80 000 « FILLES DISTILBENE » EN FRANCE - Arte

Offrir une grossesse « normale » aux victimes du DES n’est malheureusement pas
faisable.
Mais il est encore possible d’agir pour les aider dans leurs épreuves, et c’est maintenant
qu’il faut le faire !
2.1 Prise en charge de tout le suivi médical des victimes du DES
2.1.1 Prise en charge de la stérilité
Les victimes du DES ayant énormément de difficultés à devenir enceintes, elles doivent avoir
recours aux techniques de Procréation Médicalement Assistée (PMA).
Nous souhaitons obtenir :
- Le droit à des journées d’arrêt maladie pour les analyses et consultations liées au
suivi de stérilité,
- La prise en charge à 100% des médicaments, soins et investigations lors des
traitements de la stérilité.
2.1.2 Prise en charge des grossesses
La plupart des grossesses DES traitées par des gynécologues compétents sont traitées comme
des grossesses à risques : les femmes sont mises au repos et arrêtées dès les premières
semaines de grossesse.
Néanmoins, les grossesses des filles victimes du DES ne sont toujours pas reconnues par
la CNAMTS comme grossesses pathologiques.
Les longues démarches entreprises par l’association « DES France » auprès de la CNAMTS
n’ont toujours pas abouti… Nous souhaitons que ce processus s’accélère afin d’obtenir
rapidement des résultats concrets.
Cette prise en charge doit se traduire par :
- L’assimilation des grossesses DES à des grossesses pathologiques,
- La prise en charge à 100% des arrêts grossesse, des analyses médicales, des honoraires
des spécialistes, des traitements, des transports en ambulance…
- La prise en charge à 100% de l’hospitalisation à domicile (HAD),
- La prise en charge à 100% d’une aide à domicile.
2.1.3 Prise en charge du diagnostic et du traitement des cancers
Le Distilbène peut entraîner des cancers, ce qui justifie des contrôles réguliers, afin de
pouvoir les dépister à temps.
Réseau DES-France – 44 rue Popincourt – 75011 Paris – tel/fax : 01 40 21 95 13
www.des-france.org
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