PENTAX K10D - Eyrolles

PENTAX K10D

52 CHAPITRE 3
Capacité d’une carte mémoire de 1 Go en fonction du format, de la qualité
et de la résolution des fichiers
Pixels enregistrés
(Résolution)
Niveau de qualité
(Taux de compression)
Nombre approximatif
de fichiers par carte
10 MP JPEG Excellent 202
10 MP JPEG Très bon 244
10 MP JPEG Bon 592
6 MP JPEG Excellent 336
6 MP JPEG Très bon 574
6 MP JPEG Bon 990
2 MP JPEG Excellent 914
2 MP JPEG Très bon 1 548
2 MP JPEG Bon 2 626
10 MP RAW – DNG 60
10 MP RAW – PEF 77
Info
Les nombres de fichiers enregistrés en JPEG sur la carte mémoire SD de 1 Go
nous ont été fournis par Pentax, alors que dans les formats DNG et PEF, j’ai fondé
mes estimations sur une scène d’extérieur moyenne.
Investissez dans une carte mémoire de grande capacité si vous avez l’intention d’enregistrer vos images en PEF
ou en DNG. En effet, ces fichiers RAW requièrent beaucoup plus d’espace de mémoire que le plus performant
des fichiers JPEG.

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 53
Traitement d’image dans l’appareil
Un reflex numérique est bien plus souple d’emploi qu’un appareil à film, cela
parce qu’il permet au photographe de contrôler un plus grand nombre de
caractéristiques de l’image. Alors que les réglages par défaut de l’appareil sont
très utiles lorsqu’on veut opérer très rapidement, le K10D vous propose un éventail
d’options permettant de modifier l’aspect d’une photo avant et après la prise
de vue. Il est temps d’en étudier quelques-unes afin de traiter et d’améliorer
différents aspects de vos photos numériques.
Balance des blancs
Le capteur d’un appareil numérique peut s’adapter à la température de couleur
de la lumière illuminant la scène. En d’autres termes, vous pouvez obliger
l’appareil à reproduire fidèlement les couleurs du sujet, quelle que soit la qualité
spectrale de la lumière qui l’éclaire. Les couleurs neutres de la scène (le
blanc et les diverses valeurs de gris) seront reproduites par des valeurs également
neutres, c’est-à-dire sans dominante colorée. Si le blanc est blanc (ou que
le gris est gris), toutes les couleurs conservent leurs teintes naturelles sur
l’image finale. C’est la raison pour laquelle ce réglage porte le nom de Balance
des Blancs (parfois abrégé en balance des blancs ; WB = White Balance en
anglais).
Comment fonctionne la balance des blancs ?
Toute source de lumière blanche émet un spectre de différentes longueurs d’ondes
visibles, allant du bleu pour les plus courtes, au rouge pour les plus longues.
Même la lumière du jour (dite naturelle) varie : elle est plus froide (bleuâtre)
par temps couvert et plus chaude (rouge-orangé) au lever et au coucher du
soleil. Si notre vision (les yeux, plus le cortex cérébral) s’adapte en permanence
à ces différences, ce n’est pas spontanément le cas pour le film couleur
et le capteur.
La couleur de la lumière blanche est caractérisée par des valeurs numériques
sur une échelle de température de couleur (Tc) exprimée en valeurs Kelvin (K).
Une lumière chaude (lampe à incandescence, soleil bas sur l’horizon, etc.)
possède une Tc basse (2800 K par exemple), alors qu’une lumière froide (ciel
bleu, ombre par beau temps, etc.) a une Tc élevée de 7000 K par exemple.
Sur l’échelle des Tc, la lumière solaire moyenne (par beau temps en mi-journée)
a une Tc typiquement comprise entre 5 100 K et 5 500 K. Par ciel un peu couvert,
elle va généralement de 5 500 K à 6 500 K, mais elle est encore plus
bleuâtre par temps couvert ou à l’ombre par beau temps (environ 7 000 K à

54 CHAPITRE 3
9 000 K). On voit que ces variations de Tc sont très notables, car elles sont
affectées par l’heure du jour, la plus ou moins grande présence de nuages dans
le ciel, la saison et la latitude du lieu, sans oublier d’autres facteurs atmosphériques
comme la brume, le brouillard, les fumées ou les poussières en suspension
dans l’air.
Selon leur nature, les sources de lumière artificielles ont aussi des Tc très différentes.
Les lampes à incandescence ou halogènes (dites tungstène) ont
une Tc de 2 800 à 3 200 K (lampes spéciales photo-vidéo). Les tubes fluorescents,
photodiodes, lampes à mercure ou au sodium, etc., ont un spectre discontinu ;
ces sources sont susceptibles de créer des dominantes colorées plus ou moins
marquées, qu’il n’est pas toujours possible d’éliminer complètement.
Pour obtenir des images aux blancs et gris neutres, et par conséquent des couleurs
et des tonalités correctes, l’appareil numérique peut être ajusté en fonction de
la Tc de ces diverses sources. C’est la fonction de contrôle de la Balance des
Blancs (BdB).
Pour sélectionner l’option désirée parmi celles qui sont proposées par l’appareil,
pressez la touche Fn, puis la touche flèche gauche du pad sur la rubrique AWB
(balance automatique des blancs) : l’écran LCD affiche alors les diverses
options disponibles. À l’aide des touches du pad, désignez la correction désirée
sur la liste déroulante ; par exemple, Nuageux dans le cas d’une photo
prise par temps très couvert. Il vous reste à valider votre sélection en pressant
la touche OK. Cette valeur de correction de la balance des blancs est alors
mémorisée dans l’appareil et elle sera appliquée à toutes les photos suivantes,
tant que vous n’en changez pas.
Balance automatique des blancs (AWB ou BaB)
Dans ce mode, l’appareil analyse la couleur de la lumière et règle la balance
des blancs du système sur la température de couleur appropriée, comprise
entre 4 000 et 8 000 K. La BaB fonctionne très bien en extérieur, par beau temps
ou ciel partiellement nuageux, ainsi qu’en intérieur au flash. Elle est particulièrement
efficace par temps changeant (quand un nuage masque le soleil),
ou si votre sujet passe d’une zone ensoleillée à une zone d’ombre. En revanche,
son fonctionnement est beaucoup moins sûr sous l’éclairage artificiel des lampes
à incandescence, voire franchement aléatoire avec les sources à spectre discontinu,
tels les luminaires d’éclairage public à vapeur de sodium ou de mercure.
Sélectionner une valeur préréglée de balance des blancs
Avec l’éclairage artificiel ou en lumière mixte (mélange de sources de différentes
natures), plutôt que d’employer la BaB (AWB), vous obtiendrez généralement
un meilleur rendu des couleurs en sélectionnant une valeur de balance des

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 55
blancs préréglée pour une condition donnée et identifiée par un pictogramme
dans le menu. Son usage est particulièrement important dans le cas des images
enregistrées en JPEG, mais il reste utile en RAW. Bien qu’un fichier RAW (PEF
ou DNG) puisse être profondément modifié grâce au logiciel de conversion
approprié, le fait de prérégler la balance des blancs à la prise de vue constitue
une référence fiable qui peut faire ultérieurement gagner beaucoup de temps
et d’efforts.
Appliquée manuellement ou préréglée, le réglage de la balance des blancs est habituellement la meilleure
manière de capturer les teintes chaudes de la lumière du petit matin. © Kevin Kopp.
Pour sélectionner une balance des blancs (WB) préréglée, désignez la deuxième
option du menu sur l’écran LCD, puis déplacez le curseur vers la droite. Ceci
fait apparaître un choix entre six préréglages, repérés par un pictogramme et
un intitulé :
• Lumière du jour ;
• Ombre ;
• Nuageux ;
• Fluorescent ; vous pouvez choisir parmi trois différents types de lampes
et tubes fluorescents : type D (6 500 K), type N (5 000 K) et W (4 200 K) ;

56 CHAPITRE 3
• Tungstène (lampes à incandescence) ;
• Flash .
Désignez l’option désirée avec les touches flèches du pad, puis validez votre
sélection en pressant la touche centrale OK du pad. Les pictogrammes relatifs au
réglage Manuel de la Température de couleur seront évoqués ultérieurement.
Info
Quand vous utilisez le flash en appoint pour éclaircir les ombres d’une scène
pour laquelle la lumière solaire (ou une source artificielle) constitue l’éclairage
principal, ne choisissez pas la valeur Flash préréglée. Dans ce cas, opérez soit en
balance automatique (BaB), soit en balance des blancs/WB préréglée pour la Tc
de la source principale. Réservez le préréglage Flash aux photos prises en faible
lumière ambiante, le sujet n’étant pratiquement illuminé que par l’éclair du flash
électronique.
Aperçu numérique de la balance des blancs
Le Pentax K10D est pourvu d’un dispositif appelé Digital Preview ou Aperçu
Numérique en français. Il permet de visualiser l’image sur l’écran du moniteur
LCD avant son enregistrement. Voici comment l’utiliser pour faciliter le
réglage de la balance des blancs. Activez les circuits électroniques de l’appareil
en pressant légèrement le déclencheur. Cadrez et faites la mise au point
sur la scène que vous voulez photographier. Retirez votre doigt du déclencheur,
puis pressez la touche Fn (de fonction) afin de sélectionner le menu Balance
des blancs, puis l’option WB désirée de ce menu. Tout en observant la scène
dans le viseur (mais sans toucher au déclencheur), positionnez le commutateur
principal On/Off (marche/arrêt) sur la position Aperçu .
Vous entendez un déclic, tandis que la scène cadrée s’affiche sur l’écran du
moniteur LCD, mais sans s’enregistrer dans la carte mémoire. Durant cette période
d’affichage, vous pouvez naviguer dans les diverses options du menu WB en
observant sur l’écran les modifications apportées aux couleurs de la scène.
Lorsque vous êtes satisfait du résultat, validez l’option WB concernée (avec
ajustement de la balance des blancs, si désiré), puis prenez la photo selon la
procédure habituelle.
Ajustement plus précis de la balance des blancs
Après avoir sélectionné un réglage de balance des blancs (à l’exception de la
balance automatique des blancs ou AWB), vous pouvez encore l’affiner en
modifiant les couleurs selon deux axes colorimétriques : magenta/vert (M/G) et
bleu/ambre (B/A). Cette fonction est particulièrement utile afin de tirer le meilleur
parti de l’aperçu numérique du réglage de balance des blancs. En partant de
n’importe quelle valeur préréglée de balance des blancs du menu, utilisez la

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 57
touche flèche droite du pad afin d’accéder à l’écran de Réglage précis de la
balance des blancs, avec son pavé carré de réglage fin.
Info
Le réglage fin de la balance des blancs est également applicable à la fonction
de balance des blancs automatique (AWB). Pour ce faire, désignez l’onglet du
menu C – Réglages personnalisés et sélectionnez la rubrique Réglage précis
si AWB. Puis, avec la touche flèche droite du pad, sélectionnez Activé et pressez
la touche OK pour confirmer votre sélection. Je vous conseille cette méthode et
– pour ce qui suit dans ce chapitre et afin d’éviter les redites – je considérerai que
vous avez activé cette fonction sur votre propre boîtier.
Le déplacement du curseur vers les côtés marqués G (vert), M (magenta),
B (bleu) et A (ambre) du pavé carré vous permet d’ajuster finement la balance
des couleurs dans chacune de ces directions. Le décalage de couleur est
d’autant plus marqué que le curseur est plus éloigné du centre du carré. Pour
être efficace, ce réglage précis requiert un contrôle en direct de la balance des
couleurs, c’est-à-dire en mode Aperçu numérique, tel qu’il a été décrit ci-dessus.
Lorsque les couleurs de l’image sont telles que vous les souhaitez, validez
et mémorisez votre réglage par pression sur la touche OK. Les couleurs de la
photo que vous allez prendre seront équilibrées selon votre réglage ainsi
personnalisé.
Valeurs numériques des réglages fins de balance des blancs
Les réglages fins de la balance des blancs décrits ci-dessus sont purement intuitifs :
vous les validez lorsque les couleurs vous plaisent. Cependant, quand la fonction
Réglage fin de balance des blancs est activée, vous pouvez naviguer dans
le damier carré avec le curseur en positionnant ce dernier sur les coordonnées
désirées : chaque case du damier représente un certain décalage vers l’une des
quatre couleurs. Le K10D mémorise la valeur de correction que vous avez spécifiée.
Outre l’image de l’Aperçu numérique, l’appareil affiche des abréviations
alphanumériques caractérisant ce réglage. Il est intéressant de bien en comprendre
le fonctionnement, en particulier lorsqu’on désire utiliser la fonction
Bracketing de la balance des blancs.
Ces valeurs de décalage sont donc exprimées pour les quatre couleurs, selon
les axes croisés bleu-ambre et vert-magenta du pavé carré. Par exemple, A4
indique une correction de +4 paliers vers la couleur ambre, soit un assez fort
réchauffement des couleurs de l’image. B1 indique une faible correction (de
+1 palier) vers le bleu, donc des couleurs légèrement plus froides. Pareillement,
G5 est un fort décalage de la composante verte et M5 une correction de
même valeur, mais de la couleur magenta. Mais si vous déplacez le curseur de
deux paliers, à la fois vers le magenta et vers l’ambre (c’est-à-dire en oblique),
les coordonnées seront M2 (+2 en magenta) et A2 (+2 en ambre).

58 CHAPITRE 3
Info
Une fois spécifié, le réglage fin de balance des blancs s’applique à chaque fois
que l’on sélectionne une valeur préréglée de balance des blancs. Pour annuler
ces corrections, il suffit – avec les touches flèches du pad – de placer le curseur
au centre du pavé carré, c’est-à-dire à sa position par défaut. Vous pouvez également
annuler la fonction en sélectionnant la rubrique Réinitialisation dans le
menu Préférences, puis en confirmant l’annulation par pression sur la touche OK.
Emploi créatif d’une balance des blancs préréglée
Appliquer sciemment une balance des blancs inadéquate à une prise de vue
peut conduire à des résultats intéressants ou curieux, que l’on peut baptiser
effets créatifs. Par exemple, régler la balance des blancs sur Nuageux sous un
soleil radieux confère une assez forte dominante rouge-orangé à l’image. Dans
les mêmes conditions de beau temps, le réglage Flash produit une dominante
chaude peu prononcée, alors que le réglage Ombre augmente au maximum
l’intensité de la dominante jaune-orangé.
Le réglage Tungstène donne l’effet opposé, en conférant une forte dominante
bleue à l’image. C’est une question de goût personnel, mais ce refroidissement
du climat s’accorde avec certains paysages hivernaux. Dans tous les exemples
cités ci-dessus, l’observation de l’image sur le moniteur LCD peut donner une
bonne idée de l’effet qui sera obtenu en final. La fonction Aperçu numérique
du Pentax K10D est donc un avantage indiscutable sur la plupart des autres
reflex numériques.
Le réglage fin de balance des blancs vous permet de conférer une légère dominante
jaune-orangé (ambre) lorsque vous opérez en mode balance automatique
des blancs, laquelle s’appliquerait alors à toutes vos photos. De même, vous pouvez
décider d’utiliser la valeur de balance des blancs préréglée Ombre, plutôt
que Nuageux afin de réchauffer quelque peu vos images prises par temps gris ;
ou bien de créer une légère dominante bleuâtre si vous voulez refroidir les teintes
de vos photos prises avec le préréglage Ombre de balance des blancs.
Dites-vous bien cependant qu’une stratégie de réglage de la balance des blancs
ne peut pas s’appliquer indifféremment à toutes les situations, car la couleur
de la lumière varie considérablement selon les circonstances. C’est pourquoi
je vous conseille vivement d’utiliser le réglage Manuel de la balance des blancs
lorsque vous opérez dans des conditions d’éclairage difficiles avec lesquelles
la balance automatique n’est jamais fiable.
Réglage manuel de la balance des blancs
Également appelée Balance des blancs personnalisée, la balance des blancs
Manuelle du Pentax K10D vous permet d’optimiser l’équilibre des couleurs de
l’image, quel que soit le type d’éclairage baignant la scène. Bien que cette

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 59
Le réglage manuel de la balance des blancs est généralement préférable aux valeurs préréglées de balance des
blancs quand la scène est éclairée en lumière mixte (lumière du jour et lampes à incandescence, par exemple).
fonction soit très élaborée, elle n’est pas particulièrement difficile à mettre en
œuvre. Elle mérite largement d’être connue et comprise, car elle garantit un
bon équilibre des couleurs et des valeurs de gris, même dans les conditions
difficiles ou inhabituelles d’éclairage et de prise de vue.
Info
Le réglage manuel de la balance des blancs n’apporte rien aux photos prises au
flash, si celui-ci constitue l’éclairage principal. Si vous utilisez fréquemment le
flash, adoptez la position préréglée Flash, quitte à appliquer une fine correction
si vous voulez réchauffer ou refroidir les teintes de l’image.
La mesure de la balance des blancs dans ce mode personnalisé requiert – pour
l’étalonnage (ou calibrage) de l’appareil – l’emploi d’une charte de référence :
une feuille de papier blanc ou une carte gris-neutre. Voici comment procéder
pour déterminer la balance des blancs correcte en fonction des conditions
spécifiques d’éclairage. Suivez très exactement les étapes ci-dessous :
1. Pressez la touche Fn, sélectionnez le menu Balance des blancs et placez
le curseur sur le pictogramme balance des blancs Manuelle .
2. Avec la touche flèche du pad, déplacez le curseur vers la droite à partir du
pictogramme : l’écran de réglage fin apparaît, le pavé carré étant encadré
(c’est-à-dire activé).

60 CHAPITRE 3
3. Placez une feuille de papier blanc (ou la carte gris-neutre) sous le même
éclairage que votre sujet. Si l’éclairage n’est pas identique sur l’ensemble de
la scène, placez votre charte face au motif le plus important de la composition,
le visage dans un portrait par exemple. Dans le cas où la scène serait très
lumineuse, il est préférable de pratiquer la mesure sur la carte grise.
4. Regardez dans le viseur et orientez l’appareil de telle sorte que la zone
centrale du viseur recouvre entièrement la charte d’étalonnage. Veillez à
ne pas projeter votre ombre sur la charte. La balance des blancs mesurée
ne dépendant nullement de la netteté, il est souvent préférable – après avoir
débrayé l’autofocus – de former une image floue de la charte.
5. Pressez à fond le déclencheur : l’écran LCD de l’appareil affiche l’aperçu
de l’image de la charte. Cette action a surtout pour effet d’étalonner (on dit
aussi calibrer) le boîtier pour la balance des blancs mesurée.
Si l’image de la charte (blanche ou grise) est neutre, c’est-à-dire sans dominante
colorée sur l’aperçu, c’est que la balance des blancs mémorisée est correcte.
Peu importe alors la densité de l’image de la charte, pourvu que sa teinte
soit gris neutre. Si par contre l’image de la charte présente une dominante
colorée, coupez l’alimentation du boîtier et recommencez la procédure.
Quand vous êtes satisfait de la balance des couleurs de l’aperçu, pressez la
touche OK pour mémoriser et valider ce réglage. Si vous le jugez utile ou
nécessaire, vous pouvez alors procéder au réglage fin de la balance des blancs
en déplaçant le curseur sur le pavé carré, comme indiqué ci-dessus. Vous pouvez,
par exemple, introduire une légère dominante jaune-orangé (ambre) afin de
réchauffer une image que vous trouvez un peu trop froide. Il s’agit de considérations
personnelles, donc subjectives, que rien ne vous oblige à partager !
Info
Comme bien d’autres réglages utilisateur, le Pentax K10D mémorise la dernière
balance des blancs mesurée, même après la mise hors tension du boîtier. Si vous
poursuivez vos prises de vues dans le même lieu, par exemple dans une salle de
sport couverte, rappelez le réglage mémorisé dans le menu et activez-le en pressant
la touche OK. Si vous opérez au contraire dans des conditions d’éclairage totalement
différentes, vous devez soit adopter un préréglage pertinent de balance des
blancs, soit procéder à un nouvel étalonnage. Le système ne mémorise que le dernier
étalonnage Manuel, lequel est forcément incorrect sous toutes autres conditions
d’éclairage. Enfin, n’oubliez pas que la réinitialisation dans le menu Préférences
annule les valeurs mémorisées de balance des blancs manuelle et de réglage fin.
Réglage de la température de couleur (Tc) en kelvins (K)
Cette autre option vous permet de spécifier une Tc bien déterminée pour le
réglage de balance des blancs. Elle est conçue pour les photographes qui
mesurent la Tc de la lumière avec un thermocolorimètre, ceux qui opèrent en

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 61
studio sous un éclairage de Tc connue, ou bien qui suivent les recommandations
du fabricant pour certains types d’appareils d’éclairage. Dans les autres cas, les
méthodes de réglage de la balance des blancs décrites ci-dessus sont probablement
bien plus adaptées à vos besoins.
Appelez le menu Fn et sélectionnez l’option AWB (balance automatique des
blancs). Déroulez la liste vers le bas afin de désigner la dernière rubrique Température
de couleur qui permet donc d’en modifier la valeur (la valeur par
défaut est 5 000 K). Suivez alors la procédure ci-dessous :
Avec les touches flèches du pad (mais il est maintenant inutile de le préciser),
déplacez le curseur vers la droite pour mettre en surbrillance la première des
trois mentions 5 000 K, ce qui confirme la nature du réglage. Vous pouvez
alors afficher le réglage désiré de la Tc en kelvins. Cette méthode implique que
vous sachiez déjà quelle est la Tc en K de la lumière qui éclaire la scène. L’affichage
de la Tc par incréments de 1 000 K se fait avec la molette arrière, et par
incréments de 100 K avec la molette avant. Pour l’instant, vous ne pouvez
donc sélectionner la Tc qu’avec une précision de +/– 100 K (ce qui est largement
suffisant !). La valeur de Tc étant affichée, pressez deux fois la touche OK : le
boîtier est maintenant étalonné pour cette température de couleur.
À ce stade, l’appareil utilise ce réglage de balance des blancs (ou de Tc : c’est
la même chose), à moins que vous ne sélectionniez une autre option du menu
balance des blancs. Cependant, vous pouvez toujours revenir au réglage de Tc cidessus
en positionnant le curseur sur la valeur mémorisée. En fait, ainsi que vous
l’avez noté, le K10D permet de mémoriser trois différentes valeurs de Tc, correspondant
à trois conditions d’éclairage que vous aurez vous-même spécifiées : par
exemple, flash 6 000 K, lampes tungstène 3 100 K et lumière du jour 5 500 K.
Après avoir réglé la Tc sur la valeur désirée en kelvins, vous pouvez encore
régler finement la balance des blancs afin d’introduire un décalage de couleur
selon les axes colorimétriques bleu/jaune-orangé (ambre), et vert/magenta.
Pour dire le fond de ma pensée, je ne crois pas que les photographes assez
compétents pour ajuster la balance des blancs en kelvins, veuillent aller plus
loin en décalant les couleurs. Autrement dit, je ne vous conseille pas la méthode,
mais rien ne vous empêche de l’expérimenter !
Info
Afin de compliquer inutilement les choses, le K10D permet d’indiquer la température
de couleur selon l’échelle Mired (au lieu de l’échelle Kelvin), cela par
paliers de 20 mired (soit 100 K). Vous pouvez changer les kelvins en mired en
sélectionnant dans le Menu (C) Réglages personnalisés l’option Paliers T˚ couleur.
Lorsque cette option est activée, la Tc continue à être affichée en kelvins
dans le menu Fn balance des blancs (vous voyez comme c’est simple !). La très
grande majorité des photographes – même les plus compétents et talentueux –
n’ayant aucune idée de ce que sont les valeurs mireds, ni à quoi elles pourraient
bien servir, je revendique le droit de ne rien en dire de plus.

62 CHAPITRE 3
Bracketing de la balance des blancs
Le terme français pour bracketing est fourchette d’exposition, mais personne
ne l’utilise. Le Pentax K10D peut être configuré pour prendre, à chaque fois
que vous déclenchez, deux images JPEG supplémentaires avec un certain
décalage de la balance des blancs. Vous y accédez en sélectionnant la rubrique
Bracket étendu dans le menu Param. capture . À l’aide de la touche
flèche droite du pad, désignez l’onglet Bracket étendu, puis Arrêt. Afin d’activer
le mode bracketing de balance des blancs, pressez la touche droite du pad afin
de faire apparaître la liste des types de bracketing possibles : Balance des
blancs, Saturation, Netteté et Contraste.
Sélectionnez Balance des blancs dans la liste, puis pressez la touche OK pour
valider la fonction. Descendez ensuite le curseur sur la rubrique intitulée
Incrément bracket, puis pressez la touche flèche de droite. Cette action fait
apparaître un écran regroupant tous les réglages possibles de décalage de la
balance des blancs. Ces derniers sont listés sous la forme d’abréviations BA
et GM, correspondant respectivement aux couleurs bleu/ambre et vert/magenta :
ce que nous avons vu dans la section « Ajustement plus précis de la balance
des blancs » au chapitre 3. Par exemple, BA+1 indique que la balance des
blancs initiale va être décalée d’un palier (ou incrément) vers le bleu pour une
vue et d’un palier vers le jaune-orangé pour l’autre. Selon le même principe de
notation, GM+3 indique que la balance des blancs sera modifiée de trois
paliers vers le vert pour une vue et de trois paliers vers le magenta pour l’autre.
Quand la fonction bracketing est activée, l’appareil prend trois vues de la même
scène, avec des valeurs de Tc décalées d’une valeur en plus ou en moins par
rapport au réglage initial. Le bracketing est applicable aux différentes méthodes
de réglage de balance des blancs présentées ci-dessus, mais il ne fonctionne
qu’en mode d’enregistrement JPEG. En RAW (PEF ou DNG) en effet, les ajustements
de balance des blancs se font bien plus efficacement et aisément au
stade ultérieur du post-traitement.
En mode Bracketing de balance des blancs, seule la dernière des trois images
enregistrées apparaît en Affichage immédiat sur l’écran du moniteur LCD, mais
vous pouvez afficher et comparer les trois vues en mode de lecture normal.
Quand vous ne voulez plus pratiquer le bracketing, n’oubliez pas de sortir de
ce mode. Pour ce faire, réglez la rubrique Bracket étendu sur Arrêt, ou bien
activez Réinitialisation dans le menu Param. capture afin de restaurer tous les
paramètres concernés sur leurs valeurs par défaut.
D’après mon expérience, il vaut mieux utiliser la fonction de bracketing de la
balance des blancs en mode balance automatique des blancs (AWB) ou sur
une valeur de balance des blancs préréglée comme Nuageux ou Ombre. Il
augmente alors les chances d’obtenir, dans la séquence des trois vues, une
image aux couleurs plus attrayantes. On notera que les fins ajustements de
couleur selon l’axe BA (bleu/jaune-orangé) sont d’emploi assez courant, car ils

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 63
permettent de réchauffer ou de refroidir les couleurs de l’image de manière
naturelle. L’axe de correction GM (vert/magenta) est surtout utile pour éliminer ou
réduire la désagréable dominante verte provoquée par la lumière de la plupart
des lampes et tubes fluorescents.
Le bracketing de balance des blancs présente aussi des inconvénients : les
deux fichiers supplémentaires encombrent la carte mémoire et – bien que
l’enregistrement de la séquence ne dure pas plus d’une seconde – vous avez
statistiquement peu de chance de saisir un mouvement d’action ou une expression
sur un visage à l’instant décisif.
Espaces et modes couleur
Le rendu des couleurs par un appareil photo numérique est fondé sur la combinaison
des couleurs primaires rouge, vert et bleu (RVB en abrégé), chaque
couleur possible étant caractérisée par les attributs de Teinte, Saturation et
Luminosité. Les divers systèmes de caractérisation des couleurs sont appelés
espaces colorimétriques ; ils ont été définis en prenant en compte la manière
dont les images numériques sont créées, visualisées sur écran et tirées sur
papier. Pour rester pratique (car la colorimétrie est une science extrêmement
complexe) disons que les deux espaces colorimétriques les plus utilisés en
imagerie numérique sont le sRVB (en anglais sRGB) et l’Adobe RVB (son appellation
d’origine est Adobe RGB (1998)). Le sRVB est l’espace couleur par
défaut du Pentax K10D (et de tous les APN d’ailleurs) : il est idéal pour la
visualisation des images sur écran, ainsi que pour leur diffusion sur l’Internet.
La plupart des travaux photo grand public (réalisés par les minilabs, services
laboratoires sur Internet, bornes self-service, etc.) sont effectués par des machines
automatiques à partir de fichiers numériques sRVB. Dans la plupart des cas, les
vues prises en Adobe RVB sont systématiquement converties en sRVB avant
exécution des tirages.
Info
Quand elles sont affichées sur l’écran moniteur d’un ordinateur, les images enregistrées
en mode Adobe RVB ont des couleurs moins vives que les images sRVB,
ce qui fait du mode sRVB le favori pour l’affichage des photos numériques sur un
écran et leur transmission sur le Web. C’est pour cela que les logiciels de traitement
d’image Adobe ou d’autres origines permettent tous de reconvertir en sRVB
les fichiers enregistrés en Adobe RVB.
En revanche, l’espace couleur Adobe RVB offre une gamme de couleur (ou
gamut) bien plus étendue. Cela veut dire qu’il peut enregistrer un plus grand
nombre de couleurs et de nuances distinctes que le sRVB. Il représente donc
un meilleur choix si vous désirez réaliser des agrandissements de haute qualité

64 CHAPITRE 3
Sélectionnez l’espace couleur Adobe RVB à la prise de vue, si vous voulez obtenir des tirages de qualité
optimale sur imprimante jet d’encre (ou dans un laboratoire professionnel).

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 65
sur imprimante jet d’encre. De même, les laboratoires professionnels ont les
compétences et les outils nécessaires à la réalisation des tirages personnalisés
à partir des fichiers Adobe RVB, en bénéficiant ainsi des vertus de cet espace
couleur au gamut bien plus étendu. Alors que votre logiciel de post-traitement
permet peut-être de convertir les fichiers sRVB en fichiers Adobe RVB, l’opération
ne présente guère d’intérêt : aucune méthode ne permet de créer des
informations qui n’ont pas été enregistrées à la prise de vue. La méthode permettant
d’obtenir la qualité optimale est donc de capturer les images dans
l’espace couleur Adobe RVB, quitte à les convertir en sRVB pour les utilisations
peu exigeantes comme Internet et le tirage des épreuves sur machines
automatiques.
L’espace couleur par défaut du Pentax K10D est le sRVB, mais vous pouvez
décider de capturer les images dans l’espace Adobe RVB : sélectionnez la rubrique
Espace couleur dans le menu C Réglage perso, puis l’option Adobe RGB que
vous validez par pression sur la touche OK. Si vous changez d’avis, vous pouvez
toujours revenir à l’espace sRVB, soit en sélectionnant et validant sRGB dans
le menu, soit en réinitialisant les paramètres du menu C Réglage perso (puisque
l’espace sRVB est le réglage par défaut).
Info
Certains programmes logiciels de traitement d’image ne sont pas compatibles
avec l’espace couleur Adobe RVB. Les logiciels Pentax et Adobe (ou d’autre origine)
sont certainement compatibles. Néanmoins, sous Adobe Photoshop par
exemple, il faut veiller à sélectionner l’espace Adobe RVB dans le menu Réglages
couleur s’affichant sur l’écran. Sinon (ou quand le logiciel concerné est incompatible
Adobe RVB), un message du genre Espace couleur incompatible apparaît à
l’écran et l’image est automatiquement convertie en espace standard sRVB : dans
ces conditions, les images affichées sur l’écran et les tirages sur imprimante peuvent
avoir des couleurs et des tonalités très incorrectes. En conclusion, si votre logiciel
de traitement favori n’est pas pleinement compatible Adobe RVB, ne le sélectionnez
pas sur votre K10D.
Réglage de la saturation, de la netteté
et du contraste
Bien que le Pentax K10D soit conçu et programmé pour délivrer d’emblée des
images nettes, aux couleurs et au contraste agréables, vous souhaitez parfois
accorder à certaines de vos photographies un aspect différent, plus en accord
avec la nature du sujet ou l’interprétation que vous voulez en donner. Vous
préférerez peut-être saturer les couleurs d’une composition graphique à caractère
décoratif, ou au contraire, conférer plus de douceur à un portrait féminin.

66 CHAPITRE 3
Le K10D offre plusieurs possibilités de modification des images à la prise de
vue, c’est-à-dire en mode Capture. Nous verrons plus loin qu’il est possible
d’appliquer certains effets a posteriori en mode Lecture. En mode Capture
donc, les réglages permettent de modifier le niveau (de Très bas à Très élevé) de
trois attributs fondamentaux de l’image : Saturation couleur, Netteté (accentuation)
et Contraste.
Sélectionnez l’un de ces trois attributs dans le menu Param. capture. Sur
l’écran LCD, remarquez les trois curseurs de réglage : un par attribut. La valeur
de réglage par défaut est 0 et chacune peut être ajustée dans une plage allant
de –3 à +3 niveaux, avec les flèches gauche/droite du pad de navigation. Après
tout changement de niveau, pressez la touche centrale OK du pad afin de valider
votre réglage.
Ces réglages sont sans objet quand on enregistre les images en fichiers RAW,
car ils peuvent être effectués avec une grande précision dans le logiciel de traitement,
avant conversion en fichier TIFF ou autre format. Mais si vous opérez
en JPEG, je vous engage vivement à pratiquer des essais avant de modifier l’un de
ces paramètres. Il est très important en effet d’avoir en tête l’aspect de l’image
lorsque ces attributs (Saturation couleur, Netteté et Contraste) sont réglés sur
leurs valeurs par défaut (position centrale du curseur). D’une manière générale,
les changements de niveau, s’il y en a, doivent être de faible amplitude,
par exemple de +/–1 en Saturation et en Contraste. Un réglage de Netteté de +2
donne souvent d’excellents résultats.
Info
Une fois que les niveaux de Saturation, Netteté et/ou Contraste ont été spécifiés,
ils restent en mémoire dans l’appareil, même après coupure de l’alimentation.
Vous pouvez bien sûr les modifier à tout moment ou bien restaurer les réglages
à leur valeur par défaut, grâce à la Réinitialisation des paramètres dans le menu
Préférences.
Saturation couleur
Avec son réglage de saturation couleur par défaut, le K10D délivre – avec la
plupart des sujets – des images aux couleurs agréables, mais relativement saturées.
(L’emploi d’un filtre polarisant convenablement orienté sur l’objectif
avive les couleurs de la scène d’une manière très naturelle, en particulier les
végétaux). Si en JPEG, vous jugez les couleurs de l’image trop saturées, diminuez
la saturation (valeur négative de l’échelle). C’est souvent souhaitable
pour le portrait, pour lequel il vaut mieux restituer des teintes délicatement
nuancées que des couleurs vives, peu flatteuses pour le teint.
Je me suis aperçu qu’un niveau de saturation couleur réglé à –1 produisait des
couleurs agréables, convenant d’emblée à la plupart de mes sujets ; c’est une
opinion personnelle, donc subjective, que rien ne vous oblige à partager. Dans

ENREGISTREMENT NUMÉRIQUE ET TRAITEMENT D’IMAGE DANS L’APPAREIL 67
le cas de scènes vivement colorées, il m’arrive de régler la saturation sur +1.
Cela étant, si vous retravaillez vos images JPEG à l’ordinateur, vous avez probablement
intérêt à régler à demeure le niveau de saturation sur –1. En revanche,
il est vivement déconseillé de pousser la saturation de +2 ou +3 niveaux
à la prise de vue, car cela induit généralement une frustrante perte de détails,
qu’il n’est sans doute pas possible de récupérer par des manipulations de posttraitement.
Une augmentation de la Saturation de +1 est souvent bénéfique dans le cas d’un sujet vivement coloré comme
cette fleur.
Netteté (Accentuation)
Bien que ce réglage soit baptisé netteté (traduction de sharpness) par Pentax et
les autres fabricants, il s’agit ici de la netteté apparente de l’image, dont la véritable
appellation en français est Accentuation. Les images capturées par le
Pentax K10D sont modérément accentuées, mais beaucoup d’utilisateurs préfèrent
accentuer leurs image à +1, voire +2 pour des images qui ne seront pas
accentuées ultérieurement au post-traitement.
Certains experts en matière de post-traitement préfèrent sélectionner l’accentuation
la plus faible à la prise de vue (–3 dans le cas du K10D) et employer
une technique d’accentuation spéciale au post-traitement afin d’obtenir exactement
l’effet désiré en fonction de la nature de l’image. Je ne mets nullement