systeme_immunitaire
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Les mécanismes imaginaires de l’évolution<br />
Le deuxième élément important qui remet en question la théorie de<br />
Darwin est que les deux concepts clefs de la théorie, considérés comme<br />
“des mécanismes évolutionnistes”, n’avaient en fait aucune réalité évolutionniste.<br />
Darwin a entièrement fondé sa théorie de l’évolution sur le mécanisme<br />
de la “sélection naturelle”. L’importance qu’il a placée sur ce mécanisme<br />
était évidente au nom même de son livre: De l’origine des espèces, au<br />
moyen de la sélection naturelle…<br />
Pour la sélection naturelle, les êtres vivants qui sont les plus forts et les<br />
mieux adaptés aux conditions naturelles de leur environnement sont les seuls<br />
à pouvoir survivre dans la lutte pour la vie. Ainsi, dans un troupeau de<br />
cerfs sous la menace d’animaux sauvages, seuls les plus rapides survivent.<br />
De ce fait, le troupeau de cerfs sera composé uniquement des individus les<br />
plus rapides et les plus forts. Mais il est incontestable que ce mécanisme<br />
n’entraîne aucune évolution du cerf et ne le transforme pas plus en une autre<br />
espèce vivante telle que le cheval.<br />
Le mécanisme de sélection naturelle n’a donc aucun pouvoir évolutionniste.<br />
Darwin en était totalement conscient et a dû l’exposer dans son livre De<br />
l’origine des espèces en disant: “La sélection naturelle ne peut rien faire jusqu’à<br />
ce que des variations favorables aient la chance de se produire.” 26<br />
L’influence de Lamarck<br />
Ainsi, comment ces “variations favorables” pourraient-elles se produire?<br />
Darwin a essayé de répondre à cette question en se fondant sur la connaissance<br />
scientifique limitée de son époque. Selon le biologiste français<br />
Lamarck, qui a vécu avant Darwin, les créatures vivantes transmettaient les<br />
caractéristiques acquises pendant leur vie à la génération suivante. Ces caractéristiques,<br />
s’accumulant d’une génération à une autre, entraînent la formation<br />
d’une nouvelle espèce. Selon Lamarck, les girafes, à titre d’exemple,<br />
auraient évolué à partir des antilopes; ayant lutté pour manger les feuilles des<br />
grands arbres, leurs cous se seraient allongés de génération en génération.<br />
Darwin a aussi proposé des exemples similaires, et dans son livre De<br />
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LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE