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Téléchargement du mémoire - Ecole nationale supérieure Louis ...

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egroupe les développateurs dont la vitesse maximum de développement est très<br />

rapidement atteinte et reste longtemps constante.<br />

La pyrocatéchine est généralement employée en solution contenant peu ou pas<br />

de sulfite. Ce pro<strong>du</strong>it jouant le rôle de solvant <strong>du</strong> bromure d’argent, son absence<br />

évite la solubilisation partielle des cristaux d’argent comme c’est le cas pour les<br />

révélateurs à grains fins (ou solvants). Les révélateurs dans lesquels la pyrocatéchine<br />

est employée sont donc non solvants, et procurent une granulation mieux définie.<br />

Mais le sulfite est avant tout un anti-oxydant qui élimine la forme oxydée <strong>du</strong><br />

révélateur au fur et à mesure qu’elle se forme. Il n’est généralement associé à la<br />

pyrocatéchine qu’en faible quantité, son action reste donc modérée et permet une<br />

oxydation importante <strong>du</strong> développateur, dont les pro<strong>du</strong>its ont « la propriété de tanner<br />

la gélatine de manière sélective » 32 . La pyrocatéchine entre donc dans la composition de<br />

révélateurs tannants.<br />

Le tannage de la gélatine s’accompagne d’une autre particularité qui résulte<br />

d’un phénomène bien distinct mais qui est également dû à l’oxydation <strong>du</strong><br />

développateur : Une image secondaire colorée se forme dans la gélatine par réaction<br />

chromogène primaire (sans coupleur) et se superpose à l’image argentique.<br />

En vérité, on doit distinguer deux types de colorations 33 : La ʺcoloration<br />

imageʺ, qui se forme autour des grains d’argent partout où ils ont été ré<strong>du</strong>its et qui<br />

est proportionnelle à la densité de l’image (il y a d’autant plus de révélateur oxydé<br />

qu’il y a d’argent ré<strong>du</strong>it) . La ʺcoloration généraleʺ, quant à elle, affecte l’ensemble de<br />

la couche de gélatine indépendamment de la densité d’argent et peut être comparée à<br />

un voile. Elle est associée à une oxydation globale et uniforme <strong>du</strong> développateur au<br />

contact de l’air qui provoque la fixation des molécules colorantes dans la gélatine.<br />

32<br />

Jean-Paul Gandolfo, Le procédé argentique noir et blanc, (polycopié), <strong>Ecole</strong> <strong>nationale</strong> <strong>supérieure</strong> <strong>Louis</strong>-<br />

Lumière, Avril 2003, p.10.<br />

33<br />

Stephen G. Anchell et Bill Troop, The Film Developping Cookbook, Focal Press, Elsevier, 1998, p. 73.<br />

Delphine Chapuis-ENSLL-2005 30

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