N°32. Octobre 2005. - Centre Régional des Lettres de Basse ...

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éditorial Vie littéraire et actualité du livre en Basse-Normandie. Arnaud Fontaine Président du Centre régional des Lettres de Basse-Normandie. Livre/échange Àl’heure où d’autres viennent d’emprunter le chemin des écoliers, le Centre régional des Lettres revient avec des surprises plein son cartable. Ce nouveau numéro de Livre/Échange témoignera une fois de plus de la vitalité, de la diversité et de la richesse de la galaxie littéraire bas-normande. À côté des Boréales (consacrées cette année à la Norvège), rendez-vous automnal désormais classique dont le succès populaire n’a jamais été aussi manifeste, c’est toute une série d’événements et de publications que nous vous invitons à découvrir. Fidèles à notre engagement d’ouvrir au plus grand nombre l’accès à la littérature en favorisant notamment le lien lecteur/auteur, nous avons pris le parti de soutenir une multitude d’initiatives dans toute la Région. Du Perche au Cotentin, du Maine Normand à la Côte Fleurie ne vous étonnez pas de retrouver partout la présence discrète mais active du Centre régional des Lettres. Cette multiplication et cette diversification des partenariats est l’expression d’une volonté collective et le fruit du travail de toute une équipe. Mais voilà que la cloche sonne ! Bonne rentrée littéraire à tous. #32 Livre/échange Octobre 2005 Journal trimestriel publié par le Centre régional des Lettres de Basse-Normandie 14 rue des Croisiers, BP 133 - 14009 Caen Cedex 1. Tél. 02. 31. 15. 36. 36. Fax 02. 31. 15. 36. 37. Le CRL est une association loi 1901, soutenue par le Conseil régional de Basse-Normandie et le ministère de la culture - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie - avec le concours des Conseils généraux du Calvados, de la Manche et de l’Orne. Directeur de la publication : Arnaud FONTAINE Rédacteur en chef : Sylvie BÉNARD Textes et reportages : Nathalie COLLEVILLE Conception graphique et réalisation : www.aprim-caen.fr. Impression : Imprimerie Presse Calvados Ont participé à ce numéro : Francine Berenguer, Yann Hascoët, Sophie Houtteville, Jérôme Rémy, Danielle Vincent, Danielle Leullier, Valérie Schmitt, Isabelle Misandeau. ISSN : 1274-3712 Dépôt légal à parution. Abonnement Pour recevoir gratuitement Livre / échange chez vous tous les trimestres, écrivez au Centre régional des Lettres, en indiquant votre nom, votre adresse (éventuellement votre âge et votre activité). Une version de Livre / échange sur cassette est disponible auprès du service de prêt de livres enregistrés du CRL (pour le public empêché de lire). www.crl.basse-normandie.com Jean Teulé Le talent dans les mains du hasard Un talent bourré d’humanisme et un hasard bienveillant ont mené Jean Teulé d’un succès à l’autre, que ce soit en bande-dessinée, à la télévision, au cinéma ou en littérature. Amoureux des âmes égratignées et des poètes maudits, Jean Teulé a construit une œuvre essentiellement tournée vers ces êtres malmenés par la vie mais toujours « lumineux ». Né en 1953 à Saint-Lô, il a reçu au Salon du livre de Caen, en mai dernier, le Prix littéraire de la Ville de Caen et le Prix des lycéens pour Ô Verlaine ! : le récit amoureux et enlevé des dernières années noires et pourtant flamboyantes de la vie du poète. En attendant la sortie de son prochain livre consacré à François Villon, Ego comme x réédite Gens de France, gens d’ailleurs, un travail jamais égalé mêlant dessin, photographie et reportage. Livre/Échange : Comment avez-vous rencontré Verlaine ? Jean Teulé : J’étais au collège, en sixième ou cinquième. J’ai entendu une chanson de Léo Ferré à la radio, « C’est extra ». J’ai beaucoup aimé. Un copain m’a alors passé un disque. Les paroles étaient d’une beauté incroyable. Je me suis aperçu qu’en réalité, Ferré chantait Rimbaud et Verlaine sur cet album. Et je me suis passionné pour ces deux-là. Ils sont devenus en quelque sorte des grands frères. Quand j’ai voulu commencer ce livre sur Verlaine, je ne savais pas comment l’attraper ! Mais toutes ses biographies parlaient de Cornuty, cet adolescent qui passe tout son temps auprès de Verlaine. J’ai rencontré Verlaine en suivant ce garçon. Je me suis aperçu que la fin de vie de Verlaine était spectaculaire. Clochard hier dans un hôtel de passe, il devenait une idole peu de temps avant de mourir. Je trouve joli cet enthousiasme d’une jeunesse pour rattraper et sauver Verlaine. Alors lorsque le livre reçoit le prix de jeunes lycéens, comme à Caen, ou d’étudiants, ça me touche. L/É : Qui est donc Henri-Albert Cornuty, ce jeune garçon qui ne quitte jamais Verlaine d’un pas ? J.T. : Cornuty a réellement existé. Tous les témoins disaient que c’était un garçon extrémiste. Lorsque Verlaine meurt, il n’y avait que Cornuty auprès de lui et Nini-Mouton (l’une des compagnes de Verlaine, ndlr). Quelques mois plus tard, elle écrit à Cazals et Deschamps (deux des compères du poète, ndlr) qu’elle a une révélation à leur faire, concernant la mort de Verlaine. Mais lorsqu’ils arrivent à son chevet, elle vient juste de mourir… On ne saura jamais. Peut-être Cornuty a-t-il aidé Verlaine à mourir… Il était un ange protecteur. Mais les anges sont aussi parfois des exterminateurs… L/É : Après Rimbaud et Verlaine, vous venez de terminer un troisième ouvrage sur François Villon qui paraîtra bientôt... J.T. : Ce sont les trois poètes que je préfère. Mais après Rainbow pour Rimbaud, j’ai longtemps hésité avant d’écrire le Verlaine. Rainbow pour Rimbaud avait plu, j’avais peur que les gens trouvent celui-ci moins bien. Pour Verlaine, je suis parti de ce gamin venu de Béziers rencontrer son idole, Henri-Albert Cornuty. Pour le Villon, j’ai écrit à la première personne, je m’approche du nerf ! Rimbaud, Verlaine, Villon / n’étaient pas vraiment recommandables. Rimbaud était un monstre d’égoïsme. Verlaine a été mêlé à deux tentatives de meurtre. Villon, lui, a été condamné pour avoir tué un prêtre à coups de pierres ! Au Moyen-Âge, ce n’était pas rien. Il a été mêlé à une tentative de meurtre sur le notaire du pape aussi ! Villon a fait partie de la plus grande bande de bandits de l’époque… Mais lorsque ces trois-là écrivent, cela devient lumineux, incroyable de beauté. J’aime ce paradoxe. Verlaine était un type bizarre, spécial mais touchant. Je tenais beaucoup à insérer des poèmes dans mon livre pour rééquilibrer les choses… L/É : Comment avez-vous accueilli la proposition de Loïc Néhou, le responsable des éditions Ego comme x, de rééditer Gens de France et Gens d’ailleurs ? Cela ne vous donne pas envie de dessiner à nouveau pour la BD ? J.T. : Plusieurs éditeurs me l’avaient déjà proposé. J’ai toujours refusé, pensant que c’était fini. Loïc Néhou m’a écrit me disant qu’il voulait rééditer Gens de France et il m’a envoyé quelques albums de sa maison d’édition. J’ignorais que la BD, c’était devenu aussi bien que ça ! J’ai également rencontré des dessinateurs qui me disaient s’être mis à la BD parce que j’avais fait ce travail avant… Je n’avais pas relu Gens de France depuis que je l’avais dessiné. Sans vouloir paraître prétentieux, j’ai été impressionné ! Je ne me rendais pas compte du résultat ! D’un point de vue pratique, c’était plus simple aussi lorsque je faisais de la BD. On pouvait en vivre. Aujourd’hui, les dessinateurs de BD sont rmistes et vivent des droits d’auteur. Ça ne me tente plus. Je crois que c’est fini. Là encore, si je me remets à la BD j’ai peur que les gens soient déçus. L/É : Tous ces individus croqués dans Gens de France, Verlaine, Villon, Darling aussi, ce récit vrai de la vie de Catherine, humiliée et battue, ce ne sont que des êtres cabossés par la vie, des âmes en marge… J.T. : Il n’y a qu’eux qui m’intéressent, ces êtres fêlés, excentriques, en marge oui… Ils disent qu’ils n’ont pas d’histoire, ce n’est pas vrai. J’aime les rencontrer. Je les attire même ! Le Professeur Choron disait : « Lorsque Teulé arrive dans une ville les fous sortent ! ». Pour Darling (récit éponyme et authentique d’une femme battue par son père comme son mari, humiliée et violée, paru chez Julliard, ndlr), c’est elle qui est venue me trouver à Canal plus. J’étais dans mon bureau, on m’appelle pour me dire qu’une femme à l’accueil ne veut pas partir sans m’avoir rencontré. Elle était phénoménale ! On a déjeuné ensemble. Ma décision était prise : « Je vais écrire votre vie comme un roman ! ». Elle m’a répondu qu’elle avait déjà le titre : Darling, son nom de code sur la C. B. ! Aujourd’hui, je souhaite repasser à la fiction. J’arrête le réel ! Il ne faut pas que cela devienne une habitude. Avant la réalité me servait de béquille. Maintenant il me faut partir de rien, mais c’est plus curieux, plus stimulant. L/É : Vous êtes passé d’un univers très visuel, la BD, la télé à celui de l’écriture. Comment s’est fait ce cheminement ? J.T. : J’ai un peu tout fait par hasard… Au collège, j’étais très mauvais élève. Je suis passé en conseil d’orientation où l’on ma dit que j’irai en section mécanique automobile ! J’étais effondré. Mon professeur de dessin s’en est aperçu. Il n’y avait qu’avec lui que j’étais bon élève ! Il m’a encouragé à prendre des cours du soir, me disant que je dessinais bien. J’ai passé un concours d’entrée dans une école d’art et j’ai réussi. Ce professeur m’a sauvé la vie ! Je voulais bosser pour qu’il soit fier de moi. Il s’est suicidé quelque temps après… Depuis, j’ai tout fait en roue libre. Plus tard après la publication de Gens de France, Bernard Rapp est venu me trouver. Il voulait monter son émission « L’assiette anglaise ». Son fils avait lu mon album ! C’est ainsi que j’ai commencé à la télévision. La même semaine, l’éditrice Élisabeth Gilles, chez Julliard, m’a appelé et demandé si je ne voulais pas faire en roman ce que je proposais à la télévision… Depuis, je n’ai publié que chez Julliard et je n’ai plus jamais fait de BD. Tout s’est enchaîné. Après avoir lu Rainbow pour Rimbaud, l’épouse de Costa- Gavras, productrice, m’a proposé d’adapter moimême le roman pour le cinéma… Je n’ai jamais rien demandé… Bizarrement, je suis tombé sur quatre ou cinq personnes vraiment bonnes pour moi. C’est injuste. Il y a des gens à qui ça n’arrive jamais. Darling m’a dit : « Tu sais Jean, si j’avais eu tes parents, si j’avais fait les mêmes rencontres que toi, aujourd’hui c’est moi qui écrirais un livre sur toi ! ». Elle a raison. C’est l’effet papillon… Au bout du compte, ça fait une jolie trajectoire. Propos recueillis par Nathalie Colleville Bibliographie non exhaustive : Bloody Mary avec Jean Vautrin, Glénat. Sita Java avec Gourio, Glénat. Gens de France, Gens d’ailleurs, Ego comme x. Rainbow pour Rimbaud, Julliard. L’Œil de Pâques, Julliard. Balade pour un père oublié, Julliard. octobre 2005 - livre échange 2 octobre 2005 - livre / échange 3 CRL / portrait Ô Verlaine !, Éditions Julliard, 2004 Verlaine se meurt. Verlaine agonise. Et la Poésie tressaille encore de ce souffle nouveau qu’il lui a offert. Dans les rues de Paris, la jeunesse estudiantine s’émeut devant le roi moribond mais toujours flamboyant. Elle l’encense et le glorifie avant que la mort ne le prenne. En toile de fond, le Quartier latin qui grouille et s’enivre. Verlaine, lui, sombre au plus profond. Passe d’un taudis à l’autre, d’une prostituée à une autre. L’alcool lui fait perdre la raison et son corps rongé, perclus de maux, le précipite vers la tombe. C’est cette période de la vie du Prince des poètes que Jean Teulé a choisi de retracer dans cette biographie au titre comme une prière. Pour cela il nous emmène sur les pas du discret et dévoué Henri-Albert Cornuty, venu de Béziers approcher « le monstre mythologique ». Henri- Albert, promu gardien du corps et des rimes, ne quitte plus Verlaine, le couve sur son lit d’hôpital comme une mère son enfant. Tue quiconque osera médire sur le compte du poète. On ne touche pas à Verlaine. Tel est d’ailleurs le mot d’ordre à Paris, en haut lieu des forces de police. On ne touche pas au génie. Le Verlaine de Jean Teulé est loufoque et attendrissant : les blessures du passé – Mathilde, Rimbaud – et le Verbe, étroitement mêlés le tiennent debout dans des effluves d’absinthe. Il est tour à tour Dieu et petit enfant. Amoureux blessé et amant sordide. Génial et ingrat. Dans ce récit envoûtant, les jacinthes fleurissent dans des bottines bleues arrosées de larmes. Les femmes ont pour nom La Nuit et se lovent dans des danses macabres avec des serpents. Quant à l’écriture de Jean Teulé, elle porte l’hommage bien plus haut encore : elle est musique. Il faut cela pour évoquer le Verlaine. « Tout le reste est littérature. » N. C. Prix littéraire de la Ville de Caen et Prix des lycéens au Salon du livre 2005. Gens de France, Gens d’ailleurs, Ego comme X, 2005. « Heureux les êtres fêlés car ils laissent passer la lumière. » Jean Teulé pourrait faire sien cet adage tant il sait nous toucher avec ses reportages, des tranches de vies, croquées, photographiées et écrites, capturées dans leur folie ou leur fragilité. Portraits cabossés, parcours déjantés et autres aléas retiennent inévitablement le regard de Teulé. Et de croquer les fêlés et les attendrissants, la bêtise et l’injustice, la tristesse et le sordide. De l’histoire de Christine Villemin à celle de Jean-Claude, entêté à construire une soucoupe volante pour emmener sa mère mourir sur Altaïr ! Mais aussi Zohra qui préfère la mort au regard de son père, Cynthia la prostituée, Madame Visnelda, la désenvoûteuse… Et entre deux phrases, le sentiment de Jean Teulé qui se moque, s’interroge, se livre… En rééditant dans un seul et superbe album Gens de France, Gens d’ailleurs et quelques planches inédites, Loïc Néhou se et nous fait plaisir. « Jean Teulé est le passeur attentif des individus en marge. Il n’a pas son pareil pour dégoter en France, ou à l’autre bout du monde, de drôles d’allumés en proie à quelques drames, qu’il épingle sur sa page avec une attention délicate et parfois cruelle. » Darling, Julliard. Bord cadre, Julliard. Longues peines, Julliard. Les Lois de la gravité, Julliard. Ô Verlaine !, Julliard. Et à paraître : Je, François Villon chez Julliard. N. C.
Dossier / LES XIV e BORÉALES - DU 18 AU 26 NOVEMBRE 2005 Norvège, au-delà des fjords Les Boréales ne pouvaient ignorer les cent ans d’indépendance que la Norvège commémore cette année. Une semaine durant, à Caen et en Basse-Normandie, le festival démontrera donc la vitalité de la scène culturelle norvégienne : littérature, danse, musique… Sans oublier les auteurs et artistes des autres pays nordiques : Islande, Danemark, Finlande et Suède. Après la clôture du cycle balte, c’est pour le festival le retour à sa formule fétiche : mettre un pays à l’honneur lors de chaque édition. Une nouvelle semaine d’échanges et de découvertes donc, à vivre du 18 au 26 novembre à Caen et en région Basse-Normandie. Soirée d’ouverture : une première pour Les Boréales Vendredi 18 novembre, le festival débutera en croisant danse contemporaine, cinéma et musique de Norvège. Pour cette soirée d’ouverture, une première, un verre de vodka sera offert à chaque spectateur. Pour l’occasion le bar du CDN prendra des accents nordiques et enneigés. Un premier temps fort qui donne le ton de ces quatorzièmes Boréales, au CDN d’Hérouville Saint-Clair. Et à gagner : un voyage pour deux dans les fjords de Norvège. Court-métrage « Un an le long de la route abandonnée » Un long travelling avant dans un paysage désertique que la pixillation (technique de tournage image par image) permet de faire durer à travers les saisons et l’espace. Un moment porté par la musique de Jan Garbarek. (16 min). Electro-Jazz World Ragatronik Mumbai-Oslo Apaisante, saisissante, la musique de Ragatronik Mumbai-Oslo est à l’image de la composition du groupe. Le quintet réunit Shrikanth Sriram du groupe anglais Badmarsh & Shri, Bugge Wesseltoft et Per Martinsen. Association magique que celle réunissant la finesse des instruments traditionnels indiens et le savoir faire des deux Norvégiens, maîtres du jazz et de la musique électronique. Vendredi 18 novembre à partir de 20h30 au CDN d’Hérouville Saint-Clair. De 8 à 18€ . Renseignements au 02 31 46 27 29. Danse « Gap » de Katrine Bølstad et Sean En cinq tableaux oscillant entre pop art et expressionnisme, le duo norvégien Katrine Bølstad et Sean séduit, surprend. Difficile de présenter « Gap ». (Dés)articulée autour de l’idée du sampling, la pièce, non dénuée d’humour, met en scène le corps des deux danseurs sous le flux incessant d’extraits de B.O. originales de films comme « Twin Peaks », « Blade runner » ou encore de chansons de Nina Simone. Au final : une grammaire chorégraphique singulière signée Katrine Bølstad, l’une des danseuses nordiques les plus étonnantes du moment. octobre 2005 - livre échange 4 / Temps forts Voici deux temps forts du quatorzième festival : la venue de Jan Garbarek. Et une première pour Les Boréales : la collaboration avec l’émission de documentaires de France 3, « Thalassa » . « Officium » de Jan Garbarek et l’Ensemble Hilliard Après un passage triomphal en 1996 aux Boréales, le saxophoniste de jazz norvégien, Jan Garbarek revient à Caen en compagnie de l’Ensemble Hilliard. « Officium » souhaite réunir jazz et polyphonie, deux courants à l’origine de deux des idées les plus importantes de la musique occidentale : l’improvisation et la composition. Le quatuor anglais, The Hilliard Ensemble, s’empare ici de chants moyenâgeux. Sans forme écrite, sans règles musicales, l’interprétation de ces chants est aujourd’hui laissée à la seule intuition des voix du quatuor ici mêlées aux improvisations de Jan Garbarek. En collaboration avec le Théâtre de Caen. Mardi 22 novembre à 20h, à l’abbatiale Saint-Étienne, à Caen. 11€, 14€, 18€, 21€, 23€. Pour la première année, Les Boréales seront partenaires du magazine de France 3, « Thalassa », pour un programme documentaire de 90 minutes consacré à la Norvège. Six reportages permettront de découvrir la Norvège sous des angles différents, mais toujours liés à l’environnement Thalassa présente : « Regards sur la Norvège » et aux caractéristiques du territoire : les orques, l’industrie du saumon et la transhumance des rennes mais aussi le portrait d’un photographe français, Jean Gaumy, attaché aux îles Lofoten ou encore deux phénomènes très étonnants : les aurores boréales et le maëlstrom. Un verre de glögg, vin chaud à la cannelle typiquement scandinave, sera offert à chaque spectateur. Dimanche 20 novembre, à 19h, au Café des images à Hérouville Saint-Clair. Entrée libre octobre 2005 - livre / échange 5 DR Les autres rendez-vous Art Le 19 novembre • 10h30 Ouverture de l’exposition « Identité » de Rune Johansen au Musée de Normandie à Caen (Église Saint Georges). Jusqu’au 31 décembre ts les jours sauf le mardi. • 11h00 Ouverture de l’exposition de Knut Åsdam au Musée des beaux-arts, à Caen. Jusqu’au 15 janvier ts les jours sauf le mardi. Le 22 novembre • 18h30 Ouverture de l’exposition Børre Sæthre au FRAC de Basse-Normandie, à Caen. Jusqu’au 15 janvier. Ts les jours. Cinéma / Documentaires Le 19 novembre • 16h30 « Cool & Crazy » de K.-E. Jensen au Lux, à Caen. De 3,30€ à 5,30€. • 18h30 « Eggs » de B. Hamer au Lux, à Caen. De 3,30€ à 5,30€. Le 21 novembre • 19h30 « Junk Mai » de Pal Sletaune et « Uno » d’Aksel Hennie au Lux à Caen. De 3,30€ à 5,30€. Le 23 novembre • 14h00 « Gourine et la queue de Renard » au Lux à Caen. De 3,30€ à 5,30€. Le 24 novembre • 09h45 « Gourine et la queue de Renard » au Lux à Caen. Pour les primaires. Réservations au 02 31 82 09 15 • 20h00 Courts-métrages de Norvège à la Maison de l’Étudiantà Caen. Entrée libre. Le 25 novembre • 19h30 Soirée Bent Hamer « Kitchen Stories » à 18h15 et « Factotum » à 20h00 au Lux à Caen. De 3,30€ à 5,30€. Le 26 novembre • 10h30 ARTE présente : « Escales en Norvège et en Islande ». Entrée libre. Petit-déjeuner documentaire au Café des Images à Hérouville Saint-Clair. • 14h30 Edvard Munch : portrait d’un visionnaire, conférence de Franck Claustrat sur Munch. Entrée libre. • 15h30 Projection d’ « Edvard Munch » de Peter Watkins. Avec la société des amis du Musée des beaux-arts de Caen. Auditorium du Musée. Entrée libre. • 20h30 Ciné-concert « L’Homme à la caméra » de Dziga Vertov par Biosphere (Geir Jenssen et Per Martinsen) au Café des Images, Hérouville Saint-Clair. 5,30€. Design Le 19 novembre • 18H30 Ouverture de l’exposition Norway Says à l’Artothèque, Caen. Jusqu’au 17 décembre. Entrée libre. Le 23 novembre • 12h30 Ouverture de l’exposition de design suédois FAFNER à L’Hôtel (salle d’exposition de l’École des beaux-arts de Caen-la-mer). Jusqu’au 16 décembre. Show-room chez Pure Galerie à Caen. Concerts Le 23 novembre • 17h30 Showcase de Bjørn Berge au forum FNAC. • 20h30 Concert de Bjørn Berge au BBC à Hérouville Saint-Clair. Programmation susceptible de modifications. Pour tout renseignements, appelez le 02 31 15 36 40 ou consultez notre site : www.crl.basse-normandie.com.
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