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Pièces servant à établir la validité du mariage de Simonne Evrard avec Jean-Paul Marat
(Les mots soulignés l’ont été par les chercheurs de POLE NORD)
Note de François Chèvremont :
Si le mariage civil légitime existe en raison de la déclaration par-devant témoins, et constatée par
l'autorité nécessaire, les droits de Simonne ne sauraient être contestés; à ceux qui prétendent que
cette déclaration doit être consignée sur le registre d'état-civil, à ces formalistes qui trop souvent
ont besoin de cacher leurs honteux manèges, nous répondons qu'à défaut de cette page à la
matricule municipale, nous opposons les reconnaissances les plus formelles de l'autorité ellemême,
les déclarations les plus formelles de l'autorité elle-même, les déclarations et les
témoignages les plus sacrés: ceux des parties intéressées, ceux de la famille enfin.
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Journal de la Montagne
53 23 juillet 1793 p.325
58 29 juillet 1793 p.360
85 26 août 1793 p.574
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Moniteur du 10 août 1793. Discours de Simonne Evrard à la Convention Nationale, le 8 août
1793 (copie mss)
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Note de François Chèvremont :
Du sein de la Convention, quelle voix s'est élevée pour protester contre le titre de veuve Marat
que se donnait Simonne Evrard? Cependant les ennemis de Marat y étaient en nombre, elle en
atteignait certains nominalement et en face Carra, Dicos, Dulaure, Jacques Roux, Leclerc. Pas un
ne s'est présenté pour révoquer, au moins en date, la déclaration solennelle que faisait Simonne,
mais ce n'est pas ainsi que procèdent les calomniateurs, ils pouvaient répondre publiquement et
ils n'en ont rien fait; seulement, trente ans plus tard, un des inculpés à propos d'une prétendue
lettre de Marat à Gusman, invention niaise et ridicule imaginée après coup qu'on avait faite pour
faire passer Simonne pour la servante ou la cuisinière de Marat, Dulaure lui attribuait la
souscription de ce billet dont l'orthographe seule était capable de montrer la plus crasse
ignorance.
Jacques Roux, après ce discours de la veuve Marat, imaginant une sorte de réfutation des
accusations de Marat dirigées contre lui, fit paraître un écrit sous le titre Jacques Roux à Marat
où il s'efforça par plusieurs petits mensonges d'établir que cet écrit avait été fait par lui avant la
mort de Marat.
Alléguera-t-on que la Convention n'avait pas à relever cette déclaration et qu'elle lui importait
peu; mais si des actes ultérieurs viennent appuyer cette qualification, qu'auront à répondre les
antagonistes de Marat, ceux surtout qui se donnent à la tâche pour le calomnier jusque dans ses
affections privées ?
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Il existe une lettre du Comité d'Instruction Publique signée R.L. Lindet à la citoyenne Marat
(an 2), une page in f°.
Il lui demande quelles sont ses vues actuelles sur l'édition des Oeuvres du martyr de la liberté,
dont la gloire rejaillit sur elle, après avoir partagé ses malheurs, et jusqu'à quel point elle peut y
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