Le Fil rouge de Rahab - Nouvelle Naissance
Le Fil rouge de Rahab - Nouvelle Naissance
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<strong>Le</strong> livre sortait <strong>de</strong> presse et les trente-cinq premières copies<br />
avaient été livrées. Frère Branham en avait lu une gran<strong>de</strong> partie et<br />
m'avait dit combien cela lui avait plu. C'était un grand travail qu'avait<br />
accompli frère Vayle, faisant intervenir la grammaire et réajustant<br />
tout, selon les règles grammaticales. Il était ému à la pensée que ce<br />
livre était maintenant à la disposition du public. Au cours <strong>de</strong> cette<br />
entrevue, frère Vayle lui dit : " Frère Branham, certains disent que<br />
vous êtes le <strong>Fil</strong>s <strong>de</strong> l'homme. " Et notre frère, comme il l'avait si<br />
souvent dit sur les ban<strong>de</strong>s magnétiques, répondit :<br />
" <strong>Le</strong>e, je ne suis pas le <strong>Fil</strong>s <strong>de</strong> l'homme. Je suis un fils <strong>de</strong> l'homme. "<br />
" <strong>Fil</strong>s <strong>de</strong> l'homme signifie " prophète " ; prophète signifie " bouche<br />
<strong>de</strong> Dieu ". En conséquence " je dois dire les choses à la première<br />
personne. Je ne suis pas cette personne. C'est Lui ".<br />
Ce matin-là, immédiatement après la réunion, je partis pour<br />
Furr's Cafeteria. En route, sur le Speedway Boulevard, j'entendis une<br />
voiture corner <strong>de</strong>rrière moi, cornant avec force et violemment<br />
comme quelqu'un qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la route. Et soudainement frère<br />
Branham déboucha à ma droite. J'étais seul dans ma voiture et il<br />
agita la main comme s'il voulait m'inviter à le suivre. Arrivés à Furr's<br />
Cafeteria, je rejoignis ma famille qui était déjà là et il rejoignit la<br />
sienne. Nous n'étions pas ensemble à la même table mais assis à <strong>de</strong>s<br />
tables proches et frère Branham et moi nous étions face à face.<br />
A la fin du repas, frère Branham vint à moi, alors que nous<br />
étions à la caisse, payant notre écot et il me dit : " Billy m'a dit que<br />
ce soir nous allions avoir la Communion au Tabernacle. " Je<br />
répondis : " Oui, Monsieur, c'est exact. " Il reprit : " Je serai là. Je<br />
veux vous ai<strong>de</strong>r. " Je répliquai :<br />
" Frère Branham, vous me ferez plaisir si vous prenez toute la<br />
réunion. " Il me répondit : " Non, vous êtes le pasteur. Préparez un<br />
message. Je servirai la Sainte Cène pour vous. "<br />
Il m'interrogea concernant le pain et le vin. Je lui expliquai ce<br />
que je préparais. Il me <strong>de</strong>manda : " Avez-vous un plateau ? " Je<br />
répondis : " Oui, j'en ai acheté un. " Il répondit : " C'est bien. Vous<br />
savez, je préfère la coupe. " S'il n'a pas dit cela, j'aurai à en répondre<br />
au jour du jugement. Je repris : " Mais, frère Branham, au Tabernacle,<br />
vous utilisez le plateau, à Jeffersonville. " Il me dit : " C'est à cause<br />
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