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La régulation de la fonction de reproduction chez

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LEÇON 8 : LA REGULATION DE LA FONCTION DE REPRODUCTION<br />

CHEZ L’HOMME<br />

Annexes : 4 documents<br />

A <strong>la</strong> puberté, les appareils génitaux <strong>de</strong>viennent <strong>fonction</strong>nels et l’individu, l’homme peut engendrer <strong>la</strong> vie.<br />

1 – L’activité testicu<strong>la</strong>ire <strong>chez</strong> l’homme<br />

Chez le Mammifère mâle adulte, le testicule assure :<br />

- <strong>la</strong> production <strong>de</strong> spermatozoï<strong>de</strong>s au niveau <strong>de</strong>s tubes séminifères<br />

- <strong>la</strong> sécrétion <strong>de</strong> testostérone par <strong>de</strong>s amas <strong>de</strong> cellules interstitielles, les cellules <strong>de</strong> Leydig.<br />

1 – 1 Le testicule produit <strong>de</strong>s cellules spécialisées : les spermatozoï<strong>de</strong>s.<br />

Jusqu’à un âge avancé, l’homme produit <strong>de</strong> nombreux spermatozoï<strong>de</strong>s (mille milliards <strong>de</strong> spermatozoï<strong>de</strong>s) au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

paroi <strong>de</strong>s tubes séminifères <strong>de</strong> façon continue.<br />

Des cellules germinales souches situées à <strong>la</strong> périphérie <strong>de</strong>s tubes séminifères se multiplient très activement par mitoses.<br />

Une partie <strong>de</strong> ces cellules se transforment <strong>de</strong> façon progressive en s’enfonçant dans <strong>la</strong> paroi <strong>de</strong>s tubes. Au cours <strong>de</strong> cette<br />

évolution, les cellules subissent <strong>la</strong> méiose, ce qui assure l’haploïdie <strong>de</strong>s gamètes mâles.<br />

1 – 2 Le testicule, une g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> endocrine.<br />

L’hormone mâle, <strong>la</strong> testostérone est synthétisée par <strong>de</strong>s cellules endocrines, les cellules <strong>de</strong> Leydig, proches <strong>de</strong>s vaisseaux<br />

sanguins et situées entre les tubes séminifères.<br />

A partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> puberté, <strong>la</strong> testostérone est libérée en quantité <strong>de</strong> plus en plus importante pour atteindre sa valeur maximale<br />

vers l’âge 20 ans.<br />

<strong>La</strong> testostérone est indispensable à <strong>la</strong> spermatogenèse, elle stimule les cellules <strong>de</strong>s tubes séminifères et apparaît<br />

indispensable à <strong>la</strong> <strong>reproduction</strong>.<br />

<strong>La</strong> testostéronémie ou concentration p<strong>la</strong>smatique <strong>de</strong> testostérone reste globalement stable pendant toute <strong>la</strong> vie <strong>chez</strong><br />

l’homme adulte jusqu’à l’andropause (60-70 ans), pério<strong>de</strong>, à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle elle baisse régulièrement.<br />

Des étu<strong>de</strong>s plus précises révèlent que <strong>la</strong> sécrétion est discontinue ; <strong>de</strong>s sécrétions intenses (pulses), <strong>de</strong> quelques minutes<br />

sont séparées par <strong>de</strong> longs intervalles <strong>de</strong> plusieurs heures pendant lesquels <strong>la</strong> sécrétion est interrompue.<br />

<strong>La</strong> concentration sanguine fluctue alors <strong>de</strong> façon périodique ; elle est maximale au moment du pulse, puis décroît ensuite<br />

au fur et à mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> disparition progressive <strong>de</strong> l’hormone. Mais comme le rythme <strong>de</strong>s pulses est stable, on considère<br />

que le taux sanguin <strong>de</strong> testostérone fluctue autour d’une valeur sensiblement constante.<br />

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2 - L’activité testicu<strong>la</strong>ire est contrôlée par le complexe hypothalomohypophysaire.<br />

L’hypophyse est une g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille d’un pois, située sous le cerveau, et constituée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux parties :<br />

- l’antéhypophyse formée <strong>de</strong> cellules g<strong>la</strong>ndu<strong>la</strong>ires<br />

- <strong>la</strong> posthypophyse constituée <strong>de</strong> cellules nerveuses<br />

<strong>La</strong> g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> hypophyse est suspendue par une tige à l’hypotha<strong>la</strong>mus, qui est une zone nerveuse à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l’encéphale ;<br />

2 – 1 L’hypophyse contrôle le <strong>fonction</strong>nement <strong>de</strong>s testicules ;<br />

Des expériences d’ab<strong>la</strong>tion montrent que l’hypophyse, est g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> endocrine et est indispensable au <strong>fonction</strong>nement du<br />

testicule.<br />

L’hypophyse sécrète <strong>de</strong>ux hormones gonadotropes (nommées gonadostimulines car stimulent le <strong>fonction</strong>nement <strong>de</strong>s<br />

gona<strong>de</strong>s), ce sont :<br />

- <strong>la</strong> FSH qui active <strong>la</strong> spermatogenèse en stimu<strong>la</strong>nt les cellules <strong>de</strong> Sertoli, qui intervient comme intermédiaire entre <strong>la</strong><br />

testostérone et les cellules germinales.<br />

- <strong>La</strong> LH qui stimule <strong>la</strong> production <strong>de</strong> testostérone par les cellules <strong>de</strong> Leydig ; les cellules <strong>de</strong> Leydig possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s<br />

récepteurs membranaires spécifiques à LH).<br />

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<strong>La</strong> LH est sécrétée <strong>de</strong> façon pulsatile, chaque pulse déclenche un pulse <strong>de</strong> testostérone. <strong>La</strong> sécrétion <strong>de</strong> FSH est aussi<br />

pulsatile et synchronisé à celle <strong>de</strong> LH. Les gonadostimulines hypophysaires, FSH et LH, sont nécessaires à un déroulement<br />

normal <strong>de</strong> <strong>la</strong> spermatogenèse.<br />

2 – 2 L’hypophyse est sous le contrôle <strong>de</strong> l’hypotha<strong>la</strong>mus ;<br />

<strong>La</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s neurones hypotha<strong>la</strong>miques entraîne un arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération <strong>de</strong>s gonadostimulines hypophysaires. Ces<br />

neurones émettent <strong>de</strong> façon rythmique, <strong>de</strong>s bouffées <strong>de</strong> potentiel d’action. Cette activité déclenche <strong>la</strong> sécrétion pulsatile<br />

d’une hormone <strong>la</strong> GnRH ou gonadolibérine.<br />

Les extrémités axoniques <strong>de</strong>s neurones hypotha<strong>la</strong>miques au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> tige hypophysaire, en contact avec les capil<strong>la</strong>ires<br />

sanguins déversent <strong>la</strong> GnRH dans le sang ; le sang assure par <strong>la</strong> suite, le transport rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> GnRH jusqu’aux cellules <strong>de</strong><br />

l’antéhypophyse. Toutes les <strong>de</strong>mi-heures environ, les cellules <strong>de</strong> l’hypotha<strong>la</strong>mus envoient un pulse <strong>de</strong> GnRH.<br />

Les pulses <strong>de</strong> GnRH sont indispensables à <strong>la</strong> stimu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s cellules hypophysaires à FSH et les cellules à LH qui sécrètent<br />

alors <strong>de</strong> façon pulsatile les gonadostimulines ; <strong>La</strong> GnRH est appelée neurohormone.<br />

<strong>La</strong> production finale <strong>de</strong> testostérone étant sensiblement stable, on en conclut que l’activité du système <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> est<br />

soumise à un contrôle efficace.<br />

3 – <strong>La</strong> testostérone exerce un contrôle sur <strong>la</strong> sécrétion <strong>de</strong>s gonadostimulines.<br />

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Le taux <strong>de</strong> testostérone exerce en permanence un effet modérateur sur le système <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> hypotha<strong>la</strong>mohypophysaire.<br />

Un tel mécanisme, désigné sous le nom <strong>de</strong> rétrocontrôle négatif assure une stabilité <strong>de</strong>s productions hormonales.<br />

Une perturbation, une hausse ou une baisse à long terme d’un <strong>de</strong>s taux hormonaux a tendance à être automatiquement<br />

corrigée.<br />

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Annexe 1 : Dessin <strong>de</strong> <strong>la</strong> microphotographie d’une coupe transversale d’un testicule <strong>de</strong> Mammifères.<br />

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Sources Hachette 199x


Annexe 2 : Re<strong>la</strong>tion hypophyse- testicule<br />

Expérience A<br />

Expérience B<br />

Expérience C (A Compléter)<br />

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Annexe 3 : l’hypophyse sécrète <strong>de</strong>ux hormones<br />

L’hypophyse est une petite g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> située sur <strong>la</strong> face ventrale <strong>de</strong> l’encéphale. Elle est divisée en<br />

antéhypophyse et posthypophyse. L’antéhypophyse sécrète <strong>de</strong>ux hormones : <strong>la</strong> FSH et <strong>la</strong> LH.<br />

L’injection simultanée et répétée <strong>de</strong> FSH et <strong>de</strong> LH à un rat hypophysectomisé lui rend <strong>la</strong> structure testicu<strong>la</strong>ire normale. En<br />

quelques jours les cellules <strong>de</strong> Leydig, <strong>la</strong> sécrétion <strong>de</strong> testostérone et les organes sexuels secondaires sont totalement<br />

restaurés.<br />

A Compléter<br />

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Annexe 4 : Pour le schéma <strong>fonction</strong>nel<br />

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