Le Fil rouge de Rahab - Nouvelle Naissance
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leva et partit dans les bois. A 4 heures du matin, il était toujours là<br />
parlant avec Dieu : " Maintenant, Seigneur, je t'ai promis en 1946,<br />
quand je n'avais rien, que j'irais, que j'obéirais à ce que l'Ange<br />
m'avait dit, étant entendu que Tu pourvoirais et que nous n'aurions<br />
jamais à faire d'appels d'argent. Et maintenant, Seigneur, ils viennent<br />
me dire que j'ai 15 000 dollars <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes. Aussi c'est temps pour moi<br />
<strong>de</strong> retourner d'où je viens et <strong>de</strong> m'attendre à Toi, pour me dire ce que<br />
Tu veux que je fasse d'autre. "<br />
Ainsi, frère Branham, commença à reprendre le chemin du<br />
retour ave sa famille, au travers du pays. Il ne dit rien ni à Billy ni à<br />
sœur Branham. Il ne voulait pas leur dire son intention d'abandonner<br />
le champ. Il se disait : " Je les aviserai quand j'arriverai en Arizona. "<br />
Quand il fut arrivé dans cet état, il se dit : " J'attendrai d'être arrivé<br />
dans le grand état du Texas dont ma mère est originaire. " Quand il<br />
fut arrivé au Texas, il ne leur dit toujours rien. Il attendit d'être arrivé<br />
à Jeffersonville. Billy lui dit : " Papa, la Parole ne dit-elle pas :<br />
Malheur à moi si je ne prêche pas l'Evangile ! Sais-tu <strong>de</strong> quoi tu<br />
parles ? " Sœur Branham dit : " Billy, j'espère que tu sais ce que tu<br />
fais. "<br />
Il répondit à cette <strong>de</strong>rnière qu'il allait appeler son vieux<br />
patron <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s Services publics afin d'y travailler à<br />
nouveau. Il disait qu'en cas d'insuccès, il pourrait peut-être ai<strong>de</strong>r le<br />
frère Wood dans ses affaires <strong>de</strong> constructions et démolitions. " Nous<br />
irons démolir quelques maisons et ainsi <strong>de</strong> suite. " Il était las et<br />
fatigué. Suivant ses propres paroles, il n'arrivait pas à comprendre.<br />
Par contre, ce qu'il savait, c'est qu'il y avait neuf ans <strong>de</strong> cela,<br />
il avait promis à Dieu <strong>de</strong> rester dans le champ aussi longtemps que<br />
Dieu pourvoirait aux besoins, sans avoir recours à <strong>de</strong>s tiers. Ces<br />
hommes en Californie s'étaient portés garants du déficit mais frère<br />
Branham disait : " Ce n'est pas là mon accord avec Dieu. Mon accord<br />
était que Dieu pourvoirait par le moyen <strong>de</strong>s gens sans que nous ayons<br />
à mendier. " Il dit : " J'ai 15 000 dollars <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes et je vais retourner<br />
à la maison et reprendre mon ancien travail. "<br />
Frère Branham a dit que ce matin-là, quand il s'éveilla, il<br />
était assis au bord du lit parlant avec sa femme <strong>de</strong> ces choses, quant<br />
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