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CorpsCrístallins - slackstone ii

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“Corps Cristallins dans l’Organisme”<br />

L’apogée de l’activité fébrile de ce jésuite fut la création de l’American Hispanish Technological Fund<br />

(A.H.T.F.). Il reçut le soutien exemplaire et inconditionnel de son frère Alberto, Ministre des Affaires<br />

Extérieures.<br />

Le journal YA publia la grande nouvelle en première page : « Cinq millions de dollars pour l’Institut<br />

Catholique des Arts et des Industries ». La remise de cette somme devait avoir lieu lors d’un banquet à<br />

l'hôtel Waldorf-Astoria de New York, mais un retournement de situation de l’Ambassade Espagnole à<br />

Washington provoqua la rupture d’engagement des V.I.P. de l’industrie nord-américaine. Rien que la<br />

donation de machines de Ford Motor Co., aurait multiplié par quatre la valeur de nos ateliers.<br />

J’ai eu entre les mains la liste de ces machines, emballées et stockées à Détroit et qui n’ont jamais quitté<br />

leur lieu d’origine.<br />

INVENTIONS :<br />

Il ne s’agit pas ici de faire un bilan critique de ses inventions. Il concentra tous ses efforts sur deux<br />

d’entre elles pendant les dix dernières années de sa vie à l’I.C.A.I. : le moteur rotatif et l’ampoule<br />

SLACKSTONE II ® pour préparer l’Eau Dialytique.<br />

Il réussit, grâce à son acharnement, à breveter ses inventions en Allemagne, en Grande Bretagne, aux<br />

États-Unis, en France, en Italie et en Espagne et espérait de tout cœur que les revenus qui en<br />

découlerait puisse un jour servir à financer l’I.C.A.I.<br />

« In magnis et voluisse sat est », a dit Sextus Propertius et Lope de Vega dans « La imperial Otón » :<br />

« Parfois il suffit d'essayer les choses - lorsqu'elles sont si grandes - qu'il s'avère impossible de les<br />

achever ».<br />

Le succès n’a pas récompensé ses efforts et le P. Martín-Artajo dû renoncer aux honneurs de devenir le<br />

second directeur, à la mort du P. Pérez del Pulgar.<br />

Et c’est ainsi que nous arrivons à l’année 1981. Son artériosclérose s'était peu à peu développé et c'est<br />

ainsi qu'il devint un semblant de ces inventions, ce disque rayé que nous devenons tous les mortels à la<br />

fin de notre vie, si Dieu ne nous rappelle pas avant à ses côtés.<br />

Au cours des quatre dernières années de sa vie à Alcalá de Henares, il dû faire face à l’involution de sa<br />

tête, mais pas de son esprit. Ses yeux brillèrent, pleins de vie, jusqu’à la fin, révélant une grande âme et<br />

une totale résignation, accompagnée de la douleur profonde de l’échec qui a laissé place au triomphe<br />

final de la foi. Il s’est éteint comme un saint le 13 décembre 1984.<br />

Un grand homme, fils d’une famille chrétienne et exemplaire, la fierté d’Areneros, de l’I.C.A.I. et de la<br />

Compagnie de Jésus.<br />

Antonio M. Arroyo, S.J.<br />

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