n° 82 - Université Paul Valéry
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<strong>n°</strong> <strong>82</strong><br />
janvier 2005<br />
[sommaire]<br />
LE MOT DU PRÉSIDENT<br />
Cher(e)s collègue enseignants, chercheurs et<br />
IATOSSB,<br />
Cher(e)s étudiant(e)s,<br />
L’année 2004 s’achève sur un cataclysme. En un clin<br />
d’œil et sous l’effet de la force des éléments, des territoires<br />
entiers du sud asiatique ont failli disparaître du globe,<br />
des établissements humains de grande envergure ont été<br />
déstructurés et des populations entières décimées. Les<br />
sinistrés, sans-abri, déracinés et déplacés se comptent<br />
par millions. Des centaines de milliers d’enfants ont<br />
perdu leurs parents, ont vu leurs écoles, collèges et lycées<br />
détruits ou ravagés par le tsunami. Le monde entier prend<br />
conscience de la globalisation du risque côtier et de la<br />
difficile gestion des crises aujourd’hui. Dès le début du<br />
siècle précédent commençait «le temps du monde fini»,<br />
aujourd'hui chacun prend conscience, un peu plus, que<br />
«nous formons une seule et même humanité dont le<br />
destin ne se distingue pas de celui de notre planète».<br />
Face à cet évènement d’une amplitude exceptionnelle,<br />
se dresse un formidable élan de solidarité.<br />
Les personnels et étudiants de l’université <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong><br />
qui souhaitent manifester leur soutien aux populations<br />
endeuillées peuvent déposer une contribution financière,<br />
en espèces ou en chèque, dans deux lieux de<br />
collecte, l’un dans le hall du bâtiment administratif,<br />
l’autre dans l’espace sanitaire et social au rez-dechaussée<br />
du bâtiment Camproux.<br />
Cette opération est lancée conjointement par l’équipe<br />
de direction, les services sociaux de l’université et<br />
l’amicale du personnel IATOSSB (les chèques sont à<br />
Jean-Marie Miossec<br />
libeller à l’ordre de : APATOS). La collecte est ouverte<br />
du mercredi 5 au mercredi 12 janvier. Je suis certain que<br />
nous témoignerons en nombre de notre solidarité.<br />
La somme rassemblée sera versée à une organisation<br />
non gouvernementale engagée dans la reconstruction<br />
des zones dévastées.<br />
Comme je l’avais fait lors du séisme d’Algérie, j’ai par<br />
ailleurs écrit aux ambassadeurs des pays meurtris et<br />
proposé d’accueillir l’an prochain, en les exonérant des<br />
droits d’inscription, des étudiants indonésiens, thaïlandais,<br />
sri lankais ou indiens pour leur témoigner de notre<br />
sympathie et j’ai reçu les étudiants issus de ces pays<br />
inscrits cette année à l’UPV pour m’enquérir de la<br />
situation de leurs familles.<br />
En ce seuil de la nouvelle année, la solidarité et la<br />
convivialité commencent aussi à notre porte, je souhaite<br />
que nous ayons tous une pensée et un geste pour les<br />
collègues et étudiants de notre université qui ont perdu<br />
en 2004 un être cher ou qui, aujourd’hui, sont dans la<br />
souffrance, qu’il s’agisse de leur santé ou de celle de<br />
leurs proches.<br />
Les leçons des calamités naturelles et de l’action<br />
agressive et sectaire des hommes seront-elles tirées ?<br />
Espérons que l’année 2005 donnera à réfléchir aux<br />
puissants de ce monde pour unir leurs efforts afin<br />
d’instaurer une certaine équité à l’échelle planétaire et<br />
œuvrer pour faire disparaître de la planète, par des<br />
actions durables, pauvreté et misère.<br />
J’espère que l’année 2005 permettra de continuer<br />
sereinement à réaliser la mission d’une université qui<br />
est, par la connaissance et le respect de l’Autre, de<br />
rapprocher, contre vents et marées, les peuples et<br />
civilisations de toutes les rives du monde. ■<br />
>p.2 La filière «Développement social» du département AES fête ses 20 ans<br />
>p.3 Zoom sur les dernières publications<br />
>p.5 Soutenances de doctorat des mois de novembre et décembre 2004<br />
>p.7 Marcel Bernès, professeur au Lycée, chargé de cours et de conférences en<br />
sociologie à la Faculté des lettres de Montpellier en 1894-1897
2<br />
■ ACTUALITÉS<br />
BLOC-NOTES<br />
■■■ Entrée libre au théâtre de l’UPV<br />
Pour clôturer le programe du premier<br />
semestre, le théâtre de l’université <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong><br />
accueille les élèves de troisième année du<br />
Conservatoire national supérieur d’art dramatique<br />
les 18 et 20 janvier . Deux spectacles<br />
sont au programme à partir de deux textes<br />
d’Heiner Müller : Quartett et Mauser.<br />
Pour la première pièce, Quartett, il s’agit d’une<br />
reprise et même d’une suite libre du texte de<br />
Laclos sur le thème des Liaisons Dangereuses.<br />
Quant à la seconde pièce, Mauser, il est<br />
question d’un texte polémique sur le théâtre<br />
didactique, hommage et vrai faux adieu à ce<br />
même théâtre, sur les contradictions de la<br />
révolution soviétique - la fin justifie-t-elle les<br />
moyens ? - sur le drame de la conscience, sur<br />
l’utopie et la réalité historique…<br />
Enfin, le 31 janvier, l’Ensemble de Violoncelles,<br />
dont les membres sont issus de<br />
l’Orchestre national de Montpellier, propose<br />
un programme varié, de Bach à Piazzolla, où<br />
des œuvres classiques originales et des<br />
transcriptions célèbres côtoient des ragtimes,<br />
tangos, chants andalous et toutes ces musiques<br />
qui s’accommodent avec bonheur de la voix<br />
chaleureuse du violoncelle.<br />
Contact : 04 67 14 55 98<br />
===<br />
■■■ Les métiers de l’enseignement<br />
Dans le cadre des «Mercredis des métiers»,<br />
le SCUIO (Service commun d’information,<br />
d’orientation et d’insertion professionnelle)<br />
organise une journée d’information le<br />
mercredi 19 janvier 2005 de 14 h à 15 h 30<br />
à l’amphi E.<br />
Infos : SCUIO - Bureau d’insertion professionnelle.<br />
Tél. : 04 67 14 55 06<br />
===<br />
■■■ Les jeudis en musique<br />
Le rendez-vous hebdomadaire des Jeudis en<br />
musique reprend son rythme musical diurne<br />
au plaisir de tous les mélomanes habitués à<br />
ces pauses toujours aussi attendues.<br />
Tous les concerts ont lieu à la Maison des<br />
étudiants de l’université entre 12 h et 14 h.<br />
L’entrée est libre.<br />
> 20 janvier à 12 h 15<br />
Duo Christophe Sarrion et Hugues La<br />
La filière «Développement social» du département<br />
AES (UFR IV) fête ses 20 ans<br />
Àla rentrée 1983 et à la demande<br />
conjointe des ministères des Affaires<br />
sociales et de l’Éducation nationale,<br />
l’UER des Sciences économiques appliquées<br />
aux sciences humaines (l’UPV) créait une mention<br />
«travail social» de la licence, puis de la<br />
maîtrise AES. Cela répondait à un besoin pressant<br />
de formation de cadres du travail social<br />
en région et à la nécessité d’articuler le<br />
Diplôme supérieur en travail social du M.A.S.<br />
à une formation supérieure universitaire. Cette<br />
nouvelle filière AES se rajoutait alors à deux<br />
autres : Relations internationales et Gestion<br />
socio-économique des organisations.<br />
Ainsi depuis la rentrée 1985, la licence et<br />
la maîtrise AES, devenues mention «Développement<br />
social» sont articulées (concomitance)<br />
avec le DSTS. De 1985 à 1997, l’<strong>Université</strong><br />
était centre agréé de préparation au DSTS et<br />
depuis 1998, elle (département AES) en est<br />
«centre associé».<br />
L’articulation entre un diplôme professionnel<br />
et une formation universitaire crée une configuration<br />
pédagogique novatrice et intéressante.<br />
Le rythme formation continue oblige à concevoir<br />
les enseignements selon des séquences<br />
d’une semaine de cours par mois, rythme<br />
auquel les étudiants de formation initiale ont dû<br />
s’adapter : ils suivent ainsi un stage de 15 jours<br />
par mois durant l’année universitaire («observation»<br />
en licence, «mission» en maîtrise).<br />
L’hybridation des cohortes (1/3 des étudiants<br />
sont des professionnels en formation continue)<br />
permet à la fois aux étudiants initiaux de se<br />
confronter aux savoirs et aux réseaux professionnels<br />
et aux professionnels d’opérer - au<br />
sein de «collectifs apprenants» - la prise de<br />
distance critique nécessaire à toute formation<br />
re-qualifiante. De véritables «promotions»<br />
s’édifient, permettant ensuite aux uns une intégration<br />
facilitée dans le monde professionnel et<br />
aux autres l’accès à des qualifications de<br />
cadres. Ainsi, la délivrance de 30 à 40 maîtrises<br />
par an a permis qu’un très grand nombre de<br />
cadres de l’intervention sociale en région soient<br />
passés par nos formations et en retour qu’un<br />
réseau partenarial très dense se constitue,<br />
créant un vivier de stages pour les étudiants<br />
initiaux. De ce réseau sont issus plusieurs<br />
Guerche (duo guitare et basse)<br />
Nourri de diverses influences venues du rock,<br />
du jazz rock, du blues et surtout de la longue<br />
tradition du jazz, le duo nous propose avec<br />
finesse et beaucoup d’élégance un spectacle<br />
qui rend aux standards les plus usés leur innocence<br />
trop souvent perdue.<br />
Une musique tout en nuance où tout est<br />
construit pour privilégier l’épuration, la<br />
respiration et favoriser l’expression d'un<br />
lyrisme et d'une vibrante sensibilité.<br />
> 27 janvier à 12 h 15<br />
Lansly<br />
Un autre duo aussi étonnant composé de deux<br />
multi-instrumentistes construisant sa propre<br />
mythologie, fabriquant son propre langage fait<br />
professionnels, associés étroitement aux<br />
équipes pédagogiques.<br />
Depuis 1998, et selon le même schéma<br />
articulant étudiants de formation continue (1/3)<br />
et initiale, un DESS «Conception & conduite<br />
de projets en intermédiation sociale» parachève<br />
la formation en ouvrant sur toutes les nouvelles<br />
professionnalités de chargés de mission, chefs<br />
de projets, directeurs de structures de l’intervention<br />
sociale, de l’insertion par l’économique,<br />
etc. et concernant les collectivités territoriales,<br />
les services publics, les associations<br />
employeurs, etc. Les Sciences de l’éducation<br />
ont été associées à ce DESS devenu master professionnel<br />
intermédiation & développement<br />
social,<br />
Cette configuration formation continue/<br />
initiale n’est possible que grâce à une coordination<br />
administrative et pédagogique, à temps<br />
plein, relevant de l’ingénierie de formation.<br />
Adossée à et fécondant ces formations, la<br />
recherche en travail social pose de manière<br />
singulière la question des usages sociaux de<br />
la recherche. Ainsi, les «samedis de l’ARPES»<br />
ont invité la plupart des chercheurs «du social»<br />
et activent les réseaux professionnels de<br />
manière à interroger et renouveler les pratiques.<br />
Le «Schéma régional des formations<br />
sociales» (2001-2005, DRASS) insiste sur la<br />
pénurie en région de cadres de l’intervention<br />
sociale, sur le besoin de re-qualification des<br />
emplois et sur le fort renouvellement lié à la<br />
pyramide des âges (départs massifs en retraite).<br />
La vivacité du tissu associatif employeur, la<br />
multiplicité des dispositifs annoncent des gisements<br />
importants d’emplois dans ce secteur<br />
des services où les questions de l’éthique<br />
professionnelle, des savoirs critiques, de la<br />
recherche-action se posent particulièrement.<br />
L’<strong>Université</strong> a donc une carte majeure à jouer.<br />
Le «basculement» sur le LMD bouleverse la<br />
hiérarchie des qualifications. Les cadres du<br />
social devront justifier de niveaux masters<br />
professionnels ou recherche voire même<br />
(formateurs, consultants) de doctorats.<br />
A. Marchand<br />
Responsable du master Intermédiation<br />
et développement social<br />
de mots et de notes, dans une épopée<br />
imaginaire singulière et surprenante.<br />
Daha Fog : chant, guitare, hang, udu, tabla ;<br />
Ori Turi Daef : chant, guitare, hang, udu, sarod.<br />
> 3 février à 12 h 15<br />
Duo Christian Sala et Kimiyo Mochizuky<br />
Deuxième rendez-vous consacré à la musique<br />
ancienne avec le gambiste Christian Sala et la<br />
claveciniste japonaise Kimiyo Mochizuky.<br />
Il fonde en 1996 l’Ensemble Kôan, lauréat en<br />
1997 du concours international de musique de<br />
chambre de Yamanshi au Japon.<br />
Programme baroque : Couperin, Rameau,<br />
Marais, Corelli, Bach …<br />
Ch. Sala : viole de gambe ; K. Mochizuky :<br />
clavecin.
NOUVELLES<br />
PUBLICATIONS<br />
■■ Le Fait religieux aujourd’hui en France.<br />
Les trente dernières années (1974-2004),<br />
par Gérard Cholvy et Yves-Marie Hilaire, avec<br />
la collaboration de Danielle Delmaire et<br />
Sébastien Fath, Paris, Éditions du Cerf,<br />
novembre 2004, 416 p. 38 euros.<br />
>>> Cet ouvrage évoque trente années de faits<br />
religieux en France, depuis «le tournant spirituel»<br />
de 1975 jusqu’aux commencements du XXI e siècle.<br />
Il répond à une interrogation : les Églises, qui ont<br />
encadré la vie des Français depuis 1500 ans, vontelles<br />
disparaître avec la chute de la pratique, la<br />
raréfaction des vocations, le desserrement du<br />
maillage paroissial, la rupture de la transmission ?<br />
Le paysage religieux change. L’islam est devenu la<br />
deuxième religion des Français et accepte mal la<br />
laïcité des institutions publiques. Une religiosité<br />
diffuse trouve des adepte. L’agnosticisme se répand.<br />
Le christianisme est mis en accusation par les<br />
médias et par une contestation interne. Cependant,<br />
les auteurs de cet ouvrage ont observé les<br />
germinations actuellement à l’œuvre dans le catholicisme<br />
de la nouvelle évangélisation, dans le<br />
protestantisme évangélique, dans le judaïsme et<br />
dans l’islam : jeunes communautés ferventes, penseurs<br />
religieux encore méconnus, artistes et<br />
mystiques éblouis par Dieu, pionniers de l’univers<br />
socio-caritatif, laïcs actifs dans la société et dans<br />
DISTINCTION POUR L’OUVRAGE<br />
LES ÉCRIVAINS ET LA RADIO<br />
Le Comité d’Histoire de la Radiodiffusion vient<br />
d’attribuer son Prix de la Recherche 2004 à l’ouvrage<br />
Les écrivains et la radio, publié en 2003<br />
par le Service des publications de notre université<br />
en co-édition avec l’Institut national de<br />
les espaces culturels, pèlerins en recherche de<br />
l’Absolu, peuple attaché à ses traditions.<br />
Gérard Cholvy est professeur émérite d’Histoire<br />
contemporaine à l’UPV et Yves-Marie Hilaire<br />
professeur émérite d’Histoire contemporaine à<br />
l’université de Lille.<br />
===<br />
■■ L’Évanescence de la valeur. Une présentation<br />
critique du groupe Krisis, par Jacques<br />
Guigou et Jacques Wajnsztejn, Paris, L’Harmattan,<br />
coll. «Temps critiques», octobre<br />
2004, 158 p. 14,50 euros.<br />
>>> Se situant dans la lignée de la pensée critique<br />
d’Adorno et de Horkheimer, mais également influencés<br />
par l’internationale situationniste, les individus<br />
rassemblés autour de la revue Krisis situent le cœur<br />
de l’aliénation contemporaine dans le «fétichisme de<br />
la marchandise » qui étend sa domination à toutes<br />
les sphères de la vie quotidienne. L’ennemi principal,<br />
c’est « la société du travail». Ce livre questionne les<br />
fondements théoriques de Krisis et expose les conséquences<br />
politiques d’une analyse des transformations<br />
contemporaines du capitalisme.<br />
Jacques Guigou est professeur en Sciences de<br />
l’éducation à l’UPV.<br />
===<br />
■■ La Californie : périphérie ou laboratoire ?,<br />
sous la direction d’Annick Foucrier et Antoine<br />
Coppolani, Paris, L’Harmattan, coll. «L’aire anglophone»,<br />
novembre 2004, 304 p. 27 euros.<br />
>>> La Californie évoque le rêve, le mythe, que ce<br />
soit la ruée vers l’or, Yosemite Park, Hollywood ou<br />
la Silicon Valley. Cet État, le plus peuplé des États-<br />
Unis, est souvent à l’origine de tendances nouvelles.<br />
Certains y cherchent le futur de l’Amérique et par<br />
extrapolation le nôtre. Mais derrière ses allures<br />
décontractées, la Californie est plus complexe qu’il<br />
n’y paraît.<br />
Ce volume rassemble les analyses de 23 chercheurs<br />
français et américains ayant participé à un colloque<br />
pluridisciplinaire à l’<strong>Université</strong> <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong> les 5 et<br />
6 juin 2003, dont l’objectif était de mieux comprendre<br />
les facettes multiples d’un État à la fois très<br />
américain et très original par rapport à la mondialisation.<br />
Les thèmes forts de l’histoire californienne<br />
sont abordés, tels que les mouvements contestataires<br />
des années 1960, l’immigration et les minorités<br />
ethniques, l’industrie du cinéma, la créativité<br />
culturelle, la vie politique, etc.<br />
Antoine Coppolani est maître de conférences en<br />
Histoire contemporaine à l’UPV et Annick Foucrier<br />
maître de conférences à l’université de Paris 13 Villetaneuse.<br />
===<br />
■■ Les diplômés d’un BTS et d’un DUT et la<br />
poursuite d’études. Une analyse économique,<br />
par Bénédicte Gendron, Paris, Publications de la<br />
Sorbonne, 23 euros.<br />
>>> Comment expliquer la poursuite d’études après<br />
des études dites «terminales», particulièrement un<br />
l’audiovisuel. Un volume de 416 pages accompagné<br />
d’un CD audio‚ dirigé par Pierre-Marie<br />
Héron, maître de conférences en Littérature française<br />
à l’université <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong>.<br />
Ce volume est le troisième d’une série<br />
«Littérature et radio» inaugurée en 2000 par le<br />
Centre d’étude du XX e siècle (dir. Serge Bourjea),<br />
associant études universitaires, documents et<br />
RECHERCHE ET PUBLICATIONS ■ 3<br />
BTS ou DUT ? Dans un contexte de rareté de<br />
l’emploi et de forte concurrence sur le marché du<br />
travail et dans le système d’emploi, la demande<br />
d’éducation doit être distinguée de la décision simple<br />
individuelle d’allocation optimale des ressources<br />
postulée par la théorie standard du capital humain.<br />
Elle relève selon l’auteur d‚un choix stratégique<br />
séquentiel. La décision de poursuite d’études dans<br />
un tel contexte illustre un comportement d’acteur<br />
aux prises avec la réalité, sachant agir et réagir à<br />
l’évolution de son environnement et aux difficultés<br />
induites par l’incertitude, faisant appel autant à une<br />
rationalité cognitive que calculatoire.<br />
Par la souplesse qu’elle confère aux stratégies, la<br />
décision en séquence permet de jouer mieux encore<br />
le double rôle de réducteur d’incertitude et de<br />
condition d’optimalité dans le sens où la rationalité<br />
cognitive de l’étudiant prise en compte autorise<br />
la révision, l’adaptation ainsi que l’apprentissage,<br />
l’expérience et la maturation de l’acteur dans<br />
un environnement mouvant. Ainsi, une approche en<br />
termes séquentiels et stratégiques permet d’expliquer<br />
cet essor et la diversité des stratégies de poursuite<br />
d’études de ces diplômés ; comportement<br />
combinant stratégie de formation et/ou stratégie<br />
d’employabilité alliant minimisation des risques<br />
(d’échec en filière universitaire) et maximisation<br />
des avantages concurrentiels (via la valeur ajoutée<br />
de la compétence technique et professionnelle dispensée<br />
dans les formations de poursuite d’études).<br />
Bénédicte Gendron est maître de conférences en<br />
Sciences de l’éducation, habilitée à diriger des<br />
recherches, à l’u<strong>Université</strong> <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong>.<br />
===<br />
■■ Le Livre du chapitre de Saint-Guilhem-le-<br />
Désert, par Jean-Loup Lemaître et Daniel Le<br />
Blévec, Paris, Académie des Inscriptions et<br />
Belles-Lettres, Recueil des Historiens de la<br />
France, Obituaires, vol. VI, 2004, 252 p.,<br />
35 euros.<br />
>>> L’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, qui a fêté<br />
cette année le 1200ème anniversaire de sa fondation<br />
par le duc Guillaume, héros du cycle des chansons<br />
de gestes qui porte son nom, a laissé un livre du<br />
chapitre écrit dans la première moitié du XIIIe siècle,<br />
aujourd’hui conservé à la médiathèque de<br />
l’Agglomération de Montpellier, sous la cote Ms 13.<br />
Ce manuscrit est composé selon l’usage d’un martyrologe,<br />
de la règle de saint Benoît, des capitules<br />
de prime et d’un nécrologe. Il s’agit du dernier<br />
nécrologe d’une abbaye languedocienne resté<br />
jusqu’ici inédit. Le texte fait la part belle aux religieux<br />
de l’abbaye, mais aussi à ceux de Sauve, prieuré de<br />
Saint-Guilhem qui acquiert son autonomie en 1267.<br />
Fait exceptionnel, le rédacteur s’est<br />
attaché à préciser la qualité de prêtre des moines qui<br />
avaient reçu les ordres majeurs. Après une certaine<br />
désaffection à la fin du Moyen Âge, le nécrologe<br />
reçoit un bon nombre d’obits de religieux entre<br />
1542 et 1675, mais seuls deux mauristes y ont été<br />
Suite ➔<br />
CD d’archives.<br />
Fondé en 1981, avec l’appui du ministère de la<br />
Communication, le Comité d’Histoire de la<br />
Radiodiffusion a pour but de rassembler toutes<br />
les personnes intéressées par l’histoire de la<br />
radiodiffusion sonore et disposées à contribuer<br />
à sa construction. Il est actuellement présidé par<br />
René Duval, journaliste et historien de la radio.
4<br />
■ RECHERCHE ET PUBLICATIONS<br />
inscrits, alors que la Congrégation de Saint-Maur<br />
prit effectivement possession des lieux en 1644.<br />
===<br />
■■ Fêtes et rites agraires en Europe. Métamorphoses<br />
?, sous la direction du professeur<br />
Jocelyne Bonnet-Carbonell et de Louis Sébastien<br />
Fournier, L’Harmattan avec le concours<br />
de l’UPV, 2004, 269 p.<br />
>>> Dans une Europe dite post-moderne, il n'est pas<br />
inintéressant de s'interroger sur l'existence ou la<br />
persistance, la vitalité ou la revitalisation de fêtes ou<br />
de rites agraires. La quasi-sacralisation des mises en<br />
scène et la forte charge symbolique des gestes et des<br />
propos sont les agents efficaces de transmission de<br />
traditions, contribuant ainsi à faire de ces fêtes des<br />
fêtes patrimoniales et identitaires. De là leur diversité<br />
: fête des châtaignes en Galice, pesée des bébés en<br />
Espagne, fêtes vinicoles des saints patrons de la vigne<br />
en France, fêtes des céréales avec leurs conjurations<br />
en Grèce, leurs incantations de la couronne en Roumanie,<br />
leurs jeux scéniques en Italie, en Pologne, à<br />
Chypre. Ces fêtes agraires révèlent l’existence d’un<br />
temps long européen dont l’origine peut être cherchée<br />
dans un très ancien culte agraire européen.<br />
===<br />
■■ Dimanche en Europe, sous la direction<br />
du professeur Jocelyne Bonnet-Carbonell,<br />
Éditions du Signe avec le concours de l’UPV,<br />
2004, 112 p., 15 euros.<br />
>>> Rites religieux, pratiques sociales, repas de<br />
famille, sports, promenades, travaux à la maison.<br />
Comment les Européens passent-ils le Jour du Seigneur<br />
et jour du repos en Europe ? Jocelyne Bonnet,<br />
en collaboration avec des ethnologues de Pologne,<br />
du Portugal et d’autres pays de l’Europe, nous fait<br />
participer à un voyage dans le temps du Dimanche<br />
et à la découverte d’une culture patrimoniale dominicale<br />
européenne. Le Dimanche est le temps où<br />
une société se révèle à elle-même.<br />
En savoir plus : www.editionsdusigne.fr<br />
===<br />
■■ Le Feu dans la nature. Mythes et réalité,<br />
sous la direction de Benoît Garrone, Pradesle-Lez<br />
(Hérault), Éditions Les Écologistes de<br />
l’Euzière, 2004, 168 p., 18 euros.<br />
[BLOC-NOTES… DERNIÈRE MINUTE]<br />
■■■ Féminin/masculin : nouveaux<br />
enjeux, nouvelles problématiques<br />
Dans le cadre des «Samedis de l’ARPES» et<br />
avec le soutien de la mission pour l’égalité<br />
entre les femmes et les hommes, Michèle<br />
Ferrand donnera une conférence le samedi 22<br />
janvier 2005 à 9h30 dans la salle D 106 à<br />
l’UPV. Elle interviendra sur le thème suivant :<br />
«Féminin/masculin : nouveaux enjeux, nouvelles<br />
problématiques».<br />
Son propos concernera les effets de la loi Weil,<br />
30 ans après.<br />
Michèle Ferrand est directrice de recherche<br />
au CNRS (IRESCO) et auteure de Féminin-Masculin,<br />
Paris, La Découverte, 2004.<br />
===<br />
■■■ Valorisation de la recherche<br />
Pour une meilleure lisibilité et une meilleure<br />
comptabilisation des activités de recherche<br />
développées à l’université <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong> - Montpellier<br />
III, toute convention (hors colloque) :<br />
>>> Les feux de forêt, principalement dans le Midi<br />
de la France, donnent lieu chaque été à des ritournelles<br />
médiatiques : «Une véritable catastrophe écologique»,<br />
à laquelle fait écho l’inévitable «Les coupables<br />
seront sévèrement punis». Et pourtant les<br />
forêts repoussent et les coupables courent toujours…<br />
Cet ouvrage pluridisciplinaire conteste les idées<br />
reçues : non, le feu n’est pas toujours néfaste à la<br />
flore et à la faune ; les responsables des incendies<br />
sont moins les pyromanes et les malveillants que des<br />
imprudents de toutes sortes (travaux ruraux, fumeurs,<br />
campeurs…) ; s’il est impossible d’empêcher tous<br />
les feux, du moins peut-on les contrôler et œuvrer<br />
pour l’instauration d’une forêt tolérante au feu.<br />
Sommaire :<br />
«Introduction» par Benoît Garrone, écologue, maître<br />
de conférences honoraire à Montpellier II, fondateur<br />
et président d’honneur de l’association Les Écologistes<br />
de l’Euzière.<br />
«L’imaginaire du feu» par Jean-Bruno Renard,<br />
professeur de sociologie à l’UPV.<br />
«Le feu, un phénomène physico-chimique» par<br />
Pierre Rutten, pédologue, Daniel Mathieu, ingénieur<br />
au Commissariat à l’Énergie Atomique, et Jean-Pierre<br />
Vigouroux, responsable du secteur formation à<br />
l’association Les Écologistes de l’Euzière.<br />
«Les incendies de végétation : une très vieille histoire<br />
naturelle et humaine» par Christopher Carcaillet,<br />
directeur d’études à l’EPHE, et Boris Vannière, chargé<br />
de recherche au CNRS.<br />
«La réponse de la végétation aux incendies» par<br />
Louis Trabaud, directeur de recherche honoraire au<br />
CNRS.<br />
«L’incidence du feu sur la faune» par Roger Prodon,<br />
directeur d’études à l’EPHE.<br />
«Le métier du sapeur-pompier» par Bernard Jahnich,<br />
commandant des Sapeurs-Pompiers de l’Hérault.<br />
«Feu et contre-feu : deux exemples de feu contrôlé»<br />
par Boris Vannière, chargé de recherche au CNRS,<br />
et Marc Clopez, Direction Départementale de<br />
l’Agriculture et de la Forêt (Hérault).<br />
«Responsables et coupables : l’origine des feux<br />
révélée par une étude sur la typologie des feux de<br />
végétation» par Daniel Alexandrian, directeur de<br />
l’Agence MTDA (Aix-en-Provence).<br />
contrats de recherche, bourses aux doctorants,<br />
aides financières à la recherche, etc., doit être<br />
recensée auprès du Service «Valorisation de la<br />
recherche», à partir du 1 er janvier 2005.<br />
Nous remercions tout porteur de projet, et<br />
plus particulièrement les responsables<br />
d’équipe, de signaler, auprès de notre service,<br />
toute activité de cette sorte, entraînant l’ouverture<br />
d’une OP au Service Financier de la<br />
Recherche.<br />
Contact : Service Valorisation de la recherche<br />
Tél. : 04 67 06 07 77 / Fax. : 04 67 06 08 20<br />
Mél. : valorisation.recherche@univ-montp3.fr<br />
===<br />
■■■ L’information géographique :<br />
enjeux et dynamiques actuelles<br />
Rencontre Scientifique organisée par l’EA<br />
GESTER (Gestion des sociétés, des territoires<br />
et des risques, Resp. J.-M. Miossec)<br />
Cette rencontre se déroulera le vendredi 28<br />
Janvier 2005 dans la salle Camproux - université<br />
<strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong>.<br />
Dans le cadre du montage d’un Master sur<br />
«La forêt tolérante au feu» par Pierre Rutten, podologue,<br />
et Guy Benoît de Coignac, directeur de la<br />
revue Forêt méditerranéenne.<br />
«Guide de conduite de l’usager de la forêt» par<br />
Benoît Garrone, écologue, maître de conférences<br />
honoraire à Montpellier II, fondateur et président<br />
d’honneur de l’association Les Écologiste de<br />
l’Euzière.<br />
===<br />
>>> INFOS PUBLICATIONS<br />
■ Les Actes du XVIII ème Atelier d’ethnologie<br />
européenne, qui s’est tenu, en Bulgarie, en<br />
septembre 2004, à l’université de Véliko-<br />
Tarnovo sur le thème : «Malemort, deuil,<br />
revenants et vampires en Europe», vont être<br />
publiés dans la collection «Ethnologie de<br />
l’Europe» (L'Harmattan).<br />
===<br />
■ Jean Potocki, Œuvres éditées par François<br />
Rosset et Dominique Triaire,Louvain, Peeters,<br />
volumes I (Voyages en Turquie, en Egypte, en<br />
Hollande, au Maroc, en Basse-Saxe), II<br />
(Voyages au Caucase, en Mongolie, en<br />
Crimée) et III (Théâtre, Histoire, Chronologie,<br />
Ecrits politiques). Les trois volumes suivants<br />
sont prévus pour le premier semestre 2005.<br />
===<br />
■ Deux ouvrages viennent d’être publiés avec<br />
l’appui du CERIC du département Info-Com<br />
dirigé par le professeur A. Mucchielli.<br />
Cet appui entre dans le cadre d’une convention<br />
entre le département d’Info-Com de l’UPV<br />
et la filière «Communication en français» de<br />
l’université d’Atananarivo (Madagascar).<br />
Voici l’identité de ces deux ouvrages dont<br />
deux exemplaires vont figurer dans la bibliothèque<br />
de l’UPV :<br />
> La crise de 2002 à Madagascar. Tremplin<br />
programmatique pour les Sciences Info-Com,<br />
Jean Jules Harijaona, Éditions Manuscrit-<strong>Université</strong>,<br />
Paris, octobre 2004.<br />
> Manuel d’appui à la rédaction de mémoires<br />
et thèses, Jean Jules Harijaona et Elisa Rafitoson,<br />
Éditions Manuscrit-<strong>Université</strong>,Paris,<br />
octobre 2004.<br />
l’Information géographique et les territoires<br />
(Master qui fait suite au D.U. «Cartographie<br />
des territoires et SIG» ouvert à la rentrée 2004),<br />
cette rencontre (sur invitation) réunira :<br />
- des enseignants-chercheurs de Montpellier III<br />
(Géographie-Aménagement, Communication,<br />
SUFCO, Équipe GESTER, UMR Espace), de<br />
Montpellier II (LIRMM), des centres montpelliérains<br />
de recherche (CIRAD, ENGREF/CEMA-<br />
GREF, IRD, INRA/UMR Innovation) et des<br />
professionnels publics et privés (Communautés<br />
d’Agglomérations de Montpellier, Hérault<br />
Méditerranée, Conseils généraux de l’Hérault<br />
et du Gard, EDATER…).<br />
Cette journée se déroulera en trois temps :<br />
- le matin 9 h – 12 h (série de 4 conférences),<br />
- l’après-midi 13 h 30 – 16 h 30 (table ronde<br />
avec 7 participants),<br />
- conclusions 16 h 30 - 17 h 30 (2 intervenants).<br />
Les personnes intéressées (sous réserve des<br />
places encore disponibles) peuvent s’adresser<br />
à Jean-<strong>Paul</strong> Bord : j-p-bord@wanadoo.fr<br />
ou jean-paul.bord@univ-montp3.fr
SOUTENANCES<br />
DE DOCTORAT<br />
■■ Les configurations d’activité : un niveau de<br />
description de l’articulation de l’activité de l’enseignant<br />
et des élèves. Étude située en mathématiques<br />
et en français à l’école primaire, thèse en<br />
Sciences de l’éducation par M. Philippe VEY-<br />
RUNES, soutenue le samedi 20 novembre 2004.<br />
Jury: M. Marc BRU, professeur, université Toulouse II -<br />
Le Mirail ; M. Marc DURAND, professeur, IUFM de Montpellier<br />
; M. Philippe PERRENOUD, professeur, université<br />
de Genève (Suisse) ; M. Michel TOZZI, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Gérard VERGNAUD, directeur<br />
de recherche CNRS émérite, université Paris VIII.<br />
===<br />
■■ La place des passions négatives dans l’œuvre<br />
tardive d’Euridipe. Une étude du rôle, par rapport<br />
à l’intention poétique, des passions négatives,<br />
des défauts et des vices des caractères<br />
dans les dernières pièces d’Euridipe, thèse en<br />
Études grecques par M me Paraskevi VASSILIADOU<br />
épouse KANELLAKOPOULOU, soutenue le<br />
samedi 20 novembre 2004.<br />
Jury : M me Christine MAUDUIT, professeur, université<br />
Lyon II ; M. Alain MOREAU, professeur émérite, université<br />
Montpellier III ; M. Didier PRALON, professeur,<br />
université Aix-Marseille I ; M. Pierre SAUZEAU,<br />
Professeur, <strong>Université</strong> Montpellier III.<br />
===<br />
■■ «Avec figures…» Roman et illustration au<br />
XVIII e siècle (Marivaux, La Vie de Marianne ;<br />
Richardson, Clarissa ; Rousseau, Julie ou La Nouvelle<br />
Héloïse ; Rétif de la Bretonne, Le Paysan<br />
perverti), thèse en Littératures françaises et comparées,<br />
arts du spectacle, musicologie, option<br />
Littérature française, par M. Benoît TANE, soutenue<br />
le vendredi 26 novembre 2004.<br />
Jury : M. Jean-Pierre DUBOST, professeur, université<br />
Clermont-Ferrand II ; M. Pierre FRANTZ, professeur,<br />
université Paris IV ; M. Stéphane LOJKINE, maître de<br />
conférences habilité, université Montpellier III ;<br />
M. Philip STEWART, professeur, Hamilton College<br />
(USA) ; M me Michèle WEIL, professeur, université Montpellier<br />
III.<br />
===<br />
■■ L’esthétique du sublime dans les peintures<br />
d’Henry Füssli (1741-1<strong>82</strong>5) d’après les pièces de<br />
William Shakespeare, thèse en Études anglo-américaines<br />
par M me Nathalie POURCEL épouse<br />
PADILLA, soutenue le samedi 27 novembre 2004.<br />
Jury : M. Patrick CHÉZAUD, professeur, université<br />
Grenoble III ; M me Élisabeth DÉTIS, professeur, université<br />
Montpellier III ; M me Marie-Madeleine MARTI-<br />
NET, professeur, université Paris IV ; M. Yves PEYRÉ,<br />
professeur, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Image des combattants français vue par<br />
l’ALN : 1954-1962, l’exemple de la Wilaya III,<br />
thèse en Histoire militaire et études de défense<br />
par M lle Dalila AÏT EL DJOUDI, soutenue le vendredi<br />
3 décembre 2004.<br />
Jury : M me Danielle DOMERGUE-CLOAREC, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Mohammed HARBY,<br />
maître de conférences habilité, université Paris VIII ;<br />
M. Jean-Charles JAUFFRET, professeur, IEP Aix-Marseille<br />
III ; M. Jules MAURIN, professeur, université<br />
Montpellier III ; M. Guy PERVILLÉ, professeur, université<br />
Toulouse II - Le Mirail ; M. Benjamin STORA,<br />
professeur, université Paris VIII.<br />
■■ Les noces de Chypre du Monde et du<br />
Monde.fr. «Lecture communicationnelle» de la<br />
mise en ligne sous pages web d’un quotidien<br />
national d’actualité générale et politique en<br />
2001, thèse en Sciences de l’information et de la<br />
communication par M me Cécile DOLBEAU<br />
épouse BANDIN, soutenue le vendredi 3<br />
décembre 2004.<br />
Jury : M me Françoise BERNARD, professeur, université<br />
Aix-Marseille III ; M. Jean-Antoine CORBALAN, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Mohamed HAM-<br />
DANE, professeur, université de la Manouba, Tunis<br />
(Tunisie) ; M. Michel MATHIEN, professeur, université<br />
Strasbourg III ; M. Alex MUCCHIELLI, professeur, université<br />
Montpellier III.<br />
===<br />
■■ L’épistolaire dans l’œuvre de Crébillon fils,<br />
thèse en Littératures françaises et comparées,<br />
arts du spectacle, musicologie option Littérature<br />
française par M. Elhadji Momar FAYE, soutenue<br />
le samedi 4 décembre 2004.<br />
Jury : M me Violaine GÉRAUD, professeur, université<br />
Lyon III ; M. Claude LAURIOL, professeur émérite,<br />
université Montpellier III ; M. Jean-Noël PASCAL, professeur,<br />
université Toulouse II - Le Mirail ; M me Michèle<br />
WEIL, professeur, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Le lexique des verbes d’expérience visuelle<br />
en allemand, thèse en Études germaniques et<br />
scandinaves par M. Sylvain FARGE, soutenue le<br />
samedi 4 décembre 2004.<br />
Jury : M me Barbara KALTZ, professeur, université Aix-<br />
Marseille I ; M. Georges KLEIBER, professeur, université<br />
Strasbourg II ; M. Roger SAUTER, professeur,<br />
université Montpellier III ; M me Isabelle TAPIERO,<br />
professeur, université Lyon II.<br />
===<br />
■■ Paroles de guerriers avant le combat dans<br />
l’épopée latine de Naevius à Claudien, thèse en<br />
Études latines par M lle Ouardia TOUAHRI, soutenue<br />
le samedi 4 décembre 2004.<br />
Jury : M me Jacqueline DANGEL, professeur, université<br />
Paris IV ; M me Sylvie FRANCHET D’ESPÈREY, professeur,<br />
université Bordeaux III ; M. <strong>Paul</strong> Marius MAR-<br />
TIN, professeur, université Montpellier III ; M. Jean<br />
MEYERS, professeur, université Montpellier III ; M. Bernard<br />
MINEO, professeur, université de Nantes.<br />
===<br />
■■ Mobilier domestique et artisanat du bois à<br />
Nîmes au XVII e siècle, thèse en Histoire de l’art<br />
et archéologie, option Art moderne par<br />
M. Alexandre CHEVAL, soutenue le samedi 4<br />
décembre 2004.<br />
Jury : M. Pascal-François BERTRAND, professeur,<br />
université de Pau ; M. Étienne JOLLET, professeur, université<br />
Aix-Marseille I ; M me Laure PELLICER, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Robert SAUZET, professeur<br />
émérite, université de Tours.<br />
===<br />
■■ Écrire avant de savoir écrire. Acquisition de<br />
l’écrit chez les enfants de trois à huit ans, thèse<br />
en Psychologie, option Psychologie du développement<br />
par M lle Magali NOYER, soutenue le<br />
lundi 6 décmbre 2004.<br />
Jury: M. René BALDY, professeur, université Montpellier<br />
III ; M me Mireille BASTIEN-TONIAZZO, maître de<br />
conférences habilité, université Aix-Marseille I ;<br />
M. Jean-Francisque CHATILLON, professeur émérite,<br />
université Montpellier III ; M. Norman FREEMAN, professeur,<br />
university of Bristol (USA) ; M me Annie<br />
MAGNAN, professeur, université Lyon II.<br />
SOUTENANCES DE DOCTORAT ■ 5<br />
■■ Le Liber de miseria hominis de Hugues de<br />
Miramar (XIII e s.). Édition princeps, traduction,<br />
introduction et commentaire, thèse en Études<br />
latines par M. Fabrice WENDLING, soutenue le<br />
mercredi 8 décembre 2004.<br />
Jury : M. Jean-François COTTIER, professeur, université<br />
de Saint-Étienne ; M. Daniel LE BLÉVEC, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Jean MEYERS, professeur,<br />
université Montpellier III ; M me Nathalie NABERT,<br />
professeur, Institut catholique de Paris ; M. Michel<br />
PERRIN, professeur, université d’Amiens.<br />
===<br />
■■ Les minorités magyares du traité de Trianon<br />
à la construction de l’Union Européenne, thèse<br />
en Histoire et Civilisations option Histoire<br />
contemporaine par M. Éric DE PAYEN, soutenue<br />
le jeudi 9 décembre 2004.<br />
Jury : M. Pierre BRINGUIER, professeur, université<br />
Montpellier I ; M. Carol IANCU, professeur, université<br />
Montpellier III ; M. Jules MAURIN, professeur, université<br />
Montpellier III ; M me Nicole PIETRI, professeur<br />
émérite, université Strasbourg III ; M. Joseph SCHULTZ,<br />
professeur émérite, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Aspects des difficultés d’apprentissage du<br />
français langue étrangère par des étudiants<br />
anglophones africains, thèse en Sciences du<br />
langage par M me Ahou Clémentine BROU épouse<br />
DIALLO, soutenue le vendredi 10 décembre<br />
2004.<br />
Jury : M. Jérémie KOVADIO NGUESSAN, maître de<br />
conférences habilité, université Corody (Abidjan, Côte<br />
d’Ivoire) ; M. Musangi NGALASSO-MWATHA, professeur,<br />
université Bordeaux III ; M. Jean-Marie PRIEUR,<br />
professeur, université Montpellier III ; M me Michèle<br />
VERDELHAN, professeur, IUFM - Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Le transfert des corps des militaires de la<br />
Grande Guerre, 1914-1939. Étude comparée<br />
France-Italie, thèse en Histoire militaire et études<br />
de défense par M me Béatrix PAU épouse HEYRIÈS,<br />
soutenue le vendredi 10 décembre 2004.<br />
Jury : M me Annette BECKER, professeur, université<br />
Paris X ; M. Antonio GIBELLI, professeur, université de<br />
Genova (Italie) ; M. Jean-Charles JAUFFRET, professeur,<br />
IEP Aix-Marseille III ; M. André MARTEL, professeur<br />
émérite, IEP Aix-Marseille III ; M. Giorgio<br />
ROCHAT, professeur, université de Turin (Italie).<br />
===<br />
■■ Prophétisme et opposition politique en<br />
Espagne à l’époque de Philippe II. Le cas de la<br />
Santa Cruz de la Restauracion (1587-1598),<br />
thèse Études romanes, option Études hispaniques<br />
par M. Julian DURAN, soutenue le vendredi 10<br />
décembre 2004.<br />
Jury: M. Rafael BENITEZ, professeur, université de Valencia<br />
(Espagne) ; M. Raphaël CARRASCO, professeur,<br />
université Montpellier III ; M me Anita GONZALEZ,<br />
Suite des soutenaces ➔<br />
SOUTENANCES<br />
HDR<br />
Les soutenances d’Habilitation à diriger<br />
des recherches (HDR) qui ont eu lieu<br />
au mois de décembre dernier seront<br />
signalées dans le prochain numéro.
6<br />
■ SOUTENANCES DE DOCTORAT<br />
professeur, université Montpellier III ; M me Annie<br />
MOLINIÉ, professeur, université Paris IV- Sorbonne.<br />
===<br />
■■ Réification du corps et du «connaître» dans<br />
la société industrielle avancée, thèse en Sociologie<br />
par M. Nicolas OBLIN, soutenue le<br />
vendredi 10 décembre 2004.<br />
Jury : M. Jacques ARDOINO, professeur émérite, université<br />
Paris VIII ; M. Jean-Marie BROHM, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Yves DUPONT,<br />
professeur, université de Caen ; M. Claude JAVEAU,<br />
professeur, université libre de Bruxelles (Belgique) ;<br />
M. Marc PERELMAN, professeur, université Paris X.<br />
===<br />
■■ Statuts, emplois, fonctions, rôles et représentations<br />
du français au Liban, thèse en<br />
Sciences du langage, par M. Ahmad HAFEZ,<br />
soutenue le lundi 13 décembre 2004.<br />
Jury : M. Jean-Pierre CUQ, professeur, université Aix-<br />
Marseille I ; M. Pierre DUMONT, professeur, université<br />
des Antilles et de la Guyane (Martinique) ;<br />
M me Leila OSSEIRAN, professeur, université libanaise<br />
(Liban) ; M me Michèle VERDELHAN, professeur, IUFM<br />
- Montpellier III.<br />
===<br />
■■ La grossièreté et ses représentations en<br />
russe : approche sociolinguistique, comparative<br />
et interculturelle, thèse en Sciences du langage,<br />
par M. Sergeï PANOV, soutenue le lundi 13<br />
décembre 2004.<br />
Jury : M. Charles BOURG, professeur, université<br />
Lyon III ; M. Henri BOYER, professeur, université Montpellier<br />
III ; M me Marguerite GUIRAUD-WEBER,<br />
professeur, <strong>Université</strong> Aix-Marseille I ; M. Jean-Marie<br />
PRIEUR, professeur, université Montpellier III.<br />
===<br />
■ Linguistique et enseignement du français dans<br />
les écoles secondaires à Lubumbashi. Analyse<br />
et théorisation, thèse en Sciences du langage,<br />
par M. Augustin MUKAKALA MUKULA, soutenue<br />
le mardi 14 décembre 2004.<br />
Jury : M. Pierre DUMONT, professeur, université des<br />
Antilles et de la Guyane ; M. Julien KILANGA<br />
MUSINDE, professeur, Agence intergouvernementale<br />
de la francophonie, Paris ; M. <strong>Paul</strong> RIVENC, professeur<br />
émérite, université Toulouse II - Le Mirail ;<br />
M me Michèle VERDELHAN, professeur, IUFM - Montpellier<br />
III.<br />
===<br />
■■ Lieux, pôles et périphérie : l’espace professionnel<br />
du médecin en Cascadie (Amérique du<br />
Nord), thèse en Géographie de la santé par<br />
M. Hervé FOISSOTTE, soutenue le mercredi 15<br />
décembre 2004.<br />
Jury : M me Cynthia GHORRA-GOBIN, directeur de<br />
recherche CNRS, Paris ; M. Jean KERVASDOUE,<br />
professeur, Conservatoire national des arts et métiers,<br />
Paris ; M. Henri PICHERAL, professeur émérite,<br />
université Montpellier III ; M. Joseph SCHULTZ,<br />
professeur émérite, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Protection et valorisation de trois milieux<br />
fluvio-marins du centre du golfe de Guinée :<br />
estuaires du Gabon, du rio Muni et baie de la<br />
Mondah : biodiversité et développement<br />
durable, thèse en Géographie : mutations<br />
spatiales : développement, réseaux, littoraux par<br />
M. Emmanuel BINGONO MEBA, soutenue le<br />
mercredi 15 décembre 2004.<br />
Jury : M. Bernard CALAS, professeur, université<br />
Bordeaux III ; M. Jean RIEUCAU, professeur, univer-<br />
sité Lyon II ; M. Jean-Noël SALOMON, professeur,<br />
université Bordeaux III ; M. Pierre USSELMANN, directeur<br />
de recherche CNRS, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Espace urbain et habitat à Riyadh, une<br />
nouvelle approche d’habitat, thèse en Géographie,<br />
organisation et recomposition des<br />
territoires, espace, société et environnement par<br />
M. Yasser AL MOHAMMAD, soutenue le mercredi<br />
15 décembre 2004.<br />
Jury : M. Jean-<strong>Paul</strong> BORD, professeur, université<br />
Montpellier III ; M. Marc COTE, professeur émérite,<br />
université Aix-Marseille I ; M. Jean-Marie MIOSSEC,<br />
professeur, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Vichy et les juifs. L’exemple de l’Hérault,<br />
thèse en Histoire et civilisations option histoire<br />
contemporaine par M. Michaël IANCU,<br />
soutenue le jeudi 16 décembre 2004.<br />
Jury: M. Christian AMALVI, professeur, université Montpellier<br />
III ; M. Patrick CABANEL, professeur, université<br />
Toulouse II - Le Mirail ; M. Charles-Olivier CARBO-<br />
NELL, professeur émérite, université Montpellier III ;<br />
M. Gérard NAHON, directeur d’études émérite, EPHE<br />
Paris.<br />
===<br />
■■ Structures spatiales et mises en réseaux de<br />
villes pour la régionalisation des territoires,<br />
thèse en Géographie : mutations spatiales : développement,<br />
réseaux, littoraux par M. Lahouari<br />
KADDOURI, soutenue le jeudi 16 décembre<br />
2004.<br />
Jury : M. Jean-<strong>Paul</strong> CHEYLAN, directeur de recherche<br />
CNRS, université Montpellier III ; M. Pierre DUMO-<br />
LARD, professeur, université Grenoble I ; M. Pierre<br />
GARMY, directeur de recherche CNRS, université<br />
Montpellier III ; M me France GUÉRIN-PACE, chargée<br />
de recherche, Institut national d’études démographiques,<br />
Paris ; M me Thérèse SAINT-JULIEN, professeur,<br />
université Paris I ; M me Christine VOIRON, professeur,<br />
université de Nice.<br />
===<br />
■■ Catégorisation sociale et représentation<br />
sociale : du noyau central au stéréotype, thèse<br />
en Psychologie par M. Julien VIDAL, soutenue<br />
le jeudi 16 décembre 2004.<br />
Jury : M. Bernard GAFFIÉ, professeur, université Toulouse<br />
II - Le Mirail ; M. Christian GUIMELLI, professeur,<br />
université Aix-Marseille I ; M. Serge GUIMOND,<br />
professeur, université Clermont-Ferrand II ; M. Pascal<br />
MOLINER, professeur, université Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Jean HUGO – Pierre André BENOIT : une<br />
poétique du désert. Contribution à l’étude du<br />
dialogue entre les mots et les images, thèse en<br />
Littératures françaises et comparées, arts du spectacle,<br />
musicologie par M. Jean-Louis MEUNIER,<br />
soutenue le jeudi 16 décembre 2004.<br />
Jury: M. Vincent BIOULÈS, professeur, École des Beauxarts,<br />
Montpellier ; M. Serge BOURJEA, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Jean BURGOS, professeur<br />
émérite, université de Chambéry ; M. Pierre<br />
CAIZERGUES, professeur, université Montpellier III ;<br />
M me Anne-Marie CHRISTIN, professeur, université<br />
Paris VII.<br />
===<br />
■■ Catégorisation et nomination : quelques cas<br />
de nouveaux réalia, thèse en Sciences du langage<br />
par M lle . Laarem GUIDOUM, soutenue le<br />
vendredi 17 décembre 2004.<br />
Jury : M me Yasmina CHERRAD, professeur, université<br />
de Constantine (Algérie) ; M. Jean-François SABLAY-<br />
ROLLES, maître de conférences habilité, université<br />
Paris VII ; M. Roger SAUTER, professeur, université<br />
Montpellier III ; M. <strong>Paul</strong> SIBLOT, professeur, université<br />
Montpellier III.<br />
===<br />
■■ Réinventer un «genre» : l’Hymne dans la<br />
poésie française de la Renaissance, thèse en<br />
Littératures françaises et comparées, arts du spectacle,<br />
musicologie option Littérature française<br />
par M. Nicolas LOMBART, soutenue le vendredi<br />
17 décembre 2004.<br />
Jury : M me Évelyne BERRIOT-SALVADORE, professeur,<br />
université Montpellier III ; M. Jean CÉARD, professeur,<br />
université Paris X ; M me Nathalie DAUVOIS, professeur,<br />
université Toulouse II - Le Mirail ; M. Franco GIACONE,<br />
professeur, université de Rome (Italie) ; M. François<br />
ROUDAUT, professeur, université Montpellier III ;<br />
M. Jean VIGNES, professeur, université Paris VII.<br />
===<br />
■■ Doukas, histoire Turco-byzantine, thèse en<br />
Histoire et civilisations option Histoire médiévale<br />
par M. Jean DAYANTIS, soutenue le samedi<br />
18 décembre 2004.<br />
Jury : M. Michel BALIVET, professeur, université Aix-<br />
Marseille I ; M me Irène BELDICEANU, directeur d’études<br />
honoraire, EPHE Paris ; M. Gérard DEDEYAN, professeur,<br />
université Montpellier III ; M me Brunehilde<br />
IMHAUS, maître de conférences, docteur d’État, université<br />
Montpellier III ; M me Marie-<strong>Paul</strong>e MASSON,<br />
professeur, université Montpellier III ; M. Stavros PER-<br />
ENTIDIS, professeur, université de Thessalie (Grèce).<br />
===<br />
■■ La Gaule méditerranéenne et les Grecs.<br />
Approche historiographique de la notion<br />
d’hellénisation au XX ème siècle, thèse en Histoire<br />
de l’art et archéologie option Art et archéologie<br />
de l’Antiquité par M lle Réjane ROURE, soutenue<br />
le samedi 18 décembre 2004.<br />
Jury : M. Michel BATS, directeur de recherche CNRS,<br />
université Montpellier III ; M me Annie-France LAURENS,<br />
professeur, université Montpellier III ; M. Michel PY,<br />
directeur de recherche CNRS, université Montpellier III ;<br />
M. Pierre ROUILLARD, directeur de recherche CNRS,<br />
université Paris X ; M. Alain SCHNAPP, professeur,<br />
université Paris I.<br />
===<br />
■■ Le corps et ses représentations dans l’œuvre<br />
des poètes expressionnistes Jakob Van HODDIS,<br />
August STRAMM et Georg TRAK, thèse en<br />
Études germaniques et scandinaves par<br />
M lle Kristell GLIMOIS, soutenue le samedi 18<br />
décembre 2004.<br />
Jury: M. Rémy COLOMBAT, professeur, université Paris<br />
IV ; M. Pascal GABELLONE, professeur, université<br />
Montpellier III ; M. Maurice GODÉ, professeur, université<br />
Montpellier III ; M. Gérald STIEG, professeur,<br />
université Paris III.<br />
===<br />
■■ Loup, renard et autres carnassiers : un<br />
champ de métaphores en français médiéval,<br />
thèse en Littératures françaises et comparées,<br />
arts du spectacle, musicologie par M lle Bohdana<br />
LIBROVA, soutenue le samedi 18 décembre<br />
2004.<br />
Jury : M. Gabriel BIANCIOTTO, professeur émérite,<br />
université de Poitiers ; M me Françoise GIORDANI, professeur,<br />
université d’Avignon ; M me May PLOUZEAU,<br />
professeur, université Aix-Marseille I ; M. Olivier<br />
SOUTET, professeur, université Paris IV ; M. Armand<br />
STRUBEL, professeur, université Montpellier III.
Dans le champ de la philosophie,<br />
tout au moins<br />
au tournant des XIX e et<br />
XX e siècles, être professeur<br />
dans un grand lycée parisien<br />
est plus prestigieux qu’être professeur<br />
dans une faculté de province.<br />
Le professeur de philosophie<br />
de la Faculté des lettres de<br />
Montpellier de l’époque le sait<br />
bien. Aussi Lionel Dauriac –<br />
titulaire depuis 18<strong>82</strong> d’une chaire<br />
où le précédèrent l’Abbé Flottes<br />
(1838), Charles Jeannel (1856),<br />
Emile Boutroux (1874) et Désiré<br />
Nolen (1876) – multiplie au début<br />
des années 1890 les demandes de<br />
congés. Il cherche manifestement<br />
à se rapprocher du cœur de la vie<br />
universitaire française d’alors :<br />
Paris. Ce sont concrètement deux<br />
professeurs du lycée de Montpellier<br />
qui assurent pour ainsi dire les<br />
cours à sa place : Gaston Milhaud,<br />
chargé du cours de philosophie à<br />
partir de 1895 d’une part et Marcel<br />
Bernès, chargé d’un cours libre<br />
en 1894 puis chargé de conférences<br />
à partir de 1896 d’autre<br />
part. Milhaud (scientifique de formation)<br />
traite de «la science positive<br />
et la philosophie de la<br />
connaissance» tandis que Bernès<br />
(philosophe de formation) donne,<br />
dès 1894, le premier cours de<br />
«sociologie» jamais donné à<br />
Montpellier. Telle est la situation<br />
qui permet à la sociologie de faire<br />
son entrée à l’<strong>Université</strong>. Mais qui<br />
est ce précurseur oublié de la<br />
sociologie à Montpellier ?<br />
Charles-Marcel Bernès naît à<br />
Paris le 29 avril 1865. Il entreprend<br />
ses études secondaires au lycée<br />
Louis-le-Grand en 1876, entre à<br />
l’Ecole normale supérieure en<br />
1884 pour sortir troisième du<br />
concours de l’agrégation de 1887.<br />
Il est ensuite logiquement nommé<br />
professeur de philosophie dans un<br />
lycée de province. D’abord à<br />
Carcassonne en 1887, puis à<br />
Montpellier le 4 octobre 1891. Tel<br />
est son statut lorsqu’il obtient enfin<br />
une autorisation pour faire un<br />
cours libre de sociologie à la<br />
Faculté des lettres de Montpellier<br />
dans la place laissée vacante par<br />
Dauriac. Le 10 décembre 1894,<br />
en effet, sans entrer dans les détails<br />
de l’argumentation, le Conseil<br />
général des facultés de Montpellier<br />
fait état de cette nouveauté en<br />
ces termes : «M. le président<br />
donne communication d’une lettre<br />
de M. Bernès qui demande à faire<br />
un cours libre sur "La science de<br />
la morale au point de vue sociologique"<br />
et donne lecture du programme<br />
de ce cours. La Faculté<br />
des lettres a donné un avis favorable.<br />
Le Conseil général autorise<br />
M. Bernès à faire le cours proposé<br />
et accepte son programme.» Cette<br />
autorisation est remarquable pour<br />
cette décennie où, à part Bordeaux<br />
(depuis 1887 avec Emile<br />
Durkheim), Lyon (depuis 1892<br />
avec Alexis Bertrand), puis Toulouse<br />
(depuis 1895 avec Maurice<br />
Hauriou), les cours de sociologie<br />
désignés comme tels sont inexistants.<br />
Car c’est bien un cours de<br />
sociologie en tant que tel que Bernès<br />
annonce et revendique. C’est<br />
d’autant plus intéressant à noter<br />
qu’il le fait au moment où il est de<br />
plus en plus question d’accorder<br />
les futurs enseignements de la<br />
sociologie aux facultés de droit<br />
plutôt qu’aux facultés de lettres.<br />
Bernès prend même ouvertement<br />
position pour l’enseignement de<br />
la sociologie dans les facultés de<br />
lettres et ce par des philosophes<br />
au motif «qu’en toute question<br />
sociale une question morale est<br />
impliquée» et que «la sociologie<br />
sans la morale reste mutilée : et<br />
par la morale, elle sort des cadres<br />
BON À SAVOIR ■ 7<br />
Marcel Bernès, professeur au Lycée, chargé de cours et de<br />
conférences en sociologie à la Faculté des lettres de Montpellier<br />
en 1894-1897<br />
Il n’est pas rare, dans l’histoire de l’<strong>Université</strong>, de voir celle-ci utiliser l’appoint des<br />
professeurs de lycée pour pallier certaines situations de fonctionnement puis de<br />
promouvoir quelques-uns d’entre eux. Les Prags d’aujourd’hui ont en quelque sorte<br />
de nombreux ancêtres et ce dès la fin du XIX e siècle : notamment parmi les<br />
normaliens agrégés. C’est justement par le biais de l’un d’entre eux que la<br />
sociologie, discipline certes à la mode mais peu enseignée à l’<strong>Université</strong> de cette<br />
époque, est présentée pour la première fois aux étudiants à la Faculté des lettres<br />
de Montpellier.<br />
des Facultés de droit et se rattache<br />
plutôt à la philosophie».<br />
On a en fait un certain nombre<br />
de repères sur son enseignement<br />
pour le moins pionnier. Il a en effet<br />
publié son projet, son orientation,<br />
son programme, ainsi que les<br />
conclusions de son expérience.<br />
On retiendra surtout que pour<br />
Bernès «les sciences sociales n’ont<br />
pas seulement à constater des<br />
faits ; mais à en dégager le sens».<br />
Il réfute alors vivement l’idée que<br />
la sociologie se développera,<br />
comme les sciences objectives,<br />
«en se séparant de la philosophie»<br />
au motif que les sciences positives<br />
ne sont elles-mêmes pas affranchies<br />
des postulats philosophiques.<br />
Ce dernier positionnement ne lui<br />
vaudra pas que des amitiés. Loin,<br />
s’en faut. En écrivant que «la sociologie<br />
ne doit nullement se préoccuper<br />
d’éliminer tous les éléments<br />
subjectifs des faits» et qu’«on se<br />
trompe donc en demandant au<br />
sociologue ce genre d’impartialité<br />
qui consiste à éliminer de son<br />
propre esprit, lorsqu’il observe les<br />
faits sociaux, les sentiments qui<br />
sont généraux dans la nature<br />
humaine ou dans le groupe déterminé<br />
auquel se rapporte le fait<br />
observé ; c’est lui demander de<br />
dénaturer le fait pour le mieux<br />
connaître, et sacrifier la réalité à<br />
une idée préconçue des ➔<br />
■■■ Bibliographie sélective de Marcel Bernès<br />
■ «Le dialogue comme méthode d’enseignement de la philosophie», Revue de métaphysique et de morale, 1893.<br />
■ Les Deux Directions de la sociologie contemporaine, 1894.<br />
■ «Sur la méthode de la sociologie», Revue philosophique, 1895.<br />
■ «La sociologie. Ses conditions d’existence, son importance scientifique et philosophique», Revue de métaphysique et de morale,<br />
1895.<br />
■ «La philosophie au lycée et à l’agrégation», Revue philosophique, 1895.<br />
■ Sociologie et morale. Deux années d’enseignement sociologique, 1896.<br />
■ La Réforme de l’enseignement secondaire, 1901.<br />
■ «Individu et société», Revue philosophique, 1901.<br />
■ «L’éducation religieuse de l’enfant», Revue de métaphysique et de morale, 1905.
8<br />
■ BON À SAVOIR<br />
➔ nécessités de la connaissance<br />
scientifique», il prend ni plus ni<br />
moins le contre-pied de l’idée de<br />
la sociologie que préconise Durkheim,<br />
son illustre contemporain.<br />
Aussi ce dernier manifeste-t-il à<br />
plusieurs reprises dans sa correspondance<br />
un certain dédain pour<br />
celui qui est l’un des tout premiers<br />
à critiquer dès 1895, dans la Revue<br />
philosophique, ses Règles de la<br />
méthode sociologique publiées<br />
sous forme d’articles en 1894 dans<br />
cette même revue.<br />
Bernès paraît d’ailleurs multiplier<br />
les points de conflits avec le<br />
père fondateur de la sociologie en<br />
cette année 1895 puisque c’est<br />
aussi sur la question de l’enseignement<br />
de la philosophie au<br />
lycée et à l’agrégation qu’ils<br />
croisent leur plume à défaut du fer.<br />
Bernès qui demande que soit fait<br />
plus de place pour l’enseignement<br />
de la morale et moins pour celui<br />
de la science répond en effet<br />
vertement à Durkheim qui, lui,<br />
veut une étude plus détaillée des<br />
méthodes des sciences positives<br />
et moins de métaphysique.<br />
Quelques extraits de la prose pour<br />
le moins acerbe de Bernès : «Je ne<br />
doute pas que les déclarations de<br />
M. Durkheim ne soient accueillies<br />
avec faveur par les vrais adversaires<br />
de la philosophie au lycée,<br />
outranciers d’un spiritualisme étriqué<br />
et autoritaire, ou apologistes<br />
des vertus moralisatrices de l’histoire<br />
objective» ou plus loin «Ce<br />
n’est pas toutefois l’imprudence<br />
de son attitude que je me permettrais<br />
de reprocher à M. Durkheim,<br />
elle est le gage certain de la fermeté<br />
de sa conviction. Si j’ai cru<br />
nécessaire de lui répondre, c’est<br />
qu’étant en complet désaccord<br />
avec lui sur les faits et sur les principes,<br />
j’estime ses conclusions<br />
d’autant plus graves qu’elles sont<br />
soutenues par une pensée droite<br />
et vigoureuse. Aussi, M. Durkheim,<br />
qui est un convaincu, ne<br />
m’en voudra pas, si je m’efforce<br />
de faire ressortir surtout la différence<br />
de nos points de vue, et si<br />
je n’enveloppe pas mes critiques<br />
de formes qui pourraient les<br />
émousser». Mais Durkheim et<br />
Bernès avaient déjà eu l’occasion<br />
de marquer leur différence puisqu’en<br />
1893 ils firent pour des<br />
revues concurrentes la recension<br />
d’un même ouvrage. Le premier<br />
pour la Revue philosophique, plutôt<br />
scientiste et matérialiste, et le<br />
second pour la Revue de métaphysique<br />
et de morale, plutôt idéaliste<br />
et spiritualiste, récemment<br />
fondée par Xavier Léon et<br />
Elie Halévy.<br />
Aussi, si Léon parle de Bernès à<br />
Halévy en des termes flatteurs : «Je<br />
puis dire que c’est un homme qui<br />
te plairait. Il a pris notre œuvre à<br />
cœur avec autant d’ardeur qu’il<br />
avait mis à défendre les droits de la<br />
philosophie au ministère ; il m’a<br />
donné d’abord son concours matériel<br />
pour ce qui est en particulier<br />
les études sociales (il fera les<br />
comptes rendus sur les livres qui<br />
parlent de sociologie). Puis il s’est<br />
mis en campagne et a si bien fait<br />
qu’il m’a assuré le concours : 1°<br />
de Milhaud [...]. 2° D’Andler [...].<br />
3° [...] de Ravaisson [...]. 4° Son<br />
frère [...]. Tu vois que la foi de Bernès<br />
est assez active», au contraire,<br />
le très durkheimien <strong>Paul</strong> Lapie<br />
parle de Bernès à Célestin Bouglé<br />
en des termes peu élogieux : «Bernès<br />
auquel je ne comprends rien»!<br />
Une recension pour le moins critique<br />
de son ouvrage est faite dans<br />
L’Année sociologique (revue fondée<br />
par l’équipe de Durkheim) par<br />
le même Lapie. Et lorsque ce dernier<br />
commente les deux propositions<br />
essentielles de Bernès – «La<br />
morale fait partie intégrante de la<br />
sociologie ; la socialité fait partie<br />
intégrante de la morale» –, c’est<br />
pour les réduire d’une phrase :<br />
«L’union de la sociologie et de la<br />
morale ne nous paraît ni imposée<br />
par la nature des faits sociaux ni<br />
exigée par l’intérêt de la<br />
sociologie.»<br />
Aussi l’influence de Bernès est à<br />
Montpellier, comme plus largement<br />
dans la sociologie française,<br />
de courte durée. Il propose manifestement<br />
une version trop philosophique<br />
de la sociologie au<br />
moment où celle-ci cherche à établir<br />
sa spécificité au regard justement<br />
de la philosophie mais aussi<br />
de la psychologie. Le discours de<br />
Bernès est d’une part trop théorique<br />
au vu de la demande estudiantine<br />
d’alors comme il le<br />
constate d’ailleurs lui-même : «Un<br />
petit nombre seulement a fréquenté<br />
le cours avec assiduité ; et<br />
ceux-ci ont été surtout des philosophes,<br />
mieux préparés que<br />
d’autres à comprendre un exposé<br />
de questions générales. Quelques<br />
étudiants en droit semblent avoir<br />
tenté de suivre et se sont retirés<br />
peu à peu, se sentant débordés<br />
sans doute.» Il est d’autre part, surtout,<br />
en contradiction avec l’école<br />
française de sociologie qui se<br />
développe et institutionnalise la<br />
sociologie au début du XX e siècle<br />
sous l’égide de… Durkheim. Au<br />
bilan, après une rafale de publications<br />
au milieu des années<br />
1890, il renonce à la<br />
sociologie, n’obtient pas<br />
le doctorat, cesse d’enseigner<br />
la sociologie à<br />
la faculté des lettres de<br />
Montpellier pour lui<br />
préférer l’enseignement<br />
de la métaphysique au<br />
lycée, mais cette fois<br />
à… Paris. Le 1 er janvier<br />
1898, il est effectivement<br />
nommé professeur<br />
suppléant de philosophie<br />
au lycée Louis-le-<br />
Grand puis professeur<br />
titulaire dans les mois<br />
qui suivent. Il y fera<br />
toute sa carrière : il n’a<br />
alors que 32 ans. Son<br />
remplaçant à la Faculté<br />
des lettres de Montpellier,<br />
fin 1897, n’est autre<br />
que le très durkheimien<br />
Bouglé, mais cette foisci<br />
sur un poste de maître<br />
de conférences car<br />
entre-temps Dauriac,<br />
qui a obtenu enfin à<br />
Paris au lycée Janson-de-Sailly<br />
l’emploi tant désiré, libère son<br />
poste de Montpellier.<br />
Bernès fréquente encore un peu<br />
le Collège libre de sciences<br />
sociales pour une conférence<br />
sur… la morale en 1899, écrit bien<br />
un dernier texte intitulé «Individu<br />
et société» dans la Revue philosophique<br />
en 1901, mais ce dernier<br />
passe inaperçu alors que celui<br />
de… Bouglé, sur la même question,<br />
fait référence. C’est donc à<br />
Paris que ce précurseur de la<br />
sociologie à Montpellier fera finalement<br />
son métier de philosophe,<br />
au prestigieux lycée Louis-le-<br />
Grand où il aura pour élève Jean<br />
Guitton, futur professeur de philosophie<br />
à… Montpellier de 1937<br />
à 1946, qui évoque Bernès à deux<br />
reprises dans son autobiographie<br />
en ces termes : «J’étais en philosophie<br />
l’élève de M. Bernès. Il<br />
avait voué sa vie à la pensée<br />
pure ; il était essentiellement obscur,<br />
mais infatigable, parlant sans<br />
arrêt d’une voix blême, abstraite,<br />
incolore, monotone, comme une<br />
source dans la forêt.» Et «M. Bernès,<br />
de sa voix monotone et<br />
blême, annonça qu’il avait trouvé<br />
“un poulain”. Je dressai l’oreille,<br />
ravi d’entendre le nom d’un camarade<br />
abstrait, fils de M. Bernès et<br />
métaphysicien à jamais. M. Bernès<br />
prononça mon nom : je crus<br />
que j’avais un homonyme.»<br />
Marcel Bernès décède début<br />
octobre 1946 dans une indifférence<br />
presque générale : aucune<br />
nécrologie dans la Revue de méta-<br />
[Directeur de la publication: Jean-Marie Miossec, président de l’université <strong>Paul</strong>-<strong>Valéry</strong>.<br />
Comité de rédaction: Mustapha Bensaada, Jean-Bruno Renard/Conception-réalisation: M. Bensaada/ISSN: 1620-364X.<br />
Contact : Bureau de la Communication. Tél. : 04 67 14 55 10 / Mél.: ledit@univ-montp3.fr]<br />
physique et de morale, ni dans la<br />
Revue philosophique avec lesquelles<br />
il avait pourtant jadis collaboré.<br />
Juste quelques lignes dans<br />
le «Carnet» du journal Le Monde<br />
du 4 octobre 1946 : «On nous prie<br />
d’annoncer la mort de Marcel<br />
Bernès, ancien élève de l’Ecole<br />
normale supérieure, professeur<br />
honoraire de philosophie au Lycée<br />
Louis-le-Grand, chevalier de la<br />
légion d’honneur.» Gustave<br />
Dupont-Ferrier lui consacre<br />
quelques lignes dans son histoire<br />
du Lycée Louis-le-Grand pour<br />
rappeler qu’il fut d’un certain poids<br />
dans la vie du lycée et notamment<br />
en 1902 et 1922 où il fut question<br />
de réformer le baccalauréat et par<br />
conséquent l’enseignement de la<br />
philosophie dans les lycées. Il avait<br />
manifestement gardé sur le sujet<br />
une opinion bien tranchée toute<br />
sa vie durant, comme en témoignent<br />
d’abord son élection au<br />
Conseil supérieur de l’instruction<br />
publique en 1891, sa participation<br />
au congrès international de l’enseignement<br />
des sciences sociales<br />
en 1900 avec une communication<br />
sur «L’enseignement moral social<br />
dans l’enseignement secondaire<br />
en France» puis ses combats relatés<br />
par les archives du lycée Louisle-Grand<br />
sur les réformes successives<br />
du baccalauréat. L’enjeu en<br />
était la place respective des<br />
sciences et de la philosophie. ■<br />
Jean-<strong>Paul</strong> Laurens<br />
Maître de conférences<br />
de Sociologie