Guéri - 

nière, écope 25 francs d'amende. 

Malfaiteurs précoces 

Maurice Semelin, 16 ans ; Louis Mou 

nier, 16 ans, et Nehaut, 15 ans, de Noirmoutier, 

ont pénétré, par une fenètre, 

dans la propriété de M. Laubignat, Hat l , 

de Beau-Riv age , oh ils ont dérobé différents 

objets mobiliers. Les renseignements 

fournis sur ce trio sont des plus mauvais. 

surtout sursSemelin qui, dans cette affaire, 

fut le chef de bande. Le Tribunal estime 

qu'ils ont agi sans discernement et les 

condamne : Semelin à un mois de prison, 

Nehaut à huit jours de prison, Mounier à 

48 heures.; parents responsables. 

Coups volontaires 

Rochereau (Frédéric), 46 ans,. boucher 

à Angles a, le 10 avril 1919, porté des 

coups à M. Pierre Moussion, marchand 

de bestiaux à Saint-Cyr-en-Talmondais ; 

il est condamné à 50 francs d'amende et 

50 francs de dommages-intérêts envers 

Moussion. 

A ud i e nce du Me rcred i 1 4 Ma i 1 9 1 9 


Pour avoir porté des coups occasionnant 

des blessures à Mm° veuve Marie 

Gendron, 51 ans, journalière à Noirmoutier, 

Roumeau (Malthide), femme Neau, 

38 ans, du même lieu, est condamnée à 

100 francs d'amende. 

Vol de bois 

Sont condamnés pour vol de bois, à 

Saint-Jean-de-Monts : Barbereau (Henri), 

40 ans, 15 jours de prison ; Rivalin (Armandine). 

31 ans, Chartier (Cécile), veuve 

Barreau, 37 ans, et Dupont (Rose), femme 

Briand, 32 ans, à 6 jours, tous bénéficient 

du sursis. 

Vol 

La nommée Renoltau (Jeanne), 19 ans, 

domestique à l 'Hô te l des Voyage u rs, aux 

Sables, a dérobé à Mu° Claire Siloret, une 

somme de 20 francs pour payer d e s dettes. 

6 jours de prison avec sursis. 

Vol et recel - 

Pour vol et recel de briquettes au 

préjudice de l'usine Dupont, le Tribunal 

prononce les condamnations suivantes : 

Guiochet (Eléonore), 51 ans, et Gillier, 

femme Fort, 54 ans, 50 francs d'amende ; 


Cantin (Emmanuelle), 20 ans, et Laurent 

(Marie), femme Béthus, 39 ans, e francs ; 

Francheteau (Siiniliante), 15 ans, et 

Martin (Leone), 15 ans, 25 francs d'amende 

avec curais; 

Béthus (Charles), Puaud (André), Barranger 

(Alexandre), Fort (Désiré), Légé 

(Florent), Buchou (Louis), Viaud (Elfe), 

13 ans, et Rouillé (Edgard), 14 ans, sont 

remis à leurs parents. 

Ils habitent tous à La Chaume. 

A u di ence du Mercredi 2 1 M ai 1 9 1 9 

Vente de Cacao 

Pour „vente de cacao solubilisé contenant 

2 °I„ de débris et sans indication, 

NI' Baud (Herihine), 20 ans, épicière à 

La Mothe-Achard, et M"° Dugast (Juliette), 

34 ans, épicière à Saint-Jean-de-Monts, 

sont condamnées à 25 francs d'amende 

chacune, la dernière par défaut. 

Outrages à un Officier 

Ciancianillo (Marie), 46 ans, veuve Restier, 

a, le 24 avril 1919, outragé le lieutenant 

Soufeiteen exercice de ses fonctions. 

50 francs d'amende par défaut. 

Destrùction de plants et vol 

Dans la nuit du 22 au 23 avril 1919, 

Pelloquin (Alexandre), 19 ans ; Palvadeau 

(Jean-Mîtrie), 16 ans, et Martineau (Emile), 

18 ans, cultivateurs à St-Jean-de-Monts, 

ont arraché et emporté 180 ceps dans la 

vigne de M. Jean Naulleau, cultivateur au 

même lieu. Ils sont condamnés : Pelloquin 

à 8 jours de prison avec sursis, Martineau 

à 8 jours de prison et Palvadeau à 


Le pillage du « Ténadorès » 

Le bateau Ténado rès, du ravitaillement 

américain, s'étant échoué sur les côtes de 

l'Ile-cl'Yeu a, dans la nuit du 31 mars au 

1°' avril dernier, reçu la visite de plusieurs 

marins de l'Ile, qui voulant se e gréer » à 

peu de frais se sont emparés de différents 

objets (culottes, vareuses, bottes), et en 

général tout ce qui leur tombait sous la 

main. Croyant faire une bonne affaire, ils 

doivent voir aujourd'hui qu'ils se sont 

trompés, car le Tribunal les condamne : 

Mercier (Auguste), 45 ans; Lecerf (Désiré), 

43 ans; Groisard (Henri), 46 ans ; 

Pontoizeau (Eugène), 49 ans et Orsonneati 

(Jules), 34 ans, 50 francs d'amende; 

Gaillard'(Auguste), 38 ans, 30 francs ; 

Turbé (Pierre), 43 ans ; Borny (Prudent), 

44 ans; Prudhomme (Charles), 55 

ans ; Landruche (Pierre), 59 ans ; SM-tonneau 

(Jean), 28 ans et Poiraud (Damase), 

51 ans, 25 francs avec sursis ; 

Izacard (Yves), 17 ans ; Prudhomme 

(Rémy), 18 ans et Burgaud (Gabriel), 16 

ans, 16 francs avec siirsis. 


Du 2 2 au 28 Ma i 1 9 1 9 


Louis-Marie-Joseph Bechet, comptable (mobi- 

&Usé), décoré de la Croix de Guerre, à La 

Rochelle, et Aglaée-Clémentine Légé, sans 

profession, quai Guiné, 22. 

Joseph-Clément-Lucien-AlfredeEminanuel 

ron, employé de commerce, rue du Chê eahd'Eau, 

114, et Berthe-Marie Henriette Bou- 

Macao, couturière, route de Talaient. 

Auguste-Henri-AlphonseCourant,frappeur(inobilisé), 

à Touvois (Loire-Infee, et Marguerite- 

Françoise-Engénie Bourneix, sa ns profession, 

aux Sables. 

MARIAGES 

Marcel- Maurice-René Ranci, ajusteur-mécanicien 

(mobilisé), à Hammont (Nord), et Marie- 

Victorine-Elise Charronneau, couturière, rue 

Rapide. 

DÉCÈS 

Georges-Henri Roquet, 49 ans, capitain,0 au 82e 

régiment d'infanterie, chevalier de la Légion 

d'honneur et Croix de Guerre, époux de 

Virginie Bossai], rue Guynemer. 

Marie-Adélaïde-Nathalie Tesson, 53 ans, propriétaire, 

veuve de Jean 'Louis Gravouil, rue 

des Halles, 15. 

Henriette-Léontine Caillaud, 11 ans. (Il.). 

Eugénie-Ernestine Preux, 70 ans, journalière, 

veuve de Bonde. (A. des V.). 

ass■ 

REMERCIEMENTS 

Madame cL Monsieur elM111, Gliel de 

Brigade de Gendarmerie aux Sables-d'O- 

lonne, remercient les personnes qui ont 

assisté aux Obsèques de leur fils ARMAND, 

ainsi que celles qui leur ont témoigné des 

marques de sympathie en cette cruelle 

Hrronstanèe. 

Aux Oppressés 

Én toute saison, les asthmatiques et les 

catarrheux toussent et sont oppressés ; aussi 

pensons-nous leur être utile en leur signalant 

la Poudre Louis Legras, le meilleur remède à 

leurs souffrances. Elle calme instantanément 

les plus violents ecce- d'asthme, de catarrhe, 

d'eesoufflement,de toux, de vieilles bronchites 

et g érit progressivement. Une boite est expédiée 

contre mandat de 2 fr. 80 (impôt compris) 


Paris. 

Société Provinciale d'Alimentation 

Nous apprenons que la So c ié té Pro v in - 

c ia le d 'A l ime n ta t io n à L a Ro che -su r- Yo n , 

qui possède des Abattoirs industriels et 

frigorifiques modèles va ouvrir le Prem ie r 

Ju in une Maison de ventes de Boucherie, 

Charcuterie et Conserves aux Sablesd'Olonne, 

place du Général-Pétain, en 

face les Nouvelles-Galeries. 


DEC- XI É' ME INSERTION 

Suivant acte sous signatures privées e n 

date aux Sables-d'Olonne du dix-sept mai 


ETIENNE MATHE, maître-d'hôtel, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, place de 

la Barre, a vendu à Monsieur CLovis 

CHEVRE et Madame JULIETTE BODET, 

son épouse, demeurant ensemble à Fontenay-le-Comte, 

le Fonds de Commerce 

de l'Hôtel des Voyageurs, 

exploité aux Sables-d'Olonne, place de la 

Barre, comprenant le nom commercial, la 

clientèle, l'achalandage et le matériel qui 



être faites uu plus tard dans les dix; jours 


Chez Monsieur TORTEREAU, agent d'affaires 



TORTEREAU. 

Dimanche 1.r juin. —. Ile-d'Yeu, La Roche - 

sur-Yen (foire aux poulains). — Assemblée 

gagerie : Auzay, Benet (à Villeneuve), Le Bernard 

(à Fontaine), La Boissière-des-Lardes, 

Champagné-les-Marais, Doix, Foussais, Grues, 

Monsireigne, Moutiers-sur-le-Lay, L'Oie. Saint- 

André-d'Ohnay, Saint-Cyr-en Talmondais, St- 

Denis-da-Payré, Saint -Vincent-sur-Graon (aux 

Aires), Thiré. 

Lundi 2. — ,any, Beanfou, Breuil. Barret, 

Maillezais, Saint-Urbain; Tiffauges. 

Mardi 3. -- Bournezeau, Grosbreuil, Grues, 

Saint-Gilles-sur-Vie. 

Mercredi 4. — L'Herbergement (marché à 

chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux). Moultleron-en-Pareds, 

Suint- Cyr-en-Talmondais,Telluire. 

Jeudi 5. — Beauvoir-sur-Mer, La Mothe- 

Achard, Nalliers, Pouzauges. 

Vendredi 6. — Sainte-Hermine. 

Samedi 7. — Belleville-sur-Vie. • 

Etude de Maître ANDRÉ BONNIN, avouélicencié 


PURGE 


Suivant acte dressé par Maître MAR- 

TIN, suppléent Maître CAMPION, notaire 

à Croix-de-Vie (Vendée), mobilisé en 

date du huit septembre mil neuf cent dixhuit, 

enregistré. 

Monsieur ERNEST-LOOIS-EMILE AMELI- 

NEAU, tornptable, époux de Madame 

ALICE GIRARDIN, demeurant à Paris, 

rue Rodier, numéro 24, a vendu à Monsieur 

AIMÉ-Louis FERRE, cultivateur et 

Madame CELINA-JOSÉPHINE LFIERITEAU, 

son épouse, demeurant ensemble aux 

Biottiéres, commune de Saint-Mathurin 

(Vendée), une Maison, au- bourg- de La 

Chaize-Giraud (Vendée), distribuée de 

deux pièces à feu et d'un magasin au rezde-chaussée, 

deux chambres à feu au 

premier étage, une écurie joignant la 

maison, cour et dans cette cour une cave, 

un puits, hangar, un jardin ; le tout d'un 

seul tenant contient sept ares soixante 

dix centiares et est cadastré sous. les numéros 

516, 517, 523 et 585 section A et 

confronte du nord à la route de La 

Chaize-Giraud à Btakepolles, dulevant.à. 

Moinard, du midi Bu enfle et du couchant 

à Joseph Marcettean. murs mitoyens 

entre. 

Cette vente a été consentie moyennant 

le prix de q ua tre m i l le li a nes . 

Copie collationnée de cet acte de vente 

a été dressée au Greffe du Tribunal civil 

des Sables-d'Olonne, le quinze mai mil 

neuf cent dix-neuf et le procès-verbal de 

dépôt délivré par le Greffier a été signifié 

à Madame ALICE GIRARDIN, épouse de 

Monsieur ERNEST-LOUIS-EMILE AMELI- 

NEAU et à ce dernier comme exerçant 

les droits et actions de la dame son 

épouse, suivant exploit de Maître LA- 

FARCE, huissier à Paris, en date du 

vingt-trois mai mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré. 

Et à Monsieur le Procureur de la République 

près le Tribunal civil des' Sables- 

-d'Olonne, suivant exploit. de Maitre PER- 

RIN, huissier aux Sables-d'Olonne, en 

date du vingt-deux mai mil neuf cent-dixneuf, 

enregistré. 

Avec déclaration que cette notification 

était ainsi faite conformément à 

l'article 2191 du Code civil pour qu'ils 

aient à prendre telles inscriptions d'hypothèque 

légale qu'ils- aviseraient dans le 

délai de deux mois et que faute par eux de 

se mettre en règle dans ledit délai, l'Immeuble 

dont s'agit serait et demeurerait 

définitivement purgé entre les mains des 

requérants de toute hypothèque dé cette 

• 

nature. 

Avec déclaration en outre à Monsieur 

le Procureur de la République que les 

anciens propriétaires'de l'Immeuble vendu 

étaient outre le vendeur : 

1° Madame JOSÉPHINE RICHARD, épouse 

de Monsieur ARMAND CHAUVIERE, ancien 

tisserand, demeurant à La Chaize- 

Giraud ; 

2^ Les époux AMELINEAU-CHAU- 

VIERE, demeurant à La Chaize-Giraud ; 

3^ Madame ALPHONSINE CHAUVIÉRE, 

veuve de Monsieur thrroi.yrs AMELI- 

NEAU, demeurant à La Chaize-Giraud. 

Et que tous ceux du chef desquels il 

pourrait ètre pris inscription d'hypothèque 

légale n'étant pas connus des requérants, 

ils feraient publier ladite notification dans 

un des journaux désignés pour les annonces 

judiciaires conformément à l'avis du 

Conseil (ffEtat du neuf mai mil huit cent 

sept. 

La suspension des délais édictés par le 

décret du dix tient mil neuf cent quatorze 

a été levée pour la présente purge en 

exécution de la loi du dix-sept juin mil 

neuf cent seize par ordonnance de Mon; 

sieur le Président du Tribunal civil des 

Sables-d'Olonne du neuf avril mil neuf 

cent dix-neuf et insérée dans le présent 

journal désigné à cet effet le douze avril 

mil neuf cent dix-neuf et devenue définitive. 

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interrompu ses opérations; les tirages ont eu lieu exactement le ler de chaq ue mois . 

Lee porteurs de Bons de La ICapItalisaticua qui ont cessé leurs verse- 

ments 'depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs verse- 

ments à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bons, soit e n 

écrivant à M.-FRANC1S HERAUD, V i l la Simone, 7, rue Montebello, Sables-d'Oloone. 

Ne pas confondre La eltapitalisalion, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot Capitalisation. 

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L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t r efu s é e s 

lr.éléplicane 

Le Traité avec l'Autriche 

Les plénipotentiaires autrichiens ont 

eu enfin connaissance des conditions 

de paix des Alliés ou du moins d'une 

certaine partie de ces conditions, puisque 

les clauses politiques italiennes, 

les clauses financières et militaires et 

les clauses relatives aux réparations 

sont réservées pour être remises ultérieurement.. 

La délégation autrichienne, de même 

qu'il avait été convenu primitivement 

avec la.délégation allemande, a quinze 

jours pour examiner le projet des 

Alliés et présenter ses observations 

écrites, aucun débat oral n'étant admis. 

Les questions les plus intéressantes 

avant été ajournées, le projet soumis 

aux Autrichiens ne nous apprend pas 

grand'chose. Les nouvelles frontières 

de la République de l'Autriche allemande 

y sont tracées ; nous les connaissons 

: au nord, la Tchéco-Slova- 

ch ie ; à l'est et au nord-ouest, l'ancienne 

frontière bavaroise; à l'ouest, la Suisse; 

au sud, la nouvelle frontière italienne 

et l'état Serbo-Croate-Slovène; à l'est, 

l'ancienne frontière hongroise. 

L'Autriche s'engage à reconnaître 

et accepter les frontières de la Bulgarie, 

de la Grèce, de la Hongrie, de la 

Pologne, de la Roumanie, des Yougo- 

Slaves et des Tchéco-Slovaques et 

à reconnaître l'indépendance de ces 

Etats. 

L'Autriche doit consentir à l'abrogation 

des traités de 1839 qui ont 

établi la neutralité de la Belgique ; 

accepter tous learrangements conclus 

par les puissances alliées et associées 

avec la Turquie et la Bulgarie ; accepter 

tous les arrangements conclus 

avec l'Allemagne par les puissances 

alliées et associées, au sujet des territoires 

dont l'abandon -a été imposé 

au Danemark par le traité de 1864, etc. 

Les clauses navales stipulent qu'à 

dater de l'entrée en vigueur cdu traité, 

tous les vaisseaux de guerre austrohongrois, 

y compris les sous-marins 

et tous les bateaux de la flottille du 

Danube; seront cédés définitivement 

aux principales puissances alliées et 

associées. 

Au sujet des responsabilités de la 

guerre, les Alliés institueront des 

tribunaux militaires pour ta mise en 

accusation des personnes prévenues 

de violation des lois et coutumes de 

la guerre et le Gouvernement autrichien 

livrera toutes personnes sous 

le coup de telles poursuites. 

Tel est, réduit à quelques lignes, 

ce qu'on peut retenir de ces conditions 

qui ne contiennent aucune clause 

relative à l'indépendance de l'Autriche 

vis-jà-vis de l'Allemagne qui voudrait 

se l'incorporer. 

La seconde partie du traité sera 

donc la plus importante ; il faut 

attendre. 

L'Allemagne, on le sait, a remis 

aux Alliés, en guise de réponse, un 

contre-projet de paix qui. se base sur 

les principes du président Wilson, 

atténués avec art et se troue, en 

somme, très éloigné du projet des 

Alliés. L'Allemagne veut nous amener 

à négocier verbalement avec elle. 

Nous croyons savoir qu'glle n'y parviendra 

pas et qu'une réponse néga- 

tive l'attend sur toute la ligne. 

Signera-t-elle le traité qui lui est 

soumis ? Attendons aussi et soyons 

calmes. , Nok', MARTY. 

La Question île la Rogue 

La Commission chargée de la répartition 

des rogues de morues destinées à être ré- 

parties entre les pêcheurs s'est réunie à 

Paris dernièrement. Elle a été informée 

des négociations poursuivies par l'Admi- 

nistration de la Marine marchande, qui 

permettent d'escompter des achats suffi- 

sants pour Papprôvisionnement de la cam- 

pagne de pêche de 1919, après épuisement 

-y' des stocks - existants. 

A cette réunion présidée par M. le Con- 

seiller d'Etat Jules Gauthier, assistaient 

M. Kerzoncuff, directeur du service des 

Un an 

5 fr.». 

6 fr.». 

c7aniecli 7 Juin 1919 

MellifflieeeleMMOIR 

Les Affaires Publiques sont les 

Nôtres 

No t r e D e vo ir es t d e l e s c on n aî tr e e t d'y p ren dr e par t e t n o tre In t érê t n o us l e c omman d e imp éri e u s em en t 


Organe de Com ités Rép ublica ins de l 'A rrondissemen t des Sables -d 'Olonne 





pêches maritimes, ainsi que MM.• les 

Administrateurs de l'Inscription maritime 

Bronkhorst et Gaillard, inspecteurs régio- 

naux du Crédit maritime. Les pêcheurs 

sardiniers de la région Ouest étaient re- 

présentés. 

Les représentants des pêcheurs se sont 

mutuellement engagés, au nom de leurs. 

groupements, à repousser les offres qui 

pourraient leur être faites par des marchands, 

de manière à éviter la hausse de 

prix que les achats particuliers ne man- 

queraient pas d'occasionner. 

Le prix de cession des rogues par l'Etat 

a été fixé à 200 francs le baril de 120 ki- 

los pour les stocks actuellement en maga- 

sin (5.000 barils environ), sans distinction 

d'origine. 

D'autre part, la Commission a été in- 

formée des négociations poursuivies par 

l'Administration de la Marine marchande 

pour l'achat des rogues de la pêche 1919, 

et qui permettent d'escompter des stocks 

plus élevés que l'an dernier.. 

Le prix de cession de ces rogues n'a pu 

être arrêté d'une façon définitive, mais 

tout donne lieu de supposer qu'il ne sera 

pas supérieur à celui de 1918. 

La Commission a également reçu com- 

munication des offres de vente de rogues 

adressées à l'Administration de la Marine 

marchande par diverses sociétés ou com- 

merçants. Elle a jugé ces offres inacceptables 

en raison des prix demandés er elle 

a décidé que dans le cas où des personnes 

ou des collectivités se rendraient acqué- 

reurs directement de ces rogues, leur 

part dans les répartitions faites par les 

soins de l'Etat serait réduite d'un nom- 

bre de barils égal à celui qu'elles se se- 

raient ainsi procuré. 

Enfin, la Commission a décidé de maintenir 

la règle adoptée l'année dernière 

suivant laquelle la répartition des rogues 

doit se faire proportionnellement au nom- 

bre de bateaux pratiquant la pèche, sans 

tenir compte des annexes. 

Les Travaux du Havre de La °Mère 

Le dimanche 25 mai a eu lieu, salle de 

la Mairie d'Olonne, sous la présidence de 

M. Valère Mathé, maire, une réunion 

extraordinaire du Syndicat des Marais- de 

La Wichère. 

Nous publions aujourd'hui le compte- 

rendu de cette importante séance. 

M. le Président rend compte à l'Assem- 

blée de-la visite faite, la semaine précé- 

dente, au havre, par les membres de la 

Commitsion désignée à cet effet. Assis- 

taient à cetie visite : MM. Valère Mathé, 

maire d'Olonne ; Célestin Astagneau, pro, 

mier adjoint; de Brenn, maire de Saint- 

Martin -de -Brera; Dreneau, maire de La 

Mothe-Achard ; Bujard, conseiller muni- 

cipal à Fontenay-le-Comte , Théophile 

Foucaud, conseiller municipal de l'Ile- 

d'Oie-rine ; Georges Guibreteau, conseiller 

municipal de Saint-Martin-de-Brem ; Théo- 

phile Dubois, Moreau, Bordet, Bontemps, 

propriétaires syndiqués. 

La Commission a fait des constatations 

suivantes : 

Si les ouvrages établis en 1897 se sont 

bien maintenus, sauf en ce qui concerne 

une portion du perré amont qui s'est brisé 

sous l'action des lames déferlantes détrui- 

sant la dune d'appui, par contre la partie 

construite en 1891, a particulièrement 

souffert. L'extrémité aval de l'épi est 

complètement à refaire sur une longueur 

de 13 mètres. D'autre part, • de larges 

brèches, dans le couronnement se sont 

produites sur 77 mètres de longueur. 

Enfin, dans la partie Construite sur puits, 

il y a lieu de rétablir le. profil primitif 

supérieur sur 3 mètres de longueur. 

Après avoir fourni ces explications, le 

Président rappelle que, conformément à 

la délibération prise par l'Associatiôn 

syndicale des Marais de La Gâchère le 

27 octobre. 1918, le Service des Ponts et 

-Chaussées a préparé la mise à l'étude d'un 

projet de réparation de la rive dràite du 

havre. Ce projet, aujourd'hui terminé, 

et qui est soumis à l'exaMen du Syndi- 

cat, non seulement prévoit la répara- 

tion des avaries constatées par la Com- 

mission, mais aussi la consolidation géné- 

rale de l'épi. C'est ainsi que, sur toute la 

langueur de l'épi, non fondée sur puits, 

soit sur 133 mètres, est prévue une double 

risberme de protection, encastrée dans le 

rocher et destinée à empêcher les passages 

d'eau sous le mur, eau. qui menace de le 

ruiner complètement à sa hase. 

Le mur proprement dit, ainsi garanti 

sur pied, serait rétabli suivant le profil 

primitif, sauf à l'extrémité aval où la saillie 

du musoir serait réduite de 1-41 à 0'"70 

au-dessiis de la risberme, cette -partie 

MeV 

RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère Miel-THÉ 

plongeante donnant moins de prise aux 

lames. 

Le perré d'amont sera complété par un 

prolongement à double courbure du talus 

incliné à 45°, de façon à se raccorder à la 

dune. • 

Après avoir donné lecture du cahier des 

charges, du détail estimatif des travaux, 

des clauses et conditions générales impo- 

sées aux entrepreneurs, M, Valère Mathé 

fait connaître que, en raison des majorations 

de prix subies par les matériaux et 

la main-d'oeuvre, la dépense causée par 

ces travaux sera élevée : elle est prévue 

pour 32.000 francs, dont 5.244 francs de 

somme à valoir. 

Plusieurs membres du Syndicat demandent 

si cette somme sera entièrement à la 

charge de l'Association. 

M. le Président répond qu'il espère ob- 

tenir d'importantes subventions, tant des 

Ministères des Travaux publics et de 

l'Agriculture que du Conseil Général de 

la Vendée. 

Après une discussion approfondie à laquelle 

prennent part de nombreux syndi- 

qués, l'Assemblée : 

• .1° Accepte le projet tel qu'il a été pré- 

senté parle Service des Ponts et Chaussées; 

2° Déclare prendre l'initiative et la res- 

ponsabilité de l'exécution et de l'entretien 

des travaux ; 

3° Sollicite des" Ministères des Travaux 

Public, et de l'Agriculture et du Conseil 

Général de Ys Vendée des subventions 

aussi élevées que possible ; 

4° Propose de soumettre le projet à 

l'approbation de M. le Ministre des Travaux 

Publics ; 

5° Prend l'engagement de p aye r le t iers 

de la dépense to ta le ; 

6° Demande que les travaux soient exé- 

cutés sous la surveillance des Ingénieurs 

du Service Maritime et déclare, confor- 

mément aux précédents, qu'elle les affran- 

chit de la responsabilité pécuniaire et 

décennale, prévue par les articles 1.792 et 

2.270 du Code Civil. 

L'Assemblée décide ensuite d'entre- 

prendre, dans le plus bref délai possible, 

des travaux de curage entre le havre et le 

pont de La Gâchère, aux endroits où des 

bancs de sable obstruant le cours de la 

rivière. 

A cet effet, une somme de 5.000 francs 

est votée, à prendre sur l'excédent des 

recettes disponibles au budget de 1919. 

Le Président est invité à passer un marche 

de gré à gré avec un entrepreneur 

pour l'exécution, en régie, de ces travaux. 

La séance, commencée à 13 heures, est 

levée à 16 heures. 


Voici la liste des Jurés, pour la 

session des Assises du 3° trimestre 

1919 qui: s'ouvrira à La Roche-sur- 

Yon le 7 juillet : 

MM. Jurés t i t u la ires 

Ponvert Georges, mécanicien, Montaigu. 

Fleurisson Auguste, prop. Ste-Hermine. 

Landais Auguste,-prop. St-Malo-du-Bois. 

PubertVital , épicier, La Chaize-le- Vicomte. 

Laurent Alexis, maire de Maillé. 

Henri Dorion, notaire, Poiré-sur-Vie. 

Pelletier Alexis, cultivai. Vouillé-1-Marais. 

Dreneau Alfred, pharm. La Mothe-Achard. 

`Lernaignan de l'Ecorce, prop. Mormaison. 

Chaigneau Léon, march. papiers, Cugand. 

Lambert Auguste, fabricant, Cugand. 

Mouilleau Auguste, cordonnier, Bai•bâtre. 

ValetteRené,maire,St-Germain-PAiguiller 

Martineau Armand, notaire aux Moutiers. 

Archereau Louis, architecte, Fontenay.° 

Rousseau Pierre, cultivateur, Antigny. 

Morin Eugène, propriétaire, Beaufou. 

Pillet Albert, horloger, Talmont. 

Pouzineau Gabriel, fermier, Faymoreau. 

Landreau Joseph, teinturier, aux Herbiers: 

Averty J.-L., agricult. St-Jean-de-Monts. 

Greffard Jean, prop. Aubigny. 

Auvinet Louis père, prop. St-Philb.-P.-Ch. 

Savinaud 7.-J., prop. Fontenay-le-Comte. 

Branchereau Constant,prop.Loge-Fouger. 

Bonnin Pierre, prop. St-Vincent-sur-Jard. 

Giraud Henri,menuisier, Meilleraie- Tillay. 

Aunaud' Charles, maire de L'Orbrie. 

Lamarche Jules, retraité, Aiguillon-s-Mer. 

Dorie Lucien, propriétaire, Jard. 

Bobin Pierre, prop. Menomblet. 

Linyer Jean, march. de grarns, Nalliers. 

Palvadeau,Louis, retraité, Noirradutier. 

GoupilleauAlexandre,prop.Grand°Landes. 

Pacton Léon, maître-couvreur, La Hoche. 

MM. Jurés s upp lémenta ires 

Durandet Alcide, march.-taill. La Roche. 

Dèlsol Antoine, inspect. d'enreg. — 

Andrieux Gustave, comptable, — 

Fauconnier Armand, com. trésor. — 



Les SabRes 



Samedi 7 jcin 11 48 — — 

Dimanche 8 0 18 0 44 

Lundi - e — 1 4 1 24 

Mardi 10 1 43 2 2 

Mercredi 11 — '2 18 2 37 

Jeudi 12 — 2 53 3 10 

Vendredi 13 3 26 3 42 

Grande itl aree , le 15 juin, à 4 h. 31 mat. — 77 

Remises de Contributions directes 

La loi du 31 mars 1919 a accordé la 

remise de la contribution personnelle- 

mobilière pour les années 1914 à 1919 

inclus, à tous les mobilisés, aux militaires 

renvoyés dans leurs foyers par suite 

d'infirmités résultant de la guerre, aux 

veuves, orphelins et ascendants directs de 

ceux qui sont « morts pour la.France. » 

-Les ayants-droit sont invités à se pré- 

senter à la Mairie (bureau du Ravitaille- 

ment) avec les pièces suivantes : 1° Aver- 

tissement, extraits de rôle ou quittances 

concernant les années pour lesquels ils 

ont droit au dégrèvement ; 2° un extrait de 

leur livret militaire pour les mobilisés, le 

titre de réforme ou lie pension pour les 

infirmes de la guerre, l'acte de décès du 

mobilisé u mort pour la France » pour les 

veuves on ascendants. 

Réglementation des Jeux 

Une enquête publique est ouverte sur la 

demande de M. le D' Alzieu, tendant à 

être autorisé à faire fonctionner dans le 

Casino des Pins, pendant la saison balnéaire, 

le jeu du baccara à deux tableaux, 

du -baccara chemin de fer, de petits chevaux, 

de l'écarté, ainsi que des-,jeux de 

whist, bridge, besigue et piquet. 

Le dossier restera déposé au Bureau du. 

Secrétariat de la Mairie, pendant 8 jours, 

du 5 au 12 juin, inclusivement. 

Le vendredi 13 juin -1919, M. Martial 

Reverseau, instituteur -honoraire, commissaire-enquêteur, 

se rendra à l'Hôtelde-Ville, 

salle du Conseil, et y recevra, 

de 1 heure à 4 heures du soir, les- décla- 

, rations des habitants de la Commune sur 

les avantages ou les inconvénients de 

l'autorisation demandée. 

L'Accès des Débits et Restaurants 

aux Militaires 

Par arrêté de M. le Général comman- 

dant le H. corps et la 11° région, les heures 

d'accès des Militaires dans les débits et 

restaurants sont fixées de la manière sui- 

vante : 

En semaine, de 6 à 8 h. 1/2, de 10 h. 1/2 

à 13 h. 1/2 et de 17 h. 1/2 à 22'heures. 

Les dimanches et jours fériés, de 6 heu- 

res du matin jusqu'à la fermeture. 

L'accès des débits et restaurants ne peut 

être refusé aux titulaires d'une permission 

de détente, aux militaires en mission sur 

le vu de leurs titres qu'ils devront pré- 

senter à toute réquisition du service chargé 

spécialement de la surveillance des débits. 


Il a été versé à la Mairie des Sables par 

un anonyme la somme de .dix francs, au 

profit du bureau de bienfaisance. 

La Prime de Démobilisation 

Il arrive fréquemment que des dépôts 

reçoivent des demandes relatives à l'in- 

demnité de démobilisation de militaires 

qui n'appartiennent à aucun corps relevant 

de ces dépôts. Ces erreurs de destination 

retardent l'examen des droits des 

intéressés et il importe de les éviter -dans 

la mesûre du possible. 

Il est rappelé que les Maires doivent 

adresser les déclarations au dépôt du der- 

nier corps d'affectation des démobilisés. 

Ce corps est indiqué à la première page 

du titre de congé illimité. Le livret indi- 

viduel de l'homme mentionne également 

le dernier corps auquel il était affecté. 

Le Maire ayant ainsi déterminé le der- 

nier corps d'affectation des militaires doit, 

pour connaître le lieu de stationnement 

du dépôt correspondant, se reporter à l'af- 

fiche indiquant les villes, sièges de dépôt de 

corps de troupes des différentes armes. Si, 

par exception, les indications qui précè- 

dent ne permettaient pas d'aiguiller la 

déclaration dans la bonne direction, le 

Maire peut l'adresser au dépôt démobili- 

ateur. •Il appartiendra ensuite au com- 

mandant de ce dépôt de la transmettre à 

l'autorité intéressée:S'il s'agit d'un décla- 

rant qui n'est pas passé par un dépôt démobilisateur 

ldrs de son renvoi dans ses fo- 

yers, le Maire adresse la déclaration au 

Général commandant la région (service 

des ,effectifs). 

Il 

Certificat d'Etudes primaires 

Voici les dates auxquelles auront lieu 

les examens cln Certificat d'études primaires 

dans l'arrondissement des Sables : 

Lundi 16 juin. — St-Gilles-sur-Vie (g.). 

Mardi 17. = Saint-Gilles-sur-Vie (f.). 

Mercredi 18. Saint-Jean-de-Monts. 

Vendredi 20. — Beauvoir-sur-Mer. 

Samedi 21. — Palluau. 

Mardi 24. — Noirmoutier. 

Jeudi 26. — Ile-d'Yen. 

Vendredi 27. — Moutiers-les-Mauxfaits. 

Lundi 30. — Talmont. 

Mercredi 9 juillet. — La Mothe-Achard. 

Jeudi 10. -- Sables-d'Olonne (g.P° série). 

Vendredi 11. — Les Sables (g. 2° série). 

Samedi 12. — Les Sables-d'Olonne (f.). 

. 'Contributions Indirectes 

Un concours pour le surnumérariat de 

l'Administration des Contributions iddirectes• 

aura lieu au chef-lieu de chaque 

département le 31 juillet 1219. 

Les postulants se procureront le programme 

de l'examen, ainsi que la nomenclature 

des pièces à fournir, à la Direction 

des Contributions indirectes de leur 

département, où ils devront se faire inscrire 

avant le 20 juin. 

Petits Retraités de l'Etat 

- Les petits retraités de l'Etat, admis déjà 

au bénéfice de la vie chère; sont invités à 

5e présenter au Sp le ndid-C inéma, rue des 

Jardins, le samedi 7 juin, de 9 à 11 heures 

(n" 1 à 300) et de 1 à 4 heures (de 300 à la 

fin) pour y percevoir leur allocation. 

Quant aux nouveaux bénéficiaires, qui 

n'ont pas encore reçu leurs certificats 

d'admission, ils seront avisés en temps 

utile, par les moyens de publicité habituels 

de la date. du paiement, qui sera 

fixée ultérieurement, dès que les nom- 

breux dossiers irrégulièrement constitués, 

actuellement en instance, auront été com- 

plétés,.ej vraisemblablement à partir du 

16 juin courant. 

A la 606° Section des Vétérans 

Les Membres de la 606° Section des Vété- 

rans deg Armées de terre et de mer se 

sont réunis, dans la Grande Salle de le 

Mairie des Sables-d'Olonne, le dimanche 

26 mai, à 13 h., en assemblée générale, 

sous la présidence de M. Morineau, assisté 

de MM. Albert, Gibotteau et Rabaud. 

Au cours de cette réunion, plusieurs 

questions d'intérêt général, ont été traitées 

notamment une proposition ayant pour objet 

le changement de titre de la Société 

qui désormais, si toutefois elle est accep- 

tée en haut lieu, serait Socié té des A nc iens 

Com b a t tan ts des A rmées de terre e t de mer . 

Le titre de Vétérans disparaitrait, ainsi 

que les dates 1870-71 qui paraissent empê- 

cher les jeunes anciens combattants le la 

Grande Guerre de se faire inscrire comme 

Membres. 

Il est ensuite procédé ail renouvellement 

d'une partie des Membres du Bureau, 

ainsi qu'à l'éleCtion d'un nouveau Président, 

en remplacement de M. Morineau 

qui se voit dans l'obligation d'abandonner 

son-mandat pour des raisons personnelles. 

M. Morineau est donc élu président 

d'honneur et M. Auguste Tesson, président 

actif. 

Trésorier, M. Eugène Albert ; secré- 

taire, M. Louis Boucher ; membres du 

Conseil : MM. Geerges Maussion, Eugène 

ViolteaM, Jules Germain, Germain Gibot- 

teau, Pierre Rabeau, Léon Maquignon, 

Léon Brethomé, Paul Rondeau ; Commis- 

sion de surveillance : MM. René Bleuzen, 

Joseph Bénatier, Edouard *roux, Léon 

Hardy, Nicolas Sigogneau, Eugène Mar- 

• gris. 

Tous les anciens militaires de la Grande 

Guerre peuvent faire partie de cette So- 

ciété de retraite, moyennant une cotisation 

annuefte el 13 francs et c'est avec le plus 

grand plaisir que les anciens verront leurs 

jeunes frères d'armes venir grossir leur 

groupe. , 

Pour se faire inscrire, s'adresser à MM. 

Albert ou Boucher. 

Compagnie des Sapeurs-Pompiers 

Il y a actuellement un certain nombre 

de vacances à la Compagnie des Sapeurs- 

Pompiers des Sables-d'Olonne, où des 

demandes d'admission arrivent chaque 

jour en raison des avantages nouveaux 

qui viennent d'être votés par le Conseil 

municipal: 

Les jeunes gens qui seraient désireux 

d'être admis comme sapeurs-pompiers, 

sont invités à adresser leur demande le 

plus tôt possible à M. Denis, capitaine, 

commandant la-Compagnie, qui se tient à 

leur disposition pour tous renseignements 

utiles. 

N" 1.833 







Liberté. 

ANNONCES 



Rdelames 0 fr. 50 

TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 EL 

On tra i t e à forfait pr les Annonces périodiques ou continues 

Téléplannis 


d o i t ê tre adress é à M. Val èr e MA THÉ , R éda c t e u r- G é ran t 


Le Conseil d'administration de la Compagnie 

est disposé à accepter également, 

les demandes qui seraient présentées par 

de s m i l i ta ires no n démo b i l isés ou qui seraient 

laites en leur nom par leurs parents. 

La date_ d'entrée dans la compagnie sera, 

pour ces derniers celle de leur rentrée 

dans leurs foyers, mais ils auront, dès 

maintenant, la certitude qu'une place dans 

la dite compagnie leur sera réservée. 


Le Syndicat des Commerçants, recons- 

titué, va reprendre sa vie active. Il a 

désigné un certain nombre de ses membres 

pour recueillir des adhésions nouvelles. 

Le Syndicat doit grouper tous les coin- 

merçants, c'est l'intérêt de tous. De l'union 

naît la force. 

Les délégués recruteront certainement 

l'unanimité du commerce sablais. 

Les Prix du Tabac 

Voici les nouveaux prix fixés par la 

régie et appliqués depuis jeudi dernier, 

29 mai : 

Scaferlati ordinaire (paquet de 40 gr.). 

— supérieur (paquet de 50 g r . ) . 

Maryland (paquet de 40 grammes) .... 

Cigares ordinaires (ancien' 0 fr . 05) ... 

— Picaduros 

-- français et Cigaros 

— Londrecitos et Sénateurs 

— Londrès 

Cigarettes Senoritas 

— Ninas comprimés 

— Ninas rondes 

— Elégantes, c'ord'e, le paquet 

— Elégantes, cap' sup., — 

— Elégantes, cap' mar., 

— Parisiennes, au dét. la pièce 

Une imposante Cérémonie 

1 f 

50 

60 

10 

15 

20 

25 

60 

,15 

22 

0 10 

1 

1 20 

1 30 

0 05 

Dans une imposante prise d'armes aux 

Invalides, à Paris, le général Lewis, de 

l'armée améridaine, après avoir décoré 

plusieurs officiers généraux et supérieurs, 

arriva devant un simple quartier-maître 

de marine, qui se trouvait seul près des 

généraux et sur le même rang qu'eux. 

Le général américain, comme il avait 

fait pour les autres, épingla le ruban blanc 

rouge de la a Distinguished ServiceMédal » 

à la vareuse du marin, puis il lui serra 

longuement la main. 

La foule applaudit frénétiquement à cette 

scène touchante. Le quartier-maitre décoré 

se nomme Frédéric Bernard. Aucune décoration 

française ni étrangère n'avait 

jusque-là brillé sur sa poitrine ; pourtant, 

Bernard eut les honneurs de la séance de 

la Sorbonne où, dimanche dernier,. la 

Société des Sauveteurs des Naufragés 

décernait des prix et des éloges. 

Ce marin, de l'Ile-d'Yeu, e, à lui seul, 

arraché à une mort certaine 57 hommes 

d'équipage du steamer Jin sen -lliar u, qui 

s'était échoué sur la côte sud de l'île en 

pleine tempête. 

Le Crime de Saint-Jean-de-Monts 

,Nous avons raconté en son temps le 

crime commis à Saint-Jean-de-Monts le 

25 avril dernier. La veuve Plessy avait 

été trouvée tuée à coups de souffers. 

Les soupçons s'étaient portés aussitôt 

sur son beau-fils, Pierre Plessy, 27 ans, 

soldat au 8I• d'infanterie, venu en permission 

à Saint-Jean-de-Monts et qui avait 

disparu au lendemain du crime. 

Grèce à l'activité de M. Gillet, juge 

d'instruction des Sables, la police de 

Marseille vient d'arrêter-Pauteur présumé * 

de l'assassinat, au moment où Pierre 

Plessy allait s'embarquer pour retourner 

à l'armée d'Orient. 

.La Grève des Sardinières 

Mardi matin, les femmes employées aux 

usines à sardines demandaient 0 fr. 50 de 

l'heure de travail et prévinrent les gérants 

qu'elles termineraient le poisson acheté, 

puis ensuite suspendraient le travail. 

Le travail en cours d'exécution fut ter- 

miné mercredi matin et comme à ce mo- 

ment les mandataires desusiniers n'avaient 

pas encore reçu de réponses de leurs mai- 

sons, les sardinières cessèrent le travail. 

Comme conséquence, les usines n'ache- 

tèrent pas de poisson ni mercredi ni jeudi. 

Filouterie d'Aliments 

Une dame, Duchoy (Lucie), femme Du- 

chard, 22 ans, sans domicile et sans pro- 

fession avouée, mais en réalité se livrant 

à la prostitution, se faisait servir copieu- 

sement à déjeuner et dîner à l 'Hô te l de 

l 'E urope . Au moment de l'addition, elle 

avoua ne pas avoir le premier sou. 

Le soir, elle allait coucher' clans un 

autre hôtel où elle se faisait inscrire sous

un faux nom, et sentant qu'élle était pistée 

prenait le lendemain le train à Olonne. 

Elle revenait aux Sables quelques jours 

après en compagnie de deux marins ; elle 

fut arrêtée et traduite mercredi en correctionnelle. 

Le tribunal vient de la con- 

damner è 1 mois de prison pour vaga- 

boneage et filmiterie d'aliments. 



Par M"° Thibaud, 52, rue Basse, à La 

Chaume, un billet de banque. -- Par Mu° 

Lefort, 56, boulevard Castelnau, un portemonnaie 

avec une certaine somme. - Par 

M: Gendronneau fils, caserne de gendarmerie, 

un billet de banque. - Par M. Martineau, 

gendarme maritime, une croix de 

guerre. - Par M. Giraud, 7, rue des Séchoirs, 

un collier avec croix. - Par M. 

Eugène Fumeux, 29, rue des Halles, des 

billets de banque. 



Pour em b arras sans n éc ess i té de la v o te 

p u b l iq ue, contre M"°. Augustine Mignier, 

20 ans, cultivatrice au Château-d'Olonne, 

et Germaine Prouteau, 22 ans, cultivatrice 

Olonne. 

Consultations Médicales 

M. le Docteur BRILLAUD, à Nantes, 

spécialiste des Ma lad ies des Ye ux, donnera 

des consultations aux Sables-d'Olonne, 

tous les samedis, à partir du 7 

juin prochain, au Dispensaire de la Croix- 

Rouge, rue des Jardins, de 8 heures 1/2 à 

midi et de 13 heures à 14 heures. 

Oloame 

Avis aux Démobilisés. - Les démobilisés 

qui désirent obtenir la remise de 

la. contribution personnellé-mobilière qui 

leur a été imposée pour les années 1914-. 

15-16-17 et 18, sont priés de se présenter 

à la Mairie le plus tôt possible. Pour ob- 

tenir le dégrèvement ils devront se munir 

de leur livret militaire et des avertisse- 

ments ou extraits du rôle des cinq années. 

- Déclaration obligatoire. - Le 

Maire de la commune d'Olonne a l'hon- 

neur d'inviter les cultivateurs à déclarer, 

à la Mairie, avant le 15 juin courant, les 

surfaces ensemencées en chaque espèce 

de céréales, blé, méteil, seigle, orge et 

avoine, au cours de la campagne agricole 

1918-1919. 

- Charbon. - Les ménages n'ayant 

pas reçu de charbon en juin, pourront 

retirer leur sac de 50 kilos de gaillette 

mardi prochain dans la matinée, au bourg. 

- État-Civil (du 21 mai au 4 juin). 

- Promesses de Mariage . 'Ge o rge s - 

Théodore-Maurice Elbert, facteur intéri- 

maire à Olonne, et Georgette-Victorine- 

Marie-Louise Massuyeau, cultivatrice à 

L'Allerie. 

Mar iage .- Gabriel-Marie-Joseph Raim- 

bert, cultivateur au bourg, et Amélie- 

Marie-LouiseGarnier, couturière au bourg. 

Saint-Illathurin 

L'Orage. - La foudre est tombée ven- 

dredi à Saint-Philbert, sur une ferme- appartenant 

à M. de Gazeau. Deux domes- 

tiques qui se trouvaient dans la pièce où la 

foudre est tombée n'ont eu aucun mal, 

quelques objets mobiliers ont été endom- 

magés. . 

Avis aux Navigateurs. - Aux 

abords de l'Ile-d'Yeu, une tonne en bois et 

une bouée conique en tôle, peintes en 

vert, signalent l'épave du vapeur M a r- 

s e i l le . 


A udie n ce d u Me rcredi 2 8 Mat 1 9 1 9 

Vol de Charbon • 

Le 23 mai dernier, Angèle Morisset, 

39 ans, dite Re in e des P ins, habitant cour 

Pépin aux Sables, fut surprise par le sous - 

brigadier de police Favreau en train cre 

voler du charbon à la base américaine. 

3 rriejs et un jour de prison. 

Le Vol de L'Aubride 

Nos lecteurs se rappellent le vol de 

3.020 francs dont fut victime M. Godet, 

jardinier à L'Aubraie des Sables, de la 

part de sa domestique, Juliette Guilbaud, 

21 ans. Cette affaire a aujourd'hui son 

'épilogue. 

Lors de son arrestation elle ne fut 

trouvée en possession que de 700 francs ; 

elle avait dissipé le reste. Le Tribunal 

ordonne la restitution de cette somme et 

condamne la fille Guilbaud à 13 mois de 

prison. 

(loups et blessures 

Pour coups et blessures sur la petsonne 

du jeune Henri Collinet, de Saint-Jean-de- 

Monts, Tougeron (Ludovic), 17 ans ; Martineau 

(Pierre), Milcent (Louis), Palvadeau 

(Joseph), -19 ans, chacun 50 francs 

d'amende et 150 francs de dommagesintérêts. 

Le .jeune Henri Martineau, 13 

ans, est acquitté. _ 

Plaidait M° Paul Lecomte. 

- La nommée Thuaud (PhilcienOlre), 

veuve Brochard, 57 ans, de La Petite- 

Garliere dés Sables, qui a porté dès coups 

à sa fille Philomène, femme Logeais, 

écope 16 francs d'amende. 

- Au cours d'une discussion au sujet 

d'un engin de pèche appelé « boiselle 

que Callard (Emile), 55 ans, cultivateur à 

Bouin, avait retiré du courseau qu'il loue 

à la commune, le nommé Vachaud (Jdseph), 

21 ans, cultivateur au même lieu, a 

porté un coup de poing à Callard ainsi 

qu'à la femme de ce dernier. 25 francs 

d'amende chacun. 

Plaidait pour Vachaud M° P. Lecomte. 

• Vagabondage 

Pour vagabondage Antoine (Ernest), 54 

ans, est condamné à 15 jours de prison. 

• Employés indélicats 

Rousseau (Auguste), 62 ans, cultivateur 

à Longeville, et Fiancet (Henri), 26 ans, 

cultivateur au Bernard, ont dans le courant 

du mois- de janvier 1919, soustrait 

environ 24 hectolitres d'haricots à leur 

patronne 11-° Vauchelet, négociante à 

Longeville. Le Tribunal les condamne, 

Rousseau, dont les renseignements sont 

mauvais, à 6 mois de prison, et Fiancet, 

qui a de bops-antécédents et qui manifeste 

des regrets, à 3 mois avec sursis. 

Plaidait pour Fiancet, W P. Lecomte. 


Vol 

M..., 36 ans, marin aux Sables, pour 

vol d'un corps de pompe se voit condamner 

à 8 jours de prison. 

Vol et recel 

Billon (Jearà1, 47 ans, journalier, et 

Ricolleau (Marie), 27 ans, ménagère, à 

Saint-Jean-de-Monts, voulant faire l'élevage 

de canards ont dérobé dans la nuit 

du 10 an 11 avril dernier une trentaine 

d'ceufs à M. Louis Burgaud. Ils sont condamnés 

à 6 jours de prison avec sursis. 

Mouillage de Vin 

Collinet (Jean), 63 ans, marchand de 

vin à Noirmoutier, est condamné à 100 

francs d'amende pour mouillage de vin. 

- Fraudes Alimentaires 

C..:-(Marguerite), femme R..., 32 ans, 

débitante à Challans, pour avoir mis du 

café dans du lait qu'elle vendait récolte 


Vente de Cacao sans dénomination 

Pour vente de cacao sans dénomination 

Prend (Alexandre), 37 ans, et Levron 

(Jean), 60 ans, épiciers à La Garnache, 

sont condamnés, par défaut, à 25 francs 






15 centimes. 

V e n te en Gros a ux Ma iries e t Soc ié tés . 


Du 28 Ma i au 5 Ju in 1 9 1 9 

NAISSANCES 

André-Charles Métairon, rue Nationale, 27. • 


Jean-Joseph Duffau, entrepreneur de plâtrerie, 

à Riscle (Gers), et Henriette-Eugénie-Madeleine 

Guyet, sans profession, rue du Pont- 

Levis, 7. 

Sicaire Raspiengeas, typographe, rue du Palais, 

et Louise-Henriette Clamon, sans profession, 

à Vidaillet (Creuse). 

Louis - Henri -Auguste Laidet, métreur en bâtiments, 

route de Talmont, et Blanche-Marguerite-Germaine 

Dautreix, sans profession, 

- à Tours (Indre-et-Loire). 

MARIAGES 

Joseph-Clément-Lucien-Alfred-Emmanuel Baron, 

employé de commerce, rue du Châteaud'Eau, 

114, et Berthe-Marie-Henriette Bounineau, 

couturière, route de Talmont. 

-DÉCÈS 

Rose-Philomène Dudit, 42 ans, journalière, 

épouse de Eugène-Marie Chal m el, rue Buffon. 

Armand Pondevie, 28 ans, canonnier au 2s régiment 

d'artillerie de montagne. Mort pour 

la France . (Acte transcrit). 


NAISSANCES 

Renée-Pierrette-Julia-Constance Thomas, rue 

Sainte-Anne, 6. 

Louise-Juliette-Marie Borré, rue Haute, 36. 

MARIAGES 

Émilien- Marcel Boisard, cultivateur, 16, rue 

de l'Arman dèche, et Mélanie-Marie-Augustine 

Poiraud, cultivatrice, au Château-d'Olonne. 

Jules-Edmond-Elie Gaborit, marin, rue de la 

Cure, 34, et Henriette-Ernestine-Georgina 

Pelle, couturière, rue du Cimetière. 

RÊMERCIEMENTS 

Monsieur A. TESSON, juge de paix à 

Saini-Gilles; Madame Veuve TESISON.et 

ses Enfants remercient très sincèrement 

les personnes qui leur ont fait l'honneur 

d'assister aux obsèques de leur soeur, 

belle-soeur et tante 

Maditme Vve J.-L. GRAVOUIL 

ainsi que celles leur ayant témoigné de la 

sympathie en cette cruelle épreuve. 

Ils s'excusent auprès des personnes qui 

par omission n'auraient pas été invitées. 

Dimanche 8 juin. — Luçon (foire aux poulains). 

— Assemblées gageries : Le Bernard 

(au Plessis), Château-d'Olonne (à La Piron-_ 

nière), Damvix, Mouilleron-en-ParedS, Nalliers 

Cheyrette), Saint-Juive-Champgillon, Saint- 

Philbert-du-Pont-Charrault, Sainte-Radegondedes-Noyers, 

Vix, Vairé. 

Lundi 9. — Fontaines, La fiochasur-Von, 

— Assemblées egeries : 

Angles, Bois-de-Céné, Bourg-sous-la-Roche 

(Noiron), La Çlaye, Fontaines, Fontenay (route 

de Nantes), Girouard, Ils - d'Olonne, Notre- 

Dame-de-Riez, Saint-André-Goule-d'Oie, Saint- 

Denis-la-Chevasse, Saint-Michel en-l'Herm (à 

la Dive). 


à bestiaux), Mortagne, Rocheservière, Saint- 

Georges de Montaigu, Saint-Gervais (chevaux 

et bétail, 3 jours). 

Mercredi 11. — L'O.e. 

Jeudi 12.*— Avrillé, Damvix, Mareuil (jeunes 

veaux), Palluau, Vouvdnt. 

Samedi 14. — Fontenay-le-Comte (veaux et • 

moutons), Luçon. 

Etudes de Maître LÉVEILLÉ, avoué et 

^ de Maitre MOREAU, notaire aux 


ADàDICATION 

Le JEUDI 19 JUIN 1919 

à tre ize h e u res 

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Trudaine, numéro 22. 


TROISIÈME LOT ' 



_ Mise à Prix : 4.000 fr. 



Guynemer, numéro 26. 


Pour tous renseignements, s'adresser 

auxdits avoué et notaire. 

ael• 


Etude de Maître Gustave CliARON, ma 

avoué, 29, rus de la Poissonnerie aux 


Ordonnance de levée de Suspension 

DE 

Délais de Procédure 

En suite d'une requête présentée 


de première instance des Sables-d'Olonne 

par : 

1°Madame HENRIETTEGAUVRIT,épouse 

assistée et autorisée de Monsieur FERDI- 

NAND JOUAN, et ce dernier pour l'assistance 

et l'autorisation à l'égard de la 

dame son épouse, demeurant ensemble 

aux Sables-d'Olonne, rue Napoléon, numéro 

52; 

Ayant Maitre GUSTAVE CHARON pour 

avoué. 

2° Monsieur ARMAND MACOUIN, maçon, 

demeurant aux Grands-Riaux, commune 

du Château-d'Olonne ; 

3° Monsieur GABRIEL-CLÉMENT-GÉDÉON 

DAVID, journalier, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

rue des Jardins, tant en son 

nom personnel qu'en qualité de tuteur 

naturel et légal de : 

1° PIERRE-LÉON-ARMAND, 2° ARMANDE- 

FRANCE-ALBERTINE et 3° GABRIELLE-AGLAÉE 

DAVID, enfants mineurs nés de son union 

avec dame AGLAÉE MACOUIN, son épouse 

décédée. 

Ayant Maître LÉVEILLÉ pour avoué. 

Madame JOUAN née GAUVRIT, assistée 

et autorisée de son mari agissant 

tant comme ayant poursuivi la vente, 

qu'en sa qualité d'adjudicataire à titre de 

co-licitante, moyennant le prix principal 

de c in q m i l le cinq . c e n t s o ixa n te-q u inze 

francs, outre les charges, du premier lot 

de l'enchère- composé d'une Maison, 

commune du Château-d'Olonne, située en 

bordure du chemin de ceinture de l'Octroi, 

au lieu dit L es Grands-R iaux, commune 

du Château-d'Olonne se composant de 

divers corps de bâtiments comprenant 

maison d'habitation avec cave, écurie, 

hangar, jardin potager avec puits. Le tout 

occupant une surface do six cent soixantedix 

mètres carrés environ. 

Aux termes d'un procès-verbal d'adjudication'reçu 

par Maître MOREAU, notaire 

aux Sables-d'Olonne, en date du 

trente et un mai mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, sur les poursuites de vente sur 

licitation exercées à la requête de Madame 

JOUAN, née GAUVRIT, sus-nommée, 

contre Monsieur ARMAND MACOUIN et 

Monsieur GABRIEL-CLÉMENT-GÉDÉON DA- 

VID, ès-qualités, tous deux sus-nommés, 

et encore en présence ou lui dûment 

appelé de- Monsieur ALFRED MACOUIN, 

marin, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

« pris en sa qualité de subrogé-tuteur ad 

h o c des mineurs DAVID s, et ce, en exécution 

d'un jugement rendu par le Tribunal 

civil de première instance des Sablesd'Olonne 

le vingt-cinq février mil neuf 

cent dix-neuf, enregistré et signifié. 

Ladite requête contenant demande de 

levée de délais de surenchère du sixième 

et de purge des hypothèques légales concernant 

l'immeuble sus-énoncé. 

Il est intervenu une ordonnance de 


- de première instance des Sables-d'Olonne 

en date du quatre juin mil neuf cent dixneuf, 

enregistré aux Sables-d'Olonne le 

cinq juin mil neuf cent dix-neuf, par le 

Receveur_ qui a perçu les droits, ainsi 

conçue : 

Nous Président du Tribunal civil de 

première instance des Sables-d'Olonne, 

Vu la-requête qui précède, vu le décret 

du dix-sept juin mil neuf cent seize, 

Attendu que rien ne semble s'opposer à 

ce qu'il soit fait droit à la demande, 

Levons en faveur des exposants la suspension 

des délais dè surenchère du sixième 

et de purge des hypothèques légales 

pouvant grever l'immeuble acquis par 

Madame JOUAN née GAUVRIT, sous 

réserves des oppositions qui pourraient se 

révéler dans le mois de la publicatiod de 

notre ordonnance dans L a Ve ndée Rép u - 

b l iea ine paraissant 'aux Sables-d'Olonne, 

désignée à cet effet, • 

Disons en conséquence que les' dits délais 

reprendront leur cours normal et 

commenceront à courir conformément à 

la loi et du- susdit décret à l'expiration 

du mois qui suivra l'inSertion de la présente 

ordonnance dans le journal susénoncé, 

Réservons aux exposants de nous en 

référer au cas où il surviendrait une op 

position, 

Donné en notre Cabinet 'au Palais de 

Justice des Sables-d'Olonne le quatre juin 

mil neuf cent dix-neuf. _ 

Signé : RENAULT. 

Le présente insertion est faite en exéL' 

cution de la dite ordonnance pour faire 

prendre cours e dater de ce jour au délai 

d'un mois pendant lequel les intéressés 

pourront notifier leur opposition motivée 

à !a reprise du cours des délais de surenchère 

du sixième et de .purge légale sur 

l'adjudication dont s'agit, par une lettré 

recommandée adressée à Monsieur le 

Greffier du- Tribunal civil des Sablesd'Olonne. 

Etant déclaré qu'en conformité du décret 

du dix-sept juin mil neuf cent seize 

-si à l'expiration du dit mois, aucune oppocition 

n'a été formulée, le délai de la 

surenchère du sixième et de purge légale 

sur ladite adjudication prendra cours de 

plein droit pour une durée égale du délai 

ordinaire. 

Les Sables-d'Olonne, le cinq juin mil 


A ODER 

Signé : G. CHARON, 

avoué. 

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Le Langon, lundi 16, Hô te l du Chine- Ver t . 

Chaise-l-Vicomte, mardi 17, HI E . des Voyageurs . 

Les Essarts, mercredi 18, Hô te l du Lion -d' Or. 

Pouzauges, jeudi 19, Hô t e l d e France . 

Fontenay, dimanche 22, Hô tel dé Fran ce . 

La Châtaigneraie, lundi 23, Ho t e l du Lion, d ' Or. 

Chantonnay, mardi 24, Hôte l du Mouton . 

Les Herbiers, mer credi 25, Hô t e l des Voyageurs . 

Montaigu, jeudi 26. Hô te l Roy . 

L'Herbergement, mers. 2 juillet, Ho te l A rn iaud . 

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' En vue de perpétuer le souvenir des 

soldats morts pour la Patrie, la proposition 

de résolution suivante a été présentée à 

la Chambre par un groupe important de 

Députés : 

« La Chambre invite le Gouvernement, 

en vue de perpétuer le souvenir de ceux 

qui sont tombés pour la défense du pays 

au cours de la guerre.: 

» 1° A faire placer aux frais de l'Etat, 

dans la Mairie de chaque commune, une 

plaque de marbre où seront gravés les 

noms de tous les habitants de la commune 

morts an champ d'honneur ; 

» 2° A ordonner, dans toutes les écoles 

publiques ou privées, la lecture de ces 

noms, le premier samedi de chaque mois, 

avant la sortie de la classe du soir, devant 

toué"' les élèves assemblés et debout ; 

3' Et à prescrire la lecture solennelle 

et publique de ces remis, le 11 novembre 

de chaque année, par le Maire de chaque. 

commune, en présence du Conseil muni= 

cipal et des fonctionnaires réunis. » 

A la Mémoire de nos Compatriotes 

San: attendre la consécration officielle de 

l'hommage dit aux glorieux morts, un de nos 

compatriotes, M. Legoffe, actuellement secré 

taire de la mairie de Cysoing (No, d), entoure 

des soins les plus dévoués les tombes des 

héros vendéens tombés au champ d'honneur, 

dans la journée due4 août 1914. 

C'est en sa qualité dardes ompagnon 

d'armes de nos vaillants soldats du 83, terri- 

torial que M. begolte nous adresse I, te 

chante lettre qu'on va lire. Puissent les senti- 

ments exprimés par notre compatriote 'CUe 

un adonce-sement à. la douleur des familles 

vendéennes qui pleurent toujours leurs chers. 

disparus. 

Monsieur le Directeur de la 

Ve n dée Rép u b l ic a ine, 

La guerre est terminée. La victoire a 

couronné nos efforts, mais au prix rie 

quels sacrifices? 

C'est un Vendéen, résidant actuellement 

sur les lieux mêmes de l'action sanglante 

du 24 amit1914, qui vients'entretenir avec 

les familles des glorimix morts. De cette 

journée inoubliable, je suis le seul témoin 

à venir en pèlerinage au cimetière de 

Cysoing, près des tombes oit reposent 

mes compatriotes, mes braves compa- 

gnons d'armes, tombet au champ d'hon- 

neur le 24 août 1914 ou morts peu de jours 

après des suites de leurs blessures. 

Puisse votre journal se faire l'écho de 

mes pensées près des parents, des famil- 

les de ceux qui dorment ici leur dernier 

sommeil ; ce sera un adoucissement ap- 

porté à leur douleur quand ils sauront 

qu'a Wannehain, en face la ferme de la 

I31euze-Vache où reposent dans la même 

fosse : Bourôn (Armand), Thibaut (Fran- 

çois), Nicoleau (Jean), Beaupeux (Séra- 

phin), Sorin (Auguste), Blanchard (Jo- 

seph), Celi (Aimé), Nicou (Pruche, You 

(Adrien) (un sergent et un soldat que je 

n'ai pu identifier), ainsi qu'à Cysoing où 

sont enterrés Dupont (Louis), Front (Eu- 

gè n e),Cornu (Joseph), Ch evolleau (Pierre), 

Godet (Maurice), Boidé (Etienne), Nicol- 

Feuilleton de la Vendée Répub lic a ine 23 


Episode de la Grande Guerre 1914 

PAR 

INI41)INT_UINI..1LI EL ILIEIS 

CHAPITRE III 


— A votre santé, mon capitaine. 

— C'est « à la vitre » qu'il faut dire, à 

votre succès. 

— Merci, mon capitaine. • 

Le brave Pipe-aux-Dents serra la main 

du sergent et celle de Rolner, longuement 

dans les siennes ; puis il les embrassa et 

leur dit d'une voix un peu voilée : « Allez 

mes enfants. » 

Un instant après, les deux compagnons 

étaient installés dans la barque qu'ils 

avaient détachée du tronc de saule auquel 

elle était amarrée et partaient pour accom- 

plir leur expédition. 

Tous les camarades de la compagnie 

leur avaient serré la main en formulant 

des voeux pour la réussite de leur entre- 

prise. 

Dans la tranchée, les hommes s'étaient 

placés comme pour la position de tir, 

derrière les meurtrières. L'un deux, Lam - 

binet, avait même trouvé bon de sortir 

Urt an 

5 fr.»), 

6 fr.»D 

No tre D e v o ir 

OPfp-i l l e de Com ités 

leau (Jean), Blaise (Eugène) et Chevillon 

(Victor), que des mains pieuses eurent 

toujours soin d'entretenir les tombes de 

ceux qui ne sont plus et qui en quittant la 

Vendée, leurs foyers et les êtres qui leur 

étaient chers, avaient fait le sacrifice de 

leur vie pour sauver l'honneur de la 

France traîtreusement attaquée. 

Par moi, c'est une pensée que leurs 

chers disparus leur envoient et je vous 

prierais de leur faire savoir que s'ils 

avaient quelques renseignements à obte- 

nir, je 'rue mettrais à leur disposition avec 

un vif empressement. 

Veuillez agréer, etc. 

LEGOFFE, 

ra, cap o ra l i a firtn ier au 83. Terr i toria l . 

MIIIIMIMISM91111919F 


Sursis pour la Péché hauturière 

Les dispositions de la circulaire du 2 dé- 

cembre 1918, relatives aux sursis pour les 

pèches hauturières et côtières, sont abro- 

gées et remplacées par les suivantes : 

Des sursis d'appel de durée limitée peu- 

vent être accordés aux inscrits maritimes 

désireux de pratiquer la pèche hauturière 

ou côtière à condition qu'ils• rentrent dans 

l'une des deux catégories suivantes : 

A) Utilisables à terre ayant terminé la 

période d'activité de cinq ans prévus par 

l'article 23 de la loi du 24 décembre 1896; 

u) Matelots brevetés ou non, aptes à 

l'embarquement présents dans un service 

à terre et appartenant à- la classe 1910 ou 

à une classe plus ancienne. 

Aucune condition ne sera plus exigée 

en ce qui concerne le tonnage du bateau 

sur lequel les intéressés doivent embar- 

quer. 

Les décisions seront prises, sur l'avis de 

l'Administrateur de l'Inscription maritime 

du port d'armement du bateau de pèche, 

par les Préfets maritimes et par le Com- 

mandant de la Marine marchande, en Corse 

et en Algérie. 

Farines d'Arachide 

On espérait une baisse sensible des fa- 

rines d'arachide.-los craint au contraire 

une hausse de 10 ffancs par 100 kilos. 

.On a fait courir le bruit que cette haussé 

était le résultat de la fixation nouvelle 

du prix des arachides par le Ministère du 

Ravitpillement. C'est inexact. Le Commerce 

étant devenu libre, ce département ministériel 

n'a plus à intervenir. 

On a, d'autre part, à compter avec une 

hausse du fret qui depuis le départ de M. 

Bouisson, a, par dos bonds successifs, 

monté de 300 francs à 1.200 franes. • 


Samedi 1 j r in 

Di manche 15 -- 

Lundi 16 — 

Mardi 17 — 

Mercredi 18 — 

leodi 19 — 



G ran d e M aré e , lu 15 juin, à 4 h 

Affaires Publiques sont les Nôtres 

e s t d e l e s c on n a î tr e e t d 'y p r e n dre par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omm an d e imp érie u s em en t 

mat n 2oir 

3 58 4 15 

431 447 

5 5 5 21 

5 39 5 56 

615 634 

6 56 7 20 

7 47 8 18 

31 mat. — 77 

complètement du trou et de harahguer les 

ennemis pour attirer leur attention. 

— Qu'est-ce que vous espérez, pauvres 

Boches ! que nous nous lassions d'attendre 

que vous vous montriez? Depuis 1914 la 

patience et la longanimité sont des vertus 

françaises. Moisissez dans vos trous, pre- 

nez-y racine, attendez que l'ennui vous en 

chasse si vous voulez, nous sommes bien 

dans le nôtre. Cétte terre, dans laquelle 

vous avez creusé de vos mains votre 

sépulture nous est doucement maternelle, 

elle nous réchauffe et nous dorlotte... 

Il allait continuer sur un ton qui rappe- 

lait un peu les invectives que les héros du 

grand Homère échangeaient entre eux 

avant les combats, lorsque des balles 

sifflèrent à ses oreilles. 

Les ennemis de la tranchée d'en face 

répondaient par les armes à ses discours. 

D'un bond il sauta dans la tranchée et 

riposta par quelques coups de feu auxquels 

les camarades en joignirent quelques 

autres. 

Les adversaires s'adressaient un salut 

plutôt qu'autre chose : le tir ne pouvait 

pas être efficace à cette heure. 

Mais le résultat que Lambinet avait 

souhaité était obtenu. Le départ de la 

barque avait échappé à l'attention des 

Allemands. 

On la voyait, noire sur la coulée d'ar- 

gent de la rivière, poussée à larges coups 

de rames et s'éloignant lentement. 

Elle longeait la rive, sous les saules 

penchés, dont quelques-uns n'avaient 

qu'un tronc desséché, surmonté d'une 

Rép ? i ldien in s 

Les Sables 

Samedi 14 Juin 1919 

e adé 


• 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MA.T1-1É 



Les listes électorales, closes au 31 mai, 

comprennent 3.937 électeurs inscrits, dont 

1.085 pour la section de La Chaume. 

Le doyen des électeurs est toujours M. 

Jacques Beaud, ancien directeur de l'école 

publique et ancien conseiller municipal; il 

- porte allègrement ses 95 ans bien sonnés, 

étant né le 23 décembre 1823. 

Avis aux Pêcheurs 

Par application de la loi du 13 juin 1913 

et conformément à l'autorisation de M. le 

Ministre de l'Agriculture, M. le Préfet a, 

par arrêté du 10 juin courant, permis la 

pèche à la ligne dans le département de la 

Vendée pendant la journée du dimanche 

15 juin courant. 

Le colportage et la -vente du poisson 

restent interdits. 

L'ouverture de la pêche reste fixée au 

dimanche 22 juin, conforrimment à Parrété 

du 4 janvier 1919. 

Paiement des Allocations - 

Le paieMent des allocations aux familleS 


So lda t , rue des Jardins, les jours ci-après 

désignés : 

Le jeudi 19 juin, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

dès no^ 1 à 400 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

à 1.200; 

-Le vendredi 20 juin, de 8 h. 1/2 à 11 h. 


1.601 a 2.000; 

Le lundi 23 juin, de 8 h. 1/2 à 11 h. 



2.401 à 2.800 ; 

Le mardi 24 juin, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 2.801 à la fin et de 1 h. 1/2 à 4 h. pour 

les retardataires. 

L es a l lo c a ta ires se ro n t p ayés e n s u iv a n t 

le numéro d ' o rdre de le ur c e r t ific a t d 'a d - 

m iss io n . Il n e s e ra effe c t ué a uc u n pa i em e n t 

e n deh o rs des jo urs c i- de ss us fixés . 

La Rogue 

Nous apprenons l'arrivée jirochaine 

Brest du navire E au ° , avec un pr>nier 

contingent de 2.000 à 2.500 barils de rogues 

de norvège. 

Le Commissariat aux Transports Mari- 

times et a la Marine Marchande a dernande 

au Préfet maritime de donner toutes faci- 

lités possibles au service de l'inspection 

du Crédit maritimvour assurer le déchar- 

gement ét l'expédition rapides de ces rogues. 

Ce premier -contingent de rogues sera 

suivi d'autres expédiens. 

Musique Municipale des Sables 

La Musique Municipale, sous la direc- 

tion de son nouveau chef, M. Louis Belle- 

ville, tenant à renforcer son effectif, pré- 

vient les jeunes gens que des cours gra- 

tête ronde, qui les faisait ressembler à 

quelque fantastique apparition. 

Parfois, la barque entraînée par un flot 

plus rapide, flottait au milieu de la rivière, 

puis sur la rive opposée a. celle dont la 

berge la dissimulait aux investigations 

ennemies. 

Les rameurs, à grands efforts, la reme- 

nèrent dans l'ombre où elle se perdit 

bientôt définitivement. 

La première compagnie avait décidé de 

veiller, d'attendre le résultat de l'expédi- 

tion, de se tenir sur le qui-vive autant pour 

intervenir dans le cas où cela serait néces- 

saire que pour éviter une surprise de 

l'ennemi. 

De longues heures passèrent, durant 

lesquelles on n'entendit que les coups de 

fusil épars sur tout le front, tirés par des 

sentinelles inquiètes, et auxquels d'autres 

coups de feu répondirent aussitôt, propa- 

geant un frisson d'anxiété de tranchée en 

tranchée. 

Comme le gibier longtemps pourchassé 

' qui a enfin trouvé un gîte provisoire et 

qui est attentif de l'oeil et de l'oreille à 

l'approche de son ennemi, les hommes 

Dans la nuit pathétique des yeux demeu- 

raient ouverts-'avec une étrange fixité pour 

déjouer toutes les traîtrises qui se prépa- 

rent dans l'ombre. 

Le grand silence de la campagne qu'a- 

nime seulement, en temps ordinaire, quel- 

que bête sauvage en quête d'une proie, 

était plein de frémissements, de chuchote- 

in-ents, d'appels atténués, formulés à voix 

de l'A vrondissernen t 

toits de solfège et d'instruments auront 

lieu à la Mairie. • 

- Prière de se faire inscrire à la salle des 

répétitions, à 8 heures du soir. 

Les Prévoyants de l'Avenir 

Le Bureau de la 697° Section prévient. 

ses sociétaires qu'une assemblée générale 

aura lieu le 22 juin à 13 h. 1/2, dans la 

salle de la Mairie. 

Les sociétaires sont priés d'y assister et 

présenter leurs livrets, et a défaut d'excuse 

valable, ils seront amendables. 

Diverses questions à l'ordre du jour : 

renouvellement du Bureau et réorganisation 

de la Section. L e B u rea u . 

Les Retraités des Chemins de Fer 

Les retraités des Chemins de, fer de 

l'Etat (hommes et femmes), sont invités à 

assister à une réunion cite aura lieu à La 

Roche-sur-Yon, le dimanche 15 juin, à 

14 heures, salle de la rue Haxo, n° 26. 

Echos sportifs 

'Dimanche dernier, notre société sportive 

L es Tig res Ve ndée ns , s'est rencontrée à 

Chantonnay avec t o i le Sp o r t ive Cha n - 

to nna is ien n e ; les Mo n i te urs de La Roche- 

sur-Yon ont également matché contre 

une équipe américaine, et les- résultats 

ont été les suivants : 

Basquet-ball : M o n i te u rs contre les 

Tig res , 20 buts à 10 ; équipe américaine 

contre les Mo n i te urs , 1:7 buts à 10. 

A Chantonnay, une foule nombreuse 

est venue admirer nos T ig res Ve ndéens 

qui, précédemment, avaient remporté aux 

Sables un réel succès. Ils eurent cette 

fois moins de chance, mais n'en furent 

pas moins admirés par leur adresse dans 

l'art de taire passer la balle clans le panier. 

Une Mère- indigne 

Le parquet des Sables-d'Olonne vient 

d'être saisi d'une affaire d'homicide volontaire 

qui se serait passée à Noirmoutier. 

La nommée Marie Frioux, 21 ans, aurait 

volontairement occasionné la mort de 

son enfant âge,de 6 mois. S'étant rendue 

sur la plage, près le bois de La Chaiie, 

elle, aurait maintenu son enfant sous 

l'eau jusqu'à ce qu'il fut noyé. 

Boulangerie Coopérative Sablaise 

Une réunion générale extraordinaire de 

la Boulangerie Coopérative Sablaise aura 

lieu le D im a nc h e 1 5 Ju in co u ra n t, à l'Hôtel 

Grit-Benoist, avenue de la Gare, aux 

Sables-d'Olonne, à 14 heures précises. 

Or d*e du J o ur . — 1° Approbation des 

Comptes des Liquidateurs ; 2^ remboursement 

du prorata des Actions sur remise 

des Titres ; 3° dissolution de la Société. 

Coopérative de Consommation 

L'assemblée générale statutaire de la 

Coopérative de Consommation des Sables-d'Olonne 

aura lieu le 22 juin 1919, à 

14 heures, dans les, salons du Cercle du 

Progrès. 

MM. les adhérents sont priés d'y assister, 

des décisions très importantes devant 

être prises. 

basse et que l'on entendiiit cependant de 

fort loin. . 

Parfois, une brise complaisante apport 

tait aux oreilles des sentinelles attentives 

un lambeau de conversation qui les faisait 

sursauter. 

Dans cette nuit pleine de périls, où le 

danger menaçait dans l'air, sur le sol et 

sous terre, où chaque seconde pouvait 

offrir, à la mort, l'occasion de continuer 

sa moisson de vies humaines, toutse taisait. 

Et cependant, dans cette ambiance de 

ténèbres où se préparaient de -sinistres 

guet-apens, les hommes dormaient con- 

fiants dans la vigilance des sentinelles4t 

des patrouilles; à l'exception toutefois de 

Ceux de la première compagnie. 

Vers minuit, un lieutenant fit, à voix 

basse cette réflexion que le sergent Picard 

et. Rolner devraient ètre rentrés si leur 

mission n'avait été entravée, mais, à ce 

moment, une vive fusillade ennemie se 

produisit, du côté de la rivière. 

Aussitôt, deux hommes, arrêtés par le 

cri d'une sentinelle, répondirent simulta- 

nément : « France 1 » et e Vagissement 

d'anchois ! laisse-nous garer, ils nous tirent 

dessus. » 

L'Alsacien et le sergent étaient de re- 

tour, sains et saufs. 

Des Français avaient fat sauter le pont, 

tout était pour le mieux. 

Les hommes s'étendirent sur la paille 

pour achever la nuit dans le sommeil 

pendant que le capitaine félicitait chaleu- 

reusement les deux braves qui avaient si 

résolument et si héroïquement bravé le 

trépas. 

MALADIES DES YEUX 

Le Docteur P. MAUGER ouvrira son 

Cabinet d'Oculistique, fin juin, à Nantes,' 

3, rue Santeuil et viendra tous les dimanches, 

à partir du 15 juin, donner des 

consultations pour Maladies des Yeux, 

aux SABLES—D'OLONNE, 43p a v e n u e de la 

Ga re , de 8 heures à 11 heures et de 

13 heures à 15 heures. 



Pour j e t cl 'a ri ific es s u r la vo ie p u b l iq ue, 

contre Laurent (Raymond), 14 ans. - 

Pour dép ô t de ma t ières féc a les ci in c isa 

d e 1 00 mè tres des h a b i ta t io n s, contre M. P. 



Par 1‘1-° Luce, 56, rue de la Patrie; un 

carnet au nom de Delplanque, du 93° d'infanterie; 

lui réclamer. — Par M. Cizinski, 

12, rue du Grand-Canton, une coupure 

qu'il a déposée au bureau de police. 

Monne 

Pour lés Pupilles de la Nation. — 

Sont admises à une allocation de 24 francs, 

les veuves dont les noms suivent : 

Rotai!, à La Garlière ; Guidon à La Gil- 

lerie; Dubois, à Champaillas; Lhômmeau, 

à La Routière ; Vilnot, à La -Garlière ; 

Raffin et Guilbaud, à La Girvière ; Migné, 

Guiet et Praud, an bourg, Jàulin (tutrice), 

à La Garlière; Richard, au bourg; Delest, 

à Champclou ; Béteau, à La Syffraie ; 

Herbert, au bourg. 

Sont admises pour une allocation de 48 

francs, les veuves Migné, à Gahou; Riva- 

lin, aux Ajoncs; Guillet, à Gahou; Mathé, 

au bourg ; Petifils, à Grandchamps. 

Sont admises pour une allocation de 72 

francs, les veuves Cantin, à La Bauduere ; 

Tesson, à La Guérinière ; Violleau, à La 

Bauduere ; Bonnamy, au bourg. 

Est admise pour une allocation de 120 

francs, veuve Prouteau, à Gahou. 

Le Maire invite les veuves ci-dessus 

dénommées à se présenter sans retard à 

la Mairie, retirer leurs feuilles d'Allocation. 

— Grave Accident. — Un grave 

accident s'est produit lundi dernier, dans 

les circonstances suivantes : M. Marchais 

(Pierre), 37 ans, roulier au bourg, rue de 

la République, était occupé, avec un attelagé 

de deux chevaux, à labourer un champ 

appartenante M. Violleau (Alexis), culti- 

vateur au bourg, rue des Sables. A un 

certain moment, le cheval de ce dernier 

porta une ruade à Marchais qui, sous la 

violence du coup, tomba à la renverse. Il 

fut aussitôt transporté à son domicile, où 

M. le D' Tesson, mandé en toute hâte, 

constata une fracture de la cinquième côte, 

partie antérieure du côté clu droit du thorax, 

région du mamelon, avec déchirure pro- 

bable pieuro- pulmonaire. 

Marchais devra prendre un repos absolu 

pendant trente jours au moins, sauf com- 

plications. 

— Pour les Démobilisés et Veuves 

de gueri-e. — Les intéressés sont infor- 

més que les imprimés, si impatiemment 

attendus, -pour établir les dossiers des 

majorations de pécule et du pécule de 

-1.000 francs, sont arrivés à la 'Mairie. 

Lorsque Michel eut regagné le coin de 

la chambre de repos qui lui était familier, 

il portait un poids de découragement plus 

grand encore qu'av-ant l'expédition. 

Il songeait : la mort n'a pas voulu de 

moi ; en la désirant, en courant au devant 

d'elle, j'ai manqué de respect à mon aine 

et à celui qui me l'a donnée et qui m'a 

créé pour des desseins que j'ignore. Je 

demanilles à la mort de m'affranchir des 

pensées douloureuses qui m'obsèdent et 

j'allais vers elle avec un camarade dont 

la vie est utile à sa patrie et à sa famille... 

Il n'est pas exposé lui, à reparaître de- 

vant sa mère chargé de l'inexpiable honte 

qui résulte de la disgrâce à laquelle je me 

suis volontairement exposé. 

Moi seul, dans toute cette légion de 

Vaillants et intrépides combattants qui 

portent dans leurs mains loyales le sort 

de la France, moi seul suis exposé pour 

une cause qui me parait sainte et juste, à 

tremper mes mains dans le sang de mon 

frère, dans Le sang de mon pauvre petit 

Jacques ! 

La crainte fait souvent naître les événe- 

ments que l'on redoute, parce que la 

crainte d'un événement peut en être le 

pressentiment ; oh ! si cette épouvantable 

chose allait se produire ! Si la fatalité, 

pour me punir de quelque faute que 

j'ignore, allait mettre mon frère devant 

moi, allait le destiner à tomber sous mes 

coups ! PcMrquoi me suis-je mis dans cette 

alternative de ne pas pouvoir offrir mon 

sang à la patrie que j'aim2, que mes 

aïeux ont servie et aimée, aimée tellement 

que cet amour est passé avec leur sang 

N ' 1.834 

C e Journal paraît le Vendredi 

AVEC LI DATE DU LENDEMAIN 


Adresser tont ce qui concerne les Abonnements, 

Insertions léga les e t judiciaires à M. Rocuc-JouRDAIN, 

imprimeur d e la Vendée Républica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes , la ligne 0 fr. 375 


R éclames — 0 fr, 50 

TIRAGE Du JOURNAL : 1,000 Ex. 

On traite à forfait MI« Annonces périodiques on continue. 

des Sables —CrO lonne 

Téléphone 


d o i t ê tr e adress é à M. Val ère MA Tid , ,r éda c te ur- G é ran t 

att Bureau du Journal, Place de la Liberté. 

1- .4. 

emenessaamemmateammaireg 


A ud ien ce du Mercred i 4 J u i n 1 9 1 9 


Une vieille affaire passée le 2 septembre 

1917, à la porte du Cinéma Saccardi, 

Vient d'avoir son dénouement en correctionnelle. 

Plusieurs jeunes gens des Sables 

assistant au spectacle, sortirent à 

l'entr'acte pour se désaltérer ; lorsqu'ils 

voulurent reprendre leurs places, ils trouvèrent 

celles-ci occupées par des militaires 

qui non contents d'opposer un refus 

leur portèrent deS coups. 

On aurait cru l'affaire terminée lorsque 

à la sortie, les soldats cherchèrent querelle 

de nouveau : le soldat Marchand 

porta un coup de couteau à Dole (Charles), 

18 ans, marin aux Sables ; Saucerotte 

(Albert), 19 ans, marin, ayant demandé 

qui avait porté le coup, Marchand lui répondit 

s'il en voulait autant et sans attendre 

sa réponse le frappa de coups de pied 

et de poing. A l'approche d'un agent de 

police Marchand s'enfuya ainsi que ses 

camarades. Le Tribunal condamne Marchand 

à 25 francs d'amende. 

Vols 

La nommée Godefroy (Elisabeth), femme 

Pénisson, 28 ans, ménagère à La Chapelle-Palluau, 

inculpée de vol d'argent au 

préjudice de son beau-frère, M. Moureille, 

facteur à Mouilleron-en-Pareds, 

actuellement mobilisé, est condamnée à 

8 mois de prison. 

— Le 30 mars dernier, n'ayant sans 

doute pas de vêtement pour se garantir 

de la pluie, la fille Yan (Marie-Anne), 

22 ans, ne trouva rien mieux que de soustraire 

un caoutchouc appartenant à la fille 

Juliette Guilbaud, que celle ci avait déposé 

chez la Parisienne, rue de rEpicerie, à La 

Chaume. Ne Sachant où aller, elle alla 

trouver un ami hospitalier M. B...,• aux 

Sables, mais ce dernier lui. interdisant 

l'accès de sa porte elle lui lança ce s mots : 

« 'ru ne me reverras plus, je vais à La 

Roche-sur-Yon. » 

Après avoir entendu plusieurs témoins' 

qui .sont catégoriques sur le point que le 

caoutchouc- appartenait à Juliette Gui!". 

baud, le Tribunal condamne la fille Yan, 

qui n'en est pas à son coup d'essai, à 

3 mois et un jour de prison et sa complice 

Léger (Alphonsine), femme Kriegel, 37 

ans, à 3 mois. 

Recel 

Décidément la nommée Léger, femme 

Kriegel, n'est pas l'honnêteté même, elle 

comparait à l'audience pour la deuxième 

fois, sous l'inculpation de sommes volées. 

On se rappelle le vol commis au préjudice 

de M. Ildefonse' Godet; jardinier à 

L'Aubraie, ,par sa, servante Juliette Guilbaud 

et que nous avons narré en son 

temps. Après enqu,ête l'on trouva que 

c'était la femme Kriegel qui détenait la 

différence de la somme qui manquait pour 

arriver au montant du vol. Elle est condamnée 

à trois mois de prison. 


Du 5 au 1 2 Ju in 1 9 1 9 


Eugène Letard, employé de chemins de fer à 

Tours, et Berthe Bouhier, couturière, houleyard 

Ca teIn-an. 

dans mes veines ! Je ne suis pas respon- 

sable de ce que j'ai fait, pourtant, ce sont 

eux qui m'ont poussé, qui m'ont conseillé; 

c'est leur voix qui me parlait tout bas à 

l'oreille et qui me disait : 

, « Ta patrie est la plus belle de toutes les 

patries ; il n'en est pas d'autre pour un 

homme de coeur ; elle est la patrie de pré- 

dilection de ceux qui peuvent choisir, mais 

à toi, il n'est mène pas permis de choisir, 

la France t'appelle... » 

Voilà ce que me disait un concert de 

voix dans lequel je discernais celle de 

mon père, celle de mon grand-père ; celles 

d'une multitude d'aïeux qui m'ait légué 

avec.ce conseil la vertu de leur obéir. 

Et me voici maintenant exposé à tuer 

deux personnes d'une balle malheureuse : 

mon petit Jacques à qui je dois ma proteeL 

tion en l'absence de mon père. Mon petit 

Jacques qui doit bien souffrir dans leurs 

odieux régiments, de la vulgarité de ses 

camarades; de la brutalité de ses chefs ; 

et ma mère, Odile Rolner... 

De quel opprobre serais-je couvert si 

l'infortune me destinait à commettre ce 

double crime? 

Ah je consentirais à la pire torture 

pour mettre fin aux maux que cette odieuse 

pensée me fait endurer... Que la mort est 

consolable et douce quand elle est glo- 

rieuse, lorsqu'elle arrête les battements 

d'un coeur généreux dont l "exemple fait 

germer des moissons d'enthousiasme. 

Quelle suave récompense elle m'appor- 

terait, la mort... 

La s u i t e au p r o chain numéro ,

out 

Louis-Alfred Charles Pajct, marin, rue de la 

Concorde, et Victoria-Anne-Lucie Tonjeron, 

journalière, rue de l'Eglise. 

Albert-Henri-Marc-Eugène Séguisr. lyeotypi: te, 

49, rue Guynemer, et Marcelle-Antoinette- 

Renée Penven, rue Jean-Bart, 1. 

Victor-Emile-Gustave Poupin, marin aux Sables, 

et Marie-Ludovine-Elise Audoum, cultivatrice 

à Olonne. 

MARIAGES, 

Jules-Arthur Duhennois, employé aux chemins 

d'Orléans, à Coules (Côtes du- Nord), et Eugénie 

-Marie-Henriette Groizeleau, couturière, 

route de Talmont, 

Louis-Marie-Joseph Rochet, comptable (mobilisé), 

décoré de la Croix de Guerre, a La 

Rochelle, et Aglaée-Clémentine Légé, sans 

profession, quai Gainé, 22. 

DÉCÈS 

Jeanne-Marie-Louise-Julie Herbert, 42 ans, 

domestique, rue du Cimetière, 25. 

Marie-Léonide-Augustine-Aimée Hourquescos, 

46 ans, journalière, veuve de Eugène-Lucien 

Francheteau. (Il.). 

Jean-Marie Roger. 61 ans, docteur en méde- 

„ eine, époux de Thérèse Honorine Lejeune, 

avenue Georges-Godet, 3. 

Désiré-Théodore Marais, 73 ans, marin, époux 

de Louise-Marie-Auxencine Laude, 1, rue du 

Fort. 



Louis-Jean Charpenteau, marin, rue Montauban, 

et Joséphine-Augustile Guicheteau, 

ménagère, rue du Moulin, 60. 

Désiré Abras, mécanicien (mobilisé), à Paris, 

18 impasse Monviso, et Marie-Henriette- 

Vierine Roy, sans prof., 80 b i s , Gde-Rue. 

DÉCÈS 

Charles-Aristide Gesse, 33 ans, soldat au 6e 

génie, célibataire. Mort pour la France. (A . t . ) . 

A nos Lecteurs 

En recommandant la Poudre Louis Legras à 

nos lecteurs atteints d'asthme, de catarrhe, de 

suites de bronchites, nous leur éviterons bien 

des souffrances. Cette merveilleuse Poudre, gai 

a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition 

Universelle de 1900, calme instantanément 

l'asthme, l'oppression, l'essoufflement, la 

toux des vieilles bronchites et guérit progressivement. 

Une boite est expédiée contre mandat 

de 2 fr. 80 (impôt compris) adressé à Louis Legras 

, 139, Bd Magenta, à Paris. 

Etude de Maître Jules GERMAIN, 

avoué aux Sables-d'Olonne, 24, rue du 

Palais. 

VENTE D'IMMEUBLE 

INDIVIS 

Le DIMANCHE TREIZE JUILLET 

mil neuf cent dix-neuf, à q ua to rze he u res 

tre n te (heure légale), en la Mairie de la 

commune de La Tranche et par-devant 

Maitre POISSONNET, notaire à Angles, 

commis à cet effet, il sera procédé aux 

enchères publiques, au plus offrant et,: 

dernier enchérisseur, à la vente de l'Immeuble 

ci-après désigné avec ses dépendances, 

appartenant indivisément à Monsieur 

Louis SENET, employé des postes 

et télégraphes, demeurant à La Rochelle, 

boulevard de Coquebois, et Madame 

ELISE SENET, veuve de Monsieur 

FREMIT, cultivatrice, demeurant à La 

Tranche. 

Comm un e d e La Tran ch e 

LOT T.-NIQUE 

UNE MAISON 

Sise au Bourg- 

Comprenant une Cuisine dans laquelle 

existent un pressoir et un bûcher, et une 

chambre basse ainsi qu'un débarras 

clos de murs en pierres sèches, et une, 

vigne entourant sur deux côtéé la maison. 

Le tout compris sous les numéros 914 

section E, 1255, 1279 même section, 

414 r et 712 section G, d'une contenance 

totale de six ares soixante-neuf centiares, 

- confronté par chemin et propriétés de 

Messieurs Rousseau, Le Roux, Martineau 

et Moreau. 

Mise à prix : Sep t ce n ts fra ncs, ci 700 

La vente de Cet Immeuble a été ordon- 

née par jugement du Tribunal civil des 

Sables-d'Olonne, en date du huit avril 

mil na« cent dix-neuf, enregistré, sur la 

poursuite de Monsieur Louis SENET, 

employé des postes et télégraphes, demeurant 

à La Rochelle, boulevard de 

Coquebois, ayant Maître GERMAIN, 

pour avoué, agissant en sa qualité de 

propriétaire indivis avec la dame veuve 

FREMIT, ci dessus nommée et domiciliée, 

ayant Maitre LEVEILLE, avoué près 

le Tribunal civil des Sables-d'Olonne, 

pour avoué. 


Maitre GERMAIN, avoué poursuivant la 

vente, à Maitre LE'VEILLE, avoué colicitant_demeurant 


rue du Palais et à Maitre POISSONNET, 

notaire à Angles, dépositaire et rédacteur 

du Cahier des charges. 

Fait et rédigé, par moi avoué poursuivant, 

soussigné, le dix juin-mil neuf cent 

dix-neuf. 

• J. GERMAIN. 


dix juin mil neuf cent dix"-neuf, folio 33, 




AVIS DE CESSION 

Aux termes d'un acte reçu par Maitre 

FAUCONNIER, notaire à Nantes, le 

vingt-sept mai mil neufcent dix-neuf, 

Monsieur LAURENT-JOSEPH-MARIE DES- 

BOIS, industriel, et Madame AMÉLIE- 

JEANNE-LOUISE-CÉLESTINE BASCLE, son 

épouse, demeurant ensemble à Nantes, 

rue Dos-d'Ane, numéro 10, ont vendu à la 

Société, d i t e Comp to ir Na t io n a l de Comm 

e rc e e t d 'Indus trie, Société anonyme 

par actions au capital de 600.000 francs, 

dont le siège est à Paris, rue Saint- 

Lazare, numéro 82, le Fonds d'Industrie 

de Tannerie connu sous le nom de 

Us in e de la Fe u il lée , situé à Cugand 

(Vendée), qu'exploitaient Monsieur et 

Madame. DESBOIS. 


reçues dans les dix jours qui suivront 

l'insertion du présent avis. 

A cet effet, domicile est élu à Cugand, 

au siège de l'établissement vendu. 

Po u r p remiè re In se r t io n : 

FAUCONNIER. 


SOCIÉTÉ ANONYME 

DES 

Etahlissements O. GRAVELEAU 

AUGMENTATION DE CAPITAL 

M o d i fi c a t i o n s d e s S t a t u t s 

I. - Une délibération prise le trois 

mars mil neuf ce n t dix-neuf par l'Assemblée 

Générale extraordinaire de la Soc ié té 

A n onyme des É ta b l isseme n ts O . Grav e le a u , 

dont le siège est à Nantes, boulevard 

Victor-Hugo, numéro 16, a décidé de 

porter de 1.200.000 francs à 2.000.000 de 

trancs le capital social de la, Société, au 

moyen de l'émission de de seize cents 

actions de cinq cents francs chacune dont 

le montant serait payable : un quart lors 

de la 'souscription, les deuxième et troisième 

quarts le trente et un octobre mil 

neuf cent dix-neuf, et le dernier quart le 

trente avril mil neuf cent vingt, et a donné 

mandat au Conseil d'Administration. de 

recueillir la souscription à l'augmentation 

du capital social, mais sans émission publique. 

Une copie du procès-verbal de cette 

délibération est demeurée annexée à un 

acte en constatant le dépôt reçu par Maitre 

COLLET, notaire à Nantes, le sept mai 

Mil neuf cent dix-neuf. 

II. - Suivant acte reçu par Maître 

COLLET, notaire à Nantes, le quatorze 

mai mil neuf cent dix-neuf, le Conseil 

d'Administration de la Société a déclaré 

que la souscription de seize cents actions 

émfoes et libérées du quart seulement 

avait été couverte par seizeliersonnes. 

Une liste certifiée sincère et véritable 

par les déclarants contenant les noms, 

prénoms, qualités et domiciles des souscripteurs, 

le nombre d'actions souscrites 

et le montant des versements effectués est 

demeurée annexée à la déclaration. 

III. - Une délibération de l'Assemblée 

Générale extraordinaire des actionnaires 

anciens ou nouveaux de la Société, en 

date du seize mai mil neuf cent dix-neuf, 

dont une copie a été déposée au rang des 

minutes de Maître COLLET, notaire à 

Nantes, le vingt-sept mai mil neuf cent 

dix-neuf, a : 

1° Reconnu la sincérité de la déclaration 

de souscription et de versement faite 

par le Conseil d'Administration de la 

Société suivant l'acte sus-énoncé du quatorze 

mai mil neuf cent dix-neuf ; 

2^ Décidé que les statuts de la Société 

seraient modifiés ainsi qu'il suit : 

ARTICLE, 6 

Le fonds social est fixé à la somme de 

deux millions de francs divisé en quatre 

mille actions de cinq cents francs chacune 

dont mille actions entièrement libérées 

attribuées -à Monsieur O. GRAVELEAU, 

fondateur- apporteur dans les conditions 

ci-après indiquées et trois mille à souscrire 

intégralement en espèces dont quatorze 

cents entièrement libérées et seize 

cents libérées d'un quart à la date du seize 

mai mil neuf cent dix-neuf, à libérer des 

deux quarts suivants le trente et un octobre 

mil neuf cent dix-neuf et du dernier 

quart le trente avril mil neuf cent vingt. 

ARTICLE 10 

• 

Les souscripteurs d'actions non complètement 

libérées auront à tout moment 

le droit•de libérer par un quart ou entièrement 

leurs actions par anticipation et 

dans ce cas les sommes versées par anticipation 

recevront à compter du jour de 

leur versement l'intérêt à six pour cent 

l'an tel qu'il est prévu à l'article 44 ciaprès 

à titre de premier dividende. 

Les titulaires, les cessionnaires intermédiaires 

et les souscripteurs sont tenus 

solidairement du montant de l'action. 

Tout souscripteur ou actionnaire qui a 

cédé son titre cessera deux ans après cette 

cession d'être respopsable des versements 

non encore exigibles. 4. 

Les titres d'actions ou de numéraires 

intégralement libérés seront nominatifs. 

ARTICLE 12 

L'article est rétabli comme il existait 

primitivement à la Constitution de la 

Société. 

35 Nomme -comme nouveaux Administrateurs 

: 

1” Monsieur Louis GRAND, négociant, 

demeurant à Paris, rue d'Aboulcir ; 

2' Monsieur Goy DE MONTGAILHARD, 

homme de lettres, demeurant à Paris, rue 

Bayen, numéro, 31. 

DÉPOT AUX GREFFÉS 

1^ L'expédition de la délibération du 

trois mars mil neuf cent dix-neuf et de 

l'acte en constatant le dépôt ; 

2^ L'expédition de la _ déclaration de 

souscription et de versement avec la liste 

qui y est annexée ; 

3° L'expédition de la délibération du 

seize mai mil neuf cent dix-neuf et de 

l'acte en Constatant le dépôt; , 

Ont été déposés le treize juin mil neuf 

cent dix-neuf : 

A Nantes aux Greffes du Tribunal de 

Commerce et de la Justice de Paix du 

quatrième canton ; 

A La Rochelle aux Greffes du Tribunal 

de Commerce et de la Justice de P du 

canton Est ; 

A Lorient aux Greffes du Tribunal de 

Commerce et de la Justice de Paix du 

deuxième canton; 

Aux Sables-d'Olonne au Greffe du Tribunal 

de Commerce et à Saint-Gilles-sur- 

Vie au Greffe de la Justice de Paix; 

A Quimper au Greffe du Tribunal de 

Commerce et à Pont-l'Abbé au Greffe de 

la Justice de Paix. 

Pour publication et mention : 

Signé : J. COLLET. 


Dimanche 15 juin. - Assemblées gageriez : 

La Confère, F o u ge ré , Hermenault, Mareuil, 

Montournab, Mouzeuit, Nient-le-Dolent, Rosnay 

(au Gué Besson), Saint-lIenoisbsur-Mer, 

sai ne- tli laire•la-Fo, et (à la Clêmentinière), St- 

Miehel-en-i'Herm, Saint Hilaire-des• Loges. 

Lundi 10. - Beaulieu-sous-la-Roche, Le Langon, 

Saint Michel- Mont - Mercure. 

Mardi 17. - Chaize-le Vicomte, Jaudonnière, 

Mouehamps, Saint-Michel en- l'llerm. 

Me credi 18. - Les Essarts, Hermenault 


Jeudi 19. - La Boissière-de-Montaigu (marché 

à volailles)r.La Chapelle-Achard, Commequiers, 

Poiré ster -Vie, Pouzauges. - Assemblée 

gagerie : Curzon. 

Vendredi 20. -- Bouin, Sainte-Hel mine (jeu- 

nes veaux), Saint-Hilaire-des-Loges, St-Jeande-Monts, 

Talmont. 

Samedi 21. - Apremont, Champ-St-Père, 

La Garnache. 

Cabinet de Monsieur AGUESSE, successeur 

de Monsieur MÉNAGE, 29 t e r, rue 

des Halles, aux Sables-d'Olonne. 



fuivant acte sous seings privés en date 

aux Sables-d'Olonne du premier juin mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré, Messieurs 

CONSTANT, CAMILLE, CHARLES, ALEXANDRE 

et MAURICE CHEVRIER, marins à La 

Chaume, ont vendu à Monsieur FERDINAND 

LÉGER, marin, et dame LOUISE CRÉMET, 

son épouse, de lui autorisée demeurant 

ensemble à La Chaume, le Fonds de 

Commerce d'Epicerie-Mercerie que 

Madame veuve CONSTANT CHEVRIER, 

née MARIE MARCHAND, leur mère décédée 

à La Cha t e le dix-sept avril mil 

neuf cent dix-W, f, et dont ils-sont héritiers 

chacun pour un cinquième, exploitait 

en son vivant rue-du Village-Neuf, à 

La Chaume. 




en la demeure des acquéreurs rue du 

Village-Neuf à La Chaume. 

Po ur prem ière insertio n : 

AGUESSE. 

Cabinet de MonSieur AGUESSE, succes -• 

seur de Monsieur MÉNAGE, 29 te r, rue 




Suivant acte sons seings privés en date 

aux Sables-d'Olonne dü vingt-quatre mai 


EUGÈNE BERTHOMÉ, sabotier, demeurant 

à La Chaume, a vendu à Monsieur 

FERNANIi BAUD, tailleur demeurant 

au même lieu, le Fonds de Commerce 

de Café-Buvette (M'il exploite à La 

Chaume rue Basse et rue de l'EgliSe. 



de la deuxième insertion et seront reçues 

au domicile de Modsieur BAUD, rue Basse 

et rue de l'Eglise à La Chaume. 

Po u r première inse r t io n : 

AGUESSE. 


de Monsieur MÉNAGE, 29 te r, rue 



- PREMIÈRE INSERTION 

Suivant acte sons seings privés en date 

aux Sables-d'Olonne du cinq juin mil neuf 

cent dix-neuf, enregistré, Monsieur CONS- 

TANT DEVINEAU, entrepreneur de maçonnerie, 

demeurant à La Chaume, a vendu 

à Monsieur CONSTANT DEVINEAU fils, 

entrepreneur de maçonnerie au môme 

lieu, le; Fonds de Commerce d'Entre 

prise de Maçonnerie qu'il exploite à 

La Chaume, rue du Cimetière. 




dans le Cabinet de Monsieur AGUESSE, 

29 te r, rue des Halles. 

P o u r p re m iè re inse r t io n : 

AGUESSE. 




date aux Sables-d'Olonne du huit juin mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré, Monsieur 

JEAN MOREAU, charpentier, et Madame 

CELINE BARRETEAU, son épouse, demeurant 

ensemble aux Sables-d'Olotee, 

quai du Commerce, numéro 10, ont vendu 

à Monsieur JOSEPH POIROUX, charpentier 

de navires, et Madame JULIETTE CAS- 

'l'AGNEAU, son épouse, demeurant ensemble 

aux S'ables-d'Olonne, rua de l'Amidonnerie, 

le Fonds de Commerce de 

Café-Buvette qu'Ils exploitaient aux 

Sables-d'Olonne, quai du Commerce, numéro 

10, comprenant le nom commercial, 

la clientèle, l'achalandage et le matériel 

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Pouzaugee, jeudi 19. Hô t e l de Fran ce . 

Fontenay, dimanche 22, Hô tel de Fran ce . 

Le. Châtaigneraie, lundi 23, Ho te l du Lion - d 'Or . 

Chantonnay, mardi 24, Hô te l du Mouton . 

Lee herbiers, mercredi 21, Hô te l d es Voyagrurs . 

Montaigu, jeudi 28, Hô te l Roy . 

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P l a c e d e la L i b e r t é , SABLES-D' OLONNE 

ABONNEMENTS I 6 mei» 

Vendée et Départements Ihnitrophes.1 3 fr.e» 

France e t Algérie I 3 fr.50 

TIRAGE DU JOURNAL : 41,ciee,ee Ex. 

L'Abonnement part de toutes les dates. Il se eantinne 


L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t re fu s é e s 

'ti'e-14,1eiiiiii•mere 

L'Armée du Rhin attend 

De nouveau, les regards sont tour- 

nés du côté du Rhin, car si les 

Allemands ne signent pas le traité 

qui leur est soumis, l'ordre sera 

aussitôt donné aux troupes alliées 

qui occupent toute la rive gauche du 

Rhin et les têtes de pont de la rive 

droite, de reprendre leur marche en 

avant. Ce mouvement sera accompa- 

gné d'une reprise vigoureuse du 

blocus. 

Il semble que les Allemands se 

préparent à cette éventualité. 

Une proclamation du président en 

chef de Hesse-Nassau recommande 

môme aux populations, au cas où les 

troupes alliées avanceraient, de ne 

pas prendre la fuite, de se' résigner 

avec calme à l'inévitable et de rester 

à leur poste. Tous les employés et 

fonctionnaires ont reçu la même re- 

commandation. 

On annonce, d'autre part, que les 

Allemands évacuent les centres d'avia- 

tion situés non loin du Rhin et quo 

les formidables usines d'Essen, qui 

sont à portée de nos canons, ralentis- 

sent leur production et même évacuent • 

une partie de leur matériel, tandis 

que les usines situées au cœur de 

l'Allemagne redoublent d'activité et 

paraissent atteindre leur maximum 

de rendement par un" travail poursuivi 

de nuit et de jour. Cette information 

ferait croire que l'avance des Alliés 

pourrait bien n'être pas une simple 

promenade et que les Allemands pré- 

parent, pour y répondre, des canons 

et des munitions. 

Les armées que commande le maréchal 

loch marcheront en avant 

dans l'ordre suivant : 

L'armée française, massée entre 

Mayence et Mulhouse, occuperait sans 

coup férir Ulm, Wurzbourg et Hanau. 

L'armée américaine irait à Francfort-sur-le-Mein 

et à \Vetzlar. 

L'armée anglaise irait, par Coblence, 

vers le nord et surtout vers la riche, 

contrée métallurgique de l'Allemagne 

du Nord. 

Enfin, l'armée belge marcherait sur 

Essen et occuperait dans les 48 heures 

ce formidable centre de la force pro- 

ductrice de l'Allemagne. 

Rien ne peut empêcher, nous dit-on, 

ce mouvement des armées alliées. 

Le général Malleterre écrit, dans le 

Temp s , que l'Allemagne est bien in- 

capable, (le résister à la pression mili- 

taire du-maréchal Foch, la puissance 

des armées allemandes étant brisée. 

Les armées alliées n'éprouveront donc, 

dans leur avance au-delà du Rhin, 

aucune difficulté, si ce n'est celles du 

ravitaillement et de l'organisation des 

étapes.. 

Sans doute si, ,plutôt que de con- 

sentir un armistice aux Allemands, 

I;Entente avait continué la guerre, le 

problème de la palx serai taujourd'hui 

résolu. L'Entente a voulu faire preuve 

d'humanité ; en sera-t-elle si mal ré- 

compensée 

En tous les cas, l'avance des Alliés 

en Allemagne, ne résoudra pas, par 

elle-même, la question. Mais les Alliés 

auront alors le moyen d'exécuter, en 

se servant eux-mêmes, les conditions 

que l'Allemagne aurait repoussées. 

Et alors, l'ennemi sera bien obligé de 

céder. NOËL MARTY. 


Cure-Taxe, Eau d'Alimentation, Égouts 

Trois questions en une seule, questions 

d'actualité, solidaires les unes des antres, 

grandes pour l'avenir de notre Ville, ques- 

tions dont tout le monde parle et que personne 

ne connaît, difficiles à résoudre, et 

qui feront couler beaucoup d'encre oyant 

que coule beaucoup d'eau, telles peuvent 

etre sommairement définies les questions 

de l'eau, des égouts et de la cure-taxe, ac- 

1111/ tuellement à l'étude par notre Assemblée 

communale, avec la volonté. d'aboutir, et 

dont-il faut la louer. 

De l'eau, on dit qu'elle est parfois trop 

'rare; des égouts qu'ils sont parfois trop 

Un an 

5 fr 

6 frue» 


No t r e 

rte Co in ités 

Au BUREAU- DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DeOSITA1RES 

ET DANS. TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

abondants, •et l'on voudrait bien que l'in- 

verse se produisit. 

Des esprits clairvoyanl ont suggéré de 

faire tourner les égouts dans un cercle, 

puisqu'on ne peut les envoyer à la mer ; 

d'autres, de les soumettre à une judicieuse 

distillation... 

Quoi qu'il en soit, il faudra, On peut.en 

être certain, beaucoup de temps et beau- 

coup d'argent. 

D'importantes décisions sur ces questions 

viennent d'être prises par nos édiles. 

Nous les communiquons à nos lecteurs. 

Cure-Taxe 

Dans sa séance du 31 août 1918, le Con- 

seil Mithicipal, à la suite d'un exposé fait 

par M. Chailley, avait déjà décidé que les 

formalités nécessaires pour l'érection de 

la Ville des Sables en station climatique et 

pour l'application d'une taxe de séjour se- 

raient immédiatement reprises, mais, sui- 

vant let observations du Conseil d'hygiène 

en 1912, il était nécessaire, avant toute 

chose, de présenter un projet d'alimentation 

en eau potable et d'évacuation des 

eaux usées, condition s ine q ua non pour 

obtenir l'autorisation sollicitée. 

D'autre part, l'exécution de ces travaux 

devant entraîner des dépenses considéra- 

bles, il paraissait juste de 'demander la 

plus grande. partie des ressources néces- 

saires à la population flottante qui, chaque 

année, vient visiter notre Plage. 

L'excès de nos charges faisait, en effet, 

remarquer M. Chailley, doit être attribué 

à un accroissement rapide de la Ville 

comme station balnéaire, accroissement 

nécessitat des dépenses hors de propor- 

tion avec les ressources ordinaires. 

Or, à une Ville d'un caractère spécial, 

il faut- des ressourcés spéciales. Il est cer- 

tain- qu'une station balnéaire qui reçoit, 

pendant une certaine période - qui est 

sa période d'activité - un grand nombre 

d'étrangers, est, par cela môme, tenue 'a 

des dépenses que n'ont pas à supporter 

les autres communes. Aux Sables-d'Olonne 

notamment, on est dans l'obligation, avec 

un budget très restreint, de subvenir, pen- 

dant prés de quatre mois de- l'année, aux 

besoins d'une po fion flottante de 15.000 

habitants, et la ,. des charges créées 

demeurent après le départ de nos visi- 

teurs. On est tenu, sous peine de se dis- 

créditer, d'offrir - ce que l'on ne fait pas, 

il faut le dire - des conditions d'hygiène 

toutes spéciales, dé se parer pour plaire, 

d'organiser des fêtes pour distraire, rete- 

nir et amener le touriste. Aussi tes ,cen- 

times additionnels s'ajoutent-ils aux cen- 

times additionnels, sans autre résultat 

appréciable que de surcharger la popu- 

lation sédentaire. 

C'est pour-remédier à cette situation 

particulière que le législateur a donné aux 

stations balnéaires le pouvoir de prélever 

sur le baigneur ou le• visiteur un impôt 

qui retombe sur lui comme une pluie bien- 

faisante, et'vient en même temps soulager 

le budget municipal. 

Cet impôt, c'est la Cure-Taxe, impôt de 

l'hygiène et du confort. , 

La loi sur la taxe de séjour du 13- avril 

1910 a suscité jadis beaucoup de discus- 

sions. Il n'en est plus ainsi, et l'on a enfin 

compris les avantages que l'on pouvait en 

tirer. 

Certains esprits timorés avaient estimé 

que la taxe spéciale éloignerait plutôt 

qu'elle n'attirerait la clientèle. Il n'en faut 

rien croire. D'ailleurs, cette taxe serait 

très modérée, et puis on peut avoir la 

conviction que la Plage qui possède une 

incontestable supériorité finit toujours par 

prospérer. 

D'année en année, les étrangers qui fré- 

quentent nos Plages exigent un confort 

plus grand. Ils paieront. très volontiers 

une dépense supplénientaire insignifiante 

si on leur offre une Ville propre, réunis- 

sant en même temps que les meilleures 

conditions d'hygiène, les distractions et 

les plaisirs qui reposent. 

D'ailleurs, les stations de l'Europe cen- 

trale, malgré l'infériorité de leurs sites, 

les conditions défavorables de leur climat 

et le peu de variété de leurs sources ont 

pu, grâce à la Cure-Taxe, réaliser d'im- 

portantes améliorations, se développer 

merveilleusement et conquérir une clien- 

-tèle sans cesse accrue. 

Le principe de l'application d'une taxe 

ayant été adopté, il fallait alors s'occuper 

des questions de l'eau et de l'évacuation 

des eaux. 

DeS experts-géologues, pressentis pour 

la recherche et la captation des eaux se 

récusèrent. 

D'autre part, M. Lejeune, spécialement 

qualifié pour dresser le projet d'égouts,' 

ayant été nommé à Angers, il fallait lui - 

trouver un successeur. 

1es Alraires Publiques sont les Nôtres 

D e v o ir e s t d e l e s c o n n aî tre e t d 'y pren dr e par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omman d o im p é ri e u s em en t 

Rép ablica ii i s 

E,:•;a.rnx:,.,,dd 21 Juin 9 1 9 

errefearceereetireruerecier,esiierecesearee 

eeffllleic eeMZSMIffleiedegreeenerlidellell• maiesestassamt, 

A rrondissem en t 


RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M.A.TETÊ 

Ces difficultés amenèrent des retards. 

C'est alors que, dans sa séance . du 

12 avril 1919, le Conseil Municipal songea 

à faire appel ,au concours de MM. Petit, 

sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées, et 

Magneau, agent-voyer dirrondissement, 

pour dresser les projets dont il s'agit. 

MM. Magneau et Petit ont accepté. • 

L'avenir de la Ville est lié à son érec- 

tion en station climatique. Toutes les villes 

balnéaires posSèdent actuellement ou cher- 

chent à obtenir ce brevet d'hygiène et de 

confort. La Ville des Sables ne- saurait 

rester en arrière. 

Il y a donc urgence à faire aboutir cette 

question. 

La séance dual juin, à laquelle ont été 

conviés MM. les Membres du Conseil Mu- 

nicipal a pour but de permettre, d'une 

part, à MM. Magneau et Petit d'exposer, 

à grandes ligne#, leur conception des 

projets dont, la direction leur a été confiée, 

et, d'autre part, au Conseil de prendre ses 

responsabilités et orienter définitivement 

ses décisions. 

» Une loi récente, fait remarquer M. 

Magneau, en date du 14 mars 1919, pres- 

crit aux Villes de 10.000 habitants et au- 

dessus: ainsi qu'aux stations balnéaires, 

thermales et climatiques, dont la popula- 

tion s'accroît, à une époque de l'année, de 

50 Î., de faire établir, dans un délai maxi- 

mum de trois ans, un plan d'alignement, 

d'extension et d'affiénagement. D'après 

l'article 6 de cette loi, la désignation de 

l'homme de l'art chargé-de ce travail doit 

Place d e la Liberté 

être faite clans les deux mois de la promulgation. 

» Des Commissions départementales et 

ministérielles sont prévues pour l'examen 

du projet, qui doit être soumis à l'enquête, 

suivant l'ordonnance du 23.aceit 1835, et 

des subventions sont accordées par l'Etat 

pour les frais occasionnés de ce chef aux 

Villes sus-désignées. 

» Or, l'établissement de ce plan sera 

indispensable pour dresser le plan des 

nouveaux égouts. 

» Le crédit nécessaire peut être évalué 

à 350 francs par kilomètre du nouveau 

tracé. 

» En ce qui concerne ensuite les ques- 

tions d'eau potable. et d'évacuation des . 

eaux usées, il y a lieu tout d'abord de se 

reporter aux observations formulées par 

le Conseil d'hygiène à la suite d'une pre- 

mière demande d'érection en station cli- 

matique,faite par laVille des Sables en 1912. 

» Ces observations portent notamment 

sur trois points : 

» Assurer l'amélioration en quantité et 

qualité de l'alimentation en eau potable ; 

» Assurer l'évacuation des eaux usées 

et la purification des parcs à. huîtres; 

» Combler la -cale sèche dite « des Fon. 

laines ». 

Egouts 

» Le Conseil d'hygiène, clans sa séance 

du ,8 juin 1914, a demandé la suppression 

immédiate du collecteur du littoral, et, par 

dépêche en date du 13 février 1911, M: le 

Ministre des Travaux Publics s'est opposé 

au déversement des égouts danS le port 

d'échouage et dans le bassin des chasses, 

ainsi qu'à l'établissement de fosses septi- 

ques dans une partie quelconque de ce 

bassin. 

» On est donc très limité, soit pour 

l'évacuation directe des eaux usées, soit 

pour leur déversement après épuration. 

» Cette question est donc très complexe. 

» Dans un but d'économie, peut-être 

serait-il possible de conserver l'ancien 

réseau d'égouts pour l'écoulement des 

eaux pluviales et créer un nouveau réseau 

à grande section et visitable, pour l'évacuation 

des gadoues, avec réserVoirs de 

chasse. 

» A priori, on peut supposer que le 

tracé du nouvel égout pourrait suivre la 

place du Gaz, le cours Dupont, les quais, 

le boulevard de l'Ouest et le Remblai, 

pour se déverser dans la mer vers les 

rochers de Tanchette. 

» A La Chaume, le collecteur suivrait 

le quai et pourrait déboucher au Fort 

Saint - Nicolas, recueillant les eaux usées 

• se déversant actuellement dans le port et 

le bassin des chasses. 

» La purification des parcs à huîtres 

serait en même temps résolue. 

» Dans le cas où l'examen des cotes 

pour l'égout des Sables ne donnerait pas 

une pente suffisante, il faudrait alors chér- 

cher un autre système, mais ,évidemment 

plus coûteux, par l'établissement de fosses 

septiques, avec champ d'épandage, dont 

l'emplacement est à - choisir. Peut-être 

pourrait-on utiliser le ruisseau du Cour- 

seau, dévié vers son embouchure, pour 

servir de déversement aux eaux épurées. 

» Mais, comme la Ville se trouve dans 

la partie basse, une machine élévatoire 

serait sans doute indispensable. 

• 

» Quoi qu'il en soit, dans ce second cas, 

il est assez difficile d'évaluer la dépense, 

•même approximativement. Des voyages 

d'étude seront nécessaires. Il y aura lieu 

de procéder avec beaucoup de circons- 

pection et de s'entourer de tous les conseils 

utiles. 

n A cette question des égouts - question 

d'hygiène au premier chef - se rattache 

la question de la répurgation. 

» Comme dans la plupart des villes d'eau 

et stations balnéaires, il y. aurait lieu 

d'adopter l'obligation, pour les proprié- 

taires ou locataires, d'utiliser des poubelles 

uniformes et couvertes, numérotées, vidées 

dans des voitures étanches, avec- déchar- 

gement automatique. L'enlèvement des 

ordures ménagères serait complété par un 

balayage 'mécanique des rues et voies 

publiques, avec arrosage à l'au de mer 

et le tout-à-l'égoet. 

Eau. d'Alimentation 

» Le débit actuel en eau potable est de 

1.000 à 1.200 mètres cubes par jour, quantité 

insuffisante pour les besoins de la 

Ville, qui peuvent être évalués, en temps 

normal, à 1.600 mètres cubes, et,-pendant 

la saison balnéaire, à 3.000 mètres cubes.' 

» Deux projets seraient à examiner : 

» Le premier envisagerait la conserva- 

tion du système actuel, en déplaçant le 

lavoir du Château-d'Olonne, de facon quai 

les eaux polluées ne retournent pas dans 

le ruisseau. 

» La capacité du lac de Tanthette pour- 

rait être augmentée en surélevant de 50 

centimètres le niveau du déversoir, ainsi 

que les murs de soutènement, lors de 

l'élargissement du chemin dit.,« de Saint- 

Jean », qui, classé, en principe, dans la 

grande vicinalité, devra être exhaussé de 

0'70 environ. 

» La superficie du lac &tee de 6 hecta- 

res, on aurait ainsi une réserve supplé- 

mentaire de 30 à 40.000 mètres cubes, 

bien suffisante, semble-t-il, peur suppléer 

la pénurie des mois de sécheresse. 

» On pourrait également, si pela était 

nécessaire, creuser un bassin de réserve 

à l'ouest du chemin du déversoir au Casino 

des Pins, ou encore capter les sources de 

Saint-Jean. 

» Il paraît utile aussi d'envisager la 

création d'un deuxième château-d'eau à 

La Chaume. 

» Pour compléter ces mesures, il fau- 

drait procéder à un agrandissement des 

canalisations et à la construction d'une 

galerie filtrante visitable, séparant le lac 

de pompage du lac de réserve. 

» Ce projet est certainement le plus 

économique puisqu'il utilise des ouvrages 

déjà construits et auxquels il suffit d'ap- 

porter des modifications - importantes il 

» Le deuxième projet consisterait dans 

le captage de sources reconnues, par 

exemple, des sources de Poiroux, de Saint- 

Avaugourd, du ruisseau du Peyre qui, 

paraît-il, ont un débit considérable (8.000 

mètres cubes par 21 heures). Un chàteau- 

d'eau devrait alors être édifié à la cote 22 

(Rudelière-chemin Neau). 

n Pour l'exécution de ce deuxième pro- 

jet, il serait nécessaire d'avoir recours à 

la compétence de spécialistes pour la re: 

cherche et la captation des sources. Ce 

projet serait onéreux, en raison de l'éloi- 

gnement des sources et ne permettrait pas, 

d'ailleurs l'utilisation de 'nos ouvrages ac- 

tuels. 

M. Lecomte insiste sur la nécessité 

d'aboutir rapidement. Pour cela, le projet 

à mettre sur pied devra, à son avis, s'ins- 

pirer, avant tout, des indications relevées 

par le Conseil supérieur d'hygiène, à la 

suite de l'examen du doseier présenté en 

1912. - 

» C'est le _moyen le plus pratique et le 

plus sûr d'arriver au but et tout projet qui 

ne réaliserait pas ces conditions devrait 

être écarté. » 

M. le Président prie alors ses Collègues 

de vouloir bien formuler leur avis. 

L'Assemblée; à l'unanimité, donne man- 

dat à MM. Magneau et Petit, de diriger 

l'exécution des avant-projets, plans et 

devis relatifs à l'amélioration du service 

des eaux d'alimentation et à l'évacuation 

des eaux usées, en s'inspirant des obser- 

vations formulées par le Conseil supérieur 

d'hygiène en 1914; 

Vote un crédit provisionnel de 5.000 

francs ; 

Charge MM. Magneau et Petit de l'étude 

et de la confection des plans et projets 

d'extension et d'aménagement de la Ville 

des Sables_ 

• NOTRE FEUILLETON.. 

L ' a b o ndanc e des m a t i è res no us o b lig e à 

reme ttre au p ro c ha in n uméro la s u i te de 

n o tre très i n téress a n t fe u i l le ton CŒUR 


des Sables -d 'Olonne 


----- 4 

do i t ê tre adress é à M. Valère MA THÉ , R éda c t e u r- G é ran t 

&rrondissement des Sables-d'Olonne 

Les Sables 


(Ancienne heure) a f i n 

Samedi 21 jcin 8 57 9 40 

Dimanche 22 - 10 38 11 22 

Lundi 23 :-.. - 11 59 - - 

Mardi - 24 -: - 0 30 0 55 

. 

Mercredi 25 1 19 1 43 

Jeudi 26 - - 2 7 2 30 

Vendredi 27 - 2 53 3 16 

Grande M arée , le 29 juin, à 4 h. 24 mat. - 00 

Taxe sur les Chiens 

Le rôle de la taxe sur les chiens est 

déposé à la Recette Municipale depuis le 

dimanche 15 juin, où chaque habitant 

peut en prendre connaissance. C'est donc 

depuis cette date que courrent les délais 

de réclamation. 

DéclaratiOns de Céréales , 

Il est rappelé que tout détenteur de blé 

ou de seigle de la récolte 1918 et non 

'encore prise en charge par le Bureau.per- 

-manent, devra les déclarer à ce Bureau 

(Préfecture de -la Vendée), avant le 15 

juillet, soit directement, soit par l'inter- 

médiaire des CoMmissions de réception 

du Ravitaillement. 

Poids et Mesures , 

Au tableau d'avancement des vérifica- 

teurs des poids et mesures, pour l'année 

1919, nous relevons le nom de M. Pirot, 

vérificateur aux Sables, proposé pour la 

5' classe. 

Les Pigeons -Voyageurs 

L ' Ofic ie l publie un décret aux termes 

duquel la libre circulation des pigeons 

vivants, voyageurs ou non, est rétablie 

sur l'ensemble du territoire français. La 

circulation reste cependant interdite sur 

certains- territoires, dont le département 

de la Vendée. 

Les Prévoyants de l'Avenir 

Le Bureau de la 697' Section prévient 

ses sociétaires qu'une assemblée générale 

aura lieu le 22 juin à 13 h. 1/2, dans la 

salle de la Mairie. 

Les sociétairès sont priés d'y assister et 

présenter leurs livrets, et à défaut-d'excuse 

valable, ils seront amendables. • 

Diverses questions à l'ordre du jour : 

renouvellement du Bureau et réorganisa 

Lion de la Section. L e Bu reau . 

Un Canot chavire 

Le canot de pêche Hippo ly te, n° 313, du 

port des Sables, a chaviré sous voiles di- 

manche, par suite d'un coup de vent, à en- 

viron un mille de la côte, en face le phare 

Rouge ; il était monte par les nommés Co- 

rentin Bidon, 19 ans ; Guy Baillache. 20 

ans, et Prudent, Chavantré, el ont été 

recueillis par le patron Ernest Faugeron, 

en pêche dans les environs. 

La Situation agricole 

Voici quelle était, d'après le Journ a l Offi c ie l , 

la situation agricole de notre département, à 

la date du 1e•uin 

Le mois de mai a enfin amené la fin de 

la période pluvieuse et le relèvement de 

la température ; la végétation a repris et 

les apparences de toutes les cultures se 

sont améliorées; l'alimentation du bétail, 

qui était devenue difficile par le- fait de 

l'épuisement des réserves fourragères et 

de la prolongation inusitée de la mauvaise 

saison, se trouve assurée désormais par 

les fourrages de printemps. 

La vigne a également profité du retour 

d'un temps favorable, mais sa végétation 

accuse un retard notable sur une année 

,normale ; s u r certains point, les déchaus- 

sages ne sont pas encore terminés ; dans 

d'autres localités plus _favorisées, on a 

commencé à donner aux vignobles greffés 

les premiers traitements anticriptogami- 

ques. Les gelées de la fin d'avril et du 

début de mai ont causé quelques dommages 

dans les vignobles les moins bien situés ; 

comme la végétation de la vigne se trouvait 

très retardée par suite de la prolon- 

gation de la saison froide, les dégâts m'ont 

pas été très graves ; il n'est pas encore 

possible d'évaluer l'importance du déficit 

dans la récolte qui résultera de•ces gelées. 

Accident, mortel 

Une jeune infirmière de l'hôpital : Victoria 

Berthomé, âgée de 15 ans, ayant une 

journée de liberté, voulut la veille au soir, 

vers 19 heures, nettoyer l'imposte d'une 

fenêtre du premier étage. Montée sur une 

petite échelle double, elle se pencha, à un 

moment donné, du côté de la cour, perdit 

Ne 1.835 



PRIX DU NUMÉRO ; 14) CENT. 


Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURD AIN, 

imprimeur de la 'Vendée Républ ica in e , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 


Judiciaires 0 fr. 3.75 



On traite à forfait }V'lan Annonces périodiques on continue. 

an Bureau da tournai, Place de la Liberté. 

• 

ll'él,Sph.ora te - 4 4 

l'équilibre et tomba sur le sol d'une hauteur 

de 8 métres environ. 

Dans sa chute, elle se brisa les deux 

poignets et se fit des lésions internes. 

Elle décédait le surlendemain des suites 

de ses blessures. 

Un Phénomène 

On vient de constater un phénomène à 

La Chaume : une chatte aurait eu cinq 

petits ayant tous les pattes du chat et -la 

tête du lapin. 



Pour a rra ch age de p ommes de terre 

dans un c hamp, contre Grosseau (Victor), 

53 ans, sabotier, rue duFour, à La Chaume. 

Pour em b arras s ans nécess i té de la vo ie 

p u b l ique, contre Rayneau (Gustave),40 ans, 

marchand de fruits à Chaillé-les-Ormeaux. 



Par M. Guignardeau, à La Cabaude, un 

sac avec 35 francs ; remis au propriétaire. 

-e Pur M. Audebert, rue de la Paix, un 

collier en argent et une médaille , lui 

réclamer. - Par M"‘" Limousin, 14, rue 

de l'Hôtel-de-Ville, un sac à main conte- 

nant une certaine somme ; remis à sa propriétaire. 

- Par M. Rdussin, facteur chef, 

gare des Sables, un médaillon en or ; 

remis à sa propriétaire,- Par M. Lamadche, 

42, quai Clemenceau, un collier avec 

coeur en or ; déposé à la Police. - Par M. 

Ragon, 83, boulevard de Castelnau, un 

torchon neuf ; lui réclamer. - Par M. 

Oger, 43, rue du Palais, un caoutchouc de 

voiture d'enfant ; lui réclamer. - Par M. 

Soupault, 6, rue d'Assas, un sac de dame. 

- Par M. Brottier, 58, route d'Olonne, un 

sac à main. - Par M. Mousseau, place du 

Palais, une montre de dame. - Par M. 

Hérieau, 35, rue des Soupirs, une paire de 

lorgnons:- Par M"" Lauret, 39, rue Nationale, 

des serviettes. 


Le Docteur P. MAUGER ouvrira son 

Cabinet d'Oculistique, fin juin, à Nantes, 

3, rue Santeuil et viendra tous les (liman. 

elles, à partir du 15 juin, ..donner des 

consultations pour Maladies des Yeux, 

aux SABLES—D'OLONNE, 4 ,3 , a v e nue de la 

G a re , de 8 heures à 11 heures et de 

13 heures à 15 heures. 


Le Cha le t des P ins est certainement l'établissement 

le plus ombragé des Sablesd'Olonne, 

aussi son café-glacier, avec ses 

consommations de marque, est-il réputé. 

Il y a en plus une salle de danse, où a lieu 

tous les dimanches et je udis so ir un Bal 

de Sablaises ; un piano à main est à la 

disposition des amateurs. 

Et les Restrictions continuent... 

La crise du charbon ne s'améliorant 

pas, il faut songer à faire une petite 

réserve pour l'hiver prochain. 

Le gaz n'est distribué qu'en quantité 

insuffisante. 

La question se pose alors. Avec quoi 

faire sa cuisine !!! 

AVEC DU CHARBON DE BOIS 

Adressez-vous alaMAisoNLAVOQUER, 

4 , r ue du Pa la is, qui possède un stock 

important de charbons _de bois dur et 

tendre. 

GRANDE BAISSE DE PRIX 

°lionne 

Plus de Nomades. - Le Maire, 

considérant que des plaintes continuent à 

se produire au sujet des méfaits commis 

par des individus nomades, camps- volants 

et autres ; qu'il importe, pour la sécurité 

générale et la protection des récoltes, de 

prendre sans retard des mesures de défense 

contre ces individus, la plupart sans profession 

avouée, vient de prendre un arrêté 

aux termes duquel le stationnement des 

voitures servant de logement aux bohémiens 

et autres individus nomades, est 

interdit sur tout le territoire de la commune 

d'Olonne. 

Les contrevenants seront expulsés de la 

commune et leurs voitures mises en fourrière, 

Si besoin est, sans préjudice des 

poursuites devant les Tribunaux compétents. 

- En chargeant du foin. - Vendredi 

dernier, M. Guilloton (Gabriel), cultivateur, 

demeurant à La Garnauderie, est 

tombé d'une hauteur de 3 mètres en chargeant 

une charretée de foin. 

L'accident a produit les blessures suivantes 

: plaie au niveau de la face et contusions 

multiples sur différentes parties 

du corps. 

Incapacité de travail de 8 jours, d'après . 

M. le D' Pelas. 

- État-Civil (du 4 au 18 juin). - Pro - 

m esses de Mariag e . - Aimé-Eugène-Baptiste 

Butteau, journalier aux Filées, et 

Marie-Albertine Guiochet, journalière au 

Chàtdau-d'Olonne. 

M a r iage . - Raphaël-Jean-Joseph Mi-chon, 

maréchal-des-logis au 2' d'artillerie

coloninle, el Nlaric-Lonise-Adélaïde Andonin, 

commerçante au bourg. 

D ê r, é s . - François-Henri Bignonneau, 

54 ans., cultivateur, époux de Marie ,lion, 

a la Paillolliére. 

Taimorit 

Nécrologie. -~N"ous avons appris &,,oc 

mort, à fàge (le 48 rins, de 

Charpentier, la dévouée 

directrice notre école publique de filles. 

adressons à M.-Paul Mollet, ainsi 

qu'ir Nous la famille, nos plus Sylupawbiques 

condoléances. - 

Justice de Paix. - M. Louis orsin 

est nommé grefflér de la Justice (le 

Paix du canton de Talmont, en remplace- 

,,ut d, Ni. 

Marie-Anne-Henriette Dugué, 83 ans, journafière. 


Pierre Eugène Record, 57 ans, cultivateur, 

époux de I,ouise-Ilenriette-Exédérinp Amélineau, 

rue Daniel-Fricaud, 29. 

Victoria-Marie Berthomé, 15 airs, aide-infir- 

mière. (IL). % 

Marie-Adélina Porcher, 77 ans, p,,opriétaire, 

veuve de Félix Gourdon, 6, rue de la Baud 

ère 

Jean-René u Le Roy, 57 ans, marin, époux de 

Louise-Ernestine Barreteau, rue de la 

Justic Marie* 

MauriceeP'ierre-Augustin Rocheteau, 20 ans, 

mulet' ot à bord du chalutier L'Aliec. (A. tr.). 

Henriette-Josëphine t 

Bardou, 411 ans, institu- 

rire, épouse de l,ouis-Nlarie-Alexandre.-Au- 

gustin Soupault, rue d'Assas, 6. 

Henri-Pierre Bebin, 78 airs, gendarme en re- 

traite, médaille militaire, époux de Rose- 

Josépbine Collop, rue de la Bauduère. 


DÉCÈS 

Marie Roso-Amaiide-1,(~oni(l~, V-iII(r,~, 2 ans, 

rue du V~llage.-Netif. 

A VIS DE ËJECES 

Nous apprenons la mort do 

Madame Henriette SOUPAULT 

Née 13 \BIJOU 4* 

à l el s E, . I , d e Fi ll , s 

,le s !Sab d 'olo ' ?, c 

décédée clans sa 4-2' année, en son demi- 

cite, 6, rue d'Assas, le 18 juin 1919. 

Les 

bsèques civiles auront lieu Samedi 

21 Juin, a à 14 heures. 

Prière de conqidérer le présent avis 

comme lettre d'invitation; la famille s'ex- 

cuse près des personnes qui n'auraient 

pas été prévenues. 

poeres de la Semaine 

Dimanche 22 juin. - Chaize-Giraud, Sainte- 

Gemme-la-Plaine. -- Assemblées gageries ; 

Bretonnière, Chai lié-les-Marais, Chàteau-Gui- 

bert (A la Mainborgère), Clouzeaux, Jaudonnière, 

Nalliers, Tho. Nieui-sur-IAutise, Pineaux, 

Sainte Foy, arsa;~-Boui]droux, Velluire. 

Lundi 2.3. - Châtaigneraie, Nieul-le-Dolent. 

Mardi24. - Chantonnay, Fontenay (2 jours). 

- 

Ass. gag. : Belleville, Chlize-le-Vicomte 

Corps (à Frosse), Epesses, Moutiers-les-Maux, 

faits. 

Mercredi 9,5. - Les Ilerbiers, Oulaies, Saint- 

André-Treize-Voies (volailles), Soutiens. 

Jouit 26. - Caillère, Mireuil, Montaigu, 

Poiré-die-Vell.'~re. 

Vendredi 9-7. - Bretonnière, Vis. 

Samedi 98. - Coex, Ferrière, Fontenay 

(V,.ux et moutons). 

Le meilleur Traiteme 

Tous les malades atteints d'une affection des 

br riches accompagnée d'oppression nous sud- 

ont 0 gré de leur r~commander la Poudre Louis 

Legras, ce remède si simp~e et si efficace. La 

Poudre Louis Legras, qui ne présente aucun 

inconvénient peut, être employée même 

les enfants; elle soulage insta ntanêment pom` les 

plus violents accès d'a-,thme, catarrhe, euouf- 

fleurent, toux de vieilles bronchites et guêrit 

Progressivement. Une boîte est expédiée franco 

contre 2 f.. 80 (impôt compris) adressés à 

Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris. 

D isso l i c l ion de So c ië~ 1é 

PREMIER AVIS 

Paréfêlibération de l'Assemblée Gênê- 

rate extraordinaire de la Bo u l a nge r ie 

Co opéra t ive Sa b la is e, en date du quinze 

juin mil neuf cent dix-neuf, la dissolution 

de cette Société a été prononcée. 

Toutes réclamations au suje des éra- 

tiens de cette Société devront I être Oraites 

au plus tard dix jours après la deuxième 

insertion et être adressées à Messieurs 

BRETHOMÉ,- négociant à La Chaume; 

PAUL GUEREAULT, rue Guynemer et 

CHABOT, 37, rue du Palais, 

aux Sables- 

d'Olonne, nommés liquidateurs par de Ili- 

bération en date du treize avril 

mil neuf 


Certillé par l'Imprimeur soussigné, 

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tes diplômés de la Facultef de Médecine de 

Paris (successeurs de GENDIUE) est ouvert 

tous les Jours, excepté le dimanche ' 

et 


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Etude de Maître E. GUÉRIN, 

huissier 

aux Sables-d'Olonne, 45, rue de l'Hôtel- 

d e-Vi 11 e(succe sseur de MaîtreA.TE., SON). 


Comprenant notamment Une salle à 

manger complète en chêne, lits acajou 

avec sommier, lits d e fe r el cuivre av.er 

sommier métallique, plusieurs Sommiers, 

secrétaire dessus marbre, tables de toi- 

lette, tables (le nuit, giaéridon, porte- 

chapeaux, fauteuils, chaises, glaces, es - 

dres, matelas, oreillers, CoUëttes, C118ufIc~,- 

bain en cuivre à gaz, sujet bronze d'art, 

cuisinière, casseroles cuivre, contrevent.~ 

état de neuf', quantité d'armes pour. pimo- 

p~ie,rarticIcs de pêche, outils, établi et 

diffé ents autre s objets. 

Au Comptant - et 10 '/, en sus 

; 

E. GUÉRIN. 

Offlgl-OrCq 

Fonds de C 

Veille de 


Suivant acte sous signatu-res privées en 

date aux Sali les -d'Olon lie du bruit juin mil 

neuf cent dix-neuf, en gistrô, Monsieur 

JEAN MOREAU, charpentier, ce Pt Madame 

CÉLINE BARRETEAU, soir épouse, de- 

meurant ensemble aux Sables-d'Olonne, 

quai du Commerce, numéro 10, ont ve du 

à Monsieur Josnnri POIBOUX, charpnen- 

Lier (10 Davires, et Madame JuiirTTE CAS- 

TAGNEAU, Son épouse, demeurant en - 

semble aux Sables-d'Olonne, rire de l'Ami- 

donnerie, le Fonds de Commerce de 

Café-Buvette qu'ils exploitaient aux 

Sableq-d'Oloniie, quai (tu Commer ce, 

pli 

inéro 10, comprenant le nom eommercial, - 

la,clientèle, l'achalandage et le matériel 

qui en dépendent. 




C h Cz Monsieur TORTEREAU, agent d'af- 

fairès aux Sables-d'Olonne. 

P o ur de ux iê in e inse r t io n 

TORTEREAU. 

Etude de Maître BRANGER, notairo 

à Talmont. 

-AL -V n 1-T 1) u n 

Le DIMANCHE 29 JUIN mil ne 

cent dix-neuf, à uA he u re du s o ir , aura u 

lieu à Talmont, en l'Eurde de Maître 

BRANGER, la Vente de trois Voitures 

à quatre roues, comprenant un Break, 

un /Briska et un -Phaéton, ainsi que 

divers Harnais. 

Au comptant et 10 */. en sus 

1 

Ondes de Mnître Gustave CHARON, 

avoué 29, rire (le la Poi~snnneric, aux 

Sables-d'Olonne, et de Maître Adrien 

BIRET, notaire à Saint- G illes-sur- 

Vie (Vendée). 

Venh- q l i i- L ic ifi tim i 

D ' u N r, 

Nà tit Isoii -6 Î~0 U Islb Il e 

Située au Quartier du Lupin 

Commune de St-Hilaire-de-Riez 

,C,bUnal IeC"ol,in4 

99 70 99 a 97 75 

49850 495 a 488 75 

9~997 9 » 990 » 977 50 50 » 

70 » 9,900 a 9,775 » .,100 1 » 

On trouve les Bons de la Défen se Na tiona l e 

A ud i ence d it 3lercredi Il Juin 1 9 1 9 

Vol d'un Fagot de bois 

M. Priaux, marchand de bois à Barbâtre 

s'apercevait depuis quelque temps 

~ur.son 0 tas de bois diminuait rapidement. 

me il devait s'absenter, il charges un 

de ses frères de veiller et le gardien ne 

tarda pas à surprendre Tardieux (Alcide), 

27 ans, au moment où ce dernier s'emparait 

d'un fagot. 

Tardieux reconnaît les faits, mais"(Iéare 

qu'ayant un besoin urgent de bois, 

ëtait.servi de lui-même, comptant bien 

la revenir le lendemain régler le prix du 

gel. 

Le Tribunal ne l'entend pas ainsi et 

condamne Tardieux à 50 francs d'amende. 

pertout : Agents du Trésor, Percepteurs, 


de France et ses succursales, Sociétés de, 



Peut-on se'GUERIR., 

«~ffl 

ER fil 




Plaidant : M* Louis Lecomte. 

o»J' or, se griérir eaiis avoir i' 

..~v..t .,É.et. ne., P., elle-même, 

1 ~ 

ÉTA'r-CIVIL DES SABLES 

nuo, vous P" ai ,, _ffr.. suites- pap qu'il soit trop 


Du 19 au 19 Juin liait) 

2~ue, la mort en quelques heures dans 

a ouffrances atroce~ et cet,ëtranglement Ir 

peut se 

NAISSANCES 

produire dès =1tion de an ernis sans qu'aueu. 

Geneviè e-Léonice Francheteau, 72, boulevard 

Castelnau. 

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Bokanoff, bordevard 

Castelnau, 10. 

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Georges-Désiré-Joseph Seguin ajusteur-méracien, 

48, rue des Merciers, ~ - t Marie-Louise- 

Juliette-Sydonie Big,~ret, sans profession, à 

Segré (Maine-et-loire). 

lienri-François-Xavier Briand. débitant, 63, rue 

du Palais, et Léopo'dine-Alplionsine-Emmanuelle 

Boutin, sans profession, rue 

A. La Chaume. 

guste-ThtuophiIe Lëon Eveno sabotier aux 

;1o~Gara deau, 

Sables, et Mai ie-Florence-Jean P. 

,,cultivatrice, à Saint- Marti ri-de-Brem. 

sepli-Georges-AiiiiC Besseau, maçon, route 

de Taimont, et Berthe -Jeanne Rose-Anna 

Mat, sans profession, rue de la Bauduère. 

DÉCÈS 

& 

, 

A dj udic a t io n : L e D IMANCLIE S IX 

JUIL LE T mil neuf cent d ix-n e uf ~ ~ 

h e ures, en l'Etude de A l o i l re 

n o ta ire à '~a in t-Gil l 

Vie ( Ve ndée ) . 

C omm un e d e St- Hila ire - d e-R i ez 

LOT UN I Q 11r 

Une Maison bourine, située quartier 

du Lupin, comprenant une hambre au 

d'habitation, troi S toits, le C tout couvert en 

chaurne et ruage, et terrain sablonneux 

planté d'arbrës, d'une contenance totale 

de quatre vingt-dix-sept ares quatre vingts 

centiares environ cadastrés sous les nuçoéros 

se 648, ffl, 651, 652, 653 et 654 de la 

etion A, et confrontant du nord à Fran-is 

Gautier, du levant à François Boucard, 

du midi à veuve,Boucard et du couhant 

à Henri Renaudi 

C.Mise il Prix : Qu inze c e n ts fra ncs , 

ci ............................ . 1.50 0 

, La dite vente a lieu en vertu d'un jugement 

rendu sur requête par le Tribun-al 

malaise i.r it . .0..é en mau- 

nence. 

liernieux songez que votre Infirmité 


mort permanent qu'elle vous affaiblit et 1.c« 

de vous .. imposant à bref dilai. 

N'hê~it.x d... p.. plus longtemps, 1. Méthode 

du célèbre 43pécialiste MITTIEI-, de 

g ê .. ........ a--- à 

vos habit des tait mmëdiatement ispara ira 

votre inou it~ et en assure la guérison 

déanitiveê. 

Las Client. s.c..t à: 

Fontenay, dimanche 22 juin, Hô te l de France. . 

- civil de première instance des Sablesd'Olonne 

le vingt-neuf avril mil neuf cent 

dix - neuf, enregistré. 

Aux requêtes, poursuites et diligences 


1-*,jMonsieur FBANÇOIS COLLINET, cullivâteur, 

demeurant 

à ]a Petite -Guittiêro, 

commune (le Sbitit-Ililaire-de-Biez; 

2' Monsieur I_7n-~~Es-r COLLINET, culti- 

Vate.ur, demeurant à la Parêe-Prurioau, 

commune de Sairit-Ililaire-de-Riez; 

31 Mademoiselle MÉLiNA MICHAUD, 

célibataire majeure, à Saint-Paul-Mont- 

Penit (Vendée); 

La châtaigneraie, lundi 23, Ho t e l du Lion-d'Or. 

oh..t..n.y, mardi 24, llô t .l d. Mc. t.. . 

AI, madame AuGUSTINE MICHAUD, cri- 

Les Herbiers, mercredi 25, Hô t e l d e, V.y«gr.'l .. 

Mo,ataigu, jeudi 26, 11,Ael Roy . 

L'~RZ.b,.re~ la Achur --- ntà7j~eu% 2 itrulet, 

L i 3, Hà t c l d. L i-~~ - d ' O , ~ . 

core~ mineure mais émancipée par son 

mariage avec Monsieur NARCI13SE MER- 

l ET,'?~.uItivaIeur, deniem~nt ensembl e au 


bât.... 

.' tifiei , Appar éf la 

de~ es . - Discrêtioe absolue. 

Bois-David, commune de Soulians (Ven 

dée), et ce dernier agissant tant en son 

nom 

personnel an besoin que po rassister 

et autoriser la dame AuuUSTIr~E MI-- 

CHAUD, son épouse sus-no mince, 

5' Monsieur ACCUS ÎTE MTCHAU~, Culti- 

valeur, demeurant à la Fradmière, com- 

mune de Saint-Hilaire-de-Riez, veif de 

MOdame VICTOIRE COLLINET, 

1» a Agissant en qualité de tuteur na- 

a turel ot,~lêgal de ses quatre enfunts 

» ci-après nommés, issus de son ma- 

» riage avec Madame VICTomr COL- 

a LINET : 1, M- 2' CAHOLINE, 3' 

» P I E B R E e t 4' J 0 SAÉF'II Alir N E. » 

Ayant Maître GUSTAVr CHARON, pour 

avoué. 

En présence de Monsieur JrAN-MAmE 

COLLINET, cultivateur, demeurant lu 

Haut-Pëe commune de Saint7jean-,Ie- 

Monts. 

p a Pris ci* sa qualité de subrogé- 

tuteur ad /t oc de 

mineurs COLLI- 

vingt-huit centimes, décimes compris. 

Signé :'A. DE MÉJANÈSI. 

E'Iude de, Maître J. PERRIN, huissier- 

iudiencier aux Sables-d'Olonne, rue (Io 

la -Poissonnerie (successeur de Maître 

1,AT~ÈRr). 

XK -T 

VOUII CAUSE DE 

cessation, rile Coigkilàkell-(.e 

Le JEUDI VINGT-SIX JUIN mil 

ne-ufcent dix-neuf, à une heure du so ir , e t 

Jours suivants, aux SABLES-D'OLONNE, 

rire (le l'Hôtel-de-Ville, numéro 6, il sera 

BT procédé N par le Ministère de Maître PER- 

huissier, à la vente aux Enchères 

publiques, d'un 

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fonte;, tables en bois, pieds en 

fonte; el, ~ ai- 

Ses Cannées; banquettes en moleskine 

rouge; lin billard noyer en très bon état 

niesurantl-30 sur 9.-140 environ, avec ses 

accesqoires, (jeu de billes, porte-queues 

avec onze queues); grands tables sin 

ture sur toile, avec encadrement is 

glaces de Venise; comploir-caisse; gluè 

ci req; verrel; Soucoupes; pIateaU.~:; pres- 

ses-cartes; boute cilles, fjlleLteq, etc., etc. 

M, 

il sera en outre procé7ê à la Vente de 

Une Chambre à Coucher en pitchpin, 

comprenant : un lit (le milieu avec soin- 

mier, armoire ~ glace et une table de nuit. 

Une autre Chambre à Coucher, 

comprenant : lit en fer et cuivre avec 

sommier, armoire à glace biseautée et 

une table de nuit. 

Et divers autres Meubles et Objets 

mobiliers, tel, que 

Lits en chêne et en fer avec sommier, 

armoires, secrétaire, tables de nuit et de 

toilettë, tables ordinaires,. grande table, 

desserte, pendules, grandes et petites 

places, chaises, fauteuils, tableauxi porte- 

manteaux, garniture (le toilette, rideaux, 

matelas, oreillers, traversins, couvertures, 

aft 

draps, cuiqmièrc, vaisselle, b crie de 

ruiline (d une quantité d'dutres Objets. 

La Vente aura lieu au Gomptant 

ET 10 '/ . EN sus 

p... 

J. PERRIN. 

1, p f C L 1 1 1 

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Bo u la i-i te 


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V1~ LIOPEIGNÉ, aux Sables; 

P TFIIP,,~U, à La Garnache 

RoicriAlm, à La Mothe-Achord 

Vi~:nDiru, aux Moutiers-les-Mauxfaits; 

VOUCAUD, à Paillera ; 

GrELET Frères, aux Lues; 

BOSSARD, Il Talmont; 

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Maître CHARON, rense avoué poursuivant la 

te et à Maître BIRET, notaire, 

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TRENT-QL;ATRIEME ANNEE 

BUREAUX 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. 




La ?six est signée 

Les Allemands se sont décidés à 

signer sans réserves le traité de paix 

présenté par les Alliés. S'ils s'y sont 

décidés, c'est qu'ils ne pouvaient plus 

faire autrement. En cas de non accep- 

tation, tout était prêt et ils le savaient. 

Nos4t rmées envahissaient l'Allerna- 

gne. cependant que la grande flotte 

britannique refaisait le blocus. Les 

Allemands ont préféré sortir tout de 

suite d'une situation chaotique ; si dur 

que soit pour eux le traité' de paix, il 

offrê du moins une base sur laquelle 

ils peuvent reconstruire. 

Et puis, est-il si dur, ce traité ? 

Ce n'est pas l'avis de nos techniciens 

qui trouvent, au contraire, que 

nous avons fait à l'Allemagne des 

conditions trop modérées en ce sens 

LE TitAITE DL PAIX 

Voici les délais d'exécution des 

principales conditions du traité de 

paix, imposées à l'Allemagne, par 

les Alliés : 

I. — Dé l a is p rév u s 

10 jo u rs . — Evacuation du Schlesw-ig 

par les Allemands: 

15 J o urs . — Evacuation de la PriiSse 

orientale. 

5 à 7 sema ines . — Plébiscite dans les 

trois différentes séries du Schleswig, 

Un m o is . — 1° Remise par les Alliés de 

la liste des fonctionnaires coupables d'at- 

tentats au droit, que l'Allemagne devra 

livrer ; 

2° Expiration du délai, dans lequel les 

Etats alliés feront connaître s'ils acceptent 

le système de compensation pour •les 

dettes. 

De itx m o is . 1° Désarmement des for- 

11 

41110M-18.70.1 

teresses dans les territoires non occupés 

de l'Ouest, militairement neutralisés ; 

2° Démobilisation du personnel navi- 

gant de l'aviation militaire. 

Tro is • mo is . — 1° Réduction à 290.000 

hommes des effectifs de l'armée allemande ; 

2. Délai d'exécution pour les clauses 

relatives à la T. S. F. (contrôle de limi- 

tation); 

3° Délai prévu pour la revision des lois 

allemandes, dans un sens conforme à la 

limitation des armements. 

Q ua tre m o is . — Dans ce délai, l'Alle- 

magne pourra offrir soit de verser une• 

somme totale pour le .règlement de sa 

dette, soit d'effectuer là restauration d'un 

secteur dévasté, soit d'y coopérer. L'Etat 

intéresse aura deux mois pour répondre à 

une offre dont il est inutile de souligner 

la gravité. 

S ix m o is . — 1° Nouvel examen des effec- 

tifs allemands par le commandement allié; 

2" Plébiscite de Malmédy ; 

3" Démantèlement des forteresses dans 

les territoires non occupés de l'ouest, mili- 

• 

' 

surtout que les moyens matériels nous 

tairement neutralisés; - 

manquent pour en obtenir l'exécution ig ° t L'expiration pour l'Allemagne de 

stricte. • 

l'o Mien de maintenir les tarifs doua- 

N'en blâmons pas la délégation ni les plus favorables ; 

française ni son chef éminent, M.' 5" Délai prévu pour le renouvellement 

Clemenceau. Reconnaissons an condes contrats de licence conclu entre Alletraire, 

l'immensité de sa tâche et rendons-lui 

cette justice qu'il a fait humainement 

tout ce qu'il était possible 

de faire, en présence de tant d'alliés 

aux opinions si diverses et surtout 

en présence de cette puissance noumands 

et Alliés, — et considérés comme 

résiliés; 

6. Délai prévu pour la réalisation (les 

contrats entre industriels alsaciens et allemands; 

7° Constitution de la Commission de 

Dantzig ; 

velle qu'on appelle le Socialisme et 8' Réduction do la flotte aux chiffres 

qui s'est ingénié par tous les moyens fixéS. 

à sauver l'Allemagne, au besoin en Un a n . — Cession des créances alle- 

condamnant l'oeuvre de la Conférence mandes sur l'étranger. 

de la Paix, qu'il a baptisée de paix de De ux a n s . — Délais d'option pour les 

violence. 

L'Allemagne n'est arrivée à cette 

conception qu'il fallait signer qu'après 

de longs tâtonnements et une lois 

qu'elle a eu épuisé tous les moyens 

nationalités au Schles-wig, en Tchéco• S'Iovachie, 

etc. 

Tro i s a ns . — Fin des livraisons de benzol, 

etc., à la France. 

C inq an s . 1° Evacuation du 1" secteur 

de la rive gauche du Rhin par les Alliés ; 

dilatoires, toutes les possibilités de 2° Liberté de l'Allemagne, au point de 

luarchandage. Il a fallu d'abord que vue des conventions de radiotélégraphie ; 

son gouvernement se retire, car l'ex- 3° Extension à- l'Allemagne des Convenprésident 

Scheideniann avait trop de tions de réciprocité ; 

fois déclaré le traité inacceptable pour 

consentir ensuite à le signer. 

Le nouveau gouvernement, celui 

du D' Baller, a été composé très laborieusement. 

Mais, dès ce moment, il 

4:: Expiration des franchises d'importafiel 

au bénéfice de l'Alsace-Lorraine ; 

5° Fin des commandes aux chantiers 

allemands de constructions navales ; 

6° Dernières livraisons de-produits chimiques 

; 

était visible qu'une campagne en fa- 7° Revision par la Ligue des ,Jïilg. ons 

veur de la signature pure et simple des clauses relatives aux voies .61W la 

de la paix se faisait clans toute la circulation internationales. 

presse et au sein de tous les partis: D ix ans . — 1' Évacuation - du 2° secteur 

Cette campagne a donné des résultats 

de-la rive gauche du Rhin ; , 

d'autant plus prompts qu'on avait très 

bien senti que la campagne précédente 

de Seheidentann contre la signature 

2. Libération du port *Kehl, si la Ligue 

a accordé un délai de trois ans; 

3° Fin des cessions de courant électrique 

à l'Alsace par les usines de la rive droite; 

avait eu surtout pour but d'impres- 4° Dernières livraisons de Charbon. 

sionner les Alliés..Malgré tout, jus- Q u inze a ns . — 1° Evacuation du 3' secteur 

qu'à la dernière heure, le gouverne- de la rive gauche du Rhin ; 

ment allemand a demandé des con . 2° Plébiciste de la Sarre. 

cessions et des délais. 

Ving t - c inq a ns . — Expiration du droit 

Ce qui parait avoir été le plus dur d'imposer à l'Allemagne la construction du 

à admettre, c'est la responsabilité de 

canal Rhin-Danube. 

l'Allemagne et la livraison du Kaiser 

II. — Da tes fixées 

-et des grands chefs auteurs et direc- 30 m a rs 1 920 . — Réduction de l'armée 

teurs de la guerre. Les pouvoirs pu- 

allemande à 100.000 hommes. 

blics de Weimar auront tout fait pour 

1 " m a i 1 921 . — Versement de l'acompte 

les tirer d'affaire. Tout a été infinie, 

grâce à la fertilkté des « Quatre » 

décidés à en finir une fois pour toutes. 

sur l'indemnité. 

1 " m a i 1 926 . — Remboursement par 

l'Allemagne des emprunts consentis par 

Les Alliés à la Belgique. 

Alors, l'Allemagne s'est décidée 

signer non sans accompagner cette 

déclaration d'une protestation véhé- 

,. III. — D é la is no n p rév u s 

1° Evacuation de Memel et cession de 

Memel aux Lithuaniens ; 

mente.. et nécessairement platonique. 2° Occupation interalliée- et plébiciste cle 

NOËL MARTY. la Silésie; 

3° Ouverture des négociations en vue de 

la réduction générale des armements ; 

4' Admission (le l'Allemagne dans la 

Ligue des Nations. . 

--4.--- 

En Représailles 

M. Peyroux et plusieurs de ses collè- 

gues députés ont déposé une proposition 

de résolution, avec demande de discussion 

immédiate, tendant -à la destruction du 

monument commémoratif allemand érigé 

sur la colline du Niederwald pour châtier 

la félonie et l'orgueil germaniques et en 

réponse à la destruction récente de la 

flotte de Scapa-Flow et de nos drapeaux 


'NOTRE FEUILLETON 

L ' a bo nda nce des m a t ières no us o b l ig e à 

rem e t tre au p rocha in n uméro la s u i te de 

n o tre très in téressa n t fe u i l le to n CŒUR 

n'ALSACE, de Montenailles. 

• 

Satned..I 28 Juin 1919 


a i 

CHRONIQUE LOCAU 

Vendéens et Polonais 

A l'heure où la résurrection de la Polo- 

gne est une des questions dominantes de 

la politique mondiale, une des conditions 

essentielles de la paix à imposer aux vaincus 

par la France et ses alliés, nos nec- 

leurs nous sauront gré de publier les notes 

brèves d'histoire vendéenne qui suivent, 

relatives aux manifestations de sympathie 

exprimées par la Vendée en faveur de la 

Pologne vers 1831-1832, au moment de 

l'insurrection polonaise. 

Elles nous ont été aimablement commu- 

niquées par un soldat de la grande guerre, 

bien connu dans notre département, M. 

Edmond Bocquier, inspecteur de l'Ensei- 

gnement primaire•à Bressuire, dont les 

études sur les légendes et traditions vendéennes 

et .les travaux d'océanographie 

ont leur notoriété. 

M. I3ocquier, actuellement encore en 

traitement pour maladies et blessures de 

guerre, a précisément vécu ses longs mois 

de captivité entre Dantzig et Thorn, clans 

une région de l'Allemagne polonaise, où il 

a noté des indices non équivoques d'atta- 

chement à la France. ' 

Par exemple, les prisonniers de guerre 

français étaient volontiers ravitaillés par 

la population civile que ne l'étaient les 

soldats boches, le curé cle la localité par- 

lait admirablement et prenait plaisir à en- 

seigner le français... - 

De ces affinités ethnographiques singu- 

lières, qui, sans doute, remontent à plu- 

sieurs siècles, les manifestations relatées 

ci-après, pour dater de 90 ans, ne sont 

pas une moins éloquente preuve. 

« En mars 1831, le 18° léger, en garni- 

son à La Roche-sur-Yon (Bourbon-Ven- 

dée), organise une souscription dont le 

produit, 1.000 francs, est remis au Comité 

polonais par le général Lamarque. 

» Aux gables-d'Olonne, le 24 avril 1831, 

à l'occasion de l'inauguration du drapeau 

donné par le roi à la garde nationale de 

cette ville, des toasts sont portés à, la .Po. 

logne, et, notamment, par un garde sa- 

biais « aux nouveaux succès de la Polo- 

gne ». 

» Le 6 juillet 1831, le collège- électoral 

des Herbiers, présidé par M. Ageron, a 

donné une somme de 600 francs en faveur 

des Polonais, et la propôsition de cette 

souscription e été accueillie avec enthou- 

siasme. 

» Le 29 j uillet 1831, la ville de La Roche- 

sur-Yon fêtait l'anniversaire des journées 

de juillet. Des discours furent prononcés 

à l'issue du grand banquet des gardes na- 

tionales de Vendée qui eut lieu sur la 

place Royale, et les Polonais ne furentpas 

oubliés. » 

M. Mercier, officier de la garde natio- 

nale des Sables-d'Olonne, s'écria : « Aux 

Polonais ! Fuisse la France réaliser autre- 

ment que par des paroles et par des se- 

cours pécuniaires les voeux qu'elle forme 

pour cette brave nation ! s 

Une collecte fut faite en faveur des 

Polonais. 

Aux Sables-d'Olonne, le même jour, au 

cours d'une fête semblable sur la place 

Henri-IV, le sous-préfet, M. Délange, pro- 

nonçait un discours, où il - disait : « Vivre 

libres-ou mourir !... La Pologne, l'héroï- 

que Pologne ne tardera pas à sortir victo- 

rieuse de la lutte sanglante que ses fils 

n'ont pas craint d'engager Contrele colosse 

du Nord ». 

La Revue Ve ndée n n e, dans son numéro 

de juillet 1831, publiait un chant patrio- 

tique intitulé : « La Vendéenne », •com- 

posé par M. Th. A..., de Fontenay-le -- 

Comte. Après avoir célébré La tharte, 

Lafayette et Manuel, l'auteur consacrait 

aux Polonais la strophe finale : 

Et toi, Pologne généreuse, 

Puisse le Ciel bénir hm sort, 

Et ravir ton étoile heureuse 

Au colosse effrayant du Nord. 

Partout ta constance icouïe 

Trouve nue ardente sympathie; 

Et tous nos échos 

Ont redit ces mots : 

Gloire aux Polonais, ce peuple de héros, 

Honneur à Varsovie I 

M. Perreau, député de Bourbon-Vendée, 

remit 322 francs au Comité polonais ; cette 

somme avait été recueillie par lui eu 

cours du banquet commémoratif auquel 

nous faiSens plus haut allusion. 

Aujourd'hui voit se réaliser le voeu ex- 

primé par M. Mercier, le 29 juillet•1831, à 

La Roche-sur-Yon : la France s'emploie 

avec ardeur à faire revivre la nation polo- 

naise, autrement que par des paroles et 

des secours pécuniaires ; et des Vendéens 

sont au nombre des bons ouvriers de 

cette oeuvre excellemment généreuse et 

humaine. F. M. ( L e Phare) . 

e 

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iAi'idiseiuent dos Sables-d'Olonn( 

Les Stables 


(Ancienne heure) ruà x0ie 

Samedi 28 jrin 3 39 4 1 

Dimanche 29 — 4 24 4 45 

Lundi 30 5 6 5 25 

Mardi 1., juillet 5 47 6 7 

Mercredi 2 — 6 26 D 47 

landi 3 — 7 9 7 31 

Vendredi 4 • 7 57 8 26 

Grande :tierce, le 29 juin, à 4 h. 24 mat. — 06 

. La Signature de la Paix 

Dès lundi soir, se basant sur les- télé- 

grammes des agences, les gens bien Miel,' 

nés répandaient en ville que la paix était, 

faite : les- Allemands avaient remis à 5 

heures leur acceptation entière des condi- 

tionS' imposées par les Alliés. Et cependant 

l'avis officiel ne parvenait en notre ville 

que vers 22 heures. 

Aussi sans plus tarder, un grand nombre 

de fenêtres sont pavoisées aux couleurs 

nationales et alliées. 

Mardi matin, la population est éveillée 

par les joyeuses sonneries de cloches lan- 

cées à toute volée des églises des Sables 

et de La Chaume. Ces joyeuï, carillons se 

répéteront encore à midi. 

Tandis que les édifices publics se parent 

de l'emblérhe national, les navires de com- 

merce et les embarcations de pêche hissent 

dans la mâture le grand pavois et les 

sirènes font entendre des cris d'allégresse ; 

les maisons particulières continuent à pa- 

voiser à qui mieux mieux. 

Certaines se sont surpassées en ornant 

leurs façades de guirlandes de verdure et 

d'inscriptions célébrant Ilhieureux évène- 

ment. 

Durant toute la journée, de joyeux grou- 

pes de promeneurs sillonnent le Remblai 

et les promenades publiques ; chacun ma- 

nifeste sa joie d'être sorti de l'affreux 

cauchemar. • 

Enfin le soir, sur l'invitation de la Muni- 

cipalité, un concert public était donné sur 

le kiosque de la plaCe de la Liberté, par 

la Musique Municipale, récemment réor- 

ganisée par le nouveau chef M. Louis 

Belleville, fils de l'ancien directeur. 

A l'issue, du concert, la foule s'est ré- 

pandue dans les divers bals organisés 

pour commémorer le grand jour. 


Lé renouvellement des tickets de curies 

d'alimentation pour le 2° semestre 1919 

aura lieu à la Mairie de 8 h. à 11 h. et de 

13 h. à 17 h. aux jours ci-après indiques : 

Lundi 30 juin. — Cartes ir" 1 à 1.000 

Mardi 1" juillet. — 4.001 à 8.000 

Mercredi 2 — 8.001 à 12.000 

Jeudi 3. — — 12.001 et au-dee. 

La présentation de la carte d'alimenta- 

tion en vigueur sera obligatoire. 

Les petits Retraités de l'Etat 

C'est le vendredi 4 juillet que les nou- 

veaux petits retraités seront payés au 

' Fo yer du So lda t, rue des Jardins. 

Le malin, de 9 h. à 1l h. fi.es n" 661 à 

900r l'aprês-midiç de 1 h. à 4 h, pour les 

autres numéros. 

Brevet supérieur 

Cet examen aura lieu à l'Ecole normale 

d'institutrices de La Roche-sur-Yon (rue 

Luneau), le mardi I» juillet prochain. 

L'appel des candidats sera fait à 7 h. 3/4. 

Les aspirants et aspirantes ont déjà dû 

recevoir le registre d'inscription leur per- 

mettant d'acquitter le droit réglementaire 


Le récépissé délivré par le Percepteur 

devra être présenté au moment de l'appel. 

NÉCROLOGIE 

Samedi dernier ont eu lieu aux Sables 

les obsèques civiles de Mm° Louis Sou- 

pault, née Henriette Bardou, institutrice- 

adjointe à notre école publique de filles. 

M"‘" Soupault est morte presque subite- 

ment, enlevée en deux jours à l'affection 

des siens-et à celle de toutes s es élèves ; 

elle n'avait que 11 ans. 

Une foule nombreuse de parents et 

d'amis avait tenu à accompagner à sa 

dernière demeure la dépouille mortelle 

ils la dévouée maîtresse, de la femme de 

bien qu'était Mm° Louis Soupault. 

Au cimetière, Mi Perrin, directeur de 

l'école- publiqee des Sables, représentant 

l'Administration académique et l 'A m ica le , 

a retracé la carrière de la défunte et ex- 

primé les regrets de ses collègues. Puis 

M....ferdinatd. Amiajok, au nom de la 

Libre-Pensée Vendéenne, a dit les senti- 

- -- 

extrait, les' Affiches imprimées par 


doi t ê tre adress é à M. Vid er ° !d'AMR , R éda c t e ur-G é ran t 

ments sincères et la conviction profonde 

de Mm° Soupault. Enfin M. Boisdé a ap- 

porté le dernier adieu de l ' Un io n fra ter- 

n e l le des Ins t i tu te u rs à. la collègue dis- 

parue si prématurément. 

Puissent ces nombreuses marques de 

sympathie adoucir la douleur d'un mari-et 

d'un enfant si cruellement affligés. La 

Ve ndée Rép u b l icain e, interprète de tous 

les amis de l'école laïque, adresse à 

M. Louis Soupault ainsi qu'à la famille 

l'expression sincère de ses viyes condoléances. 

. 

Syndicat des Marins-Pêcheurs 

« Union Fraternelle » des Sables 

Le Président du Syndicàt des marins-pé- 

cheurs nous a adressé — trop tard pour être 

insérée dans notre précédent numéro — la 

communication suivante : 

Samedi 14 courant, à 10 heures du matin, 

une délégation de marins-pêcheurs 

s'est rendue à la Sous-Préfecture pour, 

informer M. le Sous-Préfet, qu'un grand 

nombre de bateaux étaient rentrés avec 

une belle pèche de Sardine, et n'en trouvait 

pas la vente. 

Les délégués demandèrent à M. le Sous- 

Préfet de vouloir bien faire une démarche 

auprès de MM. les Fabricants de Con- 

serves, ce qui fut fait aussitôt. 

Et à 12 h. 30 M. le Sous-Préfet reçut 

une répon-Se favorable; ce qui, nous en 

sommes certain, fit plaisir à tous les 

pêcheurs. 

En cette circonstance, nous adressons 

à M. le Sous-Préfet nos plus vifs remer- 

ciements. 

L e Prés ide n t du Sy ndic a t , 


FRADET. 


En l'honneur de la signature de la Paix, 

la Musique Municipale donnera un Concert 

dimanche prochain 29 juin, sur le kiosque 

place de la Liberté, à 8 h. 1/2 précises. 

La Marsei l la ise (hymne).. ROUGET DE L'ISLE. 

La M a d e lon tan. milit. nat') BousunEr. 

Marche Roya le Ital ienne . . BAGELLI. 

Port-Arthur(al.mil.héroï ) L. BELLEVILLE. 

Hymne d m' r ica in WESLY. 

Vers la Fron t ière (marche) L. BELLEVILLE. 

La Bra ban çon ne. (h. belge) WESLY. 

L e Boy - S co u t (ail. L. BELLEVILLE. 

ti ls a ce- M-L cirra i 1.e(f b.patri.). BEN TAVO U X. 

Le D irec te ur, Louis BELLEVILLE. 

Sport-Nautique Sabiiis 

Nous sommes heureux d'apprendre que 

le S. N. S. procède à la reformation de sa 

Société et qu'une réunion générale aura 

lieu le samedi 28 juin courant, au Café du 

Comme rce (salle des Réunions), à 8 h. 1/2 

très précises. 

Les Membres qui n'auraient pas reçu 

de convocation sont priés d'y assister, de. 

même que . les personnes désirant faire 

partie de-la Société. 

Vente d'Epaves 

L'Administration de la Mariné fera pro- 

céder à la vente aux enchères publiques, 

de divers objets, provenant d'épaves . 

Le 3 juillet : à 9 heures, aux Granges ; 

à 14 heures, à La Gobinière ; à 16 heures, 

à Sauvéterre , à 17 heures, à L'Aubraie.- 

Le 4 juillet :. à 9 heures, à La Chaumé ; 

à 14 heures, aux Sables-d'Olonne. 

Le 5 juillet : à 8 heures, à La Piron- 

nière ; •à 11 heures, à Saint-Jean-d'Orbestiers 

; à-14 heures, à Salleroy. 

Le 6 juillet : à 8 h. 30 au Port de La 

Guittière; à 10 heures, à la ferme Saint- 

Nicolas ; à 14 heures; à Jard. 

Le 7 juillet : à 8 heures, au Goulet (près 

Jarc1); à 11 heures, à Longeville (village 

du Rocher) ; à 14 heures, à la Saligottiere. 

Véloce-Club Sablais 

Cette Société va reprendre sa vie active. 

La réunion, qui eut lieu au Siège social, 

Café du.Commerce, fut nombreuse. 

Après un appel des membres du V. C. S., 

.où furent soulignés les noms des douze 

sociétaires morts pour la France, l'Assem- 

blée décida de mettre à l'étude un projet 

pour conserver toujours vivante la mé- 

moire de ces braves, et leur rendre un 

juste hommage. 

Puis l'organisation du contrôle, aux 

Sables, du Tour de France cycliste, qui, 

pour la première fois, fait étape en notre 

Ville, fut mise sur pied. Le succès de 

cette formidable épreuve s'affirme ; les 

engagements comprennent tous les grands 

noms du cyclisme rentier, Disons à ce 

sujet que L 'A u t o organise, avec prix, un 

concours de pronostics sur le premier du 

classement général, d'abord aux Sables- 

d'Olonne, ensuite à Marseille, et enfin à 





Insertions léga les et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN, 

imprimeur de la 'Vendée " Répub licaine , Place de la' 

Liberté. 

ANNONCES 





On traite à forfait p, les Annonces périodiques os continues 

nous. 

N° 1.836 

UUaleephome 1-44 

Genève. L'arrivée en notre Ville de l'étape 

Brest-Les Sables aura lieu le samedi 5 

juillet dans la soirée. Nous en reparlerons 

prochainement. 

Après l'examen de diverses demandes 

d'admission, le V. C. S. décide la reprise de 

ses sorties-promenades. La première aura 

lieu dimanche prochain 29 courant, à Sau- 

veterre et la forêt d'Oloane; départ du 

Siège social à 8 heures, retour vers 11 

heures. Tous les Sociétaires sont invités 

à y prendre part. 

Acte de Probité 

Deux jeunes fillettes : Marie Dépoulain, 

38, avenue Paul Baudry, et Reine Massiot, 

33, avenue Paul Baudry, en jouant sur la 

Plage, ont trouvé un braçelet en or, 

qu'elles se sont empressées de déposer à 

l'établissementdebains tenu parM""Collin. 

Celle-ci l'a remis à sa propriétaire, M"" 

Louise Rolland, habitant chez M. Audrin, 

coiffeur. 

Toutes nos félicitations aux fillettes pour 

cet acte de probité. 

Conseil de Guerre de la XI° Région 

De ux chapa rde urs . — Le 12 janvier 1919, 

en gare de Pantin; vers 16 h. 30, deux 

soldats, Pierre Dallay, du 219• régiment 

d'infanterie, et Pierre Landriau, du 93. ré- 

giment d'infanterie, attendaient leur cor- 

respondance, quand l'idée leur vint — idée 

malheureuse s'il en fut — d'ouvrir un 

wagon, clans lequel ils prirent du tabac, 

des bouteilles de champagne et des con- 

serves. Une enquête faite sur l e champ 

amena la découverte d'un des auteurs du 

pillage, le soldat Landriau. Quant à Dallay, 

grâce à l'obscurité, il serait resté introu- 

vable s'il n'était venu de lui-même se faire 

prendre clans d'assez curieuses circons- 

tances. Longeant, en effet, une rame de 

wagons pendant qu'un capitaine procédait 

à une inspection, il crut avoir affaire à un 

camarade et lui glissa dans la main un 

paquet de tabac volé. Arrêté, il dut tout 

avouer. 

Dallay et Landriau sont condamnés à un 

mois de prison, mais comme Dallay a, un 

passé excellent le Conseil lui accorde le 

sursis. 

A la mémoire d'un Héros 

L'Etat vient de se rendre acquéreur chu 

tableau du peintre Charles Rivière repré- 

sentant la chambre où est né le petit héros 

breton, Jean-Corentin Carré, au Faouét 

(Morbihan). Jean-Corentin Carré s'était 

engagé à 15 ans, avec un faux état-civil : 

il est mort glorieusement, en mars 1918, 

au cours d'un combat aérien, contre trois 

avions ennemis, à Souilly (Meuse). 

Le peintre Charles Rivière a fait don à 

l'école du Faouêt, d'un tableau représen- 

tant la fin héroïque du vaillant enfant. 

L'achat, par l'Etat, de celui qui figure à 

l'exposition des « Peintres d'Armor », à 

Paris, constitue un premier hommage 

rendu officiellement à la mémoire de Jean- 

Corentin Carré. 

BANQUE DE FRANCE 

Les bureaux de la Banque de France 

seront fermés le samed i , à partir de midi, 

,du 21 juin au 4 octobre inclus. 


Des contraventions ont été dreSSées : 

Pour tap ag e no c turn e contre Jarry (Flo- 

rentin), -17 ans, rue-de l'Est ; Robin (Louis), 

17 ans ; Murail (Stanislas), 16 ans, Grande- 

Garlière ; Gauvrit (Robert), 18 ans, chemin 

de Ceinture;' Potier (Théodore), 16 ans, 

rue de la Justice. - 

Pour v io le n c es réc ipro q u es contre Ricol-, 

leau (Henri), 53 ans, marin, au Coq-Hardi 

et Delafond (Raymond), 18 ans, marin, 

rue des Buandières, 23. 

Pour em ballag e du po iss o n sur leS'cales 

de la ‘Poisssonnerie contre les„ femmes 

Nicoleau, 68 ans, poissonnière à Gros- 

breuil et Violleau, 38 ans, poissonnière à 

Saint - Hilaire -de-Talmon t. 

Pour avoir laissé divaguer un chien 

hargneux sans plaque contre M'-' Robin 

(Augustine), 23 ans, boulangère, rue de 

la Patrie. 

-Pour vente de sardines en stationne- 

ment sur la voie publique contre Gousset 

(Octavie), femme Suchet, 28 aris, rue du 

Bastion. 

Avis aux Loueurs en garni 

Nous rappelons aux loueurs en garni 

que sur les feuilles de déclaration des 

personnes qu'ils hébergent, ils doivent 

exiger la rue et le n uméro des domiciles. 

•

~ 0 n t 2 E e 

Mort tragique. - Un de nos excel- 

lents compatriotes, M. Octave Lhommeau, 

actuellement domicilie à Arras, vient clé 

trouver la mort dans les circonstances 

suivantes : 

Vendiredi, à 19 heures 30, au numéro VS 

de la rue Frédéric-de-Dorget, alors que M. 

Ducoin, propriétaire à Arras, a id Ô de M. 

Octave Lhomrneau, essayait d'enlever les 

rondins de l'abri, qui Dvait été creusé en 

1915, dans soit jardin, à 4-50 de profondeur, 

un éboulement se produisit, causé 

par l'enlèvement d'un bois de soutène, 

ment. 

Octave Lhommema fut enseveli entièrement 

et M. Ducoin jusqu'aux éliaules. 

Aux cris poussés par ce dernier; des soldats 

du 8' génie accoururent et dê.gagèrent 

le cadavre de notre-infortunê coinpatriote, 

recouvert de plusieurs métres 

de terre. M. Ducoin réussit à se dégager 

seul. Le docteur BêLague, médecin -légiste 

d'Arras, ne, put que constater le décès de- 

M. Octave Lhommeau qui avait la cage 

thoracique comprimée. 

Après avoir fait toute la campagne de 

guerre sans blessure, Octave Lhommeau 

était venu habiter, avec sa femme au 

bourg, en attendant de pouvoir réintégrer 

le domicile de ses beaux-parents a Arras. 

Il avait quitté notre Commune il y a cinq 

semaines environ. 

Nous prions sa famille, si cruellement 

éprouvée, de vouloir bien agréer l'expression 

de nos pins vifs regrets. 

- Syndicat des Chasseurs. - La 

réunion générale du Syndicat des Chasseurs 

Olonnais aura lieu,dimanclie prochain 

29 juin, à 8 heures précises (héure 

nouvelle), salle (le la Mairie 

Renouvellement des baux. de chasse; 

élection d'un Pi,esident; renouvellement 

du Bureau. 

Feuilles de tickets de sucre. -- 

La délivrance des nouvelles feuille's de 

tickets de sucre pour le deuxième semesl., 

jn,11 - . 

Ire 1919 aura lien à partir du et 

Prière de présenter les cartes d'alimentation, 

- Allocations. -- Le paiement des 


lieu à la Mairie d'Olonne le lundi 30 juin, 

de 8 h. 1/9- à, . 11 h. pour les n- 1 à 300 et 

dé 1 h. à 4 h pour les n-'301 et suivants. 

Les personnes qui désirent toucherleur 

allocation aux Sables sont priéés de se 


Nicot, le vendredi matin 4 juillet, de 

9 à 11 heures. En dehors de ces deux ejours 

fixés il ne sera effectué aucun put 

ment jusqu'à 1 période suivante. 

Le yaiement a des allocations aux vieillards 

aura lien à la le lundi 30 juin, 

à 11 heures. 

-État-Civil(du 18 au 25juin). - Prom 

esse& de Mar iage . - Théobald-Henri 

Guilbaud, employé de chemins de fer à 

Saint-Maixent-sur-Vie, et Reine-Arthémise-Constante 

Doussier, bouturière, à 

Sauveterre. - , Ernest -Joseph -Auguste 

Moiseau, cultivateur à Gahou,- et Marie- 

Lucie-Georgette-Jeanno Jarry, cultivatrice 

à Talmont. 

Ma r ines . - Victor-Emile-Gustave Poupin, 

marun aux Sablcs~ et Marie-Ludovine- 

Elqe Audouin, cultivatrice à LaVannerie. 

AlexandrezEugëne-Paul Macouin, cultivateur 

au bourg, et Marie-Julia-Augustine 

Mercier, cultivatrice à La Raillière. 

Probité. - Marie-Louise Gnilbaud, 

de la Burlière, a trouvé un billet de 

banque qu'elle a déposé à la Mairie, 

Un Bienfaiteur. - M. Pommeray, 

trésorier-payeur de la Haute-Vienne, vient 

de remettre à M. l'Inspecteur primaire 

des Sables-d'Olonne une somm - e de 200 

francs, destinée à l'achat de livres de prix 

aux élèves des écoles publiques de Vairé 

et de La Chapelle-Hermier. 

A ce généreux bienfaiteur, tous nos 

remerciements. 

Infanticide. - Nous avons relaté que 

Marie Frioux, LI ans, aurait sur la plage 

. 1 1 

de Noirmoutier. noyé son enfant agê ne 

6 mois. 

La fille Frioux tic parait pas jouir de ses 

facultés mentales ; interrogée par M. Gillet, 

juge d'instruction aux Sables, il fut 

impossible de lui faire dire une parole. 

Selon toute probabilité, elle sera sous 

peu soumise à un examen inidical. 


On trouvera les formules de demand 

de Primes de dërnobilisation au Burel. Ils 


15 centimes. 

Ven te e n Gro s a ux Ma ir ies e t So c iâës . 

Tribunal Correetionne, deS SableS 

A ud ie n c e du Mercred i 1 8 Juin, 

Bataille de femmes 

Une véritable scène de pugliat se dêoulait 

tout récemment au march é de Croixde-Vie. 

La femme Groisard, 51ans, ayant 

,tappris que la femme Gautier, 32 ans, menugère, 

possédait les vêtements do comntumeule 

qu'elle avait remis à sa bru deux 

Elle na au in vant, en conçut une vive colère. 

a ais ~epella celle-ci, la somma de restituer 

les d ts Colombe vêtements; 

Gautier 

refusa no't. 

C'est alors qu'après quelques propos 

aigre-doux, les deux antagonistes en vinrent 

aux mains. Attaque et riposte furent 

aussi VIVeS, à la grande joie des spectateurs. 

Pour les mettre d'accord le Ill r i l) , D , l 

condamne Rose Groisard 

à 50 fl.anes Cl,a_ 

mande et Colombe Gautier à 16 francs. 

Vol d'un Billet de banque 

Profitant de l'absence momentanée d e 

son patron, M. nPrend 

(Aimé), 66 ans, cultivateur 

à La devieille, la femme 13_., 

hère s'emparait d'un billet de ban_ 

'Ourn que de a 100 francs et d'un litre d'eau-de-vie. 

Interrogée par la gendarmerie, elle nia 

tout d'abord, mais le mari - brave poilu 

ayant fait tout soit devoir - rapportait le 

lendemain les objets volés. 

Certifié par l'Imprimec aoussignd, 

La femme B... récolte un mois IIP prison 

ave Sursis, 

Plaidant : M' Louis Lecointe. 

Pbur voyactér économiquement 

Voulant aller faire un voyage à Nantes 

et à peu de frais, Boitel (Blanche), femme 

Delahautemaison, 34 ans, ménagère, rue 

Rapide, aux Sables, prit le train à La 

Mothe-Achard et arriva sans encombre à 

Nantes. 

Au retour, munie d'un billet pour N'ceton, 

elle -espérait faire le même manége, 

si un malencontreux controleur de route 

n'était venu lui réclamer la différenco du 

parcours, qu'elle ne put acquitter, n'8yant 

que 3 francs en poche. D'oâ procès-verbal. 

Le Tribunal, en la condamnant par défaut 

à 25 lianes d'amende, lui démontre 

ré ce n'est pas.la bonne, méthode pour 

'aire des économies. 

ÉTAT-CIVIL DES. SABLES 

Du 10 au 2 6 Ju in 1919 

NAISSANcrs 

matirice-René-Ernest-1,éonce Gê, rue ViIIebois-~ 

Mareuil. 

Kléb-r-Maurice Guibert, (Naturel IL). 


Ar,-ène-Louis-Paal-Henci Ganactinud, débitant, 

rpe de la Bauduère, et biarie-Armanre-XavérineTaveneaud, 

sans profession, aux Chnons 

d'Olonne. 

Pierre-Jean-Baptiste Barranger, dome,tique, à 

Beauvoir-sur-Mer, et Providence- Eulalie- 

Marie Jaunâtre, couturière, à Saint-Gervais. 

Josep4Eugène-Armind Jarry, maçon (attelai. 

lisé), rue de l'Est, et Piiiiomène-Victoria. 

Marie- Ange Jeanne Boulineati, domestique, 

à In,,. 

Edouard-Armand Bardin, charcutier (mobilisé), 

à Bourré Q-et C.), et Madeleine-Fêlicité- 

Maiguerite Laurent, sans profession, rue du 

Port 

Marcel-moïse BrLgiès, fdeteur enregistrent a,-x 

chemins de fer de l'Etat, route d'Olonne, 21, 

et Irène Jeanne-Etiennette Milité, sans profession, 

avenue de la Gare, 88. 

MARIAGES 

Louis- lienri-Auguste Laidet, métreur en bâtiinents, 

route de Talmont, et Blanche-lldarguerite-Gertnaine 

Dautreix, sens profession, 

b 1 T,mr, (Indre-et-Loirei. - 

ouis-Alfred-Charles Pajot, marin, rue de la 

Concorde, etVietoiia-Ann(~,-Lucie Torijeron, 

journalière, rue de l'Eglise, 9~ 

Jean-Jos ph Duffau, entrepreneur de plâtrerie, 

à Ri'cele fflers~, et Henriette-Ftigénie-Made. 

leine Guye', sans profession, rue du Pont- 

Levis, 7. 

Albert-H enri-Mare-E.gène Séguier, linotypiste, 

49, rue~Cuyneme,,, et Marcelle-Antoi nette- 

Renée Penven, rue Jean-Bart, 1. 

Eugène Letard, employé, de chemins de fer à 

Wours, et Berthe Bouhier, couturière, boulevprd 

Ca t 

lienri-Fri- ~çois-Xavier Briand. débitant, 63, rue 

du Palais, et Léopo~dine-Alphonsi.P.Fmminuelle 

Boutin, sans profession, rue lianes, à 

La Chaume. 

DÉCÈS 

Jean Egrand, 76 ans, journalier. (A. des V.). 

Jean Chappe, 66 ans, propriétaire, époux de 

Jeanne Peschaud, rue des Corderies. 


NAISSANCES 

Denise-Marie-Loiiise-Léonidle Charrier, rue di, 

Moulin, 56. 

*MARIAGES 

Louis-jean Cbqrpent(,,~,u, marin, rue Montaitban, 

et Joséphine-Augustine Giiichetean, 

ménagère, rue du Moulin, 65. 

DÉCÈS 

Aimê-Alphonse-lienri-Simoii Herbert, 1 an, 

rue de l'Armandèche, 25, 

Marie Anne-Victoire Rocheteau, 63 arts. (A. t.). 

Peut-œn s-re- fluEjP~ILI.P. 

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oUi, on peut se ~uérir sans avoir recours a 

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disponibles, provenant de l'Armée. 

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Lundi 30. - Montieri -les-Mauxfaits, Saint- 

( 1 >o u r 1 ,s c o nd i t io n s , v o i t , les ec hes) . 

seur de Monsieur MÉNAGE, 29 ter, rue 

Mesmin, Sallertaine (poulains). 

Mardi 11- juillet. - Bounezeau, Crosbreuil, des Halles, aux Sables-LÉOlonne. 

Vie.. 

13awe 

Mercredi 2. - Fier bergement (marché à chevaux), 

Dermenault ~jounes ve,,.ux), Monilleron- Vente da Fonds de Commerce n 

G,~, 

MAUX DE IDEN'~d ;e 

en-Pareds, Saint-Cyt-eri-Talmoridais, Velluire. 

Jeudi 3. - Beauvoir, Mothe-Acluard, Net- 

PRIX: 3 fr. 50 1. b . 7le . to . t. d 

1 w. 70 

t.bilit ô, LangUeS,etC. 

dres,6. à: P. GIRAUD, Ph"' 

fiers, Pouziuges. 


Vendredi 5. 4. - Sainte-llermine. 

ECOLE PIGIER, 53, R ue dé in,ell, PARIS 

f 

Samedi - Belleville. 

Suivant acte sous seingsprivés en dote 

eç.Ns pra 

aux Sables-d'Olonne du premier juin mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré, Messieurs 

oe 

Un véritable Progrès 

En mèdecine, les progrès sont incessants, 

aussi duit-on, parm~ les découvertes récentes, 

signaler la Poudre Louis legras,qui calme, se en 

moins d'one minute, les plus violents cès 

d'asthme, catarrhe, OPPr(%.5sion, toux de vieilles 

bronchites. Cette Poudre ruerveilleme a 

o~L,o. la plus haute récompense à l'Exposition 

de 1900. Une boite est xpé 

diée contre mandat de, 2 fr 80 (,rnp~t compris~ 

adrc~sé à M. Lonis Legra-q, 139, Bd Magenta, à 

Paris. 

CONSTANT, CAMILLE, CHARLES, ALEXANDIIE 

et MAURICE CHEVRIER, marins à La 

Chaume, ont vendu à Monsieur e FERDINAND 

LÉGER, marin, et dam Èouisr CRÉMET, 

son el ouse, de lui autorisée derneurant 

ens m'ble à La Chaume, le Fonds de 

Commerce d'Epicerie~Merce ' que 

Madame veuve CONSTANT CHEVRIER 

l'le 

D 

ce MABIEMARCHAND, lent, 

' 

dêe D u à La Climaute le dix-sept mer" avril décô- mil 

e f cent dix-neuf, et (font ils sont héritiers 

chacun your un cinquième, exploitait 

en son vivant rue du Village-Neuf, à 

La Chaume. 

Les 

Le Cabinet Dentaire Sables-d'Olonne 

de Monsieur et 

Madame JUIAO'r, eliiriirgieiis-dentistes 

d,plôméà de la Faculté de Médecive de 

Paris (successeurs de GENDRE), est ouvert 

tous les r jours, excepté le dimanche et 

les jours fé iês. de 0 heures à 5 heures. 

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L e s l e t t re s n on afran ch i e s s on t r e fu s é e s 

:'sit épila:axai:a 2 

•RENTE-QUATRIEME A 

LA PAIX CLEMENCEAU 

En Allemagne, on appelle le traité 

de paix que le gouvernement de la 

République allemande a consenti à 

signer : la paix Erzberger. Il a même 

une bien mauvaise presse ce pauvre 

Erzberger. On le traite de tous les 

noms : fléau de l'Allemagne, buveur 

de honte, etc. 

En France, on pourrait appeler le 

traité qui vient d'être signé, le 28 juin, 

la pàix Clemenceau. Et de fait, il y 

est bien pour quelque ch-ose ce vigour 

reux homme qui, depuis vingt mois 

qu'il est chef du gouvernement, a su 

conduire la France vers ses destinées 

et la guerre vers son but. 

Clemenceau a toujours. ses aever- 

saires. Quand il est devenu président 

du Conseil en octobre 1917, on a dit : 

c'est un démolisseur. Il va jeter le 

trouble dans les partis, arrêter Pierre 

ou Paul ou Joseph, faire une politique 

personnelle de rancune et d'exécutions„ 

et il nous conduira à la catastrophe. 

Clemenceau a fait la guerre, comme 

aucun de ses prédécesseurs n'avait 

su la faire, et il l'a gagnée. 

Oui, mais quand la dislocation du 

Iront allemand est arrivée et que l'ar- 

mistice a été signé, ceux qui disaient 

cela : «Clemenceau a gagné la guerre s, 

s'entendaient aussitôt riposter par les 

mêmes adversaires du grand vieil 

homme : « Vous dites qu'il a gagné 

la guerre! Comment cela? Tout seul ? 

Avec sa canne et son casque de tran- 

chée? Et nos poilas? Et nos généraux? 

Et Foch, et Pétain? » 

Les moins militaristes devenaient 

tout à coup de fougueux admirateurs, 

de l'armée pour n'être pas obligés de 

devenir admirateurs de Clemenceau. 

Nous nous entendons bien, n'est-ce 

pas? Quand nous disons : Clemenceau 

a gagné la guerre, nous comprenons 

par là qu'il a été le cerveau qui orga- 

nisa la victoire, le chef suprême qui 

rallia autour de lui tous les éléments 

. un peu épars jusqu'alors de cette 

victoire qui ne pouvait être douteuse 

si tous les efforts de tous les Alliés 

étaient enfin coordonnés, groupés, 

dirigés simultanément vers un but 

bien déterminé. 

Clemenceau a battu le rappel ; il a 

rendu confiance aux uns, il a convaincu 

les autres de la nécessité d'accomplir 

certains -sacrifices d'amour- 

propre dans l'intérêt commun, il a 

obligé tout- le monde à se presser, à 

ne pas perdre un seul instant, en-un 

mot, il a donné l'impulsion nécessaire 

à tous les éléments de succès que les 

Alliés avaient dans leur camp et dont 

ils n'avaient pas su, jusqu'alors; ob- 

tenir tout le parti qu'on en pouvait 

tirer. 

Ce n'est un secret pour personne 

qu'avant Clemenceau nous marchions 

tous à la défaite, tout en ayant dans 

notre jeu les plve beaux atouts. 

Bon, concéderont, à bout d'argu- 

ments, les adversaires du Président 

du Conseil. Il a gagné la guerre, mais 

il ne saura jamais faire la paix. Cle- 

menceau est un impulsif ! Il faut un 

guerrier pour diriger la guerre, il 

tant un diplomate pour conduire à 

bien des négociations de paix. Clemenceau 

restera, au cours des négo- 

ciations, l'homme qui a dit un beau 

jour à l'empereur d'Autriche : « le 

comte Czernin a menti ». 

Malgré tout, Clemenceau fut nommé 

Président de la Conférence de la Paix 

et même, comme cette Conférence 

s'éternisait en discussions à perte de 

vue, il réduisit à diX tout d'abord,. 

• puis à quatre le Conseil des Membres 

directeurs des négociations. 

Alors, ce furent des hurlements. 

Voyez ces dictateurs qui prétendent, 

à eux quatre, résoudre tous les problèmes 

de la paix. Ils ne s'entendront 

jamais! Ils n'ahoutiront pas. 

Ils ont abouti. Un beau jour on a 

appris que le traité était prêt et que 

l'Allemagne n'avait plus qu'à envoyer 

ses plénipotentiaires pour le recevoir. 

Quand on en a eu connaissance, 

Asmeacco...cectsecte.... 

(»titi ll e (le 

Ce Journal est désigné 


...(151,37(.111,letr . 

AU BUREAU DU JOURNAL, CITEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


No t re De vo ir 

on a dit : jamais l'Allemagne ne 

signera. 

L'Allemagne a signé. Et sans doute 

Clemenceau y est bien aussi pour 

quelque chose. Ainsi, ce démolisseur 

a démoli la puissance allemande et 

montré cri même temps qu'il savait 

construire : il a construit le difficile 

édifice de la paix. 

Et maintenant, écoutez-le : 

La paix, noirs dit-il, ne serait que là 

fallacieux mirage d'un jour si nous n'étions 

pas capable de vivre d'abord en paix avec 

nous mêmes, c'est-à-dire de donner comme 

fondement de la paix extérieure la paix 

intérieure à notre propre pays. 

Ce langage a de nouveau trouvé 

des sceptiques parmi les irréductibles 

adversaires de Clenienceau, parmi 

ceux appela jadis les muets du 

sérail parce que, silencieux en sa 

présence, ils ne savent que conspirer 

aussitôt que le chef a tourné le dos. 

Clemenceau, disent ils, a pu être 

l'homme de la guerre ; il a fait la 

paiX, soit, ,ruais son rôle est fini ; que 

vient-il se mêler maintenant de faire 

la paix intérieure ? Il n'en est pas 

capable, ce n'est pas dans son tempérament. 

Jamais les socialistes ne 

lui pardonneront, les radicaux non 

plus ; on l'a supporté parce qu'il le 

fallait, dans l'intérêt de la défense 

nationale, mais son gouvernement, 

une fois la paix revenue, n'est plus 

possible. Il 'ferait bien mieux de partir 

en beauté.' Nous lui tresserions des 

couronnes et nous parlerions de lui 

avec émotion. 

Mais Clemenceau poursuit sa tâche; 

les chiens hurlent, la caravane passe; 

il sent.qu'il a encore des devoirs im- 

périeux à accomplir et que le pays 

qu'il a sauvé de l'abîme a encore 

besoin de lui. 

La paix, il faut la consolider. Il faut 

que la France, encore étourdie par la 

bataille, soit capable de tirer parti de 

la victoire et de la paix; il faut qu'elle 

se mette résolument au travail. Il faut 

la paix sociale. 

Et Clemenceau veut aussi gagner 

cette paix-là ! 

GEORGEs LAURENCE. 

les Clemenceau aux Sables-d'Olonne 

--- - 

On ne se doute guère que des CLEMEN- 

CEAU ont habité Les Sables-d'Olonne. 

Or, en 1663, un sieureean Clemenceau 

était trésorier de- l'Hôpital. C'pst lui qui 

en 1676 (18 mai) et en 1677 (âil.out), déli- 

vra quittance d'un legs imperant qui fut 

fait en 1675 a cet établissement par un 

riche curé de La Chaume, Jean Leferon, 

bachelier en Sorbonne. 

Co M ités teéj 

Il existe â Bordeaux une rue Cleme n ce a u, 

quartier des Chartrons. Mais il ne s'agit 

pas du Grand Georges ! 

On connaît un Capitaine de Navire, qui 

s'appelaitClemenceau.(fourna/de Ve rdu n , 

1767). 

Je n'insiste pas sur les Clem'enceau 

Bretons, car ils n e furent pas marins. 

ij 

D' Marcel BAunourx. 


q.es Sables 


(Ancienne havre) matin soit 

Samedi 5 juillet 9 2 9 47 

Dimanche 6 - 10 35 ' 11 18 

Lundi 7 11 54 - - 

Mardi 8 - 0 25 0 50 

Mercredi 9 - 1 13 1 35 

hindi 10 - 1 55 2'14 

Vendredi 11 2 32 2 50 

Gra nde M arte , le 15 juif., à 4 h. 49 mat. -- 86 

Hommage de la Ville des Sables 

A l'occasion de la rets de l'anniversaire de 

l'Indépendance des Etats-Unis, M. Fontaine, 

adjoint, a adressé à M. le Général Pershing, 

la lettre suivante 

Mon Général, 

Au moment où la noble Nation Améri- 

caine s'apprête à fêter l'anniversaire de 

son indépendance par une manifestation 

nationale, et où les Armées alliées vont 

enfin recueillir les fruits de leurs souf- 

frances par une paix glorieuse et durable, 

je tiens à vous adresser, au nom de mes 

Concitoyens, nos sentiments de sympathie 

et de gratitude pour la part prise par 

l'Armée américaine dans cette longue 

1 5 Juillet 1.919 

Lies Affaires. Publiques sont les "Nôtres 

e s t d e - l es c on n aî tre e t d'y pren dre par t e t n o t re In t érê t n o us l e c omman de imp éri e us em en t 

pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. 

RÉDACTEUR - GÉRANT 

lutte pour le Droit et l'Humanité, et à 

vous exprimer plus persimnellement la 

satisfaction que nous avons éprouvée à 

recevoir dans notre' Ville, pendant quel- 

ques années, des éléments de troupes 

américaines qui ont contribué grandement 

à affirmer les liens de confraternité et de 

camaraderie existant• entre nos deux 

Nations. 

Veuillez agréer, mon Général, l'expres- 

sion de nos sentiments de haute considé- 

ration. FONTAINE, adjo in t . 

Le -Prix du Pain 

Par arrêté de M. le Préfet de la Ven- 

dée, le prix maximum du pain est fixé 

ainsi qu'il suit, dans Je département, à 

partir du 5 juillet. 

Pain au-dessus de 1 kilogramme, 

0 fr. 60 le kilogramme. 

MM. les Maires gardent le droit de 

taxer le pain, dans leurs communes res- 

pectives, suivant les contingences loca- 

les, au-dessous du prix indiqué par cet 

arrête. 

Aux Bénéficiaires d'Allocations 

Le Jo u rn a l Ofic ie l vient de publier une 

circulaire adressée aux Préfets, par la- 

quelle le Ministère de l'Intérieur invite 

les bénéficiaires actuels de la loi du 5 août 

1914 sur les allocations militaires, à faire 

à la Mairie de leur résidence, une décla- 

ration sur leur situation de famille en vue 

de l'établissement d'un nouveau modèle 

de certificat d'admission. 

La déclaration est obligatoire. Les inté- 

ressés ont un délai de quinze jours à partir 

du 16 juillet pour accomplir cette forma- 

lité. Seules en sont dispensées les fa- 

milles qui, en raison de la démobilisation 

de leurs soutiens, ont déjà été inscrites 

au taux dégressif. 

Les Grandes Vacances Scolaires 

En raison du surcroît de travail fourni 

par le personnel du fait de la guerre, M. 

le Ministre ,ide l'Instruction publique a 

accordé la faveur des années précédentes 

et fixé à deux mois la durée des grandes 

vacances de 1919. 

En conséquence, M. le Préfet de la 

Vendée a limité cette période-ainsi qu'il 

suit pour les Ceoles élémentaires et mater-, 

nettes : sortie, mercredi 30 juillet, après 

la classe du_ soir; rentrée, mercredi 1°' 

octobre, à l'heure réglementaire. 

Dans l'Octroi 

Parmi les préposés d'octroi qui reçoi- 

vent la médaille) d'honneur en argent, nous 

relevons le nom de feu M. Jean Flaire, 

ex-receveur d'octroi au bureau de l'Abat- 

toir, aux Sables-d'Olonne. 

Electricité 

En réponse à une .pétition de MM. les 

Hôteliers et ReStaurateurs, tendant à ob- 

tenir l'éclairage électrique jusqu'à la fer- 

meture du théâtre pendant la Saison bal- 

néaire, ainsi que l'éclairage partiel du 

Remblai, M. Fontaine, adjoint, a adressé 

à M. Pottier, propriétaire de l'Hôtel du 

Remblai et de l'Océan, la lettre suivante, 

en le priant de vouloir bien en communi- 

quer le texte aux signataires de la pétition : 

» En réponse à la pétition, en date du 

16 juin, que vous avez bien voulu nous 

transmettre, nous avons l'honneur de 

vous faire connaître que la Compagnie 

concessionnaire fera tout son possible 

pour. donner l'électricité, au cours de la 

Saison balnéaire; tout au moins jusqu'à 

minuit et même au-delà de cette heure, si 

toutefois les approvisionnements en charbon 

sont suffisants. 

» D'ailleurs, si, primitivement, l'arrêt 

de la distribution de l'électricité a été fixé 

à 11 heures, c'est que cette heure avait été 

imposée par le service du contrôle de 

l'électricité au Ministère, en raison juste- 

ment des difficultés rencontrées pour constituer 

des réserves de charbon. 

» L'éclairage au gaz, do même que 

l'éclairage électrique, comme aussi la 

question du chauffage, sont donc intime= 

ment liées à la question du charbon. 

» On ne peut, par suite, rien assurer ni 

rien prévoir de façon définitive. Ce qu'on 

peut dire - et ce que je vous prie de 

vouloir bien répéter aux signataires de la 

pétition - c'est que nos efforts tendront à 

donner satisfaction aux intérêts du com- 

merce, de l'industrie et de notre popu- 

lation. 

» Mais peut-être ne réussirons-nous pas 

toujours. 

» Nous espérons qu'il sera possible - 

mais encore rien n'est Complètement dé- 

cidé à ce sujet - d'éclairer le Remblai au 

moyen de quelques lampes électriques. 

Toutefois, il ne faut pas compter que cette 

j 

de l'A rrondissem en t 


Aeclà 

- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

: afère MA. '1' HÉ., 

installation puisse' être terminée avant la 

fin du mois de juillet. 

» Celte deuxième question n'offre, d'ail- 

leurs, qu'un intérêt secondaire et notre 

première préoccupation doit être de four- 

nir l'éclairage particulier, industriel et 

commercial. 

»Veuillez agréer, etc... » 

Toujours la question du Gaz 

Bien avant l'arrivée des baigneurs sur 

notre Plage, et prévoyant les doléances 

qui ne manqueraient pas de se produire, 

nous avons fait entendre des plaintes 

successives au sujet de la détestable 

distribution du gaz aux abonnés. 

Nous demandions notamment que sans 

augmenter la consommation, on assurât 

tout d'abord le service de la cuisine par 

une distribution de 7 à 8 heures ; 10 heu- 

res 1/2 à midi et de 17 heures à 19 heu- 

res 1/2 ; au total 5 heures. C'était peu et 

cependant nous sommes persuadés que 

nos hôtes s'en contenteraient, comprenant 

eux- mêmes que des restrictions 

doivent encore s'imposer, en matière de 

charbon et de ses dérivés. 

Voilà que le Phare embouche aujour- 

d'hui la même trompette. L'union faisant 

la force, peut-être arriverons-nous à 

briser la force d'iriertie qu'on nous oppose. 

Récompenses pour Sauvetage 

Par décision en date du 21 juin 1919, le 

Commissaire aux Transports maritimes et 

à la Marine marchande a accordé pour 

faits de sauvetage, les récompenses sui- 

vantes : 

M. Jacques Méchineau, patron pêcheur, 

inscrit à Saint-Gilles-sur-Vie, domicilié à 

Croix-de ,Vie, témoignage officiel de sa- 

tisfaction . le 25 avril 1919, entre Ille- 

d'Yeu et le Continent, s'est jeté à l'eau 

tout habillé et peu de temps après avoir 

déjeuné pour sauver un matelot tombé de 

l'avant du bateau de pêche Omega . S'ai- 

dant du câble du chalut, a pu ramener le 

naufragé jusqu'à bord. 

Lejeune Charles Babiller, 13 ans, domi- 

cilié à La Chaume, médaille d'argent de 

2° classe , le jeune Aimé Martin, 15 ans, 

à La Chaume, et M. Georges Printz, 

Paris, témoignage de satisfaction : le 24 

août 1918, à La Chaume, le jeune Babiller 

s'est jeté à l'eau pour porter secours à 

trois fillettes qui se trouvaient cernées par 

la mer, sur unerocher, et dont l'une qui 

avait cherché fieregagner le rivage avait 

disparu, emportée par un courant violent; 

après avoir réussi-à sauver celle- ci, s'est 

porté au secours de la seconde, qu'il a 

également ramenée à terre. Retournant 

une troisième fois sur le lieu 'du sinistre, 

s'est trouvé à bout de forces et a dû être 

secouru à son tour par le jeune Martineet 

M. Priiez, qui ont sauvé la troisième fillette. 

M. Edgard Bruneteau, chaudronnier aux 

SableS, Médaille de -bronze ; M. Gabriel 

Rigolage, aux Sables, gratification de 50 

francs ; le jeune Victor Daniau, 15 ans, 

aux Sablés, témoignage de satisfaction : 

le 11 août 1918, sur la plage des Sables, 

M. Bruneteau s'est porté au secours d'une 

baigneuse qui ne pouvait regagner la terre 

et appelait au secours. Mais, emporté par 

la violence du courant, a dû renoncer à 

l'atteindre après >dix minutes d'efforts, et 

a été, à son tour, secouru par le jeune 

Rigolage qui se baignait à proximité, 

pendant que le jeune Denier' ramenait le 

corps inanimé de la baigneltee. 

Sauvetage 

Samedi 28 juin, vers 1 heure de l'après- 

midi, les personnes qui se trouvaient sur 

la Plage, près le Bar des Roches,-enten- 

dirent des appels au secours poussés par 

un gamin de 10 ans,le jeune Guittonneau, 

qui étant à la pèche aux crabes dans les 

rochers ne s'était pas aperçu que la mer 

montait "et l'entourait déjà. 

La situation était très critique, aucune 

barque ne se trouvant à proximité pour 

aller porter secours en temps voulu. 

Les nommés Léon Jaunet, 15 ans, et 

Eugène Francheteau, marin permission- 

naire, qui se trouvaient sur la Plage se 

mirent résolument à l'eau, quoique com- 

plètement vêtus, et nagèrent jusqu'à la 

roche où se tenait le gamin, Quelques 

minutes plus tard la mer aurait enlevé 

le petit imprudent. 

Nos compliments les plus sincères aux 

deux sauveteurs qui, nous l'espérons, re- 

cevront bientôt la récompense méritée. 

Il est regrettable que la petite balei- 

nière conçue par M. Marcel Massé, si 

légère, si facilement transportabie pour 

les sauvetages sur le bord de la côte, soit 

actuellement en reconstruction. 

Postée à. proximité des rochers, elle 

aurait été toute §,pecialement désignée 

pour coopérer à ce sauvetage. 

des Sables -d 'O lon n e 

1' 


doit é tre adress é à, M. Val ère MA THÉ , R éda c t e u r- G éran t 

Le « Tour de France » aux Sables 

Mercredi soir, le Vé loce - Clu b Sa b la is , 

après admission d'une dizaine de nou- 

veaux membres, entendit son président 

M. Rochier, correspondant de L 'A u to, 

donner tous les détails sur les préparatifs 

de l'arrivée, aux Sables, du « Tour de 

France ». 

M. Audebert, le dévoué vice-président 

du V.-C. S. s'occupe de l'organisation ma- 

térielle, qu'assure la Ville. C'est dire que 

tout sera à point pour recevoir les vail- 

lants coureurs, partis le matin à 3 heures 

de Brest. 

L'horaire établi, indique 16 h. 55, comme 

heure probable d'arrivée en notre Ville. 

Le service d'ordre, sur l'Avenue de la 

Gare, comprendra un piquet de soldats, la 

gendarmerie, la police, et sera dirigé par 

notre sympathique Commissaire de police, 

M. Piétréra. 

Pour le contrôle, M. Rochier a trouvé 

parmi les membres du V.-C. S. et des 

Sociétés locales, tous les concours utiles. 

De nombreux dons lui ont été spontanément 

offerts, parmi lesquels : Phare de 

la L o ire, 20 fr.; M. Limousin, correspon- 

dant de nombreux journaux, 20 fr.; des 

Tigres Ve nd ée n s , 20 fr.; M. Ménage, arma- 

teur, 10 fr.; M. Busson, coiffeur, rue du 

Centre, 10 fr.; M. Diacre, délégué de 

l'Aviation, 10 fr.; M. Lafar,gue, Café de l a 

P lag e , 1 0 fr . ; M. Hugueny, P ierro t Go ur- 

m an d , 10 fr . ; Sp o r t-Na u t iq ue Sa b la is, 20 

fr.; M. Duhisson, président du S.-N. S., 

10 fr.; Société Générale, 20 fr.; M. James, 

nouveau propriétaire du Café du Com- 

m e rc e , 10 fr.; sans compter ceux offerts 

par la Ville des Sables, par le Syndicat 

des Commerçants et par le Vé l oce- C lu b 

Sa b la is . • 

Grâce à ces dons, de nouveaux prix 

atlectés spécialement,à l'arrivée aux Sa- 

bles, sont créés : le 1• arrivant recevra 

50 fr.; le 2°, 30 fr.; le 3°., 20 fr.; en outre, 

la catégorie B recevra 100 fr. pour le 1•; 

50 fr. au 2°; 25 fr. au 3°; 20 fr. au 4°; 15 fr. 

au 5 °; .10 fr. au 6°..Si un coureur de la 

catégorie B se classe dans les trois pre- 

miers arrivants aux Sables, il recevra 

donc deux prix. 

\ Au nom de tous lee.sportmen, de cha- 

leureux remerciements sont adressés à 

tous les généreux donateurs. 

Les coureurs séjourneront aux Sables 

jusqu'au dimanche soir 6 juillet. Pour le 

départ, les opérations de contrôle com- 

menceront à 22 heures, au siège du V.-C. S. 

(Café du Commerce ) . Le départ sera donné' 

à 24 heures, au carrefour des Portes de 

Talmont, pour l'étape Les Sables-Bayonne 

(474 kilomètres), la plus longue du «Tour 

de France », 

Dans le but d'assurer la sécurité du 

public à l'arrivée des coureurs, le Maire 

des Sables vient d'interdire la circulation 

sur l'avenue de la Gare, depuis l'embran- 

chement de la route de Nantes jusqu'au 

point terminus de la course, place de la 

Barre. 

L'accès de la Gare sera autorisé par la 

rue de la Passerelle, pour la petite vitesse, 

et la rue du Gazomètre, pour la Gare des 

voyageurs. 

LA SAISON 

Que sera la Saison 1919, la Saison de la 

Victoire et de la Paix ? .Le* Augures sont 

unanimes à prédire que cette année la 

vité et au dévouement inlassables de 

l'aimable maître de céans, M. Audubon- 

Chapautau, le Grand Casino, en deuil 

durant cinq années, Va ouvrir ses portes et 

concourir ainsi au succès do la Saison. 

Pour sa réouverture officielle, aura lieu 

à 3 heures, la réception des Autorités mu- 

nicipales et locales, suivie d'an vin d'hon- 

neur, offert ffir l'aimable Directeur. 

La Musique Municipale, sous la direction 

de son nouveau chef, M. Belleville, se fera 

N° 1.837 






imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place da la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion e t suivantes . la ligne 0 fr. 375 




On traite à forfait le les Annonces périodiques on continues 


phones IL »AL -IL 

entendre sur l'admirable terrasse. Elle 

exécutera notamment : 

Port-A r t hur (allégro mil.) L. BELLEVILLE.. 

R eady For Fun (one step).. J. BETTY. 

Sur la Saône (valse) L. BELLEVILLE. 

A ls ot ee e t Lorr a ine (al. mil.) BEN TAvoux. 

Over There (marche) M. CORAN. 

Puis un feu d'artifice de jour, avec bom- 

bes japonaises et grand bal dans la salle 

des fêtes sous la direction de M. et NP°'° 

Letournel, professeurs de danse. Enfin, le 

soir, à 8 h. 1/2, nouveau grand bal. 

Ayant su composer un tel programme 

pour un jour d'ouverture, M. Auduhon 

doit nous réserver des surprises pour le 

cours de la Saison. Des indiscrets préten- 

dent qu'une troupe d'opérette viendra 

bientôt nous faire oublier l'affreux cauche- 

mar'vécu pendant cinq années. Mais n'an,. 

ticipons pas, faisons confiance à ceux qui 

détiennent les glorieuses destinées de 

notre Grand Casino. 

er. 

La Fête de la Victoire 

En attendant les grandes fêtes commémoratives 

de la Victoire qu ene manquera 

pas de nous donner la Municipalité, on a 

fêté samedi aux Sables la signature du 

traité de paix. 

Une retraite aux flambeaux.' à laquelle a 

pris part la Musique municipale, a parcouru 

nos principales rues, entraînant 

avec elle toute la population sablaise. Sur 

le parcours nous avons remarqué quelques 

monuments publics fort bien illuminés 

- la . palme revient à la Gare - 

ainsi que plusieurs maisons particulières. 

La Sous-Préfecture était plongée ce 

jour-là dans l'obscurité complète. Aull'aitelle 

été oubliée dans la répartition du 

crédit départemental? 

Le « Circuit du Val de la Loire » 

La grande épreuve organisée par 'Le 

P hare et L 'Oues t s'annonce comme de- 

vant remporter un très joli succès. Elle 

marquera certainement la vraie renais- 

sance du sport cycliste sur rente dans 

l'Ouest. 

Prix de la 1" étape (Nantes-Angers, 13 

juillet, 140 kilom.). 150, 80, 65, 60, 50, 45, 

40, etc., en tout 40 prix. 

Prix de la 2• étape (Angers-Nantes, 14 

juillet), 125, '75, 60, 50, etc., en tout 15 prix. 

Classement général ; 300, 200, 150, 100, 

90, 85, 80, 75, 70, 65, etc., en tout 24 prix. 

Classement spécial pour les coureurs 

régionaux licenciés : 1- prix 50 francs et 

plusieurs autres prix en espèces. 

Classement spécial pour les coureurs 

des classes 20 et au-dessous : 4 prix dont 

deux de 15 francs au premier à Angers et à 

Nantes. 

Classement spécial pour les amateurs : 

plusieurs prix en nature. - Primes d'éta- 

pes'à Cholet et à Ancenis : 25 et 20 francs. 

Engagements ouverts aux licenciés A. 

et B. de PU. V. F. Droit d'engagement 

1 franc, remboursable à tout partant. Der- 

nier délai 8 juillet à midi, à Nantes, 12, 

place du Commerce. 

Dans le Bâtiment 

Les Syndicats patronaux du Bâtiment, 

comprenant 117 délégués de la région, 

réunis en Congrès à Saumur, ont clôturé 

leurs travaux samedi soir. 

Avant de se séparer, ils ont décidé que 

le prochain Congrès aurait lieu l'année 

prochaine, aux Sables-d'Olonne, dans les 

premiers jours de juillet. 

Ville des Sables -d'Olonne verra défiler 

sur sa Plage sans rivale, en outre des 

Ligue Française 

fidèles habitués, une multitude de nouveaux Nous avons annoncé que M. Louis 

hôtes, .qui viendront des quatre points car- Billiau avait été nommé délégué général 

dinaux, le Nouveau-Monde compris. 

de la e Ligue Française », que président 

Et pourquoi pas du Nouveau-Monde ? 

. MM. Ernest Lavisse, Général Pau et 

Est-ce que nos puissants alliés, pendant 

leur séjour de deux années parmi nous, 

n'ont pas reçu un accueil tel qu'ils ne 

Emile Berlin. 

Cette délégation, bien entendu, n'atteint 

en rien l'autonomie des brillantes sections 

de la Ligue à Angers, Nantes, Le Mans, 

puissent, de retour chez eux, vanter notre La Flèche, Saumur, Ancenis, La Roche- 

bienveillante hospitalité. 

sur-Yon, Les Sables-d'Olonne, Parthenay, 

Pour recevoir dignement ses hôtes, le Bressuire, Thouars, etc... 

Plage des Sables se montre coquette ; la La mission de Délégué Général con- 

grève se pare de tentes multicolores, tansiste 

surtout à rechercher de nouveaux 

dis que les élégantes cabines de bains 

délégués et à former de nouvelles sec- 

s'alignent sur le front de mer ; seuls nos 

coursiers, à longues oreilles, conservent , 

encore un air belliqueux. C'est la Paix ! 

tions dans les départements du Maine-et- 

Loire, Sarthe, Mayenne, Loire-Inférieure, 

Vendée, Deux-Sèvres. 


C'est la Victoire! 

M. Louis Billiau, 10, rue Bodinier, à 

La Saison, virtuellement ouverte depuis 

le mois de juin, va être consacrée officiel- 

Angers. 

lement dimanche prochain. Grâce à l'acti- 

Pauvre Bébé 1 

Un accident, qui a coûté la vie à un en- 

fant de 4 ans, le jeune Paul Merlaud, dont 

les parents sont domiciliés aux Sables -d'O- 

lonne; s'est produit mercredi dernier sur 

la ligne des Sables à Tours dans les conditions 

suivantes : 

M-• Merlaud était seule dans un com- 

partiment avec ses deux enfants, l'un âgé 

de 4 ans, l'autre de 8 mois, se rendant à 

Fontenay par Chantonnay. A peu de dis- 

tance de la gare de La Roche, le petit Paul

étant pris d'un besoin pressant- la mère 

le plaça près de la portière. Quelques se- 

condes après la port iére s'ouvrait, et l'or- 

fiant tombait du train'. 

Aux cris poussés par Merlaud, vo les 

voyageurs des compartiments 1 isins t tiré- 

rent la sonnette d'alarme, mai e riin ne 

s'arrêta qu'à trois kilomètres de la. M. Èë- 

mondet, directeur (le l'Ecole primaire su- 

përieure de Chantonnay, (lui se trouvail 

dans la même voiture que 1%1"'" Merinud, 

descendit, et, accompngné , (lu garde-fr,in 

Appolinniire, se mit te i la ico-lierche Me l a 

petite victime. On 1, a trouva à cent riic~tres 

à peine de l'aiguillage de Forges, couchÔe 

sur il le talus, le front sanglant, le liras droit 

échiquëtê, mais respirant e ncore. Le chef 

de gare, aussitôt prévenu, fil apporter un 

:,rancard et transporter le pauvret à l'hôpi- 

a]. Il y est décédé dans la nuit de mer- 

credi àjeudides suites de fracture (lu cril ne; 

on avait dû, en outre, l'amputer (lu bras 

droit. 

M Merlaud a déclaré que la poignée 

intérieure mot de la portière était bien sur le 

fermé. Malgré cela, la porte s'est ou- 

verte, comme elle l'avait fait déjà dans le 

parcours des Sables à La Roche. 

Le corp-, de l'enfant a été transporté, 

vendredi- aux Sablqs-d'Olonne. 

Objet perdu 

Il a été perdu, dimanche dernier, de la 

. 

r Bisqon à la place de la Liberté, un sac 

e Recordonne t soie de couleurs, contena 

lusieurs objets. Prière à la personne qui 

a trouvé de le rapporter, 31, rue du 

Centre. Il y aura récompense. 

Bal de Sablaises 

A l'occasion de la Fête de l'Indépen 

,lance Américaine et du a Tour de France 

cycliste »51 deux grands bals de Sablaises 

auront lieu vendredi et sairiedi soir, au 

Cha le t des P ins , à La Rudehêre. 

Qu'on se le dise!... 


Le Docteur BRILLAUD, Oculiste à 

Nantes, donnera des consultations aux 

Sables-d'Olonne, to u s le s samedis, au Dis- 

pensaire de la Croix-Rouge, rue des Jar- 

dins, de 8 heures 30 à 12 heures et Cie 

13 heures 30 à 15 heures. 

opâonne 

État-Civil (du 25 juin au 2 juillet). 

P ro in e, sge3 de Afct r ia (7 e . ' - Stanislas-Logis 

Cantin, marèclial-fle's-lo~-is-eliefau2,chas- 

seurs à cheval, et \iarie~-',Ii,gdeleine-Al- 

ni ëe -Clémence Papon, couturière, au bourg. 

Ma r iag e . - Tliëob,,tld-lienri Guilbaud, 

employé de chemins (le fer à Saint-Mai- 

xent-sur-Vie (Vendée), et Reine-Arthé- 

mise-ConstanLe Doussier, couturiére, à 

Sauveterre. 

Dëcès . - Région Marie-Angèle Grondin, 

31 ans, épouse de Sylvain Groussin, cul- 

tivatrice à Champaillas. - Alfred-LéoCi - 

Constant Roy, 8 ans, à La Girvière. 

Tribunal COFfOCt!Dnnel des Sables 

Mudience d it Mercred i 2 ,~ J u in 1 9 1 9 

Coups, blessures et menace de mort 

- 

Le 10 avril 1919, au Bernard, les époux 

Berthomé, furent réveillés par un individu 

qui leur dit' que le feu était aux Fonte- 

nelles. LorsquéBerthomé eut go ouvert S C 

porte, l'individu le saisit à la 

rge et 

demanda de l'argent en le menaçant de 

mort. Aux cris poussés par Bertliomô les 

diqJ'aru. 

voisins accoururentmais l'agresseuravait 

jours auparavant, M`- Guillet 

(Rose), 'elques 71 ans, cultivatrice à Saint-Avau- 

gourd-des-Landes avait été., ell e aussi, 

menacée de mort, par le même individu, 

si elle ne remettait pas une certaine 

somme d'argent. 

Enfin, dans la nuit du Ji au 12 avril la 

station du Givre fut cambriolée par un ou 

. 

plusieurs individus. On constata que di- 

vers colis adresses à des habitants de la 

commune avaient disparu. 

Après enquête, les soupçons se lier- 

tèrent sur Durandet (Louis- È'raiiWis), 26 

ans, domestique sans domicile fixe, car 

un canne trouvée à la porte des époux 

Berthomë-Bernar(l et un outil dont se 

servent les maréchaux-ferrants pour cou- 

par la corne des chevaux furent reconnus 

parle père Durandet comme étant la pro - 

priété de son fils. 

Durandet est condamné à deux ans Lie 

prison et 100 francs d'amende. 


Pu 2 6 Ju in au 3 Itt i l le t . I Q I .Q 

NAISSANCES 

Colette. Marie-Lou !se Delberghe, rue du Bas- 

tion, 8. 

PROMESSES DE MARIAGIES 

Ferrand-Auguste-Ilenri Roux, forgeron, rue 

du Centre, 31, et Marie-Clêmentine G,,b3rt, 

couturière, rue du Centre, 48. 

MARIAGES 

Arsèn Louis-Pa 1-1-lenri Ganachaud, débilant 

rue a, de la sa Bauduère, et Mari~-Armlnce Xavé' 

rineTaveneaud, sans profes-.,ior;, aux Chirons 

d'Olonne. 

Si.tu, Raspiengeas, typographe, rue du La- 

lais, e et Louise-Heririette clarrion, -eiiis pro, 

fession, à Vidaillet (Creuse). 

DÉCÈS 

Louise Barroux, 80 ans, sans profession, -veuve 

de Firmin Bouron. (11.). 

Jean-13aptiste Dumoulin, 76 ans, sans prof. (FI.). 

Irland -Ernestine Lhériteaii, 29 ans, poisson- 

niéra, , bc. ~euv a de Charles-Lucien Rousseau, 

4 

Ieva~d de Castelnau. 

Franç ise-Marie-Paulette Bougniot, 8 mois, 

car du Centre. 

it,r,e-Eugénie Fournier, 61 ans, j~urna- 

fière, épouse de Gustave-Jean Guitié, rue du 

Chàteau d'E.c, Si. 

Fernande Veillet de Veaux de Sancy, 63 ans, 

propriétaire, veuve de Edouard~Adolphe 

Cherneux, route de Talrijont. 

Cami le 

de ht Justic~, Alex IL). 

if~a LTui~o Jous2~t, (; mois, rue 

Elie-Ed~,onl S,mon, 61 ans, retr.aité, époux 

de S Aimée-Chai-lo:te Simoncau, 19, rue du 

Ba tion. 

Joséphine ~ Denise - Marthe Charrier, 21 ans, 

pouturière, rue des Soupire. 

Sectioa de L'a Chaume 


Emile-Pierre Le Loreux. menuisier 

et Marie-Marguerite Comptant, papetière, 

à Liste-en-l~'gault (Meuse). 

MARIAGES 

Désiré Abras, mécanicien (mobilisé), à Paris, 

18, impasse Monviso, et, Marie-1] enriette- 

Victorine Roy, sans prof.> 80 bis, Gde-Rue. 

Certifié par l'Imprim-ur soi~aÎgnô, 

i 


Dimanchc6juillet. -Ass. gag.:Chantonna Y, 

Gué-de-Vell il ire, La ngevi 1 le (aux Ra bouillières), 

Les Lucs, La Mothe-Achard, Poiroux, Saint- 

Pi,r,e-du-Chemin. 

Lundi 7. - Aisepay, Breuil-Bairet, Maille- 

~i,, Noirmoutier, TîfIauge-~. 

Mardi 8. -- Challans, Chantonnay (marché 

à iiestiaux), mortagne, Rocheservière, Saint- 

G~oi,ges-de-Montnigti. 

Me-redi 9. - L'Oie. 

leccli 10 - Avrillé, Palluan, Vouvant. f 

Samedi 42. - Fon.ten~y(veatix t 

M m3zlel~ 

REMERCIEMENTS 

AuGUSTE, BOU- 

Monsieur et Madame 

GNIOT et leur Famille, remercient bien 

. 

sincèrement les personnes.qui leur ont 

fait l'honneur d'assister aux obsèques de 

Françoise BOUGNIOT 

leur fille, petite fille et parents, et s'excu- 

sent auprès de celles qui, par omission, 

n'auraient pas étë itivitëe,~. 



Madame JXJIIOT, chirnrgiens-dentis- 


Paris (successeurs de GENDRE), est ouvert 

tous les jours,*excepté le dimanche et 

l es jours fériés, de 9 heures à 5 heures. 

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Il n'exis te pas de remède plus efficace que 

la Poudre Louis hegras pour calmer instai.ta- 

nément les pins violents accès d'asthme, ca- 

,tarrhe, essopfflement, toux de vieilles brou- 

chites, suites d'itifluenzi et de pleurésie. Le 

rhumes négligés guérissent de même rapides 

ment par l'emploi de cette Poudre merveil- 

lente qui a ob *-ou la plus haute récompense à 

l'Exposition Universelle de 1900. Une boîte est 

expédiée franco contre. mandat de 2 fr. 80 (loi- 

pôt compris) adressé à M. Louis Legras, 139,13d 

magenta, à Paris. 

merCe 

Vente de Fonds de Com 


Suivant acte reçu par 10aitre MOREAU, 

taire aux Sables-d'Olonne, le seize juin 

Do 

mil neuf cent dix-neuf', enregistre, Mon- 

sieur GUSTAvc GILLIER etM8d8Me LOUISE 

CHAUCHET, soi, épouse, débitants, de- 

tirant aux Sable»d'Olonne, t vendu 

nie 

à Monsieur VICTOR IIÉDAN,4%-'~ommer- 

t, et Madame MAIIIE CHAILLOUX, 

Ça" 

épouse, demeurant ensemble à La 

"' 

Roche sur-Yon le Fonds de Commerce 

de Débitant de Vins exploité aux 

Sables-d'Olonne, rue de la Bauduère, en- 

ble, le matériel et le droit au bail des 

se' 

lieux où il est exploité. 



de là- seconde insertion et. seront mortes 

C)t>"i,e 

en l'Etude de Maître MORE'AU, 


- Po u r prem ière inse r t io n 

Vente de Fonds de 

MOREAU. 

DEUXIEME INSERTION 

Commerce 

Suiv4m acte sous signature privées 

en date du vingt juin mil neuf cent dix- 

neuf, enregistié, Madiime VICTORIA MA- 

THE, débilante, demeurant aux Sables- 

d'Olonne, rue des Ecoliers, nunié Te 7, a 

vendu à Monsieur Louis VERNAGEAU. 

demeurant aux Saldes-d'016nne, place de 

la Barre, le Fonds de 

Commerce de 

Café-Buvette qu'elle *xploitait aux Sa- 

bles-d'Olonne, rue des Ecoliers. 

LIS oppositions, s'il y a lieu, devront 

être fa tes dans les dix jours (lui suivront 

la présente insertion et seront reçues chez 

M iisieur TORTEREAU, agent d'affaires 


Po ur de ux ièm e Insertion 

TORTEREAU. 

Etude de Maître J. PERRIN, huissier- 

a udiencier aux Sables-d'Olonne, rue de 

la Poissonnerie (successeur de Maître 

LALÈBr), 

Prvi-nière Insertion 

Suivant procès-verbaux dressés ~par 

Maître PERRIN, huissier aux Sables- 

Vingt_ 

d'Olonne, en date des vingt-six et 

se t , juin mil neuf cent dix-neuf, enregis- 

?Î 

tres 

il procë 

a élC dé 'à la Vente aux 

S 

Enchères publiques (les MEUBLE., 

OBJETS MOBILIERS et MATE- 

RIEL, dépendant du-Fonds de Commerce 

de Monsieur EUGÈNE JOUSSET, cafetier, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, rue de 

1110tel-de- Ville, numéro 6. 


reçue., dans les dix jours de la deu iême 

insertion en l'Etude' de Maître PERRIN, x 

huissier aux Sables-d'Olonnï,, 

Po ur p remiè re inse r t io n 

J. PEI~IIIN. 


de Monsieur MÉ~-Acp, 29 ter, rue 



PREMI1~RE INSERTION 

Suivant acte sous seings privés en CI 

du premier juillet mi] neuf cent dix-neuf, a 

enre fe t~c istré, Monsieur et Madame RINEAU, 

ca rs, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

ontvendu à Monsieur JAMES, derneii- 

rant à La Roche-sur-Yon, le Fonds de 

Commerce de Café dit 

CILe, 

le 

CAFE D U 

COMMERCE, qu'ils exploitaient aux Sa- 

bles-d'Olonne, rue Nationale, numéro 79, 

et rue Hoche, numéro 8. 


être faites au plus tard dans les dix t jours 

de la deuxième insertion et seron reçues 

au domicile de Monsieur JAMES, rue 

Nationale, numéro 79, et rue Hoche, on- 

mêro 8, aux Sables-d'Olonne. 

Po ur p remiè re ins e r t io n : 

AGUESSE. 


PREMIER AVIS 


date du vingt-quatre juin mil neuf cent 

dix-neuf, Monsieur Louis ANCEL, lier- 

loger-bijoutier, a vendu à Monsieur AN- 

-SIELME BOUSSAIS, demeurant aux Sables- 

d'Olonne, 23, rue du Gazomètre, le Fonds 

de Commerce d'Horlogerie -Bijou- 

terie-Orfèvrerie qu'il exploitait aux 

Sables-d'Olonne, rue des Huiles, 49. 

au plus Lard dans les dix jours 

être Les faites oppositions' s'il y lieu' devront 

de la seconde insertion, et seront reçues 

49, rue des Halles. 

Po u r p remiè re inse r t io n 

a 

A. BOUSS4IS. 

D isso lu t io n, de Soc ié té 

DEUXIÈME AVIS 

Par délibération de l'Assemblée Génê- 

rate- extraordinaire de la Bo u la ng e r ie 

Coop é~a 1 ive Sa b la is e , en date du =Î a 

duin mil neuf cent dix-neuf, la diss CI 

cette Société a été prorÏoncêe. 

Toutes réclamations au sujet des oféra- 

lions de cette Société devront être ailes 

au plup tard dix jours après la présente 

insertion et être adressées à Messieurs 

BRETHOMÉ, négociant à La Chaume-, 

PAUL GUEREAULT, rue Guynemer et 

CHABOT, 37, rue du Palais, aux Sables- 

d'lionne, nommés liquidateurs par CI 

éhbération 

en date du treize avril mil neuf 



audiencier aux Sables-d'Olonne, rue de 

la Poissonnerie (successeur cle Maître 

,). - 

LALÈRE 

Vellte je L~JC~ t 1 J-) 1 e 

Le SAMEDI DOUZE JUILLET mi] 

neuf cent dix-neuf, à une h e u r~ e t demie 

du so ir, dans une Salle sise Cours Blos- 

sac, numéro 16, il sera procédé par le 

Ministère de Maître J. PERRIN, huiSsier, 

à la Vente aux Enchères publiques, d'une 

Geft 4 

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Fête de la Victoire 

Voici le programme deS fêtes organisées 

par la Municipalité pour la célébration de 

la Victoire et de l'anniversaire du 14 

Juillet.: 

DIMANCHE 13 JUILLET 

A 9 h e u res .— Hommage rendu aux morts 

de la grande guerre, inhumés au cimetière 

des Sables, par les autorités civiles et 

militaires, les troupes de la garnison, les 

élèves des écoles et les sociétés consti- 

' tuéeS. Organisation du cortège à 8 h. 1/2, 

place de la Liberté. 

A 2 1 h e ures . — Grande retraite nationale 

aux flambeaux (fanfare de cors de chasse), 

avec le concours des tambours et clairons 

volontaires des diverses sociétés de la 

Ville, de la garnison, de la population. 

Formation à W h. 1/2, place de la Liberté. 

A 22 h e ures . — Grande fête nautique de 

nuit sur la rade'et sur le Remblai avec le 

concours de la garnison ; simulacre de 

défense contre une attaque de côte par 

sous marins. 

LUNDI I4 JUILLET 

.A 8 he u res . — Salves-d'artillerie. 

A 8 h . 30 (place de la Liberté). — Géré, 

mollie militaire de remise de décorations, 

revue des troupes en présence des autorites 

civiles et militaires et des diverses 

sociétés de la Ville. — Défilé des troupes 

et des sociétés. 

A 14 h e u res . — Vin d'honneur offert, 

au Grand Casino, parle Conseil Municipal 

à tous les citoyens des Sables et de La 

Chaume qui, mobilisés à un titre quelconque, 

ont contribué à la défense du Pays. 

(L'entrée sera contrôlée par la présentation 

d'une carte personnelle que les participants•sont 

priés de retirer dès maintenant 

À la Mairie. 

A .1 5 h e u res (place de la Liberté). — 

Exercices et jeux exécutés par diverses 

sociétés sportives. 

A 20 h e u res (place de la Liberté). — 

Concert instrumental par la Musique Municipale. 

A 2 1 he u res . — Grand bal à la Poissonnerie. 

-7 

Une vente d'insignes dont le produit est 

destiné aux régions libérées, sera faite, 

au cours de la journée du-14 juillet, par 

des jeunes filles de la Ville. 

A n is impo r ta n t . — A l'occasion des 

Fêtes Nationale et de la Victoire, le Maire 

des Sablez,prie ses concitoyens de vouloir 

bien pavoiser et illuminer leurs maisons 

et leurs bateaux. Il compte d'ailleurs sur 

le concours et l'initiative de tous pour 

donner à cette fête un éclat particulier., 

Il ne sera pas envoyé d'invitations aux 

Groupements, Sociétés, Ecoles, devant 

participer à l'exécution du programme. La 

présente publication en tiendra lieu. 


Le coupon des cartes de charbon portant 

le n" 1 du mois de juillet est mis en 

distribution. Ce coupon aura une valeur 

de 5Q kilos. Les coupons du mois de juin 

Seront valables jusqu'au 15 juillet. 

• 

Distribution du Gaz • 

La distribution du gaz aux abonnés est, 

ainsi fixée : de 6 h. 1/2 à 7 h. 1/2 ; de 

10 h. 45 à midi et de 18 heures à 20 heures. 

Légion. d'Honneur 

Le sous-lieutenant Paul DOLIVEUX, du 

35' d'infanterie (active) : 

Jeune officier plein d'allant, qui s'est signalé 

par son courage et son mépris du danger. A 

été tué, le 6 septembre 1914, en mitraillant sa 

section à J'attaque sous un jara— de mitrailleuses 

des plus violents. A été ciré. 

Le lieutenant DoliveuX était le fils du 

sympathique Secrétaire Général de la 

Mairie des Sables. Il appartenait à la promotion 

de Saint-Cyr, dite du s Drapeau », 

qui avait juré d'aller à l'attaque gants 

blancs et casoar au shako. 

Avis aux Mobilisés 

Dans le programme des fêtes du 1.1 

juillet, figure un vin d'honneur offert, au 

Grand Casino par le Conseil Municipal, à 

tous les Citoyens des Sables et de. La 

Chaume qui, mobilisés à un titre quelconque, 

ont contribué à la défense du Pays. 

L'entrée sera contrôlée par la présentation 

d'une carte personnelle que les participants 

sont priés de vouloir bien retirer, 

dès maintenant, à la Mairie. 

Horaire des Trains 

L'Administration des Chemins de fer de 

l'Etat vient de mettre en vigueur un nouvel 

"horaire des trains a la date du 8 juillet 

courant. 

Dép ar ts des Sa b les . — 4 h. 55 ; 9 h. 48 

(3' classe pour une distance de 50 kilomètres); 

15 h. 15; 49 h. 35. 

- A rr i v ées a ux Sa b les .— 6 h. 40 (3° classe 

pour une distance de 50 kilomètres) ; 

9 h. 39.; 16 h. 37 ; 17 h. 35 (3° classe pour 

une distance de 50 kilomètres); 20 h. 24. 

On nous fait espérer la mise en marche 

prochaine d'un train express pour Paris 

partant des Sables à 11 h. 41 et un omni- 

On an 

fr.»» 

6 fr.»» 

Organ e de Con-l utés 

No tre Dgvo ir e s t d e l es e on nai tre e t d'y p r en dr e par t . e t n o tre In t érê t n o us l e c omm an de imp éri e u s em en t 

Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. -- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous. 

bus partant de La Hoche à 13 h. 30 pour 

arriver aux Sal 'us à 14 h. 22, en remplacement 

du train mixte qui rentre en notre 

ville à 1611. 37, après deux heuresile trajet. 

Dons Généreux 

Le Comité de l ' Un ion des Femmes de 

Fra n c e des Sables avait fait un appel en 

faveur des habitants des régions dévastées, 

auxquels il a-dresse les objets de première 

nécessité. 

Il est heureux de remercier bien sincèrement 

la ville des Sables qui a voté une 

souscription de 200 francs et la commune 

de Notre Damé-de-Monts qui lui a adressé 

50 francs, 

SOciété de Secours Mutuels 

Dimanche dernier a eu lieu-à la Mairie 

des Sables, la réunion générale de la 

Société de Secours mutuels des Ouvriers 

et Marins, réunion qui avait pour but 

principal le renouvellement du Bureau. 

M. Bourde, avoué aux Sables, a été -élu 

président en remplacement de M. Charon, 

démissionnaire ; MM. Pottier et T. Doré, 

ont été réélus vice-présidents ; M. Hersant 

fils, secrétaire. 

La Société ayant été invitée pur le Municipalité 

à Obrticiper aux fêtes de la Victoire, 

les membres de la Société, hommes 

et femmes, sont invités à se grouper dans 

la cour de la Mairie, le dimanche 13 juillet, 

à 8 h. 1/2, afin de prendre part au cortège 

qui se rendra au Cimetière pour rendre 

hommage aux morts de la Grande Guerre. 

Brevet Elémentaire - Ecole Normale 

L'examen du brevet élémentaire et le 

concours d'admission à l'Ecole normale 

d'instituteurs aura lieu à l'Ecole normale 

d'instituteurs, le 15 juillet prochain.. 

L'appel sera fait à 7 h. 1/4 très précises. 


Le•Bureau de l ' Un io n des Femmes de 

Fra nce invite les personnes faisant partie 

du Comité à se réunir au Cimetière des 

Sables, dimanche prochain 13 juillet, 

8 h. 3/4 du matin, afin de porter l'hommage 

de leur pieux souvenir aux soldats 

morts pour la France. 

606« Section des Vétérans 

La 606° Section des Vétéran's étant invitée 

par la Municipalité à assister aux 

fûtes du 14 juillet et de la Victoire, les 

membres de cette Société sont priées de 

se réunir dans la cour de la Mairie les 13 

et 141'juillet, à 8 heures du malin, porteurs 

de leurs insignes et décorations pour assister 

le 13 à la manifestation qui aura 

lieu au Cimetière et le 14 à la revue et au 

défilé qui auront lieu sur la place de la 

Liberté. 

• 

Rallye-Sablais 

Le Ra l lye-Sa b la is ô t. :•p t invité à participer 

aux fêtes d,u jefillet et de la Victoire, 

les membres de cette Société sont 

priés de vouloir bien se réugiii cour de la 

Mairie, . le 13 juillet à 20 Ir: ft et le 14, à 

15 heures sur le kiosque. 

Réunions Corporatives 

Les réunions corporatives des InSteutrices 

et Instituteurs vendéens restent 

fixées au -samedi 12 juillet, à 'La Roche- 

sur-Yon, Ecole de M" Berny. Mais, par 

suite des modifications dans l'horaire des 

trains et pour permettre au plus grand 

nombre possible de collègues d'y assister, 

les heures des réunions sont modifiées 

comme. suit : 

10 heures : Antituberculeuse ; ' 

10 h. 30 : Autonome ; 

13 heures précises : Amicale ; 

15 heures : Pupilles de l'Ecole publique. 

Vente de déchets de drap et de cuirs 

Des stocks importants de déchets triés 

de tissus de Mitre, coton et toile, en lots 

de 1.Q00 kilos ; des lots de déchets et débris 

d'e.cuirs, en lots de 200 kilos seront 

mis en vente au Centre de tannage, à 

Nantes. 

La vente aura lieu de gré à gré le 25 

juillet, sur soumissions cachetées, indiquant 

les prix offerts par 100 kilds. Elles 

devront parvenir au Sous-Intendant Militaire, 

au Magasin Central, 3, rue des Rochettes, 

à Nantes, avant 15 heures le jour 

de la vente. 

La Taxe de Iiixe 

Que l'on frappe d'une taxe la truelle du 

maçon ou le tire-pied du cordonnier, soit! 

Mais que cette taxe ne soit-pas qualifiée 

de.., luxe. 

Un de nos lecteurs nous conte qu'un de 

ses camarades de front, amputé clos deux 

jambes, vient de faire l'achat d'un vélociman 

: il a dû payer une taxe de luxe de 

75 francs. 

L'ironie est amère, lorsque la Princesse, 

de sa main démobilisatrice, offre à ce 

mutilé une prime de 250 francs, l'autre 

main l'écrase d'une taxe... de luxe de 

75 francs. 

Samedi 12 Juillet 1919 


La troisième session des assises s'est 

ouverte lundi à La Roche-sur-Yon. Une 

seule affaire était inscrite au rôle. Il s'agit 

d'un infanticide commis par la veuve 

Chaillot', 47 ans, journalière à llompierre, 

qui a été acquittée. 

Tour de France cycliste 

Le départ de la 4' étee Brest-Les Sables-d'Olonne 

(412 kilomètres) était donné 

samedi matin à 3 -heures ; 23 coureurs prenaient 

la route. 

L'arrivée aux-Sables-d'Olonne a eu -lieu 

dans l'ordre suivant • 1Veen Alavoine, 

17 h. 51' 45"; à ,iime longueur, e Sioux; 

puis Christophe, Masson, Coomus, à une 

1/2 longueur. Arrivent ensuite Scieur, 

18 h. 2'9"; Lambot, à 18 h. 4' 50"; 8° Jules 

Masselis, à 18 h. 23' 47; 9° (1" catégorie 

B), Vestraaen, à une seconde; Henri. 

lissier, quia eu une défaillance, arrive 10° 

à -18 h. 26' 37"; 11° Goethals, 18 h. 33' 12 "; 

Chassot, à une seconde; 13° Barthélemy, 

18 h. 44' 6". 

Le départ de notre ville pour Bayonne 

(482 kilomètres) s'est effectué dimanche 

soir, à 10 heures au lieu de minuit. Sur 

20 arrivants, 18 ont signé au contrôle; les 

deuxPélissier ayant abandonné. Alavoine 

est arrivé I" à Bayonne lundi à' 6 li. 55. 

Une foule énorme s'était portée surl'avenue 

dela Gare et la place de la Liberté où 

était installé le contrôle, le service d'ordre 

fut parfait et la réception des coureurs par 

le Vé lo c e- Cl ub Sa b l a is fut digne des uns et 

des autres. Aussi tenons-nous à adresser. 

à notre société- sportive, à son dévoué 

président M. Rochier, ainsi qu'à ses zélés 

collaborateurs nos plus sincères félicitations. 

Les Droits de Timbre 

Les nouvelles dispositions légales modifient 

ainsi qu'il suit le droit de timbre : 

Tous les titres constatant des paiements 

ou des versements de sommes soit à des 

comrnerçantg pour une cause quelconque, 

soit à des commerçants pour une autre 

cause que l'exercice de leur commerce, 

sont frappés d'une taxe de 0 fr. 20 par 

100 francs. Cette taxe est représentée par 

un timbre de quittance à apposer eu- les 

titres en question. 

Sont exempts de cette taxe : 1° Les titres 

constatant l'extinction - d'une dette par 

compensation de contusion ; 2° les acquits 

des chèques et effets de commerce ; 3" le 

renouvellement des effets de commerce ; 

4° les quittances de 10 francs et au-dessous, 

sauf- pont- compte ou solde ; 5' les 

reçus relatifs aux opérations de comptes 

courants ; 6^ les reçus ou quittances relatifs 

aux sommes consignées chez des 

officiers publics ou ministériels. 

• 

Acte de probité 

M. Colas (André), en villégiature Cha le t 

de l 'Es tacade , a trouvé un sac à main de 

darne contenant un reçu de dépôt de 2.500 

francs à la Société Générale ; un portemonnaie 

avec 185 francs et divers bijoux 

en or. 

Le tout a été déposé ail Commissariat 

de police où la propriétaire, M".° Lucienne 

Morin, d'Annonay (Ardèche),-clescendue à 

l 'Hô te l J o u e t , a été heureuse de le re, 

trouver. 

Amateurs d'Huîtres 

Quelques amateurs d'huîtres sablaises 

se sont introduits dans les parcs de la 

Grancle-Garlière, appartenant à M. Moïse 

Gril et ont soustrait une grande quantité 

de ces mollusques. 

Un des auteurs du vol est, croyonsnous, 

connu de la Justice, qui continue à 

informer. 

Grand Américain Skating 

Le Grand Américain Skating, dirigé 

par M. Bouglione, qui depuis six mois a 

obtenu dans la France entière un si grand 

succés, fera samedi prochain son ouverture 

aux Sables, place du Gaz. 

Dimanche 13 et lundi 14 juillet, soirées 

de gala ou quatre professeurs américains 

prêteront leur concours. 

Nul doute que les amateurs de fou rire 

s'y donneront rendez-vous 



Pour ivresse contre Bectant (Auguste), 

54 ans, marin-pêcheur, rue clu Port. 

77-endée 

c 

RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère MATHÉ 


N ° 1.838 



PRix DU NUMÉRO : 10 CENT. 


Insertions légales et jncliCiaireS it M. ROCHE-JOURDAIN, 

imprimeur de la 'Vendée Répu b l icain e , Pace de la 

Liberté. 

ANNONCES 




° TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex. 

On traite à forfait pries Annonces périodiques ou continue. 

( l in s de I ' A rrondissemen t des Sables -d'Olonne 

• 

• 

La Réforme Electorale 

Pour infraction. à la police des specta- 

La Chambre a voté lundi, sans 

cles contre Bela-y (Raoul), 17 ans, marin, 

cation, l'ensemble de la loi électorale, 

rue de l'Epicerie. 

retour du Sénat. 

Pour défaut- d'éclairage et de plaque 

Le scrutin d'arrondissement a vécu. 

indicatrice contre M. Clément Labbe, 40 

Après une longue discussion sur l'article 

10 qui supprime le second tour de scrutin,. 

ans, auto 437 P-7, commerçant à Luçon. 

« en attribuant à chaque liste autant de sièges 

que la- moyenne contient de fois le 

quotient électoral s, l'enseinble de la loi 

MALADIES DES YEUX • 


est adopté par 334 voix contre 121. 


(Le quotient électoral est déterminé en divi- Sables-d'Olonne; to us les same d is , au Dissant 

le nombre des votants, déduction faite pensaire de la Croix-Rouge, rue des Jar- 

des bulletins blancs ou nuls, par celui des dins, de 8 heures 30 à 12 heures` et do 

députée à élire. On tétermine la moyenne de 

chaque liste en divisant par le nombre de- 

13 heures 30 à 15 heures. 

si 

candidats le total des suffrages qu'ils ont 

Moab Eire 

obtenus.] 

Fête de la Victoire et de la Paix. 

Cour d'Assises de la Vendée — Cette fête organisée par la Municipalité 

aura lieu aVhc le concours de la Musique- 

Municipale des Sables-d'Olonne, sous la 

direction de son chef, M. Belleville. 

D im a n c h e 13 ju il le t . — A 2 heures de 

l'après-midi, courses en sacs, courses à 

pied et en brouettes,. jeux de collin-maillard 

; nombreux prix ; distributibh de médailles 

et de décorations au profit dds 

régions libérées. — A 4 heures, vin d'honneur, 

cour de la Mairie, offert aux combattants 

de la grande guerre présents dans 

leurs foyers ; lotis poilus, tous Olonnais 

qui, à un titre quelconque ont été mobili- 

-sés, sont invités à'y prendre part ; pendant 

le vin d'honneur, la Musique Municipale 

jouera la Ma rse i l la ise et le Choe u r des 

G iro ndins . - De 4 h. 1/2 à 5 h. 1/2, place 

de la Mairie, concert par la Musique : 

1. La M a rs e i l la is e (hymne), Rouget de l'Isle; 

2' 'h ymne am ér ica in , Wesly ; 3. L a B e a lfan • 

pon n e , Wesly; Flyw i e a n g l a is , Wesly; 5° Sur 

la Sa ô n e (valse), L. &Bevin° ; 6 .- Ready Fo r t 

Fun (one step), Williams ; 7° Po r t - A r t h ur 

(allegro militaire), L. Belleville; 8Q O v er Th ere 

A m er ic an , Wd l i s ; 9. A lsac e e t L o rra in e (allegro 

militaire); Ben Tajoùx. 

A 7 h. 1/2,- euverture du gradd hal 

poptrlaire„salle de la Mairie. —A 8 heures, 

sonnerie toutes les cloches de l'Eglise. 

=. A 91. 1/2, illumination féerique-ides ' 

édifices communaux, de la rue des Sables 

et des acacias de la promenade; continuation 

du bal populaire. 

L undi 14 J u i l le t . .— A4 heures du matin, 

salves de mouseeterie. — A 5 heures, 

nouvelle sonnerie des cloches de l'Eglise. 

— A 4 heures, bal populaire, salle de la 

Mairie. A 9 h. 1/2, nouvelles illuminations; 

grande retraite aux flambeaux. — 

A 10 heures, feu d'artifices..— De 10 h. 1/2 

à minuit, continuation du bal. 

A l'occasion de ces deux jours d'allégresse 

et d'ilnion patriotique, le Maire 

engage les habitants à pavoiser et à illu- 

miner. 

Syndicat dés Chasseurs Olonnais. 

— La,réirSion du Syndicat des Chasseurs 

Olonnais a eu lieu dimanche dernier 

sous la présidence de M. Benjamin 

Guinemand. Ce dernier, ayant manifesté 

le désir de donner sa démission, M. Valère 

Mathé, maire, a été élu président du Syndicat 

à-Eunanimité des membres présents. 

— État-Civil 2 au 9 juillet). — 

Na is s a nce . , — Robert-Marcel-Stanislas 

Moreau, fils de Edouard, cultivateur, et 

dé Hachette Sourieau, à La Girvière. 



Samedi 12 juillet 3 8 3 26 

Dimanche -13 — 3.43 3 59 

Lundi 14 4 15 4 32 

Mardi 15 — 4 49 5 6 

Mercredi 16 — 5 22 5 4l 

Jeudi 17 ' — 5 58• 0 16 

Vendredi 18 — 6 35 6 56 

Grande M arte , le 15esii.,-à. 4 h. 49 mat. -7 86 

Tribunal Correctionnelles Sables 

A ud ience du Mercredi 2 Juil le t 1 9 1 9 

Vols 

Profitant de. l'absence cle M"" Octavie 

Coussot, poissonnière, qui l'occupait en 

journée le 18 juin, Clotilde L..., femme B..., 

49 ans, -journalière rue du Bastion, aux 

Sables, dérobait un drap de lit qu'elle revendit 

2 francs à une personne délicate,(1) 

elle s'empara également, d'après la victime, 

de près de 100 kilos de charbon. 

Le Tribunal la condamne à 8 jours de 

prison. 

— 8 juin dernier, Mn. Barranger, 

partait aux vêpres après avoir fermé toutes 

les portes à clef, tandis que son mari, 

aubergiste et épicier, 24, rue de la Boulangerie, 

à La Chaume, étant blessé à la 

jambe, allait se coucher. 

Il y avait à peine quelques instants qu'il 

était couché, qu'il entendit du bruit dans 

le magasin ; descendu il ne vit rien d'anormal 

et il retourna se couch-er ; niais le 

bruit se renouvelant à nouveau il redescendit 

et il surprit alors sa voisine la 

femme Favallier. (Marie), veuve Rozier, 

59 ans, ménagère à La Chaume, qui inter-, 

rogée, lui répondit ingénuement qu'elle 

venait chercher de l'épicerie. M. Barranger 

lui ayant fait remarquer que les portes 

étaient -fermées à clef, elle se troubla et 

lui remit plusieurs billets. Une fois sortie, 

la femme Favallier intervertit les rôles et 

• 

7Céléphone i•44 


do i t ê tre adress é e M. Valère MA THÉ , . R éda c t e u r-Géran t 

accusa M. Barranger de lui avoir pris lesbillets 

qu'il montrait à un voisin. 

Le Tribunal, faisant le discernement, la 

condamne à 3 mois et un jour de prison. 

Bris de Clôture 

Inculpée de bris de clôture et violation 

de domicile pendant l'absence de M. Louis 

Marcellin, 61e ans, 89, rue de la Justice, 

aux Sables, parti à Talmont le 30 mai dernier, 

B... (Andrée), 25 ans, sa domestique, 

est condamnée à 16 fr . d'amende 

avec sursis le Tribunal n'ayant retenu que 

le bris de clôture. Plaidant M°L. Lecomte. 

-Chasse en temps prohibé 

Pour avoir chassé en temps prohibé 

Boucard (Louis), 55 ans, marin à l'Iled'Yeu, 

est condamné à 50-francs d'amende 

et à la confiscation' de l'arme. 

— Duguet (Jean-Louis), 37 ans, cultivateur 

à Châteauneuf, et Deriez (Eugène), 

36 ans, chapentier au même lieu, pour 

chasse en temps prohibé, sont condamnés 

chacun .à 50 fr. d'amende et à la confiscation 

de leurs fusils. Plaidant M°P. Lecomte. 


nu .1 au 1,0 Ju i l le t 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Francine-Pierrette - Marie* Gourdon , inipasse 

Martineau-Robert, rue du Bastion. • 


Pierre-Aimé Bonnaud, cultivateur à Jard, et 

Mari•Louise-Françoise. Chevillon, journalière 

aux Sables. 

Charles-Joseph Febvre, boulanger à Rochefort, 

etGeorgette,Marie-Louise Thévin, employée 

de commerce au même lieu. 

Armand-Elle-Marcel Ciautour, forgeron (croix 

de guerre), et Marie-Perrine Renon, journa - 

hère, à Nantes. 

MARIAGES 


• • 

Joseph-Georges-Aimé Besseau, maçon, routede 

Talmont, et Berthe-Jeanne-Rose-Anna 

Mat, sans profession, -rue de la Bauduère. 

Marcel-Moise Brugiès, facteur enregstrant at:x 

chemins de fer de l'Etat, route'd'Olonne, 21, 

et Irèneleanne-Etiennette Mathé, sans profession, 

avenue de la Gare, 88. 

5 25 

25 » 

100 » 

500 » 

1,000 » 

10,000 » 

DÉcÉs 

Eugénie-Victoire flobert,'M ans, 'ans- profession, 

veuve de Léon-Sylvain-Eugène Hégenne. 

(H.). 

Eulatie-Armance Mage, 73 ans, sans profession, 

veuve de Eugène-Joseph Musseau, rue 

du Château-d'Eau, 67. - 

tion de La Chaume 

DÉCÈS 

Jean- Guillaume Coublant, 28 ans, matelot à 

bord du yapeur Tunis ie , 

époux de Victorine- 

M a rie-Louise Le Reste. Mor t po ur la France . 


11.1 CAPIFAILIISATION 

, SOC1ÊTÊ ANONVM0 (FONDItE on 1888) 

Entreprise privée assinettie au contrôle de l'Elat 

Capital Social 5 Millions 

S i ège Social : 3 rue Louis - le-Gran d , Paris 

La Cap i ta l isa t ion n 'a pas interrompu un 

seul jour ses opérations pendant la guerre. 

Aussi mensuellement avons-nous des remboiirsements 

dans la région. 

C'est ainsi qu'au tirage du 1er juillet, les 

Bons n°. 336 672 et 339 551 sont sortis remboursables 

chacun 500 francs, soit 1.000 fr. à 

1.,.., aux Sables-d'Olonne. 

Le Bon no 319.398 sorti remboursable 

500 francs à M. Léopold Boulin, forgeron en 

voitures, rue du Grand Moulin, à Luçon, 

Les Bons ni' 614.808, 617,687 et 620 566 à 

Miie Suzanne 'Lucas, étudiante aux Herbiers, 

1.500 fr . (sortis non en règle, en retard de )plus 

d'un an, sur ses versements). 

. Les Bons 623.447 et >626.326 sont sortis 

remboursables à 500 fr. chacun, soit 1.000 fr., 

à Mon Eugènie Chelem, couturière à Saint- 


Le Bon n° 663.753 sorti remboursable à 

-500 francs à Mu. Angeline Renard, écolière, 

rue de la Préfecture à La Roche-sur-Yon. 

Pour renseignements et pour souscrire, 

s'adresser à AL FRANCIS HERAUD, correspondant 

principal pour l'arrondissement - des 

Sables- d'Olonne, Villa. Simone, 7, rue Montebello, 

aux Sables- d'Olonne. Ne pas confondre 

La Capita l is a t ion avec les sociétés similaires 

dont le nom est accompagné du mot • capitalisation 

i. 

Le plus, sûr des Placements 


et qu'il ne coure aucun risque? 


plus rémuhérateur des placements surs, en 

achetant des Bons de la Défens e Na t iona l e . 

Voici à quel prix on peut obtenir ivimédiatement 

ces titres : 

PRIX NET DES 


MONTANT SOMME A PAY E R POUR AVOIR 

DES BONS 


&l'échéance I MOIS 3 MOIS S MOIS I AN 

99 70 99 » 97 75 

5 » 

20 

95 0 

498 50 495 488 75 475 » 

997 » • 990 e 977 50 950 » 

9,970 » 9,900 » 9,775 9,500 » 

On trouve les Bans de la Défense Na t iona l e 







Dimanche 13 juillet. — Ans, gag. : Angles 

la Ville d'Angles), Champ-Saint-Père (à 

Nouailles), Martinet, Saint-Germain-le-Prinçay, 

Tallud-Sainte-Gemme. 

Lundi 14. — Bouin Fontaines. 

Mardi 15. — La Roche -sur -Yon (foire aux 

•chiens), La Chaize-le-Vicomte, Jaudonnière, 

Mouchamps. 

Mercredi 16. — Damvix, Essarts, Berme. 

nault (jeunes veaux), Saint-Pierre-du-Chemin. 

— Ass. gag. : Curzon. 

Jeudi 17. — Boissière-de-Montaign (volailles), 

Chapelle- Achard, Commequiers, Poiré-sur-Vie, 

Pouzauges. 

Vendredi 18. — Sainte-Hermine (jeunesveaux), 

Sainte-Hilaire-des Loges. 

Samedi 19. — Apremont, Champ-Saint-Père, 

Garnache. 

Conseil d'hygiène 

Les affections des voies respii-atoiresreçoivent 

souvent de la chaleur un véritable coup 

de fouet. C'est ainsItlqu'en été beaucoup d'asthmatiques 

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Paris. 


PREMIEI AVIS 

,e,-,luivant acte reçu par Maitre MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, le deux juillet 

-mil neuf cent dix-neuf,- enregistré, 

Monsieur AUGUSTE -EUGÈNE-LOUIS MAR- 

GRIS, menuisier, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

et ses Enfants, ont vendu à 

Monsieur AUGUSTE BRÉMAUD, restaurateur, 

et Madame MARGUERITE SARRAZIN, 

son épouse, demeurant à La Rochelle, le 

Fonds de Commerce de Débitant 

de Vins exploité aux Sables-d'Olonne, 

rue Nationale, numéro 75, comprenant la 

clientèle, l'achalandage et le mobilier en 

dépendant, le droit au bail d e s lieux où il 

est exploité. 




en l'Etude de Maître MOREAU, notaire. 

Po u r p rem ière in se r t io n : 

MOREAU. 


PREMIER AVIS 


notaire aux Sables-d'Olonne le six juillet 


ALBERT LOUGUET, restaurateur, et 

Madame JULIE JAEMY, son éponte, demeurant 

ensemble à La Forgerie, commune 

d'Olonne, ont vendu à Monsieur 

PIERRE PIVETEAU, débitant, demeurant 

à Toulon, 28, rue de la République, le 

Fonds de Commerce de Cafetier- 

Restaurateur qu'ils exploitent au Chale t 

M ire i l le, comprenant l'enseigne et le nom 

commercial, la clientèle, l'achalandage et 



être faites au plus tard clans les-dix jours 

de la seconde insertion et seront reçues en 

l'Etude de Maitre MOREAU, notaire. 

Po u r p re in iè re in ser tion : 

MOREAU. 

Etude de Maitre CHARBONNIER, notaire 

aux Sables-d'Olonne, 1, rue•Bisson. 


-PREMIÈRE INSERTION 

Suivant acte reçu par Maitre CHAR- 


le deux juillet mil neuf cent dix-neuf, Madame 

ANNA VENTADOUR, commerçante 

en coutellerie et parapluies, veuve. de 

Monsieur JEAN SERRE, demeurant aux 

Sables-d'Olonne, a vendu à Monsieur- 

Louis LERTE, coutelier, et dame MARIS 

REGNIER, son épouse, demeurant ensemble 

précédemment à Angoulême et 

depuis peu aux Sables-d'Olonne, le Fonds 

de Commerce de Coutellerie et 

Parapluies qu'elle exploitait aux Sablesd'Olonne, 

place du Grand-Canton, comprenant 

la clientèle et l'achalandage, le 

matériel d'exploitation et les marchandises. 

Les oppositions; s'il y a lieu, devront 



en l'Etude de Maître CHARBONNIER, 

notaire. 

Po ur p remiè re inse r t io n : 

CHARBONNIER,

Etudes de Maître G. CHARON, avoué, 

29, rue de la Poissonnerie aux Sablesd'Olonne, 

et de Maître MOREAU, 

notaire, aux Sables-d'Olonne. 

Vente sur Licitation 

D'UNE 

WATSON 

Sise aux Sables-d'Olonne 

R ue du Ce n t re, n ° 48 

Et d'UNE REMISE 

au même lieu 

faisant suite à la Maison ci-dessus, et 

ayant façade sur la rue de l'Hôtel -de- 

Ville. 

Adjudication le Samedi deux Août 

mil neuf cent dix-neuf, à q ua to rze he ures, 

en l'Etude et par le Ministère de Maître 

MOREAU, notaire aux Sables-d'Olonne. 

Désignation des Immeubles à Vendre 

PREMIEII LOT 

Ville des Sables-d'Olonne 

Une MAISON, sise aux Sables-d'Olonne, 

rue du Centre, numéro 48, comprenant 

un rez-de-chaussée, composé de trois 

grandes pièces, un premier étage composé 

de deux chambres et deux cabinets ; 

grenier avec trois chambres mansardées. 

Cave, cour, le tout d'une contenance de 

cent cinquante-six mètres quarante environ, 

tenant par devant la rue du Centre, 

derrière Mademoiselle Denise Prouteau, 

d'un côté à droite Madame Bouillier et à 

gauche Madame Chevalier. 

Mise à prix : D ix m i l le fr . , ci. 10.000 

DEUXIÈME LOT 

Une Remise ayant façade et entrée sur 

la rue de l'Hôtel-de-Ville, et communiquant 

avec un hangar faisant suite à la 

cour du premier lot et à prendre sur le 

premier lot ci dessus, le tout d'une contenance 

de quatre-vingt-deux mètres carrés 

environ, tenant à Mademoiselle Prouteau, 

à M. Colinot et au premier lot. 

Mise à prix : D e ux m i l le fr . , ci. 2.000. 

Fa c u l té de ré u n io n p o u r ces de ux l o ts . 

La dite vente a lieu en vertu d'un jugement 

contradictoirement rendu entre les 

parties y dénommées par le Tribunal 


le six mate neuf cent dixneuf, 

enregistré. 

Aux requétes, .poursuites et diligences 

*de : 

1° Madame HENRIETTE-MODESTE LE- 

TARD, veuve de Monsieur PAUL GO - 

BERT, demeurant aux Sables-d'Olonne; 

2° Mademoiselle HORTENSE GOBERT, 

célibataire majeure, demeurant aux Sables-d'Olonne 

• 

3° Mademoiselle MARIE GOBERT, célibataire 

majeure demeurant aux Sablesd'Olonne 

; 

4° Monsieur HENRI GOBERT, serrurier, 

demeurant à %aris, 43, rue Richard- 

Lenoir ; • 

Ayant Maître CHARON, pour avoué 

constitué. . 

En présence de Madame veuve PAUL 

GOBERT, née HENRIETTE BOUHIER, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, 45, quai 

Franqueville, 

« Prise tant en son nom personnel 

-» au besoin que comme tutrice natu- 

D relie et légale de PAUL-RENÉ-GUY 

.» GOBERT, son fils mineur issu de 

» son union avec son défunt mari. » 

Ayant Maître GERMAIN, pour avoué 

constitué. 

Et encore en présence ou elle dûment 

appelée de Mademoiselle ELÉONORE COUR- 

VOISIER, célibataire majeure, concierge 

à l'Hôtel-de-Ville des Sables-d'Olonne, y 

demeurant, 

« Prise en sa qualité de subrogée- 

» tutrice a d h o c du mineur GOBERT 

a sus-nominé. » 


Maître CHARON, avoué poursuivant la 

vente, à Maitre GERMAIN, avoué présent 

à la vente et à Maitre MOREAU, 

notaire rédacteur et détenteur du Cahier 



cinq juillet mil neuf cent dix-neuf. 

G. CHARO1. 

Enregistré aux Sables-d'Olonne, le cinq 

juillet mil neuf cent dix-neuf, folio 41, 

case 2. Reçu un franc quatre vingt-huit, 

décimes compris. 

Signé : A. DE MÉJANÈS. 

Etude de Maître CAMPION, notaire 

à Croix-de-Vie. 



Suivant contrat passé devant .I.laitre 

CAMPION, notaire à Croix-de-Vie, les 

seize et vingt et juin mil neuf cent dixneuf, 

Monsieur Louis NADEAU, aubergiste 

et Madame SYLVIE CHEVRIER, son 

épouse, demeurant ensemble à Croix-de- 

Vie, ont vendu à Mcfnsieur Louis NAUD-, 

commerçant et Madame Louis PONTOI- 

ZEAU, son épouse, demeurant ensemble 

à Orrouet, commune de Saint-Jean-de- 

Monts, le Fonds de Commerce de 

Cafetier qu'ils exploitent à Croix-de- 

Vie, sur le quai. 

Domicile a été élu pour les oppositions 

à Croix-de-Vie, en l'Etude de Maître 

CAMPION, notaire.• 

Avis est donné qu'en exécution de l'article 

3 de la loi du 17 mars 1909, lesa 

créanciers des vendeurs devront, pour' 

conserver leurs droits, faire opposition 

au paiement du prix entre les mains des 

acquéreurs au domicile sus-indiqué, dans 

les dix jours au plus tard de la présente 

insertion. 

Po ur de ux ième in se r t io n : 

CAMPION, notaire. 

POUR LES VACANCES 


à l ' Imp r ime r ie du J o urn a l 



Etudes de Maître Gustave CHARON, 


Sables-d'Olonne, et de Maître GAN- 

DRIAU, notaire à Beaulieu-sous-la- 

Roche (Vendée). 

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Adjudication lé Dimanche troisAoût 

mil neuf cent dix-neuf, à q u a to rz e h e ures , 


GANDRIAU, notaire à Beaulien-sous-la- 

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Vi l lag e e t e n v iro ns du s i l lage du Petit- 

Plessis aux Moines , c omm u n e de 

Be a u l ie u -so us - la-Ro c he . 

PREMIER LOT 

Une Chambill de Servitudes, une 

Grange et deux petits Toits se joignant, 

une Aire et une petite Parcelle 

de Terre appelée le G ra nd- Ve rger et le 

Ve rg e r-de-Bas, contenant ensemble quatorze 

ares quatre-vingt-dix centiares,,section 

B, numéros 1231, 1232, 1233 et 1249. 


DEUXIÈME LOT 

1° Un petit Bâtiment à .usage de 

boulangerie avec four y attenant, contenant 

environ vingt-cinq centiares, section 

B, numéro 1215 ; 

2° Une Grange contenant environ cinquante 

centiares ; 

3' Une Planche de Jardin dans le 

Gra nd- Ve rge r, contenant environ quatrevingt-dix 

centiares, section B, numéro 

1242; 

4" lit une autre Planche de Jardin 

dans le G ran d- Ve rge r, contenant environ 

un are, section B, numéro 1248. 


TROISIÈME'- LOI' 

Un Pré gras, appelé le Pré-du-Ru is - 

se a u , contenant environ quatorze ares 

soixante-dix centiares, section B, nurfléro 

1220. 

Mise à prix 800 li 


Une Pièce de Terre, appelée la No u e - 

Mo re a u, contenant environ trente-six ares 

cinquante centiares, section B, numéro 

952. - 


CINQUIÈME LOT 

• Un Pré, appelée L 'O uc h e-Cornue, contenant 

environ quarante-sept ares vingt 

centiares, section B, numéro 958. 


SIXIÈME LOT 

Une Pièce de Terre, appelée L es 

P la ises , contenant environ soixante-dixhult 

ares quarante centiares,, section B, 

numéro 1103. 


S•B•IÈ;IE LOT 

Une Pièce de Terre, appelée, le Tra i t - 

Fo ur , contenant environ trente ares Cinquante 

centiares, section B, numéro 1199. 


HUITIÈME LOT 

Une Pièce de Terre, appelée L es 

Gra n des-R iv ières, co n te n a n t quarante-cieux 

ares soixante-dix-centiares, section B, numéro 

1260. ilees 

Mise à pria; ili.t00 fr. 

NEUVIÈME LOT 

Une petite Parcelle de Terre; appelée 

la Vig n e -des-Po ir iè res, contenant environ 

cinq ares. 


TOTAL DES MISES A PRIX CI II I 

H u i t m i l le c e n t d ix fra n cs , c i . 0 . 1 1 U 


rendu sur requête par le Tribunal 


le six mai mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré. 



1° Monsieur LOUIS-AUGUSTE MOREIL- 

LES, cultivateur, célibataire majeur, demeurant 

à La Gilardière, commune de 

-Sainte-Foy ; 

2" Monsieur CÉLESTIN MOREILLES, 

cultivateur, demeurant au bourg d'Olonne, 

epirx de Madame EBNESTINE RUCHAUD ; 

3^ Monsieur EUGÈNE MOREILLES, poseur 

aux Chemins de fer de l'Etat, époux 

de Madame EUGÉNIE RUCHAUD, demeurant 

aux Chirons, commune d'Olonne ; 

4- Madame MARIE MOREILLES, cultivatrice, 

veuve de Monsieur AIMÉ TES- 

SIER, demeurant à Lu Rabillerie, cominun'e 

de Sainte-Foy ; 

5' Madame AUGUSTINE THÉAUD, veuve 

de Monsieur JEAN MOREILLES, demeurant 

à La Gilardière, commune de Sainte- 

Foy, 

« Agissant tant en son nom persona 

net que comme tutrice naturelle et 

» légale de ses quatre enfants mi- 

» neurs 1° JosEris ; 2' MA.E-Louise ; 

» ERNESTINE et 4° MAURICE. 

. Ayant Maitre GUSTAVE CHARON, pour 

avoué. 

En présence ou lui dûment appelé de 

Monsieur EUGÈNE TESSIER, cultivateur, 

demeurdint à La Rabillière, commune de 

Sainte- Foy, 

« Pris en sa qualité de subrogé- 

» tuteur ad h o c des mineurs MO - 

» REILLES sus-nominés. » 

Pour tous renseigneinents s'adresser à 

Maitre CHARON, avoué poursuivant la 

vente et à Maitre GANDRIAU, notaire; 

rédacteur et détenteur du Cahier des 

Charges. 


cinq juillet mil neuf cent dix-neuf. 

G. CHARON, 

• 

Enregistré aux Sables-d'Olonne, le cinq 

juillet mil neuf cent dix-neuf, folio 41, 

case L Reçu un franc quatre-vingt-huit 




de Monsieur MÉNAGE, 29 t e r , rue 

des Halles, aux Sables-d'Olon6e. 



Suivant acle sous seings privés en date 

du premier juillet mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Monsieur et Madame RINEAU, 

cafetiers, demenrant aux Sables- d'Olonne, 

ont vendu à Monsieur JAMES, demeurant 

à La Roche-sur-Yon, le Fonds de 

Commerce de Café dit CAFÉ D U 

COMMERCE, qu'ils exploitaient aux Sables-d'Olonne, 

rue Nationale, numéro 79, 

et rue Hoche, numéro 8. 

Les oppositions, s'if y a lieu, devront, 



au domicile de Monsieur JAMES, rue 

Nationale, numéro 79, et rue Hoche, numéro 

8, aux Sables-d'Olonne. 

Po ur deux ièm e inse r t io n : 

AGUESSE. 

Etude de Maître Jr. PERRIN, huissieraudiencier 



LALÈRE): 

Deuxième Insertion 

Suivant procès-verbaux dressés par 

Maître PERRIN, huissier aux Sablesd'Olonne, 

en daté des vingt-six et vingtsept 

juin mil neuf cent dix-neuf, enregistrés, 

il a été procédé à la Vente aux 

Enchères publiques des MEUBLES, 

OBJETS MOBILIERS et MATÉ- 

RIEL, dépendant du Fonds de Commerce 

de Monsieur EUGÈNE JOUSSET, cafetier, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, rue de 

l'Hôtel-de-Ville, numéro 6. • 


reçues dans les dix jours de la présente 

insertion en l'Etude de Maître PERRIN, 

huissier aux Sables-d'Olonne. 

:ro ter de ux ième inse r t io n : 

J. PERRIN. 

Cabinet de Monsieur AGUESSE, sucres 

saur de Monsieur MÉNAGE, 29 t e r , eue 




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INSERTION 


date da sept juillet mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Monsieur ATHANASE PENAUD, 

forgeron, demeurant à Sainte-Foy, avendu 

à Monsieur EDMOND ÉPAUD,-forgeron, 

demeurant au même lieu, le Fonds de 

Commerce de. Forge qu'il exploitait à 

Sainte-Foy, comprenant la clientèle et 

l'achalandage, ainsi que le matériel servant 

à son exploitation. 

Les oppositions, s'il y a lieu, auront 

lieu dans les dix jours de la seconde insertion 

au domicile de Monsieur ÉPAUD, 

à Sainte-Foy. 

Po u r première inser t io n : 

AGUESSE. 



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mals par ses suites. 

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Les Essarts, mercredi 16, Hô te l du Lion-d' Or. 

Pouzauges, jeudi 17. Hô t e l de France . 

La Châtaigneraie, lundi 28, Ho te l du Lion d ' Or . 

Bourneseau, mardi 29, Hô te l de la Te te -No ire . 

Les Herbiers, mercredi 30, Hô tel des Voyageurs . 


L'Herbergement, mers 6 sont, Ho te l A ndauel . 

La Mo•he-Achard, jeudi 7 . Hô t e l du Lio n - d 'Or . 

Les Sables, dimanche 1 0 , Ho t e l dis Ch eva l -Blanc. 

La Roche, lundi 11, Ho te l de l 'Europe. 

Challans, mardi 12, Hôtel d es Voyageurs . 


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Pour Favorise-r l'Economie et l'Epargne par la Constitution de Capitaux 


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Capitalisation. - . 

Depuis le début des hostilités, I...a. (7apitallrention n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les t i rages ont eu lieu exactement,le ler de chaque mois. 

Les porteurs de Bons de li-a d_laxpitali»ation qui oui cessé leurs versements 


à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs do leurs 'Bons, spit en 

écrivant à M. FRANCIS REKA U D, 'Vil la S urio ns , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre IL» Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

Vont le-nom est accompagné du mot e Capitalisation. » 

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IL' el éph one 

Organe de Com ités Rép ublica in s (le l 'A rrondiSse inen t des Sab les -d 'Olonne - 


LES ABONNEMENTS SONT REÇUS - 



'fraudions! Produisons! 

De toutes parts on entend revenir 

ces mots dans tous les discours offi- 

cieux ou autres et dans les revues et 

journaux de toutes nuances. 

Il faut travailler, il faut produire 

beaucoup pour relever notre Pays, si 

cruellement éprouvé de toutes maniè- 

res, par la guerre terrible déchaînée 

contre nous par l'Allemagne. Mais 

ces conseils écrits ou verbaux res- 

semblent un peu, n'est-ce pas votre 

avis, au choeur des artistes qui chan: 

tent : « Marchons! Marchons ! » tout 

en piétinant le plancher de la scène. 

Il faut travailler et produire, et c'est 

au moment où on le clame à pleins 

poumons partout que les grèves écla- 

tent de toutes parts, restreignant en-. 

core la production industrielle, le 

charbon et une foule de choses indis- 

pensables. 

On organise Même pour 1e21 juillet, 

chez nous et en Italie, où le besoin 

de produire se fait le plus vivement 

sentir, une grève générale. Les tra- 

vaillistes anglais sont d'accord; mais 

eux ne feront ni ne conseilleront la 

grève. En Angleterre il y suri des 

meetings dans les journées des 20 et 

21 juillet, mais dans les usines et 

ateliers, dans les mines et les bureaux, 

sur les chantiers et partout on travail- 

lera comme à l'ordinaire, tandis que 

chez nous on se croisera sans doute 

les bras et la production sera réduite 

d'un certain nombre de millions. 

On fait des démarches auprès des 

membres du Gouvernement pour qu'ils: 

mettent un frein à l'augmentation des 

prix. Mais comment le pourraient-ils, 

puisqu'ils ne sont pas armés, ou 

disent ne pas l'être, pour ouvrir la 

lutte Ne vaudrait-il pas mieux se 

défendre soi-même que d'attendre 

une aide que l'Etat est dans l'impos- 

sibilité d'accorder. L'Etat est un dieu 

impuissant. 

- Sans -recourir aux moyens violents, 

qui ont fait couler le sang dans les: 

rues de plusieurs villes italiennes, ne- 

pcut-on arrêter le flot de mercantilisme 

qui nous envahit de plus en plus et 

menace de nous submerger? 

Si on rencontre un fournisseur qui 

estampe sans scrupule sa clientèle, 

qu'on ne se contente pas de gémir et 

de se désoler. Il y a des lois applica- 

bles aux fraudeurs, aux spéculateurs 

comme aux accapareurs et à tous 

1011MV...11.3...M932:25.81rre 

Feuldeten de !a liendée R épub licaine 2G 

CCEtriit, 1.).t1.12.ACE 

Épisode de la Grande Gut. rra 191 

PAR 

110INTJEINA.ILLJE04i 

CHAPITRE III 


Michel fut tiré de ses sombres réflexions 

par l'apparition de Lambinêt qui descen- 

dait de faction, et qui se livrait à des démonstrations 

d'amitié intempestive. 

— Te voilà ! Ils ne t'ont pas blessé? Tu 

es indemne I 

Quelle chance ! Que je suis heureux de 

te retrouver. 

Je descends de faction et j'en ai plein le 

dos d'une compagnie où l'on désigne un 

sergent pour aller faire une reconnais- 

sance. 

Est-il nécessaire d'avoir un galon sur 

le bras pour pousser une barque ?- 

C'est honteux, de la part d'un capitaine 

qui nous connaît cependant, d'avoir exposé 

un sergent comme ce vieux Briscard alors 

que j'avais sollicité l'honneur de partir avec 

toi. 

. J'en ai assez d'une guerre ainsi comprise... 

Ah ! à propos, mon cher Michel, j'ai une 


No tre D e vo ir es t d e l es c on n aî tre e t d'y p r en dre par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omman d e imp érie u s em en t 

ceux qui pratiquent sans vergogne la 

hausse illicite et l'exagération des 

bénéfices. Qu'on dénonce tous ceux 

qui, après avoir déjà grassement pro- 

fité de la guerre, veulent encore assou- 

vir leurs inapaisables appétits dans 

l'après-guerre I C'est contre eux que 

t'on devrait organiser-là grève et sé- 

rieusement. 

A quoi sert une augmentation des 

salaires de 10, 20 ou ,30 'Io, si la gent 

mercantile, qui guette toutes les occa- 

sions, relève en même temps et sans 

aucun motif, ses produits de 20, 30 

ou 50 "/„ Et tout le monde sait que 

c'est ce qui se produit. 

On prépare ainsi chez nous une 

crise économique terrible, qui éclatera 

immanquablement le jour où, la paix 

devenue définitive, c'est-à -dire tous 

les accords signés et la liberté com- 

merciale rendue à tous, notre Pays 

sera envahi par les produits étrangers 

offerts et livrés à meilleur compte que 

nous pourrons les obtenir et les livrer 

nous - mêmes, 

11 n'est point besoin d'être un savant 

économiste pour prévoir une chose 

pareille. Elle est inéluctable, car on 

ne fait rien en France, ni en haut, ni 

en bas, pour parer à ce désastre me- 

naçant. 

Cassandre, me dira-t-on I Je sou- 

haiterais de tout coeur de n'être qu'un 

mauvais prophète, obéissant un mo- 

ment à une -crise de pessiinisme ; 

Mais je crains fort de ne pas me 

tromper, et je crains aussi de n'être 

pas entendu en criant comme tout le 

monde : Travaillons ! Produisons! 

,INFORMATIONS 

Prêts aux Commerçants 

La Chambre vient de voter un impor- 

tant projet de loi ouvrant au Ministre du 

Commerce un crédit de cent millions de 

francs destiné à consentir des prêts aux 

petits commerçants, industriels et artisans 

rentrés dans leurs foyers après leur dé- 

mobilisation, ou à leurs veuves, s'ils sont 

morts pour la Patrie. 

Pensions Militaires 

La pension d'un militaire tue à l'ennemi 

et proposé antérieurement pour le grade 

supérieur sera liquidéur ce grade, si la 

nomination a eu lieu postérieurement à la 

mort. 

Palmes Académiques 

Une promotion de palmes académiques, 

entièrement réservée aux membres des 

lettre à te remettre. Elle est arrivée hier 

soir par la corvée de soupe, la voici, 

iens... 

Michel reconnut tout de suite le format 

les lettres et l'écriture de Mademoiselle 

Antoinette. 

Des sentiments d'une suavité incompa- 

rable succédèrent à ceux qui boulever- 

saient son coeur. Il brisa l'enveloppe et il 

lut : 

« Mon anii, 

» Je n'ai pas de nouvelles dé mon frère? 

Est-il blessé ? Est-il tombé entre les mains 

des Allemands, je ne sais. Ma mère est dé- 

sespérée, mais moi j'ai confiance, mes pres- 

sentiments n e me trompent jamais, les 

pressentiments sont un avertisement du 

ciel et je-suis sûre que je le reverrai. 

» Mais, vous, Michel, que devenez-vous, 

que faites-vous? Vos lettres sont moins 

alertes, moins enflammées ? Etes-vous 

souffrant ? 

» J'ai aussi le pressentiment que je vous 

connaîtrai un jour. 

» Ne vous laissez pas aller au découra- 

gement. Réagissez contre les Milliers de 

misères qui vous assaillent : doute, tris- 

tesse, lassitude, fatigue et que vous me 

conterez quand nous nous verrons, car, 

je crois aux pressentiments... » 

Michel n'acheva pas la lettre, il murmu- 

ra : « Moi aussi, je crois aux pressenti- 

ments » et il éclata en sanglots. 

CHAPITRE IV 

LE CAPITAINE RENAUD 

Des jours désespérément sombres 

Samedi 19 Juillet .t 9 1 9 

e 

------- 

pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 


enseignements supérieur, secondaire et 

primaire, sera signée vers la fin du mois. 

La Date des Elections 

On prévoit, dans les milieux-qui se di- 

sent bien informés, que les élections légis- 

latives auront lieu le 26 octobre, avant les 

élections municipales. On estime que si 

l'on active les opérations de démobilisation, 

elles pourront être terminées dans la pre- 

mière quinzaine d'octobre ôu même fin 

septembre. 

Il serait alors possible de procéder aux 

élections à la date indiquée, étant donné 

qu'il faut un certain temps pour inscrire 

les démobilisés sur les listes. 

La Surveillance du Kaiser 

Il n'y a pas le moindre doute que l'ex- 

Kaiser est environné d'agents de la police 

secrète anglais et français, de telle sorte 

que mut complot ourdi pour l'aider à s'en- 

fuir de Hollande, non seulement écroule- 

rait, mais pourrait même aboutir à l'arres- 

tation de- l'homme qu'on chercherait à 

sauver. 

On croit savoir aussi que le gouverne- 

ment actuel s'est opposé à son retour en 

Allemagne, parce qu'il pourrait en résulter 

une effusion de sang. 

Les Décrets contre la Vie chère 

L ' Offic ie l vient de publier trois 

décrets contre la vie chère. 

Le premier lève la prohibition géné- 

rale d'importation qui s'applique non 

seulement à tous les textiles mais pres- 

que à tous les autres produits qui 

étaient encore prohibés par le décret 

du 1.3 juin 1019. 

Toutefois, sauf accord spéciaux, 

l'impôrtation des vins ne pourra s'ef- 

fectuer que par voie de mer et à des- 

tination des seuls ports de l'Atlanti- 

que, de la Manche ou de la mer du 

Nord. 

Un autre décret fixe le nouveau 

système de péréquation des droits de 

douane : le chiffre 3 est adopté comme 

limite des coefficients de majoration. 

Sur ces bases, la somme à acquitter 

pour une marchandise déterminée 

sera le produit du droit spécifique 

inscrit au tarif multiplié par le coef- 

ficient afférent à ladite marchandise. 

Le troisième décret rétablit la pro- 

hibition d'exportation de toutes les 

denrées alimentaires et fourragères 

produites en- France ou dans nos 

colonies en vue de les réserver aux 

besoins dn pays. 

s'étaient succédés.Latristesse contagieuse 

de Michel Rolner s'était communiquée à 

tous les hommes de la première compa- 

gnie. e 

-Par une série d'attaques, de contre-atta- 

ques, on avait gagné, perdu et regagné 

des tranchées où il fallait encore lutter contre 

une multitude de vermines. 

Les pluies glaciales persistaient. On a- 

vait eu des jours de froid insupportable, 

des jours de neige, toute la gamme des 

misèreâ qui peuvent mettre une armée aux 

plus dures épreuves. 

On avait pratiqué des sapes pour faire 

sauter des tranchées ennemies, on en a- 

vait attaqué à la baïonnette, avec des gre- 

nades à mains, de toutes manières et les 

Allemands, toujours aussi nombreux, fai- 

saient, à chacune de ces avances, un bond 

en arrière, se terraient et attendaient l'oc- 

casion de faire manoeuvrer leurs mitrail- 

leuses... ' 

La première compagnie avait subi tou- 

tes sortes d'attristants ennuis : Le capi- 

taine Pipe-aux-Dents avait été blessé, lé- 

gèrement il est vrai, mais assez pour que 

son état le fit évacuer en arrière. La com- 

pagnie avait été, "pendant quelque temps, 

à cause de cette absence, comme un corps 

sans âme. Les hommes, commandés par 

un lieutenant de grand mérite, niais nou- 

vellement promu, jeune et n'ayant pas en- 

core trouvé la manière de se faire aimer de 

vieux grognards comme eux, avaient été 

désappointée. 

Puis, des poussées cl'un ennemi, dix fois 

supérieur en nombre, les avaient acculés 

à deux échecs partiels successifs. 

e. 


'allnangrintnlantaanOnnn-n1 

I 

LES PHÉNOMÈNES DE lA PLUIE 

Quand je revins à mon poste d'observation, 

l'orage était terminé. Au 

ciel, un soleil radieux chassait hon- 

teusement devant lui les nuages, sé- 

chait les renoncules aux fleurs d'or et 

redressait le calice argenté du chèvre- 

feuille qui - s'accroche aux buissons 

d'aubépine. 

Je pris une pioche et dans la terre 

fumante je creusais une tranchée per- 

pendiculaire. Le mystère immédiate- 

ment m'apparut dans toute sa naïve 

simplicité. Ces cailloux, ces menus 

silices, ces poussières impalpables 

d'organisation atomique qui, peu 

d'instants auparavant l'ondée se cotoyaiont, 

les uns les autres, confusé- 

ment, suspendus dans le chaos bour- 

souflé qu'avaient créé les labours pré- 

cédents et l'intense sécheresse, main- 

tenant soudés ensemble par l'averse 

se tenaient étroitement serrés les uns 

contre les autres dans le bloc homogène 

qu'on appelle la « terre fraîche ». 

Les eaux pluviales ne pouvant plus 

traverser cette masse compacte avaient 

alors, bon gré mal gré, ruisselé à sa 

surface. 

L'hiver, quelques heures -après la 

chute des pluies torrentielles je cons- 

tatais, en multiples endroits, qu'en 

dessous une mince couche de terre 

de 2 à 3 centimètres d'épaisseur per- 

méable tour à tour à l'air, aux pâles 

rayons du soleil et à l'humidité le 

sol conserve une compacité immuable 

qui s'oppose énergiquement à la 

r4énétration des eaux. 

.Les nombreux ouvrages sur la géologie 

et l'hydrologie que je consultais 

avidement furent tous. unanimes à 

reconnaître que lés eaux pluviales 

s'infiltrent à l'intérieur du terrain cal- 

caire et ruissellent à la surface de la 

terre argilo-siliceuse par réflexion, 

quand les mollécules qui la constituent 

sont intimement reliées ensem- 

ble par la cohésion que donne l'humi- 

dité. 

Ch. Vélain qui fait autorité dans la 

Matière s'exprime ainsi : « La ma- 

jeure paf de la pluie qui tombe sur 

le sol retourne immédiatement ou à 

bref délai dans l'atmosphère par é va - 

po ra t io n . Ce retour de la pluie à 

l'état de vapeur, sous l'influence de 

la chaleur solaire est, nécessairement, 

activé dans la saison chaude, 

il va, aussi, en diminuant de l'équa- 

teur - au pôle. La masse d'eau qui 

reste s ' infi l tre dans le sol quand 41 est 

p e rméab le ou bien ru isse l le à la 

surface si le terrain est imperméable, 

e t s u r t o u t s i la pen te es t a s s ez fo r te 

pour empêch e r la g o u t te d 'eau de 

L'action - démoralisante du mauvais 

temps, de la faim même, car, par suite des 

circonstances, l'approvisionnement de la 

compagnie avait été rendu impossible pen- 

dant plusieurs jours et l'on avait dû faire 

appel aux vivres de réserve, avait livré 

la compagnie au glus noir désenchante- 

ment.-- 

Lorsque le capitaine Renaud revint 

après quelques semaines d'absence, il ne 

reconnut plus ses compagnons et c'est à 

peine si un vague murmure de satisfaction 

se produisit shr son passage. 

Dans la terre détrempée et glorieuse de 

la tranchée de première ligne, où son 

unité venait de se réinstaller après un sé- 

jour en seconde ligne et au repos, ses bot- 

tes s'enfonçaient à chaque pas et il devait 

faire un violent effort pour les retirer de 

cette boue compacte, grasse, adhérente 

qui se déchirait et se faisait arracher par 

lambeaux comme une pâte trop ferme. 

A son apparition, les hommes n'avaient 

pas eu le courage de se lever, de joindre 

let talons et de saluer. 

Ils demeuraient vautrés sur la paille 

souillée des chambres de repos. 

Ils avaient une attitude accablée qui trahissait 

une profonde démoralisation, une 

indifférence absolue, une soumission pas- 

sive à une lassitude et à une tristesse sans 

bornes. 

Leur armature de volonté s'était effon- 

drée tout entière dans les efforts surhu- 

mains qu'on avait exigés d'eux, 

Le capitaine s'approcha d'un groupe 

dont faisait jlartie Lambinet et qui mur- 

murait de vagues plaintes. 

Téléphone 

TOUT CE QUI CONCERNE LA' REDACTION 

do i t ê tre adress é à H. Val ère MÂTER , R éda c te u r- G é ran t 

pén é tre r dans le s o us-s o l adja cen t . » 

Cette phrase me fut une révélation. 

Pour cultiver à plat et ensemencer 

-avec fruit en blé la terre imperméable 

du Bocage, il suffira, me dis-je, d'en 

rétablir minutieusement les pentes„ 

Et de suite je fis labourer au Brabant 

tin de mes champs commençant par 

une extrémité pour finir par l'autre 

en exigeant que les o re i l lées fussent 

exactement juxtaposées les unes contre 

les autres. Des hersages entre- 

croisés à la herse canadienne me 

donnèrent un nivellement parfait puis 

je traçai, diagonalement et par opposition 

aux pentes, des petites rigol 

qui eurent la mission délicate de re= 

cueillir les eaux pour les conduire 

plus rapidement au tholweg. 

Après quoi, convaincu que l'exubé- 

rance des herbes adventives nuit plus 

à la végétation des céréales que les 

pluies, j'ensemençai ma terre en blé 

au s emo ir méc a n iq ue en ligne s et 

obtint ainsi des résultats merveilleux 

qui depuis plus de vingt années ne 

se sont jamais démentis. 


GEOFFROY LINYER. 


LA FÊTE DE LA VICTOIRE 

La Fête de la Victoire a été célébrée 

dans toute la France avec un enthou- 

siasme délirant. Si la Capitale a reçu 

dans ses murs une affluence prodi- 

gieuse d'étrangers, venus rendre hom- 

mage à l'héroïsme des chefs des 

armées alliées et de nos soldats, dé- 

filant sous l'Arc de Triomphe, la 

province n'en a pas moins grande- 

ment honoré nos valeureux poilus. 

Partout, les journées de dimanche 

et lundi ont été pour eux une véritable 

apothéose. 

Hommage à nos Morts. 

La population patriotique des Sables 

a de nouveau sorti ses oriflammes ; 

l'emblème national flotte aux' fenêtres 

de chaque habitation ; dans le port, 

le grand pavois a été arboré au haut 

des mâts des bateaux de pêche ou 

des navires de commerce ; les pa- 

trouilleurs et dragueurs de mines en- 

trés dans le bassin à flot, pour accor- 

der un repos aux équipages exténués, 

ont donné le signal du pavoisement. 

Les fêtes officielles vont débuter par 

un hommage rendu aux morts de la 

grande guerre, inhumés au cimetière 


De près, les hommes de ce groupe paraissaient 

prostrés, sombres, épuisés. 

Le brave Pipe-aux-Dents s'adressa à 

Lambinet. Il était blême, 'il avait les pau- 

pières rougies, il grelottait de fièvre. 

— Qu'est-ce que tu as ? 

— La dysenterie depuis trois semaines ; 

j'ai diminué de moitié, je ne tiens plus sué 

mes quilles. 

En effet, il avait voulu se tenir debout 

et il chancelait de faiblesse. 

— Pourquoi ne t'es-tu pas fait porter 

malade ? 

— Et la victoire nous favorise pendant 

9j3 temps-là ? Il y a des mois que je l'at- 

felfrls, je veux être là quand elle se pré- 

sentera.- 

Le capitaine Renaud regarda Michel 

Rolner et lui trouva le même air d'acca- 

blement qu'à son départ. 

— Et toi, Michel, comment es-tu ? 

— La victoire, nous l'aurons éclatante, 

glorieuse, je vous le promets ; mais il faut 

avoir une autre attitude que celle que 

vous avez présentement pour la courtiser 

et pour lui plaire. Elle aime les fiers gara 

qui bravent la fatigue, qui croient en eux, 

qui sont sûrs d'être irrésistibles... Si les 

jeunes filles de France vous voyaient dans 

cette prostration, elles prendraient vos fu- 

sils, vos ceinturons, vos sacs,!:votre place 

et vous enverraient à la maison raccom- 

moder le linge et leur faire des vêtements 

chauds au crochet... Or, la victoire est 

plus hautaine encore que les jeunes filles 

de France ; elle vous méprisera si vous 

n'avez pas l'ceil fier, la taille droite, le jar- 

ret tendu-: 

1.839 




bfairMeteamaaflg 




Liberté. 

ANNONCES 




TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 ..Ex. 

on traite à forfait p' les Annonces périodiques on continue. 

„„, 

A 8 heures 11 se formait place de 

la Liberté, un imposant cortège com- 

prenant les autorités civiles : Sous- 

Préfet, Municipalité, Conseil Munici- 

pal ; les chefs de service et fonction- 

naires de la ville ; le représentant du 

Commandant de la place, accompagné 

des officiers et des troupes de la gar- 

nison ; un officier de Marine avec une 

délégation de marins ; les élèves des 

écoles publiques et libres des Sables ; 

des délégations de toutes les sociétés 

locales avec leurs bannières ou leurs 

ions ; les diverses sections de la 

oix-Rouge française, etc., etc. 

Aux accents entraînants d'un pas 

redoublé exécuté par la Musique 

Municipale, le cortège se met en mar- 

che dans un ordre parfait et par la 

rue Nationale et le boulevard de Cas- 

telnau, arrive au cimetière des-Sables, 

devant le monument élevé à la mémoire 

des soldats et marins inhumés dans la 

nécropole. • 

La Municipalité et l'Autcirité mili- 

taire donnant l'exemple,chaque société 

dépose des gerbes de fleurs au pied du 

monument. Puis -M. Fontaine, deu- 

xième adjoint, en l'absence de M. 

Chailley, maire et de M. Delvaut, 

encore souffrant, prend le premier la 

parole, dans les termes suivants : 

Mesdames, Messieurs, 

Ce matin en parcourant les rues de notre 

Ville magnifiquement pavoiééeS aux couleurs 

nationales, je me rappelais ce s mêmes jour- 

nées d'avant-guerre où, dans le calme et la 

joie de la paix, la foule, unie dans l'allégresse, 

fêtait, au milieu des fusées et des réjouis- 

sances, l'anniversaire de nos libertés. 

Aujourd'hui, comme- jadis, nous féton3 la 

Liberté. - 

Pourquoi, alors, les hampes de nos dra- 

peaux aux couleurs éclatantes sont -ailes cra- 

vatées de deuil? 

Pourquoi le recueillement de cet imposant 

cortège ? 

Pourquoi ces fleurs et ces couronnes ? 

Pourquoi cette tristesse sur tous les visages? 

C'est que nous commémorons aujourd'hui, 

en même temps'qu'un anniversaire, un grand 

événement, le plus grand peut être que l'His- 

toire ait jamais enregistré : le triomphe du 

Droit sur la Force. 

Nous avons eu raison du mon: t re allemand. 

Nous avons repris l'Alsace-Lorraine. Nous 

avons refait les limites de la Patrie et assuré 

son libre développement. 

Une paix glorieuse dont les conditions ont 

été dictées à Vermilles, nous est désormais 

assurée. 

Que de choses. que de souvenirs en cette 

journée! Mais aussi que de deuils! 

Après avoir vécu pendant plusieurs années 

des heures inoubliables, alors que les nations 

déchalnéos s'entre- choquaient dans le clique- 

tis des armes, dans le bruit des canons et 

— Boniment ! fit le Blanc-Bec entre ses 

dents. 

En présence de cette torpeur que ses pa- 

roles ne parvenaient pas à secouer, des 

larmes montèrent aux yeux du capi- 

taine. 

— Mes enfants, reprit-il, je suis un hom- 

me comme vous, j'ai partagé vos misères, 

vos fatigues et, jusqu'au jour où je fus 

blessé, j'ai couché dans la tranchée comme 

VOUS. 

Mes vêtements sont traversés parla pluie 

comme les vôtres. 

J'ai souffert cnme vous du manque 

d'hygiène, de la malpropreté, de la ver- 

mine. Est-ce que je songe à celà? 

Notre effort a renversé déjà l'équilibre 

des chances ; un peu de ressort nous don- 

nera le dessus, nous fera prendre l'avan- 

tage définitif... 

Les hommes l'écoutaient sans l'enten- 

dre. L'un d'entre eux, avec un mouchoir 

sale étanchait le sang d'une plaie creusée 

dans sa jambe par un projectile et les au- 

tres le regardaient. 

• Des sanglots étranglèrent les paroles 

du capitaine. Il s'écria : 

— Et quand je songe qu'ils sont là, eux 

les prussiens, à moitié fous de privations, 

décharnés, épuisés, à bout! Quand je pense 

qu'ils combattent pour une mauvaise cause 

et qu'ils auraient encore le courage de 

venir se jeter sur vos baïonnettes si on 

leur disait : « En avant ! » 

La sui te au p ro chain num éro .

dans les ruisseaux de sang, la Victoire a enfin 

couronné nos efforts, Victoire complète, 

nitive, et qui élève la France au rang qu'elle 

doit avoir parmi les Nations. 

Mais au prix de quels sacrifices ! 

Combien longue, hélas, la liste de nos 

morts, aujourd'hui définitivement close ! Com- 

bien longue la liste de nos orphelins et de 

nos veuves ! Combien longue la liste de nos 

glorieux mutilés ! 

C'est que les peupler, comme les individus, 

enfantent dans la douleur. 

Aussi, le Gouvernement a-t-il pensé_ que 

cette même date du 14 Juillet, où la France 

avait • coutume, chaque année, de réunir ses 

enfants dans une manifestation nationale, de- 

vait être aussi la date cheis.e pour fêter la 

Victoire et honorer ceux qui l'ont assurée. 

Le Conseil Municipal a estimé qu'il ne pou- 

, vait mieux répondre à la pensée du Gouverne- 

ment et aux sentiments de la Poprlation, qu'en 

inscrivant, en tête du programme, un hom- 

mage à rendre à ceux de nos concitoyens, 

trop nombreux hélas ! glorieusement tombés 

pour la Liberté. 

L'empressement que vous avez mis à ré- 

pondre à l'appel qui vous a été adressé ne 

nous surprend pas. Il témoigne éloquemment 

de la touchante solidarité qui nous unit dans 

la douleur et dans l'affliction. 

Soyez-en remerciés. 

En l'absence de M. Chailley, maire, et en 

raison de l'indisponibilité de M. Delvaut, 

adjoint, qu'une grave maladie retient encore 

chez lui, j'ai le douloureux privilège d'expri- 

mer, en cette grave solennité, la reconnais- 

sance que nous gardons à nos généreux in 

fmts qui dorment ici leur dernier sommeil. 

Je les salue bien bas. 

Et vous parents, veuves et orphelins, à qui 

cette guerre a intigé des pertes si doulou- 

reuses, laissez-moi déposer à vos pieds no; 

respectueux hommages. 

Puisse le sentiment des grands services que 

nos chers absents ont rendus à leur Pays, 

adoucir vos regrets et alléger votre douleur. 

Séchez vos larmes 

Je dis que le tombeau qui, sur les morts se ferme 

Ouvre le Firmament, 

Et, que ce qu'ici bas, nous prenons pour le terme 

Est le commencement. 

a dit le grand Poète. 

Vos enfants ne sont pas morts. Que dis-je! 

Ils vivent plus grands que jamais ! 

Gomme les coureurs antiques se passaient 

de main en main la torche enflammée, notre 

génération transmettra aux générations futu- 

res, leurs noms à jamais glorieux. 

Ils sortent aujourd'hui de leurs tombeaux 

pour entrer dans l'Immortalité ! 

M. l'abbé Marceau lui succède. Au 

nom de M. le curé-archiprêtre des 

Sables, il vient saluer les dépouilles 

mortelles des héros obscars tombés 

glorieusement pour la Patrie. 

C'est le tour de M. Pajarola, officier 

de complément, président de l'Union 

des Combattants des Sables-d'Olonne, 

qui apporte le salut de ses camarades. 

Puis M. le Commandant de chas- 

seurs à pied, représentant le Com- 

mandant de la place ; un officier délé- 

gué de la Marine, viennent, en quel- 

ques phrases, d'une superbe envolée, 

dire aux glorieux morts qu'ils ont été 

vengés ; ils peuvent dormir en paix 

de leur dernier sommeil. 

Enfin M. Gola, sous-préfet des Sa- 

bles, au nom du Gouvernement de la 

République, apporte son tribut d'ad- 

miration et de reconnaissance à ceux 

• 

qui, ayant préparé la victoire, sont 

tombés avant d'en recueillir les fruits. 

La cérémonie est terminée ; la foule 

se retire lentement du champ du repos. 

Nous bornerons là notre compte- 

rendu des fêtes; le reste du programme 

n'était en rien digne de la Ville des 

Sables. 


iLes Sables 



réunira en séance extraordinaire samedi 

prochain 19 juillet, à 5 heures du soir. 

Réunions de Sociétés 

L'Association des mutilés et réformes 

de guerre se réunira à l'Hôtel-de-Ville le 

dimanche 20 juillet, à 2 heures du soir, 

— Le Véloce-Club Sablais organise 

pour dimanche prochain une sortie-pro- 

menade sur Pierre-Levée, Le Château et 

La Pironnière. Réunion à 7 h. 1/2 au 

Siège social. 

Etudes de Maitre Gustave CHARON, 


Sables-d'Olonne, et de Maitre CHAR- 

BONNIER, notaire au même lieu. 

Vente sur Licitation 

D'UNE MAISON 

Sise au Bourg d'OLONNE 

Adjudication le Samedi neuf Août 

mil neuf cent dix-neuf, à q u a to rze h e ures , 

en l'Etude et par le Ministère de Maitre 

CHARBONNIER, notaire eux Sables- 

d'Olonne. 

D ésigna tion de l 'Imm e u bl e à ven dr e 

Une Maison; sise au bourg d'Olonne, 

occupée par Monsieur Henri Michon, 

maréchal, comprenant un rez-de-chaus- 

sée composé de deuX chambres d'habita- 

tion, hangar, grande cour avec puits, 

écurie servant actuellement d'atelier de 

forge. Le tout figurant au plan cadastral 

sous le numéro 11 r de la section G, cou- 

vrant environ trois cent soixante et onze 

mètres carrés vingt-cinq, confrontant du 

nord à Naud, du levant à Chaillou, de 

l'ouest et du sud à Monsieur Contant. 


Ladite Vente a lieu en-vertu Inn juge- 

ment rendu sur requête par le '1' ribunal 

civil de première instance des Sables- 

d'Olonne, le dix-huit mars mil neuf cent 

dix-neuf, enregistré. 


de : • 

I' Monsieur PIERRE ARNAUD, méta- 

yer, demeurant au Bois-Huppé, com- 

mune de Sainte-Flai've-des,.Loups ; 

2° Mademoiselle CÉLINE-ANGÈLE-CLÉ- 

MENTINE ARNAUD, célibataire majeure, 

cultivatrice, demeurant au Bois-Huppé, 

commune de Sainte-Flaive-des-Loups ; 

3° Monsieur FitAxçois TRICHET, culti- 

vateur, demeurant à La Renardière, com- 

mune d'Aubigny, 

« Agissant en qualité de subrogé- 

» tuteur faisant fonctions de tuteur des 

» mineurs : 4° MAIIIk-BERNADETTE-JU- 

s LIETTE ; -2" JOSEPII-RAYMOND-FERDI- 

s NAND ; VALENTIN-EMILE-JOSEPH et 

» e EUCÈNE-HENRI-PAUL ARNAUD, 

» par suite de l'opposition d'intérêts 

» pouvant exister entre les dits mi -- 

» rieurs et leur père sus-nommé leur 

» tuteur naturel et légal ». 

Ayant Maitre GUSTAVE CHARON, pour 

avoué. 

En présence ou lui dûment appelé de 

Monsieur Louis ROCHETEAU, cultiva- 

teur, demeurant à Sainte-Flaive-des- 

Loups, 

« Pris en sa qualité de subrogé-tu- 

» leur a d hoc des mineurs ARNAUD, 

» sus-nommés ». 



vente et à Maître CHARBONNIER, no- 

taire, rédacteur et détenteur du Cahier 


Fait et rédige aux Sables-d'Olonne le 

docize juillet mil neuf cent dix-neuf. 

G. CHARON. 

Enregistré aux Sables - d'Olonne, le 

douze juillet mil neuf cent dix-neuf, folio 

43, case 11. Reçu un franc quatre-vingt- 

huit centimes, décimes compris. 


udes de Maitre Gustave CHARON, 

eue, 29, rue de la Poissonnerie, aux 

hles-d'Olonne, et de Maître MOI- 

ARD, suppléant Maître LAMOTTE, 

• 

aux ux Sables-d'Olonne. 

Ven te sur Lic i tn t io n 

DE 

DEUX MAISONS 

A ux Sa b les-d 'O lo n n e 

Route, cla 

DÉNOMMÉES 

Chalet L'Arlésienne et Chalet h La Provence 

Ad j u d i ca t io n le Samedi neuf Août 

mil neuf cent dix-neuf, à q u inze h e ures, 


MOINARD, suppléant Maitre LAMOTTE, 


D és ign a ti on d e s Bien s à v en dr e 

Aux Sables, route de l'Abattoir 

PREMIER LOT 

Une MAISON, sise aux Sables-d'O- 

lonne, route de l'Abattoir, nommée L 'A r- 

lés ie nn e, composée d'un rez-de-chaussée 

élevé sur terre-plein, comprenant salle à 

manger, deux chambres à coucher, cabi- 

net de toilette et une cuisine. Cour dans 

laquelle sont une buanderie et des cabi- 

nets d'aisances, jardin, puits avec pompe. 

Le tout d'une superficie d'environ cent 

quarante-sept mètres carrés. 


DEUXIÈME LOT 

Une MAISON, sise aux Sables -d'O- 

lonne, route de l'Abattoir, nommlit L a 

Pro ve nc e , comprenant un rez-de-chaussée ! 

élevé sur terre-plein, composé de vesti- 

bule, deux 'chambres à coucher, salle à 

manger, cuisine. Cour carrelée sur la- 

quelle 

se trouvent édifiés une chambre-de 

débarràs, petit hangar, toit à volailles et 

water-closet avec tout à l'égout. Jardin à 

la suite. 


TOTAL DES MISES A PRIX : 

Q ua to rze m i l le fra n cs, c i . . . 1 ,-1 4UIJU 

Ladite Vente a lieu en vertu d'un juge- 

ment rendu sur requête par le Tribunal 

civil de première instance des Sables- 

d'Olonne, le vingt-sept mai mil neuf cent 



de ; 

1° Monsieur EUGÈNE GAYET, retraité 

des Chemins de fer du Nord, demeurant' 

actuellement à Vincennes, 5, avenue du 

Petit-Parc; 

e Mademoiselle ANNE-MARIE GAYET, 

célibataire majeure, dem-eurant à Vin- 

cennes, 5, avenue du Petit-Parc ; - , 

3' Monsieur JULES FRICONNEAU, for- 

geron, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

quai du Port, 

« Agissant en sa qualité de subrogé- 

» tuteur faisant fonctions de tuteur 

» des mineurs JACQUES et 'SERGE GA- 

» YET, par suite de l'opposition d'in- 

» térêts existant entre les dits mineurs 

» et Monsieur EUGÈNE GAYET, SUS- 

» nommé, leur père et tuteur naturel 1 

» et légal » ; 

-041 

4° Monsieur LÉON-CLÉMENT-ALEXANDRE 

FERRÉ, garçon à l'Hôtel de France, aux 


Ayant Maitre CHARON, pour avoué. 

En présence de Monsieur BURON, 

mécanicien - employé à l'usine à gaz, de- 

meurant aux Sables-d'Olonne, - 

« Pris- en sa qualité de subrogé- 

» tuteur ad ho c des mineurs GAYET, 

» sus-nommés ». 

pour tous renseignements s'adresser à 

Maitre CHARON, avoué poursuivant la 

vente et à Maitre MOINARD, suppléant 

Maitre LAMOTTE, notaire, rédacteur et 

détenteur du Cahier des Charges. 


seize juillet Mil neuf cent dix-neuf. 

G. CHARON. 

- 

Enregistré aux Sables- d'Olonne, le seize 1 

juillet mil neuf cent dix-neuf, folio 44,1 

case 12. Reçu un franc quatre vingt-huit, 1 

décimes compris. 


SOCIÉTÉ ANONYME vent dans divers locaux et usines ; 

DFS 

4,° Les commandes reçues. et les 

. 

divers marchés et traités de toute 

Etablissements Graveleau nature en cours d'exécution ; 

5° Les procédés et secrets de fa- 

brication et toutes les marques de 

fabrique. • 

II. — Prem ièreme n t . — L'usine 

située à Nantes, boulevard Victor- 

Hugo, numéro 16, consistant en 

bâtiments comprenant : concierge- 

rie, bureaux, chaufferie, cuisine, 

salle de fabriCation, magasins, cour 

et-embranchement de voie ferrée à 

la ligne des chemins de fer de 

l'Etat. Le tout contenant environ 

mille neuf cent vingt et un mètres 

carrés quatre-vingts décimètres 

carrés, joint : au nord, le boulevard 

Victor-Hugo ; à l'est, la Société 

Nantaise -des travaux publics ; au 

sud, la voie ferrée des chemins de 

fer de l'Etat, et à l'ouest, Monsieur 

Thézé, 

De ux ièmement. -- Le bénéfice 

de l'occupation temporaire accor- 

dée à titre précaire et renouvelable 

Aux termes d'un acte sous seing 

privé en date, à Nantes, du dix- 

huit avril mil neuf cent dix-huit, 

tont l'un des originaux est demeuré 

annexé à la minute de l'acte de 

déclarltion de souscription et de 

versement ci-après énoncé, reçu le 

même jour par Maitre COLLET, 

notaire à Nantes, il a été établi les 

Statuts de la Société anonyme dont 

extrait littéral suit : 

LA VENUE IlHTI'iLICAINE 

§I 

STATUTS 

TITRE PREMIER 

Dénomination, Objet, Siège, 

Durée 

ARTICLE PREMIER 

Il est formé entre les titulaires, 

les souscripteurs et les propriétai- 

res futurs des actions ci-après cré- 

ées et de celles qui pourraient être et de permission à Monsieur GRA- 

créées par la suite, une Société qui VELEALT sur un terrain domanial 

sera régie par les textes généraux situé vil' de La Rochelle, au lieu 

du Droit Civil et du Code de Com- dit « La Ville en Bois s, d'une con- 

merce, par les lois des 24 juillet tenance totale d'environ mille cinq 

1867, 1" août 1893, 9 juillet 1902, cent sept mètres carrés soixante- 

16 novembre 1903, 22 novembre quinze décimètres carrés, par trois 

1913, ainsi encore que par les pré- arrêtés de Monsieur le Préfet de la 

sente statuts. 'Charente-Inférieure : 

ART. 2 j 1° L'un en date eu six avril mil 

O bje t neuf cent seize, concernant un ter- 

La Société a pour objet : rein de quatre cent quatre vingt- 

La fa br ica t io n e t le c omme rce de sept mètres carrés cinquante déci- 

tous art ic les de co n serv es et de tout mètres carrés et moyennant une 

ce qui se rattache directement ou redevance annuelle de cent quatre- 

indirectement à ce genre d'industrie vingt-quinze francs 

et de commerce. 2° Le second, en date du onze 

Elle aura également pour objet : avril mil neuf cent seize, concer- 

ta création, la formation de toutes nant un terrain de huit cent douze 

Sociétés filiales ou distinctes et de mètres carrés cinquante décimé- 

toutes affaires industrielles et çorn- tres carrés et moyennant une rede- 

merciales se rattachant à son objet : vance annuelle de trois cent vingt- 

la création de maisons de vente, cinq Francs; 

3° Le troisième, en date du vingt 

et un avril mil neuf cent seize, con- 

cernant un terrain de deux cent 

sept mètres carres soixante-quinze 

décimètres carrés, et moyennant 

une redevance annuelle de quatre 

cent vingt-trois francs dix. 

III. — Les constructions élevées 

par Monsieur GRAVELEAU sur ce 

terrain, comprenant : grand bâti- 

méntà usage de fabrication de con- 

serves et dans lequel se trouvent 

également un logement_ de deux 

pièces et dortoir, petit bâtiment 

annexé servant de chaufferie. 

IV. — 1° Le droit pour le temps 

qui en reste à courir au bail con- 

senti à Monsieur GRAVELEAU 

par Monsieur Paul Corbierre, in- 

dustriel, demeurant à Lorient, rue 

de Brest, numéro 15, d'une usine 

située au Perello, commune de 

Ploemeur (Morbihan) servant à la 

fabrication des conserves et résul- 

tant : 

D'un bail sous signatures pri- 

vées, fait' double à Lorient, le vingt 

La Société aura pour dénomMa- décembre mil neuf cent douze, dont 

lion : « ETABLISSEMENTS O. l'un des originaux perte cette men.. 

GRAVELEAU » et pourra 'faire fion : • 

l'industrie et le commerce, notam- Enregistré à Lorient, volume 39, 

ment dans les succursales, dans pour douze ans; le vingt-six jan- 

tes usines prises ou non en location vier mil neuf cent douze, folio 87, 

ou dans des maisons de détail, sous I case 15. 

des firmes diverses ou de fantaisie. Ce bail a été consenti pour une 

durée de douze ou dix-huit années 

consécutives à la volonté respec- 

tive des parties, à compter du pre- 

mier mars mil neuf cent douze, 

moyennant diverses charges et 

conditions et notamment le prix 

annuel de trois mille francs, paya- 

bles les premier mars et premier 

septembre de chaque année ; 

e Le droit, pour le temps qui en 

reste à courir à la location ver- 

bale consentie à Monsieur GRA- 

VELEAU par Monsieur Corbierre. 

sus-nommé, à compter du premier 

mars dernier (1918) d'une maison 

située au Perello, connue sous le 

nom d'Ancien Casino, moyennant 

un prix. annuel de quatorze cent 

cinquante francs, payable comme 

i-dessus. 

V. — 1° Tout le matériel et ac- 

cessoires réputés immeubles par 

destination, tels que machines à 

vapeur, générateurs avec leurs 

fourneaux, abattoirs et autres ser- 

vant à l'industrie et à la fabrication 

des conserves ; 

2^ Toutes les installations élec- 

triques, machinerie et accessoires. 

VI. -- Et plus généralement, tous 

les immeubles ci-dessus désignés, 

le matériel et accessoires réputés 

immeubles par destination et tout 

le matériel et accessoires de nature 

mobilière ; le tout situé dans les 

lieux ci-dessus indiqués, sans ré- 

serve; et servant à la fabrication et 

à l'exploitation de l'industrie objet 

de la présente société. 

LeFon ils social est fixé à la somme VII. — Enfin, l'engagement pris 

de n e uf ce n t c in q u an te et il le fra ncs par Monsieur GRAVELEAU de 

et divisé en ma le ne uf ce n ts actions demeurer au service de la société, 

de cinq ce n ts fra n cs chacune, dont pour sa direction industrielle et 

mille actions entièrement libérées commerciale, pendant une période 

sont attribuées à Monsieur ONÉS1ME de dix années à compter du jour de 

GRAVELEAU, demeurant g. Nan- sa constitution définitive dans des 

tes, boulevard Victor-Hugo, numé- conditions et contre une rémunéra- 

ro 16, fondateur-apporteur, dans les Lion à fixer d'accord entre Mon- 

conditions ci-après indiquées, et sieur GRAVELEAU et le Conseil 

neuf cen ts à souscrire intégralement , d'Administration de la Société, en 

en espèces, à libérer de moitié à la ' outre d'une part de la part do béné- 

souscription, et, pour le surplus, Ifices prévue à l'article 44 des sta- 

comme il sera dit à l'article 10 ci- tilts au profit de la direction. 

après. 

ART. 7 

A pp o r t s 

succursales, comptoirs, tant en 

France qu'à l'étranger. 

L'acquisition, la location de tous 

terrains ; l'acquisition, la location, 

la construction de tous immeubles, 

ainsi que tous biens mobiliers n é - 

ce s sai re s ou utiles à l'objet qui 

précède. 

La Société pourra également 

s'intéresser dans des entreprises 

similaires existantes ou à créer ; 

fabriquer, vendre, louer tous pro- 

duits et appareils Se rapportant à 

son objet et faire généralement 

toutes opérations financières, com- 

merciales, industrielles, mobilières 

et immobilières se rattachant direc- 

tement ou indirectement aux objets 

ci-dessus. 

Le Conseil d'Administration pour- 

ra toujours proposer à l'Assemblée 

générale d'étendre l'objet social à 

des opérations non prévues par le 

présent article, quelles qu'elles 

soient. 

ART. 3 , 

Dénom ina t io n 

ART. 4 

S ièg e Soc ia l 

Le Siège social est fixé à Nantes, 

16, boulevard_Victor-Hugo. 

Il pourra être transféré en tout 

autre endroit de la même ville, par 

simple décision du Conseil d'Admi- 

nistration, auquel pouvoir spécial 

est conféré à cet effet. 

Il pourra être transféré en toute 

autre ville de France, mais alors la 

décision qui interviendrait ne pour- 

rait être prise que par une Assem- 

blée générale réunie extraor•dinai- 

ment. 

Tout changement de Siège social 

devra faire l'objet d'une publication 

conforme -aux dispositions légales. 

ART. 5 

, Durée de la Soc ié té 

La durée de la Société est fixée 

à cinquante années à compter de 

sa constitution définitive, sauf le 

cas de dissolution anticipée ou de 

prorogation, telles que l'une et 

l'autre de ces opérations sont pré- 

vues par la loi ou par les Statuts 

ou selon qu'une décision en ce sens 

serait prise par l'Assemblée géné- 

rale. 

TITRE II 

Du Capital, de sa formation 

et de sa division en Actions. 

Apports, 

conditions des Apports. 

An-r. 6 

C ap i t a l 

Co ndi t ion des Appo r ts - 

La Société jouira et disposera 

des biens ci-dessus indiqués coin- 

Monsieur GRAVELEAU apporte me de choses lui appartenant en 

en Société, en s'obligeant aux ga- toute propriété et jouissance. à 

ranties de fait et de droit, c'est- à- compter du jour de sa constitution 

dire libre de toutes charges et hy- définitive. 

pothèques et oppositions quelcon- Elle prendra lesdits biens et 

ques. droits dans l'état où le tout se trou 

L'établissement et usine de fabri- vera lors de son entrée en jouis- 

cation de conserves alimentaires , sance, sans recours ni répetition 

qu'il exploite à -Nantes, boulevard , contre Monsieur GRAVELEAU, 

Victor-Hugo, numéro 46, dans les !apporteur, pour raison de mauvais 

immeubles lui appartenant et dans ; état, mitoyenneté, vices de cons- 

deux autres usines situées : l'une ' truction des bâtiments ou toutes 

an Perello, commune de Ploérmeur autres causes et sans garantie de 

(Morbihan) et l'autre à La Rochelle contenance. 

au lieu dit « La Ville en Bois ». Elle devra exécuter les charges 

Le tout comprenant : let conditions des arrêtés préfecto- 

I. — Le fonds de commerce pro- raux concernant les occupations 

prement dit, c'est à-dire : temporaires et du bail concernant 

1' La clientèle et l'achalandage ; les locaux loués ; le tout sus-énon- 

2° Le mobilier et l'agencement cé, et elle en acquittera les rede- 

des divers bureaux et magasins ; I vantes et loyers, à compter du jour 

3° L'outillage et le matériel de de sa constitution définitive. 

toute nature, mobile ou roulant, Elle paiera, à compter de son 

avec tous ses accessoires, se trou- entrée en jouissance les impôts, 

„anneameamsmow 

contributions et patentes auxquels 

peuvent être assujettis lesdits fonds 

de commerce et industrie compris 

aux dits apports. Elle acquittera 

les primes d'assurances contre l'in- 

cendie des constructions et des 

objets qui lui sont apportés, ainsi 

que des assurances contre les acci- 

dents et elle continuera lesdites 

assurances. 

Elle sera subrogée dans les droits 

et obligations résultant de tous 

traités et marchés contractés par 

Monsieur GRAVELEAU, appor- 

teur, et sera tenue d'exécuter pour 

son propre compte, aux prix con- 

venus, les commandes en cours de 

fabrication non encore achevées. 

Elle exécutera tous contrats et 

traités qui pourraient exister avec 

tous agents, représentants et em- 

ployés quelconques. 

Tous les bénéfices, plume tou- 

tes les charges, devr4nt rester à 

Monsieur GRAVELEAU, jusqu'au 

jour de heconstitution définitive de 

la Société anonyme et devront ap- 

partenir ou incomber, à partir de 

cette constitution définitive à la 

dite société anonyme. 

De son côté, Monsieur GRAVE- 

LEAU s'interdit formellement d'ex- 

ploiter toute industrie et tout com- 

merce similaire ou de s'y intéres- 

ser, soit directement, soit indirec- 

tement, tant en France qu'à l'étran- 

ger, pendant tout le temps qu'il 

sera attaché comme directeur de 

la société ou tout au moins pendant 

une période de dix années à comp- 

I ter de sa constitution définitive. 

ART. 8 

Ev a l ua t io n des App o r ts 

Les apports ci-dessus énumérés 

sontévalués à six cent mille francs, 

s'appliquant, savoir : deux cent 

cinquante mille francs aux terrains 

etimmeubles; cent cinquante mille 

francs au matériel et à l'outillage 

mobiles ; deux cent Mille francs au 

fonds de commerce. 

Enfin, en représentation des ap- 

ports ci-dessus, il est attribué à 

Monsieur O. GRAVELEAU : 

1' Mille actions de cinq cents 

francs entièrement libérées. Ces 

actions ne pourront être détachées 

de la souche et ne seront négocia-, 

bles que deux ans après la consti- 

tution définitive de la Société. Pen- 

dant ce temps, elles seront frap- 

pées à la diligence du Conseil d'Ad- 

ministration, d'un timbre sec indi- 

quant leur lunure et la date de la 

constitution définitive, de la So- 

ciété. 

2° Une somme de cent mille 1 

francs, payable dans le mois de là 

constitution définitive de la Société. 

ART. '10 

Co nd i t io ns de l ibéra t io n des A c t io ns 

Le montant de ces neuf cents 

actions de cinq cents francs, à 

souscrire. est payable en espèces, 

savoir : 

La moitié ou deux cent cinquante 

francs au moment de la souscrip- 

tion. 

Et, le surplus, en suite de déli- 

bérations du Conseil d'Administra- 

tion qui fixeront.l'importance de la 

somme appelée, ainsi que les épo- 

ques et les caisses où les verse- 

ments devront être effectués. 

Les appels de versements auront 

lieu au moyen d'un avis inséré 

dans un journal d'annonces légales 

du Siège social, au moins huit jours 

d'avance, ou de lettres individuelles 

adressées aux-actionnaires. 

Les souscripteurs d'actions au- 

ront à tout moment le droit de libé- 

rer leurs actions par anticipation, 

et dans ce cas, les sommes versées 

par anticipation, recevront à comp- 

ter du jour de leur versement, l'in - 

térèt à six pour cent l'an, tel qu'il 

est prévu à l'article 44 ci- après, à 

titre de premier dividende. 

Les titulaires, les cessionnaires 

intermédiaires et les souscripteurs 

sont tenus solidairement du mon- 

tant de l'action. 


qui a cédé son titre cessera, deux 

ans après la cession, d'être respon- 

sable des versements non encore 

appelés. 

Le premier versement de deux 

cent cinquante mille francs est 

constaté par un récépissé nominatif 

qui pourra être, dans le mois de la 

constitution de la Société; échangé 

contre un titre provisoire d'actions 

également nominatif. 

Tous versements ultérieurs, sauf 

le dernier, sont mentionnés sur ce 

titre provisoire. 

Le dernier versement sera fait 

contre la remise du titre définitif, 

qui sera nominatif ou au porteur, 

au choix de l'actionnaire. 

ART. 11 

Co ndi t io ns de va l idi té des Ti tres 

Les titres provisoires ou défini- 

tifs d'actions sont extraits d'un li- 

vre à souches, revêtus d'un numéro 

d'ordre, du timbre de la Société et 

de la signature de deux Adminis- 

trateurs. 

ART. 16 

L imi ta t io n des O b l ig a t io n s péc u - 

n ia ires de to u t A c tio nn a ire 

Les actionnaires ne sont respon- 

sables que jusqu'à concurrence du 

montant des actions qu'ils possè- 

dent. Aucune Assemblée générale 

ne peut, à la majorité,-augmenter 

les charges pécuniaires originaire- 

ment acceptées par les actionnaires 

du fait de leur souscription. 

ART. 17 

Transmiss io n des dro i ts de l 'Ac t ion 

Les droits et les obligations atta- 

chés à l'action, y compris le divi- 

dende en cours et la part éventuelle 

dans les réserves, suivent le titre 

dans quelques mains qu'il passe. 

La possession d'une action emporte 

de plein droit adhésion aux Statuts 

de la Société, ainsi qu'aux résolu- 

tions prises par l'Assemblée géné- 

rale. 

' Les héritiers ou créanciers d'un 

actionnaire ne peuvent, sous quel- 

que prétexte que ce soit, requérir 

l'apposition des scellés sur les biens 

et papiers de la Société, ni s'im- 

miscer en aucune maniéré dans les 

actes de son administration ; ils 

doivent, pour l'exercice de leurs 

droits, s'en rapporter aux inventai- 

res sociaux et aux délibérations de 

l'Assemblée générale. 

• eitaseseevieffloUMMigraosogemik 

TITRE III 

Administration de la Société 

ART, 18 

- Co nse i l d 'A dm i n i s tra t io n 

La Société est administrée par 

un Conseil composé de trois mem - 

bres au moins et de neuf au plm, 

pris parmi les Actionnaires et nom- 

més par l'Assemblée générale des 

Actionnaires.' 

ART. 20 

D u rée des j o n c t io ns 

des A dm in is t ra te u rs 

La durée des fonctions des Admi- 

nistrateurs est de six années, sauf 

l'effet de renouvellement partiel 

dont il va ètre parlé. 

Le Conseil se renouvelle à raison 

d'un ou deux membres chaque an- 

née ou tous les deux ans, en alter- 

nant s'il y a lieu, de façon que le 

renouvellement soit complet dans 

une période de Six années et se 

fasse aussi également que'possible, 

suivant le nombre des membres. 

Pour les premières applications 

de cette disposition le sort indique 

l'ordre de sortie ; une fois le roule- 

ment établi, le renouvellement a 

lieu par ancienneté, de nomination. 

Tout membre sortant est rééli- 

gible. 

Ce renouvellement ne se fera 

qu'après la sixième année sociale. 

. ART. 21 

Fa c u l té d 'adjo nc t io n 

Si le Conseil est composé de 

moins de neuf membres, les Admi- 

nistrateurs' ont la faculté de se 

compléter, s'ils le jugent utile, pour 

les besoins du service et de l'inté- 

rêt de là Société. 

Dans ce cas, les nominations Mi- 

tes à titre provisoire par le Conseil 

sont soumises lors de sa première 

réunion à la confirmation de l'As- 

semblée générale qui détermine la 

durée du mandat. 

De même, si une place d'Admi- 

nistrateur devient vacante dans 

l'intervalle de deux Assemblées 

générales, les Administrateurs res- 

tants peuvent pourvoir provisoire- 

ment au remplacement et l'Assem- 

blée générale, lors,de sa première 

réunion, procède à l'élection défi- 

nitive. 

L'Administrateur nommé en rem- 

placement d'un autre, ne demeure 

en fonctions que pendant le temps 

restant à courir de l'exercice de 

son prédécesseur. 

ART. 22 

Bu reau du Co n se i l 

Chaque année, le Conseil nomme 

parmi ses membres un Président 

qui peut toujours être réélu. 

En cas d'absence du président, 

le Conseil désigne pour- chaque 

séance celui des Membres présents 

devant remplir les fonctions de 

Président. 

Le Conseil désigne la personne 

devant remplir les fonctions de 

Secrétaire, celle-ci pouvant être 

prise en dehors du Conseil. 

'Lee fonctions de Président ne 

confèrent à l'Administrateur qui 

est désigné aucune préséance ab- 

solue. Le Président dont la voix 

est prépondérante en cas de par- 

tage, est principalement , chargé 

d'assurer la régularité des séances 

du Conseil et de présider le Bureau 

des Assemblées générales. 

ART. 23 . 

Réun io n du Co nseil 

Le Conseil se réunira à Nantes 

ou à Paris, sur la convocation du 

Président ou de celle de la majorité 

de ses membres, aussi souvent que 

l'intérêt de la Société l'exige. 

La présence de deux membres 

au moins du Conseil est neessaire 

pour la validité des délibérations. 



présents. En cas de partage des 

voix, celle du- Président est pré- 

pondérante. 

Nul ne peut voter par procuration 

dans le sein du Conseil. 

L'ordre du jour est indiqué dans 

la convention. 

ART. 24 • 

P ro c ès- Verb aux 

Les délibérations du Conseil sont 

constatées par des procès-verbaux, 

_inscrits sur un registre spécial et 

signé par le Président et le Serré- 

taire. 

eb) copies ou .extraits de ces 

procèsi-verbaux à produire en jus- 

tice ou ailleurs sont signés par le 

Président du Conseil ou deux Ad- 

ministrateurs. 

Ainsi signés, ils sont valables 

pour les tiers. 

La justification du' nombre des 

Administrateurs en exercice et de 

la qualité d'Administrateur en exer- 

cice résultera valablement vis-à- 

vis des tiers de la seule énonciation 

dans le procès-verbal du nom des 

Adrninistrateurs présents et du 

nom des Administrateurs absents. 

- ART. 25 

Po u v o irs du Co n se i l 

Le Conseil d'administration re- 

présente la société dans sa vie in- 

terne, comme dans sa vie externe, 

c'est-à-dire tant au regard des 

actionnaires qu'au regard des tiers. 

Il représente la Société en justice 

et il exerce tous les droits de la 

Société contre les tiers ou contre 

les actionnaires ou associés quel- 

conques. 

Il a les pouvoirs les plus étendus 

pour agir au nom de la Société et 

faire ou autoriser tous les actes et 

opérations de gestion se rattachant 

à l'objet de la Société. 

Le Conseil a notamment les pou- 

voirs suivants : 

Il fait les règlements intérieurs 

de la Société ; 

Il nomme et révoque tous les 

agents et employés de la Société, 

fixe leurs traitements, salaires, re- 

mises et gratifications, ainsi que 

les autres conditions de leur admis- 

sion et de leur retraite ; 

- Il fixe les dépenses générales 

d'administration, règle les appro- 

visionnements de toute sorte ; 

Il touche les sommes dues .à la 

Société et paie celles qu'elle doit ; 

Il souscrit, endosse, accepte et 

acquitte tous effets de commerce; 

Il statue sur tous traités et mar- 

chés rentrant dans l'objet de la 

Société ; 

Il autorise toutes acquisieons, 

ventes , échanges , locations ou 

amodiations de biens meubles et 

immenble,, s qu'on soient la 

lutée et l'importanuo, ainsi que • 

ions retraits, transferts, aliénations 

de rentes rt autres valeurs appar- 

tenant à la Société. 

Il détermine le placement des 

fonds disponibles et règle l'emploi 

deS fonds de réserve ou clé pré vo-, 

yance. 

Il contracte tous emprunts, avec 

ou sans garantie, sur les biens so- 

ciaux, par voie d'ouverture de cré- 

dit ou autrement. Toutefois, les 

emprunts faits avec constitution 

d'hypothèque ou réalisés sous for- 

me de création,d'obligations ou de 

tous amies titres négociables en 

Bourse, doivent rire autorisés par 

l'Assemblée g ;,,erale des Action- 

naires et faire l'objet d'un mandat 

spécial donné au Conseil et dis- 

tinct (lu mandai général dont il est 

investi. 

Le Conseil autorises toutes ac- 

tions judiciaires, tant en deman- 

dant qu'en défendant. 

Il autorise aussi tous traités,' 

transactions, compromis, tous ac- 

quiescements, tous désistements, 

toutes main-levées, saisies, oppo- 

sitions et autres droits-avant ou 

après paiement. 

Les pouvoirs ci-dessus conférés 

ne sont qu'énonciatifs et non limi- 

tatifs, le principe demeurant que le 

Conseil d'Administration repré- 

sente la Société comme constituant 

son organe d'action et qu'il a par 

conséquent le pouvoir d'effectuer 

tous les actes que la loi ou que les 

présents Statuts ne réservent pas 

expressément. 

Le Conseil d'Administration re- 

présente également la Société au 

regard des associés eux-mêmes et 

il e de ce chef, les attributions 

suivantes : 

Il dresse, chaque semestre, un 

état sommaire de la situation active 

et .passive de la Société, état qui 

est mis à la disposition du ou des 

Commissaires. 

Il dresse aussi l'inventaire an- 

nuel, le bilan et le compte de profits 

et pertes, lesquels- sont mis ..à la 

disposition du ou des Commissaires 

le quarantième jour au plus tard 

avant l'Assemblée générale et sont 

ensuite présentés à cette Assem- 

blée. 

Il dresse un rapport relatant les 

opérations de la Société durant 

l'exercice écoulé entre le dernier 

inventaire et le précédent. 

Il arrête les sommes qu'il lui 

parait convenable -de prélever pour 

les amortissements et il propose à 

l'Assemblée l'emploi des bénéfices. 

Il peut,. à toute époque, mettre 

en distribution un ou plusieurs 

acomptes sur les intérêts ou sur 

les dividendes. 

Il soumet à l'Assemblée générale 

toutes modifications ou toutes ad- 

ditions aux présents Statuts. 

Il convoque toutes Assemblées 

générales et en fixe les ordres du 

Jour. 

Il exécute toutes les décisions de 

l'Assemblée générale, le principe 

étant que le Conseil d'Administra- 

tion demeure entièrement soumis 

à la volonté des actionnaires, sta- 

tuant en Assemblée générale com- 

me un mandataire demeure soumis 

à la volonté du mandant, tons droits 

acquis par les tiers étant réservés 

en cas de révocation de mandat ou 

de désaveu. 

ART. 26 

Dé lég a t io n de Po u v o irs , D irec te urs 

o u D ire c tr ices s t a t u ta i re s o u non 

Le Conseil peut déléguer par 

substitution de mandat les pouvoirs 

qu'il juge convenables à un ou 

plusieurs Administrateurs, pour 

l'administration courante de la So- 

ciété ou pour l'exécution des déci- 

sions du Conseil d'Administration. 

Les attributions et pouvoirs et 

les allocations spéciales des Admi- 

nistrateurs délégués, sont détermi- 

nés par le Conseil d'Administra- 

tion. Ces allocations fixes ou pro- 

portionnelles, seront portées aux 

frais généraux. 

Pour la direction technique et 

commerciale des affaires de la Se- 

ciété, le Conseil peut aussi conférer 

à un ou plusieurs Directeurs, asso- 

ciés ou non, les pouvoirs qu'il juge 

convenables. 

Il peut passer avec ce ou ces 

Directeurs des traités de louage de 

service déterminant l'étendue (le 

leurs attributions et de leurs pou, 

voies, leur durée, laquelle pourra 

être supérieure à celle des fonc- 

tions du Conseil traitant au nom de 

la Société, l'importance de leurs 

appointements et avantages fixes 

ou proportionnels et les conditioi s 

de leur retraite ou de leur révoca- 

tion. 

Le Conseil, peut, en outre, con- 

férer des pouvoirs à telle personne 

que bon lui semblera, par mandat 

spécial, pour un ou plusieurs objets 

déterminés. 

ART. 27 

• 

S ig n a tures 

. Tous les actes concernant la 

Société et'décidés par le Conseil, 

ainsi que les retraits de fonds ou 

valeurs, les mandats sur les ban - 

quiers, débiteurs et dépositaires et 

les souscriptions , enclos, accepta- 

tion ou acquis d'effets de commerce, 

sont signés par deux administra- 

teurs, à moins d'une délégation 

spéciale du Conseil à un seul Admi- 

nistrateur ou à tout autre manda- 

taire, notamment à un ou plusieurs 

Directeurs généraux. 

Les actes de service journalier, 

la correspondance, les pièces comp- 

tables peuvent être signés par un 

Administrateur ou par un Direc- 

teur, -ou encore par les chefs de 

service attachés'à l'administration, 

sous la responsabilité du Conseil. 

TITRE V 

Assemblées Générales 

ART. 31 

D i v i s i o n 

Les Actionnaires sont réunis au 

moins une fois par an en Assem- 

blée générale. 

•

I 

Ces Assemblées générales sont 

qualifiées d'ordinaires si les déci- 

sions qu'elles ont à prendre se rap- 

portent à des faits de gestion et 

d'administration, ou à un faitquel- 

conque d'application ou d'interpré- 

tation des Statuts. 

Elles sont qualifiées d'extraordi- 

naires si les décisions qu'elles ont 

à prendre se rapportent à une mo- 

dification quelconque à introduire 

dans les Statuts. 

Les Assemblées constitutives qui 

ont exclusivement lieu à l'origine 

de la Société demeurent en dehors 

de cette classification et sont sou- 

mises aux règles particulières édic- 

tées par l'article 30 de la loi du 

24 juillet 1867. 

L'Assemblée régulièrement con- 

voquée et constituée représente 

l'universalité des actionnaires ; ses 

décisions prises à la majorité, obli- 

gent tous les Actionnaires dissi- 

dents absents ou incapables. 

ART. 32 

Co nv oc a tio ns 

Le Conseil d'Administration con- 

voque les Actionnaires en Assem- 

blée générale, il fixe dans la con- 

vocation le jour, l'heure et le lieu 

de la réunion. 

La convocation fixant réunion 

pour l'Assemblée générale ordi- 

naire chargée de recevoir le rap- 

port du Conseil d'Administration 

et celui des Commissaires, ainsi 

que d'examiner les comptes an- 

nuels, doit être faite au moins 

seize jours à. l'avance par un avis 

inséré dans un des journaux dési- 

gnés pour les annonces légales du 

lieu of-i est établi le Siège social. 

La convocation fixant réunion 

pour une Assemblée générale ordi- 

naire autre que l'Assemblée géné- 

rale annuelle ou pour une Assem- 

blée générale extraordinaire, doit 

être faite au moins cinq jours 

l'avance par un avis de même 

nature. 

Toutes Assemblées seront vala- 

blement constituées sans question 

de publicité ni de délai si l'unani- 

mité des Actionnaires s'y trouve 

présente ou représentée. 

Les délais de convocation fixés 

ci-dessus ne comprennent ni le 

jour de la convocation, ni-le, jour 

de la réunion, 

L'avis de convocation doit indi- 

quer d'une manière sommaireonais 

précise, l'objet de la réunion. 

En cas d'urgence, le ou les Com- 

missaires peuvent convoquer l'As- 

semblée. 

De toute manière, une Assem- 

blée générale ordinaire doit être 

tenue chaque année, dans les six 

mois qui suivent la clôture de 

l'exercice, pour recevoir le rapport 

du Conseil d'Administration, pré- 

sentant le bilan et le rapport du ou 

des commissaires des comptes. 

En cas de négligence à cet égard, 

tout actionnaire aura le droit d'ob- 

tenir, par vdie de requête au Pré- 

sident du Tribunal de Commerce, 

la nomination d'un Administrateur 

a d h oc dont la mission spéciale 

comportera la réunion des action- 

naires, la discussion des causes 

qui motivent ou justifient le retard 

de la réunion de l'assemblée et 

toutes conséquences normales de 

cette discussion. 

ART. 33 

Quo rum 

Toute Assemblée générale ordi- 

naire doit être composée d'Action- 

naires représentant au moins le 

quart du capital social. 

Si, après une première convoca- 

tion,. le nombre des actions pré- 

sentes, ou représentées ne formait 

pas ce quart du capital, l'Assemblée 

générale doit être convoquée de 

nouveau, suivant les formes pres- 

crites et suivant les délais fixés 

par l'article 31 de la loi du 2's juil- 

let 1867. 

Dans cette seconde réunion, les 

décisions sont valables quel que 

soit le nombre des actions repré- 

sentées, mais ces décisions ne peu- 

vent porter que sur les objets mis 

à l'ordre du jour de la première 

réunion. 

La carte d'admission délivrée 

pour la première réunion est vala- 

ble pour la seconde. Il en est de 

même de tous pouvoirs donnés en 

vue de la première Assemblée, 

sauf le cas de révocation expresse. 

Toute Assemblée générale ex- 

traordinaire doit réunir un nombre 

d'actionnaires composant les trois- 

quarts au moins du capital social, 

lorsque la délibération porte sur 

une modification touchant l'objet 

ou la forme de la Société. Dans c e 

cas, les résolutions, pour être vala- 

bles doivent réunir les deux tiers 

au moins des voix des actionnaires 

présents ou représentés. 

Lorsque la délibération à prendre 

ne porte ni sur l'objet ni sur la 

forme de la Société, si une pre 

mière Assemblée extraordinaire ne 

réunit pas les trois quarts du capi- 

tal social, une nouvelle Assemblée 

peut être convoquée par deux in- 

sertions, à 15 jours d'intervalle, 

dans le bulletin annexe du Jo urn a l 

Ofic ie l et dans un journal d'annon- 

ces légales paraissant au lieu du 

siège social. Cette convocation 

reproduit l'ordre du jour en indi- 

quant la date et le résultat de la 

première Assemblée. La seconde 

Assemblée délibère valablement 

si elle se compose d'un nombre 

d'actionnaires représentant la moi- 

tié au moins du capital social. Si 

cette deuxième Assemblée ne réu- 

nit pas la moitié du capital social, 

il peut être convoqué, en observant 

les formalités ci-dessus, une troi- 

sième Assemblée, et celle-ci déli- 

bère valablement si elle se compose 

d'un nombre d'actionnaires, repré- 

sentant le tiers du capital social. 

Dans toutes les Assemblées ex- 

traordinaires appelées à voter sur 

une modification statutaire,les ré- 

solutions pour être valablement 

obtenues, devront réunir les deux 

tiers des voix des actionnaires 

. présents ou représentés. 

«.7IiiIMIII.(1601li 

ART. 34 

Comp os i t io n des A ssemb l é e s — 

Dép ô t p réa l a b le des Ti tres 

Tous les actionnaires quel que 

soit le nombre de leurs actions, 

ont le droit d'assister aux Assem- 

blées générales ordinaires et ex- 

traordinaires. 

'Fous les propriétaires d'actions 

doivent pour avoir le droit d'assis- 

ter à l'Assemblée générale,déposer 

cinq jours avant la réunion, leurs 

titres ou leurs pouvoirs au siège 

social ou dans les caisses désignées 

par le Conseil d'Administration. Il 

est remis à chaque déposant une 

carte d'admission nominative. 

Nul ne peut représenter un ac- 

tionnaire à l'Assemblée s'il n'est 

lui-même membre de cette Assem- 

blée. 

La forme des pouvoirs est déter- 

minée par le Conseil d'Adminis- 

tration. 

La liste des actionnaires qui ont 

effectué le dépôt de leurs titres est 

arrêtée par le Conseil d'Adminis- 

tration, elle est déposée SUI' le Bu- 

reau de l'Assemblée et mise à la 

disposition des actionnaires: 

D'une manière générale, il est 

contractuellement convenu que les 

femmes mariées pourront être re- 

présentées par leur mari, si ce 

dernier a l'administration de leurs 

droits ; les mineurs et incapables, 

par leurs tuteurs et administra- 

teurs; les Sociétés, par une per- 

sonne ayant capacité pour repré- 

senter l'être moral ou par une per- 

sonne justifiant d'un mandat spé- 

cial et régulier. Tout- ca.ces person- 

nes peuvent ne pas éteint lles-mêmes 

actionnaires. 

Les associations et les établisse- 

ments publics sont représentés par 

leurs gérants, directeurs ou admi- 

nistrateurs, sous la condition que 

ceux-ci justifient de leurs pouvoirs 

ou d'une autorisation spéciale. 

Si les actions appartiennent à 

une personne en usufruit, et à une 

autre, en nue-propriété, c'est à 

défaut d'entente préalable entre les 

intéressés, l'usufruitier que la So- 

ciété reconnaîtra comme ayant ca- 

pacité pour assister aux Assem- 

blé,es générales et prendre part 

aux délibérations et aux votes. 

ART. 35 

B ure a u ; Fe u i l les de p rés e n c e 

L'Assemblée générale est prési- 

dée par le Président du Conseil 

d'Administration, ou à son défaut, 

par un Administrateur désigné par 

le Conseil ; au cas où l'Assemblée 

générale serait convoquée par une 

personne étrangère au Conseil 

d'Administration, c'est la personne 

ayant fait la convocation qui prési- 

dera l'Assemblée. 

Les fonctions de scrutateurs sont 

remplies par les deux plus. forts 

porteurs d 'actions, person nell emen t 

ou comme mandataires, sur leur 

refus, par ceux qui viennent après 

jusqu'à l'acceptation. - 

Le Bureau désigne le Secrétaire, 

lequel peut être choisi en dehors 

des membres de l'Assemblée. 

Il est tenu une feuille de présence. 

Celle-ci contient le nom et domicile 

(les Actionnaires présents ou re- 

présentés ainsi que le nombre des 

actions possédées par chacun d'eux. 

Cette feuille est certifiée par le 

Bureau, elle est déposée au Siège 

social et doit être à toute époque, 

communiquée à tout requérant, in- 

téressé. 

Les fonctions du Bureau se rap- 

portent exclusivement à la tenue 

de l'Assemblée et à son fonction- 

nement régulier ; les décisions du 

Bureau ne sonteinais que provi- 

soires et restent toujours soumises 

à un vote de l'Assemblée elle- 

mérne, vote que tout intéressé peut 

provoquer. 

ART. 36 

Ordre d u Jo u r 

L'ordre du jour est arrête par le 

Conseil d'Administration ou par la 

personne qui effectue la convoca- 

tion de l'Assemblée (liquidateur, 

commissaire des comptes, admi- 

nistrateur ad h oc) . 

Il ne peut être mis en délibéra- 

tion que les propositions figurant à 

l'ordre du jour, cependant le Con- 

seil ou telle personne convoquant 

l'Assemblée sera tenu de faire figu- 

rer à l'ordre du jour toute proposi- 

tion émanant d'actionnaires repré- 

sentant le dixième (lu capital social, 

si ceux ci n'en ont présenté le texte 

revêtu de leurs /signatures, dix 

jours au moins avant le jour fixé 

pour la réunion del'Assemblée. 

Toutes les résolutions qui seront 

une conséquence directe de la dis- 

cussion provoquée par un article 

de l'ordre du jour pourront être 

mises aux voix. 

ART. 37 

Vo ix 



présents ou représentés ; la majo- 

rité simple de la moitié plus un des 

votants, étant seulement recjuise 

dans les Assemblées ordinaires ; 

la majorité des deux tiers des voix 

des membres présents ou repré- 

sentés étant requise dans les As- 

semblées extraordinaires. 

Chaque membre de l'Assemblée 

ordinaire ou extraordinaire a au- 

tant de voix qu'il possède ou repré- 

sente d'actions. 

Les votes , sont exprimés par 

mains levées, à moins que le scru- 

tin secret ne soit demandé par un 

ou plusieurs actionnaires représen- 

tant ensemble le dixième du capi- 

tal représenté à l'Assemblée. 

ART. 38 

Compéte n ce des A ssem b l ées , 

g énérales o rdinaires 

Les Assemblées générales ordi- 

naires ont à statuer sur toutes les 

questions qui excédent la compé- 

tence du Conseil d'Administration; 

elles confèrent à ce*dernier.les au- 

torisations nécessaires pour tous 

les cas où les pouvoirs à lui attri- 

bués seraient insuffisants ; d'une 

manière générale, elles règlent les 

conditions du mandat imparti au 

Conseil d'Administration et elles 

déterminentsouverainementla con- 

duite des affaires de la Société. 

L'Assemblée générale ordinaire 

doit notamment entendre le rap- 

port des Administrateurs sur les 

affaires sociales, ainsi que le rap- 

port du ou des Commissaires sur 

la situation de la Société, sur le 

bilan et sur les comptes présentés 

par les Administrateurs. 

Elle approuve, discute, ou re- 

dresse les comptes, elle examine 

les actes de gestion des Adminis- 

trateurs et leur donne quitus. 

Elle décide les amortissements 

et fixe les dividendes à répartir. 

Elle nomme les Administrateurs 

et les Commissaires. Elle approuve 

'ou rejette les nominations faites 

pendant l'exercice social. Elle peut 

révoquer les Administrateurs pour 

des causes dont elle est seule juge; 

apprécie sans recours et souverai- 

nement l'importance. 

Elle détermine l'allocation du 

Conseil d,Administration en jetons 

de présence, ainsi que celle des 

COmmissaires. 

Elle donne aux Administrateurs 

les autorisations prévues par l'ar- 

ticle 40 de la loi du 24 juillet 1867. 

Elle autorise tous emprunts hy- 

pothécaires ou non, par voie d'é- 

mission d'obligations ou de titres 

négociables par voie commerciale. 

Elle délibère sur toutes les pro- 

positions portées à son ordre du 

jour et rentrant dans les limites de, 

l'administration ou pans les limites 

de l'application ou de l'interpréta- 

tion des Statuts. 

La délibération concernant l'ap- 

probation du bilan et des comptes 

doit être précédée du rapport du 

ou des Commissaires, à peine de 

nullité. 

Il doit être tenu chaque année 

au moins une Assemblée ordinaire, 

comme il est (lit en l'article 31 ci- 

dessus, niais il peut en être tenu 

plusieurs dans le courant du même 

exercice social, le qualificatif « or- 

dinaire » ne servant qu'à déter- 

miner la compétence des Assem- 

blées et le quorum nécessaire pour 

la validité de leur réunion. 

J 

Aier. 39 

Compé te n c e des A ssemblées Géné- 

ra le s ex trao rdin a ires 

Les Assemblées générales extra- 

ordinaires sont des Assemblées 

exceptionnelles. Elles ont à statuer 

sur les propositions- qui auraient 

pour résultat d'apporter une modi- 

fication aux statuts. 

Ces propositions ne peuvent 

émaner que du Conseil d'Adminis- 

tration ou de la personne qui aurait 

convoqué l'Assemblée. 

L'Assemblée générale extraordi- 

naire possède les pouvoirs les 

plus étendus. 

ART. 40 

Procès-ve rba ux 

Les délibérations des Assem- 

blées générales sont constatées 

par des procès-verbaux inscrits 

sur un registre spécial et signé par 

les Membres composant le Bureau. 

Les copies ou extraits de ces 

procès-verbaux à produire en jus- 

tice ou ailleurs sont signés par le 

Président du Conseil, ou, à son 

défaut, par deux Administrateurs. 

Ils sont valables à l'égard des 

tiers sous la seule condition de la 

validité desdites signatures. 

ART. 41 

Po r tée des déc is io n s de l 'A ssem b lée 

Gén éra le 

Les délibérations prises confor- 

mément à la loi et aux statuts obli- 

gent tous les actionnaires, même 

les absents, incapables nu dissi- 

dents. 

En toute circonstance, la majorité 

impose sa volonté à la minorité. - 

TITRE VI 

Fonds de réserve 

Répartition des bénéfices 

ART. 44 

Fixa t io n e t répa r t i t io n des bén éfices 

Les benéfices nets sont consti- 

tués par les produits de la Société, 

tels que ceux-ci sont constatés par 

l'inventaire annuel, déduction faite 

des trais généraux et des charges 

sociales, ainsi que de tous amortis- 

sements industriels ou commer- 

ciaux. 

Sur les bénéfices nets, il est 

prélevé : 

1° 5 °/„ pour constituer le fonds 

de réserve prescrit pat la loi. Ce 

versement cesse d'être obligatoire 

lorsque le fonds de réserve a atteint 

une somme égale au dixième du 

capital social. Il reprend son cours 

si cette somm e vient à être entamée, 

2° La somme nécessaire pour 

payer aux actionnairesl un intérêt 

à titre de premier dividende de 

6 °A, l'an, des sommes dont leurs 

actions sont libérées et non amor- 

ties sans que si les bénéfices d'une 

année ne permettent pas ce paie- 

ment les actionnaires puissent le 

réclamer sur les bénéfices des an- 

nées subséquentes. 

Sur le surplus , l'Assemblée 

pouira prélever telle somme que 

bon lui semblera pour constituer 

des réserves de prévoyance ou 

des amortissements extraordinaires 

sans que ces prélèvements puissent 

absorber plus d'un cinquième de 

ce solde bénéficiaire dont tout l'ex- 

cédent sera réparti comme suit : 

10 de cet excédent seront al- 

loués au Conseil d'Administration; 

10 °I. à la Direction. 

Le solde reviendra aux actions. 

L'Assemblée générale pourra 

décider tout report de bénéfices 

d'un exercice. 

Les fonds de réserve d'amortis- 

sement ne sont susceptibles de 

produire aucun intérêt. 

Après l'approbation des inven- 

taires et comptes annuels en As- 

semblée générale, les bénéfices 

sont acquis définitivement à tous 

et non sujets à rapport. 


Aar. 46 

Emp lo i des Réserv e s 

Le Conseil d'Administration ré,L 

gle l'emploi des capitaux compo- 

sant les fonds de réserve et des 

amortissements. Ces capitaux sont 

à la disposition du Conseil d'Admie 

nistration pour tous les besoins 

sociaux, ils pourront être utilisés 

pour servir ou parfaire éventuelle- 

ment un intérêt à titre de pteMier 

dividende aux actions en cas de 

perte ou d'insuffisance des bene- 

fiées d'un exercice social. 

TITRE VII 

• 

Dissolution — Liquidation 

Aar. 47 

Pe r te des tro is qua r ts du Cap i ta l 

En cas de perte des trois quarts 

du capital social, les Administra- 

teurs sont tenus de provoquer la 

réunion .de l'Assemblée générale 

de tous les actionnaires à l'effet de 

statuer sur la question de savoir 

s'il y a lieu de continuer la Société 

ou de prononcer sa dissolution. 

A cette Assemblée seront appe- 

lés tous les actionnaires, quel que 

soit le nombre des actions dont ils 

sont propriétaires, l'Assemblée de- 

vra réunir le quorum prévu par 

l'article 33 ci-dessus pour les As- 

semblées extrardinaires ne délibé- 

rant pas sur une question touchant 

l'objet ou la forme de la Société. 

. A défaut par les Administrateurs 

de réunir nette Assemblée, comme 

dans le cas où elle n'aurait pas pu 

se constituer régulièrement, tout 

intéressé pourra demander la dis- 

solution de la Société devant les 

Tribunaux. 

La résolution de l'Assemblée 

générale est dans tous les cas ren- 

due publique. 

Le Conseil d'Administration a le 

droit de proposer une dissolution 

anticipée qui serait fondée sur d'au- 

tres causes qu'une perte des trois 

quarts du capital social et l'Asselh- 

blée générale extraordinaire peut 

valablement statuer sur cette pro- 

position. 

ART. 48 

Co ndi t io ns de la L iquida t io n 

A l'expiration du terme fixé par 

les Statuts ou en cas de résolution 

décidant une dissolution anticipée, 

l'Assemblée générale règle, sur la 

proposition des Administrateurs le 

mode de liquidation et nomme un 

ou plusieurs liquidateurs dont elle 

détermine les pouvoirs. Cette no- 

mination mettra fin aux pouvoirs 

des Administrateurs. 

Les liquidateurS peuvent, en vertu 

d'une délibération de l'Assemblée 

générale faire apport à. une autre 

Société ou faire cession à une -So- 

ciété ou à toute autre personne, de 

tout ou partie des biens, droits et 

obligations de la Société dissoute 

et accepter en représentation de 

cette cession ou de cet apport, pour 

la totalité ou pour partie des es- 

pèces, des actions entièrement li- 

bérées, des titres, valeurs ou parts 

quelconques. 

L'Assemblée générale réunissant 

les conditions du. quorum et de 

vote 'prévu en l'article précédent, 

peut toujours révoquer le ou les 

liquidateurs. Elle peut également 

décider sur la proposition de ou 

des liquidateurs, d'annuler la réso- 

lution décidant la dissolution anti- 

cipée, de mettre fin aux pouvoirs 

des liquidateurs et de nommer un 

nouveau Conseil d'Administration 

et de nouveaux Commissaires des 

comptes, soue réserve des droits 

acquis dans l'intervalle par d'au- 

tres actionnaires. 

L'Assemblée générale réguliè- 

rement constituée, conserve pen- 

dant la liquidation les, mêmes at- 

tributions que durant le cours de 

la Société, elle a notant&ent le 

pouvoir d'approuver les 'comptes 

de la liquidation et de. donner 

quitus. 

Pendant le cours de la liquida- 

tion, tous les biens et droits mobi- 

liers et immobiliers de la Société 

continueront à appartenir à' l'être 

moral ; les actionnaires ne possé- 

deront. sur ces biens 'aucun droit 

individuel. 

L'Assemblée générale sera con- 

voquée par les liquidateurs ; ceux- 

ci seront tenus de procéder à cette 

convocation lorsqu'ils en 'seront 

requis par des actionnaires repré- 

sentant le cinquième du capital 

social stipulant les sujets qu'ils 

entendent voir mettre à l'ordre du 

jour. 

L'Assemblée est présidée par un 

des liquidateurs ou par une per 

sonne désignée par l'Assemblée. 

Tous extraits ou copies sont 

valablement signés par le ou les 

-liquidateurs. 

A l'expiration de la Société, 

après paiement intégral et définitif 

de toutes les dettes ou charges 

quelconques, l'actif restant est in- 

tégralement réparti aux actions. 

TITRE IX 

Constitution de la Société 

ART. 51 

La présente Société ne 'sera dé- 

finitivement constituée qu'après : 

1° Que toutes les actions de nu- 

méraire auront été souscrites et 

libérées de moitié, ce qui sera 

constaté par une déclaration nota- 

riée faite par le fondateur de la 

Société à laquelle sera annexée 

une liste de sollscription et de ver- 

sement contenant les énonciations 

légales ; 

2° Qu'une première Assemblée 

générale convoquée avec un délai 

minimum de deux jours, aura re- 

connu la sincérité de la déclaration 

de souscription et de versement et 

nommé un ou plusieurs commis- 

saires à l'effet de faire un rapport à 

la deuxième Assemblée sur la va- 

leur des apports et sur la cause des 

avantages particuliers stipulés par 

les Statuts ; 

3° Qu'une seconde Assemblée 

générale aura, après l'impression 

du rapport du ou des cornmissai- 

res, qui sera tenu à la disposition 

des actionnaires cinq jours au 

moins avant la réunion, statué sur 

les apports et 'avantages ; nommé 

les premiers administrateurs, le ou 

les commissaires des comptes,con s- 

tate leur acceptation, approuvé les 

Statuts et déclaré la Société défini- 

tivement constituée. 

Ces Assemblées seront compo- 

sées et leurs attributions seront 

prises suivant les prescriptions dé 

la loi. 

Chaque personneassistant adette 

Assemblée aura au moins une voix 

et autant de voix qu'elle représen- 

tera d'actions. 

Par exception, ces deux Assem- 

blées pourront être convoquées : 

la première avec un délai minimum 

de deux jours, et 4a seconde avec 

un délai minimum de six jours, 

chacune par une insertion dans un 

journal d'annonces légales de 

Nantes. 

• 

Les convocations pourront être 

valables et les délais ci-dessus 

pourront ne pas être observés, si 

tous les actionnaires sont présents 

ou régulièrement représentés. 

Il n'y a d'Assemblée constitutive 

qu'au -début même de la Société, 

toute Assembléé relative à une 

augmentation de capital est une 

Assemblée extraordinaire. 

ART. 52 

Fra is de c ons t i tu t io n 

Les frais et honoraires des pré- 

sents Statuts, des Actes et des 

Assemblées constitutives, comme 

ceux de leurs dépôts et publications, 

les frais d'impression et de timbres 

des actions, et très généralement, 

toutes les autres dépenses que le 

fondateur aurait pu être amené à 

engager en vue de la constitution 

et de l'organisation de la Société, 

seront supportés par elle et portés 

comme frais du premier établisse- 

ment, pour être amortis comme il 

en sera décidé ultérieurement. 

ART. 53 

P u b l ic a t io ns 

Pour faire publier les présents 

Statuts et tous actes et procès- ver- 

baux relatifs à la constitution de la 

Société, tous pouvoirs sont donnés 

au porteur d'une expédition ou d'iin 

extrait de ces documents. 

§ II 

Déclaration de Souscription 

et de Versement 

Suivant acte reçu par M' COL- 

LET, notaire à Nantes, le dix - -huit 

avril mil neuf cent dix-huit, Mon- 

sieur 

.GRAVELEAU, fondateur de 

la Société anonyme des « ETA- 

BLISSEIVIENTSO.GRAVELEAU e 

a déclaré que les neuf cents actions 

de cinq cents francs chacune, qui 

étaient à émettre en espèces avaient 

entièrement été souscrites par sept 

personnes et qu'il avait été versé 

en numéraire par chacun des sous- 

cripteurs, une somme égale à la 

moitié des actions par lui souscri- 

tes, soit au total de ux cen t v ing t- 

c inq m i l le fra n cs . 

A cet acte sont annexés un exem- 

plaire des Statuts et la liste des 

souscripteurs contenant l'indication 

du nombre des actions souscrites 

par chacun et l'état des versements 

effectués, 

§ III 

Délibération de l'Assemblée 

Générale constitutive 

Des procès-verbaux (dont copies 

ont été déposées au rang des mi- 

nutes de Maître COLLET, notaire 

sus nommé, suivant acte reçu par 

lui, le trente avril mil neuf cent dix- • 

huit), de deux délibérations prises :. 

le première, le vingt avril mil neuf 

cent dix-huit ; et la seconde, le 

trente avril mil neuf cent dix-huit, 

par l'Assemblée générale constitu- 

tive des actionnaires de la dite So- 

ciété. 

Il résulte de la première délibé- 

ration : . 

1^ Que l'Assemblée générale, 

après vérification, a reconnu Sin- 

cère et véritable la déclaration de 

souscription et de versement faite 

perde fondateur de la Société des 

« ETABLISSEMENTS O. GRA- 

VELEAU e,- suivant acte reçu par 

Maître COLLET, notaire à Nantes, 

le dix-huit avril mil neuf cent dix- 

huit ; 

2° Et qu'elle a nommé Monsieur 

LARIGALDIE, chef de contentieux, 

demeurant à Villeinonble (Seine), 

rue du Chemin-de-Fer, numéro 37, 

chargé de faire un rapport confor- 

mément à la loi, sur la valeur des 

apports faits par MonSieur CRA- 

VELEAU et encore sur les avan- 

tages particuliers pouvant résulter 

des Statuts. 

De la deuxième délibération : 

1° Que l'Assemblée générale, 

iaprès avoir entendu la lectute du 

rapport de Monsieur LARIGAL- 

DIE, commissaire, a adopté les 

conclusions de ce rapport, et, en 

conséquence a approuvé les apports 

en nature faits par Monsieur GRA- 

VELEAU et les avantages particm, 

tiers stipulés par les Statuts ; 

2. Qu'elle a nommé comme pre- 

miers administrateurs, deus les 

termes de l'article 18 des Statuts : 

Monsieur ONÉSIME G R A V E - 

LEAU, industriel, demeurant à 

Nantes, boulevard Victor-Hugo, 

numéro 16; 

Monsieur GEORGES MARLANGE, 

industriel, demeurant à Mortcerf 

(Seine-et-Marne); 

Monsieur Viczon BUFFET, né- 

go,•iant en pelleteries, demeurant 

à Paris, rue des Jeûneurs, nu- 

méro 29 ; 

Monsieur N.xxii.u.as BERGOÙH- 

NIOUX DE WAILLY, demeurant 

à Paris, rue des Saints-Peres, nu- 

méro 7; 

Et Monsieur .ARSÉNE FONLUT, 

industriel, demeurant à Coulom- 

miers (Seine -et-Marne);' 

3° Qu'elle a nommé Monsieur 

LARIGALDIE, sus-nommé, com- 

missaire, et en cas d'empêchement 

Monsieur LAIRISSE, secrétaire 

d'avocat, demeurant à Paris, rue 

Guénégaud, numéro 21, pour faire 

un rapport à la prochaine assem- 

blée générale sur les comptes du 

premier exercice social. 

Et, qu'elle a approuvé les Statuts 

de la Société des a ETABLISSE- 

MENTS O. GRAVELEAU » et a 

déclaré ladite Société définitive- 

ment constituée. 

§ V 

Première Augmentation du 

Capital Social 

Modification des Statuts 

I. — Une délibération prise le 

vingt juillet mil neuf cent dix-huit 

par l'Assemblée générale extraor- 

dinaire de la Société anonyme des 

« ETABLISSEMENTS O. GRAVE- 

LEAU » dont le Siège est à Nan- 

tes, boulevard Victor-Hugo, nu- 

méro 16, a décidé de porter de 

neuf cent cinquante mille francs à 

douze cent mille francs le capital 

social de la Société, au moyen de 

l'émission de cinq cents actions de 

cinq cents francs chacune, libéra- 

bles entièrement ela souscription; 

et a donné mandat au Conseil d'Ad- 

ministration de recueillir la sous- 

cription à l'augmentation du capital 

social, mais sans émission pu- 

blique. 

Une copie du procès-verbal de 

cette délibération est demeurée 

annexée à l'acte ci-après énoncé du 

vingt-sept août mil neuf cent dix- 

huit. 

II. — Suivant acte remi par Maî- 

tre COLLET, notaire à Nantes, le 

vingt-sept août mil neuf cent 

huit, le Conseil d'Administration 

de la Société a déclaré que la sous- 

cription des cinq cents actions émi- 

ses et entièrement libérées avaient 

été couvertes par six personnes. - 

Une liste certifiée sincère et 

véritable par les déclarants, conte- 

nant les noms, prénoms, qualités 

et domicile des souscripteurs, le 

nombre d'actions souscrites, et le 

montant des versements effectués 

est demeurée annexée à la décla- 

ration. 

III. — Une délibération de l'As- 

semblée générale extraordinaire 

des actionnaires anciens et nou- 

veaux de la Société en date du 

trente et un août mil neuf cent dix- 

huit, dont une copie a été déposée 

au rang des minutes de Maitre 

COLLET, notaire à Nantes, le neuf 

septembre mil neuf cent dix-huit, a : 

1° Reconnu la sincérité de la 

déclaration de souscription et de 

_versement faite par le Conseil 

d'Administration de la Société, sui- 

vant l'acte sus-énoncé du vingt- 

sept août mil neuf cent dix-huit ; 

2° Décidé que les Statuts de la 

Société seraient modifiés ainsi qu'il 

suit : 

ART. 6 

Le fonds social est fixé à la som- 

me de un million deux -cents mille 

francs et divisé en deux mille qua- 

tre cents actions de cinq cents 

francs chacune, dont mille actions 

entièrement libérées attribuées à 

Monsieur ONÉSIME GRAVELEAU 

fondateur-apporteur, dans les con- 

ditions ci-après indiquées, et mille 

quatre cents à souscrire intégrale- 

ment en espèces et actuellement 

entièrement libérées, également en 

espèces. 

Amr. 10 - 

Le montant d e s mille quatre 

cents actions de cinq cents francs 

à souscrire et à libérer en espèces 

a été entièrement versé et le titre 

définitif sera nominatif ou au por- 

teur au- choix de l'actionnaire. Le 

reste de l'article est supprimé 

"comme désorm,j sans objet. 

ART. 12 ' 

Cet article, actuellement tout au 

moins sans objet, n'est maintenu 

que pour ordre. 

§ VI 

Deuxième augmentation 

de Capital 

Modifications des Statuts 

I. — Une délibération prise le 

trois mars mil neuf cent dix-neuf, 

par l'Assemblée générale extraor- 

dinaire de la Société anonyme des 

« ETABLISSEMENTS O. GRA- 

VELEAU » dont le siège est à 

Nantes, boulevard Victor-Hugo, 

numéro 16, a décidé de porter de 

un million deuk cents mille francs 

à deux millions le capital social de 

la Société au moyen de l'émission 

de mille six cents actions de cinq 

cents francs chacune, dont le mon- 

tant serait payable : un quart lors 

de la souscription ; les deuxième et 

troisième quarts le trente-et-un 

octobre mil neuf cent dix-neuf, st 

le dernier quart le trente avril mil 

neuf cent vingt, et a donné mandat 

au Conseil d'Administration de re- 

cueillir la souscription.à l'augmen- 

tation du capital social, mais sans 

émission publique. 

Une copie du procès-verbal de 

cette délibération est demeurée 

annexée'à un acte en constatant le 

dépôt reçu par Maitre COLLET, 

notaire à Nantes, le sept mai mil 


• II. — Suivant acte reçu par Maî- 

tre ,COLLET, notaire à Nantes, le 

quatorze mai mil neuf cent dix- 

neuf, le Conseil d'Administration 

de la Société a déclaré que la sous- 

cription de mille six cents actions 

émises et libérées du quart seule 

ment avait été couverte par seize 

personnes. 

Une liste certifiée sincère et vé- 

ritable par les déclarants contenant 

les noms, prénoms, qualités et do- 

miciles des souscripteurs, le nom- 

bre d'actions souscrites, et le mon- 

tant des versements effectués est 

demeurée annexée à la déclaration. 

III. — Une délibération de l'As- 

semblée générale extraordinaire 

des actionnaires anciens ou nou- 

veaux de la Société en date da 

seize mai mil neuf cent dix-neuf, 

dont une copie a été déposée au 

rang des minutes de Maître COL- 

LET, notaire à Nantes, le vingt- 

sept mai mil neuf cent dix-neuf, a : 

1. Reconnu la sincérité de la décla- 

ration de souscription et de verse- 

ments faite par le-Conseil d'Admi- 

nistration de la Société, suivant 

l'acte sus-énodcé du quatorze mai 

mil neuf cent dix-neuf; 2° Décidé 

que les Statuts de la Société se- 

raient modifiés ainsi qu'il suit : 

ART. 6 

Le fonds social, est fixé à la 

somme de de ux in i l l ians de fran cs , 

divisé en quatre mille actions de 

cinq cents francs chacune dont - 

mille actions entièrement libérées 

attribuées. à Monsieur O. GRAVE- 

LEAU, fondateur-rapporteur, dans 

les conditions ci-après indiquées, 

et trois mille à souscrire intégra- 

lement en espèces dont quatorze 

cents entièrement libérées et seize 

cents libérées d'un quart à la date 

du seize mai mil neuf cent dix- 

neuf, à libérer des deux quarts 

suivants le trente et un octobre 

mil neuf cent dix-neuf, et du der- 

nier quart le trente avril mil neuf 

cent vingt. 

ART. 10 

Les souscripteurs d'actions non 

complètement libérées auront à 

tout moment, le droit de libérer 

par quart ou entièrement, leurs 

actions par anticipation, et, dans 

ce cas, les sommes versées par 

anticipation recevraient, à compter 

du jour de leur versement, l'inté- 

rêt à 6 V. l'an, tel qu'il est prévu à 

l'article 44 ci-après, à titre de pre- 

mier dividende. 

Les titulaires, les cessionnaires 

Intermédiaires et tes souscripteurs 

sont tenus solidairement du mon- 

tant de l'action. 


qui a cédé son titre cessera, deux 

ans après cette cession, d'être res- 

ponsable des versements non en- 

core exigibles. 

Les titres d'actions ou de numé- 

raires intégralement libérés sont 

nominatifs. 

Ara. 12 

L'article est rétabli comme il 

existait primitivement à la consti- 

tution de la Société. 

1• Nommé comme nouveaux ad- 

ministrateurs: 

2° Monsieur Louis GRAND, né- 

gociant, demeurant à Paris, rue 

d'Aboukii; 

3• Monsieur GUY DE MONT- 

GAILHARD, homme de lettres, 

demeurant à Paris, rue Bayen, 

numéro 31. 

§ VII 

Création de Succursales 

Suivant délibération du Conseil 

d'Administration de la Société 

anonyme' des a. ETABLISSE- 

MENTS O. GRAVELEAU », te- 

nue à Nantes le trois mars mil 

neuf cent dix-neuf, dont une copie 

du procès-verbal est demeurée an- 

nexée à un acte en constatant le 

dépôt reçu par Maitre COLLET, 

notaire à Nantes le -vingt-huit juin 

mil neuf cent dix-neuf : 

Monsieur GRAVELEAU, ad- 

ministrateur sus-nommé, a été au- 

torisé à faire l'acquisition au nom 

de la Société, d'une usine située à 

Croix-de-Vie (Vendée); 

2° Messieurs MARLANGE et 

GRAVELEAU, sus-nommés, soit 

ensemble, soit séparément, ont été 

autorisés à faire l'achat ou la loca- 

tion.de toutes autres usines ou suc- 

cursales. 

En conséquence de ces autorisa- 

tions, il a été établi deux succursa- 

les : l'une à Croix-de-Vie (Vendée), 

l'autre à Le Guilvinec (Finistère). 

§ VIII 

Dépôt de Pièces 

1° Une expédition de la déclara- 

tion de souscription et de verse- 

ment avec la liste y annexée et de 

l'acte contenant les Statuts de la 

Société; l'Une expédition duprocês- 

verbal de la première délibération 

de l'Assemblée générale constitu- 

tive du vingt avril mil neuf cent 

dix-huit;3°Une expéditionduprecès- 

verbal de la deuxième délibération 

de l'Assemblée générale constitu- 

tive du trente avril mil neuf cent 

dix-huit ; 4• Une expédition de la 

délibération du vingtjuilletmil neuf 

cent dix-huit ; 5• L'expédition de la 

déclaration de souscription et de 

versement' avec la liste qui y est 

annexée du vingt-sept août mil 

neuf cent dix-huit ; 6• L'expédition 

de la délibération du trente et un 

août mil neuf cent dix-huit et de 

l'acte en constatant le dépôt; Ont 

été déposées le douze juillet mil 

neuf cent dix-neuf ; 7• L'expédition 

de la délibération du-trois mars mil 

neuf cent dix-neuf et de l'acte en 

constatant le dépôt ; 8° L'expédition 

de la déclaration de souscription 

et de versement avec la liste qui y 

est annexée du quatorze mai mil 

neuf cent dix-neuf; 9° L'expédition 

de la délibération du seize mai mil 

neuf cent dix-neuf et de l'acte en 

constatant le dépôt; 

Ont été déposées le treize juin 


Aux Sables-d'Olonne au Greffe 

du Tribunal de Commerce, et à 

Saint-Gilles-sur-Vie, au Greffe de 

la Justice de Paix (Succursale de 

Croix-de-Vie). 

Pour publication et mention 

Signé: J. COLLET. 

Premier Avis de Cession 

Par acte sous signatures privées, 

en date à Nantes du douze juillet 

mil neuf cent dix-neuf, Mademoi- 

selle LACOSTE a vendu le fonds 

de Charcuterie qu'elle exploi- 

tait à Croix-de-Vie (Vendée), à 

Monsieur et Madame CHIRON, de 

Vertou (Loire-Inférieure). 

Domicile est élu au Cabinet F. 

CHAUVET, 3, rue de la Galisson- 

nière, à Nantes, où les oppositions 

seront reçues, s'il y a lieu.

Etude de Maître Gustave CHARON, 

avoué, 29, rué de la Poissonnerie, aux 


ORDONNANCE 

DE 

Luge de Suspension de Délais 

de Surenchè4 du Sixième 

En suite d'une requête présentée à 


de première instance des Sables-d'Olonne 

par : 

1° Monsieur ARTHUR-EUGÈNE PAPON, 

maçon, demeurant aux Sables-d'Olonne ; 

2° Monsieur MARTIAL ASTAGNEAU, 

tivateur, demeurant à La Girvière, commune 

d'Olonne ; 3^ Monsieur FÉLIX-ABEL 

ROBELIN, cultivateur, demeurant à La 

Salle, commune d'Olonne ; 4° Monsieur 

PIERRE-CHARLES-CONSTANT VRIGNAUD, 

cultivateur, demeurant à La Moulière, 

Commune d'Olonne ; 5° Madame ALINA 

BORE, épouse assistée et autorisée de 

Monsieur BAPTISTE MAIRAND, cultivateur, 

et ce dernier, demeurant ensemble 

au Moulin-Boivin, commune d'Olonne ; 

6° Madame EMILIENNE-MARIE FRICON- 

NEAU, sans profession, .veuve de Mon- 

: sieur HENRI BOURGET, demeurant à La 

Girvière, commune d'Olonne ; 7" Monsieur 

XAVIER MAIRAND, cultivateur, demeurant 

à La Girvière, commune d'Olonne 

; 8' Monsieur ELLE BORE, propriétaire, 

demeurant à Olonne ; 9' Monsieur 

PIERRE-HIPPOLYTE CAHUAU, cultivateur, 

demeurant à La Routière, commune 

d'Olonne; 10^ Monsieur JEAN HABILLER, 

cultivateur, demeurant à Champaillard, 

commune d'Olonne ; 11° Monsieur HENRI- 

VICTOR LAMY, cultivateur, demeurant à 

La Vannerie ou Vénerie, commune d'Otonné 

; te Monsieur ALPHONSE RAFFIN, 

employé des chemins de fer, demeurant à 

Letheuil (Orne); 13° Monsieur THÉOPHILE- 

JEAN POIROUX, cultivateur, demeurant 

à La Girvière, cammune d'Olonne ; 

Madame VICTORIA VIOLLEAU, épouse 

assistée et autorisée' de Monste4r CHARLES 

BOULINEAU, et ce dernier, demeurant 

ensemble à Champclou, commune (1'0- 

tonne ; 15" Monsieur EMILE VIOLLEAU' 

propriétaire, demeurant à Olonne ; 16' 

Madame AMANDA VIOLLEAU, épouse 

assistée et autorisée de Monsieur CÉLES- 

TIN TEXIER. cultivateur, et ce dernier, 

demeurant ensemble à La Gobinière, 

commune d'Olonne ; 17. Madame veuve 

SIMÉON VIOLLEAU, née EVA CANTIN, 

`"` sans profession, demeurant à 'La Bauduère, 

commune d'Olonne, « agissant au 

nom et comme tutrice naturelle et légale 

de ses enfants mineurs SIMONE, GEORGES 

et IRMA, nés de son union avec son défunt 

mari ».; 18° Monsieur EMILE DUBOIS, 

cultivateur, demeurant au Moulin-Boivin, 

commune d'Olonne, « agissant en sa qua- 

• lité de subrogé-tuteur des dits mineurs 

VIOLLEAU, sus-nommés ». 

Les sus et ci-après nommés, adjudicataires, 

savoir : 

I. - Monsieur PAPON, du premier lot 

de l'enchère, composé de deux ares soixante-dix 

centiares de terre au Fief- des- 

Baudonnières, moyennant outre les charges 

le prix principal de soixante-dix francs. 

II. - Monsieur ASTAGNEAU : 1° du 

deuxième lot de l'enchère composé de 

deux- ares vingt centiares de terre, lieu 

dit Les Darthes, numéro 17M de la section 

L, moyennant outre les charges le 

prix principal de deux cent quatre-vingtdix 

francs ; 2^ du dixième lot de l'enchère 

composé d'une maison d'habitation avec 

cave et grenier au village de La Girvière, 

cour. Le tout occupant une superficie de 

un are soixante-dix centiares, numéro 

2029 section A, et ce moyennant outre les 

charges le prix principal de dix-sept cents 

francs. 

III. - Monsieur ROBELIN de --: 1" du 

troisième lot de l'enchère composé de 

quatre ares vingt centiares de terre, au 

Fief-de-Barre, numéro 1343 section C, 

moyennant outre les charges le prix principal 

de deux cent cinquante francs et de 

2° du quatrième lot de l'enchère composé 

de deux ares dix centiares de terre, 

au Fief-de-Petite-Plante, numéro 977 de 

la section H, moyennant outre les charges 

le prix principal de trente-neuf francs. 

IV. - -Monsieur VRIGNAUD, du cinquième 

lot de l'enchère composé de quatre 

ares vingt centiares de terre au Fiefdes-Benatières, 

numéro 1919, de la section 

H, moyennant outre les charges le 

prix principal de quarante-deux francs. 

V. - Madame ALINA BORE, épouse 

assistée et autorisée de Monsieur BAPTISTE 

MAIRAND, e t ce ci t i t re de l ic i ta t io n : 1 ° 

du dixième lot de l'enchère composé de 

trois ares dix centiares de terre au lieu dit 

_ la Croix-Fourchon,numéros 809 et 810 de 

la section K, moyennant outre les charges 

le prix principal de trois cent quatre-vingts 

francs ; du septième lot de l'enchère 

composé de cinq ares soixante-cinq 4itiares 

de terre, au lieu dit Pouptière, numéro 

178 de la section E, moyennant outre 

les charges le prix principal de, quatre 

cent quarante francs. 

VI. - Madame veuve BOURGET, de 

huitième lot de l'enchère composé de 

vingt centiares de jardin, sis lieu dit La 

Mothe, au village de La Girvière, numéro 

2048 de la section M, moyennant outre les 

charges le prix principal de trois cent 

soixante-dix francs. 

VII. - Monsieur XAVIER MAIRAND, 

du neuviéme lot de l'enchère composé de 

un are dix centiares de jardin, au village 

de La Girvière, numéro 2050 de la section 

M, et ce moyennant outre les charges le 

prix principal de cinq cent soixante 

francs. 

VIII. - Monsieur ELLE BORE, e t ce à 

t i tre de l ic i ta t io n : 1° ,du onzième lot de 

l'enchère composé de sept ares de terre, 

au Fief-des-Bénatières, numéro 1547 de 

la section H, et ce moyennant outre les 

charges le prix principal de quatre-vingtdix-neuf 

francs cinquante centimes ; 2° du 

treizième lot de l'enchère ' composé de 

hnit ares en deux parcelles de terre, sises 

au lieu dit Les Moinardes, section J, numéro 

15(1.'2 P et 1545 P, et ce moyennant 

outre les charges le prix principal de 

quatre cent trente francs ; 3° du dix-neuvième 

lot de l'enchère composé d'une portion 

de Marais-de-l'Ecluse, numéro 2161 p 

du plan, et ce moyennant outre les charges 

le prix principal de six mille cent soixante 

francs. 

IX. - Monsieur CAHUAU, du douzième 

lot de l'enchère composé de trentedeux 

ares quarante centiares de terre, 

lieu dit Le Grand-Champ, numéros 989 et 

990 section G, et ce moyennant outre les 


charges le prix principal de deux mille 

neuf cents francs. 

X. - MEmsieur JEAN HABILLER, du 

quatorzième lot de l'enchère composé de 

cinquante-huit ares de terre, eu lieu dit 

Boutarlière, numéro 863 de la section J, 

et ce moyennam outre les charges le prix 

prinpipal de cinq mille francs. 

XI. - M. LAMY, du quinzième kat de 

l'enchère composé de vingt ares deTérre, 

au lieu dit La Pallienne, numérô 492 de la 

section S, et ce moyennant outre les 

charges le prix principal mille deux 

cent soixanie francs. 

XII. -- Monsieur RAFFIN : du seizième 

lot de l'enchère composé de deux 

ares environ de terre, au lieu dit Les Ro- 

-binettes, numéro 554 de la section H, et 

ce moyennant autre les charges le prix 

principal de soixante-cinq francs ; 2° du 

dix-huitième lot de l'enchère composé de 

quatre ares environ de terre, au lieu dit 

Le Pouet, numéro 175 de la section G, et 

ce moyennant outre les charges le prix 

principal de deux cent quarante francs. 

XIII. - Monsieur POIROUX, du dixseptième 

lot de l'enchère composé de 

trois ares de terre environ, au lieu dit 

Martinière, numéro 554 de la section H, 

et ce moyennant outre les charges le prix 

principal de trois cent dix francs. 

'Fous les dits Immeubles situés sur le 

territoire de la commune d'Olonne. 

Sur les poursuites de vente sur licitation 

exercées aux requêtes, poursuites et 

diligences de : 1° Madame ALINA .BORÉ, 


BAPTISTE MAIRAND ; 2° Monsieur Eue 

BORE ; 3° Madame VICTORIA VIOL- 

LEAU, épouse assistée et autorisée de 

Monsieur CHARLES BOULINEAU ; 4° 

Monsieur Emma VIOLLEAU ; 5° Madame 

AMANDA VIOLL-EAU, épouse assistée et 

-autorisée de Monsieur CÉLESTIN TEXIER; 

G' Madame veuve SIMÉON VIOLLEAU, 

née EVA CANTIN, ',ès-qualités. En présence 

ou lui dûment appelé de Monsieur 

EMILE DUBOIS, ès-qualités, tous exposants, 

et ce, en exécution d'un jugement 

rendu sur requête par application des 

dispositions de la loi du 19 mars 1917 par 

le 'Tribunal civil des Sables-d'Olonne, le 

vingt-huit janvier mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré. 

Ladite requête contenant demande de 


concernant les Immeubles sus-énoncés. 


Monsieur le Présiçlent du Tribunal civil 

des Sables-d'Olonne, en date du douze 

juillet mil neuf cent dix - neuf', enregistrée 

aux Sables-d'Olonne, le même jour, par 

le Receveur, qui a perçu les droits, ainsi 

conçue : 

» Nous, "Président du Tribunal civil de 

première instance des Sables-d'Olonne. 

» Vu la requête qui précède et lés pièces 

; vu -le décret du 17 juin 1916. 

» Attendu que rien ne semble s'opposer 

à ce qu'il soit fait droit à la demande. 

» Levons en faveur des exposants la 

suspension des délais de surenchère du 

sixième pouvant grever les Immeubles 

acquis par Monsieur PAPON et autres, 

comme il est dit en la requête qu'i- précède, 

sous réserves des oppositions qui 

pourraient se révéler dans le mois de la 

publication de notre ordonnance dans la 

Ve ndée Rép u b l ica in e , paraissant aux Sables-d'Olonne, 

désignée à cet effet. 

» Disons en conséquence,que les dits 

délais reprendront leur cours normal et 

commenceront à, courir conformément à 

la loi et au susdit décret à l'expiration du 

mois• qui suivra l'insertion de la présente 

ordonnance dans le journal sus-énoncé. 

» Réservons aux exposants de nous en 

référer au cas ou il surviendrait - une 

opposition. 

» Donné en notre Cabinet au' Palais de 

Justice. des Sables-d'Olonne, le douze 

juillet mil neuf cent dix-neuf. ...«S 

'Ir Signé : RENAUle ». 

La présente insertion est faite en exécu- 

'fion de ladite ordonnance polir faire prendre 

cours à dater de ce jour au délai d'un 

mois pendant lequel les intéressés pourront 

notifier leur opposition motivée à la 

reprise du cours des déltiispie surenchère 

du sixième sur l'adjudication dont s'agit, 

par une lettre recommandée adressée à 

Monsieur le Greffier du Tribunal civil des 


. litant déclaré qu'eu conformité du décret 

du 17 juir.r.1916, si à l'expiration du 

Élit mois, aucune opposition n'a été formulée, 

le dèlai de surenchère du sixième 

sur ladite adjudication prendra cours de 

plein droit pour une durée égale au délai 

ordinaire. 

Les Sables-d'Olonne, le quinze juillet 


(Signé) : G. CHARON, avoué. 




notaire aux Sables-d'Olonne, le seize juin 


GUSTAVE GILLIER et Madame LOUISE 

,iplIAUCHET,•ton épouse, débitants, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, ont vendu 

à Monsieur VICTOR IIEDAN, commerçant, 

et Madame MANIE CHAILLOUX, 

son épouse, demeurant ensemble à La 

-Roche sur-Yon le ronds de Commerce 

de Délattant de Vins exploité aux 

Sables-d'Illtonne, rue de la Eauduère, ensemble, 

matériel et le droit au bail cl* 

lieux ou il est exploité. 




en l'Etude de Maitre.MOREAU, notaire 


Po ur de ux ième ins e r t io n : 

MOREAU. 

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- PREMIÈRE INSERTION 


date du premier mai mildpeuf cent didneuf, 

enregistré, Madame ALPHONSINE 

CREPEAU, veuve de Monsieur Louis 

SEIGNEURET, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

en face la Gare, a vendu à Monsieur 

Louis SEIGNEURIT, et .IVIadame 

JEANNE ORJUBIN, son Ion se, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, le Fonds 

de Commerce de Café-Restaurant 

qu'elle exploitait aux Sables-d'Olonne, en 

face Gare. • 


être faites dans les dix jours qui suivront 

la seconde insertion et seront reçues chez 

Monsieur TORTEREAU, agent d'affaires 

aux Sables-d'Olonne, rue de la Poissbnnerie, 

en face la Caisse â'Epargne. 

Po ur p rem ière in se r t ion : 

TORTEREAU. 


de Monsieur MÉNAGE, 29 te r, rue 




Suivant acte sous signatures priv4s en 

date da sept juillet mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré, Monsieur ATHANASE PENAUD, 

forgeron, demeurant à Sainte-Foy, a Vendu 

à Monsieur EDMOND ÉPAUD, forgeron, 

demeurant au môme lieu, le Fonds de 

Commerce de Forge qu'il exploitait à 

Sainte--Foy, comprenant la clientèle et 

l'achalandage, ainsi que le matériel' servant 

à son exploitation. 

Les oppositions, s'il y a lieu, auront 

lieu dans les dix jours de la présente insertion 

au domicile de Monsieur ÉPAUD, 

à Sainte-Foy. • 

Po ur de ux ièm e ins e r t ion : 

AGUESSE. 




date du vingt-quatre juin mil neuf cent 

dix-neuf, Monsieur Louis ANCEL, horloger-bijoutier, 

a vendu il Monsieur AN- 

SELME BOUSSAIS, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

23, rue du Gazomètre, le Fonds 

de Commerce d'Horlogerie-Bijouterie 

-Orfèvrerie qu'il exploitait aux 

Sables-d'Olonne, rue des Halles, 49. 

Les oppositions, s'il y a.lieu, devront 


de la présente insertion, et seront reçues 

49, rue des Halles. 

Po u r de ux ième inse rt io n : 

A: BOUSSAIS. 

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des n" 1 à 400 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

à 1.200; 

Le jeudi 24 juillet, dé 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 1.201 à 1.600 et de 1 h. 1/2 â 4 b. de* 

1.601 à 2.000; 

Le vendredi 25 juillet, de 8 h. 1/2 à 11 h. 


2.401 à.-2:800 ; - 

Le lundi 28 juillet, de 8 h..1/2 à 11 h. 

de 2.801 à la fin et de 1 h. 112 à-4 h. pour 


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Les élections des- correspondants des 

établissements de pèche sont fixées au 

dimanche, 20 juillet, à 9, heures du matin. 

MM. les Electeurs désignés sont priés 

de vouloir bien se réunir, à cet effet, dans 

la grande salle de la Mairie, à 9 heures. 

Les Droits de Timbre 

Nous avons dit que tous les titres cons- 

tatant des paiement% sont frappés d'une 

taxe de 0 fr. 20 par 100 francs. 

Ladite taxe est due sur toutes les ven- 

tes supérieures à 150 francs, même s'il 

n'est pas délivré de reçu. 

Elle est, dans tous les cas, à la charge 

de celui qui aura effectué le paiement, mais 

l'autre partie reste responsable des droits, 

frais et amende en cas de contravention. 

Les opérations entre commerçants, à 

l'occasion deoleur commerce, restent sou- 

mises aux droits de timbres. de quittance 

fixés par la loi du 15 juillet 1914.- Ces' 

timbres content : 

Reçus : 0.10 jusque 200 fr.; 0.20 de 201 à 

500 fr . ; 0.30 de 501 à 1.000 fr.; 0.40 de 1.001 

à 3.000 fr.; 0.50 de 3.001 fr. et au-dessus. 

Chèques : 0.10 pour les chèques paya- 

bles sur la place de création et de 0.20 

pour les chèques payables sur une autre 

place. 

Effets : 0.20 pour 100 francs. 

Plantation estivale 

des Pommes de Terre 

La sécheresse ayant compromis en beau- 

cdup de régions la récolte des pommes de 

terre, on pourrait encore, dit M. Schri- 

baux, atténuer le" mal en plantant des 

vieilles pommes de terre très saines. En 

attendant la plantation, il faudrait : 1° dé- 

truire avec la pointe d'un couteau une 

partie des germes ; 2° exposer les tuber- 

cules à la lumière. La destruction partielle 

des yeux ne diminuera pas les rende- 

ments; elle aura, par contre, l'avantage 

de réduire le nombre des tubercules ré- 

coltés et, par cela même, d'augmenter 

leur grosseur. 

Tournées Théâtrales 

Plusieurs tournées théâtrales donneront 

des représéntations au Grand Casino. 

C'est d'abord dimanche prochain la 

tournée Paston, avec Mo n Bé bé, le chef- 

d'oeuvre de rire en 3 actes de M. Maurice 

Rennequin. 

Puis mardi, nous aurons une soirée de 

gala avec A lsac e , la superbe pièce qui 

triomphe partout avec des salles combles. 

Enfin très prochainement la tournée 

Ch. Baret nous donnera. L a Fo l le Nu i t , 

dont la fortune exceptionnelle s'est tra- 

duite par 600 représentations à Paris. 

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FONDÉE EN 1828 

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551 titillions de francs pour dominages d'in- 

cendie, elle a donné des preuves nombreuses 

de son équité dans le règlement des sinistres. 

La Compagnie a des Agents dans les principales 

villes des départements. Elle a nomme 

pour son représentant aux Sables-d'Olonne, 

M. BERTRAND, agent principal, 78, rue 

du Bastion. , 




Sables-d'Olonne, to us les same d is , au Dispensaire 

deJa Croix-Rouge, rue des Jardins, 

de 8 heures 30 à 42 heures et de 

.13 heures 30 à 15 heures. Le Docteur 

BRILLAUD séjournera aux Sables-d'Olonne 

du 1 9 a u 29 ju i l le t . Pour rendezvous, 

s'adresser à l'HÔTEL JOUET, rue 

Chanzy. 

DIftemne•- 

Article remis. L'abondance des 

matières no4 oblige à remettre au numéro 

suivant le compte-rendu des -fêtes 

de la Victoire, qui ont obtenu à Olonne un 

vif et mérité succès.* 

— État-Civil (du 9 au 16 juillet). — 

Ma r iage . — Stanislas-Louis Cantin, ma - 

réchal-des-logis au 2°chasseurs, et Marie- 

Magdeleine-Aline-Ulémence Papon, couturière 

au bourg. 

Déces . — Victor-Jean-Louis Rebiffer, 

73 ans, cantonnier en retraite, au bourg. 

— Marie-Victorine Moreau, 68 ans, veuve 

de Louis Hillairet,-à L'Aurière. 




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Louisette-Jacqueline Bibard, r. de la Justice, 72. 

'Paule-Gabrielle-Angèle Guédon, r. de Talmont. 


Emile-Joseph Pillet, quartier - maître commis, 

à Chinon (Indre-et-Loire), et Marthe Dain, 

employée de commerce, rue du Port, 77. 

Auguste- JoSeph -Daniel Lambert, peintre aux 

ateliers de l'Etat, route de Talmont, 74, et 

Marie-Louise-Constance-Gabrielle Benéteau, 


Darius•Désire-Louis-Baptiste Bésagny, marin, 

rue Napoléon; 54, et Victoria-Marie-Félicie 

Roux, sans profession, boul. de l'Ouest, 18. 

MARIAGES 

Edouard-Armand Bardin, charcutier (mobilisé), 

à Bourré (L.-et C.), et Madeleine-Félicité- 

Marguerite Laurent, saris profession, rue du 

Port. 

Fernanq-Auguste-Henri Roux, forgeron,• rue 

du Centre, 31; et Marie-Clémentine Gobert, 

couturière, rue du Centre, 48. 

Joseph-Eugène-Armand Jarry, maçon (mobilisé), 

rue de l'Est, et Philomène-Victoria- 

. Marie-Ange•Jeanne Boulineau, domestique, 

à Olonne. 

DÉCÈS 

Etienne Goupillean 49 ans, maçon, époux de 

Marie-Mornet. (Hl). 

Charles-Edouard Rex, 78 ans, propriétaire, 

veuf de Philomène- Emiltenne Guiochet, rue 

Guynemer, 81. 

Jules-Marcel - Auguste. René-France Chevrier, 

1 an, rue du Port 


NAISSANCES • 

Henri-Emilien-Vincent Berthomé, rue Basse, 7. 

Marcel-Henri Blanchard, rue du Roi Albert-I... 


Auguste-François-Victor Le Brun, marin, rue 

Napoléon,etVictorine-Marie-Louise LeReste, 

journalière, à La Chaume. 

DÉCÈS 

Pierre-Marie-Jacques-Désiré Marbœuf, 71 ans, 

sans profession, Grande-Rue, 66. 


• 

Dimanche 20juillet. — Saint-Jean-de-Monts, 

Sallertaine, Talmont (chevaux). — Ass. gag . : 

Ardelay, Girouard, Lairoux (à Gorgeais), Maché, 

Rosnay (à Follet), Saint-Mesmin, Saint- 

Pierre-le Vieux (à la porte de l'Ille). 

Lundi 21. — Beaulieu, Langon, Saint-Gervais, 

Saint-Michel- Mont- Mercure. 

Supplément à la Vendée Répu b lica ine du 19 Juillet 1919 

4, 

Mardi 22. — Chaize Giraud, Chantonnay. 

Mercredi 23. — Nieul-le-Dolent, Oulmes, 

Jeudi 24. — Caillére, Mouilleron-le-Captif, 


Vendredi 25. — Vix. 

Samedi 26. — Coex, La FerriCre, Fontenay 

(veaux et moutons). 


Messieurs lés Hôteliers et Propriétaires 

de Maisons garnies trouveront à l'Impri- 

merie du Journal des Bulletins de Voya- 

geurs, dont l'inscription est prescrite for- 

melgement. Par commande de 500 exemplaires, 

les bulletins sont imprimés au 

nom de l'Hôtèl ou de la Maison garnie, 

sans augmentation de prix. 

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produire dès l'apparition de le hernie sans qu'aucun 




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La châtaigneraie, lundi 28 juif., Ho t . Lion-d'Or. 

Hournéseau, mardi 29, Hô t e l de la Té te -No ire. 

Les Herbiers, mercredi 30, Hô tel des Voyays te rs . 

Montaigu, jeudi Bl, Hô te l Roy . 

L'Herbergement, marc 6 août. lis tel A ns istud. 

La Mo:Ise-Achard, jeudi 7. Hô tel du L ion - d 'Or . 

Les Sables, dimanche 10, Ho te l du Ch eval -Blanc. 

La Roche, lundi 11. Ho te l d e l 'Europe. 

Challans, mardi 12, l'ô ta des V°Y«.9..,-s. 


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i..rçoNs PAR CORRESPONDANCE

'Ireéléplhonse 1-44 

• rRENTE-QUATRIEME ANNEE 

BUREAUX 

Pla c e d e la Li b erté, SABLES-D ' OL ONNE 

ABONNEMENTS 




['Abonnement part de toutes les dates. Il se continue 

• indéfiniment, sauf avis contraire, 

L es l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t r e fu s é e s 



ET DANS TO,US LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

RESTONS D'ACCORD 

Paris, la France et nos alliés même 

-ont dignement fêté le 14 Juillet qui 

coïncidait, cette année, avec la tête 

de ia Victoire. 

Le défilé triomphal des armées victorieuses 

sous l'Arc de Triomphe de 

l'Etoile a été pour la foule une pure 

joie depuis longtemps attendue. Ce 

défilé des délégations des armées 

alliées et de chacun de nos corps 

d'armée, avec leurs généraux, leurs 

drapeaux, leur musique, a enthou- 

siasmé le peuple immense qui se 

serrait sur tout le parcours, depuis 

l'Etoile jusqu'à la place de la Répu- 

blique. 

Nul incident, du reste; de l'émo- 

tion, des tempêtes d'acclamations, 

mais aussi de l'ordre et de la dignité. 

Le peuple de Paris a donné vraiment, 

au cours de ces journées inoubliables, 

un bel exemple de tenue et 

sa joie n'a été ni bruyante ni débraillée. 

Tout ceci, maintenant, appartient 

au passé. • 

De graves questions, de nouveau, 

vont nous solliciter. Du reste, la Paix 

générale n'est pas encore faite. Il est 

vrai que le principal du travail est 

achevé. Mais il faut en finir égale- 

ment avec l'Autriche, la Hongrie, la 

Bulgarie, la Turquie. 

Que de difficultés encore à résou- 

dre 

Nous pensons qu'avec l'Italie il 

sera possible de s'entendre; le ton de 

la presse romaine est meilleur ; le 

roi Victor-Emmanuel, le président 

du Conseil, M. Nitti, et le Ministre 

des Affaires Etrangères, M. Tittoni 

lui-même, ont eu l'occasion de té- 

moigner, soit par des messages, soit 

par des discoure' à la Chambre, de 

l'attachement sincère de l'Italie 'pour 

la France et de la solidité de l'al- 

liance, à la condition que les aspira- 

tions nationales de l'Italie soient satisfaites. 

Tâchons de faire en sorte 

qu'il en soit ainsi. Nous avons un 

grand intérêt à demeurer d'accord 

avec notre soeur latine : la paix qüe 

nous avons signée avec l'Allemagne 

n'a de valeur, en effet, qu'autant que 

nous saurons maintenir nds rapports 

d'étroite intimité avec tous nos alliés. 

Un incident bien pénible vient de 

se produire à Berlin, qui montre 

combien les esprits sont échauffés en. 

Allemagne et combien les pangerma- 

nistes sont furieux d'avoir été contraints 

de s'humilier. 

Un sous-officier français, faisant 

partie du détachement qui garde l'hôtel 

de l'Ambassàde française à Berlin, a 

été provoqué par quelques individus 

ivres, entraîné dans la foule et mas- 

sacré. Deux officiers français accou- 

rus pour le défendre ont failli subir 

-le même sort. 

Le Gouvernement allemand a aus- 

sitôt témoigné de ses regrets et s'est 

. déclaré prêt à donner à la France 

toutes les satisfactions qu'elle croira 

devoir exiger. 

Nous l'espérons bien. Cet incident 

n'en montre pas moins que rien n'est 

changé de l'autre côté du Rhin. Des 

provocations, nous devons en attendre 

de toutes sortes,>et c'est pourquoi nous 

affirmons- que nous ne tirerons du 

traité deVersaillesle maximum d'avantages 

à nous consentis qu'autant que 

nous aurons à nos côtés nos alliés 

pour parler au Gouvernement allemand 

le même langage que nous. 

NOËL MARTY. 

Les Elections législatives 

M. Pams, ministre de l'Intérieur vient 

de déposer sur le 'Bureau de la Chambre 

un projet de loi organisant le sectionne- 

ment des départements ayant à élire plus 

de six députés. 

Le nombre des départements qui seraient 

sectionnés est de 22; les autres' départe,- 

ments — dont la Vendée — ne formeraient 

qu'une seule circonscription. 

Mais le Gouvernement ne considère pas 

6 mois 

3 fr.»» 

3 fr.50 

oh& 

5 fr.»» 

6 fr..»,, 

Organ e de Com ités 

Les _Affaires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e v o ir es t d e , l e s c on n aî tre e t d'y pren dre par t e t n o tre In t érê t n o u s l e c omman d e imp érie us em en t 

• 


ce sectionnement comme ayant un carac- 

tère définitif; il ne peut que laisser à la 

Chambre et au Sénat lé soin de régler 

d'un commun accord la situation de chacun 

des départements à sectionner. 


LF L IVRE I3 'OR 

Chevalier de la Légion d'honneur 

Le lieutenant MASSART, du 321° d'infanterie 

: 

Engagé volontaire pour la durée de la 

guerre ; deux blessures ; quatre citations, dont 

une à l'ordre de l'Armée. Amputé d'une jambe. 

Notre brave compatriote a été décoré 

lors de la prise d'armes qui eut lieu place 

de la Liberté, à l'occasion de la Fête Nationale. 

Nous lui renouvelons nos sincères 

félicitations. 

Cl NSEI 1, -M UN ICI PA L 

Séance du 1 9 J u i l le t 1 91 9 


séance extraordinaire samedi 19 juillet, 

sous la présidence de M. Fimtaine, deu- 

xième adjoint. M. Doré est nommé secrétaire. 

. 

Compte d'Administration 1918 

et Budget Additionnel 1919 

M. le Président dépose sur le Bureau 

'du Conseil les Comptes d'Administration 

et de Gestion de l'exercice 1918, et les 

Chapitres Additionnels de l'exercice 1919. 

La situation financière de la commune 

s'établit comme suit : 

Recettes effectuées 792.082'83 

Restes à recouvrer 204.351 51 

Total des recettes ' 996.437'31 

Sommes payées 728.349'49 

Restes à payer 952.793 94 

Total des dépenses .. 1.681.143'43 

Il y a donc, en réalité, a la 

date du 31 décembre 1918 

un excédent de dépenses 

sur les recettes de - .684.706'09 

L'année dernière l'excédent 

de dépenses était de 451.612 51 

L'augmentation de la dette 

en 1918 est donc de 233.093'58 

Cet écart ne fera que s'accentuer, si, les 

ressources actuelles étant insuffisantes, 

on ne crée pas des ressources nouvelles. 

Dans cet ordre d'idées, on a déjà envisagé 

et mis à l'étude l'application d'une 

taxe de séjour pour la saison balnéaire. 

En outre, il est présenté aujourd'hui au 

Conseil des projets de relèvement des 

tarifs des concessions dans les cimetières, 

des concessions d'eau èt des droits sur les 

voitures de place. 

charbons domestiques et commerciaux, 

qui donne lieu, actuellement, à de vives 

protestations de la part de la population 

et du commerce local. La Ville a reçu en 

juin, 152 tonnes, en juillet, 39 tonnes, soit 

pour ces deux mois, 191 tonnes, ce qui fait 

une moyenne d'environ 20 kilos par foyer 

et par mois, quantité réellelnent par trop 

insuffisante. 

Il est de plus impossible, au moment où 

la Saison balnéaire vient de s'ouvrir, de 

donner satisfaction aux besoins du com- 

merce local, et notamment de l'industrie 

hôtelière. Enfin le Tramway électrique, 

remis en état à grands frais, ne pourra 

pas fonctionner. 

La Direction des Charbons à la-Préfec- 

ture, près decqui ont été faites de multi- 

ples démarches, objecte que l'approvi- 

sionnement est de plus en plus difficile 

par suite de l'insuffisance de l'importation 

d'Angleterre et du ralentissement de la 

production, imputables à diverses causes 

d'ordre économique. 

• Quarlt aux charbons spéciaux nécessai- 

res pour la mise en maeche du Tramway, 

il ne faut pas y compter. 

On espère faire bientôt à la Ville une 

attribution de charbons, domestiques un 

peu plus importante, peut-être 200 ou 300 

tonnes. 

Samedi 26 Juillet 1919 

La 'Vendée 

RÉDACTEUR - GÉRANT : V al èr e iii A. S. i1 É 

La. Ville devra, si elle le désire, pré- 

lever sur ces charbons domestiques la 

quantité nécessaire pour assurer le fonctionnement 

du Tramway. Or, cette solution" 

n'est pas acceptable. 

Pltisieurs Conseillers' font remarquer 

que divers importateurs possèdent, en 

chantiers, des quantités importantes de 

charbon inutilisées et qui pourraient être 

attribuées à la Ville. 

M. Lecomte estime que si les démar- 

ches répétées doivent rester vaines, il de- 

vient inutile que le Conseil Municipal reste 

en fonctions, et dans cet ordre d'idées il 

propose à ses Collègues de voter la réso- 

lution suivante : 

Le Conseil Municipal, 

Considérant le préjudice grave causé à la 

population par l'insuffisance des charbons; 

Qu'il n'a été distribué que 140 tonnes en 

juin et 39 tonnes en juillet, quantité insuffi- 

sante étant donné le chiffre de la population 

et les besoins de la Saison balnéaire; 

Considérant d'autre part, qu'il existe sur les 

chantiers des Importateurs des quantités lin: 

portantes de charbons susceptibles d'être distribuées; 

Que toutes démarches sont demeurées sans 

résultat près des Pouvoirs publics; 

Décide d'adresser sa démission à l'autorité 

'compétente, si, sous quinzaine, le nécessaire 

n'epas été fait pour donner satisfaction à la 

population. 

M. Fontaine estime au contraire, que le 

devoir du Conseil Municipal, dans les cir- 

constances actuelles, est; non pas d'ahan- 

don ner la lutte, mais au contraire de res- 

ter en fonctions pour veiller aux intérêts 

de la population et résoudre les graves 

difficultés actuelles. 

Le projet de résolution mis aux vois est 

voté par MM. Lecomte, Aider, Barré, 

Doré, Petit, Friconneau, Pelas ; ont voté 

contre MM. Fontaine, Delvaut, Mainard ; 

se sont abstenus MM. Chénay et Peltier. 

Monument aux Morts 

Le Conseil décide d'ouvrir un concours 

primé pour l'exécution du projet de monu- 

ment aux soldats et marins morts pour la 

Patrie, à élever sur une des places de la 

Ville, probablement sur la place de l'Esta- 

cade. 

• Les conditions de ce concours seront 

prochainement publiées. 

Champ de Courses de La Lande 

L'autorité militaire fait connaître qu'il 

sera procédé à bref délai à la mainlevée 

de la réquisition du champ de courses de 

La Lande. 

.A ce sujet, le Conseil décide de faire à 

l'autorité militaire des propositions concer- 

nant l'achat de bâtiments qui philrraient 

être utilisés ultérieurement, soit par la ,So- 

ciété des Courses, soit par la Ville. 


tions relatives au peeesonnel de la Ville et 

à l'assistance. 

D'autres projets sont à l'étude, tels que 

l'établissement d'une taxe de balayage, le 

relèvement des droits du tout à l'égout, et 


enfin l'imposition de nouveaux centimes 

pour couvrir l'emprunt nécessaire à la 

consolidation de notre dette et au règle- 

Les Sahlts 

ment de l'arriéré créé par l'état de guerre. 

L'Assemblée adopte les Comptes d'Ad- 


ministration et de Gestion, ainsi que le 

(Ancienne heure) matin tioir 

Budget Additionnel, et vote les relèvement 

des concessions dans les cimetières 

et des droits pour tel voitures de place. 

Samedi 26 juillet 

2 48 


3 32 

Lundi 28 — .., 4 11 

Mardi 29 — 

4 50 

3 10 

3 53 

4 31 

5 8 

Charbons domestiques 

et commerciaux 


Jeudi 31 

Vendredi ter sont 

5 25 

6 

6 34 

5 44 

6 17 

6 52 

M. le Président expose là situation des. Grande M arre , le 28 juil., à 4 h. 31 soir — 97 

Enquête 

Une enquêté publique est ouverte sur 

le projet d'échange de terrains avec M. 

Durand, propriétaire aux Sables. Le dossier 

restera déposé au Bureau du Secrétariat 

de la Mairie jusqu'au 28 juillet 1919 

inclusivement, où chaque habitant pourra 

en prendre connaissance. Le mardi 29 

_juillet, M. Clemenceau, propriétaire, commissaire-enquêteur, 

se rendra à l'Hôtelde-Ville, 

salle du Conseil, et y recevra de 

1 h. à 4 h. du soir, les déclarations des 

habitants de la commune sur les avantages 

ou les inconvénients du projet dont 

il s'agit. 

La « Journée des Régions libérées » 

La Commission parlementaire d'aide et 

de prévoyance sociale, en décidant d'or- 

ganiser la « Journée des régions libérées » 

avait envisagé la date du 14 juillet pour la 

présentation des insignes au public. 

Mais en présence des complications de 

toute nature apportées par la préparation 

des fêtes de la ViMoire qui occupait les 

mêmes industries que la « Journée », les 

médailles et les insignes n'ont pu être 

fabriqués en quantité suffisante pour par- 

venir à temps dans le département et y 

être répartis. 

En conséquence, la grande manifesta- 

Place de la Liberté i 

.Po ri de s;s emeli i des Sables —d 'Olonne 

tien nationale organisée au profit des 

régions dévastées est reportée à une date 

ultérieure qui ne dépassera pas, en aucun 

cas, le 24 août, de façon à mettre à profit 

les semaines qui vont s'écouler pour lui 

assurer par une propagande et une prépa- 

ration actives un éclatant succès. 

Sucre 

Par suite du retard apporté dans la 

livraison de sucre, le Comité de répartition 

a décidé qu'à titre exceptionhel, les tickets 

des mois de juin et juillet seraient admis 

pour le réapprovisionnement, jusqu'au 20 

août prochain. 

MM. les épiciers admis à l'attribution 

directe du Comité sont priés, en vue de 

faciliter la tâche dh lervice du contrôle 

des tickets, d'adresSer% Comité di répartition 

les tickets qui ont été retirés par 

leurs soins à c e jour. 

Succès_ Scolaires 

Dans les résultais des examens (enseignements 

secondaire et primaire), nous 

relevons nos jeunes compatriotes dont 

les noms suivent : 

Bacc a la u réa ts . — 1 " D, sciences -langues 

: Geoffroy, -Gueffier ; 1" C, latinsciences 

: Gaucher, Bruneteau ; 1" B, 

latin-langues : Landais. 

Breve t Elém en ta ire . — Osmont. 

Médaille d'honneur des Postes 

Dans la liste des sous-agents auxquels 

la médaille d'honneur des postes, des télé- 

graphes et des téléphones a été décernée, 

nous relevons pour la Vendée : 

Méda i l le de b ro nze . — MM. Carré, fac- 

teur local à Angles ; Osmont, courrierconvoyeur, 

Les Sables-d'Olonne; Valo- 

teau, facteur rural à Nesmy. 

Certificat d'Etudes primaires 

Les examens du Certificat d'études primaires 

ont eu lieu aux Sables-d'Olonne, 

sous la présidence de M. Marcant, inspecteur 

primaire, le 18 juillet pour les garçons 

et le 19 juillet pour les filles. En 

voici les résultats : 

GARÇONS 

Ee o le p u b l iq u e de s S a b les . — Bernier 

(a. b.), Brochard (b.), Burgaud, Charrier 

(b.), Chorlet, Cougnaud (a. b.), Crémet 

(a: b.), Cusset, Ferrand (b.), Friconneau 

(a.,b.), Harnon (b.), Maurice Hériaud (a. 

b.), Raymond Hériaud (a. b.), Roger Hériaud 

(a. b.), Jivanovitch (b.), julot (b.), 

Massieau (b.), Mérot (a. b.), Monard (a. b.), 

Quin (b.),- Rabaland (a: b.),'Rouillard (a. 

b.), Refiler (a. b.),'Simon (b.), Tiffoinnet 

(a. b.), Viaud (a. b.). 

Ee o le p u b l iq ue de L a Cha um e . — Meunier, 

Rochard (a. b.). 

Ec o le pub l iq u e d e Va iré . — Brochard 

(a. b.), Chaigne (a. b.), Violleau (b.). 

Éc o le pr ivée de L a Cha ume . — Aligné 

(a. b.). 

FILLES 

Ec o le p u b l iq ue des Sa b les (32 élèves 

présentées, 31 succès dont 27 avec mention). 

— Mn°, Arna I, Baudy, Bonnefond, 

Brochard, Brommet, Castagneau, 

toux, Charpenteau, Courtois, Daniau, Desgranges, 

Degas, Dupé, Eyriaud, Foucaud, 

Gaillet, Giboteau, FIenriet, Laboureux, 

Mallet, Mercier, Meriau, Mulot, Phelippeau, 

Habillé (Yvonne), Habillé (Marcelle), 

Remaud, Rigagneau (Albertine), Rigagneau 

(Espérance), Serre, Thierry. 

Éc ole p u b l iq u e de L a Cha ume . — IVP"°° 

Bouron, Pervier et Ridier. 

La Folle Nuit au Casino 

C'est demain samedi que cette pièce 

célèbre nous sera donnée au Grand Ca- 

sino des Sables. 

Inutile de rappeler le succès foudroyant 

de ce conte galant. Partout le public vient 

en foule pour acclamer l'oeuvre et l'inter- 

prétation rare que M. Baret lui a donnée. 

. Police Municipale 


Pour emploi d'une bonne non munie 

d'un certificat de bonne vie et moeurs, 

contre M. Pénel, débitant, rue de l'Hôtelde-Ville, 

14. 

Pour violences légères, contre la femme 

Jousseaume, 43 ans, journalière, route du 

Château-d'Olonne. 

Pour ivresse, contre Girard (Pierre), 

40 ans, marin-pêcheur. 

A qui les Coupons russes ? . 

Un portefeuille, contenant une liasse de 

coupons russes, a été trouvé à Olonne, 

par M. Emite Grondin fils, cultivateur à 

la Petite-Bardinière. Le lui réclamer. 

Réouverture 

M. JEAN FLAIRE prévient ses Clients 

de la réouverture du Café, rue de l'Hôtelde-Vile, 

6. — Salles gratuites pour Réunions 

et Sociétés. 

--o JEAN FLAIRE, Propriétaire s— 

Syndicat des Médecins de laVendée 

Le Syndicat des Médecins de la Vendée 

réuni en Assemblée générale à La Rochesur-Yon, 

considérant le prix toujours croissant 

de la vie a décidé de porter le tarif 

de la visite médicale ouvrière au prix 

minimum de cinq francs. 

Pour les visites à la canipagne il sera 

perçu en outre du prix de la visite une 

indemnité de 2 francs par kilomètre. Par 

exemple pour une visite faite à 4 kilomètres 

il sera perçu 8 francs d'indemnité 

kilométrique pluS 5 francs de visite soit 

un prix global de 13 francs. 

Les Médecins des Sables appartenant 

tous au Syndicat et soucieux de respecter 

les décisions de cette Assemblée appliqueront 

ces tarifs à partir du lundi 28 juillet. 

MALADIES DES YEUX • 

Le Docteur P. MAUGER, oculiste, 3, 

rue Santeuil, à Nantes, donne des consultations, 

tous les dimanches, de 8 heures à 

Il heures et de 13 heures à 15 heures, 

aux Sables, 4 ,9, a v en ue dé la G are . 

Dans les Salons de Coiffure 

Ti-ne réunion des Patrons-Coiffeurs a 

eu lieu le 17 juillet dernier à l'Hôtel J. 

Bertrand. A la suite de cette entrevue, 

ils ont décidé de fixer leurs prix ainsi 

qu'il suit : barbe, 0 fr. 40; taille de che- • 

veux, 0 fr. 75 ; tous les suppléments payés 

en plus. Cette décision a été prise en raison 

de l'augmentation continuelle des 

frais généraux. 

. Menue 

Deux jours de Fêtes. — Les habitants 

de notre commune et les nombreuX 

étrangers venus dimanche à Olonne, garderont 

très certainement un souvenir inoubliable 

des fêtes magnifiques et réussies 

en tous points qui se sont déroulées pendant 

ces deux jours. 

Dimanche, dès les premières heures de 

l'après-midi, la foule s'assemble devant la 

Maison commune où les courses en sac, 

en brouettes et les jeuxi,de toutes sortes 

battent leur plein. A 4 heures la Musique 

Municipale des Sables se place au milieu 

de la cour de la Mairie où plus de 250 

poilus, de la Grande Guerre sont assemblés. 

Sur les tables, .placés en rectangle, 

les bouteilles de pinard sont en abondance 

ainsi que de nombreuses assiettes 

chargées delagateaux. Après l'exécution de 

la Marse il la ise, écoutée debout par tous 

les assistants, M. Valèré Mathé, maire; 

prononce une allocution patriotique vigoureusement 

applaudie : « 'En ce jour de 

fête, dit-il, notre première pensée ira vers 

nos camarades, partis, comme nous, dès 

le premier jour, plein d'ardeur, riches 

d'espoir et d'avenir, 'et dont les yeux se 

sont clos à jamais, sans avoir eu la joie de 

voir la France victorieuse. A la mémoire 

et à la gloire de ce s vaillants camarades 

tombés au champ.d'honneur pour la défense 

du pays, je prie M. le Chef de Musique 

de vouloir bien faire exécuter : Mourir 

-pour la Patrie l (Tous les invités se lèvent 

et se découvrent et le Choe ur des G iro n - , 

dins est joué au milieu de la plus vive 

émotion). Ce pieux hommage rendu aux 

morts, le Maire félicite les poilus de la 

Commune qui ont si noblement et si vaillamment 

fait leur devoir, les poilus, tous 

les poilus de la belle terre de France, 

dont le courage sublime a permis le triomphe 

du droit contre la force, de la civilisation 

contre la barbarie. Je lève mon verre, 

dit-il en terminant, et je vous invite camarades, 

à lever vos verres, à la prospérité 

de la commune d'Olonne, à l'union de 

tous les combattants, à la grandeur de la 

France et de la République l e Une longue 

salve d'applaudissements accueille cette 

péroraison. 

Puis la Musique va se placer sur la 

place de la Mairie littéralement noire de 

monde. Et, une heure et demie durant, 

elle fait entendre sous la direction de son 

très distingué chef M. Belleville, les meilleurs 

morceaux de son répertoire. A ce 

moment le bourg d'Olonne présente un 

merveilleux coup d'oeil. Une foule immense, 

accourue de toutes les communes 

du canton, s'y est donné rendez -vous. De 

longues théories de jeunes gens 'et de 

jeunes filles parcourent en chantant la 

rue des Sables magnifiquement pavoisée 

et décorée et où huit arcs de triomphe, 

supportant des lanternes vénitiennes multicolores, 

ont été dressés. C'est vraiment 

la fête de lavictoire, le jour, depuis cinq 

ans espéré, où tous les coeurs battent à 

l'unisson.- Après le concert un vin d'honneur 

est servi aux musiciens, puis le bal 

commence, salle de la Mairie, avec le 

concours des meilleurs • accordéonnistes 

de nos villages. A 8 heures les cloches de 

l'église sonnent à toute volée pendant une 

demi-heure pour l'annonce de la Fête 

Nationale. Et le bal se prolonge au milieu 

de la plus franche gaîté) jusqu'à 2 heures 

du matin. 

Le lundi, dès 5 heures, les quatre cloches 

de l'église sonnent de nouveau à toute volée, 

tandis que des salves de mousqueterie 

sont tirées sur plusieurs points du bourg. 

Les rues eut conservé leur pavoisement 

de la veille et, à partir de midi, pré 

sentent la plus vive animation. A 4 heures 

i,840 





Insertions légales et judiciaires à M.ROCHE-JOURDAIN, 

imprimeur de la Vendée Rép ubl ica ine , Place de la 

Liberté, 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes , 'la ligne 0 fr. 375 




On traite à forfait pries Annonces périodiques ou continues 

'17.61.31.fse.susc 1 -4g 

IIIIIIMMaaaaa11.10811.1111/fflada 


le do i t ê tre adress é à M. Val érie MATHÉ , R éda c te u r-Géran t 

au Bureau du Journal, Place de la Liberté° 

le bal populaire reprend, salle de la Mairie, 

pour ne se terminer qu'à la chute du 

jour. A ce moment le vent qui, la veille, 

soufflait assez fort, a presque complètement 

disparu et l'on peut commencer les 

illuminations. Elles donnent bientôt au 

chef-lieu de notre commune un aspect 

vraiment féérique. Une foule, que l'on 

peut évaluer à plusieurs milliers de personnes 

accourues non seulement de toutes 

les communes du canton, mais jusque 

de Saint-Martin-de-Brem, Saint-Mathurin, 

etc., n'assemble rues de la Poste et de la 

Foret d'où yes partir la plus magnifique 

retraite aux flambeaux qu'il nous ait été 

donné de contempler depuis de nombreuses 

années. A 10 heures très précises le 

rassemblement est sonné et le cortège se 

met en marche dans l'ordre suivant : en 

tête le Maire de la Commune, la batterie, 

organisée au lendemain de la signature 

de l'armistice, comprenant douze clairons 

et tambours, jeunes gens du bourg et des 

villages dont les progrès sont vraiment 

remarquables, tous portant le chapeau 

haut de forme lumineux multicolore, les 

porteurs de torches et flambeaux, le char 

d'artifice traîné par l'ânesse de la commune, 

et, clôturant le défilé, une foule 

innombrable chantant des chants, patrieques 

et amusants. 

A 10 h. 3/4 est tiré, par le Maire, le feu, 

d'artifice qui obtient un succès sans précédent. 

Les pièces représentant la statue 

de la Paix et la célèbre affiche : On les a l 

font l'admiration de tous les spectateurs. 

Puis la salle de la Mairie est, de nouveau, 

envahie par toute la jeunesse du 

pays et le bal bat bientôt son plein pour 

se terminer à 2 heures du matin. 

Ces deux journées de fêtes se sont passées 

sans le moindre incident ni accident 

et au milieu de la concorde et de l'union 

de tous. 

Nous ne terminerons pas ce compterendu 

sans dire : merci à M. le Maire des 

Sables pour avoir autorisé la Musique de 

la Ville à prêter son concours, merci au 

très distingué chef M. Belleville et à ses 

excellents musiciens, merci au sympathique 

chef de gare des Sables, M. Stable 

qui a bien voulu permettre à ses employés 

membres de la Musique Municipale de 

participer au concert, merci enfin à tous 

ceux qui, à un titre quelconque, ont contribué 

au stïècès de ces splendides journées. 

Prix. — La distribution des prix 

aux élèves des écoles communales de 

garçons et filles aura lieu dimanche 27 

courant, salle de la Mairie, à 15 heures, 

sous la présidence de M. Valère Mathé, 

maire. 

— Colonie Scolaire. — Une colonie 

scolaire viendra, comme l'année dernière, 

passer ses vacances à Olonne à partir du 

1" août. Les familles qui désirent prendre 

un ou plusieurs enfants en pension, sont 

priées de donner leur nom à la Mairie le 

plus tôt possible. Elles recevront 3 francs 

par enfant et par jour avec un mois réglé 

d'avance. 

Gd CASINO des SABLES 

Direction : Th. AUDUBON—CRÂPAUTAU 

Ou v e r ture de la Sa is on : 1" A oû t 

• Tableau de la Troupe 

MM. Edmond, directeur-artistique, ré- 

gisseur général du Théâtre de la Gaîté, 

Paris ; Boncour, V' régisseur, Delhougne, 

2° régisseur. 

M-- Marguerite Delay; Marie Bonnet ; 

Alice Darcourt; Germaine Pommier, chan- 

teuse légère; Degoyon, desclauzas; Bre- 

mont et Morel, premières sopranis; Ger- 

main et Sandre, premières contralto, toutes 

du Théâtre de la Gallé. 

MM. Philippon, grand premier comique; 

Fontenailles, premier trial ; Jean Bracia, 

premier rôle de composition ; Delhougne, 

Boncour et Volbel ténors ; Réonaux et 

Bellac, premières basses, tous du Théâtre 

de la GinIté. 

, Orchestre 

MM. Odeyer, premier chef d'orchestre, 

Lyon ; Laffont, second chef concerts, bals. 

Mn° Chaplais, -violon-solo, 1- prix du 

Conservatoire dé Nantes; MM. Choisteau, 

1°' violon, Angers ; Speliers, violoncelle- 

solo, Anvers ; Espérat, flûte-solo, Paris; 

Beumer, 1- violon, Paris; Filipetto, alto- 

solo, Angers; M— Caudy, contrebassiste, 

Paris ; MM. Laffont, clarinette-solo, Tou 

bouse ; Oderdoueffer, pianiste, Paris. 

Ré'pertoire de la Saison 

La Coca rde de M im i P inson, opérette nou- 

velle de Goublier; La Fiane éé du L ie u te - 

nan t, opérette nouvelle de Goublier ; L a 

Ma rra ine de l 'Esc o uade, opérette nouvelle 

de Mouezy ; M iss M i l l io n, opérette nou- 

velle de Beissier Gaudry; Josép h in e ve ndu e 

p ar ses Soe urs . 

Danses Nouvelles, Classiques, Anciennes 

M. et Mu" Letournel 

Auteurs, Profes" chorégraphes diplômés

Compagnie anonyme d,~sur~ces contre l'incend e 


Cap i ta l Socia l : Réserves e t prim e s , 44 . 5 5-9 . 0 2 6 


contre le feu du ciel, toutes espèces de propriêtés 

mobilières et immobilières. Etablie 

depuis 91 

, elle garantit plus de 33 milliards 

de francs annéesde 

valeurs, et en remboursant 

5 1 millions ell de francs pour dommages d'inc5ndie, 

e a donné des preuves nombreuse, 

de e son équité dans le réalement des sinistrPs 

prin* 

La Compagnie a des Agents dans les - 

cipale~ villes des départements. Elle a nOm~é 

pour son représentant aug Sables -d'Olonne, 

M. BERTRAND, agent principal, 78, rue, 

du Bastion. 

TribUrIal Corrgetionnp ~I deS Sables 

A ud i , , , ce du MP,c,,d i 9 J u i l l e t 1 9 1 9 

Vol et recel 

Depuis le 10 février dernier, M. Camus, 

commerçant à Beauvoir-sur-Mer, constatait 

que plusieurs coupons d'ëtoffe disparaissaient 

de sa maison de Fromentine, où 

sa bonne, Marcelle Naud, 25 ans, de l'Iled'Yeu, 

avait sa chambre. S ligonnant 

celle-ci de s'être rendue coupable ou de ces 

vols il déposa plainte cofitre elle au mois 

de mai dernier.. 

Elle fut arrêtée alors qu'elle Cherchait à 

quitter le pays pour aller chez sa mère eu 

elle envoyait le montant de ses vols. 

Interrogée elle avoue ses larcins; il 

fe n'en est pas de même de sa mère qui nie 

.rmement~,omais rès ap el entre perquïsition opé- 

Tes à son il micile le ans la vOie 

des aveux. 

Elles sont condamnées : Marcelle Naud 

à 6 mois, et ClémenceTaraud, veuve Naud, 

59 ans, couturière à 1'lle-d'Yeu, à 3 mois 


Ivresse et bris de clôture 

Charrier (Charles), 50 ans, raccommo- 

deur de parapluies, sans domicile fixe et 

de passage à 

_\ lie, " . se 

trouvant en état Saint-Gilles-sur.- 

d'ivresse demande à boire 

et à manger à Angéline Guérineau, 

18 ans, tenant avec sa sœur l'hôtel du 

Lion-d'Or. Vu son état elle refusa de le 

servir; furieux Charrier brisa un carreau 

de la porte et il alla tranquillement cuver 

son vin dans la cour de la m-aison où il 

fùt arrêté. Il est condamné à 3 mois et un r 

jour de prison, 50 francs d'amende et pou 

ivresse à 50 francs. 

Audience du Mercredi 1 6 Ju i l l e t 1 9 1 9 

Vol et complicité 

Dans la nuit du Il juillet dernier,, Roy 

lienriette), femme Chabot, 42 ans, Girard 

(Léonide), femme Boisson, 63 ans, et 

Rotdreau (Alexandre), 55 ans, du Châteaud'Olonne, 

ont pénétré dans le jardin de 

M. Léon Chabot, 49- ans, maçon au bourg, 

et ont volé des légumes. Le Tribunal condamne 

les deux femmes à chacune 1 'Dois 

de'prison et Rotureau à 15 jours. 

Coups et br -is de clôture 

Pour avoir, le 29 juin dernier, giflé sa 

belle-mère et brisé trois carreaux, Martin 

(Louis), 39- ans, journalier,à Challans, est 

condamné à 50 francs d'amende, 

Coups et blessuries 

C... (Ernest), 57 ans, bourrelier aux 

Moutiers-les-Mauxfaits, a porté des coups 

à deux fois différentes à Calleau (Victor), 

57 ans, résulte journalier au même lieu. 

Il des débats que cette animesité 

venait de ce que Calleau et son frère 

avaient fauché le pré de C... pour 30 francs 

- prix convenu - et qu'ils J'avaient fait 

en une journée, alors qu'ils travaillaient 

pour 12 francs par jour, C... se jugeait 

volé. 50 francs d'amende. 

- 

Vol 

le 

En rentrant de la foire de Challans 

login dernier, M. Pierre Tableau, 66 ans, 

eu tivateur à La Cheunelière, s'aperçut 

que le coffre où il déposait ses valeurs 

était ouvert mais n'y attacha pas d'importance. 

Le 15 juin ayant pté, . son 

argent, il constata qu'il mànquea>itnenviron 

1.000 francs. Ses soupçons se portèrent 

sur son domestique, Thomas (FOrna il), 

19 ans, qui rangeait ses effets dans n 18 

même meuble et dont se clef r- 

ouvrait Pa 

faitement ledit coffre. 

Thomas interrogé, nia avec vigueur, 

mais son porte-monnaie contenait encore 

262 francs et pressé de questions sur la 

provenance de cet argent il avoua avoir 

pris 700francsàson atron. LeTribunal 

le condamne à 6 moislle prison. 

Violation de domicile 


Du 17 au 24 Ju i l le t 1 :9 1 9 

NAISSANCES 

Mignon-Moïse-François Orceau. (11.). 


A rite n y-Jean -Claude Pouréher, employé de 

commerce ~mobiiisé), décoré de la Croix de 

Cuerre, à Paris, et Sidonie-Amélie-Either 

Plissonneau, modiste, route de Nantes. 

Clément-Eugène Raffin, charron (mobilisé), 

au Poiré-sur-Vie, et Léonide-Victoire-Alphonsine 

Boulanger, couturière, rue Fo,bin- 

DÉCÈS 

Julie Barreau, 77 ans, journalière, veuve de 

Pierre Glumeau. (H.)., 

Lou ise-Charlotte- Berthe Arnaud, 31 ans, sans 

profession, épouse de Charles- Edouard Pentecouteau, 

rue du Bastion, 54. 

aoul-Gaston Robin, 28 ans, lieutenant au 3- 

bataillon de chasseurs à pied, époux de 

Emiiienne-Désirêe-- Françoise Lemoine. Mort 

pour la France. (Acte transcrit). 


NAISSANCES 

Juliette-Camille-Angustine Coudrieau, 32, rue 

Montauban. 

Flora-C barlotte-Alphonsine Tardivel, 10, rue 

Collir.et. 



Joseph Ildephonse Godet, cultivateurà L'Au 

braie, et Vitaline-Marie-Florence Doussier, 

enfilivatrice au même lien. 

' 

DÉCES 

Fél ix-Pi erre- Alfred Rondeau, 30 ans, étudiant. 

M o r t 1 ce (Acte, transcrit). 


à l ' Ixnp r i ~n e r ~ ie du J o urn a l 

Payé de -suite et progressivement 


Diman he 27 juillet. - Asa. gag. ~ Chailléles 

Maracis, Sainte-Hermine, Saint'Vincent- 

St.,I. Dg ~,, La Tranche (à la Terrière). - 

Lundi 28. - Châtaigneraie, Moutiers-les- 

Mauxtaits. 

Mercredi 30. - Herbiers, Saint-André-Trei- 

'0Voies (volailles), Soullans. 

Jeudi 31. - Mareuil, Montaigu, Saint-Mes- 

zmin-le-Vieux. 

, 

Vendredi l~r a,)ùt. - Sainte-Hermine. 

Samedi 2. - Belleville, Fontenay (2 jours). 

Précaution Indispensable 

Le succès toujours croissant de la Poudre 

Louis Lcgras a suscité'bien des imitations. 

Anssi recommandons-nous d'exiger sur l'étiquette, 

sur la boîte et sur son enveloppe bleue, 

mots e Locis Legras » En effet, ce remède, 

les. 

qui a obtenu la plus haute récompense à l'Ex 

-.position Universelle de 1900, est le seul qui 

Ime instaTtanPment les accèsd'asthme, de 

es 

catarrhe, d'oppression, de toux de vieilles 

bronchites et guérisse progressivement Une 

boîte est expédiée contre mandat de 2'f,. 80 

(impôt compr;s) adressé à Louis Legras, 139, 

Boulevard Ma~enta, à Paris. 



Suivant acte r eçu par Maître MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne le six juillet 


ALBE.RT LOUGUET, restaurateur, et 

Madame JULIE JARRY, son épouse, demeurent 

ensemble à La Forgerie, commune 

d'Olonne, ont vendu à Monsieur 

PIERRE PIVETEAU, débitant, demeurent 

à Toulon, 28, rue de la Bëpublique, le 

Fonds de Commerce de Cafetier- 

Restaurateur qu'ils exploitent au Chalet 

Mireille, comprenant l'enseigne et le nom 

corlimercial, la clientèle, l'achalandage et 



être faites à peine de, forclusion dans 1 nes 

dix jours de la préente insertion et ser nt 

reçues en l'Etude de Maitre MOREAU, 

notaire 

Cette insertion est faite en 

ment de celle parue juillet da ns le mil même renouvelle- 

neuf Journal Cent 

à la date du douze 

dix-neuf. 

Po u r de uxième insertion : 

MOREAU. 




notaire aux Sables-d'Olonne, le deuxjuiljet 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré 

Monsieur AuGUSTr-EuuÈNE-Louis ' MAR- 

GRIS, menuisier, demeurant aux Sablesu 

d'Olonne, et ses Enfants, ont vendu à 

Monsieur AUGUSTE BREMAND, restaura- 

leur, et Madame MARGUERITE SARRAZIN, 

son F épouse, demeurant à La Rochelle, 1 

onds de Commerce de Débitant 

_d~OlOO 

de Vins exploiié jaux Sables 

ne, 

rue Nationale, numéro 75, Comprenant la 

clientèle, l'achalandage et le mobilier en 

dépendant, le droit au Imil des lieux oit il 

es 

t exploite. 

Les oppositions, s'il y a lien, devront 

être faites à peine de forclusion dans les 

dix jours de la présente insertion et seront 

reçues en l'Etude de Maître 1«~OREAU, 

notaire, ~ 1 


àment 

de celle parue dans le méme, journal 

la date du douze juillet mil neuf cent 

dix-neuf. 1 

P om - de ux iême in s e r t io n 

MOREAU. 

Vente de Fonds de Caf[OSSeile 

1 

N ou habituée 

s voyons passer devant la barre 

une 

, Yen (Marie), 21 ans, filli 

J'Ill"MIPME INSERTION 

Oblique sous l'inculpation de violation de Suivant acte sous signatures pri vées en 

Ornicile. 

date du quinze juillet mil neuf cent dix- 

Le dimanche 13 juillet Marie Yen sortit neuf, enregistré, Monsieur OLIVIER FRAPde 

la maison d'arrêt vers 8 heuresr et s 

~romena en ville; le soir, se trouvant rue e 

PlER, carrossier, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

a vendu à Monsieur TRANQUILLE 

ees Soupirs, ivre et ne sachent où aller POIRAUD, charron, demeurant au Châ- 

He pénétra dans la maison de la femme teau-d'Olonne, le Fonds de Carrosse- 

Chabot, actuellement détenue. Une voirie qu'il exploitait aux Sables-d'Olonne, 

sine ayant ~u tomber le panneau de la 

~Orte, avertit Lepul, 6~,ans, et lui 

rue Nationale,- numéro 65, 


emanda de veiller pendant qu'elle alleit 

aurste e chercher un agent. Dans l'interva 

la fille Yen repassa par un des car- 

être faites dans les dix jours qui Çues suivront 

la seconde insertion et seront Te Chez 

Monsieur TORTEREAU agent d'affaires 

reaux manquant à la porte et s'enfuit. Elle aux Sables-d'Olonne, ru~ de la Poisson- 

est condamnée à un mois de prison et nerie, en face la Caisse djEpargne. 


P o ur p remi è re in s e r t io n 

Mendicité 

Juteau (Gas ton), 41 ans, sans domicile 

fixe, est condamné à un mois de prison 

TORTEREAU. 

pour mendicité. 

Etude de Maître CHARBONNIER, notaire 

aux Sables-d'Olonne, 1, rue Bissori. 



Suivant, acte reçu par Maître CHAR- 

BONNIER, notaire aux Sables-d'Olonn 

le deux juillet mil neuf cent dix-neuf, Ma'-' 

dame ANNA VENTADOUR, commerçante 

en coutellerie et parapluies, veuve de 

Monsieur JEAN SERRE, au, 

demeurent. 

Sables-d'Olonne, a vendu à M e nsieur 

Louis LERTE, coutelier, et dam OMARIE 

BEGNIER, son épouse, demeurant ensemble 

précédemment à Angoulôme et 

depuis peu aux Sables-d'Olonne, JeFonds 

de Commerce de Coutellerie ei 

Parapluies qu'elle exploitait aux Sablesd'Olonne, 

place du Grand-Canton, comprenant 

a clientèle et l'achalandage, le 

matériel d'exploitation et les marchandises. 



dix jours de e la présente insertion et 

seront reç es n l'Etude de Maître CHAR- 

BONNIER, notaire aux S a ble S -d'Olo ne. 

Po ur de ux ième inse r t io n 

CHARBONNIER. 


DEUXIEME INSERTION 


date du premier mai-mil neuf cent dixrien, 

CR E6 

Madaree enregistré, 

ALPIIONSINE 

EAU, veuve de Monsieur Louis 

SEIGNEURET, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

en face la Gare, a vendu à Monsieur 

Louis SEIGNEURET et Madame 

JEANNE ORJUBIN, son 6euse, demeu- 

Tant aux Sables-d'Olonne, le Fonds 

de Commerce de Café-Restaurant 

qu'elle exploitait aux Sables-d'Olonne, ci) 

face la Gare. 





aux Sables-d'Olonne, rue de la Poisson- 

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Depuis le début des hostilités, ]La Capitalimatit»ini n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les t irages uni eu lien exactement le il' de chaq ue mois . 

Les porteurs de Bons de atfL*>" qui ont cessé leurd versemonts 

depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versemonts 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bins, soit en 

écrivant a M. FRANCIS PERAUD, Vi lla S i mone , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre lLa dCapitalisati«»n, Ivec les Sociàtês similaires, 

dont la nom est accompagné'du mot « Capitalisation. » 

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Orfpn e e 


Au ittifiE.10 DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


Coutre les Mercantis 

Le Gouvernement va essayer, pour 

lutter contre la vie chère, un nouveau 

moyen. 

Empirisme, s'écrieront ses adver- 

saires. Eh I oui ! Et il en sera toujours 

ainsi chaque fois qu'il s'agira do remédier 

à une crise ; le traitement 

qu'on applique est nécessairement 

empirique. S'il ne réussit pas, il faut 

trouver autre chose. 

Admirons en passant ces doctri- 

naires d'opposition qui traitent d'empiriques 

les mesures du Gouvernement 

et se montrent, incapables d'en 

trouver d'autres ; car enfin critiquer 

ne suffit pas. Avez-vous mieux à 

proposer? Si oui que ne le disiez-vous 

pas plus tôt? 

Donc, le Gouvernement veut établir 

le prix de revient de chaque marchandise 

ou denrée, joindre à ce prix le 

bénéfice raisonnable de l'intermédiaire 

et dénoncer par cela même tous les 

commerçants qui vendront le produit 

ainsi estimé à un taux plus élevé. 

Bon moyen, somme toute, car le 

consommateur sera vite averti. Voici 

un chou qui vaut quatre sous aux 

Halles, pourquoi le fruitier du quartier 

le vend-il quatorze sous? Est-ce que 

la valeur du chou a augmenté parce 

que le revendeur lui a fait suivre le 

trajet de la Halle jusque chez lui '? 

Alors, le consommateur qui aura, en 

regard du prix que lui fait le mercanti, 

le prix raisonnable qu'il aurait dit 

normalement lui faire, sera tout de 

suite fixé sur l'honnêteté de son fournisseur 

et il pourra agir en consé- 

quence. 

Bon moyen, disons-nous, mais 

d'une exécution délicate, car en pareille 

matière il ne faut pas se tromper. 

Vous entendez d'ici les cris des spéculateurs 

et des haussiers, s'ils arri- 

vaient à découvrir que le Gouvernement 

s'est trompé dans ses chiffres, 

ou bien que ses évaluations ont omis 

de faire entrer en ligne de compte 

certains bénéfices. Vous supposez 

bien, en effet, que les marchands 

vont se défendruben attaquant le ba- 

rème du Gouvernement. Celui-ci de- 

vra donc être bien sûr de lui, car on 

interpréterait son erreur comme un,' 

preuve que ses.statistiques sont fantaisistes 

et qu'il ne faut pas y ajouter 

foi. 

C'est ce qu'il faut éviter. 

Le Gouvernement a pris, en outre, 

une sage mesure; il a fait l'acquisi- 

tion des stocks de l'armée américaine 

qui, s'ajoutant aux nôtres, vont permettre 

d'approvisionner les baraques 

Vilgrain et de les multiplier en pro- 

vince, dans les grands centres, par- 

tout où il y a nécessité de créer une 

concurrence aux mercantis et aux 

commerçants qui subissent leur loi. 

Enfin, M. Noulens, favorisera les 

coopératives de consommation, tou- 

jours pour combattre le commerçant 

isolé qui prend plaisir à vendre cher 

ou qui se laisse imposer sans contrôle, 

de la part d'intermédiaires vé- 

reux, des prix qui n'auraient jamais 

été atteints si, plutôt que de défendre 

l'intérêt des intermédiaires, les petits 

commerçants avaient pensé à celui 

du consommateur, son client. 



Li gie? 

A l'Ordre de l'Armée 

Le sous-lieutenant LEMAiiiE (Gaston), 

du 93* régiment d'infanterie : 

Officier d'une haute valeur morale et d'une 

bravoure exemplaire. Le 5 niai 1917 a su inculquer 

à sa section une énergie et une ardeur 

telles qu'il a réussi à enlever, par surprise, 

ne) ligne de tranchées particulièrement défendue, 

y capturant ou en anéantissant toute 

ia garnison. EA tombé glorieusement en organisant 

la position qu'il venait de conquérir. 

La Croix de Guerre avec palme, a été 

remise il y a quelques jours au père de ce 

brave Officier, douanier en retraite, domicilié 

à La Bauduère d'Olonne, en atten- 

de rom / tés Rép ublica ins de l 'A rrondissenien :f des 

Ce Journal est désigné pour recevoir' les Annonces judiciaires et légales. — II insère gratuitement, 

durit l'attribution de la Croix de la Légion 

d'honneur. 

11111.1363111.152M.1.1.1.1i1MilitlraenteSe.7.1, 

autriridi 

Dunarier, 

Mardi 

Mercre,) 

Vend 

Les sont les Nôtres 

No tre D e v oir es t d e l e s c on naî tr e e t d 'y p r en dr e par t e t n o t r e in t é rê t n o u s l e c omm an d e imp éri eUseni en t 

Les i-liftgabris 

WeiVdtalie 

Pleines Mers de la Sexhaine 


2 août 

3 

4 

5 — 

6 

7 

8 

i' 13 août, 

Soir 

7 12 7 32 

7 55 8 24 

9 2 9 49 

10 42 11 29 

0 10 

0 40 1 7 

1 32 1 53 

4 h. 29 mat. — 95 

Réclamations d'Impôts 

Le Contrôleur des Contril)utions directes 

sé trouvera à la Mairie, les jeudi 7 et 

lundi ti août, de 9 h. à 12 h. pour recevoir 

les réclamations des contribuables 

sur les impôts de 1919. 

Concessions dans les Cimetières 

Par arrêté du 21 juillet 1919, le prix des 

concessions de terrain dans les cimetières 

communaux est fixé ainsi qu'il suit : • 

A perpétuité, 150 fr.; à I rente ans, 80 fr.; 

à quinze ans, 30 fr. le mètre carré. 

Nos Compatriotes 

Nous avons appris avec plaisir la nomination, 

près le tribunal de Saintes, en 

qualité de juge suppléant, de M. René 

Poiraud, fils du distingué receveur des 

finances des Sables-d'Olonne. 

Que le nouveau magistrat veuille bien 

agréer nos plus sincères félicitations. 

Mort de M. Henri Bazire 

On annonce la mort de M. Henri Bazire, 

avocat à la Cour d'appel de Paris, 

ce- directeur de la L i b re Par o l e , décédé à 

Marigny (Allier), à l'âge de 45 ans. 

Capitaine d'état-major, décoré de la Légion 

d'honneur et de la Croix de -Guerre, 

M. Bazire a succombé à une maladie provoquée 

par les gaz asphyxiants ; il laisse 

six jeunes enfants. 

M. Henri Bazire — adversaire loyal et 

courtois — avait été trois fois candidat 

malheureux aux élections législatives en 

Vendée -: en 1906, dans la 2° circonscription 

de Fontenay ; en 1910, aux Sables - 

d'Olonne,- où il fut battu par M. Chailley ; 

enfin en 1914 il était de nouveau battu par 

M. le D' Pacaud. 

Succès Scolaires 

A la liste déjà publiée 'de nos jeunes 

compatriotes ayant obtenu des succés 

scolaires, nous devons ajouter : 

B reve t E lementa ire. — Mu!' Olagnier et 

Penard, de l'école publique de fille des 

Sables ; MM. Albert Osmont et Maurice 

Tortereau, de l'école publique des Sables. 

Eeo l e No rma le . — Mu°" Guertin (collège 

de La Roche), et Olagnier (école publique 

des Sables). 

Bo urs es de Co urs c omp lém e n ta ire . — 

3 élèves présentées par l'école publique 

de filles des Sables; 2 reçues : y" Jeanne 

Bruguière et Jeanne Koch. 

Certifica t d 'E tudes p r ima ires (école publique 

de filles de La Chaume). — 3 élèves 

présentées el recues M"• Pervier (a. b.), 

Ridier (a. b.), Bouron. 


La médaille d'honneur a été décernée 

aux marins du Commerce dont les noms 

suivent : 

Quart ie r des Sa b l es-d'O lo nne . — MM. 

Pageaud et Fradet, pilotes ; Gesse (Pierre), 

Hériaud (Aristide), Péraudeau (Théophile), 

patrons pécheurs ; Durand ( Emile), Durandet 

(Auguste), Favreau (Ferdinand), 

Picot (Gabriel), Tonnerre (Joseph), -matelots. 

Qua r t ie r de Sa in t- G i l les . — MM. Dumont 

(Amédée), Martineau (Charles), patrons 

pécheurs; Durand (Théodore), matelot. 

Qua r t ie r de 1 '11e-d ' Yeu . — MM. Lacroix 

(Théophile), capitaine au long __cours ; 

Jarny (Auguste), Orsonneau (Amédée), 

matelots ; 

Quar t ier de No irmo u t ier . — MM. Maurice 

(Jean), Padiolléau (Etienne), Tessier 

(Hippolyte), Chantreau (Urbain), patrons 

à la petite pêche ; Bonnaud (Auguste), 

Bonnaud (Pierre), Clouteau (Jules), Frioux 

(François), Joanigot (Pierre), Métier (Joseph), 

Palvadeau (Auguste), matelots. 

Nos Artistes Sablais 

M. Clément Bertrand, entrepreneur de 

peinture aux Sables, vient de remporter 

un beau succès à l'exposition artistique 

de Nantes. Un critique d'art, M. Martin, 

e n parlant de notre compatriote, s'exprime 

ainsi : 

Je note une douzaine d'aquarelles, d'après 

des croquis pris au front, par M. Clément Bertrand. 

Dans une exposition faite dernièrement 

RÉDACTEUR-GÉRANT : .1‘1: A. T 

- Place de la Liberté 

à "arts, plusieurs aquarelles de la même série 

ont été acquises par l'Etat. L'auteur, qui a fait 

toute la campagne, a é té gravement blessé au 

bras droit et a dû se rééduquer pour travailler 

son art de la main gauche. Il n'en a que plus 

de mérite. Parmi les aquarelles exposées, certaines 

sent faites de la main droite, d'autres 

de la main gauche : les unes comme les autres 

sont palpitantes de réalisme. 

M. Clément Bertrand a également remporté 

d'autres succès, dans divers concours 

d'affiches artistiques : à Bordeaux, 

il se classait 7° sur 137 concurrents; à 

Paris en 1916, il obtenait la 5° place sur 

500 concurrents (son envoi avait été exécuté 

dans l'es tranchées de Tahure) et le 

jury était composé de maîtreS tels que 

Abel Faivre, Albert Guillaume, Sem, 

Griin et Capiello. 

Enfin, en novembre 1918, à Paris, un 

nouveau triomphe au concours international 

d'affiches des pays alliés, toujours 

arbitré per les maîtres parisiens; le talent 

incontestable de M. Clément Bertrand le 

fait classer deuxième sur 3.000 concurrents. 

Notre artiste sablais a le grave défaut 

d'être un modeste que la gloire auréole, 

loin de sa petite pairie, aussi -son réel 

talent était il ignoré jusqu'à ce jour par 

ses compatriotes. 

Pourquoi ne ferait-il pas au cours de la 

Saison estivale, une exposition de ses ceuvres 

; ce serait, en même temps qu'une 

attraction nouvelle, ' un véritable régal 

pour les amateurs a'art. Et la renommée 

artistique de Clément Bertrand rejaillirait 

un peu sur sa ville natale. 

Les Tramvvays de la Vendée 

Un accord est enfin intervenu entre la 

Direction des Chemins de fer de l'Etat et, 

le personnel des Tramways de la Vendée 

en grève depuis le 3 juillet dernier. 

Les ateliers du dépôt des Sables ont été 

réintégrés lundi et le transport des voyageurs 

des Sables à Champ-Saint-Père 

repris mercredi matin. 

Avec la reprise du service a commencé 

l'horaire d'été. Le départ des Sables aura 

lieu à 16 h. 55 au lieu de 15 b. 50 ; l'arrivée 

est maintenue à 11 h. 58. 

Etablissements do Pêche 

Les élections des délégués des concessionnaires 

d'établissements de pèche à la 

Commission régionale ,le La Rochelle auront 

lieu au Bureau de l'Inscription maritime 

des Sables, le dimanche 3 août, de 

9 heures à 17 heures. Pour tous renseignements 

s'adresser au Bureau de l'Inscription 

maritime. 

Pour le Bureau de Bienfaisance 

Il a été versé le 29 juillet 1919 à-la 

Mairie des Sables, par anonyme, la somme 

de vingt-cinq francs au profit du Bureau 

de Bienfaisance. 

Une nouvelle Amicale 

Il s'agit de l'Amicale du personnel de la 

Ville des Sables, réunie pour la première 

fois, mercredi soir, au Café Jean. 

90 fonctionnaires municipaux avaient 

répondu à l'appel du Bureau. 

M. Doliveux, secrétaire général préside 

cette réunion empreinte de la plus grande 

cordialité. Il explique le but du nouveau 

groupement : resserrer les liens de fraternité 

entre tous les membres et étudier les 

questions se rapportant à l'intatioèt corporatif, 

puis lève son verre à la prospérité 

de l'Amicale. 

Les chanteurs se donnent ensuite libre 

cours et on applaudit chaleureusement les 

camarades aux brillants organes. 

L'Amicale peut-être assurée de notre 

concours le plus entier ; si nous savons 

blamer à propos, nous savons aussi reconnaître 

le dévouement du personnel 

municipal malgré son infériorité de traitement, 

vis-à-vis des autres villes de Vendée. 

Grandes Courses de Chevaux 

Le Comité de la Société des Courses 

des Sables-d'Olonne a définitivement arrêté 

le texte de ses épreuves qui seront 

courues sur la Plage, les dimanche 17 

août, à 1 h. 1/4 et lundi 18 août, à 1 h. 1/2. 

Ces épreuves comportent environ 10.000 

francs de prix distribués en : une course 

plate, trois DU trot monté, une au trot 

monté ou attelé (en partie liée), deux courses 

de haies, dont une à réclamer, et un 

steeple-chase militaire. 

En raison des subventions réduites accordées 

cette année à la Société, le Comité 

s'est vu dans l'obligation de supprimer 

toutes les entrées gratuites, sauf celles 

aux chefs de service ayant des accointances 

avec les réunions sportives. 

Cependant, afin de permettre l'accès de 

l'hippodrome à un plus grand nombre de 

spectateurs, les prix des entrées ont été 

fixées seulement à 2 francs pour les hommes; 

à 1 franc pour les dames. 

Le pari mutuel fonctionnera et un bar 

sera installé sur l'hippodrome. 

Bar des Courses 

Le bar des Courses est mis en adjudication 

entre les membres de la Société 

des Courses des Sables-d'Olonne. 

2t Août i; >J 19 

at-1.•••aa't 

Diriefeeek33.57e 

- 

d é e 

• 

Les soumissions, sous pli cacheté, devront 

être adressées à M. le Président de 

la Société, à la Mairie des Sables, et devront 

parvenir avant le mardi 5 août, à 

5 heures du soir, où une Commission procédera 

immédiatement et publiquement à 

l'ouverture des plis cachetés. 

Les adhésions en qualité de membre de 

la Société seront- reçues à la Mairie, par 

M. Glénereau, secrétaire, tous les jours 

non fériés, de 9 à 11 h. et de 14 à h. 16 h. 

Le Poisson à Tanger 

On lit dans la Dép ê c h e Maro c a ine : 

Nous sommes heureux de signaler l'abondance 

de poisson dont jouit actuellement. la 

popeation Tangéroise. Le richesse poisson - 

cense de nos ables, que nous avons si seiverit 

celebrea vient de se révéler récemment par 

des pé tes presque miraculeuses, g-Lee aux 

efforts de la nouvelle Société des Pêcheries de 

Tanger. 

En une seule journée, an a pris plus de 200 

thons, d'un poids approximatif de 200 lidos 

chacun, soit 40.000 kilos. 

La Société des. Pêcheries de Tanger a 

pour directeur un de nos compatriotes, 

M. Albert Cliénay, fils cadet du sympatique 

adjoint spécial de La Chaume. 

Les NouveLux Riches 

Les No uveaux R iches tiendront la scène 

du Grand Casino, mercredi prochain 

6 août. Cette amusante comédie de MM. 

Abadie et de Cesse peut être vue par tout 

le monde, grands et petits ; elle provoque 

durant trois heures, la plus folle gaîté. 

Rixe entre Forains 

La place du Gaz a été vendredi le théâtre 

d'une véritable scène de sauvagerie 

entre forains. 

A la suite d'une discussion, Joseph 

Ferré, 37 ans: propriétaire d'un carrousel, 

a frappé à la tête avec une barre de 

fer, le fils Bouglione, du Skating Américain. 

Le coup a été si violent, que la victime 

a dû être transportée à l'hôpital, tandis 

que l'agresseur était arrêté et écroué. 

Communications Téléphoniques 

Les communications téléphoniques du 

régime intérieur, sont-rétablies à dater du 

25 juillet dans la limite où elles étaient 

autorisées avant les hostilités. 

Ces nouvelles facilités, ne visent, en 

Vendée, que les bureaux de La Rochesur-Yon, 

Fontenay-le-Comte et Les Sables 

,d'Olonne où une liste des relations 

ainsi autorisées est mise à la disposition 

du public. 

--Au Chalet « Mireille » 

Nous apprenons que le chalet Mire i l le, 

situé sur le bord de la forêt d'Olonne et 

de la rivière des Sables à La Gâchère, 

vient d'être complètement transformé. 

Son nouveau propriétaire, M. Piveteau, 

un vaillant -blessé de la grande guerre, 

vient de mettre tont en oeuvre pour donner 

à ce coin délicieux de la forêt, l'aspect le 

plus séduisant. 

Un confort nouveau a été apporté à 

l'établissement et les jeux divers encore 

augmentés. Chaque dimanche un bal de 

sablaises rassemble dans la grande salle 

une foule de jeunes gens et de jeunes filles 

ainsi que de nombreux spectateurs. 

Ajoutons qu'à partir de la semaine prochaine 

un bateau avec moteur prendra nos 

hôtes aux parcs à huîtres de La Cabaude, 

pour les conduire jusqu'à la porte du 

chalet M ire i l le . 



Pour tapage injurieux et violences légères 

contre Teulet (Edouard), 43 ans, 

zingueur, place de la Digue. 

Pour voies de fait contre Edouard Dubois 

et Marthe Guérin, à La Roulière 

d'Olonne ; Alfred Morisson, marchand de 

charbon aux Filées. 

Vol de Briquettes 

Depuis quelque temps des briquettes 

étaient volées au préjudice des Tramways 

de la Vendée. 

Une enquêtediabilement menée par la 

police des Sabin aboutit à l'arrestation 

de Caillon (Jacques), 41 are, rue des Soupirs 

(une vieille connaissance de l'hôtel 

des Dunes); la complicité de Robin (Louis), 

17 ans, Grande-Garlière, et dé Gaborit 

(Ensile), 32 ans, impasse des Francs-Maçons, 

fut également reconnue. 


Par M"'" Desouche, place du Palais, une 

chevalière or ; par M. Logeais, rue du 

Moulin, è La Chaume, une pompe de 

bicyclette; par„M"l° Mornet, rue du Triboulet, 

à La Chauma, un 'porte-monnaie ; 

par 11/1m• Bigard, 1, rue du- Bastion, un 

parapluie; par M. Thibaud, rue de, l'Olonnais, 

unp montre en or ; par M. Bailleux, 

54, quai Georges-Clemenceau, une heure; 

par M. Philippe, 16, rue du Moulin, un 

chapelet ; par M. Durand, 14, rue de la 

Poissonnerie, un médaillon ; par Mr°° Doré, 

par extrait, les Affiches 

Adresser tont sa qui concerne les Abennernent 

Insertions_légales e t 

imprimeur de la en ee 

Liberté. 

Première insertio 

Judiciaires 

Réclamas 

un traite à tenait 

Sables —d 'Olonne 

Imprimées par nous. 


doi t ê tre adress é à M. Val èr e HA THÉ , R éda c te ur-Géran t 

34, rue de la Patrie, une boucle d'oreille ; 

par Mn° Joubert, 50, rue Nationale, un 

bracelet ; par Mu° Moreau, 81, rue de 

l'Hôtel-de-Ville, une broche; par 

Guilbaud, place Navarin, un portefeuille ; 

par M" Barranger, 16 b is, rue Napoléon, 

un porte-monnaie ; par M"° Epaud, 7, rue 

Nationale, une bague chaînette en or ; par 

NP' Ricard, 41, rue Pépin, un porte-monnaie 

avec des coupures; par M"' Coutanceau, 

rue de la Poste, un parapluie ; par 

M. Bertrand, 16,. rue Pépin, une bague. 



rue Santeoil, à Nantes, donne des consultations, 


11 heures et de 13 heures à 15 heures, 

aux Sables, 43, a ve n u e de la G are . 

Ite.,1 on ne 

Coopérative de consommation. — 

Nous apprenons qu'une Société coopérative 

de consommation familiale est en voie 

de formation dans notre bourg. Un groupe 

d'habitants vint, en effet, de se constituer 

pour lutter contre la vie chère. Lé but de 

cette coopérative n'est pas de faire la concurrence 

aux épiciers honnêtes qui vivent 

en se contentant d'un bénéfice normal, 

mais de lutter contre les mercantis qui 

majorent les prix de leurs marchandises 

de 75 °/.. et plus. 

En recevant au prix coûtant les denrées 

disponibles du ravitaillement : huile, sa - 

von, etc., en s'adressant directement aisax 

fabricants et négociants pour les produits 

-indispensables aux ménages, enfin, en 

achetant sur .place et aux propriétaires 

récoltants les produits du. pays : vin; 

haricot, pomme de terre, etc., la Coopérative 

olonnaise, supprimant ainsi les inter-- 

médiaires, pourra livrer à ses associés, 

des Marchandises de bonne qualité et de 

poids sincère et réaliser de notables économies 

sur les dépenses de consommation. 

Nous n'avons .pas besoin d'ajouter que 

la politique n'a rien à voir dans cette association 

et que tous les habitants, sans distinction 

d'opinion, pourront en faire partie. 

Une réunion aura lieu très prochainement 

à la Mairie, nous tiendrons nos lecteurs 

au courant. 

— Allocations. — Le paiement des 


lieu la Mairie d'Olonne le mardi 5 août, 

de 8 h. 1/2 à 11 h. pour les n°• 1 à 300 et 

de 1 h. 1/2 4 h. pour les no' 301 et suivants. 




Nicot, le vendredi août, de 9 à 11 h. 

et de -t à 4 h. En dehors des deux dates 

ci-dessus fixées il ne sera effectué aucun 

paiement, les Mercredi et samedi étant 

réservés au recouvrement de l'impôt et 

au paiement des primes aux mobilisés. 

'Le paiement des allocations aux vieillards 

aura lieu à la Mairie le mardi 5 août, 

à 11 h. et l'allocation aux petits retraités 

de l'Etat à 1 h. 1/2. 

—"Etat-Civil (du 9 au 16 juillet). — 

Mar iag e . — Stanislas-Louis Cantin, ma-. 

réchal-des-logis au 2° chasseurs, et Marie- 

Magdeleine-Aline-Oiérnence Papon, couturière 

au bourg.. 

Décès . — Victor-Jean-Louis Habiller, 

'73 ans, cantonnier en retraite, au bourg. 

— Marie-Victorine Moreau, 68 ans, veuve 

de Louis Hillairet, à L'Aurière. 

Coneelionnel des Subies 

A ud ience du Mercred i 23 Ju i l l e t 1 9 1 9 

Vols 

Ce Journal 

Profitant de l'absence de 11/1-• Pajot, 

ménagère l'Ile-d'Yeu, 'une habituée de 

la maison, Charruau (Angélique), 19 ans, 

journalière au mémo lieu, pénétra dans 

l'immeuble par la fenêtre et s'empara de 

la somme de 106 francs. Elle est condamnée 

à un mois de prison. 

— Le 16 mai dernier, M"'° Esilda Duclos, 

49 ans, propriétaire aux Sables, 

villa Thats ., • rue des Barrières, voulant 

reprendre ses boucles d'oreilles qu'elle, 

avait déposées sur la cheminée, s'aperçut 

qu'elles avaient disparues. Soupçonnant 

sa bonne, Claire Lecadre, elle fit ouvrir 

sa malle et y trouva plusieurs objets lui 

appartenant, sauf les boucles d'oreilles. 

Le Tribunal la condamne à un mois de 

prison. 

Vol et complicité 

M"' Marie Maindron, 63 ans, marchande 

à Longeville, déclara à la gendarmerie : 

Le 30 niai, se présentait à son magasin, 

la nomade Bernard, pour acheter un corsage. 

Elle dit qu'elle allait prévenir se 

soeur qui en achèterait sûrement un autre. 

Elle revint peu après avec sa soeur et une 

autre nomade qui effectuèrent plusieurs 

achats ; mais le lendemain elle s'aperçut 

qu'une pièce de coton avait disparu de 

son Magasin et soupçonna ces femmes du 

vol. Du fait de l'enquête menée par la 

gendarmerie, il résulte qu'elles sont bien 

coupables, mais une seule est condamnée, 

Klein (Rose), 18 ans, à 2 mois de prison. 

Bris de clôture 

Pour avoir dans la nuit dit 27 avril dernier, 

brisé un carreau à la porte de M. 

Jean Baud, 52 ans, débitant à Beauvoir- 

N° 1.841 

paraît le Vandr,.3 

AVEC LA DATE DU LENDEMA(1 

PRIX DU NUMÉRO' :- 10 CENT. 

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TIRAGE DU laualau 


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111"Gléplk.c.1143 - 

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rfle,stleeettreeee-fi. 

sur-Mer, Soret (Léon), 19 ans, marin, 

écope de 25 francs d'amende. 


Tentative de Vol 

Pour tentative de vol, Guibert (Jean- 

Louis), 33 ans, cultivateur à Saint-Hilairede-Riez, 

est condamné à 100 fr . d'amende. 


Pour coups et blessures, Morin (Pierre), 

42 ans, marin à Saint-Gilles-sur-Vie, ré-i 

cotte 50 francs d'amende. 

Vol et gaspillage de Blé 

Pour avoir coupé des épis de blé qu'elles 

donnaient à leurs poules, les femmes Seigneuret 

et Piveteau, de Froidlond, sont 

condamnées chacune à 3 mois de prison. 


PU 24 ria 3 1 Ju i l le t : 9 1 9 

NAISSANCES 

Lucienne- Yvonne -Simone. Rose Bechet, 6, rue 

du Bastion. 


Clément-Eugène Baffin. soldat su G• génie, 

du Poiré-sur -Vie (Vendée), et tiermide-Victoire-Alptionsino 

Boulanger, eue...hère, rue 

Forbin. 

Ensile-Joseph Julien Bou on, percepteur, à 

Palluau (Vendée), et Suzanne-Marie-Victorine 

Mercier, sans profession, à St- Hilaire 

Saint-Floreni (Maine-et-Loire). 

Clément,Louis-Eugène Ferré, sous-lieutenant 

au 64« régiment d'infanterie, rue de la Justice, 

et Marie-Prudence-Victorina Picora, à 

Saint-Nicolas (Manche). 

MARIAGES 

Emile-Joseph Pillet, quartiermattre commis, 

à Chinon (Indre-et.Loire), et Marthe Daia, 

employée de commerce, rue du Port, 77. 

Auguste Joseph Daniel Lambert, peintre aux 

ateliers de l'Etat, route de Talmont, 74, et 

Marie-Louise-Constance-Gabrielle Benéteau, 


Darius•Désiré- Louis-Baptiste Bésagny, marin, 

rue Napoléon, 54, et Victoria-Marie-Félicie 

Roux, sans profession, boul. de l'Ouest, 18. 

DÉCÈS 

Louise -Alphonsine-Angèle Arnaud, 21 ans, do. 

mestique, rue du Chateamd'Eau. 

Gaston-Louis -Etienne Guilbaud, 47 ans, peintre-décorateur, 

époux de Gabrielle-Octavie- 

Juliette Milcent, place de la Digue, 2. 

Charles Molac, 70 ans, typographe, 20, rue 

Jeanne-d'Arc. 

Eugénie-Antoinette Buffet, 57 ans, propriétaire, 

épouse de Henri-Florent Orrion, place 

do Palais-de-Justice. 

Lacien-Emile,Marie Logeais, 62 ans, débitant, 

époux de Marie-Henriette Graizeau, rue du 

Fort. 6. 

llenri.Elie Baisard. 48 ans, charpentier de 

navires, rue du Bastion, 72. 


NAISSANCES 

Fernand,Désiré-Oscar-Alphonse-AugusteRom 

rue Montauban. 

MARIAGES 

Joseph-fidephonse Godet, cultivateur à L'Aubrais, 

et Vitaline-Marie-Florenc›.Doussier, 

cultivatrice au même lieu. 

Auguste- François - Victor Le Brun, marin, rue 

Napoléon,etVictorine-Marie-Louise Le Reste, 

journalière, à La Chaume. 

nècès 

Marie-Louise Bruneleau, S2 ans, ménagère, 

veuve de Jacques-Etienne Valide, Grande- 

Rue, 86. 


Dimanche 3 août. — Ass. gUg.: Mouchamps, 

Noirmoutier (à la Guérinière), La Réorthe 

Sainte-Flaive- des - Loups? 

Lundi 4. a-- Aizenay, Breuil-Barret, Maillezais, 

Tiffauges. 

Mardi 5. — Bournezeau, Grosbreuil, Grues. 

Mercredi 6. — L'Herbergement (chevaux', 

Hermenault (jeunes-veaux), Velte°. 

Jeudi 7. — klothe-Achard, Nalliers, Pouzauges. 

Samedi 9. — Fontenay (veaux, moutons). 

' "C.7 1%1' X C:11 

Conseil Utile 

es a 

Si 

e 001 

e ooa 

000,01 

Compagnie "marne djjadsurances coutre l'Incendie 


Ca pi t a l Socia l : Réserve s e t p r im es , 44 . 5 52. 02 6 


contre le feu du ciel, toutes espèces de propriétés 

mobilières et immobilières. Etablie 

depuis 91 années, elle garantit plus de 33 milliards 

de francs de valeurs, et en remboursant 

551 millions de francs pour dommages d'incendie, 

elle a donné des preuves nombreuses 

de son équité dans le règlement des sinistres. 

La Compagnie a des Agents dans les principales 

villes des départements. Elle a nominé 

pour son représentant aux Sables-d'Olonne, 

M. BERTRAND, agent principal, 78, rue 

du Bastion. 

Les personnes qui respirent difficilement 

éprouvent en été de véritables accès d'oppression 

lorsque la. température devir-nt lourde et 

orageuse. Aussi leur conseillons-nous un remède 

peu coûteux : la Poudre Louis Legras, qui 

a obtenu la plus haute récompense 'à l'Exposition 

Universelle de 1900. Ce précieux médicament 

dissipe en moins d'une minute les' plus 

violents accès d'asthme, oppression, catarrhe, 

essoufflement, toux de vieilles bronchites et 

guérit progressivement. Une boite est expédiée 

contre mandat de 2 fr. 80 (impôt compris) 

adressé à Louis, Logeas, 139, Boulevard Magenta, 

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9,900 il 9,175 se ge500 » 

,Om trouve les Bo n s d e la Défen se 

partout : Agents du Trésor, 

Total des apports : Cent 

vingt-cinq mille six cent seize 

francs, ci .................. 

Cet rtmi, appor inest fait dans la 

pro 

p 

droit de. pire- 

priâté 0 de chacun des asso- 

clos, soit pour : 

5 ol 

20 si 

97 75 95 » 

488 75 Il r47à . ~ oo il 

977 60 950 » 

Bureaux de Poste, Agents de change, 

de France et ses Sociétés de 

Crédit et leurs succursales, dans touFs les 

Banqu es et chez les Notaires. 

-Extrail de 

D'un acte 

EN NOM COLLECTIF 

Il. par Maître CHABLES 

GRANDJEAN, rec notaire à Challans (Vert- 

dée), le douze juillet mil neuf cent dix- 

neuf, enregistrë, il a été extrait ce (Pli 

suit : 

Ont comparu 

l' Madame ESTIIER ERTUS, proprié- 

taire et négociante, demeurant à Challans 

rue de Nantes, veuve en-premières noces 

non remariée, (le Monsieur LÉo,'RICOL-' 

LEAU 

2' Monsieur AUGUSTE -FlIA- ,,çois -ANDuÈ 

VIOLEAU, négociant, et Madame LÉONCEson 

FSTHER-HORTENSE RICOLLEAU 

é1~ouse qu'il autorise, demeurant ensemble 

à hallans; 

Monsieur et Madame VIOLEAU moi- 

riés 1 sous le régime de la communauté 

legs e, de biens à défaut de contrat de 

ma~~ge préalable à lotir union célëbilée à 

la aine de Challans le deux avril mil 

sacufcentdeux; 

3- Monsieur ADBIEN-PROSPER RICOL- 

LE~AU, négociant, demeurant à Challans, 

rue de la Fontaine, éporix.de Madame 

MARGUERITE DUPONT; 

Lesquels ont établi de la manière qu 'i sur- 

vante les statuts (le la Société Is ver)[ 

former entre eux. 

Il est formé entre les comparatots une 

S ociété en nom collectif. 

La Société a pour objet l'exploitation 

commune d'un Fonds de Commerce 

de Mercerie et d'Epicerie en Gros, 

dont il s'agit, et toutes les opérations se 

rattachant audit commerce. 

Cette Société est contractée pour une 

durée de dix années qui commenceront à 

courir le quinze juillet mil neuf cent dix- 

neufet expireront par conséquent le quinze 

juillet mil neuf cent vingt-neuf. 

Néanmoins il sera libre à chacun des 

associés de se retirer de la Société avant 

le terme fixé 2our o son expiration à la 

charge par lui prévenir ses co-associés 

de son intention, trois mois à l'avance et 

par écrit. 

Le siège social de la Société est établi 

à Challans, rue de Nantes. 

La raison sociale est : Ancienne Ma is o n 

L . RICOL LEA U, M adam e RK OL LEA LT 

Fi ls e t G e ndre . 

La siignature EA sociale- est « Veuve RI- 

COLL U et FILS ». 

Madame Veuve RICOLLEAU, Mon- 

Sie r et Madame VIOLEAU et Monsieur 

ADURIEN RICOLLEAU, auront seuls la 

f sitnature a e sociale dont ils ne pourront 

Société. os,, 

go que pour les besoins de la 

Si l'un des associés souscrivait sous la 

signature sociale des billets, lettres (le 

change, chèques, mandats, acceptations 

et autres engagements pour des affaires 

étrangères à la Société, les engagements 

qu'ils auraient ainsi céritraetés-seront nuls 

pour la Société et même vis-â-,vis des 

tiers, et les autres associés auraient le 

droit de demander la dissolution immê- 

diate de la Société, sans préjudice de 

tous dommages-intérêts contre le contre- 

venant. 

Les affaires et opérations de la Société 

seront gérées et administré es par Ma- 

dame Veuve . RICOLLEAU, Monsieur 

ADRIEN> RICOLLEAU et Monsieur et Ma- 

damoVIOLEAU, toutefois Madame Veuve 

RICOLLEAU aura voix preponderante en 

cas de désaccord. 

Madame Veuve RICOLLEAU, Mes- 

sieurs VIOLLEAU et RIC015LEAU de- 

vront consacrer iout leur te t 

mPs, clos 

leurs oins et toutes leurs itudes apt a ux 

- 

affaires de la Société. 

Monsieur VIOLEAU s'occupera plus 

spécialement des opérations d'achat, de 

vente, de livraison des marchandises, de 

la tenue du magasin, et Monsieur ADRIEN 

RICOLLEAU, de la comptabilité et de la 

tenue du magasin. 

Il estinterdit aux associés pendant toute 

la durée de la Société, de faire aucune 

affaire pour leuilcompterrson il el, lion 

plus que de s'intéresser irectement ou 

indirectement dans un établissement de 

ni élite nature que 

celui exPlo'té Par la 

Société. 

Les comparants font l'apport à la So- 

ciété du Fonds de Commerce de Mercerie 

et d'Epicerie en Gros exploité à Challans, 

rue de Nantes, et comprenant 

Il Les marchandises et le matériel es- 

timés cent un mille quatre cent neuf francs 

trente-cinq centimes, ci, .... JOI.&G9 35 

2' La somme de vit)gt-qua- 

tre mille deux cent six francs 

soixante-cinq centimes en es 

pèces et créances actives d'un 

r couvrementcertain, le tout 

e 

déduction faite de toutes dot- 

tes et charges commerciales 

suivant l'inventaire qui en a 

été fait entre les comparants, 

ci......................... 

125.616 

- COrtiÛé par l'Imprimeur gougsigné, 

Mudame RICOLLEAU quotre-vingt-quatorze 

mille deux 

cent douze francs, ci.. ...... 

Monsieur el Marla mcVIOL- 

LEAU quinze mille sept cent 

cieux francs, ci_ .. ........ 

Monsieur ADRIEN RICOL- 

LEAU quinze mille sept cent 

deux - francs, ci ............. 

Total égal: Cent vingt-cinq - 

9 IL. 2,12 » 

15.702 » 

15.702 » 

mille six centseize francs, ci. 11>5-616 

S'il résulte (le deux invenhoires succes- 

.1 

si S une perte importante, ,eeit du quart 

(lu capital social, la dissolution de la Se- 

conte duviait être prononcée si elle était 

demlnndée par l'un des associés dans le 

qui suivrait la cloture du dernier 

l'lois 

involitaitc. 

autres associés. 

En cas de décès de l'lin ou l'autre des 

associes, la Société continuera entre les 

Les sommes dont les associés tau raient 

à se tenir compte respectivenacon devront 

être payées dans le délai de six mois, à 

compter du jour de la dissolution de la 

Société, et seront de plein droit et sait a 

mise en demeure productives à compter 

du même jour cl'intdrôts au taux légal, 

payables annuellement. 

Mais il est expressément stipulé que si 

les venaient à vendre l'établisse- 

les aSsoc 

t conservé, avant l'expiration du délai 

men 

ci-dessus fixe ou à cri faire J'apport à une 

Sociëté, les sommes dont ils seraient dé- 

, 1 

biteurs envers leurs co-associês devien- 

tiraient exigibles par le seul fait de cette 

vente ou de cet apport. 

En cas de décès de l'un (les associés 

pendant le cours (le, la présente Société, 

les survivants seront seuls propriétaires 

de tout l'actif social, à la cha 

d'éteindre le passif et de remb11.11Sa~r rge 

e.lul.x 

héritiers et représentants de l'associé dë- 

cédé le montant des droits de leur soient, 

dans la Société, tels qu'ils auront été fixes 

par l'inventaire commercial qui sera dressé 

a cette époque. 

Ce, remboursement aura lieu dans le 

dêlai de six mois avec intérêts au taux 

légal le tout comme il est dit ci-dessus. 

Dans aucun casetaloros même qu'il y 

aurait parmi les intéressés des mineurs 

ou autres incapables, il n'y aura lieu,ni 

à apposition (le Scellés, ni à inventaire, ni 

à aucun acte quelconque qui aurait pour 

but ouelcmisir le effet d'entraver la marche 

et mal 

Il 

opérations de la Société. 

Pour tous les cas ou les associés survi- 

vants devront se trouver en rapport avec 

1 es hëritlôrs et relirësei,l.niil.s d'un associé 

prédëcedé, coux-ci se Ont tenus (Io se 

faire représenter par ait illandaitaire col - 

loctifauquel tous actesseront valablement 

signifiés pour les intéressoëS. 

Le mandataire désigné aura les IllèmeS 

droits et pouvoirs qu'une personne ma- 

Pte, 

joure et capable agissant pour soir conn 

lors même qu'il existerait parmi les mie- 

ressés des mineurs ou autres incapables. 

A l'expiration de la Société ou si au cas 

de olcès Lie l'ait des associés les sel", 

vonts n'usaient pas ci(,- la faculté qui 

Cri, 

est accordée par l'aiticle, pré~cëdentc ' la 

liquidation sera faite soit par tous les as- 

sociés collectivement ou par la personne 

qui serait choisie par eux, soit par les 

associés survivants et par un 0 Personne 

choisie par les héritiers et reprôsentionts 

de Passoci( dëcêdê, soit en cas de désac- 

cord par une personne dèsigncos ~ar Mon- 

sieur le Président du Tribunal la Cou)- 

merce. 

Dans tous les cas où il y aura lieu à la 

liquidation de la Société après sa dis sco 

lotion,. les liquidateurs auront les pou- 

irs les plus étendus pour la réalisation 

vo 

de factifsocitol et le règlement du passif, 

ils pourront notamment rêgler et arrêter 

tous comptes avec tous créai)ci;~rs et débi 

teurs, cri recouvrer mi Payer le loiÛritant, 

en donner ou retirer quittances et déchar- 

ges, donner lorries inainlevCes avec Ou 

sans paiement, et généralement faire tout 

ce qni sera dans l'intérêt de la 

SOciëtë- 

Lors de la liquidation il Serait fait un 

inventÂre gaéral (le l'actifet du passif 

de la Société; après la déduction dit passif 

chacun des associes Prélèvera les sommes 

par lui apportées en Société. 

Ces dëductions et prélèvements opérés 

1 

rphis de l'actif Se ial sera 

rpt jaolnt a g os 

entre 0 sa les asstciés c(laits 

la Propo de 

leurs droits ait prorala des apports ci 

dessus 

Pendant toute la durée (le la Solciété et 

sa dissolution jusqu'à sa complète 

12411,10ililtion, lus biens et valeurs sociaux 

seront toujours la propriété (le l'ètre me- 

'a r 1 et collectif et ne devront jamais être 

onsidércs comme appartenant indivisém~ntuau~ 

associés ou à leui,s héritier, 

pris i diNiduellement. 

Toute-, les contestations (lui pourront 

. 

S'élever cuire k's assoc lés ou les héritiers 

et représentant clé l'on d'eux au sujet de 

la présente Société et clé sa liquidation 

seront sournises à la juridiction du tri- 

hurlai Civil des Sables-d'Olonne quelque 

soit le domicile des parties intêressées. 

Une expédition de cet acte de Société a 

été déposée le trente juillet nlîl neuf cent 

dix-neuf à chacun clés Greffes' de la Jus- 

tice de Paix lits canton (le Challans et du 

Tribunal civil (les Sables- d'Olonne. 

,,a, 

GRAl' ND : JEAN. 

Etudes de Moitre CANCALON, 1 avoué à 

Angoulême, et do, NIalIre MOINARD, 

supplëant à l'Etilde (le Mri[re LA 

MOTTE, notaire aux Sal)les-d'Olofi-ne,. 

Par le Ministère àr, Maitre MOINARD, 

suppléunt à l'Etude de Mai(ro, LAMOTTE, 

notaire aux Sables-d'Olonne 

Le MARDI 26 AOUT 1919 

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Suivant acte sous signatures privées cri 

date du quinze juillet il neuf cent dix- 

neuf, enregistré, Monsieur Oi.iviF.n FRAP_ 

PIER, carrossier, demeurant Dii~ Sables- 

d'Olonne, a vendu à Monsieur TRANQUILLE 

POIRAUD, charron, demeurant au Clin- 

teau-d'Olonne, de Carrosse- 

rie qu'il exploitait aux Sairdes-d'Olonne, 

rite Nationale, numéro 6~ì. 

Les oppositions, s'il y 'a lieu, dovroni 


la -présent(,' insertion et Seront reçues Chez 

MonSieur TORTERE AU, agent ci' 

aux Sables-d'Olonne, la rite de, la P a ffatres 

nerie, en face 

Caisse (1'1',pargii~. 

P o u r de ux ièm e inse r t i o n 

TORTEREAU. 

DEIJXIÈNIF4, Avis 

Par acte sous Signatures privées, en 

date à Nantes (]il , (]onze juillet mil rieur 

ceu 

t, dix-neuf, a lool demoiselle LACOSTE 

a vendu le Fonds de Charcuterie 

qu'elle exploitaità Croix-de-Vie (Vendée), 

à Monsieur et Madame CHIRON, de Ver- 

tou (Loire-1 a férie u re). 

Domicile est élu au Cabinet F. CHAU- 

VET, 3, rue de la Galissonnière, à Nont 

es, où les oppositions seront reçues, s1l 

y a lieu. 

Peut-on se GUERDR 



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pr.duire dè. Il 1. L.rnoe soins q. an- 

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ments depuis les ho~tiR"ès, auront toutes les facilités peut- plettre leurs verso- 

motifs à jour, soit en se prèsei tarit au' Bureau, porteurs de leurs B,ns, soit en 

écrivant à M~ F-RAeC."S HEUAU ' l or V iUa S i ino ne , 7~ 

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Mal.di.. a. 1. 

gb â,' 1î , )~, 1* 21M . LEo ~14 es, oz -à> 'Ak 

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i'llENTE-QUATIIMME ANNEE 

BUREAUX 

P l a c e d e la Li b e r t é, SABLES-D ' OL ONNE 

ABONNEMENTS 6 m o i, Go 

Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5fr.»» 

Prance et Algérie.. 3 fr.50 6 fr .»» 


L'A himnement part de toutes les dates. Il se continue 


L e s l e t tr e s n o n affran ch i e s s o n t re fu s é e s 

"reg Rahoirse 1 -4t4 




isi,serOisdres,..sor.siesiiiiissers..sesfflri.Martrieriessossiro; 

LA SEMAIZE 

Ou a enfin de très bonnes nouvelles 

à enregistrer du côté de la Roumanie. 

Les bolcheviks ont essuyé, grâce.à 

nos nobles alliés roumains, un échec 

retentissant. On sait que Bela Kun, 

qui était alors le chef du Gouvernement 

de la République des Soviets de 

Hongrie, république terroriste calquée 

sur celle de Moscou, avait repris les 

11111- hostilités contre les Roumains et les 

avait contraints à se replier sur la 

. 

rive orientale du Theiss. Sur ce, 

l'Entente avait adressé à Bela Kun 

une note sévère, lui signifiant qu'elle 

ne traiterait'jamais avec lui et que le 

blocus de la Hongrie subsisterait tant 

qu'il serait au pouvoir. 

Bela Kun aurait sans doute continué 

à se jouer des Alliés, mais la 

Roumanie, reprenant l'offensive à son 

tour, a eu, facilement raison des hm- 

des magyares, les a rejetées de l'autre 

côté du fleuve et s'est mis résolument 

en Marche sur Budapest, capitale de 

la Hongrie. 

• Ce que voyànt, Bela Kun a fait sa 

soumission pensant que les Alliés 

arrêteraient encore les Roumains vic- 

torieux ; il a offert sa démission et 

celle de son gouvernement. Un cabi- 

net plus modéré lui a aussitôt succédé ; 

ce cabinet, arguant de ses bonnes 

dispositions, s'est mis immédiatement 

en rapport avec l'Entente pour lui 

demander notamment d'épargner à 

Budapest les ennuis de l'occupation. 

Et de fait l'Entente lui a fait dire que 

des instructions dans ce sens seraient 

données à l'armée roumaine. 

Celte-ci, continuant sa marche en 

avant et n'ayant d'ailleurs reçu aucune 

confirmation des intentions atermoyantes 

de l'Entente, est entrée à Bu- 

dapest et maintenant les Alliés font 

dire à la Hongrie nouvelle qu'ils ne J 

demanderont à la Roumanie de retirer 

ses troupes qu'aussitôt que le nouveau 

chef du Gouvernement hongrois donnerait 

des garanties suffisantes de la 

droiture de ses intentions. . 

Cette fois, nous tenons notre proie ; 

ne la lâchons pas. Bela Kun s'est env.', 

fui en Autriche, les poches pleines. Il 

a été incarcéré à Vienne, son alter 

ego, Szamuelly s'est suicidé. 

A l'intérieur,' c'est toujours la question 

de la vie chère qui domine toutes 

les préoccupations. Le Gouvernement 

a pris, en- effet, une série de mesures 

heureuses telles que la fixation des 

prix normaux et l'achat des stocks 

de vivres de l'armée américaine. At- 

tendons-en dé bons effets. 

Feuilleton dé la Vendée R épub licain e 27 


Épisode de la Grande Gime 1914, 

PAR 

larlatla IMICIE:NT [1.à IES 

CHAPITRE IV 


Et vous qui combattez pour que vos 

femmes ne soient pas égorgées, pour que 

vos foyers ne soient point souillés, pour 

que vos petits enfants ne soient point mu- 

tilés, pour que notre France renaisse, la- 

vée de la honte que les barbares lui ont 

infligée, lavée du soufflet qu'elle a reçu il 

y a quarante-cinq ans, vous flanchez? 

Des murmures, avec des sanglots, coururent 

parmi les hommes : 

A quoi bon ! ... On est à bout— On 

n'en peut plus... Il y a des limites aux for- 

-ces hiimaines... 

Alors, voyant qu'il n'enflammait pas le 

Uourage dès malheureux qui n'avaient 

plus la force . de réagir contre une mor- 

telle dépression physique et morale, le 

capitaine fit un rétaklissement sur les 

poignets, sauta hors de la tranchée, se 

dressa debout sur le talus pour défier de 

toute son insouciance, de toute sa bravoure, 

de tout soi:toi-lèpre de la mort l'ouragan 

Ce Journal est désigné pour recevoir les 

«air 

A la Chambre, la Commission de 

la paix a terminé ses travaux et voté 

à une grosse majorité l'approbation 

du traité de Versailles. Mais la disL- 

cussion en séance publique n'aura 

vraisemblablement pas lieu avant le 

25 août. 

Que voilà donc de fâcheux retards. 

La Chambre est cause que bien des 

clauses du traité qui auraient dû être 

exécutées en juillet sont inobservées. 

Nos parlementaires donnent tacitement 

des délais à l'Allemagne. Merci 

pour elle. Notkr. MARTY. 

'roiglis.seraont des Sables-d'Olonne 

L • e,/ Nahle,,,,i 



r3USPeilt 9 août 

Mmm,bel0 . 

Lui.d; 11 — . 

kinrdi 15 — . 


jeudi 


G ee n. ,/ , , le 13 août, 


matin soir 

212 2 :32 

2 49 3 7 

3 24 3 40 

3 57 4 13 

4 29 4 47 

5 3 5 20 

537 556 

4.h. 29 mat. — 93 

La Médaille d'honneur des Chemins de 

ter a été d é cer n é e aux agents des Sables 

dont les noms suivent : 

MM. Eugène, chef de réserve, 37 ans 

de services ; Foucher, chef do train, 31 

ans de services ; FIordonneau, ex-garde- 

frein, 31 ans de services. 

A tous ces dévoués agents, nous adres- 

sons nos sincères félicitations. 

Un Geste bien Vendéen 

Sait-on que notre grand compatriote 

Georges Clemenceau a scellé d'une 

chouette le traité de paix imposé aux 

Boches. 

L'oiseau cher à nos aînés rappellera 

clebs les siècles futurs le souvenir de l'in- 

domptable énergie de l'éminent vieillard 

vendéen en qui sont incarnées les légen- 

daires qualités de cette vaillante race. 

, Note de la XI° Région 

Le Général commandant le XI' Corps 

reçoit directement un grand nombre de 

lettres relatives à des demandes de renseignements 

(en particulier emplacement 

des dépôts des Corps) ou aux paiements 

de pensions et d'indemnités diverses : ces 

différents documents lui sont envoyés à 

tort. Les intéressés doivent s'adresser, 

soit aux Généraux commandant les Subdivisions, 

soit aux Commandants des Dépôts, 

soit aux Directeurs des Services 

compétents. 

Pour répondre avec exactitude, l'Etat- 

Major de la Région, est, e n général obligé 

de demander des renseignements à ces 

autorités. Il en résulte une perte de temps 

qui ne peut que nuire à la solution rapide 

des affaires en- question. 

de mitraille qui se mit à tomber autour de 

lui ; et il poursuivit sa harangue. 

Mais le tonnerre des obus éclatant de 

toutes parts, hachait ses phrases, les déchi- 

rait en morceaux. 

Dans la tempête de bruits déchaînée 

par les détonations, le vent emportait 

des fragments de phrases, comme des 

lambeaux de pourpre ou d'azur qu'il eut 

arrachés à un drapeau. 

— Mes enfants... Notre France... Notre 

patrie bien-aimée... 

Le sergent Pkard, les yeux agrandis 

par l'extase, regardait son capitaine en ju- 

rant : 

— Hachis de guenon ! 

Et il sauta hors de la tranchée pour se 

placer aux côtés de ce capitaine qui se mit 

tranquillement à allumer sa pipe. 

Un tel héroïsme rayonnait autour de 

l'officier, qu'il inspirait du respect aux 

balles. Aucune ne l'effleura. 

Frémissant, les yeux dilatés, eblo,pis 

par ce trait de calme stoïcisme et d'émeu- 

vante audace, les hommes s'étaient levts 

tous. 

Ils bondirent hors de la tranchée, en- - 

lourèrent leur chef. 

Leurs dents grinçaient ; leurs yeux lan- 

çaient des éclairs, un esprit infernal ve- 

nait d'entrer en eux. U n juron et un cri re- 

tentirent : 

— Galimafrée de babouin ! En avant ! 

Ils se ruèrent en trombe, dans la direc- 

tion de la tranchée occupée par l'ennemi. 

De leurs pas précipités, ils martelèrent 

le sol, franchirent la distance avec la rapidité 

d'un éclair, aidés par le feu des bat- 

-',a.medi 9 _Août t 91.9 

orMissalosoOsilissisesioSsaisaira 


No tr e D e voir es t d e l es c on naî tre e t d'y p r en dr e par t e t n o tr e In t érê t n o u s l e c omm an de imp éri e u s em en t 

Annonces judiciaires et légales. 

«Vendée 

Or ey1 e Co ma i tés Rép ub lica in s de A rrondi ssemen t des Sables —d 'Olonne 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MATHS 

Manifestation Nationale 

Dimanche dernier 3 août, dans plus de 

20.000 communes, a été célébrée te La Fête 

de la Reconnaissance nationale envers le 

Soldat français », reconnaissance exprimée 

par les enfants des écoles. 

Au" cours de la réunion de chaque com- 

mune, il s'été donné lecture des déclara- 

tions solennelles faites à Paris, la veille, 

sous la présidence de W. le Président de 

la République, par M. le Maréchal Foch, 

M. Clemenceau, M. Deschanel, M. La- 

visse, M. Richepin, M. Aicard, M. Léon 

Robelin, tandis qu'un diplôme était remis 

à chaque Municipalité. 

A l'Association•des Mutilés 

L'Association cantonale des Mutilés do 

la Guerre a tenu sa réunion générale le 

dimanche 20 juillet à la Mairie des Sables. 

Plus de 100 membres étaient présents. 

Au début de la séance, M. Roucher, 

en une courte allocution, rappelle que la 

paix glorieuse qui vient d'être *signée est 

la consécration des sacrifices consentis 

par les mutilés. Il- adresse un souvenir 

ému à tous les camarades qui, sur les 

Champs de bataille, ont donné leur vie 

pour défendre le sol de la Patrie. Les 

mutilés sont une grande famille ; ils doivent 

rester unis dans la paix comme ils 

l'ont été dans la guerre et travailler en- 

semble aux succès de leurs revendications - 

légitimes. 

En terminant, il propose de voter un 

ordre du jour cle félicitations aux Armées 

alliées et à ceux qui les ont conduites à la 

Victoire. 

Cette motion est adoptée à l'unanimité. 

M. le Président fait l'exposé de la situation 

morale et financière de l'Association, 

le chiffre des adhérents s'accroît chaque 

jour : 140 membres sont déjà inscrits. De 

nombreuses démarches ont été effectuées, 

dont la plupart ont obtenu satisfaction. Il 

annonce que la commune d'Olonne a accordé 

une subvention de 100 francs et 

que le Conseil Municipal des Sables, sur 

la proposition de M. Doré, a augmenté la 

subvention de la Ville de 50 francs. Enfin, 

le délégué de l'Association chargé de 

recouvrer à domicile les cotisations des 

membres honoraires, reçoit le meilleur 

accueil. A ces donateurs et aux Conseils 

municipaux, les mutilés adressent leurs 

remerciements. 

L'Assemblée, après avoir examiné les 

questions à l'ordre du jour, émet les 

voeux suivants : 

Que le paiement des primes de démobilisation 

Kilt activé et que les primes supplémentaires 

soient accordées aux soldats des classes 

1912 à 1919 qui ont participé aux opérations 

do guerre et couru les mêmes risques que 

leurs aînés; 

Que la proposition Chéron tendant à faire 

obtenir aux réformés n^•1 le qcart de place 

sur tous les réseaux, soit réalisée promptement; 

Que l'allocation temporaire accordée aux 

petits retraités de l'Etat soit allouée à tous les 

réformés à partir de 10 ./e et que ladite allocation 

ne soit pas retenue sur les arrérages 

des pensions nouvelles, mais leur reste acquise 

comme à tous les autres retraités de 

l'Etat; 

Qae les pensions des mutilés soient exonérées 

des droits de timbre et ne soient pas 

imposée:, aux impôts cédulaires et su r le 

revenu ;- 

Que les appareils de prothèse de l'Etat donnant 

rarement satisfaction, les mutilés aient 

le libre choix de lem appareillage, sous ré- 

taries de 75 qui arrosaient, balayaient, 

fauchaient devant eux. 

En voyant approcher cette irrésistible 

tempête grimaçante et hurlante, les Alle- 

mands surpris, ahuris, épouvantés, jetè- 

rent leurs armes, implorèrent leur grâce 

en levant le bras. - 

Quelques-uns s'enfuirent, se précipitè- 

rent dans les chambres de repos, dans de 

longs boyaux qu'il avaient ménagés en 

pleine terre pour leur servir d'abris con- 

tre les bombes des aéroplanes et les obus 

des canons. 

On avait quitté une tranchée hideuse, on 

-retrouvait une carrière macabre. 

Les hommes qui l'occupaient n'étaient 

plus que l'ombre d'eux-mêmes. Ils souf- 

fraient de dysenterie, de privations, de 

mille misères plus atroces que celles 

dont les Français s'etaient plaints. Quel- 

ques-uns avaient i9 corps toit entier rongé 

par des maladies de peau dévorantes. 

Tous étaient d'une maigreur hideuse et 

leur visage se plaquait dtmarbrurés bleuâ- 

tres. -- - 

Daàs une caverne, on trouva des mala- 

des, entassés, collés les uns contre les au- 

..tres, grelottant de froid et qui supplièrent 

:qu'on les délivrât de leurs tortures par la 

mort. 

Parmi eux, des cadavres gisaient que la 

corruption verdissijit. Une intolérable 

odesi rie charnier prenait aux narines, 

piquait les ymix. 

Les maladès, les agonisants qui occu- 

paient cette chambre, avec des morts, fer- 

mèrent les yeux en voyant approcher des 

Français, en attendant le coup de grâce. 


— Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

serve qu'on les remboursera jusqu'à concurrence 

du prix de l'appareil type du service de 

santé ; • 

Qire l es amputés ou impotents des deux 

jambes r,,çoivent une voiturette perfectionnée; 

Que les blessés de la main reçoivent les 

gants spéciaux dont ils ont besoin pour leur 

travail ; 

Que les porteurs de chaussures orthopédiques 

reçoivent gratuitement la chaussure 

du pied valide -; 

Que la médaille militaire soit attribuée à 

tous les réformés n' 1 pour blessures ou matadids 

contractées dans la-zone de combat ; 

Que les pensiors accordées par la nouvelle 

loi soient liquidées dans le plus bref délai.. 

Sur les observations présentées par 

plusieurs membres, l'Assemblée décide 

de proteSter : 

Contre le stationnement dans la rue imposé 

aux femmes des mobilisés qui venaient, pendant 

la guerre, toucher l'allocation militaire; 

Contre le retard apporté -mi paiement des 

indemnités de cherté de vie. des pensionnés 

des communes du canter' qui, à ce jour, n'ont 

pas encore reçu l'allocation due-au -I" juin 

dernier ; 

Contre le retard apporté par la sous-intendance 

au paiement des gratifications dont les 

termes sont ordonnancés avec de nombreux 

innis de retard ; 

Contre l'emplacement attribué aux mutilés 

dons le défilé des sociétés qui a eu lieu le 

13 juillet, ceux-ci n'ayant pas eu la place 

d'honneur à laquelle ils avaient légitimement 

droit; 

Contre la taxe de luxe imposée pour une 

voiturette -nécessaire à un amputé des deux 

jambes. 

Cours d'Eduôation physique 

Le Ministre de la Guerre, qui attache 

une très grande importance aux ques- 

tions d'Educatiori physique et de relève- 

ment de la race, a prescrit l'organisation 

de Cours d'Education physique pendant 

toute la durée des vacances. 

Un cours fonctionne aux Sables-d'O- 

lonne depuis le P' août sini.e la direction 

de l'Officier subdivisionnaire d'I. E. P. 

Tous . les enfants de moins de 14 ans, qui 

n'ont pas d'infirmité physique peuvent 

suivre ces cours. Les leçons sont données 

par des moniteurs éprouvés les mardi, 

jeudi et samedi, de 9 h. à 10 h. sur la 

Plage, devant le Grand Casino. 

Les élèves devront, autant que possible, 

être munis d'effets légers et robustes. 

Les exercices qui ne comprendront que 

des petits jeux surveillés et des mouve- 

ments éducatifs ne doiVent pas entraîner 

d'accidents. Néanmoins l'Autorité mili- 

taire décline toute responsabilité à ce 

sujet. 


au chef de section d'I. E. P., subdivisions 


Une vieille Affaire 

On se souvient encore de Léon Thison 

— l'homme aux boulets — qui inculpé 

d'abus de confiance et sous le coup d'un 

mandat d'amener du parquet des Sables- 

d'Olonne, avait quitté notre ville très fur- 

tivement, il y a bientôt un an. 

Léon Thison a été enfin arrêté à Paris ; 

la Gendarmerie l'a conduit aux Sables, où 

il est arrivé mardi soir à 17 h. 35 et écroué 

à la prison de notre ville. Il a subi son 

premier interrogatoire clans l'après -midi 

de mercredi. 

On leur avait dit que les soldats fran- 

çais achevaient les-blessés, ils furent sur- 

pris lorsqu'ils sentirent sur leur lèvres la 

fraîcheur d'une eau pure que les hommes 

du capitaine Renaud, pris de pitié, leur 

offraiendr. 

Ceux-ci ne songaient plus à leurs maux 

en voyant ceux de leurs ennemis. 

Une corvée fut désignée pour aller à 

l'arrière, sous la conduite de Lambinet, 

chercher des vivres, des médecins, des 

infirmiers, des matières désinfectantes. 

Les Allemands qui avaient encore la 

force de tenir des armes avaient d e s regards 

égarés de déments. 

L'un d'eux expliqua au capitaine, qui 

comprenait parfaitement l'allemand que 

depuis huit jours, tous ceux qui tentaient 

de leur apporter des vivres étaient impi- 

toyablement abattus par le feu des batte- 

ries françaises qui avaient repéré les che- 

mins, les sentiers, les moindres couverts. 

C'étaient ces spectrès qui avaient tenu 

an haleine la compagnie du capitaine Renaud, 

qui l'avaient acculée au décourage- 

ment et à l'inertie, qui l'avaient fait dou- 

ter du succès, de la France et d'eux-mémos. 

Des intonations rauques et caverneuses 

sortaient de leurs lèvres, les horribles ra 

vages de la faim et de la souffrance défi- 

guraient leurs visages. Leur mort à tous 

était imminente. Ils avaient essayé cent 

fois de retourner en arrière, mais aussitôt 

découverts par les Français, ils avaient 

été refoulés, criblés de balles et de gros 

projectiles. 

Les plaies des malades et des blessés 

UMM» 

1 TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION 

do i t ê tre adress é à M. Valère HA THE, Réda c te ur- G éran t 

Noyé en Mer 

Mardi dernier, le canot S ire Wo i l lia ur, 

du port des Sables, armateur Auguste 

Renaud, monté par le patron Stineau 

(Edouard), 35 ans, marié et père de 3 enfants 

en bas âge, rue Haute, à La Chaume, 

et Renaud (Gilbert), 20 ans, rue de la 

Forge, a chaviré sous voile en face Breti- 

gnolles, pendant qu'ils relevaient leurs 

casiers à homards. 

Le patron Stineau a coulé à pic et 

Renaud a pu se maintenir sur l'eau à 

l'aide d'une planche ; il a été recueilli par 

les pécheurs Le Alpère et Roulleau (Char- 

les), de La Chaume, qui relevaient égale- 

ment leurs casiers dans les mômes parages. 

La Vie chère 

Un de nos lecteurs nous pose cette 

question : 

Comment se fait-il que les producteurs 

de La Chaume, vendant directement leurs 

denrées au Marché, affichent des prix 

supérieurs aux revendeurs? 

Ainsi les pommes de terre de La Chaume 

sont mises en vente par les récoltants 

à 75 et 80 francs les 100 kilos, alors que 

des revendeurs offrent les pommes de 

terre de La Tranche — qualité similaire — 

à 50 francs les 100 kilos. Et ces derniers 

ont à leur charge les frais de transport!... 

Adjudication du Bar des Courses 

Le Bar des Courses a été adjugé à 

M. Piveteau, moyennant le prix de 50 fr. 

LeVieux Marcheur au Grand Casino 

La célèbre pièce de M. H. Lavedan, 

dont les représentations furent interdites 

pendant toute la durée de la guerre, a été 

remontée par l'impresario Ch. Baret avec 

un luxe d'interprétation vraiment rare. 

Deux grosses vedettes figurent à l'affi- 

che : Signoret, le grand acteur comique, 

qui compte le sénateurLabosse au nombre 

de ses plus brillantes créations, et Lucite 

Nobert, l'exquise comédienne du Palais- 

Royal. 

L e Vie ux Marche ur nous sera donné le 

lundi 11 août. 

Un Escroc en Villégiature 

Sur mandat d'arrêt décerné par le parquet 

tle Mantes (Seine-et-Oise), la police 

municipale a cueilli dans un hôtel près la 

Gare, Mottard (Camille), 32 ans, inculpé 

d'abus de confiance et d'escroquerie. Il a 

été écroué en attendant son transfèrement 

à Mantes. 



Pour défaut d'étiquettes indiquant le 

prix des denrées contre la veuve Guérineau, 

Bée Laurent, 37 ans; revendeuse, 

place du Commerce ; Guérin, née Irma 

Raclet, 37 ans, jardinière à L'Aubraie ; 

Guédon, née Chafficu, 37 ans, cultivatrice 

à Vairé. 

Pour jet de matières fécales sur la voie 

publique contre la veuve Neuilly, née 

Thibaud, 70 ans, revendeuse aux Halles. 


Par M. Mergault, 15, place de la Digue, 

un bracelet ; par M"' Migné, 57, rue de la 

étaient suppurantes, rongées de gangrène... 

En s'établissant dans cette ca r r iè re 

qu'ils avaientjugé confértable et imprena- 

ble, ils n'avaient pas songé qu'elle devien- 

drait pour eux une prison horrible, aux 

Murs implacables dans laquelle il ne leur 

serait pas même permis de creuser des 

tombes pour les morts, car ils manquaient 

d'outils et la roche était dure. 

La chaude carrière avait été transfer-, 

mée en forteresse dont la Mort avait fait 

son palais, qu'elle avait converti en sépul- 

cre. Son souffle empoisonné glaçait les 

vivants. 

Parfois, la nuit, un soldat endormi éten- 

dait le bras vers son compagnon de droite 

ou de gauche et s'apercevait que ce•com- 

pagnol avait la rigidité et le froid d'un 

cadavre. 

Les malades-ne se plaignaient plus, n'a- 

dressaient plus aux autres de supplications 

ni d'implorations ; ils attendaient la fin de 

leur supplice dans la lenteur des minutes 

qui leur paraissaient des siècles et qui tom- 

baient une à une dans l'éternité comme les 

gouttes d'eau„de la voûte d'un noir cachot 

dans les ténèbres. 

Dans une autre grotte de la carrière, 

les soldats découvrirent des civils que les 

Allemands avaient emmenés de force 

avec eux pour empêcher, selon l'occur- 

rence, les canons français de les déloger. 

. 

Il avait la des femmes, des enfants, 

quelques vieillards accroupis sur des pier- 

res, le menton dans la pauine des mains 

et les coudes sur les genoux. 

bi" 1.842 




au Bureau du Jotfrnal, Place de la Liberté. 

COOSIOSESOSOMIZO 

Adresser tout ce. qui concerne les Abonnements, 

Insertions légàles et judiciaires à. M. Roces-Jounomn, 


Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion e t suivantes, la ligne 


Réclames — 


0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

Ex. 

On traite à forfait p*Ies Annonces périodiques eu continue, 

uumiasphome 1-44 

Justice, une boucle d'oreille ; par M. Au- 

gereau, d'Olonne, un porte-monnaie ; par 

M. Rebois, Fami ly-H ô te l, un montre en 

acier oxydé ; par M. Hardy, horticulteur, 

un médaillon e n métal avec photos ; par 

M. Lernoine, 67, ru e du Centre, écrou à 

patin de voiture; par M. Alexandre Chevrier, 

ciseaux à broder', par MI' Planche,_ 

rue de l'Hôtel-de-Ville, un bracelet en 

argent; par Mm^ Bruneteau, rue Béhic, 4 

coupons de valeurs; par M. Fumé, route 

de Talmont, un écrou de voiture à patin. 


Le. Docteur P. MAUGER, oculiste, 3, 

rue Santeuil, à Nantes, donne des consultations, 



aux Sables, 43, ave n u e de la Gare . 

Morane 

Arrivée d'une Colonie* italienne. 

— Une colonie scolaire, comprenant 93 

enfants italiens, 37, fillettes et 56 garçons 

de 3 à 15 ans, en résidence à Paris, est 

arrivée dimanche à Olonne accompagnée 

par des délégués de l'Ambassade italienne. 

Tous ces enfants ont été placés par les 

soins du Maire dans les familles du bourg 

et des villages jusqu'à la rentrée d'octobre. 

— Distribution des Prix. — La dis- 

tribution des prix aux élèves des écoles 

communales de garçons et filles, n'ayant 

pu avoir lieu dimanche dernier, est ren- 

voyée au vendredi 15 août courant, à 16 

heures, salle de la Mairie. 

Nos jeunes écoliers n'auront pas perdu 

pour attendre, ils recevront de superbes 

volumes aussi beaux, sinon plus, qu'avant 

la Guerre. 

— Demandes d'Allocation d'As- 

cendants. — Le Maire invite les père, à 

défaut, mère, grand-père, grand-mère, 

ayant perdu un ou plusieurs enfants à la 

guerre, à se présenter à la Mairie le plus 

tôt possible, pour l'établissement de leur 

dossier de demande d'allocation. 

Le Maire rappelle qu'aux termes de la 

loi, pour avoir droit à la pension renouve- 

lable, le père doit être âgé de plus de 60 

ans et la mère de plus de 55 ans. Les in- 

téressés qui n'auraient pas atteint cet âge 

doivent produire un certificat médical éta- 

blissant qu'ils sont infirmes ou atteints 

d'une maladie incurable. 

— Retraites Ouvrières. — Le paie- 

ment des retraites ouvrières aura lieu, à 

la Mairie d'Olonne, le mardi 12 août cou- 

rant, à 2 heures du soir. 


A ud ien ce du Mer credi 30 Ju i l le t 1 9 1 9 

Infraction à la loi sur 

les Débits de Boissons 

Pour avoir omis de faire la déclaration 

d'ouverture de débit de boissons, Izacard 

(François), 65 ans, négociant à Noirmoutier 

est condamné à 25 francs d'amende. 

Plaidant W Louis Lecomte. 

Vols 

Désireuse de se chauffer à bon compte, 

la femme Thouzeau (Léontine), 61 ans, 

sans profession, route du Château-d'Olonne, 

ne trouvait rien de mieux que de 

Unejeune fille, après avoir subi on ne 

sait quelles monstrueuses violences, avait 

été piquée au mur, par une baïonnette 

qui lui traversait la poitrine et qui l'avait 

clouée là comme un papillon que les ento- 

mologistes épinglent dans leurs collec- 

tions. 

En voyant surgir des soldats français, 

les civils se dressèrent, se mirent à pous- 

ser des cri de joie, à verser des larmes, à 

s'embrasser mutuellement. 

Le changement de fortune leur appor- 

tait le salut. Ils étaient maigres, tous, et 

blêmes, mais ils avaient moins souffert 

des privations que les Allemands, ayant 

un appétit et des exigences moindres. 

Le capitaine Renaud s'était approché 

de la jeune fille épinglée au mur dans une 

douce attitude de martyre. Sa mort remon- 

tait à plusieurs jours. Todt le sang de son 

coeur s'était répandu sur son humble robe 

de percale ; ses cheveux étaient dénoués 

et encadraient .1a blancheur de son visage. 

Le capitaine Renaud se tourna vers les 

Allemands qui le suivaient avec une ex- 

pression de colère si farouche qu'ils com- 

prirent qu'on les acccusait de cet abomi- 

nable forfait et qu'on se préparait à leur 

en demander compte. 

Mais ils protestèrent aussitôt dans leur 

langue : 

- — Ce n'est pas nous, ce n'est pas 

nous. 

En effet, un vieillard intervint en leur 

faveur. 

La s ui t iu t e a u p roch ro■nuu a i n n uumere n iére,

« descendre dans la plaine il, selon son 

expression, et de ramasser le bois qu'elle 

trouvait épars et môme parfois elle y jOignait 

celui d'autrui. Goût : 8 jours de prison 

1 e t 100 francs d'amende. 

P aidant M' Paul Lecomte. 

- Pour le même délit, Prend (Charles), 

50 ans, journalier à L'Aiguillon-sur,-Vie, 

co,inparait aujourd'hui à l'audience. L'afest 

renvoyée à une date ultérieure. 


Duranteau (Louis), 70 - ans, et Guilhaud 

(Aimé), 51 ans, cultivateurs à Ste-Flaivedes-Loups 

vivaient en mésintelligence; le 

il juillet ils se rencontraient dans les 

champs et décidèrent de vider leur Vieille 

querelle en se portant réciproquement _Or d 

des coups. Pour les mettre d'a le 

Tribunal les condamne : Guilbaud 50 

francs et Duranteau 30 francs d'amen~]e. 

Plaidart pour Duranteau : Ni, Louis 

L ecomte. 

Infraction 

à la police des Chemins de fer 

Pour avoir voyagé de Nantes à Challans, 

alors que son billet n'était valable 

que jusqu'aux Landes, Miclieneau (Samuel), 

36 ans, épicier à Noirmoutier, 

écope 25 francs d'amende. 

Chronique Es t iva le 

Au Grand Casino 

La Saison théâtrale s'est ouverte très he-areusement, 

cette année au Grand C'usine. 

Je ne parle pas des tournées de passage 

plus ou moins heureLses par suit des lassitoiles 

inhérentes aux longueurs edes t,ansports, 

mais je signalerai tout particulièrement 

la troupe d'opérettes groupée par le talentueux 

mond. metteur en scène qu'est M. Paul Ed. 

Ses débuts, dans la Co carde de M i ln i 

Pinson, furent fort bien. 

Malgré la fatigue des acteurs, on devinait la 

parfaite homogénéité qui s'est du reste révélée 

dans Jo séph ine vendue par se s Sœurs . M l l - 

Dalny possède une jolie voix au timbre agréa 

ble et perlé, Darcour est aussi une charmante 

première chanteuse et toutes deux y 

joignent la jeunesse et la beauté, ce qui ne 

gàterien; Mm~Degoyon et Pommier jouent 

à merveille et encadrent fort bien avec MM 

B ocour et Delbougne qui tiennent les princi~' 

peux rôles. 

Mais que dire de MM. Fontenailles et Phi- 

lippon... deux comiques pleins de finesse dans 

leurs genres diffé,ents. Ils nous montrent leur 

talent dans la Fiancée du Lieutenant, opérette 

qui a obtenu un véritable succès; la finesse 

du jeu d~ M. Fontenailles, ne le cède en rien à 

la délicatesse de M. Philippon; et ces deux 

artistes récoltent d'unanimes applaudisse- 

ment 

Mlle Daloy, tout simplement charmante, 

bissée aux principaux passages et les chœurs 

donnèrent le maximum d'ensernb c 

entrain, un brio merveilleux. avec if 

ou 

Tant qu'à l'orchestre, il fat à la hauteur de 

sa tâche, sous la baguette magique de M, 

Odeyer. 

A chaque reprise, La Fiancée du L ieu tenan t 

est donc assurée d'un 

succès, voire 

même d'un triomphe, Qu'on nouveau se le dise!... 

Complimentons encore M-, et M. Audubon, 

les aimables maîtres de céans, qui nous perni 

client d'entrevoir une intéressante saison 

lyriq S. 

Pe t i t s Ch evaux. - La Direction du Grand 

casino nous prie d'aviser les personnes passé 

dant des cartes de faveur, de bien vouloir se 

conformer à la loi sur les jeux, concernant la 

fréquentation des salles da petits chevaux. 

(prière de s'adresser au conVôle). 


à l ' Imprime r ie du Jo urn a l 

Payé de suite et 

progressivement 

ÉTAT-CIVIL DIES SABLES 

Du 3 1 Ju i l le t au 7 A oû t 1 9 1 9 

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Marie-Noelle-Alice-Josèphe Dhomé, 2, rue des 

Barrières. 

Gabriel-Emile-Adrien Foucaud, boulevard de 

Castelnau. 

Irène-Juliette-Madelaine Cloarec, 

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d'Olonne. 

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Andiéiéviteb, rue de l'Estacade, 49. 

Suzall arles,paul Cailteaux, cours Blossac, 27. 

rie -Eugénie Favreau, vue Guynemer, 59. 

PROMESSES DE MAu 

Paul-Jacqnes,André Chauvin, IAGEs représentant de 

commerce, rue des Corderies, 6, et Jeaine~ 

à Elis Victoire Bréchoteau, sans profession, 

Cer'zay (Deux-Sèvres). 

Féli.-Frédéri. Guibeau, ajusteur-méearlicien 

aux Sables, et Marie- Madelei ne-Jea n ne Co - 

galet, sans profession, à Nersac (Charente). 

Raymorid-Jean-Henri Jodet, mécanicien, rue 

de la Justice, et Louise-Clémence Hilbert, 

sans profession. à Vendeeuvres (Indre). 

Jea Fransaert, soldat au 2- bataillon de cars- 

bniniersà Aloost (Boigique),rt Engénie-M~!rie- 

Françoise Barré, journalière, chemin de 

Ceinture. 

- 'bÉcÈs 

Mari -Marthe Loirat, 47 ans, ménagère, veuve 

deeVaientin-Alcide Morineau, forgeron, rue 

des Corderies, (W)~ 

Germaine Perret, 14 mois, rue de la Répu~ 

blique, 18. 

Edmond-Eugène Chaillou, 41 ans, caporal au 

25P d'infanterie, époux de Marie-Augustine- 

Victorine Graton. Mort pour la France. (A. t.). 

René Landreau, 24 ans, caporal au 41le d'in 

fanterie. Mort pour la France. (Acte 

trans.). 


DÉCÈS 

Charles Biron, 68 ans, sans profession, veuf 

de Marie-Aimée Vilnot, Grande-Rue, 78. 

ILIL Czlk]PRt'AMIESATION 

Entreprise privée assujettie au contrôle de lÈ~at 

;~apita1 social ; a rlinions 

siég e 8O~~« I : 3, Pa ,i~ 

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les m o i s des rem b ours em en t s : Au 

tirage s d 11, aoùt, le Bon de 15 ans ri- 700 938 

est sort? remboursable à 1.000 francs à M. 

Marcel Daussy, Hôtel du l,irin-d~Ur, aux 

Ilerbiers. 

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sont sortis remboursables à 1.000 francs cha- 

cun, soit 2 000 francs à M. Edouard Lepuge, 

pereepteur Les au Poiré-sur-Vie. 

Bo 

de 15 ans il,- 70q.575 et 712 454 

sont sortis soit naremboursables 

à 1 000 francs cha- 

eau, 2.000 francs à M"~ Marie-Thérèze 

Brunet, au Herbiers. 

Le Bon x 298.620 de 20 ans est sorti rem- 

boursable à 500 francs à M. Jules Cochard, 

peintre à Ars. 

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souscrire, 

s'adresser à M. FHAÎNCiS HERAUD, c -orrespon~ 

daut principal pour l'ariondissement des 

Sables-d'~iloni)e, Villa S im one , 7, rue Monte- 

bello, aux §,bls.d'Olonne. Ne pas confondre 

La Cap i i a l isa t ioù avec les sociétés similaires 

dont le nom est accompagné da mot « c-pita- 

lisation ». 


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Ormeaux, La 

Mervent, Mouilleron 

le~Captif, Saint-Hilaire-de-Voust, Saint-Pierrele-Vieux 

(à Fouillé), Sainte-Radégonde-des- 

Noyers, Simon-la-Vineuse (à la Vineuse). 

Lundi Il. Fontaines, La Roche sur-1on. 

Mardi 12. Challans, Chantonnay, (bestiaux), 

Mortagne, Rocheservière, Saint Georges-de-Montaigu. 


Jeudi 14. - Avrillé, Damvix, Vouvant. 

Vendredi 15. - Sainte-Hermine (jeunes 

veaux), Saint-Hilaire-des Loges. - Ass. gag. : 

Bourg-sous-la-Roche (à la Lune), Chantonnay 

(à l'Angle), Jard, Luçon, Poiré-de-Velluire 

Sainte-Pexine, Saligny, Tardière (à la Bras, 

sardière). 

Samedi 16. - Apremont, Beaulieu, Champ- 

Saitit~Père, Garnache, LuQon. 

Conseil Pratique 

Quelle que soit la cause de l'étouffement, 

qu'il provienne d'une crise d'asthme, d'un 

catarrhe, d'une bronchite chronique, de suites 

de pleurésie ou d'influenza, on est soulagé 

instantanément en faisant usage de la Poudre 

Louis Legra,*, ce merveilleux remède qui a 

obtenu la plus haute récompense à l'Exposi- 

lion Universelle de 1900. Une botte est expé- 

d;ée contre mandat de 2 Ir. 80 (impôt compris) 

case à Louis Legras, 139, Bd Mngenta, à 

adr 

Paris. 

Etude de Maître GUSTAVE CHARON, 

avoué-licenciê en droit, 29, -rue de la 

Poissonnerie, aux Sables-d'Olonne. 

EXtrait d'Un J11981116111t de- DiVOICe 

D'un a, jujuement , rendu par défaut par 

Tribun il des Sables-d'Olonne, le 

quatre mars mil neuf cent dix-neuf, enre- 

gistré et signifié 

Entre : Monsieur CONSTANT-LÉoN CEIA- 

BOT, maçon, demeurant au Château- 

d'Ofonne; 

Contre : Madame 

HENR&TTE ROY, 

épouse CHABOT, demeurant aux Sables- 

d'Olonne, rue des Sou pirs, numéro 15; 

Il appert 

* 

Que le divorce a été prononcé d'entre 

les époux CHABOT, aux torts et griefs 

de la femme. 

Enregistré. 

pvm, ..tr.it : 

Pour M- CHA RON , lpêché , 

Signé : B ONNIN . 

Etude de Maître GERMAIN, avoué aux 

Sables-d'Olonne, 24, rue du Palais. 

[)IVORCE 

D'un jugeaient rendu par défaut par le 

Tribunal civil des Sables-d'Olone le dix- 

huit février mil neuf cent dix-neuf, enre-, 

gistré. 

Entre : Madame, IIENRIETTE BRIDON- 

NEAU, épouse de Monsieur ROY, avec 

qui elle demeure de droit, mais autorisée 

à résider et résidant en fait aux Sables- 

d'Olonne, chez sa mère, Madame GAULT, 

Travot, 

D'unepart; 

rue 

. 

Et : Monsieur EmlLr ROY, entrepreneur 

de peintures, demeumnt aux Sables-d'O- 

lonne, 40, rue du Palais, 

Il appert 

D'autre part. 


les dits époux ROY-BRIDONNEAU, au,, 

requête et profit de let femme. 

Pour ..tr»it 

Signé : J. GERMAIN. 

A 01 0 M M e r C e 


V e., ül e Ùe Fonds 

PREMIPRE INSERTION 

Suivant acte reçu par Maître MOREAU 

notaire aux Sables-d'Olonne, le vingt-neuf 

juillet mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Madame Veuve LÉON VILAINE, demeu- 

rant aux Sables-d'Olonne, a vendu à Mon- 

sieur GA13RIEL RAMBAUD, commerçant 

demeurant aux Sables-d'Olonne et à Ma- 

clame HÉLÈNE RAMBAUD, commerçante 

demeurant e également aux Sablos-d'O- 

lonne,veuv de Mou sieur Louis JOBARD, 

le Fonds de Commerce de Chaus- 

sures qu'elle exploitait aux Sables-d'O- 

lonne, rue de l'Hô tel-d e-Vill e, comprenant 

Penseigne, le nom commercial, la clien- 

tôle, l'achalandage, les marchandises exis- 

tant en magasin et le droit au bu il des 

lieux où il est exploité. 


être l'sites dans les dix jours de la seconde 

insertion et seront reçues aux Sables- 

d'Olonne, en l'Etude de Maître MOREAU. 

Po ur p rem ière Insertion, 

MOREAU. 

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Faisons baisser la ~ie chère en mettant à la 

concurrence 5 mille tanneurs pour. chausser 

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Pa r i s , -- Ecbantillons contre remboursement. 

Po , tfllx 5 e t 1 0 k i la~, . 

Deuxième Avis do Cession 

-Par acte sous signatures privées en 

date à Nantes du dix juillet mil neuf cent 

dix-neuf, Mademoiselle LACOSTE, charentière 

à Croix-de-Vie (Vendée), a vendu 

le Matériel de Café, -actuellement ex- 

laité à Croix-de-Vie, lieu du Port, par 

Madame Veuve LAIDIN à Monsieur et 

Madame GUILLAUD, 15, rue Mathelin- 

Rodier, à Nantes. 

Domicile est élu au Cabinet F. CHAU- 

VET,3, rue delafialissonnière, àNcnto~, 

où les oppositions seront reçues, s'il y a 

lieu. 

Etudes de Maître CANCALON, avoué à 

Angoulême, et de Maître MOINARD, 

suppléant à l'Etude de Maître LA- 

MOTTE, notaireaux Sables-d'Olonne. 

Par le Ministère de Maître MOrNARD, 

suppléant à l'Etude de Maître LAMOTTE, 

notaire aux Sables-d'Olonne 

Le MARDI 26 AOUT 1919 

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mais par es ..it... 

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tard, l'étranglement hernialore, provo- 

~jue la mort en quelques heures dans 

souffrances atroces et cet étranglement peut se 

produire dès l'apparition de 1. hernie a.. qu'.q- 

cun malaise particulier ait annoncé sou immi- 

songez que votre inflr- 

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ll - 

7 30 

8 25 

8 50 

9 45 

10 15 

10 42 

Il 9, 

16 55 

17 45 

18 6 

18 30 

18 59 

19 12 

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'-0 3-, 190 57 

5 1511,91l5l ~_p Tour,, 0 

15 ~51 

523 

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e 510 -10 1 >'11558 

531 

eaux.. 632 » 655 

539 0 5512 18 

2030 LA ROCHE, départ 6 5 845 1440 17 » 1990 

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~» 1035 

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9 8 » » 1944 

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(27J 

4 

5 50 8 23116,14 1859 

016 13101-15 59 150 

8 32 113:3118 43 

1 1210 20281 

142 

(1) Les trai's de 7 Il. ao et 14 b. 3o n'out lie, le. de 17.1- A T.Ii...,t, A,~illà ~t .4- 

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ments depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs verso- 

ments à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs B-cns, soit en 

écrivant i M. FRANCui HERAUI), V illa S imone , 7, rue Montebello, 

N e pas confondre Ir'a 4-,apitaliisatfoin, avec 168 Soci6tés similaires, 

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TIRAGE DU JOURNAL : 44000 Ex. 

Guerre à la Vie chère 

Le Gouvernement a décidé de nom- 

mer dans chaque département et même 

dans chaque région, une Commission 

chargée d'établir les prix normaux 

des produits les plus nécessaires à la 

vie. C'est une excellente intention ; 

niais il est fort à redouter que ce ne 

soit qu'une intention et que les résultats 

ne répondent pas à l'attente. 

Les Commissions comprendront des 

fournisseurs et des consommateurs ; 

et l'on peut se demander s'ils arrive- 

ront — en admettant que l'on pratique 

l'utilisation des compétences, ce qui 

ne s'est guère fait pendant la guerre 

— à une entente sur les prix d'achat 

et de bénéfices raisonnables, de façon 

qu'au détail on trouve les produits à 

des chiffres également raisonnables. 

Le producteur veut vendre au prix 

fort ; nous le voyons pour le lait et 

ses dérivés, beurre et fromage; pour 

le vin, pour les fruits et les légumes 

et pour tout. Le marchand, qui se 

contentait avant-guerre d'un modeste 

bénéfice, a augmenté ses prétentions 

à mesure que les prix s'élevaient. 

Ceux qui prenaient 20 de bénéfice 

sur les prix d'achat de 0/° 1913, continuent 

à prendre au moins le même 

pourcentage sur des prix doublé.-3, 

triplés ou quintuplés. 

Qn avouera que c'est exagéré. 

Ce que les Commissions devraient 

faire, si on les organise partout, c'est 

pourchasser le parasite intermédiaire 

qui, tel le microbe, pullule auiourd'hi. 

Sans connaissances spéciales, on a 

vu pousser, tels les champignons sur 

le fumier, des tas d'intermédiaires 

qui, sans bourse délier, à peu près 

sans dérangement, ont trafiqué de 

tout : sucre, charbon, chaussures, 

pommes de terre, bétail, vin, beurre, 

oeufs, volailles et légumes, prélevant 

des dîmes qui se superposent et arri- 

vent à faire une hausse formidable à 

la consommation. 

Voilà contre quoi il faut lutter avec 

la dernière énergie et une vigueur 

soutenue. C'est à nos poilus, organi- 

sés bientôt presque partout en Socié- 

tés, qu'incombe une bonne partie de 

cette besogne. Ils sont sur place, 

puisqu'ils se recrutent partout ; ils 

peuvent se documenter de façon pré- 

cise, et ils-ont assez vu au front ce 

que les mercantis leur ont fait payer 

tout ce dont ils avaient besoih, pour 

mettre le holà à l'effronterie cynique 

des exploiteurs de tout poil, de tout 

acabit plutôt. 

Je lisais; ces jours, dans les gazet- 

tes parisiennes que, dans plusieurs 

arrondissements de la capitale, no- 

tamment à Montmartre, des ligues de 

consommateurs se forment. Elles for- 

ment des « Sections de contrôle alimentaire 

» chargées de vérifier sur 

les marchés, dans les magasins, sur 

la voie publique, si le prix de vente 

des principales denrées alimentaires 

est proportionné au cours du jour, de 

constater les écarts trop sensibles qui 

pourraient exister d'un magasin à un 

autre, enfin 'de faire verbaliser, par 

les agents contre les commerçants 

qui commettraient des infractions no- 

toires aux règlements d'affichage et 

de vente. 

Il est entendu qu'il ne s'agit nullement 

d'avoir recours à des méthodes 

de violence, Il faut, au contraire, 

conserver tout son calme et son sangfroid. 

Les premiers résultats obtenus à 

Paris sont ti;ès satisfaisants. Dans les 

promenades de contrôle, on a constaté 

que des marchands voisins affichaient 

les mêmes denrées à des prix variant 

du simpleeu double — un franc l'un, 

deux francs l'autre — et bientôt les 

prix se sont nivelés par en bas, sur 

simple, mais ferme observation. 

Des Syndicats, qui songent plus à 

combattre la vie chère qu'à faire de 

la politique, ont, dans d'autres villes 

organisé la surveillance des marchés 

et des magasins et ils ont obtenu, 

Un an 

5 fr . » » 

6 fr. ». 



L e s l e t t r e s n o n afran ch i es s on t re fu s é e s 

eefler, 





No tre D e v o ir es t d e l es, c on naî tre e t d'y p r en dre par t e t n o tr e In t érê t n o us le comman de imp ér ie u sem en t 

O lynie de Com ités Répub lica in s de l 'A rrondissemen t des Sables -d 'Olonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — II insère gratuitement 

ireeediredielareet. 

sans menaces de violence, de faire 

baisser bien des prix. 

Voilà, amis poilus, une belle besogne, 

qui n'est pas indigne de vous, 

loin de là. Vous avez bien vaincu le 

boche ; pourquoi n'entreprendriez- 

vous pas la lutte contre l'exploiteur, 

le vil mercanti? Ce sera dur peut-être 

de gagner la victoire ; mais dans tous 

les cas, c'est infiniment moins dan- 

gereux que ce que vous avez fait 

pendant près de quatre ans et demi. 

Dans cette bataille, vous ne gagnerez 

pas de citations ; mais vous vous 

ferez aimer plus encore, car vous 

rendrez un signalé service au Pays, 

car vous assurerez le calme dans la 

paix bienfaisante et la vie plus facile 

pour vous, pour les vôtres et pour 

tous.. 

CHRONIQUE MARITIME. 

La Démobilisation des Marins 

Le Ministre de la Marine vient de fixer, 

de la façon suivante, les dates de démobi- 

lisation des dernières classes do la ré- 

serve de l'armée de mer : 

Classe 1913, du 31 août au 6 septembre ; 

classe 1914, du 7 au 12 septembre; Classe 

1915, du 13 au 18 septembre; classe 1916, 

du 19 au 24 septembre ; classe 1917, du 25 

au 30 septembre. 

Les offiCiers de complément, quelle que 

soit leur provenance, seront renvoyés- 

dans leurs foyers avec leurs classes. 

C /I 1‘.0 N IGUE -LOCALE 


La deuxième session du Conseil général 

de 1919, s'ouvrira le lundi 18 août courant. 

Le rapport sur les différentes affaires 

qui seront soumises aux délibérations du 

Conseil général a é t é distribué. Ce rap- 

port est divisé en sept chapitres : 

1° Agriculture, commerce, industrie et 

affaires diverses ; 2° Instruction publi-: 

que ; 3. Assistance et hygiène publiques ; 

4° Chemins vicinaux et ruraux ; 5° Tra- 

vaux publics, chemins de fer, tramways, 

autobus ; Finances ; 7° Voeux. 


M. Clemenceau va profiter de l'absence 

des Chambres et de la trêve du 15 août 

pour prendre des vacances : quelques 

jours seulement, trois ou quatre, qu'il 

viendra passer dans notre Vendée, son 

pays natal. 

On se rappelle que déjà, tout au début 

'de l'année, il y est venu se reposer, les 

six premiers jours de janvier, à La Tran- 

che-sur-Mer, chez de vieux amis per- 

sonnels. 

ieilt se ables-dilleanP 

d es S 

Les Sabae..xe 

Pleines Mers de ta Semaine 

(Ancienne mure( »in c.ir 

16 août 6 45 6 34 

û56 720 

Lun:11 18 7 48 8 22 

Mardi 19 — 9 6 10 8 

Mercredi 20 — 11 8 11 57 

leodi 21 — — 0 35 

Vendredi 22 — 1 5 1 82 

G rande Murée, le 27 août, à 4 h. 29 mat. -:97 

Aux Familles 

des Morts pour la Patrie 

Un certain nombre de familles n'ont pas 

encore fait parvenir à la Mairie les photo- 

graphies des soldats et marins originaires 

des Sables et de La Chaume, morts pour 


Il est rappelé que ces photographies, 

qui doivent être reproduites en agrandis- 

sement et sur un même modèle, sont des- 

tinées à constituer le Livre d'Or de l'hé- 

roïsme de la Ville des Sables durant la 

Guerre. Elles seront, d'ailleurs, rendues 

aux Familles avec un agrandissement délivré 

gratuitement. 

Prière aux personnes malheureusement 

intéressées à cette question, de vouloir 

bien remettre sans retard à la Mairie, 

Bureau du Secrétariat, les photographies 

des membres de leur famille morts peur la 

France, afin que le Livre d'Or puisse être 

définitivement arrêté. 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère IVI.A.THÉ 

Police de la Plage 

Un arrêté municipal défend de station- 

ner sur les escaliers ou rampes qui des- 

cendent du Quai du Remblai sur la Plage, 

les 17 et 18 août, de midi à 18 heures. 

La Plage, dans toute son étendue, de`, 

puis le Bar des Roches jusqu'à la petite 

jetée, ainsi que les escaliers et les rampes 

qui y donnent accès, sont interdits de midi 

à 18 heures à toute personne non munie 

de carte d'hippodrome oit de service. 

Il est interdit aux voitures et cavaliers 

ne participant pas aux Courses de circuler 

ou de stationner sur la Plage, de midi 

à 18 heures. 

Les propriétaires d'établissements de 

bains, de tentes, ou autres établissements 

seront tenus de les reculer à huit mètres 

à compter de la base du Remblai, du 

16 août, 18 heures, au 18 août, 18 heures. 

Il est formellement interdit de faire des 

trous sur la Plage à plus de huit métres 

de la base du mur du Remblai, pendant 

les journées des 15, 16, 17 et 18 août. 

Les 17 et 18 août, de midi à 18 heures, 

la circulation des voitures à traction ani- 

male, des voitures à traction mécanique et 

des bicyclettes est interdite de la place 

du Maréchal-Foch au Grand Casino ; sur 

les autres parties du Remblai, l'allure ne 

devra pas dépasser plus de six kilomètres 

à l'heure. 

Légion d'Honneur 

Dans la liste des croix attribuées au 

Ministère de la Justice, nous relevons 

avec plaisir le nom de M. Henri Berlaud, 

président du tribunal civil d'Angers, an- 

cien procureur de la République aux 


Nous offrons au nouveau chevalier 

actuellement hôte de notre Plage — nos 

bien sincères félicitations. 

L'Ouverture de la Chasse 

L'ouverture de la chasse est fixée en 

1919 au dimanche 7 septembre pour la 5° 

zone comprenant le département de la 

Vendée. 

La chasse à courre, interdite en 1914, 

sera ouverte cette année dans les condi- 

tions habituelles. 


Par décret en claie du 31 juillet, M. Pi- 

bot, juge de paix à Bressuire, est nommé 

juge de paix aux Sables-d'Olonne, en rem- 

placement de M. Darmitte, atteint -par la 

limite d'âge. 

Paiement des Allocations, 




désignés : - 

Le jeudi 21 août, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

des a°° à 400 et de 1 h. 1/2 à4 h. de 401 

à 1.200; 

Le vendredi 22 août, de 8 h. 1/2 à 11 II. 


1.601 à 2.000 ; 

Le lundi 25 août, de 8 h. 1/2 à 11 h. 


2.401 à 2.800 ; 

Le mardi 26 août, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 2.801 à la fin et de 1 h. 1/2 à 4 h. pour 


L es a l loc a ta ires se ro n t p ayés e n su iva n t 

le numéro d ' o rdre de le ur cert ifica t d 'ad- 

m ission. Il ne se ra effec tué aucun p a iem e n t 

e n deho rs des jo urs c i- dess us fixés . 

Nouvelle dénomination 

à Commune 

Il est attribué à la commune de Breti- 

gnolles (canton de Saint-Gilles-sur-Vie), 

la dénomination de Bretignolles-sur-Mer. 


M. Giret, administrateur de 1" classe, 

chef du quartier de Saint-Gilles-sur-Vie, 

est nommé chef du quartier de la Ciotat, en 

remplacement de l'administrateur de 1" 

classe Perrignon, précédemment nommé 

dans l'intendance militaire. 

M. Mantel, administrateur de l'Inscrip- 

tion- maritime de 2° classe, adjoint au chef 

du quartier de Bordeaux, est nommé chef 

du quartier de Noirmoutier, en remplace- 

ment de l'administrateur Antraygues. 

Dans les Ponts et Chaussées 

M. Samuel Rabiller, matelot de 2° classe 

du personnel navigant des phares et bali- 

ses de la Vendée, à bord de l 'A lcy o n, a 

été élevé à la 1" classe à compter du 1- 

juillet 1919. 

Vente de Coupes de Bois 

L'adjudication des coupes de bois des 

forêts domaniales de la Vendée aura lieu à 

F.?,a_tnecil. 16 Août 1 f 1 9 

Place de la LibertA 

La Roche-sur-Yon, le samedi 13 septem- 

bre, à 12 heures, en la salle des audiences 

de la Cour d'assises. 

Il sers vendu 10 coupes par volume 

pouvant produire ensemble 3.687 mètres 

cubes ; 19 coupes par contenance, com- 

prenant ensemble 134 hectares; 13 coupes 

(l'éclaircie d'une contenance totale de 561 

hectares 59 centiares et 2 coupes d'éclair- 

cie à vendre par unités de produits conte- 

nant ensemble 66 hectares 30 centiares. 

Bibliothèque Municipale 

A l'occasion des Grandes Courses de 

Chevaux la Bibliothèque municipale sera 

fermée le dimanche 17 août courant. 

Régates du Sport-Nautique 

Dans sa réunion du 7 août, le S.-N. S. a 

décidé que les régates, auraient lieu le 

vendredi 15 août. 

Le départ sera donné du bateau but, si- 

tué' au centre de la Plage, à 14 heures 

précisés. 

Dans l'Enregistrement 

M. Malaplanche, receveur des domaines 

et du timbre à Sain t-Philbert-de-Grancl lieu, 

est nommé en la même qualité à La Mollie- 

Achard, en remplacement de M. Leroy, 

appelé au bureau d'Alzonne (Aude). 

Par sa -grande complaisance et sa par- 

faite urbanité, M. Leroy laissera de vifs 

regrets tant à La Mothe-Achard qu'aux 

Sables, où il avait établi sa résidence. 


Des médailles d'honneur en argent sont 

accordées aux vieux serviteurs et domes- 

tiques ci-après désignés : 

M°'" Angeline Baudry, à La Roche-Lou- 

herie, par La Réorthe, 32 ans de services 

chez 1V.P.° de Béjarry ; M. Louis Daniau, à 

La Moche-Achard,. 38 ans de services chez 

M. Bourasseau ; M"° Modeste Loiseau, à 

Chantonnay, 30 ans de services-chez M. 

Douteau ; Mn° Léonore Naulleau, au Fer- 

rier, 30 ans de services chez M. Serin. 

Situation Agricole 

Voici quelle était la situation agricole 

de notre département au 1" août : 

Quelques pluies orageuses sont survenues 

dans les derniers jours de juin et en 

juillet ;elles ont endommagé les récoltes 

sur les rares points où la violence de 

l'orage a été excessive ; un assez grand 

nombre de localités ont été suffisamment 

arrosées pour y permettre le repiquage 

des betteraves et des choux fourragers ; 

malheureusement, dans les autres, la continuation 

de la sécheresse a entravé la 

végétation de la plupart des cultures d'été. 

Le rendement des prairies en foin sec 

sera, dans l'ensemble, à peu près moyen, 

l'infériorité de ce rendement dans les régions 

de marais étant compensé par la 

production assez -abondante du reste du 

département. 

Les vignes sont belles. 

Match de Football 

Aujourd'hui vendredi, à 14 h. 1/2, sur 

la Plage, match de football rugby entre la 

1" équipe du Football-Club-Yonnais contre 

la 1' équipedes élèves-aspirants des Sables. 

----- 

Concours de Chevaux de Selle 

La « Société du Cheval de Guerre » 

donnera cette a n n é e à Nantes, le 20 sep- 

tembre prochain un concours pour che- 

vaux de selle,de 3 ans, destinés à la re- 

monte, nes off élevés dans les circons- 

criptions des dépôts d'étalons de La 

Roche-sur-Yon, de Saintes, de Blois et 

d'Angers. 

Ce concours est doté de 30.500 francs de 

prix et primes ainsi répartis : Poids moyens 

(24 primes), 13.750 fr.; poids lourds 

(20 primes), 12.250; primes supplémen- 

taires pour gros poids, 2.500. 

Les chevaux non primés provenant 

d'une distance supérieure à 100 kilomètres, 

recevront une indemnité de 50 francs. 

Ecole d'Agrictilture de la Vendée 

L'examen d'entrée à l'école d'agriculture 

de Pétré aura lieu dans la 1" quinzaine 

d'août. 

La durée des études est de 2 ans. 

Les candidats doivent être âgés de 13 

ans au moins. Des bourses sont accordées 

par l'Etat et le département de la Vendée. 

Pour plus amples renseignements, s'a- 

dresser au Directeur de l'école. 

Spéculation sur le Sucre 

On sait que le sucre était introuvable 

pour le consommateur impertinent qui 

par extrait,. les Affiches imprimées par I10118. 

neennnEnatliMIR 


do i t ê tre adress é à M. Val ère MATHÉ , R éda c t e ur- G éran t 


noteennMentannitennan 

avait la prétention de le payer au prix de 

la taxe. 

— Mais si vous voulez mettre quelques 

sous cle plus, on trouvera peut-être à vous 

en procurer 

C'est à c e bedit gommerce que se livrait 

l'intéressant Clément Eliézer, marchand 

forain, 31, avenue de la Gare, lorsque 

dame Police vint arrêter ses exploits. 

Et maintenant les langues se délient : 

Eliézer avait un intermédiaire — que nous 

nommerons plus tard — qui, moyennant 

une rétribution écoulait la marchandise. 

Cent kilos ont été ainsi vendus sur la 

place (les Sables par les deux compères. 

Alimentation 

et Approvisionnement général 

On nous adresse la communication suivante 

La Société coopérative d e consommation 

des Sables-d'Olonne a été fondée le 14 

avril 1918 par un groupe d'habitants dans 

le but immédiat de répartir entre ses 

adhérents des marchandises de. bonne 

qualité à des prix normaux ; en outre, elle 

tend à devenir un organe régulateur du 

marché de détail des Sables-d'Olonne. La 

Coopérative vend exclusivement à ses 

adhérents ; elle est essentiellement civile, 

n'a aucun caractère commercial. Les trop- 

perçus (c'est-à-dire le bénéfice net réalisé), 

sont répartis chaque année entre les adhé- 

rents, au prorata de leurs achats. 

Cette Société qui compte actuellement 

200 adhérents, fait appel à tous ceux qui, 

dans cette période où la vie est devenue si 

difficile, veulent réduire les frais du mé- 

nage au minimum. 

Toute personne habitant l'arrondisse- 

ment des Sables, ou y résidant, peut pro- 

fiter de ces avantages en souscrivant une 

action de 30 francs qui est remboursable 

à vue en cas de départ. 

Pour tous renseignements complémen- 

taires, s'adresser au Siège social, 3, rue 

du Centre. 


La mer vient de rendre le corps du 

marin Edouard Stineau, dont nous avions 

am-orme le naufrage. Son cadavre a été 

retrouvé mercredi clans les environs de 

La Gâchère ; ses obsèques ont eu lieu hier 

jeudi à La Chaume. 

Les petits Métiers de la Rue - 

Le métier de marchand de journaux 

est devenu particulièrement dur, pour ne 

pas dire impossible, dans les stations bal- 

néaires comme Les Sables. An moment 

où dépositaires et crieurs pourraient ga- 

gner quelques sous, certains de nos grands 

confrères n'hésitent pas à-envoyer quatre 

ou cinq vendeurs spéciaux, qui leur coû- 

tent un prix fou et enlèvent à la fois le 

bénéfice du dépositaire et des crieurs 

locaux. 

Le Pe t i t Paris ie n a montré l'exemple ; 

comprenant que dépositaires et vendeurs 

avaient l'hiver un rôle particulièrement 

pénible, il a enlevé ses vendeurs spéciaux 

des Sables; si les administrations du 

Ma t in et du Phare furent de tout temps 

justes à l'égard de leurs représentants, 

faisant de ,,,teurs vendeurs des collabora- 

teurs et non des concurrents du déposi- 

taire, il en est d'autres, malheureusement, 

dont les procédés ne sont pas toujours 

corrects. 

C'est pourquoi cette année les déposi- 

t'aires et crieurs deS plages se sont ligués 

pour protester contre ce qu'ils appellent 

« l'Invasion des Barbares ». En hiver, les 

administrations exigent d'eux, sans allo- 

cation aucune, un service parfait, et l'été 

on leur enlève le bénéfice qu'ils sont en 

droit d'espérer. 

Nous voulons espérer que les confrères 

parisiens encore réfractaires à ces justes 

doléances, tiendront à honneur de donner 

satisfaction à leurs très modestes, niais 

indispensables collaborateurs, dont nous 

connaissons tout le dévouement. 



Pour hausse illicite sur- le prix du 

beurre, contre la femme Rabiller, née 

Jeanne Garnier, revendeuse d'Olonne et 

Charrueau (Zoé), 50 ans, revendeuse, 17, 

cours Blossac. 

— Pour défaut d'étiquettes indiquant le 

prix des denrées, contre IVIn° Marguerite 

Vrignaud, aux Touilléres de St-Hilairede-Talmon't 

; Auguste Marionneau, 61 ans, 

cultivateur au Châteati-d'Olonne. 

— Pour outrages et menaces à agents, 

contre Samuel Vrignaud, cultivateur à 

St-Hilaire-de-Talmont. 

— Pour violences légères et ivresse 

contre Joseph Valer, 28 ans, marin à Etel 

— Pour tapage injurieux contre Hortense 

Raballand, 53 ans, poissonnière et 

N » 1.843 





Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN. 

, imprimeur de la 'Vendée Républ ica ine , Place de Is 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . l a l igu e 0 fr. 375 




on traita à forfait te les Annonces périodique. sa continu. 

'X'éle.3isaa«)ya.e, •• 

contre son mari Charles Lézin, 51 ans, 

marin, rue de la Paix. 

— Pour embarras de la voie publique 

contre la veuve Raymondeau, 44 ans, fermière 

à Vairé, 

Au Casino des Sables 

La fameuse revue Ouf ! !! dont le succès 

est énorme nous sera donnée le vendredi 

22 août, .au Grand Casino. Ce petit chef, 

d'oeuvre d'esprit, de gaieté et de trou- 

vailles cocasses a été monté par l'impre- 

sario Ch. Baret de façon vraiment origi- 

nale et tout à fait exquise. 

On nous annonce d'autre part, dans une 

soirée de gala qui aurait lieu le lundi 

25 août, la célèbre Napierkowska, la plus 

exquise artiste de la danse qui existe ac- 

tuellement et l'héroïne de tant de films 

sensationnels. 

Cirque Pinder 

Le Cirque Pinder — que nous n'avions 

pas vu depuis octobre 1910 — vient de 

reprendre ses tournées à travers la France. 

Il viendra aux Sables donner cinq re- 

présentations : le vendredi 22 août, à 

8 h. 1/2 ; les samedi 23 et dimanche 24 

août- en matinée, à 3 heures et en soirée, 

à 8 h. 1/2. Cette année, par exception, il 

n'y aura pas de cavalcade. 

La troupe d'élite, dont s'est entourée la 

direction, est un sûr garant du succés que 

remportera ici le Cirque Pinder. 

-k'›iossatte 

Réunions diverses. — Dimahche, 

salle de la Mairie, à 8 heures, réunion du 

Syndicat des Chasseurs °tonnais, sous la 

présidence de M. Valère Mathé, maire. A 

13 heures, au même lieu, réunion de L a 

Fra tern e l le, même présidence. 

Pertes du trimestre : 1° un veau à M. 

Jaulin, des Chirons, estimé 160 fr.; 2° une 

vache à Mm. veuve Bignonneau, de La 

Paillolière, estimée 750 fr. Total des per- 

tes du trimestre, 910 fr. A déduire 1/5°, 

182 fr. Reste à payer 758 fr. moins 20 fr. 

reçus du boucher, soit 708 francs. 

Le capital assuré s'élevant à 15.625 fr. 

les sociétaires paieront dimanche à raison 

de 45 francs par 1.000 francs. 

— La lutte contre la Vie chère. — 

Les ménages qui désirent faire partie de 

la Coopérative de consommation fami- 

liale olonnaise sont priés de se faire ins- 

crire le plus tôt possible à la Mairie. Le 

droit d'entrée est de 1 franc par ménage. 

— État-Civil (du 6 au 13 août). — 

Na issa n c es . — Alexis-Henri-Constant- 

Charles Landriau, fils d'Alexis et d'Aglaée 

Bignonneau, à La Forgerie. — Suzanne - 

Marcelle-Jeanne-Raymonde Bonnard, fille 

d'Henri et de Marie Teillier, aux Filées. 

— Julien -Albert-Florent-Louis Lemahieu, 

fils de Louis et de Augustine Cantin, à la 

Gra nde-Garlière. 

Pu b l ic a t io ns de Ma r iag e s . — Victor- 

Henri-Louis Lefeb vre,sorrnelier àAch eux 

(Somme), et Maria-Donatienne-Augustine 

Laideb, sans profession, aux Filées. — 

Alphonse-Bénoni-Iletri Martin, employé 

des chemins de fer, à-Chantonnay, et Zoé- 

Marie-Adéline-Marceline Bourget, couturière, 

au bourg. 

Ma r iag e . — Charles-Jules-Silas Chauchet, 

cultivateur, et Augustine-Juliette- 

Eugénie Dubois, cultivatrice, à La Routière. 

Tïibvnal Couactiannel des Sablas 

A u d i e n c e du Mercred i 30 Ju i l le t 1 9 1 9 

Coups et complicité 

Les deux frères Blandineau se présentaient 

le 4 juillet chez M. Pierre Martin, 

40 ans, forgeron à Bouin, et se mirent en 

devoir de démonter les brancards de la 

locomobile et du monte-paille que ce dernier 

avait acheté à M. Blandineau père. 

M. Martin voulut les en empêcher, mal 

lui en prit. Pendant que Blandineffu (Léon), 

immobilisait M. Martin, son frère Athanase 

lui lançait de violents coups de poing 

à la figure. Réussissant à se dégager, 

M. nartin rentra chez lui et s'arma d'un 

bâton, c'est alors que Athanase le frappa 

d'un coup (le barre de fer lui occasionnant 

une grave blessure. 'Athanase récolte 

15 jours de prison et 200 francs d'amende, 

tandis que son frère n'a que 48 heures 


Abus de Confiance 

Cailleati (Pierre), 18 ans, courtier en 

photos, logeait chez M°'° Neveu, restauratrice 

à Saint-Gilles-sur-Vie. 

Lorsque le 20 juin, M— Neveu lui réclama 

le montant de ses dépenses, il déclara 

qu'il la paierait prochainement. Sorti 

l'après-midi pour se rendre à son travail, 

M"'° Neveu l'attend toujours. 

Le Tribunal le condamne à un mois de 

prison par défaut. 

Parfimerie PEYROMET " "Z 

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Le Docteur P. MAUGER, oculiste, 3. 

rue Santeuil, à Nantes. donne des consul 

tations, tous les dimanches, de 8 heures à 


aux Sables, 43, avenue de la G are . 

G'CASliNO desSABLES 

Direction : Th. AUDUBON-CIIAPAUTAU 

Ve ndre d i 1 5 A o û t , e n matinée 

Grand CONCERT suivi de Bal 

Ven dredi 1 5 A o û t, e n s o irée de Ga la 

Grand BAL 

Samed i 1 6 A o û t, en s o ire 

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Aventures d'une Petite Française 

Dimanche 17 A oû t, en matinée 

Grand CONCERT suivi de Bal 

Dimanche 17 A o û t , e n so irée 

La Cocarde de Mimi Pinson 

Lu nd i 1 8 A o û t 

GRANDIR, FÊTE DE NUIT 

M e rc red i 20 A o û t, e n s o irée 

2~ CONCERT CLASSIQUE 


Àrht 6 a u 1 3 A oû t 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Jacqueline-Denise-Eugénie Boulat, 6, quai do 

la. Poissonnerie. 

LoUIS_Paul-Gaston-André-Auguste René Cervais, 

rue du Bastion, 9. 


Gaston-Lucien-Léon Carpentier, mécanicien 

(mobilisé), domicifià à Amiens, et Prudence. 

Léonce.Eugénie Chevalier, couturière, rue 

du Château d'Bari. 

É ugène- Henr i Ferré,-maçoii, J'r chemin des Car- 

rières, et Valérie -Marie-Angèle é, Fe coutilrière, 

chemin de Ceinture. 

Prosper - Armand- Louis Daniau, plâtrier, 25, 

avenue Paul-Baudry, et Anne-Marie Simon, 


MARIAGES 

Antony-Jean -Claude Pourcher, employé de 

commerce ~mübiiisé), décoré, de la Croix de 

Guerre, à Paris, et Sidony-Amélie 

Plissonneau, modiste, route de Nantes. 

DÉCÉS 

Mai-ie-Louise-EsthF,r-Rosâlie Couras, 58 

propriétaire, veuve de Pierre.Rongier, rue 

de l'Hôtel-de-Ville, 59. 

E tenue Ravard, 52 ans, cultivateur. (11.). 

Etrnest-Constatit-Mirie Doucet, 29 ans, adjudant 

au 33~ d'infanterie, décmé de la Croix 

d Guerre, époux de Christi ne-Angèle-Gaberielle 

Ranribault. Mort pour la France. (A. t.). 


NAISSANCES 

Marie-Marthe- Constance -Eugénie Rocheteau, 

rue de la Boulangerie, 25. 

r4arcel-Ci~ivis-Louis-Dieudonné M 

Jolly, rue des 

mais, 6. 

PBOMESSES DE MARIAGES 

André Mathabet, ajusteur-meranicien (mobilisé), 

à Draveil, et Rosa -Clémence- Marie 

Laurent, lingère, rue du Cimetière. 

Cbarles-Georges-Auguste Doubler, chaudron. 

nier, nuédadlé militaire et croix de guerre, 

boulevard de l'Est, 56, et Mai,the-Renée- 

Elisabeth-Alexandrmp Marquis, commerçante, 


Etudes de Mnitre Gustave CI-JARON, 


Sables-d'Olonne, et de Maître Paul 

MOREAU, notaire, 6, quai de la Pois- 

sonnerie, aux Sables-d'Olonne. 

GlUilo 

Vente sur Lîroitation 

S ise a ux Sab le s-d ' O l o nne 

IR-UED CIE3S 1;> -CDOUEDrS, 1 ~1 

Adjudication le Jeudi onze Septeinbre 

mil neuf cent dix-neuf, à tre ize he ures 

(heure légale), en l'Etude et par le Ministère 

de Maître MOREAU, notaire aux 


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Une MAISON, sise rue des Rochers, 

numéro 14, contenant un rez-de-chaussée, 

~O composant de deux chambres, cuisine 

a la suite et d'un couloir; une grande cour 

dans laquelle se trouve un petit bâtiment, 

composé de trois chambres, hangar, cabinet 

d'aisances, pompe dans la cour, gaz~ 

Tqnant par devant à la rue des Rochers, 

derrière à M. Chabot, à droite et à gauche 

aux dames Guilbaud. 

Mise à prix: S ix m i lle c inq ce n ts francs, 

....... 6.500 


rendu sur requête, conformément à 

la loi du dix-neuf mars mil neuf cent dixsefit, 

par la Chambre du Conseil du Trirnal 

civil de première instance des Sables-d'Olonne 

le dix juin mil neuf cent 


Aux requêtes de : 1- Monsieur GEORGES- 

Louis -GERMAIN BODET, facteur aux Che 

t 

mins de fer de l'Etat, demeurant à Chole 

(Maine-et-Loire)' 

1 - 

« Agissant en sa qualité de tuteur 

» naturel et légal de ses trois enfants 

» mineurs GORGETTE-MAliiE-LouisE- 

» ADRIENNE, née le douze mars mil 

» neuf MA.. cent cinq; HÉLÈNr-YVONNE- 

» E, née le neuf juillet mil eu( 

» cent sept, et MAuaicE, né le dix- 

huit août mil neuf cent dix. » 

2Madame CÉLrSTINE MURAIL, ê 

de Monsieur YVES RAVON, et ce dP'~s' 

a rnier 

Sour l'assistance, l'autorisation et 1 e 

ité à l'égard de la dame son épovuas"- 

e, 

demeurant ensemble aux Sables-d'Olonne, 

14, rue des Rochers, 

Ayant Maître CHARON pour avoué. 

En présence ou elle dûment appelée de 

Madame JULIENNE GABELAIS, épouse de 

Monsieur FERDINAND MATI-IÉ,- sans profession, 


rue de la République. 

Ger,tiitô par l'Imprimpur mortsj§gné, 

Prise en sa qualité de subrogé-tutrice 

des mineurs BODET, sus -nommés. 



vente et à Maître MOREAU, notaire, 

rédacteur et détenteur du Cahier des 

Charges. 

Visé pour timbre et, enregistré à Versailles 

le huit Soûl mi neuf cent dix-neuf, 

folio 7 case 8, gratis, signé BOCIÇENMEYER, 

est ainsi conçue : 

« Nous, Président du Tribunal civil de 

Versailles, chevalier de la Légion d'bonrieur; 

Vu la requête qui précède; 

Vu les pièces et notamment les notifications 

» de la demande faite aux parties 

intéressées; 

LA VENDFE REFUBLICAENE 

n, » Et attendu qu'aucune partie intéressée 

est mobilisée, ni domiciliée dans une 

localité, avec laquelle les communications 

postales sont interrompues par suite de 

l'état de Guerre; 

Su e 

Autorisons le cours des délais de 

r nchêre du sixième, 'sur 

prononcée au Irofit Villa située de Mbnsieur l'adjudication 

aux Sabl GE N- 

TREAU il une esd'Olonne, 

dénommée Ker S im o nne , rue 

Guynemer, suivant procès-verbal d'adjudication 

dressé par Maître MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, le dix-sept 

mai mil neuf cent dix-neuf, moyennant 

outre les charges le prix principal de 

quinze mille deux cents francs; 

» Disons toutefois que le dit délai ne 

courra qu'après l'expiration du mois qui 

suivra l'insertion de la présente ordonnance 

dans les journaux d'annonces légales 

L es A nno nc es Judic ia ires de S e ineet-Oise 

et L a Vendée Républicaine s'il n'est 

survenu d'opposition dans le cours du 

it mois; - 

» Réservons à Monsieur GENTREAU, 

de nous en référer au. cas où il surviendrait 

une opposition. » 

Donné au Palais de Justice de Versailles 

le sept août nuit neuf cent dix-neuf. 

Signé - OSMONT DE COURTISIGN L 

La présente insertion est faite en exécut 

on de ladite ordonnance, pour faire prendre 

cours, à dater de cajour, au délai d'un 

mois pendant lequel les inters 

ront notifier leur opposition à 1. ssés 1. pouire- 

suspension du cours des délais de surenchère 

du sixième sur l'immeuble dont 

s,a 

git, par une lettre recommandée adressée 

à Monsieur le Greffier du Tribunal 

. 

1 de Versailles. 

ci,' 

Etant déclaré qu'en conformité du décret 

du dix-sept juin mil neuf'cent seize, si à 

l'exp . ration dudit mois, aucune opposition 

n'a élé formulés, le délai de huitaine pour 

pratiquer la surenchère du sixième courra 

conformément à la loi. 

Signé : BARBAUT. 

Etudes de Maîtrë PAUL MOREAU, notaire 

aux Sables-d'Olonne, 6, quai de 

la poissonnerie 

et de Maître PERRIN, finisd 

1 

sier-audiencier au même lieu, rue e a 

Poissonnerie. 

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POTEREAU, à.La Garnache; 

RICHARD, à Li Motlie-Achard; 

VERDIER, aux Moutiers-les-Mauxfa its; 

~OCCAUD, à PRI111al); 

GiirLuT Frères, aux Lues; 

BossARD, à Talmont; 

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Belle-Rue, 8. 

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S--int-Vincent-sur-Jard. 

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19. 

M,,di Saint Pierre-du-Che na. Din. 

Mercredi 20. - Essarts. flerme ~l It (jeu. 

nes veaux), Saint-Jean-de, Monts, Talmont. 

Jeudi 21. Boissière-de- Montai gui (volailles), 

Bouin, Chapelle-Achard, - 

Commequiers, 

Poiré sur-Vie, Pouzauges., 

Vendredi 22. - Bruffière (à Saint-Symphorien), 

Chaize-Giraud. 

Samedi 23. - Ferrière, Fontenay (veaux et 

moutons), Longeville, Nierd-le-Dofent, Saint- 

Gilles l2 jours). 

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Sur une requête présentée à Monsieur leurs. 

le Président du Tribunal civil de Versailles 

par Monsieur STANISLAS GEN- 

TREA U , tailleur, demeurant, à Avrillé 

(Vendée), adjudicataire suivant procèsverbal 

d'adjudication dressé par Maître, 

MOREAU, notaire aux Sables -d'Olonne 

le dix-sept mai mil neuf cent dix-neuf, on- 

hert. registre, sur les poursuites de vente sur 

lion, dirigées à la requête de Monsieur 

Isir)onr-JULIEN PRÊVOTEL, propriétaire, 

demeurant à Versailles, rue 

Royale, naniéro 16, en présence ou après 

appel de: I. Madame JEANNE UZAC, négociante, 

demeurant à Paris, rue Saint- 

Denis, numëro 183, veuve de Monsieur 

ADOLPEIE-LucirN PREVOTEL, prise tant, 

en Son nom personnel, comme ayant la 

jouissance légale aux termes de l'article: 

361 du Code civil des biens de ses trois: 

enfants mineurs, qu'au nom et commetutrice 

naturelle de : 11 SimoNE-MAi%iF: 

PRÉVOTEL ; 22* lOGER-EDMOÇD-GUIL-- 

LAUME-1SIDORE PRÉVOTEL; 3' GÉRARD- 

ANGE PRÉVOTEL, ses trois enfants luinours 

issus de soir mariage, avec soi). 

défunt Inari; IL IVIOMSiGUr ZENEN UZAC, 

sans profession demeurant à Paris, rue, 

d'Offemont, numéro 22, pris au nom et 

comme subragê-tuteur ad hoc des mineurs. 

PRÉVOTEL, follet. sus-nommés, nommé à cettee 

.. .... Tien h.ager à 

on qu'il a acceptée par délibération- 

t—~l'.8e~tudes; 'mmëdi.t.moet disparaitre du COnscii de famille des dits mineurs, 

votre infirarlité lait et en assure la guêri~on tenue sous la présidence de 'Monsieur le, 

déanitive 

Les C i..ts -Tout reçus à: 

Juge de Paix du deuxième arrondisse- 

Soullax ., ..T.T.di 27 -.U. H6tcl Chart i. 

fuient de Piuris, le quatorze mai mil n ut 

e 


cent quinze-, enregistré, en exécution d'un- 

~L'Oi., c~~cT.di 10 = HôW du Grand- ni rc . jugement rendu par il6faut.pair r^ 1 dla 

pre- 

vouva,at. J eudi ti, d h 

. 

St-HeTmine, 12. Hô t~J G 

mière chambre du Tribunal 

e Ver-' 

Luçon, samedi Il Ho t el du C- js~«. t . 

Sailles, le,- quatre décembre mil neuf cent. 

Les i 17, Hôtd du L ion - d 'Or . dix-huit, enregistré, Monsieur GEN- 

P.~auge-,je.di 18, Hô t , i de France. 

Taim..t, ....di 20, Hotel d . 

TREAU West rendu adjudicataire d'une 

Le. Sable., di...cb. 21, H~ t,l du 

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Cila.,t:ùnuaY, mardi 23, Hô tel du M~.t- . 

Le. 

moyennant outre les charges le prix prin- 

Tbi.T., — 24. Hô tc l d- V.y«g,,- . 

1'. ie-rÎ~ 25, Hôt.1 de 1'Eu,op~. 

cilial de Tu inze m i l le de ux ce n ts j ra n c s . 

Mo~he-Achard 26~ Hôul Li.- d 'Or . LgqUelIE5 requête, notifiée 

P.onte=y, samedi 

aux intéres- 

27, Hô te l de France . 

sës et siuvie d'une ordonnance renduec 


chât— 

par Monsicur le Président du Tribunal 

M-~ b's~ -1~ t ificlici. , A,.p«1ei1~ a- Civil de V'ePSaillEIS le sept août mil neuf* 

d. 

cent dix-nc~uf, porqantla mention eïuivante : 

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BUREAUX 

P la c e de la Lib ert é s SABLES-D 'OL ONNE 

ABONNEMENTS 


Frange et Algérie 

'Ir•Aléphorse Il 44,4 

MILIallate 

Le Com meree de la France 

On vient de publier les statistiques 

afférentes au commerce extérieur de 

la France pendant le premier semestre 


Il faut suivre avec attention ces 

publications, car les mouvements des 

échanges extérieurs ont en ce moment 

une importance toute particulière. 

Elles permettent de se rendre compte 

de la valeur qu'il faut attacher à ces 

mots magiques : la reprise de la vie 

économique. 

Dans la lutte qui commence pour 

la conquête de la propriété nationale, 

ces chiffres qu'on publie tous les trois 

mois ont l'importance des communi- 

qués officiels que l'Etat-major remettait 

deux fois par jour à la presse et 

qui indiquaient le mouvement de nos 

armées. 

Pendant longtemps ces communi- 

qués ne nous apportèrent pas autre 

chose que l'aveu d'une stagnation 

presque générale; les offensives par- 

tielles qui se déclanchaient, les assauts 

réitérés qu'on repoussait ne modi- 

fiaient pour ainsi dire pas la ligne du 

front. Et l'ennemi s'éternisait chez 

nous. Et puis un jour est venu, où 

faisant suite à une période de revers, 

la marche en avant s'est dessinée, 

lente et difficile d'abord, puis de plus 

en plus large et précipitée, de telle 

sorte que la reprise du sol national 

par nos vaillantes armées a été, à 

dater de ce moment suprême, beau- 

coup plus rapide que nous ne l'aurions 

supposé. 

Du point de vue économique, la 

situation est identique. L'ennemi est 

chez nous, c'est-à-dire l'importation 

que nous ne pouvons actuellement 

que contenir jusqu'à ce que nos industries 

enfin réorganisées reprenant 

le dessus un jour prochain, nous 

n'assistions à une marche décrois - 

saute des importations, submergées 

par le flot des exportations de plus 

en plus abondant et irrésistible. 

Cet avenir, cette victoire économi- 

que, nous attend, à la condition que 

nous apportions, pour la remporter, 

les mêmes vertus qui nous ont fait 

gagner la guerre, c'est-à-dire de l'endurance, 

du travail, de l'union, un 

effort général du Pays tendu vers cet 

unique but : son relèvement. Nous 

n'en sommes pas encore là, tant s'en 

faut'. 

Les importations, formidables pen- 

dant le premier semestre de 1918, 

semestre de guerre, n'ont fait que 

progresser, à ce point qu'au cours du 

premier semestre de l'année en cours, 

elles sont arrivées à dépasser de 2 

milliards 309 millions, les importations 

du semestre correspondant de l'an 

passé. 

Le Jo u rn a l des Déba ts , la statistique 

en main nous donne à ce propos 

des précisions que nous devons reproduire 

ici : 

Les trois grandes rubriques entre les- 

quelles se répartissent les importations 

sont toutes en augmentation. La plus-value 

la moins forte revient aux objets fabriqués; 

elle est de 543 millions en chiffres ronds, 

tandis que les objets d'alimentation et les 

matières nécessaires à l'industrie sont 

respectivement de 1.144 millions et de 

703 millions. Ce dernier accroissement, 

ajoute notre confrère, peut être de bon 

augure et permettre d'espérer que les 

industries nationales, mieux approvisionnées, 

vont être plus actives et exporter 

davantage. 

Le tableau des exportations du premier 

semestre apporte à ce point de vue un 

léger encouragement, mais bien léger, 

comme on va pouvoir en juger. Alors que 

les importations faisaient un bond en 

avant formidable de 2.389 millions, les 

exportations ont gagné 114.604.000 francs 

par rapport aux résultats des six premiers 

mois de 1918. 

Hélas ! nous ne partageons même 

pas sur ce point le léger optimisme 

de notre confrère car cette augmentation 

des exportations est surtout due 

à l'augmentation des prix des objets 

fabriqués, le coût de ces objets, notamment 

des articles de mode, s'étant 

6 moi., 

3fr.»» 

3 fr.50 


Un an 

5 fr.»» 

6 fr. ».» 



L e s l e t tre s n on afran ch i e s s on t re fu s é es 

No tre D e v o ir es t d e l es c on n aî tre e t d'y pren dre par t e t n o tre in t érê t n o u s le comman de imp éri e u s em en t 

F 

Organ e de Com ités Républica in s de l 'A rrondissemen t des Sables -d 'Olonne • 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. - Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 


Au -BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


grmegmars.gramiestealerem /1•086174..riare° 

sensiblement accru depuis 1918; ce 

qui prouve qu'il en est bien ainsi, 

c'est que les colis postaux, qui servent 

à exporter .de nombreux objets français, 

sont en diminution de 4 millions 

de francs par rapport à 1918. 

Ainsi, l'écart demeure énorme entre 

les importations et les exportations et 

il n'y a pas d'indice sérieux de relè- 

vement de ces dernières. D'ailleurs, 

le change n'a jamais été aussi cher, 

le franc français n'a jamais été aussi 

bas. 

Cette situation, assurément pénible, 

va se prolonger encore. Ne nous alar- 

mons pas ; travaillons ; travaillons 

dans la paix et dans l'union ; remettons 

à plus tard la solution de nos 

conflits sociaux ; rappelons-nous que 

c'est seulement notre prospérité na- 

tionale qui permettra de résoudre la 

question sociale au mieux de tous les 

intérêts en cause. 

Souvenons-nous que la France a 

été victorieuse surtout grâce à l'admi- 

rable effort de son industrie, qui pen- 

dant quatre ans de guerre n'a cessé 

d'armer puissamment le front pour 

lui permettre de tenir tête à l'ennemi 

pour le submerger ensuite. 

Apportons la même ardeur à notre 

relèvement économique et la vie re- 

viendra moins chère, plus facile et 

plus heureuse dans une Nation plus 

riche et plus répandue dans le Monde 

entier. GEORGES LAURENCE. 

CHRONIQUE LOCA 

De ux Ordres du Jo u r . 

Au Conseil Général 

Au cours de sa deuxième session, 

le Conseil général de la Vendée a 

adopté l'ordre du jour suivant : 

Le Conseil général en saluant l'arrivée 

de M. Clemenceau en Vendée, lui exprime 

le désir de le voir user de son influence 

pour que, aussitôt après la discussion du 

traité de paix, les Membres de la Chambre 

des Députés aillent rendre compte de leur 

mandat à leurs électeurs et en tout cas pas 

plus tard qu'après les élections munici- 

pales. 

Au Conseil d'Arrondissement 

Le Conseil d'arrondissement des 

Sables-d'Olonne, dans sa Séance du 

18 août, a voté l'adresse suivante à 

M. Clemenceau : 

Les Membres du Conseil d'arrondisse- 

ment des Sables-d'Olonne, r é u n i s , ce jour, 

à la Sous-Préfecture des Sables-d'Olonne, 

sur deuxième convocation, offrent, à l'u- 

nanimité, leurs meilleurs souhaits de 

bienvenue à leur illustre compatriote M. 

Georges Clemenceau, président du Con- 

seil, à l'occasion de son voyage erf Vendée, 

et lui renouvellent l'expression de leur 

affectueux attachement, avec l'hommage 

de leur profonde et très respectueuse gra- 

titude, pour les services rendus Éï-la Patrie. 

Comme tous les Français, dont ils par- 

tagent la patriotique confiance, ils sont 

assures que M. Clemenceau, après avoir 

fait réaliser le triomphe de nos armes, 

élaboré un traité de paix sauvegardant les 

droits et les intérêts de la France, trouvera 

la voie heureuse où s'engagera l'activité 

nationale pour résoudre les difficultés éco- 

nomiques de l'heure présente. 

Le Conseil associe dans sa pensée reconnaissante 

pour le grand citoyen qui est 

l'hôte de la Vendée, sa petite patrie, tous 

les ouv'riers de la tâche immortelle accom- 

plie pour la France ; tous les héros tombés 

au champ d'honneur ; les généraux qui ont 

préparé et voulu la victoire; tous les poilus 

qui ont fait la guerre ; tous les civils qui, 

à l'usine, qui aux ateliers, qui aux champs, 

qui dans les bureaux, ont coopéré noble- 

ment au salut commun, pour qu'éternel- 

lement vive la France ! 

riondissenient des Sables-d'Olonne 


(Ancienne heure) :nette soir 

Samedi 23 août 1 57 2 20 

Dimanche 24 - 2 42 3 1 

Lundi 25, - 3 20 3 38 

ks.rdi 26 - 3 56 4 13 

Mercredi 27 - 4 29 4 46 

Jeudi 28 - 5 1 5 17 

Vendredi 29 - 5 31 5 46 

G rande Marée, le 27 août, à 4 h. 29 mat. , 97 


RÉDACTEUR - GÉRANT : "Valère 

rueedeeasesemeaasaase ..aomserauisiasaaessomea 

a Vendée 


Le Conseil municipal des Sables se 

réunira en séance extraordinaire à l'Hôtel- 

de-Ville, le vendredi 22 août, à 17 heures. 


1° Creusage du port : réparation à la 

drague ; 2° Reglement d'annuités en retard 

avec le Crédit Foncier et paiement du 

prix d'acquisition de la forêt de -La Rude- 

fière : projets d'emprunts ; 3° Champ de 

Courses de La Lande : achat des bâti- 

ments militaires ; 4° Affichage sur les 

murs communaux : révision des tarifs ; 

5° Occupation de trottoirs : amodiation ; 

6° Kiosque place Navarin : location ; 7° 

Sapeurs-pompiers : secours temporaire 

aux retraités nécessiteux ; 8° Etablisse- 

ments de bains : contribution pour ba- 

teaux de sauvetage et vote de crédit sup- 

pléinentaire ; 9° Crédits divers et subventions 

; 10° Service des Eaux : questions 

diverses ; 11° Police : tarifs des services 

rétribués ; 12° Service des Postes : repos 

hebdomadaire, avis du Conseil ; 13° Hôpi- 

tal-Hospice : don anonyme ; 14° Questions 

diverses. 


Le coupon des cartes de charbon por- 

tant le n° 2 du mois de juillet est mis en 

distribution depuis le 19 août. Les cou- 

pons du mois d'août ne seront pas mis en 

distribution avant l'épuisement des cou- 

pons n° 2 du mois de juillet. 


M. Léveillé, greffier de la justice de 

Paix de Talmont, est nommé en la même 

qualité aux Sables-d'Olonne, en rempla- 

cement de M. Amédée Baudrouet, démis- 

sionnaire. 

M. Baudrouet était certainement l'un 

des doyens des greffiers de paix de France. 

Il emportera dans la retraite la sympa- 

thie générale de tous les justiciables du 

tribunal de paii du canton des Sables• 

d'Olonn.e. 

M. Clemenceau aux Sables 

Notre illustre compatriote, M. Georges 

Clemenceau, président du Conseil, minis- 

tre de la Guerre, venant de Nantes et se 

rendant à La Tranche, a fait le vendredi 

15 août une courte apparition-aux Sables. 

Vers 9 heures, parcourant le Marché, 

en ce moment fort animé, il fut aussitôt 

reconnu et acclamé chaleureusement. 

De nombreuses gerbes de fleurs lui fu- 

rent offertes, que deux soldats avaient 

peine à porter. 

Une de nos aimables compatriotes ré- 

clama-un baiser du « père La Victoire » et 

M. Georges Clemenceau s'exécuta de la 

meilleure grâce. 

Les Prix Normaux 

. On sait que le Gouvernement a institué 

dans chaque département une Commission 

pour la fixation des prix normaux des den- 

rées alimentaires d'un usage courant. La 

Commission de la Vendée s'est réunie à la 

Préfecture, le 16 août, sous la présidence 

de M. Biguet, directeur des services agri- 

coles de la Vendée. Elle a arrêté les prix 

normaux ci-après : 

Vin rouge, 9°, 1 fr. 80 le litre ; 

Carottes potagères, 0 -fr. 60 le kilogr.; 

Poireaux, 0 fr. 50 le kilo ; 

Oignons, 0 fr. 60 le kilo ; 

Tomates, 1 franc le kilo ; 

Pommes de terre, 0 fr. 60 le kilo ; 

Lait, 0 fr. 50 le litre ; 

Beurre à la consommation, 5 fr. le demi. 

kilo ; 

Œufs, 3 fr. 75 la douzaine ; 

Poulet vivant, 3 fr. 70 le kilo; 

Poulet mort et vidé, 5 fr.- 50 le kilo ; 

Lapin vivant, 1 fr. 40 le kilo ; 

Lapin mort et vidé, 2 fr. 75 le kilo. 

Ces décisions ont été dès mercredi affi- 

chées et appliquées aux Halles des Sables- 

d'Olonne. Pourvu qu'elles n'aient pas pour 

conséquence soit d'augmenter les prix, 

soit de raréfier les marchandises sur notre 

marché. 

La Commission a décidé de fixer, dans 

une séance ultérieure, les prix de la 

viande de boucherie. 

Soins gratuits aux Réformés n' 

. Une conférence composée de fonction- 

naires, de médecins et de ,pharmaciens 

s'est réunie dernièrement au Ministère de 

l'Intérieur pour arrêter les tarifs à payer 

par l'Etat pour les soins gratuits aux ré- 

formés n° 1, conformément à -l'article 64 

de la loi sur les pensions militaires. 

En attendent les règlements d'adminis- 

tration publique examinés actuellement 

parerConseil d'Etat pour l'application de 

cette loi, les réformés n" 1 désireux d'ob- 

tenir la gratuité des frais médicaux et 

Samedi 23 Août 1919 


34.A.TILIÉ 

pharmaceutiques n'auront qu'à s'adresser 

au maire de leur commune munis de la 

notification de leur pension, s'ils ne veulent 

pas se faire soigner par les forma- 

tions militaires comme ils en ont le loisir. 

Constatation de Décès 

Conformément à l'article 90 du code 

civil, modifié par la loi du 8 juin 1893, le 

Commissaire aux Transports maritimes et 

à la Marine marchande a, par décision du 

11 août 1919, requis le procureur général 

près la cour d'appel de Poitiers de pour- 

suivre d'office la constatation judiciaire 

du décès des marins ci-après dénommés 

qui figuraient sur le rôle d'équipage du 

Coe ur-de-Mar ie, présumé perdu corps et 

biens depuis le 18 juillet 1918 : 

Hay (Albert-Joseph-Félix), mousse, n° 

2600 IP ; Berthomé (Félix-Marie-Omer), 

matelot, n° 1180; Guignant (Henri-Fidèle- 

Fernand), novice, n° 2425 IP ; Legrèle 

(Charles -Maurice-Valéry)', matelot, n°2030, 

tous inscrits .aux-Sables-d'Olonne. 

Nos Courses de Chevaux 

Nos Courses de Chevaux qui ont eu 

lieu dimanche et lundi ont obtenu le plus 

grand succès. 

Pour les débuts de la Société, ce fut un 

triomphe ; l'affluence qui, dimanche, se 

pressait autour des guichets était telle 

que l'émission des cartes du jour ne suffit 

pas : on dut distribuer celle du lendemain. 

Sur l'hippodrome, nous avons remarqué 

toutes les notabilités de la ville et de la 

région : M. Chailley, maire et la Munici- 

palité; M. Pacaud, député ; M. le Sous- 

Préfet ; plusieurs Conseillers généraux et 

d'arrondissement, au milieu desquels évo- 

luaient de nombreuses et fort jolies toi- 

lettes de dames. 

Sur la magnifique promenade du Rem- 

blai, une foule compacte, immense, a 

suivi, durant les-deux jours, les diverses 

péripéties de ces réunions. Entre chaque 

course la vaillante Musique Municipale a 

exécuté les plus brillants morceaux de 

son répertoire. 

Voici les résultats de ces deux juurnées: 

PREMIÈRE JOURNÉE 

1" COURSE. - Prix du Go uve rneme n t de 

la Rép u b l iq u e (au trot monté). - 1. Q uer- 

ville, à-M. S. Gauvreau ; 2. Que-Line, à 

M. Depontlevoye ; 3° Querelleur, à M. 

Boutin père. - Pari mutuel : gagnant, 

16 francs. 

2° COURSE. - Pr ix des Chemins de Fer 

de l 'E tat (au galop).- - 1. Hermine, à 

M. Henri Le Corre ; 2. Tartine-V, à M. 

Martine d'Huart. - Pari mutuel : ga gn a n t , 

8 fr. 50. 

3° COURSE. Pr ix du M in is tère de 

l'Agric u l ture e t . de la Soc ié té d'Enco ura-. 

geme n t pour l 'amél iora t io n du cheval fran - 

ça is de dem i-sang (au trot monté). - 1. 

Que-Line, à M. Depontlevoye ; 2. Qui- 

nault, à M. de Lajartre ; 3. Quasimodo, à 

M. Gauvreau. - Pari mutuel : gagnant, 

35 francs. 

4° COURSE. - Pr ix du G rand Cas ino 

(haies). - 1. Hermine, à M. Le Corre ; 2. 

Ederrago, à M. Signouret ; 3. Opale-II, à 

M. Brochet. - Pari mutuel : gagnant, 

11 francs. 

DEUXIÈME JOURNÉE 

1- COURSE. - Pr ix du Co n se i l Généra l 

(au trot monté), 5 partants. - 1. Quinaud, 

à M. Effel ; 2. Qui-va-là, à M. Goupil ; 3. 

Quinola, à M. Guareau ; 4. Quirinal, à M. 

Cléran. - Pari mutuel : gagnant, 12 fr . 50 ; 

placés, 6 fr. et 9 fr. 50. 

2° COURSE. - Pr ix de la P lage (haies), 

4 partants. - 1. Ederrago, à M. Signoret ; 

2. Hermine, à M. Le Corre ; 3. Bristol-II, 

à M. Connen ; 4. Opale-II, à M. Brochet. 

- Pari mutuel : gagnant, 14 fr. 50; placéS, 

5 fr. 50 et 5 fr. 50. 

3° COURSE. - Pr ix de la Vi l le (au trot 

monté ou attelé en partie liée), 1" partie 

de la course (6 partants). - 1. Miss-Quer- 

roy, à M. Levêque ; 2. Lutin, à M. Perdreaux; 

3. Musette, à M. Perreau ; 4. Qui- 

Line, à M. Pontlevoye ; 5. Quinault, à M. 

de Lajartre; le 6° a abandonné. - Pari 

mutuel : gagnant, 55 fr.; placés, 18 francs 

et 11 francs. 

2* partie de la course (5 partants). - 

1. Miss-Querroy, à M. Leveque ; 2. Mu- 

sette, à M. Perreau ; 3. Que-Line, à M. de 

Pontlevoye; 4. Lutin, à M. Perdriaux ; 5. 

Quinault, à111. de Lajartre. - Pari mutuel : 

gagnant, 13 fr.; placés, 8 fr. 50 et 11 fr. 50. 

4° COURSE. -- Pr ix de la Soc ié té des 

S teep le-Chases de Fra nc e (steeple-chase 

militaire), 4 partants. - 1. Linsen, à M. 

de Boisfleury; 2. Dugon, à M. Nussard ; 3. 

Alain, à M. de L'Hermite; e tombé sans 

mal. - Pari mutuel : gagnant, 23 francs ; 

placés, 9. fr. 50 et 13 francs. 

Ajoutons que pendant ces deux jour- 

nées, le service d'ordre, dirigé par notre 

actif Commissaire de police, fut en tous 


do i t ê tre adress é à M. Val ère MA THÉ , R éda c t e u r- G é ran t 

musneaseteee ,aerTaainassaa 

points irréprochable et malgré l'affluence 

énorme de spectateurs, il n'y eut aucun 

incident à signaler. 

M. Herbert, président de la Société des 

Courses, ainsi que ses collaborateurs à 

divers titres, peuvent être fiers de leur 

oeuvre : le succès a dépassé de beaucoup 

les prévisions. C'est la plus belle récom- 

pense de leur entier dévouement. 

Service des Trains 

Une nouvelle amélioration vient d'être 

apportée dans le service des trains à la date 

du jeudi 21 août. 

Uu train mixte supplémentaire des Sables 

à Chantonnay, partira des Sables à 

7 h. 44, pour arriver à La Roche à 9 h. 29. 

Ce sera le vrai « train des maris yonnais », 

dont les familles sont en villégiature sur 

notre Plage. 

Sport-Nautique Sablais 

Le S . -N. S . n donné sa première journée 

de régates le 15 août, par un temps tout à 

fait défavorable : vent faible et changeant 

avec période de calme plat, ce qui a rendu 

très "difficile la manoeuvre de nos voiliers. 

En voici les résultats : • 

Parcours : 10 milles environ ; départ à 

2 h. 25. - Ma lgré- To u t, à M. L. Robin; 

2°, Espado n , à M. H. Borgnet; 

Masco t te, à M. Ch. Gandouin ; Sa ns- 

A rrê t, à M. A. Pitra ; 5°, B . -B . , à M. Oger. 

Espérons que la 2° journée sera ,,plus 

favorisée par le temps. 

Actes de Probité 

M. Chiron, hôtel du Pélican, a trouvé 

une liasse de coupons, représentant 300 

francs de rente française, qu'il s'est em- 

pressé de remettre à son propriétaire 

M. Montgibaud, procureur -de la Répu- 

blique. 

M. Cloutour, 53, avenue Paul-Baudry, 

a trouvé une somme de 270 francs en 

billets de banque qu'il a remise à M. Ma- 

couin, cultivateur à L'Ile-d'Olonne qui 

l'avait perdue. 

La Vie Chère 

Pour hausse illicite sur la vente des 

porcs, M. Riand fils, marchand de porcs 

aux Filées-d'Olonne, s'est, vu dresser 

procès-verbal. 

Gauvreau, née Virginie Texier, 55 

ans, cultivatrice à La Michelière, a également 

été l'objet d'un procès-verbal pour 

hausse illicite sur le prix des oeufs. 

Offre d'Emploi 

On demande pour la durée des ven- 

danges (environ deux mois) un garde 

auxiliaire pour la surveillance des ré - 

co l te s sur le territoire de la section de La 

Chaume. Entrée en fonction immédiate. 

Pour tous renseignements s'adresser au 

Commissaire de Police. 

Les Tournées Barat 

L'impresario Baret nous donnera ce 

soir au Grand Casino, Ouf, revue de théâ- 

tre, qui n'offre aucun point de ressem- 

blance avec les productions habituelles 

des music-halls. 

'Des scènes comiques succèdent à des 

scènes comiques mais aucune exhibition, 

aucun défilé... 

Puis vendredi prochain 29, ce sera L a 

Pas sere l le, avec Jeanne Provost, exquise 

artiste dans une exquise pièce. 

Enfin tout prochainement la vehue des 

meilleurs humoristes et chansonniers 

montmartrois avec un programme d'une 

gaieté intense. 



Pour tapage injurieux contre Delafond 

(Laure), femme Testamalle, 23 ans, journalière, 

rue du Port. 

Pour défaut de plaque arrière sur son 

automobile contre Potier (Maurice), 33 

ans, rue des Sables, à La Roche. 

Pour ivresse manifeste contre Lemarec 

(Henri), marin-pêcheur, rue de Nantes, 

cour Guilbaud. 

Pour abus de confiance et escroquerie 

contre la veuve Rondos, née Baudon, 

36 ans, sané domicile. 

Pour outrages à agent de la force publique 

contre Lefort (Louis), journalier, à 

La Chaume. 

Pour coups et blessures contre Thouin 

(Joseph), 37 ans, artiste acrobate, cours 

Dupont. 

Pour grivèlerie, au préjudice de M. 

Chauveau, restaurateur, contre Cornelier, 

jockey et Filleul, entraîneur, Maisons- 

Laffite. 

Objet perdu 

Il a été perdu un bracelet-gourmette, 

titre fixe, pour enfant. Prière rapporter à 

M. Teillet, sous-préfecture. Bonne récompense. 

N° 1.844 




Adresser tont ce qui concerne leu Abodhernents, 

Insertions légales et judiciaires àM.ROCRE-JOIIRDAIN, 

imprimeur de la 'Vendée Républicaine, P lace de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes. la lig,ne 0 fr. 375 




on traite à forfait 1.'1es/if:mono« périodiques on contiens. 

)Téléphona 1 


einanoneasaanneausis- airesesassii-airaili" .. 


Samedi soir, 23 août, pour l'inauguration 

du parquet neuf : Grand Bal. Un 

cadeau sera offert à chaque personne. 



rue Santeuil, à Nantes-, donne des consul- 

tations, tous les dimanches, de 8 heures à 

11 heures et de 13 heures_ à 15 .heures, 

aux Sables, 43, av en u e de la Gare . 

-4edozane 

Fête scolaire. - La distribution des 

prix aux élèves des écoles communales de 

garçons et filles qui a eu lieu le 15 août, à 

la Mairie, sous la présidence de M. Valère 

.Mathé, maire, a été l'occasion d'une char- 

mante fête à laquelle assistait une foule 

considérable. Après une alloution patrio- 

tique du Président a eu lieu la remise des 

prix aux é l è ve s , entrecoupée de chants 

par les garçons et filles et de morceaux de 

-violon joués par un jeune enfant de la 

colonie italienne et par M"° X... à qui nous 

adressons nos remerciements et nos plus 

vifs compliments. 

Les volumes étaient magnifiques et ont 

fait, est-il besoin de le dire, la joie des 

enfants en même temps que celle des 

parents. • 

- La Coopérative en marche. - 

La Coopérative en voie de formation sem- 

ble devoir obtenir un succès complet. Au 

moment où nous écrivons ces lignes, près 

de quatre cents inscriptions ont été reçues 

tant des villages que du bourg. Et tous les 

adhérents posent la même question : « A 

quand l'ouverture'? » 

Nous prions les familles de prendre un 

peu de patience ; les commandes des denrées 

sont faites, la salle de vente pour les 

recevoir sera prête d'ici quelques jours, la 

Coopérative olonnaise ouvrira ses portes 

au plus tard vers le 15 septembre. 

Nous engageons les retardataires à se 

faire inscrire au plus tôt. Plus nous se- 

rons nombreux, plus nous paierons les - 

denrées bon marché. Le versement à faire 

est minime : 1 franc par ménage et par an. 

Bien entendu, la Coopérative ne livrera 

ses marchandises qu'à ses adhérents et ce, 

sans aucun bénéfice. 

- État-Civil (du 13 au 20 août). - 

Na issa nces . - Emmanuel-Eugêne7Galtriel 

Teillet, fils de Edmond et de Valentine 

Bouron, aux Chiions. - Marie-Bertha- 

Jeanne Dubois, fille de Emmanuel et de 

Jeanne Marsac, à Sauveterre. 

Chronique Es t iva le 


Le succès a décidément élu domicile au 

Grand Casino des Sables. Que l'affiche annonce 

une opérette, un bal ou un concert, les salles 

sont toujours combles. 

1 

Notre charmante troupe lyrique continue 

d'aller de. triomphe en triomphe. Pour une 

reprise ou une première la coquette salle de 

spectacle est ,également bondée. C'est que le 

public enthousiaste tient à applaudir les ar- 

tistes d'élite qu'a su grluper M. Paul Edmond. 

Mn° Marguerite Dalny, notre-brillante chan- 

teuse légère, qui possède un réel talent de 

comédienne, en même temps qu'une fort jolie 

voix - n'oublions pas (M'elle a remporté le 

prix•du Conservatoire de Paris - occupe 

le premier rang. A elle, tout d'abord, les 

bravos et les bis et ce n'est que justice. Sans 

être grand clerc, nous pouvons lui prédire une 

très heureuse carrière artistique. 

La digne partenaire, Mue Darcour (la char- 

mante Zoé, dans la Cocarde de M inn P in so e ) , à 

sa joliesse superbe, joint une mignonne et 

agréable voix. M.. Aubrun, à la note juste, 

complète très heureusement le côté femmes. 

Que dire de notre superbe baryton, M. Paul 

Baron, à l'organe bien timbré, et possédant 

tous ses rôles; les deux comiques Philippon et 

Fontenailles, dans des genres différents, n'ont 

qu'à paraître en scène pour soulever le fou 

rire. Les autres camarades de la scène sont 

tout à fait à hauteur de leur tâche. 

TRIBUNE PUBLIQUE 

Les Crieurs de journaux 

Dans notre dernier numéro, nous nous 

étions fait l'écho des doléanceskles crieurs 

de journaux, contre certains confrères 

parisiens - aucun n'était désigné nom- 

mément - à propos de la vente sur la 

voie publique. 

Voilà maintenant que les « chefs d'é- 

quipes » du Pe t i t J o urn a l, de l 'Ec ho de 

P ar is et du Jour na l -- dont les adminis- 

trations n'étaient nullement désignées - 

nous adressent une longue protestation. 

Nous aurions pu ne pas en parler, mais 

fidèles à notre devoir d'impartialité, nous

tenons à leur donner acte de leurs décla- 

rations : 

1- Le dépositaire touche des administrations 

le même pourcentage sur la vente des ven- 

deurs spéciaux que sur celle de sa personnel 

; 2- les vendeur les W.^, ( t nous n'adm ettons 

pas 

sous ce titre go au-dessous de 16 ans) 

ont, en été comme en hiver la même clieri- 

tête fixe qu'ils servent â domicile; cette chentête 

s'accroit encore des étrangers, car, les 

vendeurs spéciaux ne font pas le service à 

domicile. Donc, leur bénéfice., au lieu de dimi- 

nuer, augmente sans que leur travail en soit 

plus dur ..... 

Il n'y a donc là aucun procédé incorrect, 

mais seulement l'emploi par nos maisons de 

leur personnel d'avant-guerre qui, démobilisé, 

a besoin de, refaire, à la fois, sa santé et son 

porte-monnaie. 

Sur 7 voyageurs actuellement aux Sables, 

deux ont été prisonniers, l'un de ceux-ci est 

un engaqé volontaire; quatre ont êtô réfoirriés 

pour blc~~sures de guerre et un versé dans 

l'auxiliaire pour le môme motif a été libéré â 

ce titre. 

Comme on le voit, à quelque titre qu'on 

appartienne à la Presse, chacun a su faire 

son devoir. Et que nous sommes loin (le 

« l'Invasion des Barbares 

,fr,bUnal 191 deS SabIC~ 

A u dience du Mercredi 1 3 Aoirt Jqlq 


Alors que le cours normal du beurre 

était de 12 francs le kilo, Maurice V,i- 

gneau, 57 ans, cultivateur à Soullans 

tenta de le vendre 14 francs, Jean Véron" 

neau, 37 ans, voulu( l'imiter, des protes- 

tintions S'élevèrent parmi les consom- 

moiteurs et i la gendarmerie constata les 

faits. L'~n et 1 autre Ont été condamnés à 


Vol de Charbon 

Jacques Caillon, 41 ans; Louis Robin, 

17 ans, et Encule Gaborit, 32 ans, ont sous- 

trait 230 kilos de Charbon au préjudice ,des 

Tramways de la Vendée aux Sables. Ce 

charbon a été revendu à un hôtelier de la 

Ville. Caillon, dent le casier judiciaire est 

orné de 13 condamnations, est condamné à 

4 mois de prison et à la 

relégation-, à Robin à 

trois mois de prison, et Gabory un mo! . 

S. 

Ce dernier bénéficie de la loi de sursis, 

étant donné ses bons antécédents. (Plai- 

dent M' Louis Lecomte). 

Vol 

Amêlie 1-luguet, des Sables, voulait à 

b . cri compte monter son trousseau. Ciest 

ainsi que chez 

NI-' Henriette , Roy elle 

vola deux 

tailles, deux jupons deux tabliers, 

deux chemises, deux caleçons et 

une la OR p ire de bas. 

le Par défaut, Tribunal 

damne à quatre mois de prison. 

Délit de Chasse 

Jean Chevalier, étant en action de 

chasse le 15 juillet dernier a eu la dêsa- 

gréable surprise de rencontrer le gendarme 

Arrignon. 50 francs d'amende, 

Outrages 

Léontine Touzeau, déjà condamné 

une pr~c.édente audience, est à neuve 

a. à 

poursuivie Pour avoir,outragé le garde 

champêtre Boucher, E le est condsmnée 

à 15 jours de prison. Cette peine se confondra 

avec la e, TU .. 

t M. Se ,,e. 

Plaidan ni Leco mi e . 

ÉTAT-CIVIL DES SA13LES 

D u 1 3 au go A oû t l q l g 

NAISSANCES 

Janine-Fernande Garnier, rue de pArmienne- 

Comédie. 


Joseph-Emile Bernon, électricien (mobilisé), 

aux Sables, et Noëlla-Alma-Augustine David, 

repasseuse, à Angoulême. 

Tobie-Auguste Calaodri, serrurier et G~rmaine-Sopbie 

Doignon, employée ~e ci,emin 

de fer, à Nantes. 

MARIAGES 


NAISSANCES 

Relié-Louis lion, rue de l'Ornilseil, 8, 

.DÉCÈS 

Charles-Auguste Martin, 34 ar.s, soldat au 

57e d'infanterie. Mort pour la France. (à. t 

C d CASENO (les SABLES 

Direction : Th. AuDuBoN-CIIAPAUTAU 

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Samed i 23 A o û t, e n so irée 

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Saint-Prènant, Thouarsais-Bo-jildroux. 

Lundi 25. - Châtaigneraie, Mortagne, Montiers-les-Mauxfaite. 

Mardi 26. - Chantonnay. - Asa. gag. : 

I'Aigiiillon-sur-Mer. 

' Mèreredi 27. - Faussais, Les Herbiers, 

Monilleron-en-Pareds, Oulmes, Saint-André- 

TrPize-Voies (marché à volailles), Soullans. 

Jeudi 98. - Beauvoir, Cuillère, Mareuil, 

Pdont-~igii, Poiré-de-Velluire, Saint-Lanrent-ce- 

la Salle, 

Vendredi 29, - Saint-.Mesmiii, Vix. 

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instantané, les complications sont évitées et 

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Une boîte est elDédiée contre mandat de 2 fr.,80 

(impôt compris) adressé à Louis Legras, 139, 

Boulevard Magenta, 139, à Paris. 

VA ~nte dg rondS de COMMerCe 

DEUXMME INSERTION 



juillet mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Madame LÉONTINE-FnANzçoisE-ABMANE)E- 

MODrSTF ROUGIEB, VeUve de LÉON- 

PIERRE - AlmirN VILAINE , demeurant 

aux Sables-d'Olonne, a vendu à on- 

SICUr (JABnirL RAMBAUD, commerça ' M 0 t 

demeurant aux Sables-d'Olonne et à Ma- 

dame HÉLÈNE BAMBAUD, commerçante 

demeurent également aux Sables-d'O- 

lonne, veuve de Monsieur Louis JOBARD, 

le Fonds de Commerce de Chaus- 

sures qu'elle exploitait aux Sables-d'O- 

lonne, rue de l'Ilôtel-de-Ville, compren 

ant 

l'enseigne, le nom commercial, la clientête 

j,acha=,geltes marchandises exis- 

le droit au bail. des 

lieux où il est exploité. - 

tanti en in 



1, dix J'ours de la présente insertion et seront 

eçuLs aux Sablesd'Olonne, en l'Etude de 

Maître MOREAU. 


ment de celle parue dans le môme journal 

à la date du neuf août mil neuf cent 

di-.,,~Reuf. 

Po u r de ux ième Insertion 

MOREAU. 

Etudes de Maître André GUTZWIL- 

LER, avoue-licencié à La RÔche-sur- 

Yon, rue de la Mairie, numéro 8, et de 

Maître DELAGRANGE, notaire dits 

ville, rue de J--~ Mairie, numéro Il. 

Vente par Li Afflon 

Le MERCREDI 10 SEPTEMBRE 

mil neuf cent dix-neuf, à de ux he ures d it 

soir, en j'étude et par le ministère de 

Maître DELAGRANGE, notaire à- La 

Roche-sur-Yon, il sera procédé à la vente 

aux enchéres publiques des Immeubles 

suivants : 

Comm i~ n o d e S t - Vi i i c en t-sur- Gr,% on 

Jean Fransaer , so dat au 2 bataillon de carat- 1 

biniersà A lOust (Belgique), et Eugén rie. Com ne d p~ L a, B o is s i ère-d e s -Lan ti e s 

Françoise Barré, journaiière, 1 chemin de 

Ceinture. 

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DÉCÈS 

Léon-Théophile -Auguste Chopin, 31 ans, sol- 

dat ait W génie, époux il,, Aime Simonry. 

Mo r t pour la France. (Acte transcrit). 

Paul-Gastori-Andrê Augu-ste-René Gervais, 3 

jours, rue dit Bastion, 9, 

Lou ise-Graciense-Alida Simon, 59 ans, sans 

profession, épouse de X~ivier-Ber.jamin.man- 

rice Goyeau, run-Blanche. 

Georges Neveu, 22 ans, soldat eu 8P d'ar-~ 

tillerie. (11.). 

Eléonore Rousseau, 86 ans, journalière Veuve 

de Eugène Doux, rite DaLiel-Fricaud' 

Augaste-Louis Galbai, 70 ans, brigadier des 

douanes en retraite, époux de Jeaime-Marie 

Morin, rue Bal-Air, 5. 

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des-L a n des, terre, inscrite au cadastre 

sous le R. 391 lie la section D, contenant 

67 ares environ, confrontant du nord ù 

chemin, du levant Bessori, du midi à Gen- 

donneau et du couchant à Giraudeau et 

Delavergne. 

Mise à prix : De ux m i l le Jr., ci. ' 2.000 

Le Champ de La Comble, terre, sis 

à La Glorandière, inscrit au cadastre sous 

le DI 670 de la -section C, d'unc conte- 

nance do,40 ares environ, confrontant du 

nord à Delavergne, du couchant à Galer- 

neau, du levant et du suit à chemin. 

Mise à Prix: Douze c e n ts flr . , ci. 1.200 

. TOTAL DES MISES A PRIX 

l ro is m il le de ux c e n ts fra ncs, 

ci ... .............. ~204" 3 

Cette vente est poursuivie à la requête 

de : l' M. Fer(linand-Aimé- Charles Gi- 

raudeail, demeurant à Aubigny- 1,› 1 2, 

Marie-Eulalic-Augelique Roy, sans pro- 

fession, veuve tic M. Aimé- Ferdinand - 

Victor Girandeau, la dite dame demeurant 

à Aubigny, agissant tant en son nom per- 

sonnet au besoin que comme tutrice natu- 

relie etlégulodeFer~îiiiai)cte-,Nlarie-Louise- 

du mai 1912, enregistrée. 

En vertu d'un jugement rendu sur re- 

quête, par 

le Tribunal civil de première 

instance de La Roche-sur-Yon, le 30 

juillet 191lY, enregistré. 

Le montant des enchères sera annoncé 

au moment de l'adjudication. 

Le notaire t commis 1 pourra réunir les 

deux Io a en un seu , soit avant soit 

Près les adjudications partielles, et 

les mises à prix d'un cinquième 

baisser en cas de Don enchère. 

Pour les renseignements, s'adresser à 

M, GUTZWILLER, avoué à La Roche- 

sur-Yon, et à M' DELAGRANGE, no- 

taire même ville rédacteur et dépositaire 

du cahier des cb&rges. 

Fait et dressé par l'avoué 'des poursui- 

vants soussigné. 

A La Roche-sur-Yon, le 7 août 1919. 

Signé, : GUTZWILLER. 

E'nregistré à La Roche-sur-Yon, le 

7 août 4919, folio 16, case 5. Reçu 

1 franc 88 centimes, décimes compris. 

Signé : ROGER. 

LA VENDEF i'f'!lli~IIC 

E(ude (le Maître CIIARO111,, avouc-licencië 

en di-oit, 29, rue de la Pois~sormcrie, 

aux Sables--d'Olonne. 

ASSI~;?ANCE JaTICIAIRE fflécWon du 28 mille 1919) 

Extrait d'un Jugement de Divorce 

D'un Jugement Te 

du contradictoire- 

ment par le Tribunal o civil des Sables- 

d'Olonne, le premier, avril mil neuf cent 

dix-neuf, enregistré et signifié. 

Entre Monsieur 

GÈNE COUTAUD, forgeron-mêcanici HEhRi-r"RANÇOIS-Eu'- ni 

domicilié à Saint-J II lien-des-Landes. e 

Demandeur, ayant Maître CHARO;N, 

pour avoué. 

D'une part 

Et Madame FÉLICITÉ- 

Tur REMAUD, épouse COUTAUD, SÉRAPIIrNE-BER de- 

mourant aux Chirons, commune d'Olonne. 

Défenderesse, ayant Maître LÉVEILLÉ 

pour avoué. 

11-appert 

D'autre part 


époux 

COUTAUD-REMAUD, aux 

les torts et griefs de la femme. 

Pour extraib 

1 bl s-d'Olonne, le -vingt et Un 

a e 

eût 

e 

mil 

a 


Pour Ma î tre CHA RON, eni p e ch é : 

Etude de MaitrQ 

(Signé) BONNIN. 

CHARON, avoué-licen- 

cié en droit, 29, rue de la Poissonnerie, 


AssisTANcn JuDtr'Ain,,: (I),cisi~,o il" 9 fêvrif-r 1919) 

- 

Extrait d'uni jugefflut de ûivwca 

D'un Jugement rendu par défaut faute 

de conclure par le Tribunal civil (les 

Sables-d'Olonne, le prel-nier avril mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré et signifié. 

Entre Monsieur MAURICE CARGUE, 

artiste lyrique, demeurant aux 

Sables- 

d'Olonne, numéro 14, rue de l'Estscade. 

Demandeur, ayant Maître CHARON, 

pour avoué. 

D'une part; 

Et Madame ADBlFNNr CAIIUSAC, 

épouse CARGUE,avec lequel elle derneu e 

de droit aux Sables-d'Olonne, numéro 14, 

rue de l'Estacade. 

Défenderesse, ayant Maître LÉVEILLÉ, 

pour avoué. 

Il appert 

D'autre part; 

Que le divorce a été renoncé d'entre 

le époux CARGUE (UIIUSAC, SU. 

Storts et griefs de la ferâme. 

Pour sx~ràît 

Les Sables-d'Olonne, le vingt 

août mil 


Trzu.;po-ftê par 

P i ) u r Maî t re CHA RON, e -Pech é : 

. l 

(Signé) BONNIN. 

ENTRE 

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Marie-Louise-Cainille Giraudeau, à ces 

fonctions nommd par délibération du 

conseil de famille de ladite mineure, tenu 

sous la présidence de 11. le Juge de Paix 

du canton de La Roche-sur-Yon en date 

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ABONNEMENTS 



TRIAGE nu JOURNAL 

'4.'‘eï,1,p1saaloic3 1 -44 

OPINIONS 

IA" seul Remède 

coutre la Vie chère 

Certains problèmes de la paix doi- 

vent être traités, comme ceux de la 

guerre, énergiquement, mais sage- 

ment. 

Lorsqu'on voulait, au début de la 

guerre — début qui a duré des années 

— conquérir des objectifs tenus par 

l'ennemi, les généraux donnaient un 

ordre bref et des fantassins s'élan- 

çaient à l'aSsaut contre des fils de fer 

barbelés. 

Résultats : les meilleures troupes 

étayent massacrées et les objectifs 

n'étaient pas atteints. 

Plus tard, les attaques ne turent 

entreprises qu'a la suite d'une éner- 

gique préparation d'artillerie et d'une 

sage mise en condition des troupes 

d'infanterie. 

Résultat : Nous avons eu la victoire. 

Qu'a-t-on fait jusqu'à ce jour pour 

remédier à la vie chère? 

Exactement ce qui avait lieu lors 

des attaques non prépareés : 

Des mesures urgentes, des taxes, 

surtaxes appliquées -du jour au len- 

demain, et dont la suppression non 

moins brutale entraînait toujours des 

conséquences plus désastreuses les 

unes que les autres. 

Résultats : enrichissement des spéculateurs; 

accroissement du prix de 

la vie. 

• Pour trouver un remède à cet état 

de choses, il ne faut pas oublier qu'il 

a fallu cinq années pour que le coût 

de la vie actuelle devienne quatre fois 

plus élevé qiie celui d'avant-guerre. 

On ne peut donc prétendre à des 

mesures qui feront tout rentrer dans 

l'ordre dans les 24 heures. 

Pour atteindre le but que chacun 

se propose : Res tre indre le p r ix de 

t o u te ch ose, il faut procéder par éta- 

pes ; opérer sans transition, si l'on 

veut obtenir un résultat durable sans 

provoquer de catastrophe commer- 

-ciste. 

Le se u l remède effica ce c on s is te à 

déc ide r qu'à pa r t ir du 1 " ja n v ie r 

1 920, le p r ix de to u t ce qui s e vend 

n e de v ra p a s dépasser le doub le du 

p r ix a uq ue l- les m êmes o bje ts o u ma- 

t iè re s éta ien t vendus a van t la gue rre . 

La c ompa ra is on de vra po r te r s u r 

- les p r ix p ra tiqués, dans une mêm e 

rég ion, p our un m ême p rodu it, à une 

m ême époq ue de l 'a n née (d 'a oût 1 91 3 

à ju i l le t 1 9 1,4) . 

Ainsi, si le prix des pommes de 

terre, était de 20 francs le quintal en 

janvier 1914, il ne devra pas être livré 

au public à un prix supérieur à 40 

francs le quintal en janvier 1920. 

Si le prix du vin était dans le Midi 

.4 francs le degré en septembre 

1913, il ne devra pas être vendu plus 

de 8 francs le degré en septembre 

1920, sur le même marché. 

Cette mesure, accompagnée de quel- 

ques mesures secondaires édictées 

dans le même sens, serait le prélude 

- d'un abaissement des cours réguliers 

jusqu'au 31 décembre 1919. - - 

Pas de spéculation possible puis- 

qu'aucune hausse en perspective, 

mais au contraire, -mise à la disposi- 

tion des consommateurs des stocks 

dissimulés. 

Inutile de s'étendre sur les mesures 

de contrôle (facile à effectuer, par des 

Mutilés, par exemple), sur les sanctions. 

sévères à prendre, etc. 

Pas d'à-coups possibles dans le 

commerce, puisque la perte qui pourra 

résulter de cette diminution sur les 

prix de vente sera absorbée par les 

bénéfices exceptionnels que la plupart 

des négociants et indu-stricts ont 

réalisés pendant la guerre, et que la 

toi sur-les bénéfices de guerre, dont 

l'application prend fin précisément le 

31 décembre 1919, les aidera à su 1)- 

, porter. 

Parallèlement, l'écoulement bien 

calculé des stocks de guerre achetés 

6 m o is I Cinna 

3 fr.»» 15 fr. » » 

3 fr.5016fe.»» 

: 4,000 Es. 

L'Abonnement part d e tentes les dates. Il se confirme 


L e s-l e t t r e s n o n afran ch ies s o n t re fu s é e s 

(»Tern e de Com ités Rép ub lica in s de l'A rrond 

Ce Journal est désigné pour recevoir les 

taiatiefeileatueleater 


Au BUREAU DU JOURNAL, CREE NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


aux Américains à des prix se rapprochant 

de plus en plus d'un prix 

minimum fixé d'avance pour être 

atteint le 1e, janvier 1920, constituerait 

un régulateur efficace des cours: 

Les producteurs de toutes sortes 

auraient ainsi quatre longs mois pour 

adapter leurs moyens et leur production 

aux prix maxima fixés, et pourraient 

envisager avec quiétude un 

avenir dont le trouble actuel paralyse 

les meilleures énergies. 

IL ne faut, pas oublier que l'intensi- 

fication de la production est une né- 

cessité impérieuse sans 'agnelle toute 

mesure de protection serait lettre 

morte. 

Mais, pour qu'une pareille régle- 

mentation — qui réduirait de moitié 

re coût de la vie — soit applicable, il 

faut qu'elle soit prise en sympathie 

par tous les Français et qu'ils s'y 

préparent avec toute la volonté dont 

leur patriotisme est capable. 

Français I So lda ts de l 'Hum a n i té, 

restons unis pour que vive la France 

Capitaine A..., 

Ch ev al ie r de la Lég ion. d 'h o n n eu r . 

CoNSI1 I, iitiN ICI PLLL 

Séance du 22 A o û t 1 91 9 

Le Conseil Municipal des Sables s'est 

réuni le vendredi 22 août 1919, à 5 heures 

du soir, sous la présidence de M. Chailley, 

maire. 


prend place au bureau et donne lecture 

du procès- verbal de la dernière séance 

qui est adopté à l'unanimité,. 

Creusage du Port 

Dans un rapport, en date du 15 juillet 

1919, M. l'Ingénieur en chef de la Vendée 

faisait connaître que les frais nécessaires 

pour remettre en état la drague Irv ine 

pouvaient être évalués : 

1° Dans le cas où une chaudière serait 

fournie par l'Etat au constructeur à 201.500 

francs ; 

2° Dans le cas où le constructeur four- 

nirait lui même la chaudière à 250.000 

francs. 

D'après l'avis de M. l'Ingénieur, la con- 

tribution à verser par la Ville pour les 

frais de réparations et d'entretien de la 

drague étant fixée à 30 °/„ devrait être : 

Dans le premier MIS, 60.450-francs; dans 

le deuxième cas, 75.000 francs, sommes 

exigibles immédiatement pour une moitié, 

l'autre moitié après l'achèvement des 

travaux de réparations. 

Or, il n'est pas probable que l'Etat puisse 

fournir une chaudière au constructeur. Il 

faut donc envisager une dépense de 75.000 

francs. 

Dans les évaluations de M. l'Ingénieur 

en chef, une somme de 25.000 francs a été 

estimée pour dépenses imprévues. 

En effet, certaines parties de la drague 

ne peuvent être visitées que dans une 

forme de radoub. 

M. l'In l'Ingénieur obnieur en chef avait prié le 

Conseil 

de vouloir bien formuler 

le plus tôt possible son avis sur la question 

de la participation de la Ville dans la 

dépense, comme suite à l'engagement prias 

de verser 30 °I° des frais d'entretien, 

de réparations et de fonctionnement de 

A vrai dire, le Conseil Municipal n'a 

jamais pris d'engagement aussi étendu. 

Sans doute, par délibérathan du 13 juillet 

1910, la Ville s'est engagée à contribuer 

clans une proportion de 30 aux frais 

d'entretien et de fonctionnement de la 

drague, mais ces frais avaient été alors 

évalués annuellement à 20.000 francs au 

maximum, soit 6.000 fraises pour la Ville 

et 14.000/francs pour l'Etat environ. 

La taxe de péage destinée à couvrir 

l'emprunt contracté pour l'achat. de la 

drague et pour les frais d'entretien a été 

basée sur ces proportions et sur ces éva- 

luations. 

Le produit de-cette taxe avait été évalué 

à 11.400 francs par an — il a d'ailleurs 

bien rarement atteint ce tauX — et, comme 

le paiement des annuités de l'emprunt et 

des frais clé fonctionnement, de réparations 

et d'entretien de la drague atteignaient 

13.000 francs, la Ville ne devait en somme 

régler, sur ses ressources ordinaires, que 

la différence, soit 1.600 francs environ, et 

non 60 ou 75.000 francs, comme il est de- 

mandé aujourd'hui. 

En un mot, le produit de la taxe de 

péage n'est plus en rapport avec la dépense 

à couvrir, et d'autre part le Budget ordi- 

naire de la Commune, déjà très éprouvé 

Les .A.ffaires Publiques sont les Nôtres 

Annonces judiciaires et légales. — 

par la guerre, ne peut supporter cette 

charge nouvelle. 

Au cours de sa séance du-19 juillet der- 

nier, le Conseil Municipal, consulté une 

première fois; avait estimé que la situation 

financière de la Ville ne lui permettait de 

supporter les frais d'entretien et de fonc- 

tiOnnement de la drague que dans les 

limites de l'engageaient pris par elle. 

C'était clips qu'il appartenait à l'Etat, et 

dans un intérêt public, de parfaire la 

somme nécessaire. 

Or, M. l'Ingénieur en chef de la Vendée 

a 'fait connaître depuis qu'il ne fallait pas 

compter sur une participation plus impor- 

tante de l'Etat. 

Si la Ville ne consent cette dépense 

supplémentaire, il est à .craindre que 

l'Etat ne retire la drague du port des 

Sables pour lui donner une autre destination. 

L'avenir du port serait donc, de ce fait, 

compromis. 

En effet, tout le monde est d'accord 

pour reconnaître la nécessité absolue, 

pour le port des Sables, de posséder un 

engin permettant d'entretenir la profon- 

deur dans le chenal et surtout sur la barre 

dont l'abaissement est vivement, et ajuste 

raison, réclamé non seulement par les 

bateaux de fort tonnage, mais aussi et 

surtout par les marins-pêcheurs. 

La difficulté est de trouver les moyens 

financiers permettant de faire face, non 

seulement aux dépenses de remise en 

état de la drague Irv ine , mais encore, 

pour l'avenir, de conservation et d'entre- 

tien, dépenses qui, il y a lieu de le prévoir 

dépasseront sans doute le chiffre de 6.000 

francs; précédemment fixé. 

En tout cas, la dépense dont il s'agit 

intéressant surtout le port et l'industrie de 

la pêche, il parait équitable de demander 

au port et aux produits de la pêche de 

partiMper dans une certaine mesure au 

nouvel effort financier exigé de la Ville. 

Pour cela trois moyens sont indiqués : 

1° Le relèvement de la taxe de péage de 

30 centimes par tonneau de jauge nette 

légale, instituée par décret du 21 octobre 

1910; 

2° L'mposition d'une taxe sur les mar- 

chandises, comme cela a lieu dans certains 

ports, notamment à La Rochelle et à Saint- 

Nazaire ; 

3° Enfin, un nouveau relèvement des 

droits de plaçage à la Poissonnerie. 

M. le Président fait observer qu'il serait 

sans-doute possible d'obtenir de l'Admi- 

nistration le paiement non pas en deux 

fois, mais en 3 ou 4 annuités, des frais de 

réparations de la drague les tas . Des dé- 

marches seront faites dans ce sens près 

du Ministère des Travaux publics. 

Il estime que l'Assemblée pourrait, dès 

aujourd'hui, adopter le relèvement du 

droit de plaçage et le principe du relève- 

ment de la taxe de, péage et de la création 

d'un droit sur les marchandises. 

Ces deux dernières questions devront 

être soumises à une étude préalable. Le 

résultat de cette étude pourrait être com- 

munique à une prochaine séance du 

Conseil Municipal. 

M. Lecomte demande qu'il soit spécifié 

que les frais de réparations, d'entretien et 

de fonctionnement de la drague devront 

être supportés, -non seulement par les 

marins-pêcheurs et le commerce local, 

mais aussi par toute la population. 

Par suite, le relèvement des droits de 

plaçage à la Poissonnerie doit être déter- 

miné de façon à ne couvrir qu'une partie, 

et non l'intégralité de ces dépenses. 

L'Assemblée, après en avoir délibéré, à 

l'unanimité : 

1° Fixe à 30 centimes par table, le prix 

du tarif des droits de plaçage à la criée, 

ce nouveau tarif devant entrer en vigueur 

à partir du 1" octobre 1919 ; 

2° Adopte le principe du relèvement des 

droits de péage prévus par décret du 

21 octobre 1910'et de la création d'un droit 

sur leS -marchandises, ces questions de- 

vant être immédiatement mises à l'étude. 

Et sous ses réserves, autorise,-dans les 

conditions ci-dessus indiquées, la partici- 

pation financière de la Ville pour la re- 

mise en état de la drague Irv ine et son 

fonctionnement ultérieur. 

Crédit Foncier : Emprunt 

M. le Président expose qu'il sera dû au 

Crédit Foncier suivant compte arrêté à la 

date du 31 décembre 1919, une somme 

globale de 667.815 fr. 11, en semestres 

arriérés et intérêts de retard sur les diffé- 

rents emprunts contractés à cet établissement, 

et se décomposant comme suit : 

Semestres en principal ... 593.491 87 

Intérêts moratoires à 5 °/,.. 74.288 94 

Timbres quittances 34 30 

Total 667.815 11 

et qu'il y a lieu de liquider au plus tôt 

cette situation. 

f 30 _Août 1919 

ÉRANT : Valère 

Place de la Libartd 

n d é 


Ce passif provient, malgré une com- 

pression sévère dés dépenses depuis la 

mobilisation, de l'augmentation des char- 

ges résultant de l'état de guerre (maté- 

riaux, denrées, main-d'oeuvre, indemnités 

de cherté de via, etc.) se produisant paral- 

lèlement à une diminution de recettes 

(droits d'octroi, impositions, non-valeurs 

et impossibilité pour la Ville de créer des 

impôts nouveaux pendant la période des 

hostilitéS). 

D'ailleurs, cette situation n'est pas particulière 

à la Ville des Sables. L'Etat lui- 

même n'a pu faire face à ces difficultés que 

grâce à des moyens financiers que n'ont 

pas à leur disposition les communes. 

D'autre part, il y a lieu de considérer 

que les augmentations de taxes qui vien- 

nent d'être votées récemment par le Con- 

seil Municipal, ou qui sont actuellement à 

l'étude, ont justement pour but de remé- 

dier à cette-nouvelle situation et d'assurer, 

dans l'avenir, Sans doute, le paiement 

régulier des annuités échues. 

En tout cas,- il est clone de toute néces- 

sité de liquider de suite l'arriéré par un 

emprunt que le Crédit Foncier serait dis- 

posé à accorder à la Commune à des con- 

ditions particulièrement avantageuses, au 

taux de 5 d'intérêts, alors que le taux 

actuel des emprunts communaux est de 

6,80 ./„. 



1° Décide de contracter au Crédit Fon- 

cier un emprunt de 667.815 fr. 11 aux 

conditions ordinaires de cet établissement, 

pour régler les intérêts de retard dus au 

Crédit Foncier, cet emprunt devant être 

amortissable en 30 ans au moyen de 30 

annuités de chacune 43.212 fr. 17, com- 

prenant l'intérêt, au taux de 5 °/° et l'amor- 

tissement; 

2° Vote, pour le paiement de ces annui- 

tés une imposition extraordinaire de 24 

centimes 522 recouvrables pendant toute 

la durée du prêt; 

3° Donne mandat à M. le Maire de faire 

toute diligence pour arriver à la réalisa- 

tion de cet emprunt. 


Au cours de sa séance du 19 juiflet, le 

Conseil Municipal, appelé à statuer sur la 

question de l'achat de bâtiments militaires 

édifiés sur le terrain du Champ de Courses 

de La -Lande, avait décidé de faire des 

propositions à l'Administration du Génie 

sur un prix de 6.620 francs, conformément 

au devis estimatif établi par les services 


Par lettre en date du 6 août, l'Adminis- 

tration du Génie faisant connaître que les 

prix offerts par la Ville sont non seule- 

ment au-dessous de la valeur réelle des 

baraquements ou des matériaux, mais en- 

core inférieurs aux réductions consenties 

aux Communes ou aux services publics, 

l'Assemblée porte à 8.000 francs le crédit 

ouvert à cet effet. 

Postes : Repos hebdomadaire 

Suivant circulaire ministérielle en date 

du 2 août, confirmée par lettre en date du 

16 août de M. le Directeur des Postes de 

la Vendée, le Conseil Municipal est prié 

de vouloir bien faire connaître son avis 

sur la question de l'extension du repos 

hebdomadaire à l'intégralité du personnel. 

Deux combinaisons sont 'à envisager : 

l'une par voie de roulement sur tous les 

jours de la semaine; l'autre par voie de 

réduction du service du dimanche dans 

une mesure déterminée. 

La première combinaison nécessitant 

un personnel de remplacé:Ment entraînerait 

une dépense se chiffrant par millions. 

Là deuxième offrirait l'avantage de répondre 

au voeu exprimé par le personnel 

et d'éviter, dans une large proportion, les 

dépenses supplémentaires. 

Dans ce dernier cas,. l'organisation du 

service du dimanclie' serait strictement 

limité aux quelques opérations dont il n'est 

pas possible d'envisager la suppression : 

expédition des courriers et communica- 

tions téléphoniques et télégraphiques d'urgence 

absolue. 

L'Assemblée, à l'unanimité : 

Considérant que le service des Postes, 

Télégraphes, Téléphones est déjà insuffi- 

samment assuré, émet un avis défavorable 

à toute modification restrictive susceptible 

de porter un nouveau préjudice aux intérêts 

du public et du Commerce. 

Le Conseil règle ensuite les questions 

d'assistance et l'ordre du jour étant épuisé 

M. le Président lève la séance. 


L ' a b o ndan ce des m a t ières n o us o b l ig e à 

reme t tre au p rocha in numéro la s u i te de 

no tre très in téressa n t fe u i l le to n CŒUR 

D'ALSACEt• de Montenailles. 

les Affiches 

4rudisseinent des Sables-d'Oloene 

Les Sables 

Pleines Mers d e la Semaine 

' 

(Aue; ortuo heure) matin soit 

Samedi 30 aria' 

6'16 


G 33 6 51 

Liindi 1" septembre 

7 9 

'I 30 

Mardi 2 — 

7 56 8 30 

Mercredi 3 -- ...• • • 9 14 10 16 

Moili 4 -- ....• • 11 18 — — 

Vendredi t. — 

5 30 

Creiiide M a rée , le 12 scnt„ à 4 h 42 oint. — '105 

• 

Vérification des Poids et Mesures 

La vérification des poids et mesures 

aura lieu dans la Ville des Sables-d'Olonne : 

1° A la Mairie, les 1.-; 2,3 et 4 septembre ; 

D A la Poissonnerie, le 5 septembre 

(matin); 

3° Au Bureau du Vérificateur, 21, quai 

Georges-Clemenceau ,les 6 et 13 septembre; 

4° A La Chaume (salle de l'Etat-Civil), 

le 8 septembre ; 

5. Aux Halles (bureau du Régisseur), 

les 9 et 11 septembre (matin). 

MM. les Commerçants qui ne recevraient 

pas de bulletin de convocation devront 

présenter leur matériel soit à la Mairie, 

soit au Bureau du Vérificateur, aux dates 

indiquées ci-dessus. 

Les instruments rie pesage difficilement 

transportables seront vérifiés à domicile. 

Les poids, mesures et instruments de 

pesage reconnus exacts seront marqués 

de la lettre N. 

' Officier Ministériel 

Par décret présidentiel du 1G août, M. 

Maurice Grien, a été nommé avoué près 

le tribunal de première instance des 

Sables-d'Olonne, en remplacement de M° 

Gustave Charon, démissionnaire. M° Grien 

a prêté serment à l'audience de mercredi 

dernier. 

Nous présentons au nouvel avoué nos 

souhaits de cordiale bienvenue. 

Les Prix normaux des Denrées 

La Commission départementale pour la 

fixation des prix normaux des denrées 

alimentaires d'un usage courant s'est réu- 

nie le 23 août, sous la présidence de 

M. Signet, directeur des services agri- 


norma6x ci-après 

Vin rouge 9°, le litre, 1 fr. 80. --Carottes 

potagères, le kilo, 0 fr. 80. — Poireaux, 

0 fr. 50. — Oignons, 0 fr. 60. — Tomates, 

0 fr. 80. — Pommes de terre, .0 fr. 60. — 

Lait , à domicile, le litre, 0 fr. 50. — Beurre 

à la consommation, le demi-kilo, 5 fr. — 

CEnfs, la douzaine, 3 fr. 75. — Poulets 

vivants, le kilo, 5 fr. — Poulets morts, 

5 fr. 50. -- Canards vivants, 4 fr. 75. — 

Lapin vivant, 1 fr. 90. Lapins morts 

(viande nette), 3 fr. 75. 

- Via ndes dé Bo uche r ie 

Pont. — Jambon, filet, côte, le demikilo, 

4 fr.; poitrine, épaule, 3 fr. 50. 

Bues. — Filet, le demi-kilo, 4 fr. 50 ; 

faux-filet, rosbeef, entrecôte désossée, 

4 fr. 25 ; tranche, 3 fr.; beefteack, 2 fr . 75 

épaule, gîte avec os, 2 fr.; plat de côte, 

rondin, 1 fr. 75 ; mancheron, poitrine, 

flanchet et collet, 1 fr . 50. 

VEAU. — Dix premières côtes, longe, 

rouelle avec os, rognons, le demi-kilo, 

3 fr. 50 ; poitrine, épaule, 2 fr. 75 ; collet 

et jarret, 2 fr. 

MOUTON. — Gigot, filet, côtelette, le 

demi-kilo, 4 fr.; épaule, 3 fr. 25 ; poitrine, 

2 fr: 

La Commission se met à la disposition 

des personnes intéressées pour tous ren- 

seignements et communications ayant 

trait à la bonne application des cours nor- 

maux à établir. La prochaine réunion est 

fixée au samedi 30 août courant. 

Avis aux Chasseurs 

Il est rappelé aux. chasseurs que les 

demandes de permis de chasse doivent 

être adressées à la Préfecture ou aux 

Sous-Préfectures par l'entremise du Maire 

de la commune dans laquelle les pétition- 

naires ont leur résidence ou leur domicile. 

Un délai de 48 heures pouvant être 

nécessaire pour l'établissement des per- 

mis de chasse, les intéressés sont invités 

à adresser à temps leurs demandes aux 

Maires de leurs communes. 

Médailles de la Mutualité 

Dans la liste des médailles de la mutua- 

lité, acc,prdées à notre département, nous 

relevons : 

Méda i l le d 'or . — M. Barbot (Jacques), 

secrétaire-trésorier de la mutualité scolaire, 

à Talmont. 

N " 1.845 



PRIX DU NUMÉRO i 10 CENT. 

ifs 


Insertions légales et judiciaires à M. Romm-Jouarilin, 

imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place do la 

Liberté. 

ANNONCES 

pwmière insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 375 

Judiciaires - — 0 fr. 375 


TIRAGE nu JOURNAL : 4,00o Ex. 

On traite à forfait le les Annamea périodiques cru continuas 

ï en f des Sables -d 'Olon n e 

Imprimées par nous. 

lreutsvai.ne 1-44 

TOUT CE QUI CONCERNE LA RÉDACTION 

do i t ê tre adress é à M. Valère MA THÉ , R éda c t e u r- G é ran t 


Méda i l les d 'a rge n t — MM. Billaud, 

secrétaire principal de la société de 

secours mutuels de St-Gervais ; Gaillet 

(Constant), trésorier de la société _de 

secours mutuels de Talmont ; Cousseau, 

secrétaire-trésorier de la mutualité scolaire 

La Cha l la n aa ise du canton de Challans, 

à Sallertainé ; Dorie (Lucien-Frédéric), 

trésorier de la société de secours 

mutuels de lard ; Petit (Antoine); viceprésident 

de la société des sapeurs-pompiers 

des Sables-d'Olonne ; Chaignean 

(Léon-Aimé-Pierre), secrétaire de la société 

de secours mutuels L a Lue inie n n e , 

à Bois-de-Cene ; Fétiveau, vice-président 

de la société de secours mutuels de Saint- 

Etienne-du-Bois ; Louis, secrétaire-trésorier 

de la mutualité scolaire du canton 

des Moutiers-les-Mauxfaits, à Angles ; 

Maindron (Elle), trésorier de la société de 

secours mutuels de La Trarithe. 

Me n t io ns ho no ra b les. — MM. Angibeaud , 

secrétaire de la société de secours mutuels 

de Jard ; Arnaud, trésorier de la 

sociéte de secours mutuels de Nieul-le- 

Dolent ; Baffin, secrétaire de la société de 

secours mutuels des Moutiers ; Bodin, délégué 

de la société de secours mutuels des 

instituteurs et institutrices de la Vendée, au 

Perrier ; Sourcier, administrateur de la 

société de secours mutuels de Longeville; 

Buis, trésorier de la société ide secours 

mutuels de Bouin ; Caillot, commissaire 

de la société de secours mutuels de Talmont 

; Dudit, trésorier de la société de 

secours mutuels L à Prév oy a n te , de Champ- 

Saint-Père ; Forre, délégué de la société 

de secours mutuels des instituteurs et institutrices 

de la Vendée, à Beauvoir-sur- 

Mer ; Gréand, délégué de la société de 

secours mutuels des instituteurs et institutrice 

de la Vendée, à Grand'Landes ; 

Izacard, secrétaire de la société de secours 

mutuels des sapeurs-pompiers de 

Noirmoutier ; Martin, commissaire de la 

société de secours mutuelS de Noirmoutier; 

Moreau, secrétaire-adjoint de la société 

de secours mutuels La Fra terne l le, 

à Angles ; Pajot, président de la société 

de secours mutuels L ' Un io n G ivra ise, au 

Givre; Raimondeau, administrateur de la 

société de secours mutuels de Noirmoutier; 

Sire, commissaire de la société de 

secours mutuels L 'H um an i té, de Saint- 

Hilaire-la-Forêt; Sochard, administrateur 


Urbain. 

Les Prix de Vente 

A partir du 20 août 1919, les marchands 

sédentaires, ambulants ou forains vendant 

au détail, sont tenus de marquer le prix 

des denrées et boissons alimentaires mises 

en vente dans les magasins, les foires, 

marchés ou sur la voie publique. 

Le prix doit être indiqué sur l'objet ou 

sur son emballage ou récipient d'une façon 

très apparente, en monnaie française, à 

l'unité de poids ou de mesure, et selon sa 

qualité. 

En outre, il est spécifié si l'emballage 

ou le récipient est ou non compris dans le 

prix. 

Sont dispensés de l'obligation de mar- 

quer les prix sur les denrées et bôissons 

alimentaires imposées par l'article 1", 

les marchands qui apposeront dans leurs 

magasins ou locaux de vente des affiches 

indiquant les prix normaux de ces produits 

établis conformément aux dispositions du 

décret du 31 juillet 1919. 

Les marchands vendant au détail-des 

combustibles sont assujettis à l'obligation 

prévue à l'article 1" et dans les mêmes 

conditions. 

Les hôteliers, restaurateurs, cafetiers 

ainsi que les directeurs ou gérants de tous 

établissements servant, des denrées ou 

boissons alimentaires sont tenus d'afficher 

à l ' ex tér ie ur de leurs établissements et 

dans les locaux affectés au public le prix 

des repas, portions ou consommations. 

Le prix doit être indiqué d'une façon très 

apparente en monnaie française, à la por- 

tion ou à la pièce, et, s'il y a lieu, à l'unité 

de poids et de mesure. 

Aux petits Retraités de l'Etat- 

Le paiement des allocations aux petits 

retaités de l'Etat aura lieu les jeudi 4 et 

vendredi 5 septembre au Foyer du So lda t . 

Le premier jour, le matin, du n° 1 à 250; 

l'après-midi, du n° 251 à 500. 

Le lendemain, du n' 501 à 750 le matin, 

et l'après-midi, du n° 751 à la fin. 

Consultation de Nourrissons 

Dans la répartition des subventions aux 

oeuvres d'assistance maternelle et de pro- 

tection des enfants du premier âge pour 

l'année 1919, la Consultation de Nourris- 

sons des Sables-d'Olonne reçoitune somme 


Offres d'Emploi 

Il existe actuellement te places de sur- 

veillants d'octroi vacantes. *S'adresser à 

M. le Préposé en chef de l'Octroi ou à la 

Mairie (bureau du Secrétariat).

Allocations Militaires 

En exécution do la circulaire ministé- 

rielle s du 14 août 1919, l'allocation sera 

upprimée, à partir du 1" septembre, aux 

familles des militaires de carrière. 

Quant a@~,, mobilisés, encore.présents 

sous les drapeaux, il leur est rappelé 

qu'ils doivent, aussit,,t leur dêrimbilisa- 

lion, effectuer à la Mairie de leur'domi- 

cite, la -déclaration prescrite par les ins- 

tructions. Faute de remplir cette formalité, 

ils s'exposeraient au reversement (les 

sommes induement perçues. 

Dames employées des P. T. T. 

lo Un concours pour le recrutement de 

. 

dames employées des P. T. T. êServe 

aux fui veuves, ou à l'une des filles, des r mili- 

l'u reg tués à l'ennemi et aux femmes On 

ne des filles des militaires portés disparus, 

aura lieu les 25 et 26 septembre La 

liste d'inscription sera close le samedi « 

30 août 1919 ; 

2* Un concours général pour le recrute- 

nient de dames employées des R. T. il'. 

ouvert à toutes les candidates âgées de 

1 

18 à 25 ans, aura lien les 16 et 17 octobre. 

La liste d'inscription sera close le sa- 

medi 13 septembre 1919. 

Société chorale l'« Union Sablaise » 

On nous prie d'insérer 

La société chorale L'Union Sa b la is e evaut 

reprendre ses répétitions dans l e s 

premiers jours d'octobre, la Commission 

fait appel à tous les chanteurs qui voudront 

bien venir grossir le nombre (les 

anciens membres de la Soci été ; toutes 

les bonnes volontés seront acceptées. 

Il suffira de se faire inscrire chez MM 

Audebert président, 13, 1 

cours Diipont»* 

Brémaud scr~rëtaire, rue Bisson; Pineau, 

trésorier, avenue de la Gare. 

Une rêuritiQu-générale des anciens et 

nouveaux membres aura lien à la Mairic 

le 4 septembre prochain, à 20 fi. 30. 

La Commission. 


Rappelons encore que 

très attendue de La Jo "' cureprésentation is r it l l e, a , -,- 

Jeanne Provost, aura lieu ce soir vondredi 

29 août. . - 

La presse est infiniment élogieuse pour 

ce spectacle. - Œuvre spirituelle, amusante, 

mousseuse, élêganteentre toutes. 

Interprétation hors de pair avec Jeanne 

Provost, remarquablement entourée. C'est 

pour Ch. Baret un nouveau gros succès. 

Puis vendredi prochain 5 septembre, 

Montmartre viendra à nous avec 8 ses humoristes 

et ses chansonnier les plus 

fameux. 

Au programme : la revue célébre Ça 

Tangolle, qui a fait courir tout Paris cet 

hiver à la Lune Rousse. 

Le clou de ce spectacle sera le défilé des 

quel e (c as ri de la Butte : Jules 1\10y, En- 

thoven, r Cluny et NUlo de Meyer. 

Garde champêtre auxiliaire. - 

Par arrêté de M. le Maire d'Olonne cri 

date de ce jour, M. Tranquille Gaborin 

âgé de 37 ans, demeurant au bourg, est 

nommé garde champêtre auxiliaire, chargé 

particulièrement de la surveillance clos 

vignes et des diverses récoltes. Le lieu- 

veau garde prendra son service immëdia- 

ternent pour le cesser à la fin de la saison 

des vendanges. 

- La Coopérative. - Dimanche 

dernier le bureau provisoire de 

Coopêra- 

-tive de consommation familiale en - voie de 

création a été constitué. Il a été décidé de 

faire appel à une souscription publique 

pour l'établissement du premier capital 

au moyen de parts de JWO francs chacune 

remboursables, au gré d e s emprunteurs, 

dans le délai d'un an avec intérêt de six 

pour cent. Prêchant d'exemple les menu- 

bres du bureau provisoire ont immédiate- 

ment souscrit pour une somme de 5.000 

francs. Nous ne pouvons qu'engager les 

personnes ayant des fonds disponibles 

à prendre part à cette souscription publi- 

que. Le placement est des plus avant&- 

geux, puisqu'il rapportera 6 'le par an et 

qu'au bout d'un an chacun sera libre de 

retirer ses fonds et, d'autre part absolu- 

ment sûr, puisqu'il est garanti par les 

signatures des co-sociétaires représentant 

un capital de plusieurs millions. 

La souscription sera close dans un délai 

-de 8 jours. Ajoutons qu'au ni - ciment où 

nous écrivons ces lignes le nombre des 

membres de ménage inscrits atteint 664. 


allocations aux familles des me )ilisês aura 

lieu à la MQirie d'Olonne le vendredi 

5 septembre, de 8 fi. 1/2 à 11 h~ pour les 

1 à 300 et de 1 h. 1/2 à 4 Il. pour les 

n- 301 et suivants. 


ai location aux Sables sont priées de se 

présenter au Imreau de la perception, avenue 

Nicot, le vendredi 12 septembre, de9 à 

11 Il. et de 1 à 4 h. En dehors des deux dates 

I 

ci-dessus fixées il lie sera effectué aucun 

paiement, les mercredi et samedi étant 

rêservês au recouvrement de 

t 

au2aiement des primes aux mobilisés. l'impôt e 

0 paiement des allocations aux vieillards 

aura lieu à la Mairie le vendredi- 

5 septembre, à Il heures. 

Es t iv El le 


Nous avions raison dr dire .lu début de le,- 

Saison que et M. Audubon, nous réservait 

d'agi &a bles su rprises, d'heure uses innovations. 

Le bal travesti de samedi avec son succès 

colossal - le mot est encore faible, - aura été 

mie des meilleures inspirations des aimables 

propricetaires du Grand Casino. Les salons 

étaient archi-combles bien :,vantque l'orcliestre 

n'attaqua les premières mesures, à tel 

point que ]-il direction lut obligée de suspendre 

les entrées et de fermer les grilles; ce fut ni] 

véritable assaut du Casino. 

Et maintenant, perrons le voile et soyons 

'in di,crets en faveur de rios lecteurs. A tout 

seigneur, tout honneur : et M. Lacour en 

Carmn et Escamillo exécutèrent dans do 

magnifiqu es costuaine an divertissement espignol 

réglé ' par le maëstro de la danse qu'est le 

professeur Letournel. 

Parmi les magnifiques costumes, citons : 

Tatigui, en Page et en Orientale; Mlle 

M.-dainsaux (EgyptiEjnne); M. Museau (Gari. 

cho) ; Foulfoir, lCigarière); Michel 

(République) : Mlle Grabette (Page) ; Mllee 

Caillaux (Marquise et Mexicain). 

MI" Salvador (Lakmé lu palais) ayant 

comme compagne Aubry (Lekmé au bois), 

furent vraiment magnifiques. 

Une. Japonaise dont le nom nous échappe 

montra par la richesse du costume et le 

charme des détails en quo sont les beautés 

soyeuses des monsilléus d'Orient. 

Devons nous parler au-,si de cÀ,.rtain Clown 

qui nous a fortement intrigué et que 

nous 

avons reconnu pour M-e X..., ainsi que d'un 

gnifique Pierrot blanc qui par sa grâce et 

m" son aisance, décriait facilement une de nos 

plus distinguées compatriotes. 

Nulle fête cependant sans que des intri. 

gues-ne se ruinent. Or la plus fantastique fin 

celle que posa un magnifique chat botté : 

bottes à redroucis, manteau sur l'épaule Et 

l'épée au côté: le chat masqué intrigua toute 

la soirée et... oublia même son chapeau. Et-ee 

minii du marquis de Carabas emploie maintenant 

tous les moyens pour rentrer en possession 

de son couvre-chef sans laisser percer sa 

personnalité. La Colonie étrangère voudrait 

bien cormeître le nain du maître Rominigrobis 

qui l'a charmée. 

De am soir, samedi, bal en costumes sablaismy 

screz~vous, Monsieur Chat? 

Gertifill par l'Imprirneur inimisigné, 

ÉTAT-CIVIL DES SSA]3LS'~ 

Hu 2 0 aie 27 A o û t l 9 l 9 ~ 

NAISSANCI-18 

Jacqceli il c-Antoi nette Ariiiaud, crie de l'Eglise. 

Simone- Louise-Marie Legagileux, 2, Tant&, 

d'Olonne. 

Aiidrëe-Renée-Jeani,~e Pouz;ii, place du Général-Collineau. 


E ' 2 9 " ;, , e Barré, sertisseur, chemin de Ceinture, 

et Victorine-Alphoiisinc-Lucienne tur 

Pondevie, 

t-e, route du Château-d'Olonne 

Fucgoèuue Cemgus-Emile Cruipeau, ferbl~i*ntie,,, 

1, rue du Pont-Levis, et Utrine-Victoria-lieriiettechev,,xli(-t,,débitante,avet~tiede 

laCare. 

Vol de Bicyclettes 

sIlipliane~Pierre-.Ieati Journatid,,adjud;~nt Pu 

Deux bicyclettes de daine ont été, volées 38- d'infanterie, et Jeanne-Mfirie-Sirr~oiie 

dans la môme journée 1 de vendredi clans 

les circonstances suivantes : 

M-, Hamme, en villégiature aux Sable, 

avait laissé sa bicyclette dans le couloir 

de son appartement rue des Halles; elle 

Hubin, sans profession, à Genève (Suisse). 

Georges Pierre Gougeon, capitaine au 64v 

d'infanterie, décore de la Croix de Gtierro, 

et Hélèn P- Louise-Marie Cadoret, sans profession, 

à 

constata sa disparition en même temps 

MARIAGES 

qu'une perte de 400 francs. 

Furré, maçon, chemin des 

Pourfaire sonmarchê, M"'Marie-Louise 

Guibert, du Fam i ly-R ô te l, avait déposé 

sa bicyclette, marque Gritzner, dans le 

tambour de la porte principale de l'Eglise. 

A son retour, la bicyclette avait changé 

de propriétaire; perte, 300 francs. 

cOrnèree, 

et Ferré, contariè 

ni chmm de C 'eintrire. 

Prollp,..r Armand Lonie ]Jardin, plâtrier, n, 

avenue Pani-Baudry, et Anne-Marie Simon, 


Clément-EtigG~tie Raffini, charron (mobilisé.) 

au Poiré sur-Vie, et I,ConidcI~VictoiIi 

plionsinc Boulanger, couturière, rue Forbin. 

l 


DÉCÈS 

Denomb reux Objets Ont été trouvés par 

personnes ci-après, qui les tiennent à 

1 ,es a disposition de leurs propriétainres 

r4aurice Cotign.,iu~i, 19 am~-, soldat. au 9:3- d'la. 

failteria, (11.). 

Marguerito Piton, res,;ion 

76 iris, T 111 [ , c o 

veuve Allard, rue 

s Ils 

M. Billais, 48, rue de l'Estacade, un sac --------------à 

mains en velours; M. Durand, cocher, 

cours Blossac, un porte-monnaie conte- 

Section de La Chaurne 

nant une certaine sonlme; M" Nivet, 17, 

rue de la Poissonnerie, un collier en or 


avec médaille; M-, Neveu, 98 rue de Athanas(e-Josei-h-EIi.-èiie Durand, droguiste 

banque;.-~i. Collin, 

Nantes, un billet de 

. . 

comptable à la Mairie, un sac a main soie 

noire; M. Roger Foubert, Grand Casino, 

(-obilis6y, déco,é de la Croix de guerre, rue 

de l'Abrittoir, et Atino-Marip-Léontine-Conslance 

Poutoizeau, couturière, rue Saint- 

Nicolas. 

une broche en argent ou platine; de Tin- Aimé-Marie Rimé Charrocineau, mécanicien, 

guy, quai Joffre, une broche ornée de rue Rapide, et Madelufile EJTse-loiji~e Le- 

grenats; E M' Buchou, bains, une alliance deuil, Sans profession, coin Haute.. 

ci dame et un manteau; Grousset, ArthUr-b~on Godard, sfms lieutenant au li- 

27, rue du Port, une montre avec bracelet. 7.11111ves, dizcorC de la Croix de guerre, ut 

Ileririette-ElisL-Atlqéfque Tlinssmi, sans 

cb!ouRbe 

profeesion, Grande-llue. 

MARIAGES 

Char]es~CüOIgcls-Asguste Bouliier, 

nier, médaillé militaire et croix de guere, 

boulevard de l'Est, 56j et Martlie-Retiée- 

Eiisai)etli-Alex.iiidriii(~ Marciiiis, comiii,.,rçIinto, 

me du Moulin, 67. 

DÉCÈS 

iiN-fIlich~l Panard, 45 mis, nimin, 

époux dc Marie IW~c 131.noh. fÎqrat; Grande- 

Rue. 

figstot,-Ilierie Clément llediire,u, 21 ans, cap.r.,~1,2(1 

83, Afo r t po u, la 

Fran C. (Acte triaiscrit). 

Marie-Marthe Adéline Morrict, i~5 ans, sans 

profession, veuve de J~in-Pierre Chauchet, 

- 

Gà CASINO (les SA [~1,1-'iS 

Direction : Th. AuDui3nN-CIIAPAlUTAU 

Ve ndred i 29 A o û t , e n so i rée 

'fournée 13Ai%rT, La Passerelle 

Samed i 30 A c i â t , en s o i 

. re 

1 e 

Grand Bal en Costume Sablais 

Concours d'Ailes de G)iffes et Costumes 

D i ina n c h e 31 A ci en m a t inée 

Grand Concert sur la Terrasse 

E n so iré e 

La Marraine de l'Escouade 

Foires; de lit 

Dimgnlip 31 août. - Ass. gieg. : Chàtemi- 

Guibert, (;enétouze,l,ongeville (aux Conches), 

Petosse, Rosnay, Sainte Cécile, Saint-Hilairede-Talmont, 

Saint-Mars-dcs Prés, Simon~Ia.Vi- 

Dense, Xanton-Chassenon. 

Lundi ler leptembre. - iliz,,~nay, -Bouin, 

Breffil-Barret, Gliai)lé.l"-Marais, lie-d'Yeu, 

MaillÉ z~is, Tiffangtis. 

Mardi 2~ -- Bourriezeau, Grosbreffil, Saint- 

Gilles. 

Mercredi 3. - L'lier bergenient (marché à 

chevaux), 1,'IlPrnieiiiult (jiceuips veaux) Loge- 

Foug,,re,i,e, SE Cyr e,,-Talmotidais,, Ve Nire. ~ 

Jendi 4. -- %1,)llid-Acbard, Nalliers, Pouzauges. 

- 

Vendredi 5. - Sainte liernime, Ven insault. 

Samedi 6. -- BellevilIL. 

Etude de Maille, Maurice GRIEU, 


Sables-d'Olonne (successeur de Maître 

G. CHARON). 

"V IE: 

SUR SURENCHÈRE DU 

D'UNE 

AW A 'Ji titi ïju 

Sise au lieu dit les Grands-Riaux 

Commune du Ch c't tea t c-d ' O l o ib n e 

L'Adjudication aura, lieu le Mercredi 

vingt-quatre Septembre mil neuf 

cent dix-neuf, à treize heures (heure lé- 

g~aIe), à J'audience clos criées du Tribunal 

_lvil des Sables-d'Olonne, sêantati Palais 

de Justice, dite ville, salle ordinaire des 

audiences. 

NAND JOUAN, et ce dernier pour l'assis- 

tance et l'autorisation a 

Son 

à l'égard de 1 dame 

éponge, demeuran t ensemble aux Sa- 

bles-d'Olonne, rue Napoléon, numéro 52, 

surenchëriseurs. 

Ayant Maître MAuBicE GRIEU, successeur 

de Maître Gustave CiiARoN, pour 

avoué. 

En présence de : 

l'Monsieur AUDEBERT, négociant, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, cours 

Dupont, adjudicataire surenchëri. 

Ayant Maître AEmm' BONNIN, Fleur 

avoué constitué ; 

oursu 2' Les époux JOUAN, sus-nommés, 

P ivants la première vente. 

Ayant Maître MAunicr, GRIEU, pour 

avoue constitué; 

3' Monsieur ARMAND MACOUIN MRçon, 

demeurant aux Grands-Riaux,'commune 

du Chàteau-d'Olonne ; 

4* Monsieur GAi3utirL-CI.É~InNT -GÉDÉON 

DAVID, journalier, demeurant , aux Sables-d'Olonne, 

rue des Jardins, tant ci) 

soir nom personnel qu'en qualité de tuteur 

naturel et légal de : In PIERRE, LÉO AnmAND 

; 21 ARmANDr, FRANcù, ALBERT N' INE et 

3'. GABRIELLE, AGLAÉ? DAVID, enfants 

mineurs nés de son union avec dame 

AGLAÉE MACOUIN, son épouse décédée. 

Présents à la première vente, ayant 

Maître LEVEILLE, pour avoué constitué. 

Et encore en présence ou lui dûment 

appelé de Monsieur ALrnri) MACOUIN, 

marin, demeurant aux Sables-d'Olonne 

« Pris en qualité de stibrogê-tuteu"r 

» a d h o e des mineurs DAVID, gris- 

1 

TI nommés a. 

Présent à 19 première Vente, détaillant. 

Il sera procédé le Mercr~d i v ing t-q ua tre 

Sep t em bre mil neuf cent dix-neuf, à treize 

heures, à l'audience des criées du Tribunal 

civil des Sables-d'Olonne, géant au 

Palais de Justice (le la dite ville, à la 

Vente sur surenchère du sixième' an PIUS 

offrant et dernier enchérisseur de l'Inimeuble 

dont la désignation suit 

Une Parcelle situde 

Vigne de quinze 

ares environ, ée dans les Grands 

Riaux, commune du Cliùteau-d'O 1 marie, 

tenant du nord aux chemins de la Foireaux 

"~_CliaW, aux usines d'engrais, du midi 

au jardin contigu aux bâtiments (le la suecession 

(premier lot de Penchère), 

levant à Delaire, du couchant à Guilbau du d. 

Mise à Prix : D e ux m i l le de ux c e n t 

v i ng t fra n cs, c i ............ 2,220 fr. 

Pour tous renseignements s'adresser 

1" A Maître GRIEU, avarié aux Sablesd'Olonne, 

rue de la Poissonnerie, numéro 

9 9, poursuivant la dite vente sur suren- 

- 

chère 

2' A Maître LÉVEILLÉ et à Maître 

BONNIN, n'voués présents à la, vente; 

3' Au Greffe du Tribunal civil clos Sables-d'Olonne 

où le procès-verbal d'enchères 

est déposé pour servir de cahier 

des charges. 


vingt-huit août mil neuf cent dix-neuf, par 

l'avoue poursuivant, soussigné. 

(Signé) : M. GRIEU 

v 

Erir 0 gistré aux Sables-d'Olonne, le 

ingt-neufaoût mil neufcent dix-neuf, folio 

56, case 6. Reçu un franc quatre-vingthuit 



ELade de Maître GUÉRIN, huissieraudiencier 


de I'Ilôtel~de-Ville (successeur de Maître 

A. TEssoN). 

Ven~e de ilvilleubles 

ET OBJEUS ÎMûB1IAER,'~ 

Le Mercredi trois Septembre mit - 

neuf cent dix-nour, à tre ize h e ure s, aux 

Sables- d'Olon ne., 16, cours Blesser, Maître 

GUERIN, huissier, procédera à la 

Vente aux Enchères publiques de 

Lits de bois avec et sans sommi er, Lits 

fer et Cuivre avec go minier, Lits cage, 

granàeS Armoires garde-robes, Tables do 

toilette, Tables de nuit, Tables rondes et 

carrées, Fauteuils, Chaises, Lampe de 

parquet, petité, Bibliothèque de bois noir, 

ères, Lit, Baignoire et Voiture d'enri.1.11,g 

suspell'ion à gaz, Guisiliiër(,q, 

grande et petits Lessiveuses, Bicyclette 

Tente do plage, Cnntine d'auto, Vaisselle' 

Batterie (le cuisine cuivre et autre: 

Caisses vides. 

Machine à coudre à main, marque 

Singer, état de rieur, Machine à coudre à 

pied. 

Très beau Fusil de chasse, calibre 

16, acier forgé, pour toutes poudres, 

percussion centrale, clé entre les chiens, 

c, Modèle extra a. 

Au Comptant et 10 1/. en sus 

pour 1.8eetion. 

E. GUÉRIN. 

Peut-on se GUÉR'ïîZ 

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oui, .. Peut .. gné,ir ...a avoir —cours à 

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ai. Par s~R Dites. 

Vous qui s,u res lu atten( il soit trop 

tard, Pétranglement , ,, hsr.,.1,u~s Pas 

re la mort en quelques heures dans 

troc.. li éLr..gic...t P.ut Il. 

produira dé. l'app.Titi.. ci. 1. h.r.I. .... je auton 

malaise particulier ait annoncé son l airo i- 

liernieux songez que votre inflir- 

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra, 

Que or Suite (10 la déclaration (le 

Surenclfèrc (lu sixième faite par Madame 

JOUAN, ci-après nommée, dûment autorisée 

du sieur soir mari, suivant acte 

dressé au Greffe du Tribunal civil des 

Sables-d'Olonne, le -vingt-quatre enregistré.~ 1 Il t 

mil neuf cent dix-neuf, 


l'Immeuble, ci-après désigné. 

Et en exécution d'un jugement rendu le 

m'té est Pour vous un danger de 

t permanent qu'elle vous affaiblit et tera 

rnof d. eu. ne imputent à bref délai. 

N'hésite. do..à.. Pl.. longtemps, 1. Méthode 

du célèbre pécialiste 1-=TeX., de 

Paris sans gêne aucune, sans rien changer à 

vos bi~~itUd~s, lait immédiatement disparaltre 

votre Infirmité et en assure la guérison 

ci-éfinitive...~..t 

Les Client. rogue à 

L'oie, m.roi.di 10 s ep t . , Irâ t. 1 du 

vov..t. jeudi 11, Ilâ t e l 4 . 

r'. 

ste-E:ormine, vendredi 12, IIâ te l 

Luçon, samedi 13, Ilo tal du Groisean t. 

es Bogeets, mercredi 17, Rôtel du Lion-d'Or. 

L Fonsaug.., j cadi 18, IlôM I de F 

Taimont, sain edi 20, Roui du Cheva l - B lanc . 

Las Sable., dil--Ii.he 21, Ilotal du 

treize août mi] neuf cent dix-neuf, 

La châtaigneraie, lundi 22, Ilotel du Li..-d'O~~. 

0 antouray, mardi 23, Hô te l du Micu t.. . 

Le. B:BTbi~r., -.,cr.di 24. Hô te l de . Voyag e.,., . 

gistré, par le Tribunal civil (les Sables- Rooh.-.-Y.n, jieudi 25, Llôt. 1 de VE.rop. . 

d'Olonne, -lequel a validé la surenchêre 

dont s'agit. 

Et aux requête, poursuites et diligences 

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depuis los hostilités, auront toutes 1", taciIit,~s pour mettre, lettre ve"amonts 

à jourT soit en -se prclstmtant au Bureau, porteurs de Irars B,iis, soit en 

écrivant à M. FRANca HEEtA Ui), 'V i cia Simoe,7, pne Mont,~boi]., lq2blosq-d>Ol,,,iii,~. 

Nir pas confondre X-k~ Ivinc, simiIaira~i, 

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Au Iluittuo DU JOURNAL, Criez NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


OPINIONS 

Le seul Remède 

eonlre la Vie ek 

Certains problèmes de la paix doi- 

vent être traités, comme ceux de la 

guerre, énérgiquement, 'nais sage- 

ment. 

Lorsqu'on voulait, au début (le la 

guerre — début qui a duré des ann(,es 

— conquérir des objectifs tenus par 

l'ennemi, les généraux donnaient un 

ordre bref • et des fantassins s'élan- 

çaient à l'assaut contre des fils de fer 

barbelés. • 

Résultats : les meilleures troupes 

étaient massacrées et les objectifs 

n'étaient pas atteints. 

Plus tard, les attaques ne turent 

entreprises qu'à la suite d'une -éner- 

gique préparation d'artillerie et d'une 

sage mise en condition des troupes 

d'infanterie. 

Résultat Nous avons eu la victoire. 

Qu'a-t-on fait jusqu'à ce jour pour 

remédier à la vie chère? 

Exactement ce qui avait lieu -lors 

des attaques non préparees : 

Des mesures urgentes, des taxes, 

surtaxes appliquées du jour an len- 

demain, et dont la suppression noir 

moins brutale entraînait toujours des 

conséquences plus désastreuses les 

unes que les autres., 

Résultats : enrichissement des spé- 

-culateurs ; accroissement du prix ■ le 

la vie. 

Pour trouver un remède à cet état 

de choseS, it ne faut pas oublier qu'il 

a fallu cinq années pour que le coût 

de la vie actuelle devienne quatre fois 

plus élevé que celui d'avant-guerre. 

On ne peut donc prétendre à des 

mesures qui feront tout rentrer dans 

l'ordre dans les 24 heures. 

Pour atteindre le but que chacun 

se propose : Res tre indre le p r ix de 

to u te ch ose , il faut procéder par éta- 

pes ; opérer sans transition, si l'on 

veut obtenir un résultat durable sans 

provoquer de catastrophe commer- 

ciale. 

'Le s eu l remède efficace c o n s is te à 

déc ide r 'qu'à pa r t ir du 1" ja n v ie r 

1 920, le p r ix de to u t ce q u i se ve n d 

n e de v r a p a s dép a sser le doub le du 

p r ix a uq u e l les mûmes o bje ts o u m a - 

t iè re s éta ien t vendus a van t la g ue r re . 

La c omp a ra ison de v ra po r te r s u r 

les p r ix p ra t iqués , da n s une m ém é 

rég io n , p ou r an mêm e p rodu i t, à u n e " 

m êm e ép oque de l 'a n née (d 'a o û t 1 9 1 3 

à j u i l le t 1 9 14) . 

Ainsi, si Je prix des pommes de 

terre, était de 20 francs le quintal en 

janvier 1914, il ne devra pas être livré 

au public à un prix supérieur à 40 

francs le quintal en janvier 1920. 

Si le prix du vin était dans le Midi 

de 4 francs le degré en septembre 

1913, il ne devra pas être vendu plus 

de 8 trancs le degré en septembre 

1920, sur le même marché. 

Cette mesure, accompagnée de quel- 

ques mesures secondaires édictées 

dans le même sans, serait le prélude 

d'un abaissement des cours réguliers 

jusqu'au 31 décembre 1919. 

Pas de spéculation possible puis- 

qu'aucune hausse en perspective, 

mais au contraire, mise à la disposi- 

tion des consommateurs des stocks 

dissimulés. 

Inutile de s'étendre sur les mesures 

(le contrôle (facile à effectuer, par des 

Mutilés, par exemple), sur les sanctions 

sévères à prendre, etc. 

Pas d'à-coups possibles dans le 

commerce, puisque la perte qui pourra 

résulter de cette diminution sur les 

prix de vente sera absorbée par les 

bénéfices exceptionnels que la plu- 

part des négociants et industriels ont 

réalisés pendant la guerre, et que la 

loi sur les bénéfices de guerre, dont 

l'application prend fin précisément le 

21 décembre 1919, les aidera à sup- 

porter. 

Parallèlement, l'écoulement bien 

calculé des stocks de guerre achetés 

Un an 

5fr.»» 

6 fr. » 

ese:e.eoteee,......eebrxmatedu 

aux Amérieains à des prix se rap- 

prochant de plus en plus (l'un prix 

minimum fixé d'avance pour être 

atteint le 1" janvier 1920, constitue- 

rait un régulateur efficace des cours. 

Les producteurs de toutes sortes 

-auraient ainsi quatre longs mois pour 

adapter leurs moyens et leur produc- 

tion aux prix maxima fixés, et pour- 

raient envisager avec quiétude un 

avenir dont le trouble actuel paralyse 

les meilleures énergies. 

Il ne faut pas oublier que l'intensi- 

fication de la production est une nécessité 

impérieuse sans laquelle toute 

mesure de protection serait lettre 

morte. 

Mais, pour qu'une pareille régle- 

mentation — qui réduirait de moitié 

le coût de la vie — soit applicable, il 

faut qu'elle soit prise en sympathie 

par tous les Français et qu'ils s'y 

préparent avec toute la volonté dont 

leur patriotisme est capable. 

Français 1 So lda ts de l 'huma n i té, 

restons unis pour que vive la France t 

Capitaine A..., 

Cheva l ier de la Lég ion (l 'h o n neu r . 

C4. )iNSEIL MUNICIPAL 

Séa nce du 22 A o û t 1 91 9 


réuni le vendredi 22 août 1919, à 5 heures- 

du soir, sous la présidence de M. Chailley, 

maire. 


prend place, au bureau et donne lecture 

du procès- verbal de la dernière séance 

qui est adopté à l'unanimité. 

• 

Creusage du Port 

Dans un rapport, en date du 15 juillet 

1919, M. l'Ingénieur en chef de la Vendée 

faisait connaître que les frais nécessaires 

pour remettre en. état la drague Irv in e 

pouvaient être évalués : 

-I' Dans le cas où une chaudière serait 

fournie par l'Etat au constructeur à 20 L500 

francs ; 

2° Daus le cas où le constructeur four- 

nirait lui même la chaudière à 250.000 

francs. 

D'après l'avis de M. l'Ingénieur, la con- 

tribution à verser par la Ville pour les 

frais (le réparations et (l'entretien de la 

`rira eue étant fixée à 30 °/, devrait être : 

D'ans le premier cas,-l30.450 francs; dans 

le deuxième cas, 75.000 francs, sommes 

exigibles immédiatement pour une moitié, 

l'antre moitié après l'achèvement des 

travaux de réparations. 

Or, il n'est pas probable que l'Etat puisse 

fournir une chaudière au constructeur. Il 

faut donc envisager une dépense de 75.000 

francs, 

Dans les évaluations de M. l'Ingénieur 

en chef, une somme de 25.000 francs a été 

estimée pour dépenses imprévues. 

En effet, certaines parties de la drague 

ne peuvent être visitées que dans une 

forme (le radoub. 

M. l'Ingénieur en chef avait prié le 

Conseil Municipal de vouloir bien formuler 

le plus tôt possible son avis sur la question 

de la participation de, la Ville dans la 

dépense; comme suite à l'engagement pris 

do verser 30 °I• des frais d'entretien, 

de réparations et de fonctionnement de 

l'engin. 

A vrai dire, le Conseil Municipal n'a 

jamais pris d'engagement aussi étendu. 

Sans doute, par délibération du 13 juillet 

1910, la Ville s'est engagée à contribuer 

dans une proportion de 30 ./° aux frais 

d'entretien et de fonctionnement de la 

drague, mais ces frais avaient été alors 

évalués annuellement à 20.000 francs au 

maximum, soit 6.000 francs pour la Ville 

et 14.000 francs pour l'Etat environ. 

La taxe de péage - destinée à couvrir 

l'emprunt contracté pour l'achat de la 

drague et pour les frais d'entretien a été 

basée sur ces proportions et sur ces évaluations. 

Le produit de cette taxe avait été évâiué 

à 11.400 francs par an — il a d'ailleurs 

bien rarement atteint te taux — et, comme 

le paiement des annuités de l'emprunt et 

des frais de fonctionnement, de réparations 

et d'entretien de la drague atteignaient 

13.000 francs, la Ville ne devait en somme 

régler, sur ses ressources ordinaires, que 

la différence, soit 1.600 francs environ, et 

non 60 ou 75.000 francs, comme il est de- 

Mandé aujourd'hui. 

Én un mot, le produit de la taxe de 

péage n'est plus en rapport avec la dépense 

à couvrir, et d'autre part le Budget ordi- 

naire de la Commune, déjà très éprouvé 

Les .&ffaires Publiques sont les Nôtres 

Aa Vendée 

[(Meir eieelt [...k eJ sZ, A. a .4. in [17. 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Aftlehes imprimées par nous. 

RÉDACTEUR -GÉRANT : Val ère/ IVI T É 

par la guerre, ne peut supporter cette 

charge- nouvelle. 

'Au cours de sa séance du 19 juillet der- 

nier, le Conseil Municipal, consulté une 

première fois, avait estimé quels situation 

financière de la Ville ne lui permettait de 

supporter les frais d'entretien et de fonc- 

tionnement de la drague que dans les 

limites de l'engagement pris par aile. 

C'était dire qu'il appartenait à l'Etet, et 

dans un intérêt public, de parfaire, la 

somme nécessaire. 

Or, M. l'Ingénieur en chef de la Vendée 

a fait connaître depuis qu'il ne fallait pas 

compter sur une participation plus impor- 

tante de l'Etat. 

Si la Ville ne consent cette dépense 

supplémentaire, il est à craindre que 

l'Etat -ne retire la drague du port (les 

Sables pour lui donner une autre destination. 

L'avenir du port serait donc, de ce fait, 

compromis. 

En effet, tout le inonde est d'accord 

pour reconnaître la nécessité absolue, 

pour le port des Sables, de posséder un 

engin permettant d'entretenir la profon- 

deur dans le chenal et surtout sur la barre 

dont l'abaissement est vivement, et à juste 

raison, réclamé non seulement par les 

bateaux de fort tonnage, mais aussi et 

surtout par les marins-pêcheurs. 

La difficulté est de trouver les moyens 

financiers permettant de faire face, non 

seulement aux dépenses de remise en 

état de la drague Irv in e , mais encore, 

pour l'avenir, de conservation et d'entre- 

tien, dépenses qui, il y a lien de le prévoir 

dépasseront sans doute le chiffre de 6.000 

francs, précédemment fixé. 

En tout cas, la dépense dont il s'agit 

intéressant surtout le port et l'industrie (le 

la pêche, il parait équitable de demander 

au port et aux produits de la pèche de 

participer dans une certaine mesure au 

nouvel effort financier exigé de la Ville. 

Pour cela trois moyens sont indiqués : 

le Le relèvement de la taxe de péage de 

30 centimes par tonneau de jauge nette 

légale, instituée par décret du 21 octobre 

1910; 

2° L'MpoSition d'une taxe sur les mar- 

chandises, comme cela a lieu dans certains 

ports, notamment à La- Rochelle et à Saint- 

Nazaire ; 

3° Enfin, un nouveau relèvement (les 

droits dit plaçage à la Poissonnerie. 

M. le Président fait observer qu'il serait 

sans doute possible d'obtenir de l'Admi- 

nistration le paiement non pas en deux 

fois, niais en 3 ou 4 annuités, des frais de 

réparations de Id drague Irv ine . Des dé- 

marches seront faites dans ce sens près 

du Ministère des Travaux publics. 

Il estime que l'Assemblée pourrait, dès 

aujourd'hui, adopter le relèvement du 

droit de plaçage et le principe du-relève- 

ment de la taxe de péage et de la création 

d'un droit sur les marchandises. 

Ces déux dernières questions devront 

être soumises à une étude préalable. Le 

résultat de cette étude pourrait être com- 

muniqué à une prochaine séance du 

Conseil MuniCipal. 

M. Lecomte demande qu'il soit spécifié 

que les frais de réparations; d'entretien et 

de fonctionnement de la drague devront 

être supportes,_ non seulement par les 

marins-pécheurs et le commerce local, 

mais aussi par toute la population. 

Par suite, le relèvement des droits de 

plaçage à la Poissonnerie doit être déter- 

miné de façon à ne couvrir qu'une partie, 

et non l'intégralité de ces dépenses. 



1^ Fixe à 30 centimes par table, le prix 

du tarif des droits de plaçage à la criée, 

ce nouveau tarif devant entrer en vigueur . 

à partir du 1• octobre 1919; 

2° Adopte le principe du relévementdes 

droits de péage prévus par décret du 

21 octobre 1910 et de la création d'un droit 

sur les marchandises, ces questions de- 

vant être immédiatement misés à l'étude. 

Et sous ces réserves, autorise, dans les 

conditions ci-dessus indiquées, la partici- 

pation financière de la Ville pour la re- 

mise en état de la drague Irv ine et son 

fonctionnement ultérieur. 

Crédit Foncier : Emprunt 

M. le Président expose qu'il sera dû au 

Crédit Foncier suivant compte arrêté à la 

date du 31 décembre 1919, une somme 

globale de 667.815 fr. 11, en semestres 

arriérés et intérêts de retard sur les diffé- 

rents emprunts contractés à cet établissement, 

et se décomposant comme suit : 

Semestres en principal 593.491 87 

Intérêts moratoires à 5 °/.. 74.288 94 

'Ombres quittances 34 3t) 

Total 667.815 11 

et qu'il y a lieu de liquider au plus tôt 

cette situation. 

od i 30 .Août 1 91 9 


Ce passif provient, malgré une corn- 

pression sévère des dépenses depuis la 

mobilisation, de l'augmentation des char- 

ges résultant rie l'état de guerre (maté- 

riaux, denrées, main-crceuvre, indemnités 

de cherté de vie, etc.) se produisant paral- 

lèlement à une diminution de recettes 

(droits d'octroi, impositions, non-valeurs 

et imposSibilité pour la Ville de créer des 

impôts nouveaux pendant la période (les 

hostilités). 

D'ailleurs, cette situation n'est pas particulière 

à la Ville des Sables. L'Etat lui - 

mérne n'a pu faire face à ces difficultés que 

grâce à ries moyens financiers que n'ont 

pas à leur disposition les communes. 

D'autre part, il y a lieu de considérer 

que les augmentations de taxes-qui vien- 

nent d'être votées récemment par le Con- 

seil Municipal, ou qui sont actuellement à 

l'étude, ont justement pour but de reine- 

dies à cette nouvelle situation et d'assurer, 

dans l'avenir, sans doute, le paiement 

régulier des annuités échues. 

En tout cas, il est donc de toute néces- 

sité de liquider de suite l'arriéré par un 

emprunt que le Crédit Foncier serait disposé 

à accorder à la Commune à des con- 

ditions particulièremsnt avantageuses, au 

taux de 5 °/° d'intérêts, alors que le taux 

actuel des emprunts communaux est de 

6,80 °/.. 



1° Décide de contracter au Crédit Fon- 

qier un emprunt (le 667.815 fr. 1l aux 

conditions ordinaires de cet établissement, 

pour régler les intéréts de retard dus au 

Crédit Foncier, cet emprunt devant être 

amortissable en 30 ans au moyen de 30 

annuités de chacune 43.212 fr . 1 7 , com- 

prenant l'intérêt, au taux de 5 V. et l'amor- 

tissement; 

2' Vote, pour le paiement de ces annui- 

tés une imposition extraordinaire de 24 

centimes 522 recouvrables pendant toute 

la durée du prêt; 

ee Donne mandat à M. le Maire de faire 

toute diligence pour arriver à la réalisa- 

tion de cet emprunt. 


Au cours de sa séance du 19 juillet, le 

Conseil Municipal, appelé à statuer. sur la 

question de l'achat do bâtiments militaires 

édifies sur le terrain du Champ de Courses 

rie La Lande, avait décide, de faire des 

propositions à l'Administration du Génie 

sur un prix de 6.620 francs, conformément 

au devis estimatif établi par les services. 


Par lettre en date du 6 août, l'Adminis- 

tration du Génie faisant connaître que les 

prix offerts par la Ville sont non seule- 

ment au-dessous de la valeur réelle des 

baraquements ou des matériaux, mais en- 

core inférieurs aux réductions consenties 

aux Communes ou aux services publics, 

l'Assemblée porte à 8.000 francs le crédit 

ouvert à cet effet. - 

Postes : Repos hebdomadaire 

Suivant circulaire ministérielle en date 

du 2 août, confirmée par lettre en date du 

16 août de M. le Directeur des Postes de 

la Vendée, le Conseil Municipal est prié 

de vouloir bien faire connaître son avis 

sur la question de l'extension du repos 

hebdomadaire à l'intégralité du personnel. 

Deux combinaisons sont à envisager : 

l'une par voie de roulement sur tous les 

jours de la semaine; l'autre par voie de 

réduction du service du dimanche dans 

une mesure déterminée. 

La première combinaison nécessitant 

un personnel de remplacement entra inerait 

une dépense se chiffrant par millions. 

La deuxième offrirait l'avantage de répondre 

au vœu exprimé par le personnel 

et d'éviter, dans une large proportion, les 

dépenses supplémentaires. 

Dans ce dernier cas, l'organisation du 

service du dimanche serait strictement 

limité aux quelques opérations dont il n'est 

pas possible d'envisager la suppression 

expédition des courriers et communications 

téléphoniques et télégraphiques d'ur- 

gence absolue. 

L'Assemblée, à : 

Considérant que le service des Postes, 

Télégraphes, Téléphones est déjà insuffi- 

samment assuré, émet un avis défavorable 

à toute modification restrictive susceptible 

de porter un nouveau préjudice aux intéréls 

du public et du commerce. 

Le Conseil règle ensuite les questions 

- (l'assistance et l'ordre du jour étant épuisé 

M. le Président lève la séance, 


L ' a bo ndan ce des m a t ières no us o b lige à 

reme t tre au p roc ha in numéro la s u i te de 

no tre très in téressa n t feu i l le ton CŒUR 

n'ALsAcE, de Montenailles. 

Deuxième Edition 

des Sables —d 'Olonne, 

Imendissement des Sables-Mme 

'ee/ Sablera 


(Anchan., heure) 

samedi 30 août 

Dimanche 31 

Lund; 1^, septembre 

Verdi 2 — 


Jeudi • 4 — 


G ron d e -M u rée , te 12 sept., à 4 

me: eer 

e a G 16 

6 33 6 51 

7 9 130 

756 830 

9'14 10 16 

11 18 -- — 

a 5 a 30 

42 unit. — 105 

-Vérification des Poids et Mesures 

La vérification des poids et mesures 

aura lieu dans la Ville des Sables-d'Olonne : 

1° A la Mairie, les 2, 3 et 4 septembre ; 

2° A- la Poissonnerie, le 5 septembre 

(matin); 

3° Au Bureau du Vérificateur, 21, quai 

Georges-Clemenceau des 6 et13 septembre; 

4° A La Chaume (salle de l'Etat-Civil), 

le 8 septembre ; 

Aux Halles (bureau du Régisseur), 

les 9 et 1t septembre (matin). 

MM. les Consmereants qui ne recevraient 

pas de bulletin de convocation devront 

présenter leur matériel soit à la Mairie, 

soit au Bureau du Vérificateur, aux dates 

indiquées ci-dessus. 

Les instruments de pesage difficilement 

transportables seront vérifiés à domicile. 

Les- poids, mesures et instruments de 

pesage reconnus exacts seront marqués 

de la lettre N. 

Officier Ministériel 

Par décret présidentiel du 16 août, M. 

Maurice Grieu, a été nommé avoué près 

le tribunal de première instance des 


Gustave Charon, démissionnaire. M• Grieu 

a prêté serment à l'audience de mercredi 


Nous présentons au nouvel avoué nos 

souhaits de cordiale bienvenue. 

Les Prix normaux des Denrées 

La Commission départementale pour la 

fixation des prix normaux des denrées 

alimentaires d'un usage courant s'est réu- 

nie le 23 aotit, sous la présidence de 

M. Biguet, directeur des services agri- 


normaux ci-après : 

Vin rouge 9., le litre, 1 fr. 80.— Carottes 

potagères, le kilo, 0 fr. 80. — Poireaux, 

0 fr . 50. — Oignons, 0 fr. 60. — Tomates, 

fr. 80. — Pommes de terre, 0 fr. 60'. — 

Lait, à domicile, le litre, 0 fr. 50. — Beurre 

à la consommation, le demi-kilo, 5 fr. — 

CEufs, la douzaine, 3 fr. 75. — Poulets 

vivants, le kilo, 5 fr. — Poulets morts, 

5 fr . 50. — Canards vivants, 4 fr. 75. — 

Lapin vivant, 1 fr. 90. — Lapins morts 

(viande nette), 3 fr. 75. 

Via ndes de Bo ucherie 

PORC. — Jambon, filet, côte, lé demi- 

kilo, 4 fr.; poitrine, épaule, 3 fr. 50. 

BCEUF. — Filet, le demi-kilo, 4 fr. 50 ; 

faux-filet, rosbeef, entrecôte désossée, 

4 fr. 25 ; tranche, 3 fr.; beefteack, 2 fr. 75; 

épaule, gîte avec os, 2 fr.; plat de côte, 

rondin, 1 fr.'.75 ; mancheron, poitrine, 

flanchet et collet, 1 fr. 50. 

VEAU. — Dix premières côtes, longe, 

rouelle avec- os, rognons, le demi-kilo, 

3 fr. 50 ; poitrine, épaule, 2 fr. 75 ; collet 

et jarret, 2 fr. 

MOUTON. — GigOt, filet, côtelette, le 

demi-kilo, 4 fr.; épaule, 3 fr . 25 ; poitrine, 

2 fr. 25. 

La Commission se met à la disposition 

des personnes intéressées pour tous ren- 

seignements et communications ayant 

trait à la bonne application des cours nor- 

maux à établir. La prochaine reunion est 

fixée-au samedi 30 août courant. 

Avis aux Chasseurs 

Il est rappelé aux chasseurs que les 

demandes de permis de chasse doivent 

être adressées à la Préfecture ou aux 

Sous--Préfectures par l'entremise du Maire 

de la commune dans laquelle les pétition- 

naires ont leur résidence ou leur domicile. 

Un délai de 48 heures pouvant être 

nécessaire pour l'établissement des per- 

mis de chasse, les intéressés sont invités 

à adresser à temps leurs demandes aux 

Maires de leurs communes. 

Médailles de la Mutualité 

Dans ka liste des médailles de la mutua- 

lité, accordées à notre département, nous 

relevons : 

Méda i l le d 'o r . — M. Barbet (Jacques), 

secrétaire-trésorier de la mutualité scolaire, 

à Talmont. 

N' 1.845 

(e Journal paraît le Vendredi 



Adresser tout ce qui concerne les Abonnements; 

Insertions légales et judiciaires à M. Rocee-JourrnAus, 

imprimeur de la 'Vendée Rép ublica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertiou et suivantes la l ign e 0 fr. 375 




Ou traita à forfait elesAnuoncea périodiques nu continue. 

'Fepléplaumee 1-44. 


do i t ê tr e adress é à H. Va l èr e MA THÉ , R éda c t é u r- G éran t 


Méda il les d 'a rgen t —; MM. Billaud, 

secrétaire principal de la société de 

secours mutuels de St-Gervais ; Gaillet 

(Constant), trésorier de la société de 

secours mutuels de Talmont ; Cousséau, 

secrétaire-trésorier de la mutualité scolaire 

L a Cha l la n daise du canton de Challans, 

à Sallertaine ; Dorie (Lucien-Fréclérie), 

trésorier de la société de secours 

mutuels de Jard ; Petit (Antoine), vice - 

président de la société des sapeurs-pompiers 

des Sables-d'Olonne ; Chaigneau 

(Léon-Aimé-Pierre), secrétaire de la société 

de secours mutuels L a Luc in ie n ne, 

à Bois-de -Cané; Fétiveau, vice-président 

de la société de secours mutuelS de Saint- 

Etien ne-du-Bois ; Louis, secrétaire-trésorier 

de la mutualité scolaire- du canton 

des Moutiers-les-Mauxfaits, à Angles ; 

Maindron (Élie), trésorier de la société de 

secours mutuels de La Tranche. 

Men t io ns hon ora b les . — MM. Angibeaud, 

secrétaire (le la société de secours mutuels 

de Jard; Arnaud, trésorier de la 

sociéte de secours mutuels de Nieul-le- 

Dolent ; Babin, secrétaire de la société de 

secours mutuels des Moutiers ; Bodin, délégué 

de la société de secours mutuels des 

instituteurs et institutrices de la Vendée, au 

•Perrier; Bourcièr, administrateur de la 

société dé secoursenutuels de Longeville; 

Buis, trésorier de la société (le secours 

mutuels de Bouin ; Caillet, commissaire 

de la société de secours mutuels de Talmont 

; Dudit, trésorier de la société de 

secours mutuels L a Prévoya n te , de Champ- 

Saint-Père ; Foiré, délégué rte la société 

de secours mutuels des instituteurs et institutrices 

de la Vendée, à Beauvoir-sur- 

Mer ; Gréand, délégué de la société de 

secours mutuels des instituteurs et institutrice 

de la Vendée, à Grand'Landes; 

Izacard, secrétaire de la société de secours 

mutuels des sapeurs-pompier de 

Noirmoutier ; Martin, commissaire de la 

société de secours mutuels de Noirmoutier 

; Moreau, secrétaire-adjoint de la société 

de secours mutuels L a Fra t erne l l e , 

à Angles ; Pajot, président de la société 

de secours mutuels L ' Un io n G iora ise, au 

Givre ; Raimondeau, administrateur de la 

société de secours mutuels de Noirmoutier; 

Sire, commissaire de la société de 

secoure mutuels L 'H uman i té , de Saint- 

Hilaire-la-Forêt; Sochard, administrateur 


Urbain. 

Les Prix de Vente 

A partir du 20 août 1919, les marchands 

sédentaires, ambulants ou forains vendant 

au détail, sont tenus de marquer le prix 

des denrées et boissons alimentaires mises 

en vente dans les magasins, les foires, 

marchés ou sur la voie publique. 

- Le prix doit être indiqué sur l'objet ou 

sur son emballage ou récipient d'une façon 

très apparente, en monnaie française, à 

l'unité de poids ou de mesure, et selon sa 

qualité. 

En outre, il est spécifié si l'emballage 

ou le récipient est ou non compris dans le 

prix. 

Sont dispensés de l'obligation de mar- 

quer les prix sur les denrées et boissons 

alimentaires imposées par l'article 1", 

les marchands qui apposeront dans leurs 

magasins ou locaux de vente des affiches 

indiquant les prix normauxde ces produits 

établis conformément aux dispositions du 

décret du 31 juillet 1919. 

Les marchands vendant au détail des 

combustibles sont assujettis à l'obligation 

prévue à l'article 1" et dans les mêmes 

coéditions. 

Les hôteliers, restaurateurs, cafetiers 

ainsi que les directeureou gérants de tous 

établissements servant des denrées ou 

boissons alimentaires sont tenus d'afficher 

à l 'ex tér ie ur de leurs établissements et 

dans les locaux affectés au public le prix 

des repas, portions ou consommations. 

Le prix doit être indiqué d'une façon très 

apparente en monnaie française, à la por- 

tion ou à la pièce, et, s'il y a lien, à l'unité' 

de poids et de mesure. 

Aux petits Retraités de l'Etat 


refaites de 1:Etat aura lieu les jeudi 4 et 

vendredi 5 septembre au Foyer du So lda t . 

Le premier jour, le matin, du n° 1 à 250; 

l'après-midi, du n' 251 à 500. 

Le lendemain, du n^ 501 à 750 le matin, 

et l'après-midi, du n° 751 à la fin. 

Consultation de Nourrissons 

Dans la répartitio,n des subventions aux 

oeuvres d'assistance maternelle et de pro- 

tection des enfants chu premier fi ge pour 

l'année 1919, la Consultation de Nourris- 

sons des Sables-d'Olonne reçoitune somme 


Offres d'Emploi " 

Il existe actuellement 1 places dé sur- 

veillants d'octroi vacantes. S'adresser à 

M. le Préposé en chef de l'Octroi ou à la 

Mairie (bureau du Secrétariat).


En exécution (le la circulaire ministé- 

rielle du 146 août 1919, l'allocation sera 

supprimée, à partir du 1" septembre, aux 

familles des militaires de carrière. 

Quant aux mobilisés, encore présents 

sous les drapeaux, il leur est rappelé 

qu'ils doivent, aussitôt leur démobilisalion, 

effectuer à la 'Mairie de leur demi- 

Rappelons encore que la repi 

très attendue de L a Pa sse r,-à l,, , e c 

Jeanne Provost, aura lieu ce soir vertdredi 

29 août 

La presse est infiniment gle- 

ëlo 

ce spectacle (Euvre spirituelle, amu- 

sante, mousseuse, ' - élégante entre toutes. 

Interprétation hors de pair avec Jeanne 

Provost, remarquablement entourée. C'est 

pour Ch. Baret un nouveau gros succès. 

Puis vendredi prochain 5 septembre, 

Montmartre viendra à nous avec 1 ses Pl liU-~ 

moristes et ses chansonniers es us 

fameux. 

Au programme : la revue célèbre Ça 

Ta ng o i te , a fait courir tout Paris cet 

hiver à la ~uu1ne Rousse. 

Le clou de ce spectacle sera le défilé des 

quatre « as Il de la Butte : Iules Moy, Enthoven, 

Cluny et Milo de M&yer. 

Vol de Bicyclettes 

Deux bicyclettes de dame ont été volées 

dans la même journée de vendredi dans 

les circonstances suivantes 

Hamme, en villégiature aux Sables 

avait laissé sa bicyclette dans le couloir 

de son appartement rue des Halles; elle 

constata sa disparition en même temps 

qu'une perte de..400 francs. 

Pourfaire son marché, M-Marie-Louise 

Guibert, du Family-Rôtel, avait déposé 

sa bicyclette, marque Gritzner, dans le 

tambour de la porte principale de PEglise. 

A son retour, la bicyclette avait change 

de propriétaire; perte, 300 francs. 


De nombreux.objets ont été i trouvés par 

es perssoitnines ci-après, qui les tiennen t à 

la d spo 

illais on de leurs propriétaires : 

M. B 

, 48, rue de l'Estacade, un sae 

à mains en velours; M. Durand, a cocher, 

cours Blossac, un porte-mono ic contenant 

une certaine somme; Nivet. 17, 

rue de la Poissonnerie, un collier en or 

avec médaille; Neveu, 28, rue de,, 

Nantes, un billet de banque; M. Collin, 

. . . 

comptable à la Mairie, un sac a main soie 

noire; M. Roger Foubert, Grand Casino, 

une broche en argent ou platine; de Tinguy, 

quai Joffre, une broche ornée de 

grenats; M", Buchou, bains, une alliance 

de dame et un manteau; M", Grousset, 

27, rue du Port, une montre avec bracelet. 

Garde champêtre auxiliaire. - 

Par arrêté de M. le Maire d'Olonne en 

date de ce jour, M. Tranquille Gaborin 

- 

âgé de 37 ans, demeurant au bourg, esi 

nommé garde champêtre auxiliaire, chargé 

particulièrement de la surveillance des 

vignes et des diverses récoltes. Le non- 

veau garde prendra son service inimédia- 

tement pour le cesser à la fin de la saison 

des vendanges. 

- La Coopérative. - Dimanche 

dernier le -bureau provisoire de Coopêra- 

tive de consommaticin familiale en voie de 

création a été constitué. Il a été décid6-de 

faire appel à une souscription publique 

pour l'établissement du premier capital 

au moyen de parts de 500,francs chacune 

remboursables, au gré des emprunteurs, 

dans le délai d'un an avec intérêt de, six 

pour cent. Prêchant d'exemple les meni- 

becs du bureau provisoire ont immédiate- 

ment souscrit pour une somme de 5.000 

francs. Nous ne pouvons qu'engager les 

personnes ayant des fonds disponibles 

à prendre part à cette souscription publi- 

que. Le placement est des plus avanta- 

geux, puisqu'il rapportera 6 */~ par an et 

qu'au 'bout d'un an chacun sera libre de 

retirer ses fonds et, d'autre part absolu- 

ment sûr, puisqu'il est garanti par les 

signatures des co-sociétaires représentant 

un capital de plusieurs millions. 

La souscription sera close dans un elai 

de 8 jours. Ajoutons qu'au moment où 

nous écrivons ces lignes le nombre des 

membres de ménage inscrits atteint 664. 



lieu à la Mairie d'Olonne le vendredi 

5 septembre, de 8 h. 1/2 à 11 h. pour les 

a - 1 à 300 et de 1 h. 1/2 à 4 h. pour les 

re' 301 et suivants. 

Les personnes qui désirent toucher ]eur 

allocation aux Sables seul priées de se 


Nicot, le vendredi 12 septembre, de9 à 

Il fi. et de 1 à & h. En dehors des deux dates 

ci-dessus fixées il lie sera effectué aucun, 


réserves au recouvrement de l'impôt et 


Le paiement des allocations aux vieillards 

aura lieu à la Mairie le vendredi 

5 septembre, à Il heures. 

Cisrtiflé Juar i'Imyrjw.tur soussigné, 

(Mroniq î i c Es t iva le 

couturière, retire du Gliâteaii-d'Olori.ne. 

Eugène Gcorgi~s-Eiiifle Graipeau, ferblantier, 

1, rue du pont-1,evis, et neino-Victoria. BonrietteChev~ilier,rJébitante,,ivet)uede 

laGare. 

Stépliane-Pierre-Jean Journaud, adjudant La 

38- d'infanterie, et Jeanne-MRr~e-simone 

liubin, sans profession, à Genève (Suisse). 

Georges Pierre Gougeon, capitaine an 64e 

d'infanterie, décoré de la Croix de Guerre, 

et llélène-Louise-Marie C-4doret, "-lis profession, 

à Lorient. 

MARIAGES 

Eugène -11eliri F e rré, maçon, chemin des Carrières, 

et \7mlC~rie-Marie,Angèle Ferré, coula- 

- 

rièr~e, chemin de Ceinture. 

prosper Armand i,ouis Daniau, plâtrier, 25, 

avenue te Paili-Bauviry, et Anne-Marie Simon, 

de Nintes. 2.5. 

f~,,merit-Ftigète Ballin, c harron (mobilisé), 

au poire-sur-vie, et LéonIde-Victob*e~AIphonsine 

Boulanger, couturière, rue Forbin. 

1 

DÉCÈS 

Maur icL Congnaud, 19 ans, soldat au 93e d'in. 

fa.teria. (11.). 

Mar otite Piton, 76 ans, sans profession, 

veuve go Allard, rue Daniel-Fricaud. 

Section de La Chalimo 


Atlianas,-Joserli-Et,gèt~e Durand, drogiliste 

(mobilisé), déco,*é de la Croix do guerre, rue 

de l'Ab~ttoir, et Anne-Marie-Léontine-Cons- 

-tance Pontoizeau, couturière, Trio Saint. 

Nicolas. - 

Ainié-Marie Belle charronneau, mécanicien, 

rue Rapide, et Madeleine Elise-l.ouise Led,ail, 

sans profession, rue Haute. 

Ar,1hur-1,~-on Codard, sous lieutenant ai, l~l 

zouaves décore de la Croix de guerre, et 

IlLnriette-Eli,,e-AI,gélique Thasson, sans 

profession, Grande-litie. 

IIL~RIAGES 

Cilarles Gcoq, Bouliier, chaudron. 

nier, il~ëda)llé militaire et croix de guerre, 

boulo,.rd de l'Est, 56, et Mirthe-Renee- 

Elisabeth-Arexandrine Marquis, comim~rçante, 

tic du Moulin, 67. 

DÉCÈS 

Chadoe -il, nt';-.%Ii,~lle~i Ilenaid, 4.1, n~, Inarin, 

époux de Marie GlIrât, Crande- 

Rue. 

21 ans, caporal 

au 831, d'infanterie. Mort pour lù, 

(Aetn transcrit). 

Marie-Marthe AdCtine. Maillot, 8'5 ans, sans 

profession, veuve de Jean-Pierre Chauchet, 

à L'Aubraic. 

ild C ASINI) (les M BIAA"s 

Direction : Th. AUDU13ON-Cil,~,IIAUTAU 

Ve ndre d i 2 9 A oû t , e n so irée 

Tournée BAIŒT, La Passerelle 

Sam ed i 30 A o û t, e n so irée 

Grand Bal en Costume Sablais,- 

CO' 

ncours d'Ailes de Coifles et Costumes 

Dimanche 31 A o û t, e n m a t i née 

Grand Concert sur la Terrasse 

E n so irée 

La Marraine de l'Escouade 

Foiros de la Semaine 

Dimanche 31 août. - Aqs. gag. : Château- 

Guibert, (.aux Conches), 

Potasse, Rosnay, Sainte Cevile, Saint-Ililai le 

de-Ta linont, Sai nt-Mars-des Prés, Simon-la-Vi 

rieuse Xanton -Ch. issenon. 

lundi 1~~ ~epteuibr(-- - Aiz~nay, Bouin, 1 

13rëuil-Barre.t, Chaillé-les-Manis, lie-d'Yeu, 

'Illffauges. 

Mardi 2. - Bournezeaii, Grosbre.uil, Sain t- 

Gilles. 

Mercredi 3. - L1Ierbergl~msnt (r*rché à 

chevaux), L'Ilermenault (j~~unes veaux), Log 

Foug~ reuse, St-Cyr-en-Tiimc)ndiis, Velluire~ e' 

Jeudi 4. - Mothe-Achard, Nalliers, Pouzauges 

Vend' di 5. - Sainte - liermine, Venansault. 

S.Meldei 6. - Belleville. 

tude de Maître Maurice GRIEU, 


Sables-d'Olonne (successeur de Mettre 

G. CHARON). 

'IV 

SUR SURENCHERE DU SIXIEINIE 

PAIRCEL, f 11V 

cite,, la déclaration prescrite par les ins 

tructions. Faute de remplir cette formalité, 

ils s'exposeraient au revprsement des 

sommes induement perçues. 

Dames employées des P. T. T. 

recrutement (le 

11 Un concours pour le 

dames laves,ou employées des P. T. T àserve 


- 

au v Mili- 

à I'~ne (les filles,. r 

t.ires 1'u x etués 

à l'ennemi et aux femmes ou 

ortés disne 

des filles des militaires p oui 

parus, aura lieu les 25 et26 sept bre-La 

le 

liste d'inscription sera close samedi 

30 août 1919 

21 Un concours général pour le recrutement 

de dames employées des, Au Grand Casino 

1 

N avions raison de dire au débat de In ! 

Saison que Llm~ et M. Atidubon, nous réservait 

d'agréables surprises, d'heureuses innovations. 

Le bal travesti de samedi avec son succès 

colossal - le mot est encore faible - aura été 

nne des, meilleures inspirations des aimables 

propriétaires du Grand Casino. Les salons 

étaient ar ~hi-combIes bien avantque,l*orchestre 

wattaq.. les premières mesures, à tel 

point que la direction fut obligée de suspendre 

les entrée, et de fermer les grilles; ce fut un 

véritable assaut du Casino. 

Et maintenant, perçons le voile et soyons 

indiscrets cri faveur de nos lecteurs. A tout 

P. T. T. 

ouvert à toutes les candidates âgées de 

18 à M ans, aura lieu les 16 et 17 octobre. 

La liste d'inscription sera close le s a - 

medi 13 septembre 1919, 

Feigneuf, tout honneur : Mele et M. Lacour en 

Carm.n et Escamillo exécutèrent dans de 

magnifiques costurrille un divertisserala .nt espa- 

griot réglé par le maestro de la danse qu'est le 

professeur Letournel. 

Parmi )es magnifiques costumes, citons 

Targui, cri Page ci en Orientale; Mlle 

(Egyptienne); M. Masein (Ganelle) 

; mlle Fouiroin (Cigarière) ; Mme Michel 

Société chorale II « Union Sablaise » 

On nous prie d'insérer 

La société chorale L 'Un io n Sa b l a is e d e - 

vent reprendre ses répétitions dans les 

: Mlle Grabutte (Page) ; M'les 

Cullaux (Marquise et Mexicain). 

M-, Salvador (Lakonc au palais) ayant 

comme compagne Mm, Alibly (Lakmé au boisy, 

furent vraiment iiipgiiifiqtle~. 

Une Japonaise dont le nom ,cris écha 

y,r,emiers t jours d'octobre, la Comm.ission 

ppel ri à tous les chanteur a qui va - 

(Iront bien venir grossir le nombre (les 

anciens membres de la Soci été; toutes 

les bonnes volontés seront acceptées. 

Il suffira de se faire inscrire chez MM 

Audebert président, 13, cours Dupont «; 

Brêrnaud: secrétaire, rueBisson; Pineau, 

trésorier, avenue de la Gare, 

Une réunion générale des anciens et 

nouveaux membres aura lieu à 18, Mairie 

le 4 septembre prochain, à 20 li. 30. 

L a commiss i o n . 


. IjIÂ 

1 

Sise au lieu dit les Grands-Riaux 

Commune du Châ l e a u-d' O lo n n e 

L'Adjudication aura lieu le Mercredi 

vingt-quatre 

Septembre mil neuf 

cent dix-neuf, à tre ize heures (heure le- 

~gale), à l'audience (les criées du Tribunal 

civil des Sables-d'Olonne, séant au Palais 

de Jujstice, dite ville, salle ordinaire des 

audiences. 

On fait savoir à tous ceux, qu'il appartiendra, 

Que car suite de la déclaration de 

surenc ère du si.~-.iême faite par Madam 

JOUAN, ci-après nommée, dûment auto o 

risée du sieur -son mari, suivant acte 

dressé au Greffe du Tribunal civil des 

Sables-d'Olonne, le vingt-quatre juillet 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, d~ 

ppe 

l'immeuble ci-après désigné. 

Et en exécution d'un jugement rendu le 

treize août mil neuf cent dix-neuf, entegistrê, 

par le Tribunal civi[ des Sablesd'Olonne, 

lequel a validé la surenclière 

montra par la richesse du costume, et le 

charme s e clos détails ce. que sont les beautés 

yeuses des mousmées d'Orient. 

Devons nous parier augsi de certain Clown 

or qui noirs a fortement intrigue et que nous 

avons reconnu pour Mele X. , ainsi que d'un 

so'ngriffique Pierrot blxnc qui par sa grâce et 

aisnnce, décelait fac;lement titre de nos 

pins distinguées compatriotes. 

Nulle fête cependant sans que -des intrigues 

ne se nouent. or la pIu,~ fantastique fat 

cet[,, que posa lin magnifique chat botte : 

bottes à retroncis, manteau sur l'épaule et 

l'épée, au côté: le chat masqué intrigua toute 

la soirée et ... ~oùblia même son chapeau. Et ce 

M nistec du marquis de Carabas emploie main- 

dont s'agit. 

Et aux requête. poursuites et diligences 

de Madame lIrNHirTTr GAUVRIT, épouse 

assistée et autorisée de Monsieur 

NAND JOUAN, st ce dernier pour Vassistance 

et l'autorisation à l'égard de la dame 

S( )n épouse, demeurant ensemble aux Sables-d'Olonne, 

rue Napoléon, numéro 59L, 

surenchériseurs. 

Ayant Maître MAURICE GRIEU, successeur 

de 'Maître Gustave CHAnoN, pour 

avoué 

En présence de 

tenant tous les moyens pour rentrer en possesde 

son couvre-chef dans iais~er percorsa 

~nnaIité. La Colonie étrangère voudrait 

hEs iqu 'onnaitre le nom du maître Ïloinif)*g"oilis 

charmée. sa 

qml'a biaisemain 

soir, 1 alondi, bIl cri costumes sa- 

1 y serez -vous, Monsieur Chat? 

l'Monsieur AUDEBERT, négociant, 

demeurant aux Sables-d'Olonne, cours 

Dupont, adjudicataire surenchéri. 

- 

Ayant Maître ANDRÉ BONNIN, 

Pour 

divoué constitué ; 

2' Les époux JOUAN, sus-nommés, 

poursuivants la première vente. 

Ayapt Maître MAITRICE GRIEU, pour 

avoué, constitué ; 

3' Monsieur ARMAND MACOUIN, maçon, 

demeurant aux Grands-Riaux, coinmune 

du Château-d'Olonne ; 

4" Monsieur GAIIIIIEI,-CLÉmr..NT-GÉI)ÉON 

DAVID, journalier, demeurant aux Saldes-d'Olonne, 

rue des Jarflins, tant en 

il ad Aar des mineurs DAVID, susrl 

nommés p. 

Présent-à la première vente, défaillant 

Il sera procédé le Me rc red i v ing 1-q ua Ire 

Sep tembre mil neuf cent dix-neuf, à treize 

beares, à l'audience des criées du Tributa 

1 civil des Sables-d'Olon~e, séant au 

Palais de Justice de la dite ville, à la 

Vente sur süreneffiére (lu sixième, au plus 

offrant et dernier enchérisseur de 1 Iru- 

Meuble dont la désignation suit : 

Une Parcelle de Vigne de quinze 

âres,environ, située dans les Grands- 

Riaux, commune du Chàteau-d'Olonne, 

tenant du nord aux chemins de la Foireaux_Chats, 

aux usines d'engrais, du midi 

au j~rdin contigu aux bâtiments de la suecession 

(premier lot de l'enchère), du 

levant à Delsire, du couchant à Guilboud. 

Mise, à Prix : De ux m i l l e de ux ce n t 

v ing t fr a n c s , c i ............ 2.220 fr. 

Pour tous renseignements s'adresser . 

& A,Maître GMEU, avoue aux Sablcq- 

d' on in, rue de la Poissonnerie, numëro 

29, c poursuivant la dite vente, sur suren- 

bête; 

2~ A Maître LÉVEILLÉ et à Maître 

BONNIN, avoués présents à la vente ; 

3' Au Greffe du Tribunal civil des Sables-d'Olonne 

où le procès-verbal cd;.n 

chères est déposé pour servir de a iier 



vingt-li il août mil neuf cent dix-neuf, par 

l'avoué u poursuivant, soussigné. 

(Signé) : M. GRIEU. 

E iiregistré aux Sables - d'Olonne, le 

vingt-neufaoût mil nenfeent dix-neuf, folio 

56, case 6. Reçu un franc quatre-vingthuit 


Les gibloo. - Imp. RO 

Signé : A. nE MÉJANÈS. 

Etude de Maître GUÉRIN, - hu irier- 

8udiencier aux Stbles-d'Olonne, 45, rue 

de l'Hôtel-de-Ville (successeur de Maltre 

A. TESSON). 

Vente deMeubles 

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Le Mercredi trois, Septembre ni .1 

i 

neuf cent dix-neuf, à tre ize he u re s , aux 

Sables-d'Olonne,, 16, cours Bloqqac, Maître, 

GUERIN, huissier, procédera à la 

Vente aux Enchères publiques de 

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carrées, Fauteuils, Chaises, Lampe de 

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SOCfÉTÉ ANONYME 

Dr 

de 1'0#ie,~s1 

. . 

1. Suivant nete sous Seing il prive en 

date à La Roche-sur-Yon du ix-huit 

juillet nuit neuf cent dix-neuf, enregistré 

au même lieu le lendemain, folio 63 case 

5 il a été formé. sous la dénomination 

So c ié té de s Cé réa les de l'Oues t, une seciété 

anonyme ayant pour objet le coinmerce 

des céréales, l'achat et la revente 

de tous grains et engrais par voie lie 

courtage ou de commission et toutes operations 

commerciales et financières s'y 

rattachant à quelque titre, que ce soit. 

Le siège social est aux Sables-d'Olonne 

quai de la Poissonnerie. 

La durée de la Société est fixée à quinze 

ans à compter du jour de sa constitution 

définitive. 

Le capital social est de cent vingt Mill e 

francs divisé cri deux cent quarante setiens 

de cinq cents francs chacune. 

La Société est administrés par un Conil 

composé (le trois membres pris parmi 

se r l'Assemblée 

les associés et nommés pu 

générale clos actionnaires. 

Le Conseil a les pouvoirs d'administre- 

tion les plus étendus. Il peut notamment 

acheter, retirer et vendre toutes valeurs 

et droits mobiliers; consentir ou accepter 

tous baux et locations, faire tous traités 

et marchés; exercer toutes actions judiciaires; 

transiger, compromettre, donner 

tous désistements et mainlevées, avant 

on après paiement. 

Les actes autorisés par le Conseil, ainsi 

que les , mandats et retraits de fonds, souscription 

a, ordres ou acquits d'effets de 

commerce sont signés par deux a 

trateurs, à moins d'une délégatj"l-inis- 2 Spé 

ciale du Conseil à un Administrateur ou à 

tout autre mandataire. 

Il a été constitué un fonds de réserve 

s'élevant au vingtième des bénéfices nets 

annuels. 

H. - Suivant acte passé devant Maître 

DELAGRANGE, notaire à La Roche-sur- 

Yen, le dix-huit juillet mil neuf cent dixneuf', 

le fondateur de la Société a déclaré 

que les deux cent quarante actions avaient 

olé intégralement souscrites et- que leur 

montant intégral avait été versé par cha- 

cine 

leur, à cet acte est annexée 

a lissteounsoemrlipnative des souscripteurs. 

ÉTAT--CIVIL DES SABLES 

M, 90 «u 97 A~,~',l 1 9 1 9 

Jacqcelit,(~-P.iltoi,,2tte Ainiaud, rue' l'Eglise 

Simone- Louise -Marie Legagneux, de2, 

route ' 

d'Olonne. 

son nom persOnnoi : qu'en qualité de tuteur 

Andrée-René.c>-Je~,Itine Pouzin, place du'Géné- naturel et légal de 1^ PiEFtrtr, LÉox, Anral-Collinelm. 


B~ué, sertisseu hemin de Ceinture, 

MAND ;,2,ARmANDr, FRANCE, ALBERTINE et 

3' CiAnFtirLLE, AGLAËr DAVID, enfants 

mineurs nés de son union ave 'dame 

ArLAÉE MAGOUIN, son épouse d e é c, ê d de. 

Présents à la première vente ayant 

Maître LEVEILLE, pour avoue, 

' constitué. 

III. - Aux termes d'une délibération de 

l'Assemblée générale des actionnaires, en 

date du premier août mil rieur cent dixneuf, 

l'Assemblée a nomme pour composer 

le Conseil d'Administration 

l' Monsieur ETMÈNE-MARCEL CHAI- 

GNEAU, négociant, demeurant à Lu 

lioche-sur-Yon ; 

2'MonsietirEmiÉr-l':DMONDLESCOUVÉ, 

Pharmacien, demeurant à Aizenay; 

3, Mons ieuv FÉLIY CHOCHON, pharrnacien, 

demeurant à Nantes, rue Sully, nuniêro 

I.; 

Et encore,on présence P ou lui dûment Et pour Commissaire Monsieur EuGÈNE 

appF.16 de Monsieu ALFRED MACOUIN, HERVOUET, huissier, demeurant -aux 

marin, demeurant aux 1s',ables-d'Olonne. 

ls Pris en qualité de subrogé-tuteur 

lierbiers. 

Les Administratoui a et le Commissaire 

on t accepté leurs fonctions. 

En conséquence la Société s'est trouvoe 

définitivement constituée le premier août 

mil neuf cent dix-nent, date de cette 

assemblée. 

IV. 

- Une expédition (le la déclaration 

(le souscription et versement, de l'acte-de 

Société et de la liste de souscripteurs an 

nexée, et une copie du procès-verbal de 

l'Assemblée générale du premier août mil 

neuf cent dix-neuf a été dëposëe.le vingtneuf 

août mil neuf cent dix-neuf il chacun 

(les Qreffes du Tribunal civil (les Sablesd'Olonne 

faisant fonctions de Tribunal de 

Commerce, et de la Justice de Paix du 

Même lieu. 

- P..r 

Signé: DELAGRANGE. 

Tr. aâports par Camies-~Womobiles 

ENTRE 

La Roche et Les Sables (vice-ve rsa) 

Pour renseignements, s'adresser à la Soc ié t é 

Prov inc iale d'illintontation (en face les Non - 

voiles Galeries). 

de M- CRIEU, avoué, successeur de 

L'ETUDE >le CHABON, reste toujours Située 

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la fondation de La (, ,'api talisa ! ion , l a pied et la plus rôputêo des Sociètès de 


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juterroci pu des 9t~érationo; les t i rag es an ou lieu exactement le de diaq u e in o i s . 

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depuis los hostilités, auront toutes les facilites pour mettre leurs verse- 

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écrivant à M FRANms 'V i lla rue MontebAlls,, ',ables-d'Oi.uni. 

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L'Abeiniereent part de toutes les dates. Il se continue 

indéfiniment, saut avis contraire, 

L e s l e t tre s n on affran ch i e s s on t refu s é es 


At BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

ET DANS TOUS LES-DUREAUX DÉ POSTE DE FRANCE. 

Les Elections prochaines 

„ 

Dans les quelques mois mn --vai 

suivre, à partir d'octobre, nous allons 

- avoir des élections à jet continu. Tout 

- le personnel politique de la France, 

à part quelques sénateurs, est renou- 

. velable. Les élections diverses, qui 

auraient dû normalement se répartir 

sur plusieurs années : municipales, 

cantonales, législatives et sénatoriales, 

doivent se faire dans l'espace d'un 

trimestre, car il y a lieu au début de 

1920, de procéder à l'élection d'un 

nouveau Président de la République. 

C'est là une situation unique dans 

' notre histoire — sauf aux périodes 

révolutionnaires - et certes ce n'est 

pas l'agitation qu'elle va créer partout 

qui aidera à la reprise de la vie éco- 

- nomique du pays. Le (t peuple souverain 

» appelé dans les réunions, qui 

seront innombrables, aux scrutins, 

qui auront lieu à peu près tous les 

dimanches, laissera de côté bien du 

travail matériel, s'il veut suivre avec 

attention le mouvement électoral. Et 

cependant nous avons grand besoin 

de ce travail pour nous refaire. 

Et les candidats -! Combien serontils 

? N'essayez pas de faire un calcul 

même approximatif, vous vous y per- 

driez, car il faut bien se mettre dans 

la tête, qu'il y a lieu de renouveler 

tous les Conseils municipaux, et après 

eux, les maires et les adjoints, les 

Conseils d'arrondissement et généraux, 

la Chambre et, plus des deux 

tiers du Sénat. On ne parle même 

pas des élections consulaires : Tribunaux 

et Chambres de commerce, 

Chambres consultatives, Conseils de 

prud'hommes; celles-ci se feront dom- 

me d'habitude, dans le calme. 

La question qui se discute le plus 

vivement à l'heure actuelle, en atten- 

dant l'ouverture de la bataille électo- 

rale, est celle de l'ordre dans lequel 

il conviendrait de procéder à ces 

élections. Certains sont partisans des 

élections législatives en premier lieu, 

le mandat des représentants de la 

Nation étant périmé depuis 1918. C'est 

une raison; mais les autres élus sont 

tous dans lé même cas, et les mandats 

municipaux sont échus depuis bien 

plus longtemps, puisque le renouvellement 

devait se faire en 1916. 

- D'autre part, la base de notre organisation 

politique et administrative 

n'est-elle pas la commune? Dès lors, 

• il conviendrait de débuter par les 

élections municipales. On ne saurait 

d'ailleurs, les renvoyer à la suite, 

car, quelle serait l'autorité des maires 

périmés pour•présider les scrutins et 

Feuilleton de la Ven dée Répub licain e 28 


Épisode de la Grande Guerre1914 

PAR 

CHAPITRE IV 

...d, 


— Capitaine, l'officier qui les-commande 

seul doit être rendu responsable des atro- 

cités qui se sont commises ici. Il y a, par- 

mi les soldats allemands des hommes ma- 

riés, des pères de famille qui ont eu pi- 

tié de nous ; qui ont donné aux femmes et 

aux enfants leur dernier morceau de bis- 

cuit. Je leur dois ce témoignage qu'ils 

nous ont amenés ici par ordre, en nous di- 

sant : « Que voulez-vous, ce sont les 

cruelles nécessités de la guerre ». 

Ils ignoraient eux-mêmes ce qu'on vou- 

lait de nous. 

— Mais alors, reprit l'officier, qui doit 

être rendu responsable de ces ignominies, 

où est leur chef?... 

D'un doigt tendu dans la direction d'une 

caverne séparée des autres par des plan- 

elles et des madriers pris dans un village 

voisin pillé, le vieillard désigna un endroit 

e que les soldats français n'avaient pas en- 

core aperçu : 

Un a u 

5fr.»» 

6 fr. »,» 

Eea,rrie“tti 6 Septembre 1. G19' 


No tre D e v o ir es t d e l es c on naî tre e t d 'y pren dr e par t e t n o tre In t é rê t n o u s le -c omm an de imp éri e u s em en t 

Organ e de Com ités itéimblica in s de /A rrondissem en t des Sables -d 'Olonne 

Ce Journal est désigné i)our recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par' extrait, les Affiches imprimées par nous. 

puis surtout, il faut que les Conseils 

soient au complet pour désigner les 

délégués sénatoriaux; on aurait donc 

à faire deux fois des élections com- 

munales, si on élisait le Sénat dès 

l'origine. 

La démobilisation sera achevée, 

tout le fait supposer, vers le 1- octo- 

bre; il semble donc, en toute logique, 

que l'on pourrait procéder dans l'ordre 

suivant : fin octobre, élections 

municipales, courant novembre, élections 

cantonales, conseils d'arrondissements 

et conseils généraux et, tout 

de suite après, élections législatives, 

les tournées électorales pouvant encore 

se faire à cette époque, et cette 

fois, à cause du scrutin •de liste, elles 

comprendront tout le département. 

Désignation des délégués sénatoriaux, 

ce qui ne dérange pas le corps élec- 

toral ; puis au début de janvier, les 

élections sénatoriales, afin que tout 

soit réglé pour l'élection présidentielle. 

L'agitation commence déjà dans le 

pays ; la presse politicienne ouvre les 

prenners feux ; les groupements et 

partis tiennent réunions et congrès et 

tout cela, nous le répétons, est bien 

peu favorable à l'activité économique 

de la Nation, déjà contrariée et réduite 

par la loi des huit heures et les trop 

nombreuses -grèves qui ont sévi un 

peut partout. 

La vie politique du_ pays a été en 

sommeil pendant cinq ans, et elle va 

prendre tout d'un coup une intensité 

énorme. Ne vaut-il donc pas mieux 

commencer par les élections les plus 

simples, municipales et cantonales, 

qui ne secouent pas l'opinion publi- 

que comme les véritables élections 

politiques, afin de réaccoutumer poilus 

et autres à l'exercice des droits et 

devoirs du citoyen? 

Les Chambres sont rentrées de leurs 

courtes vacances ; c'est à elles, d'accord 

avec le Gouvernement, à régler 

cette question, qui a son importance. 

Que tous s'inspirent, pour cela, de la 

logique et des intérêts de la France, 

c'est là ce qui doit tout primer à 

l'heure actuelle. 

Un Projet d'Emprunt à Lots 

M. André Lefèvre a défendu de- 

vant la Commission du Budget de la 

Chambre, une proposition tendant à 

organiser le prêt sans intérêt, à la 

Franco, par l'émission d'obligations 

remboursables avec primes par voie 

de tirage. 

Il s'agirait d'émettre 120 millions 

de titres de 500 francs (soit 60 mil- 

liards de francs), remboursables au 

— Tenez, dit-il, voilà le repaire du 

monstre. Il ne se doute même pas que la 

carrière est occupée par vous, il n'a pas 

plus entendu le bruit de la fusillade que 

celui de votre arrivée. 

Le capitaine approcha de la cloison 

qu'on lui avait désignée et prêta l'oreille. 

Il entendit une voix de jeune fille qui se 

faisait suppliante : 

— Grâce, grâce, monsieur l'officier, di- 

sait-elle, ne me faites pas mourir. Je n'ai 

que seize ans... Ne m'accrochez pas au 

mur comme vous avez fait à ma soeur,,. 

Vous avez tué vous-môme d'un coup de 

revolver mon père devant moi ; vous avez 

brûlé notre maison et vous avez fait jeter 

ma mère dans. l'incendie, n'est-ce donc 

pas assez ? 

Il ne me reste plus personne au monde ; 

plus que mon frère qui est à l'armée ; mais 

ce n'est pas ma faute s'il fait son devoir de 

soldat... Ayez pitié... Je ne tiens pas à la 

vie, mais j'ai peur de la mort... Je suis 

sans défense, je n'ai pas de forces... Ce 

que vous voulez est horrible... Voyez, je 

vous supplie, je me traine à vos genoux... 

Je suis faible... Il faut avoir pitié... Pour- 

quoi me demander des choses infâmes ? 

Il est dur de mourir à seize ans et cepen- 

dant j'aimerais mieux être morte que dé- 

shonorée. • 

Mourir...c'estune chose terrible quand on 

n'y est pas préparée, c'est épouvantable... 

Vous m'avez donné dix minutes, qu'est-ce 

que celà peut vous faire que je vive ? Ah 

vous êtes inflexible... Dix minutes,,. et je 

sentirai le froid d'une tige d'acier dans ma 

poitrine... vous voulez me faire tuer corn- 

le 

RÉDACTEUR -GÉRANT : Valère MATHÉ 

pair, par tirages semestriels, dans 

une période do vingt ans; en outre 

des tirages semestriels au pair, il y 

aurait des tirages à lots. C'est ainsi 

que pendant deux années on tirerait 

chaque jour un numéro qui gagnerait 

1.250.000 francs, chaque semaine, 

deux numéros qui gagneraient 500.000 

francs et 10 qui gagneraient 100.000 fr. 

Au cours des années suivantes, les 

lots de 1.250.000 francs, seraient attri- 

bués chaque semaine. , 

M. André Lefèvre entend faire 

appel à la solidarité mondiale pour 

réaliser cet emprunt. 

Après en avoir montré tous les 

avantages, M. André Lefèvre a particulièrement 

insisté sur la nécessité 

qu'il y avait de le discuter le plus tôt 

possible. 

Quelques membres de la Commission 

ayant objecté que cette discus- 

sion ne pourrait pas venir devant la 

Chambre avant le mois de janvier 

prochain, le député des Bouches-du- 

Rhône a déclaré qu'en faisant dili- 

gence un pareil retard pouvait être 

évité. Il a ajouté d'ailleurs 'que, si cet 

emprunt n'était pas voté dans le plus 

bref délai, nous allions à une faillite 

financière fatale vers te mois de mars 

1920. M. André Lefèvre a été nommé 

rapporteur de son projet. 


Econornisons le Blé 

M. le Préfet de la Vendée vient d'adresser à 

MM. les Maires du département la circulaire 

ci-dessous : 

Il a été porté à la connaissance des 

Pouvoirs publics que, sur divers points 

de la France, le blé était donné en grains 

ou sous forme de pain aux animaux. Dans 

la crise actuelle, le gaspillage d'une denrée 

aussi essentielle est un acte coupable entre 

tous. Il constitue, au reste, un délit et, à 

ce titre, il est réprimé par la loi pénale. 

Les représentants de l'autorité n'hésite- 

ront donc pas à réprimer avec rigueur 

tous actes de la nature de ceux précités 

qui leur seraient signalés. 

Je vous serais obligé d'en aviser vos 

administrés par tous lés moyens de publi- 

cité dont vous disposez. 

Mais je suis convaincu qu'il suffira de 

faire appel à leur sagesse et à leur patrio- 

tisme pour éviter le gaspillage. Vous ferez 

comprendre aux habitants de votre com- 

mune que tout déficit en blé devra être 

comblé par des achats à l'étranger paya- 

bles en or, ce qui portera atteinte au crédit 

de France et constituera pour elle un 

appauvrissement. 

me vous avez fait tuer ma soeur, et pour 

la même cause encore : vous n'avez donc 

pas ,enAllemagne,une maman , une épouse, 

une seeur, une jeune fille? et vous ne crai- 

gnez donc pas que le sort les fasse pâtir 

pour le mal que vous nous faites ? 

Le capitaine Renaud était intéressé par 

ce qu'il entendait. Il ne se hâtait plus d'ou- 

vrir la cloison de bois qui séparait l'endroit 

où se déroulait ce dramatique incident de 

celui où il se trouvait. 

Il se réservait d'intervenir quand il le 

jugerait à propos. 

Des soldats près de lui tendaient l'oreille, 

eux aussi, pour ne pas perdre un mot de 

cet effroyable colloque. 

Michel Rolner paraissait plus attentif que 

les autres. 

L'oreille collée à la cloison, il attendait 

que celui auquel s'adressait cette ingénue 

supplication daignât proférer une parole, 

mais il était sourd aux prières, impassi- 

ble et muet. 

D'instinct, les hommes serraient leur fu- 

sil et l'on entendait leurs doigts crispés 

égratigner le bois de la crosse avec leurs 

ongles. 

De nouveau, la voix dela jeune fille s'é- 

leva, éplorée : 

— Voyez, monsieur, je me traîne à vos 

genoux... Pourquoi êtes vous muet comme 

un mur, comme un échafaud... Pourquoi 

laissez-vous sur la table, devant mes yeux 

ce grand sabre avec lequel vous m'avez 

dit qu'on me frapperait ? 

Je ne suis pas méchante, je n'ai jamais 

fait de mal à personne ; ma soeur non plus 

n'avait pas fait de mal... Nous étions deux 


.a Sbillaine Maritime de l'Ouest 

Les e semaines » de la L ig ue Mar i t ime 

França ise qui remontent à 1905 ét qui 

eurent lieu chaque année jusqu'en 1914, 

vont reprendre régulièrement. 

Pour célébrer l'héroïsme des marins 

bretons et vendéens, glorifier le rôle im- 

mense joué durant la guerre par notre 

Marine ; enfin pour attirer l'attention du 

grand public sur nos ports de l'Océan, 

notre confrère le Phare et la L ig ue Mar i- 

t int é Fra nçaise se sont mis d'accord pour 

organiser cette année la « Semaine Maritime 

de l'Ouest s, qui se tiendra du diman- 

che 14 au mardi 23 septembre. • 


C'est par une journée aux Sables-d'Olonne 

— le dimanche 14 septembre -- que 

s'ouvrira la Semaine sous la présidence 

d'honneur de M. Gola, sous-préfet, la 

présidence effective MM. Chailley, maire, 

Delvaut, adjoint, et de la Municipalité. 

La manifestation comprendra tout d'a- 

bord-mie course cycliste (ouverte à tous 

les coureurs), Nantes-Les Sables-d'Olonne, 

soit 100 kiloniêtres. Le Véloce-Club-Yon- 

nais, dont le'concours est acquis, s'occu- 

pera de l'organisation du passage et du - 

contrôle à La Roche. 

La course sera disputée sur le parcours 

suivant : 

Nantes (départ place du Commerce), 

Pont- Rousseau, Les Sorinières, Aigre- 

feuille, Remouillé, lvlentaigu, L'Herberge- 

ment, Belleville, La Roche-sur-Yon (con- 

trôle), La Mothe-Achard, Saint-Mathurin, 

Les Sables-d'Olonne. Arrivée aveline de 

la Gare, de 11 heures à 13 heures. 

A 10 heures, réception des personnalités 

par la Municipalité, à l'Hôtel-de-Ville. 

A 14 heures, régates de bateaux pê- 

cheurs et de bateaux de plaisance. 

Dans l'après-midi, sur la Plage, con- 

cours de constructions de sable ; dans 

l'avant-port, concours de natation. 

De 16 à 18 heures, au Grand Casino, 

conférence par M. Parsy, délégué de la 

Ligue ; concert. 

A 21 heures, au Grand Casino, grande 

fête de nuit ; bal sablais. 

àdissement des SaWs-d'ulonno 

Lee Saideiees; 

Pleines Mers ct. la Semaine 

(Aueenue h eure) rrunul n 

Samedi 6 septembre ,1 7 1 e30 

Dimanche 7 1 50 2 0 

Lund, 8 — 2 26 2 43 

Mardi 3 s - 3 17 

Mercredi 10 • -- 3 34 3 50 

Jeudi 11 — 4 7 4 24 

Vendredi 12 4 42 4 59 

Gran de Marée , le 12 sept., à 4 h. 42 mat. -- 105 

Le Ruban Violet 

Dans la liste des membres de Pensesi- 

gnement qui reçoivent le ruban violet, 

nous relevons le nom de M. Marcant, ins- 

pauvres jeunes filles qui croyions que no- 

tre vie serait paisible, humble, sans his- 

toire. 

Ce n'est pas de notre faute si la guerre 

est venue... La guerre, c'est une chose 

affreuse que les hommes font entre eux, 

pour faire pleurer les mamans, les sœurs, 

les épouses et les fiancées mais ils se con- 

tentent de les faire pleurer, ils ne les 

torturent pas. Je ne suis encore qu'une en- 

fant, moi; je n'ai pas fait de mal à l'Allema- 

gne, je n'ai pas dit de mat des Allemands 

je vous le jure, je ne les connaissais pas. 

... Ma soeur et moi nous faisions des rê- 

ves pour l'avenir, des rêves bien simples, 

et vous l'avez clouée au mur, devant tous 

ceux que vous avez fait arrêter dans notre 

village parce qu'elle voulait rester hon- 

nête... 

C'est donc un crime d'être honnête, 

d'avoir plus d'horreur pour le mal que 

pour la mort? 

Monsieur, laissez-moi m'en aller.. Ne 

regardez plus votre montre pour savoir 

quand seront écoulées les dix minutes que 

vous m'avez données... 

Ne me tuez pas, ne me faites pas mou- 

rir ; j'ai vu couler tant de sang déjà que 

mon regard verra partout des plaques rou- 

ges. 

Ah si je pouvais ne plus penser, m'en- 

dormir, être frappée en dormant et ne 

plus m'éveiller... 

Si je pouvais ne pas mourir comme un 

pauvre oiseau de nuit lue l'on cloue sur 

la porte d'une grange... si je pouvais vous 

toucher, vous émouvoir,— Mais fous avez 

donc nn coeur de roc ! 

Irellbreqpdxceuics 


do i t ê tre adress é à H. Val ez.° MÂTHÉ , R éda c t e u r-G éran t 

pecteur primaire aux Sables-d'Olonne, 

qui est promu au grade d'officier de l'ins- 

truction publique. 

Nous lui adressons nos bien vives féli- 

citations. 

Les Tickets de Sucre 

Le Comité départemental de la réparti- 

tion du sucre a décidé qu'à titre excep- 

tionnel les tickets du mois d'août seraient 

admis pour le réapprovisionnement jus- 

qu'au 20 septembre prochain. 


Ainsi que nous l'avons annoncé, le 

Comité des Sables-d'Olonne s'occupe acti- 

vement de venir en aide, dans la mesure 

de ses ressources, aux régions dévastées. 

C'est ainsi qu'un envoi de 150 kilos de 

couvertures, de linge et de lainages vient 

d'être effectué, par les soins du Comité, 

aux postes de secours de Bailleul, Douai 

et Avesnes. Ces envois seront suivis d'autres. 

Nous tenons à remercier les Daines de 

cette Société du concours dévoué qu'elles 

prêtent à cette oeuvre de bien. 

Echo des Courses de Chevaux 

Il nous revient que le pari mutuel qui 

a fonctionné durant les deux jours de 

Courses de Chevaux sur la Plage des 

Sables, a encaissé la somme de 16.000 fr. 

Qu'on juge de ce qu'il aurait pu rapporter 

si son accès avait été plus facile et 

tes départs des courses moins précipités, 

à cause de la marée montante. 

A chaque coup de cloche, de nombreux 

joueurs se lamentaient de n'avoir pu approcher 

pour tenter la fortune. 

Vente d'Insignes 

Une vente d'insignes, au profit clos régions 

libérées, aura lieu sur la voie pu- 

Mique dimanche prochain 14 septembre. 

Quo ceux qui n'ont pas souffert de la 

guerre songent à nos malheureux compatriotes 

et déposent leur généreuse obole 

dans l'escarcelle des charmantes vendeuses. 

Les Responsabilités 

an Bureau du Journal, Place de la Liberté- 

des Chemins de Fer 

Depuis le 18 août dernier, les compa- 

gnies de chemins de fer reprennent la 

responsabilité îles expéditions qui leur 

sont confiées. 

Ce n'est vraiment pas trop tôt, et il faut 

espérer qu'une surveillance plus active et 

surtout plus efficace, mettra fin aux in- 

nombrables vols commis dans les trains 

et dans les gares et que le service sera 

fait. 

Magasins de la Poissonnerie 

Le dimanche 12 octobre, à 2 heures du 

soir, il sera procédé à l'Hôtel-de-Ville, 

salle de la Justice de paix, à l'adjudication 

aux enchères publiques, de la location des 

31 magasins de la Poissonnerie pour les 

années 1920 à 1924. 

Les mises à prix sont fixées comme 

suit : 

Je vous en supplie, Monsieur, laissez- 

moi mourir de faim, avec les autres, 

puisque vous voulez que nous mourrions 

tous, mais ne me tuez pas,.. ne me tuez 

pas... 

Les gémissements de la jeune fille fu- 

rent coupés court par une voix retentis- 

sante et terrible. 

— Les dix minuteslont passées, tu vas 

-mourir. 

Mais les crosses des soldats français 

avaient déjà démoli la cloison dont les 

planches s'effondrèrent avec un fracas 

qui fit pousser un grand cri à la jeune 

fille. 

L'officier allemand apparut à table, de- 

vant des boites de conserves éventrées, 

des pâtés, des bouteilles de champagne à 

demi-vidées, des flacons d'eau-de-vie. 

Tous les vivres dont sa compagnie dis- 

posait, tout ce que ses soldats, sur son ordre, 

avaient pu prendre dans les caves des 

maisons particulières des villages envi- 

ronnants avait été entassé dans cette 

partie de la carrière qu'il avait dérobée 

aux convoitises de ses soldats par une 

cloison et une porte dont lui seul avait la 

clef. 

Il faisait bombance pendant que ses 

soldats et les civils prisonniers dans la 

carrière mouraient de faim. 

Il avait -une mine truculente, épanouie, 

congestionnée et, à l'apparition des Fran- 

çais, il se leva et saisit son sabre qu'il 

avait placé sur sa table et dont il s'était 

servi pour couper une large tranche de 

pâté qu'il dévorait en l'arrosant de force 

N a 1.846 




Adresser tout ee qui concerne les Ahonnernent::, 

insertions légales et judiciaires à M. Roche-Jouanxie , 

imprimeur de la 'Vendée Répu b l i ca ine , Placa de la 

Liberté. 

ANNONCES 





Ou traite à ferlait p,Ies Annonce» périodiques ou coutiou. 

111. --11-4 

Mag as ins à é tage . — 1\1 ° 1, 315 francs; 

n -, 2 à 9, 235 fr.; n” 20 à 26, 140 fr . 

Mag as ins à rez-de-c h a ussée . — N" 11 à 

18, 27, 29 à 31, 140 francs. 

A nne'xes . — N" 10, 19 et 28, 60 francs. 

Les intéressés peuvent prendre connaissance 

du cahier des charges au Secré- 

tariat de la Mairie. 

La Vie chère 

Sait-on combien la marée expédiée du 

port des Sables à destination de Paris est 

grevée dé frais, avant d'être livrée à 

l 'ache te ur de la capitale I Exactement 

129 fr. 77 par 100 kilos. 

Nous avons sous les yeux un bordereau 

de vente du 18 juillet dernier, celui d'une 

mareyeuse des Sables qui expédiait à 

Paris un colis de 44 kilos de sole et ho- 

mard et pour lequel elle a de payer pour 

frais de transport, camionnage, octroi, 

abri, télégramme, décharge, commission 

(31 francs), une somme totale de 57 fr. 10, 

ce qui représente bien 129 fr. 77 de frais 

par 100 kilos. 

On s'étonnera ensuite de la vie chère !... 

Véloce-Club Sablais 

Réu n io n du 3 s ep tem bre . — Après l'ad- 

mission de treize nouveaux membres, l'or- 

ganisation de l'arrivée de la grande Course 

cycliste de 100 kilom. Nan tes-L es Sa b les, 

du 14 septembre, organisée par l'Union 

Cycliste Nantaise et le Véloce-Club Sablais, 

sous le patronage du Phare de l a L o ire, 

fut mise sur pieds. 

La Municipalité des Sables a attribué 

divers prix pour les coureurs, et s'occu- 

pera du service d'ordre. 

• Ouverte à tous les coureurs , cette 

Course sera le prélude de la Grande Se- 

maine Maritime de l'Ouest, qui commence 

aux Sables le même jour. Les engage- 

ments sont reçus jusqu'au mercredi 10 

septembre. 

Le V.-C. S. a voté une somme de 200 

francs, comme participation dans les dé- 

penses. 

Dimanche, 7 couran4, une sortie-prome- 

nade du V.-C. S. aura lieu à Talmont. 

Départ à 8 heures précises, du siège 

social. Les sociétaires sont invités à y 

assister. 

Fin d'une Mesure bienveillante: 

Au cours de la guerre, les Compagnies 

de chemin de fer avaient consenti la réduction 

du demi-tarif et même du quart 

de tarif pour les personnes indigentes en 

faveur des familles qui désiraient aller 

visiter dans les hôpitaux où ils étaient 

soignés les,militaires malades ou blessés. 

Les compagnies de chemins de fer ont 

décidé dès la publication du décret de 

cessation des hostilités, de mettre fin à ce 

régime et d'en revenir aux seules disposi- 

tions appliquées à ce sujet avant la mobi- 

lisation, c'est-à-dire que les parents indi- 

gents des militaires ou marins gravement 

malades, en traitement dans un hôpital, 

pourront seuls bénéficier du demi-tarif, 

sur présentation, au guichet des gares, 

d'un certificat du médecin traitant ou d'un 

avis télégraphique de l'hôpital. 

rasades pendant les supplications de la 

jeune fille. 

— Eh parbleu ! j'en étais sûr, s'écria 

Michel Rolner en l'apercevant. Mon capi- 

taine, vous avez devant vous le lieutenant 

von Rudmann ; je suis heureux de vous le 

présenter et de faire faire sa connaissance 

à toute là compagnie. 

Des rugissements de colère répondirent 

à cette présentation. 

Des hommes se précipitaient déjà pour 

faireun mauvais parti à l'officier allemand ; 

d'autres ramassaient des pierres pour le 

lapider. 

La voix du capitaine-Renaud domina le 

tumulte. 

— Vous êtes prisonnier, lieutenant von 

Rudmann, veuillez me remettre votre épée. 

Le visage de l'officier avait passé suc- 

cessivement du pourpre au violet et à une 

pâleur de cire. 

Il tremblait de tous ses membres, à 

présent, comme un voleur pris la' main 

dans le sac, comme un criminel que l'on 

conduit au supplice et comme il n'est rien 

d'aussi lâche qu'un homme cruel avec ses 

inférieurs et avec les faibles et les désar- 

més, le lieutenant balbutiait, barbouillait 

des phrases inintelligibles. 

Il était pris en flagrant délit de bandi- 

tisme; les civils qu'il avait retenus en cap- 

tivité dans la carrière et auxquels il avait 

infligé les plus durs traitements, s'étaient 

levés tous et attendaient avec une -grande 

anxiété ce qui allait se passer. 

La su i te au p roch a in numér o .

Brevet militaire de Nageur gurés le 1" novembre prochain. Les fin- 1 Mardiq.- Challans (foire 

(,h.,ntonnaX, (marché à bestiaux), Mortagne, 

La natation étant un sport pour lequel milles n'ayant pas encor remis 

les Por- ' Rach Méeserviere, Saint-Georges-do-Montaigu. 

l'aptitude se conserve, le Minktre (le la traits de leurs 

membres e morts au champ 

reredi 10. - L'Oie. 

Guerre a décidé que les 

épreuves , efaculta- d'honneur, sont invitées à Confier ces por- Jeudi Il. - Avrillé, Damvix, Palluau, Vou- 

tives de natation du C. P. S. M. t celles traits, pour reproduction, au Maire dans vont. 

Vendredi 12. - Longeville, Monsireigne. 

dû brevet de nageur classé sero nt passées le plus brefdêlai possible. Cet avis sera 

Samedi 13. - Fontenay (veaux et moutons) 

pendant les mois chauds par les jeunes le dernier. 

Genétonze, Loçod, 

gens de la classe 1920, quelle que soient 

la dote de l'incorporation et par suite 

celledesexam-ensd'ensembLeduC.P. S.M. 

Des certificats provisoires constituait[ un 

simple relevé des notes seront remis aux 

intéressés qui ne pourront en tirer avait- 

loge qu'après obtention du C. P. S. M« 

L'examen aura lieu pour la subdivision 

de La Roche-sur-Yon aux Sables-d'Olonne, 

le 14 septembre. Des ordres de transport 

donnant droit au voyage gratuit seront 

délivrés aux candidats. 

Les demandes seront adressées à l'Officier 

subdivisionnaire d'.I. E. P., à La 

Roche-sur-Yon qui fournira tous rensei-- 

gnements utiles. 

Audacieux Cambriolage 

Pendant l'absence de sa propriétaire, 

Gallan, a villa Alectouba, quai Prêsident-Wilson, 

a été visitée par des coolbricleurs. 

Les voleurs ont dit s'introduire lundi 

soir, entre 9 Il. 1/2 et 10 Il. 1/.9-1 soit par le 

jardin, soit par la porte qni était pas 

fermée à clef, et ont dérobé 11.000 troncs 

en numéraire, plus des b'*oux estimés à 

une quarantaine de mille ?rancs. 

La Justice informe; coespérons 

qu'elle 

découvrira bientôt les uplibles. 

Deux Accidents en mer 

Le bateau de pêche Re i n e -des-Fl o is pal 

tron Georges Boilard était vendredi, vers 

13 heures, en pêche dans le sud-ouest des 

Sables. 

Par suit- d'un coup de mer l'annexe 

chavira enIraînant à la mer le patron et le 

matelot Raymond Delafond, 18 ans; ce 

dernier, ne sachant pas nager, coula à pie; 

Boilard put être sauvé par son équipage. 

A la même heure, dans les itèmes parages, 

le bateau de pêche Aimé, patron 

Jouneau, armateur, monté par quatre 

hommes, eut le matelot Chevrier enlevé 

par un coup de mer. 

Plus heureux que Delafond; il put être 

repêché par ses camarad-es. 


Mardi dernier, on recueillait flottant 

dans le port, le cadavre d'un ho~1me qui 

fut reconnu pour le nommé Boissier (Jean), 

44 ans, éclusier. 

Faible d'esprit et alcoolique invétéré, 

Boissier avait dû se jeter dans le port 

volontairement. 

Echange de Parapluies 

Il y a échange de parapluies au 

Grand Ca eiuno. Prière de s'adresser au 

Vestiaire. 

Au Casino des Pins 

La Direction du Casino des Pins invite 

la Colonie étrangère et le Publie sablais à 

venir applaudir samedi 6 septembre, la 

célèbre Danseuse espagnole LA Esaïr- 

P-1~LDA, dans ses danses andalouses; le 

chanteur Comique Sablais, MAx DUFRA, Se 

fera également entendre dans son répertaire. 


Des contraventions o" été dressées : 

Pour défaut d'étiluettes indiquant ler 

prix des denrées contre la veuve Neuilly, 

revendeuse aux Balles; la femme Pajot, 

née Marie Joint, 66 ans, cultivatrice aux 

Filées; la femme Pchu, 

née Adrienne 

Glénereau, 49 ans, cultiva-trice à Olonne. 

Pour vente de haricots au-dessus du 

prix affiché contre Guedou (Elodie), femme 

Pelletier, à La Chaume. 


De nombreux objets ont été trouvés pot, 

les personnes ci-après, qui les tiennent à 

la disposition de leurs propriétaires : 

M. Vial, villa Colombine, un billet 

de banque; M. Angellini, villa Sainte- 

Marie, rue de l'Océan, un collier en petites 

eles; M. Jaunet, commissionnaire, rue 

~Ir.iel-Fricaud, une paire de gants de 

couleur; M. Gasnos, 2 épingles à chapeau 

; M. Berthomê, garde des squares, 

un billet de banque; M. Tortereau, rue 

des Merciers, un sac à main de dame 

contenant une certaine somme ; M. Bourdin, 

42, un tour de cou (le 

dame; M. rue Sam.li. Pépin: guetteur du séma- 

phore, un portefeuille avec ne somme 

d'argent; M-^ Michel, 11, rau des Gran- 

des-Portes, une alliance; M. a HillaireL, 

receveur à la gare, un porte-monnaie 

contenant une jaune importante. 

o b lori gil e. 

La Coopérative définitivement 

constituée. - Samedi dernier a eu lieu, 

sous la présidence du Maire, une importante 

réunion à la Mairie au cours de laquelle 

les statuts et le règlement intérieur 

de la coopérative de consomination fami- 

Ente ont été lus, discutés et approuvés. La 

société est donc définitivement constituée. 

La souscription aux parts de 500 francs 

atteint 20.000 francs et le nombre des 

memàees inscrits dépasse 1.250. C'est le 

succès complet, absolu, qui s'annonce dès 

aujourd'hui. 

Nous invitons tous les adhérents à remettre, 

le Plus tôt possible, les coupons 

n' 2 du mois d'août de la carte d'alimentation 

à la Mairie. Pour qu'il n'-y ait aucune 

surprise et afin de prévenir des réclamatiens 

injustifiées, le Président tient à faire 

connaître que la première attribution de 

sucre ne sera faite par la Préfecture (lue 

dans un délai de deux mais. C'est la règle 

appliquée à toutes les coopërat. ives. Lu. 

attendant les ménages recevront du sucre 

roux. Une importante commande a été 

passée, dans ce but, à la raffinerie de 

Chantenay. D'autre part il sera également 

livré du sucre blanc libre que les ménages 

Paieront, naturellement un lieu plus cher 

que le sucre du ravitaillement. Que cilscun 

y mette de la bonne volonté et prenne 

que,lque patience : le mois de septembre 

ne se passera pas sans que la Coopérative 

ouvre ses portes. 

- Tableaux d'honneur des morts 

pour la France. - Les tableaux d'bonneur 

des enfants de la commune morts 

pour la France seront officiellement inau- 

Cortifià plie l~Imprime.tir soni!âignè, 

- Préveil d'Olonne. - Le prévoit 

d'Olonne, qui devait avoir lieu dimanche 

en huit, est renvoyé au dimanche 21 sep- 

tembre suivant, en raison des fêtes don- 

nées aux Sables à l'occasion (le la grande 

semaine maritime, le lfi courant. 

- État-Civil (du 20 au 27 saut). 

Na is sanc e3 . - Andrée-Augusta-Marcelle- 

Arnande Borée, fille d'Auguste et pAr- 

mandine Baffin, à la Gra,de-Garlière. - 

Alice-M arth e-P au lette Guérin, fille de 

Baptiste et de Berthe Groussin, à la Bon- 

duére. 

P u b l ica t io ns de M a r iages . - Alphonse- 

Pierre-Octave Blé, cultivateur à Sainte- 

Flaive-des-Loups, et Marie-Victorine- 

Fertionde Remaud, cultivatrice, à La Pil- 

nière. - Maurice- Marcel-Auguste Gué- 

don, cultivateur à La Gillerie, et Alexina- 

Alexandrine-Blanclie-Armance Joint, cou- 

turière aux Filées. - Jean-Lucien-Arthur 

Chevalier, cultivateur à Sainte-Foy, et 

Fernando-Yvonne-Sylvaine-Irina Raffin, 

turière aux Filées. - Auguste-René 

Ce" 

Valade; cultivateur à La Gillerie, et Hen- 

riette -Mari a-Aimée Vrignon, cultivatrice 

à Saint-Ililaire-de-Talmont. 

Mariage . - Alphonse-Bénoni -Henri 

Martin, employé des chemins de fer à 

Chantonnay, et Zoé-Marie-Adéli~ie-M8r'e- 

fine Bourget, couturière au bourg. 

Décès . - Armande-Estelle-Emilienne 

Bessonnet, 13 ans, fille de Dominique et 

d'Estoile Colineau, à la Gobiniôre. - Henri- 

Alexandre Logeais, 711 ans, menuisier, 

veut de Gracieuse Boulineau, au bourg. 

Cd CASINO (les SABLES 

Direction : Th. AUDUBON—CIIAPAUTAU 

Sam ed i 6, Dimanche 7 e t jo u rs s u i va n ts 

de 4 Il. à 6 h. 1/2 

Sauterie avec Orchestre 

de 8 h. 1/2'à minuit 

Grand Bal avec Orchestre 

Sous la direction de M. et M", LETOURNEL 

ÉTAT-CIVIL DES SABLRS 

Du 27 A oü l au ~"> Sep t em bre 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Gilberte-Yvotte i,*,Iie, rue du Paliis, 55. 

Marie-Thérèse- Marguerite- Andrée Augercau, 

rue de la Poissonnerie, 43. 

PBOMESSES DE MARIAGES 

Emile Temper, courtier, à Saint-Germain-en- 

Laye (S.-et-0.), et G rmaine-Marie-Lonise 

Barraud, sans profession, rue des Jardtîns. 

Fra cisque-Joseph Rondelet, industriel, à Jal- 

lieu n et Eriffineloséphine Villeau, 

sans profess on, rue des Dunes, 10. 

Alfred-Marins Brister, Kadiant.à Aniay (Belgique), 

et Albeitine-Am-,inde-Tassi-Ana Dc.formé, 

sans prolession, boulevard de 11aest~ 

t,iiiiippL-Raoi~l-All~hoiise Brochard, 

leur, Petite GarliL,e, et Marie-Gêli Dort- 

nea,,i,qarisprof àVille-Iloudlémont(M.-et-bl.). "a 

fierté Charles Piquemoles, mécanicien, Fscadrille 

482, à Mazamet (Tarn), et Jeanne- 

Marie-LotiispViind,cotiturii~re, ruedu Palais. 

lieur! Dutrey, Cultivateur, à Nérac 

et Régina-ilonoritie Bref, cultivatrice, aux 

Sables. 

Albert-Jules Bouillon, sergent au 32~ il'infauterie, 

à Châtellerault, et Amande-Warie liMi 

Charles_jOseph R~ ~ fO n ~ employé au 1, -1, _r, 

sins profossion, à 1;bit 

lippeville (,Algérie). 

Ch a rien- Pierre-Lou is Wallon, ~ans profession, 

à Boulogne-sur-Mer, et Constance 

Alico Casitagneau, cars profession, rite Louise« de 

l'Amidonnerie, 7. 

MARIAGES 

Gistün-Lucien-Léon Carpentier, mécanicien 

(mobilisé), domicilié à Amiens, et Prudence- 

Lëonce Digénie Chmïlicr, Couturière, rue 

du Cfiâteau-d'Eau. 

F 

~,igène Barre, sertisseur, cherrin de Ccti~itute, 

ci Victori n P-A 1 pli œ,si ne- Luci en ne Pondevie 

couturière, route du ChàtGau-d'Olorine. 

Eugéne (,(oi«gt-s-Eci)ilo~ Graipeau, ferblintier 

1, vue du Pont-lAwis, et Demp-Victoria fier,' 

DÉCÈS 

Ch ar;e~ -lien ri- Franço i s Dt~l)etde, 62 aris, cordonniGir, 

époux de Einilie-Octavie Assetiv.u, 


lingère. (H.). 

Jean-François Seguin, 62k ans, facteur d es P os ~ 

tes retraité, veut de iW!trie-Rose-Alexnndrine 

Funiolle,-t(i> route de Nantes, 2-IA. 

Marie-Rose Lucis, 50 ans, journalié,e, époux 

de lienri tapissier, rue de la Patri(-, 24. 

Marie-Llenriette-Célestine Dubreuil, 70 sus, 

journalière, nie Vauban. 


NAISSANCES 

Lëot)~3-toiii,,i-P~Gtitle-Théodora Boizard, rue de 

la Forge, 7. 


André-lient,i-Marie-.~,ugiiste Duval, employé de 

commerce (mobilisé)- à Abbeville, et Victo 

rme-Rosalie Daviot, ~n.qnutcritiOnuaire. 

Chevrier, marin, ru a 

du Douane, et NICIunie Joséphine pantins 

Syre, ménagera. 

Plerre Lancillon, marin jîDe du port, 75, et 

Marie-Yvonne Louise, Rcs,~c, ménagère, 

rue de l'Epiccric. 

Deriis-josepli llrunLID.e~'~u, `CES 83 ans, mari n, veur 

deRose-Clairellocheteau, t,,ueduSéni.ipliore. 

Aux 0' )pressés 

1 

En toute saison, les asthmatiques et les catarrheux 

toussent et sont oppressés ; aussi 

pensons-nous leur être utile en leur sigaalznt 

la Poudre Lonis Lelp,as, le meilleur remède à 

futurs souffrances. Kilo Calme instantanément 

les plus violents acLès d'asthme, de catan lie. 

d'essoufflement, de toux, de vieilles b,..chi~ 

teset guérit progressive nie nt. Une botte est 

expédiée contre inan-dat de 2 fr. 80 (impôt 

compris), adressé à Louis Legras, 139, Boulevard 

Magentit, Paris. 


D'tranche 7 septembre. - AssembIét~ gag : 

Rouet (à Villeneuve), Boisière-des-Landes, 

Cezais (à Fontaines), Chantonnay, 

Thèmer, Jonchère, Lairoux, Maillezais, Chapelle- (à A 

Moutiprs-sur-Lay, Poiré sui, Vie, P 

roux, Saint-Ardré-d'Orfiay, Saint-Ililaire- du- 

Dois, Saint-Martin -de-Fraigneau (à Pcissec)~ 

Lundi 8. - Fontaines, liocbesur-Yon, Sal- 

Ierfnine~ - Assembië.n gag : Angles, Benüt, 

Boissière-des-Landes, ara i a, Fatleron, 

Fontaines, Saint-~lartin-Lars-on-Sai ritepermine. 


cze> 



DÈPLACEMENT des ORGANES 

étant. non, par elle-même, 


mais par as. citss. 

'Vous gui »,aL!,tmd.~ pas g,il ..il trop 

tard, Petranglernent hernie, a provo- 

.2iue la raort en quelques heures dans 

a souffrances atroces êt ,et étr..gl!D.e.t peut as 

produire dès rapinrition tic la hernie sans 

cun malaise particulier ait annoncé son mmatqu'aunence. eotrét ern veiesrPaonuerntvqou~leisiqeu~onusvadffaallnbl~telert songez e ot '0 n f~,e fer- 

de vous7un impotent à bref délai. 

- 

as, Smi$ iri.. change, à 

P ' 

g ê s ium 

l'ait di.pa~,alt~. 

vvotre infirmité et en assure la guérison 

délilnitive 

Las Gli..t.*..-.t à: 

t'oie, mercredi 10 s e p t . , Hô t e l du Grand- Tu re . 

Vouvant, jeudi 11, Hô t s l d u Oh ,i«1-Bl«st'-]"'-'ne, 

vendredi 12. Hô te l 

Lugem, samedi 13, Ilo tel du Cro issan t . 

I... E ... rt., ..r.~edi 17, Hô tel du 

P..z..g.., jeudi M ll l t , l de Fran ce . 

Talmont, samedi 20, Hô te l d u Chev a Z - B la~t e . 

,.a sables, di~~~ache 21, 

Ilote' du Ch~al-Bl«ne- 

La Châtaignei-aie,livadi 22, Ilotel du Lion~d'O~-. 

0 '.nt.nn.y, mardi 23, Hô tel du Mouton. 

Lsa 24. Hô te l d e, 

Roche-s-Yon, jeudi 25, Hô te l de l'Europe. 

La vendredi 26 , Hô t e l L ion d 'Or. 

Vo.tenay, samedi 27, Hô te l de 

D'puis la guerre, bu~aux à Brest, 45, rue du 

Châle... 

Membres ar t ifi c ie ls , Appare i ls redress eura 

d es. - Dia.~ëti.. absolu.. 

DIRECTIO51 GÉNÉFtl~LF, DE L'ENREGISTREMENT 

DES I)O~iAINE~~ ET DU TIMBRE 

Vente d'un Cheval réformé 

Pro ve n a n t du M i n i s tère de l a Gue rre 

Le SAMEDI TREIZE SEPTEM- 

BRE, à d ix he u re s du matin, il sera procédé, 

Sur la PLACE Dr LA 13Artp.r, aux 

Sables-d'Olonne, par le Receveur (les 

Domaines, à la Vente aux enchères d'un 

Cheval entier, réformé, provenant du 

Ministère de la Guerre. 

Au comptant et 5 '/. en sus 

POUR TOUS 

L e R e c e v e u r de s Dom aFlIAIS in es, De MÉJANÈS. 

Mode de Maître S. PERRIN, huissieraudiencier 

aux Sables-d'Olonne, rue, 

de la Poissonnerie (successeur de Maître 

LALÈRE). 

Le JEUDI ONZE SEPTEMBRE mil 

neuf cent dix-neuf, à une h e u re e t demi e 

du so ir, dans une Salle sise COURS Bilossâc, 

numéro 16, aux Sables-d'Olonne, il 

sera procédé par le Ministère de Maître 

J. PERRIN, huissier, à la Vente aux 

enchères publiques, d'une 

rd a 

LA VENDEE 

Salle a niei Il RenaiSSagCe Il 

composée d'une Table à deux rallonges, 

un Buffet, une Desserte et quatre Chaises. 

Il sera cri outre procédé à la Vente de 

divers Meubles et Objets mobiliers, 

tels que : 

Lits en noyer et cerisier avec sommier, 

Lits en fer, Lit-cage, Armoires, Commodes, 

Tables de nuit et de toilette, Literie, 

Draps, Garnitures (le toilette, Glaces, lin 

g.r.ain,,d,,iBufiet 0 

étagère., Tables rondes et 

re grande Table , de ce st urant, 

Descentes S' de lit, Tapis Iliteau., -CÜhaises, 

Bassines en cuivre, un Harmonium, Cuisiniêres, 

Balance avec po~ds, Articles de 

pêche, Vaisselle, Verrerie, Batterie de 

cuisine et une quantité, d'autres Objets. 

Au Comptant et 10 '/. en sus 

Pour 

J. PERRIN. 

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FUTS Ze, êtnt, A Vi?,NDRri,. - S~udressttr 

à NI IIENARD, aux Sables. 

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La Roche et Les Sables (v ice- versa ) 

Pour renseignenieuts, ~'adt,eFser à la Soc ië t ti 

P rov inc ia l e WA linienlation (en face les Nonvelles 

Galeries). 

~d,ess,z vous à M. 

PVIO,,,~,' !ccoffls de Plâno 1 RAYMOND SCIILO- 

GFL, âceoideur-re „ia,*ate,ii,, ' diplôme de la 

Ville de Pàhs. 4, ce de lu, Paix, aux Sablesd'OlonnA. 

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au Bureau du JournaL 

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au Bureau du Jo;itnal. 

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puis la mobilisa tion, M. LIMOUSIN, 14, rue de 

l'ilôtel-de-ViIIF., vient de i r 500 000 

qui sontsacrifiées en l e 

psque, de 15 an 1 f,. 50 le 100. - Cartes 

1~ostaIes, Ivres des Sibles), 200 000 seront 

vendues à raison de 0 f r . 50 la douzrinc. 

M. LIMOUSIN prend ses clichês Iffi-mème, 

d'où économie dont il vent taire profiter 

sa clientèle. 

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pouvant 

transporter 1.000 kilog..- 

Très bon état. - S'adresser au Bureau 

du Journal. 

CHASSE GARDÉE 

Il est absolument interdit 

de chasser sur les deux 

Fermes Petite et Grande Vaironnière, situées 

Commune de Vaire. 

CHASSE GARDEE 

La Chasse est défendue 

s u r l es terres et marais 

des Propriétés de La Pilz i~ère, de La Barbetière, 

de La Cochetière du t Poiit-Ciiirtr~in, 

commune d'Olonne. e. 

Avis L. chasse est interdite sur les M é - 

tairies de : La Grand'Combe, la 

Combe, le Vienx-Fief, la Tonnelle, le Pré , 

I'Aneret, la Galette, le Vieux-l'ré, la Meilleraie, 

le Clon, la Nicolière, le Fléchou, la Bouillée, 

Belienoue, Vieille-Biée, la Celle, les Malebrandes, 

Bordevaire, le Retail, les Vallées, la 

Girirdière, le Fradin, la Guilletrie, le Purtenu, 

la Salle, Port Juré, Villeneuve, l'Essurt, 

Beauregard, la Maroterie, les Michelières. les 

Noues, la Boutrie, les Violières. Basse-Grange, 

l'Acdonnière, situées communes du Château.- 

d'Olonne et de Siint-ililaire-de-Talmont. 

AvisLa , chasse est gardée sur les Métairie 

de La Rosière, La Roche-flenri, 

La Routière, Les Abatis, La Ganterie, La 

Gouërtière, Les Mulinières et Poiré, situées 

communes de Vairé, SqLint~Mattin-de-Brem et 

Landevieille. 

La chasse est expressément défen- 

Avis . due sur les Propriétés suivantes: 

Le Bra rideau, Les Maurières, La Porte, La 

Polinière, La Templer'e, La Maisorinen~e, Les 

Le 1?[eesIÎ~,, Le Poits-à Bu, l'a 

Ieauiicière, La Frainièro> La Petite-Flavière, 

1,11 FIaviè~e, Les Chèvreries, La Bressioniëre, 

La Saliziiiière, situées communes de 

Van é et de Sm'~-Jalieii dos-Uindes. 

La chasse, au fusil, qui avait été 

Avis ~iut(irisée,-IeË dimanches, dans le 

Bois (le La Sille-le-Roy, ayant occasionné des 

seadents, à cause du trop grand nombre de 

chasseurs qui la pratiquaient, sera désormais 

interdite. Seule la chasse au forêt, sans fusil, 

demeurera mitorisése ~ur les Terres de La 

Sàlle le-Roy, Port-Juré; Bellenoue et Le Flé- 

Choux. 

dans la région, 

ON DEMANDE A ACHETER Usines, 

Industries, IPonds de Commerce, 

~Propriétés rapport eu -agrément, que la 

qu'en soient l'importance ou le prix. Capi' 

taux, 11rêts hyp~thécaires, Coinmandites. 

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FRAINCE, Bourse de Commerce, PARIS. 

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~~ P” une seule aPP"Oatic ~n 

1) 0 v4térinaire, exportait Chevaux, 


L~r1 1ra z 1,i? d -4171ches 

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6, quai de la Poissonnm1ie~ 

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comprenant 2 chambres wéparées 

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Sables d'Olonne, 45, me de l'Ilôtel de. 

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au rez de-chaussée et 2 chamnbarnes au 1-1; Une 

Maisc,n~ sise 7, rue de P,t,,,serne, lu Ca compre- 

nant une grande et une pièces au rcz. 

de-eliau-,Sle, une grande et une petite pièces 

au icr. Cour. Pour reiiscigliem~nts et traiter, 

s'adresser audit Iluissier. 

Cabinet de ff~ TORTEBEAU, agent d'affaires 

aux SAles d'Olonne. 

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au Chàteau, nu )leu dit SI-James, commune du 

Château, contenant 30 ares. environ. Très 

belle situation. Pour renseignements et trailui,, 

s'adresser audit M. TORTEREAU. 

Etude de W A. BASTARD, huissier 


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des Sables, sur les bords du Qtipi, rue 

dus Marais, 4, et un petit jardin. Pour renselg 

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semestre, sinis tiéductioii (les impôts, les Février et I1'~ A, fil. 

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interrompu son opérations; les t irages ont ou lieu le il, de c haq ue m o is . 

Les porteurs de Bons de W-ax qui ont,cossè Jolies versoments 

depuis les hostilités, auront toutes les facilités peur mettre leurs vorsements 

à jour, soit en se présentant au Bureau, portsur8 de leurs D)ns;soit-el, 

écrivant à M. FRiCNcis flll,'UAUl), Villa S i tao , ze , '! , vau lion tebeilô, 

Ne Pas canton 'tirs ga 4oei6É6s ~imilairss, 

dont la nom adt aceotu agité du mot « Capitalisation. » 

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P l a c e d e la Lib er t é , SABLES-D' OL ONNE 

ABONNEMENTS 


France et Algérie. 

TEE T—TVEZEI" 

d'Assurances Sociales 

Voici quelques renseignements sur 

une loi presque inconnue, qui a été 

votée au cours de la guerre et qui 

intéresse tous les ménages prévoyants. 

Il s'agit de la loi du 5 juin 1915 

qui a institué le li v ret d 'assurances 

so c ia les . 

---,— 

TIRAGE OU JOURNAL : .11,41000 

Ce livret est déli.vré soit dans un 

bureau de poste, soit chez le percep- 

teur, soit chez tout autre comptable 

du Trésor. 

Il permet à la Caisse des dépôts et 

consignations de servir d'intermé- 

diaire aux souscripteurs auprès de la 

Caisse nationale des retraites pour la 

vieillesse et de la Caisse nationale 

d'assurances en cas de décès. La 

Caisse des dépôts et consignations se 

charge de la répartition des verse- 

ments entre ces deux Caisses natio- 

nales, sans qu'il en résulte de frais 

pour l'assuré. 

Les combinaisons offertes par ces 

Caisses, dont le fonctionnement, on 

le sait, est placé sons la garantie de 

l'Etat, sont multiples. Elles permettent 

par exemple, à un père prévoyant 

de préparer à son fils les moyens de 

s'établir ou de fonder un foyer, ou de 

fermer un capital dont il pourra dis- 

poser pour l'acquisition d'une habita- 

tion à bon marché. Elles lui permet- 

tent de préparer à sa fille une dotation 

pour mariage ou une pension viagère. 

Le père peut constituer, du reste, une 

retraite de vieillesse à ses enfants. 

A l'aide du livret d'assurances sociales, 

le chef de famille peut donner 

aux siens la garantie d'un capital 

payable aussitôt après son décès„ afin 

de ne pas laisser sa famille sans ressources. 

Il peut, en outre, se créer 

une rente pour ses vieux jours, rente 

qui pourra être reportée en partie sur 

la tête de sa femme si elle lui survit. 

Les assurances de rente et de capi- 

tal différé peuvent être souscrites à 

tout âge. Les assurances de vie entière 

et les assurances mixtes peuvent 

l'être à partir de 12 ans seulement. 

On appelle assurance mixte, celle 

qui a pour but le payement d'un 

capital, soit à l'assuré lui-même, en 

cas de vie, à une époque fixée à 

l'avance, soit à ses héritiers ou ayantsdroit, 

et aussitôt après le décès, s'il 

meurt avant l'époque fixée. 

Cette assurance convient tout 'particulièrement 

au travailleur, qui, tout 

en voulant laisser des ressources à sa 

Camille, en cas de décès prématuré, 

désire obtenir, s'il est vivant, à l'ex- 

piration de son contrat, un capital 

pour l'acquisition d'une maison fami- 

liale ou encore la constitution d'une 

rente viagère, immédiate ou différée, 

reversible ou non sur la tête de son 

conjoint. 

Ces définitions étant nécessairement 

un peu abstraites, nous allons prendre 

quelques exemples des actes de prévoyance 

qui peuvent être accomplis 

à l'aide du livret d'assurances sociales : 

Des parents viennent d'avoir une 

fille. Ils lui font ouvrir un livret d'assurances 

sociales et effectuent sur sa 

tête, jusqu'à l'âge de 20 ans, un ver- 

sement de 5 trames par mois, soit un 

peu plus de 3 sous par jour, ce ver- 

sement devant être réparti, d'après 

leurs indications, à raison de 3 francs 

par mois sur une assurance de capital 

différé et de 2 francs sur Mie assurance 

de rente. La jeune fille touchera à sa 

majorité une dotation de 1.258 francs 

et elle percevra 456 francs de rente à 

partir de l'âge de 55 ans. Ces-456 francs 

s'ajouteront utilement à sa retraite 

ouvrière. - 

Voici des parents qui veulent constituer 

à leur fils une pension de vieil- 

lesse, tout en lui assurant, quand il 

aura atteint l'âge d'homme, les moyens 

de s'établir, d'acheter un outillage, de 

fonder un foyer, d'acquérir un mobi- 

lier, de commencer l'acquisition d'une 

habitation à bon marché. Ils versent 

5 francs par mois dès la naissance de 

leur enfant jusqu'à l'âge de 20 ans au 

6 'n o ie 

3 fr.»» 

un 

5 fr.»), 

3 fr.50 6 fr.» 

L'A bouuernent part de toutes 16s dates. Il se continue 

indéfiniment, saut avis ematrairm 

ImM int t r e s n o n a ffran ch i e s s o n t re fus é es 

Organ f-? (i(- ( .;(m ( ités ite-1) 11 4 

Journal est 


Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DEPOSITA MES 


--r 

No tre D e voir es t d e 

désigné pour recevoir 

ltvret d'assurances sociales, dont 3 

francs pour une assurance de capital 

différé et 2 francs pour une rente. Le 

fils percevra un caractère de 1.547 

francs à l'âge de 25 ans et aura une 

rente de 726 francs à partir de 60 ans. 

Prenons maintenant le cas d'un 

chef de famille qui ne veut pas laisser 

les siens sans ressources à sa mort 

et qui est désireux de se constituer 

une retraite de vieillesse. Il verse au 

livret d'assurances sociales 10 francs 

par mois depuis l'âge de 25 ans jusqu'à 

l'âge de 60 ans, dont 4 francs 

pour une -assurance en cas de décès 

pour la vie entière et 6 francs pour 

une rente. Il obtient ainsi mie pqnsion 

de retraite de 842 francs à partir de 

60 ans et, s'il vient à mourir- même 

après son- premier versement, laisse 

immédiatement une somme de 2.622 

francs à sa famille. 

Préfère-t-il prendre une assurance 

mixte ? Avec le même versement de 

10 francs par mois, réparti par moitié 

entre l'assurance mixte et la rente, il 

garantit à sa famille, s'il meurt avant 

60 ans, une somme de 2.719 francs. 

S'il survit, il percevra une rente de 

905 francs à partir de 60 ans, rever- 

sible pour 204 francs sur la tête de sa 

femme. 

On pourrait multiplier les exemples. 

En rapprochant cette loi de celle- des 

retraites ouvrières, de la loi sur les 

habitations à bon marché, de -la loi 

sur le crédit immobilier, on montre- 

rait à toutes les familles prévoyantes 

qu'il leur est relativement aisé d'assurer 

l'avenir de leurs enfants. 

Avec les sous qu'on dépense inutilement 

chaque jour chez le débitant 

de tabac, avec les pièces blanches 

qu'on laisse chez le « bistro », ce 

sont des avantages beaucoup plus 

importants que ceux que nous avons 

précisés ci-dessus qu'on pourrait at- 

tribuer aux générations de demain. 

Les gens qui gaspillent l'argent au 

lieu d'être économes et prévoyants 

ont tort. Mais ceux-là commettent une 

faute plus grave, qui, connaissant les 

lois de prévoyance, ne les vulgarisent 

point. 

Qui est-ce qui connaît de telles ins- 

titutions? Presque personne. Trop 

souvent, les gens qui veulent épargner 

se laissent escroquer par des 

filous qui dissimulent sous les beaux 

noms de prévoyance et d'épargne le 

plus hideux mercantilisme. 

Quand donc se trouvera-t-il des 

gens dévoués pour vulgariser les véritables 

-lois sociales ? 

On m'excusera, ayant eu l'honneur 

de déposer en son temps le projet qui 

a abouti à la loi du 5 juin 19L5, d'avoir 

commenté cette loi ici en quelques 

lignes. HENRI CHERON. 

Sén a te ur, a nc ie n M inis tre . 

.91.1M0111.1fflaillie 

CHRONIQUE LOCAU 



MonsEr (Narcisse), sergent-fourrier au 

42° d'infanterie, classe 1917 : 

Brave et excellent gradé,. A assuré la liaison 

dans les conditions lés plus périlleuses, et eu 

mépris du danger, pendant les dures attaques 

du'Soissonnais et de Belgique 1918. 

Le jeune Narcisse Mornet, qui vient 

d'être promu au grade de sergent-major, 

est le fils du sympathique et actif `garde 

champêtre de la commune d'Olonne. 


Voici la liste des jurés pour la 4° session 

de 1919, qui s'ouvrira à La Roche-sur-Yon 

le 20 octobre 1919 : 

' MM. Ju rés t i tulaires 

Prend, Emile, commerçant à Maché. 

Guitton, Ernest, prop. à Nietil-le-Dolent. 

Bordron, Auguste, marc. bestiaux, Essarts. 

Poissonnet, Jean, prop. maire, Puyravault. 

Arnaud, Charles, chapelier à Fontenay. 

Babin, Arthur, chaisier aux Moutiers. 

De Béjarry, propriétaire à Clia-uché. 

Doux, Alfred, notaire à La Châtaigneraie. 

Denis, Arrhand, notaire à Montaigu. 

Beriaud, Pierre, prop. St-Juire-Champgil. 

medi 13 Septembre 1 Li 19 


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les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les 

RÉDACTEUR- GÉRANT : Valere M A. TITÉ 

Arnaud, Joseph, notaire, La Châtaigneraie. 

Desvallées, Alfred, prop. à La Chaize. 

Girardeau,Laurent,m.-maç.La Flocellière. 

Pelletier, René, pr. St-Cyr-en-Talmondais. 

Pelletier, François, contrôl. retr. La Roche. 

Legal, Jérémie, retr. La Barre-de-Monts. 

Chaigne, Henri, prop. L'Aiguillon-sur-Vie. 

Rousseau,Félix,maît-maçon, Montournais. 

Caillaud, Edouard, forgeron au Givre. 

Gillaizeau, Lite, menuisier à Belleville. 

Gralepois, Armand, prop. à Landeronde. 

Rauturier, Alexis, prop. aux Epesses. 

Gend rem], Célestin, prop. au Poiré-s-Vie. 

Belaucl, Henri, prop. Magnits-Reigniers. 

Aubert, Constant, eu ltiv: à La Genetouze. 

Lessourd,Benoni, mai 1,-(l'hôt. Noirmoutier. 

Moreau, Louis, propmSt-Michel-le-Cloucq. 

Cailton, Alexandre, mar. de vins, Lesson. 

Grélard, Jean, meunier à Montournais. 

Giraiuleau, Arthur, négociant à Grosbreuil. 

Gojon, Franç. comp. St-Michel-en-l'Herm. 

Bossis, Jules, lorg. à St-Etienne-du-Bois. 

Lainé, Pierre, prop. à Nieul-sur-l'Autize. 

Groleau,Ferd.prop. St-André-Goule-d'Oie. 

Babillard, Pascal, prop. à Commequiers. 

Seguin, Armand, prop. à Bournezeau. 

MM. J urés s upp léme n ta ires 

Lemoult, Oscar, brasseur à La Roche. 

Bertin, Charles, propriétaire — 

Blanchard, Henri, empl. com. -- 

Bernadin, Alexand. marc. tailleur, -- 

La journée Maritime 

Voici quelques détails complémentaires 

sur le programme dela Journée Maritime, 

organisée dimanche prochain 14 septem- 

bre, par le P hare et la L ig u e Ma r i t ime 

F ra n ç a ise et dont nous avons déjà donné 

les grandes lignes : 

La Course cycliste 

Rappelons que les concurrents de la 

course cycliste Nantes-Les Sables arrive- 

ront place de la Liberté, de 11 heures à 

13 heures. Les contrôles sont organisés 

par le Vé lo ce- Clu b Sa b la is . 

Les grandes Régates 

L'administration do la Marine organise 

de grandes régates pour bateaux de pêche 

qui se disputeront dans l'après - midi,- en 

rade des Sables : 

1" Course. — A la Voile (guidon rouge), 

réservée à tous les bateaux français fai- 

sant la pêche ou le pilotage. Départ à 

14 heures, heure d'été : 1" prix, 225 fr.; 

2°, 150 fr . ; 3°, 100 fr . ; 4', 75 fr. 

Une prime de 25 francs sera accordée à 

chaque barque ayant accompli le parcours 

et n'ayant gagné aucun prix. 

2° Course. — A la Voile (guidon jaune), 

pour bateaux non pontés, réservée aux 

bateaux de pêche des- ports de Vendée 

ayant au- maximum 9"50 de tête en tête. 

Départ à 14 h. 30 (heure.d'été) : 1- prix, 

130 fr.; 2°, 100 fr . ; 3°, 70 fr.; 4°, 50 fr.; 5', 

40 francs. 

Des médailles et deS objets d'art vien- 

dront s'ajouter à ces prix. Pas de condi- 

tions de voilure ou d'équipage. Les ba- 

teaux à moteurs auxiliaires ne peuvent 

participer à ces deux courses. 

Le parcours sera déterminé le matin 

même des régates, selon la direction des 

vents et l'état de la mer. 

Le tirage des numéros aura lieu le 

matin des Courses, à 8 heures, à la Mairie. 

Sport-Nautique Sablais 

Le S.-N. S. s'est réuni le vendredi 7 

septembre, sous la présidence de M. Du- 

blason. 

Les Sociétaires sont heureux de parti- 

ciper à la grande journée organisée par le 

Phare et la L ig u e Ma r i t ime Franç a ise, en 

l'honneur de nos marins qui ont tant contribué 

à nous assurer la victoire. 

Deux sociétaires seront délégués auprès 

de la L ig ue Mar i tim e . 

Les régates du 14 septembre ont été 

votées à l'unanimité ; le départ sera donné 

à 14 heures du bateau but, situé au centre 

(le la Plage. 

5 partants : Ma lg ré- Tou t, à M. Robin ; 

Espa do n, à M. Borgnet ; Masco t te , à M. 

Gandouin ; Sans-A rrê t , à M. Pitra ; B . -B . , 

à. M. Oger. 

Les prix consisteront en objets d'art, et 

50 francs gracieusement offerts par M. 

Hugueny du Ca lé des Ba ins, l'excellent 

sociétaire. 

Après les régates, les bateaux de la 

Société se tiendront à la disposition des 

organisateurs du Concours de Natation, 

pour assurer le service de sécurité. 

Grande Fête du Sable 

De son côté, la Municipalité des Sables 

organise un grand concours de sable sur 

la plage, à partir de 7 heures du matin. 

Les équipes seront ainsi composées : 

1 " se c t io n (sujets facultatifs). — Les 

équipes seront composées au maximum de 

4 personnes âgées de plus de 15 ans. 

Plane de la Liberté 

2 ' sec t io n (sujet imposé : un homard),— 

Les équipes seront composées' au maxi- 

mum de 4 enfants âgés de 11 à 15 ans. 

3^ sec t io n (sujets facultatifs). — Les 

équipes seront composées au maximum de 

4 enfants âgés de moins de 11 ans. 

Si les concurrents régulièrement inscrits 

sont aidés par d'autres personnes, ils se- 

ront éliminés. Les poudres de couleur et 

les objets d'ornementation seront seuls 

employés dans la construction des travaux. 

Le jury passera à 15 h. 1/2. Les personnes 

désirant concourir devront retirer leur 

bulletin à la Mairiè, les 12 et 13 septembre 

de 8 heures à 11 heures et de 13 heures à 

16 heures. 

La distribution des prix aura lieu dans 

la cour de la Mairie, le mardi 16 septem 

bre à 16 heures. 

Au -Grand Casino 

Le soir, au grand Casino, Fa b ie nne e t 

son Chauffe ur , par la tournée Lessueur ; 

grande Fête de Nuit : illumination du 

parc, bal champêtre avec la Musique 

municipale sous la direction de M. Belleville. 

àffeffiSSeeffli des Sables-d'Olonne 

5,1.s •.t.tîbâ,e6 

Pleines Mers de-la Semaine 

- 

(Ani i nrIne tààlra) 

Samedi 13 septembre 5818 5 35 

Dim:mele, 14 — 5 55 6 16 

Lund, 15 — 6 37 7 1 

16 — 7 29 8 1 

reeed 17 -- 8 46 9 47 

Jeudi 10 58 11 5-1 

Vendredi 19 — — — 0 31 

Gran de tatares, le 25 sept., à 4 h. Salat. — 95 


Depuis lundi 8 septembre, les heures de 

distribution du gaz sont ainsi fixées : 

Le matin, de 6 heures à 7 h. 1/2; dans 

la journée, de 10 h. 3/4 à midi 1/2; le soir, 

de 6 heures à 9 heures. 

Prestations 

Les hommes nés du 1" janvier au 31 

déceMbre j859 sont avisés qu'ils doivent 

se faire inscrire à la Mairie (bureau de 

l'Etat-Civil), afin d'être exonérés des pres- 

tations de l'année 1920. 


Les familles des militaires de carrière 

qui perçoivent l'allocation militaire doi- 

vent en faire la déclaration d'urgence à la 

Mairie (bureau de l'Etat-Civil), conformé- 

ment à la circulaire ministérielle du 14 

août 1919. 

Prière de présenter le certificat d'ad- 

mission à l'allocation et l'adresse du mili- 

taire. 

Chambre de Commerce 

Tout commerçant patenté remplissant 

les conditions légales pour ê t re électeur à 

la Chambre de COMTROFee peut demander 

Bon inscription sur les listes qui vont être 

dressées à cet effet, au Secrétariat de la 

Mairie. Les listes seront closes le 18 sep- 

tembre. 

Un Donateur 


M. Piquemoles, la somme de 25 francs au. 


--.Nos sincères remerciements du donateur. 

Sucre 0. Vendanges 

M. Gronssé, épicier aux Sables, avenue 

de la Gare, a été nommé répartiteur, en 

remplacement de M. TeSson. 


Trois mines flottantes, dont les antennes 

sont recouvertes de végétations marines, 

sont signalées. par 53°53 Nord et 1°34 Ouest, 

à 12 milles au sud de Chassiron. 

Nos COmpatriotes 

Nous apprenons que tes jeunes Pierre 

Boré et Victorien Jomeau viennent d'être 

admis à l'école des Arts-et-Métiers d'An- 

gers. M. Boré a été reçu avec le n° 17 et 

M. Jomeau avec le n^ 28,- sur environ 

300 admis. 

Nos bien vives félicitations. 

Union Agricole 

Pour répondre aux voeux du Congrès 

de l 'A g r ic u l t ure Fra n ça ise, concernant la 

surproduction et la vie chère, l ' Un io n 

Vi t ico le e t Agric o le Rég io nale des Sa b les- 

d 'O lo n ne fondée en 1897, dont la cotisa- 

Subies - d ' O tonne 

Affiches imprimées par nous. 

lion annuelle n'est que d'un I t ia nc, va re- 

prendre son activité d'avant-guerre. 

Cette Association syndic'ale-coopérative - 

pourra servir de base à une Fédération 

des Syndicats, Comices „agricoles et de 

toua groupements communaux de la Ven- 

dée. Elle est indispensable pour déve- 

lopper et encourager la main-d'oeuvre 

agricole et l'emploi de l'outillage moderne 

le plus perfectionné ainsi que' la venta, 

directe aux consommateurs. 

Pour tous renseignements et demandes 

d'adhésion, s'adresser à M. E. Violteau, 

agriculteur- expert, président-fondateur, 

26, avenue de la Gare, aux Sables. 

Association des Mutilés de la Guerre 

L'CEuirre du Foyer du So lda t qui a 

rendu tant de services pendant la guerre, 

sous la présidence de M. Gela, sous- 

préfet des Sables, vient de procéder à sa 

dissolution. - 

Sur l'initiative de son Président, le 

Conseil d'Administration vient d'attribuer 

lé reliquat en caisse s'élevant à la somme 

de 1.078 fr. 90 à la Caisse de Secours de 

l'Association des Mutilés du canton des 


Brevet militaire de Nageur 

Les épreuves facultatives de natation 

du C. P. S. M. et dd Brevet de nageur 

classé qui doivent être subies aux Sables- 

d'Olonne, le 14 septembre sont : 

Epreuves facultatives du C. P. S. M. : 

sauter à l'eau de 2 mètres de hauteur et 

nager sans reprendre pied. 

Epreuves du Brevet de nageur classé : 

r e Sér ie . — Brasse, nage sur le dos ; 

épreuve de sauvetage à accomplir en ves- 

ton, pantalon, chaussures de ville, et qui 

consistera à aller chercher un mannequin 

clans 2 mètres de fond, à le remonter à la 

surface en moins de 20 secondes, et à le 

maintenir la bouche hors de l'eau au 

moins 30 secondes. 

2° Série . — 200 mètres en moins de cinq 

minutes, parcours sous l'eau de 15 mètres ; 

plongeon d'une -hauteur de 3 mètres, sé- 

jour sous l'eau d'au moins 45 secondes. 

:1° Sér ie . — Interrogatoire sûr les soins 

aux noyés, sur la respiration artificielle. 

Pour détails complémentaires, s'adres- 

ser à la Subdivision de La Roche-sur-Yon, 

bureau de E. P. 

Emplois vacants 

Le Ministre des Régions libérées fait 

actuellement effectuer dans les départe- 

ments dévastés un certain nombre de tra- 

vaux pour lesquels il demande des ou- 

vriers appartenant aux spécialités sui- 

:vantes : 

Maçons, couvreurs, plâtriers, cimen- 

tiers, briquetiers, tailleurs-de pierre, car- 

riers, fumistes, terrassiers, zingueurs, 

plombiers, bûcherons, charpentiers, me- 

nuisiers, vidangeurs, charrons, forgerons, 

maréchaux-ferrants, peintres, serruriers, 

puisatiers, artificiers, charretiers. 

Pour les conditions de travail et d'em- 

bauchage, s'adresser au Bureau de la 

Place, caserne CollineaM aux Sables. 

Une Belle Soirée 

L'association cantonale des Mutilés et 

Réformés de guerre des Sables-d'Olonne 

— présidée avec tant de tact par M. Bou- 

cher — donnait mercredi soir un concert 

au grand Casino, mis gracieusement à sa 

disposition par M. et M-° Audubon. 

Bilions-nous de dire que le succès fut 

grand; il est vrai qu'au programme figu- 

raient des artistes d'élite qui avaient 

noms : NI' Yvonne Broihier et M" Geor- 

gette Cortez, de l'opéra -comique; Mt"' 

Petitjean ; MM. Montano, du grand opéra 

(Nice, Bordeaux); Beimonti-Lasserre, de 

l'opéra-comique et la Scala de Milan ; 

René Hardy, 1" prix excellence du conser- 

vatoire de Paris ; Stradel, des grands 

concerts de Paris ; Debrienne, lauréat du 

conservatoire de Paris. ' 

On applaudit comme il convint chaque 

artiste et les spectateurs se retirèrent 

avec la meilleure impression. - 

Qu'il nous soit permis de féliciter bien 

sincèrement M. Roy, vice-président, à 

qui revient, nous dit-on, tout l'honneur de 

l'organisation de cette intéressante soirée. 

Police 

On demande un aide-secrétaire dactylo- 

eraphe. S'adresser au Commissariat de 

Police des Sables-d'Olonne. 

Le Vol de Bijoux 

Nous avons relaté le vol de bijoux 

commis le 1" septembre dans la villa 

Mec touba , appartenant à M. Audubon et 

louée pour la saison des bains à M. Gal- 

Li ° 1.847 

Ce Journal paraît le Vendrâtli 


, 


Adresser tont ce qui concern e les Abounerneata, 

Insertions légales et judiciaires à M. Rocas-JO LIRDAIN 

impriraeur de la 'Vendée Républica ine , Place de le 

Liberté. 

ANNONCES 




TIRAGE DU JOURNAL : 4,000, Ex. 

0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 5U 

traite à forfait p, les Annonces périodiques ce continues 


• 

1•.-11--1/ 

do i t ê tre adre ss é à M. Va lère MA THÉ , R éda c te ur-G é ran t 


land, bijoutier à Paris. L'enquête de la 

justice se poursuit activement et tout fait 

supposer que les auteurs du vol ne tente- 

ront pas à être découverts. 

L'accident de tir 

On se rappelle l'accident survenu à une 

jeune employée d'un tir forain du cours 

Dupont : Marie Chauvigné, 10 ans, née à 

Trélazé, avait reçu par la maladresse du 

jeune Merlen, 19 ans, de La Chaume, revenant 

d'un bal travesti, une balle de 

carabine Flobert dans le bas-ventre. 

Transportée à l'hôpital, elle y subit 

l'opération de la laparotomie et depuis 

son état va toujours en s'améliorant. 

L'auteur de l'accident sera néanmoins 

poursuivi pour blessures par imprudence. 

Imprudents Baigneurs 

Un groupe de jeunes ,ens, dont les 

familles sont -en villégiat"ure sur notre 

Plage, trouvant sans doute la température 

de la mer trop élevée, se baignaient vendredi 

soir, dans la carrière de M. Gédéon 

Bore, au Pontereau, prés la Pironnière. 

Le jeune Raymond Baptandier, 16 ans, 

venait de plonger plusieurs fois, lorsqu'il 

ne remonta plus à la surface. 

On retrouva sou corps le lendemain 

matin, après qu'on eût vidé la carrière. 

L'inhumation de l'imprudent baigneur 

a eu lieu lundi, au caveau provisoire, en 

attendant son transfert à Paris. 

Au Casino des Sables 

Avec le mois de septembre continue la 

Saison théâtrale au Grand Casino des 

Salies, en même temps que les réjouis- 

sances diverses organisées par lid"‘"-et M. 

Audubon. Demain samedi, tournée Le- 

sueur, avec Le. Para d is, pièce gaie en • 

3 actes, avec le comique Castelain (du 

Palais-Royal), entouré d'une pléïade d'ar- 

tistes des principaux théâtres de Paris. 

Le lendemain dimanche, la même troupe 

donnera, Fa b ienn e e t so n Chaufe ur, pièce 

en 3 actes à grand succès. 

Samedi prochain 20 septembre, le suc- 

cèS du théâtre de l'Athénée, L e Co uché de 

la Ma r iée, thème grivois qui emprunte 

son titre alléchant et son orthographe à la 

célèbre gravure du 18' siècle. 

L e Couc hé de l a M a r iée est une pièce 

délicieuse qui peut être vue par tout le • 

monde. 

EY ce n'est pas tout !... Le Grand Casino 

restera ouvert tout le mois de septembre ; 

ainsi en e décidé l'aimable M. Audubon. 

Puis nous aurons la Saison d'hiver 

avec Bals tous les dimanches soirs dans 

la coquette salle de théâtre, Concerts, 

Tournées cle passage, Arbres de Noël, 

Fêtes de Carnaval et enfin Saison de 

Pâques. 


M. Sochard, 50, quai Clemenceau, une 

bourse en argent ; M. Audouit, agent de 

police, un porte-monnaie ; M. eolleau, 

coiffeur, rue Travot, un parapluie noir ; • 

M. Boucard, 3, rue Gambetta, une raquette 

de tennis ; M. Chauvet, rue de la 

Forge, un portemonnaie avec coupures ; 

M. Palvadeau, adjudant au 93^, un portefeuille 

avec papiers ; M. Courco, 65, rue 

Buffon, une montre en or. 

.HORTICULTEUR 

M. J. VALLÉE, Horticulteur, prévient 

le Public, qu'à la date du 1 " Oc to bre 1 91 9, 

il prend à son compte la Maison L. 

HARDY, 59, route de Nantes. 

Olon jasa 

Gai, gai, marions-nous t — Un fait, 

sans précédent dans les annales de l'Etat- 

Civil de notre commune vient de se pro- 

duire qui mérite d'être signalé. Le nom- 

bre des. mariages est, cette année, 

trois fois supérieur au chiffre des nais- 

sances! La grande• boite aux•affiches, 

placé près de la Mairie, contient actuelle- 

ment neuf publications de mariages ! C'est 

-un record I Nous ne dirons plus mainte- 

nant : c'est la Guerre ! niais c'est la Paix... 

la paix bienfaisante 'qui rend la liberté 

à toute la jeunesse du pays ! 

— Le Vin nouveau. — Le vin non - 

veauVient de faire sa première apparition 

clans notre bourg. Hâtons-nous d'ajouter 

que les vendanges ne sont pas encore 

commencées. Il s'agit en l'espèce de cépa- 

ges précoces. Il faudra encore trois se- 

maines pour que le raisin soit bon à 

cueillir. Le temps est malheureusement 

trop sec ; une bonne pluie hâterait la 

maturité tout en assurant une plus abon- 

dante récolte. Espérons qu'elle no tardera 

pas à se manifester ! 

— Pour l'Agriculture. — La Coopé-> 

rative de consommation familiale qui vient 

de se créer clans la commune a pour but 

non seulement la vente aux meilleures

conditions (les denrées indispensables à la 

consommation mais aussi de fournir ta t 

C 

a qui est nécessaire à l'agriculture : s u 

- 1- 

fate de cuivre, soufre, nitrate, engrais divers, 

cercles de barriques, etc. Ité'êt Uil 

des cultivateurs est donc de faire partie de 

cette coopérative appelée à rend parlait 

la laborieuse population agricole ""' de la 

commune, les plus grands services. N'os 

ne pouvons qu'engager ceux d'entr'euX 

qui- ont des fonds disponibles à prendre 

une ou plusieurs paris de 500 francs avec 

intérêt à 6 1/., remboursables dans un ai). 

- État-Civil (du 27 aoùt au 3 soi, 

teinbre). - P u b l ic a t io ns de Mariag es . - 

Eugàne-Ileni-i-Domhii(lue Rachat, rendueleur 

d'automobiles, à Paris, et Rende- 

Marie-Blanche Lemarié, couturière, à La 

Bouduére.-I,ouis-Félicieti-C3milleFerrÉ~, 

etillivateilir, au Chàteau-d'Olonne, eLYvon 

ne -Marié - Ange-Margueritc Guérineau, 

cultivatrice, à Gallou. - l~,linon(I-Au- 

gliste-Louis Ferré, cultivateur, au Cliù - 

leau-d'Olonne, et Aglaê(,,-Vict Orine-Maiie 

Guilloton, cultivatrice, à la: Vannerie, - 

Aimê-Pierre-Franç,ois BuLon, -ahivateur, 

à la Foire-aux Chats des Sablés, et Mar- 

ite-Alice-Germaine Bulteau, sans pro- 

Ma Î.11s'sion, aux Filées. - Armand-Clotaire- 

ius-EngèneBillauci,cultivatoui~âL'Ile- 

d'E'I'le,etBlanche-Jeanne-Adrieiine-Aimée 

Bulteau, couturière, aux Filées. - Au- 

guste-Louis-Victor Trutéau, cultivateur, 

41 aux Magnils-Reigniers, et Marie-Elisa- 

beth-A gustine Guillet, cultivatrice, à 

Gehou.u- Alplioiise-Marcel-L~ugèiie 1--'~u- 

vrit, cultivateur, à la Girvière, et 

tine-Emma-Xavérine, Mairand, cultivatrice 

au même lieu. - Augustin-Florent Viaud, 

cultivateur, à Sain t-Martin-de-Brem, et 

Marie-Emilienne-Emma Epaud 

sans pro- 

fession, rue de la Paix. - Armand-Au- 

' 

guste Massé, cultivateur, à Sainte-Foy, et 

Armanda-Pauline-Eva Epaud, sans pro- 

fa ,lsion, rue de la Paix. 

Ma r iages . - Jean-Lucien-Arthur Clie- 

valier, cultivateur, à Sainte-Foy, et Fer- 

nande-Yvoniie-Sylvanie-IrmaRaffin,cou- turière, aux Filées. - Maurice-Marcel- 

Auguste Guédon, cultivateur, à La Gille- 

rie, et Alexiiia-Alexa[idrine-Blanche-Ar- 

mance Joint, couturière, aux Filées. - 

Alpl on se-Pierre- Octave Blé, cultivateur, 

à Sa~Inte-Flaive-des-Loups, et Marie-Vic- 

torine-Fernande Roinaud, cultivatrice, ïj 

la Pilnière. 

Tribunal correctionnel des sableps 

A ud ie nce du 27 J o û t 1 9 1 9 

Indélicatesse 

Joseph Balland, 34 ans, repasseur am- 

bulant, est condamné à 15 jours de prison 

et 25 francs d'amende pour avoir oublié de 

rendre une paire de ciseaux ni à 1 confie à 

fin de repassage. 

Vol clé 200 francs 

Deux billets de banque de 100 francs 

avaient disparu de l'armoire des époux 

Polvadeau, à Noirmoutier, Anne-Marie 

Rochois, 21 ans, inculpée de les se _ avoir 

détournés, nie les faits, malgré 1 

barges 

qui pèsent sur elle. Elle est condamnée à 

15. jours de prison. Plaidant : M, Paul 

Lecomte~ 

Outrages à Agent 

Louis-Constant Lefort, quilbutragea le 

garde forestier Dugast, est condamne à 

15 jours de prison et 16 francs d'amende. 

- Le même et sa femme ont outragé 

l'agent Pidoux. Lefort, qui fait défaut, est 

condamné à un mois de prison et 50 francs 

d'amende; sa femme à 8 jours de prison et 

50 francs d'amende, sursis en ce qui con- 

cerne la prison pour la femme Lefort. 

- Pour outrages à l'agent Plielippeair, 

Vrignaud (Sainuel), 51 ans, cultivateur à 

Saint-Hilaire-de-Talinont, se voit condam- 

lier à six jours (le prison (sursis) et 50 



Célina Guériteau, femme Ferret, i 

1111 

vendait son beurre au-dessus de la taxe, 

est condamnée à 125 francs d'amende. Païves_ 

Pour le même motif, Valentino 

deau, femme Guillon, est condamnée à 

200 francs d'amende; lvlaric Brochard, 

femme Hervé, de Sallertaine, Vrignand 

(Jean), 46 ans, (le Saint 1-lilaire-de-de- 

Riez, Besseau (François), 58 ans, de 

Niotre-Dame-cle-Itiez ; Coëtard u (Jean), 45 

ans, de Saint-Jeaii-(Ie-Monts, HBurgaud 

(Vital), 19,ans, de Soullang, G s~ ittonneau I 

(François), 56 ans, de Soulla 

~amy 

(Angèle), femme Guillet, 52 an%, de Saisit- 

Çjervais, tous à 100 francs d'amendé; Cou- 

thuis (Eléonore), femme Fradin, 61 ans 1 

rie Saint-Jean-de-Monts, Cailleteau (Clé- 

mentine), 24 ans (partie responsable), Pal- 

vadeau (Louis), Berthomé (Louis). 46 ans, 

de Saint-Jean-de-Monts, à 100 francs d'a- 

mende par défaut; Lliériteau (Cahots), de 

Sain L-alathiurin, 12!i francs d'amende. 

Exploits d'ivrogne 

Henri Le Marce, 19 ans, se trouvant 

pris de boisson, se mil en tète d'enlever 

(le terre titi cheval attelé à une voiture de 

louage. Le cheval se cilirst : un voyageur 

qui se trouvait dans la voiture, descendit 

précipitamment et se blessa grièvement. 

Le Marec est condamné, pa 

d6fau , a 

8 jours de prison r 

et '25 francs d'amende, 

Coups 

Au cours d'yànp discu"ion .1vlorisson 

(Alfred), 37 ans, charbonnier aux Sables, 

Q porté PWsieurs coups à Ilif. Blusseau, 

coiffeur, rue Basse, à La Chaume. Il est 

condamne ti'-25 francs d'amende. Plaidant: 

'.\I, Louis Lecomte. 

- Pour coup% réciproques 1 

Blandineau (Louis), 36 ans, et es ne '-'es 

(Jacques), 28 ans, clé Notre,-Dame-de- 

Monts, sont condamnés à 25 francs d'a- 

mende chacun. 

Pour môme délit, Morisson (Gas- 

pard), 44 ans, Dubois (Edouard), 19 ans, 

Guérin (Auguste), 19 ans, d'Olonne, sont 

Condamnés à 25 francs d'amende chacun. 

- Monfisserier (Célestin), 32 ans, de 

Grand'Landes, avait encombré Io passage 

conduisant à l'aire de Peaudeau, du même 

lieu ; sur les observations de celui-ci, 

Montassier lui porta Plusieurs coups d'ai- 

guillon : 25 franci d«aineiicie. Plaidant 

M' Paul Lecomte. 

- Thonin (Joseph), 37 ans, luiteur 

pour avoir porté des coups à M. Fréchi- 

neau, marchand forain, cours Dupont; 

1 

attrape 25 francs d'amende. 

G-rtiflé p2r Plusprisalesur ionirgigné, 

Vols 

Se promenant, Epaud (1klouaid), 50ans, 

d'Angles s'est empare d'une , blousé ap 

partenant-à M. Goichon, que ce dernier 

avait déposée sui, la barrière Il un champ. 

IU jours de prison et 50 francs d'amende. 

Plaidant : M' Louis Lecomte. 

- Pour le même délit, Gabarit (Jean), 

?16 ans, de Beauvoir- sur-Mer, 15 jours de 

prison, et Bari-eau (Victoire), femme Barreau, 

36 ans, de Landevicille, 3 mois. 

ETAT-CIVIL DES SABLES 

1). 3 au 1 0 sep lon bre 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Jean-Frauçois-Gal)riel Mongibeaux, 5, rue 

Natiùuale. 


I~eneilüaG, 28, rue de 

[1.1,,rt Uc.rg~s-Fcrnand Tessier, rue Daniel- 

Fricaud. 

PROMESSES DL' MARIAGES 

Adolphe Georges-Eugère 

patron, typographe, 

rue de la plage, et Alexandt-iiie-Vaierti,,~~. 

1 oui p Magnaud, sans profession, carrefour 

- à. Centre. 

Achilie-Léon-Georges Plaire, tailleur d'babils, 

23, nie des Traponnières, et Geneviève- 

Marguerite Dofer, employée de commerce, à 

Sous (Yonne). 

13ÉCÈS 

JLan-Logène Boissier, 43 ans, éclusier. 

-Rogatien.Eticharistel3oisard,31 ans, 

En' manuel 

sergent au 851, d'infanterie -le- 

époux de blai 

Coijutance-GIC,~nience Menu. Mort Pour la 

Frallec. (Acte transcrit). 

Xndré-(;harleg Métairies, 4 mois, 27, rue Na- 

tionale. 

Sertion de La Chaume 

NAISSANCES 

Jean Auguste Pentird, rue Haute, 56. 

Jean -Mau rict, - Michel -Fertiand Proux, place 

Anselaie-Maraud. 


Charles-Alphonse Prorsard, cultivateur, à Ld 

Chaume, et Zia Cliûplain, couturière, à bois, 

rue Ghamboyrdin, Il. 

DÊCÈS 

Bémi-Théol)uld Daviot, 58 ans, marin, êpo-~x 

ll'Elisabeth-Philon)ène Fradet, 14, ru~ de 

l'ormeau. 

REMERCIEMENTS 

'fi-ès touchés des grandes marques de 

sympathie qu'ils ont reçues 1ïour la fin 

tragique de leur fils B.AyhioiND, M. et 

BAPTANDIER prient les personnes amies 

et aussi inconnues qui les lerHt adressà- 

rent, de trouver ici l'assurance de leur 

sincère reconnaissance. 

Foirus le la "'eyrtaine 

Dimanche î4 septembre. - Ass. gag. ~ Ai- 

Y, 

Auzqy, Bournezeati, La Cailler', Chii, 

t'aei'g'o 

murette, civimp-st.père, CbaFnpagnc~-les. 

Marais, Ilermenault, Saitit-rtienne,-du-Boi.-,, Si- 

Ili laire-la- Forêt, Saint-ilsire-Champffillon, Le 

Tablier. 

Mont-Mercrire, Saint-[] ilaire-du-Talinont. 

Ass. igng. : Bois-de-Céné. 

Ild NIardi 16. -ch;~ize-le.Vicornte,jaudonnière, 

ouellamps. - Ms. 9:19. : Sairit-Ililaire de- 

liiez. 

Mercredi 17. - Les- Essarts, 

1,'Ifermen~ult 

(jGune~~ - ve, -lux), Saint-pier , r la -il U-Chens in . 

Jeudi 18. - Boissière-de-Montaigu(Ilolailles), 

Chapelle-Achard, Cominequiers, roiré-sur-Vic, 

Pouzauges. Stu_ 

Vendredt lû. - ste-('.Pmme-la-Plaine, 

tiermine 4jetities veaux), 

gus- 

Samedi 20. - Aprernont, Cliaiiip-St-Péie, 

La Garnache, StLint-Jean-de-Morits, Taissionst. 

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avoué, 2~, rue (lu Pislisis, D'IN Sables- 

~l«Oloiiii,,. 

e Il Me[J' 

Ill~PE,;D.%N'T DL' 

iiies 

SUCCESSION BÉNÉFICIAIRE 

Le MARDI 7 (sept) OCTOBRE mil 

neuf cent dix-neuf, à tr e ize heu r es , en 

l'audience des criées du tribunal civil de 

première instance (los Sables-d'Olonne, 

séant au Pula is-(Ic-Justice (le cetteville. 

Il sera procédé à la vente aux enchères 

ou plus offrant et dernier enchérisseur 

des immeubles ci-après désignés dépen 

datif. clé la succession bénéficiaire de Ma- 

dame MAHir BEYNELOUP, en son vivant 

propriétaire, veuve de Monsieur GUIL- 

LAUME ROBERT, d é c é d é e en son domicile 

eux Sa L)les-d'Olonne, rue clé 

Ville, numéro 43, le neuf juillet mil neuf 


1 

Vi l l e d es Sa bl e s -d' Ol o lin e 

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Une MAISON, dite Villa Retoiznai8- 

10, boulevard de Castelnau (ancien- 

Remuât boulevard de l'Est), et composée il d'un 

sous sol de deux pièces _O n , rez-de- 

chaussëe* de cinq pièces, nu rridor et 

cour dans laquelle est une buanderie. 

Mise à prix : Ne uf m i l le /p., ci. 9.000 

DEuxiiLME LOT 

LA VENDI-11 ICAINI; 

Une autre MAISON, sise rue (les 

i~ler(~iers, numéro 8, comprenant titi rezde-chaussée 

de deux ièces avec cour 

dans laquelle existe un fangar. 

Mise à prix : De ux m i l le Ir . , ci. 2.000 

Cette vente a lieu en exécution d'un 

gement du tribunal civil des Sables- 

j dffilonne en date du v~hgt-sept niai n'il 

neuf cent dix neuf, enregistré. 

Aux requête,- poursuite et diligence de 

Madame MADELEINE 

BEANELOUP sans 

profession, épouse assistée 

et 

autel'isé, 

r 

de Monsieur CHARLES GALLAIS, culti- 

valeur, avec qui-elle demeure à Saumr 

79, rue du Pressoir, et ledit Monsieur s 

GALLAIS 

pour assister _pt autoriser on 

épouse. 

La lifte dame GALLAIS, agissant en sa 

qualité d'héritière 

sous bénéfice d'inven- 

taire de sa sœur décêdêe sus-nommée, 

Madame MARIE 

ROBERT. 

BEYNELOUP, veuve 

Ayant Maître GERMAIN pour avoue 

Fait et rédigé aux Sablea-d'Olonne, le 

huit septembre, mil neuf cent dix-neuf Par 

l'avoué poursuivant soussigné. 

J. GERMAIN. 

toHs rf.nseignoments s'adresser à 

Pour 

Maître JULES 

GERMAIN, avoué, rédac- 

leur du cahier des charges, poursuivant 

la vente, on au G reffe du Tribunal des 

Sables-d'Olonne où a été déposé le cahier 


aeptarog Enre Ilistré 

aux Sables-d'Olonne, le huit 

re mil neuf cent dix-neuf, folio 60, . 

case 22. Reçu un franc quatre vingt-huit 



r 

Vente d'O Fonds de COMIUOICU 



notaire aux Sables- él'Olon ne, le dix-huit 

août mil neuf cent dix-neuf, Monsieur 

HENRI VIDY, Ilplâtrier, 

demeurant aux 

Sables-d'Olon 

a, a vendu à Monsieu 

VICTOR NEGRIER, demeurant aux Sa" 

bles-d'Olorsne, le Fonds de Commerce 

de Plâtrerie exploité 

auxSables- d'Olonne, rue de l'Aiicien-l-lôpitGI, nu- 

méro 8, ensemble tout Ie matériel en 

dépendant. 


être faites dans les dix jours de la 

seconde insertion et seront reçues aqx 

Sables-d'Olonne, en l'Etude de Maître 

MOREAU, notaire. 

Po u r p r e m iè re i n ser t io n . : 

MOREAU. 

Etude de Maître GERMAIN, avoué aux 

Sables-d'Olonne, 24, rue du Palai a . 

Juigemeiit (le Divorce, 

D'un jugement rendu -par défaut par le 

Tribunal civil des Sables-d'Olonne le 

vinguneufjanvier mil neuf cent dix-li 0 it, 

enregistré et signifié. 

Entre : Monsieur AmÉDÉ NASSIVET, 

hongreur, demeurant à Talmont, 

D'une part; 

Et : Madame CLAIRE CLAUTOUR, 

épouse de Monsieur NASSIVET, 

vec 

qui elle demeure de droit, mais résidant ai 

en fiit aux Sables-d'Olonne, 1, qua du 

Commerce, chez Madame BIOGÉ, 

Il appert 

D'autre part. 

Que le divorce a été prononcé, d'entre 

les dits époux NASSIVET-CLAUTOUR 

aux requête et profit dé mari. 

Pour extrait 

Signe : J. GERMAIN. 

Etrides de Maître B ON N I N , avoué-licon- 

cié aux Sables-d'Olonne et d~, Maître 

aux Sables- 

LAMOTTE, ex-notaire 

d'Olonne (suppléance de Mailre MOI- 

NARD). 

Sa is ir- 

Y LE-1, __1 

Suit CONVEI:SION DE 

Le VENDREDI 26 SEPTEMBRE 

mil Dent cent dix-neuf, à de ux he ures, en 

l'Etude de Maître LAMOTTE, par la Mi- 

niqtère de Maître MOINARD. 

Vi ll e d es Sa b l e s - d 'Ol o n n e 

Une PROPRIÉTÉ, dite la Maison- 

n e t le-de s-Fleui-s, située route (le l'Abatt-i, 

et chemin de Ceinture, comprenant vastes 

bâtiments et nombreuses servitudes, 

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Le tout d'une contennnce de trois liée- 

tares quHstorze ares quatre-vingts centia- 

res environ. 

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ments depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour wottre leurs verso- 

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laAhaimenient part de toute,: les dates. Il se continue 

indéfiniment, saut avis contraire, 

l e t t r e s n o n affran ch i e s s o n t refu s é es 

-.2°•(-1(.9eliugse 3. -44 , 

UT.e, >N'ONU 

des Ports Maritimes 

On sait qu'un projet de loi a été 

déposé par le Gouvernement pour 

organiser l'autonomie des ports ma- 

ritimes de commerce. 

Le rapporteur de ce projet, M. Cr6- 

lard, vient de déposer son travail sur 

le Bureau de la Chambre ; il conclut 

à l'adoption du projet tel que la Commission 

des Travaux Publics devant 

laquelle il avait été renvoyé, l'a-revisé. 

Il s'agit de décentraliser l'administration 

des ports maritimes et de ré- 

duire les formalités pour l'exécution 

des travaux nécessaires. Du reste, 

un pas a déjà été fait dans cette voie 

par l'arrêté du 23 février 1919, modifié 

par celui du 14 avril relatif à la décntralisation 

et à l'industrialisation des 

services des ports maritimes de commerce, 

ces arrêtés permettent en effet 

à nos ports de bénéficier de toutes les 

facilités Compatibles avec la nécessité 

de l'intervention législative. 

C'est ainsi que les -ingénieurs en 

chef des ports maritimes sont maintenant 

habilités à trancher toute une 

série de questions dont la décision 

appartenait précédemment au Ministre 

des Travaux Publics ; un Comité 

consultatif de neuf membres est ins- 

titué, à cet effet, auprès de lui et 

composé en partie de membres de la 

Chambre de Commerce. 

Des facilités nouvelles sont accor- 

dées également aux ingénieurs en 

chef des ports pour la passation des 

marchés. 

D'autre part, afin de rapprocher le 

plus possible la gestion d'un port 

maritime de commerce de celle d'un 

établissement industriel et pour faci- 

liter l'appréciation du rendement obtenu 

par chacun de nos établissements 

maritimes, l'arrêté du 23 février 1919 

a prévu qu'il serait établi chaque 

année par le Comité consultatif, dont 

il vient d'être parlé, un projet de 

budget faisant état en principe de 

toutes les recettes et dépenses dont 

auraient à bénéficier ou que devraient 

supporter les ports s'ils étaient_ autonomes. 

La lecture de ce budget d'ordre 

a ainsi pour but de mettre en évidence 

le produit net de l'exploitation du port 

ou le déficit restant à combler comme 

conséquence des insuffisances de l'ex- 

ploitation. 

C'est ainsi que l'arrêté du 23 février 

1919 a préparé les voies au projet de 

loi qui institue l'autonomie des ports 

de commerce. 

Ce projet .comprend deux parties 

d'une part, il vise l'établissement dans 

les ports maritimes de commerce du 

régime dit de l'autonomie et, d'autre 

part,,il vise la simplification des for- 

malités préalables à l'exécution des 

travaux dans tous les ports, qu'ils 

soient ou non soumis au régime de 

l'autonomie. 

• L'administration du port sera con- 

fiée à un organisme local par un 

décret qui déterminera la circonscription 

du port et réglera les dispo- 

sitions que nécessite la substitution 

du nouveau régime à l'ancien. Il est 

à remarquer que la circonscription 

du port pourra comprendre, outre le 

port principal, un certain nombre de 

ports secondaires. 

Par la publication du décret, le 

port se trouve investi de la personnalité 

civile et soumis aux règles géné- 

rales qui régissent la gestion des 

deniers publics. 

Le Conseil d'administration com- 

prendra: d'ailleurs des .représentants 

de la Chambre de Commerce, du 

Conseil municipal, des réseaux de 

chemin de fer aboutissant au péri, 

de l'Administration des finances et 

des ouvriers du port, ainsi que des 

membres choisis parmi les principaux- 

usagers du port, industriels, com- 

merçants, agriculteurs, armateurs, etc. 

Au-dessus du Conseil se trouve un 

Directeur nommé par décret sur une 

liste de présentation de trois candidats 

Les „Affaires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e v o ir es t d e l es c on naî tre e t d 'y pren dre par t e t n o tr e In t érê t n o u s l e c omm an d e imp éri e usem en t 

Opyrn e de Com -fiés itéinddiea in s de l'A rpondissemen t des 

Ce .Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. - il insère gratuitementr,- par extrait, les Affiches 


PUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


désignés par le Conseil d'administration. 

Ce Conseil statue définitivement 

sur tout ce qui concerne les travaux, 

l'outillage et l'exploitation du port, 

sauf sur les projets de travaux qui 

entraînent des transformations ou des 

modifications essentielles dans les 

F ouvrages ou accès du port ou qui 

sont effectués avec le concours finan- 

cier de l'Etat en raison de leur importance. 

Et nous avorta dit que le 

projet dont il s'agit apporte une amé- 

lioration sensible à la procédure destinée 

à provoquer l'autorisation d'exécuter_ 

ces giands travaux. 

Le, Conseil prend naturellement les 

mesures nécessaires pour la création 

des ressources destinées à couvrir les 

charges qui lui incombent et qui 

comprennent l'administration, l'entre- 

tien, l'exploitation et les améliorations 

du port. 

Les ressources ordinaires du port 

sont : les prbduits des droits de quai, 

des péages locaux, des centimes ad- 

ditionnels régülièrement autorisés, 

dés taxes, redevances de toute nature, 

produits du domaine public et de 

l'exploitation de l'outillage public di- 

rectement administré ou affermé par 

le port, etc. 

pe plus, il disposera de ressources 

extraordinaires telles que subsides de 

l'Etat, du département, des communes, 

des Chambres de Commerce, des 

groupements économiques, etc., toutes 

les fois qu'il s'agira de travaux d'amélioration 

et d'extension du port et de 

ses accès, etc. 

Un budget sera établi et soumis, 

avant le 1e` août de chaque année, à 

l'approbation du Ministre des Travaux 

Publics, Transports et Marine Mar- 

Chaude, et du Ministre du Commerce 

et de l'Industrie. 

Tel sera le « gouvernement » de 

nos ports de commerce, de ceux qui 

réclameront leur autonomie, en raison 

des avantages et de la prospérité 

qu'ils en attendent. 

JACQUES ROZIÈRES. 

La Sema in e 31a) ,i t ime 

' Quelques années avant la guerre, 

la Ligue Ma r i t im e França ise avait, 

comme aujourd'hui, organisé une 

« grande semaine o maritime ; il y 

avait eu également une journée sabiaise 

et la Ville des Sables y participant 

offic ie l lemen t , avait reçu des 

notabilités maritimes, au nombre desquelles 

M. Baudin, ancien ministre, 

président de la L igue Ma r i t ime Fran - 

ça is e . 

Les visites avaient été rendues sur 

un croiseur, escorté de plusieurs 

petites unités navales. Il faut épeire 

que depuis cette époque notre rade 

subit une crise d'eau, puisque ayant 

vu jadis les cuirassés Répub liq ue, 

Jea nn e -d'A rc , Ern es t-Rena n , etc., 

elle n'a pu abriter dimanche les canonnières 

Impé tueuse et V a leureus e 

« en raison de leur tirant d'eau ». 

C'est notre confrère, organisateur de 

la fête, qui nous le déclare. Les 

malheureuses canonnières ont dû rester 

sur le p la tea u de ro ch es ( ! ) du 

phare des Barges, et notre rade 

n'avait l'honneur de recevoir - très 

fortuitement du reste - que la baliseur 

des Ponts et Chaussées du port 

de La Rochelle. 

Voilà pour la journée maritime !... 

Les diverses fêtes organisées par la 

Municipalité, l'Administration de la 

Marine ou les Sociétés sportives obtinrent 

cependant un succès mérité. 

La Course Cycliste 

Le Vé lo ce- C lu b Sa b la is, de concert avec 

la Municipalité, avait pris toutes les me- 

sures utiles pour faciliter l'arrivée des 

concurrents. Des barrages avaient été 

établis avenue de la Gare, derrière les- 

quels se pressait un nombreux public qui 

n'a pas ménagé ses applaudissements aux 

vainqueurs de la course Nantes-Les Sables. 

Voici l'ordre d'arrivée : 

Catégorie A. - 1" Brohan, en 3 h. 41'; 

e Leroux, en 3 h. 42' 20" ; 3° Gnaudé, 

en 3 h. 42' 20" 1/5'; Laville, en 3 h. 57'; 

5° Heurlin, en 4 h. 22'. 

Catégorie B. - 1" 1/ecce, en 3 la 57' 2"; 

Caradec, en 3 h. 57' 3"; 3' de Corte, en 

Sarnoi 20 Septembre Ji.) 

3 h. 57' 20"; Arduin, en 4 h. 14' (l'uni- 

jambiste); 5° Juan Antonio, en 4 h. 14' 35"; 

Jacquemin, en (e h. 22' 30"; 7° Violin, en 

4 h. 23' 30". 

Nous devons adresser des remercie- 

ments aux donateurs sablais, parmi lesquels 

le Véloce-Club Sablais, 150 fr.; la 

Ville des Sables, 150 fr.; M. Hugueny, 

Pierrot Gourmand, 50 fr.; la Société Géné- 

rale, 20 fr.; M. Chauveau, Hôtel Termi- 

nus, 10 fr.; Anonyme, 10 fr.; M. Eyriaud, 

mécanicien, 5 fr. 

La Fète du Sable 

Pendant ce temps, architectes,sculpteurs 

et modeleurs- en herbe s'escrimaient à re- 

muer le sable fin de la Plage pour édifier 

des chefs-d'oeuvre. Nombreux étaient les 

concurrents et certains d'entre eux ont 

produit réellement de jolies choses. Voici 

les noms des artistes et lauréats primés : 

1" Catégorie (au- dessus de 15 ans). - 

la' prix, M' Marie-Louise Weber, Salomé ; 

2°, Ma°, Louise Lompret, Cheval du Maré- 

chal' Foch ; 3°, M'' Yvonne Boucherie, 

Buste de la République ; 4', M' Suzanne 

Gibert, Maréchal Foch ; 5°, M. Maivelle, 

Cénotaphe (monument aux morts); 6°, M" 

Lucienne Scordel, Iris ; 7°, al."° Alice Bois- 

son, Arabe en rhamadan ; 8°, MM. Vri- 

gnaud et Soupault, Le Sphinx d'Égypte; 

9°, Mu° Jeanne Petitjean, Bacchante ; 10°, 

M. Auguste Rineau, Trois -mâts en pleine 

mer ; 11°, M" Yvonne Prot, Espagnole ; 

12°, Ma"' Mange et Dhomrde, Paysage 

Suisse et Mont-Blanc ; 13°, M"°° Lamaure, 

Bridonneau, David et Gallet, Arc de 

Triomphe de l'Etoite ; 14°, Ma° Caillault, 

Monument pour les Morts ; 15°, M" Made- 

leine Vanden, Tortue ; 16°, M. Canon, 

M. Clemenceau en voyage. 

2° Catégorie (de 11 à 15 ans). 1" prix, 

Marthe Robin, un homard; 2°, Narcisse 

Boisson, un Homard ; 3°, Edouard Clerc, 

un Sous-Marin ; 4°, Firmin Siée, un Ho- 

mard ; 5°, Sahel' et Arnaud, une Croix de 

Guerre; 6°, Louise Poirou, une Margue- 

rite ; 7°, Scordel, Chatillon et Darnault, 

un Homard; 8°, Yvonne Olagnier, un 

Homard ; 9°, Marot et l'amen, un ho- 

mard; 10°, Julot et Dudit, un Homard ; IP, 

Durandet, un Homard ; 12°, MarcekViol- 

leau, Tour d'Arundel ; 13", Guittonneau, 

un Homard ; 14°, Jivanowitch, un Ho- 

mard ; 15°, Marcel Grelier, un Chat. 

Catégorie (au-dessous de 11 ans). - 

1'- prix, Bérthomeau, Le Coq de la Vic- 

toire; 2°, Marcel Mary, Funiculaire ; 3", 

Nelly Rivière, Bouille et Arrivet, Pa- 

pillon; 4a, Eusèbe Scordel, une Raquette 

et ses Balles ; 5°, Boutade, Chêne et Au- 

bert, un Bateau ; 6°, Suzanne Merou, 

L'Allemagne vaincue; 7', Petitjean, Alsa- 

cienne ;' 8°, Gremont, Girard, Picard, Hé- 

riaud, un Coin du Fort de Vaux ; 9°, Hu- 

gueny, Colornier et Haillon, Jockey ; 10°, 

Olagnier et Leyguer, un Chien couché ; 

11°, Odette Vergaud, un Serpent ; 12, Pau- 

lette Merou, La Victoire ; 13°, Tillay, Bach, 

Tilloy et Belloy, Phare; 14a Yvonne Bi- 

reau, Croix pour les Morts; 15°, Bernard 

et Gros, une Halle; 16°, Von_ Haffel, un 

Château-Fort ; 17°, Veiler et Miolamel, 

une roue ; 18', André, Jean, Elise, un 

Arc de Triomphe ; 19°, Devorsine et Ju- 

lien, Drapeau Français ; 20°, Jacqueline 

Gros, un Homard ; 21°, Colette et Simone 

Thomson, un Aéro; 22°, Camille Bernard, 

un Aéro ; 23', Roland Motmeau, un Pet de 

Fleurs. 

'Les Grandes Régates 

L'Administration de la Marine, de son 

côté, avait organisé des régates pour ba- 

teaux de pêche qui furent disputées en 

rade. 

Dans la 1" course pour bateaux pontés, 

une contestation s'étant élevée entre -con- 

currents, les prix n'ont pas été distribués. 

2° Course : A la Voile (guidon jaune). - 

1. A ndré-A ga the, Lailrec, Sables ; 2. Santo 

s-D umo n t , Robin, Sables ; 3. M ir a b e a u, 

Hervouet ; 4. Va -do uc eme n t . 

3° Course : Petits canots. - 1. Mori- 

ceau, Sables ; 2. Nauleau, Chaume ; 3. 

Berthomé, Sables ; 4. Lorit, Chaume ; 

5. Vrignanca Sables. 

Concours de Natation 

Le concours de natation qui avait lieu 

dans l'avant -port sous la direction de MM. 

Lavoquer (starter), Ménage (commissaire) 

et Chemalé, de Tours (juge à l'arrivée), a 

permis d'apprécier la performance de cer- 

tains nageurs. En voici les résultats : 

1" Course : 200 mètres, 12 partants. - 

1" Pagot, 2' Néaume, 3° Gambin, M" 

Myra Dieutegard ; 5° Hervouet. 

2° Course : 800 mètres, 9 partants. - 

1°° Mu° Myra Dieutegard ; 2° Pagot ; 3 IIer- 

vouet, 4' Jean Martin, 5^ M"° Germaine 

Sangline. 

150 francs de prix ont été distribués 

ainsi que trois médailles offertes par M. le 

Ministre de la Guerre. Celles-ci ont été 

9 

Cilieesr..119.1.1117fasalleerweeddiMeirtera114.1117.3.7e1 

RÉDACTEUR-GÉRANT V t lère M A. T II 

Place de la labelle 

remises par M. le capitaine Constant, à 

M' Myra Dieutegard, MM. Pagot et Her- 

vouet: En outre, une médaille offerte par 

M. Dubisson, président du Spor t-Na u- 

t iq u e Sa b la is a été remise à M"" Germaine 

Sangline. 

Brevet de Nageur classé 

Les épreuves du concours pour l'obtention 

du brevet de nageur classé ont eu 

lieu dimanche, sous la direction de M. le 

capitaine Constant, chef du Centre d'Ins- 

truction physique de La Roche. 

Ont pris part à ces épreuves : Collet 

(Auguste), Vinet (Eugène), Barreteau 

(MarceDet a celles facultatives duC.P. S .al 

Denis (Pierre), Lehuédé (André). 

Courses du Sport-Nautique Sablais 

Les régates pour amateurs du Spo r t- 

Na u t iq u e Sa b la is, qui se sont disputées 

Paprês-midi en racle ont donné les résul- 

tats suivants : 

1" prix, 30 fr. et une médaille d'argent, 

Ma lg ré- To u t, à M. Léon Robin ; 2° prix, 

20 fr. et un buste, Esp ado n, à M. Henri 

Borgnet; 3° prix, 17 fr. et un stéréoscope, 

San s -A rrê t , à M. Alphonse Pitre ; 4° prix, 

15 fr. et un tableau, Masco t te; à M. Char- 

les Gandouin ; 5° prix, 10 fr. et une mé- 

daille de bronze, Fé l ix, à M. Sage; 6° prix, 

8 fr. et une lampe, B . -B. , à M. Oger. 

zi:Aisseent dos Sabies-d'Oonne 

I,ea Salis! ere 


(Ancienne "etni nec 

Samedi 20 septembre 1 1 1 26 

Dinnmcin• 21 1 49 2 8 

LUS.dI 22 2,28 2 40 

ta - 3 3 3 20. 

24 3 35 3 Cl 

4 5 4 20 

Vendredi 26 - • 4 35 4 49 

25 sept., L 4 h. 5 mat. -- 95 

Consommation du Sucre 

Les tickets de sucre du mois d'août se- 

ront admis, pour le reapprovisionnement, 

jusqu'au 1" octobre. 



-des .mobilisés. aura lieu au Foyer du 

So l da t, rue des Jardins, les jours ci-après 

désignés : 

Le lundi 22 septembre, de 8 la 1/2 à 11 h. 

des Ir" 1 à 400 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

à 1.200; 

Le mardi 23 septembre, de 8 b. 1/2 à 11 h. 

de 1.201 à 1.600 et dé 1 h. 1/2 à 4 h. de 

1.601 a 2.200; 

Le vendredi 26 septembre, de 8 h. 1/2 à 

11 h. de 2.201 à 2.600 et de 1 lia 1/2 à 4 h. 

de 2.601 à la fin. 

Le vendredi 3 octobre, de 1 h. 1/2 à 4 h. 

pour les retardataires. 

L es a l lo c a ta ires se ro n t payés e n s u iv a n t 

le n uméro d 'ordre de le ur cert ifica t d 'ad- 

m iss io n . Il ne se ra efec tué au c u n p a iemen t 

e n de ho rs deS jo urs c i- dessus fixés . 

Un Donateur 


M. Fangard, la somme de 25 francs au 


Nos sincères remerciements au donateur. 

Les Prix Normaux des Denrées 

L ' Offic ie l vient de publier le tableau des 

prix normaux pratiqués dans les départe- 

ments du 23 août au 1• septembre. 

Alors qu'en Vendée le prix du beurre 

au détail était fixé à 10 francs le kilo, l'Al- 

lier le tarifait 5 francs ; la Creuse, le Can- 

tal, la Sarthe et l'Ille-et-Vilaine, 7 francs ; 

la Manche et la Mayenne 7 fr. 50; dans six 

départements, 8 francs ; il variait entre 8 

et 9 fr . 50 dans douze autres départements; 

dans l'Aude, il atteignait 15 fr. ; enfin le 

prix moyen des 87 départements était de 

9 fr. 209. Gomme on le voit, en Vendée, département 

essentiellement agricole, nous 

payons le beurre, au-dessus du prix 

moyen. 

Voyons maintenant la pomme de terre 

chaire blanche : la Manche la cote 0.25 le 

kilo ; la Corrèze et la Somme, 0.30 ; la 

Creuse, Mayenne, Morbihan, Hautes-Py- 

rénées, Seine-et-Marne, Haute-Vienne, 

0.35. Le prix moyen pour les 27 départe- 

ments est de 0.431, alors qu'en Vendée on 

payait 0.80, p r ix m a x imum de to u te la 

Fra nce avec le département de l'Ain. 

Lavoir Public . 

L'adjudication de la ferme du lavoir_ 

public de la rue de la 'Samaritaine, pour 

Sab les -d'Olonne 

imprimées par 

une durée de 3, 6 ou 9 années, à courir du 

1" janvier 1920, aura lieu le dimanche 

12 octobre, à 13 heures, salle de l'Hôtel- 

de-Ville. 

La mise à prix est fixée par an, à la 

somme de 150 francs. 

Las Inscrits Maritimes 

Le Ministre de la Marine télégraphie 

que les Inscrits maritimes levés après 

avoir été ajournés, doivent être considérés 

comme ayant terminé le service obliga- 

toire, au bout de _ cinq années comptées 

depuis la date de leur ajournement. 

Avis aux'Réiugiés 

En présence des inconvénients résultant 

de l'afflux de réfugiés qui réintègrent sans 

autorisation leurs communes (l'origine, le 

préfet de la Vendée rappelle aux réfugies 

que leur retour définitif dans leurs com- 

munes d'origine ne peut être accordé qu'a- 

près enquête et autorisation du préfet du 

département destinataire. 

Les réfugiés qui reviennent dans les ré- 

gions libérées sans être munis de cette au- 

torisation s'exposent au danger de refou- 

lement. 

Havre de La Gâchère 

L'adjudication pour la réparation de 

l'épi de la rive droite du havre de La 

Gâcher° aura lieu à la Mairie d'Olonne le 

lundi 6 octobre, 4 14 heures. 

Les travaux s'élèvent à 15.026 francs, le 

cautionnement provisoire est fixé à 250 fr. 

et le cautionnement définitif à 500 francs. 

Les pièces du projet seront communi- 

quées à la Mairie d'Olonne et dans les 

bureaux de M. l'Ingénieur ordinaire du 

service maritime, quaiDingler, aux Sables- 

d'Olonne. 

Tramways de la Vendée 

A dater du 20 septembre, le deuxième 

train montant et descendant est rétabli 

sur la ligne de tramway des Sables à 

Champ-Saint-Père. 

C'est ainsi que nous aurons un départ 

des Sables à 7 heures matin ; arrivée au 

Champ-Saint-Père à 9 h. 28; le train de 

16 h. 55 sera maintenu jusqu'au 30 sep- 

tembre; à cette date, il partira à 15 h. 50. 

L'arrivée aux Sables aura lieu à 12 h. 28 

et à 18 h. 18. Cette amélioration permettra 

aux Sablais d'effectuer le voyage de Tal- 

mont ou Champ-Saint-Père clans la même_ 

journée ; les voyageurs de .provenance 

cl'Avrille et en deçà auront aux Sables la 

correspondance du train de Paris. 

Les Valeurs déclarées 

A partir du 13 septembre 1919, la décla- 

ration des valeurs insérées, soit dans les . 

lettres, soit dans les boites expédiées par 

la poste, sera autorisée jusqu'à concur- 

rence du montant total de ces valeurs. 

Les lettres et les boîtes chargées_ sup- 

porteront, en sus de la taxe d'affranchis- 

sement applicable aux lettres ordinaires 

et du droit fixe de 25 centimes spécial aux 

lettrés recommandées, un droit d'assu- 

rance de 20 centimes pour les premiers 

1.000 francs de valeur déclarée avec aug- 

mentation de 10 centimes par 1.000 francs 

ou fraction de 1.000 francs excédent. 

Les documents dépourvus de valeur 

intrinsèque (titres hypothécaires, traites 

ou autres documents analogues, plans, 

devis, contrats, etc...) expédiés par la 

poste, pourront faire l'objet d'une décla- 

ration de valeur correspondant aux frais 

de remplacement des dits documents et 

limitée au maximum de 1.000 francs. 

Ces envois seront assimilés aux lettres 

renfermant des valeurs déclarées, quant 

aux formalités relatives au dépôt et à la 

remise au destinataire, ils circuleront sous 

le titre de a valeurs déclarées ». 

Les Chèques Postaux 

Une loi récente vient d'apporter des 

améliorations importantes dans le service 

des comptes courants et chèques postaux. 

Les titulaires de comptes courants pos- 

taux ont actuellement la faculté de tirer 

des chèques au porteur et de les remettre 

de la main à la main à leurs créanciers ; 

ceux-ci pourront à leur tour les passer à 

des tiers pendant la durée de leur validité 

fixée à 10 jours. 

Les derniers porteurs obtiendront le 

paiement de ces chèques à, vue, au bureau 

de chèque détenteur du compte courant 

du tireur. Lorsqu'ils ne voudront ou ne 

pourront pas se rendre à ce bureau, il 

leur suffira, après avoir inscrit au verso 

des titres leur nom et leur adresse, de les 

envoyer audit bureau de chèques, qui leur 

en fera parvenir le montant à domicile. 

Les chèques ,au porteur seront émis par 

les titulaires au moyen des formules ex- 

LOUA, 

N ' i . S 4S 

Ce Journal parait le Vcridrbdi 

AYEC LA DATE DU LENDE)dAll 


Adresser tout ce qui concerne las Abonnements, 

Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOUIWAU4, 

imprimeur de la Vendée Républ i caind , Place do 

Libo•tà. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . la l ign e 0 fr. 375 

Judiciaires -a 0 fr. 375 

Réclamas - 0 fr. 50 

TULAGE DU JOURNAL : 

On traite à forfait yr les Annonces on continus 

'11:7.à1.6p.iik.ek ce 


doi t ê tre adress é à M. Val ère MA TH. „ Reda c t e ur-Géran t 


traites de leur carnet de chèques de paie- 

ment (modèle n° 1431). Il leur suffira d'ins- 

crire la mention «au porteur », au recto 

du chèque et d'en laisser le verso entière- 

ment en blanc. 

Crédit Agricole et Démobilisés 

Au moment où se poursuit rapidement 

la démobilisation de nos jeunes classes, il 

nous semble intéressant de faire con- 

naître aux jeunes gens qui sont -chaque 

jour rendus à la terre, que le Crédit Agri- 

cole, institution easentiellernent inutua - 

liste, s'est préoccupé de les aider à se 

faire une situation et à se constituer un 

petit bien de famille. 

C'est dans ce but que la Caisse régio- 

nale de la Vendée vient de décider qüe 

les 'prêts d'argent consentis à d'anciens 

mobilises, soit pour acheter du bétail ou 

des instruments agricoles, soit encore 

pour faire l'acquisition de petites proprié- 

tés rurales, bénéficieraient d'un taux de 

faveur inférieur de 0 fr. 50 °I_ au taux 

d'intéret exigé ales emprunteurs ordinaires. 

Les intéressés pourront obtenir tous 

éclairckesernents qui leur seront nécessaires 

en s'adressant au siège social de la 

Caisse régionale de Cré,fitAgricole mutuel 

de la Vendée, 2 b is, place d'Armes, à La 

Roche-sur-Yon. 

Appel au Personnel civil Secrétaire 

La démobilisation réduit le personnel 

secrétaire militaire dans de très fortes 

proportions. 

Dans le but de remédier à cet état de 

choses, et d'activer les opérations rela- 

tives au paiement des primes de démobia 

lisation et des diverses allocations, le 

général commandant le 11° corps d'armée 

fait appel au personnel civil (masculin et 

féminin) susceptible de remplir les divers 

emplois de secrétaire 

Il rappelle par ailleurs que ce personnel 

doit avoir subi l'examen prévu, sauf pour 

les candidats pourvus du diplôme de l'en- 

seignement supérieur ou secondaire, soit 

du brevet supérieur de l'enseignement 

primaire. 

Les bureaux de recrutement sont qualia- 

fiés pour recevoir les demandes d'emploi 

des intéressés qui, -d'autre part, peuvent 

être embauchés directement par les chefs 

de corps ou de service. 

Le relèvement du tarif des salaires est 

en instance près du Ministre de la Guerre 

et sera décidé prochainement. 

Association des Mutilés 

Une réunion générale aura lieu à la 

Mairie des Sables-d'Olonne, le dimanche 

SI septembre, à 9 h 1/2 du matin. 

Un Cadavre 

Le bateau de pêche E to i le-du-21Ia t in , 

de La Chaume, rencontrait lundi eu nier, 

à trois milles dans le S.-0. des Sables, le 

cadavre en décomposition d'une femme 

paraissant encore jeune. Transporté à la 

morgue, elle a été inhumée au cimetière 


La noyée avait dû séjourner en mer au 

moins un mois ; elle portait une allianct 

en or, était vêtue d'un. cdrsage de toile 

légère, et était chaussée d'espadrilles. 



Pour outrages, rebellion et voies de fait 

à agent contre Vaillant (Clémence), 27 ans, 

fille soumise, qui a été écrouée. 

Pour excès de vitesse et défaut de toute 

lumière à son camion automobile, contre 

le chauffeur Moder, 28 ans, de Nantes. 


De nombreux objets ont été trouvés par 



M' Arrivé, 33, rue du Centre, une 

bourse en argent ; M. Chevalleau, instituteur 

à Aprernont, un bracelet en or ; M' 

Arnaud, 4, rue du Rabot, une certaine 

somme en billets; M. Barrait, le, rue 

Jeanne-d'Arc, une fourrure; Ma• Gesse, 

14, rue du Port, un collier avec:pendentif; 

M. de Claabot, 20, rue du Moulin, une 

broche en or avec pierre rubis ; M. Clet, 

36, rue du Centre, une Croix de guerre; 

M. Lorieau, agent de police, une boucle 

d'oreille en or ; M. Gédéon Boré, 80, rue 

Nationale, deux billets de banque; M. 

Smolski, architecte, Un billet de banque. 


Tous les J e udis et Sam ed is soirs, BALS 

DE SABLAISES à 8 heures 1/2. 

Praticien-Vétérinaire 

SÉIIA-YHIN BUTON Fils, praticiers-veiérinaire, 

10, rue de l'Estacade, près l'usine 

électrique, aux Sables- d'Olonne. Consultations 

tous les jours de midi à 2 heures. 

Soins à tous les animaux,

La Journée des Régions dévastées 

La vente des insignes durant la journée 

(le dimanche a été fructueuse. Le dévoué 

M. Delvaut, premier adjoint, a dêià 

encaissé 550 francs et deux vendeuses 

n'ont pas encore rendu leurs comptes. 

Merci aux généreux donateurs et aux 

cil armantes vendeuses. 

HORTICULTEUR 

M. J. VALLÉE, Horticulteur, prévient 

le Public, qu'à la daté du 1" Oc to b re 1 9 1 9 , 

il prend à son compté la Maison L' 

HARDY, 59, route de Nantes. 

Préveil d'Olonne. - Pour la liremière 

fois depuis la fin des hostilités le 

prévoit ennuel d'Olonne aura lieu le. fin'snobs 

9.1 septembre courant. Voici le 

programme des réjouissances 

A 3 he u res . - Courses cri sacs el ci) 

brouettes, j(~,ux de la poète, de la crnelie. 

Concours de grimaces pour les enfants de 

6 'à 13 ans. Nombreux prix. - Athractisons 

foraines. 

D e 4 à 7 70 ures . - Bal populaire dans 

la grande salle de la Mairie. Prix d'entrée: 

0 fr. 50 par personne pour couvi ir les frais 

de la fête. 

, 

A 8 h . 1 12 . - Brillante retraite aux 

flambeaux avec le concours de la Batterie 

olonnaise, comprenant 12 clairons et loinbours 

; char d'artifice. Itinéraire de, la 

retraite, rassemblement et départ rue de 

la Poste, rue de la Forêt, rue clos Sables, 

la Mairie (halte et sonneries diverses), rue 

Eugène Nauleau, rue de là Forêt, place de 

la Bascule (halte ri sonneries diverses~, 

rue des Anciens Maires, rue des Sables, 

Quatre-Chemins (halte, sonneries, dislocation). 

A 9 h . 1 12 . - Reprise du bal populaire 

salle de la Mairie. Entrée : 0 fr. 25. 

Pendant la durée de la fête, vente du 

casque du poilu. Myl. les étrangers recevirant, 

de la population olonnaise, le plus 

bienveillant accueil ; ils pourront goûter 

ce délicieux vin blanc nouveau qu'ils trouveront 

dans toutes les buvettes. 

Bois de Chauffage. - Samedi 

dernier, en la salle clos audiences de IL, 1 

cent- d'assises, à La Roche-sur-Yon, i a 

été procédé à l'adjudication des coupes ci o 

]lois sises dans la forêt d'Olonne. 

L'article 6 du collier des charges a Cité 

adjugé à M. Valère Mathé, maire, président 

de la Coopérative de consommation 

familiale, pour la somme de 7.500 traites. 

Ce lot - le plus important - qui coinprend 

1.397 pins maritimes, pourra produire 

2.000 fagots et 122 stères de bois de 

chauffage plus 155 mètres cubes de bois 

de service et sera«réparti entre tous les 

membres de la Coopérative qui en feront 

f la demande. 

Voilà donc du chauffage assuré aux 

ménages les plus modestes pour cet hiver. 

Ajoutons qu'une scierie mécanique ira 

s'installer sur le bord de la s forêt, ce 

qui permettra aux acheteur de is lie de 

service de faire scier leurs arbres laits 

les conditions les plus avantageuses. 

Le Bureau de la Coopérative se réuni . 

ra 

incessamment pour régler les conditions 

d'exploitation de la coupe adjugée. 

- Mort subite. - Mardi dernier, 

16 septembre courant, M. Jean-Baptiste 

Barrêteau, 63 ans, cultivateur, rue de la 

Paix, est décédé subitement vers 17 floures, 

en soir domicile, en revenant de soir 

travail. Sa mort serait due à une -congas- 

lion cérébrale. 

- Répétition. - Saniedi 20 courant, 

à 20 h. 1/2, réunion des tambours et clairons, 

salle de la Maitic, pour la répétili, 011 

de la retraite au. flambeaux du 21. 

- État-divil (du 3 au 17 septembre). 

- Pu b l ic c i to ns de Ma r ia g es . - Charles- 

Raymond Julien Buteau, cultivateur à 

Gallon, et Lucien ne-Ilenriette-Esther Ilillairet, 

cultivatrice, à L'Orgeassière. _ 

Auguste-Lcon Guilbaud, ' cultivateur à 

Grandcha p, et EugérIie-Augustine-Fi-aiiçoise 

Chandenier, M cultivatrice à Oloillie. 

~%aÎnt-Gîlàes-sîql.-Vie 

Découverte d'une pierre à bassin. 

- M. le D' 2N tercet Baudouin, inspecteur 

des Monuments préhistoriques de la ~~cndée, 

vient de découvrir à la I ! o n l l l' ' 

pie elle 

en Saint-Gilles--sur-vie, une la 1 l'ru 

bassin », (lui malheureusement, a été au'-' 

trefois brisée par nu coup do illine. 

CR bloc, appelé par les paysans Pierre 

du D ia b le , présente sensément u péril- 

preinte de la Tête du Diable ». Or cette 

empreinte n'est autre chose qu'un La Sa 

creusé dans le giès par les hommes pré- 

&istoriques. Il est probable que cette 

pierre avant (]'être cassée correspondait à 

un menhir. 

Pas loin de là cistiit d'ailleurs de, 

lieux dits qui indiquent l'existence Un- 

cienne d'autres mégalithes, aujourd'hui 

disparus. Antérieurement, le Délire savant 

avait retrouve dans cette commune le 

menhir de la Croi--I,-Cliativiteau. 

lirfibunal cofforiiollile'! des sables 

A ud i en c ,? do Mercred i 1 0 Sep tem b re 1 9 1 9 

Hausse illicite 

Une bande d'indélicates vondenses du 

marché des Sables délitent à la barre, 

pour vente de denrées au-dessus de la taxe. 

Pour avoir vekidü'du beurre au prix de 

6 Ir. 25 des le demi-kilogr., 

Charmeur (Zoé), 

50 ails, 

Sables et Gai-nier (Jeanne), 

femme Rabillier, 30 ai,,,, d'Olonne, récol- 

tent 100 francs d'amende. 

Pour Vente de pommes de terre à un 

prix illicite 

Chevrier (Marie), femme Cite- 

Vrier, 119 ait ' s, Sain t-I 1 ila ire-de-Riez ; Jux 

(Marie), femme Schoop, laitière à saint- 

Gilles; Tessier 

(Virginie). femme Gau- 

treau, 55 airs, cultivatrice a Saint llil*ài,e- 

de-Talmont; Burgaud(Marguerite), culti- 

vatrice au Perrier; Burgauci (Jacques), à 

Rezé (L.-I.), se voient gratifier de itio 


Pour SPêculatioli illicite également, la 

femme Roblin, 70 ails, cultivatrice à Là 

Chaume obtient 50 lroues d'amende; Gué- 

dort (Elodie), veuve Pelletier, 52ans, re- 

vendeuse aux Sables, 23 fr. d'amende. 

Défaut d'Etiquettes 

Pour durant d'affichage du prix Liés (leu- 

rées mises en vente, Brut (Baptiste), 58 

ans, cultivateur à Givrand, est gratifié de 


Certifié par l'Imprim4ur tongsignè, 

', 

Transport de Blé sans permis 

Pour avoir transporté du blé sans permis 

de circulation, Cormier (Aimé), 59 

ans, courtier en farines à Froidfond, est 

condamné à 25 fr. d'amende par défaut. 

Vol par Recel 

On se rappelle le vol dont fut victime 

M. Camus, commerçant à Fromentine de 

la pot -t de sa tienne Marcelle Naud, de 

d'Yeu; la perquisition opérée chez & 

plie- mère ne. donna que peu de résultats, mais 

une nouvelle instruction ayant été ouverte 

la gendarmerie perquisitionne chez Chaury, 

(Jules), 71 airs, cordonnier à l'lied'Yeu 

chez lequel on trouva plusieurs p aquels 

provenant de chez M. Camus lipportés 

par la veuve Naud. 

Chauroy est condamné a un mois de 


Délit de fuite 

Besseau (François), ',)7 ails, cultivateur 

à Saint-Urbain, étant à bicyclette, fut renversé 

par une voiture conduite par M" 

Chabiron, 37 ails, à Challans. Après 

échange de quelques mots M"'" Chabiron 

repartit au trot. Elle comparaît à l'audience 

sous pirieulpation du délit de faite. 

L'inculpée est acquittée. 

Vols 

Pour vol de bois, Prend (Charles), 50 

ans, journalier à L'Aiguillon-sur-Vie, 

attrape 6 jours de prison avec sursis et 

16 frarres d'amende. 

- Pour même délit, Brossard (Marie), 

femme Normand, 46 ails, à Bois-dc-Céné, 

est condamnée à 15 jours de prison et 

16 francs d'amende. Plaidant : M' Louis 

Lecomte. 

C oups 

Le Tribunal condamne pour coups et 

ivresse, le nomme Friand (Joseph), 51 ans, 

cultivateur à Saint-Martin-de -Brenn, ' 

8 * urs de prison, 50 francs d'amende a et 

5 ?10.1.11 pour ivresse. 

-- Ppur coups rêciproques échangés à 

La Garnaclie, sont condamnés : JoIIy~(Urri 

illet, 12 ans, et Brisson 

(P su!e)'ref~~,l or ) 39- me airs, G 125 francs d'amende; la 

femme Brisson, 25 ans, et Michaud (Lue- 

Dire), veuve Barré, ï18 ails, 30 francs 

chacune. M' Louis Lecomte plaidait pour 

les époux Brisson. 

- Pour même délit, Borde[ (Claudine), 

52 ails, à La Faute, et Bonnin (Félix), 

à8 ans, cultivateur à L'Aiguillon-sur-Mer 

Ltrapent 50 fratics d'G~iieiidC chacun. 

a 

Plaidant : M, Paud Lecomte. 

- Pour' coups Mai lin (Ilenri), &0 ail S, 

cultivateur à écope l5jours de 

prise,, et 50 frai)I~i Plaidant 

M' Paul Lecomte. 

ÉTAT-CIVIL DES SABLF-3 

Pu 10 au 17 S,p t ew b'e 1 9 1 5 1 

PRG;MESSES DE MARIAGES 

Elie-jules Gousset, boulanger, rue Nationale 

et Adélinc-Albertine-Alphonsine Tesson>sao~ 

profession, rue du Chenal. 

Prosper-Paul Thé boulange 

ile Clef IL, rue 

du Ccn;re, lkl, et Malvina Le Lay, sana profession, 

à La Rochelle. 1 

Frnest Ftoidard, cuisinier, rue de la Plage, 1A 

et Antoinet e-Juliette-Alice-Ri-riée Michel; 

sans professtion, même adresse. 

G.ston-lienri-MaNirrie Cautiiier, mécari;cien, 

10 file Pépin, et J ullette- Victoria- [lotiriez te 

CI;iron, employée de commerce, rue Félix- 

Faure. 

Edouard Léon Favreau, employé aux chemix 1 

de fer de l'Etat, à Saint-Nazaire, et Renêes 

Ch,rlotteAntoinette Garnier, sans poression, 

rue Napoléon, 13. 

MARIAULS 

Bel é Charles PWue"]Oles, mécam"'en, F~cadiiiie.482, 

à Mazamet (Terni, et Jeanne- 

Marie Louise Viaud, couturière, rue du Palais. 

DÉCÈS` 

Robert-Charles Borort, 4 ans, rue Nationale. le 

,Victit;1-1'honias Doucet, 70 ans, marin, épou 

dCMarie-I.Oui~(~âlaidt)ri,avoi~uePani-BaLdry. 

Arniance-Louise Barbeau, 16 ails, journilière, 

tue de la Butte. 

Louise Prand, 81 ails, sans profession, veuve 

Daranteau. rue, Meulas. 

AdriLniie-Louisc Ciariése, 3 ails, roide de 

Nantes, .36. 

Jean ne-lienriettc Gratien, 83 ans, sans profes~ 

Sion. (Asile dès Vieillards). 

P r,oritie inconnue du sexe féminin. 

Section do La Chaurnc, 

Joseph- G[Cnif,t-Fëlix uesso,,net, t u e M o n - 

tauban, 21. 

Chai les-Paul-Agapit-Ren-3 fiéraud, rue Basse. 

Louis-AtidrC-Gêdéoti l(Kui-eau, rue de l'Arman. 

dèche, 23.- 

ConstRiiL-Will'aii~-ilyacintlie 9, tue 

Saint-Etienaïe. 

PROMESSES DE, MAI11AGES 

Bernard Ileslovitz, typographe, décoré de la 

Croix de Guerre, à Aulnay-sous-Bois (S.-et- 

0 ), et Jeanne-Renée Madeleine Rondeau, à 

Le rigeviliti. 

Ilervé, marin, 5, 

rue de l'Epirerie, Lt Pagot, 

ménagère, rite de Paris, /Ï. - 

Jea i-Bai)tiste Laoient. jovrilulier, Ion Mon- 

t:~wIJan, et Marie-Jeanne 51,1*c~'Ili.1t,~ F 

ménagère,, rite Sainte-Anne, 8. 

MARIAGES 

liwi,eue Durand, cIrogui~te 

(mobilisé), d6co-,C- do la Croix de guerre, rue 

de l'Abattoir, et 

tailec Poutoizeau, Couturière, me Saint- 

NI ic.]: 

Anne-Marie René Ghirroinieaii, mécanicien 

rue Rapidu et Madeleine Le' 

deuil, sans rue liante. 

PIerte Lancillon, marin, rue du Port 75 LI 

Marie-Yvoiirie-léI)uis~,, Le Reste, iiIC~uagère, 

rire de l'Epicciie. 

Maisricc-En ilien-GLi'tri;iiti Chevri ri arin, rue 

du Densité, et Méfililic Joséphine et, ' Pauline 

Syre, ménagère. 

Ar.hnr-Li~on Godard, sous licute'Ialit au II, 

zouaves, décoré (*té't:I Groix (j~ guerre., I,t 

Grande fine. 

marin, rue du Taril. 

I)ÉCÈS 

sans 

-André Colori)b(,~,14aris, 

Foires de la Semiaine 

Le Roux, 1 ail, 

Ass.gag. : Breuil- 

Barret, Clcn1z~aux, Damvix, Limouzinière, Leu. 

ge,,ille, M'rcuil, Moozpml, ülonne, Porré-de- 

Vellaire, Sait;t-Avaug-ourd-des-Latides, Saint- 

Beii~ist sur Mer, Satoillilaire-des-Loges, St- 

l,atiretit-de-la-S.,ilie,St Pllill)(,,rt-du-Pont- Char- 

raidt Sainte fladtigondc-(tt-,s.Noyei-s, Sigour- 

nais,'Thiré, Velluire. 

Lundi 22. - Chaize-Giraud, Chictaigneralle. 

, Mardi 23. - Les Ilrouz Is, Chantom, - 

Nient le-Dolent. ay' 

Mercredi 21. -- Fousais, flérbiers, Mouille- 

ron-le Captif, Oulines, 

S~int-André-Trüiz--Voies (volailles), Soulians. 

Jeudi 25. -- Maremi, Montaigu, 

i:o,ro~ 

Veridre.di'26. -- Clouzeaux Vix, 

S%wed; 27. - coc,., Ferrière, Forit'enay 

(veaux ci moutons), S Bois). 



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Paris (successeurs de GEt,'DBE), est ouvert 

'tous les Jours, excepté le dimanche, et 

les jouis fc~riég, de 9 heures à 5 heures. 

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aux Sableq-d'Olonne, rue de 


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Le Dimanche vingt-huit Septembre 

mil neuf cent dix-neuf, à u n e he u r e 

du s o ir, au domicile de monsieur COR_ 

13ET, aux Filées, commune d'Olerine, 

Villa L e s C è dre s , il sera procédé par le 

Ministère de Maitru PERRIN, huissier, à 

la Vente aux enchères publiques 

Six Fûts demi-rnuids, cinquante Barii- 

-ques bord elaisegi, lAu sien rs Baquets à 

laver; le tout cri fait état. 

Au comptant et 10 -/~ en sus 

llour 

J. PERRIN. 


aux rue de 

la Poissonnerie (successeur de. 


Suivant acte sous si gnatu res privées el, 

date aux Sables-d'Olonne du seizeiseptembre 

mil neuf cent dix-neuf, eureg strâ, 

Madome Veuve EUGÈNE GUEREL, débitante, 

demeurant. aux Sables-d'Olonne a 

vendu aux époux BOISSELEAU-1~IÉ,~TAIs, 

domestiques, demeurant aux Saljles-(1'0tonne, 


Café-Buvette qu'elle exploitait aux Sables-d'Olonne, 

rue Nutionale, mimë-0119 

comprenant la clientèle, l'acheteur( 1 tige r et 

le matériel q?i cri dépend. 


être faites au plus tard dans les dix j'ours 

de la seconde insci lion et seront reçues cri 

l'Etude de Maître PERRIN, huissier aux 


Po u r p remiè re Inser t io n 

J. PERRIN. 

Veflle de CheVaUX de J'A[Mée 

A LA MOTRE-ACHARD 

Le Vendredi vingt-six Septembre 

mi'. neuf cent dix-neuf, à La Mothe- 

Achard, sur le Champ-de-Foire, aura lien 

à u n e he ure du s o ir , une -Vente aux Enchèles 

Domaines, de 30 Chevaux 

r dé e sârip . ab" ilisés, provenant de l'armée. 


a vec 5 '/. c i& s u s po u r to us fra is 

Etude de 'Maître J. PERRIN, huissieraudiencier 

aux Sables-dIOIonne, rue de 


LAiÉitr,). 

N't- il te e M c il ï ),à 4IIS 

P o u r ca u s e d e -D épar t 

Le Samédi vingt Septembre n'il 

neuf cent dix-neuf, à une he ur , e l d e ' n i, 

du s o ir, et Jours SUiVantS, VILLA CL£- 

àlUINTlNE, aux Sables-d'Olonne, rue du 

Château, numéro 76, il sera procédé par 

IL Ministère, de Maitrn J. PERRIN, Irais- 

siei,,â laVerite aux enchères publiques d'un 

br' a i l '110h i l iev 

.... eu 

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Salon, une re Ilenri Il en noyer, 

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marqueterie, deux Armoires Normandes 

authentiques en bon état, une Coiffeuse 

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voiture et harnais.' 

Au Comptant et 10 /~ en Sus 

Ordre de la Ve n te (consulter les affiches) 

Et pour renseignemetits, s'adresser 

Afaître J. PERRIN, huissier aux Sable s- 

d'Olonne, chargé de la Vente. 

Ver 1,8 eVt 1~1X de 1,Ar,Uéo 

IL ri 

AUX MOUTIERS 

Le Lundi vingt-neuf Septembre 

mil neuf cent dix-neuf, aux Moutiers-les- 

Mauxfùit~, sur le Champ-d 

Foire, aura 

lieu à une he ure e t demie cdu 

8 o ir, une 

Vente aux Enchères, par 1 Domaines, 

de 30 Chevaux démobilisés, es provo- 

nant.de l'armée. 

LA VENI)VIi 


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S'adresser à lelrue BOUCARD, 3> r. des Ilalles - 

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A,~gonIë,,tne, et de Maître MOINARD, 

sul)l)lëaiit à FEtiide de 'Maître LAMO17TE, 


%7 ]IEM 1 Îll-IT ne" X:M 

Par le ~lilii,iëi.e Lie IN'InitpL MOINARD, 

Suppléant à pEtude (le M' LAMOT'TE, 

notaire aux Sables- d'Olon n o. 

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lieu incessamment en gare d'Olonne. Le prochain 

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' iviron. Jonis- 

e~aoCo non 4-1 novembre 1920e' Fâcihté,~3 de 

paient ent. Pour nts renseegneme' et traiter, 

s'indreser audit Notaii e. 

VeuleMobilière le T) iln . . e 7c e 

Finie de M, E RANGE,11, notaire à l'aiment. 

b r e 1 9 1 9 , à 4 h~ précise, à LoNGE. 

VILLE, dans I M, iii‹on qppQi,tenant autrefois 

Il M. Lé.a 

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val-Blatie tenu par M. Pierre FOUCIIER.- Au 

comptant et 10 0,10 en sus. 

Les Sotialow. luip. ri, Ayouue Carirot (ploc* do )fk Libortè). 

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Sainte Flaive. 5 3 20 fi Bo deaux.. 63L b 

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11 9 16 1557 

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Nantes ..... Ela 

261 fi ïo oiontie, . ... ....... 9 29 16 9-4 

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45 

8 6 18 6 

8 24 48 30 

18 59 

19 12 

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La Chât.1g..raie, lundi. "P", 22, 11-tel d u 

23, JIÔ,~l du Alouton. 

Les Herbiers, crisi credi 24, Hô t e l des voyag eti 

. d e l 'Europe . 

La R..h.-.-Yon'j~Ull M.~h.-A.h.rd, Eb' 26, Hâ t e l Hô t el L i en . d ' o , , . 

Fontenay, saniedi 27, Ilotcl de 

Depuis fic guerr-, bu,.... à B-st, 45, du 

Chàteau. 

lI.mils, 1_ s oNr"p 

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Ligne BORDEAUX-St, 

THouARs ... 

20115 Ligne Tii,)UAnS ...... 551ü 8231I644fI~?59 

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* o~*. l Il 1511) 1 il ,10 1 ~J Il 13 1 ~ il 69 J ~1 1 b6 - Aux-Steq. 

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Les'Moutii"s-les-blauxfaits ..... 

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S.i.t-Ililaire-la-Forêt .......... 

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Vend: -1i 3 - 10 9 11 15 

Gi Al,.:,,,,, 1,, 10 art., â 4 h. 1 soir --- 111 


Le Conseil Magicipal des Sables se 

réunira en séance extraordinaire, à l'Hôtel 

le samedi 27 septembre 1910, à 

5 heures du soir. 

ORDRE DU 41/11 : 

1" Lecture du procès-verbal de la der- 

nière séance.; 2^ Budget primitif de l'exercice 

1920; 3° Creusage du port : taxe do 

péage et droits sur les marchandises; 4.• 

Droits de voirie et d'étalage : relèvement ; 

5" Abattoir : relèvement de la taxe (Pahatoge 

; C° Répurgation : taxe de balayage ; 

7° Pompes funèbres : demande du Conces- 

sionnaire; 8° Affichage sur les murs com- 

munaux : adjudication ; 9^ Boucherie mu- 

nicipale : résultat de gestion ; 10° Champ 

de Courses de La Lande : achat de bâti- 

ments militaires ; 11° Bureau d'Octroi de 

La Chaume : acquisition d'un immeuble ; 

le Fêtes maritimes : crédit; 13^ Prix nor- 

maux: désignation des membres de la 

Commission ; 14' Personnel communal : 

statuts ; 15' Crédits supplémentaires ; 16' 

Questions diverses; 17' Questions d'assis- 

tance. 

-- 

Journée des Régions libérées 

La vente des insignes au profit des ré- 

gions libérées a rapporté la somme do 

590 fr. 90. 

Ce résultat est dû à la générosité do la 

population sablaise et chaumoise- Mnsi 

qu'aux étrangers villégiaturant dans notre 

Ville qui ont éu à coeur (le venir en aide à 

nos malheureux compatriotes chassés de 

leur demeure par les barbares allemands. 

Ce succès est dû au dévouement des 

charmantes quêteuses qui ont bien voulu 

nous prêter leur concours gracieux : 

M"- Roux, Guérin, Marie, Porson, Lepeigné, 

Gousset, Bourhis, Lompret, Gi- 

bert, Luttrnanr, Parent, Roche, Geof- 

froy, Barreau, Bertrand, Foucaucl, 'Dol°, 

Guibert, et auxquëlles. la Municipalité 

adresse ses chaleureux remerciements. 

• Deux Communes nouvelles 

L ' O ffi c i e l publie la loi aux termes de la- 

quelle le territoire de la commune de Noir- 

moutier est divisé en trois communes, 

dont les chefs-lieux sont fixés à Noirmou- 

tier, l'Epine, la Guérinière, et qui porteront 

respectivement les noms de ces loca- 

lités. - 

L'actif ou le passif de l'ancienne com- 

mune de Noirmoutier, sera réparti entre 

les trois nouvelles communes proportion- 

nellement au chiffre de la population mu- 

nicipale de chacune d'elles. Il en sera de 

même pour les biens appartenant au bu- 

reau de bienfaisance de la commune de 

Noirmoutier.. Les droits au.x.- lits dans 

l'hôpital de Noirmoutier seront répartis 

entre les trois nouvelles communes de 

Noirmoutier, de l'Épine et de la Guéri - 

Mère suivant la mémo proportion. 

Médaille Militaire 

La médaille militaire vient d'être con- 

férée au caporal Gabriel Pérochaud,--du 

93° de ligne : 

cr Excellent gradé, modèle de courage et 

d'énergie, au front depuis le début des 

hostilités. A trouvé une mort glorieuse à 

son poste de combat de Fleury. A été cité.» 

Gabriel Pérochaud occupait, avant la 

guerre, l'emploi de comptable à la Mai- 

rie. Cette décoration posthume honore 

à la fois le vaillant ami tombé au champ 

d'honneur devant Verdun, en septembre 

1916, et sa famille, à qui nous adressons 

nos respectueuses félicitations. 

Médaille d'honneur desC antonniers 

La médaille d'honneur instituée, en fa- 

veur des cantonniers des services de voi- 

ries départementale et commerciale, est 

décernée aux chefs-cantonniers et can- 

tonniers dont les noms suivent : 

MM. Jean Dudit, ex-chef cantonnier à 

Commequiers ; Pierre Barreteau, ex-can 

tonnier à Palluau ; Auguste Vigneron, ex-. 

cantonnier à Angles ; Louis Guilloton, 

cantonnier à Soullans ; Pierre Elineau, 

ex-cantonnier à Saint-Maixent-sur-Vie ; 

Elfe Boussean, ex -cantonnier à Beaulieu- 

sous-la-Roche. 

,Orya i e r (le Com ités illépub lii lt in s A rrondissem en t 


Au Liait:Au DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

DANS TOUS LES BUREAUX DR POSTE DE FRANCE. 

NÉCROLOGIE 

Le 17 septembre ont eu lieu à Saint- 

Jean-de-Monts les obsèques de M. Pierre 

Guérin, commis principal des services 

civils de l'Indo-Chine, décédé le -15 sep- 

tembre des suites d'une longue maladie 

contractée en Extrême-Orient. Le défunt, 

qui était dans sa 46° année, comptait d'ex- 

cellents services, tant militaires que civils. 

Très apprécié de ses chefs, qui avaient 

reconnu en lui un fonctionnaire d'élite à 

tous égards, il était décoré de la médaille 

coloniale (Sénégal), du Million d'Eléphants 

et du Parasol Blanc (Laos), des Palmes 

du Muni-Séraphon (Cambodge), de l'Ordre 

Mandarinal de Kinr-Rhee (Annam). • 

M. Pierre Guérin était le frère de M. E. 

Guérin, le sympathique huissier deS Sa- 

bles, à qui nous adressons, ainsi •qu'à sa• 

famille, nos sentiments de vives condo- 

léances. 

Dans les Finances 

M. Plaire, commis de la Recette des 

Finances des Sables, est nominé à la Tré- 

sorerie générale de La Roche-ser-Yon. 

M. Quecleville, reçu au concours de 

commis de Trésorerie en 1914, est nommé 

à la Recette des Finances des Sables. 

Le Repos hebdomadaire des P. T. T. 

Afin d'assurer le repos dominical à son 

personnel, dans la mesure où l'intérêt du 

public le perinet, l'Administration a décidé 

de mettre à l'essai. à partir du dimanche 

2t septembre courant, l'organisation ci- 

après 

Le télégraphe et le téléphone seront 

maintenus, mais leur usage Sera, autant 

que possible, limité aux cas absolument 

urgents tels que les demandes de secours 

pour sinistres, accidents ou maladies. 

Le service postal sera lui-même réduit 

à la distribution et à l'expédition des let- 

tres et des journaux à l'exclusion des char- 

gements, mandats, échantillons et impri- 

més ordinaires. 

De façon générale, tous les guichets se- 

ront fermes le dimanche. 

Par exception, un guichet restera ou- 

vert de S h. à 11 h. pour le télégraphe, le 

téléphone et la poste restante, clans les 6 

bureaux suivants : 

La Roche-sur-Von, Fontenay-le-Comte, 

Les Sables-d'Olonne, Luçon, Challans 

et Chantonnay. 

Dans ces villes, les facteurs effectueront 

le matin nue distribution limitée à l'agglo- 

mération principale. Les lettres et jour- 

naux destinés aux écarts non visités par 

les facteurs seront déposés au guichet où 

le public pourra les réclamer entre S li. 

et 9 li. du matin. - 

Pour toutes les communes de Vendée 

autres que les six sus-mentionnées, les 

bureaux seront fermés, et les facteurs 

-ordinaires n'effectueront pas de. distri- 

bution. 

Les lettres et. journaux seront tra.nspor- 

tés à la Mairie de chaque commune où, à 

défaut, dans tout autre local approprié, 

(école, recette auxiliaire, etc...) par un ex- 

près assermenté. Ce porteur les tiendra 

sur place pendant one heure à la disposi- 

tion des destinataires. Passé ce délai, il 

rapportera au bureau les objets non récla- 

mes qui seront distribués à domicile le 

lendemain. 

Tout relevage de boîtes sera sinapriiné. 

Les porteurs assermentés recueilleront 

les lettres qui leur seront remises à la 

main et se chargeront clé les expédier le 

jour même. 

Un avis ultérieur fera connaître au pu- 

blic les lieux et heures de stationnement 

dans chaque commune des auxiliaires as- 

sermentés chargés de la distribution dans 

les conditions qui sont indiquées ci-dessus. 

Réunion des Mutilés 

Dimanche matin, à 9 h. 1/2, a eu lieu, à 

la Mairie des Sables-d'Olonne, l'Assemblée 

générale de l'Association des Mutilés et 

Réformés du canton. Plus de 100 membres 

étaient présents. 

M. Roucher,. président, fait connaître 

qu'à la suite de la dissolution de P CEur re 

du F oyer du So lda t, le reliquat en caisse 

s'élevant à 1.078 francs a été versé par M. 

Gela, sous-préfet, dans la caisse de secours 

de l'Association. L'Assemblée vota un 

ordre du jour de remerciements et de 

gratitude à M. Gela. 

Il fut ensuite rendu compte du résultat 

du concert et du bal organisés au profit de 

l'Association. Cette brillante soirée a pro- 

duit, tous frais payés, la somme de 

1.734 francs. 

Des félicitations ont été adress'ées aux 

organisateurs, MM. Roy, vice-président, 

Léon David et Raymond Roquet ; à M. et 

Al"" Audubon qui avaient mis gracieuse- 

ment leur établissement à la disposition 

earne- 27 Septembre i h 19 

nes .flaires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e vo ir e s t d e le s c on n aî tr e e t d 'y pren dr e par t e t n o tre In t é ré t n o us l e c omman de impéri e u s em en t 

RÉDACTEUR - GÉRANT Vaiè 

1.,..syrœwsksseagemsesse 

des mutilés ; aux artistes dont le talent et 

la renommée furentdes causes du succès 

de la soirée. 

Puis, un ancien combattant, désirant 

conserver l'anonymat, fit don d'un fanion 

d'honneur à l'Association. 

M. -Rouher, président,_ rappelant les 

états de service du généreuxdonateur, en- 

gagé volontaire qui fit la campagne dans 

les unités combattantes et obtint la croix 

et plusieurs citations, le remercia chaleu- 

reusement au nom des mutilés. 

Un vin d'honneur, gracieusement offert 

par M. Hu.gueny, le sympathique proprié- 

taire du Café du Pierrot Gourmand, réunit 

ensuite Mus les Sociétaires, clans cet 

établissement. 

Secours Iminédiat des Sables 

Les Sociétaires de l ' U n io n Fra tern e l le 

du secours immédiat des Sables-d'Olonne 

sont-informés quo pour faciliter le paye- 

ment des cotisations, la Commission se 

tiendra à la disposition des membres de 

la société le 1" dimanche do disque mois, 

à la Mairie des Sables-d'Olonne de h. à 

3 h, du soir. 

La vitalité de cotte oeuvre de bien- 

faisance est toujours croissante grâce au 

dévouement,du Trésorier.et (les Commis- 

saires encaisseurs. 

Plus de 50.000 francs ont été versés aux 

veuves, veufs et orphelins depuis sa fon- 

dation qui ne date que de 1910 et sans que 

cela, jusqu'à- ce jour, ait coûté à chaque 

sociétaire plus de 1 franc par nfeis. 

Malgré la surcharge causée par les 

décès de guerre la société est en mesure 

de faire face à ses obligations sans que sa 

prospérité en soit atteinte. 

L e P rés iden t, E. VIOLTEAU: 

L'Aiguille Française de Vendée 

L'Aiguille.Française de Vendée prie les 

dames dépositaires et patronnesses de 

l'OEuvre, ainsi que les membres volon- 

taires de faire parvenir tout ce qui est 

confectionné à la Vicomtesse du Fonte- 

nioux, vice-présidente, château de TerreL 

Neuve, Fontenay-le-Cornte, a u 1 " o c to b re 

de rn iè re l im i te . 

L'exposition annuelle aura lieu à. Fonte- 

nay lesté et 12 octobre, au Café du Pont- 

Neuf, salle du 1" étage. -A l'entrée de l'hi- 

ver le besoin de couvertures et de vête- 

ments chauds s'impose et pour arriver à 

soulager le plus de misères possibles chez 

nos malheureux compatriotes des régions 

si cruellement dévastées, l'Aiguille orga- 

nise une tombola dont le produit sera une 

bénédiction pour ceux qui souffrent tant. 

Cette tombola se compose de trois séries : 

1" série : billets à 1 franc. — Une bicy- 

clette (homme ou femme au choix), plus 

20 lots Variés. 

2^ série : billets à 0 fr. 50. — Une paire 

de draps ou un service de table au choix 

pl s 20 lots variés. 

série : billetS à 0 fr. 25. — Une pen- 

dule et plus de 100 lots variés: 

Nous venons donc vous demander de 

Prendre de nombreux billets et d'envoyer 

aussi des lots en quantité. 

On trouve des billets chez en° Percier, 

Usine à Gaz aux Sables-d'Olonne, et au 

Fi-tenni l 'Eto i le . ( Comm un iq ué ) . 

La Rentrée des Classes 

Les familles sont informées que la rentrée 

des classes dans les écoles publiques 

de la Ville est fixée au jeudi 2 octobre, à 

l'heure réglementaire. 

Accident mortel d'Automobile 

Mercredi dernier, vers 18 h. 20, une 

automobile dans laquelle se trouvaient 3 

personnes, se dirigeait des Sables à Cholet, 

lorsqu'au tournant de la route, à La. 

Vannerie, un pneu ayant éclaté la voiture 

fit un tour sur elle-même. Par suite 

de ce choc violent, le conducteur M. Eugèrie 

Godefroy; marchand de machines, 

demeurant rue Sadi-Carnot, 28, à Cholet, 

veuf sans enfant, a été tué sur le coup. 

Quant aux deux autres voyageurs, MM. 

Chataigner (Auguste), 23 rue de Lorraine, 

et Paillet (Emile), 30, rue Sadi-Carnot, à 

Cholet, ils ont été assez grièvement blessés. 

Le corps de M. Godefroy a été transporté 

à la Maiéie d'Olonne et les deux 

blessés conduits à l'hôpital des Sables. Ils 

sont atteints de contusions multiples, mais 

leur état parait être assez satisfaisant. 


Place do la Liberté 


Pour violences légères contre Brun 

(Charles), 36 ans, marin-pêcheur, 9, rue 

du Port. 

Pour mauvais traitements envers un 

animal domestique contre le jeune Maximilien 

Chevalier, 10 ans, chez s e s parents 

au Chaigneau de Sainte-Foy, qui 

frappait un âne avec un marteau. Les 

parents civilement responsables. 

Ver ci 

Ce Joui riai est désigné pour recevoir 108 J» nrioneeee Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par noue. 

M 'T H Ê 

Adjudication de Fourrages 

Le mercredi octobre 1919, à 14 heures, 

il sera procédé à la Caserne de gendarmerie 

des Sables à l'adjudication, sur 

soumission cachetée, de la fourniture des 

fourrages à la ration, nécessaires aux 

brigades des Moutiers et de Coi)x. 

• Fermeture du Dimanche 

Messieurs les Horlogers-Bijoutiers des 

Sables-d'Olonne, ont l'honneur d'informer 

leur Clientèle, qu'ils resteront fermés le 

Dimanche, toute la journée, à partir du 

D im a n ch e '5 O c t o b re . 1 9 1 9 . • 

Ille, CHARRIER, RIVALID, 

BOUANCHEAU, RICHARD, ROUSSAre. 

Entretenons nos vieilles Coutumes 

Sablaises 

La Saison d'Hiver commence. La population 

Sablaise aura à coeur de faire 

revivre les vieilles et aimables coutumes 

d'avant-guerre. Les dimanches et jours 

fériés on montera au Casin o d es P ins où la 

Direction organise des Bals et des Divertissements 

qui réserveront d'agréables surprises 

à nos compatriotes. 

Praticien-Vétérinaire 

SERAPEUM BUTON Fils, praticien-vêterinaire, 

10, rue de l'Estacade, près l'usine 

électrique, aux Sables-d'Olonne. Consultations 

tous les jours de midi à 2 heures. 

Soins à tous les animaux. 

adetriasae 

Ouverture imminente de la Coopérative. 

— Lundi dernier le bureau de 

la Coopérative s'est réuni salle de. la 

Mairie, à 20 h. 1/2. - 

Lecture a été donnée de la situation 

financière de la société d'où il résulte que 

la souscription ouverte dans la commune 

a produit la somme de 51.000 francs. Le 

Bureau a retenu la somme de 31.500francs 

suffisante pour l'instant et décidé la cléture 

de la souscription. 

Eh ce qui concerne la coupe de bois : 

achetée dans la forêt il e été décidé que le 

bois de service serait vendu sur pied et le 

bois de chauffage abattu et mis en stères. 

Les personnes de la commune .qui désirent 

se procurer du bois de service ou du 

bois et des fagots de chauffage, sont invitées 

à se faire connaître à la Mairie le 

plus tôt possible. Le registre des inscriptions 

sera irrévocablement clos le 15 octobre 

prochain. 

Le Bureau a désigné Mm° veuve Rouileau, 

née Blay, veuve de guerre, dont la 

famille habite Olonne et Les Sables, comme 

gérante de la Coopérative qui ouvrira ses 

portes dés l'arrivée du sucre expédié il y 

a 8 jours de la Raffinerie de Charitenay. 

— Le Feu. — Le feu s'est déclaré 

dimanche dernier, vers 21 heures, dans 

les barges de foin et de paille appartenant 

à M. Aimé Guédon, demeurant aux 

Filées. Sans l'intervention immédiate des 

habitants du quartier, la maison de M. Guédon 

serait devenue la proie des flammes. 

Les dégâts sont évalués à 10.000 francs 

Malheureusement notre infortuné compatriote 

n'était assuré que pour une somme 

insignifiante. 

Le Préveil. — Dimanche dernier il 

y avait foule au bourg d'Olonne où le 

préveil battait son plein. Les jeux divers 

ainsi que les courses en sac et en brouettes 

organisés à cette occasion ont fait la joie 

des enfants et l'amusement des promeneurs. 

Un- bal des plus animés s'est tenu 

à la Mairie pendant tonte la durée de la 

fête. Le soir une magnifique retraite aux 

flambeaux a parcouru les principales rues 

du bourg. 

— Fermeture du Bureau de Poste. 

— Le bureau de poste sera fermé tous les 

dimanches. De 10 h. 1/2 à 11 h. un facteur 

se tiendra à la Mairie pour remettre les 

lettres aux personnes qui désireraient les 

recevoir. On pourra téléphoner à la Mairie 

mais pour des cas exceptionnels seule-' 

ment. 


allocations aux familles des mobilisés 

aura lieu à la Mairie d'Olonne le jeudi 

2 octobre, de 8 h. 1/2 à 11 h'. pour les 

n- 1. à 300 et de 1 li. 1/2 à 4 h. pour les 

rr, 301 et suivants. 




Nicot, le vendredi 10 octobre, de 9 à 

11 h- et del à 4 h. En dehors des deux dates 





Le paiement des allocations aux vieillards, 

aura lieu à la Mairie le jeudi 2 

octobre, à 11 heures. 

(du 17 au 24 septembre). 

Na iss a nces . — Alice-Marie Raffin, fille 

d'Alfred et de Léefice Cantin, au bourg. — 

Marcelle Julienne-Marie-Véronique Chaigneau, 

fille d'Aimé et de Florina Astagneau, 

à la Girvière. • — Suzanne-Clémence 

Collot, fille d'Edouard et de Clémence 

Laurenceau, aux Filées. 

M ar iag es . — Victor-Henri-Louis Lefebvre, 

sommelier à Arquèves (Somme), 

et Maria-Donatienne-Augustine Laidet, 

sans profession, aux Filées. — EuKme- 

Henri-Dominique Racial, conducteur'd'automobile 

à Olonne, et Renée-Marie-Blanche 

Lemarié, couturière à La Bauduère. 

— Armand -Auguste -Eugène Massé, cultivateur 

à Sainte-Foy, et Armanda-Pauline-Eva 

Epaud, sans profession au bourg. 

— Augustin-Florent Viaud, cultivateur à 

St-Martin-de-Brem, èt Marie-Emilienne- 

Anna Epaud, sans profession au bourg. — 

Alphonse -Marcel-Eugène Gauvrit, cultivateur 

à La Girvière, et Valentine-Emma- 

Xavérine Mairand , cultivatrice à La Girvière. 

— Joseph-Charles Jouineau, cultivateur 

à Olonne, et Jeanne Abeau, cuisinière, 

à Paris, 11, rue Mansart (9°). — 

Charles-Raymond- Julien Bateau, cultivateur 

à La Croix-de-Mission, et Lucienne- 

Henriette Hillairet, cultivatrice à L'Orgeassière. 

— Auguste-Léon Guilbaud., 

cultivateur à Grand-Champ et Eugènie- 

Augustine-Françoise Chandenier, cultivatrice 

à Olonne. 

Wallingant 

Une Protestation. — Le Conseil 

municipal de Talmont, réuni hors séance, 

le 23 septembre 1919, vu la circulaire 

n°1:50 de la Direction des Postes et Télégraphes 

de la Vendée, concernant le repos 

hebdomadaire- des P. T. T.; considérant 

que le repos hebdomadaire simultané des 

employés des Postes et Télégraphes causera 

un préjudice énorme à l'industrie et 

au commerce talmonclais; considérant que 

les mesures proposées par l'Administration 

pour assurer la distribution du dimanche 

ne sauraient être -acceptées, attendu que 

la désignation d'un volontaire assermenté, 

dans les conditions de la dite circulaire, 

ne présente aucune garantie de sécurité; 

proteste énergiquement contre la suppression 

totale du service du dimanche; décide 

de refuser la Mairie et les écoles publiques 

à une organisation qui n'a pas sa confiance; 

prend bonne note de l'offre gracieuse du 

Maire é s mettre son téléphone à la disposition 

de la population en cas d'extrême 

urgence, le remercie et lui en donne acte. 

Ait î î lioiti•SU 1°- lac 

Bureau de Poste. — A partW du 

1" octobre prochain, la recette auxiliaire 

existant dans la commune de L'Aiguillonsur-Vie, 

sera convertie en bureau « d'Agence 

postale » par lequel le public pourra 

recevoir et expédier directement les objets 

de correspondance de toute nature affranchis 

ou non affranchis et se faire délivrer 

et payer des mandats d'articles d'argent. 

Les courriers arriveront à ce nouveau 

bureau à 8 h. 15 et 17 h. 50 et en partiront 

à G heures et à 15 h. 35. 

Gd CASINO des SABLES 

Direction : Th. AUDURON-CHAPAUTAU 

- - 

J usq u ' a u 30 Sep tem bre (Ma t inée e t So irée) 

Bal au Piano 

D imanch e 5 Oc to b re 1 91 9 

Ouverture de la Saison d'Hiver 

ÉTAT-CIVIL DES SABLÉS 

I) , , 1 7 au 24 Sep tem b re 1 0 1 9 

NAISSANCES 

Ilenri-Yves Desnoyer. (EL). 

Camille-Ida-Amédée Macouin, boulevard de 

Castelnau 25. 

PROMESSEÉ DE MARIAGES 

Léopold- Ilenri-Théophile -Victor Renelleau , 

poissonnier, àFontenay-le-Comte, et Marthe - 

Rose -Marie Plévent, sans profession, rue 

du Boulet-Rouge. 

Antoine Boussieux, facteur des postes, à Oran 

(Algérie), et Jeanne Trépié, cuisinière, aux 

Sables. 

François-Marcel-Aldebert Peltier, menuisierébéniste, 

à La -Chaume, et Marie•Célestine 

Bougres, couturière, à Nantes-Chantenay, 

avenue de l'Ouest. 

Emile-Eugène-Léon Prouteau, couvreur, rue 

Guynemer, et Niellas-Valentine Lehuédé, 

sans profession, rue du Port, 59. 

Ferdinand•Louis-Joseph Clautour, maçon, chemin 

de Ceinture à La Rochelle, et Marie- 

Josèphe Stéphant, domestique, au même 

lieu. 

Jean-Alexandre-Henri Ferret, garçon de café, 

rue des Religieuses, et Maria-Joséphine- 

Hélène Fage, sans profession, rue de la Paix. 

Louis,Paid-Marcel Ruchaud, marin, 95, rue 

d es Halles, et Marie-Léonce-Aimée Graizeau, 

sens profession, avenue Paul-Baudry, 12. 

Charles-Florent Alfred Massé, serrurier-ajusteur, 

à La Chaume, rue de Village•Neuf, 16, 

et Blanche-Marie-Eugénie Rauld, sans profesSion, 

60, rue Napoléon. 

MARIAGES 

Emile Temper, courtier, à Saint-Germain-en- 

Laye (S.-et-O.), et Germaine -Marie- Louise 

Barraud, sans profession, rue des Jardins. 

Adolphe Georges-Eugène Patron, typographe, 

rue de la Plage, et Alexandrine-Valentine- 

Louise Magnaud, sans profession, carrefour 

du Centre. 

Elie.Jules Gousset, boulanger, rua Nationale, 

et Adeline•Albertine-Alphonsine Tesson,sans 

profeSsion, rue du Chenal. 

DÉCÈS 

Marie Josse, 71 ans, jourhalière, veuve die 

Aimé Bouron. (IL). 

Rose Andreivitch, 1 mois, route d'Olonne, 53. 

François Averty, 20 ans, soldat au 13° escadron 

du train des équipages. (Acte transcrit). 

André - Auguste- Marcel Goupilleau, 1 an, rue 

des Soupirs, 28. 

N' .849 

emesearasseeeerasiaaaesesee 

Ce Journal paraît le irdadradi 

AVEC LA. DATE DU LENDEMAtil 



Insertions légales et judiciaires à M.Rocim-Jouenmer_ 

imprimeur de la Vendée Répu b lica ine, P l ac e d e la 

Liberté. 

ANNONCES. 

Première insertion et suivantes . la ligne 0 Se. 375 

Judiciaires Sr. 375 

Réclames fr. 50 

°EntAss DU JOURNAL : 41,000 Ex. 

'u traita S forfait gr les Annonce, periodiqu COA (( i n 

!es Sahies .d'Olon ,,qe 

'1 esA phaosie 11 4 4. 

TOUT CE QUI CONCERNE LA. REDACTION 

d o i t â tre adress é à M. Val ère MATHE , R éda c t e u r-G é ran t 


Section de La Chauma 

NAISSANCES 

Marcel-Eugène-Marc-Albert Archarnbeau, rue 

liante, 99. 


Louis-Henri-Elio Léger, voilier, quai G-itffi, et 

Prudente-Evrina-Donatienne Jumeau, 

profession, quai Georges-V, 13. 

Charles-Armand-Désiré Roche.teau, marin, et 

Marie-flenriette-Clétrientine -Laurent, couturière, 

rue du Cimetière. 

Georges- Antoine -Maori- Sauvette, marin, rue 

Saint-Nicolas, 23, et JuilitMfdadeleine-Pnlicité 

Le Blobic,couturière, quai Georges-V, 511. 

Louis-Médéric Grossi!, boulanger, à Gaël tinset 

Vilaine), et ileuriette-Victorine-Durtcuse- 

Fernande Rentier, brodeuse, place Aliselie- 

Maraud. 

nÉcCs 

Georges-MohonsePentoizeau, 35 ans, matelot 

au e dépôt tics &lainages de la Flotte, 

époux de Alexandrine-Augustine-Louise Gahorsin. 

Mo r t pmer . la France. (Acta transcrit). 

Poires de là Semaine 

Dimanche 28 septembre. — Ass. gag.: Corps, 

Curzon, Dompierre, Epasses, Fosgeré, Jrai - 

foncière, Moutiers les-ManKfairs, Nattiers, Pineaux, 

Saint-Mathurin, Saint-Cyr-des ,Gilts, St- 

Florent-des-Bois, l'aiment, Vix. 

Lundi 29. -- Moutiers-les-Mauxfaits, Roche. 

servière, Saint- Mesmin, 

— Ass. gag. : Nienl-sur-PAutise, 

l'tlerm. 

Mercredi le" octobre. — Derbergement (marché 

à cheveux), Rerraenault (jeunes veaux), 

Loge-Fougerense, Maillé, Saint-Cyr- en -Taimondais, 

Velluire. 

Jeudi 2. — Beauvoir, Mothe-Achard, Maillera, 

Pouzauges. 

Vendredi 3. — Sainte-Hermine, Venansault. 

Samedi 4. — Belleville, Nesmy. 

Potagers, Fruitiers, Vergers 

Voulez-vous posséder un guide incomparable 

peur l'aménagement de vos jardins ; un 

guide qui vous montre à côté des exemples 

réalisés de cultures potagères et fruitières les 

plus caractéristiques et les plus lucratives, les 

installations particulières et de rapport qui 

répondent le mieux aux conditions actuelles? 

Assurez -vous pour cela la possession du numéro 

spécial Po tag er s , Fr u i t i ers , Verg ers , 

qui ,vous enseigne : 

Pour rendre talai. antes et accueillantes les 

exploitations productrices et de rapport que 

doivent être plus que jamais le Potager, le 

Fruitier, le Verger. — Usinaient les dessiner, 

les organiser, les installer et les diriger pour 

en retirer le plus de plaisirs et de profits. — 

Comment eeconstituer .méthodiquement les 

Potagers-Fruitiers dévastés ou négliges pendant 

la guerre. — Comment constituer des 

placements d'argent de premier ordre et s'asamer 

des Sources de Revenus incomparables 

des Potagers, Fruitiers, Vergers, Basse.Cours, 

en les organisant et en les gérant méthodiquement. 

— Comment réduire les efforts et 

augmenter les rendements par l'utilisation 

logique de l'outillage mécanique à_ bras ou à 

moteur approprié, qui multiplie de quatre à 

dix fois le travail de l'homme pour la même 

production. 

Plus- de 140 planches, photographies et 

plans des meilleurs types et modèles de Potagers, 

Fruité« rs et Vergers pour toutes régions, 

situations et conditions, illustrent ce fascicule 

qui fera époque. 

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Numéro-Album rempli de modèles et d'exemples, 

de conseils et d'idées. Prix 3 francs, 

qui sera porté à 5 franes le 1c1* novembre 1919. 

Librairie Hachette, 79, boulevard Saint-Germain, 

Paris. 

NOttihrenses attestations 

Des milliers de malades reconnaissants déclarent 

que la Poudre Louis Legras est le 

spécifique par excellence de toutes les maladies 

des bronches et des poumons. La Poudre 

Louis Légras, qui a obtenu la plus haute 

récompense à l'Exposition Universelle de 1900, 

calme instantanément les plus violents accès 

d'asthme, catarrhe, essoufflement, toux de 

vieilles bronchites, et guérit progressivement. 


2 fr. 80 (impôt compris) adressé à Louis Le. 

gras, 139, Bd Magenta, à Paris. 

Etudé de Maltre_J. PERRIN, huissieraudienéier 

aux Sables-d'Olonne, drue de 


LALIIRE). 

. 1L7 1E 

Par A dj u d i ca ti on Vo l on ta ir e 

Le JEUDI DEUX OCTOBRE mil 

neuf cent dix-neuf, à deux h e u res d it s o ir, 

en GARE n'OLONNE, il sera procédé par le 

Ministère de Maitre PERRIN, huissier, à 

la Vente aux Enchères publiques de : 

- u 52 Fûts ; 

e 15 Barriques bordelaises ; 

3° 20 demi-Barriques bordelaises. 

L e to u t e n p arfa i t é ta t . 

Au Comptant et 10 °/. en sus 


J. PERRIN. 

Obligions 570 Nord de qo-Paulo 

Les obligataires désirant se -faire rembefirssr 

leurs titres au prix d'émission, doivent envoyer 

leur nom et adresse au Syndicat Franco- 

Brésilien des Poncera d'Obligations 5 Nord 

de Sao-Paulo, Gaixa Corset°, r, 271, Riode-Janeiro. 

•

Modes de Maître Maurice GRIEU, 

avoué-licencié aux Sables-d'Olonne, 29, 

rue de la Poissonnerie (successeur de 

Maître G. CHARON), et de Maître Paul 

MOREAU, notaire aux Sables-d'Oforme. 

vente par Licitation 

DE 

DIVERS 1 m m ~i u n L L' S 

S i t u é s da n s la Commune d'Olonne 

Le Samedi dix-huit Octobre rail 

neuf cent dix-neuf, à tre ize heures (heure 

légale), en l'Eliade de Maître MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, il sera procède 

à la vente aux enchères publiques et 

à l'extinction des feux des immeubles ci- 

après énoncés : 

Commune d'Olonne 

Mais PlA MIER LOT 

Une en d'habitation et uni-> 

Cave contiguë situées commune d'Olonne, 

numéros 389 et 393, section G, tenant du 

couchant à Goupille, du midi à Rabiller et 

du. nord à chemin, et-deux7-Parcellos de 

jardin situées me-me commune, au lieu dit 

L a D o uve, numéros 385 et 387, section G, 

contenant deux ares trente-quatre confiares, 

tenant du couchant à Glénereau, du 

nord à Lucas. 

Mise à prix ~ .............. 600 fr. 

DEUXIÈME LOT 

Une Parcelle de Terre dite Piècedu-Haut, 

d'une contenance àe soixantedouze 

ares vingt-cinq centiares environ, 

numéro 116!9 P, section G, tenant du levant 

à Monsieur Moreau, du couchant et dl, 

nord à chemin, et du midi à la pièce de 

l'affiage. 

Mise à prix ............. 2.500 I r . 


Io Deux ares vingt centiares de Terre, 

situés commune d'Olonne, lieu dit Champclou, 

numéro 981, section D tenant (fil 

midi à la route de Plie-d'Olonne; 

2' Trois ares vingt centiares de Terre, 

même commune, situés au Fief-de - Cha mp - 

clou, numéro 279 P, section D; 

3* Trois ares quatre-vingts centiares de 

Terre, situés commune d'Olonne, lieu dit 

L a Deja ie, numéro 1587, section C, tenant 

à Mounier et divers. 

Mise à prix ....... ......... 1 0 fr . 



des dispositions de la loi du dix-neufmar S 

mil neuf cent dix-sept, par le Tribunal 

Civil des Sables-d:Olonne, le dix juin mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré. 



l' Madame MARIE BOUCARD, épouse 

de Monsieur CLÉMENT RAVON, et ce der- 

nier pour Passistance, l'autorisation et la 

validité à l'égard de la Dame son épouse, 

demeurant ensemble à La Corberie, com- 

mune de Sainte-Flaive-des-Loups; 

21 Madame CÉLrSTINr BOUCARD,vouve 

-de Monsieur ALEXANDRE GLAINEREAU, 

demeurant à La Guêriniêre d'Olonne; 

3, Monsieur HENRiRAMBAUD,demeu- 

rant au Château-d'Olonsie et actuellement 

mobilisé au 8, colonial, 2^ compagnie de 

mitrailleuses; 

41 Monsieur Louis-PIERRE RAMBAUD, 

journalier, demeurant an Chàteau-d'O- 

tonne; 

« Agissant en sa qualité de tuteur 

• naturel et légal de son fils mineur, 

• EUGÉNE-JosEPH RAMBAUD. » 

5, Monsieur Louis GARNIER, cultiva- 

teur aux Pièces-Franches, commune du 

Chàteau-d'Olonne; 

a Agissant tant en son nom person- 

• nel qu'en sa qualité de tuteur naturel 

• et légal de ses enfants mi lieurs, sa- 

• voir: l'AUGUSTE-EUGÈNE; 

• ])RE-EUCÈNE-SÉItAPIIIN; 3'MAIlIr-CLII, 

2'ALEXAN- 

• MENTINE-EUGÉNIE; 4' EUGÉNIE PIIILO- 

• MÉNE-MARIE-LouisE. » 

6' Madame LÉocAi)iE .-PIIILO,-,iÈNE-CLÉ- 

MENTINE RAVON, veuve de Monsieur 

EDMOND-ALrXANDRE BOUCARD, denieu- 

rant actuellement -au Pavillon, commune 

de La Mothe-Achard; 

« Agissant en sa qualité de tutrice 

a naturelle et légale de ses enfants 

a mineurs : l' EDMOND BOUCARD ; 

» 2o EUGÈNE BOUCARD; 3o LL~oCADir 

» BOUCARDet4i'MArtiLBOUCARD.» 

Ayant Maître MAuRici~, GRIEU pour 

avoué constitué. 

En présence ou eux dùment appelés de 

21 Monsieur VITAL GROSSIN, cultiva- 

tour, demeurant au Gliâteau-(I'Oloniie - 

« Pris cri sa qualité (le Subrogé- 

• tuteur des mineurs RAMBAUD et 

• GARNIER, sus-nommés. » 

2" Monsieur EUGÈNE ARRIVÉ, cultiva- 

leur, demeurant à La Baraudière, cour 

mune d'Allas-Bocage (CIiarente,-Infi- 

rieure); 

« Pris en sa qualité de subroge- 

• tuteur ad hoc des dits mineurs BOU- 

• CARD, sus-nommés. » 

MeIr.GRI Pour tous renseigne motifs, a adresser à 

EU, avoué poursuivant la vente 

et à Maître MOREAU, notaire rédacteur 

-et détenteur du Cahier des Charges. 


vingt-deux *eptenibre mil neuf cent dix- 

neuf. 

(Signé) : M. GRIEU 

Enregistré aux Sables-d'Olonne le 

t-trois septembre mil neuf cent ~îx- 

n-ui, Vin folio 65, case 8, Reçu Un franc qu~- 

tre-vingt-huit centimes, décimes compris. 

Cabinet 

Signé .A. ou MÉJANÉS. 

M. RENÉ MIGNONNEAU, ancien clore 

de notaire, commis-greffier près le Tribu- 

nul, a l'honneur d'informer le public, que 

le ler Oc to b re proc ha in , il prend la suite 

d'affaires du CABINET ~VÀLDER MÉNAGE, 

sis rue des Halles, 2,9 ter, qu'il s'occupera 

de : L oca t io ns Aleu b lées e t n o n Me u b lées - 

Ve n tes d'l-me u b les, de Meu b les e t dé 

Te rrains ; Ve n tes e t Cess io i s' de Fo nds de 

commerc e ; Déc la ra t io ns de S access io n s - 

Baux, e tc . ; G éra nce cl'Imiiieuble8. 

Indépendamment de ces affaires, il s'oc- 

cupera des demandes fondant il l'aire el)- 

tenir aux propriétaires dont les locataires 

ont étë exonérés de leur loyer, la part 

it 50 -/., promise par l'Etat,~àinsi que de~ 

demandes 0 

d'exonération on (le réduction 

d'impôts. 

Cortifid par AlImprimaur Fouseignif, 

Ei de Maître Maurice GRIEU, 

avoué, 29, rue (le la Poissonnerie, aux 

Sables-d'Olonne (successeur de Maître 

G. CHARON). 

Levh de' 'Aspensign de U'IÉ ais 

de Purge d'Hypothèques légales 

En suite d'une requêt 1ueT.!?1111=11C~t, 

Monsieur le Président 

de première Instance des Sables-d'Olonne 

par 

l' Madame MARIE MOINARD, veuve de 

Monsieur LUCHARISTE C BO , C IIET, aux 

Sables-d'Olonne, rue du Port; 2-, Madame 

LouisE CHABOT, cultivatrice, veuve (le 

Monsieur PAUL PENARD, à La Gâchère; 

3' Monsieur FEBNAND CRAIGNE, propriêtaire-cultivateur, 

à La Corde, commune de 

Sain L-Martiti-clo-]3rem; 4' Monsieur FBANçois 

RICHARD, cultivateur, aux Granges, 

commune d'Olonne; W Mons"eurBENiAiilN 

CROCHET, propriétaire,, à'La Gâchêre, 

commune de Saint-Mai,tin-cle-Bre- ; 6' 

Mon SieUrJACQUEs PENARD, r5pouxPROU- 

TEAU, propriétaire, au bourg de Saint- 

Martiri-dL-Breni ; 7' Madame VÉRONIQUE 

MOINARD, épouse assistée et autorisée 

de Monsieur EDoUARD PAJOT, cultivateur, 

avec lequel elle demeure à La- Gàchère, 

commune de Saint-Martin- de-Brem ; S' 

Monsieur MoïsE FONDIN, cultivateur, à 

La Gâchère, commune de Saint-Martindp-Breril 

; 9' Monsieur CÉLESTIN POI 

RAUD, cultivateur, à Lit Gâchère, cem-- 

l'lune de Saint-Martin-de-Brem; IO'Mon - 

Sieur EMILE MOINARD, vigneron, époux 

ANASTASIE PAJOT, à La Gâchére, coinratine 

de Sain t-Marti il-de-Bre ni ; il, Mon- 

EUGÈNE BERTRAND, boulanger, à 

Saict-I~lartin-de-Breui ; 12- Monsieur 

ALPrIONsE ROBIN, propriétaire, à La 

Gàchère, commune de Saint-Martin-de- 

Brem ; 13o Monsieur JULES MICRON, 

prop iôtaire-etiltivateur, à La Gâchêre, 

commune de Saint-Martin-de-Brem; -14' 

Monsieur EmILE MOINARD, propriétaire, 

êpoUX13ERTHOMÉ, à La Gûcliére, coinmorte 

de Saiiit-MarLin-de-Brem; 15' Monsieur 

Louis PROUTEAU, cultivateur, 

aux Granges, commune d'Olonne. 

Tous les sus-nommés agissant dans un 

intérêt commun. 

Les sus-nommês adjudicataires, savoir: 

1. - Madame veuve CROCHET, celicitante, 

du premier lot composé d,00e 

Maison, sise au village de La Gâchère, 

polir le prix de 4,20 francs. 

Il. - Madame veuve PENARD du 

deuxième lot compose d'une Chambr~, an 

village de La Gâchées contenant 20 centiares 

environ, pour le ' prix de 420 troncs. 

HI. Monsieur CHAIGNE, du troisionie 

lot composé d'une Parcelle de Bois, 

nommée L a Vig n e du G uy, contenant 

2 rires environ, pour le prix de 30 francs. 

IV. - ARD, 

~MOI]SiCUr FRANÇOIS RICH 

d 

'lu quatrième lot camp ose d'une Parcelle, 

e Vigne, nommée L a J ag o ise , contenant 

2 ares 3 centiares environ, pour le prix 


V. - MOIlSieur BENJAMIN C' ROCHET, 

du cinquièttie lot ceint, 056 d'une Parceil 

de Vigne, nommée La Récoule, contenailet 

5 ares 20 centiares, environ, pour le prix 


VI. - Monsieur JAcours PENARD, du 

sixième lot compose d'une Parcelle de 

Vigne, nommée L e Cha mp-du - Che n a l, 

contenant 41 ai-es 70 centiares environ, 

pour le prix rie 4.2100 francs. 

VIL - Madame PAJOT, co-licitante 

l' duiseptième lot composé d'une Parcelle 

(le V gue, nommée Le Ch amp - d i t- Che n a l, 

contenant 8 ares 60 centiares environ, 

pour le prix de 820 francs; 21 du huitième 

lot composé d'une Paicelle de Terre, 

nommée L es Ro uss ières, contenant 1 are 

30 ce, 

iliares environ, pouv'le prix tic 15 

francs; 3' du seizièm 

lot composé d'une 

Parcelle de Vigne, nommée e L es Dérnéries, 


pour le prix de-6fJO francs ; 41 du dix- 

septième lot conip'osô d'une Parcello (le 

Vigne, nommée L a P iéce-à- B o u ,,q e t, cou- 

tenant 3 ares 70 centiares environ, pour 

le, prix de 500 francs. 

VIII. - Monsieur MoïsF FONDIN 

l' du neuvième lot compose d'une l'or- 

celle de Terrain inculte, nommée L e àla - 

ra is- C la v c i, contenant 3 ores 15 centiares 

enviroil, pour le prix de 80 francs; 2' du 

douzième lot composé d'une Parcelle (le 

Vigne, nommée Le Sa b la is , contenant, 

3-ares 90 centiares environ, pour le prix 

Cie 250 francs. 

IX. - MOIlSiCUr CÉLESTIN POIRAUD 

1- du dixième lot compose d'une Parcelle 

(le Vigne, nominëc L es G randes-P ièces, 

contenant francs; 8 2" ares fin environ, quatorz pour lotle 

prix de 

310 

1 

composé 

d,une pare ,elle de Vigne, nommée La 

Pointe, contenant 3 ares -70 centiares, 

pour le prix (te 300 francs; 3'dii quinzième 

lot composé d'une Parcelle de Terre, 

nommée L es Ro usse l ières, contenant 14 

ires 70 centiares environ, pour le prix de 

1.310 francs. 

X. - MOIlSieUP KNIILE MOINARD, co- 

licitant : l' du onzième lot composé d'une 

Parce lie de Terre, nommée L e Sa b la is, 


pour. le prix de 180 francs; 21 du vingt- 

deuxième lot composé de plusieurs Par- 

celles de Sable inculte, sises dans Les 

Conches-Arauchaudes, contenant 211 ares 

environ, polir le prix (je 50 francs. 

XI. - Monsieur EUGÈNE BERTRAND, 

du treizième lot composé d'une Parcelle 

cre Vigne, nommes Le S a b la is , contenant 

8 ares 95 centiares, pour Io prix de 

600 fra i ) es . 

XII. - Monsieur ALpiioNsr ROBIN, 

du dix-huitième lot compose d'une Pet,- 

celle de Ruago, nommée L a l'a il lée, con 

tenant 3 ares 70 niitiares envilon, pour 

le prix de 380 lpanes. 

XIII. - Monsieur JOLES MICRON> (lu 

dix-neuvième lot composé d'une Parcelle 

deTerre, nommée L e Pe t i t - I lla ra is , conte- 

nant 1 are environ, pour le prix de 80 

fra ri es. 

XIV. - Monsieur EmiLE MOINARD, 

1 'igtièrne lot composé d'une Parcelle 

c a vit 

(le Terre, nommée L e Pe l i t - illa ra is, conte- 

Dont 3 ares 80 centiares environ, pour le 

prix de 400 francs. 

XV. - Monsieur Louis PROUTEAU, 

du vingt et unième lot composé d'une 

Parcelle (le Jardin, sise aux Granges, 

contenant 1 are 70 centiares environ, 

pour lu prix (le 170 francs. 

Tous les dits immeubles se trouvan t, 

savoir : les vingt premiers lots sur le 

ritoire de la commune de Saint-Marti 

de-Brem, le vingt et unième commune ri- 

d'Olonne et le vingt-deuxième commune 

de Bretignolles. 

Et.ce suivant U)ocès-verbal d'adjudicalion 

dressé par ailes BIRET, notaire à 

Saint-Gilles-sur -Vie, en date du onze mai 

il neuf cent dix-neuf, enregistré, sur les 

poursuites de vente volontaire entre partie 

majeures, exercées aux requête, poursui! 

te, et diligences de : 1- Monsieur AucusTis 

RENAUD, marin, et Madame Br"*""L' 

STINEAU, son épouse, qu'il autorise, 

demeurant ensemble à La Chaume, commune 

(les Sables-d'Olonne, rue de-la 

Forge, numéro 16; 2' Madame JosÉpiiiNr 

RAY sans profession, veuve de Monsieur 

YvEs' JODY, demeurant à La Chaume, 

commune des SabIes-d'OIonne.~ rue de la 

Marne-, 3- madame FELICIA RAY, épouse 

assistée et autorisée de Monsieur MAXimr 

MORIN, marin, avec lequel elle demeure 

à La Chaume, commune des Sablesd'Olonne, 

27, vue de l'Armandèche ; [ta 

Monsieur NAPOLÉON JIAY, marin, demeurant 

à La Chaume, 27, rue de l'Armandèelle; 

5- Madame VÉRONIQUE MOINARD, 

épouse assistée et autorisé de Monsieur 

EDOUARD PAJOT, cultivateur, avec lequel 

elle demeure à La Gâcliêre, commune de 

Sa int-Martin-de-B rem; 16' Monsieur EmiLE, 

MOINARD, vigneron, et Madame Ar-£s- 

TASIE PAJOT, épouse, qu'il autorise, 

demeurant ensesomnI le à La Gâchère, commune 

de Saint-M'artin-de-13 rem; Madame 

MARIE MOINARD, veuve de 7'Mon 

sieur, EucHARISTE CROCHET, demeurant 

aux Sables-d'Olonne, rue du Port. 

La dite requête contenant demande de 

levée de délais de purge d'hypothèques 

légales concernant les immmeubles susénoncés. 


Monsieur le Président du Tribunal Civil 

des Sables-d'Olonne, cri date du dix-neuf 

septembce mil neuf cent dix-neuf, curegistrêe 

aux Sables-d'Olonne, le même 

jour, par le Receveur qui a perçu les 

droits, et ainsi conçue 

a Nous, Président du Tribunal Civil de 

première Instance (les Sables-d' Olonne; 

Vu la requête qui précède et.les (lecrois 

e des iO août 191,1 et 17 juin 1916; vu 

les pièces et notamment les notifications 

de la demande aux pal-Lies intéressées; 

» Que les dites, parties intéressées ne 

sont pas domiciliées dans une localité 

avec laquelle les communications postales 

se tronvenf interrompues par suite de 

l'état de guerre ; 

» Autorisons le cours des délais , de 

purge d'hypothèques légales sur l'adjudiration 

prononcée au profit des exposants 

suivant procès-verbal dressé par Maître 

BIRET, notaire à Saint-Gilles-,qiir-~lie,. le 

onze mai mil neufcent dix-neuf, enregistré, 

des immeubles sus-énoncés et moyentient 

les prix principaux sus-indiquës; 

» Disons toutefois que le dit Uëlai ne 

pre!1dra . cours qu'après l'expirafion du 

mois (lut suivra l'insertion de la présente 

ordonnance dans le journal d'annonces 

légales L a Ve ndée Rép u b l ica in e et s'il 

1 

ri est ~as survenu d'opposition dans le 

cours u dit mois 

» Réservons aux exposants de nous en 

'eféirer au cas oit il surviendrait des oppo- 

Sitions; 

» Fait et donné en notre Cabinet an 

Palais de Justice des Sables-d'Olonn~, le 

dix-neuf septembre mil neuf cent dix- 

neuf. 

» L e Prés iden t du - Tr ibun a l, 

» 1 

Signé : RENAULT. a 

La présente insertion t faite en exé- 

cut~on de la dite ordonnasnce ô pour 

faire 

prendre cours à dater il 

ce jour au délai 


pourront ratifier leur opposition motivée 

à la reprise du cours des délai de purge 

d'hypothèques légales sur l'adj Udication 

dont s'agit, par une lettre recommandée 

adressée à Monsieur le Greffier du Tribu- 

nul Civil des Sables d'Olonne. 

Etant déclaré qu'en conform'ité du décret 

du 17 juin 1916, si à l'expiration (lu dit 

m une Lion n'a été formuléo 

el, Plc 

de cuit titj p~ 

se 

oc 

d_I 

ril 

a a"' dit. r.. - 

's' ri luili 


hypothèques légales 

op'os' or urge 'Rh'sh rue il durée égale au délai 

S 

on 'prendra cours (le 

Les Sables-d'Olonne, le vingt-trois sep- 

tembre mil neuf cent dix-neuf. 

(Signe) : M. GRIEU, 

Etude de Mültrc J. PERRIN, huissier- 

audiencier aux lie (le 

la Poissonnerie (successeur (le L' Maître r 

et 8 L E là 

Le SAMEDI VINGT-SEPT SEP- 

TEMBRE mil neuf cent dix-neur, à un e 

he ure e l de in ie du so ir, dans nue Salle sise 

Cours Blossac, numéro 16 il sera procédé 

à la Veniu aux Enchères 'Pu bliquns, d'an 

BE A ti Ni 4 ) 1 ~ 1 L 1 i1~ i 

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XVI en noyer, composée d'un Lit (le 

milieu, Armoire à glace biseautée et une 

Table de. nuit dessus marbre. 

Une autre Chambre à coucher en 

pitchpin, composée d'un Lit de milieu, 

Armoire à glace, Table fie nuit dessus 

marbre et une Commode dessus marbre 

blanc. 

Une Commode LGuis XIV avec 

liplleq garnitures enivres. 

Un Canapé et un Fauteuil Louis 

XVI vieux bois, Gravures ancienries. 

El, divers autres Meuldes et Objets mo- 

biliers, tels que. : Lils en noyer et acajou 

avec sommier, Lits en fer, LiLs-cage, 

Tables de noir. et de toilette, Comm odes, 

Gainitures do toilettes, Tables ronde 9 et 

. 

ordinaires, Buffet de salle 'a -manger 1 apo- 

nais, Chaises, Fauteuils, Glaces, Para 

vent, Rideaux, Tentures, Garnitures de - 

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Tableaux, Porte-Chapeaux, Appareil et 

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tité d'autres Objets. 

Au Coniptant et 10 en sus 

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pour heï.rti.. 

J. PERRIN. 

bo ]Fûts avec les Tins 

Eeouteilles de T-itres. ' 

S'Fdresser à BOUGARD, 3,rue des Balles. 

[A l0111CLICAINE, 

et 

te dg Fonds dg C l~llig[Co 


~ Suivant acte reçu par Maître MOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne, le dix-huit 

soi 1 k L mil neuf cent dix-neuf', enregistré, 

Monsieur IIE,~ni~rIDY, plâtrier, demeurant 

aux Sables -d'Oloron, a vendu à Monsieur 

VICTOIR NEGRIER, demeurant aux Sables-d'Olontie, 

le Fonds de Commerce 

de Plâtrerie exploité aux Sab!esd'Olonne, 

rue de I'Àncien-H~,pital, nuinéro 

8, ensemble tout le matériel en 

dépendant. 

l'es d npositions 0 devront être faites, à 

peine e rclusion, dons les dix de 

la présente insertion et seront reçue jours Ma aux 

Sables-d'Odonne, en VELude de îtro 



(le celle parue dans le môme journal 

à la date (lu treize septembre mil neuf 

cen 

t dix-neuf. 

Po u r de ux i ème in ser t i o n : 

MOREAU. 

Veille de Fonds de C ommerca 



noinire, niix Sables-d'Olonne, le quatorze 

septembre mil neuf cent dix- neuf, enreà, 

'Monsieur PIERRE CIIARRON 

et Madame MARIE PRUNEAU' 

, : 

on épouse, demeurant à La Chaume 

coin morte des Sables-d'Olonne, ont vendu 

à Monsieur LÉON CHARRON, boulanger 

et Madame FFnNAi,,,i)r, LÉGÉ, son épouse, 

demeurant également à La Chaume, le 

ronds deCommerce de Boulangerie 

exploité 28, Grande-Rue, à La Chaunie, 

comprenant l'enseigne, la clientèle et 

l'achalandage, le matériel et les marchandises 

servant à son exploitation. 



insertion et seront reçues aux Sablesd'Olonne 

en l'Etude de Maître MOREAU, 

notaire. 

p e u t > pren t iè re Inser t io n 

MOREAU. 

Etude ~de Maître J. PERRIN, huissieraudiencier 



. LALÈRE). 




date- aux Sables-d'Olonne du seize seplembre 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Madame Veuve EUGÈNE GUÉREL, dêbi- 

faute, demeurant aux Sables-d'Olonne, a 

vendus ux ê poux BOIS S ELEAU-MÉTAI S, 

. 

domestiques, demeurant aux Sables-d'O- 

tonne 


Café-Buvette ' 

qu'elle exploitait aux Sa- 

bles-d'Olonne, rue Nationale, numéro,12. 


le matêriel qui en dépend. 

Les oppositions, s'il y a lieu 

devront 

être faites au plus tard dans les 'dix 

jours 

de la présente insertio 

et seront reoues en 

l'Etnde tic Maître PERRIN, il huissier aux 

Sables-d'Oloune. 

Pou r de uxième Inse r t io n : 

J. PERRIN. 

Etude de Maître, J. PERRIN, huissier- 

audiencier aux Sables-d'Olonne, rue de 


LALÈRE). 

voqte de Fous 

PREMIERE INSERTION 


date aii~ Snbles-cl"Olonne (lu vingt-deux 

sepLembre mil neuf cent dix-neuf, enre- 

giStré, Monsieur ERNEST PÊNEL, cafetier 

et mécanicien, demeurant aux Sables- 

d'Olonne, rue de l'Hôtel-de-Ville, a vendu 

époux ANDnij,ROBIN-Lr,:COURANT, 

"lux 

demeurant ensemble aux Sables-d'O- 

lorinc, le Fonds de Commerce de 

Café , qu'il exploitait 1 aux Sables-d'O- 

lonno 

rue de 

'Hôtel-de-Ville, sous.le 

rioni tic illa r ine t ie, comprenant la clien- 

fêle, l'achalandage et le matériel qui en 

lé end. 

' Eeq oppositions,, s'il y a II il t 

être faites au plus tard dans lee'~"di.,ejo'..r.'s v 

fie la seconde insertion et seront reçues en 

l'Einde de Mnitro J. PERRIN, huissier 

eux Sables -d'Olonne. 

de commerce 

Po u r p rem iè re I n se r t io n 

J. PERRIN. 


CRUTIES DE MATRICES 


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P..z-g.., jeudi 23, Hô t.1 de F,.., 

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Lg.., a..di 25, Ro i,l clu (7- isaisie t 

Fontenay, dimanche 26, lié te l de Ï;à ce . 

La Châtaigneraie, lundi 27, Ho tel du Lion-d'Or. 

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la f~nd,tio. de La la Pl" allc'8111~e et la Plus rëPlltàEl d o s Sociétés de 


Depuis le début des hostilités, r"a n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les t irag es ont eu lien exactement hik i` de chaque m o is . 

Les porteurs de Boris de F-ik qui ont cessé leurs ver 

nients depuis les hostilités, auront tontes les facilités pour mettre leurs v ilgo- fronts à jour, soit en se présentant air linreiu, porteurs de leurs Bons, so 6X ai 11 

écrivant à M. FRANCIS PiEl~AU1l). V la S imone , 7, rue Montebello, 

Ne pas confondre K-u Ili 

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i..7..1(ennernent part de toutes les dates. Il se confinas 

inefinneent, sauf avis contraire, 

L e s l e t tr e s n on affran ch i e s s on t refu s é e s 

C111(erN !QUE. LOCA Lb." 


A l'Ordre du Régiment . 

LOGEAIS (Dominique -Pierre -Joseph), sol- 

dat au 2° régiment d'infanterie coloniale : 

non soldat, mort pour la France en tarant 

bravement son devoir le 14 juillet 1915 

Là famille de ce bravo habite à La 

Chaume, rue Collinet. 

CONSEIL 

Sé ance du 27 S ep temb re 1 91 9 

Le Coliseil Municipal s'est réuni en 

séance extraordinaire le samedi 27 sep- 

tembre 1919, à 5 heures du soir, au lieu 

habituel de ses séances, sous la présidence 

de M. Chailley, Maire. 

M. Doré, désigné comme secrétaire, 

prend place au Bureau et donne lecture 

du procès-verbal des séances des 22 miel 

et 6 septembre. 

A propos du creusage du port et de la 

réparation de la drague, M. Petit fait 

remarquer, avec chiffres à l'appui, les 

économies que réalisera la Ville en fai- 

sant procéder aux réparations de la drague 

pour son utilisation. Bien que le prix 

de ces réparations soit assez élevé, il 

sera certainement notablement inférieur 

aux dépenses qu'exigeraient les travaux 

de dragage, confiés à une entreprise privée. 

Les procès-verbaux des séances des 22 

août et 6 septembre sont adoptés à l'una- 

nimité. - 

Budget Primitif 1920 

M. le Président présente au Conseil 

Municipal le Budget primitif de l'exerciée 

1920. 

Il donne lecture, article par article, des 

chapitres du Budget et prie ses collègues 

de ,vouloir bien présenter les observations 

qu'ils croiraient devoir formuler. 

M. le Président rappelle que pour faire 

face aux charges qui sont la conséquence 

de la guerre, iI a été nécessaire de trouver 

des ressources nouvelles. 

A ce point de vue, le Budget actuel 

marque une amélioration sensible sur le 

Budget précédent. On a relevé, en effet, 

par délibérations antérieures, un certain 

nombre de taxes- telles que les droits sur 

la poissonnerie, les droits sur les conces- 

sions d'eau, les droits sur les concessions 

dans les cimetières, etc. Le relèvement et 

la création d'autres taxes s'imposent : re- 

lèvement des droits de voirie, des droits 

d'abatage, création d'une taxe d'enlève- 

ment des ordures ménagères pour faire 

face aux dépenses considérables du service 

de la répurgation. 

D'ailleurs, le Budget établi pour l'année', 

1920 ne peut être qu'une prévision et, dans 

l'époque troublée au point de vue financier 

où nous vivons, il est assez difficile de 

prévoir un an à l'avance. 

En effet, peut-être des modifications 

importantes seront-elles apportées l'année 

prochaine, soit dans les recettes, sort dans 

les dépenses. 

Comme recettes, peut-être sera-t il pos- 

sible de réaliser la cession de La Rudelière, 

la vente de terrains communaux, notamment. 

la place du Gaz f Peut-être aussi 

obtiendra-t-on, pour l'année 1920, l'autorisation 

demandée actuellement de rele - 

-ver, dans les limiteédu tarif type récemment 

promulgué, les taxes de l'Octroi, ce 

qui modifierait très sensiblement la phy 

sionomie du Budget' 

En ce qui concerne les dépenses, y 

aura-t-il une augmentation ou une diminu- 

tion de la main-d'oeuvre, des matériaux, 

des fourrages? 

Quoi qu'Il en soit, le Budget présenté ce 

jour à l'approbation du Conseil a été établi 

aussi consciencieusement que possible,. 

avec les données dont on dispose aujour- 

d'hui et sous les réserves ci-dessus énu- 

mérées. 

A l'article 113. — Dépenses : Subven- 

tion à la Société de Secours mutuels des 

Ouvriers et Marins. M. Doré fait observer 

que la subvention actuelle de 1.000 francs 

est insuffisante en raison du prix de plus 

en plus élevé des médicaments et des 

soins à donner aux membres cle la'Société 

qui, pour beaucoup, sont des vieillards. 

Les cotisations des sociétaires ont, d'ail: 

leurs, du être relevées. 

M. Doré demande en conséquence au 

Conseil de vouloir bien venir en aide à 

cette Société intéressante en fixant la sub- 

vention pour l'année 1920 à 1.300 francs, 

comme cela a d'ailleurs eu lieu en 1919. 

Tous les articles du Budget ainsi que le 

relèvement de -subvention demandé par 

M . Doré -sont Successivement adoptés. 

Organe de C(.un ités 


- LES ABONNEMENTS SONT REÇUS iJ 

t, 

Au BUREAU DU JOURNAL, GUEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES i/ 


issesia.iiiejers-seretirailssialsreima.--eareseseesissisessiel• .readaisars - 

No t re D e v o ir e s t d e l e s c on naî tr e e t d 'y pren dr e par t e t n o tre In t érê t n o u s l e c omman de imp éri e u s em en t 

pour recevoir les Knnonces judiciaires et légales. — Ii insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

Aucun Conseiller ne demandant plus la 

parole, M. le Président déclare close la 

discussion par article et met aux voix 

l'ensemble du Budget qui est adopté à 

l'unanimité. 

Prix Normaux 

Par lettre, en date du P' septembre, M. 

le Préfet de la Vendée prévoit la constitu- 

tion, dans la commune des Sables, où des 

circonstances spéciales la justifient, d'une 

Commission locale de fixation des prix 

normaux, composée de la môme façon que 

la Commission instituée au chef-lieu du 

département et prie en conséquence le 

Conseil Municipal de vouloir bien désigner 

deux Conseillers municipaux pour faire 

partie de cette Commission. 

Sont désignés : MM. Aider et Maillard, 

conseillers municipaux. 

Creusage du Port ° 

Dans sa séance du 22 août, le Conseil 

Municipal, saisi de la question, du creusage 

du port. et de la remise en état de la drague 

/re in e pour laquelle des dépenses impor- 

tantes doivent être engagées, avait adopté 

le principe du -relèvement des droits de 

péage et (le la création d'un droit sur les 

marchandises, ces questions 'devant être 

mises immédiatement à l'étude. 

._ Pour couvrir les dépenses supplémen- 

taires nécessitées par ces travaux ou par 

ces réparations et qui s'élèvent à environ 

2.1300 francs, le Conseil porte de 30 cen- 

times à 60 centimes la taxe de péage 

actuellement perçue sur la jauge nette 

légale des navires et impose un droit de 

13 centimes par tonne métrique sur les 

marchandises importées ou exportées. 

Droits de Voirie et d'Étalage 

Dans la nécessité d'augmenter les res- 

sources financières ele la Ville, une Com- 

mission spéciale a examiné dans quelles 

conditions il serait possible de reviser le 

tarif des droits de voirie et d'étalage 

actuellement en vigueur. 

Dans ce but, elle propose les relève- 

ments suivants : 

•' Alignements dans les constructions 

neuves, (I•e 0 fr. 50 à 1 fr. le mètre courant ; 

20 Droits de seuils ou socles en saillie, 

de 1 fr. à 2 fr. le mètre courant ; 

3^ Occupation temporaire de terrains 

pour échafaudages, de 0 fr. 25 à 0 fr. 50 le 

mètre carré ; 

4^ Droits du tout à l'égout, pour les 

maisons de 1 à 5 ouvertures, de 5 fr.• à 

10 fr.; cle G à 10 ouvertures, de 7 fr. 50 à 

15 fr.; de 11 à 15 ouvertures, de 10 fr. à 

20 fr.; de 16 et au-dessus, de 20 fr. à 40 fr.; 

5" Droits d'étalage : promenade. du Rem- 

blai, partie ouest, de 4 fr. à 5 fr.; partie 

est, de 3 fr.% 4 fr.; centre de la Ville, de 

2 fr. à 3 fr.; partie est de la Ville, de 1 fr. 

à 2 fr. 

Abattoir. — Taxe d'Abatage 

Par lettre, en date du 22 août, M. le 

Préfet de la Vendée attire l'attention des 

Conseils Municipaux Ste une circulaire de 

M.-le Ministre de l'Agriculture et du Ravi- 

taille-ment envisageant l'opportunité de 

relever les taxes d'abatage actuellement 

en vigueur dans les abattoirs publics. 

Aux Sables, la taxe d'abatage actuelle 

est de 1 fr. 20 par 100 kilegs du poids brut 

des animaux à abattre. 

Peut-être pout•rait-on porter ce taux à 

e francs, car il est à remarquer quo le 

Ministre se propose même, si cela était 

nécessaire, de relever le maximum de la 

taxe d'abatage fixé par la loi du 8 janvier 

1905. 

Si le Conseil porte de 1 fr. 20 à 2 francs 

le taux de la taxe d'abatage, il en résultera 

pour la Ville une augmentation de recettes 

d'environ 8.000 francs, cette taxe produi- 

sant actuellement et annuellement environ 


Le relèvement de la taxe actuelle est 

d'ailleurs très justifié par l'augmentation, 

des salaires du personnel et par l'obliga- 

tion pour la Ville d'acheter des terrains 

d'agrandissement pour l'abattoir. Un cré- 

dit de 8.000 francs a été voté à cet effet 

par délibération du -12 avril 1919. 

M. le Président estime qu'il serait éga- 

lement possible, pour les mêmes raisons, 

d'augmenter la taxe pour frais de visite 

ou de poinçonnage et de: la porter de 

1 franc à 1 fr. 50 par 100 kilos. • 

L'Assemblée, à l'unanimité, émet un 

avis favorable aux relèvementS proposés 

par M . le Maire. 

Taxe de Balayage 

Dans sa séance du 19 juillet, le Conseil 

Municipal avait désigné une Commission 

.pour étudier s'il ne serait pas 'possible 

d'instituer une taxe spéciale pour couvrir. 

sinon en totalité, du moins en partie, les 

frais très élevés du service de la répur- 

gation. 

Du rapport très documenté dressé par, 

t5e,gan,ii 4 Octobre 1919 

Les Alfaires Publiques sont les Nôtres 

mb lica in s de 1'A. prondissernen t des Sab les -d 'O lonne 


la Commission, il résulte que la seule taxe 

de ce genre autorisée par la loi en faveur 

dès communes est la taxe dite de « ba- 

layage ». - 

Cette taxe, séduisante en théorie est,' 

en pratique, presque inexécutable, sauf, 

toutefois, pour les villes construites et 

percées d'une façon uniforme et où une 

taxe unique a pu être appliquée pour 

chaque propriétaire d'après le nombre de 

mètres carrés de surface situés au droit 

de son immeuble jusqû'à une limite s'éten- 

dant à 0 mètres de la bordure.. 

Mais, dans-ta plupart des villes, et c'est 

surtout le cas aux Sables, on ne peut 

songer à imposer de la mêMe façon tous 

les propriétaires. La circulation n'est pas 

la méme sur toutes les voies publiques. 

Dans certaines, elle est intense, dans 

d'antres, nulle. Certaines rues sont très 

larges, d'autres très étroites. Les immeu- 

bles sont construits sur divers modèles, 

depuis la maison à simple rez-de-chaus- 

sée jusqu'à la maison de 3 à 4 étages. Enfin, 

il existe aussi beaucoup de murs bordant 

ides terrains vagues ou peu habités. 

Pour appliquer la taxe avec équité, il 

faudrait_ procéder d'abord au classement. 

en catégories des rues d'après l'intensité 

de leur circulation, puis des immeubles 

d'après l'importance de la construction et 

de la situation. Enfin, il faudrait détermi- 

ner pour chaque propriétaire la surface 

imposée à la taxe au droit de son immeuble 

afin de pouvoir fixer un rôle de perception. 

La Municipalité dé Nantes a tenté jadis 

de créer une taxe de balayage établie 

d'après ce principe, mais elle s'est heurtée 

à de telles difficultés, à de telles protesta- 

tions, qu'elle a dù y renoncer, 

La Commission est donc d'avis, à l'Una- 

nimité, qu'il n'y a pas lieu de donner suite 

-au projet d'établissement d'une taxe de 

balayage et suggère qu'il serait toutefois 

peut-être possible d'exécuter le service de 

la répurgation dans de meilleures condi 

rions en divisant la Ville en deux seeteurs,- 

La Chaume et Les Sables, et en adjugeant 

chaque secteur à un concessionnaire 

spécial. 

M. le Maire remercie la Commission de 

son. travail et fait remarquer que la Ville 

de Paris a été autorisée par une loi du 

30 décembre 1900, à percevoir une taxe 

dite d'enlèvement des ordures ménagères 

qui se distingue de l'autre en ce sens 

qu'elle est d'une application plus facile et 

frappe, non pas le propriétaire de la mai-. 

son, mais l'occupant réel, le locataire. 

Elle est donc plus. -équitable puisqu'en 

somme, le service de la répurgation 

pour but de débarrasser chaque ménage 

des détritus journaliers. • 

'M. le Maire propose donc au Conseil 

d'émettre un voeu demandant que les Com- 

munes soient autorisées à voter l'établis- 

sement d'une taxe analogue à celle qui 

existe à Paris pour l'enlèvement de leurs 

lieues et ordures ménagères. 

La proposition de M. le Maire est adop- 

tée à l'unanimité. 

Service des Pompes Funèbres 

Par lettre en da-te du 16 septembre, M. 

Heurtaud, concessionnaire du service des 

Pompes funèbres en Vertu' d'un traité ap- 

prouvé le 16 octobre 1918 pour une durée 

de 6, 9, 12 années à partir du 1" janvier 

1919, sollicite l'autorisation de céder la 

totalité du Service ries Pompes funèbres à 

la Société des Pompes funèbres Jarret, 

DesnoyerS et C', 175, Grande-Rue, Fon- 

tainebleau. Cette société a déjà les con- 

cessions de Boulogne-sur-Mer et Bar4e- 

Duc et de plusieurs autres grandes villes. 

L'Assemblée autorise la cession de ce 

service sous réserve toutefois, que M. 

Heurtaud restera solidairement respon- 

sable. 

Boucherie Municipale 


Le résultat de la gestion de la Bouche- 

rie Municipale qui vient d'être, fermée 

s'établit comme suit : 

Recettes 224.250 francs 

Dépenses 224.711 — 

Déficit 461 francs 

M. le Président fait remarquer que le 

but de la Boucherie Municipale qui était 

de régulariser lés cours de la viande sur 

le marché des Sables sans réaliser aucun 

bénéfice, a été atteint. 


Dans sa séance du 22 août la Ville des 

Sables-d'Olonne avait porté à 8.000 francs 

ses offres pour achat de baraquements et. 

constructions militaires édifiés sur le ter- 

rain de L a L ande . 

L'Administration du Génie fait connaître 

qu'elle accepte ces offres avec la réduc- 

tion habituelle de 30 "7^ consentie aux 

Communes. C'est donc, en réalité, une 

somme de 5,600 francs que la Ville devra 

acquitter pour _rachat des constructions 

dont il s'agit. 

ffleleeMeMlieefflene 

MA. T 

vry 

M. le Président demande au Conseil de 

voter un crédit d'égale somme. Adopté. 

D'autre part, dans sa séance du 19 juillet, 

le Conseil Municipal avait décidé de faire 

appel à la compétence de M. Cornuault, 

architecte des Champs de Courses, à Chan- 

tilly, pour dresser l'état des indemnités 

dues à la Ville par l'autorité militaire pour 

occupation et dépréciation du Champ de 

Courses. 

M. Cornuault est venu aux Sables le 

20 août et a procédé à une visite des lieux 

en présence d'un représentant de l'auto- 

rité militaire et il vient d'adresser un rap- 

port détaillé concluant à une demande 

d'indemnité de 119.275 francs. 

• Le Conseil adopte les conclusions de 

M. Cornuaffit et donne mandat à M. le 

Maire 'de _poursuivre près de --l'autorité 

militaire, le règlement de ces indemnités. 

Personnel Communal — Statuts 

M. le Président donne lecture d'une 

lettre adressée par le Comité de l'Amicale 

du Personnel communal de la Ville des 

Sables-d'Olonne- sollicitant l'établissement 

d'un statut réglant les conditions de stabi- 

lité, d'avancement et de traitements du 

personnel. 

En raison de l'importance de cette ques- 

tion qu'il est désirable de solutionner, le 

Conseil, à l'unanimité moins une voix, 

donne mandat à une Commission compo- 

sée de MM.- Petit,- Lecomte, Doré et .Ché- 

nay d'établir un projet de statut type. 

Le Conseil vote ensuite plusieurs cré- 

dits indispensables pour régler les dépen- 

ses courantes, règle les questions d'as- 

sistance et l'ordre du jour étant épuisé M. 

le Président-lève la séance. 

Arroodissemont dos ShOios-Valannu 

Sais tee 


r.,,,, oir 

(2111010.1e iit,m,> 

SertiDed, 4 betobre — -- » 2 

thicaiiiiiiii 5 ir- 0 36 t » 

Land: 6 — 1 22 1 41 

Iii2rtiI 7 2 e 217 

Mei.C1.0(3, 8 2 31 2 50 

Jeudi 9 — 3 8 3 25 

\,,,,,d,„...jii .10 -- 3 43 4 1. 

• .; ,Inee r LW ci ,, , , , i n 1 0 Oct., ir 4 h. 1 soir —111 

Distribution de l'Eau 

Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne 

informe le public et les abonnés du service 

d'eau, qu'en présence de la sécheresse pro- 

longée et de la diminution importante de 

la réserve d'eau dans les lacs cle Tanchette, 

la restriction dans la distribution d'eau 

s'impose. 

En conséquence, à partir de lundi 29 

septembre et .jusqu'à nouvel ordre, l'eau 

ne ,sera distribuée chaque jour que de 

6 heures chu matin à midi. 

Les Sables, le 27 septembre 1919. 

L 'A djo i n t f ° " * , E. DELVAUT. 

Les Listes Electorales. 

La'Cliarnbre vient d'adopter un projet 

de loi électoral qui intéresse plus particulièrement 

les réfugiés et les mobilisés. 

Il, s'agiSsait, vu la situation spéciale 

créée par la guerre, de prolonger le délai 

accordé pour l'inscription sur les listes 

électorales de l'année 1.919. La Chambre 

a estimé qu'il convenait d'étendre cette 

mesure à tous les Français. Donc il a été 

décidé qu'à partir de la promulgation de 

la présente loi tous les électeurs auront le 

droit de réclamer leur inscription sur la 

liste électorale du lieu de leur domicile 

ou de leur résidence dans les conditions 

habituelles, pendant un delai de quinze, 

jours. 

Dans la Magistrature 

Par décret 'en claie du 26 . septembre, 

rendu sur le rapport de M. le Garde des 

Sceaux, ministre de là justice, M. Ma- 

gnan, juge 'au tribunal de première ins- 

tance des Sables-d'Olonne, est nommé 

président du tribunal de Loudun, en rom- 

placement de M. Maury, qui a été nommé 

juge _de paix à Ivry. 

Nous exprimons à M. Magnan en mêmp 

temps que nos plus vifs regrets de le voir 

quitter Les Sables, nos bien sincères, 

félicitations pour son avancement si juste- 

ment mérité. 

Le retour à l'heure normale 

L'Administration des chemins de fer de 

l'Etat a l'honneur d'informer le public que. 

par suite du rétablissement, dans la nuit 

du 4 au 5 octobre, de l'ancienne heure lé- 

gale, la journée chu 4 octobre comportera , 

v ing t - c in q h e ures . 

4! 

Na i. rS50 

Ce Journal paraît le VOildrzAi 

AVEC LA DATE DU LENDR:11.41N 


Adresser tout ce qui concerne les Abounemonts, 

Insertiona légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN 

imprimeur de la 'Vendée Républ icaine, Place de là 

Liberté. 

ANNONCES 

Premiere insertion e t suivantes langue 

Judiciaires —. 


'TIRAGE DU JOURNAL : 4,0,:11M Ex. 

0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. 50 

On traita à ['criait p les Aellelleed périodiques OJ coutIeues 


do i t Ur- e adre ss é à M. Va l èr e KÂ THÉ , R éda ct e u r- G é ran t 

Comme conséquence, dans la nuit du 4 

au 5 octobre, et à une h eu re aussi proche 

que possible de minuit, les trains de voya- 

geurs en circulation subiront dans certai- 

nes gares désignées spécialement, un sta- 

tionnement supplémentaire pouvant at- 

teindre soixante minutes. 

Consulter, à cet effet,-P «Avis au public » 

placardé danstoutes .gares, stations et 

haltes du réseau. 

Libération des. Inscrits Maritimes 

Par décision en date clu 23 septembre, 

le Ministre de la Marine a prescrit le 

renvoi dans leurs foyers des inscrits ma- 

ritimes au bout de 54 mois de service. 

Cette mesure sera exécutée à partir du 

15 octobre. 

Le Sucre 

Le Comité départemental de la réparti- 

tion du sucre a décidé qu'à titre exception- 

nel les tickets du mois d'août et septembre 

seraient admis pour le réapprovisionnement 

jusqu'au 20 octobre prochain. 


Il a été versé à la Mairie par M. Emile 

Prouteau la somme de vingt-cinq francs 

au profit (lu Bureau de Bienfaisance. 

A la Recette des Finances 

M. Abbal, fondé de pouvoirs, est nommé 

sur sa demande à Béziers. Il est remplacé 

à la Recette des Sables par M. Hordonneau. 

Les petites:Alsaciennes aux Sables 

Jeudi dernier, à la matinée du S e lec t- 

Cinéma , la colonie des fillettes alsaciennes 

de Mulhouse, en vacances à, la Cité des 

Pins, avait été conviée à une réception 

des Autorités. 

M.' et M. Montan° avaient offert aima- 

blement la gratuité du spectacle à nos 

gentilles compatriotes-, dont plusieurs 

d'entre elles étaient coquettement parées 

du costume national alsacien. 

Ces charmantes enfants étaient acconi- 

tagnées de leurs institutrices et de la 

femme de l'Inspecteur primaire de MUI- 

house. Elles ont inteiprété des choeurs et 

des chants patriotiques avec un accent et 

une flamme pathétiques qui ont profondé- 

ment impressionné l'assistance. 

Elles ont été chaleureusedtent applaudies 

et félicitées par le Sous-Préfet et par le 

Maire. M. Gaala, dans une éloquente ina-• 

provisation où il commenta les pensées 

exprimées dans les chants patriotiques 

des petites Alsaciennes, émut profondé- 

ment l'Assistance. 

A la fin de la représentation 11-° Gela 

et al-" Nadaud, aidées par des enfants 

sablais, firent distribuer un goûter et des 

friandises f, nos chères petites Alsaciennes 

qui n'oublieront pas l'accueil délicat et 

cordial qu'elle ont reçu aux Sables- 

d'Olohne. 

La Simplification des Formalités 

du Mariage 

Dans une circulaire, le Ministre, de la 

Justice précise les dispositions des diver- 

ses lois récemment votées en vue de simplifier 

les formalités du mariage. 

Le délai de publication estramené à dix 

jours. 

Lorsque le futur époux se marie pour la 

seconde ou la troisième fois, s'il a plus de 

21 ans révolus, il n'a plus besoin de pro- 

duire l'acte de consentement ou la preuve 

du décès de ses père et mère. 

Pour ceux qui se marient pour la pre- 

mière fois, étant âgés de 21 ans à 30 ans, 

le délai consécutif à la notification par 

notaire, qui était jusqu'ici de trente jours, 

est réduit à quinze jours francs. 

Deux témoins au lieu de quatre suffisent 

pour la célébration. 

Intéressante Capture 

Une énorme tortue de mer, pesant environ 

400 kilos et mesurant 1-25 de longueur 

a été capturée samedi dernier par 

M.Martineau,marin-pêch eur à La Chaume. 

Ce chélonien, de l'espèce luth ou sphargis 

est très rare sur nos côtes; sa carapace 

cornée. sans écailles, l'avait fait 

prendre par les marins qui l'ont capturée 

pour un canot chaviré. 

Il est regrettable que M. Martineau n'ait 

pu la remorquer vivante au port, d'où il 

aurait pu l'expédier au Muséum de Paris 

ou de Monaco, absolument dépourvus, 

nous assure-t-on, de ce genre de tortue. 

Disparu 

Samedi dernier disparaissait de son 

domicile le nommé Quemener (Raymond), 

soudeur- boîtier, cour-Guilbaud,aux Sables. 

Sa casquette a été retrouvée mercredi 

flottant dans le port, en aval des portes du 

bassin. 


Le malheureux serait-il tombé accidentellement 

clans le porton se seeit-il suicidé. 

Réserves de Légumes 

1 de garde pour l'Hiver 

Luttez contre la vie chère en produisant 

-d'abondants légumes, base de nombreux plats 

sains et nutritifs. L'extension de la production . 

des légumes pendant la guerre et actuellement 

au Canada a permis à ce pays de disposer 

de quantité de denrées pour l'exportatien, 

tout en maintenant le prix de la vie 

normale dans tous lus Dominions. Si vous 

avez suivi nes eoliseils pratiques, vous Ce:es 

eu possession de stocks importants de nourriture 

fournis par tes légumes divers amassés 

au potager. Ne les laisser pas geler, s'abimer 

et se perdre faute de assignes soins. Ils vont 

vous constituer de précieuses provisions jusqu'aux 

récoltes de:1920. Préservez-les donc 

des gelées, neige et humidité sans frais avec 

les moyens simples dort% vous disposez ; vous 

constituerez ainsi des réserves pour la consommation 

familiale et pour nue vente lucrative. 

Ne manquez pas de lire à cet eff -t le 

numéro spécial d'Octobre de la Vie à la Cam - 

p agne Réserves de Légumes de garde pour 

l'Hiver. Prix de ce-numéro :2 francs. Librairie— 

Hachette, 79, boulevard St-Germain, Paris (00. 


Sur plainte de sa patronne, une jeune 

domestique J . D..., âgée de 17 ans, a été 

écrouée pour abus de. confiance qualifié. 

La jeune voleuse aurait fait des demiaveux. 



Pour mauvais traitement à des animaux 

contre M— R..., 42 ans, employée dans un 

parc à ânes. 

Pour abatage de cônes de pins contre 

Barbeau (Henri), 23 ans, rue de la Butte. 




la disposition dé leurs propriétaires : 

M. Simon, impasse Mat-firman-Robert, 

un cache-poussière; Gibert, hcitel 

Jouet, une coupure ; M'" Elbert; à La 

Girvière, une broche en fixe, initiale M ; 

M— de Chahert, 20, rue du Moulin, une 

broche en forme de feuille; M. Rasqüin, 

1, rue Montebello, une broche forme tête 

de chien ; M. Landreau, 63, boulevard de 

Castelnau, une bourse en argent; M— Babin, 

.1, rue des Corderies, un mouchoir 

brodé ; M. Landreau-Gobin, 47, rue Villebois-Mareuil, 

une médaille or ; M. Ménant, 

44, quai Clemenceau, un sac a. 

main ; M. Michel, 40, rue de l'Hôtel-de- 

Ville, une montre de dame or. 

010EE4le 

Retrait des Livrets de la Coopé- 

rative. — Les membres de la Coopéra- 

tive de consommation familiale sont invi- 

tés à se présenter à la .Mairie le plus tôt 

. possible pour retirer leurs livrets. Prix 

du livret : 0 fr. 50. 

— En pleines Vendanges. — De- 

puis lundi la population presque tout en- 

tière est occupée aux vendanges. Le rai- 

sin, parfaitement mûr, donne avec abon- 

dance et, ainsi qu'il fallait le prévoir, les 

fûts font défaut chez un grand nombre de 

vignerons. Les transactions sont encore 

bibles et il n'y a pas de prix bien arrêté. 

Les premières barriques, livrées aux 

commerçants des Sables, se sont vendues 

un prix élevé-: 280 et 300 francs. Mais, en 

raison du rendement considérable qui 

. s'annonce, il est difficile de prévoir ce 

qui va se passer, Le véritable cours s'éta- 

blira d'ailleurs, après les gelées, au mo- 

ment du soutirage. 

— L'Accident de La Vannerie. — 

Le terrible accident d'automobile qui s'est 

produit la 'semaine dernière à„Olonne, 

n'est pas dû comme certains de nos con- 

frères l'ont relaté à une crevaison de 

pneu. C'est au village même de la Vanne- 

rie à l'endroit où la route fait un coude 

prononcé, en face le chemin vicinal de la 

Vannerie à la Girvière, que la voiture que 

conduisait M. Godefroy, a culbuté avec 

une violence qui s'explique par la vitesse 

acquise. Il est certain que l'auto filait à 

une allure excessivement rapide. Par 

suite d'un coup de volant trop à gauche 

les roues gauches de la voiture passèrent 

sur la banquette de la route et l'équilibre 

'rompu, l'auto fatalement fit panache. 

Ce tournant 'est particulièrement dange- 

reux et, il y a quatre mois, une voiture 

américaine dans laquelle se trouvaient 

deux officiers et plusieurs nurses chavira 

à peu près dans les Mêmes conditions. 

Cependant les promeneurs en furent quit- 

tes pour quelques contusions sans gravité 

seulement. 

M. Godefroy, qui vient de trouver la 

mort dans de si tristes conditions, était un 

constructeur de machines agricoles qui 

occupait, à Cholet, une trentaine d'ou- 

vriers. 

Les deux amis qui raecompagnaient 

sont à peu près remis de leurs blessures.

— État-Civil (du 24 septembre au 

octobre). — Na is sance . — Sylvain-Gabrie 

I-Ma u rice-Léo il Sénat, fils de Sylvain 

et de Laurencie Grolleau, aux Vigneaux. 

Pu b l ica t io ns de Ma r iage . — Fernand 

Octave Guilbaud, cultivateur à la Batiduére, 

et Germaine-Zilda-Albertine Guédoue, 

couturière aux Cailloux-Blancs. — 

Eugêne-Henr-i-Florent Brianceau,employë 

de chemins de fer à Nantes, et Armance- 

Marie-Esther Gréau, couturière, aux Clouzeaux. 

M ariages . — Armaiid-Clotaire-Marius- 

Eugène Billaud, cultivateur à l'Ile-d'Elle, 

et Blanche-Jeanne-Adrienne-Aim6e, Bultests, 

couturiers aux Filées. — Aime- 

Pierre-François Buton, cultivateur aux 

Sables, et Marguerite -Alice -Germaine 

Boileau, sans profession, aux Filées, 

Certifié Plu, l'Imprimeur rotioltienti, 

Distribution de Boulets 

Contrairement à certains bruits rCpaiidus 

parmi la population, ]'Usine ROTITS- 

CIIILD (anciennement GAULTIrR-BARO.N), 

fera à son Chantier, une Distribution 

de Boulets de Charbon, à partir du 

Merc red i 8 0eflre , sur présentation clos 

coupe ns d'août et septembre. 

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LA VENDVE 

Fermeture du Dimanche 

Messieurs les Horlogers-Bijol'in a rs des 

Sables-d'Olonne, ont l'honneur d'ti former 

leur Clientèle, qu'ils resteront à fermés partir il le 

Dimanche, toute la journée, a 

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efficacité est v(witriblenient merveilleuse. Une 

belle est exp~~dié,,, contre mandat de 2 fr. 80 

(impôt compi Ir, ) adressé à Louis Legras, 1,9, 




r de Maître 

la Poissonnerie (successeu 

L-&LÈiw,). 

Les i3ableut. - Imp. ROCHR-JOI'fiDAIN, 5, Avecurit, Carnot (p]ma6 d,4 la Libi-rt4i). 


L e Ci b inet Dentaire le Monsieur et 

Madame JU—r1012, dentistes 

diplômés de la Faculté de Méde ire de 

Paris (successeurs de GENDBe), - est ouvert 


les jours fériés, de 9 heuies à 5 heureri. 


Bouche et des Dents, Dentiers, Aurifieaticn~~ 

Ciuronnes en or, etc. 

d37, rue Nationale (près de Frautc) 

AU CHAMP-SAINT-PÈRE 

Etude de M- P. MOREAU, notaire aux Sables. 


de gré à. gré twe, Maison, située 

au J'- Chantoloop, Commonv 

d'Oloprie, eo)oipretitlrrt vite cii.tiiii)i,a 

d'h, bitittion, 2 petits tëIit~, cave a"'e p , 

aire a battre' j.Id,ti et Jouissance 

de suite. Pour renseignements, s'adres- 



A Ver de gré, à gré la ]Propriété des 

13azinières, située à La [Ioche-sur-Yon, 

route de Nantes, contenant 5 

hect. environ-, comprenant maison d'habitatien, 

jardin potager, Pare, futaie. Pour réussi- 

gnements, sied tresser audit Notaire. 

, 

ÉLECTRICITÉ 

La Maison OUEST LUMIÙ R E, bi, rue 

des Corderies, a l'honneur de prévenir 

les habitants des Sables-d'Olonne, clé 

hâter leurs inscriptions pour leurs instailations 

électriques. La Maison accorde 

toutes facilités de paiement et pour assurer 

la confiance des travaux exécutés par 

la Maison Ou es t L um i è re, CHABLES COR- 

LOUER, propriétaire, donne une garantie 

pendant cinq années sur tous les travaux; 

aucunes réparations, pendant ce temps, 

ne sont à la charge du client. 

Personnels expérimentés. Matériel clé 

premier choix. La Maison a une centaine 

d'installations dans Les Sables comme 

références. 

REM ERCI ENI ENTS 

M. et M"" ROUILLARD remercient 

très sincèrement les person nos qui 

ont 

bien voulu assister aux obsèques de leur 

regretté leur fils DÉsinÉ, ainsi que celles qui 

cint témoigné des marques de Sympathie 

Ils s~ es, cette douloureuse circonstance, 

excusent auprès des personnes qui 

oubli involontaire n'auraient pas reçu 

e lettre de faire-part, 

A ud ience d u Mercred i 2 1, Sep t em bre 1 9 1 ! ) 

Outrages à Agents 

Le dimanche 141 coullant, la fille Vaillant 

(Clémence), 27 ans, sortant de la maison 

publique et sous la surveillance de plusieurs 

agents, (levait prendre le train de 

19 Il. 35. 

Sur sa tentative de se soustraire au 

départ, les agents lui enjoignirent de rester 

dans le compartiment où elle se trou - 

voit. Devenant subitement furieuse elle 

outragea les agents et leur résista lorsqu'ils 

voulurent l'emmener au poste clé 

police. Elle est condamnée à 8 jours de 


- Conduisent un convoi de marchandises 

et les voitures étant sur le côté 

gauche, des gendarmes lui firent observer 

qu'il contrevenait à la loi sur le roulage, 

Sauzeau (Jules), 35 ans, journalier à Martinet, 

insulta ces derniers. Il attrapé deux 

,amendes, une de 30 fr . et l'autre de 10 fr. 


Pour avoir vendu des artichauts 1 fr. 25 

~'èce, Corbrejaud (Léontine), 27 ans, de 

- 

oirrnôutier, récolte 25 francs d'amende. 

Dans une autre affaire de spéculation 

illicite sur denrées alimentaires dont se 

serait rendu coupable un propriétaire de 

Noirmoutier, M. de Monzie, ancien soussecrétaire 

d'Etat, présentait la défense de 

l'inculpé. L'audience s'est prolongée dans 

la nuit, et le Tribunal a mis l'affaire en 

délibéré. 

Transport de blé sans permis 

Pour transport de blé sans permis Rousseau 

(François), 55 ans, cultivateur à 

Bouin, écope 251'1 ancs d'amende. Plaidant: 

MI Paul Lecomte. 

Destruction de récolte - 

M. Raballand (Louis),t _Jea 56 ans, cultivaleur 

à Bel-Air de Sain n-de-Monts, 

s'aperçut que la barrière de son champ 

avait été brisée et un sillon de citrouilles 

de 40 mètres ravagé. Les soupçons se 

portèrent sur Pelloquin (Ludovic), 20 ans, 

cultivateur -au Vieux, qui avoua le fait. 

Le Tribunal le condamne à 50 francs 

d'amende. Plaidant : M, Paul Lecomte. 


Pour avoir frappé sa fille Yvonne 21 

ans, ménagère, Antérieux (Jean), 60 ans, 

' 

propriétaire à Noirmoutier, t . condamné 

âl6fran a d'amende avec sursis es plaidant: 

Me 

Louis P Lecomte. 

Vol 9 

Pour vol de chevrons a ri préjudice de 

M. Ilenri Cornevin, 48 ans, " cultivateur à 

Saint-Christoplie-du-Ligneron, Joly (Arthur), 

&3 journalier au même lieu 

attrap 6 jours ans'de 

prison et 9-5 lie. d'amende. 

~arranger (Louis), 19 ans, et Pellequin 

(Marie), femme Barranger, 49 ans, 

cultivateurs à Saint-Hilaire-de-lltez; ont 

soustrait une brouette contenant du fil du 

fer servant à l'entourage des lialig8rs 

d'avions. Le Tribunal les condamne : le 

fi l s à 48 h. de prison avec sursis et 25 fr. 

d'amende, la mère à 48 heures et25 fianes. 

Plaidant : M~ Parti Lecomte. 

- Pour vol de lapins sont condamnés 

Douillard (Joséphine), femme Giroudet, 

24 ans, 48 heures (le prison avec sursis et 

25 francs d'amende; Giraudet 

30 ans, 8 jours et 25 francs et Siret (Etiet"')' (Armandine), 

28 ans, par défaut, 48 heures et 

25 francs tous de Saint-Gilles-sur-Vie. 

- Henry (Aniïs), 19 ins; Petitgas 

(Jeanne), femme is, Boury, 39 ai menu- 

gère à Noir moutier, et DelapréG (Fié - 

rence), 19 ans, domestique à Saint-Gervais, 

avaient au printemps 1917 

~t 

soustrait 

Céle 

à Augustine Raballand ~s(s 

Thibaud, de la vaisselle et divers objets 

mobiliers. Pour ce motif, elles attrapent 

~ 

' 


Et airnatiuel-Pierre-Adi-ieii C 

Elay, cultivateur à 

irouard, et tIosell-i-Xavérine-Josépliine- 

Eloï e Sire, domestique aux Sab:es. 

lienIi-1,ouis Monpoix, libraire à Alfoitville 

(SPine), et Suzanne Delavaud, sans protessien, 

rue Nationale. 

Alexan(ir(,-Jeati-Marie Cholet, üulti tour à 

Saint F tien ne-de -Montluc, et Camille-Maria- 

va 

Ilenriette Renelleau, sans profession, rue 

de ia Patrie, Il. 

Robert-ifflien Pienvenu, coiffeur aux Sables, 

et Angustine Bernard, commerçante à Agen. 

Chattes- Marie Fieux, apprêteur à Lyon (Croix 

clé Guerre), et Marie- Léontin a -Armande Bon- 

Ton, plieuse aux Sables. 

Je~in-~lictor-Marie Tesson, ingénieur des Artset- 

Manufactures (Croix de Guerre), place du 

Palais -de -justice, et Arme- Marie-Josèphe 

Les2ffre, sans profession, Les 

Boulogne. 

MARIAGES 

charles-Pierre-Lords Wallon, sans profession, 

à Boulogne-sur-Mer, et Constarice-Louise. 

Alice Castagneau, sans profession, rue de 

l'Amidonnerie, 7. 

Alf,~d-Mirius Blister, étudiant à Arany (Belgi 

que), et Albertine-Amande-Tassi-Ana Du" 

lanné, sans profession, boulevard de 

Francisque-Joseph Rondelet, industriel, l'Ouest" à Je[lieu 

(Isére), et Ermine-JosÉphine Vatican, 

sans profession, rue des Dunes, 10. 

Ernest Fandard, cuisinier, rue de la Plage, 14, 

et Antoir~ette-.IuiiLtte-Alice.n(,.née Michel, 

sans profession, même adresse. 

Frnile-Fugène-L,-~on l'rouleau, couvreur, rite 

Guynemer, et Melina-Valentine Lebuédé, 

,,sans a profession, rue du Port, 59. 

n-Alexandre-lienri Ferret, garçon de café, 

rue des Religieuses, et Maria-Joséphinqflélèoet 

Fage,,qans profession, rue de la Paix. 

crdinand-Louis Clautour, maçon. chemin de 

Ceinturé, a La Rochelle, et M~t'ic,,-Josèph3 

Stipliqnt, domestique. 

DÉCÈS 

Marie-Suzanne Célestiritt Poisird. 62,1 s 

sonniêre, veuve, d'Alphonse Gabri~nl-l'~',nest 

Pu s _ 

Lefebvre, rue 13el-Air. 

Irèn n-Juliette-bl,ide,leiriL ci GIcare 1 mois, ri,ute 

d'Olonne, 12, 

chacune Zi8 

le 

heures de prison et 

, b.ants 


Blessures par imprudence 

Pour avoir blessé par imprudence d'un 

coup de carabine une jeune'lille d'un tir 

forain installe sur le cours Dupont au 

Sables, Merlen (Noëmi), 19 ans 

9-, 

ma 

fraoCS 

rit) à 

La Chaume, est condamné à x 


-V i S 

M. HIENRI VIDY, agent prine ipal de 13 

Comp ag n ie d Ai 8suran ce s G én éra l es ( I n - 

cendie, Accidents, Vie, Rentes viagères), 

a Plionneur de prévenir les assurés et 

rentiers,tque le Bureau de l'Agence est 

transfér rue Na t io n a le, 4 1 . 

- 

Améfilla-1 tosella Gauvrit, 87 ans, smis proresa* 

Ion, tue dit 11-ilaig, 6. 

Désiré flouffiard, Il ans, rn~ des flailes.au 

Guy-Maurice-Maréel Forestier, 2 moic, r de 

la Paix, l9~ 

Georg,.,s ],a Coeur, 44 ins, sergent au 9- terri 

torial, veuf de Lricienne Chatelet. (A. tr.), 

itenéL-Armance-Lucienne,.Ail)ertine Peuard, 1 

tiv, rite Moulus. 

Gibriel-Endile-Adrien Foucaud, 2 mois, brvilevard 

de Castrinan, 51. 

Yves-Marie Le, Magourou, 27 aris, caporal au 

G2~ d'infanterie, époun de Ji,,anne-YvonKie.l' 

lits fi L Minivil. Mort pour la France~ (A. t.). 

Section de La Chau~me 


Benjamin-Joseph Mornet, jardinier, rite du 

Triboulet, et Dona-Eglalittec-SCraphino Glaincreau, 

sans profession, 31, rue du Village- 

Neuf. 

Maisrice-Constant Floreritin-Cauvin,inarin,Gdo- 

Rue, et Félicia-Aimée Roy, lingère, Trio 

Montauban, 23. 

MARIAGES 

Jean-Marie- François-M lebel Rervé, marin, 5, 

rue de l'Epiccrie, et Marie-Josépbine Pagot, 

ménagère, tue de Paris, 4. 

Jean-Baptiste Latirent, joiirri,~.lier, rite Montiot-bart, 

et Marle-Jeanne-Marcelline Fràdet, 

méragère, rue S%in~e-Anne, 8. 

Charle aoch~tGr~u, marhi, et 

Laurent, ;2~,Jtu_ 

trière, rue de Cimetière. 

Bernard Ilesloviiz, typogriphe, et Jonnnelignée 

Rondeau, institutrice. 

Lows-tlenri ElÎi, LA ger, voilier, qu,Ii G~iné, et 

Prudente-Ev,iii,.t-Dotiatien'ne 'Jomean, Sans 

profesdon, quai Georges-V, 13. 

DÉCÈS 

P""ql~i, 5~I jours, rue 56; 

Foires de la Sarrt,,.i~le 

Dimanche, 5 octobic. - Ass. g i BenufoIs, 

ChAize-le-V.comte, Montreuil, Saint-Denis-lu- 

Payré, Saint-Fulgent, 

Lundi 6. - A,z-,,nay, Brctiiii-Bqri,, t, Mai]],,"' 

zds, Noirmoutier, NI,t,e-DaInc-de-fticz, Tiffanges. 

Mardi 7. - Bouinezerli, Crosbreuil, Grises. 


Jeudi 9. - AvrOlti, Dan,,ix, PAkra-~, Vouvant. 

Vci~drE~,ii lllloosireigne. 

FQ!lte.noy iveitux et moutons, 

9 j (~tol,zc, Leçon, saint Ciles. * 

... 

grp 

reut-on se ERIR 




OUL et, p,Ilt - guérir r ...... s à 

éliett. en, p- 

..et P., - ..it.~. 

V... qui s ofi- Pas qu'il ..it t,.p 

Lard, l'étranglement herniaire 

que la mort en quelques heures provo- dans 

des toufira—s et de-t-êtiranglement peut. es 

Pr~d-Ii'o dès le e--s qa a- 

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500 » 49850 495 , 488 75 475 , 

1,000 » 997 Il 990 » 977 50 950 » 

MON l 1 9,970 » 9,900 , 9,775 Il q~5O0 

On trouve les B ons de la Défens e Na t ion a l e 

Partent : Agents du Trésor, Percepteurs, 

Bureaux de Poste, Agents de change, 

de France et ses sititeursales, Sociétés Banque de 



g SoCiété CoopéraliVg 

Extrait d 

Suivant acic sous signatures privéces en 

date -à Olonne du vingt-cinq août plil 

neuf cent dix-neuf, enregistre, il a ëtê 

formé une Société Coopérative Anonynie 

de Consommation. 

La Société prend le nom de Société 

Coopérative de Consommation L'Olonn 

a ise . 

La 'durée de la Société est de quatrevingt-dix-neuf 

sus à compter du jour (le 

la constitution defmitive. 

Son siège est fixé à la Mairie d'Olonne. 

Le fonds social est (Je dix mille 1 

divisé cri vingt parts tic 

et er, assure la guérison 

définitive. 

cli-t. 

J.,Idi II~ t , l d it el d- - Vt . 

St-GilIes-sur-Vie, dimanche 12, Hô tel 

R..h. 13, Hôtïd d ,, 

Ch.11auns, aut tu-di l4i R ô ts l dm 

aigu, j eu il i 16 ~ 11ê t el eoy . 

mi G-rvais, lundi 20. Hô t e l du Cheval Blanc. 

L'E:.rb.rg.-..t, 22, Hasl A in i..d . 

P..Z..g.., jetidi 23. 11,51,1 d e 

24. Hô t d 

Luç lu, soinedi 25, HeW du 

F.-O ".y, di.-eh. 26, Lr,3t~l d t, 

La Chataigneraie, t 

lundi 27, lIs ta du Li o It -d' O,. 

Chaattonnay, mardi 28, Hôtel du Mouton. 

4 HITTEL, à Bire t, et 8, rue de Cildi., Pitris. 

App-eil, nie . 

Di..têtio. 

ranc14~ 

cinq cents traites 

chacune. 

La Société est administrés par un Con-* 

seil composé de six Membres nommés p~r11 r 

l'Assemblée -énê va 111le 

pour une durée e 

trois ans. Les›Me 

- 

bras sortants sont reéligibles. 

Le Conseil ilésignerparmi ses Membres 

un Président, un Sec Maire, un Achninistrateur 

délégué et un Trésorier délit les 

opérations (je la Caise sera]]( vérifiées 

toutes les semaines par cieux Membres du 

Conseil et par an Membre, de la Commissien 

de surveillance indêpendamment (lu 

droit qui appartient, à'la Commission de 

surveillance, (le faire en tout temps celle 

vérification. 

Le Conseil a les pouvoirs a les aplus 

étendus pour la gestion des bie a et ffaices 

de la Société sous hcs'rêserves s pêcifil 

-après. Il pourvoit à l'établissement, 

à l'aménagement et â l'approvisionnement 

des magasins Sociaux, à la préparation, 

selon les procêdrts lui paraissent les plu, 

convenables, des denrées et ma relia ridises 

destinées à la répartition ; il règle les 

modes, les Conditions et le prix de repartition 

transiger, de chaque objet. Il peut fi, t, a iter, 

1 

donner tout désistemen mainevée 

avec ou sans paiement, accepter 

tous legs ou toutes donations qui te 

aient être faits Il la Société. Il reprësrtn 

r 

la Société tant en demandant qu'en dé- 

1 

lit 

%'Ûnlu de FONS de commorce 



date aux Sables-d'Olonne du vinet-deux 

septembre mil neuf cent dix-neuf, enregiStré, 

Monsieur ERNEST PÉNEL, cafetier 

et mécanicien, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

rue, de l'Hôtel-de-Ville, a vendu 

aux époux ANDRÉ ROBIN-LECOURANT, 

demeurant ensemble aux 

forme, le Fonds de Commerce Sables-d'O- de 

Café qu'il exploitait aux Sables-d'Ofarine, 

rue de l'Hôtel-de-Ville, sous le 

nom de Mar in c t te, comprenant la clientète, 

l'achalandage et le matériel qui en 

dépend. 



de la présente insertion etseront reçues en 

I'L?tu~le de Maître-J. PERRIN, huissieraux 


Po ur 

fondant. 

, Toutefois, ton. 13 ma r chés , t 0 u , ont C T a ts 

de durée doivent être préalablement spprouvês 

paria Commission (le surveillance. 

Le Conseil peut déléguer tout ou partie 

de ses pouvoirs à un ou plusieurs Membres. 

Il a le droit (le nommer ou suspendre 

les employés. 

Il a été, constitué un fonds de réserve, il 

cessera de s'accroître lorsqu'il aura atteint 

la moitié du capital social. 

1 

Il 1 

Suivant acte reçu par -Maître MOREAU, 


septembre toit rieof cent dix-neuf, S _ièté .c vitregistré, 

Je fondateur de cette 

a déclaré 

(lue les vingt actions avaient été 

intêgrâlement, souscrites et qu'il a été 

verse par choque souscripteur le montant 

des actions par lui souscrites. 

Iff 

salir Aux termes d'une délibération de l'As- 

blée générale tics actionnaires en date 

du trente août mil neuf cent dix-neuf 

(font une copie conforme a Été déposée 

à Maître MOREAU, notaire sus-nommé, 

aux termes de 1,acto 

sus-relatê, l'Asseni- 

])fée a nommé pont- composer le Conseil 

d'ad ministration~ 

Messieurs 

I'VALÈ"r MATHÉ, maire d'Olonne, 

I Y , ~s ide rI l ; - 

2" IIENiui AUVYNET, propriétaire à 

0 1 o n n e , 1 résopier ; 

3' CÈLrSTi~N ASTAGNEAU, premier adjoir4t, 

A dm in is lra M u r dd lég ué ; 

tio EuoÈN-L COUTANT, propriétaire, Sec 

rë la ire ; 

5* EaNrST LHOMNIEAU, propriétaire, 

P o ur ea u s e d e D é P art 

Membre; 

6' JE-~N--LOUIS - 

BOUTIN, 

6' BAFITlirLÉMY PROUST, propriétaire, 

ille m bre . 

embres de la Commiss io n de surve il la n ce 

Messieurs 

i' AIME RAFFIN, propriëtaire à Oloime; 

2' Ilr-,,zni DA-NIEAU, 

3' TiIi*,t)DoE,~ MAJIZAND, - 

4' MAncrL GUILBAUD, - 

5' Madame 

UL, - 

FRANG!,' S upp léa n t s 

Messicurq 

l' ANiIiti~ CUIBrrIT, propriélair 

Montre 

e a 

2' VICTOR CHEVRIER, propriêtaire à 

Olonne. 

Une expédition clé l'acte de la Socié ~ té, 

de la déclaration du fondateur, ensemble 

fil liste des actionnaires qui y est jointe et 

(le la délibêration, a été déposée à chacun 

des Grolles duTribunal de Commerce des 

Sables-d'Olonne et clé la Justice de Paix 

des Sali les-d'Olonn o. 

- deuxième In ser t io n 

J. PERRIN. 

FtldI3deMOt,,~CIIARBONNIER notaire " 

aux Sables-d'Olonne, 1, rue BiI3.n. 

Vente de Fo,,dS de COM, 

PREMIERE INSERTION 

Suivant acte reçu par Maître CHAR- 

BONNIEB, notaire aux Sables-d'Olonne, 

le vingt-neuf septembre mil neuf cent 

li.N-lipuf, Monsieur Juitômis GATEAU, 

(tt.ociant, demeurant à Enghien-les- 

R .~ laltyIlr 

Le Jeudi neuf Octobre rail neuf cent 

P dix.-neuf, au Charrip-Saint-Père, sur la 

lace de l'Église, aura lieu à d ix h e u r e s 

du matin, une Vérité aux Enchères, par 

les Domaines, de 15 Chevaux dispOnl'bles 

et de 2 Mulets, provenant de 

l'armée. 


a v ec e n sas pour to us jra is 

ON DEMANDE des 

au moins de 15 anq, prës~,i.tés 

par leurs parents, voulant apprendre 

l'Efectricité. ~- Maison OUEST 

LUMIERE, 54, rue S'adresse' des _Corderies. 

MédoCin deS SableS ,DE,.%IANDE une 

onne à tout faire. 

Gnges offerts 60 francs par mois. - S'adresser 

au Bureati du Jourql. 

la nourriture. de ce 

011 DONNIERAIT jour pont' -lu juin 1920, un 

]Poney et un Double-f>oney. S'ad,esser 

à BARBEAU, 16, rue les Rochers. 

A Vlpîl"q Il e 1:)evanture de Mag*~ 

sin en tiès boit état, 

50, latuteur 3- 25. 

IIAULD,60, rue N;~po1éon, aux Sables. 

Etude as M- A. MARTINEAU, notaire aux 

Montiers-les-Mauxfaits (Vendée). 

re au centre du bourg du Bernard, 

A Vend ]Deux Maisons très bien si- 

IIROS pour le commerce, seirvitudes, Cour, 

puits, jardin. Jouissance novambre 1924) ez 

grandes facilités de paiement. Peut- rensei. 

gnements et traiter, s'adresser soit à M. 

GUITTET père, prop- au Bernard, soit audit. 

Notaire. 

1A1~Ê1,S j B1E~NVENU 

0MOCŒ -1, ATS 

1 0 , R u e de 1 'Oeëa n 



r 

Bains (Seine-et-Oise), ne (le ]'Arrivée, 

nrirnérit 95, a vendu à Monsieur ARMAND 

CLOCHARD, négociant en vins, (terrienrant 

aux Sables-d'Olonne, rue de la 

Poste, le Fonds de Commerce de 

Marchand de Vins et Liqueurs 

qu'il exploiliif aux Sables-d'Olonne el 

rie la Poste,, comprenant la ientéie et' 

l'aclialan(lag"c, et. le matériel d'exploitation. 


être, faites an f~lus tard dans les dix joins 


en la demeure de Monsieur CLOCHARD', 

aux Sql)les-~l'Olonne, rue clé la Poste. 

Po ur p remi è re Inse r t io n 

CHARBONNIER. 

Ehlde de Maître E. GUÉRIN, huissieraudiencier 

aux Sables-d'Olonne, 115, Tue 

rio I'flôlel- de-Ville (successeur de Maitre 

TF.s;soN). 

1 cri 

FUTS v t'on ét.,t, "s A d'h VENDRE. 

à NI. PENARD, négociant irx Saldc.,_ 

é%n~ Z: 

CINQ CTJV.E,9 en ci 

ment armé, 9, 10 

fuqop~som -MOULIN 

rit 12 barriques. S'adreser à NI. 

ri' . DEPURA TIVES 

ntier, averu~tt de 11 Gare. 

N - 2 PURGA TIVES 

Pargatit yégétal, Dépantit du Sang 

de. D..I..r.. 

Famille r3oineqtiques on 

ON DEMANDE e1a.'Ties de Foi., de 

Métayers poil, 1,s Cha 

jEtc~~=o, Hydropisti 

rentes. S'ndresser un Thite-in Lit, 

flou une 2ocrVeuse,~ 

PILULE& 

011 1-aire, de FZautes 

Achëteraii 


en bour, ou d'un Tombereau. 

«u~rissant de plus les Maladies de la 1-eau, 

elrarit, 

.Il Bureau dit Journal. 

demandés p.~, 

Le Gérant, VALi'.BS 

I'Muilerie - Savonnerie L. 

GUTTIN, il SALON (B.-d-B.). rem i s es , Sables-d'Olonne. - trop. TIOCIIE.JO]Llf%DAYN 

P a l ' (, a i~ è i0 n -A î e 1 0 V0 i 1 Z 1 pe.~ /e .~ t)l l l e 

V üL 0 Ni A Efl E ~ï, P-""U. d. C, 

l'a 'are et ~Rrte Marceau, 

VOITURES A TATES H-URES (JOUR 1111T) - VOITUR v P' VILIE & ÎXC SIWIS 

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ANNEE 

TifiAGE DU JOURNAL 4,cee5o Ex. 

I -44. 

( )pfitt i e e 


Ac leht,:ku DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


LA MAANE A KU 

Il est un peu humiliant qu'en cet 

àge de science, nous votions encore 

comme nos arrières grands-pères, les 

premiers électeurs, avec des chiffons 

de papier. Pourquoi pas avec des 

écailles d'huîtres comme au temps 

d'Aristide ?.Un jeune peuple, presque 

le benjamin du régime parlementaire, 

-15- la Roumanie, nous a devancé dans la 

voie du progrès. Un de ses ingénieurs, 

M. Stelian Russo, est l'inventeurd'une 

machine à voter que l 'Hum a n i té nous 

décrit dans un récent numéro. 

Après avoir fait poinçonner sa carte 

l'électeur- pénètre dans une cabine 

percée d'une porte unique,.surmontée 

d'un appareil -enregistreur et d'un 

timbre. Tant que la porte reste ou- 

verte', ces instruments sommeillent. 

Sitôt qu'elle se ferme, l'appareil en- 

registreur ajoute une unité au compte 

des citoyens qui ont franchi le seuil. 

Le votant se trouve alors en présence 

de tableaux représentant les différents 

Fartis (trois tableaux s'il y a trois 

listes) au-dessus desquels on lit : 

Conservateurs, radicaux, socialistes. 

Pour faciliter la lecture aux gens 

qui- ne savent pas lire, un signe con- 

venu : une étoile, par exemple, un 

triangle ou une croix, leur permet de 

s'y reconnaître. Sur chacun dès ta- 

bleaux s'étaient les portraits des can- 

didats, ce qui épargne à l'électeur 

l'ennui d'élire en aveugle un être 

mystérieux qui n'est pour lui qu'un 

nom et dont la figure, quand il l'aura 

élu, ne lui reviendra pas. 

Lorsqu'il a fait son choix, il n'a 

plus qu'à presser le bouton disposé 

sous l'image de son ou de ses favoris, 

exactement comme font, dans les 

gares, les amateurs de chocolat ou de 

pastilles de menthe. Chaque bouton 

qui s'enfonce fait sonner le timbre 

placé au-dessus de la porte et ne 

revient dans sa position première 

qu'après que celle-ci s'est rouverte. 

L'électeur ne peut donc voter deux. 

fois pour le môme nom. Il lui est, 

également impossible d'élire six can- 

-. didats si la liste n'en comporte que 

• 

cinq, car, au sixième bouton qu'il 

essayerait de presser, la porte se 

"rouvrirait d'elle-même et le mettrait 

dehors. 

Le scrutin clos, -la besogne du pré- 

sident et de ses assesseurs .est extrê- 

mement simple; elle se réduit à lire 

sur le cadran de la porte le nombre 

des votants et, sous un volet placé au 

bas de chaque photographie, le nom- 

bre des voix obtenues par les divers 

concurrents. 

Feu:F.:sten de la l'end,r,e R ép u b licaine 29 

remirrc w A y ;;.-2 A ri 

A.L.uw 

f.',pisode de la Grande .;t1:'rre, 1914 

PAR 

CHAPITRE IV 

CAPITAINE RENAUD 

La jeune fille qu'il avait traitée avec 

tant d'insolent et hautain mépris, heureu- 

se de cette miraculeuse intervention, s'é- 

tait laissé tomber sur les genoux et elle 

pleurait à plein cceur, incapable de profé- 

rer une parole. 

Elle exceptée, tout le monde regardait 

l'officier allemand dont la piètre figure 

trahissait à présent la terreur la plus ri- 

dicule. - - 

Le capitaine Renaud avait pris le sabre 

el le revolver de von Rudmann que Rol- 

ner, par surcroît de précaution voulut fouiller. 

L'officier allein-and avait reconnu son an- 

cien subordonné. Il avait proféré quelques 

vagues menaces entre ses dents, mais, 

f par circonspection, avait aussitôt dominé 

sa colère. 

Pour témoigner des sentiments nou- 

veaux qui l'animaient, il tendit la main à 

l'Alsacien, en disant : 

.10 Urila est désigné pour recevoir le ,s 

as - 

On sent les avantages de cette-com- 

binaison : elle assure le secret du 

vote, supprime le bulletin et le dé- 

pouillement, permet aux illettrés de 

voter en connaissance de causé, as- 

sure la rapidité -des opérations, et, 

grâce à leur automatisme, exclut 

toute chance de fraude. — 

Essayée en Roumanie,.elle a donné 

d'excellents résultats : dix mille vo- 

tants ont pu, en moins de six heures, 

accomplir leur devoir civique. Elle a 

aussi le mérite d'offrir l'attrait d'un 

jeu :. il faudrait être dénué de toute 

eteiosité poUr se refuser le divertissement 

de voter à la machine. 

Un petit progrès de plus, quelques 

menues douceurs automatiquement 

distribuées aux frais des -candidats, 

et ce serait aussi goûté que le tir aux 

macarons. 

j= 


Weire Député à 

La Libération anticipée des 

Inscrits Maritimes 

Sur la demande d'un certain nombre 

d'Inscrits maritimes des Sables, 

M. le D' Pacaud, député, avait écrit 

au Ministre de la Marine pour appe- 

ler son attention sur la question du 

congédiement des Inscrits maritimes 

n'ayant pas encore accompli la pé- 

riode de service actif de 5 ans exigée 

par la loi du '24 décembre 1896, et 

insister en vue de la libération anti- 

cipée de ces inscrits, eu égard aux 

utiles services qu'ils ont rendus au 

pays pendant la guerre. 

Voici la réponse de M. Leygues, 

ministre de la marine : 

Monsieur le Député et cher Collègue, 

Vous avez bien voulu,- à différentes re- 

prises, appeler mon attention sur la ques- 

tion du congédiement des Inscrits mariti- 

mes n'ayant pas encore accompli la période 

de service actif de 5 ans exigée par la loi 

du 24 décembre 1896 ; vous avez insisté 

eu vue de la libération anticipée de ces 

Inscrits qui, pendant la guerre, ont rendu 

les meilleurs et les plus utiles services au 

Pays. 

J'ai l'honreur de vous faire connaître 

qu'après examen de vos bienveillantes 

suggestions et tenant compte de la situa- 

tion actuelle des effectifs et des besoins 

du service, je viens de décider de renvoyer 

dans leurs foyers les Inscrits maritimes 

justifiant de 51 mois de service actif. 

Par application de cette décision, l'envoi 

en congé illimité des Inscrits maritimes 

n'ayant pas terminé la période obligatoire 

de cinq ans, aura lieu, jusqu'à nouvel 

ordre, dans les conditions ci- après, con- 

formément à l'article 23 de là loi du 2et 

décembre 1896: " 

— Vous allez bien, Rolner ? 

Ce fut le sergent Picard qui fournit la 

réponse. 

—Friture de bécassines! depuis quand un 

officier allemand, beau comme vous, noble 

comme volts, glorieux comme vous, puis- 

sant comme vous, tend-il la main à un 

soldat, à un simple soldat plus méprisable 

à ses yeux que la poussière de ses chaus- 

sures-1 

— C'est que, balbutia l'officier allemand, 

Rolner porte, sur la poitrine une, médaille 

qu'on ne décerne qu'aux braves et notre 

culture allemande nous prescrit de recon- 

naître le mérite. Rolner a servi sous mes 

ordres ; je crois qu'il n'a jamais eu à se 

plaindre de la façon dont je me suis com- 

porté à son égard. Quoique Alsacien et 

incapable par celà même de comprendre 

les bienfaits inappréciables de notre haute 

culture, j'ai toujours eu pour lui les senti- 

ments les plus équitables et les plus pa- 

ternels... 

— Oui, nous le savons, riposta le ser- 

gent, absolument comme pour cette jeune 

fille. 

— Oh ! cette jeune fille, s'écria l'offi- 

cier avec une hypocrite et indéfinissable 

mine de pudeur outragée ; elle est de cel- 

les qui suivent les armées d'un pays ou 

d'un autre, indifféremment, pour exercer 

leur honteux commerce... 

— Que voulez-vous dire s'écria t'inno- 

cente jeune-fille qui ne comprenait pas 

même de quél opprobre un lâché essayait 

de la couvrir pour justifier ses violençes, 

pendant que de nouveaux murmures de 

colère s'élevaient dans l'assemblée. 

d e l e s 

11 Octobre 1.919 

Les Ilflaires Publiques sont les • Nôtres 

c onnaî tr e e t d 'y pren dr e par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omman d e imp éri e u s em en t 

de lim in s de 

Inuonoes judiciaires et légales. — il insère gratulteinent, par extrait, les JI:friches trupriniées par notw. 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Vaiére 

1° Les Inscrits lèves entre le 16 octobre 

1914 et le 15 avril 1915 seront congédiés 

le 15 octobre prochain ; 

e A partir du 15 octobre prochain, et 

au fur et à mesure,qu'ils réuniront 54 mois 

de service, les Inscrits maritimes seront 

envoyés en congé illimité. 

Il m'a été particulièrement agréable 

d'avoir pu prendre cette mesure qui donne 

satisfaction aux intérêts dont vous avez 

bien voulu vous faire l'interprète. 

Agréez, M. le Député et cher Collègue, 

les assurances de ma haute considération. 

G. LES: GUÉS. 

Le Mémorial de Guerre 

L ' Offic ie l vient de promulguer la loi 

établissant dans chaque commune un mé- 

morial de la grande guerre. 

Dans chaque commune, seront inscrits 

sur des registres spéciaux fournis par 

l'Etat, les noms des militaires desarmées 

de terre et de mer de la commune ayant 

pris part aux opérations de la campagne 

de 1914-1918. 

Mention sera portée sur ce registre : 

1° des blessures reçues; 2° des distinctions 

honorifiques obtenues par chacun des 

combattants. 

Les citations à l'ordre du jour y seront 

intégralement transcrites. 

Ce registre prendra le nom de mémorial 

de la grande guerre 1914-1918 et sera dé- 

posé aux archives de la_ commune. 

Le .jalerdiiier des actions 

M. Pains, ministre de l'Intérieur, a dé- 

posé mardi sur le Bureau de la Chambre, 

le projet de loi tendant à fixer l'ordre et 

les dates des élections au Sénat, tt la 

Chambre, aux Conseils généraux et d ar- 

rondissedient M aux Conseils municipaux. 

Le Gouvernement propose de placer les 

élections législatives en tête des scrutins 

auxquels le pays va être appelé à procé- 

der, et le calendrier électoral est ainsi 

présenté dans le projet : 

Elections législatives : 16 novembre 

-1919 1- tour ; 30 novembre 2' tour, si le 

quotient n'est pas atteint et si le nombre 

des votants n'est pas supérieur ale moitié 

des inscrits. . 

Elections municipales : 23 novembre 

1°' tour; 30 novembre 2° tour. 

Municipalités,et délégués sénatoriaux : 

7 décembre. 

Conseillers généraux et d'arrondisse- 

ment, 1- et 2' séries : 14 dénombre 1" tour 

et 21 décembre P tour. 

Sénat : 11 janvier 1920. 

On remarquera que le GouVernernent a 

placé à une date commune les scrutins de 

ballottage législatif et municipaux. 

Les précautions lés plus grandes se- 

ront prescrites pour que les confusions 

d'urnes soient évitées: L'institution de 

l'isoloir en réduit d'ailleurs le risque puis- 

qu'elle permet de scinder plus aisément 

les deux votes de l'électeur, par un double 

— Cette jeune fille est une jeune fille de 

Franco, que vous venez d'insulter devant 

des Français, goujat, et c'est une chose 

que nous ne laissons pas impunément ac- 

complir de ce côté-ci de la frontière. 

—Et celle-ci 1 demanda le Capitaine 

Renaud en désignant la malheureuse, 

dont un fer homicide avait traversé la dé- 

bile poitrine, qui l'a suppliciée ainsi f 

— Celle-ci? répondit avec un embarras 

croissant, l'interrogé, celle-ci est une mal- 

heureuse espionne, traître à son pays qui 

est venue m'offrir pour de l'argent, des 

documents qu'elle avait recueillis sur vo- 

Place de la Liborte 

tre armée. Je n'ai pas tenu compte des 

renseignements et, pour lui donner une 

leçon de patriotisme, je l'ai livrée à mes 

soldats en leur recommandant de la met- 

tre à mort, mais sans la faire souffrir. 

— Menteur 1.. Impudent t.. Espion 1.. 

Fourbe !.. Traître 1.. Effronté I.. Impos- 

teur t.. Judas t.. 

Ces invectives, avec un grand nombre 

d'autres,lui étaient crachées au visage 

par les vieillards, les femmes, les enfants 

que l'indignation érigeaient en défenseurs 

de la victime. 

U n e femme qui trouvait assez de force 

pour parler s'adressa au capitaine Re- 

naud. 

— Celle-ci, dit-elle, est une auguste 

martyre immolée sur l'autel de la Patrie. 

Elle fut vertueuse et chaste, parmi les 

plus pures, comme un lys orgueilleux de 

sa blancheur parmi tonte une floraison de 

roses blanches. Elle est digne de tous les 

respects, de toutes les glorifications, c'est 

une sainte... 

àwiaaii..aasaasa.seiis,aNia.oecaaaaai. 

. 1 40nd ss 

passage de celui-ci dans la cabine où il 

prépare son bulletin de vote. 

Mindiseadi des Sable -Monde 

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Samedi 11 octobre 4 19 4 ^37 

Dimanche 12 — 4 58 5 18 

Lund; -13 5 38 5 59 

Mardi 14 — G 23 0 48 

Mercredi 15 — 7 17 7 51 

jeudi 8 34 0 35 

Vendredi 17 — 10 42 11 34 

Gra.iid,i M er de , le 24 oct., à 3 h. 5fl soir - 87. 

Dans là Police 

La médaille d'honneur de la police muni- 

cipale a été décernée à MM. Masson (Paul), 

brigadier et Favreau (Pierre), sous -brigadier 

çle police aux Sables-d'Olonne. 

Nos bien sincères félicitations • ces 

modestes autant que dévoués serviteurs. 

Promotions Maritimes 

Dans les promotions clans le corps des 

équipages de la flotte, nous relevons le 

nom du second-maitre timonier Garnier 

(Emmanuel), des Sables-d'Olonne, titu- 

laire du certificat d'aptitude à faire le 

quart en chef, promu au gracie de maître 

timonier. 

Dans l'Octroi 

Sur les propositions de M. le Maire des 

Sables-d'Olonne, et en conformité des 

prescriptions ministérielles, les anciens 

combattants dont les noms suivent, ont 

été, pin -arrêté de M. le Sous-Préfet, en 

date du 30 septembre, et par ordre de 

préférence, nommés en -qualité de prépo- 

sés-surveillants à l'Octroi de notre Ville. 

Pierre Butors, médaillé militaire pour 

faits de guerre, 4 citations à l'Ordre, deux 

blessures, comptable ; Gustave Jouneau, 

réformé n° 1 pour blessures de guerre, 

boulanger ; Henri Mérieau, réformé tem- 

poraire Ir I pour blessures de guerre, 

journalier ; Charles Cochard, ancien com- 

battant, comptable. 

Les Veuves de Guerre 

Les parquets de France viennent de 

recevoir une circulaire qui leur donne 

d'importantes instructions relativement 

au second mariage de veuves de guerre. 

Il ne sera plus nécessaire à ces veuves, 

pour convoler en secondes noces, d'atten- 

dre l'établissement du jugement décla- 

ratif de décès de leur premier mari. Elles 

n'aèrent qu'à produire un certificat éma- 

nant des autorités militaires (en l'espèce, 

le Ministre de la Guerre ou les chefs des 

bureaux de comptabilité des unités). — 

Mais quand ce certificat aura plus d'un 

mois de date, les Maires devront le retour- 

ner à l'autorité qui l'aura délivré, en priant 

de faire connaître, si de nouveaux rensei- 

gnements peuvent faire mettre en doute la 

rené du décès. 

— Oui, une sainte, une martyre,-s'excla- 

mèrent les; civils nous fa connaissions tous, 

et ce soudard allemand n'était pas cligne 

de baiser la trace de ses pas sur le sen- 

tier où elle avait marché. Si vous saviez, 

capitaine, comme il l'a traite, celle que 

nous vénérions. 

— N'écoutez pas toute cette canaille 1 

fit le lieutenant; entre officiers on peut 

s'entendre... 

— Monsieur, répliqua le capitaine Re- 

naud, ne vous targuez pas de votre titre 

d'officier pour essayer d'émouvoir ma 

clémence, je trouve que vous avez désho- 

noré l'épée et l'uniforme que vous portez. 

Pourquoi avez-vous enfermé dans cette 

carrière ces malheureux civils 

— Par charité, j'ai eu pitié de leur dé- 

nuement. Ce sont des mendiants, des er- 

rants, des sans-asile qui ont sollicité de 

ma complaisance la faveur de venir s'a- 

briter ici... 

— Infâme menteur, s'écrièrent des fem- 

mes, nous avons été traînées ici par force, 

les-mains liées et les soldats qui nous ont 

amenés ne nous onjpas épargné les coups 

.de pieds ni les coups de crosse de fusil. 

— De quoi vivaient-ils? interrogea le 

capitaine Renaud., 

— Des aliments que je leur fournissais 

et voyez leur ingratitude... 

— Hou... hou... au pilori, au mur, I'as` 

tucieux trompeur. 

Dans la foule, l'indignation ne se conte- 

nait plus. 

Le,capitaine Renaud ordonna qu'on fit 

silence et dit : 

— Que ceux qui ont faim prennent ces 

me i l i des Sables 

Les Listes Electoraies 

Nous avons indiqué que la Chambre 

avait adopté un projet de loi accordant un 

délai supplémentaire aux mobilisés et 

réfugiés pour leur inscription sur les 

listes électorales. - 

Le Jo urn a l 0 fte ie l a promulgué cette 

loi, sous ta date du 3 octobre, et le délai 

supplémentaire de quinze jours francs 

courra du lendemain de cette promulga- 

tion, c'est-à-dire du 4 octobre, pour expi- 

rer le 18 octobre, au soir. 

A l'expiration de ce-délai, les demandes 

seront déposées au secrétariat de la Mai- 

rie pendant huit jours et communiquées er 

tout requérant. Avis de ce dépôt sera 

donné par affiches aux lieux accoutumés. 

Champ de Tir de La Chaume 

A partir du 15 octobre et jusqu'à nouvel 

ordre, le régime du champ de tir de La 

Chaume sera' établi sur les bases sui- 

-vantes : 

Tirs tous les jours de midi à 17 heures, 

sauf le dimanche et le mardi. 

Dans les cas où il y aurait nécessité 

absolue d'exécuter des tirs la nuit ou dans 

la matinée, le Commandant d'armes pré- 

viendra 48 heures à l'avance les maires 

des Sables et d'Olonne. Des vedettes cy- 

clistes préviendront les gardes forèstiers 

le L'Aubraye et de Tantouille. 

Ramassage de Bois mort 

L'Administration des Eaux et Forêts 

fait connaître que le ramassage du bois 

mort par les indigents munis de carte, 

aura lieu, à partir du 15 octobre 1919, le 

mardi au lieu du dimanche dans la partie 

de la forêt domaniale d'Olonne comprise 

entre-Les Sables-d'Olonne et Saint-Martinde-Brem. 

Dans le massif au sud des Sables-d'O- 

lonne, le ramassage continuera à avoir 

lieu le jeudi. 

Groupe de Défense 

des Intérêts Sablais 

Lundi prochain, -13 octobre, à 5 h. 1/2 

du soir dans la grande salle de la Mairie, 

réunion de MM. les Membres faisant 

partie du Groupe de défense des Intérêts 

Sablais. 

Ordre du Jo ur : Résultat des élections 

du Comité d'étude. 

Le- présent avis tiendra lieu de- convo- 

cation. 

Adjudications 

Rappelons que les adjudications des 

magasins de la Poissonnerie et du Lavoir 

des Sables auront lieu le dimanche 12 oc- 

tobre, à l'Hôtel-de -Ville, aux heures sui- 

vantes : Lavoir des SableS, à 13 heures ; 

Magasins de la Poissonnerie, à 14 heures. 


Des modifications sont apportées à l'ho- 

raiie des trains à la date du 10 octobre. 

En ce qui concerne la ligne des Sables- 

d'Olonne à Tours, est maintenu le régime 

transitoire, en vigueur depuis le• octobre. 

approvisionnements et les partagent en- 

tre eux. 

Des enfants se précipitèrent sur des mi- 

ches de pain de soldats, mordirent à 

même goulurnent, en pleurant de joie ; 

des femmes prirent une tranche de pain 

sur laquelle elles étendirent du beurre, du 

pute de foie. Elle se servaient modeste- 

ment, humblement, n'osant toucher à toutes 

ces excellentes choses qui leur ren- 

daient la vie et qui pourtant leur faisaient 

mal. 

Elles étaient déshabituées depuis trop 

longtemps de prendre de la nourriture et 

les premières bouchées déterminaient en 

elles des crises d'estomac, de la stupeur, 

des faiblesses étranges. 

Quelques-unes, dévorées par la fièvre, 

s'étaient versé un doigt de vin et tentaient 

de le bOire, mais la liqueur alcoolique leur 

montait à la tête, provoquait chez elles 

des rnaux.de coeur et des défaillances su- 

bites. _ 

Le capitaine se tourna vers les vieil- 

lards. qui se tenaient à l'écart. 

— Vous n'avez donc pas faim? Appro- 

chez tous : c'est ici un véritable magasin 

d'approvisionnements; il y a de quoi con- 

tenter tout le monde. 

Mais les vieillards protestèrent. 

— Laissez d'abord se servir ces malheu- 

reuses et ces petits ; puis les soldats de 

France. Leur vie à tous est utile ; la nôtre 

ne nous est plus d'aucun prix. Après ce 

que nous avons vu, après ce que nous 

avons enduré, la paix du tombeau nous 

paraîtra infiniment douce. 

— Après ce que vous avez vu, vénéra- 

Nu z..851 

Ce Journal parait le Vondridi 


PRIX DU NUMÉRO : Fie CENT. 

Adresser tout ce qui concerne les Abounerneen, 

Insertions légales et judiciaires M.-Rocse-4ouunxi 

imprimeur de la Vendée Républica ine , Place de 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . la ligne U .•. :3'75 

Judiciaires mr. 375 

Réclames -- fr. 

TIRAGE DU jonarim, : 4,41aD€3 Ex. 

)D traita à mariait le les Annonces ...1,11,10à 

Mm ile 


do i t ê tre adress é à M. pat ère HA TIL.g , R éda c t e u r- G é ran t 

au Bureau du Journal, Place de la Liberté, 

Les départs et arrivées des trains à la 

gare des Sables sont ainsi fixés : 

Dép ar ts . — 7 h. 25 ; 7 h. 44 (mixte' 

15 h. 15 (express); -19 h. 35., 

• A rriv é es . — 6 h. 43 (express) ; 9 11.3 ) 

16 h. 37 (Mixte); 20 h. 24. 

Il y a du Sucre 

Notre confrère L 'A v e n ir a trouvé un 

moyen original d'être agréable à ses lecteurs. 

Il n'a pas ouvert un nouveau concours, 

ni organisé une course de vélos, 

d'autos, d'aéros ou même de dirigeables. 

Il a simplement demandé à ses abonnés, 

anciens ou nouveaux :' si Voulez-vous du 

sucre?» et, sûr -de la réponse, il a cédé à 

chacun d'eux, au prix coûtant, sans tickets 

ni formalité d'aucune sorte, une caisse de 

cinq kilos de sucre scié. 

Ce n'est pas seulement un exemple d'in- 

génieuse publicité qu'a donné là notre 

confrère, c'est encore une façon dont tout 

le monde peut faire son profit. L 'A v e n ir 

apporte la preuve que l'initiative privée est 

plus efficace que toutes les déclarations. Il 

montre qu'on peut introduire sur le mar- 

ché, ouvertement et à des prix raisonna- 

bles, les produits qui nous manquent. Il 

nous indique l'un des moyens les plus ef- 

ficaces de lutter contre l'odieuse vie chère. 

Société des Tigres, Vendéens 

Tous les équipiers de la société des 

Tig r es Ve ndé e n s sont priés de se réunir 

sur la Plage, dimanche prochain 9 heures, 

en vue du match de sélection. 

L'après-midi, à 1 h. 1/2, réunion géné- 

rale au siége social Calé du Commerce. 

Tous les jeunes gens qui désireraient se 

faire inscrire sont priés de se présenter 

au Café du Commerce, à 1 h. 1/2. 

Ati Grand Casino 

La Saison d'hiver au Grand Casino a 

très bien débuté : danseurs et danseuses 

qui étaient en grand nombre, surtout en 

soirée s'en sont donné à coeur-joie. L'excellent 

pianiste Gandouin a apporté ses 

meilleures danses foxtrott cen stepp, tango, 

etc., etc., et à minuit tout le monde s'est 

retiré satisfait. 

Il est bon de féliciter et M. Audu- 

bon de la distraction donnée à la popu- 

lation, distraction qui se renouvellera tous 

les dimanches en matinée et en soirée. 

Notre sympathique -M. Montel a été 

choisi par la Direction comme régisseur 

général, c'est d'un bon augure pour 

l'avenir. 

Inbendie volontaire 

Samedi dernier, yens 23 h. 45, un incendie 

se déclarait au deuxième étage 

d'une maison sise rue des Religieuses, 

habitée par les familles Orceau et veuve 

Beaud. 

Le mobilier appartenant à la veuve 

Beaud, d'une valeur de 700 francs, a été 

entièrement détruit. 

L'enquête a démontré que le feu avait 

été allumé au moyen de paille et de braise 

par la- femme Orceau, née Augustine 

Calandri, Mans, ménagère, atteinte d'allé- 

ides vieillards, reprit le capitaine qui avait 

déjà rallumé sa pipe en témoignage de 

satisfaction, il vous reste de belles choses 

à voir : la revanche, une revanche prodi- 

gieuse, éclatante, glorieuse. Il vous reste 

à voir vos humbles maisons reconstruites, 

avec un banc à côté du seuil où vous 

vous assoierez pour deviser entre vous 

les soirs d'été. Il vous reste à voir la France 

armée du sceptre qui revient ale. reine des 

nations. 

Il vous reste à voir le châtiment qu'une 

justice imrnanehte, lucide et implacable, 

réserve aux coupables. Il vous reste à voir 

quelques-unes des belles années qui vont 

s'écouler dans la paix, dans le bonheur, 

dans l'unité morale de tous les Français. 

Approchez, nobles et chers vieillards dont 

les dernières aminées auront été affligées 

par les plus douloureux spectacles ; pre- 

nei la nourriture lu corps qui vous fera 

une Sine Magnanime, qui vous donnera des 

forces pour voir ce qu'il faut, ce qu'il importe 

que vous voyiez. 

Et vous aussi, mes amis de la première 

compagnie, vous qui succombiez de faim 

dans votre tranchée, avancez à la distri- 

bution. Je vous disais bien que je vous con- 

duisais en un pays de Cocagne ! Prenez, 

•mangez, buvez ; tous ces produits sont 

excellents : ils sont français. Ils ont été 

subtilisés dans les boutiques des villages 

voisins ; ils sont le fruit d'un pillage or- 

donné par un gourmet. 

Eh eh, lieutenant von, Rudmann, vous 

vous y connaissez en gastronomie ! Je - 

vous félicite sur votre goù. 

La su i t e CM i 

m :y , m nuak.iro. 

o 

• 

se

nation iiieiitale,et,,ayant e de déjà G été internée 

l'an dernier à 1 as 


rimaudière. 

La pauvre démente reintingrera J'asile 

départemental d'aliénês. 


Nous avons dit que l'ouvrier 'Soucient-- 

boltier Quéméner (Raymond -Marie), 3-1 

ans, cour Guilbaud, était disparu de son 

domicile depuis le 27 septembre et que sa 

casquette avait été retrouvée flottant dans 

le port, en aval des portes du bassin. 

Le corps (lu malheureux vient d'être 

êclié dans le bassin à flot, dimanche 

rdepnier. 

On suppose que Quéméner reve- 

nant de son travail à La Chaume, est 

tombé accidentellement à l'eau. 

Objets teouvés 


près, qui les tiennent à 

~a sci M. te. 49, -es de, -t-S r leur -étaires 

'PG,~~~, 'a.. ris ue e ds fa ro fursltice, un tour 

de cou; Biard, 11, quai Président- 

Wilson, une montre de dame 1 cri . nickel ; 

M' Toyes, impasse des Trapo mières, un 

cache-col ; Gueritault, rue Jeanne- 

d'Arc, deux billets (le banque. 


Procès-verbal pour ivresse publique a 

été dressé contre Charles Lézin, marin, 

51 ans, rue de la Paix. 

Ouverture de la Coopérative. - 

La Coopérative de consommation farni- 

liale ouvrira ses p7ortes jeudi prochain 

16 octobre, à 8 heures. Une réunion géné- 

rale des adhérents aura fieu mercredi, 

veille de l'ouverture, salle de la Mairie 

7 heures du soir. Au cours de cette ~u- 

iiion le Président causera sur le fonction- 

nement de la Coopérative, sur la nature, 

la quantité et la qualité des marchandises 

en magasin et le Trésorier rendra compte 

de la situation financière. 

Le nombre des membres inscrits dépasse 

2.000. 

Nous engageons tous les sociétaire, à 

assister à cette importante réunion. 

Observation importante : nul ne sera 

admis à effectuer des achats s'il olest 

possesseur de son livret de sociétaire. 

- A l'Ecole publique de Filles. - 

Ce n'est pas sans or) sentiment de très vif 

regret que nous avons appri le départ de 

Mm* Aumon, directrice de S notre école 

communale de filles depuis sept ans, nom- 

n~ée, pour des raisons de convenance 

personnelle, institutrice aux Sables. Port- 

. 

dant son trop court séjour parlait 1 nous 

Aumon avait su s'attirer non seuls- 

ment l'estime et l'amitié des éléves et de 

leurs parents, mais aussi la sympathie de 

tous ceux qui l'approchaient. 

MI« Aumon est remplacée à Olonne par 

M` Gestion dont on nous dit le plus grand 

bien. M", Gratton dirigeait, depuis huit 

J'école communale publique de la 

coquette ville de Saint-Jean -de-Monts. 

.Nous lui adressons uns meilleurs sou- 

haits de bienvenue. 

- Secours Mutuels et Comité 

Républicain. - Dimanche 12 octobre, 

à 13 heures, réunion de la Société de 

Secours mutuels. A Ilk heures, réunion 

du Comité Républicain. 

- État-Civil (du au 8 tobre). 

Décès . - Marie-Thérèze Rabiolicé, 73 ans, 

veuve d'Armand Loirant, cultivatrice à 

Gallon. 

ÉTAT-CIVIL Dr!,s SABLES 

[)u 

au 8 O c to b re 

NAISSANCES 

Cam il le- David- Pierre-Victor Cougnar.d, rue Je 

Centre, 47. 

Lu le ien-Jean - Joseph- H evri Jeandel, avenue de 

a Gare, 47. 

Georges-Pierre Beiz, impasse des Francs- 

Maçons. 

Gay-Georges Lemaire, avenue de Talmont, 94. 

Renée-Marie-Alphonsirie Faure.. (Il.). 

André-René-Joseph Migné, impasse des Traponnières, 

Jean -Gustave-Aimé-Séraphin Pateau, 49, rue 

Gambetta. 

France-Chn ries- Georges Vigicr, boulevard de 

Castelnau, 24. 


Auguste- Ma rie-Joseph Podriévin, menuisier à 

Paris, 16, avenue de Vaugirard (13e) et Ail- 

gustine-Georgette ROY, jourrir,lière,'rue de 

la P udrière. 

VictoroCharles-Augu2te Lefebre, marin, à2, rue 

de la Patrie, et Gcorgina-Augusta Roussean, 

commerçante, rue du Boulet-Rouge. 

Eugène-Xavier-Victor Rhabiller, cultivateur, à 

Mothe-Acliard,etEtigénie-Victoire-Airriée 

Tudeau, La journalière, rite Pépin. 

Jean-Maurice-Clément Bournand, cultivateur,. 

à Saint Gilles-sui-Vie, et MarIe-Augu,tin~ 

Barbeaud,etiltivatrioP,,rue Daniel Fricaod,58. 

Auguste Eugène-Gustave Pateau, employé d'oc. 

.troi, médaillé militaire, rue Gambetta, 49, et 

Jearine-Marie-Eiigérii.,~ Grovssin (veuve). 

Aimé-JosePh Engène Echardour, marin, rue de 

La Patrie, et Marie~Clémentir)e Mahé, cuisinière, 

quai Georges-C1ewe~cein. 

ucha riste - Pierre- Marie Durand, menu, . siei' 

rue de la Patrie, 31, et varie-Louise Bau- 

marin commeiÇante nu Hâvre, rue Saint- 

jacqu~s, Î32. 

François-lienri-Ainté Crochet. M~ar;n, rue de 

la Marre, 19, et 

Gazeair, sans profession, rue du Puits-Landais, 

22. 

Eugène-Simon Estéger, docteur en médecine, 

à Crissac (Gironde), et lienriette-An âèle- 

Séraphie-Cé.lin,c. Bretret, sans profession, rue 


Clary-GaIton Louis, employdaux hypothèques, 

rue de la Patrie, et Denise-Maria Grepoi, 

san profession, rue des Grand's-Portes. 

Prosper- Adolphe-Victor l'Etat Lrmdrea ri, S 

emPlOYé 

aux.chemins de fer de a"x ables, et 

Marie-Rose Aris, cuisinière, à Pari tB.-P.). 

MARIAGES 

Gaston-Henri Maxime Cauthier, mécanicien 

RI, rite Pépin, et jûh~tte-Victùjria-Uenrietlè 

Chiron, emplriyée de commerce, rue Félix- 

Faure 

Léopold- Ilenri-Théophile -Victor Bonelleau, 

poissormiet, à Fontenay-le-Comte, et M arthe- 

Rose -Marie sans Plévent profession, rue 

du Boulet-Rouge. 

ilouis-Paul. Marcel Rochaud, marin, 95, rue 

~l.s IIalhcs~ et ildarie-Léonce-,'~imée Graizeau, 

sans profession, avenue Pont- Baud y, 12. 

Ejeuard-Léon f'avreau, employé aux 

Chemins 

de fer de l'Etat, à Saint Nazz,,jre, et Renée- 

Ch,irlotte Antoicettc Garnipr, sans prof~s- 

ru e Napoléon, 13. 

Ch~,rles-Fltirent s!On, t 

Alfred Massé, serrur: 

- 

eUr, à La N_` 

Cliaarrie, rue du Village. "euf -ai fil as 

et Blanr-lio-~larii~-F~ugénie. RaultL sans ~ro_' 

fesEicm, 60, rue Napoléon. 

Alexandm Jean Marie Cholet, cultivateur à 

Saint-Etierific-de Montluc, et Camiile-Maiia- 

Permette Rerrelleau, sans profe8si(y'n, rue 

de ia Patrie, IL 

Certifié pu - i'ffrip~-im-~ur 

DÉCÈS 

ne-Marie Després, 63 airs, sans profes. 

Victor' sionépouse de Paul Guéi,ault,r.Guynemer,75. 

Raymond-Marie Q.émener, 37 

époux de Marie-François~, Le boiti,r' 

Marec, route 

de Nantes. 

(Rôpital). 

Delafonal, 5 a n s . 

Léonote Isidore Maui,at, 73 ans, propriétaire, 

ipoux de VaIentine -Victoria Forty de Lu. - 

marne, quai (,eorg,s-(-Ieiiienceau, 44. 

Pierre-Marie Guénézan, 47 ans, gendarme en 

retraite, époux de Marie - Iow~r- -Augtli tiw~ 

Cordier, rue dcs Jardiris. 

Lorris-Médérie Croseil. boulanger, à Guël (IlIcet 

Vilaine), ut Ilenrimte-Victorme Ilorten~c. 

FernandeRabilier. brodeuse, place 

Maraud. 

DÉCÈS 

Marie-Rose Aimée Nerlet, 77 ans, journal 

1, 

veuve de Pierre-Mat burin Julot, rue Basse., jè3re 1 

ZOZZIN 

1. ELLES GALERIES 

A U X Nuv 

1~;a)ned i 1 1 Oc tobre 

V E N T E- R ÉC L A M E @e 

Tissus, Velours, Soieries 

Une grande Variété de Tissus sera 

mise en Vente à des prix 

bien au-dessous de leur valeur réelle 

Certains Articles seront absolument sacrifies 

Les N01UVELLES GALERIES 

De ~..d..t qUla. C.-pt..t 

LVENDENT BON MARCRÉ 

N'ac he tez do n c p as v os TISSUS 

avan t de v o us ê 1re rense ig nés s t 

les p rix des 

Nouvelles 4-Raleries 

poires de la semaine 

Dimanche 12 octobre. - Ass. gag. : Marii- 

let, Thorigny. 

Lundi 13. - La Roche-sur-Yon. 

N,I,grdil4. -Challans, Chantonnay (bestiaux) , 

Mortagne Ilorbeservière, Saint Georges-de 

Montaigu' 1 1 

Mercredi 15. - Essarts, liermenault (jeunes 

veaux), Sairit-Pierre-du-Cliemin. 

Jeudi 16. - Boissière-de-Montaigu (valait- 

les), Chapelle-Achard, Commequiers, Poirésur-Vie, 

Pouzanges. 

Vendredi 17. - Sainte-liermine (jeunes 

veaux), Sui rit-Il ilai re-der- Loges. 

Samedi 18. -Apremont, Champ-Sa;nt-Père, 

Garjia,~iio, Copeciregnière (volailles). 

Nous apprenons la mort de 

Mon si e ur Pi erre -Mari e GUÉNÉZAN 

décédé aux Sables-d'Olonne, le 7 octobre 

1919, à l'âge de 47 ans. 

Les übsMques civiles auront lieu leVen- 

dred i 1 0 ti ran t , à La Roche-sur-Yon, à 

4 heures. La Levée dit Corps se fera à 

2 heures, à la Maison mortuaire, Ecole 

Maternelle de la rue des Jardins. 

Prière do considérer le.présent avis 

comme lettre d'invitation; 1 famille s'ex- 

cuse près les personnes (lui n'auraient 

lui, él(, p~v,-ïiti1 

Chiru , 11-giens-9)entistes 


Le Cabinet Dentnire de Monsieur et 

Madame JTT1~10T, chirrirg ens-dentis- 

tes diplômés de la Faculté de M éde ipe de 

Paris est ouvert tous les Jours, excepté 

le dimanche et les jours fériés, de 9 heures à 

5 heures. 

Extractions insensib;lis~,e-, Seins de la 

Bouche et des Dents, Venticrs,'Aorifleations, 


67, rue Nationale (iris l'ilôtel de France) 

ELECTRICITÉ 

La Maison OUEST LUMIÈRE, bi, ru e 

des Corderies, a ]'honneur de prévenir 

les babitants des Sables-d'Olonne, ci 

hâter leurs inscriptions pour leurs instale 

lotions électriques. La Maison accorde 

toutes facilités (le paiement et pour assu- 

rer la confiance des travaux exécutés par 

la Maison O ues t L umière, CiiAnLES COIR- 

LOUER, propriétaire, donne une garantie 

pendant cinq années sur tous les travaux; 

aucunes réparations, pendant Ce temps, 

ne sont à la Charge du client. 

Personnels expêrimentés. Matériel de 

premier choix. La Maison a une centaine 

d'installations (fans Les Sables comme 

références. 

lortion do La Chaume 

LES SA13LI-.S-D'OLONN11, 

DE 

Àd u is die Décès 

Peut-on se MÉRIR 


PXINS FLOTTANTS 

DÉPLACEMEIqT du ORGt.~;E5 0 

0ULtion peuL se guêrir sans avoir recours à 

on .0ci-b Pa, 

aor par ... actes. 

Voir. .., 8 Ufres n'attendez pas qu'il soit trop 

tard, l'étranglement herniaire provome 


p.I~t.. 

P,.d.i~. dès de a S... go a.- 

... -tais. particulier ait ..... cë ... munie.ce. 

Mernieux songez que votre inii~ 

mité est Pour vOusl, un, 


nu. rt permanent qu'e vou i~m11r.p~ M 

de vous un impofent à bref iLtilai. 

N'bê.it.I do..~s. plus longtemps, 1. Méthode 

il Il célébre pécialiste MITTJ~il,, de 

]Paris, sans ~if~ gên.e iaucune, 

sans rien chang~ à 

v s habitu es, fait mine iatement 1. 

disparaît 

v. -te. imirritité é~ison 

t .. assure la gu 

déanitive 

Les Clients s.r..t -~u. à: 

St-Gilles-sur-Vie, dira. 12 oet , ljô te l Nep tiu z e . 

1..,11 13, Hô td ci,r 

Chaulant, mardi 14. I1 ,1W dmontoigu, 

jeudi 16 Hô te l Roy st-Gervais, lundi ~6 , Hâ td d I; CA 1 Blanc . 

22, Il.t,l A , ,~ i..d . 

pouzvg.., Jeudi 23, 11,3W de 

24. lId t ~ l 

C1~vct l-B1 toIc . 

Lç.., ....di 215, ll~ t,l du C,o i~.«. t . 

Pouteilay, dimanche 26, Hô te l de France. 

La Chataignai,aie, lundi 27, Ilo tel du Lion-d'O,. 

Oh..t..-y. I.rdI 28, Llô tel du M- t- 

IIITTEL, à 13-t, et 8,-rir. de Cadi., PrIrri.. 

f 

Nembel, artificids , A.Ppar" l~ redr«s~um — 

-.Di..rêti.. ribiolcut. 

1 

Changez vos Ma Uvaises habitudes, 

vous en serez mieux 

Si vC~us éto~oIIVcz des syniptôtries de faiblesse 

des reins, e . qll-:trodl)les urinaires, rituniatis!G~s, 

sciatique, J.-b.g., gravelle, douleur, 

accrees dans le bas du dos, or bien eue -c 

Par Il faute d'un sang é~sis et'viciC, vocòavb-~7, 

es nVies de Il 

avec vol mauvaises habitudel, 

car c'-t que 1~1s1 vo 

r-lu. rit besoin de lecour 

1 

que 

possible l e 

et n,~nc..uc,c 

vI~ lin'l' e et 

Faites je, 

ai - 

ait grand air,suivies d'un boit 1 -ei)os; zilistellez.- 

~ ous de mets à sauce épicée, (le 1)()i"ons fortis 

qui la pioducticort de l'acide 'qt, 

c't vos reins recueilleront tout profit Il. ni', Ce t t e 

1-11velle existence. 

Niais, pour ceux qui ont déjà les refus 

ce beau d'espérer 1. guéril~)a 

.uns y joindre l'aide d'un remède spécial 

quje 1 les esles 

Pilules Foster. C'est pour cet. 

ont été composées, de même qu'il 

ri m'n~kles spéciaux pour les poumons 

et les !nie lits. Elles peuvent rendre la santé 

à ton., h moines ou f~in~s, jeunes OU N'feux, 

des raisons de soupçonner une affection 

Et Or"~itns et de la vessie. 

Les Pilules Foster sont en vente dans toutes' 

les pharmacies, au prix de 3 fr. 50 la boîte, 

20 Ir. les six bottes, plus 0 fr. 40 d'impi^t Par 

boîte, ou feanco ar la poste. H. Biture, Phar- 

macien, 25, rue alint-Ferdinand, Paris-17. 

et 

Une bonne iwette 

Pour dissiper instantanément un accès d'as. 

thme, d'oppression, d'essoufflement, des çfuin- 

tes de toux Opiniâtre provenant de vieilles 

bronchites, il n'y a qu'à employer la Pend ' 

Louis Legras, le meilleur remède connu. Le re 

soulagement est obtenu en moins d'une mi- 

n'lie et la guérison vient progressivement. 

Une hofte estexpédléecontre mandat de I-) fir. 80 

(impôt comp~ is) adressé à Louis Legr-qs, 139, 

Boulevard âlagenta, à Paris (Ille). 

Venlo d, Fonds de _CDMMOrCe 

DEuxiiL~mE INSERTION 

Suivant acte reçu par MaltreMOREAU, 

notaire aux Sables-d'Olonne,- le quatorze 

septembre mil neuf cent dix-neuf, enre- 

giStrê, Monsieur PIERRE CHARRON, 

boulanger et 1\1adame MAmE PRUNEAU, 

son épouse, demeurant à La Chaume, 

commune des Sables-d'Olonne, ont vendu 

à Monsieur LÉON CHARRON, boulanger 

et Madame FERNANDr LÉGÉ, son 6 ouse, 

P 

d,,meur8nt'êgaleinept à La Chaume, le 

Fonds de Commerce de Boulange- 

rie exploité 28, Grande-Rue, à La Chau- 

me, comprena nt l'enseigne, la clientèle et 

l'achalandage, le matériel et les marchan- 

dises -servant à son exploitation. 


reine a de forclusion, dans les dix jours de 

présente insertion et seront reçues aux 

Sables-d'Olonne, en l'Elude de Maître 


Cette insertion est faite. en renouvelle- 

ment de celle parue dans le môme journal 

à la date (lu vingt-sept septembre mil neuf 

cent dix-neur. 

P o ur de ux ième insertio n 

IIOREAU. 

riude de Maître E. GUÉRIN, huissier- 

andiencier aux Sables-d'Olonne, 45 rue 

(le l'Hôtel-de-Ville (successeur de ~iai- 

L ~Jeq' 

0 

L 

M L~ 

Les MERCREDI QUINZE et JEUDI 

SEIZE OCTOBRE mil neuf cent dix- 

, 

ri ouf, à tre ize he ures, aux Sables-d'Olonne, 

VILLA DU PIEImOT, 2.5, Quai Georges- 

Clemenceau, il sera procédé à la vente 

aux Enchères publiques 

BEdAU 31 )Itiîll~ill 

copr..G.t .0t.m...t : 

Une SALLE A MANGER, style 

Henri 11, composée de : un Buffet à, 

Cinq.portes, t C ~hai~ ses une Table à trois rallonges 

e si cuir. 

Un SALON, style Louis XVI, coin- 

posé de : an Canapé, deux Fauteuils et 

deux Chaises. 

Quatre Chambres à coucher en 

pitchpin complètes (dont une, style 

aug lais). 

Matelas, Traversins, Oreillers, C ouver- 

tures, Tables de milieu, Chaises Fau- 

teuils, Glaces, Lits-Cage, Garnit~res de 

cheminées- 

Tables de toilette 

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de toilette, Seaux, Brocs, marbre' Séchoirs (état 

de neuf). 

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Tableaux, Couverts argentés, Couteaux, 

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de cuisine, Casseroles, Plats, Boui 

ilottes 

. 1 

cuisinière, etc. 

Une Terite de Plage carrée. 

Nombreux autres Objets. 

Au Comptant_et 10 1/. en sus 

P.'ur 1 ... rb;.. 

E. GUÉBIN. 

Cabinet de Monsieur B. MIGNONNEAU, 

successeur de blonsieur MENAGE, 

29 ter, rue des Halles, aux Sables- 

d'Olonne. 

CeSSÎOU de FondS de GonlfllerCo 

1 

PREMIi~ME INSERTION 

. 1 . 

Suivant acte sous seings privés cri 

date aux Sables-d'Olonne du huit octobre 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, Ma- 

dame Veuve LEBRUN, bottier, demeu- 

rant aux Sables-d'Olonne, a vendu à 

Monsieur TRANCII~T, cordonnier, (lemeurant 

au même lieu, le Fonds de 

Commerce de Cordonnerie qu'elle 

e~, 

ploite aux Sables-d'Olonne, rite Natio- 

nale, numéro 59. 

LA VENDÉE 

Les oppositions s'il y ri lieu devront 

être faites au plus lard dans les dix jours 


ail domicile (Je Monsieur TRANCHET, 

boulevard de Castelnau, numéro 67. 

Po ur première insertio n 

B. MIGNONNEAU. 

plusieurs Tins très solides et 

A VENDRE 13outeilles de ]Litre. 

S'adresser à BOUCARD, 3, r. des flalles. 

Mode (le Maurice GRIEU, 

avoué-licencié (successeur de Maître 

Ci. CiiAnoDz), -29, rue de la Poissonnerie, 

aux Sables -d'Olonne. 

0 PUD 011~1w~A111ï cip 

13E 

Levh, de suspension de Nlais 

de Surenchère du Sixième 

En.Suitc d'une requête prése11,~eC1 

'ibuns C 

Monsieur le Président (lu T 

de première instance clos Sables-d'O- 

1 entre, par 

19 Monsieur Fii)Èi,i~., ORCEAU, marin, 

demeureant aux Sables -d'Olonne, rue de 

l'Hôtel-de-Ville, 

Adjudicataire; 

2' MadGMe IIENRIETTE-MODESTE LE- 

TARD VG de eS_d, 

Monsieur PAUL 

G O _ 

BERT denieur veu ant aux Sabl 

Olonne; 

3' Mademoiselle HORTENSE GOBERT, 

Célibataire majeure, demeurant aux Sa- 

bles-d'Olonne 

4' Madame MARIE GOBERT, épouse de 

Monsieur FERNAND ROUX, et ce dernier 

pour l'assistance, l'autorisation et la vali- 

dité à l'égard de la Dame, son épouse, 

demeurant ensemble aux Sables-d'O- 

lonne; 

5' Monsieur FIENRI GOBERT, serrurier, 

et Madame LÉONTINE CAMUT, son épouse, 

qu'il autorise, demeurant ensemble à Pa- 

ris, 43, rue Richard-L,noir, 

Vendeurs, ayant MaitreMAIJRICEGRIEU 

pour avoué; 

CI 

Madame Veuve PA L GOBERT, née 

BOUHIER, ' 

dernerlranivaux Sables-d'O- 

lonne, 45, quai Franqueville; 

>~ e Pri e faut eu son ne. personnel 

en tant que de besoin que comme 

» tutrice naturelle et légale de Mon- 

» Sieur PAUL-RENÉ-PIERRE-GUY GO- 

» BERT, son fis mineur, issu de son 

» union avec son défunt mari. » 

Ayant Maître GERMAIN pour avoué. 

Les consorts GOBERT agissant e qua- 

lité (le vendeurs et Monsieur ORII 

CEAU, 

cri qualité d'adj ri cl icata ire, moyenn t 1 

i 

prix princ pal de cieux mille cinqnantee 

fra n c s . 

D'une remise ayant façade et entrée sué 

la rue, de J'Ilôtel-de-Ville et commun 

quant avec un hangar faisant suite à la 

cour d'une maison, sise aux Sables-d'O- 

latin(,, rue du Centre, numéro 48, d'une 

contenance de quatre-vingt-deux mètres 

carrés environ. 

Aux termes d'un procès-verbal d'adju- 

dication reçub~ar Maitre MOBEAU, 

taire aux Sa es-d'Olonne, en date nocl a , 

deux août mil neuf cent- dix-neuf, enre- 

gistrê, sur les poursuites de vente sur 

licitation exercées à la requête des con- 

sorts GOBERT, Sus-nommés, contre Ma- 

dame veuve GOBERT, ês-qualités et en - 

core en présence ou elle dûment appelée 

de Mademoiselle ELÉONORr COURVOI- 

SIER, célibataire majeure, concierge à 

l'Hôtel-de-Ville, (les Sables-d'Olonne, y 

demeurant, prise en qualité de subrogée- 

tutrice ad hoc du mineur GOBERT, sus- 

nommé, et ce en exécution d'un jugement 

~endu par le Tribunal Civil de première 

instance des Sables-d'Olonne, le six Inai 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré et 

signifié. 

La dite requtte contenant demande do 


concernant l'immeuble sus-énoncé. 


Monsieur le Président du Tribunal Civil 

de ~remière , a te instance des Sables-d'Olonne, 

en 

du six e Octobi mil neuf cent dix- 

neuf, enregistré aux Sables-d'Olonne, le 

six octobre mil neuf cent dix-neuf, par le 

Receveur qui a perqu les droits, ainsi 

conçue : 

rc Nous, Président du Tribunal Civil de 

première instance des Sables-d'Olonne; 

a Vu la requête qui précède, vu le dé- 

cret du 17 juin 1916.; 

» Attendu que rien i ne ble sein 'oïposer 

E 

à ce qu'il soit fait cire t à la demasa e; 

» Levons en faveur des exposants la 

suspension des délais de surenchère du 

sixième pouvant grever l'immeuble acquis 

par Monsieur ORCEAU, sous réserve des 

oppO~Îtio.nsrqui mots il ourraient se révéler dans 

1 

puMcation de notre ordon- 

nance dans la Vendée Répu b l icaine pa- 

ruissant aux Sables-d'Olonne, désignée à 

cet effet; 

» Disons en conséquence que les dits 

délais reprendront leur cours normal et 

Commenceront à courir conformément à 

Wfoi et aux stiq-dits décrets à l'expiration 

du mois qui suivra l'insertion de la pré- 

sente ordonnance dans le journal sus- 

énoncé; 

ri Réservons au% exposants (le nous en 

référer au cas Où il surviendrait une op- 

position; 

» Donné en notre Cabinet au Palais de 

Juslico il es -d'Olonne, Sables 

le six octobre 


a Sigoé : RENAULT. » 

La présente insertion est faite en exé- 

cution de la dite ordonnance pour faire 

prendre cours à doter de ce jour au délai 


pourront notifier leur op~osition motivée 

à la reprise du cours des élais ~de suren- 

chère du sixième sur J'adjudication dont 

s'agit, par une lettre recommandée adres- 

sée à Monsieur le Greffler du Tribunal 

Civil des Sables-d'Olonne. 

Etant déclaré qu'en conformité du dé- 

cret du 17 juin 1916, si à l'expiration du 

dit mois aucune opposition n'a été formulée 

le délai de la surenchère du sixième sur 

la dite adjudication prendra cours de plein 

droit pour une durée égale. ail délai 

ordinaire. 

Les Sables-d'Olonne, le six octobre mil 



à 

il 

IlArMÉ9 

Le Lundi vingt Octobre mil neuf 

cent dix-neuf,â Talmont, sur le Champ- 

de-Foire, aura lieu à une he ure e t de nt l 

dé l ' ap rès-m id i, - une Vente aux Enchè- e 

res, par les Domaines, de 30 Chevaux 

démobilisés, provenant de l'armée. 


a v ec 5 1 /. en s as p o u r to us fr a is 

Lee 2eb'iss~ lrIp. ROCHE-JOURD&PS, 5, Ayoniro Cirnalt (plitoi› do Ig Liberté). 

de Fonds 

PREMIERP INSERTION 

Suivant acte sous signatures privées eu 

date aux Sables-d'Olonne du sept octobre 

mil neuf cent dix-ne~f, enregistré, Mon- 

sieur FLRDIXAND 'NIOREAU, boulanger, et 

Ma(lalllelirNI%IEYTEVIEULLE, soi, épouse, 

demeurant ensemble aux Sables-d'Olonne, 

3, il a ai du Commerce, ont vendu à Mousieur 

Louis GROSEIL, boulanger, et Ma- 

dame IIENRIETTE RABILIER, son épouse, 

demeurant RI 

ensemble à La Chaume, coin- 

une des Sables-d'Olonne, je Fonds de 

. 1-1 

Commerce de langerie, '0 _ R. ~ 31 qu 1 a ex - 

ploitent au, Sab les-~l "0 quai du 

Commerce, comprenant l'enseigne, le 

nom commercial, la clientèle, l'achalan- 

dage et le matériel servant à soir exploi- 

tation. , 

Les Qppositions S'il y a lieu devront 


insertion et seront reçues au domicile (je 

Monsieur et Madame GROSEIL. 

Po ur- p re rn iè re inse r t io n 

GROSEIL. 

Entreprise de M8çoriiierie 


contre-maître de M. MICHAUD, a l'honneur 

d'informer le publie qu'il vient d'ouvrir 

une Entrepri se de Maçonnerie en tous 

genres et qu'il se tient à la disposition de 

Mess aura les Propriétaires pour tous 

travaux de pierre de laille, dallage, carre- 

lage, ciment, etc. ' 

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tés par leurs paren lant al,plendr,à 

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M jour au lee juin 1920, Uri 

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ser à IVI-1 BARBEAU, 16, rue des Roch e rs . 

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de suite. Pour rens~~i9neaients, -épe 

s'adressar 



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13azinières, située à La Roelie-srr-Yofi, 

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beet. environ, Comprenant maison d'habitatien, 

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gnerrients, s'adresser audit Notaire. 

Etude de M- A. NIARTINEAU, notair,, aux 

Mon tiers - les-Mau xfaits (Vendée). 

ceutre du bourg du Bernard, 

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andes facilités de paiement. Pour ion 

ggrnements et traiter, s'adresser soit à s (Ni " 

GUITTET père, prop- au Bernard, so:t accht 

Notaire. 

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fondation de La Capi ta lisa tion , la plus ancienne et la plus réputée des Soeikés de 


Depuis la début des hostilitês, r'a n'a pas ail 'seul j o ur 

interrompu ses opérations; les tirages ont ou lieu exactement la 111 de chaque mois . 

Les porteurs de Boris de )Lat qui ont cessé leurs verse- 

nierais -depuis les hostilités, auront toutes les facilitês'pour mettre, leurs ver88- 


écrivant a M. FRANcis HEI-,AUI), '~ )i lla Simo ie , 7, vue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre ]Lak avec les Sociétés similaires, 

dont la nom est accompagné du mot « Canitalisatiol, » 

Y.,',

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TiRAGE DU JOURNAL : clailDt1tat Ex. 

5fr.i», 

6 fr.» 

L'Abemiement part de toutes les dates. Il se continue 

indéfiniment, sauf avis rentraire. 

L e s l e t t r e s n on afran ch i e s s on t re fu s é e s 

Lita': sels tasses 

Opga l i e de Com ités 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il- insère gratuitement, par 




Les des Reformés 

eî ;‘Itililes de la Guerre 

Nous ne cessons d'insister ici sur - 

la nécessita de faire mieux connaître 

à une foule de citoyens les avantages 

qui leur sont réservés, soit par l'Elat, 

soit par des établissements publics 

trop peu connus. 

Parlons aujourd'hui des plus glo- 

rieux et des plus éprouvés de nos 

compatriotes, les mutilés et réformés 

de la guerre. 

Ils ont leur loi, qui porte la date 

du 2 janvier 1918. Ils possèdent un 

Office national, représenté lui-même 

dans les départements, par des Co- 

mités départementaux qui ont le 

caractère d'établissements' reconnus 

d'utilité publique. Combien d'intéres- 

sés négligent encore, parce qu'ils sont 

insuffisamment renseignés, de béné- 

ficier des oeuvres de toute nature 

instituées par ces organismes légaux. 

été obtenus. Ces hommes dont -la 

guerre eût fait de véritables déchets 

sociaux ont été rendus, sous une 

forme nouvelle, _à l'activité générale. 

C'est un bienfait pour la chose publi- 

que et pour eux-mêmes. Depuisla loi - 

du 31 mars 1919, les veuves pensionnées-de 

la-guerre ont le même droit 

que les mutilés et réformés d'assurer, 

avec l'aide de l'Office national, leur 

éducation professionnelle. Combien 

ignorent que les portes des écoles de 

rééducation leur sont ouvertes. 

L'article 76 de la loi du 31 mars 

1919 a décidé que le mutilé, le réformé 

ou la veuve pensionnée de la guerre 

qui ont passé un contrat d'apprentissage 

avec un patron pour apprendre 

un nouveau métier, ont droit à une 

allocation quotidienne égale an cin-' 

(lutéine de leur salaire, jusqu'à concurrence 

d'un maximum de deux 

francs. Il suffit aux intéressés d'adres- 

ser une demande au Préfet. Certains 

le font. Combien d'autres ne savent 

point qu'ils ont ce droit. 

Pour permettre aux mutilés, réfor- 

més ott veuves de guerre de s'établir, 

la loi du 5 avril 1919 leur a permis 

de constituer, avec des avantages 

spéciaux, des coopératives de pro- 

duction. L'Etat leur fait des avances 

qui peuvent atteindre le double de 

leur actif net et l'Office national les 

complète par une autre avance, égale 

à cet actif, jusqu'à concurrence de 

six mille francs. Une coopérative de 

production qui possède un actif de 

cinq mille francs peut ainsi porter 

son capital à vingt mille francs. La 

ellanibre consultative des associations 

ouvrières de production se charge de 

tolites les formalités de constitution 

de la société et l'Office national en 

paye les frais. Quelques coopératives 

commencent à se constituer sous cette 

forme, mais ne sont-elles pas rares 

encore? 

Pourtant, un petit tract a été publié, 

qui donne aux intéressés toutes les 

indications nécessaires. Il suffit de le 

lire pour savoir bénéficier des dispositions 

de la loi. 

Ce n'est pas tout. Ceux des mutilés, 

réformés ou veuves de guerre qui 

sortent des écoles ou de chez le patron 

après avoir fait leur rééducation professionnelle, 

ont souvent besoin de 

petites avances individuelles pour 

s'établir. Ils peuvent les obtenir de 

• leur Comité départemental, jusqu'à 

concurrence de trois cents francs, et 

du Comité d'administration de l'Office 

national, .jusqu'à concurrence de deux 

mille francs, et cela à un taux de un 

pour cent, c'est-à-dire à titre presque 

gratuit. Que de mutilés; de réformés 

ou do veuves de guerre ignorent les 

avantages ainsi institués pour eux. 

On pourrait multiplier les exemples. 

Lies Alraires Publiques sont les Nôtres 

No tre . D e voir es t d e l es c o n naî tre e t d'y p r en dr e par t e t n o tre In t érê t n o u s l e c o rn 

• 

ira 

sammaksesesse6.- 

Pour les emplois réservés, pour le 

placement, les mutilés et réformés de 

guerre ont des droits qui demeurent 

trop souvent .lettre morte. Dans cette 

matière, comme en tant d'autres, les 

lois et les faits ne sont pas suffisamment 

connus. 

Nul ne s'emploie consciencieuse- 

ment dans ce pays à vulgariser 

l'oeuvre du législateur et à faciliter 

le fonctionnement des institutions 

qu'il a créées. Ce serait la tâche 

essentielle des administrations publi-' 

ques, mais il faudrait pour cela qu'au 

lieu d'être absorbées dans la paperas- 

serie, elles fussent orientées vers une 

politique de réalisations. • 

Peut-être ne verrait-on point alors 

les citoyens réclamer chaqUe jour des 

réformes nouvelles, tu-Mis qu'ils se 

désintéressent plus ou moins de celles 

dont ils pourraient immédiatement 

bénéficier. 

Quels sont les hommes de foi qui 

prendront à coeur l'éducation de la 

détnocratie- et s'attacheront à la faire 

profiter des progrès acquis? Ceux -là 

Le droit à la rééducation du mutilé 

seraient d'utiles serviteurs de la Na- 

ou réformé a été inscrit dans la loi. 

tion. Ils contribueraient puissamment 

La rééducation est donnée, soit dans 

au maintien de la paix sociale. 

les nombreuses écoles fondées à cet 

HENRY CHERON, 

effet, soit chez le patron. Elle es-1 très 

Séna te u r . , a nc ie n M in is tre . 

largement subventionnée par l'Office. 

Les résultats les plus concluants ont 

La Cessation des hardés 

Sans attendre la mise en vigueur du 

traité de paix, le Gouvernement a sup- 

primé les deux institutions essentielles de 

l'état de guerre : l'état de siège et la cen- 

sure. Le J o urn a l Ofic iel publiait en effet, 

dès lundi, les deux décrets relatifs à ces 

suppressions. 

Le premier porte qUe l'état de siège 

déclaré dans les 86 départements français, 

dans le territoire, do Belfort-et clans les 

trois départements de l'Algérie, est désor- 

mais levé. 

Le deuxième est ainsi conçu : « La loi 

du 5 août 1914 réprimant les indiscrétions 

de la presse en temps de guerre cessera 

d'être en vigueur à la date de la promul- 

gation du présent décret au J o u rn a l 

Ofic ie l . » 

A partir de ce jour, la liberté de la 

presse et des réunions est donc reconquise. 

Le lendemain mardi, l ' Ofic ie l annonçait 

qu'à la date du 13 octobre 1919, le Prési- 

dentde la République française « a signé 

l'instrument des ratifications du traité de 

paix avec l'Allemagne et des autres actes 

signés à Versailles, le 28 juin 1919, pour 

le dépôt eu être effectué conformément 

aux clauses finales dudit traité. » 

Cette date du 13 octobre sera donc le 

point de départ de tous les délais prévus 

par le traité. 

SA G ES CONSE ILS 

Intervenant au Sénat, samedi der- 

nier, dans le débat sur le relèvement 

du traitement des fonctionnaires, M. 

Henry Chéron, a interprété, avec son 

habituelle éloquence, le sentiment de 

ropinio4 publique en demandant au 

Gouvernement de rétablir dans les 

différents services de l'Etat la discipline 

et le respect do l'autorité. 

J'entends me garder ici de toute 'géné- 

ralisation, a dit M. Chéron, je n'en suis 

que plus à l'aise pour critiquer l'acte de 

certains groupements et de certaines indi- 

vidualités qui parlent de haut aux pouvoirs 

publics, présentent des ultimatums au 

Parlement et se croient la liberté de se 

mêler publiquement à l'action révolution- 

naire. Il n'y e pas un bon Français, sou- 

cieux de l'avenir de son pays, qui puisse 

admettre que ce scandale continue. 

Que nous assurions aux fonctionnaires 

un statut qui les mette à l'abri du favori- 

Usine ; que nous évitions les légitimes co- 

lères qui naissent clans certains services 

quand on voit arrives' à de hautes fonc- 

tions ceux qui n'y sont point appelés par 

leurs travaux antérieurs, leurs capacités 

et leur 'compétence, rien de plus néces- 

saire et de plus équitable. Mais ne tolérons 

point que des coalitions de fonctionnaires 

ou agents des services publics se forment 

contre l'autorité du pouvoir légal, et que, 

par un singulier paradoxe, des cadres qui 

doivent être ceux de la Nation deviennent 

peu à peu ceux de la révolution sociale... 

T'ai voulu, au mornebt où nous allons 

imposer de très lourds sacrifices 1lDti con- 

Rép ti /4/(w it i s (le l'Ai ~ i lnulissei n 

RÉDACTEUR -GÉRANT ir èr e MAT 

tribuables pour rémunérer des agents do 

l'Etat, proclamer du haut de cette tribune 

que le pays qui paye entend être servi ; 

qu'il n'admettra aucune coalition contre la 

souveraineté nationale, et qu'il compte És 

la fois sur la loyauté des fonctionnaires 

publics et sur la fermeté du Gouverne- 

ment pour défendre l'ordre et la discipline 

sans lesquels serait bientôt compromise 

et anéantie la magnifique victoire de la 

France. 

Ces déclarations ont d'autant plus 

de force, qu'elles émanent d'un républicain 

patriote et clairvoyant,'à qui 

le pays doit tant de réformes sociales. 

Espérons que les sages conseils que 

M. Henry Chéron vient de donner aux 

fonctionnaires et au Gouvernement, 

seront entendus et écoutés. 

Arrendissemni des Sàeselme 

11,es SalbaeN 

Tickets de Charbon 

Le public est prévenu que le renouvelle- 

ment des tickets de charbon, pour la 

période du 1" novembre 1919 au 1" mai 

1920, aura lieu à la Mairie des Sables- 

d'Olonne, Bureau de l'Alimentation, cha- 

que jour, du 15 au 31 octobre 1919, de 

8 h e ures à 1 1 heure s du mat in se u lement. 

La présentation de la carte de charbon 

sera obligatoire. 

Le coût des feuilles de tickets est fixé à 

0 fr. 10 par famille. Pour activer la distri- 

bution chaque personne est invitée à pré- 

senteècette somme. 

Il ne sera pas rendu de monnaie. 

A-vis aux Marins-PêCheurs 

Par suite de nouveaux renseignements 

recueillis sur les munitions américaines 

immergées au large de La Coubre, les 

bâtiments de pêche sont informés que les 

chalands transportant ces munitions aux 

points approximatifs : 12 milles et 25 milles 

dans le 11V 1/ S.-W. du feu de La Coubre. 

Ont effectué leurs déchargements entre 

les points ci-dessus indiqués et l'entrée du 

Pertuis d'Antioche, les chalands, se ren- 

dant à La Pallice. 

Il résulte par suite qu'au large d'Oléron 

une zone mal définie, mais assez étendue, 

reste dangereuse pour les bâtiments de 

pèche, leurs chaluts pouvant s'y détériorer. 


On sait que le Comité sablais de l ' Un io n 

des Femmes de Fr a nc e avait pris à cœur 

de secourir nos compatriotes des régions 

dévastées du Nord et de l'Est. 

A l'approche de l'hiver, rien ne pouvait 

être plus sensible à ces malheureux que 

l'envoi de vêtements chauds ainsi que des 

objets de literie de première nécessité : 

draps, couvertures, oreillers. C'est ce qu'a 

compris le dévoué Comité et les touchantes 

lettres de remerciements qu'il vient de 

recevoir des postes de secours de Bailleul, 

Douai, Avesnes démontrent son 

heureuse initiative. 

Le Conseil municipal d'Angles vient de 

voter et faire parvenir une somme de 

50 francs, pour secours aux habitants des 

régions dévastées. Le Comité remercie 

bien sincèrement cette commune de son 

geste généreux. 

Remise de Diplômes 

• 

et d'Insignes d'Infirmières 

Vendredi dernier, à l'issue de la séance 

tenue par le Conseil d'administration de 

l'Hôpital mixte, M. Delvaut, .1" adjoint, 

entouré des Administrateurs, procéda à 

la remise des diplômes et de l'insigne 

spécial en or, institué par arrêté ministé- 

riel du 1" mai 1917, en faveur des infir- 

mièrés qui se sont particulièrernerit dis- 

tinguées par leur mérite au cours de la 

guerre. 

18 Octobre 19 


Voici les noms des infirmières qui ont 

cette distinction : 

reçu 

M— Marie Rouyer, en religion « soeur 

Ernestine » ; Marie Daniel, en religion 

« soeur Saint-Pierre-du-Rosaire »; Angèle 

Bossut, en religion « soeur Camille-du- 

, Rosaire » ; Rose Brebion, en religion 

« soeur Sainte-Leudomie s; Léonide Lo- 

geais, en religion « soeur Constant-du- 

Sacré-Coeur » ; Marie Le Rouedee, en 

religion « sœur Ange-de-la-Nativité » ; 

Françoise Goorzin , en religion « sœur 

Claudine-Marie »; Mu^ eécile Butraud. 

M. le Président profila de l'occasion 

qui lui était offerte pour louer, comme il 

convenait, le bel exemple donné par tout 

le personnel de l'Hôpital, qui, pendant ces 

cinq longues années de guerre, dut accom- 

plir un effort, un labeur considérables et 

9 

faire face souvent aux tâches les plus 

lourdes et les plus pénibles. 

Il rappelle- notamment les immenses 

services rendus par les infirmières qui se 

dépensèrent sans compter près des nom- 

breux malades et blessés militaires traités 

dans notre établissement. 

Aussi, l'aimable Président se dit très 

heureux d'être appelé à remettre à chacune 

des infirmières présentes, l'insigne 

décerné par M. le Sous-Secrétaire &Ela 

du Service de Santé militaire et au nom 

de la Commission administrative, il leur 

adresse ses bien vives félicitations. 

Mu' Cécile Ltutraud est la fille de M. 

Butraud, instituteur en retraite qui habite 

notre ville. 

NÉCROLOGIE 

Vendredi dernier, ont eu lieu; au milieu 

d'une grande affluence, les obsèques ci- 

viles de notre ami M. Pierre-Marie Gué- 

nézan, ancien gendarme, chef de poste-du 

service départemental de désinfection, 

mari de la dévouée directrice de -l'école 

maternelle de la rue des Jardins. 

Les cordons du posileétaMnt tenus par 

MM. Petit, sous-ingénieur des Ponts et 

Chaussées en retraite, conseiller muni- 

cipal ; Dolo, instituteur public; Bouhier, 

maréchal -des -logis-chef de gendarmerie 

en retraite, et Savy, chef de bureau à 

l'Etat civil. Le deuil était conduit par 

M. Perrin, directeur de l'école ,publique 

de garçons et par M'"^ Herbert, ancienne 

directrice d'école maternelle. 

L'inhumation ayant lieu le même soir à 

La Roche-sur-Yon, le cortège accom- 

pagna le convoi funèbre jusqu'à lagare, 

où M. Petit, au nom du Cercle des Tra- 

vailleurs, dont le défunt était un clos mem- 

bres les plus actifs, a prononcé de tou- 

chantes paroles d'adieu. 

Nous offrons à 111"'^ Guénézan, ainsi 

qu'à la famille, l'expression bien sincère 

de nos rives condoléances. 

• Syndicat des Commerçants' 

Ce Syndicat qui compte aujourd'hui plus 

de 300 adhérents vient d'avoir son assem- 

blée générale le samedi 4 octobre cou-; 

rani ; la réunion était importante et plus 

de la moitié des membres inscrits avaient 

répondu à la convocation. 

Le Syndicat a voté son adhésion à 

l ' Un io n Indus tr ie l le e t Commerc ia le ; au 

moyen de cette adhésion chaqim commer- 

çant inscrit pourra désormais obtenir 

gratuitement des renseignements sur ses. 

feuilles d'impôts, faire vérifier ses récé- 

pissés de chemins de fer, ses polices d'as- 

surances, comptes de banque, feuilles de 

douane ou de régie. Quelques exemplaires 

de t'organe mensuel L e M o n i te ur du Com- 

me rce e t de l ' In dus tr ie, seront à sa dispo- 

position au bureau du Syndicat et dans 

quelques calas de la Ville. Chaque récla- 

mation ou consultation devra être pré- 

sentée par écrit et déposée chez Ni. Sel- 

lier, directeur du Crédit de l'Ouest, sevré- 

taire du Syndicat, 12, rue des Halles, le 

vendredi de 3 heures à 6 heures. Un 

membre du Bureau sera à tour de rôle 

adjoint au Secrétaire pour recevoir les 

réclamations et transmettre les réponses. 

Sur une demande tendant à la ferme- 

ture des magasins le dimanche, tout au 

moins pendant la saison d'hiver, l'assem- 

blée décide que cette question interes-." 

sante doit être étudiée par catégorie pro- 

fessionnelle, suivant le bon exemple donné 

par MM. les Horlogers-Bijoutiers. . 

Différentssvoeux sont présentés tendant 

à l'amélioration du service des transports 

de plus en plus défectueux; à la distri- 

bution permanente des rnarchandiSes du 

matin au soir sans interption de midi à 

2 heures comme actuellement; à une 

juste application deseterifs normaux sans 

une excessive sévérité qui chasse ailléurS 

les fournisseurs de notre Marché. Tous 

ces voeux sont votés et seront transmis 

aux autorités compétentes. 

Avant dissolution l'Assemblée vote le 

recouvrement des cotisations le plus ist 

possible. 

Pour le Bureau de. Bienfaisance 

Aux termes d'un racent arrêté munici- 

pal, les époux contractant mariage en 

debors des heures ordinaires (matinée), 

doivent verser une rétribution au bureau 

de bienfaisance. C'est ainsi qu'il vient 

d'être versé une somme de 25 francs par 

M. ltuchaud. 

Au Grand Casino - 

Les bals de dimanche dernier, tant en 

matinée qu'en soirée avaient attiré une 

foule compacte. On a dansé comme toujours 

jusqu'à minuit. 

Dimanche 19 octobre, en matinée et 

soirée, 3" grand hal. 

N . -B . -- Les Sablaises ne seront reçues 

an d e imp éri e u s em en t 


extrait, les Affiches Imprimées par nous. 

if 

qu'en coiffe. Prix d'entrée 1 franc (taxe 

e n plus). 

Suicide 

Samedi matin, vers midi; l'attention de 

M. Jaunâtre, propriétaire de l'hôtel du 

L io n-d ' Or, cours Dupont, aux Sables, 

était attirée par le bruit d'une détonation 

provenant d'une chambre d'un de ses pensionnaires. 

Il monta à la hâte et constata 

que le nommé Berloquin (Gabriel), étendu 

sur son lit aux côtés de sa compagne 

Yvonne Daunay, déjà morte, venait de se 

tirer un coup de revolver clans la tempe 

droite : la balle était sortie par la tempe 

gauche; la mort fut instantanée. 

Berloquin, âgé de 37 ans, exerçait la 

profession de voyageur de commerce ; il 

était né à Bossay• (Indre-et-Loire), et 

domicilié à Paris. Sa compagne Yvonne 

Daunay, du même âge, d'aspect maladif, 

née e Poitiers, était domiciliée à Toulouse. 

Descendus • à l'hôtel du L io n- d 'Or en 

juin dernier, les malheureux semblaient 

être sans ressources. L'avant-veille du 

drame, sous prétexte d'un départ immédiat, 

ils avaient demandé à l'hôtelier leur 

note s'élevant à '2.500 francs environ, 

qu'ils devaient solder le soir même. Mais 

N1-* Daunay s'étant trouvée plus fatiguée, 

ils avaient différé leur départ. 

D'après les constatations médicales, 

Daunay serait décédée de mort naturelle, 

ce qui expliquerait le drame : terrifié 

de la disparition soudaine de Sa compagne, 

13erloquin aurait eu recours au suicide. 

Sur la table de nuit, bien en évidence, 

était déposée une lettre à l'adresse de M. 

le Commissaire de police, dans laquelle le 

malheureux demandait à être enterré aux 

Sables, dans la mémo fosse que sa coin - 

pagne ; une autre indiquant à M. Jaunâtre 

une adresse de parents qui solderaient la 

note d'hôtel. 

s 

Chrysanthèmes - 

M. J. VALLÉE, horticulteur, successeur 

de M. Hardy, a l'honneur de prévenir les 

personnes désireuses d'avoir, cette année, 

de be a ux Chrysan th èmes, qu'elles peuvent 

dès maintenant faire leur choix, 59, route, 

de Nantes, ou au Marché, rsi 79. Prix très 

modérés. -- C h o ix de Cam é l ias . 

ffleeertue 

La Coopérative est ouverte. — 

L'ouverture de' la Coopérative a eu lien 

jeudi dernier à 8 heures du matin ainsi 

que nous l'avions annoncé dans notre 

dernier numéro. 

Lis achats ont été extrêmement nom- 

breux et le produit total de la recolle de 

cette première journée s'élève à la co- 

quette somme de 1400 francs. 

C'est le succès d'ores et déjà assuré 

pour cette oeuvre vraiment philanthro- 

pique qui va rendre à notre population 

toute entière les plus grands services. 

La veille une réunion à laquelle assis- 

taient un nombre considérable d'adhé- 

rents a eu lieu salle de la Mairie. 

Les heures d'ouverture ont Me ainsi 

fixées. Le matin de 8 heures à 11 h. 1/2, 

le soir de 2 heures à 6 heures. Enfin le 

dimanche la Coopérative restera ouverte 

jusqu'à l'heure de la messe. -- 

Les tickets de sucre de septembre doi- 

vent. être remis à la Mairie dans le plus 

bref délai. 

— Comité Républicain. -- En rai- 

son des 'vendanges, la réunion plénière 

du Comité républicain, au cours de la- 

quelle le Maire rendra compte de -son 

mandat et présentera les 21 candidats de 

la liste républicaine aux élections muni- 

cipales, est renvoyée au dimanche 2 no- 

vembre prochain. 

Tous les membres du Comité• Seront 

convoqués par lettre spéciale. 

— Cartes de Charbon. — Les chefs 

de manage, homme ou femme, qui dési- 

rent retirer leurs cartes de charbon d'hi- 

ver sont priés de les réclaMer à la Mairie 

le plus tôt possible. 

— Le Feu à la Mairie. — Dimenche 

dernier, vers 2-1 heures, un incendie qui 

aurait pu avoir les suites lessplus graves 

s'est déclaré au cabinet du Maire. Grâce 

aux prompts secours apportés par les voi- 

sins, il -a pu être rapidement circonscrit. 

Les dégâts, couverts par l 'A be i l le, sont 

évalués à environ 500 francs. 

— État-Civil (du 1" an 8 octobre). — 

P u b l ic a t io ns de Ma r iag e . — Augustin- 

Eugène-Chartes Brecharcl, . peintre en 

bâtiments à La Roche-sur-Yon, et Marie- 

Léonide-Arlelina-Veillon, couturière, aux 

Filées. — Louis-Emile-Joseph Martineau 

cultivateur à Commequiers; et Angèle- 

Florentine-Marie,Moisean, cultivatrice, 

Gahou. 

nostt 

DonnaineS.— Notre sympathique rece- 

veur deS domaines et- du timbre, M. Cha- 

tonet, vient d'aire, nommé, par conve- 

nance personnelle, à Castelnau-ode-IvIedoe 

. (Gironde): . 

Par son extrenie' obligeance et sa par- 

faite urbanité, M. Chatonet laissera .à 

T'aiment d'unanimes regrets. 

Ce Journal paraît lesndr.di 

AVEC LÀ DATE DU LENDEMAIN 

PRIX DU NUMÉRO 3â CENT 

(1 'Mon l ie 

hietieffs. 

tarrh,'. 

.852 

Adresser tout ce qui concerne los Abomismont,.. 

insertions légales et judiciaires à M. Rocnn-JOUÏWAI n 

imprimeur de la `Vendée Rép u bli ca ine , Place de ai 

Liberté. • 

• ANNONCES 

Première insertion e t suivantes la ligne 



TIRA.GE DU JOURNAL : 4,000 Es 

teand à forfait p' les Annonces périodigaeà 

'Irailsàttazaagese 

TOUT CE QUI CONCERNE LA REBACTION 

ho • - 

(nonet 

Boulevard Magenta, à Par' 

0 fr. 375 

0 fr. 375 

0 fr. i."-...' 

d o i t ê tre adres s é à M. Va l er a MA THÉ , R éda c t e ur- Géran t 

an Bureau du Journal, Place de la Libertb. 

A son successeur M. Jeanne, nous of- 

frons nos meilleurs souhaits de Lienvenue. 

FtErtm ER-CIE E Ftl T S 

Madame.GUENEZAN, directrice d'Ecole 

maternelle, remercie sincèrement les personnes 

qui ont bien voulu assister aux - 

obsèques de son regretté mari et celles 

qui lui ont témoigné de la sympathie en 

cette cruelle épreuve. 

Elle s'excuse auprès des personnes qui, 

par oubli, n'ont pas été, invitées. 

Tribunal Gorrecfiendel des Sge 

i xd i n a c . .1“ Me r cred i 8 O c t o b r e 1 0 I9 

Coups 

Nos lecteurs se rappellent l'incident 

dont La place du Gaz t'ut récemment te 

théâtre. 

Au cours d'une discussion, Ferré, 37 ses, 

patron d'un manège de chevaux de bois, 

porta plusieurs coups de barre de fer à la - 

tète du fils Bouglione, 19 ans, de skating 

du même nom, qui devra être trépané. En 

raison des bons antécédents de l'inculpé, 

mais vu la gravité des blessures, le Tribunal 

condamne Ferré à 2 mois de prison 

et 100 francs d'amende. 

— Pour violences à M. Amand Syre, 

passeur à La Chaume, Michon (Alphonse), 

30 ans, marin au même lieu attrape 25 fr. 

d'amende. • 

— Pour coups réciproques bouin (Aimée), 

49 ans, et Bariteau (Louise), épouse 

Perrin, 48 ans, ,cultivatrices à Avrillé, 

,récopent 25 francs d'amende chacune. 

— Pour coups et blessures portés à - 

Maurice Renaud 18 ans, marin-pécheur à 

Beauvoir-sur-Mer, Soret (Léon), 19 ans, 

marin-pêcheur au marne lieu est condamné 

à 48 heures do prison (sursis) et 

-100 francs d'amende. Plaidant : NP Louis 

Lecomte. 

-- Pour même délit, le Tribunal condamne 

Jaulon (Jean), 48 ans, journalier à 

Saint-Vincent-sur-Graon à 15 jours de 

prison. 

— Valse (Joseph), 28 ans, marin à Etat, 

en état d'ivresse urinait devant la maison 

de M. Martial Roy, 33 ans, rue du Centre, 

qui l'invita à aller plus loin ; pour réponse 

il lui porta des coups ainsi qu à M"- veuve 

Chevrier. Il est condarnné à deux amendes 

de 25 fr, et 5 fr. • 

Vols 

Sont condamnés pour vol : 

Ruchou (Mathilde), 18 ans, cultivatrice 

à Saint-Jean - de-Monts, a pris la parapluie 

de M"° Delphine Crochet : 25 francs 


Guérin (Marcel), 19 ans, ouvrier boulanger 

chez M^" Néaud, à Noirmoutier, à - 

qui iliesoustrait frauduleusement un billet 

de 100 francs : un mois de prison avec 

sursis et -100 francs d'amende. 

Guillonneau (Jean), 62 ans, fermier à 

Coax, a cueilli les pommes d'autrui : six 

jours de prison (sursis) et 50 fr. d'amende. 

Tessier (Théodore), 52 ans, maçon à 

°tonne, alors qu'il_ se trouvait en action 

de maraudage, a rencontré le garde champêtre 

Monnet, qui lui en demanda compte. 

G jours de prison avec sursis. 

Baudon (Georgette), veuve Rosidat, 3G 

ans, sans domicile fixe, locataire de M-• 

Chauvière, à La Chaume, rue Montauban, 

oublia de la payer et en souvenir lui emporta 

un parapluie. 8 jours de prison par 

défaut. 


Pour spéculation illicite sont punis : 

Héraud (Fernand), 55 ans, propriétaire, 

1.000 francs d'amende; Izacard (Charles), 

43 ans, cultivateur, 200 fr.; Pineau (Sarab), 

femme Herbelin, 72 ans, propriétaire, 

100 fr.; Maurin (Delphine), femme 

Durand, 31 ans, cultivatrice, 100 fr.; Charrier 

(Marie), veuve Ganthier, 58 ans, cultivatrice, 

200 fr.; Pineau (Hortense), femme 

Raymondeau, cultivatrice, 200- Ir.; Lacard 

(Marie), femme Brémaud, 57 ans, 

cultivatrice, 200 fr.; Muzeau (Charles), 

59 ans, cultivateur, 100 fr.; Gauthier (Nozine), 

femme Vincendeau. 62 ans, cultivatrice, 

200 fr.; Pontoizeau (Marie), femme 

Perrodeau, 37 ans, cultivatrice, 50 fr.; Dupont 

(Merl), femme Raymond, 34 . ans, 

cultivatrice, 50 fr.; Guillet (Madeleine), 

femme Moizeau, 61 ans, cultivatrice, 50 fr. 

Tous de file de Noirmoutier. 

AVENDRE 2„n,,Chàj'a'ert-rt,e, es - 

Brabant. Rouleau, Faucheuse 

antres Instruments aratoires. 

S'ed s i a N.!. ,• 

nauderic 

Z_T11 POnli'f1('

ÉTAT-CIVIL DES SABLE~F 

Du 8 au 1 5 0a o b ', J f ) 1 i ~ 

NAISSANCES 

Roland-f~eorges llerbert, rue Napoléon. 

Boselyne-Renée-Sà,i-ic Francelinu Friconneau, 

rue de la Concorde, 5. 

Loulse-Adéline-Pierrette Marie Normant, r,w~ 

Buffon-6. 



Aristide-Eugèn,,-ValkLr-Victor tî b,,ul~;,,n- et _ c 

ger, rue du Bastion prolongé , asse 14 

toire-Léopoldine Mornet, sans profession, 

rue du Triboulet: 

Jean-Dieudonné Delaunay, marin, rue Boule, 

Il, et Anne-Louise Newman, domestique, 

,,rue de la Corderie. 

alil-Louis-Yves Lahuec, marin, rue de la 

Corderie, et liose-Marie-Franç.oi,4e-Valentiwe 

Fradet, sans profession, rue des Dames, 3. 

Martin-Louis-Mirie Morillon, marin, rue Napoléon, 

41, et Adrionne-ilenriette-Ge~rmaine, 

Rouiller, sans profession, rue du Village- 

Neuf. 

Henri-Prosppr-Fidèle Couiotnbeaux, marin, 30, 

r e du Moulin, et Félicité-Constince Cla~,er>, 

u 1 

sans profession, rue de l'Epicerie, 51. 

MARIAGES 

Benjamin-Joseph Niornet, jardinier rue du 

Triboulet, et Donn-E:,~lantine-Sérapiiine Gliinereau, 

sans profession, 31, rue du Vilh, go- 

Ne u f. 

Maurice-Constant- Florentin Caiivin,mil'in,Cde- 

Rue, et Fêlicia-Ain~C,.e Roy, lingère, -ne 

Montauban, 23. 

DÉCÈS 

Lucien Darius Biron, 73 ans, marin, cpou~ d~ 

Marie-Aimée Coutign, rue de l'Ellicerie. 

Alcide-Constunt4~arat, 47ans, r. des Chantie~s. 

Starii-slis-Alplionse,-I,êopold Charbonneau, 30 

ans, soldat au 69-- d'infanterie, de 

Constance -Eugénie -Loui i-~c Jand. époux M or t Po 

la France. (Acte transcrit). 

Abel-Alexis-Josepli-Fugè.ne Be5nier, (' r t 22 i) o uans, r le 

soldat au 23~ d'infanterie, M 


Pion a- François -Victor Vio]tLau, 87 ans, cultivaleur, 

veuf d'Fiigixiie-Elise Trichet, à L'Anb,aie. 

» 


18 octobre ......... -- - 0 16 

Dimanche 19 ...... 0 46 1 10 

1 undi 20 

...... 1 31 1 ~o 

N'rd' 21 2 8 ~J 

c récif ~ 22 ...... 2 42 '2 ~,7 

,~nvdi 23 ...... 3 13 3 28 

Vendredi 24 ...... 3 42 3 56 

IL 21 net., «`~ 3 !,. 7~6,oir - 87 

ri u X N Iù V Es PAI ERICS 

LES SABLLS-D'QLON-.1~E 

Na nïed i 18 Oe to bre 

~9 VENTE-RÉCLAME 

DE 

M. odesyc ouf ecti onsyFourrures 

l.es derniêres NouvcauttS cri Cha- 

Peaux garnis, 1Fo~7Ts. ]Fleurs, 

Plumes, seront mis Vente. 

dà de toutes Répâralitus On frbJs~ürMafivûl) 

A P ,01i 1ë~ 2 ' o ' t , ce jour 

Un Lot de rORMES, CHAPEAUX CIRPELIERS 

vendus -,Pc d'importants rabais 

aine pritoutes n 

Paletots L romen 

17 

rayés, soldés à -->CD et E3cD 'en francs. 

Les NOUVELLES GALERIFS 

ne vendant qu*an Coulptant 

VENDENT BON MARCHÉ 

Ne Fa i t es pas COS ACILITS 

d 'a v o ir c omp a ré n 0 -~ Pr ix 


Listes 

Le C.bi net Dentaire de 11JOnsieur et 

Madame tes JWI,10T, chir.1rgiens~deJftis. 

jlplômés de la Ficul',C de blédecire de 


le dimanche et les jours fériés, de 9 heures 

à 

5 heures. 

Extractions Soins de la 

Bouche et des Dents, Deutiurs, Aurificatif)n~, 


137, rue Wationale (près l'flétri derrauce) 

C-ortifiè par I'Lmprimo!lr ~igff4, 

Le Mal peut être incurable 

faute d'avoir réfléchi 

Avez-vous quelquefois (lac ces donleurs 

duo. 1. dos et les côtés, cet ct.t reil.et 

irritable, ces troubles dont vous 

souffriez, tenir à N'ai il, manière de 

vivre? _ 

L'cx.èa duos les plaisirs, dans lc travail et la 

chère, le. vrilil- 

1, r .11 . ri g é e ~,. l', 

,'nds 

de fi le r'poe et 

s."iibcil, cas cou 

en 

jour eu l'utile. bac 

-.1adie dr. -I... I'vu 

!,,*c.,ic,s symptômes : 

de dos, troubles 

uriraires, g~i,.Ile, 

éblouissenivrits, 

Y..k et des c.tré- 

Georges-J acques-Léon 

PROMESSE Avnaud, -a DE maçon, 's 

1 

passe de Traponnièics, et Delae-Ciémeiiculienrietts 

Richard, couturière, ruefle 

s 

Jules donnerie. Ycard, typographe, à Luçon, 15, ruu~ du 

Port, et Je&nnr~-Nlaria Aoger, sans prf0u~ 

sien, avenue Nicot, 18. 

Arthur-Joseph-Louis Roy, marécleil-dus 1 

au 6,, cuirassiers, Angers, et Clérnent 

Marie Marin, commerçante., à Tours, %i~~ 

Walvein. 

Armand-PiLlie, Duprat, officier tëlër~phi,t(; ya lui ..cè~ uriquc d'us 1 

de la Marine Marchande, et Marie La première clin- à fairr, est e de s. modifier 

' g . 

Rond',ut, votre réginu, et 1. lie c.-I,.ttr. 1. 

sans profession, à Brest, ue Vir~or linge. 

faible-t, de Viapparvii re fat iivre les Pil.1r. 

Léon -Eugène-Renri Ilt~titg:is, boulanger, à La Ï..tci- qui l'aride ri~ 

Ridelière, et fJ.-rtiie-Alloïse-Floi,er)ce Le ci, exrès et c .,g.nisme s 

Bléavec, couturière, rue des Merciers. 

irapurclé.qui 

Arth ir Jiiies-Ei nest Guérin, marin, 20, r.-c du Les Pilldo. Faste,- ~i(,bt réputées Imur 

P.jIts-Landais, et 

'mdic soulager d'une faeon (Iti~l)lc,. Par colis~- 

Briand, journalière, rue Buffon. 

ma ar-Icmc~lt ell" l rus rendent, mals 

cas c..scl, 

Albert-Léon-Jean Seguin, employé au~ ellemins 

de fer de fEtat, route de Nantes, et 

Juliette- Armande -Angéline Laure,it, sans 

profession, rue de la Justice, 35. 

Louis-Pierre-Benjamin Ledoux, niai-éclial-ferrant, 

à Luçon, et Marie-Madelcine-Angélique-Louise 

Billier, sans profession, rue. du 

Cimetière, 8. 

MARIAGES 

Eugène-Xavier-Victor Rabiller, cultivateur, à 

La Mothe-Achard, et gogénie-Victoire-Aiinéc 

Tuffeau, journaliêre, rue Pépin. 

flenri-Louis Monpoix, libraire à Alfortville 

(Seine), et Suzanne Delavaud, sans protessien, 

rue Nationale. 

Victor- Cbarles~AuJ;uFte Le-febre, marin, 52, rue 

de la Patrie, et Georgina-Augusta Rousseau, 

commerçante, rue du Boulet-Ilonge. 

ançois-flenri-Aimé Crochet, marin, rue de 

la Marne, 19, et A1arcclle~Bathilde-GubrieOe 

Gazeau, sans profession, rue du Puits-Landais, 

22. 

DÉCÈS 

Victoire-Maiguerite Roux, 43 ans, journalière, 

veuve de Joseph-Barthélémy Burgaud. (11.). 

arle-Eugénie Dubois, 61 ans, couturière, 

veuve d'Alüxandre-Ilorioi*é Thézet, rue du 

Cimetière, 25. 

Adolphe-Elim Remaud, 48 ans, comptable, rue, 

des Garderies, 28. 

Alexandre-Emile Damerose, 77 ans, négociant, 

veuf Marie-Anastasie Loquet, boulevard 

R. de Castelnau, de 84. 

se Jarny, 77 ans, jourrialiére, veuve de 

Charles Boisard. (B.). 

Yvonne F Daunay, 37 ans, cours Dupont. 

~'gène-Pierre Blanchard, 58ans, a 

ePo"" 

de Jeanne-Marie Bonne, roide 'ri lu Château. 

Cabri -1-Tlie.optiile Berloquin, 37 ans, bollitnger 

à Saint-Sympherien. 

Marie-Rose-Blanche f 

Garat, 48 ans, sans pro- 

ession, veuve de Charles-Llenri Penard. 

(['-). 

Pierre Aimé Mornet, 86 ans, cultivateur, veuf 

d'Adèle-Joséphine- [loi tense ilerbreteau, rue 

des Merciers, 1. 

t 1. s.;ité. sont .. 

vente dans tout 'c les Pharmacies, au prix 

de 3 fi-. 50 1. boîte, 20 Je. les ai. boîtes, pl.. - 

0 fe. 40 d'impôt par boîte, ou franco. I-1. Binac, 

Phirmacien, 25, rue St-Ferdijiànd, Paris-17. 

ChaMbre RYBÈC816 deS PatrOUS-BÛU13UUerS 

de l 'A , i -o i t i i8se ine n t des Sa b les 

APPLICATION LU RLPOS HEBDOMADAIRE 

En exécution de la loi du 10 juillet 

1906 et par suite du contrat intervenu 

entre les Syndicats patronal et ouvrier, le 

Publie 9 -est prévenu qu'à partir du Dimanc 

he 

. 

1 O c to bre , la fabrication du pain sera 

entièrement interrompue du samedi soir 

10 heures au lundi matin 3 heures. 

Aucun portage deïjain ne sera donc 

effectué le dimanche. emémesorainterrompue 

ce jour la cuisson des viandes, légobies 

de toutes sortes, gâteaux et fruits. 

Le Sec ré ta ire, MouNFAu. 

- 


Dimanche 11) octobre. - Ass. gag. : Les FIsaris. 

Lundi 9,0. - Beaulieu, Langon, Saint-Gervais, 

Saint-Je~,iii-de-Nlonts, Saint -Michel-Mont- 

Mercure, Talmont (cheveux). 

Mardi 9,1. - Ch-aize-IL-Vic,)mte, Jaudonnière, 

Mouchamps. 

M ci credi 22. - Chaize Giraud, OnImes. 

Jeudi 23. - Caillère, NieLl-le- Dotent, Poiréde-Velluire, 

Saint- Michel - et)-I«Ilet,m (poulains). 

Samedi 25. - Coëx, Fcn,ière, 9 mtenay 

(vouas et moutons), Luçon (foire aux poculains), 

Saiiit-Florent-des-Bois. 


«!Lm 

MMIE S 

M ER 

CKTITES DE MATRICES 


DÉPLACEMENT dos ORGANES f. 

OUI, .. Prut se gué,il, ..as avoir à 

1,n,6,aica a.., P., 

mais par ses suitea. 

V.a. qui pas qu'il soit trop 

Lard, l'étranglement herniaire Provol'ela 

mort en quelques heures (laps 

.. f[k>..c.e et et ët,..glcm..t peut 

p-duir. dès riippleritio. de 1. h.~.i~ ~a.a qW a.- 

... ait .0. innnicnce. 

liernieux songez que votre infIr- 

vous un, danger de 

m'té 

mort 

est 

permanent 

Pour qu'elle ou affaiblit e~ fera 

lisigus au à 

hésite. pal.pi. 1. gt..~p., J. Méthode 

du célebre Spécialiste 8 ~ Ml'£"Zen, de 

earis, s.u. g é . e l li c u . v , a.n. r,en lialig.r à 

.a 

v.t,. a assure 

', Ï" 

définitive. 

Le. Cli..t. à 

st-Ger,ais, lundi 20 ..t , Mtel 

L*H.~b.~g.m..t, a,,rrrvdi V2, H.W 

Pouzauges,jeudi 23, IlM s I d~ 

24, Ilotel 

Lu~on, samedi 25, ilotel du C~issan t . 

26, Ild t e l et, F, 

La Châtel. oral., ].-Ili 27, II~ t.1 du 

Chantmariay, 19, mardi 28, llô t e l d i t Mou to 

IIITTEL, à Bre~L, .~ 8, rue de Cadi., Paria. 

Me- b". 

Etudc de Maitre Maurice GRIEU, 

'avoué-lice~ndiC, 29, rue (le, la Poissonrierie, 

eux 

de MGÎ(I"' i;. CHA1~0N). 

SUI, 

), 

'IV 


ititinéi~o8 101 e t 106, v ue d i t Ch a t e a u - d 'Ea it 

Adjudication noufce : le M rdi onze No- 

v embre mil 

iiLadix--neuf, à tre i z e 

he u ,y s , a l'audience des criées du Tribunal 

Civil des Sables-d'Olonne, salle ordinuire 

des audiences. 

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra 

Que par suite de la dëclaration de 

surenchère du sixième faite par Monsieur 

CAINON, ci-après rOmmé, suivent 

'acte dressé an Greffe du Tribunal 

Ci il (les Sables-d'Olonne, dix-noule 

onze septembre 

d mil nouf cent 

f, enregistre, 

c l'immeuble ci-aprè,3 désigne. 

EL (,,fi exécution d'un jugement rendu le 

Sclit. octobre mil neuf écrit dix-neuf, éliregi 

sti -é , par le Tribunal Civil - 

des Sables 

d'Olo nne, lequel a valide la surenchère 

dont s'agit. . 

. 

Et DU", requéLe, poursuites et diligences 

de ?Monsieur FiiANt:OIS CANON, (terrienriiiL 

à Nantes, 1, avenue Joncours, 

~n,-ccs- 

'I', 1 pour 

qV"w~. 

L'il l,r,~ de 

l' i\lAjtir-CLAIRI~ PIER- 

RFILLE, iii:ltt,liai)dG de tabac, demeurant 

pli% Sablu~ d'Oloiine, quai Clemencimu, 

Adjudicatmiû surenchérie. 

Ayant Maitre LÈVEILLE, pour avoué 

2, Madainc JUI,IIITTL-MAlile 13LAN- 

Cll~~liD, sans profession, veuve clé Mon- 

Ii,ur PiEptiiL,-Iti,,Ni~',, COUSSOT, la dite 

dainc demeurant aux Sables-d'Olonne, 

rue de la Poudrière, agissant en qualité 

lolégataire universelle sous bénéfice 

nventaire du dit Monsieur COUSSOT, 

son mari, suivant acte passé au Greffe du 

Tribunal Civil des Sables-d'Olonne, en 

date du onze décembre rilil neuf cent dix- 

huit, enregistré, 

Poursuivent la premiC~re vente. 

Avant Maitre LÈVEILLÉ, pour 

on~tituë. 

n'on 

Il sera procédé, le ill u l , Lt' i o n ze No v e in - 

bve, nil tient cent dix-neuf, à treize heures 

Je r~lcvC, à l'audience des criées (lu 

Tribunal Civil des Sables-d'Olonne, seant 

au Palais de Justice de la dite ville à la 

la sur surenchère da sixième, art 

plus offrant et dernier,enchêrisseur, clé 

Ilinnieuble dont la désignation suit (forinant 

le premier lot de la première vente) : 

Une MAISON, située rue du C hâteaud'Eau, 

numéros 104 et 106, comprenant 

deux Chambres, une Cuisine, Cour, 

Chambre de servitude,, Jardin derrière la 

maison, le tout-confronlant du midi la rue 

du Chàteau-d'Eau, de l'est C Ougnaud et 

du nord Monsieur Bataille. 

Mise à Prix': Ne uf m9. i l le qua ce fr . n ts 

fi -ancs, ci ........... 4 Ze0 

Pour tous renseignements, s'adresser : 

1, A Maître MAURICE GRIEU, avoué 

aux Sables-d'Olonne, rue de la Poissonnerie, 

numéro 29, poursuiviffit la dite 

vente sur surenchère; 

2- A Maître LÉVEILLE, présent à la 

vente; 

31 Au Greffe du Tribunal Civil des Sa- 

bles-d'Olonne où le procês-verl)âl 'd'en - 

héres est déposé pour servir de Cahier 



quatorze oGL)bre mil neuf cent dix-neuf 

par l'avoué poursuivant, soussigné. 

(Signe) : 1~f. GRIEU. 


quatorze octobre mil neuf cent di f 

folio 71, case 18. Reçu un franc xq~str 

vingt-huit centime-,, décimes compris. 

Signé : A. bu MÉJANÈS. 

Vente de Fonds de CfflerCe 

PREMIÈRE INSEIVIION 

Suivant acte reçu par AID111`6 PAUL MO- 

BEAU, notaire aux Sables-d'Olonne, le 

quatorze octobre mil neuf cent dix-ne f, 

enregistré, Madame RosALis: GIBA UD, u 

commerçante, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

veuve deMonsieurLoriis MOURAT, 

a vendu à Monsieur JEAN MOURATet 

Madame ADÈLE LAURENT, son ê 

demeurant ensemble aux Sables-d'O~otuinsoe: 0 

rue du Chenal, numéro 17, le Fonds de 

Commerce de Vins ets de Spi %!- 

tueux que Madame Veuv MOURAT 

exploite aux Sables-d'Olonne, avenue de 

la Gare, comprenant l'enseigne et le nom 

-.remercia], la clientèle et l'achalandage, 

le matériel et les marchandises qui en 

dépendent.. 

Les oppositions, s'il , y a lieu, devront 

être faites au plus tard lans les dix jours 

de la seconde insertion, et seront reçues 

eh Pelade de Maître MOREAU, notaire 

eux Sa bles -d'Olon il a. 

Po ur p rem i è re i ns e r t io n 

MOREAU. 

Cession de Fonds de Cammerco 

ri-tEmiÈRE, INSERTION 

Suivant acte sous seings privés il 

aux Sables-d'Olonne du onze octobre mil 8 te 

neuf cent dix-neuF, MonsieurTiiomAs , LA- 

MOTIIE, f,,blai)tier, à La 

Chaume, a vendu à Mw1sieur RENÉ HUE, 

le Fonds de Commerce qu'il exploitait 

à l'a Chaume, rue BasI, numéro 61. 

Les oppositions seront reçues à La 

Chaume, au domicile de Monsieur IIUE, 

rue Basse, numéro (il, dans les dix jour!~ 

de la seconde insertion. 

en 

Po ur l u re rn iè re inser t io n 

RL,~,,Ê, HUE. 

Elude de Maître CHARBONNIER, notaire, 

aux Sables-d'Olonne, 1, rue Bissau. 

Verit.~, 

DEUNlÊME~ INSERTION 

Suivant acte reçu par iNlaÎtrO CHAR- 


1. vingt-neuf septembre mil neuf cent 

dix-neuf, Monsieur JÉR6.~ir. GATEAU, 

ilint, demeurant à Enghien-les- 

(Seine-et-Oise), rue de l'Arrivée, 

nuriéro 25, a vendu à Monsieur AnmAND 

CLOCHARD, négociant en vins, denieurant 

aux Seles'-d'Olonne, rue de la 

Poste, le Fonds de Commerce de 

Marchand de Vins et Liqueurs 

)qu'il exploitait aux Sables-d'Olonne, rue 

de la Poste, comprenant lu clientèle et 

l'achalandage et le matériel d'exploitation. 


ê 

Ire faites à peine de forclusion dans les 

dix jours de la présente insertion et sefont 

reçues -,lux Sables-d'Olonne, rue de 

l a Poste, en la demeure de Monsieur n n 

CLOCHARD, 

Pé*r de ux ièm e Inse r f i 

CIJAR13ONNIER. 

Mode de Maître E. GUÉRIN, huissieraudiencier 


de l'I -lôtel -de -Ville (successeur (le Malfre 

A. TESSON). 

Vente aux Enchies publiques 

Le SAMEDI VINCT-CINQ OCTO- 

BRE mil neuf cent dix-neuf, A n e u f h e u - 

; ~ es c i cl& i i i ie, d a m a l i n , aux Snljlt,.~-d'O-. 

onne, PLACE DE Lii3rl~Tl~, Maître GUE- 

RIN huissier, procédera à la ~Tente aux 

publiques, d'une 

pr ove n a n t de la G e ndarm e r ie 

nommée A dro i te, figée de 9 ans, bai châten 

clair en tête, ïf balzanes, la postérieure 

droite plus petite. 

Au Comptant et 10 /. en sus 

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LA VENDEE 

l" . GUËRTN . 

Ltude (le M8ître It. GUÉRIN, huissierauliencier 

aux Sables-d'Olonne, 45, ru~, 

de 1>11,',Lel-cle Ville (successeur de Maî 

I r e 'I ' l e ~s .s O .N' ) . 

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Le SAMEDI DIX-HUIT 0 CTOBRE 

n'il neuf' cent dix-neuf, à tre i ze he u res , 

aux S ables-d'Olonne, SAC, Couits 13LOS. bu- 

illéro 16; 111)ùiy le Ministère de Maître 

GUÉRIN il sera procëd,~ à la 

Vente aux enchères publiques de 

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ecri~yi2i-, une Commode, plusieurs lits avec, 

sommier, une g ra n de Ta b le ce r is ier V o l e t 

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(le nuit, Tables de toilette, Table ronde 

noyer dessus pliant, l'a], les de cuisi,~e, 

un 1'i n o - 11 armo n iu in a eajo i t ( v ie ux s ty l c) , 

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à bouteilles et Objets divers. 


1 ... rti.. : 

E. GUÉRIN. 

M. Auguste GRALZEAU, ancien 

contre-maitre de M. MicHAuD, a l'bon rieur 

d'informer le publie, qu'il vient d'ouvrir 


n,;res et qu'il se tient à la disposition de 

go M e eurs les Propriétaires pour tous 

travaux de pierre de taille, dallage, carrélage, 

ciment, etc. 

R u e des Ca rrié res, L es Sa b les- d'O lo n n e 

OR DOMandg à Vllôpitat de. Salles des 

il%llpiFtminnus. 

S'adresser à fEconornat. 

un SIMOEtEITi~-InU à la 

Commission arbitrale, des loyers. 

S'adresser à M. ~e Pre~',sideilt du. Tiiluinul 

civil aux Sables-d'Olonne. 

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et 112 barriques. S'adresser à M. PINEAU, 

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Pour renseignements, -'adresser à M, MO- 

IIFAU, notpiie ou fi M. TORTEREAU, agent 

d'affires, en face la C~ise d'Epai*gne. 

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Achard. - Ail comptant etIO 1~/, en sas. 

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Les porteurs de Bons de L---k qui ont ce s sé l e u r s ver 

monts depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs verss'. 

ments à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de l e u r s ~;)Ît m 

écrivant à M. FaAruzn; BE RAUD. eV i lla S i ~n one , 7, ro~- 

Ne pas confondre IlLa 

dont le nom est accompagné du mot - Ca~it&1isaticu- > 

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ir 

TRENTE-QUATRIEIME ANNEE 

rvo es -4 -4 

CHRONIQUE LOCAI:E 

L IVRE '0 


FOPTLLOT (Patrice), soldat au 151° régi- 

ment d'infanterie, classe 1918 : 

Soldat déVoué et brave. Le 9 août 1918 au 

cours d'un fort coup de main, s'est porté 

spontanément malgré un violent bombarde- 

ment t les raedes de mitrailleuses an secours 

d'un sens officier grièvbrnent blessé. Blessé 

lui-infime le 28 août 1918 Mis d'en pasege de. 

l'Aisne de vive force. 

Les parents de ce brave habitent route 

du Clffitteau-d'Olonne. 

Notre llepoie à i'Œgvie 

FOrnttleS 

employées daiis l'Armée 

M. "Raoul Pacaud avait été saisi 

depuis quelques semaines d'un certain 

nombre de réclamations do femmes 

employées dans les casernes ou 

dans les hôpitaux au sujet de l'avance 

exceptionnelle prévue pour les em-, 

de leur catégorie. 

actif député vient de recevoir 

du Ministère de la Guerre une réponse 

de l:-:quelle nous extrayons les lignes 

suivantes qui sont de nature à inté- 

resser les réclamantes : 

...Aux termes des circulaires ministé- 

rielles du 17 juin et du 31 juillet 1919, les 

agents temporaires des services de la 

Guerre doivent, pour avoir droit aux 

avances de traitement allouées eu personnel 

civil de l'Etat, réunir les conditions 

suivantes 

1. — Avance exceptionnelle de 500 fr. : 

se trouver en fonctions le 11 juin 1919 et 

justifier d'un aj -de présence effective au 

1'' juin 1919. 

Il. Avance exceptionnelle de 200 fr. : 

se 4,,in ver en fonctions le 26 juillet 1919 

et instiller de six mois de présence effec- 

tivtt tel 31 juillet. 1919. 

le Calendrier des Ï113Ciions 

La Chambre a définitivement adopté. 

les dates des diverses élections qui se 

n'élurent ainsi fixées : 

Ch am b re des Dép u t és . — 1 '7 tour, 

16 novembre, ; 2e tour (si le quotient 

n'est pas atteint), 30 novenere. 

Co n s e i ls M u n ic ip a ux . — tour, 

30 novembre ; 2" lour, 7 décembre. 

.)fi l n i c ipa l i t e's e t Dé lég u és s én a to - 

r i a u x . '14 décembre. 

Co n se i ls gén éra ux e t d 'a r rond iss e- 

m e n t (1.'" et 2' séries). — 1" tour, 

14 décembre ; 2' tour, 21 décembre. 

Sén a t . 11 janvier (séries 13: et C. 

et élentionepnrtielles de la série A.). 

LA VIE 

__eSSASSAISI 

La Répartition des Classes 

Le tableau de rep'artition des classes, à 

dater du 1" bclobre 1919, s'établit comme 

suit : 

.4r(née ac t i v e : classes 1918 et 1919. 

Rés e rve de l 'a rm é e ac t i ve : classes 19* 

à 1917 incluse. 

A rmée te rri to r i a le : classes 1899 à -1905 

incluse. 

1?és er v e de l 'a rm ée t e rr i to r ia l e classes 

1893 à 1898 incluse. 

Oit en est la Démobilisation 

La démobilisation des armées de terre 

et de mer qui, en dépit de nombreuses 

difficultés, s'est poursuivie avec beaucoup 

de rapidité, a, jusqu'à co jour, rendu à la 

vie civile 101.000 officiers et sous-ofli niers 

et 4.322.000 hommes de l'armée de terre ; 

71.334 oltciers ou hommes de l'armée de 

..tt mer. t-t-: 

Les treirpes- maintenues sous leS (Ira- 

' peaux comprennent de 650 à 700.000 hom- 

rnéde l'armée de terre; de 70 à 75.000 

lionnes de l'armée de mer. 

ilic.tintes Mers de la Semaine 

Samedi 25 octobre 


Lundi 27 

Mardi 28 

Mercredi 29 

Jeudi 30 

Vendredi 31 

BT.sillEAUX 

P l a c e d e la L i b e r t é, SABLES-D 'OL ONNE 

ABONNEMENTS 6 .,, s as fi„ ,‘ 

Vendée et Dénartements limitrophes] 3.mt fit 5 fr.tff 

France et Améric.. t 3 fr.50 6ft ,»it 

TIRAGE DU JOURNAL at,cpoo Ex. 



L e s l e t t r e s n o n affran ch i e s s o n t refu s e s 

G rande M arée , le 9 nov., à 4 h. 1 mat. — 109 

Les Allraires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e v o ir egt d e l es c onn aî tre e t d 'y pren dre par t e t n o tre In t érê t n o u s l e c omman de imp éri e u s em en t 

Oew -in e 0 .7om ités Rép ub lica ins de G SA prondissemen t des Sab les -d'O lonn e 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous. 

___.-SSAISB,192SetheAS.D,BeieSeeeMINCteeSee,eiDD,w,BeDBsesBeerA,,,,e.s,A,BeBBADeDeoNsABSSISSŒSISSOSSA,13fASSRBSSIDN.INSBA,,DNM,Yelle ..as-..Aseeeeeesaesseusesesuiu.surestuutsactassuaustmsnauf.e.essuese.wuse.. 

LES ABONNEMENTS- SONT REÇUS - 

Au BUREAU DU JOURNAL, CITEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


matin oir 

4 10 4 °25 

4 39 4i53 

5 8 5 21 

5 37 5 53 

6 PI 629 

fi 49 712 

7 40 8 17 

knie.ISSfafillt des Sables-d'illsnne 

nses Sables 

Distribution de Briquettes 

s;;Fres;sTse,,,+i,47.7.st•TkilSiee.assessuseeseemee,..er.siste 

Le Maire informe ses concitoyens que 

la maison Blanzy-Ouest pourra distribuer 

directement à la population, en échange 

des tickets de la carte de charbon, des 

briquettes de fabrication nationale. 

Les Sables-d'Olonne, le 2.0 octobre 1919. 

L 'A djo in t ff' ^ ' , E. DELVAUT. 


Il a été versé à la Mairie des Sables -par 

M"° Jeanne Auger, la somme de vingt- 

cinq francs, au profit du Bureau de Bien- 

faisance. 

Bourses Communales 

Un concours pour l'attribution de six 

bourses municipales de 125 francs cha- 

cune, actuellement vacantes à l'école de 

Garçons (cours complémentaire), aura lieu 

l e j e u d i G n o v embre, à 8 heures du matin, 

salle dé PI-Iêtel-de-Ville. 

Les canclidatS devront avoir 13 ans rét- 

velus et moins de 16 ans au octobre- 

1910. Toutefois, une dispense d'âge de 

6 mois pourra être accordée 'aux élèves 

au-dessous de 13 ans. 

Les candidats devront se faire inscrire 

à la hoirie, Bureau Secrétariat, avant 

le 1" novembre. 



des mobilisés aura lieu au Foye r du 


désignés : 

Le lundi 27 octobre, de 8 h. 1/2- à 1l h. 

des 11°' 1 h400et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 401 

1.200; 

Le mardi 28 octobre, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

de 1.201 à 1.600 et de 1 h. 1/2 à 4 h. do 

1.601 à 2.200; 

Le jeudi 30 octobre, de 8 h. 1/2 à 11 b. 


2.601 à la fin. 

Le vendredi 7 novembre, de th. 1/2 à 

4 h. pour les retardataires. 

L ev a l l o ca ta i res se ro n t p ayés e n s u iv a n t 

le n uméro d ' o rdre de le u r ce r t ific a t d 'ad- 

m iss io n . Il n e se ra efe c tué auc u n p a iement 

e n de h o rs des jo u rs c i- dessus fixés . 

Nos Frères d'Alsace 

Les témoignages d'aimable bienvenue 

qui ont accueilli la présence dans notre 

ville au cours de la Saison dernière de 

colonies d'enfants de Mulhouse ont trouvé 

un écho reconnaissant dans le -coeur de 

nos frères d'Alsace. Leurs sentiments de 

gratitude se sont manifestés dans des 

con espondances privées aux ternies d'une 

touchante cordialité. Ils trouvent une ex- 

pression nouvelle et non moins sympa- 

thique dans la lettre suivante reçue le 

10 courant par M. le Sous-Préfet des 

Sables et que nous sommes heureux de 

reproduire : 

Mulhouse, le 15 octobre 1519. 

Le Prés ide n t de le, ion Mu n ic ipa le de 

.3 I u lb o use à Mons ie u r l e Sous-Préfe t des 

Sa b les • d 'Ol onn e . 

Avec un vif plaisir nous avons appris le 

grand intérét que vous avez témoigné aux 

enfants de Mulhouse pendant leur séjour aux 


Veuillez me permettre de vous en exprimer 

ru nom #e la ville de Mulhouse tonte nia gra- 

titude et recevez Monsieur le Sous-Prelet, 

rassi:range de ma plus parfaite considération,. 

Signé : A. WOLFF. 

Comme dans toutes les familles, -la 

grande famille française ne doit-elle pas 

réserver ses meilleures tendresses à ceux 

(l'entres ses enfants que les vicissitudes 

de la destinée ont le plus durementéprouvé. 

Et n'est:ce pas le cas de redire le grand 

mot de pitié qui s'élève de l'âme gé n é - 

r eu s e de la France 

Ami plue déshéritée, le plus d'amour I 


Les Membres de l'Association Frater- 

nelle des mutilés et réformés n° 1 du can- 

ton des Sables-d'Olonne sont invités à 

assister à la réunion générale qui aura 

lieu ta la Mairie des Sables le dimanche 

26 octobre, à 9 h. 1/2 du matin. 

Préparation Militaire et Sports 

Les jeunes gens faisant partie des classes 

20 et 21 snpt invités à se trouver sur 

la Plage, dimanche prochain 26 octobre, à 

9 heures. Un sous-officier au 93' -d'infan- 

terie 'sera 8 leur disposition, et prendra 

contact avec eux en vue des exercices 

suivre pour la préparation du brevet mili- 

taire. Les jeunes gens des classes 22 et 

23 sont invités à se joindre à leurs aînés. 

RÉDACTEUR- GÉRANT : Valère M.A.THAI 

En cas de mauvais temps la réunion 

aura lieu au Café du Commerce, rue 

Nationale. 

A 9 h. 1/2, match de sélection d'association. 

— A 1 h. 1/2, place de la Liberté, exer- 

cices de basket-ball par les équipes de la 

société des Tig res Ve n déens . Tous les 

équipiers sont invités à assister à ces 

exercices. 

Médecins aides-majors 

Les officiers do réserve du service de 

santé, dont les noms suivent, sont affectés 

à l'armée territoriale : 

MM. les docteurs Guinemand, de Saint- 

Gilles ; Manne et Manger,- des Sables- 

d'Olonne, médecins aides-majors de 1" 

classe ; Grosseron, pharmacien aide-major 

de 2° classe. 

La Monnaie Divisionnaire 

Pour mettre un terme à l'exportation de 

notre numéraire argent, l'administration 

dés douanes a ramené de 50 flancs à 10 fi-. 

les sommes eu argent que les voyageurs 

sont autorisés ar conserver à leur sortie de 

France,. La frappe de la monnaie d'argent 

réduite à 6 millions par mois. va être au- 

gmentée. 

Le Ministre des Finances vient d'être 

autorisé à émettre, jusqu'à concurrence 

de dix millions de francs et en sus- du 

contingent de quinze millions de francs 

prévu .par la loi du 2 soit 1917, des 

pièces de monnaies de 25, 10 et 5 cen- 

times en bronze de nickel percées au 

centre d'un trou rond. 

Enfin une loi réprimant la fonte des 

monnaies (foret d'argent a paru à l ' offic ie l . 

Cette loi complète la législation anté- 

rieure. 

La' refonte Ou 'la démonétisation est pu- 

nie de 100 à 5.000 francs d'amende et .10 

jours à 6 mois de prison Sans préjudice de 

la confiscation. 

La Banque de France n'a pas l'intention 

d'émettre des coupures de 1 fr. et de 2 fr. 

comme le bruit en avait corin. 


A udi e n c e du lu n d i 20 o c to b re 

Affaire BotumAun. et PONDEVIE. — Vols 

complicité, 

Deux garnements de 18 ans, sont assis 

aux bancs des accusés. L'acte d'accusation 

leur reproche de s'être introduits 

dans la maison Carteau, à Fontenay et y 

avoir dérobé une somme de 4.340 francs. 

Pendant que Bouillaud, ouvrier galochier 

faisait le, coup, Ponclevie, jeune soldat du 

groupe d'aérostation guettait dans la rue. 

La Cour prononce l ' acq u i t teme n t de Pondevie 

et décide que Bouillaud sera retenu 

dans une maison de correction jusqu'à sa 

majorité. 

A udie nce du m a rdi 21 o c to bre t 

Affaire'Soturs VIAUD. — Avortement 

et complicité. 

Les deux inculpées sont : 

thilde-Victorine Viaud, 19 ans, domestique 

à Champ-Saint-Père, et sasnaurGeneriéve- 

Marie-Gabrielle Viaud, 31 ans, née à 

Ilosnay, tisseuse à Cholet.. 

Le jury rapporte un verdict négatif et la 

Cour prononce l ' acq u i t tem e n t des soeurs 

Viaud. 

Affaire Frioux. — Infanticide. 

La fille Marie-Joséphine Frioux, 21 ans, 

journalière à Noirmoutier, est accusée 

d'avoir plongé dans la mer et maintenu 

jusqu'à t'asphyxie son enfant naturel figé 

do 10 mo»..Nos lecteurs sont au courant 

de cette -affaire .que nous avons relaté en 

son temps. 

• La Cour prononce l ' ac q u i t temen t de la 

fille Frioux. 

Le Complet des Démobilisés 

Les démobilisés qui ont perçu à leur libération 

l'indemnité de 52 francs et qui 

lésirent entrer en possession d'un com- 

plet civil en drap neuf contre le reverse- 

ment de cette indemnité, devront en faire 

la demande à leur dépôt démobilisateur le 

plus tôt possible et, au plus tard, le 31 oc- 

tobre 1919, en spécifiant dans leur daman- 

..de r 1° le dépot dans lequel ils pourront 

percevoir ce complet ; 2° le corps ou la 

brigade de gendarmerie auquel ils ont 

rendu leurs effets militaires. 

Afin d'éviter au bénéficiaire tout dépla- 

cement inutile, le corps distributeur lui 

fera connaître quand il pourra lui être 

donné satisfaction. 

Il est entendu que la somme de52 francs 

ne sera versée qu'au moment où le com- 

plet civil sera délivré. 

Samedi 25 Octobre. 1919 

Au-Grand Casino 

Dimanche 26, grand bal de gala, à 9 

heures ; inauguration de la salle de théàtre 

: concours de coiffures fleuries, concours 

de broderies de coiffes (3 prix seront 

attribues à chaque concours). 1" prix carte 

permanente pour les bals pendant 3 mois, 

2° pour 2 mois, 3° pour 1 mois. 


1 franc d'entrée (taxe en plus). Prière 

d'apporter l'appoint. 

Le bal en matinée aura lieu dans le 

salon. 

• Bris de Clôture 

Lemarec (Henri), 19 ans, marin-pêcheur, 

cour des « Miracles e, route de Nantes, 

consommait dimanche dernier, avec plusieurs 

garnements de son espèce, à la 

buvette Jouin, même rue. 

Après avoir joué tranquillement aux 

cartes une discussion survint et les tabourets 

de la buvette se mirent à danser 

une sarabande échevelée; ce que voyant., 

M. Jouin voulut mettre les tapageurs à la 

porte. Mal lui en prit, Lonaarec prolera 

des menaces à son adresse et à coups de 

pied, brisa trois vitres de la devanture. 

Une fois dehors, il lança une énorme 

pierre qui brisa à nouveau une antre vitre. 

Pour sa défense, Lemaree prétend qu'il 

a agi sous l'influence de l'ivresse — ce que 

les témoins de la s c è n e contestent — ce 

qui ne l'a pas empêche d'être gratifié d'un 

procès-verbal pour bris de clôture... et 

ivresse, suivant sa déclaration. 

Casino des Pins 

La Saison d'hiver est à peine à son 

début que déjà, tous tes dimanches, matinée 

et soirée, l'on voit nos gentes Sablaises 

reprendre leurs habitudes d'avant:- 

guerre et se donner rendez-vous au Casino 

des Pins. Toujours heureuse de les -recevoir 

la Direction organise un service de 

voilures qui, les jours de bals, fera régulièrement•le 

va-et-vient entre la Ville et le 

Casino des Pins. 

Départ de la place du Maréchal-Fo•h à 

15 h., 15 h. 45, 20 h. 30 et 21 h. 30 avec 

retours assurés. 

Chrysanthèmes 

M. J. VALLÉE, horticulteur, successeur 

de M. Hardy, a l'honneur de pré-venir les 

personnes désireuses d'avoir, cette année, 

de be a ux Chrys a n thè m es, qu'elles peuvent 

dès maintenant faire leur choix, 59, route 

de Nantes, ou au Marché, n° 79. Prix très 

modérés. — Cho ix de Camé l ias . 

4,PIcer.-àaee 


Municipal a tenu sa dernière séance, 

dimanche dernier, à 1 heure de l'aprèsmidi, 

sous la présidence de M. Valère 

Moitié, maire. Après lecture du procès- 

' verbal de la précédente réunion, faite par 

M. Eugène Polm, désigné comme secrétaire, 

adopté sans observation, le Maire a 

donné la lecture détaillée de toutes les 

recettes et de toutes les dépenses effectuées 

au cours de l'exercice 1918 et du 

1" janvier 1919 à ce jour. 

11 résulte de cette lecture que la situation 

de la Commune, - au point de vue 

financier, est particulièrement brillante. 

Les recettes se sont élevées à la, somme 

de 38.297 ff. 34; les dépenses à 20.673 fr. 84. 

L'excédent de recettes est donc de 

17.623 fr. 50. M. le Maire fait connattre 

que pendant tout le cours de la guerre les 

annuités d'emprunt ont été régulièrement 

payées, de sorte qu'verjourcl'hui l'emprunt 

de 25.410 fr. 38, contracté le 28 novembre 

1890, _pou• la construction de l'école communale 

de garçons est entièrement amorti. 

PMI , • li as Ch em ins . — Pendant les hostilités, 

par suite du manque de maind'oeuvre, 

la réparation des chemins n'a 

pu se poursuivre, mais dès le lendemain 

de l'armistice, ces travaux ont repris et, 

au cours de la présente année, d'importants 

terrassements et transports de pierre 

ont été effectués sur de nombreuxeheinins 

de La Girvière ii La Mouline, de La Routière, 

de la Mérinière, de La Garnaudière 

aux Filées, des Goules, de La Bréchoire, 

de La Vannerie, etc., etc. Une somme 

très importante, qui s'élève à _plusieurs 

milliers cleefrancs, reste disponible pour 

poursuivrMa réparation et l'entretien deS 

chemins. Sur la proposition du Maire, le 

Conseil décide de laisser à la future 

Assemblée là soin de répartir cette somme. 

S u bven t io ns . — Deelltubventions sont 

accordées, savoir : 50 francs à l'Association 

des grandes Ferrailles françaises pour 

la défense contre la propagande allemande; 

ü0 francs au Comité départemental 

de secours aux tuberculeux, aux blessés, 

aux reformés de .1a guerre ; 50 francs 

à l'Aide immédiate aux agriculteurs des 

régions dévastées et 50 francs au Comité 

du monument aux instituteurs français 

morts au champ d'honneur. 

A ss is ta n ce a ux Vie i l la rds . — Sont admis 

sur la liste d'assistance aux vieillards, 

aux infirmes et aux incurables, les nommés 

: Jean Gressin, à La Bauduère, veuve 

Habiller et Hériteau, aux Filées ; Pierre 

Macouin, au bourg ; veuve Jaulin, à La 

Routière. Madame veuve Tesson, de La 

Guériniere, est admise sur les listes d'assistance 

aux familles nombreuses. 

(il s u i v re ) . " 

— A la Mémoire de nos Morts. — 

Samedi prochain, 1°' novembre, aura lien 

une imposante meMfestatio-n en l'honneur 

des enfants de notre Commune morts au 

champ d'honneur. Le. cortège, comprenant 

le Conseil Municipal, toutes Ilts Sociétés 

de secours mutuels et philadthropiques, 

le Confite républicain, les enfants des 

écoles communales et privées, pupilles 

`..2".61.6prao 21. 


do i t ê tre adress é à M. Val ère JIATIIÉ , R éda c te ur- G éran t 

de la Nation, section des blessés et réformés 

de la guerre, se réunira à 3 heures, 

place de la Mairie. Départ à 3 h. 1/4 pour 

l'église où une cérémonie funèbre sera 

célébrée puis, de là, au cimetière. Sur le 

terrain réservé aux enfants de la Commune 

tombés pour la Patrie, depéts de 

couronnes et de gerbes de fleurs, discours 

du Maire, appel des morts. 

Le Maire fait appel à l'union la plus 

complète pour donner à cette manifesta-, 

tion patriotique le plus imposant caractère. 

— État-Civil (dia 8 au 15 -octobre). — 

Na issa n c e s . — Jacqueline-Gabrielle-Mélanie-Marie 

Crochet, tille de Pierre, et Marie- 

Rose Bret, aux Filées. — Julien- Charles- 

Lucien Bateau, fils, d'Henri-Gabriel, et 

d'Armandine Ponde-vie. 

P u b l ic a t io ns de Ma r iage . — Joseph- 

François-Donatien Coffin, ouvrier agricole, 

à BuseSaint-Rémy (Eure), et Victorine-Alexandrine-Marie 

Bulleteau, sans 

profession, aux Filées. 

Mariag e . — Fernand-Octave Guilbaud, 

cultivateur, à La Bauduère, et Germaine- 

Zilda-Albertine Guedoue, couturière, aux 

Cailloux-Blancs. 

IMSDABD.AreeKerADteleTDABBASeSSASAIDADSB.ASOSSNI 

Mb in i C O ireCti g na l d es Sables 

A u d ience d u Mercred i 1 5 O c t o bre 1 9 1 9 

Défaut d'Affichage 

Le Tribunal condamne pour défaut d'affichage, 

Bodin (Madeleine), femme Guérin, 

33 ans, de Noirmoutier, à 16 francs d'amende; 

Guillet (Joséphine), 23 ans, cultivatrice 

au même lieu, à 16 francs par défaut 

; Brossard (Albertine). 42 ans, revendeuse 

aux Sables, 25 francs d'amende. 


Point vente de beurre et d'oeufs bien audessus 

des prix normaux, les nommées 

Perdicas (Suzanne), femme Launay, 39 

ans, et Perdicas (Lucie), femme Voisin, 

31 ans, toutes deux de Croix-de-Vie, sont 

condamnés- à 100 francs d'amende. Plaidant 

: M° Louis Lecomte. 

Chiffoleau (Marie), femme Grolier, 

58 ans, cultivatrice à Saint-Julien-dese 

Landes, ne trouvait pas gagner suffi sam: 

ment sa vie en vendant. ses denrées aux 

prix normaux, puisqu'elle offrait son beurre 

à 7 francs la livre. Le Tribunal la condamne 

pour spéculation illicite et défaut 

d'affichage à 100 francs d'amende. 

Circulation sans perMis 

Chargé par son patron, M. Baptiste 

Guibert, minotier à Apremont, de transporter 

du blé et n'ayant pas de permis de 

circulation, Robin (Pierre), 50 ans, fut 

rencontré par un gendarme qui lui dressa 

procès-verbal. Il est condamné à 25 francs 

d'amende (patron civilement responsable). 

Contravention maritime 

Pour vente de homards n'ayant pas la 

dimension réglementaire Couthuis (Marie), 

femme Thibaud, 52 ans, de Saint-Urbain, 

est condamnée à 16 francs d'amende. 


Pour coups et blessures portés sur la 

personne de II"' Etienne, de Saint-Vincent-sur-Graon, 

Charrieau (Henri), 52 ans, 

cultivateur au même lieu attrape 50 francs 

d'amende. Plaidant : M' Louis Lecomte. 


D u 1 5 au 2 2 Oc t o b re 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Paulette-Marguerite Ptévent, rue du Boulet. 

Rouge, 6. 

France-Adolphe-Joseph-Xavier Kirié, 48, rue 

Pépin. 

Renée-Fernande Bonnauclet, rue de la Cure. 

Marcelle- Héléna-Magodeleine Bongis, rue des 

Barrières, 18. 


Lavis- Auguste Barlie, mouleur, à Blanzy-les- 

Milies, et Maria-Florine-Louise Antoine, do. 

mestique, aux Sables. 

Pierre-Léopold-Edmond Manger, docteur en 

médecine, 43, avenue de la Gare, et Henriette-Marie-Adélaïde 

Bridonneau, sans profession, 

rue du Palais, 2. 

Gustave-Jean Guiné, cocher, rue du Châteaud'Eau, 

et Joséphine-Eugénie Bougis, brodeuse, 

rue Guynemer. 

Clément-Valère-Antoine Bihan, boulanger, rue 

Pépin, et Angélina-Marie Moret, sans profession, 

rue de l'Abattoir. 

Lysis-Charleseloseph Trichet, vannier, 45, rue 

Victor-Petiteau, et Berthe-Joséphine-Juliette 

Bonnin, journalière, chemin de Ceinture. 

Armand-Joseph-Gustave-Gillain Piette, ajusteur 

à Fosses (Belgique), et Blanche-Aimée- 

Carmel Fangeron, lingère, 8 b i s , rue du 

Casino. 

Alphonse Dupont, propriétaire, 75, route de 

Taltnont, et Marie - Jeanne- Blanche Boutin, 

sans profession, mente adresse. 

Auguste- Jacques Salle, cultivateur, à Saint- 

Aubin-de-Luigné (51.-et-L.), et Anne•Marie- 

C.tmille Le Berne, sans profession, 41, rue 

Napoléon. 

Armand-Ernest-Ferdinand Monnet, sans profession, 

rue Daniel-Fricaud, 47, et Marie. 

Marcelle-Victoire-Adèle Thomazeau, 

• nièce, à La Mothe-Achard. 

MARIAGES • 

Clary- Gaston Louis, employé aux hypothèques, 

rue de la Patrie, et Denise-Maria Crepel, 

sans profession, 'rue des Grandes-Portes. 

Auguste-Eugène-GustavePateau, employé d'octroi, 

médaillé militaire, rue Gambetta, 49, et 

Jeanne - Marie -Eugénie Groussin (veuve). • 

1.853 


AVEC LA. DAIS DU LENDEMILI 


Adresser tout ne qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales et judiciairés à M.ROCAE-JOURDAIN, 

iniprimear de la 'Vendée Républica ine, Place dé la 

Liberté. 

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Première insertion e t suivantes . langue 0 fr. 375 


Réclames 0 fr , 


Ou traite à forfait pales Annonces périodiques ou continues 

au Bureau du Journal, Place da la Liberté. 

Jules Ycard, typographe, à Luçon, 15, rue du 

Port, et Jeanne-Maria Aeger, sans profession, 

avenue Nicot, 18. 

DÉCÈS 

Irma-Léone Fauchereau, GO ans, sans profession, 

épouse de Xavier Seguin, boulevard 

de Castelnau, 70. 

Achille-Dieudonné Clerc, 71 ans, marin, rue de 

l'Enfer. 


NAISSANCES 

Augustine-MarianneeWilliame-Anna e t Alexandre- 

Francis - Auguste Carlon (jumeaux), rue 

Basse, 19. - - 

.PROMESSES DE MARIAGES 

Clovis-Alfred-Gabriel Delaunay, marin, '11, rue 

Haute, et Aimée - Louise-Marie Jolly, journalière, 

rue des Marais, 6. 11, 

Léon-Jacques Dubois, chauffeur, à La Rochelle, 

1, rue des Canards, et Rosella-Lucie*Delaunay, 

journalière, rue Haute, 11. 

Emillen-Maximin-Léopold Vallée, marin, Mipisse 

d'Arundel, et Jeanne-Marie-Françoise 

Pedeboy, sans profession, à Burines (B.-P.). 

MARIAGES 

Aristide-Eugène-Valker-Victor Massé, boulanger, 

rue du Bastion- prolongée, 54, et Vietoire-Léopoldine 

Mornet, suis. profession, 

rue dir Triboulet. 

REMERCIEMENTS' 

Les Familles SEGUIN, TRIOUX, MO- 

REAU, BIGARD et TRICHET remercient. 

sincèrement les personnes qui leur ont 

fait l'honneur d'assister aux obsèques (le 

Madame Xavier SEGUIN 

née Inmw FAUCIIEBEAU 

ekasi que celles leur ayant témoigné de la 

sympathie en cette douloureuse circonstance. 

Elles s'excusent auprès des personnes 

qui par omission n'auraient pas été invitées. 

Foires de Ise Semaine 

Lundi 27 octobre. — Châtaigneraie, 

nes, Moutiers- les-Mauxfaits. 

Mardi 28. — Brouziis, Chantonnay, Les 

Lues. 

Mercredi 29. — Herbiers, Saint-André-Tri :- 

ze-Voies (marché à volailles), Soullaus. 

Jeudi 30. — Mareuil, Mont,eim, 

min. 

Vendredi 31. — Ceeee-e.ue. 

Samedi Pe' novembre. — Neerey. 

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I

Etudes de 'i\laîLre Maurice GRIEU, 

avoué-licencié aux Sables-d'Olonne, 29, 

rue de la Poissonnerie (successeur de 

Maître G. CiiAnor,,), et de Maître Paul 

MOREAU, notaire aux Sal)les-d'Otonne. 

VV 1 MME-il W "I ï r~ ME 1, 

~ 

SUR BAISSE DE MISE A PRIX 

PAR SUITE DE LICITATION 

D'U N E: i 31AISO 


R ue du C e n tre, n ' 48 

Adjudication: le Samedi quinze Neuf 

, à treize 

vembre mil neuf cent dix-ne 

h e u res, en l'Etude et par le Ministère de 

Maître MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne, 

quai de la Poissonnerie. 

On fait savoir à tous ceux qu'il appar- 

tiendra 

Qu'en exécution d'un jugement rendu 

par le Tribunal Civil des Sables-d'Olonne, 

le = octobre mil neuf cent dix-neuf, 

en leq el a baissé la mise à prix 

de l'Immeuble "ci-après désigné 

Et aux requête, poursuites et diligences 

de : 4, Madame IIENRIETTL-MODESTE LE- 

TARD, veuve de Monsieur PAULGOBERT, 

demeurant aux Sables-d'Olonne; ~~* Ma- 

demoiselle HORTENSE 

GOBERT; céliba- 

taire majeure, demeurant aux Sables- 

d'Olonne ; 31 Madame MARIE GOBERT, 

é P ouse de Monsieur FEnNAND ROUX et ce 

. 

dernier la pour l'assistance, orisation et 

validité à l'égard de la dame l'mut Son épo~se, 

demeurant ensemble aux Sables-d'Olonne; 

4' Monsieur HENRI' GOBERT, serrurier, 

demeurantàParis, 43,ruellichard-Lenoir. 

Ayant pour avoué Maître MAunicE 

GBJ_EU. 

En présence ou elle dûment appelée dé : 

MadameveuvePAUL 

GOBERri' 

Sables, 

-néeBOU- 

HIER, dErmeurant aux 

45, quai Franqueville. 

d'Olonne, 

oc Prise tant- en son nom, personnel 

• enrtant que de besoin 

• tut ice naturelle et, légale que de comme PAUL- 

• RENÉ-Guy GOBERT, son fils mineur, 

• issu de son union avec son défunt 

• mari. 0 

Ayant Maitre GERMAIN pour avoué. 

Et encore en présence ou elle dûment 

appelée de Mademoiselle ELÉONORECOUR- 

-VOISIER, célibataire majeure, concierge 

à l'Hôtel-de-Ville des Sables-d'Olonne, 

y demeurant. 

» 'X Prise en sa qualité de subrogée- 

tutrice ad ho c du mineur GOBERT, 

» sus-nommé. » 

Il sera procédé, le Sam ed i quinze un- 

à treize 

bveinbre 

mil neuf cent dix-neuf, 

eures, en l'Etude et parle Ministère de 

Maître MOREAU, notaire'aux Sables- 

d'Olonne, quai de la Poissonnerie, notaire 

commis à la Vente sur baisse de mise à 

prix, au plus offrant et dernier enchéris- 

seur, de l'Immeuble ci-après désigné 

Vi ll e de s Sabl es -d' Ol onn e 

LOT UNIQUE 

Une MAISON, sise aux Sables-(]'O- 

lacune, rue du Centre, numéro 48, compre- 

Dent un rez-de-chaussée composé de trois 

grandes jièces,,un premier étage coin- 

posé.de eux eh mbres et deux cabinets 

grenier avec trois chambres mansardées 

cave, ci cour* nie Le _Six tout d'une contenance de 

cent inqua 

mètres quarante envi- 

ron, tenant par-devant la rue du Centre, 

derrière Mademoiselle Prouteau, d'un 

cô t é à droite Madame Bouillier et à gau- 

Mise à prix ......... 5.000 francs. 

che Madame Che~aIicr. 

,à 


l' Maître MAURICE GRIEU, avoué, 29, 

rue de la Poissonnerie, aux Sables-d'O - 

lonne, poursuivant la vente ; 

2' Maître GERMAIN, avoué, rue du 

Palais, aux Sables-d'Olonne, présent A la 

vente; 

3'MaÎtre PAUL MOREAU, notaire, quai 

de la Poissonnerie, aux Sables-d'Olonne, 

commis pour procéder à la vente. 

Fait et rédigé aux Sables-(I'Olonnsm- In 

vingt-trois octobre mil neuf cent dis- 

neur par l'aveu,, poursuivant, soussigné. 

(Signé) : GRIEU. 


vingt-trois octobre mil neuf ce nt dix-neuf, 

folio 74, case 7. Reçu un franc quatre- 


Signé : A. Dr, Mù.l,,~N7fes. 

Etude de iMaître LAMO'FTE,-ox-iiot,~ire 

aux Sables-d'Olonne (.suppléance (le, 

Maître MoiNARD, ancien notoire,). 

Vente Volontaire d e Fh e u b l e s 

Le MERCREDI 5 NOVEMBRE 1919 

à 1 3 he u res 

Aux cours fllossac, ri' 18 

ON VENDRA : 

Chambre à coucher en palissan- 

dre, plusieurs Lits, Sommiers, Matelas, 

Couëttes, Rideaux, Tables, Buffets 

bles de salle à manger, Fauteuils, 

Canapés, Tableaux, N'aisselle, Verr es, 

Cuisinière, Articles (le cuisine &t divers 


-A ie Comp ta n t e t 1 0 "/. C/1 lus 

Vente de Fonds de Plâtrerie 



date aux Sables-d'Olonne du premier oc- 

tAbre mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Monsieur PIERRE PINEAU, phitrier, de- 

meurant aux Sables-d'Olonne. route de 

Nantes, Il vendu à Monsieur ALBERT 

BOURGEOIS, plâtrier, demeurant au 

même lieu le Fonds de Plâtrerie qu'il 

exploitait aux Sables-d'Olonne. Ce fonds 

=end la clientèle, l'achalandage, Je 

el et les marchandises. 

Les oppositions, s'il y a lieu, « levront 

être faites dans les dix jours (lui suivront 

la seconde insertion et ~cront reÇues chez 


aux Sables-d'Olonne, rue de la Poisson- 

nerie, en.face la Caisse d'Epargne. 

P o u r p rem ière in s e r l io n 

TORTEREAU. 

Cer t ifl é p&.~ Plirprimeur wo ri gw iga ti, 

Eluiles (le Malirc Maurice GRIEU, 

avoué-licenciê (successeur de Maître 

G. CRAnorz), 29, rue de la Poissonnerie, 

aux Sables-d'Olonne, et de ~JaItrc 

BIAILLE DE LANGIBAUDIÈRE, 

notaire à Jard (Vendée). 

'1U EU Dil Iz JEC 

PAU LlCITATJ07~ 

iiiv.i~ MA ÎS vil P 

Sise à Jard 

Adjudication : le Dimanche seÎz a 

Novembre mil neuf cent dix-neuf, à 

q u a t o rze he u res, en la Mairie de Jard, par 

le Ministère de Maître 131AILLE DE LAN- 

GIBAUDIÈRE7, notaire Eu même lieu. 

Le Dimanche se ize No vem b re mil neuf 

cent dix neuf, à quatorze heures, en la 

Mairie do Jard, par le Ministère de Maître 

MAILLE DE, LANGIBAUDIÈRE, notaire 

au utérins lieu, il sera procédé à la Vente 

enchères publiques et à l'extinction 

aux 

cles.feux e l'immeuble ci-après désigné 

LOT UNIQUE 

commune de Jarct 

Une MAISON, située au bourg de la 

Commune deJard, comprenant deuxCliam- 

bres basses d'habitation, une Chambre de 

servitudes, petit Toit, Quairriages et Jardin 

au nord et au levant de ces différentes 

bâtisses, confrontant du nord et du cou- 

client à Percot-Jouin, du levant à Eugène 

Vrignaud, du midi à la rue, portée au plan 

cadastral sous le numéro 317, portion de 

la section D, pour une superficie cadas- 

trale de six ares soixante-dix centiares. 

à prix ......... 

3.000 francs. 

Mise La dite Vente a lieu en vertu d'un juge- 

ment rendu sur requête par dix-neuf 

appliesti ri des 

dispositions mil de la loi d. 

0 

mars 

non( cent dix-sept, par le Tribuna 

Civil des Sables-d'Olonne, le vingt-sepit 

a0ftt 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré. 

A la requête de 

P 'Madanic Si~r,.~,i,iiiNr THOMAS, culti- 

vatrice, demeurant au, Bernard, veuve (le 

Monsieur LEoig BOISSON; 

21 Monsieur AUGUSTE BOISSON, de- 

meurent à La Grange de Jard. 

Agissant en sa qualité de subrogé- 

» tuteur, « mais faisant fonctions de tu- 

» teur des mineurs : l' HÉLÈNE BOIS- 

» SÔN; 2' LÉoN- BOISSON et 3' MÀR= 

a CELIN suite BOISSON, pa~s de Pop- 

a position d'intérêts exi tant entre les 

» dits mineurs et leur mère, leur tutrice 

» naturelle et légale. » 


de Monsieur Bi,,N.iANriN THOMAS, 

appelé 

cultivateur, demeurant à La Victorinière 

du Bernard, cn^s.a qualité de Subrogé- 

tuteur a d ho c de mineurs EILLÈNr, LÉON 

MAnrrriN BOISSON, sus-nommés. 

et 

Pour tous renseignements, S'adresser 

au dit Maître GRIEU, avoué poursuivant 

]ri vente ctà Maître BIAILLE DE LAN- 

GIBAUDIFRE, notaire, rédacteur et dé- 

lenteur du Cahier clés Charges. 

Fait et rédigé aux SabIes-d~Olonne, le 

vingt-un octobre mil neuf cent dix-neuf, 


(Signé) : M. GRIEti. 


vingt-un octobre mil neuf-cent dix-neuf, 

folio 73, case 120. Reçu un franc quatre- 


Signé : A. oi~ MÉJANtS. 

PREMIÈRE' INSERTION 

Suivant s'Le reçu par Maitre MOREAU, 

notaire. aux Sables-d'Olonne, le seize 

tobre mil nouf cent dix-neuf, enregistré, oc- 

Madame HER-MANCE JOUSSAUIME, 

merÇantc, épouse de Monsieur FEm)I.~.&ND coma 

SAUVER, demeurant ensemble aux S 

bles-d'Olonno, a veuda à Alonsieur TiiLo- 

SALVER, mécanicien, et Madame 

DORE 

MARIE , ROBINO, t 

son épousé, derneuran 

ensemble aux Sables-d'Olonne, le Fonds 

de Commerce de Vente, Location 

et Réparations de Bicyclettes qu'elle 

exploitait aux ~rUü Na- 

tionale et rue Momu~, comprenant l'on- 

se o, le nom coinincrein], la clientèle et 

'g' 

l'achalandage y attachés. Les différents 

objets mobiliers, Io matériel servant à son 

exploitation et leq marchandises en dépen- 

(tant. 

Les'oppositions, S'il y'a lien, devront 

être faites an plus Lard tians Les dix jours 

(le la seconde insurtion, et seront leçues 

en 1'.étu(Ip de Maître MOREAU, notaire 

aux Sables d'Olonne. 

Po u r p rem iè re inse r t io n 

MOREAIT. 


alidiencier aux Sables-d'Olonne, rue 

do la Poissonnerie (successeur de Maî- 

tre LALÈRIZ), et Cabinet de Monsieur R. 

MIGINONNEAU, agent d'affaires aux 

Sables-d'Olonne, 29 t er, rue Ides Halles. 

'IV elite de Nieubles 

1'0U1~ CAUSE DE 1)ÉPART 

Le SAMEDI VINGT-CINQ OCTO. 

BRE mil neuf> cent dix-neuf, à un e he ure 

du so ir, dans une maison, 6,,rue de la 

Pie, aux Sables-d'Olonne, il se~a-procëdé 

par le Ministère de 'Maître PEBRI'~, 

huissier, à la Vente aux enchères publi- 

ques des 

MEUBLES ET OflJËT~~ MOBILIERS 

,nn pre ... L; 

Lits en fer, Lit-Cage complet, Tables de 

nuit et de toilette, Buffet (le salle, à manger 

avec étagères Cil noyer massif, Bufïets de 

cuisine, Armoire cri cerisier, Chaises con- 

nées et ordinaires, une Machine à coudre, 

une Cuisinière en lion état, Batterie de 

cuisine, Casiers'à bouteilles, Bouteilles 

vides, Brouette, un lot de Planches à 

étagéros et d'vers autres Objetst 

La Vente aura lieu au Conapitan 

e t 1 0 e n s u s 

J. PERIUN. 

: 

IN VENTE 

poert.c.1, 

- 

Vente de Foilds do, commerce 

BrUxIÈME INsEn'l,I0~"7 

Suivant acte ignatures privées en 

date aux Sable SoduOSIsonne du sept octobre 

rail neuf cent s dix-neuf, enregistré, Mo 

Sieur FERDINAND MOREAU, boulanger, riet 

-i\ladamellr..N-1~IrTTrN'IEUI,LE, son épouse, 

demeurent ensembleaux Sables-d'Olonne, 

3, quai du Commerce, ont vendu à Mon 

sieur Louis GROSEIL, boulanger, et Madame 

IIENRIETTE RABILIER, SOn'épOUSe, 

demeurant ensemble à La Chaume, coin- 

des Sables-d'Olonne, le Fonds de 

. mune 

Commerce de Boulangerie qu'ils exploitent 

aux Sables-d'Olonne, 3, quai du 

Commerce, comprenant l'enseigne, le 

nom commercial, la clientèle, l'achalandage 

et le matériel servant à son e-.~,ploi-lation. 

Les oppositions s'il y a lieu devront 


de la présente (le insertion Monsieur et seront et reçues 

au domicile titisme 

GROSEIL. 

Cabinet de Monsieur n. MIGNONNEAU, 

successeur de Monsieur MENAGE, 

29 ler, rue des Halles, aux Sables- 

d'Olonne. 

DEUXIÈ.ME INSERTION 

Suivant acte sous seings privés cri 

date aux Sables-d'Olonne du huit octobre 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, Ma- 

dame Veuve LEBRUN, bottier,* démon- 

rant aux Sables-d'Olonne, a ve i ndu à 

Monsieur TRANCHET, cordonn or, de- 

mourant au même lieu, le Fonds de 

Commerce de Cordonnerie qu'elle 

exploite aux Sables-d'Olonne, rire Natio- 

Rôle, numéro 59. 

,p o ur deux ième inse r t io n 

GROSEIIL. 

Les oppositions s'il y a lieu devront 


de la présente insertion et seront C reçu 

au domicile de Monsieur TRAN IIEÎS 

boulevord de Castelnau, numéro 67. 

Pa rt i, cle ux iême insertio n 

R. MIGNONNEAU. 


audiencier au-, Sables-d'Olonne, rue 

de la Poissonnerie (successeur de Mai- 

tre LALÈRE). 

E ul 0 IL E s 

Pour ea u s o d e D épar t 

Le MERCIIEDI VINGT-NEUF OC- 

TOBBE mil neuf cent dix-neuf, à une 

h e u re du so ir et jours suivants, dans une 

sise aux Sables-d'Olonne, Courts 

Salle, 

BLOSSAC, numéro '16, il Sera procédé par 

le Ministère de Maître PERRIN, publique.; huissier 

à la Vente aux enchères 

d'o n 

~ÎI -Q 

~à,~4 'lLi, M () BlI 1 if, El à- t 

Une Salle à rnailger Henri Il en 

noyer composée de : un Buffet à portes 

plein", une Table à trois rallonges et six 

Chaises cuir. 

Une notre Salle à manger en a Ca 0 

composée de : un Buff.t étagère, unNa 

ble à rallonges et six Chaises cannées. 

UneChambre enpitchpin composée 

de : Lit de milieu, Armoire à glace et 

Table de nuit. 

ET DIVERS AUTRES OBJETS 

Tels que : plusieurs Lits cuivre verni; 

Lits fer et cuivre, Lit-Cage, Lit d'enfant, 

Tables de nuil et (le toilette dessus marbre 

Armoires à glace en acajou, Armoires or' 

dinoires, Buffet de salle à manger à portes 

pleines, Commodes toilette et ordinaires, 

ta griandes 1 et p tites Glaces, Garnituùe de 

cite, Faute P o- 

il , Canapés, Tables rendes 

et ordinaires, Rideaux, s Tentures, S Chaise 

. 

en pu acajou et ordinaires, Bureau acaj on, 

pitre chiffonnier, Pendules, Cartels, 

Candélabres, Cadres, Porte-Chn peaux et 

Porte-Parapluieq, Matelas, Traversins, 

Orcillers, Draps, Couvertures, Machine à 

coucho, Baignoire, Ariston avec plusieu 

cartons, Bicyclette, Cuisinière, r s 

Fournenu Fil 

à gaz, Lessiveuse fond cuivre, tre, 

Egotittoir à bouteil 1 es,- Jeux de croquets et 

de tonneau, Tente (le plage, Batterie de 

cuisine, Verrerie, Cc>u~erts et une quan- 

tité d'autres Objets. 

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quie, 11 ,,t en quelques heure d-a 

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eun malaise partieulier ait annoncé son ImInt- 

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mort permanent qa,liie vous afiiibiit et tera 

ci. .. .P.t..t à 

N'bë.it.~ do..=. 

du célèbre auste 


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HITTEL, et 8, ru- ci- ctoli., P."ia. r -o 

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d'une FfcCti.I, Iles 

renis. Dès lenttic., 

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santé P 

cul, 

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JI est pla', IReil. Ille 'clos: prévenir la 

et Ic. ficelions ci. 1, v.Rsi~ que dà le., 

guérir. Les Pilules Foster On! reussi cepen ont 

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Depuis le début des hostilitès, ]ÎLa D'a pas ni eaul jLr 

interrompu ses opérations; les t irag es ont eu fieu exactement le i" de chaq ue Ineis . 

Lee porteurs dellons de K~a Ccxpitalluntîoxa qui ont cessé leurs vers3- 

nuents depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs versq- 

ments à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bms, soit en 

écrivant à M. FRANcis HERAUD, Î) i lla S inione, 7, rue imontcb-110, SaMes-d'Olinna. 

Ne pas confondre ]La R -,~ ec I g m 3oci6tês similaires, 

dont le nom est accompagné du mot e Cipita!i~àtion. > 

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1 

4> 

INTÉRÊT ANNUEL : 30 francs nets d'impôts français, présents et futurs. 

4> PRIX. DU PLACEMÉNT : 490 francs par obligation de 500 francs (majoré t!~ m ti 

4> 1 fr. 25 par quinzaine échue). 

4> 1 

LE PREMIER COUPON de 15 francs nets se détachera bit, 15 janvier 199-0. 

_~'I 

14> 

LES SOUSCRIPTIONS SONT Rr~ÇUES DÈS N ~N 

1~ 

G&PITAL : 6.000.000 DE PRANCS 

~% 

de G.Gtk"~)o 590 F 

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A la :Banque M~A-SS!OT &'l 1-IF-301 

Et notamment dans "n d(~ LA ROCHr~',-SUR-YoN, 17, Place d'A rm es . 

Ve Tour le 14gilliestlen de !g signaturo e4,,~Vtr«- 

4 > 

m 

Rb Î> 

i

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BUREAUX 

Pla c e de la Li b er t é, SABLES-D 'OLONNE 

ABONNEMENTS 


France et Algérie. 


Le Systém8 Electorai 

Depuis 30 ans les élections législatives 

avaient lieu au scrutin d'arrondissement 

et ce mode d'élection donnait 

toute satisfaction à l'opinion et 

au pays. 

Il permettait à l'électeur de fixer 

son choix au double point de vue des 

idées et du candidat qui en était la 

vivante incarnation. 

Ce mode de scrutin avait permis à 

la République de s'organiser politiquement, 

de voter les lois de laïcité 

qui en sont l'essence, de créer une 

législation sociale qui est son hon- 

neur et sa gloire. 

Pour remplacer le scrutin d'arrondissement, 

deux autres *modes de 

scrutin se présentaient à l'idée : 1° le 

scrutin de liste pur et simple avec 

" second tour ; la représentation proportionnelle. 

Or, on a choisi ni l'un ni l'autre et 

le vote du Parlement s'est arrêté à un 

système mixte. 

Si les candidats d'une liste réunis- 

sent ta majorité absolue des suffrages 

exprimés, ils sont tous élus. . 

S'ils n'obtiennent pas la majorité 

absolue; deux facteurs entrent en jeu, 

l'application du q uo tien t à chaque 

liste et, quand il reste encore des 

sièges à attribuer, l'intervention de la 

p lus fo r te moy enne . 

On obtient le q uo t ien t en divisant 

le nombre des suffrages exprimés par 

le nombre des candidats à élire. On 

détermine la moy en ne de chaque liste 

en divisant par le nombre des candidats 

de chaque liste le nombre total 

des suffrages qu'ils ont obtenus. 

Ainsi en Vendée, où nous aurons 

environ 100.000 suffrages exprimés. 

pour une liste de six candidats, le 

quotient sera représenté par le chiffre 

16.670. 

Soit trois listes de candidats : 

1" Liste A 45.000 suffrages. 

2' Liste B 35.000 — 

3' Liste C 20.000 — 

La Liste A ayant réuni 2 fois le 

quotient a deux députés élus, la liste 

B en a deux et la liste C, un. 

Cela fait cinq candidats élut par le 

jeu du quotient. Le siège restant à 

attribuer appartiendra à la liste A 

qui réunit la plus forte moyenne. 

Il peut se faire que chacune des 

listes A, B et .0 n'atteigne pas les 

chiffres ci-dessus et que les résultais 

du scrutin laissent à chacune des 

listes des res t es importants. 

Si le quotient donne à la liste A 

deux candidats, un à la liste B et 

un à liste C, ce qui fait 4, les deux 

sièges restants seront attribués à la 

liste qui réunit la plus forte moyenne, 

soit la liste A, par exemple. 

La fidélité à la liste entière s'impose 

à l'électeur. En rayant les noms qui 

déplaisent, il diminue la moyenne 

générale de la liste. 

L'Envoi des aulletins et Girculailes 

Pour toutes les élections législatives 

de 1919 et de 1920, et quinze jours francs 

au moins avant le jour du scrutin, une 

commission composée de mandataires 

des listes en présence, à raison d'un 

mandataire par liste, sera constituée à 

La Roche-sur-Yon sous la présidence du 

président du tribunal civil ou d'un juge 

délégué par lui, assisté du gi effier en 

chef, secrétaire. 

Cette commission sera chargée d'assu- 

rer l'impression et la distribution de tous 

les bulletins de vote et des circulaires 

dont le texte ou les exemplaires lui se- 

raient remis par les listes. Elle aura son 

siège au palais de justice. 

Deux bulletins de vote de chaque liste 

et, s'il y a lieu, une circulaire dont le 

format ne pourra excéder deux pages 

in-4° double ou quatre pages in-8°, format 

coquille, ou toute autre communication 

exclusivement relative aux élections, se- 

ront envoyés à chaque électeur sous une 

même enveloppe fermée, qui sera déposée 

à la poste et transportée en franchise. 

Les bulletins de chaque liste en nombre 

au moins égal au nombre des électeurs 

seront en outre envoyés dans chaque 

6 mo i. 

3 fr.»» 

3 fr.50 

Un an 

5 ira») 

6 k. » » 

L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continua 


L es l e t tre s n on afran ch i e s son t refu s é es 

eeleaer- 




No tre D e vo ir 

Organ e de Com ités Répub lica in s de l 'A rrondissemen t des Sables -d'Olonne 


Mairie pour être mis le jour du scrutin à 

la disposition des électeurs dans tous les 

bureaux de vote. 


les Elections Législatives 

La campagne électorale est virtuellement 

ouverte dans toute la France 

et les différents partis ont déjà fait 

connaître leurs listes. 

En Vendée, seuls les journaux 

ré,actionnajires se chamaillent. Royalistes 

et Action libérale ne sont pas 

d'accord sur la liste élaborée en congrès 

à La Roche et qui a été publiée 

par l 'Eto ile de la Vendée . La majorité 

royaliste de ce congrès a désigné 

comme candidats : 

MM. De Baudry-d'Asson, De Fontaines, 

Rochereau, députés. sortants ; 

De La Rochethulon, ancien député ; 

Bermond d'Auriac, maire des Herbiers, 

et Biré, avocat à la Cour 

d'appel. 

Le parti de l 'E to ile se plaint que 

« tous les amis du vaillant Henri 

Bazire aient été exclus de cette combinaison 

et refuse de s'associer à une 

telle solution que d'ailleurs ne saurait 

ratifier l'opinion publique. » 

Mais s'étant revisé, le Pub /ica teu r 

demande à causer : « l'entente est 

terriblement difficile quand on part en 

claquant la porte, tandis qu'elle est 

toujours plus facile quand on cause. » 

Donc, ne nous y méprenons pas, 

conservateurs de toutes nuances se 

réconcilieront et ils iront à la bataille 

avec des troupes disciplinées. 

Imitons-les L. 

Voici maintenant, les hommes 

d'avant-garde qui vont aller au combat 

« contre les partis bourgeois coalisés. 

» La semaine dernière, le Parti 

socialiste unifié lançait cinq noms de 

camarades ; deS affiches multicolores 

nous annoncent aujourd'hui que la 

liste est complétée par un de nos 

compatriotes du personnel munici- 

pal ; elle se trouve ainsi composée : 

MM. Bernard, secrétaire de l'U. D. 

des Syndicats ; Clergeaud, cultivateur 

à Marsais-Ste-Radégonde ; Garaud, 

ébéniste à Paris, originaire de Fonte- 

nay-le-Comte ; Ganrit, chef de dis- 

trict, La Roche-s,ur-Yon; Robuchon, 

ingénieur, La Roche-sur-Yon ; VIOL- 

TEAU, préposé en chef de l'octroi aux 


Il existera une troisième liste : celle 

de l'Union Républicaine, composée 

tout d'abord du député sortant, M. le 

D' Raoul Pacaud, auquel se joindront 

des personnalités connues, aimées du 

public et appartenant aux diverses 

fractions du parti républicain. Cette 

liste représentera donc l'union par- 

faite de toutes les forces républicaines 

du département. 

A l'heure ou nous mettons sous 

presse, la liste d'Union Républicaine 

n'a pas encore été rendue publique 

et cependant quinze jours nous séparent 

des élections 

Nous demandons instamment à nos 

amis de s'organiser dans chaque commune 

en vue de la journée du 16 

novembre qui fixera les destinées du 

pays. 

L'heure est grave ! L'avenir de la 

France et de la République dépend 

du résultat des élections. 

Que les Comités républicains se 

réveillent, qu'ils organisent la pro- 

pagattde, et la victoire électorale nous 

appartiendra. 

La 'Vendée ttépublieedue. 

4rondissenrent des Sabies-Olonne 

Les Saisies 


matin 

Samedi novembre 9 G 

Dimanche 2 — 11 5 

Lundi 3 — 

Mardi 4 — 


Jeudi 6 — 


— — 

0 47 

1 29 

2 6 

2 43 


es t d e l es c onnaî tre e t d'y pren dre par t e t n o tre In t érê t n o us l e c ommen de imp érie us em en t 

soir 

10 8 

11 50 

0 23 

1 9 

1 47 

2 25 

3 1 


A partir du 24 octobre 1919, date de la 

cessation des hostilités, la franchise con- 

cernant les lettres et mandats accordée par 

Grande Marée, le 9 nov., à 4 h. 1 mat. --109 décret du 3 août 1914 aux militaires et ma- 

Samedi 1" Novembre 1919 

ee 

;A -.0 end 1;4 07n 

1 

Y 

RÉDACTEUR- GÉRANT : Valera MILTIIÉ 

Journée des Morts 

Une cérémonie consacrée à la mémoire 

et à la glorification des héros morte pour 

la Patrie, sera organisée par la Munici- 

palité, le dimache 2 novembre, à 10 heures 

du matin. 

Les autorités civiles et militaires, les 

écoles, les diverses Sociétés locales ainsi 

que la population sont priées de vouloir 

bien s'associer à cet hommage rendu à 

nos morts en accompagnant le cortège 

dans sa visite au Cimetière. 

Le cortège se formera à 9 h. 3/4, place 

de la Liberté. 

Le présent avis tiendra lieu d'invitation. 

Les Sables-d'Olonne, le 28 octobre 1919. 

L'A djo in t E. DELVAUT. 

a a 

Le Lieutenant-Colonel, commandant 

d'Armes, prie MM. les Officiers de réserve 

et de territoriale de la place dès Sables- 

d'Olonne de vouloir bien se joindre en 

tenue aux officiers de l'armée active le 

dimanche 2 novembre; pour assisier à une 

cérémonie consacrée à la mémoire des 

soldats morts pour la Patrie. 

Rassemblement place de la Liberté, à 

9 le 30. Tenue du jour, pas de sabre. 

a a 

Le Bureau de l ' U n io n des Femmes de 

de Fra nce invite les personnes faisant 

partie du Comité à se réunir au Cimetière 

dés Sables-d'Olonne dimanche prochain 

2 novembre, à 10 heures du matin, afin de 

porter l'hommage de leur pieux souvenir 

aux soldats morts pour la France. 

L a Prés ide n te, I. LECOMTE. 

Caisses d'Epargne 

Une loi nouvelle modifie le maximum 

des dépôts de Caisses d'épargne. 

Le compte ouvertà chaque déposant ne 

peut dépasser le chiffre de 5.000 francs. 

Pour les sociétés de secours mutuels et 

les institutions spécialement autorisées à 

déposer aux Caisses d'épargne, le maxi- 

mum des dépôts peut s'élever à 30.000 fr. 

Officier Ministériel 

M. Beunaiche est nommé notaire aux 


Lamotte, déchu. 

Médaille de Sauvetage 

Barranger (Joseph), 15 ans, inscrit pro- 

visoire à Saint-Gilles-sur-Vie, médaille de 

bronze : 

Le 28 juillet 1919, s'est jeté à l'eau tout 

habillé, et peu de temps après avoir pris- 

son repas pour secourir un de ses cama- 

rades tombé dans le port de Saint-Gilles. 

A réussi, après avoir plongé à deux re- 

prises, à le ramener sur le quai avec 

l'aide d'un témoin de l'accident. 

Chez nos Postiers 

M. François Fabien, facteur de ville 

des Sables, vient d'être nommé facteur- 

chef. 

M. Ernest Brémaud, facteur subufbain, 

est nommé facteur de ville. 

Toutes nos félicitations. 

Remise de Décorations 

Dans le grand salon de l'FIôtel-de-Ville 

et en présence de tout le personnel de la 

police, le Sous-Préfet, assisté de M. Delvaut, 

1" adjoint, procédait vendredi dernier 

à la remise officielle de la médaille 

d'honneur de la Police municipale et rurale 

à M. Masson (Paul), brigadier et Favreau 

(Pierre), sous-brigadier de police aux 


Dans une allocution des mieux senties 

et toute à l'honneur des nouveaux médaillés, 

M. le Sous-Préfet, en les donnant 

comme exemple à leurs subordonnés, fait 

ressortir les qualités de ces bons serviteurs, 

qui toujours sur la brèche depuis 

plus de 22 ans, ont su remplir leur tâche, 

souvent si ardue et si délicate, avec un 

tact et un courage, un zèle et une intelligence 

qui leur valent aujourd'hui la décoration 

qu'il vient d'épingler sur leur poitrine. 

Cette médaille, dit-il, c'est le couronnement 

de toute une carrière de devoir accompli 

et d'abnégation, de dévouement et 

de discipline, que la moindre note médiocre 

les aurait empêchés d'obtenir. 

M. Delvaut prend ensuite la parole ; au 

nom de la Municipalité il adresse de chaleureuses 

félicitations à MM. Masson et 

Favreau, puis un v i n d'honneur léur est 

offert et chacun se retire ému de cette 

touchante cérémonie. 

Nous renouvelons à MM. Masson et 

Favreau nos bien sincères félicitations. 


ries des armées de terre ou damer est supprimée 

sauf : 

1° Pour les militaires et marins en opé- 

rations hors de France (troupes d'occupation 

des Pays Rhénans et troupes opérant 

en pays étrangers et au Maroc); 

2° Pour les militaires et marins blessés 

ou malades en traitement dans des hôpi- 

taux ou ambulances à la date de la cessa- 

tion des hostilités, pondant la durée de 

leur hospitalisation. 

Toutefois, en vue d'éviter d e s réclamations 

pendant la période transitoire, la taxe 

ne sera appliquée qu'à partir du 1" no - 

vembre 1919. 

.Syndicat des Marais de La Gdohère 

Une réunion générale extraordinaire du 

Syndicat des Marais de La Gâchère se 

tiendra dimanche prochain 2 novembre, 

salle de la Mairie d'Olonne, à 11 heures. 

Ordre du jo ur. — 1° Lecture des procès- 

verbaux des précédentes séances ; Répatien 

de l'épi nord du havre (exposé île la 

situation); 3° Approbation du Compte ad- 

ministratif de 191:8 ; 4° Vote du Chapitre 

additionnel au budget de 1918 et du Blidget 

primitif de 1919 ; 5° Questions diverses. 

Association des Mutilés et Réformés 

Dimanche a eu lieu à la Mairie des 

Sables-d'Olonne, la réunion générale de 

l'AssociatiOn des mutilés et réformés du 

canton. 

Après avoir pris connaissance de l'appel 

des Grand esAssociatio ns d e mutilés et d'an- 

ciens combattants, l'Assemblée a adopté 

le programme proposé. 

- Puis il est décidé d'adresser aux candi- 

dats du département pour les élections 

législatives, l'ordre du jour suivant : 

Les mutilés et réformés n° 1 du canton des 

Sables-d'Olonne, réunis en assemblée générale, 

le dimanche 26 octobre, décident d'a- 

dresser à tous les candidats aux élections 

législatives, le programme dos revendications 

qu'ils entendent voir porter à l'ordre dû jour 

de la nouvelle Chambre, et solutionner dans 

le plus bref délai : 

1. Révision .de la loi des .pqnsions (taux, 

pension de reversion); 

2. Paiement des arrérages de pension, et 

des majorations pour enfants ; 

3. L'organisation du service des soins médi. 

eaux et pharmaceutiques aux réformés de la 

guerre; 

4. La création de la carte d'invalidité; 

5. L'adoption du projet Chéron, tendent à 

faire obtenir le quart de place sur tous les 

réseaux ; 

G. L'attribution des primes supplémentaires 

de .démobilisation aux soldats des classes 

1912 à 1919 ; 

7. L'attribution de la médaille militaire à 

tous les réformés u. 1, pour blessures ou 

maladies contractées aux armées; 

8° L'ex, mption des impôts cédulaires ou 

sur le revenu applicables aux pensions ou 

gratifiCations; 

9. L'ecce, aux emplois résetvés étendu aux 

réformés temporaires il. 1; 

10. L'attribution à titre définitif, des allocations 

temporaires qui doivent être retenues 

sur les arrérages de pension. 

En ce qui concerne les élections muni- 

cipales, l'Assemblée s'est ralliée à l'ordre 

du jour voté par l'Association des Com- 

battants, et a émis le voeu qu'un certain 

nombre de sièges soit réservé dans cnaqbe 

commune du canton à des mutilés. de la 

guerre, désignés par leurs camarades. 

Des démarches dans ce sens seront faites, 

et les candidats désignés dans One réunion 

générale qui aurait lieu le dimanche 9 

vembre, à 9 h. 1/2 du matin. 


A%die nce du jeudi 23 o c to bre 

Affaire veuve CHEVALLIER. — Infa n t ic ide . 

L'accusée, Léonide-Mélanie Blanchard, 

veuve Chevallier, 30 ans, domestique de 

ferme à Mareuil-stir-Lay, comparait pour 

infanticide et sujapression d'enfant. 

D'après les conclusions du médecin lé- 

giste elle présente tous les signes d'un 

accouchement récent et à terme ; l'enfant 

est né viable et il a même-vécu. La mort 

est due à de multiples fractures du crâne 

et à des strangulations faites à l'aide d'une 

petite branche d'ormeau. 

La veuve Chevallier fit des aveux com- 

plets. Les renseignements recueillis sur 

elle ne sont pas bons. Elle passe pour se 

livrer à la boisson. 

Après interrogatoire de l'accusée et'au- 

dition des témoins, M. Proust, procureur 

de la République, prononce un réquisitoire 

énergique. 

M° de Lathébaudière, du barreau de La 

Roche-sur-Yon, présente la défense. 

Le jury rapporte nn verdict affirmatif 

avec admission de circonstances atténuan- 

tes et la Cour condamne la veuve Che- 

vallier à tro is a ns de p r iso n et à la dé- 

chéance de la puissance maternelle. 

La session est close. 


d o i t ê tre adress é â M, Valère HATH.É , R éda c t e ur-G éran t 

Echos Sportifs 

Les équipiers de la Société sportive 

L es Tigres Vendéens, dont les noms 

vent, sont convoqués : . a 

Samedi 1" novembre, à 8 h. 1/2, sur la 

place de la Liberté, exercices de basketball, 

entre les différentes équipes de la 

Société. 

Dimanche 2, sur la Plage, match d'association 

entre la 1" équipe des Tig res et 

le C. E. P.; coup d'envoi à 14 heures. - 

Les équipes sont ainsi formées : 

Basket. — la° équipe • Poiroux, Naud, 

Belz, Trichet, Gaubert ; 2° équipe : Rabiller 

(Marcel), Grelet, Coutanceau, Benéteau, 

Métais. 

Association .— Trichet, Naud, Brossard, 

Babiller, Gaubert, Poiroux, Renaud, Faugeron, 

Beaud (cap.), Béziau, Bele ; remplaçants 

: Bodès, Métais. 

Les équipiers sont prévenus que tout 

retard ou toute abstention entraînerait 

une amende. 

Union Agricole et Viticole 

Les membres de l ' Un io n A g r ic o le e t 

Vi t ic o le Rég io nale des Sables-d'Olonne, 

sont informés qu'une réunion particulière 

aura lieu prochainement dans le but de 

discuter les questions d'intérêt général et 

un projet d'exposition-foire aux vins aux 


Prière d'adresser les demandes de renseignements 

et adhésions à M. E. Violteau, 

président, 26, avenue de la Gare, 

eux Sables-d'Olonne. 


La salle du théâtre avait un aspect ravissant 

dimanche soir et danseurs et danseuses 

s'en donnaient à coeur-joie. Les 

concours de coiffes fleuries et de coiffes 

sablaises ont été très réussis, et les prix 

décernésjudicieueement, ont été appAciés. 

Cette semaine, les bals en matinée et en 

soirée auront lieu le samedi 1- novembre : 

le Grand Casino faisant relâche dimanche, 

jour de la fête des morts. Entrée 1 franc, 

taxe en plus, prière apporter l'appoint. 


Par le jeune Edouard Gandouin, 65, rue 

Buffon, une blague à tabac; M. Guicheteau, 

31, rue Basse, La Chaume, un médaillon 

en or ; M. Cherries, rue de la 

Poissonnerie, lorgnon monté sur or ; M. 

Collet, route de Nantes, paire de gants 

blancs ; Mn° Gaborit, rue du Grand-Coin, 

billet de 5 fr.; M. Poiroux, 17, boulevard 

de Castelnau, manteau en caoutchouc; 10.1" 

Lucas, aux .Chirons, un portemonnaie 

M. Mahé, quai des Marais, à La Chaume, 

deux chambres à air de moto ; M. Bourrette, 

impasse Martineau, un portemonnais 

; M°- Robin, rue Napoléon, une broche 

doublé avec perle ; M. Bigard, 1, rue du 

Bastion, une chienne de chasse ; M. Devineau, 

La Chaume, chien gris et noir ; M. 

Quillet, 7, rue de la Poudrière, pantalon 

de femme. 

BANQUE DE FRANCE 

M. GREFFIER, représentant de la Banque 

de France aux Sables-d'Olonne, nous 

communique la note suivante qu'il a reçu 

de la Succursale de la Roche-sur-Yon et 

qui intéresse le commerce sablais : 

« Nous vous informons que la loi du 23 

octobre 1919 fixant la date de cessation 

des hostilités a pour effet d'annuler tous 

les décrets pris à l'occasion de l'état 

de guerre. 

» En conséquence, vous remettrez à 

l'huissier tous les effets protestables impayés, 

le lendemain de leur échéance au 

matin, peur que le protêt puisse être 

dressé dans le même délai qu'avant 

gu e rre . » 

Fourrure perdue - 

II a été perdu dimanche dernier, du bois 

de Saint-Jean au lac de Tanchette, une 

fourrure renard. Prière de la rapporter 

chez M. Théobald Boisard, boulanger, 

62, rue Nationale. Il y_aura récompense. 

Olonme 

A la mémoire des Morts de la 

Grande Guerre.,— La cérémonie organisée 

à la mémoire des enfants de la commune 

morts pour la France est fixée à 

dimanche prochain 1" novembre. 

Réunion du Conseil municipal, des sociétés 

de secours mutuels et philanthropiques, 

des enfants des écoles communales 

et privées, de la section des 'mutilés à 

9 heures pecises, place de la Mairie. 

Les Pupilles de la Nation se réuniront à 

la même heure salle de la Mairie. 

— A la Coopérative. — La coopérative 

sera ouverte désormais le dimanche 

de 8 h. à 11 h. t/2 mais restera fermée le 

lu ndi m a t in e t jus qu ' à 2 he ures de l 'aprèsm 

idi . A partir de la semaine prochaine 

mise en vente des denrées provenant des 

stocks américains : chocolats, confitures, 

vêtements de toutes sortes, etc., à un prix 

exceptionnel de bon marche. 

— Comité Républicain. — En raison 

de la fête des morts la réunion du Comité 

Républicain est renvoyée au 9 novembre. 



N° 1.854 






imprimeur de la Vendée Républicaine, Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . la ligna 0 fr. 375 




On traite t forfait p, les Annonces périodiques ou continus, 

au Bureau du Journal, Place de la Liberté- 

Telephone. 1--1.4 

aura lieu à la Mairie d'Olonne le lundi 

3 novembre, de midi préc is à 4 heures. 




Nicot, le vendredi 7 novembre, de 

9 h. à 11 heures. En dehors des deux dates 





Le paiement des allocations aux -vieillards 

aura lieu à la Mairie le lundi 3 

novembre, à midi. 

— État-Civil (du 15 au 22 octobre). — 

Pu b l ica t io ns de Mariag e . — Ludovic Deminier, 

cultivateur, à la Gare, et Augustine 

Guillet, sans profession, à Saint-Martin-de-Brem. 

— Armand-Eloi-Henri Rocar, 

couvreur, à Olonne, et Joséphine- 

Marie-Mine- Constance Michaud, sans 

profession, 13, rue Grande-Biesse, à 

Nantes. — Emile-Auguste-Alexis Huguet, 

cultivateur, au Che teau-d'Olonne, et Maria- 

%sella Laurent, commerçante, à Olonne. 

Décès . — Marie-Anne-Angélique Rocheteau, 

57 ans, épouse de Ludovic Chauvet, 

à Champclou. 

5e,4.2.8.311121 

Tribunal Condamnai dos Sabins 

A ud ie nce du Mercred i 22 Oc t o b r e 1 9 1 9 


Le 29 juillet dernier, Verdon (Henri), 

28 ans, louait une bicyclette à M. Pillet, 

au Champ-Saint-Père. Il la revendait en-. 

suite 45 francs, ce qui lui vaut 3 mois et 

un jour de prison et 25 francs d'amende. 

Un Violent 

Ayant été trouvé en délit dans la forêt 

domaniale de Noirmoutier, Leroy (Lucas), 

essaie de frapper le garde forestier avec 

une fourche. Le Tribunal lui octroie 100 

francs d'amende et 15 jours de prison 

avec sursis. 


Pour chasse'sans permis, le jeune Sa- 

muel Vrignaud est condamné à 30 francs 

d'amende et la confiscation du fusil. 

Fumeur irascible 

Burgaud (Vital), s'étant vu refuser un 

paquet de tabacs par Rabillard, buraliste 

à Soutiens, saisit ce dernier à la gorge et 

une bataille en règle s'ensuivit. L'irascible 

fumeur, seul, récolte 25 fr. d'amende. 

Plaidant pour Rabillard : M° L. Lecomte. 

Sucre sans tickets 

Sont poursuivies pour vente de sucre 

sans tickets : M"- Gaborit (Eugénie) et 

Turbé (Valentine), épicières à l'Ile-d'Yeu. 

M. Charruau, patron de cette dernière est 

également inculpé par la régie et la raffinerie 

de Chantenay pour circulation de 

sucre sous un faux acquit à caution. Le 

Tribunal renvoie ces deux affaires au 

5 novembre. 


Du 2 2 au 2 9 Oc to b re 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Georges -Aristide-Henri Doublet, ,9, rue de la 

Batte. 

Hélène-Louise-Marie-Léontine Briançon, rue 

de la Poissonnerie. 

Jacqueline - Désirée -Victorine -Arthuria Pitra , 

rue de l'Amidonnerie, 8. 

Arlette-Ilberte Queffellec, rue du Port, 40. 

James-Louis Armstrong, rue des Teinturiers. 


Gabriel-Alexandre.Victor Rondard, employé 

d e commerce, 29, rue Napoléon, et Méo- 

Dore Ph ilomèn arie Violleau, lingère, quai 

(1, Maréchal-Joftre. 

Ernest-Louis-Eugène Chaillou, adjudant-chef 

au 93 d'infanterie, rue des Barrières, et 

Léontine-Marie-Elisabeth Béziau, couturière, 

à La Roche-sur-Yon, rue de Saumur, 70. 

Pierre -Aimé Boisliveau, cordonnier, r ue Nationale, 

44, et Marie•Henriette-Léontine Tonzeau, 

sans profession, route du Château. 

Félix.dérôme-Marc -Emile Berthomé, marin, rue 

du Boulet Rouge, et Yvonne-Joséphine-Henriette 

Landreau, sacs profession, boulevard 


MARIAGES 

Arthur-Jules-Ernest Guérin, marin, 20, rce du 

Puits-Landais, et Emma - Léontine - Emilie 

Briand journalière, rue Buffon. 

Georges-Jacques-Léon Arnaud, maçon, impasse 

des Traponnières, et Delat-Clenrienceflenriette 

Richard, couturière, rue de l'Amidonnerie. 

Léon-Eugène-Henri Petitgas, boulanger, à La 

Rudelière, et Berthe- Anaïse-Florence Le 

Bléavec, couturière, rue des Merciers. 

Eugène-Simon Estager, docteur en médecine, 

à Criasse (Gironde), et Flenriette-Angèle- 

Séraphie-Celinn Bretret, sans profession, rue 


Gustave-Jean Guiné, cocher, rue du Châteaud'Eau, 

et Joséphine-Eugénie Rougis, bro- 

&ose, rue Guynemer. 

DÉCÈS 

Angèle -Philornène Dieumegard, 65 ans, jour- 

, tuilière, épouse de Pierre Nauleau, .rue du 

Rempart, 6. 

Jean Ciret, 85 ans, sans profession, verre de 

Louise Mercier, boulevard de l'Ouest, 8. 

Ernest-Victor Courvoisier, 51 ans, peintre, 

épouxdeFlorentine-pose .PhilomèneBoizard, 

rue des Corderies, 28. 

Eugène Durand, 51 ans, journalier, (poux de 

Octavie Chartrau. (IL). 

Charles-Alexandre-Marie Pradon, 83 ans, cal- 

•

ployé des chemhiâ de fer en retraite, ve, f il Au profit des requérants sus-nornioés, 

Florence- Au gustine-Clotilde Richard rue de 0 savoir : 

la BaLduère, 5~9. 

I. - Madame veuve CROCHET, ce- 

licitante, du premier lot composé d'une 

Sec' tion de La Chaume 

Maison, sise au village de La Gâchère, 

pour le prix de 420 francs. 

NAISSANCES 

Léon-A 

braie' 

i,i.qrcei-barius-France Guyot, rue Creuse. 

MAIEIAGES 

Martin-Loids-Marie MorMon, marin, rue Napoléon, 

41, et Adrienne-lienril~tte-Ger-Rire 

Boubler, sans profession, rue du VilIGge- 

Neuf. 

Henri -Prosper-Fidèle Couiombeaux, marin, 30, 

rue du Moulin, et Félicité-Constance-Cl',VerY, 

sans profession, rue de l'Epicerie, 51. 

Jean-Dieudonné Delaunay, marin rue Haute, 

14, et Anne-Louise Newman, 'domestique, 

rue de la Corderie. 

Alain-Louis-Yves Navaec, marin, mie de la 

Corderie, et r£ose-Marie-Françoise--~'alentine 

Fradet, sans profession, rue des Dancs, 3. 

ovis-Alfred-Gpbriel Delaunay, marin, 11, rue 

Clilsnte, et Aimée -Louise-Marie Jolly, journalière, 

rue des Marais, 6. 

DÉCÈS 

Léon - Armand-Euggène-François Trichet, 1 jour. 

poires de la Semaine 

Lundi 3 novembre. - Aizenay (bœufs gras), 

Breuil-Barret, Chaille-les-Marais,Curzon (Peulains), 

Maillezais, Tiffauges. 

(poulair~s) Gros- 

Mardi 4. - Bournez,.au 1 

breuiL 

Mercredi 5. - Ilerbergemert (cbo~aux), 

Hermenault &unes veaux%, mouilleron-en - P,,~reds, 

Saint-Cyr-ei-Talinondais, Velloire. 

Jeudi 6. - Be:mvo~r, Langon (cheva:ux),Mot'ce 

Achard, Pouzauges. 

Vendredi 7. - Sainte-ilermine, Venansault, 

Samedi S. -- Fontenay (veaux, moutons et 

pores gras), Luçon, Saint-Gil 

les-sur-Vie. 

Cliipurgiens—Beittisl,es 



Madame JTJI:,10'2, (~iiiriiygions-dentistes 


paris est ouvert tous le` Jours, excepté 

1 e et les jours fériés, de 9 heures à 

5 heures. 

Extractions iosensibi!i~ées, Soins il(,> la 

Bouche et des Dents, Dentiers, Aurificiitions, 


W7, rue Nationale (ptùs de U n i te ) 

Etudes de Maître Vlaurico GRIEU, 

avoué-licencië (successeur de Maître 

G. CI _1ARON)~ 29~ rue de 1 poiss ~ 

a 

marie, aux Sables-d'Olonne. 

PLI ËÎ CI j5kil 

d'l-lypothèques Légales 

Notification a été faite à-la roquête de : 

1, Madame MARIE MOINARD, veuve de 

Monsieur EUCHARISTE CROCHET, aux 

Sables-d'Olonne, rite du Port; 9L' Madame 

LouisE CHABOT, cultivatrice, veuve de 

Monsieur PAUL PENARD, à La Gâclie,,re 

3* Monsieur FrRNAND CRAIGNE, proprié 

taire-cultivateur, à La Corde, communs de 

Soint-Martin-de-Brem Monsieur FRAN- 

çois RICHARD, cultivateur, aux Granges, 

commune d'Olonnc; 51 \IonsieurBrNJ,~'2,ii-, 

CROCHET, propriétaire, à La Gâchère, 

commune de S~int-Mortiii-(ie-Brem ; 6* 

Mon sien rJAcQuEs PENARD,époux PROU- 

TEAU, propriétaire au bourg de Saint- 

Martin-dc-Brem ; 7' Madame VÉBONIQUr 

MOINTARD, épouse assistés et autorisée 

de MonsieurEDOUARDPAJOT, QuItivat,fir, 

avec lequel elle demeure à La Gâchère, 

commune de Saint-Martin-de-Breni 8- 

Monsieur Moisr FONDIN, cultivateur à 

La Gâchère, communs de Sa 

int-Marti'l, 

de-Brem ; 9^ Monsieur CÉLFs-riN POI- 

RAUD, cultivateur, à La G~`ïchère, coinmune 

de Saint-.\Iai~Liii-(Ie-Breni ; 10, Moïi- 

SteUr EMILE MOINAHD, vigneron, époux 

de ANASTASIP PAJOT, à La Gâclière, con, 

marie de Saint--Nl,,irtin-cie,-Brein; Il' Mèiisieur 

EuGi-.,-zr, BERTRAND, boulanger, à 

Saint-Martin-de-Brein ; 12' Monsieur 

A,pHoN~3r ROBIN, proprietaire, A La 

Gàchère, commune de 

Brem ; 13' Monsieur JuLrs 

propriétaire-cultivateur, à La Gâ,hère, 

commune de Saint-Mortin-de Brûni; 1,1l' 

. . 

MOnSieUr ENIILr MOINARD, propriôtaire, 

époux BERTHOMÉ, à La Guelière, coinmorte 

(le Saint 15" Monsieur 

Louis 13110,UTEAU, cultivancur, 

aux Granges, commune d'Oit)iin 

Tous les sus rioi~nië.~ âgis~aIiI dans un 

intérêt commun. 

Pour lesquels doin1~ iln est k-In aux Sables-d'Olon,ie, 

iue do la en 

l'Etude de Mailie Gl~1,1!U, avomé~ Iii ès le 

Tribunal,civif de la dite e.xloit 

du Ministère de Maitre GUÉRIN, 

Imissier aux Sables-d'Olonne, en date (lu 

vingt neuf octobre mil iieuf'cetit dix-neuf', 

enregistre. 

A Monsieur le Procureur dc la Itépiil)lique, 

près le Tribunal icivil 

J, preinièi -e 

pir 

IL - Madame veuve PENARD, du 

deuxième lot composé d'une Chambre, au 

village de La Gâchère, contenant 20 cestiares 

environ, pour le prix de 420 francs. 

111. ~ Monsieur CIIAIGNE, du troisiôme 

lot composé d'une Parcelle de Bois, 

nommée La Vig n e du G u y , contenant 

2 ares environ, pour le p rix de 30 francs- 

IV. - MOnSieUF FRANÇOIS RICHARD, 

du quatrième lot compose d'une Parcelle 

de Vigne, nommée L a J ag o i8 e , contenant 

2 ,es 3 centiares environ, pour le prix 


V . - Monsieur BEN3AmiN CROCHET, 

du cinquième lot composé d'une Parcelle 

de Vigne, nommée La Béeoute, contenant 

5 ores 20 centiares environ, pour le prix 


VI. - Monsieur JAcQuEs PENARD, du 

sixième lot composé d'une Parcelle de 

Vigne, nommée Le Cha-p- du- centiares C he na l , 

contenant til ares 70 

environ, 

pour la prix de 4 . 4fl francs. 

VIL - Madame PAJOT, co-licitante : 

I' du septième lot corn=ne d Parcelle 

de Vigne, nomi -née _1 e u-Chenal 

contenant 8 ores 60 centiares eneïron, ' 

peur 18 Prix de 820 francs; 2" du huitième 

lot composé d'une Parcelle, de Terre, 

nommée L e s Ro us s i è re s , contenanf 1 are 

VIII. - Monsieur Moïsr FONDIN 

1, du neuvième lot composé d'une Parcelle 

de Terrain inculte, nommée L e Mara 

is - C la v e l , contenant 3 ares 15 centiares 

environ, pour le prix de 80 francs; 2, du 

deuxième lot composé d'une Parcelle de 

Vigne, nommée L e Sa b la is, contenant 

3 ares 90 centiares environ, pour le prix 

de 250 franc-. 

IX. - Monsieur CÉLESTIN POIRAUD 

1, du dixième lot composé d'une Parcelle 

de Vigne., nommés Les G ran des -Piè c es, 

contenant 8 ares environ, pour le prix (le 

310 fi -fines; 2' du quatorzième lot compose 

d'une Parcelle de Vigne, nommée La 

Pointe, contenant 3 ares 70 centiares, 

prix de 300 francs; 3, (lu quinzième 

f.01,11, posé d'une Parcelle, de 

nommée L es Ro uss e l i éres, contenant Terre' 14, 

ares 70 centiares environ, pour le Prix de 

1.310 fra lies. 

X. - NIOnSieUV EMILIE MOINARD, celicitant 

: P du onzième lot composé d'une 

'Parcelle de Terre, nommée L e Sa b la is, 

contenant S'Gros 60 œntiares environ, 

pour le prix'de 180 francs; 2' du vingtdeuxième 

lot composé de plusieurs Par- 

P-elles d e Solde inculte, sises dans Les 

COIICIIO-1-Araticliatides, contenant 24 ares 

environ, pour le prix de 50 francs. 

XI. - Monsieur EUGÈNr BERTRAND, 

du treizième lot composé d'une Parcolle 

de Vigne, nommêc L e Sa b l a is , contenant 

8 ares 95 ertitiares, pour le prix de 

fflO frIncs. 

XII. - Monsieur ALPIIONSE ROBIN, 

composé d'une Pur- 

Col 

(lu [dixde -bllitiêll)o Ruage, nommée 101 La Zaillée, contenant 

3 ares 70 centiares environ, pour 

le prix (le 380 francs. 

- 

XIII. - Monsieur JULLS MICHON, du 

dix-nouvième lot comp~osê > d'une Parcelle 

(le Terre. nommée Le e t i t Mai -a is, cont0lant 

1 ire environ, pour le prix de 80 

francs. 

XIV. - Monsieur EmiLr MOINARD, 

(lu vingtième lot composé d'une Parcelle 

do T(trrc, iioiiiiiië.0 L e Pe l i t- Illa r a is, c o n - 

tenant 3 ires 80 centiares environ, pour 

le prix (le 400 francs. 

XV. - Monsieur Louis PROUTEAU, 

du vingt. et illib"'Ine lui composé d'une, 

Parcelle de, Jardin, aise Box Granges, 

contenant 1 are 70 centiares environ, 

pour le prix de 170 fran~s. 

'Fous les dits immeubles se tronvanl, 

sûvoir : les vingt premiers lots sui, le 

1 "I'ritoire le le ~ la vingt commune u a unième de S.qint coujoul Martin- 

de BI,., 

tic 

d'Olminc et le vingt deuxième commune 

liretignolloq. 

Avec déclaration à Monsieur le Procurcur 

de la République que la dite notifica. 

lion lui êtait ainqi f8ite~ conformément à 

Varlicle 2191 du Code civil pour qu'il eût 

à i.rendre telles inscriptions d 'hypothèque 

lëg-,Ie (lI'il 1 aviserait dans le délai de 

deux moislet , que f~,IItc j'ai- lui de ce, faile 

dans cedé ai 

les Immeubles dont s~agit, 

~crfI;rot et d~,roenreraient doifinilivemont. 

purgés et libérés outre les, mains (]es 

requérants, de tentes hypothèques de 

c0ns~eiI à suivre 

Dans toutes les affections des laronchesedes 

pou'ft)ons arcompagnées d'~~ssouffl,, ment, d'op- 

_ preFeion. d'expectoration opiniâtre, la PI,udre 

Louis Legras réussit En 

moins d'une minute, elle calme les crises 

d*aLhme, de catr.rrhe, d'essuffMment, la 

toux des bronchites chroniques, les suites de 

pleurésie et d'iriflaenza, et guérit progressivement. 

Une boîle est expédiée colitre mundat 

de 2 fr. 80 (impôt compris) adressé à Louis 

Legras, 139, Bd Magenta, à Paris (lü~). 

al 

D'un jugement rendu par le Tribun 


le vin gt-deux juillet Milneufcent 

t.ii..E~.t 

dix-iieuf,'enregistré et signifie, contradic- 

entre,: Madame MARIÈ-FRANçoisr 

LARAIA, sans profession, é pense 

de Mon sien l~GEORGrs-ANsELiir-LÉoN Ni AS- 

SIVET, la dite dame domiciliée de droit à 

Talmont, avec son mari, mais autorisée à 

résider séparément aux Sables-d'Olonne, 

vingt, cours BlcSs&c, procédant sous la 

constitution de Maître LEVEILLE, avoué, 

d'une part. 

Et le dit Monsieur GEonGrs-ANSELME- 

30 centiares environ, pour le prix de 15 LÉoN NASSIVÉT, vét.érinaire, demeurant 

francs; 3" dit seizième lot composé d'une à Talmont, procédant avouéla 

constitution 

Par(~ulle (le Vigne, nommés Les Déméries, de Maître GERMAIN, sens , d'autre part. 

contenant 6 ares 15 centiares environ II appert que le divorce a été prononcé 

pour IL prix de 6W francs; &' du dix entre les époux NASSIVET, au profit de 

septième lot composé d'une Parcelle (le la femme et aux torts et griefs du mari. 

Vigne, nommée L a P ièce-à-Bo îtr e t, con- 

g Aux Sables-d'Olonne, le quatre octobre 

tenant 3 ares 70 centiares environ, pour mil neuf cent dix -neuf. 

le prix de,500 francs. 

Po ur ex tra i t 

Signé : A. LÉ VEILLÉ. 

Enregistré aux Sables-d'Olon ne. le quatre 

octobre mil neuf cent dix-neuf, folio 

9, case 10. Reçu décimes compris un 

6 

franc quatre-vingt-huit centimes. 

'S 

Signé : A. Dr MÉIANE - 

Po u r c op i e c o n fo rme 

A. LÉVEILLÉ. 

vente N', baff~lR!u 


Suivant acte reçu par Maître PAUL 110- 

BEAU, notaire aux Sables-d'Olonne, le 

quatorze octobre rail neuf cent dix-ne Il 

enregistre, Madame ROSALIE GIBAUn, 

commerçants, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

veuve deMonsieurLouis MOURAT, 

F, Tendu à Monsieur JEAN MOURAT et 

Madame ADÈLE LAURENT, son ép o u s e , 

derneurprit ensemble aux Sables-d'Olonne, 

rue (lu Chenal, numéro 17, le Fonds de 

commerce de Vins et de Spiri- 

tueux que Madame Veuve MOURAT 

exploite aux Sables-d'Olonne, avenue de 

la Gare, comprenant l'enseigne et le nom 

commercial, la clientèle et l'achalandage, 

le matériel 

et les marchandises- qui 'en 

dépendent. 



la p résente insertion, et seront rogues 

en l'étude de Maître MOREAU, notaire 

aux'Sbbl(-s-d'Oiontie. 

Cette insertion est faite en renouvellenient 

de, celle partie dans le même journal 

le dix- liait octobre mil neuf cent dix-neuf. 

Po u r de ux ièm e Ins e r t io n 

MOREAU. 

V6~ 5i&4~ 1 . FUR ~e plâtrerie 



(]aie aux SobILs-.d'Oloniie (la premier ceb 

il ineuf cent dix-neuf, enregistré, 

t"0"' iin 

MenSeUrelIEIIRF PINEAU, plàtrier, dem 

orant as: Sables-d'Olonne, route de 

Nantes, a vendu à Monsieur ALBERT 

BOURGEOIS, plàtrier, demeurant au 

même lieu le Fondai de Plâtrerie qu'il 

exploitait aux Sables-d'Olonne. Ce fonds 

Comprend la clienlèle, PfIchalandage, le 

iiieeriel et les marchandises. 

Les oppositions,- s'il y a lieu, devront 

ôirp faites dans les dix jours qui suivront 

la présente insbution el seront reçues chez 

- 

~\lJosieur-TORTEREAU, agent d'affaires 

Sobles d'Olonne, rue, de la Poisson- 

1, en race la Caisse d'Epargne. 

U 

Po u r deuxième insertion: 

TORTEREAU. 

CUGSSiÛ'-' de FOËS dg 4« MOUI U 

LA VENDEE REPUBLIGAINE 

La Doctcur GÉRARD, le 

bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeu 

Etude de Maître ABEL LÉVEILLÉ, avo ô l'auteur de la M ÊTHODE ORTHOSPLAriii'. 01 

- NI QUE, la seule qui assure la cure radica13 

licencié aux Sables-d'Olonne, 7, rue Udu 

de la HERME sans opération et la guérison 

Palais. 

en quelque s et sans médicaments 

internes, des ealadies de Matr'ce, des 

UXTnA~IT 

Maladies de J'Estonzac et des Nerfs, 

MA-m e les plus anrierinoss et les plus rebelles 

DE. 

à tort traitement et ï7c9bie, donnera sep, 

consultations à 

Jtig f.- î)îe ê t t de Divorce Le, dira. 9 ony, EIÔ~-1 du ChO~RI-El.ne, 

La Re ch . , lundi 10. 116t., de l'ID.,ûpe. 

Chantonnay, mardi 11, Hôtel du M... en. 

F..te..Y , . 

12, Hôtel il 

Les Herb iers , jeudi 13, Hôt'l des Voyageurs. 

L es Essarts , vendredi 14, Hôtel du Lion-d'Or 

15, Hôtel du Croissant U..q.'â ~ b.) 

cette nature. 

instance des Sables- l'OI(iiiiip, en son' 

Parquet, ais eu Palais de Justice, aux 

Sables-d'Olonne, (le, J'expédition dûment 

en forme d'un aete dressé ,lu Greffe, (lu 

Tribunal civil des Sables d'Olontic, 10 

quatorze aoùt mi[ neuf cent ffix-lieuf', enregistre, 

constatent le dépôt l'ait eu 

le dit jour, de la copie colIaLmniië~c d'tif) 

procôq-veil)til d'adjudication dressé, par 

Maître DIRET, notoire, à Saint Gil1e~-soI-- 

Vie, le Onze n'ai ruil oeuf' cent dix P cu f, 

enregistré, contenant adjudication. 

Au. x requête, -suiles pont et dilig,jicos 

de : I~ Monsieur AUGUSTU RENAUD niarin, 

et Madanie BritTuiz, STI`NEAU~ son 

epouse, (lu 'il autorise, demeurent enscin 

ble à La Chaunio, commune des Sables- 

A~cc déelaration, cil ÎI IYlon~icIir 

le Pro(~urcor ropriétairùs 

(le, la Rôpulilique, que'les 

an~i(-iis 1 

(les (lits Imlneubles, 

outre les)vcIo1cIII,s~ êtaieut : 1, Monsieur 

ALEXANDRE RENA U DEA U, or, son vivant, 

veuf de Madanio 

FLANIIM IIAIrriN, demeurant q La Gâchère, 

do ~m-do-]3rnl - 

2~ Monsieur ALIEXIS RENAUD EAU et Ma' 

dan-IC ELISABETii GUILLOT; ses père et 

ci, leur vi~anLcultiN~uteurs, demeu 

iiiiit à St-rlarliti-cl~,, Brein ; 3' Monsieu 

,~lmiz,1uc SuzA, IzN r 

LAURENT MOUNIER L~t 

d'Oloriiie, rue de la Forge, numéro 16 ; 

21 Madame Il,\-Y, sais proies - 

sien, veuve de Monsieur Y JODY 

demeurant à La Chaume, covinlisaine des 

Sables-d'Olonne, rue de le) Marne; 3' Madame 

FÉLicL~. 1-IAY, ëpouse ~f a sistëc et 

autorisée de Monsieur ÎNIAxi r MORIN, 

marin, n'ce lequel elle demeure à La 

Chaume, commune des Sables-d'Olonne, 

27, rue de I«Arinaii~lèclie ; fi- Monsieur 

NAl?0LÉ0_~ RAY, marin, demeurant à La 

Chaume, 9-7, rue de l'Armarnièche ; 5- 

Madame VÉno-_~iQur MOINAUD, ëpouse 

assistée et autoriFêe,ic MonsieurEDouAi~D 

PAJOT, cultivateur, avec lequel elle de 

meure à La Gâchère, commune de Saint- 

Martii%-de-]3rem; 6~ lâlonsieur E.IIILL'MOI- 

NARD, vigneron, et Madame ANAÎ~rASIr 

PAJOT, s épouse, qu'il autorise demourant 

seiiib'e 0" à La Gâchère, 

mune de e aint—Martin-de 'S" 

Brem ; 7o com 

dame MARRE MOINARD, veuve de ~,,.ion_ Ma- 

sieur EUCHARISTr CROCHET, deiii,uraiit 

aux Sables-d'Olonne, rue du Port. 

~ E 

DAUBŒUF, son épouse, demeurant aux 

Gronges, commune d'Olonne ; 4, Monsimir 

l~i.oi%r!N'TIN CROCHET, propriétaire 

et. Madame THAïs BESSONNET, son 

PREMIÈRE INSERTIOIN 

Suivant acte sous signatures privées el] 

date du vingt-trois octobre mil neuf cent 

dix- neuf, enregistre, Moh~ieur MAURICE 

COlNDLe, coiffeur, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

rue de illôtel-de-Ville, 

numéro 5, a vendu à Monsieur FruINAND 

A.MOZENOVA, coiffeur, -d(~in(,,u4ant, au 

Même lieu, le Fonds de Coiffeu 

épouse, demeurant ensemble à La Gâuhère, 

commune de St-mai tin-de-Brem. 

Et que tous ceux dusclipf (lesquels il 

pourrait tire pris des in criptions d'hypolhèquo 

légale n'étant pas connues des requêi 

sels. ils ferai t publier la dite notifi- 

calion dans Un des e, journaux désignés 

pour les annonce,-, judiciaires du département, 

conformément à l'avis du Conseil 

d'Ela[ du neuf Mai mil huit écrit sept. 

s e 

La ,?,r êsente insertion est publiée en 

ite tic ordonnance rendue le (li~-ncUf 

bre mil neuf cent dix-neuf, enrepar 

Monsieur 1 Président du 

TIib-,In~I ci,il de-, Siiblees-(I'Olonrie, en 

exëcutjoii il a décret du 17 juin 1916, insérée 

dans , le oulnéro (je la t 7e n dée Rép u b l ic a ine 

du vingt-sept septembre mil neuf cent dix-, 

tient*, enregistré, et devenue 

n , 

définitive, 

ayant pas été fiappée d'opposition dans 

le R'o'S (le la Publication- 

P.In, las.'tio. 

M. GRIEU. 

lul-1 

exploitait aux 3abl,,s-d'Olonne, r Ire' 

I 

Il -de-Vii!e, iiuniéro 5. 

L,~s oppositions, s'ily a lieu, devront 


la seconde insertion et seront reçue >s chez 

Monsieur TORTEREAU,lagent d'affaires 

aux Sables-d'Olonne,, vue de la Poissonneri.e, 

en fâce la Caisse d'Epargne. 

TORTEREAU 

cession d5 F ow' lis 0.8 corpfliarca, 


Suivant acte sous seingsprivés en date 

aux Sables-d'Olonne du onze octobre mil 

IIE'en 

f cent dix-neuf, Monsieur THOMAS LA- 

MOTHE, ferblantier, demeurant à La 

Chamne a vendu à Monsieur Ilr.-,çf HUE 

le FonL de Commerce qu'il exploitait 

à La Chaume, vue Basse, nurnëro 61. 

Les oppositions seront reçues à La 

Chauinc, en domicile de Monsieur HUE, 

rue Basse, numéro 61, dans les dix jours 

de la présente insertion. 

Pour de ux i é t it e inse r t io n 

RENÉ HUE. 

5 

NOTl . - Le D e e ten, revient foi,. le. de.. moi. 

environ..- Notice eh renseignements f),ce,~co. 

Y 

Santé et longue vie 

pBnSe 

seront votre récom 

Tout le monde comprendra qu7en menai 1 

vie régulière, adoptée aux conditions de 1 t Une li~-- 

giè.c on devrait jouir 

santé 

a"e. Wont 11c. 

les-,* 

iési,sLa.C. che. Beaucoup ac 

lp~c,lïl`mn icms 

~lcs et.n pas 

S'en étonne' si 

onge 'i'u, l'appir,il 

rénZ ~Iui moment 1 à 

Illati.11 il. sm ! g , 

fonctionrodès la 

soi., et ci 

d'éli-in 

1 qIfÎde, d < solublesde 

est 

excceI,c. 

C'-t pon~- cela que 

1. Pilule., 

On pu lire ici nombre 

tiques d. qui, dans 11ile 

f.lS.ic.t Connaître 1. qoi 

le., avait si bien réussi et ce qui est g:ilcment 

important, beaucoup avaient continué 

à bleu se porter sans coiiti,uer la nié~licnLi... 

Les Pilules Poster ne fotiWient pas 

et les i.tcStiI., elles agisse., uni'llienleiit si., 

les reins et la vessie il 'elles fortifient 'l 

dé~T.~sscnt comme on ncttu.i. nu filtre. Elle,, 

provie nent les maladies graves et souvent 

la néphrite ler lumetisim, articulail'e, etc 

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Etude de Maître LAMOTTE. ex-notaire 

aux Sables-d'Olonne (suppléance dom 

flâtre M01NARD, ancien notaire). 

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Inents depuis les hostilités, auront toutes les facilités pourumettre leurs versements 

à jour, soit en se présentant au Bur,'~au, porteurs de leurs Bms, soit en 

écrivant i M. FRANcis HER_j~,Ui), -Villa Sirnûae, 7, rue Montebello, 

Ne pas confondre ]LM avec les Sociétés similaires, 

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L e s l e t t r e s n on afran ch i e s s' on t re fu s é e s 

T'el é ph.0 111 

Élections Législatives du 16 Novembre 

LISTE D'UNION RÉPUBLICAINE 

P/tCAUD 

Docteur en Médecine 

Conseiller Général, Maire d'Angles 

Député sortant 

BENi'. PARENTEAU 

Conseiller Général, Agriculteur - 

Président du Comice Agricole de l'arron- 

dissement de Fontenay 

-PAGER GUILLEMET 

Docteur en Droit 

Blessé de Guerre, Chevalier de la Légion 

d'honneur, Croix de auerre • 

GEORGES BONN EA U 

Docteur en Droit 

Propriétaire à Aizenay 

ANDRÉ RO UT ST E A ET 

Maire de Bouin 

Conseiller d'Arrondissement 

PIOBETTA 

Professeur de l'Université 

Blessé de Guerre, Chevalier de la Légion 

d'honneur, Croix de Guerre 

Président-Fondateur de l'Association 

dés Mutilés de la Vendée 

Yisites de nos Candidats 

- Les candidats de la liste d'Union 

Républicaine ont commencé leur tour- 

née de conférences par une visite au 

fief électoral de M. de Baudry-d'A sson. 

Dimanche dernier, devant une salle 

comble, ils exposaient leur programme 

- à Challans. Dans leur éloquence cou,. 

tumidre, M. Pacaud, député sortant, 

et M. Piobetta, au nom des combattants, 

prenant tour à tour la parole, 

préconisèrent l'union étroite de tous 

les démocrates qui sont pourla production 

contre la destruction, pour 

les réalisations de justice, de droit et 

de liberté, contre les illégalités et 

l'absolutisme. 

Ils étaient chaleureusement applau- 

- dis. 

Le lendemain ils étaient à Beauvoir 

où M. Georges tonneau expliqua le 

mécanisme de la nouvelle loi électoraie 

; M. Rousseau traita plus particulièrement 

les questions agricoles ; 

MM. Piobetta et Guillemet adressèrem 

un pressant appel aux combattants. 

Môme accueil sympathique à Noir- 

. • moutier. 

Poursuivant toujours avec succès 

leurs tournées dans le département, 

nos Candidats visitèrent ensuite les 

chefs-lieux de cantons de l'arrondisse-• 

nient de Fontenay où M. Parenteau 

présentait ses collègues. 

Hier, au Théâtre de Fontenay, ils 

remportèrent un véritable triomphe ; 

ils furent acclamés frénétiquement 

par une foule nombreuse approuvant 

• . leur programme d'Union républicaine. 

Avant de parcourir l'arrondissement 

de La Roche-sur-Yon, ils vien- 

- dront encore apporter la bonne parole 

à quelques comMunes importantes des 

environs des Sables. La journée de 

• - 'dimanche sera particulièrement chargée 

: à 11 h. 1/2,- La Mothe-Achard, 

sous les Halles ; à 3 heures, Olonne, 

à -la Mairie ; enfin à 6 heures, à La 

Chaume, salle de l'Etat-Civil. 

CALENDRIER 114kECTORAL 

Chambre des Dép u tés 1 6 NOVEMBRE 

C o n se i l s m u n ic ip a ux 30 NOVEMBRE 

Co nse i ls g én éra ux e t d ' ar- 

ro n d isseme n t 

Ch am bre de Comme rce 

Sé n a t 

(»Tern e Je Com ités 


14 DI CI,MBRE 

29 DiMminuE 

11 JANVIER 

WretVe. 112.1116Set.lecee=78,,,,,, 



..emzemsfueememecmeuw.".alasxems.e.-tex,zea.eseearereee 

LA LISTE REACTIONNAIRE 

Nous avions raison de mettre en 

garde nos amis contre la désunion, 

toute de parade, de nos adversaires. 

Nous leur demandions d'organiser 

immédiatement, dans toutes les communes, 

l'action républicaine et de 

mener activement la propagande ; 

nos adversaires sauraient faire l'union 

avant d'aller à la bataille. Nos pro- 

nostics se sont réalisés. 

Les conférences qui se sont poursuivies 

toute la semaine entre les 

conservatettits d'une part et le Comité 

vendéen de l'Action libérale populaire, 

ont abouti vendredi dernier à 

la présentation par PEto i le de la 

« liste de cartel et d'entente ». Le 

plus drôle de l'histoire, c'est que 

pendant que l 'Eto ile publiait la liste 

définitive, les organes royalistes : le 

No u v e a u Pu b lica te u r, la Vendée et 

la Dépêch e Ven déenne continuaient 

à patronner la première combinaison. 

Ils ont dû quand même sacrifier 

MM. de La Rochethulon et Biré, qui 

ont été remplacés par MM. Louis 

Bazire (Action libérale) et Jean de 

Tinguy du Pouét, qui s'intitule répu- 

blicain progressiste (I) 

Mais l'étiquette ne change rien à la 

chose. Et pour tous les vrais répu- 

blicains, imbus de pAricipes démocratiques, 

ce « bloc enfariné ne dira 

rien qui vaille ». La haste Baudry 

d'Asson a trop de particules : elle 

restera la liste réactionnaire. 

Elle ne trompera personne. 

PEdque 

iiMMIGHE 9 NOVEMBRE, à 6 heures 

SALLE DE L'ETAT-CIVIL 

.A. I CH 1./1E 

MM. les Candidats de -la Liste 

d'Union Républicaine développeront 

leur programme. 

Syndical des Marais de la Cachère 

La réunion générale annuelle du Syndi- 

cat des Marais de la Gâchère a eu lieu•cli. 

manche dernier, sous la présidence de M. 

Valère Mathé, maire d'Olonne. 

Après lecture du procès-verbal de la 

précédente séance qui est adopté sans ob- 

servation, le Président rend compte des dé- 

marches qu'il a faites pour obtenir, des Pou- 

voirs publics, le maximum de subventions 

en faveur du projet de reconstruction de 

l'épi nord du havre. Il s'est d'abord adressé 

à son ami le docteur Pacaud, député de la 

circonscription des Sables qui a pu obtenir 

du Ministère de l'Agriculture une subven- 

tion de 10.664 fr. M. Valère Maillé ajoute 

qu'il a fait ensuite appel à tous les Conseil- 

lers généraux de la région que la question 

pouvait intéresser. Sur sa demande, MM. 

Georges Batiot, conseiller gé n é r a l du 

canton de Talmont ; Collins, conseiller 

général du canton des Sables et de La 

Bassetière, conseiller général du canton 

de Saint-Gilles, ont défendu énergique- 

Ment les intérêts du Syndicat et l'Assem- 

blée départementale a bien voulu voter, eh 

faveur de l'Association syndicale des Ma- 

rais de la Gâchère, une somme de 7.998 fr. 

Comme le projet,,,dressé par MM. les In- 

génieurs, prévoit une dépense de 32.000 fr. 

la part du Syndicat, dans la dépense, ne 

sera donc que 13.338 fr. seulement. Les 

travaux ont été soumis à l'adjudication le 

lundi 6 octobre dernier, m a i s aucune sou- 

mission ne s'étant produite, l'adjudication 

n'a pu avoir lieu. Il y a donc lieu de fixer 

aujourd'hui la date de la nouvelle adjudi- 

catimi. 

M. Moreau, des Sables, estime que l'on 

pourrait abandonner ces travaux et pour- 

suivre seulement le curage de la rivière. 

M. Meunier, ingénieur, professeur à 1'Ecola 

Centrale de Paris, dans un exposé 

clair et précis, fait connaître qu'a son avis 

l y aurait lieu de laisser les choses en 

état, les brèches existant le long de l'épi 

ne pouvant, en aucune façon, provoquer 

l'obstruction de la rivière. 

M. Valère Mathé répond qu'il n'est pas 

possible actuellement de revenir sur ce 

qui a été décidé. A la précédente réunion, 

le Syndicat a voté, à l'unanimité, la re- 

nes 411.ffaires Publiques sont les Nôtres 

ib ilea in s de t 'A rrondissem en t • des Sab les —d 'O lonn e 

Ce Journal est désigné pour recevoir les' Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuiteinent, par 

RÉDACTEUR-GÉRANT : "V al èr e A. Ti:" le2., 

construction de l'épi de rive gauche du 

havre. Abandonner le projet serait une 

faute irréparable. Les brèches, existant 

sur une longimur de 77 mètres, peuvent 

amener d'un jour l'autre la destruction 

totale de l'épi et les dépenses atteindraient 

alors non plus 32.000 francs, mais une, 

centaine de mille francs. m 

D'autre part, le Syndicat perdrait les 

subventions qu'il a eu tant de mal à obtenir. 

La seule question qui doit nous pré- 

occuper aujourd'hui est de savoir si les 

travaux doivent être entrepris cet hiver 

ou renvoyes à l'aminée prochcine. 

L'Assemblée décide alors de renvoyer 

au printerbps 1920 l'execution des-travaux 

dont il s'agit. 

M. Joseph Rabillier émet le venu que 

l'Etat respecte la loi de 1875 qui oblige les 

propriétaires à curer les ruisseaux qui 

bordent leurs propriétés. 

Sur la proposition de M. Meunier, le 

Syndicat décide d'inviter MM. les ingé- 

nieurs à dresser, le plus tôt possible, les 

plans et devis des travaux de curage 

nécessaire dans la rivière entre le pont et 

l'embouchure du havre. 

Les comptes de-l'exercice précédent 

sont ensuite adoptés et les différents bud- 

gets votés sans observation. 

M. le Président, se faisant l'interprète 

de l'Assemblée, adresse ses remercie- 

ments à MM. les Députés et Conseillers 

généraux qui ont bien voulu prendre en 

mains la défense -des intérêts du Syndicat 

et ont obtenu d'importantes subVentions. 

Avant de lever la séance, M. Meunier 

prend la parole et s'exprime en ces ter- 

mes : « Je ne veux pas quitter cette As- 

semblée sans adresser à son sympathique 

Président mes plus vives félicitations 

mes plus sincères remerciements pour le 

dévouement apporté par lui à la cause 

syndicale. Depuis sa démobilisation, M. 

Valère Mathé s'est multiplié en faveur de 

notre Association et il est in-contestable 

que c'est grâce à ses démarches incessan- 

tes ét personnelles qu'il a pu obtenir les 

subventions dont il vient d'être question 

tout à l'heure. Au nom de voilà tous, 

Messieurs, je l'en remercie. » • 

Le Président répond qu'il est très touché 

par les paroles si aimables et vraiment 

trop flatteuses que vient de prononcer 

l'honorable professeur à l'Ecole Centrale, 

mais que,•en toutes circonstances, il a fait 

simplement son devoir et que, dans l'ave- 

nir, le Syndicat peut continuer à compter 

sur, son plus entier dévouement. La séance 

est levée à 5 heures. 

qrrIndissernait dos ables -frOlonrie 

S'aides 

Pleines Mers de la Semaine • 

Samedi 8 novembre 

Dimanche 9 

Lundi 

Mardi 11 -. 

Mercredi 12 • - 

Jeudi 13 

Vendredi 14 

G ra nde M arée , le 23 nov., 

Samedi 8 Novembre 1919 

Place do la Liberté 

mutin moir 

. '3 20 3x41 

. 4 1 422 

4 44 5 6 

. 527 551 

. 6 15 iJ 39 

7 7 7 37 

8 13 9 

h. 5 soir 80 

Consommation' du Sucre 

Les tickets de sucre des mois do septembre 

et octobre seront admis, pour le 

réapprovisionnement, jusqu'au 20 novembre 

courant. 

Affichage Electoral 

En conformité dela loi du 20 mars 1914, 

réglementant l'affichage électoral, M. le 

Maire des Sables-d'Olonne vient de prendre 

un arrêté fixant le nombre des emplacements 

colleçtifs spécialement affectés à 

cet affichage à 10, non compris ceux établis 

à proximité de chaque section de vote. 

Les 10 emplacements autorisés sont répartis 

comme suit : 

I. - Les Sables :1° rue Bisson ; 2' Remblai; 

3° place de la Liberté; P boulevard 

de Castelnau ; 5° Petit-Jubilé ; 6' plaéé du 

Gazomètre ; 7° route de Nantes. 

II, - La Chaume : 1' rue de l'Eglise; 

2° route de L'Aubraie; 3° Grande-Rue. 

Dans ces emplacements, il sera attribué 

une surface égale à chaque candidat. En 

dehors de ces emplacements désignés cidessus, 

il est formellement interdit à toute 

personne, pendant la période électorale, 

d'apposer des affiches électorales, sous 

peine de contraventions. Celles-ci seront 

constatées par des procès-verbaux et poursuivies 

conformément aux lois. 

La Carte de Sucre 

Pour mettre fin à différents abus, le 

Ministre du Ravitaillement a décidé de 

rétablir la carte départementale de sucre 

et des instructions ont été envoyées aux 

Préfets. 

eavneemmete.e...... 

Le nouveau régime entrera en vigueur 

en Vendée le 1" janvier 1920. Les tickets 

seront mensuels et auront 'une valeur de 

750 grammes -pour les adultes ; les en- 

fants de moins de 3 ans et les vieillards 

âgés de 70 ans et plus auront droit à 

1 kilogramme. 

Hommage à nos Morts 

Nos compatriotes, qui par-desSus tout, 

ont le culte des morts se sont rendus nombreux 

aux cimetières des Sables et de La 

Chaume durant les journées de samedi et 

dimanche. 

L'hommage officiel rendu à nos morts 

par les autorités civiles et militaires a été 

cette année encore plus imposant que de 

coutume. 

Le cortège, réuni dimanche matin, 

place de la Liberté, s'est rendu au cimefière 

précédé de la Musique Municipale ; 

il comprenait toutes les associations patriotiques 

ou militaires et - sportives de 

notre ville avec leurs drapeaux et des 

couronnes, Ruis les enfants des écoles portant 

des fleurs. 

La décoration du cimetière avait été 

ordonnancée dans un gOût• simple, mais 

très impressionnant et le carré des braves 

était orné de guirlandes de feuillage et de 

fleurs que rehaussait les tons éclatants des 

couleurs tricolores. 

Des discours ont été prononcés par 

M. Delvaut, 1" adjoint; par le colonel 

Tonnet, commandant d'armes et par le 

Sous-Préfet, qui tous ont profondément 

ému l'asSistance. 

Dans la Justice de Paix 

M. Clément Bienss, commis-greffier du 

tribunal de première instance des Sablesd'Olonne, 

est nommé juge de paix à 

Thouars (Deux-Sèvres). 

Nous renouvelons à notre compatriote, 

nos plus sincères félicitations. 

Gendarmerie Maritime 

Un certain nombre de places vont être 

vacantes prochainement à la 4' compagnie 

de gendarmerie maritime (Rochefort et 

ports du e arrondissement). 

Les militaires ou anciens militaires et 

marins désireux de se renseigner à ce 

sujet, peirVent dès à présent écrire ou 

s:adresser à M. le Capitaine commandant 

la Compagnie (Caserne de la place de 

'Galissonnière, à Rochefort). 

• Ils recevront communication de la notice 

donnant toutes les indications utiles. 

Matériel de Pêche perdu 

En réponse 4q la question posée par 1d...t'Administrateur 

de l'Inscription Maritime des 

Sables-d'Olonne, M. le Commissaire aux 

Transports maritimes indigne à M. le Directeur 

de l'Inscription maritime à Bordeaux, la 

solution suivante : 

Dans son rapport, que vous m'avez 

transmis ,à la date du 27 octobre courant ; 

M. l'Adm'lnistrateur de l'Inscription Maritime 

des Sables-d'Olonne•me prie dé lui 

faire savoir s'il y a lieu de traiter comme 

les armateurs de bateaux coulés, les armaleurs 

qui ont perdu des trains de pêchepar 

suite de risques de guerre et dont les 

droits à l'indemnité ont été reconnus par 

la Commission d'évaluation des dommages 


Je m'empresse de vous informer que, 

dans le cas où ces trains de pèche ont été 

remplacés, leurs propriétaires peuvent 

demander le versement d'un acompte, 

jusqu'à concurrence des 3/4 de l'indemnité 

de remploi. Ils doivent bien entendu, joindre 

à leur demande d'acompte les facturesjustifiant 

de la reconstitution du matériel 

de pêche perdu. 

Il vous appartiendrait, .le cas échéant, 

de me transmettre leurs requêtes en exprimant 

vos propositions. 

Signé : KEnzoivnur. 

Cours d'Adultes 

Les jeunes filles et les jeunes gens sont 

informés qu'un cours d'adultes fonctionnera 

les lundi, mercredi et, vendredi de 

chaque semaine, â l'école publique de 

filles et •à l'école publique de garçons, à 

partir de lundi prochain 10 courant. 

Le cours commencera à 8 heures du 

soir. Cette heure pourra être modifiée. 

après entente avec les auditrices et auditeurs 

au cas où une autre heure leur 

paraîtrait plus favorable. 

Elections 

à la Chambre de Commerce 

Le renouvellement général des membres 

de la Chambre de Commerce de La Roche - 

sur -Yon aura lieu le L und i 29 décembre 

prochain. 

« Le scrutin aura lieu au chef-lieu de 

chaque canton. 

Allocation de Cherté de Vie 

aux Femmes en Couches 

Aux ternies d'une loi promulguée au 

J o ur n a l O fic ie l (111,26 octobre, une alloca- 

tion supplémentaire de 15 francs par mois 

est accordée pendant douze mois à toute 

Franeaise admise au bénéfice de la légis- 

extrait, les Affiches Imprimées par 


do i t ê tre adress é à M. Val ère MATHÉ , R éda c t e ur- G é ran t 

lation des femmes en couches et allaitant 

son enfant au sein. Cette allocation sera 

servie tant que les lois attributives d'indemnité 

de cherté de vie recevront leur 

effet. 

Union des Combattants des Sables 

Réunion de l'Union des Combattants, le 

dimanche 9 novembre à 10 heures du 

matin, salle du Gymnase. 

Les candidats aux élections législattves 

ont été invités à venir y exposer leur pro- 

gramme et y entendre nos revendications. 


Les Membres de l'Association Cantonale 

des mutilés et réformés n° 1 sont 

invités à assister à la réunion générale 

qui aura lieu le dimanche 9 novembre, à 

9 h. 1/2 du matin, à la Mairie des Sables. 

La Neige a fait son apparition 

La neige, qui est tombée en abondance 

dans certaines régions et notamment à 

Paris, a fait également son apparition en 

Vendée dans la journée de dimanche. 

Quelques flocons ont voltigé aux Sables 

dans la matinée, mais.sans laisser de trace. 

Serait-ce l'annonce d'un hiver rigoureux 

? 

La Hausse exagérée des Loyers 

La Chambre a voté le projet de loi, 

lep adopté par le Sénat, qui punit de 

un mois à uri-an de prison et de 500 à 

10.000 francs d'amende, tous ceux qui, 

dans un but de spéculation illicite, soit 

individuellement, soit collectivement, auront 

provoqué ou tenté de provoquer la 

hausse du prix des baux à loyer au-delà 

des taux que représentent l'augmentation 

des charges de la propriété bâtie et la 

concurrence naturelle 'et libre du commerce. 

De plus, dans les villes qui comptent 

plus de 10.000 habitants, les propriétaires, 

gérants d'immeubles et de pensions de 

famille devront faire afficher les loge- 

ments vacants dans leurs immeubles ; 

l'affichage devra porter l'indication des 

prix ; partout où existeront des offices 

municipaux d'habitation, tous les loge- 

ments vacants devront, avec indication de 

prix, y être déclarés. Les contrevenants à 

ces dernières formalités seront punis d'une 

amende de 500 à 20.000 francs. 


Dimanche 9 et mardi 11 novembre à 

l'occasion de L'anniversaire de l'armistice, 

grands bals en matinée et en soirée. Celui 

du mardi 11 .aura lieu avec orchestre ; 

prière d'arborer la cocarde tricolore. ,.. 

Prix d'entrée 1 franc, taxe en sus. 

Apporter l'appoint. 

Conseil de Guerre 

Le Conseil de Guerre de la XI' région, 

dans sa séance de vendredi dernier a eu à 

connaître de deux affaires de militaires 

originaires de l'arrondissement des Sables. 

M e u r trie r de sa be l le-m ère . - Nos lec- 

teurs se rappellent que le soldat Plessy, du 

86° d'infanterie, alors qu'à laMfin avril, il 

était en permission à St-Jean-de-Monts, 

avait lâchement assassiné sa- belle-mère 

avec laquelle il vivait en mésintelligence. 

Jacques Plessy passa les aveux les 

plus complets, mais il mit son crime sur 

le compte de l'ivresse. 

Son défenseur Greslé soutient cette 

thèse et démontre que son client n'a pas 

eu l'intention de tuer. 

Le Conseil lui donne presque raison, 

puisqu'ayant accordé les circonstances 

atténuantes à l'accusé - après l'avoir re- 

connu coupable - ne le condamne qu'à 

5 ans de réclusion. 

V io le n t bra c o n n ie r . Albert Bougis, 

soldat de 2° classe au 21° d'infanterie étant 

en permission ôtiez ses parents, chaS-sait 

le 4 août dernier, le lapin dans une vigne, 

à 1.500 mètres de Saint-Paul-Mont-Penit. 

Deux gendarmes en tournée par là aper- 

çurent le braconnier et cherchèrent à le 

cerner. Le gendarme Gandemer se blottit 

derrière un ceps, et quand Bougis fut 

arrivé à environ 4 mètres de lui, il se leva 

bruSquement a v e c l'intention d'interpeller 

le braconnier. Il n'en eut•pas le temps, 

car à peine redressé il recevait un coup de 

fusil en pleine figure. 

Bougis se défend d'avoir eu l'intention 

de tirer sur le gendarme et explique 

qu'ayant le doigt sur la gâchette de son 

arme il fit partir le coup malgré lui dans 

sa surprise. 

La victime précise, qu'au contraire, Bou- 

gis n'a point décharge son arme par suite 

d'un mouvement impulsif. A In vue des 

gendarmes, en effet, il fit tout d'abord un 

pas en arrière, puis visant Gandemer à la 

tête il fit partir le coup et s'enfuit. 




Adresser tout ce qui concerne les Abonnement», 

Insertions légales et judiciaires à M.ROCHE-JOURDAIN, 

imprimeur de la 'Vendée Républica ine, Place de la 

Liberté. 

nous. 

ANNONCES 

IV' 1.855 




TIRAGE DU JOURNAL : 1 ,000 Ex. 

On trai t e à forfait V les Annonces périodiques ou, coutiunas 

ais Bureau du Journal, Place de la Liberté. 

.(31(90110.13 C5 1-44 

Le Conseil, après délibération, rapporte 

un verdict négatif sur la question de meur- 

tre, affirmatif sur celle de coups et bles- 

sures et condamne Bougis à une année' 

d'eniprisonnement et 100 francs d'amende.' 

Hommage Italien 

à la Population Olonnaise 

Depuis la guerre, chaque année, une colonie 

italienne composée de cent cinquante 

enfants environ, garçons et fillettes, vient 

passer les mois d'août et de septembrd 

dans la commune d'Olonne. Ces enfants 

sont rentrés à Paris la semaine dernière 

emportant, de leur séjour dans la coquette 

commune voisine, le plus agréable souve- 

nir. 

Voici en quels termes Le R is v eg l io I ta- 

l ia n o , le grand organe de la Colonie ita- 

lienne en France rend compte du retour 

des enfants dans la capitale : 

Depuis deux mois passés sur les sables do. 

rés de la jolie plage de la forêt d'Olonne, cent 

cinquante et plus de petits-garçons et de petites 

filles de notre colonie, qui y avaient été 

envoyés par la société de bienfaisance sont 

rentrés dans leurs familles. 

Trois grandes ventres, gracieusement mises 

à la disposition de notre Institut par la 

Préfecture de Paris avaient transporté le jo- 

yeux groupe de la gare de Montparnasse au 

siège de la société de bienfaisance où les niè• 

res , les soeurs, les parents et les amis étaient 

déjà réunis pour attendre leur arrivée. 

Quels cris de joie de leur part en revoyant 

en si bonne santé leurs chers petits qui étaient 

'partis pâles et tristes. C'était un charme pour 

eux de les retrouver les traits bronzés par Je 

soleil, joufflus, pleins de vie et de mouvement. 

L'en disait à sa maman: e Je pèse 5 kilog.de 

plus!» Un autre: e Je ne tousse plus» et ainsi 

de tous. Ils montraient des 'coquillages .trou- 

vés sur la plage, qui une coquille d'un beau 

vert nacré, qui Un chaton d'une couleur vive 

et nuancée. 

Le commandeur Liebman, président de la 

société, qui avait tenu à être présent à l'arrivée, 

dut se sentir ému en entendant toutes les 

bénédictions des mères italiennes pour la 

bonne oeuvre accomplie. 

Il est juste de signaler que cette gratitude 

doit se reporter sur les familles françaises 

d'Olonne qui ont accueilli avec tant d'empres- 

sement nos petits enfants, en ont pris soin 

comme ils eussent été leurs fils, donnant ainsi. 

sans discours, le meilleur témoignage de la 

fraternité franco-italienne. 

Mais celui qui s'est.particulièremènt distin- 

gué, outre M. Piétréra, commissaire de police 

dés Sables, M. Valère Mathé, maire de l'imper- 

tante commune d'Olonne qui, non content de 

prodiguer ses soins personnels, ayant accepté 

chez lui plusieurs de 'ces enfants, e poussé la 

vigilance jusqu'à se donner la-peine de visiter 

les familles où les enfants étaienthospitalisés, 

faisant les plus vives recommandations au sujet 

de ce cmi regardait leur entretien, montrant 

ainsi l'amour sincère dont il est animé envers 

l'Italie. 

Les mères italiennes retiendront le nom 

de M. Valère Mathé, car il mérite d'être 

placé sur l'album ou sont inscrits nos 

amis français les plus sympathiques et les 

plus dévoués. 

Au Boulot!... - 

C'était lundi la saint Charles et de bons 

amis sincères étaient allés 'dès le matin 

offrir à l ' ami M..., un superbe bouquet, 

orné - d'après sa propre déclaration - 

d'une non moins superbe paire de cornes. 

On avait bu ferme toute là journée et le 

soir venu moins ferme sur ses jambes 

était le « fêté ». 

M... qui au demeurant, est le meilleur 

garçon du monde, ne se- connaît plus en 

état d'ivresse. S'étant vu refuser à-boire 

au Ca fé des Go urMe ts, tout d'abord il 

grogna sourdement, puis à la vue d'un 

jeune agent prenant pension dans l'établissement, 

il devint subitement furieux. 

Il apostropha ce dernier, lui reprochant 

de lui avoir dressé contravention, sortit 

prestement du -café et revint armé d'une 

trique et d'un tranchet dont il menaça 

l'agent à plusieurs reprises. 

Le forcené fut conduit au violon où il 

passa la nuit : et le surlendemain dégrisé 

et penaud il comparaissait en correctionnelle 

où malgré une habile plaidoirie de 

Raynard il se voyait gratifié de quatre 

jours de prison avec sursis et 5 francs 


Au boulot !... au boulot !... 

41-7 

.Distributeurs Automatiques 

La plaque de métal que doit porter tout 

appareil distributeur automatique ou ap- 

pareil analogue, visé par l'article 5 de la 

loi du 24 décembre 1910, sera, pour l'an- 

née 1920, frappée par l'administration des 

monnaies et médailles d'un poinçon spé- 

cial. 

Cette plaque sera fixée par le proprié- 

taire, l'exploitant ou le dépositaire de 

l'appareil, sur le devant de celui-ci en un 

endroit apparent, soit au moyen de vis, 

soit par tout autre procédé, de manière à 

se présenter de face et à être eetièrement 

visible.



Pour ivresse contre Bellet (Félix), 24 ans, 

marin, à La Chaume ; Proud (Henri), 

34 ans, journalier, rue Pépin, et Gérard 

(Léonice), femme Boisson, 64 ans, route 

de Nantes. 

Syndicat départemental 

des Médecins de la Vendée 

Le Syndicat départemental des Médecins 

de la Vendée fait savoir à tous les 

intéressés que dans sa séance du 29 octobre 

1919, le tarif des lionorajres pour 

visites a été complété ainsi qu'il suit : 

1° Tarif minimum ouvrier (ouvriers, domestiques, 

sociétés, etc.). 5 francs. 

2° Tarif moyen (commerçants, petits patrons, 

fermiers, etc.) 8 francs. 

3^ Classe aisée (gros commerçants, industriels, 

grands propriétaires) 

1.0 francs et au-dessus. 

La Roche-sur-Yon, le 29 octobre 1919. 

P. O. Le S e c ré taire Gé n éra l, 

D' CULLETIRE. 

Faux Bruits 

M. Léon Jouin, débitant, avenue de la 

Gare, nous prie de démentir les bruits 

malveillants qui circulent à son égard, au 

sujet d'un .prétendu mouillage de vin. M. 

Jouin n'a été nullement l'objet d'un procéM 

verbal, aucun prélèvement de boissons 

n'ayant eu lieu chez lui. Les personnes 

- propageant ce faux bruit par malveillance, 

s'exposent donc à des poursuites judi- 

ciaires. 

Olonne 

•• A la mémoire -de nos Morts: — 

Dimanche dernier un solennel homniage 

a été rendu à la mémoire des enfants de 

la commune morts pour la Patrie. Cette 

manifestation d'union sacrée qui a eu lieu 

en présence d'un immense concours de la 

population, comprenait une cérémonie 

religieuse et une cérémonie civile. Des 

discours empreints du plus pur patriotisme 

ont été prononcés, à l'église par M. l'Abbé 

• Marceau, des Sables, et au cimetière par 

M. Valère Mathé, maire, qui a fait ensuite, 

sur le terrain réservé aux Olonnais tombés 

au champ d'honneur, l'appel des 152 morts 

de la Grande Guerre. La foule s'est ensuite 

retirée profondément émue. 

— Vente des bois de la Coopérative. 

— La vente des 172 arbres de bois 

de service appartenant à la Coopérative 

aura lieu lundi 10 novembre, de 8 h. 1/2 

du matin à 11 h. 1/2 et de 1 h. 1/2 à la 

nuit. Cette vente est uniquement réservée 

aux membres de la Coopérative qui se 

sont fait inscrire pour l'achat de ces arbres. 

Rendez-vous en face le Pont de la 

Forgerie. 

— Charbon. — Lundi matin 10 novembre, 

distribution de charbon au bourg. 

Chaque ménage recevra 50 kilos sur production 

du 1" bon de novembre. 

— Soufre et Sulfate. — Les membres 

de la Coopérative qui désirent se 

procurer du sulfate de cuivre sont .invités 

à faire leurs commandes à la Mairie le 

plus tôt possible. 

— Comité Républicain. — Dimanche 

9 novembre, à 2 heures précises du 

soir,•réunion plénière du Comité Républi 

ca i n , salle de la Mairie. Le Maire rendra 

compte de son mandat et soumettra, à 

l'approbation et au vote du Comité, la 

liste des 21 candidats républicains aux 

élections municipales du 30 novembre. 

A l'issue de la réunion du Comité, conférence 

publique par M. Pacaud, député, 

et" ses collègues de la liste républicaine 

aux élections législatives du 16 courant. 

-- Séance de Vaccination. — Jeudi 

prochain 13 novembre, à 9 heures du 

matin, une séance gratuite de vaccination 

aura lieu salle de la Mairie. Le Maire 

rappelle que la vaccination est obligatoire 

savoir : pour les enfants de 3 mois à un 

an et pour ceux de 10 à 11 ans. 

Les parents sont donc instamment priés 

de se conformer à la lei. 

— Retraites Ouvrières. — Le paiement 

des retraites ouvrières mira lieu, à 

la Mairie d'Olonne, le lundi 10 novembre 

à 9 heures précises du matin. 

— État-Civil (du 22 au 29 octobre). — 

Na issance . — Raymond -Arsène-Félicien 

Moizeau, fils d'Ernest et d'Eugénie Lucas. 

Pu b l ica t io ns de M ar iag e .— C l ov i s -Ln u i s - 

Lure -Laurent, sertisseur à La Gillerie, et 

Lucie-Léontine Beltouard, couturière, à 

Châtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres). 

Ma r iag es . — Jean Pierre-Dominique 

Charrier, cultivateur aux Clouzils , et 

Aglaée-Augustine-Marie Macouin, couturière 

à La Gobinière. — Joseph-François- 

Donatien Coffin, ouvrier agricole à Bus- 

Saint-Rémy (Eure), et Victorine-Alexandrine-Marie 

Bulleteau, sans profession, 

aux Filées. 

l'almorkt 

Mutilés de la Guerre. — Le 11 octobre 

dernier, à la mairie de Talmont, les 

réformés, mutilés et blessés de guerre du 

canton se sont réunis sous la présidence 

de M. Georges Renaud. Etaient présents, 

en outre des membres de l'association, 

MM. Georges Batiot et de La Rochethulon, 

présidents d'honneur, les maires des communes 

du canton et les membres honoraires 

qui tenaient à témoigner toute leur 

sollicitude à l'association. 

La séance est ouverte par M. Georges 

Batiot qui, en quelques paroles, adresse 

aux sociétaires l'assurance de sa sympathie 

et du respect de chacun ; il les assure 

aussi de .tout son dévouement. Il se fait 

longuement applaudir. 

M. de La Rochethulon prend ensuite la 

parole : il dit combien l'Association des 

réformés, mutilés et blessés l'intéresse et 

quels égards sont dus à ceux qui ont payé 

de leur sang la victoire si longtemps 

attendu ( lo ngs app la udis s emen ts) . 

MM. Bellocq (Clément), de Talmont, et 

Prouteau (René), de Longeville, mutilés 

pensionnés, sont élus représentants de la 

section de Talmont au tribunal départe- 

. mental des pensions. s' 

Le Comité prend ensuite note des demandes 

faites par les sociétaires afin de les 

transmettre au siège central pour avoir 

toute satisfaction. 

.IBINNIBIAGGAIN.PALGABGA7e..1Se GAY-GENNFINGN 

"tribunal Gotteclionnel des Saùlcs 

A u d ience d u M ercred i 2 9 O c to b re 1 9 1 9 

Attentat à la pudeur 

Pour attentat à la pudeur sur une fillette 

de 13 ans, Guyon (Jean-Louis). 50 ans, 

journalier à Commequiers, est condamné 

à 6 mois de prison et 16 francs d'amende. 

Certifié ri' l'Imprimeur 


Du 2 9 O c to bre au 5 Novem bre 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Gisèle- Henriette Kochli, boulevard de Castelnau, 

98. 

Jean-Constant-H enriArnaucerdutedeNantes,44. 

Emile-Maurice-Louis Ménoret, 14, rue des 

Merciers. 


FrançoisFayet,sans profession, àSaint-Etiennede-Vicq 

(Allier), et Marie-Louise Madet, 

commerçante, rue de l'ilôtel-de-Ville, 3. 

Maurice-Noël Chérier, marin, rue du Centre, 

et Aimée-Augusta Rayon, journalière, impasse 

Napoléon. 

Gabriel-Théodule-Louis Rocard, maçon, 29, 

rue Daniel.Fricaud, et Marie-Elise-Louise- 

Ilenriette Mathé, lingère, au Château-d'Olonne. 

Émile-Auguste-Alcide Roy, peintre-décorateur, 

40, rue du Palais, et Clémentine-Suzanne 

Sorten, propriétaire, quai Clemenceau, 48. 

Jacques-Elie-Joseph Baud, cultivateur, et Marie 

Trichet, cultivatrice, au Château-d'Olonne. 

Geoffroy de la Roche-Saint-André, agent générer 

d'assurances, 1, rua de la Croix-Blanche, 

et Marthe•Marie-Louise de Lauzon, sans 

profession, rue du Palais, 43. 

MARIAGES 

Albert-Léon-Jean Seguin, employé aux Chemins 

de fer de l'Etat, route de Nantes, et 

Juliette - Armande - Angéline Laurent, sans 

profession, rue de la Justice, 35. • 

Clément.Valère-Antoine Bihan, boulanger, rue 

Pépin, et 'Angélina-Marie Moret, sans - -profession, 

rue de l'Abattoir. 

Lysis-Charles-Joseph Trichet, vannier, 45, rue 

Victor-Petiteau, et Berthe-Joséphine-Juliette 

Bonnin, journalière, chemin de Ceinture. 

Alphonse Dupont, propriétaire, /5, _route de 

Talmont, et Marie-Jeanhe-Blanche Boutin, 

sans profession, même adresse. 

DÉCÈS 

Julie-Nicole Marais, 64 ans, sans profession, 

épouse de Pierre-Marie Renaud, 35, rue de 

l'Estacade. 

Félix-Lucien Biron, 75 ans, marin, époux de 

Lucie-Augustine Chaillou, rue de la Patrie, 25. 

Gaston-Marcel-Lucien Brémaud, 3 ans, rue du 

Bastion, 3. 

Victoria-Joséphine Violleau, 56 ans, tailleuse, 

épouse de Joachim-Marie Montrelay, rue 

Buffon. - 

Pauline Penisson, 48 ans, servante. (H.). 

Gaspard-Louis Sarrazin, 33 ans, lieutenant au 

18. bataillon de chasseurs. Mort pour la 

Fran ce . (Acte transcrit). 


NAISSANCES 

Maurice-Ferdinand-Henri, Maximilien-Mie Milcendeau, 

rue Haute, 49. 

Andrée-Alexina-Victorine-llosalie.Alexandrine 

Gautreau, rue Saint-Nicolas, 73. 


François-Ernest Chauvet, marin, rue Saint- 

Nicolas, 63, et Florine-Geneviève-Marie Berbreteau, 

sans profession, rue de la Cure, 15. 

Henri Ismaël-Gustave Lalau, soldat au 106° 

régiment d'artillerie lourde, Croix de Guerre, 

59, Grande-Rue, et Agathe.Marie-Lonise- 

Ceïda Bertret, ménagère, rue du Mentie, 14. 

Benjamin-Victor Plévent, marin, impasse du 

Cimetière, et Léonide-Julie Raimondeau, 

Murnalière, rue de l'Epicerie. 

Elysée-Marie-Gracieux Rousseau, voilier, et 

Georgina-Ir ma-Maria-Lodorska-Léonide lierbert, 

couturière, à La Mothe-Achard. 

DÉCÈS 

Honoré-Émile Barbarie, 81 ans, marin, époux *lm 

de Louise- Rose - Clémence Peltier, 6, rue de 

l'Eglise. 

Désirée Chauvet, 75 ans, journalière, épouse 

de Lazard-Généreux Tesson, Grande Rue. 


Lundi 10 novembre. — Bourneau (porcs), 

Fontaines, Roche-sur-Yon. 

Mardi 11. — Challan-s, Chantonnnay (bestiaux), 

Mortagne, Rocheservière, Saint-Fulgent, 

Saint- Georges-de- Montaigu, Sainte-Gemme-la-Plaine. 

Mercredi 12. — Foussais, Garnache, L'Oie. 

Jeudi 13. — Avrillé, Damvix, Nalliers, Pallunu, 

Vouvant. 

Vendredi 14. — Monsireigne, Vix (poulains). 

Samedi 15. — Apremont, Benet (mules), 

Champ-Saint-Père, Saint Itilaire-de-Talmont. 

Chirurolens—Dentistes 



Madame JTJI....102", chirurgiens-dentistes 




5 heures. 




67, rue Nationale ( p r è s rtIliel de hum)- 

Trop souvent manque de prévoyance 

La plupart des maladies de peau, démangeaisons, 

boutons ou âcretés du sang, les 

hémorroïdes, sont la conséquence d'une alimentation 

trop riche et échauffante. Le défaut 

d'exercice, le surmenage, la constipation et les 

mauvaises digestions 

sont aussi des causes 

communes d'eczéma, 

berpès,, psoriasis, etc. 

Un régime sain, des 

repas composés de 

viande blanche, de 

légumes verts et comme 

boisson dg, l'eau pure 

ou des tisanes sont le 

meilleur préventif. 

Mais contre l'irritation 

et les démangeaisons 

insupportables et souvent comme moyen de 

guérisoù, l'Onguent Foster est spécialement 

recommandé. 

Ses propriétés adoucissantes et antiseptiques 

en font un remède précieux pour arrêter Puritutioa 

produite par les piqûres d'insectes, les 

engelures. Il calme la souffrance dès la première 

application et l'inflammation, de la peau disparaît 

graduellement. 

L'Onguent Foster réussit également bien 

contre les hémorroïdes externes, internes ou 

saignantes et est en vente dans toutes les 

pharmacies, au prix de 3 fr. 50 la boîte, plus 

0 fr. 40 d'impôt, ou franco par la poste. H. Binac, 

Pharmacien, 25, rue St-Ferdinand, Paris-17. 




date aux Sables- d'Olonne du vingt-quatre 

octobre mil neuf cent dix-neuf, enregistré 

en cette ville le vingt-huit même mois, 

Monsieur et Madame MIGAULT-GOUR- 

DON, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

32, rue du Palais, ont vendu à Monsiebr 

et Madame GAUDOIS-PETIT demeurant 

aux Sables-d'Olonne, route de Talmont, 

le Fonds de Commerce de Faiences 

bretonnes, Jouets et Articles de 

Plage, qu'ils faisaient exploiter aux 

Sables-d'Olonne, place. Navarin, ainsi que 

les marchandises et le_ matériel s'y trouvant. 

Les oppositionS Xront reçues chez Monsieur 

et Madame MIGAULT 32, rue du 

Palais, aux Sables-d'Olonne, dans les dix 

jours qui suivront la seconde insertion. 

Pour p remière inser t io n, : 

A. MIGAULT. 

Etudes de Maitre Maurice GRIEU, 

avoué- licencié 29-; rue de la Poissonnerie, 

aux Sables-d'Olonne (successeur 

de Maitre G. CHARON), et de Maitre 

BIZET, notaire à Saint-Gervais. 

Ven te pa r Lic i ta t ion 

D'UN IMMEUBLE 

SITUÉ AUX BRUYÈRES 

Commune de Châteauneuf 

Adjudication : le Dimanche trente 

Novembre mil neuf cent dix-neuf, à 

tre ize heures, en l'Etude et par le Ministère 

de Maître BIZET, notaire à Saint-Gervais. 

Il sera procédé le D iman c he tre n te No - 

v embre mil neuf cent dix-neuf, à treize 

heures, en l'Etude et par le Ministère de 

Maître BIZET, notaire à Saint-Gervais, à 

la Vente aux enchères publiques et à l'extinction 

des feux de l'immeuble ci-après 

désigné : 

Comm un e d e Châ t eaun e uf 

LOT UNIQUE 

1• Une MAISON et Dépendances 

situées aux Bruyères, commune de Chateauneut, 

consistant en une Chambre 

basse, Toit à vaches, Jardin ; 

2° Et une Pièce de Terré y joignant, 

le tout s'étendant avec la Maison sur une 

superficie d'un hectare environ. 

Mise à prix 3,000 francs 



des dispositions de la loi du 19 mars 1917, 

par le Tribunal Civil des Sables-d'Olonne, 

le six octobre mil neuf cent dix-neuf, enregistré. 


1. Madame MARIE MENANT, épciuse de 

Monsieur JEAN-MARIE GANDEMER, cantonnier, 

avec lequel elle demeure à La 

Cailletière, commune de Bois-de-Céné, et 

ce dernier pour l'assistance, 'l'autorisation 

et la validité à l'égard de la Dame, son 

épouse ; 

2° Monsieur PIERRE MENANT, cultivateur, 

demeurant à La Batée, commune de 

Bois-de-Céné ; 

3° Madame ANGÈLE MENANT, épouse 

de Monsieur AIMÉ BONNET, fermier, avec 

lequel elle demeure à Bel-Air, commune 

de Sallertaine, et ce dernier pour l'assistance, 

l'autorisation et la validité à l'égard 

de la Dame son épouse ; 

4° Madame MARIE NAULLEAH, veuve 

dé Monsieur.Loms MENANT, cultivatrice, 

demeurant à La Brocheterie, commune de 

.Saint-Gervais, 

I Agissant tant en son nom persona 

nel au besoin qu'en sa qualité de 

» tutrice naturelle et légale de : Ans 

MAND et 2° Louis MENANT, ses deux 

» enfants mineurs. a 

Ayant Maître MAURICE GRIEU, pour 

avoué. 


appelé de Monsiour Fn NÇOIS LORTEAU, 

cultivateur, demeurant aux Gerbaudières, 

commune de Saint-Gervais, en sa qualité 

de subrogé-tuteur ad hoc des mineurs Art- 

MAND et Louis MENANT, sus-nommés. 


au dit Maitre MAURICE GRIEU, avoué 

poursuivant la vente, et à Maître BIZET, 

notaire, rédacteur et détenteur du Cahier 


Fait et rédigé aux Sables-d'Olonne, le 

, quatre novembre mil neuf cent dix-neuf, 




quatre novembre mil neuf cent dix-neuf, 

folio 77, case 23. Reçu un franc quatrevingt-huit 



PUBLICATION 

DES 

Statuts de Société 

EN NOM COLLECTIF 



novembre mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

il a été formé-une société en nom 

collectif entre : 

Monsieur JEAN MOURAT, commerçant, 

demeurant aux Sables-d'Olonne ; 

Et Monsieur JEAN GOURBIL,. commerçant, 

demeurant au même lieu. 

Pour l'exploitation d'un Fonds de 

Commerce de Vins et Spiritueux 

en. Gros, aux Sables-d'Olonne, rue du 

Chenal, numéro 17. 

La durée de la Société est fixée à dix 

années à compter du premier novembre 


. Le siège de la Société est aux Sablesd'Olonne, 

rue du Chenal, numéro 17. 

La raison et la signature sociales sont : 

J. MOURAT FILS et J. GOURBIL. 

Chaque associé a-la signature sociale, 

mais ne peut en faire usage que pour les 

besoins et affaires de la Société, à peine 

de nullité de tous engagements pris contrairement 

à celte stipulation. 

Monsieur J. MOURAT, apporte à la 

Société le Fonds de Commerce de Vins et 

Spiritueux en Gros «Sis .aux Sables-d'Olonne, 

rue du Chenal, numéro 17, avec 

tout ce qui s'y rattache et en dépend : 

clientèle, agencement, matériel et mar- 

chandises. 

'Monsieur J. GOURBI', apporte à la 

Société une somme en numéraire. 

Des._ exemplaires du dit acte ont été 

déposés conformément Mla loi, à chacun 

des Greffes de Paix des Sables-d'Olonne 

et du Tribunal de Commerce de la même 

ville. 

Po ur inser t io n : 

MOREAU. 

Conséquences de l'asthme 

LA VENDEE EEPUELICAINE- 

Quoique peu grave pour la vie, l'asthmeproduit 

à la longue, quand ilestnédligé, des corn 

plications 'redoutables do côté du coeur.- On 

empêche tout accident, et on guérit complètement 

en faisant un usage régulier dela poudre 

Lcuis Legras, ce merveilleux remède qui a obtenu 

la plus haute récompense à l'E :position 

Universelle de 1900. Une boite est expédiée contre 

un mandat de 2 fr. 80 (impôt compris) 

adressé à Louis Legras, 139; Bd Magenta, à 

Paris (10.). 

IIMMEMEISMESMIN MIL 




notaire aux Sables-d'Olonne, le seize octobre 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

Madame HERMANCE JOUSSAUME, commerçante, 

épouse de Monsieur FERDINAND 

SALVER, demeurant ensemble aux Sables-d'Olonne, 

a vendu à Monsieur Tiréetortu 

SALVER, mécanicien, et Madame 

MARIE ROBINO, son épouse, demeurant 

ensemble aux Sables-d'Olonne, le Fonds 

de Commerce de Vente, Location 

et Réparations de Bicyclettes qu'elle 

exploitait aux Sables-d'Olonne, rue Nationale 

et rue Momus, comprenant l'enseigne, 

le nom commercial, la clientèle et 

l'achalandage y attachés. Les différents 

objets mobiliers, le matériel servant à son 

exploitation et les marchandises en dépendant. 



la présente insertion, et seront reçues 

en l'étude de Maître MOREAU, notaire 

aux Sab!es-d'Olonne. 



la Vendée Rép u b l ic a in e , à la date du vingtcinq 

octobre mil neuf cent dix-neuf. 

Pour de ux ième insert ion : 

, MOREAU. 

Etude de Maître. E. GUÉRIN, huissieraudiencier 


de l'Hôtel-de-Ville (successeur de Maître 

A. TESSON). 


DE 

.MEUBLES 


Le SAMEDI HUIT NOVEMBRE 

mil neuf cent dix-neuf, à tre ize he u res, 

aux Sables-d'Olonne, -16, Couns BLOSSAC, 

Maître GUÉRIN, huissier, procédera à la 

Vente aux Enchères publiques de : 

Un BUFFET de Salle à manger à 

deux corps en cerisier. 

Une TABLE de Salle à manger en 

chêne. 

Chaises de Salle à manger, Chaises 

cannées et autres, Fauteuils, Armoires 

diverses, plusieurs Commodes avec 

bu sans marbre, nombreuses Glaces dont 

une très grande, grands Lits en bois et 

en fer avec sommiers, Lits-Cage, Lits 

d'enfant, Table de nuit, Tables de toilette, 

Matelas, Oreillers, Traversins, Couettes, 

un Ciel de lit et Galerie de fenêtres en 

noyer style Henri II, plusieurs Cuisinières. 

Batterie de Cuisine, Vaisselle, 

Verrerie. 

Deux Vases de Bohême, une Statuette 

terre cuite véritable, une Jardinière majolique, 

et deux Cache-Pots assortis, une 

Coupe montée sur cuivre et une autre en 

bronze, un grand Cache-Pot. 

Une BICYCLETTE de Garçonnet 

à roue libre, une MOTO, une Bascule, 

une Echelle de Maçon en bon 

état, un petit Établi, un Jeu de 

Croquet. 

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ciment, etc. 

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MUSIQUE eMh.efAàe ktlaBmItuLegT., Musique 

violoniste, e 

de t'Orchestre 

Symphonique du Quartier Général de 

la 4. Armée (Général Gouraud), a l'honneur 

d'informer les familles qu'étant nommé Directeur 

de l ' Un ion Sa b la tse, il se tient dès maintenant 

à leur disposition 2:leurs par semaine, 

pour des Leçons de -Violon, .A_ecompagnement, 

Solfège et Harmonie. 

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10. Hôtel de l'Europe. 

Chan tonnay , mardi 11, Raie du Mouton. 

Fon tenay, mercredi 12, Hôtel de France. 

Les Herb iers , jeudi 13, Hôtel des Voyageurs. 

Les Essarts, vendredi 14, Hôtel du Lion-d'Or. 

Luçon, sam. 15, Hôtel du Croissant (jusqu'à 2 h.) 

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environ. — Notice et renseignements fran co . 

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mais par ses suites. - 

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Roche-e-yon, lundi 10, Hô tel de l 'Europe. 

Challans, mardi 11, Bo te ( des Voyageurs. 

Palluau, jeudi 13, Ho te l du Chen u - Vert , 

Les Essarts, mercredi 19, Hô te l du Lion- d 'Or . 


L'Herbergement, samedi 22, Ho t e l A nz iaud . 

Fontenay, dimanche 23, Hô te l de France. 

La Châtaigneraie, lundi 24, Ho tel du Lion d ' Or. 

Chantonnay, mardi 25, Hô tel du Mouton . 

Soullans, mercredi 26, Hô tel Chartier . 

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Les Sables-d'Olonne. 

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Etude de M. P. MOREAU, notaire aux Sables. 


adjudic atio n 

• • Volontaire le Same d i S . No -- 

A d j u d i c a t i o n „ev ib re 1 9 1 9 , à- 1 h. en l'Etude 

de;141° MOREAU, notaire aux Sables, d'Immeubles, 

consistant en Terres et Vignes, 

situées commune d'Olonne. Pour tous renseignements, 


i.Etude de M. Louis MOCQUILLON , huissier 


Venfa Volontaire d'Instruments ranni 

t .A.oires le D im an ch e '9 Novem bre 

1 9 1 9 , 'à midi, au Village de LA DAVIÈRE, 

commune de Saint-Julien- des - Landes, par le 

Ministère de M. MOCQUILLON, huissier à La 

Mothe-Achard. Au comptant et 10 en sus. 

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liions «IPIBpstairarees de 12 à 33 ans. — Versements depuis un franc par 

mois. — Tirages meneuels. — La proportion des remboursements anticipés est 



Sécur it é et ga ran ties excep tionnel les . — Pa r ticipation aux b énéfi ces indépendan te des Ti rages 

25, Millions de Capitaux constitués et payée (rachats Son compris) depuis 

la fondation de La Cap italisation , la plus ancienne et la plus réputée des Sociétés de 


Depuis le début des hostilités, La Calbitalislaticae n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les tirages ont eu lieu exactement le 1" de chaque m o is . 

Les porteurs de Bons de 1L.a. Capitalisation qui ont cessé leurs versements 

depuis- les hostilités,'auront toutes les facilités pour mettre leurs verse, 

monts à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bone, soit en 

écrivant à M. FRANCIS HERAUD, 'Villa S imone , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre La Capitalisation, avec les Sociétés similaires, 

dont le nom est accompagné du mot a Capitalisation. if• ' 

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L'Abonnement part de toutes les dates. Il sa continue 


L es l e t tre s n on afran ch i e s son t refu s é es 

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Au PUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIREs 

ET DiNis TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

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Uri en 

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6fr-.»» 

ii 

srs ssosersesecseessmseees, 

c>isl atives du 16 Novembre 1019 

Messieurs et chers Concitoyens, 

Nous avons, depuis cinq ans, vécu les heures les plus angoissantes de notre histoire. Le 

cauchemar est enfin fini. La paix est revenue. 

Victorieuse des monarchies qui lui avaient imposé la guerre, la France a fait pour la paix du 

Monde, les plus douloureux et les plus lourds sacrifices. 

Epuisée par la perte de quinze cent mille de ses enfants, ravagée dans ses plus belles 

provinces du Nord et de l'Est, écrasée sous le poids de- deux cents milliards de dettes de guerre, elle 

peut néanmoins, dans la splendeur de sa victoire, envisager l'avenir avec sérénité. Le génie de sa race 

saura la refaire grande et prospère. 

Restaurer nos provinces dévastées ;•Assurer à tous les héroïques Combattants et à toutes les 

victimes de la grande guerre les justes réparations qui. leur sont dues; Réorganiser nos Finances ; 

Développer notre Agricutture et augmenter la production ; Etendre notre Commerce Stimuler notre 

Industrie ; Assurer les Transports ; Reconstruire notre Flotte ; Améliorer nos Ports ; Reconstituer la 

Vie Economique ; en un mot refaire la France. 

Tel est le programme formidable qui s'impose à notre vigilance immédiate. Si vaste qu'il soit, 

nous estimons qu'il peut être rempli, et si vous nous honorez de votre confiance, voici comment nous 

en comprendrons la réalisation. 

Au point de vue Politique, 

Nous sommés des Républicains. 

La République qui a gagné la guerre, ne peut plus être discutée. Ses adversaireS eux-mômes 

sont obligés d'en convenir. 

Nous invitons donc tous les bons Citoyens, soucieux du salut du Pays, à se grouper autour 

do nous dans un Grand Parti d'Union, englobant toutes les nuances de l'opinion républicaine, excluant 

à droite les rares partisans des régimes déchus et faisant résolument front à gauche contre les apôtres' 

irréductibles de l'internationalisme révolutionnaire, les Bolchevistes dont le nom venu de Russie 

suffit à caractériser les tendances dangereuses. 

Ni -Réac t io n , n i Ré v o lu t io n : cette vieille formule reste la nôtre. 

Nous voulons dans la paix et dans l'ordre, loin des vaines querelles politiques, à l'abri des 

grandes lois laïques et sociales- que noirs considérons comme intangibles, travailler de toutes nos 

Forces au relèvement de notre Patrie. 

Nous voulons la liberté de conscience pour tous. 

Respectueux de toutes les croyances nous voulons la liberté des pratiques religieuses sons 

l'égide de nos lois. 

Au point de vue Militaire 

La guerre est finie. Nos héros ont vaincu la guerre. 

La France a besoin du labeur de tous ses enfants pour refaire sa situation agricole, industrielle 

et commerciale. 

La nouvelle loi militaire devra comporter une durée de'service obligatoire réduite au strict 

minimum. Elle ne doit pas dépasser un an et être diminuée encore si c'est possible. 

.Au point de vue Social 

Il est des choses qui s'imposent : Liberté du travail, Liberté syndicale, extension de la capacité 

civile des syndicats professionnels et collaboration des syndicats patronaux avec les syndicats 

ouvriers ; Garantie de la propriété individuelle. 

Lutte contre les fléaux sociaux (tuberculose, alcoolisme, logements insalubres, misère), qui 

paralysent la nation dans son essor. 

Protection de l'Enfance. 

Encouragements aux Familles nombreuses. 

Développement des Assurances sociales et des Institutions d'hygiène, de prévoyance. et de 

solidarité. 

Accès aux Ecoles de l'Enseignement secondaire et supérieur pour les Enfants de la Nation 

que leurs aptitudes auront distingués dès l'Ecole primaire. 

Au point de vue EConomique 

Liberté du Commerce. 

Pas de taxation des produits de manière à laisser à nos industriels et à nos commerçants 

toute leur initiative ; Développement de nos moyens de transport, routes, chemins do fer, canaux ; 

Amélioration de nos port ; Perfectionnement de notre outillage agricole, afin d'intensifier la 

production et de combattre la vie chère. 

Au point de vue Financier 

D'abord exiger de l'ennemi les juste réparations financières qui lui ont été imposées et instituer 

une Commission financière de la Société des Nations mettant en commun les dépenses de 

guerre des alliés et organisant le-crédit international. 

. Malgré cela le fardeau de l'impôt restera lourd. C'est l'évidence même et l'équilibre budgétaire 

ne pourra être stable que par le développement de la production dans toutes les branches de 

l'activité nationale. 

l'impôt doit être juste, pour être bien supporté. 

Il importe pour son application de distinguer les revenus du travail et les revenus du capital 

et il importe aussi de tenir compte des charges de famille. 

Il faut assainir nos finances. 

Il faut supprimer les gaspillages dont la guerre a donné tant d'exemples scandaleux et réatoutes 

les économies compatibles avec la bonne marche des Services publics. 

Au point de vue Administratif 

Réorganisation des Services publics ; Pas de formalités inutiles ; Responsabilité effective des 

fonctionnaires; Décentralisatia. administrative; Extension des libertés communales. 

.Au point de vue. Tgational 

Nous entendons exiger de l'Allemagne la stricte exécution des réparations qui ont été mises 

à sa charge. 

Il en est une qui pour nous est primordiale. C'est le paiement des pensions aux mutilés, 

aux veuves et aux orphelins de la guerre. 

Il s'agit là d'une dette sacrée dont la France est comptable vis-à-vis de ses héroïques enfants. 

Nous ne permettrons sur ce point aucune défaillance. 

Telle est la tâche qui incoalbera demain au nouveau Parlement. 

Elle ne nous effraie pas. Les uns et les autres, nous avons l'habitude du, travail, et nous 

- comprenons que ce ne sont pas des discours que vous demanderez à vos représentants, mais des 

actes. 

Notre Vendée a payé à la guerre le plus lourd des tributs. Ceux qui dorment là-haut sur le 

front des armées, nous imposent notre devoir. 

L'oeuvre à laquelle nous voulons collaborer est celle pour laquelle ils ont fait le sacrifice de 

leurs vies généreuses, et nous le jurons sur leurs cendres sacrées, c'est de toutes nos forces que 

nous voulons travailler à la grandeur et à la prospérité de la France et de la République à jamais 

inséparables dans nos coeurs. 

Viv e la Fran ce Vive la Répu b l ique ! 

D, Raoul PACAUD, Docteur en Médecine, 

Conseiller Général, Maire d'Angles, Dép u té 

so r ta n t . 

René PARENTEAU, Conseiller Général, Agriculteur, 

Président-du Comice Agricole de l'arrondissement 

de Fontenay-le- Comte. 

Roger GUILLEMET, Docteur en Droit, Blessé 

de guerre, Chevalier de la Légion d'Honneur, 

Croix de Guerre. 

Georges BONNEAU, Docteur en Droit, Propriétaire 

à Aizenay. 

André ROUSTEAU, Maire de Bouin, Conseiller 

d'arrondissement. 

J.-B. PIOBETTA, Professeur de l'Université, 

Blessé de guerre, Chevalier de la Légion d'Honneur, 

Croix de Guerre, Président-Fondateur de 

l'Association des Mutiles de la Vendée. 


L.es .Affaires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e voir es t d e l e s c on naî tr e e t d 'y pren dre par t e t n o tr e In t é rê t n o u s l e c omm an d e imp éri e u s em en t 

Oreane de éom ités Re-p ublica ins de l 'A rrondissem en t des Sab les -d 'Olon ne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère 1‘1,1 


gratuitement, par extrait, les 'Affiches imprimées par nous. 

I :DL' 

NB CANDIDATS 

*Saoul PACAL10 

' Fils d'un instituteur vendéen, élevé 

parmi les humbles et les travailleurs, il 

est fier de ses origines. Il e gardé les goûts 

modestes, la franche cordialité qui carac- 

térisent la race issue de notre sol. Carré 

d'épaules et de caractère, la parole vi- 

brante, prompt à Penthousiasnie, il a mar- 

qué sa place dans les diverses Assemblées 

où il a siégé, sachant forcer par l'ardeur 

do ses convictions et son indiscutable 

loyauté, l'estime de ses adversaires eux - 

mômes. 

La carrière politique du docteur Raoul 

Pacaud est déjà longue. Elu conseiller 

d'arrondissement en 1895, maire d'Angles 

en 1897, conseiller général en 1898, il 

succédait, en 1914, à M. Chailley, en qua- 

lité de député de la 1- circonscription • des 

Sables. Inscrit à la Chambre au Groupe 

de la Gauche Radicale, il savait très vite 

se faire apprécier et g a g n e r la confiance 

de ses collègues. Au cours de la législature 

qui vient de s'achever, M. le docteur 

Raoul Pacaud était membre des Commis- 

sions de l'Enseignement, de la Marine 

marchande, du Budget, membre des Grou- 

pes de la Défense paysanne et des Familles 

nombreuses. Son action parlementaire est 

incessante, et il n'hésite pas à monter à la 

tribune quand il juge nécessaire d'inter- 

venir. C'est ainsi qu'il a pris maintes fois, 

avec succès, la défense des paysans et des 

marins ; qu'il est intervenu pour le renvoi 

des vieilleS classes, pour la terre aux 

paysans, pour le remboursement des ba- 

teaux de pêche détruits du fait de la 

guerre, etc., etc. 

Vice-président de la Commission des 

pensions, il a participé largement é l'éla- 

boration de la loi des pensions. L'article 

64 de cette loi, qui assure aux mutiles les 

soins médicaux et pharmaceutiques leur 

vie durant aux frais de l'Etat, est dû entiè- 

rement à son initiative. 

Républicain terme et clairvoyant, il per- 

sonnifie la Vendée démocrate en ce qu'elle 

a d'essentiel. Quand nous aurons ajouté 

que le docteur Raoul Pacaud a donné à la 

France, au cours de cette terrible guerre, 

son fils très cher, nous aurons esquissé 

rapidement les traits cl'un vaillant répu- 

blicain qui honore sa petite patrie et qui, 

par son passé, son mâle caractère, méri- 

tait réellement d'être à une heure si grave 

le porte-drapeau de notre parti. 

lffeerelé PAMENTRItIE 

M. René Parenteau appartient à une 

vieille famille républicaine de Sainte-Her- 

mine. Son aïeul, Armand Parenteau, fut 

élu par les républicains vendéens député 

en 1848, et son nom figure parmi ceux des 

grands démocrates de la deuxième Répu- 

blique. 

Né à Sainte-Hermine en 1859, M. René • 

Parenteau fit d'excellentes études au lycée 

de La Roche-sur-Yon. Licencié en droit 

en 1889, il était en 1884, après son service 

militaire, diplômé lauréat de l'Ecole des 

Sciences politiques.E entra en 1885 comme 

chef de cabinet du Préfet de la Charente- 

Inférieure et, en. 1887, après son mariage, 

il se fixait définitivement au pays natal. 

>En 1890, M. René Parenteau était élu 

conseiller d'arrondissement, en remplace- 

ment de M. Beaussire. En 1899, il était 

appelé à la présidence de cette Assemblée, 

fonction qu'il remplit jusqu'en 1907. 

A cette époque, ses compatriotes le dé- 

signaient pour occuper au Conseil général 

le siège laissé vacant par Mi Urbain Sou- 

lard. Quand la majorité de l'Assemblée 

départementale devint républicaine, M. 

Parenteau fut élu secrétaire et membre de 

la Commission départementale. 

En 1913, le canton de Sainte-Hermine 

lui renouvelait son mandat après un cha- 

leureux appel de M. Paul Clemenceau, 

maire de La Réorthe, frère du Président 

du Conseil. Cette carrière politique déjà 

bien remplie est doublée d'une oeuvre 

agricole de premier ordre. 

M. René Parenteau est, en effet, un 

spécialiste des questions agricoles. Son 

effort a porté notamment sur le dévelop- 

pement des institutions de prévoyance et 

de mutualité. Il a fondé dans le canton de 

Sainte-Hermine une Société d'assurance 

mutuelle contre la mortalité des bêtes à 

cornes et une importante laiterie coopéra- 

tive. En 1910, il était nommé président du 

Comice agricole de Fontenay-le-Comte, 

qui comprend tous les cantons de l'arron- 

dissement, sauf celui de Pouzauges. M. 

Parenteau est également président de la 

Mutualité scolaire du canton de Sainte- 

Hermine, membre du Conseil d'adminis- 

tration de la Caisse régionale de Crédit 

agricole. mutuel, vice-président du Fier 

Book Vendéen, etc. Pendant la guerre, il 

participa à toutes les séances de la Com- 

mission départementale de la main-d'œu- 

vre agricole où ses connaissances techni- 

ques furent mises à profit par les autorités 

administratives. Il donnait enfin person- 

nellement l'exemple en cultivant une ferme 

abandonnée dont il a assuré seul l'ex- 

ploitation. 

Utlagell° GIJEILLIEitEES' 

M. Roger Guillemet est né à Fontenay- 

le-Comte, le 3 décembre 1886. Son père, 

Gaston Guillemet, dont le nom est popu-; 

taire en Vendée, représenta tour à tour au 

Parlement les deux circonscriptions de 

Fontenay-le-Comte, et l'estime de ses col- 

lègues l'appela aux fonctions délicates de 

questeur, qu'il occupa pendant de longues 

années. 

Élevé dans la tradition républicaine, M. 

Roger Guillemet, docteur en droit, diplô- 

mé de l'Ecole des Sciences Politiques _fut 

attaché au Cabinet du Ministre des Colo- 

nies, puis chef de Cabinet du Préfet de. 

Vaucluse. En août 1914, il était mobilisé 

comme sous-lieutenant au 137' régiment 

d'infanterie, où il ne devait pas tarder à 

se faire remarquer par sa bravoure et son 

calme devant le danger. 

Le 29 septembre 1914, devant la Bois- 

selle, le sous-lieutenant Guillemet reçoit 

une première blessure. Désigné pour être 

évacué, il s'échappe de l'ambulance, re- 

part avec ses camarades à l'attaque de la 

Beisselle et y est très grièvement blessé 

te 1" octobre 1914. Après une convales- 

cence qifil s'efforce d'abréger, il est af- 

fecté, en 1916, au 93° régiment d'infan- 

terie, dont il partagera jusqu'au bout tou- 

tes les gloires. Enfin, le 27 mai -1918, au 

Chemin des Dames, il tombe à nouveau 

grièvement frappé, alors qu'il essaye avec 

une -poignée d'hommes d'endiguer la ruée 

allemande. Resté sans connaissance sur 

le terrain, il est ramassé par les Alle- 

mands, trépané en captivité et ne rentre 

en France qu'après l'armistice, portant les 

traces indélébiles mais glorieuses des heu- 

res cruelles qu'il a vécues. 

Le capitaine Roger Guillemet avait été 

cité àl'ordre du corps d'armée et de la di- 

vision. 

Il était, en outre, cité à l'ordre de l'ar- 

mée, et nommé chevalier de la Légion 

d'honneur. 

M. Roger Guillemet a été désigné par 

les mutilés et combattants de Fontenay- 

le-Comte pour les représenter dans la 

liste d'Union Républicaine. C'est que, 

resté fidèle aux principes démocratiques 

qui ont bercé son enfance, il était consi- 

déré par ses hommes non comme un chef, 

mais comme un ami. Ceux qui ont servi 

sous ses ordres, ses frères d'armes, lui 

gardent un souvenir reconnaissant de la 

bienveillance qu'il témoignait à tous, de 

son souci constant du bien-être et de la 

sécurité de ses poilus. Ifs ne sauraient 

choisir, pour les représenter, quelqu'un 

de plus qualifié que le capitaine Roger 

Guillemet. 

Georges ISONNIEIX 

M. Georges Bonneau est né à Aizenay, 

le 23 septembre 1879. C'est un Vendéen de 

bonne souche, travailleur acharné, que ne 

rebutent point les études abstraites, et qui 

sait traiter méthodiquement une question 

complexe, l'analyser avec minutie et ex- 

poser ensuite clairement le résultat de ses 

recherches. 

Docteur en droit, ancien avocat à la 

Cour d'appel de Paris, il fut de bonne 

heure attaché aux Cabinets des Ministres 

de l'Intérieur, du Commerce et de l'Agri- 

culture. Porté par goût vers la jurispru- 

dence administrative,' il a collaboré à 

d'importantes publications, consultées avec 

fruit par les membres des Assemblées 

délibérantes et par tous ceux qui ont en 

charge des intérêts publics. 

A une époque où le Parlement doit faire 

face à une tâche lourde et délicate, il est 

nécessaire que des hommes familiarisés 

N' 1.856 


A1EC LA DATE DU LENDEMAIN 


Adresser tout ce qu i concerne les Abonnements, 

Insertions légales e t judiciaires à M. RO CHE-JOURD 

imprimeur de la Vendée Républicain e, Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 




'TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex. 

On tra i t e à forfait pales Annonces périodiques ou continuas 

Irelenlione It- 


do i t ê tr e adre ss é à H. Val ère MATH1 , R éda c te ur- G éran t 


avec les choses administratives prennent 

place clans ses rangs. Trop de lois ont été 

votées sans un examen approfondi des 

conséquences de leur application ; trop de 

décisions ont été prises qui semblaient 

résulter de l'impression d'un moment, de 

courants d'idées, parfois artificiels et 

brusquement démentis le lendemain, pour - 

que les bons esprits n'aperçoivent pas 

l'intérêt qui s'attache à ce que le Pays 

choisisse pour -le représenter des techniciens 

éclairés, capables de mesurer la 

répercussion profonde des textes qui leur 

sont soumis. Un humoriste, remarquant 

que la plupart des aspirants-députés man- 

quent de cette indispensable préparation, 

réclamait-, récemment, la création d'une 

école spéciale pour les futurs parlemen- 

taires. M. Georges Bonneau n'a nullement 

besoin de passer par cette école ; son 

expériefice des affaires administratives en 

fait un guide de tout premier choix. 

Au demeurant, ouvert aux idées de pro- 

grès et de liberté, il est affable, accueillant, 

d'une simplicité toute démocratique. Pro- 

priétaire à Aizenay, où il réside une partie 

de l'année, sa porte est ouverte à tous et 

son concours ne fait jamais défaut à qui- 

conque le sollicite. 

André10.01USTEAU 

M. Rousteau, maire de Bouin, conseiller 

d'arrondissement de Beauvotr, est, lui 

aussi, un enfant du pays. Fils de fermier 

et agriculteur de marais salants et viticul- 

teur, il connaît les intérêts de chacun et 

sait les protéger et les défendre. 

Appelé à l'administration de l'une des 

plus importantes communes du canton, 

M. André Rousteau a montré dans cette 

tâche u n e compétence induscutable. Eco- 

nome et soucieux des deniers de sa com- 

mune, il e réussi, sans aggravation de 

charges, à améliorer les voies de la ville, 

à créer des routes nouvelles qui étaient 

impatiemment attendues par les popula- 

tions rurales. En 1914, il était désigné, 

par la confiance de ses compatriotes, pour 

remplir le mandat de conseiller d'arron- 

dissement vacant par suite du décès de 111. 

le docteur Rion. Il fut élu par 1.073 voix 

sur 2.092 votants. Certes, il a déjà dé- 

ployé de remarquables efforts dans le dé- 

veloppement des oeuvres sociales aux- 

quelles il s'est consacré avec dévouement. 

Il a créé ou collaboré activement à la 

création d'une Société de secours mutuels, 

d'une Société de crédit agricole, d'une 

Société d'assurance mutuelle contre la 

mortalité du bétail. Mais son champ d'ac- 

tion est encore étroit et M. Rousteau peut 

et veut mieux faire avec un ffiandat élargi. 

Il consacrera son intelligence et son ini- 

tiative aux intérêts des agriculteurs, des 

viticulteurs, des sauniers, des marins- 

pêcheurs, chez lesquels il compte de nom - 

breus'es sympathies. 

Hémocrate integre et sans reproche, il 

a été l'objet, comme tous les républicains 

sincères, d'attaques aussi violentes qu'in- 

justifiées de la part de nos adversaires. 

Ces manifestations ne l'ont jamais arrêté 

dans l'ceuvre qu'il a poursuivie, et c'est un 

acte de justice qu'accompliront, le 16 no- 

vembre, les électeurs vendéens en lui 

assurant, ainsi qu'à tous les candidats de 

la liste républicaine, une imposante ma- 

jorité. 

VellOISETIVA 

Encore un poilu celui-là, et un vrai, qui 

n'a pas gagné son ruban rouge dans un 

état-major ou un dépôt de l'arrière. 

Né le 29 octobre 1886, lauréat de la 

Faculté des Lettres de Lille, où il avait 

fait de brillantes études, il était envoyé en 

1911 comme professeur au Lycée de La 

Roche-sur-Yon. Peu de temps après, il se 

mariait au chef-lieu du département, s'at- 

tachant ainsi à notre Vendée, dont il a fait sa 

patrie d'adoption. Après un bref séjour au 

Lycée de Niort, il ne tardait pas à revenir 

à La Roche, où il se trouvait lorsque la 

guerre éclata. Réformé d'avant-guerre, 

J. -U. Piobetta, qui a fait du devoir sa règle, 

réclamait devant le conseil de revision son 

incorporation dans le service armé. Soldat 

de 2° classe au 93° régiment d'infanterie 

au début de 1915, il se fait recevoir à 

l'examen des élèves-officiers de réserve. 

Après quatre mois de présence à l'Ecole 

de Saint Maixent, d'où il sort comme as- 

pirant, il est affecté au 65° régiment cl'in- 

fanterie et part aussitôt au front. Vingt 

jours après, il était cité deux fois à l'ordre 

et nommé sous-lieutenant,

Appelé à combattre en Champagne avec 

son régiment, il recevait à courte distance 

une balle plein front et ne devait la vie 

qu'à la protection de son casque. Il est 

cité une troisième fois : 

« Sous-lieutenant Piobetta, du 6Y régi- 

s ment d'infanterie. Blessé d'une balle à 

» la tête en défendant une tranchée vie- 

» lemment attaquée par l'ennemi, n'est 

» parti au poste de secours qu'après avoir 

s été relevé par une unité de réserve. A 

s su conserver le moral de ses hommes 

s et maintenir sa position. e 

Le sous-lieutenant Piobetta dut subir la 

trépanation, comme Roger Guillemet, et 

comme ce dernier, fut cité à l'ordre de 

l'armée et nommé chevalier de la Légion 

d'honneur. 

A peine démobilisé J.-B. Piobetta, qui 

avait, en 1916, présidé en tenue la distri- 

bution des prix du Lycée de La Roche- 

sur-Yon et prononcé devant s e s élèves de 

la veille un magnifique discours empli 

d'une ardente flamme patriotique, se con- 

sacra à la création d 'u n e Association ré- 

gionale des Réformés, Mutilés et Blessés 

de Guerre de la Vendée. Secondé par une 

poignée d'anciens combattants, il parcourt 

nombre de cantons, fait des conférences, 

provoque les initiatives, prodigue les con- 

seils. En quelques mois, le groupement 

grandit. Il obtient des subventions de l'Etat 

et du Département. Quand M. Piobetta 

doit, à regret, quitter La Roche, il laisse 

à son digne continuateur, le dévoué capi- 

taine de Sinsirgue, une Association pros- 

père, qui compte près de 3.000 adhérents. 

Aussi, les mutilés reconnaissants l'accla- 

ment-ils comme président d'honneur; Pio- 

betta ne prêche pas que d'exemple : il écrit 

pour la défense des intérêts des combat- 

tants, des mutilés et des veuves de guerre 

dans une France rajeunie, régénérée. 

Roger Guillemet, J.-13. Piobetta ont 

fait devant l'ennemi la preuve de leur in- 

telligence et de leur volonté. L'intérêt de 

la France républicaine est que des hom- 

mes de cette trempe, qui sont la force et 

la gloire d'un pays, soient appelés à sur- 

veiller ses destinées. 

Electeurs Vendéens, combattants de la 

veille, mutilés et blessés, sachez vous sou- 

venir. 

LE DEVOIR ELECTORil 

Réa lise r en tre tou tes les n uances 

du pa r ti répu b lica in l 'en ten te q ue la 

n ouve lle lo i ren d indispen s a b le : te l 

es t le b u t de la lis te d' Un ion Répu- 

blicain e . 

Ce t te lo i élec to ra le, q u i, a vec un 

seu l to u r de s c rutin , a cc orde to us les 

s ièges à la lis te réun issan t la majo ri té 

a bso lue des sufrages, o u les répa r t it, 

pa r le sys tème du quo t ien t e t c oncède 

les s ièg es res ta n ts à la l is te p o sséda n t 

la p lus fo r te moy en n e , o b lige to us les 

répub lic a in s d 'o r ig ine, de do c trin e o u 

de ra ison, à vo ter pour la lis te d 'Un ion 

Répub lica in e, afin d 'app o rter a la 

Chamb re un e majo r ité de g ouve rn e- 

men t e t de prog rès . 

Ce s on t ces prin c ipes sa lu ta ires q u i 

ont h eureusemen t g u idé le par t i répu- 

b licain vendéen . 

Nous n e s a u rions trop insis ter s u r 

le de vo ir forme l q u i s ' impos e a uai 

élec teurs . A ucun ne do it se déro be r à la 

d is c ip line de laque lle dép en d le suc c ès 

de la lis te d 'Un ion Répub l icain e e t 

do i t v o te r p o u r la lis te s a n s rad ia t io n 

et s ans pan a che , ce q u i r isq ue ra i t de 

fa vo r ise r m êm e les can d ida ts de la 

lis te réac t io n naire q u ' il n 'a p a s vo u lu 

ch o is ir . 

i l n 'y a qu'u n seul to u r de sc rut in : 

le de vo i r es t imp érie ux e t immédia t . 

E lec teu r . 

..11114771.1111M.11• 

Réfléchissez a ux co ns équen c es de 

vo t re vo te 

En efa çan t s u r un e lis te un can- 

d ida t qui vo us es t an tipa th iq ue , vo us 

n u isez a ux a u tres candida ts de la 

même lis t e q u i vo us s o n t sympa th i- 

q ues . 

De même q ue s i vous ajoute z un 

sep tième nom e t ome t tez d 'en tsupp r i- 

m e r un , co tre b u l le t in dev ien t nul. 

inSeitinitsSeastanassill 

VISITES DE ?'‘OS CANDIDATS 

Des organes plus autorisés que nous 

ont suivi les candidats républicains dans 

leurs visites triomphales à travers le 

département. Bornons-nous à relater les 

succès qu'ils ont remportés aux Sables et 

dans les environs : 

A l'Union des Combattants 

Les Mutilés et Combattants des Sables- 

d'Olonne, convoqués en assemblée géné- 

rale, pour entendre les candidats aux 

élections législatives exposer leur pro- 

gramme d'action en faveur des Mutilés et 

d e s Combattants, se sont réunis le 9 no- 

vembre, à i0 heures du matin, salle du 

Gymnase, au nombre de 400 environ. 

Les trois listes avaient été convoquées 

par une lettre adressée au premier candi- 

dat de la liste. Etaient présents : deux 

représentants de la liste socialiste, les 

citoyens Ganry et Violteau ; un représen- 

tant de la liste d'Union Républicaine, M. 

Piobetta ; aucun représentant de la liste 

d'Union Nationale n'assistait à la réunion. 

M. Pajarola, président de l ' Un io n des 

Com ba t ta n ts, fait un exposé de leurs 

revendications. Puis il laisse la parole à 

M. Piobetta qui donne des explications 

précises et détaillées sur les revendications 

des Mutilés et des Combattants, revendi- 

cations qui sont les siennes puisque mutilé 

lui-même et Président d'honneur de l'As- 

sociation départementale des Mutilés de 

la Vendée, et assure que s'il entre au 

Parlement il sera le défenseur énergique 

et dévoué des mutilés, des combattants, 

des veuves et des orphelins. 

Le citoyen Ganry lui succède à la tri- 

bune et rappelle qu'a la Chambre le parti 

socialiste a défendu les droits des mutilés 

et des combattants. Le citoyen Violteau 

prend après lui la parole et traite diverses 

questions économiques et agricoles. 

M. de Baudry d'Asson a adressé, le 

môme jour une dépêche aux Présidents 

des mutilés et des combattants, exprimant 

ses regrets de n'avoir pu assister à la 

réunion et ajoutant qu'il était de coeur 

avec eux. 

Avant de clôturer la séance un grand 

nombre de combattants sont venus se 

faire inscrire à l'Union. 

Au Cercle des Travailleurs 

Après avoir rendu visite à Olonne, où 

nos amis ont été accueillis chaleureuse- 

ment, ils étaient à 5 heures au Cercle des 

Travailleurs démocrates ; en l'absence du 

Président, M. Magneau, vice-président a 

salué les futurs représentants vendéens à 

la Chambre. 

M. Pacaud, dans une amicale causerie, 

remercie M. Magneau et dit combien il 

était heureux de se retrouver parmi ses 

amis, puis il présente chacun des candi- 

dats et donne un aperçu de la campagne 

électorale qui augure bien du résultat final. 

Puis M. Bonneau fait un clair et précis 

exposé du fonctionnement électoral ; il 

explique notamment comment en rayant 

un nom, on nuit à tous les autresrandidat. 

A La Chaume 

A 6 heures, les candidats républicains 

étaient à La Chaume, où de nombreux 

marins les attendaient pour les acclamer. 

M. Chénay, faisant fonctions d'officier de 

l'état-civil dans cette section électorale, 

reçoit nos amis d'une façon fort aimable. 

MM. Bonnean, _Guillemet et Piobetta 

prennent successivement la parole. Puis 

M. Pacaud expose tout ce quffi a fait pour 

les marins-pêcheurs pendant ses cinq 

années de législature et ce qu'il compte 

encore demander pour eux s'il lui renou- 

velle son mandat. 

De longs et flatteurs applaudissements 

ont fréquemment interrompu les orateurs. 

Sollicité par des auditeurs, M. le D' 

Pelas a pris la parole; dans une heureuse 

improvisation, il a salué le D' Pacaud et 

dit tout ce qu'il pensait de la liste réac- 

tionnaire ; il termina en disant : « Pacaud, 

tu es notre député d'hier, tu le seras de- 

main ainsi que tous tes amis. » Aussitôt, 

les cris de : « Vive Pacaud t Vive la 

République! » sont vigoureusement pous- 

sés, tandis que le sympathique docteur 

reçoit les félicitations de tous les électeurs 

présents. 

A Talmont 

Lundi dernier, à Talmont, eut lieu à 

14 heures, sous la présidence de M. G. 

Batiot, maire, conseiller général, ancien 

député, une réunion électorale très inté- 

ressante. 

Deux cents personnes y assistaient. 

Après une courte improvisation par la- 

quelle le vénérable président nous pré- 

senta les six candidats de la liste de 

l'Union Républicaine, M. le D' Pacaud 

détailla son programme et celui de ses 

amis. Il le fit avec la bonhomie char- 

mante, l'éloquence persuasive et la droi- 

•turp-qui le caractérisent. Ce programme 

tiént en deux mots magiques : relèvement 

de la France dans le travail et paiement 

de nos dettes de guerre par l'Allemagne, 

dût cette bête féroce en crever. 

Les électeurs de ce canton, profondé- 

ment attachés à la République acclament 

la liste républicaine et s'engagent tous à 

leur donner leurs voix dimanche prochain. 

Le succès de nts candidats s'est affirmé 

ensuite dans les divers cantons de l'ar- 

rondissement. 

Comité des Intérêts Sablais 

On n o us commuu ig u e le procès - v e r b a l 

de la réu n io n du mardi 4 n o v embre : 

L'an 1919, le mardi 4 novembre, à 5 

heures du soir, en la grande salle de la 

Mairie, se sont réunis les membres de la 

Commission des 32 du « Comité d'études 

des Intérêts Sablais s sous la présidence 

de M. Louis Poiraud, M. Paul Clemen- 

ceau, secrétaire. 

Etaient présents : MM. Barillon, Bru- 

neteau, Canteteau, Clemenceau, Clémot, 

Cunaud, Doré, Guignardeau, Hérissé, 

Hugueny, Lecomte, Magneau, Mallard, 

..Pajarola, Pelas, Petit, Poiraud, Pottier, 

Rochier, Roy. 

Après lecture du procès-verbal de la 

dernière séance approuvé sans observa- 

tions, l'ordre du jour appelle : 

Programme d'études ; 

Elections municipales. 

M. le Président après avoir rappelé : 

Que la raison d'être et le but du Comité 

est d'assurer, dans la mesure de ses 

moyens, l'avenir et la prospérité de la 

Ville, en aidant au besoin le Conseil muni- 

cipal, sans empiéter sur ses attributions; 

Et que, dans la précédente séance, un 

examen rapide avait été fait des princi- 

pales questions qui doivent faire l'objet 

des études du Comité; 

Dit qu'il y a lieu de définir, au moins 

dans les grandes lignes, la tâche du 

Comité, par un double programme : 

1° Programme général devant survivre 

aux élections ; 

2° Préparation d'une liste de candidats 

aux élections municipales, les Intérêts 

Sablais exigeant comme condition pre- 

mière et essentielle de la prospérité de la 

Ville, une bonne administration. 

Et, observe le Président : « Si nous 

» abordons aujourd'hui cette question des 

s électiong.-'municipales, ce n'est point 

» pour tenter de former, séance tenante, 

s la liste des candidats, mais afin de nous 

» concerter sur les meilleurs moyens à 

s prendre pour former la meilleure liste 

» qui, selon le désir de tout le monde, 

s doit être une liste d'union. s 

Pr POINT. — Programme Général. 

Sur ce point, le Président donne lec- 

ture du projet suivant : 

Avant toute chose, il paraît indispen 

sable : 

1° De connaître la situation financière à 

l'heure actuelle ainsi que les moyens envi- 

sagés ou à envisager pour liquider la 

dette ; 

2° De tracer le programme des travaux 

urgents à effectuer dans l'intérêt de la ré- 

putation et du développement de la Ville; 

3° Enfin, de prévoir les ressources né- 

cessaires pour l'exécution de ces travaux. 

Ces trois points constituent les bases 

fondamentales sur lesquelles, à notre sens, 

devrait reposer le programme de la Muni- 

cipalité et du Comité d'Etudes. 

A ce propos, la constitution d'un Comité 

d'Etudes, destiné à survivre à la période 

électorale, peut parfaitement se concilier 

avec la part de responsabilité et d'initia- 

tive qui doit être laissée au Conseil Muni- 

cipal, seul responsable devant l'opinion. 

Il existe, ou il a existé déjà aux Sables, 

des Syndicats ou Sociétés intéressés au 

développement de notre Station balnéaire. 

On pourrait citer, par exemple, le Syndi- 

cat d'Initiative, le Syndicat des Commer- 

çants, le Syndicat des Hôteliers, le Syndi- 

cat des Entrepreneurs et Ouvriers, ayant 

Chacun des intérêts particuliers ; et enfin 

les Sociétés des Combattants et des Muti- 

lés, etc... 

Le Comité d'études des Intérèts Sablais 

pourrait, comme son noise l'indique, éten- 

dre son rayon d'action et englober toutes 

les Sociétés ou Syndicats actuellement 

existants ou en voie de formation. 

Ce Comité pourrait se subdiviser en 

sous-commissions ayant chacune une 

mission à remplir, telles que, par exem- 

ple, sous-commission de la Cure-Taxe, 

sous-commission du Port, sous-commis- 

sion de la Publicité, sous-commission des 

Travaux, sous-commission des réunions 

sportives ou artistiques, etc. On pourrait 

multiplier les exemples. 

Ces sous-commissions pourraient être 

formées spécialement, pour le but que 

l'on se propose, de citoyens particulière- 

ment compétents, et elles auraient l'avan- 

tage incontestable de pouvoir utilement 

préparer, étudier, et enfin présenter à 

l'Assemblée communale les projets rela- 

tifs aux queStions rentrant dans le pro- 

gramme commun. 

Ce programme est approuvé à l'una- 

nimité. 

II° POINT. -- Elections Municipales. 

Avant d'aborder la discussion sur ce 

point, M. le Président expose que dans 

leur réunion du 18 octobre dernier, les 

Combattants des Sables-d'Olonne ont pris, 

entre autres décisions, celle « d'agir afin 

que toutes les listes contiennent de solides 

équipes d'anciens Combattants, au moins 

la moitié des membres dès listes s. 

Puis, il donne lecture d'une lettre de 

M. Roucher, président de l'Association 

des Mutilés et Réformés n° 1 du canton 

des Sables-d'Olonne, demandant d'accor- 

der trois sièges au Conseil Municipal à 

des Membres désignés par leurs cama- 

rades mutilés et réformés de la guerre. 

A l'unanimité, la Commission trouve 

parfaitement fondées ces décisions et de- 

mandes des Combattants et Mutilés, con- 

sidérant comme un devoir de reconnais- 

sance de leur accorder satisfaction. 

Puis, pour parvenir à former la liste des 

candidats aux élections municipales, le 

Président fait les propositions suivantes 

qui sont adoptées à l'unanimité. 

Envisageant différents groupes de cito- 

yens éligibles qui sont les : 1° Conseillers 

sortants; 2° Combattants ; 3° Mutilés ; 4° 

Commerçants, Industriels et Hôteliers; 5° 

Entrepreneurs ; 6° Ouvriers ; 7° Marins ; 

8° Professions libérales et Propriétaires ; 

9° Cultivateurs. 

La Commission désigne des délégués 

pris dans chacun de ces groupes : , 

Ces délégués sont : 

Pour les Conseillers sortants, MM. Doré 

et Petit ; pour les Combattants, MM. Paja- 

rola et Pelas ; pour les Mutilés, M, Roy ; 

pour les Commerçants, Industriels et FU,- 

teliers, MM. Bibard et Cunaud ; pour les 

Entrepreneurs, M. Bruneteau ; pour les 

Ouvriers, M. Batifoulier ; pour les Marins, 

MM. Rabilier, Jomeau et Fradet ; pour les 

Professions libérales et les Propriétaires, 

41M. Magneau, Hériaud et Brianceau ; 

pour les Cultivateurs, M. Barré. Ce qui 

porte à 16 le nombre des délégués. 

Ces délégués auront à obtenir dans 

leurs groupes respectifs les adhésions d'un 

certain nombre de candidats, et à s'enten- 

dre entr'eux pour arriver à former une 

liste de 27 candidats composée dans une 

proportion qui (à titre d'indication seule- 

ment et sans mandat impératif) pourrait 

être la suivante : 

Commerçants, Industriels et Hôteliers, 

10 candidats ; Entrepreneurs, 3; Ouvrier s, 

3; Marins, 2 ; 'Cultivateurs, 1; Professions 

libérales, 5; Propriétaires, 3. — Total, 

27 candidats. 

Les Conseillers sortants, les Combat- 

tants et les Mutilés devant être, bien en- 

tendu, répartig dansles différentsgroupes, 

et les Combattants et les Mutilés devant 

avoir la moitié des sièges. 

Il a été décidé que la prochaine réunion 

de la Commission aurait lieu le mercredi - 

19 novembre, à 5 heures, pour examiner le 

projet de liste établi par délégués, lequel 

projet devra être soumis ensuite au Co- 

mité des Intérêts Sablais en réunion gé- 

nérale clans le plus bref délai possible. 

L'ordre du jour étant épuisé, le Prési- 

dent a levé la séance. 

Républicains de Vendée, 

LA VENDEE REPUBLICMINE 

Tous aux Urnes, Dimanche pro- 

chain, et votez pour la Liste entière 

d'Union Républicaine. 

CALENDRIER ÉLECTORAL 

Cham b r e des Dép u tés . . . 

Co n se i ls mu n ic ip a ux . . . . 

Co n se i ls gén éra ux e t d ' a r- 

ro nd iss emen t 

Chambre de Commerc e 

Sén a t 


Les Sables 

16 NOVEMBRE 

30 NOVEMBRE 

14 DÉCEMBRE 

29 DÉCEMBRE 

1 1 JANVIER 


matis soir 

Samedi 15 novembre 10 10 56 

Dimanche 16 11 40 — 

Lundi 17 15 e 41 

Mardi 18 — 1 4 1 24 

Mercredi 19 — 1 43 2 1 

Jeudi 20 — 2 17 9 34 

Vendredi 21 — 2 49 3 6 

Gronde Marée , le 23 nov., à 4 h. 5 soir - 80 

•,* tète+. ..4). 

Réunion Publique 

SAMEDI 15 NOVEMBRE, à 8 heures 

A 5..Z. LiDffbISSONN(f:UVIE 

Le Docteur Pacaud et ses Collè- 

gues, candidats à la députation, y 

prendront la parole. 

Tous les Electeurs du canton, ainsi 

que les Dames, sont priés d'y assis- 

ter. 

Bureaux de Vote 

Le Maire informe ses Concitoyens que, 

conformément à un arrêté de M. le Préfet 

de la Vendée en date du 7 novembre, le 

2° bureau de vote qui se tenait précédem- 

ment dans la salle du Gymnase est trans- 

féré dans une des salles du rez-de-chaussée 

de l'école publique de garçons des Sables 

pour les élections qui doivent avoir lieu. 

Ce Bureau recevra, les votes des élec- 

teurs dont le nom commence par la lettre 

K jusqu'à la lettre Z inclusivement. 

Rappelons que le 1" bureau de vote, 

installé à la Mairie, recevra les votes des 

électeurs dont le nom commence par les 

lettres A à J inclus. 

Le ffi bureau fonctionnera à La Chaume, 

salle de l'Etat-Civil. 

Le scrutin sera ouvert de 8 heures du 

matin à 18 heures. 


Les coupons du mois de novembre de 

la carte de charbon sont mis en distribu- 

tion depuis lundi 10 novembre. 

Les coupons du mois d'octobre seront 

valables jusqu'au 30 novembre. 

Les coupons des mois antérieurs sont 

annulés. 

Bibliothèque Municipale 

La Bibliothèque Municipale sera fermée 

le dimanche 16 novembre, en raison des 

élections législatives. 





désignés : 

Le jeudi 20 novembre, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

des ri." 1 à 1.100 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 

1.101 à 1.800 ; 

Le vendredi 21 novembre, de 8 h. 1/2 à 

11 -h. de 1.801 à 2.700 et de 1 h. 1/2 à 

4 h. de 2.701 à la fin. 

Le vendredi 28 novembre, de 1 h. 1/2 à 


L es a l loc a ta ires se ro n t pay és e n su iv a n t 

le n uméro d ' o rdre de l e ur c e r t ific a t d'ad- 

m iss io n . Il ne sera effec tué auc un •p a iemen t 

e n deh o rs des jo u rs c i- de ss us fixés . 

Avis aux Armateurs 

A la suite d'une intervention de M. le 

Commissaire aux Transports maritimes 

et à la Marine marchande, des ordres ont 

été donnés aux bureaux de poste pour 

l'acheminement les jours fériés des télé- 

grammes privés concernant les denrées 

périssables, les mouvements, charge- 

ments et déchargements de navires. 

Subvention à l'Ecole de Pêché 

Par décision en date du 7 novembre 

1919, M. le Commissaire aux Transports 

maritimes et à la Marine marchande a 

accordé à l'école de pêche des Sables-d'O- 

lonne une subvention de 600 francs. 

Cette école qui a réouvétr ses portes 

depuis le 1" octobre dernier, sous la di- 

rection de M. Chénay, s'adresse à tous 

ceux qui veulent faire la pêche au large, 

commander au bornage, entrer dans une 

école nationale de navigation ou obtenir 

le diplôme d'aptitude à la pêche et au 

service de la flotte. • Elle a pour but de 

compléter leur instruction primaire et de 

leur enseigner les premiers éléments de 

navigation théorique et pratique. 

NÉCROLOGIE 

Nous avons appris avec regret la mort 

du capitaine Georges Gauthier, du 90° 

d'artillerie lourde, détaché à l'état-major 

de le 11° région, frère de M— Emile Guérin. 

Nous adressons à M" et M. Guérin, 

„huissier aux Sables, l'expression bien 

sincère de nos vives condoléances. 

La Médaille de la Victoire 

Le J o urn a l Offic ie l publie enfin l'ins- 

truction relative à l'application du décret 

du 29 octobre 1919, autorisant le port du 

ruban de la médaille interalliée, dite « mé- 

daille de la Victoire s. 

L'autorisation officielle sera délivrée aux 

ayants-droit, sur leur demande, adressée, 

pour les militaires rendus à la vie civile : 

a) Aux officiers généraux : ministère de 

la Guerre (cabinet du ministre, 3° bu- 

reau); 

b) Aux corps de troupes : conseil d'ad- 

ministration siégeant au dépôt du dernier 

corps d'affectation ; 

e) Aux états-majors et services: géné- 

ral commandant la région (dernière région 

de rattachement). 

Des imprimés de demandes seront dé- 

posés à cet effet dans les mairies et dans 

les corps. 

Ajoutons que les ayants-droit pourront 

porter le ruban de la médaille de la Vic- 

toire (deux arcs-en-ciel juxtaposés par le 

rouge, avec un filet blancsur chaque bord) 

immédiatement. 

Caisse d'Epargne 

L'Adjoint faisant fonctions de Maire a 

l'honneur d'informer le public que dans la 

réunion tenue par MM. les Membres du 

Conseil d'administration de la Caisse 

d'Epargne des Sables-d'Olonne, il a été 

décidé que la séance du mercredi serait 

maintenue pendant les mois de janvier, 

février et mars et supprimée pendant les 

autres mois de l'année. 

Le Renvoi dans leurs Foyers 

des Inscrits Maritimes 

Par décision en date du 10 novembre 

1919, le Ministre de la Marine a prescrit 

le renvoi dans leurs foyers des inscrits ma- 

ritimes au bout de quarante-huit mois de 

service. 

Cette mesure sera exécutée à partir du 

15 décembre 1919. • 


Il a été versé à la Mairie, au profit des 

pauvres, deux sommes de 25 francs, l'une 

par M. Alphonse Dupont, propriétaire, et 

l'autre par M. Chérier. 

Réunion Amicale 

Les Membres de l'Amicale du Personnel 

communal de la ville des Sables-d'Olonne 

se sont réunis en Assemblée générale le 

jeudi 6 novembre, à 8 heures du soir. 

M. Doliveux, secrétaire général de la 

Mairie , désigné comme président do 

séance, rend compte des travaux du 

Comité et des résultats obtenus. 

Il est heureux d'annoncer ana Membres 

de l'Amicale que le Conseil Municipal, à 

l'unanimité des Membres présents, a 

ad.opté les dispositions d'un statut qui 

avait été élaboré par le Comité d'accord 

avec une Commission municipale, et des- 

tiné à relever la situation matérielle et 

morale des employés communaux de la 

Ville des Sables-d'Olonne. 

Il fait remarquer que la Ville des Sables 

est, parmi les Villes de France, une des 

premières a avoir réalisé avec unanimité 

le programme des aspirations du Person- 

nel communal. 

Il expose que l'oeuvre qui est présentée 

aujourd'hui n'est peut- être pas parfaite. 

A l'usage et par l'expérience, quelques 

modifications, sans doute, paraitront né- 

cessaires. Mais on peut dire que, dans 

l'ensemble, le statut, tel qu'il est, donne 

satisfaction à tous. 

MM. Roux et Coupin, au nom de leur 

camarades, remercient M. Doliveux du 

dévotement qu'il a. apporté à la cause 

commune en cette circonstance et lui de- 

mandent de vouloir bien accepter; en 

témoignage de gratitude, un bronze artis- 

tique. 

M. Doliveux remercie les membres de 

l'Amicale de leur geste si délicat, mais 

fait remarquer que le résultat obtenu n'est 

pas tant dû à son œuvre personnelle qu'à 

la collaboration de tous. 

Il estime qu'il y a lieu de remercier 

d'abord les Membres du Comité qui ont 

participé à la mise au point souvent déli- 

cate des statuts ; M. Delvaut, le sympa- 

thique adjoint des Sables qui a été, près 

de l'Assemblée communale, le meilleur 

avocat de la cause du Personnel ; le Con- 

seil Municipal qui, avec une touchante 

unanimité, a marqué la sympathie qu'il 

témoignait aux employés communaux ; les 

membres honoraires : MM. Gela, sous- 

préfet; Piétréra, commissaire de police; 

Magneau, agent-voyer en retraite ; 

Massiot, Augereau, Limousin, Teillet, 

IV-° Pérochaud ; la Presse qui, comme 

toujours, a prêté son concou'is gracieux à 

la vulgarisation de l'Amicale ; et enfin, 

tous lts membres de l'Amicale, sans ex- 

ception, qui, par leur calice et leur modé- 

ration, ont assuré la réalisation de leurs 

aspirations si légitimes. 

Il demande enfin à ses camarades de 

mériter, par leur travail et leur recon- 

naissance, la confiance qui vient de leur 

être donnée et de reconnaître ainsi les 

sacrifices que la Ville a bien voulu con- 

sentir pour eux. 

La séance est ensuite levée. 

Carte d'Identité de Voyageurs 

L ' Offic ie l vient de promulguer une loi 

établissant une carte d'identité profession- 

nelle à l'usage des voyageurs et des re- 

présentants de commerce. 

Cette carte d'identité, délivrée par l'au- 

torité préfectorale du domicile du requé- 

rant, sera signée du titulaire et indiquera 

son signalement descriptif, ses nom, pré- 

noms, date et lieu de naissance, sa natio- 

nalité originaire et acquise s'il y a lieu, 

ainsi que son domicile. La carte portera, 

en outre, la photographie du titulaire obli- 

térée par le sceau de l'autorité qui l'aura 

délivrée. 

Le titulaire devra également produire 

l'attestation écrite des producteurs, indus- 

triels ou commerçants qui l'emploient. 

Cette attestation sera visée par la Cham- 

bre de Commerce dans lé ressort de la- 

quelle se trouvera la maison représentée 

ou son principal établissement. 

Libre Pensée 

La section de Libre Pensée des Sables- 

d'Olonne L 'Eg lan t ine tiendra sa première 

réunion d'après-guerre le dimanche matin 

16 novembre 1919, à 10 heures, dans la 

salle des l'ôtes de la Loge maçonnique 

(rue du Gazomètre). 

itIDIEWEEC t.7, 22116.915rei-. 

Les citoyens qui désirent faire partie du 

groupe pourront s'inscrire à cette réunion 

afin de prendre rang pour l'exercice 1920. 

Acte de Courage 

Lundi dernier, vers 17 h. 1/2, un cheval 

traînant une voiture vide, parcourait au' 

galoel'avenue de la Gare. 

Un accident était à craindre à tout ins- 

tant, lorsque M. Olagnier, notre sympa- 

thique sous-chef de gare, se jeta brave- 

ment à la bride de l'animal et l'arrêta 

après s'être laissé traîner sur une trentaine 

de mètres. 

Tous nos éompliments à notre sympa- 

thique concitoyen qui en est d'ailleurs à 

son troisième acte de courage ou de sau- 

vetage, sans compter ceux inhérents à sa 

profession. 

L'Aiguille Française de Vendée 

L'Aiguille Française de Vendée remer- 

cie -les personnes qui ont pris des billets 

pour sa tombola et est heureuse de leur 

signaler les numéros gagnants aux Sables : 

Sér ie à 0 fr . 5 0 : 3.389, 3.406 et 3.424. 

Sér ie à 0 fr. 25 : 4.503, 4.507, 4.553, 

4.591, 4.595, 4.701, 4.705, 4.776, 4.710. 

S'adresser pour retirer les lots, chez 

M.° Perrier. 

Chronique Sportive 

Dimanche prochain, 16 novembre, sur 

la Plage, match association entre L e s 

Tig r es Ve ndée ns et le C. E. P. des Sables. 

Coup d'envoi à 14 heures. 

Les éqiiipiers suivants sont convoqués 

sur le terrain i,,,Trichet, Babiller, Freud, 

Gaubert, Michon, Belz, Neau, l'augeron, 

Beaud (cap.), Poiroux, Bodès ; rempla- 

çants : Métais, Durand. 

To u t r e ta rd o u a bs te n t io n e n tra în era i t 

un e amende c o nfo rméme n t aux S ta t u ts de 

la S o c ié té . 

NOTA. — Tous les équipiers de la So- 

ciété sont invités à assister au match. 

Arrestation 

En vertu d'un extrait de jugement, le 

nommé Sarignac (Daniel), 28 ans, marin - 

pêcheur, quartier du Bout-de-Ville, con- 

damné pour vol le 13 août dernier, à un 

mois de prison, a été mis en état d'arres- 

tation. 

ik CAPIETAILiSA'FIOA 

SOCIÉTI: ANONItInri (rougies us 1800) 

19iiireprise privée assulettie au contriMe de rFtat 

Capital Social S. nYiiiions 

S iêg e Soc ia l : 3, rue Lo uis - le • G ran d , Par is 

La Cap i ta li sa t ion par ses tirages mensuels a 

remboursé le mois demie, dans la région 

al. Edmond Eloy, tailleur d'habits à Leçon, 2 

Bons de 500, soit 1.000 fr.; M. Ernestine 

Drilet, cultivatrice à Luçon, 2 Bons de 500, 

soit 1.000 fr.; Cécile Besson, aux flet- 

biers, 2 Bons de 500, soit LOGO fr.; M. Alexan- 

dre Retall, coiffeur à La Roche-sur-Yon, 1 Bon 

de 600 fr. Ce mois-ci, M. Courtrj sire, pige de 

paix de La Mothe-Achard, habitant Les Sa- 

bles-d'O:onne, a vn son Bon ro 282.266, sortir 

remboursable à 500 fr. Deux autres Bons sont 

sortis au tirage, mais ne seront pas rembour- 

sés, le porteur ayant négligé ses versements 

pendant la guerre. 

Pour souscrire et pour renseignements, 

s'adresser à M. FRANCIS Vi l la S 

m ono, 7, rue Montebello (prés de la place do 

5, Liberté), aux Sables-d'Olonne, qui visite 

toutes les localités de l'arrondissement des 

Sables d'Olonne et encaisse par trimestre tr s 

cotisations des porteurs de Bons de La Cap i - 

ta l is a t io n . Ne pas confondre La Cap i ta l isat ion , 

3, rue Louis-le-Grand, à Paris, avec les sociétés 

similaires dont le nom est accompagné du 

mot < cripitalisation t. 

essoossixessmossonnossenanr2.7one,isanssionsonsonsonosoossos 

ÉLEG TEtiRe, 

Défiez-vous des Royalistes ou 

Socialistes, les uns représentant la 

Réaction ; les autres la Révolution. 

Vo t ez _p o u r l e s Am is d u P e up l e 

D' Raoul Pacaud, René Parenteau, Roger 

Guillemet, Georges Bonneau, André 

Rousteas, 3.-B. Piobetta. 

41bkozane 

Tous aux Urnes dimanche I — 

Nous adressons un pressant appel à nos 

amis républicains de la commune. Que 

pas un seul d'entr'eux ne manque, diman- 

che, de venir déposer son bulletin dans 

l'urne. 

M. le D' Pacaud a- rendu, au cours d e 

ces cinq années de mandat législatif, les 

plus eminents services- à la cause des 

travailleurs : c'est un enfant du .pays, un 

fils de ses oeuvres. 

Les électeurs doivent aller au scrutin 

en masse. Ils auront à choisir, dimanche, 

entre les représentants du Roy et ceux 

qui veulent conserver dans notre pays le 

seul gouvernement possible, c'est-à-dire 

la République. • 

Citoyens d'Olonne vous prouverez, di- 

manche prochain que vous êtes restés ce 

que vous étiez avant la guerre, de sin- 

cères démocrates, d'ardents républicains. 

Votez pour la liste Pacaud toute entière 

sans rayer un seul nom. 

Tous aux urnes et Vive la République I 

VALÈRE MATHS. 

— Magnifique Réunion Républi- 

caine. — La liste Valère Mathé est 

formée : nos Poilus acclamés 1 — 

Dimanche dernier, en présence d'une 

salle archi-comble, composée de la plu- 

part des militants républicains du bourg 

et du village, M. Valère Maillé a rendu 

comptede son mandat. Après avoir exposé, 

une heure et demie durant, tout ce qui a 

été fait par id Municipalité républicaine 

au cours de ces six dernières- années, le 

Maire a présenté, au vote du Comité, la 

liste des 21 candidats aux élections muni- 

cipales du 30. novembre courant. 

« J'ai pensé, dit-il, que je devais, dans 

l'intérêt même de l'avenir de notre belle 

commune d'Olonne, infuser un sang nou- 

veau à l'Assemblée qui va sortir des 

urnes dimanche en quinze. J'ai pensé -- 

et je suis sûr que tous ici vous m'approu- 

verez, — que ceux qui, pendant près de 

cinq années d'une horrible guerre ont été 

à la peine, exposés à tous les dangers,_ 

devaient être aujourd'hui à l'honneur. Et 

c'est pourquoi j'ai fait une part, une très 

large part aux combattants. Huit sièges 

leur sont attribués, dont un à un grand

lessé, choisi par ses camarades de l'As 

sociation des Mutilés et Réformés de 

Guerre du canton des Sables. » 

Et lorsque le Président appelle les noms 

de ces vaillants une immense ovation part 

de la salle entière. On crie : Bravo M. le 

Maire ! vivent les Poilus ! vivent les 

Poilus I 

Les 21 candidats républicains sont accla- 

més et, avant de se séparer, l'Assemblée, 

aff milieu du plus vif enthousiasme, en- 

tonne L a Marse i l la ise . 

P .-S. — L'abondance d e s matières nous 

oblige à reporter au prochain numéro la 

publication de la liste républicaine. 

— Vaccination. — La séance de vac- 

cination est renvoyée à lundi 17 novembre, 


— Nécrologie. — Dimanche dernier 

ont eu lieu les obsèques de M. Placide 

Tesson, de La Bauduère. 

Une foule nombreuse y assistait. Con- 

seiller municipal depuis près de 30 ans le 

papa Tesson, était'un républicain sincère, 

un brave homme estimé de tous. 

A sa famille nous adressons Pexpres- 

. sien de nos plus vives condoléances. 

—État-Civil(clu29 octobre au 5 n o v emb 

re . — P u b l ic a t io ns de Mariage . — Joseph- 

Henri-Florent Laurent, cultivateur, au 

Château-d'Olonne, et Augustine-Léonide- 

Germaine Chevalier, cultivatrice, à la 

Barbottière. — Constant -Eugène Chailloux, 

cultivateur, à Saint-Mathurin, et 

Anna-Henriette-Marie Baratin, sans profession, 

au bourg. — Louis-Célestin-Marcel-Emile 

Braud, cultivateur, à La Bauduère, 

et Lmtitia-Emilia Rabiller, cultivatrice, 

au même lieu. — Joseph-Eugène- 

Abel Braud, employé de chemins de fe r , 

à Olonne, et Marie-Jeanne-Hélène Génin, 

sans profession, à Anthélupt (M. 

M ar iages . — Auguste-Emile-Alexis 

Huguet, cultivateur, au Château-d'Olonne, 

et Maria-Rosella Laurent, commerçante, 

à Olonne. — Auguste-Eugène-Charles 

Chaillot, journalier, aux Filées, et Marie- 

Alma Puiroux, cultivatrice, à La Gillerie. 

Décès . — Joseph-Valentin-Ludovic Mar- 

tineau, 22 ans, cordonnier, au bourg. 

S in it-di 'yre gr-rra !an o n dais 

m. Clemenceau en Vendée. — On 

a beaucoup parlé, dans les journaux, de 

la viete faite par M. Clemenceau à son 

bourg natal de Mouilleron, mais ce que 

l'on a pas dit, c'est qu'en quittant La Tran- 

che, le 20 août, pour se rendre à Luçon, 

prendre le train qui devait le ramener à 

Paris, il s'est arrêté à Saint-Cyr-en-Tal- 

mondais et, en artiste qu'il est, il a voulu 

visiter les magnifiques collections du châ- 

teau de Le Court. 

En l'absence du comte Raoul de Roche- 

brun e, actuellement à Bagnères-de-Bi- 

gorre, M. Adrien Le Fisol, gardien des 

richesses artistiques de Le Court, en a 

fait les honneurs à M. le Président du 

Conseil qui s'est montré émerveillé de 

« rencontrer, en Vendée, un pareil musée. 

Il a particulièrement admiré la splendide 

épée de Charles V et le magnifique sabre 

turc du sultan Selim, et a été très touché 

de retrouver, dans la vitrine de M. de 

Rochebrune, la très belle médaille, récem- 

ment frappée à Paris, et qui immortalisera 

les traits du grand patriote auquel la Ven- 

dée est justement fière d'avoir donné le 

jour. 

Contre le Paludisme 

Un savant spécialiste, M. E. Roubaud, 

vient de montrer que non seulement la 

Malaria des Nierais Vendéens est fonc- 

tion des moustiques, appelés scientifique - 

ment les anophèles à ailes tachetées 

(ce qu'on savait depuis l'époque où j'ai 

apporté les premiers insectes infectés à 

Paris il y a plus de 20 ans !) mais de la 

quantité de bétail qui vit sur ses gras 

paturages. Plus il y a de vaches, de veaux, 

de chevaux, etc., dans nos prairies moud- 

lées du marais de Mont, moins l'homme 

est piqué et infesté 

Par conséquent, si l'on .désire que le 

Maraîchin devienne de plus en plus in 

deinne, il faut augmenter au maximum 

notre cheptel, lequel est pourtant déjà 

suffisamment important. 

Théoriquement, pour rendre sain le 

Marais, il faudrait qu'il fut nourri 2/3 

de plus de bétail qu'actuellement. 

On peut toujours essayer de gagner un 

tiers... A l'ouvrage donc ! Que chaque 

éleveur au lieu d'avoir une tête de bétail, 

en ait deux. et trois si possible. Et le pro- 

blème sera résolu! 

S in o n e ser a , be n e tro va to , (lirait le Pro- 

fesseur du Muséum E. Perrier, qui accuse 

la Vendée de n'avoir pas assez de vaches 

ni de porcs... hygiéniquement parlant. 

Marcel BAUDOUIN. 

Tribunal Cufroctionnel des Sablas 

A u d ience d u Mercred i 5 Novem b re 1 9 1 9 

Bris de Clôture 

Lemarec (Henri), 19 ans, marin, aux 

Sables, route de Nantes, est condamné à 

15 jours de prison et 50 francs d'amende 

pour avoir brisé plusieurs carreaux au 

débit Léon Jouie, avenue de la Gare. 

— Pour le même délit, Perdriau (Eugénie), 

femme Le Lamer, 40 ans, route de 

Nantes, aux Sables, est condamnée à un 

mois de prison et 50 francs d'amende par 

défaut. 

ÉTAT-CIVIL DES SABLES- 

Du 5 au 1 2 Novem b re 1 9 1 9 

NAISSANCES 

René-Henri Royer. (H.). 

Germaine-Augustine Gaudin. rue de l'Eglise, 1. 

Yvonne-Amande Morvant, rue Saint-Michel, 1. 


Isidore-Julien -Barthélemy Couilbaud, agent 

d'affichage, quai du Commerc, et Marie- 

Léontine Meizenu, dame employée des Postes, 

rue de la Maisonnette. 

Léon-Eugène Blanchard, maçon, route du 

Château, et Marie-Emilienne-Alexina-Hélène 

Bouet, domestique, à Nantes. 

Charles-Constant Petitg is, voilier, rue Bergère, 

et Marie Legros, cuisinière, à Carnières 

(Nord). 

Gédéon-Alexis-Dosithée Riant, jardinier, au 

Château-d'Olonne, et Andrée-Marie-Céline- 

Alexandrine Jolivet, couturière, Petite-Garhère. 

rnmantulls -François Garnier, marin, rue 

du Port, 73, e t Louise-Félicia-Olga-Docile 

Kirié, sans profession, rue Napoléon, 15. 

Léon-Henri-Augustin Cloutour, manceuvre, 

rue Daniel-Fricaud, et Aglaée-Marceline- 

Henriette Tudeau, domestique, rue Daniel- 

Fricaud, 28. 

MARIAGES 

Gabriel-Alexandre-Victor Rondard, employé 

de commerce, 29, rue Napoléon, et Eleonoce- 

Philomène-Marie Violleau, lingère, quai 

du Maréchal-Joffre. 

Pierre-Aimé Boisliveau, cordonnier, rue Nationale, 

44, et Marie- Henriette-Léontine Touzeau, 

sans profession, route du Château. 

Gabriel-Théodule-Louis Rocard, maçon, 29, 

rue Daniel-Fricaud, et Marie-Elise-Louise- 

Henriette Mellé, lingère, au Château. 

DÉCÈS 

Gabriel Mamet, 71:l'ans, cultivateur, veuf de 

Augustine Boume, rue du Palais, 53. 

Anne - Marie-Antoinette -Edmonde -Joséphine - 

Charlotte Hourhis, 22 ans, sans profession, 

rue des Halles, 95. 

Marie-Angéline-Eléonore Gauthier 39 ans, 

journalière, épouse de Maurice- Léon - Pierre 

Iligagneau. route du Château-d'Olonne. 

René-Henri-Royer, 1 jour. (H.). 

Calixte-Ferdinand-'Georges Jézéquel, 21 ans, 

soldat au 410• d'infanterie. M ort pour la 

Fran ce. (Acte transcrit). 

MONTANT 

DES BONS 

M'échéance 

5 25 

21» 

100 

500 » 

1,000 » 

40,-000 e 


NAISSANCES 

Maurice-Ferdinand-Henri-Elie Milcendeau, rue 

Haute, 49. 

Andrée-Alexina-Victorine-Rosalie-Alexandrine 

Gautreau, rue Saint Nicolas, 73. 

Andrée - Marie -Henriette - Eugénie -Augustine 

Lucas, 'Me du Moulin. 

Hachette Marcelle- Louise-Philomène Tesson, 


René Fernand Ernest Bourguedieu, rue de la 

République. 


AlphOnse-Marcel-Alexis Chaillou, cultivateur, 

à Otonne, et Marie-Julienne-Clémentine Detaire, 

cultivatrice, à La Chaume. 

Jean-Robert Lamy, graveur sur métaux, à 

Paris, 36, rue Réaumur, e t Alexandrine- 

Marie-Marguerite Raguideau, sans profession, 

rue eu Sémaphore. 

Henri.François-Joseph-Marie Pouvreau, caporal-fourrier 

au 104• d'infanterie, rue Gambetta, 

et Louise-Georgette Brochet, couturière, 

rue du Moulin. 

Darius-Pierre -Bienaimé Vigier, marin, rue 

Saint - Nicolas, et Marthe Philomène-Marie- 

Alida Boisard, couturière, rue de l'Armandèche! 

Yves-lean-Mmie Le Nantir, marin, rue des 

Marais, et Marie-Louise Bouton, journalière, 

même uen 

MARIAGES 

Emdien-Maximin -Léopold Vallée. marin, impasse 

d'Arundel, et Jeanne-Marie-Frarçoise 

Pedeboy, sens profession, à Bariros (B.-P.). 

François-Ernest Chauves, marin, rue Saint- 

Nicolas, 63, et Florine-Geneviève-Marie Herbreteau, 

sans profession, rue de la Cure, 15. 

BileBreCliKEM 771-77: 

RENIERCHEIVIENTS 

Madame A. LOCAR et ses Enfants 

remercient les amis et connaissances 

d'avoir bien voulu assister aux Obsèques 

de Madame SUZANNE LOCAR, dont la 

Cérémonie religieuse a eu lieu à Rochefort-sur-Mer. 

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Tôt ou tard nos organes- s'affaiblissent ; chacun 

a son point faible et nons.devons y veiller, mais 

les reins exigent notre attention particulière. 

Tout d'abord les troubles de la vue, vertiges, 

éblouissements, raideur 

des articulations, 

nul de dos, rhumatismes, 

urines difficiles 

sont souvent les premiers 

symptômes de la 

détresse de l'appareil 

urinaire. Il faut aussitôt 

se mettre au régime de 

Peau pU'te pour laver 

ces filtres si délicats, 

puis prendre les Pilules 

Foster pour achever le 

nettoyage,les fortifier et régénérer leurs tissus. 

Mangez simplement comme dans votre enfance 

et uniquement les mets qui conviennent à votre 

tempérament. 

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suivre, sans danger et à la portée rie tout le 

monde. Il remettra les reins en bonne condition 

pour débarrasser le sang de ses impuretés et 

vous préservera peut-être d'une affection grave. 

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pharmacies, au prix de 3 fr. 50 la boite, 20 fr. 

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ou franco par la poste. 11. Sin., Pharmacien, 

25, rue Saint-Ferdinand, Paris-17. 


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Martin-des-Noyers. 

Lundi 17. — Beatilieu, Le Langon, Saint-Mi- 

chel- Mont - Mercure. 

Mardi18.— Chaize-le-Vicomte, Jaudonnière, 

Mouchamps. 

Mercredi 19. — Les Essarts, Bermenault 

veaux), Saint-Pierre-du-Chemin. 

Jeudi 20. — Aiguillon-sur-Vie, Boissière de- 

Montaigu (volailles), Chapelle-Achard, Commequiers, 

Poiré-sur-Vie, Pouzauges, St -Jeande- 

Monts, Talmont. 

Vendredi 21. — Mareuil, Sainte - Hermine 

(jeunes veaux), Saint-Hilaire-des-Loges. 

Samedi 22. — Chatze•Giraed, Ferrière, Fontenay 

(veaux, moutons et porcs gras), Saint- 

Christophe-du-Ligneron. 

Une Vie Nouvelle 

Asthmatiques dont la vie n'est qu'un long 

martyre, employez, sans hésiter la poudre 

Louis Legras. En moins d'une minute, cette 

merveilleuse Poudre, qui a obtenu la plus 

haute récompense à l'Exposition Universelle 

de 1900, calme lès plus violents accès d'asthme, 

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Vous qui ruffrez n'attendez pas qu'il soit trop 



des souffrances atroces et cet étranglement petit se 


malaise particulier a i t annoncé son imminence. 

hernieux songes que votre infirmité 


Mort permanent qu'elle vous affaiblit et fera 



du célébre Spécialiste MITTISE., de 

Paris, sans gêna aucune, sans rien changer 

vos habitudes, lait mamédiatement disparaître 


définitive. 


Les Essarts, marc. 19 nov., Hô te l du Lion - d ' Or. 

Montaigu, jeudi 20, Hô tel Roy . 

L'Eforbergemexit, samedi 22, Ho t e l Am iand. 

Fontenay dimanche 23, Hô te l de France . 

La Châtaigneraie, lundi 24, Ho tel du Lion - d ' Or. 

Chantonnay, mardi 25, Hô te l du Mouton. 

Boulisme, mercredi 26, Hô te l Chartier . 

IIITTEL, 8, rue de Cadis, Paris. 

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La Vente aura lieu au Comptant 

ET 60 V. EN SUS 


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Man. 

J. PERRIN. 

Département de la Vendée — Arrondissement des Sables-d'Olonne 

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT 

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Ligne de Bourgneuf-en-Retz à Beauvoir-sur-Mer 

CESSIONS AMIABLES 

Le Prôlel de la Vendée fait savoir à qui il appartiendra que, par suite d'actes administratifs passés entre 

Monsieur le Directeur des Chemins de fer de l'Etat et divers propriétaires des communes de Bouin et de Beauvoir- 

sur-Mer, l'Administration des Chemins de fer de l'Etat est devenue propriétaire des Immeubles ci-dessous 

désignés, nécessaires à l'établissement du tramway de BOURGNEUF-EN-RETZ à BEAUVOIR-SUR-MER. 

DÉSIGNATION 

DES VENDEURS 

CHARLES AUBERT 

et dame JANE GRIS, époux 

JEAN-MARIE FLEURY 

et dame 

MARIE-LOUISE FRICONNEAU, 

époux 

salsseesseirmeamosammemoi 

Madame DE ROSTAING DE RIVAS 

veuve FLEURY 

HONORÉ-ATHANASE ROUSSEAU 

et clame ANNA GUÉRIN, époux 

FRANÇOIS-HENRI BAUD 

et dame MARIE RIMBAUD, 

son épouse 

du plan 

du 

Trannuy 

2 

4 

7 

8 

14 

15 

17 

10 

BEIIIMMESaMinaMMERESSOMMMEME 

Les personnes ayant des privilèges ou des hypothèquds conventionnelles, judiciaires ou légales, sur les 

immeubles ci-dessus désignés, qui n'auraient pas encore pris inscription, ou dont les inscriptions ne porteraient 

pas sur lesdits immeubles, et les personnes qui auraient à exercer des actions réelles, relativement à ces immeubles, 

sont prévenues que les actes de vente ci-dessus énoncés vont être immédiatement transcrits au btireau de la con- 

servation des hypothèques de l'arrondissement des Sables-d'Olonne, et qu'après l'expiration de la quinzaine qui 

suivra cette transcription, le prix des ventes sera payé aux vendeurs s'il n'existe ni inscription sur les propriétaires 

dénommés ci-dessus, ni autre obstacle au paiement. 

Etude de Maître Abel LÉVEILLÉ, 

avoué-licencié, 7, rue du Palais, aux 


Te •Efeti yty 

sV Lel MI 

SUR SURENCHÈRE DU SIXIÈME 

Le.public est prévenu qu'il sera procédé 

le Mardi neuf Décembre mil neuf cent 

dix-neuf, à tre ize he u r es' e t demie, à l'audience 

des criées du Tribunal Civil des 

Sables-d'Olonne, au Palais de Justice de 

la dite Ville, à la Vente aux enchères publiques, 

au plus offrant et dernier enchérisseur 

de l'Immeuble ci-après : 

LOT UNIQUE 

Vi l l e d e s Sa b l e s-d ' Ol on n e 

Une MAISON D'HABITATION, dite 

V i l la Rec o n n a iss a nc e , boulevard de Castelnau, 

numéro 10 (anciennement boulevard 

de l'Est), composée d'un sous-sol de 

deux pièces et d'un rez-de-chaussée de 

cinq pièces, un corridor et une cour dans 

laquelle est une buanderie. 

Mise à Prix : Sep t m i l le neuf sen t 

tre n te - c inq fra ncs , c i 7.935 fr. 

Cette vente est poursuivie en exécution 

Canton de Beauvoir-sur-Mer 

3/M TJ" 

Communes de Bouin et de Ileauvoir-sur-lier 

A 

F 

F 

F 

B 

ire.reireiriiiuseassnal 

Are_ -4S7- 

DÉSIGNATIONS 

DU CADASTRE 

NUMÉROS 

COMMUNE DE DOUANT 

A I 193r 

193 r 155 P 

A 156P 248 r 

247 r 

1931.155 P 

A 156 P 248 P 

rr 247 r 

A 248 P 247 P 

A 248 P 247 P 

246 P 

1526 r 

1525 P 

1529 r 

DE DEARIVOld 

528 p 

LIEUX-DITS 

La Malte 

La Matte 

La Matte 

Douve 

d'assèchement 

La Matte 

La Matte 

La Malte 

L'Aumois 

L'Ouche 

de La Coquinerie 

Fief du 

Puits du Riez 

NATURE 

DES PROPRIÉTÉS 

Pâture 

Terre 

Douve 


Terre 

Douve 


Terre et Fossé 

Terre 

La Coquinerie Terre 

Indemnité de clôture 

Jardin, Pré 

et mare 

Terre et Chemin 

d'un jugement contradictoire rendu par le 

Tribunal Civil de première instance des 

Sables-d'Olonne, le quatre novembre mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré, qui a validité 

la surenchère du sixième portée suivant 

acte passé au Greffe du dit Tribunal, 

le quinze octobre mit neuf cent dix-neuf, 

enregistré., par Monsieur LÉON QUAI - 

REAU, chef de brigade de gendarmerie 

en retraite, domicilié ci-devant à Rochefort-sur-Mer, 

et actuellement aux Sablesd'Olonne, 

ayant Maitre LÉVEILLÉ, pour 

avoué, à l'encontre de Monsieur CLÉMENT 

PATARIN, propriétaire, demeurant aux 

Sables-d'Olonne, adjudicataire de l'Immeuble 

ci-dessus désigné, suivant jugement 

de l'audience des criées en date du 

sept octobre mil neuf cent dix-neuf, enregistré, 

ayant Maître GERMAIN, pour 

avoué. 

L'Immeuble actuellement surenchéri 

avait été mis en adjudication, en exécution 

d'un jugement du Tribunal Civil des 

Sables-d'Olonne en date du 27 mai- mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré, aux requête, 

poursuites et diligences de Madame MADE- 

LEINE BEYNELOUP, sans profession, 


,CIIARLES GALLAIS, cultivateur, avec lequel 

elle demeure à Saumur, rue du Pressoir, 

numéro 79, et le dit Monsieur GAL- 

LAIS pris pour assister et autoriser son 

Contenances 

3°47 

3 03 

3 98 

1 26 

» 99 

1 12 

13' » 

1P88 

7'95 

33'65 

L e Préfe t , 

Signé F. TARDIF. 

PRIX 

PARTIELS 

175 38 

153 14 

201 15 

2.138 

63 68 

50 04 

56 M 

2.600 » 

130 » 

1.600 » 

1.683 » 

TOTAUX 

700 » 

2.100 

2.268 » 

1.600 » 

1.683 » 

épouse, la dite dame GAI../...AIS agissant 

en sa qualité d'héritière sous bénéfice 

d'inventaire de Madame MARIE BEYNE- 

LOUP, veuve ROBERT, ayant Maître 

GERMAIN, pour avoué. 

Pour tous renseignemenis, s'adresser à 

Maître LÉVEILLÉ, avoué surenchérisseur, 

à Maitre GERMAIN, avoué de l'adjudicatairè 

surenchéri et des parties venderesses 

et au Greffe du Tribunal Civil des 

Sables-d'Olonne où est déposé le Cahier 

des Charges: 

Fait et dressé par l'avoué poursuivant 

soussigné aux Sables-d'Olonne, le dix novembre 


Peur Insertion 



dix novembre mil neuf cent dix-neuf, 




Parfumerie PEYRONNET " ""E 

partout 

Le Géran t , VALÈRE MATHÉ. 

Sables-d'Olonne. — Imp. ROCHE-JOURDMN.

cossiwi de foràds de 


Les oppositions, s'il y a U eu, d~vront 




aux Sables-d'Olonne, rue de la Poissonnerie, 

en face la Caisse d'Epargne. 

Po u r de ux i ème inse r t io n 

TORTEREAU. 


DEUXIÈME INSERTIO-N 

Suivant acte 1 sous signatures privées en 

date aux Sab es-d'Olonne du Vingt-quatre 

octobre mil neuf dent dix-neuf, enregistré 

en la dite ville le vingt-huit même mois, 

Monsieur et Madame MIGAULT-GOUR- 

DON, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

32, rue du Palais, ont vendu à Monsieur 

et Madame GAUDOIS-PETIT demeurant 

même ville, route du Château-d'Olonne, 

le Fonds de Commerce de Faïences 

bretonnes, Jouets et Articles de 

Plage, qu'ils faisaient exploiter aux 

Sables-d'Olonne, place Navarin, ainsi que 

les marchandises et le matériel s'y trouvent. 

Les oppositions seront reçues dans les 

dix j'ours qui suivront cette seconde inser- 

tien, chez Monsieur et Madame MIGAULT, 

32, rue du Palais, aux Sables-d'Olonne. 

Po u r de ux ième I ns er t i o n 

A. MIGAULT. 


Le Gubinet Dentsire de leonsieur et 

Mada e JTJ1~1O'2, 

tes dipl ôm niés 

de la de Médec,re do 

Paris est ouvert tous tirs, les Joi excepté 

le dimanche et es jouis fériés. Je 9 lieu -es à 

5 heures 

Ex ractions insensibilisées, Soins de la 

Bouche t et des Dents, Dentiers, Au rifications, 

Couronnes en or, cte, 

67, rue 1STationale (Iris i'iWLel de France) 

Entrepriso de 


contre-maître de Il. MICIIAUD, a l'honneur 


une Entreprise (le Maçonnerie en tous 


Messieurs les Propriétaires tail pour tous 

travaux de pierre de 

lage, ciment, etc. 

le, dallage, carré- 

R u e des Ca rr iè res, L es Sa b le s -d 'Olo n n e 

%f.~A. MERLET, violoffist 

tre SyrIP honique ch Cde]aNlustq>Getd~31'0,clip.s- 

du Quartier Géréral do 

la 4~ Armée (Génézal Gouraud), a l'honneur 

d'inforn er les familles qu'étant nommé Dir~c- 

teur d e 'l ' Ue io i z Sab la isc , il se tient dès Main- 

t-nant à leur disposition, 2jours par serriiiiie, 

pour des ]Leçons de Violon, -4~Lccom- 

pagnement, Solfège et Marinonie. 

Prière de se frire. inscrire au bureau du 

30-al. 

MÛRENOUVEÀU Je 1919, 110 Ir. ].a bar 

rique jendue. - NIENIERE, 63, rue 

Félix Faure, Les S)bles-d'Olonne. 

excès dc rii,mbre, Une Jument 

pour carillon t voilure. 

S'idres,er ViNa Cle,nentine, 7i~ 

rUe du 

Feuilleton de la Vcnd~e Républicaine 30 

Episode de la Gi~aîide Gwrre,19111 

PAR 

C11APITRE IV 

r_1~ ~1Ï:I4 

LE CAPITAINE BILNAUD 

Rolner, dégustez-moi avec ]es caiiiara- 

des ces boîtes de galantines de volaille.. 

Picard, chargez-vons de ces boîtes de con- 

lits d'oie, de perdreaux, d'ortolans, de gri- 

vos et de faisans rôiis et vous ,autres, là- 

bas, soldats prisoiiiiiers qui tiens regar- 

dez avec voracité, attrapez ces boîtes (le 

choucroute, de cissoulet, de trifin, décor- 

ned-beef; satisfaites votre gloutWiiierie, 

ingurgitez, bâvrez, etiipiffre7-vous, bour- 

rez-vous, rasswiez-vous, emplissez-vous 

la pause c'est votre lieutenant qui vous 

invite ; n'est-ce pas, lieuteripiit von Rad- 

marin que vous les priez vous-même d'ê- 

tre des goinfrés ? 

Le lieutenant interpellé ne répondit pas. 

Il se demandait comment tout cela allait 

finir. 

Ses mensonges n'avaient Pas eu (le 

prise sur l'officier fra~içais et il voyait 

bien que le c~jpitaine Renaud lui réservait 

une petite surprise pour le dessert de Ses 

convives. 

Un long m..)n)etit Se p3ssa pendant le- 

quel on n'entendit qu'un bruit de màchoi- 

Tes accompagné des joyeuses détonations 

de bouchons sp.utant. 

- Résidu de kakatités 1 s'écria le ser- 

gent Picard, la première bouchée (rue j'ai 

avalée a fait en moi le bruit d'une pierre 

dans un puits. 

-A pi êse~.,.t, lieutenant von Rudii,,,t)n, 

dit le capitaine. quand il lui eut infligé le 

spectacle de tout ce inonde dévorant, il 

nous reste un compte à régler. ~ 

Le lieutenant von Radmailn pâlit ; les 

soldats du capitaine Renaud, les soldats 

allemands prisonniers et les civils démon- 

rèrent immobiles, la bouche pleine, dans 

l'attente de ce qui allait se pas,er. 

str~~1,3 de nei tI ë,~ '11,'ussants, 5 fr . la 

paire. - Prix pour gros. 

ROUSSEAU FILS, 13, quai (le la Poissorilerie, 

Les Saljlu,->-d Olonric. 

Suivant vingt_trois acte sous octobre signatures mil privées en 

dat du 

neuf cent 

dix-neuf, e Our istrâ, gonsieur MAURICE 

COINDE, eur, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

rue de l'Hôtel- de-Ville, 

numéro 5, a vendu à Monsieur FERNAIND 

AMOZENOVA, coiffeur, demeurant au Cidre Nouveau, récolte 19 19 

même lieu, le Fonds de Coiffeur qu'il MARCETTrA 17,92, route d'Olonne, LES SABLES 

exploitait aux Sables-d'Olonne, rue de 

1'llôtel-de-Ville, numéro 5. 

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s e rva l o ire . - S'adresser à Mu,` LERNAULT, 

61, rue des Halles, aux Sables-d'Olonne. 

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~t-'I taire 11 20 7 7 

a t.... 11 24 17 Il 

L. .- C. 11 26 17 13 

L. f.... Il 84 17 21 

Il 47 17 37 44 

L 11 54 17 

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LE. A rpruIts, .. L. 12 5 17 55 1 

12 0 18 

ihau, a. f. 12 13 18 3 

La flud.lièr-, 12 20 18 1 10 

Lc a f 12 23 18 3 1 

12 28 18 18 1 

A re l , Au. rc,'Ls Iro~ItstJfs 

,airs 

il.. ~.y.g.... 

Las , 

c.U.-ci, ~,.Pp~oebës du po~eau d inie 

at v 8, mement comprendre au mécanicien Ur 

ittention de p~e~dre pUce dans le train; ils 

s'ari~èt..t 1-I, I.UIser ils. que lorsque 

e,,eux ci ont prévenu le chel clé train de leur inien- 

ic. de à l'-ik 1,cultalif. L-.s trains as 

... rU~t,I fadult~tifs que des voyageurs 

E.Us IuIg.g~s les 

je. ssés r.it.r-s ii la tête I.,s 1 lis u et 

es t'a- au aë- 

j , t. 1 . à ds,I ai i tf, . à 1. 

c..diti.. tc.t~t*.iS que la ..il 

fait. PI., a . . 

de di, bilti,t. de pi... d En s I.. t.ti... 

1. dé dcI biIIe~ts 1. ch.1 de LrI,~iU .. 

d.,.~,t être déîmrt de. 

Lu ds trams -air. ... et 

I 

C-mius de 1,r del'Ittut, du.. I~s 

[,as 

Pipc-aux D(,nt-~ reprit 

- J'ai écouté les explications que vous 

m'avez fournies. Le fziii de vous trouver 

au milieu d'un tas d'approvisionnement 

in ju~tilIer l'acte de 

pillage dont je vous accuse. 

- Ce , 

sont iUns 

hommes, clama 1 offi cier 

a 

ileinand. 

- Ils Font fait sur votre injonction, par 

votre ordre et quand inème ils Vauraient 

fait spontanément, vous aviez le devoir 

d'user (le toute votre autorité pour les eiii- 

Pêcher rie commettre un vol. , 

Du reste, j'ai trouve dans votre réduit 

le fruit (le la rapine ; si vous n'êtes le vo- 

lotir, vous êtes le r e c e l e u r . 

Une jeune fille a été maityriséL par 

vous. 

- Je vous répète... 

- Laissez-moi parler. Nous sommes 

arrivés oui niom,~nL oâ vous alliez perpé- 

trer nu autre crime tout aussi odieux (lue 

le premier. Nous avons entendu les plain- 

les clé cette pauvre enfant qui vous sup- 

pliait. J'ai le droit de vous fa1~ro fusiller 

sur le chimp. 

Des cris s'élevèrent dans la carrière. 

- A iiiri le (~élërat... à mort l'ass~s- 

sin... à mort le sacripant... 

Des femmes échevelées, les yeux éllir- 

gis par la folie s'approchuient clé lui, lui 

montraient le poing, subissaient la feula- 

lion de lui déchirer le visage avec les on - 

LIos.~ 

Lp sergent Picard, soulevé par une in- 

dignation qu'il lie parvenait pas à Inuitri- 

ser, lança contre la paroi clé la carrière 

une cuisse (le poulet danslaquelle il allait 

mordre à belles-dents et s4cria 

Mon capitaine, je vous adjuré de m'a- 

b3nLloiiner cc bandit. Moi aussi, j'ai un 

vieux coinl)te à régler avec lui. Je vais lui 

rappbler d'auties forfaits cln'il4'h commis 

et dont il lie se souvient pluf1éon capi- 

lainé, jonc vous ai jamais demandé une 

faveur ; el) bien vous exigerez de moi, 

dans l'avenir tout ce qu'il vous plaira, 

ni~is laissez-moi in'expliquer avec ce beur- 

reau-là. 

Le capitaine acquicsÇa; aussitôt le ser- 

gent Picard s'adressa à l'offirierallemind 

1 

avec une irrévérencieuse ironie: 

-'Pli es désarmé, remarque bien quej'en- 

voie promerier mon fusil et ma baïonne- 

te. Tri es fois plus gros et plus grand 

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que moi 1 je ne te prends pas en traître 

nous al 

uns niius expliquer à la manière 

de nos alliés à nous, à la manière de nos 

chers Anglais ; tu as tes poing-,, j'ai les 

miens, en garde, défends -toi, il faut que 

je me batte avec toi. 

La lourd teutoa toisa avec mépris celui 

(lui le provoquait. 

- De quel droit me parlez-vous ainsi ? 

Ecartez-vous à six pas et mettez les mains 

dans le rang pour parler à un supérieur. 

- Un supérieur, toi, un supérieur? D'a- 

bord, vil coquin, je te ferai reIIioiquerque 

j'ai la médaille militaire sur le coeur et 

que cette petite quincaillerielà vautmieux 

que tous tes galons. Tu as fait tuer des 

vieillards cri Belgique, tut'iniaginais qu'il 

ne te 'serait jamais demandé compte rie 

cette atrocité, en garde, je te dis. 

- Capitaine, implora le lieutenant von 

Iluilmann, faites-moi respecter de cet ô- 

nergurnêne ; je suis ofilcier allemand. 

Pipe-aux-Dents, aniusë, tira une bouf1~c 

de fumée de sa pipe et fit un geste pour 

bien marquer le peu de prestige quo le ti- 

tre revendiqué avait à ses yeux. 

-- Tu es officier allemand ? s~ecria le 

sergent, cleien, je-te trouve même indi- 

gne de ce titre et devant tous ceux qui 

sont ici, je te fais subir une dégradation 

militaire infâmantp. 

Le sergent, en (Jeux tours de niUins, or- 

Uacha les boutons de l'uniforme de J'c)frl- 

cier ainsi que ses galons. 

Von Rudrnann rougit comme s'il allait 

éclater et au moment OU le sergent, s'y 

attendait le moins, lui envoya un coup de 

poing en pleine figure. 

Du liez êcra>sé du sergent, dusangjaillit. 

- Laitance de scorpion ! Tu m'as bien 

touché, mais à mou tour maintenant. 

Et d'une détente de muscles violente 

comme la détente d'un terrible ressoit 

d'acier, le sergent Picard envoya dons la 

poitrine (Id l'officier un coup clé poing qui 

le fit, cbanceler. 

- Voilà pour les vieillards belges dit-il. 

Cependant, le lieutenant allemand rie 

paraissait pas cri disposition de vouloir se 

défendre. 

-Te défondras-tu, ostrogoth, rugit son 

agr(3~SeLr. 

Mois l'offloier, plein du morgue, regar- 

dait avec un souverain mépris cet enragé 

petit Français qui s'Ci,iit mis en garde, le 

.................. 

poing gauche en avant, le poing droit à 

la ceinture. 

- Adressez-vous à vos égaux, dit-il. Je 

vous répète que je suis otricier, lieutenant 

d'un régiment prussien. En Allemagne, 

vous seriez mon vaiet, vous brosseriez 

mes bottes et je vous cinglerais les côtes 

et le visage avec ma cravache pour vous 

apprendre à lever les yeux en ma pré- 

sonce. 

- C'est le poing, que je veux lever en it 

présence. Je veux L'-~platir comme une go- 

Jette, orgueilleux imbécile et m'essuyer 

les pieds avec ta suffisance. Tu as crevé 

l'œil à un moribond, eh garde te dis-je. 

- Je vous répète queje ne nie défendrai 

pas contre Un gouji'at (le votre espèce ; je 

suis le baron von Rudmann. 

- Ali ! très bien, mon hobereau, fit le 

sergent avecune révérence comique. l~1oi, 

je suis le marquis von Picard, baron de ma 

gamelle, comte dn mon havresac, prince 

Ile ma b0onnette, duc de mes godillots, 

et je vais avoir l'honneur, monseigneur, 

de vous envoyer mon poing sur la g ..... 

Le geste avait, suivi l'avertissement 

mais le*coup de poing avait été légèrement 

ilésquivé par un pas (lue l'officier avait fait 

en arrière. 

Le sergent enrageait; il écumait de ce- 

lère. Il S'exclama ; 

- Marinade d'engoulementi te déféri- 

dras-tu à la fin? Ali lu massacres les vieil- 

13rds, tu achâves les blessés, tu tortures 

les-jeunes filles, tu inutiles les enfants et 

tu crois que nous allons faire de toi un 

prisonnier ordinaire ; que nous allons 

t'envoyer dans une de nos bonnes villes 

du Midi où tu arrondiras encore ta pause 

'copieuse; en g8rde, bourrique. 

Le sergent, pareil à un jouet mécanique 

qui aurait parfaitement été remonté, lan- 

çait devant lui de terriblescoups de poing 

qui. -,iLteignaient l'Allemand humiliétan peu 

au hasard. Mais ce qui mit le comble à la 

confusion du lieutenant von Rudmann, 

c'est que ses hommes s'étaient mis à ap- 

plandir de toutes leurs forces, en riantaux 

éclats. 

Eux aussi étaient satisfaits d'assister à 

ce spectacle réjouissant, et le sergent 

français leur fournissait une revanche For- 

fuite (le bien des mauvais traitements 

qu'ils avaient subis, de bien des injures 

qu'ils avaient essuyées. 

> 

4> 

9 

HORAIRE, 

LES SABLrS- D'OLONNr, TOURS, PARIS 

SABLES, dép. 

Olonne ...... » I› 

La blottie 

Sainte '» 

Clouzelux ... . 

LA s 

ROCHE,«.~ 

c M i w s I) n 

7251 744 

7351 811 

753 84l 

8 1 

8 91 91 Il ô 

s 2zl 9,~Ii 

Arriv.àParis-Nlont. 20341 

Tours 

..n1.~ Ïtat 1 Î, 5 

Bordeaux.. 1'17 

281 

1515 

. 

1535 

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.15 55 

'1935 

1945 

20 3 

2011 

2018 

20 30 

1 7 3J 

N 1> 1 254 

19 26' 440 

1, 955 

Le capitaine Renaud, qui souffrait dans 

sa conscience de soldat et d'homme loyal 

de voir que la passivité de l'officier allé- 

meLnd lui attirait des railleries de la part 

de tous, intervint 

- Picard, roGrez-vous, mon ami, et 

vous Roiner voulez-vous me tenir ma 

pipe un instant ? . 

. 

- C'est un honneur pour moi, mon capi- 

taine. 

« Pipe-aux-Dents ri alors s'adressa à 

l'oflicier allemand. 

-Vousâtes lieutenant,je suis capitaine. 

Vous ôtes de neIblesse allemande, je suis 

français, et de plus, officier de la Légion 

d'honneur, j'ai le droit de vous faire fusil- 

ler .;,il n'est pas un de mes hommes qui 

vous connaissant, ne considérerait comme 

ne honneur l'action de vous tuer. Vous 

êtes un être qu'il n'est pas permis clé lais - 

ser sur la terre percé. qu'il souille la pla- 

nète. Voici votre sabre, voici le mien : j e 

vous laisse le elioix de l'arme, prenez celle 

qui vous fera plaisir. 

- C'est un duel ? 

- Oui, lieutenant von Rudniarin, c'est 

un duel. 1 

- A la bonne heure, cela me connaît. 

Le capitaine Renaud, alors se tourna 

vers l'assemblée des femmes, des vieil- 

lards et des etiftinfs et il dit : 

- Un homme va tomber lâ, mortelle- 

ruent frappé, il le faut pour que les grands 

mots d'honneur et de justice aient enecve 

une signification. Je vous demande, mes 

amis, de vous éloigner un peu pour ne pas 

assister à ce spectacle qui pourrait vous 

impressionner. - 

- Capitaine, S'écrièrent ces braves gens 

ne vous exposez pas à une blessure pour 

ce monstre; faites-le donc tuer comme un 

chien, sans pitié.... Capitaine, prenez 

garde, ils pratiquent beaucoup le duel 

dans leurs universités d'Allemagne et ce 

tigre serait trop lieureux si, par malheur 

la fatalité voulait Ti'il vous tuât. - 

La jeune fille que le capitaine Renaud 

avait sauvée d:uneëhiürt imminente se frai- 

nuit à ses pieds. 

- Capitaine, ne nous abandonnez pas ; 

rie vous exposez pas à verser une goutte 

de votre sang, si précieux pourla France, 

dans un combat peut-être inégal. Vous 

êtes épuisé de fatigues, de privations et 

cet homme n'a jamais souffert... 

V . . 4 4i4r A 

PARIS, TOURS, LI'S SABLES-D'OLONNE 

Dép.dePa,.is-liont.l'-)l 10'21 1,0 

Tours ..... 1 030 

28 510 

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Sainte-Flaive ..... 

La 

Olonne .... ...... 

LESS.lBLEà,.,-,.. 

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640 

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19 35 

19 44 

~O 2 

'20 15 

'20 24 

DÉPART Dr LA ROCHE Correspondances ARRIVÉE À LA ROCHE 

Ligne TuouAns ...... 848' Il 111629 2045 Ligne TnoUA13s..~t~.s~[ 1~ 

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Depuis le début dos hostilités, ]Ln -n'a pas un seul jour 

interrompu ses opérations; les t irages ont ou lieu exactement le 111 d e cha q ue m o is . 

Les porteurs de Bons de W-*t qui ont cessé leurs verso- 

monts depuis les hostilités, auront toutes les facilités ponIr mettre leurs versa- 

Inents à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs B~ns, soit en 

écrivant à M. FRANc.s RE itAUD, 'O i lla S i enone , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne. 

Ne pas confondre IE~n avec 1,19 S0c'àtl~d similaires, 

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C~ 7,; 


si 

Avec un sourire, le capitaine ras,~Lu i 

la jeune fille etlae pria de s'écarter. 

Mais ce fat une clameur de prot'tstali~)" 

unanime. 

N Tous avons vu verser ass(3z~de sait, 

des nôtres, de sang pur, do sang innocent; 

nous pouvons bien, à presi3nt, en voir cou- 

ler d'autre. ' . 

Un grand silenc(,-saceôda. Le capitaine 

Renaud venait de remettre une épée en 

lieutenant von Rudmann. Il le salua de la 

sienne, correctement, par ce geste si fier 

et si noble qui consiste à poyter la garde 

de l'épée devant les lèvres, la lame verticale, 

et à en &baisser la pointe ensuite jusqu'à 

terre. 

Le fond de la carrière offrait un espaec 

uni, déblayé des cailloux, assez propice. 

à un combat de ce genre. 0 

Les soldats allemands 

La su i t e a u numé- 

r 

t français - s'é-* 

taient rangés contre les parois, niais as - 

sez loin du fond où la jeune fille, fichécau 

mur, demeurait encore, dans la sinistre 

position où le fer qui la traversait (le part 

en part l'avait maintenue. . 

Son visage de cire s'êtaitincliné dolerii- 

ruent sur ses épaules; on eût dit une 

sainte, encore souillée du sang de soi) 

martyre, mais portantdéja les tracesd'une, 

ineffable béatitude. Peu à peu, la mort 

avait eu pitié de cette pauvre victime et 

avait el lacê sur ses traits les tragiques hor- 

reurs que ' les derniers instants de vie y 

avaient empreintes. 

Le capitaine Renaud s'avança vers ce 

cadavre d'une angélique jeune fille, le sa- 

lua de l'épée d'un geste êniu, pour têmoi- 

gner que c'était cette mort qu'il allait es- 

sayer de venger et tomba en garde. Le 

lieutenant von Rudman l'avait imité. 

Le sergent Picard, alors repris son fu- 

sil, ajusta sa baïonnette à l'extrémité, 

doii~a l'ordre à ses hommes d'cri faire au- 

tant ; puis il s'avança vers les combattants 

comme pour arbitrer les coups. 

Déjà les épées s'étaient rencontrées et, 

leur cliquetis résonnait dans le silence. 

Le capitaine Renaud avait esquissé un 

coup de pointe à la poitrine que le houle- 

nant avai t esq - uivé, en ripostant par un 

Coup au visage. 

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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 

DU 1G NOVEMBRE 

LES RÉSULATS DE VENDÉE 

Suffi. expr.: 93.626 I Maj. absolue : 46.823 

QuOtient : 15.637 

L is te d 'Un io n Rép u b l ica ine . — MM. Pa- 

). caud, 41.718 ; Parenteau, 40.383 ; Guillemet, 

40.915 ; Rousteau, 39.368; Bonneau, 

39.772 ; Piobetta, 40.008. Total : 212.364. 

Moyenne : 40.591. 

L is te d' Un io n Na t io n a le . — MM. de 

Baudry d'Assom 48.574; Rochereau,48.715; 

de Fontaines, 46.810 ; de Bermond, 46.498; 

Bazire, 47.341 ; de Tinguy du Poile, 46.809. 

Total : 284.747. Moyenne : 47.462. 

L is te Soc ia l is te .— De 3.141 à 2.890 suf- 

frages. 

Sont élus à la majorité absolue : MM. 

Rochereau, de Baudry d'Assen et Bazire. 

Grâce au quotient contenu trois fois 

dans la liste Baudry d'Assen, celle-ci se 

-voit attribuer trois sièges. Elle est donc 

entièrement élue. 

[Ces renseignements très succincts sont 

ceux que la Pr esse pouvait se procurer à 

• la Préfecture de la Vendée, dès les pre- 

miers jours de la semaine. Aucun candi- 

dat n'a été proclamé élu et la Commission 

de recensement des votes ne commençait 

ses opérations que mercredi matin ; son 

, travail a été long et minutieux, étant 

donné le nombre considérable des bulle- 

tins douteux (5.000 environ), annexés aux 

procès verbaux.] 

Ta semaine prochaine nous donnerons 

les résultats complets. 

C o ri a VI ot is 

Alors que dans tout le Pays, les 

partis de gauche l'emportent sur leurs 

adversaires, une fois de plus la Réaction 

triomphe en Vendée. 

Il faut savoir reconnaître ses défaites. 

Le parti républicain de notre 

département succombe dans la lutte 

de dimanche. 

Mais le résultat des élections légis- 

latives dans la Vendée est bien tel 

qu'on pouvait le prévoir avec cette loi 

électorale nouvelle mal comprise, dont 

la Chambre expirante nous avait fait 

don. 

Devant la complication du scrutin : 

panachage, quotient, moyenne, etc., 

l'électeur vendéen s'est perdu et beau- 

coup d'entre eux se sont désintéressés 

de la question politique. 

Notre mal hèureux département fera 

donc seul tache sur la carte républicaine 

de France. 

La liste d'Union Républicaine est 

battue à quelques milliers de voix, 

après une très courte campagne électorale 

menée sur un terrain mal pré- 

paré d'avance. Nos amis ont été les 

dupes de l'Union Sacrée, pratiquée 

très sincèrement de notre part, pen- 

dant toute la durée de la guerre, 

alors que nos adversaires n'avaient 

jamais relâché leur sournoise propa- 

gande. 

La leçon servira-t-elle? 

Un point semble cependant acquis. 

Tandis que nous restons sur nos 

positions ou réalisons quelque gain 

à La Roche-sur-Yon et à Fontenayle-Comte 

; que l'ancienne deuxiè- 

me circonscription de La Roche 

continue à manifester ses sentiments 

rétrogrades, les populations côtières 

et maraîchines de l'arrondissement 

des Sables semblent venir à grands 

pas à la République. 

Qui l'eût cru ? Le marquis de Bau- 

dry d'Asson est battu dans son propre 

fief. 

La défaite unit les cœurs : organisons-nous 

sans retard ; créons ou 

vivifions un comité républicain dans 

chaque commune, un groupe dans 

chaque canton ; toutes ces ramifications 

reliées par une fédération départementale. 

Et la victoire couronnera nos efforts. 

G lo r ia Vie t is . Vive la République ! 

Un an 

5 fr.»» 

6fr.»» 


indéfiniment, sant avis contraire. 

L es l e t tres n o n a ffran ch i es s on t re fu s é es 

Organ e de Com i tés 

Ce Journal est désigné pour 


Ac BUREAU DU JOURNAL, CITEZ NOS CORRESPONDANTS -DÉPOSITAIRES 


No tre D e voir es t d e l e s c onnai tre e t d'y pr en dr e par t e t n o tr e In t ér ê t n o u s l e c omman de imp éri e u s em en t 

recevoir les 

Les Résultats Généraux 

On connaît actuellement les résultats à 

peu près complets des élections de di- 

manche dans tous les départements. 

Voici comment se répartissent les élus : 

Républicains de gauche : sortants 43, 

nouveaux 71. 

Radicaux ou radicaux-socialistes : sor- 

tants 67, nouveaux 62. 

Républicains socialistes : sortants 15, 

nouveaux 13. 

Socialistes unifiés : sortants 29, nou- 

veaux 32. 

Socialistes dissidents : sortants 5, nou- 

veau ». 

Républicains progressistes : sortants 42, 

nouveaux 96. 

Action libérale : sortants 8, nouveaux 

12. 

53. 

Conservateurs : sortants 21, nouveaux 

Action française : 5. 

Totaux : sortants 225 ; nouveaux 339. 

— Total général 564. 

Gains et Pertes 

Républicains de gauche : gains 42, 

pertes 15. 

Radicaux : gains 18, pertes 22. 

Radicaux-socialistes : gains 9, pertes 77. 

Républicains socialistes : gains 6, per- 

tes 15. 

Socialistes unifiés : gains 7, pertes 42. 

Socialistes dissidents : gains 7, pertes 0. 

Républicains progressistes : gains 63, 

pertes 5. 

Action libérale : gains 43, pertes 4. 

Conservateurs : gains 10, pertes 10. 

De cette statistique il résulte que les 

partis de gauche conservent une grande 

majorité au Parlement, les partis de réac- 

tion n'obtenant que 231 sièges sur 564 

membres. 

La Chambre de 1914 comprenait 602 

députés. La Chambre nouvelle en réunira 

626. Les 24 nouveaux sièges seront ocçu- 

pés par les représentants de la Lorraine 

et de l'Alsace. 


M. Georges Clemenceau, président 

du Conseil, parti mercredi soir de 

Paris, à 21 h. 30, par la gare Mont- 

parnasse, est arrivé en Vendée jeudi 

matin. Notre illustre compatriote vient 

se reposer quelques jours à La Tran- 

che-sur-Mer. 


Jeudi matin, vers 11 h. 30, il arri- 

vait en automobile aux Sables-d'O- 

lonne, accompagné du général Mordacq 

et de ses officiers d'ordonnance 

et déjeunait à l 'Hô te l de France. 

Là il reçut les hommages de M. 

Cola, sous-préfet des Sables-d'Olonne. 

Puis, M. Clemenceau, d'un 

pas allègre, parcourut la promenade 

du Remblai et les quais du port où 

il fut salué d'acclamations enthou- 

siastes qui le suivirent jusqu'à son 

départ de notre ville. 

Au nom de la population sablaise 

qui le vénère, une superbe gerbe de 

fleurs lui fut offerte par Mn° Dol°, 

fille de l'instituteur public. 

brondissement des Sables-d'Oionne 

Les Sables 


Samedi 22 novembre 3 20 3r. 35 

Dimanche 23 3 51 4 5 

Lundi 24 — 4 19 4 35 

Mardi 25 4 50 5 6 

Mercredi 26 — 5 20 5 37 

Jeudi 27 — 5 54 6 13 

Vendredi 28 — 6 31 6 52 

Grande M arée , le 23 nov., à 4 h. 5 soir — 80 

Elections Législatives 

du 16 Novembre 1919 

Voici les résultats de la commune des 

Sables-d'Olonne : 

Inscrits : 3.959 I Votants : 2.468 

L is le d' Un io n Répu b l ica ine 

Docteur Pacaud, député sortant... 1.343 

René Parenteau, conseiller génér' 1.283 

Roger Guillemet 1.288 

Georges Bonneau 1.282 

André Rousteau 1.262 

J.-B. Piobetta 1.295 


uli f 

Annonces judiciaires et légales. 

11 r 

enctee 

hîtACTEUR -GÉRANT : Valère MATFIÉ 

L is te Réac t io nn a ire 

De Baudry d'Asson, député sortant 

Victor Rochereau, député sortant. 

Raymond de Fontaines, dép. sort 

De Bermond 

Louis Bazire 

De Tinguy du Pouet 

L is te Soc ia l is te 

Bernard, La Roche-sur-Yon 

Clergeaud,Marsais-Ste-Radégonde 

Ganry, La Roche-sur-Yon ..... 

Garaude, Fontenay-le-Comte 

Robuchon, La Roche-sur-Yon 

Violteau, Les Sables-d'Olonne 


a in s de I 'A d issem en t des Sables - d 'O lonne 


978 

971 

973 

952 

1.003 

970 

87 

86 

82 

83 

87 

81 

Par ces résultats, on constate que le 

réactionnaire le plus favorisé (M. Bazire) 

n'obtient que 1.003 suffrages, alors que 

les candidats les moins favorisés de la 

liste républicaine (MM. Bonneau et Rous- 

teau) recueillent encore 1.282 voix, soit 

une majorité républicaine de principe de 

289 voix. 

D'autre part, si nous prenons la mo- 

yenne des voix obtenues par chaque liste, 

nous constatons que la liste d'Union répu- 

blicaine réunit 1.296 voix, alors que la 

liste réactionnaire arrive à 965 seulement. 

C'est là un indice sérieux phur les fu- 

tures élections municipales et dont les 

promoteurs de listes panachées devront 

tenir le plus grand compte. La commune 

reste attachée à la République. 

Vive Les Sables I Vive La Chaume ! 

Le Pain... moins blanc 

Le Syndicat de la Meunerie vendéenne 

vient d'être informé officiellement par le 

Bureau Permanent de la Vendée qu'une 

surveillance rigoureuse 'va être exercée 

sur le taux d'extraction des farines qui 

doit être de 80 °/,, pour du blé posant 

77 kilos à l'hectolitre. 

Toute infraction constatée sera pour- 

suivie judiciairement. 

Par conséquent, les meuniers seront 

obligés de faire des farines moins blan- 

ches et, en outre, d'y mélanger les farines 

de succédanés qui leur seront fournies par 

le Bureau Permanent. 

Ces mesures sont prises pour réaliser 

une économie de farines rendue néces- 

saire par le déficit de la récolte de blé eh 

France et pour diminuer l'importation des 

blés étrangers. 

C'est l'intérêt général de la France qui 

impose ces prescriptions dont aucun bon 

Français ne se plaindra. 

Témoignage de Satisfaction 

Dans la liste des capitaines ou patrons 

de navires de commerce qui ont obtenu 

des félicitations pour la bonne tenue des 

postes d'équipages et le bon entretien des 

machines, chaudières, etc., nous relevons : 

M. Bernard (Auguste), capitaine au 

cabotage, inscrit à l'Ile-d'Yeu, capitaine 

du voilier de charge Je an n e - d'A rc . 


MM. Piette, Berthomé et Roy, ont versé 

chacun un droit de 25 francs au profit du 

bureau de bienfaisance. 

Emplois vacants dans la Marine 

Des emplois de matelots et de chauf- 

feurs garde-pêches sont offerts aux offi- 

ciers mariniers, quartiers-maitres, male- 

lots de 1" ou de 2° classe egos de 25 

40 ans, et aux officiers mariniers en retraite 

âgés de moins de 50 ans. 

Les soldes de début de ce personnel 

vont être fixées à 3.800 francs et sont 

augmentées de diverses indemnités, no- 

tamment d'une indemnité de résidence et 

d'une indemnité de sortie à la mer. 

Pour tous renseignements s'adresser au 

Bureau de l'Inscription Maritime. 

Hôpital des Sables-d'Olonne 

L'adjudication des fournitures à faire 

pendant l'année 1920, pour le service de 

l'hôpital et du bureau de bienfaisance 

aura lieu le vendredi 28 novembre, à 

14 heures, à l'Hôtel-de-Ville. 

Ces fournitures comprennent sept lots, 

savoir : 

1° Epicerie, comestibles, blanchissage ; 

2° viande; 3° charbon de terre; 4° vins, 

vinaigre, alcool ; 5° pommes de terre, hari- 

cots ; 6° pain et son ; 7° lingerie, habille- 

ment, literie. 

En raison des modifications- apportées 

au cahier des charges, les intéressés sont 

priés de prendre connaissance à l'Econo- 

mat, des clauses et conditions relatives à 

ces fournitures. 


Dans une récente réunion, la Musique 

Municipale a procédé au renouvellement 

de son bureau. Ont été élus : MM. Chauf- 

— Il insère gratuitement, par extrait, les 

feteau, Machard, Bruneteau, Thibault et 

Bouancheau. 

Elle se dispose cette année à fêter la 

Sainte-Cécile dans un banquet amical qui 

aura lieu au restaurant Seigneuret, diman- 

che prochain 23 novembre, à 8 heures du 

soir. 

Le même jour, la Musique Municipale 

nous gratifiera d'un Concert public, sur 

le kiosque de la place de la Liberté, de 

3 heures à 4 heures. (En cas de mauvais 

temps,' le Concert aura lieu dans la salle 

du Gymnase). En voici le programme : 

1. Por t - A r t h ur, ail. L. BELLEVILLE. 

2. Pa lm es e t Co uron n e s , 01.1%,' BAUDS. 

3. Ft. su r les Sal tim ban q ues . i , . GANSE. 

4° San t iago , valse espagnole. COIIBIN. 

5. Par is -Gen ève , polka FLAMAND. 

L e Ch ef de Mus iq u e, L. BELLEVILLE. 

Ligue des Pères et Mères 

de Familles nombreuses 

des Sables et de La Chaume 

Le bureau de la Ligue, dans sa séance 

du 13 novembre 1919, a décidé de réunir 

prochainement tous les membres de la 

Société, qui seront prévenus du jour par 

la voie de la Presse. 

Il invite tous les père et mère de famille 

à se faire inscrire, soit chez M. Victor 

Marsault, 1, place de l'Eglise; M.Adolphe 

Augereau (Café Jean), rue de la Poisson- 

nerie; M. Lucien Amiaud, photographe, 

-18, rue de l'Hôtel-de-Ville, et pour La 

Chaume, à M. Emile Bruneleau (usine 

Basset). 

Le prix de la cotisation par famille a 

été fixée à 0 fr. 10 par mois. 

Un heureux coup de filet 

Samedi matin, pendant la tourmente de 

neige, le patron Défay, aidé de deux mate- 

lots, était à la pêche à la e batture » dans 

une yole, sur la côte du Perray. 

Un heureux coup de senne lui fit cap- 

turer 8.000 mulets d'un maille uniforme 

de 7 -/-; cette belle pêche fut vendue 

lundi matin, à la Poissonnerie des Sables, 

pour la coquette somme de 3.200 francs. 

Heureux pécheur!... 

Noyé dans le Bassin 

Nous avons encore à déplorer un acci- 

dent mortel, causé par la profonde obscu- 

rité dans laquelle se trouve la nuit le 

bassin à flot. 

Lundi dernier, vers 21 h. 20, M. Rami, 

48 ans, chef-cantonnier aux Sables, ve- 

nait de La Chaume à bicyclette. Il suivait 

le quai Archereau, lorsqu'arrivé à hauteur 

de l'usine Blanzy, il confondit vraisembla- 

blement les plaques tournantes qui diri- 

gent les lignes clans ces chantiers avec 

les mêmes plaques qui se trouvent plus loin 

près des Chantiers de Construction ; il 

prit donc à droite et vint tomber dans le 

bassin. 

Au bruit de sa chute, le préposé des 

douanes Bonnaudet, qui venait précisé- 

ment de prendre le quart, se précipita dans 

la direction du bruit et jeta immédiate- 

ment au noyé sa ligne Brunet; celle-ci ne 

fut pas saisie par Rami qui avait été con- 

gestionné sur le coup. Le douanier put 

néanmoins harponner le noyé et le rame- 

ner près d'une échelle où aidé de deux 

passants, MM. Barreteau pêne et fils, 

marins- pécheurs, il réussit à le remonter 

sur le quai. 

Des tractions rythmées furent prati- 

quées en vain : la mort avait fait son 

oeuvre. Rand était célibataire ; il a été 

conduit à Bouin où il fut inhumé hier 

jeudi. 

Cet accident, après tarit d'autres, sera- 

t-il le dernier quo nous ayons à enre- 

gistrer ? 

Puisque l'Usine à Gaz est dans l'impos- 

sibilité de fournir de la lumière, l'admi- 

nistration des Ponts et Chaussées ne pour- 

rait-elle prendre l'initiative d'éclairer les 

quais à l'aide de quelques lampes d'acéty- 

lène ou de tout autre carburant. 

Elle éviterait ainsi la perte de bien des 

vies humaines. 

Vagabondage 

La police municipale a procédé samedi 

à l'arrestation du nommé Bar (Arthur), 

38 ans, cimentier, né à Liège, et démobilisé 

de l'armée belge le 17 septembre 

dernier, inculpé de vagabondage, grivèle- 

rie et infraction à la police des chemins 

de fer. Rien que ça! 

Après avoir voyagé de Paris aux Sables- 

d'Olonne sans billet, Bar descendait à - 

l 'Hô te l des Voy ag e urs : il y déjeunait co- 

pieusement, se reposait tranquillement 

dans une chambre et partait... en oubliant 

de solder la note. Il se disposait le soir à 

regagner Paris par les mêmes moyens 

qu'a l'aller, lorsque la police le cueillit, 

Affiches imprimées par 

confortablement installé dans un compartiment 

de seconde. 

Notre indélicat belge a été écroué à la 

prison. 





Par M. Jaudouin, route de Nantes, une 

fourrure d'enfant (loutre noire). 

Par M''° Loures, rue do l'Armandèche, 

une boucle d'oreille. 

Par M". Favroult, 25, rue de l'a Bau- 

duère, un manchon doublé satin, une clef 

et un porternonnaie. 

4ahaearzt. 

La Réponse d es Poilus! — Depuis 

l'armistice, chaque fois qu'il était question 

d'élections, on entendait certaines gens, 

ayant la prétention d'être bien informées, 

répéter à tout venant : e Les poilus ne 

voteront plus ! C'est bien fini, de la Répu- 

blique ils se f... 1 » 

La journée de dimanche dernier vient 

d'infliger le plus cinglant démenti à ces 

prophètes de mauvais augure. Six classes 

nouvelles ont, pour la première fois, pris 

part aux votes. Et pas un poilu n'a man- 

qué au rendez-vous ! Toute cette jeunesse 

est allée au scrutin vibrante d'enthou- 

siasme, impatiente de manifester son pro- 

fond amour pour la République, pour cette 

République qui a gagné la victoire et que 

d'aucuns voudraient abattre. 

Et, tandis que les jeunes affirmaient 

ainsi leurs sentiments démocratiques, les 

vieux, fidèles à leur idéal, venaient en 

masse déposer le bulletin républicain dans 

l'urne. 

Aussi le triomphe de la liste républi- 

caine a-t-il été écrasant. Qu'On en juge ! 

Sur 763 votants les réactionnaires obtien- 

nent, en tout et pour tout, 259 voix à 

peine I Notre ami Pacaud et toute sa liste 

passent avec une majorité de 181 voix l Si 

l'on ajoute les 19 suffrages obtenus par la 

liste socialiste, la majorité républicaine 

atteint donc 200 voix ! 

Jamais, de mémoire de militant répu- 

blicain. nous n'avions assisté à un pareil 

succès. Le Docteur. Pacaud n'avait eu, il 

y a six ans, que 102 voix de majorité alors 

que son concurrent feu Henri Bazire ob- 

tenait à °tonne 412 voix ! 

Cette victoire du 16 novembre aura 

bientôt son lendemain. On peut dire que 

les élections municipales sont faites et 

que dans huit jours la liste -Valère Mathé 

sortira, toute entière, triomphante des 

urnes ! 

— La Liste Républicaine. -- Nous 

publions ci-dessous la liste des 21 candi- 

dats aux élections municipales du 30 no- 

vembre courant. On remarquera que la 

plus large part a été faite à nos vaillants 

poilus. Ils ont été longtemps à la peine, il 

est juste qu'ils soient aujourd'hui à l'hon- 

neur! 

Tous les candidats font, depuis de lon- 

gues années, partie du Comité républicain 

d'Olonne. 

Voici-leurs noms : 

MM. Valère Mathé, maire, Le Bourg ; 

Célestin Astagneau, 1" adjoint, Le Bourg ; 

Alexandre Fétiveau, conseiller municipal, 

Le Bourg ; Jean-Louis Guibert, conseiller 

municipal, Le Bourg ; Eugène Pohu, conseiller 

municipal, Le Bourg ; Henri Guil- 

baud, conseiller municipal, La Garlière ; 

Jules Astagneau, conseiller municipal, La 

Fonsauze; HenriMorelle, conseiller muni- 

cipal, Les Chiions; Louis Joint, cultivateur, 

Les Filées; Henri Danieau, culti- 

vateur, La Vannerie ; Henri Lamy, culti- 

vateur, ancien combattant, La Vannerie; 

Auguste Godefrois fils, cultivateur, an- 

cien combattant, réformé de guerre, La 

Roulière ; Marcel Lhommeau, cultivateur, 

ancien combattant, La Girvière ; Jules As- 

tagneau fils, cultivateur, ancien combat- 

tant, La Boivinière ; Elie Moreau, culti- 

vateur, ancien combattant, L'Aurière ; 

Benjamin Tesson , cultivateur , ancien 

combattant, La Bauduère ; Marcel Braud, 

cultivateur, ancien combattant, réformé 

de guerre, La Bauduère; Baptiste Proust 

fils,cultivateur,ancien cornbattant,Champ- 

clou ; Pierre Moreau, cultivateur, Champ- 

clou ; Prosper Massuyeau, cultivateur, 

L'Allerie ; Constantin Richard, cultiva- 

teur, ancien combattant, Les Granges. 

— Charbon. — Lundi 24 novembre 

distribution d'un sac de charbon au bourg 

contre production du bon n° 2 de novem- 

bre. Des dispositions ont été prises par le 

Maire pour que le village des Filées et 

environ, des Chirons et de La Garlière, et 

environ soient servis- par les rouliérs 

habituels. 

— Vente de Stock Américain. — 

Dimanche soir, à 3 heures, salle de la 

Mairie, vente de linge provenant de stock 

Ce Journal paraît le Ven d red i 

AVEC LA DITE DU LENDEMAIN 


D0118. 

N ' 1.857 



imprimeur de la Vendée Républ ica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

Première insertion et suivantes . langue 0 fr. 375 




Gn traite à forfait 1:el...Annonces périodique. au continue. 

Taêle,p1h.0ne, IL 


do i t ê tre adr ess é à M. Val ère MATHÉ , R éda c t e ur- Géran t 


américain : draps, jerseys, couvertures, 

chaussettes, etc., etc. 

— Aux Olonnais. -- M. Ernest Chaillot, 

cordonnier, ancien combattant, mutilé 

du canton des Sables, a l'honneur d'in- 

former le public, qu'il a acheté le fonds 

de cordonnerie et qu'il sera au bourg à la 

disposition de ceux qui voudront lui apporter 

du travail à partir du 28 courant. 

— Etat-Civil (du 5 au 12 novembre. — 

P u b l ica t io ns clé Mar iag e . — Jules -François. 

Rabiller, cultivateur, à la Fromondiète, 

et Marcelline-Marguerite-Eugénie 

Duret, cultivatrice, à L'Aurière. — Eugène-Elie-Benjarnin 

Ruchaud, cultivateur, 

à l'Ile-d'Olonne, et Armance,-Renriette-Florine-Juliette 

Danieau, cultivatrice, 

à L'Aurière. — Charles-Aimé-Jean- 

Baptiste Martin, cultivateur à La Roulière, 

et Léonide- Adélaïde -Reine Dubois, 

cultivatrice, au même lieu. — Alexis- 

Zacharie-Auguste Lucas, cultivateur, aux 

Granges, et Marie-Louise-Marguerite 

Barreau, cultivatrice, à Saint-Martin-de- 

Brem. — Henri-Louis-Jean-Marie Richard, 

cultivateur, aux Granges, et Constantine-Marie-Eugénie 

Cantin, cultivatrice, 

à Saint-Julien-des-Landes. — Alphonse-Marcel-Alexis 

Oreillon, cultivateur 

à la Joséphine et Marie-Julienne- 

Clémence Delaire, cultivatrice, au même 

lieu. 

Ma r iag es . — Joseph-Henri-Florent Laurent, 

cultivateur, au Château- d'Olonne, et 

Augustine-Léonide- Germaine Chevalier, 

cultivatrice, à la Barbottière. — Constant-Eugène 

Chailloux, cultivateur, à 

Saint-Mathurin, et Anna-Henriette-Marie 

Barotin, sans profession, au bourg. — 

Louis-Célestin-Marcel-Ernile Braud, cultivateur, 

à La Bauduère, et Lœtitia-Emilia 

Habiller, cultivatrice, au même lieu. 


Un Vêtement insubmersible 

et protecteur contre le Froid 

Le professeur Charles Richet vient d'entretenir 

l'Académie des Sciences, tant en 

son nom qu'à celui de sotx élève et collaborateur 

M. Georges Noizet, d'une très 

intéressante question d'hygiène industrielle. 

Il s'agit d'un vêtement insubmersible 

et protecteur contre le froid. 

On sait, dit-il, que les naufragés, si un 

torpillage ou un abordage du navire les 

ont jetés à la mer, meurent plutôt de froid 

que de submersion ; car, s'ils ont une 

ceinture de sauvetage ou une bouée, ils 

surnagent. Ils n'en périssent pas moins, 

quand ils ne sont pas rapidement secourus 

: Car la déperdition de calorique est si 

intense, qu'au bout d'une demi-heure, 

d'une heure tout au plus, ils n'ont plus de 

force et sont saisis par le froid. 

Ce savant a donc songé à fabriquer un 

vêtement qui fut à la fois insubmersible 

et protecteur contre le froid, ce qui n'avait 

pas été réalisé encore. 

Le principe en est très simple ; c'est un 

vêWment imperméable de toile caoutchoutée, 

telle qu'on l'emploie pour les balloris 

dirigeables, presque imperméable aux 

gaz et par conséquent, tout à fait imperméable 

à l'eau. Ce vêtement est tapissé à 

l'intérieur d'une couche de kapok, de 15 

millimètres environ d'épaisseur, ce qui, 

par suite de l'extrême légèreté du kapok, 

assure à la fois la non-conductibilité au 

froid et l'insubmersibilité. 

Les mains sontlibres, et les poignets sont 

serrés par du caoutchouc qui ne laisse 

absolument pas passer l'eau. 

L'ensemble du vêtement se termine par 

un capuchon qui dépasse la tête et qu'on 

serre par une cordelette au-dessus de la 

tête. A la partie antérieure de ce capuchon 

est une ouverture par laquelle on 

peut passer la figure, laquelle est libre, 

bordée et serrée par une lame mince de 

caoutchouc qui empêche l'eau de passer 

ainsi jusqu'aux poignets. 

Afin d'assurer l'équilibre vertical, aux 

pieds sont accrochés des poids, qui pour 

chaque poids sont de 4 kilogr. 500 environ. 

Grâce à ce poids supplémentaire, on se 

tient droit dans l'eau et l'eau n'arrive qu'à 

la partie supérieure du thorax. Les poids 

peuvent être facilement détachés. 

MM. Richet et Noizet ont tous deux, 

sur eux-mêmes, et sur d'autres personnes, 

expérimenté à maintes reprises cet appareil, 

au Havre, dans l'avant-port, et ils 

ont constaté que même au bout d'une 

heure et demie, la température de l'eau 

étant de 7° environ, on- n'avaitpas la plus 

faible sensation de froid (sinon, bien entendu, 

aux mains qui sont nues). 

La preuve est donc faite que l'on peut, 

pendant plusieurs heures, par un vêtement 

convenable :1° se maintenir, malgré 

les vagues, en équilibre dans l'eau ; 2° 

garder la chaleur du corps, malgré la 

température basse de l'eau ambiante. 

Le seul inconvénient de cet appareil, - 

comme appareil de sauvetage, c'est qu'il 

est assez long à revêtir : dix minutes 

quand on est seul, trois minutes quand on 

est aidé. 

D'ailleurs, on peut concevoir qu'il aura 

d'autres applications que celles d'un costume 

de sauvetage ; il serait d'un usage 

excellent pour les travaux des ponton-

niers, pour les voyageurs et pilotes en 

avions survolant la mer, on en hydreviens, 

pour les rJarations des navires, 

et t-être pour 'autres opérations navat.ell' 

ou industrielles encore, dans les- 

]les st l'immersion prolongée en eau 

~1u.eide e nécessaire. 


A u d ience du Mercredi 1 2 Novem b re 1 1? 1 9 

Chasse sans permis 

Pour avoir chassé sans permis, Fillâtre 

(Henri), &5 ans, cultivateur à La Noue, 

de Coëx, est condamné à 30 francs d'a- 

mende et confiscation de l'arme. 

Défaut d'affichage 

Pour défaut d'afr ichage de prix sont 

conda nés Ilsiguet : Barbeau (E (Jean ), 

51 ans, de 

Sallertaine m ~sthCr), femme Hil- 

lairet, 49 ans, cultivatrice, Millet (Mar- 

guerite), femme Cadouet, 43 ans, toutes 

deux de Saint-Hilaire-de-Talmont; Jolly 

(Rosalie), femme Guilbaud, 62 ans, Nico- 

leau (Adèle), femme Perrodo, 51 ans, cul- 

tivatrice, Rivallira (Rose), femme Migné, 

59 ans, toutes trois de Chall ans, a 25 fr. 

d'amende; Blain (Renée), 24 ans et Pello 

. 

quin (Caro] 

1 - 

ine), 31 ans, de Noirmoutier, à 

16 francs d'amende, la dernière par défaut; 

Besseau (Louise), 59 ans, de Notre-Dame- 

de-Monts, à 16 francs d'amende. 


Le 25 octobre dernier, Guignard (Syl- 

vain), 35 ans, de La Tranche, jouait aux 

cartes au débit Bodin avec plusieurs per- 

sonnes, dont Jolly (Georges), 26 ans, 

maçon au même lieu. Faisant remarquer 

à ce dernier qu'il trichait, il reçut plu- 

sieurs coups de Jolly lui occasionnant des 

blessures. Jolly est condamné à 8 jours de 

prison avec sursis et 100 francs d'amende; 

partie civile 500 francs. 

- Rend (Victor), 33 ans, cultivateur, à 

La Fissonnière, commune de La Chapelle- 

Palluau, pour avoir frappé et blessé Char- 

rier, d'Aizenay, est condamné à 4jours de 

prison et 100 fr. d'amende; partie civile 

200 francs. 

- Pour même délit Remaud (Louis.), 

48 ans, charron, à La Mothe-Acliard, se 

. 

voit condamner à 4 jours de prison 

avec 

sursis et 25 francs d'amende. 


Du 12 au 1 9 Novem bre 

NAISSANCES 

René-Jean-Léon Barré, ruedesDenx~Pbar,s,44. 

Andrée-Louise 

boulevard 

Joséphine Lebois, 

Arago. 

G uy Cbarles Sanson. (11.). 

PROMESSES DE'MAHIAGES 

Raoul- Chàte,,u Georges-Eogène joliy, 

menuisier rue 

du 

d'Eau, et Jean ne-M aTie-é~ëi i na 

1 

Cailland, rue du Pont-Levis, 48. 

Alfred-Henri-Pierre Dépouiain, employé, à Tel- 

mont, et Marthe Ilabecca-Emma ~ Villiers, 

m c turière, route 

q 

de Taimont. 

ariuus-Heriri-Joseph Vi 

Le CarroLr plâtrier, rue 

Ilebois-Mareuil, 20, et Lucic-Reine Lz,n- 

dreau, sans profes., à Rou-Masson (M.-et-L.). 

Gabriel Briand, colonel d'infanterie en retrMe, 

Officier de la Légion d'tionneur, avenue de la 

Gare, 16, et Joséphine-Louise-Aélie Bo- 

namY, ~sans profession, à Paris, rite Chris- 

tophe-Colomb (8-). 

Jules-Jean Baptiste Leyllie, employé de eh?- 

mine de fer, à Menin, et Léonie-Sidorde 

Ch ristoph e- Joseph Le Reste marin, 74, rue 

Basse, à La Chaume, et idarie Philomène 

011ivier, domestique, rue du Puits Landais, 1. 

Aimé-Joseph Eugène MARIAGES Echaidour, 

marin, Tuerie 

la Patrie, et 

Marie-Clémentine Mahé, cuisi- 

A nière, quai 

Georges-CierrenceaU. 

vguste-Jacques Sallê, cultivateur, à Saint 

Aubin-de-Luigné et Anne-Marie 

Cimille Le Berre, sans Profession, 41, rue 

Napoléon. 

Fr&nQois Fayet,sans profession lis int-Etienne. 

de-Vicq (Alliee), et Mariv-Loauise ' 

Madet, 

commerçante, rue de l'Hôtel de Vifl~. 3 

Armand-Joseph-Gustave~Gillain Piette' ~jus- 

telle à FOsses (Belgiq~ie), et Blanche-'AiO,ê,- 

Carmel Fangeron, lingère, 8 b is , rue du 

Casino. 

Félix-Jé,rôme-àfarc,,-Ftnile 

Berthome. marin, rue 

du Boulet Rouge, et Y~ Onne J,,Séphine-lien. 

riette Landreau, sans profession, bouleva ~'0 


Maur Noël Chérier, rmarin, u c d i, Centre, 

et lAceim-ée-Augusta Ravon, ournal,ère, im- 

passe Napoléon. 

Emile-Auguste-Alcide Roy Peintre-décorateur 

40, rue du Palnjs, et 'Cié.~ntinc.S.z,~nnè 

Sorten, propriétaire, quai Clemenceau, 48. 

1 

1 

DÉCÈS 

PI*errE-.Idolphe-E~igène Le Roux, 39 ana pro- 

priétai,e, époux d'Alexins-Ernestine-è,~ics- 

ripe Cloutour, quai Guiné, 25. 

Amine-Nathalie bdGrie-Louise Bach eux, 39 ans 

sans profession, veuve d'Alfred-Totissairli 

Gourdon. (11.). 

Victor Caillaud, 74 ans, tailleur de pierres, 

époux de Emilie Monnier, rue des Mer. 

ciers, 74. 

Louis-Ilenri hierlet 26 ans, 'na'-in, époux de 

Emilie-VérOnique'Archa,n ~ eni, rue Trudaine. 

Stanisias'Gabriel Rigologe, 67 ans, (-hgrpeii- 

lier de navires, époux tie Mari~-Adéline_ 

Alexandrine Chauchet, rente de Talmont, 26. 

Jean-Pierre 

Rend, ans, 48 che ,&cantonnier, 

route du Château- 

rançois-Louis-Auguste 

Peltier, 

56 ans, né.go. 

ciant, é pou x de Marie-Victorine Olive 

Vi'ain, 

rue de la Poste. 

SLCtion de La Chaume 

Albert-Alexandre NAI Brigant, SAN 'CE rué -a du Roi Albert. 

J." 

10. 

Marcelle - Pierrette -Leu tac -Gracieuse Berjori- 

neau, rue du Cimetière. 


Clément-Gribriel Joseph Ordronneau, 

rue de la Marne, et Julia-Eogéme-Vai~cii- 

Alphonsine Clavery, journalière, rue de la 

Cure, 13. 

MARIAGES 

Benjamin-Victor Plévent, marin, impasse du 

Cimetière, et Léonide-Julie Raimondeau, 

Journalière, rue de l'Epicerie. 

Hénri- Ismaël - Gustave Lalau soldat au fO6~ 

régiment d'artillerie s 

lourde' Croix de Gu erre 

59, Grand Rue, et Ag-atlie-Marie-Loui,c ' 

Céida Bertret, ménagère, rue du moujin, 14. 

Alphorise-Marcel-Alexis Chaillou, 

à Olonne, et Marie-Julienne-Cléïnentine De! 

faire, cultivatrice, à La Chaume. 

DÉCÈS 

Jeau-Henri Bernard, 78 ans, cultivateur, époux 

ti de Clémence-Marie 1,ouvreau, rue des char,- 

ers. 

Certifiri pgr l'Imprimeur 

NOTRE ALMANACH 

L 'Ed i t io n de l'Almarrach très complet 

de la Vendée po u r 1 920 es t re tardé e jus - 

qu'àfin décem bre p rochain, p o ur l u i p e r- 

mettre de donner le nom des nouveaux 

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e t Maires , q u i s e ro n t 

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le dimanche'ct tics juo ;à 

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5 heures- 

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x lestions, 

Bouche et des Dents, Dentiers, Aurif 


67, rue Xationale (près I'Jlôtel de Fronts) 

Poires de la Semaine 

Dimanche 23 novembre. - Nieul-le Dolent 

St-Etienne-du Bois. - Asa. gag.: Mon treuil. 

Lundi 24. - Châtaigneraie, Moutiers les- 

Mauxfaits, Saint-Philbert-de-Bonaine, Saller- 

taine (poulains). 

Mardi 25.- Chantonnay, Les Lucs, Oulmes 

(Pésulains, chevalet% et mules). 

Mercredi 26. - Les-Herbiers, Oulmes, Saint- 

André-Treize- Voles (volailles), Soulians. 

Jeudi 27. - Caillère, Montaigu, Poiré-de- 

Velluire. 

Vix. 

Vendredi 28. - Clouz eaux, Saint-Mesmin, 

Samedi 29, - Coex, Saint-Florent-des, Bois. 

Excès d'Acide Urique 

L'acide trique, qui existe normalement en 

fi. quantité. dans le sang, est in, Poison 

pre~dtouta»Ic lorsqu'il y i,eetC Cri C-ès. La bonne 

hére, se 1, fangu. les v.ill~écs p- 

Imug& 1. marque 

U 

sa 

r r e l a n a le- ri~s 

1, n-in et il 

n pa, 

. : 

vi; 

o1,c p'! 

em s, il 

~laU., Cet 

'tat :,[ 

par 1 a 

ir.11111- a". dépôt 

qui 

les 1. vessie - , 

mettent Icu- til.111, a 

vif, causant des cé'écs et 

dans le bas et les eÔté. picrr', 

lurub.g.). Plus tard, il s'il,1111tre do- les cri- 

ne c,i,lnIL"C dans les jointures des 

~c1'vris, des 11.s p-ignetâ 

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vantés, dans les affections des bronches et des 

poumons, n'est pas facile. Que nos lecteurs 

nous permettent donc de leur indiquer la 

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haute récompense à 

position Universelle 

de J9M. C'est le seul l'Ex remèdeconnu q i calme 

instantanément les accès d'asthme, du catar- 

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Etude de Maître J. PERRIN, huissier- e 

audiencier aux Sables-d'Olonne, ru 



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VEMBRE mil neuf cent dix-neuf, à une 

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Sables-d'Olonne, rue de la Poissonnerie, 

ancien Café de Paris, Res ta ura n t D ia n e, 

il sera procédé par le Ministère de Maître 

J, PERRIN, huissier, à la Vente aux Enchères 

d'un 

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Jouy, Chaise longue en deux parties, 

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Armoire à glace biseautée et Table de 

nuit dessus marbre. 

14' Une CHAMBRE MOD ERN-STY- 

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milieu, Armoire à glace, Tables de nuit 

et de toilette dessus marbre. 

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à glace, Tables de nuit et de toilette dessus 

marbre blanc. 

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E t d ivers a u tres O bje ts m o b i l ie rs 

La Venteeaura lieu au Comptant 

ET 10 ' /. EN SUS 

Pour tous rensei~nements, M 

s'adresser à 

Maître J. PER huissier aux Sables- 

d'Olonne, rue de 18 Poissonnerie, chargé 

de la Vente. 

NOT La ven te des Cham b res à c o u- 

e h . e r e t A S a l le à m a ng e r a ura l ie u le Lundi 

vingt-quatre Novembre mil n e uf ce n t dix- 

n e uf ; o n po urra v is i te r c e jo u r- là, le matin 

de la vente, de 9 he ures à i l he ures . 

Po u r in se r t io n 

J. PERRIN. 

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Modes de Maître RIOU, avoué à Nantes 

92, rue Franklin, et de Maître GRAND-' 

JEAN, notaire à Challans (Vendée). 

VENTE BINÎMEUBLE 

DE MINEUR 

L'adjudication aura lieu le Dimanche 

14 Décembre mil neuf cent dix- si ?u , -a 

tre ize h e ures , en l'Etude et par le Ministère 

de Maître GRANDJEAN, notaire à Chal- 

làns (Vendée), commis à cet effet. 

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La Borderie de La Chussonnerie, 

située commune de Sallertaine (Vendée), 

comprenant Maison d'habitation et servi- 

vitudes, Jardin, Terres et Prés, Marais, 

inscrite au cadastre sous les nnmôros13de 

la section D, 224 de la section E, 496 de 

la section F, 502 de la section A 819 820 

89LI, 8229 P, 830 de la section "Il,'pour u-no 

contenance de 5 hectares 81 ares 10 cen- 

tiare 

Sur la Mise à Prix de v ing t-c in q m i l l e 

Irancs, c i . . ~ ................ 25.000 

Cette Vente a lieu en vertu d'u juge- 

in t du Tribunal Civil de Nantes, nIe vingt 

et en un octobre mil neuf cerit dix-neuf, enre- 

Êistré, homologuant la délibération du 

onseildefamilledu mineur ALAIN VIAUD- 

GRAND-MARAIS, du deux novembre 

mil neuf cent dix-neuf, sur requête pré- 

sentée par 

1, Madame MAGDELEINE MARIE PAPIN 

Du LA CLERGERIE, veuve en premières 

noces de Monsieur HFNny-TYRCr-MAFtIE 

VIAUD-GRAND-MARAIS, épouse en se- 

cond mariage de Monsieur EnNEST-Amr- 

LiE-GUILLAUmE LE BOTERF, avec lequel 

elle demeure à Nantes, rue d'Alger, 14 b is , 

« Agissant en qualité de tutrice na- 

» turelle et légale de son fils mineur 

» ALAIN-RAOUL-MARIE-JOSEPH VIAUD- 

GRAND-MARAIS, maintenue dans 

» la tutelle avant son second mariage, 

» suivant délibération du Conseil de 

» famille du trente avril mil neuf cent 

» dix-huit. a 

2' Monsieur ERNF.ST-AmÉi)ÉE-GUILLAumr 

LE BOTERF, demeurant à Nantes, rue 

d'Alger, 14 b is, 

« Agissant en qualité de co-tuteur. » 

Ayant Maître RIOU pour avoué. 

Cette vente aura lieu en présence ou lui 

dûtnentaLp.eléde~loiisieurANDiiÉVIAÜD- 

GRAND- RAIS,demeurantâ La Combe, 

commune de Pleucadeuc (Morbihan) su- 

brogé-tuteur du mineur ALAIN VIAUD- 

GRAND-MARAIS. 

Pour tous renseignements, s'adre%ser à 

Maître RENÉ RIOU, avoué à Nantes, ou à 

Niaitre GRANDJEAN, notaire à Chalians, 

rédacteur et dépositaire du Cahier des 

Charges. 

Fait et rédigé à Nantes, le quinze ne- 

vembre mil neuf cent dix-neuf. 

Pour insertion 

(Signé) : RrOU. 

Enregistré à Nantes, le ne- 

vembre mil neuf cent dix-neuf, folio 

case . Reçu uq franc quatre -vingt- huit 

centimes. 

(Signé) : AILLET. 

Etude (le Maître MAuuicE GRIEU, avoué- 

licencié (successeur de Maître G. CITA- 

iioN), 29, rue de la Poissonnene aux 


(Dèleini.. di, 7 1918) 

D'un jugement rendu par défaut par le 

Tribunal Civil (le première instance des 

Sables-d'Olonne, Io vingt-neuf juillet mil 

neuf cent dix-neuf, enregistré et signifié. 

Au profit de Monsieur EDMOND MÉRIAU, 

marin, demeurant 15, rue du Puits-Perdu, 

aux Sables- d *Olon ne. 

Ayant Maître MAuRicE GRIEU pour 

avoué. 

Contre Madame JEANNF-LouisE GUÉ- 

GNEAU, -épouse de Mom~iersr ED, oroND 

MÉRIAU, avec lequel elle est de droit 

domiciliée aux Sables--d'Olorine, numéro 

15, rue du Puits-Perdu, et actuellement 

sans donsicilec ni résidence connus en 

France. 

Il appert 

Que le divorce a été prononcé entre les 

êj eux MÉRI A U, à la requête du mari. 

L présente insertion ainsi faite en vertu 

d'une a ordonnance de Monsieur le 

dent du Tribunal Civil (les Sables-d' Présl- 

tonne, le dix-sept novembre mil neuf cent 

dix-neuf, enregistrée, et ce, en conformité 

de l'article 247 (lu Code Civil, modifié par 

la loi du 18 avril '1886. 

Pour ..nait 

MAurricE GRIEU. 

Etude de Maître MAulsicE GRIEU, avoué,- 

licencie, 29, rue de la Poissonnerie, 

trux Sables-d'Olonne (successeur de 

Maître G. CHARON). 

(Décia7.. du 8 191*) 

EXTRAIT D'UN JUGEMENT DE DIVORCE 

D'un jugement rendu par défaut, nie fa 

de S 1) conclure, par le Tribiinal 

Civil des 

a les-d'Olonne et preinier juill mil 

neuf cent dix- neli fleen registré et,signifié. 

Entre Monsieur ALFRED FAUGERON 

marin, domicilié 'aux Sables-d'Olonne: 

impasse Napoléon. 

Demandeur, ayant Maître iNlAuRicF 

GRŒU pour avoué, 

D'une part; 

Et Madame MAi)ELi-L.Nr JOUIN, épouse 

de Monsieur ALFRED FAUGERON, avec 

lequel elle est domiciliée de droit avec lui, 

niais résident en fait aux Sables-d'Olon si e " 

buvelle du Gazomètre, place de l'Usin ea 

gaz. 

Défenderesse, 8yant Maître LÉVEILLÉ 

Peur avoué, 

Il appert 

D'autre part. 

Que le divorce a ëté prononcé d'entre 

les époux FAUGERON-JOUIN, aux torts 

et griefs de la femme. 

Les Sables-d'Olonne, t le.dix-sept ne- 

vembre mil neuf cen 

IALVEINDIE REPUBLICAINI; 

di -n tif. 

Peur ..trait 

M. GRIEU. 

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3.721 3.116 

3.794 3.217 

996 639 

4.500 3.557 

.220 4.181 

2.436 1.936 

-3.205 2.636 

2.437 1 666 

TOTAUX 

3.418 2.849 

P. P. m. cc ça 

Sont éhis à la majorité absolue : MM. Rochereau, Baudry-d'Asson, Bazire et de Fontaines. Au quotient : MM. 

de Bermond et de Tinguy du Ponet. 

Chers Concitoyens, 

Merci aux 41.000 électeurs qui aux 

Elections législatives du 16 novembre 

nous ont honorés de leurs suffrages. 

Un déplacement de quelques centaines 

de voix assurait à notre liste deux 

sièges à la Chambre des Députés. 

Les forces réactionnaires, disciplinées, 

et coalisées sous des étiquettes 

trompeuses, ont triomphé de nos 

efforts. Mais si nous avons été vaincus, 

nous ne sommes nullement dé- 

couragés. Le drapeau reste debout. 

Les abstentions extrêmement nombreuses 

- plus de trente mille en 

Vendée - ont permis à la liste de 

M. le marquis de Baudry d'Asson de 

passer tout entière. Notre département 

n'a plus désormais aucun représentant 

républicain au Parlement. 

La gravité d'une telle situation ne 

saurait nous échapper. Elle nous dicte 

notre devoir. 

Demain, vont venir les Elections 

municipales, puis les Elections cantonales. 

Que tous les bons citoyens 

s'y préparent I Qu'ils aillent aux urnes 

en masse pour affirmer d'uneirianière 

éclatante, leur foi républicaine. 

Quant à nous qui avons eu le grand 

honneur de porter le drapeau à la 

bataille, nous restons étroitement ser- 

rés autour de sa hampe tricolore, 

n'ayant d'autre ambition que de travailler 

de toutes nos forces, à la 

grandeur de la France et de la Répu- 

blique indissolublement unies, dans 

la Paix, dans l'Ordre et dans la 

Liberté. 

, bre 1919. 

Un an 

Vendée et Départements limitrophes.' 3 fr.»» 5 fr.»» 

France et Algérie.. 3fr.50 6fr.ee 

Aux Electeurs 

La Roche-sur-Yon, le 23 novent- 

Ortian e de Com ités 

-.@linins de la Vendée 

D' RAOUL PACAUD, R. PAREN- 

TEAU, R. GUILLEMET, G. 

BONNEAU, A. ROUSTEAU, 

J.-B. PIOBEITA, Ca nd ida ts de 

la l is te d ' Un ion Répu b l ica in e . 

Ce Journal est désigné pour recevoir 

RÉSULTATS PAR CANTONS 

2.158 

1.722 

1 947 

1.278 

2.305 

1.543 

1.680 

1.963 

1.414 

2.277 

1.657 

1.994 

1.269 

266 

1.128 

1.635 

937 

922 

826 

973 

2.148 

1.714 

1.952 

1.271 

2.231 

1.564 

1.603 

1.962 

1.403 

2.162 

.1.485 

1.814- 

1.158 

240 

1.110 

1.550 

931 

885 

807 

947 

al 


No tre D e v o ir e s t d e l es c on n aî tre e t d 'y p r en dr e par t e t n o tr e In t érê t n o us l e c omman d e imp éri e u s e m en t 

3.169 

1.482 

1.050 

1.051 

509 

837 

1.058 

955 

1.119 

451 

2.186 

1.456 

2.003 

1.319 

2.224 

1.537 

1.687 

1.967 

1.391 

2.174 

1.505 

1.807 

1.170 

246 

1.112 

1.579 

930 

895 

815 

969 

DE LA 

3.055 

1.423 

997 

1.013 

456 

818 

1.031 

925 

1.219 

428 

2.073 

1.689 

1.907 

1.242 

2.171 

1.472 

1.615 

1.904 

1.375 

2.157 

1.475 

1.772 

1.152 

239 

1.088 

1.541 

928 

899 

807 

939 

2.995 

1.418 

996 

1:007 

454 

798 

1.006 

927 

1.079 

432 

2.070 

1.685 

1.903 

1.241 

2.164 

1.479 

1.603 

1.901 

1.368 

Aux Electeurs 

3.071 

1.409 

1.012 

1.014 

482 

836 

1.045 

944 

1.098 

458 

2.091 

1.694 

1.932 

1.281 

2.179 

1.467 

1.632 

1.917 

1.382 

2.133 2.174 

1.472 1.499 

1 776 1.778 

1.138 1.161 

242 244 

1.115 1.106 

1.554 1.558 

994 924 

872 896 

809 809 

956 949 

r Circonscription des Sables 

Mes chers Amis, 

Un nouveau mode de scrutin mal 

compris, et des abstentions trop nom- 

breuses, ont assuré aux Elections 

législatives du 16 novembre le succès 

de la liste de M. le marquis de Baudry 

d'Asson tout entière. 

La Vendée n'a plus de Député 

républicain au Parlement. 

Il n'a pas dépendu de vous, mes 

chers amis, qu'il en fût autrement. 

Aussi je tiens à vous dire d'une 

façon toute particulière, combien je 

vous suis reconnaissant, à vous qui 

m'avez vu à l'ceuvre pendant cinq 

années, de la manière si éclatante 

dont vous avez reconnu mes services. 

Les cinq cantons de mon ancienne 

circonscription m'ont assuré dimanche 

près de 1.700 voix de majorité. 

Mes fidèles électeurs du canton des 

Moutiers à eux seuls m'en ont donné 

près de mille. 

Ma commune m'en a attribué plus 

de deux cents. 

Quelle plus belle récompense pouvais-je 

espérer de vous? 

Du fond du coeur, je vous dis : 

Merci. 

Du fond du coeur, je, vous dis : 

Demain, comme hier, vous pouvez 

compter sur moi. 

Vive la France ! Vive la République 

1 

Angles, 25 novembre 1919. 

D' Mulon; V.ItC.1111110. 

le Tramway de Bourgneuf à Beauvoir 

La construction du premier lot du deu- 

xième réseau des Tramways de la Vendée, 

comprenantla section Bourgneuf-Beauvoir 

et la reconstruction du pont du Fresnes, 

va commencer bientôt,- l'Administration 

des Chemins de fer de l'Etat devant mettre 

ce lot en adjudication le mois prochain. 

3.071 

1.882 

1.844 

919 

2.264 

2.571 

2.416 

2.755 

2.037 

1.104 

1.427 

829 

2.921 

3.192 

1.538 

1.039 

769 

844 

496 

1.722 

1.062- 

1.018 

1.697 

296 

2.070 

2.149 

890 

1.420 

752 

1.560 


a ict e 

%.., 

Elecilons -1A-_-giislatives du 16 Novembre 

3.346 

2.135 

2.081 

1.007 

2.228 

2.601 

2.341 

2.719 

1.975 

1.082 

1.389 

798 

2.868 

3.197 

1.546 

1 010 

799 

883 

489 

1.705 

1.049 

1.011 

1.657 

289 

1.964 

2.060 

841 

1.315 

700 

1.498 

,=. 

-&---,,. 

.. le 

.-. 

2.999 

1.864 

1.808 

910 

2.197 

2.557 

2.326 

2 691 

1.937 

1.066 

1.448 

857 

2.864 

3.132 

1.534 

1 043 

770 

910 

497 

1.701 

1.044 

997 

1.644 

292 

1.969 

2.043 

847 

1.304 

697 

1.497 

125896 99.851 41.752 40.390 40.953 39.810 39.587 40..042 48.604 48.583 47.445 

2.891 

1.785 

1.762 

880 

2.178 

2.639 

2 295 

2.705 

1.916 

2.060 

1.344 

777 

2.814 

3.133 

1.495 

966 

709 

865 

481 

1.668 

1.018 

952 

1.604 

292 

1.937 

2.013 

831 

1.279 

700 

1.474 

- - - 

46.463 

aâ 

2.994 

1.829 

1.788 

901 

2.190 

2.552 

2.326 

2.680 

1 941 

1.061 

1.408 

804 

2.860 

3.174 

1 553 

1.038 

757 

905 

495 

2.963 

1.824 

1.778 

889 

2.165 

2.555 

2.305 

2.684 

1.918 

1.050 

1.366 

788 

2.841 

3.226 

1.521 

996 

'719 

880 

486 

1.741 1.690 

1.067 1.020 

986 963- 

1.665 1.622 

301 292 

1.964 1.954 

2:037 2.035 

846 837 

1.319 1.305 

698 697 

1.487 1.472 

- - - - - 

47.367 46.841 

EIntions MnitiCelOS 

fax Sables-alma 

M. Delvaut se retire de la Mairie 

M. Delvaut, adjoint au Maire, qui, en 

raison de son état de-santé et de sen âge, 

ne se représente pas aux élections muni- 

cipales, adresse a ses Concitoyens la 

lettre suivante: 

Les Sables-d'Olonne, le 24 Novembre 1919 


N'ayant pas l'intention de me représenter 

eux élections municipales dd 30 novembre 

prochain, je crois devoir remercier tous les 

.électeurs qui, en mai 1912, m'ont honoré de 

leurs suffrages. 

J'adresse également, avant de quitter la 

Mairie, à mes Collègues du Conseil Municipal, 

mes sincères remerciements pour les fonc- 

tions d'Adjoint qu'ils ont bien voulu me con- 

fier, fonctions que je crois avoir remplies 

avec désintéressement et le plus entier dé- 

vouement dans la mesure de mes moyens et 

de mes forces, pendant cette période de sept 

années, dont cinq de guerre. 

Je manquerais à mon devoir si je n'adres- 

sais aussi mes vifs remerciements à M. Doli- 

Veux, secrétaire général de la Mairie, et au 

Personnel sous ses ordres, pour le zèle et le 

l'activité apportés par tous ces dévoués 'colla- 

borateurs dans l'accomplissement de leurs 

fonctions,. et qui m'ont rende ma tâche facile 

et agréable. 

Si je renonce à me représenter, c'est en 

raison de ma santé précaire et de mon âge 

avancé qui me font un devoir d'abandonner 

mes fonctions à des mains plus jeunes et plus 

actives. 

Merci à tous ceux qui m'ont honoré de leur 

confiance et à qui je resterai toujours dévoué 

et reconnaissant. E. DELVAUT. 

Nous regrettons très sincèrement la 

décision prise par le sympathique premier 

adjoint qui était sûr de sa réélection. Nos 

regrets seront partagés par la population 

tout entière, qui a toujours trouvé en 

M. Delvaut un homme accueillant, et dont 

l'inlassable activité a rendu les plus grands 

services à nos compatriotes. 

Nos meilleurs voeux accompagnent M. 

Delvaut clans sa retraite volontaire. 

Les Listes en présence 

A chacune des consultations précéden- 

tes, le Comité Républicain des Sables pre- 

nait la direction des élections dans notre 

commune ; s e s décisions étaient toujours 

sanctionnées par les électeurs, puisque les 

ee 

Répub lica in s de l 'A rrondissemen t des Sab les -d'Olonne 

les Annonces judiciaires et légales. - Il insère gratuitement, 

RÉDACTEUR-GÉRANT : Val ère MATI-11.1 


listes qu'il présentait recueillaient à cha- 

que élection la majorité des suffrages. 

Et cela se passait depuis une quaran- 

taine d'années. Aujourd'hui le Bureau du 

Comité - qui compte encore plus de 500 

membres - n'a pas cru devoir provoquer 

de réunions. Pourquoi? Nous voulons 

l'ignorer 

De là l'éclosion de nombreuses listes. 

C'est d'abord celle d ' Un io n Sa b la ise e t 

Ch a umoise contenant quelques Conseillers 

sortants, des personnalités républicaines 

et un certain nombre de noms hétéro- 

clites. En voici la composition : 

LISTE D'UNION SABLASSE ET CHAUMOISE 

MM. S ec t io n des S a b les 

PALAS François, docteur en médecine, 

Conseiller sortant. 

PETIT Clément, sous-ingénieur des Ponts 

et Chaussées en retraite, Conseiller 

sortant. 

BENÉTEAU Ernest, marchand - tailleur. 

BERTRAND Clément, peintre-décorateur, 

mutilé, Croix de guerre. 

BonÉ Martial, entrepreneur de travaux 

publics. 

BOUANCHEAU Pierre, horloger. 

BRIANCEAU Hippolyte, avocat, docteur en 

droit, président de la Soeitié de Pré- 

voyance des Bateaux de Pêche. 

BRUNETEAU Edgard, plombier, Croix de 

guerre. 

CANTETEAU Charles, docteur en médecine. 

CLEMENCEAU Paul, propriétaire. 

CUNAUD Raoul, commerçant en tissus. 

DURAND Maurice, architecte. il 

HÉRIAUD Milite, armateur. 

LAIDET Louis, métreur en bâtiments, mu- 11 

blé, Croix de guerre. " 

MAGNEAU MaliViCe, agent voyer d'arron- 

dissement honoraire. 

POIRAUD Louis, notaire honoraire. 

ROCHIER Louis, négociant en épicerie. 

Roc Emile, peintre-décorateur, vice-pré- 

sident de l'Association des mutilés. 

VALER Ange, marin. 

VOYER Octave, plombier. 

Se c t io n de L a Cha ume 

BAnnÉ Xavier, jardinier, Conseiller sor- 

tant. 

CHÉNAY Jean, instituteur honoraire, che- 

valier de la Légion d'honneur, Con- 

seiller sortant. 

DORÉ Tranquille, vice-préSident de la So- 

ciété de Secours mutuels, Conseiller 

sortant. 

BIBARD Jules, président du Syndicat des 

Commerçants, mutilé. 

FRADET Fernand, pilote. 

JOMEAU Baptiste, pilote. • 

MORNET Armand, jardinier. 

Puis d'autres ont pensé que les mem- 

bres du Comité Républicain tiendraient à 

honneur d'affirmer leurs convictions iné- 

branlables et leurs sentiments démocra- 

tiques sur une liste de Co n c e n tra t io n 

Rép u b l ic a in e ; ils proposent les noms suivants 

aux suffrages des Electeurs : 

LISTE DE CONCENTRATION RÉPUBLICAINE 

MM. S e c t io n des Sa b les 

DELALET A.-P., capitaine honoraire, che- 

valier de la Légion d'honneur et Croix 


LEMAITRE F., instituteur retraité, ex-secré- 

taire cle Mairie, officier du Mérite agricd". 

BOUVIER Lucien, administrateur de la 

Caisse d'Epargne. 

MAT-né Etienne, afficheur, ancien Conseil- 

ler municipal. 

LAURENT Armand, marin. 

AMIAUD Lucien, photographe. 

MATITÉ Ferdinand, secrétaire général des 

employés de chemins de fer. 

GANACHAUD Arsène, commerçant. 

DESGRANGES Jules, employé de chemins 

de fer. 

GAUDRY Louis fils, représentant de com- 

merce. 

Se c t in n de L a Cha ume 

TiromAs Emile, propriétaire, ancien com- 

battant. 

Nous avons encore un indépendant 

pour la section des Sables : 

M. AUDEBERT Adolphe, industriel, Croix 


Nos lecteurs apprécieront les profes- 

sions de foi des diverses listes. Ils feront 

un choix judicieux, parmi les candidats 

qui se présentent à leurs suffrages, en te- 

nant compte de leurs aptitudes au mandat 

de Conseiller municipal et des opinions 

bien connues de chacun d'eux. 

Et méditant le conseil que le Docteur 

Pacaud et ses amis leur donnent dans 

leurs remerciements, Sablads et Chau- 

mois « iront aux Urnes en masse pour 

affirmer d'une manière éclatante leur foi 

républicaine ». 

Que nos compatriotes n'oublient -pas 

que le nouveau Conseil, après avoir élu 

la Municipalité, devra, aux termes d'un 

décret présidentiel, se réunir le mercredi 

par extrait, 

les Affiches imprimées 


do i t ê tre adre ss é à M. Val ér e MA THÉ , R éda c t e ur- G é ran t 

10 décembre pour choisir ses délégués 

sénatoriaux. 

La Ville des Sables se doit à elle-même 

d'envoyer à La Roche des délégués sénatoriaux 

républicains. 

Vive la République !... 


Les SniD2p2 

Pleines :mers de la Semaine 

par 

Samedi 29 novembre 7 16 7 44 

Dimanche 30 - • 8 16 8 57 

Lund; décembre 9 52 10 47 

Mardi 2 - 1-1 30 - 

MercreM 3 - 0 5 0 33 

A cucti 0 56 1 19 

Vendredi 5 - 1 39 2 1 

G ra nde M a rée , le 8 déc., à 4 h. 11 soir - 103 

Élections Municipales 

Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne 

informe ses concitoyens que les élections 

municipales auront lieu le dimanche 30 

novembre. 

Le nombre des Conseillers à élire est 

de 27, dont 20 pour la section des Sables, 

et 7 pour la section de La Chaume. 

Le scrutin sera ouvert de 7 h. -1/2 du 

matin à 6 heures du soir : 

A la Ma ir ie, pour les électeurs de la 

lettre A à la lettre J inclus ; 

A l 'Ec o le des G a rço ns de la rue de la 

Poste, pour les électeurs de la lettre K 

à Z ; 

A l a sa l le de l'Eta t-C iv i l de La Cha ume 

pour les électeurs de cette Section. 

- Les cartes d'électeurs distribuées pour 

les élections législatives sont valables 

pour les élections municipales. 

Une urne spéciale sera placée au bureau 

de la Mairie des Sables -pour recevoir les 

votes des Réfugiés. 

Petits Retraités de l'Etat 


retraités de l'Etat s'effectuera au Foyer du 

So lda t , rue des Jardins, de la façon sui- 

vante : 

Le 5 décembre, de 9 heures à 11 heures, 

aux titulaires des certificats portant les 

n" 1 à 250; de 1 heure à 4 heures, certifi- 

cats 251 à 500; 

Le 6 décembre, de 9 heures à II heures, 

certificats n" 501 à 750 ; de 1 heure à 4 

heures, certificats n" 751 et suivants. 

Le titre de pension devra être obliga- 

toirement représenté avec le certificat 

d'admission. 

- En raison de la réception tardive des 

instructions, le paiement des allocations 

aux retraités proportionnels aura lieu à 

une date qui sera fixée ultérieurement. ' 

L e Rec eveu r des Fina nces, POIRAUD. 

Examens dans la Marine 

Les examens de capitaine au cabotage 

primitivement fixés au 24 novembre, puis 

reportés au 1" décembre, seront subis rue 

Mabillon, 5, Paris (ffi), près la place Saint- 

Germain-des-Prés. L'appel des candidats 

inscrits commencera le lundi 1" décembre, 


Un examen de patron au bornage aura 

lieu le 8 décembre à La Rochelle. Faire 

parvenir ses dossiers à l'Administrateur 

de l'Inscription Maritime à La Rochelle 

avant le 5 décembre. Le programme de 

l'examen est inséré au J o ur n a l Ofic ie l du 

19 courant page 13058. 

NÉCROLOGIE 

Vendredi matin, à 9 heures, ont eu lieu 

les obsèques de M. Pelletier, négociant en 

grains, conseiller municipal, beau-père de 

M. Léon David, ténor de l'Opéra-Comique. 

Dans l'assistance, nous avons remarqué 

toutes les personnalités de la ville, avec 

M. Gota, sous-préfet, et M. Delvaut, premier 

adjoint, représentant la Municipalité. 

Au cimetière, M. Delvaut a adressé un 

souvenir ému à l'excellent collègue du 

Conseil municipal. 

Nous adressons à la famille Pelletier 

nos bien vifs sentiments de condoléances. 

A la Musique Municipale 

La Musique municipale a recommencé 

cette année à fêter dimanche la Sainte- 

Cécile, sa patronne. 

A 3 heures, sur le kiosque de la place 

de la Liberté, elle donnait un beau concert, 

sous l'habile direction de son distingué 

chef M. Belleville. , 

Le soir, elle se réunissait au restaurant 

Seigneuret, en un banquet amical, sous la 

présidence de M. Gela, sous-préfet. On fit 

le plus grand honneur à l'excellent menu 

du Vatel sablais, ce qui n'empêcha pas les 




Adresser tont es qui concerne les Abonnements, 

Insertions légales e t i ndiciaires à M.ROCHE-JOURDA1N, 

imprimeur de la "Vendée Répu b lica ine , Place de la 

Liberté. 

Rous. 

N• i.858 

ANNONCES 



Réclames - 0 fr. 50 


On traita 'a forfait lelesAnnoncez périodiques ou continues 

Téléphone 


KnirOMIllnIKLIMMUMESIne, 

bons mots et les lazzis de s'entrecroiser 

durant tout le repas. 

Au dessert M. le Sous-Préfet prit la pa- 

role. Il excpsa M. Chailley retenu à Paris ; 

MM. Delvaut et Fontaine, adjoints. Dans 

un discours improvisé il dit sa joie de présider 

pour la première fois un banquet aux 

Sables ; il rappela les origines de la société 

qui remontent à 1869 ; salua le chef 

défunt et les vétérans, sans oublier le ca- 

marade Gimard mort pour la France. Il 

eut un mot aimable pour deux blessés glo- 

rieux de la société MM. Raucher et Boi- 

zard et termina en portant un toast au 

chef de l'Etat. Il a été t rè s applaudi. 

Puis ce fut le tour des chanteurs et ils 

sont nombreux à la Musique Municipale. 

Nous avons eu le plaisir d'entendre tour 

à tour de fort jolies voix, des chansons 

patriotiques ou villageoises. Des nombreux 

bans ont été battus en l'honneur de chaque 

chanteur, si bien qu'il était près de 

minuit quand ce joyeux banquet prit fin. 

Un bravo aux organisateurs; la réussite 

du banquet est de bon augure pour le bal 

que la Musique Municipale donnera samedi 

prochain (de 8 heures du soir à 3 heures 

du matin) dans" la salle de théatre du 

Grand Casino, mise gracieusement à sa 

disposition par Mm'' et M. Audubon. 

Entrée : 2 francs. Unetenue corecte est 

de rigueur. 

Qu'on se le dise !... 

Le Costume civil des Démobilisés 

La date extrême du 31 octobre 1919, 

primitivement fixée aux démobilisés pour 

faire la demande d'un costume civil con- 

tre le remboursement de la somme de 52 

francs, primitivement perçue est reportée 

au 15 janvier 1920. 

Les demandes qui avaient été établies 

après le 31 octobre et qui avaient été re- 

tournées par les dépôts démobilisateurs, 

pourront être produites à nouveau. 

Les démobilisés ayant reçu le costume 

d'attente, collection d'effets militaires 

transformés et teints, comprenant : une 

capote, une vareuse, un pantalon-culotte, 

auront égalementjusqu'au 15 janvier pour 

faire la demande d'un costume civil en 

drap neuf, contre remise de la collection 

primitivement perçue. 

Ils auront, à cet effet, à établir une de- 

mande à leur dépôt démobilisateur et in- 

diquant : le Quel est le dépôt dans lequel 

ils désirent percevoir le complet : 2-Qu'ils 

sont bien e n possession de la collection 

d'effets transformés et teints. 

Afin d'éviter au bénéficiare tout dépla- 

cement inutile, le corps distributeur leur 

fera connaître quand il pourra lui être 

donné satisfaction. La collection d'attente, 

définie ci-dessus, ne sera reversée qu'au 

moment où le complet civil sera délivré. 

Avis aux Cafetiers et Débitants 

Contrairement aux bruits mal fondés 

mis en circulation par des collègues intéressés 

et peu scrupuleux, MM. les Débitants 

et Cafetiers sont informés qu'il n'est 

nullement question de supprimer l'apéritif 

Anisette B. F. connu sous le nom de 

Zéze t te . 

Le décret publié par plusieurs journaux 

relativement à la suppression de certaines 

liqueurs ne concerne que les fabricants 

d'essence et ne s'applique qu'à l'Algérie. 

D'ailleurs et quelles que soient les décisions 

qui pourraient être prises ultérieurement, 

les Cafetiers n'auraient pas à redouter 

des poursuites en cas de suppression 

de l'Anisette B. F., c'est aux Distillateurs 

qu'incomberait la responsabilité. 

Demandez dans tous les Cafés une 

, Zéze t t e . 

Représentant aux Sables-d'Olonne, M. 

JOSEPH GAUDRY fils, impasse des Traponniàres, 

prés de la Gare, aux Sablesd'Olonne 

(Vendée). 

Monroe 

Elections Municipales. - L'appel 

suivant a été adressé par M. Valère 

Mathé aux Electeurs d'Olonne : - 


Deux mots seulement : 

Vous m'avez appelé, il y a 6 ans, à la 

tète de notre belle commune d'Olonne. 

L'heure est venue de juger mes actes. 

Si vous croyez que je n'ai pas été à la 

hauteur de ma tâche, n'hésitez pas à voter 

pour d'autres que moi. Je n'en garderai 

- je vous l'assure - ni haine ni rancune 

contre qui que ce soit. 

Si, au contraire, vous estimez que j'ai 

fait mon devoir ; si vous pensez notam- 

ment, qu'au cours de ces longues années 

de guerre, je me suis acquitté, conscien- 

cieusement, honorablement et dignement 

des lourdes et souvent douloureuses char- 

ges qui m'étaient assignées, accordez-moi 

vos suffrages : vous pouvez être certains 

que je saurai mériter votre confiance. 


Vous avez la parole, je ne veux pas

a m'en faire », j'attends avec tranquillitc 

votre verdict! 

Et, fidèle, inébranlablement fidèle aux 

convictions de ma vie entière, je crie de 

toutes V mes forces 

ive la République 

Electeurs, 

VALÈBE MATHÉ. 

Que pas un seul de vous ne manque au 

Scrutin de dimanche. Votez pour la Liste 

républicaine toute entière, sans rayer un 

seul nom. 

Tous aux Urnes, dimanche 1 — 

Républicains d'Olonne vous êtes préve- 

nus : à la dernière heure la liste réaction- 

naire paraîtra sur les murs de la com- 

mune. Vous avez donc le devoir de venir, 

dimanche, en masse, déposer votre buttetin 

dans l'urne. Et, pour tout républicain 

vraiment digne de ce titre, le devoir est de 

voter pour la liste entière du Comité répu- 

blicain. 

Il y a quinze jours, avec une discipline 

admirable, vous êtes allés au scrutin et, 

dans notre commune, la victoire, ct épas- 

sant toutes nos espérances, a été 'écla 

tante, triomphale 

Par 181 voix de majorité vous avez 

acclamé la liste de notre vaillant ami 

Pacaud. 

Il faut que cette victoire ait son lende- 

main. 

le dis à tous mes amis républicains : 

ne rayez aucun nom, même si vous avez 

eu quelque contrariété avec un ou plu- 

sieurs candidats, par amitié pour moi, en 

souvenir des services rendus, par disci- 

pline républicaine : Pas de Pa n achage ! 

Pas d ' a l l ia nce av ec la Réaction ! Votez 

pour toute la liste républicaine d~nt votre 

Maire forme l'en-tête sans rayer aucun 

nom ! 

A dimanche donc et Vive la République! 

VALÈBr MATHÉ. 

- Atelier de Distillation. - L'ate- 

lier de distillation fonctionnera au bourg 

du 1" au 13 décembre inclus. 

- Un Don du Père la Victoire! - 

Profitant des quelques jours de vacances 

passées en Vendée, notre grand compa- 

triote Georges Clemenceau, a adressé à 

M. Valère Mathé une somme de5oOfrancs 

pour être remise à la famille la plus nom- 

breuse de la commune. 

Le Maire est allé, lundi dernier vers 

6 heures, dans la famille désignée, dépo- 

ser les précieux billets sur la table où dix 

enfants, entourés de leurs père et mère, 

braves journaliers de notre commune, 

prennient leur modeste repas. 

Dépeindre la joie de toute la maisonnée 

serait chose impossible 

-- Coups de pied de Cheval. - Di- 

manche dernier le jeune André Chevrier, 

17 ans, fils de M. Victor Chevrier, au 

bourg, a reçu deux coulis de pied de che- 

val, l'un au bras, l'autre au côté droit. 

M. le D' Palas, mandé cri toute hâte, a 

donné des soins au blessé 

quitte pour 15 jours de repos 

qui en sera 

-État-Civil (du 12 au 19 'novembre. 

- 

Na iss anc e . - Roger-Pierre-André Roche- 

teau, fils d'Augustin, et d'Angéline Cail- 

land à La Bauduère. 

5~Ïariages.- Henri-Aimé-Constant Petit- 

gas, cultivateur, aux Ajoncs, et Noémie- 

Clotilde-Lêonore Fumoleau, cultivatrice, 

au même lieu. - Jules-François-Marie Ru- 

biller, cultivateur, à la Fromondière, et 

Marcelline -Marguerite -Eugénie Duret, 

cultivatrice, à L'Aut-i~re. - Ch 

Aimé-Jean-Baptiste Martin, Co Itivateur, art es- à 

La Roulière, et Léonide-Adélaïde-Reine- 

Marie Dubois, cultivatrice, au même lipu. 

des L-Wes 

A u d ien ce d u M ercred i 1 2 Novem bre 1 9 1 9 

Vagabondage 

Germain Le Corré, 58 ans, menuisier, 

sa lis domicile fixe, est condamné pour 

vagabondage à 8 jours de prison avec 

sursis. 


Du 19 au 2 6 Novem b re 1 9 1 s) 

NAVSSAN C ES 

Désiré - Espérance, - Gracieux Plarrz,-tL,,-~ii, rue, 

Jean-Bart. 

Madeleine- Angèle-Angélique Foineneau, nie 

du Bastion p,olorgée. 

Jean- Roger-Albert Liot, Tac des S&1oirs, 47. 

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Antoine-Sévérin-Ablscal ~làzi)n, fue Dani 

Fricarld, 3. 

Jeanne -Sidon ie - Philomène - lienriette p.,Oux, 

route de Nants, 72. 

arcelle. M urie-A ficel-aurent, rue Napoléon, 13. 


Anguste~i.o,ais-lienri Bretoa, cordier, à N .". L , - s , 

52, rue d~i Marchix, et L..-,urance-Anri Gisèle 

Billet, salis profession, Petit' 

Henri-Joseph Brochard, mécanicien, rue du 

Port, 68, et Marcelle-Augi~.~title Sher, col,- 

tarière, à Nantes, bouluvald 

Alexandre-Louis-Charles Charrier, f- rl)!?ntirr 

rue des Soupirs, et MarceIle-Arina-August~ 

Retureau, couturière, roc jes Rochcrs. 

Gustave-Alexandre-Albert Baltard, couvreur 

rue Daniel-Fricaud, et Augu~tine-Eugéni~ 

Moreau. couturière, à Olonne. 

Georges - Ernest-Auguste -victorien Broc-h,i,d, 

boucher, place Anselme-Marand, et Nodwe- 

Henriette-Léopoldir,el~a?,beaii,blan(-hisseuse, 

de la Butte, *l. 

Louis-Elysée rue Barbeau, marin, 7, rue, de la 

Butte, et Yvonne-Rosalie-Hell'il tic Huguet, 

lingère, route du Chàteau. 

MARIAGES 

Em 1-Is~ïe-Fraraçois Gariiie,, marin, rue 

do mal'uL Krt, 73, et 

'ise-Fê-1 ici a. 01ga-Docile 

Kirié, sans p, ofession, Lou rue Napolêon, 15 

CharIes-Con~,tant Petitgis, voilier, rue Ber- 

gère, et Niarie Legros, cuisinière, à C.,-,r- 

nières (Nord). 

Geoffroy de la Roch~ Saint-André, vgent géin~_ 

rai d'assurances, 1, rue de I~ Croix Blanche 

et Marthe-Marw-Louise , de 

profession, nie du Palais 43, 

Gédéon 

Lauzon, san 

Alexis Dosithée Riant, jardinier, au 

Châleau-d'Olonne, - 

et Andrée Marie-Célino- 

~AIB.`n-drine Jolivet, couturière, PeLite-G~e- 

lière 

Léon-Ûen 'i-ALgustin Cloutour, manoeuvre 

rue Daniel-Fricaud, et Aglaée. Marcelin,1 

lien riette Todeeu, domestique, rue Daniel- 

F!icaud, 28, 

Marlus-Henri-Joseph Le Carrour, plâtrier, rue 

Villebois-Mareuil, 20, et LuCie~Reine Lan - 

dreau, sans profes., à Rou-Masson 

DÉCÈS 

Jean-Pierre Le Biboul, 50 am, débitant, ëpoux 

Blanche-Bérangère Brochet. ~H.). 

Marie-Josèphe dl, 

Tétaut, 34 ans, chino 

époux de Théodule-Ferdinand-Philoriéol, 

B.nnaudet rue de la Cure. 

A=J.1e~.Ùj.I,.riiG,i.aud, de ~é Go 

31 ans, marin 

ine-Henriette-Julie é~in, 

_ !oute de Nantes, 19. 

Léonce-Floride-Désirée Bougat, 83 ans, propriétaire, 

rue des Halles 73. 

Louise-Agathe Pitra, 74 ans DT.1 ' uve de 

Stanislas Prouin, sans r. Félix-Faure. Antoine' 

Jean-Cliarles Laurent, 83 marin, époux 

Alphonsine Mornet, r. du Bastion prolongée. de 


NAISSANCES 

Amand-Aimé-Lucien Devint, rue SL-Nicolas, 49. 


Henri Bridault, employé de chemins de fer 

au ~erreux (Seine), et Charlotte Clémence- 

Louise Pineau, couturière, rue de l'Armandèche. 

Martial-Pierre-Anguste, Rocheteau, ostréiculteur, 

rue Creuse, et Denisc Morisseau, sans 

profession, Grande-Rue. 

Léon-Auguste Couteau, soldat au 67~ d'infinterie, 

à Vouneril (Vienne), et Marie-Florine- 

Georgina Delaire, journalière, rue du Séma 

phore. 

MARIAGES 

IIenri-François-Joseph~MarIe Pouvreau, Caporai-fourrier 

au 104- d'infanterie, rue Gainbetta, 

et Louise-Georgette Brochet, couturière, 

rue du Moulin. 

Darios- Pierre - Bienaimé Vigier, marin, rue 

Saint-Nicolas, et Marthe-Philoinène-Mar;e. 

Alida Boisard, couturière, rue de l'Armandèche 

Jean-Robert Lamy, graveur sur métaux, à 

Paris, 36, rue Réaunitir, et Alexandrine- 

Maric-Marguerite Raguideau, sans proiesy 

Sion, Tac on Sémaphore. 

ves-Jean-Marie La Nantir, marin, rue des 

Marais, et Marie-Louise Bouron, journalière, 

même lac. 

— 

. ; 

, - 

Pourquoi les femmes souffrent-elles 

tant des reins P 

La manière devivre des femmes,trop souvent 

sédentaire, dans leur ménage, la maternité, le 

souci des enfants et de la famille, plus tard 

Ffge critique, les ont to~^,.ur5 

une affection des reins. d.=pdans 0 le 

dos, es côtés et le bas- 

ventre ces tiraille- 

ments'jusque dans les 

oinotp,!,ates.,n'ont d,an 

S. ce, pas 

la plu- 

~~aIt du temps, go ni, 

etionnement défee- 

tueux des Tchis auxles 

t demandent 

énorme. Soit 

par=ce, . ég 

soit pal~ 

elles si. 

leur ont pas apporté 

le secours indispensable. 

ovileu ~~ec)eiidantitidiquédeliuislongtenips 

arrrissent e 

Z1 Il nJ~éeiaI : les Pilules Foste 

1, S lin g 'l. les "' Impuretés. Ce u9ë'.t " 

pas ou f«..è,l~ 1'.. l?.rur tout, elle. gi,,~,it 

sui, les reins et lavessiect,eli nl~- 

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le diminchc ut les jours fériés, de 9 heures o 

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Aux Enrhumés 

Lor~q-ie la toux ne cède pis eux soins habi- 

bitulI~, devient opiniâtre, spasmodique ~,t 

S'accompagne d'expectoration abondante (suites 

de bronch;tes on d'influenza, catarrhe, 

as,tbule), il faut employer la Poudre Louis Le- 

RS~ ont. merveilleux remède qui a obt~.iu la 

pilis )~ute récompense à l'lxPosition Univer- 

tIle de, 1900. Le soulagement est instantané 

cl la guérison survient progressivement. une, 

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Ch.11-., ordi 9 de., Llôt~l dl , 

Clis..., v,.dT.di 12, àë te l de 1. G.- 

Lunon samedi 13 Ho cel du Cmi,eant. 

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15, Hô t a d, 

mr.t.ig., jeudi 18, Hô t.1 Ro 

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E..t...Y, ~..ldi 20, fi t I t e l dl 

d 

IliTTI~',L, 8, eu. d. Cadi., P.ii.. 

absolu.- 

Made de Maître J. PERRIN, hu,,,i,,- 

audieticiur aux Sable%-d'Olonrie, rue de 


IALÈRE). 

Première Insertion 

Suivant procés-verbaux dressés 

Maille PERRIN, huissier aux Sab]P~~ar- 

d'Olonne, en date des vingt-deux et vingt- 

quatre novembre mil neuf cent dix-neuf, 

enregistrés, il a été procédé à la Vente 

aux Enchères publiques des Meubles, 

Objets mobiliers et Matériel dépon- 

dant du Fonds de Commerce du R es t ou - 

ran i D IANE, exploitée par Mademoiselle 

A 

BrRTINE ALBERT, demeurant aux Sa- 

bles-d'Olonne, L 



reçues dans les dix jours clé la deuxième 

insertion en l'Etude de Maître J. PERRIN, 

huis,,,ier aux Sables-d'Olonne. 

Pour p remiè re in se r t ion 

1. PERRIN. 

Paires de la Senuaine 

Lundi décembre. — Aizenay (boeufs 

gras), Brenil-Barret, Milit zii-,, Notre-Da,~,iede-Riez, 

Saint-André-d'O.*n,~y, Tiffinges. 

Mardig.— Bournezequ(poulaiiis),(' rosbret,il, 

Grues. 

Mercredi 3. — Herbengement (marché à 

cl.-evaux), Hermenault (jeune veaux!, Mouilleron-en-Pareds, 

Saint- Cyr-en-Talmondais, Volluire. 

Jeudi 4. — Beauvoir, Illothe.A~hard, Nalliers, 

Pouzatiges. 

Vendredi 5. — Sainte-Hermine, Venansault. 

Samedi 6. — Belleville, Nesmy. 

Etude de Maître E. GUÉRIN, huissieraudiencier 

aux Sables-d'Olonne, &5, rue 

de l'Hôtel-de-Ville (successeur de Maî- 

tre A. TESSON). 

0- lé" M F, U 8 L E S 

et Objets Mobiliers 

Le MERCREDI TROIS DÉCEM- 

BRE mil neuf cent dix-neuf, à tr e ize 

heures, aux Sables-d'Olonne, 16, Couris 

BLOSSAC, il sera procédé par le Ministère 

de Maître GUÉRIN, huissier, à la Vente 

aux Enchères publiques de ; 

Lits fer et cuivre, Lits bois, Lits d'enfant, 

Lits pliants, Sommiers, Matelas, 

Traversiris Oreillers, Couvertures, Arnoires 

diverses, Commodes, Tables, une 

Table à jeux, Chaises, Fauteuils, Glaces, 

Cuisinières, Bat terie de cuisine, Vaisselle, 

etc., etc. 

Une Moto, un Tri-Porteur, un Appareil 

photographique et accessoires. 

Une Bicyclette de dame, Cheminées 

marbre. 

Une BASCULE, force 500 kilos 

Glacière, Consoles, Outils de un menuisier 

et charpentier, Portes diverses, 

V c ca 

0krti - 

. 

l'Impritintur -7 

Il 

- Ji-, 4, 0 l 0 1 

enr la 

e Plante 

« Phénix » et nombreux autres Objets. 

Au Comptant et 10 '/.en sus 

insertion 

* E. GUÉRIN. 

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phones. - Sonrcries. - Petit Ap- 

pareillage. - Lampes et Pile de 

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d'informer le publie qu'il vient d'Opvrir 

une Entreprise de.Maçonnerie cri tous 


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M. VIDY, a l'honneur d'informer la Clien- 

tèle qu'il est à sa disposition pour tous 

Travaux, lesquels, seront exécutés avec 

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interrompu sas opérations; l e s tirages ont ou lien exactement le 111 de chaque mo is . 

Leeporteurs dûBonsde IlLa qui ont cessé leurs versements 

depuis les hostilités, auront toutes les facilités pour mettre leurs yersemonta 

à jour, soit en se présentant au Bureau, porteurs de leurs Bons, soit en 

écrivant à M. FRANcis HERAUD, Villa S imone, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne~ 

Ne pas confondre IlLa avec les Sociétés similair", 

dont la nom est accompagné du mot a Capitalisation. > 

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Résultats de Dimanche 

SECTION DES SABLES 

Inscrits : eut — Votants : 1.581 

'Suffr. expr. : 1.551— Majorité abs. : 783 

MM. L is te d' Un io n Sa b la is» 

Canteteau Charles, doct' médecin. 1.162 

Rochier Louis, négociant 1.159 

Bertrand Clément, peintre-décorat' 1.138 

Clemenceau Paul, propriétaire 1.104 

Pelas François, docteur-médecin 1.060 

Petit Clément, conseiller sortant 1.012 

Brianceau Hippolyte, avocat 1 063 

Doré Martial, entrepreneur_ 1.029 

Durand Maurice, architecte 1.023 

Roy Emile, peintre-décorateur 1.019 

Hériaud Emile, armateur 1.001 

Laidet Louis, métreur en bâtiments 980 

Bouancheau Pierre, horloger 979 

Poiraud Louis, notaire honoraire 972 

Voyer Octave, plombier 967 

Bruneteau Edgard, plombier 949 

Benéteau Ernest, tailleur 923 

Magneau Maurice, agent-voyer 866 

Valer Ange, marin 851 

Cunaud Raoul, commerçant 815 

Ca ndida t indépe nda n t 

Audebert Adolphe, industriel 811 

Can d ida ts Mem bres du Comi té Rép u b l ic a in 

Rabilier Gracieux, pilote 478 

Limousin Fernand, journaux • 455 

L is te -de Co nce n tra t io n Rép u b l ic a in e 

Delalet A.-P., capitaine honoraire. 411 

Lemaitre F., instituteur retraité 318 

Bouvier Lucien, adîaisse Eparg 328 

Mathé Etienne, afficheur 241 

Laurent Armand, marin 210 

Amiaud Lucien, photographe 281 

Mathé Ferdinand, empl. ch. de fer 235 

Ganachaud Arsène, commerçant . 228 

•Desgranges Jules, empl. ch. de fer 240 

Gaudry Louis fils, représ. de com. 181 

SECTION DE LA CHAUME 

Inscrits : 1.085 I Votants : 581 

Suffrages expr. : 574 — Majorité abs. : 288 

MM. L is te d ' Un io n Cha uma is» 

Doré Tranquille, imprimeur 431 

Chénay Jean, instituteur retraité 408 

Barré Xavier, jardinier 401 

Jomeau Baptiste, pilote 399 

Mornet Armand, jardinier 397 

Fradet Fernand, pilote 393 

Bibard Jules, négociant, mutilé... 375 

Ca ndida t indépen da nt 

Thomas Emileuaropriétaire 197 

La liste ennre d'Union Sablaise et 

Chaumoise ayant obtenu la majorité abso- 

lue dans les deux sections des Sables et 

de La Chaume, a été proclamée élue. 

Election de la Municipalité 

Nous croyons savoir que le nouveau 

Conseil élu dimanche dernier, se réunira 

lundi 8 décembre, à 5 heures, à l'effet 

d'élire le Maire et les Adjoints. Il procé- 

dera mercredi à la nomination des delé- 

gués sénatoriaux. 

Les Adieux de M. Delvaut 

Le Conseil Municipal se réunissait le 

27 novembre dernier — séance in-ex tremis 

— pour délibérer sur diverses questions. 

Au début de la séance, M. Delvaut, pre- 

mier adjoint, président, prononçe ratio- 

eution suivante : 

Messieurs et chers Collègues, 

Au moment où le Conseil Municipal est su r 

le point de résilier le mandat qui lui a été 

confié en 1912, il m'a semblé utile de retracer, 

à grandes lignes, l'oeuvre accomplie par vous 

au cours de cette longue période et au milieu 

de circonstances rendues particulièrement 

difficiles par suite de l'état de guerre. 

La guerre, déchainée brusquement au mois 

d'août 1914, surprit le Pays, plein de confiance 

dans la Paix. 

La vie normale fut interrompue ainsi, que 

tous les projets qui, aux Sables, devaient 

assurer la prospérité de notre Ville et le dé- 

veloppement de son Port. 

Toutes les forces de la Nation durent con- 

tribuer à la protection et à la libération du 

terriroire. Les jeunes et les valides prirent les 

armes on furent employés à la fabrication du 

matériel et des num. Cons; ceux que l'âge ou 

les infirmités retenaient au foyer contribuèrent, 

selon leurs aptitudes et leurs forces, à la 

défense nationale. 

Certes, après les exploits de nos Poilus, il 

est irgrat et bien difficile de perler du rôle de 

l'arrière, et surtout de paner de non:--mènes. 

La paix est signée. Nous n'oublions pas que 

ce résultat est ,M1 à nos armées, à nos Alliés, 

à leurs chefs, au Gouvernement, mais, cepen- 

dant, il serait injuste d'oublier le rôle des 

Municipalités et des Conseils Municipaux. 

Les difficultés auxquelles vous avtz dû 

pourvoir étaient immenses. Non seulement les 

réquisitions, dans l'intérêt de FEtat, se sont 

poursuivies dans les conditions les plus compliquées 

eu égard à la situation économique, 

mais les questions d'assistance, en général, 

Orfia n e de Co in i tés 

WaSIDESSISSRPSSMOSESSONSICC.'"NeleNnSeeMENS 


Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ rios CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


ISOMMISIDERPLUnkse 

Samedi Et Décembre 1919 


No tre D e vo ir e s t d e l es c onn aî tre e t d'y pr en dre par t e t n o tre In t érê t n o us l e c omm an de imp érie u s em en t 

ée 

Rép ublica in s de A rrondissem en t des Sables -d ' 0 lonne 

Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales, — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous, 

de secours de toutes natures, surtout à nos 

blessés, à nos prisonniers et à nos réfugiés ; 

d'alimentation, avec toutes ses- restrictions et 

réglementations ; de ravitaillement, denrées, 

farines, charbons, sucre, pétrole, etc., ont été 

aussi laborieuses que préoccupantes et vous 

avez été obligés de les résoudre par les 

moyens les plus divers, avec, le plus souvent, 

le concours d'un personnel de fortune peu 

familiarisé avec Ms questions administratives. 

Que de délibératione, que de démarches 

près des Pouvoirs publics pour donner à vos 

administrés, du pain, un peu de feu et un peu 

de lumière 

Vous serez sans doute surpris si je vous 

rappelle, qu'au cours de ces cinq années de 

guerre, vous n'avez pas tenu moins de 92 

séances, soit une moyenne de 18 séances par 

an. C'est là la preuve de votre activité. Enfin, 

g â.ce au concours vigilant de M. Lecomte, 

avocat-conseil de la Ville, vous avez résolu, au 

mieux des intérêts de la population, les ques- 

tions pourtant si complexes du gaz et de 

l'électricité. 

Vous avez donc contribué, dans le domaine 

administratif et économique, à la victoire 

admirable que nous avons acquise, et j'avais 

d'autant plus le devoir de vous remercier de - 

votre collaboration que l'on ne vous a peut être 

toujours pas rendu la justice qui vous était 

due. 

Depuis la signatcre de l'armistice, vous avez 

jugé opportun et moral, avant la prochaine 

consultation électorale, de faciliter la tâche de 

vos successeurs en leur laissant un testament 

libre tout au moins de charges anciennes, et 

leur ouvrant, pour l'avenir, la route à suivre. 

Le passif de la Ville qui, notamment, s'est 

accumulé depuis quatre années, provient, 

malgré une compression sévère des dépenses 

depuis la mobilisation, de l'augmentation des 

dépenses résultant de l'état de guerre (maté- 

riaux, denrées, main-d'oeuvre, indemnités de 

cherté de vie, etc.), se produisant parallèle- 

ment à une diminutidn des recettes (droits 

d'Octroi, impositions, non-valeurs) et de l'im- 

possibilité pour la Ville de créer des impôts 

nouveaux-pendant la période des hostilités. 

D'ailleurs, cette situation n'est pas particu- 

lière à la Ville des Sables, et l'Etat lui• même 

n'a pu faire face aux charges nouvelles que 

grâce à des moyens financiers que n'ont pas 

eus à leur disposition les Communes. 

De l'examen des comptes de gestion résulte 

nettement cette constatation que l'augmenta- 

tion de la dette ne doit pas être attribuée à de 

coûteuses prodigalités et à des dépenses inu- 

tiles ou non justifiées. On peut affirmer qu'il 

y a sans doute peu de Villes en France où l'on 

ait fait tant d'économies qu'aux Sables. 

Vous avez fait proééder, récemment, à la 

ventilation de nos dettes et à l'étude des 

moyens les plus propres a les liquider au 

mieux de nos intérêts ; un emprunt est actuel- 

lement envisagé avec le Crédit Foncier pour 

iégler l'arriéré, et, en ce qui concerne l'avenir, 

vous n'avez pas hésité à relever les taxes de 

péage, à créer un droit sur les marchandises 

pour faire face aux frais de creusage du Port 

et de réparations de ln drague, à réviser toutes 

les taxes autori,sées telles que celles sur le 

poisson, sur les droits de voirie, sur les con - 

cessions dans les cimetières, sur les conces- 

sions d'eau, sur les droits d'abatage ; vous 

avez élaboré un prajet portant au double les 

droits d'Octroi. En outre, on pourra encore 

trouver des ressources supplémentaires par la 

vente de terrains communaux et la réalisation 

de la Rudelière. 

Si, donc, la situation est critique, elle n'est 

pas désespérée car notre Ville possède d'ad- 

mirables ressourcez tenues en réserve pots- le 

moment opportun. 

Enfin, vous avez voté l'application d'une 

taxe de séjour sur les étrangers pour faire face 

aux dépenses nécessitées par l'embellissement 

de notre Station balnéaire et les travaux 

d'amélioration et d'évacuation des eaux. 

Saris doute, il reste encore beaucoup à faire. 

Ce sera là la tache de vos suceesseurs. 

faudra aux Communes plusieurs annéss pour 

reconstituer leur situation financièrq, 

d'ailleurs, devra leur en donner les moyens en 

réformant complètement, sur de nouvelles', 

bases, le système des impôts et des taxes. 

Votre oeuvre est donc considérable et vous 

pouvez en être fier. Quant à moi, j'estime qu'il ' 

est de mon devoir d'offrir on tr.but de grati- 

tude à vous tous, chers collègues, qui, en des 

heures difficiles et au milieu de questions 

délicates et complexes, avez eu la responsa- 

bilité des allsires communales. 

Une voix plus autorisé , que la rotem-e, celle 

de l'Histoire, dira quels furent le oine et 

tion des Assemblées communales au cours de 

la grande guerre. 

Sur la propasition de M. Palan, le 

Conseil Municipal, à l'unanimité, adresse 

ses félicitations et le témoignage de sa 

gratitude à M. Delvaut, premier adjoint, 

qui, malgré son grand :âge et son état de 

santé, n'a pas cessé, au cours de ces cinq 

années dé guerre, d'apporter à M. Chailley, 

maire, une Collaboration efficace dans la 

défense des intérêts de la Ville et de ses 

concitoyens. 

Au nom de la population des Sables et 

de La Chaume, nous renouvelons à M. 

Delvaut, nos vifs regrets de le voir quitter 

la vie politique. Il emportera dans sa re- 

traite les sympathies de tous ses adminis- 

trés qui ont su apprécier sa grande affa- 

bilité et son entier dévouement à la chose 

publique: 

RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère M T 3E-1 É 

LA CANDIDATURE VALERE MATHÉ 

Notre ami et collaborateur Valère 

Mathé, maire d'Olonne, adressait ces 

jours derniers au Ph a re , la lettre 

suivante : 

Monsieur le Rédacteur en chef et 

et cher Confrère, 

J'ai l'honneur de vous faire connaître, 

en vous priant d'en publier l'information 

dans votre chronique de la Vendée, que 

je serai candidat à l'élection départemen- 

tale au Conseil gé n é r a l du canton des 

Sables-d'Olonne, le dimanche 14 décembre 

prochain. 

Ma candidature ne •sera définitive que 

lorsqu'elle aura été ratifiée, suivant la 

tradition et la discipline républicaines, par 

le Congrès des Comités républicains du. 

canton. 

Veuillez agréer, etc. 

M. Valère Mathé nous a confirmé 

verbalement ses intentions de poser 

sa candidature au Congrès Républi- 

cain de dimanche. 

ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL 

COURES REPUBLICAÏN 

La réunion des Comités Républicains du 

canton aura lieu aux Sables-d'Olonne, le- 

D im a n c he 7 Déc em bre, à 15 heures, salle 

du Gymnase. - 

ORDRE DU Joint : 

Election au Conseil Général 

MM, les Membres des Comités Répu- 

blicains des six communes du canton sont 

priés d'y assister, 

elrengissereent des Sables-Man 

Les sables 


o i r 

Samedi 6 décembre 2A 21 2 43 

Dimanche 7 — 3 4 3 27 

Lundi 8 3 49 4 11 

Aardi 9 — 4 34 4 56 

Mercredi 10 -- 5 18 5 41 

jeudi 11 6 3 6 27 

Vendredi 12 — 6 51 7 16 

Gran de Mar ée , le 8 déc., à 4 h. 11 soir — 103 


Une distribution de 100 tonnes de char- 

bon à gaz sur un vapeur attendu à Saint- 

Nazaire n'étant pas encore parvenue à 

destination, la distribution du gaz cessera 

provisoireMent à partir de demain matin 

mercredi. 

Les Sables, le 2 décembre 1919. 

L 'A djo in t ;Ir ' ' , E. DELVAUT, 

Foire des Voleurs 

Le '7 décembre tombant, cette année, 

un dimanche, la foire annuelle dite a des 

Voleurs » aura lieu les Samed i 6, D ima n - 

c h e 7 et L u nd i 8 . 

NÉCROLOGIE 

Dimanche dernier ont eu lieu les obsèques 

de Mr^° Paul Mongibeaux, née Brouillaux-Léger, 

femme du sympathique Procureur 

de la République des Sablesd'Olonne, 

décédée, à l'âge de 32 ans, après 

quelques jours de maladie. 

Une foule nombreuse et recueillie, parmi 

lesquelles toutes les notabilités sablaises, 

a accompagné à la gare la dépouille mortelle 

qui sera inhumée à Razac-sur- Isle 

(Dordogne). 

En cette douloureuse circonstance, nous 

tenons à exprimer à M. Mongibeaux, ainsi 

qu'à la famille Brouillaux-Léger, dos sentiments 

sincères de vives condoléances. 

Noua apprenons avec regret la mort de 

M. Leandre Givet, ancien Moire de la 

Vite des Sables, vice-président de la 

Commission de l'hôpital, officier Ju Mérite 

agricole, décédé mercredi soir, avenue de, 

la Gare, à l'âge de 87 ans. 

C'est encore une vieille et sympathique 

figure sablaise qui disparaît, après avoir 

consacré une grande partie de sa vie au 

service de ses concitoyens. 

Interprète de la population sa biaise, 

nous offrons à M. Louis Giret, son fils, 

ainsi qu'aux familles alliées, le témoi- 

gnage sincère de nos sympathiques condoléances. 

A l' « Union Sablaise » 

La société chorale L 'Un io n Sa b la ise 

l'honneur d'informer la population qu'elle 

vient de commencer ses -répétitibris en 

vue de donner son premier grand concert 

dans le courant de décembre. 

Placée sous l'habile et artistique direction 

de M. Merlet, professeur de musique, 


831369111P 

L ' U nio n Sa b la ise compte donner une série 

de concerts qui nous changeront un peu 

des manifestations artiS-tiques d'antan. 

L'éloge de M. Merlet n'est d'ailleurs 

plus à faire. Connu, apprécié et estimé de 

tous les dilettanti Yonnais, ce musicien 

consommé ne tardera pas à se 'faire une 

large place dans le monde musical de 

notre cité. 

Et maintenant L ' Un ion Sa b la ise formule 

ce souhait : voir ses membres honoraires 

revenir aussi nombreux que par le 

passé; tout, du reste, sera Mis en oeuvre 

pour les attacher à leur vieille société et 

en accroître le nombre. Ils verront de 

l'inédit et du bel art. 


Les navigateurs sont informés qu'au 

cours de son remorquage de Bordeaux 

Rouen, la drague Bo r de la is e , du port de 

Bordeaux, a coulé le 8 octobre 1919 par 

16° 41" N' et 2' 25' W. Gr. (4 milles W. S. 

W. de Saint-Sauveur, Ile-d'Yeu). 

Cette épave constitue un point sur lequel 

les chalutiers peuvent détériorer leur 

matériel de pêche. 

Des munitions, dangereuses ont été 

noyées dans le S.-W. et dans l'Ouest du 

phare de Pen-Men (Ile de Groix), à une 

distance comprise entre 4 à 8 milles du 

phare. 

En conséquence il est interdit aux bâtiments 

pécheurs sous peine de danger 

grave•de chaluter en cet endroit. 


Dimanche dernier la 1- équipe du 

C. P., S. I. s'est rencontrée en match 

revanche avec L es Tig res Ve ndéens . Les 

militaires avaient remanié leur équipe 

tandis que l'absence de trois équipiers 

premers se lit sentir chez les civils. La 

partie se termina par un match nul, unbut 

ayant été marqué de part et d'autre. 

L e s Tig res dominèrent dans la première 

mi-temps, et le C. P. S. I. plus en souffle, 

dans la deuxième. 

. Dimanche prochain, à 8 h. 1/2, sont 

convoqués pour un match contre la 2' 

équipe_ du C. P. S.I. les joueurs suivants : 

Smolski, Guédon, Brunier, Négrier, Bros- • 

sard, Borgnet, Ménard, Thibaudeau, C. 

Durand, Métais, Renaud, Benéteau et 

Guibert. 

Echange de Coupures usagées 

Mercredi prochain, 10 décembre, de 10 

heures à 3 heures, dans les Bureaux de 

la Société Générale, un employé de la 

Chambre de Commerce sera a la disposition 

du public pour faire l'échange des 

coupures usagées. 

RECETTE DES FINANCES 

deS Sa b les-d' O l o n n e , 14, r ue de la Cas e rne 

Emission de 8 millions d'Obligations 

5 de 500 francs garantie par l'État français 

pour le Cré d i t Na t io n a l . Intérêt. annnel 

25 francs nets de tous impôts présents 

et futurs. Prix d'émission 495 francs. 

Chaque obligation est remboursable à 

600 francs par tirage au sort et participe 

à-quatre tirages par an ayant chacun : un 

lot d'un million, un lot de 500.000 francs, 

cinq lots de 100.000 francs ; dix lots de 


La souscription sera officiellement ouverte 

le 12 décembre et close le 23 décembre; 

elle sera rapidement couverte. 

Les personnes qui le désireraient seront 

reçues en particulier ; dans ce cas s'adresser 

au numéro 14 de la rue de la Caserne. 

Les souscriptions sont reçues, sa ns 

fra is, à la Recette des Finances. 

Eclatante Victoire républicaine ! 

— La liste entière dé M. Valère Maillé, 

maire, est élue! Nous publions ci•dessous 

le résultat du scrutin. On remarquera de 

quelle admirable discipline à. fait preuve 

une lois de plus le parti républicain.' Ont 

obtenu : 

MA'l. Célestin Astagneau, 1" adjoint, 

498 voix ; Hem, Guilbaud, 491 ; Jean-Louis 

Guibert, 490; Eugène Poilu, 481; Jules 

Astagneau, 48 4 ; Valère Matité, 177; Pros- 

per Massuyeau, 477 ; Constantin- Richard, 

47 7 ; Pierre Moreau, 475 ; Elle Moreau, 

472; Alexandre Fétiveau, 470 ; Jules Asta- 

gneau fus, 409; Benjamin Tesson, 466 ; 

Marcel Brand, 46'1; Baptiste Proust, 4(17; 

Marcel Lhornmeau, 461; Louis Joint, 460 ; 

Henri Danieau, 456; fleuri Morelle, 453 ; 

Auguste Godefrois, 456 ; lien ri.Larny, 414. 

M. Auvynet, qui se présentait seul, ob- 

tient 393 voix. 

Honneur et bravo aux républicains 

d'Olorine I A . dimanche en huit et vive la 

République I 

— Dans les Postes. — Co n'est pas 

sans un très vif sentiment de regret que 

nous apprenons le départ, pour Saint- 

Malo, de M"'' Pouchain, receveuse des 

Postes à Olonne. 

D'une affabilité extrême pour tous, tou- 

jours prête -à rendre service, M'°° Pou-. 

chain jouissait, dans notre commune, de 

l'estime générale. C'était une excellente 

personne en même temps qu'une fonc- 

tionnaire modèle très bien notée par ses 

chefs. 

Nous la félicitons pour l'avancement 

mérité dont elle vient d'être l'objet. 

— Conseil Municipal. — Le nouveau 

Conseil se réunira dimanche .7 dé- 

cembre, en séance publique, salle de la 

Mairie, à 9 h. 1/2. 

Ordre du jo ur : Installation du Conseil 

municipal ; nomination du Maire et des 

Adjoints ; désignation des Délégués aux 

élections sénatoriales du 11 janvier 1920. 


allocations aux familles des mobilises 

aura lieu à la Mairie d'Olonne le jeudi 

11 décembre, de 1 heure à 4 heures. 




Nicot, le vendredi 12 décembre, de 






Le paiement des allocations aux vieillards 

aura lieu à la Mairie le jeudi 11 

décembre, à midi et demi. 

— État-Civil (du 19 au 26 novembre. — 

Pu b l ic a t io n s de M a r iage . — Gustave- 

Alexandre-Albert Retard, couvreur, aux 

Sables, et Augustine-Eugénie Moreau, 

couturière, à La Garlière. 

Tari iinal.),t 

Nécrologie. — M. Henri Morin, .exgreffier 

de paix à Talmont, vient de s'éteindre 

à l'âge de 62 ans, emportant avec Mi 

les sympathies de tous les justiciables du 

canton. 

Nous prions 11.1"à Morin et ses enfants 

de vouloir bien agréer l'expression bien 

vive de nos sincères condoléances. 

ÉTPAT-OI VIL DES SABLES 

Du 2 6 Novem b re an 3 Déc em b r e 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Marguerite-Geneviève-Marie Fouché, rue de 

l'Hôtel-de-Ville. 

Daniel Louis-Raymond Benéteau, route (le 

Nantes. 

Paul - Félix: -Émile-André Audouitt• 6, rue des 

Halles. 


Louis-Camille Gravier, coiffeur, à Aubenas 

(Ardèche), et Yvonne-Marcelle-Maria Bert, 

sans profession, aux Sables. 

MARIAGES 

Raoul-Georges-Eugène Jolly, menuisier, rue 

du Château d'Eau, et JeanneMarie-Célina 

Caillaud, rue dr. Pont-Levis, 18. 

Alfred-Henri-Pierre Dépoulain, employé, à Talmont, 

et Marthe Reta-cca Emma VtlIters, 

couturière, route de Talmont. 

Christophe - Joseph Le Reste, marin, 74, rué 

Basse, à La Chaume-, et. Marie - Philomèle 

Olivier, domestique, rue du Puits-Landais, 1. 

DÉCÈS 

Georgette-Augustine-Antoinette Clévédé, 17 

ans, route de Nantes, 46. 

Jeanne-Marie -And! éetisuiMaux-Léger. 32 ans, 

sans profession, épouse de Pierre-Sylvain- 

Peut IVIongibeaux, rue Nationale.5. 

Fridoline-Eudoxie Arnaud, 68 ans, journalière. 


Bernard Blanche, 31 ans, commerçant, époux 

de Jeanne - Alphonsine Vacher, 14, cours 

Dupont. 

Eugène AlléMeau, 49 uns, bourrelier. (II.). 

Lucienne Merlet, 84 a n s , sans profession, 12, 

avenue de la Gare. 

Joseph Marie Tonnerre, 87 ans, marin, veuf 

d'Éléonore Doubler, 103, rue de f 

Ville- 

Section de Les Chaume 

NAISSANCES 

Charlotte-Geneviève-Ferriande.Madec, rue de 

la Cure, 1. 

MADJÀGES 

Clément-Gabriel Jos, ph ()retenu s eau, marin, 

rue de la Mane, Jues-Eagerse-Videnia.- 

Alphonsine Clave; y. jouroediere, roc de la 

- Cure. 13. 

2 ":2'.4 .4.%T791DN 

Une, ara allosl'el: (Fos Dg 1, 5:1 1888) 

Entreprise. prives as. letuns as nortrafe de rEtat 

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S iCri e 3 , rue Le u i e - l e - G ran d , Parie 

Au tir.-ge du P" décerunie La C ap i t a l is a t ion 

a rembouree dans ta rcg o t o 

a M. Ifautus CHAR 00al SEAU, cafetier aux 

Herbiers deux bons de 5OU francs Io, 810,970 

et 819 119 soit 1.000 feades ; 00Es 

BINEAU, marchand de légumes, a Laç,n, Je 

bon ru° 1.045 657, 500 francs; a ii. MAnce. 

Cali» g, ouvrier boularg, en, z ai. Balme. 

- à Luçon, le. bon ru° 1 018.536. 500 francs ; à 

M. BENAUD, épic:er, à Sand-Marna, ie bon 

r.. 707.303, 500 nancs, et Mue BÈÈTHE 11,1 

GNAU9, debitante à Challans, le bon n° 

1.028.313, 500 trar.es,_ g:A n'avait seulement 

verse que l'achat de son Pou t4 francs). 

Pour souscrire et pour rense,gm,ments, 

s'adrvsser à 91. Fur-8eis IIERACW, Vi l l a S i - 

m o n e , 7 , rue Mont,-b,,lo t près de la place de 

la Liberté). aux S,Mes-dlOionria, qui visite 

toutes les localités dv Pari onflit,s,i1P3nt 0os 

Sables•d'Glonne et cocasse par trim,tre les 

CO) lassions des porteurs de lions de L a C ap i - 

t a l i s a t i o n . Ne pas confondre La C i t é t a l U o l i s l b , 

3, rue Louis-le-Grand, à Paris, avec les SOCIÉUS 

similaires dont le nom est accompagné du 

mot s cepitalisation 

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500 » 

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50,000 a, 

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AVEC LÀ DATE DU LENDEMAIN 


Adresser tout ce qui concern e les Abonnements, 

Insertions légales et,judiciairesit M.Rocus-Jouanatri, 

imprimeur de la 'Vendée Républicaine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 




1:MAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex. 

On traita à forfait re les Annonces périodiques ou continues 


do i t ê tre a dress é es M. Val ère MA THÉ , R éda c t e u r- G é ran t 

an Bureau du Journal, Place do la Liberté. 

Ém iss io n d 'Ob l iga t ioms 

Souscriptions d'Obligations du Crédit 

National de 500 francs émises à 495 fr. 

5 °/,, (25 francs d'intérêts par an) pendant 

75 ans garantis. Un tirage tous les trois 

mois de 2.500.000 francs de Lots. 

De plus ces obligations sont remboursables 

par tirage à 600 francs, elles sont 

nettes d'impôts présents et futurs et g ara nt 

ies p ar l 'E ta t . 

Les souscriptions seront reçues dès ce 

jour chez M. GUEFFIER-SAVARIT, bureau 

d'encaissement de la Banque de 

France, pla'ce de la Liberté. 

Se presser, car l'émission est très limitée. 

Ces obligations seront cotées en bourse 

dès janvier, elles pourront être revendues 

du jour au lendemain par la Banque de 

France ou les autres établissements de 

crédit. 

A l'occasion de la Foire des Voleurs 

la Pâtisserie BIREAU fera des délicieuses 

rouasses d'avant-guerre, les Ve ndredi, 

Samedi et D ima n che . 

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Foires de in Semaine - 

Dimanche 7 décembre. — Sables-d'Olonne 

(foire a:.•x voleurs). 

Lundi 8. — Fontaines, -Roche-sur-Yon, Vix 

(foire au lin). 


à bestiaux), Montagne, Rocheserviere, Saint- 

Fulgent, Saint-Georges-cle-Montaigu, 

Mercredi 10. — L'Oie. 

Jeudi 11, — Avrillé, Dansais, Palluau, Vonvent 

(chevaux). 

Vendredi 12, — Monsireigne. 

Samedi 13. — Fontenay (venez, moutons, 

pores gris), Genetouze, Luçon, Saint Gilles. 

Le Brouillard 

Plus que le frsid, le brouillard est pour les 

asthmatiques et catarrheux une cause d'accès 

douloureux et prolongés. On prévient ces crises 

en faissnt usage de la Poudre rouis Legras. 

Ce remède merveilleux, qui a obtenu la 

pies haete récompense à l'Exposition Universelle 

de 1900, calme instantanément et guérit 

progressivement l'asthme, l'oppression, l'es - 

soiitflement, le catarrhe et la toux des bronchites 

chroniques. Une boite est expédiée coptre 

mandat de 2 fr. 80 (impôt compris) adresé 

à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris (10.). 





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de. France et ses succursales, Sociétés de 



Tout va mal 

Vous ressentez une grande faiblesse des reins 

et ,des fortes douleurs dans le bas du dos et les 

côtés, vos yeux sont boursouflés, vous vous 

plaignez de névralgies, maux de tète, rhumatismes, 

vous avez le teint jaune, enfin vous êtes 

sans forces et répétez 

souvent: vu 

sp, sm 

n'avez 

réfléchi 

fléchi que cet état, Mie 

vous croyez incurable, 

tient le plus souvent à 

une affection des reins 

ignorée ou négligée. 

Essayez pendant quelque 

temps de suivre 

soigneusement un régime 

hygiénique: nourriture 

saine et l égère , 

d e l'eau pure aux repas, promenade au grand 

air sans fatigue, repos régulier et, comme cela 

n'est pas toujours suffisant pour obtenir Une 

guérison durable, prenez des Pilules Foster 

qui fortifieront vos reins et les aideront à 

chasser de votre organisme les déchets qui 

empoisonnent le sang. 

N'attendez pas trop longtemps, vous serez 

émerveillé du résultat et pourrez répéter à vos 

amis Depuis que j'ai pris les Pilules Foster, 

lotit va bien ». Les Pilules Foster sent en vente 

dans toutes les pharmacies, au prix de 3 fr. 50 

la boite, 20 fr. les six boites, plus 0 fr. 40 d'impôt 

par boite, ou franco par la poste. H. Binac, 

Pharmacien, 25, rue Saint-Ferdinand, Paris - 17. 

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!Jutés de la Faculté de Médecine de 

Paris est ouvest tous les Jours, excepté 

le dimanche et les jours féries, de 9 heures à. 

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Bouche, et dés Dents, Dentiers, Aurifications, 


67, rue Nationale (près de Prince)


Le Docteur MAUGER prévient sa Clientèle, 

qu'en raison de son état ses de santé, il 

doit cesser momentanément Consultations 

du dimanche, qu'il reprendra le 

D imanche 21 Dé cembre . 

Etud de Maître Paul MOREAU, no- 

taire e aux Sables-d'Olonne, 6, quai de la 

Poissonnerie. 

Vente (le Meubles 

P o ur ca u s e d e -D épar t 

La SAMEDI SIX DÉCEMBRE mil 

neuf cent dix-neuf, à tre ize he ures, dans 

une Maison, sise aux Sables, PLACE DE LA 

DIGUE, 10, il sera vendu par le Ministère 

de Maître MOREAU, les.Objets ci-après : 

Un SALON EMPIRE 

acajou et 

velours frappé, composé d'un Canapé, 

deux Fauteuils et Chaises. 

Un Casier à musique~. 

Deux Lits fer et cuivre à deux 

personnes. Un Lit fer et cuivre à deux personnes, 

deux C Tallles de nuit dessus,marbre, u ne 

b OMM "de, unp Toilette et Garniture Ta 

leaux et Livres, Cuisinière Briffault 

ornement cuivre, une Suspension salle à 

manger cuivre Louis XV , une Table 

ronde de salle à manger en noyer, Un 

Bureau chêne deux places, une Garniture 

de cheminée cuivre, deux Poêles en 

fonte, deux Carpettes haute laiTie, une 

Colonne torsade velours, une Lessiveuse 

et Fourneau, un Banc de jardin, une 

Table et trois Chaises, Batterie de cuisine, 

Brouette, Baquet, Tréteaux, un lot 

de Planches, Fourneau à gaz émaillé, un 

Tapis. de couloir haute laine, une Chaise 

de cuisine. 

Un Lot de Bois. 

Et quantité d'Objets divers. 



Maltre MOREAU, notaire, et pour visiter, 

s'adresser à M. GOMÈS, 10, place de la 

Digue, à partir d'aujourd'liLi vendredi. 


aux Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson. 

el 

V e n te d i, rou s 9 commerce 

PREMIÉRE INSERTION 

Suivant acte reçu par Maître CnArtBoN- 

NIER, notaire aux Sables-d'Olonne, les 

vingt et vingt-huit novembre mil neuf 

cent dix-neuf, l' Madame 18~ll"ltlr-DALIL~4.- 

CLÉ.NIFNITiNr RAFFIN, proprictaire., veuve 

d&.~lorisieurSTANISLAS-PASC,'L-Al~l,,>,~l~'l~-U- 

Jeuleil 

CHARD, 

rent à Saint 

Vie ; 21 Madame CLARISSE M.BIE JiRU - 

CHARD, sans profession, épouse de Monsieur 

LÉOPOLD PiFnitE-Louis BARRAN- 

GER, propriétaire et marchand boucher, 

demeurant à Saint-Gitles-sur-Vie ; 3, 

Mademoiselle l~1ARIr'CAROI.lNn-ELIS-~)3EU-II 

FRUCHARD, propriétaire. denieurald à 

Saint-Gilles 

LÉONTENEPOISSONNLT, lieinlai,je, vetiv e 

de Monsieur ELIE-VICTO)i-I~ÉOP.LD FRU- 

CHARD, demeurant aux Sables-d~Olonne, 

lieu dit Le Petit Jubile et Le Coq-Harci, 

ont vendu à Mon~ieur PAUL, CROS- 

SOUARD, jockey, et Madame AUGUSTINE 

IIÉRAUD, son épouqe. demeurant enseinble 

à La Pironnière, commuredu Château 

d'Olonne, le Fonds de Commerce dé 

Café-Buvette exp loi te par.Nladarnaveuve 

FRUCHARD-POISSONNET et précëdemment 

par la dite danie FRUCHARD et 

Monsieur ELLE -VICTOR -LÉOPOLD FRU- 

CHARD, son défunt mari, aux Sables 

d'Olonne, au lieu dit Èe Petit-J u bilé et 1 

Coq -Hardi, lientéle comprenant la 

et 

J'achalandage elle matériel d' 

plbitation. 

Les oppositions, s'il y a lien, ex devront 

ctre faites au plus tard dans les dix jours 

de la seconde insertion et seront reçues, 

aux Sables-d'Olonne, au siège du Fonds 

vendu. 

P o u r prem ière i nse r t io n 

CHARBONNIER. 

Etude de MaItre J. PERREN, huissieraudiencier 


la Poissonnerie (successeur de 11aitre 

LALÈBE). 

Deuxième Insertion 

Suivant' procès-verbaux _el.^ 

dres 

Mettre PERRIN, huissier ~~'s sable, Pl" 

d'Olonne, cri date des viiil,t-deux et vingtquatre 

novembre mil nen'f cent dix-nE~tif, 

enregistrés, il a été procédé à la Veille 

aux Enchères publiques clés Meubles, 

Objets mobiliers et Matériel dépendent 

du Fonds de Commerce du Res l a u il. 

ran i D IA NE, exploitée par Mademoise 

ALBERTINE ALBERT, demeuliant aux S'ables-d'Olonne, 


Les =ilions, S'il y a lieu, seront 

reçues les dixjours de la présente 

insertion en l'etude de Maître J. PERRIN, 

huissier aux Sables-d'Obonnt. 

Po ur de ux iè m e in 8e, , I io n ,< 

J. PERRENT. 

Compagnie al Trainw,.~y à yqur 

DE CHALLANS A FRO.HENTINE 

(Vr~IDÉE) 

Société Anonyme U CaPital Ce 32j.090 1ïE?.c~ 

S ièg e So c ia l à CIIA L LANS ( Ve n d ée) 

Messieurs les Actionnaires de la So- 

cieté anonyme dite Compagnie du 

Tramway à Vapeur de Challans à 

Fromentine (Ve:tId~~e), au cal:nIal de 

320-Ü00 fra.c~ et d;,,~t je siège e,t à 

CHALLANS, SOut convoqués en 

g éné ra l e o rdina i ile pour le 

v~Îu9 

décembre mil neuf' cent dix -rieu , à nze 

heures du matin, au Siège social à l'e ffe È 

de statuer sur Pordre du jour suivant 

1'Lecturc du rapport du Conseil (J'aj- 

ministration et examen clé la ~itubtion 

comptable de la Société; approbation du 

dit rapport; 

2' Confirmation des nominations d'administrateurs 

faites par le Conseil et 

nomination à nouveau en tant que d% 

besoin du Conseil d'admiiiisIrat~on en 

exercice 

3' Nomination d'un ou de plusieurs 

commissaires chargés de faire Ic r,Bppol>t 

prévu par la loi sur les comptes de tous 

4£11à,3 

les exercices écoulés; fixation de leurs 

émoluments; 

&'Autorisations à conférer aux administrateurs 

en vertu de l'article 110 de 

la loi du 24 juillet 1867 ; 

5' Questions fliverses. 

L e Co ns e i l d 'A dm in is ir a t io n . 

Etude de Maltre,J. PERRIN, huissieraudiencier 

aux Sables-* d'Olonne, rue de 

a 

1 Poissonnerie, successeur de Maître 

LALÈBr). 

Vc~.ato do IL-abiLeS 

Le MERCREDI DIX DÉCEMBRE 

mil neuf cent dix-neuf, à une h e ure d u 

s o ir et jours suivants, 8UX S-1,13LFS-D'O- 

LONNr, boulevard de l'Ouest, Villa Les 

Géraniums, par près le Ministère du Grand de Casin >1 s -Pa 

)cédé 

M.îtr 0' P 1 'n P 'N, 

Eü~1ssieP, à la Vente aux Enchères puliui- L 

ques d'une 

SALLE A MANGER en Chêne 

sculpté, comprenant : un buffet, une 

table avec rallonges, six cIiai~es et une 

glace. 

Une CEIAMBRE A COUCEIER en 

Acajou, composée de : lit de milieu, a 

ire, c.mmode dessus marbre, table de 

mo 

toilette anglaise et table de nuit. 

Et divers autiles Objets, tels que : lits 

en noyer et cerisier avec sommier, lits en 

fer, armoires à glace et ordinaires, coirmodes, 

tables de nuit et de toilette, buffet 

acaj . ou avec étagères, secrétaire, liendules, 

garnitures de cheminée en brouze, 

grandes et petites tables, matelas, couëttes, 

traversins, oreillers, tentures, tableaux, 

glaces, lessiveuse, batterie de coisine, 

vaisselle et une quantiltâ d'autres 

objets. 

La Vente cure. lieu au Comptant 

ET 10 '/. EN SUS 

Pour ton-, renseignements, s'adfesser à 

Monsieur MIGNONNEAU, agent d'affaires 

aux Sables-d'Olonne, roo des Halles, 

29 tep, ou à Maître J. PERRIN, huissier, 

chargé de la Vente. 

Pour inserflon 

J. PERRIN. 

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Etude de JlP P. MOREAU, notaire aux Sables. 


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b re Ifl) à 1 heure en 

l'Etude de gù, MOBEAU, notaire, d'Immeubl. 

'a, situas Commune d'Olonne. Lesdits 

luiu£ubles à Etienne Massuyeau, 

de La Gobinière. - Pour tous rensei. 

gnernents, s'adresser audit Notaire. 

Etude ile M- A. MARTINEAU, notair- 

floutters - les-Maux faits (Vendée). eux 

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V8iqd"8 a". Maison, en lacs -Ivlauxfaits' les Ilbilles, 

très bi.~n ~ifuêe pour c-minerce, apeienne. 

ment occupée par M. et Carsac, un 

JAI~DJ,,l en dépendant. - Pour re *gris. et 

111.13ts . 

et traiter, s'adresser audit Notinisee' 


Ve.i~ifa de Meubles le Dimanche 14 Dé . 

L à 13 h., aux Meuliers. 

1 , s N: eNfaus. dans la Maison où est dêeêdée 

M,~,, Carsnc, par le Ministère de gl~ MARTI- 

NE2ïU, nonuïe. Au coulptant et 10 -/. en sus. 

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de Capitaux c~n~~ititués ei, payà~ (i,aohat8 non compris) depuis 

la fondation de La la i,lun et la PJu- rà~,nnàû des Sociétés (le 


Lepals a àAbut cLis h~,.siLÎtos, 

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Département de la Vendée — Arrondissement des Sables-d'Olonne 

-\/VAY S DE VENDEE 

rIAM 

DÉSIGNATION 

DES VENDEURS 

LÉo-,,T JIOCQUAIS 

et Madame ARMANDINE PROUX, 

époux 

ALEXANDRE CI-IUSSEAU 

et Madame EList: PÉNISSON, 

époux 

MARCEL BEAULIEU 

IEAU~ 

et Madame AiiNIÉLIrTE GU 

époux 

E~1ILP CELAILLOUX 

TOUS LES T18SUS 

Canto--i d-:,s Moutiers-les-Mauxfaits 

C H E M 1 N S D E F E R D E L'ETAT 

SABLLS-D'OLONNE, crud 

PUEs des HiRes et T alo 

76 

79 

83 

85 

m-e .... . 

B 

NUMÉROS 

9`75 P 

1004 

B 1 1005 

C 1009 P 

—4 >. W—T 

C) n t 

C 00 Jvl 31 UN àK~ D 'A ilvy GL'E""J'S 

r 

lo n 

B,,-- -n et 

Le Préfet de la Vendée fait savoir à qui il appartiendra que, par suiteNd'actes administratifs passés entre 

Monsieur le Directeur des Chemins de fer de l'Etat et divers propriétaires de la commune d'Angles, l'Administra- 

lion des Chemins de fer de l'Etat est devenue propriétaire des Immeubles ci-dessous désignés, nécessaires 

à l'établissement du tramway de TALMONT à BENET. 

DÉSIGNATIONS 

D-U CADASTRE 

LIEUX-DITS 

La Gro' 

La Rivoire 

Petit re 

Champ-de-Foi 

PetiteLamberde 

Fossés de clôtures 

Grand 

Champ-de-Foire 

NATURE 

DES PROPRIÉTÉS 

t, 8.5 L'Epinett Pré et Vigne 1 10'341. 

Le Porteaeu 

1 - 

Enlèvement de ceps'de vigne et dépréciation 

Terre 

VillagedeMoricq1 Pré et Bois 

Indemnités de clôtures 

Pr é 

Pré 

0 No u 

i 23 56 

177 38 

2103 

- 

Les personnes ayant des privilège~s ou des hypothèques conventionnelles, Judiciaires ou 

si 85 

PRIX 

PARTIELS 

310 20 

250 » 

942 110 

1.012 80 

100 » 

1.101 60 

942 40 

1.142 80 

600 » ~ 1.744 

42 50 

légales sur les 

immeubles ci-dessus désignés, qui n'auraient pas encore pris inscription, ou dont les inscriptions ne porteraient 

pas sur lesdits immeubles, et les personnes qui auraient à exercer des actions réelles, relativement à ces immeubles, 

sont prévenues que les actes de vente. ci-dessus énoncés vont être immédiatement transcrils au bureau de la con- 

servation des hypothèques de l'arrcmdissement des Sables-d'Olonne, et qu'après l'expiration de la quinzaine qui 

suivra cette transcription, le prix clos ventes sera payé aux vendeurs s'il n'existe ni inscription sur les propriétaires 

dénommés ci-dessus, ni autre ob~stacIe au paiement. 

L e Préfe t , 

Signé -P. '2A~U]D1V. 

ABLES-D'OLONNE 

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L e Maguin i -es te i ~a o u v e r t to u te la jo u rnée du ]Dimanche, 7 ]Décembre


BUREAUX 

P la c e d e la Li b er t é , SABLES-D ' OLONNE No tre D e v o ir 




ireléphonce 

TIRAGE DU JOURNAL : 1,00.50 Ex. 

Un an 

5fr.»» 

6 fr. » » 



L e s l e t tres n o n afran ch i e s s on t r e fu s é e s 

O / yfr (/(r i d e C O il l itéS 


LES ABONNEMENTS SONT REÇUS • 

Ag BUREAU DU JOURNe, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 

ET DANS TOUS US BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. 

pour 

Élections au Conseil Général du 14 Décembre, 1919 

Mes chers Concitoyens, • 

En venant solliciter l'honneur de vous représenter à l'Assemblée Départementale, je n'obéis pas à un 

sentiment égoïste d'ambition personnelle. Je réponds aux demandes d'un grand nombre d'entre vous et je défère au 

mandat que les Délégués des Comités 'républicains m'out confié à la réunion tenue par eux au Gymnase des Sables, 

le Dimanche 7 décembre courant. 

Dans notre glorieuse Démocratie-qui a subi l'épreuve triomphante d'une tourmente horrible, sans précédent 

dans l'Histoire, l'union des coeurs erdes volontés doit présider désormais — dans le respect mutuel des doctrines et 

des croyantes, sous l'égide de la République qui a élevé si haut l'honneur du nom Français — à l'évolution progressive 

de notre avenir national comme de notre destin social. 

Au cours de ces quatre années de guerre inexpiable, pendant lesquelles, champion du Droit, de la Justice 

et de la Civilisation, notre Nation valeureuse a élevé un monument impérissable à la gloire de la France et de la 

République, nous avons tous accompli avec fierté notre devoir de bonS Français et d'ardents Patriotes. Nous avons 

tous souffert ensemble pour la même sublime cause ! 

Nous n'oublierons jamais que nous avons été étroitement unis autour dti Drapeau tricolore pendant ces 

longues et douloureuses épreuves, et ce sentiment nous fera obéir d'un seul coeur et d'une même volonté à 

l'inspiration pressante de la loi suprême du Travail et de l'Ordre qui nous ordonne de grouper nos efforts clans 

l'oeuvre de reconstitution et de restauration de la Patrie Victorieuse, -mais•affreusement meurtrie - 

C'est par le labeur persévérant de tous les Travailleurs de la ville et de la campagne — par la production 

intensive du blé de nos Cultivateurs — de la marée de nos Pêcheurs — du travail -de nos Ouvriers — c'est par le 

rendement fécond de l'Agriculture — c'est par une organisation de notre Industrie appropriée aux nécessités de la 

concurrence — c'est par le développement de notre Flotte commerciale, que nous Vrompherens de toutes les 

difficultés d'ordre Economique et Financier dont la Barbarie Allemande nous a imposé les- graves complexités ! 

Telle est ma conception de la Charte sociale — de ce programme d'ensemble de là défense des intérêts du 

Pays — qui semble s'imposer aux méditations de tous les dirigeants, de tous les hommes nantis d'un mandat public. 

En ce qui concerne les intérêts particuliers de notre Canton ils procèdent en partie eux aussi des nécessités 

résultant de tragiques vicissitudes que nous avons subies I 

Si je m'offre à les défendre c'est parce qu'une initiation déjà longue à la vie communale et administrative 

m'a permis de les connaître et d'en rechercher la solution. 

'Vous me connaissez assez pour me témoigner votre entière confiance. Je suis né et j'ai grandi au milieu de 

vous. Fils de mes oeuvres vous m'avez toujours vu assidûment au travail. • 

Aussi si tel est votre volonté j'entreprendrai dans le Canton la tâche que mes chers ()tonnais — clans un 

attachement si fidèle et si flatteur — m'ont chargé de poursuivre dans leur Commune et ainsi je demeurerai fidèle à 

la tradition et à l'exemple que M'ont légués les devanciers dont je me réclame : MM. Nauleau, mon prédécesseur à la 

Mairie d'Olonne, Marcel Garnier et Georges Godet, anciens Maires des Sables dont je salue respectueusement le 

mémoire vénérée. 

Fort de l'autorité que vous me déléguerez, je m'emploierai sans relâche à la réalisation de toutes les utilités 

intéressant la protection de notre Commerce et de notre Agriculture. 

D'abord j'aurai la préoccupation immédiate de faire héler 'exécution de tous les travaux de communication 

et de viabilité ajournés ou suspendus depuis la guerre ; et d'accord avec les Groupements maritimes Sablais je veillerai 

attentivement à seconder toutes les initiatives susceptibles de rendre sa prospérité et son importance à notre Port de 

Pêche en me souciant constamment de la sauvegarde des besoins de ses Industrfes et de son Commerce. 

Je serai attentif à recueillir les voeux de vos mandataires dans les Assemblées communales, dans les Associations 

professionnelles et syndicales pour contribuer à servir avec dévouement, de concert avec vos représentants 

l'utilité commune el l'intérêt général de notre beau Canton. 

Vous savez au surplus qu'une demande d'audience ne vous sera jamais nécessaire pour vous entretenir avec 

moi. Je serai tout entier à vos ordres. 

Telles sont mes intentions qui deviendront des résolutions inébranlables si mon nom sort victorieux des 

Urnes au Scrutin du Dimanche 14 Décembre. 


Si vous m'honorez de votre confiance, vous pouvez être assuré que je saurai m'en rendre 

digne. Car vous le savez tous, ma devise se résume en trois mots qui ont été toute la philosophie de 

ma vie : Travail, Serviabilité, Dévouement. 

Viv e la Fra n ce ! Vi ve la Rép u b l iq u e ! 


es t d e l e s c onnaî tre e t d'y pr en dre par t e t n o tre In t érê t n o us le comm an de imp érie us em en t 

Valère MA.THÉ, 

Ma ire d 'O lonn e . 

Élections au Conseil d'Arrondissement du Canton des, Sables 


Cédant aux sollicitations d'un grand nombre de mes amis. je me décide à poser ma candidature pour vous 

représenter dans le Conseil d'Arrondissement pour le canton des Sables-d'Olonne. 

A vrai dire, j'étais bien décidé, étant donné mon âge et mon état de santé, à me retirer définitivement de 

toute vie publique trop active exigeant un effort et une assiduité que je n'étais plus certain de pouvoir supporter, 

et, pour ces raisons, je n'ai pas cru devoir demander à mes chers Electeurs, le renouvellement du mandat 

de Conseiller municipal qu'ils m'avaient confié en 1912. 

Mais les amis sont souvent exigeants et ils n'ont pas manqué de faire vibrer chez moi la corde toujours 

tendue du devoir en me faisant observer que le mandat de Conseiller d'Arrondissement n'est pas aussi absorbant 

que celui d'Adjoint au Maire d'une grande Ville ; qu'à l'heure actuelle, le Pays a besoin du concours de tous les 

citoyens, et aussi de l'expérience des anciens, familiarisés dans les questions administratives et economiques ; que 

nul n'avait le droit de se dérober ou de se reposer, etc., raisons qui, finalement, m'ont convaincu. 

J'ai donc accepté. 

Ai-je eu tort ou raison? Vous me le direz Dimanche prochain. 

Dans tous les cas, un fait est certain : la sympathie qui m'est ainsi témoignée et cette encourageante insistance 

me dispensent presque de toute profession de foi. 

Je n'ai qu'à laisser parler mes amis en mon lieu•et place et cela inc convient à merveille, ayant toujours 

préféré les actes aux paroles. 

D'ailleurs, nous nous connaissons les ues et les autres. 

Adjoint au Maire des Sables au cours de la Grande Guerre, j'ai vécu au milieu de vous les heures inoubliables 

de cette longue épreuve. 

Au milieu des difficultés journalières, la grande famille cantonale a mieux appris fi se-connaître et à s'apprécier 

dans un contact constant de bon voisinage, et les noms des Sables-d'Olonne, d'Olonne, du Château-d'Olonne, 

de l'Ile-d'Olonne, de Vairé, de Sainte-Foy, nous sont, à tous, chers et familiers. 

Grâce à sa situation privilégiée mise en valeur par le courage de ses marins, la ténacité des populations 

rurales et l'affabilité si appréciée des étrangers des populations urbaines, notre beau Canton n'a pas connu toutes 

les souffrances et toutes les privations de régions plus déshéritées. 

Ces avantages, nous devons maintenant nous efforcer de les développer dans l'Union, dans la Paix et 

dans le Travail. 

Je connais cos besoins et aussi vos espoirs. 

Si vous m'honorez de votre confiance, je mettrai à défendre vos intérêts, toute mon expérience et ce qui 

me reste de forces. 

VIVE LE CANTON DES SABLES! VIVE LA RÉPUBLIQUE! 

Samedi 

A n c ien p rem ier A djo in t au Ma ir e d es Sab les- d 'Olonne . 

13 Décembre 1919 


u ldie et in s de I'A rrondissemen i des , ''ab les -d 'Olonne 

recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 



Aux Rép u b l ic a in s 

DU CANTON DES. SABLES 

Deux exce llen ts Répub l ic a in s , es t i- 

més de to us, deux h ommes de coe u r, 

h ono ra b lemen t c on n us, tan t dans la 

v i l le des Sa b les que dans to u tes • les 

c ommun es du Ca n to n , MM . VALERE 

MATHÉ, Ma ire d 'Olo n n e , e t ERNEST 

DELVAUT, a n c ien p remie r A djo in t 

au Ma ire des Sa b les , s o l lic i ten t, le 

p rem ier , le m a nda t de Conseiller 

G1-énéral; le de uxième, ce lu i de 

Conseiller d ..A.rrondisse - 

ment. r 

No us po u v ons c omp te r sur leur 

p lus en t ie r dévo u emen t . 

É tro i tem en t agis , n 'ay an t en vue 

q u e la défen s e des in térê ts du Ca n to n , 

i ls s 'a cq u i t te ro n t de la m is s io n q ue 

vo us v oudrez b ien le u r co nfie r a ve c 

une s o l lic i tude e t un zè le don t le 

p a s s é es t le p lus s û r ga r a n t . 

Elec teurs , p a s d 'a bs ten tio n s I Fa i tes 

triomph e r D ima n ch e le Dr ap ea u ré- 

pub lic a in en vo ta n t tous po ur MM . 

Valère -MATH E 

Candidat au Conseil Général 

Ernest DELVAUT 

Candidat au Conseil d'Arrondissement.. 

mât IStépubillealiutc. 

AU CONGRES REPUBLIVIN 

La Candidature Valère MATHÉ 

acclamée! 

Dimanche dernier, à 15 heures, salle du 

Gymnase, a eu lieu, comme neus l'avions 

annoncé dans un précédent numéro, la 

réunion du Congrès républicain. 

De toutes les communes du Canton 

étaient accourus un nombre considérable 

de citoyens fermement résolus à faire 

revivre les 'vieilles traditions du parti 

républicain et à soutenir la candidature 

qui devait sortir des urnes. 

M. Lecomte, avocat, vice-président du 

Comité républicain, remplaçant le prési- 

dent absent, préside, ayant à ses côtés, 

comme assesseurs, des délégués des six 

communes du canton. 

M° Lecomte précise le but de cette ime 

portante réunion. Il invite les citoyens qui 

auraient l'intention de poser leur candida- 

ture au Conseil Général à se faire con- 

naître. 

M. Valère Mathé prend alors la parole. 

Notre excellent ami commence pardéclarer 

que s'il vient aujourd'hui solliciter les 

suffrages du Congrès; ce n'est point dans 

le but de satisfaire une ambition person- 

nelle, mais, uniquement, pour répondre 

au désir qui lui en a été exprimé par un 

grand nombre de militants républicains 

de la Ville des Sables et des communes 

voisines. 

Ces citoyens out pensé — et le Congrès 

dira tout à l'heure si c'est à tort ou à 

raison — que son nom devait réaliser, 

dans le canton, l'union si désirable de 

tous les éléments du parti républicain. 

M. Valère Matité déclare qu'il a accepté 

cette invitation mais, fidèle aux traditions 

du parti, en soldat discipliné de la grande 

. 

armée républicaine avec laquelle 

il a 

lutté pendant tant d'années, il a tenu à ce 

que sa candidature fût soumise' à l'agré- 

ment du parti républicain. C'est pourquoi, 

d'accord avec ses amis, d'accord avec les 

membres du bureau du Comité républicain 

des Sables, il a provoqué la réunion de ce 

Congrès qui, tout à l'heure, dans la pléni- 

tude de son indépendance, fera entendre 

sa grande voix. 

« biais dit notre ami Valère Mathé, 

avant de venir sur ce -bureau déposer 

votre bulletin dans l'urne, il faut que vous 

Sachiez qui je suis et ce que je veux! » 

Et, dans une superbe envolée oratoire, 

qui soulève les applaudissements unanimes 

de l'Assemblée, M. Valère Malle lait re- 

vivre, devant nous, les luttes qu'il a sou- 

tenues depuis plus de trente ans au milieu 

du parti républicain sablais et chaumois. 

Son drapeau est le vieux drapeau répu- 

blicain, celui sous les plis duquel ont 

combattu les Marcel Garnier, les Potier, 

les Eugène Nauleau, les Georges Godet! 

C'est celui de notre vétéran aimé et 

honoré Georges Batiot I C'est le drapeau 

que tenait hier encore, avec tant d'auto- 

rité et dè dévouement, Raoul Pacaud, le 

citoyen éminent que nous avions l'hon- 


d oi t ê tre adress é à H. Valère MA TITÉ , R éda c t e u r- G é ran t 

neur d'avoir pour députe, celui dont Valère 

Mathé fut le lieutenant fidèle et dont il est 

fier de se proclamer aujourd'hui l'ami 

dévoué ! 

e Ce que je veux, dit en terminant notre 

ami, c'est prendre, en toutes circonstan- 

ces, la défense des classes laborieuses. 

Travailleurs de la terre, de la mer et de 

l'atelier, trouveront en moi un ami pro- 

fondément dévoué. Je m'efforcerai, marins 

qui m'écoutez, ouvriers, cultivateurs, 

fonctionnaires, travailleurs de toute catégorie, 

de connaître vos besoins et j'en fais 

ici le serment, si j'ai l'honneur d'être élu 

Coàseiller Général, je me ferai, auprès de 

mes Collègues de l'Assemblée départe- 

mentale, l'interprète chaleureux et pas- 

sionné de vos intérèts I » 

Un tonnerre d'applaudissements accueille 

ces énergiques paroles. 

« J'en ai fini, ajoute Valère Mathé, dans 

quelques instants vous aurez la parole. Si 

un nom plus qualifié que le mien pour 

vous mener à la bataille sort des urnes, 

je rentrerai tranquillement dans le rang I 

D'ores et déjà je prends l'engagement 

formel de m'incliner devant votre déci- 

sion. Que ce soit comme chef, ou simple 

-soldat, vous pouvez être assurés que je 

saurai faire mon devoir de bon citoyen, 

de sincère démocrate, n'ayant en vue que 

l'intérêt supérieur et le triomphe du parti 

républicain I » 

L'Assemblée toute entière éclate en ap- 

plaudissements. Lorsque le silence est rétabli 

M. Lecomte demande s'il y a clans la 

salle d'autres citoyens qui désirent pren- 

dre la Parole. Personne n'ayant répondu .à 

cet appel la candidature Valèr'e Mathé est 

mise eu voix et acceptée, par acclamations, 

à l'unanimité des membres présents. 

M. Lecomte tient, dit- il, avant de lever 

la séance, à dire un mot sur la candidature 

qui -vient l'être acclamée per le Con- 

grès. Dans ce langage, à la fois éloquent 

et famillier qui le caractérise, M. Lecomte 

fait le plus vif éloge, éloge en-tous points 

mérité d'ailleurs, de notre ami Valère 

Mathé. Il rappelle les luttes si dures et si 

difficiles d'antan, au cours desquelles le 

candidat d'aujourd'hui eut tant à souffrir. 

Appelé, quelques mois à peine après la 

mobilisation générale il partit avec ses ca- 

marades du même âge e,,t ce fut au service 

du pays qu'il contracta la maladie terrible 

qui faillit l'emporter au tombeau. Pendant 

plus de 7 mois il partagea, sur un lit d'hô- 

pital, les souffrances des poiles. 

Maire de l'importante commune d'O- 

lonne, Valère Mathé est réputé comme 

un admnistrateur habile et, chaque année, 

c'est par un excédent considérable que se 

clot le budget communal. Sous son admi- 

nistration la jolie cité olonnpise est deve- 

nue un modèle du genre : chemins répa- 

rés, bourg coquet planté de jolis arbres, 

avec sa Mairie que certaines petites villes 

pourraient lui envier, tont, dans cette 

charmante commune, respire le progrès 

et la prospérité. 

Le nom de notre ami Valère Mathé 

sortira dimanche prochain triomphant des 

urnes. Mais à la condition que chacun de 

nous fasse son devoir. 

Républicains, pas d'abstentions, allez 

au scrutin, amenez les indécis, les indiffé- 

rents, soyez sûrs que pas un seul de nos 

adversaires n'oubliera de remplir son de- 

voir de citoyen. 

Tous aux Urnes! Vive la République! 

D'enthousias•ee acclamations partent de 

toutes parts. 

« Un dernier mot, dit M. Valere Matité, 

permettez-oui 

lentaniiee des proroneeràosard. compliments de tesraroles siélogieux mereiégaent 

si qu' il vient de 


eaerciermo aimables, n excel- 

à vous tous qui, dans un élan unanime, 

venez de m'honorer de votre confiance ! 

Vous pouvez compter sur moi cererne ,je 

peux compter sur vous : ensemble nous 

irons à la bataille, ensemble nous ferons 

triompher dimanche prochain le drapeau 

rérebllaiciaiênpul 

! Vive asters des Sables ! 

Vive 

République 

La séance est levée aux cris répétés de 

Vive Valéro Mathé I Vive notre futur 

Conseiller Général 

Clipofflque Eleetoraie 

Iota Niestbe-Acharil 

La candidature au Conseil Général 

de notre ami Gaston Arnaud, propriétaire 

à Beaulieu- sous -la-Roche a 

été accueillie avec enthousiasme dans 

tout le canton de La Mothe-Achard. 

Connu erestimé de tous, serviable 

à l'excès, M. Gaston Arnaud, remportera 

certainement dimanche un 

beau succès. 




Adresser tord ce qui concerne les Abonnements, 


imprimeur de la Vendée Républica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 

N' 1,860 




TIRAGE DU JOURNAL : 4,00itts Ex. 

On tra i t a à forfait je les Annonces périodiques ou continues 

élêph ume 

Talma:ait 

il,r1tttitanalnintft 

il -4.4. 

MM. Georges Batiot, conseiller 

général sortant, et René Bourmaud, 

conseiller d'arrondissement sortant, 

adressent aux Electeurs du canton de 

Talmont la profession de foi suivante 

: 

Chers Concitoyens, 

*Vous serez appelés, le 14 décembre 

prochain, à élire votre Conseiller Général 

et votre Conseiller d'arrond.ssement.Nous 

venons à nouveau solliciter vos libres 

suffrages. 

Vous nous connaissez depuis si longtemps 

Aue nous ne croyons pas nécessaire 

de vous faire une longue profession de foi. 

Républicains de la veille, nous pensons 

plus que jamais que la République qui a 

vaincu l'Allemagne et nous a rendu notre 

Atsace-Lorraine, est la seule forme de 

Gouvernement qui puisse aujourd'hui rallier 

tous les Patriotes et les bons Français. 

Pendant les cinq années de guerre que 

nous venons de subir, nous avons toujours 

loyalement pratiqué l'Union Sacrée. et 

c'est grâce à elle et aussi à la vaillance de 

nos Soldats, avec l'aide de nos Alliés, que 

nous avons remporté la Victoire. 

Mais notre lèche n'est pas finie, il nous 

faut maintenant gagner la Paix. Et le concours 

de tous ceux qui aiment la France 

est de plus en plus nécessaire pour remettre 

en état nos départements dévastés, 

rétablir l'ordre dans nos Finances, faire 

disparaître la « Vie chère » le plus tôt 

possible et assurer enfin, dans l'intérêt de 

tous, Commerçants, Industriels et Agriculteurs, 

la facilité des transports. 

Partisans de la Liberté-de Conscience et 

respectueux des Croyances Religieuses, 

nous voulons que le Curé soit le maîtredans 

son Eglise et le Maire dans s a 

Mairie; notre programme politique peut 

se résumer en ces deux mots : ni réaction, 

ni révolution. 

Voilà dix-huit ans que nous avons 

l'honneur de vous représenter au Conseil 

Général et au Conseil d'Arrondissement. 

Dans la tirette de nos pouvoirs et de nos 

attributions, nous avons fait notre possible 

_pour ameliorer la situation des travailleurs 

des champs et de l'atelier par la création 

de Sociétés de secours mutuels, de Caisses 

communales agricoles et de Sociétés d'Aseurances 

mutuelles contre la mortalité du 

bétail. Enfin, si nous sommes vos étés, le 

14 décembre prochain, nous poursuivrons 

énergiquement la réalisation du projet de 

construction de notre 2° réseau de tramways 

que nos populations intéressées attendent 

depuis si longtemps, ainsi que le 

parachèvement de nosechernins vicinaux 

ordinaires et ruraux. 

Tel est, chers concitoyens, notre programme 

politique et économique et nous 

espérons qu'il sera de nature à vous satisfaire. 

Aussi, est-ce avec la plus grande 

confiance que nous attendons votre verdict. 

Vive la France ! Vive la République ! 

Georges BATIOT, 

Maire de Talmont, 

Co n se i l ler G én éra l s o r ta n t . 

René BOURMAUD, 

Maire du Bernard, 

Co nse i l ler d 'A rro nd issemen t sorta n t . 

Elne Première 


réuni mercredi,- à 13 heures 30, à l'effet 

d'élire la Municipalité et de nommer les 

douze délégués aux Elections Sénatoriales 

du 11 janvier 1920. 

En ouvrant la séance, 1 sympathique 

M. Delvaut pètmonce l'allocution suivante, 

pleine d'esprit et d'à-propos : 

Messieurs, 

Chainey, maire, avait manifesté l'intention 

de prés:der lui-même cette séance et de 

vous offrir ses souhaits de bienvenue. 

A r on grand regret qu'il me charge dè vous 

exprimer, son état de santé lui interdit tout 

déplacement. 

J'ai donc le devoir et, en même temps, le 

plaisir de procéder aujourd'hui à l'installation 

des nouveaux Membres élus du Conseil muni- 

-Ce n'est pas, croyez-le bien, sans ressentir 

une très'vive émotion que je prends nujour- 

-dthui, et pour la dernière fois sans doute, la 

parole dans cette maison. 

-"J'ai passé ici, en effet, les heures inoublia- 

ble_ de le grande guerre. 

J'y ai vécu les bons et mauvais jours de 

tete largue épreuve. J'ai enfin assisté à la 

Victoire, et je ne puis oublie tout cela. 

Mon mandat de Conseiller municipal et 

d'Adjoint est terminé, et je n'ai pas cru devoir 

en demander à. mes chers électeurs le renou- 

vellement. 

La nécessité de n'être pas des vôtres n'est 

pas sans me faire éprouver de vifs regrets, 

mais je me rends compte que j'ai besoin 

de repos. 

Étant dos-né mon âge et mon état précaire 

de santé, j'ai décidé de ma retirer définitive- 

ment de toute vie publique trop active exi- 

geant un effort et une assiduité que je n'étais 

pas certain de pouvoir supporter. 

Comme vous le savez, cédant aux affectueuses 

sollicitations de m es amis, j'ai tout• 

fois accepté le mandat mains absorbant de les 

représenter au Conseil d'arrondissement. 

•

Soutenu par leur confiance, je mettrai à 

défendre leurs intérêts toute mon expérience 

et ce qui me reste de forces. 

Mon premier souvenir aujourd'hui, va nécessairement 

à mes anciens collègues qui, 

si courageusement, pendant cinq années de 

guerre, ont lutté à mes côtés po r défendre 

les intérêts de leurs concitoyens au milieu de 

difficultés presque insurmontables. 

J'ai d'autant plus le devoir de les . remercier 

de leur collaboration que l'on ne leur a peutêtre 

toujoars pas rendu la justice qui leur 

était due. 

Eux aussi sont des blessés de la guerre 1 

Blessures d'amour-propre, soit, mais qui 

n'en sont pas moins douloureuses. 

Je les salue et je leur dis merci. 

L'Histoire, disais-je l'autre jour, avec le 

recul des temps, dira quels furent le rôle et 

l'action des Assemllées communales tu cours 

de la grande guerre. 

A vous, Messieurs, je souhaite la bienvenue. 

Comme les bons laboureurs qui, au fonde- 

M uni de la tempête, préparent le sol pour de 

ànouvelles 

semailles, vous devrez vous,mettie 

l'œuvr sans tarder. 

D'uneepart, en effet, vous recueillez la 

fou de succession d'une guerre qui a boule. 

versé les conditions économiques et sociales 

de notre Pays. 

D'autre part, notre Cité, soumise, comme 

toutes les œuvres humaines, à la grande loi 

de l'évolution, veut marcher avec le Progrès. 

I l Y aura lieu de doter notre belle Plage, 

première de l'océan, de toutes les comm.d la 

App rov is io n n eme n t des Ell ic i ers 

Apparition... inattendue 

de g ros e t de dé ta i l 

Très préoccupé à déterrer un lapin, à 

Les épiciers de la Ville qui désirent 

recevoir du sucre du Ravitaillement se- 

Paide Il d'une pioche, Poissonnet (Laurent), 

e Saint-Georges-de-Pointindoux, ne fat 

ront t~)nus de faire parvenir avant le 25 Pas Peu SurPrEs de voir apparaître... non 

décembre 1919 au Comité départemental le lapin, mais bien les gendarmes qui lui 

de la 

répartition des sucres l'eegagement dressèrent procès-verbal. 

prévu par l'article 10 de l'arrête préfec- Le Tribunal lui distribue 30 francs 

ferai du 15 novembre 1919. 


Passé ce délai, aucune demande, à 

Vol d'une Soie 

moins d'un cas de force majeure, ne sera Voulant scier plusieurs piquets et n'ayant 

plus dmise. 

Art. a 10. - Seuls, les grossistes et détaillants 

qui se seront engagés à ne ven-pas 

d'outil, Gally (Baptiste), 53 ans, marchand 

de chevaux, de Cérons (Gironde), 

emprunta sans autorisation une scie à 

dre du sucre qu'aux prix fixes par l'arrêté Girard, hôtelière, aux Moutiers-lesde 

taxation pourront être admis à rece- Mauxfaits, et oublia de lui remettre. Le 

voir du sucre du Ravitaillement. 

Tribunal lui octroyait le 12 novembre 


dernier par défaut, 8 jours de prison et 

L 'A djo in i f"' , E. DELVAUT. là francs d'amende. 

Gally ayant fait opposition, le Tribunal 

casse Son précédent jugement et ne le 


condamne qu'à 50 francs d'amende. 

ités 

et de tous les embelli sements qui rendent 

la vie plus facile et plu a agréable, et d'assurer 

à notre Port le rang auquel il a le droit de 

prétendre. 

On it que par suite de la pénurie de 

eh a ub ons, Sa des restrictions temporaires ont 

été apportées dans le service des trains de 

voyageurs, sur tous les réseaux des che- 

Mil] a de fer, à la date du 8 décembre. 

C'est ainsi que pour notre région ( l igne 

de Na n telt -Bo rde a ux) le train express partant 

de Nantes-Etat à 9 h. 55 et passant à 

La Roche-sur-Yon à Il Il. 18 ne circulera 

que les ma rdis, jeudis et samedis. Le train 

partant de Saintes à 9 h. 55 et de La Roche- 

Nantes à 13 Il. 2~ ne circule que les lundis, 

mercredis e t ven dre d is . 

Sur la ligne des S ab les à To urs , le train 

express partant des Sables su 19 Il. 35 est 

sup prime entre Thouars et Tours. 

Plaidant MI Paul Lecomte. 

Défaut d'affichage de 

M Brochet, femme Damour, Nprix de Io " r - 

moutier a omis d'indiquer le's prix sur sa 

marchandise, ce qui lui vaut 25 francs 


19TAT-CIVIL DES SABLES 

Du 3 au , 0 Décem b re 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Jean n e-Félicien ne Deshayes, cours Messire. 48. 

R2ine-Jeanne Epaud, avenue de la Gare, 72. 


Achills-Léon 13 

Joseph Brémand, quincaillier, rue 

Le programme est vaste, mais il n'est pas 

isson, et Anna Ventadour, sans profession, 

pour vous effrayer, je le sais. 

Le désir d'union que vous avez, manifesté 

est une garantie du succès. 

Que la devise : a L'Union fait la Force 

», 

Soit la vôtre. 

P,~r l'Union vous serez forts et les 

'Y'P'thies 

qui viennent de vous êt -e témoignées, 

vous resteront fidèles. 

M. Delvaut installe alors les nouveaux 

élus; il prie le doyen d'âge, M. Emile 

Hériand de Vouloir bien lui s.cc6de, à la 

présidence. 


Les équipiers de la 1-êquipe des Tig r e s 

Vendéens, dont les rio ssui n ent,sontpriés 

de se réunir dimanchme mai v, à 7 heures. à 

la Gare, en vue du match avec l 'Eto i le 

Sp o r t ive des Essarts : Trichet, Fraud, Rabillet, 

Fwç~reau, Borgnet, Courvoisier, 

Belz, Poiroux, Beaud, Teiller, Nand. 

Remplaçants : Durand et Gaubert. 

- Dimanche prochain, à M heures, 

Ma*ft"Associatïon entre le C. P. S. I. et 

la 2' équipe des Tig res . Sont convoqués 

rue des Corderies, 31. 

Gaston-Gabriel Glotin, mécanicien, à Nantes- 

Chantenay, et Déâirêe-Virtorià-Augustine 

Poiraud, couturière, rue de la Sous-Préfecture. 

Jean-Joseph-Elenri Damartin, électricien, à 

Noisy-le-Sec (Seine), et Marie-Ad'lî E Î- 

tienne luteau, dame employee des e 'ni' Po~teS, a" 

place du Maréchal-Foch. 

Jules t Emile-Lucien Hiet, lieutenant au 1-1 d'irl- 

anterie aux Sables, et Pantins Pp Louise Gabrielle 

Richard, modiste, au 'rreux (Seine). 

Sêrephin-Au,-Ds in-Olivier Buton, hongreurvétérinaire, 

rue de l'Estacade, et Yvonne- 

Élection de la Municipalité 

sur la Plage : Smolsky, Brunier, Guédon, 

Mânard, Michon, Négrier, Renaud, Ro- 

Anna Nathy, sténo-dactylo, à Rimogne (Ardennes). 

MARIAGES 

Deux Conseillers sont absents pour 

cette première : MM. Roy et Fradet. Le 

dépouillement donne les résultais suivants 

:.votants, 25; suffrages exprimés, 

22 (trois bulletins blancs); majorité Shanlue 

: 12. 

M. Louis Poiraud, qui obtient 21 voix 

centre M. Paul Clemenceau, 1 voix, est 

proclamé maire. 

M. Maurice Magneau est élu premier 

adjoint par 22 voix; M. Clêment Petit, 

deuxième adjoint, par 21 Voix. Enfin M. 

Jean Chénay est proclamé adjoint spécial 

de La Chaume par 211 voix. 

Délégués Sénatoriaux 

Sont nommés délégués sénatoriaux, au 

premier tour, majorité absolue 

Poiraud (16 voix), Magneau (16), 

Rocliier (15), & Pales (15), Boré (15), 

Chënay (15), Petit (14), Bertrand (14). 

Au 3, tour, plus grand nombre de voix 

et MM. au bénéfice de l'âge : 

Durand (14: voix), D~ Canteteau 

(13), BenêteaLk(13), Bruneteau ([3). 

Sont nommés suppléants : MM. Laidet 

tour, 14 voix); 3' tour: Valer (13) ; 

Brianceau (12). 

Répu b l ica in s 1 

Que pas un seul de vous ne man 

que de voter Dimanche. 

Rappelons que l'Electeur qui a 

é garé sa Carte peut voter tout de 

même. 

AllogdiSSeMgni deS Sab,eS_dlgionle 

ILes Sithies 


Samedi 13 décembre ....... 44 --n' 8 16 

Dimanche 14 ...... . 8 54 9 44 

Lundi 15 ...... 10 36 Il 20 

Mardi 46 ...... Il 57 - - 

Me ter a di 17. 

...... 0 27 0 51 

Jeudi 18 ...... 1 13 1 34 

Vendredi 19 ...... 1 53 2 12 

Grande Mar es , le 23 liée., à 4 h 

Élections Cantonales 

21 soir - 79 

Les élections pour la nomination d'un 

Conseiller Général et d'un Conseiller d'A, 

rondissement auront lieu le dimanche l~ 

décembre courant. 

Les scrutins seront ouverts de 7 heures 

à 18 heures. 

Les emiers bureaux recevront les 

Votes électeurs dont les noms com- 


Les coupons du mois de décembre de la 

carte de charbon sont mis en dishibutio. 

depuis le jeudi 4 décembre. 

Les coupons du mois de novembre seront 

valables jusqu'au 30 décembre. 

antêrieurs soir 

Les coupons des moins 

annules. 

Carte de Sucre pou ir 1920 

Le-Maire de la Ville des Sables-d'Olonne 

a l'honneur d'informer ses Concitoyens 

qu'en vue de l'établissement de la rienvelle 

carte départementale de sucre qui 

doit être mise cri 

l'- janvier 

sera procédé vigueur à le la remise de ces 

cartes dans Fordre alphabétique suivant 

(nom du chef de famille) : 

Lettres A et B les 15 et 16 décembre 

C, le 17; D et E, le 18; F et G , l e 19; Il', 

I et J, le 20; K_ et L, le 22; M, le 23; N et 

0, le 21; P et Q, le 26 ; R, le :27 - S et T 

le '-19; U et V, le 30; W, X, Y et ~, le 31., 

La nouvelle carte ne sera délivrée que 

sur a pre.sentation des cartes d'alira, - 

lits 

tien actuellement eu service. 

La distribution aura lieu au Bureau du 

Ravitaillement de 8 à il Il. etde 13 à 17h. 

card, Mëtais, Brossard et Bidès. 

Coups et Blessures 

es tre t~ c t été portes 

~Aar n. 

Il -pion 

)i. Je.. o 0c"s l ti S 

6 ans, etVallée 

il 

a à La Chaume, 

et (1-s,~pll" - ~,-ub-t, blessures -.,,-S1 

17 0" ans, forgeron 

au même lieu. 

La Violence des coups portes fui telle 

que Crochet a eu trois dents de briser; t 

des ecchymoses sérieuses àla jouie gauche. 



Po u r i vres s e , contre Eveno (Auguste) 

30 ans, sabotier, et Bouhier (Raymond): 

18 ans, marin, boulevard Castelnau. 

Pour tap age inj u r ie ux contre Jollivet 

(Pierre), 42 ans, journalier, rue Buffon. 

Attention! les mauvaises langues 

Le bruits'êtait répandu que M-Ilédant, 

débitante, rue Nationale, avait été l'objet 

d'un procès-verbal pour mouillage de vins 

et vente irrégulière de-trburcs, n le . qui est 

faux. Les personnes mal inte honnées à 

son égard sont 'priées de suspendre tout 

commentaire désobligeant sous peine de 

recours en justice. 

Objet perdu 

E a étë2erdu dimanche, dernier dans 

il 

' 

1, 

après-mi , de la place de Ormeau, à 

venir à la Poste des Sabler, en suivant le tu 

quai de La Chaume et en passant S r 

leeBassin parle quai Archereau, un 

IR daillon eu or. 

Prière de le remettre au Bureau de 

Police. Bonne récompense. 

Tous au Scrutin pour votre Maire 

- La candidature de M. Valère Mathé, 

maire, a été accueillie avec la joie la plus 

vive dans notre commune. On peut, d'ores 

et déjà. être assuré que pas un seul électeur, 

vieux comme jeunes, ne manquera 

de remplir dimanche son devoir de iloyen. 

A d eux reprises ont Iair différentes, r.m en un mois, 

les Pl Ofonnais 

é de la façon 1 

a nette leurs sentiments républicains à 

Au - pouvons-lions prévoir, pour le " 

usai 14 

décembre, une majorité considérable 

faveur de M. Valère Mathê, notre futur en 

Conseiller Général. Allons ! citoyens, encote 

un d'ô le. tous aux urnes 

pour no Po couL airepaudi...,:he prochain 

14 décembre ! 

Bel exemple de discipline républicaine. 

- Le nouveau Conseil municipal 

s'est réuni dimanche dernier à 9 lieu- 

mencent par les lettres A à J inclus, et res du matin, salle de la -Mairie. Ni. Valère Mt 

seront installés à la Mairie, salle des Maille est réélu maire, M. Célestin a- 

mariages, pour le Conseil Général, gneau, ler adjoint, et M. Eugène Pohu, 

salle de la Justice de Paix, pour le conseil et est élu 2~ adjoint, tous pvr 20 voix sur 

d'Arrondissement. 

21 votants. Egaleineiit par 20 voix su 

Les deuxièmes bureaux recevront les 21 votants, M.M. Valére Maille, Cêlestin r 

votes des électeurs dont les noms com- Astagneau, Digêne Pohu, Iules Astagneau 

mencent par les lettres de K W, et seront fils, Ivlarcel Lhommeau et Ilenri Guil- 

installés dans deux salles de l'Ecole, rue baud, sont proclames délégués aux élec- 

de la Poste. 

Les électeurs de la section de La Cliaunie 

voteront, à la salle de l'Etat-Civil pour le 

tiens sénatoriales du 11 janvieri9_90. Enfin 

Par 20 voix sur 21 votants, MM.. Cunstantin 

Richard et Benjamin Tesson sont 

Conseil Général, et à l'Ecole maternelle 

pour le Conseil dArrondissement. 

élus suppléants. Tous les élus ont déposé 

un bulletin blanc dans 'orne. 

Tribunal ges Sab les 

A u d ien ce du Me rcred i 2 6 

Chasse sans permis 

Trois insulaires de Ple I'YeLt : Tricaud, 

Sauvadct et Tai~au-l'otit eu-la cl(-csagreable 

surprise de rencontrer les gendarmes 

alors qu'ils chassaient sans permis 

le 5 novembre dernier. Ils smit condamnés 

chacun à 50 francs d'ainende et à la confiscation 

de leur arme. 

Délit de Pêche 

Pour avoir pêche des huîtres sur le 

barre réserve de Latelier, Jeaur Raballarici 

est condamne à 25 francs d'amende. 

Frères ennemis 

Au Perrier, les deux frêves Palvadeau 

étaient en discussion IL 5 novembue, à 

propos d'une fourche. A bout d'aigumonts, 

Joseph Idnça à son frère Pierr 

une pelle qui lui fit au bras une blessur e' 

nécessitant un repos complet d'une hui e 

fume de jours. 

Malgre les regreus qu'A e.,;Ijt-irnL à l'audience, 

Joseph Palvadeau i ecolte 50 francs 



Jules- Jean-Baptiste Lewyllie, employé de cilsmins 

de fer, à Menin, et Léonie-Sidonie 

Vet-visoh,domestique,â Hollebeke, (Belgique). 

Georges - Ernest -Auguste -Victorien Brochard, 

boucher, place Ariselme-Maraud, et Nodine- 

lue de la Butte, J. 

Louis-Elysêe B,Irbeau, marin, 7, rue der la 

Butte. et yvonne Roselie-lienriutte flug(et, 

lingère, Tout, du Château. 

Alexandre I,oms-Charres Charrier, ferblantier, 

rue des Soupir -a, et 

Retureau, couturièie, rue ~e~ ROcher~. 

DÉCES 

Alexandi,e-Fij*min Gire.t, 86 ans, propriétaire 

veuf de. Rose-Victoi~i.~e Rousseau, a,errue 

delaf,are,b. - 

Rtrie~e-Julie-Aizina 1ji 34 ans, sans professien, 

épouse d'Emile-victor-joseph Lavoquer, 

rue du Palais, 4. 

Célebti nTessler, 67ans, porteur de j ou ru aux. (H.). 

Section de La Cha-arae 

NAISSANCES 

AI ine,Marie-Léonie Nicolas, r. du iloi-AlbertI~~. 


Pierre-E,,gèn,-Flor~nt Forigeron, marin, rue 

des Rons-Enfants, et Ad(aline-Marie-Marguerite 

Eu,;é~~ie Le Chape!ain, sans profession, 

rue da Village-Neuf. 

MARIAGES 

bi.~rtisi-Pirre-Aiiguste Rocheteau, ostréiculteur, 

rue Creuse, et Denise Morissea 

profession, Grande-Rue. 

REMERCIEMENTS 

Monsicur EMME LAVOQUER, Madame 

DAY et leurs Familles très touchés Ith. 

des nombreux témoignages de sympa le 

qui leur ont été adresses à l'occasion de la 

Pe rie cruel le qu'il a vie n n ent d'éprouver e Il 

a( personne de 

Madame Emile LAVOQUER 

Née RuIvÉn DAY 

remercient bien sincèrement toutes les 

qui se sont ainsi associées à 

Personnes 

leur, douleur. 

Foires de la Sanzizine 


Lundi 15 décembre. - Laligon, Roche-sur- 

Yon (chevaux de luxe, de service et de demisang), 

Saint-il ilai re-de-Tal mont, Saint-Michel- 

Mont-Mercure. 

Mardi 16. - Chaize-le-Vicomte, Jaudonnière, 

Mouchamps. 

Merercdi 17. - Les Essarts, Bermenault 


Jeudi 18, - Boissière-de-Montaigu (~oIailles), 

Chapelle-Achard, Corrimequiers, Poirésur-Vie, 

11O.Z.iiges. 

Vendredi 19. - Sainte-Ilermine, (jeunes 

veau», Saint-ililaire-des-Loges. 

Samp~di 20. Apremont, Champ- Saint-Père, 

arrache, Fontenay,Sai n t- jeande-Monts,Talaient. 

~anté 

Le froid et l'humidité exasmèrent toutes les 

effections cb:oniques des voies respiratoires ; 

aussi ea cette saison, recommandons-nous la 

Poudre Louis Legras, ce unerveilleu remède 

qui a obtenu la plus haute récompeus8à K l'Exposition 

Universelle de 1000. Elle soultige matantanÉment 

pasthme, le cutarihe, J'essouffle 

nient, cu la toux de vieilles bronchites, les suites 

de pl r é s ip. et d'ielluanza, et guérit progressiverrient 

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TIRAGE DU JOURNAL :.1,0190 Ex. 

L'Abonnement part de toutes les dates. Il se con tira, 


L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t r e fu s é es 

-4 4 


AU BUREAU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOsiTAOISs 


Élections Cantonales dii 14 Décenihre 1919 

COMMUNES 

Les Sables-rfOlolltre 

La Chaume 

Olonne 

L'Ile-d'Olonne 

Vairé 

Sain te-Foy 

Le Château-d'Olonne 

ToTAtix 

LES ÉLECTIONS 

dans l'Arrondissement 


CANTON DES SABLES-D'OLONNE 

MW. Valère Mathé, rép 1708 

Colins, cons. sort. réact 1835 é l u 

CANTON DE LA MOTHE-ACHARD 

MW. de Lauzon, cons. s. réac 1525 é l u 

Arnaud, républicain 1025 é l u 

• CANTON DE TALMONT 

M. G. Batiot, cons. sort. rép 1926 é l u 

CANTON DES MOUTIERS 

MM. le Dr Pacaud, cons. s. rép 1929 é l u 

de la Mardière, réact 016 

C'‘NTON DE L'ILE -D'YEU 

MM. le D' Dubois, rép 390 é l u 

Miche ud, cons. s. réact 221 

( S ièg e g ag né) 

CANTON DE CHALLANS 

MM. Baud ry-d'As., c. s. réact.. 1947 é lu 

Ricolleau, républicain ... 1372 

CANTON DE SAINT-GILLES 

MM. le Dr Potel, républicain.. 2109 é lu 

de la Bassetière,c.s.réact. 1415 

(S iège g ag né) 

CANTON DE BEAUVOIR 

M. Rousteau, républicain 1324 é lu 

CANTON DE PALLUAU • 

M. de Boiscourbeau, réaction . 1736 é lu 

CANTON DE NOIRMOUTIER 

M. Jeanneau, cons. sort. rép 1159 é lu 

CANTON DE SAINT-JEAN-DE-MONTS 

M. le Dr Guérin, réactionnaire. 1698 é lu 

Conseil d'Arrondissement 

CANTON DES SABLES-D'OLONNE 

MM. Audebert, action libérale 1940 

Delvaut, républicain 1507 

CANTON DE LA MOTHE-ACHARD 

M. de Rorthays, cons. s. réant. 1880 é lu 

CANTON DE TALMONT 

M. Bourmaud, cons. sort., rép. 1790 é l u 

CANTON DES MOUTIERS 

MM. Rivière, républicain 1578 é l u 

d e Larocque-Latour, réa ct. 4041 

CANTON DE L'ILE-WYEU 

MM. Malté, républicain. 322 é lu 

Vin cent, cons .sort. réact. 269 

(Sièg e g ag n é) 

Oryaue de Com ités Rép ub lica in s de l 'A rrondi«emen t 


IIISESULTAll'S DU CANTON 

,e.ease-re,,,,gealiefnme, 

M U 

Inscrits 

No tre 

Conseil Général 

Votants MATH 

CANTON DE CHALLANS 

MM. Boisdavid, réactionnaire. 

Ricolleau, républicain ... 

CANTON DE SAINT-GILLES 

MM. Guyon, cons. sort. rép... 

de Brem, réactionnaire .. 

CANTON DE BEAUVOIR 

M. Naulleau, républicain ...... 

CANTON DE PALLUAU 

M. Bourasseau, réactionnaire. 

CANTON DE NOIRMOUTIER 

1448 é l u 

1222 

2035 é lu 

1428 

1306 é l u 

1745 é lu 

M. Gautier, cons. sort. rép.... 1229 é l u 

CANTON DE SAINT JEAN-DE-MONTS 

M. Raballand, cons. sort. réaci. 1691 é lu 

qiendissement des Sables-d'Olunno 

11.es Saisies 


Samedi 20 décembre 

Dimanche 21 — . 

Lundi 22 — . 

Mardi 23 

Mercredi 24 — . 

cadi 25 — . 


17...n soir 

2 29 2 46 

3 2 3 19 

3 35 3 51 

4 6 4 21 

4 37 4 53 

5 8 5 23 

5 40 5 57 

Grande Marée , le 23 déc., à 4 h. 21 soir — 79 

Commissions Municipales 

Mu s iq ue . — MM. Bruneteau, Bouan- 

cheau et Boré. 

Hôp i ta l -H o sp ic e . — MM. Chénay et 

Clemenceau. 

Ca isse d'Eparg n e . — MM. Magneau, 

Clemenceau, Petit et Bouancheau. 

Trava ux . — MM. Durand, Boré, Ber- 

trand, Bruneteau, Roy, Voyer, Laidet, 

Barré et Mornet. 

Ea u, G az, Elec tr ic i té . — MM. Brisa- 

ceau, Durand, Bruneteau, Voyer, Bouan- 

cheau, Laidet, D" Canteteau et Pales. 

Finances . — MM. Canteteau, Pelas, 

Brianceau, Bibard, Clemenceau, Doré, 

Rochier, Cunaud et Chénay. 

Po r t . — MM. Durand, Hériaud, Brian- 

ceau, Boré, Bibard, Jomeau, Fradet et 

Valer. 

Sape u rs-P omp ie rs . — MM. Durand, Hé- 

riaud, Chénay, Clemenceau, Benéteau et 

Bertrand. 

Marc hé, Oc tro i, Po isso n n er ie, A ba tt6ir . 

MM. Hériaud Valer, Jomeau, Fradet, 


D e v o ir e s t d e l es c o n n a î tre e t d 'y p r en d r e par t e t n o tr e In t é ré t n o u s l e c omm an d e imp éri e u s em en t 

DES SABLES 

COLINS 

fleifflealft.G.426.3tebe.re..1....,tràffinitaSSEMISIMMlagreagilfSeLtieffelt 

REMERCIEMENTS ! 

Maire d'Olonne. 

1rnetk.71r:ffl 

Samedi 20 Décembre 1919 


RÉDACTEUR- GÉRANT : Valère NI A. T 

Conseil d'Arrondissement 

Votants DELVAUT AUDEBERT 

2.871' 1.500 . 756 ' 661 1.473 702 714 

1.085 518 191 283 507 178 298 

1 011 745 472 245 717 377 285 

' 24.9 181 66 94 176 42 107 

303 219 73 127 215 47 148 

189 146 36 98 140 38 91 

598 466. 114 327 441 123 297 

6.306 j 3.775 ! 1.708 1.835 3.669 I 1.507 I 1.940 

De t o u t c oeu r je remerc ie, les 1 . 708 é le c te urs q u i , d im anc h e dern ier, on t affi rm é , s ur 

m on n om , leu rs s en t imen ts démo cra t iqu es ! 

S i to us les Répu b l ica ins a va ien t fa i t leur de v o ir, le tr iomp he eû t é t é écla ta n t : la tra - 

h iso n des uns , l ' indifférence de s a u t res , n 'on t p as p erm is la V ic to ire de s 'affirm er . 

Ma is ce n ' es t qu e p a r t ie rem ise : mon concurren t a é t é p ro c lam é, é lu a vec un e v o ix — 

o u p lus exac tem en t a vec une dem i -v o ix . de m ajori té p ar le Burea u é le c to ra l dés Sa b l es . 

- De nombre ux bu l le t ins so n t co n tes tés : c ' es t a u Consei l d 'E ta l q u ' i l app a r t iendra de 

d i re le de rn ier mo t . • • 

Rép u b lica ins d es Sa b les e t du Can to n v o us p ou v e z comp t e r s u r ' m o i p o ier con t in u e r la 

t u l l e jusqu' a u b o u t ! 

A b ien t ô t e l V i r e la Rép u b l iqu e ! 

• 

Boré, Mornet, Rochier, Brianceau, Clé- 

-monceau, Benéteau, Bertrand et Bruneteau. 

9 

Place d» la Liberté 

In s tr uc t io n p u b l iq u e . — MM. Pales, 

Canteteau, Chénay et Rochier. 

Fê tes e t Spo r ts . — MM. Rochier, Bené- 

teau, Doré, Bouancheau, Durand, Cunaud, 

Bruneteau, Pales, Bibard, Roy, Voyer, 

Fradet et Bertrand. 

Délég ués p a te r la re v is io n des l is tes é le c - 

to ra les . — MM. Magneau et Doré. 

Dé lég ués p o ur jug e r les réc lama t io ns . — 

MM . Petit, Clemenceau, Bibard et Barré. 


M. Andrieux, administrateur de 2° classe, 

chef du quartier de l'Ile-d'Teu, est nommé 

chef du quartier de Guilvinec (Finistère). 

Vacances du Jour de l'An 

A une question qui lui a été posée de 

savoir s'il y avait lieu, cette année, de 

joindre les congés de Noël à ceux du Jour 

de l'An dans les écoles publiques, M. le 

Ministre a répondu qu'en raison du retour 

à la vie normale, il y a lieu, dès à présent, 

de revenir à la stricte application des dis- 

positions prévues au règlement modèle 

dés dites écoles. 

En conséquence, les écoles vaqueront 

le lendemain du 1" jour de l'an qui est un 

jeudi, conformément aux dispositions de 

l'art. 9 du règlement scolaire de la Vendée. 

Pensions des Veuves et Orphelins 

Le Sous-Intendant militaire de La Roche-sur-Yon 

a l'honneur d'informer les 

veuves, orphelins et ascendants ayant 

droit à pension, que les titres' provisoires 

d'avances sur pension seront remis prochainement 

aux intéressés sa n s dema nde 

de le ur p ar t . 

La remise de ces titres commencera 

d'abord par les veuves et les orphelins et 

se continuera ensuite par les ascendants. 

En raison du grand nombre des ayantsdroit 

un certain délai est nécessaire pour 

les mettre tous en possession de leur titre 

provisoire de pension. 

Il est rappelé que les veuves qui sont 

déjà en possession de leur titre de pension 

continueront à en percevoir les erré; 

rages jusqu'à la remise du nouveau titre 

établi conformément à la loi du 30 mars 

1919 (rem ise q u i se ra effec t uée sa ns de - 

ma nde de le u r p a ri) . 

Notre prochain Numéro 

En r a is o n des fê les de No ë l , n o tre p ro - 

c ha in n uméro p ara îtr a s amedi 27 déc em bre . 

Le Naufrage du Canot Jeanne-d'Arc 

Le Commissaire aux Transports Mari- 

times et à la Marine Marchande a requis 

le Procureur Général près la Cour d'appel 

de Poitiers de poursuivre d'office la cons- 

tatation judiciaire du décès du nominé 

Gédéon-Jules-Léopold Laurent, inscrit aux 

Sables-d'Olonne, n" 1334, II. S., matelot 

patron du canot de pêche J e anne - d 'A rc, 

disparu en mer, le 8 mai 1919, lors du 

naufrage de cette embarcation, survenu 

par suite de la rencontre (l'une mine au 

large des Sables - d'Olonne. 

Correspondances pour Marins 

Pendant les hostilités, les correspon- 

dances adressées aux équipages des bâti- 

ments de commerce réquisitionnés par 

!Etat ne devaient porter aucune indicatiôn 

de destination. 

Actuellement, cette mesure de sécurité 

ne s'impose plus. 

En conséquence, toutes ,les correspon- 

dances adressées aux marins des bâti- 

ments de commerce devront désormais 

obligatoirement porter l'indication du lieu 

de destination ; cette indication est indis- 

pensable, dans l'interét même des expé- 

diteurs, afin de faciliter et de hâter la 

transmission et la remise des correspon- 

dances de l'espèce. 

Vin int:Mille 

Le tribunal de La Roche-sur-Yon vient 

de condamner M— Dumont, hôtelière à La 

Roche, à 1.000 francs d'amende et aux 

frais pour avoir vendu du v i n qu'elle avait 

falsifié par addition d'eau, dans la proportion 

de 38 °/.. 

, Avis aux débitants qui seraient tentés 

de l'imiter !... 

Noyé dans le Bassin 

Un malheureux marin : François Hubé, 

26 ans, de La Chaume, vient encore de 

payerste sa vie l'absence de tout éclairage 

du Bassin à flot. 

Disparu depuis dimanche soir, son corps 

a été retrouvé mardi matin à la suite de 

dragages que la famille faisait effectuer 

dans le bassin. On suppose qu'il est tombé 

près les portes à la passerelle. 

Le malheureux Hubé laisse une veuve 

sur le point d'être mère et deux enfants 

en bas-âge. 

Depuis ce quatrième accident mortel, 

l'administration s'est enfin décidée à éclai- 

rer les endroits dangereux. 


Pour dimanche prochain 21 décembre, 

les équipiers de la I'. des Tig res Ve ndée ns, 

dont les noms suiven.t, sont convoqués à 

midi et demi, au Garage Lepeigné, en vue 

du match contre l'Ecole Normale de La 

Roche-sur-Yon : Trichet, Babiller, Belz, 

Morisseau, Borgnet, Teiller, Naud, Fa- 

vreau, Beaud (cap.), Poiroux, Yves Du- 

rand. Remplaçant : Constant Durand. 

La 2' des Tig res dont les noms suivent 

sont convoqués, à 9 heures, sur la Plage, 

contre sélection du S. P. S. I. : Métais 

(cap.), Gaubert, Bodès, Brossard, Né- 

grier, Smolski, Guesdon, Ménard, Renaud, 

Brunier, Rocard. Remplaçant Gui- 

bert. 

Dotation de la Jeunesse de France 

Les Membres de la société La Do ta t io n 

de la J e une s se de F ra nce sont invités à 

assister à une réunion qui aura lieu di- 

manche prochain 21 décembre, à -IO heu- 

res, salle de la Justice de Paix, aux Sables. 

O bje t de la Ré u n io n : Formation du 

Bureau. 

Acte de Probité 

Il a été trouvé mardi dernier, à la gare 

des Sables, par M. Lucas, ouvrier poseur 

aux chemins :de fer de l'Etat et garde- 

barrière au passage à niveau de la Petite- 

Garlière un portefeuille contenant une 

forte somme en billets de banque et des 

papiers de valeur, le tout d'une certaine 

importance. Ce brave fonctionnaire s'est 

empressé de le rendre à son propriétaire, 

M. Joseph Benatier, de La Chaume, qui 

lui en, a exprimé toute sa reconnaissance. 

Au Grand Casino - 

Lundi 22 décembre, à 8 h. 1/2, M. Zeller, 

l'impresario universellement connu à 

justes titres, viendra avec sa remarquable 

troupe donner une seule et unique repré- 

sentation de l'immense succès européen 

L e Ma r iage de Mademo ise l le Beu lma ns, 

pièce en e actes de MM. Fonson et Wi- 

H 

h 

ii 

cheler, le seul ouvrage qui ait obtenu plus 

de 2.000 représentations à l'heure actuelle 

dans le monde entier. 

Prix des places : loges, 7 fr.; balcons, 

6 fr.; fauteuils orchestre, 5 fr.; secondes 

de face, 3 fr.; secondes de côté, 2 fr . ; troi- 

sièmes, 1 fr. Droit des pauvres et taxe de 

guerre en sus. 

Les Débits de Boissons 

Aux termes de la loi du 9 novembre 

1915, relative à la réglementation des dé- 

bits de boissons, un établissement fermé 

par suite de le mobilisation de sou pro- 

priétaire pouvait être réouvert au plus 

tard dans un délai de six mois après sa 

libération. Une nouvelle loi, en date du 

22 octobre 1919, a modifié ces dispositions 

de la manière suivante : 

Si l'établissement a été fermé par suite 

de la mobilisation de son propriétaire, il 

pourra Itre réouvert au plus tard dans le 

délai de deux ans après le décret fixant la 

cessation des hostilités. Le même délai est 

accordé aux veuves, aux ayants-droit du 

militaire décédé au cours de sa mobilisation. 

N 'ache t e z p a s vo s A r t ic les 

De Noë l et d u Jour de l'A n 

Sans v is i t er l e s Bou t iq u e s 

Du P ierro t Gourm and . 

- Il y a de s No uvea u tés p as o rdi naires , 

De s Bon bon s reco n n u s excellen t s . 

Des prix rédu i t s i l peu t fa ire , 

C - r i l en e s t fa b r ican t . 

Seule Maison pouvant fournir des Sa b o ts 

et Fan ta is ies e n Ch o co la t fabriqués par 

elle-même. 

Pour les Rois demandez e LE PRÉFÉRÉ s, 

gâteau exquis que Clemenceau préfère 

quand il vient A u P ierro t . 

POUR LES ÉTRENNES !... 

Vente de B ijo ux A r t is t iq u es, toutes les 

après-midi, chez M^'° MOBAULT, rue de 

l'Hôtel-de-Ville, 56. - 

4bleminee3 

A mes Compatriotes, Merci 1 — 

Je dois, à mes compatriotes, des remerct-- 

monts particuliers. Par 472 voix sur '717 

suffrages exprimés, j'ai obtenu, dimanche, 

dans la commune, 227 voix de majorité. 

Si l'on ajoute le bulletins déposés, en 

mon nom, par erreur, darse l'urne du Conseil 

d'arrondissement, cette majorité at- 

teint le chiffre de 250 voix 1 C'est un re- 

cord puisque j'obtiens ainsi plus des de ux 

t ie rs des suffrages exprimés. 

Je puis donc dire, sans pour cela en ti- 

rer de vanité, que je sors grandi de la 

lutte de dimanche et que la situation du 

parti républicain à Olonne est inébranlable 

pour de longues années. 

Merci, mille fois merci, à mes nombreux 

amis, connus et inconnus qui, dimanche 

dernier, m'ont témoigné tant de confiance ! 

Ils peuvent compter sur moi : je continue- 

rai à mettre au service de la Commune 

toute mon activité, toute mon énergie et 

-mon inlassable dévouement. Faire le plus 

de bien possible : telle est et telle restera 

ma devise 1 

Et si, demain, la bataille doit reprendre, 

ce n'est pas moi qui déserterai le combat : 

on peut être sûr que je serai là au pre- 

mier rang pour la défense du drapeau 

républicain. Vive la République quand 

même et à bientôt ! 

Valère MATHÉ, Ma ire d ' O lon n e . 



et aux Pupilles de la Nation aura lieu à la 

Mairie d'Olonne le mardi 23 décembre, de 

1 heure à 4 heures. 




Nicot, le vendredi 2 janvier 1920, de 






— État-Civil (du 19 novembre au 10 décembre. 

— -Promesses de Ma r iag e . — 

Léon -Eugène Lime, boucher, aux Chirons, 

et Léontine-Fernande-Anna Remaud, 

coquetière, au même lieu. 

Mar iag es . — Eugène-Elie-Benjamin Ruchaud, 

cultivateur, à l'Ile-d'Olonne, et 

Armance-Henriette-Florine-Juliette Danieau, 

cultivatrice, à L'Aurière. Lézin 

Marc Glétiereau, cultivateur au bourg, et 

Marie-Jeanne Macouin, commerçante, au 

même lieu. — Sylas-Victor-Valère-André 

Astagneau, cultivateur, à La Fonsauze, et 

Lhommeau, cultivatrice, 

à La Paillollière. — Aimé-Séraphin- 

Constant-Clément Neau, cultivateur, -aux 

Chirons, et Fernande-Marie-Louise Burnaud, 

cultivatrice, à La Siffraie. — Clément-Olivier 

Laidet et Marie-Léonore- 

Vitaline Daviot, cultivateurs aux Filées. 

— Gustave- Alexandre- Albert Bâtard, 

couvreur aux Sables, et Augustine-Eugénie 

Moreau, couturière, à Olonne. 

N ° 1.861 





Insertions léga l es et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN, 

imprimeur de la 'Vendée Républ ica ine , Place de la 

Liberté. 

ANNONCES 




TIRAGE DU JOURNAL : 4,004) Ex. 

On traite à forfait p' les Annonces périodiques os continues 

es Sab les - d 'Olonne 

Téléphone 1-4-1 


do i t é tre .adress é à M. Val ère .51.4 27111 , R éda c t e ur- G é ran t 


Tribunal Couenne' des Sables 

A ud ience du 3 Décembre 1 9 1 9 

Vagabondage 

Arthur Bear, 38 .ans, cimentier, sujet 

belge, comparaît devant le Tribunal pour 

le délit de vagabondage. Son casier judiciaire 

est orné de multiplescondamnations. 

Il s'entend à nouveau condamner à 4 mois 


Outrage public à la pudeur 

Pour ce délit, Devineau, 53 ans, demeu- 

rant a Noirmoutier, est condamné il 4 mois 

de prison et 25 francs d'amende. 

Coups et Blessures, 

Jean-Marie Guilbaud, 27 ans, demeurant 

Saint-Paul-Mont-Penit, a frappé Aimé 

Renaudineau, 75 ans, même commune. Il 

est condamné à 50 francs d'amende. Plaidant 

: M. Louis Lecomte. 

Entre Frère et Soeur . 

A la suite d'une discussion de famille, 

échange de gros mots, Louis Gaigneau, 

43 ans, demeurant à Olonne, déposa brutalement 

son pied sur le sein de sa soeur, 

ce qui lui vaut du Tribunal 25 francs 

d'amende. Plaidant : IVI° Louis Lecomte. 

Encore un Violent 

Un autre Olonnais, Henri Hillairet, 26 

ans, a frappé Alfred Dumas' du même lieu. 

Il est condamné à 25 francs d'amende. 


François Gâteau, de Givrand, a eu la 

déveine de rencontrer les gendarmes, 

alors qu'il était en action de chasse, sans 

permis. Le Tribunal confisque l'arme et le 

gratifie de 50 francs d'amende. 

Bris de Clôture, Ivresse 

C'est une ivrognesse terrible que la 

nommée Marie-Anne Yan, dite « Mignon » 

22 ans, boulevard de Castelnau. M. Cochet,. 

débitant, rue Nationale, osa lui refuser à 

boire, alors qu'elle était en état d'ivresse. 

V'lan, un carreau de la porte tombe à 

terre. 

Mais le Tribunal ne partage pas la manière 

de voir de l'ivrognesse ; il lui infige 

8 mois de prison, 50..francs d'amende, plus 

5 francs pour ivresse. 

A u d ience du M ercred i 1 0 Décem b re 1 0 1 9 

Délit de Pêche 

Raballand et Furgé, marins à Noirmoutier, 

ont pêché des huîtres sur un banc 

détendu. Ils nient les faits, mais le garde 

maritime Sallardaine atteste le contraire. 

30 francs d'amende chacun. 


Du 10 au 1 7 Décem b re 1 9 1 9 

NAISSANCES 

Yves-Maurice-Marcel Cornevin, 54, rue des 

Halles. 

Andrée-Léonce-Jeanne-Marie Giraudeau, 66, 

rue Pépin. 

Guy-Henri.Ernest Lefebvre, rue des Dunes, 9. 


Victor-Daniel-Guy Charrier, ajusteur-mécanicien 

aux Sables, et Fernande-Germaine Du- - 

te t te , sans profession, à Lille (Nord). 

Léon-Clément•Marius Cantet, employé de chemins 

de fer, aux Sables,. et Marie-Juliette 

Gaudin, couturière, à Dompierre-sur•Mer 

(Charente-Inférieure). 

Paul-Louis-Gaston Robin, boulanger, avenue 

de la Gare, et Alexina-Félicie-Céline Girau• 

deau, sans profession, rue Daniel-Fricaud. 

DÉCÈS 

Erceline-Marie-Mélanie Goupilleau, 26 ans, 

journalière, épou.e de Pierre-Gabriel-Raphaël 

Hérieau, rue des Soupirs, 30. 

Pierre-Basile Mourailleau, 89 ans, marin, époux 

de Maria-Ludivine Pajot, boulevard Castelnau. 

Pierre-Florentin Clément, 70 ans, domestique, 

veuf de Léontine Roy. (H.). 


NAISSANCES 

Guy-Paul-Philémon-Marcel-André Sauvette, rue 

Basse, 48. 


François-Je'an-Marie Rouillé, marin, quai des 

Marais, et Théotiste-Aglaée Ledeuil, sans 

profession, rue du Village-Neuf. 

MARIAGES 

Henri Bridault, employé de chemins de fer 

au Perreux (Seine), et Charlotte•Clémence- 

Louise Pineau, couturière, rue de l'Armandèche. 

DÉCÈS 

François-Ernest-Armand HuM, 26 ans, marin, 

époux de Malvina-Alphonsine-Charlotte Mernet, 

rue du Village-Neuf. 


Lundi 22 décembre. — Chaize-Giraud, 'Châtaigneraie, 

Saint-Etienne-du-Enis, Saint-Philbert-de-Bonaine. 

Mardi 23. — Chantonnay, Les Lues, Nientle-Dolent. 

Mercredi 24. — Oulmes (grandes mules). 

Jeudi 25. — La Caillere, Marenil, Montaigu, 


Vendredi 26. — Barbâtre, Beaulieu-sons-la- 

Roche, Clouzeaux, Saint - Laurent-de -la-Salle, 

V ix. 

Samedi 27. — Goëx, Ferrière, Fontenay 

(veaux moutons et porcs gras), St-Christophedu-Ligneron 

Saint-Florent•des•13ois.

Etudes de Maitre Maurice GRIEU, 

avoué-licencié 29, rue de la Poissonnerie, 

aux Sables-d'Olonne (successeur 

de Maître G. CHARON), et de Maître 

GENDREAU, notaire à La Mothe- 

Achard. 

Vente par Licitation 

D'UNE 

MAISON 

Sise à La Mothe-Achard 

Et d'Une VIGNE 

Sises aux LANDES-HOUCHES 

Commune de La Chap e l le - A c hard 

Adjudication : le Dimanche dix-huit 

Janvier- mil neuf cent vingt, à q ua to rze 

he ures, en l'Etude et par le Ministère de 

Maître GENDREAU, notaire à La Mollie- 

Achard. 

Il sera procédé l e D imanc h e d ix-h u i t 

J an v ie r mil neuf cent vingt, à quatorze 

heures, en l'Etude et par le Ministère 

de Maître GENDREAU, notaire à La 

Mothe-Achard, à la Vente aux Enchères 

publiques et à l'extinction des feux des 

Immeubles ci-après désignés : 

Comm un e d e La Mo th e -Ach a rd 

PREMIER LOT 

Une MAISON, sise à La Mollie- 

Achard, quartier du Rainé, occupé par 

le sieur Michon, comprenant une chambre 

basse d'habitation, une petite chambre 

de débarras derrière, avec hangar, 

puits commun avec Madame veuve Rayon 

et jardin, le tout figurant au plan cadastral 

sous portion du numéro 147 de la section 

A, et confrontant dans l'ensemble du nord 

à une impasse, du levant à Madame veuve 

Rayon (mur mitoyen), du midi à Monsieur 

Bonnaud et du couchant à Monsieur Mocquillon. 

Mise à Prix : D e ux m i l le f r . , ci. 2.000 

Comm un e de La Chap e ll e -Achard 

DEUXIÈME LOT 

Une VIGNE, sise aux L a ndes-Ro uch es, 

commune de La Chapelle-Achard, figurant 

au plan cadastral sous les numéros 

51 P, 103 r et 104 r, de la section C, contenant 

trente ares environ et confrontant du 

nord à Madame veuve Rayon, du levant à 

chemin, du midi à Brochard et du couchant 

à Monsieur Martin. 

Mise à Prix : Q u i nze ce n ts Jr . , ci 1.500 

TOTAL DES MISES A PRIX : q will 

Tro is m i l le c in q c e n ts Jr . , ci.. 1)•e)UU 



des dispositions de la loi du 19 mars 1917 

par le tribunal civil des Sables-d'Olonne 

le onze novembre mil neuf cent dix-neuf, 

enregistré. 


1° Madame ZILDA RAVON, épouse de 

Monsieur CÉLESTIN MICHON, demeurant 

à La Mothe-Achard et ce dernier pris tant 

en son nom personnel que pour assistance, 

autorisation et validité à l'égard de 

la dame son épouse sus-nommée; 

2° Madame LÉOCADIE RAVON, journalière, 

veuve de Monsieur EDMOND BOU- 

CARD, demeurant au village du Pavillon, 

commune de La Mothe-Achard ; 

3' Monsieur CLÉMENT RAVON, cultivateur, 

demeurant à La Corberie, commune 

de Sainte-Flaive-des-Loups ; 

40 Madame BERTHE RAVON, épouse 

de Monsieur HENRI DURANTEAU, journalier, 

demeurant aux Grands-Champs, 

commune d'Olonne, et ce dernier pris 

tant en son nom personnel que pour assistance, 

autorisation et validité à l'égard de 

la dame son épouse; 

5^ Madame ARMANCE RAVON, épouse 

de Monsieur HENRI DURANTEAU, journalier, 

demeurant à Bel-Air, commune de 

11..a Mothe-Achard, et ce dernier pris tant 

en son nom personnel que pour assistance, 

autorisation et validité à l'égard de la 

dame son épouse, sus-nommée ; 

6° Madame MARIE RAVON, épouse de 

Monsieur AUGUSTE GUÉDON, journalier, 

demeurant à Saint-Genès (Charente-Inférieure), 

et ce dernier pris tant en son nom 

personnel que pour assistance, autorisation 

et validité à l'égard de la dame son 

épouse, sus-nommée ; 

7° Madame CONSTANCE RAVON, épouse 

de Monsieur JOANNÈS BELTRAMINI, employé 

aux Chemins de fer de l'État, demeurant 

à La Roche-sur-Yon, rue du 

Pont, et ce dernier pris tant en son nom 

personnel que pour assistance, autorisation 

et validité à l'égard de la dame son 

épouse, sus-nommée; 

8. Monsieur PHILIPPE RAVON, employé 

aux Chemins de fer de l'Etat, demeurant 

La Roche-sur-Yon, rue Guynemer ; 

9° Madame CÉLisia- IRMA CHABOT, 

épouse en premières noces de Monsieur 

EUGÈNE RAVON, lequel est décédé au 

Château-d'Olonne, le seize novembre mil 

neuf cent neuf, et épouse en secondes 

noces de Monsieur PIERRE - AUGUSTIN 

BRELUZEAU, lequel est signalé disparu 

en l'année mil neuf cent quatorze, demeurant, 

la dite dame, à Beauséjour, commune 

du Château-d'Olonne, 

e Agissant au nom et comme tutrice 

s naturelle et légale de son fils EUGÈNE- 

» MARCEL-FRANÇOIS RAVON, né le 

s vingt-sept avril mil neuf cent huit, 

s spécialement autorisée à l'effet des 

s présentes, par jugement rendu en 

s Chambre du Conseil par le Tribunal 

» Civil des Sables-d'Olonne, le vingt- 

» sept octobre mil neuf cent dix-neuf, 

s enregistré. s 


avoué. 


appelé de Monsieur CÈLESTIN MICHON, 

sans profession particulière, demeurant à 

La Mothe-Achard, en sa qualité de subrogé-tuteur 

du mineur EUGÈNE-MARCEL- 

FRANÇOIS RAVON, sus-nommé. 


au dit Maitre MAURICE GRIEU, avoué 

poursuivant la Vente, et à Maitre GEN- 

DREAU, notaire, rédacteur et détenteur 

du Cahier des Charges. 


seize décembre mil neuf cent dix-neuf, 



Enregistré aux Sables - d'Olonne, 1 

peine aecamtfre mn neuf tant dix-ne 



Signé : A. DE MÉJANÉS. 

Etudes de Maître Maurice GRIEU, 

avoué-licencié (successeur de Maître 

G. CHARON), 29, rue de la Poissonnerie, 

et de Maître Clément CHARBON- 

NIER, notaire aux Sables-d'Olonne. 

Ven te sur Lic i ta t io n 

SOUS BÉNÉFICE D'INVENTAIRE 

D'UN IMMEUBLE 

S is a u l ie u d i t La Fo ire - a ux- Cha ts 

Commune des Sables-d'Olonne 

Adjudication : Le Jeudi huit Janvier 

mil neuf cent vingt, à q ua to rz e heures, e n 

l'Etude et par le Ministère de Maître 

CLÉMENT CHARBONNIER, notaire aux 

Sables-d'Olenne. 

Il sera procédé, l e Je ud i hu i t Jan v ier 

mil neuf cent vingt, à 11 heures, en 

l'Etude et par le Ministère de Maître 

CLÉMENT CHARBONNIER, notaire aux 

Sables-d'Olonne, à la Vente aux enchères 

publiques et à l'extinction des feux, de 

l'Immeuble ci-après désigné : 

Vi ll e d es Sables-d' Ol o nn e 

LOT UNIQUE 

Une MAISON, sise aux Sables-d'Olonne, 

lieu dit La Foire-aux-Chats », 

connue sous le nom de Co t tag e P uy -Peza t, 

composée d'un rez-de-chaussée comprenant 

: cuisine avec grenier au-dessus, 

salle à manger et chambre à coucher ; 

d'un premier étage comprenant : une 

chambre à coucher, trois chambres mansardées 

et -un grenier, cour dans laquelle 

se trouvent cinq cabanes construites en 

parpaings et couvertes en tuiles à usage 

de clapier, .poulailler et volière ; grand 

jardin à la suite, le tout figurant au plan 

cadastral sous les numéros 297 e à 300 r, 

de la section G, pour une superficie de 

quatre cent soixante cinq mètres carrés, 

et conféontant du nord à Madame veuve 

'fessier et Thual, du levant à Monsieur 

Massiot, du nord au chemin des Carrières 

et du couchant à Mornet. 



sur requête rendu en Chambre du 

Conseil du Palais de Justice des Sablesd'Olonne, 

le vingt-huit octobre mil neuf 

cent dix-neuf, enregistré. 

A la requête de : • 

1' Monsieur EMILE MESTURAL, employé 

de commerce. demeurant à Bordeaux, 

rue Jean-Jactlues-Bel, numéro ; 

2^ Madame ELISABETH-THÉRÈSE MES- 

TURAL, sans profession, épouse de Monsieur 

GUSTAVE GOMBEAUD, propriétaire, 

avec lequel elle demeure à Gaillon, près 

Lesparre (Gironde), et ce dernier pris 

tant en son nom personnel au besoin que 

pour assistance, autorisation et validité à 

l'égard de la Dame, son épouse ; 

3° Madame MARIE -LOUISE- CATHERINE 

MESTURAL, sans profession, épouse de 

Monsieur JEAN PERRIN, prénommé en 

famille ALELANDRE, clerc de notaire, avec 

lequel elle demeure à Lesparre (Gironde), 

et ce dernier agissant tant en son nom 

personnel au besoin que pour assistance, 

autorisation et validité à l'égard de la 

Dame, son épouse sus-nommée, 

Ayant Maitre MAURICE GRIEU, pour 

avoué. 


au dit Maître MAURICE GRIEU, avoué 

poursuivant la Vente, et à Maitre CHAR- 

BONNIER, notaire, rédacteur et détenteur 

du Cahier des Charges. 




(Signé) : GRIEU. 

Enreisistré aux Sables-d'Olonne , le 


folio Si, case 4. Reçu un franc quatrevingt-huit 


Signé : A. ne MÉJANÈS. 

Etude de Maitre BEUNAICHE, notaire 

aux Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais. 

Les Créanciers de Monsieur LAMOTTE, 

ex-notaire aux Sables-d'Olonne, sont priés 

de se faire connaître avant l e Q u in ze J a nv 

ier mil neuf cent vingt, à Maitre BEU- 

N'AICHE, notaire, en vue de la répartition 

du prix de la cession de l'Etude faite audit 

Maître BEUNAICHE ; prix se trouvant 

actuellement entre les mains de 

Maitre LÉVEILLÉ, avoué aux Sablesd'Olonne. 

Changez vos mauvaises habitudes, 

vous en serez mieux 

Si vous éprouvez des symptômes de faiblesse 

des reins, tels que troubles urinaires, rhumatismes, 

sciatique, lumbago, gravelle, douleurs 

acérées dans le bas du dos, ou bien encore si, 

par la faute d'un sang épais et vicié, vous avez 

des envies de dormir 

inexplicables, brisez 

avec vos mauvaises ha- 

', bitudes, car c'est un 

avertissement que vos 

reins ont besoin de secours. 

Evi te z autant que 

possible le surmenage, 

la fatigue, l'excès de 

%a nourriture et menez une 

, vie simple et régulière. 

F tes des promenades 

au grand air, suivies d'un bon repos ; abstenezvous 

de mets à sauce épicée, de boissons fortes 

qui favorisent la production de l'acide urique 

et vos reins recueilleront tout profit de cette 

nouvelle existence. 

Mais, pour ceux qui ont déjà les reins faibles, 

ce serait trop beau d'espérer la guérison 

sans y joindre l'aide d'un remède spécial 

comme les Pilules Foster. C'est pour cela 

qu'elles ont été composées, de mente qu'il 

existe des remèdes spéciaux pour les poumons 

et les intestins. Elles peuvent rendre la santé 

à tous, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, 

qui ont des raisons de soupçonner une affection 

des reins et de la vessie. 

Les Pilules Foster sont en vente dans toutes 

les pharmacies, eu prix de 3 fr. 50 la boîte, 

20 Ir. les six bottes, plus 0 fr. 40 d'imp4t par 

boîte, ou franco par la poste. H. Binas, Pharmacien, 

25, rue Saint-Ferdinand, Paris-17. 

Une bonne Précaution 

Lorsqu'un simple rhume se prolonge et 

produit de l'essoufflement, craignez de devenir 

asthmatique ou emphysémateux. Emplo 

yez alors la merveilleuse Poudre Louis Legras, 

qui a obtenu la plus haute récompense à l'Ex- 

positon Universelle de 1900. Elle calme instantanément 

les plus violents accès d'asthme, 

catarihe, essoufflement, toux de vieilles bronchites, 

et guérit progressivement. Une boite 

est expédiée contre mandat de 2 fr. 80 (impôt 

compris) adressé à Louis Legras, 139, Bd Ma- 

Etude de Maître MAURICE GRIEU, avouélicencié 

(successeur de Maître G. CELAnoN), 

29, rue de la Poissonnerie, aux 


ASSISTANCE Junicranis (Décision du 9 février 1919) 

Extrait d'un Jugement de Divorce 

D'un jugement rendu par défaut, par le 

Tribunal civil de première instance des 

Sables-d'Olonne, le vingt-huit octobre 

mil neuf cent dix-neuf, enregistré et 

signifié. 

Au profit de Monsieur NAPOLÉON-CÉ- 

LESLIN HAY, marin, demeurant rue de 

l'Armandèche, à La Chaume, commune 



avoué. 

Contre Madame LUCIENNE-ALEXANDRINE 

BARTHELÉMY, épouse de Monsieur HAY 

sus-nommé, avec lequel elle demeure de 

droit à La Chaume, commune des Sablesd'Olonne, 

27, rue de l'Armandèche, et 

actuellement sans domicile et résidence 

connus en France. 

Il appert : 

Que le divorce a été prononcé entre les 

époux HAY à la requête du mari. 

La présente insertion ainsi faite en 

vertu d'une ordonnance de Monsieur le 

Président du Tribunal civil des Sablesd'Olonne, 

le neuf décembre mil neuf cent 


de l'article 247 du Code civil, modifié 

par la loi du 18 avril 1886. 

Pour extrait : 

M. GRIEU. 


aux Sables-d'Olonne, I, rue Bisson. 

Vente du Fonds de Commerce 


Suivant acte reçu par Maitre CHARBON 

LA VENDU REPUt1L1CAINL 

N IER , notaire aux Sables-d'Olonne, les 

vingt et vingt-huit novembre mil neuf 

cent dix-neuf, 1° Madame IsaiéniE- DALILA- 

CLÉMENTINE RAFFIN, propriétaire, veuve 

de Monsieur STANISLAS-PASCAL-AIMÉ FRU- 

CHARD, demeurant à Saint Gilles sur 

Vie ; 2° Madame CLARISSE-MARIE FRU- 

CHARD, sans profession, épouse de Monsieur 

LÉOPOLD - PIERRE- LOUIS BARRAN- 

GER, propriétaire et marchand bouclier, 

demeurant à Saint-Gilles-sur-Vie ; 3° 

Mademoiselle MARIE-CAROLINE-ELISABETH 

FRUCHARD, propriétaire, demeurant à 

Saint-Gilles sur-Vie ; 4° et Madame MARIE- 

LÉONTINE POISSONNET, débitante, veuve 

de Monsieur ELLE-VICTOR-LÉOPOLD FRU- 

CHARD, demeurant aux Sables-d'Olonne, 

lieu dit Le Petit -Jubilé et Le Coq-Hardi, 

ont vendu à Monsieur PAUL CROS- 

SOUARD, jockey, et Madame AUGUSTINE 

HÉRAUD, son épouse. demeurant ensemble 

à La Pironnière, commune du Châteaud'Olonne, 


Café-Buvette exploité perMadam eveuve 

FRUCHARD-POISSONNET et précédemment 

par la dite dame FRUCHARD et 

Monsieur ELIE-VICTOR -LÉOPOLD FRU- 

CHARD, son défunt mari, aux Sablesd'Olonne, 

au lieu dit Ln Petit-Jubilé et le 

Coq-Hardi, comprenant la clientèle et 

l'achalandage et le matériel d'exploitation. 


être féites, à peine de forclusion, dans les 

dix jours de la présente insertion et seront 

reçues aux Sables-d'Olonne, au siège 

du Fonds vendu. 

Po ur de ux ième inser t io n : 

CHARBONNIER. 

Etude de Maître LÉVEILLÉ, avouélicencié 


ASSISTANCE JUDICIAIRE (Décision du 23 mars 1918) 

Extrait de Jugement de Divorce 

D'un jugement rendu par défaut par le 

Tribunal civil des Sables-d'Olonne le premier 

juillet mil neuf cent dix-neuf, enregistré 

et signifié. 

Au profit du sieur RAYMOND-HILAIRE- 

GEORGES FAVREAU, maréchal-ferrant, 

demeurant à la Petite-Garlière, commune 


Contre MARIE-LomsE-AtiMANCE BOU- 

RON, son épouse, demeurant aux Sablesd'Olonne, 

route de La Bauduère. 

Il appert : 

Que le divorce a été- prononcé entre les 

époux FAVREAU au profit du mari et au 

torts et griefs de la femme. 

La présente insertion ainsi faite en 

vertu d'une ordonnance de Monsieur le 

Président du Tribunal Civil des • Sablesd'Olonne 

du treize décembre mil neuf cent. 


de l'article 247 du Code Civil, modifié par 

la loi du 18 avril 1886. 

Pour extrait t 


Visé pour timbre, et enregistré aux Sables-d'Olonne, 

le seize décembre mil neuf 

cent dix-neuf, folio 89 case 8. A recouvrer 

deux francs quatre -vingt-huit centimes. 

Signé : A. nu MÉJANÉS. 

Chirurgiens-.-Dentistes 

Les Sables -d'Olonne 





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5 heures. 




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visite toutes les localités de l'arrondissement des Sables-d'Olonne et encaisse par 

trimestre les cotisations des porteurs de Bons de La Capitalisation. Ne 

pas confondre 1....a. Capitalisation, 3, rue Louis-le-Grand, à Paris, avec 

les Sociétés similaires, dont le nom est accompagné du mot 4 Capitalisation. i› iiilf 

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Au BUREAU kiff JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES 


A ses Abonnés et Lecteurs 

L a Ve n dé e R ép u b l i ca in e . 

W2.7.6M11971 

416U730.16RMS: 

14:;1_,ECTIONS 

A LA 

Chaml)Pc de Commerce 

Les électionsillur le renouvellement 

total des me bres de la Cham- 

bre de Commerce de la Vendée, primitivement 

fixées au lundi 29 décem- 

bre, auront lieu dimanche prochain 

28 décembre et pour le second tour 

le dimanche 11 janvier 1920. 

Le scrutin sera ouvert à la Mairie 

de chaque chef-lieu de canton, de 

10 heures du matin à 4 heures du soir. 

Les membres sortants adressent à 

leurs électeurs l'appel suivant : 

Les Chambres de Commerce étant re- 

nouvelables le 28 courant., nous venons à 

nouveau solliciter vos suffrages. 

Entièrement dévoués aux intérêts du 

commerce nous avons fait tout le néces- 

saire pour leur défense au cours des cir- 

constances troublées que vous connaissez. 

La situation du commerce n'est cepen- 

dant pas celle que nous espérions pour 

Paprês-girerre; les difficultés dont nous 

souffrions pendant les années précédentes 

sont loin d'âtre aplanies. 

- Tous nos efforts tendront à améliorer 

cet état de choses afin de permettre au 

commerce vendéen de reprendre un cou- 

rant normal. 

Parmi tant de questions qui nous inté- 

ressent, celle des transports eSt au pre- 

mier rang et nous continuerons à remé- 

dier à la pénurie de monnaie dont souffre 

particulièrement notre département. 

La mort a fauché dans nos rangs MM. 

Daviaud et Savariau ; d'autre part, M. 

Chalet ayant quitté le département est 

démissionnaire et deux d'entre nous, ne 

se représentent pas. 

Les syndicats autorisés nous ont clési-, 

gué pour les remplacer des négociants ou 

industriels dont le dévouement est entiè- 

rement acquis aux intérêts de la Vendée. 

Nous vous engageons donc de voter en 

masse afin de donner plus d'autorité aux 

Chambres de Commerce auprès des Pou- 

voirs publics pour la liste suivante : 

MM. 

DUPAIS, président sortant. 

GIIELIER Gildas, vice-président sortant. 

GUILLON Léon, vice-président sortant. 

DOUTEAU François, trésorier sortant. 

RABAUD Sébastien, secrétaire sortant. 

ARNAUD Téléfilm, industriel, fabricant de 

molletons, a Loge-Fougereuse. 

BIBARD-DOUSSEAU, membre sortant. 

ButET Louis, industriel, fabricant de con- 

serves alimentaires, à Pouzauges. 

CLÉMOT Néolis, membre sortant. 

DRAILLARD Armand, négociant en grains, 

aux Sables-d'Olonne, président du syn- 

dicat des grains et engrais du départe- 

ment de la Vendée. 

GOULET Emile, membre sortant. 

MAINGUENEKU Gustave, tanneur, à Fonte- 

nay-le-Comte. 

Roy Emile, entrepreneur de peintüre, aux 

Sables-d'Olonne, président du syndicat 

des entrepreneurs des Sables-d'Olonne. 

Rov-Léon, membre sortant. 

SERVANT-MARAUD, membre sortant. 

Une autre Candidature 

D'autre part, notre compatriote M. 

Frédéric MAILLARD, négociant aux 

Sables-d'Olonne, membre de la Cham- 

bre de Commerce Française à Londres, 

agent consulaire britannique, 

vice -président du Syndicat du Commerce 

en grains, graines et engrais 

de la Vendée,.^sollicite en ces termes 

les suffrages des électeurs : 

Sollicité par un grand nombre d'Elec- 

teurs et d'Amis, de poser ma candidature 

a la Chambre de Commerce, je me présente 

à vos suffrages au scrutin qui aura 

lieu le dimanche 28 décembre 1919. 

Etabli négociant en grains et engrais 

aux Sables-d'Olonne depuis plus de vingt- 

cinq ans, Membre de la Chambre de Com- 

merce Française à Londres, Agent Con- 

sulaire Britannique, les nombreuses et 

cordiales relations d'affaires que j'ai tou- 

angutentommonseineenceseennasean 

Organe de Com ités Républica in s de, 

mes Affaires Publiques sont les Nôtres 

No tre D e vo ir e s t d e l es c on n aî tre e t d'y pren dr e part e t n o tr e In t érê t n o us l e comman de imp éri eusem en t 

1 , e Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. 

jours entretenues avec mes compatriotes, 

me dispensent d'invoquer d'autres titres 

pour solliciter vos suffrages et m'autori- 

sent à me présenter à vous en toute con- 

fiance. 

Il n'est point questions commerciales 

concernant notre région auxquelles je n'ai 

été mêle et auxquelles je ne puisse, par 

conséquent, apporter tout mon dévoue- 

ment et tous mes soins. Aussi bien, je ne 

ferai, avec les moyens les plus efficaces 

que vous m'en donnerez par votre vote, 

que poursuivre et perfectionner les oeuvres 

de Commerce dont je me suis déjà occupé. 

Promoteur et organisateur du Syndicat du 

Commerce en Grains, Graines et Engrais 

de la Vendée, notre Société très florissante 

et qui compte parmi ses adhérents les 

plus notables Commerçants du départe- 

ment, pourra prendre plus d'extension et 

bénéficier d'avantages nouveaux ; à cette 

tâche encore, j'apporterai tous mes soins. 

Confiant que vous voudrez bien m'hono- 

rer de vos suffrages'et résolu à soutenir à 

la Chambre de Commerce nôs intérêts 

communs, je vous assure de mon entier 

dévouement. 

Le nombre des Membres à élire étant de 

15, je serai reconnaissant à ceux qui vou- 

dront voter pour moi de vouloir bien rayer 

un nom sur la liste présentée et y substi- 

tuer le mien, ou de joindre le bulletin à 

mon nom en remplacement de celui rayé. 

CONSEI I. lit IC1PÂL. 

Séa nce ex tra o r d in a ire du 27 No vemb re 


séance extraordinaire le jeudi 27 novem- 

bre, sous la présidence de M. Delvaut, 

premier adjoint. M. Pédenati est désigné 

comme secrétaire- 

. Répartiteurs pour 1920 

Le Conseil Municipal, appelé à présenter 

la liste annuelle des propriétaires fonciers 

de la Commune proposés pour remplir, en 

1920, les fonctions de répartiteurs titulaires 

ou suppléants des Contributions directes, 

désigne pour cette mission, MM. Jean 

Aider, Léon Herbert, Paul. Clemenceau, 

Charte.» Mallard, Elie Bataille, Gabriel 

Borgnet, Louis Giret, Martial Bore, Fran- 

çois Bougniot, Henri Orrion, Adrien Cha- 

pus, Eugène Niel, Jean Chénay, Constant 

Mainard, François Mounier, Xavier Barré, 

Louis Pédenau, ',Cendre Mornet, Jules 

Bibard, Louis Maussion. 

Vote de 50 Centimes additionnels 

M. le Président rappelle que l'Assemblée 

communale a récemment manifesté la 

louable intention, avant de résilier son 

mandat, de faciliter la tâche de la nouvelle 

Municipalité en lui laissant un testament 

libre tout au moins de charges anciennes, 

et lui ouvrant, pour l'avenir la route à 

suivre. 

Dans cet ordre d'idées, il a, été procédé 

à la ventilation de nos dettes et à l'étude 

des moyens les plus propres à les liquider 

au mieux des intérêts de la Ville. 

Des démarches, sur le point d'aboutir, 

sont actuellement engagees avec le Crédit 

Foncier pour la réalisation d'un emprunt 

de 667.815 fr. 19, représentant le montant 

en capital et intérêts, des annuités échues 

et impayées au 31 décembre 1919. 

Pour le présent et l'avenir, l'Assemblée 

a fait appel tout d'abord à toutes les res- 

sources du Budget en relevant les taxes 

ou droits communaux. Elle a mis à l'étude 

un projet instituant une taxe de séjour sur 

les étrangers, destinée à faire face aux 

dépenses nécessitées pour l'amélioration 

et l'évacuation des eaux. Elle a relevé les 

taxes de péage et créé un droit sur les 

marchandises pour compenser les frais de 

creusage du Port et de réparations de la 

drague. Elle a revisé les droits sur le pois- 

son, les droits de voirie, de concessions 

clans les cimetières, de concessions d'eau, 

d'abatage, et porté au double les droits 

d'Octroi. 

Mais ces mesures sont encore insuffi- 

santes. En raison des variations économi- 

ques, il est extrêmement difficile d'établir 

des prévisions, et, à plus forte raison, 

d'équilibrer le Budget de l'année suivante. 

Les prix des matériaux et de la main - 

d'oeuvre, notamment, loin de diminuer, 

s'accentuent, et on ne sait encore quand 

cette progression s'arrêtera. Par suite, les 

dépenses de la voirie, des bâtiments communaux, 

du service d'eau, de la répurga- 

tion, des imprimés et fournitures diverses, 

etc., dépasseront de beaucoup celles pri- 

mitivement fixées dans le projet de Budget 

pour 1920. 

En outre, la mise en application d'un 

statut relevant les traitements du Person- 

nel communal, qui vient d'être récemment 

voté, entraîne, de ce fait, pour la Ville, 


RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère m T 1-1 

une dépense annuelle supplémentaire très 

importante. 

Il devient donc indispensable aujour- 

d'hui de demander au contribuable un 

nouvel effort et de faire appel à l'impot 

direct par le vote de centimes supplémen- 

taires pour insuffisance de revenus. 

En tenant compte des relèvements de 

taxe déjà acquis, et des évaluations pro- 

bables provenant de la majoration des ta- 

rifs de l'Octroi, on peut estimer à environ 

50 le nombre de centimes supplémentaires 

nécessaires à l'équilibre du budget. 

M. le Président estime qu'il est du devoir 

de l'Assemblée communale, avant de se 

séparer et afin d'assurer, sans interrup- 

tion, la bonne marche des affaires, de voter 

les nouveaux impôts qui lui sont demandés. 

Adopté. 

Terrains communaux affectés 

à la Culture 

M. le Président rappelle que des -par- 

celles de terrains communaux, en assez 

grand nombre, situés sur tous les points 

de la Ville, ont été, au cours de la guerre, 

mises gratuitement à la disposition des 

demandeurs pour y faire la culture maraîchère. 

Or, la guerre étant actuellement termi- 

née, la question se pose dé savoir s'il y a 

lieu de maintenir plus longtemps ce s au- 

torisations. 

Outre, en effet, qu'un certain nombre 

de concessionnaires ont clos ces terrains 

soit par des palissades, soit même par des 

murs en parpaing, il y a lieu de prévoir 

que, dans certains quartiers, et notam- 

ment dans les quartiers des Dunes et de 

l'Hôpital, le plan des alignements sera 

incessamment poursuivi et qu'il est indis- 

pensable que la Ville puisse disposer à 

tout moment de ces terrains. 

Le Conseil décide qu'une redevance 

d'amodiation à fixer sera exigée des bénéficiaires 

de terrains communaux de cul- 

ture qui, d'ailleurs, ne seront concédés 

qu'à titre essentiellement temporaire et 

révocable à tout moment. 

Morts pour la Patrie 

M. Roy, peintre-décorateur aux Sables, 

présente un projet de décoration du pan- 

neau qui doit être placé dans la grande 

salle de la Mairie et porter l'indication 

des noms des soldats sablais et chaumois 

morts pour la France. 

M. Roy expose que -ce panneau serait. 

fait sur une toile très forte tendue sur 

chassis à clés de telle sorte qu'il puisse 

âtre inobile,..et, le cas échéant, être trans- 

porté dans un autre endroit,-dans le cas, 

par exemple, du déplacement ou de la 

reconstruction de l'Hôtel-de-Ville. 

Le Conseil approuve, en principe, le 

projet, et décide, avant de statuer définiti- 

vement, qu'un devis estimatif de la dépense 

sera établi par M. Roy. 


tions concernant le Personnel et les Œu- 

vres d'assistance, et l'ordre du jour étant 


.,rir:ildisscmhtit des Sables-d'Oliitine 


Samedi 27 décembre 


Lundi 29 — 

Mardi 30 

Mercredi 31 

Samedi 27 Décembre 1919 

Les e4atlidePi 


ar, o, 

6 15 6 33 

653 716 

7 49 8 9 

84G 933 

10 27 11 55 

Notre prochain Numéro 

En rais o n des li tes du Jo ur de l 'A n 

n o tre p rocha in n uméro p ara î tra s amed i 

3 janv ie r . 


Une séance publique du Conseil Muni- 

cipal des Sables aura lieu le samedi 27 

décembre, à 5 heures du soir. 

Ordre du jo ur : 1° Lecture du--procès- 

verbal de la dernière séance; 2° Police et 

Octroi : habillement; 3° Fourniture d'im- 

primés pour 1920; 4° Personnel : ques- 

tions diverses; 5° Baraquements mili- 

taires : proposition de vente à la Ville ; 

6° Commission de statistique; 7° Vote de 

Crédits supplémentaires ; 8° Hôpital-Hospice 

et Bureau de Bienfaisance : Comptes 

d'Administration 1918, Budgets addition- 

nels 1919 et Budgets primitifs 1920. 

Election ale Chambre de Commerce 

Par arrêté du 2 décembre 1919, M. le 

Préfet de la Vendée fait connaître que les 

électeurs pour la Chambre de Commerce 

sont convoqués le dimanche 28 décembre 

1919 pour le premier tour et le dimanche 

11 janvier 1920 en cas de second tour, au 

rA rrondisseme i i t des ,Sables -d 'Olonne 

lieu du lundi 29 décembre 1919 et lundi 

12 janvier 1920 comme cela avait été indi- 

qué précédemment. 

Prière à MM. les Electeurs de vouloir 

bien se conformer à ces nouvelles dispo- 

sitions et rectifier en conséquence les car- 

tes qui leur ont été distribuées. 


Le Maire , Louis POIRAUD. 

Clôture de la Chasse 

Par arrêté de M. le Préfet de la Vendée 

en date du 1" décembre 1919, -1'a chasse à 

tir sera close dimanche 4 janvier au soir, 

dans toute l'étendue du département de la 

Vendée. La chasSe à courre, à cors et à 

cris, sans armes à feu, sera close le 31 

mars suivant. 

Congés du Premier de l'An 

Sur la proposition de M. l'Inspecteur 

d'Académie, M. le Préfet a accordé un 

jour de congé aux écoles publiques, e 

l'occasion du Premier de l'An. 

En conséquence, les classes vaqueront 

du 1" au 4 janvier inclus. 




So lda t , rue des Jardins, les jours ci-après 

désignés : 

Le lundi 29 décembre, de 8 h. 1/2 à 11 h. 

des n." 1 à 1.100 et de 1 h. 1/2 à 4 h. de 

1.101 à 1.800; 

Le mardi 30 décembre, de 8 h. 1/2 à 

11 h. de 1.801 à 2.700 et de 1 h. 1/2 à 

4 h. de 2.701 à la fin. 

Le vendredi 9 janvier, de 1 h. 1/2 à 


L es a l lo c a ta ires s e r o n t p ay és e n s u iv an t 

le n uméro d ' o rdre de le ur c e r t ifica t d 'a d- 

m iss io n . Il n e s e ra effe c t ué auc u n p a ieme n t 

e n de ho rs des jo urs c i - de s s us fixés . 

Officier de l'Instruction publique 

Sur la proposition de la Commission 

centrale des cours d'adultes tendant à 

attribuer des récompenses honorifiques 

aux instituteurs et institutrices publics 

pour l'enseignement aux adultes et leur 

participation aux oeuvres complémentaires - 

de l'école pendant l'année 1918-1919 : 

M. Barbot (Constant), instituteur à Saint - 

Hilaire-la-Forêt, est promu officier de 

l'Instruction publique. 

Nos plus sincères félicitations à ce maitre 

dévoué, pour la distinction si justifiée 

dont il vient d'être l'objet. 

Notre Drague 

M. le Président de la Chambre de Com- 

merce de la Vendée avait été délégué par 

ses collègues auprès de M. le Président 

.de la Chambre de Commerce de Nantes 

pour obtenir une modification de tour de 

réparation attribuée à la drague Irv in e du 

port des Sables. Cette démarche a obtenu 

complète satisfaction ; la drague en ques- 

tion_prendra le nt' 1 dans l'ordre de montée 

sur le slipway des navires et des engins 

actuellement inscrits et -succédera immé- 

diatement a u Taza, de la Compagnie 

Transatlantique, entré en réparation le 

4 décembre. 


Voici la liste des jurés qui seront appelés à 

siéger pour la session des Assises du ter tri• 

mestre de 1920, qui s'ouvrira à La Roche sur- 

Yon, le 5 janvier 1920, à midi. 

MM. Ju rés t i tulaires 

Mercier Georges, prop. Poiré-sur-Vie. 

Guibreteau, G., m'op. St-Martin-de-Brem. 

Baud Julien, cultivateur, à Bouin. 

Brien Loifis, 5.-ing. P.-et-C. Noirmoutier. 

Parois Alphonse, horloger, aux Lues. 

Martineau colt. St-Hilaire-d -Loges. 

Chauvean Auguste, charpent. Mortagne. 

Charrier Firmin, horloger, aux Sables. 

Rousteau, maire, Sain t -Hilaire-le-Vouhis. 

Lucas Pierre, prop. Saint-Gilles-sur-Vie. 

Rousseau M.-V., forgeron, Puy-de-Serre. 

Caillaud Armand, nég. La Roche-sur-Yon. 

Baubry Arthur, menuisier, Mouchamps. 

Laplanche Louis-Marie, négociant, Luçon. 

Rondeau L., fabr. chaussures, Herbiers. 

Faucheux Jules, prop. La Roche-sur-Yori. 

Lucas Louis, médecin, Poiré-sur-Vie. 

l'éteint, imprimeur, Fontenay- le-Comte. 

Phelippeau François, cultiv. Sainte-Foy. 

Potier Victor, prop. Poiré-sur-Vie. 

BilletJean-Marie, tord. St-Jean de-Monts. 

Ballieau Clément, prop. Fontenay-le-C. 

Baranger Benj. prop. Fontenay-le-Comte. 

Pasquier Auguste, prop. Montaigu. 

Brossard Eugène, meunier, Mouchamps. 

Gervier Jean-Théod. prop. Saint- Gervais. 

Potet Abel, prop. Saint-Prouant. 

Rochelet Henri, minotier, Saint-Fulgent. 

Rivière Gustave, prop. Saint-Cyr-en-Tal. 

Maraud Gustave, charcutier, Sallertaine. 

Roux Marie-Léon-Bap., pr. La Flocellière. 

Marcetteau deBrem,maire,St-Mart-B rem. 

Marchand H.-C., prop. La Châtaigneraie. 

N° 1.862 




Adresser tout ce qui concern e les Abonnements, 


imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de le 

Liberté. 

\ ANNONCES 

Premieie insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 375 


Réclames 0 fr. 5u 


On traite à forfait pe les Annonces périodiques ou continues 

Téléphone 1 -44. 


do i t ê tre adre ss é à M. Val ère MITRÉ , R éda c t e ur-Géran t 

Hareng Léonidas, retr. La Roche-sur-Yon. 

Poupin Victor, prop. Bazoges-en-Pareds. 

Penard Elie, cafetier, St-Gilles-sur-Vie. 

MM. J urés supp léme n ta ires 

Martin Charles, empl. de com. La Roche. 

Lasnon Gustave, représ. de com. — 

Porchet Paul,-jirofesseur, — 

Massicot Henri, com. de Direction, — 

Un nouveau Tabac 

Un nouveau type de tabac va faire son 

apparition dans les débits. Il est constitué 

par tous les résidus de la fabrication. C'est 

dire que re nouveau tabac est composé 

des espèces les plus variées et représente 

un mélange de toutes les variétés de 

l'herbe à Nicot: levant; maryland, scar- 

ferla ti. C'est aux fumeurs de pipe aux- 

quels il parait le mieux convenir, que les 

manufactures vont offrir ces étrennes. Le 

tabac mélangé sera vendu en pochettes 

de,50 grammes, au prix de 1 fr. 25. 

Bureau Municipal de Placement 

Mairie des Sables, tous les jours non 

fériés, de 8 h. à 11 h. et de 13 h. à 17 h. 

Offres d ' emp l o i (à la disposition des 

ouvriers) : bonnes à tout faire, bonnes 

d'enfants, cuisinière. 

D emandes d'emp lo i (à la disposition des 

patrons) : bonnes à tout faire, femmes de 

ménage, femme de journées, femmes de 

chambre: 

Citation en Conciliation 

Le locataire appelé en conciliation par 

son propriétaire devant le président de la 

Commission arbitrale, doit être cité par 

une lettre recommandée avec avis de ré- 

ception. Si le locataire n'est pas Jonché 

par la lettre recommandée, il doit être 

cité par ministère d'huissier. 

La citation sera-t-elle nécessaire si le 

locataire a refusé la lettre recommandée ? 

Saisie de la question, la Cour de Cassa- 

tion a répondu par la négative. Elle a assi- 

milé le refus de la lettre par le locataire à 

un avis de réception. 

Certificat de Préparation 


au Service Militaire 

En prévision de l'incorporation de la 

classe 1920 le Ministre vient de décider 

que la session du C. P. S. M., des Bre- 

vets de • Spécialités et du Diplôme de 

MoniteUr s'ouvrira le 3 janvier 1920 et 

sera terminée le 26 janvier. 

Ces examens auront lieu aux dates et 

lieux ci-après : 

Brevets de spécialités à La Roche-sur- 

Yon et à Fontenay-le-Comte, 11 janvier; 

C. P. S. M. La friMirg r-Yo n et Fon- 

tenay-le-Comte, 17 et 18 janVi-M;. 

Diplôme de Moniteur : à Nantes, 25 jan- 

vier. 

En conséquence les candidats à l'un ou 

à plusieurs do ces brevets -clèvrent adres- 

ser leur demande avant e 2 janvier au 

Général callirandant les subdiVisionedé 

la Vendée, ,gureau de 11 E-.4.Ciskne 

Travot, podta,subdivision de La Rocl3e- 

sur- Yonlâ2t ureau dr tl. E. P. Caserne 

du 137e pouf la subdivision de Fontenay- 

le-Comte. Ces demandes doivent men- 

tionner les nom ét prénoms, la date et le - 

lieu de naissance, et indiquer d'une façon 

précise les examens à subir. 

Ne peuvent être examines quartes can- 

didats Je la classe 1920 reatiind4.bon% 

pour le service. La visite des ajournés de 

dette- classe et des cltas'S'e'S areteieures 

n'ayant pas encore eu' lieu, ces derniers 

ne pourront prendre pa'à examens 

subis après l'incorporaticin. IlLen serti da 

même pour les engagés volontaires et, 

pour les candidats qui justifieront, à leur 

arrivée au corps, d'un casilde forcé majeure 

lès ayant empêchés de se prêter'à la session 

de janvier. 

En dehors du C. P. S. M. et du Brevet 

do 

Moniteur, les Brevets de spécialités 

ci-après peuvent être obtenuS : cavaliér, 

conducteur' d'artillerie, tireur -classé, gre - 

n a d i e r cless'é, éclaireur, agent de liaison, 

cycliste, topographe, nageur classé, gym- 

naSte classé, sports athlétiqués, boxeur, 

classé, aviron, artillerie d'assaut. 

Il reste entendu que tous les Brevets 

passés en 1919 sont annulés. Seules, les 

épreuves de natation (faeultatives et nageur 

classé) subies en septembre dernier compteront 

pour la prochaine session. 

Pour tous renseignements, s'adresser, 

pour la subdivision de La Roche-sur-Yon, 

à l'officier subdivisionnaire d'I. E. P., ca- 

serne Travot, et pour la subdivision de 

Fontenay-le-Comte, à l'officier subdivi- 

sionnaire dl. E. P., caserne du 137° régiment 

d'infanterie. 

En vue de l'examen du C. P. S. M. qui 

aura lieu à La Roche-sur-Yon, les 17 et 

18 janvier, un instructeur militaire sera 

MM, 

mis à la disposition des candidats des 

Sables-d'Olonne qui veulent se perfectionner. 

Les séances auront lieu à 9 heures du 

matin, le dimanche 28 décembre, le P' 

janvier et les dimanches 4 et 11 janvier, 

sur la Plage. 

Rassemblement à 9 heures précises. 

Les Tramways de Vendée 

Un décret daté du 14 novembre et paru 

à l ' Ofic ie l du SI, approuve l'avenant in- 

tervenu les 26 août-5 septembre 1919 entre 

le Préfet de la Vendée, au nom du cl_epar- 

tement, et l'Administration des Chemins 

de fer de l'Etat, en vue d'un nouveau 

relèvement des tarifs sur les lignes des 

tramways départementaux de la Vendée 

exploitées par la dite administration. 

Cet avenant — le septième — est ainsi 

conçu : 

Art. 1". —1° Les droits de péage et les 

prix de transport déterminés à l'article 23 

du cahier des charges annexé à la conven- 

tion du 7 décembre 1912, approuvée elle- 

même par un décret du 22 août 1913, se- 

ront majorés de 75 °/,, pour les voyageurs 

et de 100 °/, pour les marchandises G. V. 

et P. V., y compris les excédents de ba- 

gages et les chiens accompagnés ; cette 

dernière majoration portera également sur 

les minima de perception (0.30) prévu 

audit article pour lés chiens transportés 

dans les trains de voyageurs ; 

2° Le dernier alinéa de l'article 23 pré- 

cité sera modifié comme suit : 

« Quelle que soit la distance parcourue, 

le prix d'une expédition quelconque, soit 

en grande, soit en petite vitesse, ne pourra 

être inférieur à 80 centimes. 

Art. 2. — Les dispositions qui font 

l'objet du précédent avenant resteront ap- 

plicables jusqu'à l'expiration de l'année 

qui suivra la cessation des hostilités telle 

que la date en sera fixée par décret. 


Dimanche prochain, 28 décembre, sur 

la Plage, au cours de la fête sportive or- 

ganisée par la Société sportive L es Tig res 

Ve ndéens et le C. P. S. I. des Sables, un 

challenge sera disputé par les équipes pre- 

mières des Tig res et du C. P. S. I. Coup 

d'envoi : 13 h. 1/2. 

Sont convoqués : Trichet, Babiller, 

Sodés, Morisseau, Borgnet, Belz, Naud, 

Favreau, Beaud (cap.), Poiroux, Yves 

Durand. Remplaçants : Robin, Faugeron. 

— Dimanche matin, à 8 h. 1/2, sur la 

Plage, tous les équipiers de la Société sont 

convoqués pour les éliminatoires des dif- 

férentes épreuves athlétiques à disputer 

au cours de la fête. 

Les Chiens de Berger 

Dans la dernière séance de l'Académie 

de l'Agriculture, M. Emmanuel Boulet, 

président du C.ub français du chien de 

berger, rappelle que, pendant les années 

qui ont précédé la guerre, à la suite d'une 

dceite-ét continuelle réclame, la France 

a été envahie par les chiens de berger 

alleinarits. On les appelle maintenant 

chiens de berger d'Alsace. Le club frac- 

çais•-du chierCde bérger tient à ne patron- 

ner que les'cleux races dites 'de Brie et de 

Beauce, bien françaises celles-là, l'une à 

poilS- longs avec la tète garnie de sourcils, 

d'emffiistaches ;faute à poils courts avec 

là tête à Poils ras. eès chiens de Brie et 

de Beauce sont non seulement de bons 

gardiens fie troupeaux, mais aussi de cou- 

rageux défenseurs. Ils s'adaptent à tous 

les.,:servicés et ilepeuverit rivaliser haute- 

ment, comme chiens de défense et de 

police,' avec leura'congénères allemands. 


Une circonstance indépendante de la 

volonté de M. Zeller, impressario, a empeçhé‘ 

la représentation du Ma r iag e de 

M i r ° Be u leman s qui devait avoir lieu lundi. 

iii. Zeller nous pr e de présenter ses ex- 

cuses au Public Sablais. 

En Bordée I... 

Il y a quelques jours le nommé Cou- 

ranton (Marie-Ange), 19 ans, inscrit à 

Saint-Malo, marin à bord du. vapeur 

Méc a n icie n , déambulait les rues des Sa- 

bles en état d'ivresse et en compagnie 

d'un autre matelot norvégien. 

Passant rue de l'Hôtel-de-Ville, il s'in- 

troduisit dans la salle à manger de M. 

Provost, pâtissier, et là, exigea qu'on 

leur servit à boire « et plus vite que ça u. 

M. Provost n'obtempérant pas aux dé- 

sirs, fortement exprimés de nos deux 

marins, Couranton s'emporta, proférant 

menaces sur menaces ; et lorsque la Police 

vint cueillir nos deux pochards Couranton 

invectiva les agents et leur fit rebellion.

Dégrisé et tout penaud, notre marin 

malouin comparaissait à l'audience du 

Tribunal correctionnel du 24 courant et 

s'entendait condamner à 6 jours de prison 

avec sursis, 25 francs d'amende, plus 

5 francs pour ivresse. 


Un procès-verbal pour ivresse a été 

dressé contre Ravon (Philibert), 46 ans, 

scieur de long, route de Talmont. 





Une petite chienne poils noir et feu, par 

M. Guérin (Arthur), rue Buffon. 

Un livret militaire, par M. Morineau, à 

La Petite-Garlière. 

Un derrière de charrette, par M. Gréau, 

à La Mouzinière du Château. 

N 'ach e tez pas vos A r t ic les 

De Noël e t du Jour de l'Asc 

Sans v i s i t er les Bou tiques 

Du Pierro t Gourmand, 

de s No uveau tés p as o rdinaire s , 

Dey s Bon - bons re c onnus exce l l en ts . 

De 

peur rédu it s il peut fa ire , 

Car , il en es t fabricant. 

Seule Maison pouvant fournir des Sab o ts 

e t Fan ta is ies e n Chocolat fabriqués par 

elle-même. 

Pour les Rois demandez et LE PRÉFÉRÉ », 

gâteau exquis que Clemenceau préfère 

quand il vient Au P ierro t . - 

Olonne 

A la Coopérative. - Les membres 

de la Coopérative de consommation fami- 

liale sont informés qu'à partir du 1" jan- 

vier 19YO nul ne sera admis à faire des 

achats aux magasins s'il n'est possesseur 

de son livret d'adhérent. 

- La Tombola de 1920 Le sac- 

cès des tombolas annuelles, organisées 

avant la guerre, dans notre commune, 

est encore présent à tous les esprits. Pour 

la première fois depuis la fin dès hostilités 

une tombola aura lieu en 1920. Elle ne 

manquera pas d'être accueillie favorable- 

ment par le publie d'Olonne et des coin- 

munes voisines surtout lorsque l'on saura 

que le gros lot de cette tombola, unique 

en son genre, sera représenté par une 

superbe motocyclette de marque, sortant 

de fabrique, d'une valeur de 2.000 francs. 

Nous tiendrons nos lecteurs au courant. 

-État-Civil (du 17 au24 décembre. - 

Na iss a n c e . - Paul-Louis-Raymond-Au- 

gaste Garandeau, fils de Paul et de Marie - 

Louise Trichet, à Champclou. 

Prom esses de Mariage . aux - Edouard- 

Aimé Guilbaud, jourùalier, 

'Chitons, 

et Stéphanie-leatine-Aglaée Logeais, cou- 

turière, au même lieu. - Louis-Aimé- 

Henri Ravon, cultivateur, à la Burgui- 

nière, et Marie-Aimée-Léonce Chopin, 

cultivatrice, au Château-d'Olonne. 

Ma r iage . - Léon-Eugéne Lime, bou- 

cher, aux Chirons, et Lêontine-Fernande- 

Anna Remaud, coquetière, au même lieu. 

Décès . - Yvonne-Marie-Anne-Margue- 

rite Guérineau, épouse Ferré, 19 ans, 

cultivatrice, à Gabon. 

_Cllonnel des Sab,^S 

A u dience du Mercredi 1 7 Décem bre I q I 9 

Jugement confirmé 

Alphonse Ferré, 32 ans, des Sables, 

fait appel d'un jugement qui l'avait con- 

damné pour vol d'un sac de blé au préju- 

dice de M. Logeais, à un moi 


Le tribunal réduit la peine à715 jours. 

coups et blessures 

Les époux Couthuis, de Sallertaine, 

sont inculpés d'avoir porté des coups et 

fait des blessures à Pierre Laidin, 56 ans, 

du même lieu. Le Tribunal condamne 

Couthuis à 15jours de prison, sa femme à 

8 jours et chacun des époux à 100 francs 


Le Beurre n'est pas assez cher 

Tel est l'avis de Rose Roquant, 56 ans, 

qui au marché de Saint-Gilles-sur-Vie, 

vendait 480 grammes de beurre pour 500 

grammes. Mais ce n'est pas l'avis du 

Tribunal qui lui inflige 25 fr. d'amende. 

Echo des Elections 

A ce.sujet, une discussion eut lieu entre 

Emile Beaud, 55 ans, de Croix-de-Vie, et 

Pierre Besseau, 5.) ans, marin-pécheur au 

même lieu. Beaud, qui frappa Besseau, 

s'entend condamner à 4 jours de prison 


Inutiles démarches 

fat Pierre pris en Guittonneau, flagrant dees 

i el, 

délit de Croix-i's- 

vol de Zl 

à son voisin Men-uet. Pour éviter des 

poursuites, il offre 80 francs à ce dernier 

qui les refuse. 8 jours de prison. 

Vandalisme 

15 jours de prison au nommé Frioux 

qui, sur le terrain de sors voisin, abaittit 

un arbre estimé 500 francs. 

Vol de Bois 

Henri Fouquet, 45 ans, de F,.id..d, 

avait besoin de branches pour allumer 

son feu. Il prit trois fagots sur le tas de 

son voisin, ce qui lui vaut 25 fr. d'amende. 

Le 23 novembre, à la suite d'une dis- 

cussion d'intérêts de famille, Honoré 

Blanchard, de La Garnache, frappe son 

frère Louis. 50 francs d'amende. 

JLE 

SOMMAIRE DE NovEmBBE 

Joseph Beineix : Avertissement. -- Albert 

Perrochon; La r(~gion nécessaire. - Jér.ôme 

Jean Tharaud: Déroulède et Clemence2u. - 

François Albert Clemenceau Vendéen - 

François Porché Poésies : 1. Régiments 

' 

noirs; Il. La Forêt assass;née; 111. Villages 

de l'arrière. - Marc Elder : En attendant. 

- Louis Sonolet : La tournée d'honneur des 

pêcheurs bliiis. - Henri Martineau: Fiansa 

çois Porché poète de la guerre. - N c 

Sabord : 

héroïque et souffrailte. ëI 

Pierre A Hamp I terre Urie ferme en Charerte. 

Louis Sonolet Nos régiments pendant 

la guerre; Le 3- Colonial; La Vie régionale; 

Echos et nouvelles. 

illustrations par Fouquervy, René Hérisson, 

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rue Nationale, 25. 

Jeannine-Odette-Eugénië-Valéria Couthuis, rue 

des Religieuses. 

Rogine-Colette-Marie-Rugénie Queffellec, quai 

Guiné, 12. 

Gei,rnain~,-Félicia-Ile-nriette Barbeau, rue de la 

Butte, 7. 


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du Fort, et Berti~e-AuguNio~ne-Emma Garand 

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commerce, à Paris, rue de Rennes, 85 (61), 

et Adrienne-Marie-Clémentine Violleau, coif- 

feuse, rue Travot. 

MARIAGES 

Achille-Léon Joseph Brémand, quincaillier, rue 

Bisson, et Anna Ventadour, sans profession, 

G rue des Corderies, 31. 

aston-Gabriel Glotin, mécanicien, à Nantes- 

Chantenay, et Désirée-ViCtoria-Augustine 

Poiraud, couturière, rue de la Sous-Pré- 

lecture. 

DÉCÈS 

L"éna-Alexandrine-Honorine Lucas, 22 ans, 

employée de bureau, rue des Merciers, 7. 

Justine-Clémentine Fétiveau, 67 ans, épicière, 

veuve de François-Léopold Porchier, avenue 

de la Gare. 

Casimir~Théodore Dagnin, 84 ans, commerçant, 

époux de Louise -Arman fine- Mon ique 

Melet, rue de l'Amidonnerie, 13. 

NAISSANCES 

Madeleine Léonide-Marceline Gaborain, impasse 

de la République. 

Marcelle - Louise - Augustine - Alice - Claudine 

Cbarpenteau, rue Montauban, 26. 

MARIAGES 

Léon~Auguste Couteau, soldat au 67- d'infanterie, 

à Vouneril (Vienne), et Marie-Florine- 

Georgina Delaire, journalière, rue du Séma- 

phore. 

Pierre-Eugène-Florent Faugeron, marin, rue 

d.es Bons-Enfants, et Adéline-Marie-Marguerite-Eugénie 

Le Chapelain, sans profession, 

da Village-Neuf. 

Frra`n`çois~Jean-Marie Rouillé, marin, quai des 

Marais, et Thêotiste-Agla(',e Ledeuil, sans 

profession, rue du Village-Neuf. 

DÉCÈS 

Joseph-Gabriel Malescint, 23 ans, quartier- 

mettre de manoeuvre à bord du chalutier 

M~î r ie . (Acte transcrit). 

marie Favrou, 65 ans, ménagère, veuve de 

Pierre-Joseph Raimond~au, rue de l'Epi- 

cerie. 

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Le. Herbiers, jeudi 22. Hô te l d ,c~ Voy.g ~.,. . 

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