Atelier 4 Recueil des données (1) : sources fiables et pertinence des ...
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<strong>Atelier</strong> 4 : <strong>Recueil</strong> <strong>des</strong> <strong>données</strong> (1) : <strong>sources</strong> <strong>fiables</strong> <strong>et</strong> <strong>pertinence</strong> <strong>des</strong> grilles d’analyse <br />
Sur 51 pays répertoriés, 26 sont du continent africain. Ils peuvent être classés en quatre grands « nuages » à<br />
l’intérieur de ce graphique :<br />
– Le Gabon, le Congo <strong>et</strong> la Côte d’Ivoire : pays d’exception francophone, en raison, entre autres, de la structure<br />
démographique notamment marquée par l’urbanité ;<br />
– Le Bénin, le Togo, la République démocratique du Congo (RDC), la République Centrafricaine (RCA), le Burkina<br />
Faso, la Guinée, le Niger, le Mali : pays symptomatiques de ce qui s’écrit sur l’Afrique noire marquée par une<br />
diversité linguistique foisonnante <strong>et</strong> une démographie folle au point de faire oublier la présence non moins<br />
forte de langues véhiculaires (lingala en RDC, sango en RCA, bambara ou haoussa en Afrique de l’Ouest,<br />
<strong>et</strong>c).<br />
– Le Sénégal, Djibouti, le Tchad, le Cameroun, le Burundi, la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie, le Rwanda ;<br />
pays de tradition plurilingue soit par la colonisation occidentale (Cameroun, Djibouti, Mauritanie, pays du<br />
Maghreb, Rwanda, Burundi), soit par l’islamisation de la région <strong>et</strong>/ou sa position géographique (Tchad), soit<br />
par la présence de véhiculaires endophones (Sénégal, Rwanda, Burundi, Djibouti). C’est ici le « nuage » le plus<br />
clairsemé, tant les situations linguistiques sont <strong>des</strong> plus contrastées. Par exemple, le Sénégal, qui n’est pas<br />
loin de la position du premier « nuage », apparaît comme un cas exceptionnel, à la différence du Tchad dont<br />
la position géographique sert de transition entre le bloc <strong>des</strong> pays ouest-africains (majoritairement) <strong>et</strong> les pays<br />
dominés par l’arabe ou une langue africaine. Quant au Cameroun (dernier exemple), il se rapprocherait <strong>des</strong><br />
cas du Gabon, du Congo <strong>et</strong> de la Côte d’Ivoire (premier bloc), si on ne tenait compte que de la partie<br />
francophone.<br />
– Sao-Tomé <strong>et</strong> Principe, la Guinée équatoriale, l’Égypte, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert : pays appartenant à<br />
d’autres aires linguistiques européennes ou, dans le cas de l’Égypte, marqué par plusieurs colonisations (ce<br />
qui pourrait le rapprocher du Cameroun, l’arabe, au contraire, le faisant ressembler aux pays du Maghreb).<br />
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