25.06.2013 Views

04 78 33 97 20 - OUEST LYON et ECHO BEAUJOLAIS

04 78 33 97 20 - OUEST LYON et ECHO BEAUJOLAIS

04 78 33 97 20 - OUEST LYON et ECHO BEAUJOLAIS

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

28<br />

suite de la page 21<br />

particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis<br />

vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande <strong>et</strong> agent secr<strong>et</strong> Bridg<strong>et</strong><br />

von Hammersmark pour tenter d’éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich...<br />

Palme d’or déjà en 1994 avec PULP FICTION <strong>et</strong> après des hommages successifs au film noir<br />

(Reservoir Dogs), à la Blaxploitation (Jackie Brown), aux productions des Shaw Brothers<br />

(Kill Bill) <strong>et</strong> aux slasher movies (Boulevard de la Mort), il entreprend de revisiter c<strong>et</strong>te foiscià<br />

sa sauce le film de guerre avec «Inglourious Basterds» en s’inspirant déjà d’un film de<br />

guerre italien. Bien rythmé, avec un casting international exceptionnel, le film se<br />

décompose en plusieurs périodes ou séquences qui ont chacune leur propre «couleur» <strong>et</strong><br />

dont l’ intensité va crescendo , pour bien marquer c<strong>et</strong>te double vengeance : celle des<br />

soldats juifs américains qui mènent des attaques contre les nazis <strong>et</strong> leurs chefs<br />

parallèlement à celle d’une jeunes française dont les parents ont été exécutés<br />

sauvagement devant elle. Une parodie du film de guerre au final.<br />

CENDRES ET SANG **de Fanny Ardent avec Ronit Elkab<strong>et</strong>z, Abraham Belaga,<br />

Olga Tudorache Judith l’exilée vit à Marseille<br />

depuis l’assassinat de son mari. Après avoir<br />

longtemps rompu tout contact avec sa famille,<br />

elle accepte d’assister au mariage de sa cousine.<br />

Ils partent tous passer un été au pays pour<br />

r<strong>et</strong>rouver leur histoire. Mais le r<strong>et</strong>our de Judith<br />

ravive les haines entre clans rivaux…le sang<br />

appelant le sang… Présenté hors compétition au dernier festival de Cannes, ce film nous<br />

conte d’une manière forte l’histoire de la violence au sein d’une famille. Elle s’inscrit dans les<br />

cicatrices, visibles ou invisibles . Dans ce 1er film très personnel, Fanny Ardent veut nous faire<br />

toucher du doigt, de manière frontale, l’empreinte que peut laisser la violence, la terreur sur<br />

les êtres humains, l’autorité de la loi, l’humiliation… Ce très beau plaidoyer éloquent <strong>et</strong><br />

émouvant impressionnera plus d’un par sa rigueur, la qualité d’ interprètation des comédiens,<br />

les tonalités très soignées <strong>et</strong> lèchées des images, le traitrement de la lumière qui apporte une<br />

touche particulière <strong>et</strong> qui participe aux ambiances du film. Pour son 1er essai Fanny Ardent<br />

réussit parfaitement son entrée dans le clan des grands auteurs-réalkisateurs<br />

FISH TANK **** de Andrea Arnold avec Katie Jarvis, Michael Fassbender,<br />

Kierston Wareing, Rebecca Grffiths, Harry Treadaway,<br />

Sydney Mary Nash. Son héroïne est une adolescente à<br />

problèmes de 15 ans, exclue du collège <strong>et</strong> rej<strong>et</strong>ée par ses<br />

amis, dont la mère rencontre un homme qui prom<strong>et</strong> de<br />

faire leur bonheur <strong>et</strong> d'apporter un peu de joie dans leurs<br />

vies cabossées. Ce conte moderne réunit un joli duo autour<br />

de la débutante Katie Jarvis : Kierston Wareing, la<br />

saisissante interprète de It's a Free World !, de Ken Loach,<br />

sera sa mère, <strong>et</strong> Michael Fassbender (Hunger), celui dont<br />

ROND-POINT DU PEROLLIER - ECULLY<br />

elle tombe sous le charme. Après avoir obtenu le Prix du Jury pour « RED ROAD » en<br />

<strong>20</strong>06, ce 2ème film marque le r<strong>et</strong>our de la réalisatrice anglaise sur la crois<strong>et</strong>te. C<strong>et</strong>te<br />

chronique familiale intimiste s’articule autour d’un trio infernal : Mia, sa mère <strong>et</strong> son<br />

p<strong>et</strong>it ami Connor. Comme dans les tragédies grecques le drame inévitable va se jouer en<br />

huis clos. Il va attiser la rivalité entre mère <strong>et</strong> fille, pousser Mia de manière irrésistible<br />

dans les bras de l’amant … ça sent très vite le soufre <strong>et</strong> la vengeance de l’adolescente<br />

flouée ne va pas se faire attendre. En choisissant une non professionnelle pour interpréter<br />

Mia, le film gagne en authenticité <strong>et</strong> spontanéité. C’est un film fort sur les relations<br />

conflictuelles, sentimentales <strong>et</strong> sur les rapports d’autorité entre adolescents <strong>et</strong> adultes.<br />

La présence d’un acteur de talent comme Michael Fassbender ( que l’on verra aussi dans<br />

« Inglourious Basterds » de Tarantino) confronté dans ce film à la fraicheur de Katie<br />

(Mia) donne une dimension <strong>et</strong> renforce la crédibilité des personnages . J’accorderai une<br />

mention spéciale pour l’interprétation magistrale de Katie Jarvis.<br />

L’ARMEE DU CRIME **** de Robert Guédiguian avec Simon Abkarian, Ariane<br />

Ascaride, J-Pierre Daroussin, Gérard Meylan,<br />

Virginie Ledoyen, Lola Naymark …. Dans le Paris<br />

occupé par les allemands, l’ouvrier poète<br />

Missak Manouchian prend la tête d’un groupe<br />

de très jeunes résistants juifs déterminés à<br />

combattre pour libérer la France qu’ils aiment ,<br />

celle des Droits de l’Homme. Les attentats de<br />

ces partisans étranger vont pousser la police<br />

française à se déchaîner. Filatures, chantage,<br />

torture …vont conduire 22 hommes <strong>et</strong> une femme à la mort en février 1944. Dans une<br />

ultime opération de propagande, ils seront présentés par les collaborateurs français<br />

comme une Armée du crime . Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la<br />

légende. C’est c<strong>et</strong>te belle <strong>et</strong> tragique histoire que raconte le film. Absurdement hors<br />

compétition « L’armée du crime » marque le r<strong>et</strong>our sur la crois<strong>et</strong>te d’un cinéaste<br />

important comme Robert Guédiguian , qui élabore depuis ses débuts une œuvre à la fois<br />

singulière <strong>et</strong> populaire . A priori on pourrait penser à un énième film sur la seconde guerre<br />

mondiale, mais celui-ci a une particularité première c’est qu’il montre les faits d’armes<br />

peu habituels au cinéma d’immigrés : Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens,<br />

Arméniens qui ont choisi de se battre pour libérer la France. Fasciné par l’héroïsme de ces<br />

soldats de l’ombre Robert Guédiguian réaliser un grand film hommage à la hauteur du<br />

courage de ces hommes <strong>et</strong> femmes qui ont payé de leurs vies. Même si le réalisateur a<br />

pris quelques liberté avec l’histoire <strong>et</strong> bousculé la chronologie des faits, même si la<br />

réalisation reste classique pour certains, il n’en demeure pas moins que le récit trouve<br />

toute sa cohérence car Guédiguian le militant se veut d’abord pédagogue pour les jeunes<br />

générations <strong>et</strong> que le film fonctionne totalement auprès du public qui lui a réservé un<br />

formidable accueil lors de sa présentation à Cannes c<strong>et</strong>te année .<br />

12 mois d’anglais<br />

au prix de 9 !<br />

jusqu’au 30/09/<strong>20</strong>09 (2)<br />

<strong>04</strong> <strong>78</strong> <strong>33</strong> <strong>97</strong> <strong>20</strong><br />

wallstre<strong>et</strong>institute.fr<br />

(2)<br />

(2)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!