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1 - Sept jours à Brest

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Photo DR<br />

MERCREDI 28 NOVEMBRE 2012 - SEPT JOURS À BREST<br />

ASTROCLUB.<br />

DERRICK MAY<br />

À LA SUITE !<br />

Astropolis fait fort ! C’est une véritable<br />

pointure que La Suite accueille<br />

samedi pour l’Astroclub. Derrick<br />

May est tout simplement l’un des<br />

fondateurs, avec Juan Atkins et<br />

Kevin Saunderson, de la techno.<br />

C’est <strong>à</strong> lui qu’on doit notamment<br />

« Strings Of Life », considéré comme<br />

l'un des meilleurs morceaux de<br />

tous les temps. Il jouera un set de<br />

quatre heures ! Et avant l’Astroclub,<br />

c’est before house-techno<br />

avec Coffeecup, Axom et Juno. Ça<br />

commence <strong>à</strong> 19 h 30 au Bistro<br />

(18, quai de la Douane).<br />

Ü Samedi, <strong>à</strong> partir de 23 h 30, <strong>à</strong><br />

La Suite, sur le port de co’. 16 ¤<br />

en prévente, 20 ¤ sur place.<br />

ELECTRONICA. FRANCK<br />

KARTELL AU QG<br />

Fidèle <strong>à</strong> sa réputation non usurpée<br />

de « bar electro », Le QG accueille,<br />

vendredi, Franck Kartell pour un<br />

live-set electro-techno-new-wave,<br />

avec Angela Fortin. Au menu également,<br />

un DJ set d’Underjack.<br />

Ü Vendredi, <strong>à</strong> 21 h, au QG.<br />

Gratuit.<br />

SOIRÉE PROJET X<br />

AU 22 BIS<br />

Dépêchez-vous, les 50 premiers<br />

arrivés au 22 Bis, vendredi, auront<br />

droit <strong>à</strong> une coupe de champ’ gratos<br />

! Au menu musical, ce sera<br />

zouk, dancehall, hip-hop & co avec<br />

DJ Wycked, DJ Gold et DJ Alk’N.<br />

Ü Vendredi, au 22 Bis.<br />

10 ¤ avec conso. Gratuit pour les<br />

filles entre 0 h et 0 h 30.<br />

BREST LA NUIT<br />

AU FEU FOLLET. LE DERNIER<br />

RESTO DE NUIT DE BREST<br />

Au Feu Follet, c’est le dernier endroit <strong>à</strong> <strong>Brest</strong> où il est possible de manger un<br />

steak <strong>à</strong> 6 h du matin. Mais aussi l’ultime bastion de la nuit <strong>à</strong> Recouvrance.<br />

L’époque où la fameuse rue Borda, <strong>à</strong><br />

Recouvrance, comptait « une quinzaine<br />

de restaurants », dont une bonne partie<br />

d’établissements de nuit, est définitivement<br />

révolue. Mais tout n’est pas<br />

perdu, le Feu Follet résiste <strong>à</strong> la tempête<br />

depuis 1986, date <strong>à</strong> laquelle Chantal a<br />

pris les commandes. « Avant, il y avait<br />

un restaurant qui s’appelait Chez<br />

Mémé. Puis l’endroit a été fermé longtemps,<br />

jusqu’en 1984 », raconte la<br />

patronne, qui travaille aujourd’hui avec<br />

Franck, son fils, aux cuisines.<br />

« LA CLIENTÈLE A ÉVOLUÉ »<br />

Désormais, Au Feu Follet est le seul<br />

resto de nuit de la rue Borda. Mais il<br />

continue de tourner, parfois <strong>à</strong> plein régime,<br />

« surtout lorsqu’il y a de gros événements<br />

comme les Tonnerres de<br />

<strong>Brest</strong>, ou le concert de Johnny récemment<br />

». Il y a les habitués, évidemment,<br />

qui viennent depuis 27 ou 28 ans<br />

terminer leur nuit de fête autour d’un<br />

LOISIRS CREATIFS Art<br />

SCRAPBOOKING<br />

PERLES - ART DECO - BEAUX ARTS<br />

109 route de Gouesnou - 29200 BREST<br />

Tél : 02 30 82 41 31<br />

Horaires d’ouverture : lundi 14h - 19h<br />

et du mardi au samedi 9h30 - 19h<br />

repas au coin du feu, mais aussi, chaque<br />

semaine, de nouvelles têtes. Des<br />

jeunes têtes, même. « La clientèle a<br />

évolué, analyse Chantal. Avant, c’était<br />

les marins et les ouvriers de l’arsenal<br />

qui faisaient vivre la rue. Maintenant, il<br />

y a encore des marins, étrangers notamment,<br />

qui viennent quand ils sont en<br />

escale <strong>à</strong> <strong>Brest</strong>. Recouvrance est connu<br />

dans les ports du monde entier ! ».<br />

Depuis la fin des travaux du tram, le<br />

Feu Follet revit. « Ça a été difficile, le<br />

pont de Recouvrance était fermé donc<br />

plus personne ne venait par l<strong>à</strong> », se souvient<br />

Chantal. Pas question pour autant<br />

de laisser tomber ! « Nos clients nous<br />

encouragent et nous disent qu’ils sont<br />

contents d’avoir encore un pied-<strong>à</strong>-terre<br />

ici », ajoute-t-elle. À la grande époque,<br />

avant la déliquescence de la rue Borda<br />

enclenchée <strong>à</strong> la fin des années 90, les<br />

clients voguaient d’un restaurant de<br />

nuit <strong>à</strong> l’autre, du Boul’Mich <strong>à</strong> la Bossa<br />

Nova. « Il y avait une bonne ambiance<br />

dans la rue. Quand il y avait un problème,<br />

tous les commerçants s’entraidaient,<br />

faisaient front ensemble », affirme<br />

la tenancière du Feu Follet.<br />

AMBIANCE BON ENFANT<br />

Aujourd’hui, le restaurant n’est plus<br />

ouvert que dans les nuits du jeudi, vendredi<br />

et samedi. Aussi bien parce que le<br />

rythme (ouvert de minuit <strong>à</strong> 7 h 30)<br />

serait difficilement tenable tous les<br />

<strong>jours</strong> que parce que « les gens ne sortent<br />

plus trop en semaine ». Il n’empêche,<br />

l’ambiance si particulière du Feu<br />

Follet reste intacte, malgré les années<br />

qui passent. « Parfois des clients commencent<br />

<strong>à</strong> chanter des chants de marin<br />

et tout le restaurant les suit ! », s’amuse<br />

Chantal. Incontournable.<br />

EMMANUEL SAUSSAYE<br />

Ü Au Feu Follet, 15, rue Borda.<br />

Ouvert jeudi, vendredi et samedi de<br />

minuit <strong>à</strong> 7 h 30.<br />

10%<br />

DE RÉDUCTION<br />

sur présentation de ce coupon<br />

19<br />

BR414864

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