Le Fil rouge de Rahab - Nouvelle Naissance
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grand nombre <strong>de</strong> gens étaient éveillés. Aussi, durant trois ou quatre<br />
nuits, je réalisai seul une gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2 heures à 5 ou 6 heures du matin.<br />
Je fis quelque chose que mon père m'avait enseigné. <strong>Le</strong>s<br />
gens peuvent me critiquer, pour cela, mais je l'ai quand même fait.<br />
Dans cette Unité <strong>de</strong>s soins intensifs, vous ne pouviez voir frère<br />
Branham que cinq minutes toutes les <strong>de</strong>ux heures, et il fallait que<br />
vous soyez un membre proche <strong>de</strong> la famille ou le pasteur. J'étais<br />
intervenu près du directeur <strong>de</strong> l'hôpital, pour que d'autres puissent<br />
voir frère Branham et je peux certifier et dire au mon<strong>de</strong>, que pas une<br />
seule fois, je n'ai utilisé une <strong>de</strong> ces pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cinq minutes pour<br />
visiter moi-même frère Branham. Je préférais que mes frères y aillent,<br />
pour éviter la jalousie. La jalousie prévalut néanmoins. J'attendais<br />
simplement qu'il n'y ait plus personne.<br />
Chaque jour j'apportais aux infirmières une boîte <strong>de</strong> bonbons.<br />
Durant ces heures <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>, je pouvais venir au chevet <strong>de</strong> frère<br />
Branham (je n'entrais pas par la porte, mais je traversais le bureau<br />
<strong>de</strong>s infirmières et j'entrais). Je me tenais au pied du lit, je le regardais<br />
et priais, et pleurais tout mon content, dans les toutes premières<br />
heures <strong>de</strong> l'aurore, quand les autres dormaient. Frère Branham ne m'a<br />
jamais rien dit durant ces moments. Cela ne m'a donné aucune place<br />
spéciale, aucun privilège particulier, aucune onction nouvelle, mais<br />
j'avais l'occasion <strong>de</strong> le regar<strong>de</strong>r, et <strong>de</strong> pleurer, et <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à Dieu :<br />
" Dieu que nous restera-t-il, si tu prends ton prophète à cette heure?<br />
J'étais assis, seul dans la salle d'attente à 4 h 37 du matin, le<br />
24 décembre quand l'infirmière <strong>de</strong> l'Unité <strong>de</strong> soins intensifs ouvrit la<br />
porte et me dit : " Frère Green, enten<strong>de</strong>z-vous ce bruit ? " Et<br />
j'entendis quelque chose comme " hhhhhhhh " (frère Green imitait le<br />
bruit d'un aspirateur). Et je dis : " Qu'est-ce que cela ? " Elle me<br />
répondit : " <strong>Le</strong> révérend Branham a cessé <strong>de</strong> respirer à 4 heures 37.<br />
Comme je n'arrivais pas à le faire repartir, j'ai dû mettre sur lui la<br />
machine à respirer. C'est maintenant la machine qui respire pour lui.<br />
"<br />
Frère Billy Paul vint vers 6 heures du matin avec frère<br />
Bor<strong>de</strong>rs et tous les autres. Je leur dis ce qui était arrivé. A 9 heures,<br />
je traversai la rue, pris un bain bien chaud, me mis au lit ; je<br />
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