Bulletin Historique Trimestriel Vol. 1 1852-1856 - Ouvrages anciens ...

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Le débris de sculpture que nous avons sous les yeux représente
une femme, dont deux dragons dévorent les mamelles, l'expression
de cette figure désolée, la pose du bras droit qui se porte la tête en
signe de désolation comme pour arracher les cheveux, tout dépeint
une douleur inouïe.
Ce n'est point ici, salis cloute, un caprice de l'imagination de l'ar­
tiste ; on ne voyait rien d'inutile dans les monuments du moyen-
âge, à cette époque où toutes les parties de l'œuvre concouraient
ensemble à former un simbolisme et à donner un enseignement.
Quel est donc ce symbole dont il s'agit ici ?
Plusieurs idées se présentent, il serait trop long de les développer,
c'est moins encore le lieu de faire un traité de symbolisme. Laissons
donc à l'imagination de nos lecteurs à chercher la meilleure inter­
prétation.
Louis DESCHAMPS DE PAS,
Ingénieur des Ponts-et-Chaussées.
tiers aisnés frères dudit doien et maistre Willames ses frères, canones de
Pt-Cmcr et dcmiselle Margrie leur aisnée sœur fondèrent l'ospilal du Soleil
l'an M CCC et XXX en honneur de Jehesu XPC et de Atadanie Sainte-Marie
et de Sainte-Audcgonde. »
« Sur lame de cuivre près le précédent noble puissante! illustre seigneur,
Messire Maximilien de S te -Aldcgonde, chevalier, seigneur dudit S te -Aldegonde
de Noircarmes, Wisq, Genêts, Avelin, Bourghelle, Rieuban, la
Marlières lès Armingheni etc., M" d'hoslcl de lcùVs altesses Sér mes : Noble
et très vertueuse daine Madame Marguerite de Lens, dame de Gherisy,
fîholle, Gavère, Bnsain, etc., sa compaigne, meus de piété et dévotion et
suivans les vertus de leurs nobles progéniteurs, ont à leurs dépens et de
leurs biens de nouveau transporté et fondé cet hospital nommé de Notre-
Dame du Soleil, an lieu de celuy qui estoit érigé hors et près de la porto
du Haut-Pont, démoli et abattu à cause des troubles, et pour la fortification
de cette ville l'an 1578 et de nouveau et commenchié l'an 1583, puis l'église
du tout achevé l'an 1601, à l'honneur de Dieu et de la Vierge-Marié
et de Madame S te -Aldegonde, et pour le salut de leurs âmes, lequel seigneur
trespassa le jour de l'an de grâce 16 et ladite
dame décéda l'an 1600, le jour de Pasques, qui estoit le 2 d'avril. Prie/.
Dieu les colloqucr en Paradis en l'éternel repos. »
Entrait d'un recueil d'épitapbes par dom le Per, Mss. faisant partie de lu
bibliothèque d'Arrasn 0 197 du catalogue.