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51 Fi - Fonds LAPIE (1955-1959) - Archives de Vendée

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<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> - <strong>Fonds</strong> <strong>LAPIE</strong> (<strong>1955</strong>-<strong>1959</strong>)<br />

par G. Noquet, Cl. Baty<br />

<strong>Archives</strong> départementales <strong>de</strong> la <strong>Vendée</strong> La Roche-sur-Yon 2008<br />

Date <strong>de</strong> création : mardi 26 janvier 2010


De L'Aiguillon-sur-Mer à L'Ile-d'Yeu<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 1 - L'AIGUILLON [-SUR-MER]. - La pointe <strong>de</strong> l'Aiguillon. avril 1957<br />

Présentation Du Contenu :<br />

Cette flèche littorale formée par accumulations successives <strong>de</strong> vases, boues et sables<br />

apportés par les courants littoraux venus du nord-ouest s'étend vers le sud. Son avancée a<br />

pour conséquence la régularisation <strong>de</strong> la côte. La partie droite <strong>de</strong> la photographie montre<br />

l'estuaire du Lay, qui est une zone <strong>de</strong> mytiliculture. La partie gauche correspond à la baie<br />

<strong>de</strong> l'Aiguillon (...). Cette baie est aussi une région <strong>de</strong> mytiliculture. A l'arrière-plan, on<br />

aperçoit la côte charentaise qui constitue la partie sud <strong>de</strong> la baie <strong>de</strong> l'Aiguillon avec le port<br />

<strong>de</strong> Charron. L'aménagement <strong>de</strong> cette baie par la construction d'une digue et d'une route<br />

touristique, permettant une liaison directe entre La Rochelle et Les Sables-d'Olonne, est<br />

prévu pour les années 1960.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Aiguillon, baie <strong>de</strong> l' / Aiguillon, pointe <strong>de</strong> l' (L'Aiguillon-sur-Mer)<br />

Matière :Estuaire / Littoral<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 2 - [BEAUVOIR-SUR-MER] : PASSAGE DU GOIS. - La route reliant l'île <strong>de</strong><br />

Noirmoutier au continent. août <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Le passage du Gois n'est utilisé que <strong>de</strong>puis la fin du 18e siècle. Au début, il a été surtout<br />

utilisé par les sauniers <strong>de</strong> l'île <strong>de</strong> Noirmoutier pour le transport du sel sur le continent.La<br />

construction d'une route longue <strong>de</strong> 5 km, permet le passage <strong>de</strong>s véhicules pendant une<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 4 à 6 heures suivant les marées. A marée haute, ce passage est recouvert<br />

comme le montre la photographie, en bas et à gauche. Seules, émergent les balises<br />

servant <strong>de</strong> refuge aux voyageurs impru<strong>de</strong>nts. Cette <strong>de</strong>uxième vue, prise à proximité <strong>de</strong> l'île<br />

<strong>de</strong> Noirmoutier nous montre l'arrivée du passage à Barbâtre.Sur la vue à marée basse, on<br />

peut voir, échouées, les petites barques qui servent à gagner les parcs à huîtres facilement<br />

repérables par les piquets.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Beauvoir-sur-Mer : passage du Gois<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 3 - BENET. - Fours à chaux. septembre <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Cette usine date <strong>de</strong> 1873, époque à laquelle le premier four a été construit. Deux autres<br />

fours ont été ensuite installés, puis après la guerre <strong>de</strong> 1914 une bluterie rudimentaire a été<br />

montée, enfin en 1947, une bluterie mo<strong>de</strong>rne a été aménagée.En <strong>1959</strong>, cette usine produit<br />

<strong>de</strong> la chaux grasse vendue sous forme <strong>de</strong> chaux roche, <strong>de</strong> chaux éteinte blutée et <strong>de</strong> fleur<br />

<strong>de</strong> chaux. La production annuelle varie <strong>de</strong> 8 à 18.000 tonnes suivant les besoins <strong>de</strong><br />

l'agriculture ; ces produits sont surtout vendus dans l'Ouest, en Bretagne et dans le Centre.<br />

Les expéditions se font soit par chemin <strong>de</strong> fer, soit par camions. Les constructions que l'on<br />

voit sur la photographie sont <strong>de</strong> gauche à droite : le poste <strong>de</strong> transformation ; la bluterie où<br />

se réalisent le broyage, l'extinction, le silotage et l'ensachage <strong>de</strong> la chaux éteinte ; <strong>de</strong>s<br />

hangars <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> la chaux en sacs ; enfin les trois fours englobés dans une


maçonnerie en fortifications à la Vauban. La carrière,dans le fond, a un front d'abatage <strong>de</strong><br />

140 m <strong>de</strong> long et <strong>de</strong> 16 m <strong>de</strong> haut.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Benet<br />

Matière :Four à chaux<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 4 - BOUIN. - Le marais du nord. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Après le bocage et la plaine, le marais constitue la troisième zone naturelle <strong>de</strong> la<br />

<strong>Vendée</strong>.La zone <strong>de</strong>s marais comprend <strong>de</strong>ux parties : celle du nord ou marais breton ; celle<br />

du sud, ou marais poitevin qui se continue dans les Deux-Sèvres et la<br />

Charente-Maritime.Bouin, qui fut un port et un centre commercial important au Moyen Age,<br />

exportant surtout du sel, est dans les années 1950 une paisible bourga<strong>de</strong>, au milieu du<br />

marais.L'ancienne île <strong>de</strong> Bouin (du patois "bougner" qui signifie baigner du fait <strong>de</strong>s<br />

anciennes submersions) émerge <strong>de</strong> quelques mètres seulement dans le marais breton.Le<br />

site est constitué par quatre ou cinq éperons calcaires du tertiaire inférieur réunis entre eux<br />

par les vases. Ces marais sont encore incomplètement asséchés. En effet, cette zone est<br />

<strong>de</strong> comblement récent, à partir du 17e siècle seulement, et Bouin fut pendant longtemps<br />

menacé par la mer. (...) L'habitat est dispersé en fonction <strong>de</strong>s routes et <strong>de</strong>s chemins<br />

rayonnant autour <strong>de</strong> l'ancienne île <strong>de</strong> Bouin.A la fin <strong>de</strong>s années 1950, les principales<br />

ressources sont constituées par l'élevage (vaches laitières, chevaux <strong>de</strong>mi-sang, moutons<br />

<strong>de</strong> pré-salé et surtout volailles), en plus <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong> la pêche (ostréiculture) et du<br />

sel.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Bouin / Marais breton vendéen<br />

Matière :Marais<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 5 - LE CHAMP-SAINT-PÈRE. - Le contact entre le bocage et la plaine. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Ce contact entre le bocage et la plaine est marqué, insensiblement, dans le relief. Le<br />

plateau s'abaisse en pente douce vers le sud-ouest : les roches primaires et cristallines du<br />

bocage, plongeant sous les roches sédimentaires <strong>de</strong> la plaine.Au premier plan, nous avons<br />

le confluent <strong>de</strong> l'Yon avec le Lay. Les rivières qui coulent au niveau <strong>de</strong> la plaine, laissant<br />

apparaître sur les bords <strong>de</strong> leurs lits <strong>de</strong>s zones plus ou moins marécageuses, s'encaissent<br />

fortement, en amont, dans la zone du bocage.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Champ-Saint-Père, Le<br />

Matière :Plaine<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 6 - CHANTONNAY. - Le barrage <strong>de</strong> l'Angle-Guignard. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

La vallée du Lay, au premier plan, nous donne un exemple <strong>de</strong> l'importance du relief en<br />

creux dans le bocage. Cette vue montre un aspect du bocage vendéen constitué <strong>de</strong><br />

plusieurs séries <strong>de</strong> plateaux étagés qui se relèvent vers le nord-est.On distingue, au


second plan, marqué par une ligne forestière, la faille <strong>de</strong> Chantonnay qui délimite vers le<br />

sud-ouest, un bassin sédimentaire constitué <strong>de</strong> calcaire jurassique.La vallée surimposée<br />

du Lay, coupe perpendiculairement les acci<strong>de</strong>nts du relief car elle était établie<br />

précé<strong>de</strong>mment sur une ancienne surface d'érosion qui s'inclinait vers le sud-ouest. Vers le<br />

sud-est, cette faille primaire a permis la conservation <strong>de</strong> dépôts houillers qui ont donné lieu<br />

à une exploitation <strong>de</strong> charbon <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> qualité à Faymoreau. Cette exploitation, assez<br />

faible, a été arrêtée en 1958.L'opposition <strong>de</strong>s rives du méandre <strong>de</strong> la vallée du Lay est ici<br />

très nette : rive concave abrupte et couverte d'arbres, rive convexe en pente douce et<br />

couverte <strong>de</strong> prairies ou <strong>de</strong> cultures.La <strong>Vendée</strong> jouit d'un climat assez humi<strong>de</strong>, mais<br />

cependant manque d'eau : absence <strong>de</strong> nappes souterraines, présence <strong>de</strong> rivières<br />

torrentielles ; d'où la recherche d'eau par tous les moyens et la nécessité <strong>de</strong><br />

l'aménagement <strong>de</strong>s rivières du département.Ainsi, un barrage a été construit sur le cours<br />

du Lay, à la sortie <strong>de</strong> la plaine <strong>de</strong> Chantonnay, utilisant un méandre resserré <strong>de</strong> la rivière :<br />

c'est le barrage <strong>de</strong> l'Angle-Guignard visible au premier plan. Ce barrage est un barrage<br />

d'alimentation en eau potable, il possè<strong>de</strong> également une petite centrale électrique et le<br />

courant fourni est utilisé pour actionner les pompes qui refoulent l'eau vers les différentes<br />

communes.Il est curieux <strong>de</strong> remarquer que l'emplacement <strong>de</strong>s anciens moulins est<br />

maintenant occupé par <strong>de</strong>s châteaux d'eau.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Lay, vallée du / Bocage vendéen / Angle-Guignard, l' (La Réorthe) : barrage<br />

Matière :Bocage / Barrage<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 7 - FONTENAY-LE-COMTE. - Une ville <strong>de</strong> la plaine vendéenne. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Ancienne capitale du Bas-Poitou, Fontenay fut le chef-lieu du département <strong>de</strong> 1790 à<br />

1804, détrôné à cette date par La Roche-sur-Yon. Cette ville, au passé glorieux, est située<br />

au milieu <strong>de</strong> la plaine dans l'agréable vallée <strong>de</strong> la <strong>Vendée</strong>. Elle se réduit à <strong>de</strong>ux longues<br />

rues parallèles qui aboutissent à la place Viète. Sous-préfecture, elle compte plus <strong>de</strong><br />

10.000 habitants, en <strong>1959</strong>.Elle fut le centre artistique et littéraire du Poitou à la fin du 15e<br />

et au début du 16e siècle et reçut pour <strong>de</strong>vise <strong>de</strong> François Ier : "Felicium ingeniorum fons"<br />

(La fontaine <strong>de</strong>s beaux esprits).Sa ville était pleine d'agréments : vieilles maisons, logis et<br />

hôtels du 16e siècle, ruines <strong>de</strong> l'ancien château, église Notre-Dame avec sa crypte romane<br />

et sa flèche ajourée <strong>de</strong> 79 m <strong>de</strong> haut.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Fontenay-le-Comte<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 8 - NOIRMOUTIER. - La Guérinière. août <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Cette photographie montre la faiblesse du relief <strong>de</strong> l'île ; les moulins, situés sur le point le<br />

plus élevé <strong>de</strong> la dune, ne sont qu'à 12 m d'altitu<strong>de</strong>. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la dune, où poussent<br />

seulement quelques pins rabougris, s'étend l'anse <strong>de</strong> la Guérinière. Elle connaît une<br />

activité <strong>de</strong> pêche, comme l'attestent les petites barques amarrées près <strong>de</strong> la côte, et l'été,<br />

l'affluence <strong>de</strong>s touristes.L'agglomération <strong>de</strong> la Guérinière est un village-rue qui s'allonge le<br />

long <strong>de</strong> la RN 148. Les maisons, basses, aux murs blanchis à la chaux, sont couvertes <strong>de</strong><br />

tuiles ron<strong>de</strong>s.A l'arrière-plan à droite, on distingue une zone <strong>de</strong> marais salants qui<br />

constituent, dans les années 1950, une <strong>de</strong>s principales richesses <strong>de</strong> l'île avec les cultures


<strong>de</strong> primeurs (pommes <strong>de</strong> terre, asperges). Mais le tourisme prend <strong>de</strong> plus en plus<br />

d'importance.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Guérinière, La<br />

Matière :Moulin à vent<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 9 - LES HERBIERS. - Le haut-bocage vu du mont <strong>de</strong>s Alouettes. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Cette région correspond à la partie la plus élevée du bocage vendéen, dont les principaux<br />

sommets sont le mont <strong>de</strong>s Alouettes (231 m), le mont Saint-Michel-Mont-Mercure (285 m)<br />

et le Puy Crapaud (288 m). Cette vue nous donne un aspect <strong>de</strong>s hautes croupes du<br />

bocage dont les parties élevées se trouvent à peu près toutes à la même hauteur,<br />

correspondant à la pénéplaine hercynienne qui s'abaisse du nord-est au sud-ouest. On ne<br />

distingue pas <strong>de</strong> lignes directrices dans ce relief, mais un ensemble <strong>de</strong> collines arrondies,<br />

burinées par l'érosion.On peut distinguer à droite <strong>de</strong> la photographie, un exemple d'érosion<br />

régressive avec bassin d'alimentation en forme d'amphithéâtre qui échancre les hautes<br />

surfaces du bocage. Le bocage se caractérise par les champs entourés <strong>de</strong> haies. Les<br />

parcelles sont très irrégulières. L'habitat est dispersé et se compose parfois <strong>de</strong> fermes<br />

isolées comme celle visible au premier plan.Du haut du mont <strong>de</strong>s Alouettes, on a une vue<br />

panoramique excellente <strong>de</strong> la région du haut bocage. Les moulins du mont <strong>de</strong>s Alouettes<br />

ont été utilisés pendant les guerres <strong>de</strong> <strong>Vendée</strong> sous la Révolution par les "Blancs" pour<br />

signaler les mouvements <strong>de</strong>s troupes.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Bocage vendéen / Alouettes, mont <strong>de</strong>s (Les Herbiers)<br />

Matière :Bocage<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 10 - L'ILE-D'YEU. - La côte sud : le port <strong>de</strong> la Meule. août <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

L'île d'Yeu, constituée par une masse granitique, présente une côte découpée. Les falaises<br />

sont hautes <strong>de</strong> 10 à 15 m, comme on peut s'en rendre compte par comparaison avec les<br />

bateaux <strong>de</strong> pêche abrités dans une anse. Le port s'est établi au débouché d'un petit vallon<br />

encaissé où se sont fixées les habitations à l'abri du vent.L'île présente une surface<br />

uniforme, acci<strong>de</strong>ntée seulement <strong>de</strong> quelques vallons. Elle porte une maigre végétation <strong>de</strong><br />

lan<strong>de</strong>s et quelques bouquets <strong>de</strong> pins. Dans les années 1950, l'agriculture est en<br />

décroissance continue, les principales activités sont la pêche (sardine, thon et crustacés)<br />

et le tourisme.A l'arrière-plan, on aperçoit le Grand Phare.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Meule, la (L'Ile-d'Yeu) : port<br />

Matière :Port / Littoral<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 11 - L'ILE-D'YEU. - Port-Joinville, un port <strong>de</strong> pêche. août <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Port-Joinville est le seul point <strong>de</strong> L'Ile-d'Yeu qui ait une liaison journalière avec le continent,<br />

qui est à 32 km. Le port, orienté au nord-est, est protégé par <strong>de</strong>ux jetées et abrite <strong>de</strong>


nombreux bateaux <strong>de</strong> pêche, thoniers et homardiers, comme on en voit dans son bassin à<br />

quais. Sur la droite, se trouve le bateau qui fait la liaison avec le continent (Fromentine).<br />

Les maisons, serrées autour du port, s'alignent aussi le long <strong>de</strong>s quatre routes qui partent<br />

en éventail pour sillonner l'île.A proximité <strong>de</strong> la ville, s'élèvent les ruines d'un vieux château<br />

bâti au 11e siècle et remanié aux 14e et 15e. A l'arrière-plan, on aperçoit le Grand Phare<br />

(voir N° 16).En <strong>1955</strong>, L'Ile-d'Yeu possè<strong>de</strong> la première fabrique mondiale <strong>de</strong> glace à partir<br />

<strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong> mer, et cette glace est utilisée pour la conservation du poisson, <strong>de</strong>puis le lieu<br />

<strong>de</strong> pêche jusqu'au port d'arrivée.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Port-Joinville (L'Ile-d'Yeu) : port<br />

Matière :Port <strong>de</strong> pêche / Bateau <strong>de</strong> pêche<br />

De Luçon à Puyravault<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 12 - LUÇON. - Une ville <strong>de</strong> contact. avril 1957<br />

Présentation Du Contenu :<br />

Luçon se situe à la jonction <strong>de</strong> la plaine, du marais et du bocage. C'est un ancien port qui<br />

était réuni à la mer par un canal <strong>de</strong> 14 km <strong>de</strong> long se terminant dans la baie <strong>de</strong> l'Aiguillon.<br />

Ce port, qui connut un important trafic au Moyen Age (blé, bois), est abandonné <strong>de</strong>puis<br />

1924.La ville est traversée par la RN 149 qui vient <strong>de</strong>s Sables-d'Olonne et rejoint, à l'entrée<br />

<strong>de</strong> Fontenay-le-Comte, la RN 148 qui relie Noirmoutier, Niort et Limoges. Au centre <strong>de</strong> la<br />

ville, se situe la place Richelieu et la cathédrale gothique dont la flèche atteint 85 m <strong>de</strong><br />

haut. La statue du cardinal se trouve sur une petite place à sa droite, juste au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />

l'arbre [sur la photographie]. A l'extrême droite, les arbres indiquent l'emplacement du<br />

jardin Dumaine.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Luçon : évêché / Luçon : cathédrale Notre-Dame-<strong>de</strong>-l'Assomption / Luçon<br />

Matière :Église<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 13 - MAILLEZAIS. - Une ancienne abbaye. septembre <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

L'abbaye <strong>de</strong> Maillezais est la plus ancienne <strong>de</strong> <strong>Vendée</strong>. Elle fut établie dans une île située<br />

au fond du golfe poitevin, sur les terres du duc d'Aquitaine qui en fit don aux<br />

Bénédictins.Commencée en 1013, consacrée vers 1030, elle fut le siège d'un évêché <strong>de</strong><br />

1317 à 1648.Elle fut attaquée et en partie saccagée à différentes reprises au cours <strong>de</strong>s<br />

luttes intérieures qui ruinèrent notre région : guerres féodales et surtout guerres <strong>de</strong><br />

religion.Elle fut complètement dévastée en 1589.Richelieu, évêque <strong>de</strong> Luçon, <strong>de</strong>venu tout<br />

puissant s'opposa à la remise en état <strong>de</strong> l'abbaye <strong>de</strong> Maillezais qui fut définitivement<br />

abandonnée en 1666. Il ne reste aujourd'hui <strong>de</strong> l'imposant édifice que <strong>de</strong>s ruines du<br />

narthex et <strong>de</strong>s nefs du 11e siècle, puis <strong>de</strong>s travées du 13e, du transept ogival flamboyant<br />

du 15e siècle. Subsistent également quelques bâtiments conventuels : grand réfectoire,<br />

dortoir, cuisine et caves. (...) L'année <strong>1959</strong> a vu les premières représentations d'un<br />

spectacle "Son et Lumière".<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle


Lieu(x) :Maillezais : abbaye Saint-Pierre<br />

Matière :Monastère<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 14 - LE MAZEAU. - Une laiterie coopérative. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

En <strong>1959</strong>, tandis que le paysan vendéen continue à fabriquer à la ferme le beurre salé, le<br />

sud du département, rattaché à la région Poitou-Charentes voit se créer les laiteries<br />

coopératives. On compte alors 15 laiteries coopératives auxquelles il faut ajouter plusieurs<br />

laiteries privées pour l'ensemble du département et qui ont collecté, en 1958, 90 millions <strong>de</strong><br />

litres <strong>de</strong> lait et fabriqué près <strong>de</strong> 4 millions <strong>de</strong> kg <strong>de</strong> beurre.La laiterie coopérative du<br />

Mazeau fut l'une <strong>de</strong>s premières fondées en <strong>Vendée</strong> en 1890. Complètement rénovée<br />

<strong>de</strong>puis 1946, elle se place parmi les plus mo<strong>de</strong>rnes du département à la fin <strong>de</strong>s années<br />

1950.Elle est située sur le bord du canal du Mazeau qui limite vers le nord la zone du<br />

marais mouillé (voir N° 8). Son quai <strong>de</strong> déchargement établi au nord se trouvait, avant la<br />

rénovation, au sud, face au ponton <strong>de</strong> débarquement, que l'on peut apercevoir à l'angle<br />

gauche <strong>de</strong> la laiterie, utilisé par les barques chargées du ramassage du lait. Elle groupe<br />

alors 580 sociétaires établis dans un rayon <strong>de</strong> 10 km, emploie, en plus du directeur et du<br />

comptable, 16 ouvriers et 14 ramasseurs et reçoit en moyenne 22.500 litres <strong>de</strong> lait par jour<br />

et produit quotidiennement, 150 kg <strong>de</strong> beurre et 2500 kg <strong>de</strong> poudre <strong>de</strong> lait (métho<strong>de</strong><br />

"Spraie").A l'arrière-plan, entre les "rigoles" du marais mouillé bordées d'aulnes, <strong>de</strong> frênes,<br />

<strong>de</strong> saules et surtout <strong>de</strong> peupliers, on découvre les prairies d'élevage.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Mazeau, Le<br />

Matière :Laiterie / Coopérative / Bâtiment industriel<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 15 - LE MAZEAU. - Le marais mouillé. avril 1957<br />

Présentation Du Contenu :<br />

De part et d'autre <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sèvre niortaise, s'étend le "marais mouillé" ; comme le<br />

marais asséché, il se caractérise par son quadrillage <strong>de</strong> canaux ou "rigoles" qui sont ici<br />

bordés d'arbres, en général <strong>de</strong>s peupliers.Le principal moyen <strong>de</strong> transport est alors la<br />

barque à fond plat qui sert au transport <strong>de</strong>s hommes, <strong>de</strong>s animaux, comme <strong>de</strong> la<br />

récolte.Les villages sont situés le plus souvent à l'écart du lit <strong>de</strong> la rivière, sur <strong>de</strong>s buttes<br />

calcaires à l'abri <strong>de</strong>s inondations, mais <strong>de</strong>s maisons éparses se situent parfois également<br />

sur le bord <strong>de</strong> la rivière. Dans cette région, se pose, en hiver, le problème <strong>de</strong> l'écoulement<br />

<strong>de</strong>s eaux, comme d'ailleurs dans la plus gran<strong>de</strong> partie du marais du sud. On notera, à<br />

l'arrière-plan, <strong>de</strong>s plantations <strong>de</strong> peupliers.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Mazeau, Le / Marais poitevin<br />

Matière :Marais mouillés<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 16 - LA MEILLERAIE-TILLAY. - Une carrière <strong>de</strong> pierres. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Près <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> La Meilleraie, sur la ligne La Roche-sur-Yon-Thouars, on exploite <strong>de</strong>s<br />

carrières <strong>de</strong> diorite qui constitue un <strong>de</strong>s meilleurs matériaux pour la construction <strong>de</strong>s<br />

routes. Sur la gauche, on aperçoit les routes d'accès à la carrière à ciel ouvert, où sont<br />

extraits les blocs <strong>de</strong> pierre. Ils sont conduits dans <strong>de</strong>s broyeurs où ils sont réduits en


morceaux et acheminés par un système <strong>de</strong> chaîne à go<strong>de</strong>ts vers <strong>de</strong>s cribles rotatifs qui les<br />

trient suivant leur grosseur et les déversent dans <strong>de</strong>s trémies. Sous ces trémies peuvent se<br />

ranger les wagons, et l'on remarque sur la droite, un train en formation. Derrière les<br />

chaînes à go<strong>de</strong>ts, à proximité du tas <strong>de</strong> gravillons, on <strong>de</strong>vine une grue qui sert au<br />

chargement <strong>de</strong>s camions. Derrière, s'étend le paysage bocager, et à l'horizon on distingue<br />

la ligne <strong>de</strong> faîte du bocage et l'extrémité du bois <strong>de</strong> la Folie situé au nord <strong>de</strong> Pouzauges.<br />

Légèrement à droite du bois <strong>de</strong> la Folie, se situe le Puy Crapaud, point culminant du<br />

département (288 m).<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Meilleraie-Tillay, La : carrières<br />

Matière :Carrière<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 17 - MERVENT. - Un barrage. septembre <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Le barrage sur la <strong>Vendée</strong> fut construit <strong>de</strong> <strong>1955</strong> à 1958 pour les besoins du "Syndicat<br />

intercommunal pour l'utilisation <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> la forêt <strong>de</strong> Mervent" grâce au service du génie<br />

rural.L'ouvrage est constitué par une voûte <strong>de</strong> 65 m <strong>de</strong> rayon, d'une épaisseur <strong>de</strong> 5,40 m à<br />

la base et <strong>de</strong> 1,80 m au sommet. Le lac <strong>de</strong> retenue a une capacité <strong>de</strong> 8.500.000 m3<br />

obtenue par un relèvement du plan d'eau <strong>de</strong> la cote 12 à la cote 36, ce qui a entrainé la<br />

submersion <strong>de</strong> 110 ha.En <strong>1959</strong>, ce barrage permet :1) la production d'énergie électrique.<br />

L'énergie produite est utilisée par la station <strong>de</strong> traitement pour la plus gran<strong>de</strong> partie ;<br />

l'excé<strong>de</strong>nt est livré à EDF ;2) la production d'eau potable traitée dans l'usine même et qui<br />

est ensuite refoulée dans trois réservoirs situés sur le plateau. Le débit moyen est <strong>de</strong><br />

30.000 m3 par jour, mais peut être porté à 60.000 puis 90.000 m3.A cette date, <strong>de</strong>s<br />

interconnexions avec les syndicats voisins permettent une alimentation générale <strong>de</strong> la<br />

moitié sud du département, <strong>de</strong>s communes rurales du nord <strong>de</strong> la Charente-Maritime et <strong>de</strong>s<br />

Deux-Sèvres, <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> La Rochelle et <strong>de</strong> Rochefort. L'usine principale sise au pied<br />

même du barrage contient les alternateurs, les stérilisateurs à l'ozone, la station <strong>de</strong><br />

pompage. Sur le côté droit, on distingue les siphons évacuateurs <strong>de</strong> crues. En aval du<br />

barrage se trouvent les bâtiments abritant le décantateur et les filtres.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Mervent : barrage <strong>de</strong> Mervent<br />

Matière :Barrage<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 18 - MORTAGNE-SUR-SÈVRE. - Une usine <strong>de</strong> papier. juillet 1958<br />

Présentation Du Contenu :<br />

La force <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> la Sèvre nantaise explique la présence <strong>de</strong> plusieurs usines sur ses<br />

bords : filatures, papeteries...La présente vue montre l'usine <strong>de</strong> la Chagnaie en l'un <strong>de</strong>s<br />

principaux centres industriels du haut bocage : Mortagne. Cette usine fabrique, à la fin <strong>de</strong>s<br />

années 1950, <strong>de</strong>s caisses et boîtes en carton ondulé. Cette papeterie qui date du début du<br />

20e siècle utilisait à l'origine <strong>de</strong>s vieux papiers <strong>de</strong> récupération ; puis, la paille a remplacé<br />

les vieux papiers pour les 2/3 <strong>de</strong>s fabrications.Au début la force motrice était produite par<br />

une roue à aube et par une turbine avec dynamo, secondée par une machine à vapeur en<br />

été, pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s basses eaux.En 1958, le courant électrique EDF fournit toute<br />

l'énergie, l'usine utilise par mois 150 tonnes <strong>de</strong> paille <strong>de</strong> blé, 180 tonnes <strong>de</strong> vieux papiers<br />

et 100 tonnes <strong>de</strong> charbon venu du Nord. Sa production est alors, par mois, <strong>de</strong> 260 tonnes


<strong>de</strong> papier, 250 à 300 tonnes <strong>de</strong> carton ondulé. La production <strong>de</strong> carton ondulé est vendue<br />

dans un rayon <strong>de</strong> 200 km surtout dans les fabriques <strong>de</strong> chaussures, <strong>de</strong> confection et <strong>de</strong><br />

meubles.Pour son développement, l'usine se trouve gênée par son éloignement <strong>de</strong>s mines,<br />

<strong>de</strong>s pays producteurs <strong>de</strong> paille (Indre), <strong>de</strong> la gare (sise à 4 km) et par le fait qu'elle est<br />

située sur une rivière trop irrégulière.Mortagne possédait d'autres usines (filatures) et, <strong>de</strong><br />

plus, était le siège du commissariat à l'énergie atomique du département <strong>de</strong> la <strong>Vendée</strong>.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Mortagne-sur-Sèvre<br />

Matière :Papeterie / Bâtiment industriel<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 19 - NESMY. - Un château. juin 1958<br />

Présentation Du Contenu :<br />

Ce château date du 19e siècle et fut construit sur l'emplacement <strong>de</strong> l'ancien, brûlé pendant<br />

les guerres <strong>de</strong> <strong>Vendée</strong>. Il constitue l'ancienne <strong>de</strong>meure noble <strong>de</strong> la seigneurie <strong>de</strong> Nesmy<br />

sur laquelle les châtelains avaient droit <strong>de</strong> haute et basse justice. Cette seigneurie remonte<br />

à la fondation du comté <strong>de</strong> Talmont (993).L'étang que l'on aperçoit à gauche, est lui aussi<br />

très ancien, il existait avant l'an mille. L'histoire du "Trésor <strong>de</strong> l'étang" trouvé en 1759,<br />

relatée par Benjamin <strong>Fi</strong>llon, est contestée par les érudits.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Nesmy : château<br />

Matière :Château<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 20 - POUZAUGES. - Une ancienne cité féodale. septembre <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Située sur le flanc d'une colline, disposée en amphithéâtre, la ville est dominée par le bois<br />

<strong>de</strong> la Folie (voir N° 22) au sommet duquel s'élevait un autel druidique. De son passé<br />

féodal, la ville conserve les ruines d'un donjon, reste d'une vaste forteresse du 13e siècle.<br />

Ce donjon carré, <strong>de</strong> 18 m <strong>de</strong> côté, s'élève encore à 27 m.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Pouzauges<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 21 - PUYRAVAULT. - Le marais du sud. avril 1957<br />

Présentation Du Contenu :<br />

Comme dans le marais du nord, le marais du sud se caractérise par son extrême platitu<strong>de</strong>.<br />

Le "marais poitevin" constitue en <strong>Vendée</strong> une ban<strong>de</strong> allongée d'est en ouest au sud <strong>de</strong> la<br />

plaine, et qui s'élargit vers l'ouest.On distingue le "marais asséché" et le "marais<br />

mouillé".Le marais asséché présente un quadrillage <strong>de</strong> canaux <strong>de</strong> drainage permettant<br />

l'évacuation <strong>de</strong>s eaux. Ces canaux doivent être régulièrement entretenus.Les sols sont<br />

constitués par le "bri" qui est une terre très riche et qui s'est déposée lors d'une <strong>de</strong>rnière<br />

transgression marine.On peut noter l'absence d'arbres, ce qui explique que, jusqu'à une<br />

époque relativement récente, on utilisait comme principal moyen <strong>de</strong> chauffage le "bousat".<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> quelques gros villages situés sur les buttes calcaires comme dans le marais<br />

du nord, l'habitat est constitué par <strong>de</strong> grosses fermes isolées qui portent le nom <strong>de</strong><br />

"cabanes". A la fin <strong>de</strong>s années 1950, alors que l'élevage constitue, dans cette région, la


principale ressource (vaches laitières, moutons "South down"), on essaie <strong>de</strong> développer<br />

les cultures <strong>de</strong> céréales et <strong>de</strong> plantes fourragères.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Puyravault / Marais poitevin<br />

Matière :Marais <strong>de</strong>sséchés<br />

De La Roche-sur-Yon à Velluire<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 22 - LA ROCHE-SUR-YON. - La capitale administrative <strong>de</strong> la <strong>Vendée</strong>. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

La Roche-sur-Yon est une ville artificielle récente. Le décret <strong>de</strong> création <strong>de</strong> Napoléon Ier<br />

date du 25 mai 1804. La ville occupe une position centrale dans le département. Elle se<br />

caractérise par son plan en damier dans un pentagone <strong>de</strong> boulevards, le centre étant<br />

occupé par la place Napoléon au milieu <strong>de</strong> laquelle s'élève une statue équestre <strong>de</strong><br />

l'Empereur. A gauche <strong>de</strong> la place Napoléon, se situe le vieux quartier, avec ses anciennes<br />

maisons et ses rues irrégulières, qui domine la vallée <strong>de</strong> l'Yon. La création <strong>de</strong> la ville<br />

nouvelle a eu pour conséquence le développement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux grands axes routiers qui<br />

apparaissent nettement sur la photographie. La ville s'est étendue en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces<br />

boulevards et présente un plan en étoile en rapport avec ses grands axes routiers. La<br />

population, en accroissement continu <strong>de</strong>puis la Deuxième Guerre mondiale, est passée <strong>de</strong><br />

18.000 à 22.000 habitants à la fin <strong>de</strong>s années 1950, ce qui a nécessité la construction <strong>de</strong><br />

plusieurs groupes d'HLM (légèrement à gauche <strong>de</strong> la vieille ville et à l'extrême droite en<br />

<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la photographie). En bas et à droite, on distingue la gare et la ligne <strong>de</strong> chemin<br />

<strong>de</strong> fer Bor<strong>de</strong>aux-Nantes (voir N° 24).<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Roche-sur-Yon, La<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 23 - LA ROCHE-SUR-YON. - Un embranchement ferroviaire. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

La Roche-sur-Yon est un important carrefour <strong>de</strong> routes, mais aussi <strong>de</strong> voies ferrées.Vers le<br />

nord, à la sortie <strong>de</strong> la gare, les voies ferrées se dirigent :- à gauche, vers Saint-Gilles et<br />

Challans,- au centre, vers Nantes,- à droite, vers Chantonnay.Par sa position, La<br />

Roche-sur-Yon, centre administratif est également un centre commercial important (foires<br />

mensuelles). De plus, diverses usines se sont situées en périphérie (...).A noter, le long <strong>de</strong><br />

l'embranchement <strong>de</strong> Saint-Gilles et Challans, l'alignement <strong>de</strong> maisons avec leurs petits<br />

jardins.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Roche-sur-Yon, La<br />

Matière :Réseau ferré<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 24 - LES SABLES-D'OLONNE. - Le lac <strong>de</strong> Tanchet et les dunes <strong>de</strong> la Pironnière.<br />

août <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Cette photographie correspond à la partie sud-est <strong>de</strong> la plage <strong>de</strong>s Sables-d'Olonne. On


peut distinguer à l'extrémité <strong>de</strong> la plage, les rochers schisteux. Ils marquent le début d'une<br />

côte à falaise qui se continue vers le sud jusqu'à la plage du Veillon. Ce littoral schisteux<br />

très découpé présente quelques curiosités touristiques : "Puits d'Enfer", baie <strong>de</strong> Cayola.Le<br />

lac <strong>de</strong> Tanchet est un lac d'eau douce, alimenté par un petit ruisseau. Il est séparé <strong>de</strong> la<br />

plage par un "remblai" qui limite l'action <strong>de</strong> la mer et supporte un grand boulevard qui longe<br />

la côte.A l'arrière-plan, on aperçoit les dunes <strong>de</strong> la Pironnière plantées en partie <strong>de</strong> pins.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Tanchet, lac <strong>de</strong> (Château-d'Olonne)<br />

Matière :Littoral / Lac<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 25 - LES SABLES-D'OLONNE. - Un port <strong>de</strong> pêche et une station balnéaire. août<br />

<strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

La ville, dont on aperçoit au premier plan les maisons du quartier ancien <strong>de</strong> la Chaume,<br />

s'est établie ensuite sur la dune fermant la baie. La partie centrale présente <strong>de</strong>s rues<br />

étroites et <strong>de</strong>s maisons serrées, alors que vers le fond, les constructions plus récentes sont<br />

dans un ordre beaucoup plus lâche. Le long du "Remblai" en faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> la mer, s'élèvent<br />

<strong>de</strong> très belles maisons particulières qui témoignent <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong>s Sables-d'Olonne<br />

comme station balnéaire familiale.Le chenal, qui vient <strong>de</strong> la droite, est protégé par <strong>de</strong>ux<br />

jetées (en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la photographie). Il donne accès au "bassin à quai", où sont amarrés<br />

les bateaux <strong>de</strong> pêche, et également au "bassin à flot" sur la gauche (en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la<br />

photographie). Dans les années 1950, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la pêche, le trafic du port intéresse<br />

l'importation <strong>de</strong> charbon et <strong>de</strong> bois du Nord, et l'exportation <strong>de</strong> produits alimentaires (blé).<br />

La pêche alimente <strong>de</strong>s conserveries <strong>de</strong> poissons (sardines, thons).A l'arrière-plan, entre le<br />

port et la plage, s'élève Notre-Dame-du-Bon-Port, construite au 17e siècle.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Sables-d'Olonne, Les : port / Sables-d'Olonne, Les<br />

Matière :Port<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 26 - SAINT-JEAN-DE-MONTS. - La côte vendéenne bordée <strong>de</strong> dunes. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

C'est la forme dominante <strong>de</strong>s côtes <strong>de</strong> <strong>Vendée</strong>. Le cordon dunaire, <strong>de</strong> formation récente,<br />

isole souvent vers l'intérieur <strong>de</strong>s zones basses qui sont <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> cultures (légumes,<br />

primeurs) ou d'élevage.Les dunes présentent <strong>de</strong>s formes assez irrégulières, mais<br />

cependant leur direction générale est perpendiculaire à la ligne du rivage, en fonction <strong>de</strong> la<br />

direction <strong>de</strong>s vents dominants qui sont les vents d'ouest ou du nord-ouest. On peut<br />

constater que la pente <strong>de</strong>s dunes est assez faible vers le littoral, plus forte vers<br />

l'intérieur.Les dunes ne portent qu'une assez maigre végétation près <strong>de</strong> la côte, quelques<br />

graminées seulement. Cependant, pour fixer les dunes, on a recours aux semis <strong>de</strong> pins<br />

comme on en voit au centre et à gauche <strong>de</strong> la photographie.La plage <strong>de</strong><br />

Saint-Jean-<strong>de</strong>-Monts, constituée presque uniquement par <strong>de</strong>s sables, s'étend sur plusieurs<br />

kilomètres <strong>de</strong> longueur. C'est dans cette région du marais <strong>de</strong> Monts que l'on trouve encore<br />

quelques "bourrines" aux murs <strong>de</strong> torchis et couvertes <strong>de</strong> chaume ou <strong>de</strong> roseaux.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle


Lieu(x) :Saint-Jean-<strong>de</strong>-Monts<br />

Matière :Dune<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 27 - SAINT-MARS-LA-RÉORTHE. - Les hautes croupes du bocage. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

On aperçoit, à l'horizon, les hautes buttes du bocage aux sommets très arrondis et aux<br />

pentes assez fortes.Le relief s'inscrit ici en creux. Les ban<strong>de</strong>s élevées correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s<br />

lanières comprises entre les rivières principales qui coulent du sud-est vers le nord-ouest,<br />

comme par exemple la vallée <strong>de</strong> la Sèvre nantaise. Le relief en creux s'explique par une<br />

reprise <strong>de</strong> l'érosion à la suite <strong>de</strong> mouvements <strong>de</strong> surrection du sol qui affectèrent cette<br />

zone primaire au tertiaire.La région du bocage ne conserve que quelques étroites franges<br />

forestières sur les plus fortes pentes, restes <strong>de</strong>s vastes défrichements accomplis <strong>de</strong>puis<br />

les temps préhistoriques jusqu'à l'époque contemporaine, mais surtout importants au<br />

Moyen Age. Au 20e siècle, les lan<strong>de</strong>s qui couvraient ces régions <strong>de</strong>s hautes surfaces du<br />

bocage ont à peu près complètement disparu, cédant la place aux prairies ou aux<br />

cultures.Ici, l'habitat est marqué au premier plan par un petit hameau constitué <strong>de</strong> quelques<br />

fermes resserrées autour d'un croisement <strong>de</strong> chemins. Les maisons faites en matériaux du<br />

pays, pierres, granites ou schistes, sont couvertes <strong>de</strong> tuiles ron<strong>de</strong>s. Les maisons sont<br />

assez basses.A remarquer la présence <strong>de</strong> hangars métalliques, signe d'une nouvelle<br />

adaptation <strong>de</strong> l'agriculture : extension <strong>de</strong>s prairies d'élevage et <strong>de</strong>s zones cultivées,<br />

accroissement <strong>de</strong> la production.A la fin <strong>de</strong>s années 1950, les ressources du bocage sont<br />

constituées par l'élevage <strong>de</strong>s bovins pour la production du lait et <strong>de</strong> ses sous-produits et <strong>de</strong><br />

la vian<strong>de</strong>, et par la production aussi <strong>de</strong> cultures, céréales, blé surtout, choux fourragers,<br />

maïs <strong>de</strong>puis quelques années.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Saint-Mars-la-Réorthe / Bocage vendéen<br />

Matière :Bocage<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 28 - SAINT-MARTIN-DE-FRAIGNEAU. - Un paysage <strong>de</strong> plaine. septembre <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

La plaine constitue une secon<strong>de</strong> zone naturelle en <strong>Vendée</strong>. Formée <strong>de</strong> terrains jurassiques<br />

recouverts en gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> limons fertiles, la plaine forme, au sud <strong>de</strong>s terrains<br />

primaires du bocage, une étroite ban<strong>de</strong> allongée d'ouest en est. Remarquable par la<br />

platitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> son relief et l'absence d'arbre, cette région se distingue aussi du bocage par la<br />

forme <strong>de</strong> son habitat.Il faut noter les formes particulières du paysage rural, conséquence<br />

du remembrement accompli dans cette commune par les services du génie rural en 1949 :<br />

champs d'assez gran<strong>de</strong>s dimensions et <strong>de</strong> forme quadrangulaire, nouveaux chemins au<br />

tracé rectiligne qui remplacent les anciennes "cheintres".On distingue à l'arrière-plan,<br />

bordée <strong>de</strong> peupliers la RN 148 reliant Fontenay-le-Comte à Niort.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Saint-Martin-<strong>de</strong>-Fraigneau<br />

Matière :Plaine<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 29 - TALMONT. - Les marais salants <strong>de</strong> Talmont. juillet <strong>1959</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Les marais salants ont été établis en arrière <strong>de</strong> la côte, comme l'attestent les dunes


couvertes <strong>de</strong> pins que l'on aperçoit à l'horizon à droite. L'eau <strong>de</strong> mer pénètre dans les<br />

marais par l'anse du Payré et, pour chaque zone <strong>de</strong> marais salants, pénètre par "les étiers"<br />

dans la "métière", vaste réservoir où se déposent les vases. Puis par <strong>de</strong>s "vives", rejoint<br />

par <strong>de</strong>s chicanes, les "pièces amettantes" et les "oeillets".C'est dans les "oeillets" que l'on<br />

recueille finalement le sel. Les taches blanches sur les "levées" marquent les<br />

emplacements <strong>de</strong>s tas <strong>de</strong> sel.A la fin <strong>de</strong>s années 1950, la production moyenne pour l'île <strong>de</strong><br />

Noirmoutier est <strong>de</strong> 11.000 tonnes ; pour les marais du sud (Les Sables-d'Olonne et<br />

Talmont) <strong>de</strong> 5500 tonnes. Les producteurs <strong>de</strong> sel, pour le stockage et l'écoulement <strong>de</strong> leur<br />

récolte, se sont groupés en coopérative.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Talmont-Saint-Hilaire<br />

Matière :Marais salant<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 30 - TALMONT. - Les ruines d'un château-fort. août <strong>1955</strong><br />

Présentation Du Contenu :<br />

Construit par Guillaume le Chauve, seigneur <strong>de</strong> Talmont vers 1025, il fut démantelé par<br />

ordre <strong>de</strong> Richelieu en 1622. Au Moyen Age, les bateaux remontaient jusqu'au pied <strong>de</strong> ses<br />

murailles, les douves se remplissant à marée haute. Il est construit sur un éperon rocheux<br />

dominant les bords du Payré à l'entrée du bocage.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Talmont-Saint-Hilaire : château médiéval<br />

Matière :Château fort<br />

<strong>51</strong> <strong>Fi</strong> 31 - VELLUIRE. - Contact entre la plaine et le marais. avril 1957<br />

Présentation Du Contenu :<br />

Au premier plan, on aperçoit le marais avec son système <strong>de</strong> canaux délimitant les<br />

différentes parcelles.A l'arrière-plan, on voit la plaine caractérisée par l'absence d'arbre, la<br />

platitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> son relief et la disposition <strong>de</strong>s champs en étroites lanières s'imbriquant les<br />

unes dans les autres.Le contact entre plaine et marais est constitué par une petite<br />

dénivellation <strong>de</strong> plusieurs mètres qui marque l'ancienne ligne <strong>de</strong> rivage et que suit, à ses<br />

pieds, la route. Cette zone porte <strong>de</strong>s parties boisées et quelques vignobles.La route qui<br />

suit l'ancien rivage a fixé un nouvel habitat. Velluire, situé à l'arrière-plan, est le carrefour<br />

ferroviaire du Sud.<br />

Typologie Documentaire :Photographie aérienne<br />

Contexte Historique :3e quart 20e siècle<br />

Lieu(x) :Velluire<br />

Matière :Marais <strong>de</strong>sséchés / Plaine

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