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N°32. Octobre 2005. - Centre Régional des Lettres de Basse ...

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Dossier / LES XIV e BORÉALES<br />

Côté littérature<br />

Le 14 novembre<br />

Journée <strong>de</strong> sensibilisation<br />

à la littérature jeunesse en Scandinavie<br />

À la bibliothèque <strong>de</strong> Caen. De 11h à 16h.<br />

Entrée libre.<br />

Inscriptions indispensables au 02 31 15 36 40.<br />

Le 19 novembre<br />

Débats littéraires et dédicaces<br />

• 14h00 La Norvège au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> fjords<br />

Avec Eva Joly, Jean-François Battail, Erlend Loe<br />

et Knut Åsdam.<br />

• 15h30 Romans <strong>de</strong> Norvège<br />

Avec Thorvald Steen, Herbjørg Wassmo,<br />

Lars Saabye Christensen.<br />

• 17h30 Raconter l’enfance en Norvège<br />

et en France<br />

Avec Bjørn Sortland, Ragnfrid Trohaug,<br />

Guri Vesaas, Agnès Desarthe.<br />

• 14h à 18h dédicaces du <strong><strong>de</strong>s</strong>sinateur Jason<br />

À l’auditorium du Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> beaux-arts<br />

<strong>de</strong> Caen. Entrée libre.<br />

Le 20 novembre<br />

Débats littéraires et dédicaces<br />

• 11H00 Café croissant littéraire avec Herbjørg<br />

Wassmo au café La Coupole à Caen.<br />

Entrée libre.<br />

Débats littéraires<br />

• 14H30 Une heure avec Arto Paasilinna<br />

• 15h30 Rencontres-lectures<br />

Avec Pia petersen, Søren Jessen, Sigurdur<br />

Pállsson.<br />

• 16h30 Carte blanche à Henning Mankell,<br />

l’Africain. Rencontre avec José Eduardo<br />

Agualusa et Suleiman Cassamo.<br />

A l’auditorium du Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> beaux-arts <strong>de</strong><br />

Caen. Entrée libre.<br />

Le 21 novembre<br />

• Rencontre avec les auteurs en région<br />

pour les scolaires.<br />

• 20h30 Rencontre avec Henning Mankell.<br />

À la Médiathèque d’Hérouville Saint-Clair.<br />

• 20h00 Rencontre avec Soren Jessen.<br />

À la bibliothèque <strong>de</strong> Cherbourg.<br />

Le 22 novembre<br />

• Rencontre avec les auteurs en région<br />

pour les scolaires.<br />

• 17h30 Rencontre avec Arto Paasilinna<br />

au forum FNAC à Caen.<br />

• 18H00 rencontre avec Soren Jessen.<br />

À la Médiathèque d’Alençon.<br />

• 18H00 rencontre avec Ragnfrid Trohaug.<br />

À la bibliothèque d’Yvetot.<br />

Le 23 novembre<br />

• Rencontre avec les auteurs en région<br />

pour les scolaires.<br />

• 16h00 Quand les tiroirs font <strong><strong>de</strong>s</strong> histoires,<br />

spectacle autour d’An<strong>de</strong>rsen<br />

avec la bibliothèque <strong>de</strong> Caen-la-mer,<br />

à l’Auditorium du conservatoire.<br />

Réservations au 02 31 30 47 00. Entrée libre.<br />

De 3 à 8 ans.<br />

Du 2 au 30 novembre<br />

Exposition Karen Blixen<br />

à la médiathèque d’Alençon.<br />

DR<br />

Arto Paasilinna, universel<br />

La venue du Finlandais Arto Paasilinna sera l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> temps forts <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

prochaines Boréales. Il présentera son <strong>de</strong>rnier livre L’Homme heureux.<br />

Anne Colin du Terrail, sa traductrice française, évoque pour nous<br />

cet écrivain d’envergure internationale.<br />

L/É : Arto Paasilinna revient en France dix ans<br />

après la première fois. Quelle relation entretient-il<br />

avec ce pays?<br />

Anne Colin du Terrail : On a quelquefois décrit Arto<br />

Paasilinna comme un ours solitaire, mais rien n’est<br />

plus faux. Il est au contraire très ouvert et toujours<br />

heureux <strong>de</strong> rencontrer son public. Je crois qu’il a été<br />

sincèrement ému par le fait que ce soit la France,<br />

qu’il considère à l’instar <strong>de</strong> la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> Finlandais<br />

comme un grand pays <strong>de</strong> culture, qui ait donné le<br />

coup d’envoi <strong>de</strong> son succès international, avec la<br />

traduction du Lièvre <strong>de</strong> Vatanen. Lors <strong>de</strong> son premier<br />

séjour en Normandie, il s’est également montré<br />

extrêmement sensible au passé historique <strong>de</strong> la<br />

région et notamment à tout ce qui touche à la<br />

Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale, conflit qui a durement<br />

éprouvé la Finlan<strong>de</strong> et qui y reste très présent, aussi<br />

bien dans les mémoires que dans l’imaginaire collectif<br />

et dans la littérature.<br />

L/É : Les années n’ont pas démenti le succès et la<br />

renommée d’Arto Paasilinna en France. Qu’en estil<br />

<strong>de</strong> la réception <strong>de</strong> son œuvre en Finlan<strong>de</strong> ?<br />

A. C.T. : L’accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> lecteurs finlandais, et en particulier<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes adultes, est très chaleureux et le<br />

nouveau roman qu’Arto Paasilinna publie fidèlement<br />

chaque automne est toujours attendu avec<br />

impatience, mais les critiques littéraires ont tendance<br />

à le bou<strong>de</strong>r – peut-être à cause <strong>de</strong> la virulence<br />

avec laquelle il a brocardé dans certains <strong>de</strong> ses<br />

livres l’establishment culturel <strong>de</strong> son pays. Avec la<br />

« Hunt », le superbe solo du Finlandais Tero<br />

Saarinen est encore dans toutes les mémoires (Il<br />

avait été présenté lors <strong><strong>de</strong>s</strong> Boréales <strong>de</strong> 2003).<br />

« Hunt » sera à nouveau proposé lors <strong>de</strong> la soirée<br />

consacrée au danseur finlandais, le 19 novembre,<br />

octobre 2005 - livre / échange 6<br />

Tero Saarinen<br />

distance, les Français, moins directement concernés,<br />

semblent mieux percevoir l’aspect universel <strong>de</strong><br />

son humour et <strong>de</strong> sa morale. Et ses compatriotes<br />

sont bien sûr totalement insensibles à l’aspect parfois<br />

« exotique » – ou plus exactement typiquement<br />

finlandais, y compris du point <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> traditions<br />

littéraires – <strong><strong>de</strong>s</strong> récits <strong>de</strong> Paasilinna, qui ajoute à<br />

son charme pour le lecteur étranger.<br />

L/É : Les éditions Denoël publient en septembre le<br />

<strong>de</strong>rnier livre d’Arto Paasilinna, Un homme heureux,<br />

traduit par vos soins. Que raconte ce nouveau<br />

roman ?<br />

A. C. T. : C’est l’histoire d’un ingénieur, Akseli<br />

Jaatinen, qui est envoyé construire un pont dans un<br />

village du Sud <strong>de</strong> la Finlan<strong>de</strong>, dans les années 1970.<br />

Très vite, il se heurte à la mesquinerie et à l’hostilité<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> notables du coin, qui font tout pour lui pourrir<br />

l’existence, allant même jusqu’à le faire renvoyer<br />

<strong>de</strong> son poste. Mais Jaatinen n’est pas du genre à se<br />

laisser faire, et il va mettre en œuvre une féroce<br />

vengeance, en faisant au passage souffler dans la<br />

vie locale un formidable vent <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnité. Ce livre<br />

trace le portrait d’un homme, bien sûr, mais aussi<br />

d’un affrontement entre <strong>de</strong>ux visions <strong>de</strong> la société,<br />

l’une conformiste et ploutocratique, l’autre humaniste<br />

et hédoniste.<br />

<br />

parmi <strong>de</strong>ux autres chorégraphies : « Westward Ho ! »<br />

et « Wavelengths ». Dans « Hunt », Tero Saarinen<br />

interprète en tutu un être tiraillé entre passé et<br />

avenir, androgyne fort et fragile à la fois. Dans<br />

« Wavelengths », il chorégraphie un duo, forme qu’il<br />

affectionne tout particulièrement, ici une course <strong>de</strong><br />

mouvements surréaliste, flui<strong>de</strong> dans laquelle les<br />

danseurs s’entrelaçent <strong>de</strong> la plus curieuse façon,<br />

montrant le désir désespéré et timi<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> hommes<br />

d’être aimés. « Westward Ho ! » s’inspire d’un vers<br />

<strong>de</strong> Laurie An<strong>de</strong>rson : « Il n’y a plus <strong>de</strong> terre pure, <strong>de</strong><br />

lieu sûr. Et nous sommes <strong>de</strong>bout sur la digue, à<br />

vous regar<strong>de</strong>r vous noyer ». Cette chorégraphie<br />

pour un trio a marqué l’entrée <strong>de</strong> Tero Saarinen<br />

comme chorégraphe sur la scène internationale.<br />

<br />

Retrouvez Arto Paasilinna en débat, dimanche 20 novembre à<br />

14h30 au Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> beaux-arts à Caen et gagnez l’intégrale<br />

<strong>de</strong> son œuvre.<br />

Samedi 19 novembre, à 20h30, au CDN – Comédie <strong>de</strong> Caen à<br />

Hérouville Saint-Clair.<br />

De 8€ à 18€.<br />

Renseignements au 02 31 46 27 29<br />

Les Brèves<br />

La Médiathèque<br />

d’Argentan fête ses dix ans<br />

Dimanche 16 octobre, <strong>de</strong> 14h à 18h, la médiathèque<br />

ouvre ses portes pour vous faire découvrir<br />

ses coulisses, et vous permettre <strong>de</strong> rencontrer<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> artistes, d’assister à <strong><strong>de</strong>s</strong> conférences, <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

concerts, <strong><strong>de</strong>s</strong> ateliers d’enluminure, <strong>de</strong> calligraphie,<br />

etc.<br />

<br />

Les Jeudis littéraires du CRL > Hommage à Christophe Tarkos<br />

C. Tarkos,<br />

le fabricant <strong>de</strong> poèmes<br />

Le poète Christophe Tarkos, disparu en décembre <strong>de</strong>rnier, n’a eu <strong>de</strong> cesse<br />

<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>ler la langue, <strong>de</strong> la plier à ses obsessions. Le <strong>Centre</strong> régional <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>Lettres</strong> <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-Normandie et la médiathèque d’Hérouville-Saint-Clair lui<br />

ren<strong>de</strong>nt hommage le 13 octobre prochain.<br />

Fils <strong><strong>de</strong>s</strong> dadaïstes, obsédé par la tentative du tout<br />

dire, Christophe Tarkos s’est toujours dit « fabricant<br />

<strong>de</strong> poèmes ». La plasticité <strong>de</strong> la langue est une <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

évi<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> sa poésie. C’est une matière, une<br />

« pâte-mot » dit-il. Et c’est <strong>de</strong> cette pâte dont Tarkos<br />

se sert pour capturer, retenir le réel, <strong>de</strong> peur qu’il ne<br />

lui échappe. « Tu vois dire la vérité, c’est le poème. »<br />

Arlette Albert-Birot animera la rencontre du 13<br />

octobre prochain initiée par la Médiathèque<br />

d’Hérouville Saint-Clair et le <strong>Centre</strong> régional <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>Lettres</strong> <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-Normandie. À ses côtés, Christian<br />

Prigent et Charles Pennequin évoqueront le poète<br />

décédé en décembre <strong>de</strong>rnier. Arlette Albert-Birot<br />

nous fait partager son regard sur l’œuvre <strong>de</strong><br />

Christophe Tarkos.<br />

L/É : À quelle famille littéraire Christophe Tarkos<br />

appartient-il ?<br />

A. A.-B. : Il a <strong><strong>de</strong>s</strong> ancêtres évi<strong>de</strong>nts : d’abord Dada,<br />

Haussman, Seuphor, Pierre Albert-Birot, Tristan<br />

Tzara, Huisenbeck, Artaud. Non pas pour le contenu<br />

mais pour la forme. Ghérasim Luca aussi, Et plus<br />

proche <strong>de</strong> nous : Joël Hubaut, Julien Blaine,<br />

Verheggen, Bernard Heidsieck, Francis Ponge aussi.<br />

Il y a aussi les parentés avouées avec Varèse, Berio<br />

et dans sa propre génération avec Christian Prigent,<br />

Charles Pennequin, Serge Pey. C’est selon moi l’un<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> poètes les plus forts et les plus intéressants <strong>de</strong><br />

la fin du XX ème siècle par son originalité, les sujets<br />

choisis et cette façon dont il les traite et qui n’appartient<br />

qu’à lui.<br />

L/É : La langue est une matière pour Christophe<br />

Tarkos. Quelles sont les conséquences <strong>de</strong> cette<br />

appréhension <strong>de</strong> la langue ?<br />

A. A.-B. : Oui il fabrique <strong><strong>de</strong>s</strong> poèmes mais il emploie<br />

ce terme au sens pur du latin, « faber ». Il fabrique<br />

Renseignements au 02 33 67 02 50.<br />

Une autre manière<br />

<strong>de</strong> marcher<br />

En collaboration avec l’agence <strong>de</strong> voyage<br />

caennaise Les chemins du vent, Véronique<br />

Lered<strong>de</strong>, libraire et écrivain, animera un atelier<br />

d’écriture sur le thème du désert en Mauritanie<br />

du 26 février au 5 mars. Plus précisément à côté<br />

<strong>de</strong> Chinguetti. Au programme <strong>de</strong> cette semaine,<br />

randonnée le matin et écriture l’après-midi.<br />

« Le désert ouvre sur <strong>de</strong> multiples possibilités<br />

d’écriture et le choix <strong>de</strong> la Mauritanie, « le pays<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> poèmes parce que c’est son travail, sa raison<br />

d’être, son sens. Il modèle la langue. Pour cela il est<br />

souverain. Tarkos a une maîtrise hallucinante du<br />

vocabulaire, <strong>de</strong> la syntaxe et <strong>de</strong> la progression, le<br />

sens <strong>de</strong> la polysémie. « Le poète vivifie la langue »,<br />

écrit-il. Chaque poème est une sorte <strong>de</strong> caisse,<br />

allusion à l’un <strong>de</strong> ses titres Caisses, un bloc parfait.<br />

Il y a cet effet visuel. Mais c’est aussi la question<br />

« Qu’est-ce ? ».<br />

Tarkos a aussi le sens <strong>de</strong> la sonorité. Pourquoi nous<br />

émeut-il avec <strong><strong>de</strong>s</strong> thèmes aussi dérisoires ? Je crois<br />

que la voix y est pour quelque chose. Il se passe<br />

quelque chose entre Tarkos et son auditeur.<br />

L/É : Quel rapport Tarkos entretenait-il avec le réel ?<br />

A. A.-B. : Les textes <strong>de</strong> Christophe Tarkos sont <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

textes en expansion qui veulent être une exploration.<br />

C’est une prolifération. C’est déstabilisant.<br />

Cela me fait penser à Pérec et sa tentative d’épuisement<br />

d’un lieu public. Tarkos va jusqu’au bout. Il<br />

explore le verbe et le mon<strong>de</strong>, sa façon d’être au<br />

mon<strong>de</strong>. Son moyen c’est le verbe mais il explore le<br />

verbe en même temps. Il y a dans ses textes<br />

presque une frénésie boulimique comme si le<br />

temps était conté. Il y a aussi une lucidité terrifiante.<br />

L’autobiographie affleure car l’autobiographie<br />

pure serait obscène. Dans Anachronisme, la maladie<br />

est très présente. On le sent menacé. C’est une<br />

tentative pathétique <strong>de</strong> captation du mon<strong>de</strong>. Il lui<br />

faut tout gar<strong>de</strong>r. On a presque l’impression que ce<br />

sont <strong><strong>de</strong>s</strong> exercices. Dans Anachronisme, il dit tout<br />

ce qu’il veut gar<strong>de</strong>r, la peur que les mots lui manquent.<br />

Il y a <strong><strong>de</strong>s</strong> énumérations. Cela <strong>de</strong>vient obsessionnel.<br />

Chez Tarkos, les mots prennent corps dans<br />

la voix. Il faut le lire et l’entendre !<br />

du million <strong>de</strong> poètes » s’est tout <strong>de</strong> suite imposé<br />

à mon idée », explique Véronique Lered<strong>de</strong>.<br />

« L’oasis <strong>de</strong> Chinguetti s’offre avec les bibliothèques<br />

du désert, comme le mythe éternel <strong>de</strong><br />

l’errance et le désir d’éternité <strong>de</strong> l’écrit. Du calme<br />

<strong>de</strong> la marche matinale et dans la fraîcheur retrouvée<br />

<strong>de</strong> Chinguetti, naîtra le désir d’écrire enfoui<br />

au fond <strong>de</strong> chacun. Et pour quelques jours alors,<br />

ce désir <strong>de</strong>viendra plaisir, évasion, révélation…<br />

L’atelier d’écriture se promet d’explorer quelquesuns<br />

<strong>de</strong> ces lieux magiques. »<br />

<br />

Propos recueillis par Nathalie Colleville<br />

Renseignements au 02 31 78 87 07.<br />

Aux amoureux<br />

<strong>de</strong> la Maison bleue<br />

Clau<strong>de</strong> Lechopier est amoureuse d’un lieu unique :<br />

la Maison bleue qu’Eucli<strong><strong>de</strong>s</strong> Da Costa a patiemment<br />

érigée <strong>de</strong> ses mains tout au long <strong>de</strong> sa vie à<br />

Dives-sur-Mer. Qui mieux qu’elle sait parler <strong>de</strong> ce<br />

temple <strong>de</strong> l’art brut et <strong>de</strong> la foi, <strong>de</strong> la nostalgie et<br />

<strong>de</strong> la poésie ? Auteure d’un superbe livre sur le<br />

sujet (Cahier du Temps), Clau<strong>de</strong> Lechopier<br />

continue à défendre et promouvoir l’héritage <strong>de</strong><br />

octobre 2005 - livre/ échange 7<br />

<br />

/ Actualité littéraire<br />

Da Costa, « ce lieu par lequel on est visité » .Elle<br />

est aujourd’hui directrice <strong>de</strong> publication <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

carnets Entrée Visité Merci publiés par l’association<br />

éponyme. Les premiers carnets viennent <strong>de</strong><br />

paraître. Non subventionnés et sans publicité, ils<br />

paraîtront semestriellement.<br />

<br />

Entrée Visité Merci La Renaudière 14130 Les Authieux-sur-Calonne.<br />

Des animaux<br />

et <strong><strong>de</strong>s</strong> hommes<br />

Le CRL <strong>de</strong> <strong>Basse</strong>-Normandie et le service bibliothèque<br />

sonore <strong>de</strong> la bibliothèque <strong>de</strong> Caen organisent<br />

un concours littéraire et ludique du 12<br />

octobre au 12 novembre intitulé « Des animaux et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> hommes ». Une invitation à découvrir un zoo<br />

imaginaire via <strong><strong>de</strong>s</strong> textes et <strong><strong>de</strong>s</strong> questions.<br />

Ce concours s’adresse aux enfants comme aux<br />

adultes ainsi qu’au public empêché <strong>de</strong> lire bien<br />

entendu. Cassettes et bulletins seront disponibles<br />

à partir du 12 octobre dans les bibliothèques<br />

<strong>de</strong> Caen et <strong>de</strong> la région.<br />

<br />

Tous les ouvrages <strong>de</strong> C. Tarkos sont parus chez POL.<br />

Les Jeudis littéraires du CRL, Hommage à Christophe Tarkos, le 13<br />

octobre à 20h30. Avec Christian Prigent et Charles Pennequin,<br />

animé par Arlette Albert-Birot. À la médiathèque d’Hérouville<br />

Saint-Clair. Entrée libre.<br />

Tarkos édité à Caen<br />

Les éditions Cactus seront également présentes le<br />

13 octobre à Hérouville. Thierry Weyd, responsable,<br />

a édité « Expressif, le petit bidon » lectures et improvisations,<br />

<strong>de</strong> Tarkos en 2001 (CD008). Il est possible<br />

d’en écouter <strong><strong>de</strong>s</strong> extraits sur le site <strong>de</strong> Cactus.<br />

Par ailleurs, Cactus prépare la sortie <strong>de</strong> « Boîte n°3 »<br />

<strong>de</strong> Pierre Bastien (CD007) au début <strong>de</strong> l'année, ainsi<br />

que « The cactus Session Mix » par Metafonik Sounds<br />

en novembre, un travail <strong>de</strong> recomposition musicale à<br />

partir <strong>de</strong> l'ensemble du catalogue. Il sortira à l'occasion<br />

du vingtième anniversaire <strong><strong>de</strong>s</strong> éditions.<br />

<br />

www.editions-cactus.com<br />

Renseignements au 02 31 15 36 36 ou 02 31 30 47 05.<br />

© P.O.L./John Foley

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