Infos n o33 février 2008 - Flash de la Courneuve

ORGANISATION
Les forces immergées
de la nation Flash
L
a réussite et le développement de
l’association doit beaucoup à l’engagement
quotidien d’une équipe administrative
qui s’étoffe au fur et à mesure
des besoins émergeants. La gestion d’un
navire qui prend chaque année la mer
avec de plus en
plus de passagers
à son bord nécessite,
il est vrai,
d’adapter l’équipage
pour assumer
les ambitions et
asseoir la parfaite
assise de cette barque
devenu paquebot
amiral.
Profitant de l’ouverture
de la Maison des Sports
Tommie Smith et l’installation du Flash au 2e
étage, l’organisation administrative du club s’est
donc étoffée pour mieux répondre aux nouvelles
exigences inhérentes à la croissance et aux objectifs
mesurés de l’association.
Au cœur du dispositif, deux administratives salariées
sont en permanence présentes. Deux visages
féminins dans ce monde de casqués qui assurent
notamment, pour l’une, Stéphanie Lalande, le suivi
comptable, la gestion bureautique et l’organisation
logistique autour des matchs, et pour la seconde,
Mariannick Puig, l’administration sportive, les relations
avec les licenciés
et les moyens de communication
multimédia.
En juillet dernier, le
Flash a bénéficié, par
le subventionnement
croisé de la région et du département, du dispositif
Emplois-tremplins. Benoît Klock et Mickael
Serpe, déjà joueurs de D3 et coaches cadets, sont
désormais chargés de développer assidûment la
pratique du flag auprès d’un plus large public. Le
milieu scolaire, les féminines et les jeunes adultes
sont ainsi largement visés. Parallèlement, ils ont
pour mission d’aider à la mise en place de nouveaux
lieux de pratique, plus proche des lieux de
vie, dans les écoles, les centres de loisirs et les
quartiers, afin de favoriser l’accès au sport et à
notre discipline, et participer ainsi à la lutte contre
les exclusions sociales.
La pratique en équipé pour ces nouveaux publics,
si elle est déjà évoquée, ne pourra cependant
se concrétiser qu’avec des moyens matériels et
financiers que le Flash
à l’heure actuelle n’est
pas en mesure d’assumer
seul. Le club a déjà
fait l’acquisition, via
notamment le Comité
départemental CDFA93
et le Conseil général
de la Seine-Saint-Denis,
de plus de 150 équipements
complets, destinés
à ses jeunes adhérents
minimes, cadets
et juniors. Élargir cette
démarche au public demanderait
quasiment de
doubler les investissements.
Mais un jour viendra peut-être où un camion aux
couleurs du Flash se posera sur un coin de pelouse,
au cœur des 4000, pour inviter les habitants à
goûter aux douces sensations d’un placage maîtrisé
et d’une course balle en main et casque sur
la tête…
Depuis novembre, la présence
d’un directeur sportif à mi-temps,
en la personne de Vincent Lelard
(par ailleurs head coach de l’Elite
le reste du temps), permet également
de coordonner et d’optimiser
les choix sportifs. Les investissements
programmés sur le
travail vidéo, les supports pédagogiques
et la volonté de développer
les formations made in Flash sont
aussi de son ressort.
12 13
En mettant ainsi en synergie l’ensemble des sections
du Flash, on établit des passerelles plus efficaces
entre les coaches, les joueurs mais aussi les relations
externes. Que ce soient les parents des jeunes
pratiquants, les techniciens sportifs venus d’autres
horizons ou bien encore les différents membres de la
structure médicale noire et jaune.
Pour chapeauter tout ce joli monde, Bruno Lacam-
Caron, manager général du club, est à la fois l’interface
conciliante entre les élus de tous poils et les
réalités sportives comme administratives, le spécialiste
du partenariat
et des
subventions
insoupçonnées,
et l’instigateur
d’un bon nombre
de plans
médias hors
pairs (cf. page
suivante).
Le Sieur Nono
bénéficie
concrètement
de l’engagement de la mairie en faveur du milieu associatif
puisqu’elle prend en charge sa rémunération
et accepte de le laisser 90% du temps à la disposition
du club pour accomplir ses missions.
Dinosaure encore bien réactif au sein du Flash, il demeure
malgré ses épaulières raccrochées un coach
qui n’hésite pas à revêtir sa polaire orange-chasseur
pour apporter toute son expérience.
Cette nouvelle organisation, contrairement à ce que
certains ont pu penser, permet de constater que
les choix du Flash ne sont pas l’élitisme orgueilleux,
mais restent plus que jamais tournés vers les jeunes,
qui doivent toujours constituer la base d’une
pyramide solide.
Les ambitions sportives légitimes ne phagocytent
donc pas la raison d’être première de l’association,
basée sur l’accueil, la formation et l’état d’esprit.
Lorsque les différentes sections bénéficient d’un
encadrement compétent, d’une rigueur dans la gestion
et d’une efficacité dans les réponses apportées,
elles peuvent alors donner leur pleine mesure, et sur
le long terme, dominer leur sujet. Mais au quotidien,
c’est bien la somme de passions et de plaisirs qui
donne la bonne direction et fait avancer le navire.
OVERTIME
Les bons
plans Flash
L
es esprits chagrins jugeront le
rayonnement médiatique du Flash
un rien hégémonique, mais la
réalité actuelle est bien là. L’efficacité
et la réactivité du club permettent de
retrouver régulièrement les couleurs
du club sur des événements à l’échelon
national et même international.
Cinéma, publicité, télévision ou presse : le noir et
jaune courneuvien leur vont si bien qu’ils font appel
aux différents talents présents au sein de l’association
lorsqu’il s’agit d’évoquer, d’illustrer ou de promouvoir
le football américain.
Le Flash n’a d’ailleurs pas attendu ses sacres Elite
pour attirer l’attention de ces différents médias. Mais
il est vrai qu’un double triplé Elite-Juniors conjugué au
savoir-faire relationnel du bureau et au réseau étendu
tissé par les différents membres du Flash, ouvrent
aujourd’hui de belles opportunités de mettre en valeur
le club, et à travers lui l’ensemble de la discipline.
Que se soit l’équipe de Cauet demandant un prêt
d’équipement afin d’habiller l’animateur en footballeur
américain pour une de ses quotidiennes, que ce
soient les publicitaires à la recherche d’une vingtaine
de joueurs équipés afin de tourner la bande annonce
américaine du nouveau jeu d’Ubisoft Lapins Crétins,
ou que ce soient France télévisions et le journaliste
Laurent Luyat qui invitent des membres du Flash dans
ses studios pour aider à l’analyse technique des finales
de conférence et du Super Bowl et permettre ainsi une
meilleure compréhension de notre sport pour les non
initiés, ces instants médiatiques ne sont que le reflet
de l’intérêt et de l’image positive que notre discipline
véhicule.
Contrairement aux préjugés, ces bons plans dénichés
par le Flash ont une vraie valeur, non pas d’un point de
vue financier, mais pour la renommée de l’association
et pour les retombées en nombre de nouveaux
adhérents noirs et jaunes.
Le club assume et défend ainsi ses couleurs sur tous
les fronts, sportifs comme médiatiques, affichant son
savoir faire et ses réussites patiemment construites.