suite, E 497-1116 (XIIIe-XXe s.) - Archives départementales
suite, E 497-1116 (XIIIe-XXe s.) - Archives départementales
suite, E 497-1116 (XIIIe-XXe s.) - Archives départementales
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Série E — Famille Auvé-Révérend<br />
Sablon » (1657). — 2. FOURMY (Jean François,<br />
receveur des contributions à S t Calais, puis à La<br />
Flèche, gendre de M me Patoureau de la Houssaye<br />
ci-dessus) 1 . Correspondance reçue de cette dernière<br />
pendant ses séjours à La Ferté Bernard.<br />
M r Gilloire de Lépinaist, dernier possesseur du<br />
fonds, les qualifie de « baroques » dans une<br />
inscription placée sur la chemise de l’époque. —<br />
3. « On a dit que toi ayant volé soixante mille<br />
francs, on t’avait mis en prison. La connaissance<br />
que j’ai de ta probité n’a pas seulement effleuré<br />
ma sensibilité », etc. (24 ventôse an VII). — 4.<br />
Récit scatologique des vols faits par une domestique<br />
et des découvertes faites dans la chambre<br />
de celle-ci. Récit plaisant (?) de l’Assemblée<br />
primaire tenue à La Ferté Bernard : « Au serment<br />
qu’il a fallu prêter, le citoyen Le Siour a ajouté :<br />
« Attachement aux intriguants » et le citoyen<br />
Moulineux, voulant aussi ajouter du sien, a dit :<br />
« aux agioteurs ». C’est là (sic) des gens réfléchis<br />
qui connaissent bien ce qu’ils disent. Je n’ai pas<br />
besoin de t’expliquer comme il a été proféré. Que<br />
tu saches seulement que « aux intriguants » et<br />
« aux agioteurs » ont fini leur phrase. Nos<br />
électeurs sont : Jousset, bon enfant, et Lemaire<br />
jeune. Pour Cherré : le fils Le Marié, Avenaut et<br />
Richard »… « La citoyenne Simiane et le citoyen<br />
Percheron-Beauchêne, homme de loi, ont été<br />
unis le jour de la Souveraineté du Peuple : il a été<br />
fait à cette occasion un quatrain qui sent son<br />
épigramme à quatre lieues à la ronde… etc…<br />
(7 germinal an VII). — 9. Ventes de récoltes.<br />
Nombreux envois ou accusés de réception de<br />
sommes d’argent, de colis de beurre, de fromage<br />
et de vivres, comme dans toutes les lettres<br />
précédentes : « Les Chouans sont trop acharnés<br />
dans nos cantons pour que nous osions sortir de<br />
chez nous (1 er fructidor an VII). — 15. « Nous<br />
avons su comme toi, que les Chouans sont entrés<br />
au Mans, et rien de plus, car, depuis cette<br />
nouvelle, il n’a rien transpiré. Bonnétable a donné<br />
avis ce matin qu’eux et ceux de Ballon allaient au<br />
Mans, et qu’il fallait faire comme eux. Aussitôt il a<br />
parti (sic) une partie de la colonne mobile. Le<br />
danger que Bordier et toute sa famille en courait<br />
occupait toute mon attention, mais actuellement je<br />
ne vois que vous, mes enfants, et mon inquiétude<br />
est centuplée… » La Ferté Bernard, 24 vendémiaire<br />
an VIII). — 16. Insuccès de M me Patoureau<br />
à la loterie. Emprunts à Bordier : « on me flatte<br />
encore (sic), 1500 fr. pour achever de libérer le<br />
plus pressé, etc. (13 vendémiaire an VII). Chouans<br />
1. Voyez E 543-399.<br />
44<br />
dorment, et les tiens sont-ils plus malins ? — 18.<br />
« Le 30 dernier, il a passé ici 130 et quelques<br />
hommes de troupe qui ont escorté par hasard<br />
deux voitures chargées de 15, tant Chouans que<br />
chauffeurs. On les a conduits au Mans, mais on a<br />
donné le change, sans doute dans la crainte de<br />
l’exspoliation. On les a menés par Bonnétable : il<br />
devait y en avoir 16, mais il avait plu à un (et<br />
celui-là est le beau frère de M elle La Martellière) de<br />
se jeter par une croisée, afin d’échapper à la mort.<br />
Il n’y a rien perdu, et l’a trouvée au bas. C’est à<br />
Chartres que l’événement a eu lieu. Deux heures<br />
après, sa femme est arrivée de Paris avec son<br />
élargissement. Comme elle était fatiguée on l’a<br />
détournée d’aller apprendre cette bonne nouvelle<br />
à son mari, et le lendemain, avec des ménagements,<br />
on lui a dit ce qui en était » (5 frimaire<br />
an VIII). — 20. Arrivée de 400 hommes : 2 soldats<br />
à loger plus un officier, le commandant, le<br />
président, le commissaire bon enfant et Lavardin,<br />
en prenant un ton mœlleux, au travers duquel<br />
pénétrait leur arrogance, etc. (30 frimaire an VIII).<br />
— 21. Allusion aux embarras de M r Fourmy à S t<br />
Calais, sans doute à cause du logement de la<br />
troupe… « Beauvais vient de recevoir une lettre<br />
de sa femme qui lui apprend que la paix est<br />
signée avec le chef des Chouans, mais cela ne<br />
nous guérit pas encore des brigands de nos<br />
contrées » (5 pluviose an VIII). — 22. « Le Milord<br />
Souligné [M r Sauquaire] ne pourrait-il pas se<br />
lever ? Faut-il que je lui en écrive ? Faut-il<br />
attendre que Goupil soit revenu ? » Arrivée d’une<br />
troupe de comédiens « et la théâtromanie a la<br />
préférence sur tout ». Adieu ! Plus de Chouans, et<br />
reviendra la gaîté I » (21 pluviôse an VIII). — 25.<br />
Installation de M r Fourmy comme percepteur à la<br />
Flèche. « Tu veux le Secondo des Bageolets ? Il<br />
n’est pas encore noté : je m’y mettrai tout de<br />
<strong>suite</strong>… Un petit mot à N.-D. de Bon Secours, l’une<br />
grasse et l’autre maigre. Laquelle des deux ?<br />
J’embrasse tout (26 messidor an VIII). — 30.<br />
Emprunt par M. Fourmy de 8.000 fr. à son beaufrère<br />
Serrurier de la Fuye, sans doute pour son<br />
cautionnement de percepteur (25 Brumaire an IX).<br />
— 32. Allusions à « Maurice », à un marché avec<br />
M r de Vénerelle, et comme dans toutes les lettres<br />
précédentes, aux travaux journaliers de « Hermé »,<br />
probablement son homme de confiance chargé<br />
des envois de denrées et paquets, etc. Les<br />
nouvelles de sa santé sont d’une inconvenance