suite, E 497-1116 (XIIIe-XXe s.) - Archives départementales

Série E — Chartrier d’Azay-le-Rideau
Jehan Bernard, messire Loys Trudo, chevalier (?),
président [du Parlement] de Bourdeaulx et dame
Guillemine Bernard sa femme, Gilles Berthelot, et
Perrenelle Berthelot sa sœur, femme de maistre
Charles Le Coq, général sur le faict des Monnaies
à Paris, les derniers enfants de Maistre Martin
Berthelot, maître de la Chambre aux deniers du
Roi et de feue Françoise Bernard, sa femme ; sire
Jehan Basille, maître de la Monnaie de Tours et
Jeanne Bernard sa femme (27 septembre 1489
copie du XVI e siècle). — Testament dudit Antoine
Bernard, archiprêtre de Loches (23 septembre
1496, avec codicile du 6 mai 1500, copie du XVI e
siècle). — Échange entre le même et son parent
Gilles Berthelot, alors qualifié de S r du Grand et
Petit-Arrêt et de Maupérier. Le premier donne le
tiers par indivis de la dîme des vins, blés,
chanvres de Cheillé appelée « Pimoget » et quelques
cens et devoirs seigneuriaux au même lieu ;
le second donne le quart de la grande dîme
d’Anché qu’il a acquise de Jean Bernard écuyer,
frère dudit Antoine (1496, 4 novembre original). —
Vente par le même Antoine Bernard au même
Gilles Berthelot pour 100 livres d’une rente de 40
sols 2 chapons assise sur ses terres et bois du
Puy-Batailleux à Cheillé, joignant entre autres aux
terres de La Rémonière (1498, 24 novembre,
original). — Dernière transaction concernant la
succession paternelle par laquelle ledit Antoine
Bernard consent à avantager son frère Étienne
Bernard écuyer, S r de La Motte d’Artannes et de
Champigny-sur-Yonne. Il expose les très anciennes
prétentions de son frère et quant à lui même, les
conditions difficiles dans lesquelles il dût renoncer
à une prébende à Chinon (St-Mexme ?), après
avoir été emprisonné par le prévôt de cette ville,
l’aide pécuniaire qu’il reçut de ses parents pour
obtenir une autre prébende de chanoine à Tours.
Il reconnaît que feu ses parents se proposaient,
en avantageant son frère, de permettre son
mariage avec Anne Le Goux ; que lui-même, voyant
que ce mariage restait sans enfants, songe à
avantager ses autres frères aînés. Allusion à la
vente par sa mère Jeanne de Ballan de la
seigneurie de Chavigny près de Loches, à l’aide
que celle-ci obtint de ses parents par alliance,
Martin Berthelot et Françoise Bernard. Autres
allusions à leur frère Ligier Bernard, chantre de
St-Mexme de Chinon, à leur parent par alliance
Alexis Baran, contrôleur des dépenses de la
Reine, etc. Pour finir Antoine Bernard, archiprêtre
de Loches reconnaît que son frère Étienne pourra
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exercer son droit d’aînesse sur sa succession
comme il l’a fait sur la succession paternelle et lui
abandonne son lot ancien de La Motte fort
d’Artannes, Amaloux et Ruan, plus la terre des
Brétignolles, au fief d’Anché, le Vau et la dîme
comme elle se comporte de présent, le clos de
Paradis, etc., à condition qu’on accepte l’emploi
qu’il a fait des revenus du Grand-Chinier aux
constructions du château des Brétignolles. Sa
propre part se composera du Grand-Chinier, du
fief et hôtel de La Taconnière, du fief Jantil et
autres terres déclarées au lot du Grand-Chinier
(1502, 28 novembre, deux copies de l’époque). —
Constitution de rentes foncières par ledit Antoine
pour la fondation de la chapelle du château des
Brétignolles (1507, 28 février, copie du XVI e siècle).
— Convention entre Gilles Berthelot précité et son
parent Ligier Bernard, chantre de St-Mexme de
Chinon, prieur de Turpenay, au sujet de la
dévolution des terres du Grand-Chinier, du fief
Janty et de La Taconnière (1508, 23 octobre,
original sous-seing privé, portant la seconde
signature connue de Gilles Berthelot). — Achat
par le même au même de deux arpents de pré
dépendant « du fief Gentilz », avec les droits de
dîmes correspondants (1510, 15 décembre, copie
de l’époque). — Extrait vers 1791 de partie des
189 articles de l’acte de partage des biens dudit
Antoine Bernard, (1510, 25 décembre, d’après un
original perdu de la liasse 42 e ). — Autres acquisitions
de parcelles au Grand-Chinier par Gilles
Berthelot (pièce de Chevrette 1520) et par Nicole
Le Roy, dame d’Azay (Les Gourriacières, 1563).
— Deux déclarations détaillées des terres de la
métairie du Grand-Chinier et de ses vignes (1602).
E 1066 ancien 29 (liasse). — 2 pièces parchemin ;
10 pièces ou cahiers papier.
1641-1791. — LE GRAND-CHINIER (suite). — Collection
de baux de la métairie, depuis celui d’Arthur
Pescheloiche, laboureur à Cheillé (1641), jusqu’au
compte de Jean Poupineau (1690). — Extrait de la
description ou ventilation générale de la terre
d’Azay en 1791, articles 45 à 49 et 189, surface
totale 9 arpents 8 chaînées, un tiers. — Copie de
l’inventaire général de 1791, contenant le détail
parfois inexact de l’ancienne liasse 29 et des 3
liasses E 1063-1065 ci-dessus (9 feuillets). — Autre
inventaire des « titres de propriété du Grand-Chinier,