Mode texte - Archives de Vendée

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la Li b er t é , SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il s e confirme
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afran ch i e s s on t r e fu s é e s
4-fr eyan e des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
4 c BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Plus de Fonctionnaires
CLÉRICAUX
Nous vivons en des temps singu-
liers où il faut admirer comme un
acte quasi héroïque, après quarante
ans et plus de République, le fait
par un gouvernement de se laisser
qualifier de ministère de défense et
d'action républicaine. Nous nous
sommes même laissé dire que cette
épithète il la revendiquait. comme
bien sienne et comptait la justifier
par des actes. Qu'il en soit ainsi et
notre joie égalera notre surprise.
A ces hommes de bonne volonté
républicaine qui surgissent, nous
signalons tout de suite un domaine
où leur énergie et leur activite peu-
vent immédiatement et fort utilement
s'exercer. Il s'agit tout simplement
de se renseigner sur l'attitude politi-
que des fonctionnaires sous leurs
ordres et de rappeler à la pudeur
c'est-à-dire au respect du régime
qu'ils ont sollicité de servir, ceux
d'entre eux qui ont lié partie avec
leurs pires adversaires. La besogne,
hélas ! s'ils s'y attellent, ne man-
quera pas à nos ministres réforma-
teurs.
Ce n'est point d'aujourd'hui que
nos militants républicains se préoc-
cupent du danger grave, créé par
cette multitude de fonctionnaires des
ponts et chaussées, des postes, des
domaines, qui, formant la trame
serrée de l'organisation administra-
tive et politique de notre pays
apportent, dans l'exercice de leurs
fonctions, cet esprit de haine contre
la démocratie, dont ils ont été im-
prégnés dans les jésuitières ou dans
les écoles des frères où la plupart
d'entre eux ont été élevés.
Il faut vivre en province pour se
rendre un compte exact de l'influence
dont peuvent disposer — surtout à
la veille d'une élection — ces dépo-
sitaires d'une parcelle de la force
gouvernementale. Il faut vivre en
province pour être fixé d'une façon
précise sur l'inefficacité absolue des
déclarations les plus nettes du Prési-
dent du Conseil le mieux intentionné,
si lesdites déclarations ne sont pas
aussitôt suivies d'instructions fermes
aux subordonnés lointains qui seraient
tentés d'oublier qu'ils ont pour pre-
mier devoir de servir loyalement la
République.
On s'étonne, parfois, de la situa-
tion étrange faite à notre pays
même après un demi-siècle ou pres-
que de régime républicain — par
l'acharnement que mettent toutes les
puissances du passé à empêcher le
développement de l'avenir. Et, de
fait, le passé ne veut pas abdiquer.
Malgré tant de révolutions, tant de
combats et tant de défaites il se
cramponne et, sans cesse, a des
retours offensifs. La Révolution ina-
chevée se voit constamment obligée
à défendre ses positions ; et le senti-
ment universel est que la République
n'a pas trop de toutes s e s forces
pour les conserver.
Pourquoi? Parce que les réaction-
naires se servent de tous les coins et
de tous les mandats comme d'autant
d'embuscades, pour tirer sur les
républicains et réduire leurs efforts à
néant. Quand nos dirigeants ,com-
prendront-ils qu'il est- nécessaire,
indispensable, de débusquer les clé-
6 mois
3 fr.)»
3 fr.50
U,, an
5 fr.»»
6 fr. »»
.Se
Lies A. aires publiques sont les Nôtres
No tre Der o ir es t dr les conn a î tre e t d 'y prendre p a r t e t no tre In téré t nous le commande impérieusemen t
(im ités rév lib li-a ins
Vendée
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
3155.51.6111SICOMISS
ricaux de tous les postes qu'ils occu-
pent — dans l'administration plus
particulièrement — postes qui ne
sont pour eux, que des avancés des-
tinés à leur permettre de reconqué-
rir le champ de bataille perdu.
C'est ainsi que, cependant, pour ne
pas s'engager imprudemment, une
armée bien conduite doit déblayer le
terrain, protéger ses derrières et ne
pas laisser se fortifier les détache-
ments de l'ennemi.
Lorsqu'ils sont appelés à dire leur
mot, les électeurs, avec un zèle re-
marquable, affirment leurs convic-
tions, leurs espoirs, leurs desiderata.
N'ont ils pas raison d'exiger le même
zèle du Gouvernement qui est en
place grâce à eux et duquel ils atten-
dent, après des paroles excellentes,
quelques actes significatifs.
Il faut que nos Ministres fassent,
avec leurs fonctionnaires, ce que fait
le suffrage universel avec ses élus.
Il faut, lui aussi, lui surtout, qu'il
déblaie. Les démocrates sincères qui
sont l'immense majorité du pays,
les démocrates qui veulent non set
lement qu'on ne touche ni à la Ré-
publique, ni à ses institutions, mais
qui entendent encore que cette Ré-
publique s'avance sur la voie des
grandes réformes sociales, ont le
droit d'exiger que les salariés du
Gouvernement soient des hommes
aussi dévoués qu'eux-mêmes au ré-
gime que consacrent leurs votes.
Ils ne comprendraient pas, que
soutenu par une telle force, le Gou-
vernement actuel puisse avoir des
hésitations. Le pouvoir exécutif doit
marcher d'accord avec les pouvoirs
élus, dont il n'est que le serviteur.
Et l'on ne saurait admettre que tan-
dis que le suffrage universel est ré-
solu à chasser les ennemis de la
République de tous les postes dont
ils disposent encore, ceux ci puissent
se réfugier dans les fonctions rétri-
buées par l'Etat.
Le nettoyage doit être général. A
cette condition seulement la maison
sera propre, habitable et sûre.
INFORMATIOIIS
Mesure de Clémence
M. Noulens, ministre de la Guerre, a entre-
tenu le Conseil des Ministres des mesu-
res de clémence qu'il se propose de prendre
à l'égard des mutins de la classe 1910.
L'acte d'indiscipline commis par eux lors du
maintien de cette classe sous les drapeaux ne
saurait être excusé, mémo à la faveur du
temps, mais le Ministre, tenant compte de la
bonne conduite des intéressés, croit pouvoir
s'arrêter à un certain nombre de mesures in-
dividuelles.
Le Denier du Culte
Devant les déceptions que donne dans plu-
sieurs diocèses le denier du culte, une réunion
générale des évêques, par région, va avoir lieu
afin de parer aux difficultés budgétaires qui
deviennent inquiétantes dans plusieurs diocè-
ses. On envisagera la nécessité d'abandonner
un certain nombre d'écoles libres qui n'ont
pas produit les effets qu'on attendait.
La Famine au Japon
Une extrême misère, résultant de la famine
produite par l'absence des récoltes et par le
produit insignifiant de la pèche, règne dans
le nord-ouest du Japon.
Plusieurs villes et villages de la province
d'Aomori n'ont absolument rien récolté.
Parmi les indigents, ceux dont la santé est
la plus faible meurent d'inanition, tandis que
les autres n'ont pour se nourrir que les ali-
ments qu'on donne habituellement aux ani-
maux.
Au fur et à mesure que les neiges augmen-
teront, la détresse s'accroîtra. On annonce que
le gouvernement va consacrer une somme de
16.5000.000 francs à secourir ces malheureuses
populations.
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère 3/1AT HÉ
Nos Soldats coloniaux
On a décidé cette année, en votant la nou-
velle loi militaire, que les jeunes gens des an-
ciennes colonies seraient soumis au service
militaire dans la métropole.
Des Guadeloupéens ont été incorporés dans
les régiments coloniaux à Marseille et à Cette,
et un assez grand nombre d'entre eux suppor-
tent mal le climat pourtant peu raide du Midi.
Il a fallu en hospitaliser une partie et il y a
déjà eu des décès.
Ces pauvres déracinés ne sont pas faits pour
quitter le pays du chaud soleil, et M. Noulens,
ministre de la Guerre, vient de décider que
ce s contingents seraient renvoyés dans leurs
colonies au fur et à mesure que leur santé le
permettra.
La Joconde est de retour
C'est mercredi que la Jo con de est rentrée
dans sa bonne ville de Paris.
Depuis hier jeudi et jusqu'à samedi elle sera
exposée à l'Ecole des Beaux-Arts et enfin sa-
medi soir elle regagnera le Louvre pour être
visible dimanche.
POUR L'ENTENTE
a Si, disait éloquemment Clemenceau,
si le parti républicain s'abandonne aux
misères de l'esprit de secte, propre de
toutes les organisations de parti, demain,
la masse républicaine fragmentée, disso-
ciée, réduite en poussière de coeurs et de
volontés, sera la proie du monstre apoca-
lyptique de la théocratie, qui n'attend
qu'une heure de faiblesse pour l'exécrable
revanche des puissances de mort sur les
plus beaux élans de vie. »
Le lendemain du jour où i ' llomme L ib re
publiait cet émouvant appel à la concorde,
cette flétrissure de l'esprit de secte, M.
Briand prononçait à Saint Etienne un dis-
cours dont le retentissement a été consi-
dérable en France et à l'étranger, et où il
est question aussi de remplacer la misé
rable guerre, des ambitions personnelles
par la lutte féconde et fraternelle des
principes et des idées.
Placée à cette hauteur par MM. Clemen
ceau et Briand, qui Font l'un et l'autre
deux personnalités éminentes de la démo
cratie, deux hommes d'Etat ayant noto-
riété européenne, la politique apparaît
comme une noble et grande cause capable
d'unir tous les hommes qui aiment d'un
même amour la France et la République
et aspirent à les servir.
Si de ces cimes éthérées on descend aux
menus détails de l'action quotidienne, à la
discussion des intérêts et des program-
mes de partis, l'entente apparaît -elle
comme possible également entre les répu-
blicains qui acceptent l'impulsion de
M. Clemenceau ou la direction de M.
Briand.
Oui, sur des points nombreux et impor-
tants l'entente est possible. En ce qui
regarde les droits de l'esprit laïque, il ne
saurait y avoir d'irréductible dissidence
entre le libre penseur positiviste Clemen-
ceau et le leader parlementaire qui a si
puissamment contribué à la séparation
des Eglises et de l'Etat.
Sur la question de la défense nationale,
Je même accord serait facile à établir ou,
pour mieux dire, à maintenir, car les
deux hommes d'Etat se sont prononcés
avec une même énergie en faveur de la
loi de trois ans, rendue nécessaire par
l'attitude et les agissements de l'Alle-
magne. Avec un peu de bonne volonté de
part et d'autre, et sans trop faire fléchir
les principes, on parviendrait à résoudre,
au mieux des intérêts de la démocratie, le
problème fiscal.
SOUS LA MONARCHIE
Les Paysans d'autrefois
Samedi 3 Janvier 1914
Place de la Liberté
Ziffiéefriareeftaaateani
et la Récolte des Céréales
L'économiste Quesnay évalue à 595 mil-
lions de francs, au milieu du avine siècle,
la récolte des céréales (froment, seigle,
avoine et orge).
Les frais de culture, qui absorbent de
nos jours le tiers seulement du produit
brut, en prenaient alors plus des deux
tiers.
Sur l'autre tiers, les propriétaires, les
dîmes et la taille en prenaient plus edes
six-septièmes. Il ne restait guère à l'ex-
ploitant du sol au maigre p eup le des cam-
rondisseirien t des Sab les—d 'Olonne
pagnes, plus d'un vingt unième du pro-
duit de son travail.
Pour un revenu brut de céréales de
2.100 francs, il lui revenait 100 francs.
Voici, au surplus, selon Quesnay, com
ment se divisaient les 595 millions que
rapportaient les céréales du royaume :
Frais de culture. 415 000.000'
Recettes des propriétaires 76.000.000
Dîmes 50.000 000
Taille 27.000 000
Profit des fermiers 27 000 000
Le tableau économique de Quesnay por-
tait cette épigraphe à l'adresse de Louis XV :
P auv re s paysans, pauvre royaume ;
Pauv re royaume , pauvre roi . '
Le progrès agricole a diminué considé-
rablement les frais de culture, et la Révo-
lution a libéré la terre des impôts écra-
sants qu'elle payait à la noblesse et au
clergé.
Paysans de France, ô mes frères, vous
seriez des fils ingrats si vous méconnais-
siez les bienfaits de la République, votre
mère à tous!
Un Paysan q u i li t .
Les Processions dans les Cimetières
Le maire de Saint-Florent avait pris un
arrêté interdisant les processions et ma-
nifestations religieuses dans le cimetière.
Le Conseil d'Etat vient de déclarer cet
arrêté légal.
Les processions et manifestations sont
interdites -dans l'intérieur du cimetière, à
l'exception de celles ayant pour objet le
culte des morts, dans les conditions
consacrées par les habitudes et les tradi-
tions locales.
Le Centenaire de Claude Bernard
Le centenaire du grand physiologiste
Claude Bernard a été célébré mardi, dans
ce modeste amphithéâtre du Collège de
France où il professa, avec un heureux
mélange de simplicité et de grandeur.
M. Poincaré, accompagné de M. Viviani,
a assisté à la cérémonie.
M. Viviani, prenant la parole, a célébré
le grand bernois vers lequel monte à nou-
veau, en ce jour, l'admiration de la
science et a dit que le Gouvernement, en
assistant à cette cérémonie, ennoblit sa
fonction.
Il associe. dit-il, le pays tout entier à la
science et, à la voix grave des savants, il
mêle les acclamations de la démocratie
qui vénère tous ceux qui enrichirent le
patrimoine de la France.
Le ministre a retracé ensuite la vie du
grand savant. Il a-rappelé ses débuts mo-
destes et, aussi, l'indifférence des pou-
voirs et l'incurie des gouvernements et a
terminé en analysant Fceuvre grandiose
de l'illustre savant.
,eraGea trerervIrrea searea,earameeereawee jopir
CHRONIQ UE
LE CAMPAGNOL DES CHAMPS
Gris fauve en dessus, blanchâtre aux
parties inférieures avec un trait jaunâtre
sur les flancs tel est l'uniforme que revêt
ce terrible et minuscule rongeur.
Sa taille n'est pas en rapport avec son
forfnidable appétit. Elle mesure de 0.09 à
0.11 environ. Sa queue fournie de poils à
l'encontre de celle du rat est mince tel un
fil de lin écru, de 3 à 4 centimètres de
longueur.
D'où vient cette bestiole étrange ? Tout
comme nous de l'Arche Sainte. Mais puis-
que celle ci était pleine comme un oeuf, le
père Noé ne sachant plus où loger ce loca-
taire nuisible le fourra, paraît il, au der-
nier moment, dans sa poche, entre sa pipe
en porcelaine blanche et sa blague à tabac.
La porte close aussitôt le Déluge com-
mença.
Au bout de SO jours, dit reeclésiaste, la
pluie torrentielle ayant cessé de tomber,
l'amateur passionné du jus enivrant de la
treille ouvrit sa lucarne et mit son gros pif
enluminé dehors, histoire de respirer un
brin. Ce qu'il vit était épatant. En haut le
soleil vainqueur éclairait la fuite épgadue
des derniers nuages couleur de Cendre à
OC" »
l'horizon. En bas, les eaux sur lesquelles
il voguait à l'aventure s'engouffraient avec
un bruit affreux dans l'énorme trou de
bondereau qu'on dût percer au centre de
la terre exprès pour les recevoir. Un trou
de bondereau?... Eh oui I par où voulez-
vous alors qu'elles partissent !I Du reste,
vous savez comme moi qu'en ce temps-là,
notre planète était plate, telle une galette
de plomb et que ce fut Galilée, ce savant
impie, qui la fit ronde.
Or, ces flots, dans leur mouvement gira-
toire promptement disparaissaient, quand
au dessus les marais inondés de Saint-
Michel-en l'Herm le brave Noé eut froid,
éternua, sïtchoum ! (Dieu vous bénisse
mes am i s ) et tira son mouchoir à carreaux
pour s'essuyer le bout du nez.
Campagnol et sa femme qui s'étaient
blottis pour avoir plus chaud dans la toile
furent jetés, innocemment, à l'élément
liquide et faillirent se noyer. Qael dom
mage 1...
Mais ces petites bêtes qui peuvent aisé-
ment nagerdurant quinze minutes, gagnè-
rent courageusement une levée toute
proche tandis que l'arche biblique s'éloi-
gnait majestueusement dans la direction
du mont Aranat où elle grimpa et s'y tint
suspendue en équilibre pour servir de
girouette symbolique au peuple h Ilreu et
aux gens par trop naïfs.
Le sol où les premiers rescaspés du
Déluge Universel (?) atterrirent se couvrit
oh 1 prodige incomparable I des herbes
propres à leur nourriture. Froment ten-
dre comme rosée, seigle carminé en ai-
guille, avoine chevelue y croissèrent ins-
tantanément à profusion. Nos deux goin-
fres y firent largement honneur. Mais
comme ils menaient de front et la table et
l'amour, Me. Campagnol rougissante fit
bientôt de troublants aveux à son mari.
Elle allait être mère I Ce fut une joie dans
le ménage, joie qui se répéta si souvent
que la famille de Campagnol multipliée à
l'infini devint presque aussi nombreuse
que les grains de sable de la mer.
Aussi trop à l'étroit • sur la chaussée
natale elle se répandit partout où l'humus
friable n'oppose aucune résistance à ses
ongles menus. ,
Campagnol y creuse, en effet, de sinueu-
ses galeries, des appartements souterrains
où, prudemment, le jour il se confine.
C'est la nuit qu'il se hasarde au dehors
soit pour se rendre d'aimables visites, soit
pour aller aux provisions. C'est encore à
la doucle clarté de la lune que la jeu-
nesse débordante s'en va courir les chan-
ces des lointaines expéditions.
Munie des recommandations mater-
nelles et des doctes avis du patriarche de
la tribu, la horde des conquérants à quatre
pattes, hardiment se met en route. Rien
ne l'arrête en son élan ni l'eau profonde
des canaux, ni le bras d'océan tumultueux
qu'elle contourne, ni la cime escarpée des
montagnes. On tonnait, hélas! en France,
le campagnol des champs, au nord, au
centre, à l'ouest et au midi, dans la Meuse
et la Moselle, aux Pyrénées-Orientales,
dans l'Ain, le Gard, la Marne, le Jura, les
Alpes Maritimes, aux Bouches du Rhône,
dans les Cbarentes et les Deux Sèvres et
principalement en Vendée.
Pour le campagnol, tout est comestible,
pourvu que ce soit boa, frais et savoureux.
Il aime les succulentes graminées, les
herbes légumineuses, et laisse aux rumi-
nants ainsi qu'aux équidées les joncs in-
digestes et le rude chiendent. Aussi en-
graisse t il à vue d'oeil tandis que ceux là
maigrissent.
Par suite, les dégâts qu'il cause aux ré-
coltes et aux prairies sont considérables.
On les estime pour la France, annuelle-
ment, à plus de 200 millions 1 La Vendée
en eut toujours sa large part.
Le ler fructidor, an IX, une Commission
préfectorale l'évalua à 1 581.000 francs
pour neuf communes seulement.
Elle fut, pour les années 1816, 1817 et
1822, d'environ neuf millions de francs.
Cette fois ci, la mesûre est comble.
Dans tout le marais les plaintes unanimes
sont justifiées. Je connais notamment, à
Grues, de riches fermiers et de pauvres
gens, qui sur leurs cabanes, petites ou
grosses, n'ont pu récolter leur semence.
Les moyens de' destruction du Camp a -
gn o l des Champs sont aussi multiples que
variés.
On peut les prendre dans des cloches
N° 1550
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in s , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames —
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fr. 50
On traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continues
TOUT CE QUI CONCERNE- LA REDACTION
do i t ê tr e adress é à le Val èr e MA THÉ , R éda c t e ur-Géran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
de jardin renversées, dans des pots enfouis it
au fond d'une tranchée, au moyen de trous
faits à la barre de fer et qu'on remplit
d'eau à moitié. On obtient également dei
résultats appréciables à l'aide des vapeurs
de sulfure de carbone et des grains em-
poisonnés par le vitriol, la strychine, l'ar-
senic, le sulfate de cuivre. La noix vomi-
que, que préconisa, dans ce journal, mon
sympathique confrère M. Valère Matité,
semble être le meilleur procédé, mais
comme il le fait judicieusement observer,
il faudrait une entente générale pour frap-
per un coup décisif. Pourquoi n'offrirait-
on pas une prime pour leur capture ? Ar-
més de balais grossiers, de pelles et de bâ-
tons, ceux qui suivraient la charrue en
tueraient des quantités considérables. Les
chats, les chiens, les porcs et les volailles,
les oiseaux de proie, la couleuvre, le hé-
risson, la belette et la svelte musaraigne
s'en régalent à bouche que veux-tu. Mais
ces auxiliairesne peuvent suffire à la tâche.
Il appartient aux Pouvoirs publics de re-
médier, une bonne fois pour toutes à cette
e.alamité et de soulager auparavant les _
misères qu'elle a fait naître, ce qui ne
tara*.
dere pas.
effletieleMOSZOLIZIla.
GEOFFROY LINYER.
CHRONIQUE LOCALE
La Révision des Listes Electorales
Les listes électorales sont actuellement
en état de révision.
Le tableau de rectification et la liste
électorale seront déposés, dans chaque
commune respective, le 15 janvier pro-
chain.
Dans les vingt jours de ce dépôt, c'est-
à-dire jusqu'au 4 février inclus, tout cito-
yen pourra réclamer son inscription et
tout électeur inscrit sur !a liste électorale
pourra réclamer l'inscription ou la radia-
de tout individu indûment inscrit ou indû-
ment omis.
Les réclamations et les décisions à
intervenir se forent dans les délais ci-
après :
Publication du tableau le 15 janvier.
Délai ouvert aux réclamations, du 15
janvier au 4 février.
Délai pour les décisions de la Commis-
sion chargée du jugement des réclama-
- tiens, du 4 au 9 février.
Délai pour la notification des dernières
décisions de la Commission, du 9 au 12
février.
Délai d'appel devant le Juge de paix, du
12 au 17 février.
Délai pour les décisions du Juge de paix,
du 17 au 27 février.
Délai pour les notifications des décisions
du Juge de paix du 27 février au ler mars.
Clôture définitive des listes, le 31 mars.
Les Appels en 1914
Toutes les convocations sont faites par
ordre d'appel individuel, transmis par la
poste, sous forme d'une carte postale
double bicolore. La partie rouge, formant
récépissé, sera détachée par l'intéressé,
puis datée et signée par lui et renvoyée
immédiatement, sans affranchir, à l'auto-
rité expéditrice (commandant du bureau
de recrutement pour l'armée, comman-
dant en second du dépôt pour l'armée de
mer).
La partie blanche sera conservée par le
destinataire et lui permettra de voyager
au tarif militaire; les frais de route
auxquels il a .droit lui seront payés à
son arrivée au corps.
Nos Juges de Paix
Depuis les réformes judiciaires qui ont
augmenté de plusieurs centaines de mille
francs la part contributive des citoyens,
sans plus améliorer le sort des justiciables,
le prétoire de justice de paix cantonale est
devenu plus que jamais une proie à juste
titre enviable. Aussi, chaque année, le
nombre des aspirants croit-il de Lon
inquiétante.
Cette fois ci, neuf mille candidats se
sont mis sur les rangs. Neuf mille, vous
l'entendez-bien 1 Neuf mille, soit l'effectif
en temps de guerre de trois régiments

USSICSUBSIAIMUS
d'infanterie ou le quart d'un corps d'ait-
uaée lors des grandes manoeuvres.
Effrayée (on le serait à moins), l ' Union
A m icale d es Juges d e P a ix vient d'adresser
aux députés une lettre ouverte que tous
les journaux reproduisent.
Elle est relative au projet de loi sur
"avancement des juges de paix, projet
voté par le Sénat le 19 décembre 1911 et
rapporté à la Chambre par M. Raoul Péret.
L ' Un ion réclame avec énergie l'institu-
tion de l 'examen pro fes s ionnel a b so lumen t
indispensab le pour faire un choix éclairé
parmi les 9 000 candidats qui sollit Rent
l'emploi.
La seconde disposition du projet, qui
institue un tableau d'avancement, n'est
pas moins nécessaire pour affranchir la
carrière du juge de tout favoritisme.
L ' Union demande le vote aussi rapide
que possible du projet.
Examen professionnel, suppression du
favoritisme I N'est ce pas ce que depuis
de longues années nous réclamons dans
ce journal ?
Conseil .de Guerre du 11° Corps
Séan ce du 3 0 Déc emb re 4 9 9 3
Un Déserteur
Ne s'étant pas présenté à l'appel du 10
octobre, le soldat Pierre Morice, du 93e
régiment d'infanterie, en garnison à La
Roche sur Yon, devenait déserteur le 46
novembre. n'était soldat que depuis trois
mois. La Sûreté de Nantes l'arrêta le 29
novembre. Il était absent depuis quarante-
trois jours et ne put expliquer son départ.
C'était un « coup de tête ».
Pour ce coup de tête, Morice est con-
damné à six mois de prison.
La nouvelle toi sur les Affiches
C'est à partir du jeudi 10, janvier que la
nouvelle loi sur les affiches imprimées ou
manuscrites, apposées à l'intérieur des
magasins, sera mise en application.
Toutes, sans exception, devront être
timbrées à taxe double, c'est-à dire 12
centimes au lieu de 6; 24 centimes au lieu
de 12; 48 centimes au lieu de 21, etc...,
• selon leur format.'
Or, beaucoup de nos lecteurs emploient
ce genre de publicité pour annoncer à ven-
dre desimmeubles,louer des appartements,
demander des employés à ceux là nous
disons : « Attention à vous m e t tre en règle,
si vous ne voulez pas vous voir obligés de
payer une amende. »
Nous leur conseillons même d'abandon-
ner totalement cette méthode et d'avoir
recours au service de publicité de l a Ven -
- dée Répub lica ine qui est bien le moyen le
plus rapide, le plus sûr et le plus économi-
nee, pour arriver au résultat cherché.
N . . B . — Il va de soi que les affiches qui
ne servent qu'à indiquer le produit et se
trouvent dans l'établissement où ils sont
apposés, ne sont pas soumis au droit de
timbre pas plus dans l'ancienne que dans
la nouvelle loi.
41921.111§1Mge?»..011!6.451.111e
krundissement des Sables-Manne
Les Sablés
Enfants assistés
Le Maire de la Ville des Sables- d'Olonne
rappelle aux mères secourues par l'Assis-
tance publique de la Vendée, qu'elles
doivent présenter leur enfant à la Mairie
(Bureau de l'Etat- Civil)le 3 janvier au plus
tard, et y donner tous renseignements
nécessaires, pour toucher le secours du
trimestre échu.
Clôture de la Chasse
Par arrêté de M. le Préfet de la Vendée
la chasse à tir sera close le dimanche
25 janvier 1914 au soir, dans toute l'éten-
due du département.
La chasse à courre, à cor et à cris, sans
armes à feu, sera close le 31 mars suivant.
ore __ _
leaealneeleFea.seek.
Feuilleton de la Vendée Républica ine 15
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
rmand de r...-1kNIXX45 sliE
VII
L'INVASION
Arrivés tous deux Muez son père, Lau-
rence fit manger et boire le braconnier,
plus épuisé qu'il ne le laissait paraître.
Elle lui donna ensuite du linge sec, des
guêtres de cuir, une gibecière, tout ce
qu'elle tenait depuis longtemps en réserve
pour lui.
Elle habillait, comme jadis les châtelai-
nes, le soldat qu'elle allait envoyer au
combat et qui se dévouait par amour.
L e Coq G ris revêtit docilement ce qu'il
fallait et composa un paquet avec le reste.
Pendant ce temps Laurence enfermait
dans des caisses, dans des tonneaux ce
qui, au chalet paternel, avait quelque
valeur :- linge, armes, bijoux, livres, pa-
piers.
Quelques-unes des femmes de la Maison
rit rettère s'étaient groupées ?miner du
Adjudications
Le mardi 30 décembre il a été procédé
à l'adjudication des charbons nécessaires
aux services techniques.
La Compagnie de Blanzy et de l'Ouest a
été déclarée adjudicataire du Pr lot (agglo
mérés pour l'usine du Tramway) moyen
nant un rabais de 10 °fin
Il n'y a pas eu de soumissionnaires pour
le 2. lot (braisette d'anthracite pour l'usine
du service des eaux).
Droits de Places -
Dimanche, à 2 heures, à l'Hôtel-de Ville
avait lieu l'adjudication des droits à perce-
voir sur les places publiques.
Neuf personnes étaient autorisées à por-
ter enchère, mais aucune n'ayant TH
l'adjudication n'a pu avoir lieu. Rappelons
qua la mise à prix était de 44 000 francs
et que chaque enchère était de 50 francs.
Une nouvelle adjudication aura lieu à
une date ultérieure.
Primes à la Culture du Lin
Par' arrêté ministériel, le taux de la
prime accordée aux cultivateurs de lin et
de chanvre par la loi du 9 avril 1910 est
fixé pour l'exercice 1913 à 60 fr. par hec-
tare.
La prime est allouée aux cultivateurs de
lin et de chanvre au prorata des surfaces
ensemencées d'une étendue minimum de
huit ares.
A la Préfecture
Un concours sera ouvert le vendredi 23
janvier 1914 en vue de l'admission dans
les cadres du personnel de la Préfecture,
d'un expéditionnaire au traitement annuel
de 1.200 francs soumis à retenue.
Pour être admis à concourir, les candi-
dats devront avoir satisfait aux obligations
militaires et être âgés de moins de 30 ans.
Sont exceptés de cette condition d'âge.,
les expéditionnaires, employés auxiliaires
ou agents (huissiers, concierges, garçons
de bureau et cantonniers), de la préfec-
ture ou des sous préfectures, des bureaux
de l'Assistance publique, du service vici-
nal, et des retraites ouvrières.
Les candidats devront se faire inscrire
an plus tard le 11 janvier, au Secrétariat
général de la Préfecture, ou ils devront
s'adresser pour tous renseignements utiles.
Médaille de 1870-71
M. Guingal (Michel), d'Olonne, vient de
recevoir le diplôme de la médaille commé-
morative de 1870 71. Il a fait la campagne
contre l'Allemagne dans le corps de chas-
seurs forestiers.
Subvention
Une subvention de 2.000 francs vient
d'être accordée par le Sous-Secrétariat de
la Marine marchande à 1 Union Fraternelle
des Pêcheurs sablais et chaumois.
Au Tableau d'Avancement
Le distingué lieutenant de gendarmerie
des Sables, M. Gilbert, est porté au tableau
d'avancement pour le grade de capitaine
avec le n. 2.
M. Georges Hubin, adjudant d'infanterie
coloniale, figure au tableau d'avancement
avec le n° 9, pour le gra le de sous-lieu-
tenant.
A ces deux vaillants, nous adressons
nos plus sincères félicitations.
Nos Marins
Suivant une décision ministérielle, en
date du 29 décembre 1913, M. Emmanuel-
Anguste-Armand Guieheteau, inscrit au
quartier des Sables sous le n. 554, est
promu au grade de maître manoeuvrier
avec 696 points, à compter da 1 r janvier
1914.
M. Léon-Charles-Théophile Nicou, ins-
crit à Noirmoutier, sous le Mi 1229, est
promu, à compter du 1.r janvier 1914, au
grade de second maître électricien. M.
Nicou était avant quartier mettre électri-
cien, chef de poste de télégraphie sans fil
Postes vacants
Des - postes vont être vacants aux écoles
de garçons de Saint Martin-sous-Mouzeuil
(1 classe) et Bourg SOUS la Roche (adjoint),
Les demandes relatives à ces postes de-
vront être rédigées dans la forme habi-
tuelle et parvenir immédiatement à l'Ins-
pection académique.
eaxiiianxiixiaixeastai aateniaeaxiaiaine
Coq G ris, stupéfaites de le voir installé
chez le brigadier.
Sans s'arrêter à des explications, Lau-
rence les invita à l'imiter, avant même
que les maris fassent rentrés, et à serrer
leurs objets les plus précieux.
Afin de stimuler un peu leur apathie
ignorante, elle leur annonça la possibilité
d'une visite des Prussiens pour le lende-
main ou pour le surlendemain.
Toutes ces pauvres femmes et filles qui
se croyaient oubliées du reste du monde
dans leurs bois furent terrifiées par les
paroles de Mademoiselle Buisson.
Elles s'enfuirent comme une bande d oies
effarouchées, chacune de son côté, pour
recueillir leur maigre et pourtant cher
butin.
Une ancienne citerne, creusée à l'extré-
mité des jardins, parut être à Laurence la
cachette la plus sûre en cas d'incendie.
Ce fut un jeu poar Le Co q G r is de se lais-
ser couler jusqu'au fond et de s'y rendre
compte que depuis longtemps toutes traces
d'humidité avaient disparu.
Il fit un lit de cailloux, de charbon, de
sable, puis il entassa les caisses et les ton-
neaux au fur et à mesure que les femmes
les apportaient.
Avec quelques cordes il suffit à l'ouvrage
de plusieurs hommes et quand, à la nuit
tombante, les gardes rentrèrent, avec la
tête basse, car les nouvelles recueillies ici
et là étaient mauvaises, habits, meubles,
literie, fusils et pièces de cent sous avaient
été engloutis sous un tas de fagots qui re-
couvrait parfaitement l'orifice dela citerne.
Laurence. Le Co q Gris , et tontes les lem
LA VENDU?, REPUltiCAINE
5......PASZCISE19£SerealeMlaSt.....1
Les postulants devront a 'tresser le d
ble de leur el, rnainle à leur inspecteur
prim tire.
NECROLOGIE
M. Félix Pascal, inspecteur-adjoint de
l'enregistrement aux Sables-d (lionne, pre•
vett tout joyeux le train mardi matin et
se présentait vers 11 h 30, au domicile de
M Calmsl, receveur de l'enregistrement.
rue Ferrer, à la Roche-sur-Yon, lorsqu'à
peine entré il fut frappe de congestion.
Malgré les sains empressés des docteurs
Maugard et Cullerre, M. Pascal décédait
quelques instants plus tard.
Après les constatations d'usage, le corps
de M. Pascal a été Conduit-à l'hôpital, en
attendant l'arrivée de la famille, prévenue
télégraphiquement.
Issu d'undfamille qui compte parmi ses
membres de nomb roux magistrats M. Félix
Pascal, né à Villefranche de- Rouergue
(Aveyron), était âgé de 52 ans. 11 exerçait
depuis de longues années aux Sables les
fonctions d'Inspecteur-Adjoint des Do-
maines, après avoir été receveur de l'entai
giStrernent à Talmont. C'est donc une
grande partie de sa carrière administra-
Ove qu'il a passé parmi nous.
On peut dire du défunt qu'il fut le fouit-
Liminaire modèle : simple et bon dans
toute l'acception du terne 3, serviable en-
vers tout le monde; aussi était-il unani-
mement estimé dans notre Ville où il se
prodigait sa us compter.
Il fut le fondateur de sociétés chorales
à Tairaient et aux Sables,. un membre
assidu de la Musique Municipale et de la
société chorale L a Fau v e t t e, dont il suivait
avec intérêt les progrès constants.
Dans les œuvres de bienfaisance, il ap-
portait toujours son concours pécunier,
dans une mesure qui dépassait souvent ses
moyens.
A tout s ces qualités de fonctionnaire
dévoué et d'homme aimable,. il joignait
celle de républicain éprouvé, ne transi-
geant pas avec ses principes.
Sans aucune cérémonie la dé:touille
mortelle de Félix Pascal a quitté La Roche
sur -Yon ce matin pour être conduite à
Villefranche-de-Rouergue, où aura lieu
l'inhumation.
- Combien de véritablés amis du défunt
ont regretté cette décision de la fouaille qui
les a privés de rendre un dernier hommage
à cet homme de bien, qu'ils vénéraient
tous.
Caisse Régionale de la Vendée
Par décision en date du. 2 décembre
1913, M. le Ministre de l'Agriculture a
bien voulu accdrder à la Caisse Régionale
de la Vendée une nouvelle avance de
de 100.000 francs, au titre de la loi du
19 mars 1910.
Cette Société, dont l'importance aug-
mente de jour en jour, dispose donc ac
tuellement d'us total d'avances à court et
à long renne se montant ensemble à un
million et demi (1 500 000 francs).
La Répression du Braconnage
L'Association des Chasseurs Franç -is
pour la Ilapression du Braconnage vient
de décerner en récompense de la partici-
pation au but qu'elle poursuit, un certain
nombre de médailles. Nous avons déj'a
donné les noms de quelques uns des titu-
laires ; en voici la liste complète pour no
tre département :
Médaille de vermeil : M. Lamy, briga-
dier de gendarmerie à Saint•Michel-en-
nlIerm.
Médaille d'argent : M. B icoagenderrne à
Fontenay-le-Comte.
Médailles de bronza : MM. Maillard,
brigadier à Oulmes ; Rion, gendarme à
°aimes ; Renou, brigadier au Poiré-sur-
Vie ; Vernageau, gendarme à La Roni.-
sur-Yon ; Giraudin. gendarme au Poiré-
sur-Vie ; Le l'arec, maréchal des logis aux
Herbiers ; Bray, gendarme aux S qu'es-
d'O:onne e Fouché, gendarmais aux Mou-
tiers ; Chaigne, gendarme à Saint-Gilles -
sur Vie. .
Obsèques
Les obsèques du patron malheur Cous
tant Mounier qui se rit disparu à la mer
le 4 décembre 1913 et dont le cadavre a
été retrouvé le 28 décembre à la côte sud
des Sables, au lieu dit La M in e , commune
de Saint-Hilaire-de-Talmont, out eu lieu
mardi dernier à La Chaume.
Remarqué parmi l'assistance MM Villey,
sous préfet ; l'heu, administrateur de la
Marine ; Danic, o fil ;ler d'administration
mes avec leurs enfants se tenaient au pied
du haut poteau blanchâtre dont les bras`
nombreux, dirigés vers huit avenues dif-
férentes, indiquaient les routes par les-
quelles il faudrait maintenant attendre
l'ennemi ou celles par lesquelles il faudrait
le fuir.
Les yeux fouillaient l'obscurité commen-
çante pour s'assurer do l'identité des arri-
vants divers. Et telle était l'angoisse que
pas un des gardes, de; coapaurs au bois,
des passants de hasard, des visiteurs de
Saint-Léonard ne songeait à manger, à
dormir, à s'étonner de ceux qui l'entou-
raient.
Tout le monde parlait, gesticulait. et
Buisson écoutait attentivement les indica-
tions fournies par Le Co q G ri s sans seule-
mentie reconnaître. Ou perdait la boussole.
Laurence s'improvisa la Jeanne d'Arc
de tous ces affolés qui avaient chacun leurs
préoccupations personnelles.
Elle résuma à haute voix ce que l 'o n es
vait, invita les familles et leurs hôtes, qui
n'osaient plus s'en retourner à Saint -Léo-
nard, à rentrer dans leurs chalets respec-
tifs, expliqua ce qui avait déjà été fait
comme défense et ce que l'ou pourrait
achever le lendemain.
Elle se chargerait de la veille de nuit et
promit que le sommeil ne serait point
troublé.
Un quart d'heure plus tard, forestiers,
passants, fugitifs, délinquants, tous réu-
nis, mêlés soupaient sans bruit, se parta-
geaient des coins pour dormir, fraternisant
sous la pression d'une terreur commune.
AiDSI siens l'incendie flearelatioe. les ,
.le la Marine ; Chénay, a ljoi nt spécial de
La Chaume, etc...
Au Minelière, au milieu d'un protoad et
religieux silence, M. Théry, le distingué
et sympathique administrateur de la
Marine, a prouoncl devant la tombe le
discours suivant :
Mesdames, Messieu rs,
C'est avec une vive émotion que, le 4 décent-
bre dernier, nous appreMons que la liste clCjà
longue des victimes du devoir venait encore
de s'augmenter du nom de Monnier (Pierre
Constant), patron du sloop Indépendant du
port des Sables. •
Mounier ava t à peine 43 ans et il comp-
tait déjà 300 mois de navigation. C'est vous
dire que c'était un vaillant marin. Patron de
pèche consommé, excellent père de famille, il
'ne laisse derrière lui que des regrets sincères.
Projeté hors de son bateau par un brusque
rappel de la barre, Mounier a disparu sans un
cri et les recherches aussi dévouées que minu-
tieuses de son équipage sont restées vaines.
Avisé par mon service du malheur qui frap-
pait la famille d'un de mes administrés, j'avais
le regret, à mon retour de mission, d'appren-
dre que le' corps de Mounier n'avait pas encore
Cté retrouvé et que sa malheureuse famille
n'avait même pas la suprême consolation de
pleurer s u r l a tombe de celui qui était tout
pour elle. Aussi, vous avez dû partager ma
douloureuse satisfaction lorsque j'ai communi-
qué la nouvelle que la mer avait enfin rendu
sa proie, et que nous pouvoir conduire
à sa dernière heure celui qui était mort au
champ d'honneur.
La grande bleue, Messieurs, qui est si douce
et si captivante pour ceux qui la viennent ad-
mirer chaque été, est cependant pour le marin
un champ de bataille où chaque jour il doit
eltamer, pour gagner le pain des siens; me
lutte implacable contre les éléments cruels et
aveugles.
La grande famille maritime à laquelle nous
appartenons se doit de cé léb re r la mémoire de
ceux de ses enfants que la mer a vaincus. Ede_
exprime ainsi sa solidarité devant le danger et
devant la mort, sentiment qui est l'apanage de
nos races maritimes.
Je me fais ici l'interprète de tous auprès de
cette famille à jamais éplorée en leur expri-
mant nos condoléances émues et, personnelle-
ment, je me fais un devoir de lui assurer toute
la sollicitude de l'Administration de la Marine.
Puissent les témoignages de sympathie quo
nous venons leur apporter, soulager un peu la
douleur profonde de ceux que vient de meur-
trir le destin impitoyable.
_ Union économique
pour la Vente à l'abonnement
Les Commerçants Sablais réunis nom-
breux à la Mairie- lundi soir ont enfin
décidé de s'entendre et de s'organiser
pour installer aux Sables la vente à crédit
par abonnement.
La fondation d'une « Cajun économique e
sur le modèle de celles existant déjà dans
de nombreuses villes de la région a été
décidée et le soir même la réunion grou-
pait dix-neuf Commerçants appartenant à
ions les genres de commerce ; après ré-
flexion d'autres adhésions sont arrivées et
le nombre des Sociétaires est aajeurl'hui
de vingt-six.
La constitution définitive de la Société
est fixée à lundi prochain et il n'est pas
douteux que d'ici là le nombre des adhé-
rents dépasse la trentaine.
Grâce à la nouvelle Société la clientèle
achetant à l'abonnement pourra donc;, tout
en conservant les facilités que procure le
crédit, choisir sur place, dans le magasin
qui lui plaira, la marchandise de qualité
avantageuse et de son goût sans s'exposer
aux déceptions qui suivent presque tou-
jours l'achat sur catalogue ou sur échan-
tillon.
Le service de vente commencera le
quinze février.
Musique Municipale
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés par la Musique municipale
le dimanche 4 janvier, à 3 heures du soir,
sur le kiosque de la Place de la Liberté : -
Le Rêve pas se, grande marche. Rama.
Souven ir d u Mans , fantaisie va-
riée pour 'bugle (soliste : M
Th ibaut) BELLEVILLE.
Land ier, valses alsaciennes VEKERLIN.
La Tra v io le, fantaisie pour cla-
rinette (soliste : M. Laurian). VERDI.
Pas des Pa t ineurs FARIGOUL.
Le Ch ef de Mu s ique , BELLEVILLE.
(Eu cas de mauvais temps le Concert
aura lieu dans la salle de gymnastique
des Ecoles.)
Concert de « La Fauvette »
Oa nous annonce pour le dimanche 18
janvier, au Grand Casino, un Concert offert
par la Société chorale La Fa uve t t e , à ses
membres honoraires et aux familles de
ses exécutants.
,agmeszeocesawmememeedenntemefflumeaktesesaeksetes.
tremblements de terre,' tigres et gazelles,
biseaux et serpents, oublieux les uns de
dévorer, les autres de fuir, se serrent
craintifs sur le dernier refuge qui se pré-
sente.
Laurence avait mangé en compagnie de
son père et du Co q G r is sans que le briga-
dier, dont le coeur saignait d'une double
blessure, l'écrasement d'une armée qu'il
n'avait connue que victorieuse et à l'avenir
de sa fille à laquelle il allait peut être
manquer, songeât à s'étonner.
Il etait tout naturel qu'on hébergeât un
garçon qui avait travaillé comme quatre
et apporté les plus importantes nouvelles.
Il s'agissait ma fois bien de chevreuils
et de fagots quand la France entière ago-
nisait.
Mais Laurence voulait mieux que cela,et
le moment était propice pour sou dessein.
Tranquillement, avec une gradation habile
elle força l'attention et la sympathie de son
père en racontant le danger pire que la
mort dont les Allemands l'avaient menacée
et dont le bras du Co q G ri s l'avait tirée ;
sa trouvaille du portefeuille des mouchards
trouvaille qui leur permettait de surveiller
depuis des mois les ennemis de la France;
sa miraculeuse intervention dans l'étran-
glement du cabaret ; et enfin le coeur sim-
ple et héroïque avec lequel il s'effrait à
tout faire aujourd'hui contre les ennemis
de la patrie.
La lumière se fit peu à peu dans la cer-
velle troublée du vieux soldat. Le Coq G ris
lui apparut nettement tel qu'il avait été
involontairement dans le passé,tel qu'il se-
rait, de son plein gré, dans l'avenir, si peu
Société des Courses
R ectifica t io n . -- C'est. par erreur que
dans notre dernier numéro Dons avons de-
signé nuire excellent ami, M. Audubon,
comme simp le soci é ta i re ; c'est memb re Io n
da teu r qu'il fallait lire.
La neige et le froid
Depuis plusieurs jours un froid des plus
rigoureux se fait sentir dans notre région.
Hier et avant hier le baromètre notait 4
degrés au dessous de zéro.
C'est CO qui a permis mardi à certaines
personnes munies cl une senne de taire sur
la Plage une pêche abondante de mulets.
Celte température est bien accueilli à la
campagne cù l'on souhaite qu'elle se
maintienne pendant tout le mois. Le froid
est en effet particulièrement favorab'e aux
cultures : il détruit insectes et limaces et
est l'indice d'un printemps doux et exempt
de gelées.
Depuis ce malin la neige tombe, aux
Sab et dans les communes voisines, en
fl icons menus et serrés. Mais elle fond au
fur et à mesure qu'elle touche le sol.
Plaque de contrôle des bicyclettes
Sur la demande du Touring-Club, le très
distingué Directeur-Général des Contributions
Directes, M. L. Martin, a bien voulu adresser
à ses Directeurs départementaux l'instruction
suivante, qui donne complète satisfaction
tous les desiderata des constructeurs et des
cyclistes :
Atm termes d'un arrêté ministériel du
Il décembre, la plaque sera fixée, soit sur
le tube de direction, de manière à se pré-
senter de face sur le devant de l'appareil,
soit sur le tube diagonal du cadre reliant
le pédalier au tube de direction, à l'endroit
où il rejoint ce dernier.
.Bien que ces dispositions ne soient ap-
plicables qu'à partir du 1.r janvier 1915,
une confusion est susceptible de s'établir
à cet égard dans l'esprit de beaucoup de
cyclistes, et l'Administration décide qu'on
devra user de tolérance à l'égard de ceux
qui, dès le ter janvier 1914, fixeraient,
dans les conditions indiquées ci dessus,
la plaque de contrôle sur leurs appareils.
Sous la réserve que les plaques ainsi fixées
resteront toujours visibles, aucune con-
travention ne devra être constatée à leur
charge.
Bateau coulé
Nous apprenons au moment de mettre
sons presse, que le bateau M e tius , de no-
tre port, patron Auger, a été abordé et
coulé par un dundee aux environs de L
Rochelle.
L'équipage e pu être sauvé.
Les illettrés dans la Vendée
La Jou rna l Offici e l vient de publier les
rélaltats de l'examen des conscrits de la
classe 1911, incorporés en 1912.
Nous en extrayons les renseignements
suivants qui concernent la Vendée :
Nombre des conscrits originaires ou
inscrits du département, 3.114 ; nombre
des conscrits ayant obtenu la ilote 0 sou-
lignée (illettrés), 93 ; nombre des conscrits
ayant obtenu de 0 à 4 points et astreints
comme les illettrés à suivre les cours régi
meutaires, 809 ; nombre des conscrits dis
pensés de l'examen ou ayant obtenu 5
points et au dessus, 2,212.
Les il l e t t r é s se répartissent ainsi
A r ro ndis s em en t de l. a Roc h e s u r Yo n . —
Cantons de Chantonnay, 0 ; Les Essarts, 0;
Les Herbiers, 0; Mareuil sur-Lay. 1 ; Mon
'aigu, 1 ; Mortagne-sur-Sèvre, 3; Poiré-
sur-Vie, 2 ; Rocieeservière. 2 ; La Roche -
sur-Von, 5; Saint Fulgent, 2
A r ron dissemen t de Fon ten a y le- Comte . —
Canton de Cisaillé les Marais, 0; La Châ-
taigneraie 0; Fontenay-le-Comte, 1; L'Her-
inenault, 1 ; Luçon 1 ; Maillezais, 4 ; Pou-
zauges, 2 ; Saint-Hilaire des Loges,- 3 ;
Sainte-Hermine, 2
A rrondiss emen t des S ab le s - d 'O lonn e . —
Canton de 'Beauvoir, 7 ; Challans, 6 ; Ile-
d'Yeu, 2 ; La Mothe Achard, 6 ; Les Mou
tiersdes-Mauxfaits, 6 ; Noirmoutier, 1 ;
Palluati, 3 ; Les Sables d'Olonne, 6 ; Saint-
Gilles•sur Vie,11 ; Saint Jean de Monts, 6;
Talmont, 9.
Les arrrondissements se présentent
donc dans l'ordre suivant :
Fontenay le Comte, 14 ; La Roche sur -
Yon, 16 ; Les Sables-d'O.onne, 63 soit un
total de 93 conscrits complètement illet-
trés parmi les 3.114 jeunes gens incorpo-
rés en 1912.
- - - - --
qu'on lui tendit la main. Cette main, le
loyal et généreux Buissoo, la tendit au
pauvre diable.
Et Laurence éprouva une émotion aussi
délicieuse que profonde quand elle enten-
dit la voix gutturale du vagabond bégayer
dans un sanglot
— Merci, monsieur le brigadier, vous et
votre fille vous m'avez rappelé que j'étais
un homme, je m'en souviendrai, si les
Allemands ne me tuent pes-
te Co q G ris avait dit cela simplement,
dans son patois sauvage, mais avec une
noblesse qu'elle ne lui avait jamais vue.
La momie écartait peu à peu ses bande-
lettes, le papillon faisait craquer sa chry-
salide, une autre nature s'éveillait chez le
braconnier.
Et ce fut un sentiment bien pur que ce-
lui qui remplit l'âme do la jeune fille, car
la satisfaction du miracle accompli y do-
minait le reste; sentiment fait en quelque
sorte de tendresse maternelle, car si le
vagabond renaissait à la vie de l'âme c'était
elle qui l'y aurait enfanté.
Quand il attisait, quelques heures plus
tard, le feu de broussailles auprès duquel
il était accroupi, Laurence aurait pu voir
l'oeil humide du Coq G ris se diriger tantôt
vers la fenêtre de sa chambre et tantôt
vers la route de Saint-Léonard.
Il remerciait sa bienfaitrice en guettant
au péril de sa vie, les ennemis de la
France.
VIII
UN RUCHER PATRIOTIQUE
La lendemain le brigadier s'était ressaisi
SATUASIMISULUSAP
En Appel
Devant la Cour d'appel de Poitiers est
venue le lundi 26 décembre l'affaire des
vois die Léontine Girouard. femme Deau,
40 ans, qui avait été condamnés à deux
mois de prison par le tribunal des Sables-
d'Olonne. La prévenue a interjeté appel.
Le femme Deau a la spécialité du vol à
l'étalage et on jour elle s'est fait pincer.
Au cours de l'enquête, une perquisition
fut faite à son domicile, où ou découvrit
des coupons d'étoffe, des chaussures, des
paquets de thé, d'autres denrées et d'au-
tres objets dont elle ne put indiquer la
provenance.
La femme Deau n'a jamais subi de con-
damnations, mais elle a souvent été soup-
çonnée de vol à l'étalage.
La prévenue, qui, avoue ses vols, de-
mande le beefice de la loi de sursis. Sur
plaidoirie de M. Louis Lecomte., des Sables -
d-Olonne, la Cour réduit la peine à qua-
rante jours.
Une Arrestation
Sur mandat du Parquet de notre ville le
nom méJarny, ancien horloger et marchand
de pianotas demeurant aux Sables, vient
d être arrêté à Li Roche sur Von et trans-
féré à la ()tison de notre ville.
On se souvient que l'année dernière,
plusieurs boîtes out été cambriolées dans
différents quartiers de la ville.
Jarny serait prévenu d'avoir pris une
large part à ces cambriolages.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Un porte-monnaie contenant 1 fr. 50 ;
un médaillon contenant deux photogra-
phés; un coupon de satinette ; le tout a
été déposé au bureau de police.
Fêtes de Noël et du Nouvel An
A l'occasion des fêtes de Nein et du
Nouvel An, la durée de validité des billets
d'aller et retour ordinaires (grandes lignes),
délivrés par toutes les gares du Réseau de
l'Etat a partir du 23 décembre 1913, sera
prolongée exceptionnellement jusqu'au
dernier train du 6 janvier 1914.
(nonne
Fête de l'Arbre de Noël. — Nous
rappelons à nos lecteurs que la fête laïque
de l'Arbre de Noêl aura lieu dimanche
4 janvier, à1 heure du soir. Etant donnée,
d'une part la courte durée des jours
cette époque de l'année et, d'autre part,
le programme très chargé de la soirée, la
fête commencera à 1 heure très précise.
Les portes s'ouvriront à midi et demi :
nous conseillons aux personnes qui dési-
rent être assises de ne pas se mettre en
retard. On sait que, presque echaque
année, des erreurs se produisent dans la
distribution des paquets de vêtements.
Pour éviter ces erreurs les parents sont
prévenus que les effets d'habillement se-
ront remis, soit au père, soit à la mère
présents à la fête (et non à des enfants ou
à des commissionnaires).
Enfin ajoutons qu'une surprise est, cette
année, réservée aux enfants fréquentant
tes écoles communales. Utie tombola en-
tièrement gratuite est organisée en leur
faveur : deux lots seront tirés, compre-
nant : 1e pour les garons un superbe
accordéon ; 2e pour les fines itbe poupes
magnifique d'une valeur de 25 francs.
Les haleta seront remis par I su dirent,-
leurs d'école dimanche avant la fête : les
élèves de notre commune fréquentant le.;
écoles talques des S .bles et de Saim• •
Martin de Brem prendront part à la Tain-
bols.
— Conseil Municipal. — L'abon-
dance des matières nous °bige à reporter
au prochain numéro le compte rendu de
la dernière séance du Conseil Municipal.
— Renard à deux pattes. — Depuis
quelques semaines de nombreux vols sont
commis dans notre commune, particuliè-
rement au bourg et dans les environs du
bourg. C'est ainsi qu'il a été pris : chez
M. Ravard, cultivateur à Grandchamp, du
charbon et de la paille ; chez M. Rémi-
gnon, cultivateur au Pas-Renaud, un pain
de 12 livres ; chrz M. Candir cultivateur
au bourg, rue du Patriote-Châteigner, trois
poules; chez M. Sylvain Naudet, journa-
lier au bourg, rue des Sables, plusieurs
doubles de pommes de terre et de nom-
breuses tricottes d'ails et d'oignons ; chez
Mt.. veuve Rabillier, du bo.argarois poules,
et enfin chez Mot Jaulin au bourg, une
poule.
et donna ses ordres à chacun. Les person-
nes étrangères à la Maison Forestière
furent invitées à rentrer chez elles et elles
partirent en tremb'ant, ne sachant trop ce
qu'elles allaient y trouver.
Ce qui restait de fusils, balles, boites à
poudre, sabres et pistolets fut enveloppé
de torchons et caché au sec sur les gre-
niers, dans des tas de bois, de p tille ou de
grain.
Les gardes remplacèrent leurs kamis par
des casquettes. Et ils attendirent qu'on les
appelât pour le cas où on commencerait
une campagne de Francs Tireursou comme
instructeurs dans une place forte.
Buisson regrettait que ses chefs ne lui
fissent pas signe et il ne pouvait que ron-
ger son frein.
M a i s ce qui ne lui était pas permis de
faire par lui même. il fut enchanté d'en
charger secrètement un autre et finit par
considérer la présence du Co q G r i s sous
son toit comme providentielle.
Personne ne devait se douter que leurs
rapports fortuits allaient se continuer en
un patriotique accord ; personne, pas même
les gardes.
Car les gardes avaient des femmes qui
pouvaient bavarder; personne,car la peur
rend lâche, l'argent achève ce qu'a com-
mencé la peur, et en temps de guerre on
trouve toujours des traîtres.
Donc, Laurence régala pour longtemps
de soupe, de lard, de légumes bien assai-
sonnés, le braconnier.
La suit e a u p rochai n

ISSIMEM
Nous sommes convaincus qu'une en-
quête vigoureusement menée ferait dé
couvrir le renard à deux pattes quis, de-
puis trop longtemps déjà, opère dans la
contrée.
- Si nous causions de la Bascule?
- Lorsqu'il fut question d'installer une
bascule publique au bourg d'Oloone, beau-
coup de nos compatriotes, déclarèrent :
« C'est une dépense inutile, elle ne servira
qu'à trois ou quatre commerçants du
bourg et ne produira rien ! » Huit mois se
sont écoulés depuis et voici que les faits
viennent donner un complet démenti aux
plus pessimistes.
Nous publions le détail des opérations
effectuées du Pr mai 1913, date de l'instal-
lation de la bascule à ce jour :
Nombre de pesées à 1 franc, 168 = 168' e
Nombre de pesées à 0 fr. 50.63 = 31'50
Soit au total 231 pesées et 199 fr. 50 : le
tout en moins de huit mois 1
Sur ce chiffre, le basculeur a 0 fr. n par
pesée de 1 fr.. soit 42 fr. et 0 fr. 15 par
pesée de 0 fr. 50, soit 9 fr. 45, total 51 fr. 45.
Il reste donc à la commune un bénéfice
net de 148 fr. 05. L'installation de la bas-
cule ayant conté 1 600 fr. payés sur le
produit de la vente des terrains de l'ancien
presbytère, c'est donc un placement d'au
moins 10 °A.
Quant aux commerçants, cultivateurs,
jardiniers qui se servent presque quoti-
diennement de la bacule, il en vient de
partout, non seulement du bourg et des
villages, mais aussi des communes voici-.
nes,l'Ile d'Olonne,Saint-Martin,L'Aubmie,
Grosbreuil, etc.
Au début, nous avions peu de pesées de
bétail mais depuis deux ou trois mois il
ne se passe pour ainsi dire pas de semaine
sans que le secrétaire de Mairie ne soit
appelé à peser des boeufs, des vaches, des
veaux et des moutons.
Nous pouvons donc dire, sans orgueil,
mais avec raison, que la Municipalité a
sagement agi eu votant l'installation de
cette bascule, appelée de plus en plus à
rendre des service à nos compatriotes.
-État-Civil (du 18 au 31 décembre).
!Na i s s an c e s .- Fera rode Delphine Victoire-
Emmanuelle Dumas, fille de Alfred, et de
Adelphine Arrivé, à La Pépinière. -- At-
tett François-Henri Itasseaègue, fis de
Jean, et de Albertine Sugam te, rue du
Patriote-Cbâteignier.
P romes s es d e M ariag e . - Benjamin-Al-
fred Bossard, marin, aux Sables, et Mar-
guerite Pidoux, journalière, aux Vigneaux.
- Henri Marrai Barbeau, mécanicien, aux
Sables, et Louise Eugénie Jaune, sans
profession, à. La Gillerie. - Maximin-
Alexandre Henri Amiaud, photographe,
aux Sables, et Antoinette Morisset, sans
profession, aux Filées.
Décès . - Auguste D iviaucl, 59 ans, bou-
langer, époux de Marie Alphonsine Des
champs, au bourg.
Jardi
Fête de l'Arbre de Noël. - La
féte de l'Arbre de Neill a eu lieu le 25 dé-
cembre à l'école publique ee files où filles il
et garçons étaient réunis pour la circons-
tance. Les salies de classes très vastes
étaient encore trop petites pour contenir
le nombreux public.
A l'issue de cette soirée, on e procédé
au tirage d'une tombola composée de nom
breux Lots dont les bénéfices ont été utilisés
à l'achat de vêtements pour les enfants
nécessiteux.
Pour rehausser cette petite fête la musi-
que Jardaise, sous la direction de son chef
sympathique, M. Bastard, a tait entendre
les plus jolis morceaux de son répertoire.
Nous remercions M.° et M Potier de
leur générosité et de leur précieux con-
cours, M.. Godet des S dates, qui, choque
année, contribue à rendre heureux les
petits Jardais, ainsi que les nombreux
donateurs de lot et tous ceux, enfin, qui
ont prêté leur concours à l'organisation
de cette charmante fête.
- Suicide. - M.. veuve Petiot, 62
cos demeurant à Jard qui souffrait depuis
vingt ans d'une maladie incurable, s'est
jetée dans le puits communal. La pauvre
femme avait souveut manifesté son inten
lion d'en finir avec la vie. Hier, en voyant
deux sabots au bord du puits, M.. Chabot.
demeurant également à Jard, en avisa ses
voisins ; un de ceux-ci, M. Jeudi, descen-
dit dans le puits et trouva le cadavre.
Chu
Nomination. - Par un arrêté de M.
le Maire, M. Auguste Dela mare, vétérinaire
aux Sables est nommé vétérinaire sanitaire
de la commune de La Chapelle Achard.
Pour nos Ecoles. - Encouragés par
de nombreux bienfaiteurs, des amis des
écoles laïques ont fondé une Société de
bienfaisance qui rend de nombreux ser-
vices aux enfants qui les fréquentent.
Avec l'actif dévouement de nos institu-
teurs, des cantines scolaires ont été créées
et ont fourni déjà plus de dix mille repas.
Poursuivant leur but, une fête vient
d'être organisée, les membres du bureau
ont pu avec de nombreux dons distribuer
à plus de 400 enfants des jouets et frian-
dises.
Que de joie semée ce jour de Noël dans
les familles qui n'avaient pas connu jus-
qu'alors, une telle marque de sympathie.
Notint4leartio.do-eiltrem
Fête de l'Arbre de.Noél. - Diman-
che dernier a été célébrée, sous la prési-
dence de Mr Vatère Mathé, maire d'Olonne,
la fête laïque de l'Arbre de Noël. Grâce à
la générosité de Met. et M. Audubon, des
Sables-d'Olonne, qui out établi, depuis
plusieurs mois, leur quartier d hiver chez
nous, l'arbre de Noël, magnifiquement
décoré et pavoisé, ployait sous le poids des
jouets et des oranges.
150 personnes s'étaient donné rendez
vous dans !a salle de l'école communale
que dirige avec autant d'autorité que de
dévouement, des maîtres dévoués, Med et
M. Couic et M. Jarry, adjoint. La fête fut
charmante et réussie en tous points. Mono-
logues, chants patriotiques, exercices phy
niques : il y en eut pour tous les goûts. La
distribution des jouets fut laite par Mmes
Conc, languy et Valère Matité et par Mn.
l'Adjointe de l'école communale de Vairé.
Un jeune boulanger du bourg avait bien
voulu prêter son phonographe qui, durant
toute la soirée, fit entendre les morceaux
les plus entraînants de son répertoire.
Avant de lever la séance, M. Valère
Mathé, maire d'Olonne, dans une impro-
visation chaleureuse,ment applaudie, féli-
cita les pères et mères de famille de Saint-
Martin de-Brem , qui. courageusement,
sans craindre le boycottage des adversai
res du régime actuel, n'hésitent pas à
envoyer leurs enfants dans les écoles de
la République.
La M a rsei l la ise . chantne par les enfants
des écoles, dont le refrain fut repris en
chœur par les assistants, termina celte
charmante fête enfantine.
Tous nos remerciements à 111.e et M.
Audubon, â qui nous sommes redevable
de celte soirée si agréable et toutes nos
félicitations à Mrs. et M. Cezic ainsi qu'à
leur excellent adjoint, qui se sont prodi
gués pour obtenir un tel succès
Saint-Uns ire-tle.11iez
Incendie. - A Bardouneau, commune
de Saint Hilaire de-Riez, un incendie a
détruit une grange renfermant divers
objets appartenant à M. Louis Pelloquin,
cultivateur, au même lieu. Il est probable
que le feu a été communiqué par une che-
minée voisine dont le briquetage est en
mauvais état.
Les dégâts qui s'élèvent à 700 francs
environ sont couverts par une assurance.
La C. 1140 Ela le-Iler miter
Indemnités agricoles. - Par arrêté
de M. le Ministre de l'Agriculture, en date
du 25 décembre 1913, une indemnité de
225 francs a été accordée à M. Aimé Voyer,
propriétaire à l'Aurière, commune de la
Chapelle Hermier, pour perte d'un animal
par suite de morve.
Noirmoutier
Cueillette du goémon. - Le Maire
de Noirmoutier a pris un arrêté en vertu
duquel la première coupe de varech ou
goémon de rive attenant au rivage de cette
commune que la mer couvre et découvre
à la basse mer des trimées d'équinoxe, ou
attenant au sol dans l'intérieur des pêche-
ries à poisson, ouvrira les 26. 27. 28 et
29 janvier 1914 et fermera les 26 27, 28 et
30 mars 1914 suivent, quatre jours par
maline, depuis le lever du soleil jusqu'à
son coucher, et ce, par les habitants ou
propriétaires de la commune et à leur
profit.
La seconde coupe de goémon de rive
aura lieu partout, les deux premiers jours
de la première marine d août et de la pre-
mière malins de septembre, ainsi les 5 et
6 septembre et 19, 20 et 22 septembre
1914.
Ces deux coupes ne pourront avoir lieu
le dimanche ni les jours fériés.
Bilearehest re
Arbre de Noël. - La fête de l'arbre
de noël a eu lieu dimanche, à 13 heures, à
l'école publique de filles, sous la présidence
de notre tout dévoué moire, M. A. Guillet.
Grâce au dévouerneot de Mmes Rambaud
et Grateau cette fête de famille a été réussie
en touts points. La vaste salle de récole
enfantine érigée eu salle de fête pour la
circonstance pouvait à peine contenir
l'assistance.
Récitations, chants, saynètes ravirent les
parents de ces jeunes actrices et recueilli-
rent les applaudissements des spectateurs
qui paraissaient enchantés de leur soirée.
Enfin la fête a été clôturée par une dis-
tribution d'oranges ainsi que de chauds
vêtements toujours bien accueillis par les
mamans.
Pluie diluvienne. - Dans la nuit de
samedi à dimanche, une pluie torrentielle,
coupée, de temps à autre, par de violentes
bourrasques, a inondé plusieurs bas quar-
tiers de notre ville.
Les routes de Bois-de Céné et de Sont-
tans, à la sortie de Challans, ont été recou-
vertes d'eau en certaines parties. Actuelle-
ment, le chemin des Sou pies est transformé
en canal et les prairies de Haute Perche
sont submergées.
tàœeZer,gd6%IFne-ePZMàl.e......r-ES2Ke31.1952etl.ee'Irn.
Arrondissement de Fontenay-le-Comte
LIM021
La Garnison. - On annonce que le
26° régiment de dragons, qui avait été dé-
signé pour tenir garnison à Luçon, n'y
viendra pas.
C'est le 1"r régiment de dragons, actuel-
lement à Joigny, qui viendrait occuper le
nouveau quartier de cavalerie le 1.r avril
1914.
-seeme,es
NOUVELLES DIVERSES
Le Savon mit ra.concentré la Grappe,
J'arase est supérieur pour le lavage des
flanelles et autres tissus délicats ; on le
trouve dans toutes les maisons d'épicerie
de choix et il est exclusivement employé
par les ménagères économes.'
Nos Aviateurs
Las prouesses succè lent aux prouesses
chez nos aviateurs.
Marc Bonuier, parti de Paris-Villacou-
blay le 1rr novembre, vient de téaliser le
raid Paris-Le Caire avec un passager, alors
que Védrines seul fait le même parcours.
Pendant ce temps, Legagneux est pro
clamé à Saint-11 !phect recordman de la
hauteur avec une altitude de 6 150 mètres.
esaxa-c-c - ...1.esea.sesses-,-,.›essmose.c.-
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud ien ce du Me rcredi 3 1 Déc em bre 1 9 1 3
Incorrigible ivrogne
Dolet (Henri), 27 ans, journalier, de-
meurant aux Sables-d'Olonne, rue des
Barrières, est - une fois n'est pas cou
turne - de nouveau poursuivi pour
ivresse publique.
Le Tribunal condamne cet incorrigible
ivrogne à 1 mois de prison.
Coups et blessures
Le 21 déca mbre courant, sur les 10 heu-
res 1/2 du soir. le nommé Gaudin (Far-
nand), 19 ans, meunier chez son père au
Moulin de la Brunière, commune de Mar-
tinet, sortait de la buvette Baud et se
dirigeait vars s- n domicile à bicyclette,
lorsqu'il fut attaqué par le sieur Bulteau
(Enrène) 23 ans, demeurant à La Poisser
Hère, commune de St-Julien des-Landes.
Belleau le jeta s- r un tas de cailloux et le
frappa de plusieurs coups de poing. Aux
appels de Gaudin le leurre Thibault,
camarade de ce dernier, accourut : il fut
aussi reçu à coups de poing par Bulteau.
A l'audience, l'inculpé soutient qu'il
est innocent et qu'à aucun moment il a
frappé les jeunes Gaudin et Thibault.
Le Tribunal condamne Bulteau (Eu-
gène), à 25 francs d'amende pour coups et
à une deuxième amende de 11 francs,
plus les frais.
Chasse aux furets
Le 10 décembre, vers 2 heures du soir,
le sieur Neveu (Philippe), 43 ans, demeu-
rant à St Hilaire-de-Talinont, au lieu dit
L a Mine , garde particulier au service de
M. Mallard, des Sables d'Olonne, surpre-
nait les nommés Barreau (Aimé Fran-
çois), 53 ans et Boisson (Similien-Ludo
vic), 55 ans, journaliers, domiciliés aux
Sables-d'Olonne, chassant aux furets sur
les terres des dunes du Po rt ea u dont il a
la garde. Procès-verbal fut dressé contre
les deux délinquants et l'affaire est appe-
lée aujourd'hui devant le Tribunal.
Boisson nie le délit qui lui est reproché.
Barreau, am-ès un habile interrogatoire
de M. le Président, finit par avouer.
Le Tribunal condamne ces deux incor-
rigibles braconniers à chacun 100 francs
d'amande et aux frais,
Chasseurs sans permis
Les dénommés ci-après : Iftaballand, dit
« Quatre Oreilles » ; Billon (François),
25 ans, cultivateur, demeurant à Saint-
Jean de-Monts ; Biron (Maurice), 18 ans,
journalier, demeurant à Challans; Moreau
(Félix), 19 ans, cultivateur, demeurant à
Commet-Inters; Pontoizeau (François), 33
ans, cultivateur, domicilié à Comme-
quiers ; -Guillot (Joseph), 32 ans, cultiva-
teur, demeurant à Challans ; Barreau
(Ernest), 19 ans, cultivateur, demeurant
à La Barre-de-Monts ; Thibault (Florent),
18 ans, cultivateur, demeurant à Saint-
Urbain, ont été surpris chassant sans per-
mis. Le Tribunal condamne les inculpés
à chacun 30 francs d'amende et aux frais,
plus la confiscation dit fusil.
Maurice (François), 34 ans, cultivateur,
demeurant commune de Barbetre, a tendu
des pièges, il est condamné, pour chasse
avec engins prohibés, à 50 francs d'amende
et aux frais.
ee• ses tee ♦ e:ca is ses se> res ares
A l'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5 , A v enu e Carno t (Plac e de la Li ber té)
ON FAIT
DE TRÈS BELLES
CAMX DE VISITE
Depuis 1 fr. 50
A toute commande de 100 Cartes du môme nom,
il sera joint un CALENDRIER de Portefeuille.
( Vo ir le s Prix à la 4 ° Pag e) .
s ee,1 te. *e• • e e. • es s s des
ETAT-CIVIL DES SABLES
ru 24 au 3 1 Décem bre 1 9 1 3
NAISSANCES
Annie-Françoise-Ernestine Cosson, rue Napoléon,
31.
Eugénie-Laurence-Désirée-Noella-Julie
rue Napoléon, 36.
Marcel-Augustin-Robert-Julien Le Brun, rue
de la Sous-Préfecture, 5.
PROMESSES DE MARIAGES
Emile-Théodore-Marie Avril, domestique, à
Cheffais (Vendée), et Célestine-Alphonsine-
Elisabeth Lefort, domestique, aux Sables.
Maximin-Alexandre-Henri Amiaud, photogra-
phe, rue de l'Hôtel-de-Ville, et Marie-Olive
Morisset, à Olonne.
Charles-Constant Petitgas, voilier, rue des
Jardins, 8, et Juliette -Augustine - Henriette
Belz, rue de la Paix.
Eugène-Henri-Fernand Petitgas, voilier, à
Nantes, et Marie-Emilienne-Philomène Belz,
sans profession, rue de la Paix.
Ferdinand-Charles-Désiré Averty, commis dro-
guiste, rue de l'Amidonnerie, et Marie-
Yvonne-Eugénie Maingui, couturière, rue du
Bastion prolongée.
Ilenri-Clovis-Désiré Simonneae, sabotier, rue
du Four-à.-Chaux, et Augusta-Georgina-Marie
Orceau, sans profession, rue de l'hôtel -de-
Ville.
MARIAGES
Martial-Gustave-Eugène Roy, marin, rue de la
Poudrière, et Marie-Aimée-Marcelline Che-
vrier, sans profession, rue du Centre.
Eugène-Auguste-Léon Gréaud, délégué Lettres
l'Ecole primaire supérieure, à Rouillac
(Charente), et Marie-Louise-Aimée-Benjamine
Guérin, institutrice publique, à Gros-
breuil, et de droit aux Sables.
Décès
Emma-Marie-L "onice Leignel, 64 ans, sans
profession, me de l'Hôtel-de-Ville, 59.
Jean-Baptiste Sautejeau, 72 ans, maçon, veuf
de Marie-Philomène Michaud. (A. des V.).
Marc-Aimé Morvant, 50 ans, marin, veuf de
Philomène Jauneau, à La Chaume. (H.).
Jules Ehalt, 80 ans, tapissier, veuf de Marie
Pauline Denard, rue des Halles.
Valère-Alfred-Benoist Dupuy, 84 ans, marin,
époux de Pauline Eugénie Millet, rue de la
République.
%ENDEE REPUBLICAINE
Marie-Léontine.Jeanne Royer, 77 ans, journa-
lière, veuve de Aimé-Louis Ganachaud, rue
des Traponnières. •
Pierre-Auguste Baron, 71 ans, employé de
Chemins de fer, époux de Florence-Marie
Tessier, route de Talmont.
Section do La Chaume
NAI S SAN CES
Berthe-Maurice-Lucie-Marcelle Boguet, rue du
Village-Neuf.
Gisèle-Lucienne.Etionnette-Sidonie Brochard,
rue de l'Epicerie.
PROMESSES DE MARIAGES
Olivier-Auguste Elbert, marin, à Toulon, et
Elise-Eugénie-Valéria T.égé, sacs profession,
à La Chaume.
rincette
Louis-Gustave Girard, 52 ans, directeur d'usine,
époux de Jeanne-Léonie-Marie Tallendeau,
rue du Moulin.
.444,44›.:•••••••
DE
11C. CHLIGNEAII
A vo cat-Conseil e t A vo ca t L iquida teur
59, Hue du Palais, Sables-d'Olonne
Téléplc 1-11 Folan2 I.12 Pr MAI 1887 Télfirla 1-11
M° CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles,
Contentieux, Recouvrements de cran-
' ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions.
Divorces et Séparations de corps
e t de biens.
Expertises commerciales, t Vôri-
1-lestions des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Commorne
et Publications.
Consultatieos sur toutes Affaires do
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'incendie et antres.
Foires de la Semaine
Lundi 5 janvier. - Aizenay (boeufs gras),
Breuil-Barret, Maillezais, T ffauges.
Mardi 6. - Bournezeau (poulains), Falleron,
Grosbreuil.
Mercredi 7. - L'llerbergement (marché à
chevaux), L'Herneenault (jeunes veaux), Moultleron-en-Pareds,
Saint- Cyr-en-Talmondais.
Jeudi 8. - L'Aiguillon-sur-Vie, Maillé, Damvix,
Murena (jeunes veaux), Palluau, Saint-
Michel-en- Vouvant.
Vendredi 9. - Monsireigne.
Samedi 10. - Fontenay (veaux, moutons et
porcs gras), La Genétouze, Luçon, Saint-Gilles-
sur-Vie.
,,,,mscasselszr.esecassee,...,ensesscsumewasas(mtoseme--,-o.,......tososs
et, DOUANES
L'Imprimerie ROOF:In-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumission.1 la, Sels, etc.
DOU A N ES agi
LErmR0121,12
indique gratuitement ce qu'il !eut faire pour supprimer
les HERNIES', DESCENTES,
DEVIA.'I'IONS DE LA MATRICE e t
VARICES.
1.e Traitement contentif du Révérend,
.4e M. SCHLAFLI, Spécialiste, 75,
Boulevard de la Villett-, Paris, est
le seul donnant des résn'tats certains, ainsi que
l'attestent quan,ités de pu, sonnes de la région,
immédiatement soulagées et guéries en moins
de quatre mois. O donné par le Corps
il est particulièrement recommandé par le
Clergé. Les résultats sont toujours
garantis par écrit.
Afin da donner entière satisfaction aux nombreuses
personnes qui veulent se traiter, et afin de
se rendre compte de ,e qui leur est nécessaire, M.
SCI-11...AFLI les recevra lui-même, de 9 h.
à 3 h., h
Chantonnay, Hôtel d u tIcnton,lundi 12 janvier.
rtoclue-s-Yon, Hôtel du Mica., mardi 13.
Fontenay, Hôtel de France, mercredi 14
Les Merciers, Hôtel des Voyageurs jeudi 15.
Les Sables, Hôtel du Cheval Blanc, vendredi 16.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, samedi 17.
Rense,gneMenIs discrets pour traitement par
coirespondance.
BIBLIOGRAPHIE
La Vie Heureuse
du 2 0 Décem b re 1 9 1 3
Offrir aux femmes le spectacle infini de la
vie féminine universelle, faire passer sous
leurs yeux, par le texte et par l'image, tout ce
qui, dans tous les ordres d'idées, peut et doit
les intéresser, tel est le but de la Vie Heureuse
le grand journal de la femme moderne. Qu'il
s'agisse du prochain spectacle dont on parle
de la dernière coquetterie de la mode, de l'exposition
d'art où l'on se presse, du sport de la
saison, de l'embellissement du e home e, du
livre récemment couronné, etc., la Vie Heu -
r euse, par un choix attentif des sujets, la documentation
parfaite de 2es articles, l'excellence
de ses illustrations est le résumé substantiel,
charmant de la qninzaine. Et son supplément
littéraire de 8 pages, où se rencontre les plus
éminentes signatures, achève de faire de cette
revue la plus complète, la plus vivante et la
plus variée qui soit.
Il n'est que de parcourir le sommaire de son
récent numéro du 20 décembre pour s'en rendre
compte de la plus exacte façon,
Le Tango se révèle à. M. et NI.° Jean Richepin.
- Les deux vies, par Colette Yver. - Le
mariage de Miss Woodrow Wilson. - Le prix
e Vie Heure u se v , par Jean Dorais. - Isadora
Duncan recueille au pays d'Homère les orphelins
de Grecs. - Me coifferai-je comme M..
X... ou comme 419. Y... ? - Les souveraines
nouvelles. - Le séducteur (suite), par Gérard
d'Houville. - MM. les chiens de course chez
eux. - Aimez-vous l'ambre ? On en a mis partout.
- Faisons des sports d'hiver, par Suzanne
Moine. - Les jeux de la neige et du hasard.
Les tables changent de toilettes à chaque sais
- Les chefs-d'oeuvre qui dansent. - Ma
Marraine, par Jeanne Catulle Mendès. - Pendant
l'entracte, Par henry Bidon. - Soirs
d'hiver, par la baronne Fauqueux. - Le petit
déjeuner du matin, par Pierre de Trévières. -
Les portraits de femmes au Musée André. -
A la découverte.
Assurance contre la Maladie
Les personnes qui ont les bronches et les
poumons faibles s'assurent, en quelque sorte;
contre la. maladie en faisant usage de la Poudre
Louis Legras, qui a obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universelle de '1900.
Ce merveilleux médicament qui prévient toute
aggravation, calme instantanément les plus
violents accès d'asthme, catarrhe, essoufflement,
toux de vieilles bronchites chroniques
et guérit progressivement. Une boite est expédiée
contre mandat de 2 fr . 10 adressé à.
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
N MONSI EU R L,:ir:t„n.intre%
toua ceux qui sont atteints d'une maladie de peau:
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac
et de la vessie, de rhumatismes, neurasthénie,
un moyen infaillible de se gudrir promptement
ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire, est la conséquence d'un voeu,
Ecrire h M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo,
Grenoble, qui répandre gratis et franco par cour
riez, et enverra les indications dm-nal-idées.
Faillite DAVIAUD
Les Créanciers du sieur DAVIAUD,
droguiste aux Sables d'Olonne, sont invi
tés à se rendre le Samedi dio J an v ier mil
neuf cent quatorze, à dix heures et demie
du matin, au Palais de Justice de cette
ville, pour la vérification des créances.
L e Grefi e r du Trib una l ,
EDM RAGUET.
FAILLITE BOUSSMS-GUIDU
Les Créanciers du sieur BOUSSAIS-
GUIEAU, épicier à La Tranche, sont invi-
tés à se rendre le Lun d i dou z e Janvier mil
neuf cent quatorze, à dix heures du matin,
au Palais de Justice des Sables-d'Olonne,
pour la vérification de leurs créances.
L e Greffier du Tr ibun a l,
EDM. RAGUET.
Etude de Maître J . PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables d'Oloune, rue de
la Poissonnerie (successeur de- Maître
LALÈRE)
VENT
De llarellaudises Neuves
POUR CAUSE DE
C e s sa tion d e Comm e rc e
Le VENDREDI 9 JANVIER mil
neuf cent quatorze, à une h eure e t d emi e
du so ir et Jours suivants, s'il y a lieu,
à La Chaume, commune des Sables d'O
bonne, Grande Rue, il sera procédé par le
Ministère de Maitre PERRIN, huissier, à
la Vente aux Enchères publiques des
Marchandises Neuves composant le
Fonds de Commerce de :
PEINTURE ET DE VITRERIE
appartenant à Monsieur CHRISTOPHE CO
LOMBE, peintre à La Chaume, commnne
des Sables-d'Olonne, les dites Marchandi
ses consistant notamment en :
Liquide. - Huile de lin crue et cuite,
Essence, Siccatif, Liquide, Vernis, Potas-
sium, Gomme laque, etc., etc.
Couleurs - Céruse, Blanc de zinc,
Vert de zinc, Vert anglais, Bleu d'outre-
mer, Ocre jaune, Ocre rouge, Ocre mexico,
Minium, Jaune de crôme, Noir léger,
Blanc fixe, Ocre à teinture, etc., etc.
Vitrerie. - Plusieurs feuilles de
Verre simple et demi-double, feuilles de
Verre cathédrale, feuilles de Verre mous
seline et couleur, etc., etc.
Brosserie. - Brosses divers, s Balais
à coller, Brosses à coller et à lessiver,
etc.
Encadrement. - Baguettes de tous
Modèles, feuilles Carton, etc., etc.
Papiers peints. - Plusieurs rou-
leaux de Papiers peints divers, lots de
Devants de cheminées, etc., etc.
Il sera vendu en outre, d'autres
OBJETS MOBILIERS
concernant la profession de peintre, tels
que :
Casiers à verres et à papiers, Tables à
vitrer, Tables à coller, Tréteaux Table à
peindre, petit Comptoir, Echelles doubles
et à coulisse, Baquets, Charrette, Cheva-
lets, Balance et ses poids, Boîte à onglier
avec scie et pied, Pompe à huile, Lampe
à brûler, Passoire, et une quantité d'au-
tres Objets.
AU COMPTAN T E T 1 0 °I. EN S US
Cette Vente est faite en vertu d'un
jugement sur requête rendu par le Tribu-
nal civil de première instance des Sables-
d'Olonne, jugeant commercialement le
vingt deux décembre mil neuf cent treize,
enregistré.
L 'Hui s s i er c h a rgé d e la V en te,
J . PERRIN-.
Pou r In sert ion :
J . PERRIN.
Etude de Maître J. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables-d'Olonne, rus de
la Poissonnerie (successeur de Maitre
LALÈRE).
‘Tente par Lieitation
Le DIMANCHE 11 JANVIER
mil neuf cent quatorze, à deux h eures d u
soi r, à deux cents mètres environ dia
bourg de Grosbreuil, sur la route de
Nient le-Dolent, il sera procédé par le
Ministère de Maitre PERRIN, huissier, à
la Vente aux Enchères publiques, d'un
Ma térie l de Ba t tage
appartenant indivisément à Monsieur
ARTFIUR FAIVRE, propriétaire, demeurant
à Grosbreuil, et Monsieur PATRICE FOUIL-
LOT, entrepreneur de battage, demeurant
actuellement aux Sables d'Olonne, et com-
prenant notamment :
la Une Locomobile huit chevaux nominaux,
système MERLIN & de, habillage
cuivre, frein, bâche, timon à bœufs et
limonière;
2° Une Batteuse à Trieur, système
MERLIN & Ci', numéro 15 b i s , largeur
1 mètre 60 avec frein, bâche, cric de
3.000 kilos, courroie de commande 18
mètres sur 150 millimètres, accessoires
ordinaires, timon et limonière;
3° Un Monte-Paille, système EER:
VOUET & PONVERT, monté sur chariot.
LE TOUT EN TRÈS BON ÉTAT
Mise à Prix 3.000 fr,
Au Comptant et 10 0/° en sus
Cette Vente est faite en vertu d'un
jugement rendu par le Tribunal civil de
première instance des Sables d'Olonne,
jugeant commercialement le vingt trois
décembre mil neuf cent treize, enregistré.
L ' H u i s sier ch a rgé de la Ven t e,
J. PERRIN.
Po u r In sertion :
J . PERRIN.
A VIS DE CESSION
DEUXIÈME PUBLICATION
Suivant sous-seing privé en date du
vingt quatre décembre mil neuf cent
treize.
Monsieur EUGÈNE ROY, demeurant à
l'Ile-d Elle (Vendée).
A acquis de Monsieur PIERRE TOUVE-
NOT, demeurant rue du Moulin, à La
Chaume-Sables d'Olonne (Vendée).
Le Fonds de Commerce de Café-
Restaurant qu'il exploitait, rue du
Moulin, à La Chaume.
Les oppositions éventuelles sont reçues
dans les dix jours de la deuxième publication
au Cabinet de l'Agence ARMAND
MALIN, place de la Liberté, 3, aux
Sables d'Olonne (Vendée).
lawasessuessessme
Avis
La Maison GENDREAU, MORIN & C.0,
de La Roche-sur-Yon, invite Messieurs
les Cultivateurs à donner la plus grande
extension possible à la Culture des
Petits Pois.
Ces derniers seront payés à un prie
rénumérateur pendant la durée de la
campagne. Dans tous les cas ce prix ne
sera jamais au-dessous de 20' francs les
1 00 k i los .
Pour la semence, s'adresser à M.
JOSEPH BENATIER, à La Chaume.
AENDEE
PLANTS GREFFÉS
rigoureusement séle c t ionnés ,
Porte Greffes authentiques. - S'adresser
à M. F. MARTIN, propriétaire-viticulteur
à Jard (Vendée).
infetteatiitit
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour collectifs sont délivrés,
dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'Etat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
1. Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agsy, Antibes, Beautieu, Cannes, Golfe-Juan-Val•
latins, Grasse. Hyères, Juan-les-Pins, Menton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raphael et Villefranche-sur-Mer.
Si l'itinéraire est le marne à l'aller
et au retour Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque membre
d e la famille en plus d e trois ;
al Si l'itinéraire n'est pas le même à l'aller
qu'au retour f Pria des trajets d'aller et de retour
des trois premières personnes, plus : 1/6. de la
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; durée de la validité 33
jours
2° 1..• octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collectivement
pour se rendre à Toulon et au-delà.
Prix. - Prix de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le prix d'un billet
simple pour la troisième et la moitié de ce dernier
prix pour chacune des personnes suivantes ;
validité jusqu'au 15 mai.
Enfants. - Deux enfants de 3 à 7 eussent comptés
pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
pair, moitié du pria d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. - La validité des bil•
lets désignés aux paragraphes 1.r et 2 peut être
prolongée de une ou deux tais trente jours, moyennant
paiement d'un supplément de 10 pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moine avant celui du
départ. '
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'Etat délivrent des billets d'aller et retour (individuels
ou de famille) de Ire, 2. et 3' classes, à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie-les-Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Saliesde-Béarn,
etc.).
Billets aller et retour individuels. - Réduction
de 25 e n Ir° classe et de 20 .1‘, en 2' et 3° classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets ail, et retour de famille. - Réduction
sur les prix du tarit général, variant de 20 à 40' /e
suivant le nombre des membres de la famille le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants d e 8 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux aortes de billets. - 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Faculté
de prolongation' de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ.

I
,...1
2 24
IIJCHIENNE
A ET E PERDU courante,
basset, couleur lièvre. - Ecrire à M.
CENDRON, Abattoir des Sables-d'Olonne.
elsasiagorasurairmicaezeriMINNIt. IHOUSSIOWeirei,readiaerararierST.TI
Me MOREAU, Notaire
DEMANDE
èJN PETIT CLERC
Be LAMOTTE, notaire aux Sables-
d'Olonne, demande de suite J eune Homme
désirant apprendre le Notariat ou un
p e ti t C lerc . - Se présenter.
Extraits d 'Afich es
Etude de M. PAUL MOREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, 6, quai de la Poisson-
nerie.
ADJUDICATION lj„Sa1n9741,i ai% jahn.-,
aux Sables- d'Olonne. en I Etude de M.
MOREAU, notaire, d'Immeubles, situés
commune de Elle d'Olonne, comprenant
une Maison d'habitation avec servitudes,
une Parcelle de Jardin au lieu dit
« Grand-Verger », une Cave avec Pressoir
au même lieu. - Jouissance de suite.
Pour tous renseignements, s'adresser
soit à M. Fumez RICHARD, soit audit
Notaire.
A VENDRE DEdeesTeArcr.seg, u L a"BaPs sieè-"
Nou e l t e, sise commune du Château d'O-
hinne, contenant 96 ares environ. - Faci-
lités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
irrou DE GRÉ A GRÉ RU Mai-
son Bourgeoise, à
l'angle des rues des Corderies et de la
Croix Blanche, aux Sables-d'Olonne, com-
prenant : au rez -de- chaussée : salon, salle
à manger, bibliothèque, cuisine, vesti-
bule; au ter étage : 4 chambres à coucher
et 2 cabinets toilette; au 2. étage : 3 gran
des chambres. Sous sol sous toute la-mai-
son, cour, jardin, puits, etc. Gaz et eau. -
Facilités de paiement. •
Pour tous renseignements et pour trai•
ter, s'adresser à M. MOREAU notaire,
et à Mn. LAURE BOUMER, quai du Com-
merce.
Même Eliade.
Li EN DÉTAIL, la Métairie
t vu:411;1 DE GRÉ A GRÉ, EN BLOC OU
de l'Epinette, sise communes du Ch4-
teau-d'Oionne, de Sainte-Foy et de Saint-
Hilaire-de-Talmont. Contenance 39 hec-
tares. Facilités de paiements. .
^ Pour tous renseignements, s'adresser
soit à M. POTHIER. propriétaire au Pré-
cou, soit à M. BOSSIS, expert à La Roche-
- sur-Yon, soit à M. MOREAU, notaire.
(7.10 ‘&017 die% ffi e iiian %fit
Mei li tes inga(clav pour ras *Peseta
(aessieerv , irrêgidarIta s retarde osa
(„. vers:resa lons : , earivea ameRasaae
e.,&,„stall301%.0824. rearn.e.ApecIregega,
tee &re >env.., »si %mea a...Ki
An. A te....e.
l,,,,-..„, '''.221 -='• ? 'n Z 1:2 `• .,1 a-2 «. e 1 a te, 7-" 7,
, e -
-ultse al: reo ..-.e•=3.r.— ,,,, ec-, r ,
E, ode de M. CLÉMENT CHARBONNIER,
notaire aux Sables- d'Olonne, 1 rue
Bissou, les la place de l'Eglise (suc-
cesseur de M. Pomann).
4 vpinpF OU A AFFERMER pour en-
. trer en jouissance le ler
novembre 1914, La Jarillére, commune
LES SABLES. d ép . . 5 7 45
Olonne 5 16 54
La Mothe-Achard 5 33 14
Sainte•Flaive (ha l te) 22
Les Illouseaux 5 45 30
ROCHE S-YON / 5 57 43
/ dép . 30 8
La Chaise-le-Vicomte!
e
511 45
Fougeré (hal te) 6 59'
Bourneseau 7,10 13
CHANTONNAY 35112 02
Sigournam (ha l te) 481
Chavagnes-l-Redoux. »112 47
lia Meilleraie 13113 09
Pousauges 2413 38
St-Mesmin-le-Vieux 40'14 10
Cerimy 53'14 .16
Clamp , 7'15 12
1 arr . 17 15 29
BRESSUIRE de . 27
Noirterre 39
Luché-Thouarsais. h . 46
Coulons.-Thouarsais 53
arr . , 1 10
Saumur
Chartres
PARIS (sdontp.) urr,
NANTES 0:4-1.). dep .
NANTES (Etat). dep
Clisson
Montamu-Vendée
L'Herbergement
St-Denis -Luta (hal te)
Belleville-Vendée
ROCHE-S-YON dsp
Neamy
Courtesolles (hal te)
Champ-Saint-Père
Bretonnière
Magnils-Régniers, h
Ste-Gemme - Pétré, h
Selliers
Langon-Alouseuil
vELLuinE...1
Marans
La Renom... /
.-.»P •
SAINTES arr .
BORDEAUX arr.1
Même Etude.
‘6,
.1=
e=f
rie
5'«Z
773
LES SABLES
er]
e=s
C.>
OC
, <
D'OLONNE, LA
14 3 14 52
15 32
17 6 18 58
18 24 20 35
9 38,13 21117 55
9 48,13 32,18 3
10 2 13 51118 18
10 10 13 59.18 26
10 17114 7118 33
10 28.14 22118 44
10 96,15 11118 59
11 5115 32,19 16
11 12 15 40'
11 19 15 49.19 27
11 41 16 12 19 50
Il 51 16 25.20
12 » 16 37 20 9
116 50'
12 16117 04'20 26
12 28.17 20 20 40
12 37117 31,20 50
12 48 17 45'21 1
12 56.17 55'21 9
13 7 18 18'21 40
13 18 18 321
13 25 18 40,
13 32 18 96
13 49,19 7,22.10
201 9 1 9 44 12 50'12 57116 37
9' 8 56 9 40•12 331.2 44116 28
23 9 41 10 49 13 47 17 24
45 9 55 11 12 14 3 17 44
11 30 14 16 17 59
12 11 44 14 27 18 10
40 10 31 12 18'13 35114 51 18 37
24 11 57 14 36 18 21
11 10 41 .......113 58115 1119 15
37 1„> 15 24119 40
1 115 14119 30
26
48 I ".z, .-.1115 35119 52
1 2, 1.":,..2.115 47;20 4
20 9
11
18,1 20j 1.„115 53 SAINTES dép .
21 38 22 98116 431 , arr.
2319 11 Haras, 16
23 37 11 VHLLUIRE• • ' Ide e
arr. 39
23 53 plie Langon-Mouseml. 57
4 42 0 10,14 31,1Nalliers 7
4 56 f 14 45';Ste-Gemme-Petré. h . 16
14 5511 LUÇON 30
5 12 15 ..-; ,. nlagn il s-Régn ier s , h . 37
5 25 15 21,1Bretonnière 44 11 331
5 31 1,Cliamp-Saint-Pêre » 11 481
5 42! 0 56;15 37,1Courtesolies (ha lte) . 12 11 591
5 491 115 491biesmy 23 •12 91
6 9
5 581 165 513..;BOCHE-8-YON / arr - 5377 112 22,14 25
6 6'12 46'14 40
6 21 1 26.16 101Belleville-Vendée... 16 6 21113 4 .....
6 34 1 31) ,,, „„ 1St-Deuis-Lucs (halte) 25 6 33113 13
7 2 1 5V ..'. -.1
,Mon
L'Herbergement 26 6 44113 24
7 411 2 17 ô Itaig,u-Vendée ... 52 6 58113 40 15 13
9 28 2 e 1.. .Clisson 1 17 7 24114 2115 28
16 36 12 30,18 29 1
14 9 8 59116 43 11 41' 4 81 ,=, . 'NANTES (Etat). arr. 1 15 8 14,14 56,16 10
- - — --- --- 16 401 NANTES (0r1.1. arr. 1 18 8 17;14 54116 11
...._ .
ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE- COMTE, BENET, NIORT
1 1 11110u eliT dép . ; 50 6 40;11 27 16 59j
5 12 7 37111 51 17 21,
I 1
t; Nieul-Oulmes 5 24 8 1212 3 17 33
1
i pStMartin-de-Fraig.. 5 34 8 42,12 13 17 43
I 1 2 ca)NT-a„NAT, 1 arr. 5 42 8 57112 21 17 il
1 0,71LLUIRE . arr. 6 18110 13112 59
I
i'"' - -"' " e den. 5 59 9 51112 37'
I
I 11Fontaines-Vendée.., 6 9,10 2112 481
1 Ps1OCEE-S-YON, arr 8 37 12 22'14 25
LA VENDIT BEPUBLICAINE
mprimeric Comnierciala Mmifiistrative ROGRE-JOURBAIN
FONDÉE EN MG
5, A v en u e Ca rn o t ( P la ce de la Lib e r t é) . - LES SABLES-D'OLONNE
PrFFS Du 'V rIT
, AL
TYPOGRAPHIE - LITHOGRAPHIE - GRAVURE
Carte ordinaire:. le cent 1'50
id. les cinquante 1 »»
Carte Bristol ( [orlon souple), le cent 2 »»
id. les cinquante 1 25
PORT EN PLUS : 0 fr. 15 PAR CENT
Gran d ch o ix d e Cara c t è re s d e
- • ExÉcanraoal
13o1 te de 100 Eavelup. (tous deuils) 1'50
Paquet de 25 id. id. O 40
PORT EN PLUS :
Deuil toutes dimensions, le cent 3' o»
id. les cinquante 1 75
i I. les vingt-cinq 1 »»
Cartes gravées de 2 fr. 75 à 3 fr. le cent
PORT EN PLUS : O fr. 15 PAR CENT
Fan taisi e — Tra vai l s o ig n é
RAIIMIÉ1131/iorm
Enveloppes deuil pour Cartes I Enveloppes blanches pour Cartes
Boîte de 100 Enveloppes 0' 75
Paquet de 25 id. O 20
PORT EN PLUS :
Pour 100 Envelop. 0 fr. 15; pr 25, 0 fr. 05 Pour 100 Envelop. 0 fr. 15; pr.25, 0 fr. 05
NOTA. - Pour recevoir par retour du courrier, prière de joindre au numéro des
Caractères choisis, le montant de la Commande en mandat-poste.
OCIÉTÉ E N -F)%, A LA E
Peur fevorisor le développement du Commerce et de l'Industrie en France
So c iété Anonyme fondée en 1864 . - Capital : 500 Millions de Francs
Singe Social : 54 et 56, Rue de Provence, à Paris
1 . 1 00 A gences e t B ureaux en France , Correspondants sur to u te s les P laces de l 'Etraeg é r
URE S A.13 LES–D'ono
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINEAU
Ouvert tous les jours non fériés de 8 h. 1/2 411 h. et de 1 h. à 4 h.
Service de Coffres–Forts
Le Bureau des Sables.d °Panne
tient un service de COFFRES-
FORTS la dispoeition du public
place du Général-Collineau.
Garantie et sécurité, absolue
Compartiments depuis 5 fr. par mois
Tarif décroissant en propo_tion
de la durée et de la dimension
Erne Clef spéciale unique es t
rem ise d chaq u e loca taire . I l fa i t
e t change sa com b inaison d son
gré, i l peut seu l ouvrir son cofr e .
illeEnararrerarratailECNEISHRISE
656 1 832
11 » 6 42 11 »
12 16 8 53 12 16
9 811
13 37
14 2
15 15
15 28
15 36
15 46
LA ROCHELLE ET BORDEAUX
15 17
9 54112 58116 4120 '27
10 20 13 13 16 29 20 50
10 3213 17 16 41121 1
10451 16 53 21 11
10 541 17 5,21 19
11 3' 17 141
11 23:13 40 17 29'21 35
1 /17 36
117 43 21 44
18 1 21 58
18 12
18 2.5 22 14
18 38 22 27
19 19 22 42
19 38 22 581
19 47
19 59 23 151
20 15 23 28,,
20 42 23 471
21 36 0 321
21 30 311
12 16 22 15
19 51 2 6
16 41 035
19 32 1 49
Opérations de la Banque
MARQUE A LANCRE:
8 15110 42,10 55
9 52 11 5212 7
13 17
14 4 14 43114 58
15 11
, 15 27
15 26
15 45
15 59
16 18
16 28
16 40
16 50
17 5
17 11
17 19
17 26
17 39
17 57
18 4
18 10
18 26
18 48
19 1
19 9
19 19
19 32
19 41
15 18119 1
16 51 20 46
18 28 22 14
3 9
LACTIrat senr.
AMRI COMPLET POUR VEAUX ET PORCHES
Méda i l le d 'A rgen t , Exp os it ion Un iverselle Par is 1900
Médai l le d 'Or, Expos it i on Univ erse lle Liège 1 905
Médai l le d 'on Expos ition In telmat ionale Mi lan 1905
GRANDE ÉCONOMIE SUR LE LAIT NATUREL
28 ANS DE SUCCÈS
FRANÇOIS BRUNNER, Fabricant - LYON
Usine électrique 120 HP P lace des Charpennes
En vente chez MM.
Félin Sorin, négociant, 1. rue Montebello, SabLa.d...Sionne -
Ch. Jemet, pharmacien, Beauvoir sur-Mer - Jean Tessier, négo-
ciant en grains, Bouin - 13. Boudeau. pharmacien, Challans. -
Masson, pharmacien. Nient le•Dulent Aug. Gautreau, machims
agricoles, Sanit 'Julien-des-landes. - Bertherné, pharmacien, I.es
Mon ers• les-Maux raits - A. Ristor, pharmacien. Champ-Saint -Père.
G. Bernard, pharim-tien. Noirmoutier. - A. Irobert, pharmacien,
Palluau.- P. Sellier, pharmacien, O premont. - E. Cartaud, phar-
macien, Colla - Tesson.. pharmacien. Croix de-Vie. - Guillet -
Viaud, commerçant, Saint-Martin-de-Brem. - Edouard Guérin,
pharmacien, Saint Jean.de-Monts - Gaborit émmer, eimrlans -
Renaud, pharmacien. 'Palmant. - A Giraud, épicier, Chailhl-les-
Mares. - Pierre Grollesu, ex-maréchal, La Verrie. - Frédéric
Clénet, négociant, La Chaize-le-Vicomte. - Bérépion, pharmacien,
Saint-Florent-des- Buis. - Ch. Rimbert, pharmacien, Montaigu. -
Marcel Pontoireau, pharmacien, Les Herbiers.
11 30
13 12
14 16
14 20
CHANTONNAY
Jaudonnière-en-Parade
Thouarsais-la-Caillère.
Saint-Sulpice-en-Pareas (ha lte) !
Vouvarrr-Crams.
I de art. .
FONTENAY arrives.1
Vouvant-Cesms.. 6 19 10 e
Ant.-St-Mauriceh 6 27
La Châtaigneraie 6 36
Basun-13 rari•/ 6 46
" d 653
Moncoutant 7 12
BRESSUIRE e..7 38
DÉPô•s DE FONDS h intérêts en
compte ou e échéance the. -
ORDRES DE BOURSE. — SOUSCRIP-
TIONS SANS FRAIS. — ESCOMPTE ET
ENCAISSEMENT DE COUPONS — MISE
EN RÈGLE Il E T ITRES — AVANCES 51G
TUTU.. — ESCOMPTE ET ENCAISSE -
NIENT D'EFFETS DE COMMERCE --
e BARA, IE CONTRE I.E REMBOURSI-
MENT AU PAIR et les troques
° non vérification des tirages —
TRANSPORT DE FONDS (France el
Etrauger) - BILLETS OR CRÉDIT
CIRCULAIRES. —1 ETTB ES DE CRÉDIT
— CHÈQUES. — RENSEIGNEMENTS.
IMPRIMERIE
ROM-JOUR!! II ‘.
Place de la LiherV
LES SAI3LFS-D'Olf)NNR.
On trouve eousisœment tE litgatis:
(l'HIMES POUR MAIRIES ET ELLES
So c i e t és de Secinirs Mu tue l s
Imprimés de Douanes
Passavants, Soumissions
pourSels; tous Modèles pour
Importai ions, Exportations
et Capitaines de Navires
POUR CAFETIERS
Loi sur l'ivresse publique
Prix des Buissons
Police dos Cafés et Débit
POUR ENTREPRENEURS
Feuilles de paye
Modèles do soumission,,
de cautionnenient
MODÈLES DE PERCEPTEURS
Sommations sans trais
Avis officieux
Situation de Caisse, etc.
L'ÉTAT (Service modifié à dater du 10 Octobre 1913)
NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON
NANTES ,Or.). dep . 6 18 11 9. 116 57 16 57
NANTES (Etat). dep 6 41111 351 :17 25 20 32
1 arr . 7 31 12 23' 118 24 21 29
6"-r`tz's.."'• . I dep ( 30,12 251 118 39 21 44
Machecoul ... ...... 7 58112 41 119 5 22 4
Bois-de-C.1a 8 9112 51 119 17 22 16
La Garnache 8 18113 11 19 27,22 26
Challans 8 30.13 16115 6 19 45.22 24
Soullans..,.... 8 3913 26,15 29 19 581
I
a r 8 47 13 32115 41120 7
Cm''QuI"e• dep 8 52;13 37 16 10;20 18
St-Maixent-sur-Vie 8 59213 45 16 31120 251
Coes 9 11113 57 17 4:20 40,
Aisenay r. 9 3014 1217 44i20 581
La Genétouse 9 40114 22,18 11121 10j
ROCEIE-S-YON arr 9 51114 33118 30121 231
COMMEQUIERS,
COMMEQUIERS dep . 10 15113 40116 15120 32,23 5 ST-GILLES-S- VlEdep
1 Ven.
ep
Notre-Dame-d-Rie... 10 24 13 49 16 30,20 411 St-Hilaire-de. Il ie...
St-Hilaire-de- Riez... 10 36114 1 16 4120 53,23 23 Notre-Dame-d-Ries
Sx-GILLES-S-VIE a, 10 42114 7 16 54 20 59;23 29 COMMEQUIERS arr.
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
'sport . '
13 28
13 41
13 49
13 59
14 9
15 17
15 35
15 58
44
57
5
14
20
31
49
FONTENAY-LE- COMTE,
FONTENAY d ep 5 58,9 33,13 11 16 27
Bourneau-Merv! .16 1019 52113 28116 39
16 45
12 24
12 51
13 11
13 23
13 31
13 48
14 18
18 1
18 13
18 21
18 29
18 37
18 47
19 4
19 23
19 47
I I
,
CLIALLANs (Etat) dep . 8 32110 25[16 3120 45
Quatre-Moulins
Challans-Ville 8 38110 301.16 35 20 49
Beauvoir-sur-Mer 9 29 11 13117 21,21 32
St-Gervais-1-Marais 9 12 10 59;17 0821 18
8 5110 46'16 53 21 5
Orand-Pont-s-Etier . 9 39111 21,17 33121 40
Barre-de-Monts 9 55 11 34,17 48 21 53
FROMENTINE.. . arr 1.0 » 11 39'17 53121 58
Départ de LA Fos
r à N
.
ommeenza
12 »118 15 I
13 30 19 451
19 47
20
20 8
20 17
20 23
20 30
20 52
20 9
20 24
20 90
20 50
22 52
23 15
23 40
111 .41,A2aAn-allt O-Aflo.d&-dne:t Af ..êtst.d(s..41..AILAtk .4t ...9n.êtkAte...9e.A■40■■■■■■■.*JJ ,
Ca LA n z « nERNEC
BOISSON, Place de la Barre
LOCATION D'AUTOMOBILES 1,imourrri7ityii,daulet,
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
Elieyelettes - Canots Automobiles - Moteurs Industriels
BrAir"AP-eY'iiii,"tle-"tte'Vi-e3,-•ir "erll
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
aur, "tue, 39
D1N-BAILLY Chliurgien-Dentisil
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de l'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes Soins de la Bouche et des Dents. - Extraction.
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. Redressements, etc.
paix MODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-TON
IMISSIMMESIMEMir
ROCHE, s-YON. d ep
La Genétouse
Aisenay
Coes... . . .. .
St-Maisert-sur-Vie ebv
Commuez:usas- /
Soullans
Challans
1,a Garnache
Bois-de-Céne
Machecoul
STE-FATANNE.. ci“;:
NANTES .Etat). arr.
NANTES (Orb.). arr.
SAINT - GILLES-SUR-VIE
vr•
- q INDASoe
d-db. Il
•
‹4*s. LE REGENCRATEUR FAVORI
Pour rendre aux che veux 0> •
[ , leur couleur et beau té natererlilse s
Suppr ime los pe llicules
et arrête la chute des cheveux.
RECOMMANDE PAR 80 ANS DE STJCCES
Demander le prospectus à l'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ sur tes fla con s les mus ROYAL WINDSOR
Xr7e. ME: TECe irJo
FONTENAY de ar t .
VOUVANT-CELAIS
S arrivée .
2 depart. .
Saint-Sulpice-en-Parede ( halte)
Thouarsais-la-Caillère
Jaudonuière-en-Pareds
CHANTONNAY • arrive,
BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
BRESSUIRE d . . 4 11,7 2
Moncoutant.... .
Banum-Bana./
La Châtaigneraie
Ant.-St-Maurice h
Vouvant-Cesais..
Bourneau-Mervt.
FONTENAY arr
4 39
4 40
4 49
5 10
3 48
4 217 15 55
.... 17 18
17 27 Tramways de la Vendée (Se•vice à dater du 1 e Janvier 1914)
.... 17 38
.... 17 53
4 53 18 21
5 39 19 11 17 e LIGNE DE CHALLANS A FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
5 44,19 11 17 16
IlDép. de NHIRMOUTIER
Arrivée I; Le Fos..
FROMENTINE. . . . dey .
Barre-de-Monts
185-Gervais-I-Marais
Gd-Pont-s
Beauranvoir-sur-Etier
-Mer .
Quatre-Aloulins
Challans-Ville
Cu.s.m.aris (Etat) arr !
EMMBE3M332331333tMerAMMitranaleMM&AMÉTsMid
6 22 9 3,14 58
6 53 9 laps 12
7 24 9 28115 22
7 57 9 43;15 37
8 29 9 53,15 47
8 42 10 »115 55
5 53 9 13,10 3,16 1
6 » 9 34 10 1016 9
6 11 9 48 10 24 16 26
6 20 10 35116 39
6 29
6 42
7 21
7 12,
8 1'
8 21'
S a m a & I I 1
5 151 8 »112 56,15 21 19
5 23 8 15.13 4;15 29 19
5 331 8 30;13 14.15 39:19
5 421 S 40,13 23,15 48.20
37
55
2
14
21
31
40
49
14 25 18 10!
14 » 17 30,
12 30116 »I
5 el 9 15
7 11 45
7 6 11 51 14 33'18 161
6 3110 45
7 19 12 4 14 48
7 28 12 13 15 e
7 41 12 26 15 15
7 54 12 39 15 30
8 10 12 55 15 47
8 13 12 58,15 50,19 231
19 7
19 24
19 37
19 54
20 fi
20 15
20 24
20 32
20 51
21 1
10 35116 39
10 44 Ili 49)21
10 55 17 2121
11 15 17 23121
11 20 17 35121
12 16'18 3622
47
13
31.19 31_
18 29
18 381
18 511
19 4. .....
19 20' .....
Cusaer-Se-Pft55 , d .
tt La Nanté, a. f
St-Vincent-1.Givre
Moutiers-I-Mauxt
St-Avaug.-d-L.,a.f
La Croisée-Jaune,a f
5 58! 9 33 16 27
6 16 10 »: 16 45 La "el r."d.èm s f
6 34 ,10 101 16 48
St --
e
41 10 191 16 55
6 52 10 41 17 6
Le Poteau. a. f
Le Brandais, a. f
7 2 11 5, 17 16 Le Hasard, a. f
7 161 11 22; 17 30 Temo.t
La Michelière, a. I
La Vieille-Biée,a.f
Les Arpents, a. f
La Mo:lainière, a. I
113 17,18 111 Puits-Rochais,i. f
'13 5418 el
14 12,18 56 «
15 31 19 15' .11E1
15 45 19 26
15 53 19 33
13 48116 5 19 42 20 30
14 18 16 26,20 1 20 52
14 416 15 19 51 20 41
pour la légalieation da la signature ci-contre.
ussmaiffl•EliafflealiM1901616111111.1•11M1i
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
egrm es, Mun i t ions e t A r t ic les de Chass e de toutes so rtes
dri arr-i 4-virt ri C:11I-Yr TINT_ A -Pim il ri ek
egrm es, Mun i t ions e t A r t ic les de Chass e de toutes so rtes
t,.11%41".„ _Armurier
19, Rue des Halles et 11, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR-YdN
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNE e t CHAMAN
. Spécia li té de Cartouch es chargées . - A t e l ier de répa ra t ions
MACIIINES A COUDRE a ORIGINAL VICTORIA s et a Pli A FU
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CA TALOG UES D I VERS FR ANCO s uit -DEMANDE . - PR IX 311011 1t111 11S
511101E MAISON 1 .5 , rue Tritv o t , SABLES-D'OLONNE
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
POIIP favoriser l'Economie et l'Epargne par la Constitution de Ciipaaus
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIEGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
A v e c les Bons d'Epargne do L a Cap i ta l isa t i on de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une Hunt aurz.
un Fouailla ee, iPtiribyoyaneite, due lEtetraite.
Versements depuis siex lUrtentrsce par mois. 2:- 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et tes plus libérales
S écurit é e t garan t i es excep t ionn e l l es . - Pa r t i c ip a t i on aux b énéfic es indép endan te des Tirages
Souscrivez des Bons de R.0a Capitalisation, la seule Société qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'lle-de-Ré. (33 500 fr. de
remboursement pendant l'année tO13 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit do Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS SÉRAC:),
Correspondant principal, U l la `D i an e , 15, l u e l'Eatacade, Sables-d'Olonne.
SA aLes-WOLoNNE, d .
Le Petit-Jubilé, e f
La Rudelière, a. f.
Puits-Rochais, a. I.
La Mousinière, a. f.
Lee Arpents, a. f..
La Vieille-Biée,a.f.
Le Michelière, e. f
Talmont
Le Hasard, a. f
12 Le Brandais, a. f
24 Le Poteau, a. f
43 St- Hilaire-la-Forêt
54 La Gu ignardière, af
47 Avrillé
LaGroisée-Jaune,af
StAvaug.-d-L.,a, 1.
Moutiers-1 Mauxf.
St- Vincentd-Givre
La Santé, a. f
Camur-ST-Pitax,ar
La Itudelière, a. f.
Le Petit-Jubilé, af
Sarnms-s'OLorme, a.
DÈpe. cira Sehlea--d'Olonne, chez Mlle ANNA BOUDAUD, Mercerie, 5, rue du Centre.
SABLES-D'OLONNE CHAMP-SAINT-PÈRE
5 34 12 40
5 39 12 45
5 42 12 48
5 49 12 56
5 52 12 59
5 57 13 4
6 3 13 9
6 8 13 14
6 20 13 26
6 24 13 30
6 32 13 58
6 35 12 41
6 41113 47
6 50,13 56
6 56'14 4
7 3114 11
7 8;14 16
7 19'14 28
7 S2 14 41
7 44 14 53
7 50 15 t,
16 '25 7 32 10 32
16 30, 7 37'10 37
16 3317 40 10 40
16 40)7 47 10 47
16 437 50 10 50
16 48 7 55110 55
16 5418 1 11 1
16 59 8 611 6
17 15. 8 16 11 12
17 19 8 20
17 27,8 28
17 30.8 31 ,,'C
17 35 8 36
17 44 8 44 gid
18 »1s 50 ..7j-.1
18 7.8 57 0
18 12 9 2
18 30,9 14
18 43,9 27
19 119 37
19 719 43
1.°
40 9 50 15 40 8 30,18 e
47110 2 15 48'8 38 18 6
59 10 14 16 8 51 18 18
16 10 30,16 13 9 12 18 34
24 10 38,16 21 9 20 18 42
29 10 43 16 26 9 25 18 47
39 10 55 16 35 9 32 18 58
43 10 59 16 39 19 2
50 11 7 16 46 19 11
54 11 11 16 50 19 15
57 11 14 16 53 19 18
4 11 21 17 1925
14 11 34 17 71 19 35
21 11 41117 14 1942
26,11 46117 19 19 47,
32'11 52117 25 19 53'
37 11 57 17 30 19 58
40 12 17 33 20 1
47 12 7 17 40i 20 8
50 12 10 17 431 20 11
55 12 15 17 481 20 16
15 48
15 52
16 »
16 3
16 10
16 19
16 39
16 45
16 50
17
17 14
17 24
17 30
41 CHAMP- SAINT-PÈRE AUX SABLES-D'OLONNE
Arena facu l ta tifs . - Lee trains ne s'arrêtent
peur prendre les voyageurs que lorsque ceux-c rap-
prochés du poteau a Arrêt facultatif » feront signe
aux mécaniciens de s'arrêter; ils ne s'arrêteront
pour laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci au-
ront prévenu le conducteur de leur intention de
icecendre l' « Arrêt. a
Le train de 16 la. 25 ne circule que du 15 octobre
au 30 juin.
Le train de 7 h. 32 circule entre lies Sables et
Avrillé, entre Les Sables et Lee Moutiers, les jours
de foire à Avrillé et aux Moutiers.
Le train de 15 h. 48 circule entre Talmont, Avrillé,
Les Moutiers et Champ-Saint-Père, les jours de foire
Talmont, Avrillé et Les Moutiers.
Le train de 8 h. 30 circule entre Champ-St-Père
et Avrillé, entre Champ-Saint-Père et Les M o u tiers ,
les jours de foire à Avrillà et aux Moutiers.
he train del 8 h. circule les jour, du foire à Luçon.
Le Rédac teur - Géran t VALÈRE MATHE.
Les Sables. - Imp. ROCIIE-JOURDAIN
P lace d e la Li ber té.
e e
I fftlItÉS

VINGT-NEUV1EME ANNEE
BUREAUX,
Place d e la L i b e r t é , SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée ot Départements limitrophea.
France et Algérie
6 moi .,
3 fr.»»
3fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : Ai.,Cteiffle Fa.
Ainsi que nos amis le verront
d'autre part, les Membres du Comité
républicain sablais se réuniront sa-
medi soir, à 8 heures 1/2, dans la
sali" du Gymnase, en assemblée
plénière.
Nous prenons la liberté de les
engager vivement, de let prier très
instamment d'assister tous à cette
réunion, dont l'importance n'a pas
besoin d'être démontrée.
En effet, depuis fort longtemps,
les républicains des Sables-d'Olonne
n'ont pas pris contact entre eux. Et,
dans quatre mois, nous aurons les
élections législatives. Dans quatre
mois nous verrons se dresser devant
notre candidat la coalition réaction-
naire, aussi homogène, aussi disci-
plinée que par le passé.
Le bruit court que des divisions
intestines règnent au camp de nos
adversaires, qu'ils ne sont point
d'accord en ce qui concerne l'homme
qui devra porter dans la bataille leur
drapeau bariolé. Les royalistes purs,
les conservateurs intransigeants vou-
draient confier ce soin à un pur, à
un intransigeant. Mais le parti des
curés, plus soucieux de la réussite,
désirerait ardemment pour champion
un « libéral s, ce qui veut dire, dans
l'argot politique adopté par ces Mes-
sieurs, un homme qui s'affirme à la
fois bon catholique auprès des catho-
liques, conservateur farouche en face
des possédants, partisan de toutes
les réformes sociales à l'égard de
ceux qui les réclament, presque
royaliste ici, presque socialiste ail-
leurs, un homme en un mot pareil.à
l'antique Joncs et réalisant à mer-
veille le rôle de la chauve-souris
électorale :
J e suis oiseau ! Voyez mes ailes !
Je suis souris ! Vivent les rats!
Il est fort possible, il est même
certain qu'à l'heure actuelle cet anta-
gonisme existe. Mais l'expérience
nous a trop fait connaître ce qu'il
faut, chez l'ennemi, penser de ces
divisions passagères.
On se dévore entre soi, en famille,
pendant quelques semaines ou quel-
ques mois. Puis soudain une voix
autorisée se fait entendre, venue de
Rome, de Bruxelles, du pays où se
trouve le prétendant, simplement de
l'évêché parfois, et tout rentre dans
l'ordre. Les murmures s'apaisent ;
les préférences personnelles sont aban-
données ; la discipline règne en maî-
tresse souveraine. Et le parti clé-
rical, tout entier, fondant en lui tout
seul, prenant à son propre compte
les étiquettes diverses, s'en va au
combat derrière le candidat royaliste
ou prétendu libéral qui paraît réunir
le plus de chances de remporter la
victoire.
C'est une leçon et c'est un exem-
ple dont le grand parti républicain
doit partout faire son profit et qu'il
doit imiter. Dans nos rangs on peut
différer d'avis sur certaines questions,
sur des points particuliers des pro-
grammes soumis à notre attention, à
nos réflexions, à nos méditations.
Mais notre idéal reste commun, puis-
que tous, dans la démocratie fran-
Un an
5fr.»»
6 fr.»»
L'Abonnement part de tontes les dates. 11 sa continus
indéfiniment, sauf avis contraire,
e l e t tre s n o n afran ch i es s o n t re fu s é e s
Ypian e des Co le i
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
u liuREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES 13111tEATIX DE POSTE DE FRANCE.
-t-
ns,
, v•—•010.-
arrlt di 10 Janvier 1914
nes .A.ffa.ires •publiques sont
No t re Dev o ir es t d e les connaî tre et d 'y prendre p art e t no tre I
çaise, nous voulons de tout notre‘
coeur, de toutes nos forces la Répu-
blique vivante et vraie, toujours plus
vigoureuse et marchant avec une
allégresse et une puissance sans cesse
augmentées dans la voie du progrès.
Notre devoir de tous les jours est
d'assurer le présent pour garantir
efficâcement l'avenir ; de ne pas per-
mettre que nous échappe une par-
celle de cette souveraineté nationale
dont nous sommes si légitimement
jaloux et fiers ; de ne pas laisser
prendre chez nous un pied à des
adversaires qui en auraient bientôt
pris quatre.
Et que faut-il faire pour arriver à
ce but, pour nous maintenir du
moins sur les positions que nous
avons si malaisément conquises et
, que nous ne manquerions pas de
perdre si nous avions le malheur de
'nous diviser ?
La tactique à employer n'est pas
nouvelle ; elle est toujours salutaire ;
elle fut dans un passé récent, sur
le territoire de ce département tout
entier, féconde en heureux résultats.
Il s'agit simplement d'oublier
tout ce qui divise pour ne songer
qu'à ce qui nous doit unir. S'il y
eut des querelles personnelles, des
divisions d'homme à homme, de
groupe à. groupe, il faut les oublier,
en faire litière, regarder en haut au
lieu de s'attarder au spectacle des
petitesses, des mesquineries d'en bas.
Et lorsque résonnera l'appel des
chefs ; quand, dans notre parti,
comme chez nos rivaux acharnés,
résonnera la voix autorisée ; quand
parlera, au nom de la République,
de la démocratie, du parti, l'homme
que les Comités auront désigné pour
être leur représentant dans la lutte,
nous devrons, comme les autres,
nous incliner, faire effort vers l'union
totale-, complète, de telle sorte qu'à
la coalition réactionnaire nous puis-
sions victorieusement opposer l'armée
compacte des troupes républicaines.
C'est pour travailler à cette union,
pour s'entendre sur les meilleurs
moyens de la réaliser, pour signer
moralement ce pacte, que les Mem-
bres du Comité républicain des Sa-
bles se réuniront samedi, à 8 heures
1/2 du soir, salle du Gymnase.
Nous leur demandons d'assister
nombreuX" à cette assemblée pour
montrer qu'eux aussi répondent avec
enthousiasme quand on leur crie :
< Au Drapeau! s.
La VemJdée Itepulbitiœnine.
FOgere.A-r!CeetiS
M. Poincaré en Russie
Comme on l'avait annoncé lors du voyage de
M. Poincaré à Madrid, c'est en Russie que le
Président de République doit faire son pro-
chain voyage.
Rien n'est encore fixé, quant à la date, les
conversations entre Paris et Saint-Pétersbourg
se poursuivant actuellement.
Le Président a le très vif désir d'assister à
une journée de manoeuvres de l'armée russe.
Une visite du Tzar en France est également
prévue, car il a témoigné, à maintes reprises,
le désir de revoir l'armée française.
Nos Impôts en Décembre
Le rendement des impôts pour décembre
1913 s'élève à 349.320,000 francs, soit une plus-
7 7"
i. i:puh liea ins de
SISISESSYS
velue de 27.500.599 [rance par rapport eux
/n,altiations budgétaires et une plus-value de
25.292.600 francs par rapport à décemb: e 1912.
Le total des plus-values pour 1913 s'élève
à 299.807.332 francs par rapport aux évalàa-
tions budgétaires et à 194.700.200 francs par
rapport aux recouvrements effectués en 1912.
Un Maire révoqué
M. Jean Roccaserra, !paire de Cargfaca (ar-
rondissement de Sartène.), s'étant refusé sans
motif plausible à procéder à l'installation des
isoloirs électoraux prévus par la loi du 19 juillet
1913, a été révoqué de ses fonctions.
Le Général Gallieni candidat
On annonce que le général Gallieni, qui sera
prochainement atteint par la limite d'age, po-
sera sa prochaine candidature aux élections
législatives dans l'arrondissement de Dragui-
gnan contre le député socialiste sortant M.
Fourment.
Le Contingent de 1913
Le nombre des jeunes gens de la classe de
1913 inscrits sur les tableaux de recensement,
s'est élevé à 321.502.
275.200 de ces jeunes gens ont été examinés
par les Conseils de revision.
200.150 ont été déclarés aptes au service
armé et 8.020 ont été reconnus bons pour le
service auxiliaire.
Nouvel Animal de Boutherie
Un nouvel animal va, parait-il, faire son
apparition sur les marchés de boucherie eu-
ropéens. En se t, M. Mossom, éleveur de
l'Ontario, après vingt ans d'études et d'expé-
riences, a réussi, à l'aide de croisements entre
buffalos et taureaux de races européennes, à
produire un curieux bovide qui unit, dans un
ensemble assez peu gracieux, les principales
caractéristiques de ses ancêtres et qui a été
baptisé le « catello a.
Le catello, dont la peau produit on cuir tout
à fait supérieur, a, en outre, une chair fort
savoureuse.
M. TOURON ET -LES INSTITUTEURS
M. Touron, sénateur progressiste, a dans
son discours du Sénat sur la situation
financière, accusé les instituteurs d'être
en partie responsables du déficit, par les
charges qu'Es ont imposées au budget,
Nousnesommes point jurpris de voir un
des membres les plus éminents du parti
progressiste, s'associer à la campagne dont
les instituteurs sont l'objet de la part des
adversaires de la République et lancer
contre les membres de l'enseignement prit
maire, une accusation d'une aussi insigne
mauvaise foi. Mais nous sommes heureux
d'enregistrer la protestation ferme et digne
qu'au nom de ses collègues, 1i1. Lechantre,
président de l'Amicale de l'Aisne, adresse
au sénateur de te département.
M. Touron avait dit, pour expliquer le
déficit budgétaire : « Nous avons fait
cadeau de 50 millions aux instituteurs,
ces pau v re s g ens s i Fran çais , »
M. Lechantre lui riposte :
Pa uv r es g ens nous sommes en Effet, car c'est
notre destinée et notre honneur, non de nous
enrichir, mais de mettre au service désintéressé
du corps social tout ce que nous pouvons avoir
de connaissances, d'intelligence et d'activité.
Bons Fran ça is aussi, nous sommes et nous
resterons, joignant, s'il le fanait, l'exemple du
sacrifice au, précepte d'amour,. comme l'ont
fait nos vaillants aînés, les instituteurs de
l'Aisne, morts pour la défense du pays pendant
l'année terrible, auxquels nous avons édifié un
monument de pierre et de bronze qui symbo-
lisent l'impérissable souvenir de nos coeurs.
La France républicaine peut avoir confiance
en ses éducateurs.
Hommes de foi patriotique et de progrès so-
cial, amis du peuple dont ils sont issus et dont
ils connaissent et partagent les légitimes aspi-
rations, ils continueront, en dépit de préven-
tions injustifiées, à servir le culte suprême du
Beau, du Vrai, du Bien, servant par là-même
ce qu'ils ont de plus cher au coeur, la France,
la République, l'Humanité.
Malheureusement, voilà un langage que
ne comprendront, ni M. Touron, ni ses
amis.
Liqu ida t io n Gé néra le
L'année 1913 a vu l'Oriént à feu et à
sang, l'Europe inquiète a vécu des jours
sombres, des heures noires qui ont fait
craindre une conflagration générale. Les
puissances européennes ont maintenant
à sauvegarder en Orient leurs droits
acquis, elles ont à solutionner pour leur
compte des problèmes graves.
les Nôtres
ê t no -us l e comm ande impér ieusem en t
y
é
RÉDACTEUR -GÉRANT : 'vraière .A. 'T
Place do la Liberté
r esseeneLe t d
Cc Journal est désigné pour recevoir' les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrai
Notre grand pays a comme les autres
grandes puissances un programme chargé
et pour l'exécuter, il lui faut des hommes
qui regardent froidement les choses en
JACO.
Il ne s'agit pas de bûcler la « liquidation
générale » de toutes les questions pen-
dantes, il est des solutions qui ne s'inven-
tent pas, il faut les chercher dans le
calme et ne les donner comme vraies en
temps voulu quo quand elles sont justes.
Notre Ministre des Finances a tenu
étudier tous ces grands problèmes les uns
après les autres, il a laissé crier ceux qui
ne voyant que leur intérêt personnel vou-
laient de suite ouvrir -tous les robinets à
tous les emprunts. soidlisant pour raid-
mer un marché malade.
Ce n'est pas ainsi qu'on fait renaître la
confiance sur un marché fini souffre de
maux nombreux et dont les plaies grandes
ouvertes ont besoin d'une main savante
qui les saura fermer.
Ce qu'il faut à notre. marché n'est qu'il
sache crà il va, qu'il sente qu'il a à sa tête
un financier à l'autorité incontestée, re-
cherchant d'une part les responsabilités et
d'autre part, lui donnant des opérations
mûrement préparées.
Ce n'est pas un mince courage que
d'être venu e u ce moment critique de
découragement général : Avant de votas
promettre des jours meilleurs, j'y veux
voir clair moi-même, je veux de l'ordre
partout, j'en mettrai partout par un con-
trôle général et efficace.
Pour qui connaît M. Caillaux, il n'y a
pas lieu de s'étonner de semblable pro-
gramme ; avec lui, nous allons aborder le
liquidation générale de tous les grands
problèmes financiers en suspens avec la
certitude qu'il saura recoudre nes grands
voiles mine 1913 s'est ailherné i, déchirer.
Le Rion do Famille insaisissable
Une loi à vulgariser
Dans un rapport du 31 décembre der-
nier, adressé au Président de la Répu-
blique, M. Reynaud, ministre de, l'Agni
culture, a fait connaître les résultats obte-
nus jusqu'à ce jour par la loi du 12 juillet
1909, sur la constitution des biens de
famille insaisissables.
Cette institution, d'une haute portée so-
ciale, est —on le sait - depuis longtemps
connue aux Etats Unis sous le nom de
« Homestead » ; elle permet ,) tout petit
propriétaire de mettre à l'abri de l'expro-
priation et de la saisie un bien n'excédant
pas une valeur de 8 000 francs, occupé et
exploité par se famille et pouvant com-
prendre soit une maison ou portion divise
de maison, soit, à la fois, une maison et
des terres attenantes ou veisine:s.
En dépit de ses avantages indéniables,
cette loi n'a pas rencantré, dans notre
pays, les résultats que l'on était en droit
d'escompter. C'est ainsi que la France
compte seulement 243 biens de famille
dont 85 urbains et 158 ruraux.
Les départements les plus favorisés à
cet égard sont: Seine-et Oise, qui en
possède 12 ; la Seine, 11 ; Seine et-Marne,
9 ; Eure-et L•ir, 9 ; 9 ; l'Oise, 8.
La valeur de ces biens atteint d'ailleurs
rarement le maximum fixé par la loi et la
moyenne en est de 4 000 à 5 000 francs.
A quales raisons faut-il attribuer le peu
d'empressement mis par le petit travailleur
des champs à se constituer ce bien insai-
sissable ? Le Ministre. de l'Agriculture
indique, comme causes principales, les
modifications apportées par la réforme de
1909 à notre ancienne législation sur les
obligations, l'accomplissement des forma-
lités incombant à ceux qui veulent béné-
, ficier de ses avantagea, enfin et surtout le
peu de vulgarisation donné à cette loi. Il
propose plusieurs remèdes à cet état de
choses : demander aux agents relevant
des services extérieurs de son départe-
ment de faire des conférences sur les
bienfaits réservés aux ruraux par l'institu-
tion du « Homestead », réduire les forma-
lités do conspiration du bien de famille ;
donner au petit propriétaire la possibilité
de se procurer auprès des caisses de crédit
agricole mutuel les sommes nécessaires à
l'acquisition de la petite exploitation qu'il
désire convertir en bien de famille.
u Sables
es Affiches imprimées par nous.
Po l i t iq ue Fin a n c ière
i.e Ventre de l'Arillée
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tr e adre ss é à Id. Val èr e MA THS' , R éda c t e u r-Gé ra n t
La politique, en ce moment, est finan-
cière avant tout. Le dernier Cabinet est
tombé sur une question de finance, celui
qui le remplace intéresse principalement
par son programme financier.
Dès lors, il niy a pas lieu de s'étonner
que la lutte des partis pivote autour de
cet objet. Tous les prétextes sont bons et
c'est un prétexte comme un autre d'affir-
mer que les rentiers français perdirent un
milliard en 1913 par suite du mouvement
de la rente, qui dans le courant de Pennée
baissa de 4 francs.
Si l'on presse cette statistique sans être
guidé par la passion politique, on acquiert
bien vite la certitude que le jugement
qu'elle veut rendre n'est que captieux.
Notre rente a baissé comme. a baissé
d'une façon générale la rente de tous
Etats d'Europe. On,est donc en présence
d'un mouvement qui ne nous étant pas
particulier, obéit à des causes internatio-
nales que chacun connaît.
Néanmoins, il y eut des exceptions :
trois valeurs étrangères connurent la
hausse. Parmi ces trois nations privilé-
giées, on distingue en bon rang la Turquie.
It reste à démontrer maintenant quo les
finances turques sont supérieures aux
finances françaises.
Tant qu'on n'aura pas fait cela, on
n'aura rien prouvé. Et ce sera difficile.
Sait-on ce qu'en moyenne, et d'une fa-
çon générale, le 'service de l'intendance
milliaire achète de blé pour les besoins
de la troupe ?
Voici .des chiffres offieiels :
Oa en a acheté :
En 1910... 905.475 quintaux à 25 fr. 08
En 1911... 927.523 — à 27 fr. 65
En 1912... 893.626 e- à 27 fr. 19
Il a été, en 'outre, acheté, pendant la
même période, 250.000 qtainteux de farine
pour les besoins de notre corps expédi-
tionnaire dia Maroc.
Pour 1914, on prévoit l'achat de 1 mil-
lion 354.984 quintaux de blé. Nos petits
soldats auront, si l'on peut dire, du pain
sur la planche.
11 convient d'ajouter que les chiffres qui
précèdent ne représentent pas la totalité
de la consommation des troupes. Quel-
ques garnisons, en eff fout appel, pour
leurs fournitures de peine à l'entreprise
nit vée.
,eliN,` ....."744.".35.15,1,11065er.V4V
CHRONIQUE
_.00A
La Révision des Listes Electoraies
Les listes électorales sont actuellement
en état de révision.
Le tableau de rectification et la liste
électorale seront déposés, dans chaque
commune respective, le 15 janvier pro
chain.
Dace les vingt jours de ce dépôt, c'est-
à-dire jusqu'au 4 février inclus, tout cito-
yen pourra réclamer son inscription et
tout électeur inscrit sur la liste électorale
pourra réclamer l'inscription ou la radiade
tout individu indûment inscrit ou indû-
ment omis.
Les réclamations et les décisions à
intervenir se feront dans les 'délais .ci•
après :
Publication du tableau lo.15 janvier.
Délai ouvert aux réclamations, du 15
janvier au tI février.
Délai pour les décisions de la Commission
chargée du jugement des réclama-
tions, du 4 au 9 février.
Délai pour la notification des dernières
décisions de la Commission, du 9 au 13
février.
Délai d'appel devant le Juge de paix, du
13 au 17 février.
Délai pour les décisions du Juge de-paix,
du 17 au 27 février.
Délai pour les notifications des décisions
do Juge de paix du 27 février au 1rr mars.
Clôture définitive des listes, le 31 mars.
N ° 1551
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN -
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-Joueuses,
imprimeur de l a tendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
0 fr. 25
0 fr . 25
0 fr. 50
on truite à forfait p' les Annonces péri ndignes os eontinuct
1
f On7de,
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
A PROPOS DE LA «RU LE-HENRIETTE»
Os lit dans le Ph are d e la L o i re :
Nous avons, dans de précédes numé-
ros, dit la situation encore inquiétante
des marais menacés à la Belle•Henriette,
l'angoisse des populations impuissantes
contre le fléau envahisseur qui, chaque
jour marque d'une étape son maure décas •
tatrice.
Nous avons également rendu cornpl•
la visite officielle, qu'y accomplit M. Ma
Préfet de la Vendée, accompagné des
autorités compétentes.
Eh bien 1 on ne s'eu serait pas doute,
mais cette sollicitude gouvernementale
est due simplement à l'intervention éner-
gique de M. Bazire, candidat libéral, qui
s'était adjoint M. Lerolle, député de Paris,
pour obtenir celte satisfaction qu'à grand
renfort de publicité l'Eto i le de le Ven da
annonce comme la Conséquence inévitable
d u dévouement inaltérable du candidat à
la circonscription qui lui a déjà, il y a
quatre ans, signifié sa volonté. Ce petit
bluff Me( 'oral valait d'être démasqué.
Nous avons, il y a deux ans, -rendu
compte de toutes les démarches auprès
du Ministre des Travaux publics de M.
Chailley, député des Sables. Lès travaux
effectués sont certes insuffisants et, comme
Delle ne nous lassons pas de le répéter, ce
sont des millions et encore des millions
qui seraient nécessaires. Mais nous ne
pouvons se laisser accréditer cette non velte
par ma foi lancée bien à propos à savoir
que l'intérêt de la circonscription des
Sables est indifférent à M. Chailley et que
seul M. Bazire pourra rendre à cette popu-
lation si intéressante les services dont elle
a besoin.
Q•ae•la situation critque de la Be l l e lien -
r i e t te a i t intéressé M. Bazire, nous .le con-
cevons facilement, mais qu'il nous soit
permis de modérer le zèle intempestif de
l ' E toi le . .
Nous ne mettons pas en doute le dévoû•
ment de M. Bazire aux intérêts de ses
électeurs... mais le suffrage universel en
a confié la défense à l'homme éminent qui
s'est fait au Parlement la situation que
l'on sait; et, si ta réforme électorale que
nous souhaitons de tout coeur échoue, eh •
bien 1 la Vendée assurera encore haute-
tuent, pour sa part, le triomphe de l'éman-
cipation démocratique.
Les Manoeuvres de 19 14
Au lle Corps d'Armée
Les grandes ttlaflœ cires des troupes de
noire région auront lieu, à l'automne 1914,
dans la région du camp de Coëtquidan.
Ces manoeuvres comprendront trois jour-
nées de manoeuvres de brigade contre
brigade (62° Lorient et 116• Vannes, contre
118' Quimper et 19' Brest) et trois jour-
nées de main:ravi-es de division (62•, 116•,
118• et 19., contre 64i, 65,, 933 et 137').
Des évolutions d'une durée de trois
jours en terrain varié précéderont ces
manœuvres.
Bruits Étranges
La Pêche Capitaliste
et les Marins Sardiniers
Un bruit étrange nous arrive du pays
des confiseurs... de sardines.
Les grosses maisons du littoral songe-
raient à s'affranchir de la collaboration
des marins et s'apprêteraient à construire
des bateaux et à engager des ouvriers de
la mer, pour pêcher par leurs propres
moyens, les quantités de poissons desti-
nées à l'approvisionnement de leur indus-
trie.
Les décisions prises au Congrès de
Lorient seraient la cause de cette résolution
désespérée.
Et cependant les pêcheufs ont alors
réclamé une chose fort raisonnable : « Vous
nous demandez, disaient-il, de modifier
nos engins. de capture ! Vous engagez vous
au moins à prendre pour un prix mini-
mum toutes les quantités de poissons que
nous pêcherons ? »
Les fabricants ont cessé là dessus la
conversation.
Lé 1,t janvier est. l'époque traditionnelle
des souhaits.

En conséquence je s des vœux pour
que le flux de l'aunes nouvelle ramène
vers les cerveaux Ms peu trop primesautiers
de nos grands industriels les grains
de bon se •= que le reflux d e jours noirs
de décemb en auraient mamentanémen
éloignés.
On disait autrefois que Jupiter aveugle
ceux qu'il veut perdre.
Nous demandons aux industriels des
mettre à profit, pour peser les conséquen-
ces de leur beau désespoir, la réflexion
qd1 accompagne toujours les longues heu-
res des nuits d, l'hiver.
La nuit, di- on, porte conseil.
( Le Ci toyen ) .
Au Syndica t d 'In i tia tive
Hier soir, a eu lieu dans une des salles
de la, airie, la réunion générale annuelle
du Syndicat.
De nombreux membres avaient tenu à
assister à cet réunion dont l'ordre du
jour était le suivant :
Lecture de la Situation financière ;
Modifications aux Statuts;
Renouvellement du tiers du Bureau.
Après lecture de la situation financière,
les comptes du trésorier furene approuvés
sans discussion.
M. Violteau, président, proposa alors à
l'assemblée, la modification de l'article
des statuts concernant le renouvellement
du laures& Après une discussion assez
longue l'assemblée ne prit point en consi-
dération cette proposition et on procéda à
l'élection.
Furent réélus : MM. Lynier, Aider, Pa-
rant, Morizot. Deux nouveaux membres
MM. ifirault et Diacre furent désignés
pour faire partie du bureau.
Il fut ensuite procédé par celui ci à la
nomination du nouyeau Président.
M. Charon, avoué, vice-président, fut
élu par 10 voix sur 11 votants, et M. Parant
fut désigné pour le remplacer à la Vice-
Présidence.
Le sympathique nouveau Président en
termes chaleureux remercia le Bureau de
la confiance que celui ci venaitde lui témoi-
?mer et l'assura de tout son dévouement ;
ces paroles furent accueillies par des ap
plaodissements nourris.
M. le Président fit alors counaître que
le banquet u- Syndicat restait toujours
fixé au jeudi 15 courant a u To uring Hô tel.
CONSEIL M.,NICIPAL
Séance du M ardi 6 J anvier 1 9 1 4
Le Conseil municipal s'est réuni en
session extraordinaire mardi, à 17 heures,
ROT s la présidence de M. Chailley, maire.
Liaient présents : MM. Chailley ; Colli-
neau et Delvaut, adjoints ; Lecomte, Ba
taille, Germain, Violteau, Fontaine, Petit,
Peltier, Mainard, Chénay, Mounier, Aider,
Barré, Pédenau, Morineau, Friconneau,
Boré, Palas. M. Bataille est nommé secré-
taire.
M. le Maire appelle la première ques
tion figurant a l'ordre de joue : Concession
du produ s dro'ts de Oses au Marché
Couvert„ ire Giret » sur diverses
places p• ,ques.
Il fait ccnnaltre que l'adjudication qui
a eu lieu le 28 décembre dernier n'a pas
donné de résultats, malgré l'inscription
de nombreux candidats. Les raisons de
cet échec, si Fo' en croit la rumeur pu-
blique, sont si s divers : les uns pré-
tendent que .e prix était trop éle-
vée ; d'autre attribuent à certaines clau-
ses du cahie des charges ; enfin, on au-
rait été jusqu'a dire que la Municipalité,
aussitôt l'adjudication terminée, devait
affecter à la création d'un nouveau marché
le crédit destiné à la construction d'une
passerelle dans les Halles « Léandre furet».
M. Chailley proteste vivement contre ces
allégations mensongères qui, d'ailleurs,
ne peuvent se réaliser sans que le Conseil
lui-mémo en e 't le premier informé.
Il explique , se les pourparlers ont été
repris avec M. Revouy, le concessionnaire
sortant, pour la continuation de la ferme
Feuilleton de la Vendée Républica in e 1 6
L'Ogre
des Casquç s
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de L.4.10IllitOgiilE
VIII
UN RUCHER PATRIOTIQUE
Après que le brigadier lui eût offert un
verre du kirsch de la dernière bouteille
qui ne fût point cachée afin de trinquer, et
qu'il lui eût glissé quelques sous, pris avec
lui des rendez-vous fixes comme époques
sur des points déterminés, Buisson congé-
dia L e Coq G ris sur un ton assez dur devant
s- gardes et leurs femmes, occupées à
j ter bas les fruits restés dans les arbres,
silo de donner le change sur leurs inten-
tions réciprow e-
- Maintena, mon garçon lui dit-il,
joue des jareises... On te p rdonne ton
pausé et je (-sis à ta bonne volonté, ne
nous force donc pas à j te replacer
en contravention... Tu plus robuste à
toi tout seul, et plus adroit que dix gringa-
lets de Saint-Léonard, tu seras une fa-
meuse recrue pour le régiment qui te
des droits de place, car, pour sa part, il
est absolument en régie directe.
M. le président fait savoir que le contrat
dont il demande aujourd'hui la ratification
est identiquement le même que celui pré-
senté il y a quelques mois au Conseil et
voté par lui. Toutefois il a pu obtenir avec
beaucoup d'insistance une augmentation
de prix de 500 francs par an pendant la
première période quinquennale, ce qui
porte la ferme à 40.000 francs par an.
Puis M. Chailley fait ressortir les avan-
tages d'un pareil contrat:
10 Augmentation du prix de ferme ;
20 Abandon du procès intenté à la com -
mune ;
30 Crainte de voir le procès porté devant
la Cour d'appel écartée, et enfin la ville
traite avec un concessionnaire solvable.
Après une discussion à laquelle pren-
nent part MM. Lecomte, Violteau et Ba-
taille, l'assemblée, à l'unanimité, ratifie
le contrat présenté par la municipalité
concernant la concession de la ferme du
produit des droits de place au marché
Léandre Giret, à partir du ler janvier 1914,
pour une période de cinq ou dix années.
Toutefois, M. Violteau fait une réserve
au sujet de la superposition des paniers,
mesure qu'il voudrait voir adoptée par ses
collégues.
Conces sion d ' une dis tribution d 'én ergie
élec trique : Dés igna tion d 'un con trô leu r
municipal. — M. le Maire rappelle au
Conseil que le projet de concession d'une
distribution d'énergie électrique a été
soumis à une enquête publique, que le
dossier, après avoir été examiné par les
différentes administrations intéressées, va
bientôt recevoir l'approbation définitive et
qu'il y a lieu, en conformité des règle-
ments, de désigner un contrôleur chargé
de la surveillance des travaux d'installa-
tion et d'exploitation.
M. Cbailley fait savoir que M. Maléga-
rie, ingénieur des ponts et chaussées aux
Sables, est tout désigné pour remplir ce
poste. D'une part, ce fonctionnaire réunit
les conditions exigées et, de plus il a, en
qualité d'ingénieur conseil de la Ville,
préparé et fait aboutir le projet avec la
Compagnie Borias.
En conséquence, il demande à ses collè-
gues d'allouer à M. Malégarie une indem-
nité annuelle de 600 fr. pour assurer le
service du contrôle près de la Société
concessionnaire.
Après un échange de vues entre plu-
sieurs conseillers,- l'assemblée se range à
l'opinion exprimée par M. le Maire, et vote
un crédit de 600 fr. destiné au paiement
d'une indemnité annuelle à M. Malégarie.
L'ordre du jour étant épuisé, le Conseil
se réunit en séance privée pour délibérer
sur différentes questions à l'étude.
L'Attelage automatique
Il a été procédé mardi, à La Rochelie, à
d'intéressantes expériences de l'attelage
automatique Boirault, en présence de MM.
Albert Thomas, député, rapporteur du
budget des Chemins de fer de l'Etat, et
Claveille, directeur du réseau. Ces Mes-
sieurs étaient accompagnés de MM. Nadol
et Baüer, ingénieurs en chef ; Guérin,
Bonnet, Lhomond et Tap, ingénieurs prin-
cipaux.
Après une visite en auto à La Pallice et
aux chantiers de construction de la nou-
velle gare ont eu lieu, ensuite, en présence
de M. Boirault, les expériences d'attelage
automatique, qui ont pleinement réussi,
M. Albert Thomas, recevant les délégués
du Syndicat national de l'Association gé-
nérale et de l'Association des agents des
trains, que lui présenta M. Blin, secrétaire
général de l'A. G., déclara que l'adoption
définitive de l'appareil Boirault s'imposait
au triple point de vue humanitaire, tech-
nique et économique, et qu'il ferait tous
ses efforts pour l'obtenir d e la Commission
du budget d'abord et de la Chambre en-
suite.
MM. Albert Thomas et Claveille sont
repartis à midi 32 pour La Roche sur-Yon,
d'où ils sont rentrés à Parié,
recueillera... Tu sais t'orienter, gagne le
midi sans quitter les forêts, tu en as pen-
dant quarante lieues d'un seul bloc dans
cette direction... Bonne chance et bon
voyage, j'ai dans l'idée que tu ramasseras,
avec quelques glorieuses blessures, du
pain pour tes vieux jours...
Le brigadier avait à peine terminé sa
harangue, que déjà Le Co q G ri s s'enfonçait
dans les taillis vers le sud, avec son sac
d'habits sur son dos.
Il alla ainsi pendant une heure. Puis il
fit un crochet et se mit à la vitesse des
jours de bataille, courant vers sa retraite
mystérieuse du Vaucla ir .
Buisson connaissait trop son homme
pour craindre que jamais Prussien le ren
contrât ou saisit désormais, Prussien ou
autres.
Il était en guerre maintenant, c'est-à-
dire non seulement invisible pour le reste
de la création, excepté les renards, les
chevreuils et les oiseaux d e proie, mais
encore insaisissable puisqu'il pouvait, à
son gré, ramper sous terre ou voler sur les
arbres.
Le vagabond tenait à se recueillir et à
s'apprêter, dans sa forteresse, avant d'en-
trer en campagne contre les Allemands. Il
arriva dans sa tannière pendant la nuit.
Et après s'être débarrassé de son paquet
et avoir allumé son lumignon, il déposa
précieusement dans une botte de fer blanc
et après l'avoir baisé, un mince objet en-
veloppé de papier et qu'il avait tiré de la
poche intérieure de son gilet.
C'était un cadeau de Laurence, une des
douze épreuves photographiques qu'elle
LA VENDEE REPLIBLICAINE
Comité Républicain des Sables
Une très importante Réunion du
Comité Républicain aura lieu sous
la Présidence de M. CHAILLEY, dé-
puté, le Sam edi t o Ja nvier cou ra n t ,
à 8 h. 1/2 du soir très précises,
salle du Gymnase (nouvelles écoles),
aux Sables-cl'O!onne.
ORDRE DU JOUR :
Discours du Président ;
Examen de la Situation financière ;
Adoption de nouveaux Statuts ;
Renouvellement du Bureau.
En raison de l'importance de la
réunion, nous engageons tous les
Membres à y assister en très grand
nombre.
Liste des Jeunes Gens de la Classe 1914
Alvarez, François-Joseph, 17 août.
Augizeau,Raoul-Gaston-André,forgeron,30 sept.
Augizeau, Gabriel, charcutier, 13 décembre.
Baril, Charles-Victor-Eugène, marin, 24 octobre.
Barraud, René-Camille-Maurice,coiffeur,15 mai,
Barreau, Auguste-Charles, jardinier, 9 décemb.
Baud, Jacques-Elie-Joseph, cultivateur, 27janv.
Baud, Maurice-Louis-Eugène, marin, 25 m a rs .
f3aud,René-Georges-Louis, marin ,28 décembre.
Belz, Camille-Georges, chaudronnier, 3 août,
Berjonneau, Fernand-Georges, marin, 25 mars.
Berjonneau, Victor-Joseph, marin, 7 novembre.
Berthomé, Félix-Jérôme-Marc, marin, 3 janvier.
Bésagny, Darius-Désiré-Louis, marin, 7 avril.
Birotheau, Raphaël-Louis, menuisier, 12 juillet.
Boisard, Rutile- Louis, boulanger, 31 décembre.
Bennefond,Marcel, employé bureau, 31 octobre.
Boré, Auguste-Arthur, jardinier, 31 octobre.
Bougis,Auguste-Ferdinand,journalier, 28 octob.
Bouninean,Henri-Airné,serrMier,24septembre.
Bruneau, Maurice, employé commerce, 13 janv.
Beton, François-Pierre, garçon de café, 2 août.
Caria, Paul-Jean, boulanger, 8 septembre.
Chailloux, Aimé -1Ieuri.Eugène, maçon, 2 août.
Charrier, Fernand, matelot commerce, 17 avril.
Charrier, René -Auguste- Henri, horloger,11 mai.
Charrier, Sadi-Adolphe, marin, 19 avril.
Charrier, Victor-Daniel, mécanicien, 12 avril.
Charronneau, Aimé, ajusteur mécan., '25 juin.
Charronneau, Maurice-Charles, marin, 2 juillet.
Chauchet, Fernand-Emile, jardinier, 21 mars.
Chauchet, Louis- Henri, cultivateur, 17 mars.
Chauveau, A ndré •Ilen ri-menuisier, 3 novembre.
Cheusseau, Joseph - Gabriel, menuisier, 10 mai.
Clerc,Gaston-Auguste,employé bureau,30avril.
Centon, Gracieux-Clovis, marin, 11 novembre.
Douillard, Lucien-Joseph, forgeron, 6 octobre.
Duranteau, Alphonse, charpentier, 12 avril.
Epaud,Yvon-Ferdinand-Georges,marin,11 juil.
Fontaine, Paul-Louis, peintre, 5 octobre.
Forestier, Vietor-Augustin, cimentier, 10 juin.
Fradet, Adrien-Joseph, marin, 19 février.
Fradet, François-Marie, marin, 19 septembre.
Fradet, Simon-Franeois,bonlanger, 2 novembre.
Gaborain, Jérémie-Constant, marin, 22 juin.
Garandeau, Etienne-Louis, marin, 6 février.
Garnier, Emmanuel- Isaïe, marin, 29 novembre.
Georget, Florent-Charles, tailleur, 10 mai.
Guérin, Georges Marie-Alfred, plombier, 2 juin.
Guibert,Mauriee,em ployé de banque,1C1fé v rien.
Guignard,Prosper-Nazaire, marin,3 septembre.
Guittot,Ferdinand-Louis,étudiant,17 décembre.
Hédant, Adolphe, marin, 4 janvier.
Heitzler, llenri-Rémy, étudiant, 20 août.
Boguet, Henri-Gabriel, marin, 22 décembre.
Jotereau, Sylas-René, forgeron, 5 novembre.
Lauriau, Eugène-Pierre, charpentier, 19 déc.
Le Blohic, Marcel, marin du commerce, 9 mai.
Léger, Louis-Henri-Elfe, voilier, 6 février.
Lemarchand, Elfège-Marie, sans prof., 12 déc.
Logeais, Marcel-Armand, boulanger, 28 fév r ier .
Luce, Joseph-Armand-Léon, maçon, 30 mars.
Marilleau, Henri-Alphonse, marin, e avril.
Martin, Charles - Auguste, jardinier, 28 août.
Martin, Lucien-Désiré, jardinier, 18 novembre.
Mary, René-Henri, clerc d'avoué, 8 lévrier.
Massé, Hippolyte, chaudronnier, 10 mai.
Mercier, Paul-Albert-Isaïe, coiffeur, 23 mai.
Métayer, André-Gaston, boulanger, 31 août.
Michon, Raoul-Phllémon, marin, 1e, avril.
Migré, Maurice-Gaston, maris; 15 juillet.
Monneron, Georges-Constant, marin, 16 mai.
Moriceau, Georges-Marcel, cuisinier, 23 mars.
Monceau, Octave-Stanislas, marin, 11 février.
Naud, Charles-Aimé-Henri, maçon, 14 juillet.
Naulin,Ernest-Paul-Léon,sansprof.,27 novemb.
Noleau, Arthur-Narcisse, marin, 25 avril.
Ordronneau, Clément, otarie, 28 novembre.
Pagot,Georges-Alphonse, marin,1orseptembre.
Pagot, Léon-Stanislas-Joseph, marin, 5 janvier.
Pellerin, René-Pierre, sabotier, 7 octobre.
Peltier, François-Marcel, boulanger, 30 juin.
Péraudeau, Luc-Octave Roger, voilier. 1" sept.
Pérocheau, Florentin, domestique, 18 juin.
Plaideau, A gapit, charpentier navires, 29 mars.
Plaideau, Georges-Pierre, marin, 3 décembre.
Poupot, Emile Joseph, cuisinier, 29 décembre.
avait fait tirer à son dernier voyage à
Saint Léonard.
L e Coq G ris avait paru si extasié eu aper-
cevant ce portrait accroché à la cheminée
du chalet, que la jeune fille n'avait pu ré-
sister à l'envie de lui eu offrir un pareil.
Médiocre valeur pour elle, gage peu
compromettant étant donné l'isolement du
donataire, et trésor, relique pour le misé-
rable, quelque chose comme l'amulette
ou l'idole des sauvages.
Deux jours plus tard L e Co q G ris était à
dix lieues à l'est de Saint - Léonard et de la
Maison Forestière, en pays absolument
boisé, sans villages ni chalets, et que traversait
cependant une route.
Route déclassée, il est vrai, mais que
les gens du pays prenaient quelquefois,
dans la belle saison, parce qu'elle abré-
geait la distance entre Saint-Léonard et
un chef lieu de cantou nommé Moçimont.
Le plan du braconnier, pour être très
simple n'en était pas moins excessivement
habile. Eu s'éloignant d e Saint Léonard et
de la forêt de L'Etoi le il avait voulu non
seulement détourner l'ennemi de cette ré-
gion mais encore de rendre impossible
toute supposition de complicité entre la
Maison Forestière elle ou les auteurs des
catastrophes qui attendaient l'armée alle-
mande sur la vieille route de Morinsont.
Il avait cent moyens d'attirer la marche
de l'ennemi dans le sens où il voulait
qu'elle se produisit ; quant à la nature de '
son chemin, plus court mais déclassé,
mauvais, elle devait lui fournir des trou-
pes égarées MI retardataires, elle devait
Praud, Yves-Baptiste, typographe, février.
Pugin, Francis, employé d'hôtel, 23 novembre.
Bobillier, Félicien-Jean, cultivateur, 5 avril.
Richard, Nicolas-Emile, cultivateur, 13 juillet.
Robin, Elie-Clément, domestique, 16 juin.
Rocher, Joseph-Raphaël, 11 mars.
Rocheteau,Martial-Pierre,ostréïculteur, 29 juin.
Scarremberg, Prudent-Auguste, marin, 29 août.
Sigogneau, René Charles, étudiant, 29 déc.
Smolski, Thadée, étudiant, 7 octobre.
Serin, 'Paul-Lucien, tailleur d'habits. 27 juillet.
Tailler, Auguste-Maurice, journalier, 16 octobre.
Thesson, Elie-Ursin-Jacques, marin, 7 juillet.
Trichet,François-Eugène,jardinier, octobre.
Tudeau, Auguste-Aimé, maçon, 1ë' novembre.
Vigier, Darius-Pierre, marin, 21 février.
Ydier, Ferdinand, instituteur publie, 10 mars.
LA RÉGLEMENTATION DE L'AFFICHAGE
Depuis le les janvier 1914 la nouvelle
loi sur l'affichage est en vigueur.
Cette loi, dont les dispositions sont à peu
près ignorées du public, assujettit à la
double taxe les affiehes, calendriers et ta-
bleaux réclames apposés dans les lieux
publics et sur lesquels le nom et l'adresse
du commerçant qui les a fait apposer sont
imprimés.
Les tableaux nu affiches qui désignent
un produit de vente dans l'établissement
où ils sont apposés, sans indiquer l'adresse
du fabricant, continuent d'être exonérés
du droit de timbre.
Les miches et tableaux réclames portant
le nom du fabricant, qui n'étaient précé-
demment soumis qu'à la simple taxe, de-
viennent, d'après la loi nouvelle. insuffi-
samment timbrés. Ils doivent donc être
supprimés, sous peine de contravention,
ou timbrés supplémentairernent.
Aux termes de la loi nouvelle, s sont
seuls responsables en cas de contraven-
tion », les commerçants, constructeurs,
industriels, etc., qui ont fait apposer l'affi-
che, donc l'aftleheur, en l'espèce le pro-
priétaire de l'établissement public, où elle
est apposée.
On comprend par lieu public: l'intérieur
d'une étude de notaire ; les débits de
tabacs ; les agences de location des théà•
ires ; les gares ; les cercles ; les salles des
syndicats professionnels ; les salles, bu-
reaux, corridors ou passages communs,
murs latéraux des auberges, hôtels, cafés,
restaurants, halls, théâtres, spectacles et
concerts ; les urinoirs placés sur la voie
publique ; les vitrines des magasins si
elles donnent sur la rue, l'interposition
d'une g l a c e ne faisant pas obstacle à la
publicité de l'annonce, etc.
Les fabricants, commerçants, indus
triais, etc , ont donc intérêt à faire sup-
primer toutes les affiches anciennes ou à
les faire timbrer supplémentairennent,
sous peine de se voir dresser de nombreu-
ses contraventions.
edissealant des Sables-Mune
SeeJsnes:
Avis aux Contribuables
Le Maire rappelle aux possesseurs de
chiens, non imposés, que le délai pour
taire leur déclaration à la Mairie expire le
15 janvier courant. Passé ce délai, les
propriétaires de chiens non déclarés se-
ront passibles de la triple taxe.
Doivent être également déclarés avant
le 31 janvier : les chevaux et voitures sur
ressort non encore imposés et les billards.
Dans la Magistrature
Au tableau d'avancement de la Magistrature,
paru ces jours derniers au J ourna l
nous relevons les noms suivants,
qui intéressent notre département :
Président de 30 classe : M. Nicollet, aux
Sables-d'Olonne.
Juges de 3e classe : MM. Pougnet, à Fontenay-le-Comte,;
Libereau, à La Roche-
sur-Yon.
Procureur de la République de 3* classe :
M. Chebrou, à Fontenay-le-Comte.
Substitut du Procureur de la République
de 30 classe : M. Lansier, à Fontenay-le-
Comte.
Juges suppléants : MM. Goupil, à La
Roche sur Von ; Leparre, aux Sables-
d'Olonne.
multiplier les occasions de chutes dans
des fondrières.
Quoique l'été touchât à sa fin la chaleur
était cependant accablante, ce matin-là. Et
l'on devinait à la ra reté de l'air, à l'immo-
bilité lourde de gros nuages, à la -fermen-
-talion odorante du sol forestier que la
journée ne s'écoulerait pas sans qu'un
orage éclata.
Cette chaleur matinale et la perspective
d'une tempête pour la soirée semblaient
être du goût du Co q G r i s .
Il se tenait couché à plat ventre dans le
fond d'un petit ravin, et si bien dissimulé
parmi les feuilles mortes et les roseaux
qu'on eût marché sur lui sans se douter de
sa présence.
Un vague sourire illuminait ses yeux et
courait sur ses lèvres ; il mâchonnait des
brins d'herbes, tout en ayant les oreilles
ouvertes au moindre bruit.
Les pièges et les écrasements du Coq G ris
devaient avoir tous, d'après les conseils du
brigadier Buisson, l'apparence d'accidents
naturels, de calamités physiques, afin q u e
les Allemands ne sussent à qui s'en pren-
dre,- si ce n'était à la Providence, et ne
pussent excercer de représailles sur les
habitants de la contrée environnante.
Vers huit heures deux escadrons de
hussards rouges de Poméranie qui avaient
couché au dernier village, arrivèrent à la
hauteur du point d'intersection des deux
routes conduisant de Bar à Chatons et à
Reims, la nouvelle et l'ancienne.
L'ancienne plus courte et passant parMo
rimont. La nouvelle setrouvaitêtre la seule
qui fût bornée et indiquée officiellement
Dans les FinanceS
Nous extrayons du tableau d'avancement
pour 1914, du personnel des Percepteurs :
Pou r m e i l leure deux ième c la sse . — M 1t .
Boisseau, à Saint-Michel-en-Il-lem ; Cali-
laud. à L'Orbrie ; Arvieu, à Saint-Gilles-
sur-Vie.
Po ur d euxi ème c lasse. — MM. Gober(, à
Mouilleron -en Pareds ; Castres, aux Mou-
tiers les-Matixfaits ; Bratières, à Vix ;
à Saint-Fulgent ; Déterville aux
Sables -d Olonne banlieue; Bayer, à Benet ;
Chassériaud, à La Châtaigneraie.
Pou r mei lleure tro i s i ème c la sse . — MM.
Barreau, à La Chaize le-Vicomte ; Deyres,
à Fontaines ; Texier, à Saint Pierre-du-
Chemin ; Chauvin. à Nalliers ; Verger, à
Vouvant.
Pou r t roi s i èm e c la s s e . — MM. Boissy, à
Saint-Hilaire des Loges; Warion, à Cham
pagné-les Marais.
Pou r m e i l leu r e q u a t ri ème c la sse , — M.
Loze, percepteur à L'Ile-d•Yeu.
Dans les Commissariats de Police
Le Jo urn a l Ofici e l vient de publier le
tableau d'avancement des fonctionnaires
et agents relevant des services actifs de la
direction de la sûreté générale, dressé à
la date du 19 décembre 1913.
Nous y relevons les noms de MM. Fou-
lon, commissaire de police de troisième
classe, à La Roche sur Von, et Rességuier,
commissaire de police d e troisième classe
aux Sables-d'Olonne, présentés pour la
deuxième classe.
Les permis de chasse
Les bureaux de la Sous Préfecture des
Sables ont été-délivrés en 1913 1 486 per-
mis de chasse, soit 60 de plus qu'en 1912.
a Nos Nemrods crient qu'il n'y a plus de
gibier, que la presque totalité des terres
sont gardées jalousement, cependant le
nombre des chasseurs dans l'arrondisse-
ment des Sables ne cesse de croître. En
voici un aperçu :
En 1869 le nombre de permis qui a été
délivré s'est é l e v é à 599.
En 1892 il était de 840.
En 1900 il était de 952.
Et voici pour les sept dernières années :
En 1907, 1.227 ; en 1908, 1.273 ; en 1909,
1 280 ; en 1910, 1.299 ; en 1911, 1 346 ; en
1912, 1.426.
Enfin en 1913 il y a 60 chasseurs de
plus qui out pris des permis qu'en 1912,
sans compter le nombre sans cesse gran-
dissant de braconniers 1
Soutiens de famille
Aux termes d'un arrêté de M. le Ptéfet
les Conseils cantonaux chargés de statuer
sur les dossiers d e soutiens de famille
appartenant à la classe 1913 se réuniront
dans l'arrondissement des Sables à Chal-
lans et h Talmont le 22 janvier courant, à
9 heures du matin, aux justices de paix.
Nos Compatriotes
C'est avec plaisir que nous avons appris
la promotion dans l'ordre de ta Légion
d'honneur d e M. Gabriel Négrier, direc-
teur de l'arsenal de Dakar.
Que le nouveau légionnaire veuille bien
accepter nos très sincères félicitations.
Médaille de 1870-71
M. fleuri The, demeurant à Salat Ger-
vais, vient de recevoir la médaille nommé
moistive de 1870-71. Il a fait ta campagne
contre l'Allemagne comme soldat à la lé-
gion des volontaires de l'Ouest.
Institut Social de l'Enseignement
Les membres de l'Institut social de
l'Easeignementsontinformesqu'un voyage
à Paris aura lieu le lundi 19 janvier.
Les inscriptions doivent être demandées
avant le 15 à M. Pesché, rue rapide.
L e Prés iden t, L. GIRAULT,
Armée Territoriale
M. le Dr Gaucher, ex-soldat à la 110 sec -
lion d'infirmiers militaires, est nommé
médecin aide-major de 20 classe dans
l'armée territoriale.
Subventions
et Concessions Ministérielles
Par décision ministérielle des 29 novera
bre et 6 décembre, les subventions sui-
vantes ont été accordées aux sociétés ci-
après désignées :
ente 11.41.611Ceffl SZSIMEMIMMIME961.
sur les cartes, mais un chêne énorme, sé-
culaire, au tronc pourri, l'avait subitement
et par extraordinaire obstruée avec une
partie de ses branches, en se fendant en
deux.
Après quelques tentatives, quelques ju-
rons et de longues hésitations, les hussards
rouges se décidèrent à enfiler la vieille
route; par prudence, il se mirent au pas.
La jonction des deux routes se trouvait
à deux kilomètres au moins de l'endroit
où Le Coq G ris était couché, cependant il
avait perçu le pas des chevaux bien long-
temps avant que les Prussiens ne fussent
arrivés jusque-là.
Sentant les approches de l'orage, rendus
féroces- par la chaleur, les taons et les
cousins bourdonnaient, ne demandant qu'à
piquer de la chair et à sucer du sang.
M a i s Le Coq G ri s avait encore mieux que
taons et cousins pour émoustiller les pe-
santes rosses d'Allemagne et mettre en
évidence la solidité de leurs cavaliers.
Il avait introduit, la veille au soir, dans
le creux d'un tilleul, dont toutes les fissu-
res étaient bouchées à la glaise, plusieurs
essaims d'abeilles, de frelons et de guêpes.
Endormis par la fumée dont il les avait
enveloppés, par la fraîcheur de la nuit, les
insectes s'étaient laissés entasser par cou-
ches profondes et n'avaient point bougé.
Mais maintenant qu'un soleil ardent
chauffait l'écorce du tilleul, ils s'agitaient
avec un murmure étouffé, grandissant,
plein de menaces, dans cette prison où
leurs races ennemies se dardaient avec
fureur.
On eût dit les mugissements continus
So c iété de L e c t u r e d'Aizenay, 25 fr.; L e
So u d e s Ecc le s laïq u es de La Barre -de-
Monts, 100 fr.; Socié té de L ec tur e de Notre-
D: me de-Monts, 25 fr.
— M. le Ministre de, l'Instruction publique
a accordé des concassions de livres
aux bibliothèques scolaires des écoles de
garçons de Commequiers, Grand'Landes,
Grosbreuil, Saint-Georges -de Pointindoux,
Saint Jase- le-Monts ; des concessions de
matériel d'enseignement aux écoles publi-
ques de Ba rbâtre (filles), Beauvoir-sur- Mer
(filles), La Chapelle-Hermier (filles), La
Chaume des Sables (garçons).
L'école de garçons de Beauvoir sur-Mer
a reçu une concession d'agrès de gymnas-
tique.
Cour d'Assises de la Vendée
La première session, pour 1914, des
Assises de la Vendée, s'ouvrira. à La Ru-
che sur-Yon, le lundi 12 janvier, à midi,
sous la présidence de M. Trouvain, con-
seiller à la Cour d'appel de Poitiers,
assisté de MM. Ribereau et de Lapeyre de
Bellair.
Une seule affaire est inscrite au tôle :
l'infanticide de Saint Hilaire de Loutay,
dont sont inculpées la fille Micheneau et
sa mère, la femme Hervouet.
Adjudication
Lundi, à 14 heures, il a été procédé
dans la grande salle de l'Hôtel de Ville à
l'adjudication publique de la concession
du droit d'affichage sur les murs des bâtiments
communaux sur une mise à prix de
2 000 francs.
Un candidat seulement remit à la Com-
mission le récépissé de cautionnement
provisoire exigé par le cahier des charges
et fut seul admis en conséquence à porter
une enchère.
Les feux allumés aucune enchère n'ayant
été portée le président du bureau décima
l'adjudication nulle.
Statistique
du Mouvement des Vins*
Voici les chiffres de la statistique du
mouvement des vins, pendant le mois de
décembre 1913 :
Quantités sorties des chais des récol-
tants (vinifiées sur place), 11.856 hectoli-
tres. Antérieures depuis lecommencernent
de la campagne, 30.177 hectolitres. Total
de la campagne, 42.033 hectolitres.
Quantités imposées au droit de circula-
tion, 17.334 hectolitres. Antérieures de-
puis le commencement de la campagne,
47.541 hectolitres. Total de la campagne,
64.875 hectolitres,
Stock commercial (différence entre les
entrées et les sorties inscrites au compta
des marehands en gros), 40.994 hectolitres.
Quantités représentées par les vendan-
ges expédiées, 13 hectolitres,
Les Bagages à la main
Combien de personnes savent qu'il est
interdit à un voyageur d'emporter, avec
lui, dans son wagon, plus de quinze kilo-
grammes de bagages à la main.
Ce règlernentexiste cependant, la preuve,
c'est qu'il vient d'être appliqua par le tri-
bunal correctionnel du Mans, qui a bu et
bien condamné deux déflarants, l'un à
25 francs, l'autre à 16 francs d'amende.
Les Prévoyants de l'Avenir
Les membres de la société des Pré vo -
yants de l 'A v en i r , comptant 20 années de
stage et désirant toucher la pension à
laquelle ils ont droit, sont informés q cils
doivent produire leur certificat de vie
c h a que année d la r ecette de janvi er.
Ceux qui toucheront pour la première
fois en 1914, devront produire, en outre,
leur bulletin de naissance et une demande
de liquidation de pension.
Cette dernière pièce devra être établie
sur des formules qui seront fournies par
la section, dimanche prochain, 11 courant,
au cours de la réunion mensuelle.
Toutes les pièces doivent être remises à
la section à la recette de janvier avec les
0 fr. 60 de gestion. Le Conseil central ne,
donne pas suite aux demandes qui lui
arrivent directement sans passer par la
voie des sections.
Le Bureau insiste tout particulièrement
auprès des membres retraités pour quo
les pièces soient remises sans faute diman-
che prochain pour éviter tout retard pré-
judiciable à leurs intérêts.
Aucune pièce ne sera acceptée sans les
0 fr. 60 de gestion.
stsnansusaa.siseasastas
d'une mer prochaine. C'était le chant de
ces oiseaux en cage qui réjouissait si fort
Le Coq Gris .
Quand il entendit les Allemands s'enga-
ger dans la vieille route, il jugea le mo-
ment venu d'ouvrir la porteauxprisouniers.
Vivement il se frotta la figure et les
mains avec une plante au suc jaunâtre
dont ses poches étalent remplies, puis,
saisissant une longue gaule jetée à terre:
près de lui, il se dirigea vers le tilleul,
enleva la glaise des trous du haut et intro-
duisit par le bas, à l'intérieur de l'arbre, lai
perche à l'aide de laquellé il se mit à eu
ranapner les parois.
Le bourdonnement des mouches excitées,
refoulées, écrasées devint si intense que
l'on eût dit que l'arbre, dévoré par un incendie
souterrain, allait éclater.
Au bout de quelques secondes L e Coq
G ris retira sa gaule, qui servant en même-
temps de bouchon momentané empêchait
les insectes de s'échapper, et l'emportant,
il disparut avec des bands aussi rapides
que silencieux.
Il n'était que temps, car abeilles, frelons,
guêpes débordaient toutes les fissures,
après avoir troué les dernières plaques de
glaise qui s'opposaient à leur passage.
Des millions d'insectes, arrivés au paro-
xysme de la rage, enveloppait le tilleul,
les arbres-voisins et bientôt toute la por-
tion de forêt et de route d'une sorte de fumée
noire et jaune.
L , su i te eu p •ochnin nu ri dra,

Concert de « La Fauvette »
Le Concert, qui doit être donné le
18 janvier courant, par l'excellente société
chorale La Fauve t t e, s'annonce comme
devant être des plus brillants.
Nous sommes convaincus que nos
compatriotes voudront applaudir la vail-
lante phalange composant cette Société
qui mérite à tous égards des encouragements.
Deux chœurs : L e s G a rs dé Fran ce et
L es Ch d taigners retiendront plus particu-
lièrement l'attention des auditeurs.
Nous publierons vendredi, le pro-
gramme de cette intéressante soirée
artistique.
Ajoutons qu'un Banquet aura lieu le
dimanche 25 janvier, à 1 Hôtel du Cheval-
Blanc.
LesMembres honoraires qui désireraient
prendre part à ce Banquet sont priés de
vouloir bien se faire inscrire le plus tôt
possible chez le Président de la Société,
M. Louis Fontaine.
Bal paré et masqué
Préparez vos costumes gais arlequins et
vous gracieuses colombines, l ' O rc h es t r e
Symp honique annonce un bal paré et mas-
qué pour le 24 janvier prochain.
Les succès des bals précédents donnés
par cette Société sont la meilleure garan-
tie d e la réussite d e ce prochain bal.
Dans un prochain numéro nous donne
rens les détails concernant cette soirée.
Le Crédit Sablais
Sociét é éco nomiq ue d e vent e par a bonnem en t
Ainsi que l'annonçait notre dernier
numéro, les Commerçants Sablais vien-
nent définitivement de s'entendre pour
établir la vente à crédit par abonnement ;
ils .espèrent retenir aux Sables un chiffre
important d'affaires actuellement traitées
par des maisons absolument étrangères et
par répercussion développer considérable-
ment notre commerce local.
1,lane parait pas douteux que trente et
un -commerçants appartenant à toutes les
branches du commerce et offrant en choix
un stock de marchandises considérable,
toutes en m tiasin, n'obtiennent la préfé
rance sur des maisons vendant sur échan-
tillon ou sur catalegue des marchandises
qui à leur arrivée ou au moins à l'usage
répondent fort mal aux espérances de
l'acheteur.
Il a été trouvé :
Objets trouvés
Par Mu. Coupin, rue de l'Hôtel-de Ville,
une couverture de cheval qu'elle a déposée
au bureau de police.
Par le jeune Marcel Hériteau, 13 ans,
chez ses parents, rue des Deux-Phares, un
portemonnaie. Le lui réclamer.
Par Mr.. Chauvet, avenue Paul-Baudry,
32, une boucle d'oreille en or.
Par le jeune Chabot, aux Traponnières,
une poule grise.
Par M. Gaspard Brochet, rue du Thabor,
un parapluie avec manche argent.
Accidents du travail
M. Joseph Barbereau, forgeron de ma-
rine chez M. Henri Borgnet, a reçu un
morceau de fer sur le pied gauche qui lui
a occasionné une blessure de la face dor-
sale.
8 jours, d'après M. le Dr Manne.
M. Màximin Vallée, 35 ans, de La Chau
me, charpentier de navire à l ' Esp o ir S a -
b lais, e s t tombé à cheval sur un chevalet
et s'est blessé entre les jambes.
10 jours, d'après M. le Dr Palas.
M. Isaac Peigné, 36 ans, sabotier chez
M. Eugène Berthomé, à La Chaume, a
reçu un coin de fer sur l'orteil gauche.
8 jours, d'après M. le Dr Palas.
M. Louis Vrignaud, aux Ergots, journa
lier chez M. Jules Guilbaud, entrepreneur
de la répurgation, se trouvant à ramasser
. les boites à ordures, quai de La Chaume,
a été congestionné par le froid.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pelas.
M. Fernand Margris, 24 ans, charpentier
chez M. Latudau, est tombé d'une échelle,
dans une maison en construction, place
des Bains.
8 jours, d'après M. le Dr Pelas.
Lt C.11.1'11',111EAS.VeliON
Entrepr.se privée assujettie au contrôle do l'E at
Au tirage du 2 janvier courant, le Bon
n° 771.084 est sorti remboursable à 500 francs
à M. Aujeau, sellier-bourrelier au Langon, et
le ne 685.314 à Mn. Briand (Marie), 70, rue
Buffon, aux Sables-d'Olonne.
Les tirages mensuels sont garantis et non
subordonnés aux bénéfices et la proportion
des Bons remboursés par anticipation est plus
élevée que dans n'importe quelle autre société
similaire.
Prochain tirage le lundi 2 février 1914.
Pour souscrire et pour renseignements, s'a-
dresser à M. FRANCIS HERAUD, correspon-
dant principal, Vi l la D iane , 15, rue de l'Esta-
cade, Les Sables-d'Olonne, en à ses Agents
locaux.
Il accepterait des agents sérieux dans les
localités de l'arrondissement des Sables où il
n'a pas de correspondant.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
:Pour ivresse contre Henri Dolet, 27 ans,
journalier, rue de la Réunion.
Pour ivresse et violences légères contre
les nommés Michel Quéret, 32 ans, marin,
rue de la Pie, et Adolphe Quéret, 34 ans,
marin à bord du sloop Rose e t Ju li e t te .
Pour abatage et enlèvement de cônes de
1:6121C
Maisons recevant les Bons du Crédit Sablais
Bijouterie, Horlogerie, Orfèvrerie
Photographie, Quincaillerie
Articles de Ménage, Voitures d'Enfants
Eclairage, Meubles, Ameublement
Chaussures, Librairie, Imprimerie, Literie
Vannerie, Cycles, Machines à coudre
Armes, Chaudronnerie, Zinguerie, e tc .
pins dans la forêt de La Rudelière, contre :
les nommés Daniel Sarignac, 22 ans, ma;
vin; Jacques Crillon, 36 ans, journalier.
A LA VILLE DE PARIS
2 8, Hue des Ha lles, S ab les - d ' O lonne
A. SOULÉRY
TAILLEUR POUR DAMES ET MESSIEURS
VIN DE StOSON
Vêtements Fourrures
Vestons Cuirs
Pardessus Hommes et, Enfants
Manteaux Dames
seront vendus avec des fi allais considérables
COMME FIN DE SAISON
à partir du Samedi 10 Janvier
Nous rappelons le succès de nos
ENVELOPPES-SURPRISES
Continuons à faire des heureux Gagnants
D i s trib u tio n des Ti cke ts- P rimes
pour tout Achat de 1 fr.
2S FILE DES DALLES
Monne
Magnifique succès de la Fête de
Noël. — La fête organisée dimanche der
nier au profit des pauvres de notre com-
mune et des enfants fréquentant les écoles
laïques, a obtenu un succès magnifique.
Jamais, de mémoire d'Olonnais, foule
n'avait été aussi nombreuse. Près d'un
millier de personnes, dont deux cents au
moins durent rester dans la cour faute du
plus petit coin disponible, avaient répondu
à l'appel des organisateurs. La salle des
fêtes, décorée de verdure, pavoisée decen-
laines de drapeaux avec, au centre et près
de la scène, le pin de Noël dout les bran-
ches fléchissaient sous le poids des jouets
et des oranges, présentait l'aspect le plus
féérique.
Après la distribution des vêtements aux
enfants et aux vieillards nécessiteux ou
peu fortunés de la commune, M. Va'ère
Mati) prononce une allocution. Le Maire
remercie tout d'abord ses compatriotes
d'être venus si nombreux et si empressés
apporter à la grande famille des travail-
leurs le témoignage de leur cordiale a ff e c -
t i o n . Il les félicite d'avoir tenu à rehaus-
ser par leur présence, t'éclat de cette fête
magnifique où règnent véritablement l'é-
galité, la fraternité et la solidarité.
Tous ces enfants, aujourd'hui rayon-
nants de joie et de bonheur doivent être
fiers d'appartenir à la commune républi-
caine d'Olonne, car ils sont véritablement
gâtés, privilégiés. Dans la plupart des
communes réactionnaires, on ignore com-
pètement ces fêtes enfantines, ces distri-
butions do vêtements. Lorsque, par ha-
sard, quelques jaurnaliere, poussés par la
misère, vont solliciter des secours chez
les gros propriétaires terriens, ils doivent
montrer patte blanche et, si leurs enfants
fréquentent l'école laïque, il y a bien des
chances pour qu'on refuse d'écouter leurs
doléances. Ici, lorsqu'une mère de famille
sans ressources se présente devant nous,
membres de la Commission administra-
tive du Bureau de bienfaisance, nous ne
nous préoccupons de savoir si elle va à
confesse où si elle n'y va pas, si elle pra-
tique ou si elle rie pratique point la reli-
gion. Ede est sans fortune : cela nous
suffit ; nous estimons que l'avoir do Bu-
reau de bienfaisance constitue le patri-
moine sacré des pauvres, quelles que
soient leurs opinions politiques ou reli-
gieuses. Quant à la Caisse des écoles, gros-
sie chaque année par les dons des amis de
l'enseignement laïque, nous entendons
la réserver exclusivement aux mitants
fréquentant les classes communales. Car,
ces écoles de la République, tant attaquées
dons notre département, nous voulons les
défendre et les protéeer contre les menées
de ses irréductibles adversaires Pour el-
les, nous avons organi-é cette fête magni
tique, pour elle nous saurons toujours
nous montrer vigilants.
M. le Maire adresse ensuite, au nom du
Conseil Municipal, aux maîtres et mal
tresses dévoués de nos écoles communales,
à Mut. et M. Hervé, à Han Couilbaud et à
ses adjointes, son salut affectueux et re-
connaissant. If les remercie d'avoir orga-
nisé cette fête superbe, dont nos compa-
triotes garderont longtemps le souvenir.
La Municipalité républicaine d'Olonne,
convaincue que la richesse intellectuelle
et morale, que la force et la grandeur
d'une cité, aussi bien que la supériorité
d'une nation, réside en l'excellence de ses
écoles, mettra plus que jamais tous ses
effarts à en assurer le bon fonctionnement.
Et si elle ambitionne une récompense, ce
sera celle d'avoir réussi à faire aimer
chaque jour davantage le régime de la
démocratie et les institutions de la Répu-
blique.
LES
De chaleureux applaudissements cré-
pitent d'un point de la salle à l'autre. Puis
la fête commence par un choeur : L es
B rises , et une saynète amusante : L e Doc-
t eur G ra ti s (Emilien Mairand et Arsène
Massuyeau). Une mignonne fillette, Blanche
Mathé, chante de façon ravissante L e
Cari llon de M eudon . Il est procédé à la
distribution de pélerines aux garçons et
de pelisses aux filles. La scène dramatique
Ter r ie n , admirablement rendue par Fer-
NE
Attendez
nande Doussier, Clémence Babiller et L.
Héraudeau, émeut tous les coeurs. Les gar
çons de l'école communale,- sous l'habile
direction de Ma.. Hervé, entonnent l a
R e t rai te du Clairo n . L 'A u to q ui tue , jouée à
la perfection par Yvonne Boutin, Maria
Duranteau ei L. tiéraurleau, excite l'hilarité
de la salle. entiè-e. Et l'on procède à la
distribution des jouets et des oranges aux
enfants de la classe enfantine. Puis, Mite
Yvonne Groleau, des Sables. ravit l'assis-
tance en jouant. de façon impeccable, une
valse pour violon qui recueille d'unanimes
applaudissements.
Les garçons ont également leur part de
succès dans l a Chanso n B lésoi s e , qui ter-
mine le programme de la soirée Et ce-
pendant tout n'est pas fini : une surprise
a été réservée aux enfan's des écules coin
munales : on procède au tirage de la tom-
bola gratuite.
L'accordéon, tant convoité par les gar-
çons, est gagné par le jeune Louis Richard,
et la poupée par Malvina Charrieau, fils et
fille de deux familles de braves travail-
leurs des Granges, élèves de l'école com-
munale de Saint-Martin.
Une deuxième tombola gratuite aura
lieu prochainement, pour. récompenser
les enfants des classes communales du
bourg de leur participation effective à la
fête de dimanche.
M. le Président lève la séance, il est
4 heures 1/2, et le- jour baisse rapidement
Chacun se retire, charmé d'avoir pu,
grâce au dévouement de nos instituteur
et institutrices, passer des heures si
agréables.
Et l'on se donne rendez-vous au mois
prochain, à la fête des adultes, au cours
de laquelle près de soixante jeunes gens
de 13 à-20 ans se feront entendre sur la
scène.
— Mort de M. Boissier. — Une dou-
loureuse nouvelle nous parvenait jeudi
dernier : nous apprenions que M. Bois-
sier, notre ancien receveur-buraliste, qui
a laissé de si bons souvenirs à (nonne,
venai t d e mourir à Sa int•Michel-en-PHerm.
Les obsèques de ce bon républicain ont eu
lieu vendredi, dans cette dernière com
mune, au-milieu d'un concours immense
de la population.
Au nom de tous ses amis d Monne et
eu notre nom personnel, nous adressons
à Madame et à Mademoiselle Boissier
l'expression de nos plus doulou reux regrets.
— Classe de 1914. — Voici les
noms des ieunes gens faisant partie de la
classe de 1914 :
Prudent-Oliv'er Arnaud, La Rallière. —
Charles - Emile Astagneau, La Boivinière. —
Sylas-André Astagneau, La Fonsauze. — Oc-
tave-Auguste Bélier, La Girvière. — Alexis
Bessonnet, aux Clouzils. — Alexandre-Marie
Blanchet, rue de la Paix et rue Pasteur, au
bourg. — Jean-Louis Bret, La Gillerie, —
Henri - Zacharie Buffet, La Mérinière. — Pierre-
Victor Bulteau, au Chail. — Jean-Pierre Char-
rier, aux Clouzils. — Gabriel Davioud, rue des
Sables, au bourg. — Georges-Auguste Doussier,
à Champclou. — Alcide-Louis Dubois, Champ-
clou. — Alexandre-Samuel Durand, place de
la Bascule au bourg. — Alphonse Léopold
Gauvrit, à La Girvière. — Henri-Eugène Gué -
rineau, à La Garlière. Marie-Ernest Guyet,
à La Goujonne. — Henri-Hilaire Joubert, rue
Emile Lansier, au bourg. — Charles-Aimé
Jou ineau, ru e Émile Lansier, au bourg. — Aimé-
Baptiste Laidet, aux Filées. — Georges-Auguste
Laurent, au Chail. — Théodore-Fernand Mai -
rand, rue des Sables, au bourg. — André-Elie
Mathé, rue des Sables, au bourg. — Gustave-
Joseph Mathé, rue Emile Lansier, au bourg. —
Louis -Marie Mathé, à La Garlière. — Joseph-
Man Merlet, au bourg. — Célestin-Amédée
Moussion, aux Filées. — Baptiste-Florent Pidoux,
aux Vigneaux. — Henri-Jérémie Poiroux,
à La Rousselière. — Arinand-Louia Porteau, à
La Girvière. — Auguste-Florent Babiller, à La
Bauduère. — Jules-Marie Babiller, à La Fromondière.
— Joseph Baptiste Raclet, rue de la
Forêt, au bourg. — Xavier-Célestin Baffin, à
Champailtas. — Jean-Marie Bonrsereau et
Gustave-Genri Gabarit, aux Filées, ces deux
derniers omis de la classe de 1913.
Dard
Conférence publique. -- Le samedi
17 janvier, à 8 heures du soir, M. Charrier
développera, à l'école publique de filles, le
sujet suivant : « L'esprit vital. L'esprit
vital meurt-il ? »
Nul doute que nombre d'auditeurs ne
soient attirés par cette question si angois-
sante.
Eclairage public. — Le Conseil
Municipal est favorable à l'installation de
l'éclairage à acétylène dans la commune
et se préoccupe des moyens propres à réaliser
ce progrès fort désirable.
La Tranche
Une pétition. — M. le Maire de la
Tranche a transmis à M. le Préfet de la
Vendée, conformément à la délibération
du Conseil Municipal de sa commune, la
pétition relative à la construction d'une
ligne d e tramway de l'Aiguillon Port à La
Tranche, qui porte de très nombreuses
signatures.
Lesconsidéeations principales invoquées
par les pétitionnaires sont les suivantes :
« Le prolongement disent ils, s'exécute-
rait à très peu de frais, attendu que la
distante est de dix kilomètres, que le
terrain est plat et solide, ne nécessitant
aucun travail d'art. La commune de La
Tranche est sûrement celle qui faif le plus
d'expéditions par voie ferrée de toute la
région, puisque chaque année elle expé-
die 500 wagons de produits du pays sans
compter le bois et la résine provenant de
la forêt. En outre La Tranche possède une
plage d'une étendue de six kilomètres,
fréquentée chaque année par un très
grand nombre d'étrangers, nombre qui
LA UNDER REPUBLICAINE
triplerait si les communications étaient
plus faciles ».
M. le Dr Pacaud, a joint sur la pétition
une requête particulièrement pressante
aux pouvoirs publics compétents et signé
après les Conselers municipaux en sa
qualité de conseiller général.
74i lentl-le-noît• e s t
Champ de Foire. -- L'adjudication
des travaux d'émpierrement pour lamé
flonflon dia- champ de foire aura lieu le
dimanche 18 janvier 1914, à 12 heures à
la Mairie de Nieul-le-Dolent.
Le montant des travaux s'élève à 1 000
francs.
La Garnaehr
Foires. — A l'occasion do la foire qui
se tiendra le 17 janvier, il sera encore
distribué de nombreuse primes pour les
premiers animaux vendus sur le champ
de foire.
Challans
Mort accidentelle. — M. Lebœuf
(Louis), garçon livreur chez M. Bailly,
quincaillier à Challans, a été trouvé ven-
dredi, dans la matinée, noyé dans le ruis
seau de Haute-Perche. La victime portait
à la tête une large blessure occasionnée
par les pierres existant au fond du ruis-
seau qui ne contenait que 0.80 d'eau
cet endroit.
:%-....neerea,/tiff,!?Fe.
sema isseetnesisausetesamessineessisiss=,..miater.teses
NOUVELLES DIVERSF,S
Le Savon extra concentré la Grappe
drKeir est aussi bon, pour la conservation
du linge, que pour la toilette ; de tous les
savons, c'est celui qui fait le plus d'usage,
et il est, à juste titre considéré comme la
première Marque de MARSEILLE."
"757141Wirle.z."-
Tribunal Correctionnel des Sables
A udience du Mercred i 7 Janv ier 1 9 1 4
Outrage à la gendarmerie
et ivresse
Bondu (Désiré), 40 ans, plus connu aux
Sables sous le sobriquet de « Désir », mar
chand de berlingots. se trouvait à la foire
de la Mothe-Achard du tr janvier. S'étant
pris de querelle avec deux marchands
forains, le gendarme Bard, de la brigade
de La Mothe, intervint pour séparer les
combattants. Bondu, tournant alors sa
colère contre le représentant de la loi, lui
porta plusieurs coups de poing et coups
de pied. Puis il se roula à terre essaya à
nouveau de frapper le gendarme et ce
dernier eut toutes les peines du monde à
maîtriser le forcené qui se trouvait dans
un état complet d'ivresse.
Bondu à de mauvais antécédents : il a
déjà subi de nombreeses condamnations
pour violences : « J'avais bu de l'eau de
vie, dit-il au Tribunal pour sa défense,
sans cela je n'aurais pas cherché à faire
du mal au gendarme 1 »
Le Tribunal, après plaidoirie de M. Le-
comte, condamne Bondu (Désiré), dit
s Désir », à 2 mois de prison et à 5 francs
d'a mende.
Vol de 2 poules et d'un pantalon
La nom rnéeJarey (Marie Louise), femme
Cautin, 29 ans, journalière, à Saint-Mar-
tin de-Brem, est prévenue d'avoir sous-
trait deux poules et un pantalon à son
ancien patron, M. Mas--é, débitant, même
Commune.
La femme Cantin, qui s'occupait de soi-
gner Mme Massé, malade, fut, un certain
jour, surprise par le mari en train de dé-
guster une bouteille de sirop de gomme.
Le débitant congédia l'indélicate domesti-
que. Quelque temps plus tard, M. Massé
s'apercevait que les deux poules qu'il
avait précédemment achetées de son an-
cienne domestique, lui avaient été sous
traites. Un pantalon lui appartenant, avait
également disparu, Ses soupçons se por-
tèrent aussitôt sur la femme Canif°. Les
poules et le pantalon furent, en effet, re-
trouvés en possession de • cette dernière
qui se vit dresser procès - verbal pour vol.
A l'audience, la prévenue, qui paraît
douée d'un aplomb peu ordinaire,soutient
que c'est son patron qui lui a fait cadeau
du pantalon en question et que, d'autre
part, elle a repris ses poules qui ne lui
avaient jamais été payàrs par M. Massé.
filme Barreteau, de Saint Martin-de-Brem,
vient, par sa déposition, confondre l'in-
culpée qui, malgré l'évidence, persiste à
nier.
Le Tribunal condamne la femme Cantin
à 50 francs d'amende et aux frais. Plaidant
M. Lecomte.
Mauvais garnement
Lemarec, 21 ans, marin; route de Nan-
tes, s'est, dans la nuit du 27 au 28 décem-
bre, jeté sur le jeune Pageot (Arsène), 13
ans, fils d'un douanier des Sables, l'a pris
au collet en lui disant : « Donne moi tes
sous ou je t'étrangle ». Lemarec s'empara
ensuite de la casquette de l'enfant dont
las pleurs et les appels attirèrent des pas-
sants.
Lemarec est un mauvais garnement qui
a déjà eu maille à partie avec la justice.
Le Tribunal le condamna par défaut, à 15
jours de prison.
FAITES AUCUN ACHA T A L'ABONNE
l'Ouverture du Cateare
DIRECTION ET ADMINISTRATION : 12, Rue d es Ha l l es
ON nt mu DES COURTIERS, 1-101/11/InS ET DAMES
Toujours le même !
Dolet (Henri), journalier, aux Sables,
de nouveau poursuivi pour ivresse, est
condamné, par défaut, à 40 joursale prison.
Chasse san s permis
Michenaud (Henri), 24 ans, dultivateur,
demeurant à Froidfond, a été surpris chas-
sant sans permis. Coût : 30 francs d'a
mende, les fraie et la confiscation du fusil.
Chasse aux petits oiseaux
Gravouil (Alci de), 37 ans, marin, demeu-
rant à Noirmoutier, s'est amusé à prendre
des petits oiseaux à l'aide de pièges. Le
Tribunal condamne Gravouil à 50 francs
d'amende et aux frais et prononce la con-
fiscation des pièges.
!ri*. DOUANES
1
L'Imprimerie Roortu-sounnam
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Exportations,
Capitaines de Navires,
Soumissions p' Sels, etc.
a, de Mn 01 il A liell Ig'' :e aa as arr
cooDOUANEScvo
G -A. 331NET
DE
Mc C. CHAM SEAU
A vo ca t-Cons eil e t A vo cat L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables—d'Olonne
Téléph. 9d1 FoNDE LE 1.• MAI 1887 Téléph. l -11
CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires- Commerciales,
sana faillite.
Dépôt de ldilans Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux., Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions.
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et \Tarifleationa
des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers,
Cessions de Fonds de Commerce
et Publications.
Consultations sur toutes A ffaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres
••+.••ee•• ...e •
ETAT-CIVIL DES SABLES
far 1 s s au 8 Janv i e r 1 9 1 4
NAISSANCES
Etiennette-Paulette -Marie- Eva Poiroux , rue
de la Poudrière, 5.
Perray, place de l'Enlise.
Colette-Jeanne-Marie-Benjamine Lalier, rue des
halles, 62.
PROMESSES DE MARIAGES
Charles-Louis Larronil, dessinateur, indus-
triel, à Asnières, et Louise-Joséphine Mar-
quet, sans profession, à La Roche-sur-Yon.
Alix-Auguste-Charles Triaud, instituteur, à
Challans, et Annunziata -Alexandre- Armande
Lamy, employée des P. T. T. aux Sables.
Auguste-Gabriel Vincent, employé aux chemins
de for du P.-0., et Marie-Cécile-Mar
guerite Laidet, commerçante, route de Talmont.
Eugène-Henri Guibert, mécanicien, route de
Talmont, et Généreuse-Berthe Goichon, cou-
turière, rue de la Poissonnerie.
DÉCÈS
Philomène-Emilienne Guiochet, 64 ans, pro-
priétaire, épouse de Charles-Edouard Roux,
rue du'Thabor, SI.
Stanislas-Pierre-Xavier Chauvet, 26 ans, sur-
veillant d'octroi, époux de Marie-Bernadette-
Augustine Barreau, route du Château.
Albert-Hector Dupont, 73 ans, archiviste de
l'Ecole de Cavalerie, en retraite, chevalier
de la Légion d'honneur, époux de Berthe-
Ilenriette Blin, rue de l'Ancien- Hôpital.
Henri Vilnot, '24 ans, employé do bureau, rue
des Halles, 52.
Deux enfants jumeaux masculins présentés
sans vie.
Section de La Chaume
N SMANCES
Jeanne-Augustine-Victorine Barranger, place
de l'Ormeau.
Juliette-Augustine-IIenriette-Lucienne Roche,
rue do la Forge.
MARIAGES
Jules -Charles -Elie Morin, marin, et Alexan-
drine-Victoria-Augustine Clouteau, journa-
lière.
Félix-François-Xavier Bessonnet, maçon, et
Lodoïska-Florentine-Marie Boré, sans pro-
fession.
DÉCÈS
Joséphine Clément, 65 ans, sans profession,
veuve de Eugène Vincent, rue des Dames, 6
René-François Charrier, 51 ans, époux de
Alexandrine-Berthe Erbert, Grande- Rue,108.
J115110WRISSESSEigelifte
EN T
er.e.
Nos Bons d'kehat à Crédit seront délivrés le 15 Février. — 3-1 Commerçants de toute branche de Commerce
seront à votre choix pour la Vente à l'Abonnement et au même prix qu'au Comptant
rantarrieMineentelenelffl
Liquidation Judiciaire
Charles HAURET
D'un Jugement en date du trente et un
décembre mil neuf cent treize, il résulte
que le sieur CHARLES HAURET, boulanger
à Talmont, a obtenu la liquidation judi-
ciaire, que Maitre BONNIN, avoué aux
Sables - d'Olonne, a été nommé liquida-
teur judiciaire provisoire et que Monsieur
DUROISSY, juge, a été nommé juge-
commissaire.
L e Greffi er du Trib un a l,
EDM, RAGUET.
Liquidation Judiciaire
FAVREAU-BAROTIN
D'un Jugement en date du six janvier
mil neuf cent quatorze. il résulte que le
sieur AIMÉ FAVREAU•13AROTIN, épicier-
mercier à Monne, a obtenu la liquidation
judiciaire, que Maître 130Œ5IN, avoué aux
Sables-d'Olonne, a été nommé liquidateur
judiciaire provisoire et que Monsieur
Dunoussy, juge, a été nommé jugecommissaire.
Le Greffie r - du T ri bun a l,
EDM. RAGUET.
Avis aux Consommateurs
La Boula ng eri e M in o teri e A . BA* DR O UE T
de La Chaume des Sables a l'honneur '
d'informer sa nombreuse Clientèle, qu'en
outre de la réduction de 3 cen times pa r
ki lo qu'elle fait déjà sur la taxe du prix du
pain, elle donnera des Bon s - Prim e s .
suite
ONOII‘NDE V areur. ,
alAperti
ser à M. MICRON, 8, quai Goin(', Les
Sables-d'Olonne.
,,,,,`Menieered'efflne.epre1DenVegllitni.41.7.er.S.Mree.W4.
VOYIGEUll DROGUERIE POUR PEINTURE,
demande Jeune Voyageur,
ayant Clientèle, pour visiter Vendée
et Départements limitrophes et pouvant
fournir voiture de préférence. Ecriçe
P. M. A , Poste restante, NANTES.
POUR CAUSE DE SANTÉ
Maison avec Fonds de Commerce.
DE RESTAURANT
Bien A ch a la ndé
S'adresser au Bureau du Journal.
A VENDRE
Superbe Cheval Bai
1 a' 05 environ
6 ans, bien doublé. Le vrai carrossier,
Offrant toute garantie : très bien attelé,
très doux, pas peureux.
—« PRIX MODÉRÉ »—
S ' ad r e s s er à M . BER T BOM BA U , Vé t éri -
nai re, rue V i llebois M a reui l, Les Sab les -
d ' O lonne ,
Petite Consultation
Après une pleurésie, une bronchite, un simple
refroidissement peut amener de l'essoufflement,
de l'oppression, des quintes de toux
opiniâtre. C'est alors que la Poudre Louis
Logeas, tonte puissante pour guérir l'asthme,
doit être employée. Sous son influence les
complications naissantes disparaissenl et les
lésions se cicatrisent ; la guérison devient définitive.
Une boite est expédiée contre mandat
de 2 fr. 10 adressé à Louis Legros, 139, Bd
Magenta, à Paris.
Un bon Remède pour la Gorge
Pour guérir rapidement les g ran u l a t ions ,
l ' enrouem en t , l a fa t igue de /a vo ix , les engines ,
les p ico l e in en t s de la go rge , la t o ux sèch e d ' ir -
r i tat io n , fa i tes usage des tablettes du docteur
VATEL. — Une botte de tablettes du D' VATEL
est expédiée franco contre mandat poste de
1 fr. 35, adressé à M. BERTMOT, rue des Lions,
14, Paris.
indique gratuitement ee qu'il mut faire pour supprimer
les HERNIES, DESCENTES,
DEVIATIONS DE LA. MATRICE et
VARICES.
l,e Traitement contentif du Révérend,
de M. SCHLAFLI, Spécialiste, 75,
Boulevard de la -Villette, Paris, est
le seul donnant des résu tais certains, ainsi que
l'attestent quantités de personnes d e la région,
immédiatement soulagées et guéries en moins
de quatre mois. O. donné par le Corps Médical,
il est particulièrement recommandé par le
Clergé. Les résultats sont toujours
garantis par écrit.
Ain de donner entière satisfaction aux nombreuses
personnes qui veulent se traiter, et afin de
se rendre compte de ce qui leur est nécessaire, M.
SCI-ILAFLI les recevra lui-même, de 9 h.
à3 h., a
Chantonnay, Hôtel du Mouton,lundi 12 janvier.
Roche-s-lron, Hôtel du Pelican, mardi 13.
Fontenay, Hôtel de France, mercredi
Les Herbiers, Hôtel des Voyageurs. jeudi le.
Les Sables, Hôtel du Cheval Blanc, vendredi 16.
Luçon, Hôtel du Bceuf-Couronné, samedi 17.
Rense"goements discrets pour traitement par
corde poli dan c e .
Maisons recevant les Bons du Crédit Sablais
Nouveautés, Rouennerie
Confections Dames et Hommes
Chemiserie, Tailleur sur Mesure, Ganterie
Bonneterie, Blanc, Lingerie, Fourrures
Chapellerie, Parapluie, Ombrelle
Cannes, Coiffure, Parfumerie
Postiches pour Dames, etc.

l
.....
.....
a 16 19,20
16 29 20
il 30
àrs 1.8 .Y.g..r. a.. ra
au 30 j.i..
L- train de 16 Il. 25 ne circule que do 15 octobre
de la Vendée (Servïeo à dater du 1 "Janvier 1 1
Le train de 7 h. 32 circule entre Les Sables et
e. Las Sables et La. M..ti.e., !.a jour.
Avrillé, r,t
de 'ci à A illê et aux
,1,ANS A FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER
Le
i
1 , r. Ir
train d- 15 L 48 circule soirs Talm.rît, Avrilbi,
L.. Molit
11,
et Ch..P-S.i.t.Pèrs~Is.joor. de f.à.
A,~illd t.L.8 M..ti.~s.
Il Il 10 45 le 1.
5 15
12 3?!
lo ~fti
49
è
F.s~. 1, 3 lIl 41 114 il'7 3ol
La train de 8 h. 30 circule autre Oh..p-St-Pèr.
S
-Saint-Père et Las
8 56!10 46 16 53!21 5 ....
et Avriflé, ..rre champ
et au. Mmitiles.
d ,p . 7 »Ill 45114 2~ï! 18 - 0 te. jours i. à à-HM
. 7 6 11 51,14 3M8 16 ...... nirct.l. le.
9 121lO 59,17 08j2l IS .....
9 29~I1 1311
1 Eti.r.. 7 19 12 4 14 48118 29 ...... .
1
11 2111
7 28 i
VALÈRE WATHÉ.
9 55,11 34 17 4WH W ...... 122 1, Il ~,~ 15»
S
- ~8 ::: :
7 41
10 » 21
st~ I
NI, 19 a a- on ..a ..... 7 54 12 59,15 30 19 4
..... 112 ....... 8 10 12 MI15 47il9 201 Les Sables. Imp. ROCHE-JOURDAIN
815 ~,
..... 113 30 vi 45 ...... ..... C--.. (Etat) 8 13112 0, l'à 231 Pl... de 1. L ib- tê .
Foir6s de la Semaine
Y n.
Lundi 12janvier. — Fontaines, La Roche-sur-
Mardi 13. — Challans, Chantonnay (marché
à bestiaux), Mortagne, Rocheservière, Saint-
Fulgent, Saint-Georges-de-Montaigu.
Mercredi 14. — troussais, L'Oie.
Jeudi 15. — La Boissière-de-Montaigu (mar.
c! ~auxvolail!es), La Chapelle-Achard, Comme-
Monta,gu (marché à bestiaux), Poiré-
sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 16. -- Sainte Ilermine (jeunes
veaux), Saint Ililaire-des-1,oges.
Samedi 17. — Apremont, Ch.amp-Saint-rlèçe,
Chavagnes-en-Paillers, 1 a Carnache,Les Sables-
d'Oloone (march~ aux bestiaux).
AL 'V i s
La Maison GENDREAU, MORIN & Ci,
(le La Roche-sur-Yon, invite Messieuri
I
es Cultivateurs à donner la plus grande
extension possible à la Culture des
Petite Pois.
C'es derniers seront payés à un prix
rênumérateur pendant la durée de la
campagne. Dans tous ms c a s ce prix ne
sera jamais au-dev,~ js c; fran cs les
100 ki los .
Pour la semence, s'a, sser à M.
JOsFPR BENATIER, ~ La Cnuume.
MI MOREAU, Notaire
DEMANDE
ul-Z ]Pr, mc
Vieux.1 a"Plianà veildre
à l'Iml~rimerie du Journal
Zxtraüls d '~4jz ch c-s
X
qu Elude de Me PAUL MOREAU, notaire au
Sables-d'OIûnn9~ 6, quai de la P£$sson-
nerie.
arn'di 10 don-
ADIJUIDICATIOIN Iveiers1914 à 1 h
aux Sables-d Cionne, en l'Etuàe de -
M
MOREAU, notaire, d1mmeubles, situés
commune de 1111@ d'Olonne, Comprenant
une Maison d'habitation avec servitudes,
une Parcelle de Jardin au lieu dit
a Ir
« Gr nd-Verge xt, une Cave avec Pressoir
au même lieu. — Jouissance de SUite~
Pour tous rerselaitemants, S'adresser
soit à M. FmmiN RICHARD, soit audit
Notaire.
DE CRÉ A GRÉ fine âŒai-
son Bourgeoise, à
l'angle des rues des
Corderie
s et de la
1
Croix Wariche, aux Sables-d'O Onne, Coin-
prenant : au rez de chaussée : salon, salle
à manger, bibliothèque, cuisine vesti-
bois; au Pr étage : à Chambres à ~ovcher
ëtag 9
et 2 cabinets toilette; au 2 0 : ï ran-
d es chambres. Sous soi sous toute la mai
son, cour, jardin, puits, aie. Gaz et
Facilités de paiement.
Pour tous renseignements et pour (rai
ter s'aCresser à Me MOREAU notaire
et
ïï MI' LAuRc BOUHIER, quaidu Com'
Merce.
Même Etude~
1 DE GRÉ A GRÉ, EN BLOC OU
A VENDRE EN DÉTAIL, la Métairie
de PlEpinette, sise communes do Chà-
#eau-d'Olontie, de Sainte-Foy et de Saint-
Hilaire-de-Talamnt. Contenance 39 lier-
tares. Facilités de paiements.
t'Our tous renseignements,
s'adresser
it à M. POTHIER, propriétaire au Pr,é
,on. soit à M. BOSSIS, expert à La Roche-
su
r-Yon, Soit ~) 1i~ MOREAU, notaire.
E~udü de W ~,ÙMENT CHARBONNIER
notaire any. Sibles-d'Olonne, 1, ru~
Blason, pr i la place de l'Eglise (suc-
~~eSSeI1r de _vl' POIRAUD).
OU A AF~.R... Pour en-
e
A VENDRE trer a jouissance le
novembre 1914, à La Jarillère, commune
LES SABLES. sidp. 1 5 7 7 45
5 1
01 . ................ 6 7 54
L. m.th.-A.h-d ... 5 33 8 14
S.i Flaiv. th 1 8 22
,ta-
!'a. ........ 5 45 8 BO
5~~ 8 48
5 Soi 9
ROGEM S-YON _p 6 8
La 6 511 9 45
(h.1t«) ...... 6 59! ....
.......... 7 7ii 0 13
C,HANTONNAY ...... 7 35ilit 02
* ourlai
t
-
S, ( h.Z t~) ... 41
La Maillerai ........
...........
M
i
st-
Caeri..y .......
CI—Y ........
BRESSUIR
'd'épl .
9 38 3 21117 55
9 48il3 32il8 3
0 2 3 51,18 18
10 10 3 59,18 26
10 1 4 7i,18 M
10 28~
4 22 8 44
10 46 5 Il 18 59
il 5~ 5 32119 16
11 l2~ 5 40; .....
Il 19,15 49.19 27
Il 41 J 16 12 19 50
11 51116 25;20 »
~ 7 12 » 6 37~20 9
16
I3~I~i
2 1S 2 loi 17 04,20 26
40,14 J 28'17 20 20 40
53.14 di 12 371 7 31,20 50
7115 1 4 1
2 12 8 7 4521 1
171l5.29 12 56 17 5521 9
18 18 21 40
27 13
39 13 1 8 321 .....
-Th ... A. 9 46 13 251 8 40 ....
L hê il
1 18 46~ ....
naisi 9 53 ..... 13 3
10 10 1 .1 W
THOUARS.... ~ ­ :
0 274
1
Senoinr ......... ..115 32
chartre lits 1~ 4 lo
117
PAR B 8 24 20 3.1. 6 30
NANTES (Et.t). dep.
Che ... .......... _
NANTES (Uri.). ahxp .
M..taig.-V..dé. ..
St-Deuis-Lues (halte)
N J
1 d1P .
a
'- ' t'-i :
Br.ton.iè~., ........
ni
Lu
A.
Nailinx, ......
Laœg..-Mo'1~1iî.
-Y
dsp .
.......
'd:;:
........
ROCHE-S-YON, dep
FONTENAY.. 5
0 d cp .
Nieut-Oulmes .......
et........ .......
NIORT ......... «—..
il
10 12
1. ~I
16
10
il 3
Il 30
9 1 9 0 7
23 9 41 10 4 3
4 16
3 12 4
9
8 56 9 4 12 3
w 4
1
2r, 12 t, 16
1
47 17
45 9 55 Il 1 ..... 4 3 7
....... il 3 ..... 14 16 17
12 11 4 ..... 14 27 18
1
24 ..... Il 5 ..... 14 36 8
40 10 31 12
11 10 41 13 58 15 1 19
15 l4il9
07 5> 24119
48 ..... 15 35 19
m 47i2O
2 ..... ....
16 1 W
6 820
1
41
2
0
4
7
9~
Io
421
2
12
21
b9
10
18
lit !~
59,
10 41 ...... !15 1
Il 56 133 30 17 4
12 511 42;17 15
12 14 13 53 17 25
1
10 12 2 e 118 21
2 118 4
10 si 1
10 57 li 4Zî î' e- is 33
il 29 13 » 118 52
12 is 13 211 19 2l1~ ....
Certifié par j'ImpriinfÀnr îOuixixigué.
du Chàteau-d'Olonne: le 2 Borderies,
c ntenaut l'une 13 hectares et l'autre
0
8 hectares; 2o et Plusieurs Pièces de
Terre labourables, d'une contenance
de 8 hectares.
S'adresser à W CHARBONNIER, notaire
ou à M. MIGNET, géomètre expert aux
Bru
0 zils (Vendée).
E(ude de MI GRANDJEAN, notaire
à Challans.
AIL'AM11131. les IMMEU-
B ES ci après désignée,
appartenant aux héritier,; de M. FORTt
NEAU, commune dit Perrier : 10 un Pré,
dit les « Cinq Journaux Il, 2 beet. 118 ares
11 cent.; 2- un Jardin, dit le « Verger »,
3 ares 10 cent.; 3- un Pré, dit le (s Gala-
Bourse a et le « P r é-V a l l ë 11, 3 Ilect. Il
ares 9 cent.; &- un autre Pré, dit le « Pré-
Breton », 1 bect. 31 ares.
S'adresser audit Notaire.
Statioris hivernales et Côte d'Azur
Des bili.t. d'.11er et Sont dëli-
-ê., dans le. co.diti.ne i.diq.ées
toutes la. gares do rés... d. pEtat peur rfm . . .
gare. do êa". p. L. M.
1- pendent tout. é., ... familles el , an
moins 4 personnes pày"É, place entière, I~1or
Agy, Actxb.., C ...... G.1f.~Jua.- et.
I..ria, Grasse. Hyères, M..I..,
Nie., Sai.t-ii.ph.ël et Vit-
W's.eh —-Mer.
) Prix. Si piti.érsir. cet 1. me.. à 1,.11-
-t'.a Pri. des 6
mu-ts simples
~In. 1. Pri. d'o. de ... billet. pour chaque ra,on-
r. de la famille .. plus de
Si l'itiroir.ir. .,est Pas le même à pelle
retour: Prix de. tr»j.t. d'silo, et la rat...
trois Pl.. : 1/6- 'le
ainsi obt.'~.apo.' - ne me- - el. la
famille .. pl.. de trois ; do`~héeqd. la elbid'itd: 33
& 1). Cabre un 15 novembre, su. braillas
je" -
ep.. ci.. trous qui sa dlpl..~.b colis,-
biv..e.t pour .. rendra à Tnulq. et »u-delâ.
Pri. — Prix le unir. b~Ilst. simples p... le.
de,,
p~rs.,~èvs. pera.nosa,
P_
le
prix d .. bil-
let
simple Peur
la, tr.i.iè.. et 1. ..itiê de ce
lier ptn. pour chacun. des personnes
ré
valid : j a squ'au 15 mai.
Enfant.. — De.. enfants de 3 à 7 —sont
ér
P_ un s.ni
a r à p
t.8f.Potu.ruun vO.Y.~t,.ut lace: fi
I .
nu e..ëde.t sur
pair, moitié du prix d ~ . p v oy age à Pl...
Il
pg.t~o. de — la validité de. bil.
,et. dé.Ig.ës aux paragraphes Pr et 2 peut être
pr.I..gêe de ... .. de.. toi. m oy en -
... t P.i.~--t d'on rpplé...t de 10 pour
chaque P'cdI.gat,.»~
1).-..d.e las buffets à 1. gare où 1. d
queue. jour. au ..,.a v..L ce or
départ.
Statim Thermales ou Hiyerniles
DES PYRÉNÉES
p d..t tout. paluds, toutes les gares do 6sa»,,
de
l'Et-t
ddliv'..t des billets d
,
aile, et et.'u, ~iu-
divid.oi. o. de f.mill.) de Il-, 2~ ~t 3- classes, à
Lstinan.. (las g-la do rês.., do Midi
les
stations thermales ou hivernales des Pyrënées
il-
Bains, Ar ... hou, Biar,il., P . . , S. 1 j e . -
Billets 'lier et retour individuels — ffêducion
S
d 2b ~i~ a ,, classe Lds 20 -/~ eu 2- et 3-
la. do tarif gé.6r.1, d'après
effe.biv....t
Billets .11-, et retour de Famille. — Jtdd.cti..
sur les ~rix du tarif gën ëral v-i.rAsd~ 20 à 40 -/v
suivant . ombre de. de 1
ro.
ille : le
trajet d*-Ilcr et .. I.ib, d'ailleurs, pas être
intérieur à 300 kil..èLraa
Le. atouts de 3 à 7 ans p.ic.~
a iditê de. et... ~.,t.e de a et.. 33 jours,
..Vu .'..p,ia las jours de départ et
b 1
curtê de proIIn~;ation de deux fois trente jours,
1. g... ~ù 1. voyage doit
.De-
le le
mme.c.~, 4 jours avant celui do d6p"t
L'EVOLUTION Éf
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Dir~tour : E ROBENNE
22 , Hu 3 de Châteaudun, 22. — PA RfS
Le set-vice de l 'Evo l ~~ tio r& Eeonoin iq ~, e es,
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Ab ....... te : 10 fr. par
LIE W ~ D 11 1 17, 14Y
3 , R I re B Iome t , 3 . — PARIS
ABONNEMENTS:
Unan ........ 6 fr . l' Six mois... 3 fr . rO
Le Numéro: 30 centimes
Le P-y, d ' O . ,, t 1, . r a l t I~ s 10 t 25
1. x5
15 [0 82
1
1, chê-Th~a .... je
A,
L 5 26 9 12i.
. ..... 5 401 9 541.
t
e~ 4 ~î ~1I '.
Si î~~1 Il
10 29l
1.
R, 1 fi , 4 IG! V, f î ~Ô
CI.Z.Y ....... ..... 6 16 10 Sj~ 8 8
c 'sy ............ ..... 1 6 30
1 t a"'.
-3
~ M.a.i.-!"-Vi.n .. ..... j 6 41
P..~a.ge ............ ..... 6 5
­ -si ........ .... 7
i L.
7 10
Sig..rnai. (h.1t.) ... .... 7 18
1 CHANTONNAY 5 10 7 38
8
1 F .... 8 7
tv-i ît ~- .. -
L L 8 14
5 46: 8 31
ROCHE-S-YON 1 ""'
d4p . 5 58 9 4
Le. Clouzeaux ....... .. _1 9 17
(k.1u) . ..... 1 9 24
La M.th.-A.h»rd.... 6 19 9 eb
.................. ... 9 50
11LES SABiJ~;*9. «,r. 6 9 58
37 20 48 22 > 15
8
28 20 41 21 59 15 48 BORDEAUX... d~p .
53 .
24 21 8 22 48 16 43
44 « 23 5 — dep.
59 ..... 23 19 ... M-,-na .............
10 ..... ..... ... %IFLLt-Ilil~E
21 ..... 23 37 ...... d ,p :
,j ..... 23 53 1 La ni!.
15 4 42 0 1
30 4 56 ..... 4 45 St--G-----Pëtrê~ A~
40 ... ..... 14 55:! Luço . ..........
52 5 12 ..... 15 7,
4 5 27, ..... 15
9 5 21 .....
7
20 5 42 0 56 i
27 5 49 .....
44iN...y ...... .......
5
36 58 .....
15 53 i -yoN 1 arr~
44 6 9 16 1!1 de .
16 401EO 53 6 2I~ i'ii I r, w
6 51 2 1 3I~ (h.1te)
il 50r: 1 52 ~
7 22211 345
12 7...
118 422 1
I~5 .11
-
. . ..
112' 46" à'40 15 34
1
.. .. ....
14 91 8 56 16 43 ..... .... NANTES 15 8
"JE.4 (Orl.t. W 8
16 36 12 30 18 29 ..... ..... .. .1 6 401 1 l NAN
Lî ROCHE-SUR-YOÏN, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE, BMNET, NIORT
fi2NiOR'l .......... de. 1 4 501 6 40ill 27 16 59
7 87ill 51 17 21
-1 ri, I2~
ilîi.'.'i' : :: . . .. i ', 241 8 12112 3 17 33
ilst-M. 114 8 42~I2 13,17 431
8 157112 21 j 17 51
1L.1, i -_1
9 51112 37»
Font. ~e-Io 2112 48
6 18110 13,12 59
!jR0-~HU S-YON, 8 37jl2 22.14 25
LA VENDLE IIEPUIBL!CAINE~
VIENT DE PARAITRE j
t'a
AMATEURS, WIDIIIERS
Llaez tous
ei,ès complet È@ la
Le réclamer dan s -co u s n os
PRIX 5 CENTIMFS
Vour (ous Vw; fî1li)l,il,llés
adrûssu vous à
l'illippillieric de à veuilée
LES SABLES D'OLONNE
Lofe.
Pu ta
P 0 N M?> ~5aP~ ~é-,7 [e-~ G~1. 9-
qui g.é~~it c1!y"0-w~
_.uct X,~ ~,U~Iç,
~l.tit
.
b­'
e
L . 1%t 2 jr.~ c(l
PÂR I S .
4 -
7,
-À
91
t
POUR
60 A lv s DE strccÈg
PILULES fdûPt-ISON-NOULINn-leti il
Fonder
Turua tir wegétal, depuratif du sang, ga.4rii
,eute. _ _j e, d ra te, a
s~~ec xiZ~ ~n
1 bu."
e^rar~~a
C,~. sent lesm
Vaims, 2 francs.— Exiger Jalignature, et le n~m
1
11.1.0
u x'C
&qIebGte.Guêrissenta~-~el
le s malid:g deula p~eaul,'ecz eina,
"a e- t i# inqu i i zur pourg.3 Mepoq
xx~V" *f; "afte.,"
1 ex î,*act~=—
M 11, 1 Il î D 1 'A
TYPOGR&PHIE — LITHOGIR~APEIIE
-s d
Carle je cent .... _ 1150 1 Deuil tQu~f
W'. les cinquante 1
Car te Brieloi (Fort et! Fouplê), le cent 2 BD
i .1. Ira cinquinte 1 25
PORT EN PLUS : 0 I r . 15 PAR CENT
G ra li d eh û ix d e Cara c t è r e s d û, Fan taisi e —
Enireloppes deuil pour Cartes
Boite d e~,, 100 Eu vt~ loi). (i ous de o il ~) 1150
Paquet de 25 id. i si. 040
PORT EN PLUS
Pour 100 EnveILp~ 0 fr. 45; pr 2e, 0 fr. 05
PARIS K p . ..... 21 51., _ 23 20i ..... 18 15 10 4- 10 55
i
......... ..... 22 331 ..... 1 14 ..... 9 52 11 15M2 7
1
..... ............. ..... 1 56 ..... 6 36 1 3 17
M
..... J 4 1
1
4 4~ l~
2 44~ ..... 7 I~ 4U4M14 M
— __
... i
Ï4 4 51 3 9 12 .... ...
........ ..
7'
ilo 51: 8 5"
10 59~ 9 2.7,
Il 12' 9 58...
Il 23:10 37
il 30
Il
46
ù i2l
12 4 7
12 Il .. .
13
12 21 13 7
12 36 14 2
1
10 s3,12 52 15 15
11 5 13 4 15 28
Il 121 ..... 1 lp sa . .
Il 21113 18115 46
il 36 13 2~3115 59
Il 43'13 40'16 8
THOUAI~S.. ~7 2ill: Ifili~.J19 1- fl2 il!1 T IRS ........ d i i
1
53 19 ':1 1 14j "I i'l'Illl' JIIH If`~I::::: 1 ..... [U6 r'584120 46
1 Bl^ 1
I C?
chieu, ........ dep . >12
I
in.... ...... . d~,
TOURS...... arr. 8 3 59 23 »1 0 45 ........ THOUARS ..... 3 131 8 56,16 15 14 40 ..... il8 28,t22 14
NANTES ORLÉANS, IÎANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCHE-SUR YOf4, VELLUIRI~,, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
115 il
5 27
M M
15 45
15 59
16 18
16 28
16 40
16 -~o
17 b
Il
17 19
17 5?6
17 39
1 7 57
8 4
1
IS 10
26
18 48
19 1
19 9
19 9
19 3*1
1~ 4Î
il2 1 22 11,
6 41
13 12
le 16,18 53 12 1- 19 3 1 4--~:::::
14 16
1
-
..... 6 L6
8 32
..... Il
0
5 35 — 9 8112 2 15 1 19 51 2 6 ..... 14 20
6-16 ..... 9 4 12 5 6 420' .... .. ..
5~
i 20
6
2 110
6 461:..... 10 32~ '133 'l 16 41 21 il
6 .57 10 '5~ ..... 16 53
7 7 10 54~ ..... 17 5 19,
7 6! ..... Il BI ..... 17 14
7 30' il 23 13 40 17 29 ...
1
17 2G
7 441 7 43
8 11 48 ..... 18 1 2( 58 .....
8 12 ... il 59 .....
"S C~ ~~-ij
12 9 1
8 23
8 371.i..é 12 22,14 25,18 38 22 27~ 3 48 ..... 15 53
8 57 12 46 14 40
11,
4 2,17 » 15 55
9 161 6 2341111 4
1" '9
~2 4 18
9 25 6 3
9 36 6 e4 1 9
152 .
l,~
«
.:", 'l '7 27
131 42041i~-iù~~10 ..... 17 38
..... 17 5fi
18
U
28
10 17 7 1 20 42 47 4 53 18 21
21 32 5 39 19 11117 »
o
121 SI 5 44.19 11 17 16
6
41-
8il 27~
3il 56,
71
à
0
e
qè
e
9
i
Il
It
N zîméro
WiAM
id>
Car~eF gravées
PORT EN PL
COMMEQUIERS dep.110 15
24
'110 26
-GILLES-8-VIE ~~'-'JIO 42
Sr
pull la MOMENT dissm de 1 9à ï4
—M " UN e—.
Si
REVUE Or 1,1~ F-ANIILLE
LE MOINS CHER
in PLUS PRATi,)u~
'h'—
k7z PMEN
ES GRANDS JOURNAUX DE ëAODE
Lta PLUS NOUVEAUX P.ClDàms
CES MEILLEURS
L.-Zi; ens
R
, t toutes R.b"
LIGUIEVARD
FONDÉE EN issu
5 , A ver v e Ca rn o t ( 11 1g ee de la LES SABLES- WOLONNE
[Fil AU
Tra va i l ~ o ig n é
CHANTONNAY ....... d ep.rt . 1 7 441 12 24
Janet ... 17 5 ~7, 12 51
IS
Il
8 141 13 23
(h.1te)
13 31
aUV~.T- ~l ......
fi 13 48
FO N TENA Y ....... 8 491 lA 18
V C
f aepert. . 8 à
L x`4 ~
q25
a,4144"-w4,ï*-"w*-erlé
-- GRAVUP.E
im xi
t~t~sionp, le cent 3
les cinquante 1 75
les vingt-cinq 1 BD
de 2 tir. 75 ~ 3 le. le, cent
US : 0 il. '15 PAR CENT
r5nveloppes blanches pour (' artes
Boî~e Eie 100 Enveiopp,~.î ....... 0'75
flaqii~,t dû 'Lx; i:j. ....... 020
PORT 1,N PLUS
Pour 100 Eov~%jop. 0 le., 15; pr 25, 0 fr. 05
NOTA. — Pour recevoir pax- retour du courrier, Prièrn de joindre an numéro des
C;~raCfèrfS Choisis, 113 Montan! de la en mancW-Po5lie.
MACHINES A
C
CA TA L O G U
E
DES `MSZ DE DE 1,1,1TAT (,~_îerVice iliodigié à dater du 10 Octobre 1913)
LES SABLES D'OLONINE, LA ROCRr, BRESSUIRE, THOUARS, *PARTS LàS SABLES D'OLONtiE A TOURS
NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YOR
CHANT0141JAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE- COMTE
FONTENLY-LE- COMTE, BREUIL-BABRET, BRESSUIRE
k\
_A& E-al, - ~ î --, ~0_; Z› M, FZ Swil-Ki >
M
J~J Êpaq.,rc>
>
nimousine et nandaulet
LOCATION D'AUTOMOBILES
Stocic Mieh,lin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à Chand
Réparation et rvlisP an point des Voitures de toutes marques
131cyoletteq — Canots -Automobiles — 1%loteurs indu-3triels
CABINET DEVMIRE 'DES ~SABIxrl8-1)'OLO't~NE
Xtuc, du
à
D l NW1 K 1 L. tais Y y
L)ip'ô~.6 ci. 1. Il.c.1fé de Méd~~i.. de P.,ïs ~t de l'E-1c D,.t.i,. de Paria
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils d..t.ir.
tu,
Lè Soi.. de 1. Bouche et des D..U. — E.te.ati.,,e
Pose
de Dent. Plomb. es.
B .j
eue 0', plat 1 Le.
1-RRX IIIIODÉRÈS
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près
Z~-_
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REIGION
~A rm e s , M un i t io n s e t A r t i c ies de Ch a s s e de tou t es sortes
'e:clrxlc>z-lcl GwA
4 9 ; Pue des Halles et îî, Rue Paul-Bandry. — LA ROC CHE-SUR-Y iN
CONCESSIONNAIRE DES Ilequiils et CH~lâtl,IV
Spécia li t ,! d e Car to i tch~ c7wrg ées . — A te l ici - d e rëpa ra t ions
COUDRE « 01alIG, 'NAIL VICTEbag~~k » et « il VAIFF a
YCLE; T rrot, Gr lon, La
I,
or, Now-Huds
o
n
S D I VE R S F R AN CO S UR DEMA NDE . — PRIX N201bi~RÉ'4
MEWE MAISON 1 5 , r., T,,a~.t, SABLES-D'OLONNE
LA CA
Société anonyme (Fondée en 1888)
Poup fjivopiser et pu la constilution (IP, capllim
RIVÉE, ASSUJ LTIIE AU CONTROLE DE L'ETAT
ENTREPRISE P
Capital social 5 niillions de francs
PARIS — SiÈGE SocisL 3, liiie L,)uis-le-Crand — PARIS
Avec les Bons d*Epargne de L a Cap ita l isa tion d o l2à 33 ans, chacun peut constituer
nu eapîtzkl,
une K»~t n"m.
un IF4»qatles ds_~ «]Le-
Versements depuis xixa, ]P jr.sxx&~_ par mois. — 12 Tirages 'par an. — 1 par mais
Conditions les plus avantagouses, et les plus hberalosi
S écuri t é e t ga ran t ies ex cep t ionnel l es . — Part i c ipation a ux b én éfi c es indép endan te d es Ti rages
IlLa dC
Souscrivez (les Bons de 'z%pititlisation, la seule Société qui a , oui-
boursé plus de 100.000 fr. on Vendéu et dans l'Ale-de-Hê. (33 _b500 fr . ( l e
remboursement pendant l'aiinéL 191 1 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter
'
des remboursements de na Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. — Envoi gratuit de Notices et lien soi gnenients.
Pour souscrire et pour renseignement-,, s 'adre s se r à M. FRANCIS HÉ' RAUD,
Cotrespondant principal,'Uilla 'D i ane 1 ,5 rue d.) l'Esfacade, S~bles-d'010.1ile.
19 4~ 1ONTENAY ........ dep.r t . 1 5 58
V
84
20
S
6 16
~ev_ __~r ....
20
20 17 !S.i.t-S.1
1
1
,~« . 41
20 23 1 ......... 52
20 30 Il Jandort.iè ...... Parade ........ 7 2
20 52 Ji CHANTONNAY ...... 7 16
SE! RECOMMANDE PAI_~ 20 ANS
Demander le Prospectus à l'ENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT
EXIGEZ s u r las fla cons l e,t : 1 ~ l ts flO YA L W.#UDSOR
LP, RËGENEfiATEUR PA-~ORI
Pou r rendre aux che veux gr is
leur cou leu r e t b eau té Raturelles.
supprima le s pe llicules
et arrête la Chute des Chevaux.
eh'n MII- BOUDAUD, M~rirÎt~ 5t
? S4tBLES-D'OLONriP AU CHArdP-S-&INT-Pt~RE
_18 16 5?,16 57 ROCHE S YON a 1 6 221 9 3 14 58,19 7 d~
,, B
à
NANTES 'Et.tj
6
41 il 5 17 25:20 32 L~t (,;.. uss.. ~2 6 53 9 13115 12 19 24
7 31 12 23 ilft 24121 29 A i c» ,Y , : : : : ~ : 14 4
S_ 7 ~71 Il 1~1,jl1 1,2 19 37 Le
1 ef1p 7 36 12 25 tIS 39!21 44
1, ~7
19 54 L
7 58 12 4àl 19 5122 411 2 8 291 9 53,15 47 20 6 i,.*.Yl..~i.iè,. f.
17 8 42110
8 9112 511 .19 22 11, use, se, »~I5 55 20 15 L,. Arpenta,
La Ga,.aeh ....... 8 18t a l~ 19 27!22 26 dct, 5 53 9 13110 3:16 1 20 24 Le llieill-l-liê.,..J'.
............ 8 30 13 16 15 6 19 43'2 SumIl ............ _' 6 9 34110 10 16 9 20 32 La f.
Senti .......... ... 8 ~9'13 26 15 29 19 1 il ........ 6 9 48!10 24 16 26 20 51 ..........
.1 8 47113 32:15 4l~20 '7~ ........ 6 20j 110 35116 39,21 1 La Hasard' .. f
Co~- " ' 8 52 13 37116 ........ 6 29~ ;10 44 16 49121 12 l La
8 59il3 45~16 3
1
'R; 20 8 a.oul. 6 421 4 ; L,, Pot-e-, a. f....
St 1 2. 21 10 55 17 2.21 2' >
Cos. ..._ ....... 9 ]VIS 57:17 4~2O 40 1 1 111 15 17 23121 43
A' 4 1
Il 7 2;
30'14 12il7 4 20 58 d ep . 7 12 :11 20 17 35~21 54
L Y. .4 t 12 16'18 36i22 47 ............
Il N
9 40j14 22 18 Ili2l 101 ANTES Xtat). «,r. 8 1
9 51 Z14 33;IS 30121 231 1 NANTPS IOrl~). 8 21 13 34'19 3 1 ..... La f
- - L.
Si Ava.g.
COMAIROUIERS, SAINT-(IILLES--SUR-VIS
,
L~1 1 1111,1, L.
1 va. -Sa.]
_P
_ r
&1 1 È.X,
13 4Oil6 15! 20 32~?3 ~1 LES-s-VIlE dep 5 151 8 - 12 56 15 21 19 33
13 49116 30 20 411jj,~à 1 ~,_o
11, W~t d 1,'dP-Sàl,'iT-PÈRE AUX SÀBLES-D'OLONriE
14 1116 48
1
20 53 1 5 33, 8 30 13 1415 39 19 51 - --
a ia~ 5 23, 8 15 13 4115 29 19 41 1 Cf]
14 7116 54,20 b9't2B 29 Il COMMEQUIERS -ST-PÊ—, d.
arr. 1 5 421 8 40 13 23 15 48 20 > !
---- - -- --- 1 ~. N.uté, .. f .....
Mon 7 16
lït--4t eluijl-L.. a. f. 7 24110 38
",
eu. 7 29 10 43
~L`1i1bé ....... « .... 739 10 55
La G. f 7 43 10 U
'u-
u t
7 50111 7
Le Poteau. f.... 754 11 11
'7 11 14
87
1121
1
fI~ as. f
L 4
.I~
'ich
La
La. Arp.~t., a f
La
1
1
9 33 G 27
10 >' 16 45
10 10 16 48 1
10 191 16 55
10 4I~ 17 6
Il 5, 1 7 16
11 22. 17 _30
Ur2 T~ f ~rd , 1 20. 9 B P Il, 1,' et. 14.11 7 2 3 17 IS il
eu 2
7 87 3 4~1~Il 40
v,~t5 58 9 33 13 llil6 Z7 18
5! 13 28 16 39 18 13 5
^1 P~ fi ^o~
1. 6 71
0 13
d' 4 5 311
î 6
6 1'2 0
7 9~
Au 13 491 18 29 40 8 21 19 îF>~
L.Châtaigiue 636 lit 59 18 37 0 40 La ( hàt.ig..eaic 4 49 8 14 5 45
14 9 18 47 20 50 A.t.-St-Ma.ei..h 8 21
6
1 15 7 19 422 52 8 31
5 19 23 23 15 40
51 1
M.ac~utant. ..... 7 12 15 3'.
BRESSUIRE 7 Z18 15 58 Pà 47 23 40. FOIiTf?tfAY.,," if 88 49
LIGNE DE C1111
&p-
St«oe".i.-I-M.r.i.
FRO...T~.. «,,
d. L~ Feu sxi ..
n
Nol ...
1
5 ~,3 19 331 p-
-"« ,i — Las trains 'a
481 6 b1g 42'20 30 do Puise. « Arêt ? ... Itati » feront aigu.
14 1 6 .mois.. '. 'arr'ter; lis e—êt.,..t
13 1
4 .11. me
il
Ê î M. ti 'r eux.:ci au-
114 181 6 6 r. 1.16 .. Ir del v-y-9e.~
nt pr venu a ...du.t..~
1
eu' x-1-1111 d.
à,.-*.d- à Y « je-r
Trairrways
DE SUCCES
5 34 12 40~l6'25 7 32 10 32
5 39!12 45116 30.7 37:10 37
12 48 6 33i7 40 10 41)
5 42
5 49,12 56, 6 40 7 47,10 47
5 52il2 59 6 417 5 10 W
5 57113 4 16 4817 55!10 55
6 3113 9i1654~8 1.11 1
6 8113141659,8 6ili 6
6 20 13 26 17 15 8 16: Il 121
6 24 1S 30 17 191S 20
6 32JI3 M 17 27:8 28
6 35113 41 17 30 8 31
6 4VIIS 47 17 3 8 36
5
6 50,13 56 17 44 8 44 ~
6 56,14 4 18 » 8 50 1
1
7 3114 1 18 7 8 57
~
7 8il4 6 18 12 9 2
1
7 19J4 2
7 32114 l' il 14
4l' 18 îZ103~9 ~7
7 44JI4 53 19 1 9 37
7 tOI15 - 19 719 43
6 40 9 50 5 4 8 30
6 47 0
6 47 2 a 38
6 59,10 416 » 8 51
1 115 48 8 38
10 30, 6 13 9 12
16 21 920
16 26 9 25
16
9 '2
16 339
16 461
16 50
16 531
17 »1
1411 34'17 71
21111 41
1 17 14j
261 1 46il7 19:
32i 1 52117 251 1
371 1 57,17 SOI
f. 401 2 -J17 33;
PÜ f. 2 71l740:
Le il.tit-J.bilê,.f 2 10117 43
2 15 1 17 48
Il ~5
8
8
8
8
8
18 »
18 6
1818
1834
1842
18 47
1" 5"
19 2
1911
1915
1918
19 25
1935
19 42
1947,
19 53
19 5
20 1-
20 81
20111
20161
15 48
15 52
16
16 S
16 10
16 19
16 39
16 4
16 50
7
17 14
17 24
17 30

eeMelleene
VINGT-NEUVIEME A N NEE
BUREAUX
Pla c e d e la Li b e r t é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS
Veffdée et Départements limitrophes.
France et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
---
L e s l e t t r e s n on affran ch i e s s on t r e fu s é e s
.1.5143
nagelIMMIMMIMIS.
UN PRÉCURSEUR DE LA CULTURE PHYSIQUE
La culture physique, la prépara-
tion militaire, jouissent malgré la
mêlée des partis, de la faveur géné-
rale. On s'en occupe à droite. On
s'en occupe à gauche, où le parti
socialiste désarme... devant l'ado-
lescence en armes puisqu'il réclame
l'organisation de la Nation armée.
On sait les étonnants progrès
qu'ont réalisés les Unions et Fédé
' rations que président MM. Charles
Cazalet, Mériiion, Adolphe Chéron,
Lattés. On applaudit à leurs succès,
et avec raison, car ils ont su vouloir
et agir et n'ont pas attendu le vote
d'une loi, toujours promise et tou-
jours différée, pour mettre en mou-
vement de libres collectivités soule-
vées par leur foi patriotique.
Mais l'oeuvre excellente qu'ils ont
réalisée ne doit pas faire oublier la
pensée et les gestes de leurs devan-
ciers, des aînés qui ont été vraiment
les initiateurs et les promoteurs de la
préparation militaire appliquée à la
jeunesse populaire. Ce serait faire
preuve d'ingratitude que de laissa-
ignorer leurs noms aux adolescents
qui sont tentés de croire que l'en-
treprise est de fondation récente et
que ceux-là seuls y ont songé qui, à
l'heure actuelle, en sont les heureux
et actifs dirigeants.
L'homme qui, en France, a joué
au lendemain de la défaite le rôle
magnifique d'un Stein ou d'un Fichte,
qui a consacré jours et veilles à la
régénération du pays : Emmanuel
Vauchez vite oublié dans une pro-
fonde retraite, tantôt aux Sables-
d'Olonne, tantôt au château de Chas-
seneuil, près de Poitiers.
On ne le tonnait que parce qu'il
a lutté pour l'établissement de l'école
laïque, gratuite et obligatoire, que
parce qu'il est l'auteur du vaste péti-
tionnement qui a entraîné le vote
des lois scolaires.
Emmanuel Vauchez qui, pendant
la guerre, s'était engagé et distingué
à l'armée de la Loire a eu, aussitôt
après la signature de la Paix, la
nette et ferme intuition du devoir
qui lui incombait. Il ne s'est pas
contenté d'ouvrir des bibliothèques
régimentaires, de vouloir que le régi-
ment « devienne une sorte de haute
•école nationale s.
La mission qu'il s'est surtout assi-
gnée, c'est de vulgariser l'éducation
physique et militaire de la jeunesse.
Dans son Manuel d 'Instruction
n a t iona le il écrivait :
« C'est par la jeunesse qu'un pays,
tombé dans une détresse effroyable,
l'Allemagne se relève à partir de
181o, et finit par être une redou-
table nation militaire ; les enfants de
votre âge par amour de la patrie,
apprirent l'obéissance au chef, c'est-
.à-dire la discipline, le maniement
des armes, la vie âpre et dure, gaie-
ment supportée pour le relèvement
et le salut du pays! Ce que des jeu-
nes gens allemands ont su faire, des
enfants de la France ne le feraient
pas? C'est impossible. »
Le plan que l'on exécute aujour-
d'hui, Emmanuel Vauchez le conçoit,
le rédige, le répand, il y a plus de
trente ans, en 1881, par une propa-
gande passionnée.
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
On an
5fr.»»
6fr.»»
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
e des COM iffe.
tU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
No tre.Dev o ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In tdril t nous le commande impér ieusemen t
7.8reni,15.0111972111E.112e,
Atmememes¢sseeeennlàï.
Il ne cesse de répéter : e Avant
l'âge de zo ans les jeunes gens doi-
vent s'exercer au maniement des
armes, aux longues marches. Ils le
doivent, dans leur intérêt, puisqu'ils
parviendront ainsi à acquérir un déve-
loppement de force physique qui sera
pour eux une garantie de santé. Ils
le doivent dans l'intérêt du pays...
pour acquérir une réelle plus-value
au triple point de vue de la disci-
pline, de la science technique et de
la force physique, trois éléments qui
constituent les qualités du bon soldat.)
Partisan de l'initiative privée pour
toutes les oeuvres d'éducation sociale
qui peuvent et doivent se passer de
l'Etsat, il réclame une loi, comme on
le fait aujourd'hui, pour la prépara-
tion militaire qu'il veut obligatoire,
à partir de l'âge de 17 ans. Il entre
dans des détails qui n'ont pas sim-
plement un intérêt rétrospectif mais
qui sont une viante réalité.
Emmanuel Vauchez veut que les
jeunes gens, dés l'âge de 17 ans,
jusqu'à la vingtième année, exécu-
tent « des exercices militaires, gym-
nastiques, de marches et de tirs, au
moins 3o jours chaque année, le
dimanche, sous la direction des offi-
ciers de la réserve et de l'armée
territoriale inspectés chaque trimestre
par des officiers de l'armée active.
Il prévoit des sanctions sévères pour
les délinquants. Il veut qu'on les
retienne trois ans et six mois au ser-
vice « pour faire comprendre que
l'obligation est selle. I.
Mais, s'il punit les coupables, il
récompense l'élite. Il voudrait : « di-
minuer la durée du service pour ceux
qui justifieraient de leurs capacités,
après dix huit mois de présence effec-
tive au corps, déduction faite des
jours de congé et de punition. Cette
libération ne pourrait avoir lieu qu'en
vertu d'une décision d'un jury ; il en
résulterait des économies qui seront
utilement employées à préparer la
jeunesse et à résoudre pour l'avenir
la grosse question des cadres infé-
rieurs. r
Dans un appel adressé aux mem-
bres du Parlement, en mai 1885, il
s'écriait avec une émouvante convie-
fion :
s Il a fallu Sedan pour obtenir
l'instruction obligatoire, j'espère que
nous n'attendrons pas que de nou-
velles catastrophes soient venues
fondre sur la France pour obtenir
l'éducation militaire préparatoire de
la jeunesse, car les responsabilités
seraient terribles.
« Si dans mon pays il n'existait
personne qui voulût prendre la res-
ponsabilité d'appliquer à l'armée des
réformes sérieuses, ni un peuple ca-
pable de les comprendre, alors il
faudrait laisser à d'autres nations plus
dignes, l'honneur de marcher en tête
de la civilisation. »
Mais ce n'était là que de la théo-
rie. Emmanuel Vauchez qui était
surtout homme d'action, et à qui
articles, brochures, ne suffisaient pas,
entreprend une admirable campagne
de propagande.
Il s'adresse à l'opinion publique.
Il organise plus de quinze cents
conférences et il donne l'exemple en
allant porter la parole dans son dé-
partement-natal : le Jura. Il préco-
nise la fondation de Sociétésrecie pré-
, paration militaire, de bataillons d'a-
dultes, et il a la joie de voir surgir
de 1881 à 1886 plus de trois cents
rev u,
a w A.ircaleé,.%s publiques sont les Nôtres Ce Journal paraît le Vendreiii
4 4.
es
sociétés prenant leur point d'appui
dans la Ligue de l'Enseignement
dont il est le secrétaire général.
Il n'avait pas eu beaucoup de
peine à entraîner Jean Macé qui,
chassé d'Alsace, songeait toujours
aux provinces perdues.
Mais s'il le gagne vite à l'idée
d'instituer des Sociétés libres, il se
heurte à une irréductible résistance
au sujet de l'obligation.
La collaboration entre les deux
grands propagandistes ne fut pas
moins étroite.
En 1888, le zojanvier, Jean Macé
dépose;a au Sénat une proposition
de loi sur la préparation militaire de
la Jeunesse française. L'apprentis-
sage sera volontaire. L'Etat mettra à
la disposition des Sociétés prépara-
toires instructeurs et stands. Le pro-
jet, à l'article 3, demande que les
jeunes gens apportant au corps un
certificat d'aptitude dûment établi,
soient « admis à bénéficier les pre-
miers des réductions du temps de
service qui pourront être établies par
la loi militaire ».
Ce sont-là les ,origines du Mouve-
ment actuel. Oui, il y a déjà vingt-
cinq ans, un projet de loi sur l'édu-
cation militaire de la jeunesse était
déposé par Jean Macé, qu'avait sti-
mulél'exemple d'Em manuel Vauchez I
Peut-être n'était-il pas inutile de
rappéler la tentative des premiers
pionniers aux dévoués et aux vaillants
de l'heure actuelle qui salueront,
dans un sentiment de reconnaissance
l'oeuvre d'Emmanuel Vauchez, heu-
reux, je le sais, de voir son idée
réalisée. Celui-là, en effet, est un élu
parmi les hommes qui éprouve ce
rare bonheur de marcher vivant
« dans son rêve étoilé r.
Samedi 17 Janvier 1914
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et, légales. — Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDACTEUR - GÉRANT Valère M .AT]
EDOUARD PETIT,
In sp ec t eur G én éra l de l 'Ins t ruc t ion pub l iq u e .
:FORMATIONS
M. Poincaré à Nice
On annonce que M. Poincaré ferait prochai-
nement à Nice Ln assez long séjour. Un atta-
ché à la présidence de la République a déjà 1
retenu une villa.
Le dégrèvement de l'Impôt foncier
On annonce que M. de Monzie et un certain
nombre de ses collègues des groupes de gauche
représentant les centres ruraux déposeront
sise le bureau de la Chambre, sous forme d'ar-
ticle additionnel à la loi de finances, une pro-
position détaillÉe portant dégrèvement immé-
diat de l'impôt foncier sur les bases de l'amen-
dement Renard et établissant des recettes
compensatrices.
Les Caisses d'Epargne
Le Ministre du Travail, d'accord avec le
Ministre des Finances, va déposer un projet
de modification de la loi sur les Caisses
d'épargne, élevant a.•3.000 francs le maximum
du compte ouvert à chaque déposant.
Mort du Colonel Maury
On annonce la mort, à l'hôpital militaire de
Vincennes, du colonel Maury, officier de la
Légion d'honneur, ancien commandant de
l'Ecole Normale de tir du camp de Chatons
qui fut, avec le colonel Lebel, l'inventeur de
notre fusil modèle 1886.
Généraux candidats
Le général Maltrot, ancien chef d'état-major
du 6e corps d'armée, sera candidat aux pro-
chaines élections législatives, à Sainte-Mene-
hould, contre M. Margaine, député sortant,
radical-socialiste.
— On annonce d'autre part que les Comités
radicaux et radicaux-socialistes de Neuilly,
Boulogne, Billancourt, réunis en Congrès, à
Neuilly, ont désigné à l'unanimité le général
Percin comme candidat du parti aux prochai-
nes élections législatives.
Cinq mille morts I
Place de la Liberté
Une éruption volcanique qui s'est produite
lundi, dans Pile de Sakeuratchina ,(Japon), a
causé un véritable désastre,
Les renseignements donnés A Tokio mit-
fluent quo sur une population do 10.000 habi-
tants, la moitié environ aurait péri.
Les communications sont interrompues en-
tre Kamoehina et Tokio.
itt Session Parietnentaire
La Chambre a repris ses travaux pour
l'ouverture de la session de 1914. Celte
session sera interrompue par les élections
générales, qui auront probablement lieu
le lundi de la Pentecôte, malgré que ce
jour soit férié.
Nos lecteurs savent que, constitution-
nellement, la session ordinaire parlementaire
doit durer au minimum cinq mois.
Aucun décret de clôture ne poulies être
rendu avant le 13 juin.
L'Abbé Lemire élu Vice-Président
Les représentants du pays républicain..
ceux qui n'odmettent en aucun cas l'inné
ronce de la faction romaine dans les affai-
res de France, viennent de faire une belle
réponse au x cléricaux féroces de Cambrai.
L'abbé Lemire, l'homme charmant et
tolérant, studieux et loyalement républi-
cain qu'est le député prêtre vient d'être
élu vice-président de la Chambre des
députés par 275 voix.
Les prélats jaloux comprendront-ils
celte leçon ? Il leur lita laisser la paix à
l'aumônier du Bloc. •
WIIIMA-Yefee
La Circulaire sur le Vendredi-Saint
La Ligue des Droits del-Homme vient de
rappeler au nouveau Ministre de la Marine
la protestation qu'elle avait fait entendre
en son temps contre la circulaire {dandin
au sujet do Vendredi-Saint.
« Le Comité central de la Ligue des
Droits de l'Huante, écrit M. Francis de
Pressensé, est étranger à tout esprit de
persécution, à tont mesquin anticlérica-
lisme, il l'a montré suffisamment- dans
plusieurs affaires, dont celle des officiers
de Laon a été la plus retentissante.
» Il croit cependant que le principe de
la leïcité do l'État est une des conquêtes
les plus précieuses du droit moderne et
qu'il importe de le respecter scrupuleuse-
ment. C'est mal servir les intérêts de la
France à l'étranger que :l'identifier par des
manifestations officielles la République à
telle ou telle confession... S'il est vrai, se-
lon une parole célèbre, que l'anticlérica-
lisme n'est pas un article d'exportation,
cela ne veut certes pas dire que le clérica-
lisme en soit un. »
Et M. de Pressensé demande au nouveau
Ministre de revenir à la vraie tradition en
abrogeant une circulaire en contradiction
manifeste avec la lui elle même.
CHRONIQUE LOCALE
Comité Républicain
seeneed del
La rétinien plénière du Comité républi-
cain des Sables d Olonne, qui a eu lieu
samedi dernier, à 8 h. 1/2 du suir, dans la
salle du Gymnase. empruntait aux cir-
constances une importance considérable.
D'abord, depuis les élections au Conseil
Général, aucune assemblée. Puis l'ordre
du jour portait des modifications aux sta-
tuts, le renouvellement du bureau ; un
discours du Président. Et ce discours, qui
fut, disons-le de suite, admirable, était
attendu avec impatiente.
Donc, à 8 h. 1/2 précises, M. Chailley,
député maire, président du Comité ouvre
la séance. Autour de lui sont groupés les
membres du bureau sortant et, dans la
salle, 600 citoyens se pressent, au milieu
desquels nous avons le plaisir de remar-
quer fa présence d'un certain nombre de
dames.
M. Chailley donna tout d'abord lecture
d'un certain nombre de lettres d'excuses
et, aussi, d'une lettre de démission.
Eu effet, notre vieil ami, M. Germain,
qui fit tant dans ce pays et lutta si ardem-
ment pendant de longues années pour
l'idée républicaine, exprime au cours
d'une page éloquente et émue le désir de
n'être plus vice président du Comité.
M. Chailley est l'interprète do l'assis-
tance-tout entière en exprimant les regrets
que cause celte détermination. Et il sou-
TOUT CE QUI CONCERNE LA IIEDACTION
do i t ê tre adre s s é à M. Val èr e MA THÉ , R é dac t e ur-Géran t
lève deà applaudissements unanimes en
invitant les représentants présents à voter,
dans huit jours, de telle sorte que M. Ger-
main, porté par l a sympathie de tous, soit
de nouveau, malgré lui, désigné pour
occuper à la vice•préSidence du Comité le
poste qui lui revient de droit.
M. Denis fait ensuite l'exposé de la situa-
tion financière qui est acceptée sans dis-
cussion. Et Pim passe à la révision des
statuts.
Il s'agit, en l'espèce, d'exiger une coti
s,ation, si minime soit-elle, de tous les
membres du Comité. Le maximum est
illimité; te minimum ne pourra fore infé-
rieur à 50 °centimes* Celte motion. mise
aux voix, est adoptée à l'unanimité.
En es qui concerne la réélection des
membres' sortants du bureau directeur,
M. te Président propose de faire imprimer
une liste portant tous les noms des file-
tai/tes actuels et d'aajoindre à ceux-ci un
certain nombre d'autres noms, de telle
façon cpie les répub'icains appelés à se
prononCer puissent faire leur choix en
tonte indépendance. Dans huit jours une
réunion sera tenue pour que ce vote ait lieu.
Et, par a.eciamations les citoyens pré•
sente ratifient la tactique préconisée par
M. Chailley, président, d'accord avec les
membres du bureau.
Puis M. Cbailiey prend la parole. Il
démontre, tout d'abord, après avoir rendu
hommage au bureau ancien, la nécessité
de nommer un bureau nouveau qu'il vou-
drait composé d'hommes actifs et jaunes,
ayant au coeur la foi agissante et l'amour
de la démocratie et de la République.
Certes ceux qui s'en vota, n'emportent
pas tottjours avec eux los sentiments de
reconnaissance qui sont dus à leurs tra-
vaux, à leur abnégation, dont ils furent
les ouvriers dévoués. Mais ceci tient à un
ordre de choses géttéral. « Ainsi, dit M.
Chailley, les reput:ah:aies dans certaines
contrées de France sont impopulaires,
alors que la Républiques donné sanscom p-
ter ; tandis que nos adversaires, qui notion
nent len,else contentent clecritiquer,béné-
ficientd'une invraisemblable popularité. »
• C'est le grand vice qui nous dévore; nous
paralyse dans nos efforts, réside dans la
lutte entre les personnes, beaucoup plus
qu'au profit des idées. Sur cette terre de
Vendée, les hommes s'usent d'autant plus
vite que les passions politiques sont plus
ardentes et qu'on se soucie peu de prendre
dans la vie privée les responsabilités qui
devraient incomber aux hommes qui jouent
un rôle politique.
M. Chailley cite alors des exemples nom-
breux qui soulèvent les applaudissements
de l'auditoire et, dans un beau mauve
ment d'éloquence emportée, il évoque les
événements récents.
Ii parle des diffieultés qu'il a trouvées
pour remporter la victoire quand il s'est
agi de conquérir le sleae législatif. Et,
sans amertume, il rappelle qu'il fut, lors
des élections au Conseil Gamet-al, b ittu
par les républicains qui s'abandonnèrent
et n'envisagèrent pas les désastreux effets
de la division pour le parti.
Cependant il reste avec le gros des forces
' républicaines, à la tête du Comité répu-
blicain, pour soutenir la lutta et mener la
bstaille. Il est de ceux qui déclarent „que
si nous voulons dans l'avenir être plus
forts encore que nous ne l'avons été dans
le passé, il faut arriver, à tout prix, à avoir
le sens de l'action et le goût de la disci
pline.
« Cesti là, s'écria-t il, sont des miséra-
bles, qui songent aux questions person-
nelles alors que nos doctrines et leur
triomphe sont en jeu. Le cléricalisme ne
désarme pas ; nos adversaires et nos rivaux
tiennent constamment leurs troupes en
haleine. Pourquoi ne pas les imiter ? J0
dis, mai, que lorsqu'un homme e été dé
signé par le parti républicain pour être
son porte-drapeau, nul n'a plus le droit de
le discuter. Ceux qui, sournoisement ou
de façon ouverte, le combattent, trahissent
nos idées et doivent être rendus publique-
ment responsables des défaites dont ils
sont les auteurs et qu'ils ont de toutes
pièces organisées I »
Ces vigoureuses paroles soulèvent dans
l'assistance des applaudissements sans fin.
De toutes parts, on crie : « Vive Chailley I
Vive la République l »
Le succès de l'admirable orateur qu'est
le Député des Sables va grandissant.
Fi' 1552
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
—.—
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à fortuit p' lep Annonces périodiques ou continuas
en Bureau du Journal, Place de la Liberté.
11411MeMele
. Ii fait le procès des cléricaux, des réac-
tionnaires, et le procès aussi des républi-
cains défaillants qui lui reprochèrent, à
certaines occasions, de ne pas assez se
courber devant eux. Il exalleiAl'oflensive
dans un parti qui, étant le nombre, de-
vrait être la force irrésistible devant la-
quelle devraient incliner la tête les partis
adversaires ou rivaux. Et il termine par
un bel dppel à la jeunesse républicaine,
par une exaltation passionnée de la uétate-lie
cité de l'union, qui sont salués par des
bravos et des applaudissements s-sus lin.
Rarement M. Chailley fut mieux ins-
piré, plus rnaltre de soi-même et de sou
verbe. Nous regrettons de ne donner de
son discours presse, vigoureux, enth•u-
sieste, bourré de conseils, vibrant de sic-
cérite, qu'une pâle analyse. Mais nous
pouvons dire qu'il a produit dace les
milieux républicains sab'ais une imprese -
siou profonde.
Aussi, dans taa étau unanime, l'Assem-
blés vals t elle l'ordre du jour suivant
présenté par M. Lecomte, le distingué
vice président et qui est ainsi conçu :
L es M emb r e s du Com i t é rép ub lic a in des
Sab le s a s s u ren t Ji . Josep h Ch a i l l e y , leu r
c h e f émin en t de l e u r dé c ou ern e n t a b s o lu, lu i
ad r e ss e n t l e témoign age de leu r re co nnai s -
s an c e p o ur e ceuvre répu b licaine qu 'i l a a c com -
p li e e t s 'engagen t cl continu er d se s côtés , e t
a v e c l ui , la lu t t e po ur a s su r e r la vic toi re d e
la R ép ublique , en Vendée .
En témoignage d'ardente sympathie les
applaudissements éclatent, se prolongent,
tandis que, très ému de cette légitime
manifestation, M. Chailley remercie et
déclare ta séance levée.
La Révision des Listes Electorales
Les listes électorales sont actuellement
en état de révision.
Le tableau de rectification et la liste
électorale seront déposés, dans chaque
commune respective, le 15 janvier pro-
chain.
Dans les vingt jours de ce dépôt, c'est-
à-dire jusqu'au 4 février inclus, tout cito-
yen pourra réclamer son inscription et
tout électeur inscrit sur la liste électorale
pourra réclamer l'inscription ou la radia-
de tout individu indûment inscrit ou indû-
ment omis.
Les réclamations et les décisions à
intervenir se feront dans les délais ci-
après :
Publication du tableau le 15 janvier.
Délai ouvert aux réclamations, du 15
janvier au 4 février.
Délai pour les décisions de la Commis-
sion chargée du jugement des réclania•
Bons, du 4 au 9. février.
• Délai pour la notification des dernières
décisions de la Commission, du 9 au 12
février.
Délai d'appel devant le Juge de paix, du
12 au 17 février.
Da'ai p-sur les décisions du Juge de paix,
du 17 au 27 février.
Délai pour les notifications des décisions
du lege de paix du 27 .février au 1tr mars.
C ôture définitive des listes, le 31 mars.
La Destruction des iilarnpagnols
Avant le départ en vacances, la Chambre
et le Sénat ont voté un créalit de 750.000
francs pour subventiodner les communes,
les syndicats et les associations agricoles
en vue de la destruction des campagnols
dont la réapparition est signalée dans
diverses régions agricoles.
Sommas nous à la veille d'une invasion
canins celle de 1814, où des millions
d hectares furent ravagés dans les Cha-
rentes, les Deux-Sèvres, la Vendée, l'Eure-
et Loir, le Jura, etc., etc , pour ne citer
que quelques départements les plus éprou-
vés, où des millious de francs de récoltes
variées furent anéantis en quelques mois
par un nombre innombrable de rongeurs?
Ce qu'il y a de certain, c'est que le fléau
sévit actuellement avec intensité dans
vingt quatre départements.
Plus de 500 000 hectares sont envahis
sur lesquels 300 000 semés en blés d'hiver
200.000 en luzerne et en triifliL écrivait
récemment M. Darlan, c'est au minimum
une valeur de près de 80 minions de francs

qie il faut protéger et dont il s'agit d'éviter
perte à la culture française. •
ue danger est donc considérable et il
eliteparait encore plus sérieux lorsqu'on
vatsonnalt la vie-, les moeurs et les dégâts
possibles des cempagnols. Ceux ci trou-
vent surtout d -; les sols c•-• • ires et
yeux deux conditions 4,P8 teaorald•
-leur habitât Pi à leur stio-
sécheresse et la légers- -a pre
favorise la reproductio, la second -
permet d'établir d e s galeries soute. e ane.
C'est surtout dans les années sèches que
le campagnol se multiplie rapidement. On
admet généralement qu'il peut donner
jusant% 5 ou artées de 6 à 8 petits, La
gestation dure oe ë8 à 30 jours, et les jeu-
nes deviennent adultes au bout de deux
mois. En admettant qu'il y ait autant
de femelles que de r a;.les dans les portées
et que cleieune de eede ci soit de 6 petits,
c'est do • trois nouvelles femelles qui
ne nt à chacune d'elles. En partant
n u ouple unique, à la première généra-
issue de ce cemple, on aura donc
6 petits dont 3 femelles. A la seconde
génératior.. elies-ci suros:, produit 18
rongeurs ia er -'- lare mère, en admet-
tant que t ,n ext - dure 'aute l'année,
en donne 6, se au total A ce mo-
ment, il Asters donc 2 a 24 = 32
'rongeurs dont 16 femelles, A. ta 3' généra-
tion, deux mois après, celles-ci auront
produit 16 X 6 = 96 petits, de dbrte que
le nombre des r bgeurs à ce moment sera
de 96 32 = 128 dont 61 femelles. A la
4e génération le nombre des jeunes pro-
duits sera 128 X 6 = 768, et il existera
-768 128 = 998 campagnols dont 498
femelles. A la 5e génération, si l'on n'ad-
met que 5 portées par an, il y aura
*adultes
X
6 = 2 988 jeunes, et y compris les
IMF-adultes 996 + 2.988 = 3 984 rongeurs,
soit en chiffres ronds 4 000. Ainsi, dans le
couru d'une année, un seul couple peut
aval- une ligne-, de 4 000 descendants.
Cette prog: ,ssion effrayants permet
d'expliquer les t• rendes imite eions qui ont
maintes fois éte constatées et les dégats
importants causés par ces rougeurs.
Le Projet de la Rudeliére
à la Chai-Are des Députés
M. Chailley, député des Sables-
d'O1om;2, a reçu la dépêche suivante :
Paris, 14 Janvier 1914.
*
Secréta ire gén éra l Prés idence Cham -
bre des Dépu tés, à M . Cha illey,
dépu té, 3 , rue de la Terrasse,
Pa ris .
Projet concernant les
de La Rudelière sera
déposé demain.
M. Chailley a\-ait promis que dés
t•. rentré,: de ja.vier le projet serait
t .posé. Il a réussi dans son entre-
; :-ise et, corn,-le toujours, il a tenu
la promesse qu'il avait faite.
Nous l'en félicitons très sincère
ment et not - le de ;• -
coeur de soi-, initiativ=. NOUS s
qu'il n'aura aucun r on• aven:
le Sénat et la Chamb- e aient vo
projet si intéressant pour noiu•
Et nous avons l'espoir que grâce à
l'activité et à l'autorité de notre
représentant, les votes seront assez
'rap?rochés -71.u: permettre sous peu
le commencement des travaux.
Ecolv des Pentes MaritiM9S
.anche, à l'Hôtel-de Ville, a eu lieu
_ribution annuelle des prix aux ein-
e l'Ecole municipale des pêches ma-
ritimes, sont' la présidence de M. Chailley,
notre dés' députe maire.
A cent petite f• • r• intitc3 assistaient
Feuil' an de la Vendée il i ca ine 1 7
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de IL 1,1villEteiOESIIE
VIII
UN RI' .1ER PATRIOTIQUE.
—Es t ce q ueme p a ys c 'es t la o t éra n i e ? . . .
nasillaient les c- ealiers de ie chantant.
— O lt non, n on, non, mon p u ys es t p lu s
g rand que la Poméranie . . . Mon pays c ' es t
to u t e l 'A l lemagn e I . . . répondaient ceux de
Quelle.
Et les chevaux sabotaient sur la boue
durcie de la vieille iule.
Le calme était , :irisa dans les deux
ecadrons, dont les hommes cp,- ne chan-
taient point dormaient sur I ars selles
après avoir enfoui jusqu'aux talons leurs
bottes dans les étriers.
Tout à up une nuée de mouches qui
cherchai t où s'abattre enveloppa chevaux
et cavait( s. Les intellieents hussards ne
se rendirent pas compte d'abord de la
nature du fléau dont le hasard des forêts
françaises venait les éprouver.
FeCeStliSkefret...21818;r"
MM. Viliey, sous-préfet ; Théry, adminis•
trateur de l'Inscription maritime ; Danic,
officier d'administration de la Marine ;
Collineau et Delvaut, adjoints au Maire ;
de nombreux Conseillers municipaux, etc.
Avant de commencer la distribution, M.
Chailley retrace l'oeuvre et le but pour-
suivi par l'Ecole des Pêches, il fait remar-
tuer quel intérêt nos jeunes marins pour-
-ont retirer de l'enseignement qui leur
est donné par son dévoué directeur, M.
Edmond Chénay, il se déclare très heureux
d'avoir à ses côtés M. Théry qui, en peu
de temps, a su conquérir la sympathie de
notre population maritime, ce dernier va,
d'ailleurs leur expliquer ce que sera la.
Marine de demain et ce que le pays attend
d'elle. Dès que les applaudissements sou-
levés par la belle allocution de M. Chailley
ont cessé, M. Théry prend la parole.
Tout d'abord il remercie M. Chailley
des éloges qu'il vient de lui adresser, puis
faisant !" lstorique de la pêche locale, il
constats avec regret que la population
maritime sablaise s'est endormie. Autre-
fois nos marins se livraient à deux pêches,
chalutage et thon ; la pêche à la sardine
n'était qu'un accessoire, seuls les vieux
marins s'y livraient, et, à ce moment, le
port des Sables était le plus florissant de
l'Atlantique. Aujourd'hui, tout est sacrifié
à la sardine, thon et chalut sont devenus
les pèches accessoires. Et l'on voit alors
des chantiers magnifiques de construc-
tions, parfaitement outillés, d'où sont
lancés de superbes bateaux destinés la
plupart à des ports bretons. Pourtant, dit-
il, si nos marins envisageaient l'avenir.
ils se rendraient compte que la pêche cô-
tière est irrémédiablement condamnée,
déjà la flotille de pêche d'Angleterre
comprend 95 Vis de chalutiers à vapeur,
contre 5 ./s de voiliers ; la France est en-
gagée dans la même voie, il est donc de
l'intérêt du pêcheur de suivre l'ceuvre du
progrès.
Le sympathique administrateur invite
les pêcheurs à tourner les yeux vers la ne
ch e au large, elle seule fournit une race
de marins forte et vigoureuse, il attire
leur attention sur l'école des pêches où ils
apprendront à modifier leur armement
suivant des conceptions plus modernes,
il est de leur intérêt d'acquérir toutes les
connaissances utiles pour se défendre
contre la mer.
M. Théry est heureux de féliciter le di
recteur de l'école, M. Edmond Chénay,
dont il admire le dévouement malgré l'in-
différence d'une population qui se désin-
téresse d'une oeuvre si utile, ses élèves
devraient être beaucoup plus nombreux
dans une ville essentiellerfient maritime,
et les marins sablais devraient avoir à
coeur de donner à leurs enfants une ins-
truction professionnelle, et, seules les
écoles des pêches peuvent les lui fournir.
Il faut donc que la jeunesse maritime
suive l'école régulièrement, une étude
assidue pendant plusieurs mois leur per-
mettra d'acquérir les notions nécessaires
pour se rendre utile dès l'arrivée au ser-
vice et pouvoir conquérir un grade ; enfin
l'orateur attire l'attention sur une impor-
tante modification qui va être apportée
incessamment au régime de la marine.
Le commandement des bateaux se li-
vrant à la pêche si fructueuse du thon va
être réservé uniquement aux brevetés
d'une école de pêche, il en sera de même
pour les bateaux d'un certain tonnage se
livrant à la pêche côtière ; les marins qui
n'auront pas voulu profiter de l'instruction
professionnelle mise à leur disposition,
se verront réduits à n'être que de simples
matelots, il est donc de toute nécessité
pour eux de s'associer à 1 oeuvre d e l'école
des pêches et engager les jeunes à suivre
régulièrement ses cours.
En terminant, M. Théry déclare qu'il a
confiance dans la population sablaise,dont
l'esprit droit et l'idée du progrès ricane-
ront à na ocher en avant. Ces paroles sont
saluées rie des applaudissements unani-
mes de ,'assistance.
M. Chénay donne ensuite lecture du
palmarès :
M. Généreux Poiroux, une jumelle ;
MM. Grandet et Tougeron, une montre ;
Mais la douleur des piqûres fit bientôt
taire les plus beaux chanteurs et se réveil-
ler les ivrognes les plus endormis.
— Au galop! Au galop! hurlèrent les
chefs.
Ce fut l'ordre qu'attendaient aussi pro-
bablement les mouches.
Si rapide que devint le galop des hus-
sards, elles volaient encore plus vite que
les chevaux ne couraient et dardaient
d'autant plus fort ceux qu'elles considé-
raient comme des ennemis que ceux ci
semblaient vouloir leur échapper.
La plupart des chevaux prirent le mors
aux dents, entratuant les hommes accro-
chés par leurs buttes aux étriers; d'autres
se renversèrent en les écrasant sous eux ;
d'autres, pointant au travers des arbres,
leur cassèrent la tête contre les branches.
Ce fut une déban Jade effroyable au cours
de laquelle les blessés et les mourants
crurent entendre, avec les chants de coq
d'une ferme lointaine, l'annonce de leur
salut sous forme d'un peu de vinaigre,
d'eau ou d'alcool pour les aider à se pan-
ser ou à glisser de vie à trépas.
C'était L e Co q G ris qui chantait, narquoi
cernent et en parfaite sécurité, sa victoire,
à une lieue de là.
L'orage prévu éclata vers trois heures de
l'après-midi. Ce fut l'ouverture de la se-
conde des fêtes que le braconnier s'était
promis dans la même journée.
Les Hussards Rouges, étaient suivis à
quelque distance, par une longue file de
pièces d'artillerie et de voitures d'ambu-
lance, de cantiniers qu'escortaient des
Uhlans.
LA YENDEE BEPLIBLICAINE
meure
un,jersey ou comp'et cachou aux suivants :
MM. Berthomé, Le Port, Héraud, Vigier,
Boulanger, Chérier, Renéleau, fiancent,
Garnier, Miction, Léger, Baud, Mériaud,
Chaillou, Recheteau,Turbé, Bossard, Da p-
pel, Charonneau, Rocheteau, Garnier Fer-
nand, Garnier Emmanuel et Favreau.
Un ciré à MM. Groussé, Mounier, Rio,
Jomeau.
Classe des élèves mécaniciens : un com-
plet coutil à MM. Guilbaud (Félix), Macé
(Charles), Miction (Oscar), Jacq (Georges),
Berthomé (Auguste), Massé (Ch.), Clavery
(Pierre), Charronneau (Aimé), Delille
(Gaston), Pédensu (André), Girautt (René)
Rabiller, Péraudeau (Armand) Crochet,
Boulder, Léger, Chauffeteau, Rabillier et
Lori t.
Cour d'Assises de la Vendée
Prés iden t M. TROUVAIN, Conseiller à la Cour
A s ses seurs : M M . RII3EREAUe4 DE BELLAIR,PgeS.
Aud ien ce d u L u ndi 1 2 Janv ier 1 9 1 4
AFFAIRE MICHÇNEAU et HERVOUET. —
Infanticide.
La première session des Assises s'est
ouverte lundi dernier. Une seule affaire
est inscrite au rôle : l'infanticide de Saint-
Hilaire de-Loulay, dont sont inculpées la
fille Micheneau, 26 ans, et sa mère, la
femme Hervouet, 55 ans.
Voici l'acte d'accusation :
A la fin d'octobre dernier, la gendarmerie
de Montaigu ayant été informée qu'une fille
Micheneau, âgée de 26 ans, ménagère au vil-
lage de Ileudin, de Saint-Hilaire-de-Loulay,
avait accouché clandestinement, se rendit à
son domicile et l'interrogea. Cette jeune fille
reconnut, en effet, que le 26 octobre, entre
3 h. 1/2 et 4 heures du soir, elle avait donné
le jour à un enfant vivant qui avait dû être
étouffé par le sang et emporté par sa mère à
elle, la femme Micheneau, rentrée une demi-
heure plus tard. Elle ignorait, disait-elle, ce
qu'il était devenu depuis.
Les gendarmes découvrirent le cadavre du
nouveau-né dans une cage à poulets placée
dans une chambre de débarras.
Le médecin légiste constata que l'enfant, du
sexe féminin, était né à terme, vivant et viable,
que sa mort avait été causée volontairement
par suffocation.
Au cours de l'lnformation,la tille Micheneau
a reconnu avoir étouffé son enfant en lui intro-
duisant un doigt dans la bouche et en le ser-
rant fortement.
Quant à la femme Micheneau, elle soutient
d'abord qu'elle n'avait même pas vu le corps
de l'enfant. Plus tard, elle fut obligée de re-
connaître que le petit cadavre a d'abord été
transporté par elle dans la cellule, puis enterré
près d'une chambre de débarras. Enfin, lors-
que les gendarmes firent leur enquéte, il a été
déterré hitivement, puis déposé dans la cage
à poulets où il a été trouvé.
Les renseignements recueillis sur la fille
Miel-Muesli ne lui sont pas défavorables. Quant
à la mère, elle a encouru, en 1907, une con-
damnation à 16 francs d'amende pour vol.
Elle est laborieuse, mais sa réputation et sa
moralité sont médiocres.
Armande Micheneau, interrogée la pre
mière, répond clairement aux questions
qui lui sont posées. Les renseignements
fournis sur son compte ne sent pas défa-
vorables. Elle reconnaît avoir accouché
d'un enfant vivant, dans l'après midi du
26 octobre.
Désirée Hervimet, femme Micheneau,
esquive les questions embarrassantes et
déclare qu'elle n'a pas de mémoire. Elle
jouit, à Saint-Hilaire de-Loulay, d'une
très mauvaise réputation.
Euh: prétend n'avoir pas entendu l'enfant
crier et ne s'être pas aperçue s'il était
vivant ou mort. Et, comme le Président
lui demande l'explication des traces de
violences, relevées sur le petit cadavre,
elle se borne à formuler de vagues protes-
tations.
L'interrogatoire prend fia sans qu'il soit
possible au Pi ésident d'arracher un aveu
à la femme Micheneau, afin de pouvoir
établir la part de responsabilités des deux
inculpées.
La dépdsitiou du De Blé, médecin-
légiste, qui a fait l'autopsie dia cadavre du
nouveau-né est accablante. Ii déclare qu'il
était bien constitué, était venu à
eammemmem........mexammeemesse....memeeeemeeeEtmasmeemut
L e Coq G r is les attendait. Après avoir bu,
mangé, dormi, il se rapprocha avec audace
mais avec ruse du tilleul aux mouches. On
y avait mis le feu. L e Co q G ris fut satisfait
Ce soin d'enfumer le tilleul indiquait
que les Allemands ne s'en étaient pris qu'à
la fatalité et ne renonçaient nullement à
se servir de ce passage.
Au loin un roulement de chariots cam-
pagnards réquisitionnés emportaient vers
Morimont les blessés et les morts de l'ac-
cident.
Le Co q G ris revint au vieux chêne de la
route nouvelle, et à l'aide d'une corde il
pesa sur toutes les autres branches du co-
losse, les brisa, encombra de plus en plus
la route.
Quelques jeunes baliveaux, arrachés
d'une pièce et semés habilement çà et là,
comme si t'eût été la tempête qui les avait
jetés bas, complétèrent une barricade ab-
solue.
Peu importaient à l'homme des bois les
éclats de la foudre, les torrents de pluie.
littravailait dans la perturbation des élé-
ments avec d'autant plus de joie patrioti-
que que l'orage servait ses desseins.
A la nuit tombante, les Uhlans, les cais-
sons d'artillerie et les voitures de vivres
vinrent se buter contre l'obstacle.
Fatigués, grelottant sous leurs manteaux
que l'eau pénétrait, les cavaliers ne se
soucièrent pas de descendre dans la boue
pour déblayer le chemin.
Ils prirent sans hésiter l'autre vois qui
leur était ouverte, pressés surtout d'arriver
à l'étape. C'est là ce que demandait Le Coq
G ris, lequel lança, aux quatre coins de
ternis et avait vécu assez longtemps. L'ho-
norable praticien a également relevé sur
la face des traces de violences le nez et la
bouche étaient obstrués par de la terre.
Dans les ongles même, on retrouva de la
terre, ce qui établirait que l'enfant aurait
été enterré vivant et qu'il se serait dé-
battu.
M. Proust, dans un éloquent réquisi-
toire, demande la condamnation des accu
Sées et réclame une peine plus sévère
contre la mère.
M. Albert et Me Gallet défendent tour à
tour les deux accusées mais, malgré leurs
brillantes plaidoiries, A r-mande Micheneau
est condamnée à de us ans de priso n e t sa
mère, Désirée Hervouet, à c in q ans de rtrc lu
s ien .
TRIBUNE PUBLIQUE
Syndicat d'Initiative de la Vendée
Le Syndicat d'Initiative de la Vendée,
fondé en 1911 dont le siège est 26 avenue
de la Gare, organise pour le courant de
1914, des Fédérations et un Congrès qui
auront pour but d'étudier et de discuter
les questions suivantes que je dévelop
perai le cas échéant :
1. Lutte contre l'invasion des campa-
gools.Union départementale et Fédération
régionale ;
2. Étude des moyens propres à enrayer
le courant de l'abandon des campagnes
pour les villes et le fonctionnarisme, con-
séquence de la vie chère
3. Création d'une Caisse de chômage eu
cas de maladie pour les travailleurs de
'toutes classes ;
4. Relations et excursions communes
entre la Plage des Sables et les autres
Plages vendéennes,la France et l'étranger ;
5. La barre de l'entrée du Port. Les ré-
giments aux Sables. Les coupes de Bois
de Pins et le Gemmage ;
6e Les Sociétés de Préparation militaire
et les Réformes urgentes pour les classes
laborieuses.
L e Présiden t, Eugène VniTuau.
N . B . — Adresser les demandes d'adhésion
au Président. La cotisation annuelle minimum
est de 2 francs.
Couiité Itél)tib!icain
Le Comité Républicain des Sables
(Sections des Sables' et de La
Chaume), se réunira demain Samedi
1 7 yan v ie r, à 8 heures du soir,
Salle du Gymnase, à. •'afct de
renouveler son Bureau.
Les Membres du Comité Républi-
cain qui par suite d'erreur ou
d'omission, n'auraient pas reçu de
lettre de convocation avec bulletin
de vote annexé, la trouveront dans
la Salle du Gymnase et seront
admis au vote.
ISee5.21MhIMIRMeettI1e.Mtdeableediee.
w:mi;ssement dos Sables-d'Olonne
Asea Saba se*
Listes Electorales
Le Maire de la Ville des S ibles d'O'onne,
officier de la Légion d'honneur, informe
ses administrés que les listes électorales
des sections des Sables et de La Chaume,
sont déposées à partir de ce jour, -15 jan-
vier 1914, au bureau de l'Etat-Civil de la
Mairie de cette Ville, où elles resteront
pendant v ing t jours , pour être communi-
quées à tout requérant.
Que dans ce délai de vingt jours, c'est-
à-dire jusqu'au 4 février prochain, à mi-
nuit, tout citoyen omis pourra réclamer
son inscription et tout électeur inscrit
sur l'une des listes de la commune pourra
réclamer l'inscription ou la radiation de
tout individu indûment omis ou indûment
inscrit.
Que le même délai est accordé aux élec-
teurs qui n'ont pas le droit d'être inscrit
.nsaississeissessissiasaissisic risisaisissississassi
l'horizon, les modulations lugubres du cri
de la chouette.
Il prophétisait sa fia à cette intermina-
ble file d'hommes, de chevaux,de mulets,
de voitures qui s'engageait à cette heure
du crépuscule, sous une pluie battante,
dans le sentier de la mort dont il était le
démon.
Au bout de trois ou quatre kilomètres,
en pleine foret, la tête de ta colonne s'ar-
rêta ; et les chevaux de chaque chariot, de
chaque caisson vinrent se heurter le nez
coutre le chariot ou contre la voiture d'ar-
tillerie qui le précédaient dans les ornières
et dans les flaques d'eau.
Les petits torrents formés par l'orage et
qui sortaient çà et là de la profondeur des
bois avaient raviné la chaussée, enlevé les
ponceaux, rendu impraticable, dans les
bas fonds, cette vieille route, point ou mal
entretenue.
Les Uhlans lâchèrent, avec des beugle-
ments de taureau, les plus épouvantables
jurons de leur répertoire, firent pivoter
leurs chevaux eu tous sens, galopèrent sur
les flancs de la colonne, cela inutilement.
D'un côté ils n'avaient pas le droit de
l'abandonner pourcontinuerseulsà s'aven
cer, et de l'autre ils ne pouvaient songer à
la faire se retourner en arrière.
La nuit, bien plus batiste en forêt, tomba
complètement pendant leur va -et- vient,
au milieu de leurs incertitudes.
Enfin quelques cavaliers furent placés
ici et là, en grand'gardes, à l'abri sous les
bois ; les autres quittèrent leurs selles,
attachèrent leurs chevaux par groupes et
se blottirent sous les bâches des voitures
dbf6:e, pour se présenter à la Mairie à
l'effet de se faire inscrire.
En Mairie des Sables d'Olonne, le 15
janvier 1914.
L 'A djo in t fro n s , E DELVAUT.
Conseils Municipaux
Les Conseils municipaux du départe-
ment se réuniront, pour la première ses-
sion ordinaire de 1914, le dimanche 8
février prochain. -
La durée de cette session sera de
15 jours. Elle sera close te dimanche 22
février inclusivement.
Les Conseils municipaux pourront s'oc-
cuper, pendant ladite session, de toutes
les matières qui rentrent dans leurs attri-
butions.
Dans la Magistrature
M. Laparre, juge suppléant rétribué aux
Sables d'Olonne, est nommé juge au Tri-
bunal de première instance de Wassy.
Médaille 1870-71
Par décision ministérielle du 11 septem
bre dernier, le diplôme de la médaille
commémorative de 187071, n° 327 350 a
été décerné à M. Regaudeau (Jean), de
Saint Hilaire-la-Forêt ayant fait la campa-
gne contre l'Allemagne comme soldat de
la Garde nationale mobile de la Vendée.
Nominations
Par arrêté de M. le Sous Préfet out été
nommés répartiteurs titulaires : MM. Jean
Aider, Jules Germain, Charles Mallard,
Edouard Logeais, Elle Bataille. Ont été
nommés répartiteurs suppléants : MM.
André Sanejean, Julien Loisel, Léon Ri-
dier, Jean Godet, Xavier Barré. M. Sane-
jean est également désigné pour assister,
avec voix consultative, aux séances de la
Commission administrative du bureau
d'assistance médicale gratuite.
Amicale des Instituteurs
Les membres de l 'Am ica le sont informés
que les élections précédemment fixées au
12 et 20 janvier courant, sont renvoyées
aux dates suivantes :
1. Elections du 15 : le lundi 9 février ;
2. Élection . des Présidents des groupe-
ments cantonaux ; le lundi 16 février.
Les deux dépouillements auront lieu les
jeudi 12 et 19 février.
Les Permis de Chasse
Nous avons donné une statistique des
permis de chasse pour l'arrondissement
des Sables. Voici maintenant le nombre
exact des permis délivrés dans le dépar
tement de la Vendée pour l'année 1913 :
La Roche-sur Yon, 1 823 ; Fontenay le-
Comte, 2 171 ; Les Sables- d'Olonne, 1.486,
soit au total, 5.480 permis de chasse.
D'autre part, les amendes prononcées
par les tribunaux du département pour
délits de chasse se sont élevées à 2 006 fr.
pour l'arrondissement de La Roche ; 713
fr. pour l'arrondissement de Fontenay ;
2 419 fr. 40 pour l'arrondissement ries
Sables-d'Olonne, soit au total, 5 138 fr.
Libre Pensée
Les membres de la Section de Libre
Pensée des Sables d'Olonne sont convoqués
à une réunion amicale, qui aura lieu le
dimanche 18 janvier courant, à 9 h 1/2
du matin, a u Bar des Roch es .
De nombreuses adhésions régulières
étant parvenues ce s jours derniers, le Bu-
reau de la Section informe les libres pen-
seurs qu'au cours des années 1912 et 1913,
un certain nombre de manifestations anti
cléricales n'ayant pu avoir l'ampleur
nécessaire, vu le manque de régulacité de
certaines inscriptions, les prie de s'ins-
crire au plustôt au groupement sablais qui
entre actuellement en période de réelle
activité.
Faire parvenir les adhésions à MM.
Amiaud, Bar des Ho c h es , aux Sables, et
Loures (Charles), à La Chaume.
Transport de Dépêches
Le 14 février prochain, à 14 heures, il
sera procédé, en séance publique, à la
Direction des Pestes à La Roche sur -Yen,
rue de la Banque; 17 b is, à l'adjudication
de l'entreprise de transport des dépêches
à exécuter en voiture de Challans (gare) à
Saint-Christophefflu-Ligneron.
Les personnes qui désirent prendre part
à cette adjudication doivent en faire la
Plusieurs d'entre elles étaient chargées
de poudre, d'autres l'étaient d'alcool, d'au-
tres de viandes salées et de tabac.
Les cavaliers et les conducteurs d'une
voiture d'alcool placée à l'arrière garde se
mirent à fumer pour empêcher le sommeil
de les gagner.
Aucun officier important ne se trouvait
dans la colonne du reste, et les chariots à
vivres appartenaient tous à d'immondes
canti niers indépendants, chacals, corbeaux
et vautours à la suite des armées alle-
mandes.
L'orage s'apaisa vers minuit et un fort
vent de nord -est commença à souffler, L e
Co q G ris ayant calculé que, chassées par
ce vent d'est, les flammes se propageraient
des dernières voitures de la colonne aux
premières, coupa d'abord les courroies
d'une bâche et retira quelques c isses à
poudre de la voiture d'artillerie qui les
renfermait.
Une croix de Genève, blanche et rouge,
était bien peinte sur les côtés, comme s'il
se fût agi de médicaments, ou de blessés,
mais le rusé braconnier ne s'y laissa point
prendre. En rôdant autour du ca m p emen t
de la-veille, il avait constaté que les voitu
res à croix blanches et rouges étaient toutes
chargées de petites caisses dont les senti-
nelles écartaient les curieux et surtout les
fumeurs.
Ce truc hypocrite n'était plus pour lui.
Il rampa dans toute la longueur de la
colonne et en faisant un mystérieux tra-
vail sans qu'aucun des Prussiens le vît ou
l'entendît.
Il raclait la boue p7épa-ail un sentier
AIMS69151111POSEVS1/111 IMMIMIIROMIRSI5.2161,121 las
demande, par écrit, ami Directeur des
Postes, Télégraphes et Téléphones à La
Roche-sur-Yon, le 31 janvier courant au
plus tard.
Elles devront joindre à leur demande
une pièce établissant leur nationalité :
carte d'électeur, livret militaire, etc.
Elles peuvent prendre connaissance du
cahier des charges à la Direction, à La
Roche-sur Yon, et aux bureaux de Chal-
lans et Saint-Christophe du Ligneron.
Médaille du Maroc
M. le Ministre de la Guerre vient d'ac-
corder la médaille du Marne à M. Marcel
Viaud, de Soullans, conducteur de 2' classe
du train des équipages.
A l'Octroi
Par arrêté de M. le Snus-Préfet en date
du 13 courant, M. Orjubin (Ruile), em-
ployé de rommerce, est nommé préposé
surveillant à I octroi des Sables d Olonne,
en remplacement de M. Chauvet, décédé.
Concert de tt La Fauvette »
C'est dimanche 18 janvier, à 8 heures 1/2
du soir, qu'aura lieu dans la salle de
théâtre du Grand Casino, le concert offert
par l'orphéon mixte La Fau v e t te, sous la
présidence de M. Louis Fontaine, à ses
membres honoraires et aux familles des
exécutants, avec le gracieux concours de
M. DECOURCY, comique des Concerts de
Bordeaux, l'AMICALE SABLAISE, 1 Once ESTI; FI
SYMPHONIQUE et un GROUPE D'AMATEURS.
En voici le programme :
PREMIÈRE PARTIE
'I. L es Fugi t ives , ouverture par l'Orchestre
Symphonique (Corbin). — 2. L es Ch â t a ig n iers .
choeur, Hommes seuls (Sourilas). —. 3. M.
Decourcy dans son Répertoire. — 4. S i vo u s
sav iez , M," Coupin (Tagliafico). — 5. Le Pu s
d'A rm e s du Ro i Jean , M. Pérochaud (Saint-
Saens). — 6. M. Decourcy dans son Réper-
toire. — 7. Co n t es d 'Ho ffmann , choeur, Dames
seules, solistes : Mme Guéret et M. L. Audrin
(Offenbach).
DEUXIÈME PARTIE
1. Ca l ife de Bag da d , ouverture par l'Orches-
tre Symphonique (Boïeldieu).— 2. L e s Gars de
France , choeur, Hommes seuls (douteux). —
3. Boccace, duo florentin, M‘. Buchou et M..'
Guéret (Suppé). — 4. M. Decourcy dans son
Répertoire. — 5. Sam bre - e t -Meuse, choeur
mixte et orchestre (Planquette). — 6. Réponse
à A m o ureu se, Orchestre Symphonique (Ber-
ger. — 7. 'ro by or not to by, cornéen::
en 1 acte de M. Georges Dama.
On pourra retenir ses places à l'avance,
le dimanche 18 janvier, de 9 à 11 h. du
matin pour les membres honoraires et les
membres actifs, et de i à 4 h. du soir
pour les autres personnes, au Casino, aux
prix suivants :
Loges et balcon (face), 0,75; Orchestre
et Galerie, 0,50; 2. Galerie (face), 0 50:
2. Galerie (côtés), 0 25.
Le Bal de l'Orchestre Symphonique
Le bal qui sera donné dans la salle de
théâtre du Grand Casino s'annonce comme
un succès.
Nos braves symphonistes étudient les
morceaux les plus nouveaux et les plus
entraînants. Nous leur souhaitons dents
pleine réussite.
Comme les années précé lentes le prix
d'entrée sera fixé à 50 nen unes, l'accès
des loges et des fautent s de balcon sera
libre, et c'est confortai, meut assis il.. us
les excellents fauteuils de la coquette sauts
de théâtre que le putdic pourra à son a'- -.e
admirer et applaudir les nombreux te t-
vestis qui par leurs costumes varias meule-
ront gaiement un entrain endiablé.
Ajoutons que l'orchestre au coma et
fera danser pendant toute la soirée.
CHANTERELLE.
Union des Femmes de France
Au mois d'août 1913 le Comité des
Sables- d'Olonne a fait vendre « la patio'
fleur bleue » pour les malades et blesse ,
du Maroc.
Sur le produit de cette vente il a éte
envoyé de suite au Comité central à Paris
une somme de six cents francs.
Ces jours derniers le Comité a adressai
au Comité Central, pour le faire parvenir
au Maroc un fort ballot contenant des fla
nelles, chandails,espadrilles,cannes, pipes •
livres, etc., pour une somme assez élevée.
Le Comité fait appel à toutes les bonnes:
volontés pour venir en aide à une oeuvre,
qui fait silencieusement le plus de bien,
possible.
aussi sec que possible, y répandait de lai
sciure de bois qu'il avait apportée dams
de vieux sacs, puis enfla sur cette sciures
de bois, bien sèche, laissait Mlle épaisse
traînée de poudre.
Quand son redoutable serpent noir fut
terminé, il revint, à la charrette aux barils
d'alcool, s'y glissa derrière le dos des fu-
meurs et troua tous ceux qui se trouvèrent
à sa portée.
Goutte à goutte d'abord, puis ensuite pari
petit filets continus l'alcool inonda bientôt.
la route, se contondant avec l'humidité du.
chemin, mais baignant de larges flaques
les roues des voitures et les pieds des.
mulets.
Ce que voulait maintenant L e Coq G ris , .
c'était que les Allemands missent eux--
même' le feu à l'alcool, à la poudre, et fis-
sent ainsi sauter la colonne entière par leur'
propre faute en apparence.
Il s'enfonça à plusieurs centaines de Inès-
Ires dans les taillis, prit le temps de s'éten-
dre à plat ventre sur un lit fait avec des:
sacs et tout à coup lança dans la nuit,
d'une voix infernale, le qui vi ne allemand,.
Wer da ?
Grand'gardes sommeillant sur leurs che-
vaux, et cavaliers, conducteurs, fumant et
buvant sous la bâche des voitures, tressau-
tèrent à cet apppel qui pouvait leur anneau
car l'arrivée d'un général.
Les uns secouèrent leurs manteaux, les
autres glissèrent à bas des charrettes pour
courir à la tête de leurs chevaux, en jetant,
bien entendu, leurs cigares et les allumet-
tes qui servaient à rallumer leurs 'aidera,
nes éteintes. (.1 s u i v re ) .

searamaarrarraamarressei„,.....arneety...sexargeere
L ' Union d e s Femm e s d e France a créé
des maisons de convalescence en Afrique,
elle recueille les soldats isolés, sans fa-
mille, sans amis. Elle les aide à gagner
leur vie.
Ne devons nous pas, sans distinction
d'opinions, de confession, d'origine, aider
à la propagande de la Croix rouge Fran-
çaise.
Que chacun fasse un petit sacrifi e et se
dise que la pièce blanche qu'il donnera
sauvera peut-être un pauvre soldat malade
ou blessé.
L'Electricité aux Sables
M. Malégarie, ingénieur-conseil de la
Ville et M. Caussien, ingénieur, représen-
tant la Compagnie Provinciale des eaux,
du gaz et de l'électricité, ont procédé à la
visite des endroits où seront apposés les
supports des lignes de distribution d'éner-
gie électrique.
Nos lecteurs seront heureux d'appren-
dre que la Municipalité ainsi que l'actif
Ingénieur - conseil font tous leurs efforts
afin que cette amélioration si utile à tous
égards puisse être réalisée pour l'entrée
de la Saison balnéaire prochaine.
La Garantie Chevaline
Cette assurance mutuelle de propriétai-
res de chevaux, procédera dimanche malin,
18 courant, à 8 heures, avenue Nicot, à la
visite et à l'expertise semestrielle obliga-
toire.
Un appel est fait aux propriétaires, peu
nombreux, qui n'ont pas encore adhéré.
Le semestre dernier a été parriizulière-
ment heureux, aucun sinistre n'ayant
frappé la Société.
La réunion générale aura lieu l'après-
midi, à 2 heures, à la Mairie.
L e P rés ident , G. Boué.
Congestionnée
M.° Fanny Brossard, femme Rouleau,
marchande de légumes, demeurant à La
Chaume, a été frappé de congestion pen-
dant qu'elle faisait sa vente aux Halles,
c'est par les soins de sa tamil e qu'elle a
été reconduite à son domicile.
Grave accident de voiture
Samedi dernier. vers 10 la 1/2 M Mu-
zard (Auguste). 39 ans, fermier, demeu
rant a la Sécherie d (bonne, prés Pierre-
Levée, se rendait en voiture aux Sables
avec sa femme, née Augustine Marchan-
(Mau, 33 ans, et son frère Léon. cultiva-
teur, à la Mériniène En arrivant. route de
Nantes, en face la maison Proust, le cheval
eut peur de plusieurs chiens qui aboyaient
près d'un tas d'immondices déposés par
le service de la répurgation Faisant un
brusque écart l'animal monta sur le trot-
toir gauche, et la voiture crocheta un
candélabre qui fut arraché et jeté à terre.
Les trois personnes, saurs le choc, furent
renversées et, le brancard s'étant brisé
une des roues de la voiture passa sur le
corps de la femme Muzard taudis que le
cheval fuyait, à fond de train, vers l'ave-
nue de la Gare.
On releva les blessés dans un état !amen
table. Muzard (A: geste) avait l'épaule
droite luxée. Quant à la femme Muzard
elle se plaignait de très vives douleurs
dans les reins et portait de multiples con
rusions. Son état est des plus graves et sa
vie est en danger. Muzard (Léon) ne por-
tait aucune blessure. Le cheval fut arrêté
près la gare : il était sain et sauf.
M. le docteur Gaudin donna les pre-
miers sains aux blessés qu'il fi recon-
duire en voiture à leur domicile.
Tournée du bon Chansonnier
Georges-Bourgeois-Clerrnon, de la boîte
à Fursy, membre de la Société des auteurs
donnera deux soirées, le samedi 17 el
dimanche 18 janvier. à 8 h. 1/2, au Café
des Bains. sur le Remblai.
La soirée du samedi est réservée aux
chansons légères, actualités et derniers
Succès de la boite à Fursy.
La soirée du dimanche est réservée aux
familles. Entrée libre aux consommateurs.
La plupart des gâteaux du Pierrot Gour-
mand contiendront pendant le mois de
janvier une agréable surprise.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par Blaineau, professeur de sténo-
graphie, une petite boucle d'oreille en or.
Par M. Aimé Barreau, rue de l'Est, un
parapluie en soie noire avec baleines
doubles.
Ohé les Masques !...
Une indiscrétion — dont nous sommes,
du reste, loin de nous plaindre — nous
permet de supposer, ou plutôt d'affirmer
que M. Jules Lafargue, le très dévoué
directeur du G rand Ca lé de la P lag e, se
propose de renouveler, en 1914, les belles
soirées qui out tant réjoui les Sablais en
1913, à l'occasion du Mardi Gras et de la
Mi-Carême.
Il y aura, dans le magnifique établisse-
ment du Remblai, à ces deux dates, bal,
concours de travestis et de costumes, dis
aribution de bannières, d'objets divers.
de prix inédits et luxueux, etc., etc...
Mais ceci-- indiscrets que nous sommes
— c'est simplement pour prendre date.
N'en parlons plus et contentons nous de
reconnaître que la légendaire gaîté sa-
biaise, grâce à Lafargue et à ses invités,
ne perd rien de ses droits et n'ignore rien
de ses devoirs.
Accidents du travail
M. Gustave Guilbaud, 43 ans, de la
Petito-Garlière, débardeur chez M. Armand
Draillard, négociant en grains, est tombé
en Lâchant un wagon sur le bassin à flot
et s'est contusionné à la jambe gauche.
8 jours, d'après M. le Dr Pelas.
Le jeune Paul Courtois, 13 ans, rue de
la Poste, apprenti ajusteur chez M. Louis
Fontaine, mécanicien, a reçu un grain de
fente dans l'oeil en tournant une pièce.
4 jours, sauf complications, d'après M.
le Do Pa'as.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre le nommé Brochard
(Constant-Louis), 49 ans, scieur de l o n g,
19, rue Tournebaide, à La Chaume.
Pour dépôt d'immondices sur la route
de Nantes contre le nommé Beton (Pierre)
52 ans, roulier, chemin de ceinture, au
service de M. Guilbaud, entrepreneur de
la répurgation. Ce dernier responsab'e.
Service des Epizooties
Messieurs les Maires des communes où
se tiennent des foires ou marchés à bestiaux
trouveront à l'Imprimerie Roche Jourdain,
place de la Liberté, Les Sables-d'Olonne,
tous les registres prescrits par le service
départemental des Es:maties, relatifs à
l'Inspection sanitaire et aux Laies. z Pas
ser des animaux.
Ils trouveront également les registres
spéciaux de déclarations d'abatage pour
tueries particulières, ainsi que ceux de
saisies de viande, etc.
Retraites Ouvrières
Afin de hâter la liquidation des retraites
des pensionnés. par arrêté du 8 avril 1913,
le Ministère du Travail et de la Prévoyance
Sociale vient de prescrire un nouveau
Certifi ca t d e V i e modèle n . 5 , qui servira
pour l'émission des titres d'allocations de
l'Etet liquidés provisoirement.
Ce nouveau modèle est en vente à 1 Im-
primerie du Journal.
'Le Repos Hebdomadaire
Nous rappelons à nos lecteurs qu'ils trou-
veront à l'Imprimerie du Journal, place
de la Liberté, des Carnets de roulement et
Affiches pour les dérogation s p ermanen tes,
des Cartes postales toutes préparées, pour
demandes, à M. l'Inspecteur du Travail, à
Niort, d 'au toris ation ou avis de de rogations
a cciden t e l les , concernant soit la Durée du
Travail, soit le Repos hebdomadaire;
En vente également tous Imprimés rela-
tifs à la loi sur les Accidents du Travail,
Menne
Conseil municipal. — Nous publions
aujaurd'hui le compte -rendu de la dernière
séance du Conseil municipal.
C lass emen t du chemin de Sa u ve t er re à L a
Fo rg erie . — M. le Maire expose au Conseil
que le chemin qui suit la far êt d'Olonoe,
da Sauveterre à La Forgerie se trouve dans
un mauvais état, le service forestier refu-
sant désormais de pourvoir à son entretien.
P:us la commune tardera à demander son
classement, p)us les dépenses à effectuer
seront élevées. M. le Maire ajoute que ce
serait mal comprendre les intérêts de notre
commune que d'abandonner cette voie qui
rend les plus grands services à la popula-
tion des villages de La Girvière, L'Allerie,
Sauveterre, Champailles, La Paittollière,
La Routière, L'Aurière, Champclou, et relie
l'important village de L'Aubraie à La For-
gerie, A partir du jour où le chemin sera
classé il sera possible de le faire entretenir
par les cantonniers et nos compatriotes
pourront y effectuer leurs prestations. Le
Couse'', à l'unanimité des membres pré-
sents, vote le classement, dans la petite
vicinalité, du chemin de Sauveterre à La
Forgerie et prend l'engagement de pour-
voir à sou entretien dès que ce classement
sera un fait accompli.
Loca t ion d 'un e mais on commun a le . — M.
Bécaud, cantonnier à Gahou, demande à .
louer la maison restée libre au bureau de
poste et la chambre de décharge y attenant.
Il offre de payer un loyer annuel de 80 fr.
Le Conseil considérant que la commune se
trouvera dans l'obligation de faire effec-
tuer un certain nombre de réparations
pour mettre t'immeuble en état, que le
prix ellen par le demandeur n'est pas
suffisant, décide de fixer ce loyer à la
somme de 100 francs.
Rég l eme n ta tion e t dén omin a tio n de la
no uve l l e p la ce . — M . le Maire expose au
Conseil que la nouvelle place publique,
projetée devant la Mairie, est sur le point
d'être complètement terminée et qu'il y a
lieu, dès maintenant, de se préoccuper
d'élaborer un règlement. M. le Maire fait
remarquer à l'Assemblée qu'en raison de
l'exiguité de la place, il' n'est pas possible
de Mérer l'accès des voitures et charret-
tes qui,chaque dimanche, l'encombreraient
si cette tolérance était accordée. Le Conseil
donne maniai au Maire de prendre un
arrêté aux termes duquel : le toute voiture
stationnant sur la place paiera un droit de
0 fr. 10; 20 les taxes pour les forains éta-
blies jusqu'à ce jour à raison de 0 fr. 10
par mètre linéaire, seront fixées à l'avenir
à raison de 0 fr. 10 le mètre carré ; 3° les
jours de préveils et assemblées la place
sera réservée aux forains et aux piétons.
Elle portera le nom de place del Hôtel -de-
Ville. Le présent règlement aura une du-
rée de un au et pourra être modifié s'il y a
lieu. (Ajoutons que l'inauguration officielle
de la place de l'Hôtel de Ville aura lieu le
jour de Pâques).
Travaux du bure au de pos te . — Le Conseil
accepte le devis des travaux supplémentai-
res effectués au bureau de poste s'élevant
à la somme de 360 fr. 60.
Chang emen t de nom d 'une ru e . — Le Con-
seil, sur la proposition du Maire et pour
donner satisfaction à Men. veuve Sigogneau,
décide que la rue, précédemment dénom-
mée, Nicolas Sigogneau, portera le nom
de rue des Anciens Maires.
Ven t e d 'o rmes à la Vannerie . — M. le
Maire informe le Conseil que las ormes
mol ts ou dépérissants qui se trouvent près
la ferme de M. de Penhouét, sont revendi-
qués par ce dernier comme étant sa pro-
priété. Pour éviter à la commune un pro-
cès dont l'issue serait douteuse, le Maire
s'est nais d'accord avec M. de Penhou et, les
a r b res seront vendus au profit de la com-
mune qui s'engagerait à les faire rempla-
cer par 40 accacias et effectuerait certains
travaux d'entretien dont les habitants de
cette partie de la commune profiteraient.
Le Conseil donne son approbation et
décide que les ormes seront vendus par
aludication publique.
Re vendica t ion de 24 peup li ers . - M. le
Maire prie l'Assemblée de vouloir bien
l'autoriser à faire, auprès du service fores-
tier, ;es . : e M,.UC;CF, nécessaires pour alto
nir la remise amiable de 24 magnifiques
peupliers situés en bordure de la forêt
d'Olonne et dont la valeur est assez consi-
dérable.
Le Conseil donne mandat au Maire de
traiter cette question au mieux des int nré s
de la commune. La séance est levée à
11 heures,
— Adjudications publiques — Le
I un di 26 janvier a 2 Fleures du sniril sera pro
cédé, au village de La Vannerie, à la vente
au profit de la commune, de 12 ormes
(6 gros e: 6 petits) morte ou dépérissants
Les gros ormes seront vin lus pied par
pied et les petits en bloc.
Le dimanche 25 janvier, à 9 heures du
matin, il sera procédé, salle de la Mairie,
à redjudicatim: publique du bail à ferme
de deux parcelles de terrain appartenant
au Bureau de Bienfaisance, situées au lieu
dit La Gogue ou Gahou, d'une contenance
totale de 1 hectare environ.
— Un peu de statistique. — Le
nombre de naissances, en 1913, s'est élevé
à 61 au lieu de 67 en 1912, dont 30 garçons
et 3a filles (62 enfants légitimes et 2 enfants
naturels). Jamais l'on ne s'était si peu
marié qu'en l'année qui vient de s'écouler.
Il n'y a eu en effet que 16 mariages au lieu
de 28 en 1912 Faut il attribuer ce peu
d'ardeur à se lancer dans le conju ngo aux
mauvaises récoltes de 1913 où à la cherté
toujours grandissante de la vie?
Enfin, pour terminer cette statistique,
ajoutons que le nombre de décès n'a été
que de 46 au lieu de 54 l'année précédente.
— Etat-Civil (dusts au 15 janvier). —
Na is sa nc e . — Julien Célestin-Sylvain Louis
Groussin, fils de Sylvain-Donatien et de
Régine Grondin, à Cham paillas. — Lucien-
Jean Joseph Roy, fils de Emmanuel Joseph
et de Angélie Friou, aux Granges. —
Xavier Henri Charles Chopin, fils de Au-
guste Florent et de Léonce Eugénie Gui-
bert, rue Eugène Nauleau, Le Bourg.
M ariage . — Benjamin-Alfred_Bossard,
marin, aux Sables, et Marguerite-Bathilde
Pidoux,jeurnalièreauxVigneaux d'Olonne.
Déc ès . — Julien Célestin-Sylvain-Louis
Groussin, 2 jours, à Champaillas.— Vicia
rine Tesson, 67 ans, ménagère, veuve de
Jean-Baptiste Texier, place de la Républi-
que, au bourg.
Ile-d'Olostrae
Terrain communal. — Les habitant s
de Ille d'Olonne sont informés qu'une
enquête dS commodo et incommodo est ou-
var sur le projet de vente, au bourg de
l'île d'Olonne d'une parcelle de terrain
co rn na u na I.
Par arrêté de M. le Soue-Préfet des Sa-
isies en date du 12 janvier courant, M.
Valère Mathé, maire d'Olonne, est nommé
commissaire enquêteur.
M. Valère Mathé se tiendra, à la Mairie
de I'lle d'Olonne, le mardi 20 janvier cou
rant, de 1 heure à 4 heure de l'après-midi,
pour recevoir les déclarations pour ou
contre le projet.
Chiltdeau-al'011onne
Une désespérée. — Bateau débi
tante au Château d'Olonne, s'est jetée à
l'eau dans une mare située dans un pré
voisin. Une journalière du même lieu la
retira et lui donna des soins en attendant
l'arrivée de M. le docteur Manne. Mor.
Beteau est maintenant hors de danger.
Takataisant
Enfant brûlé. — Le petit Louis Fouit-
lot, 16 mois, est en jouant, le 5 janvier
tombé dans un chaudron posé à terre et
rempli d'eau chaude. Sa mère le releva
aussitôt, mais il était grièvement brûlé et,
malgré les soins de M. le Dr d'Herbonnez,
il mourut le lendemain.
Jard
Conférence publique. — Le samedi
24 janvier, à 20 h. 15, et non le 17 comme
nous l'avions annoncé par erreur, M.
Charrier développera, à l'école publique
de filles, le sujet suivant : L ' Esp ri t vi ta l ;
l ' Esp ri t vita l meu r t - i l ? Les dames seront
ad mises.
lite-ifTien
Nomination. — M. Pierre Noleau
est nommé suppléant du juge de paix à
111e-d'Yeu, en remplacement de M. Gabo-
rit, démissionnaire.
Illtarbâtre
Coup de Fourche. — Les familles
Gaborit et Préchais vivaient en mauvaise
intelligence.
Le '4 janvier dernier, M.° Charles Gabo-
rit eut une violente discussion avec M..
Préchais, née Pineau ; M. Gaborit crut
prudent d'intervenir pour calmer un peu
les belligérantes ; mal lui en prit : il reçut
dans la figure un violent coup de fourche.
M. Gaborit dut se faire soigner chez le
médecin et comme !a gendarmerie est
proche, il raconta sa misère aux gendar-
mes qui dressèrent procès verbal et ouvri-
rent une enquête.
erea,r1r51:eid18Valib:rebel:etre.03.3,45...24,,e5329t
Tribunal Correctionnel dos Sables
LA 4ENDEE REPUBLICAINE
A ud ience du Mercredi 1 4 Janv ier 1 9 1 4
Chasse sans permis
Galerneau (Clément). 19 ans et son jeune
frère Ouste ve,14 ans,cultivateurs à Avril lé,
ont été surpris chassant sans permis. Ga •
lerneau (Clément), armé d'une pelle, exci-
tait les chiens qui l'accompagnaient tandis
que le plus jeune battait les buissons à
l'aide d'un bâton.
A l'audience les deux prévenus nient le
délit qui leur est reproché. Le Tribunal
condamne Galerneau (Clément) à 30 francs
d'amende et aux frais et acquitte Gustave
comme ayant agi :tans discernement.
Galerneau père est déclaré civilement
responsable.
Opposition à un jugement
On se souvient que le comma' Guéritel
(Jean Jules Marie), 51 ans, marchand fo-
rain, sans domicile fixe, a été récemment
condann é per Tr b :nal des Suffie. à
1 mois de prison pour coup portés à sa
maîtresse.
Guéritel fait aujourd'hui opposition à
ce jugement. Il ressort d'une lettre adres-
sée par la femme au Tribunal, que les
coups portés par I amant n'ont pas eu les
conséquences graves que l'o 1 redoutait.
Le Trib r Gal réduit la peina à 15 jours
d'emprisonnement.
L'Accident mortel d'automobile
de Talmont
Nos lecteurs sont au courant de ce grave
accident d'automobile qui coûta la vis à
une vieille fille de Talmont, la demoiselle
Petiot, âgée de 77 ans. Le 20 décembre, la
pauvre femme, qui était sourde et voyait
à peine, revenait des Sables v e r s 7 heures
du soir et se dirigeait sur Talmont. La
nuit était obscure et malgré sa petite lan
terne allumée, la demoiselle Petiot mar-
chait difficilement. A 7 heures 1/2 elle
frappait à la porte de M. Gautreau (Louis),
cultivateur à la Michelière et priait ce
dernier d'aller la remettre en bon chemin,
s'étant, disait-elle égal ée et ne retrouvant
plus sa route. M. Gautreau prit la vieille
sous le bras et l'accompagna sur la route
pendant environ 300 mètres puisse retira.
Moins de 5 minutes après et -à environ
200 mètres de l'endroit où Gautreau l'avait
quittée, une automobile, venant des Sabl s
et dans laquelle étaient montés MM. X...,
négociant aux Sables d'Olonne et C...,
commerçant à Jard, culbutait la malheu-
reuse et la tuait net.
Après une enquête laborieuse menée par
la gendarmerie de Talmont et une instruc-
tion habile l'auteur de cet accident mortel
fut découvert et, aujourd'hui il vient ré-
pondre du délit d'homicide involontaire
devant le Tribunal.
De nombreux témoins ont été appelés à
l'audience, MM. le Dr d'Herbonnez, le
brigadier de gendarmerie de Talmont,
Mallet, voyageur de commerce, Henri
Boisard, Louis Gautreau, Aimé Tard, Cali-
taud, de Jard, Justine Rousseau et M..
Dreillard,, msîtresse d'hôte!.
M le Dr Burgaud, appelé un des pre
osiers auprès de la morte, a constaté une
fracture à la base du crâne, diverses bles-
sures à la tempe et sur plusieurs parties
du corps. De plus une masse d'intestins
s'échappait d'une sorte d'excavation pro-
duite par la violence du choc au dessus de
la hanchent à hauteur des vertèbres, au
fl 'ne gauche. Le docteur, sur une question
du Président, ne peut se prononcer sur le
point de savoir si la femme Petiot était
déjà morte d'une congestion au moment
où elle a été atteinte par l'automobile.
Le brigadier de gendarmerie, qui s'est
rendu sur les lieux de l'accident, déclare
que le cadavre était étendu sur le côté
droit do la route, les vêtements couverts
de poussière et sous la tête le sang avait
coulé sur le sol. A 1 mètre 10 plus loin se
trouvait une flaque de sang, recouverte
par de la ter re glaise, argileuse et blan-
châtre. Le lendemain, le brigadier apprit
qu'une auto avait été remisée, le soir-
même de l'accident, au garage de l'hôtel
Dreillard. Il se rendit la visiter et s'aper-
çut que la roue gauche avait subi un frot-
tement très accentué ; un huissier de Tal-
mont fut appelé pour faire un constat. Le
conducteur de l'automobile était parti par
le train.
Il résulte des dépositions des autres tI
moins que, ce soir là, l'auto que condui
sait M. X .. était mal éclairée, mais qu'ale
roulait à une allure modérée.
M. C... tenait la lanterne à la main :
« Nous venions des Sables ,dit -il, et tenions
notre droite. Oa y voyait assez bien. A un
certain moment j'ai aperçu un obstacle
sur la route, j'ai cru que c'était un sac de
'charbon ou un tas de pierre. L'auto passa
sur l'obstaçle et s'arrêta à une dizaine de
mètres. Je descendis et, avec M. X..., je
me rendis à l'endroit où le choc s'était
produit. C'est alors que j aperçus le corps
d'une femme étendu près de l'accotement
de la route. Je louchai ses mains : elles
étaient froides, elle était morte. Nous
avons alors laissé le cadavre sur la route
et nous sommes partis. J'affirme que nous
n'avons pas jeté de la terre pour masquer
la flaque de sang qui se trouvait à 1 mètre
10 environ du cadavre ».
M. X .. dépose : « En réalité, dit-il au
Tribunal, la bonne femme s'est trouvée
coincée sous la roue gauche de la voiture,
et j'ai d û faire machine en arrière. M. C...
m'a déclaré, après avoir examiné le
cadavre : « C'est une vieille mendiante de
Talmont, je la connais. Et nous sommes
partis. »
M. le Procureur de la République adjure
M. C... de dire la vérité et le menace de
prendre des réquisitions tendant à ce qu'il
soit condamné séance tenante à une peine
d'emprisonnement pou-' taux témoignage.
Mais M. C .. jure sur l'honneur qu'il dit la
vérité, toute la vérité.
Les ;flets de la victime, dont quelques-
uns sont maculés de sang passent devant
les yeux du Tribunal.
Apr ès cet incident, l'affaire est renvoyée
à quinzaine pour la plaidoirie de M. de la
Thébaudière, avocat du prévenu.
Pour finir l'audience
Pour terminer l'audience nous revoyons
à la barre un vieil habitué — malgré son
jeune âge — de la correctionnelle. C'est le
sympathique Dolet (Henri Joseph), 27 ans,
adorateur impénitent du dieu Bacchus.
Tout récemment condamné à 1 mois et à
40 jours de prison par défaut, pour ivresse
en récidive, Dolet fait opposition à ces
deux jugements prononcés contre lui. Le
Tribunal dit que les deux peines se con-
fondront en une seule et conda.me Dolet à
I. 10 jar:: s de prison.
ROPMEJMInteaVi.E.,..5
NOUVELLES DivasEs
La Bécasse au Collier d'Or
Un important passage de bécasse a eu
lieu ces jours -ci dans les Landes. Uu chas-
seur de Labouheyre en tua vendredi dix-
huit.
Parmi celles ci s'en trouvait une portant
un léger collier en or avec une inscription
promettant quinze mille francs à celui
qui abattrait l'oiseau et le ferait parvenir
à M. Thersita, à Tanger.
L'heureux chasseur a fait aussitôt l'ex-
pédition et espère recevoir bientôt les
quinze mille francs promis.
La Monnaie de Nickel
Depuis longtemps on en parle et on nous
promet de changer les gras sous, lourds et
malpropres, contre de jolies piécettes blan-
ches, donnant à ceux qui les possèdent
l'illusion de l'aisance. Les modèles pré-
sentés par d'innombrables graveurs ont
été soumis à une Commission qui a éliminé
pas ma) d'épreuves. Dix graveurs sont
restés en ligne pour le concours définitif
qui aura lieu prochainement ; chacun
d'eux devra présenter au jury ses modèles
à la grandeur d'exécution.
Quand le choix sera fait, la Monnaie
fera construire les instruments de frappe
qui travailleront de suite. Mais il parait
que l'émission n'aura pas lieu avant le
mois de juin.
Quant aux sous, ils serviront aux co'o
nies, où on les enverra au fur et à mesure
de leur retrait.
ETAT-CIVIL DES SABLES
pu 3 au 1 5 Jan v i e r 1 9 1 4
NAISSANCES
André-Camille-Fernand-Auguste Jutard, rue
du Puits-Perdu, 21 b is .
Jeanne-André-Yvonnette Crochet, rue du Port.
PROMESSES BIG MARIAfT
Paul-Alcide Gobert, entrepreneur de menuise-
rie, rue de- Centre, 48, et Henriette.José-
phine Bouhier, propriétaire, quai Franque-
ville, 45.
MARIAGES
Similien-Marcel Muguet, journalier, au Châ-
teau-d'Olonne, et Marie-Henriette-Léonice
Billé, sans profession, aux Sables.
Henri-Marcel Barbeau, chauffeur, aux Sables,
et I ouise-Eugénie Jaulin, sans profession,
aux Filées-d'Olonne. •••
Maximin-Alexandre-Henri Amiaud, photogra-
phe, aux Sables, et Antoinette•Philomène
Aimée Morisset, sans profession, aux Filées-
d'Olonne.
Henri-Clovis-Désiré Simonneau, sabotier, rue
du Four-à-Chaux, et Augusta-Georgina-Marie
Orceau, sans profession, rue de l'Hôtel-de-
Ville.
DÉCÈS
Marie-Rose-Joséphine Richard, 70 ans, jour-
nalière, veuve de Jean-René Naulet, rue des
Merciers, 14.
Victo•ine-Augustine Chopin, 24 ans, journa-
lière, épouse de Victor-Emile-Gustave Pou-
pin, chemin de Ceinture.
Pierre-Henri-Aimé Robin, 55 ans, maçon, veuf
e n premier mariage de Marie-Louise-Eugé-
nie Rousseau, et époux en secondes noces
de Rose-Marie-Antoinette Berthomé, rue de
la Caserne.
Léontine-Eugénie Grolleau, 83 ans, proprié-
taire, veuve de Léopold-Auguste Letenneur,
rue des Jardins.
Section de La Chauma
S sANCES
Renée Paule-André-Noël Gautbier, rue du Sé-
maphore.
MARIAGES
Olivier-Auguste Eibert, marin, à Toulon, et
Elise-Eugénia,Valéria Légé, sans profession,
à La Chaume.
Madeleine- Rolande• Marie-Victoire Logeais, 4
ans, rue Collinet, 11.
DE
Me C. CHAIGNEAU
A vo ca t- Con s e il e t A vo ca t L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olcntu
Tél4pli. 1-1 t Fossé r,0 t" MAI 1587 Télépb. 1-11
M° CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour las Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans Concordats, Repré-
sentation airs Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements do créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions.
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales t Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
.Assurances coutre l'Incendie et autres
o*eee.e:e.ç,e4:44e
eared
'reilARQUE
0E MARSEILLE
Faillite Succession FOUGHEH
D'un Jugement en date du treize janvi
mil neuf cent quatorze, rendu par le Trib -
nal des Sables-d'Olonne, il résulte que ce
dernier a prononcé le faillite du ssielft
FÉLIX-VICTOR FOUCHER, en son vivant
épicier en cette ville, rue Travot, nu-'
méro 9.
Et que Maitre CHARON, avoué, a été
nommé Syndic.
L e Gre ffier du Tri ttitn a l,
Enna. RAGUET.
La grippe n'est redoutable que par ses com-
plications pulmonaires. Elle laisse souvent des
lésions qui produisent, à la longue, une affec-
tion chronique des bronches comme l'asthme,
le catarrhe et l'emphysème. Pour enrayer le
mal, un seul remède est réellement efficace.
C'est la Poudre Louis Legros, qui a obtenu la
plus haute récompense à l'Exposition Univer-
selle de 1900. Elle calme instantanément et
guérit progressivement l'asthme, le catarrhe
et l'oppression. Une boite est expédiée contre
mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis Legra,
139, Bd Magenta, à Paris.
La Grippe
ezed.- DOUANES
L'ImprimerieROCELE-JOILEEDAINi,
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, l'Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
DOUA,. ESe'Do
Stations earnales et Côte d'Azur
Des billots d'aller et retour collecti's sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de Ph.tat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
1° Pendant toute Vannée, aux familles d'eu
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe- Juan -Val.
latrie, Grasse, Hyères, Juan-les- Pins, Men ton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raptiaél et Vil-
lefranche-sur-Mer.
a) Prix — Si l'itinéraire est le même à l'alter
et au retour Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en plus de trois;
al Si n est pas le môme à l'aller
qu'an retour Prix des trajets

Lu di 19 j~nvier. — BPautieui-sous-la-Roche,
La Langot., Saint Gervais, Sairit-Michel- Mont-
Mer
me re.
Foires oxe la Semaine
ardi 20. — La Chaize-le-Vicomte, La Jau-
~î.Unière, Saint-Jean-de-Monts, Talmont (che-
vaux).
Mercredi 21. — Les Essarts, L'Hermenault
laine, Saint-
(jeunes veaux), Sainte-Gemme-la-P
Pierre-du-Chemin.
Jeudi 22. - L- Caillère, La Cha;ze-Girand,
Poiré-de-Vellti,'re, 23
Vendredi - Nieul-le-Dolent.
Samedi 24. Fontenay (veaux, moutons et
pores gras), S it-Cliristoplie-du-1,i,-nei,on.
B 1 BL 1 OG RA P FI 1 E
La Vie Heureuse
Rommaire du Num éro du 5 Janv ier 1 9 1 4
Edmond Rostand. Je vous ai tellement,
été au paysage, poésie de Mra- Edmond Boa
ta;A.- Les contes de Perrault sont toujours
à :~ mode, par Arthur Bernède. - La suffra-
a gette aux roses. - Comment l'on s'habille
Svant é de s'habiller, par Annie Benson. - Le
docteur, roman (suite), par Gérard d'lionville
Pendant l'entr'acte, par Henry Bidou.
pin.On joue le Tango, par M. et Jean Riche,
- Lesmodesdu Tango, par Annie Benson.
- ToLt au Tango, par Michel GPorges Michel.
- L'Elarlbuve, nouvelle par H.-L. de Péréra. -
La peur du bonheur, par André Picard. -
Après le prix, par Jane Catulle Mendès. - De
Son noix ~p veaux chefs-ci œuvre entrent à la Malmal-
1. Muta r J Ajalbert, conservateur du Musée de
maison.
Dans ce numéro, première p.,rtie du Tango
de J-an Richepin et de M. Jean Richepin,
de l'Aca,l foie Française. Le texte in-extenso
des de- ;%remises actes est publié en fascicule
séparé -vant être d,~aché du numéro, au
gréde nos lectrices, et former avec] d
partie, qui paraltrale 20janvïer,ti ne b"r"oyc"h D'r es
complète.
J je de Maître JULES GERMAIN, avoué
Sables-d'Olonne, 24, rue du Palais.
ASSISTANCE JUDICIAIRE (DéCiSinil do 26àlarS 1912)
D'un Jugement par défaut. faute de
onclure, rendu par a Tribunal civil de
première insta~-,~a Ces Sables d'Olonne, eu
date du dix février mil neuf cent treiz,5,
enrigistré el ~JgnIfiiÎ.
Entre Mad :i,ii, ANNE PAUMNE PANAS
SIER, Coutur;,ro, dem£u~at~~ > La Courbe
a Aytré,
épouse de SieUr HENRI î:-,'~ i0lx, ml]
marin,
demeurant à La Girv~ M né d'Olonne,
défenderestIe aiÀ principal, Jemanderesse
sur opposition, ayant procédé
sous l'a conistitution de Maître GER?,IAIN,
ip avoué.
Et 16 si HENRi LACROIX ID
denipuraxx; ~~ La Girvière, com~;..'.'d'O,
Ici a, dama deurau principal, défendeur
sur opposition, ' défaillant faute de cou-
Clure.
Il appert quels divorce a été prononcé
X P
d'entre les dits époux LACROI ANAS-
SIER, au proW il, la femme et aux torts
et g~ iels du mari.
[ 'ou i - Ex trait
S~ "iê JULES GERVAIN.
1 -65 environ
6 ans, t,ea doublé. Le ,-i carrossier.
Offrant toute g.cr,3ntie : trè~i bien attelé,
liés doux, pas
-si: PB X .,,!ODERE
~ ' adres se r f'~ A . B ER TH OM EA U, Vë tér i -
notre, rue A ebo i s .11 a reui l , L es S a b les-
O!onne.
Certifé par l'Imprimeur aoropiené,
Nle MOREAU, Notaire
DEMANDE
IPZTI'r
VOitUrette AUtOMObilO « BOZier »
9 chevaux, monocylindrique, double
baliadeur. torpédo 2 places, phares, parabrise.
- Etat de neuf.
T-Tn ]DUC 1,ÉC;-RU
avec ca p o le cuir
IlUne PIE 111111FIE C J II AL R?,rllàlE, 1J71e1~,1
montée sur res s o ?l s, pour Cu l t iva te u r
S'adresser à M. ÉPAUD, carrossier, Les
Sables d'Olonpe.
EAX LE
Un f,'inployé de Bureau
TRAVAIL FACILE
Appointoments sgrieux - Augmenta!ioa rapide
S'adresser au Bureau du Journal.
(0 XX D MAJ A, M 0 FE]
UN C01JRANTIN
Présenté par ses Parents
Bons Appointements
S'adresser an Bureau du Journal.
df>, suite un Apprenti
Charcutier. S'adresser
à M. MICIION, 6, quai Guiné, Les
Sables-d'Olonne.
Etude de M' PAUL MOREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
Àfl1 F~
A son Bourgeoise, à
DE GRE A GRÉ une Mai-
l'angle des rues des Cordeiits et de la
Ci oix Blanche. aux Sable.,-çi 0'onne com
prenant : au rez de chaussée : salon. salle
à manger. bibliothèque, cuisine. 'vesiibuloi
au 1- 1 é! age : 4 rha ni br. s à coucher
et 2 cabinets toilette; au 2~ étage : 3 g,andes
chambres. Sous sol sous toute la mai
son :,Co r, jaPdin, puits, etc. Gaz et eau. -
Faci ités Il de paiement.
Poux, tous renseignements et pour trai
ter, s'adresser à Me MOREAU, notaire,
et à MU- LAURE BOUHIEft, quai du Commerce.
Même Etude.
DE GRÉ A GRÉ, EN BLOC OU
i) ENSDÉTAIL, la Métairie
de l'Epinette, si a communes du Château-d'Olonne,
de Sainte-Foy et de Salut-
HiIaire-de-Talmont. Contenance 39 hectares.
Facilités de paiements.
Pour tous renseignements, s«adresser
soit à NI. POTHIER. propriétaire an Pré
cou, soit à M. BOSSIS. expe et à Li Rochesur-Yoi),
soit à Me MOREAU, Cola« ira.
Etude de Me CLÉMENT CHARBONNIER,
notaire aux Sables-d'Olonne, 1, rue
Bissou, près la p~ace de l'Eglise (suc-
casseur de Ni' POIRAUD).
A L'AMIABLE nus Mai son
sise aux SableS-d'O~O'qüO:
rue Gambetta, 15 Occupée par M. CUàRLES
NEAU, routier, comprenant 3 chanib res
et cuisine au ri-Z de-chaussée, cuis ne
dans la cour- avec chambre de dâbai,~1.
hangar, écurie, buanderie, etc , Grand
Jardin, bien planté d'arbres frui(ieis,
contenant 614. mètres cirrés environ,
Jouissance au mars 19111.. - Facilités
de paiement.
S'adres"r audit NiIit-.~ire.
Êî
Y~ e
-
J2
U-,e
plus
Mémn E'ude.
J OU rA.AF~ERMER Poil il entre
Il y)tIiSpa~~ce le ù~
Duvembre 1914, à La JarillAre commune
du Chàtpau-d'Olonne:
la 2
contenant Fune 13 hectares Borderiés, Pt ilatit!e
8 hectares; ~~- et plusieurs Pièces de
Terre labourables, d'une contenance
dg 8 hectares.
S'aJresser à Me CHARBONNIER, notaire
0 à M. MIGNET, géomètre expert aux
z
B'Io r u ils Vendée).
EIude de MI GRANDJEAN, notaire
à
Challans.
1
il PAR 1111JUDICATIOI-11 le Pi
h e 8 M a r i er 1 1 9 1 4 , à
1 h. -1/2, à Challans, m a n c en l'Etude de MI
GRANDJEAN, noiaire, la BoTderie de
la Petite-Croix, située Co Il de
Sallertaine, conipron.-.,nt bâtimrneuljltsI 7 d'lisbitation,
et d'exploitation, terres et près,
contenant environ 4 hectares. Affernifie
NI. Durion . Dépendant de la succession de
M. PITAUD~
S,
adresser audit Notaire.
Même Etude.
A~IIApLE ABLLES les IMMEUà
Ci-après désigné-,
appartenant aux héritiers de M. FORTI-
NEAU, commune du Perrier : I- un Pré,
dit les a Cinq Journaux 11, 2 tient. &S ares
Il cent.; 2- un Jardin, dit le « Verger »,
3 ares 10 cent ; 3-> un Pré, dit le a G;xto-
Biurse a et le a Prë-Vallë a, 3 hect. Il
aes 9 cent.; 4- un autre Pré, dit Ic, a Pré-
Breton 11, 1 hact. 31 ares.
S'adre~ser audit Notaire.
Ij'É'%,'OLUTIOIN ÉCONOMÎQUE
FINANCIÈRE'ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissent le Dimanche
D;,-t-~ : E. ROBENNr
~ 2 , Ru 3 d e, Ch â t eaudun , -0 9 . - PA RIS
Le.service de l 'Evo l u l io I& Econom iq ue est
fait gratuitement pendant cri mois à toute
personne qui en fait la demande.
10 le. pa, a
S AV flts C
PARIS 1889
p
LYON 185é;
1 ï 'x rw's "en cL%,Cou.qs r """
jï, "~,lBREcu ju.-.y R.
.5 PP!X
kA1~ 0 I
1 U;1! Sf LOUIS
, 1
. ~-j
-1
~J
0 pn i x
LA VENDEE BEMPLICAINE
Eâ.. de le tu . SAVOII
du CONGO
HORSCONCOURS
(MEMBREouJURY)
EXPOSOCUNIVEIeLP
BORDEAUX
NORSCONCOURS
MEMBRFDuJURY
EXPO*3t-[NTERNAT~.
BRUXELLES 18D7
KOR~70NCOL1RS
GLASGOW 1902
EXp~.-UNIV
SORDEAUX1907
PRÉSIDEN-r
ou JURY
~b.Ze cl es 1:51U .2 ,gadille
~'Î(1 t i x J 'o u r n a uni à 1i'e~nc1 i,~
à I'1mp?"im~îie (lu journal
2n19f1~ 5111V194 IDil~;,bqj§4"1~4"ql
3, Rue, B i o in e t , 3 . - PARIS
ABONNEMENTS:
Un 6 l e . 1 Six mois... 3 te. 50
iqtiii Lro 30 centimes
La P.y, d ' O ,, ,, t p.r.It 10 et 25 d. chaque aie
an, s~
e n timbrcs poste
b o i t.
0 M M 'A B -&,a 1 Y
40 ansd'e-isLc-c,', 4 -ç!1~ec sc
Ot,. -20 Z_
a-i
pAnts.
5.
;e.~
eo ANS Z)m S ITÉ
PILULES NORISON-NOU -2
Purira t if végetal, dépura t if du sang, il
eM
afec tion s nerveuse$ ; chassent 1 tui ZÎ
E.I~orI.s,Zs .a
tu
AUC it l'a e_~ Î,
1':_Z*~ - -'u—
#e~iv d ite duqu i é tes peur e.e épeowu
*Pe3ffre, m rar" M
z
xe ex-
Il A LI' 31
p e"f,-
si
9 REVUE DE LA FAMILLE
0 Vf. MeîKS CHER L N?
& 9-4 fa 1-j PI-lS PRATIQUE 025
li
-
R
DE NIODE5
~tLe,:; NOUV'ZALIX K~C:~t'—LES
CES ~.VtILLEUr5
M2C 1ECETTES
5 ROMÏM1283
les patrons J. 1.
­ S toutes ~5 PIrll.liq.u.e
79, BOULEVARD SYGERMAIM-PARIS-
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
HORAIREE DFS CIMMINS DE FkAl DE L'ÉTAT (Serviee müditié à dater du
LES SABLES
I,E's SABLES. dgp. 15 7
01 .... ............. 5 16
I,a M.t~. -&.bard ha~d ... 5 33
(h.1t.).
( , Uouzeanx .......
g
La -rate
Go ....
li,e-NTONNAY...
I h ~ 4 > 1) . : :
1 Ilsdoix.
La
.......
-cas.
SIM.111-1- le, 1ii.'~;:
'Y ..............
CI~Y- ........
BRESS R*E
...... .....
A.
1
Sau ........ .....
............
PAR1 1
THOL RB ddp à. ~jJ 97 41 10 24
dep:
lq1riTES
FONTENAY..
dep .
5 D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS - LES SABLES-D'OLONNE à TOURS
45 38* 13 3 21 17 55
21 5 23 20, ..... 8 15ilO 42 10 55! .....
54 9 48 32 18 3
~ , ~ ",' ... .... : 22 33 1 141 ..... 19 52ill.152112 7
14 14 0 2~ 3 51 18 18
1~~..wur ............. ..... 3 17'
22 10 10,13 59 18 26
. ..... 12 54 64 67 35161 ..... 4 4 ii .....
45 30 1 11 1 14 7~I Ili J S Il
TIIOUAR& ... -
dej? . 24
57 1~3 0 28 14
12 15
5 15 ..... 9 3 ..... .. ..
0 461 18 59
15 27~
...... is. A. *""
ilo51 45,11 5 1 19 16
59 Il 12 1-
4 'd
7ilO 13 11 19 15 49,19 27
b5112.02 11 411 1 16 12~I9 50
48 il 5 6 25;20 >
»jI2 47 12 » 6 37 20 9
l3~13 09 ..... 16 1 50 ......
24e 2 16 117 04'20 26
4 14 ' II~ 3~ 1 12 28 7 20 20 40
5314 46 12 37 17 31 20 50
7l15 12 12 48 17 45~2I 1
17115 29 12 56 7 5521 9
27
7118 18 21 40
a 9
IS 18118 32 .....
46 13 25 18 40 .....
53
13 32 8 46 .....
10
13 49 19 722 10
ïï 0 ~4
15 32 1 7
1--- 4 -50
18 24 20 35! ..... 1 6 30
1, 1 51
TOURS ........ ~r.1'8 33110 38 13 32
NA-N Cet.). d.p . 1 Il 9 85 9 33 40 12 44 16 28
ANTF8 exio . ............. tt)~ d «p . , 20 9 6 9 44 12 50112 57 16 37
7 23 9 41 10 49 13 47 17 24
7 45 9 55 Il 12 :3il7 44
8 » ..... Il 30 ..... 14 16,17 59
't 4 12 ..... Il 44 ..... 271118 10
8 24 ..... Il 57 4 1 8 21
FIO=-S-YON
8 40 10 31 12 18 5 14 51.18 37
de, 9 Il 10 41 — 13 58! 5 1119 15
N-roy ............ 9 26 ..... . 1115 14
... ne . iA. I t,~! Y 37 ..... . ,
-,cou, 9 48 ..... .
.tiagnil& ère ...... _ 10 2
h
L,, ç ....... 10 1811.20
e~GexaMe-Pï, h . ..... .
.............. 10 32J.:..:
10 461 ...
LLUIRE.
10 59111 46
52
3 il
30 12
LA R - - a u le
d,p . .....
'112
211~
or'.
8 56! 16 43
"ORDEAUZ,... arrà
6 12,30.18 291
LA ROCHE -SIfR-Yo~J, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE BENET, IJIORT
ROCHE-S-YON, dép.i 4 4
R..... dip. 4 50J 6 40 11 27 16 59.
LLUIBLZ..~dd_. 7
lu - ~l'iiS.ibl 7 " ...........
-1 1 1 .......
5 121 7 37~I1 51'17 fIl
Fontai.-V 7 1 12 5 13 4217 15 ....... 5 241 8 12:12 3 17 331
7 21 12 14 13 53117 25
5 341 8 42,12 13 17 43i
8 59,10 1
. .....
9 10 10 31 1
,1 FONTENAY, .
5 42 8 57 12 21 17 51
.. . ..... .
5 59 9 51ilZ 371 .... .
9 18 10 57 12 44 Z à illî
.10 2112 48 1 . , ...
9 es 5 il 29 1
I,VELIUIRE.... «
10 13112 591 ..... .....
2 6 12 13 l' ~3 21 »! l. 1-t
2 22 M 2 5
9
5 26 ..... 9 12~ ..... 26,
.... : .... : 1.1
:N.irt.ree . .......... ..... 5 40 .... 541 . ... .... 15 4-.>;:"*
­ 4 13~ 5 54 3 45 10 9 .......
Ï 14 4-511 3 7!
r S R E S S U 1 R'E' ~ ci dl. 4 6 6 4 4 Il 10 29t 7 5C
.......... 61 6 .10 39 8 8 ..... ..... 16 28,
6 80 :10 51 8 9 56 ..... .... 16 40,
t 9 1 6 41 lia 5 9 25! ..... ..... 16 50
......... ..... 6 55 111 12 581 ..... ..... 17 5
........ .. 7 2 ..... 10 141 ..... ..... 17 11
7 10 ill 23110 37 17 . ..... 19
ta (hait.) ... .... 7 18 il 30 ..... ..... ..... 7 26
e.I'NTOaNNAY 'a 5 10 7 38 11 1 46 12 22 ........... 17 39
8 , » i12 1 4 13 7 ..... ..... 17 57
gouges 8 7 12 Il
L. Ch.à. . ..... 8 4 12 1 21 13 ' ... 3- « « IS *
10
_y,N « - 5 46 14 8 31 12 k 2 i 18 26
d dp 5 58 9 4 la 12 53 52115 15 18 48
~!L.xx 9 17 1 5 13 4'15 2 19 1
1 1 35 19 9
9' M~ l' 1 21, ii-iàl'15' 8
xion- ............ 6. 9 59 bO 11 Es 13 33 ~ 15 9 32
LE's 1s A R!, 1 a 39~ 9 b8 11 43 8 13 40~6 ..... ..... 119 41
2 2 50ilo 115 18hti i
1 T~ 7 S ~:11tU-JiÎJ12-1Î-à' 231~ ..... ilc in..... 'd14i; ~ J 12 1141 ~7i . 17ill 43~11'à A~:: .. .116 bil2O 461:::::
. 16 59 19 »123 »J 0 45 ...... ThOOUARS ..... ai-i a M 8 56~16 15 14 ..... 118 28122 141 .....
-oRLÉÀNS, N.kNTES-ETAT, CLISSON, LA ROCHE SUR Y0121(, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEA-UX
20 41 21 59 15 48 BORDFA.U.11 ... a . Il 3~ !12 1 22 11, li
20 48 22 » 15 ...... ... d p ~ .. ~ 1 1 . 16 41 0 35'1 13 12
12 16 8 51IA2 1 3 1 49' 1 4 21 38 22 3 48 16 43 1
16
— 2 1 9 8112 24 19 rit 2 61:::*'ill ZO
23 19 .... L .,an. 6 — 9 M 1 54!12 58 6 4 20 .....
.. « ' 6 391
..... ..... .... :11
El 10 ~O 13 13 16 29120 boi .....
... 23 37 ..... 1 ... d ev . 4 6 46 10 32~l3 17 16 121 1 ......
..... 23 53 ..... !il.. 6 57 ..... 10 45~ ..... 16 5~12I il! .....
4 42 0 10 14 .............. 7 7 . 10 54t .. 1 7 5 21 19; .....
30 4 156 ... _ 4 4 Ste-Gemme~P4tr6, h. 7 16 ..... Il 31 ..... 7 14,!
15 2411 19 40 ..... ... . 14 55'~ . . 7 30 ..... Il 23 13 40 17 29
1
, 12i
15 35119 52 5 12 ..... 15 h je . 37i
.~
..... ..... .... 7 36
15 47,20 4 5 25 ..... 15 2É, .. iêrê ........ 7 44
1 33 ..... 7 43
i2o 9 5 ai 8 i .....
Il W 21 58
16 1 20 20 5 42 0 56 -`2~
1 T,C.urt..~>U.a (h. 1 t.) . 8 1;1 ..... il 59 ...... S Î Î;
p 4
6 820 5 9 ..... Uq.smy .............. 8 2 1. 12 1 ..... 1
16 19 20 36; 5 58j .....
i
8 25,~Îii
,1
5
5
3 1 ROGEE-S--ï-O~; 8 ~ -Il. 1 371 ... 12 .22 22 14 25,18 18j 27 3 481 ..... 115 53
16 '29,20 44' 6 9 'Iû il d7: 8 9 157 6 6 6112 46,14 40 19 I9~22 421 4 2 17 15 55
~2_ 166 ~41~)11 6 211 1 26'16 10 Belle 6 -4 13 4. _il :::::117 1~
53 4 6 341 1 3 1 1 1. (~-!t,) 9 25 6 ~3!l3 A ... 1199 348 1 7j7.~ 27 :::
UL 1 9 36 6 41113 24 ..... 19 59123 15 ...... 17 38 .....
. , 9 52 a
NANTES,
VIERS, LA ROCHE-SUR-YON SABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT-PÈRE
CHÂLLA"S, — COM11110
A1~1LI1 AN~~ ~R ~V~,s Ij, 1- rc~1 ^p 1 6 7 ~11lt 11 Il t~ a 91 111 17,11 17 8, 1 Et 22 9 4 58 19 7 1
'N 5 17 25!20 32 La G-riét-ce ....... 6 53 9 l8il5 12 19 24 Le [>atit-Jabilë, . f
ilS x~3 4121 2 29 Ai .... y ............. % 7 24 9 28'15 22 19 37 1. Rud.lièe., .. f.
S-
d ép , 7 36 12 25 ~l8 39J 44 Coë.... .... . .. a 7 117 9 43'15 37 19 54 a. 1.
. ..... i 7 58112 41 ~l9 15,22 4 8 29 9 53~l5 47 20 6 L. a. f.
B.je-d..Cê.6 .... 8 9,12 51 19 7i22 16 8 42 10 »~15 55 20 15 Les A~p..L.l a. f . .
La Gar ... fi ......... 8 I8~l3 1 :19 27,22 26 d p . 5 53 9 13 10 3 16 1 20 24 I, Is
... ... 8 30 13 16 15 6.19 43 22 34 Seuil L. ............ :.. 6 Ji; 9 34 10 10'16 9120 32 a. 1.
....... .... 1 8 ~i9 13 26~l5 29,19 b 8 j Challans ......... .. 6 9 48 10 24 16 26~20 51 ..........
8 471lS 32il5 41!20 7, La. G"...h ......... 6 201 10 35116 39 21 1 1
GoIs.-Quisus.
La a. f._
dép 1 8 52~13 37 16 10:20 181 Boi~d.-Qê.é ........ 6 2W 10 44 16 49 121 12 i L, Br..d.is, a. L.
St-M.i ... 1 8 59 '13 M..h....l 45~16 31;20 25j '10 . ........ i 6 421 2:21 55 17 24 1 Le Pet..., a. f ....
.......... 9 Il 13 C 17 4 20 401
1 7 2; ~11 15 17 23121 43 1
Ai"...ay ............... 9 11) 14 Ï2 17 44 20 581 *-p. i 7 12 Il 20 17 35121 54 L.Il.ig..rdiè~e,at
La 9 40.14 22 18 ll~21 101. NANTES Etat). 8 1, 12 16 18 36 22 47 1 A.-illé
RUCUE-8-YON J 9 51114 3318 30121 231 1 NANTWI, (Ovi . ) . .-1 8 21 13 G-h 34,19 -
aun.,. f
1 -d-L., a. f.
M..tia~.-I M.u.f..
COMMEQUIERS, SAlNT-GILI-.ES-SI)R-VIE
La Nectë, a. f ....
CO.MlIEQI UIERS dep L ~_7 VIl~ d~~p
2
271
58.13 40115 13 20 15123 281 117
53~
.....
U ~28: 2 M 1;Cli .... ............. 10 17 7 24!14 2 15 28 20 42 23 471-4--~i 18 211 .....
il 411 4 8 1 i 2NAN 'F&S (Et-t). -r. 11 15 8 14114 58 16 1021 36ii 0 32, 5 39~'l9 11!17 »
6 40i C Il 1 Si 8 17! 14 54 16 Il 21 36. 0 Si 5 44 19 11,17 16
1 10 15 VI 406 .. Il'VI"I sI .1~2 1 1" R St:l T lil I
1
10 1 ~16 43120 53;23 23
24 i_ ^11 49 16 3
lu 14 13
ST-GLLLI.-;S-.3-VIFS, 10 42 1 14 7116 54iEO 59i23 29 COMMDQUŒRS a-
CRAINTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTFNAY-LE- CONTE
L. ... e,al
CHANTONNAY ....... dep ~ r . 1 7 441 12 241 19 4 7 FONTENAY-.. d 1~.x­ t . ! 5 58 9 W 16 27 A-illé ............
J-1 ... ........ 7 571 2 6 16~
» V.U,~nT-
10 ». 16 4-5 La 743 0 59 16 39
.......... 8 51 1,1111 20 8 ..... 34 10 10~ 16 48 1 St-Ilil3xr.-I.-Fo~ôt 7 50 Il 7116 46
it-S.Ipi ...... P-di, (h.It,)~ 8 14! 113 2113 17 Sai.t- Sol 1 '6~
6 55 Le Pet.... a. f.... 7 54 1 11116 50
e t z i c é,. i 8 20; 13 31 20 231 Th ... esuas la
12 Il 14l~
17 6 Pra.d.is, .. L. 7 b7 1 14 16 53
V.U-.~ C—s.
P.- 8 31! 13 48 20 80 6 7 41 s ! 11 10 191 5: 17 pi Le El s . f .... 8 4112117 »
FO.NTr.'ZAY... 8 49i 14 18 20 52 11 GlIANTONNAY ...... 7 16 11 22~ 17 30 à .......... 814 11 34 17 7
LI a. L 8 21 11 41j17 14
La Vioille-Bié.,a.f. 8 26111 46 17 19
FO.NTENAY-LE COMTE, BREUIL-BIBRET, BRESSUIRE
Les Arpents, a. f.. 8 32111 52117 25
La f. 8 37111 57117 30
P.it -Ruchais, a. f. 840112
r.0 uN _,o.,1~N u.~ hi 5 58 9 33 13 MI6 27-18 1 20 9
»11733
La a. f. 8 47112 7117 40:
6 1019 52 13 28116
Le P-tit-Jubilé,-f 8 50112 10117 43
1 21 13 41 16 4~,1l8 20 24
8 55112 15 ~ 17 48 .2olfi
Ant.-St- 49'
M,22 1
il, 59
- Le. latins -0 ea-8t.nt
_a 4-1 Il 9
p~..d~. le. que lo~.qu. ..U.-el rap.
p-ché. de pets.. « Ar~ét ..s'êt > feront ig..
de il- ce sas,
p-o, laIes-~ de- .y.g-ur. que su-
Ps`é~-x1u 10 -0-du-t-ur de leur i-tuti.n de
Y « Arràt. »
-'is
5 34 2 40 6 25 7 32 10 32
5 39,12 45 16 3017 371lO 37
à 42,12 48 16 33i7 40.10 4)
5 49! 12 56 16 40~ 7 47110 47
5 52 12 59 16 43 7 50 0 50
5 57 13 4,16 48 7 55 10 55
6 3! 13 9 1 6 5418 1 1 il 1 1
6 8'13 14 16 59 6 Il 6
6 20113 26 17 1 ~ 18 16 Il 12
6 24 13 30 17 1918 20
6 32 3 28 17 27,8 28 4
6 35,13 41 17 30 8 31
6 41,13 47 17 3, 8 36
1
6 50 13 56 17 44 8 44
656~14 418 »~850
7 3 14 11 18 7~8 57
7 8 14 16 18 12 9 2
7 19 14 28 18 30 9 14
7 32 14 41 18 43,9 27 _E;
7 44 14 53 19 1:9 37 C
i S.I. &d 1
75015 »19 71943
5 1 5 2 56 15 21,19 33
5 23 8 1; 3 4115 29 19 41 1 CIIÀMP-SA-INT-PÈRE AUX SIBLES-[)'O LO NNË
5 a 3 14,15 39,19 51 1
5 43i 2~ 8 S 40 30 1 13 20 23.15 4 » -Pic-, Il.~.e-ST
si. 640 950 1540 830 18
Le N..té, a. il ..... 6 47 10 2 15 48 8 38 18
6 59 10 14 16 » 8 51 1818
7 16 10 30 16 13 9 12 18 34
7 24 10 38 16 21 9 20 18 42
7 29 10 43 16 26 9 25 JE 47
739 10 55 16 35 9 32 18 48
19 2
1911
1911
1918
1925
1935
19 42
1947
1953
19 b8
BftESSUIIIM, et -4 Il 7 2~ 13 17 8 Il
M..... ta. t.... 371 il 3 54; 18 «
...
4 7 55 14 12-18 56
18 29 4
018 2 e 15 31119 151
18 37 20 40 La Ch 4 49 8 141 15 45119 261
B ...
l~i 5
18 47 20 50 g­ 8 211, !i5 53ng 331
6 17 19 422 52 V..,..t-C ... i ... .... 8 1 3 48 16 1119 42~2û
'a., ..... ~7
3 5 19 23 23 15 B 0 4 il 14 16 4 I~ 119 51120 41
BRFSSUIRE .. 7 88 15 VIS 119 47 23 40 IIF'olNTENAY- 5 1018 4 9 14 18'16 30
26> 1,20 52
30r 16 h. 25 ne que do 15
Tramways de la Vendée (Service à dater du 1 Jan vier 1914) a Le ' jui "'a
LIGNE DE CHALLANS À ~FROMENTINE (DL,~srRVANT LES ILES D'YEIJ ET NOIRMOUTIER~
le ~ »I
dp. 8 32110 25116 5 30120 4
1-,dp- d,.NL,,,,,,uT,,~ pas.. ~5 30 »Ila 4o l~5 Il 12
Chdi...-Vill ....... 8 38~jo m-~i6 35,20 J 49
vri,ê. A
» 7 30j
.... 8 56,10
~.
46-16 53 21 5
T4-2-5 ~18 1-0
10 -9'17 08121 18
114 38 18 16;
il 21111 Z Î3117 2-1121 32
7 19~l2 4,14 48 18 291
9 39 11 21 17 33~21 40 B ..... ir-..r-M. 7 28 1 12 13 15 18 38!
9 55111 34117 W21 F~3
1
7 4 2 ~6 1 Il ~1 1 E»i I~S 51
r d 10 11 W17 53 21 58
7 4 12 9 4
de L~
72- ..... .....
«.. 8 1012 55;15 47 1 9 20
1111,Pliz1.1 à 1-1 13 3 ..... ..... C-L-.a (Etat) arr. 8 13 12 58,15 50 19
.`
15 48
15 52
16 »
16 3
16 10
16 19
Ir. 39
16 45
16 50
17 »
1714
17 24
17 30
Le tiai. d- 7 h. 32 ci,cule ..tr. Le. Sable. et
A-illé, ..t~. Les S.bi.s et Le. M..t;.,., les jour.
de foire à Avrillê et aux Moutiera.
Le ts.i. de 15 h. 48 -is,cul. et- T«I...t,
L... M..ti.e. et
1-illà et
La tIri. de 8 h. 30 .1-ule autre C
et Avrillâ, entre Champ-Saint.Père et Le,
Moutiers,
te. je.,. i. foi- à A~~illê et ...
Le train de 18 h. Circuit les jours de,oire à Lilçon,
Le Rédacteur-Gérant VALÈ'a.E MATIfÉ.
1 Les Sables. - failli. ROCHE-JOURDAIN
1 Pl­ de 1. L i b erté .
P
Q13`1 LA
MON D'AUTOMOBILES
A
.sx-s~
et 1—andaulet
Stock Michelin, Rolu Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Iration et Mise au point des Voitures de tontffl marques
I31cycIettes — Canots A-utornobiles — MrIoteurs Industriels
CABINET DENTAIRE DFS SABLFS-D'OLONNE,
a*-I,, Xtuo dirai. X»alaige, 90
1 N- S l' L
Diplômé de la Faculté' de Médecine de Paris et de PEcole J)entaire de Pas,is
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils d.»t.i~ t tè Soi.. de la Bouche et de. Dents. — E.te..tio..
Po.. de Doute A.rifi..tio.a Redsa
S., V.I..Uit., 0', Pi.tire, et..
.. ta, et..
raux mi ODÈRÈS
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre).-LA ROCIIE-SUR-YON
CAPITAI-J A TI 0 N
Sp
Soci6tô anonyme (Fondée en 1888)
Iloup f~ivoi~iseii I'F'eï)IIolilie et 1Tpalpie pal- la constilution de capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU COM LE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs;
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargue de L a C ap i talisa t i on de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une "~t, aux.
IF «> s kd Èmi d~e, lx,~6~

Sala,
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la L i b er t é , SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
6 m ois Un an
3fr.»» 5fr.»»
3fr.5016fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. II se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tre s n on afran ch i es s on t re fu s é es
DEUX
Le parti républicain de France,
les hommes libres de tous les pays
sont en deuil. La mort brutale vient
de frapper en effet, à quelques heu-
res d'intervalle, deux hommes dont
les noms resteront inscrits au Livre
d'Or de la Justice : un soldat, le
général Picquart ; un philosophe,
Francis de Pressensé.
Par un tragique caprice de la
Destinée, ces deux hommes qui
furent unis dans la bataille la plus
formidable, la plus passionnée de
ces vingt dernières années dispa-
raissent ensemble, comme pour con-
vier ceux qui restent après eux à
souffrir dans un double regret.
Il est inutile de rappeler ici le
rôle que Picquart et Pressensé tinrent
durant l'affaire Dreyfus, de même
qu'il est siiperflu d'évoquer des sôu-
venirs qui restent présents à la mé-
moire de ceux qui ont vécu ces heu-
res douloureuses.
La France s'était divisée en deux
camps. D'un côté les partisans des
inquisiteurs et des faussaires, des
gens de bonne foi ou de mauvaise
foi, selon que leur opinion se consti-
tuait grâce à un respect aveugle de
l'uniforme ou à une haine non moins
aveugle et plus stupide encore de la
race à laquelle appartenait le capi-
taine Dreyfus.
De l'autre côté de la barre, au
lendemain surtout du désormais lé-
gendaire faux patriotique qui déter-
mina le suicide du commandant
Henry qui l'avait, par ordre supé-
rieur, rédigé, on vit se dresser des
hommes de tous les partis, portés
par le souci de la vérité, par la plus
noble préoccupation de la justice
éternelle, faire front à la coalition
qui ne voulait pas s'être trompée, à
l'antisémitisme qui exigeait sa proie et
bataillait pour conserver sa victime.
Et l'on peut dire qu'aux premiers
rangs de cette phalange peu nom-
breuse au début de l'instruction nou-
velle, mais bien vite accrue au point
de devenir une puissance redoutable,
se trouvaient les deux morts d'hier :
Picquart et Pressensé.
("an
• LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
tu IlcaEAu DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Le premier était un jeune officier
adulé, fêté pour l'élégance de son
esprit, l'affabilité de son caractère,
les qualités professionnelles qui le
désignaient invinciblement à l'atten-
tion de ses pairs, à la sollicitude en
éveil de ses chefs. Devant lui une
admirable carrière se dessinait, pour
l'accomplissement et la réalisation
de laquelle il n'avait, pour ainsi dire,
qu'à se laisser porter. Mais tel était
la hauteur de conscience de celui
que Francis de Pressensé appela :
un Héros, qu'il n'eut pas une mi-
nute d'hésitation, qu'il risqua de tout
briser en lui, à l'instant où fut entre
ses mains la preuve matérielle que
le capitaine Dreyfus avait été injus-
tement condamné et que le borde-
reau qui formait la base de l'accu-
sation avait été fabriqué par Esterhazy.
Le second était un philosophe et
un penseur. La politique — dont il
poursuivait la réalisation — n'ef-
frayait ni les conservateurs, ni même
les catholiques. On disait de lui qu'il
était un paisible et qu'il était un
doux. Mais il portait en lui des ar-
deurs, un courage, une combativité
insoupçonnés et il lé fit bien voir
_ No tre Dev o ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le comm ande impér ieusemen t
quand l'heure sonna pour lui de don-
ner de sa personne. Il fut aux côtés
de Picquart, de Scheurer-Kestner, de
Clemenceau, de Jaurès, de Cornély,
de Zola, de tant d'autres qui ne sont
plus mais qui, à un moment donné
de notre Histoire nationale atteigni-
rent ce qu'on a appelé justement :
le plus haut point de la conscience
humaine.
C'est pourquoi nous nous incli-
nons avec un respect infini et une
reconnaissance émue au passage de
ces deux cortèges. Ceux qui s'en
vont nous lèguent leur exemple et,
par la force d'âme qui rayonne d'eux
ils nous laissent cette certitude qu'un
pays qui produit des caractères si
fortement trempés n'est point en dé-
cadence, et que la France reste tou-
jours quand sont en jeu la Vérité, la
Justice, la défense des nobles causes
à la tête de l'Humanité.
JEAN RENOUD.
UtIFORMATIO
Une bonne Mesure
M. Arthur •Groussier, député de la Seine,
vient de déposer une proposition de loi ten-
dant à appliquer aux prochaines élections la
limitation de l'affichage électoral sur les em-
placements spéciaux d'une surface égale réser-
vée à chaque candidat.
Les afficheurs qui placarderaient en dehors
de ces emplacements ou sur les emplacements
réservés aux autres candidats, seraient punis
n'amendes et les candidats seraient civilement
responsables de leurs afficheurs respectifs.
Mort du Général Picquart
Le Général de division Picquart, comman-
dent le 2° corps d'armée, ancien Ministre de la
Guerre est mort lundi sucombant aux suites
de la chute de cheval qu'il fit mardi dernier
aux environs d'Amiens.
Les obsèques do général Picquart seront
purement civiles et auront lieu à Amiens.
Un crédit avait été demandé aux Chambres
pour la célébration aux frais de l'Etat des
obsèques du général Picquart, mais la famille
a refusé l'offre du Gouvernement.
Cérémonies Patriotiques
Dimanche ont eu lieu, à Buzenval et à Mon-
tretout, les cérémonies commémoratives du
sanglant combat du 19 janvier 1871.
Simplifications Administratives
M. • Raoul Péret, sous secrétaire d'Etat au
Ministère de l'Intérieur, vient d'adresser aux
Préfets une circulaire appelant leur attention
sur le surcroit de travail considérable imposé
aux municipalités des villes et des communes
rurales par les nombreuses lois votées aux
cours de ces dernières années, et les invitant
à rechercher si ce travail ne pourrait pas être
réduit par la suppression de certaines forma-
lités administratives.
Mort de M. de Pressensé
M. Francis de Pressensé, né à Paris en 1853,
président de la Ligue des Droits de l'Homme,
est mort mardi.
Fils d'un pasteur protestant, devenu sénateur
inamovible, il avait d'abord appartenu à la
diplomatie avant de se lancer dans le journa-
lisme et la politique. On se rappelle le rôle
important qu'il joua dans l'affaire Dreyfus.
ll fut élu député socialiste de Lyon de 1902
à 1910.
11 n'y a rien de changé!...
Les journaux réactionnaires signalent
qu'il y a une année que le Président de la
République a été nommé à cette magistra
tore. Cependant,remarquent-ilsavecdépit,
il n'y a rien de changé depuis.
Non, rien, en vérité. Mais pourquoi y
aurait il quelque chose de changé ? Lors-
qu'on considère les faits, avec les yeux de
la tradition, on constate qu'en janvier
1913 on a remplacé un Président de la
République arrivé à la fin de son mandat,
par un autre Président de la République.
Et il n 'y a rien de changé, parce qu'ils
sont, l'un comme l'autre, les serviteurs de
la Constitution,
L'erreur de la réaction, c'est de vouloir
que notre système soit précaire. Le chan-
gement de personne est interprété par eux
Comme une preuve d'instabilité.
erreeeeseesueasestraa.
Les .Affaires publiques sont les :N'êtres
eib liea mns
Ce.E.e01311Mareer-e.,
e‘,:0
Les souverains, eux aussi, se succèdent,
d'ailleurs. Un nouveau souverain peut-il
modifier la politique de son prédécesseur?
Pas toujours. La chose est sans intérêt
pour nous, au reste, les circonstances
n'étént pas assimilables, parce qu'un Pré
sident de la République n'est pas un sou-
verain. Théoriquement, le roi n'a d'autre
volonté que celle de la nation.
Mais, considérez l'Allemagne, par exem-
ple, où le Reichstag vient de blâmer le
chancelier, à une immense majorité; sans
que la situation de celui-ci soit modifiée,
En France, le gouvernement aurait été
démissionnaire dix minutes après et le
chef de l'Etat l'aurait immédiatement rem
placé. Voilà toute la différence.
Il n'y a donc rien de changé, parce qu'en
principe il ne pouvait rien y avoir de
changé. Selon la formule qu'employlit
déjà M. Thiers en 1830, c'est te Parlement
qui gouverne au nom du peuple français.
comme disent noblement nos -arrêts de
justice. C'est cela que ne veulent pas coin
prendre ceux qui sont déçus par ce qu'ils
appellent le « manque » de M.
Poincaré.
Lis réactionnaires n'ont pas encore con
pris ce qu'était la République. Et l'on
constate, une fois de plus, que, tout comme
leurs ancêtres, ils n'ont rien appris, rien
oublié.
L ' A RÉ LE L 'ARE
abandonne la Vice Présidence de la Chambre
L'Abbé Lemire vient de donner sa démis-
sion de vice-président de la Chambre.
Dans une lettre qu'il vient d'adresser à
ses collègues, il s'exprime ainsi :
Dans la pénible circonstance que je traverse,
je craindrais que cette magistrature pût parai-
tre ne pas garder, aux yeux de tous, le carac-
qu'elle doit avoir.
Je crois donc obéir à un sentiment que tou-
tes les consciences délicates approuveront, en
remettant à la Chambre la charge dont elle
m'avait investi.
Peut-être fait ii bien d'agir ainsi. Le
scrutin qui l'avait porté au fauteuil valait
en tant que manifestation mais ne valait
rien au point de vue politique. Le député
d'Hazebrouck pour ses opinions, n'aurait
jamais été élu vice président. Ce qu'on a
voulu,c'est donner un témoignage d'estime,
c'est réconforter un homme traqué par la
théocratie romaine. Le geste Est fait ; il
sied de n'en pis pousser les conséquences
aux extrêmes limites.
Encore, doit on noter que l'abbé Lemire
donne une bonne leçon à ses détracteurs,
une véritable leçon d'apaisement au meil-
leur sens du met. En évitant la bagarre, il
fait plus de bien à la religion à laquelle il
reste attaché, que ne le pourraient faire
cent discours d'évêques acharnés à dénon-
cer le régime.
C'est cette façon, qui est la sienne, qui
attira tant de sympathieS à l'abbé Lemire.
Il semble être le seul à avoir compris que
la foi ne gagne rien en se mêlant à la poli-
tique et , par ironie, c'est' un prêtre
siégeant au Palais - Bourbon- qui apporte
cette démonstration.
la Circulaire de M. Baudin rapportée
M. Monis vient de rapporter la circulaire
de M. Baudin, son prédécesseur au Minis-
tère de la- Marine relative à la célébration
du vendredi saint par nos navires à l'étran-
ger. C'est chose faite. La nouvelle circu-
laire s'exprime ainsi :
Aux termes de l'article 467 du décret du
15 mai 1910 sur le service à bord, la partici-
pation des bâtiments *la marine militaire à
des cérémonies étrangères, au moyen de saluts
et pavois, est strictement limitée aux fêtes et
solennités nationales dont il aura été préala-
blement donné avis officiel par les autorités
de la puiesance intéressée.
L'exception créée, pour un cas particulier,
par les circulaires ministérielles des 9 août et
23 septembre 1913, est contraire à ces dispo-
tions du règlement, déjà passées dans l'usage
depuis de longues années et qui ont été rap-
pelées au commandant par une dépêche
ministérielle en date du 2 avril 1901.
Elle constitue en outre une dérogation à la
loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des
Eglises et de l'Etat.
Samedi 24 Janvier 1914
La circulaire de M . Baudin est donc
1 9
4 PPOn efis ,geTine
.RÉDACTEUR - GÉRANT Valera .A. T "i2
Place de la Liberté
rapportée. Mais si la puissance intéressés,
— en l'espèce la Turquie — donne au ven-
dredi saint le caractère d'une solennité
nationale, nos navires en tournée dans les
ports du Levant po'arront s'associer aux
marques extérieures de deuil auxquels se
livreront les navires des autres nations.
Tel est le biais au moyen duquel on
espère trancher la difficulté.
ÉD UCA TION D U CITOYEN
LA L1GERTE DE COMMUE
Lei cause de la liberté de conscience a
été plaidée depuis longtemps et cette cause
ayant né gagnée, il semble que la défen-
dre encore est un vain exercice. En effet
n'est il pas naturel que chacun suive ou
ne suive pas une religion, aille à l'église
ou au temple, à la mosquée ou à la syna-
gogue qui lui plaît, prie ou ne prie pas,
choisisse ses croyances selon que bon lui
semble ? La liberté de conscience étant
une partie essentielle de ta liberté indivi-
duelle même est au dessus de toute dis-
cussion. Les désaccords ne naîtront pas
sur ce point, mais sur d'autres, par exem •
ple sur les alaires politiques, sur la ques-
tion sociale. Hélas, il n'en est rien : Il a
fallu des siècles d'efforts pour conquérir
une liberté élémentaire. Nous nous éton-
nons, connue si nous n'avions ni préven-
tions, ni haines injustes, comme si nous
étions parfaitement dégagés de toute con-
trainte et de toute violence, que les cro-
yances religieuses aient pu être si long-
temps un sujet de persécution. « C'est la
chose la plus triste de l'histoire des dations
modernes que la violence des haines reli•
gieuses qui les ont déchirées ; et c'est
aussi l'une des plus difficiles à compren-
dre. »
Examinons c e que peut être la liberté de
conscience.
Posons un principe : Tout homme, quel
qu'il soit a des droits et je suis oblige de
m'incliner devant ces droits. L'un de ces
droitsest ce que l'on est convenu d'appeler
la lib erté de cons c i e n ce : c'est un cas, ou
une forme particulière de la liberté de
penser. La personne humaine n'est pas
seulement respectable dans son existence,
dans son activité physique, dans ses biens,
son honneur, sa réputation ; elle l'est encore
dans ses opinions et croyances. Tout hom -
me a le droit de vivre, d'aller où bon lui
semble, d'amasser peurlui ou les siens ; il
a encore le droit de penser, de croire ce
qu'il veut, d'avoir telle conviction qui lui
semble vraie, de se former telle opinion
qui lui paraît exacte.
Citons quelques exemples pour préciser
ce droit :
Actuellement, il fait froid ; j'observe la
chute de la neige et je m'explique la for-
mation de celte neige ; je constate la for-
mation de la glace, je constate aussi que
la glace n'apparaît pas dans le port des
Sables : je m'explique ces phénomènes.
Bref, j'observe des faits et je me les expli-
que. Je ne suis pas obligé, pour cette
explication, d'admettre une théorie que
l'on vient me présenter ; je peux cons-
truire une autre théorie qui me paraît
mieux s'adapter aux choses. C'est mon
droit de croire que ceux qui ne s'expliquent
pas les faits comme je me les explique
met dans l'erreur ; c'est aussi un droit
pour les autres de croire que-je suis dans
l'erreur ;
2° Comme philosophe, je peux me faire
telle idée qui me pinit de ce que je suis,
de ce que je vais devenir, d'où je viens,
pourquoi j'existe. Je peux croire qu'après
moi mon âme existera encore, comme je
peux croire rine tout disparaîtra : c'est
mon droit. Mon voisin peut croire le con-
traire de tout ce que j'admets, croire par
exemple à l'immortalité de l'âme alors
que je n'y crois pas : c'est son droit ;
3. Comme citoyen, je suis membre d'un
Etat et je peux aimer le régime républi
eain, juger qu'une nation, comme une
personne, doit s'appartenir, que c'est à
elle et à elle seule de se gouverner, que
tes peuplés en qui une pareille forme de
gouvernement a pu se réaliser sont supé-
rieures aux autres ; je peux me dire aussi
que la démocratie est l'Etat de l'avenir :
c'est mon droit. Un autre de mes voisins
est royaliste ; il croit que les hommes ne
sont pas faits pour se gouverner eux-mê-
à
eanaaaLleMn
dee
nies car ils en sont incapables, que l'auto
rité doit être entre les mains d'un seul
qui, le plus souvent, n'a d'autre mérite
que d'être fils de roi, qu'a l'absolutisme
sont liées la grandeur et les destinées des
nations même quand le souverain est rnora-
lement indigna d'être à la tête d'une nation
(Henri III, Louis XV, Louis XVI, Napo-
léon III, etc.) : c'est son droit ét il est
libre de penser ce qu'il veut sur la meil-
leure forme de gouvernement d'un Etat.
La liberté de conscience existe donc en
matière de science, de philosophie, de
politique. Elle existe encore et surtout en
matière religieuse ; à ce sujet donnons
quelques explications préliminaires.
Il y a des choses que les hommes peu
vent connaître exactement : ce sont les
choses qui existent sur la terre, que l'on
peut voir et toucher. Ces choses sont appe-
lées « vérités scientifiques » ou encore
« choses connaissables » car pour les con-
naître il suffit d'étudier les sciences. Mais
il y a aussi des choses que les hommes ne
connaissent pas, même qu'ils ne connaî-
tront jamais scientifiquement parce que
personne ne les a jamais vues et ne les
verra jamais : ce sont, par exemple, les
choses qui arrivent aux hommes après
leur mort. Ces choses sont dites « incon-
naissables ».
On ne peut savoir scientifiquement ce
qu'il y aura après la mort : les hommes
ont essayé d e le décrire et ils ont fait un
grand nombre de suppositions. Les uns
ont dit qu'après la mort tout était fini et
qu'il n'arrivait rien. D'autres, en très
grand nombre, ont cru qu'après la mort
les hotu mes se trouvaient en présence d'un
être éternel qui les jugeait, les récompen
sait ou les punissait : cet être a été appelé
Dieu ; comme il convenait d'honorer et de
prier ce Dieu, les hommes ont fixé la
forme des prières à dire pour le prier et
des cérémonies pour l'honorer. Or il y a
un grand nombre de manières de se repré-
senter Dieu, de le prier et de l'honorer,
d'où le grand nombre de religions. Des
hommes ont cru qu'il n'y avait qu'In
Dieu ; d'autres ont cru qu'il y en avait
plusieurs.
« L'idée de Dieu, dit Coissac, date sans
doute du jour où l'homme, pour la pre-
mière fois, s'est demandé quelles pou-
vaient bien être les causes des principaux
phénomènes naturels. Les premiers philo-
sophes„ qui étaient ignorants, ne pou-
vaient évidemment répondre véridiquement
à cette question. D'ailleurs, une solo
Lion simple, qui paraissait claire et facile
à concevoir, se présentait à leur esprit. Il
existait sans doute d'autres êtres vivants
puissants, invisibles, dont le rôle etait de
produire ces phénomènes. Ces êtres furent
naturellement conçus semblables aux
hommes : des moutons imaginant des
dieux, ne sauraient vraisemblablement les
concevoir que sous la forme de moutons.
Ainsi, probablement, naquit le polytheis
me. Il y eut des dieux pour tout : pour le
vent et la pluie, pour la foudre et la ;vêle,
pour faire croître les plantes, pour faire
couler les sources, pour protéger les tri
bus, pour présider aux mariages, pour
mouvoir la sphère céleste et pour une foule
d'autre chose. (CoissAC, D i eu de va n t la
Scien ce e t dev an t la Raison) .
Les religions varient d'après la manière
d'honorer Dieu. Toutes parlent de ce qui
arrivent après la mort ; elles parlent de
choses inconnaissables, « de choses que
nous sommes libres de croire, mais que
nous ne pouvons pas savoir scientifique-
ment ». Je répète, e que nous sommes li
bres de croire » car la définition même de
Dieu a été donnée par des hommes, par
une assemblée de prêtres et ce sont ces
hommes, ces prêtres qui ont fixé la manière
de l'adorer ou dé l'honorer (manière varia-
ble avec les, peuples, avec les milieux.
disons même avec les temps et les épo
ques). Nous avons le droit de ch o is i r entre
toutes ces religions celle qui nous Ont le
plus ; et nous avons le droit de n'avoir
aucune religion, si aucune d'elle ne nous
plaît. La liberté de conscience est donc le
, droit d'avoir la religion qu'on veut ou de
n'en avoir aucune.
La liberté de conscience est no droit
absolu ; toutes les croyances religieuses
s i -a cères sont respectables.
Je suis catholique ; je crois que ma reli-
gion est meilleure que toutes les autres ;
je pratique-ma religion car je vais à le
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Pl a ce de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclamas 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,0t1i70 Ex.
Ou traite à forfait p, les Annoncez périodiques ou continuas
3s- d 'Olon e
C e Journal est désigné -pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nana,
N " 1553
1
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
r.eani...afainffign6.0
do i t ê tr e adres s é à M, Val èr e AFA THÉ , B é da c t e ur-Gêra n t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
messe, je communie, atm : c'est mon droit.
Ue de mes amis est protestant ; il est per-
suadé que sa religion est supérieure à la
mienne ; il va au temple, au prêche : c'est
son droit. Un autre de mes amis est juif ;
il va régulièrement à la synagogue : n'est
son droit. Enfin, un autre encore de mes
amis, n'est ni protestant, ni- cattolique,
ni juif et il a rompu avec toutes les reli-
gions ; il est persuadé qu'elles se valent,,
toutes, c'est-à-dire qu'elles ne valent rien ;
il croit que toutes ces pratiques, ces miré-
mordes qui composent le culte sont des
oeuvres factices, vaines, inventées par
l'imagination ou l'habileté des hommes ;
il reste en dehors de toute confession; il
ne fait partie d'aucune église ; il est con•
vaincu que le Dieu de chaque religion
n'est qu'une superstition, un grossier sym-
bole et en ce sens il ne croit pas à Dieu ;
son Dieu, à lui, ce sera par exemple la
justice, la solidarisé sociale, le progrès,
l'évolution de l'humanité ; lui-même s'in-
titulera libre-penseur et en parlant de lui
on dira « c'est un athée e; en croyant ce
qu'Il croit, il est libre de son droit.
Reconnaître ce droit, c'est précisément
poser la liberté de conscience, c'est affir-
mer que l'homme est libre de se faire sur
Dieu telle croyance qui lui convient, d'avoir
sur sa nature telle opinion ou telle autre,
de le concevoir sous telle ou telle forme (à
grande barbe, avec un nez, une bouche,
etc.), même de ne pas le concevoir du
tout.
(,4 s u iv re ) . PAUL-RAYMOND,
CHRONIQUE LOCALE
La Révision des Listes Electorales
Les listes électorales sont actuellement
eu état de révision.
Le tableau de rectification et la liste
électorale seront déposés, dans •haque
commune respective, le 15 janvier pro.
chan.
Dans les vingt jours de ce dépôt, c'est -
à -dire jusqu'au 4 février inclus, tout cito-
yen pourra réclamer son inscription et
tout électeur inscrit sur ta liste électorale
pourra réclamer l'inscription ou la radia-
de tout individu indûment inscrit ou indû-
ment omis.
Les réclamations et les décisions à
intervenir se feront dans les délais ci-
après :
Publication du tableau le 15 janvier.
Délai ouvert aux réclamations, du 15
janvier au 4 février.
Délai pour les décisions de la Commis-
sion chargée du jugement des réclama•
tions, du 4 au 9 février.
Délai pour la notification des dernières
décisions de la Commission, du 9 au 12
février.
Délai d'appel devant le Juge de paix, du
12 au 17 février.
Délai pour les décisions du Juge de paix,
du 17 au 27 février.
Délai pour les notifications des décisions
du Juge de paix du 27 février au ter mars.
Clôture définitive des listes, le 31 mars.
La Cr ise Sard in iè re
Le Syndicat national des fabricants
français de conserves de sardines et au-
tres poissons s'est réuni à Nantes les 19 et
20 janvier. Il a décidé de demander au
Sous Secrétaire d'Etat de la Marine mar-
chande :
1. Qqe l'on interdise l'emploi pour la
pèche, de la farine d'arachide et que ne
soient autorisés, en dehors de la rogue
naturèlle, que des appâts dont la Com-
mission scientifique nommée par le Gou•
vernement aura reconnu l'inocuité.
2. Que soit autorisé pour la campagne
1914 l'usage de filets coulissants dans les
dimensions stipulées, étant donné d'une
part que les quantités de poissons captu-
rés pendant la dernière campagne ont,
comme les années précédentes été insuf-
fisantes sur presque tous les points pour
alimenter régulièrement les usines, et,
d'autre part, que les expériences faites en
1913, d'accord avec le Gouvernement, au
moyen de filets coulissants, ont donné des
résultats remarquables.
En dernier lieu, le Syndicat a décidé
que, dorénavant, l'achat du poisson se
ferait au poids et non plus au titille.

wreeree.y.esurer.,,,,,,,,,,Aregraerarsues.Tuaeurarava.emetzsm_:Weee
La Mort de M. Gaston Guillemet
Une nouvelle nous est parvenue dans le
courant de cette semaine, qui a soulevé
dans le département de la Vendée tout
entier une douloureuse émotion.
Notre ami, M. Gaston Guillemet, ancien
député, président de la Fédération des
Sociétés de Secours Mutuels de notre dé-
partement, est mort après une courte
maladie.
S'il est des carrières plus brillantes, il
en est peu qui furent aussi utilement rem-
plies que celle de l'homme dont la démo-
cratie vendéenne tout entière déplore au-
' jourd'hui la perte.
Maire de Fontenay le-Comte à 25 ans,
député de sa ville natale, puis de Luçon,
conseiller général, Gaston Guillemet, dans
.ces postes divers donna la mesure de ses
convictions républicaines ardentes et pro-
fondes, de son activité inlassable, d'une
serviabilité toujours en éveil, d'une bonté
que l'ingratitude ne lassa jamais.
Remplacé il y a bientôt quatre années à
Luçon par .M. Amans Périer, il se consa-
crait tout e n t i e r désormais à son oeuvre
de prédileo)ou, belle entre toutes, à la-
quelle il avait voué une affection passion-
née ; mutualiste de toujours, il était, on
peut l'écrire hardiment, l'âme même de
la mutualité vendémâne.
Il passe, mais ce qu'il a édifié restera.
On se souviendra, dans ce département,
-de ce Président des Fédérations sans mor-
gue, accueillant â tous, accomplissant son
rudiklabeur le sourire aux lèvres, pous-
sant les indécis, préconisant l'union et
" l'effort allostériel parce que de celui-ci, dans
sa pensée, devait résulter pour notre pays
démocratique une plus haute et plus claire
:force navale.
Nous nous inclinons avec un respect
-ému devant sonmercueil. Fidèle aux idées
de toute sa vie. il a voulu que ses obsèques
soient civiles.
Elles seront célébrées â Fontenay diman
che à 1 heure de l'après
A la famille en larmes de Gaston Guille-
met l a Vendée R ép u b l icain e adressa l'ex
pression de ses condoléances les plus vives
et l'assurance que sa douleur est partagée.
J. R.
La Défense Laïque
La Chambre a clos mardi la discussion
des projets de défense laïque. La réaction
avait pendant les débats continué son
obstruction par la présentation d'amen-
dements qui ont été d'ailleurs repoussés à
une écrasante majorité.
L'ensemble du projet de loi a été voté
par 428 voix contre 118 sur 546 votants.
Les votes de nos députés se sont ainsi
répartis :
Ont voté pou r : MM. Chailley, Daniel-
Lacombe et Veillai.
Ont voté cont r e : MM. de Baudry d'Asson
et de Lavrignais.
A bsen t p ar co n gé : M . Périer.
AU CONGRÈS UE MENT
Quelques Voeux émis
Voici quelques voeux émis au Congrès de
Lorient, qui intéressent particulièrement la
côte vendéenne :
Les Sa b les d ' O lonne . — Que le port des
Sables soit creusé à son entrée, de façon
que les bateaux puissent entrer à toute
heure de marée ;
Qu'une sirène automatique soit é t a b l i e
au bout de la jetée de La Chaume pour
indiquer l'entrée du port par temps de
brume ou de brouillard ;
Que le feu de l'extrémité de la jetée de
La Chaume soit muni d'un secteur rouge,
couvrant les dangers des Barges, des Pe
tites Barges et des Poids;
Que la cale du bateau de sauvetage soit
rehaussée pour en permettre le lancement ;
Que la jauge de 25 tonneaux, exigée
pour le supplément de 5 fr. (pêche hautu-
rière), soit abaissée à 12 tonneaux ;
Que la répétition des signaux sérnapho-
Feuilleton de la Vendée Républica ine 18
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
A.esan lex d de lir sural 44 !Sa lE
VIII
UN RUCHER PATRIOTIQUE
Un certain temps s'écoula sans que rien
se produisit. Et L e Coq G r i s , inquiet, se
demandait s'il allait être obligé de venir
mettre lui-même la mèche à son feu d'ar-
tifice, quand un éclair immense, fantasti-
que, illumina les noirs lointains de la
forêt.
La poudre s'était enflammée, sur toute
la longueur de la colonne:, dessous les
voitures. Des détonations intermittentes
suivirent accompagnées d'une rumeur
formidable; les caissons d'artillerie écla-
taient au fur et à mesure de la progression
de l'incendie.
Affolés, brûlés, les hommes et les che-
vaux se sauvèrent dans toutes les directions.
Le jour allait venir ; et content de son
ouvrage, Le Co q G ris jugea prudent de se
sauver, lui aussi, et d'aller se reposer.
signes continue à être faite par le phare
de la Tour de La Chaume.
No i rmou t i e r . — Que la puissance du feu
de la jetée de L'Herbaudière soit aug-
mentée ;
Qu'une jetée-abri soit construite à Mo-
rin ;
Que ta passe d'accès au mouillage du
Bonhomme soit améliorée.
I d e d ' Yeu , — Qu'on procède le plus tôt
possible à l'enlèvement du banc formé
dans la passe ;
Qu'on remplace la bouée de halage.
Saint G i l les . — Qu'une bouée à sifflet
soit établie sur la pointe sud-est du
Pil'hours ;
Que le port soit amélioré et qu'une
écluse y soit construite pour diminuer la
violence des courants ;
Que la puissance des feux d'alignement
soit augmentée.
Les Allocations aux Soutiens de Famille
La nouvelle circulaire adressée aux
Préfets par le Ministre de l'Intérieur, re
lative aux allocations aux soutiens de fa-
mille, fait état des renseignements statis-
tiques demandés par M. René Renoult sur
l'application de l'article 12 de la loi du
9 août 1913. Il en résulte que le pourcen-
tage moyen des allocations est pour le
moins égal au maximum de 10 ./0 préver
par la loi de 1905.
Le Ministre de l'Intérieur demande aux
Préfets de se renseigner sur le nombre et
le résultat des appels interjetés devant le
tribunal civil contre les décisions canto
nales. D'invite les Préfets à faire appel
dans le cas où ils le jugeront utile. 11 ne
maintient pas l'obligation que la précé-
dente circulaire imposait de recourir à
cette mesure en cas de non unanimité des
Membres de la Commission. La circulaire
recomman le, enfin, aux Préfets de s'ins-
pirer conformément aux voeux du législa-
teur, dans les avis qu'ils formuleront, de
la plus scrupuleuse équité.
te Havre de La Gâchère
M. J. Chailley, député des Sables, a reçu du
Ministère de l'Agriculture la lettre suivante :
MINISTÈRE Paris, le 1 6 janvier 1 9 1 4 .
L'AGRICULTURE Monsieur J. CHAILLEY,
Député.
Monsieur le Député et cher Collègue,
Voue avez appelé mon attention sur une
demande formée par le Syndicat des Ma-
rais de La Gâchère, tendant à obtenir une
subvention pour l'exhaussement et le pro
longement de l'épi construit sur la rive
gauche du Havre de La Gâchère.
Je suis heureux de vous faire connaître
que, conformément à l'avis de l'un de
mes Conseils techniques institués prés de
mon Département et saisis de l'examen
de l'affaire, je viens d'accorder à l'asso-
ciation à laquelle vous vous intéressez,
pour l'exécution des travaux projetés par
elle, une subvention égale au 1/3 de la
dépense réelle dans la limite d'un maxi-
mum de 5 833 francs.
Veuillez agréer, Monsieur le Député et
cher Collègue, l'assurance de ma haute
considéra tion.
L e M inis t re d e l ' A g r i cu l t u re,
RAYNAUD.
Comme on le voit, notre dévoué représen-
tant ne manque aucune occasion d'eue utile
à ceux qui lui ont confie' la charge de leurs
intérêts.
A ti COMITÉ RÉPUBLIGAÎN
Les Membres du Comité Républicain
des Sables étaient appelés samedi soir à
procéder au renouvellement du Bureau
pour 1914. Celui-ci comporte 24 Mem-
bres dont 18 pour la section des Sables et
6 pour la section de La Chaume. Les opé-
rations ont eu lieu dans la salle du Gym-
nase et se sont passées dans le plus grand
eerarmermeeeme.,.....euecreeeneexereewesemeemeeee›.
La nuit suivante il dormait auprès d'un
brasier énorme destiné à sécher ses vête-
ments, dans sa tanière du Vauc lair .
IX
SUR LE SENTIER DE LA GUERRE
Si les membres du Co q G r i s se reposaient
au fond du refuge où il pouvait braver
tous les ennemis de la France, qui étaient
devenus les siens, sa tête travaillait.
Et stimulé par son amour immense pour
la fille du brigadier, amour pareil à celui
du culte d'un indien sauvage pour le Grand
Esprit, il cherchait d'autres moyens de la
rendre heureuse, de la satisfaire en frap-
pent des coups terribles.
Il ventait s entendre dire par sa petite
reine ce mot qu'il ne savait point avoir été
dit jadis par l'immortel empereur à ses
vieux grognards, des simples, des dévoués
fanatiques, des héros comme lui jusque
dans la mort : « Mon Co q G ris je suis con-
tente de toi I »
L'a mous 1 ui ouvrait l'intelligence.11 deve-
nait tacticien sans s'en douter, trouvant le
défaut de la cuirasse, enfantant des ruses
diaboliques.
Ce que d'autres eussent dû faire, en
masse, par groupes de sept ou huit Francs
Tireurs, lui le fit seul.
Pendant que l'Allemand ravageait les
villages français, Le Coq GrisS'en alla tout
simplement ravager, épouvanter les villa-
ges allemands dégarnis de tous moyens de
résister parce que le vainqueur, bouffi
d'orgueil, ne se fût jamais imaginé que
l'on oserait le relaneer chez DM, à sou foyer,
calme ; Corsent-ation fut parfaite eu loua
poins.
Aussitôt le dépouillement du scrutin,
M. Germain, vice président sortant, com-
munique les résultats suivants :
Sec t io n d es Sa b l e s
Sont élus : MM. Chailley, Germain,
Delvaut, Lecomte, Fontaine. Dr Pelas,
Mourat, Rochier fils, Petit, Denis, Sans
jean, D. Mauger, Colineau, Guérin, Cas-
tagneau, Romain, Aider et Perrin, ce der-
nier ayant obtenu le même nombre de
voix que M. Herbert, passe au bénéfice de
l ' â gé .
S ect io n d e L a Ch aume
Sont élus : MM, Barré, Chénay père,
Chénay fils, Gracieux Retailler, Anselme
Mounier, Constant Maillard.
Après proclamation des élus, M. Ger-
main adresse en leur nom ses très vifs
remerciements et assure les Membres du
Comité qu'ils peuvent compter sur leur
entier dévouement.
Le nouveau Bureau se réunira très pro-
chainement pour répartir les diverses
fonctions entre ses Membres.
Le Concert de a Fauvette "
— Ah tu viens chez nous, m lugeur de
choucroute, attends, je vais a l l e r v o i r co rn
m e n t s e portent ta Gretchen et ta mar-
maille pouilleuse, attends, et je leur offri-
rai du sucre d'orge et des gâteaux, attends 1
1 ronchonna le braconnier du Pa y e /a i r . _
Et ce qu'il mit à exécution serait encore
le bon moyen en pareil cas.
Si les Casques à Pointe sentaient que là-
bas on rôtit leurs cambuses et que l'on
met leur chaste épousa, leurs-si intelligents
et si beaux rejetons à cheveux jaunes en
fricassée, ils ne voudraient plus marcher
de l'avant malgré tous les coups de pied
dans le derrière, toutes tas gifles de leurs
officiers. Ils videraient d'eux-mêmes, au
pas accéléré les territoires envahis.
Donc L e Coq G r is abandonnant, momen-
tanément, les théâtres où il venait de jouer
le drame de L ' Og re pour les Pe t i ts Po uce ts
de Bismarck.
Jamais il ne prenait deux renards ou
deux chevreuils de suite à la même place.
Et au lieu de se mettre aux trousses des
armées allemandes qui marchaient vers
l'ouest, vers Paris, il s'élança à toute vi-
tesse, en secret, sous bois, de nuit, au train
de vingt lieues par douze heures vers les
Vosges, les ballons d'Alsace, les borda du
Rhin.
D visait les campagnes allemandes là-
bas, là-bas, ce qui ne l'empêchait point
d'opérer, en chemin, quand l'occasion s'en
présentait, contre les troupes envahissan-
tes, troupes de plus en plus âgées, le fond
du sac, la garde nationale, les barbes gri-
ses, constatation prouvant que les Alle-
mands perdaient plus de monde qu'ils ne
LA VENDEE REPUBL1CAINE
Un superbe concert était offert diman-
Che par la société chorale mixte L a Fau -
v e t t e à ses membres honoraires et aux
familles des exécutants.
Pour cette soirée — qui a été encore un
nouveau succès — elle s'était assurée
le concours de M. Dacourcy, comique des
Concerts de Bordeaux, l'Orchestre Sym-
phonique, l'Amicale Sablaise, enfin
certains amateurs que le public aime à
revoir et applaudir.
Malgré le froid inaccoutumé, malgré la
bise, la salle du Casino fut bientôt enva-
hie : un programme des mieux composé
et des interprètes connus avaient forcé les
plus frileux à quitter leur coin de feu.
Tous les numéros seraient à citer. Mais
à tout seigneur, tout honneur. La Fa u v e t te
(hommes) nous donne une première de
deux choeurs ravissants, en même temps
quit hérissés de diffieultés : Les C li a t a i -
g -n i e r s , de Sourilas et L es G a rs de Fra n c e ,
de :Jouteux qui ont été brillamment
enlevés sous la baguette magique de son
dévoué chef M. Buchoux qui a dû se
dépenser sans compter pour mener à
bien une telle exécution. Honneur au
chef, honneur aux exécutants qui ont été
- récompensés de leur effort par de longs
applaudissements.
Egal succès pour les Co n tes d 'Hofman n ,
choeur interprété par les dames seules,
qui furent ovationnées très longuement ;
une mention toute spéciale aux solistes
Mts. Guéret et M. L. Andria, que nous
avons de nouveau applaudi Arec plaisir.
Entre temps, M. Decourêty, dans son
interminable répertoire comique de bon
goût, désopilait les rates.
Mlle Couplas nuança avec art et méthode,
de sa très plie voix : S i vo us s a v iez l e t
L ' A nnea u d ' A rgen t . Elle a droit à tous nos
compliments et cela à un double point de
vue : d'abord parce qu'elle nous a vérita-
blement laissés sous le charme ; puis elle
a résolu le problème pour les organisa
teurs de futures soirées à savoir que point
n'est besoin d'aller chercher au loin des
voix médiocres, lorsqu'os en possède aux.
Sables de merveilleuses.
Dans Bocc ace, nous avons salué et ad-
miré une jeune divette,. qui affrontait la
rampe pour la première bis. Et pour son
début, ce fut un coup rie maître 1 Nous
voulons parler de la toute mignonne tille
Loetitia Briefions, qui a, du reste, de qui
tenir. Les deux. agréables duettistes que
furent M.° Guéret et Mil° Ruchons durent
revenir en scène bisser Bocca c e . C'est là
le meilleur éloge.
Que dire de notre excellent baryton M.
Pérochaud, aussi célèbre que le célèbre
Pas d ' A rmes d u R o i J e an , qu'il a inter-
prété en chanteur impeccable, en musicien
consommé.
Enfin, pour finir la partie musicale le
choeur mixte Sambre - e t - li e u se , avec ac .
con:am-aune:ment de l'orchestre. Le encore,
les exécutants out Inon'r q ;US était di
unes do leurs excellents directeurs.
La soirée se termina enfin par une
comédie très amusante et remplie de sel :
To b y or n ot to b y , interprétée par des
artistes de l ' A mica le Sa b la is e qui ont nom :
Milt. Y. Cir:ton, Dslaplace, MM. Charrier,
R. Amiaud. Bizouerne et qui- ous ont
rivalisé de gaieté et d'entrain. Les leçons
du dévoilé régisseur M. B'ondel portent
leurs fruits et ses élèves lui font le plus
grand honneur.
N'oublions pas d'associer au succès de
cette fête le vaillant Orch es t re Symp h o -
n i que e t sou distingué directeur, M. Mau-
rice Pinault, professeur de musique.
Nos remerciements vont également aux
organisateurs du Concert, ainsi qu'au
dévoué président de La Fa u ve t t e, M. Louis
Fontaine.
eeseee..,..eree",.emue.seeas..eArenseneeau.eseeteeeteteemeira,
tviffdissement des :ieles-d'Oliari8
dessta Sagesses
Prestations en Nature
Le Maire des Sables-d Olonne rappelle
aux contribuables qui veulent acquitter
leurs prestations en nature pour l'année
1914, qu'il doivent en faire la déclaration
au secrétariat de la Mairie jusqu'au 31
janvier inclus, dernier délai.
Poids et Mesures
Le Maire de ta Ville des Sables d'Olonne,
Vu l'ordonnance du 17 avril 1839;
Vu l'arrêté préfectoral en date du 30
octobre 1913 et après avis donné par M. le
Vérificateur des Poids et Mesures ;
A l'honneur d informer ses concitoyens
quo la vérification des Poids et Mesures
aura lieu dans la Ville des Sables à partir
du 2 février prochain dans les locaux, aux
jours et heures indiqués sur les bulletins
de convocation qui seront remis à chaque
assujetti.
Les objets reconnus exacts seront poin-
çonnés à la lettre I.
Les ponts à bascules et fortes bascules
seront vérifiés sur place. ,
L ' A djoin t e s, G. COLLINEAU.
Retraites Ouvrières et Paysannes
Le M a i r e de la Ville des Sables-d'Olonne
a l'honneur "d'informer ses concitoyens
que conformément aux dispositions de loi
du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières
et paysadnes, les assurés obligatoires ou
facultatifs, dont l'anniversaire de nais-
sance se trouve dans le mois de janvier
doivent faire procéder dès m :interiant à
l'échange de la carte annuelle dûment
timbrée.
Le Maire invite également les assurés
dont l'anniversaire de naissance se trouve
datas les mois antérieure et qui n'ont pas
encore fait l'échange annuel dateur carte à
y faire procéder d'urgence.
Médailles de 1870-71
Viennent (l'obtenir le diplôme de la
médaille commémorative de 1870 71 :
MM, Dupont (Jean), Gautier (Jean),
Lùsseau (Auguste), de Beauvoir sur-Mer.
MM. Coutanceau (Auguste) Fouliot (Louis),
Gibouleau (Pierre), et Jaulin (Pierre), de
Grosbreuil.
Concession de Livres
M. le Ministre de l'Instruction publique
et des Beaux-Arts vient d'accorder une
concession de livres destinés à être placés
dans la bibliothèque scolaire publique
établie dans l'école communale de filles des
Sables d'Olonne.
Médaille d'Honneur
Suivant arrêté de M. le Ministre des
Finances, M, Gloria (Louis), préposé des
douanes aux Sables, vient de se voir
décerner la médaille d'honneur des Doua-
nes.
Médaille Militaire
M. le lieutenant de gendarmerie Gilbert,
commandant l'arrondissement des Sables-
d'Olonne, a procédé, dans la cour de la
caserne à la remise de la médaille utilitaire
au maréchal-des-logis Dreaeau, de la bri-
gade de Saint-Gilles sur-Via, qui comptera
bientôt 25 années d'excellents services.
Toutes nos félicitations au nouveau
décoré pour la distinction dont il a été
l'objet,
l'avouaient et qu'ils avaient besoin d'appe-
ler leurs dernières ressources humaines.
Donc, L e Coq G ris se frottait les mains ;
il n'y aurait plus que des invalides là bas
dans les villages allemands et la partie y
serait facile à jouer.-
Quand il tombait sur un campement de
cavalerie en plein champ, sur une colonne
d'artillerie roulant dans la nuit noire,
c'était pour lui un jeu de couper les jarrets
des chevaux, de deboulonner les essieux.
Un jour il empoisonnait, avec une botte
d'herbes de "ui connues, l'eau d'un abreu-
voir ; le lendemain il faisait s'écrouler un
massif de rochers sur une voie ferrée ; ici
il coupait une digue et là il éventrait les
chevaux de trois sentinelles dont on n'en-
tendait plus jamais parler.
Si le gibier manquait il le pipait, imitant
les commandements, les appels, se servant
des siffl sts, des trompettes qu'il avait volés
à ses victimes.
Il 'entraînait ainsi les malheureux Prus-
siens, à pied ou à cheval, et croyant ("heir
à des signaux des leurs, dans des chemins
perdus, dans des broussailles qui deve-
naient leur bourbier, leur bûcher de mort.
Et petit à petit il arrivait tout de même
au pays allemand. Ce fut pour le coup que
les 'fêtes Carrées qui si ils ont inventé la
poudre ne l'ont pas fait exprès, ainsi que
chacun lésait, n'y comprirent plus rien,
n'y virent plus que du feu.
Comment deviner qu'une bête féroce,
invisible, insaisissable, une sorte de singe
d'une ad resse, d'une ra pid ité,d'une vigueur
prodigieuse parcourait leurs propres villa
lages sans qu'ils s'en doutassent.
172ele.1.5520.232ZZEiMeebereresleennEnC.1-.
NECROLOGIE
Nous avons cette semaine deux morts à
enregistrer :
M.. veuve Beaufils, belle, -mère de M
Leségrétain, receveur des finances, dace
dés dans sa 7U° année.
Les obsèques ont eu lieu lundi aux Sables
au milieu d'un grand concours de parents
et d'amis et l'inhumation le lendemain à
Rennes.
Nous prions Madame Leségrétain et M.
le Receveur des Finances de bien vouloir
agréer nos respectueuses condoléances.
Hier jeudi, avaient lieu les obsèques
civiles de M.. Rochier, épouse de M. Ro-
chier, maréchal des logis chef de gendar-
merie en retraite, décédée mardi à La
Chaume.
L'imposant cortège qui escortait la
dépouille mortelle est le meilleur gage
de la grande .sympathie dont jouit aux
Sab'es cette nombreuse famille,
Qu'il nous soit permis cependant de lui
adresser personnellement l'ex pression sin
cère de nos condoléances émues.
Remerciements
Monsieur Xavier Rochier, maréchal -des-
logis -chef de gendarmerie retraité et sa
famille, remercient les personnes qui leur
ont fait l'honneur d'assister aux obsèques
de Madame X. Rochier, et s'excusent au-
près de celles qui, par oubli, n'auraient
pas été invitées.
Subventions
M. le Ministre de l'Intérieur vient d'ac-
corder les subventions suivantes aux OEu
vres de Consultation des Nourrisons des
communes ci après Les Sables-d'Olonne,
200 francs ; sur-Vie, 100 fr.;
Challans, 100 francs.
500 francs est en outre accordée à la
Société des Crèches des Sables.
Et aux communes qui ont voté l'appli-
cation de la lui sur les femmes en couche
sont allouées, savoir : Saint-Hilaire de-
Talmont, 50 francs ; Jard, 10 fr. ; Longe-
ville, 20 fr. ; Les Moutiers les Mauxfaits,
10 fr. ; Saint-Avaugourd-des-Landes, 10
fr. ; Sainte-Foy, I.0 fr.; Saint Gervais, 20 fr.
Avis aux Ostréiculteurs
L'Administrateur de l'Inscription mari
lime informe MM. les Ostréiculteurs qu'il
tient à leur disposition le compte-rendu
d'un essai de destruction de raies ibères
qui a été tenté dernièrement dans les parcs
à huîtres de Hevre de Pénerf (Morbihan).
Ils pourront en prendre connaissance
au Bureau de la Marine des Sables.
Inspection des Pharmacies
Par arrêté préfectoral, M. Ferrand,
pharmacien à Noirmoutier, vient d'être
nommé en qualité d'inspecteur des phar-
macies, drogueries, herboristeries, pour
l'arrondissement des Sables d'Otonne.
Au Cercle
des Travailleurs Démocrates
Dimanche 25 janvier, à 16 heures, il
sera procédé a u Cerc le d es Tra vai l l eu r s
D émoc ra t e s au renouvellement des mem-
bres du bureau pour 19t4.
Syndicat d'Initiative
Les membres du Syndicat d'Initiative se
réunirontsa medi 24 cuurant, à 20 h 30, dans
la grande salle de la Mairie à l's fl A d e
délibérer sur diverses questions impur
tantes et urgentes.
A e Amicale Sablaise »
A la demande générale l 'A mica le S ab l a i s e
donnera le dimanche 1°r février une deu-
xième représentation des Pa uv res de Pa ri s,
drame en sept actes de MM. Edouard Brisse
Barre et Eugène Nus.
Nul doute que notre jeune société ne
retrouve cette fois encore le grand succès
de l'an dernier, et nous engageons nos
lecteurs à retenir leurs places au bureau de
location le samedi 31 janvier, de 9 b . à
11 h. et de 1 h. à 5 h. ou le dimanche de
9h. à 11 h. et de 1 ti. à 5 h. au Grand
Casino.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage à Nantes réservé aux Socié-
taires aura lieu le samedi 7 février.
Prière de se faire inscrire avant le
31 janvier, chez M. Perché, rue Rapide.
Là les cloches sonnaient le tocsin toutes
seules; plus loin les fils télégraphiques se
trouvaient rompus; ici une forêt, ailleurs
un village brûlaient. Et qui, qui, qui?
Les lunettes, les 'grands sabres et les bot-
tes de sept lieues des derniers gendarmes
allemands n'y pouvaient rien.
Il fallait au vagabond une santé d e fer,
une ruse de chacal : un indien marchant
depuis des années sur le sentier de la guerre
eût seul été capable de le suivre.
En pays ennemi, inconnu, sans abri,
sans nourriture, environné de pièges, ne
parlant point la langue, il devait s'orienter
et se soutenir, n'être jamais vu, entendu,
saisi.
Au bout de six semaines il avait ravagé
une étendue de pays équivalente à un dé-
partement français : la position n'était
plus tenable.
Pourquoi se faire tuer sans profit ou ers
ver de faim, de froid avec des habits en
lambeaux dans des forêts sans feuilles,
sans baies?
Le Coq G ris revint au Vauclai r afin de s'y
remettre de la chair sur les os et des vête-
ments sur les membres.
Il comptait bien reprendre ensuite sa
chasse avec l'ardeur d'un bon limier qui
a eu la pâtée et qui a dormi au chenil.
Et puis, et puis aussi il était en mal de
la Maison Forestière ; il voulait la revoir,
ne fût ce que de loin. Oh revoir Laurence,
revoir le brigadier) Et ne plus les revoir
en misérable, mais en égal. les entendre
le remercier au nom de la France, sentir
leurs mains serrant les siennes, oh l
Et il courait, il courait dans les sentiers
Concert public
La sociale chorale L a Fau ve t te donnera
une audition dans la salle du Gymnase, le
dimanche 25 janvier, de 15 à 16 heures.
La salle sera chauffée.
Véloce-Club Sablais
Une réunion des membres du V éloce -
C lu b Sablais, aura lieu au siège social,
Ca fé du Comm e rce, ce soir vendredi 23, à
8 heures et demie.
Obje t de la Réu nio n . — Compte rendu
financier ; renouvellement du bureau ;
questions diverses.
Comité d'Initiative de la Vendée
On nous adresse la communication sui-
vante :
Afin qu'il n'y ait ni équivoque ni confu-
sion avec le Syndicat d'Initiative des
Sables d'Oloune, avec lequel il n'a rien de
commun, le Syndicat d'Initiative de la
Vendée sera simplement un Comité, et
désigné comme tel, sous le titre de
Comité d 'In i t ia t i ve de la Vendée .
Son action spéciale professionnelle et
agricole aura pour but, la pratique de la
solidarité. Il fera aussi connaître les
beautés de notre département et la dou-
ceur de son climat. Et il établira des rela-
tions communes avec les touristes et les
autres Comités et Syndicats d'Initiative de
la France et de l'Etranger.
Dans le petit guide ou circulaire qui
paraîtra, les noms et adresses des adhé-
rents pourront être publiés suivant leurs
désirs et l'importance de la case-réclame
de deux à c in q francs qui leur sera réser-
vée.
L e Prés iden t, E. VIOLTEAU.
Un Naufrage
Mardi matin, vers 7 heures, le canot de
pêche Pè re B a rd on, no 454, monté par le
patron Palvadeau (Henri), 48 ans, et le
matelot Migné (Espérance), 27 ans, tous
deux de La Chaume, sortait du port quand
arrivé au lieu dit le .Rocher -du-Noura, ce
dangereux écueil situé à 500 mètres de
t'extrémité de la grande jetée, il fut sur-
pris par d'énormes coups de mer qui se
succédèrent rapidement. La barque cha-
vira et coula à pic.
Les marins Palvadeau et Migné, malgré
le grand froid, nagèrent énergiquement
pendant environ un quart d'heure vers la
jetée et arrivèrent tous deux à une ving
tains de mètres de l'échelle ; mais Palva-
deau, contrarié par le courant et le froid
très vif, disparut. Seul Migué pût se
cramponner et fut hissé par les nommes
Ebert (Constant), Hervouet (Charlema-
gne), et Pénaux (Auguste). Il futimmédia-
tenaient conduit au domicile d'tEtbert, où
le Ds Canteteau lui donna les soins néces-
saires. Son état est satisfaisant.
L'infortuné Palvadeau, laisse une veuve
et deux filles âgées de dix-neuf et seize
ans.
Plusieurs bateaux font des recherches
sur les lieux du naufrage, mais le cadavre
n'a pu encore être retrouvé.
Une triste mort
M. Engebaud, logeur en garni à Nantes,
9, rue des Halles, n'ayant pas vu dep as
quatre jours son locataire Fele; a ace Petiot,
43 ans, ouvrier boulanger, a u•_:ien paumai
aux Sables-d'Olonne, se dérida e pénétrer
dans la chambre où il vit Petiot, mort ur
son lit.
L'examen du cadavre a révé é au in i
cin une congestion pulmonaire r•i smait
la cause de la mort de l'ouvrier. Celui-ci,
d'ailleurs, était souffrant depuis quelques
jours, et même avait laissé entendre q s'il
se proposait d'entrer à l'hôpital.
Le défunt qui n'avait aucune famille à
Nantes, y vivait seul; sa fille, qui derrieure
aux Sables, a été prévenue par M. E•tge-
baud de la mort de son père.
Détail navrant : deux des frères de Pe-
tiot ont péri de mort violente.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M.° Ferré, rue de Est, une chaîne
en argent, brisée.
Par M. Roy, concierge du cimetière,
une pièce d'or.
Accidents du travail
M. Gustave Bonne my, 31 ans, d'Olonne,
manoeuvre chez M. Coussot. a eu le majeur
gauche écrasé par suite de la chute d'un
silencieux, glacés, au clair de lune, ses
'privations, ses fatigues étaient oubliées,
ne comptaient plus pour rien.
Il allait les revoir, la maison, les gens,
son paradis, ses maîtres.
Puis tout à coup quelque chose comme
un poignard lui traversait le cerveau avec
une douleur atroce.
Ce quelque chose c'était une brusque
terreur, une idée éclatant telle une bomba
dans les brouillards de son imagination
auparavant réjouie.
Les revoir ? Qui pouvait le lui assurer
qu'il les reverrait ? Où étaient-ils à cette
heure ?
Les Allemands guidés par Tliannberg le
lâche, la brute rancunière n'étaieut-ils
point passés par la Maison Forestière ?
Qu'allait il trouver dans ces avenues de
L 'Etoi le ? Des ruines, des tombes ? Ah 1
Ah I Ah I Ses yeux avaient des éclairs et
ses mains brisaient les cépées au travers
desquelles il s'ouvrait un passage avec une
violence effrayante.
Ah! Ah! Si les Allemands s'étaient ris-
qués du côté de la Maison Forestière et y
avaient touché à un cheveu de Laurence,
ils pouvaients'attendreà une fête prochaine
et singulière dont ils paieraient les frais.
L'allumeur des lampions, ce serait lui :
Thannberg n'y perdrait d'avoir un peu
attendu la musique. Ah I savoir, savoir c e
qu'il en était I
Mais Le Coq Grisrespectait trop Laurence
et le brigadier pour oser se présenter de-
vant eux couvert de haillons, si glorieux
que fussent les haillons du défenseur de
la patrie agonisante. ( A suivre ) ,

1
SEttelifeittatEtEMM
bloc de pierre en procédant à la démo
lition de l'ancienne chapelle du Séminaire.
1 mois, d'après M. le Dr Mauger.
M. Frédéric Besseau, 51 ans, maçon,
travaillant pour la Ville, piochant des
délivres, a reçu une grosse pierre sur la
main droite, ce qui lui a occasionné des
contusions.
M. Joseph Peigné, 47 ans, rue de la
Forge, à La Chaume, manoeuvre à l'usine
Basset, a été contusionné au majeur de la
main droite par suite de la chute d'un
saumon de plomb qu'il voulait soulever.
15 jours d'incapacité, d'après M. le Dr
Canteteau.
Lejeune Armand Joulach, rue de l'Esta-
cade, apprenti pâtissier chez M. Hugueny,
a reçu une bassine d'eau chaude sur
l'avant-bras gauche qui lui a occasionné
des brûlures graves:
15 jours, d'après M. le Dr Manger.
M. Emile Voyer, 33 ans, chaudronnier
chez M. Octave Voyer, s'est piqué à la
main gauche, ce qui a occasionné une
plaie infectieuse.
8 jours, d'après M. le Dr Canteteau.
M. Baptiste Massiau, 59 ans, des Chirons-
d'Olonne, chef d'équipe à la Compagnie
Blanzy-Ouest, a été renversé par le choc
de la chelem d'une benne en procédant
au déchargement d'un'stearner. Il a reçu
de ce fait de multiples contusions à la
tête et à la cuisse gauche.
10 jours, d'après M. le Dr Gaudin.
Le jeune Martial Bourdin, 13 ans, rue
des Merciers, apprenti mécanicien au
garage Lepeigné, a été blessé par un
retour de manivelle, qui lui a occasionné
une entorse au poignet droit.
12 jours, d'après M. le Dr Mauger.
M. Auguste Bagonneau, agent à l'essai à
la gare des Sables d'Olonne étant à dé-
charger du bois a ressenti une douleur
dans les reins à la suite d'un effort,
4 jours, d'après M. le Dr Pelas.
Police Municipale
Des procès- verbaux ont été, dressés :
Pour ivresse contre les nommés Merls-
set (Louis), 24 ans, journalier, aux Filées -
d'Olonne ; Lefort (Alexis), 43 ans, scieur
de long à (Monne ; Le Vey (guillaume),
36 ans, marin, route d'Olonne.
Consultations
Le Docteur DURBÉLÉ consultera pour
1,s Maladies des Oreilles, du Nez, de la
Gorge et do Larynx, les jet e t
D ima n c h es de cha q u e mo is , cours Blossac,
26, aux Sables, de 1 heure à 3 heures.
414onne
Dispense d'Alliance. — Par décret
du Président de la République en date du
22 décembre 1913 sur le rapport du Garde
des Sceaux, Ministre de la Justice, la pro-
hibition étebne par l'article 162 du Code
civil est levée en cc qui concerne Vallade
(Aimé Stanislas Pierre), né le 10 acût 1877,
veuf de Chopin (Florentine Octavie), décé-
dée le 1.r mars 1907, demeurant au bourg,
quartier de l'Aumônerie, et Chopin (Aga-
the-Ernestine), née le 5 août 1878, demi-
ciliée au même lieu.
Le beau-frère et la belle -soeur pourront
maintepaut convoler en justes noces lors-
que bon leur fera plaisir.
— Abus de Confiance. — Le jeune
Louis M..., demeurant aux environs du
bourg, achetait, au mois de novembre der-
nier, une bicyclette d'une valeur de 135
francs, à M. Allard, marchand de cycles
aux Sables, rue des Halles. Il payait comp
tant 55 francs et prenait l'engagement de
régler le supplément par traités mensuel-
les. Mais quelques semaines après livrai-
son, M... s'empressait devendre la machine
à vit prix et de dissiper l'argent. Plainte a
été portée par l'honorable commerçant
sablais contre Louis M... Celui ci, pour sa
défense, raconte une histoire invraisem-
blable. Il prétend qu'un de ses camarades
l'aurait fait enivrer et, profitant de son
ivresse, l'aurait décidé à vendre, pour un
prix dérisoire, la bicyclette dont il s'agit.
lei Gendarmerie a ouvert une enquête pour
vérifier les dires de Louis M...
— Les Effets du Froid. — L'hiver
Particulièrement rigoureux que nous su-
bissons depuis quelque semaines, produit
des effets bien contraires.
Aux uns — et ce sont, bêtas I les plus
%ombreux — il cause de graves préjudices.
- Pour les travailleurs et, notamment pour
les maçons, manoeuvres, journaliers agri-
rolee. c'est une véritable calamité. En effet
le chômage est générât : impossible de
cultiver la terre ou de se livrer à aucun
travail de construction et de maçonnerie.
Les carriers eux-mêmes demeurent inca-
cupés car, fait assez rare et digne d'être
noté, la pierre est complètement gelée.
Les coups de mines produisent aucun effet
et les carrières, qui occupent pas mal de
gens de notre commune, doivent être
abandonnées. Est-il besoin d'ajouter que ce
chômage forcé est pour beaucoup de famil
les l'occasion d'une gêne extrême. Le Bu-
reau de Bienfaisance s'efforce, autant que
faire se peut, de soulager les plus grandes
misères. Dans nos villages les cultivateurs
profitent de la mauvaise saison pour
ramasser le bois mort et exploiter leurs
coupes en forêt.
On craint beaucoup que les artichauts
— source de richesse pour notre commune
— ne puissent résister à la température.
S'il est des gens qu'attriste cette longue
période de gelée il en est d'autres — nous
avons nommé les infatigables nemrods —
qui, par contre, se réjouissent de la
rigueur de la température. En effet, ils
peuvent se livrer, chaque .jour, à leurs
ébats favoris. Dans les marais, ou soit dit
entre parenthèse, la plupart des mulets
sont gelés, des bandes considérables de
canards, de pluviers, morettons, ont fait
leur apparition et, du côté des Loirs et
des environs de Champclou, La Barbotière,
La Cochetière, on croit assister quotidien-
nement à une véritable petite guerre. On
nous cite un chasseur de Champclou, qui
dans une seule journée, a réussi à abattre
22 canards et moretlons. C'est un record
Ajoutons que, dans l a forêt beaucoup de
bécassines, venant du nord „ont élu domi-
e"
cils, mais ce gibier de choix, jalousement
gardé par des gardes vigilants et actifs, est
réservé aux heureux fermiers du droit de
chasse.
Souhaitons, pour les travailleurs, que la
température s'abaisse le plus tôt possible,
afin qu'ils puissent, au plus vile, se remet
tre à l'ouvrage et apporter ainsi un peu
de joie au foyer que désole cet hiver par-
ticulièrement rigoureux.
Bureau de Bienfaisance. — La
Commission administrative du Bureau de
Bienfaisance se réunira, dimanche 25 jan-
vier, salle de la Mairie, sous la présidence
de M. Valère Mathé, maire.
O rdre du Jour : le Adjudication du bail
des terres du Bureau de litlenfaisance. —
2a Examen de plusieurs demandes d'assis-
tance aux vieillards, et aux familles nom
breuses.
Enquête-publique. — Le Maire de
la commune d'Olonne informe ses admi-
nistrés qu'une enquête publique est ou-
verte, pendant quinze jours, à la Mairie
d'Olonne, sur le projet de classement, dans
la petite vicinalité, du chemin forestier de
l'Aubraie à Sauveterre.
L e M a i r e , Valère MArnl-
- Etat-Civil (du 15 au 22 janvier). —
Na i s s an c e s . — Moïse Henri Paul Astagneau,
fils de Marie-Joseph Moïse. et de Sylvie-
Clémence-Reine, rue de la République, au
tourg — Louis Célestin Baptiste Durand,
fils de Médéric-Célestin, et de Marie Ade-
line à La Roulière.
Promes s e s d e M ariage . — Achille-Jean-
Paul Bujard, ingénieur agronome aux
Loirs, et Juliette-Hortense- Paul-Marie-
Angèle Le Dosseur, sans profession, à
Nantes.
D ê cès . — Rose Rayon, 84 ans, proprié-,
taire, veuve de Jean Barbeau, au Chail. —
Moïse Henri Paul Astagneau, 5 jours, au
bourg.
Vaieé
Mort du curé Fuzillier. — Au mo-
ment de mettre sous presse. nous appre-
nons la mort de M. Fuzillier, curé deVairé.
M. Fuzillier s'était rendu, mercredi soir,
visiter la borderie qu'il possède au Fe-
notriller, succomba presque su-
bitement d'une congestion occasionnée
par le froid.
M. Fuzillier était curé de Vairé depuis
de très nombreuses années.
Jard
Une Distinction méritée. — M. le
Ministre du Travail et de la Prévoyance
sociale vient d'adresser à M. Lucien Delle,
adjoint au Maire, le diplôme de la médaille
de bronze la mutualité.
M. Doris est le dévoué trésorier de notre
société de Secours mutuels. C'est un mu-
tualiste convaincu. It était juste -que le
gouvernement de la République le recon-
naisse.
Toutes nos félicitations.
Challans
Victimes du froid. — Lundi dernier,
en sortant de son domicile, M. François
Barreau, âgé de 73 ans, a été frappé de
congestion dont i! est mort quelques ins-
tants après.
Tribunal Correctionnel des Sables
Aud ien ce du Me r cred i 2 1 Janvier 1 9 1 4
L'audience est ouverte te à 1 heure précise,
soue !a présidence de M. Renault, juge
d'instruction, remplaçant M. Nicollet ab-
sent.
Blessure par imprudence
Le jour de la dernière foire de Chail ans
M. Rousselot (Alphonse). 47 ans, commer-
çant à Machecoul, plaisantait avec un de'
ses amis, le sieur Guilbaud (Charles).
« Serre moi la male, lui dit il à un certain
moment. et dis-moi le côté que tu désires
tomber t » Sans méfiance, Guilbaud obtem
Aéra au désir de son camarade qui le tira
vers lui. Guilbaud fit alors un faux mou
vement, tomba à terre et se brisa la jambe.
•
Rousselot transporta le blessé à
sou domicile et lui proligua tous les soins
que comportait son élite Puis son ami
ayant eu un entant, Rousselot le mis en
en pension à ses frais. Rousselot est ce-
pendant prévenu de blessure pur impru-
dence. En raison de son excellente attitude
et, am ès une p'aidoirie de M. Lecomte, le
Tribunal prononce une peine relativement
légère. Rousselot (Alphonse) est condamné
à 50 francs d'amende et aux frais.
Petits de chasse
Pour chasse sans permis sont condam-
nés, à chacun 30 francs d'amende et aux
frais, plus la confiscation du fusil, savoir :
Papon (Pierre), 63 ans, commerçant à
Nouailles et Dodin (Eugène), 43 ans, culti-
vateur à Saint-Maixent sur-Vie.
— Chancelier (Clément), 19 ans, culti-
vateur à Saint Sonda et Potier (Auguste),
30 ans, cultivateur à Avrillé, qui poursui
valent le gibier avec des chiens, sont éga-
lement condamnés à chacun 30 francs
d'amende et aux frais.
•
Remaud (Jean), 66 ans, cultiva-
teur à Saint-Etienne-du Bois, qui a tendu
des collets, est condamné à 50 francs d'a-
mende et aux frais. Il devra, en outre,
remettre les engins prohibés au greffe.
A propos d'un passage
Marie Pineau, femme Bréchet, 43 ans,
cultivatrice à Barbâtre, vit eu mauvaise
intelligence avec ses voisins, les époux
Gaborit, à propos d'un passage qu'elle
entend réserver exclusivement à ses usa-
ges personnels.
Le 4 janvier courant, la femme Gaborit
passait sur le chemin en question. Folle
de colère Marie Bréchet s'arma d'une four-
che et tel un troupier croisant la belon-
nette devant l'ennemi, se posta fièrement
devant sa voisine en disant « Si tu fais
un pas de phis je te perce le ventre e La
femme Gaborit s'étant reculée, Marie Bré-
chet abandonnant la fourche, se précipita
sur elle et essaya de lui crêper le chignon.
Le mari, qui venait à quelques pas de là
voulut défendre sa moitié. L'inculpée se
saisit à nouveau de la fourche et eut une
attitude menaçante. Puis elle jeta cet ins-
trument aratoire à l a f a ce du mari qui eut
juste le temps de parer le coup. La femme
Bréchet tira ensuite fortement la mousta-
che de l'irfertuné Gaborit, lequel reçut
en outre, quelques vigoureux coups de
poing.
La femme B, échet reconnaît à l'audience
les faits qui lui sont reprochés. Ses ante-
céd-nts sont excellerais. Ap et réquisitoire
de M. le Procureur de la République et
plaidoirie de M. Lecomte, le Tribunal con
damne la femme Bréchet à 50 francs d'a-
mende.
Vol d'une voiture
Le 19 décembre dernier.. M. Rigolage,
68 ans, à Charans, s'apercevait que la
petite voiture qui lui, servait à effectuer le
transport des dépêches, d'une valeur d'en-
viron 150 fraises, avait disparu. La gen-
darmerie, aussitôt prévenue, ouvrit une
enquête. Elle apprit que deux jours après
le vol, une domestique de M. de Baudry
d'Assois, de La Garnache, avait aperçu un
homme d'un certain âge, marchant péni-
blement, trailles une voiture portant un
toit en zinc, dont le coffre était peint en
vert et les roues en rouge. L'auteur de ce
vol, le nommé Nicolle (Marcel-Marie), 54
ans, carrier, sans domicile bien défini, fut
arrêté quelques jours après aux environs
de Saint-Brévin (Loire-Inférieure). Il nia
le fait qu'on lui reprochait et prétendit
avoir acheté la voiture volée à un jeune-
homme, dont il ignorait le nom, pour la
somme de 5 francs,
A l'audience l'inculpé, qui ne parait pas
jouir de toute sa raison, persiste dans sa
première déclaration faite à la gendarme-
rie.
Le Tribunal, après réquisitoire de M. le
Procureur de la République, condamne
Nicolle (Marcel-Marie) à 1 mois d'empri-
sonnement.
Vol d'un châle
M. Laubignat, négociant à l'Epine de
Noirmoutier, avait laissé sa voiture de
livraison à la porte de M. Méchineau. Un
gamin, le jeune Damour (Charles), 14 ans.
en profita pour s'emparer d'un châle qu'il
remit à sa mère, née Guillet (Marie). Celle
ci recommanda à son fils de faire le silence
sur celle affaire. Plainte fut portée à la
gendarmerie qui enquêta. sans résultat. Et
l'on n'aurait peut être jamais connu l'au-
teur de cette soustraction si la femme
Damons n'avait eu l'imprudence de se
rendre à la messe de minuit, portant os-
tensiblement le châle volé sur ses épaules.
La vue de cette magnifique pièce
d'étoffe fit, parait il, sensation à l'église
et l'on se demanda comment la femme
Damour, qui est pauvre et sans ressour-
ces, avait pu se procurer le châle en
question. Et c'est ainsi que fut découvert
le « pot aux roses ».
Ni le fils Damour, ni la mère ne com-
paraissent à l'audience, Le Tribunal pro-
nonce, par défaut, le jugement suivant :
Charles Damner est acquitté comme
ayant agi sans discernement et remis à
ses parents. La femme Damour est con
damnés à 10 Fines de prison.
reee. DOUANES
3L'IenprirrieriertOCRE-T017MDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
e DOLgANESoge
CHRONIQUE AGRICOLE
Le noircissement du Cidre
et ses remèdes
Que lq u es uns de n o s lecteurs , no u s on t
d eman dé que l les é taient les ca uses du no i rc is -
s em en t du c idre e t s e s remèdes .
Nous sommes h eureux de le u r t ransme t t re
c e t t e rép onse q ue no us fo urn i t un p ratici en
t rè s au toris é, l ' h o n o ra b le M . Cro chetelle , ac-
tu e l l em ent di rec teu r de la s ta t ion ag ronomi -
q u e de la Somme, Ami ens .
Le cidre est une boisson très délicate,
sujette à de nombreuses maladies parmi
lesquelles le noircissement est une des
plus répandues.
Il semble qu'il y ait deux sortes de noir
cissement dont le plus commun est carac-
térisé de la façon suivante : Dès qu'on
soutire du cidre dans les bouteilles ou
quand on verse le liquide de la bouteille
dans un verre ou encore quand OU laisse
une bouteille entamée, on voit une couche
noire verdâtre apparaître d'abord à la
surface du cidre et gagner le fond!
Ce genre de noircissement provient de
la formation d'un composé analogue à
l'encre noire résultant de l'action combi-
née du tanin, des sels de fer et de l'oxy-
gène de l'air. Le sol peut intervenir dans
l'origine du noircissement car les terres
ferrugineuses donnent des pommes riches
en sels ferreux. Certains crus sont donc
naturellement enclins à cette maladie.
Nous nous rappelons que, dans notre
jeunesse, pour faire une bonne farce à
nos camarades, nous mettions dans leur
encrier quelques gouttes de jus de citron,
l'encre devenait toute rouge. Cette chimie
de mauvais goût nous indique le traite-
ment à donner aux cidres qui se tu ent ,
c'est à dire, qui noircissent au contact de
l'air. I! suffit d'ajouter à ces cidres un peu
d'acide citrique ou d'acide tartrique dans
la barrique. La loi de 1905, autorise cette
addition, à la condition que le taux d'acide
LA 4ENDEE REPUBLICAINE
ajouté ne dépasse pas 500 milligrammes par
litre. Une dose de 100 grammes par barri-
nique est la plus recommandable. Il ne
faut pas oublier que cette maladie serait
très souvent évitée si l'on avait le soin de
mélanger, à nos pommes douces et amè-
res, un peu de pommes aigres pour
lesquelles on eff,cle en Bretagne un
mépris immérité. Les pommes aigres
dans la proportion de 1/10 environ favori-
sent la clarification des cidres et évitent
leur noircissement. leaddittion d'un peu
de sel marin au cidre peut aussi l'empêa
cher de se tuer, il ne faut pas en mettre
plus de 50 grammes par barrique et son
action est encore discutée.
NAls,ANCES
Roger-Raphaël-Abel Richard, route de Tal-
mont.
Marcelle-Victorine•Eléonore Guibert, rue de
Poissonnerie,
PROMESSES DE MARIAGES
Henri-Evariste-Jean Pidoux, caissier à la So-
ciété Générale, et Yvonne-Léa Lefebvre, sans
profession, cours Blossac.
MARIAGES
Charles-Constant Petitgas, voilier, rue dés
Jardins, 8, et Juliette-Augustine-Henriette
Belz, rue de la Paix.
Eugène-Henri-Fernand Petitgas, voilier, à
Nantes, et Marie-Emilienne-Philomène Belz,
sans profession, rue de la Paix.
Ferdinand-Charles-Désiré Averty, commis dro-
guiste, rue de l'Amidonnerie, et Marie-
Yvonne-Eugénie Maingui, couturière, rue du
Bastion prolongée.
Eugène-Henri Guibert, mécanicien, route de
Talmont, et Généreuse-Berthe Goichon, cou-
turière, rue de la Poissonnerie.
Auguse•Gabriel 'Vincent, employé aux che-
mins de fer du P.-0., et Marie-Cécile-Mar-
guerite Laidet, commerçante, route de Tal-
mont.
DÉCÈS
Ernestine-Catherine Grousset, 74 ans, journa-
lière, veuve de Jules-Alexis Chevrier, rue de
l'Ancienne-Comédie.
Marie-Anne-Betzie Naud, M ans, journalière,
veuve de Etienne-Auguste Charles, rue Blan-
che.
Marie-Reine Grallan, 72 ans, propriétaire,
veuve de Armogylfus-Paul Beaufils, quai
Franqueville.
Ursule Robin, 72 ans, journalière. (H.).
François-Auguste Cantin, 79 ans, journalier,
veuf de Rose Poiraudeau. (FI).
Yvette -Josseline-Marie-Antoinette-Paule Sau-
vette, rue Basse, 48.
Victoria-Eugénie-Marie-Henriette-Louise Lau-
rent, rue Collinet.
Marcel-Louis-Alcide Bertin, rue de l'Arman-
dèche.
Louis-Jéhova-Eugène-Henri Dubroca, rue de
PArmandèclue.
- sénés
Madeleine-Rolande-Marie-Victoire logeais, 4
ans, rue Collinet.
Amandine-Sidonie-Rose Longin, 29 ans, com-
merçante, épouse de Eugène-Pierre Ber -
thorné, rue de l'Eglise.
Armand-Henri Bourdin, 38 ans, journalier,
époux de Armantine-Charlotte-Félicité Gas,
rue du Cimetière.
Joachime-Marie Lizanno, 68 ans, sans pro-
fession, épouse de Marie-Louis-Xavier Ro-
chier, rue Montauban.
Enfant féminin présentée sans vie.
• ••••°
C.A13INE1T
DF
ri C1 4.1G-117"' Ij
78t L W. Je.
A vo ca t- Con s eil e t A voca t L iquida te u r
59, Rua dit Palais, Sables- d'Olonne.
Téléph.1-11 FONDÉ LE tts MAI 1887 Téléph. 1-11
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 5 au 22 Janv i e r 1 9 1 4
Section de La Chaume,
11,.P CFIAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre CréancierS et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions.
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
fications. des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings sari-
" vis de toute nature et Projets
notariés.
Ventes de Bateaux et Ventes rie Mobiliers.
Cessions de Ponds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
e•Geoe,-o4+44....
NouviLLÏ.S DIVERSES
Le Savon extra concentré la ne nappa
cll'43ir est fabriqué avec des produits de
premier choix ; il se recommande par sa
qualité toujours régulière et parce qu'il
est de tous les savons de ménage, celui
qui fait le plus d'usage.'
Films Sous-Marin
Les Américains-, grands amateurs de
cinématographe, ont fait enregistrer des
films sous-marins pour montrer la vie
des poissons à l'état de liberté.
L'opérateur a été placé, avec son appa-
reil, dans une petite boite sphérique qu'on
a descendu au fond de l'eau, et qui com-
muniquait avec .l'extérieur, c'est-à dire
avec un bateau, par un large et flexible
tube métallique. Il en résulta que l'opéra-
teur était soumis simplement à la pression
atmosphérique ordinaire n'est pas des-
cendu bien bas : trente pieds seulement.
Huit puissantes lampes électriques éclai-
raient la scène à photographier. Elles
avaient en outre l'avantage d'attirer le
poisson.
Foires de la Semaine
Lundi 26 janvier. — La Bruffière, La Châtai-
gneraie, Les Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-
Etienne-du-Bois, Saint- Philbert - de - Bouaine,
(marché à volailles).
Mardi 27. — Chantonnay, Les Lues.
Mercredi 28. — Les Herbiers, Oulmes, Saint-
André-Treize-Voies (marché à volailles), Sout-
iens.
Jeudi 29, — Mareuil, Montaigu, Saint-Mes-
min.
Vendredi 30. — Les Clouzeaux, Vix.
Samedi 31. — CcSt, Saint-Florent-des-Bois.
UNE PREUVE IRREFUTABIE
c'est Celle que donne de sa valeur l'Institut
Gastropathique de Paris, 2, boulevard Roche-
chouart, qui seul traite à forfait toutes
les Maladies d'Estomac.
C'est toujours avec le plus grand soin que la
consultation est faite, soit à la clinique, soit
par correspondance. Des honoraires aussi
réduits que les nôtres (10 francs que le malade
nous fera parvenir seulement lorsque
sa guérison sera définitive), voilà
la meilleure preuve que nous n'avons aucun
intérêt à faire traîner u nos malades et à
correspondre indéfiniment avec eux.
Notre désir (qui est le plus souvent réalisé)
est d'apporter la guérison dès notre première
intervention, cela nous est d'autant plus facile
que le Questionnaire que nous envoyons gra-
tuitement à toute personne qui nous en fait la
demande permet par des questions très pré-
cises d'établir un diagnostic immédiat et
absolument exact et par conséquent le traite-
ment nécessaire.
Adresser les demandes de Questionnaires
gratuits à M . le D irec t eur d e l 'In s t i tu t f a s tes -
p a t h ique de Paris , 2, boulevard Rochechouart.
Observation Utile
Dès que la gè n e respiratoire ou l'oppression
annoncent qu'un rhume ne cède point aux
moyens habiteels, il faut employer la Poudre
Louis Legras, ce merveilleux remède qui a
obtenu la plus haute récompense à l'Exposition
Universelle de 1900. Sous son influence, les
complications naissantes disparaissent instan-
tanément. Les accès d'asthme même, le catar-
rhe, la toux des- vieilles bronchites, sont
promptement améliorés et guéris. Une boite
est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé
à Louis Legras, 139, Bd Magenta, â Paris.
..,SUPSS.C1SCCS3,33CeSCSS03-8,,SS3,33,,Seue.,,S3C3C,SCSCC343,,,,,
LE PRIX DU PAIN
La Bou lOn g e r ie -M ino t eri e A . BA U DRO U E T
a l'honneur d'informer le public que de-
puis le tIts janvier courant, elle vend le
pain à 0 fr. 34 centimes le kilo au lieu de
0 fr. 37, prix de la taxe municipale.
Les Clients qui ne payeraient pas encore
ce prix-là n'ont qu'à s'adresser à l a Bou -
lan gerie M inote r ie A . B A UD R O U E T qui se
fera un plaisir de leur porter à domicile
un pain de Ira qualité à raison de :
» le pain de 6 livres
0 65/70 — . 4 —
0 50 — 3 —
0 35 — 2 —
Avec chaque pain est remis un Bon-
Prime.
30 Bons-Primes donnent droit à un
pain de la valeur du Bon,
Etude de Matira GUERIN, huissier-
audiencier aux Sables- d'Olonne, 45,
rue de l'Hôtel de-Ville (successeur de
Male A. l'essore), et Cabinet d'Affaires
de Messieurs MÉNAGE et NASLIN,
29 t e r, rue des Halles, aux Sables-
d'Olonne.
Vente Volontairo
DE
ite,Sco...a-Aveart.^Itt,sme
UN
Le SAMEDI VINGT-QUATRE
JANVIER mil neuf cent quatorze, à
un e h eure du soir, Cours Blossac, numéro
16, aux Sables-d'Olonne, il sera procédé,
par le Ministère de Maitre GUERIN, huis-
sier, à la Vente aux Enchères publiques
au plus offrant et dernier Enchérisseur,
Meubles et Objets Mobiliers
Comprenant notamment :
Salle à Manger et Chambre à
Coucher complètes ; Buffets, Chaises,
Tables, Guéridon, Divan, Rideaux, Edre-
d6ns, Tables de toilette, Porte Manteaux,
Glaces, Commodes, Tables de nuit, Ar
moire à étagère, Fourneau Cuisinière,
Vaisselle et autres Objets.
Au Comptant et 10 en sus
Pou r In s ertion :
E. GUÉRIN.
Faillite Succession Félix MER
Les Créanciers de la faillite succession
FÉLIX FOUCHER, en son vivant épicier
aux Sables-d'Olonne, rue Travot, numéro
9, sont invités à se rendre le J eu di v ing t
n euf Ja nvie r co u ra n t , dix heures du
matin au Palais de Justice de cette ville,
pour donner leur avis sur la nomination
du Syndic définitif.
Le G reffie r du -Tri bun a l ,
EDM. RAGUET.
On Demande de suite pour Ecritures
JEUNE HOUE DE 13.11 1NS
S'adresser au Bureau do Journal.
4".'‘0111 Dépositaire de Jour-
11. LIkuu of ilaux, rue du Chenal,
demande Jeune Homme, 13 à 14 ans,
sachant monter à bicyclette.
Meatareelle....59SESIOPSZeePirM
are ria R NIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, eut arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Pari.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent da. le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté leur cas.
5.a méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous. quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
H n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cafte incomparable
méthode qui, de plus, e s t imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous. laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que BOUS
conseillonp d'aller consulter
La Roche-sur-Yon, Hôtel du Lion-d'Or, 2° et 4.)
dim. de chaque mors et j. de foire, de 9 à 4 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France; 4e samedi
de chaque mois, 9 h. 4 h.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
foir.-, 10 h L2 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Ostioles d'Olonne, Hôtel du C£eVal-Blanc,
samedi de chaque mois, 10 4 h. ...-
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° nikrdi de cha-
que mois. 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Elôkd du Lion-d'Or, 'tous les jou.
de ihire, 10 h- 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 h. 4 h.
La Mothér.Achard, Hôtel du Lion. d'Or, Pe jeudi
de chaque mois, 10 h. 1i 6 h.
Montaigu, Hôtel -des Voyageurs, dernier jeudi de
chaque mois, 10 h h 5 h.
Moutiers-les Mauxfaits, Hôtel du Commerce, -
tous les jours de foire, 10 la. 112 à 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES.
DÉPLACEMENTS DES ORGANES,, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE •
MODERNE M. CHARLY. fira
CEIN T UÉES V EN TRIÈRE S p e rfec t i o nn é es
M . CHA R L Y, pour tou tes les d e r ia t io n s des
o rganes d e la femm e .
Co.iseila et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 6, avenue de
Paris, à Nior t .
lœStaatcœMata
Stations hivernales et Côte d'Azur
Dan billets d'aller et retour collectiœ sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'Etat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
1. Pendant tonte l'année, aux familles d'au
moine 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe-Juan-Val- .
'suris, Grasse, Hyères, Juan - les -Piao, Menton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raphaël et Vil-
lefranche-sur-Mer.
al Prix. — Si l'itinéraire est le même à l'aller
et au retour Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour Masque mem-
bre de la famille en plus de trois ;
s) Si l'itinéraire n'est pas le même l'aller
qu'au retour t Prix des trajets d'aller et de retour
des trois premières personnes, plus t 1/6° de
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; dur. de la validité t 33
jours..
25 Du 1.)e octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collec-
tivement pour se rendre à Toulon et au -delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le prix d'un bil-
let simple pour la troisième et la moitié de ce der-
nier pria pour chacune des personnes suivantes ;
validité t jusqu'au 15 mai.
Enfants. — Deux enfants de 3 à 7 axassent comp-
tés pour un voyageur place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
pair, moulé du prix d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — 1.a validité des bit.,
lets désignés aux paragraphes lie et 2 peut OD e
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyen-
nant paiement d'un supplément de 10 nis Pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
DES PYRÉNÉES
Stations Thermales ou Hivernales
Pendant toute l'année. toutes les gares du réseau
de l'Etrt délivrent des billets d'aller et retour lie-
dividuels ou de famille) de tee, 25 et 3e classes, h
destination des gares du réseaux. Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie-les-Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Salies-
de-Béarn, etc.).
Billets alter et retour individuels —"Réduction
de 25 oie en 1œ classe et de 20 et 3.) classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets alUr et retour de — Réduction
sur les pris du tarit général, variant de 20 h 40 °A,
suivant le nombre des membres de la famille t le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 3U0 kilomètres.
Les enfants de 3 7 ans paient demi-place. -
Validité des deux sortes de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Fa-
culté • de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ
. akePelerterireeelIC,S,V1V-SMNEt--^,e
rePLiBLIOlja FRANCAISE
MINISTE'RjPŒS FINANC1;:',
â o ra-
gour les hèeoino des Chcrains ras de l'Etat de
400.000 Obligatloas de 560 Fr. 4 %
amoribssames en sa ans.
PRIX IYFUlESMIll : 4.D0 FRANCS
payaNeg r.u.iet. et Ovrier.
ni uu êt annuel 20
Id, deMaIldr, Sire rq,Aes le 29 janviCr
il, CAISSE CENTRALE du ue- -reor,, Paris.
•,,11.-erne.t dq.1 u
,kiliautd,,PAPIErdARMÉNIE
De meilleur Désinfectan t connu.
111111111111111911111i1
10111
édit
irerTri LI-ITTU\\711,7\1
ue.,101 (1t1 PAPIER d'ARMÉNIE Ponant
au point de vue de l'hygiène des habitations.
est un véritable service publie. — Evuer les
contrefaçons sans valeur antiseptique. '
eaeeirelES.
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE- JOURDAIN
Place de la Liberté.

i
__
- ~
­
~
1
1
BRE'SSUIRE .. 7 38 15 581
.. - ~-----.-.-----
1 1
.
1 I
19 47 23 40 FONTENAY.,, 5 10 8 49 4 8il6 26,20 1120 52 .
prê .... 1. ...d..t..~ a. lac.- i.".Iio. Il.
1-----r de- vfl -ci, -~I- ge, - u--.i 11il-
g . Il. ri, . le
,--..dr. à l' « A-At. Il
----~-~~-- ~___ ~_ 1
.. ----- ---------- ~ --,------ ----~----~---
COSS jo-i de FO F, je S de COMMerGS 1 -Extî-a ë 'ts
PREMIÈRE INSERTION
1 Su vant acte sous seings privés du seize
janvi r mi] neuf cent quatorze, enregistré,
Mnpsieur Hhriili AuGUSTE MATHURIN AU-
mourant x
de an
- -DRIN. an,jen coiffeur,
sa
bles û'O~onne, place du Grand Canton,
. vendu à Monsieur RENÉ ERNEST AUDRIN,
Soli fils, cc>jff~ur, demeurant aux Sable,,-
d'Olonne, plare du Grand Canton. ~e
li, Fonds de Commerce il Coiff
a e . eur'
s
exploité aux Sab:k-s-d'O~on . pi,lee 'J',
Grand Canton, ayant vour enseigne :
0 enseigne ou nom
Figaro! comprenant l'
commercial, la clientèle ou aclie,landagei
le droit à la location des lieux où il
est exploité, le matériel et les marchan-
dises qui en dëpendent.
Les *Oppositions, Rit y a lieu, devront
être faites air plus turc] dans Jies,ijx jours
~ de la seconde insertion et se
Ton
t reçues
au siège du Fonds de Commerceyendu.
~ Po ur p remiè re Inse r t ion :
Signé : RENÉ AUDRIN fils.
V 1 et 1 w M
-) n M
POUR CAUSE DE SANTÉ
re1 â ~'Cù0 J1 aVeC FofldS dg COMMDfCe
1
DE RESTAURA14T
B i e n A c h a la n dé'
S'adresser au Bureau du Journal.
~
~ ,----~~~-,--,~.--,--,~
Me 310BEAU, Notaire
. DEMANDE
1 ,
U1~~î ~p
-ETIW = ­10
~ e~-,-:.-&----r---~- , -
7 1
.
Voiftitc~t.te Aulomob~!lp « Boziel, »
9 chevIlox, rnonoey[indr"e~qije, d o u b l e
balladeur, torpéci. 2 ot&ces, phares, pare-
brise. - Etit de neuf,
Til, ]DUC _T_ÉGll»1-~-~,n
a v e c ca ij (, te c u i r
Ugle pE, Tl,jrl~,, «-j~,j ggiqE, W,IrE,
-
ip o n tëc s u r res sor t s , r o u r Culiivateur
S'adresser à M. ÉPAUD, carrossier, Les
Sables d'Olonne.
~ __-, ~-~_
0 , ) 'l
1 ,I.îN,DF de suite uiff Apprenti
NN 1 F,
5
Charcutier. S'adres-
sec à NI. MICIION, 6, quai Goiné, Les
Sables-d«Olonne.
.
i
Superhe Cheval lia
.
1 -65 environ
'
6 ans, bien doublé. Le vrai carrossier.
Offrant toute garantie : très bien attelé,
très doux. pas peureux.
_« PRIX MODÉRÉ »-
S ' adresse r à JI . BEB TR OR E A U, Vétêri -
noire, rue V i l lebois M a re u i l, L es Sab les -
et ololine.
---
- , ~___
Vivijx Journaux à Vendre
à lÏmprimerie du Journal
­­ - ,----,.~'Il-~~-.
VËVOLUTION V,i"()NO,~l~QUE
FINANCIÈRE ET POLITIQU
,
Revue hebdoma
.
daire parais-rit le D,uta,,,-h
Directs- . E RUBFN2NE ~
2 2 , Rue de Châteaudun, 22. - PARI S
Le service de l 'Ev o l u t ion Eco nom iq u e est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Ab..~c,..,U : 10 le. par -
~
_1_
pler j'lm pri menr
1
c1 'A 1'1 ï ~ h es
Ettide (If, Me PAUL MOREAU, Dotai
Sables-d'Olonne, 6, quai de la P~rlI Rux
clir"..-
nerie.
i-
MOBILIÈRE APRÈS DÉCàS le J eu di
'F
1
l A 29 J an v i e r 1 9 1 4 , et Jours
suivants, s'il y c lieu, au domicile de ,'et.
DENYS, à La Chaume, par le Minisière de
M~ PAUL MOREAU. notaire, de, Meubles
meublants, ainsi que ,les Objets et
Marchandises forma~!t le Fonfl, de,
Commerce Ou Serrurerie et Quincaillerie
evnoilà à La Chaume, par les con-oris
DENYS
Au Comp tan t e t 1 0 -/. en sus.
1 Même Etude.
. É A GRÉ eV bloc OU
en détail la Forme de
A 1111ME DI, en
la Ville, située commIj~e de l'Ilti-d'O-
)Duo', contenance 38 hectares- Facilités
de p2ie,.,nent-
Pour telle renseignernents et nour trai
-
ter, s'adresser : Soit à MM. BERNHElly,
FRÈRES & FiLs, 23, rue de l'Arcade, à
Paris, soit à NI. AIMÉ VALEAU, proprié-
taire aux Sables, soit à MI MOREAU,
notaire. ~
Même Etule.
-
A l ' r~ .%'I)Ilr" DE GRÉ A GRÉ
-'
EN BLOC ou
. ~
~ ~
Fil EN DÉTAIL, la Métairie
A 1
de l'Epinette, ,,;-,ci iconimuaf's du Chà-
ie~u-c[ O~oinie. do'Sa File-Foy et de Saint-
ll'ilai.e de-Taimont, Contenauce 39 bec-
tares. Facilites de paiements.
­
Pour tous renseignements, Wadresser
'
soit à M. POTIIIER. propriétaire au Pré
cou sfAL à NI. BOSSIS. expert à Li Roche-
'Yon, Soit à Ni. MOREAU, notaire.
s u r -
~
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
'
rfEi PAR^,iAI)J,UDlCATION 'VOLONTAIRE le
Jeu 2
-
ï El NN F év r ie r 1 9 1 4 , à 2 IL
aux Sables d Olonne, en J'Etude et par le
Ministère de Me LAMOTTE, notaird, d'une
Maison, sise aux Sables d'Olonne, rue
Desaix, 3, comprenant au rez de chaus-
SéI,, corridor, cuisine, salle fî manger7
courette. service d'eau et cabinets d ai-
rances; au 2 chambres, un cabinet
toilette. Cave sors toute la maison Jouis-
sauce de suite par la perccpticn des
loyers et facilités de paiement - 011
pourra traiter de gré à gré avant le jour de,
l'ad 'indication, en cas d'offres suffisantes.
Pour tous renseignements et traiter,
s'adresser A NI. LEIGNEL, proprié.tiiire,
rue de l'Hôtel de-Ville, 59, ou audit
Notaire.
Méme Etude.
Àf FINDII F A L'AMIABLE: le une Mai-
~ j
son, sise à La Chaume,
rue Basse, 37. comprenant mign,sia à
usage d'épicerie, salle à manger, cuisine,
cour, etc., 3 chambres ait le,. Gaz; 2- une
autre Petite Maison, à la S u i t e dtl la
Prêcédenle. donna nt rue des Da ni es; 3- u II
Corps de Bàtiment, signé à La Cbau-
i e, an coin de la rue de la Cure et de la
rn
Ilc
du Village-Neuf, comprenant maiso
Il
cornoosée d'unechambre haute et d'u,~
chambre, basse, cour et une petite maisop
contiguë à la première, de même compo-
si!ion. pompe; 4- et On Jardin, situe à
La Chaume, rite de la Triga!e, d'une cou
temince de 1 are 50 centiares.
S'adresser audit Notaire.
.--~-~--,------,,---~--,--,----~--,--~
Etude de Me CLLMENT CHARBONNIER,
)taire aux Sables-d'Olonne, 1, rue
Hirson, près la p~,
De 'Îles de l'Eg'lise (suc-
cesseur de .Me Poiii.&ui».
~
-----
1î~~ ~ 011 Fj A CAMIABLE Une Maison,
~
.
sise aux Sables-el O!or,ne,
, G an b~f 15 OCI O O~31 p a r M. CIIARLES
NE,IU rofflier comoïenpnt 3 chamb,es
c~~lli,tP, au r, ez Ci--c'~ai's8-e. cuisine
;a~~, I~ co,-, i,vâ, chambre ~IF dehu-r s,
ha 41 1 ,,~~u,iL, buanderie, etc . Grand
J rdin, bjpo
'S
pI~eté d
arbres fru
illerS,
ccuteoaid 6i4 mètres careiis envima. -
Jouissance au ter mars 1914. - Facitités
(4 naicaient,
S ejresser ;~i;dit N~,tt,i-,>.
~lême E!ude.
A '
,
'~ ",'_`~ '.~ ~~' OU A AF~ERMER I)OU- Pq~
il
- -1
~
_~~'1
t r u r e jouirsai;cIl le, 1 r
.., LI, J9I1,~ à La ia,IIIàr~1 communs
' -d'O!oa-,~: Borderies, la 2
do ~1',â1,ru
U
couïenant l'une 13 hectares f,i 1,~~uii~e
8
-Üc~_~rp`
; 2- et plus4curs pièces
de
Terre labourables, d'une contcP80ce
de, 8 hectares.
S'a~Ir".ssr à NI, CHARBONNIER, n~taire
ou A ,AI. MIGNET, gêomètre exjieit aux
Bio;0ziiS (Vendée).
~
Eiude tic MI E. GUÉRIN, huisgi,r au ~'
e -` _
cier vos S~b'es d O)onng, 45, rue
'J ~
l'Hôtel de ViPo (surresseur de MI Trs-
SON). I~LC1I)1Vet d'Affaires de M,%I. AIE-
NAGE & NASLIN, 29 t e r, roi,, tics IIïl~
les, Sax Sables-d'Olonne.
----
1j,~'fPI ~'OIONT,\IRE]eSampdi2,'ÉJa?îrier
U,~ 11 19
, f Ï , à 1 Il. (lu soir, cours
Bi,ssac, 16, aux Sables deO'onno. par
Ministère de ?,le GUERIN. huissier, de.
Meubles et Objets Mobiliers.
Au Comp tan t e t 1 0 -/a en sug.
Etude do MI GRANDJEAN. notaire
à Cluillans.
Il
 ',L_
~j1';\1ffltE Plu AIIIII ICIIION le P i
-
I t
1 - manch e 8 Fé v r i e r 1 9 1 ,1 , à
i î1 ~
.
1 fi Ii2, à Challans, en l'Etude do Me
GRÀNDJEAN, notaire, la Borderie de
la Petite-Croix, Située commune de
Sailertaine, Comprew,~Iit bâtiments J'ba-
bitallon et d'exi)loiia!ion, terres et 'près,
contenant enviion 4 hectares. Affer
m
Ile à
~l~Dtiiiont,Dépe.udantdelasuccessior~de
AL PITAUD.
S'adresser iudi' Notaire.
Nil~m' -a Etude.
.
T~N~ )HP À LAMIABLE les
IMNIEU-
.
:1 1
.
L BLES ci-après désignés,
spparinn;
a
Il
1 uux iléritiors de M. FORTI-
NEAU, cOmrûI)n,~ du Perdir : le lin Pré,
(lit les el Cinq J(>L~rr.aux », 2 hect. 48 ares
il cetit.; 2t, un Jardin, dit le Il Verger »,
3 ares 10 P-«nt.; 31 un Pré, dit le te Gate-
Bourse », et le « Prë-vaifê »~ 3t bout. il
ares 9 cent.; 4I un autre Pré, di il Il Pr é-
Breton », 1 hect 31 ares,
S'pdre~s,,lr audit Notaire. ~
Méme Etude,
il tjîE~~.1)JJr~~ dA~L`~ e
~ ~~,1,Lî ~ LIs. . b 1 il c . ~ en
s
.ai lu
gré des ama-
' ' ' '
tours, une Borderie, ditc le -Nouvelin, ou
la îîoue- de- l 'Oie r ie, îIiI-j~e communs de
Challans. Contenant 5 hectares environ,
a f e ~ m e 0 à àl. GAUVRIT. - Facilités de
paiellient.
S Notaire.
La LIBRAIRIE HORTICOLE, 84 b is , rue de,
Grenelle, Pai is, vient de publier Une très ioté-
ressante brochure, qui se recommande à toutes
les pez'.~oti.ne3 ayant un jardin petit on grand,
Le Cal,nd,i,r de ., Sem i s est un élégant petit
cuvrnge de 24 pages, qui contient le résume
t,ès complet des travaux à exécuter choque
mois au jardin.
Il donne également la nomenclature des ma-
ladies et &a insect-s qui attaquent nos plantes
et indicine la meilleure façon de combattre les
ennemis dû nos cultures.
On y trouve aussi un- classification des
meilleures v-,iri('tfss de ftuit;i iangéps par ordre
de maturité, et enfin on rêsWnê L,è.a clair de la
culture d~ Chrysanthème.
Ce petit ouvrnge est adrI,ssé aux le leurs de
ce jo~un.il sur demande affranchie, C Pa-
grille il
'
an timbre de dix centimes. recoin
La l,ib:,.it,ie horticole re~~.oit:iussi les abon-
Dements au Petit Jardin Illellitré, 5 te. par an,
t an Jo i, d in , 1 9- fr . par on.
' Les nouv'a'
'x a
bonnés d'un ,an pour 1914
recevront gratuitement les numéros de novein-
bre et déci,mbre1913. -
Eovoi funco de nernéros spécimer'S.
ï'E p li,%7e4 r1D1~bqJEi ,Wâ,
3 , R ue B l' o n , e t , 3 . - PA RIS
ABONNEMENTS:
Un an ........ 6 t e . 1 ': X mois. .. 3 fr . ,',O
Le Numero : 3O centimes
1 -
L a P.y, d 'O. ,, t 10.t 25 de chintus la.;.
E, xig,e
le titre SAVON
S-41?U,il Is~,d~i..~~,ce~b~lkl~COI'd,,,Sell-yi-ft-E-31d'allélo,N,"Gü
-
LES SÀBLES-D'OLONNE, LÀI ROCHE, ARESSUIRE, THOUARS, PARIS -- LES SABI,F,S'D'OLf)-il4,r A TOURS
M
LA ROCHE-SUR YON, NAY-J,E-CONT--, B
VELI,UIRE, FONTE FINET, NIORT
—
~--~,--. __
ROCHE-S-YON, il ê~. . 4 42 i - - ---- -1 _1
110 41 . ._15 ~ N luin ......... dip , , 4 50, 6 40 Il 27 16 59
. .
VI~LL U IRE
'va.
. d'p.' 7 21 Il 56 13 30 17 4 1 l B ... 1 ......... ~ ..... 1 5 12j 7 VU1 lit 17 211
~ 7 lEj
. 112 5 13 42 17 151 ~ ~ ~1Nieul-oui.e ...... . i 5 24i 8 12 12 3 17 ?3 .
âa,',~,: 1 7
1 ~
l?..tai..$
2 14 13 53117 1251
~~:: .,::~]::::T::::~
M
OONTENAY. . 1 i ~rLi--d-PI-ig.. I 5 34' 8 42112 13 17 43~
4 *»«*'l " i TENAY.. 1 5 421 8 .57~I2 21 17 bl!
~t-~'4- -'-- -F-ig - - 9 10;~10 31 12 W -~ -é 1 2 1
d ,p - 8 WI I 25 6 ;18 111 1.
î~soN I
Ni..! ........ ::: *:: * : i : : : : de li 12 37i.....
110 57112 44; ~5 !~ j
*
- 1
6 12 48 ..... 1 . !
. . 2 . !'lELLTil',Iiz...,. 6
'~' .1 .....
- -i ~ ~ .... '.'2' ` '5'i ~::: ~ ~::::: j:: ~. ~ !,:: .. .....
- 1 1 lig - til
,
, ~, 91- ~
c..~ .'>.,."a,.::::::. i li M' l 2qil3 1 . .3,
' *'
.~> 9 56,12 lâ la - - .ï. .. .
.
.
.
ROCHE-S-YON, or' ~ 8 ~s!I. ,11 ;
,; là, - il I~ ..... !..:- -1 ..:..,!.:.":: , IE 22,14 k I
- ~ i
,
1 , 1 ;~ ;
i i ~ ~ 1 _~ ~ ~
___ __ ___ - ~_ î ___ il ___ _ _ ~ -
.. - - .1 ..... 1
1
...
..... l ..... ... .
., » »:T*.» «:,!.,.,. 1.
LA VENDEE EEPUBIACAINE
1',~ r-apos Meb~'tt).nad.p--.'ri3
i,'t,iisraripel~)n8à nosi,,,,cteps~qu'i;s trou-
,, ~ ace
.eront à I'Imprimerîe ,!il Journal, pi,
de la Liberlé, des Carnet, (le roulement et
Affiches pour les (Progo l io ns pe?wâane,y,tes,
(les Cartes postales toutes préparée,, pour
demandes, à M~ J'Ijqsper,tcitr do Travail, à
-or
Mort, d'autorisation ou av is de du ; a tton s
acci,leniell-1, c~)P.Cpx,IlArit soit la Durée d i t
TIavaii, soit le Repos hebdomadaire;
En venteégalemect tous Imprimésirela-
tiis ~1, la luisur l~,c Acciie,its du Tra,,ail.
I
0
t
,~
I,
13
'y
2
a
~, ,, I,t.,,.4
'
"', -r' _ ,
-,. 1 V1 ~~ . ~ e~
l ~ Œ, V U E D E LA~ F~ ,~% JM, 1 L. IL E
1~,~,_M 9 elo MIS c i -l~ ; Z. " z C ,Il?
E 1
ié .1'~~ C PLUS r,'ZAI-IÇUE oïs
~-,:- ,tA~~~,-.,,~r~;~~~>~---,,-,-,,.j
_. .. _. , _
! ~r~ _ ~,
1~
e
,
0 !.E5 ~ L , .~ ~1 îA ~~_, ~­ .~,;1. Ij>. i""m,L~Lsr
IR'
f
9
e
t
c
0
8
c
lIi ,1~,~. 31,UŒV~,FID S!GEPt,IAIM- PAî'~IS-
91, 't.11~11-11--------------.l
- -
~-
-"::- -_ -
.
77il=
L_ ~
~.,. 1 1
.-,.~~..~.~ ...,:~--l'
Potu
- tous Vos lluprifllés
adressez vous à
11,1111prinierie de la voidée fiépul)lie,li[li~
LES SABLES-D'OLONNE
__
'~~
1 i ,~~
,
`1
-
1
e
e 1
Ms .','-Z KIOMS
"an ;~ Il ci,
, -
-
Fil _~s11I11c.rk,1i
~:-,~ '
1 ; ZÎ r- ~'1 ~ - " Vâ'~ il E 1~
LE11
*z
.
-, ~_
L~51,~~_1_ L,_.~1ZF.~cE,7TE_a
__ _
- " -
4.. lcr'. ~ é,~ "lI-lurlf-,, pZr-1,4f.~Na.*
, ~~ ,
,"*~. , -, ! cs i, ~ , r o ri _- _11.«Mode Pi-e',îq.e"
,'11- f~r,-z t.U.La vos Robe.
1-
~. 1 1. - .- _ - ___ -
__ __
F;2,uâ?
CF..~~i'îâl~~l'f.ES
On tIniLr,.3 poste .
.V.- 1f~ ,­­ p r t ft . ;­' É .
1 c .ANS nn succjl*a
FILUL~b,&'>fçloRlsoN-NOULINn-letn-2
1~l4r0a tir veclëea z l derpura tif au sactil , querison d es
d ouleurs, maladies de foie . de lie,J, tO l.naC. AVdror i.~ie,
afiec tions, nerveuses ; chassen es Lmûurset_cs
gl,a,iures, 2 francs_ pbiligerit a -ira et lu nom
3, 1 l!gnat
la. . ,e
.~%*
4V",;.,c1l~agg~,e o ,e.û!,ërin,,ts,,r,si
1. ~i . ~~ a . lor- t ' s î e ; »;­,,, ~
'
',
..~p.--O~don.~.tlç[.e-'.~Z~',~-. ,:..Zf
30, RUE LOUIS-LE-r~9AP,D. PA~9]S Il Il! l'"
- . - - __ .: ~
ez d ites 14qL, I è tea, 0.0, vue dorî,
eg .-à , ii'Pàîmi2pit4a, .~«a;îi .
V,- ,wopre"iom ' . « u M semsaïew è
iy,,S-%C>RO#X §>iw.ab,&
~4, Y~.~.e--. , Ç* .~ ~,
-_ ,--. -~-- t4. e e~
pe l'i.-&,.*=
,
~
~ ~'
~-
l e
-
1
. 1
-
-~f .à
_
0 1
Il
9
9
ilE
c
~1_
E
;-- 1 -11 1y ~ 'Il .~
-OINTENÀY-LE COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
F
e~
--------,-.--.-------------
li 4) lit -4 1 Il E D L
- 'aE7 C1111, li! Ï JN',1~, Dei' F1~ 1~ ÎêE L'.É'~.'Al'- (~Service modifié à daner du 10 Octobre 1913)
~ NANTES. CHALLANS, COMAiEQUIERS, LA ROCHE-SUR-1`011 ~ SABLES-D'OLONNE AI) CHAMP-SAINT-PÈRE
~--------------- i 1
LES SABLE'S de- ' 5 7 5 El 211, ,5 ..... ..... ~. ~ . ....... p.Rl"~ 'f'- 1 ..... El 5 ..... i23 20, ..... 8 I~, 10 ,12 10 551 ..... ----------------------------------- i - __
01 ............ ~.. ~: l r~ '61 71 154 99 ~1 18 ,13 3 2 I 8 8 l à . - ' 1 1
Le -th- Achard 5 33, 8 14 10 12 13 5l~18 1 .. ... .., .. .. .. ~ ..... ~~!-~l, es ............ i ..... ~-22 33; ..... 1 1 14 ...... 9 52ill.Z2 12 7~ ..... ~ "~~' N i'L~"i Ofi.). Il . ~ 6 18 il 9 16 57 16 7 HLIGFIF-S- Y ON, lier S~.I..-a»OL."e Il
; 6 tIll ~ 6 22 9 3 4 t1&I9 7
Me. 8 ..... ..... !.. ~, . ..... i : ., ~c­ , r ............. ;. l 1 56 .... J El 36i ..... 13 17 :. .. ~ ... * 1 ..... . NA2~'TE~S ~Esst) a Il7 25 20 352 La GI.i~t..Z.... _ - ~- a 15 l~2
nt . ..l 8 22 10 0 13 59 18 26 ..... ..... .. . 1 ~ '2 ' - ' ';t .. .. f.
, ~ ~ : ' ~ 7 51 ..... 14 4 Il 43 14 58 -? 7 2 9 28;15 Ill El - .lI 'a ai
.. ..... ;1111 'Il .., 2 44 .... 7- 8
~
Aï.~..~ 531 9 la
E
. ~
1 7 si .E M51 4'l2j 1. 4 ~I- 37 , ,a ~,.1
il"i""
SIIi Fl;i~. (h.1i;'j'. .
.
-, ,.
15 lI~ .... ~ . '~~ j 7 1 -Via.. 2 8 291 9 53 15 47J20
,
' .
Ce Clouzeaux.... - _ 5 45: 8 30 10 17! 14 7 18 33 ..... ..... ~ ..... ~.. ... ~ *i~j J' « "" s-
de ' 7 36 12 25 !18 â9 21 44 Coli.. ~~. a 7 57J 9 43 15 3719 54 . Pc;L.-R..bà' .~ L
5 571 8 43 10 28 14 22 18 44 ..... i d ,~p 24, 4 51 3 71 - 12; ..... 1 ..... ..... -"-cb-e-ul .... .... 58 12 41 i19 5122 4 '
6 80f 9 8 10 46 15 Il 18 59 ..... . > >` * ..... . ~ .. 15 27 Ji.;s-d.~Cé.ê ........ ; 8 9il2 51! 19 17:22 16 8 42 10 »,15 55i2O 15 ~ Le. A~p.rt. . f
ce 1(~.!Ilo.-, ].,..,~a~,-~;.~ ..... 1 5 15 ..... 9 E ..... ~~ ..... 6 1 La -%I--~i-ièr-, a. f.
ROCHE, s -YoN 1 Il
i ~ ., :
1
A
....... ~ - .. .. . .. ...... 1,-,~~.fiê-l'b~I~.~..ie, h . 5 2l', 1 . ... 42 . . , 5 1 . . La 0".."I,.. > ~ ..... i 8 1811.3 11 19 271~22 26 C....Q-O.Rs.. ~ "-,,: , ', 9 13ilO 3 16 1 20 24 1 La ,,'i.iiie-t~~'ë.*,..*f'.
La Ch.i.--l-Vic--t. 6 51! 9 45 1 5 5 32 19 16 ..... 1 * .. . N'~irt a . .. ........ 1.~ ...... 1 5 40 .. _ ,Il 5 4
* '
~ 1 ~:: ~ ~ ::: ~: Il _..
i , ~
1 4~.1: ~ ~ Gball ........... ... ~ 8 30 13 16flb 6 19 46'22 al, S..il..I. ~ ....... ~ 6 »~ 9 34!10 10 16 9120 32 i l'a NfichIllière, .. il.
F . ~, r" (h.ltI) ...... 6 59 ...... Il 12 15 40 ..... ..... : ..
13. 4 3I 5 54 ZI 4 10 9 : 15 59i**--- .Sc,,Il,.a ..... _
.
' , ... ~ 8 39 18 26 15 29 19 58~ li Chou ............... 6 Il 9 48110 24 16 26120 51 Tal-..t ..........
C..r..~ ........... 7 e7 10 13 1 19 5 49119 27 ..... ' * " BitL1~~8IAIl1_? i 'dÎ" 4 I6~ 6 1 i ~-~ôl ..... .....
HANTONNAY ..... : 7 5 12 02 1 50 .... i ..... 1 ... ~.~ ep - 14 4 Il 0 29 ... ~ . .... 16 is .....
1 4fl 6 12 9 . ..... 1 ..... ' J «,,. ~ 8 47,13 32 15 41,20 71 - La (,.r.»chc.~ ...... 6 201 110 351116 39 21 1 Le H ... rail a. f ....
1 51116 25 20 » ..... .... . .....
.... , i 8 81_ ... .... 6 2 ; ..... C"u'Q'I'n" I dep 1 8 52 13 37; 16 10 20 I8~ B.is-d.-Cë.ê~ ....... 1 6 29, ~lO 44 6 49 21 12 L~ Bra.dai., .. f..
Sigres-ai- (halte) ... 7 C 1 ..... . 1 6 6 ,10 33
' 1 8
8 . 2 »1163720 9 ..... ... ~' ..... ... .. . ..... . _ 6 30 Ilo 51 8 lie. ..... 1 .... Ir 4O~** ... St-M-i ... t-.1,~r-ViI.., 8 59 13 45 16 31 20 25? M..à-I-.1 . ........ 1 6 42i ~l0 bb 17 2 21 24 Le P.t..., .. f ....
i
.....
~ * * * * ` ` .... ~-, Il 15 17 23~2I 43 St Rilair.-l.-Forêt
La ~,~.J.!11.-i. ~ ........ 8 13 09 . . 16 50 ..... ..... :, * ... i; - - .... lI. Vi cu .. ...... ~ 6 41 . 110 59 99 2~j ..... ..... 16 5ffl ..... r~oé,. , ... _ _ _ _ ~ ', 9 Il 13 57 17 4 20 40i 1 i .,,.! 7 21
,;A2 4
.
. isw~',,i.~.i.-
. .
1 i
..... ... . 17 5;«,,*, A, i-- l l -Y ... ~ .. ...... l 9 80 14 12 17 4 eO 58! il - .
P.V.. g ...... ;~ ...... r 8 24 13 38 12 16 17 04 20 26 ..... * * * Ï .... ... .. ..... i O 55 ~j 'il iz 58! . ''I 1 4 . i tEr. p~~..... ~ idÉ . il 20 17 35~21 54 La il diére,af
~ *. .'*:": * A ,, «,,,",. ~ .... j 7 2 ~ . . 7 1;,*~..
- ' M.~_f _; ... 1 1-.- Il- (;--,~t ........... ~ 9 40 14 22 18 Il 21 W NANTES EtIt). 1 8 i' 12 16 18 36 22 47 A,~riliîl-
-1-9~1---l-li-d-11- ~ .... ? 7 10 8 :11 23 10 S7 ...... ..... 17 19:* * « ROGIJE-S-YON .-A 9 51:14 3318 8û~21 231 !, NANTICa (Orl.). -.1 8 21, 13 34 19 3; ..... L.i,r.iaë.-J.u..,.f
! 8 40 14 10 12 28 17 20 20 40 ..... .... ..... C tI
l'I'r .
_p 1 7 12 1 ...........
,
= i ~
~ .
C.ri-..y .............. 1 8 53 14 46 12 37il7 31 20 W ..... . i i i
--'a- '
st, ""'
...CI-Y
........ ~ ...... ; 9 7~ 15 12 12 48j 17 4,>, 21 1 ..... ........... !*'**-'18ig.,Ir.Ii. (A.lt,) ... .... J 7 18 il 301 ..... .. ..... 17 26 -~_~~__- ----' --~--- - - I~&.-.-,..g.-d-L.».. 1. ,
, 1 arr . 1 9 17!15 29 12 56 ..... : ..... CHANTONNAY... .. 5 10 7 38 - ~~II 46112 22 ......... 17 39 ..... _____~ ---~~-~l--- ---~----~--------.---
BRESSUIRE 17 55 21 9 ..... ~ ..... il p 'l.r.e~,au ......... .... 8 » St-Vin. t.' Gi a
dêp 9 27 13 7ilS 18:21 40 ::::: ~: : .* .'
" i
- 112 41 131 71 ..... .....
1
7 57 .... : ,M~,~biees-1 M.O.L.
­­
Yougarâ "~'Ite) ...... .. . 8 7 12 .~ . 1
~ L. Nantë, a. f.... ~ 17 44114 53 19 1 9 37 . - 17 24
x.i,b.r~ ............ : 1 9 391::::: là 18 18 32 .....
.....
...
« * ..... .... ~ ,a 1
I -i~1~~_ ~~_. l' il ***'
COMM[EQUIERS, SAINT- CILLFS-SIJR-VM
'l 1 "**'::f ch.i...1..Vi...L. ..'.*..i 8 14 2 Illià 18 10 -11-1-----------"------- C..-e-8-Pùn~~,-. [7 50115 » 19 7 9 43 17 80
L~rhê-Th .... ilai.. h . 1 9 46j ..... 13 25 8 40 ..... ~ .... ..... ..... .... p ïlc is.no 1 1. &d 1 1 ~ 1
(,..!o.g.-Th..ae.ai~, 9 53 ..... 13 32 18 46 .. ..... ..... ..... ..... l, _)CH1~~_S_yON1 .".. 5 46 8 31
1
'12 36 14 2 ..... ..... 18 26 I....
' 11 151 0 321 V 'Il T- I ,S- dev 1 5 15 » 1
­ 10 10 ~
- dep . 5 58 9 4 10 53112 52 15 15 ..... . 18 48 ")" 1 13 49~I6 30 20 ~ d.-Iii.~... 5 23! 8 15illI C~l MP--SAtNT-PÈ£E AUX SABLES-D'OLONrqF
T-qc,U&Rs.... 1 aep ~! 113 49 19 7 22 10 ..... . 1 Las Ci 1
9
17 III 4 l~1 ~1~1 .
11.1-222M1~11',.'. :110 1113 40
- ---~I -c"sau ........ ..... 1 5 st-Hil.ir.-d.-l4ie...~ 1 14 1 16 48120 ~ ~d-Hi... 5 33j 8 30;13 14115 39.19 51 .~--.----,~-,-------
­ « >
1
1 7 16 54 20 -9~23 29 ~ C0,11-VFQUIEIUS 5 421 8 40,13 23,15 48 20 »
1 14 S : * 19 i ~Pw~à l~
1 -~ ..... ..... ..... ,.I.t.-FI.~e. ( ha l t e) . .... 1 9 24 11 12
.. Il . :::::
9 19 .....
I-i-,- ::: ~: 7 ~:~ ... : . ........... iL. Moth.-Ach.rd 6 19 9 .15 Il 21 13 18 15 46 ..... :: ». »:' 19 9 ..... 11GLLLES-S~VIE - 1 14 1-~.1.r-ST-P~—, d. S 40 9 50. 54083018 >
..... U~1J ~,,
l
_ 1 _
"G2,h,.~~'.';: :::: ::: ::: : ::::: Iiî *d1à 5 1 4 50 ... _ _J~OI.. ~..,:~: ..... 1 9 5011 3 13 33 l5 59 ..... .. .. .. ~' * * __ __ __ ~~ La N..tê, .. f ..... 6 47 0 2 5 48 8 SE 18 6
1 ~î .. -: - -, .,. ­ ., ... ........... :LE ",~ ~f'î 46'
I
. 1-1 ....... 1 St-Vi....t-1-Giere. 6 59 10 14 166 1; 8 51 18 18
PARIS fMoIItp~) -,. i ..... 18 24120 _35. . . 6 3 .>~ ~ , 15 39j 9 58 Il 3 13 40,16 81 ..... .. ~.. . CHANTONNÂT, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE M,.ti.r.-I-Ma..f.. 7 16 10 30 1 9 12 18 34
. ~
[ l 1 -
. St-.~Lvaug.-d-L.,a.f. 7 24 10 38 6 21 9 20 18 42
10 ' ' — —
—~~----- La Cr.i.é.-Ja...,& f 7 29 10 43 16 26 9 25 18 47
. ~ ~l:::::I::: i 1 . 1 ~
THOTJARS ddp - . j~I7 41
1
E,11 ..... 1l~4
' URS ..... .. dl, . 1 1 lI 5 50110 7~I2
- .
chi.....-.:,:,: -.1 i'~ 9 5111 51 ...... 1 15sji~_Ùjl? ?C'Îll'i E'1 1 ....... : ......... d ~lp - 2 141 7 17111 43JI3 10 1 - .; u ,.-1111'1 4al:: ::: ,~ ~ A.-illé ............ 7 39 10 55116 35 9 32 18 58
. .:... I l . Il
11101JARS ..... HANTOENAY ~ ...... d,p.,~ t . l 7 441 12 24~ 19 47 Il FONTENAY ........ 1 , 5 58 9 33 16 27 ~ La U. '
TOURS .. . .11.1 31 0 38 13 32 _.Il ..... :j 1 3 lgi 8 56,16 15 14 40 ., .... ... :: 118 28 12C 14 ..... i c d
---, . ---~~-~'~~~~-_~
r~~rs. 6 16 0 6 45 ~ ~3t ig.-d.èr..af 7 43 10 59 16 39 19 2
3411
1. ,;: 1
'£L.u.,..i.-I.-Caill,~~,e .......... ; 8 5' 131 tel _ -Jefflt 7 50 11 7l
--d ... iér-----P-r-d ........ 1 7 57i 12 1 c~i2 ..... ~ d ~ l', .I.i-,Ia 16 46~ 1911
~~
il "' va ----
Eli
IN 1 ELLWIR E , LA ROCHELLE ET BORDEAUX - S~i.t.S.Ipice-.~~-Il.,.d. (A. 1t. ) l 8 141 13 21 E. ; 66 41 10 19; 16 55 Le P.t..u. .. 1 .... 754 111 6 501 1915
NANTES ORLÉANS, NANTES ETAT, CLISSO , LA Rû(,!!F,-S-:R YONe 1 2il 17 ~! .z. 1
___ ---- - ___ -------, -~.------- ------ __ ___ ---------, __ --~--- - __ ___ _ ---- ---~--
9i 8 56j 9 40 12 33 9 15 48 ... eet . ...... 6 E6 ..... i 8 32 . -.112 16 22 15 ... :. Vsuv~,,,_C
NANTES l0d . ) . d ep . 6 ,_~Is ..... j -lis se . 1 8 20i 13 31 20 23 i ThIs."..ïs~la-C.il 6 521 10 41j 17 6 ~,. Breilid.i., .. L. 7 57 1 14116 53 1918
2 44jl6 28 20 4I~2I 5 1 il 30 d I1~ lèr.... ~ .....
250 2 ~,7,116 :l7 20 48 22 » 15 53 Sels- ......... d el, Il 6 4~l1 - -t. l 8 311 13 48 20 80 il Jaca ièr.-..-P-.d ......... 7 21 Il 5 17 16 La, Ballard, a. f .... 8 4 il 21i17 » 19 25
"O 13 12 "' o.l,
-
.
l'~0N TE'NA V. . iv es 1 8 49i 14 18 20 52 Ji CHANTONNAY ... :.. * -v iv e, 7 16I Il 22 17 30 ~ I.1.o.~ .......... 8 14 11 34!17 7, 1935
NA-~,TES(Et.t). dep . 6 201 9 i . .:.. 16 41 0 35 i 1
0 49 ]'2... '3 471117 24 ~l 3S 22 48 ILS 43' 12 16 8 53~i;t 16 .... 19 3 ..... - : i '
_ ........ 8 14
'
1 ~ . , j l'a M
7 451.9.5 Il 12 1 3il7 44 ..... 23 5 "': i'à, 9 W12 24 5 l7il9 51 .2 6 ..... i l i EU __ -, ------- ---- ---- ------ ------- ---- __ ---- - __ Vi 1947
- ... 7 1 9 1l~ j1à. 1",.~,.". ~d 1
.
Cliason..... .... 23j 9 411 __ 1 49 :: ».: 14 16 - ---~---------------.--- -~--.,.- __ __ .. . ichalièr., il. f~ 8 21 11 41l 7141 11942
bl..t.i~,u.V.ndé.. .
..... '. 12 24 . ~7i.ill.-Bid.,a~t. 8 26 1 46~ 719
rb.r r..é.t ..... 8 » . .. Il 30 ..... 14 M 7 59 23 ............. s Ià.— 99 5,4,U2 58 16 241~2O 27 . . .. .. _ i~' A,p..t., .. f.. 8 32~ 1 52 7 E5
'~ .i._ ce (h.1te) 8 12 _ ... 11 44 1 ..... 4 0
,
1
~ a". 6, lie p 13 13j 6 glio 50 .. .. . .[ 58
L - l 1,
1 11199 13
St De
. _ 14 21 .. - ...... iii. "*,*!iIill'i'LuiRE... _
1
:, ~ . L.'~i...i.ièr., a. f. 8 371 1 57 7
Boil.~ill~-Ve.dé.... 8 24 ..... Il 57 3611,8' , 7 ..... :~I~e 1 d -P 6 46 10 32:13 17t 6 41121 1 ..... ..... ~%:~, ~E! *,--- - - --- —~---~— Piiï',~.-Ro~h.ie, a. f. 8 40l 2 »~ 7 33! 20 1
ROCHE-S-YON 1 d','; «
8 40ilO 3112 18 13 55 14 51:18 37 ..... 23 .... ~ :~ 65 : « .» *.., 10 45 ...... i 6 53 21 il ..... ..... ~ ZM PO NTEN A i de ~ 5 58 9 33 13 11 i 16 27 18 1 20. 91 BRE1~SLIIRE ci. 4.1117 21 I13 MIS 111 La il.dalièr.. .. f. 8 471 2 7i 7 40i j2
7 ..... 10 54I ...... 7 I~ 21 191 ..... .. ... e ,> . ~6 10 9 52 13 28 16 M 18 13 .. .. M..c.ct.. 7 t3571 . , ~ 13 54'18 40 ~ La P.tit-jubilà, . f 1 8 501 2 IW 7 43! 12
.
15 ..
0 1
1
, 1 9 ll~I0 41 —:13 .5811 ll19 15 4 42 0 10114 31 .............. 1 ~ ' .... 7 . '- ~ a il
Ne .-Y .............. 9 261 ..... ..... ;- 5 14119 30 4 56 ..... 14 là Stc-(I...~-Pdt,ê h .
Vou~.-t.(:I..ie.. 6 19 10 » 13 41 16 45 18 21 20 24 B ... IL.B~l,- . 8 - --'O~-rons, «~J 8 551 2 15j 748 20 16
7 16 il 2~ ~; e e e_~ à i à~ 14 12 ~ 18 56' .
, 177 214 2'1'3' 5' ""' ' - Act -Sl-M--ri-- h 6 27 13 49 18 29
G.c~t ... L e s i h.1 t.) . . , 9 371 ..... ..... ! >~ j 5 24il9 40 . ~ 55',LvÇ . .............. i 7 30 *»*"* Il 23 i à' liÔlI 9 a 9 -~~_- Il 4 40 8 2 - ~- 15 ` "" Il
7 36 , .
'iÔ 21,I11~9 151 _e
~: 1 . . ~*»,: 7~ -~ L. Chfit-igne,ai. 6 36 13 59 18 37 La Chàtiligrocrai. 14 1 . --_ » - rrdtj , i'a~t taz ifi . - Les trains ne s'arrêtent
5 53119 331 p- pr..dr- la. ,o7.g..r. V I.rtique .au.-.- F.P.
1 ~
~~Z E~ 5 47,20 4 5 't't'~.'..ièr . ........ 1 7 44 .*.-. .' « Il .3-31 ..... ~17 43 21
.
44 .. . ..... . 5 - -
19 4 '12 12 - eav.nt~Cesai... ... Il. t
f .... t las..
...P-S.i.b-pêr.... 9 481 ..... ..... . g _ 519 52 --.-R4g.i.r., A.. 7 37 ':: 1 ..... i 1 . . .
i
iô 4 491114 .- 1
C, .
5 3: ~*Ù '. ., , , * 1,` 5 ,
.
Bretormièr .......... 10 21 ..... ..... 25 ..... 15 21 - 131i,e :: _e fi~I.UIL-BA ... T4 46 Il ,91 l 18 47 20 50i A.t.-St-Ma.ri.ch .... ~8 211 I
Msg.il.-Rêg.i.r., h . ........... ..... . ~1.~ ..... 120 9 5 ai . . .. c~.. -S.i.t-ilèr.... 8 > ..... 1 « - 1- 1 58 ..... 1 -~-~ - Ni.."~.t. d6 53 15 71
i
13 48j 6 5 19 42'20 30 1,r.ah4a du~ pets.. II Arrèt
L.ç~ ........... . . 10 18 il 2 .. ~~?j; 6 1 20 20 5 42 6 15 37 C..I,t..~il.. (huit.) . . _~ 1- ci, ...... 7 12 15 3. c..-M.r,t. .... 8 40 6 1- 19 51120 41 1 - -ê---a~--a d- e--ê or ; .,-rét. .b
6 i B 12 1 ::-:>,,S, 1
19 E3 ~~I I~i BE.
. .. 8 31 1
.
i 2~ ... :~i
14 4il
. il . ..
. .... ~. -:~li' ` - i~ ii ....... ~
-Gemme-Pêtrê, A. .
1 _e
Ste ~:~ ~ ~ I~ i 1 Il
'jà iii ..... 1-- ..~;~;;,l6 820 27 5 49 ..... j15 44'N.s.v ........ 8 2Sl:~ ~ 2 9'...~.!I8 .
1 N.1ii .. ........... 1 ..... 1 ... ~;~S~I6 19 20 86 5 58 ..... 15 53! . 8 3 ...... 12 22 14 25;18 ?8 22 27 3 48
...
-M ...... Ê 1 1 1 'l 1 ao,-L"-,Ig-yo~N 1 11,
*~ 15 "
1 L. L..&.. i 0 46, :::.:;7 .
~; ~._ 11 li 111 4l il 11; ...... 16 I dsp. 8 57l 6 6 12 46 14 0 9 19122 421 4 2 i~7 15 5~
_ _ 16 4i - l
VELLUIRE ... il- 10 fig ii'ià .0 53 6 i
6 ?11 11 26
e
]Dle~ill.-V..dê.... 9 16 6 24 13 4! ..... 119 38 22 b8
~~~
1 Trai
eii.-L... ~ k aâ t e) j 9 25 6
~
1 il " ~ 1 9 , -i ..... .....
34 3I~l? 10t~et.
dlip Il B i l l 50i M ' 16 51'21 4 _
Et a
~
117 22121 35 7 II 44 118 211 :: : : : 1 1 U 't', ~à , 11'7 Ili'I ~~:::
hIsra- .. ~ ......... : Il 30112 Il E 52 eb- .. 6
1 Il.^5 E411118 4 2 lu 7 l~
~~ P'M' .-V..d,§. 9 52 6 58 13 40 15 13,20 15 2 17 53 .....
L. R.us~. 1 a,, - 12 6112 30 - . ~I =1111 ..t..
d-p . . . 112 i ..... I2
9 ';8 2 38 Zal ~cji.-0u . !4 14 2i15 28120 422 'iÎ3,
61 -à-àà ..... 1 ~9
......... :,b:1IO 17 7 2 18 21
.
9 «
Sei.T.s ........ «-. :.:,.114 9 8 56 16 43; ..... 1 ..... ~ Il 41 4 81 = « p NANTES (Riait). I Il 15 1 36 1
,I tt i) A_L~~ ..
. .
4 a ~ 8 14 14 56,16 1W2 5 3 ~I9 il i~*'>
~ -h~- -.- ___ 36 12 30 18 29 ..... i.-.-...!.. ..l .6 O~ 1 iN&N'FF,8(0r1.1. «~~..Il 18
_
8 17 14 54116 11121 36 ~ àil 5 41 19 11117 16
i!
1
.1
l i f 1 ~1 ~
Il il l Il 1
1
~i 51 1
il
il 1 1
7 1 1 i
.
i ii
1 i.
Il
1
1
1 1
1
i ~
i
1 ~
1
.
1
.~ 1 1
91 1
i Il 1
1
J 1
. 7, 1
1
i l 1
1 1 !
1 1
~ 01 i 1
;
"!
;
i
1
loir de 16 h. 25 ne circule que du 15 octobre
riways,de la Vendée (Service à dater du Janvier 1 9 1 4) 1 a La '—il
. 30 juin.
1
Le ta.i. de 7 h. Si circule ur,tr. Las Sables et J
A-illé, ..tr. La. sable. et I.sa M..ti.,., la. jeu,.
de I.- à Av'illê ilt ... M..ti.rs. ~ j
Ira
! ~
Le trai. de 15 h. 48 circule Ilotr. T.Im..t, A_i~é, 1
Les M-tier. .~ (,'b~..P-S.i.t-Pèr.'l.8j .... de foire 1
à TAl...t, ivriiië et La. L~i.uti.r., .1
Le triii. de 8 h. 80 circule autre C),.~j
et A~riliê, autre L?. -.-.t-
~ t1i>.~z ~
le. j.u-. 1. foi'. à AvrilLi et au. .aller..
Le t~-i- da 18 h. circule -as ~-4r. dé fo i- à Lagos. ~,,
i ~
1.
IT NOIRROUTIER
LIGNE DE CHALLANS A FROYif,NTIDE (DESSERVANT LES »ES D'YEU L
CIILLAII 'I11~.III 45 a. N.I ... O~I-
Il
32110 9 1 1 ~D1 P.,
b.tI..._iE 38110 s~~ 0~ 1 Il C'l, U 1.! 51~ l) 4 ~ : ~ : : ~ Le› F.....
C
ilta ..~:
8
Q 8 56'10 46 ..... i l F.....~.. . . . detc .
.
S. 9 12 ] 10 59 . : ... 1, Il ... c.d.-M.'t.
E 9 2~ fil 13 ..... 0 .,d-P t-e Irti. ,
1 ~
G . Ulii 21 'l' 4'S"Ell 5'3'l : : ~ - : Il 8Bt'.' "f-'"-M" . :: 7 2&I2 13115 »Jis 88
~ _Go v
~ `
ÎJI ~er',",L,%,-.'.-~.".,.,.,. :1 99 L5 '111 34'V 1
; ~ Ilrvai.4 Marais 7 ~4
F"....M."... . .".~10 >111 39 17 53 21 L,8~ ..... il 9.'.tr.-M..,I-i ...... 4
-
__ — ÎF - ,
1 ) êPe Ir t ~-d-.,-El- FÔ .- . 1 . , ... - fà-15177-...I=. , Ch.11a.4-Vili ........ 8 10,12 55 15 47i 19 0
Arrm à Nw ... uTl.el ..... I S i3 O 19 451 ..... J ..... 1 C.~-~.. (Et.t) 1 8 13112 58 ~ 15 50 ~ 19 23'
2
'11M P',11l', MM'q' `
:1 7 il
1 l ! ~
-------
CABINET DEL\ITAII-',L~ DES SABLES—DqOLON-i~M
-ulai., ao
30, xau ~ le, a la k
â0% là,%
`
. —BAILLY, chifurîien-uenti-e~~,
GODI re ~c
Djplô.d de 1. F-alté a. Mêderi— de Pari. et de l'Ecol. D,mtair. de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
spê.i.litê d'appareils d~ptiI" t tè Senris de 1. B..~h. et des Dc.te- — E"r..ti...
'Il 11, 'y, 11,
- Pose de Dents rIrtificla .. devais 5 tir.
Pl.. - a —
Aurifications
.or V.I...it~, O', plistire, et.. 1 Rbe~~~~,~.ements, etc.
ipzi iumoȃ~a;f~~s
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du T_ycée (près du Théâtre). — LA ROCHE SUR-YON
~ffl_IN_F-N1s, `11lW_11w1-~1~~-1_wI_W1-1W1l 1 , , - - - Igrl'n 1
~
-,
-
~
'
E
]Limousine et IlLandaulet
- '
LOCATI ON -D'AUTOfAU-BI LES 1-.R-NA~T-TI-12
Stoe;k Michelin, Réparation des Prieurnatilliies par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
- Canots -,~-utornobiles - T'Vioteurs Industriels
&I __ . -
- '
, ~
, '
~_,_ a le -
i ,~
\ «, , , 0,01, ', ~' ~ ~iz2i -,'à~'- LU 'Mât
,3 Fî ~
-', ,-,
,
', i ,, "A 1 4Q re LE 11W M , -Il. E
~j ~ ,
-lin ~ ,
G L-_&~2Ë 1.7e~t,A ' -
EMaî-~l'SON, lliillaaee *1 e 4_4 Af>Mrr(-_~
b~ - - 1 L,&,,& ~~,dL~AL%îW»
~------"-.----.-,~~ -------------~-----------..-~--.-----,
__ - Il - ~f
c ,!%.
1 /,41 rli 1 f -) -\J
1 t.Irl'Al- -
__ -)
LA 1_ -1 s
.-
- . ~ —, N
Sociétô anonyme (Fondêe en 1888)
- ~l,~~I~,01~9*,,,eiI IlFeinioiffle et 1'1?1)ai~gne pap la Constitution de, C~pi[ "lx
ENTREPRiSE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social : 5 minions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-lo-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a C ap i ta l isa t i o n de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un ICOLP!tal,
une 1»~t .%«3c ]Eï.fftntgo.
un iF~"câ~ d~e> IL-r-é~loYan«:ll- ~« de Il't~eti~nite-
Versements depuis xin iFirano par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus Vbérales
S écu ri té et garan ties excep t ionn e l les . - Pa rt ic ipa t i on a ux b én éfi ces i n dép endan te des Tirag e s
Souscrivez des Bons de IlLa «--a pi tzkilmsatîn, la seule Société qui a !em-
bourré plus de 100.000 fr . en Vendêe et dans l'ile-Lie-Rô. (33.~i00 fr. de
remboursement pendant l'année l9i;~ seulement). Ne confondez pas avec les Soci,ltês
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de L~a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Nütioe~s et Renseignements.
1
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser ~ M. FRANCIS HÉRAUD,
""
Correspondant principal,'Villa 'D ian e , 15, rue de l'Es
~
de, Sables-d'Olonno.
~~.1;0M"~__~1
- ~_-:niocluà~-s~~__.".r~
Il
- -------
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSOIME DE LA 11EG10Y
A r i n es, Mu n i t ion s e t eA r t i c (es d e Chass e de t ou t es sortes
' le
ï~~ IE:clxx-ic>:Làî3- i~D-~D!U'Z V, Il-,rrnurier
I1
l i9, Rue des Halles et ii, Rue Paul-Eaudry. - LA ROGRE-SUzi-Yâili
CONCESSIONNAIRE DI,S lie-4-ils D-IqUrt;IG et CU,%,Rl,'~N
Sp e, ioli t e d e C., - t c , , ,h,. ~h« , -g éc, . - At,li,, d e ,,p« ,a t i e ,i .
MACHINES A COUDRE m OURGINAL VICTORIA » et Il, â- 1e ,%, F E~ »
1
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-t-ludsoii
CA TA LOG UE S D I VE RS FR ANCO S U I , DE MA NDE . - PlIDIX *110»ÉnÉ~S
,
1 .
'
,~
1
1
MÊME MAISON : 1 5 , ,.a Tr a.s t , SABLES-D'OLONINE
-----.
___~q
­ ---,.-, - - - --- - --- - -_
5 »I 9 15 12 30 16
1 1
6 30iLO 455lI4 »117 3~
~
7 ~!I1 45114 2511S
_
10
7 iIl 51 14 33 8 1G
1
7 19 12 4 14 48 18 29
î ; ~
': - A --~-
-
.
LE lil."à~'FF~ITEUR FAVORI
n 'f is
Pour rendrO aUX C 110 08 LIX ~
leur coulear e t beau té nature lle s.
supprima les pe llicules
et arrête la Chate des oh6lo.,UX.
L_. -
î
SE RECOMMANDE PAII 80 ANS ID
F, SUCCES
Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rua d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT.
EXIZ?EZ ... 1- a.ocala le., 2 nO YA iL WîiVDSOP
:r1Q~i___.__~.t,`y1_MC~ c_1=c~.~_ m~,- - - -
ma ~ ~ 1- 3--
. . - ,,. ~ ~~ -ïî-11~
.
.
.
.
, - .
,
w~~~~~ - - - ~ - 1
1
1 1
1
1 ~ -
~ C--Ltre.
5 M 12 40 16 25 7 32 10 321
5 39~I2 4516 20 7 37 10 371
5 42 12 48,16 33 7 40 1114
~
"~
40 7 47
IO
47
5 49 12 56~l6
5 57 13 4: 6 18 7 55 1055
5 52~I? 59,16 4~ 7 50 10 50
6 3~l3 9~1l; '.,4 8 1,
1 8.. iil Il 1
6 8 III 14: 6 ~
,Pl
6 201 3 26~l7 ,8 1611 12,15 48
6 24 13 30 17 19Î8 20 15 52
6 32 13 28 17 27 8 28 - 16 .
1
6 35 13 41 17 30 8 31 '.'i;;16 3
6 41 13
~
6 50 13 56 17 44~8 44 . .- ~ 111 66 1109
_
6 56 14 8 50 16 39
7 3~l4 A
18 ; .~;
4118
8 57 - 16 45
.
7 8 14 16 18 12 99 2 2 1 .16 50 ~1à
~
~ , .~1I7 »
7 32'14 41 18 43 2 1
7 19 14 28 18 30 14
9
-G&ant VALÈBE MATHÉ.
L e ,Rëdwteur
Sables. e
Les , - IMP. ROCHE-JOURDAIN
Pl.a. d e e. L ib"Id
-A
.

MM"
T-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e de la Li b er t é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS anisa
Vendée et Départements limitrophes. 3fr.»»
France et Algérie 3 fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
rtELIAL.IhUll • - • ------ UR.RAN : Valère 11.A.TE
U BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS I.ES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Un Financier
La nouvelle année qui s'ouvre
n'est pas favorable à une certaine
catégorie de banquiers. Il pleut sur
eux et, autour d'eux, on pleure parce
qu'on a eu trop confiance dans leur
adresse, leur virtuosité, leurs boni-
ments. Les prospectus étaient allé-
chants, les rapports devaient être
considérables, et tel qui ne prêterait
pas cent sous à un honnête homme,
n'a pas hésité à remettre tout ou
partie de sa fortune entre les doigts
de ces aigrefins.
Le châtiment est cruel, puisque
c'est la ruine pour de nombreuses
dupes. Mais, en réalité, qu'est ce
que ces dernières allaient faire dans
ces galeries ? Pourquoi ne pas se
renseigner, avant de délier les cor-
dons de sa bourse, sur la valeur non
seulement matérielle mais morale
des individus qui font appel à celle-
ci et dont le nom n'est entouré d'au-
cune auréole, si mince soit-elle, di-
gne d'inspirer la confiance ?
On parle beaucoup, en ce mo-
ment, d'un financier qui vient de
torilber, comme par hasard, en
déitore et qui se faisait appeler
Albert Germain. Il jouissait sur la
place boursicotière de Paris et en
province d'une certaine notoriété. Il
faisait partie d'un club élégant,
avait ses grandes et ses petites en-
trée dans un grand nombre de salons
chics et de maisons cossues. Il pos-
sédait même, Albert Germain, un
journal dont on faisait grand cas et
qu'il avait baptisé La Cote, dans
le but évident de se faire mieux
« coter a.
Pendant des années, la fortune lui
sourit et, naturellement, il compta
dans sa prospérité beaucoup d'amis.
Ceux-ci ne prirent même pas la
peine de consulter son état civil, de
se renseigner sur ses antécédents. Il
roulait en automobile ; il avait des
pelisses doublées de fourrures pré-
cieuses. Pour un peu on l'eut pris, à
'cause de son nom, pour le succes-
seur ou le descendant de l'illustre
ancien directeur du Crédit Lyonnais,
feu Henri Germain.
Or, Albert Germain, en réalité, s'ap-
pelle Ladislas Plotruszinski. Comme
son nom nous l'indique, il est d'ori-
gine polonaise. Incorporé, on ne
sait pourquoi ni comment, dans
l'armée française, il n'eut rien de
'plus pressé que de déserter et de
passer en Belgique. Sitôt qu'il fut
sur le territoire du roi Léopold, de
trafiquante mémoire, il mit toute
son habileté à commettre un certain
nombre d'indélicatesses qui lui valu-
rent la sympathie des tribunaux
belges.
Mais, savez-vous, Ladislas eut de
la méfiance et mit la frontière entre
sa personne et ses nouveaux amis.
Parti de France, il revint, bénéficiant'
d'une providentielle amnistie, au
pays dont il. savait qu'il est terre
d'asile pour les vaincus, les escrocs
et les rastaquouères. Il se créa une
personnalité nouvelle. Il s'appela
Albert Germain, le prit de haut avec
les gens de l'entourage et jouit, en
'moins de temps qu'il n'en faut pour
l'écrire, d'une considération dont on
•peut dire, en raison de l'effronterie,
de l'audace du personnage, qu'elle
était bien méritée.
d.PIIMMIIII.DSUZilEEMCSRMEâféZee....Yfffffa(EMMTSR9re0âIEIM.F.m..Fer.ZE.ZME.FCsiX.
Un an
5fr.n»
6 fr.»»
L'Abonnement part de toutes les dates. se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n on affran ch i es s on t r e fu S é es
mann des .
Les .Affaires publiques sent les Wôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le comm ande impérieusemen t
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il
Comme le disent très justement
les humoristes qui ont pour mission
de faire de l'esprit dans les journaux,
on n'exigea de Piotruszinski aucune
référence. Il n'eut à produire devant
qui que ce soit ni son casier judi-
ciaire, ni son livret militaire, ni son
extrait de naissance. M. Albert Ger-
main n'eut qu'à se baisser pour
ramasser de l'argent, qu'à lever le
front pour que la foule des badauds
et des gogos s'humiliât devant lui.
Et tandis qu'un pauvre diable, ayant
son passé, n'aurait pas trouvé une
place de plongeur dans un restau-
rant obscur ou de terrassier au fond
d'un chantier ignoré, il put, lui,
éblouir pendant des années Paris de
son luxe et drainer en province les
capitaux lentement enfouis au creux
îrofond des bas de laine.
Nous écrivons cet article et nous
silhouettons Germain-Piotruszinski,
pour l'édification de nos amis et
lecteurs. L'exemple n'est pas nou-
veau, mais le type de ce financier
se renouvelle de nos jours, s'étale
avec une fréquence inquiétante. Il
est nécessaire de mettre les braves
gens en garde contre les agisse-
ments de tels individus, qu'ils s'ap-
pellent Albert en Belgique et à Paris
ou Victor à Paris et aux Sables-
d'Olonne.
JEAN RENOUD.
INFORMATIONS
Le Budget de 1914
La délégation des gauches s'est occupée des
mesures à pendre pour abréger la discussion
du budget de 1914.
Elle a voté un ordre du jour émettant le voeu
que la discussion du budget se termine le 15
mars.
Prochaines Promotions
Le Journ a l Offi c ie l publiera incessamment
la promotion des médailles des vieux servi-
teurs attachés à la personne, accordées par le
Ministre du Travail à l'occasion du jour de
l'an.
La promotion des distinctions de la mutualité
paraîtra également dans quelques jours.
Dès maintenant, aucune nouvelle demande
ne pourra être prise en considération pour
cette promotion.
Réforme Postale
Le Ministre du Commerce, de l'Industrie, et
des P. T. T., sur la demande de la Chambre de
Commerce de Paris, vient de décider que les
cartes de légitimation délivrées par les Cham-
bres de Commerce aux voyageurs de commerce
seront acceptées désormais par les bureaux
de poste à titre de pièces d'identité.
Contre l'Impôt sur le Revenu
Les Présidents et Délégués des grands grou-
pements professionnels du commerce, de
l'industrie et de l'agriculture, réunis au comité
central d'étude et de défense fiscale, ont remis
à M. Doumergue, président du Conseil, une
lettre protestant contre tout projet d'impôt
sur le revenu et demandant au Gouvernement
de faire voter le projet d'emprunt.
Epaves Glorieuses
Le 27 février aura lieu, au bureau de l'Ins-
cription maritime de la Hougue l'adjudication
du marché d'entreprise et d'exploitation des
restes des vaisseaux coulés dans le fameux
combat naval de 1692, où Tourville fut vaincu
par les Anglais et les Hollandais réunis. Ainsi
après avoir subi le feu de l'ennemi, ce s glo-
rieuses épaves vont passer sous celui des
enchères.
Toujours plus fort!
Le 27 décembre dernier, à Saint Raphaël,
Legagneux, dans un vol remarquable, attei-
gnait la hauteur de 6.150 mètres en moins de
deux heures.
Dimanche à Mourmelon, par — 16° de froid,
l'aviateur Gilbert a fait un exploit non moins
remarquable.
Il est monté à 6.000 mètres; malgré le froid
le moteur ne cessa pas de fonctionner.
Le « Tango u en Justice
Le professeur Stilson a assigné l'archevêque
de Paris en 20.000 francs de dommages-inté-
rêts pour avoir dans la, Semaine Re l ig ieu se de
Paris, défendu de danser le tango.
La Caisse des Eeoles
Le débat, qui se poursuit à la Chambre
sur les Caisses des Ecoles, est extrême-
ment important, car, à vrai dire, c'est le
problème de la fréquentation scolaire qui
est de nouveau en jeu. Il ne suffit pas d'é
tablir des pénalités contre les parents qui
dispenseront leurs enfants d'assister aux
classes et qui en feront ainsi des illettrés,
peut-être des vagabonds, en tout cas, des
hommes peu capables de gagner leur vie :
il faut aussi venir en aide aux parents qui
se conformeraient volontiers aux prescrip-
tions scolaires, mais qui, par indigence et
parce qu'ils ne peuvent habiller convena-
blement leurs garçons et leurs filles, com-
mettent des infractions trop durables.
La Caisse des Ecoles, dans l'esprit de
ses initiateurs, deux de nos plus grands
ministres de l'Instruction publique, Vic-
tor Duruy et Jules Ferry, devait avoir
justement pour effet d'assurer une exacte
fréquentation des cours primaires. Victor I
Duruy l'avait instituée facultative et Jules
Ferry obligatoire.
Elle est restée obligatoire, mais au bout
de trente années, plus de la moitié des
communes de France en demeurent pri-
vées, et il est assez probable que les 16 000
municipalités qui déclarent s'être mises
en règle n'ont pas toutes assuré un fonc-
tionnement réel.
Comment une loi aussi impérative et
aussi légitime a-t-elle pu tomber en dé-
suétude, au point de demeurer livrée à
l'arbitraire, à la bonne volonté de ceux
qui ont mission de l'appliquer ? II y a, à
ce fait, des raisons financières et d'autres
raisons qui dérivent de l'indifférence et
de la routine. Le projet que la Chambre
discute vise à restaurer un texte ancien,
ai dont tous les républicains avaient jadis
affirmé le principe.
Il faut que chaque commune ait sa
caisse des écoles, et que nul ne puisse in-
voquer son indigence pour soustraire ses
enfants à l'instruction primaire.
L'Eglise à la Caserne
L'archevêque de Besançon vient de dé-
cider que les séminaristes incorporés se-
raient désormais surveillés de ville en
ville, jusque dans la caserne, par les
aumôniers militaires ou par des directeurs
locaux, dont un directeur diocésain rece-
vra le « renseignement précis ».
Réputation, tenue, travail, régularité,
conduite, piété, en un mot « tout ce qui
peut être un indice de la fidélité à la
vocation » comme aussi le contraire, devra
être soigneusement observé, espionné,
relaté par les surveillants des séminaristes
soldats et le rapport sera transmis chaque
trimestre aux supérieurs de leurs sémi-
naires.
Pour que l'Eglise suive ainsi pas à pas
jusqu'à la caserne, ceux qu'elle a désignés
comme devant plus tard évangéliser le
peuple, il faut qu'elle n'ait qu'une con-
fiance médiocre non seulement en la
valeur de ses doctrines mais encore dans
le prosélytisme des jeunes gens qu'elle
destine à cette mission. Traquer ainsi, ces
COS malheureux qui ont à peine vingt ans,
les envelopper d'une telle servitude, n'est-
ce pas reconnaître que le recrutement des
prêtres ainsi pratiqué est chose immorale
et contraire aux grands principes édictés
dans la déclaration des droits de l'homme ?
En marquant une telle frayeur de voir
à la caserne se libérer des cerveaux qu'ils
avaient commencé à façonner dans un but
déterminé, les évêques ne nous donnent-
ils pas eux-mêmes la démonstration que
la religion est un mo yen et non une v éri té
qui n'a rien à redouter de la lumière ? Et
alors, quelles garanties de la morale of-
frent ces prêtres de demain ? Aucunes.
C'est ce que BOUS n'avons jamais cessé de
dire et d'écrire.
Mais il y a encore mieux. Pour avoir
une main-mise complète sur les sémina-
ristes soldats, l'archevêque de Besançon
qui ne tardera pas à être imité par ses
confrères — leur interdit non seulement
d'aller en permission, même dans leur
famille, s'il n'en ont pas reçu l'approba-
tion de leur directeur de conscience, mais
encore de suivre les pelotons d'élèves ca-
poraux et de sous-officiers.
Samedi 31 Janvier 1914
La Ven. ée
Place de la Liberté
nsère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
Il ne faut pas que l'armée songe à dis-
traire un soldat à leur armée noire. Car la
patrie pour eux c'est Rome, et l'église ro-
mains passe avant la France.
ÉD UCA TION D U CITO YEN
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE
II
La liberté de conscience est quelque
chose de plus que les revendications de
l'indépendance de la pensée religieuse. On
pourrait dire, en effet, qui peut m'empê-
cher de penser ce que je veux penser, de
croire ce que je crois, d'avoir les convic-
tions que je crois devoir me faire ? Il est
certain que l'on peut se faire telles convic-
tions que l'on veut, mais en réalité il faut
qu'elles puissent dépasser le cercle étroit
de la conscience, il doit m'être permis de
les manifester au-dehors, d'y adapter ma
conduite. Il faut que pour mes croyances
je n'aie à supporter de la part de mes
semblables aucun mal, aucune souffrance,
aucune blessure, aucune violence, aucune
diminution de droit : je dois rester L'égal
de ceux qui ne croient pas comme moi. Il
doit aussi m'être permis d'enseigner ma
foi, de la répandre ; si on l'attaque, si on
la menace, je dois pouvoir la défendre par
la parole, par la plume, répondre à mes
adversaires et présenter mes justifications.
Tout cela constitue la liberté de cons-
cience.
Le devoir de laisser les autres hommes
libres de croire ce qu'ils veulent s'appelle
la to lérance . Au sens vulgaire, la tolérance
est l'autorisation accordée à quelqu'un de
penser, de parler, et sui tout d'agir comme
il lui plaît ; dans ce cas, c'est une simple
concession faite gratuitement, sans qu'il
y ait obligation stricte de la part de celui
qui t o l è re, c'est alors de l'indu•gence et la
tolérance est une des formes de la bonté.
La tolérance, dans son véritable sens, est
l e re sp e c t de tout e s le s opinions s incè r e s ,
même si on les croit fausses, etc..., c'est
alors une forme de la justice.
E tre to l éran t, c'est ne pas empêcher
les catholiques d'être catholiques, les juifs
d'être juifs, les mahométans d'être maho-
métans ; c'est ne jamais faire du tort à
quelqu'un sous prétexte qu'il est catho
lique, ou juif, ou mahométan ou qu'il n'a
aucune religion.
Les exemples d'intolérance (ou les ma-
nières d'être intolérant) sont nombreux.
Je suis catholique : on ricane quand je
dis que je vais à la messe ; on ne respecte
pas ma liberté de conscience. A mon tour,
je hais les protestants, les juifs, les librespenseurs,
je•suis content du mal qui leur
arrive, j'accepte sur leur compte les bruits
les plus faux : je ne respecte pas leur
liberté de conscience. — Prêtre, je refuse
un secours à un pauvre qui n'est pas de
ma religion, ou du haut de la chaire je
blâme et menace les familles qui en-
voient !cure enfants dans les écoles laï-
ques ; — administrateur, je refuse de
noter avec une entière justice le fonction-
naire qui va à la messe ou qui fréquente
la loge ; — patron, j'exige que tous mes
ouvriers se rendent chaque dimanche à
l'église et m'apportent leurs billets de
confession ; je déclare que je suis décidé
à renvoyer ceux qui ne m'obéissent pas,
je donne de l'augmentation et je comble de
faveur ceux qui se montrent les plus f ervents
et les plus assidus. Tous ces faits, tous ces
actes, sont des atteintes à la liberté de
conscience, sont des faits et actes d'into-
lérance.
D'une manière générale, toutes les fois
que j'entrave de quelque façon que ce soit,
la libre manifestation d'une croyance,
toutes les fois que pour ses opinions reli-
gieuses je traite un individu comme je ne
le traiterais pas s'il pensait comme moi,
toutes les fois que j'exerce sur lui la
moindre pression, que je lui fais l'offense
la plus légère, la blessure en apparence la
plus insignifiante, je ne respecte pas la
liberté de conscience. Je serai intolérant
si pour le voisin qui ne pense pas comme
moi je n'accepte pas son droit de discuter,
de défendre ses idées point à point, et
surtout si je dis bien haut qu'il faut « le
baillonner, lui mettre une chemise sou-
frée, lui bolier douze balles dans la peau. »
Je puis même, faisant du bien, secourant
autrui, attenter au respect des croyances
itirestas.anovoaiattannatn.stnastain...........fanaatamminatearasita.tataaamaisnum•—
religieuses, comme par exemple, si je
déclare à un individu que le service que
je consens à lui rendre, il ne le doit qu'à
ce qu'il accepte de professer la même religion
que moi, de la pratiquer comme je
qui auront 21 ans avant le 31 mars et tous
les citoyens jouissant de leur droits civils,
résidant dans la commune avant le Pr
octobre 1913, doivent être inscrits sur la
liste.
la pratique moi-même. C'est le blesser,
c'est lui faire sentir que je ne l'aime pas
et ce que j'estime en lui c'est sa servilité
et son manque de caractère, en un mot sa
lâcheté.
Terminons ces considérations par une
page de Voltaire :
Antérieurement à la loi du 29 juillet
1913, le fait d'être inscrit au rôle de l'une
des quatre contributions suffisait pour
justifier l'inscription. La loi nouvelle exige
le résidence effective ou l'inscription depuis
cinq années sur le rôle des Contributions
de la commune.
« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais
pas qu'on te fit. a On ne voit pas comment,
d'après ce principe, un homme peut dire à un
autre : « Crois à ma religion, ou je te ferai
tout le mal que je pourrai.
Si on avait le droit de parler ainsi, il fau-
drait donc que le Japonais détestât le Chinois,
qui aurait en exécration le Siamois ; te Mata-
bare pourrait égorger le Persan, qui pourrait
massacrer le Turc, et tous ensemble se jette-
raient sur les chrétiens.
Le droit de l'intolérance est donc absurde et
barbare ; c'est le droit des tigres ; et il est
bien plus horrible, car les tigres ne déclinent
que pour manger et nous, nous sommes exter-
minés pour des paragraphes.
— Mais quoi ? sera-t-il permis à. chaque
citoyen de ne croire que sa raison ? Il le faut
bien
Je vais plus loin : je vous dit qu'il faut
regarder tous les hommes comme nos frères.
— Quoi I mon frère le Turc? mon fr è re le
Chinois ? le Juif ? le Siamois ?
— Oui, sans doute... Il y a dans l'Europe
40 millions (aujourd'hui plus de 220 millions)
d'habitants qui ne sont pas de l'Eglise catho-
lique; dirons-nous à chacun d'eux : e Mon-
sieur, attendu que vous êtes infailliblement
damné, je ne veux ni manger ni converser
avec vous. e (VOLTAIRE, Essai s ur la to lérance) .
(.4 suivre ) . PAUL-RAYMOND.
CHRONIQUE LOCAL'
Rappel aux Eledeurs !
Ce qu'ils doivent faire
pour pouvoir voter aux prochaines
Elections Législatives
Nous devons rappeler aux électeurs au
moment où la proximité des élections lé-
gislatives donne à cette question un intérêt
très grand que les formalités à acccom plir
pour l'inscription sur les listes électorales,
exp iren t le 4 février . Passé cette date ils ne
pourront plus, au mois de mai, accomplir
leur devoir de citoyen s'ils ont négligé de
s'assurer de leur inscription.
Il importe donc, pour éviter des désillu-
sions à ceux qui ignoreraient ou plutôt
négligeraient de s'occuper des délais
accordés pour leur faciliter l'exercice de
leur droit de vote, de préciser ce que dit
dit la loi :
1° La révision des listes électorales est
ouverte chaque année le 4 janvier dans
chaque commune et avant le 14 de ce
même mois, un tableau de modifications,
radiations et inscriptions à effectuer sur
la liste est établi. A partir du 15 janvier
les tableaux sont dans chaque Mairie à la
disposition de quiconque veut en prendre
connaissance.
Pendantvingtjours, c'est à dire jusqu'au
4 février à minuit, tout citoyen a le droit
de demander telles additions ou retran-
chements qu'il juge légitimes à la liste
électorale. Il peut solliciter non seulement
sa propre inscription ou sa propre radia-
tion, m ais éga lemen t e t , cela es t t r ès impor-
t an t, l ' addi t ion à la lis te des c itoyen s qu ' i l
juge avoir été omi s ou la radia t ion de ceux
qu'il e s t ime avoir été irréguli èremen t in s cri ts
ou ma in t enu s .
La Commission qui a établi les tableaux
rectificatifs examine les demandes formu-
lées et statue, à leur égard, avant le 9
février et le 12 au plus tard la Commission,
qui a établi les tableaux, doit notifier ces
décisions aux demandeurs qui pourront
les déférer à la censure du juge de paix
jusqu'au 17. Le juge a dix jours pour sta-
tuer et jusqu'au 10 mars, sur simple
requête sur papier libre. Appel de cette
décision peut être porté devant la Cour de
Cassation qui statue avant le' 31 mars,
époque où la liste électorale est définitive-
ment établie ;
2° Les conditions à remplir pour être
électeurs sont les suivantes : Tous les
jeunes gens qui ont figuré sur les tableaux
de recensement du service militaire et
Ce Journal paraît l e Ve nd red i
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOI1RDAIN,
imprimeur de la 'Vendée R épublica in e , Place d e la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
on traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continues
1-ondisseenen t des Sables—d 'Olonne
N° 1554
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
doi t ê tre adress é à M. Valéry MA TRE , R é dac te ur-Géran t
art Bureau du Journal, Pl a ce d e la Liberté.
La loi, d'autre part, interdit sous peine
de pénalités sévères, 100 à 500 d'amende,
de 1 mois à 1 an de prison et perte des
droits civiques pendant 2 ans au moins et
5 ans au plus l'inscription sur plusieurs
listes électorales ;
3. Voici quelles sont les pièces à four-
nir pour être inscrit : Un électeur inscrit
sur u-ne liste et qui désire son transfert
dans une autre commune n'a qu'à joindre,
à sa demande d'inscription l'indication de
la liste où il figurait en dernier lieu et une
pièce quelconque : quittance de loyer,
certificat, etc., etc., établissant qu'il rési-
daitdans la commune où il veut se faire ins-
crire ainsi que le certificat de radiation dé-
livré, par sa demande, par le Maire de la
commune où il a cessé d'être inscrit.
Si le citoyen qui veut se faire inscrire
ne figure sur aucune liste, il doit en faire
la déclaration et joindre à sa demande, ou
son extrait de naissance, ou son casier
judiciaire, ou son livret militaire établis-
sant qu'il aura dépassé 21 ans au 30 mars
1914.
Nous ne saurions trop engager les élec-
teurs à se conformer à ces prescriptions e t
su rtou t cl ne pas ou b lier que les déla is d'ins-
crip t ion exp iren t le 4 févrie r à m inui t .
UNE CONFÉRENCE OE M. CHAILIEY
L' bnion Co lonia le F rançaise s d e n n tbm e r -
credi soir son dîner mensuel. Ce dîner à
été suivi d'une conférence de M. Joseph
Chailley, député de la Vendée, sur le
Maroc.
M. Chailley rentre du Maroc, où il vient
de faire un voyage d'études, comme l'on
fait avant lui ou simultanément de nom-
breux parlementaires.
Le conférencier s'est montré extrême-
ment optimiste. Le seul regret qu'il ait
exprimé, c'est que le Maroc n'ait pas été
annexé il y a soixante dix ans, a p rès la
bataille de l'Isly.
Les difficultés de premier établissement
sont, d'après M. Chailley, à peu près vain-
cues maintenant; notre politique de péné-
tration se trouve en d'excellentes mains ;
toutes les Administrations sont au plus
haut point dignes de notre confiance.
Le député des Sables ne s'effraie pas
des sacrifices énormes que nous a coûtés
et que nous coûtera-encore le Maroc. Pour
garder le Maroc, e t il dit, il faut donner
tout ce qui est nécessaire en argent et en
soldats.
Dans un avenir prochain, selon M.
Chailley, les Marocains seront adaptés
complètement à notre civilisation, et de
ce fait l'influence française en Afrique
grandira.
La conférence de M. Chailley ne pouvait
qu'obtenir beaucoup de succès dans un
milieu tel que l ' Union Co lonia le .
Co nse i l de Rev is ion
Voici les jours fixés pour les opérations
du Conseil de „revision pour les jeunes
gens de la classe 1914 :
La Roche-sur-yon, hôtel de la Préfecture, vi-
site des jeunes gens étrangers au départe-
ment, le lundi 16 février, à 13 h. 30.
Montaigu, mardi 17, à. 14 heures:
Les Herbiers, mercredi 18 février, à 13 h.
Mortagne, jeudi 19 février, à 14 heures.
Rocheservière, vendredi 20 février, à 14 h. 30.
Le Poiré-sur-Vie, lundi 23 février, à 13 h. 15.
Saint-Fulgent, jeudi 20 février, à 13 h. 30.
Sainte-Hermine, vendredi 27 février, à 13 h. 30.
Luçon, samedi 28 février, à 13 h. 30.
L'Hermenault, lundi 2 mars, à 13 h. 30.
Maillezais, mardi 3 mars, à 14 heures.
Chaillé-les-Marais, mercredi- 4.mars, à 13 h. 30.
Mareuil, jeudi 5 mars, à 14 heures.
La Roche-sur-Yon, vendredi 6 mars , 8 h. 30.
Chantonnay, lundi 9 mars, à 14 heures.
Les Essarts, mardi 10 mars, à 13 h. 45.
St-IIilaire-des-Loges, mercr. 11 mars, 13 h. 30.

La Châtaigneraie, jeudi 12 mars, à 9 h.
Pouzauges, samedi 14 mars, à 13 heures.
Fontenay-le-Comte, lundi 16 mars, à 13 h.
Talmont, mardi 17 mars, à 14 heures.
La Mothe-Achard, mercredi 18 mars, à 14 h.
Moutiers-les-Mauxfaits, jeudi 19 mars, 13 h. 15.
Les Sables-d'Olonne, samedi 21 mars, à 14 h.
Challans, lundi 23 mars, à 13 heures.
Palluau, mercredi 25 mars, à 13 heures.
Saint-Jean-de-Monts, jeudi 26 mars, à 13 h. 30.
St-Gilles sur-Vie, vendredi 27 mars, à 13 h. 30.
Beauvoir, lundi 30 mars, à 13 h. 30.
Noirmoutier, mardi 31 mars, à 13 heures.
L'Ile-d'Yeri, mercredi 1.r avril, à 13 heures.
La Roche-sur-Yon, hôtel de la Préfecture, séance
pour statuer sur les ajournements à. une
séance ultérieure prononcés pendant la tour-
née et clore les listes de recrutement, mardi
16 juin, à 9 h. 30.
La Roche-sur-Yon, ajournés étrangers, lundi
24 août, à 9 heures, session extraodinaire,
hôtel de la Préfecture , ajournés du départe-
ment, vendredi 4 septembre, à 9 heures.
MOUVEMENT ADMINISTRATIF
Le Journa l Officiel d'hier matin donne
le mouvement préfectoral, qui porte seu-
lement sur un très petit nombre de postes.
Le mouvement principal — qui aura pour
point de départ la vacance des préfectures
de la Gironde, de l'Ardèche et du Tarn-
et Garonne — est en préparation. Il ne sera
terminé que dans quelques jours.
Dans celte première partie du mouve-
ment, nous relevons la nomination de M.
Rozard, conseiller de Préfecture de la
Vendée, en qualité de sous-préfet de
Ruflec (Charente).
M. Rozard était à La Roche-sur-Yon
•-‘ depuis plusieurs années déjà, et devint
notre compatriote par son mariage ; on se
rappelle qu'il fut désigné par M. le Préfet
de la Vendée pour faire l'intérim de la
Sous-Préfecture des Sables, lorsque celle-
ci, momentanément, n'eut pas de titulaire.
Il laissera ici comme à La Roche sur-Yon
le souvenir d'un homme aimable et ser-
viable pour tous.
Tout en applaudissant à son avance-
ment, nous lui souhaitons de retrouver en
Charente les mêmes sympathies qu'il avait
dans notre département.
LES SOUTIENS DE FAMILLE
On a reproché aux commissions canto-
nales qui statuent sur les demandes d'al-
locations adressées par les jeunes conscrits
soutiens de famille, d'avoir été sévères et
d'avoir écarté un trop grand nombre de
demandes.
Celles-ci ont statué en s'inspirant des
circulaires interprétatives de la loi que
les Ministères compétents avaient adressé
à leurs membres. Mais le législateur et le
Ministre actuel de l'Intérieur sont tombés
d'accord dans la séance que tint la Cham-
bre des Députés, le 26 janvier 1914, pour
dire que l'interprétation d e l a loi fut trop
rigoureuse.
Nous sommes heureux de faire part à
nos lecteurs du résultat du débat parle-
mentaire qui se poursuivit à cette date.
11 intéresse de nombreuses familles de
Vendée.
- La résolution suivante a été votée : « La
Chambre invite le Gouvernement :
1° A affecter d'urgence dans les régi
ments les plus proches de leur résidence,
tous les jeunes soldats acceptés comme
soutiens de famille par les commissions
cantonales ;
2° A assurer immédiatement aux famil
les de ces jeunes gens le paiement de l'al-
location journalière à laquelle elles ont
droit ;
3° A rapporter toutes les circulaires qui
ne seraient pas conformes aux intentions
du législateur ;
4. A prendre les dispositions nécessaires
pour que l'examen de toutes les demandes
de soutien de famille soit fait avec toutes
les garanties désirables et que les deman-
des rejetées puissent être à nouveau exa-
minées dans les réunions trimestrielles
des commissions cantonales et solution
nées conformément au voeu du Parle-
ment. »
Feuileton de la Vendée Répub lica ine 19
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de I. &IVIEtO»MME
IX
SUR LE SENTIER DE LA GUERRE
Il lui fallait aller se nettoyer, se vêtir, se
restaurer un peu chez lui, dans son trou.
Après il prendrait avec plus d'assurance,
de dignité le chemin de ce toit des Buisson
qui était pour lui toute sa famille sur la
terre.
Donc, il avait d'abord fait un crochet
sur sa droite afin de gagner directement
Le Vau c la ir . M a i s bientôt la curiosité
anxieuse qui le dévorait fut la plus forte.
Il ne voulait point se montrer, mais il
voulait voir. Dès qu'il aurait été rassuré
par un coup d'oeil rapide sur l'état de la
Maison Forestière, il reviendrait chez lui.
quitte à reprendre le lendemain le même
chemin pour une vraie visite, une visite
franche au brigadier et à Mademoiselle
Laurence.
Et il se glissa de taillis en taillis, il tra-
"smummaieen
Ces résolutions seront approuvées par
tous.
Le dernier paragraphe appelle quelques
observations qui sont susceptibles d'inté-
resser les parents pauvres de nombreux
conscrits vendéens et qui sont suggérées
tant par le texte lui-même que par les
déclarations faites à la tribune par M.
René Renoult, ministre de l'intérieur.
Il vise le cas des familles dont la requê..e
d'allocation a été rejetée encore que leur
situation de fortune fut très précaire.
Celles ci peuvent espérer une solution
meilleure. En effet, conformément à la
résolution votée, les allocations peuvent
leur être accordées dans les conditions
suivantes :
Si le délai d'appel qui est d'un mois,
courant à partir de la notification de la
décision cantonale, n'est pas expiré, cha-
que intéressé peut porter appel de celle-ci
et bénéficiera d'une interprétation plus
bienveillante de la loi selon le voeu exprimé
le 26 janvier par le législateur. Les Préfets
le cas échéant pourront porter appel dans
l'intérêt même des demandeurs et afin que
satisfaction leur soit donnée.
Si le délai d'appel est expiré, les de-
mandes rejetées pourront être formées à
nouveau par les intéressés et soumises à
un nouvel examen des commissions can
tonales, lesquelles se réunissent trimes-
triellement. Les dispositions de l'article
12 de la loi se prêtent à cette procédure
permettant de modifier une décision pre-
mière et ont instauré celle ci.
La loi de trois ans impose une lourde
charge aux jeunes gens et à leur famille.
Il importe que cette charge soit allégée
dans la plus large mesure possible. Telle
était la volonté du législateur républicain.
Il importe que son vouloir soit respecté.
LA DESTRUCTION DES CAMPAGNOLS
Par une dépêche du 26 janvier 1914, M.
le Ministre de l'Agriculture vient de faire
connaître à M. le Préfet de la Vendée que
les Administration des grands réseaux de
chemins de fer (Etat, Nord, Est, P.-L.-M.,
Orléans et Midi), ont consenti, sur sa de-
mande, à transporter en grande vitesse
aux prix de la petite vitesse, les virus em-
ployés pour la destruction des campagnols ;
c'est-à-dire le virus Danysz, fabriqué à
Paris à l'Institut Pasteur, 35, rue Dutot, et
le virus du docteur de Christmas, fabriqué
à Levallois-Perret, rue Carnot.
Les communes et les associations intéres-
sées trouveront donc là un avantage sérieux
pour obtenir à un tarif réduit l'expédition
de leurs commandes.
Le Banquet de " La Fauvette "
Chaque année, à la même date, les
membres — hommes et femmes — de la
société chorale mixte La Fauve t t e se réu-
nissent en un amical banquet. La musique
adoucit les moeurs, a dit un penseur humo-
riste. Et, jamais, cet aphorisme ne fut
plus justifié qu'en ce qui concerne La
Fauve t te .
Dimanche soir, l'Hôtel du Cheval-Blanc,
que dirige avec une souriante autorité
M. Larrignon, leur avait ouvert ses portes
et c'est dans la coquette salle à manger
-de l'établissement que les membres de La
Fauvet te se trouvèrent à 8 heures au nom-
bre de cinquante.
Le président, ami dévoué, respecté de
la Société présidait. M. Fontaine avait à
sa droite M. Villey, sous-préfet ; à sa gau-
che M. Collineau, premier adjoint de la
ville des Sables. A la table d'honneur
nous remarquons la présence de demoi-
selles et de dames charmantes ; de MM.
Pinault, directeur ; Buchoux, sous- direc-
teur; Jean Renoud, représentant M. Chail-
ley, empêché ; Pérochaud , secrétaire ;
Jourdain, trésorier; Raspiengeas, Blondel,
Richard, Lucien Amiaud, Ch. Robin,
commissaires.
Dès le potage, la gaieté règne, les rires
fusent, les bons mots prennent l'essor, et
puis l'on fait honneur au menu délicat
dressé par M...Larrignon et dont M. Larri
versa les champs dans la pénombre d'une
fin de jour. Et tout de suite son coeur se
serra quand il eut mis les pieds dans la
garderie de Buisson plus proche que d'au-
tres de la ville de Saint-Léonard, de ses
faubourgs, de ses usines.
Les populations sans travail, sans argent,
éprouvées par un froid rigoureux avaient
saccagé la forêt de L'Eto ile ; les plus beaux
chênes y avaient été abattus, partagés, et
tous les jeunes arbres arrachés, tra tués.
Et puis uns odeur particulière, qui
n'était point celle des fourneaux à charbon
telle qu'elle se répand en pays forestier,
mais qui ressemblait bien plutôt à l'âcre
fumée de la paille brûlée inquiéta bientôt
aussi le braconnier.
Qu'était ce que cela ?
Il la connaissait cette odeur des bivouacs
abandonnés de la veille, des incendies
presque éteints, et il se demandait avec
angoisse si ce n'était point les Allemands
qui avaient passé par là depuis peu de
temps.
Le brouillard de novembre empêchait
de rien distinguer nettement bien qu'une
sorte de lumière diffuse résultât de la
pleine lune.
Mais Le Coq G ris avait des yeux de lynx
et puis son instinct ne l'abandonnait ja-
mais. Il se répéta à plusieurs reprises qu'il
était bien arrivé à la vaste clairière où
s'élevait la Maison Forestière et non point
dans une autre qui eût été toute semblable.
Et cependant du pavillon du brigadier,
des chalets des gardes, des remises, des
bûchers il ne voyait plus traces.
Ses pieds heurtèrent des monceaux de
LA- VENDEE REPUBLICAINE
gnon fils assura la parfaite exécution. La
chère fut exquise ; les vins de choix, le
service parfait. Aussi sommes nous tout à
fait heureux d'adresser au chef de l'éta-
blissement les félicitations les plus sin-
cères auxquelles il a le droit le plus
absolu.
Puis les bouchons des bouteilles de
champagne claquèrent joyeusement et M.
Fontaine se leva et prit la parole.
M. Fontaine présenta tout d'abord les
excuses de MM. Chailley, député maire ;
Delvaut, deuxième adjoint ; Léon David,
l'artiste réputé. Puis il remercia M. Villey,
dont la présence à chaque fête cause un
si vif plaisir à tous ceux qui y assistent. Il
eut des mots aimables pour M. Collineau,
un vieil ami de la Société, pour M. J e a n
Renoud qui, dans tous les milieux, compte
des camarades et des amis.
Très bien inspiré, M. Fontaine évoque
ensuite, en phrases émues, le souvenir de
l'ami Pascal et le nom du sociétaire trop
tôt enlevé à l'affection de tous, déchaîne
un ban sonore battu à sa mémoire.
Après avoir dit combien il était heureux
de constater, en même temps que le nom
bre des assistants, l'union solide des mem-
bres de L a Fauve t t e , M. Fontaine jette un
regard vers le passé. La Société a 14 ans
d'existence. Elle a connu des épreuves,
mais elle en a triomphé à force de persévé-
rance et de travail. Des adversaires se sont
dressés contre elle, ils n'en ont pas eu rai-
son.Et partout où elle s'est présentée dans
les concours, son succès grandissant s'est
affirmé. En un mot, si La Fauv e t te n'exis-
tait pas, il faudrait la c rée r , en raison de
la cordialité de ses membres, du talent de
ceux qui, comme MM. Pinault et Buchoux,
la dirigent, en raison aussi de la grâce des
jeunes filles et des jeunes femmes qui lui
apportent le plus précieux de tous les
concours.
En terminant, M. Fontaine, salué de
longues acclamations, boit à la prospérité
sans cesse grandissante, à la vitalité tou
jours accrue de La Fauv e t te.
M. Collinean déclare tout d'abord qu'il
ne veut pas faire de discours. Mais il tient
à affirmer le désir de la Municipalité d'être
agréable toujours à la Société L a Fauve t te .
De même il veut rendre un légitime hom-
mage à MM, Fontaine, Pinault et Buchoux,
qui, par leur dévouement, leur talent, ont
assuré dans le passé, assureront long-
temps encore, dans l'avenir, le prestige et
la belle ordonnance de la Société. Le sou-
venir de Pascal a été justement évoqué.
Il fut l'âme vibrante, sonore de L a Fa uve t te,
qu'il aimait et à laquelle il apportait pour
ainsi dire comme un chaud rayon du so-
leil du Midi.
M. Collineau, très applaudi, boit aux
Fauvettes républicaines, à l'avenir de la
Société et à sa constante prospérité.
C'est le tour de parole de M. Villey,
sous-préfet, que salue, dès qu'il se lève,
un ban enthousiaste. Ea une de ces déli-
cates et poétiques allocutions dont le
charme est indicible, M. Villey félicite les
fondateurs de la Société d'avoir choisi
pour elle ce joli nom de Fauvette . C'est
l'oiseau qui chante le mieux, le plus dé-
licatement, le plus longtemps, sans ap-
prêt. Elle arbore, elle aussi, une coiffe
charmante, et c'est une raison de plus de
la comparer aux jolies sociétaires.
Ces dernières apportent de la gaieté, de
la joie, partout où elles se trouvent ; elles
chantent à l'usine, elles chantent à l'ate-
lier et, grâce à elles, le travail semble plus
léger et les heures paraissent plus courtes.
Après avoir félici.é MM. Fontaine, Pi-
nault, Buchoux, adressé l'expression de sa
sympathie à toutes celles et à tous ceux
qui sont présents, aux absents aussi, M.
Villey, que remercient des bravos répétés,
lève son verre à la santé de la Société,
qu'il sait devoir être de jour en jour plus
prospère.
Jean Renoud, sollicité par l'assistance,
et très ému de cette marque de sympathie,
dit à son tour quelques paroles, puis les
chanteurs se font entendre. C'est un ado-
rable concert, varié, pittoresque, avec des
notes tour à tour patriotiques, sentimen-
tales, gaies et aussi allègrement gauloises,
qui s'organise, si bien que l'on reste sous
cendre tiède ; il retrouva les haies des jar-
dins, le poteau indicateur, le puits, mais
les bâtiments n'existaient plus.
Des poutres calcinées, des plâtres effri-
tés, des fers tordus, des débris de mille
sortes remplaçaient ce qui avait été la
Maison Forestière.
L'anéantissement des choses ne présa-
geait point fatalement la mort des person-
nes.
Et cependant L e Coq Gris s'avoua vaincu,
l'adversité qui le poursuivait depuis sa
naissance venait encore d e le terrasser.
Il tomba à genoux sur le sol boueux,
noirci, à l'endroit exact où deux mois au-
paravant s'élevait le chalet du brigadier,
le toit de Mademoiselle Laurence, et il se
mit à sangloter.
Qu'étaient ils devenus, eux, lui et elle.
Et sa main tâtait les décombres, ses na-
rines flairaient les objets ; il se tractait de
place en place, frémissant, avec des ter-
reurs affreuses de reconnaître, parmi
d'autres ruines, les squelettes de ses amis,
de ceux pour lesquels il avait accompli des
travaux de géant et auxquels il eût été si
heureux d'en faire hommage.
Rien, rien, des cendres et du silence :
les Allemands avaient fait le vide; c'était le
néant. Il resta là jusqu'à l'aube, une aube
tardive d'automne.
Un jour gris éclaira enfin tout l'ancien
paysage. Le Coq G ris voulait être certain,
ne plus garder d'illusions.
La Maison Forestière avait été incendiée,
pillée, rien ne subsistait plus de ce qui
avait été le berceau de la petite Laurence,
le doux nid. le palais parfumé et fleuri de
le charme et qu'il est près de minuit lors-
que la soirée prend fin.
Les Membres de L a Fauve t te sont des
artistes véritables, et ils nous l'ont prouvé.
Il ne nous reste qu'à les remercier le
plus cordialement du monde de leur très
sympathique accueil en leur disant, une
fois de plus « A l'année prochaine I »
Afradissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Conseil Municipal
La séance du Conseil municipal qui de
vait avoir lieu mardi soir n'a pas été tenue,
les membres du Conseil n'étant pas en
nombre pour siéger.
Au Palais
M. La parre, juge suppléant rétribué au
Tribunal de première instance des Sables-
d'Olonne, nommé juge à Vassy et non fila
tallé, est nommé à Condom (Gers).
Médaille de 1870-71
Nous sommes heureux d'apprendre que
la médaille commémorative de l a campa-
gne de 1870-71 a é té décernée à M. Dubois
(Auguste-Théodore), à Olonne.
Nous adressons à celui ci nos sincères
félicitations.
Emploi vacant
L'Administrateur de l'Inscription mari-
time devant incessamment transmettre
des propositions concernant l'emploi de
préposé du Trésorier des Invalides de la
Marine aux Sables-d'Olonne rappelle aux
personnes majeures des deux sexes qu'elles
peuvent se faire inscrire au Bureau de la
Marine où elles trouveront tous les ren-
seignements utiles.
Le Préposé reçoit une allocation an-
nuelle de 1.000 francs.
La Récolte du Lin et du Chanvre
D'une statistique publiée à l ' Offi cie l sur
les récoltes de lin et de chanvre en 1913,
nous relevons les renseignements suivants
intéresssant notre département :
L in . — Surfaces ensemencées : 780 hec-
tares ; graines, 3 500 quintaux ; en tiges
sèches non égrenées, 3 900 quintaux.
Chanv re . — Surfaces ensemencées : 50
hectares ; graines, 100 quintaux ; en tiges
sèches non égrenées, 150 quintaux.
Nos Compatriotes
C'est avec un véritable plaisir que nous
avons appris l'entrée à nouveau à l'Opéra-
Comique de notre compatriote M. Léon
David, qui engagé pour une série de
représentations, va interpréter au Théâtre
National : l . a kmé, Werther, N anan, M i -
gnon, Carm en, etc.
Nous avons sous les yeux un compte -
rendu de ses débuts de dimanche où
Comoedia n e tarit pas d'éloges pour le
brillant ténor d'opéra comique.
Au Cercle des Travailleurs
Les membres du Cercle des Travailleurs-
Démocrates ont procédé dimanche au re-
nouvellement de leur bureau. Ont été élus :
MM. Mouret, président ; Morilleau et
Petit vice-présidents ; Savy, secrétaire ;
Peyroux, secrétaire adjoint ; Guénézan,
trésorier; Pelletier, trésorier adjoint ; An-
dré, Darmitte, Geoffroy, Legrand et Pidoux,
commissaires.
Aussitôt la proclamation des résultats
l'ordre du jour suivant fut adopté à l'una-
nimité :
Les membres du Cercle des Travailleurs
Démocrates adressent à leur président, M.
Mouret, l'assurance de leur entier dévouement,
de leur vive sympathie et forment les voeux
les plus sincères pour son prompt rétablisse-
ment.
Nous joignons nos souhaits de meilleure
santé à l'excellent et dévoué président, M.
Mouret.
Université Populaire Sablaise
Une réunion de l'Université Populaire
aura lieu à La Chaume, salle de l'Etat-
Civil, le dimanche ter février 1914, à
4 heures du soir.
Au cours de cette réunion, M. Villey,
sous-préfet, fera une Conférence, avec
projections lumineuses : Légendes Nor-
mandes .
01.10.6
la belle jeune fille, de L'Eglantine de M.
le Conservateur, plus rien!
Le Coq G ris n'avait plus de larmes, et ce
fut du fiel qui lui mordit le coeur en flots
âcres.
Il se redressa, vaillant et fier pour savoir
toute la vérité sur la vie du brigadier et
de sa fille, terrible pour exercer sa ven-
geance.
Debout, ses yeux au ciel, les bras levés
comme pour une prière et comme pour un
serment, il se promit à lui-même de faire
payer aux incendiaires le déchirement de
son âme.
Puis il se jeta à plat ventre et commença
sa chasse. Des pas de femmes mêlés à des
empreintes de bottes et à des sabots de
chevaux lui apprirent que les habitants de
Ia Maison Forestière avaient été emmenés
Comme prisonniers du côté de Saint Léo-
nard.
Il chercha à La Cro ix aux Béca s ses, il n'y
trouva aucun indice.
Donc l'attaque avait été subite, les gens
brusquement enveloppés.
Les Uhlans étaient arrivés en coup de
vent et puis étaient repartis de même,
après avoir pétrolisé.
La citerne oit les petites richesses des
gardes étaient entassées n'avait point été
touchée.
Où aller maintenant ? Il fallait agir tout
de suite et secrètement, éviter à tout prix
d'être aperçu par quelque traître qui eût
pu le faire arrêter, s'il voulait être encore
utile à ses amis.
N'arriverait il pas trop tard ? Les expé-
ditifs et haineux Prussiens n'avaient-ils
Nos Compatriotes
C'est avec plaisir que nous apprenons
que M. Georges Hubin, adjudant d'infan-
terie coloniale, qui possède les plus beaux
états de service et de nombreuses campa-
gnes, vient d'être nommé sous-lieutenant
à Cherbourg.
Nous lui Adressons toutes nos félicita-
tions.
Chez les Pompiers
Dans son assemblée générale, l'Amicale
des Sapeurs Pompiers a constitué son bu-
reau comme suit :
Président : M. Alexandre Denis, capitaine
de la compagnie ; secrétaire-trésorier : M.
Joseph Poiroux, sergent major ; membres :
MM. Louis Fontaine, lieutenant ; Joseph
Bertret, sous-lieutenant ; Emile Ménard,
sergent ; Eugène Martinet, sapeur pom-
nier ; Pierre Fumé et Henri Prouteau, clai-
rons.
A 1' « Amicale Sablaise »
A la demande générale l 'Amica le Sablais e
donnera le dimanche ter février une deu-
xième représentation des Pauvres de Pari s,
drame en sept actes de MM. Edouard Brisse-
Barre et Eugène Nus.
Nul doute que notre jeune société ne
retrouve cette fois encore le grand succès
de l'an dernier, et nous engageons nos
lecteurs à retenir leurs places au bureau de
location le samedi 31 janvier, de 9 h. à
11 h. et de 1 h. à 5 h. ou le dimanche de
9 h. à 11 h. et de 1 h. à 5 h. au Grand
Casino.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage à Nantes réservé aux Socié-
taires aura lieu le samedi 7 février.
Prière de se faire inscrire avant le
31 janvier, chez M. Pesché, rue Rapide.
A l' a Union Fraternelle »
Le Bureau de l'Assistance mutuelle
l ' Un ion Fratern e lle, s'est réuni hier soir
jeudi pour l'examen des comptes de fin
d'année. Sous peu de jours, la situation
financière de cette Société, sera distribuée
à tous les membres adhérents par l'in-
termédiaire de ses dévoués commissaires-
encaisseurs.
Nous enregistrons également deux
décès survenus dans le mois de janvier,
dont un avec versement et l'autre sans
versement. Nous engageons donc toutes
les personnes désireuses de faire de la
bonne mutualité, à venir grossir les rangs,
de cette Société bienfaisante qui assure
toujours un secours immédiat de 500 fr.
Bal de l' « Avenir du Prolétariat »
C est samedi prochain, 7 février, à 9
heures du soir, qu'aura lieu dans les
salons du Grand Casino, la soirée dan-
sante offerte à ses membres par le Comité
local de la société de retraites l 'A v enir d u
Pro létariat .
Un cotillon aux figures des plus variées
sera organisé et de nombreux accessoires
et souvenirs seront distribués aux dan
seurs. Cette fête ne manquera pas de rem
porter son succès habituel.
Rappelons que les cartes des sociétaires
sont exclusivement personnelles et ne
pourront servir pour une autre personne.
Des cartes supplémentaires seront ven-
dues au bénéfice de l'OEuvre chez MM. les
Membres du Bureau au prix de 0 fr. 50.
Bibliothèque Municipale
Pendant l'année 1913 les collections de
la Bibliothèque municipale se sont aug-
mentées de 109 volumes nouveaux prove
nant : par voie d'achat, 76 ; par dons de
particuliers, 31 ; par don de l'Etat, 2.
Le nombre de visites a été de 2 659 en
1913 contre 2.487 en 1912, et le nombre
des volumes prêtés a été de 5.190 en 1913
contre 4.849 en 1912.
Usine Nouvelle
Nous sommes heureux d'apprendre que
les travaux pour l'édification d'une nou-
velle usine à conserves vont être com-
mencés très prochainement.
Cet établissement devra être prêt à
fonctionner au début de la campagne de
pêche à la sardine et sera construit à La
Chaume, rue de la Forge, pour le compte
de M. Paul Canot, industriel à Quimper.
Cela portera à quatorze le nombre des
usines de notre Ville.
point déjà fusillé le brigadier et Mademoi-
selle Laurence.
Alors une immense désolation traversait
les yeux du Coq G ri s, cri s p a i t ses traits.
Morte, sa petite reine, morte I Ah non,
non, pas cela!
Le Vauc lair é t a i t trop loin et puis trop
dans la direction d e Saint-Léonard, qu'il
fallait même traverser.
L e Coq Gris p a r t i t à grandes enjambées
vers son ancien séjour de La Bou veri e .
X
LE CHEF DES FRANCS-TIREURS
Quand Le Coq G ris avait eu dit au revoir
au brigadier Buisson et à Mademoiselle
Laurence pour se mettre en campagne, la
Maison Forestière était retombée dans son
incertitude, son angoisse, son immobilité
et son silence.
Quoi faire? Qu'attendre? Alors le briga-
dier avait voulu en avoir le coeur net,
savoir de q uo i i l re tournait par lui-même.
En blouse et en casquette, comme un
vulgaire paysan quelconque, il était donc
parti pour Saint-Léonard. Il n'avait pas
froid aux yeux, le papa Buisson.
Jeune, il s'était trouvé, avec le fusil à la
main, en lace des Arabes sur la terre
d'Afrique ; il avait capturé des Russes à
Sébastopol et chargé à la baïonnette les
Autrichiens en Italie.
Et comme il se rappelait, avec orgueil
pour l 'a rmée française, quels rudes com-
battants, vaincus néanmoins, avaient été
Arabes, Russes,Autrichiens, il était curieux
d'examiner ces fameux Casques à Pointe
Obsèques
Ces jours derniers ont eu lieu à Longwy
les obsèques de M. Georges Deligny, chef
du contentieux de la Société des Aciéries
de Longwy.
Le défunt n'avait que 34 ans et il était
de ceux pour qui la valeur n'attend point
le nombre des années.
En e ff e t , une foule énorme se pressait
derrière le cercueil et, au bord de la fosse,
de nombreux et éloquents discours ont
été prononcés, de très beaux vers ont été
dits.
Cette mort met en deuil M. Edgard Bru-
neteau, M. Georges Deligny étant le cousin
germain de la charmante jeune femme de
notre ami.
Dans cette pénible circonstance nous
leur adressons nos plus sincères senti-
ments de condoléances.
La Crise Sardinière
Afro d'éviter, si possible, un nouveau
coetlit entre usiniers et pécheurs, M.
Ajam, sous-secrétaire d Etat, les a invités
à désigner des délégués qui se réuniraient
pour chercher un terrain d'entente, au
Sous-Secrétariat, le 11 février.
Les pêcheurs sardiniers ont désigné
pour les représenter, MM. Stéphan, de
Douarnenez ; Caradec, de Concarneau, et
Garnier des Sables-d'Olonne.
On attend la réponse des usiniers.
Les Bretons en Vendée
Récemment les Bretons de Vendée se
réunisssaient en un banquet amical sous
la présidence du sympathique Président
M. Francis Binet. A la Clo che d ' Or, à La
Roche sur l'on, cinquante convives dégus-
tèrent un menu délicat et parfaitement
apprêté.
Au dessert, notre ami, M. Edgard Bru-
neteau, en qualité de vice-président de la
sous-section des Sables a pris la parole.
En une charmante allocution il a re-
mercié ses camarades et amis de l'hon-
neur qu'ils lui avaient fait en le choisis-
sant comme vice-président et du plaisir
que leur invitation d'aujourd'hui lui pro-
curait.
Après avoir adressé des éloges mérités
au secrétaire trésorier, M. Joseph Har-
nois, M. Bruneteau s'exprime ainsi :
« Le but de notre Société est trop beau,
» trop noble, pour qu'à nos demandes
» d'admission, on réponde par des refus.
» Aussi voulons-nous qu'elle grandisse,
» essaierons nous de toutes nos forces de
» bâter son développement de façon à
» réaliser dans le plus bref délai possible
» le programme de camaraderie, d'affec-
» Lion, de haute solidarité que nous pour-
» suivons. »
M. Bruneteau exprime ensuite ses re-
grets de ne pas voir à cette fête tous les
camarades sablais. Mais ils ont une excuse :
la famille a ses exigences.
En terminant le dévoué vice-président
de la sous-section des Sables porte la
santé de M. Binet, des membres du bureau.
Il boit à la sous-section des Sables, aux
ges bretons et à la prospérité de la Société.
M. Bruneteau est vivement applaudi,
mais les bravos redoublent quand il an-
nonce qu'a la liste déjà longue des adhé-
rents, il apporte des noms encore, ceux
de MM. Stable, Guénevaux, Guilbaud,
Praud, Meunier, Jacq, etc., etc.
Soldat décédé
Le soldat Roux (Alfred), de la classe
1913, dont la famille habite à La Chaume,
rue de Montauban, vient de décéder à
l'hôpital militaire de Fontenay-le Com e.
Mouvement de la Population
en 1913
Naissa nces. -- Masculins légitimes, 139;
féminins légitimes, 125; masculins illégi-
times, 5; féminins illégitimes, 4. Total :
273. (13 naissances de plus qu'en 1912).
M a riages, 106. (14 mariages de moins
qu'en 1912).
Divorces, 7. (3 divorces de plus qu'en
19121.
Déc ès . — Moins d'un an, 15 ; de 1 à 19
ans, 28 ; de 20 à 39 ans, 31 ; • de 40 à 59 ans,
42 ; de 60 ans et plus. 137. Total : 253.
(12 décès d e moins qu'en 1912).
Enfants morts -nés . — Masculins, 5; fé-
minins, 4. Total : 9. (7 morts nés de moins
qu'en 1912).
Répartit ion par Sect ions
Section Section
des Sable, de La Chaume
Naissances... .. 184 89
Mariages 77 29
Divorces 6 1
Décès 204 49
Morts-nés 8 1
qui venaient d'envahir la terre de France
et le forçaient, lui un brave à trois poils, à
se déguiser en pékin.
Quand il sortit de la forêt de L'Etoi le sur
le plateau qui dominait Saint-Léonard, il
s'arrêta et promena ses regards dans les
plaines de Champagne.
Alors sur toutes les routes qu'elles vins-
sent de droite ou qu'elles vinssent de gau-
che, il vit comme des rubans sans fin, noi-
râtres, moirés qui se déroulaient lentement.
Ce jour-là était un dimanche : et l'armée
allemande, qui commençait à lever le siège
de Metz, avec ses uniformes sombres, avec
le cuivre de ses casques et l'acier de ses
fusils, débordait par toutes les issues, ap-
paraissant d'un côté, repartant par l'autre,
au besoin piétinant une place pour faire
croire à l'existence de forces plus consi-
dérables que celles dont elle pouvait dis-
poser.
Cette comédie de bataillons tournant en
cercle comme les malheureux cabots de
théâtre qui sont dix et que l'on fait sortir
par une porte et rentrer par l'autre afin
de figurer une armée, de même que le
truc des croix de Genève sur les caissons
suffiraient à faire juger les ruses de guerre
des mangeurs de choucroute : stupides
hypocrites et lâches.
Buisson descendit, se rapprocha, arriva
devant la mairie de Saint-Léonard.
Il était neuf heures du matin.
La suite au pro chain numéro .

Service de Santé
Conformément aux ordres du Ministre
de la Guerre, en date du 5 décembre
1912, un cours d'instruction est constitué
à Nantes, pour préparer à leurs fonctions
du temps de guerre, les officiers du cadre
auxiliaire du service de santé affectés aux
formations sanitaires de campagne.
En 1914, ce cours fonctionnera en deux
séries de dix jours chacune :
bre.
Une première série du 17 au 26 mars.
Une deuxième série du 5 au 14 novem-
Indépendamment de ces deux séries
théoriques, quatre journées, celles des
1.., 2, 3 et 4 avril 1914 seront consacrées
à des exercices spéciaux d'application sur
le terrain.
Les officiers du cadre auxiliaire, du service
de santé, en résidence dans la région,
qui ne seront pas convoqués officiellement
à ces cours ou exercices, et qui, cependant,
désireront les suivre à titre bénévole, fe-
ront connaltre leur intention, au moins
un mois à l'avance, au directeur de ser-
vice de santé du 11° corps d'armée, à
Nantes.
Ceux de ces officiers qui résident en
dehors de Nantes recevront pour leur dé-
placement, une feuille de réduction, leur
donnant droit au tarif militaire sur les
chemins de fer.
Les vols de cuivre de l' « Infernet »
L'instruction concernant les vols de
cuivre de l 'Inferne t vient d'être close.
Nous croyons savoir que 25 inculpés,
hommes et femmes, seront poursuivis de-
vant le Tribunal correctionnel. Le nom-
bre des individus ont participé à ces
vols dépasserait 40, mais les mineurs —
une quinzaine environ — bénéficient d'un
non lieu.
La femme la plus compromise dans cette
a Cf aire serait une chiffonnière de La Chaume
qui sera poursuivie pour complicité de
vol par recel.
Arrestation
La lemme Coudrieu, née à Légé (Loire-
Inférieure), a été arrêté, le 24 janvier
1924, par la gendarmerie de Saint- Gilles-
sur-Vie, en vertu d'un mandat d'amener
de M. le Juge d'Instruction des Sables-
d'Olonne. Elle est inculpée de complicité
de vols qualifiés. Agée de 24 ans, elle
exerçaitla profession de marchande à Croix-
de-Vie.
Il a été trouvé :
Objet trouvé
Par M. Calvet, quincaillier, rue des
Halles, une boucle d'oreille en or.
Accidents du travail
M. Charles Guignardeau, 37 ans, rue du
Port, serrurier chez M. Ernest Guigner-
deau, a eu l'index gauche écrasé par le
dérapage d'une pièce de fer prise dans
l'étau de la machine à percer.
12 jours, d'après M. le Dr Gaudin.
M. Auguste Diochet, 34 ans, demeurant
à Champaillas, commune d'Olonne, ma
noeuvre à l'usine Blanzy Ouest, est tombé
en voulant démarrer un wagonnet vide,
ce qui lui a occasionné des contusions au
niveau de la partie antérieure droite du
thorax.
8 jours, d'après M. le De Canteteau.
M11, Flavie Ambroise, femme de cham-
bre chez Mm. veuve David, avenue Georges
Godet, en aidant à charger une malle,
celle-ci a glissé et lui est tombée sur le
talon droit.
10 jours, d'après M. le D' Manne.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre le nommé Penard
(Albert), 23 ans, marin, aux Sables.
Pour abatage et enlèvement de cônes de
pins dans la forêt de La Rudelière, contre
Caillou (Jacques), 35 ans, journalier, aux
Sables.
Fête du Carnaval
Nous apprenons qu'un groupe très nom
breux de jeunes gens des Sables ont décidé
de donner cette année un éclat tout particulier
aux fêtes du Carnaval.
Les réjouissancesdont ilsnous ménagent
la surprise auront lieu dans le Casino des
Pins mis gracieusement à leur disposition
par MM. Ciret et Trécolle.
LA CAPITALISATION
Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat
Sièg e So cia l . 3 , ru e Lo uis - le- Grand, Paris
Voulez-vous faire un bon placement, souscrivez
des Bons de La Capi tali sation , vous
vous constituerez un capital que des tirages
mensuels vous donneront la chance de recevoir
immédiatement. La seule Société qui a
remboursé jusqu'ici 1C3.C...3 fr. en Vendée.
La seule Société qui par ses Bons à l'écart
donne la possibilité de recevoir au même
tirage de 1.030 à 10.C33 francs.
Demandez notices et renseignements.
Pour souscrire, s'adresser à M. COINDE,
coiffedr, rue de l'Hôtel-de-Ville, ou à M.
GAYET, retraité, Chale t l 'Arlés ienne , rue de
l'Abattoir, aux Sables-d'Olonne.
Monne
L' « Amicale Laïque » subventionnée.
— Nous apprenons avec le plus
grand plaisir que, par décision en date du
19 janvier courant, M. le Ministre de
l'Instruction publique vient d'accorder
une subvention de 50 francs à la Société,
nouvellement fondée dalla notre commune,
des anciens élèves de l'Ecole laïque.
Vente d'Arbres. — La vente d'ar-
bres, qui a eu lieu lundi dernier à La
Vannerie, sous la présidence du Maire,
assisté de deux Conseillers municipaux et
du Receveur municipal, a produit la jolie
somme de 438 francs. Grâce à cette vente,
des travaux d'amélioration vont être en-
trepris sous peu dans cette partie de la
commune.
— Les suites de l'ivresse. — Après
avoir, durant toute la matinée de diman-
che, « gratté e des escargots dans les
buissons des environs du bourg, vendu
pour la somme de 3 francs, le produit de
sa chasse 1 le nommé Puiroux (Méolis),
Y 43 ans, journalier demeurant au bourg,
rendit visite à de nombreuses buvettes du
quartier. Ivre comme le « dernier des Po
louais », Méolis venait, sur les six heures
du soir, s'effondrer sur la chaussée. De
charitables passants relevèrent l'ivrogne
qui, dans sa chute, s'était fracturé l'épaule,
et le conduisirent avec beaucoup de peine,
à son domicile. Mercredi, Méolis Puiroux
fut transporté à l'Hôpital des Sables, où il
séjournera durant de longues semaines,
sans doute, aux frais de cette bonne mère
nourricière qui a nom la Commune!
— Heureux Retraités. — Nous rap-
pelons aux retraités des retraites ouvrières
que le paiement du trimestre échu se fera
lundi 2 février, salle de la Mairie, de 10
heures à 3 heures.
— Etat-Civil (du 22 au '29 janvier). —
Naissances . — Charles- Noël-Marius Fa-
vreau, fils de Aimé-Florent-Charles, et de
Ernestine-Inelda Baratin, rue des Sables,
au bourg. — Arsène-Julien-Ludovic-Ray-
mond Vairon, fils de Jacques Armand-
A rsène et de Augustine-Julia-Gabrielle
Chauvet à Champclou.
D écès , — Lucien-Jean-Joseph Roy, 13
jours, aux Granges.
Saint-illathurin
Conférence, — Samedi dernier, une
conférence publique était faite par M.
Gaston Arnaud, délégué cantonal de Beaulieu
sous-la-Roche.
Malgré un froid des plus rigoureux, une
affluence nombreuse avait, dès 7 heures,
envahi la salle ; et c'est devant un audi-
toire des plus attentifs que M. Gaston
Arnaud, l'ami dévoué des agriculteurs, a
pu faire une longue et instructive conférence
sur le sujet suivant : Le Créd i t A gri -
cole Mutuel . Après avoir montré par une
analyse détaillée de cette oeuvre de solidarité,
tous les avantages qu'on en pou
vait tirer, le distingué conférencier, dans
une allocution très applaudie, a engagé
les agriculteurs à faire preuve de solida-
rité, de mutuelle assistance pour se venir
en aide les uns aux autres en s'inscrivant
dans les caisses régionales de crédit agri-
cole. Il a terminé au milieu des applau-
dissements de toute l'assistance, convaincu
désormais des bienfaits de la Mutualité.
La soirée s'est poursuivie per une partie
récréative, confiée aux bons soins de Mm.
Lucas, institutrice et de M. Laroche, ins-
tituteur-adjoint ; elle s'est déroulée au
milieu de l'hilarité générale.
Apremout
Concession. — M. le Ministre de
l'Instruction publique vient de faire par-
venir une série de jeux destinés à la classe
enfantine de l'école communale d'Âpre-
mont.
Noirmoutier
Une mouette qui vient de loin. —
Une mouette cendrée à bec et pattes rouges
a été tuée dans l'ouest de l'île ; elle porte
à la patte gauche une bague en alio sur
laquelle est inscrite la mention ci après :
Return Zool Stat Helgoland 1 668.
— Attentat à la pudeur. — La
gendarmerie vient de mettre en état d'ar-
restation pour attentat à la pudeur, M.
M..., âgé de 62 ans, journalier à Noirmou-
tier.
Les faits et gestes de cette peu intéres-
sante personne ont été révélés par une
'fillette de 6 ans sur laquelle il s'était
livré à des attouchements honteux.
M... a été immédiatement dirigé sur la
prison des Sables-d'Olonne.
Saint-Vineent-sur .Graon.
Grave accident. — M. Pierre Bro-
chard, 54 ans, domestique chez M. Mer-
cier, marchand de bestiaux à Moquesouris
revenait ces jours-ci de la Briaudière avec
19 moutons.
Vers 5 heures 1/2, il se trouvait sur la
grand'route, quand arriva une automobile
pilotée par M. le Maire de Rosnay et dans
laquelle se trouvait MM. Désassis père et
fils. L'auto roulait à peine à une vitesse
de 20 kilomètres, les phares étaient allu
mes ainsi que les lanternes, mais à cet
instant la nuit se confondait encore avec
le jour.
En apercevant l'homme et ce troupeau
au milieu de la chaussée, le conducteur
débraya, bloqua ses freins e obliqua légè-
rement à gauche. L'accident, que ses me-
sures avaient pour but d'éviter, se pro
duisit néanmoins. La voiture tua et blessa
des moutons et M. Brochard fut pris dessous
et traîné.
Tandis que M. Désassis fils allait récla-
mer du secours, le conducteur saisit un
cr i c et souleva la machine afin de dégager
la victime. L'appareil se brisa et retomba
sur le malheureux domestique, qui fut
retiré qu'après quelques minutes d'efforts.
M. le Dy Chevalier, qui a donné les pre
inters soins, a déclaré que Brochard ne
survivrait probablement pas à ses blessu
reS.
Fallerou
Election. — Les électeurs de la commune
de Falleron sont convoqués à l'effet
de procéder à l'élection de trois conseillers
pour compléter le Conseil municipal.
L'élection est fixée au dimanche Pr
mars. En cas de ballotage, le deuxième
tour aura lieu le dimanche suivant.
Arrondissement de Fontenay-le-Comte
Luçon
Nécrologie. — C'est avec regret que
nous apprenons la mort de M. Désiré
Hcenig, ancien chef de musique, enlevé
samedi matin à l'affection de sa famille, à
l'âge de 83 ans.
Sous-chef de musique au 18' régiment
d'artillerie, M. Hennig fit la campagne de
1870 ; il fut fait prisonnier à la bataille de
Borny et fut ensuite décoré de la médaille
militaire.
En 1875, il prit sa retraite et vint diri
ger, nous pourrions dire créer, la Société
philharmonique de notre ville, qu'il diri-
gea jusqu'en 1900, époque à laquelle il
prit un repos bien gagné.
Homme affable, professeur d'élite, doué
d'une grande puissance de travail, M.
Hennig laissera d'unanimes regrets.
Tribunal Correctionnel des Sables
Audien ce du Mercred i 2 8 Janv ier 1 9 1 4
Vol de Cidre
A trois reprises différentes, le nominé
Cassagne (Jules), 26 ans, marin à I'lle-
d'Yeu, a soustrait plusieurs bouteilles de
cidre au préjudice d'un de ses voisins.
Cassagne reconnaît le délit et promet
de ne plus retomber, à l'avenir, dans la
même faute. Le Tribunal condamne le
prévenu à 25 francs d'amende et aux
frais.
Chasse aux petits Oiseaux
Grossaud (Pierre-Paul), 30 ans, jour
nalier à Noirmoutier, a chassé le pinson
et le bruant, ce qui lui vaut aujourd'hui
une condamnation à 16 francs d'amende
et aux frais.
Chasse sans Permis
Jaunâtre (Joseph), 60 ans, cultivateur à
La Garnache, Raballand (Henri), cultiva-
teur à Saint -Jean-de-Monts, Gouraud
(Pierre), 48 ans, mécanicien à Tiffauges,
Charrieau (Henri), Prouteau (Eugène),
Violet (Louis), 41 ans, sont condammés à
chacun 30 francs d'amende et aux frais
plus la confiscation du fusil, pour chasse
sans permis.
Boisson (Cimilien-Alexis), 53 ans, et
Barreau (Aimé-François), 56 ans, journa-
liers aux Sables, sont condamnés à chacun
100 francs d'amende et aux frais, pour
chasse aux furets sur une propriété privée
et en temps prohibé.
Boisson en est à sa quinzième condam-
nation et Barreau à sa onzième.
Praud (François), 25 ans, cultivateur au
Fenouiller, qui a chassé avec engins pro-
hibés, est condamné à 50 francs d'amende
et aux frais.
Coups et rebellion à Agent
Le 20 janvier courant, le nommé Tho-
mazeau (Joseph), 20 ans, marin à La
Chaume, ayant manqué le bateau de
passage, pria M. Mornet (Charles), 37 ans,
marin au même lieu, de le conduire. Ce
dernier aquiesça au désir de Thomazeau
qui, une fois dans le bateau, se tint debout
et se mit à gesticuler au risque de faire
chavirer la frêle embarcation. M. Mornet
invita Thomazeau à se tenir tranquille et
à s'asseoir, mais celui ci répondit à cette
invitation en portant plusieurs coups de
poing dans la direction de Mornet Une
fois à terre, Thomazeau chercha de nou-
veau querelle à ce dernier. Le garde -cham-
pêtre Dubois (Frédéric), étant intervenu,
Thomazeau lui dit : « Vous ne me ferez
pas partir d'ici 1 » Puis il fit rebeliion à
l'agent qui, l'ayant pris par le bras l'invi-
tait à rentrer chez lui.
A l'audience le jeune Thomazeau ne
manifeste aucun regret : le Tribunal le
condame à 8 jours de prison et aux frais.
L'Epilogue
d'un Accident d'Automobile
L'affaire L. négociant aux Sables,
prévenu d'homicide involontaire et du
délit de fuite, vient à nouveau devant le
Tribunal.
Plusieurs témoins, tant à charge qu'à
décharge, sont entendus. M. Raimbaud
(François), 31 ans, teinturier au bourg
d'Olonne revenait, le 20 décembre dernier
de la foire de Talmont, lorsqu'il rencontra,
à environ 1 500 mètres de cette ville une
de ses clientes, la femme, Petiot, 77 ans.
La bonne femme tenait la droite de la
route et le témoin fut obligé d'obliquer à
gauche pour la laisser passer. Quelques
instants après, M. Raimbaud, vit une auto-
mobile venant des Sables qui marchait à
une allure très modérée. Elle était si mal
éclairée, que le témoin crut tout d'abord
que c'était une bicyclette.
M. Barreteau (Ernest), 25 ans, journa-
lier au bourg d'Olonne, au service de M.
Raimbaud (François), confirme la déposi-
tion de son patron. Il affirme que la lan-
terne qui se trouvait à l'automobile ren-
contrée quelques instants après avoir
dépassé la femme Petiot, n'était pas tenue
à la main mais qu'elle était placée à l'avant
du véhicule.
Le jeune Robert (Camille), 16 ans, do-
micilié au village de La Noue, rendu un
des premiers, le soir de l'accident, sur le
lieu du drame, affirme que ni lui, ni les
personnes qui l'accompagnaient, n'ont
LA UNDEE REPUBLICAINE
essayé de masquer la flaque de sang qui i
se trouvait à quelques mètres du cadavre
avec de la terre.
M. Audebert (Adolphe), 38 ans, négo-
ciant aux Sables, a rencontré, le soir du
20 décembre, la femme Petiot, près de la
Nicolière, à environ mi-chemin des Sables
à Talmont. La bonne femme, à trois repri-
ses différentes, s'est placée devant sa
voiture et s'il avait été distrait ou s'il
n'avait pas été maître de sa jument il
l'aurait très certainement écrasée.
L..., interrogé, déclare que lorsque son
auto a atteint la femme Petiot, celle-ci
était étendue sur la route, morte ou éva-
nouie : elle aurait été très certainement
renversée par un autre véhicule que le
sien.
Ce sera la thèse que la défense va sout
nir tout à l'heure : l'automobile de L...,
n'a tué personne, elle a heurté un cadavre
et dans ces conditions, le double délit
d'homicide par imprudence et de fuite
n'existe pas.
M. le Procureur de la République pro-
nonce ensuite son réquisitoire. En termes
aussi émouvants qu'éloquents, il fait l'his-
torique des laits qui ont motivé les pour-
suites actuelles. Après avoir rendu hom-
mage à la parfaite honorabilité du prévenu
qui jouit, tant aux Sables qu'aux environs,
de la considération générale, l'honorable
organe du Ministère public, souligne la
grave responsabilité encourue par le pré-
venu dans la circonstance. S'il n'avait pas
fui, si, Comme sa conscience d'honnête
homme le lui imposait, L..., en arrivant à
Talmont, s'était rendu auprès des autorités,
du Maire ou de la gendarmerie, rendre
compte de ce qui venait de se produire, il
ne pourrait que le plaindre et requérerait
une application relativement modérée de
la loi. Mais L..., pour échapper aux
responsabilités pénales qui l'attendaient
a, dès le début de l'enquête, altéré mani-
festement la vérité et ce n'est qu'en
présence des preuves accablantes relevées
contre lui qu'il a dû reconm Dee que son
auto avait bien heurté et traîné pendant 7
mètres le corps de la femme Petiot. Dans
ces conditions une peine extrêmement
sévère s'impose. Et M. le Procureur ter-
mine en disant qu'il est dans la dure
nécessité de réclamer une peine corporelle
contre le prévenu.
La tâche de la défense est particulière.
ment ardue. M. de Lathébaudière, du
barreau de La Roche-sur Yon, fut, disons-
le, d'une éloquence et d'une habileté peu
communes. Après une réplique de M. le
Procureur de la République, le Tribunal
leL'Imprimerie
se retire pour délibérer. Il rentre bientôt
en séance et prononce le jugement suivant
:
L... est condamné à 3 mois de prison et
500 francs d'amende plus les frais.
L... bénéficie de la loi de sursis en ce
qui concerne la prison.
DOUANES
ROCHE-JOHHDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p. Sels, etc.
• •••DOUANES•••
• • DOU A N ES • • •
mimmemzimmusgammagm,
mimmuniamo
CHRONIQUE AGRICOLE
La mise en bouteille du cidre
La mise en bouteille des cidres est très
importante cette année par suite de la
qualité exceptionnelle de la dernière ré-
colte, écrit M. Labounoux, directeur des
services agricoles à Saint Lô.
C'est d'ailleurs de tous les modes de
conservation le plus parfait, mais c'est
aussi celui qui demande le plus de soins.
On ne mettra en bouteille que les cidres
moyennement alcooliques, bien clairs,
conservés en des selliers bien frais. Les
bouteilles seront très propres ; les bouchons
d'excellente qualité, seront bouillis avant
leur emploi et trempé lors de leur usage,
dans de bonne eau-de vie,
On fera arrive r le cidre au fond des bou-
teilles à l'aide d'un caoutchouc, pour le
dégagement d'acide carbonique et le con-
tact de l'air.
Pour déterminer l'époque précise à la-
quelle il convient de le mettre en bouteil-
les, se servir du mustimètre ou pèse cidre,
petit appareil qui indique la quantité de
sucre restant dans le cidre, qui, par la
fermentation, donne l'acide carbonique
dont le dégagement produit la mousse.
Celle-ci est d'autant plus abondante que
la quantité de sucre est plus grande ; il
convient de ne pas opérer trop tôt, pour
éviter une production trop forte de gaz,
qui entraîne la casse des bouteilles ou dé-
termine unesortie violente au débouchage.
Pour obtenir un cidre très mousseux,
le mettre en bouteilles quand sa densité
au mustimètre sera de 1.025 à 1.020 ; un
cidre mousseux sera obtenu à la densité
de 1.020 à 1015 ; légèrement mousseux à
1 015, 1 010, sec et pétillant à 1.010. Ces
chiffres ne sont pas absolus, puisque, se-
lon la densité initiale du moût mis en fer-
mentation, ils ne correspondent pas à la
même quantité de sucre, mais ils donnent
des indications suffisantes pour la pratique.
Enfin choisir, comme pour tout souti-
rage, un temps clair, beau, froid, le baro-
mètre indiquant une haute pression.
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 22 au 2 9 Janvier 1 9 1 4
NAISSANCES
René-Alexandre-Fernand-Maurice Guilloton ,
route de Talmont.
Bernard-Alphonse-Georges Baudod, iue des
Halles.
PROMESSES ne MARIAGES
Roger-Constantin Hervé, caissier à la Société
Générale, à Saint-Jean-d'Angély, et Marie-
Eglantine-Suzanne Locar, sans profession,
aux Sables.
Germain-Aimé-Amand Raffin, marin, rue de la
Pie, et Yvonne -Élise-Aimée Simon, sans pro-
fession, rue du Bastion prolongée, 17.
MARIAGES
Paul-Alcide Gobert, entrepreneur de menuise-
rie, rue du Centre, 48, et Henriette-José-
phine Bouhier, propriétaire, quai Franque -
ville, 45.
nÉcÈs
Armand-Victor Radine, 85 ans, étameur, sans
domicile fixe. (H.).
Marie-Silvanie-Olive Berton, 41 ans, journalière,
veuve de François Buton. (H.).
Clémence-Victoire-Elisabeth Lepetit, 47 ans,
journalière. (11 ).
Constant Friconneau, 84 ans, menuisier, époux
de Véronique-Marie Chopin. (H.).
Marie-Généreuse Brossard, 78 ans, journa'ière,
épouse de Auguste Poiraudeau,à0lonne.(H.).
Jeanne-Félicité Rigollet, 66 ans, meechande,
veuve de Joseph-Pierre Bingeard. (A. d. V.).
François-Armand-Aristide Porchier, 42 ans,
marin. (H.).
Esther-Antoinette-Victorine Fournier, 69 ans,
sans profession, épouse de Jean-Louis Déso-
elles, route de Talmont.
Section de La Chaume
NAIS3ANCIES
Auguste-Ernest-Marie Viaud, rue Sainte-Anne.
PROMESSES DE MARIAGES
Emile-Alexandre Rouillé, marin, rue Saint-
Nicolas, et Louise-Ernestine Martin, sans
profession, ;us de la Cure.
DÉCÈS
Hilaire-Simon-Eugène-Fernand Frette, 21 ans,
marin, rue Basse, 25.
Joséphine Savary, 78 ans, sans profession,
veuve Delafond, rue de l'Armandèche.
François-Marie Bazin, 3 mois, lue du Séma-
phore.
Henri I an°, 29 ans, marin, rue de la Forge.
François-Baptiste Chauvet, 73 ans, marin,
époux de Marie-Justine Machard, rue Saint-
Nicolas.
c.A13INET
Me C. C IL E AGNEAU
Avocat-Conseil et A vocat L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Téléph. 1-11 FONDÉ LE 1.. MAI 1887 Téléph.
M° CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux propriétaires
d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions.
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales etVéri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Commerce
et Publications.
Consultation s sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
••••• •
Foires de la Semaine
Lundi 2 février. - - Aizenay, Breuil-Barret,
Chaillé-les- Marais, Tiffauges. — Assemblée
gagerie : Chauché.
Mardi 3. — Bournezeau, Grosbreuil, Grues.
Mercredi 4.—L'Hei bergement (marché à chevaux),
L'Hermenault (jeunes veaux), Mouille-
ron-en-Pareds, Saint-Cyr-en-Talmondais.
Jeudi 5. — Beauvoir-sur-Mer, La Mothe-
Achard, Nalliers, Pouzauges.
Vendredi 6. — Sainte-Hermine, Tenonsault.
Samedi 7. — Belleville, Nesmy.
BIBLIOGRAPHIE
La Vie Heureuse
Somma ire du Num éro du 2 0 janv ier 1 9 1 4
Cadeaux de mariage et miniatures de cadeaux.
— La jeune fille et le livre, par Colette Yver.
— L'armée française reçoit la Comédie-Fran-
çaise, par M..° Dussane. — Petit souvenir
deviendra grand, par Jane Catulle-Mendès.
Merlaud-Ponty et son lion favori. — Qu'on
l'entende, mais qu'on ne le voie pasl — L'ac-
tualité en costumes de travestis. Conseils pour
le Carnaval, par Annie Benson. — Chez les
aquarellistes. — Pendant l'entrant. : les belles
aventures. — Les demoiselles de Saint-Denis.
par Marc Helys. — Il y a bergères et bergères...,
par Albert Flament. — Le Tango (suite et fin),
par Mrr. et M. Jean Richepin.
LA_ VIE CHÈRE
Consommateurs, attention I...
Si vous mangez du pain à 34 centimes
au lieu de 37 centimes le kilo, c'est grâce
à la Boulangerie-Minoterie A. Baudrouet.
Votre intérêt vous commande
donc de donner tout ou partie de votre
Clientèle à cette Maison afin de manger
toujours du pain à bon marché, d'une
qualité première et inimitable.
Pain de Fantaisie sur commande. — On
porte à domicile.
Les Commandes sont reçues aux porteurs
de pain, soit à la main.
Seule Maison donnant des Tickets-
Primes.
Cabinet de M. CH. CHAIGNEAU, avocat,
Sables-d'Olonne, 59, rue du Palais.
1A clÉF-DER
Plusieurs Fonds de Commerce
NOTAMMENT :
1. Un Fonds de Café-Restaurant ;
2. Un Fonds de Modes;
3. Un Fonds d'Hôtel important;
4. Un Fonds de Plomberie ;
5. Un Fonds de Maçonnerie et autres.
UNE PREUVE IRRÉFUTABLE
c'est celle que donne de sa valeur - l'Institut
Gastropathique de Paris, 2, boulevard Rochechouart,
qui seul traite à forfait toutes
les Maladies d'Estomac.
C'est toujours avec le plus grand soin que 1.
consultation est I ite, soit à la cliniçae, soi -
par correspond, Des honoraires aussi
réduits que les nôtres (10 francs que le mr'ade
nous fera I Irvenir seulement lorsque
sa guérison sera défluiVve), voilà
la meilleure preuve que nous n'avons aucun
intérêt à faire a traîner n nos malades et à
correspondre indéfiniment avec eux.
Notre désir (qui est le plus souvent réalisé)
est d'appol ,er la g iérison dès notre première
intervention, cela nous est d'autant plus facile
que le Questionnaire que nous envoyons gratuitement
à toute personne qui nous en fait la
demande permet par des questions très précises
d'établir un diagnostic immédiat et
absolument exact et par conséquent le traitement
nécessaire.
Adresser les demandes de Questionnaires
gratuits à M. le Direc teur de l 'Ins t i tu t Gas tro -
pathique de Paria , 2, boulevard Rochechouart.
NOUVELLES DIVERSES
Le Savon extra concentré la Grappe
d'Ott- conserve le linge, en le blanchis-
sant de façon parfaite; il est incomparable
pour la toilette et n'est cher qu'en appa-
rence, vu l'économie qui résulte de son
easisaseasaaeasseaeaaaee.asa
Etude de Maître GUSTAVE CHARON, avoué -
licencié, 29, rue de la Poissonnerie,
aux Sables-d'Olonne.
EXTRAIT D'UNE DEMAND&
EN
Séparation de Biens
D'un explpit du ministère de Maître
MoceumtoN, huissier à La Nlothe-Achard,
en date du trente janvier mil neuf cer
quatorze, enregistré.
Il appert que la dame EMILIENNE BARO-
TIN, épouse du sieur Louis CORNETEAU
fils, mécanicien, avec lequel elle demeure
à La Moihe-Achard, a formé contre son
dit mari, sa demande en séparation de
biens.
Et que Maître GUSTAVE CHARON, avouélicencié,
près le Tribunal civil des Sablesd'Olonne,
y demeurant 29, rue de la
Poissonnerie, a été constitué par la demanderesse
sur la dite assignation.
Pour In s e r tion :
G. CHARON.,
Étude de Maitre E. GUÉRIN, huissieraudiencier
aux Sables - d'Olonne, 45, rue
de l'Hôtel-de-Ville (successeur de Maître
A. TESSON).
V FEI 1ST
Par Suite de Faillite
Le JEUDI CINQ FÉVRIER mil
neuf cent quatorze, à une h eure du soir,
dans la Salle sise 16, Cour Blossac, aux
Sables d'Olonne, il sera procédé à lé
Vente aux Enchères publiques au plus
offrant et dernier enchérisseur, de :
I. - Matériel de Café
composé de : Tables pitchpin, Chaises
moleskines et rotin, Etagères, Buffet,
Glace, Ponte manteaux, Verrerie, etc.
Il. - Meubles et Objets Mobiliers
comprenant : Lits complets fer émaillé,
Tables toilette, Tables, Tables de nuit,
Glaces, Commodes, Buffet, Vaisselle diverse,
Serviettes, Torchons, etc.
III. — Marchandises Diverses
telles que : Pinceaux, Eponges, Peaux de
Chamois, Pâte à fourneau, Peinture laquée
de toutes nuances, Vernis en bidons
et en bouteilles, Brosses à voitures, Brosses
à goudron, Brosses parisiennes, Brosses
chiendent, Vis à bois, Serrures, Têtes
de lits, Consoles, Auto-Cuir, Moulures de
différents modèles, etc., etc.
Cette Vente est faite à la requête de
Maitre Jules GERMAIN, avoué aux Sablesd'Olonne,
24, rue du Palais, syndic de la
faillite de Monsieur AUGUSTE DAVIAUD,
ex débitant et droguiste aux Sables-d'Olonne,
et en vertu d'une Ordonnance de
Monsieur le Juge-Commissaire à la dite
faillite du vingt huit janvier mil neuf
cent quatorze, enregistrée.
Pour Inser tion :
E. GUÉRIN.
Connaissances utiles
On prévient et on arrête les complications
pulmonaires qui surviennentaprés la bronchite,
la pleurésie, l'influenza, en faisant usage de la
Poudre Louis Legras, qui a obtenu la plus
haute récompense à l'Exposition Universelle
de 1900.
C'est, en effet, le meilleur remède contre
l'asthme, le catarrhe, l'oppression, l'expectoration
exagérée et la toux de la bronchite chronique.
Elle soulage instantanément et guérit
progressivement. Une boite est expédiée conmandat
de 2 fr. 10 adressé à Louis Legras, 139,
Bd Magenta. à Paris.
LA HERNIE
S
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
- C e tt e infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail résident
dans le port d un appareil vraiment perfectionné,
strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous. quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de hernie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de celte incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imperméable
et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est done
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2• et 4'
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 h,
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, 4° sam e d i
de chaque mois, 9 h à 4 h
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
Mire, 10 h 42 à 4 h.
ChaPans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, Pr
samedi de chaque mois, 10 à 4 h.
Chantônnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de chaque
mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 'h.
â 3 b.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 35 mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, 1.• jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaigu, Hôtel dee Voyageurs, dernier jeudi de
chaque mois. 10 h. à 5 h.
Moutiers-les Mauxfaits, Hôtel du Commerce,
toua les jours de foire, 10 h. 112 â 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRES perfec t ionnées
M . CHARLY, pour toutes les d év ia t ions des
organes de la femme.
Conseils et renseignements 'gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 6, avenue de
Paris, à Niort.

!
1 15 5
3
i~
16 59 19
1
,~,r 8
Etude de Maître J. PERRIN, huissier au
diencier aux Sables-d'Olonne, rue de la
P issonnerie (Successeur de Maître
LALÈRE).
VENTE JUDICIAIRE
Le Dimanche huit Février mil neuf
ce ut quatorze, à une heure du soir, et le
dimanche suivant s'il y a lieu, au dom!
cite de Monsieur FAVREAU-BAROTIN,
ëfficier à Olonne, il sera procédé, par le
ministère de Maître PERRIN, huissier, à
la Vente aux enchères publiques des Mar-
chandises composant le
FONDS DE COMMERCE
-W
DE
Mercerie, d'Epicerie et Verrerie
dépendant de la Liquidation judiciaire du
dit M onsieur FAVREAU-BAROTIN, coin-
prenant notamment
Laine, Coton, Rubans, Fil, Aiguilles, Bou.
tons, Lacets soie. Galons, Tresses, Espadril-
les, Pantoufles, Balais, Brosses, Savon, Pâtes
alimentaire 8
'
Biscuits, Bonbons, Assiettes,
Plats, Soupières, Bols, Verres, Saladiers,
Casseroles, Services à liqueur, Cloches à
fromage, etc., etc.
Il sera vendu en outre différents autres
Objets tels que
Comptoir, Etagères, Moulin à café, Ba-
lances et ses Poids.
Au Comptant et 10 -/. en sus
Cette Vente est faite à la requête de
Maître André BONNIN, aVOUé-liCenCié an
x
Sables-d'Olonne, agissant en sa qualité de
liq idateur de la liquidation ju illiciaire de
0
l~1.11sieurFAVREAU BAROTINsus-nommé,
et
en v rtu d'une Ordonnance de Monsieur
J
le ugeeCommissaire de ladite liquidation.
L ' Iluis s ier ch a rgé de la Vente,
J. PERRIN.
Po u r insertion : J. PERRIN.
Etude de MaÎtre GUSTAVE CHARON, avoué
licencié, 29, rue de la Poissonnerie, aux
Sables-d'Olonne.
EXTRAIT D'UN JUGEMENT
DE
ID 1 -%r C) nalm
ASSISTANCE JUDICIAIRE (Détisioll da 2À Airil 1913)
D'un Jugement rendu contradictoire-
ment par le Tribunal civil des Sables-
d'Olonne, 18 six Octobre mil neuf cent
treize, enregistré et signifié,
Entre
Monsieur AUGUSTIN LAURENT,
demeurant aux Sables d"Olonne, roi ,&~de
l'Ancienne-Comédie,
Et
Madame CLARISSE ROUSSEAU, demeu-
rant même ville, rue des Buandières.
Il appert que le divorce a été prononcé
d'entre les époux LAURENT- ROUSSEAU,
par voie de conversion de séparation de
corps.
Avec toutes conséquences de droit.
Pour inse rtion
G.CHARON.
-A Céder pour Cause deSalité
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
LES SABLES. dip.
olonne .............
La ...
a".
La.
ROGHE,S-YON dêp .
La
Fougerë (halte) ......
B ou r
.........
HANTO N
( h«
Chayagnes-1-Redoux
La Meill.rai ........
.........
a
...
Ceri..Y..
CI-Y...::: « * * ....
BRESSUIR.E
Noirterc .............
L hé-Th ... cllai., h.
Cc
il.
-T -ai«!
THOUARS....
d1. ~
PARIS (Mollir.) —
NANTES tOri.). d p ,
NANTES (Et.t). dep.
cli.0 .. .............
M..taig.-V..dé. ...
ROCHE-S-YON
Nesmy
dap .
c «.» U* *.,. » 1,7." » I"t",)* .' "
.arts.
Bc.t .. lèc ..........
Mag.ils-Rëgui.re, h.
'Luç ............ . .
Ste-G..-..Pét,,6, h.
N.Ili.c ..............
VELLUIRE ... 1'-'
f d.p.
1 a r .
M-a..
d ; .
SAIN~s . , ...... arr .
I1a~1~1eON , dep .
d.p .
FONTEN) arr
'~' - - ~ d
c~a
.
St-Marti.-d.-Fc.ig..
Ni..I-Oul . .........
B.. t
RT* «.':::.*:.*.*"~,*;:
NIO
LES SABLES -D'OLONNE, LÀ
H
10 32
10 46
10 58
Il 3
12 6
il 30
7 7 45
16 7 54
33 8 14
8
22
57 8 43
45 8 30
30 9 8
51 9 45
59 .....
7 10 13
1202
1; 12 47
~lS 09
24~13 38
40il4 10
7115 1
53114 46
17 15 29
2
271.:...
369
4
53
Io;,
THOUARS déja i117 4
Chinon.. d ep
TOURS. 0 8
arr 8 38 35
9
20
23
1
Il
24
40
26
11
37
48
2
42
2
4 0 24
1
7
i' M
7 6118 58, ..... 1 4 50
18 214 20 351 ..... 1 6 30
8 56
9
1
9 41
1 Il
10 31
10 41
10 1&11 20
.....
il 46
il 50
12 30
12 7
12 46
14 9
16 36
l'
~I
lia
10
10 10 31
18 10 57
33,1
561112 2193
1
9 38~13 21117 55
9 48 13 82 18 3
10 2 13 51118 18
1
0 IOA3 59 18 26
10 28)14 22-18 44
10 17114 7~I8 33
10 46.15 11118 59
1 5 32119 16
15 401 .....
15 49,19 27
16 12 19 50
6 37i2O 9
16 25:20 »
6 50; .....
1
17 04 20 26
17 20~2O 40
12 37117 31120 ~,O
1
12 56 17 55~2I 9
2 48 17 45:21 1
13 7118 18121 4Q
1
S
' " 1
13 2tiJI8 4.
13 32 18 46 ..... 1
13 49.19 7,22 10
1
1 5
Il 12
Il 19
Il 41
1 51
12.i~
.
à ~
12 28
10 24
51
13 32
NANTES-OhLÉÀNS, NÀNTES-ETAT,
12 44 16 28
l2 17 16 37
I~i à7 17 24
144 13 111 44
1
7 5
f 1
14 27 8 190
14 3c is 21
14 51 18 37
15 14 19 30
15 1 19 15
15 24719 40
5 3W19 2
1
15 17'20 54
.. 120 9
ii2o 20
16 18 20 27
.- 1
- 6 9 20 36
..... . - . I C, '29 20 44
li; 40 20 53
121 4
51
. 117 2'
. ::::115 29A8 4122 10
6 40115
856116 43
12 30 18 29 .....
9 40 12 33
9 1~J12 5.
0 4l~ ....
1
11 12
11 a 0
11 441:::~:
Il IÎ7
12 18 13 55
—il3 58
12 5
12 14
12 25
12 35
12 44
118 2;
10 4l~
il 56
'
i,
13 4LI
13 53
J
:Î1
Ce,tif~A per pjrnpriLo
31e MOREAU, Notaire
DEMANDE
'LTINT 1:>P-TIT 01-BaC
de suite un Apprenti
DERINDE Charcutier. S'adres.
ser à M. MICRON, 6 quai Guiné, Les
Sables-d'Olonne.
S uperhe Cheval Bai
1 - 6 5 environ
6 ans, bien doublé. Le vrai carrossier.
Offrant toute garantie : très bien attelé,
très doux, pas peureux.
-
« PRIX MODERE
S ' adresser à M . BER THOR EA U, Vé téri
noire rue Vi l lebois M areuil, Les S ab les -
d'Olonne.
_~L V nw]DnIE
Vieux Journaux à Vendre
VENTE
à l'Imprimerie du Journal
~E,-traits
Etude de M' PAUL MOREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, 6, quai de la Poisson-
nerie.
VENI)j E DE rRÉ A, rRÉ en bloc ou
en détail la Forme de
la Ville, située commune de l'lie-d'O-
tonne, contenance 38 hectares- Facilités
de paiement-
Pour tous renseignements et pour trai-
'adi
ter, a Soit à MM. BERNHEIM
FRÈRES & FILS, 23, rue de l'Arcade, à
Paris, soit à M. AIMÉ VALEAU,
p
r
0 P F lué '
taire aux Sables, soit à M, MOREA ,
notaire.
Etude de M- G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Ofonne, 492, rue du Palais.
? sa porr -j e lr Ipcqe.,e
­es . " k~de o ïg
9
A. N u ~ ~ E~'JijAUD, Mercerie, 5, rue du Contre.
PAR ADJUDICATION 1.1.11TA I.. le
Jeudi 26 Févrie r 1 9 1 4 , à 2 h.
aux Sables-d*Olonne, en l'Etude et par le
Ministère de Ma LAMOTTE, notaire, d'une
Maison, sise aux Sables d'Olonne, rue
Desaix, 3, comprenant au rez de chaus-
sec, corridor, cuisine, salle à manger,
CoUrette, service d'eau et cabinets liai-
sauces; au ler, 2 chambres, un cabinet
toilette. Cave sous toute la maison. Jouis-
sance de suite par la perception des
loyers et facilités de paiement. - On
pourra traiter de gré à gré avant le jour de
l'adjudication, en cas d'offres suffisantes.
P ur tous renseignements et traiter,
S'a do à M. LEIGNEL, propriétaire,
resser
rue de l'Hôtel de-Ville, 99, ou audit
Notaire.
Même Etude.
A L'AMIABLE:Ll- Une Mai-
à VENDRE son, sise à La Chaume,
rue Basse, 37, comprenant magasin à
usage d'épicerie, salle à manger, cuisine,
cour, etc., 3 eb-mbres au fer. Gaz; 2- une
autre petite Maison, à la suite de la
précédente, donnant rue des Dames; 3- un
Corps de Bâtiment, situé à La Chau-
me, au coin de la rue de la Cure et de la
rue du Village-Neuf, comprenant maison,
composée d'une chambre haute et d'une
chambre basse, cour et une petite rriaiqon
contiguë à la première. de même compo-
sillon, pompe; 4- et un Jardin, situé à
La Chaume, rue de la Trigale, d'une cou-
tenance de 1 are 50 centiares.
S'adresser audit Notaire.
Elude de M- CLÉMENT CHARBONNIER,
n taire aux Sables-d'Olonne, 1, rue
B?iSson, près la place de J'Egl;se (suc-
,e~,eu1 de W PDl.AUD).
AL'AMIABLEUUeMaiSOn,
Sis" aux
Sables-d'Olonne,
rue Gambetta, 15~, occupée par M. CHARLEs
NEAU, routier, comprenant 3 chambres
EN7,DflE
11ORAIRE DES CHEMINS DE FER DE LÉTAT (Service inoffifié ià dater du 10 Octobre 1913)
ROCIIE, BRESSOIIIE, TIIOCARS, PARIS LES SABLFS-D'OLONNE À
20 41
20 48
21 38
—
4 42
5
à
5
6
6
6
7
7
4 56
5 12
5 25
5 31
42
49
58
9
21
34
2
41
1 i 46!
2l 5
........
. ..... 2 44 ......
..... ..... 4 3 7
dl, 3
... Luché-Thouarsais, A.
... *'I'.*4oirte"e . ..........
flRESSUInE ~ dép
...............
. .......... ...
M.'5ym,»l.-I.-Vi .... .....
st
a 0
il . igt 1 eai; i .
q­ p ign ~ .
15 Il
9 12 ..... .....
5 15 .... 9 32 ..... ..... .. 1
15 27
6
.... 5 26 ..... 9 42 ..... .....
5
.... 5 40 .... 9 b4 . ... ..... ..... 155 ~43
5 54
S
4 3 3 45 10 9 ..... ..... ..... 15 59
4 4 Il 10 29 7 50 ..... ..... 16 18
6 16 10 39 8 8 ..... ..... 1628
30 10 51 8 56 ..... ..... 16 40
6 41 . 10 59 9 25 .. ... ..... 16 50
ti
6 55 Il 12 9 58 ..... ..... 17 5
....... ..... 1 7 2 10 14 ..... ..... 17 Il
-1-Red ... 7 10 Il 23 10 37 ..... ..... 17 19
ta
A. 7 18 11 30 ..... ..... ..... 1726
U'MN
ÎG; ~A 1i~Y1t 7 38 Il 46 12 22 ..... ..... 17 39
Bollrnauau ......... 8 12 4 1.3 7 ..... ..... 17 57
8 7 12 11 ..... ..... ..... 18 4
e 8 14 12 21 13 37 .... ..... 18 10
C !
~ ~ 5 58 9 4
RocHr~s-YON 8 si 12 36 14 2 ..... ..... 18 26
0 53 12 52 15 15 ..... .. 18 48
U... CI.U..a ......... .. i 9 17 11 5ilS 4115 28 ..... .. 19 1
(halte). ..: *., 1 9 24 11 121 ..... 15 36 ..... ..... 19 9
La M.th.-Ach.rd.... 6 1 9 9 M 11 2fllIt 18 15 46
6 39l 9 58 11 43 13 40,16 8 ..... ..... 19 41
~LE, A-ïù-~~;u
il 1 1 1 2
i
14 16 231~~ TOURS ... dcp 2 1
Chincul.... d , 3 ... 1 14!20 46
, ,,
lu 1
1,
iàll ~il ~a 4~ 7 lIl l 1 0 1 1
21? : 1 l Il' I~, ,
» 40 18
23 > 0 45 ..... TROU~~-RS 8 13 8 56116 15 14 28 22 14
1!
CLISSON, LA ROCHE - SUR- TON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
21 59 15 48'BORDEAUX ... d .p . ..... 6 56 ..... iS 32
.... dép . 6 42 Il »
22
22 4~8 1165 451j'S,
d'ra : 'j*j~ 12 16 8 53~12 16
_ 9 8 12 24
M. 4 12 58
rit .. .......... 6 16 .....
9
5
6 39 ..... 10 20 13 13
ii ~~
2 6 46 ..... 10 32 13 17
23 53 ..... IlLe Lango.-Mou.. il: 6 57 ..... 10 45 .....
4 3I,~Na1li-s ............. 7 7 ..... 10 54 .....
..... 14 45'!Ste-Gemme-Pëtré, h. 7 161 ..... 11 3 .....
0 10
1
..... 14 5li'! Luç ...... ......... 1 7 30
..... 15 5 M ga ibs -4e. h . i 7 37
B~. . il
..... 15 21! 7 44
..... ..... 8 »
0 56 115 37 1 (hait.) .
5 44 i N.sc ly ..............
.....
..... 15 53 1 ROCIaE_S_yON
.....
16 Il - d~p .
1 2Ei 16
1 311 St-D.ais Lues (hall.)
i Mo
il Î2 -L
2l l71 a
Il
IINANTES iét»
'NANTES IE
I.rLi. a-.1
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE -COMTE, BENET, NIORT
4 50- 6 40 Il 27,16 59
7 ~71fl1 15.t I ~7 1-
ZT
1 .1 241 . Lil
la
1JSl-Mi~1i. Z 5 34il 8 242~11j42 1 l? 17 4 3
5 42
8
57 12
21 17 5t
59 51 12
FONTENAY. .,o 5
17j
6
91
9
2je
4 8
0 ::~1
aill'
18 13 12
fÏVELLUIRE .... 6 0 59,
ROGHE-S-YON, 8 2 25J..
87 1 2
-ne p l us agréa ble d es P u rga tÏ-fs
ME y
Y-c m eille uz- nemêde de 2a
et cuisine au rez-de-ûhauss~~.e, cuisine
dans la cour avec chamb, - (le déb
ban
éc~rie, buanderie, etc
'
Grand
J..~sïr., ,,, planté d'arbres fruitiers,
con!enant 6li4 mètres carrés environ. -
JOUISS811ce Ru l'il mars 1914. - Facilités
de paiement.
S a~resser audit Notaire,
Etude de M, GRANDJEAN, polaire
à Challans.
Lii
PAR ADJUDICATION le
li e 8 Fév r i e r 0 1 4 , à
i h. i~2, à Chamllanics, en l'Etude de Mc
GRANDJEAN, notaire, la Borderie de
la Petite-Croix, située commune (le
Sallertaine, comprenant bâtiments d'bu-
rés,
bitation et d'exploitation, terres et p
contenant environ 1 hectares. Affermée, à
M. DuDonI. Dépendant de la succession de
M. PITAUD.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
E A L' AMIABLE, en bloc ou en
A VENIR détail, au gré des ainsi-
leurs, une Borderie, dite le Nouvelin ou
la lVoue-de-l'Og ie, située commune de
Challans, conteer
a
nt 5 hectares environ,
pffermée à M. GAUVRIT. - Facilités de
paiement.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M- LEMÉNAGER, notaire
à Noirmoutier.
È PUBLIQUES le Di-
VE TE Amllaxncllhlel 115 1111,1ïsorier 1 9 i d , à 13 il.
1 /2, dans la salle de la Mairie de Noir-
moutier, d'une Pièce de Terre, située
au lieu dit « La Gaillardière », village de
l'Herbaudière, appartenant à l'hôpital de
Noirmoutier. - Contenance 23 ares 20.-
Mise à prix L500 fr.
S'adresser audit Notaire.
Etude de W L. MOCQUILLON, Luissier
à La Mothe-Achard.
VEND1 PAR AUTORITÉ DE JUSTICE 18 Di-
manche 8 Fév ri er 1 9 1 4 , à midi,
au domicile de M-- Veuve Louis QUAN-
TIN, sis au bourg de Saint Avaugourd-
Ministère de M.
des Landes. par le Louis
MOCQUILLON. huissier à La Mothe-
Achard, de Meubles et Objets Mobi-
liers.
Au Comptant et 1 0 -/. en su~.
12
23
37
57
16
25
Il
52
i
Il'il 8 14 14 titilla 10
14 54l16 Il
18 8 171
L'ÉVOLUTIO& ÉCONOMWE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche l
Direct- : E. ROBENNE
22. Rt&3 de Châteaudun, 22. - PARIS 1
Le service de l 'Ev o l- tion Econom iq ue es,
fait gratuitement pendant. On mois à toute
persornie qui en fait la demande.
10 Ir.
23 201 ..... 8 15110 42,10 55
..... 1 14 ..... 9 52 Il L2,12 7
6 361 .... 3 17
7 51 .... 4 41ù'à1ii*~à
12 16
.....
..... 16 41
..... 19 32
15 17 19 51
16 4120 27
i
16 29 20 50
16 41 21 1
16
53121 il
17 2 19
14 .1
17 ....
Il 23.13 40' 7 29 21 35,
..... 117 36 ..... 1
.... 1 33
.... 11
.... 11 59, .....
12 9 .....
12 22,14 25
6 6 12 46114 411'19 19
6 24 13 4 :::::
6 33 13
IS
` `
'l,, 4,
1 44 Il '4 111 59
6 lia la U1,~.,Ii . l~
4
7 24 l4 2115 28 20 u
21 36
C
21 36
17 43
18 1
18 12
18 25
18 38
21 44
21 58
22 14
22 27
22,42
~' 'S
23 Il
0 32,
23
23 47
0 3V
TOURS
LA \ENDFE BEPUIIL~FCAIt\E
22 151 ....
0 35 ....
1 49 .....
2 6 .....
..... .
3 91 .....
1130
13 12
14 16
4 20
FONTE
A.t.
La
Bn.~U.1-Bla..T d
Mo....t.rit ......
'SU'HE a
BRES
3 48
4 2 » I'v', ~i5,
177 12'7
....
17
l'
17
5 39 19 il 17 »
* ll 15
~'~3
1
21
5 44.19 11 17 16
1
-- --
La LIBRAIRIE IIORTICOLE, 84 b is , rue de
-
Grenelle, Paris, vient de publier une très inté
ressante brochure, qui se recommande à toutes
les personnes ayant un jardin petit ou grand.
Le Calendrier des Se rn is est un élégant petit
ouvrage de 24 pages, qui contient le résumé
très complet des travaux à exécuter chaque
mois au jardin.
Il donne également la nomenclature des ma-
ladies et des insectes qui attaquent nos plantes
et indique la meilleure façon de combattre les
ennemis de nos cultures.
On y trouve aussi une classification des
meilleures variétés de fruits rangées par ordre
de maturité et enfin an résumé très clair de la
culture du Chrysanthème.
Ce petit ouvrage est adressé aux lecteurs de
ce journal sur demande affranchie, accompa-
ignée d'un timbre de dix CentiM~
e.o~si les abon-
, La Librairie~hortico1e reçoit a
nements an P l i t Jard in Il lus t ré, 5 te. par an,
et au Jardin, 1 2 fr. par an.
Les nouveaux abonnés d'un an pour 1914
recevront gratuitement les numéros de novem-
bre et décembre 1913.
Envoi franco de numéros spécimens.
ritusuCC.~bq
LES IdORISON-NOULINnlletn,2
Turga tir v élréPil dep t~ra t i
u lcirs, malaain e fo l e. J 'es toma
c dro
le
e l l"s ne eh sise 1.1 k, ourse t'Il.,
a Pal a is, le
( so~ls a le
aires, a francs. C-3 'Exi as, cet lu
i
Illules- elsitluisreha micelle. uêrls
h a, face, 1
e s maladie: de la veau, cc tri i , h
t1~
30, RUE LOUIS-LE-GRAN D. Mais -1 lit 50 - la~E3 P 1M
Nt
qui. g.àl-it w'0qyr0ri~Z,
to-os
CILS"
40ansd'exist-n--O, 4
b . t. Ofr . 40 Le r~.t 2 fl . SO
-0,R.0 Louis lo-Grand
. F~11qIG.
'
....
6 10
6 19
6 27
6 36
6 46
6 53
712
7 38
9 52113 28116 39
10 »113 41116 4b
13 49
13 59
14 9
15 17
15 M
15 58
5 se ~à
ZZZ
baL2a
1
18 13
18 21
8 29
18 37
18 47
19 4
19 23
19 47
LIGNE DE CHALLANS À FROMENTIN E (DE
C.~L-.. (Etut~ dIl. 8 32110 25116 30 20 45
Challans-Ville. ..... 8 53 68 1 1100 JM
lf~jl6 35!20 49
8 16
Quatre 5
9 12 10 59'17 21 1 ...
Beauvoir-sur-eer 9 29111 13117 24121 32
'Il 21117
9 39 33121,40 :::
B.r~.-d.-M..t ...... 9 55 il .34il7 48 21 53 ....
10 » Il 3
- - «-. —i2
de LA li 5f~
à 13 30 19 451 ..... ....
~l
-
20 9
20 24
20 40
20 50
22 5?
23 15
23 40
(,A!31NI,~T DENTAIRE DES 8AULES-VOLONNE
m ` -
& ~ Ï3- A4541LLY,
Diplôraé de 1. de Méd,.;.. de P.,~s t de 1-Ec.1. D.atair. de Pari.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Sp6cialité d'appareils dentaire. te.. ` `tù-..
Soins de 1. B ... lie et de. Doute. - E.triletiolls
Pose de Dents artificielle d.tulis 6le. Plomb. es. -
RaË
c 0', Pla tine, etc
paix MIODÉ~alp~s
ennelits, et..
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). -LAROCHE-SUR-YON
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
els
:Bicyclettes - Canots -6,-utornobiles - Moteurs Industri
MANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YO11
lÏAI"1,1,1.1- d Gis 1
1 16 57 16 57 ROCHES YON de 6 22
NANTES (.l.t). 6 Il il 17 25 20 32 La =~to.ss.'.... 6 53
A 1
7 si 12 23 118 24 21 29 Aï....y ........ 7 24
7 36112 25 U8 39 21 44 C.é. 7 17
M-h .... 1 7 58JI2 41 19 5 22 4 St-M 8 29
p
B.is-de-Cë~i .... 8 9112 51 119 17 22 16 8 42
La Cinar.a.he ....... 8 18113 Il ffl 27 2 6 ~ « _p,. 5 53 9 13
2 d
ll Saufs a ........ 6 ~
Clialla ............ 8 30 13 16,15 6 19 48 Il
C,
....
2 84 9 34
Soullsuis ...... S 1
~9 1 21 15 29!19 581 Challans ............ 6 11 9 48
41120 71 1 La Garnacbe.. ...... 6 20
7il
lit lI2~I5
1152 11 171116 1W20 18' Il Bois d..Cë.6 ........ 6 29
St-ma;.ent-sa
C.ü.~ ........ 9 Il~l3
8 S SÙ20 25 ii Ma.~.coul .......... 6 42
5 1 _p 7 2
Ai....y ...... 9 3014 I2~17 44,20 58~ d ép 7 12
8 il
La G..ét.0 .. . 9 40,14 22.18 11121 loi NANTES
rofllE-S-YON. 9 51114 33118 BW21 23! NANTES rl.). 821
COMld(EQUIERS, SkliNT-GILLES-SUR-VIR
Se. i
"'dili5 21!19 33
COMMEQU a 5 lis i a
40 Il ~ 3 Il- 5
No .-Da. à- S
5 23 8 5!1~ 4115 29119 41
l ST, H iL
all
1100 1254 fl 4 16 BO 2. 41
10 16 14 1 16 48120 53123 23 N.tr.-D...-d-Ri.... 5 33 8 30!13 14!1 9~4 51
ST-QÎLLES-S-VIE a, 10 42 14 7 16 54 [20 59 23 29. COMMEQUIEM arr. 5 42 8 40:13 23.1it 348 10 »
- CHANTONNAY, VOUVANT-CEMIS, FONTENAY-LE-COMTE
CIIANTONNAY ....... d.p.K . 2 NTENAY. ....... d epart .
7 44 1 24 19 471 FO 5 58
J«.do.niè~e...-P.~.d ......... 7 57 12 Il 20 V 6 16
.,
Th ... .......... 8 5 1 11 20 dep.'t
14 Il`~ 23 20
1 0 21371 6 '4 Il
dcV 1
1
TIl I sillèr ......... 6 52
."i,êa E 20 Il -C
8 31 13 48 2
3 31 20 30 ........ 7 2
FONTFNAY. 8 49 14 18 20 52 !CHANTONNAY ....... .-i.- 7 16
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
BRESSUIRE a.
Moncoutatit .... .
d
La Châtaigneraie
A.t.-St-M..ri..h
V.u~..t-C ... ili
Boo~..au-M.r,l.
'A
FONTEN
Dêp. de NoIRMOUTIXR
~b~rivëe à LA
FR ... Nu..
-de .....
d.!'..t Etals,..
Barre -M.
la
..... 1
C-r-xs (Plat) .,,. 1
1
::::: 1 Tra niways de la Vendée (Service à dater du 1 Janvier 1914)
`a1~ E lui. a ame,
Glii 111 113-1 AL, il: M 0-Y Di LUL311 IL
]Limousin. et ILandaulet
LOCATION D'AUTOMOBILES
LA (À'I-"\'-PITALISATIO—N. 1
Société anonyme (Fondée en 1888)
tIOUP L leo
1VOPiSer J~L
noiffle et l'ci paligne pap la Constilutioli de Capitaux
ENTREPRISE PRIVEE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isa tion de 12 à 33ans, chacun peut constituer
un Cupital,
une »«-~t
un
nts depuis imin, :UjL-arR~e par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
vantageuses et les plus libérales
Conditions les plus a
Sécuri té et ga ran ties ex cep tionn e l les . - Pa r t icipation a ux b én éfices i ndép endante des Tirag es
Souscrivez des Bons de ]La. la seule Société qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans Flie-de-Ré. (33-1500 tir. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de 1-a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignenient_s.
Pour souscrire et YO~r renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'V i l la 'D i a n e , 15, Ille do l'Estacade, Sables-d'Olonne.
4 Il
....
39
4 40
4 49
....
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SièrE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
7 2 13 17 18
1 il
7 7 13 54 8 40
tI
7 5 14 12 18 56
8 2 15 31 19 15
I
8 14 15 45 9 26
8 21 15 M 19 33
8 31 3 48 16 5 19 42
Il
40 14 4 16 Il 19 51
49 14 18 16 26 20 1
8 1
MOUTIER
SSERVANT LES ]LES D'YEU ET f~1OIR
5 »
!0
- à
1lo ï,
61
7 >11 41~
7 6 11 5l
19 12 4
7 28
2 13
7 4111M ~6
7 54 12 39
8 10 12 55
8 13
ed rm es , Mun iti o n s e t ell i- t i cl es de Chasse de t outes s ortes
4JN
LE RÉGENIMATEUR FAVORI
Pour rendre aUX ChOVOUX gris
tour cou leur et beauté naturelles.
suppr ime les pellicules
et arréte la Chute doS CheVeUX.
9 3 4t8 19 7
9 18 15 i21l9 24
9 28 15 22
Ia S7
1 41~fl 177 Il 14
9^^ .4 20 6
10 »,15 515 20 15
10 3~I6 20 24
10 10'16 9 20 32
10 24~I6 26 20 51
10 35116 39.21 1
10 44116 49121 12
10 5Ù:17 2;21 24
11 1517 23i2l 43
Il 20 17 35~21 54
12 16:18 86,22 47
13 34 19 3
1
9 83~ 16 27
16 45
10
16 4~
Io 1 le 5a
10 J
10 41 117 6
Il 51 17 16
111 221 17 30
e3?16, »
- 1
4 17 30
114 25118 10
~l4 38 18 16
48118 29
14
115 I> is 38
l5 5118 51
D
15 3 19 4
15 47 19 20
12 18115 5Oil9 23
«-
20 30
20 41
20 52
S
La 5 34 12 40
q.bil, a f 5 39 12 45
La 1 5 42 12 48
Paital-Ro.holis, L 5 49 12 56
La M ... illià-, f. 5 52 12 lia
Le. A"..t., a. f.. 5 57 13 4
La Vi -f- 6 3 13 9
1 . a. L 6 8 13 14
Ïalmont .......... 6201326
Le Eï ... l,d, a. f .... 624 ll
La B-.d.is, a. L. 6 32 13 88
1 '0
Le Pot-, a. f .... 6 35 13 41
6 41 13 47
6 50,13 56
1
...... 6 56,14 4
ural,af
-L.,.. f.
L.Cr.i
M~.ti-.- Mauf..
La N.-té, a. L....
C.ÂXs-ST-%~,.e. 17 5Ojl5 »
GÎÏÀÎ~-SAM-PÈRE AUX
T-P2-, lit. 6 40 9 50
La Nanté, a. f ..... 6 47 10 2
St-Vi .... 6
7 59 10 14
M -ilti-r--l-M ... L. 16 10 30
-
d-L., f. 7 24 10 38
7 29 10 43
'Il 39 10 55
A-illé
L.Ou .1 7 43 10 59
st-Il t 7 50 Il 7
La P.t.... f.... 7 54 Il 11
L- Bra-disill, a. 1.. 7 57 11 14
La Hasard, ..'f .... 8 41121
r.im--t .......... 8 14 11 34
a. 1. 8 21 Il 41
La 8 26 11 46
Les A~ps.t.. a. f.. 8 32 Il 52
La M.u.i.iè~., a. f. 8 37 11 57
.. f. 8 40 12 >
La Rildalièr., a. f. 8 47 12 7
p
Le etit-Jubilë,af85Ol2lO
8 55 12 15
MAISON DE CONFIANCE LA RIEUX ASSORTIE DE LA REGION
]E:Clrxlc)z-lcî
19, Rue des Halles et lî, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR-YOIN
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DABNIE et CIIA]ILLIN
S-p eci« li t ,! de C.,t.«,A. A t, l i e, d e
MACHINES A COUDRE a: 011LIGINAL VICW011111,11A la et
le
' Ir
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-Hudso«n
PF
CATALOG UES D I VERS FRANCO S UR DEMANDE. - PRIX M
MÊuE MAISON 1 5 , rile Traz~ot, SABLES-D'OLOiNNE
SE: RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIB
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ .., la. fl- c... 1. -I l ROYAL WîîVDSOR
SABLES-D'OLONNF AU CHAMP-SAINT-PÈRE
7 3
7 8
7 19
7 32
744
14 11
14 16
14 28
14 41
14 53
16 '25 7 32 10 32
16 301 37 10 37
16 33,7 40 10 41)
16 40 7 47110 47
16 43 7 50 10 50
16 48 7 55 10 55
65 18
1 4 1 il 1
1 8 6 il 6
9
15 8 16111 12~
1,
7 19 8 20
1 ~8 28
1
17 30 8 31
17 35'8 36
17 44 8 44
18 »18 50
18 7,8 57 a~
18 12 9 2 .~
18 340 9 14 -5 t
18 3 9
;a 327 ,
19 1 7~0-
19 7 9 49
15 48
5 52
16 »
16 3
161
0
1619
16 39
116 45
~16 50
117 »
~17 14
1724
17 30
SÀ13LES-D'OLONriE
5 40 8 30 18 »
15 48 8 38 8 6
16 - 8 51 181 8
16 13 9 12 1834
16 21 9 20 18 42
16 26 9 25 18 47
16 35 9 U 18 58
16 39 19 2
16 46 191.
16 50 1915
16 53 1918
17 1925
17 7 19 35
17 14 1942
17 19 19 47,
17 25 1953
17 30 1958
17 33 20 li
1740 20 S'
l743 2011
17 48 12016
p A rrêt, - La. tr-i-8 os -'-rêt..t
Ur prend- la. voyageur. que lorsi
1 as ceux-ci rap.
pr..hâ. du pot«. « t.guit.ti » 1.~..t aigu.
a.. de -`-crêt-~; ils ne s'arrêt .... t
p.ill, laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci au
r.ob rê,..0 1. ...duceui, d- l-aa, Ï-1-iltiols lis
mo.,adre à Y «A-rêt. »
elli. de 16 il. 25 . cir~ul- que du 15 ct.1)r.
il 30 plu.
A"t
Le trili. d- 7 h. 32 cilrc.l. ..t~. La. Sable. et
de foi,. à A~rilid t au.
La tu.i. de 15 h. 48 -ilcql- autre T.I...t, A-illë,
Avellé, «»tr. Las sable. et 1.. la. joasir.
Les !'tauliers et def.ir.
à T.Io.t, A-illé
Le tar.i. de 8 Il. 30 autre Ch.~p-St-pè~.
et Avrillé, ai- ch..P-S.i.tpè- et La. M..ti-.,
le- joli- 1. fol ir. à A-ihé et ...
La tc.i. de 18 h. &-ul. la. jour. d. à Laç...
Le Rédacteur-Gérant VALÈRE MATH9.
Les Sables. - loup. ROCHE-JOURDAIN
pl­ de la L iber t d .

.M.101
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la L i b erté, SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS 6 mo is Duan
Vendée et Départements limitrophes. 3fr.»» 5fr.»»
France et Algérie 3 fr.50 6 fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : .1,04M?
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se coetirme
indéfiniment, sauf avis contraire.
Les l e t t r e s n on afran ch i es s o n t r e fu s é es
giagragglassaga.gos ,ffie122.51/316.1.77.84M,Mr.MM•
une des
LES. ABONNEMENTS SONT REÇUS
u BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉDOSITA/RES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE,
IlimpâsurIclacmill
Depuis des années et des années,
depuis si longtemps déjà qu'il sem-
ble que la discussion date de toute
éternité, on nous entretient de l'im-
pôt sur le revenu. Des hommes poli-
tiques importants. des financiers no-
toires qui ont étudié et tenté de
résoudre la question ont vu blanchir
leurs cheveux à moins qu'ils ne les
aient perdu tous, au cours de ce
travail renouvelé de celui que Péné-
lope ne put jamais achever. Mais
l'heure est si lourde d'imprévu qu'il
est temps d'aboutir si l'on ne veut
être de nouveau réduit, en matière
fiscale, aux pires subterfuges.
Or si la Chambre a son projet, le
Sénat a aussi le sien. Et il apparaît
qu'à la Chambre Haute on n'est pas
du tout, mais pas du tout pressé
d'aboutir. La discussion se fait pure-
ment académique ; chaque chef ou
sous-chef de groupe a son mot à
dire, sa modification à. apporter, tan-
dis que dans l'ensemble on répugne
à donner à la démocratie la justice à
laquelle elle a droit.
Comme le dit très justement un de
nos confrères, si cela dure tous les
sénateurs vivants seront morts avant
que l'impôt sur le revenu ne soit
voté, pour la plus grande joie des
possédants égoïstes, des conserva-
teurs réactionnaires qui veulent des
dépenses nouvelles et renaclent lors-
qu'il s'agit d'assurer les recettes
correspondantes.
Certes, les 4( quatre vieilles s ont
fait leur preuve, et depuis qu'elles
furent établies elles ont rendu au
pays les plus signalés services. Mais
à des conditions de vie nouvelle; il
faut juxtaposer d'autres méthodes,
de telle sorte que puisse être résolu
le redoutable problème posé devant
le Parlement et devant le pays.
Or, on a demandé au contribuable
à cette heure, soit en matière d'im-
pôts directs, soit en matière d'impôts
indirects, tant de sacrifices, on a si
bien, si ingénieusement quand ce ne
fut pas avec brutalité, accumulé les
charges qu'il est évident que l'extrême
limite est atteinte et que la poule
démocratique ne peut être, les plu-
mes enlevées, dépouillée de sa peau
elle-même.
Les charges militaires nous écra-
sent.' Leur nécessité est démontrée ;
nous en sommes partisans, mais des
millions et des millions sont néces-
saires pour combler dans le budget
• national le gouffre qu'elles creusent.
D'autre part, des lois bienfaisantes
sont entrées en application : loi des
retraites ouvrières, assistance aux
vieillards, secours aux invalides du
travail, etc., etc., et pour tenir les
engagements pris vis-à-vis des pau-
vres gens, il faut des millions encore,
et ces sommes formidables, il faut à
tout prix les trouver.
Nous entendons bien que la réac-
tion cléricale crie au gaspillage,
parle des faillites républicaines, raille
et se fait un tremplin des difficultés
que le régime actuel a noblement
multipliées, des problèmes qu'il a
généreusement posés et qu'il entend
résoudre au mieux des intérêts de la
nation et du plus grand nombre des
citoyens. A ces railleries, à ces dis-
cussions-sans sincérité, à ces dénon-
r. ciations dont la mauvaise foi est évi-
.A...ifaires publiques sont les Nôtres
No ire Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre p a r t e t no tre .In térê t nous le commande imp ér ieusemen t
• .
(.7orn itis blica ins de
dente parce qu'elles tendent à servir
un intérêt politique, la réponse est
certes aisée.
En effet nous mettons au défi les
adversaires de la République de
s'élever contre le service de trois ans,
de même qu'ils ne sauraient, sans
renier leurs pressantes objurgations
d'autrefois, déclarer mauvaises les
lois sociales qui tendent à secourir
l'enfant, la mère, le vieillard, l'ou-
vrier blessé ou èn chômage. L'em-
pereur ou le roi qu'ils appellent re-
viendrait-il sur le trône de ses ancê-
tres ; l'Eglise catholique reprendrait-
elle occultement le pouvoir que de-
vant celle-ci et ceux-là se dresse-
raient les mêmes difficultés et des
devoirs sociaux identiques et impé-
rieux.
C'est donc en toute loyauté. que
la situation présente doit être exami-
née par tous les partis parce qu'au
dessus d'eux il y a la France qui
veut faire face à ses engagements et
continuer sa mission dans la pros-
périté, dans la richesse et dans la
paix.
Dans de telles conditions, la ques-
tion étant cinsi posée, à qui deman-
der les ressources nécessaires? La
réponse est nette, catégorique ; la
solution qui s'impose ne peut être
éluklee, c'est la richesse acquise
qui sera sollicitée, de telle sorte que,
non seulement, les ressources indis-
pensables soient réalisées, mais que
soit dégrevé le peuple innombrable
du petit commerce, de la moyenne
industrie, sans oublier les Français
des campagnes et des ateliers.
Nécessité nationale, écroulement
de l'iniquité fiscale et rétablissement
de la justice dans l'équilibre d'un
impôt mieux compris et plus équita-
blement réparti, telle est la question
totale dans son angoissante sim-
plicité. Tous les braves gens doi-
vent s'unir pour la réalisation de
l'ceuvre dont on nous entretient de-
puis toujours et que le Sénat n'a pas
le droit d'entraver au moment même
où nous semblons toucher à sa réali-
sation.
JEAN RENOUD.
iNFORLIATIONS
La Vice-Présidence de la Chambre
M. Fernand Rabier a été élu vice-président
de la Chambre, au second tour de scrutin, par
214 voix contre 210 à M. André Lefèvre.
La Défense de l'Ecole laïque
Lundi, la Chambre a adopté par 53» voix
contre 26 l'ensemble du projet de loi relatif
aux Caisses des Ecoles.
A la Ligue des Droits de l'Homme
Le Comité central de la Ligue des Droits de
l'Homme a élu président à l'unanimité M.
Ferdinand Buisson, député de Paris, en rem-
placement dé M. Francis de Pressensé, décédé.
La Santé de M. Camille Pelletan
Depuis quelques jours M. Camille Pelletan
est gravement atteint d'une maladie qui
inquiète ses amis et que les médecins pronos-
tiquent comme une attaque d'ataxie locomo-
trice.
Son entourage est justement inquiet.
Les Obsèques de Déroulède
Une foule de 100.000 personnes a escorté
mardi la dépouille mortelle de Paul Déroulède.
Depuis les obsèques de Gambetta et de Victor
Hugo, on n'avait vu pareille foule suivre un
cercueil.
Les CEuvres Post-Scolaires
Le Ministre de l'Instruction publique a fait
part au Conseil des Ministres de la nécessité
qui s'imposait de c rée r au Ministère de l'Ins-
truction publique un office d'éducation popu-
laire destiné à coordonner et à développer les
oeuvres complémentaires de l'Esole.
RÉDACTEUR -GÉRANT : Valère
ere,,,reedee.......^+E.L.,,,-,32-
11AEr1NAUTQUE MLITAI1E
Un Cri d'Alarme
Le débat sur l'aéronautique militaire,
soulevé par M. Raymond, sénateur modéré
de la Loire, confirme cette critique faite
en une semblable occasion par M. Ribot,
autre sénateur modéré : gaspillage, man-
que de contrôle. Bien des choses en ce
moment aboutissent à cette formule.
Du meilleur coeur, M. Noulens, minis-
tre de la Guerre, sans nier le mal, a pro-
mis de l'enrayer. It était d'autant plus à
son aise pour parler ainsi qu'il ne saurait
être rendu responsable de l'état de chose
où s'enlise l'aéronautique. Le réquisitoire
tombe eu plein sur ses prédécesseurs.
On a demandé des crédits, des crédits
tout de suite, des crédits qu'il fallait
accorder sans discuter. On voit à quoi ils
servirent. Ii furent dépensés hâtivement
sans étude préalable, sans méthode : donc
mauvais emploi.
M. Noulens a loyalement reconnu que
les critiques étaient exactes.II s'est engagé
à opérer le plus rapidement possible les
améliorations réclamées. Le Sénat a pris
acte de cet engagement et a voté l'ordre du
jour qu'on va lire et dont il faudra se sou-
venir :
Le Sénat, regrettant les vices d'organisation
de l'aéronautique militaire et confiant dans le
Ministre de la Guerre pour réaliser par l'auto-
nomie les réformes nécessaires, passe à l'ordre
du jour.
Les s regrets s de la 'Haute Assemblée
ne doivent pas être, ne peuvent pas être
des regrets purement platoniques ; une
action énergique du Ministre doit les
accompagner. C'est déjà trop que l'expres
sion de ces regrets ait été rendue 'laces
saire.
Par cet ordre du jour, M. Noulens s'est
engagé à remédier « aux vices d'organisa-
tion de l'aéronautique militaire ». La bonne
volonté du Ministre est grande. Mais peut
on oublier que c'est la deuxième fois au
moins qu'un ordre du jour est rédigé dans
ce style, sans qu'aucun effet s'ensuive.
Eu 1910, M. Reymond avait obtenu déjà
des promesses pareilles. Qu'en est-il ad
venu ? Rien, si ce n'est un accroissement
dans le mal. Pourquoi?
D'abord prame qu'il existe au-dessus de
la volonté des Ministres une volonté
impondérable qui domine les Ministres ;
ensuite, parce qu'une faction politique,
trop puissante, a démontré qu'Il fallait
donner à l'armée tout ce qu'on demandait
pour elle, sans compter ni conta ôler.
Si le pays n'est pas encore las de ces
façons de procéder, il s'en lassera sûre-
ment un jour. Déjà, on a senti une résis-
tance lorsque se discutait la prolongation
du service militaire. Les adversaires de la
loi de trois ans n'ont été•si nombreux, que
parce qu'inquiétés par tant de pratiques
mauvaises timidement dévoilées, par la
révélation de tant de forces mal utilisées.
Ils se sont dit que l'effort supplémentaire
desaandé à la nation se perdrait comme
se perdent beaucoup d'autres efforts.
Hier, M. Reymond a prouvé au Sénat
que le désordre continuait, M. Noulens a
promis de l'arrêter. Puisse M. Noulens
réusssir.
L e Secre t cru Vo le
Le Gouvernement a déposé un projet de
loi ayant pour objet de modifier certaines
dispositions de la loi du 29 juillet 1913
destinés à assurer le secret et la liberté du
vote. Les modifications proposées sont
celles que les expériences faites dans les
récentes élections ont suggérées.
Par exemple, à Sceaux, on s'est aperçu
que l'opération de vérification des enve-
loppes était fort longue et le gouverne-
ment propose l'institution de plusieurs
commissions de recensement général qui
se partageront la besogne.
On propose de diminuer le nombre des
isoloirs dans les sections de moins de 300
électeurs.
Par mesure d'économie, le gouverne-
ment propose aussi de réduire le nombre
des enveloppes mises à la disposition des
maires et d'exiger que les enveloppes
soient frappées d'un timbre à date, ou
Samedi 7 Février 1914
---
1
rje 11 fil ee
I1
-à
i
Place de la Liberté
rie Trona is .w2 e
Ce journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. -- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous,
siaa.ggaisagsarigaigsg«gagggeseiigiigissasag.gassgegas
bien d'un simple cachet, à peine d'annu-
lation.
Diverses autres modifications de détail
sont également prévues.
Rancune Cléricale
Aux Flandres catholiques, k Hazebrouck
dans une église et devant la table de com-
munion, ce petit drame confessionnel se
passa dimanche. A la messe de six heures
— messe des domestiques, des humbles et
des habitués de la communion fréquente
— M. l'abbé Lemire qui ne peut plus, lui,
célébrer le culte à L'autel, en raison de la
suspense dont il est frappé, se présenta
pour recevoir la communion des mains du
curé doyen. Ce curé est le même qui déjà
accusa l'abbé Lemire d'apostasie devant
certain tribunal ecclésiastique. Di/Mander
à ce pasteur l'oubli de sa haine était de la
port du député d'Hazebrouck une grande
naïveté à moins que...
Ce curé doyen qui pratique la charité à
sa façon détourna le calice des lèvres de
l'abbé Lemire et celui ci qui paraît décidé
à le boire jusqu'à la lie subit cette nouvelle
injure avec résignation et s'éloigna triste-
ment.
On peut se demander si M. Lemire, qui
a été assez averti des dispositions farou-
ches de l'évêque de Lille et de son clergé
n'eut pas mieux fait, s'il tenait à ses pra-
tiquesreligieuses,derecourirdismètement
à quelque officiant plus généreux dans
une chappelle de Paris. Si au contraire il
a voulu montrer aux catholiques d'Haze-
brouck jusqu'où peut aller la haine ecclé-
siastique il a réussi au delà de ses souhaits
et la manifestation de dimanche no peut
que lui attirer de plus grandes sympathies
parmi ses électeurs.
Ces inciderits de sacristie n'auraient en
somme que peu d'intérêt pour nous si nous
ne devions en tirer quelque leçons. Au
jourd'hui ce serait la suivante : De par la
loi de Séparation, le curé doyen d'Haze-
brouck est l'unique maître dans son église,
il peut, sous la protection des lois et des
tribunaux de la République refuser la com-
munion à l'abbé Lemire et le, mettre à la
porto ; celui-ci ne pourrait, s'il le voulait,
dire la messe et il ne peut même pas pro-
tester ,lui, prêtre républicain, contre les
violences du prêtre sectaire.
C'est une des conséquence do l'article
4 de la loi de Séparation. Devons nous
nous en féliciter?
les Tribunaux pour Enfants
On sait que la loi du 22 juillet 1912, qui
a institué les tribunaux pour enfants et
adolescents, doit entrer eu vigueur -le
5 -mars prochain. Contrairement aux in-
formations qui ont été publiées à ce sujet,
toutes les mesures étaient prises pour que
l'application de cette loi se produise à la
date fixée par le législateur.
Des instructions sont adressées en vue
de cette application tant aux autorités
judiciaires qu'aux préfets.
Le Ministère de la Justice et le Minis-
tère' des Finances se sont mis d'accord
sur le crédit nécessaire dont la demande
va être soumise au Parlement.
CHRONIQUE LOC.M-E
Noire Denute à foire
Le Chauffage des Trains
Rien ne laisse indifférent, M. Joseph
Chailley, député des Sables. Des plaintes
lui étant parvenues concernant l'insuffi-
Sauce du chauffage des trains, il est inter-
venu auprès de M. le Directeur des Che-
mins de fer de l'Etat qui s'est empressé de
faire droit à sa demande. En effet, un
inspecteur a été délégué, qui a effectué à
deux reprises le voyage de Paris aux
Sables et des Sables à Paris. Ce fonction-
naire a reconnu bien fondée la réclama
tion de notre représentant et des mesures
ont été immédiatement prises pour remé-
dier à l'ancien état de choses ainsi qu'en
témoigne la lettre suivante que nous nous
faiscffis un vrai plaisir d'insérer :
Monsieur le Dépisté,
Paris, le 50 janvier 1914.
Par lettre du 2 janvier, vous avez bien
éee e iST
ables ›- cl ' Olo inee
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACT1ON
d o i t ê tr e adr e ss é à M. Valèr e MAME , R éda c t e ur-Géran t
voulu appe er mon attention sur l'insuffisance
de chauffage des trains partant de Paris à
9 heures du soir, notamment dans la partie
allant aux Sables-d'Olonne.
J'ai l'honneur de vous faire connaître que
les dispositions nécessaires ont été prises
pour assurer un chauffage satisfaisant dans
tout le parcours. Une surveillance particulière
sera d'ailleurs exercée par le personnel chargé
de cette partie du service et toute irrégularité
constatée sera l'objet d'une mesure discipli-
naire.
Veuillez agréer, Monsieur le Député l'assu-
rance de ma haute considération.
Le D irec teu r d e s Chem in s de fer de- l 'E ta t ,
CLANEILLE.
Comme on le voit rien de ce qui peut
être utile à nos concitoyens n'échappe à la
perspicacité sans casse en éveil de M.
Chailley. Qu'il veuille bien accepter les
remerciements que nous lui adressons
au nom des voyageurs de toute classe.
Les Régiments
aux Sables-crOlonne
Cette année, c'est par bataillons que les
régiments d'infanterie de Nantes et de La
Roche sur-Yon effectueront aux Sables
d'Olonne leurs tirs de guerre.
Le lad bataillon du 65. de Nantes, partira
de sa garnison, le 27 février pont arriver
aux Sables, le 2 mars ; il y séjournera du
2 au 9 mars, et sera de retour à Nantes,
tell.
Le 2. bataillon partira le 5 mars pour
arriver aux Sables, le 8 ; il y séjournera du
8 au 13 et sera de retour le 16.
Le 3° bataillon, partira le 10 mars pour
arriver aux Sables, le 13 ; il y séjournera
du 13 au 18 et sera de retour le 2t.
Le ter bataillon du 93° partira le 24 mai
et séjournera aux Sables, du 25 au 29 mai.
Il retournera à La Roche, le 30 mai.
Le 29 bataillon partira le 2 juin, séjour-
nera aux Sables, du 3 au 8 et rentrera 'le
9 juin. -
Le 3° bataillon partira le 9 juin, séjour-
nera aux Sables, du 10 au 15 et rentrera le
16 juin.
Mouvement du Personnel Enseignant
Par divers arrêtés de M. le Préfet et de M.
l'Inspecteur d'Académie, ont été nommés :
In s ti tu t eurs ti tu laires , — MM. Plaire,
directeur à Saint Hilaire-des-Loges ; Che-
min, chargé d'école à La Tardière ; Ju-
tard, chargé d'école à Mouzeuil ; Pasquier,
chargé d'école à Saint Prouant ; Blay,
%barge d'école à Sainte Pexine ; Dieume-
garé, chargé d'école au Givre ; Pichard,
adjoint aux Sables d'Olonne ; Maratier,
adjoint à La Roche sur Ton, rue de Sau-
mur ; Gendronneau, adjoint à 111e-d'Elle.
In s t i tu tri ce t i tu laire . — M u e 'Faguet,
adjointe à Beauvoir sur Mer.
In s t i t u teurs s tag iai re s . -- MM. Phelip-
peau , instituteur en Congé, chargé •'école
à Saint-Martin-sous Mouzeuil (à titre pro-
visoire) ; Chopin, adjoint à Mormaison ;
Lardy, en congé pour service militaire,
adjoint à L'Herbaudière de Noirmoutier.
Ins t i tu t r ices s tagiai res . — Mites Braud,
adjointe à Noirmoutier (école maternelle);
Benois, adjointe, à titre provisoire, à Vix
(par permutation avec Mil. Thomas, de
Beauvoir-sur Mer) ; Cragné, adjointe à
Grosbreuil ; Mas Berthe Prévaud, chargée
d'école à Bretignolles, à titre provisoire.
Une Conférence de M. Valey
Rompant avec ses habitudes, l ' U n ive r s i té
Popu laire Sa b lais e , grâce à l'heureuse ini-
tiative de son distingué président, M. Le-
comte, avait décidé de donner à La Chaume
une de ses réunions d'hiver. Le succès le
plus vif a couronné cette entreprise puisque
à leur grand regret, les organisateurs se
virent contraints de refuser autant d'audi-
teurs que la salle bondée en contenait.
Cette affluence fut à la fois une manifesta-
tion de sympathie pour l'Université et un
charmant hommage rendu à l'homme ai-
mable et au conférencier de rare talant
qu'est M. Villey, sous - préfet des Sables
d'Oionne.
Tout d'abord, M. Lecomte, autour de qui
avaient pris place les membres du bureau
N5 1555
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout
Insertions légales
imprimeur de la
Liberté.
ce qui concerne les Abonnements,
et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
'Vendée R épublica in e , Place de la
ANNONCES
Première insertion e t suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclamas — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex. 'là"
sses======
On traite à forfait pl' les Annonces périodiques ou ennuias or
an Bureau de Journal, Place de la Liberté.
7i....7#1e£24417.ff.1.1
de la Société et de nombreuses personna-
lités sablaises, devant un parterre de da-
mes en fort élégantes toilettes défiait le but
poursuivi par l'Université. Il montre les
sérieux résultats obtenus, exprima sa con•
fiance dans l'avenir. Puis, en termes excel-
lents et unanimement applaudis, il pré-
senta le conférencier.
M. Villey avait choisi pour sujet : L égen -
de s No rmande s . Il les développa aven ua art -
délicatement nuancé, en une langue poéti-
que, ferme. d'use admirable tenue litté-
raire, et de temps en temps relevée à l'aide
de ce sel normand justement vanté, dont
il nous apparut que, Normand de race, M. •i
Villey sait en user avec une adorable pré-
cision.
Nous n'avons pas l'intention da repro-
duira ici la conférence de M. le Sous-Préfet.
Mais nous devons dire qu'if fit passer le
frisson dans son auditoire quand il évoqua
les monstres fantastiques, épouvantables
et méchants qui se montrent aujourd'hui
moins fréquemment qu'autrefois sur les
côtes de la Manche, mais dont on' parle
toujours au cours des. veillées, dans les
chaumières normandes et au logis des pê-
cheurs.
Et puis sous nos yeux, les bigornes et
autres loups-garous oubliés, les lutins
malicieux, les feux follets légers, les es-
prits fertiles en ruses, déroulèrent leur
joyeuse sarabande. Nous connûmes les
farces qu'ils se plaisent à imaginer, les
tours familiers employés par eux pour ta-
quiner les amoureux et berner les maris,
toute leur existence, en un mot, falote et'
précise, derrière le voile mystérieux que
les superstitions ont tissé depuis les temps
reculés et dont le progrès n'a pas réussi à
déchirer la trame.
M. Villey — et comme on sent qu'il
adore sa Normandie! — s'est complu à
tracer du pays natal un tableau savoureux,
pimpant et fleuri. Il a dit avec un très
intense bonheur d'impression, les plaines
grasses, les' pâturages herbeux où galopent
les poulains, où le bovin se prélasse. Il a
chanté aussi les nobles lignas des horizons
lointains, harmonieuses toujours et les
vergers où les pom (niers s'alignent, semant
au printemps les gazons de pétales embau-
més et s'alourdissant, quand vient l'au-
torons, des fruits qui donneront le cidre
réputé.
Oa fit à M. Villey une ovation très
chaude et amplement méritée. L'assistance
tout entière ratifia les éloges et s'associa
aux remerciements que M. Lecomte lui
adressa au nom de l ' Un iv e rs i té pop u laire .
Après quelques instants de répit commen-
cèrent de fort belles projections lumineu-
ses qui firent la joie des grands et des
petits, en étalant sous leurs yeux des vues
diverses, des scènes variées, qui firent
connaître aux Sablais et aux Chaumois
cette Normandie qui reste un incompa-
rable joyau dont la grande patrie a vrai-
ment le droit d'être fière. J. R.
MISE AU POINT
En vérité, M. Boré, conseiller muni-
cipal de La Chaume, abuse de la permis-
sion.
Parce que jusqu'ici les Républicains
Sablais et Chaumois avaient dédaigné ses
fantaisies, ses attaques, ses sottes élucu-
brations, le personnage s'imagine qu'il
jouit d'une impunité complète.
M. Doré, conseiller municipal de la
Droite, le couvre, c'est entendu. Mais ce
mur derrière lequel M. Fernand Boré se
dérobe n'est pas assez épais pour que nous
ne voyions clair dans le jeu de celui qui
tire les ficelles et qu'à la longue nous ne
soyons écoeurés des gestes du Pantin.
M. Boré, qui s'affirme le plus pur d'en-
tre les purs républicains, brû'e aujour-
d'hui ce qu'il adorait hier. Ses boutades
sont dirigées, toutes, contre notre parti,
les hommes de notre parti, les bons servi:
leurs du régime et du pays. Il n'a pas
assez de sarcasmes contre les chefs avec
lesquels il avait autrefois partie liée. Il
connaît tout ; il disserte sur tout. Et lors-
que, ses lorgnons aristocratiques chevau-
chant son nez, il se tourne, au cours des
réunions du Conseil municipal, vers le
public pour lui demander son approba-
tion, le malheureux ne s'aperçoit pas que
« la rigolade » qu'il soulève, qu'il déchaIne

maarmaweeeesriamirsassersageaf.:
toujours est faite d'autant d'ironie que de
mépris.
Pour M. Boré, dans le clan clérical, on
rédige des affiches sur lesquelles il a le
droit de semer des fautes d'orthographe
comme d'autres répandent des cheveux
sur une mauvaise soupe. Dans les jour-
naux conservateurs, on pond, pour lui, des
articles au bas desquels il n'a que la peine
d'apposer la plus vaniteuse des signatures
— et la plus bête, puisque chacun le sait
incapable de réaliser le moindre effort
intellectuel.
Mais M. Boré subitement aggrave son
cas.Jusqu'ici il a parlé des affaires muni
cipales comme un aveugle des couleurs et
un sourd des sons. On a ri et le rire dé-
sarme. Mais le Conseiller de La Chaume
traître à son parti et à ses amis anciens
dirige en ce moment même contre les em-
ployés de toutes les administrations, en
général, contre les instituteurs en parti-
culier, une campagne ignominieuse. Et
nous venons dire à ce singulier transfuge :
« Halte-là I ».
Evidemment M. Boré ne vaut pas la
peine d'une polémique ; le personnage est
de trou peu d'importance. Mais si nous
n'avons rien dit aussi longtemps qu'il
n'a eu que de vagues insinuations sur des
sujets qu'il ignore, il ne nous plaît pas de
le laisser s'engager, sans que nous protes.
fions, dans des polémiques contre l'Ecole
laïque qui nous est chère.
L'autre jour MM. Lecomte et le Dr Pelas
ont flétri comme il convenait l'attitude de
M. Boré. Nous rédigeons aujourd'hui une
;lote pour prévenir charitablement l'hom-
me lige de M. Doré qu'il se trompe s'il
croit que les démocrates des Sables peuvent
être effrayés par une blouse blanche, infi-
niment respectable sur d'autres épaules
mais qui, sur les siennes, servirait non
pas d'épouvantail mais de savoureux
divertissement à de simples moineaux.
P. S.
LE BOIS DE LA RUDEIIÈRE
L'heure est proche où, grâce aux
patients efforts, à. l'énergie et à l'auto-
rité de M. Chailley, député-maire des
Sables, la question de La Rudelière
sera solutionnée.
La Chambre des Députés vient, en
effet, de voter le projet de loi relatif à
la vente par l'Etat à notre commune de
la forêt. D'ici quelques jours le Sénat
aura accompli la même formalité et
la cession aux entrepreneurs pourra
être de suite envisagée.
Non seulement les travaux en
perspective apporteront pendant des
années un fructueux travail à notre
population ouvrière, mais l'aménage-
ment de la forêt, peuplée de villas,
d'hôtels luxueux, ornée d'un parc
!magnifique assurera la prospérité de
notre station balnéaire. Une clientèle
élégante et riche apprendra le chemin
des Sables et comme notre climat est
tempéré, comme la saison d'hiver,
dans les années ordinaires est très
douce, nous pouvons espérer que
nous aurons des hôtes assidus non
seulement pendant les mois de juillet,
août et septembre, mais qu'en décem-
bre, janvier, février et mars la cité de
La Rudelière restera peuplée pour le
plus grand bénéfice et le bon renom
sans cesse accru de notre cité.
Il nous semble superflu de com-
plimenter en cette circonstance M.
Chailley, qui fut l'excellent artisan de
cette belle oeuvre. Les faits parlent
assez haut pour qu'il ait le droit le
plus absolu à la reconnaissance de
tous les Sablais, quel que soit le
parti politique auquel ils appartien-
nent. V . R .
Conférence entre Usiniers et Sardiniers
Jeudi matin s'est ouvert au Sous- Secré-
tariat de la Marine Marchande une confé-
rence entre représentants des fabricants de
conserves de poissons et représentants des
pécheurs sardiniers. Souhaitons qu'elle
permette de terminer la crise sardinière.
M. Théry, administrateur de l'Inscription
Maritime des Sables, qui a beaucoup fait
pour l'organisation de cette conférence
s'est rendu à Paris.
On sait que l'un des représentants des
pêcheurs-sardiniers est un pilote sablais
fort estimé de tous les inscrits, M. Emma-
nuel Garnier.
Comité Républicain
Voici la liste des membres élus du Bu-
reau du Comité Républicain des Sables,
telle qu'elle fut constituée dans la réunion
du mardi 3 février.
Sec tion des Sables . — Président d'hon-
neur, M. Germain ; Président, M. Chailley ;
Vice Présidents : MM. Pales, Petit, Le-
comte ; Secrétaire général, M. Guérin ;
Secrétaire-adjoint, M. Perrin ; Trésorier,
M. Denis ; Membres : MM. Aider, Casta-
gneau, Guy Collineau, Delvaut, Louis Fon-
taine, Mauger, Louis Mourat père, Rochier
fils, Romain, Sanejean.
S ection de L a C h aume . — Vice-Prési-
dent, M. Xavier Barré; Secrétaire, M. Ché-
nay fils ; Membres : MM. Chénay père,
Gracieux Rabillier, Mainard, Anselme
Mounier.
NOTRE FEUILLETON
L 'abo ndance des ma t i ères no us oblige d
remettre d no tre pro c hain numéro la suite
d e no tre très intére s san t feui lle ton L'OGRE D ES
CASQUES A POINTE, par Armand de Lanrose.
LA VENUE REPLIBLICAINE
FIÈVRE APHTEUSE
Par un arrêté de M. le Préfet de la
Vendée, du 24 janvier 1914, les arrêtés
préfectoraux des 5 et 19 juillet, 14 août et
6 octobre 1913, portant déclaration d'in-
fection, pour cause de fièvre aphteuse,
dans les cantons de Rochaservière, Saint-
Fulgent, Le Poiré sur-Vie, Les Essarts,
La Roche-eur Yon, Chantonnay, Pouzauges,
Le Châtaigneraie, Mareuil-sur-Lay, Fonte-
nay-le Comte, Sainte-Hermine, L'Hel:me-
nault, Saint Hilaire-des-Loges, Maillezais,
Chaillê-les Marais, Luçon, Les Sables-d'O
tonne, La Mothe Achard, Talmont, Palluau
et Moutiers les-Mauxfaits sont et demeu-
rent rapportés.
Sont en conséqtience rapportées pour
ces cantons, les dispositions concernant
l'interdiction des foires et marchés et la
défense d'introduire, dans les zones infec-
tées, des animaux des espèces bovine,
ovine, porcine et caprine.
CONSEIL MUNICIPAL
Séance du M ardi 3 Février 1 9 1 4
Mardi dernier, le Conseil Municipal des
Sables s'est réuni en séance extraordi -
sous la présidence de M. Chailley,
maire.
M. Petit est nommé en qualité de secré-
taire. Le procès-verbal de la précédente
séance est adopté sans observations.
Hippodrome de La Lande. — M. le
Maire rappelle que M. Denis fut chargé
récemment d'élaborer un projet relatif à
l'aménagement des pistes. Le devis s'élève
à la somme globale de 35 000 francs, mais
20 000 francs seulement sont dès mainte-
nant nécessaires pour les travaux urgents.
Après diverses observations de MM.
Violteâu et Doré, le Conseil approuve. M.
Bataille s'abstient.
Les Troupes aux Sables. — M.
Chailley fait savoir que la Municipalité a
été saisie d'une demande de l'autorité
militaire tendant à loger au séminaire,
pendant dix-huit mois, deux escadrons
d'un régiment de cavalerie, les casernes
de Luçon n'étant point prêtes pour rece-
voir celui qui doit y tenir garnison. C'est
donc 350 hommes et 350 chevaux de plus,
pendant un certain délai, car la présence
de ceux ci n'empêchera en rien la venue
des régiments de l'active.
Au surplus, à la suite de divers entre-
tiens avec le généralissime Joffre et le gé-
néral Chevalier, directeur du -génie, il est
convenu que l'autorité militaire se char-
gera de l'installation d'écuries démonta-
bles sans frais pour la Ville.
Dans ces conditions, le Conseil autorise
le Maire à télégraphier au Généralissime
l'acceptation de la commune.
Indemnités. — M. Violtee.0 attire
l'attention de ses collègues sur la question
des indemnités réclamées par des entre
preneurs pour les dégâts occasionnés par
les tirs aux opérations de gemmage des
pins.
Affaire Neau. — M. le Président
expose que la Municipalité s'est mise d'ac-
cord avec M. Neau sur une -.transaction
amiable en ce qui concerne les terrains
contestés entre ce dernier et la commune
qui représentent une superficie de , 140
mètres carrés. L'intéressé propose d'aban-
donner le tiers.
Le Conseil tenant compte que M. Neau
a eu la jouissance paisible de ces terrains
pendant 3 ans, accepte la proposition sou
mise à ses délibérations.
Affaire Chaigneau et consorts. —
C'est là une affaire qui revient périodique-
s ent, et pour laquelle la Ville est régulière,
ment condamnée à payer une indemnité
pour préjudice causé à lapropriêtédesinté-
ressés par les égouts de la maisonnette. Il
y a donc lieu de se préoccuper si par des
travaux provisoires et peu coûteux, l'on
arriverait à supprimer les causes des•
réclamations de Chaigneau et consorts.
M. l'Ingénieur-Conseil étudie en ce mo
ment un projet à cet effet.
Indemnité de logement. — Le Con-.
sen- vote ensuite un crédit de 75 francs,
destiné à l'indemnité de logement de Mina
Bruguière, institutrice non logée dans les
locaux scolaires.
M. Boré proteste, car à son avis cette
institutrice pourrait être facilement logée
ainsi que d'autres ménages d'instituteurs,
ce qui diminuerait d'autant les charges de
la ville.
M. Doré demande qu'il soit procédé à la
revision des locaux occupés par les insti-
tituteurs et institutrices, il estime, ainsi
que son collègue M. Boré, que des abus
existent et qu'on doit y remédier. M. Le
comte fait l'éloge de M.. Bruguière et du
personnel enseignant des Sables et pro-
teste contre les attaques systématiques et
injustifiées qui se produisent trop souvent
au cours des séances du Conseil munici
pal, qui, dans sa grande majorité, est un
Conseil républicain. M. le Dr Pales s'asso-
cie aux observations présentées par M.
Lecomte,et les trouve pleinement justifiées.
Traité de gré à gré. — M. le Maire
est autorisé à traiter de gré à gré avec M.
Mahé, entrepreneur à La Chaume, pour
l'exploitation de coupes de bois, dont la
mise en adjudication n'a pas donné de
résultat.
Fête de bienfaisance. — li est égale-
ment donné connaissance d'une lettre
émanant de M. Friconneau par laquelle
celui-ci demande l'organisation d'une
fête de bienfaisance avec l'aide de toutes
les sociétés de la Ville, à l'effet de soula-
ger la misère résultant d'un hiver extrê-
memeut rigoureux et du chômage qui
s'en est suivi.
M. Chaillryse fait un devoir de féliciter
publiquement M Fiironneau de son ini-
tiative. L'Mée est excellente et DO peut
manquer de rallier tous les suffrages.
Donc, la Commission des Fêtes en sera
immédiatement saisie pour que, dans le
plus bref délai possible, ses Membres,
avec le dévouement dont ils sont coutu-
miers organisent soit un grand concert,
soit une autre fête, dont la réussite ne
fait doute pour personne.
La séance publique est ensuite levée.
SILHO UETTES V EN DÉENN ES
M. l'Abbé Fuzillier, Curé de Vairé
Parlons de lui pendant que sa tombe
est encore fraîche. Sa vie a un sens qu'il
importe de traduire et ce devoir s'impose
avant que le souvenir en disparaisse.
La trait caractéristique de ce prêtre fut
la bonté à ce point que l'adjectif de ce
substantif paraissait faire partie inté-
grante de son nom comme la grandeur de
celui de Charlemagne. Dès qu'il se pré-
sentait à vous son regard semblait vous
interroger pour vous demander en quoi il
pourrait vous être utile ou agréable. Cela
est si vrai que ce fut sa dernière phrase
dans son testament : « Je n'oublierai per-
sonne quand je serai dans le paradis »,
comme s'il avait voulu dire qu'il ne par-
tait dans l'autre monde que pour donner
satisfaction à sa charité. Du reste qu'il
allât dans le paradis, cela ne faisait pas
plus de doute pour lui que pour les autres.
Mais quelles sont les sources où il a
puisé ces vertus ? C'est ici qu'il faut
quitter les chemins battus, autrement ce
serait tomber dans les compliments banals
qui n'ont d'autre mérite que la tournure
de la phrase et l'ampleur d'un style qui
s'efforce d'être dithyrambique, disons tout
de suite qu'il y avait dans M. Fuzillier,
l'homme et le prêtre. Ce sont deux termes
qu'il est difficile de concilier dans la pra-
tique de la vie.
Voici comment il a résolu le problème.
M. Fuzillier avait un grand coeur pour le-
quel il était toujours en quêta d'aliment,
mais restait un autre idéel qui consistait
dans la fnlélité aux devoirs du prêtre tels
qu'ils lui avaient été démontrés au sémi-
naire. Disons le de suite, c'est un tour de
force morale dont tous les hommes ne
sont pas capables,
Cela me rappelle ce trait de sa prime
jeunesse. Etaut séminariste, il affection-
nait beaucoup d'aller voir une cousine qui
était institutrice â Bretiguolles. Il en pro-
fitait pour visiter les classes et voir les
enfants auxquels il s'ietéressait vivement.
Dans le nombre, it y avait des fillettes qui
lui donnaient dans quoi d'étonnant
à cet âge, et il les embrassait, mais atten
dez, honni soit qui mal y pense, il avait
bien sain d'en demander permission à sa
cousine. Ce trait résume toute sa vie. Il
est impassible qu'un tempérament si
exubérant n'ait pas eu une attraction pour
la femme, autrement il ne serait même
pas un homme, tel que Dieu l'a fait.
La perfection d'une chose consiste dans
son action, dit Aristote. Tout dans l'hom-
me a besoin d'action, ajoute t-il, les yeux,
les oreilles, la bouche, le cerveau, mais
surtout le coeur. Mais la femme qui eu est
le principal attrait était pour lui le fruit
défendu et entre lui et elle il voyait une
barrière infranchissable, l'éducation du
Séminaire, les sentences, les iceux, lave
nir, la carrière, les prostrations du sous-
diaconat sous les voûtes de la cathédrale
à la voix d'un bourdon qui les faisait trena-
bler, l'évêque avec sa crosse et sa mitre,
etc. Il crut bien qu'aucune force au monde
ne pouvait faire crouler ces formidables
remparts. Il fut du reste servi à souhait
au point de vue des affections secondaires,
une famille d'élite, une paroisse chré-
tienne, des amis nombreux et dévoués.
Eu somme M. Fuzillier appartenait au
mysticisme traditionnel et national que
l'Angleterre et le Protestantisme au xva et
xina surexcitèrent jusqu'au paroxysme et
finirent par réduire à l'état où nous les
voyions aujourd'hui. Il eut fait un compa-
gnon .de Jeanne d'Arc ou un disciple de
Loyola, Cela se traduisit au aux. pour lui
par un engagement dans les zouaves pon-
tificaux et la carrière ecclésiastique. On
raconte que quand il fut appelé aux or-
dres il fut tellement transporté qu'il saisit
une statue de la Sainte Vierge qu'il avait
toujours sur sa table, la prit entre ses
bras en sautant de joie, mais dans un
mouvement brusque il alla heurter contre
un meuble et la brisa en mille morceaux.
Mais combien qui pratiquent cette vertu
du célibat ecclésiastique sous une forme
intransigeante 1 Combien de prêtres qui
regardent le célibat comme un Sinaï du
haut duquel il leur est commandé de
lancer des foudres et des éclairs. Et ce
qu'il y a même d'intéressant, c'est qu'il
suffit à quelques uns d'avoir les app a rences
de cette vertu pour s'ériger en censeurs I
Ce sont de ces métamorphoses comme
Ovide n'en décrivit jamais. J'avais cepen-
dant la sensation de les voir s'opérer sous
mes yeux pendant la cérémonie de la sé-
pulture. Chez M. Fuzillier rien de sembla-
ble, il n'y avait ni ostentation, ni mépris,
il allait talus loin, il se déclarait, même
devant l'évêque, le défenseur de ces vic-
times à qui l'administration applique les
sanctions qui concernent les infractions à
une certaine discipline. Ce dernier lui fit
un jour publiquement le reproche devant
des laïques et sous cette forme « Je m'a-
perçois, M. Fuzillier que vous aimez à dé-
leu-Ire les ma u vais prêtres. » Et c e dernier
de ri posier : « Je préfère, Monseigae.ur,
pécher par excès d'indulgence q te par
excès de sévérité,'surtout quand il s'agit
de mes confrères »
Au fait, c'est un écho de l'Evangile. Au-
tant Jésus Christ était indulgent pour les
Madeleines,qualque la com paraison ne soit
pas adéquate, autant. ii se montrait intrai
table pour les hypocrites et les pharisiens.
C est dans ce même ordre d'idées qu'un
prêtre exhortait vivement l'évêque à faire
de même : « Je le voudrais, répondit ce
dernier, mais ce serait aller contre l'opi-
nion du clergé vendéen. Je préfère avoir
la paix ».
Celte paix ne serait-elle point à l'image
et ressemblance de celle de Cateau Cam-
brésis, qu'on appelle la paix honteuse.
Quoiqu'il en soit il s'ensuit que le plus
mauvais de tous l e s métiers- est celui de
prêcher la morale aux prêtres aux évêques
et au Pape. Savouarolle en eut un aperçu
sur son hucher de Florence. Quant à M.
Fuzillier on ne lui brûla que son camai l .
Pour décrocher cette Ombelle, il parait
qu'il faut suivre le chemin des mouchards.
Mais n'allons nous pas oublier notre su-
jet qui est toujours là devant nous et sem-
ble appeler les conclusions, D'autres ont
pu s'imaginer que las ronces qui sont sur
le chemin de la vie n'ont mis encore assez
d'épines, M. Fuzillier e cru le contraire,
il a surtout travaillé à les supprimer dans
la vie des,autres, sans trop s'inquiéter de
la sienne. Aussi je serais tenté de le placer
à cette heure sur un Thabor pour: lui
chanter l'hymne fameux...
Si on l'adresse si souvent au bon Dieu,
je crois qu'il n'est pas défendu de l'appli-
quer dans une certaine mesure au bon
homme . Un Ca tho liq u e .
iiMiSSeingi des Sables-d'Olunre
Les SaSséees
Prestations en Nature
Par arrêté en date du 12 janvier, M. le
Prefat de la Vendée vient de décider que
les travaux de prestations de l'exercice
1914 pourront être commencés le Pd février
1914 et devront être terminés le ter sep-
tembre prochain sur les chemins de
grande communication.
Ces travaux seront exécutés conformé-
ment aux articles 21 et 26 du règlement
du 30 ruai 1872.
- Poste vacant
Le poste de Directrice de l'école de filles
(3 classes) de Saint-Michel en jilerm est
vacant par suite du décès de l'institutrice.
Les demandes relatives à ce poste de-
vront être adressées immédiatement à
l'Inscription académique.
Les intéressés feront parvenir en même
temps le double de cette demande à leur
Inspecteur primaire.
Adjudication
Le public est informé que le samedi
28 février prochain, à 14 heures, il sera
procédé à la Mairie des Sables-d'Oloune,
à l'adjudication publique, au rabais, sur
soumissions cachetées, de la fourniture de
pierres cassées, du rechargement, du cylin-
d rage et du goudronnage des chaussées
sur la promenade du Remblai.
Le montant du devis estimatif s'éiève à
12 000 francs. Le cautionnement provi-
cuire est fixé à 600 francs.
Les soumissions pourront être envoyées
par lettres recommandées à M. le Maire
des Sables d'Olonne. Le délai pour leur
réception expirera le vendredi 27 février,
à 16 heures.
La Situation Agricole
Au lendemain de la période de gelée que
nous venons de traverser et de laquelle on
espérait la destruction des campagnols, il
n'est pas sans intérêt de jeter un coup
d'oeil sur la situation agricole du départe-
ment qui, hélas! sera la même dans les
autres nombreuses régions contaminées.
Tout d'abord les mulots, quoique moins
nombreux, ne sont pas complètement dis-
parus et une nouvelle invasion au phis
temps est à redouter. Aussi est-ce avec une
légitime appréhension que les cultivateurs
vont commencer les labours. Les blés qui
n'ont pas été complètement détruits ont
triste apparence, morcelés qu'ils sont de
larges surfaces où plus rien n'est resté.
Les luzernes, sainfoins et trèfles ne lais-
sent que peu d'espoir. Aussi les prix des
fourrages sont-ils en hausse constante et
une disette est à redouter : les mulots
ayant envahi les marais où ils ravagent les
prés.
D'autre part, dans le bocage, épargnés
par l'invasion, les choux fourragers qui
sont pendant l'hiver la seule alimentation
du bétail sont restés gelés, après le peu de
neige tombée.
Comme on le voit la situation n'est
guère rassurante. La conséquence de cette
fâcheuse situation est une baisse énorme
sur les bestiaux, baisse qui s'accentue
toujours. Après de longues années de
prospérité, l'agriculture vendéenne est à
la veille d'une crise que nous ne souhaitons
que momentanée.
Société des Courses
M. le Ministre de l'Agriculture vient
d'approuver les statuts de la Société des
Courses des Sables-d'Olonne et en a donné
avis au président, M. Léon Herbert.
Les membres de la Société seront heu-
reux d'apprendre cette décision hâtée par
I intervention de M. Chailley. La nouvelle
et jeune -organisation se développe rapide
ment ; elle compte aujourd'hui des mem-
bres dans tout l'arrondissement et même
au -delà.
Médaille de 1870-71
M. Emile Boisard, marin, vient de rece-
voir le diplôme de la médaille commémo-
rative de la campagne contre l'Allemagne.
Dans les Chemins de Fer
M. Anatole Morineau, mécanicien des
Chemins de fer de l'Etat, détaché au dépôt
d,s tramways de la Vendée aux Sables-
diOkinne est réintégré dans les Chemins
de fer et nommé chef d'atelier au dépôt de
Saint-Brieuc.
Tout en félicitant M. Morineau de- son
légitime avancement, nous lui souhaitons
de retrouver à Saint Melte les mêmes
sympathies qu'il laisse aux Sabies•d'Olonne
tant au sein du Conseil municipal, à
1 Université populaire que dans les diffé•
rente
NEUROLOGIE
Un vieux brava vient de mourir : M.
Gabriel Thibault, brigadier degendarmerie
en retraite, décoré de la médaille militaire,
médaillé de Crimée et d'Italie, décédé à
l'âge de 8t ans, à La Chaume, chez son
gendre M. Edmond Chénay, directeur de
l'école des pêches.
Nous prions la famille de vouloir bien
agréer nos sentiments sincères de vives
condoléances.
Avis aux Marchands ambulants
Les marchands ambulants de l'arron-
dissement sont tenus par la loi du 16
juillet 1912 de venir faire à la Sous-Pré-
facture la déclaration de leur profession
et d'obtenir un récépissé.
Plusieurs d'entre eux, habitant le marais
de Challans, out fait connaître à M. le
Sous Préfet des Sables d'Olonne les diffi-
cultés que présentait pour eux le voyage
des Sables.
Afin de leur faciliter l'accomplissement
des formalités légales, M. le Sous-Préfet a
décidé que par mesure exceptionnelle,
m ardi pro ch ain 1 0 févrie r , les marchands
ambulants de Challans et des communes
voisines pourraient à l'occasion de la foire
de Challans lui faire la déclaration.
Ils devront se présenter à cet effet à
l'Hôtel-de-Ville, porteurs des pièces régle-
mentaires de 8 h. 1/2 'du matin à midi et
de 1 h. à 2 h. 1/2,
Les marchands ambulants seuls, à l'ex-
ception des forains et des nomades, qui
sont astreints à des formalités pius corn
pliquées exigeant nécessairement leur
venue à la Sous-Préfecture, pourront se
présenter à la Mairie de Challans.
Un bon Serviteur
Il va prendre sa retraite, ce ban, cet
excellent serviteur, ce brave homme. Et,
s la date du ter' février 1914, il nous disait
plaisamment : « Pensez-vous qu'à mon
âge je vais encore faire mes vingt-huit
jours! »
Par cette charmante boutade notre vieil
ami, Aimé Thibaudeau, facteur chef des
Postes, voulait indiquer qu'au far mars
prochain, ii quitterait son képi, son bel
uniforme, sa boite et qu'il rentrerait dans
le civil.
Le képi qui, durant tant d années, abrita
la sympathique figure d'Aimé Thibaudeau,
a reçu tant de saluts amicaux, affectueux,
qu'il se résignera sans doute à la retraite
avec plus de mélancolie que son maltre.
Le balte — si les boîtes pouvaient pleurer
— verserait des larmes amères eu se sou-
venant de tous les messages qu'elle a cou-
tume et que le facteur-chef doasait a leurs
destinataires, soit avec un boa sourire si
les lettres étaient heureuses, soit avec un
respect apiteye s'il lui semblait que 1 en-
veloppe contint une mauvaise nouvelle.
Mais ceux qui auront le plus de regrets
seront les administrés eux-mêmes dont
Thibaudeau avait su se faire des amis.
Toujours souriant, toujours cordial, ser-
viable au-delà de toute expression, le bon
serviteur qui s'en va, après plus de trente
années de loyaux services, laissera son
souvenir : le souvenir d'un fonctionnaire
digne avec ses supérieurs, charmant avec
ses subordonnés, justifiant pleinement la
confiance de ceux qu'il visitait par devoir
chaque matin et chaque soir.
C'est avec infiniment de regrets que
nous le voyons quitter l'Administration
des Postes. Mais il e bien gagné, alors
même qu'il est en pleine vigueur, en
pleine force, des années de repos que
nous espérons longues encore. Républi-
cain de race, Aimé Thibaudeau n'a jamais
trahi le régime qui l'employait. Et lors-
qu'il arborera à sa boutonnière la médaille
' d'honneur qui vient de lui être décernée,
amis et adversaires seront d'accord pour
affirmer qu'elle s'étalera sur la poitrine
d'un homme loyal et que cette récorn •
pense était légitimement due à celui qui
en est l'objet.
Aimé Thibaudeau restera Sablais, fi tète
à la vieille-cité, à ses amitiés anciennes, et
nous sommes heureux de sa détermina-
tion parce que l'occasion nous sera fournie
de serrer souvent encore la main d'un
bon démocrate et d'un très brave homme,
J. R.
A l'Amicale Sablaise
L ' Ami ca le Sa b lai se, société littéraire et
théâtrale, donnait dimanche sa première
représentation de l'année, avec une re-
prise des Pauvre s de Paris .
Eh bien cette reprise eut encore un suc-
cès plus grand que la première, et les ap-
plaudissements qui marquèrent les pas-
sages épiques ou les tirades dites en véri-
tables artistes, montrèrent combien le
public était reconnaissant à tous les inter-
prêtes sans exception, pour leurs progrès
vraiment prodigieux.
On aurait juré entendre une phalange
d'artistes professionnels amoureux de l'art
dramatique. Non seulement les premiers
rôles ont été tenus à la perfection, mais
la moindre apparition en scène a été mar-
quée de la meilleure volonté à seconder
les camarades.
Compliments bien sincères à tous les
vaillants et en particulier à M.0 et M.
Blondel qui se sont, une fois de plus, dé-
pensés sans compter. Honneur à eux I
Honneur aux braves interprètes lm
Qu'il nous soit permis de comprendre
dans nos félicitations, l'aimable président
M. Girault, aux judicieux conseils.
leSteeREESIMEMMIMIIIIMIIIISSE943MC1611r
Bateau échoué
Le bateau Sa in t A n toine de - Pa doue, n .
1498, patron Chabot (Pierre), armateur
Renaud, était sorti de n o i re port vendredi
soir, vers 5 heures. Dans la nuit, au moment
de la grosse mer, il vint s'échouer au lieu
dit Banc d e la M or t . Le lendemain matin,
1 heure, le canot de sauvetage est venu lui
porter secours et l'a ramené à la cale des
chantiers.
Sans le canot de sauvetage, il est proba-
ble que le Sa in t - .A n toine- de - Pa do u e aurait
été sérieusement détérioré.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse coutre les nommés Boeuf
(Emmanuel Augustin), 28 ans, marin, rue
des Merciers, et Limouzin (Pierre), 41 ans,
marin, route de Nantes.
Objet trouvé
If a été - trouvé :
Par M. Mercier, rue des Teintureries,
un trousseau de clés.
L.4 CAPI TCA ILI SATION
Ii.otrepr.se privée assujettie au contrôle de l'E'at
Au tirage du 2 février courant, le Bon
n. 779.236 est sorti remboursable à 500 franc:,
à Mn. Jeanne Diguet, couturière, aux Moutiers-
les-Mauxfaits.
Les tirages mensuels sont garantis et non
subordonnés aux bénéfices et la proportion
des Bons remboursés par anticipation est plus
élevée que dans n'importe quelle autre société
similaire.
Prochain tirage le lundi 2 'mars 1914.
Pour souscrire et pour renseignements, s'a-
dresser à M. FRANCIS HERACD, correspon-
dant principal, Vi l la Diane, 15, rue de l'Esta-
cade, Les Sables-d'Olonne, ou à ses Agents
locaux.
It accepterait des agents sérieux dans les
localités de l'arrondissement des Sables où il
n'a pas de correspondant.
Olonue
Première fête de l' e Amicale laï-
que Olonnaise ». — La distribution
solennelle des récompenses aux jeunes
gens ayant, durant la saison d'hiver, suivi
régulièrement les cours d'adultes aura
lieu le dimanche 15 février courant, a
1 h. 1/2 du soir, dans la salle des fêtes de
l'école communale de filles, sous la prési-
dence de M. J. Chailley, député.
Nous publions ci dessous le programme
de la fête magnifique organisée à celle
occasion. par notre jeune société naissante.
Allocution de M. le Président ; 1. Sa l u t à la
Rép u b l ique , (choeur), musique de Mellal ;
2. L 'A ffaire Bas tau -Rigodon, poah ade de Gerny.
Distribution : Le président, Th. Mornet ;
juge, G. Doussier ; 2. juge, S. Garnier ; Bastau,
employé, C. Hordonneau ; Rigodon, patron,
Ch. Clerc ; Péladento, témoin, A. Moreau ;
Tétines, 2. témoin, E. Mornet ; Paquet, 3e té-
moin, F. Babiller ; Spétanec, 4. témoin, P.
Raimbault ; un huissier, Il. Massuyeau ; un
gendarme,- P. Moreau ; 3. Le Mo in e du Com-
m andan t , chansonnette, P. Roy ; 4° Le Tam -
bou r d'A rcole , monologue patriotique, N. Mor-
net ; 5° Distribution des récompenses ; 6.
L 'Ordonnan ce, comédie en 1 acte de Fernand
Beissier. Distribution : Le Commandant Lagre-
nulle, Cloutour ; Berlurot, dragon de 20 classe,
P. Roy ; 7. Les A érop lan e s , chansonnette en
patois, N. Mornet ; 8. Honneu r e t Pa trie , récit
patriotique, E. Poiroux ; 9° L e Tr o up ier B icy -
c ho i e , chansonnette, P. Roy ; Les Env o l io ns
de Sérap h in Co ta rdeau , cornet,- bouffe en 1
acte de J. Renez. Distribution : Joseph,donies-
tique de Prosper Canuchu, Il. Souricau ; Eugène
Mirmidon, neveu.de Prosper, B. Beim ; S ta-
phi,, Colardeau, P. Moreau ; Prosper
J. Daret.
Le programme, que l'on trouvera
partir de samedi 6 leader dans toutes
buvettes des villages et, au bourg, eu
bureau de tabacs, sera vendu 0 fr. 10 at
servira d'entrée pour la lite. L'entrée gra-
tuite ne sera accordée qu'aux membres
honoraires de l 'Amicale O io n nais e .
Nous profitons de cette 'occasion pour
engager tous nos amis républicains à s'ins-
crire comme membres honoraires sur les
listes de la jeune société. Moyennant un
versement minime de 1 franc par an ils
assureront ainsi la prospérité de eceuvre
post-scolaire dont tant de jeunes gens de
notre commune sont appelés à profiter.
Une liste de souscription va être présentée,
sous peu de jours, auprès des amis de
l'école laïque : nul doute que nos compa-
triotes n'aient à coeur d'y faire bon accueil.
— Conseil Municipal. — Le Conseil
municipal se réunira dimanche 8 février
courant, à 2 heures du soir, salle de la
Mairie, sous la présidence de M. Valère
Mathé, maire.
Ordre du Jou r : 1 ° Examen de plusieurs de-
mandes d'assistance. — 2° Examen de plusieurs
demandes de soutiens de famille, classe 1914.
-- 3° Classement du chemin de Sauveterre
La Forgerie, résultat de l'enquête, vote des
ressources nécessaires à son entretien. —
4° Demande de location d'une maison commu-
nale, examen d'une nouvelle proposition de M.
Bécaud. — 5° Fixation des jours du marché
aux articlnaults. — 6. Achat d'isoloirs et d'urne
pour h s élections. — 7. Projet de nomination
d'un cantonnier communal. — 8. Ouverture de
divers crédits. — 9° Questions diverses.
— Caisse communale de Crédit
agricole. Les personnes ayant placé
des fonds à la caisse communale de crédit
agricole sont priées de se présenter à la
Mairie le dimanche 15 février, entre 8 heu.'
res et 11 heures pour toucher leurs inté-
rêts. Rappelons à nos lecteurs que le
montant des sommes placées par nos com-
patriotes s'élève à 21.350 francs l'intérêt
servi'est de 3 fr. 50 Vo.
— Fête du Dimanche gras. — La
jeunesse de notre commune organise, pour
le dimanche gras, une fête carnavalesque
dont nous produirons bientôt le program-
me. Les jeunes gens qui désirent prendre
part au défilé qui parcourra, musique en
tête, les principales rues du bourg, sont
invités à se faire inscrire le plus tôt possi-
ble. Moyennant un versement de 0 fr. 50
ils recevront un costume complet de tra-
vesti, masque compris.
— Arrestation. — Nous avons parlé,
dans notre dernier numéro, du jeune Mi-
gné,inculpé d'abusde confiance. Mignévient
d'être arrêté par la gendarmerie de Sainte-
Hermine pour escroquerie. Muni de cha-
pelets, de médailles et de lettres de curés

le gaillard se présentait de château en
château pour solliciter des secours. Il
avait ainsi réussi é obtenir 25 francs de
M. de Béjarry.
Migné a été incarcéré à la prison de
Fontenay le Comte.
— Etat-Civil (du 29 janvier au 5 fé
vrier). — Naissances . — Marcel-Eugène-
Octave Raclet, fils d e Arthur, et de Florina
Lhommeau, à La Bauduère. — Andrée -
Henriette- Bernadette - Suzanne Neau, fille
de Arthur Ferdinand, et de Marie Julienne
Chopin.
P rome s ses de M a r iage , — Aimé Valade,
cultivateur, à L'Aumônerie, veuf de Flo-
restine Chopin, et Ernestine Chopin, culti-
vatrice, au même lieu.
— Départ du curé Morandeau. —
M. Morandeau, curé d'Olonne depuis 16
ans environ, est nommé curé de Cugand.
09M161.6910#51111.1. 0696111:511,
CHRONIQUE AGRICOLE
Les Morsures de Vipères
Les vipères abondent dans l'ouest de la
Francs et les morsures de ces dangereux
reptiles sont malheureusement très nom-
breuses. D'après le Dt Viaud-Grand Marais,
sur 362 cas de morsures survenus en vingt
ans dans la Vendée et la Loire Inférieure,
63 ont été suivis de mort.
Leurs effets n'ont pas toujours la même
intensité. Ils dépendent de la quantité de
venin (par suite de la taille du serpent),
de l'âge du blessé (le venin étant plus
souvent mortel pour les enfants que pour
les adultes) de la saison (les morsures
sont toujours plus graves au printemps et
pendant les fortes chaleurs de l'été), de
l'endroit atteint, etc.
Que doit-on faire en attendant l'arrivée
du médecin ?
Avant tout, il est essentiel de se rappe-
ler que la pénétration du venin dans le
sang est très rapide et que, par consé-
quent, il faut opérer très vite.
Si l'endroit atteint est le bras ou bien
la jambe, on ligaturera, sans toutefois
trop serrer, le membre au-dessus de la
blessure.
La plaie sert, agrandie immédiatement
avec un canif et on la fera saigner abon-
damment. Un procédé très recom m a ndable
et qui donne d'excellents résultats est la
succion. C'est une opération très simple,
facilement praticable et qui comporte
ordinairement peu de dangers. En effet, la
personne qui suce rejette, en crachant, le
sang venimeux aspiré. Si par mégarde,
dans son trouble et sa précipitation, il lui
arrive d'avaler un peu de venin, elle n'a
aucun accident à craindre, car le poison
sera décomposé par les eues digestifs.
Cette opération n'est dangereuse que si
l'opérateur a, dans la bouche, quelques
lésions pouvant servir de portes d'entrée
au venin ; dans ce cas il peut se servir
d'un tuyau quelconque, d'une pipe par
exemple.
Malgré cela, le danger est si grand du
côté de la personne mordue et si faible
pour l'opérateur (qui peut être le mordu
lui même). que la succion est toujours à
conseiller. D'ailleurs, pour plus de sécu-
rité, on peut exercer ensuite une succion
analogue sur les parois de sa propre bou-
che.
Il faut ensuite laver la plaie. Autrefois
on recommandait de la cautériser avec de
l'ammoniaque (alcali volatil), ou de l'acide
phénique; mais ces liquides ont eue action
très faible et sont d'emploi fort douloureux.
Il est nécessaire d'avoir recours à un
contre-venin. L'un des plus recommanda-
ble est la solution de permanganate de
potasse au centième, préparée au moment
de l'emploi. Avec cette solution non seu-
lement on lavera la plaie, mais on fera des
injections sous cutanées pour détruire le
venin au sein même des tissus. Ces Daim-
tions seront faites avec une seringue de
Pravaz aux points de pénétration des cro
chets venimeux et tout autour en 3 ou 4
points. Ce procédé produit un effet certain,
malheureusement il a l'inconvénient de
ne pas être à la portée de toutes les per-
sonnes susceptibles d'être mordues.
Il est fort à conseiller, dans les pays où
les vipères sont nombreuses, d'avoir tou-
jours sur soi, dans ses courses à travers
champs et au bois, un petit paquet de
permanganate dosé de telle facon qu'avec
l'eau contenue dans le récipienf que l'on
emporte (petite bouteille par exemple) on
puisse faire une solution à un pour cent.
Si l'on a en même temps une seringue deer
Pravaz on pourra être presque certain
d'éviter les accidents produits par les
morsures de vipères.
Toutes ces opérations faites, c'est-à-dire :
succion de la plaie, lavage avec le perman
ganate et si l'on peut, injections avec la
seringue spéciale, on enlèvera la ligature
et il ne restera plus qu'à combattre les
effets du venin qui aura pu pénétrer dans
le sang.
Pour cela il faut faire transpirer abon-
damment le malade. On y arrivera facile-
ment, soit en lui faisant faire une course
à pied prolongée, si l'on est loin de toute
habitation, soit en lui faisant prendre, en
abondance des boissons chaudes (café, thé,
etc.), additionnées d'alcool. L'alcali volatil
à la dose de quelques gouttes dans un
liquide donne aussi de bons résultats.
Le même traitement peut être appliqué
aux animaux, surtout aux chiens qui sont
fréquemment mordus en chassant. On
élargira la plaie, on la fera soigner en la
pressant, on la lavera avec la solution de
permanganate en on fera prendre à l'ani-
mal un peu de d'alcool.
Il n ' y a pas de moyens permettant de se
préserver, dans une certaine mesure, de
ces terribles morsures et l'on ne peut que
recommander la plus grande prudence
aux personnes traversant les pays infestés.-
Cependant, les cultivateurs du Haut-Bour-
bonnais et du Forez, pour faire fuir les
vipères qui se cachent sous les javelles et
les gerbes de blé et d'avoine, s'enduisent
les pieds et les mains d'ail écrasé. On dit
qu'il sont rarement mordus.
Ce qu'il y a de mieux à faire c'est d'es-
sayer de faire dispar •lire ces dangereux
serpents en protégeant leurs ennemis
comme le hérisson par exemple, en se
servant de pintades, de dindons, etc., et
surtout en donnant de bannes primes aux
destructeurs de vipères. '
FABERT MORIN,
In g én i eur . A g r ico le .
ETAT-CIVIL DES SABLES
Da 2 9 Jan v ier au 5 Fév r i er 1 9 1 4
NAISSANCES
Jehanne-Florence-Eulalie Buffet, rue Manue1,2.
Suzanne-Léone-Cécile Rabaud, route de Nantes.
PROMESSES DE MARIAGES
Auguste-Louis Favroult, ingénieur-électricien,
3, rue de la Condamine, à Paris, et précé-
demment aux Sables, rue de l'Hôtel-de-Ville,
et Rosine Maurel, couturière, 14, rue Lafa-
yette, Paris.
Alphonse-Eugène-Jean Bouron, cultivateur, à
La Mothe-Achard, et Henriette-Gabrielle-
Marie Mollet, servante aux Sables.
Alexis-Elie-Alphonse Giret, secrétaire général
de la Mairie, rue du Thabor, et Emérantine-
Yvonne-Louise Le Carrour, sans profession,
rue du Puits-Landais.
Yves-Baptiste-Maxime Praud, soldat au 137e
régiment d'infanterie à Fontenay-le-Comte,
et Angélique-Armantine -Augustine Chau-
vière, sans profession, rue du Bastion pro-
longée.
MARIAGES
Henri-Evariste-Jean Pidoux, caissier à la So-
ciété Générale, et Yvonne-Léa Lefebvre, sans
profession, cours Blossac.
- DÉCÈS
Suzanne-Mélanie Coupet, 82 ans, propriétaire,
rue des Jardins. -
Marie-Louise-Léonide Gonet, 64 ans, sans pro-
fession, aux Traponnières.
Pascal-Armand-Louis-Marcellin Chabot, l6 ans,
aux Traponnnières.
Section de La Chaume
PROMESSES DE MARIAGES
Julien-Hippolyte Doussier, jardinier, à L'Au-
braie, et Elisabeth-Berthe-Eugénie Mathé,
sans profession, à Sainte-Foy.
Félix-Charles-François Bouhier, poulieur, rue
des Rochers, et Carmel.Fernande Philornène
Pouclet, sans profession, rue de Paris.
DÉCÈS
Gabriel Thibault, 81 ans, brigadier de gendar-
merie en retraite, médaillé militaire, veuf de
Augustine.Mallet, rue Montauban.
Joséphine Berjonneau, 89 ans, sans profession,
veuve de Jacques-Etien ne Bégaud, rue Saint-
Nicolas.
Pascal-Alexis-Joseph Chevalier, 38 ans, bou-
langer, époux de Marie-Berthe Rouillé, rue
du Moulin.
Marie-Anne-Elisa-Armande-Andréa Borré, 33
ans, sans profession, épouse de François-
Jean-Marie Rouillé, rue Haute, 45.
,41ellreMS,Inie110.41190,Fetfaet.I.ICebitfl.051MiteldttaSSZate.Sdatte
DOUANES
LexinprimerieRocum-JOU'affalar
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles auk Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
* DO U A N ee
e—vzsiregeeize,esiszeeezrenu
stations bannies et Côte d'Azur
1/es billets d'aller et retour collectifs sont délivrés,
dans les conditions indiquées .ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'État pour certaines
gares du réseau P. L. M.
le Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe-Juan-Vallauris,
Grasse, Hyères, Juan-les-Pins, Menton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raphaël et Villelranche-sur-Mer.
A) Prix. — Si l'itinéraire est le même à l'aller
et au retour Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque membre
d e l a fa m i l l e en plus de trois ;
al Si l'itinéraire n'est pas le même à l'aller
qu'au retour Pria des trajets d'aller et de tour
des trois premières personnes, plus 116. ide
la
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; durée de la validité 33
jours.
a. Du 1•r octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collectivement
pour se rendre à Toulon et au-delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le prix d un billet
simple pour la troisième et la moitié de ce dernier
prix pour chacune des personnes suivantes ;
validité Jusqu'au 15 mai.
Enfants. — Deux entants de 3 à 7 ans sont comptés
pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
Pair, moitié du pria d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — La validité des billets
désignés aux paragraphes 1.r et 2 peut être
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyennant
paiement d'un supplément de 10 `Vo Four
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
.eeese,stre.a,etaass..- - SINIMILIMML...76191b.
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de East délivrent des billets d'aller et retour (individuels
8u de famille) de Ire, 2. et 3° classes, à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie-les•Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Saliesde-Béarn,
etc.).
Billets aller et retour individuels — Réduction
de 25 ./c, ea lre classe et de 20 ./z, en 2° et 3e classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets ail, et retour de famille. — Réduction
sur les prix du tarit général, variant de 20 à 40 Vo
suivant le nombre des membres de la famille : le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas Sire
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants de 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Faculté
de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ.
Pour tous vos Imprimés
adressez vous à
l'hnprinierie de 18 Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
CABINET
DE
Me C ritA 'Cr
A vo ca t - C on s e il e t I vs oat L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Tèipli. HI Fossé LE fer MAI 1é£37 Té149. 1-11
M. ClIAIGNEA.0 s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de nilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions.
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales etVéri-
fieations des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Commerce
et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
•••••••:**.
Foires de la Semaine
Dimanche S février. — Assemblée gagerie
Sainte-Florence.
Lundi 9. — Fontaines, La Roche-sur-Yon.
Mardi 10. — Challans, Chantonnay (marché
à bestiaux), Mortagne-sur-Sèvre, Rocheservière,
Saint-Fulgent, Saint-Georges-de-Montaigu.
Mercredi 11. — L'Oie.
Jeudi 12 — Avrillé, Damvix, Mareull (jeunes
veaux), Palluau, Saint-Michel-en-l'Herm, Vou-
vent.
Vendredi 13. — Monsireigne..
Samedi 14. — Fontenay (veaux, moutons et
porcs gras), Luçon, Saint-Gilles-sur-Vie.
Au Café de Paris
PAUL LECARPENTIER père, se làt un
devoir de prévenir les habitants des Sables
de son retour parmi eux, comme directeur
du Ca l é de Pa ris .
Contrairement au bruit circulant en
ville, il n'a nullement l'intention de transformer
son nouvel établissement en Music
Hall. Il se propose simplement afin d'être
agréable aux Sablais de leur offrir quelques
soirées artistiques pendant le prochain
séjour des militaires.
Il espère que le public lui fera le meilleur
accueil.
Etudes de Mettre André GUTZWIL-
LER, avoué licencié à La Roche-sur-
Von, rue de la Mairie, numéro 8, et de
Maître DELAGRANGE, notaire à
La Roche sur-Yon.
T INT Un
PAR LICITATION
3LeS am edi 7 Mars 1914
à u n e h eu re du soi r
En l'Etude et par le Ministère de Maitre
DELAGRANGE, notaire à La Roche-
sur Yon, il sera procédé à la Vente aux
Enchères publiques, des
IMMEUBLES
S Tir VA. N 'I' •
PREMIER LOT
Ville de La Roche-sur-Yon
Deux Maisons contiguës, actuellement
réunies en une seule, situées rue
Paul-Baudry, numéro 21 (anciennement
portant les numéros 19 et 21) composées
ensemble de six pièces au rez de-chaussée,
cinq pièces et deux cabinets au premier
étage, chambre et grenier au second
étage, cave en sous-sol; cabinets d'aisances;
cour, puits dans la cour, commun
avec plusieurs. Le tout cadastré sous le
numéro 769, section E, joignant à l'ouest
la rue, au nord et à l'est Guillet et au sud
Michon.
Mise à prix : S ep t m i l le I r . , ci 7.000
DEUXIÈME LOT
Commune de G-rand'Landes
Can ton de Pa l luau
A r rondis semen t des Sa b le s d ' O lon ne
Deux Maisons contiguës, situées
route de Palluau à Touvois, dans le bourg
de Grand'Landes, comprenant : l'une,
quatre pièces au rez de chaussée; l'autre,
une pièce et un grenier; deux carrés de
jardin. Le tout joignant du midi la route
et Morandeau, du nord Praud, du cou
chant Petitgas et du levant Erceau ou
ayants-droit.
Petit Jardin en face, de l'autre côté
de la route, confrontant au couchant
M. Pouydebat.
Mise à prix : Six c ents fr . , ci 600
Total des Misas à prix : S ep t pan
m i lle s ix cen ts fran cs , c i . . . I 'MU
Cette vente aura lieu en vertu d'un jugement
rendu contradictoirement par le
Tribunal civil de première instance de La
Roche sur-Yon, le seize décembre mil
neuf cent treize, enregistré, entre : Madame
MARIE-ERMINE-ELISA NOÉMIE MAR-
TINEAU, veuve en premier mariage de
Monsieur VALENTIN POURTEAU et épouse
en secondes noces de Monsieur CHARLES
LA VENDRE REPUBLICAINE
POUYDERAT et Monsieur CBA RLES POUY
DEBAT, receveur des postes, agissant
tant en son nom personnel au besoin que
pour assister-et autoriser son épouse, les
dits époux POUYDEBAT, demeurant ensemble
à l'Herbergement, demândeurs.
comparant sous la constitution de Maître
Amuie GUTZWILLER. avoué licencié, demeurant
à La Roche sur-Yon, rue de la
Mairie, numéro 8;
Et Mademoiselle JEANNE VALENTINE MA-
RIE ERàIINE POURTEAU, dame emplciyée
des postes, demeurant à La Roche-sur-
Yon, rue Pau! Baudrer, défenderesse, comparant
sous la constitution de Maître
HENEY SURVILLE, avoué-licencié, den:eu
rant à La Roche sur-Yon, place du Théâtre.
Le montant des enchères sera annoncé
eu moment de l'adjudication.
Le notaire commis aura la faculté de
réunirles deux lots en un seul, soit avant,
soit après les adjudications Partielles,
comme aussi de baisser les mises à prix
de un cinquième en cas de non enchère.
Pour renseignements, s'adresser à Maîtres
GUTZWILLER et SURVILLE, avoués
à La Roche-sur Yom à Maître DELA-
GRANGE, notaire, dite ville, rédacteur et
dépositaire du cahier des charges, ou à
Maitre BRUGIER, notaire à La Roche -sur-
Yon.
Fait et dressé par l'avoué des poursuivants,
soussigné.
La Roche-sur-Yon, le vingt-huit janvier
mil neuf cent quatorze.
Signé : A. GUTZWILLER.
Enregistré à La Roche-sur "Yen, le trois
février mil neuf cent quatorze, folio 29,
case 19. Reçu un franc quatre-vingt huit
centimes, décimes compris.
Signé : GAUDIN.
sarseaeernreeet.ieeeseeaeereeeereeae:eteeeseeeaaeerume:e-eee
Etude de Maître PAUL MOREAU, notaire
aux Sables-d'Olonne, 6, quai de la
Poissonnerie.
Vente de Fonds de Commerce
PREMIER AVIS
Suivant procès verbal. d'adjudication
dressé par Maitre MOREAU, notaire aux
Sables d'Olonne, les vingt neuf , trente,
trente et un janvier mil neuf cent qua-
torze, Monsieur EDOUARD DENYS père,
serrurier, aux Sables, quartier de La
Chaume, et "ses enfants, ont vendu aux
enchères publiques et en détail, le Matériel
de Serrurerie et le Fonds de
Commerce de Quincaillerie qu'ils
exploitaient à La Chaume.
Avis est donné en exécution de l'article
3 de la loi du 17 mars 1909 que dans les
dix jours au plus tard qui suivront la
seconde insertion renouvelant la pré-
sente, tout créancier du précédent pro-
priétaire, que sa_ créance soit ou non
exigible, pourra former au domicile ci-
après indiqué, par simple acte extra-
judiciaire, opposition au paiement du
prix d'adjudication.
Domicile est élu pour les oppositions
aux Sables d'Olonne en l'Etude de Maître
MOREAU, notaire.
Pour In s e r tio n :
MOREAU.
sesseeet.,Aeostmatesewtesresers,s e s.,,,..serse,
Etude de Maître E. GUÉRIN, huissieraudiencier
aux Sables-d'Olonne, e5,
rue de l'Hôtel de Ville (successeur de
Maitre A. Tesson )
Vente Judiciaire
Le Mercredi onze Février mil neuf
cent quatorze, à u n e h eure du s oir, aux
Sables d'Olonne, rue de la Bauduère, au
siège de la Société 1 Economi e Socia le, il
sera procédé par le Ministère de Maître
GUERIN, huissier, à la Vente aux Enchères
publiques au plus offrant et dernier
enchérisseur, de :
le - Matériel de Café
comprenant notamment : Douze Tables
en bois, Chaises, Tabourets, Calorifères,
Verrerie, Jeux de Boules, etc., etc.
II. - Matériel d'Épicerie
composé de : Etagères ordinaires et avec
tiroirs, Comptoir Caisse, plusieurs Comploirs,
paires de Balances et Poids, Moulin
à poivre, Moulin à café, Moulin à fro
mage, séries de Mesures en étain, Machine
à rincer bouteilles, Bascule, Brûloir à
café, Tables diverses, etc.
III. - Nombreuses Marchandises
D'ÉPICERIE-MERCERIE
telles que : Huiles diverses, Sardines en
bulles, Filet de Hareng, Maquereaux,
petits Pois, Haricots, Champignons. Tripes,
Saumon, Foie de Porc, Thons, boites
Cocose, Pâtés de Sarcelles, Purée de Foie,
paquets de Cacao. Thé, Fécule, Riz.
Macaroni, Vermicelle. Pâtes alimentaires,
Chocolat en bâton, Sel, Cornichons, To
mates, Acide tartrique, Méchas de lampes,
Réglisse, Savon de Panama, Tripoli,
Cire à bouteille, Cirages, Savonnettes,
Savons. Balais, Brosses diverses, Charbon
de bois, Ficelles. Sucre, Bobines de fil
machine Fi l In dia na, nombreuses Pelotes
de fil, diverses Epingles à cheveux,
Lacets, Coton, Boutons, Cristaux.
Essence, Alcool, Vins en bouteilles,
Rhums, Liqueurs diverses, Bonbonnes,
Barriques vides, Pompe de cave, Porte-
Bouteilles, Grilles de cheminée, etc., etc.
Une Voiture de livraison.
Un Billard en très bon état.
Les Objets ci- dessus saisis suite Société
coopérative l ' E conomie Sociale .
Au Comptant et 10 en sus
L'huis s i e r ch argé d e la Ven te :
E. GUÉRIN',
Pour In s e r tion :
E. GUÉRIN.
f iiim'n1) PLANTS GREFFÉS
(11 ri!‘: rJ rigoure us emen t s é lec t ionn és .
Porte Greffes authentiques. — S'adresser
à M. F. MARTIN, propriétaire-viticulteur
à Jard (Vendée).
dZISIZICattettOdetallteafferratUattaaRZSZ1031.1.11Xeit
Ha b i t a n ts des S e i b les -dO lo n i i e
SOUTENEZ L'INDUSTRIE LOCALE 9a.e e)
POU VOS insieUations de Lumière Électrioa
•
Achille VIDY iiis
Rue dé l'Ancien Hôpital
LES ;SABLES-D'OLONNE
se tient à votre entière disposition pour exécuter tous travaux concernan
/L'IlLwIrerte ,r Grand Choix d'Appareils
'4711-te es
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
Po ur tous r enseig nemen ts , s 'adresser cl N . V1DY , ru e de d ' Hôp i ta l o u à
M . !V ID A U L T (A g en ce M a lin ) , p lace de la Li b er té
XXXXICDeeeCY:Xej
Cabinet d'Affaires de Messieurs MÉNAGE-
NASLIN, 29 ter, rue des Halles, Les
Sables-d'Olonne.
AVIS DE CESSION
DE
FONDS DE COMMERCE
P remi è re Publica tion
Suivant acte sous seings privés en date
aux Sables d'Olonne du cinq février mil
neuf cent quatorze.
Monsieur Feux GAUMET, boulanger, et
Madame HENRIETTE GUINÉ, son épouse de
lui autorisée, demeurant ensemble au
bourg de l'Ile-d'Olonne.
Ont vendu à Monsieur THÉOPHILE BO-
DIN, meunier, et Madame ANGELINE RA-
BAUD, son épouse de lui autorisée,
demeurant ensemble au dit lieu de Ille-
d'Olonne.
Le Fonds de Commerce de Boulangerie
qu'ils exploitaient au bourg de
l'Ile-d'Olonne.
Les oppositions seront reçues dans les
dix jours de la deuxième publication au
Cabinet d'Affaires de Messieurs MÉNAGE-
NASLIN, 29 t e r , rue des Halles, aux
Sables-d'Olonne.
Pour p r em ière In s er t ion :
MÉNAGE NASLIN.
Cession de Fonds de Commerce
DEUXIÈME INSERTION
Suivant acte sous seings privés du seize
janvier mil neuf Cent quatorze, enregistré,
Monsieur HENRI AUGUSTE MATHURIN AU-
DRIN, ancien coiffeur, demeurant aux
Sables d'Olonne, place du Grand Canton,
a vendu à Monsieur RENÉ ERNEST AUDRIN,
son fils, coiffeur, demeurant aux Sables-
d'Olonne, place du Grand-Canton, le
Fonds de Commerce de Coiffeur,
exploité aux Sables-d'Olonne, place du
Grand Canton, ayant pour enseigne :
0 Figaro ! comprenant l'enseigne ou nom
commercial, la clientèle ou achalandage,
le droit à la location des Iréux où il
est exploité, le matériel et les marchan-
dises qui en dépendent.
Les oppositions devront être faites à
peine de forclusion dans les dix jours de
la présente insertion et seront reçues au
siège même du Fonds vendu.
Cette insertion est faite en renouvelle-
ment de celle parue dans le même journal
à la date du vingt quatre janvier mil neuf
cent quatorze.
Pour deuxi ème In s ertion
Signé : RENÉ AUDRIN fils,
Etude de M5 GERMAIN, avoué aux Sables -
d'Olonne, 24, rue du Palais.
ASSISTANCE JUDICIA2RE (DéCRi011 du 13 Mai 1913)
EXTRAIT D'UN JUGEMENT
EN
Séparation de Riens
D'un Jugement rendu par défaut par le
Tribunal civil des Sables-d'Olonne, le
2 février 1914, enregistré.
Entre : Madame MARCELINE COUGNAUD,
épouse de Monsieur GODET, jardinier,
avec qui elle demeure en leur domicile au
Champ St Père, mais actuellement résidant
ensemble à Tonnay-Charente.
Et : le Monsieur CLÉMENT GODET, jardi
nier, domicilié au Champ St Père, mais
résidant actuellement à Tonnay Charente.
2° W LEVEILLE, avoué aux Seblesd"Olonne,
pris en sa qualité de syndic de
la faillite du sieur GODET.
Il appert :
Que la séparation de biens a été prononcée
d'entre les dits époux GODET.
Pour Ex trai t :
Signé : JULES GERMAIN.
eS.M.Pet,...1,1.,361...4733110e/MAPOR.3.17.11....13,7,
Cabinet de M° CH. CFIAIGNEAU, avocat,
Sables-d'Olonne, 59, rue du Palais.
A ce*
Plusieurs Fonds de Commerce
NOTAMMENT :
1. Un Fonds de Café-Restaurant;
2° Un Fonds de Modes;
3e Un Fonds d'Hôtel important;
4 . U n Fonds de Plomberie ;
50 Un Fonds de Maçonnerie et autres
rC ID A Eire lett lea
INSTALLATIONS SOIGNÉES ET GARANTIES
VENTDDIM
UN GRAND BREAK
Une Voiture Américaine avec Capote
Et quantité de Braise à 1 fr. 50 l'hecto].
S'adresser à la Boulangerie DAVIAUD,
à %une (Vendée).
NOUVELLES DIVERSES
Le Savon extra concentré la 4Grappe.
cll'413.11• est supérieur pour le lavage des
flanelles et autres tissus délicats ; on le
trouve dans toutes les maisons d'épicerie
de choix et il est exclusivement employé
par les ménagères économes.'
tyfIrs...eti71.A.31êSslaare're-SOKIA.-SZOIS..OZSÉreMei.
H E lî
Conseil Médical
•
HA
ayant été 24 ans infirmier dans
une congrégation dissoute, offre
gratuitement sa précieuse formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de tempeat sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter coutre la Hernie,
seul, le Traitement du Révérend,
de M. SCHLAELI, spécialiste diplômé. 75,
Boulevard de la Villette, a Paris,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois, ainsi que l'attestent quantités de
personnes guéries dans la région.
Le Traitement du Révérend est le ..en.1
qui prenant la cause à sa source rend leur
vitalité primitive aux tissus affaiblis 'du
bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
douloureux et malsains.
Consacré par 24 années d'applications dans les
Communautés religieuses du monde entier, le
Traitement du Révérend, à l'exclusion de
tout autre, est le seul Cru 1 soit patronné et
ordonné par le Corps Médical, Prêtres, Religieuses
et dont les réstutats soient officiellement
garantis dans tous les cas, même les plus incurables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui réclament
ses conseils et afin de les examiner, ainsi
que celles qui voudraient se traiter et guérir, M.
SCI-ILA.FLI, fournisseur particulier du Clergé
se tiendra lui-même , à leur disposition, de 9
heures à 3 heures,
Chantonnay,Hô tel du Mouton,samedi 14 février
Herbiers, Hôtel des Voyageurs, dimanche 15.
Les Sables, Hôtel du Cheval - Blanc, lundi 16.
Roche-s-Yon, Hôtel du Pelican, mardi 17.
Luçon, Hôtel du Bo:mi-Couronné, mercredi 18. e.
I,e même succès est assuré et garanti dans tous
les cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Renseignements discrets pour traitement par
correspondance.
semeemicaft
Li )1 mol n !,1 t El, offre gratuitement
-.1z:..unde faire connaltre à
tous ceux qui sont atteints d'une maladie de peau:
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, brou-
ohites chroniques, maladies de la poitrine, de l'es-
Lomas et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se guarir promptement
ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même
après avoir souffert e t essayé eu vain tous las
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire, eet la conséquence d'un voeu.
Écrire à M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo,
Grenoble, qui répondra grana et franco par courrier,
ot enverra les indications demandées.
Le Ca tarrhe Bronch i te se développe après
plusieurs bronchites. Il est caractérisé par
l'évacuation de 1 guide incolore, filant, transparent,
écumeux en partie, semblable au blanc
d'em.f délayé dans l'eau avec ou sans crachats
rarement colorés, expectoration et crises
d'étouffement intermittentes, accès soir et
matin. Comme pour l'asthme et l'emphysème,
un seul remède calme instantanément et guérit
progressivement c'est la Poudre Louis Legras
qui a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition
Universelle de 1900. Une boite est
expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
1,A L'UNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail résident
dans le port d un appareil vraiment perfec•
tienne, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imperméable
et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à :
La Roche-sur-Yon, Hôtel du Lion-d'Or, 2. et 4e
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -te-Co 'te, Hôtel de France, 4° samedi
de chaque mois, 9 n. à 4 h
Luçon, Hôtel du Bceuf-Couronné, tous les jours de
Imre 10 h 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 1,r
samedi de chaque mois, 10 à 4 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4e mardi d e chaque
mois. 9 h à 4 h.
Les Herbiers, Hôt,1 du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3e mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La mottao-Aebard, Hôtel du Lion-d'or, ler jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
Moutiers-les Mauxfaits, Hôtel du Mouton,
tous les jours de foire, 10 h. 112 h 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA. MÉTHODE
MODERNE M. CII.ARL:Y.
CEINTURES VENTRIÈRES p erfe c t ionnées
M. CHARL Y, pour t o u tes l es d év iation s d es
organ es de la femme.
Conseils et renseignements gratis el discrets
sont donnés par M. CHARLY, G, avenue de
Paris, à Fiers ,

Faillite SOUSSAIS-GUIEAU
D'un Jugement en date du deux février
infl neuf cent quatorze, rendu par le
Tribunai d s Sabler d'Olonne, il résulte
que la eseqation de paiem ant du failli
GUSTAVE BOUSSAIS-GUIEAU
Commer-
çant à La Terrière, comm~ne de La
Tranche, est reportée à la date du trois
mai mil neuf cent treize.
Le Grelfier du Tribunal,
EDM. RAGUET.
Plants
PLANTS GREFFIES
E~ NICI)HE premier eh ix.
de Pays franc- — S'adresser à M. Louis
MIGNE, La Paillollière, d'Olonne.
Superbe Cheval liai
1 165 environ
6 ans, bien doublé. Le vrai carross
.
ier.
Offral2t toute garantie : très bien attelé,
très doux, pas peureux.
PRIX MODÉRÉ »_
S ' adress e r à M . BER T[io,# EA U, 17 é t éri -
,noire, ru e l 'i llebois Vareuil, Les Sa b l e s -
d'olonne.
Là I'n, Z
Maison avec Fonds de Commerce
DE RESTAURANT
Bi en A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
A Céder pouu- Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
eili W~-toeot
1*12eevm.
a
,F; ,_-tY -aî~s d 'Aflch es
Etude de hl ' PAUL MOREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, 6, quai de la Poisson-
nerie.
en bloc ou
II F A GRÉ
'DUE De G
êt.il,
la Ferme de
A YEN A. il
la Ville, située commun de l'lie-d,o_
lonne, Contenance 38 bectar"es.- Facilités
de paiement,
Pour tous renseignements et onur trai-
ter, s'adresser : Soit à MNI. BERNHE[M
FRÈRES & FILS, 23, rue de l'Arcacle à
Paris, soit à Ni. AIMÉ VALEAU, proprié-
taire aux Sables, suit à Me MOREAU,
notaire.
Même Etude.
PE GRÉ A GRÉ un Terrain
a ]BAtir, situé aux Sa-
bles d*Oionne, boulevard Pasteur, ayant
7- de faç~de, une profondeur de jOie
, - j,,i,'
soit une surface de 210 mètrei . -
salles de suite.
S'a dresser audit Notaire.
Même Etude.
A VENDUE DE GRÉ A GRÉ une Pièce
de Terre, La Basse
lyouelte, $!,se commune du Châteaud'O
LES ,ABLES. ildw. 5 71 7 45 9 38 13 21117 55
01 ... 1 16 7 54 9 8113 mis a
La 5 33
Il
14 1
M th
5 451 88
Fl.i,. (ha l te ) . Il 22 1
s.i.t,
8
H~1
p,OCHe S.yoN 5 17 8 431 8 4 22118 44
dsp
1
0 9 '0 46 15 Il 18 59
sil 9 45 il 5 5 32;19 16
B ,
ha l te) . . . ... 6 591 ..... 11 12,15 40 ......
B.- ... ......... 7 7 10 13 Il 19;15 49 19 27
CHANTONaNAY ...... 7 4351
1
(halte) ... 7 8 ..... 11 5lil6 25 20
12 02 Il 41116 12 19 50
7 20
8 »i12 47 12 »: 6 3
La Meilleraie ....... 8 13713 09 ..... 1 16 50 ...
............. 8 24 13 38 12 16 7 0120 26
1
8 40 14 10 12 28 Iî '20 20 40
8
53 14 46 12 37 7 31 20 50
2 2 48el7 45 21 1
CI.-Y ..... 9 7~l51
­ 9 17 15 29 12 56 17 5~ 21 9
BRESSUl d4p : 9 27 13 7 18 18 21 40
NoiIrt . . ............. 9 391 13 18 is 32( .....
L A. 9 461: .... 13 251 18 40~
0.
9 ~i31 ..... 13 32118 461::
THOUARS.
1
10 10' 3 49 19 7 22'iÔl
... dd
......
0
1
......... 17 6il8 58 ..... 4 50
PARIS (Montp.) a- 118 24 20 35[ ..... 6
THOUARS.:::: ddg
p:
Chinon.
TOURS: »: .8 sa
NANTES - OR
ES (0 ) d
NANT
NA1NTES(1Z,~ d~,p: 6 20
Gli ... n.. 7 23
Mont""-
7 45
1 8 »
St-D..is-L..s elt.)l 8 121 .....
13.11-111-VII. ê.... 8 24 1 ...
êe
YONi-- 8 40110 81
ROCHE-Il-
9 il 10 41
1 .....
N. ..Y
cliamp-Sai, j Il
4.
Bret ... illir .......... lu 2 .....
M-1111-
.........
St.-G.. . . Pêt ~ 6 , h .
N.Hi.
,;~.iî.
Le
VELLUIRE
der .
il
FOCHE-S-YON, dei›.
VELLUIRE. d.p.
Fo-t-ines-V é....
FONTENAY..
,.r,:
St-M"ti.-dB-FTaig..
.et ...............
NIOR1Ni ul-0.1unes .......
B.,
p OUR CAUSE DE SANTÉ
10 i8~ il 20
7 4t 14 516
1
3 321 ..... 116 59
10 381
1
9
40 12 33
9 1 9 44 12 10
9 41110 49
9 55111 12
11 BO
11 44
1
12 18 13 55
1 57 ...
—lis 58
2 41
12 b7
13 47
Il Il
1
4 6
14 27
1
6
4 3
14 51
5 1
115 14
15 24
15 35
17 33
19 »
. .
15 47 20 4
9
20
16 1 20 20
16 8120 27
l
'
ls 'A 'r
44
16 'ti '0
'Z
^~i
16
51121
4
3
17 2221 5
llt5i
2.
4
t
.4
16 43
4 421 10 41,. ...il5 1
7 2 11 56113 30117 4
7 12 12 5113 42~l7 15
7 21 12 14113 53!17 25
-
10 ~ 12 251 18 il
Ilo 31 18 24
1 is 52
21
10 57 1 is 33
lonne, Contenant 96 ares environ. — Faci
litês de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
YF ~ qu
, UN DUE DE GRÉ A GRÉ, EN
BLO
EN DÉTAIL, la Métairie
de l'Epinette, sise communes du Châ-
tee,,,-d -
Olonne, de Sainte-Foy et de Saint
Hilaire de-Talmont. Contenance 39 fier-
tares. Facilités de paiements.
Pour tous renseignements, s'adresser
soit à M. POTHIER, propriétaire au
Prêcou, soit à M. BOSSIS, expert à La
Roche sur Yon, soit à Me MOREAU, no-
taire.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables- d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTE P R 11)JUDICII'IIIINIIIILONTÂIIIII]e
C
À
Jeudi 26 Fév rie r 1 9 1 4 , à 2 h.
U
mi istère de Me LAMOTTE, notair,~, d'une
ai x SabIes~d*OIoune, en l'Etude et par le
Maison, sise aux Sables d'Olomrie, rue
Desaix, 3, comprenant au rez de-chaus
sée, corridor, cuisine, salle à manger,
courette, service d'eau et cabinets ci ai-
sauces; au l-, 2 chambres, un cabinet
toilette. Cave sous toute la maison. Jouis-
suite par la perception des
sauce de
- Ou
pourra traiter de gré à gré avant le jour de
loyers et facilités de paiement.
l'adjudication, en cas d'offres suffisant
"a
Pour tous renseignements et traiter,
s'adresser à M. LEIGNEL, propriétaire,
rue de l'Hôtel de-Ville, 59, ou audit
Notaire.
A L 1 AMIABLE: le une Mai-
À DU E
À 1 E son, sise à La Chaume,
r ue Basse, 37, comprenant magasin à
usage d'épicerie, salle à manger, cuisine
'
cour, etc., 3 chambres au 1-. Gaz; 2- un
a
autre petite Maison, à la suite de 1
-précédents, donnant rue des Dames; 3- Il
'
a
Corps de Bilitiment, Situé à La Chau-
me, au coin de la rue de la Cure et de la
rue du Village-Neuf, comprenant maison
composée d'une chambre haute et_d'un~
chambre basse, cour et une petite maison
contiguë à la prem
'ère' de Même COMPO-
sillon, pompp; 4- et un Jardin, situé à
La Chaume, rue de la Trigale, d'une con
tenance de 1 are 50 centiares.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
ÏfA L'AMIABL11111111 Maison,
située rue -National 23
aux Sibles d*Oloniie, comprenant Rue'ou,'
s
sol : cuisine, salle à manger, décharge;
au rez de-chaussée : 2 pièces, salon, ras-
tibule ; à l'étage : 2 pièces et cabinet de
toilette. Petite cour, water closets. Service
Veau. -Jouissance de suite par la per-
Ception des loyers.
S'adresser audlit Notaire.
Etude de Me CLÉMENT CHARBONNIER,
-d'Olorme,
D taire aux Sables 1. rue
B?Îssoni près la place de l'Eglise (suc-
cesseur.
de NPPOIRAUD).
AL 1 AMIABLE Une Maison,
sise aux Sables-d'Olonne,
rue ambetta,
15,
occu liée par M. CHARLES
NEAU, roulier, comprenant 3 chambres
t cuisine au rez-de-chaussée, cuisine
da
lis
la cour avec chambre de débarras,
bangar, écurie, buanderie, etc., Grand
Zardin, bien planté d'arbres fruitiers,
contenant 644 mètres carrés environ. -
Jouissance au mars 1914. - Facilités
de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Eiude de MI GRANDJEAN, notaire
à Challans.
- ------
PAR ADJUDICITI.11 le Vi
A 1, EN D fi E mai.he 8 Fe u r i e r 1 9 1 4 , à
1 h- li2, à Challans, en l'Etude de W
GRANDJEAN, notaire, la Borderie de
la Petite-Croix, située commune de
Sallertaine, comprenant bâtiments d'lis-
laitation et d'exploilation, terres et prés,
Co
R
tenant environ & hectares, Afferrnéle à
M. Dupont. Dépendapt de la succession de
Ni. PITAUD.
S'adresser Audit Notaire.
ARLb
: ... 1 ..... i ..... JIP
. ..... ............
..... Si, ... r ........ .....
a"'-
dé;?.
.... ... : . ...:. 1 - « (j e . mr.
..... ... . ... . ..... i 1 -Th ...
. . . ...
...... h.
1 N.i,t.~r .. ..........
Di
d ép .
..... .....
Même Etude.
:
CLISSON, LA ROCIIE-BUTR-YOrZ,
NANTES ETAT,
LÉÀNS,
LA ROCHE-SU-R-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE- COMTE
Certifie par l'IMpriMezir eouic,signé.
(1 I E 1
5 46
j dep . 5 58'
16 28 20 41 21 59 15 48 BORI)FAUX
16 37 20 48 22 » 15 53,iS~I.Te8 ........ d4p .
17 24 21 38 22 48 16 4
Il 44 — 23 5 L2
17 59 ..... 23 19
....
M.ra De .............
18 10 ..... .....
.... 1
18 21 ..... 23 37
ELLUIRE ... a,
....
je
18 37 ..... 23 53 ILS
19 15 4 42 0 10 14 31'~Nalli.~S ......
19 30 4 56 14
19 40 ..... . 4 5511LUç .. ..............
19 52, Il 12 ..... 15 k.
-0 ........
5 25 ..... 15 21
5 31
il 42 0 56 15 37,;Co.rt.~Oile. (hedt.)
5 49 ..... 15 411 Ne..y
5 58 ...- 5 53! a rr .
S YON
6 9 Ill ROC I d -P -
1 26 16 10lBelle,ille-V..dêe
-Lu..
1 31 o~, i:
1 52 1.
ID b
-9 Glise ..
'!V .dé
11NANTFS (Eta). arr.
liNIORT ......... ddp.'
WONTENAY a '.1
de~- -
vrtLLuiRiu.... àî~:
iROCHE-S-YON, a-
EWde.
EA L'AMIABIE, 1. b.~C~ 111 !~9
déiaU, AL' gïé d'a ama-
teuts, une 13orderie, dits le No ure li n, ou
l a Noue - de - l ' Og e r i c , Située commune de
ChulIatis, contepaut 5 he--lares environ,
illermée à M, GAUVRIT. — Facilités de
Paiement.
S'adresseraudit Notaire.
Etude de Me LEMÉNAGFR , no~aire
à Noirmoutier.
JEAUX ENCHÈnES PUBLIQUES le D i -
ma n c h e 15 Fév r ie r 1 9 1 4 , à 13 Il.
1 /L. dans la aile de la Mairie de. Noir-
moutier, d'une Pièce de Terre, rituée
I~D erfaludiér pla
a lieu dit « La C~p.iliprdièrp,», village de
e , a ,,teï~~è.t à di
Noirmoutier. — Contenance 23 are-, 20.—
Mise à prix 1.500 fr.
S'adresser audit Notaire.
--------
à La.Mothe-Achai-d.
Ettide de Me L. MOCQUILLON , huissier
i JE PAR AUTO 'TL DE JUSTICE le bi
ÏE, N ma n c h e 8A Fév rier 1 9 1 d , à micti
'a u
domicile de Moi- Veuve Louis QUAN-
TIN, sis au bourg de Saint Avaug l-
o o "
des Landes, par le Ministère de M~ Louis
MOCQUILLON, huissier à La oibe
M Obi-
Achard, de Meubles et Objets M
liera.
Ait Comptant et 1 0 en suç.
l'Our e~Vor~s intérétM CE
compte ou à échéance fixe.
ORDRES DE BOURSE. - SOUSCRLP-
TIONS s~Ns PnAis. - ESCOMPTE ET
ENCIESSEMENT Os COUPONS - MISE
?glN'~Èe~t.RDETITRE8 -AvA~icassUB
TiTRSÎ~ - ESCOMPTE ET ~.NC~lfflg-
ME,~TD'FFFETS DE COMMERCE,
(-~A,ÀI'TIECOIIRE LM
~V Pla et le,, ISq.eS 'i'
non vérification deb ti-agis.
TaANSPOIIT UF, FONDS (Fr%aee,
EtYRU~?crl. - BILLETS DE CRÉDIT
CHÈQUES
PI... de 1. l,ib.Ttê
LES SABLFS-D'OLONNE
On trodie tonstammeût en Nagagin;
IMPRIMES POUR MAIRES ET ÉGJLES
S.cidté, de s"e.- M.9-1.
Irnprimés de Douanes
Passavants, Soumissions
pourSels; tous.Nlodëles pour
Importations, Exportations
et Capitaines de, Navires
POUR CAFETIER9
,ci sur l'ivresse publique
Prix des Boissons
Police des Café,, et Débit
----
POUR EINTREPRENEURS
Fouilles de paye
V-.odêle,- de sournissioup,
de Cautionnement
MODÈLES DE PERŒPTEURS
Sommations sans frais
A-VIS Officieux
Situation de Cais~e, etc.
NANTES, CHALLàNS,. COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON
NAN rES % Orl . ) . d ep . 6 18 11 9 16 57 16 57- d.p~ 6 22 9 3 4
NANTE .11 te.: ........ 2 6 53 9 18
11 2~5
ll'
l'a Giaié
7 24
15 12
9 28 15 22
-, - -, 7 31 1
l~l
Ai....y ......
1 M 21) !~
d er, 1 7 8(i 12 25 18 39111 4,t C.ë .... ...... El 7 b7 9~ 43~ 15 37
12 41 19 U22 4 2 8 29 9 53;15 47
Mach ... ul ... ...... 1 7 581 1 1
d«p' 5 5 9 13 10 3'16 1
~l 119 22 1
1
8 4 10 » 115 55
Il l8il3 1 19 27;22 266 3
4 10 loil6 J
........ j 8 30~13 16,15 6 19 45;22 34 8-11B.... 6
......... 9 3 6
S-1~lle ......... .... 8 39'13 26!15 29 19 58~ ch.11 ............... 6 9 48 10 24il6
8 47113 32 15 41,20 7 il La L'a 10 35116 39
d.p 852~l3 37116 1 10 44 16 49
2
Oi2O 18i 6 2'9
8 59 13 45~l6 31 20 25 Ma.h....l .......... 6 42 10 55'17 2
11 15 17 23
C.ê . ........... 9 Il 13 57; 17 4 0 401 1
0 58 dep 7 12, 11
S
9 80 14 12'17 44î2
L. ....... 1 9 40.14 22-18 Ili2l 10; 1' NANTES fEt.t). 8 l~ 12
-YON 9 51114 53118 BOi2l 23 NA
ROCHE 8 8 2l~ 13
C',)3,11,IEQUIERS 10 l~1113 4
il'
Notre-Dame-d-H
10 13
'11166 30
'i.'f: 4?
St-1-lilaire-de-Ri 16 4 0 53123 23
ST-GILLES-S-VIE 16 54 20 5gi23 29
83122 23 Il lie l~. ~nJ1.2
T,
~ l~11
Ill il. le
6i23 29 2 14 ::: :::::Il. dl. 4111:.. : C.A.TONNAY... d~p., t 7 J
» 0 45 ..... !THOUARS.* 3 13 8 56 16 15 14 40 ..... ..... 18 2
nniére
1 1 8 22 14 ..... .7 57
21
23
5
VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX -Sulpice-on-Pareds (halte) 8 14
ou-
1 Saint
ivde 8 20
VO~~.T C-~S .....
2
-port : 1 8 31
3
1 FONTPNAY
........
... i... - 1 8 49
114 16
14 20
Ego
modifié à dater du 10 0etobre
COMMEQUIERS, SÂINT
S.. &
20 32 23 5 ST-GILLES- "i 1 1
8 1'12.1 15 21119 33
-
-- - -elI 5 il
20 411 ..... St-Ilil.ir e.~l~.. ti a 8 35 13
1»; 3 14 15 29 19 41
Oil 41 5 39J9 51
Noti.-D.m.-d-RIe.~. 5 331
~20 »
COMMEQUIERS — 5 421 8 4CI ~1
3
23~l5 48
CUàNTONNAY, VOFJVANT-CEZÀIS,, FONTFIqAY-LE-COY.TR
12 24 19 47 FONTENAY.. d~p.r t . 5 58 9 33
6 IS
' 12 51 2 0
1 il 20
13 23 20 17 ( ha lte] 6 41 10 19
3
Il
l~
6 34 1
1
13 31 20 23 Thouarsais-la-Caillère 6 52 10 4
4
13 8 20 30 Taudo..iô ...... 7 2 11 5
14 18 20 52 CHANTONNAY ...... « «,,i .. 1 7 16 Il 22
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
'fil", d.
FON TENA Y déIro 5 58 9 33 13 Il 16 27 18 1 20. 9 BRESSUI
Bourneau-Mervt 6 10 9 52 13 28 16 39 18 13 Moncoutant....
6 19 le » 13 41 16 45 18 21 20 24 B.— ET
6 27 13 49 18 29 .. ... d
La Cliât.ig--l.i.111 31 Il Il 18 1l 10 40 La
q a 6 46 14 9 18 4720 50
BÈXUIL-B~R.Bo d 6 53 15 17 19 4 22 52 ...
M... t t ...... 7 12 153 19 23 23 15
9 47 23 40 FONTENA
BRESSUIRE 7 BS 15 5U 1 Y
Tramways de la Vendée (Service à dater du 1 "Janvier 19 14
LIGNE DE CHALLANS à FROMENTINE (DESSERVANT LES ]ÎLES D'YEU ET NOIRMOLITIER)"
C.~LL~.. ŒL.t) dep. 8 32110 25116 306 45
....... 8 38110 30116 35120 49
QI,.tT. mouli: 8 56,10 46 -
-Marais 1
St-G.~ 1 9 12110 59-17 08 21 18
17 2421 32
i.r . . -'l'
-Poo
-
-E
1
1 . 1 33,121 40
t Il il 34~l7 48 21 53
Girond Vos
arr. 1 10 » Il 39:17 53
—
î;~p.~t de P ...... .... ii -li8 15
Aeriv. à NoiEueLTi sai 30 19 45! .....
DES SABI,E~S-DOl~ONNE
CABINIET DEN'CAII,~L
~0, ltu4D dix x1alaie, 3!J,
1 L L Y,
Diplômé de 1. Faculté do M~do.i.. de P-i. et de l'E~.1. D..t.ir. de PaIri.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'.Pp.,.ilo te.. Y.te... de la B ... lie et des Doute. - Ext ... tion.
P.- on
de rieuts d~pui. 5 ft,. Pl..
Mi-ii- A.rifi..bi.».
sur V.I...it., Ow, Pl.ti.e, Le.
ez
te.
pa i x ilon iraies
LKA 1 S 0 N PRINCIPALE 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). — LA ROCIIE-SUR-YON
5 ~
4
A13
L
M —as,
111-4,ce d i-_ 1 a Mirre
ine et ILandaulet
i3célîTION D'AUTOMOBILES
Réparation et Mise au point des Voitures do toutes mqrqiies
Stock Michelin, Réparation des Poeurnatiques pur la vulcanisation à chaud
13icyclettes Canots ~AutoxnobiIes ]WIoteurs lndustrie..
'IV' _~i Li
_ÎTA 1 j - 1,110-1-
Soeiëté anonyme (Fondëe en 1888)
l'Our favopiser I'fieoioluie et I'Epargfle pap la Constillitiol (le capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE., ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
capital $.Ciel 5 millions de francs
PARIS - SUIGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isation de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un ~Cftpita1"
une 1»«>t aum- IE-~lalits,
un de, «»« clo XleltvaitE~-
Versements depuis imKi X~Piraim~, par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S écur i té e t garan t ie s ex cep t ion n e l les . - Pa r t ic ipation a ux b én éfi ces indép en dante des Tirage s
Souscrivez des Bons de IlLa Capîtt7tl!Êèeti4bn, la seule Sociètà qui a iem-
bourré plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ilo-de-Rô. (33.E500 fr. de
remboursement, pendant l'année 19ti seulement). Ne'eonfondez pasavecles SociAta
similaires qui cherchent à profiter des r~mboursoments de !-a- Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal,'Villa 'D iane, 15, 1 ne de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
MAISON DE CfflFIANCE LA MIEUX ASSORTIE' DE' l'A 1(ilClo-N
~1
ed r in es, Mun i tions e t eA r t ic tes de Chasse de tou tes s ortes
IEMCIIIIIDI3,Cl
19, Rue des Halles et il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR--YJN
CONCESSIONNAIRE DrS Wmâsiàs DARNIE-et
Spécia li te d e Cartouch es chargées . - A te l i er de re
-pa , ,a tio ~ t s
MACHINES A COUL)RE et 01DIRGINAL VICTOUMA » et et »
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-Hudso n .
S
CA TALOG UES DI VE R S FR ANCO S UR DEMA NDE . Es
SE FtE~OMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
28, Rue &Enghien. PARIS
Demander la prospectus à VENTREPOT,
EN VENTE PARTOUT .
EXISEZ Bar les fi-ocs 1­ RO YAL Wlvn$OR
Mw
Dêpô! ,ux Sables-d'Olonne chez Mlle ANN.,, BOUDAUD Mercerie, 5, rI~e du C~iI';
4 Il
îià
4 40
4 49
....
l'ra,,ùt, SABLES-D'0L0,'N~,~
LE RËGENE MATEUR FAYORI
Pour rendri? aux chevaux .gr is
Igair Coulg lir e t beau té natarelleS.
'Supprims les pellicules
et ar rête la Chute ileS Cheveux.
1913)
58il9 7
24
19
19 87
19 54
20 6
20 24
20 15
20 32
20 51
i2l 12
121 24
21 43
20 17 35121 54
16'18 36,22 47
34 19 Si ... -
16 27
,, ~I,
16 55 1
1. 4~l
17
1
17 6
17 30
7 2 13 l7~ 8 Il
7 37 1, lâ 54;
,, 118 40
7 55 4 8
8 2 Éj 5 31 19 ibi «.
8 14
1
61
8 21 5 53 19 33
15 45 '9 2' 1
l ~O ~~o
8 31 48 6 5 19 42
8 40 14 4 16 11,19 51 20 41
8 49 4 18 16 2620
1 20 52
1
Dép. de NOI .... T... 5 » 1 9 15112 3O~l6 » .....
AIri,i~ê. à L~ F.se.. 6 30 10 45 14 » 17 30 .....
1 — __ —
d.p . 7 » 11 45 14 25 is 10 .....
Ba,r.-de-MontS ..... 7 iill 51 14 33iIS 16 ...
7 19 12 4 14 48 18 29'
28
... 7 12 13'15 »118 381::
il
9"tl-M..Ii. 7
141
1
8 l
-
0 12 55 1 D.19 2
C.~.a (Et.t~ 8 13112 58il-
7 1 1 19 '4
Et 7 4 1.~1 32 l6~
8 l
SABLES-D'OLONNE AU CIIAMP-SAINT- PÈRE
34 12 40. 6'25 7 32 10 32
Le P.tit-J.bilê. a f 5 39 12 45116 30 7 3 10 37
La f. 5 42 12 48 16 33 7 40,10 41)
L 5 49 12 ù6 16 4017 47110 47
La a. L 5 52 12 59.16 43~7 50 50
i
La 31 9 16 54'8 1 11 1
Le. Arp..t., .~ f.. 55713 416487b5lO55
I~ lu 6 208 13
i le
i.heliè~., a. f. 14 6598 611 6
r.
~OOt_ .......
6 13 26 17 ]518 16'll 12
1, Li..ard, .. f .... 6 24 280
L. f.. 6 32 13 38 17 l9~"
lit '0 17 27 8 2 4
1
1 Pot a. f.... 6 35 13 41 17 30:8 ai
6 41 13 47 17 35 8 36
6 0 13 5 1 . 1 - A
A-ill 656;14 4 18 »i850
7 3114 Il 18 7 8 57
f. 7 8j14 16 18 12 9 2
M,Iuti.~.-I Mea.f.. 7 19 14 28 18 30 9 14
7 432~l4 41 18 4~ 9 27
La a. f ..... 7 4 14 53 19 1 9 37
7 bo~15 » 19 719 43
Le Réd« teur - Géran t VALÈRE MATHÉ.
15 48
il 1!
16
16 a
16 10
AS 19
116 39
!16 45
116 50
117 »
~'i5 17 14
~3- 17 24
i17 30
-SI -PÈRE -1)'OLO-
CliàYP JNT AUX SABLES J JF,
il. 6 40 9 50 15 40 8 30 18
Le N.Iité, f ..... 6 47 10 2'15 48 8 38 18 6
6 59 10 14 166 1; 8 51 18 18
L. 716 10 30 1 9 12 18 34
7 24 10 38 16 21 9 20 18 42
f 7 29 10 43 16 26 9 25 18 47
A-illé ............ 7 39 10 55 16 35 9 32 18 58
La ~1 19 2
1 7 43 10 59 16 39
f.... 7 54 Il 11 16 50 19 15
il ~.-I.-Forét 7 50 Il 7 6 46 1911
L. 7 57 11 14 16 bal 1918
Le es- f ... 8 4 Il 21. 7 »1- 1925
r
H à 14 Il 341 7, 19 35
.... ..... 8
La Mich.liè~., .. L 8 21 11 41 17 14i 19 42
L. 8 26 Il 46 17 l9~ 19 47
L-. Ap. 1
.. C. 8 32 Il 52 17 25! 19 53
La nière, a. f. 8 37 Il 57 17 30i 1958
f. 8 40112 » 17 33 20 1
1 t4
L E l.7!12 7 7
l~
> 1B~1
l~ ~r
P8tit
L -Jubilê,af E
8 55112 15 17 48' 20 lE
- Les train. ne a'arrgtenl
A . rrdtt f~ l ta tifs .
p
.ur premim les voyageurs que lorsque ceux-ci Ta
du pet... « k~,êt facultatif » I.r..t '
o.g.e
de dairrêt.r; il. ..
p-r la, ... I, de. qm, ..«.-ci
-t pré,... 1. ...d..t.ur d- le-1 i-S..ti.n de
à l' « Arrée. »
train de 16 là. 25 ne circule que du 15 O.tobr.
`
à. 30 juin.
Le txii. de 7 h. 82 circule -tire Le. Sable. t
A-ilI4, Le. Sables Le. .a j....
de feu. à A-illé t a.
Le train de 15 h. 48 cLire.l. ..te. T.I...t, A-illé,
L.. M.uq.r. ~t la foir~
à T.I...t, &-illê et LII.
Le tT.i. de 8 h. 30 ci-le ».i~~. Lh..p-St.PèT.
et Avrillo, dutre CIump-Sa;nt~pê" et Les Moutifts,
1_ j o- le foUr. à et au. M."ti.r..
Le tr.i. de 18 Ji. le. j-a da foi,. à Lge..
A 1N
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURD
P lace d e 1. L iberté.
~

OMR
VINGT-NEUVIEME ANNEE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
Fran ce et Algérie..
rIrealearsia.u.stas 'r. ati
Autour [lin CfillE
M. l'Ingénieur Pierre est-il cou-
pable d'avoir assassiné son directeur,
M. Cadiou ?
Le mystère subsiste. Mais, en
l'état actuel de l'instruction, il y a
tout à parier qu'un innocent fut
accusé et qu'un magistrat a commis
l'abominable faute de mettre un
honnête homme en état d'arrestation
sur des simples rumeurs circulant
dans la foule.
Aujourd'hui tout le monde est
d'accord pour déclarer que les char-
ges au début relevées contre M.
,Pierre s'évanouissent une à une,
qu'elles soient d'ordre moral ou
matériel.
BUREAUX
Pla c e d e la Li b er t é , SABLES-D 'OL ONNE
D'ordre moral ? On ne voit pas le
bénéfice que M. Pierre aurait tiré
du crime. D'ordre matériel ? D'abord
M. Cadiou ayant eu la gorge tran-
chée il est tout au moins étrange
que sur les vêtements de l'assassin
présumé on n'ait relevé aucune trace
de sang. De plus à l'examen on a
reconnu que la fameuse pioche saisie
dans le hangar de M. Pierre n'avait
point servi à tuer un être humain.
Où le juge avait vu des gouttes de
sang séché et des cheveux en touffe
un expert au premier .coup d'oeil a
déclaré qu'il s'agissait de taches de
rouille et de quelques poils de lapin !!
Eh bien, sans autre forme de procès,
M. l'Ingénieur Pierre a été, accusé,
Mis en état d'arrestation, fourré en
prison. Il a subi, avec bonne humeur,
paraît-il, les interrogatoires qu'il a
plu au magistrat de lui faire subir. Il
a traversé les rues des bourgs entre
deux gendarmes, menottes aux mains
sans doute. Il fut en proie aux curio-
sités malveillantes de la foule et son
nom, déSormais célèbre, a été livré
à la malignité publique. Comme on
trouvera toujours des gens pour dire
« qu'il n'y a pas de fumée sans feu s,
l'innocence de l'inculpé d'aujourd'hui
peut être proclamée de la façon la
plus éclatante, il se trouvera toujours
des gens pour hocher la tête sur son
passage, des mufles aussi pour affir-
mer que « tout ce qui s'est passé
n'est pas clair ». La vie de cet hom-
me se brise au heurt du formidable
événement qui s'écroule sur ses
épaules. Sa carrière est compromise
irrémédiablement. Tant mieux pour
lui s'il est riche ; s'il est pauvre, il
reste voué aux besognes obscures,i
au labeur dans l'ombre parce que le
soupçon ne se dissipe jamais entière-
ment et que d'une telle accusation il
reste toujours quelque chose.
Cela est si vrai que deux camps
se sont déjà formés à La Grande-
Palud. Les uns sont pour la culpa-
bilité un très petit nombre, parait-
il ; — les autres — la majorité —
tiennent pour l'innocence. Dans ces
conditions il y a de très fortes pré-
somptions pour que M. Pierre, dans
quelques jours, soit rendu à la liberté.
En toute sévérité, M. le Juge
d'Instruction signera la levée d'écrou,
puisque c'est ainsi qu'on s'exprime
dans l'affreux jargon , judiciaire. Un
gardien de prison viendra et signi-
fiera à l'inculpé d'hier qu'il peut
regagner son logis. Heureux encore
d'en être quitte à si bon compte, M.
Pierre n'a pas à attendre des excuses.
Il ne peut demander aucune indem-
nité. Sa vie privée a été mise à nu ;
6 m o is
3 fr.»»
3 fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Un an
5 fias,»
6fr.»»
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L es l e t tr e s n on afran ch i e s s on t r e fu s é e s
("ein e des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
e BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS -DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX Dl.. POSTE DE FRANCE.
samedi 14 Février 1914
emereetzazzonmemar.reneeyer.sezeleem.,-.1.5.5...rimmaremmicreireszet.......,
Les .Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les conn a î tre e t d 'y prendre part e t no tre In térê t nous le comm ande impérieusemen t
son honneur a subi la plus grosse
atteinte ; il a souffert durant ces
quelques jours tout ce qu'il est pos-
sible d'endurer de toutures intellec-
tuelles et morales, sans parler des
souffrances physiques. On ne lui doit
rien ; on s'est trompé. Erra re h uma-
n um es t I . . .
En vérité la justice de notre pays
jouit d'un pouvoir discrétionnaire dont
les conséquences sont redoutables.
Pourtant nous voulons espérer que
si M. Pierre est reconnu innocent,
M. le Garde des Sceaux de France
saura faire son devoir et rappeler —
en le renvoyant à d'autres exercices
le magistrat qui, en l'occurence,
aurait agi avec une impardonnable
légèreté. Une sanction s'impose, pour
la garantie des citoyens, pour signi-
fier, en outre, à ceux qui seraient
tentés de suivre l'exemple du Juge
d'Instruction de Brest que son pou-
voir n'a rien de commun avec la
bêtise, celle-ci seule étant sans bor-
nes ni limites.
JEAN RENOUD.
F 0 ''ek ATIONS
Le Mérite Agricole
Le Journ a l Officie l publiera probablement
demain samedi la promotion dans l'ordre du
Mérite agricole.
M. Delcassé candidat. au Sénat
On annonce que .M. Delcassé, ambassadeur
deFrance, député de Foix, ancien ministre de
la Msdri,ne, des affaires étrangères et des colo-
nies, sera candidat à la prochaine élection
Sénatoriale de l'Ariège, devenue nécessaire par
suite de la mort de M. Bernière.
Cette élection aura lieu avant les élections
législatives.
La Nomination des Instituteurs
La Chambre a décidé que les instituteurs
et institutrices, jusqu'ici nommés par les Pré-
fets le seront dorénavabt par. les Recteurs,
après avis d'un comité, composé de l'Inspecteur
d'Académie, président, des Inspecteurs primai-
res, du Directeur et de la Directrice des écoles
normales et des représentants élus des insti-
tuteurs et des institutrices au conseil départe-
mental. •
La modification est, on le voit, importante.
Elle tend en effet à enlever tout caractère
politique à la nomination des instituteurs et
des institutrices.
Le Clairon Rolland à Paris
Le prochain banquet de la colonie aveyron-
naine de Paris sera donné en l'honneur du
clairon Rolland, le glorieux survivant de. Sidi-
Brahim. On demandera, paralt-il à M. Poincaré
de présider cette solennité.
Et ce jour-là, Rolland, dont les 04 ans sont
très alertes, quittera sa retraite de I. acalm pour
revoir la capitale.
La Bravoure française
L 'Ech o d e Pa r i s dit avoir reçu d'un grand
nombre d'officiers la demande de création
d'un livre d'or de la bravoure française, rela-
tant toutes les actions d'éclat accomplies par
leurs camarades qui combattent au loin sous
les trois couleurs.
Ce serait avec joie, disent-ils que nous
lirions à nos soldats les pages de ce livre qui
serait pour eux un réconfort et un enseigne-
ment.
La Fortune de Guillaume
M. Rudolph Martin calcule dans la Na t iona l -
ze i tung la fortune de l'empereur allemand. Il
l'estime à 394 millions de marks qui ne pro-
duisent que 24 millions de marks de revenu.
L'emperetir aura à payer comme contribution
à l'impôt de guerre la somme de 4 millions de
•
marks.
LA SUPPRESSION DES PRESTATIONS
La Chambre a supprimé e n fi n les pres-
tations qui constituaient dans notre régime
fiscal une survivance de la corvée de l'an-
cien régime. Cette réforme était réclamée
depuis longtemps par la démocratie rurale,
et celle-ci éprouva une vive satisfaction
d'être enfin délivrée de cette charge aussi
gênante qu'humiliante.
Le résultat obtenu est dû à la ténacité et
à l'énergie de M. Pascal Cecealdi, rappor-
teur de la Commission, qui déjà a obtenu
pour les cheminots départementaux
l'amélioration sensible de leur sort réa-
lisée par une loi récente. L'ardeur démo-
cratique et la passion réformatrice de M.
Ceccaldi se sont employées avec succès au
vote de ces deux lois qui apporteront aux
« ruraux » et aux gagne-petit des réseaux
régionaux un soulagement et un réconfort.
Malheureusement la Chambre n'a pas
suivi le rapporteur pour la seconde partie
du projet, qui concerne les taxes de rem-
placement. M. Paul Morel, ancien sous -
secrétaire-d'Etat, a, malgré l'avis de son
successeur et de la Commission, fait adopter
un contre projet qui atténue sensiblement
les charges des villes au détriment des
campagnes et qui laisse à la charge de
l'Etat le déficit à prévoir en cas d'insuffisance
des centimes spéciaux.
La discussion fut longue, laborieuse et
souvent confuse, et le projet, tel qu'il est
sorti des délibérations de la Chambre,
aura besoin de sérieuses retouches. Le
Sénat s'y emploiera, mais d'ores et déjà
la réforme est acquise et dans nos campa
gnes elle sera accueillie comme le gage
certain de la constante sollicitude du parti
républicain pour les revendications des
,travailleurs de la terre.
La Multiplication des... Intérêts
L'escroc Lecomte est le digne successeur
de Mary Reynaud, de Rochette et du très
fameux comte Romain, le comte de Lévis,
qui recevait sa clientèle sous un immense
portrait du pape.
Il a su non seulement éberluer des curés
de campagne, mais aussi de prestigieuses
éminences comme les archevêques Sevin,
de Lyon ; Dubois de Bourges ; l'évêque de
Seez et beaucoup d'autres encore puis-
qu'une trentaine de plaintes de ces digni-
taires de l'église figurent, à l'heure se
tuelle, dans les dossiers du juge d'instruc
lion.
Comment! direz-vous, tant de doctes et
sages personnes se trouvent-elles ainsi
prises dans les serres rapac'es d'un finan-
cier de gros appétit ? C'est que, vous
répondrai je, depuis le haut jusqu'en bas
de l'échelle ecclésiastique, la rapacité est
une vertu qui sans être théologale, marche
de pair avec la foi et surtout l'espérance
et qu'elle est tenue par ces messieurs en
une-estime beaucoup plus grande que la
charité. Ne nous étonnons donc pas de
trouver tant de robes noires et violettes
dans cette affaire, car elles n'y étaient
qu'avec l'espoir de toucher de gros intérêts,
des intérêts anormaux comme seuls
savent en offrir les aventuriers de la
Bourse.
RÉDACTEUR - GÉRANT : "Valère
Et Lecomte, qui en psychologue prati-
que savait que les caisses de l'Eglise ne
sont jamais vides a pu, après tous ses
brillants prédécesseurs, faire un nouvel
appel 'qui a été entendu. La République,
quoique en disent ces messieurs, n'a donc
pas « volé.» tous les biens de l'Eglise ;
il en reste pour les banquiers véreux.
Ces fripons savent à merveille exploi-
ter la crédulité des curés qui s'adressent
do préférence à eux ? Il leur suffit d'em-
ployer les mêmes procédés dont usent les
prêtres à l'égard de lents ouailles.
Ils y ajoutent l'attrait du miracle. . N'estii
pas apparu au juge d'instruction que les
premières spéculations faites chez le ban-
quier Lecomte ont été de gros rapport
pour les clients de la première heure ?
Les curés et archevêques ont cru bonne-
' ment que le financier continuerait à leur
servir 40 ./u de leurs... capitaux... avec la
protection de Dieu. Mais M. Lecomte très
chrétiennement a commencé par s'aider
lui même...
CHRONIQUE LOCALE
Palmes Académiques
Dans la liste des nouveaux décorés des pal-
mes académiques nous relevons avec plaisir
les noms suivants :
Ofi ciers de l 'In s t ru c tion p ub liq ue
M. Bodin', instituteur public honoraire à
Fontenay-le Comte.
M. Bujeaud (André), conseiller d'arron-
dissement, maire de Sainte Hermine.
M. Godet, conseiller général, maire du
Tablier, conseiller d'administration des
Place de la Liberté
rrem etissem en t dei'
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. -- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
M A T
lycées de jeunes filles et de garçons de La
Roche-sur-Yon.
M. Lecomte (Louis), avocat aux Sables-
d'Olonne, délégué cantonal.
M. Texier, président d'honneur de l'as-
sociation amicale des anciens élèves de
l'école publique de Breuil Barret.
Ofi c iers d 'A cadémie
M. André, receveur partiçulier des
douanes aux Sables.
M. Biget, instituteur public en retraite
à Pouzauges.
M. Coquard, conseiller d'arrondisse-
ment, conseiller municipal de Dompierre.
M. Coulon, conseiller municipal de Croix
de Vie, délégué cantonal.
M. Denis, agent voyer à Chantonnay.
M. Dupont, notaire, adjoint au maire de
Sainte Hermine, délégué cantonal.
M. Garnier, pilote, patron pêcheur aux
Sables.
M. Gibau, secrétaire en chef de la mairie
de Luçon.
M. Grignon, notaire, maire de Vouvant.
M. Grolleau, conseiller municipal de
Corps, délégué cantonal.
M. Jumeau, pilote, patron pêcheur aux
Sables. -
M. Jouberteau, maire de 1 Ils d'Elle.
M. Marchand, conseiller municipal de
Fontenay, président du patronage laïque.
M. Moreau, commis des postes et télégra-
phes à Fontenay-le Comte.
M. Pajot, chef de division à la Préfecture.
M. Paris, maire de Sainte Christine,
délégué cantonal.
M. Plessis, percepteur en retraite à Coèx.
M. Pradier, architecte aux Herbiers.
M. le Dr Sohamaun, médecin à Pou-
zauges.
M. Suret, suppléant du juge de paix de
CoMmequiers, délégué cantonal.
Wattier-Frache, ancienne directrice
de collège, déléguée cantonale aux Sables.
A cette liste, il convient d'ajouter le
nous d'un grand ami de notre Plage,
M. H e n r i Paul Bellanger, de Boulogne
sur-Seine, 'promu officier de l'Instruction
publique.
M. Belianger fréquente Les Sables de-
puis 26 ans, il a été l'armateur de gros
thonniers construits soit aux chantiers
Chaufleteau, soit aux chantiers Florimond
Guignardeau t ces différents titres lui ont
conquis largement le droit de cité.
La Vendée Rép u b l i caine adresse ses plus
sincères félicitations aux nouveaux promus.
CONSEIL DE PRÉFECTURE
Le Conseil de Préfecture de la Vendée
s'est réuni en audience publique samedi
31 janvier, sous la présidence de M. Péaud,
vice-président, assisté de MM. Meheudin,
conseiller de préfecture, et Godet, pré-
sident du Conseil général, rempl, çrnt
M. Rozard, absent.
M. Dadin, secrétaire général de la pré
facture, remplissait les fonctions de com-
missaire du gouvernement.
MM. Paillai et Renaudin, propriétaires
d'une maison d'habitation et do terrains
situés au lieu dit « Bellevue », près de la
digue de la Belle Henriette, intentent une
action en dommages et intérêts envers
l'Etat, qu'ils rendent responsable dès éro-
sions produites par la mer sur la partie
. de la côte située entre le village de la
Faute et la pointe d'Arçey.
On se rappelle qu'en décembre 1911, la
mer détruisit en quelques jours une por-
tion de dunes boisées situées à l'extrémité
sud de la digue de la Belle-Henriette. Pour
éviter une catastrophe, l'Administration
préfectorale fit prendre diverses mesures
de protection destinées à sauvevarder les
intérêts des propriétaires menacés d'être
envahis par la mer. Il était à craindre, en
effet, qu'au moment de la grande marée,
le cordon de dunes qui défendait le litto-
ral ne fût emporté et que les flots ne
viennent à recouvrir plus de 20.000 hec-
tares de terres exploitées, représentant
une valeur de plus de 50 millions.
Les épis construits hâtivement eurent
pour effet de refouler le courant destruc-
teur vers le large. Or, en 1912, le courant
détourné vient exercer ses ravages sur des
dunes situées à quelques centaines de
mètres plus au sud, près de la propriété
de Bellevue, appartenant au plaignant. 50
ares de vignes furent détruites; un hectare
wsilassaanzam..,..roartsaermece
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adre ss é à M. Val èr e MA TH É , R édac t e ur-Géran t
de terre est perdu pour la culture et l'ha-
bitation elle même serait menacée.
Les demandeurs prétendent que le
préjudice qu'ils ont subi et qu'ils évaluent
à 30.000 francs,doit être attribué à l'exécu-
tion des travaux de défense entrepris et
surveillés par l'Etat.
M. de La Thébaudière soutient les inté-
rêts des consorts Paillat Renaudin.
M. Philippe, ingénieur en chef du
département de la Vendée, représentant le
ministère public, demande le rejet de la
demande.
Le Conseil met l'affaire en délibéré.
— L'aviateur Gilbert Laodry. poursuivi
pour avoir, sans autorisation, établi sur
la Plage des Sables d'Olonne, des barrières
en bois, dites haies de chemin de fer, est
condamné par défaut à 100 francs.
— La protestation présentée par MM.
Robert, Graslepois, Valeau et consorts
contre l'élection de M. Jules Lavisl comme
directeur du Syndicat des marais desséchés
de Saint-Michel-en l'Herm, Grues, Saint-
Denis-du-Payré, etc., est rejetée.
— Les héritiers Chailloux, des Sables -
d'Olonne, sont condamnés aux frais du
procès verbal dressé contre eux par
l'Administration des Ponts et Chaussées
pour contravention de grande voirie et à
la démolition dans le délai de quinze
jours, après la notification de l'arrêt, du
bâtiment qu'ils ont construit sur les quais
du port des Sables d'Olonne.
Œreetta
Les Régiments aux Sables
M. le général Lanrezac, commandant le
11• corps d'armée, vient d'informer la
Municipalité que le premier régiment du
11• corps qui doit venir en notre ville
pour effectuer ses tirs de combat, sera le
137• d'infanterie. Son arrivée est fixée au
19 mars prochain.
Les dates de départ et de séjour du 65•
d'infanterie dans notre ville ont été modi-
fiées de la façon suivante :
ter bataillon. — Départ de Nantes le 17
avril, arrivée aux Sables le 20. Départ des
Sables le 26 avril, rentrée à Nantes le 29.
2' bataillon. — Départ de Nantes le 23
avril, arrivée aux- Sables le 26. Départ des
Sables le 2 mai, rentrés à Nantes le 5.
3' bataillon. — Départ de Nantes le 30
avril, arrivée aux Sables le 3 mai. Départ
des Sables le 9 mai, rentrée à Nantes le 12.
A CRISE SARDINIÈRE
Entrevue des Pêcheurs
et des Fabricants de Conserves
Une conférence, dont l'initiative a été
prise par M. Ajam, sous-secrétaire d'Etat
à la Marine marchande, a réuni le jeudi
5 février, à 4 heures, au sous - secrétariat
d'Etat, trois délégués du Syndicat national
des fabricants de conserves de sardines :
MM. Benoît, président ; Lemy, secrétaire
général ; Ouzille, membre du Comité ; et
trois délégués des Syndicats de pêcheurs :
MM. Carradec, de Concarneau, président
de la Fédération des marins-pêcheurs ;
Stephan, de Douarnenez, et Garnier, des
Sables-d'Olonne.
Cette conférence avait pour objet de re-
chercher un terrain d'entente en vue de la
prochaine campagne de pêche.
M. Kerzoncuf, directeur des pêcheries, et
M. Théry, administrateur de l'Inscription
maritime aux Sables d'Olonne assistaient
M. Ajam à la conférence.
Malheureusement l'accord n'a pu se
faire, chacune des deux parties en prê
sente restant sur ses positions. Les délé-
gués des pêcheurs venaient à la conté
rente avec le mandat de faire condamner
l'emploi des filets tournants, tandis que
les usiniers exigeaient que l'emploi des
dits filets soit autorisé.
Résumons les conditions du conflit :
Les pêcheurs demandent la suppression
de la vente dite à l'abonnement et son
remplacement par la vente aux enchères
publiques ; ils réclament, en outre, le
relèvement des prix minima d'achat qui
avaient été fixés par la sentence arbitrale
du 27 mai 1913, et enfin ils désirent que
l'organe de conciliation créé par ladite
sentence, « la commission mixte », ait des
pouvoirs renforcés pour pouvoir résoudre
1•1°1556
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
ables - d:Monne
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
.1211119Missium
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames., — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p= les Annonces périodiques ou continues
éléplikeint.sa -A_ 4.
tous los conflits qui peuvent surgir entra
pêcheurs et usiniers.
De leur côté, les usiniers demandent
que la vente au mille, pratiquée jusqu'ici,
soit remplacée par la vente aux 100 kilos;
ils réclament l'abandon complet de ta
farine d'arachide comme appât de pêche
et exigent la liberté absolue dans l'emploi
des filets coulissants. ss
Grâce aux efforts du Sous-Seerértire
d'Etat, ce dernier point restait seul en
question. Ea vain M. Ajam proposa t il
d'imposer aux pêcheurs l'augmentation
du nombre de leurs bateaux annexes, et
partant, le nombre de leur filets droits
pour la campagne prochaine. Le résultat
à atteindre étant l'abondance de la pêche,
aurait donc pu être réalisé ainsi, sans
avoir besoin de recourir à une mesure q u i
rencontre l'opposition absolue des pêcheurs
de toute la côte sardinière de Camaret à
Saint-Jean de-Luz.
- Malheureusement, les usiniers refusè-
rent cette transaction qui était acceptée
par les pêcheurs.
Le Sous Secrétaire d'Etat à la Marine
marchande ayant constaté, dans une con-
versation antérieure, que les pêcheurs
étaient disposés à faire oeuvre de coucilia-
lion, s'est efforcé de prolonger la conver-
sation.
Sous sa direction et malgré la déclara-
tion de principe faite par les usiniers, les
intéressés ont examiné les différents points
du conflit.
A la suite de cette discussion fort lon-
gue, M. Ajam est arrivé à obtenir des
pêcheurs de très larges concessions sur
leurs revendications, tel que le maintien
dn statu-quo en ce qui concerne le relève-
ment des prix minimum ; acceptation de
la vente aux 100 kilos, de la suppression
de la farine d'arachide non saumurée, et
point très important, la reconnaissance de
leur part de l'obligation dons laquelle ils
se trouvent d'augmenter et d'améliorer
leur matériel de pèche.
Les usiniers ayant, de leur côté, accepté
la suppression de l'abonnement et le prin-
cipe du maintien des commissions mixtes,
le conflit se trouve donc limité à la ques-
tion des filets coulissants.
Les Visiteuses des Femmes en couches
La loi sur l'assistance aux femmes en
couches prévoit que l'allocation aux assis-
tées ne peut être maintenue que « si l'in-
téressée, non seulement a suspendu l'exer-
cice de sa profession habituelle, mais
encore observe tout le repos effectif compa-
tible avec les exigences de sa vie domes-
tique et que si elle prend pour son enfant
et pour elle-même les soins d'hygiène
nécessaires, conformément aux instruc-
tions que lui donnera à cet effet la per-.
sonne désignée par le bureau d'assistance.»
Le législateur a espéré que des mères
de famille jouissant de la considération
générale et animées du désir d'être utiles
à d'autres mères de famille moins for-
tunées accepteraient cette mission déli-
cate mais belle de porter à celle ci des
conseils. D'ailleurs elles serontaidées elles-
mêmes dans cette tâche parce que l'Aca-
démie de Médecine prépare des instruc-
tions sommaires qui seront remises à
toutes les dames visiteuses. '
Actuellement dans chaque commune les
femmes de bien et de dévoûment qui sont
susceptibles d'accepter cette tâche de-
vraient faire connaître leur nom aux
membres des Commissions administra-
Oves des bureaux -de bienfaisance ou
d'assistance, En effet ces Commissions se
préoccupent de dresser les listes commu-
nales des dames visiteuses auxquelles cha-
que maire pourra confier le soin de visiter
les assistées.
A l'instar da Bon Quichotte
Il y a quelques mois, mourait aux Mou-
tiers-les-Mauxfaits un de nos meilleurs
amis, M. Alberty Trichet, cet homme de
bien qui durant sa trop courte existence
avait exigé pour lui et pour les autres la
liberté d'agir et de penser largement vou-
lut, afin d'être logique avec lui-même,
que ses obsèques fussent purement civiles.
Chacun s'inclina respectueusement devant
ses dernières volontés et l'on vit avec une

intense émotion des milliers d'hommes de
toutes opinions politiques et religieuses
rendre un pieux hommage à ce vertueux
citoyen. Mais on constata avec une sur-
prise aussi générale que pénible l'absence
aux funérailles de la bannière du secours
mutuel des Moutiers dont le défunt avait
été l'un des zélés fondateurs et le membre
le plus actif.
On fut aux renseignements et l'on sut
que M. Amélineau, le riche et dévêt châ-
telain de Bois-Lambert, vice-président du
secours mutuel en avait ainsi décidé sous
le fallacieux prétexte que la dite bannière.
par le fait de sa présence à l'enterrement
civil d'un libre penseur serait frappée
d'interdit par l'évêché, et ne pouvant plus
assister aux cérémonies pompeuses du
catholicisme, devrait être remplacée par
un autre oriflamme d'où une grosse dé-
pense d'argent pour la Société.
On savait que l'Eglise romaine, malgré
le précepte du christ : « Mon royaume
n'est pas de ce monde » a, depuis Cons-
tantin et sa mère Hélène employé tous les
moyens, hormis les bons, pour assurer sa
suprématie temporelle sur le genre hu-
main. Afin d'obtenir cet odieux résultat
elle vendit les Anglais comme de vils trou-
peaux, arma les peuples naïfs les uns
contre les autres, fit brûler des villes
entières, les livra au pillage, au viol, à
l'assassinat, prêcha la révolte contre les
monarques et les Etats rebelles à ses ca-
prices, mit le poignard à la main du
prêtre fanatique Jacques Clément en lui
intimant l'ordre sauvage de tuer au nom
de Dieu.
On sait que s'abaissant au rôle ridicule
de censeur de la société moderne, tour à
tour ses prélats orgueilleux et taquins
réglementèrent la valse lente des bords du
Rhin, le Tango burlesque mais anodin en
somme de l'Argentine, imposèrent la
bourrée grossière de Venise, excommu-
niant à l'occasion les populations, les par-
ticuliers et même les prêtres libéraux
comme l'abbé Lemire qui réclamaient jus-
tice à la barre du peuple ou devant les
tribunaux laïques et s'opposaient ainsi à
leur formidable appétit. Mais on ignorait
que l'excommunication majeure, solen-
nellement mat frapper une pauvre ban-
nière faite d'atômes de matière inerte tels
que des fils de soie, d'or et de coton 1...
Esprit étroit, ce délégué serpentin et
apostolique près le secours mutuel des
Moutiers-les-Mauxfaits qu'est M. Améli-
neau a pu, lors de la réunion générale de
janvier dernier, décrocher, grâce à ses
cent mille francs de rente qu'il se con-
tente, il est vrai, de faire uniquement
sonner dans sa poche, un vote unino-
minal de confiance de la part de ses domes-
tiques, fermiers, journaliers et autres
malheureux qui sont obligés de vivre sous
sa dépendance capricieuse et tyrannique.
Mais les membres honoraires du secours
mutuels qui furent prudemment et soi-
gneusement mis à l'écart ainsi que tous
les citoyens libres des Moutiers lui réser-
vent pour les élections prochaines la leçon
que mérite son inqualifiable conduite.
En Vendée et par conséquent aussi, aux
Moutiers-les-Mauxfaits, on veut que la
haine sectaire disparaisse et que tout
s'égalise et s'incline indistinctement de-
vant la majesté de la mort.
Mérite Agricole
Sont nommés dans l'ordre du Mérite agri-
cole : -
Au grade d' Officier
M. Fillon, vétérinaire, à Luçon.
Au grade de Cheva lier
MM.
Astagneau, cultivateur-maraîcher, Olonne.
Stein, agriculteur, à La Garnache.
Boeuf, cultivateur, à Saint-Sigismond.
Boré, viticulteur, à l'Aubraie des Sables.
Chasseloup, brigadier des haras en re-
traite, La Roehe-sur-Yon.
Chenu, secrétaire Caisse agricole, Saint-
Etienne-de-Brillouet.
Dreneau, éleveur, à Chaillé-les-Marais.
Dubois, agriculteur, maire, à Rosnay.
Dubois, instituteur public, à Chavagnes-
les-Redoux.
Feuilleton de la Vendée Républica in e 20
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de, 1.41.10TIElt019«
X
LE CHEF DES FRANCS- TIREURS
Et jusqu'à quatre heures du soir le fores-
tier resta debout sans songer à s'asseoir ou
à manger, regardant, avec des larmes qui
coulaient en dedans, les armées alleman-
des traversant la place sur une largeur de
trente mètres.
C'étaient des myriades de Bavarois aux
tuniques bleu de ciel et aux casques à che-
nille noire, de Saxons verts, de géants du
Mecklembourg aux barbes de fleuve, de
Poméraniens tout rouges, de Hussards de
la Mort noirs et argent, de Uhlans jaunes,
de Cuirassiers blancs.
C'étaient des canons et encore des canons
des fantassins et encore des fantassins, des
chevaux et encore des chevaux.
Une, deux, une, deux, et les fifres. et les
petits tambours plats, et les bouffées d'une
Jamard, horticulteur, à Fontenay-le-
Comte.
Jean'y, brigadier des haras en retraite,
La Roche-sur-Yon.
Léveillé, viticulteur, à Fouesais.
Levraud, secrétaire Caisse agricole, Ste-
Hermine.
Mercier, instituteur public, Pouzauges.
Morin, fabricant de conserves, Beaufou.
Philippeau, cul tivateur,Saint-Philbert-d u-
Pont-Charrault.
Poupelin, fermier et maire, à la Verrie.
Rivière, cultivateur, à Grues.
Rouillon, agriculteur, à Bournezeau.
Simonneau, cultivateur, à Vix.
Sirot, constructeur, à Mulette.
Vrignaud, viticulteur, à Challans.
La dernière de M, Fernand Boré
M. Boré continue. Si ce n'était profon-
dément ridicule, ce serait très réjouissant
de voir cet excellent tailleur de pierres,
Ouvrier estimé dans un art nécessaire ..
se figurer que sa qualité de Conseiller
municipal suffit à lui donner des « clartés
de tout ».
Voilà en effet que ce quasi-illettré (soyons
poli 1) traite gravement au Conseil muni-
cipal et dans la presse locale de la ques-
tion des illettrés.
Dans la séance du 3 février dernier,
M. Boré déclare : « ...Nous avons 50 le
d'illettrés parmi les élèves sortis des Ecoles
publiques. » (Compte-rendu du Courrier
de la Vendée) .
Combien y en a t-il parmi les élèves
sortis des Ecoles privées ? M. Boré ne
nous le dit pas, sans doute parce qu'il ne
le sait pas. Mais où donc a-t-il pris ce
chiffre de 50 pour les autres ?
Nous serons plus impartial et plus loyal
que M. Boré. Bien que nous soyons con-
vaincu de la supériorité de l'enseigne-
ment public sur l'enseignement privé,
nous pensons que les enfants d'intelli-
gence moyenne qui fréquentent à peu
près régulièrement les Ecoles privées
c'est-à-dire la très grande majorité d'entre
eux, n'est sortent point illettrés.
M. Boré qui, nous en sommes convaincu,
ne pense pas un mot de ce qu'il a dit en
la circonstance, aurait pu revenir sur sa
déclaration et dire, par exemple : u Ce
chiffre de 50 'Vo m'a échappé dans la dis-
cussion, mais je ne suis pas certain qu'il
soit exact car, après tout, je ne suis pas
très fixé sur cette question. »
Eh bien! pas du tout, M. Boré aggrave
son cas en écrivant à tête reposée au Cour -
rier : « Il y a 45 ./o d'illettrés aux Sables
chez les garçons et 55 Vo chez les filles, »
Cela fait bien encore une moyenne de
50 d'illettrés, mais cette fois, il n'est
pas question des écoles d'où ils sortent.
Faisons en passant la simple remarque
suivante :
Puisqu'il y a 50 oie d'illettrés aux Sa-
bles dans l'ensemble et qu'il y en a 50 ./0
parmi les élèves sortis des écoles publi-
ques, c'est donc que le pourcentage est le
même pour les élèves provenant des écoles
privées. Comprenez-vous M. Boré, ce rai-
sonnement très simple ?
Mais n'insistons pas et tâchons d'éclai-
rer la lanterne fumeuse de M. Boré.
Il existe, pour les hommes, des docu-
ments officiels qui permettent de se ren-
dre compte de l'état de l'instruction en
France : ce sont les tableaux de recense-
ment des jeunes gens pour le contingent
militaire. Voici de dix en dix ans, depuis
1830, combien de conscrits sur cent sa-
vaient au moins lire :
En 1830, 44,8 ; 1840, 56,3 ; 1850, 64 ;
1860, 68,9 ; 1870, 78,6 ; 1880, 85,6 ; 1890,
92,3 ; 1900,, 95,47.
En 1909, le Parlement a voté une loi,
instituant un examen annuel de l'instruc-
tion des conscrits. Les résultats de cet
examen subi par les jeunes soldats de la
classe 1911 à leur arrivée au corps en
octobre 1912 ont accusé 3.49 ./a d'illettrés.
Ainsi, de 56 Vo il y a un siècle, de 22 0/0
il y a un demi-siècle, de 15 0/,, en 1880 la
proportion des conscrits illettrés est des-
cendue au-dessous de 4 Va. C'est là un
résultat fort appréciable.
odeur ne rappelant pas précisément le
parfum des roses.
Plus de sons de cloches ; plus de tabac ; les
chevaux allemande mangeaient du blé le
nez à même dans les sacs ; des patrouilles
fouillaient les maisons et en emmenaient
les notables comme otages jusqu'au paie-
ment d'un million dont les troupes de la
garnison avaient besoin pour remplir leurs
porte-monnaie et envoyer aux petits gos-
ses d'Allemagne ; des fantassins en tenue
de corvée, brisaient des fusils de chasse
sur la bordure des trottoirs, d'autres em-
portaient des pendules, des ballots degilets
de laine, des chapelets de saucissons. Tout
était bon pour le pillage.
Buisson repartit à la nuit tombante, par
les ruelles des jardins, essuya le feu d'une
sentinelle ivre et s'évanouit de désespoir,
de fatigue et de besoin en rentrant à la
Maison Forestière.
Que l'avenir était sombre 1 Laurence
s'efforçait de consoler, de remonter le mo
rai à chacun.
L'hiver s'annonçait terrible. Que mange-
rait on demain?
Les gardes se dispersèrent, les uns allant
dans leur village natal, les autres voulant
servir dans la place de guerre de Langres.
Le vieux brigadier, sa fille, quelques
femmes, des enfants, avec des chiens, des
vaches, des poules : voilà tout ce qui resta
à la Maison Forestière.
On n'y dormait que d'un oeil et on s'y
demandait si les mouchards hanovriens
l'oublieraient ou auraient le temps d'y re-
venir.
Chaque année le brigadier et sa fille pur-
TRIBUNE PUBLIQUE
LA VENDEE REPOBLICAINE
Ajoutons que si la France est primée,
au point de vue du degré d'instruction,
par certains pays du Nord et par la Suisse
qui sont arrivés à réduire leur contingent
d'illettrés à 3.2 ./o et m êm e à l vlo (Suisse),
la France prime la Belgique (11 Vo), l'Au-
triche (24 ./e), l'Italie (32 ./s) ce qui est
relativement flatteur pour notre amour
propre national.
Arrivons à des documents encore plus
récents et qui nous touchent de plus près
puisqu'ils sont relatifs à la Vendée et
même aux Sables. Voici les chiffres rela
tifs à la Vendée pour l'année 1907. Il y
avait 3.999 conscrits sur lesquels 184 ne
savaient ni lire ni écrire et 29 savaient
lire seulement : cela fait 5.32 Vo d'illettrés.
Les garnisons de Vendée ont reçu 1.131
conscrits de la classe 1913 sur lesquels
30 étaient illettrés, ce qui fait 2 65 °/o.
Sur ces 1.131 conscrits, 713 étaient ori-
ginaires de Vendée même ; parmi ces der-
niers il y avait 21 illettrés, soit 2 94
Enfin, aux Sables d'Olonne, 124 jeunes
gens figurent au tableau de rencensement
de la classe 1913 sur lesquels 1 ne sait ni
lire ni écrire et 2 savent l i re et écrire seu-
lement ; 108 jeunes gens figurent au ta-
bleau de 1914 sur lesquels 3 ne savent ni
lire ni écrire, 1 sait lire seulement et 3
savent lire et écrire seulement.
Que nous voilà loin et heureusement
des 50 ./o d'illettrés de M. Boré ! Sablais
et Chaumois, mes amis, vous êtes moins
bêtes que ne le croit et le dit votre ineffa-
ble conseiller-municipal.
Il est plus malaisé de connaitre le nom-
bre des femmes illettrées. Cependant de-
puis 1854, le Ministère de l'Intérieur fait
relever tous les ans, sur les registres de
l'état civil, le nombre des conjoints ayant
signé leur acte de mariage. Cet indice.
bien qu'imprécis, n'est pas sans valeur ;
il permet de constater que la proportion
des femmes illettrées se rapproche beau-
coup de celle des hommes : 6 Vs au lieu
de 4. La différence est peu sensible.
Est ce à dire que tout est pour le mieux
dans le meilleur des mondes et qu'il ne
reste plus rien à faire ? Evidemment non.
Aux Sables et à La Chaume, il y a des
enfants qu i ne fréquen ten t aucune éco le ; il
en est d'autres qui fréquentent l'école
d'une façon si irrégulière qu'ils en sont
toujours au même niveau, c'est-à dire à
zéro. Voilà, M. Boré quels seront les illet
trés de demain. Ct t état de choses est il
imputable aux écoles publiques ? Aucun
esprit de bonne foi n'oserait le soutenir.
Le Parlement s'est préoccupé de cette
situation lamentable qu'on pourrait appe-
ler« l'ats,nteisme s et,pour y remédier,la
Chambre vient de voter la disposition sui-
vante :
« Tout enfant d'âge scolaire qui sera
trouvé dans la rue sans motif légitime
pendant les heures de classe sera conduit,
par les soins des autorités municipales, à
l'école à laquelle il est inscrit... »
Espérons que, grâce à ce texte qui devra
être appliqué rigoureusement, grâce sur-
tout au progrès des moeurs publiques,tous
les enfants finiront par fréquenter régu-
lièrement une école et qu'il n'y aura plus
d'illettrés que parmi les anormaux intel-
lectuels.
Etes-vous convaincu, M. Boré, que vous
avez parlé et écrit sans réfléchir et que,
conséquemment, vous avez été inexact et
injuste ?
Nous n'oserions espérer un pareil- résul-
tat car nous connaissons le proverbe : « Il
n'est pire sourd que celui qui ne veut pas
entendre. » Mais les lecteurs de la Vendée
Républicaine pourront se faire une idée
exacte de la valeur des allégations de M.
Boré. Nous sommes persuadé, d'ailleurs,
qu'ils n'avaient pas attendu jusqu'à au-
jourd'hui pour être fixés.
Une Lettre de M. Roquet
Les Sables•d'Olonne, 9 février 1914.
Monsieur Valère Mathé, rédacteur-gérant
de la Ven dée Répub licaine, Les Sables.
Se vous prie et au besoin vous requiers de
vouloir bien insérer dans votre plus prochain
rasse
laient une couronne sur la tombe de
l'épouse et de la mère défunte au cime-
tière de Saint-Léonard, avant l'hiver, à la
date du décès de la pauvre Rose Buisson.
Cette fois le brigadier dut y aller seul ;
Laurence surveilla la maison.
Il faisait froid, mais un clair soleil. Et
la tristesse de ce jour de pèlerinage des
Morts à une époque où ils s'entassaient
par centaines de mille n'en était que plus
grande.
Un brouillard sinistre, isolateur eût été
plus de circonstance.
Laurence s'en fut un peu dehors, jusqu'à
La Croix aux Béca sses en songeant à l'absent,
au Coq G ris , en se demandant si pendant
que son père allait prier sur la sépulture
de la chère maman disparue, elle ne ferait
pas bien, elle, de prier pour le pauvre va-
gabond pourrissant sans doute dans quel-
que coin ignoré.
Ah s'il eût encore été là, à sa portée, son
v a i l l ant Co q G ris, elle n'eût point redouté
cette vengeance de Thannberg que son ins-
tinct de femme lui faisait sentir toute
proche.
Mais où était-il ? La reverrait-elle ja-
mais ? Ah, certes, il ne l'avait point
oubliée, non!
Une femme ne se trompe point sur
l'amour qu'elle a pu inspirer. Et Laurence
savait bien que jusqu'à son dernier souffle
Le Coq G ris l 'a i m era i t , lui obéirait.
Mais précisément, dans son désir im-
mense de la satisfaire, il avait dû se lancer
en plein péril.
Etait il captif, malade, mort ?
Allait-il deviner le besoin qu'elle avait
numéro, en mêmes caractères et à la même
place que l'article concernant M. Fuzillier, la
lettre suivante :
Monsieur,
En réponse à l'article paru dans votre jour-
nal du 7 février dernier, n'attendez pas que je
vienne défendre aujourd'hui l'intacte mémoire
de mon oncle, M. l'abbé Fuzillier, curé de
Vairé. Toute sa vie a si bien répondu par
avance aux misérables insinuations que vous
avez personnellement accueillies, qu'elles ne
soulèveront partout qu'une indignation dédai- ,
gueuse.
Mais cependant, au nom de l'amour et
de la vénération dont sa vie fut entourée, au
nom du respect qu'on doit et qu'on accorde
ordinairement à la mort, je tiens à vous dire
que je proteste de toutes mes forces contre la
hideuse violence que vous avez faite à une
tombe à peine fermée, et que je m'étonne,
quelle que soit la divergence des idées et des
opinions, qu'il puisse exister malgré tout un
journal capable de se prêter à une telle action.
RAYMOND ROQUET.
Bien que la loi ne nous y oblige aucu-
nement, nous avons tenu à insérer cette
lettre.
L'article paru dans notre dernier nu-
méro, sur M. le curé Fuzillier, non seule-
ment n'avait aucun caractère injurieux,
comme le prétend, à tort, M. Roquet,
mais, éc ri t pa r un ami personnel du défun t,
son but était de rendre hommage à la
mémoire d'un homme dont la bonté et
l'urbanité étaient appréciées de tous.
Nous laissons aux hommes de bonne
féi, à quelque parti qu'ils appartiennent,
le soin d'apprécier l'attitude du signataire
de cette lettre. N. D. L. R.
Une Lettre
Nous recevons avec prière d'insérer la lettre
suivante :
A Monsieur DORÉ, gérant du Courrier .
Monsieur,
Dans votre dernier numéro vous prenez
à partie lâchement M. Gracieux Rabillier,
parce que vous savez bien qu'il ne dai-
gnera pas seulement relever vos sottises.
Parce qu'il offre un verre de vin blanc à
ses amis, vous le traitez comme s'il était
vendu. Vous feriez bien de regarder midi
à votre montre, car, les vôtres ont si bien
l'habitude de se saouler à votre charge
qu'ils refuseraient de marcher s'il n'y avait
rien à boire à la clef.
Mais vous ne vous contentez pas de cela
et vous pénétrez dans la vie privée de'
Gracieux Rabillier. Là encore il est néces-
saire de jeter un coup d'oeil sur vous.
Quand on a été comme vous un assidu de
la rue du Palais, on a, au moins la pudeur
de se taire et la prudence de se cacher.
HENRI COCHET.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sabler»
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil municipal des Sables se réu-
nira en session ordinaire, ce soir vendredi,
à 8 heures et demie, à 1 Hôtel de-Ville.
ORDRE DU JOUR :
1° Remblaiement du chemin vicinal n° 27 •
demande des riverains ;
2° Mise en adjudication des travaux d'entre-
tien des jardins en 1914 ; examen du cahier
des charges et du devis ;
3° Acquisition d'isoloirs ;
4° Règlement des annuites d'emprunts ; de-
mande de crédit pour intérêts de retard ;
5° Adjudications sans résultats ; demande de
crédit pour frais d ivers ;
6° Clôture de l'exercice 1913 ; demande de
divers crédits supplémentaires ;
7° Autorisation des jeux au Casino des Pins ;
demande de M. Alzieu ;
8° Habillement du personnel de divers services
municipaux ; traité de gré à gré ;
90 Affichage sur certains murs communaux ;
traité de gré à gré ;
100 Installation du gaz dans des locaux appar-
tenant aux soeurs garde-malades ;
11° Indemnités diverses pour cession de ter-
rains à la voie publique ;
12° Demandes de sursis et allocations pour
soutiens de famille ;
13° Assistance aux vieillards ; réduction du
taux d'allocation de certains bénéficiaires ;
140 Hospitalisation d'aliénés à l'asile de la
Grimaudière ; fixation de la quote-part des
familles dans l'entretien des malades.
de lui et se montrer, ne fut ce que pendant
quelques jours?
Et la jeune fille regardait ici et là, croyant
sans cesse apercevoir l'ombre bondissante
de l'homme des bois ; elle écoutait, dans
le vent, avec l'espoir d'y entendre son co-
querico, son signal.
Elle avait l'esprit rempli de son souve-
nir, elle l'appelait, elle eût voulu être cer-
taine de sa vie saine et sauve.
Et elle tressaillit violemment en se trou-
vant à vingt pas du chalet paternel. La
porte en était ouverte.
C'était lui, c'était Le Coq Gris, car il était
impossible que le brigadier fut de retour
de Saint-Léonard avant la nuit et les au-
tres femmes étaient aux fagots, en forêt.
Et Laurence se précipita. Quelqu'un
était en effet entré dans la cuisine, après
avoir tourné la clef restée sur la porte.
Et ce quelqu'un c'était un homme de
haute stature.
Mais quand, au bruit que fit Laurence,
il quitta le foyer où il se chauffait et se
tourna vers elle, la jeune fille eut une dé-
ception. Cet homme n'était point L e Co q
Gris ,
L'étranger avait une fière allure ; son
regard d'une pénétration singulière, son
nez aquilin, sa barbe grise séparée en deux
pointes qui flottaient sur la poitrine, ses
attitudes, sa manière de saluer indiquaient
l'homme né et vivant dans la haute société.
Son costume était celui des chasseurs du
grand monde quand ils venaient à la Mai-
son Forestière : une casquette ronde en
velours, une peau de bique par dessus une
veste bleue à boutons d'argent, une culotte
Contributions Indirectes
Un concours pour le surnumérariat de
l'Administration des Contributione indi-
rectes aura lieu au chef lieu de chaque
département le 28 ruai 1914.
Ne peuvent prendre part à ce concours
que les candidats qui doivent avoir 19 ans
au moins et 22 ans au plus le U. octobre
prochain.
Néanmoins, pour les fils d'employés,
les bacheliers et les admissibles à l'Ecole
navale, la limite inférieure est abaissée à
18 ans.
Pour les candidats qui justifient soit de
services civils pouvant entrer dans la liqui-
dation d'une pension de retraite sur les
fonds de l'Etat, soit de services militaires,
la limite supérieure est reculée d'une
durée égale à celle de ces services et de 5
ans au maximum.
Les postulants se procureront le pro
gramme de l'examen, ainsi que la nomen-
clature des pièces qu'ils auront à fournir,
à la Direction des Contributions indirectes
de leur département, où ils devront se
faire inscrire avant le 15 mars.
Abris refuges
pour Bateaux de Pêche
En vertu d'une circulaire du Ministre
de la Marine du 2 février 1913, les Direc-
teurs de l'Inscription maritime ont été
invités à transmettre, chaque année au 20
février, au département des propositions
accompagnées de toutes indications néces-
saires (plans, devis, etc.), relatives aux
subventions que peut accorder la Marine
au titre du chapitre 13, article 2, « Pêches-
Matériel » en vue de l'établissement
d'abris et de refuges pour les bateaux
pêcheurs.
A chaque dossier devra être jointe une
demande formulée soit par un groupement
intéressé régulièrement constitué, soit par
la Municipalité.
Brevet de Patron au Bornage
Les examens de patron au bornage au-
ront lieu en 1914 aux dates et dans les
centres ci -après indiqués :
Arcachon, lundi 9 mars ; Marennes,
jeudi 19 mars ; Bordeaux, jeudi 26 mars ;
La Rochelle, lundi 30 mars ; Les Sables-
d'Olonne, jeudi 2 avril ; Arcachon, jeudi
8 octobre ; Les Sables-d'Olonne, jeudi 15
octobre ; Marennes, jeudi 22 octobre ; Bor-
deaux, jeudi 29 octobre ; La Rochelle,
jeudi 5 novembre.
Conseil Départemental
des Soutiens de Familles
Le Conseil départemental institué par
l'article 22 de la loi du 21 mars 1905, pour
statuer sur les demandes d'allocations
journalières présentées par les familles des
jeunes gens présents sous les drapeaux
(première session), se réunira en Vendée
le samedi 7 mars 1914, à 13 h. 30 à l'Hôtel
de La Préfecture.
Cette assemblée statuera seulement sur
les demandes présentées par les familles
des jeunes gens :
10 De la classe 1912 et ajournés de la
classe de 1911, incorporés en octobre 1913;
20 De la classe 1911, présents sous les
drapeaux.
Concours de Primes d'honneur
et de Prix culturaux
Il est rappelé aux agriculteurs, proprié
tairas, fermiers, métayers, viticulteurs,
horticulteurs, arboriculteurs, maraîchers,
pépiniéristes, serviteurs agricoles à gages
et journaliers ruraux qui se proposent de
concourir pour les récompenses offertes
par le Ministère de l'agriculture, que leurs
déclarations doivent être adressées à la
Préfecture de la Vendée, (1.' division), le
1.r mars au plus tard.
Les retardataires peuvent se procurer
le programme, ainsi que les formules
spéciales pour les déclarations, soit à la
Préfecture de la Vendée, soit aux Sous-
Préfectures de Fontenay-le-Comte et des
Sables-d'Olonne.
Les déclarations qui auront été faites
après l'expiration du délai, seront refusées
rigoureusement et sans exception.
Amicale des Instituteurs
et Institutrices vendéens
Voici les résultats des élections au con-
seil d'administration qui ont eu lieu les
10 et 11 février.
Votants, 5Q,l; bulletins blancs, 3; suffra-
ges exprimés, 563 ; majorité, 282.
On été élus : MM. Hervé, °tonne, 554
de cheval collante, des bottes à mi-cuisse,
en cuir russe.
Laurence ne l'avait jamais vu, et lui-
même ne la connaissait pas. Car il s'inclina
avec un certain étonnement dans la phy-
sionomie, ne comptant pas sans doute
trouver, en forêt, une jeune femme aussi
gracieuse et aussi distinguée que l'était
Mademoiselle Buisson.
— Je vous demande mille pardon, ma-
dame ou mademoiselle, dit-il, d'être entré
aveç autant de sans-gêne chez vous, mais
j'avais, en passant, remarqué que l'habita-
tion était une de celle des forestiers de
l'Etat, je les connais, je les aime depuis
longtemps et j'étais assuré de mettre le
pied sur le seuil d'une famille d'honneur,
d'une famille de patriotes... Entre gens qui
se ressemblent on se comprend du premier
coup, il y a des parentés des âmes comme
il y a celle du sang... Me pardonnerez-vous?
Je suis soldat et poursuivi par l'ennemi ;
en m'abritant sous votre toit j'y attire
l'Allemand et je vous désigne peut-être à
ses représailles, car nous avons un passé
terrible entre nous, car je suis des pieds à
la tête couvert du sang de l'envahisseur...
— Et moi, monsieur, je suis d'abord
Française, répondit noblement Laurence,
mon père, un vieux soldat, est le brigadier
forestier qui commande ici ; nous vivons
ensemble, je me nomme Laurence Buis-
son... Vous êtes chez vous dans notre pau-
vre logis...
— Je vous remercie, mademoiselle, vos
paroles répondent bien à votre aspect ;
vous êtes aussi bonne que vous êtes char-
mante, et heureux, trois fois heureux,
nementessestenue,
voix ; Perrin, Les Sables, 530 ; Burcier,
Saint-Georges- de- Montaigu, 527 ; Roy,
Saint-Martin-des-Noyers, 526; Girardeau,
Saint-Vincent-sur-Graon, 516 ; Bernard, à
Saint Gilles, 515 ; Orizet, au Langon, 513;
Allard, à Doix, 501 ; Mme Favreau, à Aubi-
goy, 497 ; Mm, Maratier, La Roche sur-
Yon, 496 ; MM. Berthaud, La Roche sur-
Yon, 491 ; Roy, Chantonnay, 488 ; Mm.
Coudraie, Saint-Maixent-sur-Vie, 478; M.
Auger, à Cheffois, 469 ; M... Gautreau, à
l'Oie, 459.
NECROLOGIE
Un deuil cruel vient de frapper notre.
sympathique inspecteur primaire M. Mar-
cant, en la personne de sa mère Mm' veuve
Emile Marcant, décédée à Arras, samedi
dernier, à l'âge de 73 ans.
En cette douloureuse circonstance, nous
prions M. Marcant, ainsi que sa famille,
de vouloir bien agréer l'expression sin-
cère de nos plus vives condoléances.
— Nous apprenons la mort de M. Bau-
drier,préposé des douanes en retraite, décé-
dé à l'Aiguillon- sur-Mer. M. Baudrier qui,
précédemment habitait Les Sables, comp-
tait ici de nombreux amis ; c'est un vieux
républicain qui disparaît.
A la famille, nous présentons nos sym-
pathies émues.
La nouvelle Monnaie de Nickel
Vendredi, la Monnaie a commencé la
frappe des pièces d'essai en nickel d'après
les modèles des dix concurrents qui avaient
été classés par le jury.
Un des types sera choisi parmi les dix
qui seront sortis aujourd'hui des presses
du quai Conti et c'est ce type qui fournira
la nouvelle monnaie.
Le jury ne tardera pas à faire ce choix
et nous connaîtrons alors la monnaie de
demain qui sera substituée aux sous de
bronze de Daniel Dupuis et le nom de son
auteur.
L'émission nouvelle aura vraisemblable-
ment lieu en mai ou en juin.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage à Paris réservé aux Sociétai-
res aura lieu le samedi matin, 2t février.
Prière de se faire inscrire d'urgence chez
M. Pesché, rue Rapide.
Nos Sapeurs-Pompiers
Les membres actifs de la compagnie des
Sapeurs Pompiers se réuniront, le samedi
21 courant, à 8 heures du soir, en un ban-
quet qui aura lieu à l'Hôtel du Cheva l
B lan c .
Les membres honoraires seront admis à
ce banquet, dont la souscription est de
5 francs.
A lt La Fauvette »
La Société chorale La Fauve t te a procédé
mercredi soir au renouvellement de son
bureau qui se trouve ainsi composé :
Président, M. L. Fontaine ; vice-prési-
dent et trésorier, M. Charles Jourdain ;
secrétaire, M. Pérochaud ; commissaire
général, M. Blondel ; commissaires, MM.
Raspiengeas, Pédenau, Gitton, Amjaud,
Richard, René Audrin, Robin.
Nos Concitoyens
Nous apprenons que notre jeune con,i-
toyen Pierre Fougue, vient de passer bril-
lainent son examen d'admission à l'Ecole
Nationale des Arts décoratifs.
Pierre Fougue est un des élèves de M
Charrier fris, dessinateurs architectes aux
Sables.
Musique Municipale
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés par la Musique municipale
le dimanche 15 février, à 4 heures du soir,
sur le kiosque de la Place de la Liberté :
Sam bre - e t -Meuse BAUSKI.
Na buchodono sor, ouverture VERDI.
De rn ier Sourire , valse KLEIN.
Les Sa l t im banques , grande fantaisie CANNE.
La Czarine, mazurka russe GANNE.
Le Chef de Mus ique , BELLEVILLE.
(En cas de mauvais temps le Concert
aura lieu au Gymnase.)
Au Casino des Pins
A l'occasion des fêtes du Carnaval, des
grands bals parés, masqués travestis, avec
batailles de coufetti, serpentins, seront
donnés les dimanche 22 et m a r d i 24 février
au Casino des Pins.
Un concours de costumes, pour lequel
l'homme que vous accepterez pour époux.
Vous voyez que je ne m'étais point trompé
et que, soldat, je me trouve en famille chez
un soldat... Vous ne pouvez me connaître.
car quoique, comme vous même, enfant
;ide ce, pays ci, je l'ai quitte depuis si long-
temps qu'on m'y a presque oublié : je suis
le comte de Morimont...
Laurence s'inclina.
— Tant que la France a été glorieuse,
riche, tranquille, je me suis contenté de
la saluer de loin, d e l'aimer comme on
aime toujours une mère dont la fatalité
vous a séparé; mais quand je l'ai vue abais-
sée, ruinée, mourante, j'y suis revenu
pour pleurer, pour combattre avec elle,
pour, s'il le fallait, m'endormir sur son
sein du dernier sommeil... Depuis bientôt
trois mois je harcèle les Allemands avec
quelques centaines de Francs Tireurs que
j'ai équipés à mes frais et que je tiens
complètement dans ma main, je les aime
comme des fils, tous ces braves garçons,
aussi, désireux d'attaquer une colonne de
Hanovriens qui se dirige sur Saint-Léo-
nard, j'ai voulu voir par moi-même les
lieux, prendre d'abord des points de re-
paire... Charles de Morimont, espion fran-
çais, est aux mains de Mademoiselle Lau-
rence...
— Menacée elle-même tout particulière-
ment par les Hanovriens, monsieur, et
qui est heureuse et honorée de compro-
mettre davantage, pour la France et pour
vous, une situation déjà bien compromise...
La sui te au prochain numéro ,

wtiî•
composé de
de nombreux prix seront affectés, aura
également lieu le jour du Mardi-Gras. La
distribution se fera à 10 h. 1/2, aussitôt le
défilé obligatoire de tous les concurrents.
Afin de faciliter le rendez vous aux Pins,
un service de voiture fonctionnera de la
ville au Casino.
A « l'Union Fraternelle »
La réunion générale annuelle de l ' Union
Fra ternelle a eu lieu dimanche dernier,
dans l'une des salles de l'ancien sémi-
naire. Les adhérents présents étaient
beaucoup plus nombreux qu'aux précé-
dentes réunions, faut -il dire aussi que
celte association prend rapidement de
l'extension et qu'elle compte aujôurd'hui
746 membres.
La séance est ouverte à 1 heure 1/2. M.
Letard, secrétaire, fait l'appel des socié-
taires, et donne lecture du procès-verbal
de la précédente réunion qui est adopté à
l'unanimité.
M. Violteau, le dévoué président, pre-
nant la parole, fait connaître à l'assem-
blée le compte rendu général et financier
de l'association, et, comme l'ordre du
jour comportait le renouvellement de
deux membres : d'un trésorier et d'un
trésorier-adjoint, il propose quelques per-
sonnes admirablement choisies et que les
membres de l'association s'empressent
d'accepter. Comme vice-président, M.
Violteau propose M. Braneleau, de La
Chaume ; ce dernier, qui jouit de l'estime
générale, est accepté à l'unanimité.
M. Violleau, trésorier-adjoint, est élu
trésorier ; M. Raspiengeas, commissaire
de quartier, est élu trésorier-adjoint; MM.
Huguet et Cantin, sont nommés commis-
saires-encaisseurs en remplacement de
MM. Daviaud et Birotheau.
L'ordre du jour comportait également
la modification de l'article 19 des statuts,
lequel est modifié comme suit : les nou-
veaux adhérents, âgés de 35 à 40 ans,
paieront 5 fr. d'entrée; de 40 à 45 ans,
15 fr. d'entrée. Nul ne pourra être admis
comme membre de l ' Union Fra tern e l l e
après l'âge de 45 ans.
Nous sommes heureux de rappeler à nos
lecteurs le but dans lequel a été créée
l ' Union Fra te rn e l le, e t de quelle utilité cette
association d'assistance mutuelle est pour
tous. A chaque décès d'un des adhérents,
une souscription immédiate est ouverte,
chaque membre verse un franc, il est re
mis immédiatement au veuf ou à la veuve,
aux mineurs ou aux ayants droit, une
somme de 500 francs.
A propos d'Aviation
Sous les auspices de l'Association géné-
rale aéronautique française, M. Bergeron,
donnera prochainement aux Sables une
conférence sur l'aviation, accompagnée de
projections lumineuses inédites.
Monte de 1914
Voici la répartition entre les diverses sta-
tions de notre arrondissement, des étalons na-
tionaux pour la monte de 1914 :
Sain t G e rvais . — Tricoche, p. s. a. ;
Tournesol, trotteur ; Fritz, trotteurs Prin-
temps, d. s.; Chaunac, d. s. ; Dragomireff,
d. s.
Soullans . — Le Merlerault, p. s. a. ; Ra-
vissant, trotteur ; Tartarien, d. s. ; Esca-
lier, d, s. ; Herboriste, d. s. ; Karapouche,
d. s.
Cha l lans . — Jasmin, p. s. a ; Turbulent,
d. s. ; Hertford, d. s.
L e P errie r . — Hunyade, p. s. a. • Angu-
leux, d. s. ; Faon, d. s. ; Justiciable, d. s.
Bouin . — Iago, d. s. ; Kédange, d. s.
Sain t - G i l les sur- V i e . — Vif-Argent, p. s.
a. ; Tibulle, d. s. ; Kissel, d. s.
La M o t he-A c hard . — Rembrandt, d. s. ;
Sénateur, d. s. ; Idémy, d. s.
A ngles . — Hors-d'oeuvre, trotteur ; Chan
tonoay, d. s.; Kruger, d. s.
A vri llé . — Méréville, p. s. a. ; Indiscret,
trotteur ; Terminus, d. s. ; Italien, d. s. ;
Jobard, d. s.
Entre Marins Bretons et Sablais
Lundi dernier, vers 10 heures 1/2 du
soir, les nommés Rafin (Eugène-Pierre),
âgé de 26 ans, demeurant aux Sables, rue
Buffon ; Guibert (Marie Joseph), 32 ans,
rue du Gazomètre et Doisy (Ifenri- Marie),
40 ans, rue de la Maisonnette, tous trois
marins pêcheurs, sortaient du débit Ton-
nerre, quai Guiné. Les trois hommes, qui
avaient bu plus que de raison, aperçurent
trois pêcheurs bretons, Jouannic (Jean-
Marie), 39 ans, matelot à bord du dundee
Sain te-Suzanne, no 1341, du port du Croi-
zic, Lofficial (Henri) et Lerolle (Pierre),du
même bateau.
Bientôt une rixe, provoquée par les Sa-
blais, éclata entre les deux groupes.
Plusieurs coups de tête et de poing
furent échangés. Se sentant le moins fort
Rafin jeta brutalement Jouannic dans le
port. Le malheureux breton tomba sur un
bateau et se fit de nombreuses blessures :
on dut le transporter à l'hôpital.
Procès-verbal a été dressé contre les
trois marins Sablais.
Quand donc cette animosité qui existe
depuis si longtemps entre les pécheurs
sablais et bretons disparaîtra-t-elle ?
Fêtes du Carnaval
A l'occasion des Fêtes du Carnaval, la
durée de validité des billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera pro-
longée comme il est indiqué ci-après :
1. Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), de la ligne de Ligré-
Rivière à Richelieu, de la ligne du Pellet
à Vallet, des lignes de chemins de fer
départementaux (réseaux d'Indre-et Loire,
des Charentes et des Deux-Sèvres), de la
ligne de Mamers à St-Calais, des lignes de
l'Anjou, des Tramways de la Vendée, des
Chemins de fer économiques des G/laten-
tes, et de la ligne du Blayais.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du mardi 17 février et dont
l a validité normale expirerait avant le
26 février, seront exceptionnellement
valables jusqu'au dernier train du jeudi
26 février,
20 Billets à destination du réseau de l'E-
tat (ancien réseau de l'Ouest), du réseau
d'Orléans et du réseau du Midi.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du jeudi 19 février et dont
la validité normale expirerait avant le
25 février, seront exceptionnellement
valables jusqu'au dernier train du mer-
credi 25 février.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre Letard (Henri),
dit Le Po è t e, 56 ans, maçon, rue des Bains.
Pour abatage et en`è••ement de cimes de
pin dans la forêt de La Rudelière, contre
Bouhier(Félix),15 ans, mou.se, rue Momus.
Accidents du travail
M. Henri Prouteau, 32 ans, charpentier
de navire, sociétaire de l ' Espo ir S a b lais,
en soulevant une pièce de bois a ressenti
une violente douleur dans l'épaule droite
par suite de rupturefibrillaire d'un muscle.
10 jours, d'après M. le De Gaucher.
M. Eugène Juteau, 41 ans, forgeron, rue
des Soupirs, travaillant à l'atelier muni-
cipal, étant occupé à tracer du fer, s'est
enfoncé la pointe d'acier dans le pouce
gauche, ce qui lui a occasionné un panaris.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le Dr Pales.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Cornevin, rue de l'Hôtel de Ville,
54, un livret militaire au nom de Pierre-
Alexandre Lucas.
Par M.. Milcendeau, rue Rapide, un
carnet contenant des papiers d'affaires et
des quittances.
Par Mte Reynaud, 10, rue Napoléon, un
lorgnon dans son étui et deux reçus.
Olonne
Conseil municipal. — Le Conseil
municipal de la commune d'Olonne s'est
réuni dimanche dernier, à 2 heures du
soir, sous la présidence de M. Valère
Mathé, maire. M. Eugène Pohu est désigné
pour remplir les fonctions de secrétaire.
D emandes d'ass is t an ce . — Le Conseil pro
cède à l'examen de plusieurs demandes
d'assistance aux familles nombreuses et
d'assistance aux vieillards. Des avis favo-
rables sont émis en faveur des jeunes gens
de la classe 1914 qui sollicite l'allocation
journalière de 1 fr. 25 à titre de soutiens
de famille. Le Conseil émet, en outre le
voeu, que la demande formée par la darne
veuve Moreau, domestique à La Garlière,
dont le fils accomplit actuellement son
service à Fontenay-le-Comte, soit exa-
minée de nouveau par la Commission.
Chemin de Sauve te rre à La Forgerie . —
M . le Maire fait connaître à l'Assemblée
que le projet de classement dans la petite
vicinalité du chemin de Sauveterre à La
Forgerie, soumis à une enquête publique
n'a donné lieu à aucune protestation. Le
Conseil donne un nouvel avis favorable
audit classement. En ce qui concerne les
ressources à voter pour l'entretien de ce
chemin, M. le Maire fait observer que la
Chambre des Députés, ayant supprimé les
prestations, des ressources nouvelles se-
ront affectées à l'entretien des chemins
vicinaux. En.attendant d'être fixé sur la
répartition de ces crédits, le Conseil décide
de ne voter les sommes nécessaires qu'a-
près le classement définitif du chemin de
Sauveterre à La Forgerie.
Loca tion d 'un e M aison communa le . — M.
Bécaud, cantonnier à Gabon, offre de louer
la maison attenant au bureau de poste et
la chambre de décharge contiguë, eoyen-
nant 100 francs par an. Accepté.
M arc hé a ux ar ti c hauts . — En raison de
la gelée qui a détruit la plus grande
partie des artichauts le Conseil décide
d'ajourner à une prochaine réunion la
fixation des dates du marché.
Cess ion de 1 0 hec ta res 50 de terra in fo res -
tie r. — M. le Maire fait connaître que la
question pendante depuis de très nom-
breuses années, entre l'Administration
forestière et la Commune au sujet de la
cession de 10 hectares 50 de terrain près
le village des Granges, est définitivement
tranchée. L'acte a été signé il y a huit
jours et l'entrée en jouissance aura lieu au
moment du bornage, c'est-à-dire d'ici peu
de semaines.
A chat d 'iso loirs e t d 'urne pour les él ec -
t ion s . — M. le Maire soumet à l'Assemblée
différents modèles d'isoloirs pour les élec-
tions. Le Conseil arrête son choix sur le
modèle de la maison Pardon et Ci., de
Paris. Une cabine à 4 isoloirs sera com-
mandée sans retard par le Maire. Cette
cabine, entièrement métallique, peut se
monter et se démonter en trois minutes,
sans un écrou, sans un boulon, toutes les
pièces s'emboîtant les unes dans les autres.
L'appareil parait d'une solidité et d'une
incombustibilité sérieuse puisqu'il est tout
en fer et tôle.
Il est également décidé qu'une urne per-
fectionnée avec compteur, pour bulletins
sous enveloppe sera achetée en même
temps que la cabine-isoloirs.
Nomin a tion d ' un Can tonnier communal .
— Sur la proposition du Maire le Conseil
vote la nomination d'un Cantonnier qui,
durant une durée de six mois par an, du
1.0 avril au ter octobre, sera exclusive-
ment employé aux services communaux.
Sa mission principale consistera à effec
tuer des terrassements sur les différents
chemins ruraux reconnus et non reconnus
de la commune. Pour tous les travaux
concernant les propriétés communales :
peinture et blanchiement des locaux sco-
laires, entretien des autres propriétés
communales, etc., il sera fait appel à son
concours. De plus, le nouveau cantonnier
prêtera serment et, durant le mois qui
précédera les vendanges, sera spéciale-
ment chargé, en qualité de garde cham-
pêtre auxiliaire, de la surveillance des
vignes. Pendant les six autres mois, c'est-
à-dire du octobre au ter avril le can-
tonnier communal passera au service des
Agents-Voyers.
Taxe d ' aba tage . — M. Louis Riant fait
une nouvelle proposition concernant la
taxe d'abatage à laquelle est soumis : il
offre de payer un abonnement de 40 francs
par an. Le Conseil, par 8 voix contre 5,
décide de fixer le chiffre de l'abonnement
à 50 francs. M. Morelle a déclaré ne pas
vouloir prendre part au vote.
Ouvertur e de d iv ers c rédi ts . — Après
l'ouverture de divers crédits en recettes
et en dépenses la séance est levée.
— La fête de dimanche. — Nous
rappelons à nos lecteurs qu'à l'occasion de
la distribution solennelle des récompenses
aux élèves des cours d'adultes qui aura
lieu dimanche sous la présidence de M.
Va lère Mathé, maire, une soirée récréative
sera donnée, dans la salle des fêtes de
l'école de filles, à 1 h. 1/2 du soir.
Ua droit de 0 fr. 10 par personne sera
perçue à l'entrée.
Nous ne saurions trop engager nos con-
citoyens à se rendre de très bonne heure
en raison du nombre limité de places.
M. Chailley, député, se trouvant actuel-
lement souffrant, s'est vu dans l'obligation
de décliner l'offre qui lui avait été faite de
présider à la fête.
— Réunion de La Fraternelle. —
La réunion générale de la Société commu
nale contre la mortalité du bétail aura lieu
dimanche 15 février, salle de la Mairie, à
1 heure moins le 1/4. Pertes néant.
— Distinctions méritées. — Parmi
les nouveaux promus au grade de cheva-
lier du mérite agricole et d'officier d'aca-
démie, nous relevons les doms de M.
Astagneau (Célestin), les adjoint au maire
d'Olonne, et de M.° veuve Wattier-Frache,
des Filées.
Ces nominations seront bien accueillies
dans notre commune où notre excellent
adjoint et 111... Wattier Frache jouissent
de la sympathie générale.
Jard
Obsèques.— Lundi dernier, à 15 heu-
res, ont eu lieu au milieu d'une assistance
nombreuse et recueillie les obsèques de
M. Félix Brianceau, capitaine en retraite,
chevalier de la Légion d'honneur.
M. Félix Brianceau jouissait de l'estime
générale et la population jardaise perd en
lui un vieux serviteur, un de ses meilleurs
amis.
Heureux sont ceux qui.; comme lui,
peuvent s'éteindre après avoir eu le privi-
lège de consacrer une longue vie à faire le
bien autour d'eux.
Les Jardais se rappelleront longtemps
cette noble figure aux traits bien caracté-
risés d'énergie, de vaillance et de bonté.
En reconnaissance, ils puiseront dans son
souvenir la force qui fait les âmes grandes
et généreuses.
Au cimetière, M. Bastard, juge de paix,
a retracé en termes émus et précis la vie
et l'oeuvre du défunt.
Puis M. Pigeaud, instituteur à Jard, a
dit le dernier adieu au nom des écoles laï-
ques, dont M. F. Brianceau était l'ami
fidèle et le dévoué défenseur.
Que la famille du défunt veuille bien
agréer l'expression sincère de nos plus
vives condoléances.
Tribunal Correctionnel des Sables
A udience du Mercredi 4 Février 1 9 1 4
Chasse aux furets
En compagnie d'un sieur Laperatte, le
nommé Bondu (Désiré), 40 ans, marchand
de berlingots aux Sables, se livrait, sur un
terrain prohibé, à la chasse aux furets
lorsque dame Gendarmerie survint qui,
sans pitié, dressa procès-verbal. Bondu,
dans le but d'échapper à une poursuite
correctionnelle, donna aux gendarmes le
faux nom de Chevalier et son compagnon
de chasse prétendit s'appeler Gallat.
Le Tribunal condamne aujourd'hui Bondu
à 50 francs d'amende et Laperatte à
100 francs, ce dernier par défaut tous les
deux solidairement aux frais.
Un mauvais fils
Mardi 3 février dernier, vers 9 heures
du soir. Point (Louis), 25 ans, vannier aux
Sables, place du Gaz, a frappé sa mère avec
une certaine brutalité. Il aurait même
frappé plus fort sans l'intervention d'un
voisin, M. Roussel. L'agent Chauvet, re-
quis, vint chercher le forcené pour le con
duire au violon municipal. En cours de
route Point insulta le représentant de la
loi.
A l'audience ce mauvais fils prétend,
pour son excuse, qu'il était ivre lorsqu'il
a commis sa mauvaise action.
Le Tribunal condamne Point (Louis), à
2 mois de prison pour violence et à 5 francs
d'amende pour ivresse.
Vol de Poisson
Au lieu de se rendre à la mer accomplir
honnêtement leur métier de marin, Leliè-
vre (Joseph), 33 ans et Porteau (Amédée),
23 ans, pécheurs à Saint-Hilaire-de-Riez,
ont préféré prendre du poisson dans le
vivier de M. Burgaud, débitant. Bien qu'ils
aient été pris en flagrant délit par le plai-
gnant, les prévenus nient énergiquement.
Ajoutons que Burged s'est fait remettre
une somme de 50 francs par les inculpés
pour réparer le préjudice.
Lelièvre et Porteau ont de bons antécé-
dents et leur casier judiciaire est vierge.
M. le Procureur prie le Tribunal de pro-
noncer une sanction modérée. Les préve-
nus sont condamnés à chacun 25 francs
d'amende et aux frais.
Un acquittement
Le 26 décembre dernier M.. Michon,
ménagère à Bretignolles s'apercevait que
la plus jolie de ses poules avait disparu.
Au bout de quelques jours elle apprenait
que le volatile se trouvait dans le poulailler
de Pateau, qui déclara qu'elle l'avait
acheté à la nommée Marie-Eugénie Fou-
quet, cultivatrice. Celle-ci, interrogée sou-
tint que la poule lui avait été vendue, il y
a quatre ans, par M. Marais, de Bretignol-
les. A l'audience la femme Fouquet conti-
nue à protester de son innocence.
Après une plaidoirie humoristique de
LA %ENDRE ItEPUBLICAINE
M. Lecomte et à la demande mime du
Ministère public, le Tribunal acquitte
Marie Eugénie Fouquet.
Vol de tabac
Le 28 décembre, Nerrière (Alphonse),
26 ans, de Faliero'', sa trouvait chez M.
Loisy (Elle), débitantde tabac et aubergiste
à Froidfond. Profitant de ce qu'il n'y avait
personne au comptoir, Nerrière passa
main à travers le guichet, et puisan
le pot à tabac en prit une poignée.
Loisy, qui venait de la cave chercher une
chopine, rentra à ce moment et s'aperçut
du larcin. Nerrière étant sorti de la maison
le mari, prévenu, courut sur lui et l'obligea
à rentrer. Fouillé aussitôt, il fut trouvé
possesseur de 95 grammes de tabac d'une
valeur de 3 fr. 20.
Il déclara que c'était du tabac de cantine
que son frère artilleur, lui avait envoyé.
A l'audience Nerrière soutient qu'il est
innocent. Le Tribunal, après réquisitoire
de M. le Procureur de la République et
plaidoirie de M. Lecomte, condamne l'in-
culpé à 50 francs d'amende et aux frais.
Amour quand tu nous tiens
Marie Vidal, 30 ans, journalière aux
Sables, a pour amant -le sieur Retail
(Armand), 41 ans, journalier. Le 23 décem-
bre, Marie Vidal aperçut Retail en compa
gnie d'Eugénie Moussion, 43 ans, ménagère.
Armée d'un bâton, la sablaise s'avança vers
celle qu'elle soupçonnait d'être sa rivale :
« Te voilà enfin t lui dit-elle, on connaît
ton numéro, tu viens soutirer mon homme
eh bien nous allons voir I »
A ce moment elle porta un violent coup
de son arme sur le front de sa rivale qui
saigna abondamment ; un crêpage de chi-
gnon en règle s'ensuivit.
, Aujourd'hui Marie Vidal est assise sur
les bancs de la correctionnelle. M.. Mous-
sion proteste de sa bonne conduite : elle
prétend ne pas mériter les injures que lui
a adressées l'inculpé et assure que c'est
par hasard qu'elle a rencontré Armand
Retail sur s'a route. Elle ajoute qu'à la
suite du coup porté par Marie Vidal une
abondante hémorragie se produisit l'obli-
geant à un repos de quelques jours,
Armand Retail parait beaucoup ému : il
a bien vu sa « connaissance » se jeter sur
la femme Moussion,mais il assure qu'elle
n'a pas frappé bien fort et que le bâton
était petit, petit, petit.
Marie Vidal déclare qu'elle a été attaquée
par la femme Moussion, que celle ci la
tenait sous elle et lui arrachait les cheveux.
Après un réquisitoire aussi humoristi-
que que modéré du Ministère public, le
Tribunal condamne Marie Vidal à 50 francs
et aux frais.
Délits de chasse
Guillot (Joseph), 28 ans, cultivateur à
Soutiens, a chassé la bécassine en temps
prohibé : coût 50 francs d'amende.
— Guittoneau (Jean-Marie), cultivateur
à Saint-Jean-de-Monts, 60 ans, Pichon
(Joseph), 30 ans, journalier à La Harnache
ont été surpris chassant sans permis : coût
30 francs d'amende chacun plus la confis-
cation du fusil.
Bris de clôture
L'ivrogne invétéré qu'est Chaigneau
(Célestin), du Champ Saint-Père, est pré-
venu de menaces et de bris de carreaux au
domicile des dame veuve Calot et veuve
Percot, aubergistes.
Le prévenu ne comparaît pas à l'audience
il est condamné, par défaut à 3 mois
d'emprisonnement.
Menaces de mort
La jeune fille de M. Baudry (Pierre), cul-
tivateur à Talmont, se trouve, parait-il,
dans une position qualifiée d'intéressante.
A tort ou à raison le père Baudry accuse le
nommé Verdon (Jules), 24 ans, cultivateur
à La Sorinière, d'avoir séduit sa fille et il
veut, à toutes forces, l'obliger à l'épouser.
A la suite d'une entrevue qui eut lieu de-
vant M. le Juge ée Paix à Talmont les deux
hommes n'ayant pu tomber d'accord, se
séparèrent en maugréant.
Quelques instants plus tard Baudry ren-
contra le séducteur à la buvette Petiteau :
— Oui ou non, lui dit il à brûle pour-
point, veux-tu épouser ma fille?
-- Non, répondit Verdon, jamais elle ne
sera ma femme !
Pris d'une fureur subite le père Baudry
sortit son couteau et lui dit : « On ne meurt
qu'une fois, autant que ce soit aujourd'hui
qu'un autre jour » Et il allait mettre ses
menaces à exécution lorsque la débitante
intervint et l'obligea à se retirer.
Poursuivi aujourd'hui pour menaces de
mort, Baudry est condamné à 200 francs
d'amende avec bénéfice de la loi Bérenger.
Plaidant M. Lecomte.
CI
A ud ience du 1 1 Février
Vol de l'épave de 1' « Infernet »
Sont prévenus d'avoir, au lieu dit L a
G rande - Poin t e, commune d'Olonne, dans
le courant des derniers mois de 1913,
soustrait des métaux d'une valeur indé-
terminée, provenant de l'épave du croi-
seur l 'Infe rnet, au préjudice de M. Mahé,
entrepreneur de transport à La Chaume,
qui en était propriétaire, et condamnés
aux peines suivantes :
Braillard (Ferdinand-Jules), 1 mois de
prison ; Cantin (Jean-Louis), 20 jours ;
Jody (Yves), 1 mois par défaut ; Doussier
(Raoul),48 heures; Cantin (Emile),4jours;
Barré (Philémon), 4 jours; Roche (Kléber),
48 heures ; 'falot (Marie), femme Bonnau-
det (receleuse), 20 jours ; Brochard (René),
20 jours.
Onze autres inculpés sont condamnés à
des peines variant de 25 à 100 francs
d'amende ; enfin deux autres sont ac-
quittés.
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 5 au 12 Février 1 9 1 4
NAISSANCES
Marcel-Edouard-Célestin-Marius Raclet, Petite-
Garlière.
Georges-Léon-Joseph Vigier, rue de la Pie, 7.
Mauricette-Rpscaline.Marie Chaton, avenue de
la Gare, 82.
PROMESSES DE MARIAGES
Lucien-Maxime-Adrien Raimbaud, cultivateur
à Grosbreuil, et Alevina-Augustine-Marie-
Léonce Bouet, servante aux Sables.
Gustave-Eugène-François Cadou, journalier à
Saint-Mathurin, et Aimée-Adéline Laurent,
domestique aux Sables.
Bernard Planche, commerçant, rue de l'Hôtel-
de-Ville, et Jeanne-Alphonsine Vacher, sans
profession, cours Dupont, 14.
Alphonse-Albert-Raimond Miches, marin, rue
Montauban, à La Chaume, et Mathilde-Ara-
belle-Eléonore Saucerotte, sans profession,
rue du Bastion.
'Aces
Marie-Rose Garandeau, 83 ans, journalière,
veuve Durand. (H.).
Louis-Auguste Binot, 39 ans, serrurier, époux
de Marie Maignen, rue de la Justice, 61.
Charles-Joseph Mérieau, 45 ans, marin, époux
de Constance-Rose -Victorine Fumé, boule-
vard de l'Est, 104.
Joachime-Marie-Louise Rochier, 42 ans, bou-
langère, veuve de Etienne-Fernand Générat,
route de Talmont.
Jean-Siméon Rouillé, 8 mois, rue de l'Hô'el-
de-Ville, 6. -
Section de La Chaume
NAISSANCES
Charlotte-Marcelliue-Laurence-Andrée Tesson,
rue du Village-Neuf, 40.
PROMESSES DE MARIAGES
Julien-Fmmanuel Letard, cultivateur, à La
Girvière d'Olonne, et Delphine-Honorinc-
Elisabeth Chauchet,.à L'Aubraie.
DÉCÈS
Lonise-Alphonsine Tonnerre, 51 ans, journa-
lière, épouse de Louis-Etienne Gals rneau,
rue Nenve.
Enfant féminin présentée sans vie.
*******:***•-ses
CABINET
DE
Me C. CHAIGNEAU
A voca t-Con seil e t A voca t L iquida teu r
59, Rue du Palais, Sables- d'Olonnt
Télépli. 1-11 FONDE LE ter MAI 1887 Télépb. 1-11
CHAIGNEAU s'occupe toujours dee
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sa n s faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
• sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction des Ventes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
*••**•*:••••••*
r4ouvELLEs DIVERSES
Le Savon extra concentré la Grappe
cl'Cor est aussi bon, pour la conservation
du linge, que pour la toilette ; de tous les
savons, c'est celui qui fait le plus d'usage,
et il est, à juste titre considéré comme la
première Marque de MARSEILLE
Foires de la Semaine
Dimanche 15 février. — Saint-Hilaire-de-
Talmont. — Assemblée gagerie : Boulogne.
Lundi 16. — Beaulieu-sous-la- Roche, La
Chaize-lc•VItomte, Le Langon, Nieul-le-Dolent,
Saint-Ger vais, Saint-Michel-Mont-Mercure.
Mardi 17. -- La Jaudonnière.
Mercredi 18. — tes Essarts, L'Hermenault
(jeunes veaux), Saint-Pierre-du-Chemin.
Jeudi 19. — La Boissière-de-Montaigu (mar-
ché à volailles), La Chapelle-Achard, Comme-
quiers, Montaigu (marché à bestiaux), Poiré-
sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 20. — Sainte-Hermine (jeunes
veaux), Saint-Hilaire-des-Loges, Saint-Jean-de-
Monts, Talmont.
Samedi 21. — Apremont, Beaulieu-sous la-
Roche, Champ-Saint-Père, ta Garnache, Les
Sables-d'Olonne (marché aux bestiaux).
Cabinet de M. Ca. CHAIGNEAU, avocat,
Sables-d'Olonne, 59, rue du Palais.
Genma
Plusieurs Fonds de Commerce
NOTAMMENT :
1. Un Fonds de Café-Restaurant ;
2' Un Fonds de Modes;
3. Un Fonds d'Hôtel important ;
4 . Un Fonds de Plomberie ;
5. Un Fonds de Maçonnerie et autres.
ebCGAMIGIN"
ITIM >MUE
UN GRAND BREAK
Une Voiture Américaine avec Capote
Et quantité de Braise à I. fr. 50 l'hecto!.
S'adresser à la Boulangerie DAVIAUD,
à Olonne (Vendée).
Faillite DAVIAUD
Les Créanciers du sieur DAVIAUD,
droguiste aux Sables- d'Olonne, sont invi-
tés à se rendre le Jeudi dix n ,uf Fév r ie r
courant, à dix heures du matin, au Tribu-
nal de cette ville, pour délibérer sur la
formation d'un concordat.
Le Greffi er du Tribuna l,
EDM. RAGUET.e
Etude de Maître J. PERRIN, huissier-
audiencier aux-Sables d'Olonne, rue de
la Poissonnerie (successeer de Maitre
LALÈRE )
VENTE DE MEUBLES
• Po ur ca us e d e D épar t
Le Jeudi dix-neuf Février mil neuf
cent quatorze, à un e heure e t demie du soi r
et Jours suivants, s'il y a lieu, dans
une Salle sise aux Sables-d'Olonne,
COURS BLOSSAC, numéro 16, il sera pro-
cédé par le Ministère de Maître PERRIN,
huissier, à la Vente aux Enchères publi-
ques de différents Meubles et Objets
Mobiliers, consistant notamment en :
UN SALON STYLE LOUIS XV
Un Canapé, deux Fauteuils et deux Chaises
Lits en bois et en fer, Literie, Armoires
à glace, Armoires ordinaires, Buffets,
Tables de salle à manger avec rallonges,
Tables ordinaires, Tables de nuit et de
toilette dessus marbre, Tables rondes en
fer, Commodes, Garnitures de toilettes,
Chaises, Prie-Dieu, Tables à jeu, Fau-
teuils, grandes et petites Glaces, Garniture
de cheminée, Casier à musique, Coffre-
Fort, Chauffe-Bain à gaz, B Aterie de cui-
sine et une quantité d'autres Objets.
Au Comptant et 10 ./o en sus
L ' Huis sier ch a rg é de la V en te :
J. PERRIN.
Pour Ins ertion :
J. PERRIN.
Un Bon. Remède
9317»..9111
LA HERNIE
Ex-Religieux ayant été 24 ans infirmier dans
une congrégation dissoute, offre
gratuitement sa précieuse formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de temps et sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre la Her-
nie seul, le Traitement du Révérend,
de SCHLAPLI, spécialiste diplômé, 75,
Boulevard de la "Villette, à Paris,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois, ainsi que l'attestent quantités de
personnes guéries dans la région.
Le Traitement du Révérend est le seul
qui prenant la cause à sa source, rend leur
vitalité primitive aux tissus affaiblis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
douloureux et malsains.
Consacre par 24 années d'applications dans les
Communautés religieuses du monde entier, le
Traitement du Révérend, à Feachision d e
tout autre, est le seul qui soit patronné et
ordonné par le Corps Médical, Prêtres, Religieuses
e t dont les résultats soient officiellement
garantis dans tous les cas, même les pl. in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner, ainsi
qu e celles qui voudraient Se traiter et guérir, M.
SCHLAPLI, fournisseur particulier du C l erg é
se tiendra lui-méme , à leur disposition, de 9
heures à 3 heures, à :
Chantonnay,Hôtel du Mouton,samedi 14 l é v r i e r
Herbiers, Hôtel des Voyageurs, dimanche 15.
Les Sables, Hôtel du Cheval-Blanc, lundi lé.
Roche-s-"Von, Hôtel du Pelican, mardi 17.
Luçon, Hôtel du Beauf-Couronné, mercredi 18.
I,e même succès est assuré et garanti dans tous
les cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Renseignements discrets pour traitement par
correspondance.
Contre l'oppression, la toux spasmodique et
invétérée des vieilles bronchites, contre les s'
crises d'asthme, contre l'essoufflement, le ca-
tarrhe, l'emphysème, il faut employer la Pou-
dre Louis Legras qui a obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universelle de 1903.
C'est un remède infaillible. Le soulagement est
instantané et la guérison s'établit progressive-
ment. Une boite est expédiée contre mandat de
2 fr. 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd Ma-
genta, à Paris.
A 11 E I F.
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perMe.
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tire, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cotte incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses.. pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons (l'aller consulter à :
La Roche-sur-Yon, Hôtel du I ion-d'Or, et 4e
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontena-y-le-Comte, Hôtel de France, e samedi
de chaque mois, 9 h h 4 h.
Lueon, Hôtel du Boeuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
luire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables-d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 1.r
samedi de chaque mois, 10 à 4 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois, 9 la. h 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 la. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, 1.0 jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à b h.
Moutiers-les Mansfaits, Hôtel du Mouton,
tous les jours de foire, 10 h.112 à 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRES perfec tionn ées
M. CHARLY, p our t outes l es d év iations d e s
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par S. CHARLY, G, avenue de
Pari s , à Nior t .
fa,

1
1
.....
. ... .....
.....
.. .....
9
i~ 14 25 18
13 34 19 31
-
SI BIL IOG RA PHI E
Vie Heureuse
La
Sommaire du Numéro du 5 Fév rier 1 9 14
La silhouette à la mode. — Pendant l'entr'-
acte. — Petits propos sur un grand b(>U'9"",
par Robert de Fiers. — La mode de la Vie
Heureus La liberté, et l'égalité de la taille,
par Annie Benson. — Celles que le froid em-
pêche de marcher. — Celles que le froid aide
à co%rir. — Les petites expositions. — Au Cer-
etc Volney. — Sarah Bernhard, sa « p 't'l t e
-
p
.r~ M
-fille » etla croix. —Le Séducte r an
petite o
(suite), par Gérard d'Houville. — Une nursery
royale dessinée par une reine. — La mode
a-t-elle tort on raison? par Marcelle Tinaire. —
Les appartements se vêtent comme les dames
par R. Boutet de Monvel. — Une robe de rêve
et de poésie. — L'épreuve, nouvelle, par H.-L.
de Péréra. — La peur du bonheur, nouvelle,
par André Picard. — L'art et la science des
bois ons chaudes, par Pierre de Trévières. -
Unes poétique figure de femme qui. sort de
"ombres: La reine Hortense, par Gailly de
Taurine Ça sera un amour de chapeau!...
- Le scintillement noir.
Fêtes du Carnaval
M. PIERRE CHAILLOT, coifféur, rue du
Thabor, prévient le Publie qu'il tient
à sa disposition un Assortiment complet
de Costumes Travestis, entièrement
neufs, en location, ainsi qu'un grand
Choix de Masques en tous Genres.
Qu'on se la dise 111
'DREPLANTS GREFFES
premier boix, Plants
A VEN
cde
Pays franc. - S'adresser à M. Louis
MIGNE, La Paillolliêre, d'Olonne.
ci~"IDun IDIM ST-Ti-ru
UN FONDS DE,iCOMMERCE DE
blercerie, Épicerie, Confiseril, Jouets
BIEN ACHALANDÉ
Rue des Èeoliers, Sables-d'Olonne
B .....
Pour tous renseignements, S'adresser à
M. BECCAVIN, rue des Ecoliers.
A Céder pour Cause de Saiiié
,CAFÉ — RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal,
NIEOO-%
ON W"s ê teu inqulà tos pour res eipoq
rut
—&7xtra z *ts d Aflches
Etude de M' PAUL MOREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, 6, quai de la Poisson-
RÉ A GRÉ en bloc ou
DE G
é a Ferme d
en d tait, 1
0
la Ville, située commune de J'Ile-d'O-
tonne, contenance 38 hectares.- Facilités
de paiement.
te
Pour tous renseignements et vour ira!-
Ir, s'adresser: Soit à MM. BERNHE[M
I:Arcade, à
FRÈRES & FILS, 23, rue de
Paris, soit à M. AimÉ VALEAU, proprié-
taire aux Sables, soit à Me MOREAU,
notaire.
Même Etude.
?E GRÉA 'RÉ Un Terrain
A VENDRE a Bâtir, situé aux Sa-
bles d'Olonne, boulevard Pasteur, ayant
7- de faÇade, une profondeur de 30-,
LES SABLES. ddp.
Clou ne .............
La ...
Sainte-Flai,e (halte).
Le.
ROCIMS-YON I dep.
La
(h.1tI) ......
F`19111
.
DO.,... .......
Y.-
CHANTO N"NA'*
(halte).
chavagnes-1-Redoux
La M~dl.v.ie ....
~: ".
auls.
81 agi, -Vi....
~1,
~I
BRESSUIRE or
:
de;
N.irt.-...
* r..Î., h .
Lu.hê-Tfi.~.
C,
THOUARS....
~ Z,
saura-
ch"tr..
P" Is
NANTES ~0tl.). d .p ,
NANTES (EtAt). d ep .
Cli .... .......... ...
M..t«ig.-V~ndd....
ce (hi il
dop *
ROCHE-S-YON
N. .. y ...........
C
-tes. es (h. 1t') . .
Ch..p
Brel, ..
h.
Lg.- .......
Pêt'é, h.
St.-Gara « ...
N.Iliers,
VELLUIRE...
Le uil.
1 IP:
Marin . .......
LA R.c.—
.......
ROCHE-S-YON dé
F..t.
FONTEN[AY..
f dep .
St-M~-ti~de-Fraig..
Nieul-Oulme.
.
B ... t ...
...
::
LES SABLES-D'O
1
5 7
5 16
5 33
45
57
30
51
59
7
5
8
4
»
13
24
40
171
17
27
46
53
20
2 3
41
12
24
40
Il
26
37
48
2
10 32
10 46
10 58
11 3
IN2 'r,
4 42
7' à
7 211
8 59
9 10
9 18
9 33
9 56
7 45
7 54
8 14
8 22
8 30
8 43
9 8
9 45
10 13
12 02
12 47
13 09
13 38
14 10
114 16
5 12
15 29
10 Mil 20
10
10 31
10 57
11 29
12 13
ONNE,
10
—14 Il
ti j~~
17
.... à
lis 58
9 38 3 21 7 55
9 4 3
8 321u 3
10 2. 3 51 18 18
10 10 ]13 59 18 26
10 1714 7 18 33
10 28 14 221 8 44
10 46 15 ilils 5
il 5115 32 19 169
1112115 401 .....
Il 191115 49 19 27
11 41 6 l2~19 50
11 51 16 2 2
12 » 6 37 20
16 50;
à W17 04 ~Ô
12 28 17 20
à 20 40
2 Il 17 11111) 50
12 48 17 45i2l
1 1
12 ~A 7 5bi 21 9
13 7 18 18121 40
321
1 11,
Il
:::::
13 2111 18 4
13 32118 46 .....
13 49 19 7~22 10
il j24
1
7
4 50
6 30
..
24,20 » » «
THOUARS. dl, . 7 41110 24
4119 5111 51
TOURS. arr
d1p :
8 33
0
38 is 32
NANTES - ORLÉÀNS, NANTES ETAT,
6 9
33
9 9 44 112 FO
89 4111ilO 41(9)
1 1111 31~2~
... ?,
::::11111 44
.
. 57
10 31 12 18,13 55
10 41 —113 58
4061: .... 16 40
il
11 5
lu M
117 22
112' 3~7'::: 115 29 18 4
12 4~6 14
14 ~1
112
4il
16 36,12
LA
12 25
12 a 5
12 44
13 »
13 22
U ROCHE,
12 44
2 W
13 47
1144 161
114 27
36
4
14 51118 37
15 1119 15
15 14 9 30
15 24 19 40
15 35,19 r,2
15 17120 4
.... ~ 20 9
16 1 20 20
16 8 20 27
~eI 1
20 53
'l
4
21 10
22
10 41, ..... 115 1
Il 56 13 30,17 4
12 5113 42117 15
12 141lS 53il7 25
M .1
18 il
18 24
18 33
18 52
19 21
Gertil%ô par l'Imprimeur soussigné
suit une surface de 210 mètres. — Jouis-
sance Il
e
suite.
S'adresser audit Notaire.
Môme Etude.
DE GRÉ A GRÉ une Pièce
de Terre, La Bas s e
Noue l t e , sise commune du Chàteau d'O
1 nue, contenant 96 ares environ. — Fa ci
10
liés de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
DE GR. A GRÉ, EN BI.0 .11
EN DÉTAIL, la Métairie
de l'Epinette, sise communes du Châ
teau-d'Olonne, de Sainte-Foy et de Saint
Hilaire de-Talmont. Contenance 39 bec-
tares. Facilités de paiements.
Pour tous renseignements, s'adresser
soit à M. POTHIER, propriétaire au
Précou, soit à M. BOSSIS, expe~t à La
Roche-sur Yoii, soit à Me MOREA Ti, no
taire.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire a ux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTE P B ADJUDICATION VoLONT1111. le
JA
di .2 6 Fé vrie r 1 9 1 4 à 2 il.
Olonne, en l'Etude il par le
Ministère de M- LAMOTTE, nota re d'une
aux Sabi.s-d",
Maison, sise aux Sables d'Olonne, rue
Desaix, 3, comprenant au rez de-chaus-
sée, corridor, cuisine, salle à manger,
courette, service d'eau et cabinets d>ai-
sances; au l-, 2 chambres, un cabinet
toilette. Cave soustoute la maison. Jouis-
sance de suite par la perception des
loyers et facilités de paiement. - On
pourra traiter de gré à gré avant le jour de
er,
l'adjudication, en cas d'offres suffisantes.
Pour tous renseignements et trait
s'adresser à M. LEIGNEL, propriétaire,
rue de l'Hôtel de-Ville, 59, ou audit
Notaire.
AL
.
IMIABLE: le Une Mai-
A ÏENDRE son, sise à La Chaume,
rue Basse, 37, comprenant magasin à
usage d'épicerie, salle à manger, cuisine,
c o u r , e
autre petite Maison, à la suite de la
te., 3 chambres au lIr. Gaz; 2- une
précédente, d rinatit rue des Dames; 3- ni
Corps de B?àtiment, situé à La Chau-
me, au coin de la rue de la Cure et ide la
rue du Village-Neuf, comprenant maison,
composée d'une chambre haute et d*une
chambre basse, cour et une petite maison
contiguë à la première, de même compo-
1
sitio.l. pompe; 41 et un Jardin, situé à
La Chaume, rue de la Trigale, d'une con
de 1 are 50 centiares.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
EN, D fl E A. L'AMIABL. ..13 Maison,
A V située rue Nationale, 23,
aux Sables d'Olonne, comprenant au sous
sol : cuisine, salle à manger, décharge;
tibule; à l'étage : 2 pièces et cabinet de
au rez de-chaussée : 2 pièces, salon, ves-
toilette. Petite cour, water closets. Service
d'eau. - Jouissance de suite par la per-
Ception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AMIABLE: Io un Corps
de Bâtiment, situé aux
Sables-d'Olonne, -rue de la Bauduère, 17,
et rue des Merciers, 2; 21 un Jardin, sis
au même lieu, rue du Commandant M
chaud, d'une contenance de 93 ,tar,,
,a
carrés 50 dëci mètres carré
S'adresser audit Notaire.
A VIENDR E
Etude de M' CLÉMENT CHARBONNIER,
la
notaire aux Sables-d'Olonne, 1. ru
Bisson, près la place de l'Eglise (sue
cesseur de WPOIRAUD).
1 VE N
, ofl E À CAMIABLE nus Maison,
Sise aux
Sables-d O~QPDe,
HARLES
NEAU, r.ulier, comprenant 3 chambres
rue Gambetta, 15 occupée par M. C
e t cul !ne, au rez de-chaussëe, cuisine
dalas 's
la cour avec chambre de dêbarràs.
hangar, épur e, buanderie, etc , Grand
Jardin, bien planté d'arbres fruitiers,
contenant 644 mètres carrés environ.
Jouissance au ta- mars 1914. - Facilités
de paiement.
S'adresser audit Notaire.
HOBIAIRE DES CHKLWNS DE FEII
jl4 161 ..... 119 33122 23
15 17 33 21 16 23 29
'..«:"..'116 59il9 »123 0 45
SS ON, LA
CLI
16 28
16 37
17 24
117 44
7 59
18 10
18 21
BRESSUIRE, THOUARS, PARIS -- LRS
PARIS de ..... 21 5 23 20
......... 22 33 ..... 1 14
5C ..... 6 fi
Saumur ..... .......
1.11. M 441 ..... 7 51
THOUAR& ...
deR. _33D 4 _511 3 7 9 12
15
9
e-ul.ng.-Thou.r..~. 5 32
L..hë-Th ... r s o 5 26 ... 9 42
5 40 .... 9 54
13RESSUIIRE 4 si 5 54 3 45 10 91 ..
d.1p .~ 4 16 4 4 11 10 291 7
6 10 39 8
1
CI-Y ...... . ........ Il 1
vie y 0
Ce
M . ............ ....
6
3 10 511 8
"t 1
..... ... 1 10 59 9
' p T'
11 121
..... ..... L.
=
5
. hie, ......... . 7 52 190
.... ..... 7 Io ii'~ilio
..... .....
yt
S~ i .N~h«1 ) ... ..... 7 18 il 30
..... ..... C N
à 10 7 38 Il 46
j
1
..... ..... D.Ur.. se ....... 8 > 12 4
..... ..... F Il 7 11 Il
8 14 12 21
..... ..... L"A.i".e
..... ~ or'. 5 4à, 8 81 12 36
ROCHE-S-YoN dep . 5 58 9 4 10 53 12 52
IL.. Cieux ........... .... 4
-FI.i,. (h« l t.) . ....] 9' '24' lIl lIli'
9 3
1. M.th.-Aeh.,d 6 19' 5 11 21113 18
Olo... 0 1
ABLES.
LES S 6-.3-9. li 99 558 111 34 63 ~ lI 33 34 30
20 41
20 48
21 38
—
Même ELude.
.... Il TC, dep :
- 1. 7 2 »J::
e~
THOUARS ..... 3 13 8 b6 16 15 14 40 ..
IC 1 î1, 111 !7i tlillll 43~13 1.
ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET
21 59 15 48I..-Il~IIAUX~,*, d,p, 15 16
22 - 15 53, S-NT .......... ale: 121 l~
_ :::::Il
22 48 16 45
13 1 — LA de, . 5 35
23 19 ..... M-ame ..........
le
177
VELLUIRE... 1 dIp . 6 46 .....
FINIORT.~ .....
~~Si i";:
11'>NTEN11.
"
5dê~p .
lF..tai..s-Vendé...
VELLUIRE.... or,
-S-YON, a-
ROCHE
Etude de MI GR.-~NDJEAN, n~:tai:û
à Challans.
L'AMLABLE Uns Vigne,
lî d
i
te la Vigne du
A
situêetau Quar;ier de ce nom, prë4 la
v~ile es.commuLe de Challans, conlea"ilit
Sa a r e
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AIIIABLE en b'o3 o i en
À VENDU détail, au gré des ama-
s~ une Borderie, dite le N lin ou
ou ve
la Noue d e - l ' Oge r i e , située commune de
Challans, contenant 5 hectares en~iro,1,
c
à M. GAUVRIT. — Fa ilités de
paiement.
S adresser audit Notaire.
Etude de MI LEMÉNAGER , notaire
à Noirmoutier.
TE~LI AUX ENCHtRES PUBLIQUFS le D i -
1 manche 1 5 Fév ri er 1 9 1 4 , à 13 h.
1/2, dans la salle de la Mairie de Noir-
moutier, d'uDe Pièce de Terre, située
2
Il lieu dit a La Gaillardière », village de
1,11-rbaudière, appartenant à l'hôpital de
Noirmoutier. - Contenance 23 ares 20.-
Mise à Prix 1 500 fr.
- S'adresser audit Notaire.
i
B E 610 u L 1 .11
te
~ fait r.po.sse, les CHEVEU'
40.nsci,e.istence, 4-,Iiilon- d.'9.érls~n8
i,.tit. b . i t. o f r . 4. 0 l~ e P.t 2f, 50
Phamacle MOULIN 30,RtioLoule le-Grand
pAfl s .
r-
X-T
_111TALL-1 A
A :i~ TIOIN
Société anonyme (Fondée en 1888)
Iloup faYwiser l'Eeononlie et l'Epargne'par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l i s a tion de L2 à 33 ans, chacun peut constituer
Un gCapittal,
une »«»t aux: ~]Enlrantffl,
un ]F&»nadÊg de, «»« d.21 krie,traitel.
Versements de
puis un Krirane par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
S é cu ri té e t ga ran ties excep tionn el l es . - Pa r t ic ipa t ion aux b én éfices indép enda n te des Tirag es
Souscrivez des Bons de ff~a ~Cupita1lm*a(14»n, la seule Société qui a rem-
Conditions les plus avantageuses et les plus libârales
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'ile-de-Rô. (33.~>O0 fie. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de "a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Coi respondant prijici al,'Villa 'D i ane, 1 5 , 1 ne de l'Estacade, Sables-d'Olo iine.
'W
M,
SABLES-D'OLO"E à TOIUPS
****, 8 ~2
6 42 Il »
~8
~~3112 16
8112 24
9
9
54
12 58
10 2o
la 13
10 32113 17
10 4
10 5- .....
.... 23 37 ..... 1
.... 23 53 ..... Le 6 57
4 42 0 10 14 31~>N.Ili et, .............. 7 7
4 56 . . 14 45 'St.-Ge...-Pëtrë, h 7 16
1
1.
14 55'lLuço . .............. 7 30
15 7 37
13-t
5 25 ..... l5.2I~
èe.i
.
v
.
h.
7 44
5 3 Ch.-ul
~C. 8 »
5 42' ta
le, 8 12
5 49 ..... 4
15 4 N .-y .. ........ 8 23
8 37
5 58 15 53' ROCE-E S-YON n'r'
d 8 57
6 ,dë.e
1, 66 264
4 1 3i~ -De.'
u.. (~~
1.~ il '251
~a
St
7 2 1 52 L'h b g ment 9 36 44
5
7.1 2 17 2 M..t.ig.-V.ndê.
9 5
Clis ...
........
9
28 2 38 0 127 2
41J 4 11 15 8 1
NANTES
6 480 NA.NTES 1 a- Il 18 8 17il4 54JJ6 Il
ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE- CONTE, BENET, NIORT
dJp .
il 31 ..... 117
Il 23,13 40, 17
7
l
7
1
18
18
18
il 33
1 48
il 59
12 9
12 22
12 6
1. 4
lit la
11 14
4 501 6 40 Il 27 16 59,
à 121 7 37 11 51 17
5 241 8 12,1 3231
12 3 17
Iî4~ 8 542 122 ~11 171 4
5 42 8 7
1 1 1
È
5 591 9 51 19 37, .....
Il 48
10 2i
10 la
Il^
:::::
6 â7jl
22;
14 25
1
.....
8 15
9 52
13 17
..... 114 4
56
25
1584
37
15
16
16
16
50
8
12 22
13 7
13 37
14 2
lU 11'~
l~ 36
15 46
8
1156 59
1 21 58
12 .....
22 14
25
:1 38 22 27
14 40 9 19 22 42
8
Io 'M
19 ~47
11 11123 15
23 28
23 47
0 32
21 36
LA VENDEE REPUBLICAINE
POUR
CENTIMES
en timbres poste
boit.
capital social 5 millions de francs
PARIS - SiÈGE SociAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
15 18
18 28
16 54
BORDEAUX
Il 11,122 11
16 41 0 35
19 32 1 49
17 19 51 2 6
4 20 27~ .....
29 20 50
41 21 1 .....
.....
1
14l"."1:::::
29 21 35 3 9
3 6
43
à
L
-DE L'ÉTA-'[' (Servîce modiffié à
COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON 1 SÀBLES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT-PLRE
10 4- 10 551 ... « '
Il 52
.....
112..71
....
14 43 14 58
— i'
..... 15 Il
1
2 271
... ~". r 36 .....
..... 15 45
..... 15 59
..... 16 IS .....
.....
..... 16 28
..... 16 40
16 50 .....
17 5 ....
1
17 1 ...
17 19
..... 17 26
..... 7 39
1
17 57
..... 18 4 -
18 10
..... 1826
1
l1 19 25
7 57 1 14 6 53~ 1918
8 14 11 34 17 71 19 35
8 21 Il 41 17 141 19 42
8 26 Il 46
1
17 19~ 1947
8 32 11 52117 251 19 53
8 37 Il 57l17 30 19 58
84012 »~1783! 20 1
8 47 12 7117 401 20 8
8 50 12 10117 431 2011
8 55 12 1517 48 2016
lL~e irai. de 16 h. 25 a circule q.. de 15 octobre
a. 30
Juin.
L. train de 7 h. 32 ..Lr. Les Sable. et
A-illé, entre Le. sable. et Le. le. joues
de foire à AvrilI4 et a..
L train de 15 h. 48 circule entre Talaient, Avrillê,
'h. r
à Ta aient, A~rillô et Le. M.uti.r..
L.1ti.i. de 8 h. 30 e.tv. Oh..p-St-Pèr.
et Avrillê, entre Champ-' SainI~Père et Les Moutiers,
le. jours de foire à Avrillê b a. M-ti.r..
Le irai. de 18 IL circule le. j..r. de f.iv. à Leçon.
-Gérant VALÈRE
Le Rédacteur MATHÉ.
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
P I.- d e 1. L i b er td .
td
É

IMMUN!
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la Li b erté , SABLES-D 'OL ONNE No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
Franco et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n on affran ch i e s s o n t refu s é e s
Téléphona
Oreilne des Com ité
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CREZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCS.
isessongsneessesnœ
SiM16.1111,301811
Politique Romaine
Il est encore de braves gens —
aussi naïfs que braves — pour croire,
dur comme fer, que l'Eglise catho-
Irque, romaine, et ses dirigeants igno-
rent résolument la politique pour so
consacrer de la façon la plus exclu-
sive à l'exercice de la religion.
Plût aux dieux qu'il en fût ainsi !
Nous éviterions les pires polémiques,
et les luttes douloureuses entre les
enfants d'une même patrie nous se-
raient épargnées. Nous ferions des
économies prodigieuses d'arguments,
de controverses, de conférences et
d'articles et, en vérité, la terre con-
tinuant à tourner, tout n'irait pas
plus mal dans un monde, au point
de vue des dogmes religieux, com-
plètement apaisé.
Mais le principe d'autorité sert de
pierre angulaire à l'Eglise catho-
lique. En outre du pouvoir spirituel
qui s'exerce sur les âmes, elle veut
posséder le pouvoir temporel et en
user, avoir voix délibérative dans les
questions de tout ordre qui préoccu-
pent l'Humanité. Et depuis qu'elle
existe sa grande préoccupation a été
de donner aux empereurs, aux rois,
voire aux Républiques les plus réso-
lument laïques des conseils efficaces
et des ordres suivis. Elle a exigé
toujours, directement ou indirecte-
ment, une place dans les conseils gou-
vernementaux, avec le dessein avoué
ou secret d'orienter, selon ses vues
personnelles de domination, les des-
tinées des peuples et des individus.
Un fait — qui date d'hier, — nous
prouve qu'elle n'a rien abandonné
de ses prétentions et que la France
est considérée par les représentants
les plus autorisés de la puissance ro-
maine comme un champ d'expé-
riences politiques.
Les évêques se sont divisés en
deux camps. D'un côté se trouvent
les royalistes purs, intransigeants ;
de l'autre côté se groupent, plus
nombreux, et non moins ardents les
prélats qui acceptent l'étiquette répu-
blicaine et sont partisans du pro-
gramme de l 'Action L ibéra le Popu -
la ire fondée par M. Piou, programme
dont le clergé des paroisses pour-
suit de toutes ses forces l'application
et la réalisation.
Ce que vaut ce programme, au
point de vue démocratique, nos lec-
teurs et amis le savent, puisque dans
cette circonscription même des Sables-
d'Olonne il a des représentants offi-
ciels dont les noms sont sur toutes
les lèvres et un chef accrédité qui
n'est autre que M. Henri Bazire.
Les représentants officiels sont des
catholiques fervents qui mettent l'E-
glise au-dessus de tout. M. Henri
Bazire conduisait naguère au Vatican
la Jeunesse Catholique française. Il
est rédacteur à La L ibre Parole . Et
tous ceux qui ont lu le journal de
M. Edouard Drumont, depuis sa
fondation, savent avec quelle âpreté,
dans ses colonnes, la République
fut combattue, avec quelle intransi-
geante férocité les meilleurs d'entre
les républicains furent traînés sur la
claie, injuriés et vilipendés.
Quelle confiance, dans de telles
conditions, avec des lieutenants et
un chef animés de semblables inten-
tions, avoir dans les paroles qu'o-n
s'apprête à prononcer de l'autre côté
6 m o is
3 fr.»»
3 fr.50
Un an
5 fr.»»
6 fr.»»
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous,
de la barre ? En vérité il n y a rien
de changé ; deux partis restent en
présence : d'une part, les républi-
cains sincères ; d'autre part, ceux
qui feignent de l'être et qui s'uniront
demain pour le triomphe d'une
cause unique à ceux qui affirment
qu'ils ne le sont pas.
Et c'est pourquoi, avec son habi-
leté politicienne ordinaire, le Vatican
refuse de se prononcer ouvertement
soit pour, soit con tre la nouvelle or-
ganisation des catholiques français
dont l'essai vient d'être tenté. On ne
donne pas raison aux prélats roya-
listes ; on ne donne pas tort aux car-
dinaux et aux évêques pioutistes ;
on se borne à déclarer que ce nouvel
essai d'organisation n'engage que la
responsabilité des personnes hono-
rables qui en ont pris l'initiative à
leurs risques et périls et qu'au sur-
plus aucune investiture n'a été don-
née à personne pour les élections
prochaines.
Ces déclarations traduites en bon
français veulent dire qu'à l'approche
des élections législatives, Rome veut
l'union étroite de toutes ses troupes
et qu'elle entend imposer. aux frac-
tions diverses du parti réactionnaire
un mot d'ordre commun, une tacti-
que commune pour atteindre le but
qu'elle envisage et qui n'est autre
que le triomphe de sa pensée, de sa
doctrine, de son autorité.
Divisés aussi longtemps que les
batailles ne sont pas engagées, les
cléricaux font abstraction de leurs
préférences personnelles dès que le
Vatican a parlé. Son attitude d'au-
jourd'hui est un ordre qui sera écouté,
entendu, suivi. Les royalistes ten-
dent la main aux libéraux ou pré-
tendus tels et, dans les urnes élec-
torales, les bulletins de vote des pre-
miers voisineront avec les suffrages
des seconds pour tenter sur un nom
unique, de remporter une victoire
dont l'Eglise seule bénéficiera.
La leçon est éclatante. Nos amis
républicains ont quelques semaines
encore pour la méditer, et nous vou-
lons espérer que leurs méditations
les convaincront de s'unir à leur tour
et d'opposer une fois de plus victo-
rieusement le bloc républicain, sans
fissure et sans défaillance au bloc
clérical en train de se constituer.
JEAN RENOUD.
INFORMATIOVn
Les Elections Législatives
Le Gouvernement n'a pas encore arrêté la
date des élections législatives, mais il se con-
firme que celles-ci auront lieu le 2G avril .
M. Delcassé au Sénat
On confirme la candidature de M. Delcassé
à l'élection sénatoriale du 29 mars, en rempla-
cement de M. Berniôre, décédé.
M. Sonia, maire et conseiller général de
Pamiers, déjà officiellement candidat, et M.
Pérès, ancien député, conseiller général de
Sainte-Croix, très sollicité de se présenter,
s'effaceront tous deux devant M. Delcassé, qui
est leur ami personnel.
La Préparation Militaire
M. Noulens, ministre de la Guerre, a présidé
dimanche, au Raincy, la fête organisée en
l'honneur de la constitution de la Fédération
régionale des Sociétés de préparation militaire
agréée par le Ministre de la Guerre.
Des discours ont été prononcés à la Mairie.
M. Noulens a préconisé la thèse de la prépa-
ration militaire obligatoire pour tous.
Les Avions blindés
Une Commission militaire composée du géné-
ral Bernard, des colonels Garon et Etienne, du
capitaine Etevé et de plusieurs autres officiers
aviateurs a assisté à la présentation d'un nou-
id A. ffaires publiques sont les Nôtres
Lia
Samedi 21 Février 1914
IblicabIS de
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère MA. T 1-11:1
veau monoplan blindé destiné au service de
l'armée.
Le docteur Espanel pilotait l'appareil qui
porte à son bord une mitrailleuse destinee à
l'attaque des dirigeables en temps de guerre.
La Loi de trois ans
La Commission sénatoriale de l'armée pour
1914, a reçu une lettre du Ministre de la Guerre
qui demande à la Commission de lui indiquer
les modifications les plus urgentes à apporter
à la loi de trois ans, pour en faire l'objet d'un
projet spécial qui serait d'abord soumis à la
Chambre.
Les Retraites Ouvrières et Paysannes
Un peu de Statistique
Daus le rapport de M. Justin Godart sur
le budget particulier du Ministère du Tra-
vail qui vient d'être distribué, on constate
qu'au 1°r octobre 1913, on comptait 7.020.726
assurés obligatoires inscrits soit sur leur
demande, soit d'office.
A la même date, il y avait 723.938 assu-
rés facultatifs inscrits sur leur demande.
Combien de ces assurés de l'une et de
l'autre catégorie ont accompli la formalité
.essentielle qui manifeste qu'ils restent ac-
tifs, cotisants : l'échange annuel de leur
cartel C'est là le chiffre important à con-
naître.
Au 1.r octobre 1913, le nombre des cartes
annuelles tant d'assurés obligatoires que
d'assurés facultatifs transmises aux caisses
d'assurances depuis le commencement de
l'année, était de 2.631.731.
Ce nombre était, au 31 décembre 1913,
de 3.456.036.
Pour comparer ces chiffres, à la même
date, nous voyons que pour 7.744 664 assu-
rés, il y a eu 2.631.731 cartes échangées au
ter octobre 1913.
L'écart qui existe entre le nombre d'iris.-
cri plions et le nombre d'échanges de car-
tes permet de dire qu'il y a encore beaucoup
à faire pour que la loi soit efficace.
Un arrêt de la Cour
M. Matin, ministre du Trirtail, a reçu un
certain nombre de Préfets au sujet des li-
quidations de pensions et de l'application
de la loi sur les retraites ouvrières et pay
sennes.
Il a notamment appelé leur intention sur
le récent arrêt de la Cour de Cassation,
.d'après lequel l'employeur, s'il n'est pas
libéré, par des versements au greffe, reste
débiteur de sa contribution, même mirés
le règlement du salaire.
DANS LA DOUANE
Le Service actif
Dans son dernier Congrès, l'Union géné-
rale des Agents du service actif des Doua-
nes s'est préoccupé de la situation pénible
faite aux agents des brigades attnoint de
vue des soldes.
Les douaniers ont un service particuliè-
rement dur. Exposés à toutes les intem-
péries, ils passent en moyenne dix-huit à
vingt-cinq nuits par mois dehors et souvent
en service de veille, couchés sur la terre.
Liur service journalier est de onze à
treize heures et le repos hebdomadaire
inappliqué.
Or les traitements s'échelonnent, des
« matelots » aux brigadiers de 1.120 francs
à 1 820 francs par an.
Les trois quarts d'entre eux terminent
leur carrière à 1.420 francs, sur lesquels
5 ois sont prélevés pour les retraites.
Il fallait y remédier. Un projet fut
élaboré. Il envisage une augmentation
annuelle de 20 francs. C'est insuffisant,
estime l'Union générale des Agents des
Douanes.
Aussi vient elle d'adresser au Ministre
des Finances, au Président de la Commis
sion du budget, aux Députés membres du
groupe de défense des intérêts des doua-
niers et au Directeur général des Douanes,
un rapport, ou elle leur soumet minutieu-
sement ses objections.
Pour mettre leur situation en harmonie
avec celle des sous-agents des P. T. T.,
recrutés comme eux parmi les anciens
militaires ayant au moins quatre ans de
service, les douaniers calculent qu'il fau-
drait porter leurs traitements aux chiffres
suivants :
Préposés : de 1.250 à 1.350 francs (aug-
mentation de 100 francs).
Vendée
Place de la Liberté
rron ee issem en des
Sous- brigadiers : de 1.516 à 1.650 francs
(augmentation de 133 francs).
Brigadiers : de 1.750 à 1.850 francs
(augmentation de 100 francs).
D'ailleurs nul ne conteste l'insuffisance
des traitements actuels. Des circulaires
administratives invitent même les chefs
locaux à permettre à leurs agents de tra-
vailler chez les particuliers en dehors de
leurs heures de service, pour leur per-
mettre d'arrondir leurs salaires.
Cette situation, révélée à la tribune de
la Chambre le 2 décembre 1909, par M.
Coehery, alors ministre des Finances, est
évidemment anormale. Et voilà pourquoi
l'Union générale qui groupe 15.000 adhé-
rents de tous grades, soit plus de 80 Vo
des effectifs, s'apprête à mener une vigou-
reuse campagne en faveur du relèvement
des traitements des douaniers, dont elle
demande l'échelonnement de 1 500 à 2 400
francs.
Le Service sédentaire
Le Bu l le tin de l ' Union G énéra le des Agents
du Service sédentaire des Douanes met les
jeunes gens en garde contre les déboires
qui les attendent dans la carrière des
Douanes sédentaires et on leur conseille
— si le fonctionnariat ne leur répugne
pas — d'entrer de préférence clans les
Postes ou dans les Contributions Indirec-
tes.
Voici, pour préciser, le programme
d'admission dans cette dernière Adminis-
tration, programme exrait du journal : Le
Can dida t aux emp lo i s publi cs :
Su rnumérariat des C . I . — Sont admis à y
prendre part les candidats âgés de 19 ans au
moins et de 22 ans au plus au lar octobre de
l'année du concours.
Les épreuves, exc lus ivemen t éc ri tes , ont lieu
au chef-lieu de chaque département et com-
prennent:
10 Une dictée ;
2° Composition sur un sujet donné;
3° Solution de diverses questions sur la
géographie ;
4° Calcul des 4 premières règles ; théories
des proportions, solution de problèmes d'arith-
méthique élémentaire, connaissance du sys-
tème métrique ;
5° Questions sur la physique et la chimie
élémentaires.
Il est important de remarquer que les s u r -
n um é rai res des C. I. reçoivent pendant leur
stage une allocation mensuelle de 125 francs.
A l'expiration du stage qui est généralement
de deux ans, ils sont titularisés commis au trai-
tement de 1.900 francs, puis de 2.200 francs
et 2.500 francs.
Les Commis principaux vont de 2.800 à 4.000
francs ; les contrôleurs de 4.000 à 5.000 fr.; les
receveurs ambulants de 3.400 à 4 000 francs ;
les sous-directeurs et inspecteurs de 6.000 à
7.000 francs et les directeurs de 8.000 à 12.000
francs . Ces traitements ont été ainsi fixés par
décret du 25 octobre 1913.
Après lecture et à moins d'avoir perdu
le sens commun, les jeunes gens et les
pères ils famille conviendront, sans peine,
que l'hésitation n'est pas possible dans le
choix entre la Douane et les Contributions
indirectes.
Aucun programme d'études universi-
taires ne répond à la préparation au con-
cours d'admission dans le Service- Séden-
taire des Douanes qui est d'une réelle
difficulté et qui comporte des « épreuves
écrites et orales ». Outre la possession du
baccalauréat qu'on ne demande pas dans
les C. I., il faut pour entrer dans la
Douane suivre des cours spéciaux pro-
fessés seulement dans quelques rares insti-
tutions, lycées et collèges où l'on apprend
le droit administratif, l'économie politi-
que, la technologie, les langues vivantes,
les mathématiques (algèbre, géométrie,
etc.).
Une fois contrôleur-adjoint, nulle sécu-
rité dans la carrière — renvoi pur et
simple si l'on ne satisfait pas au concours
de titularisation ; avancement probléma-
tique, les cadres étant encombrés dans les
classes intermédiaires; très peu de rési-
dences permettant d'élever une famille ;
déplacements sans indemnités d'un bout
du territoire à l'autre ; nouveau concours
pour l'emploi de vérificateur — concours
demandant des connaissances très étendues
et une chance sur cent d'arriver aux em-
plois supérieurs ; les traitements de fin
de carrière du petit personnel étant d'ail-
leurs les mêmes dans les deux adminis-
trations.
Point n'est besoin d'un grand effort de
11 MW:M•
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t é tre adre ss é à M. 'Palk. ° MA THÉ , R éda c t e u r-Géran t
réflexion peur se rendre compts que c'est
la faillite, à bref délai de la mirifique
réorganisation de 1908, de cette réorgani-
sation qu'aux dires d e s réformateurs de
l'époque, les autres, administrations ne
pouvaient imiter.
Comment la Doua ne va -t -elle, désormais,
recruter des hommes de génie ?
Affél.I.WASMEPIEWEe,,eielerrAteeleitle.31ffliTgErAfF,A.M.Ralatk,
CHRONIQUE LOCAL P.
Notre Député à Mure
Exposition Maritime
M. Chailley, député des Sables, vient
d'adresser la lettre suivante à M. le Sous-
Secrétaire d'Etat à la Marine :
Monsieur le Sous -Secrétaire d'Etat,
Une Exposition internationale des indus-
tries de la pêche maritime s'ouvrira à Boulo-
gne-sur-Mer le 15 juin prochain.
Pour tirer de cette Exposition tout le profit
désirable, il serait utile :
10 Qu'une délégation de 2 à 4 pêcheurs fut
désignée dans chaque port de pêche pour
aller la visiter et rendre compte à leurs Eyndi-
cals de ce qu'ils y auraient vu d'intéressant ;
2° Qu'une demande de crédits fut déposée
par le Département de la Marine, assez à.
temps pour que le choix des délégués et le
mandatement des indemnités qui leur seront
allouées pussent s'effectuer dans de bonnes
conditions.
J'ai confiance que ma proposition, qui inté-
resse une population nombreuse et un élé-
ment important de la prospérité générale,
aura votre approbation et que vous voudrez
bien faire toute la diligence nécessaire pour
qu'elle ait son effet utile.
Veuillez agréer, Monsieur le Sous-Secrétaire
d'Etat, l'assurance de ma très haute considé-
ration.
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
j. CFIAILLEY.
A L'INSTAR DE DON QUICHOTTE
Un coup de théâtre vient de se petiluire,
M. l'Eveque de Luçon désavoue catégori-
quement l'attitude de M. Amélineau, le
riche vice président du Secours Mutuel
des Moutiers les-Mauxfaits.
Jamais il n'eut, affirme -t -on, au vicariat
général, l'intention • d'excommunier la
bannière de cette société. Si elle avait
assisté aux obsèques de notre ami regretté
Alberty Trichet, il se fut contenté de la ré-
léguer soit au milieu, soit au dernier rang
des enterrements catholiques. Au bout
même d'un certain temps d'expiation (?)
lorsqu'elle aurait été suffisamment lavée
de ses souillures par les prières dites en
commun par les fidèles, les bénédictions,
les exorcismes du clergé et la qualité des
défunts il l'aurait replacée à la tête des
cortèges religieux.
Bien que cette pénitence renouvellée de
celle infligée à Robert-le-Diable nous pa-
raisse plus que comique, elle met les cho-
ses au point et prouve que M. Amélineau
a pris son odieuse décision à ses risques et
périls et complètement sous son bonnet.
« Il n'est pas le seul à créer des ennuis
» à l'évêché, nous dit confidentiellement,
» le spirituel abbé de qui nous tenons ces
» nouveaux détails, S'il existe des légiti-
» mistes plus royalistes que le roi, nous
» comptons, hélas I un trop grand nombre
» d'importuns qui, parce que millionnaires
» ou infatués d'eux-mêmes et se figurant
» avoir aussi la clé du ciel en leur poche,
» font de l'arbitraire, imitent la M o uc h e du
» Co c he et mettent impudemment les pieds
» dans le plat. »
AVIS AUX AGRICULTEURS
Nous croyons devoir rappeler aux culti-
vateurs qu'ils doivent avant le 1.r mars
prochain avoir réclamé à la mairie de leur
commune et fait parvenir à la Préfecture
les questionnaires préparés par le Minis-
tère de l'Agriculture s'ils veulent prendre
part aux concours de prix culturaux, de
primes d'honneur de la grande et de la
petite culture qui auront lieu cette année
en Vendée.
Les prix culturaux de la grande culture
concernent les exploitations comprenant
plus de trente hectares, bois non com pris.
Des prix sont réservés pour la grande cul-
ture à chacune des catégories suivantes :
I. propriétaires exploitant leurs domaines
N' 1557
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : '4,000 E.Y.
Os traite à forfait le les Annonces périodiques ou continuez
les -d 'Olon ip?
'Iréléplaoaur, 1-44
directement ou par régisseurs ou par maitres-valets
: 2^ fermiers à prix d'argent ou
à redevances fixes en nature remplaçant
le prix de ferme, cultivateurs propriétaires
tenant à ferma une partie de leurs terres
en culture, métayers isolés se présentant
avec l'assentiment de leurs propriétaires,
propriétaires exploitant avec un seul mé-
tayer ; 3" propriétaires ou fermiers exploi-
tant plusieurs domaines par métayers,
Des prix culturaux de grande culture
Sont encore prévus pour les métayers se
présentant avec l'assentiment de leurs
propriétaires, propriétaires ou fermiers
exploitant avec un ou plusieurs métayers,
petits cultivateurs propriétaires ou fer-
miers exploitant un domaine comprenant
de 10 à 30 hectares, bois non compris.
En plus d'un prix cultural une prime
d'honneur consistant en un objet d'art de
la valeur de 2 500 francs pourra être décernée
à celui des lauréats des classes ci des-
sus reconnu relativement supérieur et
ayant présenté le domaine qui aura réalisé
les améliorations les plus utiles et les plus
propres à être offertes comme exemple.
Ajoutons qu'aux concurrents ci-dessus
désignés des prix dits de spécialistes, con-
sistant en médailles seront attribués pour
des améliorations partielles déterminées,
notamment dans l'intérêt de l'irrigation.
Notons enfin que des médailles pourront
être attribuées aux divers agents, contre-
maîtres et ouvriers qui auront coopéré à
l'exécution des améliorations primées.
Des prix culturaux de petite culture fa- -
miliale pourront être décernées aux culti-
vateurs qui exploitent comme propriétaires
ou comme locataires ou à partage de fruits
une surface maximum de 10 hectares par
eux-mêmes ou a v e c l'aide des membres de
leur famille auront présenté les cultures
les plus propres à être offertes comme
exemple de culture familiale.
Le jury est choisi parmi les notabilités
agricoles et horticoles du département et
nommé par le Ministre.
Il importe de noter que le même jury
décernera outre les prix culturaux do
g r a n d e culture et de petite culture les prix
suivants auxquels pourront prétendre ceux
qui se seront fait inscrire pour le concours
à la Mairie de leur commune, à la Sous-
Préfecture ou à la Préfecture.
-I. Des prix d'honneur de l'horticulture
à des horticulteurs, marechers, pépinié-
ristes, fleuristes, arboriculteurs, etc., éta-
blis uniquement pour la vante de leurs
produits.
2^ Des prix et médailles à des serviteurs
à gages agricoles des deux sexes qui
seraient jugés particulièrement méritants
pour la longueur de leurs services, leurs
capacités professionnelles et leur conduite.
3. Des prix et médailles aux journaliers
agricoles, vignerons, sériciculteurs, drai-
neurs, etc., qui auront été reconnus les
plus méritants pour leur trairait, pour leur
conduite et pour l'ordre, l'économie et la
bonne tenue de leur ménage.
CONSEIL MUNICIPAL
Séan ce du Ven dredi 13 Fé v rie r 1 9 1 4
Le Conseil municipal s'est réuni en
séance ordinaire, vendredi dernier, à
l'Hôtel-de-Ville, sous la présidence de M.
Collineau, premier adjoint.
Riaient présents : MM. Delvaut, deu-
xième adjoint, Fontaine, Peltier, Dr Pales,
Bataille, Germain, Violteau, Doré, Aider,
Mounier, Chénay, Barré, Friconneau.
M. Bataille est nommé secrétaire.
Baraquements militaires
M. Collineau soumet à l'assemblée la
question des baraquements militaires qui
est d'extrême urgence. Il rappelle d'abord
le peu de sécurité qu'il y a pour la ville à
ce que les régiments continuent à venir
aux Sables.
L'administration de la guerre ne veut
plus loger les soldats sous la tente, et
l'ancien séminaire ne peut contenir que
800 hommes.
Aussi, depuis longtemps, M. Chailley,
l'actif député-maire, s'est-il préoccupé de
la question. Après de nombreuses démar-
ches au Ministère de la Guerre, une Com-
mission spéciale fut envoyée aux Sables
en août, étudier sur place un projet. Celui-
ci comportait l'édification dans le jardin
du Séminaire, de pavillons pour le loge-

ment de 4 à 5 compagnies. A la suite de
cette visite, le génie a dressé un projet
de convention stipulant : la mise en état
du bâtiment existant, la construction de
cinq pavillons pour 220 hommes chaque,
des cuisines et toutes servitudes, l'installa-
tion d'eau, gaz et canalisation d'égouts ;
ces dépenses sont évaluées à 303.400 francs,
auxquelles il convient d'ajouter 50.000
francs pour l'aménagement du champ de
tir.
Moyennant l'exécution de ces travaux
par la ville, la Guerre prend l'engagement
d'envoyer les régiments de la 21° division
et les deux régiments de réserve ; mais
elle se réserve, pour l'avenir, toutes modi-
fication dans l'envoi des troupes, moyen-
nant une indemnité.
Ces conditions paraissant désavanta-
geuses, M. Chailley a vu le Ministre et le
généralissime Joffre. Après des pourpar-
lers nouveaux, on est arrivé à la transac-
tion suivante : la ville s'engagera à parti-
ciper pour la moitié dans la dépense, où
elle donnera à la Guerre une somme for-
faitaire de 200.000 francs.
De cette façon, l'Etat engageant une
somme importante aura tout intérêt à
envoyer les troupes.
Le Conseil accepte le projet présenté et
décide de coopérer dans la moitié de la
dépense jusqu'à concurrence de 200.000 fr.
et demande que l'administration de la
Guerre prenne à sa charge l'entretien de
tous les locaux.
M. Collineau expose ensuite les moyens
financiers pour obtenir la somme néces-
saire : plusieurs centimes communaux
vont devenir disponibles et une surtaxe
de 12 fr. par hecto pourra être imposée
sur l'alcool : le tout donnera une somme
d'environ 15.000 fr., avec laquelle on
pourra garantir un emprunt de 250.000 fr.
en trente ans.
Cette combinaison est adoptée.
Chemin vicinal no 27
Plusieursriverains de cechemin deman-
dent le remblaiement du fossé longeant
leur propriété et la construction d'un
aqueduc. D'après le devis d e l'architecte,
les travaux à exécuter s'élèveraient à
3.250 fr. et le terrain disponible pourrait
être revendu 3 fr. 50 le mètre, ce qui
couvrirait la dépense engagée.
L'affaire est renvoyée pour une étude
approfondie au service vicinal.
Entretien des Jardins
Le Conseil approuve le cahier des char-
ges et devis des travaux d'entretien des
jardins communaux pour 1914. Ces tra-
vaux, qui s'élèveront à environ 3.500 fr.,
seront mis en adjudication.
Acquisition d'Isoloirs
Pour les élections prochaines, quinze
isoloirs seront nécessaires. Le Conseil
décide de faire cette acquisition au prix
de 20 fr. 50 chaque. Sur cette somme,
l'Etat participera dans la dépense pour
15 fr. par isoloir.
Annuités et Emprunts
Une somme de 800 francs, pour intérêts
des annuités en retard d'emprunts, est
votée.
Crédits supplémentaires
Pour régler l'exercice 1913, le Conseil
vote divers crédits supplémentaires aux
articles ci après : frais de bureau, police,
octroi, assurances contre l'incendie, mo-
bilier scolaire, publicité, téléphone, abri
de la Cabaude, intérêts de retard à M.
Marsault, frais d'adjudication sans résul-
tats, affichage, le tout s'élevant à environ
8.000 francs.
La voie du Tramway
Par suite du cylindrage de la chaussée
du Remblai qui va se faire bientôt, il
faudra relever la voie du tramway pour la
mettre à niveau et la réparer ; c e sera une
dépense de 6.000 francs suivant le devis
de M. l'Ingénieur-Conseil. Adopté,
Au Casino des Pins
Le Conseil approuve le Cahier des char-
ges à imposer à M. Alzieu, directeur du
Casino des Pins, pour la concession des
jeux. Celui-ci versera une somme de
1.500 francs à la Ville. La durée du con-
trat est de trois années.
Feuilleton de la Vendée R épub lica ine 21
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de, L,NReat SE
X
LE CHEF DES FRANCS - TIREURS
Et Laurence, vive, aimable, confiante,
raconta le passé allemand de la Maison
Forestière au comte de Morimont qu'elle
avait fait entrer dans la pièce voisine, la
chambre d'amis formant petit salon, et
auquel elle avait apporté, près du feu, un
repas aussi bon que la saison et l'invasion
lui permettaient d'en offrir un.
Le commandant des Francs-Tireurs se
sentait tout consolé, tout rassuré, tout
heureux sous ce toit forestier, en compagnie
de cette si belle, si douce et si fière
jeune fille que d'autres avaient admirée
avant lui puisqu'ils l'avaient surnommée
L 'Eg lan t ine, que ceux qui la connaissaient
une fois aimaient pour toujours,
Laurence qu'attirait la supériorité sous
quelle que forme que ce fût, qui aimait
par nature le beau, le bien, le vrai, dont
Adjudication d'Habillement
M. le Maire dit que sur trois adjudica .
taires, deux ne se sont pas conformés au
Cahier des charges, M. Bénéteau ayant
procédé de façon régulière est déclaré
adjudicataire pour un an avec un rabais
de 3 Va sur l'ensemble, le moletant du
devis est de 3 329 francs.
Affichage
sur les murs communaux
M. le Maire dit qu'il a reçu diverses
offres d'agences ou d'afficheurs pour traiter
de gré à gré pour le droit d'affichage sur
certains murs communaux. M. Revouy a
offert 1.267 fr.; M. Borel, de. Tours, 1 000
fr. ; Lajartre, 750 fr. ; l'agence Nationale,
600 francs, et M. Mathé, 1.301 fr. 30.
Ce dernier offrant le prix le plus avan-
tageux est déclaré concessionnaire.
Indemnités pour alignement
Le Conseil vote les sommes suivantes :
41 fr. 25 à M. Durand, pour cession de
16.50 rue de la Corderie ; 129 fr. 92 à
M. Barré pour cession de 74.24, chemin
rural n° 13, et 12 fr, 32 à Mll. Bastide pour
cession de 1.54, rue du Boulet-Rouge.
Questions diverses
M. Bataille demande au Conseil de faire
installer l'éclairage électrique sur le Rem-
blai, pour la Saison prochaine. Une étude
sera demandée à M. l'Ingénieur sur ce
projet.
Puis le Conseil s'est réuni en séance
privée pour examiner les demandes de
soutiens indispensables de famille.
Les Dragons aux Sables
Fidèles à leur tactique, les réac-
tionnaires répandent partout le bruit
que les escadrons de dragons ne
viendront pas aux Sables-d'Olonne.
Puis, avec ce délicat jésuitisme
qui les caractérise, ils Igissent sup-
poser que si les cavaliers annoncés
venaient quand même, ce serait
grâce aux démarches et à la haute
influence de M. Henri Bazire, le
blackboulé d'hier, le blackboulé de
demain.
M. Henri Bazire — est-il besoin
de l'affirmer ? — n'a ni petites ni
grandes entrées dans les Ministères
républicains. Comme on dit dans le
peuple, c'est un zéro en chiffres. Il
est tout à fait capable de faire
repousser une démarche, une de-
mande, un projet utiles à la pros-
périté des Sables-d'Olonne. Sa toute
puissance se borne à cela.
Ceci dit, nous ajoutons simplement
que les racontars perfidement mis en
circulation n'ont aucune consistance.
Cependant M. Collineau, premier
adjoint, s'en était ému. Il avait
écrit, ces jours derniers, une lettre
précise à M. Chailley qui, de nou-
veau, s'est rendu au Ministère de
la Guerre.
Et la dépêche suivante, nette,
catégorique, définitive, a été adres-
sée à son Collaborateur par le dévoué
Député-Maire des Sables :
e Escadrons v iendron t aux Sa -
» bles, prem ier -avr il . Am itiés .
> CHAILLEY. >
Les choses étant ainsi mises au
point, nous laisserons nos bons clé-
ricaux patauger dans leurs menson-
ges. Ils sont coutumiers du fait,
mais, pour une fois, de leur calomnie
il ne restera rien, pas même dans
leurs âmes la courte honte que ne
manqueraient pas d'éprouver des
gens de loyauté et de bonne foi.
V . R .
l'âme tendait sans cesse vers les sommets
et dont Hau t le cœ ur ! é ta i t la devise, Lau-
rence, elle, ne se lassait pas d'écouter le
comte de Morimont dont chaque parole
était pour elle une révélation ou un ensei
gnement ; elle ne se lassait pas de le suivre
du regard dans chacun de ses gestes, em-
preints les uns comme les autres d'une
distinction suprême.
Et, chose étrange, malgré les impossibi-
lités, malgré les distances sociales, malgré
des nuances, il lui semblait retrouver dans
le comte de Morimont des attitudes, des
vibrations de la voix, des élans du coeur
qu'elle connaissait déjà.
C'était comme un je sais quoi de particulier
au Co q Gris e t qui l'avait fait s'atta-
cher à lui malgré elle, malgré tout un
monde qui les séparait l'un de l'autre, en
apparence du moins.
Elle se persuada qu'elle se trompait ;
que le désir qu'elle avait de revoir son
héroïque ami, d'être protégée par lui, sau-
vée par lui, maintenant qu'il avait large-
ment payé, elle en était certaine, sa dette
à la France, que ce désir le lui faisait re-
trouver, par l'imagination, dans la per -
soonne d'un autre géant de la Défense
Nationale, le comte de Morimont.
Le commandant des Francs Tireurs se
coucha en attendant que la nuit fut venue.
Et pendant ce temps Laurence se mit à
guetter pour pouvoir l'avertir au cas où
une arrivée subite des Allemands le met-
trait en péril.
Le brigadier rentra au crépuscule, et la
jeune fille lui expliqua, à voix base, quel
était l'hôte inattendu qui reposait sous leur
Sli1.1111101E11EIC
Prem ière Déco nvem l e
La campagne électorale n'est pas encore
ouverte. Déjà, cependant, ces pauvres
réactionnaires, éprouvent des déceptions
désagréables.
De nombreux prêtres et enfants des pa-
tronages paroissiaux de communes même
eoignées, arrivèrent samedi en gare des
Sables, pour la conférence Georges Berry,
organisée par M. Bazire.
Ceux ci se souciaient peu des moyens de
protéger le petit commerce, mais venaient
faire nombre à leur réunion politique. lis
errèrent dans la ville, ennuyés et décon-
fits. On les r ec u e i l l i t au patronage de l'é-
glise Saint - Michel et on les remit en voi-
ture le plus tôt possible, en les engageant
à revenir au premier appel.
Ce n'est que la première d'une lougue
série de déconvenues ménagées à ces plu
vres gens.
TRIBUNE PUBLIQUE
Une Lettre de M. Doré
vie,888.8vmavv...vvvve
LA VENDIT REPUBLICAINE
Les Sables, le 18 février 1914.
Monsieur le Directeur-Gérant de la
Vendée Rép u b licaine ,
Dans votre numéro en date du 15 février
dernier, prenant prétexte d'une lettre insérée
dans mon journal à la rubrique TRIBUNE
LIBRE, vous me prenez personnellement à
partie.
D'ordinaire je ne relève point des attaques
politiques qui ne peuvent m'atteindre; mais
cette fois vous dépassez les limites permises
de la polémique en essayant par de vagues
insinuations de jeter la suspicion sur ma vie
privée.
Dans la rue du Palais, j'ai é té , en effet, un
assidu d'une maison que l'auteur ou l'inspira-
teur de votre article connaît bien. Cette mai-
son était celle du regretté M. Odin. Avocat de
grand talent, il savait juger les hommes et les
choses. Président de la Société de Prévoyance
des bateaux de pêche, il m'apprit en des cir-
constances que je ne rappellerai pas ici, à
connaître l'homme qui par ricochet voudrait
aujourd'hui, au moyen d'insinuations mépri-
sables, m'atteindre dans ma vie privée.
Halte-là! Monsieur. Je ne suis pas de la
même école que vous et je ne vous permettrai
pas d'aller plus loin. Je vous défie de préciser
vos accusations au-dessus desquelles me met
une vie d'honneur et de travail que mes
concitoyens connaissent bien.
Les honnêtes gens des Sables et de La
Chaume jugeront comme il convient de tels
procédés, qui me donneraient-le droit, si je ne
les dédaignais, de vous poursuivre comme
calomniateur.
Je vous prie, Monsieur le Directeur-Gérant,
e t au besoin vous requiers, d'insérer ma lettre
d a n s votre plus prochain numéro, à la même
place et en mêmes caractères que l'article
qui me prend à partie, ainsi que m'en donne
le droit la loi sur la presse.
T. DORÉ.
rn-eltUsselsent des Sables-01m
Lare StiseteSee
Congé des Jours gras
Pour répondre à certaines demandes
qui lui sont parvenues au sujet du congé
des jours gras, l'Inspection académique
croit devoir informer le personnel ensei-
gnant primaire que, confùrméntent aux
dispositions de l'article 17 du règlement
scolaire, les écoles publiques vaqueront le
mardi 24 février et le lendemain matin.
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil municipal des Sables se réu
nira en session ordinaire, ce soir vendredi,
à 8 heures 1/2, à l'Hôtel de-Ville.
ORDRE DU JOUR
f Projet d'aliénation de terrains communaux ;
20 Inscription en recette et en dépense d'une
somme concernant l'entrepôt de sel ;
3. Aliénation d'une parcelle de terrain com-
munal située rue du Château-d'Eau. Demande
de M. Pateau ;
4. Avenant au contrat concernant les postes
télephoniques des recettes auxiliaires des
Sables et de La Chaume ;
5. Amodiation d'un emplacement dans le jar-
din du Tribunal. Demande de M. Gerbier ;
6. Demande de secours. Lettre de Mme Chau-
vet, veuve d'un employé d'octroi ;
ir Paiement de la redevance due à la com-
mune du Chateau-d'Olonne par suite de
toit. Le vieux soldat se réjouit à cet hon-
neur qui lui était fait de recueillir, de pro
téger et de guider pendant quelques heures
un patriote menacé, un chef de bande
illustre. Car si Laurence ne connaissait
Point ce nom de Morimont, si elle n'avait
jamais entendu parler de celui qui le portait,
Buisson, lui, se rappela que les gardes
le répétaient à voix basse dans les nouvel-
les qu'ils se transmettaient de forêt en
forêt.
Ou racontait du chef des Francs Tireurs
cent exploits aussi importants que secrets.
Il faisait la guerre à la façon des indiens
d'Amérique dans les territoires de chasse
desquels il avait vécu depuis trente ans.
La bonne manière avec les Allemands
empêtrés, lourds, obtus, sans nerfs, sans
ingéniosité. Ceux ci ne savaient même
point au juste si son existence était réelle.
Ils feignaient de croire bien plutôt à un
être fantastique, c ré é à plaisir par la van-
tardise française pour les effrayer.
Le comte et le brigadier furent immé-
diatement camarades, âmes généreuses ils
s'étaient jugés l'un comme l'autre du pre-
mier coup d'oeil ; et puis le deuil de leur
mère commune était là pour les rappro-
cher.
A dix heures du soir le brigadier faisait
les honneurs de son domaine à M. de
Morimont qui allait y étudier le plan
d'une nouvelle campagne contre les troupes
allemandes de Saint-Léonard.
Buisson ne semblait point se souvenir,
au travers des taillis, qu'il avait déjà
marché pendant toute la journée précé-
dente. Et le lendemain, à la nuit tombante;
l'annexion d'une partie du Bois de La Muletière
;
8" Inscription en recettes et en dépenses des
sommes restant à réaliser et restant dues
sur les emprunts de 76 587 72, 263.460 et
94.500 francs ;
9. Demande des employés d'octroi ;
10. Installation des forains su r la place de la
Liberté. Demande d'autorisation.
Fêtes du Carnaval
Le Maire de la ville des Sables-d'O
tonne, rappelle les prescriptions de l'ar-
rêté municipal en date du 31 janvier
1910, en vue d'assurer l'ordre pendant les
di vertissements du carnaval :
Pendant toute la durée du carnaval, les
mascarades en char ou en voilures ne
devront circuler qu'au pas dans les rues
de la ville. La même obligation est impo-
sée aux cavaliers.
Il est expressément interdit d'entraver
la circulation de la amie publique, soit en
formant des groupes, soit en laissant sta-
tionner des chars.
Tous déguisements ou travestissements
de nature à troubler l'ordre public ou
à blesser la décence sont rigoureusement
défendus.
Cette mesure est applicable à tout port
d'insignes ou d'uniformes civils, militai-
res ou religieux.
Le jet de confetti multicolores ou de
ceux ramassés sur la voie publique est
formellement interdit.
L ' A djoin t fi n ., G. COLLINEAU.
Au Tableau d'avancement
Le Jo u rn a l Offi ci e l vient de publier le
tableau des juges de paix de 3. et 4' classe
susceptibles de recevoir un avancement
sur place pour 1914.
Nous y relevons les noms de MM. Dar-
mitte, juge de de paix de 3e classe aux
Sables d'Olonne; Savarieau,juge de paix de
4° classe à Challans; Tingaud, juge de paix
de S. classe à Mareuil-sur-Lay.
Eaux et Forêts
Par arrêté de M. le Ministre de l'Agri-
culture, M. Colobie (Jean-Bernard), garde
domanial des Eaux et Forêts de 1.0 classe,
à la maison forestière de La Faute, de La
Tranche est admis à faire valoir ses droits
à la retraite.
M. Vincent (Raoul), garde domanial de
1.e classe, est appelé avec 1011 grade et sa
classe à la maison forestière de La Faute.
Le 127., aux Sables
Rappelons les dates d'arrivée et de
séjour du 137° aux Sables d'Olonne :
Pr bataillon, du 19 au 26 mars ; 2. ba-
taillon, du 26 mars au 2 avril ; 3° bataillon,
du 2 au 9 avril.
Les commerçants des Sables désireux
de participer à la fourniture des denrées
nécessaires au régiment sont priés de
faire leurs offres au Président de la Com-
mission des Ordinaires du 137° de ligne, à
Fontenay-le Comte.
NECROLOGIE
Nous apprenons la mort de notre ami
Chavantré à la suite d'une longue et très
douloureuse maladie.
Ses obsèques ont eu lieu dans l'après-
midi de vendredi au milieu d'une très
nombreuse affluence.
A sa veuve, à ses enfants, à ses proches,
à son beau-père le vénéré M. Ruchaud,
conseiller municipal, l a V endée B ilpub l i -
caMe adresse l'expression de ses plus sin
cères condoléances.
Médailles-Commémoratives
M. le Ministre de la Guerre vient de dé-
cerner des médailles commémoratives de
la guerre de 1870 71. Cinq anciens com-
battants dont les noms suivent : MM. Ga-
briel Barbeau, demeurant aux Sables d 0
tonne ; Auguste Ricouleau, de Saint-
Etienne du-Bois ; Benjamin Léger, de
Curzon ; Pierre Grelet. de Saint-Georges-
de Pointindoux.
Listes Electorales
La nouvelle procédure instituée par la
loi du 29 juillet 1913 pour éviter les ins-
criptions multiples suries listes électorales
permet aux électeurs .de présenter des
réclamations à la mairie jusqu'au 23 mars
(au lieu du 4 février, dernier délai fixé par
la législation antérieure).
A ce propos, on consultera avec fruit
l'étude sur les modifications apportées à la
leilbelffieigreMilltffliffla0111111W LXIMODIVIMMISIMIL
deux ou trois cents jeunes hommes, admi-
rablement équipés et armés, mangeaient
et couchaient, en secret, dans les chalets,
granges, écuries de la Maison Forestière.
A l'aube ils repartaient comme ils étaient
venus, sans bruit, sans laisser de traces,
sans que l'on put deviner d'où ils venaient
et où ils allaient.
Des fantômes, des indiens rapides e t
légers comme des oiseaux, des soldats d'un
conte de fées ; les bottes graisseuses des
Têtes Carrées pouvaient courir, elles
avaient de la marge avant de les rattrap-
per.
Mais il y avait à peine trois heures qu'ils
avaient disparu quand les grelots et les
craquements d'essieux d'une voiture de
boucher se firent entendre.
Oh 1 Oh I Qui donc rendait visite à la
Maison Forestière où tout ce qui pouvait
être vendu comme vaches avait depuis
longtemps pris le chemin de l'abattoir ?
Laurence dressa l'oreille, s'avança et
reconnut... Qui ? M. Fessmann. M. Fess-
mann fournisseur attitré du quartier-
général allemand, interprète ordinaire de
la commandanture.
Il venait voir si les gardes ne retrouve-
raient point encore dans leurs écuries un
animal quelconque bon à manger, ou
n'importe quoi à lui céder.
Malgré les réponses sèchement nég atives
de la jeune fille, il voulut absolument
fouiller partout. Lui refuser carrément de
pénétrer t'eût été éveiller encore davantage
ses soupçons. Hue repartit donc que quand
son espionnage fut terminé.
Qu'avait-il pu constater au juste ? Peu de
revision des listes électorales, qui est envoyée
contre soixante centimes en timbres
poste, adressés à l'Administrateur des A n-
na les M un icipa le s, 101, rue de Vaugirard,
à Paris.
Avis aux Navigateurs
Use balise noire en bois, à voyant cylin-
drique, a été implantée sur les débris de
la tour de la digue Richelieu, en rade de
La Rochelle, démolie partiellement à la
suite d'un abordage. Le sommet s'élève à
11 mètres au dessus de la digue et 5.05
au dessus de la haute mer.
Les Manoeuvres d'Automne
Les qyalle régiments de la 21. division
(65', 64', 93°, 1371, effecturont cette année
leurs tirs de guerre aux Sables-d'Olonne.
La 21' division, sous la direction du
général Radiguet, éxécutera ses manceu
vres d'automne dans les plaines de Vendée,
entre Luçon et Fontenay le-Comte.
La 22' division (62a, 116., 118., 19'), fera
ses tirs de guerre au camp de Coëtquidan,
et les manoeuvres d'automne dans une
région désignée de la Bretagne.
Le général Lanrezac, commandant le
11° corps d'armée, suivra les opérations.
Officier Ministériel
Par décret en date du 16 février, M.
Amélineau est nommé notaire à La Gar-
Garnache, en remplacement M. Billet.
Carnet de Mariage
Samedi a été célébré le mariage de no-
tre ami M. Alexis Giret, secrétaire en chef
de la Mairie, avec Milo Yvonne Le Carrour.
Nous offrons aux nouveaux époux nos
meilleurs voeux de bonheur.
Poste vacant
Le poste d'institutrice chargée d'école à
Avrillé (2 classes), est vacant.
Les demandes relatives à ce poste de-
vront être rédigées dans la forme habi
tuelle et adressées immédia tement à l'Inspection
académique. Les intéressées feront
parvenir le double de leur demande à M.
l'Inspecteur primaire.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage à Paris réservé aux Sociétai-
res aura lieu le samedi matin, 21 février.
Prière de se faire inscrire d'urgence chez
M. Pesché, rue Rapide.
Téléphone
En vue de remédier dans la mesure du
possible, aux inconvénients que présente
pour la clientèle téléphonique la ferme-
ture de 12 h. à 14 h. et la clôture à 19 h.
des bureaux secondaires, les concessions
gratuites de com munications directes con-
senties actuellement les dimanches et
jours fériés aux abonnés qui mettent leur
poste à la disposition du public pendant
les heures de fermeture du bureau local
pourront désormais être étendues aux
jours ouvrables.
Boursesdans les Lycées et Collèges
Par arrêté du 10 octobre 1913, M. le
Ministre de l'Instruction publique et des
Beaux-Arts a décidé que les sessions
d'examens d'aptitude aux bourses dans
les lycées et collèges (garçons et filles), et
dans les cours secondaires de jeunes filles
s'ouvriront dans tous les départements :
1° Pour les garçons, le jeudi 26 mars
1914;
2. Pour les jeunes filles, le jeudi 2 avril
1914
Les candidats et candidates devront être
inscrits à la Préfecture de la résidence de
leurs parents du far au 20 mars.
Au Cercle des Travailleurs
Dans une fête amicale, les membres du
Cercle des T ravai l l eurs Démoc ra t es celé
braient dimanche deux promotions dans
l'ordre académique : celles de M. Louis
Lecomte, avocat, nommé officier de l'Ins-
truction publique et M. André, officier
d'académie. .
M. Petit, vice-président, prenant la pa-
role dit combien le vénéré président du
cercle, M. Mouret, encore souffrant, re-
grette de ne pouvoir présider cette fête.
Puis après avoir excusé plusieurs mem-
bres, entre autres le sympathique sous
préfet, M. Villey, obligé de s'absenter des
Sables, par suite d'un engagement anté-
rieur, il félicite très chaleureusement les
nouveaux promus, l è v e son verre à la
santé de M. Mouret et au Cercle des Tra-
vailleurs.
choses en tous cas. Néanmoins Laurence
pressentit que la tempête approchait. Fessmann
était le corbeau de malheur qui
annonce l'ouragan.
Elle réveilla son père. Ils croyaient tou-
tefois avoir encore un certain délai avant
l'apparition des Allemands. Fessmann
s'était en effet dirigé d'un côté opposé à
Saint-Léonard.
Mais à quatre heures de l'après-midi un
bataillon d'infanterie cernait la Maison
Forestière.
Les officiers avaient une connaissance
absolue des lieux, et leurs hommes, divi-
sés en fractions, y étaient arrivés par tou-
tes les avenues à la fois, de manière à ce
que personne ne put s'échapper.
Fessmann, parti à gauche, avait bientôt
esquissé un crochet à droite et était revenu
faire son rapport.
A deux heures le bataillon partait, sac
au dos, et avec des instructions précises.
Après un interrogatoire sommaire auquel
Buison, Laurence et les autres fem-
mes ne répondirent que ce qu'ils devaient
répondre, après leur refus d'avouer qu'ils
eussent logé ou même vu des Francs-
Tireurs, les pauvres gens furent emmenés
à pied, sans qu'on leur laissât le temps
d'emporter quoi que ce fût, par la moitié
du bataillon. L'autre moitié resta pour piller
et pour mettre le feu.
Quand ils arrivèrent sur les champs, aux
approches de Saint-Léonard, et que se
retournant ils jetèrent un regard en arrière
du côté de leur forêt bien-aimée, Buisson
et sa fille purent voir une épaisse fumée
planant à la cime des futaies lointaines.
sussussesansEsesmasswilamint
MM. Lecomte et Alaire, en quelques
paroles empreintes d e la plus vive émotion,
disent combien cette petite fête intime les
a profondément touchés ; ils en remercient
tous I es membres du Cercle et en particu-
M. Peyroux, l'aimable vérificateur des
poids et mesures qui en a pris l'initiative.
L'Eclairage de la Ville
Par suite d'une nouvelle convention
entre la Ville et la Ci. du Gaz, il ne sera
plus tenu compte des périodes lunaires
en ce qui concerne l'éclairage public. Ce-
lui ci sera donc le même tous les jours
sans exception.
Les anciens Douaniers
Dimanche prochain, 22 février, à 14 heu -
res, aura lieu, dans la salle du Gymnase,
une importante réunion des préposés des
douanes en retraite de l'arrondissement
des Sables-d'Olonne.
La Pèche en Mauritanie
Le Philant hrope est rentré à Douarnenez,
le 7 février, avec 6 500 kilos de langoustes
de Mauritanie, vendues 2 fr. 15 le kilo. I.e
Philan t h rop e a mis 44 jours pour effectuer
son voyage aller et retour.
Le patron Ilascouët est très satisfait de
sa campagne, la mortalité de la langouste
ayant été nulle.
Fête de Bienfaisance
Nous apprenons qu'une grande fête de
bienfaisance est en préparation. Ede au-
rait lieu dans la salle de théâtre du Gran
Casino, avec le concours de toutes les
Sociétés locales.
Une réunion de la Commission munici-
pale des Fêtes, de délégués du Comité et
des présidents et directeurs des diverses
sociétés de la Ville a eu lieu mercredi
pour élaboreile programme de la soirée.
L'Assemblée a décidé le principe de
cette fête qui aurait lieu en mai prochain.
Pour les Assises
On se souvient qu'à la suite d'une plainle
portée par M. Boonin, mercier à Challans,
une instruction fut ouverte contre les
époux Coudrier et Charron, fortement
soupçonnés d'être les auteurs de nombreux
cambriolages. Cette instruction, particu-
lièrement laborieuse, a établi que les
époux Coudrier et Charron ont, depuis
1909, commis plus de 40 vols qualifiés,
tant à Challans qu'à Saint-Hilaire-de-
Riez, Croix de Vie, Saint-Gillés.
Ces dangereux individus pénétraient
dans les maisons particulières, dans les
remises, écuries, etc., et emportaient tout
ce qui leur tombait sous la main.
Ils furent arrêtés au mois d e septembre
dernier, le total de leurs v o l s dépasse
8 000 francs. Ils con paraîtront Fraisent
blablement devant les plus prochaines
assises.
Obsèques
Mercredi ont eu lieu à La Chaume, les
obsèques du marin Palvadeau (Henri-
Charles), 49 ans, victime du naufrage du
canot P è re - Bardon , et dont le corps a été
rejeté par la mer mardi matin, sur la
Plage, en face le jardin du Tribunal.
Une foule nombreuse assistait à la triste
cérémonie. Parmi l'assistance, nous avons
remarqué : MM. Villey, sous-préfet ; Du-
nie, officier d'administrioian de la Marias;
Renoud, représentant M. Chai lley, député.
Un Chien phénomène
M. Renault, sabotier, route de Nantes,
possède une chienne qui vient d'avoir six
petits, dont un phénomène ; malheureu-
sement, ce dernier n'a pas vécu. Il s'agis-
sait d'un cas excessivement rare : le chien
avait six pattes et réunissait les caractères
des deux sexes.
Le cambriolage de
la, bijouterie Ardor
On se souvient qu'au cours dela dernière
saison balnéaire, la vitrine dé la bijouterie
de M. Ardor, rue du Palais, fut cambriolée
par un individu demeuré jusqu'à ce jour
introuvable.
Nous apprenons que l'auteur de ce vol
est un sieur Mornet (Octave), actuellement
incarcéré à la prison de Saint Nazaire où
il purge une peine de 3 mois et un jour de
prison pour vol d'effets.
Au cours d'une visite le gardien chef de
la prison trouva sur cet individu un paquet
contenant les breloques et les montres eu
or soustraites au préjudice de M. Ardor.
C'était la Maison Forestière qui brûlait.
C'était le modeste mais si doux abri où le
brigadier avait vécu tant d'années heureu•
ses, où Laurence avait vu le jour et perdu
sa mère, fille du prédécesseur de Buisson,
c'était le « chez nous s de deux générations
que la jeune fille avait tant regretté à
l'école des Soeurs, qui disparaissait à jamais
avec ses chers souvenirs.
Le vieux forestier et la courageuse enfant
firent, avec un coeur déchiré, mais sans
vils regrets ce sacrifice de leur foyer à la
patrie, c'est-à-dire au foyer de toute une
race, à la France.
XI
LES MACE101RES DE L'OGRE
Ah 1 Ah ! Ah I les Casques à Pointe avaient
tourmenté sa Mademoiselle Laurence, ils
lui avaient brûlé la maison familiale, ils
l'avaient emmenée, il ne savait où et peut-
être fusillée, ah, ah, ah, eh bien on allait
's'amuser !
Et L e Coq Gris sautait les fossés, trouait
les taillis comme un sanglier et en riant
d'un rire qui tenait du sanglot et du hurle-
ment. Si les Prussiens avaient pu l'aper-
cevoir ils eussent mobilisé contre lui toute
la garnison de Saint-Léonard. Car pas be-
soin n'était d'avoir inventé la poudre pour
se douter que le sauvage de la forêt de
L 'E toile eréparait une revanche terrible.
Le surlendemain du soir où Le Co q G ris
é t a i t arrivé sur les ruine incendiées de la
Maison Forestière, dès le matin, un homme
errait par les rues de Saint Léonard qu'encombraient
les voitures et les bivouacs d e
l 'a rmée allemande. ( A suivre) .

.eiezeulaseassimiseansoaxaineserismon,i"
Un Château cambriolé
La série des cambriolages des châteaux
vendéens continue. Après le cambriolage
du château de la Bourcière, le château de
la Touche, situé à 500 mètres du bourg
de la Mothe-Achard, a été cambriolé dans
la nuit du 16 au 17 courant.
Ce cambriolage a été opéré de la même
façon que les précédents.
Le château de la Touche appartient à
Mlle Gibotteau, demeurant à la Noullière,
commune de Palluau.
Deux pièces du rez-de-chaussée sont
seulement habitées par une demoiselle
Robin qui, en ce moment, ne couche pas
au château : elle va soigner une personne
malade et ne rentre chez elle que le matin
vers 9 heures.
C'est en revenant à son domicile, ce
matin, qu'elle s'est aperçue que la porte
avait été fracturée à l'aide d'un ciseau à
froid et d'un couteau ébréché, comme en
témoignent les traces laissées par ces outils
quelque peu rudimentaires.
Après que tout eût été bouleversé dans
l'immeuble, 200 francs en argent liquide
ont été emportés. Mais, comme précédem-
ment, le ou les malfaiteurs ont eu soin de
laisser les objets d'art, les bijoux, les titres
qui auraient pu être compromettants pour
eux.
Avant de se retirer, le ou les voleurs
se sont restaurés copieusement : un pâté
a été mangé, ainsi que de la confiture ;
une bouteille de vin et du malaga ont été
bus.
Aux environs du château, où même il
aurait mendié, un homme d'une quaran-
taine d'années a été aperçu. Il porte une
moustache noire et a l'aspect d'un ouvrier
endimanché, assez correctement vêtu. Il
est muni d'une-musette bleue.
Le signalement de cet individu corres-
pond à celui de l'homme qui a été vu
déjà aux alentours des châteaux précédem-
ment cambriolés.
La brigade mobile d'Angers est sur les
lieux.
Est-ce un Infanticide
Dans la nuit du 13 au 14 février courant,
une jeune paysanne de 16 ans, la nommée
Florins S..., demeurant avec son père dans
une ferme de Saint-Mathurin, accouchait
d'un enfant du sexe féminin Ni le père, ni
les domestiques, qui dormaient dans la
même chambre, ne furent réveillés.
Le lendemain matin Florina S... se leva
comme à l'ordinaire et partit chez une
tante demeurant à la ferme de Touvon
commune de I'lle-d Olonne. La jeune fille
se trouva tout à coup malade et ce fut à
grand'peine qu'elle fut conduite à Saint-
Mathurin.
Pendant ce temps le père, qu'avait pré-
venu une cousine, souleva les couvertures
du lit dans lequel couchait sa fille et trouva,
enveloppé dans une chemise, le corps du
pauvre petit être, qui ne donnait plus signe
de vie. Il mit l'enfant dans l'armoire et se
rendit à la Mairie faire la déclaration de
décès, M. Richard, remplaçant le Maire,
mis en défiance par l'attitude et les allures
inquiètes du père invita ce dernier à faire
visiter le cadavre par un médecin. M. le
fedocteur Gaston, de Valvé, appelé par la
famille, visita le nouveau-né et fit les plus
expresses réserves. C'est alors que l'Adjoint
-ayant refusé de siguerle permis d'inhumer,
la gendarmerie des Sables fut prévenue.
Dimanche, dans l'après-midi, MM. Ra-
teau, procureur de la République, Renault,
juge d'instruction, accompagnés du greffier
et de M. le docteur Manger, médecin
légiste, se rendirent à la ferme. La jeune
fille, qui était alitée, fut interrogée. Nous
croyons savoir qu'elle nie formellement
avoir étranglé son enfant.
Le lendemain lundi M. le Dr Manger
pratiqua l'autopsie : si celle ci démontre
que l'enfant est né viable, c'est la Cour
d'Assises qui attend Florins S... Si, au
contraire le petit être est venu au Inonde
mort,la jeune fille ne pourra être poursui
vie que devant le Tribunal correctionnel
pour homicide involontaire.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant.
Au Casino des Pins
Nous rappelons à- nos lecteurs que les
4 grands bals parés, masqués et travestis
qui doivent avoir lieu dimanche 22 et
mardi 24 courant au Casino des Pins, à
2 h. et à 8 h. 1/2 du soir à l'occasion des
fêtes du Carnaval, se donneront avec le
concours d'un brillant orchestre composé
de s 1 5 mei l leurs musiciens sab lais .
Pour les autres détails, consulter rafle
che du jour.
Fêtes du Carnaval
A l'occasion des Fêtes du Carnaval, la
durée de validité des billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera pro-
longée comme il est indiqué ci-après :
1. Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), de la ligne de Ligré-
Rivière à Richelieu, de la ligne du Pellet
à Vallet, des lignes de chemins de fer
départementaux (réseaux d'Indre-et Loire,
des Charente= et des Deux-Sèvres), de la
ligne de Mamers à St-Calais, des lignes de
l'Anjou, des Tramways de la Vendée, des
Chemins de fer écosiorniques des Cnaren-
tes, et de la ligne du Blayais.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du mardi 17 février et dont
la validité normale expirerait avant le
26 février, seront exceptionnellement
valables jusqu'au dernier train du jeudi
26 février.
2. Billets à destination du réseau de l'E-
tat (ancien réseau de l'Ouest), du réseau
d'Orléans et du réseau du Midi.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du jeudi 19 février et dont
la validité normale expirerait avant le
25 février, seront exceptionnellement
valables jusqu'au dernier train du mer-
credi 25 février.
Au Café Lafargue
Les bals masqués et travestis qui auront
lieu au Café Lafargue, s'annoncent comme
devant être particulièrement brillants,
dimanche, lundi et mardi soir.
Un orchestre de choix; des gradins éta-
blis tout autour du jardin d'été, permet-
tant aux spectateurs de jouir du joyeux
spectacle; enfin des prix nombreux assu
rent le succès de ces fêtes.
Accidents du travail
M. Louis Morisset, 24 ans, des Filées-
d Olonne, journalier chez M. Logeais, négo
ciant, étant à décharger un wagon de bois
a eu un ongle de la main droite arraché.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le D. Pales.
M. Clément Rayon. 40 ans, de La Rude-
litre, journalier chez M. Logeais, négo-
ciant, a glissé dans un escalier en pintant
une balle de farine. Dans sa chute, il s'est
occasionné une très forte entorse de la
cheville gauche.
3 semaines, d'après M. le D. Canteteau.
M11' Marie-Louise Dumoulin, 20 ans,
domestique chez M. Peltier, négociant en
grains, rue de la Poste, en frottant des
parquets s'est piquée aux doigts avec de
la paille de fer, c e qui a déterminé des
plaies à deux doigts.
10 jours, d'après M. le Eu Canteteau.
M. Georges Brochet, 43 ans, charpentier
de navires chez M. Florimond Guigner
deau, est tombé en descendent une pièce
et s'est contusionné le genou gauche.
8 jours, d'après M. le D. Pelas.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour tapage•injurieux contre les nom-
mées Goupilleau (Arsélie), femme Bedeau,
20 ans, journalière, et Bulteau (Marie),
veuve Rocheteau, 50 ans, journalière, rue
des Soupirs.
Pour violences légères et tapage inju-
rieux contre Bernard (Marie-Louise), 16
ans, couturière, rue des Traponnières.
Pour avoir jeté de l'eau bouillante sur
un chien contre Mue Bourdon (Thérèse),
femme Charropin, 36 ans, rue Félix-Faure'
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par Ma. Berthe Horveno, rue des Buan-
dières, 6 une pèlerine en laine noire.
Par M. Chéneau, rue des Séchoirs, 23,
un porte monnaie contenant une petite
somme d'argent.
Par Mue veuve Gillier, chez M. Félix
Maronnier route de Talmont, une pèlerine
noire portant le nom de Adolphe Renaud.
La lui réclamer.
Par M. Legagneur, débitant, rue du
Thabor, sur la Plage, une chevalière en
or. La lui réclamer.
Monne
Fête de 1' « Amicale laïque Olon-
naise D. — La fête organisée par l 'Amica le
I rrigue O lonn a ise à l'occasion de la distri .
bution des prix aux élèves des cours
d'adultes a, comme celle de l'Arbre de
Noël, obtenu un immense succès. Dès
1 heure du soir le salle de fête de l'école
de filles, magnifiquement décorée, est
archi comble. On peut dire, sans exagérer,
que toute la population républicaine de
notre commune s'y est donné rendez vous.
A 2 heures la fête commence par une allo-
cution du Maire. M. Valera Mathé félicite
ses concitoyens d'avoir répondu avec tant
d'empressement à son appel. La Munici-
palité avait le strict devoir d'encourager
la fréquentation des cours d'adultes. L'en
seignement post-scolaire répond à une
nécessité sociale et mérite toutes les sym-
pathies. En décidant de décerner, chaque
année, des récompenses aux élèves les
plus méritants, elle a tenu à montrer tout
l'intérêt qu'elle porte à l'instruction de
ces jeunes gens qui sont l'espoir de la
France et de la République, qui sont les
citoyens de demain. (Ch a leureux app lau-
d is s em en ts ) .
M. Valera Mathé adresse à M..e et à M.
Hervé, directeurs de l'école communale
de garçons, les véritables organisateurs
de la fête, qui, chaque hiver se dévouent
avec un zèle infatigable à leur pénible
tâche, un témoignage de sincère gratitude.
Il remercie les membrés honoraires de
l 'Ami ca le d'avoir bien voulu apporter leur
concours dévoué à l'oeuvre nouvelle que
les amis de l'école viennent de créer. En
terminant M. le Maire fait un pressant
appel à la bonne volonté, à la générosité
de ses concitoyens : « Aidez nous, dit-il,
Mesdames, aidez nous, Messieurs, à mener
à bien la tâche que nous avons entreprise
et vous aurez, une fois de plus, bien mérité
de la France et bien mérité de la Répu-
blique. »
Les bravos les plus nourris crépitent
d'un bout de la salle à l'autre. A ce mo-
ment se produit un incident des plus tou-
chants : lorsque le silence est rétabli,
M. Valère Mathé déclare qu'il a une mis-
sion particulièrement agréable à remplir.
Il est chargé de décerner, à notre excellent
compatriote, M. Michel Guiegal, la mé-
daille que le Gouvernement de la Répu-
blique accorde aux vétérans de la guerre
de 1870. Après avoir énuméré les brillants
états de service de notre vénéré ami et
rappelé que M. Michel Guingal est un des
plus anciens français décoré de la médaille
militaire (médaille reçue il y a 52 ans des
mains de l'empereur), M. le Maire ajoute :
« Mon cher Guingal je suis heureux et fier
d'avoir le grand honneur de vous décorer
en ce jour de fête populaire. Cette mé-
daille, qui vient s'ajouter à tant d'autres,
atteste l'excellence de vos qualités et est
la juste récompense d'une carrière noble-
ment remplie. » Et tandis que les bravos
éclatent de toutes part le Maire donne
l'accolade à ce vieux serviteur de la Patrie.
Puis la fête proprement dite commence
par un choeur Sa lu t d la Répub lique l Elle
se poursuit au milieu du plus vif enthou-
siasme : L 'A ffai re B as tau Rigodon , Le Moin e
du Commandan t, I ,e Tambour d 'A rco le, sont
joués ou chantés à la perfection par les
jeunes gens du cours. Et l'on procède à la
distribution des récompenses qui cousis-
teut en tableaux de peinture, truelles,
niveaux, sécateurs, pelles, sarcloirs, pla-
ques de bicyclettes, pompes et pédales,
rasoirs, couteaux, portemonnaies, glaces,
montres, etc., etc. La Commission sco
taire a fait, cette année, une innovation :
après avoir consulté le tableau de classe-
ment elle a dit aux jeunes gens : Vous,
Paul, vous avez droit à un prix de 6 francs,
que désirez vous ? Vous, Pierre, vous avez
droit à 3 francs, que préférez vous ? Et
chaque élève a pu choisir l'objet qui lui
convenait sous réserve de ne pas dépasser
la somme à lui attribuée. Et, nous pou-
vons le dire, tout le monde a été content.
La soirée s'est ensuite poursuivit : L 'Or -
donnance, comédie ; L es A érop lanes, chan-
sonnette en patois ; Honneu r e t Pa trie , ré
cil patriotique ; Troup ie r b i c yc l is t e, chan-
sonnette. et enfin, pour terminer, L es
Croû t ion s de Sérap hin Co la rdeau, comédie-
bouffe, ont obtenu un égal succès.
A 4 h. 1/2 l'immense salle des fêtes se
vidait peu à peu et le mitai° se retirait
emportant de cette soirée si bien réussie
le meilleur souvenir.
— Grand Défilé carnavalesque.
— A l'occasion du dimanche gras la jeu-
nesse olonnaise organise une nouvelle fête
qui ne manquera pas d'obtenir un certain
succès. En voici le programme : A trois
heures précises promenade de Sa M aj es té
Carnaval à travers les rues de sa bonne
ville d'Olonne.
Sa Majesté Carnaval, convenablement
installé dans son char, précédé de tam-
bours et clairons, et suivi d'une multitude
de clowns, pierrots, pierrettes, etc., suivra
l'itinéraire suivant :
Rue des Anciens Maires, rue des Sables,
rue du Patriote Châtaignes, rue Eugène-
Nauleau, place de la Bascule. Dislocation.
Le Mardi-Gras, à 9 heures, Carn ava l
sera hissé sur le bûcher et brûlé vif, place
de l'Hôtel-de-Ville.
En cas de mauvais temps, la fête aura
lieu le dimanche suivant.
— Nouveau Curé.— Ou nous apprend
que M. Gâteau, âgé de 44 ans, desservant
de la commune de Saint-Hilaire de-Riez,
vient d'être nommé curé d'Olonne.
— Etat-Civil (du 12 au 19 février). —
Nais san ces . — Gabrielle-Berthe-Léonice
Prouteau, fille de Louis, et de Berthe-
Marie-Louise Logeais, aux Granges. —
Eugène Mie René-Marcel Brethomé, fils de
Louis François, et de Marie-Louise Moi-
nard, à Grandchamp. — Simone Yvonne-
Juliette Eugénie Béteau, fille de Eugène-
Georges, et de Ernestine Marthe Rafla, à
La Chèvrerie.
Promes s es de M a r iage . — Ferdinand
Epaud, charron forgerob, à La Garlière,
et Reine Morisset, sans profession, aux
Filées-d'Olonne. — Julien Emmanuel Le-
tard, cultivateur à La Girvière, et Del-
phine-Honorine Chauchet, cultivatrice à
L'A ubraie des Sables-d'Olonne.
M ariage . — Aimé-Stanislas Pierre Val
lads, cultivateur à L'Aumônerie, veuf de
Florestine Chopin, et Agathe-Ernestine
Chopin, cultivatrice au même lieu.
Déc ès . — Alexis Maurice Bessonnet, 20
ans, célibataire aux Clouzils.
Te lmonit
Gendarmerie. — M. Bourgneuf, bri-
gadier à pied à Talmont, passe à Saint
Pbilbert-de Grandlieu (Loire Inférieure) ;
M. Orion, brigadier à Coray (Finistère),
passe à Talmont.
Jard
Soirée Musicale. — C'est dimanche
prochain 22 février, à 7 heures 1/2 du
soir, qu'aura lieu, dans les salles de
l'école de filles, la soirée musicale et
théâtrale. Au programme, seize numéros,
dont trois pièces. Voilà plus qu'il n'en
faut, pour attirer de nombreux auditeurs.
Grosbreu i I
Bienfaisance. — En arrêtant com-
plètement les travaux des champs, les
froids excessifs du mois de janvier cau-
saient de bien vives appréhensions à nos
pauvres journaliers. La municipalité se
fit un devoir de leur venir en aide, et, il y
a quelques jours, une abondante distribu-
tion de pain leur fut faite à la Mairie.
Cette première distribution fut suivie,
au commencement de février, d'une
seconde, offerte par M. Giraudeau, maire
d e la commune.
Au nom de ceux qui peinent et souf-
frent, merci à ces bienfaiteurs
Angles
Les Marais de Moricq. — Une de-
mande de subvention avait été adressée
au Ministère de l'Agriculture par le Syn-
dicat des Marais de Moricq afin de permet-
tre à cette association de faire exécuter
un projet d'amélioration du canal des
Bourasses et l'ouverture de l'écours de la
Baraquine.
Les travaux projetés dont la dépense
est évaluée à 152 000 francs ont pour but
de protéger contre les inondations plu-
sieurs milliers d'hectares de terres très
fertiles.
M. le Ministre de l'Agriculture vient
d'accorder, pour l'exécution des travaux'
projetés une subvention du tiers de la
dépense dans la limite du maximum de
50.666 francs.
Cette nouvelle sera, sans nul doute, ac-
cueillie avec grande joie par la population
d'Angles et de Saint-Benoist sur Mer.
— Conférence agricole. — Le diman-
che22 février courant.à 13 h eu res, M.Biguet,
directeur des Services Agricoles, fera une
conférence publique à Angles, dans la salle
d'école des filles, sur la destruction des
campagnols.
Le Givre
Caisse des Ecoles. — Le Conseil
municipal, dans sa session de février, a
décidé le principe de la création d'une
Caisse des Ecoles.
La 'Franche
Classe enfantine. — Dans sa séance
du 8 février le Conseil Municipal a sollicité
la transformation de la 2° classe de l'école
des filles en classe enfantine. Cette trans-
formation rendrait un grand service à la po-
pulation agricole de notre commune parce
que les femmes sont souvent appelées à
prendre part au travail des champs.
Sale t-Jeau-de-Ntolets
Conférence. — Dimanche dernier, 15
février, M. le Sous-Préfet des Sables d 0-
loyne est venu faire une conférence dans
l'une des salles de l'école publique de
LA \ENDEE REPLBLICAINE
garçons. Le conférencier a eu de très
nombreux m'items Et a été écouté avec le
plus vif intérêt par tous : les femmes, qui
assistaient à cette conférence, n'étaient
pas les moins attentives
Le sujet, tout d'actualité, portait sur la
Mutualité et la Prevoyacce et les lois so-
ciales récemment mises en vigueur. Pen-
dant plus d'une heure et demie, M. le
Sous Préfet a expliqué et commenté tou-
tes ces lois bienfaitrices des petits, votées
dans le but de diminuer ou de supprimer
la misère à tous les âges de la vie et plus
particulièrement dans la vieillesse.
Il a expliqué l'organisation et le fous-
tionnemsnt des caisses de crédit agricole
qui peuvent consentir des prêts indivi-
duels à long terme, permettant de se cons-
tituer une petite exploitation rurale. Ces
prêts peuvent être consentis pour acheter
du terrain ou pour améliorer celui que
l'on possède déjà.
Il a développé longuement la manière
d'opérer pour constituer le bien de famille
insaisissable et les avantages que peuvent
en retirer ceux qui ont peu de choses ou
qui craignent qu'après eux leurs femmes
et leurs enfants ne puissent conserver
l'abri indispensable.
Il a parlé des prélèvements à opérer sur
les salaires pour constituer assurances
dans les différents cas où elles se prati-
quent et qui ont pour but de diminuer les
soucis occasionnés par la mort du chef de
famille, la femme et les enfants.
Toutes ces explications ont été simple-
ment et clairement données, chacun pou-
vait en faire son profit et, à présent, il ne
nous reste plus — après avoir remercié
l'aimable et distingué conférencier de la
peine qu'il a prise — qu'à souhaiter de
voir mettre ses nombreux conseils en
pratique dans notre beau marais, où il y
a tant à 'faire du côté prévoyance.
— Eaux et Forêts.— M. EugèneRaim
bault, brigadier des Eaux et Forêts à Saint-
Jean-de-Monts, vient d'être mis à la re-
traite, atteint par la limite d'âge. Il est
remplacé par M. Tougeron,garde domanial
à Noirmoutier, promu brigadier depuis
quelques mois déjà.
Nous souhaitons de longues années de
repos à M. Raimbault et une cordiale bien
venue à son successeur.
a..ti ai mattara t
Enfant ébouillantée. — Pendant
l'absence de ses parents, la petite Ralenties,
âgé e de deux ans, est tombée dans un
chaudron d'eau bouillante. Retirée du ré-
cipient dans un état lamentable, la fillette
n'a pu survivre à ses blessures.
haché
Distinction.— Nous sommes heureux
d'apprendre que M. Sirot, constructeur
de machines agricoles, adjoint au maire,
est promu chevalier du mérite agricole.
Le Gouvernement vient de récompenser
l'ouvrier qui a introduit, dans la région,
les machines agricoles, obligeant ainsi les
paysans à délaisser leur routine. En même
temps, il honore le vieux républicain,
resté toujours fidèle à ses idées.
Tribunal Correctionnel des Sables
A udience du Mercred i 1 1 Février 1 0 1 4 ICI
Entre domestiques
Fernande Leboeuf, 21 ans, domestique
dans la même ferme que le sieur Richard,
24 ans, au Poiroux, a soustrait à ce dernier
une somme de 295 francs.
Fernande Leboeuf, interrogée par la gen-
darmerie, déclara qu'elle avait commis le
vol pour obliger Richard à l'épouser.
Depuis la prévenue a intégralement rendu
l'argent qu'elle avait soustrait. Fernande
Leboeuf est condamnée à 1 mois de prison
avec sursis.
Outrage et voies de fait envers un
garde champêtre et bris de clôture
Le 25 janvier, vers 8 heures du soir,
Logeais (Prosper), 29 ans, charpentier, à
Sainte-Flaive-des Loups, faisait du bruit
au débit tenu par M. Tailler. Il insultait
notamment le consommateur Boulineau.
Le débi tant envoya quérir M. Dudit (Pierre),
61 ans, garde champêtre. A la vue do
garde, Logeais fit résistance et roula à terre
avec M. Dudit, A ce moment intervint Lo-
geais père qui au lieu de chercher à emme-
ner son fils, frappa de plusieurs coups de
poing le malheureux garde champêtre qui
eut ]'oeil tuméfié. Le fils Logeais, sorti,
chercha à pénétrer do nouveau dans la
buvette ; comme celle-ci était fermée, à
coups de hache il brisa la porto et, par la
brèche, pénétra à l'intérieur menaçant.
Mais le débitant s'était muni d'une four-
che. L'ivrogne se décida alors à quitter
les lieux.
A l'audience Logeais père prétend qu'il
n'a pas connu le garde champêtre et qu'il
n'a pas voulu lui faire du mal mais, simple-
ment séparer les combattants.
Pour toute excuse le fils déclare : «Quand
j'ai demandé à rentrer à la buvette Tailler,
la porte était fermée et on ricanait à l'in-
térieur, je n'aime pas ces manières-là et
voilà pourquoi je suis allé chercher ma
hache!
M. le Procureur de la République de-
mande une peine sévère contre les deux
prévenus. Logeais fils est condamné à
15 jours de prison, le père à 8 jours et
25 francs d'amende ; ce dernier seul béné-
ficie du sursis pour la prison.
Deux Voleurs
En l'absence d e leur patron M. Chabiron,
marchand de bois à Challans, Raballand et
Perrochaud, rouliers, vendaient le bois et
gardaient par devers eux le produit de
la vente.
C'est ainsi qu'ils livrèrent à un sieur
Cantin, de Saint-Paul-Mont-Penit, beau -
frère de Perrochaud, une « corde e de ron-
dins, d'une valeur de 22 francs pour
12 francs. M. Chabiroa déclare que 100 fa-
gots de bois manquent dans ses divers
chantiers. Le plus coupable des deux pré-
venus serait, d'après le plaignant, Rabal-
land. Un jour à Aizenay ce dernier s'em-
para d'un portemonnaie qu'un ivrogne
avait laissé choir par terra.
A titre d'excuses les prévenus déclarent
que leur patron ne les payait pas généreu-
sement : « Nous marchions, jour et nuit,
disent-ils, et nous n'étions pas mieux vus! »
Le Tribunal condamne Raballand et Per-
rochaud à chacun 1 mois de prison ; le
dernier seul bénéficie de la loi Béranger.
A udience du Mercredi 1 8 Février 1 .9 1 4
Un Voleur
Renou (Henri), dit Saco t t e, m a r i n , à
Saint-Gilles-sur Vie, prévenu d'avoir sous
trait, à M. Merceron, un panier, du poisson,
une paire de guides, et des serviettes, est
condamné, par défaut, à 2 mois d'empri-
sonnement, ses antécédents étant très
mauvais.
Chasse sans permis
30 francs d'amende et la confiscation
du fusil, pour chassa sans permis, à
Boudelier (Eugène Pierre), 29 ans, culti
vateur à Saint-Révérend.
Vol d'épaves
Reingeard (Jacques), 56 nus, s'est em-
paré sur la côte d'une planche de 6 mètres
de long qu'il est allé cacher ensuite. Rein-
geard, dont les antécédents sont mauvais,
est condamné à 8 jours de prison.
ETAT-CIVIL DES SABLES
fru 1 2 au 1 9 Fév r ier 1 9 1 4
NAISSANCES
Guy Moa, boulevard de l'Est.
Raphaëlla-Louisette-Gabrielle-Georgette Bilai-
ret, route de la Bauduère.
Charles-Georges -Théophile Roy, rue de la
Pie, 11 bis .
Simone-Célie-Lucienne Couteau, rue de l'Eglise.
André-Frédéric Chaillot, rue de la Poissonnerie.
PROMESSES DE MARIAGES
Louis-Camille-Alexandre Kirié, soldat an 25'
bataillon de chasseurs à pied, à Tours, et
Gabriellé-Louise-Lcetitia Louineau, journa-
lière, rue des Deux-Phares, aux Sables.
Jules-Alphonse Darmet, boulanger, à La Cour-
neuve, 93, rue de la Convention, et Valen-
tine-Joséphine-Marie Liaigre, couturière, rue
Washington, aux Sables.
MARIAGES
Alexis-Elie-Alphonse Giret, secrétaire général
de la Mairie, rue du Thabor, et Emérantine-
Yvonne-Louise Le Carrour, sans profession,
rue du Puits-Landais.
DÉCÈS
Jean Mary, 53 ans, gendarme en retraite, mé-
daillé militaire, époux de Eugénie Rideau,
rue Nationale, 51.
Louis Foucaud, 58 ans, journalier, époux de
Augustine Burgaud, à La Chaume (II.).
Prudent-Charles-Edmond Chavantré, 38 ans,
marin, époux de Marie-Louise-Marguerite
Ruchaud, rue du Boulet-Rouge.
Marie- Rose-Adélina Mollé, 62 ans, épouse de
Aimé-Louis Ruchaud, rue Pépin.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Gustave-Adrien-Eouis-Alexandre Fradet, rue
Montauban.
Maurice-René-Marc Martineau, rue St-Nicolas.
MARIAGES
Emile-Alexandre Rouillé, marin, rue Saint-
Nicolas, et Louise-Ernestine Martin, sans
profession, rue de la Cure.
Félix-Charles-François Bouhier, poulieur, rue
desHochers,etCarmelle Fernande-Philomène
Pouclet, sans profession, rue de Paris.
utcès
Rosalie Maranger, 74 ans, journalière, épouse
de Jean-Marie Garat, rue Basse.
Henri-Charles Palvadeau, 49 ans, marin, époux
de Alexandrine- Victoria Bardon, rue du
Douaire.
Léon-Clovis Legrèle, 59 ans, marin, époux de
Henriette-Irlanda Pajot, rue du Moulin.
C.A.J3INET
DE
Mt C. CHAILIEAU
A vo cat-Conseil e t A vo cat L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Télépli. 1-Il FONDE LEI.' MAI 1887 Télépb. 1-11
M° CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
.Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sana faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
j uridietiens (Justice de Paix, 'rribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'.A..ctes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction des Ventes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et antres.
La LIBRAIRIE HORTICOLE, 84 b is rue de
Grenelle, Paris, vient de publier une ires inté-
ressante brochure, qui se recommande à toutes
les personnes ayant un jardin petit ou grand.
Le Ca lendrier des . Se rn is est un élégant petit
ouvrage de 24 pages, qui contient le résumé
très complet des travaux à exécuter chaque
mois au jardin.
Il donne également la nomenclature des ma-
ladies et des insectes qui attaquent nos plantes
et indique la meilleure façon de combattre les
ennemis de nos cultures.
On y trouve aussi une classification des
meilleures variétés de fruits rangées par ordre
de maturité et enfin un résumé très clair de la
culture du Chrysanthème.
Ce petit ouvrage est adressé aux lecteurs de
ce journal sur demande affranchie, accompa-
gnée d'un timbre de dix centimes.
La Librairie horticole reçoit aussi les abon-
nements au Pe t i t Jard in I l lus t ré , 5 fr. par an,
et au Jardin , 12 fr. par an.
Les nouveaux abonnés d'un an pour 1914
recevront gratuitement les numéros de novem-
bre et décembre 1913.
Envoi franco de numéros spécimens.
L'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
e 4
DOUANES
aux Importations, ..Talx-
ions, Capitaines de 1\T -
Soumissions ly Sels, etc.
BOU A 'il ES
utiles aux Importations, Talx-
portations, Capitaines de 1\1: -
vires, Soumissions ly Sels, etc.
•
Renseignement Utile
Dans l'arsenal si compliqué de la Pharmacie,
il existe un remède simple et peu coûteux qui
réussit merveilleusement dans les maladies des
bronches et des poumons : c'est la Poudre
Louis Legras, qui dissipe instantanément les
accès d'asthme, catarrhe, oppression, toux dé
vieilles bronchites et guérit progressivement.
Une Boite est expédiée contre mandat de
2 fr. 10 adressé à Louis Leras, 139, Bd Magenta,
à Paris.
F.,20AVSSEUR.25....1.161redi...
LA HERNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent- mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARL"..,
laùréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern i eux se persuadent hie,.
que leur bien-être et leur capacité, de travail résir•
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tms, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réductiton
radicale et définitive.
Il n'est pas de. h ern i e si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2° et 4e
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, 4° samedi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. lt2 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
Mire, 10 h. 112 h 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel. du Cheval-Blanc, 1,
samedi de chaque mois, 10 à 4 h.
'Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtd. du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. h 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, I. mercredi de
chaque mois, 9 h. h 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtél du Lion-d'Or, Pr jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h .
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
Moutiers-les Mauxfaits, Hôtel du Mouton,
toue les jours de foire, 10 h. 112 b. 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE IVI. CHARLY.
CE INT URES VENTRIÈRES p erfe c tion n ées
M. CHAR LY, pour toutes l es d é v iat ions des
o rga nes de la femme.
eouseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 6, avenue de
Paris, h N ior t .
rwais.....›,zolitze...21.mastmurrr.eadiffle.vets--esed,f
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour collectifs sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de PEtat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
lu Pendant toute Vannée, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe-Juan-Val-
lauris, Grasse, Hyères, Juan-les-Pins, Menton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raphaël et Vil-
lefranche-sur-Mer.
a) Prix. — Si l'itinéraire est le même h l'aller
et au retour Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le pria d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en plus de trois ;
e) Si l'itinéraire n'est pas le môme à l'aller
qu'au retour Prix des trajets d'aller et de retour
des trois premières personnes, plus de la
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; de la validité n
jours.
2. Du Pr octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collec-
tivement pour se rendre à Toulon et au-delli.
Prix. — Pria de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le prix d un bil-
let simple pour la troisième et la moitié de ce der-
nier pris pour chacune des personnes suivantes ;
validité jusqu'au 15 mai.
Enfants. — Deux enfants de 3 if. 7 anSsout comp-
tés pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent 'nus un nombre
pair, moitié du prix d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — La validité des bit.
lets désignés aux paragraphes 10, et 2 peut être
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyen-
nant paiement d'un supplément de 10 v/o peur
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'Etat délivrent des billets d'aller et retour (in-
dividuels ou de famille) de P., 2. et 3° classes; à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie -les- Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Salies-
de-Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels. — Réduction
de 25 e/e en P. classe et de 20 en 2. ét 3° classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets ail, et retour de famille. — Réduction
sur les pria du tarif général, variant de 20 à 40
suivant le nombre des membres de la famille : le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants de 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. — 33 P. S.
non compris les jours de départ et d'arrivée.
calté de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la garé où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ.

Foires de la Semaine
Dimanche 22 février, - La Chai~e-Giraud.
Lundi 23. - La Bruffière, La Châtaigneraie,
Les Mo tiers-les-Mauxfaits, Saint-Philbert-de-
Bourrin U (volaille ).
Mardi e 24. a - Chantonnay, Les Lues.
Mer redi 25. - Les Herbiers, Saint-André-
Treize-Voies (marché à volailles), Soullans.
Jeudi 26. - La Caillère, Mareuil, Montaigu,
Poiré-s"'-Velluire.
Vend, di 27. - Les Clouzeaux, Saint-Mes-
Min, Vie
Samedxi 28. - Coëx, Fontenay :0 (veaux, mou-
tons et pores gras), Saint-Christ phe-du-Ligneron,
Saint-Florent-des-Bois.
Etude de Maître PAUL MOREAU, notaire
aux Sables-d'Olonne, 6, quai de la
Poissonnerie.
Vente de Fonds de Commerce
Deuxième Publication
Suivant procès-verbal d'adjudication
dressé par Maître MOREAU, nota. ire aux
Sables-d'Olonne, les vingt-neuf, trente
et trente et un janvier mil neuf cent quatorze,
publié pour premier avis dans le
présent journal, feuille du sept février
dernier, MOnSiBUr EDOUARD DENYS père
et ses enfants, ont vendu im détail et aux
enchères publiques, un' Matériel coin de
Serrurerie et les Marchand ises
-
pesant le Fonds de Commerce de
Quincaillerie qu'ils exploitaient à La
Chaume.
Avis est donné en exécution de l'article
3 de la loi du 17 mars 1909, que dans les
dix jours au plus tard à dater de la présente
seconde insertion, tout créancier du
précédent propriétaire, que sa créance
soit ou non exigible, pourra former au
domicile ci après indiqué, par simple
acte extra judiciaire, opposition au paieun
ont du prix de la dite vente.
Domicile est élu pour les oppositions
aux Sables-d'Olonne en l'Etude de Maître
MOREAU, notaire.
Conformément à l'article 5 de la loi du
17 mars 1909, pendant vingt jours à dater
de la présente insertion, une expédition
du procèis-verbal d'adjudication précité
sera tenue, au domicile sus indiqué, à la
disposition de tout créancier opposant ou
inscrit pour être consultée sans déplace-
ment.
Pour deuxième publication :
MOREAU.
dépendant du Fonds de Commerce deïa
Société anonyme de Consommation et de
Prévoyance l'Economie Sociale, dont le
Siège était aux Sables d'Olonne, 5, rue de
la Bauduère.
Les oppositions s'il y a lieu seront
reçues dans les dix jours de la deuxième
insertion en l'Etude de Maître GUERIN,
huissier aux Sables d'Olonne.
Pour première Insertion
E. GUÉRIN.
Cabinet d'Aflaires de Messieurs MÉNAGE
NASLIN, 29 ter, rue des Halles, Les
Sables-d'Olonne.
lui autorisée, demeurant ensemble au
bourg de l'Ile-d'Olonne.
Ont vendu à Monsieur THÉoPEILz BD-
DIN, meunier, et Madame AN ÈLINE RA-
BAUD, son épouse de lui lieu Gautorisée,
demeurant ensemble au dit
d'Olonne.
de l'île-
Le Fonds de Commerce de Bou-
langerie qu'ils exploitaient au bourg de
Plie-d'Olonne.
Les oppositions seront 3s reçut dans les
dix jours de la deuxième publication au
Cabinet d'Affaires de Messieurs MENAGE-
NASLIN, 29 ter, rue des Halles, aux
Sables-d'Olonne.
Pour deuxième Insertion
MÉNAGE-NASLIN
_eL 0 ]En 1:)Im ST-Tilr:E
UN FONDS DE COMMERCE DE
Mercerie, Épicerie, Confiserie, Jouets
BIEN ACHALANDÉ
]Rue des lbeeliers, Sables-d'Olonne
(ArIcienne Maison Bo~~ER)
Pour tous renseignements, s'adresser à
M. BECCAVIN, rue des Ecoliers.
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANBÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser,-au Bureau du Journal.
Gartitflé, par l'Imprimeur ootutsigné.
POUR CAUSE DE SANTÉ
Maison avec Fonds de Commerce
DE RESTAURANT
Bien A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
PLANTS GREFFÉS
A VENDRE premier choix. - Plants
de Pays franc. - esser S'adr à M. LOUIS
MIGNE, La Pailiollière, d'Olonne.
1—
Etude de M' PAUL MOREAU, notaire aux
Sab~1es-d'O1onne, 6, quai de la Poisson-
À
ù É en bloc ou
VENDRE,')." cd','t,iÂ,,G,R. F.... de
la Ville, située commune de l'lie-d'Oforme,
de
contenance 38 hectares— Facilités
paiement.
Pour tous renseignements et pour traiter,
s'adresser : Soit à MM. BERNHEINI
FRÈRES & FILS, 23, rue de l'Arcade, à
Paris, soit à M. AiNiÉ VALEAU, propriétaire
aux Sables, soit à MI MOREAU,
notaire.
Même Etude,
nu Terrain
A. VENDRE ?E a e-t~lrl;,,É situé aux Sa-
bles d'Olonne, boulevard Pasteur, ayant
7, de façade, une profondeur de 30-,
soit une surface de 210 mètres. - Jouis-
de e suite. a
salles
S'adr sser udit Notaire.
Même Etude.
A VENDRE Dit GRÉ A GRÉ une Pièce
de Terre, La Ba sse -
Nouelte, sise commune du Chàteau d'Olonne,
contenant 96 ares environ. - Fa ci -
lités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
'nfiE DE GRÉ A GRÉ, EN BLOC OU
A VEN EN DÉTAIL, la Métairie
de l'Epinette, sise communes du Châoteau-d
Olonne, de SaÎûte-Foy si de Saint
Hilaire de-Talmont. ~onteûauce 39 hectares.
Facilités de paiements.
Pour tous renseignements, s'adresser
soit à M. POTHIER, propriétaire au
Précou, soit à M. BOSSIS, expert à La
Roche-sur-Yon, soit à M~ MOREAU, no
taire.
.Ext3-az *ts d 'Aflch es
Etude de M - G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
JPAR
ÀDJUDIPATION VOLONTAIRE le
Etude de Maître E. GUÉRIN, huissier aux
eudi 26 Févri er 1 9 1 4 , à 2 b
Sables-d'Olonne, 45, rue de 1,Hôtel-de- aux Sables-d'Olonne, en l'Etude et par le '
Ville (successeur de Mattre A. TEsso~.) Ministère de Me LAMOTTE, notaire, d'une
Maison, sise aux Sables d'Olonne, rue
Desaix, 3, comprenant au rez de cbaus~
Première Insertion
sée, corridor, cuisine, salle à manger,
courette, service d'eau et cabinets dairances;
au les, 2 chambres, un calife t
Suivant procès-verbal dressé par Maître toilette. Cave sous toute la maison. Jouie
GUÉRIN, huissier aux Sables-d'Olonne, à sance de suite par la perception dess -
date des onze, douze, treize
et seize loyers et facilités de paiement. - On
a traiter de gré à gré avant le jour de
lfévrier
a mil neuf cent quatorze, enregistré, lum"
l'adjudication, en cas d'offres suffisantes.
il a été procédé à la Vente aux Enchères Pour tous renseignements et traiter,
publiques des
s'adresser à M. -LEIGNEL. propriétaire,
Marchandises el Matériel rue de l'Hôtel de-Ville, 59, ou audit
Notaire.
Môme Mode.
A L'AMIABLE: 1- Bus Mai-
A VENDRE son, sise à La Chaume
rue Basse, 37, comprenant magasin
usage d'épicerie, salle à mauF er, uisi es
cour, etc., 3 chambres une
au Pi. G,~z; 2 ne'
autre petite Maison, à la suite de la
précédente, donnant rue des Dames; 3- un
Corps de Bâtiment, situé à La Cliaum
e , a u
coin de la rue de la Cure et de la
rue du Village-Neùf, comprenant maison,
composée d'une chambre haute et d'un
chambre basse, cour et une petite maison3
contiguë à la première, de même compo-
Sition, pompe; 41 et un Jardin, situé à
La Chaume, rue de la Trigale, d'une contenance
de 1 are 50 centiares.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
À 1,'E% DR F~ A L*A IABL. 11.11 Maison,
XVIS DE CESSION
Situême Nationale, 23,
DE
aux sables d'O~onne, comprenantau FCP '
sous
sol : cuisine, salle à manger, décharge;
FONDS DE COMMERCE au sz de-chaussée pièces, silo vesti~ule;
à l'étage : 2 pièces et cabinet de
toilette. Petite cour, water-closets. Servi
Deux i ème Pub l ica t ion
d'eau. - Jouissance de suite par la ptier'e
S ivant acte sous seings privés en date
aux BSables
d'Olonne du cinq février mil
ception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
neuf cent quatorze.
Monsieur FÉLIX GAUMET, boulanger, et
Madame HENRIETTE GUINÉ, son épouse de
Même Etude.
A L'ASHABLE : in un Corps
A VE NDH E de Bâtiment, situé aux
Sables-d'Olonne, rue de la Bauduère, 17,
et rue des Merciers, 2; 2o un Jardin, sis
au même lieu, rue du Commandant Mar-
chand, Il 'une Lenance cou' de 493 mètres
carrés 50 décimètres Notaire. carrés.
S'adresser audit
Etude de MI GRANDJEAN, notaire
à Challans.
Adi L'AMIABLE Que Vigne,
A VENDRE te la Vig n e du Ca l vai re,
située au Quartier de ce nom, près la
illsetcommune de Challans, contenant
85 ares.
S'adresser audit Notaire.
Même Étude.
A L'AAHABLE, en Woc ou en
détail, au gré l e No I es ama-
tours, une Borderie, dite uvelin ou
la Noue - de- l ' Og e rie, située commune de
Challans, contenant 5 hectares environ,
affermée à M. GAUVRIT. — Facilités de
paiement.
S'adresser audit Notaire.
Service des Épizooties
Messieurs les Maires des communes où
se tiennent desfoiresou marchésà bestiaux
trouveront à l'Imprimerie Roche Jourdain,
place de la Liberté, Les Sables d'Olonne,
tous les registres prescrits par le service
départemental des Épizooties, relatifs à
l'Inspection sanitaire et aux Laissez Pas
ser des animaux.
Ils trouveront également les registres
spéciaux de déclarations d'abatage pour
tueries particulières, ainsi que ceux de
saisies de viande, etc.
Le Repos Hebdomadaire
Nousrappelons à nos lecteurs qu'ils trout
à l'Imprimpr~ie du Journal, place
.P.- de la Liberté, des Carnets de roulement et
Affiches pour les dérogations perinanmiteg,
des Cartes postales toutes préparées, pour
demandes, à M. l'Inspecteur du Travail, à
Niort, ri'autorisation ou avi s de dérog a tions
accidentelles, concernant soit là Durée du
Travail, soit le Repos hebdomadaire;
En vente également tous Imprimés relatifs
àla loi sur les Accidents du Travail,
glénique
SAVONICONGO pvlàc,Teola"VAISOIER
InsUlla,
ï
L ti 0 n s (111
CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE
Plomberie - Zingtierie - Fumisterie - PRODUITS CERAMIQUES
7FE~,élgetr-CI :E31FL
1 1 ~ i s o n fo n d é e tu 1880 fase~ la
SPÉ CIALITÉ DE SALLES DE B &INS (n ombre u s e s r éfé r en c e s)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CI-JAUFFE-BAINS AUTOMATIQUBS AU OÀZ JeT A L'ÉLECTRICITF
C~rand Choix Porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
IL0 choix
Seul Représentant de «« ~Î,'a
Installation du Chauffage central Par cet Appareil. Appareil de démonst es tionenniagasin
1_1 SaBâc de fonclionnant augré d it C l i en t
Très Grand Choix d'ArticleS de Ménage
FOURNEAUX DE LUXB ET ORDINAIRES
A toute Personne payant an eomplaut, il lui sera fait une remise de a
Les Personnes qui désireraient s 'acl t t i t t er p a r m e n s u a l i t és , un crédit leur sera ouvert,
sur références, s an s aug m en tat ion e prix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dans Uetqijes jours' ILMOIN N MIE do gallo% i~e PÊn~, Lustres l~l,,etri,jacs et nu Cai.. ArMes de Luxe
1
W_
NOMÉLES
GAQ,.nAwrr
W~Lt7îLÊE OPATUITEMENT
/*
Excerr, N, 1000PRIX EX«P"
É.Erà,,~
to
01M
PILULEB 140RISON-NOULINnoI-.tn-2
!P î truatif veudeai. delpura t if art sanu, et;.4risere.~?
cro t e leu rs Ma l.ai 's d e jlne. tie l 'e s t varop
gec tion s nerv euses ; chassent le:rhtâehurs eL`11à~
1 tur e et te nom
.vGuê
les maladies d e la Peau, eëeemi. murit ,
POIl@mâ%DE
fift-,
qui. g.ô,it
'40
P.%RSS.
POUR
en timbres poste
::~
Mn­ framc -
o p et ite b c1te
to -Le. ci. P;
40 L. e. t 2 àe­ 50
*4W q~* & top J01~M ïe g @* épeç~,*
4- Ej C`
le
4N
*4*
e
404e
le
10,
%'i
LA VENDEE REPUBLICAINE
gteÀvw~ X eRF~qea
%~J»I aq,~
.0,
ut
il
UEVOLUTION ECONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revu(, hebdomadaire parais~ant le Dimanche
Dir..t~.r: E ROBENNP
O ~ , R u c d e Châteaudun, 22. _ p IRIS
Lu service de. E cono i
fait gratuitement pendant un mois n' a
personne qui en fait la demande.
Ab. 10 fic. p.- n
Vieux à ye~l('Pe'
il l ' Imp rim er i e du Journal
3, R i t r B i~ îi t e t , 3 . - PARIS
Un ....... ABONN...NTS:
6 fr . 1 Six mois... 3 fr . 50
Le Numéro: 30 centimes
L~, Pety, d'O.,,t p.r.It 10 ~1, 25 de rh.q~. ..ie,
~; ~V~1 , 1 Il 1
[uméra
go,
CRIME 94u',
Llafim toue
~!Ê Mëfli LIRE Mil TE1 1- 1 1-1 ffl,111111 1 1 1 1 1 1 1
fI-l11
J&2D1L%q~E-3
&Z Dur 51 Ï581M EMEF;ï J11M 911 NO
prà. d. V.
d. - p~
,, " r~
.-a
!RifmilLUPA~Ài
GU PAPIERd' mÉjïllï —Ponsot
a L'pe)mijnptloal re 1 ê Vuedel'IlYglè-ed
ab les b habitations.
e sa u un v r ta ie service pu i o. EvIter Issé
A.
oit
ti
en lirdui obi PA IP l E Rd'A R M É M i E
J~~ o-zai.
1W~0;soT,
Dépôt :
tr~e..
ImpRimERiE ROCHE-JOURDAIN
Plac. de la Liberté.
Ingénieur-lelectricien, ex Directeur de l'Usine Flectrique de Vibiers
R u e d e la To ur, L es Sa bl es-d 'Ol onn e
APPLICITION GÉNÉRALE DE L'ÉLECTRICITÉ
Fo rce, Ch auî7o rge, Téléphon n e r ie, Son n erie, Paraton nerres
Dy n a ïïios — I)Io te l l î -s — 1 ~Iié 1j - i e 1s mëcanïq v e , .~;
4› e e**.
1umrN.Uusns
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES
Devis gratuits sur demande
el 'Qe
41.-
-ee-
des 8 ~ î b 1es -d0 10 n n e
et X
SOUTENEZ L'INDUSTRIE LOCALE
H
1419i
N
Piiur vos 1IIst~t!1l1lJüns d(,~ l,umière Électrique
~e Ilî 11(., Vllly IIIS
le tient à votre entière dispositioa pour exécuter
Rue de l'Aririe. Hôpital
LES tous SABLES-D'OLONNE
traVaU
L_â 9:1ÉE.7W -a ]EMP 10 go ive É-,
— TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS
Iwlluswffqw~"11_11
t', 10",
x concernant Ï4~
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
Pou r tous renseiq nements e t p ou r traite r, s 'adres s er à N . VID Y, r ue de 1 ' liôpi t a l
ou à -9 . jU I (; , l 17 L f, P i r e c t e u r de l'Agence MALIN, p la c e ( l e la h b e r t é .
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGIO~N
eA rm es , Mun i tions e t eA r tic les de Chasse de t ou tes s o rtes
A ~_ rm u r 1er
19, Ras des Halles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUfÏt--Y.-JN
CONCESSIONNAIRE DES Fusils et CHAUMAN
Sp é~ i. 1i td il, A ta i— d~ ep«,« t io".
MACHINES A COUDRE « ORIGINAL VICTORIA » et « PFAFF v
CYCLES DI VE Ter RS r ot, FR Griffon, Labor, New-Hudson
CA TALOG UES ANCO SUR DEMAN DE. - PIRIX 310»iellÉS
M,]Ê.)IE MAISO N : 1 5 ,
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
Zt«-b, IR«~0 du Ipalai,4, alp
59
les. Gq , N
—BAILLY, chirurgien-nontisio
1. d. M&I-in. d~ ~t d. l'E..I. D.ixtaix. d~ P.ri.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
SpS.i.lità d'.pp.r~il. t... ~
P... .ro. d. V., D..ta d.p.l~ M5 'r. ` 1picanb.
f
S.i.. d~ 1. t il.a E.triicti...
cauite, Or, Phitine, eW. M..
PRIX ~Bl0DÉKLÎ"s
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). -LA ROCHE-SUR-YON
1-j-A CÀ -"APlT~-«~1-ilSil ION 1
Société anonyme (Fondée en 1888)
Vou favoriscIr l'Eet)[loinie, et IT
'Pari
-ne pari la Constitution de Capitaux
-_ r -
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ET~T
Capital social 5 millions de francs
PARIS — SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Efoargne de L a C ap ital isa t i on d e 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Cnpital,
une »«>t a«:K
Versements un IF«bnclom '945 "Jré~

BUREAUX
P la c e d e la Li b e r t é , SABLES-D ' OLONNE
Ireléphion.e 1. -1-4
VINGT-NEUVIEME ANNEE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,00 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Ii se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
Les l e t tr e s n on affra n ch i es s on t r efu s é es
llUnEAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITM BE 8
POUR MO8 SIIIITS
Le Ministre de la Guerre vient
d'adresser aux commandants de
corps d'armée de nouvelles prescrip-
tions ayant pour but l'amélioration
de l'état sanitaire de l'armée.
La circulaire invite le commande-
ment et le service de santé à user
largement des réformes temporaires
ou définitives, des congés de conva-
lescence ou même des permissions
de longue durée, à titre de conva-
lescence, ne comptant pas dans les
12o jours prévus par la loi du 7 août
1913.
Suivant l'engagement pris par lui,
devant la Chambre, dans la séance
du 13 février, le Ministre prescrit
aux commandants de corps d'armée
de lui proposer, en temps utile, l'a-
journement ou la suppression des
riels de réservistes et de territoriaux.
7.-1. la veille des opérations de la
revision, il rappelle aux médecins les
dispositions de l'arrêté du 14 janvier
1914, aux termes duquel ne devront
titre considérés comme bons pour le
service, que les jeunes gens réunis-
sant rigoureusement les conditions
daptitude physique requises pour les
engagés volontaires.
La circulaire attire également l'at-
tention des généraux et des chefs
de corps sur les prescriptions relatives
à la progression de l'instruction et la
limitation, au strict minimum, des
heures de service de garde, surtout
pendant la nuit.
Elle indique aux commandants
d'unité et aux chéfs de peloton qu'il
est de leur devoir le plus élémentaire
de veiller à la stricte observation de
ces prescriptions, parce que, vivant
avec leurs hommes, qu'ils peuvent
voir journellement, ils sont le plus à
même d'apprécier les mesures qu'exige
à un moment donné, l'état de la
température ou la fatigue de leur
troupe.
Après avoir accordé aux corps la
faculté d'accroître encore les moyens
de chauffage, de logement, de literie,
d'habillement et de nourriture mis à
leur disposition, et de convoquer, en
cas d'insuffisance du personnel sani-
taire, les médecins-majors de la
réserve et de la territoriale, la circu-
laire fait appel à la liaison indispen-
sable du commandement et du service..
de santé, pour combattre l'évolution
des maladies épidémiques qui, depuis
le milieu de janvier, sont en voie de
progression sur les années précé-
dentes.
Nous souhaitons que les instruc-
tions du Ministre soient rigoureuse-
ment observées et qu'elles aient assez
d'efficacité pour améliorer la situation
qui paraît s'aggraver de jour en
jour. Mais il est à craindre que ces
palliatifs ne soient insuffisants pour
enrayer les progrès des épidémies
meurtrières qui déciment nos garni-
sons.
Il faudrait avoir le courage de
reconnaître la faute grossière qu'on
a commise en surpeuplant les caser-
nes, et de licencier une partie des
troupes, jusqu'à ce qu'il soit possible
de leur assurer un logement dans
des conditions absolues d'hygiène et
de Salubrité.
Une fois -le danger conjuré, on
examinera de plus près les erreurs
d'une loi hâtive, que déjà le Sénat
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
Un an
5 fr.»
6 fr.»»
rown e des Com iecs
LES ABONNI M ENTS SONT REÇUS
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
nes Affaires publiques sont les
No tre Devo ir es t de les co nnaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
C e Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
revise chaque jour, trouvant sans
cesse de nouveaux correctifs à y
apporter.
Tôt ou tard, — et mieux vaut tôt
que tard — cette loi devra être en-
tièrement remise sur le chantier.
Déjà ses conséquences sanitaires se
révèlent d'une façon, hélas, trop
cruelle. Demain apparaîtront non
moins redoutables, ses funestes con-
séquences économiques : déjà la
main-d'œuvre est rare ; il faut faire
appel aux ouvriers étrangers et cer-
tains usiniers envisagent froidement
la nécessité d'augmenter la durée de
la journée de travail, de reviser une
des lois les plus heureuses qu'ait
donnée la République au peuple des
travailleurs.
On comprend que les auteurs de
cette loi mal conçue, mal faite, mal
exécutée, s'efforcent de défendre leur
oeuvre et que MM. Briand et Bar-
thou se dépensent pour conjurer les
reproches qui fondent de toutes parts
sur eux. Mais que peut leur éloquente
parole contre l'évidence. La cause
est mauvaise et leur talent ne saurait
la gagner. Il s'agit maintenant de
travailler sans retard à la préparation
du système militaire qui assurera
tous les besoins de la défense natio-
nale tout en sauvegardant la santé
de nos jeunes générations et les
forces vives du Pays.
N FORMATIONS
L'Impôt sur le Revenu
Par 140 voix contre 134, malgré un énergi-
que appel de M. Doumergue, président du
Conseil, le Sénat a refusé de baser l'impôt sur
les signes extérieurs et de supprimer contri-
butions et patentes.
Visite de Souverains
M. Gaston Doumergue a été informé du
prochain voyage en France des souverains
d'Angleterre et de Danemark.
Les souverains anglais arriveront à Paris le
21 avril et y resteront-trois jours. La visite du
roi de Danemark est fixée au 16 mai.
A la Mémoire de M. Berteaux
M. Noulens, ministre de la Guerre, a présidé,
dimanche, à Argenteuil, auprès de Paris, à
l'inauguration du monument élevé à la
mémoire de M. Berteaux. Quelques manifesta-
tions socialistes se sont produites contre la
loi de, trois ans.
Les Familles nombreuses
M. Le Bail, député du Finistère, demande
que dans l'application de la loi aux familles
nombreuses l'Etat accorde une subvention .
complémentaire aux communes à forte nate.,
lité.
Le gouvernement et la Commission du
budget ont promis d'étudier immédiatement
cette question.
Pour les Commis de Perception
M. Caillaux, ministre des Finances, préoc-
cupé de la situation des commis de perception,
vient d'instituer, sous la présidence de M. de
Celles, directeur-adjoint de la comptabilité
publique, une Commission chargée d'étudier
les améliorations qui pourraient y être ap-
portées.
Le Clairon Rolland
Dimanche, à Paris, les originaires d élit
Rouergue ont fêté, en un banquet, le clairon,
Rollrnd, qui a sonné la fameuse charge de
Sidi-Brahim. M. le Président de la République
assistait au banquet et a prononcé un beau
discours patriotique.
M. Rolland est âgé de 94 ans.
Les Prochaines Elections
Les élections législatives sont fixées, on.
le sait, au 20 avril prochain.
Elles auront lieu, très certainement, an
scrutin d'arrondissement.
Il semble d'ailleurs que ce soit l'opinion
du Gouvernement. Le Ministre de l'Inté-
rieur se _propose en effet de soumettre
prochainement à la Chambre un projet de
loi modifiant un certain nombre de cir-
conscriptions électorales, dans lesquelles
le dernier recensement quinquenal a fait
Lia
k «pub liew in s
NAMMIIItlaffleVedIM 9611IMEMEIMMVIIMelnee
RÉDACTEUR GÉRANT : Valère MA.T.EIÉ
constater /tes augmentations ou dre di mi
imitions de population.
Aux termes de la loi du 13 février 1889,
les arrondissements dont la population
dépasse 100 000 habitants nomment un
député par 100 000 ou par fraction de
100 000 habitants.
Or les élections pour le renouvellement
de la Chambre devant avoir lieu d'après le
recensement de la population effectué en
1910, le Gouvernement va modifier les
propositions suivantes au tableau des cir-
conscriptions électorales.
Par suite de l'augmentation de leur
population, neuf arrondissements doivent
nommer un député de plus qu'en 1910. Ce
sont ceux de Tours (Indre et-Loire), Bé-
thune (Pas-de-Calais), Paris, quatrième et
sixième arrondissements, Saint-Denis,
Sceaux, Pontoise, Versailles et Toulon.
Par contre, les arrondissements de
Carcassonne, Beaune, Bergerac, Domfront
et Auxerre n'ont plus droit qu'à un seul
représentant, le chiffre de leur population
ayant fléchi au dessous de 100 000 habi-
tants.
L'augmentation nette est donc de quatre
sièges. La Chambre actuelle se compose
de 597 députés, on voit d'après ces chiffres
que la nouvelle Chambre aura SOI repré
sentants.
ÉDUCA TION D U CITOYEN
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE
Samedi 28 Février 1924
La liberté de conscience, la liberté de
pensée sont des conquêtes de l'esprit
moderne, consacrées par la Révolution.
Deux articles de la D éc la ra t ion des Droi ts
de l 'Homme ont nettement défini les droits
de chacun :
Article 10. — Nul ne doit être inquiété pour
ses op in ions , même re lig ieuses , pourvu que
leur manifestation.-ne trouble pas l'ordre public
établi par la loi.
Article 11. — La libre communication des
p en sée s et des op in io n s est un des droits les
plus précieux de l'homme. Tont citoyen peut
donc p arler , écr ire , impr imer librement, sauf à
repondre de l'abus de cette liberté, dans les cas
déterminés par la loi.
La lutte fut longue contre l'intolérance
politique et surtout religieuse. Citons
quelques exemples.
Les plus anciennes civilisations dont le
souvenir soit venu jusqu'à nous reposent
sur le principe de l'intolérance. Nous
n'insisterons pas sur cette partie, nous
bornant à résumer les faits :
En Grèce, un sage, Socrate, fut con-
damné à boire la ciguë pour avoir eu le
malheur de laisser voir qu'il n'était pas
suffisamment convaincu des « vérités »
enseignées parla religion d'alors. A Rome,
les empereurs persécutèrent le christia-
nisme ; convertis au catholicisme, ils persécutèrent
les païens. Il y eut comme une
sorte de changement de front : Tant que le
christianisme se trouva du côté de la
hache, il soutint que les croyances étaient
libres, mais quand il se trouva du côté du
manche, il découvrit que frapper pour
faire croire était bon, utile, saint. Alors
se nouèrent ces alliances entre le pouvoir
temporel et le pouvoir spirituel et dont la
cause de la tolérance a tant souffert.
Au moyen-âge, la répression des héré-
sies fut terrible. « Quand nous lisons que
les croisés, ayant pris d'assaut Jérusalem,
la ville sainte, firent un carnage épouvan-
table des musulmans, que dans le temple
de Salomon ils avaient du sang jusqu'aux
genoux, jusqu'aux freins de leurs che-
vaux, qu'ils continuèrent à tuer pendant
huit jours, qu'ils frappaient les femmes
et les enfants, qu'ils égorgèrent ainsi sel-
xante-dix mille créatures humaines, l'hu-
manité frémit en nous I »
Au xine siècle, un pape, Innocent III, fit
prêcher une croisade contre les habitants
du midi de la France. contre les Albi-
geois. Les A lbigeo i s ou Ca tha res, c ' e s t - à -
dire purs, reconnaissaient deux principes
également puissants, le Bien et le Mal,
Dieu et Satan, qui se partageaient le
monde ; ils refusaient d'admettre aucune
hiérarchie ecclésiastique, s'élevaient con
Ire les biens du clergé, contre la dîme : ils
compromettaient ainsi l'existence même
de l'Eglise. Ne fallait-il pas exterminer
une race pareille? Le pape, ministre du
Piano de ta Liberté
end
Dieu de charité, appela Philippe-Auguste
à la défense de l'Eglise et fit prêcher une
croisade eu France, contre le midi de la
France. Une sorte d'inquisition, sous la
direction du fameux Arnaud Amauri, abbé
de Citeaux, fonctionna en Provence. « La
sainte Inquisition était un tribunal recelé
siastique qui relevait directement du Saint-
Siège et qui jugeait le crime d'hérésie ;
les inquisiteurs parcouraient les provinces,
recevaient les dénonciations de chacun,
d'un frère, d'un père, d'un fils ; le suspect
était jeté dans un cachot, privé de toute
communication avec le dehors, ses biens
étaient saisis, souvent la maison où il
habitait était rasée. Il ne restait alors qu'à
lui arracher l'aveu de son crime. Pour
cela, 0/1 le II mettait à la question », c'est-
à dire qu'on lui faisait subir les tortures
les plus horribles que l'imagination des
hommes en délire ait pu inventer, par
lesquelles la méchanceté humaine a ren-
chéri infiniment sur les douleurs que la
nature nous inflige. Par exemple, on liait
le patient, on l'élevait en l'air et on le
laissait retomber au ras du sol, jusqu'à ce
que les cordes lui entrassent dans les
chairs jusqu'aux nerfs ; ou encore on lui
frottait les extrémités des membres avec
de l'huile ou du lard et on les chauffait
jusqu'à ce que la peau crevassée laissât
percer les os de toutes parts... Il y avait.
paraît il, jusqu'à cinq genres de supplices
différents dont les inquisiteurs faisaient
usage. Et quand le malheureux avait laissé
échapper l'aveu plus ou moins suspect des
sentiments cachés dans son coeur, il était
condamné à être brûlé vif ou à être muré
vivant. La reine Blanche, Mère de Saint-
Louis, fit construire à ses frais, à Tou-
louse, une prison des « emmurés». (Dsneu).
Plusieurs Cathares furent brûlés vifs :
l'hérésie n'en prit que plus de force et
s'étendit surtout clans le Languedoc, où
Roger, vicomte d'Alby, était en armes
contre Raymond, comte de Toulouse. Une
armée formidable d'hommes du nord bien
pensants envahit le comté de Toulouse :
le duc de Bourgogne, le comte de Saint
Paul, le comte de Nevers, des évêques, des
archevêques, une foule considérable d'ab
bés avec leurs vassaux formaient cette
arnée,armésgrossied'une quantité d'aven
turiers qui voyaient là une bonne occasion
de sauver leur âme et en mémo temps de
remplir leur escarcelle. Le siège d e Béziers
fut le premier exploit de cette avide armée
à laquelle le pape promettait « l'argent et
les terres des vaincus ». 40.000 personnes
furent massacrées et, comme dans Béziers
il y avait des catholiques et des cathares,
les soldats demandèrent à l'abbé de Ci-
(eaux, comment faire pour distinguer les
bons d'avec les méchants : « Tuez, tuez,
répondit le prêtre, Dieu reconnaîtra les
siens 1 » « Sitôt entrés, dit Pierre de Vaulx-
Cernay, ils égorgèrent presque tout, du
plus petit jusqu'au plus grand, et livrè-
rent la ville aux flammes... même dans
l'église de Sainte-Madeleine, il fut tué
jusqu'à sept mille le jour de la prise de
Béziers. » Après le meurtre, ce fut le
pillage et après le pillage on mit le feu,
en sorte, dit un chroniqueur, « qu'il n'y
demeura chose vivante ».
Puis ce fut le tour de Carcassonne, de
Toulouse ; enfin tout le midi ne tarda pas
à être mis à feu et à sang. Les Cathares
n'étaient pas moins féroces que leurs en-
nemis : triste et inévitable effet des guerres
civiles. « Gérard de Pépieux et ses soldats
voulurent obliger un prêtre et six cheva-
liers à abjurer la foi catholique. Les tour-
ments les plus cruels, le feu même ne put
les contraindre à l'apostasie. Alors Gérard
leur creva les yeux avec leurs propres
pouces, leur coupa les oreilles, le nez,
et la lèvre supérieure et les renvoya tout
nus à l'armée des croisés.» Les représailles
ne se firent pas attendre. Le comte de
Montfort avec ses gens « prirent en trois
jours le château de Brous. Au demeurant,
ils arrachèrent les yeux à plus de cent
hommes de cs château, et leur coupèrent
le nez, laissant un oeil e l'un d'eux, pour
qu'au plus grand opprobre des ennemis il
conduisit les autres à Cabaret ». Arrêtons-
nous sur ces horreurs. L'hérésie fut éteinte,
mais la France du Midi ne s'est jamais
relevée entièrement de l'oppression horri-
ble -qu'elle a subie pendant plus de cent
ans.
La passion religieuse aveugle une âme
aussi généreuse que celle de saint Louis.
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la Vendée R épublica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
N° 1558
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fie 50
Ou traite à forfait p, les Annonces périodiques ou continues
nd,ï -«een fen t des Sables— d 'O lonne
Téléphona
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adre ss é à M. Val er e HA THÉ , R édac t e ur-G éran t
Ce roi « très chrétien » voulait qu'on égor-
geât le juif qui niait un des mystères de
la religion chrétienne : « Nul, disait saint
Louis, s'il n'est très bon clerc, ne doit
discuter avec les juifs. Un laïque, lors-
qu'il entend dire du mal de la foi chré-
tienne, ne doit la défendre qu'avec son
épée ; mais cette épée, il doit la lui en-
foncer dans le ventre aussi loin qu'elle
peut entrer. ,, (Jonsvud.$).
François Jr rendit un certain nombre
d'édits (1525, 1534, 1540) pour « extirper
l'hérésie », pour arrêter les progrès do
protestantisme naissant. Le roi chevalier,
allié des Turcs, tenait à rassurer les catho
tiques de son royaume sur la pureté de sa
foi. Ii ordonna de brûler en grands pompe
plusieurs malheureux, partisans de la ré
forme de Calvin et coupables de ne pas
croire à la « présence réelle » et « à la
transsubstantiation » (à la présence réelle
de Dieu dans le pain et le vin de la com-
munion). En plein Paris, en 1535, sur la
place de 1 Estrapade, dont le nom témoi-
gne toujours de l'exécution, les victimes
sont attachées à de grandes bascules qui
tantôt s'élèvent et tantôt retombent sur un
vaste bûcher, de manière à les brûler à
petit feu. Et c'est seulement quand leur
peau sanglante et desséchée, leurs yeux
brûlés, leurs membres retirés annoncent
qu'ils sont près de perdre le sentiment,
qu'on les jette sur les charbons ardents.
Voilà une preuve convaincante de la « pré
sente réelle. » (Dartru).
C'est sous François br, c'est par ses
ordres que le baron d'Oppède massacra
3 000 Vaudois, jeta le reste sur les galères,
livra leurs femmes aux soldats,- mit le feu
à 24 villages, et fit de Cabrière et de Mérin
dol un monceau de cendres. (Les Vaudois
étaient une ancienne secte de Cathares,
qui tirait son nom d'un Lyonnais nominé
Valdo ; ils avaient dans le principe prêché
le renoncement absolu à toutes les riches-
ses, et de là, par une pente facile, ils en
étaient venus à attaquer le clergé : il est
remarquable que la richesse du clergé au
moyen âge est ce qui suscite partout des
hérésies.) C'est auprès de Français Pr,
dans son conseil, q u e le fanatisme vint
chercher un homme célébre par ses con-
naissances, Berquin, dont l'unique forfait
était d'incliner à la réforme. « Il fut con-
damné à avoir le front marqué d'une fleur
d e lis, la langue percée d'un fer rouge. La
sentence fut exécutée sur la place de Grève,
le 16 avril 1529. Jeté dans les prisons
pour y mourir après ce supplice, Berquin
en appela devant la cour de Rome. Cet
appel n'eut d'autre résultat que de le faire
brûler le lendemain. » (J. SIMON). « Jean
Leclerc, Jean Châtelain, Jacques Tavanne,
l'ermite de la forêt de Bondi, Latom, Hu-
bert, brûlés à Paris; Dublet, Moulin, brûlés
à Lyon ; un a u to da (é (acte de foi que l'on
croyait faire en brûlant des hérétiques ou
des juifs) célébré à Toulouse le 31 mars
1532, six hérétiques brûlés à Paris le
21. janvier 1535, une femme brûlés le
lendemain pour avoir fait gras le ven-
dredi (combien parmi vous, lecteurs, méri-
teraient d'être brûlés?), un grand nombre
de victimes demeurées inconnues et dont
l'histoire ne raconte que les effrayants
supplices (en 1535, les exécutions durerent
jusqu'au mois de mai) ; en 1546,
quarante-six réformés dont dix-neuf fem-
mes, condamnés à Meaux à diverses peines,
et quatorze autres au feu, tels sont les
fastes sanglants du règne de François
de ce roi chevalier que Brantôme félicite
d 'avo i r fa i t faire ces g ran d s feux e l d ' avoi r
montré le chemin de ce s b rû lemen ls .
(A suiv re) . PAUL-RAYMOND.
LE CHOIX D ' UNE CA RRIÈRE
Les Douanes Sédentaires
L'Union générale des Agents du service'
sédentaire des Douanes nous a prié d'insérer
la note suivante :
Elle n'est pas brillante, ah non Hl Jeunes
gens, bacheliers, prenez garde à l'avenir
qui vous attend.
Interrogez, il en est temps encore, les
agents actuellement en fonctions dans
cette administration, vous serez édifiés.
D'aucuns vous répondront, sur un ton
de révolte, parfois avec cris de colère,
que l'Administra( ion délaisse son person-
nel, malgré ses mérites et ses plaintes
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
réitérées. L'autorité supérieure n'écoute
pas ses doléances, d'où le mécontentement
profond et le découragement qui se lit
sur toutes les figures. D'autres, les plus
nombreux, paraîtront résignés, mais no
vous y fiez pas. Tous bas, ils vous diront
avec un air de mystère, comme s'ils
avaient peur d'être écoutés, que l'ensemble
des agents sédentaires des Douai:tes est
complètement désabusé, et, plus bis en-
core, ils affirmeront que fatalement cette
situation sera funeste au Trésor. Les
recettes s'en ressentiraient déjà, parait -il.
Adieu zele et dévouement!
Ils ajouteront probablement aussi que
malgré les promesses alléchantes de l'Ad-
ministration, les candidats au concours de
contrôleur-adjoint fixé au mois d'avril
prochain n'affluent pas. Il y e de quoi en
effet, et l'on comprend aisément que des
jeunes gans intelligents, instrui ts, pourvus
du baccalauréat, cherchent ailleurs, dans
l'industrie, dans le commerce ou encore
dans une autre administration un avenir
meilleur que celui qui est réservé aux
employés sédentaires des Douanes.
L'Administration des P. T. T., par exem-
ple, tout en exigeant dos candidats des
connaissances faciles à acquérir, assure à
ses agents une carrière à peu près convenable
avec la presque certitude de les faire
arriver au traitement le plus élevé au
moment de la mise à la retraite.
Est-ce que, avec l'organisation actuelle,
l'Administration des Douanes peut donner
la même assurance ? Il faut en douter et
ne pas insister davantage.
Les agents sédentaires des Douanes
s'agitent et viennent de jeter le cri d'alar-
me. Puissent-ils être entendus de cette
jeunesse studieuse que l'Admistration
cerche, par une réclame aussi tapageuse
qu'infructueuse, à capter par de fallacieu-
ses promesses, dans son inextricable guê-
pier.
LA VIE MILITAIRE
Les Soutiens de famille
Le Ministre de la Guerre vient d'adresser la
circulaire suivante :
D'après les renseignements qui me sont
parvenus, les mutations prononcées en
faveur des soutiens de famille se répar-
tissent d'une façon très inégale suivant
les régions.
Il est donc possible que, dans certaines
d'entre elles, les mutations de cette nature,
effectuées au profit de certains corps de
troupe, aient pour effet de porter l'effectif
de ces derniers à un chiffre trop élevé eu
égard à leurs disponibilités en caserne-
ment.
Afin de parer à cette situation, les com-
mandants des corps d'armée voudront bien
prescrire, sans m'en référer, tous les chan-
gements de corps et exceptionnellement
les changements d'arme qui seraient stric-
tement indispensables pour ramener l'ef-
fectif de ces corps dans les limites compa-
tibles avec la contenance de leurs caser-
nements.
Toutefois, en vue d'éviter la propaga-
tion des maladies épidémiques, il sera
sursis jusqu'à nouvel ordre à toutes les
mutations d'hommes de troupe entre les
corps des garnisons signalées comme
contaminées.
CHRONIQUE LOCALE
LA FORÊT DE LA RUDEIIÉRE
Après la Chambre des Députés,
le Sénat, dans sa séance- du 20 fé-
vrier courant, vient d'adopter le pro-.
jet de loi relatif à la vente par l'État
à la ville des Sables-d'Olonne du
bois de La Rudelière, dépendant de
la Forêt du Château-d'Olonne.
Voici le texte de l'article unique
du projet :
Sont approuvées, dans les termes
de l'acte annexé à la présente loi et
passé le 28 novembre 1913 entre le
Préfet de la Vendée, représentant
l'Etat, et le Mairedes Sables-d'Olonne,
agissant au nom de la ville, les modi-.

•
fications apportées aux clauses de
Pacte du 21 octobre 1909, approuvé
par la loi du 18 février 1910, suivant
lequel l'Etat a vendu à la ville des
Sables-d'Olonne le bois de La Rude-
Hère, dépendant de la forêt domaniale
du Château-d'Olonne, situé sur le
territoire de la commune des Sablesd'Olonne
et de la commune du Châ-
teau-d'Olonne, d'une contenance d'en-
viron 48 hectares 17 ares.
Cette affaire, grâce à l'intervention
puissante et efficace de M. Chailley,
notre dévoué député-maire, est enfin
heureusement terminée.
Notre Député à l'Œuvre
Pour les Agents des Chemins de fer
M. Chailley, député, qui était intervenu
auprès de la Direction des Chemins de
fer de l'Etat, pour la réduction des heures
de bureau, vient de recevoir la réponse
suivante :
CHEMINS DE FER RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
DE L'ÉTAT —
Direction Paris, le 17 Février 1914.
Monsieur le Député,
Vous avez bien voulu me demander d'appli-
quer dans les arrondissements de Saintes et de
Nantes l'essai tenté dans l'arrondissement de
Tours au sujet de la durée du travail joynalier
d es agents de bureau.
J'ai l'honneur de vous faire connaltre qu'avant
le rachat, la durée journalière de présence des
agents de bureau de l'ancien réseau de l'Etat
était de 7 heures dans les services de Paris et
de 8 heures dans les services d'arrondissement
de province.
Sur le réseau racheté de l'Ouest, les agents
des services de Paris faisaient uniformément
7 heures, comme à l'ancien réseau de l'Etat.
En province, la Muée du travail différait,
suivant les localités et même dans chaque
localité, d'après les services, ainsi qu'il résulte
du tableau ci-dessous :
Arrond. Exploit. Voie Mat. et tract.
Alençon 8 heures 8 heures 8 heures
Caen 7 heures 7 heures 7 h. 1/2
Fougères 7 heures 7 heu res 7 heures
Le Mans 7 h eu res 7 heures 8 heures
Rennes 7 heures 7 heures 8 heures
Rouen 7 heures 7 heures 8 heures
Dès le mois de mai 1910, les agents des
bureaux de province e Etat ont demandé
que le temps de présence fût uniformément
fixé à 7 heures sur l'ensemble du Réseau.
La question a été examinée à différentes re-
prises, notamment par les Conférences du
personnel de juin 1910, janvier 1912 et juillet
1913.
Mais l'Administration a toujours hésité à
donner satisfaction à la demande, eu égard à
l'accroissement de dépenses qui pourrait en
résulter.
Il semble bien, en effet, que toute réduction
des heures de travail doive fatalement entrai-
Der une diminution du rendement des bureaux
laquelle ne pourrait être compensée que par
une augmentation des effectifs.
Cependant, les intéressés s'étant formelle-
ment engagés à assurer le service en 7 heures
sans qu'il fût besoin de créer de nouveaux
emplois, le Réseau a pense qu'il convenait,
pour résoudre la question, de tenter une
expérience décisive.
En conséquence, il a été décidé qu'à titre
d'essai et pour une période de 6 mois à comp-
ter du Pr janvier 1914, les agents des divers ser-
v ices appartenant aux bureaux d'arrondisse-
ment de Tours ne feraient plus que 7 heures
de travail par jour.
Pendant cette période, les agents devront
assurer le service par leurs propres et seuls
moyens, c'est-à-dire sans qu'il leur soit donné
aucune aide extérieure, de quelque nature
que ce soit, et sans qu'ils puissent eux-mêmes
faire d'heures supplémentaires.
Les résultats de cette expérience permettront
de prendre une décision définitive en toute
connaissance de cause.
Depuis que l'essai est commencé sur l'arron-
dissement de Tours, certaie.- agents ont de-
mandé qu'il Mt étendu à l'ensemble du Réseau ;
mais il a paru que, dans de telles conditions,
la mesure perdrait son caractère d'expérience.
Or, nous ne pourrions, vous le reconnaltrez
certainement, l'appliquer aux arrondissements
de Saintes et de Nantes sans l'étendre égale-
ment à tous les autres et, dans ces conditions,
Feuilleton de la Vendée Républica ine 22
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de 1C. t1 ELICOSJE
XI
LES MACRoIRES DE L'OGRE
C'était un charbonnier portant pénible-
ment un sac énorme de cette petite braise
si recherchée par les ménagères et qui se
cuit dans les bois d e Champagne.
Il semblait chercher la place où il devait
déposer son fardeau, car il marchait lentement,
regardant chaque porte, chaque
enseigne d'un air embarrassé.
La poussière du charbon lui couvrait les
mains et la figure; ses vêtements de velours
et de toile, son chapeau rabattu étaient li-
més, tachés, déteints par les pluies d'hiver
par les nuits passées à la belle étoile dans
les coupes.
Tondu, sans barbe, avec ses yeux clairs,
et sa mâchoire que l'on eût prise pour des
morceaux de porcelaine il paraissait jeune,
bien fait ; autant du moins que ses haillons
et sa couche de crasse permettaient d'en
•1 ne m'est pas possible de donner une suite
favorable à votre bienveillante intervention ; je
vous en exprime tous mes regrets.
Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'assu-
rance de ma haute considération.
L e D irec teu r des Chemins d e Fe r de l 'E tat ,
A. CLAVEILLE.
Exposition de Boulogne
En 'réponse à sa demande, M. Chailley
vient de recevoir la lettre suivante :
MINISTÈRE
DE LA MARINE
CABINET
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
da Sotts-Secrinite d'Etat parie, fa 23 Février 1 2 4 4 .
L e Sous -Se crétaire d 'E ta t à la Marin e Marchande
à Mons ieur Ch a i l ley, dépu té. ,
Monsieur le Député et cher Collègue,
Par votre lettre en date du 17 février cou-
rant, vous avez bien voulu me demander :
1• Qu'une délégation de Pêcheurs fut désignée
dans chaque port de pêche pour aller visiter
l'Exposition internationale de Boulogne, et
rendre compte à leurs syndicats de ce qu'ils y
auraient vu d'intéressant ; 2• Qu'une demande
de crédits fut déposée par le Département de
la Marine, assez à temps pour que le choix des
délégués et le mandatement des indemnités
qui leur seront allouées puissent s'effectuer
dans de bonnes conditions.
J'ai l'honneur de vous faire connaltre qu'il
est pris bonne note de votre intervention, et
que vos demandes vont être examinées, le
plus rapidement possible, avec le plus grand
soin.
Je ne manquerai pas de vous tenir informé
de la décision qui interviendra.
Veuillez agréer, Monsieur le Député et cher
Collègue,l'assurance de ma haute considération.
Le So us -Sm-é ta i , e dE ta t ,
AJAM.
Les Guetteurs Sémaphoriques
M. Chailley avait transmis à M. le Minis-
tre de la Marine les desiderata des Guet-
teurs sémaphoriques. Voici la réponse
qu'il a reçue :
MINISTÈRE
DE LA MARINE
CABINET
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
DU MINISTRE Paris, le 18 février 1914.
L e M inis tre de la Marine
à Monsieur Chailley , dépu té .
Monsieur le Député,
Vous avez bien voulu appeler mon attention
su r les desiderata formulés par les Guetteurs
sémaphoriques.
J'ai l'honneur de vous faire connaltre que
mon Département procède actuellement à une
refonte du décret et de l'arrêté de 1897 relatifs
à l'organisation du corps militaire des guet-
teurs sémaphoriques. La possibilité, pour les
matelots des Equipages de la Flotte, ayant
accompli quatre années de service comme
guetteurs auxiliaires, d'être admis dans le ca-
dre des guetteurs titulaires, sera étudiée au
cours de cette refonte, ai n s i que les autres
desiderata formulés par les intéressés.
En ce qui concerne la création du grade de
martre guetteur, le Département, à de nom-
breuses reprises, et tout récemment encore,
a appelé l'attention du Président de la Com-
mission de la Marine à la Chambre sur l'inté-
rêt qu'il y aurait à faire venir en discussion la
proposition de loi portant création de ce grade
et qui est rapportée depuis plusieurs années
déjà.
Agréez, Monsieur le Député, les assurances
de ma haute considération.
Le Mi n istre de la Marine,
MONIS.
LES APPELS EN 1914
Toutes les convocations sont faites par
ordre d'appel individuel, transmis par le
poste sous forme d'une carte postale dou-
ble bicolore. La partie rouge, formant
récépissé, sera détachée par l'intéressé,
puis datée et signée par lui et renvoyée
immédiatement sans affranchir, à l'auto-
rité expéditrice (commandant de recrute-
ment, pour l'armée de terre, commandant
en second du dépôt pour l'armée de mer).
La partie blanche sera conservée par le
destinataire et lui permettra de voyager
au tarif militaire ; les frais de route aux-
quels il a droit lui seront payée à son
arrivée au corps.
juger. Il avait sans doute complètement
oublié l'adresse des clients à la braise ou
n'attendait point après son argent pour
déjeuner.
Car, trois heures après son entrée en
ville il flânait encore, se mêlant aux grou-
pes, écoutant l'un, examinant l'autre, mais
ne disant pas un mot.
Personne ne le reconnut, personne ne
l'arrêta, ce dont il fut satisfait. Il se réjouit
aussi de ce qu'il entendait raconter dans
les groupes. A savoir que les femmes arrê-
tées les jours précédents à la Maison Fores-
tière avaient été relâchées par la Commandatura
et que le brigadier ne devait être
fusillé que le lendemain de la date à
laquelle on se trouvait.
Un observateur attentif eût remarqué
les tressaillements nerveux, le sourire va-
gue, les efforts exagérés du porteur de sac.
Mais la foule, les Allemands, et même le
mouchard, le traltre Fessmann, qui rôdait
cependant partout, et fl a i ra i t chaque chose
comma un caniche, ne prêtèrent aucune
attention à ce charbonnier tralnard.
Eh, eh, eh il en valait cependant la
peine! Ce charbon-nier c'était Le Coq Gris .
Le Coq G ris noirci, tondu, rasé, transformé,
méconnaissable, Le Coq Gris résolu
à jouer le rôle de charbonnier muet qu'il
avait choisi pour ses desseins, même en
face de la guillotine ou plutôt des fusils
allemands.
C'était Le Coq Gris que le contact de
l'ennemi, que l'incendie de la Maison
Forestière, que la captivité de Buisson et
les larmes, le désespoir probable de Laurence
avaient amené à cet état d'exaspéra-
Pour la Réforme Fiscale
Voeu de la Chambre de Commerce
La Chambre de Commerce de La Roche
sur-Yon a émis le voeu que le problème
financier soit résolu sans délai, par l'émis-
sion de l'emprunt reconnu nécessaire, par
une surtaxe appliquée aux contributions
directes épargnant les petites cotes, par
l'élévation corrélative de l'impôt sur le
revenu des valeurs mobilières et par une
augmentation équivalente et simultanée
de certains impôts de consommation.
Ce voeu a été déposé sur le bureau du
Sénat.
MISE AU POINT
A la suite d'une note brève parue
la semaine dernière à cette place
même, le Courr ier rue dans ses
colonnes. Ou plutôt, ce n'est pas
M. Doré, trop tranquille pour se
livrer à de semblables exercices qui
joue ainsi de la croupe, c'est M.
Henri Bazire, lui-même.
Arrivé aux Sables depuis quelques
semaines dans le but d'aménager,
de ses propres mains, le séminaire
en raison de la venue des dragons,
le blackboulé de Luçon, des Sables
et d'autres lieux, à la moindre at-
teinte devient rageur.
C'est pourquoi il a fait venir de
Paris la boîte à perfidies et à men-
songes qui lui sert d'encrier à la
L ibre Parole et, vite à bout d'argu-
ments, comme s'il était l'Eternel, il
s'est mis à chanter ses louanges.
Ce stipendié des Jésuites nous
apprend. qu'il a du talent, de bonnes
manières de salon, et qu'en fait de
génie on ne peut le mettre en paral-
lèle qu'avec lui-même.
Il passe le plus clair de son
temps, dans les journaux parisiens,
à insulter tout ce qui nous est cher,
c'est-à-dire la République laïque et
sociale ; il n'écrit pas trois lignes,
saris injurier grossièrement les répu-
blicains, et il voudrait faire croire
aux Sablais qu'il est dans la capitale
persona gra ta .
En réalité dans les milieux parle-
mentaires, on ne le déteste même
pas. Il n'en vaut pas la peine et on
se contente de l'ignorer. En Vendée
M. Henri Bazire est tellement aimé,
tellement estimé par les hommes de
son parti ou d'une fraction de son
parti que les royalistes ne lui parlent
pas et que dans un gros chef-lieu de
canton de cette circonscription, un
d'entre eux, lors d'une cérémonie
récente à laquelle assistait l'enfant
de choeur cher à Doré, ne répondit
pas à son salut et lui tourna le dos.
M. Henri Bazire et le Conseiller
clérical de La Chaume ont la mé-
moire courte ou ils feignent jésuiti-
quement de ne pas se souvenir. Car
ils ne peuvent, ni l'un ni l'autre,
avoir oublié la volée de bois vert
que M. de Saint-André, par voie de
circulaire, administra publiquement
il y a quatre ans au présomptueux
candidat des curés.
Voilà pour l'estime et l'affection.
Quant aux services que peut ren-
dre M. Bazire à la circonscription et
à la ville ils sont nuls, nous le répé-
tons parce que l'influence du jeune
homme dans les milieux gouverne-
mentaux est inexistante. Quand ses
maladroits amis nous l'ont montré,
paallniiiiISSESIDFMSSIBM1051%
lion où son intelligence acquérait une lu-
cidité merveilleuse, où ses nerfs assouplis
de longue date étaient capables de travaux
gigantesques.
Il avait d'abord été se reposer à L a Bou -
v e rie, y méditer son plan.
Puis comme certaines choses lui manquaient
encore pour son déguisement, il
avait couru pendant la nuit jusqu'au Vau -
c lai r, q u i t t e à se montrer en charbonnier
dans les rues de Saint-Léonard quelques
heures plus tard.
Ni les officiers qui traînaient leurs sabres
sur les pavés ni même M. de Thannberg
qui, au tournant d'une rue, se heurta au
charbonnier impassible ne se doutaient de
l'ennemi implacable qui rôdait derrière
leurs éperons, de la puissance qui avait
pénétré dans leurgarnison et qu'escortaient
deux fantômes, l'un le précédant et l'autre
marchant à sa suite.
Le premier celui d'une jeune fille admi-
rable, navrée, mais intrépide, une jeune
fille qui était l'ange lumineux de la patrie
en deuil, Laurence ; le second celui de la
moissonneuse des champs de bataille, la
reine des tombeaux, la mort en quête de
vies allemandes.
Le Co q G ris fut enchanté du hasard qui
lui assurait la présence du lâche Hanovrien
dans la ville de Saint-Léonard, présence
dont il se doutait du reste à voir les actes
de brigandage commis à la Maison Fores-
tière. Quand midi sonna le charbonnier se
dirigea vers le pensionnat des Soeurs de la
Providence, certain d'y trouvera qui par-
ler à cette heure -là, si ce n'était à Laurence
elle-même,
VENUE REPUBLICAINE
Banqué de son ami Lerolle, croyons-
nous , visitant la Be lle -Henr ie tte
pour se vanter ensuite d'avoir bâti les
travaux de protection, ils mentent
sciemment et ils font rire tout le
monde. Et lorsqu'ils répandent le
bruit que les dragons ne viendront
pas aux Sables ou que, s'ils vien-
nent, c'est grâce à l'intervention de
M. Baziré, ils se font ficher d'eux,
puisque l'événement leur donne tort.
C'est tout ce qu'il fallait démon-
trer. V . R .
isonallWrennee,
Les Retraites Ouvrières et Paysannes
Nous avons publié, au mois de novem-
bre dernier, un arrêt rendu à la date du
12 du dit mois, par la Chambre civile de
la Cour de Cassation, sur une question
d'espèce particulièrement intéressante :
La loi du 5 avril 1910 sur les retraites
ouvrières et paysannes était-elle-applica-
ble aux salariés, placés sous l'un des
régimes spéciaux de retraites prévus par
cette loi, mais ayant repris un emploi
salarié postérieurement à la liquidation
de leur pension?
Le Ministère du Travail, après le Minis-
tère des Finances, avait décidé que l'ins-
cription des salariés se trouvant dans cette
situation ne pouvait être refusée si les
intéressés la réclamaient.
Mais la Chambre civile de la Cour de
Cassation, saisi de la question par un Pré-
fet qui avait oublié les instructions minis-
térielles, se prononça, par l'arrêt précité,
en sens contraire, déclarant que pour les
salariés écartés par la loi du 5 avril 1910
du bénéfice de ses dispositions comme
bénéficiant d'un régime de retraites spé-
ciales, « il n'y avait pas lieu de distinguer
entre ceux qui, étant en fonctions, sont
en voie de se constituer une retraite et
ceux qui jouissent déjà de leur pension,
parce qu'il sont parvenus aux limites
d'âge et de service fixées par les règle-
ments ».
Nous apprenons qu'en vertu d'instruc-
tions du Ministère du Travail parvenues à
la Préfecture de la Vendée ces jours ci,
tous les Maires des communes du départe-
ment vont être pliés incessamment de
procéder, d'office, à la radiation des assu-
rés obligatoires es trouvant dans les
conditions visées par la Cour de Cassation
dans l'arrêt du 12 novembre dernier.
Les assurés, ainsi radiés, devront adres-
ser une demande en remboursement des
sommes qu'ils ont versées et qui représen-
tent leur contribution personnelle.
Cette décision va, à n'en pas douter,
causer une v i v e émotion parmi les inté-
ressés,
-elexcapeenoixerearamaeasesecnrocameexexedansAtedAeraex
Ariudisseard des Sebes-eGiona
Les Ssatistsers
Assistance
aux Familles nombreuses
Le Maire de la ville des Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, a l'hon-
neur d'informer ses concitoyens que la
première liste nominative des chefs de
familles et mères proposés pour l'admis-
sion à l'assistance obligatoire des familles
nombreuses se trouve déposée au bureau
du Secrétariat d e la Mairie, où chaque
contribuable ou habitant de la commune
peut en prendre connaissance tous les
jours non fériés de 9 heures à 11 heures et
de 13 heures à 17 heures.
Pendant le délai de 20 jours à compter
du 23 février 1914, tout pétitionnaire dont
la demande aura été rejetée pourra renouveler
celle-ci, mais alors cette nouvelle
demande devra être adressée au Président
de la Commission cantonale à la Sous-
Préfecture.
Dans le même laps de temps, tout con-
tribuable ou habitant de la commune
pourra également réclamer, ou l'inscription
de personnes omises ou la radiation
de futurs bénéficiaires indûment portés
sur la liste.
L 'A djo in t en., G. COLLINEAU.
Toujours prudent, il ne donna point son
nom d'abord, demandant seulement si l'on
pouvait lui donner des nouvelles de M.
Buisson, son parrain.
La tourière, aussi défiante que lui, ne
répondit pas directement à la question, se
contentant d'affirmer que Mademoiselle
Laurence n'était plus pensionnaire à la
maison depuis longtemps.
Alors le charbonnier pria la craintive
religieuse de bien croire qu'il n'était point
un espion allemand et que si, au contraire,
Mademoiselle Laurence, qu'il se doutait
être réfugiée chez ses anciennes maîtresses,
le savait là, elle accourrait certainement
tout de suite. Il s'agissait du salut de son
père.
Comme preuve de ses dires il confia la
chère image de la jeune fille à la tourière
en la priant de faire passer cette photogra-
phie à celle qu'elle représentait,
Mademoiselle Laurence comprendrait
immédiatement de qui il s'agissait. La
religieuse prit la photographie et s'en fut
au réfectoire pour parlementer avec sa
supérieure.
Moins de dix minutes plus tard l'oreille
attentive du Co q G ris reconnaissait, dans
un corridor lointain, un bruit de pas pré-
cipités. Il appuya ses deux larges mains
sur sa poitrine où le coeur frappait des
coups qui menaçaient de la rompre.
Laurence pâlie, avec des yeux rouges,
entra au parloir comme un coup de vent.
Elle ne resta interdite, indécise que pendant
une seconde. Ce charbonnier en face
duquel elle se trouvait n'avait rien en effet
qui rappelât Le Coq G ris, rien.
Enregistrement
M. Georges Luttmanu, inspecteur ad •
joint de l'Enregistrement à Fontenay le -
Comte, est nommé en la même qualité
aux Sables-d'Olonne, en remplacement
de M. Pascal, décédé.
Nous sommes heureux de souhaiter la
bienvenue à M. Luttmann qui nous arrive,
précédé d'une réputation de fonctionnaire
républicain de haute valeur, d'homme
courtois et aimable.
Courses de Chevaux
Le Comité de la Société des courses des
Sables d'Oloune s'est réuni à la Mairie,
dimanche à 13 h. 30, sous la présidence
de M. Léon Herbert.
Le Comité a arrêté le programme des
courses qui seront données par la Société
en 1914. Les réunions sont fixées au di-
manche 23 et mardi 25 août, à 14 heures.
Les épreuves, au nombre de six par jour-
née comporteront des prix élevés.
Les travaux d'aménagement du nouvel
hippodrome vont commencer incessamment
et les courses pourront être courues
très probablement sur les terrains de La
Lande .
Médaille de 1870-71
Viennent de recevoir le diplôme de la
campagne de 1870 71 :
MM. Auguste Ricouleau, de St-Etienne-
du-Bois ; ancien lieutenant de mobile ;
Gabriel Barbeau, des Sables, Pierre Gre
let, de Saint-Georges-de-Pointindoux, et
Benjamin Léger, de Curzon ; ces trois derniers
soldats de la garde nationale mobile
de la Vendée ; Jean Oger, de Noirmoutier,
qui a fait la campagne en qualité de sol.
dat au train d'artillerie.
Médailles de la Mutualité
Parmi les mutualistes qui reçoivent des
récompenses, nous relevons les noms sui-
vants de notre arrondissement :
M en t ions h ono ra b les . — MM. Boucard,
Champ-Saint-Père ; Gauthier, Longeville ;
Marchand, Beauvoir ; Dr Pacaud, Angles ;
Poiraud, Saint-Gilles sur Vie ; Pruneau,
Ile-d'Yeu ; Thibaudeau, Olonne.
Ligne de Cholet à Fontenay
La ligne de chemin de fer de Cholet à
Fontenay, sera inaugurée le lyr juillet
prochain.
Postes et Télégraphes
Un concours pour l'admission au surnu-
mérariat des Postes et des Télégraphes
aura lieu, les jeudi 16 et vendredi 17 avril
1914, au chef lieu de chaque département.
Le nombre maximum des admissions
est fixé à 800.
Peuvent y prendre part les jeunes gens
sans infirmités, ayant une taille de 1.54
au minimum, âgés de 18 ans au moins et
de 25 ans au plus au 16 avril 1914 (c'est-à-
dire ayant cet âge le 15 avril avant minuit).
Par exception, peuvent concourir jus-
qu'à 30 ans les sous-agents titulaires de
l'Administration des Postes et Télégraphes.
Les postulants actuellement sous les
drapeaux ne seront admis à concourir
que s'ils sont libérables au plus tard le
10s novembre 1914.
Les candidats devront adresser, sur
papier timbré, une demande d'inscription
au Directeur des Postes et Télégraphes de
leur départemen t, chargé de l'instruction
des candidatures.
Ca fonctionnaire leur fera parvenir te
programme du concours.
La liste d'inscription sera close le 21
mars 1914 au soir.
Université Populaire Sablaise
Une réunion de l ' Gnivers i té Pop u lai re
Sab laise, aura lieu à l'Hôtel-de-Ville, le
samedi 28 février 1914, à 8 h. 1/2 du soir.
Au cours de cette réunion, M. Valère
Mathé, maire d'Olonne, fera une confé-
rence, avec projections lumineuses sur :
Les p e ti ts M é ti e rs de Pa r is e l la Ho t te du
Ch iffonni er.
En outre, il sera procédé à une modification
aux statuts de l'U. P . S . , et à la
nomination des membres du Bureau.
Cette réunion se terminera par une
soirée récréative au C e rc le des Tra vai lleu rs .
Libre Pensée
Le samedi 21 courant, a été célébré à la
Mairie des Sables-d'Olonne le mariage
civil de notre jeune ami Yves Praud, ac-
Rien, excepté son regard, un regard qui
ne la trompa point, elle. Ce regard il était
encore le regard du petit vagabond des
années anciennes, le regard du braconnier
de plus tard, le regard du héros partant
quelques semaines auparavant sur la route
de l'inconnu, vers la mort obscure pour
l'amour de la France, oui, mais encore
pour l'amour d'elle, Laurence, au regard
qui ne ressemblait à aucun autre et qui lui
avait répété souvent qu'elle était l'idole du
plus humble des esclaves.
L'oeil n'est qu'une fenêtre du corps ou-
verte sur l'âme qu'il renferme. Si le regard
de Coq Gri s était resté le même, son âme
demeurerait donc aussi inébranlablement
fidèle, dévoué.
Dans l'adversité où son courage et les
ressources de son génie faisaient de lui
une puissance, le mendiant d'autrefois se
rapprochait de Mademoiselle Buisson.
11 la dépassait même puisqu'il était le
sauveur, le martyr au besoin.
Il la dépassait dans son éducation, sa
délicatesse de toute la hauteur de son
abnégation surhumaine.
'Cet homme qu'elle sentait prêt à se sacrifier
pour elle, à disparaltre au milieu du
plus effroyable des désastres sur un signe
de sa petite main, à prendre, avec un sourire
de bonheur sur les lèvres, la place de
son pauvre père contre le poteau d'exécution,
Laurence comprit cette fois qu'elle
l'aimait.
Qu'elle l'aimait d'amour.
Elle n'eût point été femme et femme
généreuse si elle ne l'eût point aimé.
Elle lui tendit son front comme à un
tuellement soldat au 137• avec Mtla Angé-
lique Chauvière.
A cette cocasion, la section de Libre-
Pensée des Sables-d'Olonne L ' Eg lan tin e
rend un hommage particulier à M.' Praud
mère qui voit déjà quatre de ses enfants
mariés selon les transmissions hérédi-
taires, et cela malgré une opposition des
plus blâmables de certains membres de la
famille.
L'un de nous, anticlérical, franc maçon
ou libre penseur s'oppose t-il parfois aux
manifestations de famille ayant quelque
caractère religieux ?
Renouvelant nos hommages à M.• veuve
Praud et à ses enfants, au nom des mem-
bres de la Libre Pensée, nous demandons
à ceux que n'aveugle pas un fanatisme
étroit de quel côté sont les sectaires. F. A.
Arrivée du détachement,
Uss détachement du 93• régiment d'in-
fanterie chargé de l'installation du caser-
nement clos troupes devant venir effectuer.
leurs tirs, arrivera aux Sables dans les
premiers jours de mars.
Les fournisseurs qui désireraient sou-
missionner pour la fourniture d'épicerie,
légumes, viande, blanchissage, et l'enlè-
vement des débris et eaux grasses doivent
adresser leurs demandes a M. le lieute-
nant Justeau, au 93•, qui doit commander
le détachement.
Les Tribunaux d'Enfants
Les tribunaux d'enfants qui doivent
fonctionner à partir du 1.s mars sont
définitivement constitués dans notre
arrondissement.
Les audiences, pour les mineurs de
moins de 13 ans, auront lieu devant le
Tribunal des Sables, statuant en Chambre
de Conseil, les mardis de chaque semaine.
Les audiences des mineurs de 13 à 18
ans sont fixées au jeudi.-
Jurisprudence Mutualiste
La justice vient d'avoir à examiner une
question qui peut intéresser au plus haut
point les membres de nos sociétés de
secours mutuels.
La question soumise était celle ci :
Les sociétés de secours mutuels peuvent-
elles, en vertu des lois qui les régissent,
faire subir aux membres retraités une
réduction sur la pension si les nécessités
budgétaires les y obligent ?
Un brave mutualiste, après avoir versé,
pendant le nombre d'années fixé, les coti-
sations prévues, avait obtenu depuis quel-
que temps une retraite égale à 40 •e d e
ses versements, qui fut réduite à 35 Vo à
la suite d'une délibération de l'assemblée
générale de la société.
Il refusa de s'incliner et assigna ; sois
raisonnement était fort simple :
« Je ne dois plus être considéré comme
sociétaire, disait-il, mais comme créancier
de la société. J'ai donc un droit acquis. »
A c e l a le Tribunal répondit : « Que
l'irréductibilité n'était ni essentielle, ni
d'ordre public, et qu'il pouvait y être
dérogé ».
Toutefois, le Tribunal ajoutait qu'il faudrait
qu'il y ait dans les statuts de la
société une clause formelle et non équivoque
prévoyant pareille réduction.
Et comme cette clause n'existait pas, le
sociétaire gagna son procès.
Les sociétés mentionneront -elles à l'ave-
nir, dans leurs statuts, cette clause devenue
si importante ?
Les Prévoyants de l'Avenir
Le Comité de la Fédération des sectioas
des Prévoyants de l'Avenir de la Vendée,
s'est réuni à La Roche-sur-Yon, sous la
présidence de M. Guiet, président, assisté
de MM. Bougniot, vice-président ; Châ
lier, secrétaire; Oscar Lemoult, secrétaire-
adjoint et Gauvrit, trésorier.
Il a été décidé que les prochaines réunions
auraient lieu à Luçon et aux Sables.
Touring-Club de France
Le Tou ring - C lub v i e n t de voter une subvention
de 1.000 francs pour contribuer à
l'achèvement d'un nier d'accostage et de
débarquement à l'anse de Viel (lie de Noirmoutier).
Syndicat des. Débitants de boissons
au détail des Sables-d'Olonne
Les membres de ce Syndicat sont ins-
tamment priés d'assister à la réunion géné-
rale qui aura lieu le lundi 2 mars 1911 à
8 heures précises du soir :
frère, et, lui prenant les deux mains, elle
l'entraîna fiévreusement sur unebanquette,
voulant bien s'assurer que c'était lui, qu'il
, nt la quitterait plus, qu'il était enfin là,
lui le libérateur attendu, l'ami pour lequel
elle avait tant prié.
Il raconta sa vie depuis le jour où Buis-
son l'avait lancé sur la piste des ennemis
de la France. Elle raconta, elle, les misères
de la Maison Forestière, comment un gé-
néral qui-traversait Saint-Léonard l'avait
fait relâcher pour ne point exaspérer la
population et comment le baron de Thann-
berg la faisait rechercher quand même,
sans pouvoir la retrouver, afin d'assouvir
sur elle une haine insensée.
Le Co q G ri s lui demanda de ne plus
pleurer, de se fier à lui, de rester ignorée
dans le fond du pensionnat, quoi qu'elle
apprit. Il répondait de la vie de son père,
de son salut à elle. Tous deux retrouveraient
prochainement leur bonheur tranquille
dans une autre Maison Forestière.
Il n'expliqua point quels seraient ses
moyens, à quel prix il était certain d'acheter
la paix heureuse du brigadier et de sa
fille. Et Laurence ne le lui demanda pas.
Les grands coeurs acceptent sans éton-
nement et sans honte les sacrifices qui leur
sont offerts ; ils se sentent capables pour
des pareils et se trouveraient humiliés
qu'on les en admirât.
C'eût'été peine perdue d'essayer de retenir
Le Coq G ris .
La s uite au pro chain numéro,

DIVERS
Pour la section des Sables, Salle du
Gymnase ; Pour la section de La Chaume,
Salle de l'Etat-Civil.
Indépendamment des articles concer-
nant la situation financière et le renou-
vellement du Bureau et de la Commission,
l'ordre du jour comporte des questions
très importantes pour lesquelles il y a
lieu de prendre une décision immédiate
afin de sauvegarder les intérêts du com-
merce des Débitants.
La Commission .
Une belle pêche
Durant la violente tempête de la semaine
dernière, alors que tous les bateaux de
pêche étaient rentrés au port, l e Pè re -
Ilya cin t he tenait seul la mer.
Malgré le mauvais temps, l'équipage
réussissait à donner un coup de chalut et
etateassez heureux de regagner notre port
dans l'après-midi de dimanche, avec une
très belle pêche.
Comme les balea,ux étaient au port de
puis près de trois semaines, que la Pois-
sonnerie manquait totalement de poisson,
l e Père -H y a cin the fit lundi une vente de
1.200 francs environ, la part nette de cha-
que pêcheur fut de 187 francs ; en temps
normal sa pêche aurait produit 4 à 500 fr.
L'équipage se trouva ainsi justement
récompensé de son courage et de son en-
durance dans la lutte contre la tempête qui
sévissait egalement au large.
Lancement d'un bateau
Aux chantiers Florimond Guiguardeau,
mercredi dernier, on a lancé avec succès
le bateau vivier La Flambardière .
Ce superbe langoustier est destiné à la
pêche en Mauritanie ; il peut contenir
20.000 langoustes. L a Flambardi ère sera
attachée au port de Loctudy.
Encore une Villa cambriolée 1
Le mystérieux individu qui, depuis plu-
sieurs semaines, cambriole les châteaux
de la région, continue ses exploits au nez
et à la barbe, pourrait on dire, des agents
de la brigade mobile d'Angers, qui le
poursuivent sans succès.
Cette fois, c'est aux environs de notre
ville, à quelques cents mètres du bourg
de Bretignolles, que te cambrioleur fan
tôme a opéré.
Sur le bord du chemin de grande com-
munication n° 40, exactement à 250 mètres
du bourg de Bretignolles, se trouve la
Vi l la M ar ia, distante de 40 mètres environ
de toute habitation. Cette villa est habitée
par Mme veuve Chevallier, née Marie Mar-
cetteau, âgée de 69 ans, propriétaire,
tante de M. Puiroux, maire de Bretignol-
les, et sa domestique, Clothilde Danieau,
âgée de 42 ans. On y recède au moyen de
deux portes pleines situées l'une au nord,
l'autre au sud. Dimanche dernier, 21 fé-
vrier, M. Puiroux fils se présentait, vers
5 heures du soir, à la gendarmerie de
Saint-Gilles-sur-Vie, pour l'informer que
l a t i l la M a ria a v a i t été cambriolée, la
veille, pendant la messe, et qu'une somme
de 1.800 francs avait été soustraite.
Une enquête fut aussitôt ouverte et Mme
veuve Chaillou, interrogée, fit aux gendar-
mes la déclaration suivante :
« Dimanche matin, je quittai mon do-
micile, en compagnie de ma bonne, vers
9 heures 45, pour me rendre à la messe et
après avoir eu bien soin de fermer les
portes à clef. La cérémonie terminée, au
lieu de rentrer, je suis restée au bourg
avec m I bonne, afin d'assister aux vêpres.
» A 3 h. 1/2 les vêpres terminées, nous
sommes arrivées toutes deux à la villa.
» Nous avons immédiatement constaté
que la porte située au nord, donnant issue
sur les derrières, était ouverte ; le châssis
de cette porte portait plusieurs traces
d'effraction faites avec un ciseau ; la bride
du pêne de la serrure était arrachée et
tombée à terre.
)) Nous avons visité nos armoires, dans
lesquelles ma domestique et moi nous
mettons notre argent. La domestique avait
oublié la clef de la sienne : il manquait,
dans cette dernière, une somme de 300
francs et, dans la mienne, une somme de
1 500 francs ; celle de la domestique a été
ouverte sans effraction ; pour ouvrir la
mienne le voleur a dû se servir de fausses
clefs ; le tiroir présente, d'ailleurs, des
traces de pesées semblables à celles cons-
tatées à la porte d'entrée.
» La somme qui m'a été soustraite était
renfermée partie dans une bourse de toile,
partie dans une botte en carton.
» L'avoir de ma domestique se compo-
sait de deux billets de 100 francs et de
cinq pièces de 20 francs ».
La police mobile d'Angers a découvert
des traces de pas faits avec des souliers
plats, usés, sans clous, mesurant 0 mètre
30 de longueur. Malheureusement la pluie
abondante, tombée le lendemain du vol,
n'a pas permis de faire des constatations
plus précises.
La semaine dernière, l'individu âgé
d'une quarantaine d'années, portant forte
moustache noire et, sur le dos, une mu
sette bleue, soupçonné d'être l'auteur de
ces cambriolages divers, a été aperçu à
deux reprises différentes au bourg d'O-
lonne.
L'enquête se poursuit : espérons qu'elle
ne tardera pas à faire connaître l'auteur
de ces vols audacieux.
Mort accidentelle
Un vieillard de 72 ans, Ba binot (Joachim),
demeurant à La Pironnière. s'est noyé ac-
cidentellement, en tombant dans son puits.
Retiré presque aussitôt par son fils Au-
guste, il n'avait pas encore cessé de vivre,
mais il a rendu le dernier soupir sans avoir
repris connaissance.
Le médecin appelé à constater le décès
n'a relevé aucune trace de violence sur le
corps du défunt ; tout porte donc à croire
que le pauvre vieillard, en se penchant sur
la margelle, aura perdu l'équilibre et par
suite fut précipité dans le puits.
Accidents du travail
M. Alexandre Billet, manoeuvre, rue
Buffon, travaillant à l'atelier municipal, a
subi un effort, en montant un panier de
bois, ce qui lui a occasionné un lumbago.
8 jours, d'après M. le Dr Mauger.
Le jeune Fernand Clot, rue des Merciers,
apprenti forgeron chez M. Borgnet, a reçu
un morceau de bois sur l'annulaire droit,
ce qui lui a occasionné une hématose sous-
unguéal de l'ongle,
S jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Gaucher.
M. Léopold Mauvi'ain, route de Tal
mont, journalier, travsi Haut pourlecompte
de la Ville à faire des ligots dans la forêt
de La Rudelière a reçu un coup dais l'oeil
gauche par une branche de pin ce qui lui
a occasionné une conjonctivite aigre.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le Di: Palas.
M. Georges Moulyt, rue des Buandières,
plâtrier chez M. Louis Vidy, en voulant
faire glisser un bois d'échafaudage, dans
un immeuble en construction, place des
Bains, a été entraîné par la pièce de bois
et est tombé dans le sous sol d'une hau-
teur de 6 mètres.
Dans sa chute, il s'est fait des contu-
sions multiples. 12 jours, d'après M. le Dr
Gaudin.
M. Auguste Cloutour, roulier chez M.
Eugène Panard, négociant, a eu l'extré-
mité du médius droit complètement écrasé
par une bille de bois qu'il faisait rouler.
15 jours, d'après M. le Dr Canteteau.
M. Gustave Rocheteau, 38 ans, du CU-
teau-d'Olonne, manoeuvre à la Compagnie
Blanzy Ouest, voulant mettre une plaque
tournante en place, dans le chantier, a
été heurté au côté droit. Le coup a occa-
sionné une contusion du thorax,
6 jours, d'après M. le D° Gaucher.
M. Henri Fonteneau, 43 ans, des Filées-
d'Olonne, roulier chez M. Gault, entre-
preneur, se trouvant à charger un tombe-
reau, un éclat de bois lui a pénétré dans
la main droite, ce qui a occasionné une
piqûre infectée du médius, avec lymphe-
gite.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le De Mauger.
Objets trouvés
I l a été trouvé :
Par M. Vrignaud, avenue Paul-Baudry,
une pompe de bicyclette.
Par Mme Coutanceau, rue de l'Est, une
bague ancienne en or avec initiales.
Par Mme Roux, rue Basse, à La Chaume,
un portemonnaie contenant un chapelet.
Par M Fougeras, cafetier, boulevard de
l'Est, un tricot en laine noire.
Police Municipale
Des procès-verbaux Ont été dressés :
Pour bris de branches, abatage et ente
vement de cônes de pins dans la forêt de
La Rudelière, contre : Léon Caillaud, ma-
rin, aux Ergots ; Gaston Métaireau, marin,
rue du Bastion prolongée ; Daniel Sari.
gnac, marin, boulevard de l'Est ; et A lbon
Diesnis, marin, route de Talmont.
Pour enlèvement de branches de pins
maritimes, contre : Marie Gautreau, veuve
Prout, journalière, à la Croix-Blanche,
commune du Château-d'Olonne, et Hen
riette Bourget, femme David, journalière,
à La Rudelière.
Pour ivresse, contre Pierre Jolivet, 36
ans, journalier, rue Buffon.
Monne
Réjouissances Carnavalesques. —
Les fêtes du Carnaval ont été célébrées,
cette année, dans notre commune, avec un
entrain extraordinaire. Malgré le temps
particulièrement mauvais de dimanche
Sa Majesté Carnaval, profitant d'une éclair-
cie, fit sou entrée triomphale dans sa
bonne ville d'Olonoe. Précédé de six tam-
bours et clairons, suivi d'une multitude de
clowns, clowaesses, pierrots, pierrettes,
et fièrement installé dans un char traîné
par Maître Aliboron, il parcourut tout le
bourg qui présenta, durant l'après-midi,
la plus vive animation. De 7 heures à
minuit les masques s'en donnèrent à coeur-
joie dans un bal organisé à cette occasion
et aux accents d'un entraînant pianota.
Le mardi la fête fut encore plus animée :
de 1 heure à la nuit de très nombreux
masques firent leur apparition et les rues
du bourg présentèrent l'aspect des diman-
ches, la classe ouvrière ayant en partie
chômé. A 9 heures, un roulement de tam-
bour réunit une foule nombreuse place de
l'Hôtel-de-Ville, où Carnaval, préalable-
ment arrosé de pétrole, fut brûlé tandis
qu'autour de Sa Majesté, pierrots, pier-
rettes, clowns et clownesses dansèrent une
ronde effrénée. Et le bal reprit ensuite
pour se terminer à l'aube.
Aucun incident n'est venu troubler ces
deux jours de liesse.
— Destruction des Campagnols.
— Nous rappelons à nos concitoyens qui
désirent se procurer de la noix vomique
pour le traitement des campagnols dont
une nouvelle invasion, plus redoutable
que la précédente, menace de détruire
toutes les récoltes, que les commandes
seront re ç u e s à l a Mairie jusqu'au les mars
dernier délai.
—A I'« Amicale laïque Olonnaise u.
— Nous avons le plaisir d'apprendre aux
amis de l ' Amica le . laïque O lonnaise que
notre jeune société aura, sous peu de
jours, ses élèves clairons et ses élèves-
tambours.
L'école des tambours et clairons aura
lieu tous les dimanches matins et com-
mencera dans huit jours. Une fois instruits
nos jeunes gens prêteront leur concours
gratuit à toutes les fêtes locales.
— Vente de fumier. — La vente du
fumier provenant du balayage des rues
du bourg, aura lieu dimanche Zef mars, à
8 heures du matin. (25 mètres cubes en-
viron).
— Etat-Civil (du 19 au 26 février). —
Naissances . — Robert-Eugène-Fernand-
François Rai mbaud, fils de François-Char-
les-Joseph, et de Marie-Louise-Angèle
Chailloux, rue des Sables. — Eugène-Léon-
Célestin-Joseph Lhommeau, fils de Marcel -
Joseph, et de Georgette-Valentine-Pru
dente Cloutour, à La Girvière.
M a riage . - Ferdinand Louis Henri Epaud,
charron-forgeron à La Garlière, et Ger
maine-Reine Eugénie Morisset, sans pro
fession aux Filées.
Nécrologie. — Nous avons le regret
d'apprendre la mort da Texier, fine de
l'excellent instituteur de 111e-d'Ohm-tue,
décédée presque soudainement, mardi, à
l'âge de 26 ans.
Les obsèques de Mlle Texier ont été célé-
brées jeudi, sur les 2 h. 1/2, au milieu d'un
concours immense de la population.
Nous prions Mme et M. Texier et leur fa
mille, si cruellement éprouvés, de vouloir
bien agréer l'expression de nos plus vives
condoléances.
ChemArau-d'Olgenne
Bureau de Bienfaisance. — M. Le
comte, avocat aux Sables, a été élu vice-
président du Bureau de Bienfaisance et
secrétaire, et M. Poiroux (Tranquille), e
été nommé ordonnateur.
Saint-laIllaire-de-Talment
Suicide. — M. Pierre-Aimé Sire, cul-
tivateur au Bois-Jaulin, commune de
Saint-Hilaire de- Talmont, a été trouvé
pendu dans son écurie.
Il était âgé de 45 ans : on ignore les
causes de cet acte de désespoir.
Jard
Soirée théàtrale et musicale. —
Le concert organisé par la vaillante société
musicale l 'A g r ico le, a obtenu un succès
sans précédents. C'est en effet devant une
salle bondée, arclaicomble, que s'est dé-
roulé avec un entrain remarquable le
programme de la fête.
Tous les artistes se sont acquittés de
leur rôle avec une conviction et une origi-
nalité qu'il est rare de rencontrer chez des
amateurs.
Nous avons applaudi à tout rompre l a
Pip e du Commandant ( M . E. Vincent) ;
Gra t te d Mo r t e t So uflavide (MM. L. Her-
breteau et B. Prouteau) ; Le Fi ls à Pap a
(M. E. Vincent).
Les autres intermèdes, monologues,
mélodies, romances, chansons sentimen-
tales et patriotiques ont été également très
goûtées.
Très appréciées Les L a rmes M l l e M. Bas-
tard) ; La M arch e de s A vions (M. A. Angi-
baud) ; J 'ou b li erai (M. E. Vincent).
Nous devons accorder une mention spé-
ciale à l ' Epa ve, récitée a v e c une diction
impeccable par Mlle Bastard et à l 'Il lu s ion
(choeur), qui a permis à toute la troupe
de saluer les spectateurs enthousiasmés.
Mme Bastard a assuré la tâche d'accom
pagnatrice, parfois difficile, avec une as-
surance très distinguée.
Quant aux pièces : la première, d'un
comique extraordinaire, a soulevé toute la
salle d'un fou-rire; la deuxième, pièce
d'étude, a été l'objet d'une attention très
soutenue et a ému profondément les spec-
tateurs; quant à la Fanfare qui avait
choisi les meilleurs morceaux de son
répertoire, on a été heureux de constater
ses progrès très rapides qui font bien
augurer d'une prochaine renommée.
En résumé, excellente soirée dont on se
souviendra jusqu'à la prochaine qui, cela
ne nous surprendrait pas trop, pourrait
encore surpasser celle ci.
— Tombola. — La tombola, tirée à
l'issue de la soirée, e eu un succès com-
plet. Voici la liste des numéros gagnants :
2 91 301 700 963 1421 1893 2401
7 106 315 707 1067 1489 1914 2422
10 113 318 727 113t 1515 1917 2517
13 135 365 749 1149 1547 2035 2537
51 184 479 777 1209 1610 2156 2606
69 200 528 800 1214 1781 2174 2641
72 209 582 804 1287 1788 2219 2717
75 213 613 827 1315 1793 2317 2773
84 274 641 931 1356 1877 2384 2849
2891 2988 3000
Les lots devront être retirés dans le
délai de huit jours. Passé ce délai, ils
seront acquis de droit à la société musi-
cale.
Suicide. — M. Charles Robin, 39 ans,
cultivateur aux Forêts des Moutiers-les-
Mauxfaits vient de se pendre dans son
étable.
Robin laisse une veuve et trois enfants ;
on suppose que c'est le chagrin de la perte
récente d'un enfant qui lui fit prendre
cette funeste détermination.
Challans
Passage ouvert. — Nous sommes
heureux d'apprendre que des dispositions
ont été prises en vue d'obtenir que la bar-
rière du passage à niveau situé dans notre
commune sur le chemin vicinal de Chal-
lans à Commequiers ne soit pas fermée
pendant toute la durée du stationnement
des trains de marchandises en gare de
Challans. La manoeuvre sera faite par un
agent placé de telle sorte qu'il pourra,
en consultant au besoin le chef de manoeu-
vre, limiter au strict minimum la durée
de fermeture des barrières. Cette amélio-
ration était réclamée de façon très instante.
Sahat-II/laire-de-Riez
Constructions. — Au cours de sa
session de février le Conseil municipal a
autorisé le Maire à faire dresser les plans
et devis pour la reconstruction du bureau
des postes et pour la construction d'une
mairie.
Noirmoutier
Distinction. — Le Sous-Secrétaire
d Etat de la Marine marchande vient de
décerner une médaille de sauvetage en
argent de deuxième classe à M. Gendron
(Augustin), inscrit à Noirmoutier : quoi-
que ne sachant pas nager, s'est jeté à la
mer, muni d'une ceinture de sauvetage et
tenta de porter à la côte une amarre en
vue de l'établissement d'un va et-vient
entre la terre et le navire Vi l le-de- D ijon ,
naufragée le 21 juillet 1913 dans la baie
de Panade) (Valparaiso).
Le vent, la mer et le courant jetèrent
Gendron inanimé sur le rivage, son
amarre ayant été coupée en cours de route
par un rocher,
LA \'ENDEE BEPUBLICAINE
DOUANES -4,1%
L'Imprimerie ROCHE-JOUEDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
eaeDOUANESeibe
dara5airasee. l3111111111rannarnanalre-
Trikal Correctionnel ces Si
ts
A udience du Merc r edi 1 8 Fév r ier 1 9 1 4
Contravention maritime
Deux pêcheurs de Croix-de Vie : Mori-
neau (Léonidas-Aimé), 49 ans, patron et
Martineau (Jules-Désiré), matelot, 39 ans,
sont poursuivis pour infraction aux règle-
ments maritimes. Morineau, se trouvant
malade le 26 janvier dernier, confia son
bateau à Martineau qui, lui même, embare
qua un pêcheur sans le porter au rôle
d'équipage.
Les deux prévenus jouissent de l'estime
générale. Après plaidoirie de M° Lecomte,
le Tribunal les condamne à chacun 16 fr.
d'amende.
Coups et blessures
Le ter février, sur les 10 heures du soir,
les nommés Gillet (Clément), 35 ans, culti-
vateur et Refila (Aimé), de Saint-Mathurin,
faisaient une partie s d'alluettes e au débit
Gillet (Pierre), en compagnie de plusieurs
camarades.
Pierre Gillet et Baffin perdirent la partie
mais, au moment de régler, ce dernier
refusa de s'exécuter. Une discussion s'en-
suivit et le débitant mit Raffle à la porte.
Celui-ci était occupé à débourrer sa pipe
avec un couteau lorsque le jeune Dorion,
18 ans, cultivateur, l'apercevant entra dans
le débit et déclara qu'il y avait, dehors,
un homme « faisant des menaces, un cou-
teau à la main ».
Gillet (Clément) sortit et, d'un coup de
poing, désarma Raffle. Puis, abandon-
nant celui -ci, il se rendit au débit Babiller
boire un dernier verre. Quelques mètres
plus loin, il rencontra à nouveau Raffin,
le terrassa et lui porta des coups si vio-
lents que ce dernier dut rester trois jours
alité.
Après l'audition des témoins, de l'in-
culpé qui prétend avoir été attaqué par le
plaignant, et un réquisitoire modéré de
M. le Procureur de la République, le Tri-
bunal condame Gillet (Clément) à 50 francs
d'amende.-
A udien c e du Mercred i 25 Fév r ier 1 9 1 4
Outrage à agent
et défaut de lumière
Réveillé par lesgendarmes, qu'il pendant
dormait, en état d'ivresse, dans sa voiture
non éclairée, alors qu'il faisait nuit, le
nommé Coutelot (Athanase), 59 ans, domi-
cilié à Beauvoir ; insulta les représentants
de l'autorité.
Coutelot est condamné à 50 fr. d'amende
pour outrage, 5 fr. pour ivresse et 1 fr.
pour défaut de lumière.
Chasse sans permis
Violleau (Eugène), 35 ans, et Brault
(Ernest), 26 ans, cultivateurs à Bretignol-
les, ont été surpris, chassant sans permis,
coût : 30 francs d'amende chacun plus la
confiscation du fusil.
Les suites d'une rixe
Le 9 février, vers 10 heures 1/2 du soir,
le nommé Eugène Baffin, 26 ans, marin
aux Sables, se prenait de querelle, à la
sortie du débit tenu par Mme veuve Ser-
vanteau, sur le quai, avec plusieurs bre-
tons. A un certain moment, Raffin jeta
brutalement l'un de ces derniers, Jouanic
(Jean-Marie), dans le port. Le breton
tomba sur un bateau et se blessa assez
sérieusement.
A l'audience, l'inculpé manifeste les
plus vifs regrets : ses antécédent sont plu-
tôt mauvais. Le Tribunal le condamne à
6 jours de prison et aux frais.
Grivèlerie
Charles Jarny, 28 ans, marin aux Sables
à bord du li ené Paul est, prévenu de gri-
vèlerie. Après s'être fait servir plusieurs
consommations pour lui et quelques-uns
de ses camarades dont le total se montait
à la somme de 0 fr. 70 chez Mme Quéffelec,
débitante aux Sables, il déclara qu'il
n'avait pas le sou pour régler.
Jarny est condamné à 48 heures de pri-
son.
,,trea---earrousgarev. lissramprfaus
NOUVELik:s
N' C.'
Le Savon extra concentré la «rapiate
draur est fabriqué avec des produits de
premier choix ; il se recommande par sa
qualité toujours régulière et parce qu'il
est de tous les savons de ménage, celui
qui fait le plus d'usage.'
Pour tous vos Imprimés
adressez vous à
l'Imprimerie h la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
c....gagmassaaavasenregraageast-mager.teragsanseagmengeetas
ETAT-CIVIL DES sABlins
nu 1 9 au 2 6 Fév rier " 1 9 1 4
NAISSANCES
Elie-Cyprien -Jean-Désiré Simon, rue des Bilan-
dières, 10.
Pierrette-Odette Fumé, boulevard de l'Est, 65.
Pierre-Jean- Charles-Désiré Boulay, rue du
Port, 11.
PROMESSES DE MARIAGES
Marie-Cyprien-Léonard Jamain,officier retraité,
aux Sables, et Clémence-Sophie Crespin, ins-
titutrice publique, à Neuville (Seine-et-Oise).
MARIAGES
Germain-Aimé-Amand Rallia, marin, rue de la
Pie, et Yvonne-Elise-Aimée Simon, sans pro-
fession, rue du Bastion prolongée, 17.
Yves-Baptiste-Maxime Praud, soldat au 137°
régiment d'infanterie à. Fontenay-le-Comte,
et Angélique -Armantine -Augustine Chau-
vière, sans profession, rue du Bastion pro -
longée.'
Bernard Planche, commerçant, rue de l'Hôtel-
de-Ville, et Jeanne-Alphonsine Vacher, sans
profession, cours Dupont, 14.
Alphonse-Albert-Raimond Michon, marin, rue
Montauban, à La Chaume, et Mathilde-Ara-
belle-Eléonore Saucerotte, sans profession,
rue du Bastion. -
DÉCÈS
Henri Rochais, 73 ans, journalier, veuf de
Henriette Ferret, rue des Anciens-Fumiers.
Marguerite-Armande-Marie Bourse, 24 ans,
ménagère, épouse de Alfred - Jacques -Louis
Morineau, Petite-Garlière.
Marie Gauthreau, 54 ans, propriétaire, épouse
de Auguste-Camille Le Guéry, place de
l'Estacade.
Delphine-Flavie-Marie Hourquescos, 33 ans,
poissonnière, épouse de Françoise-Aimé-
Jean Barreau, manoeuvre, rue du Bastion, 44.
PROMESSES DE MARIAGES
Edouard-Louis Denys, entrepreneur de serru-
rerie, à La Chaume, et Anne-Marie Berthe,
employé de commerce.
MARIAGES
Julien-Fmmanuel Letard, cultivateur, à La
Girvière d'Olonne, et Delphine-Honorine-
Elisabeth Chauchet, à LeAubrale.
C....3109
MOUVEMENT DU PORT
Du 19 au 26 Février 1914
ENTRÉES
Araok, ven. de Brest, cap. Lasbreiz.
SORTIES
Fauvette, cap. Morvan, all. à Swansea.
5' •
Me Ce CLILLalailAU
A voca t-Con s eil e t A vo ca t L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Téléph. Fessé ne I.' MAI 1887 Téléph. 1-11
M° CHAIGNEIU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Pa ix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations do corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
ves de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction desVentes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions da Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes A fa ire s de
Familleeet sur tous Procès.
.ASSUre.,,itees contre l'Incendie et antres.
**le
Etude de Maître J. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables-d'Olonne, rue de
la Poissonnerie (successeur de Maitre
LALERE.)
Section de La Chaume
CA_33IDTET
DE
r re
D'Instruments Aratoires
dépendant des successions
Des Epoux ROUSSEAU-DELAIRE
Le DIMANCHE HUIT MARS
mil neuf cent quatorze, à deux - h eu re s
du s o ir, au domicile de Monsieur ADRIEN
CHAIGNE, négociant, demeurant à La
Léoncière, commune de Sainte Foy, il
sera procédé par le Ministère du dit Maî-
tre PERRIN, huissier, à la Vente aux
Enchères publiques des Objets Mobi-
liers, consistant en :
Une Charrue Brabant avec ses accessoi-
res, une Charrue crételeuse et son avant-
train, une Herse, une Houe, une Charrue
à une oreille, une Charrue à deux oreilles,
un Rouleau, trois Chaineaux, deux Char-
rettes, un Tombereau, trois Jougs, une
Ecrémeuse, un Pétrin, deux Pelles de
four, douze Jattes et un lot d'Outils. Le
tout en très bon état.
Au Comptant 'et 10 0/0 en sus
S'adresser pour tous renseignements à
Maitre J. PERRIN, huissier, chargé de la
Vente.
Pou r In s e r t ion :
J . PERRIN.
Liquidation Judiciaire HAURET
Les Créanciers du sieur CHARLES HAU-
RET, boulanger à Talmont, sont invités à
se rendre le J eudi cin q M a rs mil neuf cent
quatorze, à neuf heures et demie du
matin au Palais de Justice des Sables-
d'Olonne, pour délibérer sur la formation
d'un concordat.
L e G refi er du Tribun a l,
. E a st . RAGUET .
HEHNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'École Française d'Orthopédie de
Paris.
11 faut que les Hern i eux se persuadent 'bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté h leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous. quelles q u e soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h e rn i e si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez p. tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon, Hôtel du Lion-d'Or, 2. et 4°
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, 4. samed i
' de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luron, Hôtel du Boeuf-Couronné, tous les jours de
foie., 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables- d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 1`
samedi de chaque mois, 10 à 4 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4^ mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi d e
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Aohard, Hôtel du Lion-d'Or, 1.° jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
Moutiers-les.Mauerfaits, Hôtel du Mouton,
tous les jours de foire, 10 h. 112 à 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. OFIA.IRLY.
CEINTURES VENTRIÈRE S p erfe c tio nn ées
CHARL Y, pour t ou tes les d ev ia t ions des
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés per M. CHARLY, 6, avenue de
Paris, à Niort .
Utile Précaution
A part les rhumes, toutes les affections des
brodches tendent à devenir chroniques. Les
bronchites, les pleurésies, l'influenza, laissent
des traces qui causent l'egsoufflement, l'op-
pression, l'asthme, le catarrhe, l'emphysème.
On évite les complications en ayant recours à
la Poudre Louis Legras, ce merveilleux remède
qui a obtenu la plus haute récompense à l'Ex-
position Universelle de 1900. Elle soulage ins-
tantanément et guérit progressivement. Une
botte est expédiée contre mandat de 2 f r . 10
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
MAISE(WVISMieltiCe..51.SOUVRealiatleetteatZlIXIX14,8392...
.
à..!"'uJ
moudre et Ca. la FEMME
Maladies mAisprà
ID C. +d -d
DES PYRÉNÉES
rugen
wïe36temius
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la RI ETH6DE ORTHOSPLANCM.
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
môme, les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
cens.fflations te :
Challans, mardi 17 mars. Hô te l des Voyag eurs .
Les Essarts, mercredi 18, Hô t e l d u L zon - d 'Or.
Les Herbiers, jeudi 19, Hô t e l du L i o n - d ' Or .
Sainte-Hermlne, vend.. 20, Hô tel d es Voyageurs .
Les Sables, samedi 21, Hô tel du Cheval- Blanc .
Luçon, dimanche 22, Hô t e l du Cro issan t .
La Roche-s-Yon, lundi 23. hô t e l de l 'Europe .
Chantonnay, mardi 24, Hô t e l du Mou ton.
Fontenay, mercredi 25, Hô t e l d e Fran ce .
No ta . — 1,e Docteur revient tous les deux mois
environ. Notice et renseignements franco.
gearseaseusassregetmeeivo/gesssoirimem-agegem..,..
-
Stations Thermales ou Hivernales
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'EL,t délivrent des billets d'aller et retour (in-
dividuels ou de famille) de P., 2. et 3e classes, à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie -les- Bains, Arcachon, 13iarritz, Pau,Salies-
de-Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels — Réduction
de Il ./0 en 1.5 classe et. de 20 Vo en 2. et 3° classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi. .
Billets aller et retour de famille. — Réduction
sur les prix du tarit général, variant de 20 à 40./0
suivant le nombre des membres de la famille le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants de 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Fa-
culté de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ.
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour collectifs sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
boutes les gares du réseau de PEtat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
1. Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Clolfe.Juan-Val-
lauris, Grasse, Hyères, Juan-les-Pins, Menton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raphaël et Vil-
lefranche-sur-Mer.
e) Prix. — Si l'itinéraire est le même à l'aller
et au retour : Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en plus de trois ;
g) Si l'itinéraire n'est pas le même à l'aller
qu'au retour Prix des trajets d'aller et de retour
des trois premières personnes, plus 1/6^ de la
comme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; durée de la validité 33
jours.
2. Du lei octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moine trois personnes, qui se déplacent collec-
tivement pour se rendre à Toulon et au -delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deus premières personnes, plus le prix d'un bil-
let simple pour la troisième et la moitié de c e der-
nier prix pour chacune des personnes suivantes ;
validité : j usqu'au 15 mai.
Enfants. — Deux enfants de 3 à 7 ans sont comp-
tés pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un entant en excédent sur un nombre
pair, moitié du prix d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — La validité des bit.
lets désignés aux paragraphes et 2 peut être
prolongée de une ou deux fois trente jours, moyen-
nant paiement d'un supplément de 10 .4 pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la ga r e où le voyage 'doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
SAVON.CONGO
MAtIez-roor des trro tta tleli•
Exiges le titre SAVON
de PRINCES ds CONSO

Foires de la Semaine
BIBLIOGRAP Œ
La Vie Heureuse
Sommaire du Num éro dit 2 0 Févri" 1 0 1 4
Une mode hardie : La perruque blanche. -
Propos de théâtre : Les Merveilleuses du Directoire
et les Merveilleuses de la rue de la Paix,
j par Robert de Fiers. - Une danse nouvel~e
nous vient d'Italie La Furlana ». (Théorie
de EUnco Pichetti, directeur de l'Académie de
danse à Home, musique de Aridréa
- La mode de la Vi e Heureu se , Conseils Caccialupl'
par A prati.
ques sur des modèles nouveaux, Unie
13enson. - Le Séducteur, roman (suite), par
Gérard d'Liouville. - Au bois : La dame à la
mode et les chiens chic. - La galanterie française,
par André de Fouquières. - On joue la
« Mar bande d'allumettes », de Rosemonde et
Ch.. Maurice 0 Rostand et de Tiarko Richepin. -
es vues à la cour des Tuileries, par le
comte de Marigny. - Chichi et Bulia-BÙI, nouvelle,
par Lucie Delarue-Mardrus. - Les petits
salons. - Les cols qu'on met,
qu'on remet, par A. B. - Les mannequins air
théât e et le thëàtre à la mode. - J'ai oublié
mes invités... ou le dîner improvisé, par Pierre
de Trévières. - Au coin du feu.
Dans ce Numéro
LA FUBLANA
La Vie Heureu se se devait de donner à ses
lectrices, avant toute autre publication, une
il icumentation complète sur « La Fortune », la
daiiee vénitienne, né,3o.pl.tllressuscitéesotis
les hospices du Pape et qui fait fureur à Rente
et, délâ, à Paris. Les lectrices de la V ie He u r eu se
trouv ront donc dans ce Numéro
La elusique * officielle > de La Farlana vèni~
tienne, par le maestro Angeio caccialupi.
La Théorie des pas de La Foi-lana, d'aprÈs
le professeur Enrico Pichetti, directeur de
l'Académie de danse de Rome, rénovateur de
cette danse.
Etude de Maître André BO
avOué-licencié aux Sab!eR-d'Oloi3ne
(successeur de Maître Eugène REMAUDJ
V ME N T
Sur Saisie-Immobili re
Le LUNDI SEIZIE MARS mil neuf
cent quatorze, à midi et demi, à l'audienCe
iêes unal du Trib civil des Sablesd
des Olonne, Cr il sera procédé à la Vente d'une
911
B P _E, i 'Ir
DITE
La 1Uaisonnette des Fleurs
Située aux Sables-d'Olonne
Route de l ' A b a t toi r
Comprenant Maison d'Habitation avec
Servitudes, Communs, Cour, Jardin,
Terres labourables et lion labourables,
Pré, Vigne.
Le tout d'un seul tenant contenant deux
hectares trente-six ares cinquante-trois
centiares environ.
Mise à Pri~ : Va
mi l le fra n cs, c i ............ 25.0001
S'adresser pour tous renseignements à
Maître BONNIN, avoué poursuivant la
Vente et au GrEffe du Tribunal civil où le
Cahier des Charges est déposé.
_4%6 1W =- J%T X:D X:L ]F_r
(EN DORDOGNE)
Deux Métairies
rune à côté de l'autre
DE 30 HECTARES ENVIRON
Prix demandé, 12.000 fr., moitié comptant
—« JOUISSANCE DE SUITE »_
On prendrait en paiement des Terres ou
Immeubles en Vendée
Pour tous renseignements et pour traiter,
s'adresser à NI. MIGAULT, Directeur
de l'Agence Malin, 3, Place de la Liberté,
Sables-d'Olonne (Vendée).
-4- 0--Él:)Zn ]DIffl STJIT-U
- UN FONDS DE COMMERCE DE
Mercerie, Épicerie, Confiserie-, Jouets
13IEN ACHALANDÉ
Rue des lEetaliers, Sables-d'Olonne
(Ancienne M.i—
Pour tous renseignera ents,'s'ad rosser à
M. BECCAVIN, rue des Ecoliers.
A Céder pour Cause de 'Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
LE, PALVS DOUEST
3 , Rue B lomet, 3 . - PA -RIS
....... ABONNEMENTS:
Un an. 6 fr . 1 Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro 30 centimes
L. P y , d 'O.~. t paraît' le. 10.t 25 de chaque moi.
Cartif,ê par I'Lrnprvr ei~r
ExtrceÛls d 'Afl ch es
Dimanche 1~r mars. - Assemblée gagerie :
D arnvi..
Lundi 2. - Aizenay, Breuil-Barret, Maillezais,
Etude de MI PAu — LM - ÔREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, 6, quai de la Poisson
Noirmoutier, Tiffauges.
Mardi 3. - Bournezeau, Grosbreuil, Saint-
Gilles-sur-Vie.
Mercredi 4. - L'Herbergement (marché à
chevaux) L'Hermeriault (jeunes veaux), Mouil-
Kreds, Saint-Cyr-en-Talmondais. La Motbe_
leron-en- Jeudi 5, - Beauvoir-sur-Mer,
Achard Nalliers, Pouzauges.
Yendredi 6. La Bretonnière, Sainte-Bermine.
Samedi 7. Belleville, Nesmy, Outilles
(foire à grandes mules).
nerie.
%IF DE GRÉ A GRÉ en bloc ou
Ville, en détail, la Ferme de
la
située mmune de l'lie-d'Otonne,
c.ontenancOC3"8 hectares,- Facilités
de paiement.
Pour tous renspignements et pour traiter,
s'adresser : Soit à MM. BERNHEUNI
FBÈRFS & FILS, 23, vue de l'Arcade, à
Paris, soit à M. AIMÉ VALEAU, propriê
taire aux Sables, soit à M, MOREAU,
notaire.
Même Etude.
G É un Terrain
'El DRE ~EGREAr,Rrit-ê a Bâti aux sa-
bles d'O!onne, boulevard Pasteur, ayant
7m de façade, une profondeur de 30,1,
soit une surface de 210 mètres. - Jouissauce
de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
À lil~ JN..DRE DE GRÉ A GRÉ Une Pièce
de Terre, La Ba s s e
Nouelte, sise commune du Château d'O
lOnîlC~ contenant 96 ares environ~ - Filet
lités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
,,N,,IDRF .
1 DE~GRE Â GRÉ, Commune
CI Oloraie, l'Ouche de la
Log e, T erre, Contenant 37 ares. - Jouissance
de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même E tude.
~ DIJE ,
DE GRE Â GRÉ, EN 13LOC OU
EN DÉTAIL, la Métairie
de l'Epinette, sise communes du Chàteau-d'Olonne,
de Sahite-Foy et de Saint
Hilaire de-Talmont. Contenance 39 bectares.
Facilites de paiements.
Pour tous renseignements, 8'ad!ùsser
soit à M. POjTHIER, propriétaire au
Précou, soit à M. BOSSIS, expert à La
Roche-surYon, soit à MI MOREAU, Do
taire.
Etude de MI G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'OloDue, 42, rue du Palais.
i A L'AIIIIABLE Une Maison,
A il FI., N 1 ) li i,j située rue Nationale, 23,
aux S.Ibles d'Oit)nnt,,, coin prenant au sous
soi : cuisine, salle à manger, décharge;
au rez de-Chaussée : 2 piêCes, Salon, vestibule;
à l'adage : 2 pièces et cabinet de
toilette. Petite cour, water closets. Service
d'eau. - Jouissance de suite par la per-
Ception des loyers.
S'adresser au il Notaire.
Même Etude.
V AL AMIABLE un corps
ri de Bâtiment, situé aux
Sables-d'Olonne. rue de la Bauduère, 17,
et rue, des Merciers, 2; 2' un Jardin, sis
au Même , lieu, rue du Commandant-Mar-
Cband, il une.contenaiice de 493 mètres
arrés 50 décimètres carrés.
S'adresser audit Notaire.
Même Etturle.
L'A.I11.1I: immédiate-
~I Ment ou à louer au 24
mars 1914, une Maison de Commerce,
l7'~Ilt a. actuellement de Boul rU
située
le Sables d'Olonne, e de la
Si, Plage, 14, à proximité de la Mer. avec
sortie sur l'impasse du Bastion, comprenant
au rez de chaussée: pièce servant de
sin, salon, salle à manger, cuisine,
êb'a'm'bre de débarras, etc.; au Pe, 2chim
bras à coucher et cabinet de toilette. Cour,
fournil, cabinets d'aisances, puits.
Pour tous renseignements et traiter,
s'ad resser à MI J PERRIN, huissier aux
Sables d'Oloniie, rue de la Poissonneyie,
ou
audit M- LAMOTTE, notaire.
Eiude de MI GRANDJEAN, notaire
à Challans.
I:L'AMIA.IE une Vigne,
dite la Vigne du Ca l vai re,
située au Quartier de ce nom, près la
ville et commune de Challans, Contenant
85 le
S'adresser audit Notaire.
tude de M' E GUÉRIN, huissier-audiennier.
45, rue de l'Hôtel-de-Ville (successeur
de MI A. TESSON.)
AUX ENCHÈRES PUBLIQUES 18 Sa-
Medi 2 8 Fév r ier 1 9 1 4 , à
du matin, aux Sables-d'Olonne, place (le
la Liberté, d'une Jument réformée,
nommée Grenade, provenant de, lit gendarmerie.
Au Comptant et 1 0 -/. en sus .
VENTE '10
Service des Epizooties
Messieurs les Maires des communes où
se tiennent des foires ou marcilés à bestiaux
tfouverontà l'lm primerie Roche Jourdaill,
place de la Liberté, Les Sables d'Olorine,
tous les registres prescrits par le service
départemental des Épizooties, relatifs à
1'laispection sanitaire et aux Laissez Pas
Ser des animaux.
lis trouveront également les registres
spéciaux de déclarations d'abatage pour
tueries particulières, ainsi que ceux de
Saisies de viande, etc.
60
JS UCc2~G
PIEULES MORISON-NOULINn-letn~2
De
Purga tif Végéta l, «P t~ra tif du ga"P . Olueril" de3
a r, mala cttei de rm e . de l 'es
; chaBsent les to—C hur~eA~~drs n1ei1~1.
Vai~:,C lo0eu"f ,.cs Exigeai. nom
signataire et le
-
t'"
1JE LOUIS-LE-GRAND, PARIS C lu BCN~M.ES
ê t.5 -r q.j e t ' a # *t 6pftiaffl
Mîtâtrde sn
=.: e~k
e 1~ IL -=7
o›
MrF '55.
in M'
7_0 neinécle
UEVOLUTIOIN
FINANCIÈRr ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissint le Dimanch:~
Direct... : E ROBENNE
2 2 , R t t 3 de Ch â t ea ud un , 2 2 . - PA R 18
de l ' i~ vo l .~ t l i o ) t
rail Le
grataiteffletit
service
pencfint. un mois à tOi~t,~
personne qui en fait lit demande.
Abo....,.nte 10 le. par a
IN
iMM Ù 1 Lh ii;
--Ptt.~ " M-o 3,
eu timbres poste
p ü M, ÏM, ià 9
qui. 9.6ret !£ZZLMA 4
te.
do
..a.cti -VE'~UX 01,iC?LS~
au
4l'è
ne-plus agzéab-le
Wil, Eà à F&%*. w
e, F..
e d l. ~t. * 1 . (erre
tat
_..oa~
.=
LA VENDEE REPUBLICAINE
a
2 1j - . 80
V
des
0 R~ 'AT lm u
1 , - -Y e
130 MODÈLES
PA :ie,~Amm~ŒRT
'1 1~ i
ExCr.FTT*%~. PRIX
00 tr
ce brÙlaUt dn PA P 1 E Rd'A R M É M 1 e
Z. ......
L>eMplOi dit FPAPIEFId'ARMÊNIE 1-onsot
eau Polntéde , r avbue de l'hygiène des habitations
et in Y rite le service publie. - Eviter leà
a jeu
Dêpôt
ImpRimrRxE: ROCHE-JOURDAIN
Plor. de 1. Tils,rté..
wôw~ï;riques~ ulaz
CUAUDRONNERIE FER & CUIVRE S.rraj— AcT..il~l,
Plomb,,-,riic - Zingti~.,rî9 - Furri~s1erie - PRODUITS (ÉRANIQUES
Maisoa fondaen 1880 Isaut ftac~, la ]P»2 à 33 ans, chacun petit constituer
un Caî»ital,
une fee»e. a%ïa~
Ur, F4'«>Iâde ~9.2>
Versements depuis ~aaarn ]Fr -arinie par mois. — 12 Tirages par an. — 1 par mois
Conditions les plus avantFogeuses et les plus libérales
S éc u r i té e t ga ra n ties excep t io nnelles . — Pa r t icipatio n a ux b énéfice s indèp endan te des T i rages
Souscrivez des Bons de %-a la seule Sociétâ qui a remboursé
plus de :LOO.000 fr. en Vendëïs et dans 1'lle-de-llê. (sa r>oo fr. d
remboursement pendant l'année 191 J seulement). Ne confondez pas avec les --,'ociétês
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de ILa
pour placer leurs titres d'épargne. — Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et yo~r renseignements, s'adresser à M. FRANcis flÉl11~UD,
Correspondant Pi'liicipal,'Uilla'l)~ane, 15, rue de I'Estacado, SabIes-d'Oto~ine.
MI&~~~l&-,&"a~.b~A,----â"â,-4-Ab~-,-t~-,,,,i~—!,,~.0,~&,,,&---?>--Ot,-~-,âA,.4~
-
Ï14, rMee de sa jÎlat il
rentoilée en 1886
]Limousine et ]Landaulet
LOCATION D'AUTOMOBILES
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de tontes marques
IMPRIMERIE COMME RCIÀLE ADMINISTRATIYE
5, A venue Carn o t (P la ce de la Lib er t é) e t 7 , A v enue Nico t
IPE)T-JnNITUUUS ID'IMF"nIMIÉdS
Pour les iiffiries, Ecoles, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafés, etc.
Impres s io ns Commerc ia les : Fact ures , Cirefla ires , Têt es de Let tres , Cart e s
Menio ra nd unis, Enve loppes , Reg i s tres , Lettres de Nais s an ces , Mariag es , Décés
IMPRIMÉS POUR SOOIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
UÉCIALITÊ D'A[TIMIES EN NOIR ET UN L couit pir rettilir du c0ufr;~,,)
----- --
U RÊGENERATEUR FAYORI
Pour randre auX ChOVO UX gr is
tour couleur e t beau té na ture lles.
Suppr ime le s pa llicules
et tirréte la chute des Ch evauX.
SE RECOMMAlqIDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à l'ENTREPOT, 28, Rue «Enghien. Pj&RIS
EN VENTE PARTOUT.
EXAVEZ ïi., le. nii e... le. I l. RO YAL WIJVDSDR
Dàpôt aux Sables-d'Olonne Chez Mil- ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
a

kmutaueâare
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e de la Li b er t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algérie.
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
TIRAOR DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Un an
5 fr. »a
6 fier)»
L'Abonnement part do toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afran ch i e s s o n t r efu s é e s
Te.lepin.rpcic, 1-4.4
Oiyiaree des Coi rîip Il e,
;
ere l ew e, ,im tee .ondiseemeA des „(;able s—d 'Olonne
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
IDÉES & OPINIONS
SEPARATISME
Invité, il y a quelques jours, à ex-
poser devant la « Fédération des So-
ciétés de Culture morale e, à Bru-
xelles, l'organisation de l'Eeole laïque
en France et l'esprit de son enseigne-
ment moral, j'entendais les réflexions
de nos amis belges, libéraux et so-
cialistes, comparant notre régime avec
celui de la loi scolaire qui vient
malgré eux d'être votée. Et il -y avait
là, pour nous, plus d'une leçon.
Cette nouvelle loi belge, dans la-
quelle malgré d'admirables efforts ils
n'ont pas pu, en six mois, introduire
un seul de leurs amendements, c'est
le triomphe éclatant du cléricalisme.
Vandervelde a bien caractérisé en un
mot le modu s v iven di qu'elle inaugure
ou plutôt qu'elle achève d'installer :
les écoles de l'Eglise subventionnées
par l'Etat, et les écoles de l'Etat livrées
à la domination de l'Eglise. C'est un
résultat.
Aussi, de quel coeur ces amis sou-
haitaient-ils à notre pays de ne pas
s'engager dans la voie où le leur est
entraîné ! Ils me faisaient toucher du
doigt par les exemples précis, les
procédés qui ont valu la victoire au
parti clérical. Ne disons pas : les
procédés. Il n'y en a qu'un, toujours
le même en ses mille applications. Il
consiste à retirer peu à peu les catho-
liques de la vie commune de la nation,
à les grouper à part, en les plaçant,
bien entendu, sous l'activité désor-
mais exclusive et absolue du clergé.
S'agit-il de paysans ? On • ne leur
demande que de constituer — bien à
part des autres — les Syndicats agri-
coles qui se déclarent catholiques et
doivent, par conséquent, ajoute-t-on,
se placer sous l'obédience ecclésias-
tique.
S'agit-il d'ouvriers socialistes, syn-
dicalistes ? Tout ce qu'on leur per-
suade c'est de faire scission, de sortir
de la masse populaire pour s'organi-
ser en groupement spécialement ca-
tholique, sous l'autorité dù prêtre.
C'est le même mouvement que les
évêques d'Allemagne encouragent si
énergiquement en pressant les popu-
- lacions ouvrières catholiques de déser-
ter les syndicats interconfessionnels.
S'agit-il d'écoles ? On ne poursuit
qu'un but : fonder des établissements
bien distincts, bien séparés, avec des
titres bien tranchés. Si le malheur
des temps empêche de fermer les
« écoles du diable » au moins que les
écoles chrétiennes soient bien défen-
dues contre tout contact, contre tout
mélange, contre tout rapprochement
suspect.
La méthode est simple, et elle est
efficace. Elle s'applique à tous les mi-
lieux. On me citait les merveilleux
résultats obtenus de la sorte dans des
groupes sociaux où longtemps cette
enrégimentation semblait impossible :
il existe maintenant, par exemple,
une société des médecins catholiques
dûment fermée aux influences du
dehors.
On veut préserver la foi, et il n'y a
qu'un moyen : c'est de supprimer
toute possibilité de contradiction. D'où
ce système d'isolement systématique.
Pour illustrer la méthode, j'ai en-
tendu conter une jolie anecdote par
celui même à qui la chose arriva.
C'est un publiciste éminent qui s'est
occupé des questions religieuses. Un
ami catholique, d'esprit ouvert, lui
propose de venir dans une grande
société catholique parler du « moder-
nisme » à son point de vue, d'autres
se réservant d'en parler att sens con-
Samedi 7 Mars 1914
L'os .A aires publiques sont los rzrôtres "
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre p ar t e t n o tre In térê t nous le comm ande impér ieusemen t
La Vendée
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — 11 insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
traire. Il accepte. Le jour dit, il se
trouve en présence d'un vaste audi-
toire. Un prêtre demande à parler le
premier. Nulle difficulté. Le prêtre
parle si bien et si longtemps que la
soirée s'achève sans que le conféren-
cier ait pu ouvrir la bouche. On s'ex-
cuse auprès de lui. On l'entendra à
huitaine, avec la même attention. A
huitaine, il revient : il y avait dans
la salle tout juste huit auditeurs, non
catholiques. Voilà comment on sauve
les ames.
N'est-ce pas là précisément ce qui
nous indique notre devoir ? Là où il
dépend de nous d'empêcher ce parti-
pris de séquestration, cette organisa-
tion du silence, cette mise en vase
clos, nous avons le droit de nous y
opposer. Et nulle part ce droit n'est
plus évident que lorsque des jeunes
gens, des jeunes filles, viennent de-
mander à l'Etat de certifier par un
brevet de capacité leur aptitude à
enseigner.
L'Etat peut leur dire : « Croyez ce
que vous voudrez, ayez les opinions
religieuses, politiques, sociales, ayez
les méthodes pédagogiques qu'il vous
conviendra. Mais donnez-moi la preuve
que vous n'avez pas été intentionnel-
lement, délibérément tenus toute vo-
tre vie en dehors du moindre contact
avec la société, dans des établisse-
ments où il vous était matériellement
impossible de rien connaître de la
République et de ses institutions, sauf
ce qu'il a plu à ses adversaires achar-
nés de vous en dire.
Vous voulez élever les enfants de
la Nation. Donnez au moins à la Na-
tion cette marque de respect d'avoir
passé un an ou deux dans les écoles
qu'elle vous ouvre gratuitement, où
elle ne vous enferme pas; dont vos
maîtres auront tous les jours, soir et
matin, le droit de contrôler et de con-
tredire les enseignements, mais dont
il ne vous est pas permis de tout
ignorer de tout haïr par principe.
De même qu'on a légitimement
obligé les séminaristes à faire leur
temps comme les autres à la caserne,
de même, et à plus forte raison, peut-
on exiger qu'aspirants et aspirantes
au brevet de capacité aient consenti,
au moins pendant quelques mois, à
se rencontrer avec le reste de la jeu-
nesse française juste assez pour avoir
une idée de la Société où ils vivent.
Ce minimum de fréquentation pourra
contrecarrer certains plans de domi-
nation absolue : il suffira pour donner
des garanties à la Société, sans en
retrancher aucune à la liberté des
consciences, des opinions et des mé-
thodes.
Fb RD1NAND BUISSON,
Dép o té de la Se ine .
es
INFORMATIONS
La date des Elections
Le Conseil des Ministres, dans sa séance de
mardi, a fixé la date des élections législatives.
Le premier tour aura lieu, comme nous l'avons
annoncé, le 26 avril. Le scrutin de ballottage
aura lieu le 10 mai.
Le décret de convocation paraîtra au Jo urnal
Offic ie l dans les premiers jours du mois d'avril.
L'Impôt sur le Revenu
La Commission sénatoriale de l'impôt sur le
revenu a continué l'examen des divers amen-
dements, au projet actuellement en discussion
devant le Sénat.
Elle a adopté à l'unanimité l'amendement de
M. Lintilhac, qui propose le dégrèvement des
petites cotes pour la propriété foncière non
bâtie.
Lés Rapports Franco-Espagnols
Le Conseil municipal de Madrid a accepté à
l'unanimité l'invitation du Conseil municipal
de Paris invitant le Maire de Madrid et une
délégation des conseillers municipaux, à se
rendre à Paris la semaine de la Pentecôte.
Promotion Violette
La liste complémentaire, dite des a repê-
chés 0, vient d'être' définitivement arrêtée.
Elle paraîtra à l 'Offic ie l d'ici quelques jours.
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère M
La Nomination des Instituteurs
La Commission sénatoriale chargée d'exami-
ner la proposition relative à la nomination des
instituteurs et institutrices, par les recteurs, a
par 9 voix contre 1, décidé de maintenir le
s ta tu q uo , c'est-à-dire de laisser aux Préfets le
soin de procéder à ces nominations sur la
proposition des Inspecteurs d'académie.
La Crise des Fontionnaires
Les épreuves du concours pour l'emploi de
rédacteur stagiaire au Ministère des finances
viennent de prendre fin.
45 candidats s'étaient présentés pour 25 pla-
ces vacantes.
La Commission n'a pu retenir que '13 candi-
datures.
—.—
POUR LES PETITS FONCTIONNAIRES
La situation pécuniaire des petits fonc-
tionnaires commande l'attention ; et il est
certain que le relèvement récent, ' et à
tant d'égards légitime, de la solde des
officiers et sous officiers a ouvert la voie à
d'autres améliorations. Le Gouvernement,
lorsque fut voté ce supplément en faveur
des cadres de l'armée, n'avait point caché
que cette première majoration devrait en
entraîner d'autres.
Au reste, les petits fonctionnaires ne se
laissent pas oublier, et avant hier, tandis
que le débat sur le budget de l'instruction
publique mettait en lumière certaines si
tuationsdignes d'intérêt,ungrand meeting,
où prenaient la parole les mandataires de
dix huit services différents, formulait des
desiderata précis.
Le problème est important. Qui le nie-
rait 7 Il ne s'est pas posé seulement en
France, mais dans tous les pays à la fois.
D'une part, il n'est pas douteux que les
difficultés budgétaires du moment ne pa-
ralysent les meilleures volontés. De l'autre,
personne ne contestera que les agents de
l'Etat ne doivent 'pouvoir vivre honorable
ment de leurs traitements. Or, ceux-ci,
s'ils ont été déjà améliorés pour certaines
fractions du personnel administratif ne
l'ont pas été pour toutes. Et lorsqu'on
tient compte du renchérissement de la vie,
°neveu° volontiers que des appointements
à la rigueur suffisants, il y a cinquante ans,
ne nourrissent plus leur homme aujour-
d'hui.
Ce sera le rôle de la prochaine législa-
ture d'examiner cette question en son en-
semble. Le Parlement ne peut se laisser
dominer par des manifestations intempes
tives et qui lui dicteraient des décisions
inégales et arbitraires. Mais il doit procé-
der à une revision méthodique des émo-
luments des divers services. Il recherchera
ce qu'il y a de fondé dans les revendica
Lions des fonctionnaires, avec la volonté
de leur faire justice.
L'Union Electorale des Catholiques
Tous les quatre ans, aux approches des
élections législatives, il se trouve, dans
quelque province, quelqu'un qui se dit :
— Les catholiques sont horriblement
divisés. Les uns sont républicains, d'au-
tres bonapartistes, d'autres orléanistes.
S'ils étaient unis, ils seraient forts, comme
en Belgique.
Et l'on essaye de fonder un parti catho-
lique.
A Toulouse, son pays, M. de Bello-
mayre a fondé une Alliance catholique
du diocèse. Cette alliance doit, dans sa
pensée, unir tous les catholiques de la
Haute Garonne, quelles que soit leurs
préférences.
Malgré son grand âge, M. de Bello-
mayre ne recule pas devant les -vastes
desseins. Il estima que ma qu'il avait fait à
Toulouse, on pouvait le faire dans toute la
France.
Son idée rencontra des approbateurs :
le colonel Keller, gai vit là l'occasion de
réaliser son vieux rêve, d'un « parti de
Dieu »; le professeur Souchon de la faculté
de droit de Paris, qui a fait dans la Haute-
Loire ce que M. de Bellomayre a fait à
Toulouse ; M. Guiraud, professeur à la
faculté des lettres de Besançon et Prési-
dent de la Fédération des Associations de
pères de famille. Avec M. Nourisson, le
Sancho Pacha de ce Don Quichotte qu'est
le colonel Keller, cela faisait cinq per-
sonnes.
Place de la Liberté
On lança alors des appels à travers toute
la France.
Ces appels ne furent pas tous inutiles,
puisqu'une cinquantaine (?) de person-
nes se trouvèrent, samedi matin, réunies
dans une petite salle de la rue de Rennes,
en face de l'église de Saint-Germain-des
Pérés, où elles devaient entendre la messe.
Ces cinquante personnes travaillèrent
d'arrache pied, durant la matinée et
l'après midi tout entiers, à la réalisation
de l'union des catholiques de France.
No tre A rmée de Mer
Le Recrutement en 1913
Pendant l'année 1913, la-Marine a incor-
poré 4.400 jeunes soldats de la classe 1912,
4 003 de la classe 1913, 3 500 inscrits ma-
ritimes, G 575 engagés volontaires ; soit
un total de 18 478 hommes. Eu 1912, la
Marine avait incorporé 2.410 jeunes sol-
dats de la classe 1911, 4 200 engagés
volontaires, 3.717 inscrits maritimes ; soit
un total de 10.357 hommes, c'est-à dire
8 000 hommes de moins que l'année der-
n i ère .
Au point de vue de la durée des liens,
les engagés de l'année dernière se décom po-
sent ainsi : engagés pour sept ou dix ans,
2 273 ; pour cinq ans, 3 193 ; pour quatre
ans, 128 ; pour trois ans, 981. Les engagés
de trois ans se sont tous liés au service
comme matelots sans spécialité ; en géné-
ral, ces engagés étaient des jeunes gens
de la classe 1912 dont la demande d'affec-
tation à la marine formulée au Conseil de
revision, n'avait pas été prise en considé-
ration.
Au cours de l'année 1914, les engage-
ments de dix ans qui ont été créés par la
loi du 7 août 1913 seront plus nombreux
qu'en 1913, car ils sont obligatoires pour
tous les jeunes gens admis dans les écoles
professionnelles de la flotte.
ÉD UCA TION D U CITO YEN
LA LIMITE DE CONSCIENCE
IV
A cette époque de l'histoire, l'intolé-
rance et même Idbiepersécution étaient
populaires. Sous François II le peuple des
villes inventa de placer des statues de
saints au coin des rues, de les entourer de
cierges, de disposer au-dessous un tronc
pour recevoir les offrandes, et d'aposter
près de ces chapelles improvisées des va-
lets et des porteurs d'eau qui chantaient
des cantiques, parodiaient les cérémonies
de l'Enlise, et obligeaient les passants à
payer, à saluer, à chanter, sous peine
d'être déclarés protestants, traînés dans
le ruisseau, roués de coups, jetés en pri-
son, quelquefois même assassinés. Tra-
qués par le peuple et par le pouvoir, les
religionnaires prenaient la fuite : ils quit-
taient Paris, devenu pour eux inhabitable,
abandonnant leurs maison» et leurs affai-
res; mais alors on vendait leurs biens à
l'encan.
Nous n'insisterons pas star le massacre
qui suivit la conjuration d'Amboise (« La
Loire était rouverte de cadavres, le sang
ruisselait dans les rues, les places étaient
remplies de corps attachés à des potences e),
sur le massacre de Vassy, ni sur le massa-
cre de la Saint-Barthélémy, ni sur toutes
les horreurs des guerres civiles qui ont
ensanglanté les règnes.de Charles IX, de
Henri III et le début du règne de Henri IV.
Ces faits sont connus. Notons que les pro-
testants se vengeaient : on n'était plus au
temps de la primitive Eglise, où toute une
légion déposait les armes et se laissait
égorger par obéissance aux lois de César ;
le fanatisme avait changé la France en
champ de bataille.
On peut se demander si les Français de
cette époque, si les catholiques des diffé-
rentes nations' n'étaient pas atteints d'une
sorte de délire, de folie sanglante. La
« boucherie » de la Saint-Barthélérny dont
le nombre des victimes est supérieur à
20.000 excita un enthousiasme universel.
Une multitude inouïe de pamphlets, de
gravures, de chansons célébrèrent la vic-
toire de la religion, Le Parlement ordonna
qu'on ferait tous les ans une procession le
jour de la Saint-Barthélémy en commémo-
ration du massacre. Le pape Grégoire
XIII, célébra le massacre en se rendant
lui-même, à pied, à Saint-Louis-des-Fran-
çais ; il fit frapper une médaille commé-
morative,; il fit aussi peindre une fresque
représentant la Saint-Barthélémy (cette
fresque existe encore aujourd'hui dans la
chapelle Sixtine). •
Les misérables qui coordonèrent le
massacre de la Saint-Barthélémy, furent
approuvés par d'autres misérables. Dans
un sermon prononcé quelques jours après
le massacre en présence du pape, Muret,
le prédicateur s'écria : « 0 nuit mémo-
rable! nuit glorieuse entre toutes dans les
fastes de l'histoire Par le trépas de quel
ques (7) séditieux, elle sauva la vie du roi
et délivra le royaume de l'appréhension
continuelle des guerres civiles Oui, sans
doute (1), pendant cette nuit les étoiles
elles-mêmes apparurent plus brillantes,
et la Seine enfla ses eaux pour emporter
d'Un cours plus rapide les cadavres de ces
hommes impurs et les vomir dans l'Océan.
O heureuse entre toutes les femmes, heu-
reuse la mère du roi, qui, après avoir
travaillé pendant tant d'années, avec une
sagesse et une sollicitude admirables, à
conserver le royaume à son fils et son fils
au royaume, peut voir enfin sans inquié-
tude son fils maître de la France! 0 heu-
reux aussi les frères du roi I Enfin, très
saint Père, quel jour de joie et d'allé-
gresse que celui où, recevant cette nou-
velle, vous avez voulu aller remercier
Dieu et le roi saint Louis (car cet événe-
ment arriva la veille de sa fête), et où
vous vous rendîtes à pied dans son église
pour assister aux solennelles actions de
grâce ordonnées par vous! En effet, quelle
nouvelle pouvait-on vous apporter qui
vous fût plus agréable! » La chaire chré-
tienne retentit partout d'acclamations et
de louanges « pour les très chrétiennes et
héroïques délibérations et exécutions fai-
tes, non seulement à Paris, mais aussi
par toutes les principales villes ». (Le car-
dinal de Lorraine, lettre de félicitation au
roi Charles IX). Un mois après la Saint-
Barthélemy, un abbé, Paingarolle (qui fut
évêque de Ferrane) prêcha devant le roi :
« Charles IX a sacrifié son bonheur et ses
intérêts, s'écria-t-il en parlant à Charles
IX lui-même, pour faire observer la loi du
Seigneur. Il sera immortel dans les cieux,
il sera immortel dans la bouche des hem
mes pour avoir exposé sa vie, sa dignité
royale, à tant de dangers, en faveur de la
religion et du peuple. Il a rendu ses lis
d'or à cette France naguère si lugubre.
Par un seul acte, il a changé la malédiction
en bénédiction. D'un seul signe de ses
lèvres, il a chassé l'hérésie depuis la Ga-
ronne jusqu'aux Alpes, depuis le Rhône
jusqu'au Rhin. » (Lame, L es P rédica teurs
de la L igue) .
Dans la compétition entre deux reli-
gions dont l'une damnait l'autre, les âmes
devenaient atroces. On s'habituait aux
massacres ; on exaltait l'assassinat. Poltrot
de Méré, l'assassin de François de Guise,
avait ses désôts dans le protestantisme ;
le théologien Théodore de Bèze, lui pro-
mettait le ciel. Quand le roi ne défend pas
suffisamment la religion c'est un devoir
de le tuer ; Boucher, curé de Saint Benoît,
en parlant de Henri III dit : « C'est un tyran;
tout le monde a le droit, le devoir de le
tuer. » Le conseil fut entendu. Jacques
Clément, l'assassin de Henri III, fut mis
dans les litanies ; on exposa son portrait
sur l'autel entre deux cierges ; sa mère
qui demeurait aux environs de Sens vint
à Paris pour demander une récompense,
le prix du sang que son fils- avait versé.
« Les prédicateurs et les théologiens en
I leurs sermons, dit l'Estoile, criaient au
peuple que Jacques Clément était un vrai
martyr ; appelaient cet assassinat et trahi-
son détestable une oeuvre grande de Dieu,
un miracle, un pur exploit de la Provi-
dence ; jusqu'à le comparer aux plus ex-
cellents mystères de son incarnation et
résurrection.» Ra vaillac fut célébré comme
un martyr et un saint. Les dignités, les
talents, les services rendus au pays sont
inutiles aux yeux de la foi : rappelons le
supplice de Berquin ; Anne du Bourg,
conseiller au Parlement, fut pendu en
place de Grève et son corps jeté au feu ;
Coligny, fut assassiné par Besme aux or-
dres du duc de Guise, et son corps mutilé
fut pendu au gibet de Montfaucon ; Ber-
nard Palissy, aussi grand citoyen qu'ar-
tiste incomparable, mourut dans les ca-
N° 1559
qeMMUMIAM
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée R épublica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes
Judiciaires
Réclames
la ligne
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fr. 50
On traite à forfait p, les Annonces périodiques ou continues
'X'elLeeplareasee
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adre ss é à M. Val ère MA THE , R éda c t eur-Géran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
cisela de la Bastille ; Michel Servet, protes-
tant est condamné au feu, comme héré-
tique, par Calvin, etc., etc...
A la même époque, l'Inquisition fonc-
tionnait en Espagne. Le nombre des vic-
times de ce redoutable tribunal est incal-
culable. « Que la Terreur révolutionnaire,
dit Michelet, se garde bien de se corn- -.-
parer à l'Inquisition... Combien l'Inquisi-
tion aurait le droit de r i r e Qu'est-ce
que les seize mille guillotinés des l'une
devant ces millions d'hommes égorgés,
pendus, rompus, ce pyramidal bûcher,
ces masses de chair brûlées que l'autre a
montées jusqu'au ciel ? La seule inquisi-
tion d'une des provinces d'Espagne établit,
dans un monument authentique, qu'en
seize année elle brûla vingt mille hom-
mes. .
Tout cela est bien loin. direz-vous. Ar-
rivons à une époque plus rapprochée, au
grand siècle. Louis XIV 1 C'est bien vieux.
Il n'en est rien Je connais une personne
dont la grand-mère a connu des contem-
porains dse Louis XIV. La personne indi-
quée a 83 ans ; sa grand'mère est morte à
72 ans, en 1840 ; cette grand-mère était -
donc née en 1768 ; au moment de sa nais-
sance, les personnes de 68 ans et plus
étaient contemporaines de Louis XIV : cela
n'est pas très ancien, comme vous le
voyez.
Louis XIV, le grand roi, le « Roi Soleil s,
trahissant les engagements solennels pris
par son aïeul Henri IV, révoqua l'Edit de
Nantes et cela parce qu'il se trouvait gêné
de savoir que parmi ses sujets un certain
nombre ne pratiquaient pas la même reli-
gion que lui. « Arrivé au terme d'une
existence consacrée à l'orgueil et à la
luxure, il sentait le besoin de racheter ses
fautes avant de comparaître devant le juge
souverain et, à ses yeux, le plus sûr moyen
était de faire, de gré ou de force, rentrer
au bercail les brebis égarées » (Lottin).
Mms de Maintenon écrivait le 24 août
1681 : « Le roi commence à penser sérieu-
sement à son salut et à celui de ses sujets.
Si Dieu nous le conserve, il n'y aura plus
qu'une religion dans son royaume. C'est
le sentiment de M. de Louvois, etc... ».
Louvois craignant que les missionnaires
en soutane et en froc envoyés près des
hérétiques ne fussent pas assez persuasifs,
imagina de leur adjoindre d'autres mis-
sionnaires, en bottes éperonnées, avec
casque en tête et sabre au côté, autrement
dit des soldats : ce fut l'époque des dra-
gonnades. Le culte des protestants fut in-
' tordit, leurs pasteurs furent jetés à la
frontière ; les temples sont rasés, les éco-
les fermées ; les enfants de cinq à seize
ans sont enlevés, les protestants eux-mê-
mes sont traînés parles dragons à l'église,
où le prêtre les reçoit à la sainte table. La
nation approuve le roi, et le grand évêque
Bossuet, exprime le sentiment public
lorsqu'il s'écrie : « Poussons au ciel nos
exclamations et disons à ce nouveau Cons-
tantin, é ce nouveau Théodore ce que les
six cent trente Pères dirent autrefois dans
le concile de Chalcédoine : « Vous avez
affermi la foi, vous avez exterminé les hé-
rétiques. Roi du ciel, conservez le roi de
la terre I »
Louis XIV et Bossuet sont impitoyables
parce qu'ils ne voient pas, ne savent pas
le détail des tortures qu'ils infligent ou
qu'ils approuvent. Et c'est pourquoi le roi
écrit en Hollande et en Angleterre « qu'il
n'y a point de persécution, que les pro-
testants émigrent par caprice d'une ima-
gination blessée ».
Il n'y avait point de persécution I Les
dragons du roi installés dans les maisons
protestantes inventaient cent supplices
pour leurs malheureux hôtes!
(z1 suiv re) . PAUL-RAYMOND.
Let' VIE k>411LITAIRE
Le Rajeunissement des Cadres
Le général Joffre, chef d'état major gé-
néral, a présenté, d'accord avec le conseil
supérieur de la guerre, un projet sur le
rajeunissement des cadres de l'armée.
Les limites d'âge seraient abaissées, pour
les capitaines de 53 à 51 ans ; pour les
chefs de bataillon ou d'escadron, de 56 à
54 ; pour les lieutenants-colonels de 58 à
56 ; pour les colonels de 60 à 58 ; pour les
généraux de brigade de 62 à 60 ; pour les
généraux de division de 65 à 62.

En ce qui concerne ces derniers, la li-
mite d'âge des commandants de corps
d'armée sera fixée à 64 ans et celle des
membres du conseil supérieur de la guerre
à 65 ans révolus.
Les dépenses annuelles qui résulteraient
de la réforme sont évaluées à environ
10 millions.
CHRONIQUE LOCALE
LES RÉGIMENTS AUX SABLES
La 21° Division
M. le Maire des Sables-d'Olonne
vient d'être informé ce matin même,
par M. le général Lanrezac, com-
mandant le I i° corps d'armée, des
dates officielles du séjour des régi-
ments de la 2 1' division :
4 Les trois régiments de la 2 le divi-
sion viendront aux Sables-d'Olonne
par bataillons successifs, aux dates
. ci-après :
137' de ligne, du 19 mars au
2 avril ;
65' de ligne, du 20 avril au 3 mai ;
93' de ligne, du to mai au 24 mai;
Le 64° de ligne séjournera en en-
tier aux Sables du 7 juin au 18 juin
et le 3' dragons du 28 juin au 4
juillet.
Le 1" Dragons
Les deux escadrons du 1" Dra-
gons qui doivent tenir garnison aux
. Sables, en attendant la construction
de la caserne de Luçon, partiront de
Joigny le 16 mars, sous le comman-
dement de M. le Chef d'escadron de
Nivières ; le détachement effectuera
le long trajet qui sépare Joigny
(Yonne) des Sables-d'Olonne en
vingt-cinq étapes.
Les deux escadrons du 1" Dragons
feront leur entrée en notre ville dans
la matinée du vendredi ro avril.
Mouvement Administratif
Dans le mouvement administratfi qui
vient de paraître à l 'Oficie l, nous relevons
le nom de M. Gervais, conseiller de pré-
fecture de l'Orne, nommé conseiller de
préfecture de la Vendée, en remplacement
de M. Rozard.
Réunion Républicaine
Tous les membres des Comités républi-
cains de la deuxième circonscription (can-
tons de Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles-
sur-Vie, Palluau, Challans, Beauvoir-sur-
Mer et Noirmoutier), sont convoqués pour
le dimanche 8 mars, à 13 heures, à Challans.
Cette très importante réunion aura lieu
dans la salle des tètes et a pour but : de
reconstituer la Fédération des Comités
républicains; de nommer un bureau direc-
teur, et de choisir un candidat pour les
prochaines élections législatives.
Nous faisons un pressant appel à tous
nos amis des Comités républicains pour
qu'ils assistent en très grand nombre à
cette réunion dont l'importance est consi-
dérable à la veille des élections. Nous
comptons sur leur dévouement dans la
circonstance.
Contre la Morve
Des cas de morve ayant été signalés
récemment sur divers points du départe-
ment et les animaux atteints de cette
maladie ayant pu en laisser le germe dans
les écuries où ils ont séjour. é, M. le Préfet
de la Vendée vient de prendre, à la date
du 25 février, un arrêté aux termes duquel
les écuries d'hôtels et d'auberges des can-
Feuilleton de la Vendée Répu b l ica ine 23
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de IL 4#1\111.431SE
XI
LES MÂCHOIRES DE L'OGRE
Il mangea un peu au réfectoire vide avec
sa petite reine pour le servir, comme ZU-
trefois dans cette chère maison de L. le
qu'ils ne reverraient jamais plus.
Et deux heures plus tard il recommen-
çait à rôder, avec toujours son sac de char
bon sur le dos, s'arrêtant de préférence
aux alentours de la mairie dans une des
dépendances de laquelle Buisson devait
être enfermé.
Cette mairie de Saint-Léonard était un
lourd édifice, carré, plat, servant tout à la
fois de bureaux pour la municipalité, de
salle des fêtes, de tribunal pour la justice
de paix, de corps de garde pour les pom-
piers et geôle pour la eolice.
Les Prussiens y r laient installé leur
Commanda ture , c'est-à-dire les bureaux de
leur commandant de Place, au rez de-
tons de la Mothe-Achard, Saint-Gilles sur-
Vie, Palluau, Montaigu, Rocheservière,
Saint Fulgent elle Poiré sur Vieseront net-
toyées et désinfectées par les soins et aux
frais des exploitants.
Dans chaque commune de ces cantons,
le Maire dressera une liste des écuries
ouvertes au public, gratuitement ou non,
pour la vente, l'hébergement ou le station-
nement des animaux domestiques et noti-
fiera l'arrêté aux intéressés.
Les opérations de désinfection seront
pratiquées sous la surveillance de l'auto-
rité locale. A partir du jour où l'arrêté
sera signifié à l'intéressé jusqu'à celui ou
les mesures prescrites auront été exécutées,
l'usage des écuries publiques des dits can-
tons sera interdit.
A l'occasion des foires et marchés qui
se tiendront dans ces cantons, MM. le
Vétérinaire départemental et les Vétéri
naires sanitaires visiteront les animaux
admis dans les hôtels et auberges.
A cet effet tous propriétaires, locataires
ou exploitants sont tenus de laisser péné-
trer dans ces établissements les agents du
service sanitaire en vue d'y faire telles
constatations jugées nécessaires.
Un Mons tre de 13 ans
Devant la Cour d'Assises de la Loire-
Inférieure viennent de se dérouler les
débats de l'affaire du Landreau. On se
souvient qu'un gamin de 15 ans et demi,
Marcel Redureau, domestique au service
des fermiers Mabit, au hameau du Bas-
Briacé, commune du Landreau, tua, dans
la soirée du 30 septembre dernier, 7 per-
sonnes. Avec un pilon de bois il assomma
d'abord son patron, le fermier Mabit,
occupé à fouler le raisin dans le pressoir.
Puis, à l'aide d'une serpe à raisin, il égor-
gea Mabit, enceinte de 8 mois, sa
domestique âgée de 17 ans, la grand'mère,
deux fillettes Marie et Henriette, un bébé
de 2 ans. Seul le petit Pierre, âgé de 4 ans,
qui dormait au foyer, fut épargné.
Il résulte de l'expertise faite par les
médecins légistes que Marcel Redureau
jouit de toutes ses facultés. C'était un en-
fant excessivement dévêt. Le Pe ti t Jou rna l
nous apprend qu'à l'église les jours. de
grande fête il distribuait le pain bénit.
Marcel Redureau ne manquait, d'ailleurs,
jamais les offices des dimanches et com-
muniait très fréquemment.
Cet abominable monstre ne pourra être
condamné à plus de 20 ans de détention,
étant mineur de moins de 16 ans.
Devant la Cour Marcel Redureau ne
paraît manifester aucun regret. Mercredi
soir, sur les 7 h. 1/2, après une longue
délibération la Cour a prononcé le ver-
dict : Marcel Redureau est condamné au
maximum de la peine, à 20 ans de prison.
CONSEIL MUNICIPAL
Séance du M ardi 3 M ars 1 9 1 4
Le Conseil Municipal s'est réuni en
séance extraordinaire mardi soir, à 8 h. 1/2,
sous la présidence de M. Collineau, pre-
mier adjoint.
Etaient présents : MM. Dslvaut, adjoint,
Fontaine, Petit, Peltier, Ruchaud, Fricon-
neau, Toyes, Mainard, Chénay, Mounier,
Aider, leedenau, Violteau, Germain, Le-
comte, Pales, Bataille, Barré et Doré. M.
Barré est nommé secrétaire.
Aliénation de Terrains. — A la de-
mande du Conseil, un projet pour l'aliéna-
tion des différents terrains communaux a
été préparé. Celui-ci se compose de deux
parties bien distinctes : 1. Les terrains que
la commune est déjà autorisée à vendre ;
2° ceux pour lesquels aucune enquête a
été faite. Les premiers peuvent faire l'ob-
jet d'une adjudication immédiate, tandis
que certaines formalités administratives
sont nécessaires pour les autres. D'autre
part, il faut songer à réserver certains
emplacements pour l'édification d'un
marché, d'une école, etc., dans le nouveau
quartier très important créé et que la pro-
•chaine cession d'une partie du bois de la
Rudelière va agrandir encore.
chaussée, plaqué une guérite et planté des
poteaux bariolés aux couleurs allemandes
sur le devant.
A chaque minute le casque pointu de
faction hurlait « dehors I » pour faire sor-
tir le poste, et des officiers montaient ou
descendaient les marches du péristyle.
Le charbonnier examina les derrières
du bâtiment. Ils donnaient sur des jardins
murés. Une escalade n'était rien pour lui.
Oui, mais le brigadier, délivré, n'aurait
pu le suivre par-dessus ces obstacles, à la
sortie.
Le Coq Gris chercha autre chose. Il atten-
dit la nuit, jeta son sac dans un coin, puis
se dirigea, par une ruelle vers l'enclos
d'une vaste maison sur la façade de laquelle
pendaient des morceaux de fer blanc bleu,
blanc, rouge. Le drapeau français que les
allemands avait brisé, arraché.
Cette maison c'était l'ancienne gendar-
merie du canton. Depuis l'occupation en-
nemie, Fessmann l'avait transformée, avec
l'autorisation prussienne, en magasin de
vivres, de fourrages, en écurie générale.
Il y entassait tout le butin des réquisi-
tions, marchandises et bêtes. Ce que ses
amis les pillards ne consommaient pas ou
dédaignaient, Fessmann le revendait ; et
l'on se partageait la monnaie.
Le Coq G ris se glissa au travers de l'en-
clos obscur, les petits jardins des pauvres
gendarmes avant la guerre ; il avait un
sourire étrange sur les lèvres, et un chant
de coq triomphal s'envola dans la direction
des bois de l 'Etoi le .
Personne ne surveillait les magasins de
Fessmann où tout était empilé à la diable
LA VENDEE REPUBLICAINE
Il convient donc avant de procéder à
une vente que le Conseil détermine les
emplacements nécessaires et de se rendre
sur les lieux à cet effet. Accepté.
Syndicat d'initiative. — Le Syndi
cat d'initiative indique au Conseil ses
faibles ressources et les améliorations
qu'il désire apporter à notre Plage : bu-
reau de renseignements gratuits, cabine
téléphonique publique, service d'informa
tions, etc. Ces créations coûteraient 3 500
francs environ, somme qu'il demande au
Conseil de lui allouer comme mise d'ins
lallation.
MM. Germain, Bataille, Violteau, Pet
tier et le Président, demandent le renvoi
à la Commission des Finances, tandis que
MM. Lecomte, Fontaine et Doré réclament
le vote immédiat d'une subvention.
Le Conseil décide l'examen de la question.
Vote de Crédits. — L'Assemblée
vote un crédit de 25.000 francs destiné au
paiement des droits d'enregistrement et
des frais, concernant l'acte de cession
par l'Etat, à la ville des Sables, du bois de
La Rudelière; elle décide également l'ou-
verture d'un crédit de 24 800 francs repré-
sentant la quote-part de la commune dans
les frais des terrains d'aménagement des
voies ferrées et des grues nécessaires à
l'exploitation du nouveau quai d'allège-
ment.
Secours. — Un secours annuel de
100 francs est accordé à la femme Chau-
vet, veuve d'un employé de l'octroi.
Alignement. — Le Conseil autorise
la cession à M. Pateau, propriétaire rive-
rain d'une parcelle de terrain communal
situé rue du Château-d'Eau, moyennant le
prix forfaitaire de 650 francs, proposé par
la Commission des finances.
Un projet de modifications de plusieurs
plans des alignements en ce qui concerne
la rue des Marais et la place de l'Usine à
Gaz est accepté suivant les lignes pro
posées.
Jardin du Tribunal. — Considérant
que l'exposition et la mise en vente des
tableaux de M. Corbier, peintre, constitue
un attrait pour les étrangers, le Conseil
renouvelle à celui ci l'autorisation de
s'installer dans le Jardin du Tribunal.
Affaire Privat. — Le Maire est auto-
risé à ester en justice dans une affaire, M.
Privat, entrepreneur de travaux publics, à
La Rochelle, qui a intenté une action con -
tre la ville, au sujet de la perception de
droits d'octroi sur des matériaux entrepo-
sés par lui.
L'Octroi réclame! — Une lettre du
personnel de l'octroi tend à obtenir l'appli-
cation du tableau de classement et d'avan-
cement qui n'avait pas été observé dans
l'établissement du budget de 1914. M. le
Président explique que c e n'est pas là une
omission, mais que les augmentations
auxquelles avaient droit certains employés
ont été ajournées en raison de ce qu'un
nouveau projet de classement était en pré-
paration.
La même observation s'applique à tout
le personnel municipal et l'on décide que
les différents employés se trouvant dans
les conditions d'élévation de classe prévues
au règlement auront satisfaction avec effet
du 1.r janvier 1914, le‘Conseil entendant
tenir les engagements pris envers le per-
sonnel et respecter les droits acquis.
La question des Forains. — Depuis
une vingtaine d'années, c'est -à-dire depuis
là transformation de la place de la Liberté,
cette question de l'installation des forains
revient périodiquement au Conseil.
Nous avons vu des pétitionnaires récla-
mer à l'assemblée l'installation de tous
les forains, sans exception, cours Dupont,
puis quelque temps après les même péti-
tionnaires demandaient qu'une catégorie
fut tolérée place de la Liberté ; enfin tou-
jours les mêmes pétitionnaires déclarè-
rent que la place de la Liberté était
toute indiquée au séjour des forains.
Aujourd'hui c'est le Syndicat des com-
merçants qui voudraient le retour place
de la Liberté. MM, Violteau et Fontaine
appuient fortement cette demande qui est
adoptée. M. Pales déclare s'abstenir.
Nous ne désespérons pas de voir dans
où les bestiaux rongeaient n'importe quoi
en attendant qu'on les abattit.
Le Coq Gris n'y resta pas longtemps. Dix
minutes plus tard de rouges langues de
feu dardaient au-dessus des toits. Les gre-
niers à fourrages brûlaient, Et à ce moment
le Co q G r i s était déjà à cinq cents mètres
sur les bords du canal de la M arne a u R hin .
La ville entière s'agitait, croyant à un
incendie ordonné par l'état major prus-
sien mécontent de la rentrée difficile de
l'indemnité de guerre.
Les Allemands, eux, inquiets, battaient
le rappel, croyant à une attaque de Francs-
Tireurs. C'était un désordre général.
Apercevant un lourdaud de fantassin
qui courait vers le lieu où les flammes
montaient, où les murs s'écroulaient, Le
Co q Gris s'élança en sens inverse, comme
s'il ne l'eût point aperçu.
Et le choc fut si rude que le Prussien
roula à terre sans un cri, avec la poitrine
brisée par un coup de tête.
Le Co q Gris le poussa sous un des ponts
du canal, s'y débarbouilla en cinq minutes,
prit la tunique, le casque, le pantalon, les
bottes, le coupe-choux du mort et s'en
revêtit.
Puis jetant définitivement le cadavre
dans les eaux'où il s'enfonça avec un cla-
potement lugubre, il s'en fut, à pas mesu-
rés, vers la mairie, soldat allemand d'une.
nouvelle espèce.
Une seule personne, à Saint-Léonard, ne
s'étonnait, ni ne s'effrayait du sinistre qui
mettait en émoi Français et Allemands.
Cette personne c'était Laurence. Elle y
devinait le Coq Gris . Elle pressentait que
une prochaine séance du Conseil, les amis
des arbi es -- et en cela ifs auront raison
— venir protester contre les déprédations
commises contre ces derniers par le séjour
des forains.
La Plage. — La Société civile des
bains de mer demande à la*Municipafité
d'intervenir efficacement pour empêcher
la mise en adjudication de la Plage,
M. le Président déclare qu'il ne peut
que confirmer ce qu'a dit M. Chailley,
c'est-à-dire le maintien du s tatu q uo pour
cette année, ce qui permettra d'engager
les négociations nécessaires, et l'on peut
dire dès à présent que les propriétaires
des établissements des bains peuvent être
assurés d'une sécurité pleine et entière.
Un beau projet. — M. Pelas lit en
suite un mémoire très intéressant con-
cernant de nombreuses améliorations à
apporter. Ce travail, où se trouvent for-
mulées des observations très judicieuses,
est agrémenté d'appréciations toutes per-
sonnelles dont certaines amusent fort
l'assemblée.
luandissoment des Sables-d'Olom
/Leo Sedeteese
Assistance aux femmes en couches
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, a l'hon-
neur d'informer ses concitoyens que la
100 liste nominative des mères proposées
pour l'admission à l'assistance aux fem-
mes en couches, prévus par la loi du
17 juin 1913, se trouve déposée au bureau
du Secrétariat de la Mairie, où chaque
contribuable ou habitant de la Commune
peut en prendre connaissance, tous les
jours non fériés, de 8 h. à 11 h. et de 13 h.
à 17 heures.
Pendant le délai de 20 jours, à dater du
4 mars 1914, tout pétitionnaire dont la
demande aura été rejetée pourra renou-
veler celle-ci mais alors cette nouvelle
demande devra être adressée au Président
de la Commission cantonale, à la Sous
Préfecture.
Dans le même laps de temps tout con-
tribuable ou habitant de la Commune
pourra également réclamer, ou l'inscrip-
tion de personnes omises, ou la radiation
sis futurs bénéficiaires, indûment portés
sur la liste.
L ' A djoin t th ., G. COLLINEAU.
Soutiens indispensables de famille
Le Conseil cantonal chargé de statuer
sur les demandes d'allocation journalière
pour soutiens de famille formées par les
appelés appartenant à la classe 1913 se
réunira au siège de la Justice de Paix du
Canton des Sables-d'Olonne le lundi 16
mars 1914, à 13 heures.
Poids et Mesures
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
informe les intéressés que les opérations
de la vérification périodique ont été ter
minées le 28 février et que c'est à partir
de cette date que commence le délai fixé
par l'art. 4 de la loi du 31 décembre 1907,
qui spécifie que « le droit de vérification
est exigible en une seule fois, quinze jours
après la clôture officielle des opérations
dans la commune ou quinze jours après
la date de la publication du rôle si cette
date est postérieure s.
Le délai imparti pour les réclamations
court également de la clôture des opéra-
tions dans ta commune ou de la date de la
publication du rôle si cette date est posté
rieurs, sans préjudice du délai spécial
prévu pour les cas de faux ou double em-
ploi par l'art. 4 dela loi du29 décembre1884.
Récompenses pour Sauvetages
Par décision du 23 férier 1911, le Sous-
Secrétariat d'Etat de la Marine Marchande
a accordé les récompenses suivantes pour
faits d e sauvetage •
MM. Pajaud (Paul), représentant de
commerce, domicilié à La Roche sur-Yon,
médaille de bronze; Sérard (Victor), phar-
macien, à Paris, témoignage ofl ciel de
satisfaction : ont sauvé deux enfants d'une
colonie de vacances qui, au moment de
leur bain, avaient été renversés par une
lame et en danger de se noyer sur la plage
de la Parée-Bretignolles, le 17 août 1913.
la vie de son père, leur avenir à tous deux,
à tous trois, oui à tous trois car désormais
elle mêlait le Co q Gris à sa destinée, se
jouaient à cette heure dans une partie ter-
rible du charbonnier de tout à l'heure con-
tre leurs ennemis.
Et à genoux, priant et gémissant dans
un coin du pensionnat, la courageuse Lau-
rence, redevenue femme, se répétait que
la fusillade qui jetterait bas son père et
son ami la tuerait, elle aussi, du même
Coup.
Cependant le Co q G ri s ava i t pénétré
dans la mairie. La sentinelle n'avait point
songé à lui en interdire l'accès puisque des
soldats de toutes armes en remplissaient
lescours, les escaliers, lessalles, poussaient
les pompes à incendie, empoignaient des
seaux, des haches.
Il chercha pendant quelque temps, puis
il finit par trouver le petit local que l'on
appelait : « La Prison de Ville e.
Un endroit où les gendarmes et les gar
des avaient failli souvent l'amener, lui,
pour y dormir sur la paille.
En tâtant avec ses doigts, il reconnut
que les verroux étaient poussés, mais que
le pène de la serrure n'était point sorti.
La clef avait sans doute été égarée à
dessein par le concierge de la mairie pour
gêner les Allemands, qui avaient jugé suf-
fisant du reste de pousser les verro-x
puisqu'ils occupaient en force l'immeuble.
Le Coq G ris les tira doucement. Et il se
trouva dans une petite pièce éclairée par
une lanterne fumeuse.
' Le brigadier y était étendu sur un lit
de fer. Il ne dormait pas. L'entrée d'un
weeffiffleasome
M. Guillet (Auguste), capitaine du navire
Nan tes - Be lle -De , inscrit à Noirmoutier,
médaille en bronze, a plongé tout habillé,
malgré la température froide, et peu après
son repas. pour sauver une femme tombée
accidentellement entre le quai Louis XVIII
et une gabare dans le port de Bordeaux, le
19 septembre 1913.
MM. Rouet (Eugène), patron - pécheur,
médaille en argent de 2° classe ; Cadou
(Jules), matelot, à telle d'Yeu ; Charron
(Pierre), matelot, à I'lle d'Yeu ; Turbé
(Eugène), matelot, à l'Ile-d Yeu ; Taraud
(Gaston), mousse, à l'Ile-d'Yeu, médaille
en bronze : se sont portés, malgré les plus
grosses difficultés, au secours de l'équipage
du dundee de pêche M a rie Emmanu e l, dé-
semparé par la tempête, au large de Botte-
lle, le 19 octobre 1913.
Tramways Vendéens
Le Journ a l Offi ci e l nous apprend que
l'administration des Chemins de fer de
l'Etat a l'intention d'acquérir 60 wagons
à marchandises de types divers pour voie
d'un mètre, destinées aux tramways de la
Vendée.
NECROLOGIE
Lundi, au milieu d'une affluence consi-
dérable, avaient lieu les obsèques civiles
du jeune Armand Tortereau, décédé aux
Filées d'Olonne, à l'âge de 15 ans, après
une longue et douloureuse maladie.
Ce décès met en deuil notre excellent
camarade Valère Mathé et M.. Valère Ma-
thé, née Tortereau. Nous les prions de
vouloir bien agréer I expression sincère de
nos vives condoléances.
Cautionnement Mutuel
Les Sociétaires de la Vendée sont infor-
més que la réunion départementale aura
lieu le dimanche 15 mars, à 14 heures, à
la Mairie, salle du Musée, à La Roche-sur-
Yon. Le présent avis tient lieu de convo-
cation.
Adjudication
Mardi a eu lieu, à la Mairie, l'adjudica-
tion publique pour le rechargement cylin-
dré de la promenade du Remblai. Deux
soumissions ont été déposées. M. Gault,
entrepreneur de travaux publics aux
Sables, a été déclaré adjudicataire sans
rabais sur le devis ; l'autre soumission-
naire demandait une augmentation de 5 °/o.
Transport de Dépêches
Le 7 avril prochain, à 14 heures, il sera
procédé, en séance publique, à la Direction
des Postes à La Roche sur Yon, rue de la
Banque, 17 b is, à l'adjudication des entre-
prises de transport des dépêches à exécuter
en voiture de Luçon (gare) à Champagne-
les-Marais, de Talmont à Jard et de La
Châtaigneraie (gare) au bureau.
Les personnes qui désirent prendre part
à ces adjudications doivent en faire la
demande, par écrit, au Directeur des Pos-
tes, Télégraphes et Téléphones à La Roche -
sur -Von, le 21 mars au plus tard.
Syndicat des Marais de La Gachère
Une réunion générale extraordinaire du
Syndicat des Marais de La Gâchère, aura
lieu le dimanche prochain 8 mars, salle
de la Mairie d'Olonne, à 2 heures précises
du soir.
ORDRE DU JOUR
1° Modifications aux projet et devis relatifs
aux Travaux d'amélioration du deuxième Bpi;
2° Propositions diverses.
Poste vacant
L Inspection académique nous prie d'in
former le personnel enseignant primaire
que le poste d'institutrice à Saint-Hilaire-
le Vouhis (école de fillesà 1 classe) doit se
trouver vacant incessamment par suite du
départ de la titulaire appelée, sur sa
demande, à un autre poste.
Les candidatures pour Saint-Hilaire-le-
Vouhis devront se produire immédiate-
ment ; les demandes seront adressées
directement à l'Inspection académique et
les intéressées en enverront une copie à
leur Inspecteur primaire.
Prytanée Militaire
L'instruction ministérielle du 18 décem
bre 1910 pour l'admission au Prytanée
militaire en 1914, est déposée à la Préfec-
ture (bureau militaire) et au Secrétariat
des Sous-Préfectures de Fontenay-le-Comte
et des Sables- d'Olonne, où elle sera com-
muniquée sur place à tous les requérants.
soldat allemand ne le fit point se déranger.
Mais il resta stupéfait quand ce soldat
allemand l'appela par son nom, le tira hors
du lit et se nomma.
Malgré l'angoisse d'une captivité où il
attendait à chaque heure que les Allemands
le fusillassent, le vieux forestier ne put
s'empêcher de rire en reconnaissant le
Coq Gris, son insaisissable braconnier de
l ' Etoi le, déguisé en fantassin allemand.
Il voulait lui demander des explications,
parler un peu. Mais l'autre lui ferma la
bouche en l'invitant à revêtir immédiate-
ment la livrée des Casques à Pointe pen-
dant que lui endosserait, de son côté, la
blouse et le gilet déposés par le garde.
Le Co q Gris souffla ensuite la lanterne et
entraîna le brigadier par la main du côté
d'une des sorties, celle de la bibliothèque
et de la salle des fêtes qui donnait sur une
rue latérale au lieu d'ouvrir sur la place.
Arrivés dehors ils s'élancerait d'un pas
rapide dans la direction de l'incendie.
Le Co q Gri s se garda bien de fuir à l'op-
posé, ce qui les eût rendus suspects aux
passants. Mais un crochet par la première
ruelle de jardins les jette sur les derrières
du faubourg conduisant dans la direction
de la forêt du Vauc lai r : ils jouèrent encore
mieux des jambes.
Le Co q Gris installa le fugitif dans sa
tannière, et le brigadier s'y trouva à mer-
veille ; c'était un palais en comparaison
de la prison allemande, le palais de la li-
berté, de la vie sauve, de l'avenir.
Les deux Français y narguaient l'ennemi
de leur patrie. Ils avaient bien gagné un
peu de repos. Mais tout de suite Buisson
Les familles doivent faire inscricre le urs
enfants du 16 avril au 15 mai 1914, à la
Préfecture du département où elles réai -
dent et les présenter le lundi 22 juin 1914,
à 7 h. 1/2 du matin devant la Commission
chargée de leur faire subir les épreuves
indiquées par la dite instruction.
Université Populaire Sablaise
L ' Uni ve rs i t é Popu laire Sa b la i se s'est réu-
nie le samedi 28 février dernier, à 8 h. 1/e
du soir, salle de la Mairie, sous la prési-
dence de M. Lecomte, avocat.
M. Lecomte, après avoir déclaré la séance
ouverte, présente les excuses de M. Mar-
nant, inspecteur primaire, cruellement
frappé par un deuil, et se fait l'interprète
de l'assemblée pour adresser à son vice-
président ainsi qu'à Mn. Marcant l'expres-
sion des douloureuses condoléances de
tous.
M. Lecomte expose ensuite qu'en raison
du départ des Sables de M. Morineau, tré-
sorier de l'Université Populaire, dont il
fait le plus vif éloge, il y a lieu à nomina-
tion d'un nouveau trésorier, et il demande
à l'assemblée de modifier les statuts pour
permettre de porter à douze le nombre des
Membres d u Bureau, au lieu de neuf,
chiffre actuel.
Cette modification étant adoptée, sont
élus comme nouveaux Membres du Bureau;
Mao Wattier, déléguée cantonale, et MM.
Thibaud et Bruguière, instituteurs.
Le Président expose enfin que la séance
doit être consacrée à une conférence de M.
Valère Maillé, le sympathique maire d'O-
lonne, sur Les p e ti ts M éti ers d e Paris e t la
Botte du Chiffonnier .
Il raconte l'oeuvre républicaine accom-
plie par le conférencier, le concours si
dévoué par lui prêté à toutes les associa-
tions post-scolaires, et dit le plaisir que
les Membres de l'Université Populaire au-
ront à l'entendre et à l'applaudir.
M. Valère Mathé prend la parole, et
développe son sujet sous la forme la plus
attrayante pour tous.
Il explique les unes après les autres les
nombreuses vues qui défilent sur l'écran,
caractérisant les petits métiers parisiens :
le vannier ambulant, le raccommodeur de
porcelaine, le rempailleur de chaises, le
tondeur de -chiens, le cireur de bottines,
l'homme sandwich, le barbier des fortifi-
cations et le chiffonnier.
Devant un auditoire amusé, le conféren-
cier décritcequi est susceptible de sortir de
la « hotte du chiffonnier e ; des restes de
pain qui pourront peut être servir de cha-
pelure à de délicieux pâtés, du marc de
café qui donnera sans doute une seconde
fois un excellent moka, des bouts de
cigares, de cigarettes, et des cheveux éga-
rés dont le total atteint, parait il, cin-
quante kilos par jour, et qui, transformés
par d'ingénieux artistes, ornent souvent,
sans qu'elles s'en doutent, le chef de
daines cherchant à se rajeunir.
M. Valère Mathé conclut en disant que
ces petits métiers font vivre à Paris toute
une population, qui parvient à trouver,
avec des riens, sa subsistance journalière.
De nombreux applaudissements saluent
cette conférence, et M. Lecomte ne fait
qu'exprimer la pensée de tous lorsqu'il
adresse au distingué conférencier pour
son intéressante causerie, ainsi qu'à M.
Hervé, directeur de l'école des garçons
d'Olonne, qui avait dirigé les projections
lumineuses, les vifs remerciements de
l'Assemblée et l'expression de sa recon-
naissance.
M. Lecomte invite ensuite toutes les
personnes présentes à se rendre au Cercle
des Travailleurs, où une petite fête a été
organisée par ses soins, en l'honneur de
la distinction qui vient de lui être conférée.
C'est là que la soirée devait se terminer.
Au Cercle des Travailleurs, en des termes
éloquents qui sont très applaudis, M. Vil-
ley, le distingué sous-préfet des. Sables-
d'Olonne, et M. Soupault, le dévoué secré-
taire de l'Université, rappellent l'oeuvre
de M. Lecomte comme président de l'Uni-
versité Populaire et la joie qu'ont ressen-
tie les Membres de cette Association à sa
nomination comme Officier de l'Instruc-
tion Publique.
M.-Lecomte, très ému, les remercie, en
leur déclarant qu'il reporte le mérite et
l'honneur de la distinction qui lui a été
conférée sur cette jeune association à la-
quelle il est si heureux de collaborer.
M. Lecomte offre ensuite à tous les
Membres de l'Université un vin d'honneur
et des gâteaux, et un bal très animé cons-
titue la clôture de cette agréable réunion,
ereseene.eme.eeee
voulut interroger son libérateur. Et le Coq
G ris se contenta de répondre modeste-
ment. Le vieux forestier devina tout ce
que le jeune homme ne disait pas.
Il admira ce héros qu'il avait si l ong-
t em ps traité en bandit et voulu le serrer
dans ses bras en le remerciant en son nom
et au nom de Laurence de tout ce qu'il
avait fait pour eux, de tout ce qu'il avait
fait pour la France en souvenir d'eux.
Le vieux brave était presque jaloux de
la gloire patriotique du Coq Gris et lui re-
prochait jusqu'à un certain point de lui
avoir enlevé cette occasion unique d'avoir
une fin superbe aussi, lui, si les Prussiens
l'avaient fusillé.
, Le Co q G ris se contenta de prononcer un
seul mot :
— Mademoiselle Laurence en serait
morte ; et il ne fallait point qu'elle mourut,
monsieur Buisson.
Et, en pleurant, le père avoua qu'il se
devait aussi à sa fille, qu'il se devait en-
core à son service de forestier, que tout ce
que sa position de vétéran fonctionnaire
lui commandait de faire il avait conscience
de l'avoir accompli.
— Alors ne vous occupez plus de rien,
monsieur Buisson, laissez-moi agir seul et
délivrer Mademoiselle Laurence, conclut
le coureur des bois,
— Fais comme tu le voudras, mon gar-
çon, nous te devons déjà tant que davantage
ne m'étonnera point de ta part. Va vers
Laurence, ramène-la ici car je crains que
ces gueux de Prussiens ne la fassent souf-
frir pour se venger de mon évasion. Je vous
attends. Merci, mon ami, merci. (A suivre) ,

Institut Social de l'Enseignement
Un voyage à Paris et retour, réservé
exclusivement aux Sociétaires est de-
mandé pour le mercredi 18 mars à l'occa-
sion de la Mi-Carême.
Prière de se faire inscrire chez M. Pes-
ché, rue Rapide, avant le 10 mars.
Classe 1893
Toute la classe 1893 faisant partie du
Canton des Sables-d'Olonne, se trouve
conviée à la réunion préparatoire, qui
aura lieu dimanche 8 mars, à 5 h. 1/2 du
soir, Café Jousset, près l'Hôtel de Ville,
en vue d'organiser un banquet amical de
la classe.
Le N . 93 de la C lasse 93 p u 93° de I lin e .
Victime de son dévouement
Mercredi, sur les 1 heure 1/2, un camion,
appartenant à M. Penanros, usinier à La
Chaume, stationnait en face la maison
Brémaud, rue de la Justice. Soudain, la
jument s'emballa au moment même où le
cocher Redureau (Clément) se disposait à
sauter sur le siège. Au tournant de la rue
de la Bauduère, en face le débit Gillier, le
nommé Boeuf (Célestin), 28 ans, marin-
pêcheur, demeurant aux Sables, rue de la
Justice, sauta dans le camion pour essayer
d'arrêter le cheval. Déjà, il avait réussi à
saisir les guides, lorsqu'au tournant de
l'avenue de la Gare, il tomba à terre et
fut traîné jusqu'en face le bureau des
Douanes.
Dans sa chute, le malheureux eut le ti-
bia gauche fracturé par une roue du ca-
mion. Il reçut immédiatement les soins
d'un médecin major de 1,0 classe qui, à
cet instant, se rendait à l'ancien séminaire
visiter le casernement. M. le Dr Pales,
mandé par la famille, prescrivit un repos
d'au moins un mois.
Nous ne saurions trop féliciter ce brave
marin du dévouement dont il a fait preuve
en la circonstance : nous faisons les meil-
leurs %ceux pour son complet rétablis-
sement.
Amicale Sablaise
La société littéraire et théâtrale l 'A mi -
ca le Sa b la ise donnera, samedi prochain
14 mars, à 8 h. 3/4 précises, au Grand
Casino, une nouvelle représentation théâ-
trale.
Le programme, très alléchant, com-
prend trois actes des plus désopilants :
L'A ng lais t e l qu'on le par le, vaudeville de
Tristan Bernard; A la Ca se rne , comédie
boude d'Emile Bessière ; O rdonn ance du
Co lo, vaudeville de Saint-Paul et Georges
Rose fils.
Avec un tel programme, nous pouvons
prédire à nos acteurs amateurs un succès
sans précédent.
Bal à la Poissonnerie
La Musique municipale organise un
grand bal paré, masqué et travesti, qui
aura lieu à la Poissonnerie, le dimanche
15 mars à 8 heures 1/2 du soir.
Un grand concours de costumes avec de
nombreux prix assure le succès des bals
donnés par cette société.
Syndicat des Débitants de Boissons
Salle du Gymnase, lundi soir, à 8 h. 1/2,
a eu lieu une réunion du Syndicat des
débitants de boisson en détail, sous la
présidence de M. Jules Bertrand. Le Syn-
dicat a renouvelé son bureau comme suit :
Président, M. Ferdinand Amiaud ; vice-
président, M. Hugueny ; secrétaire, M.
Savineau ; trésorier, M. Legal ; membres,
MM. Ciret, Simon, Riant, Billet et Seguin.
S e c tion de L a Ch aume . — Président :
M. F. Mounier ; secrétaire-trésorier, M.
Le Piniec ; membres : MM. Daubeuf, Os-
car Chaillou, Bénoni Rabiller.
Le Syndicat a discuté sur le paiement
des cotisations et il a été décidé que le
paiement des cotisations de l'année 1913
n'ayant pas été perçues, ne seront pas
encaissées ; le paiement des cotisations
commencera en 1914 Un voeu a été émis en
vue qu'une délégation aille trouver M. le
Maire pour empêcher l'augmentation du
droit sur les alcools et demandant que les
charges nouvelles incombant à la ville des
Sables par suite de l'installation de bars
quements soient également réparties entre
tous les commerçants sablais.
Le Syndicat fait un pressant appel aux
débitants non syndiqués pour qu'ils vien
vent, par leur concours, apporter de nou-
velles forces.
La Rixe du quai Guiné
M.. veuve Servanteau, débitante, quai
Guiné nous prie de faire connaître que les
marins qui ont pris part à la rixe au cours
de laquelle le pêcheur breton Joanic fut
jeté dans le port, ne sortaient pas de son
débit.
Ces marins s'étaient bien présentés chez
elle, quelques instants avant la bataille,
mais devant son refus de leur servir à
boire, ils quittèrent les lieux sans insister.
Acte de probité
Mn. Madeleine Pons, la fillette de M.
Pons, buraliste, place de la Liberté, a
trouvé un billet de 50 francs, qu'elle s'est
empressée de remettre à son proprié-
taire, M. Fumeux, négociant aux Sables.
Nous félicitons vivement Mne Madeleine
Pons pour son acte de probité.
A qui la Bicyclette ?
Lundi matin, à sou réveil, M. Guiné
(Jean), cultivateur, demeurant au Pas-
Mauvais, commune d'Olonne, près Les
Sables, apercevait une bicyclette aban
donnée, dans un fossé situé non loin de
son habitation. Le soir, vers 7 heures, en
rentrant de sa journée de travail, M. Guiné
revit, à la même place, la bicyclette aper-
çue le matin, Il prit la machine et la ren-
tra dans sa remise, eù elle se trouve ac-
tuellement en attendant que son proprié-
taire vienne la réclamer.
S'agit-il d'une bicyclette volée ? Com
piétons notre information en disant que
la machine est presque neuve et porte la
marque « Gouin ».
Casino des Pins
Les fêtes du Carnaval ayant été contra-
riées par le mauvais temps, la Direction
du Casino des Pins informe la population
Sablaise qu'elle donnera dimanche 8 mars
après-midi, un grand bal paré masqué
avec concours de costumes, de danse et
de bébés travestis. Distribution de prix.
Entrée générale 0 fr. 50. ,
Noyé
Samedi, à 7 heures, dans le bassin des
chasses, a été découvert le cadavre du
nommé Chaillou (Victor), 40 ans, dit « Mon-
sieur Victor », journalier, né à Sainte Foy,
sans domicile fixe, aux Sables. Ledit
Chaillou, célibataire, qui travaillait à
Nantes, était venu au Sables le 26 courant
Après boire, il a dû glisser le long du
perré de la voie ferrée et tomber dans le
bassin, où il s'est noyé.
Le cadavre a été, après les constatations
d'usage, transporté à la morgue du cime-
tière, aux fins d'inhumation.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Fauconnier, débitant, route (FO -
bonne, une couverture de cheval.
La superbe chevalière en' or, trouvée
sur la Plage par M. Legagneur, débitant,
rue du Thabor, a été remise à son pro-
priétaire M. Tourmente, villa Fa - D ieze .
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre : Boisson (Similien),
55 ans, marchand ambulant, rue de l'Est ;
Chaillou (Jean-Maire), 55 ans, pêcheur,
route de Talmont, et Cougnaud (Arsène),
53 ans, marin, rue Gambetta.
Pour ivresse, violences légères et dom-
mage à la propriété mobilière d'autrui,
contre Deschamps (Eugène), 21 ans, jour-
nalier, rue Buffon.
Pour bris et enlèvement de branches de
pins dans la forêt de La Rudelière, contre
Dupuy (Eugénie), femme Bihan, 56 ans,
poissonnière, rue de la République.
Accidents du travail
M. Charles Tesson, du Château-d'Olonne,
journalier à l'usine Blanzy-Ouest, a eu
l'annulaire droit écrasé avec arrache-
ment de l'ongle en nettoyant la chaîne à
briquettes.
12 jours, d'après M. le Dr Canteteau,
M. Henri Jutard, homme d'équipe aux
Chemins de fer de 1 Etat, est tombé sur le
plancher d'un wagon, en remorquant un
cabrouet chargé de caisses, et sa tête a
heurté violemment un des brancards,
6 jours, d'après M. le D, Pales.
M. 'Jean-Marie Jacq, de La Chaume,
portefaix chez M. Maillard, négociant en
grains, s'est fracturé plusieurs côtes du
côté gauche.
15 jours, d'après M. le Dr Pelas.
M.. Joséphine Morgand, domestique
chez Mme veuve Billiutte, rue Nationale, a
glissé et est tombé sur une Salamandre.
Dans sa chute elle s'est fracturée la 8, côte
droite.
15 jours, d'après M. le D' Pales.
Le jeune Eugène Cochard, 17 ans, char-
pentier de navire aux chantiers Damien
Guignardeau, étant à bûcher une pièce de
bois avec une herminette, s'est fait une
plaie pénétrante au niveau de la cheville
droite.
8 jours, d'après M. le D, Pelas.
M. Charles Jousset, 32 ans, des Chirons-
d'Olonne, manoeuvre chez M. Michaud,
entrepreneur de travaux publics, a été
atteint d'une forte contusion de la partie
gauche du thorax, en roulant un wagon-
net chargé de pierres.
8 jours, d'après M. le D, Canteteau.
Le jeune Kléber Dean, 18 ans, rue Da-
niel-Fricaud, maçon chez M. Gédéon Bore,
entrepreneur de travaux publics, a subi
un effort, en enlevant du sable, dans une
maison en construction rue du Puits-Lan
dais.
6 jours, d'après M. le D, Pelas.
Aux Nouvelles Galeries
LES SABLES-D'OLONNE
Samedi 7 Mars
VENTE-RÉCLAME
on
Parfumerie - Ganterie
FLEURS, DENTELLES
NOMI3FLMT_TSES OCCASIONS
La Direction des Nouve l les Ga leries
informe sa nombreuse Clientèle que les
dernières Nouveautés en »Iodes et
Fournitures sont actuellement en
Exposition au rayon au le, étage.
1
UN BOUQUET DE FLEURS NATURELLES
sera offert aux Dames pi voudront bien visiter notre Exposition
Olonne
Les réunions de dimanche. — Di-
manche prochain 8 mars, à 8 heures du
matin, réunion de l ' Un ion rég ion a le ag rico le
e t vi tico le du canton des Sables ; à 9 heures,
paiement des vieillards, des infirmes et
des incurables; à midi, réunion des cons-
crits de la classe de 1914 pour l'organisa-
tion d'un banquet ; à 1 heure, réunion de
la Commission syndicale des Marais de La
Gâchère ; à 2 heures, réunion générale du
Syndicat ; à 3 heures, réunion des conscrits
de la classe de 1915 pour l'achat d'un
drapeau.
Toutes ces réunions se tiendront salle
de la mairie.
— Vente de fumier. — La vente du
fumier provenant du balayage du bourg
n'ayant pu avoir lieu dimanche dernier
est renvoyée à dimanche prochain 8 m a rs ,
8 heures du matin.
— Vérification des Poids et Me-
sures. — La vérification annuelle des
poids et mesures aura lieu, salle de la
Mairie, mardi 10 mars courant. Les assu-
jettis des villages des Chirons, des Filées
et de La Garlière, qui sont autorisés à se
faire vérifier au bureau des Sables, pour-
ront s'y présenter le samedi 14 courant.
— Le père Jean fait ses prépara-
tifs. — Tout le monde à Olonne tonnait
Jean Grondin, âgé de 70 ans, cultivateur,
demeurant à la Gillerie. Le père Jean,
comme on l'appelle dans son village, vient
de faire ses préparatifs pour le grand vo-
yage, pour celui, hélas! dont on ne revient
plus.
Mercredi matin il arrivait chez M. Gou-
pille, charpentier au bourg et commandait
un cercueil, dont il prenait livraison le
lendemain jeudi. Do là il se rendait à la
Mairie, d'abord, retenir une place au champ
de repos, puis à la cure où il payait, par
anticipation, son enterrement et les m2s
ses qu'il estima nécessaires au repos de
son âme,
Puis le père Jean fit un voyage aux Sa-
bles : un tailleur de pierre lui présenta
un devis, pour la confection de sa tombe,
devis qu'il solda sans marchander. Quel-
ques instants après il arrivait dans un
magasin et faisait emplette d'un cierge et
d'une superbe couronne sur laquelle on
peut lire en lettres argentées : Regrets
éternels!
Le tout fut transporté en son domicile
à la Gillerie.
Nous avons voulu connaître qui avait
bien pu suggérer ces idées par trop maca-
bres à notre compatriote. Et le père Jean,
interrogé par nous a répondu : « Que
velou I personne vu me vouais an man
village, quant y seré quervé le seran bé
oubligé de me métre dans la bouielltte. Et
pi si y sé pas mor l'été prouchane, man
coudre me servirate pour faire la marié-
naille I » (textuel).
— Etat-Civil (du 28 février au 5 mars),
— Naissance . — Félix André-Flavier Prou-
teau, fils de Louis-Alexis, et de Maria-
Angéline Migné, aux Joussélines.
D écès . — Alexandre-Auguste Raimbert,
79 ans, jardinier, au bourg. — Armand-
Louis-René Tortereau, 15 ans, aux Filées.
Jard
Bascule publique. — Le Conseil
municipal a donné au Maire l'autorisation
de passer des marchés en vue de l'achat
d'une bascule publique.
— Conférence. — Samedi 7 mars, à
7 heures 1/2 du soir, salle de l'école
laïque de filles, conférence publique sur
Le Peup le .
La Tranche
Subvention. — M. le Ministre de
l'Intérieur a bien voulu accorder à la
société de tir La Patrio te Tranchaise, une
subvention de 50 francs.
Longeville
Soirée théâtrale. — Les élèves et
anciens élèves des cours d'adultes de Lon-
geville organisent pour les dimanches 8
et 15 mars, une soirée récréative compre-
nant, en outre de la partie vocale et ins-
trumentale, L e Ca rnava l des M a rmi ton s ,
pièce comique en 3 actes ; une Sayn è te
M i l i taire en -1 acte et Le Drapeau, pièce
militaire en 3 actes. La soirée se terminera
par un grand bal public.
Ce programme, des mieux composé, fait
honneur aux organisateurs et nous leur
présidons un succès complet.
Croix-de-Vie
Epidémie. — Une épidémie de fièvre
scarlatine s'est déclarée dans notre com-
mune.
La Garnache
Un agneau phénomène. — M. Gluard
(Edmond), pharmacies', possède un agneau
double, ayant deux corps absolument dis-
tincts à la partie postérieure, mais soudés
par le thorax et ne formant plus qu'un seul
corps à l'avant, avec une seule tête pour
tous les deux. Le monstre a quatre oreilles,
un museau de chien et huit pattes bien
placées.
L'animal est né dans la commune de La
Garnache et M. Gluard l'a fait naturaliser,
le phénomène étant extrêmement rare,
UNE NOUVELLE h..
Les grands Magasins de la Société
Française de Tissus viennent de
recevoir un joli choix de Tissus HAUTE
NOUVEAUTÉ pour Costumes Tailleur.
Toutes les dames élégantes accueilleront
avec joie cette heureuse nouvelle.
M. R. CUNAUD garantit à ses Clientes
que ch aqu e tein te ne sera vendue que par
un s eu l Co s tume .
CHOILINCOMPARABLE DE FANTAISIES P' CORSAGES
DERNIÈRES CRÉATIONS - DESSINS EXCLUSIFS
stemm
LA AENDEE REPUBLICAINE
Tribunal Correctionnel des Sables
A udience du Mercred i 4 Mars 1 9 14
Vagabondage
Paillard (Pélagie), 54 ans, a élé surprise
par la gendarmerie en état de vagabon-
dage : coût 3 mois d'emprisonnement,
Contraventions maritimes
Le nommé Pelloquin (Louis), 59 ans,
marin à Noirmoutier, a eu le tort de pê-
cher, en temps prohibé, d'ailleurs, des
huîtres n'ayant pas la dimension réglemen-
taire. Pelloquin est condamné à 25 francs
d'amende.
— Redois (Félix-François), 57 ans, même
commune, a placé, pour l'élevage, des
'mitres dans un parc interdit. Le Tribunal
le condamne à 16 francs d'amende.
Une vieille Connaissance !
Jollivet (Pierre), 36 ans, journalier aux
Sables, comparait — une fois n'est pas
coutume ! — devant le Tribunal correc-
tionnel sous la prévention d'ivresse en
récidive.
Jollivet est condamné à 2 mois d'empri
sonnement.
Coups et Blessures réciproques '
Bodin (Pierre), 35 ans, et son voisin
Robard, cultivateurs à Bouin, sont préve-
nus de coups réciproques.
Cette affaire, appelée une première fois,
il y a 15 jours, est connue de nos lecteurs.
Dans la matinée du 13 janvier dernier
Bodin et Robard, après un échange d'ex-
plications plutôt vives, en arrivèrent aux
mains. Le premier, armé d'un bâton et
doué d'une force peu commune, eut tôt
fait de terrasser Robard. C'est alors que
celui-ci fit appel aux bons offices de Pom-
pon. Pompon est un chien de garde au
caractère plutôt agressif et doué de crocs
formidables.
A l'appel de son maitre, le chien ne fit
qu'un bond ; il se précipita sur Bodin et le
mordit de la f çon la plus cruelle, à la
cuisse droite, au mollet et sur diverses
autres parties du corps. Bodin n'eut plus
qu'une ressource : lâcher son adversaire et
partir au plus vite. C'est ce qu'il fit mais
un peu tard car ses blessures étaient nom-
breuses et un médecin fut, en toute hâte,
appelé pour le panser.
M. Lecomte, qui a pris en mains, la dé-
fense de ce dernier, réclame à Robard une
somme de 2.000 fr, à titre de dommages-
intérêts.
Après le réquisitoire de M. le Procureur
de la République, le Tribunal condamne :
Bodin (Pierre), à 25 francs d'amende,
Bobard à 50 francs, De plus, Robard devra
verser à Bodin une somme de 200 fr. pour
les blessures causées par les morsures du
chien.
NOUVELLES DIVERSES
Le Savon extra concentré la Grappe
d'Or conserve le linge, en le blanchis-
sant de façon parfaite; il est incomparable
pour la toilette et n'est cher qu'en appa-
rence, vu l'économie qui résulte de son
emploi.'
La campagne des Pommes 1913 14
L'exploitation du réseau de l'Etat(ancien
et nouveau), nous commusdque un tableau -
statistique comparatif intéressant duquel
il ressort que pendant la campagne des
pommes 1913-1914, elle a transporté 74.773
wagons chargés de pommes (à raison
de 10 tonnes en moyenne par wagon).
Le nombre des wagons de pommes
transportés pendant la campagne 1912-
1913 n'avait été que de 51.277.
Il ressort donc, à l'avantage de la cam-
pagne 1913 1914, un excédent de 23 946
wagons.
De ce tableau statistique se dégagent
d'autres enseignements qu'il est fort aisé
de retenir et notamment celui-ci : tandis
que durant la campagne 1912 1913 le ré-
seau Etat (ancien et nouveau), n'avait pu
transporter à l'étranger plus de 415 wagons
de pommes ; durant la campagne 1913-
1914 il en a transporté 18.483 ; le nombre
des wagons de pommes transportés à'
destination des autres réseaux français
passait lui -même d'une campagne à l'autre
de 9.155 à 23 901, tandis que celui des
wagons à destination du réseau de 1 Etat
descendait de 42 707 à 32.289.
On peut juger par ces indications de
l'effort considérable qui a été fait par Il.
Claveille pour donner satisfaction aux
légitimes réclamations des producteurs de
pommes, des commerçants et des exporta-
teurs.
La soie artificielle d'Algues
La revue l 'Indus t ri e t exti le signale, sous
ce titre, que le D, L. Sarasin, de Méran,
est arrivé à produire une nouvelle soie ar,
tificielle, d'un brillant incomparable et
possédant des propriétés techniques re-
marquables, avec le mucus des algues re-
jetées par la mer en quantités prodigieuses
sur les côtes de Normandie, de Norvège,
d'Ecosse, du Canada, et connues fréquem-
ment sous le nom de « tang ».
On prophétise un grand avenir à ce
produit, jugé, paraît-il, très favorable-
ment' par les autorités compétentes et
pour l'exploitation duquel s'est formé un
syndicat de capitalistes anglais.
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendant toute l'année, toutes les gare s du réseau
de l'Etst délivrent des billets d'aller et retour (in-
dividuels ou de famille) de P., 2. et 3e classes, à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie.les-Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Salies-
de-Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels — Réduction
de 25 en 118 classe et de 20 0/0 en 2e et 3e classes
sur les prix du tarif général,, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets aller et retour de famille. — Réduction
sur les prix du tarif général, variant de 20 à 40
suivant le nombre des membres de la famille le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants d e 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Fa-
culté de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour.collecti(s sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'Etat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
le Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe-Juan-Val-
lauris, Grasse, Hyères, Juan-les-Pins, Menton,
Monaco, Monte-Carlo, Nice, Saint-Raphaél et Vil-
lefranche-sur-Mer.
A) Prix. — Si l'itinéraire est le même à l'aller
et au retour e Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en plus de trois ;
n) Si l'itinéraire n'est pas le même, à l'aller
qu'au retour : Prix des trajets d'aller et de retour
des trois premières personnes, plus 116. de la
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; durée de la validité 33
jours.
20 Du octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collec-
tivement pour se rendre à Toulon et au-delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deux.premières personnes, plus le prix ,un bit-
- let simple pour fa troisième et la moitié de ce der-
nier prix pour chacune des personnes suivantes ;
validité : jusqu'au 15 mai.
Enfants. — Deux enfants de 3 à 7 ans sont comp-
tés pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
pair, moitié du prix d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — La validité des bil-
lets désignés aux paragraphes lor et t peut ê tr e
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyen
riant paiement d'un supplément de 10 0/0 pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
hiaavese Smermarestastmatusassuras
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 2 6 Fév r ier au 5 Mars 1 9 1 4
NAISSANCES
Bélonie-Constant-Edouard Roux, boulevard de
l'Ouest, 8,
Jacqueline-Josèphe Henriette-Adrienne Péro-
chaud, rue des Dunes, 8.
François - Adolphe - Clément - G.eorges Trichet ,
rue de la République.
Elise-Marie-Pierrette Charon, rue du Port, 73.
PROMESSES DE MARIAGES
Pierre-Louis Billon, garçon de salle au lycée
de La Roche-sur-Yon, et Marthe-Eugénie-
Léonide-Raymonde Foucaud, aux Sables.
Henri-Adrien-Georges-Alfred Barbier, enseigne
de vaisseau de 1.te classe, à Toulon, et Marie-
Esilda Lalut, sans profession, place du
Vieux-Marché.
DÉCÈS
Victor Chailloux, 40 ansejournalier, sans domi-
cile fixe.
Pierre Boury, 76 ans, journalier, époux de
Rose Buchou. (H.).
Germaine-Berthe-Margaerite-Marie Tailler, 24
ans, journalière, épouse de Constant-Auguste
Arrivé, rue des Merciers, 68.
Marie-Jeanne Caillaud, 80 ans, journalière,
veuve de Benjamin Monereau, rue du Bastion
prolongée, 54.
Section de La Chaume
PROMESSES DE MARIAGES
Walder-Alfred Milcendeau, marin, Grande-
Rue, 79, et Andréa-Arméline Besseau, sans
profession, quai de La Chaume.
névés
Enfant masculin présenté sans vie.
C.ABINET
DE
Me C. CHAMEAU
A voca f- Cons eil e t A voca t L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Téléph. 1-11 FONDÉ LEI", Mal 1887 Teléph. 1-11
CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Aff.ires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans Cosleordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts Sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
ves de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction des Ventes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Ponds de Com-
paerce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
Foires de la Semaine
Lundi 9 mars. — Bouin, Fontaines, La
Roche-sur-Yon.
Mardi 10. — Challans, Chantonnay (marché
à bestiaux), Mor ta gne-sur -Sèvre, Rocheservière,
Saint-Fulgent, Saint-Georges-de-Montaigu.
Mercredi 11. — Foussais, L'Oie.
Jeudi 12. — Avrillé, Damvix, Mareuil (jeunes
veaux), Palluau, Saint-Michel-en-l'Herm, Von-
vont.
Vendredi 13. — Monsireigne.
Samedi 14. — Fontenay (veaux, moutons et
porcs gras), Luçon.
Bulletin de la Poissonnerie
Il a été expédié pendant la semaine
Pour Bordeaux
1.570
1.795
1.240
3.215
8.960
1.505
835
1.310
27.035
EXTRAIT D'UNE DEMANDE
2.435 kgr.
— Chartres 710
— Dijon 495
Londres
— Lyon
— Marseille
Nancy
-
Nantes
— Paris
La Roche-sur-Yon
— Saint-Etienne
— Tours
-- Divers
TOTAL 51.100
r.e..e,ea,fiefflaeanMelegffleaP,_ --- - -----
Etude de M" GUSTAVE CHARON, avoué-
licencié, 29, rue de la Poissonnerie,
aux Sables-d'Olonne.
ASSISTANCE JUDICIAIRE (Détili011 h il Mile; 1914)
EN
Séparation de Biens
D'un exploit de M. GUÉRIN, huissier
aux Sables-d'Olonne, en date du 5 m a r s
1914, enregistré.
Il appert que la dame LOUISE GILBERT,
épouse de M. DAVIAUD, ex- commerçant
aux Sables-d'Olonne, actuellement en
faillite et avec lequel elle demeure quai
du Commerce, a formé contre son mari et
le Syndic de celui-ci, M. GERMAIN, une
demande en séparation de biens, et que
M. G. CHARON, avoué ni ès le Tribunal
civil de la dite ville, a éte constitué par la
demanderesse sur la dite assignation.
Pour ex trai t :
Signé : G. CHARON, avoué-licencié.
Etude de Maitre E. GUÉRIN, huissier-au-
diencier aux Sables d'Olonne, 45, rue
de l'Hôtel-de-Ville (successeur de Maitre
A. TESSON.)
Deuxième Insertion
Suivant procès - verbal du Ministère de
Maitre GUÉRIN, huissier aux Sables-d'O-
lonne, en date des onze, douze, treize et
seize février mil neuf cent quatorze, enre-
gistré, il a été procédé' à la Vente aux
Enchères publiques des
Matériel et Marchandises
dépendant du Fonds de Commerce de la
Société anonyme de Consommation et de
Prévoyance l 'Econ'bmie So c ia le, dont le
Singe était aux Sables d'Olonne, 5, rue de
la Bauduère.
Les oppositions, s'il y a lieu, seront
reçues dans les dix jours de la présente
insertion en l'Etude de Maître E. GUÉRIN,
huissier aux Sables-d'Olonne. •
Pour deuxième In s e r tion :
E. GUÉRIN.
A VENDRE r igoureus emen t
enGt eEc t7o FneésS
Porte Greffes authentiques. — S'adresser
à M. F. MARTIN, propriétaire-viticulteur
à Jard (Vendée).
LA IILRNiE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopélie de
Paris.
Il faut que les Hern i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer â tous. quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de hern ie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de pies, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est done
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Reehe-sur-Yon.115tel du Lion-d'Or, 2° et 4°
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 b.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, 4° samedi
de chaque mois, 9 la. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Boeuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. te à 3 h.
Les Sablesyl'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, re
samedi de chaque mois, 10 à 4 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cloa-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 b.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe.Achs.rd, 1-18'el du Lion-d'Or, Pr jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaign, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
Moutiers -les Mauxfaita, Hôtel du Menton,
tous les jours de foire, 10 h. 112 à 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRES p erfectionn ées
M. CHARLY, pour tou t es l es d év iations d es
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 6, avenue de
Paris, à N ior t .
umONSIEURodfferfnairgera,otunint.ertre:ht
tous ceux qui Cent atteints d'une maladie de peau:
dartres, eczémas, benthos, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poitrine, de l'es.
tomae et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se guérir promp-
tement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisée. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire à M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco par cour-
rier, et enverra les indications demandées.
Conseil aux Enrhumés..
Si un rhume n'est point guéri par de simples
soins hygiéniques, s'il survient de la gê n e dan s
la respiration, il faut employer de suite, pour
éviter les complications possibles, la Poudre
Louis Legros, qui a obtenu la plus haute récom-
pense à l'Exposition Universelle de 1900. Ce
précieux remède calme instantanément les
souffrances, l'oppression, la toux de vieilles
bronchites ainsi que les plus violents accès
d'asthme et de catarrhe. Une boite est expé-
diée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis
Legros, •39, Bd Magenta, à Paris.
qele..ill.SelentlenelaVerdliereSeeseeehlléée
MillACETNERVEUSES
l',es Maladies
chez l'HOMME et chez le FEMME
HERNIES
aneleallen1:11
Maloagdies MATRICE
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH.
N IQU E, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en quelqu es jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
môme les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations 9 :
Challans, mardi 17 mars. Hô t e l des Voyag eurs .
Les Essarts, mercredi 15. Hô t e l du Lio n - d ' O r .
Les Herbiers, jeudi 19, Hô t e l du Lion - d ' Or .
Sainte-Hermine, vend., 20, Hô t e l d es Voyag eurs .
Les Sables, samedi 21, Hô t e l du Cheva l - Mans.
Luçon, dimanche 22, Hô t e l du Cro issan t .
La Roolle-s-Yon, lundi 23. Hô te l de l 'Europe.
Chantonnay, mardi 24, Hô te l du Mouton.
Fontenay, mercredi 25, Hô t e l de France .
No ta. — Le Docteur revient tous les deux mois
environ. Notice et renseignements franco.
Pale Hygiénique
SAVON.CONGO Ifiennt VA18111U1
Le Gérant , VALERE MATHÉ.
Sables-d'Olonne. — Imp. ROCHE-JOURDAIN

Etude de Maltre André BONNIN,
1
avoué - licencié Sables aux
- il Olonne
(successeur de aura Eugène REMAUD.)
V Lui F1,ql, 'W a
Sur Saisie—lm mobilière
1, audience
Le LUNDI SEIZE MARS mil neuf
t quatorze, à midi et demi, à
cen des criées du Tribunal civil des Sables-
d'Olotine, il sera procédé à la Vente d'un~e
1
M
,
A
DITE
La Maisonnette à-es Fleurs
Située aux Sables-d'Olonne
Rou te de l ' A bat toir
d'Habilation avec
Comprenant Maison
Servitudes, Communs, Cour Jardin
-
Terres labou Tables et non lai;ourables:
Pré,
Le vigne* tout d' un seul ttiiant contenant deux
hectares trente-six ores cinquante-trois
centiares environ.
Mise à Prix : Vingt-cinq 25.000 f
millefrancs, ci ._ ........
S'adresser pour tous renseignements à
Mettre BONNIN, avotié poursuivant la
vente et au Greffe du Tribunal civil où le
Cahier des Charges est déposé.
POUR CAUSE DE SANTÉ
Maison avec Fonds de Commerce
Jr D E RESTAURANT
Bien A ch a landé
S'adresser au Bureau du Joi7rual.
UN A S C ENSE U R
à l'état de neuf
S 1 adresser 41, rue du Bastion, aux
Sables-d'Olonne.
A Céder pour Cause do Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACIIALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adeesser au Bureau du Journal.
LE PAYS D'OUE4 ST
3 , R ue B 1o»I~ t , 3 . - PA RIS
ABONNEMEN S:
Un an.... 6 fr . 1 Six mois... 3 fr . 50
30 centimes
Le Pays ti'Ouestparait le.810et 25 de chtqus mois
>
Etude de M' PAUL MOREAU, notaire aux
SabIes-d'~OIonne, 6, quai de la Poisson~
nerie.
..,di I d M ars
ADJUDE11110N lie9 isi , à 1 h. du soir,
en FEtude de M- MOREAU, notaire, de
I , Immeuble ci-après: Commune d'Olonne,
l'Ouche-de-la-Loge, contenant 37 ares
de terre, - Jouissance de suite.
Même Etude.
le Samedi 14 Mars
ADJUDICATION 1914, à 1 fi. 1/2 du
soir, en l'Etude de M- MOREAU, notaire,
d'Immeubles, situés Commune d'O-
tonne, Consistant en M pièces de Terre, 8
Pièces de Vigne, 2 bossis de Marais. -
Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
DE _
eu -RÉ A -R an
bloc ou
détail, la Ferme de
Ville, située Commune de l'lie-d'O-
de ne' paiement.
Contenance 38 hectares,- Facilités
Pour tous renseignements e, pour trai-
ter, s'a dresser : Soit à MM. BERNHEIM.
FRÈitEs P & FILS, 23, rue de ]'Arcade, à
aris, soit à M. AIMÉ VALEAU, proprié
taire aux Sables, soit à M' MOREAU,
notaire.
Etude de MI G. LAMOTTE, notair? aux
Sables d'Olonne, 42, rue du PaJaJ~3.1
A VENDRE a'
A . L'AMIA.1. Une Maison,
tuée rue Nationale, 23,
aux S Sables d'Olonne, comprenant , au sous
et : cuisine, salle à manger décharge;
au rez de-chaussée : 2 pièces salon, ves-
tibule; à l'étage : 2 pièces si cabinet 'de
toilette. Petite cour, water-closets. Service
d'eau. - Jouissance de suite par la per-
ception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
A VENDRE
Même Etude.
A'MIABLE : le un corps
AdeL'Bàtiment, situé aux
Sables-d'Olonne, rue de la Bauduère, 17,
et rue des Merciers, 2; 21 un Jardin, sis
.o c même lieu, rue du Commandant-Ma
hand. d'une Contenance de 493 mètres r
carrés 50 décimètres carrés.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
LAMIABLE immédiate-
A VENDREAIent le ou à louer au 24
mars 1914, o Maison de Commerce,
Servant u actuellement de Boulangerie,
située a
x Sables d'Oloiice, rue de la
Plage, 14, à proximité de la Mer, avec
sortie sur l'impasse du Bastion, compre-
nant a? rez de-cbaussëe : pièce servant de
maga in, salon, salle à manger, cuisine,
,Chambre de débarras, etc.; au PI, 2 cham -
bras à coucher et cabinet de toilette. Cou,~
fournil, cabinets d'aisances, puits.
P o u r tous renseignements et traiter,
S adresser à W J. PERREN, huissier aux
0 ables d'Olonne, rue de la Poissonnerie,
u audit M- LAMOTTE, notaire.
Certifié par l'imprimeur gouoj%igné.
Etude de M, GRANDJEAN, Polaire
à Challans.
L'AMIABLE Une Vigne,
A VENDRE Aite la Vigne d u Cal uai re,
aituée au Quartier de ce noui, près la
ille et commune de Challans, contenant
85 ares
S'adresser aud400taire.
Môme 'Étude.
TEN L'AIIIIABLE, C...Ulle de
une Vigne,
Challans : 1
dite la Vigne d e s - Brejoncs , située an Fief-
'de-la Gobetière, contenant 23 ares 24 cen-
tiares environ; 2- une Pièce de Terre
et Pré, située au Quartier-de Versailles,
contenant 60 ares environ. Cet immeuble
pourra être vendu en un ou plusieurs lots
Qu gré des agnateurs.
S'adresser audit Notaire.
VENDRA LAMLIBLE le Sloop Vol-
Elaire, du port des Sables,
construit en 1906, avec ses agrès et appa-
raux ; longueur de tête en tête : 35 pieds;
de quille : 25 piede- Pour renseigne-
~ments, s'adresser à M. COGNACQ, arma,
teur à La Chaume des Sables-d 'Olonne.
1
pour tous vos Iniprin-iés
adressez-vous à
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
FINANCIÈQE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
2 2 ,
Rue Di ... Wor : E. ROBENNE
de Châteaudun, 22. -
Le service de l 'Evolu t ion Econ . P i 4 , s o,
fait gratuitement pendant o mois 1 toute
personne qui en fait la demande. U
Abo...M..t. 10 fir. p- a.
- t 7
en ,.bras poste
I.— Petite b o it.
POMMADE ÉCULIN
qui, g.ê,lt l30uT0W-~ r~~z'fflA
NEMOFkRoi -JaCies s;
Po.. et fat t Po P OIU38ESesr,l ût%1~1 r_ V. . . È 1,, 0 1 LS
40ansd'exiGtence, 4lygillion;cieguérlsona
P 1~.tit. b . , t. O fÉ . 40 Le t 2 f- 50
PARIS.
MoBr- FR
150 MODÈLES
GRAMY" ~>.Ncc-,L m
LA oAr.N.%nTz
SEPA nAwm Imir-qM. KCNT
EXŒPTT \ îoe3rpîx "-m.
LEM IMRIIEDIZ 84111URQI de Ellü@Hc, paris. fZ
~tn,~ --a—
Lisez ug
rum6ro (in Ait
iî~ U ILL
ao ~&1q8 z›W s TFcc~*8
PIL111M lqORISON-NOULINr.- let n-2
Purga tif v e',,étal, depu ratif j,1~1
£l e roie, de i
0rec1i.o~ns e M I . " frge , ~ *,&h,,Bent.l~. h..suT et les
Mure et Be nom
M ladies de l. Peau. e,. éma , pruri t ,
30, nus LOUIS-LE-CPARD, PAR:S -1 lafflINNES PIAARWACIU
êpeezm
M ~a&u~ e
#P Â-*Ok.
Service de Coffres-Forts
Le Dure.. des
tirut -.n 8ervi,. de COFFRES-
FORTS à 1. do publie
place du Génèral-Collinea~i.
Garantie et sécurité ab.0t.e
Compartiments depuis 5 fr. par mois
'la T.Iif décroissant eu p,,,po,tio.
la durée et de la dimension
Il.. clef unique ce
a chaque io ca ta ire . l i fa i t
e t c~ong c eu c ombin!zison à son
g~d' . P eut sa. ouc- ... 'off-
4.4e
kt.
LA ~?ENDFE REPUBLICAINE
?Y41 _t17,1 1
-
w
.
~
T T 1~ 1%
le dR 'L .'l
Sociét é Amnyme fondée en 1 86 4 . — Capital . 500 Millions de ]Francs
Siège Social: 54 et 50, 1%ue de 1-rovence, a ]Paris
1. 1 0 0 Agences e t Bureau. en F'ance , Co~1sp­ d..t s S., toutes les p laces de l 'Et,a.g"
IB U n n A~ T-T JD nA S 8 A&_ 19 n Ei L__~' - ri 1 0 ~L 0 W WR
e
41
e* p,
PLACE Du cfNrRAI,-COLI,INFAli
Ouvert tous les jours non fériés de 8 h. 1/2 à 11 h. et de 1 h. à .4 h.
TlIStal la t1ilons E'loctri-quos, LZ & EaU
-
1
Socotra. A. - To.Ê~. CHAUDRONNE RIE FER & CUIVRE
Plomberie - Zinguerle - Fumisterie - P RODU ITS CÉRA MIQU ES
M'is"
ba""iI 1880 Xî kà Ene«b la
>
lE.~t%T-j >
â l a i s o n fo n d ie C u 1880 >
SPÉCIALITÉ DE SALLES DE BAINS (n om b r e u s e s réfé r en c e s)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CIIAUFFE-BAINS AUTOM/LTIQUES AU GAZ ET A 1,'ÉLIIGTRIC(TO
G~rand 011oix porcelaine et grès
tels que : Lavabos, fflets, Cuvettes pour tout à l ' égout
Seul Repr~se_ntant de « f,~ »
Installation d u Chauffagecentral pur cet Appareil. Appareil dedémonstration en ma
Salle de Bains fonctionnant au gré du C l i en t .
Très Grand Choix d'Articfes de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE FT ORDINAIRES
A toute Personne payant au eo-ptant, il lui sera fait une remise de S
L P ni désireraient s'acquitter p ar Inensualil&, un crédit leur sera ouvert,
su, e. uns augmentation d e prix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dans q ~cîq1J2s joiiri NACWN DYAM'ITION M VibU de Salles à Electriquos o[ au Gaz. Arlicles de Luse
,ii«,, Direcie etc la î~al)piqtîe au l'artie ,ulier ï a sa s interi il édiaip
CYCLES 31AVE111NES A COÙI)Iti,,'
Société Manufacturière d'-,N-rmes et 0 OleS. - SAINT-ETIENNE
-Y >
29, n-UF: DIMS MALILILBS
-A IL 1, A ~. n 1:) 9' Lrs SABLES-D'OLONNE
Bicyclettes Routiè
demi- course et course, garanties
depuis I là jusqu'à 304) francs
à main depuis 7,5 fr., garanties'S ans
MACHINES A COUDRE ~ à pied -_ 110 fr., -
Grand Choix (I 'E n vel o p pe s -Hu t ch in s on , Mî eh elin , Ga u l o is, S o ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Loeatiaus, Uéparations
La Maison reç it l :B du OU:ÉDI:T S2ALF31-11LIS
>
-
AIR
eèl- 4~ e> t> 41Ië- le -le- e "*.- e 41 > 10, _> lë
LI' -À A k i
= Ligénieur-Leicetricien, ex Directeur de l'Usine Eiectrique de Viiiiors
R u e d e la To ur, L e s Sa bl e s-d 'Olo nn e
APPLICAT110N GÉNÉR, LE DE L'ÉLECTRICITE
17o rce, Ch a ujage, Téléph on ne r ie, Son n erie, Para ton n e rres
D #p a ~nos — Mo te u rs — Pé trî ) ts m ëean iq ues
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES
Devis gratuits sur demande
PJIMENI COMPLII Poufl VEAUX ET vohcilîîs
sao, "a" i' " 00
Aféded".
.-sel le Lièiql~ 1905
Médail l e d 'Or, igoe
GRANDE ÉCONOM11E SUR LE LAIT NATUREL
28 ANS DE SUCCÈS
rRANÇOIS BRUNNER, r.b~icat - LYON
Usine électrique 120 IIP: Place des Charpen,es
En vente chez mm.
Ch. 'Ja B-0- Jeu. TeSRî6~, êgo -
Bouin - lr. Chelle...
Nie.1 I.-D.Icut - A~g.
a,
P
-le--M~-ftiLe-A.1
- Berthe J'es
A. 1-b.Tt, h
P.H.... - P. S.1li.,, pharmacien, ~~ premont. - E. Cartaud, ph.-
~-~i~n, Coex - 'Tesson, rharat-ien, Croix de-Vie. -
sài., J-C
N b T ~ je :md~..Rd Guillet- G.é~i.
Ph
a -M.ot
Rens,ud, ~pb.arwacien. Talmont. - A~ Giraud, éncier,
- Pi-T- .... ... F~.deTio
Cuénot, Le Ch.i,c-le-Vi~..t., -
Ch. Ri-beT~
ce 7iu ï-,
Opérations de la Banque,
DÉPÔTS DE FONDS $1 intérêts en
co.pt, o. à èché.nc. lise. -
ORDRES DE BOURSE~ - SOUSCRIP-
TIOI S SANS FR&is. - EscoMPTE ET
-MISE
ENRÈrf,EDETITI(ES -AvANcgspijp,
TITRES. - ESOOMPTIs ET ENC~I8 P-
E~T »'~,Fe.Tg DE CO ... ECO. -
GARAN~IECO-~fRE LE REMBOUBST.-
MENT AU PAIR et 16 i.q.es de
non vérification des tirages. --
TRANSPORT DE FONDS (F~&nC. et
- 13~,LETs Dm RÉ.,T
rIRCUL AIRmS~ -LETTRES DE CRÉDIT.
1-àQUES. - RENREIGN.M~-. 11S~
e
e-e-*
44%>
ROCHE 1 DAV#~
ri.e. d. 1. Lib~,tê
LES SABLFS-D'OLONNE
On trouve ""Lamment en magasin:
IMIIRI,~IES POUR MAIRIES ET ÉCOLE
de S ecours Mut u e l,
Imphmés de Oouanes
pas'o,lDts, Soumissions
pourSels; tous Modâles font
Importations, Exportations
et Capitaines da Navires
POUR CAFETIERS
Loi sur l'ivresse publique
Prix des Boissons
Police des Cafés et Débit-
POUR ENTREPRENEURS
Feuilles de paye
Modèles de soumissiotip,
de cautionnement
MODÈLES DE PFRCFPTEUI~,'~
Sommations sans frais
Avis officieux
Situation de Caisse, etc.
Vieux Jourliaux à Vc1îifl'î'~e au Bureau du. Jouiial
1.
m
a b ium 1s de s
oe -~ Q~ C X.
SOUTENEZ L'INDUSTRIE LOCALE 1...
Pour vos Installations de l,um;Lèt,e Électrique
Iellîlle V111Y IIIS Ri.d.l'A..i..Ilôpital
1,98 SABLES-D'OLONNE
!,e tient ) votre entière d!spo~it!oi pour exécuter tous travaux concernant
Grand Choix d'Appareils
-%7]EILZ]aiEK&IM It
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
P t ig t t p t it , ' d à 11 . VID Y, rue de l ' H ôpita l
ou à M . MIG A (I L I , D i rect eu r de l'Agence MALIN, p lace d e la Liber té .
MAISON DE' CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA 11EGI0,1i
eArrn es, Mun i t ions e t e~1 r tic les de Cha s s e de to u t es s o rtes
- IE:clrrxc)ricl C~«:>TJIrZ , Armurie r
MACHINES
` D'
TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GAR~~NTIES CINQ ANS
19, Rue des Halles et 11, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUlt-Yi)N
CONCESSIONNAIRE DFS Fusils DARNIE et CRABLI11N
Spé,i. li t.1 d e A td i- d e
A COUDRE Œ 011911GINAIL VICTOItIA » et « PFAFF P
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
G tTES DI VERS FR ANCO S UR DEMANDE . - IÊMIX ltâtbnÙRÉS
CABINET DENTAIRE DES SABLES-YOLONNE
Zt!D, ]m«" dix ao
Diplô.ë de 1. F...Ité de Méd-i.. de P.riS et a. D..t.i~. de P-i.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SANIEDIS DE 10 HEURES A 5 ~EtRES
Spé.i.lité d'.pp-.ilS dent.- t tô Soi.. de 1. B ... h. et des D..b. - E~15ra.ti...
Pue. de D..ts eî Plumbages.S Red_~ - ~uTifi cations
sur Vol ... ib., ur, Platine, et..
- te, .%..
ipalix IÊODÉRÉS
MAISON2 PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). -LAROCHE-SUR-YON
1 AA CA PITALISATR
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour fivorisep l'Eci)nomie et l'Epargne par la Constitution (le Capitaux
ENTREPRISE PRIVEE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i talisa t ion (l e 1 2 à 33 ans, chacun peut constituer
un ~cupJ1ta1,
MÊI&r MAISON : 1 5 , - T-Tot, SABLEIS-D'OLOIINE
A141t, AL cG71~_,r~21Ek_!
capital .5 million. de fraitica
PARIS - SiÈGE SociAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
une ""t a"~ _1E.3f~1&tài
un IF«»"dm de, c»« a"
Versements depuis imix X~Piraxi-o par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S écuri té e t ga ran ties excep t ionnel l es . - Pa r tic ipa tion a ux b énéfic e s indép endan t e de s Tirages
Souscrivez des Bons de ]Lu la seule Sociffl qui a rem-
boursâ plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (33 _-500 fr. de
remboursement pendant l'année 191,3 seulement). Ne confondez pas avec les Sociêtôs
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de T~r_ CE-.p1taIfsation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉIRAUD,
Correspondant principal,Tilla 'D ian e 115 rue de l'Estacade, Sibles-d'Olonne.
1, UCO
LOCATION D'AUTOMOBILES
a . 1- >
1111nee de la 13arre >
-s'
et ]Landaulet
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation ;à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques >
i3icyclettes - Canots Autornobiles - Moteurs Industriels >
IMPRIMERIE COMMERCIALE & ÀD~IINISTRÀTIYE
pondée en 1886
5, A v enu e Ca rno t (P la ce de la Liber té) e t 7, A v enue Nico t
IPOTJUWITT-TFtus iYimi :~>n1M]à]s
Eeoles, hllreprencurs de Travaux publics, Cafés, etc.
pour les âla'r'es' -1
Imp ressions Commerc ia les Fa c tures , C ircu la ires , Têtes de Lei tres , Cartes
Henbo ra nd uins, Env p lopp es , Reg is t res , Let tres de Yaissan ces , Mariages , Décés
IMPRIMÉS POUR SOOIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
Founl-,;XTURES DZ BURE. au - EtELIURM 4_ q
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES H HIR El' EN COUL[URS (li-irÉqs Par retour du courrier)
'%9i~
LE RÊGENERATEUR FAYORI
Pour rendre auX cheV. lux gris
leur cou leur et beauté naturelles.
Supprime les pellic il les
et arrê te la chute des cheveux.
SE FtE:COMMANDE PAR 30 ANS DE: SUCCES
Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT
EXICEZ - le. n-coRs les ­ ts ROYAL WINDSOR
Dépôt aux Sables-d'Olonne chez M"- ANNA BOUDAUD Mercerie, -5, rue du Centre.
Vu pour la légalisation de la signature
>

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
• Pla c e d e la L i b er t é, SABLES-D ' OLONNE
ABONNEMENTS 6 .ois Un ce.
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 15 fr.»»
France et Algérie 3fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4 , 0 îneo Ex. .
4 L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s on t r e fu s é e s
ledealhôpIliturnse
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
iffsWeliiniStarglree,
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE,
Va-t-on dégrever la terre
ET COMMENT ?
Depuis plusieurs jours on procède,
clans les diverses communes de notre
département, à la distribution des
avertissements concernant les impôts
de toute 'nature auxquels sont assu-
jettis les contribuables. Cette fois la
Vendée se trouve particulièrement
priviligiée (!) : 4'emprunt de 17 mil-
lions voté par le Conseil général
pour la construction du deuxième
réseau de tramway, a augmenté, à
lui seul, de 8 lo les contributions
de 1914. Si, aux centimes votés par
le Département pour assurer le paie-
ment de l'annuité de cet emprunt,
nous ajoutons ceux rendus, en quel-
que sorte indispensables pour pour-
voir aux dépenses nécessitées par le
vote de deux récentes lois sociales :
l'Assistance aux Familles nombreuses
et l'Assistance aux Femmes en cou-
ches : nous arrivons à une augmen-
tation générale moyenne de 12 à
15 °/.1
Est-il besoin de dire que, sur l'en-
semble de ces charges vraiment écra-
santes qui pèsent sur les contribua-
bles, la terre en supporte la plus
grande partie. En veut-on une preuve
indéniable ? De l'évaluation dernière
faite, avec le plus grand soin, recon-
naissons-le, par les agents du fisc,
il ressort, en effet, que sur les deux
milliards environ de valeurs locatives
constatées dans toute la France, la
terre est taxée à raison de 6 1/2 0/0 !
Cet impôt excessif, qui frappe le
modeste cultivateur, n'a pas été sans
préoccuper le Parlement qui, à diffé-
rentes reprises, s'est efforcé de l'at-
ténuer. Ce serait commettre une in-
justice que de venir prétendre, qu'à
cet égard, rien n'a été fait. Par une
loi, en date du' 2 t juillet 1897, des
remises ont été accordées, sur la
contribution foncière des propriétés
non bâties, -remises variant entre
I centime et 15 francs, suivant l'im-
portance des cotes. Malheureuse-
ment ces dégrèvements ont surtout
profité aux propriétaires ruraux aisés
et les fermiers, les petits cultivateurs
n'ont obtenu qu'une diminution vrai-
ment dérisoire. C'est ainsi que cer-
tains propriétaires ruraux, possédant
souvent plusieurs maisons et un cer-
tain nombre d'hectares de terre, mais
dont la part de l'Etat, sur la contri-
bution personnelle mobilière n'atteint
pas 20 francs et est au-dessous de
25 francs, sur la contribution fon-
cière des propriétés non bâties, ob-
tiennent, chaque année, ro, 12 et
même jusqu'à 15 francs de dégrève-
ment, alors que le modeste cultiva-
teur, n'ayant pour vivre que quel-
ques lopins de terre, voit sa cote
diminuée de quelques centimes seu-
lement.
Au moment où nos législateurs
s'apprêtent à réduire l'impôt sur la
terre d'une somme de 50 millions
pour 1915, il est intéressant de sa-
voir si l'on retombera dans les mêmes
errements qu'en 1897, si, en un mot,
cet important dégrèvement profitera
surtout aux propriétaires aisés. Rap-
pelons, dans ses grandes lignes, le
projet récemment voté par la Cham-
bre : aux termes de ce projet de loi,
pour tous les cultivateurs exploitant
eux-mêmes leurs champs et ayant
moins de 1.250 fFancs de revenus
Organe des Com i
nes A.f.faires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les conna î tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
(et qui, entre parenthèses, consti-
tuent l'immense majorité des ruraux),
la terre était dispensée de tout impôt
jusqu'à 625 francs de valeur locative
imposable. Enfin, pour les plus ai-
sés, jusqu'au chiffre maximum de
5.coo francs, l'impôt était ramené à
un taux variant entre 2 fr. 5o et
2 fr. 80. Malheureusement, le Sénat
vient de réduire à néant ce beau
projet, qui eût apporté un véritable
soulagement dans nos campagnes,
où l'existence, en raison de la cherté
des vivres, devient chaque jour plus
difficile et où, comme conséquence
de cet état de choses, l'exode vers la
ville se fait de plus en plus sentir.
La Chambre haute, démolissant
tous les articles du projet voté, vient
de décider de taxer les revenus des
valeurs locatives à 4 o/o, sans excep-
tion, au lieu de 6 fr., 5 o représen-
tant le taux actuel. La part de l'Etat,
qui se trouve être de 115 mitions,
sera réduite à 65 millions, d'où le
dégrèvement promis de 5o millions.
Il est incontestable que l'impôt sur
la terre va se trouver, si la Chambre
ratifie le vote du Sénat, sérieusement
diminué. Malheureusement, comme
en 1897, ce sont surtout les gros
propriétaires fonciers qui bénéficie-
ront de cet important dégrèvement.
Quoiqu'il en soit, un premier pas
sera fait vers le grand dégrèvement
rural promis depuis tant d'années
déjà. Espérons que les deux Cham-
lites se mettront d'accord et ne se
sépareront point sans avoir donné
satisfaction à la population si labo-
rieuse de nos campagnes.
VALÈRE MATHÉ,
INFORMATIONS
L'Impôt sur la Rente
La Commssion sénatoriale de l'impôt sur le
revenu, réunie, a entendu la lecture du rap-
port complémentaire de M. Aimond sur le der-
nier texte déposé par M. Caillaux (imposition
de la rente).
Le rapport de M. Aimond conclut au rejet
des dispositions du Ministre des Finances.
A l'unanimité des treize Membres présents,
la Commission a rejeté les dispositions du
Ministre.
Les Caisses d'Epargne
La Commission d'assurance et de prévoyance
sociale de la Chambre a admis en principe
l'élévation maximum à 2.500 francs des dépôts
autorisés dans les caisses d'épargne, avec
faculté de le porter à 3.000 francs, par l'accu-
mulation des intérêts.
Le Rendement des Impôts
L'Administration des Finances vient de pu-
blier le rendement des impôts pendant le mois
de février 1914. Le rendement des impôts
s'est élevé à la somme de 272.781100 francs,
accusant une plus-value'de 10.718.200 francs
par rapport aux évaluations budgétaires et une
plus-value de 10.735.200 francs par rapport aux
recouvrements effectués pendant le mois de
février 1913.
Sous aucun régime, on n'a constaté une
aussi magnifique prospérité.
M. Jean Richepin candidat
Les Corses ont offert à. Jean Richepin la can-
didature, pour les prochaines élections légis-
latives, du siège de la circonscription de Corte.
Cette élection serait certaine.
Tremblement de Terre
Un violent tremblement de terre a été res-
senti le 6 mars à Bitlis et à Oblat (Turquie) ;
dans cette dernière localité, 142 maisons se
sont écroulées ; deux enfants ont été tués.
Dans d'autres localités les dégâts sont éga-
lement importants.
LE SECRET DU VOTE
La Chambre a adopté l'ensemble de la
loi assurant la liberté et la sincérité du
vote.
Les principales dispositions concernent
le droit de chaque candidat de se faire
représenter auprès du bureau de vote, la
e-ssesso,sessessassasasassosaumsaurosaraassaa
co î
Ce. Journal est désigné pour recevoir les Annonces
U
Samedi 14 Mars 1914
Vendéé
dia
fourniture d'enveloppes uniformes par
l'administration ou par les municipalités,
les conditions de publicité des séances
des commissions de recensement.
La commission du suffrage universel
demandera à la Chambre d'adopter ce
texte afin de le rendre applicable aux
prochaines élections législatives.
Ces dispositions complétées par la
réglementation de l'affichage et par l'usage
de l'isoloir amélioreront sans nul doute les
moeurs électorales et permettront de sous-
traire le citoyen aux pressions qui peuvent
s'exercer sur lui et altérer la sincérité de
son vote. Elles ne peuvent donc que pro
filer aux candidats républicains.
se»--
Pour nos Travailleurs
M. Métin. ministre du Travail, a pro-
noncé b Besançon, un excellent discours,
qui nous change des banalités officielles.
Il a rappelé l'oeuvre accomplie par la
République pour les travailleurs de la
terre maquais la démocratie est reconnais-
sante de leur fidèle attachement, et il a
ébauché le programme des réformes qui
seront la lâche de demain.
Il faut d'abord rendre leur situation
plus certaine, en dégrevant la terre, qui
se trouve trop imposée, en facilitant le
remembrement parcellaire en créant le
bien de famille.
La législation des habitations à bon
marché, dit-il, à ce propos. faite d'abord
pour les villes et les faubourgs, s'applique
maintenant à la petite culture, depuis la
loi de 1908, et va encore être perfection-
née par un projet qui s'élabore au Sénat
et auquel M. Reynaud et moi avons donné
notre assentiment.
Désormais, l'agriculteur pourra à son choix
se tourner soit vers elle, soit vers la loi de
19-10, qui permettent aux caisses de crédit
agricole d'avancer un capital à très bas
intérét pour la constitution et l'amélioration
de la petite propriété.
La loi de 1910 est plus générale, plus libérale,
que la loi des habitations à bon marché ; en
ce point, comme en d'autres, le budget a été
plus large pour les agriculteurs que pour les
gens des villes.
Mais, poursuit le Ministre, ri indispensable
que soit le progrès matériel, ce n'est pas pour
lui seul que nous le recherchons ; nous le
voulons comme ressort de l'élévation intellec-
tuelle et morale qui est notre principal objet,
vers laquelle vous portent vos aspirations. A
faire vos affaires vous-mêmes, comme vous
l'enseigne la pratique des assurances mutuelles,
des caisses de crédit, des syndicats, des coo-
pératives, vous prenez, tout à la fois l'expé-
rience et l'indépendance nécessaires aux cito-
yens d'un pays dans lequel le peuple est
souverain. Vous vous habituez à gouverner
vous-mômes vos communes, devenues de
petites républiques dans la grande.
De quelque côté que nous nous tournions,
conclut M. Métin, nous trouvons un vigoureux
effort à donner et nous voyons que, pour la
poussée vers le progrès, ce ne sera pas trop
de toutes nos forces réunies.
Certes, la besogne ne manque pas, pour
poursuivre et achever Fceuvre commencée,
-et il faut de bons ouvriers.
Amis paysans, choisissez-les bien ! Ne
vous laissez pas capter par les promesses
menteuses ou les surenchères irréalisa-
bles; gardez votre confiance à ces répu-
blicains éprouvés qui, patiemment, pru-
demment, d'étape en étape, vous ont
soustrait à l'oppression cléricale, à la
concurrence redoutable de l'étranger, aux
incertitudes du sort et vous ont donné la
liberté, la sécurité, la prospérité. Ils ont
conscience de leurs devoirs ; ils savent
qu'il leur reste beaucoup à faire. Avec
votre aide fidèle, ils le réaliseront.
UN RAPPORT INTÉRESSANT
Le rapport de M. Bénezet sur le budget
de la Guerre, distribué hier à la Chambre
est des plus instructifs. Il expose com-
ment l'effort militaire allemand ayant
augmenté l'armée allemande de 153.000
hommes, a déterminé la France au vote de
la loi de trois ans, qui porte à 700 000
(soit 232 800 hommes de plus qu'en 1913)
le chiffre des hommes de l'armée métro-
politaine, plus 48.000 hommes de troupes
françaises en Algérie et en Tunisie, soit
un total de 748.000 hommesseon compris
les services auxiliaires.
rrondissefi .4
claires et Légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
- RÉDACTEUR- GÉRANT- : Valère M _AT Ili;
De tels effectifs, ajoute M. Bénezet, ont
permis au Conseil supérieur de la Guerre
de mieux répartir les corps de troupe sur
le territoire. 27.713 hommes d'infanterie
de plus-qu'autrefois ont été -envoyés dans
des places fortes. L'artillerie de place a
reçu un supplément de 7.916 hommes.
Enfin ce qui est plus frappant encore,
alors qu'il y a un an nous n'avions, dans
toute la région de l'Est, sur les territoires
des 6., 7., 200 et 2° corps, que 145.000
hommes, aujourd'hui, les cinq corps de
notre couverture comptent 242 000 hom-
mes. 97 000 hommes de plus y sont uti-
lisés.
Environ la moitié des hommes qu'elle
nous a procurés ont été envoyés dans
l'Est pour y former la cuirasse protec-
trice de la Frence ! Là -has, près des Vos-
ges, nous avons 218 hommes par campa
guis, c'est -à -dire qu'avec un appoint
presque insignifiant de réservistes, les
unités peuvent partir en campagne. C'est
exactement ce que l'Allemagne avait
voulu faire et ce que nous avons fait.
Nous disposons maintenant de cinq corps
d'armée susceptibles de prendre part,
sans délai, aux opérations de couverture.
N'est-ce pas la meilleure justification
de la loi que nous avons votée?
Appé t i ts A l lemands
-----
L e s pangermanistes sont insatiables. Ils
mettraient l'Europe à feu et à sang, pour
satisfaire leurs appétits belliqueux et leur
fureur d'armements.
La campagne qu'ils mènent actuellement
contre la Russie, a éclaté soudain, alors
que rien ne la laissait deviner. Ils se sont
aperçu que le Gouvernement de Pétera-
bourg, comme tous les Gouvernement
européens, augmentait ses effectifs de
paix. Or, cette augmentation était projetée
de longue date ; elle avait été si bien
prévue à Berlin qu'elle servit d'argument
essentiel au chancelier de Bethmarm Holt-
weg pour justifier la loi militaire de l'été
dernier.
On s'est demandé pourquoi les manger
monistes avait brusquement imputé à la
Russie des desseins belliqueux qu'elle n'a
sans doute jamais conçus. Lorsque ces
messieurs font entendre leurs grosses
voix, c'est qu'ils ont des raisons. Et
aujourd'hui ils en ont deux. Ils espèrent
faire impression sur les Ministres du Tsar
et obtenir un traité de commerce favorable:
c'est le système qui consiste à marcher
exprès sur le pied d'un passant pour
entrer en conversation avec lui. Mais ils
veulent aussi que l'armée allemande, forte
de 860.000 hommes, soit encore accrue.
Les dépenses nouvelles ne seraient pas
perdues pour tout le monde.
Le général Keim, le chef de ces agités,
vient de nous le notifier : il réclame trois
corps d'armée supplémentaires Les sure-
t il ? C'est une autre [flaire. L'Allemagne
vient de lever un impôt de guerre de
1 500 millions qui a été 'mal accueilli, et
le Gouvernement Bavarois a fait savoir
officiellement, il y a deux mois déjà, qu'il
était tant de mettre un frein bu grossisse-
ment des budgets militaire et naval.
Mais nous ne sommes qu'au début d'une
période de polémiques qui mérite toute
notre attention. L'Europe ne sera donc
jamais tranquille
ÉD UCA TION D U CITO YEN
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE
V
« Tout ce que l'homme peut souffrir
sans mourir, dit Michelet, ils l'infligèrent
au protestant. Pincé, piqué, lardé, chauffé,
brûlé, suffoqué presque à la bouche d'un
four, il souffrit tout. Tel eut les ongles
arrachés. Le supplice qui agissait le plus
à la longue, c'était la privation de som-
meil...» Et la femme ? Mêlant le liber-
tinage à la cruauté, ils la torturaienrdans
son âme et dans son corps. « Mais nulle
humiliation de nature ne peut dompter
l'âme. Elle se relevait par la prière, la
fixité de sa foi. Outrés, ils en venaient
aux coups, et pour l'exécution, chose
cruelle, souvent coupaient des gaules ver-
tes, pliantes, qui s'ensanglantaient sans
se casser. Le sang les enivrait... Telle,
des , . _,:f ibies - d 'Olon Te c
etissteeste.eatsi.
l'hiver, reçut sur les reins des seaux d'eau
glacée. Parfois, ils- enflaient la victime
(homme ou femme)avecnn soufflet, comme
on souffle un boeuf mort, jusqu'à la faire
crever. Parfois, ils la tenaient suspendue,
presque assise, à nu, sur des charbons
ardents. »'Un témoin oculaire, Elle Benoît
dit : e Les cavaliers attachaient des croix
à la bouche de leurs mousquets, pour les
faire baiser par force, et quand on leur
résistait, ils poussaient ces croix contre le
visage et dans l'estomac de ces m'alheu-
reux. Ils n'épargnaient les enfants, ison
plus que les personnes âgées, et sans tom
passion de leur âge, ils les chareaimet rte
coups de bâton ou de plat d'épée ou de la
crosse de leurs mousquetons, ce qu'ils
'faisaient avec tant de violence que quel-
ques uns en demeurèrent' Estropiés. Ces
scélérats affectaient de faire des cruautés
aux femmes. Ils les battaient à coups de
fouet ; ils leur donnaient des coups de
canne sur le visage pour les défigurer, ils
les traînaient par les cheveux clans la boue
et sur les pierres... Les officiers n'étaient
pas plus sages que leurs soldats. Ils cra-
chaient au visage des femmes ; ils les fai-
saient coucher, en leur présence, sur des
charb6ns ardents ; ils leur faisaient mettre
la tête dans des fours dont la vapeur était
assez ardente pour les suffoquer... Le plus
fort de leur étude était de trouver des tour-
ments qui fussent douloureux sans être
mortels. »
Il n'y avait pas de persécution 1 On ente
vait aux huguenots leurs enfants dès 1 âge
de cinq ans, afin de les élever dans la reli-
gion catholique. Et des tout petits, encore
à la mamelle, on en faisait un instrument
de supplice pour obtenir l'abjuration de la
mère. « On liait la mère, dit Michelet, et
on lui tenait à distance son nourrisson
qui pleurait, languissait, se mourait. Rien
ne fut plus terrible ; toute la nature sesoule •
vait ; la douleur, la pléthore du sein qui
brûlait d'allaiter, le adolent transport au
cerveau qui se faisait, c'était trop... La
tête échappait*. Elle ne se connaissait plus
et disait tout ce qu'on voulait pour être
déliée, aller h lui et le nourrir. » e L'ente
veinent des enfants, dit H. Martin, mit le
dernier sceau à la persécution. L'Edit de
révocation avait seulement statué que les
enfants à naître seraient élevés dans la
religion catholique. Un édit de janvier
1686 ordonna que les enfants de cinq à
seize ans fussent enlevés à leurs parents
hérétiques et remis à.des parents catho-
liques, où, s'ils n'en avaient pas, à des
catholiques désignés par les juges. »
Il n'y avait pas de persécution ! Les pri-
sons, les hôpitaux, les galères regorgeaient
de prisonniers qui expiaient le crime de
fidélité à leurs croyances. Le directeur de
l'hôpital de Valence, aventurier choisi par
l'évêque do la ville, Cosnac, s s'enquit des
cachots les plus cruels de France pour les
imiter tous, mais en y ajoutant des aggra-
vations inouïes. Ayant hôpital et prison, il
usait des malades coutre les prisonniers,
faisait endosser à ceux-ci les chemises des
premiers, sales, infectes, sanglantes, ta-
chées d'ulcères. Ils devenaient malades
eux-mêmes d'horreur et de dégoût, , se
sentant pénétrés de ces émanations et
gagnés de la puanteur. Quelques uns mou-
raient, Un fut trouvé qui, de faim et de
fureur, s'était mangé deux doigts. »
Il n'y avait pas de persécution ! Il y
avait le bagne. Les galères étaient des
vaisseaux allant à la rame, magnifilues et
gais pour l'officier et l'équipage, un enfer
pour les forçats-qui servaient de rameurs.
« Tout le monde couchait sur le pont, ou
plutôt ne couchait pas ; faute de place, on
restait assis. A un bout, unè table sur
quatre piques, où siégeait, mangeait, le
comite (garde-chiourme), l'âme de la ga-
lère. Courant près des rameurs, criant,
jurant, hurlant avec la figure provençale,
il promenait sur cette file de dos nus
l'horrible sifflement du nerf de boeuf qui
tantôt frappait une ampoule, tantôt se
relevait sanglant.: Le désespoir, c'était
d'être scellé pour toujours à la même
place. de coucher, manger, dormir-là,
sous la pluie et les étoiles, de ne pouvoir
se retourner, varier l'attitude, d'y trem-
bler la fièvre souvent, d'y languir, d'y
mourir toujours enchaîné et scellé. » Par-
mi les assassins et les voleurs condamnés
à cade vie affreuse, il y avait des -inno-
cents, les forçats protestants. Parfois, un
de leurs frères essayait de leur faire la
N° 1560
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROnHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , P l a c e de la
Liberté.
-......--
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames
TIEAOE DU JOURNAL : 4,6066 Ex.
on traite h forfait p' les Annonces périodiques ou oo• •
U'élléplicsro.r,-,
0 fr. 25
0 fr . 25
0 fr. 50
Tour CE QUI CONCERNE LA REDACTui)N •
d o it ê tr e adre ss é it M. Val ère MA THÉ , R é da c t e ur- Gé ra n t
an Bureau du Journal, Place do la Liberté.
susesassolasaaassiisar?
charité : « Quiconque était surpris distri-
buant cet argent devait mourir par le
bâton. » Un prêtre catholique, l'aumônier
Bion, que la vue de ces tortures héroïque-
ment supportées émut de pitié et d'admi-
ration, au point qu'il se fit protestant, a
raconté ce supplice.« Le patient, collé sue;
un canon, bras et jambes liés en dessoue,
le corps né', attendait... Un silence barri.-
bele se faisait. On prenait pour boutlgeeen
un Tue des plus robustes, qui, nu 1,i-
même pendant l'exécution, était frappe
par derrière par le comite qui l'éreintait
s'il frapp dl mal. Le Turc avait ers matin
un rondin à noeuds, véritable assommoir.
La vue du corps supplicié était telle dès.
les premiers coups que des galériens en-
durcis, malfaiteurs, meurtriers, en détour-
paient les yeux, » « Des forçats protes-
tants qui n'avaient pas voulu plier le
genou à la messe furent presque aussi
malraités. Cette barbarie (quitte roi désap-
prouva dès qu'il l'apprit) fut exercée dans
six galères. On imita les patients, éva-
nouis et déchirés, dans l'horreur de la
cale. Bion, hors de lui-même, noyé de
larmes, y descersdit, les trouva à peu près
sana voix, calmes et doux, non abattus
moralement. Ils furent étonnés et touchés
de ses larmes, le consolèrent. C'était trop,
son coeur échappa. « Leur sang prêchait,
dit il, et je me sentis protestant. »
La persécution s'étend aux cadavresr
tirés du lit de mort ou déterrés, arrachés
au cercueil et traînés sur la claie. « A
Dijon, dit Michelet, une femme y fut mise
avant d'expirer. A Arvert, près de La
Rochelle, une dernotiélle près de se ma-
rier, meurt, et son pauvre corps, suivi du
fiancé en larmes, repaît les yeux d'une
foule cruelle. A Rimen, la dame Vivien
est traînée, mais non enterrée; trois jours
duraot, elle amusa les petits garçons du
collège, écoliers des jésuites. Tels, en-
terrés d'abord, mais condamnés plus lard,
furent, dans l'état le plus horrible, exhu-
més pleins de vers, empestant l'air, ef-
frayant la nature... Ua bourreau renonça,
s'enfuit. Mais il lui fallut revenir sous
peine de mort. Cela fit créer un supplice.
M. Mollières, de Montpellier (protestant
bien entendu), faible et malade, fut con-
damné à traîner un corps mort. Il tomba
en faiblesse. Les soldats le frappèrent. En
vain. Il était mort : on le mit sur la même
claie. »
« Malgré les mesures terribles édictées '
contre eux, un grand nombre de protes-
tants préférèrent quitter la France plutôt
que d'abjurer' La patrie se trouve ainsi
privée de deux cent cinquante mille de
ses enfants, les plus instruits, les plus
intelligents, et non les moins dévoués. Ils
portèrent l'industrie française à l'étranger.
Amsterdam leur bâtit 1.000 maisons; un
faubourg de Londres fut peuplé d'ouvriers
en soie, en cristaux, en acier ; Berlin de-
vint une ville. Et pendant ce temps notre
cocenerce était ruiné. L'industrie des .
soieries et des tissus perdit 20.000 métiers
sur 600 ; dans l'Angoumois et l'Auver-
gne les trois quarts des meulins à papier
disparurent, etc... Ce fut pour la France
une blessure inguérissable. »
Pourquoi, direz vous, retenez-vous notre
attention sur tant d'horreurs ? « Les déli-
cats peut-être, dit Michelet, les égoïstes
diront : « Écartez ces détails... Vous nous
troublez les nerfs. » A quoi noirs répon•
droits « Tant mieux, si vous souffrez, si
votre âme glacée sent enfin quelque chose.
L'indifférence publique, l'oubli ra pide,c'est
le fléau qui perpétue et renouvelle les
maux. Souffre et souviens toi. »
Par une Déclaration de 1686, Louis XIV
avait ordonUé que quand un. nouveau
converti, malade, aurait refusé au curé de
recevoir les Sacrements de l'Egiise, il
serait condamné aux galères s'il recou-
vrait la santé e et que, s'il mourait, sa
mémoire serait flétrie, son cadavre jeté à
la voirie et ses biens confisqués. Cette
ordonnance ne punissait pas les protes-
tants comme protestants, mais comme
relaps. Plus tard, quand on eut persuadé
au roi qu'à la suite de la révoçation de
l'édit de Nantes, il ne restait plus de pro-
testants en France, il rendit une ordon-
nance (1715) qui généralisait cette pénalité
cruelle, et l'appliquait non seulement aux
nouveaux convertis, mais à tous ceux qui
refusaient les Sacrements. Déclarer qu'il
n'y a plus de protestants quand il en reM
par milliers, et sous ce faux préte2194,e4„.
-eiteear sZitt

punir comme relaps les protestants mêmes
qui n'ont pas feint de se convertir est
faire un étrange abus de l'autorité royale.
Cette fiction homicide fut acceptée par les
tribunaux sous les règnes de Louis XV et
de Louis XVI. Sous Louis XV, tout acte
de protestantisme était considéré comme
une apostasie et puni des galères perpé-
tuelles. En 1750, une ordonnance pres-
crivit que tout nouveau converti qui assis-
terait au prêche fut puni des galères ; la
même année on décréta contre les prédi-
cants la peine de mort, et plusieurs furent
exestutés en Languedoc. La persécution
fut poussée si loin dans le diocèse d'Alais,
qu'on fut obligé d'y envoyer des troupes
et que les protestants ém esèrent par ban-
des considérables.
(A su iv re) . PAUL -RAYMOND.
CHRONIQUE LOCALE
Les Conseils Généraux
Le gouvernement a décidé de présenter
un projet de loi ayant pour but d'étendre
la durée de la session de Pâques des Con-
seils généraux, à cause des élections
législatives.
Aux termes de la loi du 12 août 1876,
l'ouverture de la première session annuelle
des Conseils généraux a lieu de plein
e droit le second lundi »qui sait le jour de
Pâques. La durée de cette session ne peut
excéder quinze jours.
Cette année, Pâques tombant le 12 avril,
la session s'ouvrira le 20 avril et pourra
durer jusqu'au 5 mai. Elle coïncidera donc
avec la dernière partie de la période élec-
torale législative, puisque les élections s ust;
fixées, on le sait, au 26 avril:, pour le pre-
mier tour, et au 10 mai pour le second
tour.
Cette coïncidence pourra gêner un ce -
tain nombre de conseillers Généraux, de-
putes sortants ou candidats.
Le projet de loi que le Ministre de l'Inté-
rieur va déposer aura pou'- objet, sans
changer le point de départ de la session,
de prolonger celle-ci de vingt jours, c'est-
à-dire de permettre qu'elle puisse excep-
tionnellement, cette année, durer jusqu'au
25 mai.
De la sorte, les Conseils généraux, dont
un certain nombre de membres seraient
candidats aux élections légistati es, pour-
ront, après s'être assemblés 1- 20 avril,
jour de l'ouverture de la session, ajourner
la suite de celle-ci à une date à leur gré,
entre le 20 avril et le 25 mai.
D'un autre côté, la nouvelle Chambre ne
devant se réunir que le ler juin, les nou-
veaux députés conseillers généraux auront
ainsi la possibilité de prendre part à la
session de leurs assemblées départemen-
tales respectives.
DANS LA 2e CIRCONSCRIPTION
M. Sallion, candidat
Nombreux sont les délégués des divers
Comités cantonaux de la 2° circonscription
des Sables qui, dimanche dernier, se ren-
dirent à Challans pour une séance de la
Fédération.
Deux questions principales devaient être
posées aux républicains.
En premier lieu ils devaient choisir un
Président de la Fédération, M. Nauleau,
conseillergénéral de Saint Jean de Monts,
fut désigné à l'unanimité. Le Bureau fut
complété par la désignation des autres
Présidents de Comités na.- eaux en qua-
lité de vice présidents.
La seconde question à l'ordre du jour
était celle de la désignation d'un candidat
républicain aux élections législatives.
M. Charbonnai demande à ce point de
vue s'il y avait opportunité à présenter
un candidat et à le désignerà un moment
où le candidat réactionnaire ne s'était pas
encore fait connattre. La possibilité de
l'abstention fut brillamment combattue
par M. le docteur Marcel Baudouin, qui
obtint un réel succès en soutenant que le
parti républicain devait toujours poursui-
vre la lutte avec énergie.
Feuilleton de la Vendée Républica ine 24
L'Ogre -
des casques
à Pointe,.
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de, 7/...111.MELCIMSE
XI
LES MACROIRES DE L'OGRE
Et le Coq Gris é ta i t repartit dès l'aube
pour Saint-Léonard. Qu'allait il y trouver?
Comment la Commandature et le baron de
Thannberg auraient-f's digéré la fuite du
brigadier de l 'Etoi le
XII
LE PIÈGE A LOUPS
Pendant que le Coq G ris travaillait, et
nous savons comment, de son côté, M. de
Morimont et ses Francs-Tireurs travail-
laient du leur.
Quand le chef des Francs-Tireurs avait
quitté dès l'aube la Maison Forestière,
accompagné de ses hommes et guidé par
Buisson, il était allé s'embusquer dans le
passage réputé le plus dangereux des envi-
rons et où les récits des vieilles gens du
Seussassumesso
Un délégué du Comité de Beauvoir in-
siste pour qu'il fut sursis à la désignation
du candidat. Mais les Membres art la Fé-
dération affirmèrent l'inutilité d'un ajour-
nement et la nécessité de lutter à un mo-
ment où le succès est à peu près certain
grâce au progrès des idées. Leur confiance
est grande. Ils ne veulent point surseoir.
Ils ont bâte de désigner le candidat et il
est décidé, à une grande majorité de passer
à la désignation de celui-ci.
M. Baudouin déclare alors qu'il n'accep-
terait d'être candidat que s'il était choisi
par l'unanimité des fédérés.
Au second tour dé scrutin, M. Sallion a
été proclamé candidat républicain pour
les élections législatives de 1914.
M. le Président, en termes heureux, a
clos la séance en publiant le résultat et en
affirmant l'union de tous les républicains.
- Les Réservistes -et les Elections
Le Ministre de la Guerre a décidé qu'au-
cun homme des réserves ne doit être pré-
sent sous les drapeaux pendant la période
élecjorale.
A la suite de la fixation, en Conseil des
Ministres, des élections législatives, M.
Noulens vient de rappeler aux autorités
militaires les prescriptions qu'il leur avait
adressées pour l'application de s; précé
dente décision, en précisant qu'elles con-
tinueront à être appliquées jusqu'au 12
avril prochain.
Toutefois, en ce qui concerne les régi-
ments de réserve ou territoriaux d'infan-
terie appelés avant le 12 avril, les généraux
commandant les corps d'armée pourront,
après entente avec le service de santé
militaire, proposer au Ministre que la
convocation de certains d'entre eux soit
reportée à une date ultérieure qu'ils feraient
en même temps connattre.
Les Régiments aux Sables
L'Effectif du 1., Dragons
Ainsi que nous l'avons annoncé, les
deux escadrons de dragons devant séjour-
ner aux Sables-d'Olonne durant une
période de dix-huit mois, arriveront en
notre ville, le vendredi 10 avril.
Le détachement, sous le commande
ment de M. le Chef d'escadron de Nivières,
est à l'effectif de 403 unités se répartissant
ainsi : 12 officiers, 29 sous - officiers, 25
brigadiers et 337 hommes.
L'effectif total du régiment étant de
925 unités, la ville de Luçon recevra donc
549 unités, dont 24 officiers, 42 sous offi-
ciers, 45.brigadiers et 438 hommes.
Arrivée du 93°
Par suite de l'épidémie d e rougeole qui
sévit à Fontenay-le-Comte, l'envoi -du
137° aux Sables est remis à une date ulté-
rieure. Il sera remplacé par le 93°, et la
Municipalité a été avisée officiellement
des dates d'arrivée des bataillons :
1's bataillon du 19 au 26 mars ;
2° bataillon du 26 mars au 2 avril ;
3° bataillon du 2 au 9 avril.
Au Comité Républicain de lard
Dimanche dernier, M. René Potier, l'ex-
cellent maire de Jard,a fait ses adieux aux
Membres du Comité républicain réunis en
assemblée générale.
Avec une émotion qu'il e'efforçait de
dissimuler, M. Potier a prononcé le dis -
cours suivant :
Messieurs,
Avant de quitter la présidence, je vous dirai
que la raison majeure, entre toutes, qui fait que
je me retire, est celle-ci : dans six mois je ne
serai plus à Jard. Je compte, en effet, partir pour
l'éducation de mes enfants et rester avec eux.
Quand reviendrai-je à Jard, si je reviens, je
l'ignore ; dans tous les cas ce sera plus tard,
beaucoup plus tard et alors bon nombre de
ceux de mon âge manqueront à l'appel. Com-
me vous le voyez, toute la question est là, et
il ne faut point chercher autre chose.
pays plaçaient tous les crimes de la lé-
gende.
C'était une route départementale longée
par la M arne d'un côté et bordée de l'autre
par la forêt. Mais bordée non point à plat,
bordée en talus élevé, en falaise.
Impossible à qui que ce fût d'échapper
aux attaques venues de la falaise boisée
sans tomber dans la rivière.
Et impossible aussi de repousser ces at
taques, puisque l'on se heurtait contre un
mur infranchissable, à moins d'un long
détour pour prendre la forêt à revers.
La route départementale n'était point, il
est vrai, celle que les Allemands se ser-
vaient d'habitude, mais ils y passaient pour
courir çà et là en réquisitions, par petites
colonnes. Ce qui ne faisait que mieux
l'affaire du chef des Francs-Tireurs.
M. de Morimont plaça ses hommes tout
le long de la crête du talus, par groupes
espacés de quelques mètres. De sorte que,
sur un parcours assez considérable, le
chemin se trouva surplombé d'une vérita-
ble mitrailleuse.
Les Allemands ne s'aventurant jamais
dans les broussailles, il n'y avait aucuns
risques que les Francs-Tireurs fussent pris
par derrière.
Invisibles sous des arbres verts, ceux ci
en étaient à leur second jour d'affut quand
ils remarquèrent les allées et venues de
trois individus montés dans un cabriolet.
Deux au moins de ces personnages
étaient des Allemands, des officiers en
costume civil. On ne pouvait tirer sur eux,
le gibier étant trop incertain et de trop
minime importance pour s'exposer à une
LA VENDEE REPUBLICAINE
Certes, la place de Maire n'est point chose
enviable pour qui aime son repos que vous
fassiez blanc, que vous fassiez noir, vous êtes
certain de ne jamais faire au goût de tout le
monde; tel qui est content aujourd'hui sera le
mécontent de demain et vice-versa. Depuis
dix ans que j'ai l'honneur d'être à votre tête je
m'en suis aperçu malheureusement bien sou-
vent ; aussi ai-je toujours eu pour principe de
ne jamais m'occuper ni des criailleries ni des
potinages ; nia lignè de conduite a été de
faire ce que je croyais juste, si j'ai des défauts
j'ai au moins une qualité qui est la franchise.
J'ai toujours été franc vis-à-vis de vous et si
parfois j'ai pu me tromper je l'ai fait croyant
bien faire. Nul, ici-bas, n'est infaillible.
De me. place de Maire, je n'ai jamais rien
retiré, n'ayant jamais rien demandé pour moi.
J'ai beaucoup demandé pour vous et je peux
dire ici que, grâce à mes amis, j'ai presque
toujours obtenu satisfaction, j'entends naturel-
lement dans les choses justes et réalisables,
car si quelqu'un était venu me demander la
lune, je lui aurais répondu d'aller la chercher
lui-même.
Pour nie résumer je vous dirai qu'à mon
avis, un Maire a le devoir d'oublier les injures,
de rendre bien souvent le bien pour le mal en
s'efforçant d'être le plus juste possible vis-à-
vis de tous, sans distinction aucune.
Vous m'excuserez, Messieurs, de m'être
peut-être un peu trop étendu sur ce sujet, mais
que voulez-vous, c'est peut-être la dernière fois
que nous nous trouvons réunis, et je tenais à
vous parler à coeur ouvert.
Je passerai maintenant à un autre ordre
d'idées. Comme vous le savez, dans un peu
plus d'un mois, les électeurs vont être appelés
à nommer un député. Vous connaissez ma
manière de voir les choses, il nous faut l'union
si nous voulons être forts et réussir. Comme
je vous le disais une fois : prenez une brindille,
un enfant la rompra, mettez-en cent dans un
faisceau et un homme ne les fera pas ployer ;
toute la question se résume donc en ceci :
l'union.
Continuons à faire front à l'ennemi commun,
à la réaction sous toutes ses formes, sans pour
cela faire abstraction de nos idées personnel-
les. Un exemple : dans une armée que voyons-
nous : de l'artillerie, de la cavalerie, du génie,
de l'infanterie, etc., naturellement, tous ces
soldats ne combattent pas de la même manière,
mais ce qu'il y a de certain c'est qu'ils ne ti-
rent pas les uns sur les autres et que tous, ils
ne voient que le succès final : la victoire. Agis-
sons de même pour le triomphe de la cause
républicaine ; que ceux qui voudraient aller
trop vite joignent leurs efforts au gros des
troupes et que les retardataires se bâtent et
de l'union de toutes ces forces sortira la vic-
toire.
Maintenant vous allez me demander quel
sera le porte-drapeau des idées républicaines
dans la première circonscription des Sables-
d'Olonne ? Comme vous, je l'ignore, mais ce
dont je suis certain, c'est que ma voix est
acquise au candidat républicain quel qu'il soit,
désigné par le Congrès.
A mon avis, l'heure est grave, nous sommes
à un moment de la vie nationale qui doit
appeler toute notre attention. Des réformes
urgentes s'imposent, tout le monde est d'ac-
cord là-dessus ; pour moi j'ai confiance, car
si en France il y a des malheureux dont le
sort mérite une amélioration, la fortune publi-
que n'est pas dans les mains de quelques mil-
lionnaires seulement. Pour ne vous parler que
de la Vendée, combien en voyez-vous, le
nombre en est restreint. Ce qui fait la fore:,
de notre pays, c'est que depuis ceux qui pos-
sèdent le nécessaire jusqu'à ceux qui ont le
superflu, ils ne sont pas des milliers, mais des
millions.
Je considère donc que là réside la vrai force
de la République. Demandez à tous ces petits
qui ont amassé, presque toujours à la sueur
de leur front, l'aisance, ce qu'ils pensent et
vous serez fixés.
Messieurs les membres du Comité républi-
cain, je vous remercie très sincèrement de la
confiance que vous m'avez témoignée jusqu'à
ce jour.
Ce discours, écoutd avec le plus grand
silence, a profondément émotionné l'as-
semblée. Les habitants de Jard voient avec
la plus grande peine leur Maire quitter la
commune. Par son obligeance de tous les
instants et par la façon impeccable dont il
gérait les affaires municipales, M. René
Potier avait su acquérir l'estime de tous
ses concitoyens.
Espérons que son absence sera courte et
qu'il, reviendra dans un petit nombre
d'années reprendre la place qu'il a si di-
gnement occupée.
FeSefœllelleZideeeteZ.I,
.aalEaltaaKUrealalaaallaladOMILaiaaaat
révélation de l'embûche. Mais on pouvait
les capturer. Et c'est ce que M. de Mori-
mont n'hésita point à faire, le lendemain,
quand il les vit revenir et étudier des car-
tes sur les bords de la rivière, tout en y
plantant de piquets de reconnaissance.
Le cheval du cabriolet avait été attaché
à un arbre sur la route pendant que les
trois voyageurs feignaient d'être d'inoffen-
sifs pécheurs à la ligne et discutaient à voix
basse les renseignements fournis par l'un
d'eux, Fessmann, aux deux autres, Thann-
berg et Muller.
Il fallait agir avec rapidité, avec adresse,
car les espions annoteraient certainement
à l'aide, et la présence de Francs-Tireurs
dans la région, ce qu'ils cherchaient à éta-
blir sans aucun doute, devait à tout prix
rester ignorée.
Les travaux des champs étaient termi-
nes, la peur des Allemands clouaient les
gens chez eux, donc il se passait parfois des
heures sans que quelqu'un se montrât aux
environs.
Du haut de leur observatoire les Francs-
-Tireurs sondèrent le paysage à deux kilo-
mètres en avant et en arrière. Personne.
Alors ils dégringolèrent du talus en s'agri p-
pant aux racines et aux roches. en s'aidant
les uns et les autres des pieds et des mains.
Puis, pendant que deux s'approchaient
de la voiture et en prenaient possession,
huit autres cernèrent le baron de Thann-
berg et ses deux acolytes, sautèrent des-
sus, les baillonnèrent avec des mouchoirs
de poche, les jetèrent sous la bâche et dans
le coffre du cabriolet, ficelés comme des
andouilles.
Les Fê tes de la Sa ison
Dans son assemblée générale tenue hier
soir, le Comité officiel des Fêtes a élaboré
le programme des Fêtes qui seront don
nées au cours de la Saison 1914.
Sans arrêter définitivement les dates
auxquelles elles auront lieu, l'assemblée a
admis en principe :
3 bals à grand orchestre à la Poissonne-
rie, avec concours de danses et de costu-
mes, pour lesquels de nombreux prix se-
raient affectés, auront lieu en juillet, août
et septembre.
3 concours de constructions en sable,
répartis également dans les trois mois de
la Saison.
9 août. Grande fête de Feurs. Une
allocation beaucoup plus importante que
les années précédentes encouragerait les
sociétés et les groupements divers à pren-
dre part au cortège, et les indemniserait
de leurs frais importants.
La fête de nuit avec combat naval, qui
a obtenu un si grand succès en 1913 est
maintenue. Mais les organisateurs se pro
mettent de faire mieux encore, et de met-
tre cette attraction tout à fait à point.
Egalement maintenue la fête locale de
La Chaume, dont le crédit a été relevé.
Un grand concours de tennis, des cour-
ses de bicyclettes, un cross country, se
disputeront sur la Plage ; un rallye-paper
parcourra la forêt de La Rudelière.
Enfin nous aurons cette année une
grande course régionale de bicyclettes,
Nantes-Les Sables, dont le point terminus
sera notre ville; une attraction inédite :
un grand feu d'artifice japonais lancé
dans la soirée sur la Plage sera du plus
bel effet, en même temps qu'il distribuera
à nos hôtes les jouets et objets les plus
divers.
Voilà le programme — susceptible en-
core d'être augmenté — que l'actif bureau
du Comité des Fêles a présenté à l'assem-
blée et que celle-ci, après discussion,
s'est empressée de ratifier. Dans une
prochaine réunion, les dates des fêtes
seront définitivement arrêtées et le pro-
gramme complet soumis à l'agrément du
Conseil municipal.
CONSEIL MUNICIPAL
Séan ce du M ercred i 1 1 M a rs 1 9 1 4
Le Conseil municipal s'est réuni mer-
credi soir, en séance extraordinaire sous
la présidence de M. Collineau, premier
adjoint. Etaient présents : MM. Collineau
et Delvaut, adjoints; Pelas, Lecomte, Ger-
main, Violteau, Pédenau, Doré, Boré, Fri
tonneau; Barré, Chénay, Mounier, Fon-
taine, Mainard.
M. le Président tout d'abord demande
à ses collègues de vouloir bien autoriser
les mains-levées des hypothèques prises
d'office sur deux parcelles de terrain dé-
pendant de l'ancien Calvaire, les acqué
reurs ayant rempli les conditions du
cahier des charges.
Ensuite, M. Collineau demande au Con-
seil à vouloir bien se prononcer dès ce
soir sur les demandes de subvention for-
mutées par le syndicat d'initiati ve d'une part
et le syndicat des commerçants de l'autre.
En effet, cette question a été examinée
en séance privée, et l'Assemblée peut la
trancher en toute connaissance de cause ;
il propose à l'approbation de celle-ci les
considérants ci -après qui sont adoptés à
l'unanimité :
Le Conseil municipal reconnaît l'utilité
du but poursuivi dans l'intérêt du déve-
loppement de la Station balnéaire, par le
Syndicat des Commerçants et le Syndicat
d'Initiative.
Par suite les efforts faits par ces deux
groupements ne sauraient laisser l'Assem-
blée communale indifférente, et ils méri-
tent d'être encouragés et soutenus.
Toutefois, le Conseil regrette que ces
deux Syndicats agissent séparément et
persistent à conserver une action propre à
chacun d'eux alors qu'ils poursuivent un
but identique.
Cette division de l'effort, en amenant le
partage entre les deux associations, de
tous les moyens d'action susceptibles d'être
Les deux premiers mirent ensuite le
cheval au galop pour aller rejoindre une
avenue forestière tournant la position,
pendant que les autres remontaient à l'as-
saut de leur talus.
Une heure plus tard des Uhlans arri-
vaient escortant un troupeau de boeufs
réquisitionnés ; mais il y avait longtemps
que toutes traces de l'enlèvement des
mouchards avaient disparu.
Quant à eux, après une promenade un
peu agitée mais sans grave dommage ils
se trouvaient assis dans une hutte de char-
bonnier qu'entouraient cent des Francs-
Tireurs chargés de faire bouillir la soupe
ce jour-là.
On leur en offrit même à chacun une
assiettée quand elle fut cuite. Mais elle ne
valait point les poulets rôtis et les bouteil-
les de vin de Champagne des hôtels de
Saint-Léonard, et puis l'aventure avait
sans doute aussi troublé l'appétit des trois
compères. Ils n'y touchèrent point.
Les souffrances endurées, la mort des
leurs, le spectacle de la p a t r i e en feu, ren-
dent, à la guerre, les plus doux absolument
féroces.
Pendant que la moitié du bataillon man
geait ou dormait autour des feux, quelques
Francs - Tireurs préposés à la garde des pri-
sonniers, que le commandant devait juger
dans la soirée, s'amusaient cruellement de
leur frousse intense.
Ils se réjouissaient de faire bientôt leu r
affaire auxPruscos.Et les yeux fixes,vitreux,
la tête inclinée, le corps agité par des tres-
saillements brusques, de la bave aux
lèvres, les troisipritionniers demeuraient
groupés sur un pareil programme, et no-
tamment le partage des ressources finan-
cières et des subventions communales, est
préjudiciable à la réussite de l'oeuvre entre
prise. Ra conséquence le Conseil estime
qu'il serait souhaitable qu'une entente
puisse s'établir entre les deux Syndicats,
afin que, réunissant les subventions accor-
dées, les sacrifices consentis par le Conseil
puissent être appliqués à un effort unique,
évidemment plus complet et plus efficace
que les deux efforts séparés disposant,
par le fait même de leur séparation, de _
moyens d'action et de ressources trop en
en disproportion avec les résultats espérés.
En raison de ces considérations, le Con-
seil obligé, de la façon la plus impérieuse,
de tenir compte de la modicité de ses II
disponibilités financières et soucieux de
proportionner l'importance de son effort
financier à celui consenti par les associa-
tions demanderesses.
En conséquence, porte :
10 De 150 francs à 500 francs la subven-
tion allouée au Syndicat d'Initiative à con-
dition que ce dernier établisse dans un
immeuble et sur le Remblai un bureau de
renseignements;
2e De 150 à 500 francs, également, la
subvention allouée au Syndicat des Com-
merçants dans le bul de favoriser la pu-
blication et la distribution gratuite d'un
guide des Sables.
Le Conseil émet le voeu que les réclames I
soient groupées d'une façon indépendante
du texte descriptif.
Revision et prorogation
du Tarif d'Octroi
M. le Maire expose que le tarif d'octroi
en vigueur expire le 31 décembre prochain,
et qu'il y a lieu de procéder à la revision
ainsi qu'à demander la prorogation des
droits pour une période de cinq nouvelles
années.
Il donne la parole à M. le Préposé en
chef, qui développe au fur et à mesure de
la lecture des articles les modifications à
apporter au règlement.
Tout d'abord, à l'article 1, il est décidé
que le périmètre de l'Octroi englobera
toute la partie du Bois de La Rudelière
récemment annexé à la Commune, et des
poteaux indicateurs seront établis aux
endroits limités.
L'article 3 fait l'objet d'un échange d'ob-
servations en ce qui concerne les heures
d'ouverture des bureaux pendant la pé-
riode d'été, durant laquelle le personnel
est obligé de faire 17 heures de présence.
Le Conseil reconnaît que cette durée de
travail est excessive et décide, en principe,
de créer de nouveaux emplois afin de ne
pas diminuer les heures d'ouverture des
bureaux, ce qui causerait certainement
un préjudice aux recettes. Par contre,
l'augmentation du personnel permettra de
ramener à la normale l'effort demandé
aux receveurs.
Différents autres articles reçoivent quel-
ques légères modifications, notamment les
articles 33 et 74.
Puis le Conseil ouvre la discussion sur
le tarif. Le point capital est la suppression
du droit sur les poissons communs dans
lesquels entrent les merlus, en application
d'une loi récente concernant les poissons
de mer. La conséquence de ce dégrève-
ment est un déficit de 4 000 francs sur les
recettes réalisées précédemment.
Celte diminution ne sera que faiblement
compensée par de légères augmentations
qui se repartissent suries articlessuivants:
Conserves de légumes, actuellement
taxées à 0 fr. 06, le seront à 0 fr. 10, c e
qui donnera une augmentation de 120 fr.;
conserves truffées, de 0 Ir, 60 à 0 fr. 75,
augmentation 31 fr. 50 ; les conserves dé
champignons ainsi que les dattes seront
désormais taxées ; les dindons, lièvres et
faisans, taxés à 0 Jr. 30 pièce, paieront
désormais 0 fr. 50 d'entrée ; les oies sau-
vages et domestiques augmenteront de
0 fr. 20 à 0 fr. 30.
M. Lecomte déclare voter contre l'aug-
mentation de ce dernier article.
M. le Président demande une élévation
de taxe de 0 fr. 05 sur les canards sauvages,
domestiques, poulets, lapins, chapons,
pintades, cailles, râles, bécassines, etc...,
sans ressorts, comma ces mannequins ha-
billés qui tremblent au vent.
La connaissance, sinon la vie, avait déjà
abandonné leur cerveau. On les eût cru
morts. A petits coups de baïonnette sous
le menton les Francs-Tireurs leur rele-
vaient la tète. Et les plaisanteries amères,
les rires funèbres leur arrivaient de toutes
parts.
Fessmann ayant eu la malencontreuse et
lâche idée de renier ses camarades, de se
réclamer de sa qualité d'Alsacien, les pro-
pos devinrent encore plus sanglants.
Tous ces braves enfants qui, en temps
ordinaire n'eussent point fait crier une
poule ou souffleté un gamin, torturaient
avec délices les trois prisonniers, dans leur
coeur, dans leur imagination, dans leur
chair.
Ah l c'est que derrière eux se dressait le
spectre du carnage ; c'est que ces trois
mouchards étaient de la même espèce que
ceux qui avaient brûlé les chaumières du
village natal, éventré l'aïeule, souillé la
fiancée.
L'intervention dé M. de Morimont fit
cesser la torture ; il dit aux prisonniers
qu'il allait les interroger. On les souleva
à force de poignets, on les entraîna vers la
cabane qui scrvait de quartier-général. Ils
traversèrent les rangs de tous les soldats
français formant la haie.
Et les injures leur tombèrent sur le dos
comme une grêle violente.
— Mus d e gommerce , carna ra te Fe smann ,
Mus d e pon esb ionnache ! criait l'un.
— Pauvre G re tchen tes b e a ux y e ux von t
p leurer chantait l'autre.
maranmersramare 1.3LIMUSIMIMISHO
ce qui rendrait une plus-value de 3.500
francs et comblerait le déficit causé par
la suppression du droit sur les merlus.
Une discussion s'engage à ce sujet et
M. Lecomte, notamment, se déclare abso-
lument opposé à cette augmentation, car,
dit-il, il ne faut pas rendre la vie trop
chère aux Sables. Toutefois, il estime qua
dans la nomenclature précitée une distinc-
tion pourrait être faite.
La taxe actuelle qui est de 0 fr. 10 est
maintenue.
Les viandes cuites, charcuterie; pttés,
etc., sont portées de 0 fr. 06 à 0 Ir. 09.
Le granit taillé et ouvragé est élevé de
5 à 10 fr., d'où une augmentation probable
de 200 fr.; les cuivres employés pour tous
usages immobiliers seront, à présent,
taxés à 4 fr. les 100 kilogrammes ; le
sable destiné aux constructions paiera un
droit d'entrée de 0 fr. 10, le gravier et les
cailloux paieront un droit de 0 fr. 25.
Sur la proposition de M. Fontaine, le
carbure de calcium sera taxé à 5 fr. les
100 kilogrammes ; le bitume, l'asphalte et
le carton bitumé paieront 1 fr. les 1C0
kilogrammes.
Telles sont les diverses modifications
apportées au tarif de l'octroi. L'on remar-
que que le Conseil a tenu compte des
difficultés de la vie pour les ouvriers, les
petits employés et tous ceux dont les
salaires sont minimes ou médiocres, tan-
dis que la cherté des vivres et des loyers
est devenue excessive. Aussi, les quelques
augmentations de taxes ne visent que les
objets de luxe : elles ne produiront d'ail-
leurs qu'une plus-value de 1.400 fr. à
peine, tandis que le déficit amené par le
dégrèvement des merlus atteindra 4.000
francs d'après la moyenne des trois der-
nières années.
L'élasticité du budget n'aura peut être
pas à souffrir de cette situation ; car il
est à souhaiter que la consommation sera
beaucoup plus élevée par suite du plus
grand développement de la ville et de la
station balnéaire, conséquence des embel-
lissements et des améliorations sans cesse
réalisées.
Cour d'Assises de la Vendée
Les assises de la Vendée pour le 2' tri-
mestre de 1914, s'ouvriront à La Roche -
sur-Yon le lundi 6 avril prochain, à midi,
sous la présidence de M. Pécolet, conseil-
ler à la Cour d'appel d e Poitiers, assisté de
MM. Ribereau et de Lapeyre juges au siège.
Voici la liste des jurés appelés à siéger :
MM. Jurés t i tu laire s -
Jamois (Clovis), notaire à Benet.
Fleury (Pierre), commerçant à Ste-Hermine.
Barré (Joseph), pharmacien à La Gaubretière.
Verdon (Marie-Louis), cultivai, à Montournais.
Bordron (Samuel), maire à Chauché.
Chartier (Louis), cultivai à St-Hilaire-d-Loges.
Girard (Louis), directeur d'usine aux Sables.
Ligneul (Gustave), quincaillier à Fontenay.
Arthus (Pierre). auberg , à Notre-Dame-d-NI.
Ligneron (Auguste), épicier à Challans.
Jousseaume (Pierre), prop., St-Hilaire-I-Vouh.
Ricoulleau (Adrien), prop., St-Etienne-d-Buis.
Laplanche (Charles), négociant à Luçon.
Mairand (Constant), cultivateur à Olonne.
Charpentier (François), maire à Pissotte.
Lhôtelier (Bertrand), prop., à Nieul-le-Dolent.
Tessier (Ludovic), propriétaire, Les Epesses.
Baudry (Louis), propriétaire, Les Brouzils.
Cacaud (Louis), propriétaire, Les Essarts.
Barreteau (Amédée), meunier à Sallertaine.
Barreau (Eugène), propriétaire à Mareull.
Barrault (Léon), docteur-médecin à Mortague.
Chauvière (Hippolyte), pharm., St-Gilles-s-Vie.
Izacard (François), négociant à Noirmoutier.
Perrocheau (Pierre), propriétaire, Le Givre.
Etienne (Louis), propriétaire,La Roche-s.-Yon.
Babin (Pierre), expert aux Herbiers.
Mourain (Pierre), prop., à St-Jean-de-Monts.
Dreneau (Edouard), agric., Chaillé-les-Marais.
Charrier (Pierre), régis., Boissière-d-Montaigu.
Poissonnet (Pascal), notaire à Angles.
Coumailleau (Louis), propriétaire à Thorigny.
Aubry (Julien), mineur à Faymoreau.
Cantin (Benjamin), prop., St-Paul-Mont-Penit.
Doussaint (Alexis), meunier à La Flocelliêre. •
Pételot (Charles), imprimeur à Fontenay. .
MM. Jurés supp lémentaires
Rousse (Joseph), propriétaire, La Roche.
Hible (Paul), entrep. de transports, —
Moulin (Paul), direct. du Créd i t Foncier, —
Bonnenfant (Lucien), sellier,
— D is donc, tu nous fe ras s avoir s i les
kroump irs son t bonnes là -hau t, Pruss i en à
la tê te couleur queue de vache, n ' es t-ce pas
interrogeait celui-ci.
— Vous c la qués , on v a éc raser vos nich ées,
mes bougres ; n ' en fau t p lus de b ê les p uan tes !
hurlait celui-là.
Le commandant, assisté du capitaine et
du lieutenant de sa petite troupe, d'un
Franc Tireur sachant la langue allemande
comme interprète et du secrétaire chargé
de tenir au courant le journal de la cam-
pagne, interrogea les prisonniers, les
somma de se disculper.
Ils ne répondirent point un seul mot.
Qu'auraient-ils pu dire ? Les deux Prus-
siens du moins. Car Fesmann commença
à se lamenter, à offrir de livrer tous-les
secrets de l'armée allemande, de payer la
somme que l'on fixerait pour obtenir sa
grâce.
On ne savait sur les trois bonshommes
que c e que les sentinelles avaient observé
du haut du talus.
Mais il se trouva dans la bande un jeune
garçon de Saint-Léonard ayant rejoint son
frère aîné depuis peu et qui put raconter
ce qu'il avait appris en ville sur les ma-
noeuvres de Fessmann, le cabaret des mou-
chards de la sablière, les visites des Hano-
vriens à la Maison Forestière, l'incendie
de celle -ci, l'arrestation du brigadier et de
sa fille.
En entendant parler de la Maison Fores-
tière, de Buison, de Laurence, M. de Mo-
rimont prêta une attention encore plus
soutenue aux débats de l'affaire.
La sui te cle p ro chain numéro ,

Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Impositions en 1914
Le Maire de la Ville des Sables d'Olonne,
Officier de la Légion d'hdnneur, a l'honneur
de faire connattre à ses concitoyens que
les personnes qui désireraient avoir des
renseignements sur leurs impôts de 1914,
pourront se présenter à la Mairie, munies
de leurs avertissements, où M. le Contrô-
leur des Contributions se tiendra à la dis-
position des contribuables les vendredi 20,
mardi 24, vendredi 27 et mardi 31 mars
prochain, de 13 heures à 18 heures.
L ' A djoin t fr.., G. COLLINEAU.
Adjudication Militaire
L'adjudication des fumiers. et des dé-
pouilles des chevaux morts et abattus à
provenir du 1ar régiment de dragons, aux
Sables-d'Olonne, du 1.r avril au 31 décem-
bre 1914, aura lieu le samedi 4 avril 1914,
à 14 heures, à la salle de service du quar-
tier de cavalerie Hoche, à Luçon.
Le cahier des charges est déposé au
bureau da Capitaine Trésorier où il pourra
être consulté. Tous renseignements y
seront également donnés au sujet des
formalités à remplir.
Il sera procédé a une adjudication dis-
tincte pour Les Sables-d'Olonne, avec
effectif probable de 350 chevaux. Les
soumissions seront reçues sous pli cacheté.
En cas d'insuccès de l'adjudication et
du concours de 48 heures, une deuxième
adjudication aura-lieu le mercredi 8 avril,
à la même heure et au même lieu.
Palmes Académiques
C'est avec plaisir que parmi les nou-
veaux promus, nous relevons le nom de
M. Luttmann, notre nouvel inspecteur
adjoint de l'enregistrement, nommé offi-
cier d'Académie.
Ecole Spéciale Militaire
Voici la liste des élèves admis à l'Ecole
spéciale militaire, à la suite du concours
de 1913, auxquels il a été accordés des
bourses, demi bourses et trousseaux après
constatation de l'insuffisance de fortune.
Bours e a v e c trouss e a u . — Ba bin, Blan-
chard, Landivier, Maitrehenry.
Notaire
M. Armyrot du Chatelet est nommé
notaire à la résidence de Beauvoir-sur-
Mer, en remplacement de M. Lemignot.
Receveur-Buraliste
Par décision du Directeur des Contribu
lions indirectes de la Vendée, M. Monceau
(Louis), a été nomnié receveur-buraliste
de 2° classe à Froidfond.
NECROLOGIE
Mardi avaient lieu aux Sables, les obsè
quel civiles de M. Albert Violain, vannier
aux Sables, décédé à l'âge de 38 ans.
Une foule nombreuse et recueillie foi
sait cortège à la dépouille mortelle de ce
brave et ferme républicain, dont M. F.
Amiaud, au nom de la Libre Pensée, a
retracé la vie toute de loyauté et de sin-
cérité.
Nous adressons à la mère éplorée ainsi
qu'à la famille nos sentiments sincères de
vives condoléances.
s
La Famille Violain adresse ses sincères
remerciements aux personnes qui ont
accompagné le convoi funèbre de leur fils
et frère et s'excuse près de celles qui,
par omission, n'auraient pas été invitées.
La Situation Agricole
Le Jo urn a l Offi c i e l publie les renseigne-
ments suivants sur la situation agricole
dans notre département au ler mars 1914 :
« En général, les cultures n'ont pas
souffert des froids de janvier ; avec les
temps plus doux de février, elles ont pour-
suivi leur végétation, et leur situation
actuelle est normale Seuls les choux four-
ragers ont été partiellement atteints par
les gelées. La situation des prairies artifi-
cielles est en général satisfaisante ; cepen-
dant, elles laissent à désirer dans les
localités où elles ont été endommagées en
1913 par les campagnols. Les travaux
agricoles et viticoles interrompus en jan-
vier se sont poursuivis en février dans
des conditions satisfaisantes, grâce au re-
tour d'une température normale, »
Les Jeux au Casino des Pins
Une enquête publique est ouverte sur la
demande présentée par M. Alzieu, à l'effet
d'être autorisé à faire fonctionner dans son
établissement du Casino des Pins, pendant
la saison balnéaire, les jeux des petits che-
vaux, baccarat et petits jeux.
Le dossier restera déposé au bureau du
Secrétariat de la Mairie, pendant huit
jours, du 8 au 16 mars inclus, où chaque
habitant pourra en prendre connaissance
tous les jours non fériés, de 8 à 11 heures
et de 13 à 17 heures.
Le 17 mars, M. Girault, commissaire
enquêteur, se rendra à l'Hôtel -de- Ville,
salle du Conseil, et recevra de 13 à 17 heu
res, les déclarations des habitants de la
commune sur les avantages ou les incon-
vénients du projet dont il s'agit.
Classe 1893
Un banquet amical étant décidé entré
ies camarades du canton des Sables
d'Olonne de la classe 1893, ceux-ci sont
conviés à adresser leur adhésion à l'un
des camarades dont les noms suivent :
MM. Gaumet (Gabriel), chaufournier à
Pierre Levée; Raimbaud (Clément), épi-
cier au Château d'Olonne; Bellay, bou-
cher, quai de La Chaume; Violleau, coif-
feur, rue Travot, Sables- d'Olonne ; Amiaud
(Lucien), photographe, 18, rue de l'Hôtel-
de Ville, Sables d'Olonne.
La souscription est de 3 fr. 50 et la date
du banquet sera fixée à la prochaine
réunion pour l'organisation définitive qui
aura lieu le dimanche 29 mars 1914, à
5 heures du soir, Café Joueset, près l'Hô-
tel de Ville des Sables d'Olonne, pour y
centraliser les adhésions et les cotisations.
Amicale Sablaise
La société littéraire et théâtrale l 'Ami -
ca le Sa b laise donnera, samedi prochain
14 mars, à S h. 3/4 précises, au Grand
Casino, une nouvelle représentation théâ-
trale.
Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, le
programme comprend trois actes des plus
désopilants : L 'A ng la i s te l q u 'on le p ar le ,
vaudeville de Tristan Bernard ; A la Ca -
se rne, comédie bouffi: d'Emile Bessière;
O rdonn an ce du Co lo, v audeville de Sainta
Paul et Georges Rose fils.
Avec un tel programme, nous pouvons
prédire à nos acteurs amateurs un succès
sans précédent.
Rappelons que la location est ouverte,
au Grand Casino, aujourd'hui vendredi,
et demain samedi, de 9 à 11 h. du matin
et de 1 à 5 h. du soir.
Bal à la Poissonnerie
Rappelons que le bal paré et masqué,
organisé à la Poissonnerie, par la Musique
munitipale, aura lieu dimanche prochain
15 mars. Un buffet sera installé intérieu-
rement.
Au cours de ce bal, qui s'annoncecomme
devant être particulièrement brillant, aura
lieu un concours de costumes pour lequel
200 francs de prix seront répartis en cinq
séries :
f r e Série . — Groupe d'au moins quatre
personnes, représentant un sujet.
2° Série . — Couples les plus richement
costumés.
3. Séri e . — Couples les plus originaux.
4. Série . — Travestis individuels les
plus richement costumés.
5. Sé r i e . — Travestis individuels les
plus originaux.
Les prix sont exposés chez M. Edgard
Bruneteau, en face l'Hôtel des Postes; les
personnes désirant prendre part au con-
cours de costumes devront prendre leur
numéro de série à la tribune.
Le dimanche 15 courant, de 2 heures à
5 heures de l'après midi, on pourra se
procurer des cartes d'entrée au bal, au
contrôle à la Poissonnerie.
Prix d'entrée : 0 fr. 60 par personne.
Au Grand Casino
On sait que M. Audubon s'est rendu
acquéreur du Grand Casino des. Sables et
le nouveau propriétaire se propose d'ap-
porter de grandes améliorations à son éta-
blissement; c'est ainsi que dès les premiers
beaux jours les ouvriers vont envahir les
différentes salles pour effectuer de nom-
breuses réfections, a fi n d e rendre encore
plus coquet et plus agréable cet établisse-
ment.
Les Sociétés locales qui désirent offrir
des concerts ou- soirées à leurs membres
honoraires feront donc bien de se hâter,
car à partir du lev mai, le Grand Casino
sera indisponible pour les raisons que
nous venons de citer.
Syndicat des Débitants
On nous adresse la communication suivante :
L'Assemblée Générale du Syndicat du
2 mars courant n'a pas émis de voeu à
adresser à M. le Maire des Sables-d'Olonne,
pour faire supporter à tous les commer-
çants sablais les frais d'installation des
baraquements militaires. •
Elle a simplement protesté contre l'aug-
mentation des droits sur l'alcool, unique-
ment mise à la charge des débitants de
boisson ; or, il est absolument incontesta-
ble que le séjour des régiments aux Sables-
d'Olonne, profitera, non seulement aux
commerçants en général, mais encore, et
cela dans une proportion assez élevée, à
certains propriétaires de villas dont la
location est déjà assurée par MM. les Offi-
ciers.
Elle a également chargé le Bureau et la
Commission de s'occuper très activement
de solutionner les autres questions sui-
vantes :
Renouvellement du contrat avec les four-
nisseurs de bière et eaux gazeuses ; Empla •
cernants réservés aux forains sur la place
de la Liberté ; Délimitations des débits de
boissons; fêtes de quartiers.
Le Chemin de Sauveterre
Nous apprenons avec plaisir que, par
décision de la Commission départemen-
tale en date du 26 février, le chemin de
L'Anbraie à Sauveterre vient d'être classé
dans la petite vicinalité sur le territoire de
la commune d Olonne, avec une largeur
fixée à 8 mètres et qui sera portée à 10
mètres dans les parties dépourvues de
fossés.
On sait que ce chemin, entretenu depuis
une vingtaine d'années par les Forêts,
avait été abandonné par cette Adminis-
tration il y a deux ans. Aucune pierre,
depuis cette époque, n'a été placée sur
cette voie, tant fréquentée par nos hôtes
de la Saison balnéaire qui se rendent aux
chalets Mireille et de Sauveterre, et, ac-
tuellement plusieurs fondrières en ren-
dent l'accès difficile.
Grâce à l'initiative de l'excellent maire
de la commune d'Olonne, M. Valère Mathé,
cet état de choses va ire rnédiatementcesser.
Le chemin de L'Aubraie à Sauveterre, défi
nitivement classé dans ta vicinalité ordi-
naire, va recevoir, à bref délai, les presta-
tions des contribuables et, toute l'année,
sera entretenu par les cantonniers.
Cette décision intéresse — est-il besoin
de le dire — non seulement les Etrangers
mais aussi et surtout les nombreux jardi-
niers de La Chaume et de L'Aubraie qui,
à chaque marée, se rendent à la côte de
La Forgerie, chercher le goémon néces-
saire aux cultures.
Quel est cet Ermite ?
Depuis plusieurs jours un individu,
assez correctement vêtu, portant une cas-
quette avec visière et couvert d'une Ion-
gue pèlerine, se promène dans la forêt
d'Olonne, aux environs des Callières et de
La Tantouille. Il se* sauve lorsqu'il aper-
çoit du monde et couche en forêt. Nous
croyons savoir qu'une battue va être orge
nisée par les gardes forestiers pour décou-
vrir cet individu, dont la présence dans
les dunes, effraie les femmes et les en
fente.
Naufrage d'un Dundee
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le
dundee caboteur La M argu e r i te, du port de
Saint-Ma-o, monté par le capitaine Perro-
quiet, le second Iluby et 4 Internes d'éq-ii-
page, était vertu mouiller mercredi vers
minuit, en rade, en attendant la marée
pour entrer au port, sur les trois heures
du matin, par suite d'une violente bour-
rasque, les chaînes se rompirent, l'embar-
cation dériva et alla bientôt s'échouer sur
les rochers de la côte qui se trouvent situés
en face le Phare Rouge.
Le capitaine, voyant le danger, lança
plusieurs fusées, aperçues du Sémaphore,
qui répondit par un coup de canon ; mal-
heureusement à cette heure, les secours
ne purent être organisés. L'équipage décida
donc de descendre à terre,
La M argueri te avait quitté Saint-Malo le
10 mars avec un chargement de 295 fûts
de goudron du poids total de 145 tonneaux.
Ce dundee, depuis son départ de Saint
Halo, eut à subir une violente tempête.
Il devait prendre une voilure aux Sables
et faire ensuite route pour Blaye.
Pendant toute la soirée de jeudi plusieurs
centaines de personnes n'ont cessé de sta-
tionner sur le Remblai. Les vagues grossies
par un fort vent de sud déferlaient avec
fureur sur l'embarcation qui, en dépit de
ses trente années d'existence, résista du-
rant de longues heures.
Au moment où nous mettons sous presse
La M argueri t e fa i t eau de toutes parts et
les fûts de goudron commencent à venir
sur la plage.
Depuis jeudi matin l'administration
maritime fait garder jour et nuit les
épaves.
Accidents du travail
M. Baptiste Arnaud, 24 ans, route de
Nantes, garçon de chai chez M. Jean
Mourat, a eu l'extrémité de l'annulaire
droit écrasé, en déplaçant une pièce de vin,
10 jours, d'après M. le Dr Pales.
Le jeune Olivier Macouin, 13 ans ap-
prenti forgeron chez M. Friconneau, a
reçu un lourd morceau de fer sur l'extré-
mité de l'index droit ce qui lui a occa-
sionné une plaie.
8 jours, d'après M. le D. Pelas.
M. Maurice Gergaud, rue de l'Eglise,
peintre chez Me"' veuve Chollet, s'est coupé
profondément au pouce gauche avec un
éclat d'une glace.
10 jours, d'après M. le D. Canteteau.
M. Edouard Amélineau, chemin de sein
tore, terrassier-chez M. Gault, est tombé
en roulant une brouette do pierres, et
s'est contusionné le côté gauche du thorax.
8 jours, d'après M. le D' Manger.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour dommage à la propriété mobilière
d'autrui, contre les jeunes Marcel Mar-
gris, 14 ans, apprenti menuisier, et Aimé
Boisliveau, 14 ans, apprenti boucher, de
meurent tous deux rue Nationale.
Pour ivresse contre le nommé Louis
Riand, 30 ans, boucher, demeurant à
Olonne, chemin de ceinture.
ILL CitilinfT4LUSATION
SociaNd ANONYME (1'01,131:1: ioe1888)
Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Elat
S idg e Socia l 3 , rue Lo vais- le - Grand , Par is
Capital Social : b Millions de francs
Seule La Cap i ta l i sa t ion donne l'avantage de
pouvoir souscrire des groupes de 2 à 10 Bons
(dits à l'écart) et de se constituer ainsi un
capital de 1.000 à 10.000 francs payables
en une seule fois et prenant part à tous les
tirages mensuels (1cr jour non férié de chaque
mois).
Ainsi au tirage du 2 mars courant, en
Vendée seulement, les Bons no. 490.120 et
498.757 sont sortis remboursables chacun
553 francs, soit 1.000 francs à M. Monnereau,
teinturier, place des Acacias, à Luçon, et le
no 679.564 remboursable à. 600 francs à M.
Blancquart, percepteur au Langon.
Les porteurs de Bons de La Cap i ta l i sa ti on
qui désirent se faire délivrer leurs timbres,
peuvent se présenter ou écrire à M. FRANCIS
HERAUD, correspondant principal, Vi l la
D ian e , 15, rue de l'Estacade, Les Sables-
d'Olonne. -
(Pour le contrôle prière d'être porteur des
feuilles spéciales pour l'apposition des tim-
bres de quittance.)
Snatiffailtibanalia
Aux Nouvelles Galeries
LES SABLES-D'OLONNE
Visi t er a u 1 - E tag e
L'EXPOSITION
Des Dernières Nouveautés
EN
Modes Fournitures
CROIX INCOMPARABLE
De Ch apeaux Modè les
ET FORMES
mmessississmsasesos
Fêtes de la Mi-Carême
A l'occasion des fêtes de la Mi Carême,
des trains spéciaux -pour Nantes compre-
nant des 2° et 3° classes seulement seront
mis en marche au départ des Sables le
jeudi 19 mars.
A l l e r , — Départ des Sables, 7 h. 27; La
Roche, S h. 24; arrivée à Nantes-Etat,
10 h. 31.
Retour . — Départ de Nantes (nuit du
jeudi au vendredi), à 22 h. 52; arrivée à
La Roche, à 0.57 ; aux Sables, à 1 h. 50.
PRIX (aller e t re tou r) . -- Des Sables,
LA 4ENDEE REPUBLICAINE
Olonne, La Mothe-Achard : 2° classe,
4 fr. 50; 3° classe, 3 fr . 50; des Clotrzeaux,
La Roche : 2' classe , 4 fr.; 3. classe,
3 fr. 25.
Il n'est fait en faveur des enfants de 3
7 ans aucune réduction.
Au retour, les voy Beurs auront la
faculté de prendre soit le train spécial,
soit le train 935 partant de Nantes Etat à
6 h. 20 pour arriver à La Roche à 8 h, 40
et aux Sables à 9 h 58.
Olosasse
13e1 exemple de solidarité. — Il y
a près de trois mois un modeste journalier
du village de La Bauduère, père de plu-
sieurs enfants en bas âge, presque sans
ressources, tombait gravement malade.
M. le Maire fit immédiatement le néces-
saire pour assurer, tant au malade qu'à sa
petite famille, les premiers secours. Les
habitants du village de la Bauduère firent
le reste : émus de tant d'infortune, ils se
dévouèrent pour soulager, autant que possi-
ble, cette famille tombée dans la misère
par suite de la maladie de son chef et pour
coopérer à la guérison du malheureux.
C'est ainsi que depuis -plusieurs mois, les
braves gens du village de La Bauduère
n'hésitent pas à venir, presque chaque
jour, tour à tour, au bourg, d'abord, faire
signer les ordonnances médicales puis, de
là, à se rendre aux Sables, chercher les
médicaments prescrits par le docteur.
Pendant ce temps d'autres gardent le ma-
lade, soignent l'unique vache qui constitue
tout l'avoir de la maisonnée, où veillent
sur les petits, tandis que la mère se rend
à la forêt amasser le bois nécessaire au
chauffage. Et tout cela se fait sans bruit,
sans espoir de récompense, par pur al
truisme.
Un si bel exemple de solidarité méritait
d'être signalé : il fait honneur aux braves
gens de La Bauduère à qui nous adressons
nos bien vives félicitations.
— Assistance aux familles nom-
breuses et aux femmes en couches.
— Le Maire d e la commune d'Olonne a
l'honneur d'informer ses administrés que
la première liste d'assistance aux familles
nombreuses, comprenant 21 enfants et la
première liste d'assistance aux femmes en
couches, comprenant une femme, sont
déposées à la Mairie où chacun pourra en
prendre connaissance pendant vingt jours.
Les assistés admis sont invités à passer
dimanche prochain, 15 mars courant, à la
Mairie chercher les mandats des mois de
janvier et de février, qu'ils toucheront
ensuite au bureau de M. le Percepteur des
Sables Baulièue.
Le M a i re , Valère MATIIE.
— Deux accidents de voitures. —
Mercredi matin, M. Rabillier fils, négociant
en sel, au bourg, se rendait aux Sables en
voiture, amenant, avec lui trois personnes.
Aux Chirons, en face la Vigne en Fleurs,
un essieu coupa et la voiture s'arrêta net :
par un hasard extraordinaire, il n'y eut
aucun blessé.
A la même heure et le même jour, au
bourg. près le bureau de tabac, le char-à-
bancs attelé d'un cheval et conduit par M.
F Friconneau fils, culti va teur à La Girvière,
heurta une charrette chargée de meubles.
Cette fois encore le hasard fit bien les
choses : il n'y eut que le brancard du char
à-bancs et plusieurs harnais qui furent
endommagés.
— Le Père Emile est mort ! — Le
Pè re Emi l e , ce vieux mendigot bien connu
de nos compatriotes, qui, d'ordinaire, cou-
chait dans les fermes voisines, souvent à
la belle étoile et, en dernier lieu, dans une
modeste écurie du hameau de La Mouline,
est décédé mercredi matin.
On ramassa le P è re Emi le , le soir de
mardi gras, dans une rue des Sables, à
peu près ivre mort et on le transporta à
l'hôpital. Il allait mieux et devait sortir
sous peu reprendre sa vie vagabonde,
lorsqu'une attaque soudaine de paralysie
le terrassa.
— Etat-Civil (du 5 au 12 mars). —
Na is s ance s . — Louis-Léon Joseph Adrien
Bertrand, fils de Marie, et de Rébecca
Legal, au bourg. — Marcel-André Julien-
Théophile Massuyeau, fils de Auguste, et
de Marie Germaine Mahé, à l'Allerie.
D Ic ès . — Alexandre Bretret, 68 ans,
ancien boucher, propriétaire aux Filées,
époux de Cellas Chauffeteau.
Tainaont
Accident de voiture. — M. Paul
Mallet, voyageur de commerce, arrivait
des Sables-d'Olonne, lei mars, vers 6 h. 3/4
du soir, quand sur la côte de la Nicolière,
une voiture sans conducteur et sans lan-
terne allumée, vint heurter la sienne. Les
brancards de celle-ci se rompirent, la
jument qui s'y trouvait prit peur et se
précipita dans le fossé longeant la route.
M. Mallet fut jeté sous le véhicule, lui -
même brisé, et, comme l'autre, renversé.
Il eut le poignet gauche foulé et plusieurs
contusions à la tête. Les dégâts matériels,
en ce qui concerne sa voiture, sont estimés
341 francs,
Balisai-nanan:Hitt
Conférence. — Une conférence publi-
que et soir ée récréative, avait lieu à l'école
publique de filles de Saint-Mathurin, le
samedi 7 mars courant.
Le distingué Sous Préfet des Sables, qui
avait bien voulu se charger de la confé
ronce, a fait son entrée dans la salle, très
bien décorée pour la circonstance, au
milieu d'une salve d'applaudissements ; il
fut salué respectueusement par la très
nombreuse assistance, qui. dans un en-
semble parfait, entonna l a M a rs ei l lais e ,
que tout le monde écouta découvert et
debout.
Le sympathique conféreeciar adressa
tout d'abord des éloges très vifs à Mei. Lu-
cas, notre dévouée institutrice, et à M. La-
roche, notre jeune instituteur-adjoint qui,
depuis deux ans, n'ont ménagé ni leur
temps ni leurs peines pour instruire et
récréer tout à la fois leur nombreux audi-
toire. Puis, dans un langage clair, précis,
captivant, M. le Sous-Préfet aborda le
sujet de la conférence, parlant, d'une façon
générale, de toutes les lois de prévoyance
et de solidarité sociale, qui forment comme
le couronnement de l'édifice construit par
la Troisième République.
Il s'étendit d'une façon plus spéciale
sur la loi sur les retraites ouvrières et pay-
sannes, malheureusement si peu ou si
mal connue, désapprouvant, comme il
convenait de le faire, ceux qui, par parti-
pris, ont mal conseillé les gens et ont em-
pêché beaucoup de personnes de s'y
mettre.
C'est au milieu d'une salve d'applau-
dissements que M. le Sous Préfet a ter-
miné son discours.
La partie récréative de la soirée s'est
ensuite déroulée au milieu de l'hilarité
générale. Acteurs et actrices se sont très
bien acquittés de leurs rôles et ont reçu
les applaudissements de toute l'assistance,
Salant-'fortin .de-litrem
Incendie. — Mardi 10 mars, un incen-
die éclatait brusquement dans une meule
de paille appartenant à M. Prouteau
(Louis), fermier.
Il était midi enxirone lorsque l'alarme
fut donnée ; les secours furent organisés
immédiatement par M. Denis, agent voyer,
capitainedessapeurs-pompiers des Sables-
d'Olonne, qui se trouvait de passage à
Saint Martin.
Les habitants du bourg et des villages
environnants se sont portés immédiate-
ment sur les lieux du sinistre et, grâce
à l'excellente organisation, tout danger
d'extension fut conjuré et des meules de
bois à proximité furent préservées, de
même que les bâtiments voisins. .«
Les dégâts, estimés de 350 à 400 francs,
sont couverts par une assurance. L'incen•
die, dont la cause est inconnue, semble
être dû à l'imprudence d'un fumeur,
SiSUI/1Eltiaire-de-Itiez
Vol. — M. Jean Marie Barreau, 34 ans,
marin pêcheur à Sion, commune de Saint-
Hilaire-de-Riez, en embarquant sur son
bateau, le Sain t Cha rle s, s'est aperçu que
son câble avait été raccourci de 20 mètres;
c'est la deuxième fois en peu de temps que
M. Barreau est victime de vols de ce genre.
Une plainte a été déposée:
Challans
Gendarmerie. — M. Le Tarnier, ma-
réchal -des logis a Nantes, est nommé
maréchal-des logis-chef à Challana.
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 5 au 1 2 Ma rs 1 9 1 4
NAISSANCES
Clément-Joseph-Adolphe IIillairet, rue de l'A-
battoir.
Marie-Clémentine-Odalie-Eugénie Tesson, che-
min de Ceinture.
Clémence-Marceline Delay, rue des Soupirs.
Marthe-Marie Boisliveau, rue du Thabor, 79.
Lidia Fumeux, rue des Halles, 29.
MARIAGES
Louis-Camille-Alexandre Kirié, soldat au GO'
régiment d'iefanterie, à pied, à Tours, et
Gabrielle-Louise-Loetitia Louinean, journa-
lière, rue des Deux-Phares, aux Sables.
DÉCÈS
André-Ferdinand Chaigne, 2 ans. (II.).
Albert-Célestin-René Violain, 38 ans, vannier,
rue de la Marine.
Léon-Paul-Mathurin Gouyette, 48 ans, chiffon-
nier, route de Nantes, 5.
Julien-Constant Eoisel, 74 ans, propriétaire,
époux de Louise-Airnée Susineau, place du
Commerce.
DE
M' C. CIL'IGNEAT:
A vo ca t-Conseil e t A voca t L iquida teur
59, Bue du Palais, Sables-d'Olonne
l'élépb. FONDÉ LE Pr Mei 1887 Téléph.
M° CHAIONEA.0 s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations,
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
gestions des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction desVentes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Ponds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et noires.
e-s-e-e•
rg Wei ELLES DIVERSES
Le Savon extra concentré la (iix. nippe,
d'Ji- est supérieur pour le lavage des
flanelles et autres tissus délicats ; on le
trouve dans toutes les maisons d'épicerie
de choix et il est exclusivement employé
par les ménagères économes.'
Service des Epizooties
Messieurs les Maires des communes où
se tiennent des foires ou marchés à bestiaux
trouveront à l'Imprimerie Roche Jourdain,
place de la Liberté, Les Sables d'Olonne,
tous les registres prescrits par le service
départemental des Epizooties, relatifs à
l'Inspection sanitaire et aux Laissez Pas-
ser des animaux.
Ils trouveront également les registres
spéciaux de déclarations d'abatage pour
tueries particulières, ainsi que ceux de
saisies de viande, etc.
Etudes de Maître Gustave CHARON,
avoué - licencié, 29, rue de la Poisson-
nerie, et de Maitre-Emile GUÉRIN,
huissier audiencier, 45, rue de l'Hôtel-
de-Ville, aux Sables- d'Olonne.
M-7-1 W-J Z
Par Suite de Faillite
Le SAMEDI VINGT ET UN
MARS mil neuf cent quatorze, à u n e
h eu re du so i r, et Jours suivants, s'il y
a lies, aux Sables - d'Olonne , AVENUE
GEORGES-GODET, Vi l la M aris , il sera pro-
cédé, par le Ministère de Maître GUÉRIN,
huissier, à la Vente .aux Enchères publi-
ques, au plus offrant et dernier Enchéris-
seur, de :
Une Salle à manger Henri II.
Une Chambre à coucher com-
plète Louis XVI.
Cinq Chambres à coucher com-
plètes acajou et noyer,
Nombreux Meubles et Objets Mobi-
liers, comprenant notamment : Armoi-
res, Buffets, Commodes, Tables, Chaises,
Tables de toilette, Tables de nuit, Guéri-
dons, Pendules, Garnitures de cheminée,
Fauteuils, Secrétaires, Lits fer et Lits
cage, Bercelonnettes, Rideaux, Matelas,
TraVersins, Oreillers, Couvertures, Cou-
vre-Pied, Linge, Batterie de cuisine, Vais.
selle, Potager, Garde Manger, Etagère.
Machine à boucher les bouteilles,
Meule, Brouette, Echelles, Outils de jar-
dinage, Caisses à bouteilles, nombreuses
Caisses vides, un lot de Pommes de pins,
Accessoires de chasse, Lavabo, etc., etc.
Une Salle der Bains avec Radia-
teur n Le Moderne ».
Cette Vente est faite à la requête de
Maître GUSTAVE CHARON, avoué aux
Sables-d'Olonne, syndic de la faillite de la
succession de Monsieur Fiddx FOUCIIER,
et en vertu d'une Ordonnance de Mon-
sieur le Juge Commissaire à la dite hittite
du Merl mars mil neuf cent quatorze.
Au Comptant et 10 ob, en sus
L 'Huiss ier c h a rgé d e la Ven te :
E. GUÉRIN. '
Pour renseignements, s'adresser à Mal-
tre GUERIN, huissier aux Sables-d'Olonne,
45, rue de l'Hôtel de Ville, seul chargé de
la Vente.
LA HE N 1 F.,
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CFIARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Parie.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
q u e leur bien-être et leur capacité de travail rési•
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de hern ie si Roide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne 'dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon: Hôtel du Lion-d'Or, 2° et 1°
dim. de chaque mois et j. de foire, de 9 h. à 4 b.
Fontenay-le-Comte, Hetet de France, 4° samedi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
Mire, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 10,
samedi de chaque mois, 10 à 4 h,
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4' mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h. •
Les Essarts, Hôtel du Lion -d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Ashardleôtel du Lion-d'Or, 1,1' jeudi
de chaque mois, 10 h. à G h.
Montaigni, Hôtel Huy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
Moutiers-les Mauxfaits, Hôtel du Mouton,
tous les jours de foire, 10 h. 112 à 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHAR-1,-1(.
CEINTURES VENTRIÈRES perfec t ionnées
M. CHAR LY, pour to u tes les d év ia t ion, des
o rganes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 6, avenue de
Paris, à Niort.
A nos Lecteurs
En recommandant la Poudre Louis Legras à
nos lecteurs atteints d'asthme, de catarrhe, de
suites de bronchites, nous leur éviterons hien
des souffrances. Cette merveilleuse -Poudre,
qui a obtenu la plus haute récompense à l'Ex-
position Universelle de 1900, calme instantané-
ment l'asthme, l'oppression, l'essoufflement,
la toux des vieilles bronchites. Une boite est
expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
MalacliGs
Maladies
fil 4e NPVPSE1
Che., rnorasin et tétez ;t1 Fretter.;
HERNIES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH•
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
même les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Challans, mardi 17 mars, Hô t e l des Voyageurs .
Les Essarts, mercredi 18. Hô t e l d u Lio n -d ' Or .
Les Herbiers, jeudi 19, Hô t e l du L io n - d ' Or.
Sainte-Hermine, vend., 20, Hô te l des Voyag eu r s .
Les Sables, samedi 21, Hô te l du Cheval - B lanc .
Lueon, dimanche 22, Hô te l d. Croissant.
La hoche-s-Yen, lundi 23. Hô t e l d e l 'Europ e .
Chantonnay, mardi 24, Hô te l du Mou ton.
Fontenay, mercredi 25, Hô te l d e Fran ce .
Nô ta . — Le Docteur revient tous les deus mois
environ. Notice et renseignements franco.
Le. Gêran t, VALERE MATHÉ.
Sables-el'Olonne. — Inn). ROCHE-JOURDAIN

Foires de la Semaine
Ce Numéro, si impatiemment attendu, coi jrit
ta une revue complète et aagnifiquem( ~t
documentée ue de la mode nouveJe: 450 rnodè~es
des toi lettes les plus élégantes et les plus pratiques
y seront représentées en : 14 pages en
couleurs, 16 pages en héliog-pvare, 10 pages
de simili-gravure, un grand bon_ texte double
se dépliant, une couverture en couleurs. Les
dessins, compositions, croquis, qui enrichiront
ce splendide et utile album de la mode, seront
exécutés d'après les caments les plus sûrs,
par les premiers illu ateurs de ce ter~pS; les
articles qui les accompagneront seront écrits
par les chroniqueurs les plus autorisés du J'or'
Prix de ce Numéro exceptionnel : 1 franc.
Etude de Me CHARON avoué-licencié,
29, rue de la Poissonnerie, Les Sablesd'Olonne.
ASSISTANCE JUDICIAIRE (Décision du 21
Féyrier 1914)
SÉPARATION DE BIENS
M-- Louisz GILBERT, épouse de M. Au-
OUSTE Il DAVIAUD, tient à faire connaître
n'elle abandonne la demande de sépara-
tion de biens qu'elle avait formée contre
son mari.
Les Sables d'Olonne, le 11 mars 1914.
G. CHARON, avoué licencié.
Faffille Succession Félix FOUCHER
D'un Jugement en date du neuf mars
mil neuf cent quatorze, rendu par le Tri-
bunal des Sables d'Olonne, il résulte que
la cessation des paiements de la faillite
a Succession FÉLix FOUCHER,
en son
vivant épicier aux Sables:id'Olonne», a été
re,lortée au quinze janvier mil neuf cent dix .
Le G reffier du Tribunal,
Enna. RAGUET.
Apprenti Pâtis-
ON DEMANDE onsier Cuisinier,
nourri, logé, blanchi. Pour renseignements
coin pléolaulta ires, s'adresser à M. BIGNON,
78, .nie de Flandre, à PANTIN (Saine).
Jardiii 'à, Louer
S*adresser au Bureau du Journal.
U IV A S C f-, NS E UR
à l'état de neuf
S'adresser 41, rue du Bastion, aux
Sables-d'Olonne.
A Céder pour Cau se de &1inié
CAFÉ - RESTAUE L,VNT
BIEN ACH!LANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal,
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
rINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdo adaire paraisgau. le Dimanche
Dmirocteur : E. ROBENNE
22, Rue de Chàteaudun , 22 . - PARIs
fait Le g service de l'E~,,hition Eco"mique est
saintement pe lant un mois à tente
perso, r ne qui en fait demande.
Abonnements 10 te. par an
]LIE P~1VS D'OU
3 , Rue B lomet, 3. - PARIS
. .......... ABONNE WNT S :
6 fr. 1 Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro: 30 centimes
P-y , d ' O.. t pa,.Ib 1,s 10et 25 de chaque ci.
Cou-tine par
,,F,~rtraÎts d 'Aeïch es
Dimanche 15 mars. - Saint- Hilaire- de-
Talmont. n
La
16. - Beaulien-sous-Ia-Roche, Le
Langon d' Saint-Gervais, Saint-Michel-Mont-Mercure,
S.int-Urbain.
Mardi 17. - La Chaize-le-Vicomte, La Jaudonnière,
Mercredi es 18. -Les Essarts, L'Hermenault
(jeun veaux), Sainte-Gemme-la-Plaine, Saint-
Pierre-du-Chemin.
je
219. - L'Aiguillon-sur- Vie, La Boissièred.«Mont
igu (marché à volailles), La Chapelle-
Achard, "Commequiers, Montaigu (marché à
bestiaux), Poiré-sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 20. - Gainte-Hermine (jeunes
veaux), Saint- Hilaire-des-Loges, Saint-Jeande-Monts
Talmont 21 (chevaux)
Samedi' - Apremont, Ch. amp-Saint-Père,
La Garnache' Les Sables-d'Olonne (marché à
bestiaux).
'
B 1 B L 10 G R A P H i E
La Vie Heureuse
Sommaire du Num éro du 5 M ars 1 9 1 4
La leçon de philowpbie dans 1 fleurs. -
Le philosophe à la mode. française, - Interview es de M~
Bergson, de l'Académie
par Michel-
Georges Michel. Les chapeaux plats, par
CI aude France. A Côte d'Azur, toilettes
blanches. - Propos de - théâtre: Une a Madame s›,
par Robert de Fiers.
fête parisienne au
pavillon des Muses. - A la découverte. - La
danseuse russe et les chiens chinois. - Appre,
nons à nos filles la grâce du geste, par Suzanne
Moine. - L'heure de la cigarette, par Pierre
de Trévières. - Dans le monde, dans l'intimité:
La Marchande d'allumettes, romance de Daisy,
paroles inédites de Rosemonde et Meurice
Rostand, musique inédite de Tiarko Richepin.
Les petits salons. - Portrait de M-- Hye de
Crone, par Jules Gayron. - Roman: Le Séducteur
(suite et fin), par Gérard d'H~uville. - La
mode de la Vie Henreuse : Faites vos manteaux
d'été, par Annie Benson. -
M 'dame ».
Provost dans
Pcix de ce Numéro: 50 centimes.
Le prochain Numéro de la Vie fi l Etude de
eu r ewe. , pa.
'raissant le 20 mars sera
UN NUMÉRO SPÉCIA L
DE MODES DE P-RINTEMPS
Me PAUL MOREAU, notaire aux
Sables -d'Olonne, 6, quai de la Poisson
nerie.
le Sa -Medi . 1 4 M ars
ADJUDICITIOIN, 1914, à 1 h du soir,
'Mil'Etude de Me MOREAU, notaire, de
1, mmeuble ci-après: Commune d'Olonne,
Ouche-de-la-Loge, contenant 37 ares
de terre. - Jouissance de suite.
-
Même Etude.
le Samedi 1 4 M ars
.tDJUDICiTION 9 1 4 , à 1 là. 1/2 du
soir, en l'Etude de Me 1MOREAU, m t i
d'Immeubles, situés commune 0 d'O aire'
lonne, consistant en 14 pièces de Terre, 8
pièces de Vigne, 2 bossis de Marais. -
Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
à A *GRÉ en bloc ou
A VENDRE le'n', Gdéltail, la Ferme de
la Ville, située commune de l'lie-d'Olonne,
contenance 38 hectares- Facilités
de paiement.
Pour tous renseignements et vour trai-
s'adresser: Soit à MM. BERNHEINI
ter' FRÈRES & FILS, 23, rue de l'Arcade, à
Paris, soit à M. AimÉ VALEAU, propriétaire
aux Sables, soit à M' MOREAU,
t
Do airE.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
A L'AMIABL. : le un Corps
de Bâtiment, Bauduère, situé aux
Sables-d'Olonne, rue de la
17,
et rue des Merciers, 2; 2' un Jardin, sis
au même lieu, rue du Commandant-Marchaud,
d'une Contenance de 493 mètres
carrés 50 dëci mètres carrés.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
ÏFJN,DIIE. A s~L'A11IARL. immédiatem
nt ou à louer au M
mars 1914, une Maison de Commerqe,
servant actuellement de Boulangerie,
située aux Sables d'Oloune, rue de la
Plage, 14, à proximité de la Mer, avec
sortie sur l'impasse du Bastion, c prenatal
au rez de-chaussêe: piêre servant Om de
magasin, salon, salle à manger, cuisine,
chambre de débarras, etc.; au fer, 2 cbam.
bres â coucher et cabinet de toilette. Cour,
fournil, cabinets d'aisances, puits,
Pour tous renseignements et traiter,
s'adresser à W J. PERRIN, huissier aux
Sables d'Olonne, rue de la Poissonnerie,
ou audit Me LAMOTTE, notaire.
Etude de
GRANDJEAN, notaire
M'à
Challans.
it. L'AIIIA.1. 1. ..il Vigne,
'ci Vign e du Calvaire,
située au Quartier de ce nom, près la
ville et commune de Challans, contenant
85 ares.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
'Î Ji E %~D H E A L*A1IIA111~., 1.111DI.Me de
Challans : le une Vigne,
dite la Vign e des - Brejon c s, située au Fiefde-la
Gobetière, contenant 23 ares 21 cerstiares
environ; 21 une Pièce de Terre
et Pré, située au Qua rtier-de -Versai 1 les,
contenant 60 ares environ. Cet immeuble
pourra être vendu en un ou plusieurs lots
au gré des amateurs.
S'adresser audit Notaire.
Etude de MI LEMÉNAGER, notaire
à Noirmoutier.
VENTEPAR ADJUDICATION
VOLONTAIRE le
Dimanche 29 M ars 1 9 1 4 , à 1 h.
du soir, dans la salle de la Malrie de
Noirmoutier, d'Immeublesj dépendant
des successions de M. et Mrn' PIERRE THI-
BAUT LEGOUSSE, consistant en une Maison,
située à Noirmoutier, Gaande Rue et
vingt quatre pièces de Terre,
S'adresser audit Notaire.
ENNDH&I U i~. A
LE le Sloop Vol-
0 Iai re av... , sa du.
port des Subies,
construit en
ès et appa
raux ; longueur de tête en ta6eii": 35 pieds;
de quille : 25 pieds. - Pour renseignements,
s'adresser à M> COGNACQ, arma-
teur à La Chaurne des Sables-d*Olonne.
VIENT DE PARAITRE~
L'ANiNUAIRE DE LA VENDEE 1914
SEBVANT-MAHAUD, Lditeur
3 , P la ce de la Préfec ture , La R o c he-su r - Yon
Prix : 2 fi.; franco, 2 fr. tiO
l'Editc.,.b d- toutes le. Librairie.
60 Alvs.Di, eTrcc.ILIG
PILULES MORISOi'ï-KOULINn-letn-2
wur ua tir vegeltal, dépu ra t if au sang, gu er*o~ c es
doute
les Maladies a c i.
RU[ 1-Nis 'z
et~~r __ ­
q-1, q.eelt
fcohiaee'sdeenit'elsetso ~hcm'heuVrasroepLi l ices'
POUR
timbres
n
GENTMES
-ABE Rv] UKI N
Hrl.voFtROIDEs, to'nes rra!~dëes d-
~peaj ettait repousser les obilEvE ux jj'~ CeLS
e.tit. b . 1 t . O f-
PARIS.
2 1 ~ 50
PharmaCIO MOULIN 20,R.. Le. 1~- iiii t .-.a.1di
-iw "44 eïft ïaqui6t@j oixer, reg ~~g rqo,~
,
j aetarde «
".Zâe-
Tle pl tzs agréa ble des P urga t irs
xie M, Î~Âf E b_ 'i~
Veille Direete de La iliIiIi~iqlle au Valqjetiliep sans II
1ÀYCLE~S tt MAI-111NES A ('JOUDRE
S0C!éI~, M11111faCtUlière d'-ArMZ US El, CyC~ES - SAINT-ETIENNE
TT run lm SM_,%._JL1~us
29,1q Lrs SADLFS-D'OLONNE
den i ourse e course, garan es
Bicyclettes Routières depois Ilà jusqu à 209) francs
à main depuis 7b fis.,
MACHINES
garanties 5 ans
A COUDRE
à pied - 110 fr., -
(,
rand Choix d'Enveloppes Hu t ob in s on, Mi ch e l in , Ga u l o i s, So ly
À
M
A 1
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
iLeçons, Locations, liséparations
Maison. reçoit les 13ons du CU:Ér)llr SAl-ej~11i1c",
M 1219014 841~ lui de firenelle. PÊL
ARIATEURS,
Lisez tous
10 P9,11 ÏMAI à 3 Ê~dI
'ag- e .
nu.
ces- ~b'.
LA VENDEE REPUBLICAIN!ï
i. .o' :ta
1 (se - , r.. ~
J_d~ M
0 P;E F? i U-T tpîo, u E
y -f*I&W - 1
«-Z- -
MODELES
DoTqT LA GAGNANTS
RA 11ABILLÉE perurarit 6PATOITEMENT
LYN ~]S1
ëà&-
IR
Hyglén[qué
s A vo N ta c 0 72 G 0 pvilàTenavAissiER
Son.... CHAUDRONNERIEPER &CUIVRE
Plomberie - Zi Il g uerie - Fu m 1 sterie - PII 0 DU ITS CÉ R A M 1 QU ES
liaison fon(lée en PM kin la IE»,omt«b Maison fondée en 1880
SP É CIA LITÉ DE S ALLES DE BAINS (n ombre u s es réfe r en c e s )
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE -BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITE
k~4 G~rand Choix porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
(9~'D ellI01% Spa ai,' 9 R~1~4 "Il,'
Seul Représentant de ce ff-sa ffla1aunnuïxd~,e, »
Installation du Chauffage central parcet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
fonc ionnant au g r u C l ien t .
Tlès Grand 7« Ill ' di Choix na ius (PArticies de Ménage
IC,C ~~ san s ciu
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
A toute Personne PRYalit au e0à»1Dfant~ il lui sera fait une remise de
^1_.e~. s éfé sp.,..~o I,~c.~ ai désireraie nt s 'acqu i l l e r par mensualités, un crédit leur sera ouvert,
1
g io en t a l imi ri e 2 ) ~ i :r. . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
1
Dai, q
SINID'EAPOSITIM EÎNVILM de Salles caz. Articles doLuxe
"Il&, ~" - ~ W~~,
11904 411 P. le "0'
~ Î#
ffllw W %
Î -,
40-
b t 1, E
ex-Directeur de l'Usine Etectrique de Vihiers
4. R u e d e la To ur, L es Sa bl e s-d 'Ol o n n e
'b-"e APPLICATION GÉNÉRALECIEUELECTRICITE
C*
4Qe Fo rce, Chai,jage , Téléphon n er ie , Son n e r ie, Para ton ne rres
4~4
:ENsnic~1 Tzs 1-TiMIN.Mi
4 Dy é l o inos - Mo ie urs Pé f i -h is inécuni q ues
e-w
F'OURNITURES GENÉRALES POUR USINES
Devis gratuits sur demande
ViNx Jourlialix à Vendre au Bureau du Jourital
-ee-
IV
4 0 *
Ï1 ï e ~ i l é i n i's de . ;
SOUTENEZ L'INDUSTRIE LOCALE
Pour vos Iiiqttll.ttioiis de Lumière Electrique,
~11iJ1V %'l 1)y t
S Rue ci. l'A..i.n Hôpital
LES SABLES-D'OLONNE
~e tient à votre entière disposition pour exécuter lous travaux concernant
TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS
Lfa 11[111[4'
ft 1
ran Choix d'A areils
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
Po u r t ous renseignements et pour traiter, s ' adre s s er -à « . V ID Y, rue d e l 'Hôp i ta l
ou à M . M IGA V L T, D i r e c t eu r d e t'Agence MALIN, p lace de la L iber té .
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
Arm es, M u n i t i o ns e t A r t ic les de Cha s se de tou tes sortes
:EPcli-LiLc)z _711W, Armurier
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA R0CHE-SU1-Y~JN
CONCESSIONNAIRE. DES Fusils DABNE et CHABLIN
Spé i« li t d de A s e tier de
MACHINES A COUDRE « ORIGINAL VICTORIA » et a: PFAFF
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CATALO G UES D I VERS FR ANCO S UR DEMANDE. - R»URX 1110»ÙîtÙS
MÊME MAISON : 15, ru e Travo t , SABLES-D'OLONNE
CABINET DENTAIRE DES SABLES-,D'OLONNE
]aavre, CI" 1-aliaiss, UID
Diplô.6 de 1. Faculté de Mëdo.i.. de Pari. et de l'E..I. Dentaire a. Pari.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentai'~.e t... -Y il Soie. d. 1. B ... h. et de.
Pose sur de V Dents "titi.i.11.a doline 5
.1 ... it., 0', platine, Le . PlOn
etc.
i L-aux MMODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE 5, rue du ]Lycée (près du 'rhéâtre). - LA ROCHE-SUa-YON
1 iÀ 1À , 1 l 1 l ' -À 1 s 2111 1 1 IINT
Société anonyme (Fondée en 1888)
Neonoiffle et pu la colistitutioil (le cipitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIF AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un dcapital,
une "ut au:]r ]Enfazkt~,
un 1~Pc."dm d4e, q»sur &Ie IMetirait-e.
Versements depuis isin liFimau«!e par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécurit é et ga ranties excep t ionnelles . - Pa r t ic ipa t ion a ux b én éfi ces indép endan te de s Tirages
Souscrivez des Bons de IlLa. CapitiklisatrL"n, la seule Sociétà qui a rem-
boursè plus de 100.000 fr . en Vendë.e et dans l'Ile-de-Ré. (33 E500 fr. de
remboursement pendantl'annôe 1913 seulement).Ne confondez pasavecles Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de ]La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANcis HÉRAUD,
Correspondant principal, 'U i l la 'D ia n e , t5, rue (Io l'Estacade, Sables-d'Olonne.
- -_ -
A
03, Akil ' ' 0 J DBD
-%ee de la flarre
]Fondée eù 1888
LE RÉGEMERÀTEUR FAYORI
Pour rendre aUX ChOVOUX gris
M 1-il L
L OCATION D'AUTOMOBILES l~ŒW-,%.TjnT
leur couleur et beauté na ture lles.
supprime les /18111CIlles
et arrête la ChUte deS Cheveux.
q W-W
]Limousine et ]Landaulet
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques pas, la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
: Bicyclettes - Canots -Autornobiles - Moteurs Industriels
- - - - - -
IMYRIMERIE COMMERCIALE & ADMINISTRATIYE
5 , A v enue Ca rno t (P lace de la Lib er té) e t 7, A venue N ico t
IPOTJIZZWITT-TUE]s ID'IMFI-.imhs
Pour les lilairîes, Ecoles, Entrepreneiips (le Travaux Publics, Cilfés, ete.
Imp res sions Commerc ia les : Fa c tures , C ircu la ires , Têtes de L e ttres , Car tes,
Jfeni o rand unis, Env e loppes , Reg is tres , L e t tres de Nais s an ces , Mar iag e s , Décès
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FoultmyTURES DE BUREAU - RELIU]Etm~
SPÉCIALITÊ D'AFFICHES EN NOIR -
ET EN COULEURS (livNas par ritour du courrjep)
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS IDE SUCCES
Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIB
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ - Ice 17-Coos Ice n i e la RO YAL WINDSOR
.
Dépôt aux Sables-d'O!onne chez MI - ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.

VINGT- NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la Li b e r t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS 6 rneisl an an
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.» 5 fr.»»
France et Algérie 3 fr.50 6fr. »»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se contions
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afran ch i e s s o n t r efu s é e s
IL'éléplanue, 1 - oa - moi
reenne des Cota i
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
An Bunnu DU JOURNAL.. CHEZ rios CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
*Isemalimisaraimee *Ileariffl**110»113**11
Ayant ic C[iifot
Conformément à la tradition cons-
tante du parti républicain, les délé-
gués de la Fédération des Comités
de la I" circonscription des Sables-
d'Olonne se réuniront dimanche en
Congrès. Selon leur coutume, ils
délibéreront dans le calme, et ils
accorderont leurs suffrages à l'homme
de bonne volonté, de foi et de cou-
. rage qui acceptera de porter notre
drapeau dans la bataille.
Les élections approchent, notre
candidat n'est point désigné encore
et un grand nombre de nos amis
s'impatientent et s'alarment. Nous
prendrons la liberté de leur faire
remarquer qu'un grand mois nous
sépare de la date du 26 avril d é s i -
gnée pour les élections et qu'en
trente jours, une besogne utile sera
faite pour mener à la victoire le repré-
sentant de la démocratie sablaise.
Il est vrai que nos adversaires s'agi-
tent, que l'homme qui s'est désigné
lui-même, avec le seul assentiment
des curés, pour courir une fois de
plus le risque de la défaite, est de-
puis des mois dans la région. En bon
maquignon, il fréquente assidûment
les marchés et les foires. Il multiplie
les réunions, les conférences, les
visites, car il n'ignore point combien
vigoureux doit être son effort pour
arriver à être, de même qu'il y a
quatre ans, honorablement battu.
Nos amis, parmi les plus expéri-
mentés, n'ont pas senti la nécessité
d'une course de si longue haleine,
d'un combat précipitamment com-
mencé. Ils sont certains des troupes
républicaines qui, dans la circons-
cription des Sables, sont le nombre
et doivent rester victorieuses.
Nous allons au combat pleins de
confiance, sans nous dissimuler que
la besogne sera rude et que pour
triompher le dévouement de tous est
impérieusement nécessaire.
C'est pourquoi, dimanche, quand
le candidat des républicains aura été
désigné par le Congrès, l'union de
nous tous devra être un fait ac-
compli.
Et non pas une union platonique
affirmée en paroles seulement, mais
une union féconde qui se traduira de
toutes parts avec des actes, une pro-
pagande incessante, d'homme à
homme, de groupe à groupe, de
ville à ville, en faveur du candidat
quel qu'il soit.
Nous ferons taire nos préférences
personnelles ; nous imposerons si-
lence aux menus griefs que les uns
et les autres nous croirions avoir eu
à formuler dans le passé ; nous nous
souviendrons que l'homme choisi
par le Congrès est digne de nous,
de notre parti, et qu'en l'élevant sur
le pavois les délégués l'ont publique-
ment investi de la confiance unanime,
sans arrière-pensée, de tous les répu-
blicains.
C'est que, dans ce département
de Vendée, au moment où sonne
l'heure de la lutte, il ne peut plus,
il ne doit plus y avoir de place pour
les nuances qui, aux périodes de
paix, différencient sur le terrain po-
litique les républicains les uns
des autres. Nous ne devons plus
connaître si le porte-drapeau est le
reflet parfaitement exact de notre
propre pensée, de notre vision parti-
Les Maires publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le comm ande imp érieusem en t
Ce Journal est désigné pour recevoir, les Annonces judiciaires et légales.-- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.,
aBffliefellffli
culière. Nous lui demandons d'être
profondément démocrate, résolument
laïque, décidé à défendre toutes les
nobles et généreuses oeuvres socia-
les que la France contemporaine
s'honore de réaliser aujourd'hui. Or,
l'homme politique qui sera demain à
notre tête possédera au plus haut
point ces qualités, ces vertus, et par
conséquent sera digne d'être suivi,
soutenu, défendu puis acclamé par
le Bloc des Bleus que la vieille et
noble terre vendéenne oppose au
Bloc des Blancs.
Du reste, nous n'avons, pour dé-
terminer la ligne de conduite que
nous devons suivre, qu'à jeter un
coup d'oeil du côté de nos adversai-
res et suivre leur exemple. Ils con-
naissent, en effet, la division. Les
royalistes purs ont plus que du dé-
dain pour ces libéraux prétendus,
qui s'affublent du manteau républi-
cain à la façon dont le loup de la
fable se dissimulait sous le manteau
du berger. Mais s'ils sont tièdes
dans leur propagande, si le manque
de franchise de ces républicains qui
vont chercher à Rome leur mot d'or-
dre leur répugne, ils ne mêleront pas
moins, contre le candidat de gauche,
leur bulletin dans les urnes le jour
du 26 avril.
C'est pourquoi, nous le répétons,
nous ne vaincrons qu'au prix de l'u-
nion la plus étroite, si nous appor-
tons, chacun dans notre sphère, un
dévouement absolu au service de
notre cause et de l'homme en qui
notre cause sera incarnée. De même
qu'on prouve le mouvement en mar-
chant, c'est par l'action réelle, effi-
cace que nous obtiendrons le résultat
que nous désirons. Nous nous serre-
rons autour du drapeau tricolore et
nous ne permettrons pas qu'on l'arra-
che du sommet de la citadelle con-
quise où l'ont planté les mains fer-
ventes et vigoureuses des Chailley,
des Godet et des militants qui furent
les bons lieutenants de ces chefs
respectés. Le 26 avril, nous le salue-
rons encore aux cris de : Vive la
République !
La Vendée Républicaine.
UYFORMATIOW.S.
M. Jonnart candidat au Sénat
Un Congrès des délégués sénatoriaux de
l'arrondissement de Saint-Orner a désigné M.
Jonnart comme candidat par 188 voix sur
194 votants.
La Paix Turco-Serbe signée
Le traité de paix entre la Turquie et la Serbie
a été signé samedi soir, à 5 h. 1/2.
Les relations diplomatiques entre la Turquie
et la Serbie ont été reprises immédiatement en
raison de la signature du traité de paix qui est
établi sur le modèle du traité déjà signé avec
la Grèce.
Des chargés d'affaires vont être nommés S.
Belgrade et à Constantinople.
L'Armée Russe sera augmentée
de 500.000 hommes
Le Ve t cherne V rdin ia affirme que le Ministre
de la Guerre obtiendra sans discussion, le cré-
dit qu'il demande à la Douma pour renforcer
l'armée, car tout le monde comprend que, dans
les circonstances actuelles, l'augmentation de
l'armée de 500.000 hommes est absolument
nécessaire : la campagne de l'Allemagne ne
pourra pas arrêter l'exécution de ce plan tracé
depuis longtemps et qui sera achevé très pro-
chainement.
Le Ministre de la Guerre a déclaré : la Russie
est pacifique, mais elle est prête pour la guerre.
La Ligue de l'Enseignement
Vendredi, a eu lieu, à Paris, le banquet an-
nuel de la Ligue de l'Enseignement. M. Viviani,
ministre de l'Instruction publique, a prononcé
un admirable discours dans lequel il a affirmé
la nécessité de la continuation de la lutte anti-
cléricale.
La Vendée
reïriblifw ires
RÉDACTEUR -GÉRANT : 'V al ère M .4%. 'I'
L'Affichage Elect oral
La Chambre a ratifié le projet relatif à l'affi-
chage qu'avait adopté dernièrement le Sénat.
Il nous parait utile d'en donner le texte puis-
que la législation nouvelle, aussitôt promul-
guée, va être appliquée aux prochaines élections
législatives :
Article premier. — Pendant la durée de
la période électorale de toutes les élections,
dans chaque commune, des emplacements
spéciaux sont réservés par l'autorité mu-
nicipale pour l'apposition des affiches élec-
torales.
Dans chacun de ces emplacements, une
surface égale sera attribuée à phoque can-
didat ou à chaque liste de candidats.
Le :nombre maximum de ces en] place-
meula, en dehors de ceux établis à côté
des sections de vote, est fixé à :
Cinq dans les communes ayant 500 élec-
teurs au moins;
Dix dans les autres, plus un par 3.000
électeurs ou fraction supérieure à 2 000
dans les communes avant plus de 5 000
électeurs.
Tout affichage relatif à l'élection, même
par affiches timbrées, est interdit en dehors
de cet emplacement ou sur l'emplacement
réservé aux autres candidats.
Art. 2. — Si le Maire refuse ou néglige
de se conformer aux prescriptions de l'ar-
ticle premier, le Préfet devra assumer im
médiatement, par lui-même ou par un
délégué l'application de la loi.
Art. 3. — Toute personne qui aura con-
trevenu aux dispositions du dernier para-
graphe de l'article premier de la présente
loi sera punie d'une amende de cinq à
quinze francs (5 à 15 fr.) par contravention.
Art. 4. — En cas de récidive, les contre-
venants seront poursuivis devant le tribu-
nal correctionnel et punis d'une amende
de seize à cent francs (16 à 100 francs) par
par contravention.
Il y a récidive lorsque, dans les quinze
mois antérieurs au fait poursuivi, le con-
trevenant a déjà subi une condamnation
pour une contravention identique.
L'artiele463 du Code pénal est applicable
aux dispositions des articles 3 et 4 de la
présente loi.
Art. 5. — Lorsqu'une commune devra
comprendre plusieurs bureaux de vote,
l'arrêté préfectoral déterminant ces bu-
reaux devra être notifié au Maire avant
l'ouverture de la période électorale.
Nous invitons nos amis à veiller à la stricte
application de la loi.
Les Retraites Ouvrières et Paysannes
Il y a une question des retraites ouvriè
res et Paysannes. Non qu'il s'agisse, pour
l'instant de reviser une fois de plus la loi
de 1910. Mais des milliers et des milliers
de braves gens qui sont arrivés à l'âge
limite de 60 ans réclament la pension pro
mise et protestent contre les délais de
liquidation ; ils ont versé, ils veulent tou-
cher. Rien de plus naturel ni de plus
légitime.
Pourquoi ne touchent ils point ? Ce n'est
Place de la Liberté
pas que l'Etat se refuse à payer et l'argent
ne manque pas non plus ; le Parlement a
voté à cet effet des crédits confortables.
Mais l'administration n'a pas été assez vite
en besogne si bien qu'elle s'est trouvée
devant un formidable arriéré.
La liquidation des retraites pose une
foule de problèmes complexes, des élé-
ments très divers entrant dans le calcul
des arrérages. Mais ce n'est point tout. Le
personnel des Mairies et des Préfectures a
été un peu surpris par l'afflux des deman
des qu'on n'avait pas escomptées si nom-
breuses. Les améliorations apportées à la
loi de 1910 et surtout l'abaissement de
l'âge ont provoqué une notable recrudes
c e n ce d'inscrits, Bref, ça été l'engorgement.
Mais, cette situation ne saurait durer et
l'Etat républicain doit faire face sans délai
à ses promesses. Le Ministre du Travail a
pris de bonnes mesures : félicitant les uns,
morigénant les autres, augmentant le per
sonnet du service. Tous les retraités peu-
vent être désormais assurés qu'ils touche •
ront leur rente à l'heure dite.
Nouveau délai d'inscription
La Chambre vient de voter d'impor-
tantes modifications à la loi des retraites
ouvrières et paysannes.
sK
Samedi 1 Mars 1914
'èonelissernenI des
Aux termes du nouveau projet de loi
lorsqu'un assuré marié viendra à décéder
avant la liquidation de sa pension de
retraite, une importante bonification sera
accordée aux veuves.
Enfin un nouveau délai d'inscription est
accordé pour tous les travailleurs, âgés de
moins de 60 ans et susceptibles d'être
admis comme assurés obligatoires ou
facultatifs.
Les retardataires pourront solliciter leur
inscription dans les mairies jusqu'au 1,
juillet prochain.
Nous ne saurions trop conseiller aux
travailleurs non encore inscrits à profiter
du nouveau délai que le Parlement vient,
généreusement, de mettre à leur dispo-
sition, pour réclamer leurs cartes de
retraites ouvrières.
La Tragédie du Figaro
Mme Caillaux tire sur M. Calmette
et le frappe mortellement
.Exaspérée par l'abominable campagne
que menait M. Gaston Calmette contre
l'homme dont elle porte le nom, cruelle
ment atteinte dans ses sentiments les plus
sensés d'épouse par la publication d'une
lettre qui eut dû rester le secret d'un passé
aboli, mise hors d'elle-même par l'annonce
que d'autres lettres, plus intimes encore,
allaient être livrées à la malignité publi-
que, alles Joseph Caillaux s'est rendue
lundi soir dans les bureaux du Figa ro e t a
mortellement frappé M. Calmette de trois
balles de revolver,
Mus Caillaux, arrêtée et interrogée, a
déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de
tuer M. Calmette.
La meurtrière a manifesté le désir
d'être défendue par le bâtonnier Henri
Robert ; mais celui ci étant donné ses
relations d'affection avec M. Calmette, a
refusé.
Me Fernand Labori, ancien bâtonnier,
que M. Caillaux a prié d'assister sa femme,
a accepté et s'est rendu au cabinet de M.
Rencard, où il a consulté le dossier de
l'affaire.
Démission de M. Caillaux
Malgré les instances de ses collègues,
M. Cmillaux, très affecté, a donné sa démis-
sion de ministre des Finances. Un Conseil
de cabinet s'est réuni immédiatement où
il a été décidé : 1° que M. René Renoult
passerait du ministère de l'Intérieur au
ministère des Finances ; 2° que M. Malvy,
ministre do Commerce, passerait au mi-
nistère de l'Intérieur ; 3° que M. Raoul
Péret, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur,
deviendrait ministre du Commerce.
M. Doumergue, à l'issue du Conseil,
s'est rendu chez le Président de la Répu-
blique, pour lui faire signer les nouveaux
décrets consacrant ces choix et le Minis-
tère ainsi reconstitué a pu se présenter
mardi devant la Chambre.
On fait remarquer que M. Renoua, e été
précédemment sous - secrétaire trEtat aux
Finances et devant la Chambre, rapporteur
de l'impôt sur le revenu.
LA SAUVEGARDE EN MER
Nous avons renseigné, en son temps,
nos lecteurs sur les débats de la conférence
internationale qui se réunit à Londres,
en novembre dernier, pour examiner les
mesures à prendre en vue d'assurer la
sauvegarde de la vie humaine en mer.
Nous avons notamment insisté sur le
rôle considérable joué par la délégation
française.
La conférence, disions nous enfin, a
élaboré, puis adopté, une convention por-
tant, notamment, sur la destruction des
épaves, la recherche des glaces flottantes,
le cloisonnement des navires, la radiotélé-
graphie, les engins de sauvetage et leur
mise en oeuvre, les mesures contre l'in-
cendie.
Les différentes mesures envisagées dans
cette convention, qui réservent les ques•
lions relatives au cabotage national,
réalisent un progrès important pour la
navigation au long cours et le cabotage
international.
Le Gouvernement vient de prier la
Chambre desedéputés de lui donner son
approbation, par le vote d'un projet de loi
soumis à ses délibérations.
t;ribles—el 'Olonne '
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adr ess é à, M. Val ère MAME , R éda c t e ur-Géran t
É D UCA T ION D U C ITO YEN
LA LIBERTÉ DE CONWENCE
VI
Les protestants n'avaient pas d'état civil.
Ils n'avaient point de culte public ; leur
religion les excluait de tontes les charges
et de la plupart des corps de métiers :
leurs affaires mêmes, lorsqu'elles étaient
portées devant les tribunaux, étaient fré-
quemment décidées contre le droit et la
justice ; et il n'était pas rare d'entendre
l'avocat de leurs adversaires commencer
son plaidoyer par ces mots : e Je plaide
contre des hérétiques ». il est affreux de
panser que pendant plus d'un siècle, sous
le gouvernement le plus doux, chez le
peuple le plus éclairé, dans le même temps
que l'on publait l'Encyclopédie, les oeu-
vres de Voltaire, de Rousseau, de Diderot,
des milliers de familles demeurèrent pri-
vées des droits civils à cause de leurs opi-
nionsreligieuses.On s'apitoyaitavecgrande
raison, sur les malheurs de Calas (protes-
tant accusé faussement d'avoir pendu son
propre fils et qui mourut du supplice de
la roue), de l'Estalonde et de Labarre (con-
damnés en 1766 par le tribunal d'Abbe-
ville à avoir la langue arrachée, le poing
coupé et à être brûlés vifs pour avoir
chanté une chanson impie ou licencieuse ;
Labarre fut exécuté le las juillet 1766) ; on
oubliait tout prés de soi des infortunes
moins tragiques qui frappaient un million
de citoyens.
Les juifs étaient peut être plus malheu-
reux encore que les protestants. En France,
les juifs avaient été bannis plusieurs fois,
notamment en 1318. Rentrés en France,
ils y furent réduits à la condition de serfs
mainmortables, ce qui explique une or-
donnance de Charles VI prononçant la
confiscation des biens de tous les juifs qui
se convertissaient : le roi ne voulait pas
tout perdre. Pendant les derniers siècles
de la monarchie, la population juive de
France se divisait eu deux parties diffé•
remment traitées : les juifs portugais et
espagnols établis à Bordeaux et à Bayonne,
et les juifs d'Avignon étaient à peu près
considérés comme citoyens : ils pouvaient
posséder des terres, ils payaient leurs
impôts sur le même pied que les autres
habitants ; ces droits leur étaient accordés
par lettres patentes (la dernière est de
1776). Les juifs d'Alsace et de Lorraine
étaient réputés étrangers : il leur était
interdit de posséder des terres ; ils ne
payaient pas l'impôt, mais un droit parti-
culier appelé droit d'habitation, protec-
tion et tolérance. « Telle était à leur égard
l'indifférence du pouvoir central, que, le
31 décembre 1716, le roi fit don à M. de
Brancas de quarante livres à percevoir sur
chacune des familles juives établies à
Metz. Ce droit fut indéfiniment prorogé,
et c'est l'Assemblée Constituante qui l'abo-
lit, non sans opposition. » (J. SIstoN).
Il fallut la Révolution pour décréter la
liberté de conscience; mais la mise en
application ne fut pas facile, car l'édu-
cation du peuple était à faire et n'est pas
encore faite. Nous développerons cette
question tout à l'heure.
Et à l'étranger, était-on plus hennin
qu'en France ? Nullement. La tyrannie
catholique ou protestante s'exerçait dans
les mêmes conditions, suivant les pays :
Espagne, Angleterre, Suisse. Quelques rois
ou princes sont tristement célébres : Phi-
lippe II, le duc d'Albe, Henri VIII, Marie
Tudor, Elisabeth, etc...
D'après le résumé historique qui pré-
cède, nous pouvons établir les caractères
de l'intolérance :
1° L 'In to lérance es t néfa s te . -- Elle en-
gendre la haine et provoque dans la nation
des divisions qui compromettent la pros-
périté et parfois l'existence de la patrie.
Citons une page de Langlois : « Il y a
encore aujourd'hui, parmi nous, des hom-
mes qui croient sincèrement que, si leur
patrie était délivrée des juifs (comme l'a
été 1 Espagne), des protestants, des francs-
maçons, des libres penseurs, tout irait
mieux, tout irait bien. Il y a encore aujour-
d'hui des hommes dont l'idéal ressemble
fort à celui de l'Inquisition. Il est donc
intéressant de rechercher s'il y eut vrai-
ment plus de bonheur dans l'Espagne,
après l'Inquisition, que dans les autres
contrées, -Or, il se trouve que le peuple
Ce Journal parait le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Répub lica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
N° 1561
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
on tra i te à forfait ln' les Annonces périodiques ou continues
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Ireléplacene, Il -44
espagnol, avant l'Inquisition, était le pre-
mier peuple du monde, et qu'il fut, après
l'Inquisition, le dernier. L'histoire d'Espa-
gne, après l'Inquisition, est une succession
poignante d'humiliation et de désastres. »
( L 'In q u is i t ion en Espagne) .
2° L'In to léra n ce es t impruden te . — Elle
appelle Pintolérince. On dira : « Si je suis
sûr de mon fait, si je vois clair comme le
jour que l'opinion de mon voisin est fausse
et dangereuse, je devrai le laisser sortir
de chez lui et courir- le monde ? Etant la
plus fort. je pourrais écraser ce vautour
dans l'ceuf et il faudra le laisser briser sa
coque, s'envoler, et planer et fondre sur
la Société ? Singulière imprudence que
votre tolérance t » Au contraire, l'intolé-
rance est l'imprudence même. Admettons
que la vérité vous soit connue : l'opinion
qui ne rencontre pas d'opinion adverse ne
sera pas discutée et l'expérience prouve
qu'une opinion non discutée cesse bientôt
d'être une opinion vivante et agissante.
On s'endort sur les idées et on finit par
cesser de les comprendre.
3. L 'In to léra n ce e s t in u ti le . — « Les païens
n'ont pas tué le christianisme. Les catho•
tiques n'ont pas tué le protestantisme. Et
toutes les puissances du monde venant à
tour de rôle, comme des forgerons achar-
nés, frapper sur la race juive, n'ont pas
tué le judaïsme. L'idée persécutée survit à
ses persécuteurs. » (BouonÉ). L'idée que
l'on veut étrangler glisse souvent entre les
doigts et l'on risque fort de rester en
chemin si pour la conquête des âmes on
me marche que la bâche et la torche à la
main.
4. L 'In to lé ran ce es t ridicule . — En effet,
il est démontré que les intolérants, tout
comme les autres, se trompent. Galilée fut
obligé, sous peine de mort, de rétracter
ses théories et opinions sur le mouvement
de la terre : « Et pourtant, elle tourne I »
s'écria t-il après avoir signé. « Nous som-
mes « sûrs de Boira fait », disons-nous? Ils
étaient « sûrs de leur fait », les empereurs
qui envoyaient les premiers chrétiens aux
lions ; « sûrs de leur fait », les rois qui
chassaient les protestants de leur royaume;
les grands seigneurs qui ne voyaient dans
les théories de Rodsseau que les rêveries
d'un cerveau malade ; les savants officiels
qui se moquaient de Fulton ou de Da-
guerre. Tous ces orgueilleux ne seraient-
ils pas singulièrement honteux aujour-
d'hui s'ils pouvaient revenir sur la terre et
voir quel cas l'humanité a fait de leurs
« vérités » définitives ? » (Bounné).
50 En fle , e t s urt out, l 'in to lérance es t in -
jus te . — L'intolérant part de ce principe
que ce qu'il pense est vrai. Sans doute, !a
vérité existe, mais qui la connaitsûrement?
Peut-on en approcher autrement que par
l'exercice de la pensée et de la réflexion,
et dès lors, pourquoi empêcher votre voi-
sin de réfléchir ? Pourquoi est ce vous qui
avez raison, et pourquoi est ce moi qui
ai tort ? Qui donc a le droit de dire :
« Moi seul, je pense fuste ; moi seul, je ne
me trompe pas ; moi seul j'ai trouvé la
vérité ? » Puisque, comme dit Pascal, « toute
la dignité de l'homme est dans la pensée »,
sa première loi est de poursuivre la vérité,
et sa seconde loi de traduire ce qu'il croit
être vrai, par ses paroles et par ses actions
d'où il suit que l'injtistice est flagrante et
double de fermer la bouche à quiconque
parmi vos semblables veut affirmer sa foi,
et de provoquer dans son âme la colère ou
la crainte, qui empêchent de penser »,
(DREUX).
Ainsi que nous le disions dans une pré-
cédente causerie, le Consulat et l'Empire
accordèrent au catholicisme une position
privilégiée la Restauration voulut réta-
blir la religion d Etat, mais les protesta-
tions furent nombreuses et le sac de Saint-
Germain-l'Auxerrois montre que les pas-
sions hostiles étaient comprimées sans
être vaincues. L'indépendance des cultes
fut établie, à peu près, eu 1848.
Dans les autres nations de l'Europe, les
individus de religion différentes sont trai-
tés différemment. Les exemples d'intolé-
rance sont nombreux en Russie, pour le
me siècle : les catholiques sont mis au
fer, les protopopes donnent le knout, des
prêtres sont exilés en Sibérie, des peines
sévères sont prononcées contre les conver-
tis au catholicisme. Rappelons le scandale
produit dons le monde entier à propos de
l'excommunication de l'illustre écrivain
Tolstoï ; rappelons aussi que, récemment,

a
lusieurs personnes furent accusées de
crimes rituels. En Angleterre, les mem-
bres du clergé catholique ne peuvent faire
partie de la Chambre des Communes ou
de la Chambre des Lords ; les catholiques
sont exclus de certaines fonctions : ils ne
peuvent être juges, professeurs de l'Uni-
versité. En Suède la religion est luthé-
rienne, pour tous Suédois se convertir est
un crime sévèrement puni.
Des conditions spéciales sont faites aux
juifs : dans la Grande Russie, il leur est
défendu de séjourner plus d'un jour dans
la même localité ; en Pologne les juifs
sont tolérés dans les villes, mais ils paient
des impôts iniques ; en Prusse et en Au-
triche ils n'ont aucun droit civil ou poli-
tique.
L'intolérance n'a pas été une crise pas-
sagère ; elle a duré longtemps et elle dure
encore. On peut se poser une question :
l'intolérance des religions a -t -elle été un
accident ou une nécessité ? A t elle tenu
aux peuples qui les ont pratiquées, ou
bien à leur nature intime ? Etait il impos-
sible que les religions fussent tolérantes ?
L'ittolérance est dans la nature des re-
ligions :
1• La religion naît du besoin de s'expli-
quer ce qui se passe, besoin lié à des idées
préconçues, à des croyances dont la pre-
mière est la croyance au surnaturel ; on se
représente les puissances comme des
maîtres, des seigneurs immenses et redou-
tables. Les prophètes, les fondateurs de
religion font connaître les conditions pour
servir ces puissances : tous affirment qu'ils
sont, soit les dieux eux-mêmes, soit les
envoyés ou inspirés des dieux, et leur lan-
gage est le langage divin. Le premier
caractère d'une religion est donc de ne
pouvoir être discutée ;
20 La religion est par nature une, intan-
gible, essentielle ; en dehors de ceux qui
*la reconnaissent il n'y a. que des héréti-
ques. L'idée même de liberté est donc
inconcevable et à plus forte raison ne
peut il être question de liberté de con-
science. Dès que deux fois sont en pré-
sence, les fidèles doivent faire disparaître
l'une, par tous les moyens possibles et •
imaginables. Toutes les religions se sont
imposées par les armes. Le deuxièmecarac-
tère d'une religion est la tendance à la
domination universelle.
(A s u ivre ) . PAUL-RAYMOND.
-

Accidents du travail
M. Eugène Depoulain, 32 ans
'
au Petit-
jubilé, maçon chez M. Gédéon Boré, a
reçu une forte pierre sur la tête dans un
immeuble en démolition Place àu Vieux-
Marché, qui lui a occasionné
Une
plaie du
cuir chevelu de 8 centimètres environ.
10 jours, d'après M. le Dr Palas.
ils
M. Alpho e~ Miebeneau, rue Rapide,
e u
apprenti m ri isier chez M. CourvOisier,
se trouvant dans un immeuble en cons-
truction, place des Bains, a
reçu ni, ciseau
à bois sur la main qui-lui a Occasionné
une profonde coupure.
8 jours, d'après M. le Dr Manne.
Objets trouvés
il a été trouvé
Par MH- Proust, rue du Village-Neuf, à
La Chaume, une boucle d'oreille en or
avec camée.
Par M. Rigagneau, porte pain, route de
Talmont, 'In sac à main-
Par M. X ... , rue des Deux Phares, 46,
une canne avec poignée en corne.
Police municipale
dressés :
Des procès-verbaux ont été
Josué Bout-
Pour ivresse contre Aimé
]eau, 33 ans jardinier, rue de la Forge. à
La Chaume Camille Mazodeau, 31 ans,
journalier, rue des Barrières; Arsène Cou-
gnaud, 5Î ans, marill, rue Gambetta.
][,là Ci& Pl[ TA11LAN, 'L'17 101%
s" 'Sqg)
r pri~êP assoiettir .. contrôle de I'rtrit
s ing e S.ei. 1 : 3 , -an Paris
capital social: 5 raillions de in....
La Ca p i t a li s a t ion par ses versements,
depuis 1 fr, par mois, donnant droit à des
t populai
tirages mensuels, est tellemen re,
(lue tous les mois, elle a des rembourse-
monte en Vendée.
Pour la ville des Sables d'Olonne, les
communes d'Olonne et du Château IFO-
jonne, M. COINDE et M, GAYET, n'ayant
plus le droit de représenter La (,'o p i ta li s a -
lion pour )a délivranre des timbres men-
suels, pour renseignements et pour sous-
crire s'adresser à M. FRANGIS BÉRAUD,
correspondant principal, Villa Malle, 15,
rue de l'Esta(,ade, Les Sables-d'Olonne.
Réunion générale du Comité ré_
publicain. - Les membres du Comité
républicain dl()Jonne sont invités à assis-
ter à la réunion du Congrès qui se tiendra,
ho 22 mars
aux Sables d'O~onro, dimanc
courant, salle du Gymnase, à 2 heures du
So i r .
Fiant donné pextrême importance de
cette réunion, au cours de laquelle sera
Ira lêgislati
désigné le Candidat Rux êdeclIO
vos prochaines, nous ergag'ons ton,, les
militantsà se trouver dimanche aux Sables,
à Bertrand,
rendez vous des OloPuais : Caf
en face l'école romnit3nale de, garçr,nsl lu
2 heures moins le quart,
,, de convo
Il lie sera, pas âdresA de, lette,
cation : le présent avis en tiendra lieu.
Répulicet,
.
L e Président du C O ra i té n,
p
'
VALÈRE MAIHE
- Vécole des tambours et clai-
rons. - Depuis 15 jours l'école des tanu-
laïq ue Olon-
bours et clairons de J'Amicale
naise est commencés. SOUS la direction (le
dévoués nos jeunes gens tra -
professeurs
Taillent avec ardeur et tout fait espérer
qu'ils seront assez forts pour soulier la
prochaine retrai~è aux flambeaux du 14
juillet.
voici les noms des élèves. Tambours :
polui (Benjamin) et Mathé (Va.lè,e), fils
au bourg, Massuyeau (Hilaire), à l'Allevie,
Moreau (Pierre), à etnampolou et Clerc
(Chirie3), à ChamPCICU- ClàifOus : Sou-
Tieau (Henri) bourg, Gui~bmd (Alphonse),
à La Gobinièr., Guilbaud, à Champaillas,
Moreau (Auguste) et Poiroux (GaOrgeS)~ à
Cliampelou.
Etat-Civil (~jU 12 au 19 mars). -
Nais s an c e s . - Donatien Marcel-Sy!vain-
Marius f~,ricOmUoau, fils de Firmin-Louis,
et Jeanne Marie Augustine Friconneau.
L)écès. - Victoire Roy, 70 ans, Cultiv-i-
tries, veuve de Louis M1ssUYûaU~ àl'Allerie.
Conseil de lEZevision. - Les opéra-
1;ons du Conseil de revison se sont pou[-
,,)!vies mercredi dans le
, canton de la
Mothe-Achard-
125 conscrits de la classe 1914 ont été
examinée (5 étant engagés volontaires)
La,Mothe, -J Beaulieu, 16; La Chapelle
Achard, 10 La Chapelle Hermier, 7
Sainte Ftaive-des-Loups, 16 ; Saint-Geor-
ges, 8; Le Girouard, fi ; Saint-J'JijsD, 10;
Lànderonde, 12 ; Sain.-Malburin, 9, et
'Nieul, 12.
Après la séance, un Punch a été Offert
par le comité républicain cantonal aux
membres civils et militaires du Conseil
de revision.
M. le DI Barreau, président a porté un
toast à ses hôees et dit les seilliments
d'union qui animent les républicains de
ce canton.
M. la Secrétaire Général, qui présidait
le Conseil en Vabserce de M. le Préfet,
'empêché, a fêlicité les républicains do
la commune de la Mothe de l'effort d'orga
'Ilisation qu'ils avaient fait récemment en
,consolidant et développant le comité coin
clonai. Il a bu à la prospérité du Comité
cantonal.
valmont
Conseil'de Revision. - Chaque au
née, M. Batiot, conseiller général, maire
(le Taimont, renouvelle, à l'occasion du
Conseil de Revision, un geste charmant.
.Autour d'une table toujours copieusement
,et élégamment servie, il réunit les auto-
Tités civiles et militaires et un certain
nombre de maires. M-P Dreillard si active
autour de ses fourneaux, dresse des fleurs
eillard s'oc-
sur la table, tandis que M, Dr
cupe du service qu«il sait rendre parfait.
Et grâce à tous Ces COUCOUrs, à toutes ces
ingnieuses bonnes volontés, les invités
de notre ami vénéré M. eilorges Batiot
passentquelques heures pleines de charme
et dont ils n'ont garde de perdre le sou-
venir.
Le 17 mars dernier, les choses se passè
rent ainsi. L'a~sistanc,s fut cordiale, le
menu soigné, les vins de choix et les ins-
tants s'étaient enfuis avec une prodigieuse
rapidité lorsqu'on dessert M. Georges
1
Batiot se leva et prit la parole.
Il remercia tout d'abord le Préfet de la
Vendée, M. Tardif, qui, depuis son arrivée
d.ans notre département a su faire appré-
cier sa courtoisie, son affabilité, son dé-
vouement aux affaires publiques. La cou-
fiance de tout le parti républicain vendéen
le récompense de ses tflorts.
M. Georges Batiot salua ensuite M. 16
Colonel Lamit, les Officiers qui l'accota
pagnent. Cependant une place reste vide
etilregrette profondément Il ne M. Chailley,
député, n'ait pu se joindre aux autres
convives. Il charge notre collaborateur
Jean Boiront] de lui transmettre Vexpres-
sion de son affectueuse sollicitude. Puis
en terminant, il lève son verre à M. Tardif,
à M. Chailley, au Colonel Lamit.
le
M1. Tardif répond très brièvement Peu
remercier de l'accueil qui lui est fait,
M. Balint, du reste, se souvient qu'il a
appartenu à i'Administration préfectorale.
Il fut un-fonetionnaire excellent, avant
d'être un représentant du peuple qui sut
porter haut et ferme le drapeau républi-
cain. La gratitude de la Démocratie lui est
acquise, de même qu'il vit entourà du
et de tous les honnêtes gens, à quel-
respé,
que parti qu'ils appartiennent.
C'est pourquoi, en levant son verre en
l'honneur de NI. Georges Batiot, il porte la
santé de la Démocratie vendéenne tout
entière.
Ces deux loasts sont fort applaudis, Puis
après le Conseil de revision, les autorités
civiles et militaires, les élus du canton et
de la commune, des amis nombreux se
trouvent réunis au Cercle républicain,
il nt les coupes où le champagne pétille.
eva
M. Batiot se déclare heureux de rece.
voir dans la même enceinte le Préfet et le
Colonel, parce qu'il unit dans un même
Il '
u Ils la Patrie et la République. Ces deux
atimeDts sont inséparables l'un de Fau-
se
tre, car nous n'admettons aucune fissure
dans notre grand parti national.
Ni. Batiot évoque les luttes soutenues
d a le passé et glorifie les chefs divers
qU~1, avec tant d'énergie défendirent nos
idées. Le parti républicain a pu être
trompé, mais nous sommes assurés qu'avec
l'union les difficultés seront aplanies et
que lé, Bleus, une fois de plus, triomphe
Font des Blancs.
Dimanche, rappelle l'orateur, une réu-
.
m", un Congrès aura lieu aux Sables
d'Olonne; et C'est sur celui que le cou-
gros aura désigné que les républicains de
la circonscription reporteront leurs suffra
ges. C'est autour du drapeau et de celui
qui le portera queils se grouperont en une
phalange si serrée que, l'adversaire ne
pourra l'entamer.
Salué par d'unanimes applaudissements,
M, Georges Batiot boit au Préfet, au Colo
-
ne], et il lève son verre au succès, le 26
avril, du candidat républicain.
M. le Préfet, qui prend ensuite la parole,
se défend de vouloir faire un discours.
Mais il a le devoir da complimenter son
ami Batiot affirmant que les bons répu-
blicains, sont tous, par déflaition, d'excel-
lents patriotes.
Eu une belle t nvolée oratoire, M. Tardif
montre !es Mous et les Blancs aux Prises
sur cette antique et Inéioîque terre de
Vendée. Du côté des seconds, l'union est
parfaite; dans notre camp à nous, pour
p or remporter la victoire, cette union,
nou3 devons la réaliser.
Les ruines du château démantelé qui
se
rire
ssent en face du Cercle, c'est le
passé. La Maison Continuas, avec Georges
Bstiot et ses amis, c'est le présent et c'est
l'avenir. Pour assurer celui ci nous devons
oublier ce qui divise, pour ne songer qu'à
i unit.
ce qu
C'est dans ses sentiments que M. Tardif
lève son verre en l'honneur de la Répu-
biique, au triomphe de l'idée républicains
telle que la défiaissent et la servent les
républicains fervents du canton deTal mont.
Les allocutions, très vibrantes, de MM.
Batiot et Tardif sont vigoureusement ap-
plaudies. La réunion prenLi fil, mais le
souvenir en reste profond dans le coeur de
tous ceux qui y ont assisté.
4,P4 ie~,l *& t,› *144 e ,,>e A e

Foires de la semaine
Dimanche 22 mars. - La Chaize-Griraud.
Lundi 23. - La Châtaigneraie, Nieul-le-
Dolent, Mardi, Saint-Philbert-de-Bouaine (volailles).
24. - Chantonnay, _ Les Lacs.
Mercredi 25. Fontenay-le-Comte, Le
lie v biers, Saint-André-Treize-Voies (marché
olailles), Soullans.
Jeudi 26. - La Caillère, Mareuil, Montaigu,
Poiré- ur-Velluire.
Vendredi S £7. - Vix.
Samedi 28. - Coëx, Fontenay (veaux, moutons
et pores gras), Saint-Christophe-du-Ligneron,
Saint-Florent-des-Bois.
Stations Thermales on Hivernales
DIES PYRÉNÉES
Pendant tout. l'sucés, toute. le. gare,, et ~sLoor do f_
d~ l'Etoit délivrinit des billets d7.IIa~r
livi ~ueIs au de famille) de li., 2- et 3- chis-, à
des gare. du réseau do Midi il ... er~e.t
les destination stations thermales ou hivernales des Pyrénées
B.i.., Arcachon, Diarrit., Plo., S.1is.-
Billets ~IIt` retour i.di,id.,Is. - Rédaction
de 25 11- classe.t d. 20 -/~, en 2- et Se .1aass.
.or le. prix do _tarif général, d'après Piti.êreir.
.ffe.ii~e...t suivi.
Billets ali'r et rat- de famille. - Réduction
eu, . les pilir du tarif général, variant de 20 à 40 -/,
,ui,ant le nombre des membre. de 1. famille : le
es et il' Il.r.t retour .. doit, p.. éte.
aux a à 300 kilomètre..
Les ..faut. de 3 à 7 --a paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. - 33 jours,
..suces, compris des... prolongation .PpI~_._t.
~I 1,,,o,,, jours bitt.t. vaut de Ii dela
d',,,i,l,, Fa-
....... de ... t trente jours,
'0' ..'té rage
le voyage doit
départ c.;.i d r. a. il. ci. .11 etdép.rt~
Enfant.. - De.. ..faut. d..S à 7 a.....t co.p-
nom'brel
pair, moitié do prix il'.. voyage à place -fière.
Prolo!igation de validité. - La validité des bit.
bois désigné. a.. plorisgrisphio. pr et 2 peut être
prolongé? de une ou deux fois trentejours, moye -
nant paiement d'un supplément de 10 -/~ pour
chaque prolongation.
Demander le. billets à la gare. où le voyage doit
en r quatre 30-1. - na.t.. vaut celui du
départ.
Stations hiyernales Pl Côte ~~l'Àzur
EXTRAIT D'UN JUGEMENT
EN
Séparation de Biens
D'un Jugement par défaut rendu par le
Tribuna civil des Sables d'Olonne, le
mardi ciL mars mil neuf cent quatorze,
enregistré et signifié,
Faire la dame EMMIENNE BAROTIN,
épouse et il de Monsieur Louis CORNETEAU
ce ernier avec lequel elle demeure à
La Mothe-Achard.
Il appert que la dite danie a été séparés
de biens. d'avec ledit sieuï CORNETEAU,
son mari.
Pour Ex tra i t
G. CHARON,
livimé-li ... clé.
Illarcelliii DUPEYROUX
ILO,
LES SABLES D'OLONNE
Spécialiste p'tous Trayau en Ciment
Dallages, Bassin s p orta tifs
Cal vaires en Cim en t arm é
- im i ta ti on B ois, e tc .
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
Apprenti Pâ~-is-
ON DEMANDE unsier-Cuisinier,
nourri, logé, blanchi. Pour renseigne me,.àis
complémentaires, s'adresser à M. BIGNON,
78, route de Flandre, à FAN,riN (Seine).
jarair. 4Ï à,.d-OUCr
S'adresser au Bur.-au du
Jouimal,
A CMer pour de Saute
CAFÉ — BESTAUIIANT
BIEN ACHALAINDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Cettilié par l'Imprimeur sotiosignée
A WV M wiq D U 3 a
POUR CAUSE DE SANTÉ
Maison avec Fonds d~ Commerce
DE RESTAURANT
Bien A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
P5Wraits d 'Afich es
Etude de M- G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
A L'AMIABLE des Immeu-
A VENDRE bles, situés ville des
Sables-d'Olonne, rue Villebois Mareuil,
comprenant : 10 une Maison, dite Villa
Alcyon, composée de sous-1 a.- wat-
Closels, rez_de_chauss ëe , 1_ et 2. étages,
service d'eau; 20 Terrain à bâtir,
contigu à la dite Maison.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
à VENDRE J A L'AMIABLE immédiatsà
ment ou à louer au 2fi
mars 1914, une Maison de Commerce,
servant actuellement de Boulangerie,
Situés aux Sables-d'Olonne, rue de la
Plage, 14, à proximité de la Mer, avec
sortie sur l'impasse du Bastion, comprenant
au rez de-ébaussée: pièce servant de
c
magasin, salon, salle à manger, cuisine,
fiambre de débarras, etc.; au l-, 2 cham-
bres à coucher et cabinet de toilette. Cour,
fournil, cabinets d'aisances, puits.
Pour tous renseignements et traitex,
s'adresser à M- J. PERRIN, huissier aux
Sables d'Olonne, rue de la Poissonnerie,
Ou audit M- LAMOTTE, notaire.
Etudes de MI GUSTAVE CHARON, avouélicencié,.29,
rue de la Poissonnerie, et
de Me EMILE GUERIN, huissier-audieneier,
45, rue de l'Hôtel-de-Ville, aux
ls-d'Olonne.
VENfE
attaché au port de Noirmo fier, it
construi
le 30 mars 1909, ayant 28 pieds es quille
et 40 pieds de tête en 'fête, avec tous ses
agrès et apparaux. Facilités de paiement.
Pour renseignements et traiter,s'adresse à M. ALLAHVERMANTZ, docteur-
médecin r ou audit Notaire.
Ettide de M- TOUBLANC, huissier
à Talmont (Vendée)~
,,TE u
J DICIAIRE le Dimanche 29 M a r s
1 9 1 4 , à 1 h. du soir, par le Mi-
.
tère de M' TOUBLANC, huissier à
DIS
Talmont, au domicile de M. HAURET,
bo u l a nge r . de Meubles, Objets Mobiliers
et MarchandiSes, ainsi qu'un
cheval blanc de 12 ans, harnais, no miiie
de foin, 500 kilos paille.
A u Comp ta n t e t 1 0 en sus.
PILu
&ouL~s , mat aies d e ro ie, de 1 ,es tomac, hydrop isi e,
c L Igue 1.
es
et le no
V 'a"
leL'Z' s z~Zs àe ta peau , ocz é~ , V'uK t .
on V~b,es Peste
b .1t.
POSIMME MULAN
,nul g èrit
toutes maizzales Cie
ipea CILS
-"i" bol"
CENTIMES
40 Z. 1-.t 2'f'.
-M Umm dor" i.quid2et pour eout épinniœ
grr«uoàwitae ~ mer" «
M me"~ k
1
1
>4
4
LA VENDEE REPUBLIC.MNF
Veille Dipccte de la pâloique ai] Partirillier sans
CYCLES ÎHACIJINES A COUDR
Société INI.an-~ifaCtUrière d',^-rMGS et CYC'eS
- SAINT-ErIENNE
n ]D 29, 1q u n S
Al- IL LrS SABLES-D'OLONNE
derni-,oiirse et course, garanties
Q, Bic olettes depuis Ilà jusqu'à 200 francs
- - - j à main depuis ~;~b fr., garanties 5 ans
Grand Choix d'EnveloppeS Hu t ch in s o n , Mi ch el in , Ga u l o is, S oly
~ CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
m,ocati.us, il?~énearatiolas
X~a Maison reçoit les --Bons du CnÉDIT SA~13]LAî:S
. . ..... , '. l 1W 11W1 1W 11~~ 'w 'IV' 11r,*y1w~w1w1~111VIe-trua
----------
CT,%z & Eau
1 JAUDRONNERIE ArT..Ë~.1 CI
FER CUIVRE A~T.1,Ê"
Plomberie - Zinguprie - Fa misterîe - PRODU ITS CÉRA M [QU ES
ei-Miriz MITT-11,
à1dison fondée en 1880
liaison fondée en 1880
SPÉ CIALIT-E'- DE SALLES DE BAINS (n om br e u s e s r éféren c es)
Installation à forfait défiant toute concorrence
CHAUFFE -BAINS AUTOMAT10UES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITÉ
G~rand Choix porcelaine et grès
'é
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour font à 1 ~gaut
e.'l' Citoix d'ilLPRIIABElll,S DJE
Seul Représentant de « F~,~
Installation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
Nuille de Bains fonctionnant au g ré du Client.
TrèS~ Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
De billets d'aller et retour ..lie< ~ sont défivrâ.,
8d... li,piés, le. conditions
;-ap,è~, par
toute. les gar,s du réseau de l'Etat p~..,,r cerL9 ~ ues
gares du réseau P. L. M.
1- Pendant tout. fa. i I l ~ , d '..
-ci.. 4 t P.y.~t Place
i%.., fi o f. - J
Agloy, bulri., Hyères, a,,
Monte-Carlo, Nice, Saint-Raph;ël et Vil'
r.
Prix. - Si l'itinéraire et I~ môme à ra i l-
et au xetour : Prix des 6 kill.ls ai nipl.. -diiiiiir..
1. prix d'a. de es billets chaque
r. de la famiI1e~en pl~s de trois;
.) Si n.st Pas 1. même à 1 aller
ivaut.ret.our: 2rix JE, trsiets d%iler et de retour
p~e.ière. , crs...ss, 1*1 . ~. de. il 1
go... ainsi Obtenue pour rhiique m
!.mille
lo
J. Plus de trois ; duré. de 1. .Iiditê:
lenin. 2. 3,,
Du 1-1 octobre - 15 novembre, aux familles
d'au . fus trois fiers- as, gui se déplacent collecti~..eo
't à'! , Mllle-tu s~itm.p.l-edà.îlào.ur les
deux Pri.' première. er...L-~ PAR SUITE DE FAILLITE le Sa edi
,I.e . 1. ni. g
I~b simple Pour f. tr.i~ié. et 1 lé de
nier prix pour chacune des personnes suivante.; der
validité : jusqu'à,. 15 ai.
LIÉ' VOLUTION ÉCONO-,iIIQUF,
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeulr : E. ROBENNE
2 2 , Rue de Chàteaudun, 22. - PARIS
Le service de 1,Evolution Economique est
fa it gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Ab .... Ment. : 10 f,. par a.
Etude de MaItre G. CHARON avoué-
licencié, 29, rue de la Poissonnerie,
aux Sables d'Olonne,
2 1 M ars 1 9 14 , aux eables-d'O- m
lonne, avenue Georges-Godet, Villa Maris ,
par le Ministère de Maitre GUERIN, buis
sie~ de divers Meubles et Objets -
Mob«iliers, dépendant de la faillite de la
succession FÉLIx FOUCHER.
En outre des Objets ind
sertion précédente, il sera vendu : un leu
Il p e ils, 'Ont) un jeu de croquets, un lot de
'u *re et quantité de sacs vides.
Au Comptant et 10 -/o en su s .
Etude de Me GRANDJEAN, notaire
à Challans.
à L'AMIABLE, commune de
1 VENDRE Challans : le une Vigne,
dite la Vigne des - Brêjoncs , située au Fief- ._
de-la Colistière, contenant 23 ares
241, 1
tiares environ; 20 une Pièce de Terre
et Pré, située'au Qua dier-de -Versai 1 les,
contenant 60 ares environ. Cet immeuble
pourra être vendu en un ou plusieurs lots
au gré des amateurs.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M, LEMÉNAGER, notaire
à Noirmoutier.
VENTER 1)i ADJUDICATION VOLONTAIRE le
PAmanche 29 M ars 1 9 1 4 , à 1 b.
du soir, dans la salle de la Mairie de
Noirmoutier, d'Immeublesq dépendant
des successions de hl. et àl-- PiERR. TRI-
HAUT LEGOUSSE, consistant en une Maison,
située à Noirmoutier, Gaande Rue et
vingt-quatre pièces de Terre.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AMIABL. on SLOOP,
A VENDRE nommé Double-Alliance
lu
A toute Personne payant an eo.»ptant, il lui sera fait une remise de à
Les Personnes qui désireraient s'acquitter par m en sua l i tés , un crédit leur sera ouvert,
sur références, ~ans augmentation de pr ix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dons KAG MIN DIMPOSITION EN VIbLE do silles de jiails, LuÈres Elfflriqus et au Gaz. Articles de Luxe
LA 1 F41 .4 c 1 Zn E_11
MAPQUE A LANCRE
ALINENT COMPLU POUR U -ALX , El PORCHETS
Véd i l le d 'A lg e.1 , E.1 ~ ~ g il i- P.1 il i900
Xédai1 1s ,O,~~ _go E m- el ion "iiun
iv erse l l e Li (~g s 1 905
med i l is
GRANDE ÉCO dNOMîE SURIs '«LtEio"LAIT l e mi l. 'NATUREL
1 906
2t3 ANS DE 81.1001ÈS
FRANÇOIS BRUNNER, Fabricant - LYON
U,in, électrique 120 HP: Place d- Cha,pennes
En vente chez MM.
Féli- S.ri., 1, os Montebello,
Ch. J-et, isc.-oir - Je- Tessier,
i..t .. flou- - H. Bo~dea., pharmacien, Ch.11alis.
Masson, pharmacien, Nient WDolsut - Aug. G~utreau, inactif-
;gicoles, Saint-julien-des landes. - Berthome, phar,ra~ien
utiers,les-%AaniraiLs:- A. nistor, pharmacien, Uiamp-saint-~~! Pluc. de la Liberté
LES SABLES-D'OLONNE
On trouve constamment eu magasin:
VRIMËS POUR MAIRIES ET ÉCOLES
S.,idW. de Se,~., ,. M. t.el,
Imprimés de Douanes
P.savants, Soumissions
pourSels; tous àlodêles pour
Importations, Exportations
et Capitaines do Navires
POUR CAFFTIERS
Loi sur l'ivresse publique
Prix des Boissons
Police des Cafés et Débit
POUR ENTREPRENEURS
-
Fouilles de paye
C_ 11111rl S.Fu.r~ _ 1;., 111111,1n, Noirmoutier. - A. 1-b~rt,
Modèles de soumission.-,
P-
pharmacien, - ~,p,s...t. E. Cart.ud, t
C.ë.. - T.....~ Croix d.-Vi.~ - G.11_1- - de Cautionnement
vilaud, Edouard G.éri.,
Saint Gb.rit êpi.i.,, ~.u!Io~.l -
-Re.-d, pharmacien. T.l...t. - A. ëpieie,, C h 1
MODÈLES DE PERCEPTEUP9
Murs- Gs, il..., e.--.e6ehal, La V~rx,s~ - F-déri. Sommations sans frais
Cléri.t. Le - Be,épioo,
Avis officieux
s.i.t-F Oh.~Ri-b.rt,
Marcel Pontoi~~, p armaci n, Les Hereiers.
Situation de Caisse, etc.
Jîll>
tZv
4›
E 1 E (À G Là ALE
Ingénieur-Electricien, ex-Directeur de l'Usine Etetrique de Vihiers
R u e d e la To ur, L e s Sa bl es- d 'Ol onn e
A P P L 1 CA -rîüN GÉNÉRALE DE L'ÉLE-CTRICI-rÉ '>e4>
Fo r ce , Cha , uf age, Té léph on ne r ip, Son n e r ie , Para ton n e rres
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES *0~
Devis gratuits sur demande
41 4 eee e 40e 4› 41› 4 4› le 4,
e. >e' e 404 4 40- e î> 'Qs› 4
JA 1
A 5 A 1 N, i ri S E P ki
RIJE MONTMARTRE
G R A M, ~~D El EAI B _R ,~ Q LI E
BORUE TURBIGO
P
ICD
k ~
rs -_O cc
1
mi MACHINES
A. FAVROULT, ï'.tilîeur, seul représentant
SOUTENEZ L'INDUSTME LOCALE L..
Pour vos Installations de Lumière Électrique
Aehille VIDY t'ils
se tient à votre entière disposition pour exécuter tous travaux concernant
TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS
'VR~1Li lîqW~zJfflE
Gtand Choix d'Appareils
NOM-BREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES& AUX ENVIRONS
Po u r tous ren s eignements e t pour traiter, s ' adres se r à M . V ID Y, r ue de l 'Hôpi t a l
ou à M . MIG A ULT, Directeur de l'Agence MALIN, p lace de la L iberté .
)AAISON DE CONFIANCE LA lIIEUX ASSO IîTiE DE LA REGIO~N
IE:clrxi«Dz-icIL G~C YT J X murier
INT > A r
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Eauhry. - LA ROCHE-SUR-YüN
lie
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNE et CUA]aLIN
spd,i.l i td de Car t ouches
A COUDRE a ORIGINAL VICTORIA » et « plFAFF »
CYCLE T a rrot, Griffon, Labor, New-Hudson
GUES Ds I VE S FRANCO S UR DEMANDE. - PIRIX 1%10»ÙltÙS
CABINET DENTAIRE DES SABLES—D'OLONNE
Chirurgien-Dentiste
de 1. Fiieulté rdil.
Méd-ii~. d~ Fans ~t de PE..I. D..t.ir. de Paris
VISiBLE TOUS LES E RrREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareil. da.t.ir.s t té S ins de la Bouche et des Dents. - Extractions
P... de Dent. d.p...i..5yi*~."' PI.%b. ej....- A.rif..'i...
sur Vol ... ifs, Or, Platine, et.. 1 x.. ements, etc.
PRIX l.qlo»i~~à&ù,~s
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du Tycée près durhéâtre). -LA ROCIIF-SUR-YoN
1A. -À CAPITALIS ION
Société anonyme (Fondée en 1888)
[loup favopiser l'ci eonomie et l'EpaIigne par la constitution (le capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DF L'ETAT
Capital social : 5 millions de francs
PARIJS - SIÙGE SOCIAL : 3, Rue -le Louis -Grand PARIS
Avec les Bons d'Epitrgne de L a Cop i ta l i sa t i on de U à 33 ans, chacun peut constituer
an icupital,
u ne V-.>Eant",
un IF«»mde iq4D C»« die,
Versements depuis ilin, lFjra"4c~ par mois. 1*2 Tirages par an. - i par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S écurité et ga ran ties ex cep ti onnelles . - Pa r tic ipati on a ux bénéfices indép endan te des Tirages
Souscrivez des Bons de W~a qCapitaliseuticin, la seule Société qui a remboursê
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (:33 500 fr. de
remboursement pendant l'année 1013 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des rrmboursements de 1,a CapitalAsation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS
Correspondant principal, 'V i l l a 'D i ane, 5, rue de l'Estacado, Sablüs-~Ol() '11P.
ÎÏ, C2w,, LAÏLIbl AL A GÀ li BE a ~.Œ "Do a L Li M
de lit ?,tarre
et ]Landaulei,
LOCATION D'AUTOMOBILES FtnW_A_,u1~1r
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point ~Jes Voitures de toutes marques
131cyclettes Canots A-utornobiles Moteurs Industriels
SE RECOMMANDE PAR 30 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT.
EXJIGEZ » o r le- Il.e- las os- ts ROYAL WINDSOR
WEI 9ft;
D., pô 1 a u x Sa bles-d'O orn e c~ ez M 'le A:~,N.& BOU DA UD e rcei 12, 5, 1 u d u Cen Li e
M 'E ,î7 -~~M
TOUR 57JACQUES
_- 88,RUE DE RIVOLI —_
AU Pk,"jMT-r~EUF
4.6~ RUE DU PON'r-14EUF
Pouil HoMmEs F-TGARÇONK~ETS
COMPLIU5 VEIST01 ETEf-27- 35-42-49-60
PARDESSUS DEMI-SAISON - COSTUMES V COMMUNION
eï i rs ivo,9Èm,~- aFs l,,?I YclpAz£s sÉgIfs solvr pfpofÉs
edrm es, Mun it ions e t eA r t icles de Chass e de t o u tes sortes
MÊME MAISON : 1 5 , ru e T-ro t , SABLES-D'OLONNE
a», lm««b dia x1alaisi, U"
LE RÉGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aux che veux gris
tour cou leur et beauté naturelles.
Suppr ime les '001110111es
et arrête la Chate deS CheVeUX.
Vn pour la !ê~lo!iution de la. sigffloro ci-cii
Rue de l'Ancien Hôpital
LES SABLES-D*OLONNE
Î_
—

'Irélépluome,
VINGT-NEUV1EME ANNEE
BUREAUX
Pla c e de la Li b e r t é , SABLES-D ' OLONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algérie
6 mois Un an
3 fr.»» 5 fr.»»
3 fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tre s n on afran ch i e s s o n t refu s é es
(hymne des Com ités reimblira ins d l 'A rrondissemen i des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
Au BeRF.Au DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. Il Insère gratuitement., par extrait, les Affiches imprimées par nous,
Le Docteur Raoul PACAUD
De haute taille, bien découplé,
carré d'épaules, d'allure et de carac-
tère, M. le Dr Raoul PACAUD, conseil-
ler' général des Moutiers-les-Maux-
faits, maire d'Angles, candidat uni-
que du parti républicain dans la i"
circonscription des Sables, s'impose
à l'attention de la foule dés qu'il pa-
raît en une assemblée publique quel-
conque. Il a tout pour plaire. Ses
yeux pétillent tour à tour des éclairs
légers d e la malice et de la flamme
de l'enthousiasme, comme pour ré-
véler à ceux qui le regardent et vont
l'entendre qu'ils ont, en face d'eux,
un français et un vendéen, et, par
surcroit, un républicain clairvoyant
et ferme, capable de déterminer sa
conscience à prendre opportunément
les résolutions que la foi démocrati-
que lui conseillera. La voix est so-
nore, éclatante, d'un timbre harmo-
nieux et grave. Et lorsque, par-des-
sus la large. barbe noire que strient
de rares et légers poils d'argent, les
paroles prennent l'essor, c'est pour
exprimer des vérités essentielles tou-
jours, des mots frappés au bon coin
de la sagesse, des exhortations qui,
jaillies du coeur, trouvent aisément
le coeur des auditoires de suite con-
quis. Pas de gestes inutiles, pas de
réthorique superflue. L'éloquence du
D' Pacaud est simple comme le pu-
blic auquel elle est destinée. Mais
elle est vêtue, pour ainsi dire, d'un
t e l accent de sincérité qu'elle con-
vainc les plus rebelles et force aux
applaudissements les indécis, tandis
qu'elle impose le silence aux adver-
saires
Les applaudissements ont pris
fin ; la séance est levée. Les audi-
teurs quittent à regret la salle bour-
donnante encore des phrases que
Raoul Pacaud a jetées. Il semble
que les rimes de la Marse illa ise , les
appels ardents de l'hymne national
chanté par lui rôdent encore avec
des ailes frémissantes au-dessus du
peuple qui s'en va. L'homme a déjà
oublié qu'il fut un triomphateur.
Dans la poche de son veston, il a
cueilli sa brave et bonne pipe de
bruyère et, méthodiquement, avec
une satisfaction évidente, il en tire
de lentes et précieuses bouffées.
Vers lui les mains sont tendues. Il
les serre toutes, et le sourire qui
illumine son visage dit la satisfaction
que Pacaud éprouve, non pas à avoir
été applaudi, mais à deviner qu'à
demi-mot tous l'ont si bien compris.
Il va de groupe en groupe, jamais
pressé, toujours heureux. Le mot
aimable et qui porte et dont on gar-
dera le souvenir, qu'on répétera plus
tard tombe, avec une douceur infinie,
de ses lèvres : c Vive Pacaud ! ». Il
s'étonne. Criez donc : « Vive la Ré-
publique ! »
Car cet homme à qui vont natu-
rellement les sympathies de la dé-
mocratie est un modeste dans la plus
haute, dans la plus noble acception
du mot. Il a conquis au Conseil
général de la Vendée, où sa voix est
prépondérante, où ses avis sont écou-
tés et suivis même par ses adversai-
res, une place enviée. Il est maire
•
Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
de la commune d'Angles au milieu
de laquelle il n'a pas un ennemi.
Dans le département tout entier,
son nom est connu et respecté.
Quand on parle du Dr Raoul Pacaud
dans le Bocage, le Marais, la Plaine,
au bord de l'Océan, c'est un concert
d'éloges, le plus flatteur murmure
de sympathie qui s'élève. Il en est
profondément heureux ; il ne s'en
enorgueillit pas. Et si un sentiment
de légitime fierté fait plus vite battre
son coeur, met à son front comme
un passager voile de pourpre, c'est
qu'il se souvient du passé ; c'est qu'il
se tourne, pour les évoquer, vers le
souvenir des êtres chers qui, sur ce
coin de terre vendéenne, l'ont pré-
cédé.
Oui, oui, Raoul Pacaud, à cette
heure porte-drapeau du grand parti
républicain sablais, personnalité con-
sidérable de notre région, se rappelle
avec une émotion simple, sans fard,
dont nous sommes, nous-mêmes,
profondément émus, les humbles et
nobles travailleurs dont il est issu.
Il les revoit, peinant sur la glèbe et,
de génération en génération, par
leur propre et original effort, s'éle-
vant peu à peu, grâce à une cons-
tance jamais démentie, à un rang
social de plus en plus élevé. Parmi
ces agriculteurs, un homme s'est
dressé qui fut un éducateur de l'en-
fance. C'est le père de Pacaud, celui
dont le candidat d'aujourd'hui nous
disait dimanche dernier qu'il lui avait
enseigné toujours à faire tout son de-
voir,à accepter dans la vie privée ou pu-
blique toutes les responsabilités, à être
enfin en conformité constante, dans
ses actes, avec les ordres que sa
conscience dans l'intimité lui suggé-
rait.
Et voici qu'à cette heure, l'ordre
d'autrefois se répercute. Les instants
sont graves ; l'avenir est sans séré-
nité. Il faut se battre pour une idée,
lutter pour le triomphe d'un idéal.
Raoul Pacaud se souvient du conseil ;
devant l'ordre paternel il s'incline.
Et lorsque notre admirable Joseph
Chailley lui demande, lui ordonne
en réalité :
« Mon ami Pacaud, il faut que
» vous acceptiez d'être dans la lutte
électorale qui va s'ouvrir, le défen-
» seur du patrimoine républicain, si
» péniblement acquis. Mes amis et
a moi nous comptons sur vous pour
» le sauvegarder, pour nous le con-
» serves intact. »
Le Conseiller Général des Mou-
tiers-les-Mauxfaits se lève et, avec
son ordinaire simplicité, il déclare :
» Je suis à la disposition de mon
parti !
Que nous possédions des hommes
comme M. Chailley dont l'attitude,
en cette circonstance, est si belle
que nous ne nous permettrons pas
d'inopportunes félicitations ; que nous
comptions dans nos rangs des mili-
tants de discipline et de devoir comme
Raoul Pacaud, ceci et cela grande-
ment nous honorent. Un parti est
vivace, imbattable, lorsqu'il peut
montrer au grand jour que les vertus
d'antan : la fidélité aux principes ; le
La Vendée
RÉDACTEUR - GÉRANT : 1.7 aler e T
désintéressement sans phrases ; le
souci des responsabilités, ne sont
point tombées en quenouille et que
nous comptons dans nos rangs des
hommes de coeur, des hommes de
devoir, des mâles !...
Raoul Pacaud pouvait hier nous
exprimer ses regrets de quitter la
vie paisible, honorée, réconfortante
qui fut jusqu'ici la sienne. Dans son
âme- délicate, dans son coeur sen-
sible, en un rayonnement d'intradui-
sible bonté, il a le droit de jeter un
mélancolique regard vers les hori-
zons familiers, dans ces intérieurs où
le médecin, l'homme, l'ami confon-
dus étaient attendus avec tant d'im-
patience. Un rayon d'espoir y péné-
trait avec lui. Sa voix sonnait, et le
pauvre malade était réconforté.. Il
faisait un geste, un peu de la dou-
leur humaine instantanément s'éva-
porait...
Mais que nos amis des Moutiers,
d'Angles, de La Tranche, d'ailleurs
encore, que le Dr Pacaud lui-même
se rassurent. L'apostolat, pour chan-
ger de terrain, n'est point interrompu.
Il s'élargit, il va rayonner, puisqu'au
lieu d'apporter son aide, ses secours,
son réconfort, à quelques familles
dans un coin du département, c'est
à la grande famille démocratique
française qu'au lendemain du 26 avril
le D' Raoul Pacaud apportera son
réconfort, ses secours et son aide.
L'seuvre est admirable, Pacaud
continuera Chailley si le peuple sa-
blais, durant les semaines qui vont
suivre, veut bien, à son tour, com-
prendre son devoir, et avec un irré-
sistible élan assurer contre la réaction
coalisée la victoire de l'homme qui a
accepté de porter notre drapeau.
Vive Pacaud !
Vive la République !!
JEAN RENOUD.
INFORMATIONS
La Date des Elections
Plusieurs journaux avaient annoncé que la
date des élections serait retardée en raison des
événement politiques actuels.
Nous sommes en mesure de démentir cette
assertion. Le Ministère n'a pas envisagé l'éven-
tualité d'un ajournement. Le décret convo-
quant les électeurs le 26 avril paraîtra prochai-
nement.
En l'Honneur de Victor Hugo
M. Viviani a été autorisé à déposer, d'accord
avec le Ministre des Finances un projet de loi
portant ouverture d'un crédit supplémentaire
de 25.000 francs pour assurer la participation
de la France aux fêtes qui auront lieu à Guer-
nesey au mois de juillet, en l'honneur de Victor
Hugo.
Le Ministre de l'Instruction publique a reçu
le mandat de prendre la parole au nom du
Gouvernement.
Mort de Mistral
Frédéric Mistral vient de mourir à Maillane,
succombant aux suites d'une grippe dont il
était atteint depuis plusieurs jours. Il était âgé
de 84 ans.
Avec Frédéric Mistral disparaît l'une des
plus nobles figures du dix-neuvième siècle, et
la gloire du poète révélé au monde par Lamar-
tine a contribué puissamment à la renaissance
de la langue d'oc.
Le nouveau Commandant
du XI Corps
Le généra l Eydoux, chef de la mission mili-
Place.de la Liberté
taire française.en Grèce, est réintégré dans la.
première section du cadre de l'Etat-Major
général de l'armée et est nommé au comman-
dement du 11' corps, à Nântes.
:Un Monument à M. de Lesseps
Le sénateur américain Williams a déposé un
projet de loi tendant à l'érection d'un monu-
ment à M. de Lesseps dans la zone du canal et
proposant d'ouvrir un crédit de 150.000 dollars
à cet effet.
Ce projet a été suggéré, on s'en souvient,
dans une lettre adressée par M. Belmont, de
New-York, à l'Ambassadeur des Etats-Unis
en France , et a été généralement approuvé.
Samedi 28 Mars 1914
Les Affiches du 14 Juillet
M. de Selves a déposé sur le Bureau du
Sénat, un rapport sur la proposition de loi
adoptée par la Chambre des Députés tendant à
exonérer du timbre les affiches concernant la
Fête nationale du 14 juillet.
Il faut espérer que le Sénat sera d'accord
avec la Chambre à cette occasion.
La Défense de I'Ecole laïque
Le Sénat a commencé lundi la discussion
du projet de loi voté par la Chambre le
20 janvier dernier et qui a pour double
but d'assurer la fréquentation scolaire et
de défendre l'école laïque. La Commission
chargée de l'examen en demande l'adop-
tion intégrale.
Dans la séance de mardi, M. Viviani,
ministre de l'Instruction publique, a pro-
noncé un magnifique discours dont l'as
semblée a voté l'affichage.
Souhaitons que le Sénat puisse s'enten-
dre avec la Chambre, avant la fin de la
législature, sur tous les détails de ces
textes. Il y va, en vérité, de l'avenir de la
démocratie.
La République a institué dans ce pays,
voici plus de trente ans, un système d'en-
seignement primaire tout imbu des prin-
cipes qui ont été ceux do la Révolution
française. En édictant l'obligation de
l'instruction, elle avait voulu mettre entre
les mains de tout citoyen les moyens de
cultiver son intelligence, de s'élever dans
la vie, d'exercer aussi sa capacité politique.
Malheureusement, et pour divers motifs,
il est arrivé que la fréquentation scolaire
n'était pas intégrale ; beaucoup d'enfants
échappaient à ce devoir civique, et les
statistiques des conscrits nous apprennent
qu'il y a trop d'illettrés.
Or, une démocratie digne de ce nom ne
peut fonctionner que si l'ignorance en a
été extirpée. Les régimes absolutistes
peuvent se fonder sur le défaut de connais-
sances : la République point. Et voila
pourquoi tous les républicains demandent
aujourd'hui que l'obligation scolaire de-
vienne une réalité.
Voilà pourquoi la loi nouvelle, lorsque
le Sénat l'aura sanctionnée, généralisera
la Caisse des écoles, afin d'enlever aux
parents besogneux toute raison valable
pour retenir leurs enfants.
La tâche à accomplir est généreuse,
utile, nécessaire. Les institutions de liberté
ne seront totalement garanties, que le
jour où tous les citoyens, arrachés à
l'inertie mentale, auront la pleine cons-
cience de leur droits et de leurs devoirs.
ÉD UCA TION D U CITO YEN
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE
VII
La religion fixant le point capital de la
vie, les rapports avec les puissances sur-
naturelles, aura un râle social immense.
Pendant le Moyen Age, l'Eglise est mal
tresse souveraine, organise tout : état civil,
cérémonies, fêtes, sacre des rois, etc...
Aussi toute atteinte à la religion devra
être sévèrement punie : l'hérésie est un
crime social et l'hérétique étant un mal-
faiteur public, la sécurité de l'Etat exige
qu'on le fasse disparaltre. Pour venger
Dieu il faut convertir les hérétiques : si les
hommes persuadés de la vérité de la religion
y arrivent par le raisonnement, t a n t
mieux ; sinon, ils emploieront la force.
Comp e l le in trare, d i sai t , i l y a 15 siècles,
un grand homme égaré par cette funeste
doctrine : « Forcez-les d'entrer dans l'E-
glise. » Ces deux mots ont fait couler des
to rr en t s de sang.
La religion pervertie par l'égoïsme et
l'orgueil, devenue monstrueuse et qui
rend l'homme monstrueux, est le fana-
tisme ; son contraire est la tolérance. La
tolérahce n'est le privilège exclusif d'au-
mine opinion. Toute croyance religieuse,
quelle qu'en soit la forme, pourvu qu' e l le
soi t emprein t e d 'une véri tab le s incéri t é a
droit à notre respect ; il ne nous est pas
permis d'y toucher et nous ne pouvons
empêcher quiconque de manifester cette
croyance au-dehors'. Mais aussi, celui qui
n'a pas de croyance et qui agit comme s'il
en avait est un hypocrite, et celui qui a
des croyances et qui n'agit pas, ou qui agit
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la
Liberté.
comme el ne croyait à rien est un lâche.
Le tolérance, règle universelle, doit être
observée par tous, à l'égard de tous. Un
esprit bien fait admet la discussion ; il est
prêt à reconnaître ses erreurs si on lui
prouve qu'il se trompe. Hélas, celui qui se.
croit sûr de posséder la vérité ne prend pas
la peine ou le temps d'examiner la croyance
d'autrui ; d'avance il la repousse et de là à
détester ou à persécuter celui qui la pro-
fesse, il n'y a pas loin.
Quatre compagnons de route, dit une
légende orientale, un Turc, un Arabe, un
Persan et un Grec, voulurent faire un goû-
ter ensemble. Ils se cotisèrent de dix paras
(le para est une petite monnaie turque)
chacun. Mais il s'agissait de savoir ce
qu'on achèterait. Uzum, dit le Turc; Meta
dit l'Arabe; Inghm, dit le Persan; Statilion,
dit le Grec. Chacun voulant faire prévaloir
son goût sur celui des autres, ils en étaient
venus aux coups, lorsqu'un derviche (reli-
gieux) qui savait les quatre langues appela
un marchand de raisins, et il se trouva que
c'était ee que chacun avait demandé. »
(GÉRARD DE NERVAL).
Quantité de gens revendiquent énergi-
quement la liberté de conscience ; le mal-
heur est qu'ils ne la réclament que pour
eux-mêmes et ne veulent pas que l'on parle
de liberté de conscience pour les autres.
Un catholique réclame une indépendance
complète pour les catholiques, mais très
volontiers, s'il le pouvait, il supprimerait
les protestants, il exiberait les juifs, il per-
sécuterait les libres-penseurs. Pour un
protestant la liberté de conscience consiste
à injurier les. catholiques, à haïr les curés.
Un libre penseur exige que pour ses cro-
yances on le laisse en paix, mais volontiers
il verrait les églises fermées, il s'irrite, il
s'emporte contre tout ce qui, de près ou
de loin, peut avoir une légère teinture de
religion.
Catholiques, protestants, libres-penseurs
sont intolérants; Mus, au nom de la liberté
de conscience, violent la liberté de con-
science, la méconnaissent au moment où
ils la proclament. Le droit appartient à
tous, jamais au dépens d'un autre. Il n'est
pas défendu d'avoir des croyances, ou de
n'en pas avoir, ou de les faire connaître.
Vous avez le droit d'être un prosélyte, mais
il vous est absolument défendu d être un
fanatique, un sectaire. « Loin de vous, la
violence, l'intimidation, la contrainte; loin
de vouais pensée d'exploiter les situations,
la pauvreté, la misère ou la faiblesse !
N'allez pas toucher à la dignité des person-
nes, restez toujours fidèle observateur de
la justice et n'ayez d'autre intolérance que
celle de l'intolérance même. »-
Hélas, après la Révolution, le fanatisme
n'a pas complètement désarmé. Il n'y a
plus de « brûlements » mais des milliers
de moyens existent encore p'aur persécuter
ceux qui ne pensent pas comme nous.
« J'ai vu, dit Michelet, dans une ville de
l'Ouest, un jeune professeur de philosophie
qu'on voulait chasser de sa chaire, suivi,
montré dans la rue par les femmes ameu-
tées. Que savaient-elles des questions ?
Rien que ce qu'on leur apprenait dans le
confessionnal. Elles n'en étaient pas moins
furieuses, se mettaient toutes sur la porte,
le montraient, criaient : « Le voilà! »
» Dans une grande ville de l'Est, j'ai vu
un autre spectacle peut-être plus odieux :
un vieux pasteur protestant, presque aveu
gle, qui, tous les jours, souvent plusieurs
fois par jour, était suivi, insulté par les
enfants d'une école, qui le tiraient par
derrière et voulaient le faire tomber.
» Voilà comme les choses commencent,
ajoute l'historien, par des agents inno-
cents contre lesquels vous ne pouvez vous
défendre, des petits enfants, des femmes la.
Peu à peu l'homme se met de la partie,
l'homme ignorant, facile à tromper, et le
sang coule... Puis arrivent les esprits faux,
les théoriciens ineptes, pour baptiser le
pieux assassinat du nom de justice du
peuple... »
Ainsi parlait Michelet un peu avant 1848.
Ne pourrait -il dire la même chose aujour-
bles-d 'Olonn o
d'hui, après les luttes acharnées contre
l'école laïque dans quantité de villages
bretons ou vendéens ? Un brave homme
d'instituteur vient enseigner plus d'huma-
nité aux hommes, plus de justice, moins
de haine I Quel crime abominable pour les
adversaires de l'école, suivis par des exé-
cuteurs ignorants ou inconscients I
Le pape Pie IX, on 1864, lança un inso-
N° 1562
`Vendée Républ ica in e , Place de la
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait pr les Annonces périodiques ou continues
éli.",pla sa. ta
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
WU:?.tliàSeffln...«.qEUFStili«
do i t ê tr e adr e ss é à M. Val èr e 1IA THÉ , B éda c t e ur-G é ran t
au Bureau du Jourual, Piges de la Liberté.
lent défi à la conscience moderne : Nous
voulons parler du Sy l la bus ; il fit une sorte
de catalogue des erreurs du siècle, au pre-
mier rang desquelles se trouve la liberté
de conscience présentée comme une abc -
minable liberté de perdition.
« Qu ' i l soi t ana t h èm e ce lui qui prét end que
chaque homme est libre d'embrasser et de
professeé la religion qu'il aura regardée
comme vraie d'après les lumières de la
Raison (III);
» Q u ' i l soi t ana t hèm e ce lui q u i p r é ten d
qu'a notre époque, il n'est plus utile que
la religion catholique soit considérée com • a
me l'unique religion de l'Etat, à l'exclusion
de tous les autres cultes (VII);
» Q u 'i l s o i t anat h ème c e lu i q u i p rétend
qu'on doit des éloges à certains peuples
catholiques chez qui la loi a pourvu à cet!
que les étrangers qui viennent s'y établir
y jouissent de l'exercice public de leur-
culte particulier (VIII). »
Dans un trop grand nombre de localités,
ou de région, les hommes restent formés
en deux groupes ennemis, les catholiques
et les protestants, les pratiquants et les
non pratiquants. On ne se divise pas sur
des idées, dans les mêlées électorales, sur
un programme. On est de parti pris contre
ceux qui appartiennent à une religion dif-
férente; souvent aussi le vieux préjugé
catholique reparaissant, on accuse les pro-
testants (ou autres) de former des ligues,
des complots pour accaparer l'Etat.
(A suiv re ) . PAUL-RAYMOND,"
ge`279ZAZ21010e...nr..4.0eaeto
CHRONIQUE LOCALE
Avant les actions Législatives
Très impressionnante Réunion
Un Beau Geste de M. J. Chailley
M. le Dr R. Pacaud, acclamé
Les Républicains étroitement unis
Les réactionnaires qui, dès aujourd'hui,
sentent sur leurs têtes passer, comme
dirait le Vendéen Clemenceau, le vent du
boulet, sont plongés dans le plus affreux
désenchantement. Ils croyaient le grand
parti républicain sablais désuni et voilà
que l'événement leur prouve, à la veille de
la bataille, que l'accord n'avait jamais
cessé de régner et qu'il a suffi que se fit
entendre la voix autorisée du chef pour
rallier autour du Drapeau et autour d'un
homme toutes les forces vivantes et agis-
santes de la démocratie.
Ce fut une réunion impressionnante au
plus haut degré que celle qui se tînt
dimanche, à deux heures de l'après midi,
dans la salle du Gymnase. Pies de mille
républicains, venus de toutes les commu-
nes de l'arrondissement, avaient répondu
à l'appel qui leur avait été adressé.
Ils étaient là, fervents, pleins d'enthou-
siasme, si parfaitement disciplinés qu'ils
étaient prêts, les uns et les autres, à faire
abdication de leurs préférences personnel-
les pour porter leurs suffrages et donner
leur dévouement intégral au candidat que
le Congrès aurait désigné.
Quand, sur l'estrade, entourés des mem-
bres du bureau du Comité sablais et de la
Fédération, MM. Chailley et Pacaud, pren-
nent place, de longues acclamations saluent
les deux hommes en qui, pour l ' i n s ta n t ,
s'incarne l'espoir de notre parti.
Et quand M. Chailley se lève, le silence
se fait profond, émouvant. Le député sor-
tant des Sables remercie tout d'abord les
républicains d'être venus si nombreux. Il
rappelle en termes saisissants les luttes
anciennes pour Convier tous les amis du
régime à la bataille qui, dès demain, s'en-
gagera. Devant nous se dressent, aujour-
d'hui, les forces du passé. Ce sont ceux qui
veulent résolument , dans l'avenir , des
améliorations sans cesse augmentées qui
s'élèvent, pour leur barrer la route, contre
les coalitions d'adversaires soucieux a v a n t
tout d'arrêter le Progrès et de briser l'élan
de la Démocratie.
La voix est vibrante ; les paroles sont
pour ainsi dire sonores d'un tel accent de
sincérité que les applaudissements, de
suite, éclatent, lorsque M. Chailley an-
nonce qu'il va retracer brièvement les
pourpalers qui eurent lieu entre les chefs
du parti républicain au cours de ces der-
nières années.
Se tournant vers M. Georges Ballot,
notre vénéré doyen, M. Chailley lui rap-

pelle qu'il lui a offert de porter le drapeau
dans la bataille de demain, M. Batiot s'est
récusé,alléguant son âge et parce qu'il par-
tage la manière de voir du député sortant.
proclamant sans réticences qu'il importe
de confier le drapeau à des mains jeunes
et vigoureuses.
e Puer ma part, déclare avec sa netteté ordi-
naire le Maire des Sables, je ne serai pas can-
didat. Non pas qu'en mon âme et ma conscience,
it je crois avoir démérité. J'estime qu'en toute
circonstance j'ai fait mon devoir, mais d'autres
plus jeunes ont été à la peine qui, à leur tour,
ont le droit d'être à l'honneur.
Mais il est une autre cause à ma détermina-
tion. Pour des raisons que je n'ai pas à appro-
fondir et qui ont, aux yeux de tout républicain
sincère une indiscutable valeur, un courant,
dans notre parti même s'est dessiné contre
moi. Des hommes dont la sincérité politique
est indéniable, dont le dévouement à ma per-
sonne autrefois s'est affirmé, m'ont déclaré
avec une franchise qui les honore, que je
pouvais conduire mon parti à la défaite.
Ce serait une faute, plus qu'une faute, Mes-
sieurs, une trahison de ma part, que de mécon-
naltre ces avertissements. Aussi, au-dessus de
mon intérêt personnel plaçant l'intérêt supé-
, rieur du parti républicain, sans arrière-pensée,
sans tristesse vaine, sans récriminations aucu-
nes, je viens vous dire que je ne serai pas can-
didat e t vous prier de reporter vos suffrages
sur un homme dont le nom est en ce moment
sur toutes les lèvres comme depuis longtemps
il est dans tous les coeurs !...
Ces déclarations si loyales, cette preuve
d'abnégation, ce sacrifice si noblement et
si simplement consenti, soulèvent une
tempête de bravos et de longs cris de :
« Vive Chailley 1 Vive la République! »
Se tournant alors vers le D, Raoul
Pacaud, conseiller général de Moutiers-
les-Mauxfaits, maire d'Angles, M. Chailley
lui demande d'être le candidat de tout le
parti républicain sablais aux élections
législatives du 26 avril prochain.
Le D, Pacaud se l è v e et au milieu des
• applaudissements unanimes prononce :
«Je suis à la disposition de mon parti. »
On fait au candidat une ovation formi-
diable. Puis, les bravos apaisés, M. Chailley
précise :
«Y a-t il dans la salle un autrecandidat?»
- M. Aubert s'avance alors et dit qu'il
retire sa candidature devant celle de M.
le Dr Pa'caud. Puis il rentre dans la foule
silencieuse, ainsi du reste qu'il convenait.
.," M. Chailley, en termes vibrants, félicite
le Dr Pacaud de sa détermination. Chacun
sait les liens d'affection qui l'unissent à
l'homme qui, pendant tant d'années, fut
son lieutenant fidèle. Il ne fera donc pas
son éloge, il se contentera de résumer
ainsi sa pensée profonde : « Vous êtes di-
, gne du parti républicain comme le parti
républicain est digne de vous! Je vous
dyne la parole ».
M. le Dr Raoul Pacaud dresse sa haute
et sympathique silhouette sur l'estrade.
L'Assemblée l'acclame sans fin, unissant
son nom au nom de M. Chailley. Il est en
proie, la chose est visible, à une profonde
émotion. Mais il se ressaisit vite et c'est
en termes excellents qu'il remercie l'As-
semblée, les républicains venus de tous
les points de la circonscription, de la
preuve de sympathie et de confiance qu'ils
viennent de lui manifester. Il n'a l'inten-
tion, en cette journée, ni de faire un
discours, ni de développer son programme,
mais il tient à exprimer publiquement ses
regrets d'abord, ses espoirs ensuite.
Les regrets : la détermination irrévoca-
ble de M. Chailley, l'afflige profondément
comme elle peinera l'immense majorité
des républicains de la circonscription. On
ne devrait jamais, lorsqu'on a le bonheur
et l'honneur d'avoir un chef tel que le
Député des Sables, se séparer de lui ou
lui permettre de se retirer sous sa tente.
Il énumère les services innombrables
rendus par M. Chailley, depuis douze an-
nées ; il célèbre le dévouement inlassable
de cet homme de bien, sans cesse occupé
à défendre les intérêts des humbles et les
intérêts généraux de la Patrie et de la
région ; il dit son talent, sa science, sa
connaissance approfondie des hommes et
des choses. Mais ce qui doit à cette heure-
ci toucher les républicains au plus intime
de leur être et susciter toute leur admira-
Feuilleton de la Vendée Républica in e 25
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de L
XII
LE PIÈGE A LOUPS
Après s'être consultés pendant une mi-
nute, les trois juges-soldats condamnèrent
les trois misérables à être fusillés deux
heures plus tard.
Fesemann s'écroula le nez en avant au
milieu du peloton d'escorte. Mais lui corn me
les deux Hanovriens avaient encore plus
de deux heures à vivre.
Car presque au même instant on signa-
lait à M. de Morimont l'apparition d'une
troupe rentrant de réquisitionner dans les
villages du canton de Saint-Léonard. Et le
chef des Francs-Tireurs se mit en devoir
de l'attaquer.
Les condamnés furent à nouveau renfer-
més dans une hutte gardée. Les jours sont
courts à la fin de novembre. Il faisait nuit
noire quand la convoi allemand dont on
avait aperçu les chariots et entendu le rou-
lion reconnaissante, c'est l'abnégation
souriante de ce chef qui met au-dessus de
tout l'accomplissement.strict de ce qu'il
croit devoir être un devoir républicain. Il
le remplacera, si le suffrage universel en
décide ainsi, mais il sent bien qu'il ne le
fera point oublier.
Ce délicat hommage à M. Chailley sou-
lève une émotion profonde qui s'avive
encore, lorsqu'en termes de la plus heu-
reuse simplicité M. le D. Pacaud dit ce
qu'il laisse derrière lui pour briguer un
siège au Parlement. Hé oui, le sacrifice
est dur, le déchirement est profond. Loin
du pays natal, il reverra sans cesse les
amis sincères, les village paisibles, les
fermes familières, les cbemins creux, les
places où les enfants jouent, les vieilles
églises dont les clochers se profilent à
l'horizon. Et souvent, dans la grand'ville,
il évoquera les heures tranquilles après
les longues-randonnées auprès des malades
qui étaient pour lui autant d'amis.
Mais descendant des travailleurs des
champs, fils d'instituteur, il a reçu de
ceux là et de celui-ci des enseignements
qu'il n'a point oublié : « Tu feras toujours
ton devoir 1 » Il répond à ce conseil et
tient ses engagements en acceptant aujour-
d'hui la candidature qui lui est offerte. Il
a voulu amener son fils à cette réunion
pour lui montrer de quelle façon on devait
réaliser ses promesses et de quelle ma -
Bière, plus tard, en toute circonstance, il
devait se conduire dans la vie. ( Longu es
ovations ) .
Puis M. le D, Pacaud s'arrache soudain
à cette contemplation du passé. Il envi-
sage, très calme, très net, en termes d'une
admirable précision, les responsabilités
qu'il prend pour l'avenir. Il sera fidèle à
sa foi républicaine, la démocratie labo-
rieuse aura toujours en lui le défenseur le
plus ardent de toutes les justes causes
sociales, il sera le champion, sans défail-
lance, et si les républicains veulent réso-
lument l'aider dans la tâche qu'il entre-
prend, le 26 avril, la République, enVendée,
comptera une victoire de plus contre toutes
les réactions unies.
C'est un tonnerre d'applaudissements
qui saluent cette vibrante péroraison. M.
Chailley met alors aux voix la candidature
de M. le Dr Raoul Pacaud. Toutes les mains
se lèvent. A la contre-épreuve, il n'y a pas
un votant. M. Chailley s'écrie alors :
« M. Pacaud vous êtes dés maintenant
le candidat unique du parti républicain
sablais. »
Après quelques mots heureux, le député
sortant se tournant vers le nouveau candi
dat : « Vous savez, mon ami, qu'il est de
tradition que nous ne nous séparions pas
sans chanter La M arseil la ise . Je vous de-
mande, au nom de tous, de la chanter vous-
même. e
Et la voix sonore et grave du D, Raoul
Pacaud s'élève, scandant les strophes de
notre immortel hymne national. L'assis
tance électrisée reprend en choeur le re-
frain. Puis la séance est levée aux cris
répétés de : « Vive Pacaud 1 Vive Chailleyl
Vive la République 1... »
D'un mot traduisons l'impression des
auditeurs de cette belle réunion. Ils ont
quitté la salle pleins d'enthousiasme, gon-
flés de légitimes espoirs. Nous dirons
bientôt, pour ceux qui l'ignoreraient, et
ils doivent être rares, ce qu'est le D,
Pacaud, sa vie, son oeuvre, son énergie,
son dévouement, sa. bonté. Mais nous
pouvons affirmer, au seuil de la campagne
qui s'ouvre, que les dévouements iront à
lui comme l'eau va au ruisseau. La victoire
est assurée. Dès le premier jour nous la
saluons.
MES PETITES RÉFLEXIONS
Contribuables, mes frères, êtes vous
étonnés de vos feuilles d'impôts ? Votre
réponse et la mienne se traduisent par
une môme grimace : la pilule est amère!
Justement le courrier m'apportait, en
même temps que les avertissements des
contributions, une lettre de M. Bazire,
(que vous avez sans doute reçue aussi).
M. Bazire y dit : « J 'ai cru vo u s ê tre u t i le
tement longtemps à l'avance, arriva à la
hauteur de la falaise boisée, de la rivière,
de l'embuscade.
Des cantiniers, une quarantaine de fan-
tassins, des uhlans : c'était une proie fa-
cile!
M. de Morimont et cent Francs - Tireurs
lui barrèrent le passage en avant ; le capi-
taine et soixante autres Francs-Tireurs lui
barraient la retraite en arrière.
Tout devait se passer dans le plus com-
plet silence et à la baïonnette. L'essentiel
était qu'aucun bruit, qu'aucune évasion
d'un seul des ennemis dénonçât l'embus-
cade aux troupes de Saint-Léonard.
Pris entre une rivière, un escarpement
et deux rangées de baïonnettes, le convoi
allemand était perdu.
Les malheureux, crottés, fatigués, en-
gourdis par le froid se réjouissaient d'ar-
river en ville et ne songeaient guère à une
attaque.
La moitié tomba sans crier gare, comme
des capucins de cartes. L'autre moitié se
mit à courir ici et là en jetant fusils et sacs
mais sans trouver d'issues et ne demandant
qu'à se rendre.
On lei ficela, on les compta, on les char-
gea sur des chariots et on les emmena à
trois ou quatres lieues de là en forêt.
Ce qui faisait plus de vacarme que les
beuglements des Prussiens a fioles, c'étaient
les cris des poules, des canards, c'était la
dégringolade des sacs de jambons, des pa
niera de beurre et de fromages.
Les Francs-Tireurs avaient des vivres
de renfort pour quelque temps. L'arrière-
garde nettoya la route, remit chaque chose
eu faisant veule M. G. Briey pou, la iefease
des intérêts commerciaux. »
Voilà justement mon affaire, pensais je :
M. Bszire et M. Berry vont peut -être muai
quer le moyen de faire diminuer mes im-
positions.
Deux ou ti ois de leurs amis m'avaient
susurré : Vous savez, ce n'est pas une con-
férence politique; du reste, M. Berry n'est
pas un politicien.
Et moi qui croyais qu'un certain M.
Berry (Georges) était royaliste avéré! Faut
croire qu'en s'éloignant de sa circonserip
lion, les opinions d'un royaliste bon teint
se colorent des vives lueurs d'un arc-en-
ciel, ou bien les amis de M. Bazire sont
des menteurs!
Bref je me rendis à la réunion.
J'espérais entendre M. Berry nous dé-
montrer d'où provenait l'augmentation
des impôts qui nous écrasent tous, pauvres
contribuables.
Pas du tout, je m'étais mis le doigt dans
l'oeil.
Voilà cependant l'intéressant sujet à
traiter.
Si j'eus été orateur pour deux sous, j'eus
demandé à M. Berry :
1° Combien de millions a coûté la loi
des retraites ouvrières? L'avez-vous votée,?
2. Combien de millions l'assistance mé-
dicale gratuite? L'avez-vous rejetée?
3° Combien de millions l'assistance aux
vieillards? Ne l'avez-vous pas acceptée?
4° Combien de millions les secours aux
familles des réservistes nécessiteux ? Eu
étiez vous partisan ?
5° Combien de millions les secours aux
femmes en couches ? Etiez vous hostile à
cette mesure ?.
6° Combien de centaines de millions la
réfection de notre marine de guerre ; et
combien de centaines de millions l'aug-
mentation de notre armée, et le service de
trois ans? Vous êtes-vous abstenu sur ces
questions ainsi que sur tant d'autres?
Non n'est-ce pas?
Eh bien 1 ma pauvre jugeotte raisonne
ainsi : M. Berry défenseur du Commerce
ne perd pas une occasion de voter des dé-
penses (et son ami M. Bazire ferait de
même). Il commence par assommer les
commerçants pour avoir l'occasion de dé-
fendre, avec talent, le commerce.
Dans ma jeunesse j'ai appris une fable :
Un ours aimait beaucoup son maitre, et
comme celui-si dormait, une mouche vint
malencontreusement faire des galipettes
sur la figure du dormeur. L'ours, pour
que son maître put reposer en paix, prit
un gros pavé. et d'un coup formidable
écrasa la mouche... eu même temps que
la tête du maître!
Je me suis un peu écarté de mon sujet,
j'y reviens. Puisque M. Berry commence
par nous écraser de dépenses avant de
nous défendre, c'est donc que l'invitation
de M. Bezire disant : « J'ai cru vous être
utile e contient une erreur. Les typos ont
mal lu, c'est certainement « J'ai cru
m ' ê t re utile en faisant venir M. B e r ry »
qu'avait dû écrire M. Bazire.
Amis! croyez moi, méfiez vous de l'ours,
les Berry et autres Bazire ; éloignez le. Vous
ne craindrez pas son pavé.
PIERRE DESSABLES.
L'autre C élMerèS
M. Bazire, en apprenant la convocation
du Congrès républicain, songea que peut-
être il serait opportun pour lui d'obtenir
un vote de quelque groupement lui con-
fiant l'honneur de porter le drapeau des
conservateurs.
Il y avait bien une petite difficulté. Ja-
mais aucune association même réaction-
naire n'a provoqué la candidature de cet
homme étranger au pays et ignorant de
ses us et coutumes. Ce candidat n'est point
venu ici pour répondre à l'appel d'un
groupement mais pour s'imposer.
Il jugea que c'était là une. raison de
plus. Il décida le Congrès, le convoqua et
le présida.
« Messieurs, dit-il aux trois congres-
sistes assemblés, MM.Largenté, Lebruyant-
sot et Qoiberne, je vous remercie d'être
en place. Le convoi allemand -fut véritable-
ment escamoté.
XIII
L'OISEAU S'ENVOLE
Quand il était revenu à Saint-Léonard,
le Coq G ris avait trouvé la ville cernée
comme aux premiers jourS de l'invasion.
Des pelotons de cavalerie, sous leurs
menteaux, allaient et venaient sur les
routes, dans la pluie glacée ; les fifres et
les tambours résonnaient dans les casernes
improvisées ; l'afficheur public collait con-
tre les murs une immense pancarte, sur
réquisition de la commandature.
« O rdre fo rme l, disait cette affiche, aux
» habi tants des vi l le e t can ton de Sain t - Léo -
» nard de livrer sur l ' h eu re le ou les crimin e ls
» qui on t in cendi é la maison Fesma nn, faci -
» l i té l 'éva sion d 'u n con damné des Cons e i ls
» de Gue r re a l lemands , tué e t no y é un so ldat
» de Sa M ajes té Gu i l laume . . . Sous peine de
» voir : brû ler un q uartier de la vi l le, fusi l-
» ler dix d es no tab l es habitan ts e t ex ige r la
» somme de un mi lieu de fra n cs. »
« Q u 'o n tremble e t qu 'on obéi s se ! » aurait
pu ajouter le commandant de Piece, comme
un Mandarin chinois.
Le Co q G ris entendit faire la lecture du
placard. Et tout de suite il sut ce qu'il lui
restait à faire simplement, héroïquement,
patriotiquement. Malgré les patrouilles, il
parvint jusqu'à la commandature et de-
manda, par signes à parler au chef.
Il continuait son rôle de charbonnier
muet. On l'introduisit. Et par signes, tou-
jours, il déclara au commandant de Place :
— L'homme que vous cherchez, que
LA VENDEE REPUBLICAINE
venus, plus immbreux que je n'aurais osé
l'espérer, à cette réunion. Elle a po ,r but
de désigner le candidat du parti ri ellen-
naira aux élections prochaines. La situa
lion est la Clivante. Les monarchistes ne
m'aiment pas, parce que j'ai écrit jadis
que je les méprisais et saurais les creva
cher et les mâter_ Les catholiques ne veu-
lent pas voter pour moi, parce que, disent
ils, mon journal La Lib re Pa role ne saurait
être considéré sérieusement comme un
organe catholique, tant qu'il sera diris é
en collaboration par M. Drumont, lequel
a contracté l'an dernier un mariage pure
meut civil, et par moi, mais serait plutôt
un journal pour rire. Ceux des commer-
çants, qui sont de nos amis, déclarent
qu'ils aimeraient mieux voter pour un
baigneur que'conque qui aurait coutume
de venir une fois chaque année aux Sables
que pour un candidat qui n'a pparaî tqu'une
fois tous les quatre ans, à 1 époque des
élections. Des marins disent que je sais
bleu monter des bateaux, mais que ceux-
ci ne vont pas sur l'eau. Bref l'union, qui
existé dans notre parti, ne nie parait pas
tout à fait satisfaisante. Je vous demande
de donner mandat à un candidat que vous
choisirez en toute liberté etindépendance »
Les congressistes répondirent comme un
seul homme : « Il faut que vous soyez
candidat. Et vous vaincrez »
M. Largenté ajouta : « J'écrirai. Nul
n'ignore que j'ai un fameux stylographe,
lequel trace des mots sans que jamais j'aie
besoin de m'arrêter ni pour prendre de
l'encre ni pour réfléchir. Je ferai des arti-
cles de journaux. Ceux qui considèrent
peu sérieux les rédacteurs de L ce L ib re
Pa ro le apprendront à me connaître. J'ai
même quelque hâte qu'ils m'apprécient
enfin comme il convient. Je prouverai
qu'on peut être catholique dans la_ vie
publique et l'époux d'une divorcée dans
la vie privée, que mes confrères réaction-
naires sont tous des gens véridiques et
dignes de foi. A cette condition et après
vous vaincrez »
M. Lebruyantsot ajouta : « Je Parlerai.
Chacun sait que je puis parler fort et
longtemps. Une certaine pratique de la
parole me permet de soutenir toutes les
causes, même, si je le veux, les mauvaises.
N'est-ce point ce qu'il vous faut ? Mou
argumentation établira de la façon la plus
évidente que l'on peut être républicain,
comme vous, et monarchiste sans se con-
tredire. A cette condition et après cela
vous vaincrez. »
M. Quiberne ajouta : « J agirai. Tout le
inonde connaît les oeuvres que, par amour
pour Dieu, j'ai fondées en cette ville. Elles
ont pour but d'assurer le ciel à tous leurs
membres et accessoirement le pouvoir sur
terre à ses amis. Par esprit de charité j'ai
organisé une armée de femmes et d'en-
fants. Que vous faut il de plus pour l'em-
porter ? L'aide de Dieu ? Nous l'avons. Et
la preuve en est que fe Seigneur a répandu
déjà le trouble dans la pensée de nos
adversaires au point qu'ils affirment dans
leurs journaux l'accord de notre parti sur
votre nom. Ça, c'est un miracle ou je ne
m'y connais pas. A la condition que vous
témoigniez à mes oeuvres la sollicitude à
laquelle elles ont le droit de prétendre, et
avec mes cohortes, vous vaincrez »
Alors M. Bazire rédigea et mit aux voix
l'ordre du jour suivant : « Le président du
Congrès est acclamé candidat du parti
légitime monarcho-impérialo-libéralo-ré-
publicano-clérical uni et discipliné. »
Cet ordre du jour a été voté à l'una-
nimité.
Les jlontreurs d'Ours
C'est un curieux métier que celui de ces
professionnels de la politique qui, à cha-
que période électorale choisissent quelque
circonscription au hasard pour exercer
leurs talents. L'un, qui a pris Luçon
comme centre de ses ébats, une fois, pren-
dra Les Sables une autre fois, encore qu'il
ne soit domicilié ni dans une circonscrip-
tion ni dans l'autre. Puis il reviendra une
seconde fois aux Sables, parce que c'est
eSsiee. .7103595«.-
vous réclamez qui a incendié Fessmann,
délivré le brigadier, défoncé un de vos
fantassins, cet homme là c'est moi ; pas
besoin de menacer, de brûler, de rançon-
ner les habitants de Saint-Léonard, arrêtez
moi, prenez ma peau I
Le Prussien en resta baba. Baba à cause
de l'audace du Français, et baba parce
qu'il aurait autant aimé, même mieux,
qu'il ne se livrât point.
Un char bonnier fusillé celà n'amènerait
pas des bons louis d'or de France dans les
caisses toujours vides de Guillaume.
Il fallut l'arrêter cependant. Ou l'emmena
dans les sous sols de la mairie, dans une
cave destinée au calorifère municipal, et
on l'y laissa avec une botte de paille. un
bidon d'eau claire et un morceau de pain
de munition.
Deux sentinelles furent plantées à l'ori-
fice d e l'escalier étroit qui y conduisait.
Et elles estimèrent, ces sentinelles, qu'on
leur avait donné un drôle de client à sur-
veiller, un toqué.
Du reste les Français l'étaient tous à
moitié, n'est-ce pas? Car au lieu de gémir
il se mit à faire coquerico. Coquerico,
quand on allait le fusiller. Il en avait tout
de même de l'estomac ce vilain oiseau-là I
Et en effet son procès ne chôma pas en-
tre les mains des traîneurs de sabres.
Il fut condamné à être fusillé dès le len-
demain matin, à sept heures, dans la plaine
de Saint-Léonard, au bas de coteaux cou
verts de vignes, entre la M arne et les bois.
Ce fut avec la plus parfaite indifférence
et en sifflotant d'un air narquois que le Coq
G ris se laissa emmener dans la plaine où
une station balnéaire fort plaisante où
l'on peut agréablement passer deux sai-
sons ou ira sur un autre point de la côte.
Un des membres les plus distingués du
« Syndicat national des candidats e est
l'honorable M. Bazire. On nous assure
qu'en raison de l'enthousiasme qui s'est
manifesté dimanche au Congrès républi-
e dm des Sables-d'Olonne, il aurait conçu
l'intention, après s'être présenté à Luçon
en 1906 et aux Sables en 1910 de poursui-
vre dès maintenant son voyage plus au
Nord. Son plan est de faire, nous le savons,
son tour de France lentement, à raison
d'une étape tous les quatre ans, mais nous
ne voulons point qu'il nous quitte sitôt et
le prions de ne point partir encore pour
la Loire-Inférieure.
M. Bazire a une expérience profession-
nelle certaine. Il sait mieux que personne
tout ce qui concerne son état et s'en
acquitte à merveille. Celui ci consiste
pour les hommes de l'art à arriver un ma-
tin par le train dans une ville inconnue et
à faire de beau discours aux habitants
afin de leur persuader qu'on leur apporte
de Paris une feuille de papier dite « pro-
gramme électoral » qui sera le remède
à tous leurs maux. D e m êm e , sur un im-
mense char, parfois dans les foires un
arracheur de dents, au costume éclatant
et au verbe puissant, montre à tous un
flacon contenant une potion d'ailleurs
inoffensive, parce que faite de mie de
pain et d'eau, et qu'il garantit susceptible
de guérir les caries, les rages, les fluxions,
les pertes de molaires, etc. De même
encore un montreur d'ours tire par une
corde un ours brun au lourd pelage et le
fait danser en expliquant aux spectateurs
que cette bête est toute grâce, toute intel-
ligence, toute légèreté et toute distinction.
Et ainsi, de commune en commune, de
village en village et jusque dans les plus
petits hameaux d'une circonscription.
Faire ce métier n'est pas très aisé,
remarquez le bien, surtout en Vendée, où
lespaysans se méfient des nomades, seltim
banques et autres roulottiers, mais il ap
paraît tout de suite que c'est là rendre un
service au public parce que pareils dis
cours l'amusent. Une campagne électo-
rale serait sans joie ni plaisir, s'il n'y
avait que des gens sérieux, des candi-
dats du pays, appréciés, estimés et aimés.
A ceux ci, l'électeur donne sa voix, mais
aux montreurs d'ours réservons de temps
en temps quelques applaudissements
parce qu'ils nous distraient.
Ah 1 nous voulons que M. Bazire renom
mente ses conférences de Luçon et celles
de 1910. Ce n'est pas très difficile pour lui
puisqu'il les sait déjà par coeur. Après le
premier tour il sera libre d'aller exercer
sa profession, en prévision du second tour
de scrutin, sur quelqu'une des autres
plages de l'Océan, en attendant qu'il gagne
celles de la Manche.
Dans la 2e Circonscription
Nous avons dit de quelle manière flat-
teuse, M. Sallion, maire -de Saint-Gervais,
conseiller général du canton de Beauvoir,
avait été, quoique absent au Congrès de
Challans, désigné par la Fédération Répu-
blicaine de la deuxième circonscription
des Sables comme candidat républicain
aux prochaines élections législatives.
Nous apprenons, avec beaucoup de
regret, que l'état de santé de I' honorab'e
M. Selon, encore qu'il se soit amélioré,
le met dans l'impossibilité de se présenter.
Que les républicains ne perdent cepen-
dant point espoir. Ils ont manifesté, à la
séance du 8 mars, leur volonté de lutter et
de triompher. Le succès, pour eux, de-
meure possible. Il sera même facilité par
ce fait que le député sortant ne se repré-
sentera point. M. Baudry d'Asson père
renonce à son siège. Il lui était conservé
par les électeurs en considération de son
grand âge et par sa sympathie persounelle.
Son fils, qui sera candidat monarchiste à
ses lieu et place, ne peut certes prétendre
aux suffrages qu'obtenait son père. Le
moment est venu de nommer enfin un
député qui ne fasse pas une opposition
MagEreeillIEMHRIBA., .28MIRAESIMEHMI
on devait l'exécuter. Il commençait à s'en-
nuyer dans la cave ; les jambes lui déman-
geaient; il manquait d'air. C'était-donc le
bon moment pour retourner au Vauc lair
e t y tenir compagnie à son pauvre ami
Buisson, lequel devait trouver le temps
bien long.
Pour ce faire il réservait aux Allemands
une de ces surprises auxquelles leur lour-
deur de mouvements et l'opacité de leur
intellect n'avait pu les préparer.
Ce qu'il avait voulu, noblement, en se
faisant condamner sur des aveux sponta-
nés, c'était établir qu'en fait de coupables
il n'y en avait qu'un, lui,et que par consi-
gnent il eût été odieux de tracasser les
gens de Saint-Léonard.
Mais après cela il eût été trop niais de
se laisser fusiller comme un lapin. La dis
parition de Thannberg, de Muller et de
Fessmann inquiétant à nouveau les Prus-
siens, ils avaient résolu de terroriser les
populations françaises par l'appareil de
l'exécution du charbonnier muet.
Ils redoutaient surtout une émeute ten-
dant à sa délivrance ; on avait dû lui pro-
mettre de l'arracher à ses gardiens, et
c'était cela qu'il rigolait tout le temps, ce
fou... Aussi défense de sortir dans les rues
avant huit heures.
Les habitants se mirent à leurs fenêtres.
La commandature fit fermer les fenêtres,
Alors les habitants de Saint-Léonard se
contentèrent de saluer de loin ce mendiant,
ce vagabond de la veille devenu une gloire
nationale et qui allait mourir pour eux.
LeCoq G ris , lui, avait craint que les
Prussiens lui liassent les jambes, ce qui
systématique à la Relpubliq le, m, is
plutôt qui soit disposé et en mesure de
rendre des services à ses concitoyens.
Une nouvelle réunion de la Fédération
aura lieu dimanche à Challans et les répu-
blicains ne manqueront pas de venir nom
breux à ce Congrès.
Que les électeurs de la deuxième circons
cription choisissent le meilleur candidat,
fassent appel à tous les dévouements, à
toutes les bonnes volontés, à toutes les
énergies et assurent le triomphe d'un
homme dévoué aux idées d'ordre, de paix,
de liberté et de progrès.
Les Régiments aux Sables
Mouvement du 93, de ligne
Le I°, bataillon du 93° de ligne est parti
des Sables jeudi matin vers G heures pour
regagner sa garnison e n une seule étape.
Il est rentré hier soir à La Rocha.
Le 2' bataillon a quitté La Roche mer-
credi. Après avoir fait une manoeuvré de
garnison, il a cantonné à La Chapelle
Achard et est arrivé jeudi, vers 2 heures,
aux S Mies ; il en partira le 2 avril. Le 3'
bataillon séjournera aux Sables du 2 au
9 avril.
Arrivée du 1 er Dragons
Le capitaine Muller et quelques cavaliers
envoyés en avant garde pour procéder à
la réception du matériel destiné au ter
dragons sont arrivés dans notre ville.
Les travaux d'appropriation des locaux
du séminaire sont vivement poussés par
le génie militaire, ainsi que l'édification
des écuries destinées au logement dis
chevaux.
On espère que tout sera terminé pour le
9 avril prochain, date à laquelle le régi-
ment de cavalerie doit arriver aux Sables
pour y tenir garnison pendant près de
deux années.
Déjà la population ainsi que la Munici-
palité s'apprêtent à faire fête à ce beau
régiment, à l'occasion de sa venue dans
notre ville et dont le séjour sera particu
librement apprécié par tous les habitants.
RÉUNION POLITIOLE
Les Membres du. Comité républi-
cain de La Chaume sont invités à
assister à la Réunion qui aura lieu
le Sam edi 2 8 Ma rs, à 8 heures 1/2
du soir, salle de l'Etat-Civil.
Au cours de la Réunion, M. R.
PACAUD, Conseiller Général, Candi-
dat républicain de la ire circonscrip-
tion des Sables aux- Elections légis-
latives, prendra la parole.
Les-Membres du Comité pourront
se faire accompagner de leurs amis.
,,IGHdisi;anal des Sab:FA-d'Olonds
a.deei eliteitMete
Champ de Tir de La Chaume
Par arrêté de M. le Maire rie Li Ville
des Sables-d'Olonne, la circulation sera
interdite du 20 m r*s au 26 juin inclus et
du 22 octobre au 9 novembre inclus, di-
manches et jours de fêtes exceptés, de
6 heures matin à 5 heures du soir, avec
interruptiNchaque jour de 11 heures à
1 heure, dans tà zone dangereuse du champ
de tir de La Chaume, limitée par des
poteaux indicateurs.
Pendant Mute la durée des tirs de com-
bat un fanion sera placé par les soins de
l'autorité militaire sur la crète ouest de la
dune principale.
Les parents sont instamment priés d'em-
pêcher les enfants d'aller ramasser des
balles pendant l'exécution des tirs.
Enquête publique
Une enquête publique est ouverte en vue
de la modification des alignements de la
rue du Moulin à La Chaume des Sables
d'Olonne.
-eseseteeetes.seteestetne.sseeets..±,seettevelesi..e....leeneeeseetesetee
l'eût un peu gêné. Mais on se contenta de
lui ramener les bras derrière le dos au
moyen de fortes cordes. Il se laissa faire
patiem ment.
Une trentaine d'hommes le placèrent au
milieu d'eux pour aller rejoindre les trou-
pes déjà disposées en carré dans la plaine.
Le condamné marchait d'un pas tran-
quille, mais avec l'oeil au guet, avec les
muscles tendus par un effort des plus vio-
lents.
Le lieutenant qui, revolver au poing, se
tenait à ses côtés, regardait avec une con-
fiance féroce les cordes dont étaient meur-
tris les poignets du malheureux.
Il les avait tellement fait serrer que les
veines en étaient gonflées à éclater et que
la peau s'entamait.
Le Co q Gris rongeait son frein sans sour-
ciller. Arrivé à un pont étroit et long qui
devait lui faire traverser la M a rne , laquelle
très forte à cette époque de l'année coulait
à quinze pieds seulement en contre-bas
du parapet, l'escorte dut se dédoubler.
Tout à coup les cordes épaisses qui
sciaient les poignets du Coq G ris, cinglè-
rent, brisées, le nez du lieutenant avec
une telle puissance qu'elles lui écrasèrent
ses lunettes.
Car quel est l'officier allemand qui n'a
point une énorme paire de lunettes sur le
nez, ce qui leur donne, à tous, des têtes de
Père Fouettard. Détendus comme un res-
sort, les deux poings du vagabond assom-
mèrent, à droite et à gauche, les soldats
qui l'entouraient.
La su ite au prochain numéro ,

esessosissaisisearessssiessr
Le dossier restera déposé au Bdreau du
Secrétariat de la Mairie, pendant 15 jours,
du 30 mars au 14 avril inclus, où chaque
habitant pourra en prendre connaissance
tous les jours non fériés de 8 h. à 11 h. et
de 13 h. à 18 h.
Les 15, 16 et 17 avril, M. Girault, direc-
teur honoraire d'école publique, commis-
saire enqulteur, se rendra à la Mairie,
salle du Conseil, et recevra de 13 heures à
17 heures, les déclarations des habitants
de la Commune sur les avantages ou les
inconvénients du projet dont il s'agit.
Hôtel-de- Ville des Sables d'Olonne, le
27 mars 1914.
L 'A djoin t fo n s , E. DELVAUT.
Au Palais de Justice
C'est avec plaisir que nous avons appris
'Ta décision de M. Péret, ministre du Com-
merce, qui vient d'attacher à son cabinet
M. Rateau, le sympathique et très distin-
gué procureur de la République des Sables-
d'Olonne.
Si nous sommes heureux de la circons-
lause qui nous permet d'adresser nos bien
sincères félicitations à M. Rateau, nous
regrettons vivement le départ de ce ma-
gistrat de rare talent, sincèrement attaché
à nos institutions républicaines.
Nous souhaitons que M. Rateau retrouve
au Ministère du Commerce les mêmes
sympathies qu'il laisse au Tribunal des
Sables.
Justices de Paix
Par décrets présidentiels, sont nommés
Isuppléants de juges de paix :
A Maillezais, M. Puiroux, notaire, en
remplacement de M. Guyonnet, démission-
naire ; à I'lle-d'Yeu, M. Turbé, en rempla-
cement de M. Bernard, décédé ; à La Mo-
the-Achard, M. Arnaud (Gaston), en rem-
placement de M. Barreau, démissionnaire.
Médaille de 1870-71
M. Glot (Joseph), de Noirmoutier, qui a
fait la campagne contre l'Allemagne en
qualité de soldat au 117e d'infanterie vient
de recevoir le dipeeme de la M'édente com
mémorative de la campagne de 1870 -1871.
Dans la Police
Par arrêté de M. le Maire des Sables,
M. Boué (Albert), né le 28 novembre 1882,
est nommé agent de police aux Sables.
Adjudications
Le samedi 4 avril prochain, à 2 heures,
il sera procédé dans la grande salle de la
Mairie à l'adjudication publique au rabais
et sur soumissions cachetées des travaux
d'entretien des jardins, squares et planta-
tions urbaines de la ville des Sables-d'O-
lonne pendant les années 1914 et 1915.
Le montant du devis estimatif est de
3.500 francs par an. Le cautionnement est
fixé à 100 francs.
— Le samedi 11 avril, à 14 heures, il
sera procédé à l'Hôtel de Ville, à l'adjudi-
cation publique au rabais et sur soumis-
sions cachetées des travaux de nivelle-
ment du terrain de l'hippodrome de la
Lande.
Le devis estimatif comprend deux lots
distincts, seul le let lot, se montant à
la somme de 25 000 francs, fera l'objet de
la présente adjudication.
Le cautionnement est fixé à 830 francs.
Les intéressés peuvent prendre connais-
sance des pièces du dossier à la Mairie
(bureau de la voirie) pour la première
adjudication et au secrétariat pour la
seconde, tous les jours non fériés, de
8 heures du matin à 5 heures du soir.
Pêche des Coquillages dans le Port
L'Administration de l'Inscription mari-
time rappelle que dans un but de santé
publique procès-verbal sera dressé contre
toute personne surprise pêchant des
coquillages dans le port des Sables et ses
dépendances : bassin de la Cabaude, etc.
Pensionnaires de la Marine
L'Administrateur de l'Inscription mariti-
me informe les pensionnaires sur la Caisse
des Invalides dont les brevets ont été reti-
rés pour révision, qu'ils doivent venir les
prendre à la marine les 28, 30 et 31 mars
en vue du paiement des arrérages de
pension.
Le paiement du lss trimestre 1914 et des
majorations aura lieu dans l'ordre suivant:
Le 1.. avril : de 8 h. à 11 h., à toutes les
veuves titulaires d'une pension sur la
Caisse des Invalides ; de 14 h. à 17 h., aux
marins pensionnés, du n. 1.768 à 2.180
Le 2 avril : de 8 h. à 11 h aux mai ils
pensionnés, du n° 2.181 à 2 756 ; de 14 h. à
17 h., à tous ceux titulaires d'une pension
sur la Caisse de Prévoyance.
Pêche des coquilles Saint-Jacques
L'Administrateur de l'Inscription Mari-
time aux Sables-d Olonne rappelle aux
marins - pécheurs que les coquilles Saint-
Jacques ne peuvent être pêchées, vendues,
transportées ou colportées si leur taille est
inférieure à 0.08.
Enseignement primaire
Vacances de Pdq ues . — Sur la proposition
de M. l'Inspecteur d'Académie, M. le Préfet
de la Vendée a, par décision du 18 mars
courant, fixé ainsi qu'il suit les vacances
de Pâques dans les écoles primaires publi-
qes du département :
So r tie . — Mercredi, 8 avril, après la
classe du soir.
Ren trée . — Lundi matin, 20 avril, à
l'heure réglementaire.
Université Populaire Sablaise
L'Université Populaire Sablaise nous
conviait samedi soir, salle de l'Hôtel-de-
Ville, à un" conférence de M. Guy Colli-
neau, adjoint au Maire sur Les Sables e t la
rég ion so us la R évolu tion .
Après quelques mots de présentation de
M. Lecomte, président, le conférencier
aborde son sujet et pendant plus d'une
heure nous tient sous le charme de son
récit, émaillé de nombreuses anecdotes.
M. Collineau, qui aime passionnément
sa petite patrie, est un chercheur ; il a
fouillé de norgabreux documents intéres-
sant la ville d'es Sables et la région durant
la période de la Révolution, et dans une
causerie habile et très littéraire, nous a
fait revivre ces temps anciens, au point de
vue politique, administratif et industriel ;
nous avons assisté à la création du port
de commerce, de la Plage et le conféren-
cier nous a montré les us et contentes de
l'époque.
Rarement il nous a été donné d'entendre
développer notre blet tire locale d'une
façon aussi précise et aussi intéressante.
Et M. Collineau, qui est en même temps
un collectionneur des choses du passé, afin
de bien fixer notre mémoire, nous a mon
tré sur l'écran de nombreuses vues de
ce temps.
Aussi serons-nous le fidèle interprète de
tous les auditeurs en adressant au distin-
gué conférencier nos plus sincères remer-
ciements pour l'excellente soirée qu'il nous
a fait passer.
Les Fêtes de la Saison
Le Comité des Fêtes nous communique
aujourd'hui (I) le programme des fêtes
arrêté dimanche dernier :
14 juillet.— Fête nationale ; le soir, bal à la
Poissonnerie.
10 — Rallye-paper ; fête du Village-
Neuf, à La Chaume.
26 juillet. — 1e. journée des grandes régates.
30 juillet. — Concours de construction en
sable.
2 août. — Grandes fêtes de La Chaume.
9 août. — Grande fête des fleurs; le soir,
bal à la Poissonnerie.
Du 10 au 13 août. — Concours de tennis.
20 août. — Concours de construction en
sable.
23 août. — Courses de chevaux (probable);
le soir, bal à la Poissonnerie.
25 août. — 2e journée de courses de che-
vaux.
30 août. — 2e journée de grandes régates ;
fête de nuit en rade, combat naval.
G septembre. — Régates dans le port.
10 septembre. — Concours de cons; action
en sable.
13 septembre. — Courses de bicyclettes sur
la Plage; fête du Moulin, à La Chaume.
20 septembre. — Courses diverses et fê tes
sur la Plage; le soir, bal à la Poissonnerie.
27 septembre. — Courses de chevaux de
pays.
Musique Municipale
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés par la Musique municipale
le dimanche 29 mars, à 4 heures du soir,
sur le kiosque de la Place de la Liberté :
Marche Lorraine . GANNE.
Ernani, grande fantaisie VERDI.
L andier, valses alsaciennes WEKERLIN.
Le Bar b ier de Sév il le , cavatine
pour clarinette ROSSINI.
L 'Enc lum e , polka PA BLOW.
L e Ch ef de Musique, BELLEVILLE.
(En cas de mauvais temps le Concert
aura lieu au Gymnase.)
Concert
de l'Orchestre Symphonique
Le concert de l'Orchestre Symphonique
aura lieu très prochainement au Casino
des Sables.
Le programme qui est actuellement à
l'étude sera des plus variés et comprendra
une partie comique très importante, pour
laquelle deux excellents numéros ont été
engagés. L'un deux a déjà paru plusieurs
fois sur la scène du Casino, et le public
Sablais sera heureux de pouvoir l'applau-
dir à nouveau ; l'autre, comique grima c ier,
apporte aux Sables un genre nouveau et
nous ne doutons pas de son succès.
Au programme également M. Guyonnet
de La Roche sur Yon. Cet excellent must
tien nous donnera une audition de ch ansons
an ciennes en pa to i s v endéen .
Enfin la chorale mixte L a Fauve t te, l ' A mi -
ca le Sablaise, ainsi que d'autres artistes
prêteront également leurs précieux con -
Mers.
Pour ce concert qui, comme on peut en
juger, sera des plus intéressants, et dont
tous les numéros seront d'une parfaite
correction, des cartes s eron t do nn ée s grat u i
temen t à toutes les personnes qui en feront
la demande, soit aux membres de l'Orches-
tre soit à MM. Pinault, directeur ; Maraud,
trésorier ; G. Mollard, secrétaire.
La seule rétribution exigée sera la loca-
tion obligatoire des places.
LA CHANTERELLE.
Institut Social de l'Enseignement
Les Sociétaires sont informés qu'un
voyage à Paris et retour est demandé pour
le mercredi 8 avril.
Prière de se faire inscrire d'urgence chez
M. Pesché, rue Rapide, avant le 2 avril.
Objets trouvés
Ii a été trouvé :
Par M. Chaillou, rue de la Butte, une
montre.
Par M. Berthomé, rue des Jardins, une
couverture de cheval en toile cirée.
Par Mile Biron, rue du Grand-Canton,
une médaille en or avec initiales.
Par MI. Fradet, rue de la Cure, à La
Chaume, une boucle d'oreille en or.
Par M. Barillon, rue Bisson, un porte -
monnaie contenant une somme d'argent.
Par Mus Glénereau (Andrée-Félicia), de
La Chaume, une boucle d'oreille.
Par MII. Prades (Marie), 18 an., rue de la
Cure, à La Chaume, une boucle d'oreille.
Il a été recueilli par M. Barreteau, rue
Buffon, une petite chienne fox terrier por-
tant un collier au nom de Jeanne Dubet,
La Roche-sur-Yon.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour violences légères contre Rosier
(Marguerite), femme Penard, 23 ans, sans
profession, et Rosier (Fleurida), 16 ans,
sans profession, de La Chaume; Jouira
(Maurice), 19 ans, marin, rue du Château-
d'Eau.
Pour abatage de cônes de pins dans la
forêt de La Rudelière contre Fusiller (Jac-
ques), 47 ans, journalier à La Chaume, et
Ferré (Alphonse), 28 ans, journalier rue
des Soupirs.
Accidents du travail
M. Benjamin Douillard, 51 ans, lampiste
aux Chemins de fer de l'Etat, en procé-
dant à l'allumage du train 872 a glissé et
est tombé entre deux voitures sur Ire
tampons, se contusionnant la région eu pé
rieurs de la cuisse gaucho.
5 jours, d'après M. le Dr Pelas.
M. Partait Barotin, 31 ans, camionneur
chez Ms. veuve Bertrand, a été conta
sionné au thorax par un coup de tète de
cheval.
8 jours, d'après M. le Dr tuger.
Fêtes de Pâques
A l'occasion des fête des Pâques, la
durée de validité des billets ordinaires
d'aller et retour délivrés par toutes les
gares du Réseau de l'Etat, à partir du
2 avril sera prolongée, exceptionnelle-
ment, jusqu'au dernier train du 23 avril.
La Séquanaise-Capitalisation
Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat
• FONI3g6 EN 1850
S ièg e So c ia l 7 0 , ru e d 'Am s terdam , 70 , Paris
Capitaux payés aux adhérents.. 35 millions
Réserves 140 —
Cette Société est très connue en Vendée
par ses nombreux remboursements. M. GAYET,
agent retraité des Chemins de fer du Nord, a
l'honneur d'informer le Public qu'il s'occupe
toujours du placement des titres de La Séqua -
naise- C ap i talisa l ion.
Pour la ville des Sables-d'Olonne et princi-
palement pour les communes d'Olonne et du
Château-d'Olonne, M. GAYET se réserve le
droit d'apposer les timbres mensuels de tous
les titres placés par ses soins.
Cette Société est la plus importante de
toutes les sociétés similaires. — Souscriptions
réalisées en 1913 : plus de 2C0 millions ; depuis-
l'origine de la Société : plus de un milliard.
Ne souscrivez à aucune société sans avoir
consulté les notices. — Versements depuis
1 fr. — Tirage tous les mois.
Pour renseignements et pour souscrire,
s'adresser à M. GAYET, retraité, Chalet l 'A r -
lés ienn e , rue de l'Abattoir et 11, rue de l'Hôtel-
de-Ville, Café L éon .
-VT.SIT.ZZ
AUX NOUVELLES GALERIES
— DES SABLES-D'OLONNE
'I =POSITION
Des Dernières Nouveautés
îilodcs,[lollfAcliolls
EN
CHAUSSURES
Tiss us — So ier ies
AU PREMIER ÉTAGE
VOITURES D'ENFANTS
Les " Nouvelles Galeries "
GRAND CHOIX DE
VENDENT TOUT
m o ins cher qu 'ai l leurs
»MIN!». aie
LA VENDEE REPUBLICAINE
«nonne
La candidature Raoul Pacaud. —
Dimanche dernier la nouvelle de la candi
dature Raoul Pacaud s'est répandue, dans
toute la commune, comme une traînée de
poudre, suscitant parmi les républicains
le plus vif enthousiasme.
C'est que notre ami Raoul Pacaud n'est
pas un inconnu pour nous : depuis plus
de vingt ans il a pris la part la plus active
à nos luttes politiques. Fidèle lieutenant
de M. Chailley et ami inséparable du doc-
teur Georges Godet, M. Pacaud est connu
de tous les Olonnais qui ont encore pré-
sent, à la mémoire, le discours à la fois si
éloquent et si ému qu'il prononça sur la
tombe du regretté Eugène Nauleau.
Les électeurs républicains d'Olonne iront
aux urnes avenue() discipline et un entrain
à nul autre pareil. Ils savent qu'avec le
Docteur Pacaud c'est la victoire certaine,
décisive et qu'une fois de plus le candidat
des curés mordra la poussière, le soir du
26 avril.
— Au Conseil de Revision. — Nous
publions aujourd'hui le résultat, pour
notre commune, du Conseil de revision
qui a eu lieu samedi dernier aux Sables.
Classe de 1914: nombre de conscrits, 34;
sur ce chiffre 28 ont été déclarés bons pour
le service armé, 5 ajournés et 1 seul ré-
formé. Classe 1913 : omis 2, bons, 2 ; ajour-
nés 5 : bon 1, ajournés 3, service auxi-
liaire 1.
Les opérations du conseil ont donné lieu
à de curieux incidents : c'est ainsi que
dans leur précipitation à reprendre leurs
vêtements les jeunes gens dont les noms
suivent ont perdu, savoir : Durand (Alexan-
dre), une chemise ; Blanchet (Siméon-
Marie), une paire de chaussettes ; Mathé
(André), un tricot de laine ; Mairand
(Théodore), une paire de chaussettes.
Enfin un cinquième conscrit a perdu
son scapulaire et une croix portant un
christ en argent. Le jeune Rabiller (Au-
guste), de la Bauduère, tient ces objets de
piété à la disposition du conscrit qui les a
égarés.
— Grande Réunion électorale. —
Dans quelques jours une très importante
réunion, au cours de laquelle tous les élu
teurs de la commune seront conviéitura
lieu dans la salle des fêtes de l'école com-
munale de filles.
A cette réunion, M. le Dr Raoul Pacaud,
maire d'Angles, conseiller général du can-
ton des Moutiers-les-Mauxfaits, candidat
républicain à l'élection législative du 26
avril prochain, prendra la parole et expo-
sera son programme.
Les électeurs seront convoqués par
lettre.
— Etat-Civil (du 19 au 26 mars). —
Nais sances . — Adéma - Simone -Julienne
Ailain, fille de Arthur Stanislas, et de
Hortense Ga randeau, à la Girvière.— Henri
Edouard Auguste Bélier, fils ,de Henri, et
de Helena Beuchereau, à la Girvière. —
Auguite-Eugène et Alexis Arthur Diochat
(jumeaux), fils de Auguste, et de Berthe
GIOUSSiD à la Paillollière.
D e.e âs . — Prudenee EViSe Perrin, veuve
de François Henri Proust, 84 ans, jardi-
nière, au bourg.
Vêt i
Débit de tabacs. — Nous apprertons,
avec la plus vive satisfaction que, par ar-
rêté de M. le Préfet de la Vendée en date
du 18 mars courant, M•. Guicheteau, de
Vairé, vient d'être nommée titulaire du
débit de tabacs de L3 Chaize-Giraud.
M.. Guicheteau est la veuve de l'excel-
lent républicain qui remplissait, depuis
plusieurs années à Vairé, les fonctions de
cantonnier chef et qu'une mort subite a
ravi soudainement à l'affection de sa fa
mille.
Nous adressons à M.. veuve Guicheteau
nos bien vives félicitations pour sa nom-
mination si méritée.
e°° e, e 4. g c. 4,4": e
Grand Magasin de Chaussures
Ancienne Maison GERNICION
P. CARAT, SUCCESSEUR
51, Rue des Halles (près le Marché)
—« LES SABLES-D'OLONNE tr—
Grande Mise en Vente des Articles d'Été
Chaussures de Luxe et dé Fatigue
Articles spéciaux pour le Travail
Le plus Grand Choix dans les Formes nouvelles
França is es , Angla ise s, Am érica ines
N o sCh st ai st siusire si sont r ép uté e s p o u r être
L.cei clutcmorcei
e es plus Xlc,1(5,-4-autos
lt_coe 11-14,14 sas Chères
NE RIEN _ACHETER
sa n s a v o ir vu n o s E ta lages e t comparé n o s 'Pr ix
PRIX FIXE MARQUÉ EN CHIFFRES CONNUS
etts e tei> , e • • •
!dual brrectionrel des Satie
A u d ience du Mercred i 1 8 Mars 1 9 1 4
Coups de sabots
Charrier (Elysée), 40 ans, marin à La
Chaume, vit en mauvaise intelligence avec
son frère Eugène, 38 ans, lorsque le 2 mars,
vers 6 heures du soir, ce dernier vint lui
chercher querelle. Elysée ne bougea pas
mais sa femme, prise d'une violente colère,
lança son sabot sur la figure d'Eugène.
Le beau-frère, blessé au visage, courut
porter plainte à la gendarmerie qui dressa
procès-verbal.
La femme Charrier reconnaît avoir cédé
à un moment d'impatience et déclare re-
gretter son acte.
Après un réquisitoire modéré de M. le
Procureur de la République et plaidoirie
de M. Louis Lecomte le T, ibunal condamne
la femme Elysée Charrier â 25 francs
d'amende.
TRIBUNAL POUR ENFANTS
Le Tribunal se constitue ensuite en Tri-
bunal pour enfants ; conformément à la
nouvelle jurisprudence, le huis clos est
prononcé.
Une fillette de 15 ans, bonne au service
d'un honorable commerçant de notre ville,
a soustrait â plusieurs reprises des som-
mes d'argent variant entre 40, 100 et
500 francs. Le total des vols atteint 1.270
fr. La gamine très intelligente, mais aussi
très coquette, voulait se payer, aux dépens
de ses maîtres, de pimpants costumes
sablais.
Le Tribunal condamne cette précoce
voleuse â 4 mois de prison avec bénéfice
de la loi Bérenger.
4tfr
DE
• CHAICTNEAU
A vo cat-Conseil e t A voca t L iquida t e u r
59, Rue du Palais, Sables-d'Oloonc
'Mei 1-11 FoNDU LE tee MAI 1887 Télépli.1-11
IVI. CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes, :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour los Affdres Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de cr é a n-
ces , Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations,
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales et Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction dcs Ventes et Partage.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions., de Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultatidns sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et antres.
ETAT-CIVIL DES SABLE
tti 19 au 2 6 Mars 1 9 1 4
NAISSANCES
Jean-Joseph Bougniot, carrefour du Centre.
Albert-Désiré-Henri Fauconnier, route d'O-
lonne, 27.
PROMESSES DE MARIAGES
Emile-Alphonse Tenet, employé de commerce,
rue Kléber, à Montreuil, et Cécilia - Charlotte-
Elisa-Lonisa Ceint, employée de commerce,
à Montreuil, précédemment aux Sables,
boulevard de l'Est.
Léon-Augustin Bodiguel, sergent au 64e régi-
ment d'infanterie, à Ancenis, et Eiise-Aglaée
Robinet, couturière, route de Talmont.
Maxence-Maurice Legrand, sergent au 113e
d'infanterie, à Romorantin, et Emilia Léon-
tine Ballot, institutrice, boulevard Pasteur.
DÉCÈS
Charles-Armand Georget, 50 ans, camionneur,
époux de Marie-Louise-Adélaïde Bailliache,
rue de l'Eglise.
Pierre-Jean Grondin, 74 ans, marin, époux de
Marie- Amélie Le Carrour, boulevard de
l'Ouest.
Marie-Léopold-Jules Boizeau, 68 ans, marin,
époux de Olive-Angélique Mansard, rue Na-
poléon, 48.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Victor -Jules-Ferdinand - Martial Rosier, ree de
l'Epicerie. .
PROMESSES DE MARIAGES
Lucien-Joseph-Paul Bluet, vérificateur télégra-
phiste, à Bordeaux, et Marie-Louis-.- Florence
Moussion, sans profession, val de La
Chaume.
Théophile -Élie Penard, sergent, à Rueil (5.-et-
O.), et Andrée-Charlotte-Félicia Glénereau,
couturière, à La Chaume.
MARIAGES
Walder-Alfred Mficendeau, marin, Grande-
Rue, 70, et Andréa-Arméline nesseau, sans
profession, quai de La Chaume.
trisme eareleallUtern
Etude de Maître BRANGER, notair3
à Talmont.
Vente de Fonds de COMill OFC
PREMIER AVIS
Suivant contrat passé devant Maître
BRANGER, notaire à Talmont, le treize
mars mil neuf cent quatorze, enregistré.,
Monsieur CHARLES RACLET et Madame
Herunene GENDREAU, son épouse, com-
merçants. demeurant à Talmont, ont
vendu à Monsieur PIERRE BA LLEIX, com-
merçant et Madame Recuisis RACLET,
son épouse, demeurant ensemb'e à Tal-
mont, le Fonds de Commerce d'Epi-
cerie, Mercerie et Rouennerie
exploitent à Talmont.
Avis est donné en exécution de l'article
3 de la loi du 17 mars 1909, one dans les
dix jours au plus tard qui uivrent la
seconde insertion renouvelas t présente,
tout créancier des précédé o p.oprié-
tairas, que sa créance soit o éon exigi-
ble, pourra former au demi, o ci-après
indiqué, par simple acte extra-judiciaire,
opposition au paiement du prix de la
vente.
Domicile est élu pour les oppositions à
Talmont, en l'Etude de Maître BRANGER,
notaire,
Pour premi ère Pu b li ca tion :
BRANGER.
Etude de Maître BRANGER, notaire
à Talmont.
Vente de Fonds de GRIMM°
PREMIER AVIS
Suivant contrat passé devant Maître
BRANGER, notaire à Talmont, le treize
mars' mil neuf cent quatorze, enregistré,
Monsieur CHARLES RACLET, bourrelier, a
vendu à Monsieur ALFRED RACLET, bour
relier, demeurant à Talmont, le Fonds
de Commerce de Bourrellerie qu'il
exploite à Talmont.
Avis est donné en exécution de l'article
3 de la loi du 17 mars 1909, que dans les
dix jours au plus tard qui suivront la
seconds insertion renouvelant la présente,
tout créancier des précédents proprié-
taires, que sa créance soit ou non exigi-
ble, pourra former au domicile ci après
indiqué, par simple acte extra-judiciaire,
opposition au paiement du prix de la
vente.
Domicile est élu pour les oppositions à
Talmont, en l'Etude de Maitre ORANGER,
notaire.
Po u r p r emi è re In s e r tion :
BRANGER.
,eeaueumicieueitiminierev..éniureeiseerei ;u-
Lire c'est s'instruire
S'il est des savants qui, marchant résolumellet
dans le sillon creusé par notre immortel Pasteur.
cherchent dans l'étude des sérums et des vaccins à
rendra notre pauvre humanité invulnérable aux
ennemis mbrbides qui l'assiègent, et à laite disna.
retro de la surface du globe les .maux eflroyab_es
qui ont nom choléra, cancer, tuberculose, typhus,
au moment même oû les hommes semblant s a ch a r .
ner à leur propre ruine, ne songent qu'à secret Ire
leurs armements de guerre, d'autre-1, plus modestes
mais non moins utiles, r cherchent, avec patience,
dans les herbes, dans les simples qui n'ont encore
sas livré le secret de leurs propriétés thérapeutiques
ie seulagment des nombreuses affections qui con-
tribuent à nous rendre la vie insuppol ,able. Parmi
ces affections, il en est une de priticulièrement
redoutable, c ' es t l 'A s thme.
On peut-dire que l 'As thma tique ne s'appas. tient
plus; il est sous la dépendance absolue de son mal
Pour lui, plus de repos certain, plus de nuits
calmes, plus d'espoir de retremper dans le sommeil
ses forces ébranlera ; son ennemi le guette «t l'étreint
à l'étouffer dl- que survient un serre dissement
humide de la température. Hnureusernent pour cet
affligé, des hommes, des savants, épris d'rltiuisme,
veillent sur sa santé et son repos. t es nus ont
découvert récemment les propriétés ant'asthmati-
ques remarquables d'une toute petite plante. jusque
le foulée aux pieds; les autres en ont mieux étudié
les principes actifs. il les ont dosés, les ont essayés
et sont parvenus à mettre en valeur toutes ses
propriétés curatives. Grdce au S EUH.. TELL,
tes asthmatiques, les empnysémateux ont à leur
portée un médicament d'un goût agréable, agissant
avec rapidité et sûreté, et possédant sur tontes les
drogues employées jusqu'à ce jour pour cri rhattre
l'asthme et l'emphisème, une supériorité remar-
quable ce lle d ' empêcher les cr is es d e sui;Ma t ion
d e se produ ire .
Non seulement, en effet le H. tOP TELT,
calme instantanément tee crises d'asthme et d'em-
physème les plus violentes, mais il les prévient,
Plus de ces réveils brusques, de ces suffocations
qui obligent souvent le malade lever entière-
ment; nul besoin des fumées ne r que. dont les
effets ne sont que passagers, m••le un sommeil
calme, réparateur, bienfaisant nev l'absorption
d'une simple cuillerée de TELL,
Dr Matou.
L e Sirop Tell, prépa re a la Pharma c ie
RO USSEA U, à Fon tenay . l e- Com te ( Ven dde) , s e
trouve dans toutes les pharmacies au p r ix d e
3 fr . 25 le flacon . Pastilles Tell, 1 fr . 25
la bo t te,
rpADIA.UsAurusNIIIMIPAPAAMIL,-1A.DS3=21SLARIIIMILIUMUM
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de l'Hôtel-de-Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
— e LES SABLES -- /YOLORTIVE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS na
Vêtements sur Mesure
Et Faits d'uvrance,
Rayon important de C hape lle rie n ouvel le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers e
Meille ur Marché q ue partout aille urs
La Maison accepte les Bons du
4C Et ÉDIT ES A. in nA,Arsk
Foires de la Semaine
Lundi 30 mars. — La B r artère, Les Moutiers-
les-Mauxfaits, Notre-Dame-de Riez, Saint-Mes-
min.
Mercredi 1.r avril. — L'Herbergement (mar-
ché à chevaux), L'Ilermenault (jeunes veaux),
Mouilleron-en-pareds.
Jeudi 2. — Lairoux, La Mothe-Achard, Nal-
IMrs, Pouzauges.
Vendredi 3. — Sainte-Hermine.
Samedi 4. — Belleville.
L A E
Ex-U eux
ayant été 24 ans iulicm ter duo:
tel une congrégation dissoute. offre
gratuitement sa précieu -e formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de temps et osas opération.
De tont ce qui se fait pour latter contre le Her-
nie, seul, le Traitement du Révérend,
de M. SOM, ARLI, spécialiste diplômé, '75,
Houdevard de la Villette, a Paris,
assura la guérison définitive en moins de
quatre mois. ainsi que l'attestent quantités de
personnes gué -les dans la région.
Le Traitement du Révérend est les eut
qui prenant la cause à sa source, rend leur
vitalité primitive aux tiescs affalbfis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
dangereux et malsains.
Consacré par 24 années d'applications dans 1#1
Congrégations du monde entier, le Traitement
du Révérend est le seul qui soit patronné
et ordonné par leCorps Médical, Prêtres, Pieligieus.a.
et dont les résuAats soient
garantis dans tous les cas, même les plus in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner, ainsi
Marcel celles qui voudraient se traiter et guérir, M.
Marcel SCHL.A.FT.I, fournisseur particulier
du Clergé se tiendra lui-même, h leur disposi-
tion, de 9 heures à 3 heures, à
Bressuire, Hôtel du Dauphin, dimanche 29 mars.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, lundi 30.
Roche-s -Iton, Hôtel du Pélican, mardi 31. .
Fontenay, Hôtel de France, mercredi ler avril.
Herbiers, Hôtel des Voyageurs, jeudi 2.
Les Sables, Hôtel du Cheval-Blanc, vendredi 3.
LitiçOn, Hôtel du Beauf-Couronné, samedi 4.
1.e même succès est assuré et garanti dans tous
les mis de Dégéquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Renseignements gratuits et discrets pour traite.
ment par correspondance.
I
Un Remède Souverain
Toute puissante pour guérir l'asthme, le ca-
tarrhe, l'oppression, la toux spasmodique, ta
Poudre Louis Legras n'est pas moins recom-
mandable pour préver et enrayer les compli-
estions qui proviennent de la bronchite. La
toux opiniâtre et l'expectoration exagérée qui
en résultent sont guéries rapidement par Peru-
plot de ce reméde si efficace et si peu coûteux.
Une boite est expédiée contre mandat de
2 fr. 10 adressé à Louis Legres, 139, Bd Ma-
genta, à Paria.
L A â. Ni F
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CH àRLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
11 faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien -dore et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté h leur ces.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que noient la
grosseur et l'ancienneté de l'Infirmité, sa réduction
radicale et 'définitive.
Il n'est pas de h ersée si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique. -
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste nerniaire qui
-vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à t
La Hoche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° et 4.
dim. de cheigne mois et j. de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -Io-Comte, Hôtel de France, 4' samedi
de chaque mois, 9 h h 4 h
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
foira, 10 h. 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 h 3 h.
Les Sables d'olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, I..c
samedi de chaque mois, 10 h 4 h. •
Chantonna-y, Hôtel du Mouton, 4e mardi de cha-
que mois, 9 h 4 h.
Les Herbiers, Hôt 1 du lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarta, Hôtel du Lion d'Or, 3' mercredi de
chaque mois, 9 h. h 4 h,
La momie-Achard, Hô.el du Lion-d'Or, P. jeudi
de chaque mois, 10 h. h 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h. •
Moutiers-les Mauxfaits, Hôtel du Mouton,
tous les jours de foire, 10 h. 112 à 4 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES; LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M.
CEINTURES VENTRIÈRES p erfec t i o n n ées
M. CHAR LY, pour to u t es les d er ia t ions d es
organes de la femme.
Conseil, et renseiguerrents gratis et discrets
sont donnés par M. CRAILLE', 6, avenue de
Paris, à Niort.
Le Géran t, VALÈRE MATHÉ.
Sables-d'Olonne. — Imp. ROCHÉ-MUID:ON

A LA VILLE DE.' PARIS
A. SOULÉRY, TAILLEUR pr Dames et Messieurs
28, Rue des Halles, LES SABLES-D'OLONNE
Ouver ture d'un nouvea u rayon de Confections pour Dames
Voir
imosena
GRANDE VENTE-RÉCLAME
Costume Tailleur Dame fante-isie,
marine,
ou noir ; pour notre ouverture, a " Ir.
en réclame
Pour fillettes, depuis 19 fr.
COSTUMES D'ENFANTS modèles inédits
t nos étalages, exposition de tous les costumes
Nous continuons la distribution des En v e lopp es-Su rp r is es , faisant des heureux gagnants
La Maison reçoit les Bons du CRÉDIT SABLAIS
,AVIS
M. BERTI-10MR.A.U, vétérinaire di-
, plômé d'Alfort, 28, rue Villebois-Mareuil, Les
Sables-d'Olonne, se recommande à MM. les
Propriétaires au sujet de la castration de
leurs animaux :
Castration d'un cheval 10 fr.
- d'un âne 5 fr .
s'il survient un ch am p ignon il l'opérera gralabitement.
Est à Saint-Martin, tous les Ten d is , de 8 h. à
10 h., chez M. AUBINAUD, maréchal-ferrant.
A Saint-Gilles-sur-Vie, tous les Jeudis , de
11 h. à 3 h. .HôTEL DU CEIATEAU,
N . -B . - 'S 'o ccu pe beaucoup des Chiens et
vend tous les Produits concernant la Médecine
canine.
Marcellin DUPEYROUX
1.9, Rente de Talmont
LES SABLES D'OLONNE
Spécialiste pr tous Travaux en Ciment
, Da llag e s, Bass in s p orta tifs
Cal vair e s en Cim en t arm é
- im i ta ti on B o i s, e tc . -
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
TRALVAIJX GARANTIS
abliadrill.101111111111111111. 40.1.2.111.11ffle..151,«Megaare
A. CÉDER DE SUITE
UN FONDS DE COMMERCE DE
Mercerie, Épicerie, Confiserie, Jouets
BIEN ACHALANDÉ
Sis Rue des Eco liers, Sables - d ' O lonne
(Ancienne Maison Bouvsn)
Conditions avantageuses. - Pen de Loyer
S 'y adre ss er .
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
ONDEMINDF
un Apprenti Pâtis-
_ __ , sier-Guisinier,
nourri, logé, blanchi. Pour renseignements
complémentaires, s'adresser à M. BIGNON,
78, route de Flandre, à PANTIN (Seine).
Extraits d 'Afiches
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
A VENDRE
A L'AMIABLE des Immeubles,
, bles situés ville des
Sables-d'Olonne, rue Villebois Mareuil,
comprenant : 1° une Maison, dite Vi l la
A lcyon, composée de sous-sol avec waterclosets,
rez-de-chaussée, 1.° et 2° étages,
service d'eau ; 2° Terrain à bâtir,
contigu à la dite Maison.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A VENDRE AmeLn'tAMoIuABLàE
Baduiat;i.
lohntlemE
mars 1914, une Maison de Commerce,
servant actuellement de Boulangerie,
située aux Sables - d'Olonne, rue de la
Plage, 14, à proximité de la Mer, avec
sortie sur l'impasse du Bastion, comprenant
au rez de chaussée : pièce servant de
magasin, salon, salle à manger, cuisine,
chambre de débarras, etc.; au 1.°, 2 chambres
à coucher et cabinet de toilette. Cour,
fournil, cabinets d'aisances, puits.
Pour tous renseignements et traiter,
s'adresser à Me J. PERRIN, huissier aux
Sables d'Olonne, rue de la Poissonnerie,
ou audit M. LAMOTTE, notaire.
Etude de M. C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson, près la
place de l'Eglise (suce de Me POIRAUD.)
GMO,RYEEN.N.ANT R.EsNoTnE
AVENDRE
aux Sables-d'Olonne, rue des Deux Phares, .20,
occupée par Mm° Petiot, compre la t corridor,
chambre d'habitation et cuisine, cour où se
trouvent chambre de servitude avec chambre
au-dessus, hangar, cabinets d'aisance, puits
avec pompe. - Gaz, Eau de source.
S'adresser audit Notaire.
Costume élégant Tailleur Daine
en tissu haute nouveauté
ou gabardine noire et ma- r, fr.
rine, depuis 5
Nos Complets Vesto% droits ou
tissu haute nouveauté ou
oroskow noir ou bleu, pure
2 u fr.
laine, en réclame
Le même, pour jeunes gens 27 fr.
Notre Complet Veston tee' fa.";
oheviotte noire et bleu,
I9 fr.
pour hommes, sacrifié à
Pour jeunes gens 17 fr.
CHOIX COMPLET
N"ye" Chemiserie, Chapellerie, Bonneterie
Ins en
f
VENTE
eileSIMPRISOIS
Certifié par l'Imprimeur soussigné.
Etude de M. EMILE GUÉRIN, huissier-audiennier
aux Sables-d'Olonne, 45, rue de l'Hôtelde-Ville
(successeur de M. A. TEssoN.)
NIENT E VOLONTAIRE l e s Vendredi 27 et
Sam edi 28 Mars 1 9 1 4 , à 1 h. du
soir, et Jours suivants , s'il y a lieu, dans la
salle sise 16, cours dossac, aux Sables, de
Meubles et Objets Mobiliers.
Au Comptan t e t 1 0 ° I o en s us
Etude de M. GRANDJEAN, notaire
à Challans.
AVENDRE .L';.'llre.I.A.BL.Ei.c.onmeningendee,
dite la Vign e des - Bréjoncs, située au fiefde-la
Gobetière, contenant 23 ares 24 centiares
environ; 26 une Pièce de Terre
et Pré, située au Quartier -de- Versailles,
contenant 60 ares environ. Cet immeuble
pourra être vendu en un ou plusieurs lots
au gré des amateurs.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M. LEMÉNAGER, notaire
à Noirmoutier.
VENTEaAnDIDITI11,:loaNrsvoir..9O1N4TArIE le
du soir, dans la salle de la Mairie de
Noirmoutier, d'Immeubles, dépendant
des successions de M. et Niue PIERRE THI-
BAUT LEGOUSSE, consistant en une Maison,
située Noirmoutier, Gaande Rue et
vingt-quatre pièces de Terre.
S'adresser audit Notaire.
A VENDRE nto'
Même Etude.
AmmmuéBLDEoutible-SAIlliOaCeP,'
attaché au port de Noirmoutier, construit
le 30 mars 1909, ayant 28 pieds de quille
et 40 pieds de tête en tête, avec tous ses
agrès et apparaux. Facilités de paiement.
Pour renseignements et traiter, s'adresser
à M. ALLAHVERDEANTZ , docteurmédecin
ou audit Notaire. -
Etude de Me TOUBLANC, huissier
à Talmont (Vendée).
JUDICIAIRE le Diman che 29 M a rs
1 9 1 4 , à 1 h. du soir, par le Ministère
de M° TOUBLANC, huissier à
Talmont, au domicile de M. HAURET,
boulanger, de Meubles, Objets Mobiliers
et Marchandises, ainsi qu'un
cheval blanc de 12 ans, harnais, un mille
de foin, 500 kilos paille.
Au Comp tan t e t 1 0 olo en sus .
ON DEMANDE `..:uteapoillrleexpilnoittef,esosii
au 1, novembre 19t4, soit au ter novembre
1015 ou au 1., novembre 1916, la Métairie
d,u Porteau, située en Saint-Hilaire-de-Taimont,
contenant 42 hectares de terres labourables
et prairies, sans compter une étendue
d e terrain sablaire de 15 hectares environ.
S'adresser à M. BASTARD père, agriculteur
à Jard.
• POUR
net sot Lon.
Wigkeige
eau ,s Dee hus•ld tes porr ees épieras
Irespearnsis , retards as
, =aéras ta seatiati•s s
kt rimissicassumes
lt CENTIMES
EN
ce timbres poste
Envo i franc o p etite b oite
POMMADE, 510,1MN
o.!, guérit Etoerropos -
!peautomes maladies de
!peau °trait repousser les CHEVEUX Mn CILS
40 ans d'existence, 4 minions de guérisons
P e t ite boite 0 .1'1- . 40 Pot 2 fr . 60
Pharmacie IVIOULIN 30,Rue Louis. le-Grand
PARIS. ( e t b onn es Ph arma c ies ) ,
kelf a kt.:31einiZetNeehM
eo Auge DE a troces
PILULES MORISON-MOULINn.letn.2
'Purgatif végétai, dépuratif du sang. guérison des
douteurs, maladies de Mie , de t'es tomac , hydropisie,
dee :ions nerveuses ; chassent les humeurs et les
glaires. 2 francs. - Exiger la signature et le nom
IPHuleselttonlinesichaquetiotte.Duerissent aussi
les maladies de la p eau, ecz éma, prurit, hetsorro ?am
mcDommaileMermestimais-IttoaLlsimM301,24,?,,;
30, RUE LOUIS-LE-GRAND PARIS et ln SONNES EFIARISACiii: 4
LA \'ENDEE REPUBLICAINE
Le pl us agréa ble des P urga tifs
THE OHAMB eiRD
"Le meilleur Remède de la CONSTIPATION
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire re
CYCLES a NIACIIINES A COUDRE
Société Manufacturière d'Armes et Cycles - SAINT ETIENNE
.A 3E, 1,..ARD, 29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
Bicyciet tes Roui ières geepitscoa: jeutscoqz;;,0g:r?rnatnieess
e i„„„,..,„,„,,o „ ,.,,..,„.,..,,,,, ( à main depuis '75 fr., garanties 5 ans
à pied - 110 fr.,
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s o n , Mi ch e lin , Ga u l o is , S o ly
- CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Locations, Réparations
La Maison reçoit les Éons du CRÉDIT S SABLAIS
pirs......-•e....-mr...............-"zr-w,r-nr-v-e-rw-w-gra
1
Électriques, Gaz & Eau
SOUDURE AUTOOlhilt
CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE so,,ou.. AUT"ËN.
Plomberie - Zinguerie - Fumisterie- PRODUITS CÉRAMIQUES
.
4.
cl.gaii.1-- cl. lEi3FILT-J14411=1A-T-T
BR T.N1-1ErrALT-.1
" - ---
1 Maison fondée en 11880 -..,.....-., Mn face, la li»onte 4.--...4..-- liaison foialéo en RIO
iGrand SPÉCIALITÉ DE SALLES DE BAINS (n om bre u s es ' référen c e s)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE -BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITÉ
Choix d'APPAREILS porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
G" Choix d'APPAREILS DE CHAUFFAGE
Seul Représentant de « ff,.ra teinlamaradre »
Installation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
Salle de nains fonc tionnan t au g ré du C l ien t .
Très Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
[Il A toute Personne payant au comptant, il lui sera fait une remise de S ./,. ,
' lies Personnes qui désireraient s 'acqui t ter par m en s ua l i tés , un crédit leur sera ouvert,
sur références, s ans aug ,nentation de pria . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dans g °Igues jours MAGASIN D'EXPOSITION EN VILLE de Salles d e Bains, Lustres Electriques el au Gai. Articles dl e e Luxe
.= . - - - 0 -4 x z - ... - - - ... - -- - .._ - - . . - - - . •
i,,......... _
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser l'Economie et I'Epargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
lit ....=.
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SiàaE SOCIAL : .3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de La Cap ita l isa tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une Doit vatize. IlSoltarates,
un Fonds do 1.a-broyasses!, ou de Retraite.
Versements depuis sua Franc par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécu ri té et ga ran ties excep tionn el les . - Pa rtic ipation aux bénéfices indépendan te des Ti rages
Souscrivez des Bons de La Capitalisiattion la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans PHI-de-Ré. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'Villa 'D iane, 15, rue de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
11B1111111131P
, m i.,,' . P: G', §' -- ' if, m :
ru -
xx . e, ce .... a .....•
? )7e ° .-, = ia a ' P '7. g. 5 'à- F-2 è. c. es z c,,,
'

aavere,ierrairisua.r.
Y,GT - N.EUVIEME ANNEE
BUREAUX
ABONNEMENTS 6 mers on an
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5fr.»»
France et Algérie 3 fr.50 6 fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
---
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t r efu s é es
Téléphone, 1-44
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
tu BuREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET-DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Elections Législatives
D' RAOUL PACAUD
M a i re d ' A ngles , Cons ei l le r général de la Ven dée
CANDIDAT DU CONGRÈS RÉPUBLICAIN
Très populaire en raison de la
droiture, de la loyauté de son carac-
tère, du dévouement qu'il apporte à
soigner les malades dans la rdgion
où il exerce la médecine, M. le Dr
Raoul PACAUD, qui tonnait à fond les
questions dont il aura à s'occuper au
Parlement, sera élu le 26 avril pro-
chain contre M. Henri Bazire, candi-
dat de toutes les réactions, et consa-
crera dans ce coin de Vendée, le
triomphe définitif de la cause démocratique.
En pleine MIR
M. le D' Raoul Pacaud poursuit
avec une calme vigueur sa cam-
pagne électorale.
Confiant dans l'excellence de la
cause qu'il soutient ; assuré que le
suffrage universel lui donnera finale-
ment raison, il laisse à des adver-
saires que les scrupules n'étouffent
point des moyens de persuasion dont
la conscience publique, sans plus
attendre, fait déjà justice.
Très maître de lui en face des
assemblées populaires qui l'accla-
ment, le Dr Pacaud n'entend nulle-
ment passionner le débat. Les argu-
ments qu'il possède — que tout
républicain à sa place posséderait —
ont. une force si évidente que l'inter-
vention, en faveur de sa candidature,
d'amis étrangers à la circonscription
lui semble parfaitement inutile.
Entouré de Sablais ou d'hommes
qui, depuis des années, vivent aux
Sables-d'Olonne, connaissent la cir-
conscription, y sont connus, estimés,
aimés, il n'a que faire des ténors ou
des basses que la capitale ignore,
mais qui tentent en province de venir
se tailler un peu de popularité et
cherchent durant les périodes de
bataille, une mite en évidence éphé-
mère et inutile.
Nous avons eu M. Georges Berry ;
une poignée de' fidèles ont fait cor-
tège au révérend Père Augustin. Le
nom de Joseph Denais flambloie sur
les murs et sans doute M. Lerolle
n'est pas loin. Il en viendra d'autres
encore, nous en sommes certains,
pour brûler en faveur de M. Henri
Bazire un encens d'importation et
7 e7 (if 7 e des fi.,, om l ies
injurier à..1 bouche que veux-tu, les
républicains sablais, le régime démo-
cratique,i tout ce qui fait la force
— hommes et réalisations — et la
gloire de notre pays.
Il faut, en réalité, que le candidat
des curés, que l'homme dont ne veut
à aucun prix la vieille noblesse ven-
déenne, que M. Henri Bazire, enfin,
se sente bien faible pour avoir besoin
de tant de concours étrangers, qu'il
estime bien mauvaises les thèses
qu'Il a à développer pour appeler à
la rescousse tant d'orateurs divers et
de conférenciers d'autres pays.
Le D' Raoul Pacaud use d'un
tout autre procédé. Les amis poli-
tiqués qu'il possède dans ce pays
suffisent à former son entourage. A
ses côtés, durant la campagne qui
s'ouvre, il y aura Chailley, député
sortant dont le dévoué et efficace
concours lui est tout entier acquis ;
Georges Batiot, ce vétéran de nos
luttes que vénèrent et respectent les
honnêtes gens de tous les partis ;
René Bourmaud, Désassis, Mourat,
conseillers d'arrondissement ; tous
les Maires républicains de nos com-
munes rurales et puis des hommes
encore qui sont à la tête de nos
organisations politiques et qui jouis-
sent d'une autorité réelle et d'une
efficace popularité.
Les populations vendéennes, si
attachées à leur sol, si ardemment
éprises des personnalités qui sont
nées au milieu d'elles ou qui se sont
imposées à leur attention, à leur
affection reconnaissante par la qua-
lité et par la quantité des services -
rendus, jugeront entre ces deux hom-
mes, entre ces deux candidats lequel
est le plus proche de leur coeur et
de leur pensée. Autour du Docteur
Pacaud, rien que des Vendéens ou
des hommes depuis longtemps fixés
en Vendée ! Autour de M. Henri
Bazire, à deux ou trois exceptions
près, une cohorte de politiciens bru-
yants qui cherchent à attirer l'atten-
tion sur eux par la violence de leurs
expressions, la mauvaise foi de leurs
polémiques, les critiques acerbes et
injustifiées qui leur sont dictées
contre le régime par la seule haine
réactionnaire.
Jamais une parole de justice ne
tombe de leurs lèvres ; jamais, au
sujet d'un adversaire politique, ils
ne consentiront à formuler un juge-
ment impartial. Confinés dans leurs
rôles étroits d'opposants irréductibles,
rien devant eux ne' trouve grâce,
sinon le scandale qu'ils tentent sans
fin de susciter dans l'espoir de re-
cueillir quelque chose dans cette
pêche en eau trouble.
Leur grand dada, d aujourd'hui,
c'est l'augmentation des impôts.
Or M. Joseph Denais qui va venir
samedi se faire entendre aux Sables-
d'Olonne est député.
Serait-il indiscret de lui demander
s'il a voté le retour à la loi de trois
ans; s'il a répondu non! lorsqu'il
eut à se prononcer en faveur des
lois sociales destinées à apporter
aux pauvres gens, à l'armée innom-
brable des travailleurs un peu plus
de bien être, que ces lois visent les
vieillards, les femmes ou les enfants.
Nous ne ferons pas à M. Joseph
Denais l'injure de douter qu'il ne fut
pas du côté des patriotes à l'heure où
l'Allemagne se fit menaçante, pas
plus que nous ne pensons qu'en son
coeur d'homme il n'a pas reconnu la
Les Affairas publiques sont les Nôtres
nécessité de venir en aide à la classe
la plus nombreuse, la plus pauvre et
la moins favorisée,
Or, ce sont — nul ne l'ignore —
ces lois militaires et sociales qui
grèvent lourdement le Budget actuel
et puisque M. Denais leur a donné
son approbation, il est clair qu'il
ratifiait par anticipation toutes les
dépenses qui en résulteraient.
Alors pourquoi ces diatribes qui
se retournent contre lui-même et
contre les hommes de son parti ?
Pourquoi ces indignations de sur-
face, ces feintises de vertu? Personne
n'en est dupe ; les sceptiques sou-
rient et haussent les épaules, mais
la foule des braves gens s'indigne
parce qu'elle sait, en sa probe con-
science, dans quel parti se trouvent
la vérité, la sincérité, la bonne foi.
Le D' Raoul Pacaud dira ces
choses mieux que nous aux élec-
teurs qu'il n'aura pas de peine à
convaincre. Autour de lui les répu-
blicains sont groupés ; ils vont à la
bataille emportés par un irrésistible
élan ; et comme il n'aura eu besoin
pour l'aider dans sa tâche du secours
d'aucun politicien du dehors, sa vic-
toire, le 26 avril prochain. sera répu-
blicaine et vendéenne.
JEAN RENOUD.
UNFORNIATgONS
Le Général Eydoux
On écrit d'Athènes que le général Eydoux, le
nouveau commandant du ile corps, partira
dans une vingtaine de jours pour se rendre en
France ; mais il visitera auparavant la Macé
doine.
Mort de M... Emile Gentil
M. Emile Gentil, ancien commissaire géné-
ral du Congo, est mort à Bordeaux où il avait
un poste de percepteur.
M. Gentil était âgé de 48 ans. C'est en qua-
lité d'officier de Marine qu'il devint, en 1890,
le collaborateur de M. de Brazza.
Une Catastrophe géologique
Un immense éboulement dont les consé-
quences sont incalculables, s'est produit ces
jours derniers dans la commune de Noailhac,
sur la route qui relie cette localité avec Brive.
Tout un flanc de montagne a glissé sur une
largeur de 500 mètres, anéantissant une
dizaine de constructions ainsi que deux routes
tracées sur le versant et menaçant méme le
bourg de Noailhac ; c'est la ruine complète
pour plusieurs propriétaires qui, en quelques
heures, ont vu détruire tout le produit de leur
labeur.
Un Monument à, Mistral
Un comité a été constitué en vue d'élever
sur une place publique de Marseille un monu-
ment à la mémoire de Frédéric Mistral, le
grand poète provençal.
ÉD UCA TION DU CITO YEN
LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE
VIII
La plupartsdes catholiques sont convaincus
que la République a franchement dé-
claré la guerre à leur religion, ils vont
rappelant le mot de Gambetta : « Le cléricalisme,
voilà l'ennemi I » ; ils ne savent
pas ou ne veulent pas précisément distin-
guer ces deux choses, la religion et le
cléricalisme lui -même; comment aime
raient -ils, pourraient-ils même tolérer un
individu dont les opinions démocratiques
sont nettement accusées? Tout républicain
est un « anticlérical a, c'est à-dire pour
eux un adversaire de la religion catholi-
que. Mais, d'autre part, il n'est pas sûr
que l'on ait toujours suffisamment distin-
gué entre la prétention politique, tempo-
relle de l'Eglise et le catholicisme consi-
déré en lui-même comme expression par-
ticulière du sentiment religieux. Le prêtre
s'ingérant dans les affaires de la politique,
se servant parfois de la religion comme
d'un instrument de domination, quelques
uns en sont vite venus à haïr indistincte-
ment tous les prêtres, tous ceux qui por-
Samedi 4 Avril 1914
P la c e d e la Li b er t é , SABLES-D'OL ONNE , No ire Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t n o tre In térêt nous le commande imp érieusemen t
Vende)
. .;:jmbliel ites de l 'A ï-rondissemen t des
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère. M FS T
Place do la Liberté
tent une soutane, puis tous ceux qui fré-
quentent les églises et pratiquent ; tous
ces"gens-là sont des « cléricaux », ils ne
rêvent qu'une chose, le « gouvernement
des curés ». Bientôt, d'ailleurs, l'on croit
voir le cléricalisme partout : clérical, ce-
lui qui se découvre devant un prêtre con-
duisant un cercueil ; clérical, celui qui
entretient des relations d'amitié avec un
abbé, et lui serre la main ; clérical, celui
qui fait communier ses enfants ou se ma-
rie à l'autel ; clérical, celui qui possè le
quelques croyances plus ou moins analo-
gues aux dogmes de l'Eglise, le professeur
de philosophie qui enseigne que Dieu
existe, l'auteur qui, dans un de ses ouvra
ges, n'hésite pas à prononcer le nom de
Dieu ; clérical, le protestant Rousseau, qui
tombe à genoux, émerveillé, devant le
splendide lever du soleil ; clérical, enfin,
tout individu en qui, sous une forme ou
sous une autre, subsiste le sentiment re-
ligieux et ne se déclare pas l'adversaire
irréconciliable de toutes les religions éta-
blies. Clérical, c'est-à dire ennemi, indi-
vidu à haïr ou à mépriser, à ne regarder
qu'avec dédain ou avec pitié ». IRATOT).
A la honte de notre temps, la haine
contre les juifs est devenue doctrine so-
ciale et politique. Le mot juif est mot
synonyme de capitaliste, d'exploiteur. Le
juif, dit-on, est capable de tout ; même,
sans intérêt, il se plaît au mal ; les crises
économiques, les catastrophes financières
sont provoquées par les juifs. Les juifs
ont été soupçonnés de crimes affreux.
Pour un certain parti, le cri de : « Mort
aux juifs » est le cri de ralliement.
Que reproche-t-on aux juifs et aux pro-
testants 7 D'avoir des défauts ? Nous avons
les nôtres. Chaque citoyen est responsable
de ses actes et n'a pas à rendre compte à
son voisin ; nous ne prenons pas à notre
compte les défauts de tous les catholiques
ou de tous les libres penseurs et alors
pourquoi voulons-nous rendre responw-
bles tout un ensemble d'individus de la
faute de l'un d'entre eux.
D'être riches, d'occuper des emplois
importants, de se soutenir entre eux ?
Mais s'il y a des banquiers juifs, il y a des
banquiers catholiques. Il y a un proléta-
riat juif comme il y a un prolétariat catho
tique. L'union et l'isolement relatif sont
une conséquence des multiples persécu-
tions de toutes les époques et, ma foi, les
juifs et protestants ont 'eu raison de se
sentir les coudes pour lutter contre l'en-
nemi commun.
Citons encore comme conséquence de
l'intolérance le préjugé nationaliste ou
haine systématique de l'étranger. Il est ,
noble de bien servir son pays, mais c'est
aussi le bien servir que de chercher à
étudier les ressources des étrangers et à
en prdfiter, de dénoncer et de châtier dans
l'armée surtout, l'incapacité, le désordre,
la corruption, l'indiscipline. Il faut pour-
tant bien admettre que c'est un singulier
patriote que celui qui n e rêve que guerres
et conquêtes. Et pour l'intolérant, quicon-
que ne hait pas systématiquement l'étran-
ger est un mauvais patriote, heureux
encore s'il ne l'accuse pas d'être vendu 1
Chacun prétend avoir la vérité pour soi.
Vive la République des honnêtes gens,
entend-on crier, ce qui veut dire que la
République des contradicteurs est celle
des fripons. Toute vérité défavorable est
altérée ; an journaliste intolérant ne re-
produit que ce qui lui est favorable, ou ne
donne que des phrases, des lambeaux de
phrases pour faire dire ce qui n'a pas été
dit par un adversaire. Dans les réunions,
les contradicteurs ne peuvent parler.
Toutcatholique est un jésuite. Tout homme
aux idées avancées, est, aux yeux des
réactionnaires, un anarchiste, un individu
bon à tout briser, etc. L'intolérance se
glisse partout. « Iltolérant, l'instituteur
qui, devant ses élèves, rit de l'enseigne-
ment du catéchisme donué en dehors de
l'école ; intolérant, le prêtre qui, dans la
préparation à la première communion,
fait une différence entre l'enfant de l'école
Inique et celui de l'école privés; intolé-
rant, celui qui, connaissant la détresse
d'une famille, lui promet un secours à la
condition qu'elle enverra ses enfants chez
les « bonnes soeurs » ; intolérant, le maire
qui veut faire révoquer un fonctionnaire
qui va à la messe ; intolérante, la soeur
d'hôpital qui ne donne pas les mêmes
soins à un juif qu'à un catholique ; intoe
CHRONIQUE LOCALE
ables.d ° tonne?
Ce ;journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. -- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
61111.54151
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adr ess é à 3f, Val èr o MA THÉ , R éda c t e ur-Gé ran t
lésant, le chef d'usine qui renvoie des
ouvriers parce qu'ils refusent d'aller à
confesse... Avouons-le : nous ne sommes
pas tolérants : cette vertu nous manque
encore ». (RAYOT).
On dira : Pourquoi laisser parler libre-
ment le prêtre, puisque tout ce qu'il dit
« c'est des mensonges » 7 Eh bien, c'est
retourner à son profit le langage de prêtre.
Il ne faut pas supprimer le billet de con-
fession pour le remplacer par un brevet
d'athéisme.
Toute la question de la tolérance peut
se résumer : « Je suis, dites-vous, en
possession de la vérité, j 'en s u i s sûr I Mais,
mon ami, e ux aussi en so n t s û rs I , )
Est ce à dire que cette doctrine engen-
dre le scepticisme ? Nullement, mais ia
juste défiance de soi même, et. par suite,
l'obligation de rechercher la vérité plus
consciencieusement, de ne mépriser au-
cune opinion et d'examiner les idées qu'on
ne partage pas ; d'opposer à nos adver-
saires, non pas des affirmations, mais des
raisons supérieures à celles qu'ils don
nent, de les amener à penser comme nous,
non par la force, mais par la démons-
tration et la libre discussion.
L'unité d'opinions et de croyances est
irréalisable ; serait elle utile ? « Que ce
soit pour diriger I Etat ou gouverner la
conduite des particuliers ; pour nous ren-
seigner sur notre nature, notre destinée
ou connaître l'histoire des hommes qui
ont vécu et lutté avant nous, les efforts
réunis de tous les hommes de bonne
volonté ne sont pas de trop. Repousser,
exclure et condamner un adversaire pour
ses idées ou ses croyances, le mépriser
comme un imbécile ou le traiter de cri-
minel, c'est presque toujours se priver
d'un utile collaborateur. Celui qui cous
contredit, en somme,- nous rectifie. Toutes
les formes de l'esprit sont nécessaires pour
établir largement la pensée humaine, et
l'enrichir des éléments indispensables à
son développement moral. » (WAGNER).
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
PAUL-RAYMOND.
eee.e..ur.en»Sr.e.S6eCsWlrR9:êr-e.eerr.legrtef.At..,ha,u
Le Décret de Convocation
Le Jour nal Offi c ie l v i e n t de publier le
décret convoquant les collèges électoraux
des arrondissements ou des circonscrip
lions électorales pour le dimanche 26 avril
1914, à l'effet d'élire chacun un député.
Le second tour de scrutin aura lieu le
deuxième dimanche qui suivra le jour de
la proclamation du résultat du premier
scrutin, c'est-à-dire le 10 mai.
Dans le môme numéro, le Journa l 0/frcie l
publie la loi qui réprime les faits de cor-
ruption en matière électorale et celle qui
modifie la loi de juillet 1913 ayant pour
objet d'assurer le secret et la liberté du
vote.
Ui Ordre du Jour
M. J. Chailley, député sortant de la 1‘' cir-
conscription des Sables-d'Olonne, a reçu de
notre ami, M. Mocquillon, président du comité
communal de la Mothe-Achard, la lettre sui-
vante que nous nous faisons un plaisir de
publier :
La Mothe-Achard, k' 27 Mars 1914.
Monsieur le Député,
J'ai la satisfaction de vous communi-
quer l'ordre du jour suivant que vient de
voter à l'unanimité le Comité républicain
communal de La Mothe Achard, convoqué
à l'occasion du compte-rendu de la séance
du Congrès républicain des Sables d'O-
tonne tenue dimanche dernier.
« Le Comité républicain de la Motbe-
Achard, réuni en séance extraordinaire le
27 mars 1914, exprime à M. Chailley ses
sentiments de vive reconnaissance' pour
le dévouement qu'il a toujours apporté
dans l'exercice de son mandat et pour les
services incontestables qu'il a rendus dans
la Ire circonscription des Sables d'Olonne
pendant les douze années qu'il a soutenu
vaillamment les idées républicaines contre
la réaction.
» Avec tous les regrets que lui a causés
la détermination qu'il a cru devoir prendre,
il tient à lui adresser l'hommage de son
admiration pour son bel exemple de disci-
pline républicaine. »
Je m'associe personnellement, Monsieur
Ne 1563
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la Vendée Républ ica ine , Place de la
Liberté.
---
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait 19' les Annonces périodiques ou continue.
Td-lépls®ne 1 -4.4
le Député, aux idées exprimées dans ce
ordre du jour, et je vous prie d'agréer
l'assurance de mes sentiments respectueux
et dévoués.
L. MOCQUILLON,
P rés iden t d u Co m i té communa l .
Vivement touché de cette manifestation
aussi sincère que spontanée, M. J. Chailley a
remercié M. Mocquillon et les membres du
Comité communal de la Mothe-Achard par la
lettre ci-dessous :
M sn cher Président,
Paris, le 30 Mers 1911.
J'ai reçu, avec satisfaction, la lettre que
vous m'avez écrite au nom du Comité répu-
blicain communal de La Muthe-Achard et
l'ordre du jour qu'il a voté, dans sa séance -
du 27 mars. J'en ai été très touché. Je suis
heureux que les républicains de La Mothe-
Achard aient vu clair dans la situation et
aussi dans nia conduite.
Elle est droite et elle est logique. Elle a
été, hier comme toujours, inspirée par le
souci de l'intérêt du pays et le désir de
servir notre parti. Le mérite que je puis
avoir se ramène à ceci : de la clairvoyance
et pas d'égoïsme.
Et je demeure, avec les républicains,
derrière notre candidat fi tele et déterminé. ,
Croyez, mon cher Président, à mes sen-
timents les meilleurs.
J. CBAILLEY.
Il convient de féliciter les républicains de
La Mothe-Achard d'avoir si bien compris leur •
devoir de reconnaissance à l'égard de M.Chail -
ley e t d'avoir exprimé celle-ci en termes pari
ticulièrement délicats et heureux. Nous tradui-
rons sûrement la pensée du député sortant en
écrivant ici que s'ils veulent ajouter encore an
plaisir qu'ils viennent de lui procurer, ils
devront, tous unis, marcher à fond pour assu-
rer, dans ce canton où la réaction se montre
pleine de superbe et de confiance, l'un•nimité
des suffrages démocratiques sur le nom de
M. le D, Raoul Pacaud, le 26 avril prochain.
Les Conditions nouvelles
d'une Campagne électorale
Les lois récentes sur la liberté et le
secret du vote d'une part et sur l'affichage
électoral d'autre part sont entrées en appli-
cation.
C'est dire qu'une campagne électorale et
les opérations du scrutin ne présenteront
pas la mémos physionomie qu'autrefois.
Plus de cette' 'ébauche d'affiches tout à
fait inutile et ridicule. Le maire de chaque
commune devra prendre avant la cam-
pagne électorale un arrêté fixant les em-
placements réservés pour l'apposition des
aftlehes électorales. Dans chacun de ces
emplacements une surface égale sera attri-
buée à chaque candidat. Le nombre mini-
mum d'emplacements obligatoires est de
un à côté de chaque section de vote. Le
nombre maximum est en plus de celui fixé
comme suit : cinq dans les communes
ayant 500 électeurs et moins ; dix dans les
•autres plus un par 3 000 électeurs ou
fraction supérieure à 2 000 dans les com-
munes ayant plus de 5 000 électeurs.
Si un candidat fait imprimer souvent
des affiches, il risquera de recouvrir les
premières qu'il aura fait apposer. Il ne
nuira qu'à lui-même.
Surtout le mode de votation est modifié.
Chaque électeur devra en entrant dans la
salle de vote se rendre au bureau où après
avoir f constater son identité il prendra
lui même une enveloppe. Il se retirera
alors dans l'isoloir à l'écart de tous les
regards afin de mettre le bulletin de son
choix sous cette enveloppe. Puis il remet-
tra dans l'urne ce pli, après avoir fait
constater qu'il n'est porteur que d'une
seule enveloppe, dont nul ne pourra con-
, naître ni par la vue ni par le toucher le
contenu.
Cette façon de procéder évite toute indis-
crétion. Ede assure à tous une pleine et
entière liberté. Chacun sera désormais à
l'abri des vengeances, des vexations, du
boycottagé dont les républicains furent si
souvent les victimes dans nos campagnes.
Quelle que soit sa condition sociale, nul
n'aura plus d'appréhensions.
Républicains, c'est votre devoir de faire
connaître à tous ces changements heureuse.
Ils affranchissent enfin tant de gens qui
ne pouvaient pas, sans trop de périls,
voter selon leur conscience. Ils assurent
un succès plus important dans les communes
rurales aux candidats républicains.

Une Conférence de M. Chailley
M. Chailley, député de la Vendée a fait
la semaine dernière, à Bordeaux une
conférence sur le Maroc. C'est le résultat
de ses études sur place qu'il e voulu sou-
mettreà son auditoire. pour lui démontrer
que la France avait un intérêt de premier
ordre à voir le Maroc deveUr partie inté-
grante de son domaine.
La Fran ce d e Bo rd eaux, donnant le
compte-rendu détaillé de cette conférence,
s'exprime ainsi :
Voici de nombreuses conférences sur le
Maroc faites devant le public bordelais ; mais
aucune encore, croyons-nous, n'a posé le pro-
blème et n'a indiqué les solutions nécessaires
avec la précision et la clarté de l'étude faite
l'autre soir par M. Joseph Chailley, directeur
général de l'Union coloniale française, député
de la Vendée, sous les auspices de l'Institut
colonial de Bordeaux.
A la Fo ire des Mou t iers
C'était foire aux Moutiers lundi. Des
cultivateurs causaient, formant un petit
groupe. Leur attention fut attirée par un
homme, beau parleur, qui expliquait à
très haute voix qu'il avait été bon de voter
la loi de trois ans mais non l'augmentation
d'impôts et qu'il fallait nourrir, vêtir et
loger les hommes de troupes en supplé-
ment sans élever les charges fiscales.
— N'est-ce pas cet inconnu, dit l'un
d'eux qui fit son apparition à la dernière
foire et qui soutenait déjà qu'il fallait
construire de nouvelles lignes de tram-
ways sans imposition nouvelle? Qui est-ce
donc?
' — Sûr qu'il n'a jamais été conseiller
municipal fit un autre ?
— Encore moins aura t-il rempli les
fonction de maire, répartit un troisième,
qui savait les difficultés de !a charge.
— Il est visible qu'il n'est pas conseiller
général et n'y connaît rien.
— Il n'est même pas conseiller d'arron-
*tilssement.
11,— Ah I c'est donc le blackboulé de 1910!
On nous a dit qu'il revient, vous savez ce
Bazire qui prétend devenir du premier
coup député. Il n'a pas d'audace. Non seu-
lement il n'a jamais rien été en Vendée
mais il n'a jamais rien été nulle part,
même pas dans la plus petite commune
de France. Il nous demande de faire de lui
un député.
Les Vendéens ont tout de même plus
d'audace et de bon sens que le croit ce
Parisien. Ils le lui prouveront b en et
vite.
Lui un député ? Qu'il aille à l'école
d'abord.
Zuze un peu , mon bon
Les procédés de polémique de nos ad-
versaires sont en vérité tout à fait amu-
sants. Dès le début de la campagne ils
sont dans une colère, dans une rage, dans
une fureur tout à fait réjouissante. Une
seule chose me préoccupe et m'inquiète,
c'est que s'ils poursuivent sur ce ton jus-
qu'au 26 avril, nous aurons à déplorer
parmi eux plusieurs cas de congestion
cérébrale. Messieurs, managez-vous, de
grâce.
Vous savez de quelle façon injurieuse et
grossière ils en usèrent avec M. Chailley
pendant douze ans. Il n'est de violence ou
de calomnie qu'ils lui aient épargné. A les
eu croire, notre député aurait commis
tous les forfails,toutes les forfaitures,toutes
les bassesses tous les crimes.
Or ils affirment aujourehui que M
Chailley était un saint à côté de M. Pacaud.
Celui-ci est encore bien pis, écrivent-
ils. Zuze un peu, mon bon! comme on dit
sur la Cannebière.
Voulez-vous quelques échantillons du
style pour vous dilater la rate ?
On lit dans l 'E to i le de la Ven dée du 29
mars ces appréciations, entre beaucoup
d'autres, sur le De Pacaud : « Il ne craint
pas par des excitations malsaines et men-
songères, d'exciter la guerre civile que
poursuit la Confédération générale du
travail, appelant le peuple à la liquidation
des bourgeois, ces bourgeois voltairiens
qui étaient et sont encore les soutiens du
bloc anticlérical. » Cela n'a pas un sens
bien clair mais la phrase doit être d'autant
plus impressionnante qu'elle est très
obscure.
En voulez-vous encore : « M. Penaud
est un véritable danger pour la bourse et
la sécurité du pays, »
Non, mais zuzs un peu mon bon I Vous
doutiez-vous que tel est l'homme qui se
penche avec tant de sollicitude sur le lit
des malades ? Reconnaissez vous celui
auquel sa douceur et sa bonté ont valu
sautée sympathies et d'amitiés profonndes?
Est-ce bien ce médecin qui trouve un bon
sourire pour réconforter les souffrants et
qui a tant de simplicité, de bonne humeur
et de jovialité ?
S'il est vrai que la colère est, comme je
le crois, un signe de faiblesse, la détresse
de nos adversaires est beaucoup plus
grande que nous le supposions. Il ne sau-
rait y avoir rien de plus divertissant que
les manifestations de leur panique.
En lisant les articles des journaux réac-
tionnaires de la semaine dernière, le Dr
Pacaud a demandé qu'on lui conserve pré-
cieusement tous les numéros à venir en
sorte qu'il puisse les lire pendant ses tour-
nées. Cela le distraira pendant les voyages,
le reposera et l'entretiendra en bonne
humeur et en gaieté.
La précaution est excellente. Il y a là
pour lui un remède à toutes les fatigues.
« A votre tour, Pacaud »
Lourdement, un des nombreux secré-
taires de M. Bazire plaisante dans le J ou r -
na l des Sab les, sur un propos qu'aurait
tenu M. Chailley.
— A votre tour, Pacaud.
Il fait semblant de ne pas comprendre
le désintéressement et la noblesse du sen
liment qui animèrent le député-maire,
lequel s'effaçait de son plein gré et adju-
rait son lieutenant de prendre la charge
et l'honneur du commandement. Il parait
d'autre part ne pas saisir comment, par
amitié et délicatesse, le Dr Pacaud pouvait
insister auprès de M. Chailley, afin qu'il
demeurât à la place où il avait rendu tant
de services.
Le candidat, étra nger à l'arrondissement,
que personne n'a appelé aux Sables, qu'au-
cun congrès n'a désigné, qui cherche vai-
nement à s'imposer ici, peut-être ne com-
prend pas et ne peut pas comprendre.
Personne ne lui dira : « A votre tour ».
Et son tour ne viendra jamais parce que
les électeurs de la In. circonscription pré-
féreront toujours choisir parmi eux un
homme qu'ils connaissant et qui connaisse
leurs besoins et leurs aspirations.
Chronique Eleetorale
M. le Docteur Pacaud, à La Chaume
M. le Dr Raoul Pacaud, candidat unique
du parti républicain dans la première cir-
conscription des Sables-d'Olonne, a com-
mencé, samedi soir, sa tournée électorale,
avec une réunion à La Chaume. Le temps
propice avait éloigné les marins qui, depuis
si longtemps retenus au port par la tem-
pête, avaient profité de l'accalmie pour
gagner la mer et se livrer à la pêche. Mais
malgré ces abstentions forcées, la grande
salle de l'Etat-Civil à La Chaume était
bondée d'auditeurs et de charmantes au-
ditrices, lorsqu'à 8 b. 1/2 précises, le
candidat fait son entrée, entouré de ses
amis.
Sur l'estrade prennent place MM. Barré,
qui préside, les conseillers municipaux
républicains, les membres du Bureau du
Comité et le D, Raoul Penaud.
Une jolie sablaise, Mffillenriette Lourés,
toute de blanc vêtue, gravit les degrés et
offre, avec quelques mots délicats de bien-
venue, une superbe gerbe de fleurs, au
candidat. M. Pacaud remercie, puis aux
applaudissements répétés de l'auditoire, il
dépose sur les joues roses de la jeune fille
deux baisers sonores.
M. Xavier Barré présente le candidat,
dont l'éloge, dit -il, n'est plus à faire, car
tous les républicains de Vendée l'aiment,
l'apprécient, le respectent. Puis il lui
donne la parole.
M. le D, Raoul Pacaud n'a point l'inten-
tion de faire un discours ce soir. Au cours
de la campagne qui s'ouvre, il aura d'autres
occasions de revoir les électeurs. Mais il a
voulu que son premier geste dausla bataille
eut lieu, à La Chaume, .à l'endroit même
où vit son prédécesseur, son ami, M.
Chailley. Il fait de celui-ci un vif éloge que
soulignent des applaudissements nourris.
Après avoir, en termes particulièrement
heureux, fait l'historique de sa candida-
ture, dit les raisons de devoir républicain
qui l'ont déterminé à accepter d'être le
porte drapeau du parti, M. le D, Pacaud
entre dans le vif de son sujet.
Petit fils d'agriculteurs, sa sympathie et
son dévouement sont acquis aux excellents
jardiniers de La Chaume et de l'Aubraie
dont la prospère industrie mérite' à tous
égards d'être encouragée et défendue.
Vendéen d'origine, il ne peut avoir pour
les marins courageux de nos côtes que de
l'admiration pour leur existence si dure,
pour leur endurance, pour leur tenacité.
Aussi tout son effort sera t-il consacré ja
bâter l'amélioration constante du port, par
la dérootation de la barre dent ée toujours
dangereuse, la réfection du quai d'allège-
ment et aussi par l'exhaussement du séma-
phore, travail qui permettra aux Chaumois
de `construire des maisons coquettes où,
durant la saison, de nombreux étrangers
viendront chercher le calme et le repos.
Très applaudi au cours de cet exposé à
la fois clair et substantiel, M. le Dr Pacaud
continue en traitant avec une grande com-
pétence les questions concernant le tram-
way, les intérêts mieux compris des saul-
niers, la crise sardinière qu'il faut prévoir
et conjurer : en un mot tout ce qui inté-
resse, dans sa vie même, la classe la plus
nombreuse, la plus pauvre et la moins
favorisée.
Puis le candidat aborde les grandes li-
gnes de son programme politique qu'il ne
veut qu'esquisser ce soir.
Il est partisan d'une plus juste réparti-
tion de l'impôt et il ex pliq ue, sans passion,
mais avec loyauté, les causes d'une aug-
mentation dont quelques-uns se plaignent
mais qui est moindre ici qu'ailleurs, à La
Roche et à Luçon, par exemple.
Patriote, il a très bien compris la néces-
sité d'augmenter notre armement en face
des menaces de l'Allemagne. La loi de trois
ans a été votée ; respectueux des décisions
du Parlement, il se gardera de la critiquer,
tout en exprimant le voeu et en gardant
l'espoir que les circonstances permettront
sous peu de diminuer ces charges considé-
rables en argent et en hommes qui pèsent
sur le pays.
Les lois sociales, qu'il énumère et dont
il dit les bienfaits, grèvent lourdement le
budget de la France, mais tous les répu-
blicains dignes de ce nom en sont partisans
et elles s'affirment si impérieusement né-
cessaires, si conformes aux voeux de la I
démocratie que les adversaires les plus
acharnés du régime les ont votées.
• Ah! certes les royalistes et les cléricaux
se font une arme de guerre des impôts
nouveaux. Mais posez-leur des questioas
précises et vous verrez qu'ils seront de
suite à bout d'arguments de bonne foi.
M. le D, Raoul Pacaud parle ensuite de
la défense laïque. Eu un très beau mouve-
ment oratoire, il dit toute sa tendresse
pour l'Ecole, pierre angulaire de la Répu-
blique.' Il respecte toutes les convictions,
il entend que les siennes soient respectées.
Attaqués, nous nous défendrons, et s'il est
é l u , son bulletin de vote et sa sollicitude
ardente vont aux mesures préservatrices
du noble enseignement donné par l'Etat
républicain.
Des bravos répétés accueillent ces déc'a
rations jetées d'une voix vibrante . Ils
redoublent lorsqu'en une péroraison en-
flammée, le Dr Raoul Pacaud convie les
républicains à l'union, exhorte les Bleus à
barrer la route aux Blancs en opposant au
bloc réactionnaire un bloc répub icain
sans fissure et sans défaillance.
Le succès du D, Pacaud montrant en
terminant M. Henri Bazire, candidat des
curés, est considérable. La salle frémis-
sante lui fait une longue ovation.
M. le Dr Paras prend ensuite la parole.
Il célèbre le dévouement, la tenacité, la
fermeté des convictions, la loyauté sans
seconde de son ami le Dr Pacaud, dont il
demande qu'on acclame la candidature.
L'orateur est très applaudi. M. Xavier
Barré remercie le candidat, il engage tous
les républicains à faire campagne pour lui
dès maintenant, à voter pour lui en bloc
le 26 avril prochain. La séance va être
levée, lorsque des voix nombreuses de-
mandent au D' Pacaud de chanter l a M ar-
s e i l laise . L a voix grave s'élève. Au refrain
l'assistance joint les siennes. Puis, lente-
ment la salle se vide. Le candidat monte
en auto. Il est loin déjà. et les acclamations
retentissent encore : « Vive Pacaud I Vive
la République! »
Cette première manifestation du candi
dat qui dégage si sûrement la sympathie-
et l'enthousiasme autour de lui est plus
que réconfortante. Le 26 avril prochain,
les Sablais renverront â l a L ib re l'arak
Bazire une fois de plus battu et pas con-
tent.
Au Cercle des Travailleurs
Le Ce rc le des Tra vail leurs des Sables-
d'Olonne recevait dimanche, dans son local
de la rue des Jardins, M. le Dr Raoul
Pacaud, candidat républicain. Plus de cent
sociétaires avaient répondu avec empresse-
ment à l'invitation qui leur avait été
adressée.
Lorsque M. Pacaud fait son entrée, les
assistants tous debout le saluent d'une
longue et chaleureuse ovation : Il fait le
tour de la salle serrant avec sodhabituelle
cordialité toutes les mains tendues vers
lui. Puis, en l'absence du sympathique
président, M. Mouret, M. Petit, vice-prési
dent, lui souhaite la bienvenue en ces
termes :
Monsieur Pacaud,
En l'absence de M. Mouret, notre vénéré
président, retenu à la chambre par une trop
long,tdis, maladie, j'ai l'agréable mission de vous
remercier de la visite que vous voulez bien
faire aux membres du Ce r c le d e s Travai l l eurs
et à vous souhaiter la bienvenue parmi nous.
Dans ce Cercle vous ne compterez que des
amis dévoués parce que vous représentez les
idées démocratiques qui leur sont chères. Vous
pouvez être assuré que tous feront leur devoir
et aideront dans la mesure de leurs moyens à
vous assurer la victoire au 26 avril prochain.
Or ce Cercle, le plus important des Sables
(il compte près de cent membres), peut jouer
un grand rôle dans une élection et il n'y fail-
lira pas, vous pouvez en être certain.
Vive la Démocratie I Vive la République !
Vive Pacaud!
On applaudit vigoureusement. Et M.
Pa.caud répond, en que'ques mots partis
du coeur. 11 est profondément touché des
marques de sympathie que la démocratie
sablaise et chaumoise lui témoigne depuis
qu'il a accepté d'être candidat. Mais, s'il
est possible, l'accueil que lui a réservé l e
Ce rc le des Travai l leurs , l'émeut d'une façon
plus vive. Il n'ignore pas que ses adhérente
sont tous de fervents démocrates, qu'au
cours de la campagne qui s'ouvre, serrés
autour du porte -drapeau du grand parti
républicain, ils paieront de leurs person-
nes et feront tous leurs efforts pour assurer
la victoire du 26 avril prochain.
Après avoir sollicité l'honneur d'être
inscrit comme membre du Cercle, M. le
D, Pacaud termine sa brève et chaude
allocution en invitant l'assistance à crier
avec lui : « Vive la République! »
Les applaudissements crépi tent; oh trin -
que à la ronde et après l'admission par
acclamations du ID, Pacaud et de quelques
autres membres, le candidat se retire lais-
sant derrière lui l'enthousiasme que suscite
sa loyauté, la confiance qu'on doit avoir en
une cause juste, si véhémentement et si
parfaitement soutenue par le D, Raoul
Pacaud.
Le Docteur Raoul Pacaud
à l'Abri des Travailleurs
De même que Raoul Pacaud avait voulu
que sa première visite,à La Chaume fut
consacrée aux marins, aux jardiniers, il
a voulu, dans le premier geste électoral
fait par lui aux Sables-d'Olonne, grouper
les rudes travailleurs de notre petit port
de commerce. C'est pourquoi il avait con-
vié ceux -ci, mercredi dernier, à se trouver
vers 6 heures du soir, dans l 'A b ri que fit
élever pour eux, sur la Cabaude, la Muni-
cipalité républicaine.
LA VENDEE REPUBLE AINE
L ' A b ri st bien vite rempli ; au dehors
stationne a en grand nombre des auditeurs
qui n'ont pu trouver place à l'intérieur.
Lorsque 'e candidat du parti républicain
fait son r ntrée, ayant à ses côtés le Dr Pa-
las et M" Lecomte, l'assistance lui fait une
chaleureuse ovation.
En quelques phrases vibrantes, le Dr
Palan présente M. le D' Raoul Pacaud, son
confrère et son ami. Il n'est pas besoin de
faire sou éloge dans un pays où, depuis si
longtemps connu, le nom du Dr Pacaud
est aimé et respecté de tous. C'est pour-
quoi, de suite, il lui donne 'a parole.
Le candidat dit tout d'abord le vif plai-
sir qu'il éprouve à se trouver au milieu
des travailleurs, parce que petit fils de
paysan, fils d'un instituteur modeste, il
est un travailleur lui-même dans toute la
vérité et la force du terme. Du reste,
l'homme qui accepte d'être ,le porte dra-
peau du parti républicain ne peut avoir
que la plus grande sympathie pour le
monde du travail, la République elle-
même depuis plus de quarante années
donne l'exemple dela plus noble sollici-
tude pour eux.
Le Dr Raoul Pacaud passe rapidement,
en soulignant d'un trait précis, la partie
de chacune d'elles, toutes les lois sociales
votées et appliquées.
Dans un exposé très net, il montre qu'il
connaît parfaitement les besoins de notre
port et affirme aux applaudissements ré
pétés de ceux qui l'écoutent qu'élu il s'ap-
pliquera à en hâter la réalisation.
Après un bref commentaire de sa can-
didature et un délicat éloge de son pré•
décesseur M. Chailley, le candidat des
républicains dit sa pensée — exprimée
déjà à la Chaume — au sujet de la loi de
trois ans, de l'impôt sur le revenu. Mais
s'il est partisan des dépenses nécessaires,
il a horreur du gaspillage, parce qu'il
n'appartient pas à la catégorie de ceux
qui vont partout, en ce moment même,
semant l'argent pour acheter des cons-
ciences et qu'il sait exactement la valeur
d'une pièce de cent sous.
Cette claire allusion — et le mouvement
de l'auditoire est significatif — souleva
une tempête d'applaudissements.
En une vibrante péroraison le Dr Pacaud
convia les républicains sans distinction
de nuances à l'aider dans sa tâche pour
assurer, avec son succès, le triomphe des
idées républicaines et démocratiques.
Le cri de : « Vive la République 1 »
poussé par le D' Pacaud est longuement
répété par tous.
M. Lecomte, vice-président du Comité
des Sables, remercie le De Pacaud, dont
la parole vibrante et la sincérité ont vive-
ment ému l'auditoire. A son 'tour, il dit
aux républicains d'être unis, car entre les
deux candidats en présence, entre M. Ba •
zire et M. Pacaud, l'hésitation n'est pas
possible, c'est à ce dernier qu'iront tous
les suffrages des travailleurs et des répu-
blicains.
M. Lecomte est très applaudi. On en-
tonne l a M a rsei l la ise et quand tombent les
dernières notes et que les conversations
reprennent on devine sans peine qu'un
grand courant de sympathie porte tous ces
braves gens vers le D, Raoul Pacaud dont,
le 26 avril prochain ils assureront l'élec-
tion et la victoire.
Dans la Le Circonscription
La réunion qui eut lieu dimanche à
Challans, a été particulièrement nom-
breuse et enthousiaste.
Malgré le mauvais temps et les difficultés
du voyage si grandes pour beaucoup, les
républicains de la 2' circonscription sont
venus plus nombreux encore qu'à la réu-
nion du 8 mars pour désigner un candidat.
Une désignation avait été faite par eux
au début du mois précédent en faveur de
M. Sallion. Ils avaient choisi à une grosse
majorité le sympathique Conseiller géné-
ral de Beauvoir pour porter le drapeau aux
élections législatives . Malheureusement
son état de santé empêcha celui ci de faire
la campagne.
Ce contre temps ne devait point ralentir
l'ardeur de nos amis, encore moins étein-
dre leur volonté d'entreprendre la lutte
dans une circonstance particulièrement
favorable pour eux. Ils veulent obtenir
l'élection d'un candidat qui ne soit plus de
ceux qui font une opposition systématique
à la République, mais de ceux au contraire
qui, respectueux de l'ordre et de liberté,
sont en outre susceptibles de rendre des
services à leur pays et à leursconcitoyens.
Ils venaient avec la volonté ferme de
faire oeuvre utile en un moment où la réa-
lisation de leurs espérances sera grande-
ment facilitée par le retrait de la candida-
ture de M. Baud ry d'Asson père, auquel le
parti clérical veut bon gré mal gré donner
pour successeur un homme qui n'a point
mérité les sympathies acquises depuis
longtemps au député sortant,
M. Naulleau, qui avait été par acclama-
tions élu président de la Fédération le
8 mars, a ouvert la séance à 1 h. 1/2
Il a donné lecture des lettres d'excuses
de MM. Sallion et Baudouin, qui ne pou-
vaient assister à la réunion.
Il a posé, comme à la précédente séance,
la question préalable de revoir si une eau
didature était opportune. Se souvenant de
l'exposé fait sur ce point par M. le docteur
Baudouin précédemment et d'enthou-
siasme les congressistes répondirent affir-
mativement.
Puis il a été procédé à l'élection en vue
de la désignation du candidat.
Quoique M. Naulleau, dont la modestie
est vraiment excessive, ait déclaré à la
précédente réunion qu'iln'accepterait point
la candidature, les républicains qui déjà
l'avaient malgré lui porté à la présidence
de la Fédération trois semaines plus tôt, lui
manifestèrent à une très grande majorité
leur volonté qu'il se présentât.
La manifestation imposante qui était
faite sur son nom émut l'honorable Con
sellier général d e S a i n t Jean de Monts.
Quel que fût son désir personnel de demeu
rer dace le rang, sa volonté fut ébranlée â
l'appel de tous ceux qui comptent sur lui
afin de défendre les intérêts d'une région
qu'il aime profondément et qui depuis
longtemps n'a pas d'avocat autorisé pour
défendre ses intérêts près de l'Adminis-
tration centrale, il ne pouvait demeurer
sourd.
II remercie avec beaucoup de simplicité
et d'effusion, affirme qu'il se souvenait
des traditions familiales qui le lient au
parti républicain et demeure tout dévoué
à ses principes. D dit qu'il réservait encore
quelques jours sa réponse, ce que chacun
admit, et avait le vif désir de faire à ses
amis le sacrifice de ses préférences per-
sonnelles qu'ils lui demandaient dans l'in-
térêt général.
Une chaude ovation lui a été faite.
Avant de se séparer la Fédération tint à
M. Sallion l'expression de sa sympathie
et de ses voeux de prompt rétablissement.
Elle décida en outre, d'adressera M. Marcel
Baudouin une lettre de remerciements
pour son action républicaine si énergi-
que, notamment au cours des campagnes
1906 et 1910.
Les présidents présents des ligues répu-
blicaines, et notamment le distingué pré-
sident de l'Union républiçaine des Che-
mins de fer français, affirmèrent la volonté
de leurs groupements de soutenir de toutes
leurs forces le candidat républicain dans
la 2' circonscription des Sables.
L'enthousiasme qui s'est manifesté di-
manche au cours de cette réunion, nom-
breuse et plus vibrante que ne fut jamais
réunion de la Fédération républicaine de
Challans, ira grandissant. L'intérêt du
pays est trop clairement engagé. Si M.
Naulleau accepte par devoir la charge et
l'honneur qui lui sont imposés, il faut
d'autre part que tous facilitent sa tâche.
Les électeurs de la 2° circonscription au-
ront ainsi un mandataire qui mieux que
personne connaît leurs besoins et leurs
aspirations. Ils auront enfin un représen-
tant qui au lieu de songer à détruire la
République sera soucieux et susceptible
de rendre des services à la région et à ses
électeurs.
COUR D'ASSISES DE LA VENDÉE
La deuxième session des assises de la
Vendée s'ouvrira à La Roche sur-Yon, le
lundi 6 avril. à midi, sous la présidence de
M. Pécolet, conseiller à la Cour d'appel de
Poitiers, assisté de MM. Ribereau et de
Lapeyre de Bell iir, juges au siège.
Lundi 6 avril. — Vo ls, faux e t u s age de
faux . — AFFAIRE JARNY (Pierre-Louis).
Ministère public, M. Proust, procureur de
la RépubliquelDefenseur, Me Lecomte, du
barreau des Sables.
Mardi 7. — Vo ls q ualifiés e t comp li ci té. —
AFFAIRE SIONNEAU, femme Testadre, et
BOUTES. Ministère public, M. Proust,
procureur de la République. Défenseurs :
Mes Gallet et de Lathébaudière, du barreau
de La Roche-sur-Yon.
Mercredi 8. — A t ten ta t s à la pude ur . —
AFEAME MOIZEAU, de Noirmoutier. Minis
Cère public, M. Proust, procureur de la
République. Défenseur, M. Lecomte, du
barreau des Sables.
Jeudi 9. — In fan ti cide . — AFFAIRE SIMO-
NEAU (Marie), de Saint-Mathurin. Minis-
tère public, M. Proust, procureur de la
République. Défenseur, M• Brianceau, du
barreau des Sables.
Vendredi 10.— Vo ls qualifiés . — AFFAIRE
CHARRON, femme Charron ; Coudrieau,
femme COUDRIEAU. Ministère public,
M. Proust, procureur de la République.
Défenseurs, en Albert et de Lathébau-
dière, du barreau de La Roehe-sur-Yon,
nuissoment des Sables-d'Olonne
Les Sables
Assistance aux Femmes en couches
Afin de faciliter l'application de la loi
sur le repos des femmes en couches, il est
rappelé aux intéressées que leur demande
doit parvenir à la Mairie plusieurs mois
avant l'époque probable de leurs couches.
Les demandes produites trop tardive-
ment ne permettent pas l'attribution du
secours au moment où la postulante en a
le plus grand besoin, c'est -à -dire pendant
la période qui précède l'accouchement.
En conséquence, toute femme qui pré-
tend au bénéfice des dispositions législa-
tives sur le repos des femmes en couches,
devra adresser sa demande écrite au Maire,
trois mois à l'avance, et y annexer un
extrait du rôle des contributions et un
certificat da l'employeur attestant qu'elle
se livre habituellement à un travail salarié.
Des formules de demande sont mises
gratuitement à la disposition des inté-
ressées, au Bureau du Secrétariat d e l a
M a i r i e , où tous les renseignements néces-
saires leur seront donnés.
Le Mai re, J. CHAILLEY,
Député.
Carnet de Mariage
C'est avec plaisir que nous apprenons
le prochain mariage de Mus Yvohne Lalut,
belle fille de M. Denis, le sympathique
agent-voyer principal des Sables, avec
M. Georges Barbier, enseigne de vaisseau
de 1r° ,classe.
Nous offrons aux futurs époux tous nos
souhaits de bonheur.
Médaille d'honneur
. Par arrêté de M. le Ministre de l'Inté-
rieur, la médaille en argent da l'octroi
vient d'être accordée à M. Jean Flaire,
receveur à l'abattoir, qui compte plus de
30 années de service. Sincères félicitations.
Subventions •
Des subventions viennent d'être accor-
dées aux sociétés suivantes :
100 francs à la société Pédagogique de
l'arrondissement des Sables;
Sociétés de Sapeurs-Pompiers. — Les
Sables-d'Olonne, 354 fr. 17 ; Talmont,
71 fr. 44 ; Noirmoutier, 233 fr. 48 ; Saint-
Cyr-en Talmondais, 72 fr. 57 ; St-Benoist-
sur-Mer, 79 fr. 61; Les Moutiers les-Maux-
faits, 81 fr. 86 ; Curzon, 77 fr. 61; Cita Laue,
173 fr. 38 ; Angles, 88 fr:• 08.
Bourses dans les Lycées
Dans le concours pour l'admission aux
bourses dans les lycées et collèges, qui a
eu lieu à La Roche sur-Yon, c'est avec
plaisir que nous relevons le nom deealean
Geoffroy, fils du sympathique instituteur
public des Sables, à qui nous adressons
nos félicitations.
Bibliothèque Municipale
MM. Marcant, inspecteur primaire, et
Manger, docteur en médecine, ont été
nommés membres du Comité d'inspection
et d'achat d e livres de la bibliothèque mu-
nicipale des Sables-d'Olonne.
Enseignement primaire
Examen du b reve t sup éri eu r ( 1 r° sess ion,
a spiran tes) . — Par décision du 17 mars,
M. le Recteur e fixé au 16 juillet la date de
l'examen des aspirantes au brevet supé-
rieur, Ins session, (même jour que les as-
pirants).
Les dates des examens du brevet élé-
mentaire (1's et 2° session) et du brevet
supérieur (2' session) seront celles du
tableau officiel déjà publié.
Examen spécia l pour les étudian t s d ' orig in e
ét rangè re . — U n arrêté en date du 7 mars
courant, inséré au J o urna l Offi ci e l du 11, a
fixé au jeudi 28 mai prochain la date d'ou -
verture de la 1,° session réglementaire en
1914 prévue par le § 3 de l'art. 5 de l'arrêté
du 5 janvier 1912, instituant un examen
spécial pour les étudiants d'origine étran-
gère.
Aux termes du § 4 du même article 5,
le registre d'inscriptions est clos 12 jours
avant la date d'ouverture de la session.
Exposi t ion de L yon . — L'Inspection aca-
démique prie Mme lia Institutrices et MM.
les Instituteurs de Vendée désireux de par-
ticiper à l'Exposition de Lyon et n'ayant
pas encore envoyé les objets à exposer, de
prendre leurs mesures pour que ces objets
parviennent, sans plus de retard, à l'Ins-
pection académique.
La Commission chargée de procéder au
choix des travaux destinés à l'Exposition
se réunira le jeudi 2 avril à La Roche-sur-
Yon.
Ecoles d'Arts et Métiers
Les examens du premier degré (épreu-
ves écrites et manuelles) pour l'admission
aux Ecoles Nationales d'arts et métiers au-
ront lieu cette années les mercredi 24,
jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 juin
prochain.
Les candidats devront faire parvenir à
la Préfecture (20 division, ter bureau) avant
le premier mai, terme de rigueur, leur
demande d'inscription au concours et leur
dossier régulier et complet. Ils devront
indiquer d'une façon très précise la spé-
cialité, ajustage, forge, fonderie, ou me-
nuiserie et la langue étrangère, anglais ou
allemand choisie.
Le prix de la pension dans ces écoles
est fixé pour les nouveaux élèves à 700 fr.
par an et celui du trousseau à 400 francs.
Régates de 1914
Sur la proposition de M. l'Administra-
teur de l'inscription maritime, M. le Sous-
Secrétaire d'Etat de la marine marchande,
vient d'accorder à la ville des Sables d'O-
tonne, les prix ci-après pour les régates et
concours de natation :
R éga tes . — 1 médaille de la Monollie
« Régates » (Baudichon); 1 médaille de la
Monnaie « Navigation en mer s (Legastel -
lois) ; 2 médailles en vermeil de 32 milli-
mètres ; 3 médailles en bronze ; 1 jumelle
marine ; 1 longue-vue ; 1 baromètre ané-
roïde.
Na ta tion . — 1 médaille en argent de 50
millimètres ; 1 médaille en bronze.
Les Sites de Vendée
M. Chailley, député de la Vendée, vient de
recevoir la lettre suivante :
IIINISTERE Palais- Royal, le 20 Mars
de
itasnaucrzox PUBLIQUE Monsieur CHAILLEY,
et des Beaux-Arts dép u té .
Monsieur le Député et cher Collègue,
J'ai l'honneur de vous informer que la
Commission des sites de la Vendée avait,
il y a quelques années, proposé le classe-
ment, en vertu de la loi du 21 avril 1906,
des vieux moulins du Mont des Allouettes
et que l'acquisition de plusieurs de ces
moulins avait été envisagée par la com-
mune des Herbiers.
Je viens d'inviter M. le Préfet de la
Vendée à me renseigner sur la suite qui e
été donnée à ces projets d'acquisition et
sur les propositions formulées dans l'inté-
rêt de leur conservation par la Commission
des sites, d'accord avec l'es Assemblées
locales.
Agréez, Monsieur le Député et cher Col-
légue, l'assurance de ma haute considé-
ration.
Le Sous -Secrétaire d'E lat aux Bea ux -A r ts>
JACQUIER.
Orchestre Symphonique
Le concert de l ' Orch es tre Symphoniqu e
que nous avions annoncé dans notre der-
nier numéro, sera donné au Grand Casino •
le mardi 14 avril prochain, à 8 la. 1/2 du
soir.

11
Nous aurons le plaisir de revoir l'excel-
lent comique G. Clerc qui nous revient
avec toute une série de nouveautés, genre
Dranem ; avec M. Clerc et M. Valluche,
comique grimacier, nous sommes assurés
de passer une soirée des plus amusantes.
L'organisation de ce concert a été modi-
fiée. En effet, contrairement à ce qui
avait été annoncé, il. ne sera p as dis tribu é
de car tes d ' en t rée, mais le public pourra se
présenter à la location du Casino, où les
places seront vendues au tarif suivant :
1 fr. 50 pour les trois premiers rangs de
fauteuils d'orchestre, les loges et le pre-
mier rang des fauteuils de balcon ; 1 fr.
pour toutes les autres places du rez de
chaussée et du premier étage; 0 fr. '75 pour
les places de première galerie ; 0 fr. 50
pour les places debout (2. galerie).
La location se ra entièremen t gra tui te . Le
bureau sera ouvert le mardi 10 avril de
9 h. à h. et de 1 b. à 4 h.
Université Populaire Sablaise
Une réunion de l'Université Populaire
Sablaise aura lieu à l'Hôtel-de Ville, le
samedi 4 avril 1914, à 8 h. 1/2 du soir.
Au cours de cette réunion, M. Perrin,
directeur de l'école des garçons, fera une
Conférence sur Ce que les A l lemands p en -
sen t de nous .
Cette réunion se terminera par une
soirée récréative au Cercle des Tra veilleurs.
Conférence de M Raoul Pacaud
Samedi soir 4 avril, à 8 heures, M. le
Dr Raoul Pacaud, fera une conférence
publique au quartier des Filées- d'Olonne.
Tous les Républicains sont priés d'assis-
ter à cette conférence. Les dames seront
admises.
Arrivée du ter Dragons
Nous rappelons à nos lecteurs que les
deux escadrons du ter dragons, venant de
Joigny, feront leur entrée dans notre ville
jeudi prochain 9 avril, dans la matinée.
Après la réception par la Municipalité
et la remise du traditionnel bouquet, les
escadrons défileront par les quais et sur
le Remblai.
La Municipalité engage les habitants à
pavoiser et à décorer lems maisons.
Ajoutons qu'une fête magnifique sera
organisée à l'occasion de l'arrivée de ces
deux escadrons le dimanche 19 avril.
L'effectif de ce détachement est de 350
hommes et d'un nombre supérieur de
chevaux : il séjournera dans notre ville
pendant près de deux années.
Les nouveaux Carnets de
Timbres-Poste
Le modèle actuellement en usage des
carnets de timbres-poste est condamné
l'Administration le trouve onéreux main-
* tenant que son prix représente la valeur
nette des figurines qu'il renferme.
Le public, de son côté, a formulé quel-
ques objections ; la principale porte sur
l'étroite bande gommée, difficile à déta-
cher, qui encadre chaque feuille.
Voici donc comment l'Administration a
résolu le problème : les future carnets
seront d'un modèle réduit ; ils comporte-
ront seulement six timbres à la page, au
lieu de dix et leur prix a été fixé unifor-
mément à 3 francs. Il y aura quatre
modèles différents : 1. 60 timbres à 5 cen-
times ; e 30 à 10 centimes ; 3. 12 à 25
centimes. Le quatrième modèle, qui ne
manquera pas d'être très apprécié, est
mixte ; il contiendra 12 timbres à 5 cen-
times et 24 à 10 centimes.
Enfin, pour rentrer dans les dépenses
assez élevées que lui ccûtera cette nouvelle
présentation des timbres, l'Administration
s'est décidée à intercaler de la publicité
dans ses carnets. La première page de la
couverture sera réservée aux indications
de service, mais le verso et les deux côtés
de la seconde page seront consacrés aux
annonces ; de même pour les pages inter-
cataires, destinées à séparer les parties
gommées.
Vol de blé
Deux individus, dont le casier judiciaire
est déjà orné de nombreuses condamna-
tions, ont été surpris samedi dernier
vers midi, volant des sacs de blé dans les
magasins que possède, sur la Cabaude,
M. Louis Logeais, négociant aux Sables.
Ils ont été aussitôt mis en état d'arres-
tation.
Nous croyons savoir que d'autres arres-
tations sont imminentes. On prétend que
certains commerçants, peu consciencieux,
achetaient à vil prix, les sacs de blé ainsi
soustraits.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant.
Accidents du travail
M. François Monceau, route de Nantes,
maçon chez M. Octave Michaud, travaillant
à l'ancien séminaire, a été entraîné sur le
sol d'une hauteur de 3 métras par un bloc
de pierre détaché d'un vieux mur en
démolition. Dans sa chute, il s'est fait de
multiples contusions, une plaie du cuir
chevelu et un hématose volumineux au
niveau de la jambe droite.
15 jours, sauf complications, d'après
M. le Dr Palas.
Le jeune Charles Petitgas, rue Momus,
apprenti zingueur chez M. Teulet, se trou-
vant sur un toit de l'école Saint-Joseph a
perdu l'équilibre et est tombé sur le sol.
Dans sa chute, il s'est fait de multiples
contusions. Incapacité indéterminée.
M. René Jotereau, 20 ans, forgeron chez
M. Friconneau, a reçu un éclat de fonte
dans l'oeil gauche, en ajustant une pièce.
4 jours, d'après M. le Dr Manger.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Seguin, Hôtel du Chêne-Vert,
une toile cirée neuve.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre Guyomar (Edouard-
Arthur), 43 ans, marchand ambulant, ave
nue de la Gare, et Quéré (Adolphe), 34 ans,
ourla aux Sables.
MICZNierel02151021UM22.1.117.11271101.1eilal2,
Fêtes de Pâques
A l'occasion des fête des Pâques, la
durée de validité des billets ordinaires
d'aller et retour délivrés par toutes les
gares du Réseau de l'Etat, à partir du
2 avril sera prolongée, exceptionnelle-
ment, jusqu'au dernier train du 23 avril.
LI CAPITALISATION
SOC1ÊTÉ ANOrribil: (F01.1t13 sa 1888)
Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat
Siège Socia l 3 , /nos Lo u is - le - Gran d , Paris
Capital Social: 6 Millions de francs
Au tirage du ler avril courant le Bon n.
589.175 est sorti remboursable à 500 francs à
M. Ernest Goumard, boucher à Ars-en-Ré.
PRENEZ CARDE ! M. IIERAUD,
correspondant de La Cap i t a l i sa t ion , prévient
les Porteurs de Bons d'Epargne de cette
Société, qu'il s'est séparé de M. GAYET et que
les versements mensuels ne peuvent plus être
faits entre les mains de ce dernier.
S'adresser à M. HERAUD, Vi l la Diane , 15,
rue de l'Estacade, aux Sables-d'Olonne, seul
correspondant pour la région de La Cap i tali-
s a t ion, la plus ancienne des sociétés similaires
et celle qui présente les garanties les plus
importantes; en outre de ses réserves mathé-
matiques, La Cap i ta l is a t io n possède plus de
2 millions de réserves supplémentaires et un
capital-actions de 5 millions; la proportion de
ses remboursements anticipés est plus grande
que dans toute société de capitalisation.
Pr ière aux Por t eurs de Bon s qui n'aurai en t
p as été v isi tés d e ni e donner leur nouve l le
adres s e .
AUXUOUVEL[ES GALERIES
= LES SABLES-D'OLONNE
Samedi 4 Avril
VENTE - RÉCLAME
DES NOMMES DE LA SAISON
Belles Occasions
EN
Confection - Chaussures
TISSUS
BONNETERIE ET CHAPELLERIE
Visiter au Premier Étage
NOTRE EXPOSITION DE
Modes et Fleurs d'Appartements
LES VOITURES D'ENFANTS
les plus belles et les moins chères
SONT
A ux « No u v ell e s Gal eri es »
I
«Pionne
Nomination d'un Cantonnier. —
Par arrêté de M. Valère Mathé, maire, M.
Guérin (Henri), journalier à Olonne, est
nommé cantonnier communal pour une
durée de six mois, du ter avril au 1n octo
bre et cantonnier vicinal pour les six au-
tres mois de l'année.
Il remplira les fonctions de garde cham-
pêtre auxiliaire pendant le mois qui pré-
cédera la période des vendanges.
— Comment on votera le 26 avril.
— Lundi dernier arrivaient en gare d'O
tonne, les quatre isoloirs commandés par
le Maire, en vue de l'élection du 26 avril
courant. On sait qu'aux termes de la loi
du 29 juillet 1913, ayant pour .objet d'as-
surer le secret et la liberté du vote, ainsi
que la sincérité des opérations électorales,
les communes sont tenues d'installer dans
les mairies l'isoloir par trois cents élec-
teurs. L'isoloir consiste dans un dispositif,
sorte de confessionnal, permettant à l'élec-
teur de se soustraire aux regards pendant
qu'il remplit son bulletin et le met sous
enveloppe.
Voici, d'ailleurs, comment on procédera,
dans notre commune, le dimanche 26
avril. L'électeur, en pénétrant à la Mairie,
trouvera, sur une table, placée près de la
cheminée, des enveloppes opaques, tim-
brées du cachet d e la Préfecture et d'un
type uniforme fourni par l'administration
préfectorale. Il prendra une enveloppe et,
sans quitter la salle du scrutin, pénétrera
seul dans le... confessionnal, pardon dans
l'isoloir, où se trouveront un encrier, de
l'encre et un porte-plume. Il remplira lui
même son bulletin — à moins qu'il n'en
ait un d'imprimé — le placera dans l'en-
steloppe, quittera l'isoloir pour faire face
à la table de vote. L'électeur ayant fait
connaître son identité fera constater au
président du scrutin qu'il n'est porteur
que d'une seule enveloppe et la déposera
lui m ême dans l'urne, sans que nul autre
que lui n'y a i t touché.
Dès aujourd'hui nous prévenons les
électeurs que ceux d'entr'eux qui s'entê-
teraient à ne pas vouloir passer par l'iso
loir, ne pourront voter : le Maire n'a en
effet pas le droit de recevoir leur enve-
loppe dans ces conditions. Il en serait de
même pour les citoyens qui refuseraient
de placer leur bulletin sous enveloppe.
Tout électeur, atteint d'infirmités cer-
taines et le mettant dans l'impossibilité
d'introduire son bulletin dans l'enveloppe
et de glisser celle-ci dans la botte de scru-
tin, est autorisé à se faire assister par un
électeur de son choix.
Ajoutons que l'antique urne qui, depuis
près d'un demi-siècle, était en usage dans
notre commune a été, en raison de l'em-
ploi des enveloppes, remplacée par une
urne métallique de grande dimension.
En ce qui concerne l'affichage, deux
emplacements, dans le bourg et un par
grand village, seront réservés aux deux
candidats : tout affichage relatif à l'élec-
tion, même par affiches timbrées sera
interdit en dehors de ces emplacements,
qui seront limités par un trait de peinture.
Pour terminer disons que le nombre
d'électeurs inscrits sur les listes électora-
les de 1914 est de 1.086.
— Conseil municipal. — Dimanche
5 avril, à 9 heures du matin, réunion,
salle de la Mairie, du Conseil municipal,
sous la présidence de M. Valère Mathé,
maire :
Ordre du jour . — 1° Chemin de l'Aubraie à
Sauveterre : transport de pierre près S mve-
terre et près La Forgerie ; 2° Réfection des
caniveaux dans la traverse du bourg : alloca-
tion d'une somme de 1.600 francs par le dépar-
tement ; 3° Réparation et entretien des che-
mins ruraux reconnus : acceptation des sous-
criptions et demande de subvention au Conseil
général ; 4° Reconstruction complète du Pont
de La Forgerie : approbation du devis établi
par le service vicinal, vote de crédits nécessai-
res à cette construction et fixation de la date
de l'adjudication des travaux ; 5° Concession,
par la commune, à la compagnie provinciale
d'électricité de Paris, d'une distribution d'éner-
gie électrique au bourg et dans les gros villa-
ges : lecture du cahier des charges. ouverture
d'une enquête publique ; 6° Union des Fem-
mes de France : section des Sables, demande
de subvention ; 70 Questions diverses.
Talmont
Démographie. — Voici la démogra-
phie du canton de Talmont pour l'année
1913 :
Communes
Talmont
Avrillé
Le Bernard
Grosbreuil
St-H ilaire-de-Talmont
St-Hilaire• la-Forêt
Jard
Longeville
Poiroax
St-Vincent-sur-Jard
Naissances Mariages Décès
30 8 15
14
18
21
43
6
25
21
44
79
11
24
31
33
10
308
11
13
10
27
4
17
14 30
5 10
5 8
114
TOTAUX 308 114 191
En 1912, il y avait eu 292 naissances, 99
mariages et 186 décès; comme on le voit
les décès sont en décroissance, alors qu'il
y a augmentation sensible des naissances
et des mariages.
Saint-Ili laine-de-Talmont
Fièvre aphteuse.— Des cas de fièvre
aphteuse se sont produits, dans l'étable de
M. Jousset, fermier au hameau de la
Valissotière dans notre commune. Les
soins nécessaires gant été donnés au bétail
par M. Delamare, vétérinaire.
Jard
Conférences populaires. — La cam-
pagne électorale étant ouverte, M. Charrier
nous prie de faire connaître qu'il inter-
rompt, simplement pour raisons de con-
venances que tout le monde comprendra,
ses intéressantes conférences populaires.
AU BON MARCHE
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, nue de 1,110tel-de-Yille, 1
(En face l'Avance de la Gare)
—«
LES «—
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Velements sur Mesure
lEt Faits d'avance
Rayon impo rtan t de Chape lle rie nou ve l le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, JuponsabBouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
Mei lleur Marché que partout a illeurs
La Maison accepte les Bons du
Citeluoi-r
Tribunal. Correctionnel des Sables
LA VENDEE REPUBLICAINE
A udien ce du Merc red i 2 5 Mars 1 9 1 4
Prestation de Serment
Ma. veuve Guicheteau, de Vairé, prête
serment, au début de l'audience en qua-
lité de débitante de tabacs à La Chaize-
Giraud.
A propos d'un Passage
Depuis quelques années, Guyon (Henri-
Eugène), 34 ans, cultivateur à Saint Hilaire -
de -Riez, vit en mauvaise intelligence avec
sa tante, Ma. Guyon, née Moreau, cultiva
trice, à propos d'un passage que cette
dernière entend réserver pour ses besoins
personnels. Le 8 mars courant, Guyon
voulant passer avec une voiture attelée,
trouva sa tante et les gens de sa maison
couchésSur le terrain.
C'est alors que Guyon, furieux, prit sa
tante par les jupons, l'égratigna et lui tira
les cheveux ; il semble regretter aujour-
d'hui son acte qui lui vaut 25 francs
d'amende.
Coup de poing à la figure
Le 5 mars dernier, le père Gauthier,
70 ans, marin-pêcheur à Beauvoir-sur-
Mer, était à consommer au débit Batard.
Quand sonna le quart d'heure de Rabelais,
Gauthier déclara qu'il n'avait pas le sou.
Le débitant, furieux, porta un coup de
poing à la ligure de Gauthier et le mit avec
une certaine brutalité à la porte.
Après une plaidoirie humoristique de
M. Lecomte, le Tribunal condamne Batard
(Jean-Marie), à 16 frdncs d'amende.
Accident de Voiture
Boury (Jean), 33 ans, journalier à Chal-
lans, en voulant dépasser, avecson attelage,
dans une rue étroite de la ville, la voiture
de Mao Billon, ménagère, occasionna un
accident, Ma. Billon fut blessée.
Boury (Jean), est condammé à 25 francs
d'amende.
Bris de clôture
M. Coudriau (Jean), 45 ans, marin-pê-
cheur à La Chaume, se trouvait au débit
Rouillé, le 6 mars dernier, lorsqu'une
discussion survint entre lui et le patron
de la buvette. M. Rouillé ayant traité
Coudriau de malhonnête homme, ce der-
nier, pris d'une violente colère, brisa six
carreaux, d'une valeur totale de 16 fr.
Les antécédents du prévenu sont excel-
lents; il offre de réparer le dommage qu'il
a causé au débitant Rouillé. Le Tribunal,
après une excellente plaidoirie de M.
Lecomte, condamne Coudriau (Jean) à
25 francs d'amende et à 16 francs de
cffinamages intérêts.
Vol d'une Poule
Le nommé André (Pierre-Marie), 24 ans,
marin à Bouin, ayant aperçu une poule
attachée dans un champ, descendit de
bicyclette, tordit le cou au volatile et
l'attacha à st machine. Notre voleur fut
aperçu par le propriétaire, Arnaud (Jac
ques), 42 ans, cultivateur à Beauvoir.
Pour son excuse, André prétend qu'il
était ivre.
Le Tribunal le condamne à 48 heures
de prison avec sursis.
A u d i ence d ie Me r c redi 2 A v r i l 1 9 1 4
Vol
Cantin (Joseph Elle), 34 ans, marin à
à Saint Sauveur de 111e-d'Yeu, a soustrait
des engins de pêche à M. Poiraud (Jose( h),
marin pêcheur.
Ajoutons que Cantin, pris de remords, a
réparé le préjudice causé à M. Poiraud en
lui payant les engins volés.
Lance I pé est sonda m né à 25 fr. d'amende.
Accident de Voiture
M. Mallet, n•présentant de commerce,
se rendait en voiture à Talmont, le
3 mars, vers 7 heures du soir, lorsque la
voiture de Bessonnet, cultivateur à Saint-
Martin-de Brem, vint heurter son attelage.
La collision fut si violente que les deux
voitures furent renversées et que M. Mal-
let fut blessé.
Bessonnet qui est poursuivi pour l'acci-
dent et pour s'être sauvé en refusant de
faire connaître son idendité véritable,
prétend qu'il avait attaché les guides de
sa voiture à la mécanique gauche du
véhicule et qu'il suivait son attelage à
quelques mètres. Son cheval, étant vigou-
reux et quelque peu ombrageux avait pris
peur et s'était emballé.
M. Lecooete, au nom de M. Mallet,
demande 1.500 francs de dommages-inté-
rêts. Il prie le Tribunal de lui donner acte
que Bessonnet travaille et habite chez son
père en qualité de domestique.
Bessonnet (Jean), est condamné à 15 jours
de prison (avec sursis), et 25 fr. d'amende ;
il devra payer à M. Mallet 600 fr. à titre
de dommages-intérêts.
.10161510B111698MIHIMUMZSIMMOintrolio
Grand Magasin de Chaussures
Ancienne Maison GERNIGON
P. CARAT, SUCCESSEUR
51, Rue des Halles (près le Marché)
—« LES SABLES-D'OLONNE »—
Grande Mise en Vente des Articles d'Été
Chaussures de Luxe et de Fatigue
Articles spéciaux pour le Travail
Le plus Grand Choix dans les Formes nouvelles
Françaises , Ang la is es, Am ér ica in e s
NosChaszeisuras sontréputéespour être
1ILss lb I eellllerlax,em
Le® plume KlUaestottast
os moins Chères
NE RIEN ACHETER.
sans a vo ir vu nos E ta lag es e t comparé nos 'P r ix
PRIX FIXE MARQUE EN CHIFFRES CONNUS
• • e • 4. • •
CHRONIQUE AGRICOLE
Destruction des Campagnols
Les communes et les groupements
d'agriculteurs qui ont entrepris la des-
truction des campagnols en 1913, rece-
vront prochainement les subventions
qu'ils ont sollicitées de l'Etat.
Comme les traitements n'ont été effec-
tués dans certaines communes qu'après
le far janvier et que dans d'autres les
travaux de destruction sont encore à l'état
de projet, M. le Ministre de l'Agriculture
se propose de demander au Parlement de
nouveaux crédits ; par suite, tout porte à
croire que les traitements effectués en
1914 seront subventionnés comme ceux
de 1913.
Les intéressés ne devront pas perdre de
vue que seuls pourront être subventionnés,
les traitements de destruction remplissant
les conditions suivantes
1° Traitements organisés soit par les
municipaltés, soit par des groupements
d'agriculteurs ;
2° Traitements effectués avec ensemble
sur des surfaces assez importantes bien
groupées et de manière à ne pas laisser
d'enclaves non traitées •
3. Traitements contrôlés par le Direc-
teur des services agricoles ou par le pro-
fesseur d'agriculture de Fontenay le-
Comte ;
Il est instamment recommandé aux
intéressés de conserver les factures ou
traites des fournisseurs, de même que
les récépissés de la poste et du chemin de
fer le cas échéant ; ces pièces devant être
produites avec les demandes de subven-
tions.
D'autre part les collectivités qui emploie
ront les appâts empoisonnes par la noix
vomique sont invitées à observer rigou-
reusement les précautions suivantes en
vue d'éviter la destruction des petits
oiseaux, précautions prescrites par le
Ministre de l'Agriculture :
1° Les appâts doivent être distribués
dans l'après midi seulement et déposés
dans les trous fréquentés par les campa-
pagnols, de façon à ce que ceux-ci puis-
sent les consommer dans la soirée ou dans
la nuit et ainsi en débarrasser le sol.
2° Les traitements seront totalement
suspendus par temps de gelée ou de neige.
aaasasassaasaas
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 20 Mars au 2 A vr i l . 1 9 1 4
NAISSANCES
Madeleine -Marie-Marguerite Augereau, rue de
la Poissonnerie, 15.
Alain-Edgard-Pierre Fayard, rue de l'Abattoir.
PROMESSES DE MARIAGES
Amand-Louis-Henri-Olivier Guibert, sergent-
major au 93° régiment d'infanterie, à La
Roche-sur-Yon, et Marie-Constance-Char-
lotte Blaineau, professeur de sténographie,
rue de la Poissonnerie.
Pierre-Olivier Guillou, horticulteur aux Sables,
et Alice-Emilie Bretaudeau, sans profession,
à Gugand (Vendée).
Louis-Pierre-Ferdinand Seigneuret, cuisinier,
avenue de la Gare, et Jeanne-Louise Orjubin,
employée de commerce, rue de la Pie, 2.
Octave-Hubert-Emile Léveillé, charron, à Fous-
sais (Vendée), et Jeanne-Marie-Louise-Made-
•leine Butaud, couturière, quai Gainé.
Albert-Victor-Florimond Burneau, charcutier,
rue de la Justice, 83, et Florence-Léonice-
Charlotte Ménager, journalière, rue de la
Caserne.
MARIAGES
Antoine-Elie-Charles Sochard, serrurier, route
de Nantes, et Marie-Germaine-Emilienne
Barreteau, couturière, rue de la Maisonnette.
DÉCÈS
Paul Barillon, 41 ans, commissionnaire. (IL).
François-Edouard Texier, 74 ans, journalier,
veuf de Marie-Victoire Bobet. (A. des V.).
Jean-Baptiste Poitevin, 42 ans, maitre d'hôtel,
époux de Marie-Louise-Fanny Fontaine, ave-
nue de la Gare.
Section de La Chaume
NA`s ;ANGES
René.Joseph -Emile Plévent, rue du Cimetière.
nÉcÈs
Ursule-Scholastique Mathé, 76 ans, sans pro-
fession, rue du Four.
e • + eee:
C A. BINET
DE
Mc C. CHAMEAU
A voca t-Con s e il e t A vo cat L iquida te u r
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Téléph. 1-11 FoNné 1,s ler Mai 1887 Téléph. 1-11
M° CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi--
claires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations 'de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce). .
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales ut Véri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction des Ventes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Ponds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
Foires de la Semaine
Lundi 6 avril. — Aizenay, Breuil-Barret,
Maillezais, Tiffauges.
Mardi 7. — Bournezeau, Grosbreuil, Grues,
Saint-Gilles-sur-Vie.
Mercredi 8. — L'Oie.
Jeudi 9. — Avrillé, Beauvoir-sur-Mer, Dam-
vix, Mareuil (jeunes veaux), Palluau, Vouvant.
Vendredi 10. — IVIonsireigne.
Samedi 11. — Fontenay (veaux et moutons),
Luçon.
NOUVELLES DI1ERSES
Le Savon extra concentré la Grappe
cre:114, est fabriqué avec des produits de
premier choix ; il se recommande par sa
qualité toujours régulière et parce qu'il
est de tous les savons de ménage, celui
qui fait le plus d'usage.'
Pefdle»:VSIetdfOC!PMMISMer..t1.Lii9Weeraire^,eDReC,I,,éee
Etude de Maître J. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables d'Olonne, rue de
la Poissonnerie (successeur de Maître
,LALÈRE )
Vente do Meubles
Le MARDI SEPT AVRIL mil neuf
cent quatorze. à u n e h eu re e t demie du soi r ,
dans une Salle, sise aux Sables-d'Olonne,
COURS BLOSSAC, numéro 16, il sera procédé
par le Ministère de Maître PERRIN, huis-
sier, à la Vente aux Enchères publiques
de :
Lits fer et cuivre, Lits en bois et en fer,
Literie, Armoires à glace, Armoires ordi-
naires, Buffets, Tables de salle à manger
en chêne, Tables ordinaires, Tables de
nuit et de toilette dessus marbre, Com-
mode-toilette acajou, Chaises de salle à
manger Renaissance, Desserte en chêne,
Guéridon dessus marbre, 13 duit palissan-
dre marqueterie et cuivre, Fauteuils, Ca-
napés, Chaises ordinaires, Tableaux, Gar-
nitures de cheminée et de toilette, grandes
et petites Glaces, Sautoir en or avec cou-
lant, une paire de Boucles d'oreilles en
or, deux Bagues en or, trois Broches en
or, une Montre de dame en or, une Mon-
tre d'homme en argent et sa chaîne, Pen-
dules, une Lampe et sa suspension, Batte-
rie de cuisine, Vaisselle.
Au Comptant et 10 ./e en sus
L 'Huis s i er c h a rgé de la l' en t e :
J. PERRIN.
Pou r In s e r tion :
J. PERRIN.
.A. V I S
M. EERTHOMEATJ, vétérinaire di-
plômé d'Alfort, 28, rue Villebois-Mareuil, Les
Sables-d'Olonne, se recommande à MM. les
Propriétaires au sujet de la castration de
leurs animaux :
Castration d'un cheval 10 fr.
— d'un âne 5 fr.
s'il survient un ch am p ignon il l'opérera gra-
tuitement.
Est à Saint-Martin, tous les Jeudis , de 8 h. à
10 h., chez M. AUnINAUD, maréchal-ferrant.
A Saint-Gilles-sur-Vie, tous les Jeud i s , de
h. à 3 h., HôTEL DU CHÂTEAU.
N . -B . — S'occupe beaucoup des Chiens et
vend tous les Produits concernant la Médecine
canine.
HEllilieLl un Employé livreur
Ull Un pour Les Sables et la
région. — Bons appointements.
S'adresser à M. JANIN, 21: rue du
Change, La Roche-sur-Yon.
SaalaaalletetaallittelaerSlefflrenliel.«11221.,,,,e1CIMeritilIMIM
A Céder pour Cause de Santé
CAFE - RESTAURANT
BIEN ACHALANDE
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
sterassiscesiestesasitursaaseasisans..-arsysaaragassiretassiess
7C•ass honlia (scansion
v-EN-DRE
Voiture Lion—Peugeot 1 908 Cyl
af
in
on
roi-ne
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-12 11.-P. nec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'ad res s er a u Bu reau cl ic Jo u rna l .
A s D et IO
POUR CAUSE D E SANTÉ
Maison avec Fonds de Commerce
DE RESTAURANT
B ien A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
„--,,,,eaasisooesesemsuereeeer,raeeaggareeste
ji VEN DIRE rigou reusemen t s é lec t ionnés .
eleEcro
t rneés9.
Porte-Greffes authentiques. — S'adresser
à M. F. MARTIN, propriétaire-viticulteur
à Jard (Vendée).
eFdlLFUrÀ,,C.IPlie,,rMe,snti..te.,eataea!iWelyIMeèS.Ieiaiela,
L'Asthme guéri
La lettre suivante en est la meilleure preuve
« Monsieur ROUSSEAU, Fontenay-lc-Comte,
» Ma belle-mère m'a prié de vous remercier
pour votre SIROP TELL. Elle en a fait
usage depuis quelque temps et son asthme
malg ré ses 70 ans, tend à disparaître de jour
en jour.
Pour la c o q ue l u c h e , mon garçon prétend
avoir guéri son enfant avec ce m ême s irop ;
aussi m'a-t-il prié de vous remercier.
n S igné : J. LABORDE, à Challans (Vendée).
Le SIROP TELL est une merveilleuse
et toute récente découverte. Nous ne saurions
trop le recommander aux asthmatiques et aux
coquelucheux qui, après avoir tout essaye),
n'ont obtenu qu'un soulagement incertain et
temporaire. Un seul flacon suffira à les con-
vaincre. On trouve le SIROP TELL. dap
toutes les bonnesPharmacies au prix de 31.1%25
le Flacon.
Envoi franco contre un mandat-poste d'étale
somme à la PHARMACIE C. ROUSSEAU, Fonte-
nay-le-Comte (Vendée). Dépôts :
Sables-d'Olonne —PharrnaciesParant,Sortau,Lamy.
Beauvoir-sur-Mer. — Pharmacie Augereau.
Fhallans.—Pharmacies13ourdeau,ChèVillon,Laprée.
La Cernants°. — Pharmacie (Huard.
Moutiers-les-Mausfaits. — Pharmacie Monnier.
Angles. — Pharmacie Abadie.
Champ-Sint-Père. — Pharmacies Gluard, R stor.
Bouin. — Pharmacie Chiron.
Talmont — Pharmacie Renault.
Saint-Gilles-sur-Vie — Pharmacie Chauvière.
Cour. — Pharmacies Carteau et Porte.,
tiroir-de-Vie. — Pharmacies Tesson, Gaudineau.
Saint-Jean-de-Monts — Pharmacie Guérin.
La Mothe-Achard. — Pharmacie Dreneau. •
Beaulieu — Pharmacie Ferré.
Nieul le Dolent. — Pharmacie Masson.
— Pharmacies Guérineau, Mahaut.
Apremont — Pharmacie Sellier.
Il moNsr E l.i R °,1fea'reeliF5::'ern.nealmtreaue
tous ceux qui sont atteints d'une maladie de peau:
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poitrine, de l'es-
tomac et do la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se guArir promp-
tement ainsi qu'il l 'a été radicalement lui-même
eprèe avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire., est la censéquence d'un vœu.
Ecrire 9 M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, e
Grenoble, qui répondra gratis et franco par cour-
rier, et enverra les indène tisse demandée,
"JrZe.IER.aeteragIAiStleltiatetAtetettlaar,, 111.1*
Maladies de !Printemps
Les rhumes, les bronchites mêmes se décla-
rent souvent avec les premiers beaux jours.
lies accès d'asthme augmentent de fréquence
et d'intensité. Aussi, rappelons-nous aux ma-
lades un remède incomparable : la Poudre
Louis Legras, qui calme instantanément les
plus violents accès d'asthme, de catarrhe,
d'essoufflement, de toux de vieilles bronchites
et guérit progressivement. Une boite est expé-
diée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis
Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
1.06,24.0.11.1
1_4 ERN1E
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'école Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur c.s.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de Incit ée si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h 4 h .
Fontenay le-Comte, Hôtel de France,1,, mercredi
de chaque mois, 9 h à 4 h.
Lucon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
hiire, 10 h. 1;2 4 h.
cbonans. Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
loire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, Zs
dimanche de chaque mole, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Moutea, 4' mardi de cha-
que mois. 9 h à 4 h.
Les Herbiers, 1151.1 du Lion-d'Or, tous les jours
dé foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarta, Hôtel du Lion d'Or, I. mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
Le, Mothe-Anhard, Hôtel du Lion d'Or, P`r jeudi
de chaque mois, 10 h. à G h.
Montaigu, Hôtel Boy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foirr, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRE S p erfec t ion n les
M. ClIARLY, p o u r t o u tes l es der ia t i ons des
o rganes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Ro che l le .
Le G éran t, VALÉRE MATHE.
SabLee-d'Olonne. — Itno. ROCHE-JOIllanitat

-ÀN- -V n w 13 U IE
vil-11il ww (aa o, ug~
EN TRÈS BON ÉTAT
S'adresser au Bureau. du Journal.
Ak 'VZWID-T--ZE7~
UN Il; 11, 1, A Il 1)
EN BON ÉTAT
0 0 CA, S 10 IZ s-
S'adresser au Bureau du Journal.
110,
K PESRO U X
LES SABLES 1)'OLONNr
Spécialhie pr tous Travaux r.-i- Ciment
Dallag e s , Bas s in s p orta t ifs
Cal va ir e s en Cim en t arm é
— im i ta ti on B o is, e t c . —
PRIX MODÉRÉS DILFIANT TOUTE CONCU-qRÎENCE
IN C-ÉIDEU ]DI,,' STJIFI-r
UN FONDS DE COMMERCE DF
-Hercoirle, Épicerie, Ci1Ê~keric, Jouets
BIEN ACHAL~~1~DÉ
Sis Ru e de s Eco li e r s , Sables-d'Olonne
(Ancienne Mei.,.. B.U~a.)
conditions avantageuses. - Peu de Loyer
S 'y a dre s s er .
Etudelle W P. MOBEAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la poissonnerie.
—ei VEN DR d'Olonnec Vaste
DE GRA A Commune
RE' 'un
-Magasin, situé en face la Gare, iyant 55
mètres de longueur Sur 12 mètres H de largeur.
Ce magasin, avec le terrain qui n dépend,
couvre une superficie de 1 hectare environ.
Jouissance de suite et facilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
DI' GRÉ A GRE, (, 'OnnoUne
de, S,inte-Foy- Village de
1, uBillon ière, une Ilièce de.fiberre, au
lien dit Gn d Bo is , contenant 6 ares 50 Con-
tiares. - ra" Jouis,~Imce - de suite.
Pou~, tous renseignements et traiter, s'adres-
ser sa t à M. CUILBAUD, cultivateur au Bois,
commune du Chàteau-d'Olonne, soit audit
Notaire.
Même Ewde.
DE GRÉ: A GRI,",'Ia ]Petits
A V E N D R E iE3.ld.~,i. ci. l'.upi-
Mnette,
commune du Chàteau-d'Olonne, bâti-
ents en hect b n état.Contenance 12 50 ares
Pour toue renseignements, s'adresser à î:
POTHIER, Spropriétaire au Précou, soit à M.
BOSSIS, expert à L a Roche -sur-Yon, soit à M
P.MOREA U, notaire aux Sables.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
A VENDRE. A L'AMIAIILI des Immeu-
bles, situés ville des
Sables-d'Olonne, rue Villeb,)is Mareuil,
comprenant : 1- Une Maison, dite Villa
Alcyon, composée de sous-sol avec water-
closets, rez-de-chaussëe. 1~I et 2- étages,
4 . : ~ ' -
j
L à ï.~
cosluille élégant Tailleur Iliaine
en i;s;s
haute jouveauté
ou gabardine u noire et marine,
depuis~ ..... ......... 3 5 fît.
droits ou
Nos complets vestions,
croisés, en
tissu haute nouveauté ou
skow noir ou bleu, pure
cra laine, en réclame ...... ..... 2 9 fli..
Le même, pour jeunes gens ... 27 fr.
droit fan-
Notre Complet Veston t3isi. au
cheviotte Ics~ noire alter et bleu
pour
hoinn j U é à ......
pour jeunes gens, ......... 17 fr.
CHOIX COMPLET
c fieillisprie, chapellerie, Bonneterie
COSTUMES D'ENFANTS modèles inédits
Certifié Par
service d'eau; 2- Terrain à bàtir,
Contigu à la dile Maison.
S'adresser ~wdit Notaire.
de de W C. CHARBONNIER, notaire aux
Ë Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson, près la
place du l'Eglise (suc~ de MI PoiBAuD)
IVEr .j D BE AIOYENIIANr RENTE VIAi
GÈRE une 11.1aison, sise
aux SabIei~-d'Olon ne, tue des Deux-Phares,'20,
occapec par M-e Petiot, comprenant corridor,
chambre troovCj~t d'habitation et cuisine, cour où se
chambre de servitude avec chambre
a -dessus, hangar, cabinets d'aisance, puits
auvec pompe. - Gaz, Eau de source.
S'adresser audit Notaire.
Etude de MI GRANDJEAN, notaire
à Challans.
JENDRF A LI j AMIABLE, commune de
Challans: P Une Vigne,
dite la Vigne d es - Bréjoncs, siluée au Fief -
de-la Gobetière, contenant 23 ares M centiares
environ; 2- une Pièce de Terre
et Pré, située au Qua rtier- de-Versai tics,
contenant 60 ares environ. Cet immeuble
pourra être vendu en un ou plusieurs lots
au gré des amateurs.
S'adresser audit Notaire.,
Etude de MI LEMÉNAGER, notaire
à Noirmoutier.
~Î VENDRE 1, L'AMIALIL. .. SLOOP,
ri rit é Dou b l e Alliance,
attaché au port de a) Noirmoutier, m
construit
le 30 mars 1909. ayant 28 pieds de quille
et 40 pieds de tête en tôle, avec tous ses
agiès et apparaux. Facilités de pàiement
Pour renseignements et traiter, s'adresser
à M. ALLAHVERDIANTZ. docteurmédecin
ou audit Notaire.
~iANDE sante une ]Famille intéres-
ON DR
pour exploiter, soit
au 1- novembre 4914, soit Bu 1- novembre
1915 o. a. novembre 491fi, la Métairie
du ]Porteau, située en Saint- H ilaire-de-Tal-
mont, contenant 42 hectares de terres labou-
rables et prairies, sans compter une étendue
de terrain sablaire de 15 hectares environ.
S'adresser à M. BASTARD père, agriculteur
JaxII.
eut-I ~e1,
P 0 M M ',
q.1. guérit
peau et fait re r o ~ . G sc à
~_m5it. b. te
eA rm es, Mun i tio n s e t eg r ticles de Cliasse de toutes sortes
s
G-EmTïME
en tL.E:,O-~ P.SL~
4
FharmaGie F-,30UL91q LOUL :0-Cland
PILU60 AIVS mm a lleces
dù
ID MORISON-MOULIN n-letno2 III
7 urgatif végétai, depura tif du sa.g, s i fio . ez
(ÎDU IM~il maiaaies d e fo ie. de Valo n ie ,
t 1
Y-la,6~s1ntaie 1 'Il
nebo
le s malad iei e l. p eau, j c z 1 Î -1 ~ ` I ,
A. SOULÉRY, TmLLEUE pr Danies et Mrssiturs
30,
ffl.- de, pVfàëc~.û
de") outv« M eeu"w~ a
28, Rue des Halles, LES SABLES-D'OLONNE
Ouver ture d'un n o îqvcau iwyon de C, , onfections poit r Daincs
1 "0
GRANDE VENTE-RÉCLAME
Costume Tailleur fantaîsie,
D'Ime marine,
ou noir ; pour notre ouverture,
en réclame., ................ 2 9 fi..
pour fillet, tes, depuis.
19 fr.
Voir à utis étalagets, expogitioz, de toLrS les CoËi l q â m m l e ,
-Nous continuons la distribution des En v e lop p es -Su rp r ises , faisant des lieure g1gIIant~
Li Maisot, ux
reenit les 13ons du Cj~ÉjDIT S~4 131_A, Is
MAISON DE CONFIANCE LÀ 311EUX ASSORTIE 1 . Al' LA REGI0~N
rmurier
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-S[[,"_Y,,~N
CONCESSIONNAIRE DES irusils »AILNE et
Spé,i. li té de Ca, toucks. chargé- - A t , l i,, de ­para t i c-
MACHINES A COUDRE FI olai[G][NAr, V&CTOUZA a, et
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, Naw-Huds,
CATALOG UES DI VERS FRA_NCO S UR DEMANDE . lI»UIX Mjtie»Éljj~S
113
tf»
< e
4>
>
SocM t é
LA N'ENDFE 13EPUBLICAINF
IAI ilz E B, A
Pour favoriser le développement du Commerce et de l'Irduetrie en France
Anonyme fo rt elde en 1 864 . - Capital . 500 Millions de Prancs
Siège Social : 5-4 et 56, Rue de ]Provence, à 1~aris
1. 1 00 A gences e t Bureaux en France , Correspondan ts sur t outes les P laces de I 'Rtranger
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINEAU
Ouvert tous les jours non fériés de 8 la 1 /2 à 11 h. et de 1 h. à -4 la.
1 Service de Coffres-Forts
"'. _ 1I*O~oDm`
ti-t Je GOFFRRS-
',
FOUTS à 1. lo pubfie
IdIn, du
T', LA heoIrte
Compartinients depuis 5 fr. par mois
T.?if db,-,.iss.nt en prapoi tion
de 1. dU~-êe et de la
lune Clef spéciale unique est
à I Z f i t
e t a se .
g,é , i l pe u t - 1 ouvrir cofre .
R_ 0' 't
Listaffluions Eloctrîquos, hz & 'ÎLE
ALIMENI C0~q MA Il 0 U P A LAil C R .
CIIAUDR01~NERIE FER k CUIVRE ADT..È~'~
rie - Fumisterie- PRODUITS CERAMIQUES
Ma i s a n t6fliVe B 1380 1 t% 1 a ai e
Rai son ton dée en 1 W
SPÉ CIALITÉ DE SA LLES DE B AINS (n o m bre u s e s référen c es)
Installation à forfait d(~fiar)t toute concurrence
CHAUFFE-BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITE'
G~rand Choix IT-S porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
Seul Représentant de ce Z,.k
DIE,
Irist.liati..d.Chauffigec~ntral par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
Salie tic Rahis fonctionnant au gré dit Client.
Très Grand Choix d'Articies de Ménage
rOURNEAUX DE LUXII, ET ORDINAIRES
A tante Persoiine payant osa eotorapiant, il lui sera fait une remise de 5
Personnes qui dCsiret aient s 'acq u i t ter par mensualités, uncréditleur sera ouvert,
sur références, sans augmentation de prix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dans q«elquesjours FN VILLI~ de liiiiies de Bains, Lustres Elettriquêset au Gaz. Articles de Lots
LAre"'rl Nmi eà ~1 u we
PLET POUR VFAUX ET PBREIIIIS
nl é'l'I i i e , l'a,j, 1900
0', 1 l ' i ' ~ 1e l l, I,ièe il, 1905
Aflai l l e d 'Or, A'xpo s i ( , , , i , ,z l ionale Art aie 1.906
GRANDIE ÉCONOMIE SUR LE LAIT NATUREL
28 ANS oF SUCCÈS
FRANÇOIS BRUDINER, rabricant - LYOIN
U.In. 120 Ill': Place de.
hez MM.
ëb, *"*" -W
M,mt~bsE., -
P 13, 1, Te - TJ.- Tessier, êg.ci..t
en R ni ~IIO~ I.:j ,cien, _
Challans.
Mas..., NI _ B. ng, GautTea.,
~th.-é, phaT.ac~I., Les
0
G~- Barnard, ph.T. A. Imb.Tt, pl~.r.a~i..,
P,Iluau. - 1~~ Se:Llier, phar ph-
C.ê. - T ...... m
-Vt.. - G.ill.t
'Vi..d, - rd-ard
b-t, JI.» de-Monts G.bO~jt. épt...T, 8-11-
Renaud, p~.Taco,.. T.I...t. - A~ Gira.d, éili~i.1, Ch.illé-1 s-
Marais. clé. - rierr. --éch.], La V.ITie. - rrédé,ri.
et, négeci»nt, La Chai,,,-Ie-Vico:iite. - BêTépion, pharmacien.
8.i.. - ch. ni-le.et, t
1'.., lie,-
ASIAINT-JOSEPU
115,119, RUE MONTMARTRE
GRANDE FABRIQUE
50,RUE TURBIGO
'i 41,
-W IV
1 15 N_ ZIS
p A R is
'YTS C !N~ F PE
`U
POUR HOM7"UES ET C, A, P-Çf -e wm urs
V157UÏN ETE /- 27- 35-42-49-60
PARDESSUS DEMI-SAISON- COSTUMES V COMMUNION
-1ceil
SOlyr ,«FPOJ-,fS
A. FAVM ) [ j LT Titilletir,-scul iteprésentant aux Sab1es-d'ü1onn1~
Opérations de la Banque
DÉpô-,s DE FONDS à intérêt, en
emopto o. à échéance use. -
ORDRES DE BOURSE. - SOUSCRIP-
VOIS s~ns FRAts. - ESCOMPTE ET
E~CA[SSFMRNT DE COUPONS -rLsE
ENRÈGI,BDBTITRES -AVANCESSUB
TITRES. - ESCOMPTE ET ENCAISSE-
MENT D'EFFETS DE COMMRRCB~
OARANTIE CONIRE LE REMBOUBSE-
MENT AU PAIR et les riequee de
".en des weges. -
TRANSPORT UN FONDS (FrRPC~ 6t
Ptranger). - BILLET3 DE CRÉDtT
-LETTRES.BCRI~D'~.
131111POMERIE
IIOCIILII-it)-l'in
de 1.
LES SAELFS-D'OLONNE
On trouve constamment PU Nagasin
IVRIMËS POUR MAIRIES ET ÉCOLES
s'cis t es à , M. t.Ils
Imprimés de Douanes
Passavants, Soumissions
poursels; tous Modèles Pour
Impor Lat ions, Exportations
et Capitaines do Navires
POUR CAFFITIERS
Loi sur l'ivresse publique
Prix des Boissons
Police des Cafés et Débit
POUR ENTRFPRUNEURS
Fouilles de paye
Alot1êles de sournissione,
de cautionnement
MODÈLES DE PERCEPTEURS
Sommations sans frais
Avis officieux
^,tuat,ol B ,
S
il Ca as 6, etc.
là-mc-&-ÊLAh~ A A~
Veille Directe dit la Fabrique au Ilartieulier ms Intermédiaire
îlîy(-Àîl9~~~~Ils, (fi. 'Im~tlÏl,lliNlllls A COUD11il
Société d'~ArMi~S et CyCleS - SAINT-ETIENNE
MACHINES A COUDRE
TJ.0
n ID , 29~ RES SABIL:)EUSSD'OULO-AN-NTE-Ins
demi-course et course, garanties
depuis 115 jusqu'à 200 francs -
à main depuis '75 fr., garanties 5 ans
à pied - 110 fr., -
Grand Choix d'Lnveloppes Hu t ch in s on, Mi ch e l in , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Locations, Réparations
Maisoti reçoit les ]Bons du CUUDIT
i
M
TOUR 57JAMUES
88,RUE DE RIVOLI
AU poim«r~-tr~~ÉC~~~j--
4,6, RUE DU PONT-NEUP
V%5111
e A
SOUTENEZ L'INDUSTRIE LOCALE
Pour vos Installations de l,umièi-e EiL~ctri(Ille
ilehille VIDY til
1 S LES
NOMBREUSES RÉFÉRE NCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
l'one tous renscir/nements e t p ou r t rai t e r , s ' a dres se r à ,41 . VIDY, r u e de 1 , 11Ôpi r a l
o u à M . N IG A IM I ', D i r e c t e u r (J e l'Agenc2 MALIN, P la C. e d e l a f i b0~M .
CABINET, DENT AIRE DES SABLES-WOLONNE,
«1" :M"
943% 0 D 1 Na - E î% 9 L
L
Diplômé de 1. F ..Ité de Médecins de Poci. et de VE-1. Dentaire de Paria
VISiBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'.pp.T.il. d..t.iT.S te.. systèmes 1 Soins de 1. B ... lie et de. D..tI. -
Pose de Dents eifi.i~11.S d.p.. 5 Ce. Plombe AuTifie.ti..S
V.1 ... it., (),, Platine, et.. et..
&»Bltx IDIODÉRÈS
MAISON PRINCIPALE 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). - LA ROCIIE-SUR-YON
-4à, 4te C+ 441,0› e1~ la * 1`~ e *e * 3*
4> 4>
À d' ~~j G ~j
IE:lf "~& dc3k][1- A,.
]Ru. de l'Ancien Hôpital
~e tient à votre entière disposition pour exécuter tous travaux concernant
— TOUTES MES INSTALLATION'; SONT GARANTIES CINQ ANS
Grand Choix d'Appareils
ex Directeur de l'Usine Etectrique de Viiiiers
R u e d e la To ur, L e s Sa bl e s-d' Ol o n n e
PPLICATION GENÉRALEDEL'ÉLECTRICITÉ
-orce, Ch au féige, Té léphon ne r ie, Son n e r ie , Pa ra ton n erres
i) il è ia inos — Mo ie i irs — Pe tv ins m (~can tq i ies
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES
Devis gratuits sur demande
Pour tous r ens eignemen t s , s 'a dres s er à M . GIRA RD ou à M . TROHEL LA VA
~j* ~s u c c es s eur de M . RENA ULT~ , A g en t de L o c a t io ns , 35 b is , r i te d u Pa la is .
41 --à -*,>- 1 > e0e t ly 41› < _*e * eCe e ë11e~ > e- * el,- qe e~_ 4.*0 e e*e* Z-1
Société anonyme (Fondée en 1888)
Voup f. ayopiscr 1,Ee'onoiffle et IT'pargne par la Constitution de Capitaux
EPÎTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
C.pital Io~i.1 5 millions de francs
PARIS -- SIèGE SOCIAL 3, Rue, Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un 4--atpit;al,
une n-obt afante*,
un Xic»ndim de «»aul clo ][143tar-aite.
Versements depuis atain, ]FjrazR" par mois. - 12 Tirages par an. - i par mous
Conditions les plus avantageuses et les plus libéral
Sécùrité e t garan ties excep t ionne lles . - Par tic ipa tion aux b én éfi ces indé p endan te des Tirag ~ s
Souscrivez des Bons de ]La Capîtallsat&£bn, la seule Sociêtô qui a rem-
boursè plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (33.!500 fr . I ,
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociêtë~
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de na Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉ' RAUJ),
1 Correspondant principal,'Villa 'D i ane, 15, rue de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
LE RÊGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aUX ChOVO UX gra
Igar Couleur e t beUu té na tUrelleS.
Stipprime le s pe llicules
et arrête la ChUte deS ChOVOUX.
SE riECOMMANIDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à PENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT .
ExiaEz ... je. n. .o.. les ­ t~ RoYAL wimDsoR
SABLES-D'OLONNE
Wpô~ aux SabIes-d'Oîünne chez MIW ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
4›
40*
40+

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la L i b ert é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algérie.
TIRAGE DU JOURNAL : 41,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se coulions
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afran ch i e s s on t r efu s é e s
Téléphone I. - .4 ,11> :
6 m o is
3 fr.»»
3Sr.50
Un an
5 fr.»»
6fr.»»
h-rie'ine des COM.
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
RU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
bosllicllsalpistlin;s
Ils sont aux prises, comme aux
temps anciens. Ils marchent à la
bataille sous des drapeaux aux cou-
leurs différentes. Et de mémé que
jadis les Bleus combattaient pour la
liberté et les Blancs pour la restau-
ration dé la tyrannie ; de même, à
l'heure actuelle, c'est pour la liberté
et le progrès social et humain que
luttent les premiers tandis que les
seconds s'agitent en faveur des idées
de recul et de réaction.
Comme autrefois les chefs s'en
vont de ville en bourg et de bourg
en village pour réveiller l'ardeur de
leurs troupes respectives et rallier
des adhérents à leur cause. Et si, du
fond des chemins creux, derrière les
douves et les dunes on n'entend pas
le crépitement de la fusillade, l'air
est sonore du bruit des voix, des
phrases qui s'entrecroisent, des ri-
postes qui qui s'entrechoquent, des ap-
plaudissements et des huées , des
bravos et des sifflets.
C'est le D' Raoul PACAUD qui
conduit nos troupes. Dès aujour-
d'hui, nous pouvons sans crainte
affirmer qu'il les mène à la victoire.
Les Blancs ont leur général, eux
aussi, en la personne de M. Henri
Bazire. Mais hélas ! trois fois hélas !
alors que le Candidat républicain,
soit comme conseiller municipal, soit
comme conseiller d'arrondissement,
soit comme conseiller général n'a
jamais connu que la victoire, le
candidat de toutes les réactions coa-
lisées ignore celle-ci depuis toujours.
Il n'a, à son actif, que des défaites
retentissantes et lamentables.
En 5906, il était vaincu à Luçon ;
en 191o, il était battu aux Sables-
d'Olonne. Le 27 avril 1914, nous le
voyons-, par anticipation, feuilleter
des papiers anciens, chercher la lettre
de remerciements passe-partout qui
lui a déjà deux fois servi pour les
Luçonnais et les Sablais. Une fois
de plus il affirmera que les vaincus
d'aujourd'hui sont les vainqueurs de
demain. Et il reprendra, mélancoli-
que, la route de Paris. Il regagnera
son poste de Président d'honneur de
la Jeunesse catholique, et sa place à
la L ibre Pa ro le , auprès de son pa-
tron, M. Edouard Drumont, l'excom-
munié.
Je suis oiseau, voyez mes ailes !
Je suis souris, vivent les rats!!
En attendant ce jour, les républi-
cains de la première circonscription
des Sables doivent s'unir plus étroi-
tement que jamais.
Parce que nous sommes désor-
mais certains de triompher, ce n'est
pas une raison pour nous endormir.
Notre propagande doit être aussi
active, aussi incessante, aussi agis-
sànte que si nous avions la crainte
d'être battus. Il faut, en effet, que la
victoire du Dr Raoul Pacaud, au soir
du 26 avril, soit si éclatante, que le
parti clérical s'avoue définitivement
vaincu et n'ait plus même la velléité
dans l'avenir d'opposer un candidat
à notre Candidat.
Partout où le Dr Pacaud se pré-
sente, dans les circonscriptions ru-
rales, il reçoit le plus chaleureux
accueil.
Nous ne voulons pas parler des
cantons de Talmont et de Moutiers-
les-Mauxfaits où l'enthousiasme des
Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
populations est indescriptible. Mais
nous tenons à dire que dans les
communes du canon de La Mentie-
Achard, le candidat des républicains'
est reçu avec d'autres sentiments
que ceux qui sont dictés par la
courtoisie.
La franche et loyale attitude du
Dr Pacaud, sa bonhommie souriante,
son éloquence emportée, lui conci-
lient tous ceux qui l'approchent. Et
puis on lui sait gré qu'il est l'enfant
du pays ; il a grandi dans ce coin de
Vendée, il y vit depuis des années en-
touré du respect et de la confiance de
tous et il n'a pas besoin, com me son con-
current, pour trouver les siens sur le
sol vendéen de travestir la vérité et
d'inventer un arbre généalogique,
naguère planté à Leçon et qui par
on ne sait quel invraisemblable mira-
cle a laissé tomber à La Chaume des
leuilles baziriennes.
C'est donc le Bloc Vendéen
qui, avec le Dr Pacaud, se dresse
en face du « Syndicat parisien
fondé par M. Bazire avec le concours
de Georges Berry, du révérend père
Aoustin, de Denais et de Lerolle.
C'est pour « leur bloc » que les
électeurs de la première circonscrip-
tion des Sables entendent marcher,
c'est e avec leur Bloc »qu'ils enten-
dent repousser et briser le « Syn-
dicat ». Ils le feront bien voir, nos
Bleus, le 26 avril prochain, aux
Blancs de moins en moins nombreux
qui se rallient au guidon sans cou-
leur de M, Henri Bazire.
La victoire est à nous ! Par notre
effort, par notre ardeur dans la lutte,
rendons-là plus belle et définitive.
Les Bleus Vendéens, une fois de
plus, auront bien mérité de la Grande
et de la Petite Patrie.
JEAN RENOUD.
r 0 =7
Fin de Législature
Samedi, après avoir entendu un discours de
M. Deschanel résumant l'oeuvre de la législa-
ture, la Chambre s'est ajournée au lundi
ter juin.
Les Elections de Dimanche
M. Jonnart, député, ancien gouverneur gé-
néral de l'Algérie, a été élu dimanche sénateur
du Pas-de-Calais. Il s'agissait de remplacer
M. Ringot, sénateur républicain décédé.
M. Poincaré en Russie
La Nov o ïé- Vrémie annonce que M. Poincaré
arriverait le 9/22 juillet prochain à Cronstadt,
et ferait en Russie un séjour de quatre jours.
\ L'Entente cordiale
Au sujet de la visite des Souverains anglais
à Paris, la presse d'Outre-Manche dit que l'on
peut affirmer avec confiance que chaque jour
donnera une occasion nouvelle de célébrer
l'amitié internationale, cause de la présence
du roi à Paiis. Le Gouvernement français et
la population parisienne sont décidés à rece-
voir de façon splendide le roi et la reine.
L'Impôt Complémentaire
sur le Revenu
La Commission sénatoriale s'est prononcée
pour la disjonction de l'impôt complémentaire
de la loi de finances.
GEORGES BERRY
ET LE
Dégrèvement de la Propriété foncière
Sur les instances de M. Henri
Bazire, qui sent, de plus en plus, le
sol électoral se dérober sous lui, M.
Georges Berry, député de Paris, est
venu faire aux Sables-d'Olonne, une
conférence au cours de laquelle il a
longuement parlé de l'impôt sur le
revenu.
Or, il nous semble indispensable,
1 11S
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous,
RÉDACTEUR-*-GIÉRANT : Va.lère 1.1 A. T Fi t
pour confondre les thuriféraires inté-
ressés de M. Bazire, de faire connaître
aux agriculteurs électeurs de Vendée
que M. Georges -Berry, le
député dont M. Bazire invoque le
patronage, a voté contre
cette loi.
Ils jugeront quel accueil mérite un
candidat qui se présente à eux sous
de pareilles recommandations.
Ainsi que nous l'avons déjà relaté,
la réforme très équitable qui était
proposée opère un dégrèvement im-
portant sur la terre, qu'elle équilibre
avec excédent par l'établissement
d'un impôt sur le revenu des valeurs
mobilières.
IJ8 OSUNI
PARCS DE STABULATION
Le Conseil municipal s'est réuni, diman-
che 5 avril, à 2 heures de l'après -midi, en
séance extraordinaire, à l'effet de statuer
sur la proposition du Syndicat', des Ostréi
culteurs stabulateurs des Sables. Etaient
présents : MM. G. Collineau, 1er adjoint,
président ; Delvaut, 2. adjoint ; Petit, Peltier,
Barré, Mainard, Pédenau, Fricon-
neau, Toyes, Violteau, Germain, Bataille,
Lecomte, Pales, Chénay, Lucas, Aider,
Doré, Ruchaud.
M. Friconneau désigné comme secré-
taire donne lecture des procès-verbaux
des séances précédentes, Ilsquels sont
adoptés sans observations, puis le Conseil
passe à la discussion de l'unique question
figurant à l'ordre du jour.
La proposition soumise à l'examen de
l'Assemblée municipale, peut se résumer
ainsi : Six ostréiculteurs expéditeurs des
Sables, faisant à eux seuls un commerce
de 5 millions d'huîtres environ par an,
sur les 6 millions que comporte l'ensem-
ble de ce commerce pour Los Sables, se
sont groupés dans le but d'établir à leurs
frais des parcs de stabulation. La dépense
s'élève à 46 500 francs ; ils demandent à
la ville des Sables de les aider, en coopé-
rant dans la dépense, l'intérêt général de
la Ville en temps que Station balnéaire,
exigeant que l'industrie ostréicole ne disparaisse
pas. Or cette industrie est menacée
de disparition à très brève échéance,
puisque l'Administration maritime a des
instructions pour interdire la vente des
huîtres élevées damas le bassin des Sables,
si celles-ci n'ont pas été préalablement
stabulées, c'est à-dire rendues inoffen-
sives pour la santé publique.
Samedi 11 Avril 1914
Telle est fixée dans ses grandes lignes
la demande soumise au Conseil.
Pour la compréhension de la discussion,
il est nécessaire de donner quelques expli-
cations sur la genèse de la question posée.
Le débat qui s'est ouvert devant le
Conseil est la dernière phase d'une crise
qui dure depuis à peu près 14 ans. C'est
aux environs de l'année 1900, croyoné-
nous, que fut signalé par la science médi-
cale la possibilité de contracter des mala-
dies infectieuses par l'ingestion d'huîtres,
de mollusques, crustacés, etc..., ayant
Place de la Liberté
vécu dans des eaux polluées. Cette communication
fut faite, à la suite de cas de
typhoïde, constatés après dégustation,
dans une ville du Midi, d'huîtres conser-
vées dans des eaux d'un canal, recevant
des égouts.
A la suite de ces avertissements, des
enquêtes furent prescrites. Des inspec-
teurs visitèrent toutes les concessions, et
signalèrent dans leurs rapports, les condi-
tions clins lesquelles se trouvaient au
point de- vue de l'hygiène tous les bassins
ostréicoles français.
Dès ce moment l'ostréiculture française
commença d'entrer dans une crise qui
est loin d'être terminée. Le consommateur
inquiet, se détourna — à regret — d'un
comestible dont il redoutait les consé-
quences. Il s'en suivit naturellement une
diminution appréciable des opérations
commerciales dans tous les bassins ostréi-
coles.
En France, l'ostréiculture, est repré
sautée par le Syndicat National de l'Ostréi
culture. Ce groupement dans ses Congrès,
ému de la situation nouvelle, chercha
d'abord à lutter d'un côté contre ce que
pouvait avoir d'exagéré les craintes des
consommateurs, et d'un autre à réclamer
un peu plus d'indulgence Je la part des
V e itt e e
A rronctissen-een t
Pouvoirs publics, dont les sanctions an-
noncées, allaient ruiner des bassins ostréi-
coles en entier. Puis devant l'inefficacité
de cette action, on vint à réclamer purement
et simplement la suppression des
parcs suspects, de manière à ce que la
disparition de ces produits douteux ras-
sure les clientèles et ramène la consom-
mation vers un comestible délaissé.
Pour le bassin ostréicole des Sables, il
fut adopté une mesure spéciale. Il fut
divisé en deux parties : dans l'une, les
huîtres sont amenées jusqu'à l'état de
demi élevage, c'est à-dire qu'elles ne sont
pas suffisamment développées pour être
comestibles, dans l'autre partie elles sont
amenées de l'état de demi élevage à un
développement suffisant pour être con-
sommées. Cette dernière phase de crois-
sance s'opère dans ries eaux pures et les
huîtres qui en sortent peuvent donner des
garanties suffisantes.
Depuis quelques années un fait nou-
veau est venu modifier totalement l'aspect
de la question. Un Inspecteur général des
Pêches, qui est en même temps un savant
consciencieux, M. Fabre-Domergue, après
plusieurs années d'expérience, vient de
préconiser namélioratiou des huîtres par
la stabulation. Ce procédé consiste à sou-
mettre l'huître pendant six jours à l'action
d'une eau courante aussi parfaitement
pure que possible. Après ce traitement,
l'huître est absolument débarrassée de tous
les germes nocifs qu'elle pouvait contenir,
et peut être consommée sans aucun danger.
L'Administration maritime s'est alors
retournée vers les concessionnaires de
parcs suspects, et leur a dit : « Voici un
procédé qui donne toutes les garanties
désirables, il n'y a donc plus de raison
pour que les produits douteux ne devien-
nent parfaits ; installez donc des bassins
de stabulation, ou bien je ne vous autorise
plus à élever des huîtres pour la vente. »
Telle est la situation qui est faite au
bassin ostréicole sablais : elle se résume
ainsi : ou bien les huîtres sabtaises ven-
dues pour la consommation seront sta-
butées, ou bien leur vente sera interdite,
et les parcs ne pourront plus être consacrés
qu'au demi élevage.
Le problème ainsi posé , les ostréicul-
teurs cherchèrent à le résoudre au mieux
de leurs intérêts. Ces ostréiculteurs sont
répartis en deux groupes, l'un domicilié
sur la commune d'Olonne, l'autre domici
lié aux Sables. Le nombre total des concessionnaires
est de 55, celui des conces-
sions de 284 ; la superficie de ces conces-
sions de 28 hectares 31 ares 74 centiares.
Après diverses tentatives, l'entente ne
put se faire entre les ostréiculteurs sablais,
pour constituer les moyens financiers nécessaires
à l'établissement des bassins de
stabulation. Les raisons de es désaccord
tiennent surtout à ce que la genre de com-
merce n'est pas le mène pour tous les
ostréiculteurs. Les uns ne, font que l'ex-
pédition au dehors, les autres ne font que
la vente aux Sables ; une troisième caté-
gorie, se borne à faire le demi élevage. Ii
en résulte des degrés différents dans l'in •
térêt particulier des concessionnaires, qui
font que certains de ceux-ci se désinté-
ressèrent complètement de l'entreprise.
Il lie put se former qu'un groupe de six
concessionnaires sablais, décidés à pour-
suivre la réalisation du projet. Duiant
l'année 1913, différents projets furent
étudiés, pour la réalisation desquels la
coopération du groupe et de la Ville étaient
nécessaires. Ces projets. pour des causes
diverses, n'ayant pu aboutir, le Syndicat
fit dresser par M. l'ingénieur des Sables,
un projet s'élevant à 46 500 francs. Ce
projet prévoit l'installation de bassins de
stabulation à La Chaume, sur la côte de
l'Armandèche, pour traiter 70 000 huîtres
par jour. Cette installation serait la pro-
priété du Syndicat, qui n'admettra dans
ses bassins que les huîtres des syndiqués.
Les autres parqueurs, qui par un docu-
ment écrit, déclarent ne pas vouloir coopé-
rer dans la dépense, et se désintéresser de
la question, feront du demi-élevage, et
vendront leurs huîtres aux syndiqués.
Ce Syndicat demande donc à la Ville de
lui allouer la subvention de 20 000 francs,
que le Conseil avait eu l'intention dans de
précédentes séances de consacrer au relè-
vement de l'industrie ostréicole aux Sa-
bles. La discussion a été fort longue, mais
il convient de le reconnaître, parfaitement
dirigée, complèterneut calme, et les argu-
ments produits de part et d'autre, de la
plus grande valeur. Il suffira de les résu-
mer pour avoir un aperçu complet de la
discussion.
A la demande du Syndicat, il a été fait
les objections suivantes : le Conseil a dé-
cidé de consacrer une somme de 20 000
francs au relèvement de l'industrie ostréi-
cole sablaise, et notamment pour l'instal-
ation de bassin de stabulation.
Or, le Syndicat ne peut avoir la préten-
tion avec ses six concessionnaires seuls,
de refprésenter l'industrie ostréicole sa-
biaise toute entière.
D'un autre côté le Syndicat produit une
P par laquelle les autres ostréiculteurs
ablais se désintéressent de la question,
déclarant se consacrer à l'avenir au demi-
élevage. Cet engagement à la rigueur, dé-
gage le présent mais ne garantit pas l'a-
venir.
En effet les concessionnaires actuels
disparaîtront. Ceux qui les remplaceront,
peuvent avoir l'intention de foire la vente
et l'expédition des huîtres. Or cela ne
pourra leur être accordé que si leurs pro-
duits sont stabulés ; mais comme ils ne
pourront pas utiliser l'installation du Syn-
dicat — puisque vous Syndicat vous vous
y opposez — ou bien ces concessionnaires
nouveaux seront condamnés à renoncer
à la vente, ou à installer à leurs frais des
parcs de stabulation. Et comme la Ville
aura déjà subventionné une installation
particulière du même genre, rien n'em-
pêchera un nouveau groupement de venir
demander à la Ville une nouvelle sub-
vention.
Donc si le Conseil alloue purement et
simplement une subvention dans les con-
ditions exposées, cela équivaut à : 1° Sub-
ventionner une entreprise particulière, et
20 A créer un monopole de la vente des
huîtres au profit d'un Syndicat de six
personnes.
En conséquence, pour que le Conseil
puisse accordes la subvention demandée,
il 'faut que le Syndicat s'engage à recevoir
tant pour le présent que pour l'avenir,
moyennant une rétribution à fixer, les
huîtres de tous les concessionnaires sa-
blais du bassin ostréicole.
A ces objections le Syndicat a répondu :
« Nous ne sommes que six il est vrai,
mais à nous seuls nous avons la prétention
de représenter l'intégralité — à peu de
chose près — de l'industrie ostréicole aux
Sables. Sur la surperficie totale de 28 hec-
tares 31 ares 74 centiares du bassin, nous
sommes concessionnaires de 16 hectares
70 ares 91 centiares, c'est-à-dire de plus
de la moitié.
» Sur les 6 millions d'huîtres vendues,
nous en faisons 5 millions environ à nous
seuls. En sorte que nous sommes fondés à
dire que le jour où
cesserons nos
expéditions, l'industrie ostréicole sablaise
aura disparu.
,‘:lables — d 'O leenne
» Donc nos intérêts particuliers, repré-
sentent l'intérêt général de l'ostréiculture
aux Sables, et nous avons quelques droits
à l'aide quo nous sollicitons.
e Nous ne pouvons accepter de recevoir
à la stabulation, dans nos bassins, les but-
tres des autres concessionnaires pour plusieurs
raisons :
» ln Nous ne nous associons pas seule-
ment pour réunir les moyens financiers
de l'entreprise, mais pour nous donner
mutuellement des garanties d'application
sincère et loyale d'un procédé que nous
considérons comme propre à faire sortir
du discrédit où elle est généralement
tombée, la consommation des huîtres.
Nous avons donc mis en commun nos
clientèles, il n'y aura qu'un organisme
d'expédition, en sorte que nous serons
sûrs qu'aucune huître ne sera livrée à la
consommation sans avoir été préalablement,
scrupuleusement traitée ;
» Si nous ouvrions nos bassins à tout
venant que deviendrait cette garantie? Tel
stabulerait 1.000 huîtres, par exemple, et
retourné chez lui en expédierait le double
et le triple. Supposez quer...parmi celles
non stabulées, ils s'en trouve de nocives,
que devient alors la valeur du procédé?
Le consommateur ne verra qu'une chose :
les huîtres qui l'ont rendu malade venaient
des Sables, où la stabulation fonctionne
cependant ; donc aucune confiance à avoir
dans le procédé, discrédit sur les produits
sablais, diminution de la vente, inutilité
des sacrifices consentis;
» 2° Nous avons fait tomme nos efforts
pour amener à nous les autres ostréicul-
teurs. Ceux-ci se sont désintéressés de
l'entreprise : soit parce qu'ils n'ont pas
les moyens, soit parce qu'ils ne font que
du demi élevage, d'autres parce qu'ils
sont trop âgés, d'autres encore parce
qu'ayant les moyens, ils ne veulent rien
engager sans connaître les résultats ;
» Est ce que les six ostréiculteurs qui
auront risqué, dans une entreprise incer-
taine des capitaux importants, peuvent
accepter d'accueillir des collègues, qui ne
se présenteront que pour recueillir des
bénéfices certains sans avoir jamais couru
le moindre aléa ?
» Pour l'avenir le Syndicat, répond que
les concessionnaires ionise connaîtront
Ne 1564
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée R épublica ine , Place de la
Liberté.
---
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
========
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fr. 50
On traite à forfaite les Annonces périodiques ou continues
Téléphone
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adress é à Jr. Ve en MA THÉ , R édac t e ur-G éran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
les conditions dans lesquelles ils pourront
utiliser les concessions. Ils se trouveront
en face d'un régime établi, ne
modifiera pas des conditions anciennes
pour eux plus favorables, pour la raison
bien simple qu'Us n'avaient jamais joui
de ces conditions. Donc le Conseil aura
envers ces nouveaux venus, sa liberté
d'action pleine et entière. e
Tels sont groupés les arguments pour et
contre, c'est entre eux que le Conseil avait
à choisir.
Le Conseil sur la proposition de M. Le-
comte, a adopté une proposition transac-
tionnelle.
Après avoir considéré qu'on devait sou-
tenir l'industrie ostréicole sablaise ; que
c'était pour l'intérêt général des Sables
une obligation impérieuse, le Conseil a
persisté à penser qu'il ne lui était pas
possible de donner purement et simple-
ment une somme de 20.000 francs, à tin
groupe d'intérêts particuliers, même re-
présentant à lui seul presque la totalité
du commerce des huîtres.
11 a donc décidé de prêter pour 15 ans,
aux ostréiculteurs syndiqués, qui s'enga-
geront solidairement, une somme de 20 000
francs, remboursable sans intérêt.
Cette décision e été prise au scrutin
secret : 1° pour le principe du prêt par
14 oui, 4 non, 1 blanc ; 20 pour la durée
de 15 ans par 11 oui, 5 pour 10 ans ; 3
blancs.
La Ville dans ces 15 années devant payer
une somme de 27.000 francs environ pour
annuités, la décision revient au point de
vue financier à verser au Syndicat, une
somme de 7 000 francs à titre de subven-
tion, répartie sur 15 années, soit accorder
460 francs par an environ pendant 15 ans.
Si cette manière de voir n'était pas
admise par l'Administration supérieure, à
notre avis, le remède le meilleur, devra
consister, dans l'établissement de bassins
de stabulation municipaux, régis par la
Ville, où seront admis moyennant une
redevance, les huîtres de tout le bassin.
Ce serait la solution élégante.
PAUL SABLÉ.
Syndicat Paiân
et B i s - Vandilsin
M. Henri Bazire, candidat des curés
dans la circonscription des Sables-
d'Olonne, s'agite désespérément et la
frousse de la défaite détermine seule ses
actes à l'heure où la bataille électorale
s'engage à peine.
Dans les journaux à sa solde, il fait inju-
rier, avec One inélégance, une mauvaise
foi, une grossièreté bien cléricales, son
adversaire, notre ami M. le Dr Raoul
Pacaud, ainsi que tous les hommes de
coeur et de dévouement qui se pressent,
fermes et d'un calme impressionnant au-
tour de celui qui a accepté de porter dans
la bataille le drapeau du parti républicain.
Lorsque les injures remplacent les argu-
ments, c'est que le vent du boulet, comme
dirait Georges Clemenceau, a passé le
camp de ceux qui les emploient. Et quand
les républicains sourient sans même dai-
gner riposter à ces sottises tant de fois
ressassées. C'est qu'ils sentent en eux la
force qui assure la victoire, sans qu'il leur
soit besoin de recourir à des procédés
avilissants pour ceux-là seuls qui en assu-
ment et en portent la responsabilité.
Mais les amis de M. Bazire et M. Bazire
lui-même, comprennent qu'une campagne
de calomnies et de dénigrements systéma-
tiques n'aura aucune influence sur les
décisions que prendront les électeurs sa-
blais, le 26 avril prochain.
Aussi ont ils dès aujourd'hui recours à
cet argument trébuchant et sonnant en
lequel, dans toutes les élections, le cléri-
calisme militant met son espoir. parce
qu'il croit que tout est à vendre et que les
consciences sont à l'encan.
On sème l'argent comme si des Vendéens
pouvaient être détournés de leur devoir
par une aumône déguisée. On fait à cette
noble race la suprême injure de croire que
ses suffrages iront au dernier.
enchériseeur.
Allons donc 1 Si M. Bazire croit à l'effi-
cacité de la manne qu'il distribue en ce
moment, après avoir pendant trois ans et
demi ignoré les Sablais, leurs détresses,
leurs besoins, leurs misères, il sa trompe
lourdement. Et comme nous disait, ces
jours derniers, un brave pêcheur Chau-
mois, en ce pittoresque langage qui carac-
térise la race : « Nous prendrons sa galette'

Nous boirons son vint Mais nous ne vote-
rons pas pour lui I »
Et le même bonhomme, que ses cama-
rades encourageaient et soutenaient de
larges rires ironiques, et de bravos nar-
quois à l'adresse de M. Bazire, ajoutait :
— Tenez, c'est comme ces conférenciers
qu'il fait venir on ne sait d'où!
Croyez vous qu'ils nous font chaud ou
froid avec leurs phrases ?
On ne les a jamais vus! On ne les connaît
ni d'Eve ni d'Adam I
Il y en a des gros, comme ce M. Georges
Berry qui voulait nous convaincre, et
n'arrivait pas à s'expliquer.
Il y en a qui sont en soutane comme ce
révérend Père Aoustin qui, sous prétexte
de nous parler des droits de Dieu, nous
vantait les qualités de Bazire, son enfant
de choeur-prophète.
Il y en a de maigres, comme ce député
de Paris — Joseph Denais qu'il s'appelle
—qui criait, tem pétait, devenait tout-rouge
à la salle du Gymnase en nous parlant de
l'affaire Rochette et des impôts.
On n'y com prenait goutte, à son discours.
Mais la claque était organisée supérieure-
ment. Il y avait là des femmes, des enfants,
beaucoup plus que d'électeurs, qui, sans
savoir pourquoi, tapaient des mains lors-
que M. Denais, comme pour se moquer de
son compère, disait que M. Bazire était un
grand homme.
S'il est un si grand homme ; s'il connaît
si bien son affaire et nos affaires, M. Henri
Bazire ne devrait avoir besoin de personne
pour se défendre.
Notre candidat a, autour de lui, Georges
Batiot, Désassis, Bourmaud. Mourat, Valère
Mathé, Germain, Lecomte, Paras, etc , etc.,
rien que des Vendéens, en attendant que
vienne se mettre à ses côtés le député sor
tant, M. Chailley, qui a rendu à ce pays
tant de services que sa présence aux côtés
du Dr Raoul Pacaud est un gage de la
la loyauté, de la droiture, de la qualité de
celui ci.
Entre l e Syndi ca t p a r isien de M, Bazire
et le B loc Vendéen de Pacaud, nous ne
tommes pas assez niais pour hésiter!
Vive le bloc vendéen! que M. Bazire et
sa troupe rentrent à Paris. Charbonnier
veut être maitre chez soi. Les Vendéens
éprouvent le besoin d'être libres chez eux!
a.sessà.,,
LE DROIT DE STATIONNEMENT
L e dro it de s tat ion n emen t qu i
ava it s i v iolemmen t ém u n os Ma raî-
ch ers, nos Agricu lteurs, n os A uber -
- g is tes sa blais a uss i , VIENT D'ÊTRE
SUPPRIMÉ.
Ce tte mesure a é té pr ise à la suite
de pla in tes nombreuses .
Nous savons que la Population
trava illeuse des Sables, de ses fau-
bourgs, des v illages env ironnan ts la
dés ira it . C 'est pourquoi n ous app lau-
diss'ons de tou t coeu r à la réglemen -
tation n ouvelle q u i v ien t d 'être prise,
sous les ausp ices et grâce à l 'autorité
de M. Cha illey, n otre Ma ire .
A la mode da Paris
A la mode des Sables
Le dédain de certains Parisiens pour la
province, ses habitudes, ses moeurs a quel-
que chose de véritablement choquant. Et
cela d'autant plus que fussent ils même
gens courtois et de bonne société, la con-
viction de leur supériorité les empêche
parfois de dissimuler leur mépris pour
nous autres, pauvres gens de la province.
Elle est pour eux un dogme.
Il ne faut pas leur en vouloir. Ne croyez
pas par exemple que M. Bazire ait l'inten-
tion de blesser les Sablais et ses électeurs.
Non pas, ce serait déraisonnable de sa
part. S'il les froisse c'est seulement par
négligence, par méconnaissance de leurs
sentiments et de leurs coutumes locales.
Il les ignore. Comment d'ailleurs les con-
naîtrait ils ? Son insouciance à l'égard de
tout ce qui est de ce pays vendéen, où il
ne vient que tous les quatre ans pour bri-
guer les suffrages, est telle qu'il n'en a
cure.
Un beau matin par l'express il arrive.
C'est que les élections vont avoir lieu. Il
est escorté de ses ouvriers électoraux,
tous Parisiens. Ceux ci prennent la place
des Sablais dans la rédaction des jour
usus, dans la direction de la politique
réactionnaire, dans les conseils cléricaux
et dans la conduite de la campagne. M
Tranquille Doré, qui est comme chacun le
sait, le meilleur rédacteur du Jo u rna l de s
Sab les , lorsqu'il en est le seul, devient le
dernier. Ce n'est point que les nouveaux
venus, lesquels manquent d'expérience
totalement, écrivent mieux que lui, mais
ils ont aux yeux du candidat l'avantage
de n'être point conseillers municipaux
des Sables et d'être Parisiens. Quant à
M. Brianceau il n'est jugé bon qu'à servir
d'introducteur aux orateurs parisiens,
Georges Berry, Denais et autres phraseurs.
De même qu'un valet nomme les per-
sonnes de qualité qui entrent dans un
salon, il était chargé samedi à l'ouverture
de la conférence publique d'annoncer à
l'assemblée M. Denais qui parle mal mais
qui est Parisien. Lui même on le laisse .
conférencier lorsqu'on n'a pas quelqu'un
d'ailleurs. C'est même humiliant pour le
barreau des Sables-d'Olonne. Ceux qui
sont du pays souffrent dans leur dignité
de cette invasion. Croyez-vous que MM.
Doré, Brianceau et bien d'autres, quoi-
qu'ils ne disent rien, ne soient pas ulcérés?
Et il en va constamment ainsi. La cam-
pagne se poursuit à la mode de Paris.
Les réactionnaires organisent le plus
possible, sous l'inspiration de M. Bazire,
des réunions dans lesquelles les orateurs
ne traitent point des questions locales,
qu'ils ne connaissent d'ailleurs aucune-
ment, mais discutent des procès bien pari
siens, et avec la manière de pince sans
rire des Parisiens parlant à de pauvres
provinciaux, annoncent à ceux-ci par
exemple que M. Caillaux avait donné l'or-
dre à sa femme de tuer M. Calmette!
Ils s'expriment avec la violence chère
aux habitués des réunions publiques de
la capitale. Leurs adversaires sont traités
par eux avec grossièreté. Ils sont d'autre
part traînés dans la boue par leurs jour-
nalistes selon la manière en usage dans la
salle de rédaction de l a Libre Paro le .
Et c'est encore par application de prin-
cipes peu vendéens que les discussions se
poursuivent de cabaret en cabaret, entre-
tenues par le candidat quelquefois, plus
souvent par des gens à sa solde. On sert
aux consommateurs un vin blanc qui peut
être naturel, mais qui est empoisonné par
des arguments falsifiés.
Nos concitoyens ne sauraient digérer
un breuvage aussi peu net au coeur,
Les motifs qu'on leur donne avec le vin
pour voter en faveur d'un candidat cléri-
cal ne sauraient passer. Ils sont trop durs
à avaler et grattent trop le gosier. Ils leur
font mal, leur tournent sur le coeur, leur
tapent sur les nerfs. Ils rentrent chez eux
malades et leurs femmes sont mécontentes.
Le candidat du parti réactionnaire est si
peu vendéen qu'il ne s'aperçoit même pas
que de pareils procédés, d'abord parce
que les hommes en souffrent et surtout
parce qu'ils irritent les épouses, lui font
le plus grand tort. S'il était Sablais il
saurait, ce qui va l'étonner, que dans no-
tre ville ce sont les femmes qui votent.
Sans doute il en va à Paris autrement et
ainsi s'expliquent les revendications des
« suffragettes ». Toutefois chez nous, M.
Bazire, il n'y a pas de « suffragettes »,
parce que les femmes sont électrices. Les
jolies Sablaises ont su faire ce que n'ont
pu faire vos Parisiennes fardées. Elles ont
acquis, et à bon droit, assez d'ascendant
sur leurs maris pour les déterminer à vo-
ter suivant les décisions qu'elles prennent
elles-mêmes. Mécontentes des habitudes
de cabaret que vous cherchez à inculquer
aux hommes, elles détermineront à voter
contre vous ceux là surtout que vous aurez
le plus incité à boire. Au surplus ce sera
justice et ce sera drôle..., car si les Pari-
siens aiment rire à nos dépens nous ai-
mons aussi à rire au dépens des Parisiens.
Une campagne électorale menée à la
mode des Sables-d'Olonne, se fait tout au-
trement. Le candidat s'entoure de conci-
toyens qui sont des gens connus, estimés,
aimés. Il a de la gaîté, des égards pour
ses adversaires, des raisons à fournir à ses
contradicteurs. S'il est appelé à trinquer
avec dès amis, il fait servir du vin blanc
de pays sans mélange indigeste de so-
phismes. Il traite avec eux des questions
locales qu'il peut traiter sérieusement,
manifeste sa sympathie pour leurs parents
lorsqu'il les connaît déjà, ce qui est fré-
quent. Il a le sourire tandis que vous avez
trop souvent à la bouche, M. Bazire, des
paroles de violence et de colère. De cette
façon il peut persuader et il s'attire des
amitiés solides.
xgreggUME
Comité Républicain
SAMEDI 1 1 A VRIL , et 8 h . 1 12
Salle du Gymnase
Le D" 111Aout, PACAUD
Conseiller Général, Maire d'Angles
Candida t uni que du Parti Répub li ca in
prendra la parole pour développer
son Programme.
L'importance de cette Réunion ne
saurait échapper à aucun Membre
du Comité. C'est pourquoi nous les
prions de s'y rendre tous, en ame-
nant avec eux, leurs Amis.
O ù s 'en va M . Baz ire ??
Mystérieusement, M. Henri Bazire,
abandonrent avec une brusquerie
inquiétante ses électeurs, quittant
Les Sables-d'Olonne, mercredi soir.
Les secrétaires restaient seuls pour
offrir aux électeurs sablais, qui s'en
gaussent, la moque, la chope ou la
chopine.
Il partait, M. Bazire ; il fuyait, à
tire d'ailes. Il s'en allait sous d'au-
tres cieux.
Et ses partisans consternés n'hési-
taient pas à confesser qu'ils ne le
reverraient plus.
Allait-il, en secret, dans une pa-
roisse de la capitale, faire 4i ses Pâ-
ques » loin des libéraux que le cléri-
calisme ne botte guère ?
Avait-il rendez vous avec l'éditeur
de cette ignorée e Dame de Saint-
Leu r que Tranquille Doré est seul
à. lire lorsque le sommeil le fuit??
Ne cherchez pas, électeurs ven-
déens ; ne fatiguc z point inutilement
vos méninges.
L'homme de Luçon, le battu des
Sables, se sentant irrémédiablement
perdu, s'en est allé à Paris simple-
ment pour corser encore sa camarilla
de conférenciers exotiques.
Il paraît qu'il nous ramènera Polin,
Dranem, un entrepreneur de cinéma,
à moins que ce ne soit tout simple-
ment le fameux Lerolle que les lau-
riers en zinc de Denais empêchent
de dormir.
Le « Candida t Bo uge »
C'est ainsi que le Co u rri er des Sab les ,
faisant flèche de tout bois, en face du dé-
sarroi de ses troupes, dénomme M. le Dr
Raoul Pacaud.
Il nous aurait suffi d'une courte incur-
sion dans les cantons de Talmont et des
Moutiers-les- Mauxfaits , pour réduire à
néant cette affirmation imbécile, si, par
ailleurs, nous ne savions à quoi nous en
tenir au sujet des idées politiques que
professe M. le Dr Raoul Pacaud.
Certes il est un républicain ferme que
l'idée laïque et les réformes sociales
sont loin d'épouvanter. Mais entre ses
conceptions et celles que les réactionnaires
intéressés essayent de lui prêter, il y a un
abîme — que nous ne prendrons même
pas la peine de combler.
Au point de vue social, il faut qu'on le
sache bien, Raoul Pacaud place en pre-
mière ligne de ses préoccupations le res-
pect de la propriété.
Au point de vue patriotique, il affirme
publiquement que la loi de trois ans ayant
été votée, il s'incline devant la décision
du Parlement, veut l'application stricte
de la réforme militaire, en attendant que
les circonstances, — appelle de tous
ses voeux — permettent de revenir à la loi
de deux ans, moins lourde pour le prolé-
tariat des villes et des campagnes.
Au point de vue religieux, le Dr Raoul
Pacaud est partisan de la liberté absolue.
Ses opinions, en la matière, sont connues.
Il entend qu'on les respecte de même que,
de propos délibéré, il respecte les opinions
et les pratiques d'autrui.
Est-ce là le langage d'un sectaire et
d'un intolérant ?
Non, c'est simplement le langage d'un
républicain qui ne dissimule ni sa pensée,
ni ses doctrines. Il sait ce qu'il veut. Il
sait où il va.
Ce qu'il veut? C'est une démocratie de
plus en plus libérée des jougs anciens.
Où il va ? C'est vers plus de fraternité,
plus de bonté, plus de lumière et moins
de misères imméritées.
Le programme du D, Raoul Pacaud est
non seulement le nôtre, mais celui de tous
les braves gens,
Au Co urri er , seulement, et à l 'E to i le on
peut faire semblant d'en douter, parce que
la devise de Basile est toujours en honneur
dans ces maisons-là où le mot d'ordre
reste le même : « Calomniez, calomniez, il
en restera toujours que'que chose ! e
Le Candidat «Caméléon»
Puisque M. Tranquille Doré, dans son
Courr ie r, représente M. le Dr Raoul Pacaud,
comme le candidat rouge, il nous sera
bien permis de rechercher quelle est la
couleur du fanion que M. Henri Bazire
déploie au dessus de son programme.
Il n'est pas, ce fanion, d'un blanc pur
fleurdelysé, puisque les nobles vendéens
repoussent avec un dédain qui frise le
mépris, le président d'honneur de la Jeu-
nesse catholique.
Il n'est pas bien en cour à Rome Mon-
sieur Henri Bazire, puisque la Vig ie, o rg ane
ca t h o liq u e romain in t ég ra l, qui r eçoi t direc -
temen t du Va t ican s es i nsp i ra tion s , estime
scandaleux, de sa part, de collaborer à l a
L ib re Pa ro le et de publier un journal, de
concert avec M. Edouard Drumont dûment
excommunié et qui vit en marge des lois
de l'église I
Il n'est pas franchement tricolore, le fa-
nion de M. Henri Bazire, puisque celui-ci
passe son temps à injurier les institutions
démocratiques actuelles et, ne suffisant
pas à la besogne, à amener aux Sables et
dans la circonscription des hommes qui
renchérissent encore et ne font partie
d'aucun groupe politique nettement déli-
mité.
Je vais vous dire.
M. H. Bazire n'est pas un royaliste.
M. H. Bczire n'est pas un catholique.
M. H. Bazire n'est pas un républicain.
Mais qu'est-il donc ? me direz vous.
C'est bien simple.
M. H. Bazire est un a r rivi s t e .
Journaliste obscur, avocat de coins
d'ombre, il n'arrive pas assez vite, selon
son gré, à la notoriété. Et il songe qu'un
mandat de député servirait utilement son
ambition démesurée, en tous cas hors de
proportion avec sa valeur et son talent
réels.
Alors il songe à faire de vous, bons Sa-
blais, un marchepied pour se hisser dans
des sphères où par son propre effort il dé-
sespère d'accéder.
par_
son
vous ! Une fois arrivé, il vous
dédaignera, de même qu'il a mis au ran-
cart, avec une désinvolture sans pareille
le royalisme qu'il estime vieux jeu ; la re-
ligion qui lui sert momentanément de
tremplin, le libéralisme dont il n'a cure,
parce que ce petit jeune homme, au visage
LA VENDEE RENJBLICAINE
jaune, qui glisse Comme une ombre falotte
dans les rues, n'a qu'une conviction,
qu'un but : arriver, arriver, arriver ! Le
reste, les électeurs, les principes, les idées,
croyez nous, il s'en contrefiche, pour ne
pas dire crûment, à la mode de nos pères :
« II s'en fout I »,
Henri Bazire est né à La Chaume
C'est un homme extraordinaire par les
hasards de sa naissance que le terrible
Henri Bazire.
Lorsqu'il conduisit naguère, à Rome,
les éphèbes de la Jeunesse catholique, il
persuada au cardinal de Meery del Val
qu'il était né à Pampelune.
Puis, mis en présence du saint Père, il
affirma qu'il était romain et frère jumeau
de Romulus et de Remus.
Il s'en vint à Luçon et il confia aux
Luçonnais qu'il avait vu le jour dans la
cité où, gràce à lui, le premier dragon
viendrait un jour.
Inquiet sur son sort électoral, il pensa
que les fontenaisiens pourraient parfaite-
ment lui ouvrir leurs bras et il se décou-
vrit des ascendants posthumes et des des-
cendants anthumes — comme aurait dit
Alphonse Allais — dans la forêt de Mervent.
Les Luçonnais le regardèrent en chien
de faïence ; les Fontenaisiens ne firent pas
autrement attention à lui. Et M. Henri
Bazire se rabattit sur Les Sables.
Il y a quatre ans, M. Chailley n'étant
pas de ce pays, l'enfant de choeur de
Piou, ne sentit pas la nécessité d'aug-
menter les ramifications de son arbre
généalogique.
Mais, en 1914, le candidat qui lui est
opposé, M. le Dr Raoul Pacaud, en l'espèce,
étant de pure souche vendéenne, il e sem-
blé à M. Bazire qu'il était opportun de
tenter quelque chose de ce côté-là.
Il ne savait à quel « sein » se rendre,
lorsque Tranquille Doré lui suggéra une
idée géniale.
« Les amis de nos amis sont des amis,
souffla le Conseiller municipal de La
Chaume. Les familles de nos amis sont,
par élargissement, nos familles à nous.
Georges Berry est bien, par notre grâce,
citoyen d'honneur des Sables, pourquoi,
par une faveur identique, ne seriez-vous
pas, vous Bazire, immédiatement consacré
Chaumais ???... »
En effet, Adam et Eve étant nos père et
mère, nous devons avoir des parents un
peu partout. Voilà pourquoi M. Bazire a
des parents à La Chaume... et dans les
forêts de Bornéo.
Ça ne vous fait rien qu'en lisant le
Cour rier on rigole un peu ?
C'est un délicieux intermède que gra-
cieusement Doré et Bazire nous ont fourni.
Le temps nous paraîtra moins long, en
attendant la débâcle réactionnaire du 26
avril prochain.
Avis non Municipal
M. Bazire fait des distributions de pain
chaque matin dans la rue des Halles.
Il n'en fait que tous les quatre ans au
mois d'avril.
C'est sans doute que ce pain ne durcit
pas et qu'il serait inutile de faire des
distributions plus fréquentes.
Faites en tous une provision pour quatre
ans.
Accourez tous des villes et des campa-
gnes.
Chronique Electorale
Le De Raoul Pacaud reçoit partout
un Accueil enthousiaste
Les journaux, à la dévotion de M. Ba-
zire, croient faire à celui ci une grosse
malice en discutant sa popularité. Il est
bien fâcheux que leurs rédacteurs ne se
soient trouvés, ces jours derniers au
milieu de nous lorsque le Dr Pacaud visita
Les Rabouillères, Les Couches, La Raizi-
nière, Saint-Vincent sur-Jard, Saint-Hi-
laire la Forêt, Longeville. Ils auraient vu
les populations entières de cas villages et
de ces chefs lieux de canton groupées pour
attendre l'arrivée du candidat républicain,
le saluer de bravos enthousiastes et lui
offrir des fleurs. Et comme tous les gens
de bonne foi, ces Messieurs auraient été
contraints de conclure que la victoire de
Raoul Pacaud est assurée et que M. Henri
Bazire n'a qu'à boucler sa valise après y
avoir enfermé son compère et complice
parisien, M. Joseph Denais.
M. Henri Bazire, en effet, au cours de
ses randonnées, n'a aucun vendéen à ses
côtés.
M. Raoul Pacaud, au contraire, est
entouré d'un véritable cortège d'hommes
de Vendée, tous connus, respectés, aimés.
Aux réunions dont nous parlions assis-
taient Georges Batiot, conseiller général,
René Bourmaud, conseiller d'arrondisse-
ment ; l'excellent républicain Léon Her-
bert ; Dr Mathevet, maire de Longeville ;
Potier, maire de Jard ; Frappié, maire de
Saint-Vincent-sur Jard ; Ouvrard, maire
de St Hilaire la-Forêt, auxquels s'étaient
joints tous ceux qui, politiquement ont
une influence réelle dans les cantons de
Talmont et des Moutiers les-Mauxfaits.
MM. Mathevet et Georges Batiot ont
partout présenté le candidat en termes
particulièrement émouvants et devant des
salles combles. M. Raoul Pacaud, avec
cette persuasive éloquence qui, jaillie du
coeur arrive sûrement au coeur des audi-
leurs a défini, sa pensée tout entière,
exposé son programme politique, sans se
soucier le moins du monde des attaques
aussi perfides que niaises dont il est l'ob-
jet dans les feuilles réactionnaires.
Il a proclamé son patriotisme.
Il a affirmé son amour pour les travail-
leurs des champs, de l'atelier, des chan-
tiers. Il n'a rien caché de son dévouement
à l'école laïque.
Et lorsque,répondant aux adversaires de
mauvaise foi qui l'accusent d'être un sec-
taire, un « rouge », il a montré, en un
splendide mouvement d'éloquence em
porté, toute sa vie de médecin, de repré-
sentant de la démocratie si tolérant, si
bon que ses amis parfois lui ont fait grief
de sa tolérance et de sa bonté, tous les
hommes de coeur présents, sans distinc
tion de nuances politiques lui ont fait,
partout de si chaleureuses ovations que
Raoul Pacaud serait vengé de toutes les
injures d'ennemis aux abois si dans son
grand coeur une idée de vengence pouvait
pénétrer et prendre place.
Longeville
A Longeville, le soir, la réunion fut
particulièrement nombreuse et enthou-
siaste. M. Mathevet, maire, prononça une
nette, solide et affectueuse allocution. M.
Georges Batiot, trouva des accents émou
vents, et la salle lui fit un énorme succès
lorsque se tournant vers Pacaud il lui dit :
Nous sommes deux têtes sous le même bon-
net. Lorsque j'étais jeune on m'appelait Mon-
sieur Georges ; lorsque je fus député, on me
nomma Batiot, tout court, et depuis que je ne
le suis plus, mes amis m'appellent affectueuse-
ment : a Le Père Batiot! o.
H en est et il en sera de même pour vous,
mon cher ami.
Hier on vous appelait Monsieur Raoul ;
demain, élu, on vous dénommera Pacand,
tout court, et ainsi que moi, dans de lointaines
années, à votre tour vous deviendrez •« Le
Père Pacaud! »
Le candidat tint ensuite pendant une
heure le public sous le charme de son
verbe frémissant de sincérité, de sa parole
ardente et convaincue.
Sa candidature fut de nouveau acclamée.
Puis notre ami, M. Léon Herbert, prit la
parole. En termes élevés et vibrants il
proposa à l'Assemblée d'adresser à M.
Cbailley, pour sa belle attitude son admi-
ration, pour les services rendus sa recon-
naissance. Il félicita son ami Pacaud de sa
noble et vigoureuse campagne. Puis après
avoir fait applaudir une fois encore le nom
du candidat républicain, Léon Herbert, se
penchant vers M. Mathevet, maire de Lon-
geville, en un geste discret et délicat lui
remit, pour les pauvres un soyeux et
coquet billet bleu.
M. Léon Herbert fut longuement ap-
plaudi. La Ma rsei lla ise retentit, comme
aux jours glorieux où elle menait les
troupes républicaines à la victoire.
Une fois de plus — notre certitude
est absolue, notre confiance est inébran-
lable : c'est aux accents de l'hymne de
Rouget de 'l'Isle que les Vendéens de la
première circonscription des Sables mar-
cheront à la bataille et assureront à la fois
le succès de Raoul Pacaud et de tout notre
grand parti républicain.
.A. Olonne
A ux Fi lées . — Samedi dernier, à 8 heu-
res du soir. M. le docteur Pacaud arrivait
dans ce quartier le plus populeux de la
commune, où sur 64 électeurs, le sympa-
thique candidat républicain est assuré
d'obtenir 63 voix. La réception qui lui a
été faite fut particulièrement chaleureuse ;
non seulement les deux salles de la buvette
de Mme veuve Torterea u se trouvaient archi -
combles mais, au dehors, près de 150 per-
sonnes qui n;avaient pu trouver place,
attendaient la sortie du candidat. C'est
que l'on était venu de partout : des Chi-
ions, de la Galer ie, de l a Ga rnauderi e, de
l a Vanne ri e et même des Sables.
M. Valère Mathé prend place à la tri-
bune, acclamé par ses admininistrés : il
se dit heureux et fier de présenter le Dr
Raoul Pacaud, ce militant républicain de
la première heure, son ami, son compa-
gnon de lutte de plus de vingt ans.
Le Maire d'Olonne invite tous ses conci-
toyens à venir, le 26 avril, remplir leur
devoir de citoyen :
« Entre M. Bazire, dit-il, aux applaudis.
sements de l'assistance, candidat de toutes
les soutanes et de tous les curés, étranger
à notre contrée, aujourd'hui ici, demain à
l'autre bout de la France, et notre ami, le
vôtre, notre compatriote Raoul Pacaud,
l'homme du pays, vendéen de race et
républicain de coeur, votre choix ne sau-
rait être douteux. Tous aux urnes le 26
avril et nous aurons une fois de plus
la joie d'enregistrer une nouvelle victoire
républicaine I »
Une chaude ovation est faite au Maire
d'Olonne : lorsque le silence s'est rétabli
M. le Dr Pacaud prend la parole. En ter-
mes clairs, précis, qui ne laissent planer
aucune équivoque, le candidat du Congrès
républicain expose son programme.
Maire de la commune d'Angles depuis
près de 18 ans, conseiller général du can-
ton des Moutiers-les-Mauxfaits depuis de
longues années, il connaît, mieux que
quiconque, les intérêts de l'agriculture ;
député il saura défendre, à la Chambre,
les intérêts des travailleurs avers la même
ardeur, le même entrain qu'il les défend,
tant dans sa commune qu'au Conseil géné-
ral. Ses adversaires aux abois, sentant
l'irrémédiable défaite, le représentent
comme un révolutionnaire, comme un
rouge, comme un mangeur de curés.
Que l'on interroge ses électeurs qui, aux
dernières élections, l'ont élu Conseiller gé-
néral par 2 600 voix sur 2 900 votants,ceux-
ci diront que nul, plus que le Dr Pacaud,
n'est respectueux de la liberté de cons-
cience. Il entend que chacun conserve le
droit d'aller à la messe, de pratiquer la
religion comme il lui plaît, mais ce que
lui, républicain ne saurait tolérer, c'est
que le prêtre, sous le masque de la religion,
se jette dans nos luttes politiques dans
l'espoir de dominer et de commander en
maître. Le cléricalisme n'a rien à voir
avec la religion, dont il n'est que la cari-
cature. En votant pour moi, dit en termi-
nant le Dr Pacaud, vous voterez pour un
travailleur, pour un fils de travailleur
comme vous : en acclamant ma candida-
ture vous défendrez à la fois vos intérêts
et ceux de la République !
Une ovation chaleureuse est faite au Dr
Pacaud : les applaudissements crépitent
d'un bout de la salle à l'autre. Toutes les
mains se tendent et les cris répétés de :
« Vive Pacaud I Vive la République 1 » se
prolongent pendant plusieurs minutes.
A 10 heures le candidat républicain
qu'accompagnent nos amis, le Dr Pelas,
Germain, Herbert, etc., quittent Les Filées,
emportant de cette réunion le meilleur
souvenir.
A l 'A l lerie , aux G range s , à Champ c lou.—
Mercredi, dans la matinée, accompagné
de M. Valère Mathé, maire d'Ob:rune, M.
le Dr Raoul Pacaud a parcouru quelques
villages de la commune. A l 'A l lerie les
vaillants républicains du village se sont
rassemblés chez notre ami Henri Glénereau
et ont offert un vin d'honneur au candidat.
Aux G rang e s, salle archi-comble, chez
M. Laurent Mounier. Une mignonne fil-
lette e présenté au nom des habitants, ses
souhaits de bienvenue à M. le Dr Pacaud.
On a bu à la victoire républicaine.
M. Valère Mathé a annoncé deux bonnes
nouvelles aux vaillants républicains des
Granges : le 9 mai prochain, les travaux
d'exhaussement et de prolongement de
l'épi gauche du havre vont être mis en
adjudication à la Mairie d'Olonne : le devis
s'élève à 15.000 francs.
M. le Maire a ensuite informé ses admi-
nistrés que l'acte de cession, par la Forêt,
de 10 hectares 50 de terrain, près le havre
était signé : « Vous pouvez maintenant,
dit M. Valère Mathé, pénétrer sur ce ter-
rain, y amener paître les animaux, vous
êtes chez vous et nul ne pourra vous in-
quiéter 1 a
Inutile de dire que ces deux bonnes
nouvelles ont été accueillies avec joie par
cette laborieuse population ; aussi les
habitants ont ilsremercié chaleureusement
leur Maire des nombreuses démarches
qu'il a faites pour leur donner satisfaction.
Le 26 avril tous sauront prouver leur
reconnaissance en déposant dans l'urne le
nom de M. le Dr Pacaud.
A Ch amp c lou, bien que l'heure était mal
choisie pour une conférence, un grand
nombre d'électeurs s'étaient donné rendez-
vous chez M. Bouhier, aubergiste. M.
Pacaud reçut le plus sympathique accueil
et tous promirent d'être fidèle au rendes-
vous le 26 avril.
M. le Dr Pacaud obtiendra nana la
commune d'Olonneune écrasante majorité.
M. le Dr Raoul Pacaud a visité ces jours
derniers les électeurs de Martinet aux-
quels MM. le Dr Barreau,Guiochet, Durand,
Arnaud, etc., le présentèrent :
De La Chapelle Hermier où, sans crainte,
une foule nombreuse veut l'entendre et
l'applaudir.
De la Pataire et de Landeronde oit des
hommes comme M. Roy, maire, Chaillot,
adjoint, Jaulin, D' Barreau, Arnaud, etc.,
lui firent cortège.
De Sainte- Flaive.des Loups où M. le Dr
Frappié le présenta à 60 électeurs présents.
qui acclamèrent à l'unanimité sa candida-
ture.
De Nient dont 100 citoyens se pressaient
autour du candidat républicain, avec à
leur tête MM. Buton et Lhotelier.
D'Avrillé enfin où dans les rues du vil-
lage toutes les mains se tendent vers lui.
MM. Cbailley, député sortant, Georges
Batiot, ancien député, René Bourmaud,
Renaud, l'accompagnaient.
Partout l'accueil est chaleureux ; par-
tout M. le Dr Pacaud expose son pro-
gramme avec netteté, éloquence et con
viction. Et chacun s'accorde à reconnaître,
que le Maire d'Angles, conseiller général,
des Moutiers les Mauxfaits, mérite parfai-
tement sa renommée d'homme courtois,
tolérant et d'orateur à la chaude et entrai,
nante éloquence.
Nous dirons vendredi comment M. Ba-
zire et ses amis ont été reçus à La Tranche.
Réception plutôt froide, contrairement aux
assertions de 1 ' E / n te .
Les Visites de M. Pacaud
Dimanche 12 avril. — A 11 heures 1/2,
Ile-d'Olonne; à 3 heurtes, Oloone.
Lundi 13, — A 2. heures, Talmont ; à
5 heures, les villages deJard ; à S heures 1/2,.
Jard.
DANS LA 2e CIRCONSCRIPTION
La candidature de M. NAULLSAU
acclamée
Le courant de sympathie qui s'est ma-
nifesté de façon éclatante en la faveur de
M. Pierre Naulleau, le mois dernier, n'a
cessé de s'accroître. Des témoignages ré-
pétés d'amitié lui viennent de toutes les
communes de la 21, circonscription des

Sables. On a fait appel à son dévouement
éprouvé dans l'intérêt de ses concitoyens.
L'enthousiasme qui s'est manifesté autour
de lui ne fera que grandir, il n'existe point
seulement dans le marais, mais encore
dans I'lle républicaine de Noirmoutier et
dans le Bocage.
Dans une commune du marais de Monts,
un parent du comte de Baudry d'Asson
critiquait assez vivement devant un culti-
vateur de ses voisins la candidature de M.
Na ul lea u.
— Il rendra, en tous cas, répartit son
interlocuteur vexé, plus de services à la
circonscription que n'en a rendu M. de
Baudry d'Asson depuis trente ans au pays.
Cette simple réponse laissa l'autre rêveur.
Ils se séparèrent.
Les électeurs ne veulent plus d'un
homme qui crie : « Vive le Roy ! » mais
d'un député qui s'occupe des affaires et
puisse rendre des services à la circonscrip-
tion. Le moment est venu de désigner enfin
un homme d'ordre, de liberté et de progrès.
Les Régiments aux Sables
Ils sont arrivés, les Dragons !...
La population sablaise a fait, hier matin,
jeudi, aux deux escadrons du 1er dragons
qui doivent, pendant 18 mois, séjourner
dans notre ville, l'accueil le plus sympa-
thique et le plus respectueusement enthou-
siaste.
Des fleurs furent offertes au lieutenant-
colonel, par la fille, gracieuse infiniment,
de notre ami M. Peltier, conseiller muni-
cipal.
Sur tout le parcours suivi par les esca-
drons, offrant pour la première fois au
vent de la mer les oriflammes rouges et
blanches de leurs lances, la population
sablaise se pressait. Du balcon du Cercle
du Progrès, des fleurs et des branches
vertes furent jetées en offrande aux offi-
ciers et aux cavaliers...
Ils sont venus les dragons 1 Ils sont,
pour notre grande joie, à tous, installés
désormais dans la jolie cité sablaise I...
Mais où sont aujourd'hui les affirma-
tions tendancieuses de l ' Etoi le et du Cour -
rie r , proclamant l'une et l'autre que les
dragons ne viendraient pas aux Sables -
d'Olonne.
Tranquille Doré a de ces audaces et son
compère, M. de Martrin-Dronos, de ces
subtilités.
Mais le jésuitisme de l'un et l'effronte-
rie de l'autre se brisent aujourd'hui contre
la réalité des faits, puisque c'est leur
ennemi commun, M. J. Chailley, député-
maire, qui a définitivement raison.
Le 65° aux Sables
Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, le
65° régiment d'infanterie doit, cette année,
exécuter ses tirs de combat aux Sables-
d'Olonne, où il se rendra par bataillon. La
musique marchera avec le fer bataillon ;
chaque bataillon suivra l'itinéraire sui-
vant :
f o r Ba tai llon . — Départ de Nantes, le
17 avril ; séjour aux Sables du 20 au
25 avril.
2e Ba tai llon . — Départ, le 23 avril; séjour
aux Sables du 26 avril au ler mai.
3. Ba tai l lon . — Départ, le 30 avril ; séjour
aux Sables du 3 au 8 mai.
H. BAZIRE battu en 1906, à
Luçon ;
H. BAZIRE battu en 1910, aux
Sables ;
Sera battu aux Sables en 1914.
Cour d'Assises de la Vendée
Présidence de M. PECOLET, conseiller à la Cour
Assesseurs : MM. R1BEREAU et DE LAPETRE.
A udience du Lundi 6 A vri l
Affaire Fi:ERRE-LOUIS JARNY. — Vols,
Faux et usage de Faux
Jarny (Pierre - Louis), 44 ans, ancien hor-
logeraux Sables-d'Olonne estaccusé d'avoir
volé en notre ville le contenu de plusieurs
boites aux lettres, et de s'être approprié
les mandats poste que certaines corres-
pondances contenaient. C'est ainsi qu'un
mandat de 12 fr. adressé le 30 octobre
1912 par M..° Vidy à son fils étudiant en
médecine à Paris, un autre de 15 fr. 45
adressé le 16 novembre par Mie. Ecolivet,
à PAII. Pajot, à Nort-sur-Erdre, ne parvin-
rent pas à destination.
Le 3 octobre 1913, le Receveur des Pos-
tes des Sables-d'Olonne, ayant invité M.
Charon, avoué, à reverser une somme de
15 fr. 15, montant d'un mandat timbré
par lui en sa qualité de syndic d'une fail-
lite Jarny, le 29 janvier, celui ci porta
plainte à la Justice et une instruction fut
ouverte qui permit bientôt de découvrir le
eoupable.
L'instruction a établi, en effet, que le
mandat incriminé n'était autre que celui
émis par le bureau de poste des Sables-
d'Olonne, au profit de MII° Pajot.
Les explications fournies par cet indi-
vidu ont été des plus embarassées ; après
avoir reçu, a-t il dit, mandat d'une per-
sonne inconnue qui se dit sa débitrice, il
avait fait des démarches en vue de le toucher
auprès d'une dame Bernon, débitante.
N'ayant pas réussi, il s'était décidé à le
remettre à M. Charon, syndic de sa faillite.
Précédemment, le 29 septembre, Jarny
s'était présenté au bureau de poste de La
Roche sur-Yon et y avait touché un man-
dat qui fut reconnu peur être celui de 12
francs émis au profit de M. Vidy, à Paris.
Aux noms et adresses des destinataires,
on avait substitué, à l'aida' de lavage et de
surcharge, les mots : Pierre Jarny, Lee
Sables.
Pendant son séjour aux Sables-d'Olonne,
sa réputation au point de vue de la mora-
lité était mauvaise, sa probité des plus
suspectes. Il a, d'ailleurs, été condamné le
19 janvier 1913 à 3 mois d'emprisonne-
ment pour banqueroute et abus de con
fi ance . Après sa sortie de prison en mars
1913, il est allé s'installer avec sa m a l -
tresse à La Roche-sur-Yon.
Maintenant divorcé, il ne pourvoit en
rien au besoin de ses enfants, qu'il paraît
avoir complètement abandonnés.
Au cours de son interrogatoire, Pierre
Jarny oppose aux charges relevées contre
lui des dénégations formelles.
Cinq témoins sont entendus, dont M.
Charon, avoué aux Sables, et M. Farineau,
professeur au lycée de Nantes, expert en
écritures ; les déclarations de M. Charon
sont accablantes pour Jarny ; M. Farineau
démontre, par la similitude des écritures,
que celui-ci est réellement l'auteur des
faux qui lui sont reprochés.
M. Lecomte, dans une remarquable plai-
doirie, sollicite l'acquittement de J rrny.
M. Proust, procureur de la République,
prononce un réquisitoire modéré.
Après trois quarts d'heure de délibéra-
tion, le jury rapporte un verdict négatif
sur les gestions de faux et usage de faux,
mais affirmatif en ce qui concerne les vols.
Il accorde toutefois à l'accusé le bénéfice
des circonstances atténuantes.
En conséquence, la cour prononce contre
Pierre Jarny l a p eine de 5 mo is de p rison .
A udience du Mardi 7 A v ri l
Affaire SIONNEAU, BOUTES, LESTR AT. —
Vole qualifiés et complicité
Les accusés sont au nombre de trois :
Sionneau (Henri), 36 ans, né à Fontenay-
le-Comte ; Boutes (Léon), 17 ans, né à
Pocé (Indre-et-Loire) ; Lestrat (Louise-
Emma), femme Rousseau, 34 ans, née à
Lorient.
Les deux premiers ont à répondre de
vols de nombreux colis à la gare de Fon-
tenay ; la femme Rousseau est accusée de
complicité.
Sionneau qui a déjà encouru deux
condamnations à l'emprisonnement pour
outrages publics à la pudeur et pour coups
avait dû, à la suite d'autres indélicatesses,
quitter les tramways de la Vendée à La
Roche sur-Von. Il travaillait très irrégu-
lièrement, en qualité de mécanicien. Au
cours de la perquisition, on a découvert
chez lui un recueil manuscrit de chansons
anarchistes.
M. Proust, procureur de la République,
occupe le siège du ministère public.
Mee Gallet et de la Thébaudière, du bar-
reau de La Roche-sur-Yon, sont assis au
banc de la défense.
Après une heure de délibération, le
jury rapporte un verdict affirmatif sur
toutes les questions, mais, mitigé par
l'admission des circonstances atténuantes.
Il déclare que Boutés a agi sans discer-
nement. En conséquence, la Cour con-
damne Sionneau à 5 a n s de réc lus ion et
la femme Lestrat à 2 ans de p rison . Elle
prononce l ' acqui t t emen t de Boutés et dit
qu'il sera remis à ses parents et soumis
à la liberté surveillée jusqu'à sa majorité.
A udi en ce du M e rcredi 8 A vri l
Affaire MOIZEAU. — Attentats à la
pudeur
Cette audience est occupée par l'affaire
Moizeau (Louis), de Noirmoutier, accusé
d'attentats à la pudeur sur une fillette de
7 ans. Vu la nature des débats, l'affaire a
été jugée à buis clos. Nous nous bornerons
donc à enregistrer le verdict.
M. Proust, procureur de la République,
prononce le réquisitoire.
M. Lecomte, du barreau des Sables, pré
sente la défense de Moizeau.
Après une courte délibération, le jury
rapporte un verdict affirmatif. En couse
queues, Moizeau est condamné à 1 5 mo i s
de prison .
A udie nce du Jeudi 9 A v ri l
Affaire SIMONNEAU. — Infanticide
L'accusée Marie-Florentine Simonneau,
âgée de 17 ans, est née à Saint-Mathurin.
Le 14 février, vers 6 heures du soir,
Constant Simonneau, fermier à La Thi
baudière de Saint-Mathurin prévenait le
Maire que pendent la nuit, sa fille Floren
fine était accouchée clandestinement d'un
enfant du sexe féminin qu'on avait trouvé
mort au pied du lit où elle l'avait dissimulé.
L'instruction révéla que l'enfant avait
été l'objet de violences au cou, au niveau
du larynx, à l'oreille droite, qui avaient
amené sa mort.
L'accusée n'a pas d'antécédents judi-
ciaires. Avant les faits si graves qui lui
sont reprochés, se conduite avait paru ré
gulière et elle jouissait, comme sa famille,
d'une bonne réputation,
Au cours de son interrogatoire. la fille
Simonneau a nié énergiquement. Elle sou-
tint la thèse de l'accident.
M. Proust, procureur de la République,
prononce un réquisitoire modéré.
Après la plaidoirie de M° Brianceau, le
jury se retire pour délibérer. Il revient
avec un verdict négatif.
En conséquence, Marie Simonneau es t
acqui t tée .
Arrondissement des Sables-d'Olonne
8.4.9 Sables
Affichage Electoral
Conformément à la loi du 20 mars
1914 réglementant l'affichage électoral, M.
le Maire des Sables-d'Olonne vient de
prendre un arrêté fixant les emplacements
collectifs spécialement affectés à l'apposi-
tion des affiches électorales.
Le nombre de ces emplacements est fixé
à 10 non compris ceux établis à proximité
de chaque section de vote : Hôtel de Ville,
Gymnase et salle de l'Etat-Civil de La
Chaume.
La désignation des endroits est la sui-
vante :
I. — Les Sab les : 1° rue Bisson (mur de
la Poissonnerie) ; 2° Remblai (mur de
l'ancienne prison) ; 3° Grande Place (pi-
gnon de l'école de garçons); 4° Boulevard
de l'Est (mur de l'ancien haras) ; 5° Petit
Jubilé (mur de la maison Augizeau) ; 6°
Place du Gazomètre (mur de l'Usine à Gaz);
7° route de Nantes (mur de la maison
Guille).
Il. — L a Chaume : 1° rue de l'Eglise
(mur de la maison Bertaud) ; route de
l'Aubraie (mur de l'immeuble Boizard) ;
3° Grande-Rue (lavoir public).
Dans chacun de ces emplacements il
sera attribué une surface égale à chaque
candidat.
En dehors des emplacements désignés
ci-dessus, il est formellement interdit à
toute personne, pendant la durée de la
période électorale, d'apposer des affiches
électorales, sous peine des contraventions
édictées par la loi.
Enquête publique
Une enquête publique est ouverte sur la
demande formée par M. Genet (Paul), in-
dustriel à Quimper, en vue d'être autorisé
à construire et à exploiter une usine de
fabrication de produits alimentaires à La
Chaume des Sables d Olonne.
Le dossier restera déposé au Bureau du
Secrétariat de la Mairie, pendant 15 jours
du dimanche 12 avril au dimanche 26 avril
inclusivement pour être communiqué,
sans déplacement, aux intéressés.
Un registre sera ouvert pendant le
même temps à la Mairie pour recevoir les
déclarations des habitants sur les avan-
tages ou les inconvénients de la demande
dont il s'agit.
L 'A djoin t es, G. COLLINEAU.
Bibliothèque Municipale
A l'occasion des fêtes de Pâques, la
Bibliothèque municipale sera fermée les
dimanche 12 et lundi 13 avril.
A la Mairie
Nous apprenons que M. Jean Renoud a
adressé à M. le Maire des Sables, à la date
du 30 mars dernier, sa démission de
secrétaire-rédacteur à la Mairie de notre
Ville.
Trésorerie de la Marine
Woe Naslin est nommée préposée de la
Trésorerie de la Marine des Sables d'O-
tonne.
Les Prévoyants de l'Avenir
En raison des fêtes de Pâques, la recette
d'avril qui devait avoir lieu le 13 courant,
sera remise au dimanche suivant 19, salle
de la Mairie de 12 h. 1/2 à 13 h. 1/2 ; à
14 heures, aura lieu l'Assemblée Générale
annuelle. Le Bureau invite les Sociétaires
à y assister en plus grand nombre possible.
Au Tribunal des Sables
Par décret du 30 mars, M. Mongibeaux,
procureur de la République près le Tri-
bunal de première instance de Château-
briant (Loire Inférieure), est nommé, sur
sa demande, procureur de la République
près le Tribunal de première instance des
Sables d Olonne, en remplacement de M.
Rateau dont la démission est acceptée.
M. Carcasses, attaché titulaire au Minis-
tère de la Justice, est nommé, sur sa
demande, juge suppléant rétribué au
même Tribunal.
Nous adressons à MM. Mongibeaux et
Carcasses nos meilleurs souhaits de bien-
venue.
Concert
de l'Orchestre Symphonique
Rappelons à nos lecteurs que le concert-
spectacle offert par l ' Orches tre Symp honi -
q ue à la population sablaise et au ter
régiment de dragons, aura lieu le mardi
14 avril, à 8 h. 1/2 du soir, dans la salle
de théâtre du Grand Casino.
En voici l'alléchant programme :
PREMIÈRE PARTIE
1. Ouver ture du Ca life de Bag dad (Boiel-
dieu), Orchestre ; 2. L es Châ t aigniers , choeur
(Sourillas), La Fauvette ; 3. M. Valluche dans
son répertoire; 4. Le Cha le t , duo (Adam),
MM. E. Audrin et Blondel; 5. L es No c 3s de
Fig ar o , quatuor (Mozart), MM. Bertrand, Chin-
chou, Favroult, Pinault; 6. M. G. Clerc dans
son répertoire; 7. Fau s t , fantaisie (Gounod),
Orchestre ; 8. A. Berceuse d 'A rmor (Musique
de Maurice Pinault, paroles de R. Larrouil),
Mue Y. Coupin ; B. Serena ta (Braga), Mue Y.
Coupin, Violon solo : M. Bertrand ; 9. M. Val-
luche dans son répertoire; 10. A udi t ion de
Ch ansons an c iennes en Pa tois v endéen, par M.
Guyonnet ; 11. M. G. Clerc dans son réper-
toire; 12. Chan s on des Bu is sons (J. Jacob),
Choeur mixte et Orchestre.
DEUXIÈME PARTIE
1. La Fau te des Roses (Berger), Orchestre;
2. Ordonnance maligze lui! comédie en
1 acte de MM. St Paul et Georges Rose : Le
Vicomte de Trémolle, M. Amiaud; Leneveu,
M. Elmlinger ; Colonel Ronchon, M. Boeuf;
Mme la Baronne du Flair, Mme Blondel; Rosine,
femme de chambre, Mue Y. Glouton.
Profitant de sa présence aux Sables,
l'Orchestre Symphonique vient d'engager
pour son Concert de mardi prochain l'ex-
cellent chanteur montmartrois Pierdet, du
Coliséum, qui nous donnera entr'autres
numéros : Le p ' ti t L i eu t enan t d e Sa v e rne ;
L e bon P r ésiden t , etc...
Nous rappelons que tous les numéros
de ce Concert seront d'une correction
absolue.
LA VENDEE REPUBLICAINE
Concert de « l'Union Sablaise »
La société chorale l ' Union Sa b lai se don-
nera un concert le dimanche 19 avril, à
8 heures 1/2 du soir, au théâtre du Grand
Casino, avec le concours de Mme. Gouret,
Boucherie, MM. Giorny, Boucherie, Gau-
treau et Duval et de l'Orchestre de l'Asso-
ciation lyrique Nantaise, sous la direction
de M. Durand, et de M. C. Bertrand,
violoniste.
Nous publierons le programme dans
notre prochain numéro.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Daniau, avenue Paul-Baudry, 35,
une pèlerine d'enfant.
Par Mme Favreau, rue du Palais, 44, un
sac à main.
Par Charlotte Locar, deux bagues.
Par M. Michon, rue du Puits Boutinard,
un tricot eu laine noire.
Par Mre. Moreau, marchande d'huîtres
aux Halles, un chapelet.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse, contre les nommés : Eu-
gène Bougis, 22 ans, marin, rue des
Barrières ; Pierre Limouzin, 42 ans, marin,
rue de Nantes ; Elie Doté, 18 ans, marin,
rue de la Réunion ; Henri Héraud, 29 ans,
marin, rue des Deux-Phares ; Marie Jaulin,
femme Bouron, 34 ans, journalière, rue
de Nantes.
Ifflair
AUX NOUVELLES GALERIES
LES SABLES-D'OLONNE =
Samedi 11 Avril
— LN 1E RLCLAME =
DE
Bonneterie, Cravates
ET CHAPELLERIE
PO UR H OMMES E T EN FA N TS
Visiter au Premier Étage
L'EXPOSITION DE
MODES,CONFECTIONS
ET FLEURS D'APPARTEMENTS
Olonne
Conseil Municipal. — Le Conseil
municipal s'est réuni dimanche dernier,
salle de la Mairie, à 9 heures, sous la pré-
sidence de M. Valère Mathé, maire. M. Eu-
gène Pohu est désigné pour remplir les
fonctions de secrétaire.
Chemin d e L 'Aubra i e . — Le Conseil ap-
prouve la décision de la Commission dépar-
tementale classant le chemin de l'Aubraie
à Sauveterre dans la petite vicinalité et
décide de faire transporter, dans le plus
bref délai, 60 mètres cubes de pierre sur
ce chemin.
Réfec tion des caniv eaux . — Le Conseil
maintient le crédit de 800 francs, voté en
1913, pour la réfection des caniveaux du
bourg, sur le chemin n° 32 et sollicite, du
Conseil général, une subvention de 1.600 fr.
Chemin s ruraux . — M . le Maire donne
connaissance au Conseil des souscriptions
consenties par un certain nombre d'habi-
tants, pour l'entretien des chemins ruraux
reconnus et dont le chiffre total, dépasse
500 francs. Le Conseil accepte ces sousci ip-
tions et prie le Maire d'intervenir auprès
de l'Assemblée départementale afin qu'une
importante subvention soit accordée en
1914 pour la réparation et l'entretien des
chemins ruraux reconnus.
Pon t de la Forgerie . — Le tablier en bois
du pont de La Forgerie a besoin d'une
réfection immédiate. La plupart des ma-
driers sont pourris ou usés : cette situation
est susceptible de provoquer des accidents
graves, dont la commune pourrait être
rendue responsable. Etant donné l'urgence
des travaux, le Maire a décidé de faire
procéder à une adjudication restreinte à
laquelle ont pris part tous les charpentiers
des Sables et du bourg.Le résultat des sou-
missions est le suivant : M. Michel Boré,
offre de remplacer le tablier de chêne sur
le prix de 140 francs le mètre cube, M.
Elle Liard, 150 francs et M. La urieau, 130 fr.
En conséquence le Conseil autorise le Maire
à passer, de gré à gré, un marché avec M.
Laurieau, entrepreneur de charpente aux
Sables. Le montant des travaux est fixé à
mille francs, M. Chauvet demande à ce
que des bandes de fer soient placées au
passage des roues. M. Mairant (Baptiste)
propose de remplacer les garde corps en
bois, actuellement existant, par des garde-
corps en fer. Le Conseil, tout en reconnais-
sant l'utilité de ces deux propositions,
décide d'ajourner ces travaux supplémen-
taires à l'année prochaine. Pour cette année
le tablier sera complètement reconstruit
et les garde-corps provisoirement réparés.
La circulation sur le Pont de La Forgerie
sera complètement interdite pendant 8
jours. M. le Maire préviendra, par use
affiçhe, les habitants de La Girvière, de
L'Aubraie et des villages voisins, les tra-
vaux commenceront à bref délai.
Ec lairage é lec trique . — M. le Maire rend
compte au Conseil des pourparlers qu'il
vient d'engager avec la Compagnie provin-
ciale d'électricité pour l'éclairage du bourg
et des principaux villages. Il donne lecture
du cahier des charges aux termes duquel
la Compagnie sera tenue d'établir à ses
frais les canalisations, sous stations, postes
de transformateurs, etc., nécessaires à la
distribution. La commune devra prendre
seulement l'engagement de mettre à la
disposition du concessionnaire, gratuite-
ment, sur les terrains communaux, carre-
fours ou placees publiques, les emplace-
ments nécessaires à l'établissement des
postes de transformateurs. Le prix de
l'hecto watt est fixé à 7 centimes 1/2 (1/2
centime de plus qu'aux Sables) mais il
sera abaissé à 7 centimes au bout de
10 années.
Huit lampes de 50 bougies assureront
l'éclairage des rues du bourg et, sitôt le
réseau établi dans les gros villages l'éclai
rage public y sera également assuré. Sous
peu de jours le Directeur de la Compagnie
vistera les différentes agglomérations de
notre commune. Le Conseil autorise le
Maire à continuer les démarches auprès
de la Compagnie provinciale d'électricité
et à provoquer, dans le plus bref délai
possible, l'enquête publique afin d'obtenir
l'autorisation préfectorale.
D emande de subv en tion . — Le Conseil
vote une subvention de 10 francs en faveur
du Comité des Sables de l ' Un ion des Femmes
de France (Croix Rouge Française).
La séance est levée à 11 heures.
**** ‘14 ieetna o Cee 4444 44 et
'er
Grand Magasin de Chaussures
Ancienne Maison GERNIGON
P. GAB AT, SUCCESSEUR
51, Rue des Halles (près le Marché)
—« LES SABLES-D'OLONNE »—
Grande Mise enYente des Articles (t'Été
Chaussures de Luxe et de Fatigue
Articles spéciaux pour le Travail
Le plus Grand Choix dans les Formes nouvelles
Français es, A ngla ises, Am é r ica in es
Nos Chaussures sont réputées pour être
Lem Meilleures
lins plus /Elalieanteci
mes moins Cheires
NE RIEN ACHETER
sans a voir vu n o s E ta lages e t compa r é nos 'Prix
PRIX F1XE MARQUE EN CHIFFRES CONNUS
44,* 4:4) Ot> 4:0 0:0 4:4> / :4 4> • .:.eee
Consultations
Le Docteur DURBÉCÉ. de Nantes, spé-
cialiste des Maladies du Nez, de la Gorge
et des Oreilles. Consultations de 1 heure
à 3 heures, les fer e t 3 ° Dimanches de cha -
q ue mois, 36, cours Blossac, Les Sables.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
I, Rue de 1
(En face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-D ' OL OIVIVE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
Et Faits d'avance
Rayon important de Chap e lle r ie nouvelle
VETEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
Meilleur Marché que par tout ailleurs
La Maison accepte les Bons du
ert.xst,,,kirs
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 2 au 9 A vril 1 9 1 4
Section de La Chaumio
DE
s
_ATTENTION!!!
M. GAYET, retraité des Chemins de fer du
Nord, a l'honneur d'informer le Public qu'il
n'a jamais travaillé directement pour M.
HERAUD, correspondant de La Capita l isa t ion .
Il s'étonne par conséquent de l'article paru
à son sujet dans la Vendée R épu b l ica ine du 4
avril dernier.
Tout en protestant contre les allégations de
M. HERAUD, M. GAYET profite de la circons-
tance pour faire connaître au Public qu'il
s'occupe comme agent général de la première
institution qui, à un titre quelconque, fait
appel à l'Epargne publique. — Versements
depuis 1 fr. — Tirage tous les mois.
Pour renseignements et pour souscrire,
s'adresser à M. GAYET, Chalet l 'A r lés ienn e ,
ue de l'Abattoir ou 11, rue de l'Hôtel-de-Ville,
Café Léon, aux Sables-d'Olonne.
NAISSANCES
Claudette-Lucienne-Fernande Robert, lue du
Centre, 25.
Victor-Georges-René Mouret, rue du Chenal,19.
Louis-Amédée-Lucien Cloarec, route d'Olonne.
PROMESSES DE MARIAGES
Aimé-Charles Barreau, cordonnier, route de
Nantes, et Christine-Thérèze-Agnès Marais,
sans profession, à Bretignolles.
Marius-Marie-Eugène Bordet, forgeron, route
de Talmont, et Marie-Célestine-Marthe Pa-
teau, rue Daniel-Fricaud, 42.
Augustin-Pitre-Marius Laurent, marin, rue de
l'Ancienne -Comédie, et Joséphine-Anastasie
Laidin, poissonnière, même adresse.
Albert-Hippolyte-Ernest-Gildas Peaudeau, bri-
queteur fumiste, à Saint-Etienne-du-Bois
(Vendée), et Marie-Gabrielle-Joséphine Bes-
sonnet, couturière, rue des Soupirs.
MARIAGES
Martin-Eugène Petiot, verrier, à Vertou (L.-I.),
• et Reine-Rachelle-Victorine Badi, sans pro-
fession, rue de l'Amidonnerie.
nÉcÈs
Bélonie-Constant-Edouard Roux, 1 mois, bou-
levard de l'Ouest, 18.
Marie-Clémentine Bitous, 83 ans, journalière,
veuve de Julien-Constant Desnoyers, rue du
Th Mor, 28.
Paul Belnard, 40 ans, tailleur d'habits, époux
de Sidonie-Mélanie Plissonneau, rue des
Merciers, 8.
Frédéric Verdelet, 59 ans, scieur de long, veuf
de Emma-Marie Masoulard (H.).
PROMESSES DE MARIAGES
Eugène-Aimé Ruchaud, domestique, à I'lle-
d'Olonne, et Armance-Geneviève Puiroux,
servante, à La Chaume.
Constant-Henri Devineau, maçon, rue de l'Epi-
cerie, et Eugénie-Vaientine Desportes, em-
ployée aux écritures, à Blain-sur-l'Authis
(M.-et-L.).
pà_ INET
1.‘11 C. CIIAIMEAU
A vo ca t-Con seil e t A voca t L iquida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Télépb. 1-11 FONDR LE 1.. MAI 1887 Télépb. 1-11
M' CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers e t
Débiteurs pour leAffaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Tatiana Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales etVéri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'A.ctee, sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction desVentes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
Une Vérité à faire connaître
C'est au RAYON de TISSUS
des No u ve l les Ga le r ies
des Sables-d'Olonne
que vous trouverez le plus de Choix
et paierez le moins cher
NOUVELLES DIVERSES
Le Savon extra concentré la Grappe
d'Or conserve le linge, en le blanchis-
sant de façon parfaite ; il est incomparable
pour la toilette et n'est cher qu'en appa-
rence, vu l'économie qui résulte de son
emploi.'
Un Renseignement précieux
LES CELIUSSURES et te.
VOITURES D'ENFANTS
LES PLUS ÉLÉGANTES, LES MEILLEURES
LES MOINS CHÈRES
sont aux Nouvelles Ga leri es des Sables
Voulez-vous être riches ?
Tous les économistes du temps sont unanimes à
reconnaltre que seuls conserveront leur richesse et
arriveront à l'accroître, les capitalistes qui sauront
faire travailler leur capital. Or, nous sommes tous
plus ou moins capitalistes et nous avons toue la "
même ambition devenir de gros capitalistes. Nous
possédons déjà un capital d'une importance consi-
dérable et qui est la base indispensable de
l'échafaudage que nous voulons élever pour attein-
dre au bien être, à la vie heureuse dont nous
rêvons c 'es t la san té . Nombreuses sont les fortunes
considérables réalisées sans capitaux primordiaux
par des hommes sains, robustes et d'une énergie
bien trempée Sans la santé. l'artisan ne saurait
gagner et économiser les premiers sous, premiers
echelons de sa fortune le commerçant et l'indus-
triel seraient dans l'impossibilité de fournir
la somme considérable de travail nécessaire et d e
résister aux soucis des affaires; enfin celui dont le
succès a couronné les efforts ne sauraient jouir
entièrement du fruit de son labeur. Si donc nous
voulons être MI mesure d'amasser use fortune, soi-
gnons notre. premier capital, ménageons notre
santé. Or nous avons prés de nous, souvent chez
nous, une affection qui, sana être très grave, n'e
est pas moins insupportable, et qui suffit à anni-
n
hiler nos forces c ' es t l 'A s thm e .
Récemment, des chercheurs obstinés ont décou-
vert un remède d'un goût agréable, facile à employer
et donnant des résultats merveilleux dans l'asthme
et l'emphysème le SIROP TELL. 1 es pou - -ef
dres, les cigarettes, les papiers, qui, jusqu'ici,
étaient employés à combattre l'asthme ou Perfiphy-
sème, ne réussissaient qu'à en calmer les crises et
d'une façon bien incertaine. Avec le SIROP
TELL, non seulement les crises d'étoullement
seraient calmées instantanément si elles se produi.
scient, mais e l l es n e s e p : od u is en t pas . Une
cuillerée prise le soir au coucher procure un
sommeil came, bienfaisant, réparateur et indis-
pensable à quiconque veut conserver et améliorer
sa santé, le premier capital et le plus indispensable.
Le sirop Tell, préparé à la Pharmacie
RO USSEA U , d Fon tenay - le- Com t e ( Vendée) , s e
trouve dans toutes les pharma c ies au -p r ix de
3 fr . 25 l e fla co n . Pastilles Tell, 1 fr . 25
la b o t t e .
9599111936SIMMOMP.....esie
Foires de la Semaine
Dimanche 12 avril. — Assemblée gagerie :
Fontenay (route de Niort).
Lundi 13. — Bouin, Fontaines, La Roche -
sur-Yon, Saint-Gilles-sur-Vie. — Assemblée
gagerie : Avrillé, Bourg-sous-la-Roche, Les
Brouzils, La Chapelle-Achard, Château -d'O-
lonne, Cugand, Maillezais (à Auchais), Saint-
Aubin-la-Plaine, Saint-Fulgent, Saint-Hilaire-
des- Loges , Saint-Martin- Lars. en- Sainte-Her-
mine, Thorigny.
Mardi 14. — Challans, Chantonnay (marché
à bestiaux),Mortagne-sur-Sèvre, Rocheservière,
Saint-Fulgent. — Assemblée gagerie : Fonte-
nay (Saint-Thomas), Vairé.
Mercredi 15. — Les Essarts, L'Hermenault
(jeunes veaux), Maillé, Saint-Cyr-en-Talmon•
dais, Saint-Pierre-du-Chemin.
Jeudi 16. — L'Aiguillon-sur-Vie, La Boissière-
de-Montaigu (marché à volailles), La Chapelle-
Achard, Comrnequiers, Montaigu (marché à
bestiaux), Poiré-sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 17. — Sainte-Hermine (jeunes
veaux), Saint-Hilaire-des-Loges.
Samedi 18. — Apremont, Champ-Saint-Père,
La Garnache, Les Sables-d'Olonne (marché aux
bestiaux).
aMierISIrgeàfflei.3111.
LA 11
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante per des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
11 faut que l e s He rn i euse se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail réai.
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, ea réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de hern ie ai fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNiEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, toua les
jours de foire, de 9 h. à. 4 h.
Fontenay le-Comte, Hôtel de France, Pr mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Bosuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 1,2 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. le à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, ev
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous l e s jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, ler jeudi
de chaque mois, 10 à 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois. 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, toua les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE NI. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRE S p erfec t ionnées
M. CHAR L Y, pour toutes l es dév ia t io n s des
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
mont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Rochel le .
Aux Asthmatiques
De tous les remèdes connus, aucun ne calme
et ne guérit aussi rapidement que la Poudre
Louis Legras. Elle dissipe, en 45 secondes les
plus violents accès d'asthme, catarrhe, essouf-
flement, oppression, toux de vieilles bronchites,
rhumes négligés, suites d'influenza, de pleuré-
sie et autres affections des poumons. Ce pré-
cieux remède a obtenu la plus haute récom-
pense à l'Exposition Universelle de 1900. Une
botte est expédiée contre mandat de 2 fr. 10
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
Le Géran t, VALÈRE MATHIL
Sables-d'Olonne. — IMD. ROCHR-JOURDAIN

-V 1: S
Une adjudication publique po lafourniture
du Vin rouge et blau.1r . faire
aux Ordinaires du 93, régiment d'infanterie
pour la période du Pz mai au 31
octobre 1914, aura lieu le 27 avril, à
Ili heures, salle d'honneur du 93-.
Les personne~ qui auraient l'intention
de.~oudmissiünner.de~ront il a t adresser leur
de
de Ordinaires, 'au Prési ainsi en que de la deux Commission
écla 'ntillons
d'un même vin avant le 211 avril.
L'importance de la fourniture est d'environ
40 hectolitres.
Pour te renseignements, s'adresser
au bureau us de la Commission des Ordinaires,
le matin de 7 heures à 10 heures et
le soir de 1 heure à 4 heures.
Etude de Maître GERMAIN, avoué aux
Sables_d'Olonne, 211, rue du Palais.
D'un jugement contradictoiremeilt.rendu
par le Tribunal civil des Sables-d'Olonne,
le premier décembre mil neuf cent treize,
enregistré.
cultiva Entre [eo,~ : Monsieur GÉNÉREUX MASSÉ,
eemeurant à la Milletière,
commune de Saint-Ililaire-de Talmont. ~s a,
Et: Madame LÉONTiNE TOUZEAU, é pot;
de Monsieur MASSE, avec qui elle de-
et meure de droit, mais ~uIoiisée à résider
rêsid~-nt en fait aux S,ibles d'Oloiine,
28, nie des Soupirs.
Il appert
Que le oivorce a été prononcé d'entre
les dits époux MASSÉ, aux requête et
profit dU mari.
Pour £x t rait :
Signé : GERMAIN
Etude de Maître BRANGER, notaire
à Talaient.
'Vente de Fonds de Commerce
DEUXIEME AVIS
Suivant contrat ppSS~ devant Maître
%RANGER, notaire à Talmont le treize
mars mil neuf cent quaiorzé, enregistré
Monsieur CHARLES RACLET et Madam~
HERMINIE GENDREAU, son épouse, coinmerçants,
demeurant à Talmont, ont
vendu à Monsieur PiEnnu BALLEIX, coinni
erçant et Madame HERMINIr RACLET
son épouse, demeurant ensemble à Talmont,
1- Fonde de Commerce d'Epicerie,
Mercerie et Rouennerie qu'il,
exploitent à Talmont.
Avis est donné e;i exécution de J'article
3 de la loi du 17 mars 1909, que dans le
dix P jours au plus tard qui suivront la S
résente insertion, tout créancier des
précédents propriétaires, que
soit ou non exigible, pourra former sa créance au
domicile ci-après indiqué, parimple acle
extra-judiciaire, opposition au paiement
du prix de la vente.
Do icile est élu pour les oppositions à
Talmoût, ni en l'Etudede Maître BRANGER,
notaire.
Pour deuxième Publication
BRANGER.
Etude de Maître BRANGER, notaire
à Ta] mont.
jeffla de Fonds de Commerce
DEUXIÈME AVIS
Suivant contrat passé devant Maître
BRANGER, notaire à Talmont, le treize
i.iars mil neuf cent quatorze, enregistré,
leü]IS!eUr CHARLES RACLET, bourrelier, a
vendu à Monsieur ALFRFD RACLET, bourrelier,
demeurant à Talmont, le Fonds
de Commerce de Bourrellerie qu'il
exploite à Talassent.
Avis a est donné en ~cntion de l'article
3 de 1 loi du 17 ni rs ex 1909, que dans les
dix jours au plus tard qui Suivront la
présente insertion, tout créancier des
précédents propriétaires, que sa créanr~>e
soit ou non exigible, pourra former au
domicile ci aprèsindiqué, parsimple acte
extra -judiciaire, opposition au paiement
du prix de la vente.
Domicile est élu pour les oppositions à
Taimont, en l'Etude de MAtte BRANGER,
notaire.
Pour deuxième Inse r tion
BRANGER.
M. 13MI%TMOM~0AL«U, vétérinaire diplômé
d'Alfort, 28, rue Villebois-Nlitreuil, Les
Sables-d'Olonne, se recommande à MM~ les
Propriétaires au sujet de la castration de
leurs animaux
Castration d'un cheval ........ 10 fr .
- d'un àne ........... 5 fr .
s'il survient un champignon il l'opérera gratuitement.
Est à Saint-Martin, tous l es feu d is , d e 8 h. à
10 b., chez M. AuBINAUD, maréchal-ferrant.
A Saint-Gilles-sur-Vie, tous les Jeud i s , de
il la. à 3 h., BÔTEL DU CHATEAU.
N . -D . - S'occupe beaucoup des Chiens et
vend tous les Produits concernant la médecine
cancre.
u7x, .>s bonne
_dL -V M W ID n IE
Voi turc Lion- Peu (yeot 1908 "'or-
C) cllindriqv
P EN PABFAIT ÉTAT
Forces-1211.- . riee face, cipote, lanternes et accessoires
S 'a dres s er a i t Bu reau d u Jo urn a l .
LAI
UN A S C E ïV S E U R
à l'état de neuf
S'adresser 41, rue du Bastion, aux
Sables-d'Olonne.
ILSb, Et~lut«-, de '17aliiiio»àt
LES SABLES D'OLONNF
Q Spéciali'.49 pu tous Trayaux en Ciment
Dallag e s, Ba s s in s p or ta t ifs
Ca l va ire s en Cim en t arm é
im i ta ti on B o i s , e t c ,
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
IrIqallivAlix G1%nANW&~4
A Céder pour Cause de Santé
CAFE - BESTAUBANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Li~-vtî- tiïls
Etudeile W P. MOREAU, notairemix Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
I)PGnfAGDi~,Conimune
A~ V E N~ D B d'Lionne, un VaSte
Magasin, situé face la Gare, ayant 55
n1êtres do longueur sur 12 mètres de liti6eur.
Ce magasin, avec le terrain qui en dépend,
couvre une stipeificie de 1 hectare environ.
jouissance de suite et fir.cilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Flotte.
É A GRÉ, COMMUne
Sainte-Foy, Village de
La Billonnière, une Pièce de Terre, au
lieu dit Grand-Bois, contenant 60 ares 50 centiares.
Jouissance de suite.
Pour tous M ~ renseignements et traiter, s'ad ces
sec soit à GUILBAUD, cultivaient, art Bois,
commune du Chàteau-d'Olonne, soit audit
A VENDREd"EGR
Même Etude. '
É A GRÉ la Petite
Notaire. A VrN 0 ri F_ :-B-o-r-derie de 1'Mpinette,
cominmie d Château-d'Olonne, bâtiments
en bon état.Conte U nance 42 hect. 50 ares.
Pour tous renseignements, s'adresser à fil.
POTHIER, propriétaire ait Précou, soit à M.
BOSSIS, expert à La Roche-sur-Yon, soit à M-
P. MOREAU, notaire aux Sables.
Mode de Ma G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
VE , N' 1,DflEi  L'AMIABLE des Immeubiles,
Sttués ville (les
Sables-d'Olonnsai rue Villebois Mareuil,
comprenant : 1- Une Maison, dite l ' i lra
Alcyon, composée (le sous-sol avec water-
o !o . s état, fi rez-de-chauqsée. et 2- étages,
s e r v i v d'eau; 92- Terrain à bàtir,
lBtigu à la dite Maison.
'adresser audit Notaire.
Même Ktude.
r-0 pour entrer en Jouissance
A LOU It FI 1, 24 Juin 1914, Ville des
Sables-d'Olonne, une. Maison, située rue
Marceau, 6 comprenant: un rez-de-chaussée,
composé d~ cuisine, souillarde, salle à manger,
salon. Cave cimentée au dessous; au 11-
4 ebambrcis à coucher, cabinet de toilette
chambre débarras, water-closet, vaste grenier.
Jardin et pompe. - Eau et gaz.
Pour tous renseignemmtset traiter, s'adres
sec à M. L GIRET, propriétaire, 5, avenue de
la Gare, ou audit Notaire.
Etude de M~ C. CHARBONNIER, notaire aux.
Sables-d*Olonne, 1, j'ne Bisson, près la
place de l'Eglise (succr de M" PoinAuD.)
1111N I I I I RENTE 111-
A VENDRE GùnFune Maison,sise
aux Sables-d'Olonne, rue des Deux-Pharcs, 20,
occupée par M-- Petiot, comprenant corridor,
chambre d'habitation et cuisine, cour où se
trouvent chambre de servitude avec chambre
au-dessus, hangar, epb;nets d'aisance,, puits
avec pompe. - Gaz, Eau de source.
S'adresses- audit Notaire.
Etude de M, LEMENAGER, notaire
à Noirmoutier.
A L' MIA BLE liq SLOOP,
noin nié Vouble A I l i anice ,
attache air port de Noirmoutier, construit
le 30 mars 1909. ayant 28 pieds rie quille
et 40 pieds de tête en (ête, avec tous ses
agrès et apparaex~ Facililés (le paiement.
Pour renseignements "t traiter, s«adres-
S e r à M. AILAHVE[tD[Arq~z, docteurmédecin
ou audit Notair,3.
r t !Y
.4,
ptm
pharm.t.U.CWIL~i,,
,certifia par l'Isï~p11, eo'p~igné,
en timbres poste
n.ti te belt.
dDuleifrs, inala d i es a - _, t ,
surect
1-l 'e. f
les ir,
.­ z1 a_­ c c. ,~
,, r~7;,
va" êtea inquiétes pas, dpoqw
4
Installations
Dans il b'~ M'OSITION IUNVII,Lr, deSalles cellainsjustros Gaz. Articles deLuKo
ÎQI 2_~ Al À,- _~1 A~ AL Als, A_â,
IV liv M7 1i~1 "'w,
---- --- -
LA VENDLE BEPUBLICAINE
Soeutrais, A~Toa~:,oz CHAUDRONNERIE FER CUIVR
Plomberie Zir~gu,,,rie - FRm1,~teric - PRODU ITS CÉRAMIQU ES
!9, Rue des, Hailes et ii, Rue Paul-Baudry. - LA U,
MAISON 1 5 , ru, TI e. t , SABLICS-D'OLONNE
.1 Y-andaulet
L__~Çb.T10N n'AUTOMOBILES
sto~,1, NIïvh~-Ii,1, Eêpar ti,m ~es Pneumatiqiies par la vulcanisation A planai
et Mise au point des Voitures de toutes marifia-s
]BIcyclattes - Canots .',utomobiles - Moteurs Industriels 1
12 -e"wlw Nrlqrlw"lwlqllwlwlv "O"wlw-lwlqrlwlw-lmllvlwlw-vlwlw `V 'W o
-
d e kït Falpique ail sans
maison fondée en 1880
SPÉ 01ALITÉ DE S A LLES D E B AINS (n o rn bre U S e S référ en c e s) 4~
Installation à forfait défiant toute concurrence
CIJAUFFE- BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITre
G~.ranal Choix- porcelaine et gres
tels que : - , Aivabos, 'Bidets, Cuvettes pour tout à l ' égout
G.11
Seul Raptéseistan I, de c« 5,.it »
Installation du Chauffage central par - cet Appareil. Appareil il(,, démonst ration en M gas i,
N -allie de ~kr%iâs%ï fonctionnant au g ré d u c l i en t .
Très Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE 1 LUXE IRES
ET ORDINA
------
A &,note Pci'sorille payant au eot»Pgàtnge il lui sen fait une remise de 3
Les Iler.,on ~1,s qui désireraient s 'acqu i t t er p u ? - m en sua l i t és , Ln crédit leur sera ouvert,
sur r, ',I*ér( avgnientation -
de prix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait,
MAISON Dl" CON IANCE 1 A MIEUX ASSORTIE DI, LA IŒGION
oA r in e s , Mun i t ions e t ~,e1 rfic1es de C hasse de t o u te s s o r tes
CONCESSIWNNAIRE DES Fu~*àls et
Sp d,i. li t d de chargé- . - A t,l i- d e
MACIENES A COUpRE « efftZ%'«RNAgi~ VECTOMA » et & 1- le A Re f-e »
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Fludson
éAT ~ A J O C L7r ~ lfR I)E M A iYDE. - PUIX, lq£ODIL21És
k
ASAINT-JOSEPH
115,119, PUE MONTMARTRE
E R AN D E FA ri R a, fiq 0, E
50,RUE TURBIGO
4-À'Y(.'ÀLI,',,S « NIACHINES A COIEUTIMI'À
' ! a l ! > F Je",~rière d'-A.rM2S et CY0 l~S - S A 1, ri T- E f i E ~ N N E
_TJ 1 __e ~A _ _ 1 , ]D 29, =IE, ]DUS M--I-ILUS
MACHINES A COUDRE
wn&
LES SABLES-D'OLONNE
tPS 1,,()IltièreS et course, garanties
depuis fla jusqu'à 900 francs
à main depuis 7-15 l"ir garanties 5 ans
110 fr~1 -
Grand C.1-101X d'Eriveloppes à Hu pied t ch in -s
o n , Mi ch e lin , Ga u l o is, So ly
CIIA,%,I'BRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
atépar&edions
Maison reçoit les T--%ons du OP
7- w
M Al 1 .510 N S
Tcii CON Il' OÏ
Fll
POUR HONrdg',4E'-g~ ri GAP~ÇtGeN'11,J1 LYS
COMIL PLETS 'EYE J~ 21-,
PARDESSUS DEMl-SA~50N- COSTUNIE5 l~COMP~UNION
V.FROULT, Tailleur, seul Représentant aux Sables-d'Olonn.,
%
-lm zel
ÔBRUE DE RIVOLI
AU r-~rj~17-NEUF
4,6, RUE DU PONT-NEUF
(les
S 0 1,e T E N ÎE. Z LIHYDUSTRIE LOCALE
Pour vos Installations de Lumière Electrique -
Achille vl"y fils
Ru' dit) l'Ancien 11ôpital.
LES SABLES-WOLONNE
~e tient à votre entière disposition pour exécuter tous travaux concernant
TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS
r- xi S -lu ft ~q_ ru 1 go.
W- 9419JE
Gram(l Choix d'Appareils
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
ou Pour Li 'M. tou s Ur ense., L î nemmi, et p ou r t rai ter, s 'adre s s e r à M . VID Y, r u e de l ' Hôpi ta l
M IG A Di rec t eu r (le l'Agence MALIN, p lace de la L ib ertë .
-
CABINET DENTAIRE DES SABLES-VOLONNE
ditsa Wzlalai§o, a"
00 1 N - BMAI L q Y' chirurgien-oenti4eu
9
Diplônoë de la F.c.Itê de Méd~.i.. de Paris et de I*Ec.1. D..t.ie. de Pari.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS - DE 10 HEURES A 5 HEURES
ta
spê.i.litë d,.Pp.~.il. dentaire- t... Sa de 1. B.-h. et de. bouts. - E.t ... ti...
Fos. de Dents .~tifici.11~s d.p 'is y 5 fe. Lisais' A.eiticati..s
anse vai-nit., 0', platine, etc. et..
Paix
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). -LA ROCIIE-SUR-YON
-c-
-V
~c,
104› *e **** '1› -*10 _* 4e›, 41› 45> e -10 el » 114 4> *lé *> 4*14> ee i>
1 11 411 1--7 1 1 l,
-4 _ ~à À À ~J
ex Directeur de l'Usizie Electrique de Vihiers
R u e d e la To ur, L e s Sa bl e s- d 'Ol on n e
é% ~ !%PPLIGAeTIOt~ NÉW,~~,LE GÉ
DE L'ÉLECTRI%Ci'rE
Fo rce , Cha u foge, Té léph on n e r ie, Son n erie , Pa ra ton n erres
FOURNITURES GÊNÉRALES POUR USINES
Devis gratuits sur demande
Pour t ous r enseign em en t s , s 'a dr e s s e r à M . GIBA RD o . à M . TROBEL -LA VA UT
d e AI. RENA ULT~, Agent d e L o r a t i on s , 3 5 b i s , r u e d u Pa l a i s .
'le ~V ~z`
1 1%
LA C A 1 -1 ITAI il -1 - 1 S' 10N'
Société anonyme (Fondée en 1888)
Ilour faviopiser Neolioluie et 1'l"pargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SiàGE SociAL 3, Rue Lorsis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i talLça tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un oCapital,
une Kbd>t
un ]Fq>xicqs «ï~e, "xi de,
Versements dopuisuun, ]Fx-an«~, par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S écuri t é et ga ran ties ex cep t i o nnelles . - Par tic ipa ti on a ux b én éfices indépendante des Tirages
Souscrivez des Bons de IL.& la seule Société qui a romboursé
plus de 100.000 fr . en Vendée et dans 1'lle-de-Ré. (33.E500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de IlLa Capitalisation
pour placeË leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et po~r renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'V i l la ~D i aï ï e, 1 5, 1 ne de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
" Ç
LE RËGENERAT EUR FAVÜRI
Pour rendre aUX CheVeUX gr is
tour cou leur e t beauté na ture lles,
Supprime le s pe llicules
et arrête la Chate iles Cheveux.
SE nECOMMANDE PAR -90 ANS DE SUICCES
Demander le prospectus à PENTIREPOT, 28, Rue &Enghien. pARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ sur les fla cons l es ­ t~ RO YAL WINDSOR
Del,ôt t,,t,,x Sablis-d O.ori-ue chez N1110 AD;N.&, BOUDAUD Mercerie, 5, rL~e du Centre.
411*
e,

AMIIIIWINIMEIHRSHaa
BUREAUX
Plac e de la Li b e r t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS 6 moi,
Vendée et Départements limitrophes. 3fr.»»
France et Algérien 3fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
•
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n on affran ch i e s s on t refus é e s
11C élé plissa ta ici 1 -44
VINGT-NEUVIEME ANNEE
Un an
5fr.e»
6 fr. »»
Organ e des Com ir's e '‘ ` #) îib lica ins
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
1611:1161111•1110•191MIIMIL ARC
Samedi 18 Avril 1914
Les A.-fi:aires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y p rendre p ar t e t no tre In térê t nous le commande imp ér ieusemen t
Ven
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales.— Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE PROPAGANDE RÉPUBLICAINE
Aux Eleeteurs Vendéens
MESSIEURS LES ÉLECTEURS,
Le 26 Avril prochain, vous serez appelés à élire les six
Députés qui doivent r ep r és en t er au Parl em en t l é d épart em en t de
la Ven d é e .
Le renouvellement de la Chambre sera pour le Pays d'une
g ra vi t é exc ep ti onn ell e , en face des questions dont dépendent
l'existence et l'avenir immédiat de la France.
Vous ne serez pas étonnés que dans des questions telles que
la r épar ti t i on d e s imp ô ts a ve c l e p l u s d e j u s ti c e p o s s i bl e , l'adoption
de moyens propres à défendre le sol national, à réformer le mode
électoral, les avis soient partagés : il faudra pourtant les résoudre.
Malheureusement, du c ô t é d e s adversaires de la R ép u bli q u e ,
vous entendrez des accusations passionnées, des reproches immé-
rités, des calomnies indignes ! Vous entendrez, contre le régime
actuel, des épithètes outrageantes : pour quelques-uns, l 'inj ure
n 'a pas de lim i t es .
ÉLECTEURS,
Vous dédaignerez ces attaques injustifiées. Vous vous
souviendrez que le régime actuel est un r égim e d e Clar t é e t de
Ju s t i c e , qu'il met tout au grand jour, que la République n'est pour
rien dans les incidents qu'exploite, sous toutes ses formes,
la r éac tion m on arch i q u e e t c l é ri cal e .
La République demande à continuer sa marche incessante
vers les a sp ira tion s d ém o cra tiq u es , dans un siècle qui ne peut être
qu'un siècle de Progrès et de Réformes sociales.
Electeurs, vous favoriserez cette marche en avant, en
donnant à l'Idée républicaine les développements qui lui sont
nécessaires. Pour cela, il faut que l e s fo r c e s un i es d es Ser vi t e urs
d e la Rép u bl iq u e se dressent contre les partis de ré-action ; il faut
au Parlement des Républicains sincères, persévérants, décidés à
- ne pas abandonner une parcelle du programme des itégormes
Laïques et Sociales.
Votez tous pour les Candidats républicains I
Pas d'Abstentions!
VIVE LA FRANGE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !
•
Simples Constatations
A mesure que nous nous rappro-
chons de la date du 26 avril, la
confiance des républicains s'accroit,
tandis que, un à• un, s'envolent les
espoirs réactionnaires.
Chaque soir, ses tournées, ses
visites, ses conférences terminées, le
candidat de la Démocratie, M. le D'
Raoul PACAUD, peut s'affirmer à
lui-même qu'il a• conquis à notre
cause de nouveaux adhérents.
Chaque soir, en rentrant chez lui,
harassé et mélancolique, M. Henri
Bazire est contraint de constater
que son crédit, déjà fi mince as
début de la campagne,' va de plus en
plus s'effritant : au soir de la bataille
ses amis et lui n'auront plus contem-
pler que les ruines de leur citadelle.
En effet, après l'admirable soirée
de samedi, le doute n'est plus pos-
sible. Nous en donnons plus loin un
compte-rendu détaillé; à le lire,
parce qu'il n'exprime que la vérité
Le Bureau du Com i té :
GODET, Conseiller général de La Roche-sur-Yon;
BATIOT, Conseiller général de Talmont;
.GANDRIAU, Conseiller général de Fontenay-le-Comte;
BOISDÉ, Conseiller général de Mareuil;
BERJONNEAU, Conseiller général de Luçon;
LOUBÉ, Industriel à La Roche-sur-Yon;
POTEL, Maire de Croix-de-Vie.
des faits, nos amis et ceux de nos
adversaires qui sont de bonne foi se
rendront à l'évidence. Un magnifique
courant, en faveur de la candidature
du D' Raoul Pacaud est créé aux
Sables-d'Olonne et à La Chaume.
L'élan de nos troupes se dessine
irrésistible ; et tous les conciliabules
secrets, toutes les promesses, toutes
les menaces, toutes les distributions,
de quelle que nature qu'elles soient,
n'arrêteront pas les républicains
dans leur magnifique effort pour la
conservation du siège législatif que
nous occupons depuis huit années..
Mais il faut également tourner nos
regards vers les électeurs des popu-
lations rurales, du côté des républi-
cains des cantons des Moutiers-les-
Mauxfaits et de Talmont.
A l'accueil plus que frais qui lui
est fait partout, M. Henri Bazire
voit s'étaler à la fois son impopula-
rité grandissante et s'affirmer la con-
fiance, la reconnaissance, l'affection
profonde de tous pour le candidat
des républicains unis.
RÉDACTEUR - GÉRANT Valéry; M 2.1.`r
Raoul est de chez nous, disent-
ils. C'est l'enfant du pays. Depuis
cinquante années sa vie fut mêlée à
notre vie. Il connaît nos besoins, nos
aspirations. Il a étudié sur place,
minutieusement, nos intérêts. Et
comme il les a défendus au Conseil
Général avec une autorité, une com-
pétence que les adversaires de droite
sont obligés de reconnaître, que ne
fera-t-il à la Chambre, sur une scène
plus vaste, avec un pouvoir large-
ment accru?
Alors que M. Bazire, ennemi dé-
claré du régie e, passerait son temps
à crier. dans le vide, à interpeller les
Ministères, à écrire dans son journal
des articles de haine et de violence,
le D' Raoul Pacaud fera oeuvre utile
et féconde. Il fera moins de bruit
sans aucun doute, mais il exécutera
une bonne besogne. Il gardera, certes,
la fière indépendance qui le carac-
térise et qu'il affirme, non sans crâ-
nerie, dans toutes les réunions. Mais
il défendra la République, la Patrie,
les classes laborieuses, l'école, tout
ce qui nous est cher, tout ce qui
nous tient au coeur, les institutions
et les.hommes que depuis tant d'an-
nées combattent sans profit, inju-
rient avec bassesse les gens de l'op-
position
Voici ce que disent, dans leur
sagesse, ce que proclament partout
avec une foi ardente, ceux qui labou-
rent la terre, récoltent le vin, sèment
le blé, ce que répètent aussi les
'habitants de la ville, les industriels,
les commerçants, les marins.
Nous pouvions, lundi dernier, à
Talmont, recueillir ces pensées tra-
duites en paroles sur toutes les lèvres
des électeurs venus nombreux applau-
dir, encourager, féliciter le D' Raoul
Pacaud.
Il y avait autour de lui, Joseph
Chailley, Georges Batiot, René
Bourmaud, Léon Herbert, le D'
Mathevet, des maires, des adjoints,
des conseillers municipaux des com-
munes voisines. La ferveur des chefs,
leur ardeur étaient partagées par tous
les militants qui firent au député d'au-
trefois : Batiot ; au député sortant,
J. Chailley qui prononça là encore
un discours admirable, d'indescripti-
bles ovations.
Puis lorsque Raoul Pacaud dressa
sa haute taille à la tribune, pour
développer son programme avec sa
netteté coutumière , toutes ses phra-
ses furent bâchées d'applaudisse-
ments.
Et ce triomphal succès n'allait
pas seulement au vendéen de race
et de coeur qu'est le candidat des
républicains, à Pacaud qui est aussi
bien l'enfant de Talmont que l'en-
fant des Moutiers et d'Angles, ils
saluaient aussi l'homme droit qui ne
déguise pas sa pensée selon la cou-
leur des auditoires, qui développe un
programme précis sans artifices de
langage et dans toute la sincérité de
ses conceptions politiques et sociales.
Ce qu'il fut hier, en effet, ce qu'il
est aujourd'hui, le D' Raoul Pacaud,
député de la première circonscription
des Sables, le sera demain. Son
Place de la Liberté
passé nous répond de l'avenir. C'est
•pourquoi nous pouvons saluer sa
victoire, désormais assurée, sans
arrière-pensée et sans crainte, puis-
qu'elle sera celle d'un démocrate
sincère, d'un représentant de loyauté,
de droiture et de bonne foi.
JEAN RENOUD.
ée
li rronafrseyn ew t des
1111261011.fflara07974.5.03.1.7.31...1...e'e
Les Républicains Sablais ont donné sa-
medi soir un magnifique exemple de dis-
cipline, d'union et d'enthousiasme. Au
nombre de douze cents, ils se sont rendus
à l'appel que leur avait adressé le Bureau
du Comité républicain et ils ont fait à M.
Lecomte, au D, Penaud, candidat, à M.
Chailley, député sortant, un succés si vif
qu'on ne peut plus douter désormais de
l'esprit qui anime l'immense majorité des
électeurs de notre ville et de La Chaume,
Si M. Henri Bazire et ses amis avaient
douté de leur loyalisme, ils savent désor-
mais à quoi s'en tenir. Aux Sables, comme
dans les campagnes, le candidat du Con-
grès obtiendra une énorme majorité. Sa
victoire, que nous savions assurée, s'an-
nonce triomphale pour le 26 avril prochain.
Lorsque, à l'issue de la réunion trimes-
trielle du Comité, M. le Dr Raoul Pacaud
pénètre dans la salle ■ ù il ne peut que
malaisément se frayer un passage, une
formidable ovation lui est faite. Et lors-
qu'il prend place sur l'estrade, au milieu
des membres du Bureau du Comité, aux
côtés de M. Chailley, les bravos, les applau-
dissements, tes cris redoublent, joignant,
en une explosion de reconnaissance infinie
et de sympathie ardente, le tanin du député
sortant au nom du député futur : « Vive
Chailley Vive Pacaud 1 Vive la Républi-
que! »
Puis le silence s'établit et de gracieuses
jeunes filles, Mffi. Perrin et Rocheteau,
s'avançant vers M. Chailley et vers le Dr
Pacaud, offrent à celui-ci et à celui -là émus
l'un et l'autre plus qu'on ne saurait dire,
de splendides gerbes de fleurs. Ils remer-
cient, en quelques paroles jaillies du coeur,
puis la parole est donnée à M. Lecomte,
vice-président du Comité.
Parlant au de ses collègues du Bureau
et de tous les membres de notre groupe-
ment républicain, M. Lecomte remercie
nos amis connus et inconnus d'être venus
si nombreux et d'avoir, avant même que
le candidat n'ait pris la parole, prouvé par
leurs vibrantes acclamations qu'ils étaient
tous de coeur avec lui.
En termes particulièrement heureux,
l'orateur souligne en ce qu'elle a d'admi-
rable, de discipliné, de désintéressé, l'atti-
tude du député sortant, M. Chailley, qui,
depuis tant d'années de services éclatants,
s'est noblement effacé pour rendre plus
certaine la victoire de la République dans
ce coin du département de Vendée.
Il fait ensuite du Dr Raoul Pacaud un
éloge que ratifient, que consacrent les ac-
clamations qui ponctuent chaque phrase.
Et il termine sa très belle harangue en
engageant les électeurs à faire tous leurs
efforts, à s'unir étroitement pour rendre
non pas certain — il l'est déjà — mais
éclatant le triomphe du candidat au soir
de la bataille le 26 avril prochain,
Le succès de M. Lecomte est très vif.
Mais déjà M. le docteur Raoul Pacaud est
debout à la tribune. Des minutes s'écou-
lent avant qu'il puisse prendre la parole,
tant se prolongent les vivats et les accla-
mations.
Les premiers mots sont pour saluer les
républicains des Sables, ceux qui sont au
tour de lui ce soir ; les chefs disparus
comme Georges Godet ; les chefs qui l'ont
précédé dans la carrière, Georges Batiot,
Joseph Chailley, qui lui ont préparé les
voies sur lesquels il s'avance aujourd'hui
et qui conduiront une fois de plus la dé-
mocratie sablaise à la victoire.
Après avoir dit dans quelles conditions
il avait accepté la candidature, conditions
que nos amis connaissent et qui font hon-
neur à la fois le plus grand honneur au
député sortant et au candidat nouveau.
• M. le docteur Pataud, d'une voix ardente,
avec une chaleur communicative qui re
mue profondément l'auditoire, dit, clame
plutôt ses opinions.
Il est un républicain ferme ; il l'a été
:17
errese•••••,•••
a.....MMEIÉRCLUMPS.PMEREMI.t.
d'union de la salle du gyman
il .200 Rép u b l ica in s en tho usias t es
acc lamen t la ca ndida ture du Dr Rao u l Pacaud .
Ova tions à II . Cha i l ley , dépu té sortan t .
toute sa vie sans défaillance ; sa place a
toujours été marquée au milieu des Bleus ;
contre les Blancs, toujours, il a dressé ce
qu'il y avait en lui d'énergie passionnée,
de foi agissante. Ce qu'il était hier il le
sera demain parce que sa conscience lui
enseigne qu'on ne s'impose au respect et
à la confiance de la démocratie que par
l'unité de vues, de la pensée, de la con-
duite.
Cette belle déclaration soulève de longs
bravos, déchaîne un enthousiasme qui ne
fera que s'accroître, tandis que le docteur
Raoul Pacaud définira son programme
politique.
A cette heure, il n'est affilié à aucun
groupement politique, il est le serviteur
du grand parti républicain.
Respectueux des lois du pays, il s'in-
cline devant toutes celles que le Parlement
a votées, parce qu'il les sait nécessaires,
qu'il s'agisse, avec la loi de trois ans, de
sauvegarder l'intégrité du territoire, la
dignité de la Patrie ; soient que rentrent
en application les lois sociales qui appor
tent aux déshérités un peu plus de bien-
être en adoucissant, dans une certaine
mesure, des souffrances imméritées.
En phrases véhémentes, M. lé Dr
Raoul Pacaud fait justice de la campagne
odieuse menée dans les conditions qu'on
connaît, au sujet de l'impôt, par les
adversaires de la République et des huées
s'élèvent contre M. Bazire, qui vient
dénoncer lui même, ou fait dénoncer ici
un état de choses que ses amis du Parle-
ment et du Conseil général ont créé
d'accord avec les bons républicains qui
sont, eux aussi, d'excellents patriotes.
Après avoir affirmé sa sollicitude, son
amour pour l'école laïque et déclaré qu'au
Parlement il sera avec ceux qui veulent la
défendre contre toute attaque injustifiée
dont elle est l'objet, M. le Dr Raoul Pacaud
termine son magnifique exposé par une
péroraison d'une splendide envolée ora-
toire. H fait appel à l'union de tous
les républicains. La victoire est certaine,
mais pour la rendre plusgrande, définitive,
il importe que tous, sans distinction de
nuances, nous nous rallions autour du
drapeau qu'il a accepté de porter et
qu'avec l'aide de ses amis il défendra sans
faiblir jusqu'à l'heure où le succès nous
sera brillamment acquis.
Le Dr Pacaud s'est assis et M. Chait-
ley se lève. Mais les applaudissements
roulent en tonnerre, s'apaisent pour
reprendre encore, si vifs, si chaleureux,
si sincères, qu'une belle émotion fait battre
tous les coeurs.
Enfin, le député sortant fait un signe de
la main. Le calme s'établit et le silence se
fait impressionant.
Pendant trois quarts d'heure, M. Chailley
va tenir l'auditoire sous le charme de sa
parole. Rarement l'homme éminent, qui
a prononcé de si nobles discours, fut plue
heureusement, plus noblement inspiré. Il
sut faire vibrer toutes les cordes, tour à
tour émouvant, persuasif, emporté, avec
des trouvailles d'expressions et de mots
qui l'égalèrent, pendant ces instants trop
brefs au gré de tous, aux maîtres incontes-
tés de la parole française.
M. Chailley fit de Pacaud na sobre et
parfait éloge. Il le montra soldat impé-
tueux, républicain fervent, lieutenant
fidèle, mais toujours, dans les postes
divers qu'il a occupés et qu'il occupe,
avant tout préoccupé du succès de la
République et de son parti.
Puis, élargissant son sujet, s'élevant aux
plus haut sommet de l'éloquence, le
Député sortant entreprit de montrer le
rôle dans le monde de la France moderne
et républicaine. Et, tandis que les phrases
aux phrases succédaient, jetées à l'audi-
toire frémissant qui leur faisait à toutes
le sort heureux qu'elles méritaient, la
grande Patrie et la République nous appa-
N° {565
,a7e4■8178.9...111•1•11■16
Ce Journal parait le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout c e qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républicain e , Place d e la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,0150 Ex.
On traite à forfait pr les Annonces périodiques ou continues
ables-d 'Olonn e
élépla D em ,t3
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adress é à M. Val èr e MI TRÉ , R édac t e ur-G éran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
511061.1C...10MIIIIIMMISmumer
raissaient indissolublement liées pour
l'accomplissement d'une oeuvre commune,
si féconde et si belle que l'univers, que les
nations, que les royaumes en gardent un
perpétuel émerveillement.
De tels discours ne s'analysent pas.
Même reproduits en leur texte complet,
ils ne sauraient nous émouvoir aussi pro-
fondément que nous émut samedi soir le
discours de M. Chailley. Il faut avoir
entendu cette voix âpre, cinglante, puis
l'instant d'après se faisant persuasive
infiniment pour demander aux républi-
cains de s'unir contre l'ennemi commun,
de rejeter sans même leur faire l'aumône
d'une seconde d'attention les misérables
arguments d'adversaires aux abois qui,
n'ayant point de griefs sérieux à présen-
ter, en sont réduits à l'exploitation hou,-
teuse de pauvres scandales.
Tous pour Pacaudl Tous pour la Répu-
blique! Tous contre Henri Bazirs1 Tous
contre la réaction I
Si M. Chailley a eu avant l'ouverture de
la campagne électorale le plus noble
geste, il en fut, samedi dernier, magnifi-
quement récompensé. L'assistance, tous
les républicains présents l'ont salué d'ova-
tions sans fia, dans un irrésistible élan
d'affectueuse reconnaissance et de respect
attendri.
Personne ne demandant la parole, M.
Lecomte donne lecture de l'ordre du jour
suivant, qui est adopté à l'unanimité, par
acclamations :
Les Républicains Sablais et Chaumois,
assemblés le 11 avril;
Unissant dans un mémo témoignage de
profonde reconnaissance M. Chailley, député
sortant, président du Comité républicain,
maire des Sables, et M. Pacaud, conseiller
général de la Vendée, maire d'Angles, candi-
dat du Congrès républicain ;
Les assurent tous deux de leur entier
dévouement et sauront, par leur discipline et
leur énergie, faire triompher la candidature
du Dr Raoul Pacaud aux élections législatives
du 26 avril prochain.
On va se séparer, mais les voix s'élè-
vent, et de douze cents poitrines jaillit la
première strophe de la M arsei l la ise. Len-
tement la foule s'écoule, commentant
cette réunion admirable, inoubliable et
qui se passe de commentaires, car après
une telle manifestation le parti républi-
cain dans la première circonscription des
Sables-d'Olonne n'a rien à redouter de M.
Henri Bazire et de ceux qui l'entourent et
le suivent.
Les « Libéraux »
Ils voudraient en prenant ce nom faire
illusion. Regardez cependant ceux qui
s'intitulent ainsi, qu'ils s'appellent a libé-
raux » tout court ou membres de « l'action
libérale ».
C'est parce qu'ennemis de la liberté ils
s'efforcent de tromper le peuple, qu'ils
ont choisi cette étiquette.
Plus exactement ils prennent la liberté
pour eux-mêmes, mais ils la refusent aux
autres et s'efforcent de les opprimer.
Ainsi ils veulent, non sans raison, la
liberté de l'enseignement, par conséquent
la liberté de construire des écoles dites
libres, mais ils imposent aux journaliers,
aux métayers, aux femmes. à tous ceux
qui se trouvent sous leur dépendance,
l'obligation de mettre leurs enfants dans
ces écoles encore que l'instruction soit
donnés en ces établissements par des maî-
tres qui n'ont point les mêmes diplômes
que ceux qui professent dans les écoles
laïques.
Ils veulent, non sans raison, la liberté
de conscience mais s'ils en profitent eux-
mêmes ils boycottent ceux qui pensent
d'une façon indépendante.
Ils veulent, non, sans raison, la liberté
des réunions mais ils n'acceptent point
que les travailleurs se rendent à d'autres
réunions que celles qu'ils organisent.
Ils veulent, non sans raison, la liberté
de la presse mais ils refusent leur clientèle
— et c'est une désolante constatation à
faire notamment dans certaines communes
rurales — au pauvre hère qui veut mettre
en vente des journaux républicains.
Quelle moquerie I lis s'affublent du mot
liberté comme d'une marque séduisante.
Si vous la leur arrachez, leur triste physio-
nomie apparaît.

Les Plagiats de M. Bazire
Les lecteurs de la Ven dée Répu blica ine — ses lecteurs habituels et
ceux qui ne lisent notre journal que durant la période électorale — se feront
une pinte de bon sang en parcourant les lignes suivantes que nous avons
pris la peine de mettre en face les unes des autres.
Ils verront, ces lecteurs amis et ces lecteurs occasionnels, avec
quelle désinvolture procède M. Henri Bazire au lendemain de ses défaites
électorales.
- Pour remercier les Luçonnais, qui n'avaient pas voulu de lui, il
avait fait une lettre.
Pour remercier les Sablais qui le congédiaient, il ne jugea pas à
propos da, se mettre les méninges à la torture.
Il reprit en 1910 ce qu'il avait écrit en 19c6. Les mêmes phrases
servirent pour remercier vaguement les ingrats — de gauche et de droite
— qui ne voulurent pas du candidat caméléon.
Lisez plutôt, et vous allez être tous édifiés.
En 1906 et en 191o, M. Henri Bazire s'exprime ainsi :
LUÇON 1906
Aux 8.296 Electeurs
qui m 'ont h onoré de le urs Suffrages
CHERS CONCITOYENS,
Vous avez vaillamment accompli votre
devoir de citoyens et défendu sans fai-
blesse, sans découragement, la cause de
la liberté et de la justice sociale.
Je suis fier d'avoir été votre porte -
drapeau.
Nous sommes vaincus, c'est vrai, mais
non pas abattus.
Vous êtes de ceux qui ne courbent pas
la tête sous la tyrannie, que ce soit celle
d'un homme ou celle d'un bloc.
Honneur à vous! Dans la période trouble
où nous entrons, vous n'aurez rien à vous
reprocher.
Les doctrines de haine qui triomphent
momentanément porteront bientôt leurs
fruits amers et les travailleurs, las d'être
dupés, finiront par comprendre de quel
côté est la sincérité et le véritable désir
des réformes sociales.
Demeurons unis, groupés ; aidons-nous
les uns les autres et continuons de com-
battre ensemble pied à pied, jour par jour,
dans chaque commune, pour toutes les
causes qui nous sont chères...
Le règne des sectaires, des délégués,
n'aura qu'un temps.
Préparons l'avenir. Une minorité rom
pacte comme la nôtre porte en elle-même
le gage des revanches prochaines : les
vaincus d'aujourd'hui sont les vainqueurs
de demain.
HENRI BAZIRE,
A v oca t d ta Co ur , Docteur en Droi t .
(Extrait da l 'Independan t Vendéen 1906).
Réunion électorale
Pour les Ouvriers du Bâtiment
SAMEDI SOIR, à 8 h e ure s 1 / 2
Boole maternelle, rue des Jardins
M. le D' PACAUD, candidat
du Congrès républicain à l'élection
du 26 avril. exposera son programme
devant les Ouvriers de tous les corps
de bâtiments des Sables. Ceux-ci sont
instamment priés d'y assister.
VOTEZ TOUS POUR
Le Dr RAOUL PACAUD
Conseiller Général, Maire d'Angles
Ca ndida t unique du Parti Répub licain
LES SABLES D'OLONNE 1910
Aux 8.545 Electeurs
qui m 'on t honoré de leurs Suffrages
MES CHERS AMIS,
Vous avez vaillamment accompli votre
devoir et défendu avec un entrain superbe
les grandes causes pour lesquelles nous
luttions ensemble.
Je suis fier d'avoir été votre porte -
drapeau.
Nous sommes vaincus, c'est vrai, mais
non pas abattus.
Mais vous êtes de ceux que n'effraient
pas les menaces et qui ne se courbent pas
sous la tyrannie.
Honneur à vous t Dans la période trouble
où nous entrons, vous n'aurez pas prêté la
main par inertie ou découragement, aux
entreprises préparées contre nos libertés
les plus chères, contre nos droits les plus
sacrés.
Les doctrines de haine qui triomphent
momentanément porteront leurs fruits
amers, et les travailleurs, las d'être dupés,
finiront par comprendre de quel côté est
la sincérité et le véritable désir des réfor-
mes sociales.
Nous la trouvons raide, tout de même.
Demeurons unis, groupés ; aidons-nous
les uns les autres et continuons de com-
battre ensemble, pied à pied, jour par jour,
dans chaque commune, pour les causes
qui nous sont chères...
Le règne des sectaires et des profiteurs
n'aura qu'un temps.
Comptez sur moi comme j e compte sur
vous. Préparons la revanche prochaine.
Les vaincus d'aujourd'hui sont les vain-
queurs de demain.
HENRI BAZIRE.
(Extrait du Journal des Sa b l es 1910).
Voici un Monsieur — Henri Bazire, en l'espèce qu'on nous
représente dans l 'Eto ile et le Courr ier , comme une manière de prodige!
Henri Bazire a le monopole de l'imagination !
Henri Bazire a le monopole du style !
Henri Bazire possède un esprit qui se plie avec aisance à toutes les
formules de l'actualité !
Henri Bazire, enfin, est d'une activité si prodigieuse que, s'il le
voulait, il ferait tourner non seulement toutes les têtes, mais la Terre elle-
même à l'envers...
Et cet imaginatif prestigieux ; ce styliste impeccable ; cet esprit
d'invention supérieur ; ce travailleur auquel nul autre travailleur ne peut
être comparé, 'a pas assez d'imagination, de style, de sens de l'actualité,
de capacités laborieuses pour être capable, à quatre années d'intervalle,
d'un effort d'imagination, de style et de travail !!
Il fait recopier par un scribe quelconque, en 1910, à l'usage des
Sablais, les pauvres phrases qu'il avait imagines en 1906 pour se consoler
de ses déboires luçonnais ! Il ne fait pas, M. Henri Bazire, à nos compa-
triotes l'honneur de trouver, pour leur rendre hommage, des remerciements
nouveaux.
Le candidat des curés n'est qu'un rapetasseur, qu'un regrolleur ; il
ignore le neuf ; il travaille dans le vieux. Et nous ne doutons pas qu'au
27 avril 1914, il ne nous réserve encore ses clichés rancis, ses condoléances
passe-partout l
Et ce vieux Tranquille Doré qui écrivait récemment avec une ado-
rable candeur que d'autres avaient des poils ailleurs qu'au menton. Il voulait
dire, ce bon Tranquille, dans la main ! -
Or, nous prenons son candidat en flagrant délit d e paresse. Votez
donc, si cela vous agrée, pour le candidat, Henri Bazire, qui nous démontre,
en se moquant des Sablais, que ses paumes sont si poilues qu'elles ressem-
blent à deux mignonnes forêts vierges.
Conférence Publique
DIMANCHE 1 9 A VRIL, à 8 h . 1/2
A LA. GIRVIÈRE
,En p le in a ir, a u cen tre du Vi l lage!
Prendront la parole : MM. Valère
MATHÉ, Maire d'Olonne ; le Docteur
PALAS et Louis LECOMTE, avocat.
M. le D' PACAUD exposera
son Programme.
Tous les Républicains d'Olontie,
des Sables, de La Chaume et de
l'Aubraie sont invités à prendre
part à cette Manifestation républi-
caine qui sera suivie d'une brillante
Retra i te aux Flam beaux .
INQUIÉTUDE
Pendant que le Dr Pacaud faisait samedi
dans la salle du Gymnase sa conférence,
on eût pu remarquer dans les rues som-
bres qui avoisinent cette salle de réunion,
Un étranger qui avait l'air soucieux et
préoccupé. It faisait dans l'ombre les cent
pas, allait, revenait.
Un émissaire se détachait de quart
d'heure en quart d'heure de l'auditoire,
afin de venir lui rendra compte.
— Il faut convenir, lui disait le premier
venu, que l'auditoire n'est pas composé
comme celui de M. Denais, d'enfants des
patronages, mais bien d'électeurs sablais
et chaumois. Malgré le mauvais temps ils
sont venus si nombreux que la salle regorge
de monde.
— Il est certain, vint ensuite expliquer
le second, que le succès de M. Pacaud est
considérable. Nous devons renoncer à la
tactique qui consiste à dire dans les cam-
pagnes que la ville est pour nous si les
électeurs ruraux nous échappent, de
même que nous avons dû déjà renoncer à
dire aux Sables que les campagnes nous
sont favorables.
— L'enthousiasme croit toujours, affirma
le troisième. Le Dr Pacaud a convaincu ses
auditeurs qu'il n'a pas été — quoique nous
l'ayons affirmé -- complice de Rochette et
qu'il n'a pas trempé dans l'assassinat de
Calmette. Ses preuves sont irréfutables et
m'ont convaincu moi même que vous nous
avez trompés.
Nul messager ne venait plus.
L'étranger impatienté envoya aux nouvelles.
On lui apprit bien vite que ses autres
mousquetaires demeuraient dans la salle,
applaudissaient plus fort que tout le monde
MM. Pacaud et Chailley et ne songeaient
plus à lui.
— Partons, dit il.
Et très sombre M. Bazire, car c'était lui,
cherchant l'ombre, se retira vers la maison
qu'il a louée.
Le Catholicisme de M. Bazire
Des journaux très catholiques ont fait
la preuve que les sentiments religieux de
M. Bazire sont au moins suspects.
L'un, La Vigi e, qui est imprimé à Paris,
expose quelle plaisanterie c'est de sa part
de se dire catholique alors qu'il collabore
à un journal comme la L ib r e Paro le , réac-
tionnaire sans doute, mais non point ca-
tholique et qui est même dirigé par M
Drumont, lequel, en août dernier, à Val -
lery (Yonne), a épousé civilement une
femme divorcée. Il appuie d'ailleurs ses
conclusions de citations curieuses.
Un autre, L a Vendée Ca t ho liqu e, qui de-
puis treize ans s'imprime à Cholet, se
plaint de l'audace de M. Bazire, lequel
combat à Paris ses amis et sollicite en
Vendée leur appui.
M. Bazire ne sait que répondre. Dans
son embarras il s'écrie que ces journaux
sont imprimés et colportés par des francs-
maçons.
0 stupeur !
Il suffira de remarquer que l'un des si-
gnataires de ces articles est M. Jacques
Rocafort; bien connu dans la presse pari-
sienne, rédacteur à l' f/ ni v e rs .
M. Bazire veut nous faire croire que c e -
l u i - ci est franc-maçon. Sa réponse est
vraiment hilarante.
UN PEU DE BONNE FOI
Que nos adversaires cessent donc de cri-
tiquer l'augmentation des impôts. Est-ce
que nous leur en faisons grief 7 Nous
aurions autant de droit de le leur repro-
cher qu'ils ont eux-mêmes de nous en
faire grief.
Les réactionnaires ont voté la loi de trois
ans et les dépenses nécessitées par l'entre-
tien des hommes sous les drapeaux pen-
dant une troisième année.
Ils ont voté, comme nos amis, les lois
d'assistance aux femmes en couches et aux
familles nombreuses proposées par un
Ministre républicain.
Ils ont voté eux aussi dans l'Assemblée
départementale le projet de construction
d'un nouveau réseau de tramways eu
Vendée.
M. Doré a voté, comme ses collègues
républicains, des dépenses nouvelles au
Conseil municipal. Il l'a fait d'ailleurs en
conscience, par exempte lorsqu'il vote
l'acquisition du champ de Courses qu'il ne
devrait pas en vérité critiquer aujourd'hui,
non plus que ses amis.
Vraiment c'est trop de mauvaise foi,
après avoir voté les dépenses, de protester
contre l'augmentation des impôts.
LE CANDIDAT DE L'ÉVÊCHÉ
Nous apprenons que de toutes parts les
curés sont en marche pour assurer, coûte
que coûte, le succès du candidat cher à
leur coeur : nous avons nommé M. Henri
Bazire.
Mardi dernier, à l'issue du « pèlerinage
d'hommes » de Carreau, Bazire, assisté du
vicaire général Chabot et de la plupart
des curés du canton de La Mothe-Achard,
a pris la parole. On a remarqué que,
dans l 'E toi le du 12 on annonçait sa réu-
nion à La Chapelle-Hermier pour 2 heures
et l'un ajoutait que, dans la même journée,
aurait lieu le pèlerinage et la réunion
organisée par la-Jeunesse Catholique sans
donner le nom de l'orateur, de peur de le
Compromettre.
•
LA VENDEE REPUBLICAINE
Dimanche dernier on a la, dans presque
toutes les chaires de la circonscription le
fameux mandement de M. Catteau, évêque
de Luçon, document écrit surtout à l'in-
tention des royalistes intransigeants. Aux
Sables, aux vêpres, il a été lu et com-
menté par le père Aoustin, qui prêchait le
Carême. A La Chaume il a été également
lu et commenté par le curé à toutes les
messes du jour. A la sortie de la « messe
des hommes ». de pieuses femmes dis
tribuaient le Co urri e r à profusion. En-
fin à la nouvelle paroisse de Saint-Michel,
même lecture et mêmes commentaires
faits par MILES, de V E to i le .
Les cléricaux aux abois continuent à
distribuer l'argent à pleines mains ; nous
savons, de source sûre, que nombre de
buvettes sont subventionnées, ainsi que
certains « marins d'eau douce » chargés
de faire le racolage.
Ajoutons qu'un certain « canard maral-
chin » de notre connaissance, déclare par
tout qu'il y a 15.000 francs en réserve pour
indemniser les marins que l'on fera rester
à terre la semaine qui précédera l'élection.
A la campagne, les nobles continuent à
demeurer insensibles aux belles paroles
de M. Bazire, mais les curés ne craignent
pas d'être en butte avec leurs châtelains
pour assurer le succès de leur idole.
Nous savons, d'autre part que le haut
clergé stimule le zèle de nos curés politi-
ciens, l'argent nécessaire à la campagne
afflue de tous côtés dans la caisse noire et
nous pouvons affirmer que les calotins
sont décidés à acheter des marins et à y
mettre le prix.
Un exemple : l'autre jour un marin a
perdu son train de pêche,la caisse noire lui a
procuré 700 fr. pour s'en acheter un autre.
Voilà une voix — si elle est acquise — qui
coûtera cher!...
Et dire que toutes ces manoeuvres feront
fiasco; car elles ne prévaudront pas contre
le bons sens populaire.
Le 26 avril Bazire endossera une veste
de plus.
PAUL SABLÉ.
M. Henri Bazire, à La Tranche
Il va bien, M. Henri Bazire 111 se croit
tout permis, même d'aller raconter des
histoires étranges aux gars de La Tranche.
Parce que Denais (Joseph) l'accompagne,
et que Brianceau le suit, M. Bazire (Henri)
se persuade qu'il jouit vis-à vis de la
population vendéenne de la plus complète
immunité. En son honneur, ses comparses
travestissent la politique. Mais contre les
politiciens venus de Paris, les Tranchais
ont des arguments dont M. Bazire et ses
amis ont dû, dimanche dernier, sentir
tout le poids.
M. Denais, donc, se mit à parler de
l'affaire Rochette, de l'affaire Calmette,
comme si le Dr Raoul Pacaud était pour
quelque chose, dans ces affaires là.
Et ce fut un beau tumulte. Les braves
gens de La Tranche et des environs ren-
voyèrent, avec une sévérité toute ven-
déenne, les orateurs cléricaux à leurs
chères études. Ils leur signifièrent que
d'autres sujets faisaient l'objet de leurs
préoccupations actuelles et que s'ils étaient
décidés résolument à voter pour le Dr
Raout Pacaud, ils n'entendaient nulle-
ment qu'avec des sornettes on vint les
détourner de ce qu'ils considèrent comme
un devoir.
Leur devoir, c'est de voter pour Pacaud,
qui est l'enfant du pays.
Leur devoir, c'est de voter pour Pacaud,
qui est un ferme républicain.
Leur devoir, c'est de voter pour Pacaud
qui entre dans la grande vie politique par
la grande porte et qui, pas plus que ses
prédécesseurs républicains, n'a rien à se
reprocher.
Denais, à La Tranche, dut se taire. Brian-
ceau se tint coi. M. Bazire proposa à demi-
voix — voyant que les choses allaient mal
tourner — de lever la séance.
Et vous verrez que le Cour rie r et l 'E toile
nous parleront encore de la grande et belle
réunion de M. Bazire à La Tranche.
A. Bazire, à Brianceau, à Denais, dans ce
fief républicain qu'est La Tranche, il n'a
manqué que les pommes cuites.
Mais au prix où sont les pommes, les
Tranchais, gens pondérés, perspicaces, ont
préféré garder pour eux ces fruits pleins
de saveur.
Soucieux de leurs intérêts bien compris,
ils se sont contentés d'adresser au Père,
au Fils et au Saint-Esprit — à Bazire, à
Denais et à Brianceau — des lazzis salés
et barbelés, dont le trio garde la cuisante
piqûre et des traces que les trois avocats
sans causes se garderont bien de montrer.
Le Candidat des Curés aux Filées
Mercredi soir, vers 8 heures 1/2, M.
Henri Bazire, candidat des curés, arrivait
aux Filées, escorté de l'avocat clérical
Brianceau et d'une douzaine de mousque-
taires récoltés sur les quais des Sables. A
la buvette Chaillot, en dépit d'invitations
pressantes remises dans toutes les maisons
du quartier, et d'un racolage éhonté, six
électeurs des Filées — pas un de plus pas
un de moins— tous républicains d'ailleurs,
se trouvaient réunis. Pendant près d'une
heure, le candidat des curés réédita les
insanités qui, depuis le début de la cam-
pagne électorale, traînent dans les feuilles
de sacristie. Le pauvre Bazire ne recueillit
pas un seul applaudissement. Il voulut
offrir un verre aux citoyens présents, nos
amis répondirent : « Nous ne sommes pas
riches, mais nous avons deux sous dans
notre poche pour boire un verre de vin ! »
Et le candidat des curés dut se contenter
de trinquer avec les étrangers qui l'ac-
compagnaient.
A la sortie de la buvette Chaillot les cris
redoublés de : « Vive Pacaud I Vive la Ré-
publique I » se firent entendre. Et le can-
didat clérical se retira piteusement, jurant
bien qu'à l'avenir on ne le reverrait plus
dans ce sacré village des Filées,véritable nid
de républicains têtus et incorruptibles.
WEISS LA VICTOIRE
Ais En Vadrouille 1
Tant pis s'ils enragent
Ces bons cléricaux
Les Pacaud se chargent
Avant qu'il fasse chaud
D'offrir une veste
Au roi des Bedas
Et cela, du reste
Ne l'étonnera pas
Vive Pacaud !
REFRAIN
Chantons tous, Sablais
Et Républicains,
Chaumois, ()tonnais
Et braves Marins,
Chantons la victoire
Et crions bien haut!
Chantons à la gloire
Du docteur Pacaud !
Vive Pacaud !
II
Depuis que Bazire
Est r'venu chez nous
On reprend à rire
Car figurez-vous
Que l' pauvre garçon
Continue à croire
Qu'il y a plus d' poires
Ici qu'à Luçon !
Vive Pacaud 1 (Au refra in ) .
III
Maint'nant dans la Ville
Et dans les journaux'
G' n'est plus des quinz' mille
Que parle... les hob'reaux
Et dans les buvettes
Et leurs caboulots
Leur scie, c'est Rochette
Et les feuilles... d'impôts.
Vive Pacaud ! ' (A u refra in) .
IV
Mais les prolétaires,
Marins, ouvriers,
Travailleurs d' la terre
Et de l'atelier
Savent qu'avec Bazire
Et sa saint' faction
Ils paieraient bien pire
De contributions !
Vive Pacaud I (A u refra in ) .
V•
A coups de galette
Et de bons de pain
Ils voudraient les traîtres
Prendr' les citoyens.
Mine' qu'on les carotte
Ces pauvr' « libéraux s
Combien P jour du vote
Leur diront : e La peau ! s
Vive Pacaud ! (A u refrain) .
VI
A nous la victoire
Hissons nos drapeaux
Et chantons la gloire
De Raoul Pacaud.
Le prochain dimanche
Après le scrutin
Nous aurons la r'vanche
Foi d' père Aoustin !
Vive Pacaud I (A u refrain) .
Chronique Electorale
LES CONFÉRENCES DE M. LE D' PACAUD
A. I...?Ile-d'Olonne
Dimanche dernier, jour de Pâques, M. le
docteur Pacaud, accompagné de M. Valère
Mathé, maire d'Olonne, et de notre excel-
lent ami M. Léon Herbert, a fait, dans la
buvette de M. Théophile Foucaud, rece-
veur-buraliste à l'Ile-d'Olonne, une confé-
rence à laquelle assistaient une centaine
d'électeurs.
Le dévoué candidat a eu vite fait d'inté-
resser son auditoire qui ne lui a ménagé
ni ses sympathies ni ses applaudisse
mente. Rarement il nous avait été donné,
dans ce bourg de I'lle-d'Olonne, d'assister
à une conférence républicaine aussi suivie.
Il y avait là des cultivateurs, des sauniers,
des journaliers, des ouvriers : il y a vingt
ans aucun de ces modestes travailleurs
n'aurait osé paraltre à ces réunions démo-
cratiques. A l'île- d'Olonne, comme par-
tout, la marche en avant, la marche vers
le progrès, se dessine, lentement peut-
être mais certaine, indéniable et le 26 avril
M. le docteur Pacaud gagnera de nom-
breux suffrages dans cette petite com-
mune. .
Vairé
Après avoir rendu visite au brave et
honnête homme qu'est M. Rideau, maire
de l'He, M. Pacaud se rendit à Vairé où il
déjeuna et fut reçu à bras ouverts par la
petite phalange de militants républicains
de cette commune. Une trentaine d'élec-
teurs se trouvaient réunis à la buvette de
notre ami M. Martineau et tous affirmèrent
que là encore, dans cette commune inféo-
dée à la réaction, la journée du '26 avril
marquerait un gain en faveur du candidat
républicain.
Olonne
A 3 heures 1/4 le docteur Pacaud arri-
vait au bourg d'Olonne : la salle des fêtes
de l'école communale de filles se trouvait
archi-comble et, comme les électeurs con-
elinuaient à venir en flots pressés, on dut,
en toute hâte. enlever les deux cloisons
mobiles qui séparent les classes.
En un clin d'oeil ces salles furent enva-
hies et c'est en présence de plus de six
cents citoyens accourus du bourg et des
villages les plus éloignés de la commune
que M. Valère Mathé ouvrit la séance.
D'une voix vibrante et en termes les
plus heureux, le maire d'O'onne présenta
le candidat : « Voilà vingt ans, dit -il aux
applaudissements chaleureux de l'assis-
tance, voilà vingt ans que je suis aux
côtés de Raoul Pacaud, vingt ans que
nous luttons ensemble pour le même
idéal, pour la même cause, pour le même
drapeau, pour la République I »
Et M. Valère Mathé rappelle que le doc-
teur Pacaud fut l'ami le plus sûr et le
plus fidèle de deux hommes dont la mort
a causé dans nos rangs un vide irrépa-
rable MM. Eugène Nauleau et Georges
Godet.
« En souvenir de ces hommes que nous
avons tant aimés, en souvenir de ces vail-
lants républicains aujourd'hui disparus,
dit en terminant le maire d'Olonne, je
vous demande, mes chers concitoyens, de
donner vos suffrages à celui qui a assumé
la lourde tâche d'être leur continuateur.
» Entre l'étranger Bazire et Pacaud
l'enfant du pays, votre choix ne saurait
être douteux. Tous aux urnes, chers conci-
toyens, tous aux urnes le 26 avril aux cris
de : « Vive Pacaud I Vive la République 1 a
Des bravos prolongés crépitent d'un
bout de la salle à l'autre et les cris de :
Vive Valère Mathé I Vive Pacaud reten-
tissent pendant plusieurs minutes.
Puis M. Pacaud salué par une triple
salve d'applaudissements, prend place à
la tribune, après avoir évoqué, lui aussi,
le souvenir des vaillants chefs républi-
cains disparus et rendu hommage à la
loyauté et au dévouement de M. Chailley,
député-maire des Sables, le sympathique
candidat développe son programme. Cha-
que phrase est hachée par les bravos de
l'assistance et lorsque, après avoir exposé
ses idées sur les différentes questions
d'actualité : Loi militaire, impôt sur le
revenu, défense de l'école laïque, il des-
cend de la tribune, une ovation indescrip-
tible lui est faite par la salle entière.
M. le Maire d'Olonne remercie affec-
tueusement le Dr Pacaud de la magnifique
conférence qu'il vient de faire, lui assure
une imposante majorité dans sa com-
mune et invite les citoyens présents à
clôturer cette belle réunion par le chant
de la M arsei l lais e .
Le D' Pacaud, de sa voix magnifique,
entonne l'hymne national dont le refrain
est repris en choeur par l'assistance.
Et l'on se sépare au milieu du plus vif
enthousiasme et aux cris répétés de : Vive
Pacaud ! Vive la République
M. le Dr Pacaud à I'lle-d'Yeu
. M. Bazire et ses amis, de retour eur le
continent, se sont empressés de répandre
le bruit que toutes les voix étaient acquises
au candidat soutenu par M. le curé Tour -
ne mire.
Selon M. Bazire, le candidat républicain
ne devait pas oser aborder dans l'Ils, parce
que, en son honneur à lui Bazire, les liais
allaient proprement croquer tout cru le
Dr Raoul Pacaud.
Et Raoul Pacaud a souri A l'heure qu'il
avait fixe, il s'est rendu à Vile d'Yeu. M.
Bazire n'a qu'à s'incliner devant la réalité
des faits. Notre ami a été très cordialement
reçu par tous et très chaleureusement ova-
tionné par les républicains qui ont en lui
toute confiance. •
M. Raoul Pacaud était accompagné de
M. Guy Collineau, ler adjoint des Sables-
d'Olonne et de notre ami Gracieux Rabi-
lier, qui compte dans I'lle tant de sympa-
thies et qui, spontanément, s'était offert à
être aux côtés du candidat républicain.
Le 14 avril, à trois heures de l'après-
midi, une réunion se tenait au Port de la
Meule, sous la présidence de M. Demonté.
Malgré qu'il fit très beau, cinquante ma-
rins, sans compter d'autres citoyens assis-
taient à la réunion au cours de laquelle de
chatides et cordiales paroles furent échan-
gées. M. Demonté présenta le candidat
républicain qui exposa son programme
avec cette chaleureuse simplicité citti, de h.
suite, lui rallie tous les auditeurs.
Raoul Pacaud se promena ensuite sur
les quais, entouré des républicains notoi-
res de l'île, tous unis autour de sa candi-
datura. Il fit des visites nombreuses et,
dans chaque maison où il se présenta, il
fut reçu avec des marques de confiance et
de sympathie qui réduisent à néant les
affirmations effrontées de M. Henri Bazire
et de ses amis.
Puis, à 7 heures du soir, une grande
réunion eut lieu à l'usine Bouvais, sous la
présidence de M. Burgaud. Aux côtés de
Raoul Pacaud, dans l'assistance, nous
notons avec joie la présence de tous les
républicains dont l'avis, dans I'lle, fait
autorité. L'auditoire se composait de plus
de 400 personnes qui firent un vibrant
accueil au candidat du Congrès.
Après que M. Burgaud, dont on connaît
le talent de parole, eut présenté Raoul
Pacaud, en termes excellents, M. Collineau
prononça une allocution très applaudie.
A son tour, il dit ce qu'est notre candidat,
il le montre loyal, d'esprit droit, républi-
cain sans défaillance, aussi tolérant dans
toue les actes de sa vie qu'inébranlable-
ment attaché à nos doctrines.
En phrases heureuses, le premier adjoint
de la ville des Sables expose quels liens
unissent les marins de I'lle-d'Yeu aux
marins de celle ci, qui trouvent dans son
port un refuge en cas de tempête et tou-
jours un amical accueil.
Xprès avoir flètri avec énergie les pro-
cédés réactionnaires et affirmé que le Dr
Pacaud ne se désintéresserait pas du port
de I'lle-d'Yeu, M. Collineau termine au
milieu d'applaudissements très vifs en
engageant, dans leur propre intérêt, tous
les citoyens ilais à voter pour M. le Dr
Pacaud.
Ce dernier se lève alors et des bravos
unanimes le saluent. Il dit combien il est
touché de la réception qui lui est faite. Il
en reporte tout l'honneur sur cette population
laborieuse qui, d'instinct, a deviné

sanassesassoasitsmassai
en lui le champion des droits des travail-
leurs de la mer, de l'atelier et des champs.
Puis il développe, avec une communi-
cative chaleur, le programme politique
que nos lecteurs connaissent, si précis
dans ses détails, si net dans ses grandes
lignes que nous n'avons pas besoin de
l'exposer à nouveau ici.
Et, en homme qui a étudié les besoins
de lite, ceux du port, ceux des marins,
ceux des usiniers, ceux des éleveurs et des
agriculteurs, M. le Dr Raoul Pacaud affirme
que toute sa sollicitude est acquise à ces
travailleurs, parce qu'il est lui-même un
travailleur, à tous ces bons et loyaux
républicains parce que, républicain con-
vaincu, il sait que la République seule est
capable de réaliser les améliorations
sociales de tous ordres que les travailleurs
attendent et auxquelles ils ont droit.
Le succès du Dr Raoul Pacaud est très
vif. Sa canditature est acclamée à l'unani-
mité des citoyens présents, après que M.
Burgaud l'eut félicité de ses nettes et pré-
cises déclarations.
A son départ de flle-d'Yeu, le Dr Raoul
Pacaud, M. Collineau et l'ami Gracieux
Rabilier, dont la présence aux côtés du
candidat était un gage de la sympathie
des marins sablais et chaumois, ont été
très affectueusement salués et applaudis.
Après une telle réception, nous pouvons
sourire des affirmations de M. Henri Bazire
et de ses amis. Les liais ne se déjugeront
pas et, imitant les terriens et les marins
de notre ville et de nos côtes vendéennes,
ils donneront au Dr Raoul Pacaud une
majorité qui contribuera à rendre plus
éclatante la victoire républicaine du 26
avril.
Dans la 2e Circonscription
La candidature de M. Pierre Naulleau
effraie les réactionnaires, à ce point que
ceux-ci croient nécessaire de recourir
contre leur adversaire aux injures les
plus basses et à des arguments odieux.
Une campagne de diffamation est mé-
thodiquement entreprise contre notre ami
dont on sait cependant le caractère tout
de loyauté et de droiture. La lecture du
numéro de l 'É toi le de s Sab les , du 12 avril
1914, est édifiante à ce point de vue. On
y lit que M. Naulleau, s'il est élu, « sera
avant tout et exclusivement le reflet des
opinions de M. le Préfet... ne sera pas un
citoyen votant librement, mais une ma-
chine à voter e. Pareille injure est sans
excuse contre un candidat, qui depuis de
nombreuses années a fait preuve dans
tous ses votes, en qualité de conseiller
d'arrondissement puis de conseiller géné-
ral, de la plus grande indépendance et
qui, dans l'assemblée départementale, a
conquis l'estime même de ses adversaires.
Tous les gens d'esprit droit réprouvent
une pareille campagne. Ces procédés de
polémique, loin de réussir, attireront plus
de sympathie encore à cet homme dont
l'honnêteté est éprouvée. Ils répugnent
aux électeurs vendéens.
Il faut dire que de toutes les communes
de Vendée l'attention se porte sur cette
circonscription où la lutte est particulière-
ment intéressante et permet d'entretenir
bon espoir. Tous les hommes qui se préoc-
cupent de l'avenir de la Vendée ont
confiance que les électeurs de la circons
cription de Challans se refuseront à voter
pour un adversaire systématique du
régime et voudront avoir un représentant
susceptible de les aider et de servir son
pays.
Ils accueillent avec satisfaction les bon-
nes nouvelles qui leur viennent chaque
jour tant du marais que du bocage chat-
landais.
Cour d'Assises de la Vendée
Présidence de M. PÉCOLET, conseiller à la Gour
Assesseurs : MM. RIBEREAu et DE LAPEYRE.
A udience du Vendredi 1 0 A vr i l
Affaire CHARON-COUDRIAU. - Vols
qualifiés
Joseph Charon, 30 ans, plumeur, à
Challans ; Jean Coudriau, 39 ans, marchand
forain à Challans ; Marie-Aimée Lambert,
femme Charon, 30 ans, plumeuse à Chal-
lans, et Armance Charon, femme Coudriau,
21 ans, mercière à Challans, ont .commis
une série de vols représentant une valeur
de 6.000 francs.
Arrêtés à la suite d'un vol commis dans
la nuit du 27 au 28 septembre 1913, à
Challans, chez M. Bonnin, marchand de
tissus, ils se reconnurent coupables et
avouèrent s'être servis de fausses clés.
Par la suite ils révélèrent que, depuis trois
ans, ils avaient commis de nombreux vols,
la nuit, dans les magasins de différents
négociants de Challans et qu'aussi ils
avaient frauduleusement soustrait des
marchandises dans le magasin de M. Lu-
cas, marchand drapier à Machecoul et
différents objets dans deux châlets situés à
Sion, commune de Saint Hilaire-de Riez.
Aujourd'hui, Charon et Coudriau sont
accusés d'avoir commis trente-six vols
qualifiés. Charon est, en outre, poursuivi
pour s'être approprié indument une bague
en or qu'il avait trouvé dans la rue.
Charon a déjà été condamné plusieurs
fois pour vol et Coudriau deux fois pour
coups et blessures.
Les femmes Charon et Coudriau sont
poursuivies pour avoir recelé les objets
frauduleusement soustraits.
Le jury avait à répondre à 287 questions.
Son verdict a été affirmatif pour les qua-
tre accusés, avec circonstances atténuantes.
La Cour a condamné les deux hommes
à h ui t ans de travaux fo rcés et les deux
femmes à deux ans de prison.
''SIIIIMIMMI11111111=raltallSalran
Àrradissement des Sables -d'01€ nne
Les Sables
Cartes électorales
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne,
Officier de la Légion d'honneur.
Informe les habitants inscrits, sur la
liste électorale close le 31 mars 1914 et
sur la liste dite des « Militaires et Marins »
qui n'ont pas reçu leur carte d'électeur,
de vouloir bien se présenter à la Mairie
(bureau de l'Etat-Civil), où celle-ci leur
sera délivrée.
L e M ai re, J. CHAILLEY,
Députe.
Visite annuelle de sécurité
MM. les Propriétaires et Patrons de ba-
teaux de pêche e t de bornage sont informés
que la visite annuelle de sécurité sera
passée par l'Administration de la Marine
les 20, 21, 22, 23, 24 et 25 courant.
A cet effet ils sont invités à venir pren-
dre leur rang au Bureau de la Marine où
des indications leur seront données quant
à l'heure et au jour de la visite.
M. l'Administrateur rappelle aux pa-
trons que pour faciliter les visites ils doi-
vent dégager leurs pompes et disposer sur
le pont tous leurs objets de rechange et
leurs engins de sauvetage.
En outre, le jour de le visite il devront
arborer le pavillon national.
Un Mot personnel
Des gens, à coup sûr bien intentionnés,
répandent le bruit que j'aurais été renvoyé
de la Mairie où j'exerçais, jusqu'au 1" avril
dernier, les fonctions de Secrétaire Rédac-
teur.
Il n'est point dans mes habitudes de
vieux journaliste de souligner les sottises
et de relever les inepties.
Mais, en l'occurrence, je crois avoir eu
un geste élégant ; je le revendique et je
m'en vante.
En effet, il m'a semblé, au moment où
M. le Dr Raoul Pacaud me demandait de
faire campagne pour lui. que je n'avais pas
le droit de rester à la Maison commune en
qualité d'employé et qu'il aurait été indé-
licat, de ma part, de toucher des subsides
pour un service que je ne pouvais plus
efficacement et pleinement remplir.
C'est, de ma propre initiative que j'ai
donné ma démission ; c'est de mon plein
gré que je me suis retiré, pour les raisons
que je viens d'énumérer plus haut.
Il est de toute évidence que les vieilles
bigotes, les aigris, les jaloux ne compren
dront jamais une telle décision.
Il me suffit que M. Chailley, maire, que
MM. Collineau et Dama, adjoints, m'en
aient manifesté leur étonnement en ap-
prouvant mon attitude.
Quant aux mufles - mâles et femelles
- ils peuvent croire que je reprends à
leur compte la parole célèbre de Monta-
lembert en leur déclarant que leurs insul
tes ne s'élèveront jamais à la hauteur de
mon dédain. J. R.
Concert de « l'Union Sablaise »
La société chorale l ' Un ion Sab lai s e don-
nera un concert le dimanche 19 avril, à
8 heures 1/2 du soir, au théâtre du Grand
Casino. En voici le programme :
PREMIÈRE PARTIE
1. Ouver ture par l'Orchestre; 2. La Légende
Bre tonne , choeur, l'Union Sablaise; 3. J'Item
aim e toutes ( Mayol), M. Gautreau ; 4. M ire i l l e ,
air (Gounod), M. Giarny; 5. M. Duval dans son
genre; 6. A rio so (Léo Delibes), Mme Gouret; 7.
En Domestique pour rire, vaudeville
en 1 acte de M. Léon Laroche : M. et M..
Boucherie.
DEUXIÈME PARTIE
1. O uver ture par l'Orchestre; 2. L es Pr o s -
cri t s , choeur (Saintis), l'Union Sablaise ; 3.
Héro d iade , air (Massenet), M. Giarny; 4. M.
Boucherie dans ses chansons ; 5. L'Hymne
d'Amour (Massenet), M.. Gouret; 6. M. Duval
dans son répertoire; 7. En tr'acte du Pav i l lon
(La Veuve Joyeuse), M. C. Bertrand; 8. La
Fi l l e à Fa tm a (Mayol), M. Gautreau ; 9. Ham -
l e t , duo (A. Thomas), Mme Gouret et M. Giarny ;
10. Va l s e par l'Orchestre.
TROISIÈME PARTIE
Ordonnance malgré luit vaudeville
en 1 acte de MM. St-Paul et Georges Rose :
MM. Gautreau, Duval, Boucherie, Mmes Gouret
et Boucherie.
La location sera ouverte le dimanche 19
avril, à 9 h. du matin pour les membres
honoraires, et à 1 h. de l'après-midi pour
les autres personnes.
Sporting-Club Sablais
L'élément sportif du ter Dragons va don-
ner un nouvel essor au S . - C . S . qui reprend
ses entraînements sur la Plage. La nomi-
nation d'un nouveau Président et d'un
nouveau Capitaine d'équipe, avec le con-
cours des anciens, est le sûr garant d'une
nouvelle période d'activité sportive.
Université Populaire Sablaise
L ' Universi té Pop u lair e s'est réunie à la
Mairie des Sables•d'Olonne le 4 avril der-
nier, pour entendre la conférence de M.
Perrin, le sympathique directeur de l'école
des garçons de notre ville, qui avait choisi
comme sujet : Ce que les A l lemands pensent
de nous .
Après avoir été présenté en termes très
aimables par M. Lecomte, le dévoué prési-
dent de l'Université Populaire, M. Perrin
prend la parole.
Il retrace tout d'abord les causes histori-
ques de la division de la France et de
l'Allemagne notamment le traité de Franc-
fort et la question de l'Alsace-Lorraine.
Puis, M. Perrin expose le résultat de
l'enquête faite par M. Paul Bourdon, ré-
dacteur a u Figa ro, auprès des notabilités
de l'Allemagne contemporaine. L'impres-
sion générale qui se dégage de cette en-
quête, à l'exception bien entendu des
déclarations pangermanistes, peut se résu-
mer ainsi : l'Allemagne n'a pas d'idées
agressives contre la France et veut la paix.
Mais, comme le fait très judicieusement
remarquer M. Perrin, si telles sont les
intentions de l'Allemagne, elle n'en est
pas moins dirigée par un empereur qui
est susceptible, par sa seule volonté, de
déclarer la guerre et d'exposer l'Europe
aux plus redoutables des fléaux.
C'est pourquoi, conclut l'honorable con-
férencier, m a lg r é les apparences des idées
de paix de l'Allemagne à en croire les
interviews précédents ; malgré l'espoir
que nous avons de voir se régler de façon
pacifique la question d'Alsace-Lorraine,
comme le désirent eux mêmes les Alsa-
ciens Lorrains, la France doit se tenir
constamment piète à repousser toute
agression.
De nombreux app'audissements accueE-
lent cette belle conférante. M. Lecomte se
fait l'interprète de tous pour remercier M.
Perrin de son éloquente causerie, si pleine
d'intérêt et si documentée.
La soirée se termina par un bal très
animé au Cerc l e des Travai l leu rs .
Concert
de l'Orchestre Symphonique
Encore une belle soirée que celle offerte,
mardi dernier au Grand Casino, par l'Or-
chestre Symphonique des Sables d'Olonne.
Cette société s'était assuré de précieux
concours d'artistes d'élite, tels que MM.
Valluche et Clerc, deux excellents comi-
ques ; Guyonnet, le fin diseur de chansons
vendéennes ; l'orphéon mixte La Fauvette,
qui nous a fait entendre à nouveau le
beau choeur Le s Ch â taigniers ; enfin l 'Ami -
cale Sab la is e nous a donné une deuxième
représentation de l ' Ordonnance ma lgré lui,
qui a été un nouveau triomphe pour les
interprètes.
D'autres concours d'amateurs Sablais
nous ont permis d'applaudir, comme il
convenait, deux superbes organes, l'un
puissant, l'autre toujours jeune et bien
timbré de MM. Blondel et L. Audrin, dans
le joli dun du Cha le t .
Une Berceuse d 'A rmor, jolie page musi-
cale écrite par M. Pinault, professeur de
musique et directeur de l'Orchestre, a
permis à M11° Y. Coupin de tenir l'auditoire
sous le charme de cette si jolie voix frai
che qu'elle conduit à merveille. Serena ta,
avec accompagnement de violon solo, a
valu à notre divette et à M. Bertrand des
bravos enthousiastes.
Nous allions oublier l'exécution hors
pair du joli quatuor L es Noces de Figaro,
par MM. Bertrand, Chinchon, Favroult et
Pinault, très goûté et par suite très ap-
plaudi.
Félicitons sans réserve l'excellent Or-
chestre qui à chaque soirée nous fait admi-
rer ses prodigieux progrès, en même
temps qu'un répertoire toujours nouveau :
la fantaisie sur Faus t et La Fau te des Roses ,
ont été exécutés d'une façon impeccable.
Hourrah pour le distingué directeur, M.
Pinault. Rourrah pour les exécutants.
Classe 1893
Nous rappelons aux Conscrits de la
classe 1893 que le banquet amical du
19 avril sera servi au Restaurant Chou-
teau. Les retardataires seront reçus joyeu-
sement jusqu'à l'heure de se mettre à
table. La souscription est de 3 fr. 50.
Le 65• aux Sables
Le Pr bataillon du 65° de ligne, qu'ac-
compagne la Musique, a quitté Nantes ce
matin à 6 b. 30.; ce soir, il cantonnera à
Saint-Colombin, demain à Palluau, diman-
che à La Mothe Achard.
Il rentrera aux Sables dans la matinée
de lundi, entre 9 et 10 heures.
Fête Militaire
La fête militaire organisée par le -1"
Dragons avec le concours de la Munici-
palité des Sables, qui devait avoir lieu le
19 avril, est remise au dimanche 3 mai
prochain.
Buvettes consignées
Par une note parue au rapport, M. le
Colonel commandant le ter Dragons, con-
signe à la troupe toutes les buvettes situées
dans un périmètre de moins de 300 mètres
du quartier de cavalerie des Sables.
Quel est cet individu ?
Dans la nuit de vendredi à samedi der-
nier, M. Guérineau, cultivateur, à la
Grande Garlière, exactement vers 2 heures
du matin, se rendit en son écurie pour
soigner un animal malade. Quelle ne tut
pas sa surprise en apercevant, dans l'étable,
un homme complètement nu 1
Cet individu refusa de faire connaître
son identité : il prit à la hâte ses v ê t e -
m ents et disparut dans la direction des
Sables. Il avait accompli un acte de bes-
tialité.
Plainte a été portée à la gendarmerie.
LA VENDEE REPUBLICAINE
Découverte d'un noyé
Le cadavre du nommé Moizeau (Aimé),
64 ans, journalier, rue de Nantes, aux
Sables-d'Olonne, a été trouvé en mer le
13 avril flottant sur l'eau à 2 milles envi
ron dans le 5.-0. du port des Sables, par
M. Tesson (Alexis), patron du bateau de
pêche M aria . Le corps a été transporté à
la morgue et reconnu par la famille.
Moizeau avait disparu depuis le 1" avril
dernier.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre Bondu (Désir), 40
ans, journalier, place du Gaz.
Pour jet d'eau sur les passants et sur la
voie publique contre Proust (Marthe),
16 ans, domestique, carrefour du Moulin,
à La Chaume.
Une Vérité à faire connaître
C 'es t au RA YON DE TISS US des Non-
VELLES GALERIES des Sab les d ' O lonne que
vo us trouverez le p lus de choix e t paierez le
moins c her .
Corsets sur Mesure
Madame MAILLET, corsetière, 12, rue
Crébillon, à Nantes, a l'honneur de pré-
venir ses nombreuses clientes qu'elle se
tiendra jusqu'au vendredi 24 avril, I bis,
rue de la Po issonneri e e t rue d e la R éunion,
aux Sables-d'Olonne, à leur entière dispos
sillon pour les travaux ci-dessous :
Corsets de main tien e t au tres ; Cein tures
hygiéniques ; Bre te lles américaines ; Corsets
ceintures physiologiqu es, etc.
I
AUX NOUVELLES GALERIES
— LES SABLES-D'OLONNE —
RAYON SPÉCIAL
D'AMEUBLEMENTS
ET
FOURNITURES POUR LITERIES
Coutils, Laines, Plumes, Crins
Ressorts, Etoupe, etc., etc.
Les No uv e l les Ga leries
se chargent de
TOUS TRAVAUX DE TAPISSERIE
Ten tu re s, Réfec tion s de Si èges
Sommie rs, M a t e las , e tc . , e t c .
-« PRIX TRÈS RÉDUITS »-
Ne fa i t e s a u cun A chat
avant d'avoir visité
Les Nouvelles Galeries
ET COMPARÉ LEM Paix
IleaM
Olunne •
Crédit agricole.- Fondée par M. Va-
lera Mathéle21 mars1909, la Caisse commu
nale de Crédit agricole vient d'entrer dans
sa sixième année d'existence. Elle compte
actuellement 51 membres : cultivateurs,
jardiniers, bordiers ou modestes journa-
liers agricoles de la commune, heureux de
trouver, dans les conditions les plus avan-
tageuses, l'argent nécessaire à l'achat de
bétail ou d'instruments agricoles.
La Caisse communale de Crédit agricole
est en pleine prospérité et le chiffre de ses
prêts augmente d'année en année. En 1913
notre Caisse locale a négocié 104 effets, ce
qui représente la jolie somme de 35 450 fr..
prêtée au cours de l'année, par petites
sommes de 200, 300, 500, jusqu'à 1.000
francs.
Depuis le 21 mars 1909, date de sa fon-
dation, la Communale d'Olonne a prêté plus
de 100 000 francs et, nous devons le dire à
l'honneur de nos compatriotes, jamais la
Caisse n'a rien perdu. Les emprunteurs
ont toujours payé régulièrement, le jour
de l'échéance.
Ajoutons qu'au cours de l'année 1914 un
prêt à long terme de 8 000 francs a été
consenti pour une période de 15 ans.
Mais la Commun a le ne fait pas qu'em-
prunter : elle accepte également l'argent
des agriculteurs ayant des économies à
placer et leur sert un intérêt de 3 fr. 50 e/a
Au ter janvier 1914 le total des sommes
ainsi placées à la caisse de l a Communale
d ' O lonne était de 20.850 francs.
Rappelons, en terminant ce succinct
compte-rendu, que les agriculteurs qui
désirent soit emprunter, soit déposer des
fonds, doivent s'adresser au Maire Prési-
dent dans la première semaine de chaque
mois.
- Produits de la bascule. - Nous
publions ci dessous le produit de la bas-
cule publique pendant le 1°C trimestre
1914. Du 1.r janvier au 31 mars de cette
année il y a eu, savoir :
43 pesées de paille et foin à 1 franc. 43f e»
12 tares de charrettes à 0 fr. 50 6 es
3 pesées de vaches à 0 f^. 50 1 50
10 pesées de boeufs à 0 fr. 50 5 a»
Total 55 50
Part du basculeur 14 25
Bénéfice net au profit de la commune 41f 25
- Etat-Civil (du 9 au 16 avril). -
Nais san ces . - Hélène Eulalie Florimonde-
Florestine-Florence-Augustine Bonneau ,
fille de Louis Adalbert Florimond, et de
Marguerite Séraphine-Hélène Murait, à La
Garlière. - Georges Eugène-Pierre Char-
teau, fils de Eugène-Henri, et de Philomène
Armande Chaillou, à La Routière.
Promesses de mariages . - Jean-Marie
Augizeau, boulanger, et Valentine-Louise
Bonnaudet, domestique, aux Filées. -
Alcide-Ilenri Rabiller, jardinier, rue de
Beauvoir, et Marie Anne Gégou, chiffon-
nière, aux Sables. - Anatole-François
Neau, domestique, à La Pépinière, et
Augustine Rabiller, cultivatrice , à La
Bauduère.
Décès . - Charles François Gautreau,
71 ans, cultivateur, époux de Sévérine
Martin, au Chail. - Auguste Eugène-
Alexis-Arthur Diochet, 17 jours, à Cham -
paillas. - Alphonse-Stanislas Moiseau,
8 ans, à Gabon.
Saint-Vincent-sur-Graon
Adjudication. - Le jeudi 30 avril, à
13 heures, il sera procédé à la Mairie, à
l'adjudication des travaux de construction
du chemin rural reconnu n° 13, de La
Miottière à Saint-Vincent-sur Graon, par-
ie comprise entre le Bourg et la Moratière.
Dépense,4.000 fr.; cautionnement,130 fr.;
frais d'adjudication, 40 fr.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
1, Rue de l'Hôtel -de- Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-D ' OLONNE o—.
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
lEt Faits dra.-vaince,
Rayon importan t d e Chap e lle rie nouve l le
VÊTEMENTS P' MARIAGES & CEREMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voltes, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
Meilleur Marché que par tout ailleurs
La Maison accepte les Bons du
CRÉDIT szt..mnikiEse
Renseignement précieux
L es VOITURES D 'ENFANTS les p lus
élégan tes, les m ei l leures, les moins chères,
son t aux NOUVELLES GALERIES des Sa b le s -
d ' O lonne .
.ruis.searditeraseas..sasissais. _ +Mes
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 9 au 1 6 A vr i l 1 91 4
smssarmes
André-Marie-Edouard Bouvet, rue de l'Abattoir.
Simone-Marcelle - Fernande Villard, rue de
l'Hôtel-de- Ville, 20.
Clément-Eugène- Emile-Pascal Gorest, Les Bu-
cons.
Gabriel -Elle-Frédéric-Joseph Penard, rue du
Thabor, 24.
Etiennette-Geneviève-Marguerite Massiot, che-
min des Carrières.
Gustave-Aimé-Georges Epaud, chemin de Cein-
ture.
Léon-Anatole-Louis-Félix Pitra, rue des Mer-
ciers, 32..
PROMESSES DE MARIAGES
Adolphe-Victor-Auguste Belz, sergent au 3e
colonial à Rochefort, et Gabrielle-Anna Ray-
naud, sans profession, à Lisle- sur- Tarn(Tarn).
Alphonse-Olivier-Dieudonné M a ssé , mécani-
cien au Château-d'Olonne, et Yvonne Bordet,
couturière, au Petit-Jubilé.
Léon-Yves-Joseph Eveno, maréchal-des-logis
fourrier au 3e Dragons, à Nantes, et Louise-
Yvonne Le Bail, sans profession, rue des
Halles.
MARIAGES
Maxence-Maurice Legrand, sergent au 113•
d'infanterie, à Romorantin, et Emilia Léon-
tine Bellot, institutrice, boulevard Pasteur.
Louis-Pierre-Ferdinand Seigneuret, cuisinier,
avenue de la Gare, et Jeanne-Louise Orjubin,
employée dé commerce, rue de la Pie, 2.
Henri-Adrien-Georges-Alfred Barbier, enseigne
de vaisseau de 1.ee classe, à Toulon, et Marie-
Esilda Lalut, sans profession, place du
Vieux-Marché.
Octave-Hubert-Emile Léveillé, charron, à Fous-
sais (Vendée), et Jeanne-Marie-Louise-Made-
leine Butaud, couturière, quai Gainé.
Albert-Victor-Florimond Hameau, charcutier,
rue de la Justice, 83, et Florence-Léonice-
Charlotte Ménager, journalière, rue de la
Caserne.
DÉCÈS
Marie Sophie-Françoise Bocquier, 86 ans, do-
mestique. (A. des V.).
Joseph-Eugène Esnard, 45 ans, journalier,
époux de Marie-Magdeleine Huguet, rue des
Merciers.
Aimé-Théophile Moizeau, 64 ans, journalier,
veuf de Clémence -Cécile Coutanceau, route
de Nantes.
Clément-Victor Cochet, 53 ans, maréchal-fer-
rant, époux de Régina-Louisa Bonnat, rue
des Halles.
Section de La Chaume
rtAtssaemns
René-Alexandre-Francis Denis, rue du Moulin.
Adolphe- François-Lucien Boucard, rue du
Sémaphore.
PROMESSES DE MARIAGES
Alcide-Alexis-Henri Duranteau, marin, rue de
Nantes, et Joséphine-Marguerite-Alexan-
drine Pagot, sans profession, rue de Paris.
MARIAGES
Lucien-Joseph-Paul Bruel, vérificateur télégra-
phiste, à Bordeaux, et Marie-Louise-Florence
Maussion, sans profession, quai de La
Chaume.
*******:4›.44...,
CABINET
DE
Me C.CHAIMEATI
A vo cat-Con s e il e t A vo cat L iqu ida teur
59, Rue du Palais, Sables-d'Olonne
Télépb. 1-11 FONDÉ LE t.r MAI 1887 Télépb.
M. CHAIGNEAU s'occupe toujours des
Opérations suivantes :
Arrangements entre Créanciers et
Débiteurs pour les Affaires Commerciales,
sans faillite.
Dépôt de Bilans. Concordats, Repré-
sentation aux Faillites et Liquidations judi-
ciaires.
Prêts sur hypothèque aux proprié-
taires d'immeubles.
Contentieux, Recouvrements de créan-
ces, Poursuites judiciaires.
Déclarations de Successions,
Conseils de famille, Partages, Liquidations.
Testaments olographes et mystiques.
Direction des Procès devant toutes
juridictions (Justice de Paix, Tribunal Civil,
Tribunal de Commerce).
Divorces et Séparations de corps
et de biens.
Expertises commerciales etVéri-
fications des Comptabilités.
Rédaction d'Actes sous-seings pri-
vés de toute nature et Projets d'Actes
notariés. Rédaction des Ventes et Partages.
Ventes de Bateaux et Ventes de Mobiliers.
Cessions de Fonds de Com-
merce et Publications.
Consultations sur toutes Affaires de
Famille et sur tous Procès.
Assurances contre l'Incendie et autres.
Asthmatiques
vous voulez
es vraiment ne plus
avoir de crises
d'étouffement, prenez du SIROP 'l'EL.",
« Monsieur Rousseau, depuis de longues années
je souffrais de bronchite chronique suivie d'asthme,
depuis que je prends votre SIROP TRIA, je
ne souffre plus. Aussi veuillez m'en envoyer deux
autres flacons.
» Je vous salue en vous remerciant.
» SA1NLOT (XAvisa,), Menuisier,
e ci Mouveuil ( Vendée) . - 5 Décembre 1913. o
On trouve le SIROP Tut.", dans toutes
les Pharmacies. - Envoi fran co g are contre
un mandat-poste de 3 fr. 25. PHARMACIE
ROUSSEAU, Fontenay-le-Comte (Vendée).
Dépôts :
Sables-d'Olonne -PharmaciesParant,Soreau, Lamy.
Beauvoir-sur-Mer. - Pharmacie Augereau.
Challans. -Pharmacies Bourdeau,Chevillon,Laprée
La Garnache. - Pharmacie Canard.
Moutiers-les-Mauxfaits. - Pharmacie Monnier.
Angles. - Pharmacie Abadie.
Champ-S,int-Père. - Pharmacies Gluard, R=otor.
Bouin. - Pharmacie Chiron.
Talmont. - Pharmacie Renault.
Saint-Gilles-sur -Vie - Pharmacie Chauvière.
Cses. - Pharmacies Carteau et Porteau.
Croix-de-Vie. - Pharmacies Tesson, Gaudineau.
Saint-Jean-de-Monte - Pharmacie Guérin.
La Mothe-Achard. - Pharmacie Dreneau.
Beaulieu - Pharmacie Ferré.
Nieul le Dolent. - Pharmacie Masson.
Palluau. - Pharmacies Guérineau, Imbert.
Apremont."--- Pharmacie Sellier.
TEMSMISIIMEINDSZTIMMURISIS
31M-5...U7e:721e:5
I r Fe 5':n.-?,,erlKize:
wne d e àqà ET
chou FUOMME et c:,en la RIlsIME
MaiDees MATRICE
iltEdellES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge, -
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH°
NIQUE, la seule qui assure la cu re radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
môme les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Challans, mardi 19 mai, Va te l des Voyag eurs .
Les Essarts, mercredi 20, Hô te l d u Lio n -d' Or.
Montaigu, jeudi 21, Hô te l R oy .
Sainte - Hermine, vend., 22, Hô te l des Voyageurs .
Luçon, samedi 23, Hô t e l du Cro issan t .
Les Sables, dimanche 24, -Hô t e l du Cheva l - B lanc.
La Roche-s-Yon, lundi 25. Hô tel d e l 'Europe .
Chantonnay, mardi 26, Hô te l du Mouton.
Les Herbiers, mercredi 27, Hô te l du L ion - d 'Or.
No ta . - Le Docteur revient Sois les deux mais
environ. Notice et renseignements franco.
easamenteasestssannesseseastenseas
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous à
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
essresseserserszetasmar
Un Remède qui guérit •
C'est la Poudre Louis Legras, qui a obtenu
la plus haute récompense à l'Exposition Uni-
verselle de 1900. Ce merveilleux médicament
calme instantanément les plus violents accès
d'asthme, catarrhe, essoufflement, toux de
bronchites chroniques et guérit progressive-
ment. Les rhumes négligés, les suites de pleu-
résie et d'influenza disparaissent complètement.
Une botte est expédiée contre mandat de 2 fr.1 0
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
Etude de Maitre J. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables - d'Olonne, rue de •
la Poissonnerie (successeur de Maitre
LALÈRE )
Vente Volontaire de Meubles
Le JEUDI VINGT TROIS AVRIL
mil neuf cent quatorze, à une heu re e t
demi e du soir et Jours suivants, dans
une Salle sise aux Sables-d'Olonne, Coulis
BLOSSAG, numéro 16, il sera procédé par le
Ministère de Maitre PERRIN, huissier, à
la Vente aux Enchères publiques, d'un
BEAU MOBILIER
Consistant en :
Lits en noyer, acajou et chêne, Lits en
fer et cuivre et Lits-Cage, Literie, Armoi-
res, Commodes, Tables de nuit et de toi-
lette dessus marbre, Buffets de salle à
manger chêne et acajou, Tables avec ral-
longes chêne et acajou, Tables fantaisie,
Tables ordinaires, Dessertes, Bahut, Gué-
ridon, Tables à jeu, •Fauteeils. Canapés,
Chaises de salon, Chaises ordinaires, Gla-
ces de toutes dimensions, Secrétaire en
noyer, grand Buffet de cuisine, Bibliothè-
ques grandes et petites, Suspensions en
cuivre, Lustre cuivre, Piano marque S taub,
un Phonographe Pathé et ses disques, un
Tabouret de piano, Banquettes en chêne,
Divan, Panoplies d'armes, Cadres et Ta-
bleaux, Casiers. Ecran, Escabeau, Bicy-
clette, Filtres. Batterie de cuisine, Four-
neau Cuisinière, Verrerie, Faïence et Por-
celaine pour service de Table et quantité
d'autres Objets.
Au Comptant et 101. en sus
S'adresser pour tous renseignements, à
Maître J. PERRIN. huissier aux Sables-
d'Olonne, chargé de la vente.
NOTA. — On pourra visiter le mercredi
vingt-deux avril, de deux heures à cinq
heures du soir.
virsearestrattettscrcrrpasse, rte.
Pou r In s ertion :
J. PERRIN.
LA HERNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec.
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spiialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de hern ie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous lauses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à :
La Roche-sur-Ton Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. h 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, l.r mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 1:2 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
Mire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables-d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2•
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du blouson, e mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôt.l. du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3e mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, Pr jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montalgu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie
'
Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRES p erfec t ionnées
M. CII,4R LY, pour to u tes les d év ia t ions des
organes d e la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Ro ch e l le .
L e Géran t, VALÈRE MATHÉ.
Sablez. d'Olanne. - Imp. ROGUE-JOURDAIN

Poires de la Semaine
Dimanche 49 avril. - Assemblée gagerie :
Cbaillé-les- Ormeaux, Olonne.
L di20.-Beaulieu-sous-la-Boche,Chaillé-
los-Marais, un Le Langon, SaintGervais, Saint-
Michel- Mont- Mercure, Saint-Jean -de -Monts,
Talmont,
Mardi 2t. - La Chaize -le-Vicomte, La Jaudon
Mn lève, Saint-Michel-en-PHerm.
Su, ereredi 22. - La Chaize-Giratid, Oulmes,
vit- Georges - de- Montaigu.
Jeudi 23. - La Cuillère Nient le-Dolerit,
Poiré-sur-Velluire, Saint-Laurent-de-la-Salle.
.Vendredi 24. - La , Bretonnière, Vix.
Samedi 9,5. - Goes Fontenay (veaux et moutons),
Saint- Christophe- du- Ligneron, Saint-
Florent-des-Bois.
8 1 B L 10 GR A P H 1 E
]La Vie Heureuse
Somm a ire du Num ér o du 20 Ma rs 1 9 1 4
Au bois. - Nous voulons être à la mode, par
ClaudeFrance.
.
LEM ATIN, chronique de Martine Régnier
Redingotes et boléros; De l'écossais à la bayadère;
Jupes étroites, tuniques larges. - Le
.matin place Vendôme. - Chapeaux du matin.
- Un thé à la Maison Royale.
L'APFIÈ -mmi, chronique de Annie Benson :
La gloires fin ffetas : Jaquette sobre et blouse
vaporeuse; Directoire, ta
Louis XV ou Restauration.
- Le défilé des mannequins à la maison
Berr. -Le thé tango à Sans-Souci. - Un souper
dansant.
LE SOIR, chronique de Colette Dupuy : Ruissellement
de paillettes; Retroussis en tafletas;
Brocarts lamés d'or. - Le bal rose.
pri x de ce Numéro exceptionnel : 1 franc.
Dans son prochain numéro Vie He u reuse
commencera la publication d'un roman : M ésange,
par Lily Jean-Javal.
Qu'on retienne bien ces deux noms féminins,
celui de l'couvre et celui de l'auteur. Ce sont
deux noms dont on entendra dans la suite bien
souvent parler. L'œuvre est un petit chefd'oeuvre
de sentimentalisme pittoresque et
captivant, qui se pare de délicieux décors du
commencement du XIX~ siècle. L'auteur est
une débutante qui sait déjà décrire... en pénétrante
observatrice et en peintre exquis, qui
sait faire vivre ses personnages.
,Sommaire a.
-%
2ium éro du 5 A vri l 1 9 1 4
Au Jardin. - La femme élégante et la bonne
te bionique, par Marot lie Tinayre. - A
la Nationale nue. c : Avant le vernissage, par R. L...
C. La mode au théâtre : A la Comédie-
Ilb;,Française. - Tout ce qu'il faut pour écrire
ar Pierre de Trévières. - Des modèles d'élé'
gan ce peuvent être des modèles de convenance.
Au bal de l'Opéra. - En auto, par Martine
Régnier. - La mode de la Vie Heureuse : La
Journée de Mademoiselle, par Annie Benson.
- Mésange (première partie), roman, par Lily
Jean-Java]. - Un bal vénitien. - Redingotes
et tuniques, pansetbasques, parAnnie Benson.
- Propos de théâtres : Eperviers et linottes,
par Robert de Flers. - Des saphirs, des éme~
rendes, des émaux on des camées? par Claude
France. - L'élégance et les humoristes.
Ce numéro offre la primeur des plus importants
envois du Salon de la So c iété Na t ionale
d Beaux-A i r ts qui ouvre le 15 avril; Oeuvres
de ` D et, Frédérick Frieseke, Ménard, Myron
Barlow, Raymond Woog, Bunny.
Billets de Bàw: dg nIT à Prix rélults
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après détruire.
races :
-Angoulins-sur-Mer, Bourgneuf-en-Retz, Chal.
lans, Chàtelaillon, Fouras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Rochelle-Pallice,
La Rochelle-Ville, La Tranche
La Tremblade, Le Cbapus, Le Château~Quai:
Le Cormit,r, Les Routiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes, Paimbœuf, Pornic,
Royan, Sablanceaux, Saint-Brévifil'Océan,
Préfa~lie" Saint- Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Ricz, Saint-M
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Marie
et Tharon.
1 - Bi l le ts de tou tes c lass es valab l es 3 3 jours ,
non compris le jour du départ; faculté de prolongation
de une on deux fois 30jours, moyennant
supplément de 40 el. par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre latgare de départ et la
station balnéaire de des ination.
20 Bi l le ts de t o u tes clas ses valab le s 5 jours
au maximum, délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de chasemaine
au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10
minimum de perception par place : 12 fr. en
le- classe, 9 fr. en 2- classe et 5 fr. en 3 classe,
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moitié
du prix des billets.
3- B i l le ts de 2 - e t de S e c las se vala b les un
1~ur s eu emen t ile dim an che ou un jour l e -
délivrance par les gares du réseau de
l'Etat t ées au sud de la Lo ire , y compris
Nantesstiurléans, La Possonnière, Angers, Sau-
Mur-Orléay et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongatio
Prix. - Deux tiers des prix des billets d'aller
et retour ordinaires : Minimun de Perception
par place : 4 fr. en 2e classe et 2 le. 50 en
sa classe.
es Cartes d 'a b onnem en t de bains de mer .
L Chemins de fer de l'Etat délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moinsotrois billets à destination d'fine plage
du rés au, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
on six mois, et Comportant une réduction de
4-0 -/. sur les prix des cartes ordinaires.
L'ÉVOLU'fiON WX)NTOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
22, Rue de Châ teaudun , 22 . - PARIS
service de l'Evolution Economique est
fait Legratuitement
pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Ab ....... ta : 1 0 te. par a.
]LE ]P Iwl!è alt,~~UES'ir
3 , Ru e B lo-c t , 3 . - PARIS
ABONNEMENTS:
Un an ........ 6 t ir . 1 Six mois... 3 fr ~ 50
Le Numéro : 30 centimes
Les Pays d 'O.a, t persil, I,s 10 et 25 de flaque ai.
Vieux Jourlialix à Veildrc,
à l'Imprimerie du Journal
Certitl. par l'
Etude de Maitre ABEL LÉVEILLÉ,
licencié aux Sables-d'04onne,
du Palais.
ASSISTANCE JUDICIAIRE (DéeiSiûn dU 26 Septelfflirt 1913)
Extrait de Jugement de Divorce
dre s s é en exécu t i on de l'art. 247 du C ode c iv i l
D'un jugement rendu par défaut par le
Tribunal civil des Sables-d'Olonne, le
trente et un décembre mil neuf cent
treize, egistré et signifié entre la dame
M E ERBRETEAU, journalière, épouse
d'AimÉ ARIE JOBARD, la dite dame domiciliée
au Champ Saint Père et autorisée à rësider
à La Chignardière, commune de
Saint Sornin, procédant sous la constitulion
de, Maitre LEVEILLE, avoué et le dit
peur Aimit Louis JOBARD, son mari,
J~urnalier, actuellement sans domicile
ni résidence connus, défendew dêfaillaut
faute d'avoir constitué avoué.
Il apport que le divorce a été emnoncé
entre les époux JOBARD-HERBRETEAU,
au profit de la femme et aux torts et
griefs du mari.
La présente insertion ainsi faite on
vertu d'une ordonnance de Monsieur le
Président du Tribunal Civil des Sables -
d'Olonne du sept avril mil neuf cent
quatorze, enregistrée, et en conformité de
l'article 247 du Code civil modifié par la
loi du 18 avril 1886.
Pour Ex trai t
LÉVEILLÉ.
Visé pour timbre au droit et enregistrê
aux Sables-d'Olonne. le onze avril
mil neuf cent quatorze. folio 62. case 16
A recouvrer neuf francs quatre Vingt dixhuit
centimes décimes compris.
Signé : DE MEJANES.
A&L "V i s
M. vdtérinaire diplômé
d'Alfort, 28, rue Villebois-Mareuil, Les
Sables-d'Olonne, se recommande à MM. les
Propriétaires au sujet de la castration de
leurs animaux
Castration d'un cheval ........ 1 0 fr .
- d*un âne ........... 5 f r .
S,il survient un champignon il l'opèrera gra-
tuitement.
Est à Saint-Martin, tous les Jeudis, de 8 h. à
10 h., chez M. AURINAUD, Maréchal-ferrant.
A Saint-Gilles-sur-Vie, tous les Jeudis, de
Il h. à 3 h., HÔTEL DU CHATEAU.
N . -B . - S'occupe beaucoup des Chiens et
vend tous les Produits concernant la Médecine
canine.
111 ee ib l› ~1 *.e- 16 ***- 0 4.4* e 4.1>e
LA CAPITA'I.ÀlSATI(-),'\
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoPiseP l'Econonlie et l'EpaiiIgne par la Consthtion de Cnpitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETï.,r
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SiÈ(3u SociAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isa tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un cupital,
une "~t auIK M..Eantu,
un d«b «»«
Versements depuis tuant ]Fenne par mois. - 12 Tirages par an. - i par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécurité et ga ran ties excep t ionn elles . - Pa r t ic ipa tion aux b én éfi ces indép endan te des Tirues
Souscrivez des Bons de 1-a Capitmlimaticbn, la seule Société qui a
boursè plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (33 _1500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de T-a Cnpitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANcis HÉRAUD,
1 Correspondant principal,'Villa ~D i ane, 15, rue do l'Estacade, SabIes-d'OIo~ine.
installait' a
M
Z&
SOUDURE AUTOGÈNle CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE SOUDuRn AUTOGÛNE
Plomberie -Zinguerie - Fumisterie- PRODUITS CÉRAfdIQUES
Maison fondée en 4880 p + maison fondie en 1880
SP-É CI,4LIT-É
DE SALLES DE B AINS (n om bre u s e s référ en c es)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE- BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICIT
G~rand Choix porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
Glo Choix d'API"AUENI,S ]BIE CHAUFFAGE
Seul Représentant de toi 11,re,
Installation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
Salle de Bains fonctionnant au g ré d u Client.
Très Grand Choix d'Articles de Ménage
^Dits
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
Àbl
A toute Personne payant au ceg»p1aut~ il lui sera fait une remise de
Les Per onnes qui désireraient s'acq ui t ter p ar m e n sua l i tés , un crédit leur sera
sur réfésrences, sans augmentation de prix . Pour ces dernières, il sera traité à for ait.
q,elques jours MAG.~Sli\l D'P,'XPOSITION M VILLE, de Sàiies d e B a i n s , Lutm fflcelriqau et au Gaz. Articles dé Luxe
1Ê~=_
,~,
tN
Y llYÀDSO
ie 'W %
LE RÉGENEERATEUR FAVORI
%4
Pour rendre aux che veux Zris
1OUr cou le tir . Ot Peau té na ture lles.
suppr ime le s pe llic illes
et arréta la chute (les cheveux.
SE RECOMMA14DE PAFt 80 ANS DE SUCCIES
Demander le prospectus à VENTREPOTs 28, l'tue d'Enghien, PARIS
EN VENTE PARTOUT.
EXI47EZ — les, n. 00let l e. ­ t. RO YAL wimnsoR
Depôr Lux ChC'Z àllle ANNA BOUI)AUL) Merjerie, 5, rue du Centre.
40_

1111ffli•
Pla c e de la Lib ert é , SABLES-D 'OLONNE No tre Devoir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande imp érieusemen t
ABONNEMENTS 6..1 vn on
Vendée et Départements limitrophes 3 fr.»» 5fr.»»
France et Algérie 3fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avi s contraire.
L e s l e t tr e s n on affran ch i e s s on t r efu s é es
Téleplassisei -
4U BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
tsassimsaasessimmmn
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCS.
Aux
VINGT-NEUYIEME ANNEE
BUREAUX
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
Vive la Répu b lique
Samedi 25 Avril 1914
NSISISSMIIIIMSHIStarrelareaelea
Les Affaires publiques sont les Nôtres
La Vendée
Bi MI
4 1-gaine des Com ites républica ins de l 'A rrondissemen t des
42BMIEICRUSEIReteegf
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
,,,ECTEURS
De la i r e C irconsc r ip t io n des Sa b les-d'Olonne
NIES CUERS CONCIITOTENS,
Je viens solliciter vos Suffrages pour les Élections législatives du 26 avril.
La décision unanime du Congrès Républicain réuni aux Sables-d'Olonne le
22 mars dernier m'en a fait un devoir. Je suis heureux et fier de le remplir.
C'est notre vieux Drapeau Républicain que je porte, celui sous les plis duquel nous avons si
souvent déjà combattu ensemble. C'est celui que portaient, naguère, les GARNIER, les BRÉMAUD, les
POTIER, les BOURMAUD, les GEORGES GODET; c'est celui de notre Vétéran aimé et respecté GEORGES
BATIOT ; c'est celui enfin que tenait hier encore l'homme éminent que nous avions l'honneur d'avoir pour
Chef, notre Déput&Josseu CHAILLEY, dont la retraite prématurée nous afflige profondément, l'homme de
grand coeur dont j'étais le lieutenant fidèle, et dont je suis fier de pouvoir me proclamer ici l'ami dévoué.
Tous, vous me connaissez.
Conseiller d'Arrondissement en 1895, je suis Maire d'Angles depuis 1897 et Conseiller
Général des Moutiers depuis 1898. Les Electeurs de ma Commune et de mon Canton m'ont, à
chaque élection, témoigné une confiance sans cesse grandissante dont je leur suis profondément
reconnaissant. Et c'est de cette confiance qu'ils m'ont témoignée si souvent, eux qui me connaissent
bien parce que j'ai passé toute ma vie au milieu d'eux, que je veux tout d'abord me
recommander auprès de vous.
Enfant du Pays, j'aime profondément cette Vendée où je suis né, où j'ai vécu toute
ma vie laborieuse, où je compte tant d'amitiés et à laquelle m'attachent tant de vieux souvenirs
qui me la rendent chaque jour plus chère.
Je m'honore de mes origines paysannes, j'appartiens au monde des Travailleurs
dont je suis sorti, et mes sympathies vont d'aboi-d aux petits et aux humbles, Travailleurs des champs
et de la mer, Ouvriers de l'usine et de l'atelier, à ceux qui peinent et à ceux qui souffrent. Jé
m'emploierai de mon mieux à les secourir et à les défendre.
Peut-être vingt années de vie publique, au grand jour, pourraient-elles me dispenser d'insister
davantage. Mais à cette heure où les adversaires coalisés de la République se livrent
contre elle à un assaut furieux dans lequel tous les moyens leur semblent bons, je tiens à
préciser, avec la plus grande netteté, quelle sera mon attitude au sujet des Questions les plus graves
qui se posent à l'heure actuelle devant les Électeurs.
PATRIOTE, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour assurer l'intégrité du patrimoine
national, pour maintenir la grandeur et la dignité de notre Pays. Partisan d'une application loyale de la
loi de trois ans, je ne puis m'empêcher de songer combien elle est lourde pour nos Finances, pour notre
Agriculture et pour notre Industrie; et j'appelle de tous mes voeux le jour où nous pourrons réaliser
un allègement de nos charges militaires.
DÉMOCRATE, j'approuve pleinement les lois sociales faites en faveur des Classes
laborieuses. Représentant d'une Population de Marins et d'Ouvriers qui vivent de
la mer et des ports, je m'efforcerai, par de constants rapports avec eux, de connaître leurs besoins, et
je me ferai près du Gouvernement et des Municipalités l'interprète chaleureux de leurs intérêts.
REF'T_I:BLICA.IN", je soutiendrai l'Ecole Laïque contre les entreprises'odieuses qui,
dans notre Département, à l'abri des lois existantes, et sous prétexte de libre concurrence, sont pour
elle une si grave menace.
Soucieux de me montrer avant tout économe des Finances de l'Etat,
j'exigerai un contrôle sévère des dépenses. Et, dans le but d'établir plus de justice fiscale,
j'estime que les ressources nécessaires à l'équilibre du Budget doivent être demandées à l'Impôt sur le
Revenu, sans qu'il puisse être vexatoire ou inquisitorial dans son application — ni pour les
Commerçants, ni pour les Contribuables, quels qu'ils soient.
Partisan d'une politique très large de tolérance, j'estime que la Liberté de Conscience
doit être absolue pour tous.
Mon attitude à cet égard a toujours été la même, et les insinuations de mon Adversaire ne
sauraient donner le change à personne de ceux qui me connaissent et qui m'ont vu à Fceuvre.
Je suis trop soucieux de conserver toute. ma liberté pour songer à
attenter à celle d'autrui.
TEL EST MON PROGRAMME. Tous mes efforts tendront à l'appliquer avec la
plus entière bonne foi, et dans la plus grande indépendance.
Si je suis élu, j'entrerai à la Chambre sans esprit de coterie, n'ayant d'autre ambition
que de chercher la Justice et la Vérité pour mieux servir mon Pays.
Il n'y a dans notre Vendée que deux partis en présence : les Blancs et les Bleus. C'est avec
les Bleus que je suis.
A la veille de la bataille, je leur demande de marcher étroitement
unis contre les forces réactionnaires coalisées. Je leur demande de
rendre éclatante la Victoire qui ne saurait nous échapper.
Docteur R.Acui, PACAUD,
Ma ire d 'A ng les,
Conseiller Général des Moutiers.
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MATH1-1
Place de la Liberté
APPEL DL
ux Éler iel is
N° 1566
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT
Adresser tout ce qui concerne les Abonne... _,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
remière insertion e t suivantes la ligne
:ficiaires
re
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait pr les Annonces périodiques ou continues
„'x'ables — d 'Olonne
'Irétéishorae 1
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tre adress é à M. Val èr e MAME , R édac te ur-Géran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
CONSEIL MUNICIPAL
A tous ceux q u i v eu len t la Prospérité des Sab les-d 'O lonne e t de La Chaume
Electeurs, chers Concitoyens,
L'Election du 26 Avril marquera une date dans notre histoire locale. Elle décid ira si nous
rebrousserons chemin sur la voie suivie pendant dix ans, depuis les Elections municipi ies de 1904.
Et nos adversaires ne s'y trompent pas. Les prodigieux efforts qu'ils déploient attestent tout
ce qu'ils espèrent, si le succès revenait à eux.
Si, après leur conseiller général, ils avaient encore leur député, ce serait l'irrémédiable
décadence de notre Ville.
Pour tant d'entreprises encore en suspens, nous avons sans cesse besoin du concours de
l'Administration : l'accorderait-elle à un ennemi de nos institutions I
M. Bazire se prétend républicain : s'il l'était, pourquoi les 3 Conseillers Généraux, monar-
chistes déclarés, le soutiendraient-ils ?
Nous, vos Conseillers Municipaux, issus' il y a deux ans, d'une majorité républicaine, nous
vous recommandons dans l'intérêt de la Ville, de
VOTER POUR LE. D' RAOUL PACAUD.
M. Bazire est, pour vous tous, un inconnu. Qui d'entre nous sait rien de lui ?
Il se dit Vendéen, parce que depuis huit ans, il lutte sans succès à travers les diverses
Circonscriptions de la Vendée ?
Il se dit votre ami : Mais qu'en avez-vous jamais obtenu? Des paroles creuses, de vaines
promesses. A chaque défaite il a disparu pour ne reparaître qu'à l'approche des Elections.
Le D' Raoul PACAUD EST UN ENFANT DU PAYS.
Français avant tout, ferme Républicain, Démocrate ardent, il prend depuis
vingt ans part à votre vie ; il vous connaît, vous aime, vous soutient. C'est lui qu'il faut élire,
pour qu'avec son appui et bon dévouement, nous puissions, comme par le passé, tt "er
utilement au bien de notre chère Cité.
Vive Raoul PACAUD ! Vivent, Les Sables ! Vive La Chaume !
Sec tion des Sa b les : MM. J. CHAILLEY, Maire; G. COLL1NEAU, 1" Adjoint; E. DELVAUT,
2" Adjoint; F. PALAS, Docteur en Médecine ; A. PETIT, Sous-Ingénieur des Ponts
et Chaussées; A. PELTIER, Négociant; J. GE-MAIN Avoué; L. LECOMTE, Avocat ; J .
ALDER, Propriétaire; E. VIOLTEAU, Arbitre-Expert ; L. MOURAT, Négociant, Conseiller
d'Arrondissement ; L. FONTAINE, Constructeur-Mécanicien ; J. FRICONNEAU, Serrurier-
, Forgeron ; C. RUCHAUD, Marin-Armateur ; R. LUCAS, ancien Négociant; H. RIAND,
Commerçant ; A. MORINEAU, Chef de Service aux Chemins de Fer de l'Etat; E. BA-
TAILLE, Propriétaire ; J. TOYES, Ouvrier Maçon.
Sec tion de La C haum e : X. BARRÉ, Jardinier; A. MOUNIER, Patron-Pêcheur ; J. CHÉNAY,
Instituteur honoraire ; C. MAINARD, ancien Agent des Douanes ; L. PÉDENAU, ancien
Agent des Chemins de Fer de l'Etat.
CHERS CONCITOYENS,
épub lica i n s
Vous aurez, Dimanche prochain, 26 Avril, à vous prononcer entre deux Candidats et
deux politiques.
M. Henri Bazire est l'un de ces candidats.
Il ne représente aucune idée politique nette et claire.
M. le D' RAOUL PACAUD se dresse en face de M. Henri Bazire. •
M. PACAUD a été désigné, comme candidat par l'unanimité du Congrès Républicain régulièrement
réuni aux Sables-d'Olonne. Son programme politique, social est sans équivoque. Avec lui il
s'affirme simplement et nettement républicain.
M. Bazire est un sectaire. M. RAOUL PACAUD est animé du plus large esprit de tolérance.
M. Bazire est un Etranger. M. RAOUL PACAUD est l'Enfant du Pays.
M. Bazire, élu, irait prendre son mot d'ordre, à Rome.
M. le D' RAOUL PACAUD, élu, ne consultera que les Français de France et es Vendéens
de Vendée.
Entre Bazire et PACAUD, l'hésitation n'est pas possible.
Commerçants, Industriels, Agriculteurs, Ouvriers et Mar:as, vous voterez
tous pour le Candidat qui représente nos idées, le programme sur lequel vous nous avez élus parce
que vous saviez qu'il était l'expression de vos droits et la charte de vos devoirs civiques
et républicains. TOUS aux URNES, pour
Le Docteur RAOUL PACALL
Conseil ler Généra l, Ma ire d 'A ng les .
0 fr. 25
fr. 25
0 fr. 50
Tous aux Urnes pour le Triomphe définitif de l'Idée démocratique.
WEVE Li ISEPUSILIQUE I
BATIOT GEORGES, Conseiller Général, Maire de Talmont ,
MOURAT Louis, Conseiller d'Arrondissement des Sables ;
DÉSASSIS JOSEPH, Conseiller d'Arrondissement des Moutiers ;
BOURMAUD RENÉ, Conseiller d'Arrondissement de Talmont.

Bernier Appel
Aux Républicains
L'heure n'est plus aux phrases
vaines, l'instant arrive où l'acte
doit succéder aux paroles et cou-
ronner les engagements.
Le D' Raoul Pacaud a tenu au
cours de cette campagne électo_
rale tout ce que le grand Parti
Républica n sablais attendait de
lui.
Il a mené la bataille avec toute
l'ardeur de sa foi républicaine.
Il a tracé, sans violence, avec
un calme impressionnant, un
programme d'une netteté et
d'une clarté absolues, si bien
qu'aujourd'hui, chacun des élec-
teurs de la circonscription sait
exactement à quoi s'en tenir sur
la droiture de son caractère,
l'excellence de ses idées. la
fermeté et la vigueur de ses opi-
nions démocratiqucE,'.
Le Dr Raoul Pacaud a pro-
clamé bien haut son amour Four
les classes laborieuses, pour les
déshérités de la vie, en 'f.'ême
temps qu'il donnait à tous l'im-
pression qu'il serait à l'avenir le
défenseur résolu des intérêts du
Commerce, de l'Agriculture et
de la Marine.
Et tandis que son adversaire
e répandait en injures, en c' -
kmnies, en attaques d'une vio-
ce perfide contre les républ,
Sains et contre la République
elle-même, le D' Raoul Pacaud
montrait, par son attitude même,
de quel large esprit de tolérance
il était animé.
Il a enjoint à ses collabora-
teurs — et il leur donna lui-
même l'exemple — de rester
calmes, de ne pas se laisser
-,..entraîner sur le terrain des
polémiques outrancières qui ir-
ritent et blessent sans rien prou-
ver.
Si bien qu'aujourd'hui, à la
veille du scrutin, il récolte ce
qu'il a semé.
Derrière lui, les populations
de la ville, des ports, de nos
campagnes se pressent confian-
tes, bien résolues à assurer sa
victoire quj sera celle de tout
le parti républicain.
A ce corps électoral tout entier
nous disons qu'il faut voter et
voter en masse pour le D' Raoul
Pacaud.
M. Henri Bazire, au Parlement,
ne serait rien. Ennemi acharné
de nos institutions, il ne pourrait
aucunement servir notre cause,
défendre les intérêts de la cir-
conscription, pour assurer l'a-
venir de nos plages, des ports
des Sables et de 1'Ile-d'Yeu, de
cette magnifique contrée agri-
cole, pour lesquels la Républi-
que a tant fait déjà, pour les-
quels il lui reste tant à faire
encore.
Le D' Raoul Pacau 1, au lon-
traire, saura se faire enter re.
Tous ses avis, toutes ses reqaê-
tes, dans les sphères gouverne-
mentales,seront suivis et é-coutés.
Lacs de telles conditions, nos ,
"itérêts et notre de noir sont
intimement liés.
L'un et les autres nous com-
mandent impérieusement de vo-
ter pour le D' Raoul Pacaud.
.ous ne doutons pas de
Victoire. Mais nous la voulons
éclatante.
Le sort de la circonscription
est entre les mains des électeurs.
Nous avons confiance en eux.
Dimanche 26 avril, le nom du
Candidat du Congrès sortira
triomphant des urnes.
Vive Pacaud !
Vive la Répub lique !
La V endee atépublienine.
n'UNION
Malgré tous les efforts tentés par les
advèrsaires, l'accord est entier entre tous
les membres du parti républicain dans
cette circonscription. Depuis dix ans ils
l'ont toujours maintenu. Ils ne manquent
pas aujourd'hui à ce devoir.
M. Chailley avec une abnégation, que
tous admirent, a décliné la candidature
parce qu'd croyait que l'union nécessaire
serait observée plus rigoureusement si un
autre se présentait. Il a une fois de plus
donné en cette occasion l'exemple du dé-
sintéressement, de la discipline et du
dévouement.
M. Pacaud souhaitait vivement que celui
qui a tant de droits à la reconnaissance
des Républicains de cet arrondissement et
de la Vendée tout entière, conduisit encore
les troupes au combat. Il a cédé dans le
même esprit de discipline aux instances
dont il était l'objet.
L'un et l'autre poursuivant de concert la
campagne actuelle, proclament la nécessité
de l'union et en donnent l'exemple.
Les réactionnaires font tout pour rom-
pre la concorde et s'efforcent notamment
d'opposer l'un à l'autre ces deux hommes
qu'unit une ancienne et étroite amitié.
Entre des discours et des articles où ils
ns.p)rient successivement celui -ci puis
celui -là, ils cherchent à les mettre en con-
Ladiction. Ils tentent par tous les moyens
de diviser le parti républicain qu'ils savent
ne pouvoir vaincre autrement.
Peine perdue. Les chefs et les soldats
marchent en bon ordre, la main dans la
main, en groupe compact, en rangs serrés.
Réactionnaires, vous n'arriverez point à
mettre le désordre dans notre armée.
Et c'est pour cela que les Bleus de Ven-
dée sont assurés de vaincre dimanche
prochain et même de remporter une vic-
toire éclatante.
Le Dégrèvement de la Terre
Dans sa profession de toi, le candidat
clérical promet tout à tout le monde.
Chacun sait qu'il est au mieux avec le ciel
et doit croire qu'il fera tomber la manne
céleste à volonté. Il y en aura pour tous...
pour les agriculteurs, gour les marins,
pour les industriels, etc., etc.
Il peut promettre en effet. Les réclama-
tions le gêneront peu. Chacun sait qu'au
lendemain des élections, il nous quittera
pour quatre ans et se souciera peu de
nous.
Mais voyons tout de même un peu.
D'abord les agriculteurs. Q'obtiendront-
ils? Il Leur fait espérer de nouveaux dégrè-
vements de la terre.
M. Bazire oublie de dire qu'il s'est pré-
, té a, lal -les sous le patronage de M.
Georges Rem, qu'il amena son ami pari-
sien chez nous et en reconnaissance des
mérites que celui-ci lui confère — on ne
sait de quel droit — le titre du citoyen
sablais, Or M. Georges Berry a été un des
deux députés qui seuls refusaient de voter
le 27 mars dernier, c'est a-dire il y moins
d'un mois, la loi par laquelle la Chambre
assure un dégrèvement de 50 millions au
profit de la terre et de l'agriculture à par-
tir du fer janvier prochain.
Ceci est un exemple. Il est inutile d'in-
sister pour moulin: te peu de sérieux de
la profession de fo' .at s'agit.
M. le Or Raoul Pacaud
ET LES
Ouvriers du Bâtiment
Samedi soir, M. le Dr Raoul Pacaud
avait convié à se réunir autour de lui,
d a n s les salles de l'Ecole Maternelle de la
rue des Jardins, les ouvriers Sablais du
bâtiment.
Et de su te — manoeuvre ingénue autant
qu'inutile! — M Bazire, de sou côté,
invita les Ouvriers Sablais du bâtiment à
le venir entendre. Mais comme le can
allant des curés est un grand seigneur,
les convocations par vois d'affiches ne lui
parurent pas suffisantes et il inonda la
Ville de lettres d'invitation qui, hélas si
nous en croyons les résultats, ne furent
même pas ouvertes par les intéressés. "
En effet, tandis que, samedi soir, autour
du Dr Raoul Pacaud se pressaient les véri-
tables ouvriers sablais du bâtiment M.
Henri Bazire parla devant des femmes,
des enfants, les marins bien connus et
grassement arrosés qui constituent « sa
garde » et quelques travailleurs que des
autos bienveillantes, mises en marche par
les soins de M. Bazire, amenèrent, en
toute bâte, des cités et villages avoisinants.
Il en fut autrement, rue des Jardins.
Dès 8 heures l'entrée de l'école était assié-
gée-, littéralement, par une foule com-
pacte et joyeuse de travailleurs de tous
rangs, venus des divers quartiers de la
cité pour acclamer l'homme qui s'affirme
de plus en plus, de jour en jour, non seu-
lement comme le candidàt unique du
parti républicain, mais comme le véri-
table représentant d'une démocratie noble
et fière, qui ne transige pas avec ses prin-
cipes.
Bazire — et personne ne comprendra
plus — est recommandé ouvertement par
les curés et quelques nobles. Mais il per-
siste avec une audace effrontée bien digne
d'un président d'honneur de l a J eun e sse
ca tho liqu e romaine, a faire des signes ami-
es x aux cléricaux, aux défenseurs d e
Napoléon et de Philippe 4711, aux libéraux
prétendus et — ce, qui est un comble —
aux républicains.
Il dit aux uns : « Je crois au Pape ! »
Il dit aux autres : « Je crois à l'Empe-
reur 1 »
Il dit au troisième : « Je crois au Roy 1 »
n dit au quatrième : « Je crois à M. Pion
et à son évangile nouveau. »
Il dit au cinquième : « La Marianne
démocratique, même à l'occasion coiffée
du bonnet phrygien, n'a rien qui puisse
m'épouvanter. »
Et il ajoute, pour lui tout seul et pour
les gens du Co ur r ie r et de l 'Etoi le :
« Laissez venir à moi les petits agneaux 1
Je crois en moi-même et c'est assez ! Si
j'étais élu, une seule chose m'embarrasse,
c'est que je ne saurais, me recommandant
de tant de partis, à qui dédier ma pre
mière trahison 1 »
Nous ne sommes pas en peine, M.
Bazire n'est pas seulement né, à la fois,
simultanément, à Fontenay, à La Roche-
sur-Yon, à Luçon, aux Sables-d'Olonne, à
Challans et à La Garnache, il est né aussi
à Rome et cela suffit pour nous rassurer
en ce qui concerne son habileté politique
et l'aisance élégante de son cynisme Denai-
sien.
Mais la Démocratie sablaise s'accomode
malaisément de semblables palinodies. Et
elle le fit bien voir, samedi dernier, d'abord:
En ne r épo ndan t p as d l 'app e l d e M . H enri
Bazire ; ensuite, en acc laman t avec une
admirable ferveu r M . R aou l Paca ud qui
représ en t e se s v ér i ta b les asp ira tions .
M. Lecomte présente avec verve et cha
leur son ami M. Pacaud.
M. le Dr Pelas fit un discours plein de
verve méridionale mais aussi de bon sens
et de vérité.
Et lorsque, avec une autorité grandis-
sante, une maîtrise de soi et de la parole
vraiment impressionnante, M. Pacaud eut
parlé des lois sociales qui ont, toutes,
son adhésion entière. affirmé éloquemment
son amour des humbles, dit son dévoue-
ment à la cité sablaise. à la République, à
toutes les oeuvres politiques et laïques, sa
cause était définitivement gagnée et une
formidable ovation le salua.
Elle partit, cette ovation ; ils s'élevèrent,
ces applaudissements, sans fin, non seule-
ment de ia salle où avait lieu la réunion,
de la salie trop étroite pour contenir tous
les auditeurs, mais des salles voisines,
des cours envahies, des couloirs et de la
rue emplis d'une foule enthousiaste répé-
tant inlassablement ce double cri : « Vive
Pacaud I Vive la République! »
Et tandis, qu'entouré, choyé, acclamé,
le Dr Pacaud se retirait en triomphateur,
son pauvre rival, M. Henri Bazire, se
désespérait et se morfondait, parce que
ses espions et ses janissaires, de quart
d'heure en quart d'heure, venaient, l'oreille
basse, lui dire le succès républicain, sinis-
tre présage, pour la réaction, du triomphe
démocratique du 26 avril prochain.
PEINTS PAR EUX-MÊMES
Henri Bazire apprécié
Le Candidat des Curés à Olonne
UN FOUR NOIR
Dimanche dernier M. Bazire est venu au
bourg faire une conférence, cour Goupille,
Un millier de lettres au moins avaient été
distribuées et, en raison du préveil qui se
tenait ce jour-là le candidat clérical avait
lieu d'escompter un nombreux auditoire.
I ■ VENDEE REPUBLICAINE
par un Journal clérical et royaliste
Lorsque, usant du droit de libre contro
verse, les républicains se montrent en
désaccord sur quelques points particuliers,
ou se livrent entre eux à des polémiques
plutôt fâcheuses, les feuilles de sacristie
et de cour'triomphent de nos différends et
de nos querelles et les signalent avec joie
à leurs lecteurs.
Nous prenons la liberté de les imiter et
montrer, par une citation de l 'A c tio n Fran -
çais e, organe catholique et royaliste, com
ment, dans un milieu orléaniste et dévot
est apprécié Henri Bazire, le candidat du
cléricalisme aux Sables d'Olonne.
Voici ce qu'on peut lire, dans l 'A c tion
Fran ç a ise, sous la signature de M. Daudet,
rédacteur en chef de cette feuille :
Convaincu de mettre cette fois,
avant de partir pour les bonnes
élections, sa conscience non plus
dans le tiroir, mais dans le water-
closet de Caillot, Henri Bazire se
tait et se sauve à la façon du putois
malade et cache sa tête, pour ne
pas entendre au fin fond des sa-
bles... d'Olonne.
L'ami de Thérèse Humbert et de
Louis Lépine, l'inénarrable Joseph -
pied-Denais se garde d'aborder
cette question brûlante aussi bien
dans ses réunions électorales des
Batignolles que dara cette pauvre
« Libre Parole » qui fut le journal
de Drumont.
Ces messieurs ne nous injurient
plus, Mauras, Pujo et moi, à l'abri
d'une pseudo-rigidité de principes
religieux qui souffrent, néanmoins
j'imagine, quelques intermittences.
On leur met le nez et même le
Denais dans leur fumier Jo, et ils
demeurent sages comme de petites
images, calmes et inodores dans
leurs comités électoraux. Charité
chrétienne, direz-vous. Je dis, moi,
stupeur de malandrins saisis au
milieu de leur manigances et qui
maugréent u Ne bougeons pas, car
le grabuge pourrait être pire ».
Hélas I il fallut déchanter 1 Ce fut ce que
l'on appelle un four noir.
Lorsque, sur les 5 heures 1/2, M. Bazire
pénètre dans la cour Goupille il n'y a pas
50 personnes. En toute hâte une estafette
se rend dans les différentes buvettes du
bourg, recrute, au patronage clérical, tous
les petits jeunes gens et fait appel aux
filles de Marie et aux mères très chrétien-
nes. Pendant près d'une demi-heure M.
Bazire attend, la tête penchée et soucieuse,
la main sur la poitrine. Sur sa figure se
lit une tristesse indéfinissable et l'on voit
qu'il songe à la défaite, à la défaite irré-
médiable de dimanche prochain.
Enfin l'auditoire s'est augmenté : il y a
maintenant des marins des Sables, les
matayersde Pierre Levée, des républicains
curieux : eu tout 140 personnes au maxi-
mum, y compris les femmes et les jeunes
gens C'est maigre, maigre, maigre, quand
l'012 pense qu'il y a à Olonne 1.100 électeurs
inscrits sur la liste de cette année.
M. Bazire parle pendant une demi-heure
environ : ses arguments ne portent pas, ce
sont ceux qu'il réédite à chaque confé-
rence. Il n'obtient aucun succès : l'audi-
toire est très houleux. L'on crie : Etes-
vous capable de faire diminuer les impôts ?
M. Bazire, interloqué, déclare qu'il répon
dra plus tard. Deux ou trois ivrognes
menacent de faire un mauvais parti à
l'interrupteur — qui n'est autre que notre
excellent ami M. Chevrier, conseiller mu-
nicipal. Le bruit continue : le pauvre
Henri Bazire se voit obligé de lever la
séance au milieu de la plus vive agitation.
Dans le bourg, alors qu'il passe au
centre du préveil les cris redoublés de :
e Vive Pacaud ! Vive la République I » se
font entendre,
M. Bazire reste quelques minutes et
file.., nous le reverrons maintenant aux
prochaines Pâques... ou à la Trinité!!
La Caricature de l'Impôt sur le Revenu
M. Bazire n'est point partisan de l'impôt
sur le revenu. C'est son droit.
On comprend d'ailleurs la sincérité de
son attitude. H ne peut pas se déclarer
favorable à une organisation fiscale qui
s e rai t préju di ciab le a ux p lu s riches e t u ti le
seulemen t aux p e ti ts . I i y perdrait ses
meilleurs appuis. Certes sa conviction
dans ces conditions est solidement établie
sur ce point et défiaitive.
Mais pour expliquer son opinion il
présente dans ses conférences et ses jour-
naux une caricature de l'impôt sur le
revenu. Celui ci, dit il, suppose néces-
sairement une surcharge pour les pauvres
et des mesures inquisitoriales à l'égard de
tous les contribuables.
Il n'en est rien. Chacun sait que la
réforme de l'impôt est liée au dégrève-
ment des plus petites cotes et une taxation
du superflu des plus fortunés. Elle n'exige
nullement, comme le prouvent entre
autres les projets de MM. Poincaré et
Doumer et les déclarations de M. Ribot et
du Ministre actuel des Finances, une pro-
cédure vexatoire pour les commerçants,
les industriels, ni personne. Nous la
voulons exempte de toute inquisition.
Que M. Bazire critique, s'il lui plaît,
l'impôt sur le revenu. Mais qu'il ne
trompe point les électeurs sur les senti-
ments de justice et d'équité qui animent
ses partisans et cesse de les égarer eux-
mêmes à dessein sur leurs véri ta b le s
in t érê ts .
Réunions Républicaines
A LA CHAUME -
(Sa l le de l 'E ta t - Civ il!
VENDREDI 24 A VRIL, à 8 h . 1/2
Sous la présidence de M. CHAILLEY, maire.
A LA POISSONNERIE
SMIEDI 25 A VRIL, à 8 h . 1 1 2
Au cours de ces Réunions, M. le
D' PACAU D, Maire d'Angles,
Conseiller général des Moutiers-les-
Mauxfaits, exposera son Programme.
Plusieurs Orateurs prendront la
parole.
Les Sablais, les Chaumois, les
Olonnais savent de quelle importance
est cette réunion dernière, qui est
toujours avant l'ouverture du scrutin
le présage de la victoire.
Ils viendront si nombreux à la
Poissonnerie que la réaction com-
prendra dès samedi qu'elle est irré-
médiablement battue et que tout
espoir lui est interdit.
M. le D' Raoul Penaud..,
d'après le « Courrier »
D'abord M. Pacaud a un odieux pro
gramme : c'est la vie chère. l'augmentation
indéfinie des imets, l'inquisition fiscale,
la confusion des pouvoirs, le mépris de
toute justice, la forfaiture, la France li-
vrée aux escrocs, les tripotages financiers,
le pillage du budget, le risque de guerre,
le sabotage de la défense nationale, la
haute' trahison, le scandale permanent, la
boxe, même le sang !
Oui, rien que celà
Sentiments de dégoût, de honte, de mé-
pris, la fange, mouchardage, mauvaise
foi, trouble dans les consciences, désordre,
incohérence, ruines, humiliation, asser-
vissement, tyrannie, marasme des affaires,
crise financière, désordre, scandale, écoeu-
rement, vilenies! voilàjl'oeuvre que _fera
M. Pacaud t !
De plus il veut fermer les églises, sup-
primer la liberté, obliger tout le monde à
penser comme lui!!
M. Pacaud est pour la Révolution et
rantipatriotismell
Corrupteur, sectaire, guerre perpétuelle
entre tous les citoyens, ruine de toute
propriété, impudence.
Tout cela s'adresse à M. Pacaud.
Vous avez sans doute comme moi, reçu
gratis l e Journal des Sab le s e t Cou rri er de
la Ven dée du dimanche 12 avril 1614, n° 15.
Lisez-le ; vous y trouverez le délicat et
distingué répertoire ci-dessus.
Merci, charmant confrère ; vous êtes le
principal auxiliaire du succès de notre
ami M. Pacaud, le 26 a v r i l I
Comme les vers de Rostand vous sont
bien applicables
C'est nous gui sommes les crapauds ;
Nous crevons dans nos vieilles peaux,
Et nous bavons...
L'Impudence du Moineau politicien
A l'aide des forts ténors et des comé-
diens illustres de la politique cléricale, on
sait comment ce cafard de Bazire essaie,
mais en vain, de foui rer dedans les élec-
teurs. Son but est de nous ramener sous
le joug des prêtres. Ceux ci conduisent
ardemment le branle en faveur de leur
candidat comme ils le firent à l'égard du
crapuleux Badinguet.
Celui-ci pour soutenir son autorité
s'appuyait sur la cléricature. Ce fut sous
son sceptre la domination, sans conteste,
de l'esprit religieux. Nul ne pouvait, sans
amende ni procès coûteux traverser les
rangs d'une procession où, derrière les
dais empanachés à l'encensoir marquaient
le pas, de la façon la plus comique, pré-
fets, généraux de pacotille, amiraux de
bateaux à lavoirs qui savaient que cette
marche humiliante leur vaudrait mieux
pour l'avancement qu'une série de sé-
rieuses études ou une victoire triomphale
sur l'ennemi.
C'était te temps où le curé maitre omni-
potent dans sa paroisse, faisait durement
plier sous sa férule et les maîtres et les
serviteurs.
A cette époque, néanmoins, l'Empire
croûlant sur ses bases que sapait l'incurie,
tenta le suprême coup du plébiscite. Tout
ce qui portait peu ou prou la tonsure (et
les Bazire, Denais et Ci° ne manquaient
pas plus alors que maintenant) prôna
comme l'unique monarque digne de ré-
gner en les Gaules l'homme qui capitula
honteusement à Sedan, parce qu'il soute-
nait le pouvoir temporel des papes.
Et l'on vit en Vendée, notamment, le
collège électoral, curés en tête et presque
psalmodiant, voter en masse pour le
Bonaparte hypocrite. Seuls firent une
inutile opposition les républicains avérés
que nous retrouvons encore aujourd'hui,
vaillamment sur la brèche, ainsi que les
membres de la vieille noblesse, fidèles
partisans du comte de Chambord. A
Grosbreuil, à La Boissière-des-Landes, au
Givre, au bourg d'Avrillé, à Saint Hilaire-
de-Talmont, pour ne citer que quelques-
unes de nos communes, les légitimistes
eurent une minorité de voix écrasante. A
Poiroux ce fut typique : contre 300 oui,
il y eut 2 non, seulement : ceux de MM.
de Lézardière père et fils!! Tous les
métayers de ces messieurs, tous leurs
ouvriers, tous leurs domestiques et jusqu'à
leur valet de chambre, avaient, sur l'in-
jonction hautaine du desservant de la
paroisse, voté pour le baladin, adversaire
irréductible et acharné de leurs convictions
politiques et familiales.
Et voici ce qui arriva.
L'Empire, à peine relevé sur ses sables
mouvants, eut lieu une recrudescence
inouïe de tous les abus d'ordre adminis-
tratif et militaire qui caractérisèrent ce
régime abominable. Financiers véreux,
banquistes de la haute pègre, arlequins
d'antichambre et magistrats corrompus
jusqu'à la moelle s'attelèrent comme de
hideuses harpies à la plusse le des besognes.
Fabre, Bidault de Lisle, Caillaux, Monis,
ont-ils suivi de tels exemples?... A côté
des fautes monstrueuses des stipendiés,
du Césarisme, les leurs ne sont que sim-
ples péchés véniels. L'enquête sévèrement
dirigée par Jaurès l'a reconnu tout en dé-
plorant un excès de condescendance qui
n'a, en réalité, porté préjudice à personne.
Vendre tout ou partie du ciel, grâce à
d'illusoires indulgences comme on trafique
par tranche de jambon ou de saucisson à
l'ail n'est il pas la plus énorme des trom-
peries?
Le silence parfois est d'or : le candide
Bazire ne l'a pas compris!
Son Républicanisme
L 'E to i le de la V endée attaque deux fois
par semaine le régime républicain : pour-
riture, vol, anarchie, concussion, etc , etc.
Tous les défauts, quoi
Mais pourquoi, ô Etoile l soutenez vous
un candidat M. Bazire qui se dit républi-
cain, mitigé par le qualificatif de libéral ?
C'est sans doute un nouveau mys tère ,
vous savez, un M ys t ère, avec un grand IF I ,
qui est une vérité que nous ne comp r enon s
pas, mais qu 'il fa u t croi re, quand même,
fe rmé-m en t I
Ou plutôt, Bazire est aussi républicain
que l 'Etoi le
}Nia& Tagliffilailataliafa
COMIIENT ON ‘OTERA
Mode de Voter
Deux modifications importantes ont été,
dans le but d'assurer le secret du vote,
introduites dans la loi électorale : l'enve-
loppe et l'isoloir.
L'Enveloppe
Des enveloppes opaques et uniformes,
timbrées du cachet de la Préfecture, seront
envoyées par le Préfet aux Maires cinq
jours au moins avant l'élection.
Le jour du vote, elles seront déposées
sur le bureau électoral et tenues à la dis-
position des électeurs.
En entrant dans la salle du scrutin
l'électeur fera constater son identité et son
droit par la production de sa carte ou les
autres procédés actuellement en usage ;
puis il prendra lui-même une enveloppe
et, sans quitter la salle, « se rendra isolé-
ment dans la partie de la salle aménagée
pour le soustraire aux regards pendant
qu'il met son bulletin dans l'enveloppe, »
Dans l'Isoloir
Il devra y avoir dans chaque salle de
scrutin au moins deux isoloirs. S'il y a
plus de 600 électeurs, il devra y avoir en
plus une cabine par 300 électeurs ou frac-
tion de 300 électeurs, Ces isoloirs (rideaux
à tringle, cabine en planches ou autre dis-
positif quelconque) devront soustraire
entièrement l'électeur aux regards.
Si l'électeur infirme ne peut introduire
son bulletin dans l'enveloppe (ou celle-ci
dans l'urne), il p o u rra se f a i r e assister arar
un électeur de son choix.
Le Vote
Après avoir mis son bulletin sous enve-
loppe, l'électeur sortira d e l'isoloir, fera
constater au Président du Bureau, sans la
lui laisser toucher, qu'il n'est porteur que
d'une seule enveloppe et in trodu i ra lu i
m ême ladite enveloppe dans la botte du
scrutin.
Cette botte aura deux serrures dissem-
blables : la clef de l'une restera entre les
mains de l'assesseur le plus âgé, l'autre
entre celles du président.
Le Dépouillement
La boite du scrutin ouverte on comptera
les enveloppes ; le nombre de celles ci
est il plus grand ou moindre que celui des
émargements ? Il en sera fait m ention au s
procès-verbal.
Scrutateurs
Des scrutateurs, divisés par tables de
quatre au moins, seront chargés du dé-
pouillement. Ils devront savoir lire et
écrire et seront choisis par le président
parmi les électeurs présents. Il sera per-
mis aux candidats ou aux listes en pré-
sence de désigner respectivement les scru-
tateurs. S'ils usent de cette faculté, ils
devront remettre au président la liste des
électeurs proposés, une heure au moins
a va n t la clôture du scrutin. Les scrutateurs
ainsi désignés seront répartis autant que
possible de telle façon que les candidats
aient à chaque table, et nombre égal, des
scrutateurs de leur choix.
Le président répartira entre les tables
les enveloppes à vérifier. Un scrutateur
tirera le bulletin de chaque enveloppe et
le passera déplié à un autre scrutateur
qui le lira à haute voix. Deux autres se- u-
tuteurs au moins relèveront le où les noms
écrits sur le bulletin, sur des listes pré-
parées à cet effet.
Bulletins nuls
Si une enveloppe contient plusieurs
bulletins, le vote est nul, quand ils por-
tent des candidats ou des listes différents;
ils ne comptent que pour un vote quant
ils désignent la même liste ou le même
candidat.
Les bulletins blancs, ceux ne contenant
pas une désignation suffisante de candi-
dats ou dans lesquels les votants se sont
fait connaître, les bulletins sans enveloppe
ou dans des enveloppes non réglementai-
res, les bulletins écrits sur papier de cou-
leur, les bulletins ou enveloppes portant
des mentions injurieuses pour les candi-
dats ou des tiers, seront radicalement nuls;
ils seront déduits du nombre des suffrages
exprimés et n'entreront pas en compte
dans le calcul de la majorité.
Le recensement
Le procès verbal sera rédigé en double.
L'un des doubles restera au secrétariat de
la mairie ; l'autre sera déposé de suite
à la poste, à l'adresse du Préfet, sous pli
scellé et recommandé.
Le recensement sera fait pour toute
circonscription électorale au chef-lieu du
département, en séance publique, au plus
tard le mercredi qui s u i v ra , Ce t t e Com m i s -
s i o n se composera du Président du Tribu-
nal civil et de quatre membres du Conseil
général non candidats, qui y compteront
la plus longue durée de fonctions. A durée
égale, les plus âgés seront préférés.
Un procès-verbal constatera le recense-
ment,
Pénalités -
Quiconque aura violé le secret du scrutin,
porté atteinte à sa sincérité, empêché les
opérations du scrutin ou e n a u ra changé
la résultat, encourra un emprisonnement
d'un mois à un an et d'une amende de 100
à 500 francs. La tentative sera punie
comme le délit consommé. La peine sera
portée au double pour les fonctionnaires.
VOTEZ TOUS POUR
Le D" RAOUL F'ACAUD
Conseiller Général, Maire d'Angles
Candida t unique du Parti Répub licain

Dm Mots du Dr Pdcand aux Elccicurs
MES CHERS CONCITOYENS,
Depuis le début de la campa-
gne électorale, les journaux à la
solde de M. Bazire s'appliquent
à me représenter comme un
sectaire — un rouge — un dé-
molisseur d'églises — un en-
nemi de la religion — et je ne
sais quoi encore.
Je m'en voudrais d'attacher la
moindre importance à de pa-
reilles insinuations. Tous ceux
qui me connaissent, tous ceux
qui m'ont vu à l'oeuvre, savent
combien elles sont fausses et
ridicu les .
M on p assé es t un sûr garan t
de l 'a ven ir , et la seule réponse
que je veuille faire, une fo is
p our tou tes , est celle-ci :
Pensez-vous que si j'étais l'hom-
me que l'on veut dire, les élec-
teurs de ma commune et de mon
canton m'auraient accordé de-
puis 20 années une confiance
sans cesse grandissante ?
Pensez-vous que je jouirais
parmi eux de sympathies aussi
vives ? Tous son t mes amis .
Or, aux é lec t io ns mun ic ipa les
de 1 91 2 , j'ai eu, à ANGLES,
PAR DÉPÈCLIE
M . Henri Baz ire la i t écr ire
dans les feu i l les à sa dé v o tion
qu 'il aura i t à l 'I le-d' Yeu une
énorme majorité .
I l av a i t fa i t aux lia is des
promesses m ir ifiq u es e t i l croy a i t
qu e ces bra v es g ens tombera ien t
dans le p iège gross ier qu'i l lu i
t endai t .
Ma is le D' Ra oul Pacaud ,
a ccomp agné de Guy Co l lineau
e t de Grac ieux v in t à passer
p ar là . E t les rêves du b a t tu de
Luçon s 'effo ndrèren t comm e un
chàteau de car tes .
Dans l 'I l e , ce la va s i ma l p our
Henri Ba z ire qu e ses rares par-
*sans , mard i dernier, le sup -
p l ia ien t , p ar dépêch e , de v en ir
ten ter le ra l liem en t des troup es
en d éser t ion, group és désorma is
derr ière le D' Raoul Pacauo! .
Baz ire a pris le b a teau . C ' es t
le dern ier qu'i l mon tera aux
bra ves, loyaux e t persp icaces
Pêcheurs de l 'I le-d ' Yeu .
Baz ire financ ier
L ' E toile e t l e Courri er disent de M. Ba-
zire « L e s idées de no tre am i ne son t p as
moins ne t t es sur le pro b lème financier. L e s
imp ô ts augmen t en t toujou rs . Ce t état de
c hos es do i t c e s s er / »
Puis, dans le même article, au sujet du
projet d'emprunt de 1 400 millions : « Sans
le vo te urgen t de ces 1 . 4 00 mil lions, nous
é tions menacés d 'une nouve l le invasion,
comme en 70 . »
M. Bazire peut il indiquer le moyen de
faire faire 1 400 millions de dépenses (qu'il
approuve, du reste), sans augmenter les
impôts ? »
C'est encore un nouveau my s tère qu'il ne
faut pas essayer de comprendre : vérité de
la re lig ion c h rétienne q u i dépas se l 'in te l li -
gence h umaine !
LE CONTRAIRE DE LA MULTIPLICATION
Il y a quatre ans, les journaux à la solde
de M. Bazire, disaient : « Dans telle com-
mune cinq cents électeurs ont applaudi
notre ami, et lui ont voté un ordre du jour
de confiance.
Le lendemain du scrutin, ô miracle, les
500 voix assurées n'étaient plus que 501!
GUIGNOL
Quel est ce petit homme qui s'agite si
fort,crie et gesticule depuis quelques jours
sur les places publiques et surtout dans
les cabarets ?
Tel guignol avec un bâton veut frapper
à coups redoublée sur chacun, tel il pré-
tend battre tout le monde. Il dénonce des
crimes et encore des crimes. Il se targue
d'avoir trouvé parmi nous en M. Pacaud
l'assassin de Calmette et le véritable Ro
chatte que l'on croyait à l'étranger. Tel
Guignol qui aime insulter les autorités,
"/ battre le commissaire et tout régenter en
318 vo ix , su r . 369 vo ta n ts, et
aux élections au. Conseil Géné-
ral, en 1910, j'ai obtenu, dans
m on can ton 2 . 455 vo ix sur
2 .892 v o tan ts .
De pareils chiffres sont assez
éloquents par eux-mêmes pour
qu'il soit inutile d'insister. Ils
cons t i tu en t ma défense et la
seu le recomm anda t ion qu e je
veu i l le fa ire auprès des é lec-
teurs de la C ircon scrip t ion es t
ce l le de tous les bra ves gens de
m on pays .
Le Courrier et 1 'E to i le peuvent
continuer à m'insulter. M. Bazire
et ses partisans peuvent faire
afficher dans tel ou tel canton
des m ensonges et des ca lomnies .
Je suis bien décidé à ne répon-
dre aux injures que par le ca lm e
et la dign i té qu i conv iennen t à
un h onnête h omme , dédaigneux
de pareils procédés.
Les Electeurs apprécieront le
26 avril et j 'ai p le ine confiance
dans leur jugemen t .
H ` PACAUD,
MAME D'ANGLES,
Consei l le r G énéra l de la Vend ée .
leur lieu et place, il prétend descendre du
ciel avec la mission de tout régler dans la
République. Qu'il est drôle!
Les Sablais rient de bon coeur de ses
rodomontades. Alors sa fureur augmente.
Il voit tout en rouge et déclare que le
docteur Pacaud, qu'il rencontre devant
lui, est d'un rouge écarlate.
Mais quel est donc ce petit homme
rageur et vociférateur ?
Appelez le Bazire ou Guignol. N'im-
porte. Qu'il ne vous fasse pas peur. Riez
de ses cabrioles. Menez vos enfants voir
ses tours et entendre ses boniments. Hâtez-
vous d'aller au spectacle.
C'est que, je puis l'annoncer, dimanche
sera jour de clôture définitive et irrémé-
diable. Plus de délai. D'ailleurs cette
semaine grand rabais à toutes les repré-
sentations, on paiera même les spectateurs.
.. Et puis dimanche son Guignol rentrera
derrière son rideau et le public ne sera
plus admis à rire de ses gesticulations, et
se tordre de ses facéties.
Son théâtre sera transporté loin de
la Vendée! Hélas!!
Chronique Eleclorale
LES CONFÉRENCES DEM. LE Or PACAUD
A. Sainte-Foy
A L a Bi llonn i ère . — Il ne perd pas son
temps, le candidat républicain de la pre-
mière circonscription. Le DrRaoul Pa caud,
inlassablement, visite les hameaux, les
villages et les communes, et nous devons
à la vérité de dire que la journée du ven-
dredi 17 avril lui fut particulièrement
heureuse.
En attendant le succès définitif du 26
avril prochain, il la marquera d'un caillou
blanc, parce qu'il a eu, tant à La Billon-
nière qu'à l'Epinette et à La Pironnière, la
sensation très nette que l'immense majo-
rité des électeurs de Sainte-Foy et du
Château d'Olonne considéraient sa victoire
comme assurée, après lui avoir manifesté
une confiance et une affection sur la sincé-
rité desquelles il est impossible désormais
de se tromper.
M. le Dr Raoul Pacaud, qu'accompagnait
M. Lecomte, le très distingué avocat des
Sables-d'Olonne, arriva à La Billonnière à
midi 1/4 Respectueusement salué parla po-
pulation, il se rendit à l'auberge Rayon,
dont la salle était bondée d'auditeurs.
En prononçant un compliment de bien-
venue charmant, une fillette offrit à notre
candidat une superbe gerbe de fleurs.
Puis, au milieu des applaudissements,
M. Lecomte prit la parole. Il présenta le
candidat en termes excellents et fit un
éloge aussi vif que mérité de l'homme que
la confiance de ses concitoyens appela
tour à tour au Conseil d'arrondissement,
à la Mairie d'Angles et au Conseil général.
M. Lecomte, soutenu par les bravos de
l'auditoire, montra ce que fut la carrière
politique du Dr Raoul Pacaud, dont on ne
sait qu'admirer le plus de sa franchise ou
de son dévouement. Il termina en faisant
aux électeurs présents un appel des plus
pressants pour les engager à donner, le
26 avril prochain, leurs suffrages au can-
didat désigné par le Congrès républicain,
au bon citoyen, au démocrate dévoué qui,
élu, saura admirablement défendre les
intérêts de la circonscription, des commu-
nes et des particuliers.
Le discours de M. Lecomte fut couvert
d'applaudissements unanimes. Puis M. le
Dr Raoul Pacaud entreprit l'exposition de
de son programme.
Comme dans les réunions précédentes,
il sut rallier autour du drapeau qu'il défend
avec tant de sincérité et de noblesse, avec
une courtoisie aussi qui contraste singu-
lièrement avec les grossières attaques de
son adversaire et des amis de celui-ci,
tous les auditeurs présents qui à l'unani
mité, acclamèrent sa candidature.
A L 'Ep in e t te — A 1 heure 1/2, M. le Dr
Raoul Pacaud, qu'accompagnait toujours
M. Lecomte, se trouvait à I. Emiterte.
Dans cette commune de Sa•de Foy,
qu'on se plaît à nous représenter comme
totalement inféodée à la réaction, de nom-
breux électeurs — plus nombreux qu à
aucune élection précédente — s'étaient
rendus à l'auberge Bouron.
Là encore une jeune fille offrit des
fleurs. Et lorsque M. Lecomte eut présenté
le candidat, quand M. Raoul Pacaud eut
exposé son programme, les deux orateurs
furent salués d'applaudissements. Et ils
quittèrent le bourg, emportant l'assurance
qu'une phalange de républicains, plus
étroitement unis que jamais, donneraient
leurs voix au représentant, si simple
en son allure, si véhément en ses déclara-
tions politiques et sociales qu'est le
candidat unique du Parti républicain
dans la première circonscription des
Sables d'Olonne.
Au Château-d.'Olonne
A L a Pi ronnière . — Mais M. le Dr Raoul
Pacaud ne connaît point la fatigue. C'est
ainsi qu'à 8 heures 1/2 du soir, il se
trouvait au Château-d'Olonne, dans ce
village important qu'est La Pironnière et
que nous avons coutume de considérer
comme un fief républicain.
La réunion avait lieu à l'auberge tenue
par notre excellent ami Héraud.
De La Rudelière, des villages voisins,
des métairies proches ou lointaines, les
républicains étaient venus en si grand
nombre qu'à leur arrivée, MM. le Dr Raoul
Pacaud et Lecomte à qui la plus enthou-
siaste ovation fut faite, ne purent que
malaisément se frayer un passage pour
gagner le fond de la salle.
M. Lecomte, présentant avec les termes
les plus heureux, le candidat du Congrès
se tailla un succès dont il gardera la
mémoire. Et M. Raoul Pacaud n'oubliera
jamais avec quelle attention fut suivie
l'exposition de son programme, avec
quelle ferveur on écouta l'expression de
ses idées politiques et sociales, de quelles
acclamations il fut récompensé, parce
qu'il disait toute sa tolérance en matière
religieuse, toute sa prudence hardie en
matière fiscale, tout son amour de la
République et de la Patrie.
Rarement, notre candidat fut mieux
inspiré. Aussi, lorsque M. Lecomte l'eut
remercié comme il convenait, ce fut
au milieu d'un enthousiasme indescripti-
ble que la réunion prit fin. De plus de
deux cents poitrines jaillissaient les
ardentes strophes de la M a rs ei l la ise, et
le Maire d'Angles était loin déjà que son-
naient encore les vivats en son honneur :
« Vive Pacaud! Vive la République! e
De telles réunions nous réconforteraient,
si nous avions besoin d'être réconfortés.
Mais nous sommes assurés de la victoire.
Raoul Pacaud sera, le 26 avril, l'élu de La
Billonnière. de L'Epinette, do. Che:eau.
L'union est cimentée et contre le bloc
plus solide que jamais la réaction, con-
duite par M. Henri Bazire, se brisera pour
toujours, de telle sorte que ce dernier
n'osera plus reparaître parmi nous pour
livrer une bataille que la défaite des siens
à tout jamais couronnera.
A La Girvière
Dirnenche soir, notre excellent ami
Valère Mathé, maire d'Olonne, avait orga-
nisé, en l'honneur du Dr Pacaud, dans le
village de La Girvière une magnifique
réunion. Elle a eu tout le succès qu'on
devait attendre, puisque d'Olonne, des
Sables, des bas villages, les républicains
de toutes nuances étaient accourus pour
entendre, a cela m erle ca ndidat repu blicain.
Reçu à l'entrée du village par la foule
pressée, ardente, en proie au plus sincère
enthousiasme, le Dr Raoul Pacaud, dès sa
descente d'automobile, est salué de vivats
sans fin. Un long cortège se forme. Les
clairons sonnent ; les lanternes vénitiennes
brillent dans la nuit et les couplets d'une
alerte chanson succèdent, à la louange de
celui qui demain sera notre député.
Le village est magnifiquement illuminé
et c'est devant plus de 1.000 personnes
que du sommet d'un perron, tribune im-
provisée, prennent tour à tour la parole
Valère Mathé, fort bien inspiré, Lecomte
qui prononce une très belle harangue, le
Dr Pales, tour à tour spirituel et émouvant.
Tous trois furent longuement applaudis
et un tonnerre de bravos s'éleva quand
Raoul Pacaud se disposa à se faire enten-
dre.
D'une oix frémissante, il parla du pays
natal, de la Vendée qu'il adore, de la
République pour laquelle depuis toujours
il a une filiale tendresse. Et lorsqu'il
adjura, au nom de l'intérêt démocratique
tous les républicains à voter pour lui, à
faire dimanche leur devoir, une noble
émotion glonfla tous les coeurs.
De telles manifestations se passent de
commentaires. Elles prouvent que dans
la com mune d'Olonne, les sentiments répu-
blicains sont plus ardents que jamais.
Menés à la bataille par Valère Mathé, les
Olonnais se préparent à donner au Dr
Raoul Pacaud une majorité telle' que
M. Henri Bazire n'a plus qu'à faire sa
valise et à regagner Paris où l'attendent
Denais, la Lib re Paro le et les membres du
bureau de la Jeun e sse Ca tho lique .
LA UNIDEE REPUBLICAINE
Canton des Moutiers
Notre excellent ami le Dr Pacaud pour-
suit avec une bonne humeur et un entrain
imperturbables, ses tournées de conféren-
ces. Mardi M. Raoul Pacaud a visité un
grand nombre de communes du canton
des Moutiers. Partout la population a fait
au sympathique candidat une réception
triom phale.
A La Terrière, à La Faute, à La Tranche,
à Saint- Benoist, a La Glorandière, à Saint-
Avaugourd-des-Landes, à Saint-Vincent-
sur-Graon, aux Moutiers, les électeurs ont
accueilli l'arrivée du Dr Pacaud par de
chaleureuses ovations. A Angles ce fut
du délire, toute la population, sans distinc-
tion de parti, s'était porté au devant de
son dévoué Maire.
M. Pacaud se rendit ensuite dans les
importants villages de Fontaines et de Le
Breuil et le lendemain il visitait Le Ber-
nard, Le Poiroux, Saint-Cyr et Curzon
recevant partout d'unanimes témoignages
de sympathie.
Jamais candidat ne suscita tant d'en-
thousiasme et, nous pouvons ajouter sans
craindre aucun démenti, jamais candidat
n'a obtenu la majorité écrasante que le
canton des Moutiers apportera dimanche
au Dr Pacaud.
Aujourd'hui jeudi M. Pacaud se rendra
à La Cigogne, à La Jonchère, au Givre, à
La Bâtardière, à La Chevrie, à La Saiverie,
aux Rivières, aux Aires, à Noailles et à
Champ Saint-Père.
Canton de La Mothe
Les réunions que lundi dernier M. Raoul
Pacaud a organisées dans le canton de La
Mothe Achard ont été particulièrement
réussies et enthousiastes. Malgré les tenta-
tives d'obstruction des adversaires. Les
efforts de ceux-ci ont piteusement échoué.
A Beaulieu-sous la-Roche, la salle était
trop petite pour contenir le très nombreux
auditoire qui n'a pas ménagé ses applau-
dissements au candidat républicain. L'ex-
posé qu'il a fait de son programme a été
fort goû'é.
Aux-Moulières, à Saint Georges de Poin-
tindoux, le docteur a été accueilli et écouté
avec les marques de la plus vive sympa-
thie. Il a montré aux électeurs présents
comment l'impôt sur le revenu n'était
point tel qu'il leur a été présenté dans des
discours et des articles par les adversaires,
niais comment il est favorable aux petits
et doit être exempt de toute mesure inqui-
sitoriale et vexatoire.
C'est à La Mothe Acharà même que les
adversaires voulurent provoquer une ma
nifestation hostile à M. Pacaud. Ils espé-
raient susciter des scènes de désordre
semblables à celles de -1910. Mais les
temps sont changés : les opinions et les
sentiments des électeurs du canton de La
Mothe se sont profondément modifiés.
L'essai de tumulte a tourné à la confusion
des cléricaux.
A 8 heures 1/2, le Dr Pacaud a fait son
entrée sous les Halles magnifiquement
décorées du chef-lieu du catelon. Une
longue acclamation a salué son arrivée.
Une foule très nombreuse se pressait là
pour l'entendre.
Présenté en les termes les plus heureux
par M. le Dr Barreau, il a pris la parole
pour exposer son programme, expliquant
ses vues sur la politique fiscale, sur la loi
de trois ans, sur la défense de l'école
laïque.
...D'un groupe de personnes, étrangères
à l'arrondissement, et venues pour semer
le désordre à la faveur de l'anonymat,
commencèrent alors à s'élever des protes-
tations. Un sieur Coutaud (7) menait le
bruit. Le Docteur imposa silence et les
auditeurs de bonne foi l'aidèrent à rétablir
l'ordre.
Le Conférencier recueillit les plus
vifs applaudissements. Lui même invita
alors ses contradicteurs à venir s'expliquer
loyalement.
Ledit Coutaud (?) prit la parole à la tri-
bune et commençi un discours sur la
liberté de l'enseignement. Ses amis me-
naient le tapage. Ils ne parvinrent point à
couvrir la voix de notre ami qui expliqua
en réponse commentil se plaignait au con-
traire que la liberté de l'enseignement
n'existait pas aujourd'hui à raison des
actes de pression et de boycottage dont se
rendent coupables à l'égard de leurs fer-
miers et métayers tant de riches proprié-
taires.
Et la péroraison de cette réplique fut
acclamée.
La séance étant levée,M.Coutaud voulut
reprendre la parole et faire de nouveaux
discours. L'assistance l'obligea à descen-
dre. Il fut hué ainsi que ses amis, étran-
gers au canton.
Mossiu Fézire on Oloune
Mossiu le Gazetié,
L'outre jour y revenai de Fét d Bran la-
boureille mé veugne quante y apeurçu, à
La Goubinère, le grau (lici te , le peurte-
banière dou bour, qu'atéte en trane de co-
leille clous affeuche de Mossiu Fézire.
Y m'aprocbi : — « Ela be I qui li dissite,
man p8vre gouja, la maçoune marche-t-
élis pu ou beille olé Mu que ta un pouale
dam le cru de la mane que te préfére aban-
douneille tan méteilie peur coleille tché
papeille ? Que ton qu'one de novia ? »
— Pére Juusé, que le me répandit, tô
transsi, olé Mossiu Fézire qui fait ine cir-
cauférauce dimanche en Oloune à 5 hure.
Le lendemane, à l'hure dite, y éta ou
rendé-vous. Teurtou lé grau et lé, petit
bouné de la calotte atian monteille su la
tirbune. 0 lu le châtelane de Pierre Le-
vaille qui quemeoçite à précheille : « Mé
ban méteillé, doumestique, journaleille,
dissit Mossiu Vinéte, ié pa besouane de
ve présenteille Mossiu Fézire, ve le cou-
nasse beille? Olé tchoû pôvre chéti qu'a t
attrapeille lue veste onia 8 an à Luçan, pi
un duzième palette onia quatre an passeille.
Astur ici ô seré tel de même malhuru si le
ramassait ane pardessus. Le fioirié peur
en avouaire outant ciel y en elle dans ma
garde-rôbe!
» Fézé beille attentian, mé p'etit gâ, le
jour dou votatian ; onia dou trichure à la
mairerie. 0 se para qu'à la drère foué
l'avan voteille pas mouane de dû ceau-
quatre vans &Pète.
A tchou moument y'là qu'un renégat
dou ba village se mit à criaille : « Voui !
Voui I Au n'en a iane qu'à voteille 7 loué
en Oloune ou-z-électian dou L,
généroux. T8 le mande se mettirant à
houssé 3 z épates/
Au manti-t-après un petit bounhôme su
l'estarade, Pave pa un piou sur la telllte.
Y coti man vesane, le gas de Fourrie r .
— Que tou tcheute boule de billera ?
— Mon fi I que le me répondit, o lé le
père Polyte Brian sia, l'avoucate.
Pendaut que Polyte se mit à précheille
y fesit un petit tour peur vouaire lé fri-
mousse dou mande. Olaté rigoulo 1 an se
seré cru à ine fouaire, au blagué de tô lé
couteille. Dan un coins l'amouru Gran-
Neille et le jène Boutauille baviant queume
du ché gâté. Siméian de La Chamerie ziuté
Mossiu Fézire avec dou vrai-zeille de sour-
ceilles.
T8 d'un cou vlà Pis s e tra - gou t tes, dou
bour, qui se levit « Allen I Atlan I que le
dite, pu de potane, le père Polyte a fini de
précheille, oléte ou tour dou parisiane I »
Mossiu Fézire, qu'avé tee le tan dourmi
pendant le parlouaire clou pére Brian-sia,
se réveillit et frisit sa mousse tache.
— Citoiliane, citoilienne, telle que me
voyiai y vé d'avouaire un gosse, que le
dite, queume jama ô ne sété vu de pa-
reille. Olé le pu bia papote de la régian :
le pesé 47 livre le jour que la nétchu.
— Y va ve précheille, à peursent, su la
poulitique. Eh bé, mé p'tits enfeu o fou
qui vou diche, y san dau la déche jusse
qua la cinture. Tchelle sale République va
bétou faire banqueroute, y devant quatre
ceau quatre vans billiare, de trilliare, de
quatrilliare de billian, sept ceau deeze mil-
lien, tras seau soixante mill frau, dix sète
ceautimes. A [chou moument mossiu Fézire
s'épongi la barbiche, tellement l'avé chou.
Siméian l'interrompit.
Vavé raisan, mossiu Fézire, ma, tchète
anneille yé t augmenteille de quatre vane
dix nu peur ceau.
— Voui, mé v'la le père Jeau Cheveurier
qui crillit : Dise dan, mossiu Fézire, olétou
vou qui fré diminueille lé z•im peau.
A o fut un bia potane, onaré dit qu'à
tchéte parole, un diabe seréte tambeille
dan un bénitier. Via lé calotane dau ine
colère, dau ine colère, yé cru que lu z-eilles
allian sourd de lu teillte I
Fézire reprenne :
— Savou ce quoleille que l'impeau su le
venu ? Nan, eh bé y va vous expliqueille.
Le Gouveurnemeot va impouseille te, ce
que ve z-avé ché enteur vous. Ve pailleré
su tôle : su le petit lait que ve douné à vou
goron, su lé copia de simouze et su lé
brassiou qui servant à von mars, etchété-
rate, etchétérate; bé mu quante vou poule
crotteron vs pailleré encore su lu fumeille.
L'ageau dou fixe entrera cbé enteur vous à
tôle hure. »
— Védra tipoué la néte, dissit Siméian,
tau transsi.
— Tché dan bésur, qu'au répanuite
Fézire, prené bé garde à vou bourjouaises!
V'là mossiu Fézire qui se mellite à prê-
cheille sur le père Pavie :
— Ve le coupasse pouète, oléte un vrai
anarchisse, lé rôge dampi lé peitlo jusse
qu'à la teillte, le fé pou à vouaire, lé t8 en
sang. Si veu voté peur li olé fi nite : leur-
tou vou mars seran boucheille, veu seré
oubligé d'attente en crusé dau les-dune.
Après itehu Mossiu Fézire se mente à
racanteilleine histouaire à doue mir debout.
— Méfié ve baille, que le dissit, Paquia é
le grant ami de Cailla.
— Olé tou dou père Cailla qui atète à
Chanquiou, dau le tau I me cottit Siméian.
— Eh nan, bougre de couillan, qui li
répandite o dé pa être tchoula, tché sau
doute seune arrére cousane dou coulé de
san grau, grau père.
— Eh beille, cantinuit Mossiu Fézire,
Cailla tchète ine salouperie, un brigau, un
criminéle, figuré-ve que l'oute jou, an un
moument de colère, la pa pu se ca lm ei l l e la
foutu ine baie dans la pin d'un noumé
Roch e r te . Si veu voué peur le père Paquia,
dimanche prochane le van feré probable-
ment (testant.
T8 le mande se regardiranI persoune
corn prenête ce que le v'elé dire
— 0 fou praudre un grau ha leille, dissit
en terminant, Mossiu Fézire, et pi envoyé
teurtou lé républicane à la batancouaire.
Vaté teurtou criaille avec ma : « Vive
noutre Saint-Père le Pape et l'Eglise cathou-
tique, apostoulique et roumaine »
A tchou moument v'là mon sacré Simé
iant de la Chamerie qu'ouvrit ine goule à
mettre ine pale dadan et qui crillit : Vive
la ca, ca, caca, cacaca, cathouliciteille
Mossiu Fézire levit la séauce mé, avaut
de partir, le promite à Siméian que, si le
passé députéille le le propouseré peur la
médaille de Sane-Dorolé.
Pè re Jous é .
Tous aux Urnes I
To us pour Pacaud I
leAS IIVAIIISTENTIONS !
BORE LE BLACKBOULÉ
Sur l'air de Cade t R o u ss e l le .
Henri Bazire a trois amis bis
•
Qu'il a fait venir de Paris (
Mais aux Sables-d'Olonn' cet homme
N'est connu certes de per:- ..ne.
Ah! ah! en vérité
C'est Bazire le blact.t te.
II
Henri Bazire n'a qu' trot
Qui n' sont pas nés Poitevt..s
Aux Sabl' il est dore inutile
Qc il fass' reche.-c, r sa famille.
Ah! ah! en
C'est Bazire le blackboulé.
III
Henri Bazire fit trois discours
Le premier nous a rendu sourds
Le second a paru stupide
Et le troisième fit sali' ,ide.
Ah! ah ! en vé
C'est Bazire le blackboulé.
IV
Henri Bazire parut trois fois
Luçon le garda tout un mois
Des Sabl' il battit en retraite
Il vient encor' pour la défaite.
Ah! ah! e n vérité
C'est Bazire le blackboulé.
V
Henri Bazire aura trois voix (
Il aura celle du porte-croix (
Celles du curé, du vicaire
C'est beaucoup, pourtant ce n'est guère.
Ah! ah! en vérité
C'est Bazire le blackboulé.
Leio Sables
b is
b is
b is
b is
adIssement des Sables-0:1nm
Exposition Internationale
de s In dus tries d e la P ê che ma r i time
à Boulogne- sur-Mer
Le Saus-Secrétaire d'Etat de la Marine '
marchande désireux d'encourager la cons-
truction en France de moteurs à pétrole
simples. robustes, d'un maniement facile,
tels enfin qu'ils puissent servir pratique. s
ment à bord des navires de pêche, institue t •
à l'exposition des industries de la pêche
maritime, qui doit avoir lieu du 15 juin
au 30 septembre 1914, à Boulogne sur Mer,
un concours portant sur les moteurs des
trois catégories suivantes :
1r° catégorie, moteurs de 45 à 55 H. P.
2. — — 25 à 30 —
3' — — 1.0 à 15 —
Le premier moteur classé dans la 1re
catégorie recevra un prix de 10.000 fr.
Les premiers classés dans les 2. et 3°
catégories recevront un prix de 5.000 fr.
En outre, pendant un délai d'un an, à
dater de la proclamation des résultats,
tout acheteur de l'un des 10 premiers
moteurs primés dans la -première catégo-
rie recevra une prime de 1.000 fr. et tout
acheteur de l'un des 20 premiers moteurs
primés des 2° et 3' catégories recevra une
prime de 500 fr.
De nombreuses maisons françaises de
construction de moteur à pétrole qui
comptent prendre part au concours, doi-
vent monter le moteur qu'elles ont fabri-
qué sur une coque de bateau de pèche et
présenter le tout en ordre de marche
au jury du concours.
Elles demandent, en conséquence, aux
constructeurs de coques -• - bateaux de
pêche de bien vouloir eet en pourpar-
lers avec elles pour nese.. Son de mo-
teurs sur des coques en e a ruction ou
déjà construites et do' destination
correspondrait à la puis du moteur
présenté au concours. Par exemple le
moteur de 45 à 50 H. P. conviendrait pour
les -adees destines à la pêche en Mauri-
taine, ceux de 25 à 40 H. P. et de 10 à
15 H. P. à des thonniers ou à des
sardiniers.
En cas d'acceptation, les lettres des
constructeurs devraient être adressées au
siège du comité tech el eue de l'exposition,
106, boulevard Haus: an, '-'at s.
L'Administrateu. tasceiptiom Mari-
time du port des Sablesfait un appel à tous ,
ceux que le développement de notre indus-
trie de la pêche intéresse, pour qu'un comité
se forme le plus rapidement possible en
vue de faire participer effectivement l'in-
dustrie locale de la construction navale à
l'Exposition qui ouvre ses portes largement
à toutes initiatives qui peuvent amener
dans l'avenir l'amélioration du sort de
nos marins-pêcheurs.
Le Sous-Secrétaire d'Etat de la Marine
Marchande fait également un appel auprès
des fabricants de conserves pour qu'ils
exposent dans la section 13 de l'exposition
et détruisent ainsi les bruits que t'on fait
courir à l'étranger que l'indu le des
conserves en France entre dan, - pé-
riode de compline décadence.
Mouvem ant du Perse ,.nel
enseignant
Par divers arrêtés de M. le Préfet et de
M. l'Inspecteur d'Académie, ont été nom-
més :
Ins t i t u teurs t i t u laires . — MM. Dibot, au
Progrès- Rousseau de Bois-de-Céné, à Curzon;
Guigné, instituteur en congé, adjoint au Bourg-
sous-la-Roche ; Forestier, adjoint à Apremont,
adjoint à Chaillé-les-Marais ; Pageaud, adjoint
à Saint-Cyr-des - Gâts, adjoint à Serigné ;
Perrin, en congé pour service militaire, adjoint
à Saint-Mathurin.
In s t i t u tr ic es t i tu l aires . — Bordelais, à
l'Aumondière du Boupère, à Avrillé ; Contant,
à Olivet (Mayenne), au Progrès-Rousseau de
Bois-de-Céné ; Pellerin, adjointe à Angles, à
l'Aumondière du Boupère ; Braud, adjointe à
Sainte-Cécile, à Saint-Hilaire-le-Vou his ; Lardy,
à Saint-Hilaire-le-Vouhis, adjointe à L'Her-
baudière de Noirmoutier ; Biraud, adjointe à
Charnpagné-les-Marais, à Grosbreuil.
In s ti tu trices s tag iaires . — Rousseau,
adjointe à L'Herbaudière de Noirmoutier, à
Champagné-les-Marais ; Cessac, adjointe à
Barbâtre, à Angles ; Cragné, adjointe à Gros-
breuil, à Sainte-Cécile.
Le Gérant , VALÈRE MATHÉ.
Sables-d'Olonne. — kap. ROCHE-eontlenulte

RCHÉ,
AU BON MA
A. FAVROULT, TAILLEUR
2, Rue de R191ôtel - de- Ville, 1
(En f— r—.... d~ 1. G.l~)
LES PLUS GRANDS ASSORTI%19~TS DE
vêteilloils sur
Mt 1paitgo d1awatia"e,
Rayon important de C hap e l le r ie n o uve l le
~'~TEMENTSP'MARIA('~ES&CÉR]iMONIES
Toute la Toilette de la Mariée
Robes, Voiles, Corsets, Jupons. Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
M.111- M.,.hé q- p.~tg.t aille ...
ft]ɻlr
La Maison . accepte les Bons du
«:~ -J r
Foires de la Semaine
Dim.'nche 26 avril. - Assemblée gagerie
Aubigny, Champ-Saint-Pèr Château-G ibert,
Benet(àRichebonne), LesEss s'a t Landeronde,
Maillé (à la Croix des Maries), r aMouilleron-le- '
Captif, Olonne (à la Vennerie), Les Pineaux,
Saint-Mar des -Prés, Saint-Vlncent-SterIarg~S,
la-Forêt, Talmnnt.
Saint-Hila Lundi 27. site - La Bruffière, La Châtaigneraie,
Les Montiers-les-Mauxfaits, Saint-Philbert-de-
Bouaine (volailles).
Mardi 28. - ChRntopnay, Les Lues.
Mercredi 29 - Les Herbiers, Sairr.-.\ndré-
( ' Volailles), Soullans.
Tre)ze-Voies
Jeudi3O. Mareuil, Montaigu, Saint-Mesmin.
Vendredil~~mai.- -
Sainte-Gemnie-la-Plaine,
Sainte-liermine. Assemblée gagerie : Curzon.
Samedi 2. - Belleville.
B91et~ de Bains dg. mr È Prix réduits
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à premièr demande,
du -leudi précédant la Fee des Reameaux au
31 Octobre, je~~ billets dur PL dé.s.r,,natJon suit,
pour les Stat'.)Ps balnéai ~ ci-apr,~s dénotamées
Ang ulins-sur-6 r, Bou. ouf-en-E~tz,Chal-
]ans, Châtelaillon 0
Fouras, Fromer-~ne, La
elie, L'Aiguillon -Port, La Plaine, La Ro-
--Pallice, La Rochelle-Ville, La Tranche,
Tremblade, Le Ghapus, Le Château-Quai,
Le le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sab
S-d'Olonne, Marennes, Paimboeuf, Pornic,
-Préfailles, R oyan, Sablanceaux, Saint-Brévinl'océan,
Sa nt-Brévin-les-Pins. Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint- Hilaire-df-Riez, Sairit-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en- Retz, Sainte-Marie
1. et Tharon.
Bi l le ts de tou tes c laSse s valab les 33 jours ,
non compris le jour du départ; faculté de prolongation
de une on deux fois 30jours, pé moyennant
supplément de 10 -1. par de. Droit
in d'arrêt, à l'aller et au retour, à tout',-,',O les gares
termédiaires entre la gare de (lepart et la
station balnéaire de destination.
20 Bi l lets de toutes c las ses valab les 5 jours
au mowimu-, délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de cilssemaine
au Mardi suivant ou de l'avant-veilh,
surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de au prolongation.
Prixdes billetssimples, augmentéde 10 0/o;
minimum de perception par place : 12 fr. en
ire classe, 9 fr . en 2,, diasse et 5 fr, en 3e classe
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la rnco -
tié du prix des billets.
S- : B ille ts de 2 e e t de 3 1 c las se valab les un
lement ils dimanche ou un jour të-
i li')r U loulivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la Loire, y compris
Nante Orléans La Possonn i ère, Angers, San
mur- Osr léans 1 et Port-Boulet. Sans faculté, de
prelco Gation.
Pr i x Deux tiers des prix des billets d'aller
e .
tour - ordinaires z ~e p rcep~
p et 50 en
d e s de -or . -
Leu. ~'hl'êu~'iln. ier de 1'l délivrent, en
outre, pendant toute la sai-- b&lnéaire, aux
personnesqui ontpris poui leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valable Up
minuit un mois, trois mois
ou six mois, et S Omportant e une réduction de
40 0/o sur les prix des cartes ordinaires.
-4- "V i s
M. ]BRIRTMOMM.&U, vétérinaire il!.
plômâ d'Alfort, 28, rue Villebois-Mareuil, Les
S bles-d'Olonne, se recommande à MM. les
11-81 priétaires au sujet 1,~ la castration de
leurs Il animaux
Castration d'un cheva! ........ 1 0 fr .
- il un âne ........... 5 fr .
s'il survient un champignon il l'opérera gra-
toile ent.
..In à Saint-Martin, tous les Jeudis , de 8 h. à
10 b.t hez M. AuBiNAUD, maréchal-ferrant.
A . àacirit-Gilles-sur-Vie, tous les Jeud is , de
Il h à 3 il., HÔTEL DU GHAfEAU.
N. -B . - S'occupe beaucoop des Chiens
vend tous les Produits concernant la Médecine et
canine.
Mareellin DUPEYROUX
ILO, ft"«t" d~e, walluf,~t
LES SABLES D'OLONNE
p'1;~1s Trayaux ent CIMP
.L ôî llag es, Bass ip s p ô
Cal va ir e s en C , l en t arm é
im i ta ti in L uis, e te , --
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
Wkl-bs lbuluin" ~0 r, r1M ~
'in
.0ÇATION D'AUTOMOBILES
Plaee de hî àt a» rre
et ILandaulet
Stock Michelin, Réparation des Pneurnatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
]Bicyclettes - Canots Automobiles - 1VIoteurs Industriels
Taz J.-au
CHAUDRONNERIE FER& CUIVRE
P 1 omberie - Zi figue rie - Fumisierie - P RO DUITS CÉ RA M 1QU ES
cig Etz-CI 13 :j
liaison fondée en 1880 Maison fondà eu 1880
SP-É CIALITÉ DE SA LLES DE B AINS (n om bre u s es réfé r en c es)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE -BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRIGITP
G-rand Choix porcelaine et gres
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
U' Ulmoix DIE
Seul Représentant de c« i-m fflulàuntandire » n E
Installation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration e M gasin
Salle de Bains fonctionnant au g ré du Client.
or -
Très Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
A toute Personne payant au euxuplant, il lui sera fait une remise de à ./..
~s é~Peson.n~is~ fé re . ~s qui sou^dé-sireraient
s 'acq u i t ter par merisuaIitë~.q, un crédit leur sera Ouvert,
cogmeelalion de prix. - Pour ces , dernières il sera traité à forfait.
Daus il, elqufs jours 111 GÀ SIN D'EXPOSITION ENVILLPl de Salles deBains,Lustres Gaz. Artitles d@Luxo
Vente Bipecte de la Fabrique au il~Ii~ticulier sans Intermédiaire*
CYCLES a- NIACI-111NES A COUDIRE
1 Société E
Manufacturiêre d'.Armes et Cycles — SAINT-ETIENN
29, 1--ulg ]DIECS I-IAILnIES
~A - -4. 1, 1, A- n D LES SABLES-D'OLONNE
1 * ~ d,,i«co.rseetc..rs., garanties
- depuis Ilà jusqu'à 800 francs
MACHINES A COUDRE
~ à main depuis 1?5 fr., garanties 5 ans
à pied - 110 fr., -
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mi ch e lin, Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Maison reÇoit les 13ons du
C N
.
W"M-V"V
1 Armurier
d ( ~,s 8 (,i b l i, ,s-d ' O lo i i i # e
""souirENEZ L'INDUSl'RIE LOCALE!...
M&K
49k
4*11.
Pour vos Installations de Lumière Electrique
Rue de l'Ancien Hôpital
Achille VIDY t'ils Liss SABLES-WOLONNE
se tient à votre entière disposition pour exécuter tous travaux concernant
TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS
IE «lugglir" M "]KIR Grand Choix d'Appareils
-,c ]E lm le I-R ft IIE T
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
Pour tous rensei .9 n emen t s e t pou r t rai t er, s ' adresse r à R . V ID I , rue de l 'Hô p i t a l X
ou à N ~ N IGA U L T, D irec t eu r de l'Agence MALIN, place de la Liberté .
J 'ET E
flb , IMUI" dira >lftlais, ao
Diplônnê ci. la F-1t6 d. Mdd,.i.. d~ Piili. et d. l'Ec.1. D~.t.il. d~ P.li.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SPAWEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
y.tê... Soi..d. 1. P fi ... Ap de. , et.. - E.tla.ti..$
P... de Dents ce d~p.i. 5 il . I..b.g. -
... V.10S.it., 0', pl.ti.., te. Redre..em..to, etc.
R-ilux lRiODÉ.,Bùs
MAISOlN PRINCIPALE: 5, rue dix Tycé" (près du Tliéàtre). - LA ROCHE-SUR-YON
>
E L E
Ingénieur-Electricien, ex-Directeur de l'Usine Electrique de Vihiers
Ru e d e la To ur, L es Sa bl e s- d 'Ol on n e
APPLICATIO N zLEDEL'ÉLECTRICITE
GÉNÉRe
Enatallatic»n
Fo rce, Chau fage , Té léph on n e r ie, S on n er ie , Pa raton n erres
M1%TsMm1q~Es
Dy i î (,-i inos — iVo ie u vs — Pé trin s )nécan t q i ies
FOU RNITURES GÉ, NÉRALES POUR USINES
Devis gratuits sur demande
Po u r t o it s r em e ignem en t s , s 'a dress e r à AI . GIRA RD o u à M . TROBEL - LA VA UT
~s u c ce q s sur d e AI . RENA ULT) , A g en t de L o c a t i o n s , 3 5 b is , rit e d u Pa la is .
LA C _'APITALISATION
Société anonjme (Fondée en 1888)
Pour favoriser l'Economie et l'Epargne pap la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social : 5 millions de france
PARIS - SlàGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap italisation de 1.2 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une ""t a«3c Mntaimte,
un ]F«»jmdm d" Illirevo›yainie,~e, uiut c1~e IMetiratite.
Versements depuis «rR Uiraiwe par mois, - 12 Tirages par an.
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Ï~1
1 par mois
Sécu ri té et ga ran ties excep tionn e l les . - Pa r t icipation aux b énéfices indépendante des Tirages
Souscrivez des Bons de ]La la seule Société qui a remboursâ
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rè. (33.1500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de Ta Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal,'Villa 'D iane, 15, rue de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
LE RWNERATEUR FAYORI
Pour rendre aUX Che VeUX gr is
leur cou lour e t beauté n a turelles.
supprime les pe llic ille s
et arréte la ChUte de$ Chgoeux,
SE RECOMMAINDE PAR 80 ANS IDE SUCCÈS
Demander le prospectus à l'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien, PARIS
EN VENTE PARTOUT
EXIGEZ - les fla com l es m o ts RO YAL WimDsoR
2so~
Depût aux bables-d 0,onne chez Mlle ANNA BOUDAUL) Mercerie, 5, rue du Centre.
Éîêl
Ë~
>

'T'el épila, .1.3
immàaccussaminsims
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
6 mois
3fr.»»
3fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Vive la Répu b lique I
Un an
5 fr.»»
6 fr.»»
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s .n o n affran ch i es s on t r efu s é es
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
'lu BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
De la ire C ircons cr ip t ion des Sab les -d 'O lonne
EPUBLI
Aux ÉL-,EcTEu-rts
MES CMEICS CONCITOTENISy
Je viens solliciter vos Suffrages pour les Élections législatives du 26 avril.
La décision unanime du Congrès Républicain réuni aux Sables-d'Olonne le
22 mars dernier m'en a fait un devoir. Je suis heureux et fier de le remplir.
C'est notre vieux Drapeau Républicain que je porte, celui sous les plis duquel nous avons si
souvent déjà combattu ensemble. C'est celui que portaient, naguère, les GARNIER, les BRÉMAUD, les
POTIER, les BOURMAUD, les GEORGES GODET; c'est celui de notre Vétéran aimé et respecté GEORGES
BATIOT ; c'est celui enfin que tenait hier encore l'homme éminent que nous avions l'honneur d'avoir pour
Chef, notre Député JOSEPH CHAILLEY, dont la retraite prématurée nous afflige profondément, l'homme de
grand coeur dont j'étais le lieutenant fidèle, et dont je suis fier de pouvoir me proclamer ici l'ami dévoué.
Tous, vous me connaissez.
Conseiller d'Arrondissement en 1895, je suis Maire d'Angles depuis 189'7 et Conseiller
Général des Moutiers depuis 1898. Les Electeurs de ma Commune et de mon Canton m'ont, à
chaque élection, témoigné une confiance sans cesse grandissante dont je leur suis profondément
reconnaissant. Et c'est de cette confiance qu'ils m'ont témoignée si souvent, eux qui me connaissent
- bien parce que j'ai passé toute ma vie au milieu d'eux, que je veux tout d'abord me
recommander auprès de vous.
Enfant du Pays, j'aime profondément cette Vendée où je suis né, où j 'ai vécu toute
ma vie laborieuse, où je compte tant d'amitiés et à laquelle m'attachent tant de vieux souvenirs
qui me la rendent chaque jour plus chère.
Je m'honore de mes origines paysannes, j'appartiens au monde des Travailleurs
dont je suis sorti, et mes sympathies vont d'abord aux petits et aux humbles, Travailleurs des champs
et de la mer, Ouvriers de l'usine et de l'atelier, à ceux qui peinent et à ceux qui souffrent. Je
m'emploierai de mon mieux à les secourir et à les défendre.
Peut-être vingt années de vie publique, au grand jour, pourraient-elles me dispenser d'insister
davantage. Mais à cette heure où les adversaires coalisés de la République se liVrent
contre elle à un assaut furieux dans lequel tous les moyens leur semblent bons, je tiens à-
préciser, avec la plus grande netteté, quelle sera mon attitude au sujet des Questions les plus graves
qui se posent à l'heure actuelle devant les Électeurs.
PATRIOTE, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour assurer l'intégrité du patrimoine
national, pour maintenir la grandeur et la dignité de notre Pays. Partisan d'une application loyale de la
loi de trois ans, je ne puis m'empêcher de songer combien elle est lourde pour nos Finances, pour notre
Agriculture et pour notre Industrie; et j'appelle de tous mes voeux le jour où nous pourrons réaliser
un allègement de nos charges militaires.
DÉMOCRATE, j'approuve pleinement les lois sociales faites en faveur des Classes
laborieuses. Représentant d'une Population de Marins et d'Ouvriers qui vivent de
la mer et des ports, je m'efforcerai, par de constants rapports avec eux, de connaître leurs besoins, et
je me ferai près du Gouvernement et des Municipalités l'interprète chaleureux de leurs intérêts.
RÉPUBLICAIN, je soutiendrai l'Ecole Laïque contre les entreprises odieuses qui,
dans notre Département, à l'abri des lois existantes, et sous prétexte de libre concurrence, sont pour
elle une si grave menace.
Soucieux de me montrer avant tout économe des Finances de l'Etat,
j'exigerai un contrôle sévère des dépenses. Et, dans le but d'établir plus de justice fiscale,
j'estime que les ressources nécessaires à l'équilibre du Budget doivent être demandées à l'Impôt sur le
Revenu, sans qu'il puisse être vexatoire ou inquisitorial dans son application — ni pour les
Commerçants, ni pour les Contribuables, quels qu'ils soient.
Partisan d'une politique très large de tolérance, j'estime que la Liberté de Conscience
doit être absolue pour tous.
Mon attitude à cet égard a toujours été la même, et les insinuations de mon Adversaire ne
sauraient donner le change à personne de ceux qui me connaissent et qui m'ont vu à l'oeuvre.
Je suis trop soucieux de conserver toute ma liberté pour songer à
attenter à celle d'autrui.
TEL EST MON. PROGRAMME. Tous mes efforts tendront à l'appliquer avec la
plus entière bonne foi, et dans la plus grande indépendance.
Si je suis élu, j'entrerai à la Chambre sans esprit de coterie, n'ayant d'autre ambition
que de chercher la Justice et la Vérité pour mieux servir mon Pays.
Il n'y a dans notre Vendée que deux partis en présence : les Blancs et les Bleus. C'est avec
les Bleus que je suis.
A la veille de la bataille, je leur demande de marcher étroitement
unis contre les fcirces réactionnaires coalisées. Je leur demande de
rendre éclatante la Victoire qui ne saurait nous échapper.
Docteur B.,..A.oui_J PACAUD,
Ma ire d 'A ng les,
Conseiller Général des Moutiers.
Samedi 25 Avril 1914
Les Affaires publiques sont les Nôtres
La Vendée
RÉDACTEUR-GÉRANT ": Valère MATH 11
Place de la Liberté
IC,_-.I'DUENst»ni-
Pla c e d e la L ib er t é , SABLES-D 'OLONNE No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
rwine des Com it s reimblica ins de l 'A rrondissemen t fiez
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
N° 1566
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la Vendée R épub lica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait e les Annonces périodiques ou continues
Yables—d'Olonne
Téléphona --4-4
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adress é à H. Val ère MA THÉ , R édac t e ur-Géran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
APPEL DU CONSEIL MUNICIPAL
A tous ceux q u i v eu len t la Prospérité des Sa b les-d 'O lonne e t de La Chaum e
Électeurs, chers Concitoyens,
L'Election du 26 Avril marquera une date dans notre histoire locale. Elle décidera si nous
rebrousserons chemin sur la voie suivie pendant dix ans, depuis les Elections municipales de 1904.
Et nos adversaires ne s'y trompent pas. Les prodigieux efforts qu'ils déploient attestent tout
ce qu'ils espèrent, si le succès revenait à eux.
Si, après leur conseiller général, ils avaient encore leur député, ce serait l'irrémédiable
décadence de notre Ville.
Pour tant d'entreprises encore en suspens, nous avons sans cesse besoin du concours de
l'Administration : l'accorderait-elle à un ennemi de nos institutions ? Ir
M. Bazire se prétend républicain : s'il l'était, pourquoi les 3 Conseillers Généraux, monar-
chistes déclarés, le soutiendraient-ils ?
Nous, vos Conseillers Municipaux, issus, il y a deux ans, d'une majorité républicaine, nous
vous recommandons dans l'intérêt de la Ville, de
'VOTER POUR LE D' RAOUL PACAUD.
M. Bazire est, pour vous tous, un inconnu. Qui d'entre nous sait rien de lui ?
Il se dit Vendéen, parce que depuis huit ans, il lutte sans succès à travers les diverses
Circonscriptions de la Vendée ?
Il se dit votre ami : Mais qu'en avez-vous jamais obtenu? Des paroles creuses, de vaines
promesses. A chaque défaite il a disparu pour ne reparaître qu'à l'approche des Elections.
Le Do Raoul PACAUD EST UN ENFANT DU PAYS.
Français avant tout, ferme Républicain, Démocrate ardent, il prend depuis
vingt ans part à votre vie ; il vous connaît, vous aime, vous soutient. C'est lui qu'il faut élire,
pour qu'avec son appui et son dévouement, nous ,puissions, comme par le passé, travailler
utilement au bien de notre chère Cité.
Vive Raoul PACAUD ! Vivent Les Sables ! Vive La Chaume !
VIVE LA. RÉPUBLIQUE
Sec t ion des Sa b les : MM. J. CHAILLEY, Maire; G. COLLINEAU, I" Adjoint; E. DELVAUT,
2' Adjoint; F. PALAS, Docteur en Médecine ; A. PETIT, Sous-Ingénieur des Ponts
et Chaussées ; A. PELTIER, Négociant ; J. GERMAIN, AVOUé ; L. LECOMTE, Avocat ; J .
ALDER, Propriétaire; E. VIOLTEAU, Arbitre-Expert ; L. MOURAT, Négociant, Conseiller 4
d'Arrondissement ; L. FONTAINE, Constructeur-Mécanicien ; J. FRICONNEAU, Serrurier-
Forgeron ; C. RUCHAUD, Marin-Armateur ; R. LUCAS, ancien Négociant; H. RIAND,
Commerçant ; A. MORINEAU, Chef de Service aux Chemins de Fer de l'Etat ; E. BA–
TAILLE, Propriétaire; J. TOYES, Ouvrier Maçon.
Sec tion de La Chaum e : X. BARRÉ, Jardinier; A. MOUNIER, Patron-Pêcheur ; J. CHÉNAY,
Instituteur honoraire ; C. MAINARD, ancien Agent des Douanes ; L. PÉDENAU, ancien
Agent des Chemins de Fer de l'Etat.
A ux Élec ie li Répub lica in s
CHERS CONCITOYENS,
Vous aurez, Dimanche prochain, 26 Avril, à vous prononcer entre deux Candidats et
deux politiques.
M. Henri Bazire est l'un de ces candidats.
Il ne représente aucune idée politique nette et claire.
M. le D' RAOUL PACAUD se dresse en face de M. Henri Bazire.
M. PACAUD a été désigné, comme candidat par l'unanimité du Congrès Républicain régulièrement
réuni aux Sables-d'Olonne. Son programme politique, social est sans équivoque. Avec lui il
s'affirme simplement et nettement républicain.
de Vendée.
M. Bazire est un sectaire. M. RAOUL PACAUD est animé du plus large esprit de tolérance.
M. Bazire est un Etranger. M. RAOUL PACAUD est l'Enfant du Pays.
M. Bazire, élu, irait prendre son mot d'ordre, à Rome.
M. le D' RAOUL PACAUD, élu, ne consultera que les Français ,de France et les Vendéens
Entre Bazire et PACAUD, l'hésitation n'est pas possible.
Commerçants, Industriels, Agriculteurs, Ouvriers et Marins, vous voterez
tous pour le Candidat qui représente nos idées, le programme sur lequel vous nous avez élus parce
que vous saviez qu'il était l'expression de vos droits et la charte de vos devoirs civiques
et républicains. TOUS aux URNES, pour
Le Docteur RAOUL PACAUD
Consei l l er Gén éra l, Ma ire d 'A ng les .
Tous aux Urnes pour le Triomphe définitif de l'Idée démocratique.
't'C'',A±: !LA MIEPEMLIQUE I
BATHyr GEORGES, Conseiller Général, Maire de Talmont ;
MOURAT Louis, Conseiller d'Arrondissement des Sables ;
DÉSASSIS JOSEPH, Conseiller d'Arrondissement des Moutiers ;
BOURMAUD RENÉ, Conseiller d'Arrondissement de Talmont.

tasseassiessFausessasssseas,easesseseess
Dernier Appel
Aux RÉpublicains
L'heure n'est pl us aux phrases
vaines, l'instant arrive où l'acte
doit simcéder aux paroles et cou-
ronner les engagements.
Le D' Raoul Pacaud a tenu au
cours de cette campagne électo_
rale tout ce que le grand Parti
Républican sablais at tendait de
lui.
Il a mené la bataille avec toute
. l'ardeur de sa foi républicaine.
Il a tracé, sans violence, avec
un calme impressionnant, un
programme d'une netteté et
d'une clarté absolues, si bien
qu'aujourd'hui, chacun des élec-
teurs de la circonscription sait
exactement à quoi s'en tenir sur'
la droiture de son caractère,
l'excellence de ses idées, la
fermeté et la vigueur de ses opi-
nions démocratiques.
Le D' Raoul Pacaud a pro-
clamé bien haut son amour pour
les classes laborieuses, pour les
déshérités de la vie, en même
temps qu'il donnait à tous Pim-
Ilept ession qu'il serait à l'avenir le
défenseur résolu des intérêts du
Commerce, de l'Agriculture et
de la Marine.
Et tandis que son adversaire
se répandait en injures, en ca-
lomnies, en attaques d'une vio-
lence perfide contre les républi-
cains et contre la République
elle-même, le D' Raoul Pacaud
montrait, par son attitude même.
de quel large esprit de tolérance
il était animé.
Il a enjoint à ses collabora-
teurs — et il leur donna lui-
même l'exemple — de rester
calmes, de ne pas se laisser
entraîner sur le terrain des
polémiques outrancières qui ir-
ritent et blessent sans rien prou-
ver
Si bien qu'aujourd'hui, à la
veille du s rutin, il récolte ce
qu'il a semé.
Derrière lui, les populati-ns
de...la ville, des ports, de nos
campagnes se pressent confian-
tes, bien résolues à assurer sa
victoire qui sera celle de tout
le parti républicain.
A ce corps électoral tout entier
nous disons qu'il faut voter et
voter en masse pour le D' Raoul
Pacaud.
M. Henri Bazire. au Parlement,
ne serait rien. Ennemi acharné
de nos institutions, il ne pourrait
aucunement servir notre cause,
défendre les intérêts de la cir-
conscription, pour assurer l'a-
venir de nos plages, des ports
des Sables et de l'Ile-d'Yeu, de
cette menifique contrée agri-
cole, pour lesquels la Républi-
que a tant fait déjà, pour les-
quels il lui reste tant à faire
encore.
Le W Raoul Pacaud, au con-
traire, saura se faire entendre.
Tous ses avis, toutes s e s requê-
tes, dans les sphères gouverne-
mentales,serontsuivis etécoutés.
Dans de telles conditions, nos
intérêts et notre devoir sont
intimement liés.
L'un et les autres nous com-
mandent impérieusement de vo-
ter pour le D' Raoul Pacaud.
Nous ne doutons pas de la
Victoire. Mais nous la voulons
éclatante.
Le sort de la circonscription
est entre les mains des électeurs.
Nous avons confiance en eux.
Dimanche 26 avril, le nom du
Candidat du Congrès sortira
triomphant des urnes.
Vive Pacaud !
Vive la Répub l iqu e !
La Vendée Républicaine.
VOTEZ TOUS POUR
Le Dr ItAoci, PACA (ID
Conseiller General, Maire d'Angles
L'UNION
Malgré tous les efforts tentés par les
adversaires l'accord est entier entre tous
les membres du parti républicain dans
cette cireonscription. Depuis dix ans ils
l'ont toujours maintenu. Ils ne manquent
pas aujourd'hui à ce devoir.
M. Cbailley avec une abnégation, que
tous admirent, a décliné la candidature
parce qu'il croyait que l'union nécessaire
serait observée plus rigoureusement si un
autre se présentait. Il a une fois de plus
donné en cette occasion l'exemple du dé-
sintéressement, de la discipline et du
dévouement.
M. Pacaud souhaitait vivement que celui
qui a tant de droits à la reconnaissance
des Républicains de cet arrondissement et
de la Vendée tout entière, conduisit encore
les troupes au combat. Il a cédé dans le
même esprit de discipline aux instances
dont il était l'objet.
L'un et 1 autre poursuivant de concert la
campagne actuelle proclament la nécessité
de l'union et en donnent l'exemple.
Les réactionnaires font tout pour rom-
pre la concorde et s'efforcent notamment
d'opposer l'un à l'autre ces deux hommes
qu'unit une ancienne et étroite amitié.
Entre des discours et des articles où ils
injurient successivement celui-ci puis
celui-la, ils cherchent à les mettre en con-
tradiction. Ils tentent par tous les moyens
de diviser le parti républicain qu'ils savent
ne pouvoir vaincre autrement.
Peine perdue. Les chefs et les soldats
marchent en bon ordre, la main dans la
main, en groupe compact, en rangs serrés.
Réactionnaires, vous n'arriverez point à
mettre le désordre dans notre armée.
Et c'est pour cela que les Bleus de Ven-
tée sont assurés de vaincre dimanche
prochain et même de remporter une vic-
toire éclatante.
Le Dégrèvement de la Terre
D tus sa profession de loi, le candidat
cterittal promet tout à tout le monde.
Chacun sait qu il est au mieux avec le ciel
et doit croire qu'il fera tomber la manne
céleste à volonté I en t
y
aura pour tous..
peur les agriculteurs. pour les Marins,
peur les industriels etc. etc.
Il peut promettre en effet. Les réclama-
tions le gêneront peu. Chacun sait qu'au
tend, main des élections. il nous quittera
pour quatre ans et se souciera peu de
nous.
Mais voyons tout de même un peu.
D'abord les agriculteurs. Q'obtiendront-
es? Il ieur fait espérer de nouveaux deg• e-
ventents de la terre.
M Bazire °aie de dire qu'il s'est pré-
senté aux Sables sous le patronage de M.
Georges 13,rry qu'il amena son ami pari-
sien ctitZ nous et en reconnaissance des
mérites que celui -ci lui confère — on oe
Sait de quel droit — le titre du citoyen
sablais Or M Ge o r g e s Berry a été un des
deux députes qui seuls refusaient de voter
'e 27 mars dernier, c'est a-dire il y moins
d'ut, mois, la loi par laquelle la Chambre
assure un dégrèvement de 50 millions au
prefit de la terre et de l'agriculture à partir
du ter janvier prochain.
Ceci est un exemple. Il est inutile d'in-
sister pour montrer le peu de sérieux de
la profession de foi dont s'agit..
M. le Dr Raoul Pana
ET LES
Ouvriers du Bâtiment
S medi soir, M. le Dr Raoul Pacaud
avait Convié à se réunir autour de lui,
dans les salles de l'Ecole Maternelle de la
rue des Jardins, les ouvriers Sablais du
lié fi m eut.
Et de suite— manoeuvre ingénue autant
qu'inutile I — M Bazire, de son côté,
invita les Ouvriers Sablais du bâtiment à
le venir entendre. Mais comme le can
didat des curés est un grand seigneur.
les convocations par voie d'affiches ne lui
parurent pas suffisantes et il inonda la
Ville de lettres d'invitation qui, hélas 1 si
nous en croyons les résultats, ne furent
même pas ouvertes par les intéressés.
En effet. tandis que, samedi soir, autour
du Dr Raoul Pacaud se pressaient les véri-
tables ouvriers sablais du bâtiment M
Henri Bazire parla devant des femmes,
c• -s enfants, les marins bien connus et
grassement arrosés qui coustituelit « sa
g , r t e » et quelques travailleurs que des
autos bienveillantes. mises en marche par
les soins de M. Bazire, amenèrent, en
toute hâte, des cités et villages avoisinants.
It en fut autrement, rue des Jardins.
Des 8 heures l'entrée de l'école était assié-
gee, litteralement, par une fouie com-
pacte et joyeuse de travailleurs de tous
rangs, venus des divers quartiers de la
cité pour acclamer l'homme,qui s'affirme
de pus en plus. de jour vii jour non sou
lement comme le candidat uniqee du
parti républicain, mais comme le véri-
table représentant d'une démocratie neb e
et fière, qui ne transige pas avec ses peul
ci pes.
Bazire est recommandé ouvertement par
les curés et quelques rob es. Mais il per-
siste avec une audace Fffroutée bien digne
d'un president d'honneur de l a J eunes se
Ca th o liqu e rom a ine, ts. faire des signes ami
eaux aux ciericaux, aux défenseurs de
Napoléon et de Philippe VII aux libéraux
prétendus et — ce qui est na comble —
aux républicains
Il dit aux nus : «Je crois au Pape I »
Il dit aux autres : « Je crois à l'Empe-
reur »
Il dit au troisième : « Je crois au Roy I »
Il dit au quatrième : « Je crois à M. Pion
et à son évangile nouveau. »
Il dit au cinquième : « La M a r i a n n e
démocratique, même à l'occasion coiffée
du bonnet phrygien, n'a rien qui puisse
m'épouvanter. »
Et il ajoute, pour lui tout seul et pour
les gens du Courrie r et d e l 'Étoile :
« Laissez venir à moi les petits agneaux I
Je crois en moi-même et c'est assez I Si
j'étais élu, une seule chose m'embarrasse,
c'est que je ne saurais, me recommandant
de tant de partis, à qui dédier ma pre
mière trahison I »
Nous ne sommes pas en peine, M.
Bazire n'est pas seulement né, à la fois,
simultanément, à Fontenay, à La Roche-
sur-Yon, à Luçon, aux Sables-d'Olonne, à
Challans et à La Garnache, il est né aussi
à Rome et cela suffit pour nous rassurer
en ce qui concerne son habileté politique
et l'aisance élégante de son cynisme.
Mais la Démocratie sablaise s'accomode
malaisément de semblables palinodies. Et
elle lefit bien voir, samedi dernier, d'abord:
En n e rép ondan t pas d l ' app e l de M . H enri
B azire ; ensuite, en accl aman t avec une
admira b le ferveur M . Raou l Pacau d qui
r eprés en t e s es véri tables aspira tions .
M. Lecomte présente avec verve et cha
leur son ami M. Pacaud.
M. le Dr Pales fit un discours plein de
verve méridionale mais aussi de bon sens
et de vérité.
Et lorsque, avec une autorité grandis-
sante, une maîtrise de soi et de la parole
vraiment impressionnante, M. Pacaud eut
parlé des lois sociales qui ont, toutes,
son adhésion entière affirmé éloquemment
son amour des humbles, dit son dévoue-
ment à la cité sablaise à la République, à
toutes les oeuvres politiques et talques, sa
cause était définitivement gagnée et une
formidable ovation le salua.
Elle partit, cette ovation ; ils s'élevèrent,
ces applaudissements, sans fin, non seule-
ment de la salie où avait lieu la réunion,
de la salle trop étroite pour contenir tous
les auditeurs, mais des salles voisines,
des cours envahies, des couloirs et de la
rue emplis d'une foule enthousiaste rené--
tent inlassablement ce double cri : « Vive
Pacaud ! Vive la République I »
Et tandis, qu'entouré, choyé. acclamé,
le Dt. Pacaud se retirait en triomphateur,
son pauvre rival, M. Henri Bazire, se
désespérait et se morfondait, parce que
ses espions et ses janissaires, de quart
d'heure en quart d'heure, venaient, l'oreille
basse. lui dire le succès républicain, sinis-
tre présage. pour la réaction, du triomphe
démocratique du 26 avril prochain.
Le Candidat des Curés à Olonne
UN FOUR NOIR
Dimanche dernier M. Bazire est venu au
bourg faire une conférence. cour Goupille,
Un mimer de lettres au moins avaient été
nslribuées et, en raison du preveil qui se
tenait ce jour là le candidat clérical avait
lieu d'escompter un nombreux auditoire.
Hélas I il fallut déchanter I Ce fut ce que
l'on appelle un four noir.
Lorsque, sur les 5 heures 1/2, M Bazire
pénètre dans la cour Goupillé il n'y a pas
50 personnes. Eu toute hâte une estafette
se rend dans les différentes buvettes du
bourg, recrute, au patronage clérical, tous
les petits jeunes gens et fait appel aux
filles de Marie et aux mères très chrétien-
nes. Pendant près d'une- demi-heure M.
Bazire attend, la tête penchée et soucieuse,
la main sur la poitrine. Sur sa figure se
lit une tristesse indéfinissable et l'on voit
qu'il songe à la défaite, à la défaite irré-
médiable de dimanche prochain.
Eufia l'auditoire s'est augmenté : il y a
maintenant des marins des Sables, tes
melayersde Pierre Levée, des républicains
curieux : eu tout 140 personnes au maxi-
mum. y compris les femmes et les jeunes
gens C'est maigre, maigre, maigre, quand
l'on pense qu'il y a à Olonne 1.100 électeurs
inscrits sur la liste de cette année,
M. Bazire parle pendant une demi-heure
environ : ses arguments ne portent pas, ce
sont ceux qu'il réédite à chaque confé-
rence. Il n'obtient aucun succès : l'audi-
toire est très houleux. L'on crie : Etes-
vous capable de faire diminuer les impôts?
M. Bazire, interloqué, déclare répon-
dra plus tard. Deux ou trois ivrognes
menacent de faire un mauvais parti à
l'interrupteur — qui n'est autre que notre
excellent ami M. Chevrier, conseiller mu
pleine. Le bruit continue : le pauvre
Henri Bazire se voit obligé de l e ve r la
séance au milieu de la plus vive agitation.
Dans le bourg. alors qu'il passe au
centre du preveil les cris redoublés de
« Vive Pacaud 1 Vive ta République I » se
font entendre.
M. Bazire reste que'ques minutes et
nous le reverrons maintenant aux
prochaines Pâques... ou h la Trinité I!
Un Discours de M. Bazire
LA VENDEE REPUBLICAINE
Le meilleur moyen de combattre M.
Bazire serais de foire connaître les clave-
loppeinsnts citi ii fourrait s ses electeurs
dons ses conférences On verrait alors de
quelle façon il se moque de ses coud-
toyena.
D abord apparaîtraient aux yeux de
tous, les coniradtctions de son langage.
Devant ses auditeurs du canton de La
Monte et du canton des Sables. il parle de
son concurrent en termes injurieux.
Ceux-ci seraient surpris d'apprendre
dariMISORISZIMMIEU
quels ménagements il prend à son égard
dans Jes communes des cantons de Tal-
mont et des Moutiers et même quels
hommages il rend à son caractère et à ses
sentiments,
Et puis ils s'amuseraient des histoires à
dormir debout que M. Bazire imagine
parfois. Nous possédons le texte, vrai-
ment curieux à ce point de vue, de la
conférence qu'il fit par exemple, à 6 h. du
soir. le 14 avril, à St-Georges-de Pointin-
doux. Malheureusement la place nous
fait défaut pour reproduire ce chef -
d'oeuvre. En voici un extrait :
« Maintenant, messieurs, on vous a
peut -être parlé de l'impôt sur le revenu,
Ça fait bien cette expression. C'est comme
les mots : Démocratie, République, Fra-
ternité. Mais malheureusement cet impôt
ne sera levé que sur les pauvres (!) On
voue demandera combien vous gagnez et
combien vous vendez d oeufs, de petit lait,
et il faudra que vous payiez un impôt
spécial sur ces denrées II) Evidemment on
ne pourra pas demander à votre cochon le
petit lait que vous jetez sur l'auge mais
quand vous livrerez l'animal au charcu-
tier, un agent du fisc vous soutirera
encore votre bénéfice (I) Et si vous tri-
chez en déclarant votre gain, ce qui va de
soi, le percepteur vous demandera vos
clefs pour vérifier le contenu de vos
armoires... (I) »
Comment peut on froidement débiter
pareilles balivernes et les répéter dans
tant et tant de communes et villages ?
Nous devons reconnaître que ce jour,
le maire, qui avait été élu d'ailleurs con-
tre un républicain aux dernières élections
municipales, n'avait point voulu présider
une des conférences où se débitent sem
blables sornettes. Il avait quitté la mairie
un quart d'heure avant l'arrivée du can-
didat clérical.
Et beaucoup de maires réactionnaires
se refusent comme celui ci à présider
semblables pitreries.
Réunions Républicaines
A LA CHAUME
/Sa l le de l 'E ta t
VENDREDI 24 A VRIL, à 8 h , 1 /2
Sous la présidence de M. CHAILLEY, maire.
A LA POISSONNERIE
SA MEDI 25 A VRIL , à 8 h . 1 1 2
Sous la présidence de M. CHAILLEy, maire.
Au cours de ces Réunions, M. le
D' PACAUD, Maire d'Angles,
Conseiller général des Moutiers-les-
Mauxfaits, exposera son Programme.
Plusieurs Orateurs prendront la
parole.
Les Sablais, les Chaumois, les
Olonnais savent de quelle importance
est cette réunion dernière, qui est
toujours avant l'ouverture du scrutin
le présage de la victoire.
Ils viendront si nombreux à la
Poissonnerie que la réaction com-
prendra dès samedi qu'elle est irré-
médiablement battue et que tout
espoir lui est interdit.
Son Républicanisme
L 'Éto i le de la Vendée attaque deux fois
par semaine le régime républicain : pour-
riture, vol, anarchie. concussion, etc , etc.
Tous les défauts. quoi I
Mais pourquoi. ô E toi le ! soutenez vous
un candidat M. Bazire qui se dit républi-
cain, mitigé par le qualificatif de libéral ?
C'est sans doute un nouveau mys tère ;
vous savez, un M y s tère , avec un grand M ,
qui est une vérité que n o u s ne comp renons
p a s, ma i s qu'i l fau t croi re, quand même,
fe rm emen t l
Ou plutôt, Bazire est aussi républicain
q le l 'Éto i le I
La Caricature de l'Impôt sur le Revenu
M. Bazire n'est point partisan de l'impôt
sur le revenu. C'est son droit.
On comprend d'ailleurs la sincérité de
son attitude. Il ne peut pas se déclarer
favorable à une organisation fiscale qui
serai t p réjudi ciab le aux p lus riches e t u ti l e
s e u lemen t aux pe ti t s . Il y perdrait ses
meilleurs appuis. Certes sa conviction
est solidement établie sur ce point.
Mais pour expliquer son opinion il
présente dans ses conférences et ses jour-
naux une caricature de l'impôt sur le
revenu. Celui ci, dit il, suppose néces-
sairement une surcharge pour les pauvres
et des mesures inquisitoriales à l'égard de
tous les contribuables.
Il n'en est r i e n . Chacun sait que la
reforme de l'impôt est liée au dégrève-
ment des plus petites cotes et une taxation
du superflu des plus fortunés. Elle n'exige
nullement, comme le prouvent entre
autres les projets de MM. Poincaré et
Doumer et les déclarations de M. Ribot et
du Ministre actuel des Finances, une pro-
cédure vexatoire pour les commerçants,
les industriels, ni personne. Nous la
voulons exempte de toute inquisition.
Que M. Bazire critique, s'il lui plaît,
l'impôt sur le revenu. Mais qu'il ne
trompe point les électeurs sur les senti-
ments de justice et d'équité qui animent
ses partisans et cesse de les égarer eux-
mêmes s ur leurs v ér i ta b les in té rê ts .
Pcux Mois [ili Dr Pdcaild aux Elers
MES CHERS CONCITOYENS,
Depuis le début de la campa-
gne électorale, les journaux à la
solde de M. Bazire s'appliquent
à me représenter comme un
sectaire — un rouge — un dé-
molisseur d'églises — un en-
nemi de la religion — et je ne
sais quoi encore.
Je m'en voudrais d'attacher la
moindre importance à de pa-
reilles insinuations. Tous ceux
qui me connaissent, tous ceux
qui m'ont vu à l'oeuvre, savent
combien elles sont fausses et
r idicu les .
M on p assé es t un sûr garan t
de l 'a venir , et la seule réponse
que je veuille faire, une fo is
pour tou tes , est celle-ci :
Pensez-vous quesij'étais l'hom-
me que l'on veut dire, les élec-
teurs de ma commune et de mon
canton m'auraient accordé de-
puis 20 années une confiance
sans cesse grandissante ?
Pensez-vous que je jouirais
parmi eux de sympathies aussi
vives ? Tous son t mes am is .
Or, aux é lec t ions munic ipa les
de 1 91 2, j'ai eu, à ANGLES,
Cabrioles et Galéjades
Je m'étais demandé si, en louant si fort
M. Bazire, en le déclarant supérieur à
tous et seul capable de représenter les
Sablais, le Jo urna l d es Sa b les é t a i t en
quelque mesure influencé par cette idée,
chère à beaucoup de Français, que ce qui
vient du dehors et de loin, gens ou mar
chandise doit être admiré. Peut-être pen-
sais je, partage-t-il ce déplorable senti-
ment, que manifestent parfois nos campa
trimes et qui les incite à se critiquer eux-
mêmes, tandis qu'ils admireront sans
motif les étrangers. Ainsi pourrait s'expli
quer un éloge aussi incompréhensible de
M. Bazire, qui est étranger à notre circonscription.
Ce n'est point cela. Notre confrère n'est
pas plus convaincu que d'habitude et
c'était folie de chercher à raisonner son
erreur. Il n'est point sot non plus au point
de croire à ce qu'il raconte sur son ours.
Lisez cependant le Journ a l de s Sables
avec attention. Il en vaut la peine. Vous
ferez cette lecture, si vous m'en croyez
sans vous indigner de ce fait, que la
vérité n'y paraît point nue, comme au
sortir du puits : la pudeur commande de
l'habillerâvec les feuilles de papier de
M. Tranquille Doré.
Et vous vous réjouirez assurément de la
belle humeur avec laquelle celui-ci et ses
collaborateurs se moquent du public. Je
vous recommande les commentaires des
visites du candidat clérical dans les cam-
pagnes. C'est une merveille. Ah I vous ne
trouverez point relatés les laits qui prou-
vent combien les populations de La Mothe
Achard et des communes voisines se sont
séparées de M. Bazire I Au contraire par-
tout où l'adversaire ne rencontrait que
des contradicteurs, le journaliste paraît
croire que les huées et moqueries ont été
mal interprétées et étaient des signes
d'approbations. S'il n'y avait qu'un audi-
teur, il affirme que la salle était trop petite
pour contenir l'affluence des électeurs,
comme le Marseillais, lequel avait vu une
sardine assez grosse pour boucher à elle
seule l'accès du port de Marseille.
Au cours des diverses réunions
qu'il a tenues depuis le début de
la campagne électorale, le Dr
Pacaud a toujours traité avec
soin les diverses questions qui
intéressent le monde des Com-
merçants :
Le projet de loi assurant aux
Commerçants la protection de la
propriété de leur fonds de com-
merce vis-à-vis des propriétaires;
La question de l'application du
repos hebdo madaire dans un sens
très libéral et de façon à sauve-
garder les intérêts légitimes de
tous ;
La réserve formelle des droits
acquis dans le projet de loi por-
tant limitation des débits de
boisson ;
La révision et l'amélioration
de la loi et des règlements sur
les fraudes, dans un sens donnant
plus de garantie aux commer-
çants de bonne foi ;
318 vo ix , su r 369 vo tan ts, et
aux élections au Conseil Géné-
ral, en 1910, j'ai obtenu, dans
m on can ton 2 . 455 v o ix sur
2 . 892 vo tan ts .
De pareils chiffres sont assez
éloquents par eux-mêmes pour
qu'il soit inutile l'insister. I ls
cons t i tu en t ma défense et la
s eu le recommanda t ion q ue je
v eu i l le fa ire auprès des é lec-
teurs de la Circon scr ip t ion es t
ce l le de to us les bra v es gens de
m on p ays .
Le Co urrier et l 'E to i le peuvent
continuer à m'insulter. M. Bazire
et ses partisans peuvent faire
afficher dans tel ou tel canton
des m ensonges et des ca lomnies .
Je suis bien décidé à ne répon-
dre aux injures que par le ca lm e
et la dign i té qui convienn en t à
un h o nnête homme , dédaigneux
de pareils procédés.
Les Electeurs apprécieront le
26 avril et j 'ai p le ine co nfiance
dans leur jugem en t .
Dr Raoul PACAUD,
MAIRE D'ANGLES,
Consei l le r G énéra l de la Vend ée .
A La Chaume les amis de M. Bistre ont
expliqué que M. de la Bassetière a tout fait
pour te port des Sables I
Enfoncés les gens du Midi! Leurs plai-
santeries ne sont rien à côté des galéjades
dont nous régale en ce temps de Pâques
l'organe clérical.
Tous aux Urnes !
Tous pour Paea ud !
PAS D'A USTENTIONS !
PAH DÉPÈCHE
M . Henri Ba z ire fai t écr ire
dans les feu i l les à sa dév o tion.
qu ' i l aura i t à l 'I le-d ' Ye u une
én orm e m ajorité .
I l ava i t la i t aux I la is des
prom esses m irifi q ues e t i l croya i t
qu e ces bra ves gens tombera ien t
dans le p iège gross ier qu'i l lu i
tenda i t .
Ma is le D` Ra ou l Pacaud ,
accomp agn é de Guy Co l lineau
e t de Grac ieux Ra b i l ier, v in t à
p ass er p ar là . E t les rêves du
b a t tu de Luçon s 'effondrèren t
comme un châ teau de car tes .
Dans l 'I le , ce la va s i m a l po ur
Henr i Baz ire que ses rares par-
t isans , mardi dern ier, le sup -
p l iaien t , par dépêch e , de ven ir
ten ter le ra l liem en t des troupes
en dés ertion, gro upés désorma is
derr ière le D' Raou l Pacaud.
Baz ire a pris le ba teau . C'es t
le dern ier qu'i l m on tera aux
bra ves, loyaux e t persp icaces
Pêcheurs de l 'I le-d ' Yeu .
LE Dr Roui PACAUD ET LES COMMERÇANTS
La crise de l'apprentissage ;
L'amélioration des moyens de
transport, etc...
Nos amis peuvent être persua-
dés qu'ils trouveront en la per-
sonne du D' Pacaud, un ardent
défenseur de leurs intérêts.
Est-il besoin d'ajouter que
partisan de l'impôt sur le revenu,*
le D' Pacaud s'est to ujours pro-
n oncé con tre tou t sys tème in qu i-
s i toria l ou vexa to ire ?
Le D' Pacaud offre donc à tous
nos amis un maximum de garan-
ties. Il se tiendra d'ailleurs en
contact continuel avec eux, et
son dévouement leur est entière-
ment acquis.
Nos amis Commerçants sablais
savent quelle influence heureuse
peut avoir un député républicain
sur la prospérité du commerce
local. Leur choix, le 26 avril,
n'est donc pas douteux. Tous
voteront en masse pour le W
Pacaud.

M-S4449>t
GUIGNOL
Quel est ce petit homme qui s'agite si
fort,crie et gesticule depuis quelques jours
sur les places publiques et surtout dans
les cabarets ?
Tel guignol avec un bâton veut frapper
à coups redoublés sur chacun, tel il pré-
tend battre tout le monde. Il dénonce des
crimes et encore des crimes. Il se targue
d'avoir trouvé parmi nous en M. Pacaud
l'assassin de Calmette et le véritable Ro
chette que l'on croyait à l'étranger. Tel
Guignol qui aime insulter les autorités,
battre le commissaire et tout régenter en
leur lieu et place, il prétend descendre du
ciel avec la mission de tout régler dans la
République. Qu'il est drôle!
Les Sablais rient de bon coeur de ses
rodomontades. Alors sa fureur augmente.
Il voit tout en rouge et déclare que le
docteur Pacaud, qu'il rencontre devant
lui, est d'un rouge écarlate.
Mais quel est donc ce petit homme
rageur et vociférateur ?
Appelez le Bazire ou Guignol. N'im-
porte. Qu'il ne vous fasse pas peur. Riez
de ses cabrioles. Menez vos enfants voir
ses tours et entendre ses boniments. Hâtez-
vous d'aller au spectacle.
C'est que, je puis l'annoncer, dimanche
sera jour de clôture définitive et irrémé-
diable. Son théâtre sera transporté loin de
la Vendée! Hélas!!
RÉPONSE D'UN COMMERÇANT
à la ci rculai re adre s s ée à lui p a r M . Ba z ire
Vous dites que le commerce est éc rasé
d 'imp ô ts . Nous le savons malheureusement
trop.
Vous dites que vous défendrez les inté-
rêts du commerce I
Et comment?
Vo u s ne voulez p a s de l ' imp ô t sur le re
can a ; vous le comba t t e z , a ins i q ue vos jou r -
n a ux .
Vous savez pourtant que s eu l l'impôt
sur le revenu r emp lacera avantageusement
pour les Commerçants, ainsi que pour
tous les travailleurs en g énéra l , les impôts
actuels : patente, licence, etc...
Si vous aviez étudié le projet d'impôt
sur le revenu pendant devant le Parle-
ment, vous eussiez constaté q ue 9 0 0/0 des
Comm e rçan t s paieront b eaucoup mo ins qu'au
jo urd ' h u i .
Eu le combattant, vous faites le jeu des
grandes et riches maisons ; vous n'avez
pas compris l'intérêt des Commerçants en
particulier et des travailleurs de toutes les
classes en général.
Vous ne pouvez pas être notre repré
sentant, puisque vous ne savez pas être
notre défenseur.
On Commerçan t Sa b lai s .
Dans la 2e Circonscription
Nous sommes à la veille d'une grande
victoire républicaine dans cette deuxième
circonscription des Sables qui paraissait
inféodée à la réaction.
Le candidat républicain, M. Pierre Meut-
leau, est accueilli de la façon la plus favo-
rable partout. Les encouragements les
plus précieux lui ont été donnés dans tous
les cantons. Nous avons dit les adhésions
recueillies par lui à l'occasion de ses con-
férences et réunions. Cette semaine, le
canton de Palluau lui a fait une chaude
réception et l'île de Noirmoutier l'a reçu
avec un très réel enthousiasme. Un cou-
rant très net s'est manifesté de façon écla-
tante en sa faveur et qui dépasse même
toutes les prévisions. M. Pierre Naulleau
triomphera dimanche.
Chronique Eleetorale
LES CONFÉRENCES DE M. LE Dr PACAUD
A. Sainte-Foy
A L a Bi l lonniè re . — Le De Raoul Pacaud,
inlassablement, visite les hameaux, les
villages et les communes, et nous devons
à la vérité de dire que la journée de ven-
dredi lui fut particulièrement heureuse.
M. le De Raoul Pacaud, qu'accompagnait
M. Lecomte, le très distingué avocat des
Sables-d'Olonne, arriva à La Billonnière à
midi! /4 Respectueusementsaluéparla po-
pulation, il se rendit à l'auberge Rayon,
dont la salle était bondée d'auditeurs.
Puis, au milieu des applaudissements,
M. Lecomte prit la parole. Il présenta le
candidat en termes excellents et fit un
éloge aussi vif que mérité de l'homme que
la confiance de ses concitoyens appela
tour à tour au Conseil d'arrondissement,
à la Mairie d'Angles et au Conseil général.
M. Lecomte, soutenu par les bravos de
l'auditoire, montra ce que fut la c a rri è r e
politique du De Raoul Pacaud, dont on ne
- sait qu'admirer le plus de sa franchise ou
de son dévouement. Il termina en faisant
aux électeurs présents un appel des plus
pressants pour les engager à donner, le
26 avril prochain, leurs suffrages au can-
didat désigné par le Congrès républicain,
au bon citoyen, au démocrate dévoué qui,
élu, saura admirablement défendre les
intérêts de la circonscription.
Le discours de M. Lecomte fut couvert
d'applaudissements 'unanimes. Puis M. le
De Raoul Pacaud entreprit l'exposition de
son programme.
Comme dans les réunions précédentes,
il sut rallier autour du drapeau qu'il défend
-y avec tant de sincérité et de noblesse, avec
-see......eaermaelateeeereer'essaaranerio.--
une courtoisie aussi qui contraste singu-
lièrement aves les grossières attaques de
son adversaire et des amis de celui-ci,
tous les auditeurs présents qui à l'unani-
mité, acclamèrent sa candidature.
L ' Epin e t te . — A 1 heure 1/2, M. le De
Raoul Pacaud, qu'accompagnait toujours
M. Lecomte, se trouvait à L'Epinette.
Lorsque M. Lecomte, avocat, eut présenté
le candidat, quand M. Raoul Pacaud eut
exposé son programme, les deux orateurs
furent salués d'applaudissements. Et ils
quittèrent le bourg, emportant l'assurance
qu'une phalange de républicains, plus
étroitement unis que jamais, donneraient
leurs voix au représentant, si simple
en son allure, si véhément en ses déclara-
tions politiques et sociales qu'est le
candidat unique du Parti républicain.
Au Château-d'Olonne
A L a Pironnière . — Le soir, M. Pacaud se
trouvait au Château-d'Olonne, dans ce
village important qu'est La Pironnière et
que nous avons coutume de considérer
comme un fief républicain.
La réunion avait lieu à l'auberge tenue
par notre excellent ami Héraud.
De La Rudelière, des villages voisins, les
républicains étaient venus en si grand
nombre qu'à leur arrivée, MM. le De Raoul
Pacaud et Lecomte à qui la plus enthou-
siaste ovation fut faite, ne purent que
malaisément se frayer un passage pour
gagner le fond de la salle.
M. Lecomte, présentant avec les termes
les plus heureux, le candidat du Congrès
se tailla un succès dont il gardera la
mémoire. Et M. Raoul Pacaud n'oubliera
jamais avec quelle attention fut suivie
l'exposition de son programme, avec
quelle ferveur on écouta l'expression de
ses idées politiques et sociales, de quelles
acclamations il fut récompensé, parce
qu'il disait toute sa tolérance en matière
religieuse, toute sa prudence hardie en
matière fiscale, tout son amour de la
République et de la Patrie.
Rarement, notre candidat fut mieux
inspiré. Aussi, lorsque M. Lecomte l'eut
remercié comme il convenait, ce fut
au milieu d'un enthousiasme indescripti-
ble que la réunion prit fin. De plus de
deux cents poitrines jaillissaient les
ardentes strophes de l a M a rs ei l laise, et
le Maire d'Angles était loin déjà que son-
naient encore les vivats en son honneur :
« Vive Penaud! Vive la République! e
A. La Girvière
Dimanche soir, notre excellent ami
Valère Mathé, maire d'Olonne, avait orga-
nisé, en l'honneur du De Pacaud, dans le
village de La Girvière une magnifique
réunion. Elle a eu tout le succès qu'on
devait attendre, puisque d'Olonne, des
Sables, des bas villages, les républicains
de toutes nuances étaient accourus pour
entendre acclamer lecandidatrépublicain.
Reçu à l'entrée du village par la foule
pressée, ardente, en proie au plus sincère
enthousiasme, le Dr Raoul Pacaud, dès sa
descente d'automobile, est salué de vivats
sans fin. Un long cortège se forme. Les
clairons sonnent ; les lanternes vénitiennes
brillent dans la nuit et les couplets d'une
alerte chanson succèdent, à la louange de
celui qui demain sera notre député.
Le village est magnifiquement illuminé
et c'est devant plus de 1.000 personnes
que prennent tour à tour la parole
Valère Mathé, fort bien inspiré, Lecomte
qui prononce une très belle harangue, le
De Palos, tour à tour spirituel et émouvant.
Tous trois furent longuement applaudis
et un tonnerre de bravos s'éleva quand
Raoul Pacaud se disposa à se faire enten-
dre.
D'une voix frémissante, il parla du pays
natal, de la Vendée qu'il adore, de 19
République pour laquelle depuis toujours
il a une filiale tendresse. Et lorsqu'il
adjura, au nom de l'intérêt démocratique
tous les républicains à voter pour lui, à
faire dimanche leur devoir, une noble
émotion glonfla tous les coeurs.
De telles manifestations se passent de
commentaires. Elles prouvent que dans
la commune d'Olonne, les sentiments répu-
blicains sont plus ardents que jamais.
Messin Fézire en Oloune
Mossiu le Gazetié,
L'outre jour y revenai de Fa à Bian la-
boureille mé veugne quanta y apeurçu, à
La Goubinère, le grau R i ri te , le peinte
banière dou beur, qu'atéte en trane de co-
Jeta doua affeuche de Mossiu Fézire.
Y m'aprochi : — « Eh bé I qui li dissite,
man pôvre gouja, la maçoune marche-t-
eille pu ou beille olé tou que ta un pouale
dau le cru de la mane que te préféra aban-
douneille tan méteille peur coleille tché
papeitle ? Que tou qu'oua de novia ? »
— Perte Jousé, que le me répandit, tô
transsi, olé Mossiu Fézire qui fait ine cir-
cauférauce dimanche en Oloune à 5 hure.
Le lendemane, à l'hure dite, y éta ou
rendé-vous. Teurtou lé grau et lé petit
bouné de la calotte atian rnonteille su la
tirbune. fu le châtelane de Pierre Le-
vaille qui quemençite à prêcheille : « Mé
ban méteillé, doumestique, journaleille,
dissit Mossiu Vinéte, lé pa besouane de
ve présenteille Mossiu Fézire, ve le cou-
nasse baille? Olé tchoû pôvre chéti qu'a t
attrapeille ine veste onia 8 an à Luçan, pi
un duzième paletia onia quatre an passeille.
Astur ici ô seré tô de même malhuru si le
ramassait ans pardessus. Le finirié peur
en avouaire outant qui y en eille dans ma
garde-rôbe!
» Fézé baille attentian, mé p'etit gâ, le
jour dou votatian ; onia dou tricbure à la
mairerie. O se para qu'à la drère foué
l'aven volaille pas mouane de dû ceau-
quatre vane billète. »
A tchou moument v'là qu'un renégat
don ba ge se mit à criaille : « Voui !
Voui 1 Au n'en a fane qu'à voteilte 7 foué
en Oloune ou z-électian dou Canseillers
généroux. Tô le mande se mettirant à
houssé lé-z épates!
Au manti-t-après un petit bounhôme su
l'estarade, rave pa un piou sur la teinte.
Y coti man vesane, le gas de Fourri er .
— Que ton tcheute boule de bitture ?
— Mon fi que le me répondit, o té le
père Polyte Brion -sia, l'avoucate.
Pendaut que Polyte se mit à précheilre
y fesit un petit tour peur vouaire lé fri-
mousse dou mande. Olaté rigoulo 1 an se
seré cru à ine fouaire, au blagué de tô lé
couteille. Dan un coine l'a mouru Grau
Neille et le jène Boutauille baviant quenme
du ché gâté. Siméian de La Chamerie ziuté
Mossiu Fézire avec clou vrai zeille de sour-
cailles.
Tô d'un cou vlà Pis s e t ra gou t te s , dou
bour, qui se levit : « Allan ! Arrau 1 que le
dite, pu de potene, le père Polyte a fini de
préebeille, oléte ou tour clou parisiane 1 »
Mossiu Fézire, qu'avé le tan dourmi
pendant le parlouaire dou pére Brian-sia,
se réveillit et frisit sa mousse tache.
— Citoiliane, citoilienne, telle que me
voyiai y vé -d'avouaire un gosse, que le
dite, queume jama ô ne sété vu de pa-
reille. Olé le pu bia papote de la régian :
le pesé 47 livre le jour que la nétchu.
— Y va ve précheille, à peursent, su la
poulitique. Eh bé, mé petits enfan o fou
qui vou cliche, y san dau la décile jusse
qua la cinture. Tchelle sale République va
bétou faire bauqueroute, y devant quatre
ceau quatre vane billiare, de trilliare, de
quatrilliare de billian, sept ceau cheze mil-
lien, trac ceau soixante mill frau, dix-sète
ceautina es. A tchou moument mossiu Fézire
s'épongi la barbiche, tellement Pavé chou.
Siméian l'interrompit.
— Vavé raisan, mossiu Fézire, ma; tchète
anneille yé Laugnaeriteille de quatre vane
dix nu peur ceau.
— Voui, mé vela le père Jean Cheveurier
qui crillit Disé dan, mossiu Fézire, olétou
vou qui fré diminueille lé z-impeau.
A o fut un bia potane, onaré dit qu'à
tchéte parole, un diabe seréte tambeille
dan un bénitier. Vela lé calotane dau ine
colère, dau ine, tarière, yé cru que lu-z-ailles
allian sourti de lu teinte!
Fézire reprenite :
— Savon ce quoleille que l'impeau su le
venu ? Nan, eh hé y va vous expliqueille.
Le Gouveurnement va impouseille tô ce
que ve z-avé ché enteur vous. Ve pailleré
su tôte : su le petit lait que ve douné à vou
goron, su lé copia de simouze et su lé
brassiou qui servant à vou mara, etchété-
rate, etchétérate; bé mu quanta vou poule
crotteroo ve pai Here encore su lu fumeille.
L'egeau dou fixe entrera ché auteur vous à
tôte hure, »
— Védra tipoué la néte, disait Siméian,
tau traussi.
— Tché dan bésur, qu'au répanuite
Fézire, prené bé garde à vou bourjouaises1
V'là mossiu Fézire qui se mettite à prê-
chante sur le père Paquia :
— Ve le counassé pouète, oléte un vrai
anarchisse, lé rôge dampi lé pente) jusse
qu'à la teillte, le fé pou à vouaire, lé tô en
saug veu voté peur li olé finite : teur
tou vou mars seran boucheille, veu seré
oubligé d'attente en crusé dau les dune.
Après itchu Mossiu Fézire se mente à
racanteilleine histouaireà dourmir debout.
— Méfié ve beille que te dissit, Paquia é
le Brant ami de Cailla.
— Olé tou don père Cailla qui atèle à
Chanquiou, dau le tau 1 me cottit Siméian.
— Eh nan, bougre de couinera, qui li
répandite o dé pa être tchoula, tubé sau
doute senne errera cousons clou coulé de
san grau. grau-père. -
— Eh beille, cantinuit Mossiu Fézire,
Cailla tchète ine salouperie, un brigau, un
criminéle, figuré-ve que l'oute jou, an un
moument de colère, la pa pu se ca lm ei l le la
foutu ine baie dans la pia d'un noumé
Roc h e t t e . Si veu votié peur le père Paquia,
dimauche prochane le van faré probable-
ment outant.
Tô le mande se regardiran 1 persoune
comprenéte ce que le vele dire.
— 0 fou praudre un grau btleille, disait
en terminant, Mossiu Fézire, et pi envoyé
teurtou lé républicane à la balançouaire.
Valé teurtou criaille avec ma : « Vive
noutre Saint Père le Pape et l'Eglisecathou-
ligue, apostoutique et roumaine! »
A tchou moument v'là mon sacré Simé
iant de la Chamerie qu'ouvrit ine goule à
mettre ine pale dedan et qui crillit : Vive
la ce, ca, cepa, cacaca, cathouliciteille I
Mossiu Fézire levit la séauce mé, avant
de partir, le promite Siméian que, si le
passé députéille le le propouseré peur la
médaille de Sang-Dorme. P è r e Jous é .
Arrondissement des SableVerbn.q8
Sablieee
Elections Législatives
Pour les opérations électorales du 26
avril, le scrutin sera ouvert dans les trois
sections de la commune des Sables, de 7
heures du matin à 6 heures du soir.
Les listes électorales, closes le 31 mars
dernier, comprennent 4 000 électeurs ainsi
répartis :
le. section : Hôtel de Ville, 1 567 (de la
lettre A à J inclus) ; 2. section : Gymnase,
1 319 (de K à Z) ; 3. section : La Chaume
(salle de l'Etat-Civil), 1 114.
Il est rappelé aux électeurs inscrits sur
les listes électorales closes le 31 mars 1914
et sur la liste dite « des Militaires et
Marins » qui n'ont pas reçu leur carte
de vouloir bien se présenter à la Mairie
(bureau de l'Etat-Civil) où celle-ci leur
sera délivrée.
On a demandé à l'Administration pré-
fectorale s'il était possible de déposer dans
les isoloirs, des paquets de bulletins au
nom des candidats en présence.
Une telle pratique serait absolument
irrégulière. Aucun dépôt de bulletins ne
doit être effectué, ni dans les isoloirs, ni
même dans les salles de vote.
Service d'Eau
Le Maire de la Ville des Sables - d'Olonne
informe les habitants que le service d'eau
alimentaire sera fermé dans la nuit du
mardi 28 au mercredi 29 avril, de 8 heures
du soir à 5 heures du matin, pour per-
mettre d'effectuer des chasses dans les
canalisations.
Le second Réseau des Tramways
Aux termes d'un arrêté de M. le Préfet
de la Vendée en date du 21 avril 1914, les
agents du réseau des Chemins de fer de
l'Etat et ceux du service vicinal du dépar-
tement chargés de procéder aux levés de
plans, nivellements et autres opérations
LA VENDEE REPUBLICAINE
eeeee,
nécesaires pour les études définitives des
lignes projetées du 2e réseau des Tramways
et les géomètres occupés à l'établissement
des plans parcellaires, sont autorisés à
pénétrer dans les propriétés privées, à
faire élaguer et couper les arbres et les
haies, à détruire les autres obstacles nui-
sibles aux- opérations. et enfla à faire
pratiquer, partout où besoin sera, des
fouilles ou trous de sondage.
Les propriétaires, usufruitiers, fermiers,
colons et autres intéressés, sont requis de
n'apporter aucun obstacle aux opérations.
Les indemnités relatives aux dommages
que pourront causer les opérations seront
réglées â l'amiable, ou, en cas de désaccord,
par les tribunaux compétents.
Bibliothèque Municipale
En raison des élections législatives, la
Bibliothèque Municipale sera fermée le
dimanche 26 avril.
Le 65' aux Sables
Lundi matin vers 11 heures, le lei batail-
lon du 65e de ligne entrait aux Sables,
salué par la Municipalité.
La Musique du régiment qui devait
marcher avec ce bataillon, a été retenue à
Nantes pour la cérémonie de prise de pos-
session du corps d'armée par le général
Eydoux ; elle accompagnera, croyons-nous,
le 3. bataillon.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage des Sables à Paris et retour
est demandé en faveur des Sociétaires
pour le vendredi 8 mai.
Prière de se faire inscrire d'urgence
chez M. Pesché, rue Rapide.
A l'Ecole Maternelle
Mlle Palmyre Bénéteau est nommée do-
mestique à l'école maternelle de la rue des
Jardins.
Havre de La Cachère
Le samedi 9 mai, à 14 heures, à la Mairie
d'Olonne, il sera procédé, dans les formes
réglementaires, à l'adjudication, au rabais,
sur soumission cachetée, des travaux d'ex-
haussement et de prolongement de l'épi
de rive gauche du havre de La Gâchère.
Ces travaux sont évalués à 13 339 fr. 80;
soc me à valoir, 2.160 fr. 20; total, 15.500 fr.
— Cautionnement provisoire, 200 fr. ; cau-
tiounement définitif, 400 fr.
Entretien des Promenades
M. Hardy, horticulteur, vient d'être
déclaré adjudicataire de l'entretien des
jardins et promenades de la ville, pour
une période de dix années, moyennant un
rabais de 10 'le
Lâche agression
Dans la nuit de samedi à dimanche, un
patron menuisier dé notre Ville, M. Bar-
reteau (François),23 ans, a été assommeet
dévalisé par une bande de malandrins de-
meurés inconnus jusqu'à ce jour.
Une enquête est ouverte. Espérons que
la Police sera assez perspicace pour dé-
couvrir les auteurs de cette Itche agres-
sion, dont un de ceux-ci est connu.
Accidents du travail
M. Charles Arnaud, 33 ans, rue Buffon,
maçon, sociétaire de L a Ru c he Sa b laise
é t a n t à échafauder, une pointe lui est en-
trée clans le pied droit, lui occasionnant
une plaie infectieuse.
15 jours, d'après M. le Dr Gaudin.
M. Eugène Denis, 43 ans, aux Filées-
d'Olonne, charpentier de navires chez M.
Fiorimond Guignardeau, passant d'un
échafaudage à l'autre, est tombé sur le
coin d'un tréteau et s'est contusionne.
8 jours, d'après M. le Dr Gaucher.
M. Ernest Viaud, 33 ans, chauffeur à
l'usine de briquettes Dupont, mettant en
place la presse à briquettes, la plaque du
piston lui est tombée sur le pouce droit,
lui occasionnant une plaie qui s'est infectée.
8 jours, d après M. le De Manne.
VOTE FÉlilIEWEIti
A l'unanimité des voix, il a été reconnu
que c'était aux Nouvelle s G a le ries des Sables
que, l'on trouvait le plus grand choix de
CHAPEAUX MODÈLES et FORMES, les plus
élégants et les moins chers.
La Direction des No uvelles G a l e ri e s in-
forme le public qu'elle vient de recevoir
un nouveau choix de CHAPEAUX et FORMES
de la dernière nouveauté.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par Mme Lussac, à La Chaume, rue Col-
Huet, un cache-nez en laine grise.
Un livret militaire au nom de Bay (Syl-
vain), qui a été déposé au Bureau de Police.
Une jupe qui a été déposée chez M. Riand,
avenue de la Gare.
Par M. Levesque, cavalier au 1.e dra-
gons, 3e escadron, une montre en argent
Une fourrure noire oubliée à la distri-
bution des cadeaux du P e t i t J ou rna l .
Par M. Chiron, chez M. Muzard, rue
Nationale, une fourrure d'enfant.
Par Mm. Calandri, rue Bergère, . un
portemonnaie contenant de l'argent.
Par Mme Lachaume, rue du Centre, 33,
une paire de gants.
Par M. Delaney, négociant en charbons,
un portemonnaie contenant de l'argent.
Corsets sur Mesure
Madame MAILLET, corsetière, 12, rue
Crébillon, Nantes, a l'honneur de pré-
venir ses nombreuses clientes, qu'en rai-
son de nombreuses commandes, elle
restera aux Sables-d'Olonne encore une
huitaine de jours, I b is , ru e d e la Poi sson -
n e ri e e t rue de la Réunion, à leur entière
disposition pour les travaux ci-dessous :
Cors e ts de main ti en e t autres ; Cein tures
hygién iques ; Bre te l l e s américaines ; Cors e t s
cein tu res ph y s io logiqu es , e tc.
Olomente
Vibrant Appel. — Dimanche prochain
vous serez, une fois de plus, appelés à
prendre part à la grande consultation qui,
dans toute la France, va décider du sort
de la République et de nos libertés.
Les deux candidats qui sollicitent vos
suffrages sont désormais bien connus :
l'un, M. Henri Bazire, clérical fanatique
dont la véritable patrie est à Rome, est
étranger à notre Vendée, à notre comm une.
Il représente le passé avec son long cortège
de misères et de tyrannie; l'autre, M. Raoul
Pacaud, républicain ardent, homme tolé-
rant et bon, e toujours été le plus chaud
défenseur de nos libertés. Rotant du pays,
il jouit dansles beaux cantons des Moutiers
et de Talmont, deus sa commune d'Angles,
dont il est le M tire depuis près de vingt
années, de l'estime et de la sympathie
générales.
Entre ces deux candidats, républicains
d'Olonne, votre choix ne saurait être dou-
teux. Vous devez, dimanche, unis et dis-
ciplinés, voter comme un seul homme,
pour notre ami Raoul Pacaud. Il faut que
chacun de vous rernplise son devoir, le
citoyen qui, pour une contrariété quelcon-
que, s'abstiendrait de venir prendre part
au vote, serait indigne du beau titre de
républicain.
Citoyens d'Olonne, trêve à nos petites
discussions, oubliez les ressentiments qui
peuvent exister entre vous, l'ennemi est à
nos portes, rallions-nous autour du dra-
peau. Certes, la victoire s'annonce certaine,
triomphale, mais pour qu'elle soit plus
belle encore, pour que notre chère com-
mune continue à mériter son bon renom
de citadelle républicaine avancée du can-
ton des Sables, allons en masse dimanche
au-scrutin, amenons les hésitants, encou-
rageons les timides. Tous aux urnes aux
cris de « Vive la République ! Vive
Pacaud 1 »
VALÈRE MATHÉ, Maire d'Olonne,
Prés iden t du Com i té Répu b l i cain .
Tribunal Correctionnel des Sables
A u d i en ce d a Me rc red i 22 A v r i l 1 9 1 4
Coups et Blessures
Etoubleau (Victor), 26 ans, garçon bou-
langer, né à La Barre de Monts, a frappé
d'un coup de poing américain Boucard
(Joseph), 20 ans, cultivateur aux- Fourne-
ries, commune de Soutiens; aujourd'hui
il regrette son acte.
Le Tribunal condamne Etoubleau à 50
francs d'amende.
Gros comme le Poignet
Gros comme le poignet et 1.50 de lon-
gueur sont les dimensions de la trique
dont s'est servi la femme Rocard, 42 ans,
née à Saint-Hilaire de Talmont pour témoi-
gner son amitié au sieur Enfrein (Jean),
46 ans, demeurant au Bernard. C'est avec
le sourire que la femme Rocard dépose,
elle parait du reste enchantée de ses actes.
Pendant qu'elle frappait, Enfrein parait
de son mieux les coups qu'elle lui desti-
nait, malgré cela il en reçut deux sur le
bras qui lui valurent 10 jours d'incapacité
de travail.
La femme Rocard est condamnée à
24 heures de prison et 25 francs d'amende.
(Sursis en ce qui concerne la prison).
Encore des Coups
Sire (Jean), 24 ans, demeurant à Coêx,
s'entend condamner à-16 francs d'amende.
Il avait frappé Michaud demeurant au
même lieu.
- Un Brutal
Le nommé B..., marin, qui jouit cepen-
dant d'une très bonne réputation a bous-
culé et frappé Mme Caillard, 60 ans, demeu-
rant aux Sables, rue Napoléon.
En conséquence B... est condamné à
25 fr.d'amende et fr. pour contravention.
wax x~ MOMIE>
ETAT-CIVIL DES SABLES
Pu 1 6 au 2 3 A vr i l 1 9 1 4
NAISSANCES
Esther-Henriette -Louise Fouliot, rue Napoléon.
Siméï- Eugène - Paul Thomas, impasse des
Francs-Maçons.
Maurice- Clément - Alphonse Macé, rue du Cen-
tre, 18.
Pierre-Edouard-Marie-Eugène Merceron, rue
Victor- Petiteau.
Paulette-Marie-Viviané-Simone Monneron, rue
du Chttteau- d'Olonne.
Denise-Renée-Emila Chiron, avenue Paul-
Baudry.
PROMESSES DE MARIAGES
Félix-Henri- Clément Chotard , employé de
chemin de fer, au Château-d'Olonne et Marie-
Marcelline-Alphonsine Landreau, sans pro-
fession, aux Sables.
Pierre-Auguste-Louis Rabiller, plombier, rue
d'Abouâtr, 133, à Paris, et Victoria-Henriette-
Augustine Chénier, journalière, rue du Cen-
tre, 18. •
Auguste-Armand Retail, journalier, rue de la
Caserne, et Rose - Eugénie- Joséphine Mous-
clou, cuisinière, aux Sables.
MARIAGES
Léon-Augustin Bodiguel, sergent au 64' régi-
ment d'infanterie, à Ancenis, et Etise- Aglaée
Bobinet, couturière, route de Talmont.
Marius-Marie-Eugène Bordet, forgeron, route
de Talmont, et Marie-Célestine-Marthe Pa-
teau, rue Daniel-Ericaud, 42.
DÉCÈS
Henriette-Victoire Charrier, 78 ans, journ al ière,
veuve de Jean - Alexandre Mitais (A. d. V.).
Loua- Auguste Frappier, carrossier, 35 ans,
époux de Isabelle-Hermine Poupard. rue des
Grandes-Portes.
Marie-Madeleine Averty, 18 ans, rue de la Jus-
tice, 3,
Section de La Chaume
NAISSANCES
Léa-Camille-Valéria Foucaud, rue-Basse.
PROMESSES DE MARIAGES
Sylvain-Joseph-Louis Crépeau, menuisier à La
Chaume, et Marie-Louise Piffeteau, domes-
tique à La Roche-sur-Yon.
Un très bon Conseil
Asthmatiques, catarrheux, oppressés em-
ployez la Poudre Louis Legras, dont parlent
tous les journaux • c'est le véritable spécifique
de la suffocation. 'Ce merveilleux remède, qui
a obtenu la plus haute récompense à l'Exposi-
tion Universelle de 1900, dissipe instantané-
ment les accès d'asthme, de catarrhe, d'essouf-
flement, de toux de bronchites chroniques et
guérit progressivement. Une botte est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10, adressé à Louis
Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
I-dzs
chez ('Horus
Maladies
D
mea:
rir
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours e t sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
même les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Challans, mardi 19 mai, Hô te l des Voyageurs .
Les Essarts, mercredi 20, Hô t e l d u Lion- d ' Or.
Montaigu, jeudi 21, Hô t e l Roy .
Sainte-Hermine, vend. 22, Hô te l des Voyag eurs .
Luçon, samedi 23, Hô te l du Cro issant .
Les Sables, dimanche 24, Hô t e l du Cheval. Blanc.
La Roche-s-Yen, lundi 25. Hô tel de l 'Eu rop e .
Chantonnay, mardi 26, Hô te l du Mou ton .
Les Herbiers, mercredi 27, Hô te l du L ion - d ' Or,
No ta . — Le Docteur revient tous les deux mois
environ. Notice et renseignements franco.
tiaffeertaeatelltallee'Inn...V.alletIt?
Ex-Religieux ayant été 24 ans infirmier dans
n une congrégation dissoute, offre
gratuitement sa précieuse formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmités> qui veulent
guérir sans perte de temps et sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre la Her-
nie, seul, le Traitement du Révérend,
de M. SO1-11...A.FL.I, spécialiste diplômé, '75,
Boulevard de la Villette, a Parie,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois. ainsi que l'attestent quantités de
personnes guéries dans la région.
Le Traitement du Révérend est le s eul
qui prenant la cause à sa source, rend leur
vitalité primitive aux tisses affaiblis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
dangereux et malsains.
Consacre par 24 années d'applications dans les
Congrégations du monde entier, le Traitement
du Révérend est le seul qui soit patronné
et ordonné par le Corps Médical, Prêtres, Religieuses
et dont les résiPtats soient officiellement
garantis da. tous les cas, même les plus in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner, ainsi
que celles qui voudraient se traiter et guérir, M.
Marcel SCHLAFLI, fournisseur parti eu h, r
du Clergé se tiendra lui-même, leur-disposi-
tion, de 9 heures à 3 heures, à t
Bressuire, Hôtel du Dauphin. dimanche 3 mai.
Les Sables, Hôtel du Cheval Blanc, lundi 4
Roche-s --Yon, Hôtel du Pelican, mardi 5. •
Luçon, Hôtel du Bceut-Couronné, mercredi 6.
Fontenay, Hôtel de France, jeudi '7.
Herbiers, Hôtel des Voyageurs, vendredi 8.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, samedi 9.
I.e même succès est assuré et garanti da. tous
l e s cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Bensetgnements gratuits et discrets pour traite-
ment par correspondance.
AUX NOUVELLES OALERIES
r LES SABLES-D'OLONNE —
Samedi 25 Avril
VENTE- RÉCLAME DE
Nattes de Chine
ET LINOLÉUM
Rayon Spécial d'Ameublements
ET FOURNITURES POUR LITERIES
Coutils, Laines, Plumes, Crins
Ressorts, Etoupe, etc., etc.
Les No u v e l le -9 Ga leries
se chargent de tous Travaux de
TAPISSERIE, Ten tures, Réfec-
tion s de S i èg es , Sommi e rs , M a te las , e t c .
PRIX TRÈS RÉDUITS
Ne Faites AUCUN ACHAT
Le
savant d'avoir visité
Les NO U VE L LES GA LERIES
et comparé les Prix
LA HERNIE
est Guérie
sans-opération
Par le Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M . CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux sa persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perle°.
tionné, strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la ..
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réductioa
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que noua
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h 4 h.
Fontenay le-Comte, Hôtel de France, ls* mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Boeuf-Couronné, tous les jours de
ter', 10 h 1;2 à 4 h.
Challans, Hôtel ri e s Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. le à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 25
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4' mardi de cha-
que mois, 9h à 4 h.
Les Herbiers, 11514 du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 la.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3e mercredi de
chaque mois, 9 h. h 4 h.
La mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, ter jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaigu, Hôtel Boy, dernier jeudi de chaque
mois. 10 h à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRE S p e rfe c tio nnées
M. CHAR L Y , po ur tou t es l es dév ia t ions d es
o rganes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés pur M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
1.5 Ro che l le .
Le G éran t, VALERE MATITÉ.
Sables-d'Olonne, --- Imo. ROCHR-RantROMM

AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de IlIdtel-de-Ville,
(En face l'Avenue de le Gare)
—a 1. .1M3 SABLES-D 'OL ONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vetements sur Mesure
Et Faites d'avance
Rayon importa n t de C hap e l l er ie n ouvel le
VÊTEMENTS P` MARIAGES &CEREMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
Meilleur Marché que partout ailleurs
La Maison accepte les Bons du
CRÉDIT rs,dkitstr-ekitiie
Foires de la Semaine
Dimanche 26 avril. - Assemblée gagerie
Aubigny, Champ-Saint-Père, Château-Guibert,
Benei (à Richebon ne), Les Essarts, Landeronde,
Maillé (à la Croix des Maries), Mouilleron-le-
Captif. Olonne (à la Vennerie), Les Pineaux,
Saint-Mars-des-Prés, Saint-Vincent-Sterlanges,
Saint.Hilaire-la-Forêt, Talmont.
Lundi 27. - La Bruffière, La Châtaigneraie,
Les Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-Philbert-de-
Bouaine (volailles).
Mardi 28. - Chantonnay, Les Lues.
Mercredi 29. - Les Hei hoirs, Saint-André-
Treize-Voies (volailles), Soullans.
Jeudi 30. - Mareuil, Montaigu, Saint-Mesmin.
- Vendredi mai. - Sainte-Gemme-lia-Plaine.
Sainte-Hermine. Assemblée gagerie : Curzon.
Samedi 2. - Belleville.
AVIS
M.I3ERTI-10MEA_U, vétérinaire di-
plômé d'Alfort, 28, rue Villebois-Mareuil, Les
Sables-d'Olonne, se recommande à MM. les
Propriétaires au sujet de la castration de
leurs animaux :
Castration d'un cheval 10 fr.
- d'un âne 5 fr.
s'il survient un ch am p ignon il l'opérera gra-
tuitement.
Est à Saint-Martin, tous les Jeudis , de 8 h. à
10 h., chez M. AUBINAOD, maréchal-ferrant.
A Saint-Gilles-sur-Vie, tous les Jeud is , de
14 h. à 3 b., HÔTEL DU CHATEAU.
N . -B . - S'occupe beaucoup des Chiens et
vend tous les Produits concernant la Médecine
canine.
Marcellin DUPEYROUX
10, Doute, de Talmont
LES SABLES D'OLONNE
Spécialn?: pr tous Travaux en Ciment
Dallag e s , Bass in s p orta tifs
Cal vaire s en Cim en t arm é
— im i ta ti on B ois, e t c . —
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
TRAVAUX GARANTIS
'Très bonne Occasion
A. VENDE E
Voiture Lion—Peugeot 1908 c,reiiine
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-12 11.-P. avec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'adre sser au Bureau d u Journa l .
IMISACtlaWePlieeiniatilireeil.Pekt
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ- RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Vieux Journaux à Vendre
à l 'Imp rimeri e du Jo urn a l
L'É :OLUTION ECONOM'QUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur E. ROBENNE
2 2 , Rue de Châteaudun , 22 . - PARIS
Le service de l 'Evo lu t ion Econom iq u e est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abonnements : 10 tr. par an
tac
"tç
60 ANS succxba
PILULES MORISON-MOULINnoletril
,,,,,, tif veoeta t , aenura t ir du sana, guérison [SES
douleurs, maladies de fo ie . de l 'estomac, hydrop isie,
afections nerveuses ; chassent les humeurs et les
glaires, 2, francs.- Exiger la signature et le nom
IPtintenteMentimuchaeuebo/te.Guertssent eues'
les ma ladies de ta p eau, ecretna, pruri t , hem orre: des,
ercromsmada Dermatiene-Pioulln,2,3 tree,.•
fifi, MIE LOUIS-LE-ORAND, PARIS et lu (MMES PHARMACDX
iRtsam ete.
OUR
SNE
CUMES
en timbree Peste
Envo l franco p e t ite b oite
POMMADE MOULIN'
guérit BOUTONS - Cr..ÉaN A -
'1.mila:rano:ms, to.,zes matcoles de 3
peauetraitrepoasser ResCHEVEUX eluCiLS
40anscroxistence, 4 million` do guéri:rom,
P etite becte 0fr . La Pot 2 1'r . SO
Pharmacie MOULIN 30,Ruo Louir• la-Clyxne
PARIS. ( ', cr a n ta P h q rma c i , ,, )
rià.
en ses êtes nusie tee sutras s'ove,
~gen. iretsilartite niera* En
=sedeosaimenc. ejetimexs"...••••idfflasIike,.
itruama. • Lei& .5* Amis urosaw«
gins ereromporme te. hassiers.
_Extraits d 'Afich es
tI
pt
Etude de M. P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
A VENDRE GRÉ, DE
Commune
Vaste
Magasin, situé en face la Gare, ayant 55
mètres de longueur sur 12 mètres de largeur.
Ce magasin, avec le terrain qui en dépend,
couvre une superficie de 1 hectare environ.
Jouissance de suite et facilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
A VENDRE
Même Etude.
DE GRÉ A GRÉ, Commune
de geinte-Foy. Village de
La Billonnière, une Pièce de Terre, au
lieu dit Grand -Bo is , contenant 60 ares 50 centiares.
- Jouissance de suite.
Pour tous renseignements et traiter, s'adresser
soit à M. GUILBAUD, cultivateur au Bois,
commune du Château-d'Olonne, soit audit
Notai, e.
Même Etude.
A VENDRE
DE GRÉ A GRÉ la Petite
Borderie de l'Epinette,
commune du Château-d'Olonne, banments
en bon état.Contenance 12 heet 50 ares.
Pour tous renseignements, s'adresser à M.
POTHIER. propriétaire pu Précou, soit à M.
BOS8IS, expert à La Roche-sur-Yon, soit à M.
P. MOREAU, notaire aux Sables.
Erude de M. G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne. 42. rue du Paiais.
vENDIIE A L'AMIABLE des Immeubles,
situés ville des
Sables- d'Olonne, rue Villebois Mareuil,
comprenant : 1° une Maison, dite V i l la
A lc yon, composée de sous-sol avec waterclosais,
rez -de- chaussée, 1.1' et 2' étages,
service d'eau ; 20 Terrain à bâtir,
contigu A la dile Maison
S'adresser audit Notaire.
Mémo Etude.
A LOU En pour entrer en Jouissance
Il le 24 Juin 1914, Ville des
Sables-d'Olonne, une Maison, située rue
Marceau, 6, comprenant un rez-de-chaussée,
composé de cuisine, souillarde, salle à manger,
salon. Cave cimentée au dessous; au
4 chambres à coucher, cabinet de toilette,
chambre débarras, water-closet, vaste grenier.
Jardin et pompe. - Eau et gaz.
Pour tous renseignements et traiter, s'adresser
à M. L. GIRET, propriétaire, 5",- avenue de
la Gare, ou audit Notaire.
Etude de M. C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d"Olonne, 1, rue Blason, près la
place de l'Eglise (suce' de M. POIRAUD.)
eA altiEeNoTnE
AVENDRE GÈREUn
sise
aux Sables-d'Olonne, rue des Deux-Phares, 20,
occupée par M.. Petiot, comprenant con idor,
chambre d'habitation et cuisine, cour où se
trouvent chambre de servitude avec chambre
au dessus, hangar, cabinets d'aisance, puits
avec pompe. - Gaz, Eau de source.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M. CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
1!( VENDRE A L'AMIABLE, ensemble
ou séparément, deux
Maisons conugaès, situées ville de Challans.
route de Lége, comprenant chambres
d'habitation, servitudes, cour et jardin, dépendant
des successions de M. et Mi.. THU-
LIEVRE.
S'adresser audit Notaire.
A LA VILLE DE PARIS
28, Ru e d e s Hall e s , L e s Sa bl e s - d ' Ol on n e
A. SOULÉRY, Tailleur. pour Dames et Messieurs
COMPLET SUR MESURE 131 re slieutZ:ti en s nos d e r - 50, 60, 70'
GRAND TAILLEUR SUR MESURE1,;),`Jr„Poadne.v.??•,80,. 90, 100'
COMPLETS VESTONS 2tLetts croisés 25, 29, 3 39, 45, 5 0 f
COSTUMES TAI LLEU 1:Q=s7U°' otsflet! 29,35,40,45,50,60,70'
EXPOSITION et GRANDE VENTE-RÉCLAME de
Chapea ux Pa i l le, Cano t iers soup les e t Pa n amas
Prochainement grande Vente-Réclame de
CHEMISERIE DERNIÈRE NOUVEAUTÉ
Nous continuons la distribution des Enve loppes - Surprises , faisant des heureux gagnants
La Maison reçoit les Bons du CrétIll, Sablais
par l'In; 8,(11.c:(4,,A
•
I Specialiu
Le pl us agréa ble des Purga tifs
TH È CHAMBARD
Le meilleur Remède de la CONSTIPATION
MAISON
LA VENDES REPUBLICAINE
DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
egrm es , Mun i t ions e t A r t icles de Chasse de toutes sortes
Edxazoazd 'Ir
19, Rue des Halles et 11, Rue Paul-Baudry. - LA ROCH-SUR-TON
CONCESSIONNAIRE DES Fusils »ARME et CERAIILIN
de Car touches chargees . - A teli er de répara tions
MACHINES A COUDRE a ORIGINAL VICTORIA » et en PliFAFF HAT »
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CA TALOG UE S D I VERS FR ANCO S UR DEMANDE. - PRIX MO INÉRÉS
blESIE MAISON : 1 5 , rue Travo t , SABLES-D'OLONNE
.. . . ., .
111.41,„stt,,th..4katax.flit.A.411,46%.obt
A I* A G El "VI (0 r)
11130IMNON, de:. Palarre
LOCATION D'AUTOMOBILES
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
Bicyclettes - Canots Automobiles - Moteurs Industriels
Installations Eiectriques Ciaz
1 e
•
so—.. CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE
m A (.,,,,A,,Q A „,,,.Ar, i à main depuis 75 fr., garanties 5 ans r
à pied - 110 fr.,
A SAINT-JOSEPH TOUR STJACQUES
115,119, RUE MONTMARTRE = 815, RUE DE RIVOLI =2.
GRANDE FABRIQUE AU PONT-NEUF
50,RUE TURBIGO =7-. 4,6, RUE DU PONT-NEUF
Limousine et Landaulet
REINT.ALTL.T
Plomberie-Zinguerie-Fumisterie- PRODUITS CÉRAMIQUES
EgagEt.rd. 131:11r.JINTIElr.A.ILJ
Maison fondée en 4880 —>.-+ En face la Poste, 4-see-- Relies fendit 0111880
SPÉ CIALITÉ DE SALLES DE B AINS (n om bre u s e s référ en c e s)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE - BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A. L'ÉLECTRICITÉ
Grand Choix d'APPAREILS porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
son Choix eir,s1VPANIEELS IDE CULZRJFIFILGOIE
Seul Représentant de a R_.a e a lamandre »
nstallation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin ii>
Salle de Baia» fonc t ionn an t au g ré du C l ien t .
Très Grand Choix 41›
d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
•
411
/ ea A toute Personne payant an comptant, il lui sera fait une remise de I ./0.
Les Personnes qui désireraient s 'acqui t t er p ar m en sua l i tés , un crédit leur sera ouvert,
sur références, s ari s augmen t a t ion de p r ix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
4i, Dans q .o'qués jours MAGASIN D'APOSITIO)1 EN de Salles de Bains, Lustres Eleetriquas et as Gaz. Articles de Luxe
Ne-w-sr,er-v-,s-ge, •endee'ree -y- NIV-1410-ge 'te-Ne 'gr `aF"altF1MY
.......ej
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES a MACHINES A COUDIIE
Société Manufacturière d'Armes et Cycles - SAINT-ErIENNE
A. A Li LAI% D, 2 9 , RUE Dus HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
. Bicyclettes Routières demi- course et course, garanties e
ï
A
depuis lila jusqu'à 2100 francs -
..--
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mich elin , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Locations, 'Réparations
La Maison reçoit les 13ons du oFtÉreiT CRÉDIT s.Aimr_,A.Is
SAJBLA.IS
• VTIF`M,M11,‘F-Mr 'V'NY-IrMie,V '41' Mt'''Yee .ir'MIT'V".5"Ur`Mr.4rMr`fill
caasealarnicralarr.raeseLarssre
ENTs cnNFECI
POUR HOMMES ET GARÇONNETS
COMPLETS VESTON ETE fr 2 7_ 35_ 42 _49.. 60
PARDESSUS DEM I-SAISON COSTU M ES 1, COM muNION
biçoutcnom PÊCHANT/lien zes MODÈLES DES PAWYCIPAIES SEkTS sour paesis
A. lu ensr
F t. V ROF LT, Tailleur, seul Représentant aux Sables—d'Olonir
WEE12-177',Fge:'7"
eÉRÉs
gfl
1 If;XeCDCM:U.'xeeïxme2Ce41›.CXXeCâ-C>C41%
Ha b i t an ts des Sa b les -d 'Olon n e h
/ X SOUTENEZ L'INDUSTRIE LOCALE I...
Pour vos Installations do Lumière Électrique
Rue
Achille VIDY fils L s
LES SABLES-D'OLONNE
se tient à votre entière entière disposition pour exécuter tous travaux concernant
1-aYlr__=c7..--ri=x_rc-iir-ri
— TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS —
-r-,
STIIIR Ift. I le ' r •
1 it.artEio&IIE V
Grand Choix d'Appareils
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
Po ur tous ren seig n emen ts e t pou r tra i t er, s 'adre s s e r à H . VID Y, ru e de l 'Hôp i ta l
o u ci, M . M i ta V L I, Direc teu r de l'Agence MALIN, p lace de la Lib er té .
baJICXXXXXXX•M
Rue de l'Ancien Hôpital
CABINET DENTAIRE DES SABLES—D'OLONNE
39, Rue du. !Palais, 39
GODI ri-BAILLY Chirurgie
, ri-Dentied
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de l'Ecole Dentaire de Parie
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes Soins de la Bouche et des Dents. - Extraction..
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Vulcanite, Or, Platine, etc.
Redressements, etc.
PRIX MODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (prés du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
eetkeee.eeeeeeee.••••••44.4-64,.e.
- 1 •
ELE CT C ITÉ GÉNÉRALE •
H®n ri GIR.A.11R.D •
= Ingénieur-Electricien, ex-Directeur de l'Usine Electrique de Vihiers _
R u e d e la To ur, L es Sa bl es- d 'Ol onn e
(e. APPLICATION GÉNÉRALE DE L'ÉLECTRICITÉ •
ee Installation Lannière •
4, Fo rce, Ch -aufage, Téléphonnerie, Son n e rie, Paratonnerres
*
tes ENSEIGNES LUMINEUSES
*
4,.. Dy namos — Mo teurs — Pé tr ins mécan iq u es t
de
e
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES
e:. Devis gratuits sur demande +
Pour tous renseign em en t s , s 'adr es s er à M . GIRA RD ou à M . TROREL -LA VA UT 4tj
4> (s u c ces s eur de M . RENA ULT) , Agent de Loca t io n s , 35 b is , rue du Pa lais .
'"
• 4. • efr es.. +o.» e 4x.•• 4,4b • • et. • • e 41+ • s
ir&MMIMZ
ti
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
MEM
Pour favoriser flEconotnie et PEpargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta lisa tion de 12 à 33 ans, Chacun peut constituer
un Capital,
une Dot sua 'Enfants,
un 'Fonds de 1..ravoyanee ou de Retraite.
Versements depuis un Franc par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécurité e t ga ran ties ex cep t ionnelles . - Partic ipa tion aux b én éfi ces indépendan te des Tirages
Souscrivez des Bons de Lai Capitalisation la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ill-de-Re. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'V illa 'D i ane, 15, rue de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
111111111. e' EntIMAMIZIMZKIMEis I
W IIRGENERATEUR FAVORI - .41
Pour rendre aux cheveux gris
leur cou leur et beau té naturelle s.
Suppr ime les pellicules
et arrête la chute des cheveux.
SE RECOMMANDE PAR 30 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à l'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ sur les flo etœs l es m o ts RO YAL WINDSOR
x_. , szc 5s z=11. '35 tr.le 3F• .1r•IIM 3FL
Iicla) uUA Sabics-d 0.onne chez Mu. ANNA BOL:DALD Mercerie. O, rue du Centre.
Vu pour 'a égalisation de la signature ci-coutre

Pla ce d e la Li b er t é, SABLES-D 'OLONNE No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande imp érieusemen t
ABONNEMENTS 6 mal oh an
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.n» 5 fr.»»
France et Algérie.. 3ffi.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tres n o n afran ch i e s s o n t r efu s é es
Ire,511.aislaseme, 1 I. i 4,
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 26 AVRIL 1914
Résu lta ts par Communes de la 1 " Circon scription des Sa bles-d ' Olonne
Communes de la Circonscription
Les Sables-d'Olonne, 1" Section
2' Section
La Chaume . 3' Section
Château - d'Olonne
Sainte-Foy
L'Ile-d'Olonne
Olonne
Vairé
Tahnont
Avrillé
TOTAUX
Le Bernard
Grosbreuil
Saint-Hilaire-de-Talmont
Saint-Hilaire-la-Forêt
Jard
Longeville
Le Poiroux
Saint-Vincent-sur-Jard
TOTAUX
TOTAUX
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
()effane des Com ités ro j. neb lif.-.,a ins de l 'A rrondissemen t des
CANTON DES SABLES-D'OLONNE
CANTON
Les Moutiers-les-Mauxfaits
Angles
Saint-Avaugourd-des-Landes
Saint-Benoist-sur-Mer
La Boissière-des-Landes.
Champ-Saint-Père
Curzon
Saint-Cyr-en-Talmondais
Le Givre
La Jonchère
Saint-Sornin
La Tranche
Saint-Vincent-sur-Graon
La Mothe-Achard .
Beaulieu-sous-là-Roche
La Chapelle-Achard
La Chapelle- Hermier
Sainte-Flaive-des-Loups
Saint-Georges-de-Pointindoux
Girouard
Saint-Julien-des-Landes
Landeronde
Martinet
Saint-Mathurin
Nieul-le-Dolent
TOTAUX
LES SABLES D'OLONNE
TALMONT
LES MOUTIERS-LES-MAUXFAITS
LA MOTHE-ACHARD
L'ILE-D'YEU
TOTAUX
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. - Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
Inscrits
1.556
1.309
1.106
603
204
264
1.086
368
DE TALMONT
378
349
332
446
881
138
386
580
288
150
3.928
314
440
264
207
342
650
278
170
146
141
73
509
469
4.003
337
503
255
221
504
349
265
35i
346
257
267
414
4.069
6.496
3.931
4.018
4.069
1.058
Votants
1.266
1.086
913
506
182
245
940
282
5.420
320
293
292
386
772
122
317
522
247
134
3.435
271
395
224
182
289
550
254
163
134
124
73
463
408
3.530
CANTON DE LA MOTHE-ACHARD
312
431
224
195
428
312
235
317
314
231
237
364
3.600
5.420
3.435
3.530
3.600
778
R. PACAUD
républlosin
702
567
402
235
64
63
513
48
2.594
170
118
205
179
309
75
227
389
66
87
1.825
CANTON DES MOUTIERS-LES-MAUXFAITS
CANTON DE L'ILE-D'YEU
152
326
151
126
124
386
149
123
71
67
18
366
177
2.236
142
186
102
68
137
133
101
33
171
78
34
127
1.312
Ile-d'Yeu I 1.058 I 778 296
RÉCAPITULATION
2.594
1.825
2.236
1.312
296
19.572 1 16.763 I 8.275
M. BAZIRR
Motioanstr•
552
501
501
265
115
177
411
223
2.745
148
168
85
202
442
47
114
130
176
45
1.557
117
66
70
55
160
159
103
39
62
55
55
94
227
1.262
165
236
121
118
275
172
129
279
142
147
194
233
2.211
473
2.745
1.557
1.262
2.211
473
8.258
(Les chiffres en caractères gras sont ceux adm s par la Commission de recensement).
M . Ra oul PA CA UD es t ÉLU à 17 vo ix de majorité
2° Circonscription des Sables-d'Olonne
MM. Pierre Naulleau, conseiller général, républicain de gauche 8.405
Comte de Baudry d'Asson, conseiller général, monarchiste 10.208 é lu
1 r . Circonscription de La Roche-sur-Yon
MM. Daniel-Lacornbe, député sortant, républicain radical
Victor Rochereau, conseiller d'arrondissement, réactionnaire
Capitaine Simon Maire, indépendant
2° Circonscription de La Roche-sur-Yon
MM. de Lavrignais, député sortant, réactionnaire 15.479 élu
Alcime Roch, républicain radical 6.279
I.. Circonscription de Fontenay-le-Comte
8.893
9.545 élu
10
MM. Veillai, député sortant, républicain de gauche 8.949
de Fontaines, ancien député, réactionnaire 10.846 élu
2° Circonscription de Fontenay-le-Comte
MM. Amans Périer, député sortant, radical socialiste 7.487
Parenteau, conseiller général, républicain de gauche Ballottage 7.100
Coste, socialiste unifié 1.244
Les Affaires publiques sont les Nôtres •
La Vendée
RÉDACTEUR GÉRANT : Valère M T "...°1
VictoireKoblicdillC
Le scrutin du 26 avril n'a pas
trompé notre attente. Il comporte les
indications que nous avions présu-
mées et elles sont aussi claires que
possible.
Tout d'abord, malgré quelques
échecs en Seine-et-Oise où la coali-
tion progressiste et conservatrice a
donné tout son effort, le parti radi-
cal non seulement conserve ses
positions, mais il les améliore et par
le nombre et par la qualité des com-
battants ; il est ou sera débarassé
des mal élus et des défaillants qui
entravaient sa marche, il a repris
contact avec la démocratie populaire
et y a puisé une force nouvelle, il est
plus blocard, plus réformateur, plus
énergiquement laïque et social qu'il
ne le fut jamais.
Plus éclatants encore sont les
succès et le progrès du parti soda-
liste qui enlève plusieurs sièges, dès le
premier tour, et paraît devoir se
ménager de nouvelles victoires au
second.
C'est lui qui a profité le plus de
la poussée populaire contre la loi de
trois ans, contre la réaction milita-
riste. Toutes les régions ouvrières
urbaeles ou rurales ont été ébranlées
par le mouvement et le centre aide
à la vigoureuse action de la propa-
gande socialiste.
Peu à peu les classes moyennes
sont attirées par les pôles extrêmes,
et tandis que tous les travailleurs se
précipitent au parti socialiste, les
petits propriétaires, les petits com-
merçants se livrent en aveugles à la
réaction cléricale.
L 'A ction L ibérale a fait un vigou -
ceux effort et c'est elle qui seule
a pu tirer profit des campagnes diri-
gées contre la gauche par les prédi-
cateurs de l'apaisement, les chefs de
la Fédération des Gauches et de
l'Alliance Démocratique.
M. Viellard à Belfort, M. Ancel
au Havre, M. Bouvet à Poligny,
M. Ybarnigaray à Mauléon, M. Hary
à Saint-Nazaire, tous candidats de
l 'A ction L ibéra le, sont ou seront de-
main les bénéficiaires de l'apaise-
ment contre des républicains modé-
rés, patronnés par l'Alliance démo-
cratique.
MM. Guist'hau et Sibille
sont mis en ballottage par des libé-
raux et peu s'en fallut que pareil sort
ne fut réservé à M. Briand, qui perd
Place de la Liberté
3.000 voix sur sa précédente élec-
tion.
Si la Fedération des Gauches
compte à son actif l'élection de
MM. Tardieu et Paisant, lesquels
doivent sans doute leur succès, à
leur valeur personnelle, combien de
déceptions amères lui a fait éprouver
le verdict des électeurs.
Ni le gueux académicien Richepin,
malgré ses gestes éloquents, ni le
repenti Gaston Cagniard, malgré ses
contritions, ni le juge Daniel Massé,
ni le bouillant Bouteille, n'ont pu
triompher de nos amis Ceccaldi,
Magniaudé, Ponsot, Bouffandeau.
Et combien des leurs sont hors de
combat ou en si mauvaise posture
que la partie est perdue pour eux !
C'est à Paris M. Louis Brunet qui
cède la place aux socialistes. C'est
M. Bussat à leur merci ; M. d'Ara-
mon pris entre les unifiés et les radi-
caux ; M. Tournade, en déroute, et
Samedi 2 Mai 1914
c'est l'écrasement de M. de Monte-
bello par M. Painlevé. Dans la Seine,
M. Dubois, le porte-paroles des ad-
versaires de l'impôt sur le revenu,
n'a plus aucun espoir de poursuivre
devant la Chambre prochaine ses
fastidieux palabres ; le bon M. Lé-
pine n'a abandonné à regret Mont-
brison que pour s'exposer à. une
défaite certaine à. Sceaux. -
Cruelle situation ! Charles Dumont,
M. Delaroche-Vernet, bien d'autres,
ne pourront se tirer d'affaires, s'ils
s'en tirent, qu'avec l'appoint des
révolutionnaires... C'est frémir d'hor-
reur !
Ces Messieurs, s'ils sont honnê-
tes joueurs, avoueront que la partie
est perdue, puisque que les Gauches
l'emportent, et que l ' A ction L ibé rale
gagne les sièges ravis aux fédérés et
que la Gauche n'a pas enlevés.
On nous avait dit : c Il n'y a pas
de péril clérical ; il n'y a que le péril
révolutionnaire ›. A l'épreuve, le
péril clérical apparait grandissant et
contre lui les républicains ont besoin
de faire appel à toutes les forces
populaires de la Dérnocdtie labo-
rieuse, qui se dressent d'el es - mêmes
devant la réaction menaçante.
C'est la politique du Bloc qui se
révèle triomphante et la seule qui
réponde aux nécessités présentes.
La politique de concorde et d'apai-
sement a lamentablement échoué
dans une aventure où elle perd ses
dernières illusions et ses suprêmes
espérances.
Il reste maintenant à poursuivre et
à achever la victoire républicaine
des Gauches par l'entente loyale des
partis, par la discipline la plus
rigoureuse.
L'heure n'est plus aux querelles
doctrinales, aux controverses sur les
moyens et les modalités. Tous les
républicains de principes, qui aspi-
rent à une République laïque, juste,
généreuse, tous les démocrates qui
veulent réaliser et organiser la Dé-
mocratie, doivent s'unir pour faire
front à la coalition des intérêts con-
servateurs quels que soient les porte-
drapeaux des deux camps.
C'est pour la République que nous
allons maintenant livrer bataille.
Tous au drapeau I
ATIONS
A l'Exposition de Lyon
L'ouverture officielle de l'Exposition de Lyon
est reportée au 12 mai. La cérémonie sera
présidée par M. Raoul Péret, Ministre du
Commerce.
M. Poincaré se rendra à l'Exposition de
Lyon le 22 mai et y séjournera jusqu'au diman-
che soir 24.
L'Entente Cordiale
Le Roi d'Angleterre ne rendrait pas visite à
l'Allemagne ni à un autre pays cette année,
pour bien montrer l'amélioration continue des
relations franco-anglaises.
. 'Mort de M. Revoit
M. Revoit, ancien ambassadeur, ancien gou-
verneur général de l'Algérie et ancien ministre
de France au Maroc, est mort à Mouriès, près
d'Arles.
Il était né à Nimes en 1856.
M. Deschanel au Maroc -
D. Deschapel visite actuellement le Maroc :
il est arrivé mardi matin à Tanger à bord du
Cosm ao . Il a été salué à bard du croiseur par
M. Caupol, agent diplomatique et M. Renon,
secrétaire d'ambassade.
Après avoir parcouru la ville, M. Deschanel
est reparti pour Rabat où il a vu le général
Lyautey.
Mort du général Peloux
Le général Georges Peloux, ancien comman-
dant du 11. corps d'Armée, à Nantes, est décédé
à Simandre-sur-Ain, près de Bourges. Il était
âgé de 69 ans.
ables- el 'Olonne
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e a dr ess é à M. Val ère HA THÉ , R éda c t e ur-Géran t
un Bureau du Journal, Place do la Liberté.
REMERCIEMENTS
Aux Électeurs de la minière Circonscription des Sables-d'Olonne
MES CHERS .AMIS,
Malgré l'odieuse campagne de corruption faite par nos
adversaires, vous avez accordé la majorité au Candidat
Républicain.
De tout mon cœur, je vous dis à tous : et
vous assure de mon entier dévouement.
VI VE LA RÉP UBLIQUE !
S ta t i s t ique des E lec tio ns
A la suite du ler tour de scrutin, le
Ministère de l'Intérieur a communiqué la
statistique suivante :
Sièges à pourvoir, 602 ; sièges pourvus,
340 ; ballottages, 251 ; non proclamés, 11.
Les sièges pourvus étaient occupés par :
Réactionnaires, 62 ; progressistes, 50 ;
fédération des gauches, 21 ; républicains
de gauche, 40 ; radicaux et radicaux-socia-
listes, 115 ; républicains socialistes, 13 ;
socialistes unifiés, 36.
Ils sont maintenant occupés par :
Réactionnaires, 66 ; progressistes, 47 ;
fédération des gauches, 20 ; républicains
de gauche, 38 ; radicaux et radicaux-
socialistes, 118 ; républicains socialistes,
; socialistes unifiés, 40.
Différence, en gain : réactionnaires, 4 ;
radicaux et radicaux-socialistes, 3; socia-
listes unifiés, 4.
Différence, en perte : progressistes, 3 ;
fédération des gauches, 1; républicains
de gauche, 2 ; républicains socialistes, 2.
Les Gains et les Pertes des Partis
Voici, d'après les statistiques officielles,
les gains et pertes des divers partis politiques,
au premier tour :
Les Conserva te urs gagnent quatre siè-
ges : ceux de Briey (21, La Roche-sur-
Yon (11, Fontenay-le-Comte (1") et
Vannes (2.).
L'A c tion libéra le gagne trois sièges :
ceux de Laval (Irel, Pontivy (2°) et Mau-
léon, et en perd trois : ceux d'Espalion,
Vannes (2') et Villefranche de-Lauragais.
L es Répu b li cains prog res s is tes gagnent
cinq sièges : ceux de Versailles (3'), Le
Puy (Ire), Etampes, Argelès et Rambouil-
let; ils en perdent cinq : ceux de Les-
parre, Chambéry (21, Pau (2'), Mantes et
Mauléon.
Les R épu b l icains de ga uche gagnent dix
sièges : ceux de Grasse (2'), Lesparre, Lâ
Réole, Versailles (4.), Langres, Pau (2°),
Quimperlé, Espalion, Senlis (11, Boulo-
gne-sur-Mer (tee) ; ils en perdent dix :
ceux de Laval (1 r1, Dijon (2°), Etampes,
Montbrison (P.), Fontenay le Comte (1r.),
Périgueux (2 °), Argelés, Saint Flour, Au-
rillac et Les Sables-d'Olonne (1r.).
Docteur Raoul PACAUD,
L es Républicains radicaux gagnent le
siège de Baugé et perdent ceux de Briey
(2.), La Roche-sur-Yon (Pl, Valenciennes
(2'), Le Puy (Ire), Auch, Saint Gaudeos
(2°) et Béthune (4').
L es Radi caux socialis tes gagnent trois
sièges : ceux de Chambéry (21, Lodève et
Saint-Gaudens (2.); ils perdent ceux de
Mâcon (P.) et de Saint Pons.
Les Radicaux unifiés gagnent douze siè-
ges : ceux de Mâcon (P.), Dijon (2e),
Montbrison (P.), Mantes, Périgueux, Sis-
teron, Auch, Saint Pons, Saint-Flour,
Aurillac, Villefranche de-Lauragais et Les
Sables d'Olonne (19); ils en perdent
treize : ceux de Grasse (2°), Versailles (3'),
La Réole, Montluçon (2.), Versailles (4'),
Langres, Bauge, Quimperlé, Pontivy (2'),
Senlis (Pl, Limoges (2'), Lodève et Ram-
bouillet.
L es R épub licain s so cia lis t es perdent deux
sièges : ceux de Paris, 17. arr. (3° cir.) et
de Sisteron.
N° 1567
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 1I0 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , P la ce de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires -
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 EX.-
Maire d 'Ang les, Conseiller Gén éral,
DÉPUTÉ DE I VENDÉE.
0 fr. 25
0 fr. 23
0 fr. 50
on traite à forfait le les Annonce. périodiques ou continues
114.4k
L es Socialis tes unifi és gagnent cinq siè-
ges : ceux de Paris, 17' arr.- (3° cir.),
Montluçon.(2.), Valenciennes (2'), Limo-
ges (2°), Béthune (4.); ils perdent celui de
Boulogne-sur Mer (P.).
Triomphe de l'Abbé Lemire
L'élection de l'abbé Lemire, réélu avec
plus de 2.000 voix de majorité sur son
concurrent libéral, vaut bien la peine
qu'on en parle.
Les trois dernières journées de la lutte
avaient été terribles, et le matin, après de
nombreux refus d'absolution, les prédica-
teurs avaient engagé les fidèles à ne pas
voter pour l'abbé Lemire.
Quand le résultat a été proclamé, le
soir, quatre mille personnes accourues de
tous les points de la circons:ription se
trouvaient massées sur la grande place
d'Hazebrouck, devant l'estaminet de la
Fleur de Lys . L'abbé Lemire y tenait cercle.
Lorsque la formidable clameur du peu-
ple l'obligea à paraître à la fenêtre, la
médaille de député au revers de sa douil-
lette, l'écharpe tricolore barrant sa robe
noire,it célébra sa victoirecomme une nou-
velle victoire des idées républicaines dans
les Flandres, et son discours fut bâché
littéralement par les cris de : « Vive
Lemire! » dans une ovation de triomphe.
Lorsqu'il sortit pour regagner à pied
son domicile, la foule ne cessa de l'accla-
mer, l'entoura et lui fit escorte, en chan-
tant la M a r s e i l la i s e .
Royale Zizanie
Nous avons fait connaître à nos lecteurs
il y a environ un an, que le duc Philippe
d'Orléans, prétendant au trône de France,
domicilié en Belgique, où il occupe une
propriété, dite « le Château de Stockel »,
avait été assigné devant le Tribunal de
première instance de Bruxelles par sa
femme, l'archiduchesse Marie-Dorothée
d'Autriche, parente de l'empereur Fran-
çois Joseph, en paiement d'une pension
annuelle et viagère de 80 000 fr., et au
remboursement de sommeseimportantes
avancées pour le compte de son mari.
Les conseils des parties en cause, m's
Francis Wiener et Hanssens, pour la
demanderesse; Me. Albert Salle, du bar-
reau de Paris, et Alphonse Leclerc, pour
le défendeur, n'étant pas parvenus à trouver
une solution amiable, décidèrent, d'un
commun accord, avec l'assentiment de
leurs clients, de soumettre le litige à s
magistrats belges.
Trois conseillers à la Cour de cassation
ont accepté d'être les arbitres entre les
époux. C'est ainsi que, prochainement,
dans le plus strict buis clos, le triumvirat
aura à donner une solution à ce litige en
évitant des débats publics.
A ce sujet, un journal gouvernemental,
le .'.Y' S i è c le, s'étonne que des magistrats
en fonctions aient pu créer en quelque
sorte untribunal en marge des juridictions
existantes. A son avis, cette jurisprudence
tut contraire à l'esprit de l'article 94 de la
Constitution belge, qui dit que nul tribu-
nal, nulle juridiction contentieuse, ne
peuvent être établis sans une loi spéciale.

NOTRE DÉPUTÉ
D' RAOUL PACAUD
Photo Limouzia
Ma ire d 'A ng l e s , Cons ei l ler g énéral d e s Mo u t iers
Député de la Vo/idée
e.SMSFIMIR:E.SIM€CeledZBFCIMZIUFI...!.....,,r,752t.U"en, An+
Aprés la Victoire
La première et la deuxième cir-
. conscriptions des Sables-d'Olonne
auraient sauvé en Vendée l'honneur
républicain, si l'honneur républicain
• pouvait jamais être compromis.
Notre ami Naulleau n'est pas élu,
mais il a enlevé à son adversaire,
M. de Baudry d'Asson, dix-huit cents
suffrages, entamant ainsi profonde-
Ment, ébranlant dans ses bases le
bloc jusqu'ici compact des réaction-
naires.
Par contre, le D' Raoul Pacaud
est élu. Sa victoire est rayonnante.
Il a le droit de s'en enorgueillir ;
nous avons le devoir d'en être fiers
parce que rien n'en atténue l'éclat,
parce que rien n'en altère pureté.
La campagne menée par le Can-
didat du Congrès républicain fut
conforme à nos principes desquels
toute violence inutile est exclue vo-
. lontairement. Elle gagna en dignité,
elle eut sa réelle grandeur. Et lors-
que les braves gens de tous les par-
tis mettent en parrallèle l'action de
Raoul Pacaud et l'action de M.
Henri Bazire, leur estime s'augmente
pour celui-là en même temps qu'elle
s'efface pour celui-ci.
M. Henri Bazire, contre qui dans
nos conférences. dans nos journaux,
aucune calomnie, aucune injure
grave pendant la période électorale
n'ont été dites ou écrites, a tenté de
salir lui-même, a laissé salir par les
orateurs ses amis, par les journalis-
tes à sa solde notre candidat d'abord,
les meilleurs des nôtres ensuite. Les
mensonges les plus odieux, les tra-
vestissements d'idées, de pensées
les plus abjects ont remplacé sur les
lèvres des uns, au bout de la plume
des autres les arguments et les doc-
trines.
Et comme ces procédés ne sem-
blaient pas suffisants pour arracher
des mains des honnêtes gens les
bulletins de vote qui devaient, selon
le c Syndicat parisien », assurer la
victoire, on a eu recours à la menace,
Feuilleton de la Vendée Républicaine 26
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
AIL ru» and lie L aleeletilta.4014.E
XIII
L'OISEAU S'ENVOLE
Puis s'enlevant sur place dans un bond
prodigieux, il décrivit en l'air une longue
coube qui alla aboutir dans les eaux de l a
Marne où il s'enfonça avec bruit.
Aveuglé, les narines et les lèvres en sang,
le lieutenant ne pouvait plus donner aucun
ordre. Quant il fut remis, il hurla de tirer
à feu roulant sur les eaux de la rivière.
Le Co q Gris était déjà loin. Et pendant
qu'on le cherchait du côté de la ville, il
fuyait à l'opposé, vers les bois, vers la
colline couverte do vignes. Colline où se
trouvait cachée la petite troupe de M. de
Morimont.
Car ce jour était le lendemain de l'écrasement
du convoi de réquisitions.
Et le chef des Francs-Tireurs avait cru
bon de changer de cantonnement. Sans
compter que des rumeurs venues de Saint-
à l'achat des consciences, on a sti-
mulé les appétits les plus bas, dans
le but évident de déChaîner la vio-
lence et de triompher coûte que
coûte, fût-ce au prix des pires tur-
pitudes.
Car l'or a coulé à flots, l'or offert
— eh ! non pas par M, Henri Ba-
zire lui-même, rassurez-vous ! —
mais par l ' A ction libérale popula ire,
par les caisses noires toujours abon-
damment pourvues lorsqu'il s'agit
d'essayer un mauvais coup contre
les républicains; contre la Répu-
blique. .
M. Bazire ne le niera pas, si
effronté que soit le battu de Luçon,
celui que I,es Sables viennent de
mettre à la porte de chez eux —
définitivement, espérons-le — à
coups de botte quelque part, il ne le
niera pas, car nous possédons, de
ses tentatives de corruption réussies
ou avortées, un dossier tel, des
preuves si accablantes que la Cham-
bre à coup sûr l'eut invalidé si par
malheur il avait été élu.
Mais il est un homme auquel M.
Henri Bazire avait plus particulière-
ment réservé ses outrages. Le bagage
qu'il possède de ces derniers est
inépuisable, mais, dans le domaine
de l'ordure, il en détient qui sont —
si l'on osait s'exprimer ainsi — de
plus basse qualité.
M. Henri Bazire s'est acharné
contre notre député sortant, contre
M. Joseph Chailley que le parti ré-
publicain honorait hier de son es-
time, de sa confiance affectueuse,
qu'il vénère aujourd'hui, au lende-
main de la bataille, à cause de son
admirable attitude.
Pour assurer la victoire républi-
caine, parce que quelques républi-
cains estimaient que M. le D' Raoul
Pacaud avait plus de chances que
lui, M. J. Chailley, avec un geste
de la plus noble simplicité, a quitté
le poste qu'il occupait depuis huit
années.
Des circonscriptions où son succès
était assuré — à Auxerre notamment,
son pays d'origine — lui étaient of -
fertes, M. Joseph Chailley les a re-
fusées parce qu'il a estimé que sa
place était auprès de son ami, le D'
Raoul Pacaud, pour se battre à s e s
côtés et partager avec lui la bonne
ou la mauvaise fortune.
Mais M. J. Chailley, avec sa mo-
destie coutumière, a estimé que son
concours moral était insuffisant et,
pour sa participation personnelle aux
frais électoraux, si lourds ici, que le
candidat des républicains aurait à
supporter, il a mis galamment à la
disposition de ce dernier une somme
de to.000 francs.
Voilà la haute personnalité morale
que M. Henri Bazire a lâchement
injuriée, odieusement diffamée, sur
le compte de laquelle il a menti, avec
un beau dédain des éclaboussures de
boue qui rejailliraient sur lui, Henri
Bazire !!!
Le jugement est rendu. Il est dé-
finitif. La noblesse vendéenne, dans
sa loyauté, et presque à l'unanimité;
la vieille bourgeoisie de ce départe-
ment se sont unies aux démocrates
clairvoyants et sincères pour signifier
à M. Bazire qu'il avait perdu leur
Léonard lui avaient appris que l'on allait
y fusiller un Français.
Un homme vers lequel l'attirait une sym•
patlide étrange, obsédante. Pourquoi ? Il y
a de ces mystères dans la vie!
Un homme dont l'existence singulière
dans les bois lui rappelait celle des trap-
peurs de l'Amérique du Nord avec lesquels
il avait vécu, lui.
Un homme dont les confidences de Buis-
son avaient fait à ses yeux un géant du
patriotisme.
Et M. de Morimont s'était promis de
sauver ce héros dont la vie valait peut être,
à elle seule, plus que les vies de tous ses
Francs-Tireurs.
Le petit bataillon, renseigné, était donc
venu par une marche de nuit, prendre po-
sition dans des vignes touchant aux grands
bois; il fallait que la retraite fût toujours
possible. Vignes touchant à la plaine d'éxé-
cution.
Les Allemands disposés en carré dans
cette même plaine entendant une fusillade,
la fusillade au-dessus du pont, crurent à
une attaque de tout un corps d'armée
français.
Et une frousse épouvantable leur donna
une colique générale, colique sans purga-
tifs. Ils ont de ces coliques-là, les braves
Casques à Pointe.
Et ils se débandèrent pour courir vers
les vignes où ils pansaient trouver des ca-
chettes propices pour se soulager.
En vain les officiers leur distribuèrent-
ils une grêle de coups de pied dans le der-
rière, de giffies, de coups de plat de sabre.
Rien n'y fit. Ventre affamé n'a point
1A VENDEE REPUBLICAINE
estime et que tout effort, de sa part,
serait vain pour la reconquérir.
Et tandis que M. Chailley peut
lever la tête et mesurer aux homma-
ges qui, de toutes parts, montent
vers lui, l'admiration qu'inspirent à
tout ce qu'Il y a de sain dans ce dé-
partement, sa loyauté, sa dignité,
son talent, son dévouement, son dé-
sintéressement, M. Henri Bazire n'a
qu'a lever le pied, à moins qu'une
nouvelle défaite le tente, plus igno-
minieuse encore que celles qu'il a
subies jusqu'à ce jour.
Le Dr Raoul Pacaud est élu.
La Commission de recensement
des votes, en majeure partie com
posée de conseillers royalistes, l'a
proclamé jeudi à La Roche-sur-Yon.
Malgré les perfidies de M. Bazire
et de ses acolytes, il rentrera au
Palais-Boui bon où il représentera la
Vendée républicaine. Il honorera, le
D' Raoul Pacaud, si modeste et si
droit, si compétent en affaires et si
dévoué, la haute charge dont il est
investi. Le choix ne saurait être
plus heureux. C'est pourquoi, en ce
jour de victoire, le nouveau Député
des Sables-d'Olonne nous permettra
de le féliciter, de le remercier du
sacrifice qu'il a consenti, en même
temps que nous crions : Bravo! aux
Paysans, aux Commerçants, aux
Industriels, aux Marins restés fidèles
au drapeau tricolore que Raoul
Pacaud défendra et maintiendra
toujours i!
La Vendée Républicaine.
Les Ragots de la " Libre Parole"
Le D' PACAUD proclamé Elu
pa r la Commiss ion de R ecensemen t des Vo t es
L'échec de M. Henri Bazire, dans la 1"
circonscription des Sables-d'Olonne, met
en révolution tout le parti réactionnaire
sablais, et voici ce qu'écrivait M. Joseph
Denais, un ami de M. Bazire, dans l a L ib re
Paro le de mardi :
Nous recevons des Sables-d'Olonne, par
télégramme, des renseignements"très graves.
La surexcitation est énorme dans la Ville,
où la population tout entière se refuse à sous-
crire aux tripatouillages préfectoraux et à con-
sidérer le valoisien Pacaud comme élu contre
notre ami Bazire.
En effet, lorsque les chiffres des communes
arrivèrent, la Sous-Préfecture elle-même re-
connut à Henri Bazire « trentre quatre voix de
majorité a.
Il était donc u élu o, arrivant en tête dans
les cantons des Sables, de La Mothe-Achard et
de l'Ile-d'Yeu.
Mais le Préfet, qui avait quitté tout exprès
La Roche-sur-Yon, voulut montrer son savoir-
faire, tout comme s'il eût été préfet de la
Sarthe et chargé de proclamer Caillaux.
Il se mêla de ce qui ne le regardait pas,
additionna, retrancha et finit par fabriquer de
toutes pièces la prétendue majorité de 15 voix
que, cyniquement, il accorda à son protégé
Pacaud...
Que l a L ib r e Pa ro le colporte de tels ra-
gots, rien à dire ; elle est dans son rôle,
mais qu'une agence sérieuse recueille
pieusement ces ragots et les transmette aux
journaux avec lesquels elle est en relation,
les donnant comme information de tout
repos, ceci est plus grave.
Voici, pourtant, l'information que trans-
mettait, mercredi matin, l'agence la Presse
A s soci ée :
Une certaine effervescence se manifeste aux
Sables-d'Olonne, où le docteur Pacaud, radical,
a été déclaré élu à 15 voix de majorité.
Les conservateurs assurent que leur candi-
dat, M. Henri Bazire, a, au contraire, 34 voix
de majorité.
On parle même d'une prise à partie judiciaire
contre le Préfet de la Vendée.
En rapprochant les deux textes : celui
...Ble7113452ESSe.
d'oreilles. Et les ventres allemands étaient
affamés de soulagement.
Les Francs Tireurs se présentèrent là on
ne peut mieux pour les recevoir au passage
et leur offrir autre chose que les papiers de
toilette hygiénique dont ils auraient pu
avoir besoin.
M. de Morimont tomba sur eux à la
baïonnette. Et il n'eut point de mal à les
embrocher. Car les sacs, les fusils, les
casques, jetés de tous côtés, couvraient
déjà le sol pendant que les hommes déboutonnaient
leurs bretelles.
La panique, ouvrage du seul Co q G ris,
était complète. Il arriva enfla lui-même,
tout ruisselant d'eau, car il avait reconnu
de loin les allureeet le costume des trou-
pes françaises, et franchissant haies, talus,
fossés, il se jeta sur le premier fusil qui
lui tomba sous la main.
Puis, s'en servant comme d'une massue
il se mit à faucher autour de lui. Il fauchait,
il fauchait. Et les Francs-Tireurs eux-mê-
mes étaient terrifiés de son effroyable be-
sogne.
Comme fascinés, les Prussiens7 loin de
fuir, l'attendaient avec les pieds immobi-
les, les bras en avant, les yeux fixés par
la stupeur sur son fusil qui tournoyait
ainsi qu'un gourdin et qui brisait les crâ-
nes, enfonçait les poitrines : nickelés les
Pruscos.
D'autres aussi avaient entendu de loin
le bruit de la fusillade et les hurlements
des Prussiens. C'étaient les prisonniers du
convoi, y compris Fessmann, Thannberg,
Muller, lesquels avaient été emmenés à la
suite de la colonne et attendaient leur sort
de l a L ibre Pa ro l e et celui de la P res se
A ssociée, on trouve de suite la source de
Hofer mation transmise par cette dernière
aux journaux avec lesquels elle est en re
lation.
La bonne foi de la Pres s e A s socVe a,
évidemment, été surprise.
Disons, dès maintenant, Tm tout est
faux dans l'information de l a L ib r e Pa ro le ;
que le Préfet de la Vendée n'a pas bougé
de La Hoche sur Yon, dimanche, et que la
proclamation des résultats du scrutin n'a
donné lieu à aucun incident ; que les
diverses pièces relatives au scrutin ont,
conformément à la loi, été mises sous
enveloppe ; et que cette enveloppe scellée,
puis revêtue de la signature de tous les
scrutateurs, y compris les amis de M. Ba-
zire, a été transmise à la Préfecture de la
Vendée, pour être communiqu(e à la Com
mission de recener m nt des votes.
Celle-ci s'est réunie hier jeudi à la Pré-
fecture. Elle était composée de quatre
Conseillers généraux par ordre d'ancien
une d'élection, dont trois, amis politiques
de M. Bazire et un républicain, M. Albert
Godet, représentant du canton de La Ro-
che sur-Yon ; elle était présidée, ainsi que
le veut la loi, par M. Ribereau, juge au
Tribunal de La Roche.
La Commission a examiné, en toute
impartialité, les procès verbaux d'élection
de toutes les communes de la circonscrip-
tion et elle a ajouté au candidat auquel ils
revenaient légalement les bulletins nuls
ou douteux annexés à ces procès verbaux.
gle a enfin proclamé élu, le Docteur
Pacaud par 8.275 voix contre 8.258 attri-
buées à Bazire.
Sa sentence a donc tait justice des insi-
nuations perfides des maladroits amis de
Bazire.
? ? ?
Quel est donc le très actif et très dévoué
lieutenant de M. Bazire qui, vers neuf
heures du soir, dimanche, avait ordonné
à sa bonne d'aligner sur la table de sa salle
à manger les bouteilles de champagne et
de fines liqueurs, les coupes et les petits
verres de cristal, les gâteaux secs et frais,
destinés à fêter l'élection du patron??
Ne serait ce pas le même lieutenant
baziriste, très actif et très dévoué qui, vers
dix heures et demie, poussait sa porte, non
sans brutalité, ordonnait sèchement à sa
camériste d'avoir à redescendreles flacons
à la cave, à faire disparaître les coupes et
les gâteaux et gagnait son lit dans le dessein
de se persuader, pendant son sommeil,
que la victoire assurée du D* Raoul Pa-
caud, que la défaite non moins assurée de
M. Bazire n'était qu'un mauvais rêve ??
Mauvais joueur, te lieutenant, presque
aussi mauvais joueur que Denais qui,
jeudi, à La Roche, prenait ses jambes
son cou après la décision de la Commis-
sion de recensement des votes, traversait
le chef-lieu au grandissime galop, gainait
la gare, sautait dans un wagon et feenait
la portière pour ne pas entendre les cris
vengeurs de : « Vive Pacaud! Vive la
République 11 » qui sonnaient joyeuse-
ment à ses oreilles
Ces bons Curés
Jeudi soir, en revenant de La Roche-
sur-Yon, un certain nombre de Sablais
avaient pris place dans un wagon, et,
comme c'était leur devoir, faisaient sonner
bien haut le nom de Pacaud victorieux.
A La Mothe-Achard , quand le train
stoppa, ils firent spontanément une ovation
à M. Amboise, le distingué chef de gare,
dont on connaît la belle et courageuse
attitude en face de M. Bazire, au cours de
la campagne électorale.
Mais les cris de : « Vive Amboise 1 Vive
Pacaud 1 Vive la République I » ne furent
pas du goût d'un prêtre qui se trouvait et
qu'on nous dit être M. le Curé de Saint-
Julien-des-Landes.
Il a du sang, le bougre, malgré ses che-
veux blancs, et il le fit bien voir en l'oc-
curence.
,ataxemeassaaramaaaaream
sous la surveillance de quelques sentinelles.
Ils profitèrent du tulmute pour fuir dans
la direction du combat.
Les sentinelles en abattirent un certain
nombre ; mais nos trois principaux camarades
atteignirent presque les rangs allemands.
M. de Morimont fut le premier à
les apercevoir et à leur barrer le passage.
Se voyant repris au moment où il espérait
être libre, le baron de Thannberg en-
tra en fureur, mais fureur allemande, rage
froide qui arrive à son assouvissement par
l'hypocrisie. D marcha vers le chef des
Francs-Tireurs en criant qu'il se rendait.
Puis quand M. de Morimont ne fut plus
qu'à un pas de lui, sans défiance, comp-
tant sur la parole de ce baron d'Allemagne,
l'espion hanovrien bondit, le terrassa, et
lui arrachant son revolver tira à bout per
tant.
Un coup de feu retentit. Un seul, car
avant que le lâche eût pressé la gachette
une seconde fois, il roulait de côté avec la
tête broyée.
Le Coq Gris venait de l'assommer, pour
toujours enfin. M. de Morimont avait le
haut de la poitrine, près de l'épaule, traversé
par une balle, et restait à terre, sans
connaissance.
Les Francs-Tireurs l'emportèrent en fo-
rêt, tandis que l e Coq G ris continuait son
oeuvre en écrasant les derniers Allemands.
Il garda Fessmann pour la fin ; comme
on dit vulgairement : pour la bonne bou-
che. Il ne fit pas couler son sang, du sang
de bête puante.
Mais il lui plongea la tête dans une mare
Le chapeau en bataille et le parapluie
au poing, il se précipita aux portières,
brandissant son pépin comme une coli-
chemarde, frappant d'estoc et de taille,
avec — nous en sommes assurés — l'iuteu
tien de n'atteindre personne.
Les voyageurs se tordaient de rire à ce
spectacle imprévu, et des dames et des
jeunes filles qui se trouvaient sur le quai
s'associaient à la gaîté générale, tandis
qu'un homme grave et de qualité qui ve-
nait de descendre du train haussait les
épaules en signe d'ennui et de désappro-
bation 1
Merci tout de même à M. le Curé qui
nous fit passer un bon moment et nous
montra par ses gestes de quelle manière,
dans son monde, se traduisait la douceur
évange'ique.
A propos de deux Incendies
D me les nuits de dimanche et de lundi
deux incendies ont éclaté dévorant, l'un
le garage Lepeigné, l'autre, les baraques
où les pêcheurs abritent leurs filets, leurs
agrès, leurs canots.
Les esprits étaient surexcités et la pres-
que simultanéité des sinistres a provoqué
en ville des réflexions dont on ne saurait
dire si, de la part de ceux qui en sont les
auteurs, elles sont plus odieuses que bêtes.
En tout cas si nous excusons dans une
certaine mesure des hommes et des fem-
mes momentanément égarés par la pas-
sion politique, il n'en va pas de même
lorsque certaines accusations tombent des
lèvres des fidèles lieutenants de M. Bazire,
des hommes qui touchent de très près au
battu de dimanche.
On a osé dire, on a laissé accréditer la
légende que des républicains s'étaient
rendus coupables de ces deux crimes et
que, dans un but de vengeance, ils avaient
allumé les deux incendies.
Nous n'avons pas à protester contre ces
accusations abominables que nous repous-
sons du pied.
Mais nous demandons ici deux choses :
le Est il vrai qu'un baziriste fervent et
notoire a tenu, dans la soirée de lundi, en
se rendant au feu, ces propos qu'un hom-
me d'honorabilité parfaite nous a répétés :
« Ce sont encore ces sales républicains
qui ont fait le coup t »
20 M. Henri Bazire se solidarise-t-il
avec ceux de ses partisans qui s'expri-
ment ainsi ?
Croit-il, M. Bazire, à cette légende ? Et
comme il est, indirectement, cert3s, mais
très nettement mis en cause, ne jugera-t-
il pas à propos de déclarer que rien ne
justifie ces perfides, ces odieuses alléga-
tions ; qu'en tous cas, lui-même répudie
de tels procédés et, formellement, les
condamne.
Nous attendons sa double réponse.
A l'Encontre du But
La loi sur la limitation de l'affichage
électoral a eu pour but d'empêcher les
candidats fortunés d'écraser leurs concur-
rents sous des monceaux d'affiches et de
les mettre, ainsi parfois dans un état d'in-
fériorité. Mais cette loi, comme toutes les
lois a causé dommage à quelques citoyens.
C'étaient d'abord les imprimeurs qui n'a-
vaient pas à s'en réjouir, puisqu'e' res-
treignait les affiches à un nombre déter-
miné. C'étaient ensuite les colleurs d'affi-
ches. Adieu les grands coups de pinceaux
sur les murs pris d'assaut. Adieu les
batailles homériques dans la nuit et les
ruses de guerre pour recouvrir les affiches
des adversaires, sans se faire pincer. Le
métier de colleur d'affiches va perdre tout
héroïsme et partant tout intérêt.
Les candidats ingénieux et riches ont
d'ailleurs immédiatement trouvé le moyen
de dépenser quand même leur argent en
propagande. Si l'on ne peut plus se per-
mettre des débauches d'affiches, on peut
du moins distribuer des circulaires et des
journaux à domicile. Seulement ce genre
de propagande coûte bien plus cher que
l'affichage, surtout lorsque le journal est
talait
fangeuse et l'y maintint jusqu'à ce que le
renégat eût fini de râler en avalant de la
boue.
Prévoyant un retour offensif et formida-
bles des Prussiens qui allaient certaine-
ment appeler à Saint-Léonard trois ou
quatre régiments de la seconde réserve,
des vétérans de quarante et de cinquante
ans, comme la garde royale de Mercklem-
boucs, les Francs-Tireurs, s'enfoncèrent,
sur leur droite toujours, dans la direction
opposée à leur embuscade de l a M a rne et
à la forêt de l 'E to i le .
Le Coq Gri s leur promit de les guider
jusque dans les fourrés inaccessibles du
Vauc lai r . Mais auparavant il avait une au-
tre mission à remplir, qui était de ramener
Laurence à son père.
Et, à la nuit tombante, il rentra intrépidement
dans Saint-Léonard.
Lui le condamné à mort, le fugitif, le
massacreur du matin, lui dont la tête était
mise à prix cent fois, que la Commanda ture
eût payée dix mille marks.
Lui, le charbonnier de la veille, il y
rentra au moment où la ville allait sans
doute être enveloppée par des masses en-
nemies ivres de vengeance.
XIV
LA MÈCHE BLANCHE
Tout autre s'y fût fait prendre. Mais le
Coq Gris connaissait trop bien les moindres
venelles de Saint-Léonard.
Et il lui restait, au besoin, les voûtes
d'un ancien égoût conduisant jadis les eaux
de la ville jusque dans un marais contigu
121111119111MOVEMMIIIII
quotidien. Et des candidats républicains
s'aperçoivent déjà qu'ils sont handicapés
par les ploutocrates réactionnaires. Le
remède serait-il pire que le mal ? En limi-
tant l'affichage électoral n'aurait-on fait
qu'aggraver les moyens de propagande
des candidats riches?
Voilà déjà un candidat qui se plaint pu-
bliquement de ne pouvoir, comme son
concurrent, n'en ayant pas les moyens,
faire distribuer à profusion le journal qui
le soutient et qui en est réduit à prier ses
amis et les lecteurs de sa modeste feuille
de prêter leur journal à leurs voisins.
Ceci prouve que les lois les meilleures
vont quelque fois à l'encontre de leur but.
Et il n'y aura rien à faire contre ce genre
de propagande parce qu'il ne saurait être
question de limiter les distributions de
journaux sans attenter à la liberté du com-
merce et aussi parce que ces sortes de
distributions sont incontrôlables.
Monuments Historiques
L ' Oficie l vient de publier la lise des
immeubles classés parmi les monuments
historiques avant la promulgation de la
loi du 31 décembre 1913.
Voici, pour notre arrondissement, quels
sont ces monuments :
Ang les , — L'église.
A vri llé. — Neuf menhirs et une pierre
branlante.
Le Be rn a rd . — Deux dolmens, dont un
dit « de la Frébouchère ».
Curzon . — Crypte de l'église.
— Le château ; l'église de
Saint-Sauveur ; trois dolmens ; un menhir.
Le s Mouti ers - les -Ma uxfai ts . — L'église.
No irmou tier . — La crypte de l'église
paroissiale; un dolmen submergé, dit « de
la Table » ; un dolmen ruiné, dit « de
l'Herbaudière » de Retz.
O lonne . — L'église ; un menhir, dit s de
la Couche -Verte e, dans la forêt domaniale.
L es Sab les -d' O lo nne . — La façade de
l'église.
Safertain e . — L'abside et le transept de
l'église et la première travée de la nef
contiguê au transept.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
lds$ Sables
Taxe sur les Chiens
Le Maire de la Ville das Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, informe
les contribuables que le rôle de la taxe
sur les chiens pour 1911 se trouve déposé
entre les mains de M. le Receveur Muni-
cipal où tout habitant peut en prendre
connaissance à partir du lundi 4 mai
courant.
Il leur rappelle en outre les prescrip-
tions de l'arrêté municipal du 20 janvier
1910 relativement au port de la médaille
de contrôle dont tout chien doit être
pourvu et particulièrement l'article 5 dudit
arrêté par lesquels les chiens non munis
de la médaille réglementaire seront mis
en fourrière.
Fournitures Militairea
Le Maire de la Ville des Sables- d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, informe
les intéressés que les cahiers des charges
concernant les diverses fournitures à faire
au 64e régiment d'infanterie pendant son
séjour aux Sables, du 6 au 17 juin pro- .
chain, sont déposés à la Mairie (Bureau
de l'Etat- Civil) où ils pourront en prendre
connaissance.
La séance d'adjudication aura lieu le
19 mai, à 14 heures, dans la grande salle
de la Mairie. Les commerçants qui dési-
reront y prendre part devront se présenter
porteur de leur soumission cachetée, ou
la faire déposer à la Mairie avant la séance,
accompagnée de pièces constatant leur
qualité de français.
Les mêmes jour et heure aura également
lieu l'adjudication pour l'enlèvement des
os et eaux grasses provenant du régiment.
Pour tous autres renseignements, s'a•
dresser au Bureau de l'Etat-Civil.
L e M ai r e, J. CHAILLEY,
à un dépôt d'immondices, de charognes
que l'on appelait Le Cimetiè re aux Chevaux .
Ces voûtes, où la bête fauve ayant troué
pendant vingt ans les épines des forêts
pouvait seule ramper, l'amenaient à des
ruines d'un vieux rampart. Ruines sur
lesquelles aboutissait le jardin du pension-
nat des Soeurs de la Providence.
Le Coq G ris put donc reparaître aux yeux
de Laurence et lui exposer la situation.
Celle-ci, malgré tout ce que les religieu-
ses purent lui dire, malgré leurs offres de
la garder, résolut de suivre immédiate-
ment sen ami vers son père.
Une pluie enragée, glaciale tombait et
l'obscurité était absolue. Elle s'en réjouit,
car la sécurité de son compagnon s'en
trouvait augmentée, et elle, fille des bois,
ne craignait ni les ténèbres, ni l'humidité,
Ils partirent, à la grâce de Dieu, d'abord
par les ruines mais non plus ensuite par
les voûtes de l'égout, à travers des jardins
aboutissant à l a M arne.
Les Prussiens avaient des sentinelles
partout. Mais partout où quelqu'un, igno•
rant un pays, suppose qu'un homme pourra
passer, et non une couleuvre. Et puis en-
suite les sentinelles, gelées sous leurs
capotes, n'y pouvaient voir à trois pas.
Silencieux, se glissant en fantômes, le
Co q Gris et Laurence atteignirent un sentier
de pêcheurs à la ligne, au long de l a
M arn e . E t ils le remontèrent jusqu'à une
lieue de Saint-Léonard.
La s ui t e au pro ch a in numéro ,

E
Hippodrome de la Lande
Une nouvelleadjudication publique pour
les travaux de nivellement et d'aménage-
ment du terrain de l'Hippodrome de la
Lande aura lieu le samedi 9 mai, à 14 heu-
res, salle de l'Hôtel de Ville des Sables-
d'Olonne.
Le devis estimatif comprend deux lots
distincts ; seul le 1.r lot, se montant à la
somme de 25.000 francs fera l'objet de
l'adjudication ; le cautionnement est fixé à
830 francs.
Exposition Internationale
de s Indus tries de la Pêc he ma r i t ime
cl Boulogn e - sur-Mer
Le Sous-Secrétaire d'Etat de la Marine
marchande désireux d'encourager la cons-
truction en France de moteurs à pétrole
simples, robustes, d'un maniement facile,
tels enfin qu'ils puissent servir pratique-
ment à bord des navires de pêche, institue
à l'exposition des industries de la pêche
maritime, qui doit avoir lieu du 15 juin
a u 30 septembre 1914, à Boulogne sur Mer,
un concours portant sur les moteurs des
trois catégories suivantes :
1r° catégorie, moteurs de 45 à 55 H. P.
2. - - 25 à 30 -
3e - - 10 à 15 -
Le premier moteur classé dans la 1re
catégorie recevra un prix de 10.000 fr.
Les premiers classés dans les 2. et 3e
catégories recevront un prix de 5 000 fr.
En outre, pendant un délai d'un an, à
dater de la proclamation des résultats,
tout acheteur de l'un des 10 premiers
moteurs primés dans la première catégo-
rie recevra une prime de 1.000 fr. et tout
acheteur de l'un des 20 premiers moteurs
primés des 2° et 3' catégories recevra une
prime de 500 fr.
De nombreuses maisons françaises de
construction de moteurs à pétrole qui
comptent prendre part au concours, doi-
vent monter le moteur qu'elles ont fabri-
qué sur une coque de bateau de pèche et
présenter le tout en ordre de marche
au jury du concours.
Elles demandent, en conséquence, aux
constructeurs de coques de bateaux de
pêche de bien vouloir entrer en pourpar-
lers avec elles pour l'installation de mo-
teurs sur des coques en construction ou
déjà construites et dont la destination
correspondrait à la puissance du moteur
présenté au concours. Par exemple le
moteur de 45 à 50 H. P. conviendrait pour
les dundees destinés à la pêche en Mauri-
tanie, ceux de 25 à 40 H. P. et de 10 à
15 H. P. à des thonniers ou à des
sardiniers.
En cas d'acceptation, les lettres des
constructeurs devraient être adressées au
siège du comité technique de l'exposition,
106, boulevard Haussmann, Paris.
L'Administrateur de l'Inscription Mari
lime du port des Sa blesfait un appel à tous
ceux que le développement de notre indus-
trie de la pêche intéresse, pour qu'un comité
se forme le plus rapidement possible en
vue de faire participer effectivement l'in-
dustrie locale de la construction navale à
l'Exposition qui ouvre ses portes largement
à toutes initiatives qui peuvent amener
dans l'avenir l'amélioration du sort de
nos marins-pêcheurs.
Le Sous-Secrétaire d'Etat de la Marine
Marchande fait également un appel auprès
des fabricants de conserves pour qu'ils
exposent dans la section 13 de l'exposition
et détruisent ainsi les bruits que l'on fait
courir à l'étranger que l'industrie des
conserves en France entre dans une pé-
riode de complète décadence.
Exposition-Concours
La 11° exposition-concours, qui aura
lieu à La Roche-sur-Yon les 9, 10 et 11 mai
prochain, promet d'être des plus intéres-
santes.
Des fabricants de Paris, Bordeaux, Lyon,
Vierzon, Nantes, Cherbourg, Angers, Saint-
Etienne, Châteauroux, etc., ont envoyé leur
adhésion.
La vaste place d'Armes sera tout juste
suffisante pour contenir les machines et
instruments agricoles fabriqués par l'in-
dustrie française que ne manqueront pas
de venir admirer et voir fonctionner tous
nos agriculteurs vendéens.
Une grande foire aux chiens, où seront
exposé% les plus beaux spécimens des
races vendéennes et étrangères, est orga-
nisée et se tiendra le 11 mai. 1, place de la
Vieille-Horloge. Il est même question d'un
concours de chiens policiers qui aurait lieu
sur la place d'Armes.
Le Timbre de Quittance
La Chambre a adopté l'article 15 de la loi
des finances, ainsi conçu :
Le droit de timbre de 10 centimes auquel
sont soumis, en vertu de l'article 18 de la
loi du 23 août 1871, les titres emportant
libération, reçu ou décharge de sommes,
est élevé :
A 20 centimes pour les sommes supé-
rieures à 200 francs, mais n'excédant pas
500 francs ;
A 30 centimes pour les sommes supé-
rieures à 500 francs, mais n'exédant pas
1.000 francs ;
A 40 centimes pour les sommes supé-
rieures à 1.000 francs, mais n'excédant
pas 3.000 francs;
A 50 centimes pour les sommes supé-
rieures à 3 000 francs.
Ajoutons que la Commission sénatoriale à
approuvé les dispositions ci-dessus.
Fête Militaire du 1 “' Dragons
La fête qui devait être donnée le 3 mai
prochain en l'honneur du ter dragons et
des militaires présents aux Sables à cette
date est, d'un commun accord entre l'auto-
rité militaire et la Municipalité, renvoyée
à une date qui sera ultérieurement fixée.
Les raisons de cet ajournement sont,
d'une part, dans les délais que comporte
l'obtention des autorisations nécessaires
pour la coopération des troupes dans ce
genre de fête, et, d'autre part, les retards
que la période actuellement traversée a
fatalement apportée dans la préparation
du programme.
Une nouvelle date sera prochainement
arrêtée.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage des Sables à Paris et retour
est demandé en faveur des Sociétaires
pour le vendredi 8 mai.
Prière de se faire inscrire d'urgence
chez M. Pesché, rue Rapide.
La Sardine arrive
La première sardine a fait son apparition
jeudi dernier. 700 pois' ons ont été recueil-
lis par un heureux pêcheur qui les a ven-
dus à un prix très rémunérateur.
Espérons que ce joli poisson, tant appré-
cié des gourmets, restera l'hôte de nos cffles
durant toute la belle saison.
Musique Municipale
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés par la Musique municipale
le dimanche 3 mai, à 4 heures du soir,
sur le kiosque de la Place de la Liberté :
Le Rêve passe, allegro KISIER
Jeanne Mai l lo te, ouverture REYNAUD
Za ïre de Ne l la , fantaisie pour
piston. Soliste : M. Bruneteau. X...
L es Vêpres Sic i l iennes , fantaisie VERDI
G en ti l le , polka BELLEVILLE
Le Chef de Mu s ique, BELLEVILLE.
Touring-Club de France
Po ur évi te r les v i lles mendian tes . - Sous
ce titre, la revue d'avril du Touring Club
publie une première liste des villes qui
exigent des automobilistes le paiement
d'une taxe forfaitaire ou la déclaration de
la quantité d'essence contenue dans leurs
réservoirs, avec l'indication des itinéraires
à suivre pour contourner les villes et évi-
ter ainsi le passage à l'octroi.
Cette première liste comprend : Agen,
Bordeaux, Le Hâvre, Libourne, Toulon,
Toulouse.
Carn e t de pas sage en douan e . - Ce nou-
veau permis, que le Touring C lub délivre
dès à présent à ses sociétaires, a pour
objet de faciliter les voyages de grand
tourisme international au profit d'une
catégorie spéciale de touristes qui se pro-
posent de faire un tour d'Europe en auto-
mobile.
Valable pour plusieurs pays : Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, France,
Hollande, Italie, Suède et Suisse, ce car-
net de passage en douane n'exige cependant
qu'une seule consignation, celle afférente
au pays dans lequel les droits de douane
sont les plus élevés.
Habile Escroc
Nous avonsannoncé, il y a quelques mois,
qu'un individu se faisant appeler tantôt
Chevreux, tantôt Durand, tantôt Ménard,
se présentait dans les hôtels, restaurants,
cafés, etc., et se faisait verser indûment
certaines sommes au nom du Touring- C lub
dont il se disait le délégué. De nombreuses
plaintes avaient été déposées contre cet
individu qui vient d'être arrêté et mis en
prison.
Les victimes des agissements de cet
escroc qui jugeraient utile de se plaindre
également peuvent le faire auprès du
Procureur de la République, à Pontoise
(Seine et Oise).
Garage incendié
Dans la nuit de dimanche à lundi, sur
les une heure du matin, un incendie s'est
déclaré dans le garage appartenant à Mm'
Lepeigné, et situé rue des Jardins.
Dans ce garage se trouvait remisé
l'ameublement pour 19 chambres et tout
le matériel d'hôtel, dont les propriétaires
étaient M. et Met. Lepage. La toiture ainsi
que les meubles ont été la proie des flam-
mes. Ceux-ci sont entièrement perdus ;
quant aux dégâts occasionnés au garage
ils sont évalués à 8.000 francs et ne sont
pas couverts par une assurance; le contenu
seul était assuré.
On ignore les causes de ce sinistre.
Violent Incendie
Un violent incendie s'est déclaré à nou-
veau lundi soir, vers 9 heures, rue Marcel-
Garnier, dans des constructions en bois
qui s'élèvent sur des terrains concédés
par l'administration des Ponts et Chaus-
sées, entre cette rue et le brise-lame de
l'avant port.
Le feu trouvant dans les constructions
en planches goudronnées un aliment facile,
prit rapidement de grandes proportions,
mettant en danger les immeubles voisins.
Les concessionnaires de ces parcelles de
terrains, au nombre de vingt deux, se
servaient de ces cabanes comme remise-
abri, pour y déposer les objets les plus
divers : agrès de pêche, perches de dra-
gues, barils de coaltar, d'huile de lin,
cabines et matériel de bains de mer, dépôts
de bois, etc., etc., en un mot des matières
très inflammables.
Le feu a dû prendre naissance dans la
concession Buton, marin-pêcheur, au mi-
lieu des bâtiments dans la direction de
la mer.
Aussitôt l'alarme donnée arrivent les
piquets du 65e de ligne et du lt° dragons
- ceux-ci remorquant leur pompe - qui
sous les ordres de M. le Lieutenant-Colo-
nel du ter dragons, pratiquent une cou-
pure et isolent immédiatement toute la
partie des baraquements du boulevard de
Ouest.
Pendant ce temps, les pompiers, sous la
conduite de leur dévoué capitaine M.
Denis, mettent leur pompes en batterie et
attaquent sur plusieurs points l'immense
brasier.
Malgré tous ces dévouements, devant
cet important foyer d'incendie qui s'éten-
dait sur une longueur de plus de 100 mè-
tres, on dut se borner à faire la part du,
feu, en sacrifiant un certain nombre de
baraquements, non atteints par le flam-
mes.
Les dégâts s'élèveront, croit- n à une
centaine de mille francs.
Remarqué sur les lieux du sinistre :
MM. Villey, le dévoué sous-préfet ; le lieu-
tenant colonel du ler dragons ; Nicollet,
président du Tribunal ; Renaud, juge
d'instruction ; Collineau, premier adjoint ;
Théry, administrateur de la Marine ; les
officiers de douane et de la gendarmerie ;
de nombreux conseillers municipaux et
toute la population assistant anxieuse à
ce sinistre atteignant nombre de petits
pêcheurs qui pour la plupart ne sont pas
assurés.
Au nombre des sinistrés figurent deux
propriétaires d'établissements de bains :
M'a' Geoffroy, et M11'. Pouzin qui voient, à
l'ouverture de la saison, leur matériel en-
tièrement détruit.
Justement a'armés, les maîtres bai-
gneurs de la Plage ou loueurs de tentes
se réunirent mercredi soir et daté un élan
spontané de Ir elle solidarité offrirent à
leurs malheureux collègues de mettre
chacun trois cabines à leur disposit'oa
ainsi que tout le matériel nécessaire à leur
installation.
Nous tenions à signaler ce b d acte de
solidarité, qui fait le plus grand honneur
aux industriels de la Plage.
Un geste, moins beau, est celui qui a
consisté à profiter du désarroi, pour voler
à M. Oscar Viaud, marin-pêcheur, rue du
Palais, un câble do 40 brasses, que celui-
ci venait d'arracher aux flammes. Le vol
a dû être commis pendant que M. Oscar
Viaud tentait de sauver d'autres engins
de pêche.
La Lune rousse
Nous sommes s dans la lune rousse » ;
cette fâcheuse lune, à laquelle on attribue
généralement de nombreux méfaits, a
commencé le 25 avril.
Malgré quelques nuages et même quel-
que pluie, si nous en croyons les constata-
tions des bureaux météorologiques, le beau
temps n'est pas cependant près de finir.
Une aire de forte pression s'étend, en effet,
sur l'ouest et le centre du continent.
La lune rousse finira le 25 mai prochain.
Accidents du travail
M. François Doussier, 29 ans, rue de la
République, à La Chaume, travaillant
chez M. Bibard-Rousseau, négociant en
vins, a fait un faux pas en descendant un
fût vide et s'est occasionné une entorse de
la cheville gauche.
15 jours, d'après M. le D» Pelas.
Mlle Dumoulin, 21 ans, domestique chez
M. Peltier, négociant, rue de la Poste,
s'est piqué en travaillant, ce qui lui a
occasionné un panaris de l'index droit.
10 jours, d'après M. le D' Pelas.
Le jeune Joseph Viaud, apprenti char-
pentier de navires chez MM. Chauffeteau
et Ct., étant occupé à hucher une pièce de
bois avec une herminette, celle ci a glissé
et lui a fait une coupure profonde à la
cheville.
10 jours, d'après M. le Dr Gaucher.
Le jeune Henri Friconneau, apprenti-
forgeron chez son père, étant à forger une
pièce de fer, celle-ci a sauté et l'a atteint
à l'oeil gauche lui occasionnant une brû-
lure de la cornée.
15 jours, d'après M. le Dr Mauger.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Violleau, rue Travot, un porte-
monnaie contenant une certaine somme.
Par Mlle Gautreau, rue des Deux-Phares,
11, un béret de fillette avec inscription.
Par M. Deau, rue des Religieuses, un
parapluie. Le lui réclamer.
Par M. Raguet, greffier du tribunal,
avenue Carnot, 12 feuilles de papier émeri.
Par Mile Jeanne Morineau, rue de la
République, une montre en métal à re-
montoir.
Aux lecteurs du « Petit Journal »
Contrairement aux bruits que certains
déclassés font courir, M. Limousin, dépo-
sitaire de journaux, informe le public que
jamais il n'a été remercié par le Pe ti t
J ourna l , et que c'est lui, et de son plein
gré, qui a donné sa démission.
Il n'y a dans cette affaire aucune ques-
tion politique, ainsi que quelques mal-
veillants (rétribués en la circonstance) ont
bien voulu le faire croire.
AUX NOUVELLE
— LES SABLES I
I SAMEDI
VENTE-RÉCLAME
D'Articles d
Faïence - 1
A 1. / ..r /.. . .3..,,../LIe
AUX NOUVELLES GALERIES
— LES SABLES-D'OLONNE —
SAMEDI 2 MAI
VENTE-RÉCLAME
D'Articles de Ménage
Faïence - Verrerie
A r t icles éma illés et A lumin ium
BROSSERIE - DROGUERIE
Rayon Spécial d'Ameublements
Et Fournitures re, Literie
GRAND 01101X DE VOITURES D'ENFANTS
LA N, ENDEE REPIJBLICAINE
Les No uve lles G a le ries vendent tout
moins cher qu'ailleurs
Monne
Victoire républicaine 1 - Malgré
une pression éhontée, en dépit des distri-
butions d'or et d'argent faites avec une
largesse inconnue jusqu'à ce jour, la com-
mune d'Olonne a donné au sympathique
Dr Pacaud une majorité de 102 voix. Cette
majorité eut été plus élevée si, un nom-
bre important de nos amis (plus de qua-
rante ouvriers, journaliers ou manoeu-
vres) n'avaient été, en raison du chômage,
obligés de quitter momentanément la
commune pour aller travailler à Nantes,
Fontenay, Luçon et même Bordeaux.
Contre ce bloc de plus de 100 voix de
majorité républicaine la réaction cléricale
pourra employer toutes les manoeuvres :
elle ne parviendra pas à l'effriter. Haut les
coeurs I chers concitoyens, continuons à
marcher la main dans la main, unis et
disciplinés et préparons ensemble de nou-
velles victoires.
- Dans nos Villages. - La nou-
velle de la victoire du Dr Pacaud, parve-
nue dimanche, vers minuit, a été accueillie
avec une joie indescriptible. Le lendemain
lundi le chômage a été presque général :
le drapeau flottait presque partout. Au
IDIESELESECUISESSIEMSIESSESaaaaala
bourg les républicains célébrèrent aussi
joyeusement le succès tandis que les réac-
tionnaires, consternés, se terraient comme
des lapins de garenne. Dimanche, munis
de sifflets à roulettes dont ils avaient fait
une ample provision tellement ils comp
laient sur le succès, les cléricaux atten-
dirent jusqu'à 11 heures la bonne nou-
velle! Hélas I il fallut remiser les sifflets :
un émissaire vint annoncer que le pauvre
Henri B zire mordait la poussière.
Et chacun d'eux l'âme tri-te, la rage au
coeur, regagna ses pénates, tandis que
dans les buvettes républicaines du bourg,
retentissaient les cris nourris de : Vive
Pacaud I Vive la République
- Paiement des Retraites ou-
vrières. - Le Maire de la commune
d'Olonne a l'honneur d'informer ses ad-
ministrés que le paiement des retraites
ouvrières pour le premier trimestre 1914,
aura lieu dimanche 3 mai, de 8 heures à
11 heures du matin, salle de la Mairie.
- Vente de fumier. - Le Maire de
la commune d'Olonne informe ses admi-
nistrés que la vente de 25 mètres cubes de
fumier environ, provenant du balayage
du bourg, aura lieu dimanche 3 mai, à S
heures du matin, près le cimetière com-
munal. Le M ai re, Valère Mente.
Jard
Noyée. - Prouteau, née Marie
Macquin, 38 ans, journalière à Jard, était
à la pêche avec ses voisines, dans le che-
nal, à Saint-Nicolas; au moment du ras-
semblement, car elles s'étaient séparées,
ses amies ne la voyant plus revenir se
sont immédiatement mises à sa recherche
et n'ont pu que découvrir son cadavre
flottant sur le chenal.
Il s'agit là d'une mort purement acci-
dentelle.
Saint-Hilaire-de-Talmont
Médaille de 1870-71. - M. Jean
Chaillou, qui a fait la campagne contre
l'Allemagne en qualité de soldat au 65°
régiment d'infanterie' de ligne, vient de
recevoir le diplôme de la médaille commé-
morative de la campagne de 1870 -71.
Ille-d'Ven
Justice de Paix. — Par décret pré
sidentiel du 26 avril, M. Lévrier (Aristide-
Gustave), est nommé greffier de la Justice
de Paix de l'Ile- d'Yeu, en remplacement
de M. Allaire, décédé. .
Croix-de-Vie
Nomination. -M. Pineau, canonnier
au 28' régiment d'artillerie, vient d'être
nommé facteur des Postes, à Croix-de Vie.
Saint -I Ii laine-ale-liiez
Lettre de félicitation. - En vertu
d'un décret du Président de la République,
rendu sur la proposition de M. le Ministre
de l'Intérieur, une lettre de félicitation
pour acte de dévouement a été adressée à
M. Jean Pénisson, pêcheur à Saint-Hilaire-
de Riez.
Toutes nos félicitations.
- Menhir de La Tonnelle. - Grâce
aux travaux et actives démarches de M. le
Dr Marcel Baudouin, inspecteur des Mo-
numents préhistoriques, la Commission des
Monuments préhistoriques du Ministère de
l'Instruction publique, vient de classer le
Menhir de la Tonnelle, à Saint-Hilaire-
de-Riez, malgré le propriétaire du terrain,
qui voulait détruire, à toute force, ce pré
cieux vestige d'un lointain passé, et refu-
sait de le céder à l'Etat I
Désormais, s'il se permet d'y toucher,
il verra ce qu'il lui en coûtera I Il va être
obligé de conserver le Monument, malgré
lui... Avis aux conservateurs l... De la
sorte le monument n'aura rien coûté à la
commune.
Notre-Dame-de-litiez
Classement du Polinoir du Coux-
Jaune comme monument histori-
que. - Le Po lin oi r du Coux Jaune, que
M. le Dr Marcel Baudouin a sauvé d'une
destruction certaine en le faisant trans-
porter sur la place de la Mairie, et en l'of-
frant gratuitement à la commune de
Notre-Dame-de-Riez, vient d'être classé
comme monument historique. On doit
féliciter M. le Maire de la complaisance
qu'il a mise à accepter ce gros caillou,
sans trop se faire prier.
litarbatre
Noyé. - M. Jules Maurice, marin,
profitant de la marée basse pour se rendre
à son canot, a découvert sur la boue, le
corps d'un noyé qu'on a reconnu être
celui de Verger, l'un des naufragés de
Pornic.
Arrondissement de Fontenay-le-Comte
Luçon
Courses de Chevaux. - La Société
des Courses d e Luçon a décidé :
1° Qu'en 1914 les Courses auront lieu le
dimanche 4 octobre ;
2° Qu'à partir de 1915 les Courses auront
lieu chaque année le dernier dimanche de
uin et le premier dimanche d'octobre.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de 1
(En face l'Avenue de ta Gare)
LES SABLES-D ' OL OIVIVE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vèlements sir Mesure
lEt Faites d'avance,
Rayon importan t de Chap e llerie nou vel le
VÊTEMENTS P' MARIAGES & CÉRÉMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
Meilleur Marché que partout ailleurs
La Maison accepte les Bons du
CRÉDIT t9ABLAIe
DOUANES .411EN
[ reimprimerieR.00HE-JOURDA/N
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions Tg Sels, etc.
e 0 0 DO U A N ES e 0 0
effeassaugmbe
G) 0 DOU A N ES•••
SMilniiitiumsgsmapn,
ETAT-CIVIL SABLES
Du 2 3 au 3 0 A u e- i l 1 9 1 4
NAISSANCES
Albert-Georges-Charles Burneau, rue de la
Justice, 83.
Marie-Marguerite - Louise-Eugénie Rosse de
Prezent, Gours Blossac, 35 b is .
Camille- Alexis- Sylvain Gaborit, route de Tal-
mont.
Georges-Louis-Sylvain Magneau, rue de la
Justice, 15.
Maximin-Antoine-Lucien-Louis Amiaud, rue
l'Eglise, 17.
Désirée-Marie-Antoinette-Françoise Caudry,
Impasse des Traponnières.
Yvonne-Alexandrine Viaud, rue du Palais, 87.
PROMESSES DE MARIAGES
Jean-Marie-Félix Barbaron, employé des che-
mins de fer, et Valentine-Henriette Foucher,
lingère.
MARIAGES
Albert-Hippolyte-Ernest-Gildas Peaudeau, bri-
queteur fumiste, à Saint-Etienne-du-Bois
(Vendée), et Marie-Gabrielle-Joséphine Bes-
sonnet, couturière, rue des Soupirs.
Alphonse-Olivier-Dieudonné Massé, mécani-
cien au Château-d'Olonne, et Yvonne Bordet,
couturière, au Petit-Jubilé.
DÉCÈS
Léon-Benjamin Raynard, 69 ans, commerçant,
époux de Louise-Marie Gassot, rue des
Halles, 15.
Cécile-Marthe Elise Sochard, 19 ans, sans pro-
fession, route de Nantes, 12.
Ilenri Petit, 9 mois, rue Daniel-Fricaud.
Célina-Marie Brochard, 31 ans, lingère, Petite-
Garlière.
Section de La Chauma
DÉCÈS
Henri-Alphonse-Gabriel Penard, 1 an, rue de
la Broche, 19.
..,e,res.aseisseseereases:evresen....anseeecesseseessisseunseure
Bulletin de la Poissonnerie
Il a été expédié pendant la semaine
Pour Bordeaux 1. 200 te.
Chartres 200
— Dijon 500
— Londres se
— Lyon 1.700
— Marseille 550
— Nancy 500
-- Nantes 1.700
— Paris 3.400
-- La Roche-sur-Yon 1.600
— Saint-Etienne 500
-- Tours 500
— Divers 30.000
TOTAL 42.350
VIENT DE PARAITRE
L'ANNUAIRE DE LA VENDÉE 4914
SERVANT-MAHAUD, Éditeur
3 , P la ce d e la Préfec tur e, L a Roche-sur- Yon
Prix : 2 fr.; franco, 2 fr. 50
En vente chez l'Éditeur et dans toutes les Librairies
Etude de Maître Emile GUÉRIN, huis
sier-audiencier aux Sables-d'Olonne, 45,
rue de l'Hôtel-de-Ville (successeur de
Maitre A. TessoN).
VENTE VOLONTAIRE
Le VENDREDI HUIT MAI mil
neuf cent quatorze, à une h eure du s o i r , et
Jours suivants, s'il y a lieu, aux
Sables d'Olonne, 8, Rue MARCEAU (près la
Place de la Liberté), il sera procédé à
la Vente aux Enchères publiques, au
plus offrant et dernier enchérisseur, de :
MEUBLES
Et Objets Mobiliers
Comprenant notamment :
Chambre à coucher Henri II en pitchpin
massif, une grande Armoire ancienne en
merisier avec ferrures ajourées, Lits
noyer massif, Lits fer, Sommiers, Mate-
las, Traversins, Oreillers, Couvertures,
Tables de toilette, Tables de nuit, Tables,
Canapés, Fauteuils, Chaises canées, Bu-
reau Ministre bois noir, Corbeilles, Chai-
ses, Placards, Garde Robe, Casiers à mu-
sique, Glaces, Garnitures de toilette, Lam-
pes Suspensions, Dessus de cheminées,
Lessiveuses, Cheminées prussiennes, Cui-
sinières, Potagers, Fourneau à pétrole,
une Bicyclette, Baignoires, Barriques
vides. Vaisselle, Verrerie et quantité d'a u-e
tres Objets.
Au Comptant et 10 ./° en sus
L 'Huissi er ch a rgé de la Ven t e :
E. GUÉRIN.
agelalaltainiaalat
Les Malacuen
D'Eblio'MAC ETNERVEUSES
elles l'HOMME et cher le FEMME
M'es MATRIC
HERNIES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCHa
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
e n que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
même les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Challans, mardi 19 mai, Hô tel des Voyag eurs .
Les Essarts, mercredi 20. Hô tel d u Lio n - d ' Or.
Montaigu, jeudi 21, _Hô tel Roy .
Sainte-Hermine, vend., 22, Hô t e l des Voyag eurs .
Luçon, samedi 23, Hô te l du Croissan t .
Les Sables, dimanche 24, Hô te l du Cheval B lanc .
La Roche-s -Ton, lundi 25. Hô t e l de l 'Europ e .
Chantonnay, mardi 26, Hô te l du Mou ton .
Les Herbiers, mercredi 27, Hô t e l du Lion . d ' Or.
No ta . — Le Docteur revient tous les deus mois
environ. Notice et renseignements franco.
L'Asthme guéri
La lettre suivante en est la meilleure preuve
a Monsieur ROUSSEAU, Fontenay-le-Comte,
e Pila belle-mère m'a prié de vous remercier
pour votre SIROP TELL. Elle en a fait
usage depuis quelque temps et son asthme
m a lgré ses 70 ans , tend à disparattre de jour
en jour.
» Pour la coque luche , mon garçon prétend
avoir guéri son enfant avec ce m êm e s irop ;
aussi m'a-t-il prié de vous remercier.
e Signé e J. LABORDE, à 4hallans (Vendée). s
Le SIROP TELL est une merveilleuse
et toute récente découverte. Nous ne saurions
trop le recommander aux asthmatiques et aux
coquelucheux qui, après' avoir tout essayé,
n'ont obtenu qu'un soulagement incertain et
temporaire. Un seul flacon suffira à les con-
vaincre. On trouve le SIROP TELL dans
toutes les bonnesPharmacies au prix de 3fr.25
le Flacon.
Envoi franco contre un mandat-poste d'égale
somme à la PHARMACIE G. ROUSSEAU, Fonte-
nay-le-Comte (Vendée). Dépôts :
Sables-d'Olonne —PharmaciesParant,Soreau, Lamy.
Beauvoir•sur-Mer. — Pharmacie Augereau.
Challans.—Pharmacies Bourdeau,Chevillon,Laprée.
La Garnache. — .Pharmacie (Huard.
Moutiers-les-Mauxfaits. — Pharmacie Monnier. ”
Angles. — Pharmacie Abadie.
Champ - Saint-Père. — Pharmacies Gluard, Ristor.
Bouin. — Pharmacie Chiron.
Tahnont. —Pharmacie Renault.
Saint-Gilles-sur •Vie. — Pharmacie Chauvière. .
Criés. — Pharmacies Carteau et Porteau. '
Croix-de-Vie. — Pharmacies Tesson, Gaudineau.
Saint-Jean-da-Monts — Pharmacie Guérin.
La Mothe-Achard. — Pharmacie Dreneau.
Beaulieu — Pharmacie Ferré.
Nieul-le-Dolent. — Pharmacie Masson.
Palluau. — Pharmacies Guérineau, Imbert.
Apremont — Pharmacie Sellier.
11404.1.feireieleSLWAY IMM.@
LA HERNIE
Ex-Religieux une congrégation dissoute, offre
ayant été 24 ans infirmier dans
gratuitement sa précieuse formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de temps et sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre la Hm,
nie, seul, le Traitement du Révérend, a
de M. SCHLA.FLI, spécialiste diplômé, 75,
Boulevard de la Villette, a Paris,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois, ainsi que l'attestent quantitée de
personnes guéries dans la région.
Le Traitement du Révérend est le seul
qui prenant la cause h sa source, rend leur
vitalité primitive aux tissus affaiblis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
dangereux et malsains.
Consacré par 24 années d'applications dans les
Congrégations.du monde entier, le Traitement
du Révérend est le seul qui soit patronné
et ordonné par le Corps Médical, Prêtres, Religieuses -
et dont les résultats soient officiellement
garantis dans tous les cas, même les plus in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner, ainsi
que celles qui voudraient s e traiter. .et guérir, M.
Marcel SOHLAFLI, fournisseur particulier
du Clergé se tiendra lui-même, h leur disposi- •
lion, de 9 heures h 3 heure.,
Bressuire, Hôtel du Dauphin, dimanche 3 m a i .
Les Sables, Hôtel du Cheval Blanc, lundi 4.
Roche-s -Yon, Hôtel du Pélican, mardi 5.
Luçon, Hôtel du Boeul-Couronné, mercredi G.
Fontenay, Hôtel de France, jeudi 7.
Herbiers, ÿètel des Voyageurs, vendredi 8.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, samedi 9.
I,e même succès est assuré et garanti dans toua
les cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Renseignements gratuits et discrets pour traite•
ment par correspondance.
U ,›FilONSIEUR offre gratuitement
de fa i re connaltre à
tous ceux qui sont atteints d'une maladie de peau:
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poitrine, de l'es-
tomac et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se gndrir promp-
tement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconises. Cette offre dont on appréciera
l e but humanitaire, est la conséquence d'un voeu.
Écrire à M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo,
Grenoble, qui répondra gratis et franco par case-
r:or, enverra let indication:, demandé..
Emphysème Pulmonaire
L'Emphysème est causé par la dilatation des
alvéoles pulmonaires, l'air circule mal dans les
bronches, et la régénération du sa n g reste in-
complète. Com me l'asthme, rem physème donne
lieu à des crises d'étouffement et se traite de
même. Le meilleur remède à employer est la
Poudre Louis Legras, qui calme instantanément
les plus violents accès et guérit progressive-
ment. Une bol e est expédiée contre mandat de
2 fr. 10 adre ssé à Louis Legras, 139, Bd Ma-
genta, à Paris.
LA HE It NI E
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rée.
dent dans le port d un appareil vraiment perfec•
tissai, strictement adopté 5. leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous. quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste h l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à e
La Roché-sur-Tom Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. â 4 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, 1., mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, ,Hôtel du Boeuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2'
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantotinay, Hôtel du Mouton, 4e mardi de cha-
que mois, 9 h à 4 h.
Les herbiers, Hôt,I du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarte, Hôtel du Lion-d'Or, 3e mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion d'Or, 1.t jeudi
de chaque mois, 10 h. à e h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRES p erfe c tionnées
M. CHARL Y, pour tou t es les dév ia tions des
organes de la femme.
Conseils et renseignen.ents gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Roch e l le .
Le GérattteVALP.ria MATHÉ.
Sables-d'Olonne. - 'mn. ROCHE-JOCIRDAIN

Poires de la Sûma~ne
Dimanche 3 mai. - Assemblée gagerie:
L'Aiguillon-sur-Mer, Le Bernard, Dissais, D mpierre,
F ymoreau, Moreilles, Mortagne-sur-
Sèvre, LePoiroux, Saint-Florent-des-Bois, Ste-
FOY(à. l'Epinette),Sainte-Hermine (à Ougnette),
Saint-Maurice-le-Girard, Saint-Prouant.
Lundi 4. - Aizenay, Breuil-Barret, Maillezais,
Tiffauge .
Mardi 5. - Bournezeau, Grosbreuil, Saint-
Gilles-sur-vie. «
Mercredi 6. - L'Herbergement (marché à
chevaux), L'Hermfflault (jeunes veaux), Mouilleron-en-Pareds
Saint-Cyr.en-Tal mondais.
Jeudi 7. - ~eauvoir-sur-Mer, La Mollie-
Achard, Nalliers, Pouzauges.
Vendredi 8. - Monsireigne.
Samedi 9. - Fontenay (veaux et moutons),
Luçon, La Roche-sur-Yon (exposition- foire,
3 jours).
B 1 B L 10 G R A P H 1 E
La Vie Heureuse
Sommaire du Num ér o du 20 A vri l 1 9 1 4
Une mode nouvelle: La cope de page. - Ce
que par femme vent... et doit vouloir,
Colette Yver. La mode la Vie chronique' Heu reuse :
Le mouvement croisé régit les élégantes, par
A..i.
Ilenson. - Quelques recettes... sur la
façon de manger les fruits, par Pierre de Trévièr...
Abat-jour ou fuseau, - Mésange
(deuxiè me partie), roman, par LilyJean-Javal.
x- L s endroits à la mode, par Claude France.
iss Des e dames, des ombrelles, un chien et une
la,is e qui sont à la mode. - Au Salon des
ai t s français, par R. L. Ch. - Propos de
théàte Roi d'hier et rois d'aujourd'hui par
Robert 'e de : Ir Fers. - De Paris au Caire Eu
chemin de fer, en automobile, en bateau, en
voiture à âne, à chameau et en aéroplane, par
Marc B.nnier. 1 - Les souvenirs d'un comédien
amateur, 1, par le comte de Germiny. - La
te mode des hauts chapeaux.
aura.. numéro: reproductions de quelq esuns
des plus importants envois au Salon des
A r t is t es Français qui ouvre le P~ mai.
La première partie des Souvenirs d'un comédien
amateur, par le comte de Germiny.
Le ré it fait, par M-- Marc Bonnier, la femme
du célèbre c aviateur, de son voyage pittoresque
De Paris au Caire.
BilletS de BZIRS d9 Mwa à Prix rélifits
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénote«
mées :
Angoulins-sur-Mer Bourgneuf-en-Retz Chal.
Châtelaillon, kouras, Fromentine, La
lans' B~~,n,irie, L'Aiguillon -port, La Plaine, La Rochelle-Pallice,
La Rochelle-Ville, La Tranche,
La Tremblade, Le Chapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Mare.ne Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Paimboeuf, Pornic,
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévinl'Océan,
Saint- Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint- Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
.hel-Chef-Chef, Saint-Pére-en-Beez, Sainte-Marie
et Tharon.
l ' Bi l lets de toutes c lasses va la b les 33 jours ,
non compris le jour du départ; faculté de prolongation
de une ou detix fois 30j?nrs, moyennant
supplément de 10 -/. par p iode. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à touetres les t gares la
intermédiaires entre la gare de départ e
station balnéaire de destination.
20 Bi l le ts de t ou tes c lass es va la b les 5 jours
au maximum, délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de I'Rtat, du Vendredi de chasemaine
au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples augmentédelOo/o;
minimum de perception'par place : 12 fr. en
1 rO classe, 9 fr. en 2- classe et 5 fr. eu 3- classe.
Le enfants de 3 à-7 ans ne paient que la moi -
tiésdu prix des billets.
3a Bi l le ts de 2e e t de 3 1 c las se valab les un
jour s eulemen t fle dimanche ou un jour tériéV
délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la L o ire , y Compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, Sonmur-Orléans
et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongation.
Prix. - Deux tiers des prix des billets d'alle
r et retour ordinaires : minimun de perception
par place : 4 fr. en 20 classe et 2 fr. 50 et)
3- classe.
Car t e s d'abonnement de b ain s de m er .
L Chemins de fer de l'Etat délivrent en
outre, pendant toute la saison balnéaire,'aux
personnes qui ont pris Pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de met valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 -/. sur les Prix d~s cartes ordinaires-
Etule de Maitre Emile GUÉRIN la, i S
s i er-audiencier aux Sables-d'Olonne, 45,
rue de l'Hôtel-de-Ville (successeur de
Maître A. TESSON).
Vente V010. »
Le SAMEDI DEUX MAI mil neuf
cent quatorze, à une h eu re e t demie du soir
dans la Salle sise 16, COURS BLOSSAC, aux
Sables d'Olonne, il sera procédé à la
Vente aux Enchères publiques, au plus
offrant et dernier el)chéri,seur, de
Et Objets Mobiliers
Lits complets acajou, noyer, pitchpin,
Matelas, Couvertures, Oreiliers couêaes,
Traversins, Armoires à glace, Tables de
nuit, Buffets, Bureau financi er ch.êne,
Tables, Tables rondes, Chaises, Armoires,
Commodes, Bancs, Chaises de jardins,
Tablè de salon. Tapis, Carpettes, Fauteuils
Voltaire, Fauteuil balançoire, Lam-
Pes Chinoises, Glaces, Glacières, Série de
Mesures, Tables de cuisine, pendules,
Tabouret de piano, Tableaux, Suspensions,
Paravents, Réchauds à alcool,
Garde-Feu, Gardes-MaDger, Niches à
chiens, Draps, Serviettes, Torchons, Batterie
de cuisine, Vaisselle, etc., etc.
Un Générateur double pour auto, marque
Blériot.
Deux Phares pour auto, marque Blériot.
Une Machine à coudre Howe .
Jeux de Croquets et Jeux de Tennis.
Un Etabli complet et de nombreux
Outils de menuiserie.
Au Comptant et 10 -/. en sus
L 'Ruiss ier ch argé de 1. vc.,c
E. GUÉRIN.
Pour tous renseignements, s'adresser à
MaItre E. GUERIN, huissier aux Sablesd'Ofonne,
45, rue de l'Hôtel de Ville.
Certifié par 1'laupriatieur
31areelliii DUPEYROUX
XIO, XX~"t~e cL&
LES SABLES D'OLONNE
ESpécialim, pr tous Travaux en Ciment
Dallag e s, Bassin s p or ta tifs
Ca l va ir e s en ï Cim en t . ' arm é
im i ta ti on B ois, e t c .
PRIX MODÈRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
A VENDRE DE SUITE
POUR CAUSE DE DOUBLE EMPLOI
Ua SALON neuf, composé de
cinq Pièces.
Une très belle BICYCLETTE
neuve n'ayant jamais servi.
Une CUISINIÈRE d'occasion en
bon état.
S'adresser au Bureau du Journal.
POUR CAUSE DE SANTÉ
Maison aVeC Fonds de Commerce
DE RESTAURANT
Bi en A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
'V JE W ID n Ei
Voiture Lion-Peugeot 19 0 8 lindrique
EN PAFIFAIT ÉTAT
Force 8-12 H.-P. avec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'adres s er au Bureau d u Jo u rn a l .
A Céder pour Cause de Santé
É,
GAFE, - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Ewtraîts d '-Afl ,-~hes
Etude de M- P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
DE GRÉ A GnÉ, Commune
A 'JENE)R'—' d'Olonne, un 'Vaste
Magasin, situé en face la Gare, ayant 55
métres de longueur sur 12 mètres de largeur.
Ce magasin, avec le terrain qui en dépend,
couvre une superficie de 1 hectare environ.
Jouissance de suite et facilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
-
Même Etude.
DE GRÉ A GRÉ, Commun e
AVENDRE de Sainte-Foy. Village de
La Billonnière, une Ilièce de Terre, au
lien tiares. dit _Grand-Bois,
contenant 60 ares 50 cen-
Jouissance de suite.
Pour tous renseignements et traiter, s'adres-
ser soit à M. GUILBAUD, cultivateur au Bois,
commune du Chàteau-d'Olonne, soit audit
Notaire.
Mènie Etude.
A V E N D R E ]~E-3o'r"derle de
ouguignè,
É A GRÉ la Petite
nette, commune du Ghâteau-d'Olonne, flatiments
en bon état.Contenancp 19, hect. 50 ares.
Pour tous renseignements, s'adresser à M.
POTHIFR, propriétaire au Précou, soit à M.
BOSSIS, expert à La Roche-sur-Yon soit à Me
P. MOREAU, notaire aux Sables.
Etude de M- G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
pour entrer en Jouissance
A LU ti r"'-- R le 9,4 Juin 1914, Ville des
Sables-d'Olonne, une Maison, située rite
Marceau, 6, comprenant: un rez-de-chaussée
composé de cuisine, souillarde, salle à man'
ger, salon. Cave cimentée au dessous; au
4 chambees à coucher, cabinet de toilette:
Chambre débarras, water-closet, vaste grenier.
Jardin et pompe. - Eau et gaz.
Pour tous renseignements et traiter, s'adresser
à M. L. CIRET, propriétaire, 5, avenue de
la Gare, ou audit Notaire.
Elude de 111 CIIAIILES GRANDIEAN, notaire
à Challans.
A%J N [) R E A OU L'AMIABLE, ensemble
séparément, deux
Maisons contiguës, situées ville de Challans,
route de Légé, comprenant chambres
d'habitation, servitudes, cour et jardin, dé.
pendant des successions de M. et THU.
LIEVRE.
S'adresser audit Notaire.
L'ÉVOLUTIOI\' ÉCOINOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire piraissant le Dimanche
: E. ROBENNE
22, Rue de Châteaudun, 22. - PARIS
Le service de l 'Evo l u tion Econom iqu o est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abo....e.ts : 10 f,. par au
Vielix Jourliaux à Veildre
à l'Imprimerie du Journal
& "M
tek., ê__cqî 1 M
z ._ on Pcst.
i b o it .
i DOWNIABE ENI M
Q L u
.It
peau et fait repou"c.?Iclu C 141EV., 's Ls
40ansciloxistenco, 4niiijonsau.>Ç'~.eM.00 ,
p~~etite bol te Ore . 420 ~p. t 2 1,­ C~O '
Ris.
u
d~ 1
—
CONCESSIONNAIRE DFS Fusils et CigAltlLeN
Sp écia i t ë de Cartouch es chargées . - A teli er de répara tions
AMI NES A COUDI RE cr ORIGINAL VICTORIA » et- ta. PFAFF »
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CATALO G UES D I VERS FR ANCO S UR DEMANDE . - PRIX MODÉRÉS
LACITINA U 1
MARQUE A LANCRE
S' Z'
Médai l l e d 'A i~q enl , Exp" i l io ~ i Un i v ers e l l e Par is 1 9 00
Iféd i l le , d 0 , _ i l L i èy e 1 905
Médai l le d 0r, o , u t e rna l ionale Mi lan 1906
GRANDE ÉCONOMIE SUR LE LAIT NATUREL
28 ANS DE SI-JOCÈS
)FRANÇOIS BnUNNER, r.bri...t
U.i.c ét.et~iq.e 12M HP: PI.c. de. Oba~pc....
E. vc.t. eh.. MM.
EN VENTE PARTOUT
NOUVELLE SÉRIE
Paraissant
2 FOIS PAR MOIS
LE 5 ET LE 20
L'ÉLÉGANCE ., LA MODE.
LES LETTRES et LES ARTS
LES IDÉES ET LES ACTES
LA VIE PRATIQUE.-
TOUTE
VACTUALITÉ FÉMININE
LZIIE COUVERTURE 1 COULEUR
Se) CEN TIMES
SAVON-CON311GO
LA VENDEE BEPUBLICAINE
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA 111-'GION
eA r in es, Mun i t ions e t ~ ! r t ic1es de C hasse de t ou t es s o r tes
a H 1 ni ué
PVICITeORIVIAISSIER
é1rmurîE ~ .
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SU~',I-Yt,iN
MÊME MAISON : 1 5 , rue Travo t , SABLES-D'OLONNE
CABINET DENTAIRE DES SA13L~,'S—D'OLO NNE
ChilUrglefl_99nfi~1,
Diplômé dé 1. F ... ltà de Méd..i.. de Pori. M de PEcol. D..taire de P.ri.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spé.ialitâ d'app.r.ils dé.t.i~.o te.. . tô S et 1. 13.»cli. et dé. Deut.. - E.tra.tio.o
et. D..t. . d.p.i. ces 5 lyl'.ce
fic~ 1 Pl.%. é ~e t
tir V.l...it., Oc, Pliitiiie, et.. em ~, et..
ipaux 1§10DÉUÉS
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du T-ycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
1
1>
Lnstallations Eloctriquos, Gaz &JE om 1
CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE
Plomberie - Zirigu,-rîe - Fumîsterie - PPODUITS CÉRAM IQU FS
SPÉCIALITÉ DE SALLES DE B AINS (n om bre u s es r éfér en c e s j
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE- BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ItLECTRICITÉ
G~raiid Choix d'-ALIPIPAL~nRI1,S porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
G» Clioix d'AVIIIAUF,4RLS »JE, CRIAU]ri][OALGli'
Seul Représentant de «« W~a, M.4alamaixdir" »
Installation du Chauffage central par cetAppareil. Appareil de démonstration en magasin
Malle de Hnius fonctionnant au g ré du Client.
Très Grand Choix d'Artîcies de Ménage
1 FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
A toute Personne payant au comptant, il lui sera fait une remise de 6
Les Personnes qui désireraient s'acquitter par mensualités, un crédit leur sera ouvert,
sur références, sans augmentation de prix. Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dits q,ciques jours il I G A SIN D'EXPOSITION ENVILLE deSalles Gaz. Articles deLuio
'w 'w Ne lqrllqrlq"*"~u,
ALIVIENI COMPLET POUR VEAUX ET prtpicEllis
F61j. S-i., .6g..ia.t, 1, rue M.nt.b~Il.,
Ch. Jamet, pharmacien, Beauvoïr-sur-M~. - Jean Tes.ie~, .4goeu
B..i.. - H. B.videavil ph.r-~ci..,
Masson Ni.ul I.-Doi..t - Ag. Ga.t~..., ..chi.~.
- - B.~tho-6, ph.r..~u,.~ LI, e.
A. Imb.~t,
Palluau. - P. Sellier, pharmacien, A premont. - E. Cartaud, phar-
C.ë.. -MT ......
vul, Edouard Guérin,
pharmacien, baiDt-jean de,Monts, - GaborIt~ épicier Soullars
R..-d, phar-..i... T.I...t chailid _les_
marais. - Piprre Grolienu, e.-..rdehal, —A Giraud La êpicie Verrie. - Frédé~io
Clénet, nêgocient, La Chaize-le- Viconit.. - éki.., ~harmacîén,
Soi.. - Ch: RI-bo~t, eha`~ë=.ié., o.taigu.
Marcel Pontoireau, pluirmacien, Les or iers.
]Fondée en 1886
IMPRIMERIE
PI.c. de 1. Liberté
LES SABLES-D'OLONNE
On trouye constamment en Nalasin:
PRIMÉS POUn MAIRIES ET ECOLES
Soci é t és de 8,-.- Mutuel,
Imprimés de Douanes
Passavants, S
POUPSOIS; tousModèles pour
Importation a Exportations
et Capitaines de Navires
POUR CAFETIERS
Loi sur l'ivresse publique
Prix des Boissons
Police des Cafés et Débit,
POUR ENTREPRENEURS
Fouilles de paye
Modèles de soumissionF,
de cautionnement
MODULES DE PERCEPTEURS
Sommations sans frais
Avis officieux
Situation de Caisse, etc.
IMPRBIERIE COINIMERCULE & ADMINISTROYE
11, ait 0 1707 11 DU Fiqj
5, A v enue Ca rno t (P laCe de la Liber té) e t 7 , A venue Nico t
Pwir l es Mairies, Ecoles, Efflpeppeneups de Travaux Publics, Cafés, etc.
Imp ressio ns Comm erc ia les : Fa c tures , Circu la ires, Téles de Le i tres , Car t es
illern o ra ndums, Env e lopp es , Reg is tres , L e t tres de .Na iss an ces , Nariages , Décès
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOTJRXITURES DE BUREAU - RELIURE -4 - 4
SPÉCIALITÊ D'AFFINES EN NOIR Il EN COULEURS (livrées par retour du courrier)
Co A lv e MM S ETCC.È g
PILULES MORISON-NOULINn-letn-2
2%ri ra tif vé0 eltat, depura tif 414 sang, gu îtris on des
douleurs , maladies de foie, de J 'estomac, hvdrop is ie,
Wareso, e,ctir 2 nemeuses f Zer -,,.hgsenl.les 1. go. htu~I.Ltg rire 1 et les
M , rancs.- e ne-
,
&u #oqu: o t üs P*., W" à
6.1v« M «mean« mta~'* soi à
ais
a- 4.11441
MI
11a b ' î (î n î ~s dem 8 ( i b les -d 'O lon n e
SOUTENEZ LINDUSTRIE LOCALE ....
Pour Vos lustallalions de Lumière Électrique
IIIS
chille VIDII 1
-uf!*win
ai,
Rue de l'Ancien Hôpital
LES SA13LES-D OLONNE
Fe tient à votre entière disposition pour exécuter tous travaux concernant
TOUTES MES INSTALLATIONS SONT GARANTIES CINQ ANS
Grand Choix d'Appareils
NOMBREUSES RÉFÉRENCES AUX SABLES & AUX ENVIRONS
Po ur tous renseignemen t s e t pou r t ra i t er, s ' adresser à M . V ID Y, rue de l ' Hôp i ta l
ou à M . MIG A V L T, Direc te u r de l'Agence MALIN, p lace de la L iber té .
Yeiiie ffireete de la Fabrique au P8pticulier sans Intermédiaire
1 CYCLES C MACHINES A COUDRE
À À
Se iété Manufacturière d'A.rines et Cycl SAINT-ET[ENNE
]L 1 », ,%. n E) ~ 2 9, 19:
LES SABLES-D'OLONNE
BoUtièreS (~. -ec)ursonTin
et course, garanties
Bicyclettes depuis Ilà jusqu'à 300 francs
ain depuis 75 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE ~ à -
à pied 110 fr.,
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mich elin , Ga u l o is, SO I.V
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Locations, Réparations
1~a Maison reçoit les 13ons du CUIÉ]DIT S_A_-B_T_A~IS
~~~11g111
1g~ ii
Pour favoriser le développement du Commerce et de I*Indu.gtrie en France
Société A...y-~ fondée .. 1 864. - Capital : 500 Millions de ]Francs
Siège Social : 54 et 56, Uue de ]Provenue, à ]Paris
:1. 100 Agences e t Bureaux en France , Correspondants sur toutes les P laces de l 'Ef ranger
:13 Ti IR IE A&L u ID IE s 8 -AL IB IL 10 s - ID 1 C) IL C) W WEi
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINEAU
Ouvert tous les jours non fériée de 8 h. If 2 à 11 la. et de 1 h. â .4 h.
Service de Coffres-Forts
Le Bureau des Sablea-d*Olonne
tient un service de COFFRES-
FORTS à la,iisposition du publie
ce
Pl'
Garantie et sécurité absolu.
compartiments depuis 5 fr. par m o i s
Tarif dêer.i.sa.t en pr.po,ti.n
de 1. dorée et de la dim.cei-n
f spéciale unique est
é'm îs'e dclehaq u e loca taire . I l fai t
e t chan g é sa 1 o­ b in!~ i. o. a son
gré, il peut s eu ouvrir son colire .
4›
Vu pour la Ildgalintion de la
Opéritions de la Banque
DÉPÔTS DE FONDS à intêrétio en
compte .. à êcbéance fixe.
ORDRES DE .0max, - SouSCR,P-
TIONS FR~i8. — ESCOM-2 ~
E CAISSEMENT DE COUPONS — N#188
Tg~RÈG
EDETITRE —Av&NcEssuR
traits ', - ESCOMPTE S BT ENCAISSE-
-
MENT D'EFFETS DE COMMERCE. —
GARANTIE CONTRE LE REMBOURSE-
MRNT AU PAIR et les risquee de
non vérification des tirages. -
TRA~8P011T os FONDS (Fr.nC. et
Etranger). - BILLETS DO CRÉDIT
ciRcuLAiREs. — LxrrRxsDECBÉ~iT.
Critxiuss. - RICNSEIGNg.MENT,4.
~JÏIECÎIUCITE CIE _~à 1 ï t L U
Ingénieur-Electricien, ex Directeur de l'Usine Electrique de Vihiers
R u e d e la To ur, L es Sa b l e s- d 'Ol onn e
APPLICATION GÉNÉRALED EL'ÉLECTRICITÉ
]Lxlmièv43
P o rce, Ch a u féige , Téléphon n e r ie, Son n er ie, Pa raton n erres
:ENS:ElGrq-.ES
' 1)ynaînos — Mo te l irs — Pé tr ins mécan iq i irs
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES
è. Devis gratuits sur demande
Pour tou s renseig nemen ts , s 'adre s ser à M . CIBA RD o u à M . TROBEL -LA VA UT
( l e, M . RENA ULTJ , A g en t de Loca t i o )i ., , 3 5 b i , , ru e d u
LA CAPITALI
Société anonyme (Fondée en 1888)
r _1
ION
I)OUP fi avoriser l'Eeonomie et l'Epargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU COrîTROLE DE L'ETAT
Capital ocial: 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rua Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta lisa t i on de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un «~»,pîtal,
lino »Cbt a«:N-, ]Bnralmtisg
]F«>wadm de, cb« «1«5 Iltetarftite.
Versements depuis ni' autu, ]Fjrante~ par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sé c u ri té et garanties excep t ionne lles . - Pa r t icipation aux b én éfices indépendan te des Tirages
Souscrivez des Bons de ]La Capitalimatie»n, la seule Société qui a remboursè
plus de 100.000 tir. en Vendée et dans l'ile-de-Râ. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1013 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de na Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'Villa 'D i ane, 15, rue de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
Pour rendre aux che veux gris
leur cou leur et beauté nature lles.
Supprime le s pe llicules
et arrête la chute des cheveux.
SE RE:COMMANL)E PAR 80 ANS r)£ SUCCES
Demander le rospectue P
à PENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT
EXIGEZ ... 'se 1 1 - ecui- rés ­ t- RO YAL wilangoir
Dépôt aux Sables-d'O.orne chez M11- ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
+.e-
4_

VINGT-NEUVIEME ANNEE
0.0411131e . ..sasesseammetammeiticens ..
BUREAUX
Pla c e de la Li b er t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS 6 s,tas1 Un an
Vendée et Départements limitrophes. 3fr.n» 5 fr.»»
France et Algérie. 3 fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se eontinne
indéfiniment, sauf avis contraire.
e s l e t tr e s n on afran ch i e s s on t refus é es
Téléphone I -44
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
.`,11 BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
LEBLELEGAIIT,
L'appel à la concentration et à. la
discipline républicaine adressé en
vue du second tour aux candidats et
aux électeurs républicains par la
délégation des gauches a déjà produit
un premier effet.
Sauf de rares exceptions, dans
presque toutes les circonscriptions
où des sièges restent à pourvoir, les
candidats de gauche mis en minorité
au premier tour se sont tous, sans
distinction d'étiquettes, désistés en
faveur du concurrent que le suffrage
universel avait assigné pour grouper
au ballottage toutes les voix républi-
caines contre tous les partis de réac-
tion plus ou moins déguisés.
Mais pour que l'acte de désinté-
ressement et d'abnégation accompli
par les candidats ne reste pas inutile,
il importe que les électeurs qui
avaient voté pour eux répondent à
leur invitation et ne se laissent pas
détourner par les manoeuvres aux-
quelles, depuis huit jours, ne cesse
de se livrer la presse réactionnaire.
Celle-ci se livre en ce moment à
une tactique très adroite ; elle a très
bien compris que si les partis de droite,
moins divisés que ceux de gauche,
n'avaient subi que très- peu d'échecs
au premier tour, par contre la situa-
tion s'aggraverait pour eux au bal-
lottage si, comme tout portait à-le
croire, le% fractions du parti républi-
cain se rapprochaient et s'unissaient
pour faire face à l'ennemi commun.
Ne pouvant éviter la défaite, les
réacteurs se sont efforcés de l'atténuer
et sachant bien que, quoi qu'ils fassent,
même en exploitant la réforme élec-
torale, ils ne pourront empêcher à
l'heure actuelle les électeurs socia-
listes dont les candidats ont été
battus au premier tour, de voter
dimanche prochain pour les candidats
radicaux, ils se sont tournés vers les
électeurs radicaux.
_ Pour rallier ceux-ci ils ont agité
devant eux comme un épouvantail le
spectre rouge.
< Voter comme vous le demandent
vos candidats, vos journaux et vos
comités pour un socialiste, ne voyez-
vous pas, disent ses bons apôtres,
que c'est ouvrir les voies à la révolu-
tion ; c'est trahir la patrie, livrer la
société aux fauteurs de désordre.
Petits bourgeois, petits commer-
çants, c'est livrer la clef de votre
coffre-fort ; petits cultivateurs, c'est
préparer la confiscation de vos ter-
res ›.
Malheureusement, lorsqu'ils don-
nent aux électeurs un tel avertisse-
ment, les réacteurs n'oublient qu'une
chose, c'est qu'ils n'ont pas toujours
témoigné à l'égard des socialistes
les mêmes inquiétudes et la même
aversion.
Ils ne trouvaient pas l'alliance
avec les socialistes honteuse et
dégradante lorsqu'ils profitaient de
l'appoint de leurs suffrages, lorsqu'ils
sollicitaient ces suffrages pour faire
battre par leurs propres candidats
les radicaux antiproportionnalistes.
Or, ainsi que l'écrit très judicieu-
sement M. Pelletan dans le Matin ,
s'il existe des pactes monstrueux et
révoltants, ce sont les pactes de cette
nature, ceux qui, pour des raisons
spécieuses sont conclus entre les
partis les plus opposés. Au contraire,
yitan e des (ioni ii, es republe tyi tns î
l'alliance entre tous les éléments de
gauche, des modérés aux plus
avancés qui scandalise tant les réac-
tionnaires, n'a rien que de logique et
de naturel.
Cette alliance n'est pas un fait
nouveau, elle continue la tradition
républicaine. Si quatre années d'une
politique équivoque ont pu la rejeter
dans l'ombre et si les nécessités
électorales l'ont remise en lumière,
elle ne répond pas seulement à des
besoins momentanés, mais aux inté-
rêts les plus durables et les plus
hauts du parti républicain.
N'est-ce pas, en effet, cette entente
réfléchie, cette union fraternelle et
étroite entre tous les républicains de
gauche qui a permis à la République
dans le passé de résister aux assauts
répétés de la réaction, de repousser
successivement le boulangisme et le
nationalisme ?
C'est grâce à cette communauté
de vues et de sentiments qui malgré
les divergences d'opinions sur certai-
nes questions les rapprochent, que
radicaux et socialistes ont toujours pu
déjouer les entreprises de ceux qui
voudraient s'opposer à la réalisation
de l'ceuvre de réformes laïques,
démocratiques et sociales poursuivie
par la République.
Les radicaux et les socialistes sont
un peu comme deux caravanes enga-
gées sur une route et dont la marche
est guettée par des ennemis souvent
invisibles.
La première s'est fixée un point
qu'elle ne veut pas dépasser, la
seconde veut aller plus loin. Quand
l'étape commune sera franchie, les
caravanes pourront se quitter, mais
tant que leurs itinéraires se confon-
dront, les caravanes ont intérêt à
faire route ensemble, à unir leurs
forces pour mieux se garder contre
toute attaque.
Eh bien I sur la route où elles pro-
gressent, les caravanes radicale et
socialiste n'ont pas encore atteint le
point où elles doivent se séparer !
Tant que la menace réaction-
naire apparaîtra à l'horizon, il convient
que les caravanes se donnent un
mutuel appui et observent une com-
mune vigilance.
Tant que le bloc de droite mettra
en péril l'oeuvre républicaine, il est
nécessaire que pour la défendre il y
ait un bloc de gauche.
ANDRÉ BRISSON.
F o R ATI° Fk,:.;
France et Italie
Le Gouvernement italien a fait savoir au
cabinet de Paris son intention d'envoyer une
division navale dans les eaux françaises de la
Méditerranée pour saluer le Président de la
République à Eze.
On a répondu à Rome que l'on était très
touché de cette intention amicale, mais qu'il
n'y avait pas lieu d'y donner suite, le séjour du
Président de la République dans le Midi ne
présentant aucun caractère officiel.
Mort de M. Gasquet
On annonce la mort de M. Louis Gasquet,
directeur de l'enseignement primaire au Minis-
tère de l'Instruction publique, commandeur
de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de
62 ans.
L ' Offic ie l d'aujourd'hui a nnonce la nomination
de M. Lapie, recteur de l'Université de Tou-
Muse, en remplacement de M. Gasquet.
Les Officiers royalistes
M. René Viviani, ministre de la Guerre par
intérim, vient de soumettre à la signature du
Président de la République un décret mettant
eu non activité par suspension d'emploi, le
lieutenant Vienne et le sous-lieutenant Gipon,
du 2° hussards, à Verdun.
On sait que ces officiers te sont livrés à
Samedi 9 Mai 1914
Les _Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
La Ven
des actes de propagande politique pendant
la dernière période électorale.
Les Rois très chrétiens divorcent
La Gaze l le de Ber l in publie une information
annonçant le prochain divorce de l'ex-roi Ma-
nuel de Portugal, à la demande de la jeune
reine.
Après le roi in -par t i bus Gamelle, Manuel de
Portugal. Ils vont bien nos rois e très chré-
tiens s.
Le Vote des Femmes
Le scrutin féministe ouvert par un de nos
confrères parisiens a été déclaré clos lundi.
505.972 femmes ont exprimé le désir de
voter et 114 se sont déclarées hostiles au vote
des femmes.
Le Devoir Républicain
Les conservateurs avaient interprété,
au gré de leurs désirs, la très belle lettre
que M. Léon Bourgeois avait écrite à la
veille du premier tour de scrutin. L'émi-
nent sénateur de la Marne n'avait pas
voulu, à ce moment engager une polémi-
que. Dans une lettre rectificative, qu'il
vient d'adresser au Temps, il remet toutes
choses au point. M. Léon Bourgeois n'a
pas entendu donner des armes à la réac-
tion et il corrige les commentaires trop
intéressés de celle ci avec cette exquise
courtoisie et cette spirituelle bonhomie
qui sont sa marque.
Quelle bonne, quelle délicieuse leçon I
Certes l'ancien président du Conseil n'est
point un champion de la lutte de classes ;
il ne conçoit pas qu'on découvre, entre les
catégories sociales, des antagonismes irré-
dubtibles, et il veut au contraire, récon-
cilier ces catégories dans une notion très
haute de la solidarité. Bien de plus con-
forme à l'esprit démocratique ; rien de
plus conforme aussi aux doctrines que M.
Bourgeois défend depuis un quart de
siècle.
Mais M. Léon Bourgeois se plaint avec
agrément qu'on ne l'ait pas compris, ou
mieux qu'on ait affecté d'ignorer certains
passages — et décisifs — de sa première
lettre. Par exemple, les républicains de
droite, se sont sentis touchés par la phrase,
où il interdisait à tout Cabinet vraiment
républicain d'accepter uns seule voix de
droite. C'est bien simple I ils l'ont passée
sous silence.
Ces messieurs, à propos des réformes
fiscales et des lois ouvrières se réclament
de la liberté. Soit, répond M. Bourgeois,
mais à condition que derrière cette liberté
ne s'abrite pas l'égoisme. Quand on pro
teste contre le contrôla des revenus en
matière d'impôt, on demande en réalité
que chacun paye ce qu'il veut ; on défend,
on glorifie le privilège. C'est ce que
réprouve le sénateur de la Marne. Il ne
blâme pas moins implicitement et même
explicitement les gens qui se refusent à
accomplir leur devoir social : ceci est à
l'adresse des conservateurs de toute éti-
quette, qui se soucient fort peu de venir
en aide à leur prochain, et qui réservent
leurs ressources pour leurs besoins per-
sonnels.
A la veille du second tour, M. Léon
Bourgeois affirme avec l'autorité qui lui
appartient, la doctrine traditionnelle de la
démocratie. Il proclame le devoir républi-
cain à l'encontre des partisan de l'équivo-
que et des champions de l'immobilité.
Nos adversaires ont certainement perçu
le coup. La leçon est d'autant plus magis-
trale que la forme en est plus empreinte
d'urbanité.
S ta tis tique Offic ie lle
Le Ministère de l'Intérieur vient de pu-
blier une statistique définitive des élections
du 56 avril.
Il en résulte que les radicaux unifiés ga-
gnent 4 sièges, les socialistes unifiés 4 et
les réactionnaires 6.
La Fédération des gauches perd 3 sièges,
les progressistes 2, l'Alliance démocrati-
MUSEMERUZEIZUS
que et les républicains socialistes 2.
Les ballottages, d'après les désistements
acquis, paraissent devoir donner une grosse'
majorité aux radicaux et anse socialistes
unifiés, de sorte que la prochaine majorité
comptera environ 380 élus de gauche, en-
viron 70 républicains de l'Alliance démo-
cratique, une vingtaine de Fédérés, une
ronetissereen t des S les_d ynemn ee
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDACTEUR- GÉRANT : Valère
Place de la Liberté
ée
cinquantaine de progressistes et 70 réac-
tionnaires de toutes nuances.
Avec une Chambre ainsi composée, une
seule politique est possible, celle du Bloc
des gauches, celle des réformes hardiment
démocratiques et généreusement sociales.
Comme au temps de Waldeck Rousseau
et de Combes, la majorité du Bloc doit
comprendre les socialistes.
Les radicaux, radicaux-socialistes, socia-
listes indépendants et socialistes unifiés, et
un noyau compact de républicains d e gau-
che, ont exactement le même programme
de réalisations immédiates. Qu'ils le réait
sent d'abord. La loyauté et le bon sens
prescrivent, si l'on veut vraiment tes réfor-
mes, d'en poursuivre la réalisation avec
ceux qui les veulent, et non avec ceux qui
les combattent.
Les Élections et les Trois Ans
La question de la loi de trois ans a joué,
sans aucun doute, un rôle considérable
dans la consultation nationale du 26 avril,
et il en sera de même pour le deuxième
tour de scrutin.
Mais, véritablement, les partisansintran-
sigeants de l'intégral maintien de la dite
loi, se hâtent trop de proclamer que les
deux tiers des électeur, entendent qu'elle
ne soit en aucun cas, ni en aucune manière
modifiée.
Il suffit, en effet d'avoir parcouru la
France pendant la période électorale pour
se rendre compte que la loi de trois ans a
été pour la grande majorité des candidats
de gauche, un véritable boulet ; très rares
sont ceux qui ont pu se prononcer sans
compromettre irrémédiablement le succès
de leur.élection par le maintien définitif.
La généralité de ceux que L e Temps, par
exemple, qui se livre à une statistique
laborieuse, enregistre comme troisanistes
irréductibles, ont formellemen t déclaré que
s'ils sont, comme d'ailleurs le Gouverne-
ment, pour l'application loyale de la loi
de 1913, ils se rallieront à toutes les mesu-
res qui pourront rendre possible sans
danger pour la défense nationale, le retour
aux deux ans.
Aussi bien ces déclarations n'ont pas
été seulement le propre des radicaux ; des
candidats de l 'A l li ance Démocra t ique, des
candidats de la Fédéra tion de s Gauches les
ont consenties et si, ce faisant ils se sont
abaissés à une transaction de conscience,
ils sont à la fois à plaindre et à blâmer.
Nous avons pu faire cette remarque que
dans un nombre important de circonscrip-
tions, les candidats socialistes ont obtenu
des suffrages d'électeurs radicaux. Ces
suffrages ils les ont recueillis parce qu'ils
se déclaraient fermement et nettement
pour le retour immédiat à la loi de 19.05.
Il est toujours audacieux de se montrer
absolu. Si Le Temps qui se porte sans une
hésitation, garant que la grande majorité
des français considéraient tout adoucisse-
ment à nos charges militaires comme un
crime de lèse- pairie, faisait une enquête
approfondie dans les campagnes parmi les
ouvriers agricoles et les petits propriétai-
res, il deviendrait moins affirmatif,
Mais tient il à être exactement et com-
plètement renseigné ?
Notes Elect paies
La nouvelle loi électorale a soulevé dans
les Commissions de recensement des diffi
cuités d'application assez nombreuses qui
ont quelquefois embarrassé les magistrats
qui les composent, car le recensement n'est
plus fait, comme autrefois par les Conseil-
lers généraux désignés par le Préfet, mais
des Conseillers généraux non candidats
par ordre d'ancienneté et de magistrats.
On ne se doute pas, par exemple, com-
bien sont nombreux les électeurs qui
éprouvent le besoin de signer leurs bulle -
lins de vote, d'indiquer leur adresse, ou
encore d'adresser des injures aux candidats.
D'après les prescriptions de la nouvelle
loi, tous ces bulletins ont été annulés.
Mais que de cas bizarres I
Ainsi on a annulé les bulletins ainsi
libellés :
« .le nomme X... parce qu'il est catholi-
que. Vive le Roi! »
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tre adress é à M. Val ère THÉ , R éda c t e ur-Géran t
A Rouen, on a trouvé des bulletins ainsi
conçus :
« Je nomme Malâthéré à défaut d'un
homme énergique ».
« Je nomme député Bonaparte ».
« Je nomme député Guillaume II ».
Evidemment, tous nuls ces bulletins ».
UneCommission de recensement est allée
jusqu'à annuler des bulletins portant ce
simple mot « dimanche ».
C'est peut-être aller un peu loin dans
l'interprétation de la loi.
D'autant que dans un autre département
on a déclaré valables des bulletins sur les-
quels les électeurs avaient ajouté « \'ive la
loi de trois ans ».
Dans un département de l'Ouest, un
candidat royaliste avait demandé l'annu-
lation, comme portant des signes de rocou
naissance des bulletins portant le signe
maçonnique des trois points, ajoutés par
les électeurs. Ces bulletins ont été acceptés
par la Commission de recensement.
Enfin, fait curieux, un électeur d'Yvetot,
trop ému dans l'isoloir, a glissé dans l'en-
veloppe sa quittance de loyer au lieu de
son bulletin de vote.
Tout arrive.
s s
Et puisque nous sommes s u r le chapitre
des petits détails électoraux, signalons le
singulier abus de pouvoir de M. Benoist,
sous-préfet du Hâvre.
Ce fonctionnaire qui est antiministériel
parce qu'anti radical, a fait arrêter le 2G
avril, trente deux distributeurs de bulle-
tins que le Comité d'Action du petit Com-
merce de la ville du Hâvre avait chargés
de remettre aux électeurs, à la porte des
sections de vote des bulletins au nom de
JACQUES BONHOMME
Que ces bulletins fussent nuls, en raison
de ce qu'ils portaient le nom d'un person-
nage imaginaire, cela est certain.
Mais le Sous-Préfet n'avait certainement
pas le droit de faire incarcérer et de rete-
nir de 9 heures du matin à 4 heures de
l'après midi, les trente-deux distributeurs.
Il est probable que cet incident aura son
écho à la tribune de la Chambre.
Avouez, en tous cas, que le Sous-Préfet
du Hâvre est un di ôle de pistolet. Seule-
ment, c'est un pistolet qui ne part pas et
les républicains le regrettent.
LES HEROS UE LA MER
Dimanche a eu lieu, dans le grand am-
phithéâtre de la Sorbonne, l'assemblée gé-
nérale de la Société centrale de sauvetage
des naufragés.
Le vice-amiral Touchard, administra-
teur de la Société, présenta les lauréats.
Il indiqua tout d'abord que le Gouver-
nement de la République avait bien voulu
accorder la croix de la Légion d'honneur
à l'un des sauveteurs les plus qualifiés
pour l'obtenir, Jean-Marie Kersaho, ancien
sous patron du canot de sauvetage de l'île
de Groix, dans lequel il a servi 40 ans, ti-
tulaire d'un témoignage officiel de satis-
faction et six médailles d'honneur pour
faits de sauvetage au cours desquels il a
sauvé et aidé à sauver plus de cent per-
sonnes.
Puis le vice amiral Touchard rendit
compte des sauvetages accomplis par le
quatre-mâts Loire, de vingt-six marins du
Da lgon a r ; par le paquebot Tou ra ine, de
quarante-deux personnes du Vo l turno .
Le Vo l tu rno , quand la To urain e arriva
auprès de lui, était, sur les deux tiers de
sa longueur, un brasier incandescent.
Malgré l'état de la mer, le capitaine Caus-
sin décida d'armer les embarcations et
d'essayer le sauvetage. Pour récompenser
le courage et le dévouement des sauveteurs
de la Tou ra ine , le vice amiral Touchard,
nu nom de la Société, remit au lieutenant
de vaisseau Caussin, commandant de la
Touraine , la médaille d'or Rodolphe Fan-
quies ; à M. Rousselot, second capitaine
de la Touraine , la médaille d'or de la So-
ciété, et aux officiers et sauveteurs du pa-
quebot les prix Léopold.
Le commandant de la Loi re reçut le
prix Emile-Robin (500 fr.) et une médaille
d'or ; le second capitaine, M. Caduc, reçut
également une médaille d'or.
Voici, en quelques lignes, le récit du
sauvetage effectué par le quatre mâts
Lo ire, de 26 marins du Da /go n a r s
.1.9817381.5MOU14119RIMILIVÉedleaSUBleMautal
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
N° 1568
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 5o
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Ou traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continuos
Uréléplit ra el il
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
31220•36.771.49.91,1869,1638$201:1»
Dans la nuit du 9 au 10 octobre 1913, le
quatre mâts français Loi re, commandé par
le capitaine Jaffré, se trouvait en plein
Océan, lorsqu'il passa à toucher le Da lgo -
nar, rasé de sa mâture et si complètement
couché sur bâbord qu'il éventait sa quille
à chaque coup de roulis ; l'équipage,
amarré sur la dunette, semblait épuisé,
mais saluait cependant de trois hurrahs
le navire français qui se portait à son
secours.
Impossible de songer à armer une
embarcation : l'état de la mer ne le per-
mettait pas. Alors, pendant trois longs
jours et trois interminables nuits de tem-
pête, le capitaine de la Loire suit avec une
admirable ténacité la misérable épave ;
réconfortant de sa présence, de ses signaux
et de sa voix les malheureux. Enfin, dans
la matinée du quatrième, profitant d'une
légère accalmie, il fait amener un canot
de sauvetage que commande son lieute-
nant, M. Ladic. Pendant de mortelles
heures, nos marins luttent contre mille
dangers qu'ils surmontent à force d'habi-
leté et ils finissent par arracher à un long
désespoir et à une mort certaine, 26 ma-
rins.
Puis, successivement, on récompensa le
patron et l'équipage du canot de sauvetage
cle Croix-de-Vie qui le 21 décembre der-
nier recueillait l'équipage naufragé du
cotre Victor -Hugo, de Noirmoutier.
On signala la belle conduite du préposé
des douanes Tiffoiseet, qui le 4 novembre
dernier sauvait, eu moyen de la ligne
Brunet, le mousse Auguste Colin, tombé
dans lé port des Sables.
HABITATIONS A BON MARCHÉ
Les Bienfaits de la loi Ribot
Nous extrayons d'un de nos confrères
du Pas-de-Calais les lignes suivantes, qui
montrent mieux que ne saurait le faire un
grand article tous les bienfaits de la loi
Ribot :
Après avoir passé la visite médicale le
2i octobre 1013 et avoir été admis le 3 novem-
bre à Contracter une assurance sur la vie à la
Caisse Nationale d'Assurances en cas de décès,
M. M..., poudrier à Esquerdes, âgé de 41 ans,
acheta le 12 novembre chez un notaire de
Lumbres 550 mètres de terrain à bàtir pour
394 francs 30, frais compris.
Le 29 décembre il fit effectuer un forage
dans ce terrain, il y plaça une pompe, le tout
pour 100 francs; il versa en outre à son notaire
95 francs pour frais de l'obligation hypothécaire
qu'il avait l'intention de contracter à la société
de Crédit immobilier de Saint-Omer dans le
but de construire une maison de 3.000 francs.
Le 12 janvier 1914, la Société consentit à M.
M... un prêt de 3.000 francs destiné : 1° à sol-
der, à concurrence de 2.885 francs, le prix de
construction de la maison sur laquelle le pou-
drier avait apporté 195 francs de ses deniers
personnels ; 2° à payer, à concurrence de
495 francs, la prime unique d'assurance sur la
vie qui fut versée le 15 janvier à la Recette des
Finances de Saint-Omer.
Les travaux commencèrent alors et des
acomptes successifs s'élevant à 2.655 francs
furent remis par la Société à l'entrepreneur.
La maison n'était pas terminée que M. M...
vint à mourir le 27 mars. Les héritiers du pou-
drier fournirent aussitôt à la Caisse Nationale
d'Assurances en cas de décès les certificats
nécessaires, et le 21 avril cette Administration
remboursait à la société de Crédit immobilier
les 3.300 francs qui avaient fait l'objet du prét
du 13 janvier.
Les héritiers sont aujourd'hui propriétaires
de la maison et n'ont eu à payer en tout et
pour tout à la Société que 12 fr. 25, dus pour
les intérêts des acomptes versés par celle-ci
du 15 janvier au 21 avril.
Voilà ce qu'on peut attendre de l'applica-
tion d'une. loi bu manitaireau premierchéf,
puisqu'elleassure les facilités à tout ouvrier
sérieux de devenir propriétaire d'un im-
meuble pour lui et les siens.
Aussi regrettons-nous vivement que
l'initiative prise par M. Chailley, maire
des Sables, de fonder une Société immo-
bilière, à l'effet de construire des maisons
ouvrières à bon marché, n'ait pas trouvé
écho parmi les classes aisées du départe.
ment.
Il ne s'agissait cependant que de créer
une rouvre philanthropique, sans aucun
sacrifice d'argent, puisque les sommes
engagées étaient garanties sur hypothèques
on capital et intérêts.
IP>

ÉCHO DES ÉLECTIONS
Les Remerciements du nouveau
Député
Samedi dernier, sur les 8 heures 1/2 du
soir, une foule immense, joyeuse et en-
thousiaste de nos concitoyens, emplissait
la vaste salle du Gymnase brillamment
pavoisée et illuminée.
M. le Dr Pacaud avait convié ses amis
Sablais et Chaumais à cette réunion pour
les remercier du précieux concours qu'ils
lui avaient apporté au cours de la cam-
pagne de lutte ardente et passionnée qui
s'est terminée, le dimanche 26 avril, par
le triomphe da la République dans la
première circonscription des Sables.
Sur la tribune ont pris place toutes les
notabilités républicaines de notre ville.
Lorsque, vers 9 heures moins le quart, le
nouveau Député fait son entrée dans la
salle, une ovation chaleureuse, indescrip-
tible, qui se prolonge pendant plusieurs
minutes, lui est faite par les 1 500 per-
sonnes présentes.
M. Chailley, qui préside celte belle réu-
nion, ouvre la séance : en ces termes élo-
quents et choisis dont il a le secret, l'émi-
nent Maire des Sables, chaudement ova-
tionné lui aussi par la salle entière, félicite
les républicains sablais etchaumois d'avoir,
malgré l'or et l'argent jetés à pleines
mains, malgré les tentatives de corruption,
donné leurs suffrages à son ami le Dr
Raoul Pacaud.
M. Chailley met en garde ses concitoyens
contre les bruits aussi intéressés que mal-
veillants, contre les calomnies odieuses,
répandus par les amis du candidat battu.
— Rappelez-vous, dit-il, ce qui s'est
passé il y a huit ans. Comme aujourd'hui
on accusait l'administration préfectorale
d'avoir faussé le scrutin, comme aujour-
d'hui on prétendait que le candidat répu-
blicain n'avait pas recueilli la majorité des
suffrages. Souvenez vous de cette affiche
placardée le lendemain du scrutin, sur
laquelle on pouvait lire : « Le triste vieil-
lard n'est pas élu! ». La réaction en fut
alors quitte pour sa courte honte et la
Chambre des Députés valida l'élection sans
que la plus légère protestation fut soulevée
par nos adversaires.
Il en sera ainsi cette fois : toutes les ope-
* rations ont été, je l'affirme, régulièrement
hiles, vous êtes, mon cher Raoul Pacaud,
élu et bien élu, et nous attendons sans
crainte le verdict du Parlement !
Des applaudissements prolongés et nour-
ris crépitent d'un bout de la salle à l'autre :
ils ne cessent que lorsque le Dr Pacaud
s'avance devant la tribune pour prendre
la parole. A ce moment, une gracieuse
jeune fille, ravissante dans son coquet
costume sablais, Blanche Jouan, nt-
' met, en l'agrémentant d'un compliment
fort bien tourné, unemagnifique gerbe de
fleurs au nouveau député. Très ému, M.
le Dr Pacaud embrasse la gentille sablaise
puis remercie les vaillants républicains
d'avoir, par leur étroite union, par leur
discipline admirable, assuré le succès du
scrutin du 26 avril.
« Jamais je n'oublierai, dit-il dans un
superbe mouvement d'éloquence, jamais
je n'oublierai le concours précieux que
tous, ouvriers, marins, commerçants,
employés, petits bourgeois, vous m'avez
apporté dans la circonstance. De même
que j'ai pu compter sur vous, de même
VOUS pouvez compter sur moi. Votre
Député, soyez-en persuadés, fera tout ce
qu'il lui sera possible de faire pour défen-
dre vos droits, soutenir vos intérêts et
obtenir du Parlement les lois nécessaires
à l'amélioration du sort de tous ceux qui
travaillent et de tous ceux qui souffrent.»
(App laudi s s emen ts p ro long és . )
MM. le Dr Pales et Lecomte, en quelques
phrases chaleureusement applaudies, fé-
licitent, à leur tour les Républicains
Sablais et Chaumois d'avoir donné à la
Cité un bon Député, un républicain
ardent et combatif en lequel tous les
bons citoyens doivent avoir la plus
grande confiance.
Avant de lever la séance, M. Chailley
invite les citoyens présents à reconduire
ami.
Feuilleton de la Vendée Républica in e 27
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand de If- drsISI-tetelgeE
XIV
LA MÈCHE BLANCHE
Alorsils purent prendre à travers champs
et gagner la forêt du Vau c la ir sans avoir à
traverser la M arne, la forêt se trouvant de
ce même côté de la rivière, à droite, tandis
que l 'Eto i le é t a i t à gauche.
Ils allaient donc par les avenues boues"
ses, à dix heures du soir, se dirigeant hâ-
tivement vers la tannière où Buisson les
attendait. Et depuis si longtemps !
Que devait-il croire, penser, craindre ?
Condamné à mort lui -même, il n'avait point
dû s'exposer en sortant de son refuge pour
aller aux nouvelles.
Mais comme il devait souffrir le pauvrff
homme I Le père souffrait et n'était plus
qu'à une faible distance.
Raison suffisante, pour ces coeurs dé-
licats, d'attendre qu'ils eussent calmé son
angoisse, qu'ils en eussent reçu en quelque
le Dr Pacaud en son domicile en passant
par les quais et le Remblai. « Pour que
cette manifestation soit belle, dit le sym-
pathique Maire des Sables, il faut qu'elle
ait lieu dans le calme et dans la dignité.
Pas de cris de : « A bas ! e mais défilons
joyeusement en acclamant la République
et notre nouveau Député!!!
La M a rsei l lai s e retentit tandis que peu à
peu l'immense salie se vide. M. le Dr Pa-
caud prend la tête précédé de porteurs de
drapeau. Puis lentement le long cortège
se met en marche.
Et cette foule immense de plusieurs
milliers de personnes, traverse les quais,
contourne le grand Casino, suit le Rem-
blai dans l'ordre le plus parfait et arrive
en face le Café Lafargue.
Du balcon du Cercle du Progrès, magni-
fiquement illuminé, le nouveau député
harangue la foule. Il invite les citoyens à
rentrer, maintenant que la lutte est finie,
tranquillement dans leurs demeures res-
pectives, sans troubler l'ordre, sans pro-
voquer qui que ce soit. Mais avant de se
séparer, le Dr Raoul Pacaud entonna de sa
superbe voix, dont l'écho se répercuta au
loin, le Chan t du D ép art :
La victoire, en chantant, nous ouvre la barrière,
La Liberté guide nos pas...
Et la foule, dans un choeur parfait, re-
prend l'immortel refrain :
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir I
Puis le Dr Pacaud, décidément infati-
gable, attaque la M arse i l la ise dont le refrain
est repris par des milliers de poitrines.
Ce spectacle vraiment impressionnant,
cette manifestation grandiose, prend fin
sur les onze heures.
Tout s'est passé dans le plus grand
ordre et sans le plus léger incident.
Honneur aux républicains sablais et
chaumois et encore une fois : « Vive la
République I »
Entre Cléricaux
Il y a un vieux dicton vendéen qui pré-
tend que lorsqu'ils n'ont plus rien dans
leurs râteliers, les ânes se battent.
De même Henri Bazire, ayant subi, coup
sur coup, trois honteuses défaites, s'en
prend à tout le monde de son dernier
échec, voire même à ses amis politiques.
Il vient d'exulter sa rancoeur dans la
Lib re Paro le, où les royalistes de l 'A c tion
Fran çais e e n prennent pour leur grade :
Le journal maçonnique (fi qui soutenait la
candidature de mon adversaire, le radical-so-
cialiste Pacaud, adhérent du congrès de Pau,
a fait presque toute sa campagne avec les
articles de M. Daudet, devenu son collabora-
teur ordinaire.
Il y a eu des trahisons plus flagrantes dans
tulle et telle commune, certains prétendus
catholiques, fanatisés par l 'A c t ion França ise
ont fait voter pour le candidat de la Loge (!)
pour l'homme qui a sans cesse le blasphème
aux lèvres, pour celui qui s'écriait, le 24 août
1904, en plein Conseil général : e Si l'on ferme
les églises, tant mieux ! s et qui n'a cessé de
se déclarer partisan du monopole de l'ensei-
gnement.
On a va cela en Vendée ! Voilà où peut me-
ner la passion politique I
Eh bien I non, M. Bazire, là n'est pas la
cause de votre déroute irrémédiable.
En Vendée. pays de franchise par excel-
lence, on aime les situations nettes. Si au
lieu de prendre faussement l'étiquette de
républicain libéral, vous aviez arboré fran-
chement votre drapeau — celui du Sacré-
Coeur — vous n'auriez pas aujourd'hui à
incriminer les sincères royalistes.
Si vous avez pu surprendre la bonne
foi de quelques républicains — oh I bien
peu — vous avez, en revanche, perdu
l'estime de nombreux amis jffilitiques.
A propos de 40 Bulletins nuls
Toujours dans la Lib re Pa ro le , M. Henri
Bazire persiste à soutenir que 40 bulletins
douteux ont été brûlés à l'issue des opéra-
tions des bureaux de vote des Sables.
sorte la permission, avant de s'occuper de
leurs propres sentiments à eux.
Laurenceet le Co q G ris marchaient donc à
grande allure. Mais ils restaient silencieux.
Ils eussent eu beaucoup à se dire c e p en -
d a n t ; et puis ils n'avaient plus d'autres
motifs de tristesse immédiate que le deuil
de la France et que la ruine de la chère
Maison Forestière.
Mais les amours vrais, profonds ont de ces
mutismes ou mieux de ces pudeurs.
Ils vivent de leurs propres pensées, au
plus intime de l'être, cachés et craintifs.
comme s'ils redoutaient de disparaître en
se révélant.
Cette marche forcée et de nuit rappelait
à l'un et à l'autre deux autres courses
semblables, deux circonstances où ils
avaient appris à se connaître, à s'aimer.
La nuit où le Co q G ri s gisait mourant
entre les bras de sa petite amie.
Et la nuit où, à son tour, le braconnier
l'avait emportée presque inanimée à la
suite de l'attentat des ignobles allemands.
Bien des jours et bien des angoisses
avaient passé depuis s u r leur amour ;
-aujourd'hui même encore quel avenir
l'attendait ?
Ce fut d'abord le campement des Francs
Tireurs auxquels ils se heurtèrent, cam-
pement que la fumée et les odeurs du bi-
vouac précisaient à des narines comme
celles du Co q G r i s .
Ils eussent pu l'éviter et courir tout de
suite plus loin vers la retraite du brigadier.
Mais non, il y avait là un blessé, un mou-
rant peut-être, un chef.
Et Buisson eût été le premier à ordonner
Vendredi prochein nous répondrons
aux insinuations aussi stupides que men-
songères du candidat blackboulé. Nous
établirons, par des faits précis et indiscu-
tables que, contrairement aux affirmations
intéressées de M. Bazire, pas un bulletin
do u teux, pas un seul n'a disparu. P. S.
LA SITUATION POLITIQUE A LUÇON
Elle est des plus nettes.
Le 26 avril, l'excellent député sortant,
M. le Dr Amans Périer, passait d'emblée
sans la candidature socialiste du citoyen
Coste.
La forte majorité obtenue par M. Périer,
indique suffisamment les préférences du
parti républicain de la deuxième circons
cri pilon .
Les 1.244 électeurs qui ont accordé leur
suffrages au citoyen Coste, opteront évi-
demment pour le Dr Périer.
Par suite, si les républicains seuls
avaient dimanche prochain voix au cha-
pitre, la question ne se poserait même pas
de savoir qui l'emportera des deux candi-
dats restant en présence.
Mais les réactionnaires qui, pour la
plupart, se sont abstenus le 26 avril, vont
donner, évidemment, le 10 mai, un furieux
effort contre M. Périer — en accordant
leurs suffrages à l'honorable M. Parenteau
— tout simplement parce que celui ci
passe sous silence les questions laïques.
Il nous était revenu qu'au cours de sa
première campagne, M. Parenteau avait
répondu à des interpellateurs, qu'il se
désisterait en faveur de M. Périer, si
celui ci l'emportait sur lui au premier
tour de scrutin.
Nous l'avions cru ; nous jugions que
cela eût été digne de sa part et de bonne
logique républicaine.
Après le désistement en sa faveur du
citoyen Coste, M. Périer est en droit de
tenir aux électeurs républicains de sa cir
conscription ce langage : « J'ai une avance
de 1 631 suffrages sur mon concurrent, qui
me désigne comme porte-drapeau unique
du parti au 2° tour ; je suis donc le candi-
dat de la discipline républicaine, et tous
les républicains, sans distinction de nuan-
ces désireux d'assurer le triomphe de la
République sans compromission avec la
droite, me doivent leur suffrages. s
Nous sommes convaincu qu'un très
grand nombre, sinon la plupart des élec-
teurs républicains qui ont voté au premier
tour pour M. Parenteau, comprendront
qu'ils doivent, en effet, rejoindre le gros
des forces démocratiques,qu'ils se refuse-
ront à pactiser avec la réaction, et qu'ils
tiendront à honneur de contribuer diman-
che prochain, à la définitive et éclatante
victoire de M. le docteur Périer.
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil Municipal des Sables s'est
réuni mardi soir, à 8 heures 1/2, en
session extraordinaire; la première partie
de la séance fut privée.
M. Chailley, maire, présidait, assisté de
M. Collineau, premier adjoint.
Etaient présents : MM. Pales, Bataille,
Lecomte, Germain, Violteau, Doré, Petit,
Peltier, Toyes, Aider, Barré, Chénay,
Doré, Fontaine, Mainard, Friconneau,
Pédenau et Mounier.
M. Pales est nommé secrétaire d e
séance.
La Forêt de La Rudelière
L'ordre du jour comporte l'importante
question de la vente de la forêt de La
Rudelière.
M. Chailley, maire, a profité du séjour
aux Sables de M. Groetchell, acquéreur
éventuel de la partie aliénable de la forêt
de La Rudelière, pour liquider définitive-
ment cette affaire.
Après une longue discussion. à laquelle
prennent part MM. Violteau et Bataille,
le Conseil vote l'option, dans un délai de
-trois mois, de la vente à M. Grcetchell,
moyennant un dédit de 10.000 francs, à
verser par celui ci au cas d'abandon de
l'affaire.
à sa fille de s'occuper d'abord de M. de
Morimont. La jeune fille se précipita donc
vers le commandant, lequel gisait, abattu
par une fièvre intense, sur quelques cou-
vertures que l'on avait empilées auprès de
l'un des brasiers.
Il la reconnut tout de suite et sembla
soulagé rien que par sa présence. Laurence
refit les pansements à la diable posés par
les soldats, lava la plaie, donna à boire au
blessé.
Tout cela avec une sim plicité, une adresse.
une douceur qui n'appartenaient qu'a elle.
Le bataillon aimait et vénérait son chef,
car ce n ' é t a i t point seulement un guide
intrépide, expérimenté, mais c'était encore
l'ami de chacun de ses hommes.
N'était-ce point du reste avec son argent
qu'ils vivaient tous, ne maraudant pas, ne
réquisitionnant pas, ne recevant aucun
secours d'un Gouvernement en désarroi.
La plupart des Francs Tireurs entourè-
rent Laurence, la regardant soigner le
comte de Morin-toit avec des yeux qui
disaient toute leur désolation, toute leur
sympathie.
Le Coq Gris , qui redevenait un garçon
timide et un vulgaire serviteur aux côtés
de sa petite reine, attendait là, tête basse,
qu'elle voulût bien avoir besoin de son aide.
Il ne semblait pas se douter, l'héroïque
vagabond, des choses merveilleuses qu'il
avait accomplies depuis quelques heures
et cela sans une minute de repos, sans
avoir bu et mangé autre chose que quel-
ques bouchées hâtives et un verre de vin
au pensionnat, avec des vêtements trempés
par l'eau de la Ha rris et que la bise raidis-
LA VENDES REPU13LICATNE
Ce t t e vente est faite pour le prix de
400 000 francs et l'engagement d'off -ctuer
pour 350 000 francs de travaux consistant
en prolongement du Remblai jusqu'au lac
de Tanchet ; aménagement des voies pu-
bliques; extension de la ligne du tramway
électrique, qui se prolongera jusqu'au
Service d'eau, en pénétrant dans la forêt
du côté du Casino des Pins ; création de
parcs publics, etc. ; en un mot l'aménage
ment complet de la forêt en un splendide
parc public.
En retour, M. Grcetchell disposera de
8 hectares 12 ares de terrain à construire,
suivant le plan dressé par l'architecte ;
il jouira durant trente années des revenus
des parcs et promenades qui compren-
dront 7 hectares 63 ares de forêt.
L'acquéreur aura un délai de quatre
années pour l'exécution de ces importants
travaux qui feront du bois de La Rude-
fière le plus joli quartier de la Ville.
Mais à t'instar des autres stations bal-
- néaires, telles que Royan, Arcachon et
plus près de nous, La Haute, le cahier des
charges accepté par l'acquéreur ne com-
porte dans l'édification d'immeubles, que
des villas, chalets avec parc et jardin.
Aucun commerce ne sera toléré dans la
ville nouvelle, qui devra s'approvisionner
aux Sables et cela sera d'autant plus
facile pour les habitants qu'ils auront à
leur disposition tous les moyens de
locomotion.
Ainsi est résolue cette importante
question au mieux des intérêts du com-
merce Sablais.
Affadissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil municipal se réunira en ses-
sion extraordinaire, à l'Hôtel-de-Ville, le
samedi 9 mai. à $ h. 1/2 du soir.
ORDRE DU Joon :
1. Elargissement de la rue du Moulin à La
Chaume. Résultat de l'enquête ;
2° eablissement de canalisations d'eau et de
gaz à la Rudelière. Demande de M. Alzieu ;
3e Mise à l'alignement des terrains dépendant
de l'Hôtel des Pins. Proposition de M. Alzieu ;
4. Ouverture d'un crédit de 2.5C3 francs pour
paiement de la rente due à la commune du
Château-d'Olonne. Contrat d'annexion de la
Rudelière ;
5. Ouverture d'un crédit de 7.C3 francs pour
règlement de l'annuité due à la commune
du Château-d'Olonne. Contrat d'annexion
de la Rudelière;
G. Création de bottes aux lettres supplémen-
taires. Lettre de M. le Receveur des Postes ;
7. Demande de secours. Lettre de Ans. Maison-
nier, veuve d'un employé de la Ville ;
S. Echange Journolleau. Vote d'un crédit de
350 francs pour frais de purge d'hypothèques
et honoraires;
9. Demande de revision de la série des prix
des travaux du bâtiment. Lettre de M. Toyes ;
10. Autorisation de passer divers marchés de
fournitures de gré à gré ;
11° Cession de terrains pour alignement. Fixa-
tion de l'indemnité et dispense des forma-
lités de purge des hypothèques ;
12. Etablissement des forains sur la Place de
la Liberté. Pétition des riverains. Lettre de
M. Revouy ;
13° Fixation de la Contribution de famille dans
l'entretien d'aliénés à l'asile départemental ;
14. Recette des Finances. Demande de pièces
justificatives de certaines dépenses.
Examens de la Marine Marchande
Les épreuves écrites de la 2e session de
1914 pour les examens de la Marine Mar-
chande seront passées les 15, 16 et 17 juin
1914 dans les villes sièges d'une école
d'Hydrographie de l'Etat ainsi qu'à Dieppe,
Fécamp, Saint-Nazaire, La Rochelle, Alger
et Philippeville.
Les épreuves orales commenceront le
6 juillet 1914 dans les centres désignés par
le Sous Secrétaire d'Etat, par un arrêté
qui sera notifié aux environs du ter juillet.
Les inscriptions pour les différents axa
mens seront reçues jusqu'au 6 juin 1914 par
les Administrateurs de l'Inscription Mari-
time.
Classement des Automobiles
Le jeudi 4 juin, à 14 heures, il sera pro-
cédé par une Commission spéciale au
classement des voitures automobiles sus-
ceptibles d'être requises pour les besoins
de l'armée, conformément à la loi du
22 juillet 1909.
#9774f8MNIMMMENS/.1«.110111reiniffiefillireffleeintrefflall
soient ses membres. Laurence, et avec elle
les Francs-Tireurs, avaient été étonnés de
la ressemblance existant entre le coureur
des bois et le comte de Morimont, précé-
demment.
Mais en les revoyant à quelques pas seu-
lement l'un de l'autre, la comparaison les
frappa encore davantage. L'aspect du
commandant ne rappelait cependant rien
aux souvenirs du Coq G ris .
Quant à M. de Morimont, si l'arrivée du
vagabond avait paru l'intéresser, malgré
ses souffrances cruelles, on y devinait plu-
tôt la joie de sentir le patriote fameux à
l'abri de la fusillade prussienne qu'autre
chose.
Lorsque Laurence jugea que le blessé
avait reçu tous les secours qu'elle pouvait
lui procurer à cet endroit-là, elle expliqua
au Coq G ri s ce qu'elle désirait. Et celui-ci
disparut.
En son absence elle expliqua au capitaine
ce qu'elle croyait sage de faire.
M. de Morimont, son père, le Coq G ris et
elle disparaîtraient dans la cachette 'qui
devait être ignorée de tous, même des
Francs Tireurs, puisque leurs vies étaient
plus spécialement menacées, et eux, les
Francs-Tireurs se retireraient dans un
campement sec que le Coq G ris allait leur
indiquer jusqu'à ce que la mort ou la gué
rison du commandant permit de prendre
une décision.
Le Co q Gris revint avec un brancard fait
de deux penches solides et légères aux-
quelles il avait fixé un lit profond et large
d'osier tressé.
Mais il fallait ses yeux pour s'y retrou-
Cette Commission sera composée comme
suit : Président, M. Hurtaud, sous liante
nant de territoriale ; Membre civil, M. Her-
bert ; Agent des Mines, M. Lambert, sous-
ingénieur.
La présentation des voitures aura lieu
Cours Dupont. MM. les Propriétaires d'au-
tomobiles dont les voitures doivent être
présentées sont convoqués individuelle-
ment.
Le conducteur de chaque voiture devra
être muni de la carte grise, de la carte
rose, et s'il est soumis aux obligations
militaires de son livret individuel.
Les propriétaires d'automobiles qui ne
se conformeraient pas, sans motifs légi-
times,aux dispositions sus indiquées seront
poursuivis devant les Tribunaux confor-
mément à la loi.
Au Tribunal
M, Mongibeaux, procureur de la Répu-
blique à Châteaubriant, nom mé a ux Sables -
d'Olonne dans les mêmes fonctions, a fait
ses débuts mercredi dernier à l'audience
correctionnelle.
Magistrat très distingué en même temps
que fonctionnaire courtois et agréable,
nous savons que M. Mongibeaux est parti
de Châteaubriant en laissant les meilleurs
souvenirs.
Nul ne doute qu'il ne trouve dans notre
ville les mêmes sympathies.
La Vendée Rép ub li caine lui adresse ses
plus cordiaux souhaits de bienvenue.
A l'Ecole de Pêche
Notre Ecole de Pêche présentait mardi
dernier 13 candidats aux examens en vue
de l'obtention du diplôme et du certificat
d'aptitude à la flotte armée.
La Commission était ainsi composée :
MM. le lieutenant de vaisseau Wayne,
président ; Lucas, mécanicien principal de
1r. classe ; Le Marchand, administrateur
de l'Inscription maritime à Oléron ; Chaillé,
pilote major de la Marine en retraite,
directeur de l'Ecole de Pêche de La Trem-
blade ; Robert, capitaine au cabotage à
Marennes.
Les 13 candidats présentés ont été reçus.
Ont obtenu le diplôme : Aimé Jumeau,
Constant Mounier, Emmanuel Garnier.
Le certificat d'aptitude a été délivré aux
élèves suivants : Edmond Favreau, Darius
Vigier, Albert Tougeron, Gracieux Rabi-
lier, Georges Jacq, Armand Babiller, Char-
les Massé, Prudent Crochet, André Péde-
nau, Armand Perraudeau.
Rappelons que les jeunes gens titulaires
du diplôme entrent au service avec le
grade de matelot de 2e classe et un nom-
bre de points supplémentaires variant de
40 à 80, et les titulaires du certificat avec
un nombre de points supplémentaires de
10 à 40.
Nous sommes heureux de constater ces
résultats qui font le plus grand honneur à
notre Ecole de pêche et à l'inlassable dé-
vouement de son distingué directeur, M.
Edmond Chénay.
Postes et Télégraphes
R éseau télép ho n ique . — Le réseau télé-
phonique de La Boissière de Montaigu sera
mis en activité le 16 mai 1914.
Tran spo r t de d épêc h es . — Le 3 juin, à
14 heures. il sera procédé, en séance pu-
blique, à la Direction des Postes à La
Roche - sur -Yon, rue de la Banque, ri bis, à
l'adjudication des entreprises de transport
des dépêches à exécuter en voiture de
Luçon (gare) à Champagné-les-Marais et de
Talmont (gare) à Jard.
Les personnes qui désirent prendre part
à ces adjudications doivent en faire la
demande, par écrit, au Directeur des Pos-
tes, Télégraphes et Téléphones à La Roche-
sur-Yon, le 20 mai courant au plus tard.
Elles peuvent prendre connaissance du
cahier des charges à la Direction, à La
Roche-sur Ton, et aux bureaux de Luçon,
Champagné-les-Marais, Talmont et Jard.
La Situation Agricole
La situation agricole au 1" mai s'éta-
blit de la façon suivante :
La situation des céréales est en général
satisfaisante bien que dans les terres im-
perméables l'excès d'humidité les ait fait
jaunir. Les travaux de la culture sont en
retard par suite de la période de pluies
persistantes qui a duré jusque vers le
10 avril. Les arbres laitiers portent des
fleurs nombreuses.
ver par un temps pareil et à cette heure
de nuit en forêt.
Le groupe dut attendre l'aube pour con-
tinuer sa route vers la tannière et vers
l'emplacement sec et solitaire, sous des
sapins, où le braconnier pouvait installer
le bivouac des Francs-Tireurs,
Dès le tout petit jour on se mit en mar-
che. Au bout d'un certain temps le Coq
G ri s montra aux Francs-Tireurs leur cam
pement. Puis Laurence et lui, se chargeant
seuls du brancard, s'enfoncèrent dans les
fourrés vers la cachette où Buisson devait
les attendre.
Plusieurs fois par jour le braconnier
devait revenir auprès des Francs-Tireurs
pour les tenir au courant de l'état de leur
chef.
Buisson n'avait point souffert matériel-
lement et ne s'était préoccupé que d'une
façon relative dans l'inaccessible entasse-
ment d'épines où le Co q G ris l'avait con-
duit. Il avait foi dans l'adresse et l'énergie
sauvages du jeune homme.
Et il se dit que s'il n'était point encore
revenu, c'était que sans doute des obsta-
cles imprévus l'en avaient empêché. Mais
qu'il reviendrait un peu plus tôt ou un
peu plus tard. Et il patientait, l'oreille au
guet.
Un ululement prolongé da chouette
traversant l'espace à deux reprises ne lui
échappa point comme signal.
Et il s'empressa de ramper vers la sortie.
Là il trouva sa fille, le Co q G r is et aussi
M. de Morimont agonisant. Après une
consultation désolée entre eux trois, ils
reconnurent inutile d'imposer au eomman-
Crèche des Sables
La Société des Crèches Sablaises a tenu
hier, jeudi 7 courant à 4 heures, à son
siège social rue des Teintureries, son
assemblée générale, sous la présidence de
M.t. Pales, présidente de l'OEuvre.
Après l'examen et la discussion des
questions intéressant l'administration de
l'OEuvre, l'Assemblée a fixé au 15 août
prochain, la date de sa fête de bienfai-
sance. Il sera vendu la petite fleur bleue,
et une tombola, pour laquelle des lots
importants et nombreux sont déjà offerts,
sera organisée.
Inspections
Jeudi dernier, le quartier de cavalerie
du 1°' dragons a été inspecté par le géné-
ral de brigade de Saillies, de Nantes.
De 13 heures 1/2 à +5 heures, les esca-
drons ont manoeuvré sur la Plage sous le
commandement du lieutenant - colonel
Meyer.
M. le Général commandant la 21e divi-
sion d'infanterie vient également d'inspec-
ter le campement du bataillon du 65'
d'infanterie, actuellement aux Sables,
place du Gaz.
Carnet de Mariage
Lundi dernier a été célébré, à la Mairie
de La Chaume, le mariage purement civil
de M. Théophile Elie Peaard, sergent ren
gagé au 8, Génie, à Rueil, avec Mlle Andrée
Glénereau, demeurant à La Chaume.
Nous adressons aux nouveaux époux
nos meilleurs voeux de bonheur et de pros
périté.
Classe 1881
Les conscrits de la classe 1881 sont
invités à se réunir dimanche 17 mai, au
Café Jousset, près l'Hôtel-de-Ville, à l'effet
d'organiser un banquet.
Poids et Mesures
Un concours pour l'emploi de 6 Vérifi-
cateurs adjoints des Poids et Mesures aura
lieu à Paris en octobre 1914.
Les demandes d'admission seront reçues
au Ministère du Commerce jusqu'au 1"
septembre au plus tard.
Nul n'est admis à concourir s'il ne jus-
tifie de la qualité de Français, s'il n'est
âgé de 22 ans au moins et de 29 ans au
plus tard le Pr janvier de l'année du
concours.
Les épreuves écrites auront lieu au chef-
lieu de département, et les compositions
des candidats seront ensuite envoyées à
Paris pour être soumises à une Commis-
sion d'examen.
Les épreuves écrites sont éliminatoires.
Eeles comprennent :
1. Une composition française dont le
sujet portera sur une question se ratta-
chant aux notions générales d'ordre juri-
dique ou scientifique comprises dans le
programme des épreuves orales ;
2° Un ou plusieurs problèmes portant
sur les connaissances scientifiques exigées
à l'oral;
3e Un rapport adrninistratif se rattachant
à la législation des Poids et Mesures, et
pouvantcomporterl'exécution d'unschéma
de tout ou partie d'instrument de pesage,
Les épreuves orales portent sur les
matières ci-après :
1° Arithmétique, éléments d'algèbre et
de trigonométrie. Géométrie plane et dans
l'espace ;
2e Mécanique (cinématique, statiq le,
dynamique) ;
3. Physique et chimie ;
4. Notions de droit administratif, de
droit pénal et d'instruction criminelle;
5. Lois et règlements concernant le ser-
vice des Poids et Mesures;
6° Opérations pratiques.
Le traitement des Vérificateurs varie de
1.800 à 7.000 francs. Ils ont droit, outre
leurs frais de bureau, à des indemnités de
vacations et de déplacements. Pour le
programme détaillé, s'adresser au Bureau
de Vérification, 32, rue du Gazomètre.
L e Vérificateur de l 'arrondt des Sa b les ,
PEYROUX.
L'Union Fraternelle
Cette semaine nous avons eu à enregis-
trer le décès d'un membre de l ' Un ion
Fraterne l le ; le secours de cinq cents francs
a été remis immédiatement à la famille.
Nous ne saurions trop engager les per-
sonnes désireuses de faire partie de cette
société à venir se grouper autour du
drapeau mutualiste.
dant le supplice d'être traîné pendant une
demi-heure, dans le boyau d'épines.
Sa mort était trop proche pour qu'il y
eût danger à l'installer au même endroit
que ses hommes.
L'essentiel était de calmer ses souffrances
et de lui redonner assez de force pour lui
permettre d'exprimer ses dernières vo-
lontés.
Ils ramenèrent le brancard sous les sa-
pins, où avec des manteaux et des couver-
tures on improvisa une sorte de tente.
Des sentinelles très avancées furent con-
duites par le Coq Gris dans toutes les
directions par où on aurait pu surprendre
le camp ; ce qui du reste était invraisem-
blable.
Puis avec des frictions d'alcool, avec
des infusions dont les plantes fébrifuges,
soporifiques avaient été presque immédia-
tement trouvées par le Co q Gris encore,
Laurence ranima le commandant, engour-
dit ses crises.
M. de Morimont reconnut le brigadier
et s e rendit compte de tous les évènements
qui s'étaient accomplis depuis sa blessure.
Dans l'après-midi il allait tout à fait
bien ; mais cette lucidité d'esprit, cette
paix sereine dont il jouissait s'appellent :
le mieux de la mort.
Les journées les plus orageuses ont de
beaux soirs, m ai s ce ne sont que des soirs.
M. de Morimont avait appelé le brigadier
auprès de sa couche. Il se fit raconter la
vie de cette si belle et si douce fille du
nom de Laurence, puis l'histoire du Co q
Gris .
Le fin au prochain numéro.

D
Depuis le Per janvier 1914, le bureau a
admis plus de vingt membres qui Sont
venus grossir les rangs de cette société
vraiment humanitaire et fraternelle.
Unissons-nous donc tous à seule fin que
l ' Un ion Fraterne l le soit digne du nom
qu'elle porte et en même temps qu'elle
devienne plus prospère encore pour les
bienfaits qu'elle rend à l'humanité.
L e Bureau .
A l'Institut Moderne
Nous sommes heureux d'apprendre que
Mim Suzanne Léonard, élève de l'Institut
Moderne, vient de passer brillamment, à
Paris, les épreuves du brevet élémentaire.
Toutes nos félicitations.
Colombophilie
La Fédération Nationale des Sociétés
Colombophiles de Francs, organise pour
le 12 juillet, entre les sociétés affiliées, un
grand lâcher concours de pigeons voya-
geurs.
Le M essager de l ' O céan prenant part à
cette grande manifestation colombophile
a réglé ses entraînements comme suit :
Vieux p igeons . — La Roche-sur Yon, le
7 juin ; Bressuire, le 14 juin ; Tours (Con-
cours), 21 juin ; Orléans (Concours), 28
juin et Vitry le-François, le 12 juillet.
J eunes Pigeons . — La Mothe- Achard,
16 juillet ; La Roche sur Yon, 19 juillet ;
Bressuire, 26 juillet, et Tours (Concours) le
2 août.
Comme les années précédentes, les So-
ciétaires paieront à la mise en panier
0 fr. 02 par pigeon et par fraction indivi-
sible de 100 kilomètres.
Tombé à la Mer
Lundi matin, vers 11 heures et demie,
le chalutier M ar^e -Mar t he , du port des
Sables-d'Olonne, patron Louis Drezen,
inscrit à Quimper, se trouvait mouillé à
300 mètres du port de Kérity Penmarch et
se disposait à appareiller pour rentrer aux
Sables.
Il faisait une forte brise mais la mer
était peu agitée. Drezen envoya le jeune
Baud (Gaspard), âgé de 14 ans, mousse,
porter une tontine sur la chaloupe Vo lonté-
de - Dieu mouillée à environ 50 mètres sud-
ouest, afin de faciliter l'appareillage. Il fit
ensuite hisser la grand'voile, virer la
chaîne et, aussitôt l'ancre à bloc, hisser le
foc. Le bateau étant évité et l'air fouet-
tant les voiles, le patron commanda au
mousse de larguer la bouline. Baud obéit
aussitôt mais il eut le malheur de conser-
ver le bout de l'amarre par le travers du
canot. N'ayant pas largué assez vite, la
vitesse de la grande embarcation fit cha-
virer le canot de l'infortuné mousse fut
projeté à la mer.
Le patron Drezen s'est jeté aussitôt à la
mer pour lui porter secours, il nagea
vigoureusement pendant 50 mètres et allait
saisir le petit mousse, lorsque celui ci
coula à pic.
Drezen sur le point de se noyer eut la
chance de saisir l'amarre que lui tendait
le pilote Guicharoua.
Une dizaine de petits canots, du port
d e Kérity, explorèrent les lieux et réussi-
rent enfin à trouver le corps du jeune
Baud.
Malgré les soins empressés qui lui ont
été prodigués par les douaniers et les
pêcheurs présents l'enfant ne put être
ramené à la vie.
Le docteur du Guilvinec, mandé aussitôt,
n'a pu que constater le décès.
Le jeune Baud (Gaspard) habitait avec
ses parents. à La Chaume. Ses obsèques
ont eu lieu jeudi soir, à 3 heures ; une
foule nombreuse de pêcheurs y assistait.
L'Administration maritime s'était fait
représenter par M. Danic, le très distingué
officier d'administration du bureau de
l'Inscription Maritime de notre ville.
Au retour d'une partie de pêche
Le 17 avril dernier, un petit groupe de
gamin et gamines, les nommés Nadine
B..., Auguste P..., Jeanne D... et Lucienne
R..., demeurant aux Sables, quartier du
Bout de Ville, se rendirent à la pêche au
lieu dit La M ine, commune du Château-
d'Olonne.
Au retour le petit groupe aperçut, sur
une ba rr i ère , un certain nombre de paire
de chaussettes que le sieur Poiroux, culti-
vateur des environs avait mises à sécher.
Gamin et gamines eurent tôt fait de s'em
parer de ces chaussettes et de se sauver à
toutes jambes. Mais le garde particulier
Bazard, qui avait aperçu le manège, se
mit à la poursuite de la bande, fut assez
heureux de la rattraper et l'obligea à
rendre le linge soustrait.
Procès-verbal a été dressé contre ces
précoces enfants.
1LA CAPITALISATION
SOCIETE ANONYME (FONIAN EN 1888)
Entreprise privée assujettie 'au contrôle de Mat
S iège Social 3, rue Lou is - le - Grand, Paris
C ap ital Social 5 Millions de francs
Au tirage du 1. mai, les Bons ncm 631.608 et
634.487 sont sortis remboursables à 1.000 fr.,
à M. Emile Charbonneau, cafetier aux Her-
biers.
Une distribution de bénéfices de 1 franc par
titre est payable depuis le 2 mai aux B on s
d 'Ep argne (munis de coupons) et aux Bons de
Capitalisation à échéances ne dépassant pas
50 ans, délivrés avant le 1. janvier 1914 et
dont les versements sont en règle.
Cette répartition, s'élevant à près de
380 . 000 francs , est la plus importante qui
ait encore été faite par La Cap i ta li s a t ion ; les
opérations de cette Société (fondée en 1888) ne
cessent de se développer et présentent une
sécuri té excep t ionne l le .
Les B on s d'Epargne de La Cap i ta l isation
(versements depuis 1 franc par mois) ont
droit à une par t icipation de 7 5 °I o aux bénéfi-
ces du compte des titres de Capitalisation.
Cette participation est indépendante des
remboursements anticipés effectués à la suite
de t irages mensue ls garantis ; la proportion de
ces remboursements est %upérieure à celle des
sociétés similaires.
Pour renseignements et pour souscrire,
s'adresser à M. HÉRAUD, correspondant, 15,
rue de l'Estacade, aux Sables-d'Olonne. —
C h angemen t d'adresse au 15 juin prochain :
Lier Sim one , 7 , rue Montebello, aux Sables-
d'Olonne.
Accidents du travail
M. Jean-Louis Charrier, 5t ans, zin-
gueur chez Mme veuve Henricet, a été
brûlé à l'oeil gauche par de l'étain en
fusion, alors qu'il étamait une boite.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Pales.
M. Sylvain Groussin, 26 ans, charpentier
de navires à l 'Espoir Sa b lais, a reçu un
coup de sonde dans ]'oeil gauche.
8 jours, d'après M. le De Manger.
LA %EINE !!!
Nous sommes heureux d'annoncer qu'au
tirage du 15 avril dernier, à la Séquanaise-
Capitalisation (Entreprise privée assu-
jettie au contrôle de l'Etut.), W. Marie Baud,
à I u Barre-de-Monts, a vu son titre ne 819.C23
sortir remboinsable à 1 030 fr.; au tirage du
14 mars, M. Laborde, commis principal des
contributions indirectes à Chantonnay (Ven-
dée), a été remboursé également à 1.000 fr.
avec le n° .16.736,
Détail à noter : Mm Baud n'avait son titre
que depuis quelques mois.
Versements depuis 1 franc. — Tirage tous
les mois.
Pour tous renseignements, s'adresser à M.
GAYET, agent général, rue de l'Abattoir, ou
11, rue de l'Hôtel-demVille, Café Léon, aux
Sables-d'Olonne.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse et tapage injurieux contre
Jacques Fusillier, 47 ans, journalier, rue
de l'Hirondelle, à La Chaume.
Pour violences légères contre Benjamin
Baudrouet, 33 ans, marin, rue du Casino.
amAIMI
ACHETEZ TOUS LES ARTICLES
Première Communion
Aux NOUVELLES GALERIES
LES SABLES-D'OLONNE
Costumes, Voiles et Couronnes, Au-
mônières, Brassards, Missels, Chapelets,
Médailles, Croix e t Souvenirs, Bas et
Chaussures, Mousselines, Rubans.
G' ch o ix d e Ci erg e s fa çon n é s
TRÈS AVANTAGEUX
Long,' 100 110 115 130 140 150 160
Pris. 1.95 275 3745 475 5.95 8.45 8.95
.4 t o u t A cheteur de Itllissel, i l se ra
o ffer t gratui tem en t une m agnifique
IMAGE SOUVENIR O—
Les No uvelles G a le ri es vendent de tout
toujours moins cher qu'ailleurs à qualité égale.
MMM
°Ionise
Nos Préveils — Avec les grands
jours et le beau soleil printanier vient de
s'ouvrir la période des gais prévei ls et des
joyeuses as sem b lées .
C'est le charmant village de La Girvière
qui, dimanche prochain, 10 mai, ouvrira
le feu. Des réjouissances de toutes sortes
seront organisées à cette occasion : jeux
de boules, jeux de quilles, jeux de Collin-
Maillard, etc., etc. Pendant toute la durée
de l 'A s s emb lée on dansera aux sons entrai-
dants du superbe pianola que notre excel-
lente concitoyenne, Mme veuve Cloutour,
possède en sa buvette. Enfin, pour ter-
miner la journée un feu d'artifice sera
tiré sur les 9 heures.
Suivant l'habitude des places entière-
ment gratuites sont réservées aux mar-
chands forains. L'année dernière ce qui a
manqué ce sont les marchandes de pâtée
de foie gras, saucissons, pain, etc. Nous
espérons que, dimanche, elles ne man-
queront pas au rendez-vous afin que, sur le
coup de 4 heures, chacun puisse trouver
le nécessaire pour joyeusement collation-
ner.
Le 17 mai préveil à La Gobinière puis,
aux dates que nous ferons ultérieurement
connaître : préveils à La Bauduère, à La
Routière, à Champclou, à La Forgerie, à
La Routière, etc.
— Vente de fumier. — Le fumier,
provenant du balayage du bourg, a été
adjugé dimanche, à M. Astagneau (Marie)
fils, jardinier au bourg, rue de la Répu
blique, pour la somme de 30 francs. Le
produit ch mois précédent a été adjugé
au prix de 26 francs à M. Blanchet (Si-
méon), jardinier, rue de la Paix.
— Recensement des chevaux, ju-
ments, etc., Voitures. — Le recense-
ment annuel des chevaux, juments, etc.,
et voitures, aura lieu au bourg, rue des
Sables, le vendredi 5 juin, à 9 heures du
matin. Nous prions nos concitoyens qui
auraient des changements à faire opérer
sur les listes de recensement de se pré-
senter à la Mairie le plus tôt possible.
— La réparation des Chemins. —
Depuis le ter avril — date de la nomi-
nation du nouveau cantonnier communal
— la réparation des chemins de notre
commune, interrompue pendant la période
d'hiver, se poursuit avec la plus grande
activité. Actuellement le cantonnier pro-
cède à la construction de fossés sur le
Ch emin du Pon t du Guy di t du P ré Bernard .
Cette voie, très fréquentée par les culti-
vateurs des villages de l ' A uri ère, des
Paillo l lières, de la G irvière et même de
l 'A ub rai e se trouve, presque toute l'année,
même pendant l'été, dans un état lamen-
table, par suite de l'évacuation périodique
des eaux des carrières de l 'A urière . Si,
par hasard, quelques uns de nos conci-
toyens s'y aventurent avec leur attelage,
les chevaux enfoncent dans la boue pres-
que jusqu'au poitrail. Afin d'éviter des
accidents toujours possibles, il faut, pour
atteindre les terres des A ur ières , passer
par l a G irvi è re et par l a M ou line et allonger
ainsi sa route de près de deux kilomètres.
Désormais l'eau des carrières, au lieu de
séjourner au milieu de la chaussée, s'écou-
lera normalement dans les fossés qui vien-
nent de s'ouvrir et tout fait espérer que,
dès les premiers beaux jours, le Chemin
du Pon t du Guy d i t du P ré B ernard , sera
praticable sur toute sa longueur.
Ce travail terminé le cantonnier com-
munal se rendra effectuer des terrasse-
ments sur les chemins de l a M ine au G rand
pas, des • Goule s , près l a Bréchoi re, des
Favrious, de la Vanne rie et la Be rgerie, de
la M érinière, etc., etc., en un mot sur tous
les chemins où besoin s'en fera sentir.
Ajoutons que M. le Maire a l'intention
de soumettre à la plus prochaine délibé-
ration du Conseil municipal (session de
mai) un projet comprenantJa construction
de caniveaux dans les villages suivants :
La Bauduère, L'Aurière, La Routière, La
Garlière (près les maisons de M. Penaud),
Les Filées et La Vannerie.
Citât ettu-d'Oloune
Préveil. — Rappelons à nos lecteurs
que dimanche 17 mai se tiendra, pour la
première fois un préveil à Beauséjour,
sur la route de Grosbreuil.
A l'occasion de ce préveil, il y aura un
grand bal public, des jeux divers et le soir
un superbe feu d'artifice sera tiré.
Tai mont
Médaille de 1870-71. — M. Jean
Bateau, qui a fait la campagne contre
l'Allemagne en qualité de soldat à l'esca-
dron du train d'artillerie de la garde
impériale, vient de recevoir le diplôme de
la médaille commémorative de la cam-
pagne de 1870-71.
Longeville
Mort accidentelle. — Le 2 courant,
M. Aimé Magneau, 77 ans, cultivateur au
bourg de Longeville, a été trouvé noyé
sur le bord de la mer, à la plage du
Rocher. flo suppose qu'étant à la pêche
sur le bord des rochers, Magneau a dû
glisser et tomber à la mer.
— Matinée théâtrale. — Des ama-
teurs Jardais, avec le concours de la fan-
fare l 'A gri co l ^ , de Jard, donneront une
matinée théâtrale et musicale, sous la
présidence de M. le De Mathevet, le diman-
che 10 mai, à 2 b. 1/2, salle de l'école de
filles de Longeville.
Avant le concert, grand défilé en musi-
que à travers les rues du bourg.
Ilretignolles
Scènes de sauvagerie. — Le diman-
che 26 avril, un de nos excellents amis, M.
Ménard (Léon), cultivateur, demeurant à
La Rivoire de Bretignolles, surveillait,
comme son droit de citoyen et son devoir
de bon républicain le lui commandaient,
le dépouillement du scrutin, salle de la
Mairie. Lorsque le résultat fut connu la
colère des cléricaux présents ne connut
plus de bornes. Bientôt notre concitoyen
Ménard fut entouré et bousculé par une
bande d'énergumènes. Il y avait là, d a n s
la salle, plusieurs curés : MM. Bouffît,
Pâteau et le vicaire Thomas, pour les ap-
peler par leurs noms. Au lieu d'intervenir
et d'essayer de ramener leurs ouailles à la
raison, ils se contentèrent de laisser faire
et de ricaner. Oh I charité chrétienne,
voilà bien de tes coups ! M. le maire
Puiroux, chargé, comme magistrat muni-
cipal, de la police de la salle ne prononça
pas un mot, ne fit pas un geste pour réta-
biir l'ordre.
M. Ménard fut poursuivi pendant plu-
sieurs centaines de métres et.ce n'est que
grâce à son attitude énergique qu'il évita
de recevoir des coups.
Parmi les plus exalés, citons l ' homme aux
seiz e cen ts , l ' homme à la cai s se, le détrou s -
seur de ch em ins et d'autres individus aussi
honorablement connus dans notre com-
mune.
Ces faits se passent de commentaires, ils
montrent l'esprit haineux et vindicatif des
cléricaux et nous donnent un avant-goût
de la façon dont les républicains seraient
traités si, par malheur, la République ve-
rrait à être renversée.
Nous félicitons notre ami M. Ménard de
sa courageuse attitude et nous souhaitons
que la gendarmerie ouvre une enquête
afin que, dans cette affaire, soient établies
les responsabilités. S'il y a des juges à
Berlin il y en a aussi aux Sables, certains
cléricaux bretignollais n'auraient pas dû
l'oublier. Un Témoin .
ehaliflainte
Courses. — La Commission des Cour-
ses, réunie mardi dernier, salle de la
Mairie, a fixé au dimanche 6 septembre
les courses annuelles qui seront courues
sur l'hippodrome de Coudrie.
Noirmoutier
Grave rumeur. — M. Casimir Dupont,
71 ans, cultivateur à L'Herbaudière, mou-
rait subitement le 26 avril. Le docteur
Gustin, appelé à- constater le décès, déli-
vra un certificat concluant à une hémor-
ragie cérébrale. Avisé le lendemain, que
des bruits tendancieux couraient sur cette
mort, le Maire pria le médecin de vouloir
bien procéder à une nouvelle visite du
cadavre. Elle eut lieu en présence du
magistrat municipal et du garde cham-
pêtre. Le rapport adressé au premier, à la
suite de cet examen, déclare qu'aucun"
indice, qu'aucun signe extérieur, qu'au-
cune lésion, rien, ne permettait pas de
supposer que M. Dupont n'avait pas suc-
combé à une cause naturelle. Le permis
d'inhumer tut, en conséquence, délivré.
Mais, depuis, la rumeur publique accuse
certaines personnes de n'être pas étrangères
à la fin brusque du vieillard. Le Parquet
des Sables-d'Olonne a été avisé le 1er mai.
Coëx
Incendie. — Au village de la Morlière,
près de Cons, un incendie a détruit une
meule de paille estimée 800 francs. Cette
meule appartenait à M. Pierre Barreteau,
cultivateur.
Les causes de l'incendie sont inconnues
et M. Barreteau est assuré.
'filmai Correctionnel des Sables
A u d ien ce du Mercredi 6 Mai 1 9 1 4
Délits forestiers
Au début de l'audience le siège du Mi-
nistère public est occupé par M. l'Inspec-
teur-Adjoint des Eaux et Forêts.
Sur ses réquisitions, le Tribunal con-
damne, pour vol de cônes de pins à des
amendes variant entre 2 et 8 francs, les
nommés Canton (Jacques),Grossin (Pierre),
Barbeau (Henri), Barbeau (Auguste) et
Raballand (Marie), veuve Lusteau.
BoisSOD(Pierre),délinquantincorrigible,
LA 4ENDEE IIEPUBLICAINE
qui a coupé des jeunes pins à l'aide d'une
hache, est condamné à 10 jours de prison
et aux frais.
Ne pêchons plus de Coquillages
On sait qu'en vertu d'instructions minis-
térielles parliculiè.ament séiè -es, il est
rigoureusement interdit de' pécher des
coquillaggs dans les endroits contaminés
du port et du chenal. Une surveillance très
active est exercée, depuis quelque temps,
par les gendarmes maritimes. Les nommés
Goulet, 31 ans, Ougal, 32 ans, Merlin,
Penard (Albert), 24 ans, et Dupont (Jules),
67 ans, ont persisté, malgré les observa-
tions réitérées qui leur furent faites par
les agents de l'autorité, à se livrer à celle
pèche prohibée. Ils sont condamnés à cha-
cun 50 francs d'amende. Le jeune Epaud
(François), 20 ans, prévenu du même délit,
est condamné à 25 francs d'amende.
Le Tribunal, pour cette fois, se montre
clément : il accorde à tous le bénéfice de
la loi Bérenger, mais n'y retournons plus
car, la prochaine fois, la peine serait
sévère!
Chasse en temps prohibé
et sur terrain privé
Boisson (Louis), est inculpé d'avoir
fureté en temps prohibé et sur un terrain
privé. Cette affaire est renvoyée à huitaine,
le prévenu faisant défaut et n'ayant pas
été régulièrement cité.
Une petite Affaire
Le 8 avril dernier, le nommé Henri R...,
25 ans, jardinier à Olonne, étant sur le
point de convoler en justes noces, se ren-
dit en compagnie de sa fiancée et de la
petite soeur de cette dernière, inviter son
ancien patron, M. Thébaud, propriétaire à
Apremont à prendre part aux agapes
qui, de par la tradition, accompagnent
chaque mariage.
Le patron, comme bien on pense, reçut
fort aimablement les deux fiancés et les
retint à déjeuner. Tout naturellement, ce
déjeuner fut arrosé de quelques bouteilles
du meilleur cru et lorsque vers 4 heures
du soir, Henri R... quitta 'Apremont,
il se trouvait légèrement... pompette. A
quelques kilomètres de là se trouve un
passage à niveau, une barrière était
ouverte et l'autre fermée. R... s'engagea
sur la voie, mais ayant aperçu un train il
fit immédiatement demi-tour avec son
attelage ; cela le rendit de mauvaise
humeur : « Vous auriez pu me faire tuer »,
dit -il au garde- barrière, M. Longin (Au-
guste). Une discussion s'engagea entre les
deux hommes et R... furieux porta plu-
sieurs coups de poing à la figure du garde-
barrière.
M. Longin déclare, à l'audience, que les
coups reçus n'occasionnèrent aucune inca-
pacité de travail. Le prévenu reconnaît le
délit et manifeste ses regrets. M. le Pro-
cureur de la République requiert l'appli-
cation de la loi. Les renseignements four-
nis par le Maire d'Oloune sur Henri R...
sont excellents ainsi que ceux concernant
la parfaite honorabilité de sa famille.
Le Tribunal, tenant compte de ces bons
renseignements, après une éloquente plai-
doirie de Me Paul Lecomte, condamne
Henri R... à 25 francs d'amende et aux
frais.
NOUVELLES DIVERSES
Un Boutiquier de 122 Ans
Le bureau de Zemstvo, à Moscou, a été
passablement étonné de voir un paysan,
nommé Kourotchkine, âgé de 122 ans,
demander tin emplacement pour y installer
une boutique où sa fille, âgé de 84 ans,
sera vendeuse.
Kourotchkine, héros de la guerre de 1G12.
se rappelle merveilleusement certains
détails de l'épopée napoléonienne. Sa
femme est âgée de 123 ans.
La fête de Jeanne d'Arc
Aujourd'hui à midi, à Orléans, du haut
de la tour de ville, une fanfare d'artillerie
a annoncé aux habitants l'anniversaire de
la délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc.
Le beffroi a ensuite sonné de quart
d'heure en quart d'heure; dans la cour de
l'hôtel-de-ville, pavoisée et décorée à pro-
fusion de drapeaux, de draperies, de
fleurs, et au milieu de faisceaux d'armes
et de pièces d'artillerie, est exposé,
devant la statue de l'héroine, l'étendard
de Jeanne d'Arc que garde un piquet
militaire.
Toutes les rues sont décorées et pavoisées
de drapeaux et d'oriflammes aux couleurs
nationales et locales.
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 30 A vril me 7 Ma i 1 9 1 4
NAISSANCES
Françoise-Marie-Zoé-Nathalie Brianceau, rue
de la Poissonnerie.
Andrée-Berthe-Madeleine Charrieau, chemin
de Ceinture.
Lucie-Henriette-Gabrielle Grolleau , rue du
Port, 5.
Renée-Georgette-Albertine Merlet, rue du Bou
let-Rouge.
Marie-Louise-Aglaée-llonorine Mocquillon, rue
de l'Amidonnerie.
Alexandre-Henri-Aimé-René Thomazeau, rue
de la Patrie, 40.
Guy-Fernando-Généreux Simon, rue du Bas-
taon, 6.
PROMESSES DE MARIAGES
Albert-Maurice Bourgeois, plâtrier, et Arman-
dine-Augustine-VictorineGautier,couturière.
DÉCÈS
Léontine-Marie Fargier, 35 ans, sans profes-
sion, épouse de Henri-Marie Bouyé, rue du
Palais.
Charlotte-Alphonsine,Madeleine Audrin,31 ans,
journalière, épouse de Maurice- Edmond
Etunchaud, rue du Moulin, 16.
Michel Darnet, 62 ans, garde champêtre, époux
de Louise-Constance Guéreau, impasse Mar-
tineau-Robert.
Marguerite-Cécile Yvonne Brémond, 22 ans,
couturière, quai Franqueville.
Ilenriette-Adélina-Clorinde Grignon, 53 ans,
journalière, veuve de Henri-Eugène Audrin,
rue du Château-d'Eau, 83.
Pierre-Aristide-Léon Baclet, 51 ans, cordon-
nier, époux de Julie-Anaïse Mainguet, rue
de Nantes.
Ernestine-Antoinette Maloisel, 81 ans, com-
merçante, rue de l'Hôtel-de-Ville, 69.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Pauline-Marguerite-Marie Petit, rue de la
République.
MARIAGES
Théophile-Elie Penard, sergent, à Rueil (S.-et-
O.), et Andrée-Charlotte-Félicia Glénereau,
couturière, à La Chaume.
DÉCÈS
Joseph-Paul-Marie Bertrand, 15 ans, charpen-
tier, Grande-Rue, 60.
eSeNEMIEEMSSMSSOkSàOOMMMMOMOedeOMel
Voulez-vous être riches?
Tous les éconornistea du temps sont unanimes à
reconnaître que seuls conserveront leur richesse et
arriveront à t'accroître, les capitalistes qui sauront
faire travailler leur capital. Or, nous sommes toua
plus ou moins capitalistes et nous avons tous la
même ambition t devenir de gros capitalistes. Nous
possédons déjà un capital crime irnoortarce consi-
dérable et qui est la base inumpensable de
l'échafaudage que nous voulons élever pour attein-
dre au bien être, à la vie heureuse dont nous
rêvons c ' es t la san t e . Nombreuses sont les fortunes
considérables réalisées sens capitaux primordiaux
par des hommes sains, robustes et d'une énergie
bien trempée Sans la santé, l'artisan ne saurait
gagner et économiser les premiers sous, premiers
echelons de sa fortune le commerçant et l'indus-
triel seraient dans l'impossibilité de fournir
la somme considérable de travail nécessaire et de
résister aux soucis des affaires; enfin celui dont le
succès a couronné les efforts ne sauraient jouir
entièrement du fruit de son labeur. Si donc nous
voulons être en mesure d'amasser une fortune, soi-
gnons notre premier capital, ménageons notre
santé. Or nous avons près de nous, souvent chez
nous, une affection qui, sans être très crave, n'en
est pas moins insuoportable, et qui moût à anni-
hiler nos forces c es t l 'A s thme .
Récemment, des chercheurs obstinés ont décou-
vert un remède d'un goût agréable, facile h employer
et donnant des résultats merveilleux dans l'asthme
et l'emphysème t le SIROP TELL., Les pou-
dres, les cigarettes, les papiers, qui, jusqu'ici,
étaient employés à combattre Faathme ou l'emphy-
sème, ne réussissaient qu'à en calmer les crises et
d'une façon. bien incertaine. Avec le SIROP
TEL..,, non seulement les crises d'étouffement
seraient calmées instantanément si elles se produi-
saient, mais e l les n e se 1. 2 o clu is en t pas . Une
cuillerée prise le soir au coucher procure un
sommeil cal m e , bienfaisant, réparateur et indis-
pensable à quiconque veut conserver et améliorer
sa-santé, le premier capital et le plus indispensable.
L e Sirop Tell, préparé à la Pharmac ie
RO USSEA U, à Fon t en ay - l e - Com te ( Ven d ée) , s e
trouve dans toutes les pharmacies au pr ix de
3 fr . 25 le fla con . Pastilles Tell, 1 fr . 25
la bo t te .
1OMM.MMOMMEMM.KOLNIOS.M.ENOM
Etudes de Maître MALTHÈTE, huis-
sier à Chantonnay et de Maître BAR-
REAU, huissier à La Châtaigneraie.
VENTE VOLONTAIRE
D'UN
MATERIEL DE BATTAGE
Le DIMANCHE DIX-SEPT MAI
mil neuf cent quatorze, à une h eu r e d e
l ' ap rès -midi, à CIIANTONNAY , près chez
Monsieur BROCHET, mécanicien, il sera
procédé par le Ministère du dit Maître
MA LTHETE, à la Vente volontaire publi-
que et aux Enchères, d'un
Excellent Matériel de Battage
COMPRENANT:
1° Une Locomobile, système Garret
(10 chevaux);
2° Une Batteuse-Vanneuse, sys-
tème Ransom ;
3e Un Monte-Paille, marque Libaud,
de Luçon;
40 Courroies et Accessoires.
Le tou t en très bon éta t .
Facilités de paiement aux personnes
solvables.
Pour visiter le dit Matériel, s'adresser à
Monsieur BROCHET, mécanicien à Chan-
tonnay.
L 'Huis s i e r c h a rgé de la Ven te :
MALTHÈTE.
Etude de Maître GERMAIN, avoué aux
Sables d'Olonne, 24, rue du Palais.
ASSISTANCE JUDICIAIRE (Décision du 2) Octobre III))
EXTRAIT D'UN JUGEMENT
DE TiDWOIRCE
D'un Jugement rendu par défaut par le
Tribunal civil des Sables d'Olonne, le
neuf décembre mil neuf cent treize,
enregistré.
Entre : Monsieur ECCRARISTE LETARD,
cultivateur, demeurant à La Routière,
commune des Sables-d'Olonne.
Et : Madame CLÉMENTINE MERLET,
épouse séparée de corps et de biens du
dit Monsieur LETARD, demeurant à La
Billonnière, commune de Sainte Foy.
Il appert :
Que le divorce a été prononcé d'entre
les dits époux, par voie de conversion
de séparation de corps.
Po ur Ex trai t :
Signé : GERMAIN.
emanteasesesesseasemseeems.isseesmessessm
Etude de Maitre GERMAIN, avoué aux
Sables-d'Olonne, 21, rue du Palais.
ASSISTANCE JUDICIAIRE (Décision du 4 Mit 1)11)
EXTRAIT D'UN JUGEMENT
DE DIVOMICE
D'un Jugement contradictoirement ren-
du par le Tribunal civil des Sables-
d'Olonne, le huit décembre mil neuf cent
treize, enregistré.
Entre : Monsieur Louis CHAUCHET-,
éclusier, demeurant à La Chaume.
Et : Madame MÉLINA LANDREAU, son
épouse, demeurant de droit avec lui,
mais autorisée à résider et résidant en
fait à La Guittière, commune de Talmont.
Il appert :
Que le divorce a été prononcé d'entre
les dits époux CHAUCHET LANDREAU,
aux requête et profit du m a r i .
Pour Ex trai t :
Signé : GERMAIN.
MMOMMIMIMMEMMEM
--imissimosmaisatessoseisesissisasses...,
Malaclios
,ESÏOMAC ET NERVEUSES
chez rHOMME et chez la FEMME
Maladies MATRICE
bERNIES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH.
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
rnêtmouctietsrapitleums aentictieentnreésgeinit lees dpolunsnererabetsleess
ei
consultations à :
Challans, mardi 19 mai, Hô te l des Voyag eurs .
Les Essarts, mercredi 20, Hô t e l du Lio n - d ' Or.
Montaigu, jeudi 21, Hô tel Roy .
Sainte-Hermine, vend.,
22, Hô te l des Voyageurs . '
Luçon, samedi 23, Hô te l du Cro issan t .
Les Sables, dimanche 24, Hô tel du Ch eval. B lanc.
La Roche -s -Yom, lundi 25. Hô t e l de l 'Europe.
Chantonnay, mardi 26, Hô te l du Mou ton .
Les Herbiers, mercredi 27, Hô tel du Lio n - d 'Or.
No ta . — Le Docteur revient tous les des. mois
environ. Notice et renseignements franco.
AU BON MARCHÉ
et
A. FAVROULT, TAILLEUR
11, hue de 1,111.1tel-de-Lille,
(En face l'Avenue de la Gare)
--- « LES SABLES-.D'OL OIVIVE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
Et Faits d'avance
Rayon importa n t de Chap e ller ie n ouvel le
VÊTEMENTS P' MARIAGES & CEREMON1ES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers,
Meilleur Marché que par tout aille urs
La Maison accepte les Bons du
eiritersilr
Foires de la Semaine
!m'el
Dimanche 10 mai. — Assemblée gagerie :
Bessay, Cezais, Le Givre, Grosbreuil, Les Heu
biers, Montaigu; Pissote, Rosnay, Saint-MartiW
des - Foyers, Saint-Pierre-le-Vieux, Saint-Vin-
cent-sur-lard, Sigournais, La Tranche.
Lundi 11. — Bouin, Fontaines, La Roche-
sur-Yon (foire aux chiens).
Mardi 12. — Challans, Chantonnay (marché
à bestiaux), Mortagne, RochéServière, Saint-
Georges-de-Montaigu.
Mercredi 13. — Foussais, L'Oie.
Jeudi 14. — Avrillé, Damvix, Mareuil (jeunes
veaux), Palluau, Vouvant.
Vendredi 15. — La Roche-sur-Yon (chevaux .
de luxe, service, demi-sang), Sainte-Hermine
(jeunes veaux), Saint-Hilaire-des-Loges.
Samedi 16. — Apremont, Champ-Saint-Père, •
La Garnache, Les Sables- d'Olonne (marché aux
bestiaux).
ON DEIIA\DE un ci
garC"
en. — S'adresser à
l a Comp agn ie S inge r , 16, rue des Halles,
LA ROCHE-SUR YON.
Conseil de la Semaine
A tous ceux qui étouffent, à ceux qui ont la
respiration sifflante et de l'oppression au moin-
dre effort, aux asthmatiques, aux bronchiteux,
il faut conseiller la poudre Louis Legras. Ce
merveilleux remède calme en moins d'une
minute et d'une façon durable les plus violents
accès d'asthme, le catarrhe, l'emphysème, la
toux de la bronchite chronique et guérit pro-
gressivement. Une boite est expédiée contre
mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis Legras,
139, Bd Magenta, à Paris.
SAVON.CONGO meflez- so usmonnstlens
Exigez le titre SAVON
dos PRISSES a CONGO
LA N 1 E
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail réai -
dent dans le port d un appareil vraiment perfec•
tionné, strictement adopté 3 leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern i e si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est doue
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons- d'aller consulter à t
La Hoche-sur-Yom Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. h 4 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, 1ee mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, listel du Bœuf-Couronné, toua les jours de
foire, 10 h. 112 à 4 h.
Challans,. Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 h 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2e
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4e mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. h 3 h.
Les Essarta, Hôtel du Lion-d'Or, 3e mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, 1ee jeudi
de chaque mois, 10 b. à 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE IVI.
CEINTURES VENTRIÈRE S p erfe c tionnées
M . CHARLY, pour toutes l es d év ia t i ons des
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Roch e l le.

.
.....
1
~;
1
10 »
FROMMTINE~ ... dep .
8 30
Il
X 0, ]M~~te, cle, '~rvs1ana~"i
LES SABLES D'OLONNE
p'toas Traya il x
Dallag es, Bassin s p or ta tifs
Ca l vaires en Cim en t a rm é
imitation B o is, e t C . —
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
A VENDRE DE SUITE
POUR CAUSE DE DOUBLE EMPLOI
Uri SALON neuf, composé de
cinq Pièces.
Une très belle 191CYCLETTE
neuve n'ayant jamais servi.
Une GUISINIERE d'occasion en
bon état.
endresser au Bureau du Journal.
~]r.irôffl Ibnn~,e
-à- ~T El W ~D 15,. P,
Voiture Lion-Peugeot 19 0 8
EN PARFAIT ÉTAT
Fores 8_12 H._P
. âTee glâce, e3potê, Internes et jecessoires
S 'a dr e s s er au Bureau du Journal,
A Céder pour Cause de ganié
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
onne
Situé aux Sables-d'01
S'adresser an Bureau du Journal.
,Mvtraîts d 'Aflich es
Etude de M~ P. MOREAU, notaire aux Sables-
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
le 8 m ed i 2 3 M a i 1 9 1 4 , à
ADJUDICAIFIO'N 1 ha en l'Etude de W
MOREAU, notaire aux Sables, d'Immeu-
bles situés commune d'Olonne, consistant
en 7 ~ièces de Terre et 4 Pièces de Terre,
situées commune des Sables-d'Olonne. -
Jouissanc
e
de suite par la perception des
Jermages.
S'adresser andit Notaire.
(MEMBREouJURY)
ExP0S~_-IîN1vER~L-
ORSCONCOURS
MEMBREDuJURY
EXPOSI-INTERNAT?
SaUXELLES 1897
HORSCONCOURS
GLASGOW 1902
EXP~L- tJNIV~~
SORDEAUX1907
PRÉSIDENT
DU JURY
aille eau étou inqaleret poor l'os et£
mkr,,,& sa,
~
qe
MÉDAILLES60R HORSCODCOURS
PARIS 1889
LYON 1694 -4A ~ 1 BORDE UX
Mac
~L~n~
AMSTEROAMI835
;lors C04COURS
X":UN,v"",",
i~,rMBREauJUQ.Y
GRAN
Eemuf HANOI 1905
GPAND PRIX
M! LAIA i9OG
LES SABLES. otdp.
01 .... .............
La ...
Sainte-Flaive (halte).
Les Glouzeaux .......
ROCHE-S-YON in
La Ch.i..-I-V ..te
Fou (ho t t e) ......
Boug
.........
1ÎANTONNAY .....
Sigo.r..i.
Cho, ~-es-I-Bod ...
I~s 7
odi.......
.9. ............
sa
............
BRESSUIRE 1
............
. . .............
Luchê-Tb ... rosi., h.
NANTES (OM.). d.p .
NANTES (Et.t). d.
Gli .... .............
M..taig.-V..dê. .
UH.rb.~g.m..t...
St-D..i.-L.c. (hit.)
ROCHE-S-YON r.
d«, .
.8my ..............
N
C
,-t ... Il..
Ch..p o IC
.........
M1911I.-Régisiars, h.
...............
S -Gomme
te -PétIé, h .
L.
_,,ELLUIRE ...
a-P.
M"& .. .. ..........
R.c.-
SAI.-S ........ .11.
ROCETE-S-YON, dép.
VELLUIRE. dep.
FONTEN A_y
4 d.p .
, 71 7 45
-16 7 54
i 33 8 14
8 22
i 45 8 30
i 571 8 43
30 8
1
1 51 9.,,5
i 59i
6 9
6 20
7 23
7 45
8 »
8 12
8 24
et 40
9 Il
9 26
7
18
Il
10 2
10 18,11
10 32
10 46
10 58
3
11
Il 30
12 1
4 42
7 2
7 12
7 21
8 59
56
89 1
9 41
9 55
10
9 10 10 31
. .......... 9 18,10 57
B et
IOR
9 533 11 29
Ne' 1~ « ' : ' : : : : - -~­ : 9 6 12 13
10 81112 18 ili
10 41 —ilS 58 ;15 1 4 42
1
. 501 4 56
5 14~I9 3
5 24~ 9 40
5
1
r,
1
1 s 119 52
15 47 20 4
..120 9
6 1 20 20
20
6 820 27
20 36
16 19
16 '29 20 44
ICI! 41 1
_>'
17 22,21 35
18 4122 10
~I
4
.
6
il 4
Il 50
12 7 .....
122 ~1.1
Ili
29
1 Iti 34
14 9 8 56 16 43
16 86 2 30-18 29
c
Certifié par I'IMIriMeUr gongaigné.
Même Etuee.
[)RF DE GRÉ A GRÉ, les Ilà-
A VEN ME U BLES ci-après de~i-
gués, Ville dc,.~ SabIeS~d'Olonne: 1- Lavilla
]Laure, située rue de la Croix-Blanche
'
2, comprenant: au sous-sol, 2 pièces; au
rez-
de-ellaus.é., Vestibule, cuisine; au 1-1 étage
9, chambres à coucher. Petite cour; 2- La'
«%rilla ~a-nna, située rue des Corderies, 4
comprenant: une grande pièce au sous-sol;'
au rez-de-chaussée, cuisine et selle à manger,
Cour. - Jouissance de suite.
adresser audit Notaire.
Ettide de M- G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 49, rue du Palais.
pour entrer en Jouissance
A LOUF-101 le 24 Juin 1914, Ville des
Sables-d'Olonne, une Maison, située rue
Marceau, 6, comprenant: un re7-de-ebausE
composé de cuisine, souillarde, salle à mon-
ger, salon. Cave cimentée au dessous; au l-,
4 chambres à coucher, cabinet de toilette,
chambre débarras, water-closet, vaste grenier.
Jardin et pompe. - Eau et gaz.
Pour tous renseignements et traiter, s'adres-
o r à
M.
L. GIBET, propriétaire, 5, avenue de
la Gare, on audit Notaire.
Même Etade.
A L'AMIABLE, Ville des
A" VENDRE Sables-d'Olonne, Quar-
tier du Petit-Jubilé, route de Talmont, un
Corps de :Bâtiment d'habitation,
élevé sur terre-plein d'un rez-de-chaussée,
comprenant
deux
logements composés « l'un
d'une chambre à coucher, cuisine, hangar;
l'autre, d'une chambre à coucher et hangar.
Cour par derrière le tout. Jardin à la suite,
planté d'arbres en plein rapport- Jouissance
de suite par la perception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
Etudes de LAMOTTE et MOREAU,
notaires aux Sables-d'Olonne.
VENTEPAR ADJUDICATION VOLONTAIRE
le Mardi 9 6 M a i 1 9 14 , à ~ h.,
aux Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais, en
I'Rtude de M- LAMOTTE, d'une Maison,
ise aux Sables-d'Olonne, route de Talmont',',
- composée d'un rez-de-chaussée élevé sur
terre-plein, comprenant 2 chambres sur la
rue, salle à, manger, 3 chambres de débarras,
water-closets, cour, jardin. - Jouissance de
suite par la perception des loyers.
S'adresser auxdits Notaires..
Etude de Mo CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
éparément, deux
A VENDRE A L'AMIABLE, ensemble
ou S
Maisons contiguës, situées ville de Chal-
lans, route de Légé, comprenant chambres
d'habitation, servitudes, cour et jardin, dé-
pendant des successions de M. et THU-
LIEVRE.
S'adresser audit Notaire.
SAVONIiIIC NGO Pite Hygiéniquà
0 VICTOR VAISSIER
eo ~&N s Diu euce.Èa
PILULES MORISON-NOULINncletn-2
Wur iatir ve,47Étai, d4puratif du gane eserison
do.1nors, mal di,s de fo ie . de I lest
o',
% ec tion s nertc"898; chasscnt les et Iné
ai
galres,Zfrancs. nisge
uI~u~_u
_ 1, c ag le nom
a r ,
en ti.1,Pcs poste
il B. lE M 0.1 u L 1 M
,u 1, gué,it vouiroNs - ECZÉIRA
'Il
. seules maladies de
eau et fait repousser les CHEVEUX et[u CILS
,%0 ansd'existence, 4 millions de auiêrisons
~~etité b o , t e O fe . 4.0 X...P.t
2 f_
60
~harrnacier2u ULMI 30,RUG LOUIS- le-Grand
PARO S . ( ~ t b.-
9 40 12 33 12 44 16 20 41121 59 15 48 BORDEAUX dIp .
9 44 12 M)'12 b7llC 28
'37 20 48
17 2421 38 2222
»Ilà 5B~S.1.T ....... dép .
51 eu--
10 49 ..... 113 4711 48 16 431
...... 1
23 t — ~ ~ I_ ~ II.C. : à ':
Il 12 4 3 7 44 d '-
11 30 ..... 114 16 7 5~ ..... 23 19 .... 11M-a .. .......... :.. 6
1
1
.
Il 44 4 27i,8 10 ..... .. .. .... i v 6
Il 57 4 36118 21 .... 23 37 11 ELLUIRE ... 1 d'~" 1
.3 531 .... I~
0 10
L.lL ..... 6
i4 31 N. ............. t 7
4 45~ IIA 7
14 55 LogoN .......... 7
5 12 ..... 15 A. 7
5 25 ..... 15 ièr. - ...... 7
5 Ul ..... ..... 1 8
5 42 0 M M 37,C.urt~o.Il.. (h«lt.) . 8
5 49 ...... 15 -14 N os-­ .............. 8
5 58 ..... 15 53' ItOCHE-S-YON 1
16 .P. 88
9
i'i~;16
1> J
34 1 311 J! St-D..i.-Lue. (h.1t,) 9
6
7 1 52 1 'Îlerbergensent ..... 9
1
9
'Y 41 2 71 ~Z
Gli .... .............. 0
8
9 28 2 3
8 z NANTES (Etat). arr. il
1 ..... 1 0 NANT~~q r . Il
ill 41 4
6 4
gi
E LIE'
HORA DES GH E~ NI INS DE FL."* 1 Î,
LES SABLES -D'OLONNE, LA ROCHE, tRFSSUIRE, THOUÀRS, PARIS LES SABLES-D'OLONNE A, TOURS
9 38 13 21117 55 21.-) i ~ARIk3 ~Montp.) d Ap . ­ 21 5 23 20 8 15;10 42,10 55
9 48 3 32 1 .. .. ...... !
.. ............ ..... 122 33 ..... 1 141::::: 9 5 12 1 7
0 21 3 51 18 8 ... S,,cm~ce ........ .... . . .... 6 361 ..... ai
4 ..... 7 51 ..... 4 4 14
.
43114 58
7
ià ..... **
1
- 2,
dq~ . -3 4 51 3 7 9 12 ..... ..... ...... 15 il
0 1 lî ..... .. ..... .....
1
18 '
10 2 4 el 18 44' 21 37 ... ..... C 5 15 ..... 9 82 27
3 t5
0 46 5 Il 18 59 21 4 L.c.u,,-T. ... -I., A. 5 26 ..... 9 42 11'5 36
5 32119 16 ..... .
11 51 N.im.rr .. ......... 5 40 .... 9 54 . ... ..... ..... 15 45
..... 1 15 401 ..... .....
. ..... ..... 4 3 5 54 3 45 10 9 ..... ..... ..... 15 59
7 10 Is il 19 5 49' 9 27 ..... . ~' . ..... ..... ii BR ESS', ili p Ilr
4
5112 02 1 41 6 12; 119 50 22.20 ~7~ . ..... i d p : 61 6 7 50 ..... ..... 116 18
81 1
1
1 5
6 1
6 10 39 8 8 ..... ..... 6 28
7' . .......... 6 80 10 H 8 tir, ...... ..... 16 40
1 5 16 2 i20 » ...............
9
12 47 12 16 3 20 in
. . . ~
... . .... -le-Vi ... ..... 6 41 10 W 9 25 ..... ..... 16 50
01 .
. 1
t
P 1 ~11..snK.s ........... .. 55 Il le 9 58, ..... ..... 17 5
13113 09 ..... 16 5
24 13 38 12 16 17 04120
4014 10 12 28 17 20,20 40 ..... ........ .. .. 7 2 10 14 ..... ..... 17 Il
. ..... 1
7 10 17 19
53:14 46 12 37 17 31.20 ~,û ..... -,2 à
1
0 37
7 26
545- 21 1 ..... - _g
0
7115 12 12 48, ~1 7 Sit'OUe..is (halu) ... ..... 1 7 18 11 3 .....
117 39
17115 29 12 51, 7 21 9 23 17 ~2 - UIHANTONNALI _ . . 11.10, 7 38 Il 46 12 22
12 4 13 7 7 57
27 ..... 13 7 18 18 21 40'23 23 - F.ug , e~é , h. I te) ...... ..... 8 7 12 Il
1
..... ..... ..... 18 4
..... Il il. ch.i...Io~Vicomt . ..... 8 14 12 21.13 37 .... ..... 18 10
46 ... 1 ~ ~.1 j Il 1.1 4~1~ : : : : : :::::
!11- orr. 5 46 8 3 12 2 18 26
. ... ROCHE-S-YON 1
s' Il
Ir l
53 ..... 13 32.18 46 .. . .
13 49 19 7 22 10 23 b 1 dép 5 58 9 8 48
TE01JARS.. ..... 11L.. . ..... 9 17 11 5 13 4 15 28 19 1
le Io
.... .
.
2 521 115
1 a~: i 3 _Î4 ..... ..... (h.1t~). 24 Il 121 ..... 115 35 19 9
La Mothe-ALchard.... 6 19 35 Il 2V13 18115 46 ..... ..... 19 9
S...
... 11I
M 1 7 99 1
I^
12
4
5.
el .................. ..... 9 50 11 36:13 33~I5 59 ..... ..... 19 32
8 i
Ch-t [17 6,18 5
18 2412 5i: 6 30 ..... ..... 'J'ESSABLES. 6 39, 9 58 Il 43 13 40,16 81... 119 41
I k
THOTJARS
7 41111. 21~j:::::11I~. le 33122 23'::::: d~4p . 1 1 1 5 50110 7 1 1819 1
Chinon. 1 5 2 4 7 17 Il 3 123 16 51 20 46
arr. 1 8 33 10 38113 3
TOURS » 0 45 ..... 1 THOT 'ARS ..... 3 13 8 56 16 X5 14 401. 18 28 22 14
6,Û1121 16i23
291
1 4
i
----
NANTES-ORLÉANS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCffg-SU-R YON, VELLUIRE, JA ROCHELLE ET BORDEAUX
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COrdTE, E
__
0 41 ..... 115 Il ........ ~ dep . 1 4 50; 6 40,11 27,16 59~
11 56 13 3017 4~
......
ip B 5 12! 7 37111 51117 211
12 5'13 42:17 151
...............
.......... 1 241 8 12,12 3 17 83
12 14113 53J7 251 ... 5 341 8 42112 13 17 43
1:2 251 1118 Il l 8 57il2 21 17 51.
12 435 FONTENAY 5
9 51,
de, 1 ID
M
ir?
si._V
12 Font
.IhI.~:J
2112
4,3
13 2 ..... VRLL1JI1;i~: or, 1 6 10 13 12 59 ......
13 ..... 1 Rouîîr. s
4~
4"!12 22 14 25 .....
8 117
LA VENDFE BEPUBLICAINE
ne plus agréa ble c7es 17urga tifs
ne meil leur 12ezuède de la
os
S.~c.c. A~Tooi,,.. CHAUDIZO-N~TERlE,
FER & CUIVEr,,
Plomberie - Zinguerie - Fumisterie - PRODUITS CÉRAre IQUES
maison 1~]M ra"'e, la illaison tondùefl 1880
SPÉCIALITÉ, DE SALLES DE B AINS (n om bre u s e s r éféren c e s )
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE-BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'éLECTRICITE
G~rand Choix porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
os
ID
Jo
C1201X
Seul Représentant de « W-a 0,4alussIlLaxIidiv~«b »
Installation du Chauffggecentral par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
Salle de Bains fonctionnant au g ri du C l ien t .
> Très Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
>
>
A toute Personne payant au comptant, il lui sera fait une remise de S
Les Personnes qui désireraient s 'acqu i t t er par un crédit leur sera ouvert,
sur référencos, s ane aug— l a tion de prix . Pour ces dernières, il sera traité, à forfait,
Dons q,elques jours fTAfAS~N D'EXPOSITION EN VILLE, de Salles 41ftins, LustteS et A u CA L A O I C I Ê S 4 LUM
-À' A P 1 TA 1, 1 S 21 10 )IT
L ÀÀ ( N
Socièté anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser l'Ec.-IP~oillie, et î'EpaI~9Re par la Constitution (le û1pitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 inillions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons dTpavgne de L a Cap i ta lisa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
Un Capital,
une
orbiui cl'e *X«btr.
un Woorozlis 41c, k aît«3.
Versements depuis tan X4'wa ya «- par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S é curité et garan ties excep t ion n e lles . - Pa r tic ipa tion a ux b énéfi ces indép endan te des Tirages
Souscrivez des Bons de ]La Capitalîisati«>n, la seule Société qui a rem-
boursè plus de 100.000 te. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (33.1500 fr . do
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
'imila res qui cherchent à profiter des remboursements de r-~% Capitalisation
pour ~lacer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renscignemcnt,~, s'adresser à M. FRANcis HÉRAUL,
Correspondant principal, Villa 'D i ane 1 5 j ne dc I'Estacadc Salit 0.~-d'Olo;-
M, î AN, 11
11024NON, 111111.-we de Elà-Ill iltarre
]Limousins et ]Landaulet
Et~FIlï---UnT
LOCATION D'AUTOMOBILES
Stoek Michelin, Réparation des Pneu,)iatiW~es par la vulcanisation à chaud
Rêpsration et Nfise au point des, Voitureq de toutes marques
Moteurs Industriels
8 56 ..... i 8 32 ..... 12 16,22 15
1
-Il » 6 42,121 161::::: If> ~4I
8 53,1
I,~ I~
1 4
l' 16; 9 2 6
n Sil
16 ..... à 54 1
39 ...... 0 0 1. 13116
3
461 ..... ~1O 3eUe 17 16 41 21 1
571 ..... 10 45 ..... 16 53 21 il
71~ .... 10 5 ..... 17 5 21 19
16- ... 111 ..... 17 14 .....
30 ..... Il 23 13 40 17 2921 35 3 9
37 ..... .. 17 M ..... .....
44 Il 33 ..... 17 4321 44 .....
» Il 48 18 1 21 58 .....
12 Il 591 ..... 18 12 ..... ..... ..... or
W::~': 12 ..... 182522 14
871
.....
12 292 14 25 18 38 M 27 8 48 15 53
57 12 4 19
22 "Iz
4
2
115
55
16
6
13
6
8
24 4 3 17 U
19
19 47 .... 17 2'~
19 59 17 38
20 15 17 53
~Ii
J.
J.
il.
Itî
lis
~4
20 42
7 4 14 r 1 41
at
18 21
H î~
21 3 39 19 11117 »
Ili
.
I
I ~5
21 36
G ~z
11
44 19 Il 17 16
4 4
- le Il
_O ill
4 le 11 1 1
"
,
1
i
NANTES,
—,0~1.). —
d ,p -.
NANTES (Etat)~ d' -P
S-P-AUN. . . 1 o­
I . . . . .dé
M.Ch..Oa
B.i.-d.-Câa6 ........
La Car ... h .........
Challans ............
Sculls. .........
C.-M.Qw.ns. J*~,~:
d
st-M.i.-t-sn ' ~
.....
_:: .....
L G
ROCEIF-8-yoN.*"'"'
or,.
~U]!R
d~RcLep
le
CNO~MtrD(
ST-GILT S-S-VIE ar.
..... CHANTONNAY, ...... de-t.
..... J-cdl-niè ..... P«,sd, ........
..........
Saisit-sulpice-ec-p- de
arrivés
- 1
Îl 30 . ....... do
13 12 FONTENAY ........ «,,i.-~
14 16
14 20
FO11T111I~-.11 dt,~ 5 58
B. M _
6 10
Aut.-St-àfaurieeh 7
i._ 6 19
La Châ 6 2
ig.e~.i. 6 36
'a
~6 46
d1 6 53
Moncoutant... . 12
BRESSUIRE a. 7 38
7
C.~LL~.8 (Et.t) dep.
Chali...-Ville ......
Q.at~~-Mo.li .......
Boa
G, d~ P..t-.-Eticr .
B.a
LIGNE DE CHALLÂN
5 M
40
1
100 124 1. 4
10 36 14 1
10 42 14 7
9 33113 11
9 52113 28
10 »Î13 41
13 49
13 59
14 9
15 17
15 35
15 58
8 32
8 38
8 M
9 12
9
29
9 39
9 115
10 25
10 .30
10 46
10 59
il 13
Il 21
11 34
Il 39
CHALLANS,
44
57
b
14
20
81
49
16 27
16 39
16 45
à
u-
16 30
16 35
16 53
17 08
17 24
17 33
17 48
17 53
a. LA 110 30112 10]18 30
13 40,20 »
12 24
12 51
is il
18 2
18
13 8
18 48
14 18
18 1
18 13
18 21
1
8 29
18 37
18 47
19 4
19 23
19 47
19 47
20 -
20 8
20 17
20
23
20 30
20 52
20 9
20 24
20 40
20 50
22 52
23 15
23 40
20 4 .....
20 4 .....
21 5 , ....
21 18 .....
21 32
21 40
21 53 ....
21 58 .....
1
3 , I i i ec B lo i.c i , 3 . - PA RIS
ABONNEMENTS:
un ....... 6 fr . 1 Six mois... 3 fr . 50
Le Numéro : 30 centimes
Le P«y, d ' O , ,,, t pos,sit ns I0,~~ 25 d~ hq.. ceci.
YeIi~L, Dipaie de lit Falmique au ilii~liciiliei, sans Intei,iiiétliaipe
MACHINES A COUDRE
-À
Sociëlé Manufacturière d'-Arines et Cycles - SAINT-ETIENrÇE
A. -AIT--=.At-n]D, BLES-D'OLONNE
1,,i-c urse et course, garanties
Bicyclettes Rouhères depuis 0115 jusqu'à 800 francs
MACHINES
- 'AT-A',
T 'Service modifié à dater du ÏO Octobre 1913)
18 1 89 16 57 16 857
5
41 il 17 25 20 2
31 12 23 18 24 21 29
36 12 25 18 39 21 44
58 12 41 19 15 22 4
9 12 51 19 17 22 16
C .... O'ïI..e 5
18 is 1 19 27 22 àffl « ' i d.p .
30 lis 16 15 6119 48 22 34 seuil. ...... 7 .......
?9 13 26 15 29 19 58 Che,liais .............
47 13 32115 4 20 7 La Carnache ........
52 8 37 1020 18 B.is-d~C4.6 ........
159111tIt ~4 31 20 25 Machecoul ..........
5 ~'17- 4 20 40
JI JZ
1
30114 12 17 44'20 58 dé
40 14 22118 11 21 10
51 14 53118 80121 23
MACHINES A COUDRE à main depuis 7~5> fr., garanties 5 ans
à
pied - 110 fr., -
Craiid Choix d'L;nveloppes Hu i ch in s on, Mi eh e lin , Ga u l o is, So ly
---- --- - CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
1,cço»s~ Loeations, Béparations
1,a Maison reçoit les :Bons du Cn]ÉdDIT
CABIN Li T DE' MAIRE DES SABLES-D'OLONNE
G 0 DI Ni—BA 1 Lïmai Y, chiruwen-Dentiste
Diplômé de 1. F ... Ité de Médecin. de P.,i. et de PEIacla D..t.i~. de Pas,i.
VISIBLEOfOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d,.Pp.~.il. d..t., t tè Soins de la Bouche et des Dents. - Ettractions
1"' 0" 'Y" mes
Pose de Dents artifi.i.11 depuis 5 lie. Plo%ba~es - A rificationsj
sus, O~, Platine, Me. 1 . re;.smen't., se.
Paux IRODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE: 5,rue du ]Lycée (près du Théâtre). -Là, ROCHE-SUR-YON
C>=c3L dGkCbi-Jll%l, A,-rmu----
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR-YON
CONCESSIONNAIRE DES Fusils IDARNE et CHA]aLIN
Spécicdi td d. C., to.,h- ch.,g ée,. - A t, li ., - a s rép.- t ic. ~
A COUDRE « OBIGINAIL VICTOBRA » et « PFAFF ID
s
CYCLES T rrot, Griffon, Labor, New-Hudson
G UES DI VERS FRANCO S UR DEMANDE. - Pla][X MOBÉRÈS
E L 1 ~~À, G I'R 1 CÀ l' Li' Gf~ Nf~ 14 Jk LE
Ingénieur-Electricien, ex-Directeur de Mairie Electrique de Vihiers
-d ' Ol on n e
R u e d e la To ur, L e s Sa bl es
Fo rce, Chaueage, Téléph on n e r ie, Son ner ie, Pa ra tonnerres
e› :ENSEIGWRS
4>~> Dylimnos — J ~10 te î irS — Pé tr ins Méean i q i tes
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINEIS
Devis gratuits sur demande
0~ Pour t o i t s ren s eign emen t s , s 'adress er it YI . GIRA R D o u à M . TROREL - L A VA J.7
~.s? tcces s eur de M . RENA ULTJ , A gen t de Loc a t io u s , 3 5 b is , r iw d te Pa lais .
a*>. e -.1. e> 40P> Ic- 4> -.I- e 40- 4b 40W fb 4_
Dépôt aux Sables-d'Olonne chez %I11~ A,,,,;A BOUI)AUD Mercerio, 5, ree du Centre.
COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YO11
ROCHE 8 YON d
La G.
Aiss,
a.
.....
Coë- .. ...... . .. El
St-Mai ... t..u~-Vie.. ~9
NANTES (Et
NANTES lori.).
COMMEQUIERS, SÀINT--GILLES-SUR-VIE
V...
16 15120 32 23 5
30120 41
3
16 48120 5
16 54 20 59 23 29
S~ G1LLE~-S«~~1E d~~p
-
Il
j~..
-tL%r
E
COMM QUIERS
53
»
il
20
29
42
2
12
21
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZÀIS, FONTENÀY-LE-CONTE
FONTENAY .........
d~p.rt. .
S.i.t-S.Ipi ...... Pos-de (halte)
..........
J..d ... ........
CHANTONNAY ......
FONTENAY-LE-COMTE, BREUIL-BÀRRET, BRESSUIRE
BRUbSUIRE d.
a
d
La CI,
11t1M9.1~111.12Î
A.t.-S
...
Bourneau-M~vt.
FONTENAYarr
Tî-,,im-vvays de la Vendée (Service à dater du 1 or Janvier 19 14)
À FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER
Dép. de NoiRm.u..n
A~ri,é. à LA F.Seus..
B.~--d.-M..t ......
C,~a.d-P..t-.-Eti.~..
%~.uIi .8 .....
Vil! .......
C.AL-~. (Et.t) .-
N
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGIO,
É
ïPPLICATION G NÉRALED E L'ÉLECTRiCITÉ
RECOMMANDE PAR BO ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à l'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT
EXIGEZ - le- fl- c0-» h,- - cn ROYAL WINDSOR
4 Il
4 39
4 40
4 49
....
....
....
5 10
S 1W
8
5 Il 12 ïï 15 21 19 33
8
5 les
5 13 4115 29 19 41
1
0 13 14! 15 89 19 51
5 33 8 3 1
5 42 8 40;13 2BJ5 48~2O »
7 2
7 37
7 55
88 12
4
8 21
8 31
8 40
8 49
4 45
6 15
7 »
7 6
7 19
7 28
7 41
7 54
8 10
8 13
q rm es, Munitions e t ,Il r t ic les de C hasse de tou tes sortes
MÊME MAISON : 1 5 , - T-rot, SABLES-D'OLONNE
6 22
6 53
7 24
7 57
8 29
8 42
9 13
9 34
9 48
13 48
14 4
14 18
9 »
10 30
11 45
11 51
12 4
12 13
12 26
12 39
12 bb
12 58
DSOÀ
LE RÉGUERATEUR FAVORI
Pour rendre aUX ChO VOUX gris
leur cou leur et beauté naturelles.
suppr ime les pellicules
et arrête la chute des cheveux.
9 3 4 58 19 7
9 18
15 12 19 24
9 28 15 22 19 37
9 43 15 37 19 54
9 53 15 47 20 6
10 » 15 55 20 15
10 3 16 1 20 21
10 10 16 9 20 32
10 24 16 26 20 51
10 35 16 89 21 1
10 44 16 49 21 12
10 55117 2121 24
Il 15 17 23121 43
11 20 17 35121 54
12 16118 36,22 47
12 34,19 3 1.
5 58 9 33 16 27
16 0 » 16 45
6 34 10 10 16 48
1
41 10 19 16 55
52 10 41 17 6
Il
7 2 Il 5 17 16
7 16 Il 22 17 30
13 17 . 18 Il
13 54 18 40
14 E? 18 H
15 31 19 15
15 45 19 26
15 53 19 33
16 5 19 42
16 M 19 51
16 2C) 20 1
12 » 115 4F,
13 80:17 15
14 25
14 33
14 48
15 ~
15 15
15 30
lb 47
15 50
al», Kt««D d« ]Palais, 20
18 10
18 16
18 29
18 538
18 1
19 4
19 20
19 23
«~
20 30
20 41
20 b2
ci .
Le P.tit-J.bilé, a f
La R.d.lièr., .. f.
P.it.-Ro.b.j., a.
La a. f.
Le. A~p..t., .. f . .
LaVi.ill.-Biê.,..f.
La 1.
T.Io.t ..........
L. H ... ~d, .. f ....
L. B~a.d.is, a. L.
Le Pesais, f ....
...........
L.C~oi.d~J.uo,af
St.~,aug. d-L.,.. f.
ti.--i
M M a ..f. .
et
La N..té, a. f.....
oi.
La NoIsIté, .. f .....
St Vin~nt-1-Gi~e.
M.uti.ra-1-Mauxt..
St-Ava.6gi:d-L~.-
f.
La Ç_i. lon, ., f
L&-ill~.... à-à- - -..
S. 1 re,a f
ailai,.-la-Fo~êt
t-
Le P.t..u. a. f....
L- 13-dai., a. f..
Le H..a~d, .. f ....
T.1 ont ~ .........
La a. f.
La
L.. A~pe.ts, a. f..
La M.u.i.ièr., a. L
Puit~Roch.i., a. L
La f.
Le Petit
5 34
5 39
5 42
1 41
5 52
5 57
6 .
6 8
6 20
6 24
6 32
6 35
6 41
6 50
6 56
7 3
7 18
7 9
7 82
7 44
7 50
SIBLES-D'OLONNE AU CEIAMP-SAINT- PÈRE
12 40
12 45
12 48
12 16
1
9
2
13 4
1s 9
13 14
13 26
13 30
13 3
48
13 1
13 47
13 56
14 4
14 Il
14 16
14 28
14 41
14 53
15 »
11140
IC il
4
16 48
11i 14
16 59
17 15
17 19
7 27
7 30
17 35
17 44i8 44
18 »850
18 7[98 57
18 12 2
18 SO'g 14
18 43i9 27
19 1 9 37
19 719 43
6 40
9 50 15 40
6 47 0 15 48
659101416 »
1 2
7 16 10 30 16 13
7 24 10 38 16 21
7 29 10 43 16 26
7 39 1055 16 8
743 1
59
16 35
7 50 loi 7 16 9
46
7 54 Il Il 16 50
7 57 Il 14 16 53
8 4 12117 »
8 14 Il 4 1717
f 17
8 21 Il I3~
8 26 1 46 1719
8 32 Il 52 17 25
8 37 11 57 17 30
8 40 12 » 17 33,
8 47 12 7 17 401
50 12 10 17 431
55 12 15 17 41l
16 25 ~ 7 32 10 32
16 3O~7 37 10 37
7 40 10 41)
7 17110 47
50 10 li.
7
7 55
1
8 ~ Il? 5'~
8 6 Il 6
8 16 11 12
8 20
8 28
8 31
8 36
CHÀMP-SAINT-PERE AUX SA.BLES-D'OLONNE
83 8
851
9 12
9 20
9
925
32
.5~
.-
5
C
18 »
18 6
1818
18 34
18 42
1847
18528
1911
1915
1918
19 25
il
1
35
IU,
1947
1953
19 58
20 1
20 8
2011
2016
15 48
15 52
6 »
16 8
1610
16199
16 a
16 45
16 50
17 »
17 14
17 24
17 30
A r ét, f- 1 t. tifk. - La. t-iris ne
...... . P.
p- p~..d~. le. oyageurs
us -
P~--hê- a.
t.a. « Agêt
f.r ont signe
aux Inécis .-Ot.~o.t
Pour lais- cou.- au-
out p e6V
P
de
intention de
.1ciais.
te'. il.
os. de.
'cy.g.u~q q
c..duct~u
ne
un 1. r si. 1..
à l' « Afflt. »
Le t-i. de 16 h. 25 .. circule que du 15 oct.b~.
30 j
A-illé, entre Le. Sable. et Le. M.utî.,., la. jcnur.
Le tœ.i. de 7 h. 32 circule sol- La. Sable. et
d. foi- à A,ri
et
Ihl4 48 sir-cull~--ti.""-
La t- de 15 -te. T.I...,., A-illé,
la. j..~. de foi-
M..ti-~. et Ch.nip
à .rainions. A-illé et Les M..ti.r..
Le train de 8 h. 30 Ictr. Ch..p-St-Pèr.
et outre Cha.p-Si.t-Pè~. et Les
I.. j.- de à AIGrilfé et ... M..ti.~..
Le train de 18 h. Îlcul- jours de faire à Laça..
Le Rëdacteur-Gérant VALÈRE MATHIL
Les Sables. - Imp. ROC
. ~JE-JOURDAIN
P lace de la Liber td.
—
ep

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e de la Li b er t é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS le mois mo ue
Vendé e et Départements limitrophes. 3 fr.e» 5 fr.»»
France et Algérie. 3fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t t r e s n on afran ch i e s s o n t r efu s é e s
'FE,1.51,1.0.nO
41.1171954ArAlieffleMEZMUMMIMMIN,
NOTRE FEUILLETON
Nous commen cerons sam edi la pu-
blica t ion d 'un n ouveau roman
LA PETITE
PAR
G e o rge s IP« 1L.
Ce roman, tout de sen t im e n t e t de
tendresse, peu t être lu pa r tous ; il
capt ive ra n os lectrices par ses scèn es
vécues en m ime temps qu ' i l in téres-
se ra v ivemen t n os lec teurs .
LES
Socialistes à la Chambre
Les élections législatives ont infligé
une défaite significative aux partis
de réaction et de conservatisme social.
Malgré le pacte honteux conclu
avec les pires et irréductibles enne-
mis du régime républicain par les
partisans de la politique d'abdication
républicaine : libéraux, progressistes,
fédérés et membres de l'Alliance dé-
mocratique, malgré les manoeuvres
et les calomnies par lesquelles on a
essayé, en l'affolant, de tromper le
Pays, celui-ci ne s'est pas laissé
détourner de sa voie et il a affirmé
sa volonté d'aller résolument à gauche.
Le Bloc républicain dont ses
adversaires, hier encore, procla-
maient la désagrégation, revient à
la Chambre plus solide et plus uni
que jamais, plus compact même qu'il
ne l'avait été au temps du Ministère
Combes.
C'est en vain que pour obtenir,
comme l'écrit M. Jaurès dans l 'Hu -
man i té « de la politique parlementaire
ce que n'a pu leur donner la lutte
électorale ), les réactionnaires se
livrent aux commentaires les plus
pessimistes au sujet de la part
prépondérante prise dans cette vic-
toire républicaine par les troupes
d'extrême gauche.
C'est à tort qu'ils proclament la
déchéance du parti radical, la néces-
sité où ils se trouveraient pour
garder leur influence d'être les pri-
sonniers et les esclaves des socialistes
unifiés.
Tout en reconnaissant que le
succès sans précédent remporté par
les socialistes va leur donner dans la
prochaine législature un autorité et
une force qu'ils n'avaient pas jus-
qu'ici, nous estimons que, fussent-
ils même deux cents dans la nouvelle
Chambre, les socialistes ne sauraient
prendre d'emblée la direction des
affaires publiques, être assez puissants
pour, sans l'assentiment des autres
groupements républicains et celui du
Sénat, bouleverser toute notre légis-
lation et imposer au Gouvernement
leur volonté.
Il convient, en effet (et les inté-
ressés socialistes eux-mêmes sont
trop avisés pour n'en pas tenir
compte), d'apprécier à leur juste
valeur les résultats obtenus, dans la
récente consultation électorale par
les socialistes.
Celle-ci, pour de multiples raisons,
s'est effectuée dans des conditions
meilleures pour eux que pour les
autres partis, mieux organisés, mieux
unis. Ils ont profite de toutes les
faiblesses des autres, aussi leurs gains
Samedi 16 Mai 1914
Les Affaires publiques sont les I'lOtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t n ous le commande imp ér ieusemen t
Organe des Com ités républica ins de
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS -DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
apparents l'emportent sur leurs gains
réels.
Non seulement ils ont bénéficié
des désistements en leur faveur au
nom de la discipline républicaine des
candidats radicaux, mais ils ont aussi
dans certaines circonscriptions, pro-
fité du concours, que par haine des
radicaux leur ont apporté réactionnai-
res et cléricaux.
La Lan te rne a raison de le faire
observer. On ne saurait préciser dans
quelle mesure ces divers éléments
ont contribué à grossir le nombre
des députés qui se réclament du
collectivisme, mais il est bien certain
que le nombre total des voix obtenues
par les candidats d'étiquette socialiste
ne représente pas avec exactitude le
nombre des électeurs français sincè-
rement attachés aux doctrines sociales
de MM. Guesde et Jaurès.
Il se produit aujourd'hui pour le
parti socialiste ce qui s'est produit
il y a quatre ans pour le parti radical.
Il compte dans son sein au moins
un quarantaine de députés mal élus,
entendez par là, élus avec l'appoint
d'autres voix que celles des électeurs
socialistes.
Et comme personne ne peut affir-
mer que, en 1918,1a réforme électorale
sera chose accomplie, les élus socia-
listes, si désireux soient-ils de pour-
suivre l'entière, réalisation de leur
programme, ne pourront s'empêcher
de penser de temps en temps à leurs
circonscriptions.
Candidats d'hier et candidats de
demain, ils se garderont bien s'ils
veulent conserver leurs sièges, de
mécontenter par des mesures trop
avancées, par des gestes trop révolu-
tionnaires, les électeurs bourgeois,
radicaux ou conservateurs dont les
suffrages leur ont permis d'entrer à
la Chambre.
Voilà pourquoi nous estimons que,
loin de faire prévalôir leurs idées
propres, diriger le bloc républicain
et obliger le Gouvernement à se sou-
mettre à leurs principes ainsi que l'af-
firment les réacteurs, les socialistes,
dans leur intérêt même, se contente-
ront d'une politique opportuniste.
Ils seront assez prudents pour ne
pas compromettre, en voulant aller
trop vite en besogne, les succès
inespérés qu'ils viennent d'obtenir,
assez habiles pour ne pas, en rendant
à un Ministère radical toute tâche
impossible, pousser les radicaux à
rallier à eux les partis modérés pour
former avec eux une majorité gouver-
nementale suffisante.
Si les socialistes, d'une part,
savent se contenter de poursuivre
dans la législature qui va s'ouvrir,
la réalisation des réformes sur les-
quelles tous les républicains sont
d'accord et si, d'autre part, les
radicaux n'hésitent pas à accomplir
ces réformes, le bloc de gauche si
heureusement reformé restera indis-
soluble et toutes les intrigues, toutes
les menées, toutes les attaques
ouvertes ou occultes des réacteurs
exaspérés prévaudront contre lui.
ANDRÉ BRISSON.
N FORMA Tl 0 ri S
Réunion de la nouvelle Chambre
La nouvelle Chambre entrera en fonctions
le ter juin prochain, les pouvoirs de l'ancienne
expirant le 31 mai.
Les nouveaux élus viendront siéger le lundi
le• juin de plein droit, sans avoir été convo-
qués préalablement par décret.
Ce jour est un jour férié légal, le let de la
os
La Vendée
pentecéte, mais cela ne fait pas obstacle à la
prise de possession de la nouvelle Assemblée.
Déjà, en 1912, la Chambre, nouvellement
nommée, s'était réunie le dimanche 1e, juin.
Déjà un Député mort!
M. Taudière, député conservateur de l'ar-
rondissement de Bressuire, est décédé des
suites d'une congestion pulmonaire contractée
au cours de la période électorale.
A la Sûreté Générale
Le successeur de M. Pujalet à la direction
de la Sûreté Générale est M. Richard, qui était
à la direction des affaires communales et
départementales au Ministère de l'Intérieur.
Le Tsar à Paris
Le Président de la République, devant se
rendre prochainement à Saint-Pétersbourg,
on annonce qne le Tsar rendra cette visite, à
M. Poincaré, dès le mois d'octobre.
L'Affaire Caillaux
M. Boucard, le juge d'instruction, a consacré
la fin de son après-midi de samedi au classe-
ment des 304 pièces constituant le dossier. A
moins d'incidents nouveaux, l'instruction peut
donc être considérée dès à présent comme
terminée.
Un nouveau Canon de Marine
Un nouveau canon du calibre de 340 milli-
mètres, dont la portée est de 20 kilomètres,
et qui tire des obus du poids 540 kilos, a été
expérimenté par les ateliers d'artillerie du
Creusot. Ce canon est le premier d'une série
qui armera les tourelles des cuirassés du type
Lo rrain e et Flandre . C 'e s t également le premier
du genre construit en France par l'industrie
privée.
Le Sinistre Sicilien
Selon les nouvelles parvenues à Rome, le
nombre des morts constaté est de 128 et celui
des blessés de 257. Mais ces chiffres ne sont
malheureusement pas définitifs, car il y a
certainement d'autres morts qui gisent sous
les décombres.
LES ÉLECTIONFLÉGISLATIVES
Voici le résultat général du Zef et 2e tour de
scrutin. Sont élus :
Réac tionnaires . — Au ter tour, 67 ; au
2. tour, 14. Total, 81.
Progres s is tes . — Au ter tour, 49 ; au 2.
tour, 10. Total, 59.
Fédéra tion d es Gauc h es . — Au ter tour,
22 ; au 2' tour, 9. Total, 31.
R épu b li cain s de Gauc h e . — Au ter tour,
37 ; au 2. tour, 22. Total, 59.
R a dicaux e t ra di caux - s o ci a l is tes . — Au
ter tour, 120 dont 90 unifiés ; au 2. tour,
116 dont 98 unifiés. Total, 236 dont 188
unifiés.
R épub li cain s socia lis tes . — Au ter tour,
14; au 2. tour, 16. Total, 30.
Socia lis tes unifiés . — Au 1°‘ tour, 40 ; au
2. tour, 62. Total, 102,
Statistique par professions
Au point de vue des professions qu'ils
exercent, voici la classification des mem-
bres de la nouvelle Chambre : avocats,
142 ; médecins, 53 ; journalistes ou hom-
mes de lettres, 46 ; propriétaires, 46 ; pro-
fesseurs, 43 ; anciens fonctionnaires, 27;
industriels, 32 ; négociants, 27 ; arma-
teurs, 3; financiers, 6 ; anciens magistrats,
10 ; avoués, 12 ; pharmaciens, 11 ; anciens
officiers ou marins, 21 ; agriculteurs ou
viticulteurs, 16 ; vétérinaires, 3 ; notaires,
3; ecclésiastique, 1 ; employés de com-
merce ou d'administration, 25; entrepre-
neurs, 3; imprimeurs, 5; éditeur, 1; hé
taller ou cafetiers, 6; ouvriers, 22.
Les nouveaux élus
La Chambre comptera 191 nouveaux
élus, dont 63 nommés au P. tour, et 128
nommés au 2' tour. Il convient de rappe-
ler que, sur ce nombre, 10 députés corres-
pondent aux sièges créés dans les circons-
criptions où l'augmentation de la popu-
lation a rendu cette création nécessaire.
Voici le nombre des députés nouveaux
des législatures successives depuis trente
années : 273 en 1885, 279 en 1889, 212 en
1893, 210 en 1898, 192 en 1902, 157 en
1906, 204 en 1910.
Noble désintéressement!!!
Le dam de Rohan, mort il y a trois mois,
était, comme on sait, député du Morbihan.
Le Morbihan est un des derniers refuges
de la monarchie et de la catholicité. Le
duc de Rohan y était chez lui. Lui mort,
son fils a pris sa place ; le siège législatif
des Rohan est héréditaire co mme un trône.
Comme député, le duc touchait 15 mille
rondissemen e
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — II Insère gratuitement, par extrait, les Atilehes imprimées par nolo_
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M T
Place de la Liberté
francs. Encore que lui venant d'un gouvernement
exécré, il les estimait bons à
prendre et bons à garder. Désormais les
quinze mille francs passeront à monsieur
son fils et rien ne s e ra changé dans la
circonscription ni dans la comptabilité de
la famille de Rohan.
Mais voici que la veuve du feu duo vient
de faire demander à la questure de la
Chambre que la pension de retraite due à
son défunt mari lui soit versée.
Cette pension s'élève à deux mille francs
environ. La duchesse de Rohan n'est pas
tout a fait dans le besoin puisqu'elle pos
sède trois ou quatre cent mille francs de
revenus annue's, mais la vie devient de
plus en plus chère, et la duchesse mène à
Paris un train de vie qui, pour être tout à
fait digne de son grand nom, n'en est pas
moins fort dispendieux. Elle donne des
fêtes, des fêtes magnifiques et littéraires.
où les derniers rejetons des hautes lignées
se plaisent à retrouver quelque chose des
fastes du Grand Siècle.
Or, rien ne coûte comme les fêtes. II y a
des, gens qui se sont ruinés en petits-fours
et en sirop de groseille... On conçoit donc
très bien que la duchesse, soucieuse de
garder son rang, ne puisse abandonner
les deux mille francs de retraite de feu
son époux.
Elle continuera donc d'émarger au bud-
get national tout comme la veuve d'un
douanier, malgré ses. seize quartiers de
noblesse et ses quatre cent mille livres de
revenus. Il ne faut pas trop s'en étonner :
c'est une question d'habitude.
N'oublions pas que même en République
les pièces de vingt francs s'appellent des
louis, et qu'une duchesse peut sans déchoir
les empocher.
ANDRÉ NEGIS.
AU MA HOC
Prise de Taza
Le général Baumgarien, commandant les
troupes du Maroc oriental, annonce qu'il
est entré à Taza dimanche à midi moins
dix. Les indigènes, surpris par la marche
rapide de nos troupes dans la nuit, ont peu
résisté ; mais les Beni Oudjam, ayant eu le
temps de se ressaisir, ont défendu énergi-
quement les abords de la ville.
Nous avons 4 tués et 13 blessés.
L'attitude des habitants de la ville est
excellente.
Les pertes de l'ennemi sont difficiles à
évaluer, mais elles doivent être impor
tantes.
Cette occupation assure la jonction de
nos troupes du Maroc oriental et du Maroc
occidental, et les communications entre
Casablanca, Fez, Oudjda et Oran. En effet
Taza, la seule place forte importante qui,
dans un couloir montagneux occupé par
des tribus hostiles à notre influence, s'op-
posait à notre pénétration, marquera cette
conquête décisive.
Une organisation lente, méthodique,
oeuvre du général Lyautey, l'avait préparée
depuis des mois.
CHRONIQUE LOCALE
L'ÉLECTION DE DIMANCHE EN VENDÉE
Voici les résultats du scrutin de ballo-
tage dans la 2e circonscription de Fon-
tenay le Comte :
Inscrits : 20 697 — Votants : 16.183
M. le Périer,dép Dr. sort. r. s. un. 8.139 é lu
M. Parenteau, Fédérat. Gauches 7.745
Conseil Général
Le Conseil général de la Vendée se réu-
nira pour sa première session de l'année
1914, à l'Hôtel de la Préfecture, à La Ro-
che-sur-Yon, le lundi 18 mai prochain.
Le rapport de M. le Préfet vient d'être
distribué aux membres de l'Assemblée
départementale. Comme les années précé
dentes, ce rapport est divisé en sept
parties :
1. Agriculture , commerce, industrie,
affaires diverses ; 2° Instruction publique;
3. Assistance et hygiène publiques ; 4°
Chemins vicinaux et chemins ruraux ; 5°
Travaux publics. chemins de fer, autobus;
6° Finances; 7° Voeux.
-eueemulemeesmuseramecue.ems.we.,
UN DERNIER MG T
Après Li Victoire Républicaine
Il n'est pas trop tard pour parler encore
d'elle, c'est -à -dire de notre victoire, et il
est savoureux d'enregistrer, de souligner
la mauvaise humeur dont M. Henri Bazire
fait preuve dans tous les journaux à sa
dévotion.
Le battu définitif qu'il est grince dans
l ' E toi le, menace dans le Co u rrier, fait le
fier-à-bras dans la L ib re Paro le . Et comme
il est vexé de son échec au point d'en ar-
river à en rendre responsables certains de
ses amis et alliés d'autrefois, nous qui
sommes « la galerie », nous avons bien le
droit de compter les coups.
L 'A c t ion Fran çais e est réjouissante à lire.
Ce journal, qui défend avec une farouche
énergie la cause du duc d'Orléans, s'ap-
plique à faire chausser à M. Henri Bazire
des souliers trop étroits. Nous devons
avouer qu'en fait de brodequins de torture,
on ne pourrait, en réalité, trouver mieux.
M. Charles Maurras avait écrit que Ba-
zire et Denais, son compère, étaient des
demi fous. M. Daudet renchérit et affirme
qu'ils le sont totalement. Puis, M. L. Di-
mier revient à la rescousse et conclut en
proclamant que le vaincu des Sables n'est
que le plus fieffé des hypocrites.
M. L. Dimier, en effet, à la date du 7
mai, trace de M. Henri Bazire le portrait
suivant. Nous ne voulons pas priver nos
amis et nos adversaires de Vendée de
cette page vengeresse, qui met les choses
au point et, dans sa véritable posture, le
candidat caméléon que la sagesse des républicains
d'ici vient de renvoyer à la di-
rection de la Jeunesse catholique française.
Ce portrait, le voici :
Le portrait de M. Bazire reçoit aujourd'hui
de sa main, dans son journal, deux coups de
pinceau. Ils sont de taille.
le L'un consiste dans la publication de la
dépêche à nous adressée hier, avec ce titre en
tête : e Un Faux »-
Le faux, c'est d'avoir imprimé la lettre in-
sultante pour les royalistes de Vendée, que
M. Bazire dément. Qu'il dément comment ?
En ces termes :
a Proteste formellement contre document à
moi attribué dans votre numéro dimanche.
Extrait tronqué et faussé de lettre confiden-
tielle, etc. o.
Ainsi, Ce que nous avons publié est, selon
Bazire lui-même, un extrait. Et cet extrait n'est
pas seulement tronqué, qu'il ne faille pour la
sûreté de Bazire ajouter qu'il est faussé. Atten-
dez : cet extrait, non seulementtronqué, mais
faussé, n'est pas tellement l'un et l'autre que
Bazire ne sente le besoin d'aller chercher une
arme de plus. Il est encore confidentiel.
Et c'est un texte démenti, attaqué dans ces
termes, pleins d'hésitation, de réticence et
d'incertitude qu'il a le front de qualifier, par-
lant en résumé, de faux.
Dites-moi, Bazire, dites-moi, honnête homme
qui jetez dans la controverse de journal vos
bons points de catéchisme, si ce texte est un
faux, comment est-il tronqué ? comment est-il
faussé ? comment est-il confidentiel ?
2. M. Bazire publie dans le même numéro
sa proclamation électorale. On y lit ceci, que
nous avons cité :
« Je sais votre tristesse et votre indignation.
Mais je vous demande instamment de ne
pas exercer de représailles o.
En revanche, on n'y lit pas ce qui suit, im-
primé cependant avec un fort gros titre, en
seconde page de son organe de Vendée, le
Journal des Sa b les , de dimanche
e Exécution nécessaire.— Devant l'indigna-
tion soulevée par la trahison dont M. Bazire a
été victime, et pour répondre à la demande
générale, nous publierons prochainement le
nom des militants de l 'A c t io n Fran ça ise qui,
par une campagne incessante, ont trahi la
cause catholique.
Il est indispensable de démasquer des
gens qui, en apparence, semblent être des
nôtres, mais qui n'ont pas craint de commettre
la plus indigne des trahisons a.
, Cet infàme appel aux vengeances locales,
cette organisation cynique des représailles,
restera donc ignorée des lecteurs de Bazire
autant qu'il est en lui. Non seulement, ils l'i-
gnoreront, mais ils seront persuadés du con-
traire, puisque Bazire ne leur dit pas un mot
de la contradiction qu'il y a entre ses grimaces
e t ses actes.
Bazire, mon ami, vous êtes un hypocrite.
Tout commentaire serait superflu. Si M.
Henri Bazire n'est pas satisfait de cette
volée de bois vert appliquée de main de
maitre, c'est qu'il n'est vraiment pas com-
mode à satisfaire. Nous nous contenterons
les-d 'Olonnn
L.
1.4° 15'9
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LNNDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : go CENT.
Adresser tout c e qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Répub lica in e , Place de la
Liberté,
ANNONCES
Première insertion e t suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex-
on traite à forfait p' les Annonces périodiqiies ou continue.
71'éléphone
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tre adre ss é à Val èr e MA THE , R éda c t e ur-Géran t
au Bureau du Journal, Plane do la Liberté,
d'ajouter que, depuis sa défaite, il n'eut
que des gestes rageurs, presque inconve-
nants, en tous cas d'une inélégance suprime.
Lorsque, comme il l'annonce, il
priera son complice Denais de monter à
la tribune pour demander l'invalidation
de notre ami le Dr Raoul Pacaud, les deux
qui font une paire savoureuse peuvent
être certains de recueillir un joli succès
de dédain que le fou rire de l'unanimité
de l'Assemblée parlêmentaire soulignera.
Et ce sera justice.
L PLAINTE
de IL Henri Bazire 2
Battu et... pas content, inconso-
lable depuis son échec du 26 avril,
M. Bazire ne sait quels moyens em-
ployer pour laisser accréditer, auprès
des dévôts et dévôtes qui forment la
majorité de ses partisans, cette lé-
gende : que le dépouillement du
scrutin a été truqué et que des bulle-
tins con testés auraient été brûlés
Et c'est dans cet état d'âme que
le blackboulé du 26 avril vient d'a-
dresser entre les mains du Procu-
reur de- la République une plainte
contre X... pour la disparition de
4o bulletins con testés aux bureaux
des Sables.
M. Bazire — en bon élève du
père Loriquet — continue à bluffer :
il sait très bien que sa manoeuvre
fera l'effet d'un... pétard mouillé.
Non, M. Bazire, et mieux que 'qui-
conque vous le savez bien, aucun
bulletin con testé n'a disparu à l'Hôtel-
de-Ville des Sables. Seuls les bulle-
tins nuls, acceptés d'ailleurs comme
tels et sans contestation possible par
vos représentants aux tables de dé-
pouillement,ont été brûlés.
Rappelons pour l'édification de
nos lecteurs, comment les choses se
sont passées.
Les adversaires des candidatures répu-
blicaines, qui à l'ordinaire surveillent très
étroitement les opérations du scrutin, ont
exercé, dans la journée du 26 avril, un
contrôle encore plus rigoureux qu'à l'or-
dinaire.
Dans chaque section de vote, ils avaient
installé, comme aux élections précédentes
d'ailleurs, une sorte de bureau de surveil-
lance et de contrôle, lequel possédait une
copie de la liste électorale de la section,sur
laquelle chaque électeur venant voter,était
par eux émargé. En sorte que le vote de
chaque citoyen était vérifié deux fois, par
le Bureau de la Section, et par les repré-
sentants de M. Bazire.
Donc aucun désaccord possible sur le
nombre des votants, et la régularité des
votes émis.
Une quantité d'électeurs, notoirement
connus pour être les partisans déclarés
de la candidature de M. Bazire, vérifiaient -
minutieusement l'enveloppe, avant d'en-
trer dans l'isoloir, et s'assuraient ainsi
qu'elle ne contenait d'avance aucun bulle-
tin. Ces faits, qui se sont répétés dans
toutes les communes, indiquent qu'un
mot d'ordre avait été donné.
M. ,Bazire prétend que sur les 40 bulle-
' tins qui ont été ainsi que cela se prati-
quait précédemment, brûlés par erreur,
il y en avait un certain nombre qui aurait
pu lui être attribué. Il sait que cela est
parfaitement faux, parce que les scru-
tateurs désignés pat' lui pour coopérer au
dépouillement des votes, l'ont déjà ren-
seigné à ce sujet. Si ces scrutateurs cepen-
dant lui ont affirmé le contraire, c e sont
eux qui mentent, parce qu'alors leurs
paroles sont en désaccord avec les fouilles
de dépouillement signées par eux, et sur
lesquelles sont consignés tous les détails
des opérations du dépouillement.
Ces feuilles sont les témoignages écrits
et s ign é s , pa r ceux-là mêmes qui•procé-
dèrent au dépouillement. Il suffit de les
examiner pour convaincre les réactionnaires
qu'ils ne sont plus désormais que

complices d'une manoeuvre, dont la
Commission de recensement des votes,
composée cependant d'adversaires du Dr
Pacaud, a fait justice avec une impar-
tialité qu'il nous faut reconnaître.
Consultons donc ces feuilles de dépouil-
' lement.
M. Bazire usant d'une des dispoitions
de la loi, avait dans chaque section dl
vote fait parvenir les noms des personnes
spécialement choisies, par lui, pour s'oc-
cuper de ses intérêts pendant le dépouille-
- ment du scrutin.
Se c t ion du Gymnase
Le dépouillement s'est fait sur 6 tables :
A la table portant le no 1 se trouvaient les
scrutateurs suivants : MM. Louis Rochier,
Théophile Geoffroy, Gabriel Richard, E. Patron
(ces deux derniers désignés par M. Bazire,
suivant la lettre du 26 avril 1914).
Cette table a dépouillé le ler e t le 9e cent.
Sur la feuille de dépouillement du lei cent, on
relève : bulletins blancs, 4 ; sur la feuille du
90 cent : rien.
La table n ° 2 avait comme scrutateurs MM.
A. Audebert, C. Vrignaud (désignés par M.
Bazire), Bonneau, Charles Bardy. Cette table a
dépouillé les cents n° 2 et no 10.
. Sur la feuille de dépouillement relative au
cent no' 2, on relève écrit : 1 bulletin douteux,
puis à la suite (ajouté par le Bureau) rayé nul.
Considéré dès lors comme blanc.
Sur la feuille de dépouillement du cent no
10, on relève un bulletin nul (blanc).
La table n° 3 avait comme scrutateurs : MM.
E. Victoire, Emile Peyre, Victor Gautreau, L.
Turbé (ces deux derniers désignés par M.
Bazire).
Cette table a dépouilié le cent n° 3 et n° 7.
Sur la feuille de dépouillement du cent n° 3
on relève un bulletin nul. Ce bulletin qui est
encore épinglé à la dite feuille portait le nom
de M. Bazire rayé, et on avait écrit dans le
haut Joseph Chailley. Sur la feuille relative au
cent n° 7, on relève bulletins blancs : 3.
Table n° 4, scrutateurs : MM. Perrin, Barbeau.
Voyer, Hervouet (ces deux derniers désignés
par M, Bazire).
-Cette table a dépouillé le cent n° 4 et un
paquet de 86 bulletins portant le ri° 11.
Sur la feuille relative au dépouillement du
paquet n° 4, on relève 1 bulletin blanc ; feuille
du paquet n° 11, on relève 1 bulletin blanc.
Table n° 5, scrutateurs : MM. A. Cosset, R.
Richard, Emile Perray, Duranteau (ces deux
derniers désignés par M. Bazire).
- Cette table a dépouillé les paquets n° 5 et
n° 8.
Sur la feuille du paquet n° 5, on relève bul-
letins blancs : 3.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 8, on relève cette mention « Nous disons
un bulletin nul, 1 s.
Table n. 6, scrutateurs : P. Bataille, F.
Romain, Bonnefond, Elle Roques (ces deux
derniers désignés par M. Bazire).
Cette table a dépouillé le paquet n° 6.
Sur les feuilles de dépouillement on relève
écrit à la main : e 2 nuls n.
Toutes les feuilles de dépouillement sont
signées des scrutateurs dont les noms précè-
dent.
Il ressort de l'examen des feuilles de dépouil-
lement que les scrutateurs ont considéré comme
blancs ou nuls 17 bulletins, et 1 seul comme
douteux :1.
Sec tion de l 'Hô te l - de - Vi l le
l r e table, scrutateurs : MM. Benéteau, Cou-
pin, Pierre Coussot, Th. Boisard (ces deux
derniers désignés par M. Bazire). ,
Cette table a dépouillé les paquets n° 1 et
n° 9.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 9 on relève écrit à la main : 2 bulletins
contestés, 1 attribué à M. Bazire par le Bureau
l'autre fut compté blanc.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 1, on relève écri t à la main : 1 bulletin nul.
2' table, scrutateurs : MM. Bodet, Germain,
Gruet et Grelot (ces deux derniers désignés
par M. Bazire).
Cette table a dépouillé les paquets n« 2 et 8.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 2, bulletin blanc : 1
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 8, on lit écrit à la main : nul, 1. Compte
blanc.
30 table, scrutateurs : MM. Soupault, L.
Amiaud, Mignonneau, Babin (ces deux derniers
désignés par M. Bazire).
Feuilleton de la Vendée R épublica in e 28
L'Ogre
des Casques
à Pointe
ROMAN PATRIOTIQUE D'ACTUALITÉ
PAR
Armand (Io I. &Milet IlbSCE
XIV
LA MÈCHE BLANCHE
Au fur et à mesure que le brigadier en-
trait dans des détails en narrant le passé
de cet être extraordinaire, ou du moins ce
qu'il en avait pu savoir, le visage du comte
prenait une expression plus solennelle et
plus heureuse en même temps.
Il remercia Buisson, et le priant de se
pencher vers lui, très bas, il lui tendit son
front en disant :
— Mon ami, regardez bien, parmi les
cheveux gris de ma chevelure encore
épaisse, là, au sommet du front, comme
une aigrette blanche ne voyez-vous point
une mèche plus claire que les autres?
Buisson cherchait de la main et des
yeux.
— Si, monsieur, répondit-il enfin, la
voici, très distincte, si...
— Eh bien cette mèche blanche se trou-
vait là sur le devant de mon crâne à vingt
ans comme aujourd'hui ; c'est une bizarre-
rie de la nature que tous les Morimont,
hommes et femmes, se transmettent...
Maintenant vous ne vous étonnerez plus
de rien... Soyez assez, bon pour aller me
Cette table a dépouillé les paquets n° 3, n° 7 ,
n° 12.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 3 on lit : 1 douteux. Ce bulletin, écrit au
crayon, portait la mention suivante : e C'est
ma femme qui a choisi mon bulletin de vote s.
Il était au nom de M. Pacaud. Le Bureau estima
devoir l'attribuer à M. Pacaud.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
ri« 7, on relève écrit :1 nul, et compté comme
blanc par les scrutateurs.
Sur la feuille du paquet n° 12 : bulletins
blancs, 2.
4° table, scrutateurs : MM. Lucas, Maraud,
Jégo, Léard (ces deux derniers désigués par
M. Bazire).
Cette table a dépouillé les paquets n° 4 et
n° 13.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 4, deux bulletins qui auraient été considérés
comme divers, furent attribués l'un à M.
Pacaud, l'autre à M. Bazire.
Feuille de dépouillement n° 13 : rien à
relever.
5e table, scrutateurs : MM. Dole, R. Soupault.
Massé, Teulet (ces deux derniers désignés par
M. Bazire).
Cette table a dépouillé les paquets n° 5 et
no 10.
Sur la feuille de dépouillement du paquet
n° 5, on relève écrit à la main : « enveloppe
vide s comptée au bulletin blanc.
Sur la feuille de dépouillement ne 10 : bulle-
tin blanc, 1.
60 table, scrutateurs : MM. G. Chaillot, Ras-
piengeas , Cheusseau , Giraudeau (ces deux
derniers désignés par M. Bazire).
Cette table a dépouillé ,les paquets n° 6 et
n° 11.
Sur la feuille relative au n° 6 : bulletins
blancs, 2.
Sur la feuille relative au n° 11_: bulletins
blancs, 1.
Il ressort de cet examen, que sur les bulletins
qui auraient dû être annexés, 5 seulement ont
fait l'objet d'une contestation entre les scruta-
teurs. Sur ces 5, 1 a été considéré comme
blanc ; 2 ont été attribués à M. Bazire, 2 à M.
Pacaud.
Les autres étaient, sans discussion possible,
blancs et leur attribution ne souleva aucune
difficulté entre les scrutateurs.
Sec t ion de La Chaum e
Le dépouillement s'est fait sur 4 tables :
lv° table, scrutateurs : MM. Ed. Chénay,
Briqueville, J. Fradet, Archambeau (ces deux
derniers désignés par M. Bazire).
Cette table a dépouillé les paquets n« 1 et
no 5.
Sur la feuille relative au paquet n° 1, on lit
écrit de la main d'un scrutateur : 1 bulletin
seul et une enveloppe seule.
Pour le paquet n° 5 : rien.
2' table, scrutateurs : MM. Chouin, Dudit,
Claverie, Gautreaii (ces deux derniers désignés
par M. Bazire).
Cette table a dépouillé 2 deux paquets de
100 et 1 de 13.
Sur la feuille relative au dépouillement de
l'un, on lit écrit : e 101 enveloppes, 100 bulle-
tins s et bulletins blancs, 2.
Sur la feuille de dépouillement pour l'autre
paquet, on relève : 1 bulletin blanc.
Enfin sur la feuille relative au dépouillement
du paquet de 13 bulletins, on lit « 1 bulletin
trouvé sans enveloppe s et bulletin blanc, 1.
3e table, scrutateurs : MM. E. Croué, G.
Guittot, B. Chaillou, A. Sauvette (ces deux
derniers désignés par M. Bazire).
Cette table a dépouillé deux paquets.
Sur la feuille relative au dépouillement du
1e" : rien. Simplement écrit à la main en face
les mots : divers et bulletins blancs, zéro, zéro.
Sur la feuille de l'autre cent, même remar-
que.
4e table, scrutateurs : MM. Jolly, Brochet,
Chaillou, Fradet (ces deux derniers designés
par M. Bazire).
Cette table a dépouillé les paquets n°4, n° 8
et n° 9.
Sur la feuille de dépouillement du ri° 4, on
relève : bulletins blancs, 2.
Sur la feuille de dépouillement du Ir 8, on
re lève écrit à la main : « Une enveloppe seule
et un bulletin rayé blanc égalent 2 s.
Sur la feuille du n° 9, on relève écrit à la
la main : el bulletin rayé blanc égale 1 s.
Toutes les feuilles de dépouillement sont
signées de tous les scrutateurs.
Il ressort donc de l'examen de ces
feuilles rapprochées des procès-verbaux,
que dans la différence entre le nombre
chercher non seulement le capitaine et le
lieutenant, mais tous ceux de mes Francs-
Tireurs qui ne sont point de corvée ur-
gente...
Bientôt presque tout le bataillon des
Francs-Tireurs se trouva groupé, avec
Buisson, Laurence et le Co q G r is autour
de M. de Morimont.
Celui-ci paria alors d'une voix claire,
lente, grave :
— Mademoiselle, messieurs, mes amis,
ne pleurez pas sur moi ; je ne suis point à
plaindre ; quand vous saurez tout ce que
je veux vous dire vous reconnaîtrez que
j'ai une mort plus belle cent fois que je
ne méritais d'en avoir une, vous admire-
rez avec moi les desseins impénétrables
de la Providence qui, à travers mille ha-
sards, ramène chacun à la destinée qui
devait être la sienne.
» Je suis né avec la fortune, un passé de
famille illustre et je n'ai pas su en profiter
pendant ma jeunesse pour jouer un rôle
utile dans la société, pour y continuer les
traditions d'honneur des miens.
» Je me suis amusé, j'ai gaspillé ; et ce
n'est que plus tard quand je fus ruiné,
. fourbu, que je me rendis compte de mes
lâchetés, de mes infamies, de ma sottise.
» Je partis alors en Amérique. J'y ai
souffert, j'y ai expié, j'y ai surtout appris
à aimer la patrie, la France.
» Et quand je l'ai sue malheureuse, la
plus douce jouissance de ma vie a été de
lui' apporter le secours de mon bras, de
mon expérience de trappeur, de mon or,
puisque j'étais redevenu riche là-bas.
» Mon sang versé, ma vie donnée, eh
bien ce ne sera que l'expiation suprême
de mes fautes.
» Car j'ai été souvent, au cours de ma
jeunesse et dans cette contrée même, qui
est ma région d'origine, dans ces lieux où
je vais précisément mourir, dans notre
LA VENDEE REPUBLICAINE
d'enveloppes trouvées dans l'urne : 913, et
le nombre des suffrages exprimés : 903,
les scrutateurs ont compris dans les bulle-
tins blancs et nuls, les deux bulletins
trouvés seuls et deux enveloppes trouvées
seules dans l'urne. Tandis pue l'enve-
loppe seule qui se trouvait en surnombre,
c'est -à -dire faisait un paquet de 101 au
lieu de 100, a été mentionnée seule à part.
Mais ce qu'il importe de retenir : c'est
qu'aucun bulletin douteux ou contestable
n'a été mentionné par les scrutateurs sur
les feuilles de dépouillement.
Tel est le témoignage de ceux là mêmes
qui ont procédé aux opérations. Nous
ajouterons que pendant toute la durée des
opérations, des amis de M. Bazire se sont
tenus nombreux et en permanence, l'un
d'eux même assis à la table du Bureau
— autour des Membres du Bureau —;
qu'ils voyaient en même temps que ceux-
ci les feuilles de dépouillement aussitôt
que les scrutateurs les remettaient aux
Présidents des sections ; qu'ils relevaient
les chiffres eux-mêmes et directement sur
les dites feuilles et avaient sous leurs yeux
les bulletins blancs ou nuls annexés. Ces
mêmes électeurs ont assisté à la rédaction
des procès verbaux, notamment à l'Hôtel-
de-Ville. Ils n'ont formulé aucune
réclamation.
Enfin, c'est toujours en présence de
quelques-uns de ces mêmes électeurs,
amis de M. Bazire, que les bulletins ont
été enlevés pour être brûlés et que les
procès verbaux ont été mis dans une enve-
loppe scellée de cinq cachets à la cire.
Ce qui s'est produit aux Sables
s'est passé d'ailleurs dans un grand
nombre de communes. A Saint-Geor-
ges-de-Pointindoux, notamment, com-
mune foncièrement réactionnaire où
les amis de M. Bazire étaient les
maîtres du Bureau 7 bulletins nuls
ont été mis au feu. Pourquoi donc
M. Bazire ne parle-t-il pas de ces
7 bulletins dans la plainte ridicule
et grotesque qu'il vient d'adresser
au Parquet ?
La nouvelle loi sur la sincérité et
le secret du vote est formelle : le
défaut d'annexion des bulletins nuls
ne saurait entraîner l'annulation des
opérations électorales qu'au cas où
il serait établi que ces bulletins ont
été brûlés dans un but de fraude.
Or M. Bazire sait bien qu'aux
Sables, comme à Saint-Georges- de-
Pointindoux, scrutateurs et membres
du bureau ont agi avec la plus grande
honnêteté et avec la plus entière
bonne foi.
C'est ce qu'a parfaitement com-
pris la Commission de recensement
de La Roche- sur-Yon en proclamant
le sympathique D' Pacaud élu député
de la première circonscription des
Sables.
M. Bazire — en vérité je vous le
dis — vous avez été une première fois
battu aux Sables le 26 avril der-
nier, battu une deuxième fois le 3o
à La Roche-sur-Yon, vous recueille-
rez votre troisième veste à. la plus
prochaine rentrée de la Chambre.
PAUL SABLÉ.
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil Municipal s'est réuni samedi
soir, sous la présidence de M. Collineau,
premier adjoint.
M. le Président passe à l'ordre du jour.
Elargissement de la rue du Mou-
lin, à La Chaume : Approbation de
:2021654.41.1affaMilealaraleaaa,.....aaa
vieille Champagne patriotique, j'ai été
souvent un grand coupable.
» Et un hasard que je bénis va me per-
mettre de réparer aujourd'hui, je llspère
du moins, celle de mes fautes dont le re-
mords m'a poursuivi d'avantage.
» Une sage, belle et douce enfant, insti-
tutrice dans une petite campagne d'un dé-
partement voisin et que, pour son mal-
heur, j 'a v a i s rencontrée dans mes dépla-
cements de chasseur, fut séduite par mes
manières, mon nom, mon élégance. Loyale
elle crut à ma loyauté, à mes serments, à
ma fidélité, à mon amour. Et, après quel-
ques mois de relations qui pour elle étaient
toute sa vie, sa vie de l'âme et sa vie du
corps, tandis que pour moi ce n'était
qu'un passe-temps, un jeu, je l'abandonnai
totalement, impitoyablement .. Je disparus
même à la faveur d'un prétexte de voyage
dans le centre africain avec des Anglais
pour y chasser les fauves.
» Sans place, sans pain elle vint mourir
à l'hospice de Saint-Léonard en donnant
naissance à un fils, le mien.
» Fière, généreuse elle y est morte sans
murmure, sans prononcer le nom de son
meurtrier, se punissant en martyre de ce
qui lui était personnel dans la faute com-
mune, dans mon crime.
» Infortunée et chère Camille si naïve,
si noble, si belle l'heure a sonné pour ton
bourreau, et Die, dans sa miséricorde,
permet que son châtiment soit encore une
gloire et un bonheur!...
» La gloire de mourir en soldat, et le
bonheur d'obtenir, par delà le tombeau,
le pardon de ma victime en reconnaissant
comme mien son fils, son pauvre petit or-
phelin, notre enfant.
» Mon fils? Vous l'admirez déjà comme
un des héros de la Défense Nationale, un
héros aussi modeste que brave, vous allez
lui donner désormais son nom, son vrai
l'enquête. — M. le Maire fait connaître
qu'aucun habitant n'a fait de déclaration
contre ou pour le projet et'que les con-
clusions du commissaire-enquêteur sont
très favorables. Il demande au Conseil de
les approuver et de ratifier sa décision
première. Adopté.
Etablissoment de Canalisations
d'eau et de gaz à La Rudelière. —
M. Alzieu, propriétaire du Casino des Pins,
a fait une demande tendant à obtenir l'eau
et le gaz pour desservir l'hôtel des Pins.
En ce qui concerne le gaz, la Villen'a au
con déboursé à faire, la Compagnie con-
cessionnaire devant, aux termes de son
contrat, exécuter lesdits travaux. Pour
l'eau, la Ville attendra, avant de prendre
une décision, la mise en valeur de la forêt
de La Rudelière.
est fait remarquer que les établisse-
ments de M. Alzieu sont éloignés des
points terminus des cana lisations actuelles.
Toutefois, prenant en considération l'im-
portance desdits établissements d'une
part et le développement rapide que va
prendre ce quartier par suite de la vente
d'une partie du bois de La Rudelière, il
sera donné satisfaction au demandeur dès
que la livraison des tuyaux nécessaires
sera effectuée. En ce qui concerne un ali-
gnement de terrain appartenant à la même
personne, les Conseillers décident de se
rendre sur les lieux pour se rendre compte
d e v isu des rectifications à apporter.
L'Assemblée ouvre un crédit de 7.000 fr.
pour permettre l'ordonnancement de l'in-
demnité due à la commune du Château -
d'Olonne par suite de l'annexion du bois
de La Rudelière à la ville des Sables.
Questions diverses. — A la suite
d'une lettre adressée par M. le Receveur
des Postes, il est également voté un crédit
pour l'établissement de deux boîtes aux
lettres supplémentaires, dont l'une sur là
place de l'usine à gaz aux Sables et l'autre
à La Chaume.
-- Différents secours sont votés à des
veuves : Mm' Maisonnier et Maal Darnet,
dont les maris, employés municipaux,
sont récemment décédés.
— Il est donné lecture d'une lettre de
M. Toyes, président du Syndicat des Ma
gons, par laquelle celui ci demande la re-
vision de la série des prix des travaux et
fournitures du bâtiment, afin d'arriver à
l'élévation de salaires réclamés par les
ouvriers. Cette question est renvoyée à la
Commission des travaux.
— Le Maire est autorisé à passer diffé-
rents marchés de gré à gré avec des four-
nisseurs pour le Service d'eau, le Tram-
way électrique, la Compagnie des Sapeurs-
Pompiers.
A propos de deux Pétitions. —
A propos du maintien des forains sur
la grande Place ou leur renvoi sur le Cours
Dupont une discussion s'engage et qui a
son intérêt.
Eu effet, deux pétitions se trouvent en
présence, l'une signée de nombreux pro-
priétaires riverains protestant contre la
présence des forains sur la Place de la
Liberté; l'autre émanant des commerçants
demandant le maintien de ceux-ci et de
leurs baraques.
M. Fontaine trouve qu'il y a une très
grande différence entre les deux pétitions,
l'une est revêtue d'une trentaine de signa-
tures seulement, tandis que celle des
commerçants en compte près de cent. A
son avis, supprimer la fête foraine pen-
dant la saison balnéaire serait une grande
faute ; d'abord elle constitue une attrac-
tion, un divertissement pour une grande
partie de la population qui ne peut aller
dans les Casinos; ensuite les commerçants
y trouvent aussi du bénéfice. D'ailleurs,
cela existe partout. Dans toutes les villes
-on voit une foire, une fête foraine pendant
8, 15 jours et même plus longtemps, des
baraques sont installées dans les endroits
les plus fréquentés, et où la foule se rend
s'amuser et se distraire.
M. le Dr Pelas soumet à ses collègues
une proposition transactionnelle, consis-
tant à laisser les établissements des forains
sur la Place, mais à ne pas autoriser lins
Lallation de leurs roulottes, car, dit-il, ce
n'est ni contre le. bruit, ni contre les éta-
blissements des forains en eux mêmes que
les propriétaires riverains protestent,mais
bien contre ce qui se passe derrière et, si
nom de Canaille de Morimont... J'en suis
fier de mon fils !
» L'enfant abandonné de l'hospice du
Saint-Léonard, le vagabond, le braconnier
devenu l'un des glorieux soldats de la pa-
trie par sa propre vertu, par le sang géné-
reux de sa mère et aussi grâce à l'influence
d'un bon ange, le Co q G ris est mon fils,
mademoiselle, messieurs... Il a la marque
des Morimont, cette mèche blanche dont
la Providence a pris soin de le marquer
pour que je le retrouve ; cette mèche bien
che de moi, de même que sa chère et pau-
vre maman lui avaitlaisséson nom à elle... »
Un silence ému tenait immobiles tous
les Francs-Tireurs. Ils estimaient et ai-
maient leur chef encore davantage ; plus
que jamais ils déploraient sa perte.
Laurence pleurait tout en essuyant, par
instants, la sueur qui perlait aux tempes
du mourant.
Le Coq Gris était tombé, d'un bloc, sur
ses deux genoux, plus pâle que M. de Mo-
rimont.
—Capitaine, lieutenant veuillez accepter
d'être mes exécuteurs testamentaires...
Vous ferez de ma fortune en Amérique,
fortune dont le détail vous sera fourni,
autant de parts qu'il y a à cette heure
d'hommes dans le bataillon et vous les leur
distribuerez Qu'elles leur servent à fonder
des familles qui donnent beaucoup de sol-.
data à la France. Si, la guerre terminée, le
Gouvernement estime que votre chef a
mérité une récompense, je le prie d'en
reporter les insignes sur la poitrine de
mon fils...
» Pardonne-moi, toi, mon enfant , et
l'abandon de ta mère et tura enfance, ta
jeunesse de paria... Ne me .maudis pas
Pour les souffrances endurées, les pleurs
versés, les hontes subies ; quelqu'un te
rendra au centuple, sur ma prière, de
l'admiration à la place de tes hontes, des
,Irzedomellneexceeetess,-
fitiMaffli01111U
d'un côté l'aspect est plutôt agréable, il
en est autrement de l'autre, où les familles
des forains se livrent, durant la journée, à
tous les travaux du ménage : cuisine,
lavage du linge, etc. Cette partie de la
Place est donc d'une saleté repoussante :
les eaux usées, les détritus des repas jus-
qu'au contenu des vases de nuit, cool jetés
autour des arbres qui, peu à peu, s'étio-
lent et meurent.
M. Lecomte fait observer que la propo-
sition de M. le Dc Pelas est très juste, et
déclare se ranger à se moyen transaction-
nel, s'il est possible de séparer le forain
de sa baraque.
Après différentes observations présen-
tées par MM. Violteau, Bataille, Petit, le
Conseil, sur la proposition de M. Lecomte,
appuyée par MM. Germain et Bataille,
vote au scrutin secret. Par 10 oui contre
5 non, les forains seront admis sur la
Place de la Liberté, mais leurs roulottes
devront être séparées de leurs établisse-
ments et placées à un autre endroit.
La séance publique est alors levée,mais
l'Assemblée continue à délibérer en Co-
mité secret.
Âmildisserneid des Sables-d'Olenn
Les Sables
Interdiction de pénétrer sur
les champs de tir et de manoeuvre
Le Maire de la Ville des Sables-d'O-
lonne informe les habitants que la loi du
17 avril 1901, sur les champs de tir, spé-
cifie que « Quiconque séjournera ou
pénétrera dans les terrains par les consi-
gnes des champs de tir et de manoeuvre,
ou y laissera séjourner ou pénétrer des
bestiaux ou bêtes de trait, de charge ou
de monture, sera passible des peines pré-
vues par l'art. 471 du C. P. et pourra, en
outre, être déchu de tout droit à indem-
nité en cas d'accident. »
En conséquence, il est formellement
interdit à toute personne de pénétrer sur
le champ de tir de L'Aubraie ou sur le
terrain de manoeuvre de la rue du Cime-
tière, sans s'exposer à des contraventions.
De plus, il est rappelé que les personnes
qui ramassent des balles sur le champ de
tir peuvent être poursuivies en police
correctionnelle, sous l'inculpation de vol
d'objets appartenant à l'Etat.
Les parents étant civilement respon-
sables, sont instamment priés de veiller
sur leurs enfants, et d'éviter que ceux-ci
se rendent dans les endroits défendus,
désignés ci-dessus.
L e M ai re, J. CHAILLEY.
Fournitures au 64,
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
rappelle aux Commerçants que c'est le
mardi 19 mai prochain, à 14 heures, qu'aura
lieu à la Mairie, l'adjudication des four-
nitures à faire au 64• régiment d'infanterie,
pendant son séjour aux Sables, du 6 au
17 juin.
A la même séance aura lieu également
l'adjudication pour l'enlèvement des eaux
grasses.
Recensement des Chevaux
Par arrêté de M. le Préfet de la Vendée,
en date du 30 avril, M. Chapus (Adrien)
est désigné pour faire partie en qualité de
membre civil titulaire de la Commission
mixte chargée de procéder en 1914 à l'ins-
pection et au classement des chevaux et
voitures dans la commune des Sables.
M. Pénal (Paul) est délégué pour sup-
pléer le délégué titulaire.
Dans la Police
M. Léopold Girard, est nommé garde-
champêtre en remplacement de M. Michel
Darnet, décédé.
Eaux et Forêts
Le 6 juin prochain, à 10 h. du matin,
il sera procédé dans la salle de l'inspection
des Eaux et Forêts des Sables d'Olonne à
l'adjudication au rabais et sur soumissions
cachetées des travaux ci-après :
11,fection d'un semis de pins maritimes
sur 15 hectares, dans les dunes de Saint-
.11065MBIEMIIMMIMME1613,..
baisers au lieu de tes pleurs, des caresses
au lieu de tes souffrances...
» Brigadier, voulez-vous m'accorder,
pour mon brave mais ignorant et sauvage
enfant, la main de Mademoiselle Laurence?
A un coeur, à une intelligence aussi éprou-
vés que l'ont été le coeur et l'intelligence
de Camille de Morimont il faut l'amour
dévoué d'une créature d'élite comme votre
fille... Il me semblera, en la plaçant auprès
de lui comme femme, que c'est tout à la
fois une mère, un conseiller, un précep-
teur, le meilleur des amis que je lui
douas ; et là-haut l'autre Camille, sa ma-
man, me dira merci...
» Je leur laisse en dot les terres, les bois
de l'ancien domaine de Morimont que j'ai
rachetés en rentrant en France; ils y feront
encore bénir par leur charité envers les
petits, les pauvres, les misérables, ce nom
de Morimont que j'ai si mal porté...
» Adieu soldats ! Je vous enferme tous
dans mon coeur, mes amis, et vive la
France! »
Le brigadier avait poussé le Coq G ris et
Laurence contre le haut de la couche du
commandant. Ils s'étaient pris la main.
M. de Morimont fit un effort, se souleva,
et plaça les deux siennes sur leurs deux
têtes.
— Je vous bénis, murmura-t-il avec des
larmes dans la voix et avec aussi une dou-
ceur infinie, je vous bénis Camille et Lau-
rence, ma punition la plus dure sera de
ne pouvoir faire sauter un jour vos enfants
à voùs sur mes genoux; mon bon brigadier
le fera pour nous deux en leur parlant de
l'autre grand-père, il les conduira aussi à
la fosse oubliée de leur grand'mère, la
martyre...
Une rafale d'hiver qui passait dans les
rameaux dépouillés apporta de loin, de
très loin unacrepitement de fusillade, des
bordées formidables de pièces d'artillerie.
seamaaealasseseasuriatalel
FIN
Jean-de-Monts. Mise à prix, 2.258 fr. 10 ;
Réfection d'un semis de p i n s m a r i t i m e s
sur 10 hectares, dans les dunes de Saint-
Hilaire -de -Riez. Mise à prix, 1.551 fr. 40;
Entretien de la maisons forestière du
corps de garde de La Tranche. Mise à
prix, 380 fr. 05.
Les pièces du projet sont déposées chez
M. l'Inspecteur Adjoint des Eaux et Forêts
aux Sables et chez les brigadiers de Saint-
Jean-de-Monts et Longeville, où les -inté-
ressés peuvent en prendre connaissance.
Le nouveau Recteur de Poitiers
Le Jou rna l Ofi c ie l publie un décret aux
termes duquel M. Pineau, doyen de la
Faculté des lettres de l'Université de Cler-
mont-Ferrand, est nommé recteur de
l'Académie de PoitierS, en remplacement
de M. Cavalier, nommé à l'Académie de
Toulouse.
Marins disparus
M. le Sous-Secrétaire d'Etal de la Marine
Marchande, a, par décision du 18 avril
1914, requis le procureur général près
la Cour d'appel de Poitiers, de poursuivre
d'office la constatation judiciaire de décès
des nommés Jean-Damase -Emmanuel
Bouleau, patron, immatriculé à Ille d'Yeu ;
Charles Jules Bouchon], matelot, inscrit
à I'lle d Yeu ; Joseph Marie Le Floch, mate-
lot, immatriculé à Auray ; Gabriel-Louis-
Marius Clauss, immatriculé à I'lle d Yeu ;
François Joseph Masclef, matelot immatri-
culé à l'île d'Yeu, qui formaient l'équipage
du dundee Vi c tor Eugène, présumé perdu
corps et biens le 30 septembre 1912.
Abel-Moïse-Jules Charuau, patron, ins-
crit à l'Ile -d'Yeu ; Joseph-Jules Jarny,
matelot inscrit à l'Ile-d Yeu ; Henri Jac-
ques-Gabriel Girard, matelot, inscrit à
I Ile d'Yeu ; Clément-Marc Girard, matelot,
inscrit à I'lle-d'Yeu ; Marius-Alfred-Adol-
phe Turbé, mousse, inscrit à I'lle-d Yeu ;
Gaston-Georges Saint Aubin,qui formaient
l'équipage du dundee Je-suis - le - Pr in ce,
présumé perdu corps et biens le 30 sep-
tembre 1912.
Avis aux Navigateurs
A I'lle-d'Yeu, le secteur actuel fixe rouge
de la jetée N. W. de Port Breton (Port Join-
ville) sera prochainement coloré en vert.
La puissance lumineuse du nouveau sec-
teur sera de 2 becs Carcel 3/10 correspon-
dant à une portée par temps moyen da
4 mille 5/10.
Les autres caractéristiques du feu ne
seront pas modifiées et un avis ultérieur
fera connaître la date d'exécution de cette
modification.
Pêche à la Sardine
MM. les Pêcheurs sont priés de faire
viser leur rôle d'équipage au Bureau de la
Marine dès qu'ils armeront pour la pêche
à la sardine ou qu'ils arriveront aux Sa-
bles pour pratiquer cette pêche.
Société Centrale de Sauvetage
Le dernier fascicule de la Société Cen-
trale de Sauvetage des Naufragés nous
apprend que l'lle-d'Yeu possède un canot
en bois, à double bordée, inchavirable,
insubmersible, à évacuation automatique,
appelé Pau l - Tou rre i l, offert par Male Tour-
reil. Des embarcations identiq u e s , l 'Eug ène -
Viennot, legs de M. Van Maseyk et Sain t e -
R eine, don d'un anonyme, se trouvent à
Croix-de-Vie et aux Sables-d'Olonne. D'Ha
cette dernière station, est mouillée la
baleinière M aurice, don de M... Davaine.
Elle est du système Woolfe, insubmersible
et à évacuation automatique.
Adjudication
Samedi 9 courant, à 14 heures, dans
la grande salle de la Mairie il a été
procédé à l'adjudication des travaux de
de nivellement et d'aménagement des ter-
roirs de l'hippodrome de La Lande.
Deux soumissions ont été déposées et le
dépouillement a donné les résultats sui.
vents :
M.Guicheteau, entrepreneur aux Essarts,
consent un rabais de 0 fr. 06 par franc ;
M. Gédéon Boré, entrepreneur aux Sables,
consent un rabais de 0 fr. 07 par franc.
M. Boré (Gédéon), est nommé adjudica-
taire.
Quelque part, du côté de Paris, les Prus-
siens étaient aux prises avec les enfants
de France.
Et ce feu roulant. ces coups sourds sa-
luaient, sans le savoir, la mort du chef des
Francs Tireurs qui baissa la tête avec un
dernier soupir.
La France était encore debout, elle; elle
luttait toujours, pleurant à la perte de ses
meilleurs défenseurs qui s'en allaient les
uns après les autres...
Bien des années ont passé.
La Maison Forestière a été rebâtie par
l'Etat. Et le brigadier qui l'habitait il y a
encore dix ans seulement, c'était le briga •
dier de Morimont.
Le Coq G ris ne pouvait être autre chose
que forestier. Sa Laurence avait été son
maître d'école, l'avait instruit, guidé.
Un brigadier sur la poitrine duquel
brillait la croix de la Légion d'Honneur.
Aujourd'hui ils ont cédé la place à un
autre ut transporté leur domicile au châ-
teau de Morimont, mais avec le regret in-
cessant de la Maison Forestière, le paradis
de leurs souvenirs.
Leurs deux fils, Charles et Théotime,
ont tous deux capitaines, forts comme le
Coq Gris, beaux comme 1 ' Eg lan tin e . . .
Ce sont tous de braves gens de France
avec le coeur sur la main, plaçant la patrie
avant tout le reste.
Le vétéran de Morimont, l'ancien Coq
G ris reprendrait encore le fusil demain si
les Casques à Pointe envahissaient sa
Champagne.
Vi es la France !

Premiers Echos Echos de la Saison
Au Grand Casino, les travaux de réfec-
tion et d'embellissement se poursuivent
activement.
Le directeur propriétaire M. Th, Audu-
bon-Chapautau ne néglige rien pour que
son établissement soit digne de notre
Station balnéaire, de plus en plus fré-
quentée par des étrangers désirant l'élé-
gance et le confort moderne.
C'est à MM. E. Roy, peintre-décorateur,
et à M. A. Boucheron, tapissier, que les
travaux sont confiés : deux artistes assez
appréciés pour éviter tout commentaire.
M. Th. Audubon-Chapautau a choisi
comme collaborateurs MM. Montel, régis
sens général, et Tavernier, chef d'orches-
tre du Théâtre et des Concerts.
M. Montel est connu des Sablais, il
dirigea plitsieurs années notre scène, et
fut directeur des Théâtres de Tours, d'An-
gers et du Mans. M. Tavernier, chef d'or-
chestre impeccable, musicien émérite, fut
1°' chef à Genève, Alger, Besançon, Tours,
Le Mans.
Voilà qui est de bon augure pour la
Saison qui s'ouvrira comme d'habitude
en juillet. A bientôt d'astres détails,
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage des Sables à Paris et retour
réservé aux Sociétaires est demandé pour
le jeudi 28 mai. Prière de se faire inscrire
chez M. Pesehé, rue Rapide, avant le
20 courant.
Comité Officiel des Fêtes
Les Membres du Comité officiel des
Fêtes sont convoqués en Assemblée géné-
rale lundi 18 mai, à 8 h. 1/2 du soir, à la
Mairie.
ORDRE DU JOUR :
Décision à prendre pour compléter le Bureau;
Questions diverses ;
Fêtes de la Saison.
Prière d'assister à cette réunion.
Université Populaire Sablaise
Une réunion de l ' Univ e rsi té Po p u laire
Sa b la ise aura lieu à l'Hôtel-de-Ville, le
samedi 16 mai 1914, à 8 h. 1/2 du soir.
Au cours de cette réunion, M. André,
receveur particulier des Douanes, fera
une conférence, suivie de projections :
H is to i re de M arsei l le d ep uis les temps l es p lus
r ec u lés ju s q u ' à nos jours, e t H is to i r e s d e
M a rseillais .
Cette réunion se terminera par une soi-
rée récréative au Cercle des Travailleurs.
Classe 1878
Les vieux camarades de la classe 1878
fêteront leur banquet annuel le dimanche
17 mai, à midi, dans les salons de l'Hôtel
de France.
Rendez vous au Café du Commerce à
11 heures (apéritif).
L e P résiden t, Martial BOR É.
Grand lâcher de pigeons voyageurs avant
le banquet, à midi, Place de la Liberté.
Un Géant Vendéen
C'est à Corps, que naquit Eugène Arceau
aujourd'hui âgé de 19 ans. Sa taille' est de
2.35 Il pèse 145 kilos ; la pointure de ses
gants est n.15, celle de ses chaussures, no
62 Pour dormir à l'aise, un lit de près de
3 mètres de long lui est nécessaire.
Ce géant est le dernier fils d'une famille
de 6 enfants, qui tous, ainsi que le père
et la mère, sont de taille moyenne. Il est
à remarquer, cependant, que son grand-
père paternel mesurait près de 2 mètres
de haut.
Transport de Justice
La rumeur publique, ayant accusé cer-
taines personnes d'être les auteurs res-
,-
pensables de la mort du père Casimir
Dupont, âgé de 71 ans, décédé le 26 avril,
subitement, à I Herbaudière de Noirmou-
tier, le Parquet de notre ville s'est trans-
porté ce matin dans l'île afin de procéder
à une enquête.
Le cadavre de Dupont sera exhumé
et autopsié.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant.
Encore un Marin noyé
Le 6 mai courant, le nommé Carion
(Jean-Marie), âgé de 23 ans, marin à bord
du Sain t - Fran ço is de-Salles , propriétaire
M. Ménage, des Sables-d'Olonne, s'est
noyé accidentellement dans les parages de
Saint-Martin-de-Ré.
Ce n'est que le lendemain que le corps
a pu être retrouvé. Cariou a été inhumé à
La Rochelle le 8 mai.
La Sardine
Depuis trois jours la sardine a fait son
apparition dans notre ville. Jeudi, M.
Albert Viaud est rentré au port avec
2 500 de ce charmant poisson qui s'est
vendu sur le prix de 61 francs le mille.
Ce matin vendredi, les bateaux ren-
trent avec, pour la plupart, plusieurs
milles à bord. Les premiers arrivés ven-
daient à raison de 21 francs le mille.
Espérons qu'avec le beau temps, la
pêche deviendra chaque jour plus fruc-
tueuse et que les usines vont, sous peu de
jours, entrer en pleine activité.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par Mt.° Nadaud, Splendid-Hôtel, une
broche en or.
Par M. Grévery, marin, rue du Centre,
25, un portemonnaie contenant une cer-
taine somme et des c l é s .
Par M. Binet, chiffonnier à La Routière
d'Olonne, un mandat-lettre.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressée :
Pour ivresse contre les nommés Bienss
(Adolphe), 31 ans, loueur de tentes, boule-
vard de l'Est ; Sarignac (Eugène), 27,ans,
marin, rue Nationale; Lefol (Eugène), 25
ana, journalier, rue des Buandières ; Mo-
risset (Louis), 24 ans, journalier, aux
Filées d'Olonne.
Accidents du travail
M. Eugène Arnaud, 48 ans, rue Buffon,
manoeuvre chez M. Gédéon Boré, a été
atteint par de la chaux vive en déchar-
geant un wagon, ce qui lui a occasionné
une brûlure étendue à la nuque.
10 jours, d'après M. le Dr Manne.
M. Joseph Colasseau, 37 ans, manoeuvre
chez M. Harnois, chiffonnier, a été contu-
sionné au pied par la chute d'une barre
de fer qu'il manipulait,
10 jours, d'après M le D' Palas,
M. Jean Neau, 62 ans, rue Collinet, à La
Chaume, maçon chez M. Devineau, s'est
piqué la main droite à une pointe placée
sur des planches d'échafaudage qu'il trans-
portait et une plaie infectée s'est produite.
12 jours, d'après M. le D' Canteteau.
M. Désiré Gréau, 40 ans, domestique
chez M. Penard, négociant en grains,
était occupé à décharger une voiture de
paille, lorsqu'un corps étranger lui a
pénétré dans l'oeil droit ce qui lui a occa-
sionné une conjonctivite.
5 jours, d'après M. le DT Canteteau.
M. Jules Neau, 39 ans, de La Rudelière,
journalier chez M. Edouard Gendronneau,
entrepreneur de déchargements, a eu l'ex-
trémité de l'index droit écrasé par la
chute d'une pièce de bois.
15 jours, d'après M. le D' Canteteau,
M. Auguste Daviaud, afficheur chez
M. Etienne Mathé, s'est contusionné le
pouce droit en plaçant une affiche en zinc
sur le mur de la Poissonnerie.
5 jours, d'après M. le D' Palas.
Fêtes de l'Ascension
A l'occasion des Fêtes de l'Ascension, la
durée de validité des billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera pro-
longée comme il est indiqué ci-après :
1. Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), de la ligne de Ligré-
Rivière à Richelieu, de la ligne du Pallet
à Vidie, des lignes de chemins de fer
départementaux (réseaux d'Indre-et Loire,
des Charentes et des Deux-Sèvres), de la
ligne de Mamers à St-Calais, des lignes de
l'Anjou, des Tramways de la Vendée, des
Chemins de fer économiques des Charen-
tes, et de la ligne du Blayais.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du lundi 18 mai et dont
la validité normale expirerait avant le
27 mai, seront exceptionnellement vala-
bles jusqu'au dernier train du mercredi
27 mai.
2. Billets à destination du réseau de l'E-
tat (lignes de Normandie et de Bretagne),
du réseau d'Orléans et du réseau du Midi.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du mardi 19 mai et dont
la validité normale expirerait avant le
26 mai, seront exceptionnellement vela
bles jusqu'au dernier train du mardi
26 mai.
IAUX NOUVELLE
-5 LES SABLES I
AUX NOUVELLES GALERIES
-« LES SABLES D'OLONNE
Actuellement •. ErA.ARNTI) CHOIX
POUR
Première Communion
Costumes, Aumônières, Brassards,
Chapelets, Médailles, Souvenirs, Bas et
Chaussures, Mousselines et Rubans, etc.
CIERGES FAÇONNÉS
A des Prix très Avantageux
Gong, 100 110 115 130 140 150 160
Prie. 1.95 2.95 3,45 4,95 5.95 8.45 8.95
A to u t A ch e teu r d 'un Missel, i l sera
o ffer t gra t u i t em en t une m ag n ifique
-e IMAGE SOUVENIR a-
POUR LA FETE DE JEANNE D'ARC
GRAND CROIX DE
Drapeau x, O ri flamm e s , G uir lan des
L anternes, Ver res de Cou leurs, Bougies
Pain s de Suif, e tc .
NE RIEN.
sans avoir visité les No u v e l les G a le ri es
Olonne
Préveil de La Gobinière. — Diman-
che dernier, en dépit d'un temps incertain
et légèrement froid, il y avait foule au
préveil de La Girvière, Tandis que le bal
battait son plein à la buvette Cloutons des
jeux de toutes sortes étaient organisés à
l'intérieur du village : courses en sac,
courses en brouettes, jeu de Collin Mail-
lard, etc. Le soir, un feu d'artifice a été
tiré et jusqu'à 11 heures la jeunesse de La
Girvière et des villages voisins s'en est
donné à coeur joie.
Demain dimanche 17 mai, préveil annuel
de La Gobinière : grand bal populaire et
jeux divers. Si le temps est beau, nul
doute qu'il y ait foule dans ce village où,
soit dit en passant, on trouve du vin
excellent et tout ce qu'il faut pour copieu-
sement collationner.
- Les réunions de dimanche. -
Dimanche 17 mai, réunion de la Commis-
sion des Travaux, au bourg, à 7 heures du
matin, à 9 heures, à La Bauduère.
A 1 heure réunion générale trimestrielle
dela Fraterneffe,société communale contre
la mortalité du bétail. Nous sommes heu-
reux d'informer les sociétaires que, cette
fois encore ils n'auront rien à payer :
aucune perte n'a en effet été signalée.
Neanmoins, la réunion est obligatoire
pour tous les membres.
A. trois heures, M. Valère Mathé, maire,
se rendra aux Granges visiter les travaux
urgents qu'il y a lieu d'effectuer au premier
épi du hgvre de La Gâchère. Le Maire
profitera de sa présence dans le village
pour parcourir, avec les habitants, la par-
celle de 10 hectares 50 de dunes qui vient
d'être cédée en pleine jouissance,à la com-
mune. Tous les habitants des Granges
sont priés de se trouver au rendez vous
afin de connaître exactement,, délimita-
lion du terrain sur lequel ils vont pouvoir
désormais, laisser librement paître leurs
animaux.
- Adjudication. - Samedi dernier,
à 2 heures, il a été procédé, salle de la
Mairie d'Olonne, sous la présidence de M.
Georges Batiot, président du Syndicat des
Marais de la Gâchère, assisté de MM. Valera
Mathé, maire d'Olonne, Astagneau (Céles-
tin), ler adjoint, syndics ; de MM. Petit,
sous-ingénieur des Ponts et Chaussées et
Déterville, receveur, à l'adjudication des
travaux d'exhaussement et de prolonge-
ment de l'épi gauche du havre de La Gai -
chère. La mise à prix, suivant le détail
estimatif et le cahier des charges, était
fixée à 13 339 le. 80. Cinq entrepreneurs
ont déposé des soumissions.Celles ci,ayant
été ouvertes, ont présenté les résultats
suivants.
M. Thibaud (Philippe), a offert un rabais
de 6 centimes par franc ; M. Bore (Gédéon),
7 ; M. Gault (Félix) 9; M. Mornet (Etienne),
14 ; M. Pouclet (Joseph), entrepreneur à
l'Aiguillon sur-Vie.15.
Ce dernier a été déclaré adjudicataire.
Château-d'Olonne
Préveil de La Mouzinière. — Le
préveil annuel de La Mouzinière aura lieu
le dimanche 24 mai courant.
A cette occasion des réjouissances popu-
laires seront organisées et un grand bal se
tiendra durant toute la durée de la fête.
Talassent
Nécrologie. - On nous annonce la
mort subite de M. Elie Maquignon, che-
valier'du Mérite agricole, adjoint au Maire
de Talmont depuis 1888.
Ses obsèques ont eu lieu mercredi der-
nier, 13 mai. Une foule considérable ac-
compagnait son cercueil et avait tenu à
rendre les derniers devoirs à cet homme
de bien.
M. Georges Batiot, conseiller général et
maire, a retracé la vie du défunt et pro-
noncé sou éloge funèbre en quelques pa-
roles émues qui ont vivement impres-
sionné l'assistance.
Elie Maquignon était âgé de 64 ans.
Longeville
Une belle manifestation. —Comme
nous l'avions annoncé, la fête qui a eu
à l'occasion de la réception de notre vail
Tant député, M. le D' Raoul Pacaud, a eu
un succès considérable.
Dès la veille, les drapeaux flottiient
partout. De chaque côté de la Grand'Rue,
avait été plantée une haie de verts sapins
ornés de drapeaux et de lanternes véni-
tiennes; au milieu du bourg se dressait un
superbe arc de triomphe tricolore avec
cette inscription : « Honneur à notre Dé-
puté. » Puis à l'entrée de l'école publiqùe
de filles, une large banderolle sur laquelle
étaient imprimés les mots : « Vive la
République I ». Mais en donnant une
idée de ce décor, qu'il nous soit permis
d'adresser respectueusement, ici, nos plus
vives félicitations et nos plus sincères
compliments à Mm' Mathevet qui inspira
si merveilleusement les organisateurs.
La maison du sympathique maire, M. le
De Mathevet, avec sa grille enguirlandée,
pavoisée aux couleurs tricolores, la porte,
toute grande ouverte semblait dire : « En
Irez, vous êtes chez vous 1- », au repré
sentant ami et au cortège qui allait lui
faire escorte.
Une heure et demie.., la fanfare jardaise,
aux sons d'un entretient pas redoublé,
pénètre dans ra cour. La foule suit. Les
chants alternent avec les cris de : « Vive
Pacaud I Vive la République ! ». Les mu-
siciens font cercle et offrent un concert à
M. le Maire. Une gracieuse demoiselle, au
nom des artistes de Jard, présente à Mt...
Mathevet, une superbe gerbe de fleurs, en
témoignage d'une respectueuse amitié.
A ce moment de nombreux drapeaux
tricolores paraissent, s'avancent par-des-
sus l'assistance... C'est un petitrégi ment de
jeunes. longeviLaises coiffées du bonnet
phrygien, qui vont faire la garue d'hon-
neur du Député.
Un cri... Un long vivat... C'est notre
vieux vétéran, toujours jeune en politique,
qui descend de voiture. C'est notre brave
« Père Batiot », qui serre les mains de
tous avec sa bonhomie coutumière.
Puis des hurrahs!... Cette fois, la foule
s'écarte. Une immense clameur retentit :
« Vive Pacaud 1 Vive la République 1 »
Et l'auto du Député s'avance, triomphale,
pendant que la musique attaque l a M a r -
seil lai s e .
M. le Maire fait les présentations et des
mots aimables sont échangés entre tous
les amis.
Nous entrons dans l'école, décorée de
guirlandes et de fleurs.
C'est le moment des discours. M. le D'
Mathevet, en termes très choisis, souhaite
la bienvenue à M. le Député, son ami et
confrère voisin, en qui il est heureux,
de saluer, aujourd'hui, le nouveau député
de la 1r° circonscription des Sables-d'O-
lonne. Au nom de la population républi-
caine de Longeville, il le félicite de sa
victoire bien républicaine et glorieuse si
on se rappelle la campagne qui fut menée
contre lui et la dignité qu'il a néanmoins
toujours conservée.
M. Batiot est heureux, lui aussi, d'assis-
ter aujourd'hui à cette fête, car il aime
Longeville, Longeville qui donne toujours
une si belle majorité aux candidats des
Bleus.
Enfin, Raoul Pacaud dresse sa haute et
noble silhouette, et prenant à *son tour
place à la tribune, il fait justice des calom-
nies et des attaques d'adversaires peu
scrupuleux. Il proteste énergiquement
contre les grotesques prétentions de M.
Bazire, qui ne peut pas digérer sa 3° dé
faite, et déclare; qu'il sait bien, lui, Pa-
caud, qu'il est l'élu de la Ire circonscription
des Sables. Et il s'en honore d'autant plus
qu'il est l'élu des républicains seuls, des
vrais, des purs 1... Un tonnerre d'applau-
dissements éclate' quand il assure tout
particulièrement la commune de Longe-
ville de sa gratitude, cette belle commune,
dit-il, qui diluteure le joyau républicain-
du canton de Talmout.
Notre Député est longuement ovationné.
Un choeur est chanté en son honneur par
la jeunesse laïque longevillaise que dirige
LA 4ENDEE REPUBLICAINE
M. Guillaumet le dévoué instituteur ad-
joint.
Puis commence la matinée théâtrale.
Nous ne pouvons - à notre regret - en
donner le programme détaillé. Mais féli-
citons les artistes Jarclais et la fanfare
qui ont fait preuve de réel talent et nous
ont fait passer une soirée si agréable!
Une mention particulière aux musiciens
qui, soue la direction de M. Baltard, leur
distingué chef, out joué toute la journée
avec un entrain remarquable.
Pour tout résumer, superbe fête, dont
les assistants garderont un long et bon
souvenir.
Conseil de revision. - Le Conseil
de revision do canton de Plie d'Yeu, qui
avait dû être ajourne, en raison de 1 état
de la mer, est définitivement fixé au ven-
dredi 5 juin 1914, à 15 h. 1/2 à l'Ile d'Yeu.
La Tranche
Un banquet démocratique. — Le
21 mai courant, un banquet démocratique,
présidé par le Dr Raoul Pacaud, maire
d'Angles, conseiller général du canton des
Moutiers les-Mauxfaits, député de la pre-
mière circonscription des Sables d'Olonne,
aura lieu à la Faute, près de l'Aiguillon-
sur-Mer, commune de la Tranche.
Le 26 avril dernier, le Pacaud a eu
dans cette section électorale, 47 voix sur
48 votants.
Moulu
Attribution de biens — Sont attri-
bués au Bureau de Bienfaisance de Bouin,
les biens ayant appartenu à la mense de
l'église de Bouin et actuellement placés
sous sequestre.
A LA VILLE DE PARIS
28, Ru e des Ha lles, Sa b les -d' O lonne
TOUT L'HABILLEMENT
Bonneterie - Chapellerie - Chemiserie
— A. SOULÉRY, TAILLEUR
POUR DAMES ET MESSIEURS
50,60,70f• sur mesure, nos Cos-
• tumes pr
8 0, 9 O,1 0 0 f sr mesure , nos Cos-
• turnes Daines
(Vo ir nos Modè les aux E ta logesi
EXPOSITION DE
Nos Commu n ia n ts
GRAND CHOIX
I Modèles Elégants et le meilleur Marché
Samedi 16
Dimanche 17 et Lundi 18 Mai
GRANDE VENTE RÉCLAME
na
CHEMISES FANTAISIE
rendus exceptionnellement aux Prix de Fabrique
La Maison reçoit les Bons du
au.nrr' SABLAIS
Tribunal Correctionnel des Sables
A udience du Mercred i 1 3 Mai 1 9 1 4
Outrage à agent
Logeais (Dominique), 35 ans, marin,
demeurant à La Chaume, voulut, le 24
avril, pénétrer dans la salle de l'état-civil
de La Chaume où se tenait une réunion
privée, organisée par le Comité républi
cala des Sables. Comme Logeais parais-
sait quelque peu exalté, l'agent Pidoux
l'invita à sortir, mais le prévenu ne l'en-
tendit pas de cette oreille : « Vous êtes un
muffle, dit-il au représentant de la loi, je
vous emm..., demain vous aurez affaire à
moi!»
A l'audience, l'inculpé nie avoir tenu les
propos qui lui sont reprochés mais l'agent
Pidoux est très affirmatif.
Après un réquisitoire modéré de M. le
Procureur de la République, et plaidoirie
de M. Brianceau, qui sollicite le sursis, le
Tribunal condamne Logeais (Dominique).
à 25 francs d'amende et aux frais.
Outrage au Commissaire de police
Le 28 avril dernier, un certain nombre
de personnes se trouvaient sur le théâtre
de l'incendie qui s'était produit la veille
au Passage, près le service d'eau de mer.
Plusieurs marins gesticulaient fort et ma-
nifestaient hautement leur colère contre
« les Pacaud » (s ic) , seuls responsables de
cette calamité. Parmi les plus exaltés se
trouvait le sieur Baudrouet (Florent). ma
rin et armateur, 38 ans, des Sables, quar-
tier du Passage : « Nous les connaissons,
ces canailles, ces fatras, qui ont mis le feu,
ah 1 si j'en tenais un par... il passerait un
mauvais quart d'heure 1 » s'écriait-il, en
accompagnant ces propos de gestes mena-
çants. » A quelques pas de là se trouvait
M. Rességuier, commissaire de police. Le
magistrat s'avança vers Baudrouet :« Vous,
qui paraissez si bien renseigné, lui dit-il,
pourriez-vous m'indiquer les noms des
personnes sur lesquelles vous portez vos
soupçons ? » A cette question précise
l'armateur répondit, d'un ton hautain :
« Vous n'êtes pas fe maitre ici, c'est nous
qui vous payons, c'est nous qui sommes
les maîtres 1 »
M. le Commissaire de police qui, dès
cet instant, eut pu verbaliser, se contenta
de hausser les épaules et de s'éloigner.
Baudrouet, accompagné de quelques cama
rades, dit à ces derniers en s'avançant
vers l'agent Phelippeau et en montrant,
de la main, le Commissaire : « Vous voyez
le Commissaire, c'est un voyou, je l'em... »
Phelippeau interpella Baudrouet et l'in-
vita à faire connaître son identité : « Je
ne sais pas comment je m'appelle, répon-
dit en ricanant ce dernier. » Cependant
l'agent, ayant questionné quelques marins
parvint à connaître l'individu qui venait
d'insulter le Commissaire de police et
dressa procès-verbal.
Devant`le Tribunal, Baudrouet a perdu
quelque peu de sa belle assurance du
28 avril dernier : « Je sais bien que je ne
suis pas le maitre dit -il, je ne me rappelle
pas ce que j'ai dit au Commissaire; je ne
crois pas l'avoir appelé un voyou, je ne
me souviens de rien. »
Disons, à la décharge de l'inculpé, que
celui-ci n'a jamais encouru de condamna-
tion et que sa conduite n'a donné lieu,
jusqu'à ce jour, à aucun reproche.
Après réquisitoire de M. le Procureur
de la République etplaidoirie de M. Brian
ceau qui insiste pour que le bénéfice de
la loi Bérenger soit accordé à son client,
le Tribunal condamne Baudrouet (Florent),
à 50 francs d'amende et aux frais sans
sursis.
(A suiv re) .
Rectification
C'est par erreur que, dans notre der-
nier compte-rendu d'audience, en relatant
l'affaire R... prévenu de coups sur la
personne de M. Longin (Auguste), poseur
aux chemins de fer de l'Etat, nous avons
déclaré qu'une barrière du passage à
niveau n° 167, était ouverte au moment
de l'incident. En réalité, les deux barriè-
res étaient fermées quand R.,. s'est
présenté pour franchir ce passage avec sa
voiture.
Dont acte.
iTAT-CIVIL DES SABLES
Du 7 au 1 4 Ma i 1 9 1 4
NAISSANCES
Yves-Paul-Aimé Praud, rue des Rochers.
Madeleine-Marcelle-Lucienne Peaudeau, quar-
tier des Traponnières.
Gérard-Just-Roger-Pierre Barthelet, rue des
Halles, 34.
Paulette-Célestine-Jeanne-JoséphineRavon,rue
de l'Est, 38.
Cécilia-Marcelle-Andrée Fouinier, route de
Talmont.
Gabriel-Louis-Exavier-Marcel Kirié, rue des
tà, Deux-Phares.
PROMESSES DE MARIAGES
Eugène-Victor-Ferdinand Charrier, charpen-
tier, à Saint-Paul-en-Pareds (Vendée), et
Octavie-Flavie Charrier, servante, aux Sables.
Marie-Joseph Bernard, chiffonnier aux Sables,
et Marie-Louise-Augustine Barbeau, coutu-
rière, à Olonne.
Georges-Émilien -Sadi Butaud, marin, rue du
Port, et Marie-Théréze-Eugénie-Honorine
Mocquillon, sans profession, rue Félix-Faure.
Joseph-Henri-Jean-Baptiste Jarn y, employé des
Contributions indirectes, aux Andelys (Eure),
et Angélina-Augustine Rimbaud, sans pro-
fession, quai Franqueville.
Armand-Théophile Robert, mécanicien, rue
du Thabor, et Yvonne-Eugénie-Joséphine
Lepeigné,sans profession, place de la Barre.
MARIAGES
Jean-Marie-Félix Barbaron, employé des che-
mins de fer, et Valentine-Henriette Foucher,
lingère.
DÉCÈS
François-Jean Babillard, 91 ans, laboureur,
veuf de Marie Cantin. (A. des V.).
Section de La Chaume
NAISSANCES
Marie-Aimée Massé, rue de la Forge.
PROMESSES DE MARIAGES
Louis-Aimé Chauchet, éclusier, route de PAu-
braie, et Laure-Marie Bertin, commerçante,
rue Haute.
DÉCÈS
Marie-Victorine Brochard, 82 ans, journalière,
veuve de Auguste 0 rdreneau, rue Collinet,17.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
1, Rue do l'Hôtel -de- Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
—a LES SABLES-D ' OL ONNE »-
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Illesure
Et Faits d'avance
Rayon importan t d e C hap e l ler ie nouvel le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
Toute la Toilette de la Mariée :
Robes, Voiles, Corsets, Jupons, Bouquets
et Parures de Fleurs d'Orangers
Meilleur Marché que partou t aille urs
La Maison accepte les Bons du
CRÉDIT Si A rs
Etude de Maitre Emile GUÉRIN, huis
sien audiencier aux Sables-d'Olonne, 45,
rue de l'Hôtel-de-Ville (successeur de
Maitre A. TESSON).
VENTE DE MEUBLES
Et Objets Mobiliers
Le SAMEDI SEIZE MAI mil neuf
cent quatorze, à une h eure e t demie du
soir, aux Sables-d'Olonne, route de Tal-
mont, numéro 35, il sera procédé, par le
Ministère de Maitre GUERIN, huissier, à
la Vente aux Enchères publiques au plus
offrant et dernier enchérisseur, de :
Lits, Sommiers, Matelas, Traversins,
Oreillers, Couettes, Couvertures. Armoi-
res, Tables, Tables de toilette, Tables de
nuit, Commodes, Chaises, Garnitures de
cheminée, Buffets, Cuisinière, Verres,
Vaisselle, etc., etc.
Au Comptant et 10 ./e en sus
L 'Huis s ier ch argé de la V en te :
E. GUÉRIN.
Contre l'Incendie : LA NATIONALE
Sur la Vie : LA NATIONALE
Contre les Accidents : LA ZURICH
Représentées re l'Arrondissement des Sables
par M. N. CLÉMOT, Négociant,
Route de Nantes, Sables-d'Olonne.
ORMUZ
Compagnies d'Assurances
Foires de la Semaine
Dimanche 17 mai. - Assemblée gagerie :
Bazog,es-en-Paillers, Champ-Saint Père (à la
Baffardière), Chapelle-Thémer, La Réorthe (à
la Leue), La Roche-sur-Yon, Saint-Avaugourd-
des - Landes, Saint - Georges- de- Pointindoux,
Saint-Hilaire- de-Talmont,Saint- Hilaire-la-Forêt
(à la Clémentinière), Saint-Hilaire-de-Voust,
Saint- Martin- de -Fraigneau , Saint - Michel -en-
l'Herm (aux Groix), Vouvant.
Lundi 18, - Beaulieu-sons -la-Roche, Le
Langon, Saint- Gervais , Saint - Michel - Mont-
Mercure.
Mardi 19. - La Chaize-le-Vicomte, La Jau-
donnière, Saint-Pierre-du-Chemin.
Mercredi 20. - Les Essarts, L'Hermenault
(jeunes veaux), Saint-Jean-de-Monts, Talmont.
Jeudi 21. - La Boissière-de- Montaigu (vo-
lailles), La Chapelle-Achard, Commequiers,
Montaigu (marché à bestiaux), Poiré-sur-Vie,
Pouzauges. Assemblée gagerie : Bournezeau,
La Châtaigneraie, La Copechagnière, La Fer-
rière, Jard,"La Jonchère, Maillezais, Mouchamps,
Pouzauges (au Vieux Pouzauges), Les Sables- "
d'Olonne (à l'Aubraye), Saint-Hilaire-de-Riez,
Saint-Jean-de-Beugné, Saint-Martin-des-Fontai•
nes, Saint-Martin-sous-Mouzeuil, Saint-Miche:-
en-l'Herm (au Grenon), Le Tablier.
Vendredi 22. - Jea Chaize-Giraud.
Samedi 23. - Fontenay (veaux et moutons),
Luçon (foire aux poulains), Nieul-le-Dolent.
ïes ivraiacues
D' ESÏOMAC ET NERVEUSES
chez l'HOMME et caez le FEMME
Maladies MATRICE
HERNIES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE
NIQUE la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
mêm e les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à:
Challans, mardi 19 mai, Hô te l des Voyageurs .
Les Essarts, mercredi 20, Hô tel du L ion - d ' Or .
Montaigu, jeudi 21, Hô te l Roy .
Sainte Hermine, vint. 22, Hô t e l des Voyag eurs .
Luçon, samedi 23, Hô tel du, Cro issan t .
Les Sables, dimanche 24, Hô te l du Ch eval B lan c.
La Roche-s-Yon, lundi 25 Hô t e l de l 'Eu rope . '
Chantonnay, mardi 26, Hô t e l du Mou ton.
Les Herbiers, mercredi 27, Hô t e l du Lio n d 'Or.
No ta . - Le Docteur revient tous les deux mois
environ. Notice et renseignements franco.
Un remède bon marché
Asthmatiques qui souffrez toujours, essayez
la Poudre Louis Legras, dont l'efficacité est
attestée par des milliers de malades reconnais-
sants. Cette merveilleuse Poudre calme en
moins d'une minute les plus violents accis
d'asthme, de catarrhe„ d'emphysème, d'essoufl
liement, de toux de vieilles bronchites. Son
prix est à la portée des bourses les plus mo-
destes. Une botte est expédiée contre mandat r
de 2 fr, 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd
Ma genta , à Paris.
MEER.
Si vous voulez
Asthmatiques vraiment ne plus
avoir de crises
d'étouffement, prenez du SIROP TELL.
« Monsieur Rousseau, depuis de longues années
je souffrais de bronchite chronique suivie d'asthme,
depuis que je prends votre SIROP TEL.I. j e
ne souffre plus, Aussi veuillez m'en envoyer deux
autres flacons.
Je vous salue en vous remerciant.
SAINLOT (Xsvma), Menuisier,
Mouseuil ( Vendée) . - 5 Décembre 1913.
On trouve le SIROP TELL dans toutes
les Pharmacies. - Envoi franc o gare contre
un mandat-poste de 3 fr. 25. PHARMACIE
ROUSSEAU, Fontenay-le-Comte (Vendée).
Dépôts : •
Sables.d'Olonne -PharmaciesParant,Sorea u, Lamy.
Beauvoir•sur-Mer. - Pharmacie Augereau.
Challans. -Pharmacies Bourdeau,Chevillon.:aprée.
La Garnache. - Pharmacie Gluard.
Moutiers-les-Maurfaits. - Pharmacie Monnier.
Angles. - Pharmacie Abadie.
Champ -Saint -Père. - Pharmacies Gluard, fUstor.
Bouin. - Pharmacie Chiron.
Talmont. - Pharmacie Renault.
Saint-Gilles-sur -Vie - Pharmacie Chauvière.
CoFix. - Pharmacies Carteau et Porteau.
Croix-de-Vie. - Pharmacies Tesson, Gaudineau.
Saint-Jean-de-Monts - Pharmacie Guéris.
La Mothe-Achard. - Pharmacie Dreneau.
Beaulieu - Pharmacie Ferré.
Nieul-le-Dolent. - Pharmacie Masson.
Patinas. - Pharmacies Ouérineau, Imbert.
Apremont - Pharmacie Sellier.
MESDAMESI,fiJur7:à.,
- ' , - -
r
-FA, n. Larniyx. po'.'-Srenen.. Lille Clordl,
tiIRAMNZLORMIRRME
LA HERNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail réal.
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopte à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de hern ie ai fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, Pr mercredi
de chaque mois, 9 II. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Sauf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 1[2 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 I I h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2'
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonna-y, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 li.
Les Essarta, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard. Hôtel du Lion-d'Or, lir jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h .
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois. 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. h 3 h.
VelICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRES perfec t ion nées
M. CHARL Y, pour tou t es l es dévia t ions des
organes d e la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Ro chelle .
Le Géran t, VALÈRE
Sables-d'Olonne. - Imp. ROCHE-JOURDAIN

Etudes de Maître BIRET, notaire à
Saint-Gilles-sur-Vie (Vendée), et de
Maître René BRILLATZ, avoué à
Paris, rue Saint-Honoré, numéro 219.
'171 rta-
SUR LICITATION
A u p lus offran t e t dern i e r En c hér i s s e u r
Eo'l Etude et par le Ministère de Maître
BIRET, notaire à St Gilles- sur -Vie
EN UN SEUL LOT
D'une
MAISON D'HABITATION
Dite 'Villa, des Plantes
Sise à St-Gilles-sur-Vie (Vendée)
ROUTE DE LA PASSERELLE
- L 'A dj udica tion au ra li eu le DIM A NCHE
SEPT J UIN m i l n eu f c en t qua torze, à
.11r- une h eu re de re levée .
On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra
:
Qu'en exécution d'un jugement contradictoirement
rendu par la deuxième
chambre du Tribunal civil de la Seine, le
trente mars mil neuf cent quatorze, enregistré
et signifié;
Et aux requête, poursuite et diligence
de :
1. Monsieur JEAN BAPTISTE ADELIN CON-
TEMPRE, rentier, demeurant à Levallois-
Perret (Seine), rue Rivay, numéro 44;
2° Monsieur JEAN- BAPTISTE- AUGUSTIN-
LOUIS CONTEMPRE, carrossier, demeurant
à Levallois Perret, rue Rivay, numéro
44;
3. Mademoiselle JEANNE-SUZANNE-LOUISE
CONTEMPRE, célibataire majeure, directrice
d'institution, demeurant à Levallois-
Perret, 71, rue d e Courcelles;
4° Monsieur GEORGES JULES-VICTOR CON-
TEMPRE, lanternier, demeurant à Levailois
Perret, 71, rue de Courcelles;
Ayant pour avoué Maître RENÉ-AUGUSTE
BRILLATZ, demeurant à Paris, 219, rue
;Saint Honoré,
En présence de :
Madame MATHILDE-MARIE LOUISE POI-
RIER, sans profession, demeurant à M a -
rissel (Oise), 10. Grande-Rue, ci-devant et
actuellement à Beauvais (Oise) rue Louis-
Graves, veuve de Monsieur HILAIRE ADE-
Liai-ALPHONSE CONTEMPRE;
e Prise au nom et comme tutrice na-
* u turelle et légale de ARMAND-MARCEL-
» HILAIRE-SULPICE CONTEMPRE, GEOR-
» GES -JEAN LOUIS-AUGUSTE CONTEM-
» PRE, ANDRÉ BAPTISTE EUGÈNE CON-
» TEMPRE et SUZANNE-GERMAINE-EUGÉ
» NIE CONTEMPRE, ses enfants mi-
» neurs. »
Ayant pour avoué Maître PAUL Louis
BARBU, demeurant à Paris, 39, rue
Godot de-Mauroy.
Et encore en présence ou lui dûment
appelé, de :
- Monsieur LÉON-HENRI HUBERT, clerc de
notaire, demeurant à Levallois- Perret,
place de la République, numéro 1;
« Pris au nom et comme subrogé-
» tuteur ad h o c des mineurs ARMAND-
» MARCEL HILAIRE SULPICE CONTE11-
» PRE, GEORGES-JEAN LOUIS-AUGUSTE
» C.ONTEMPRE, ANDRÉ BAPTISTE Eu
GÈNE CONTEMPRE et SUZANNE-GER
MAINE-EuGENIE CONTEMPRE. »
Nommé à ce t t e fonction qu'il a acceptée
suivant délibération du Conseil de famille
des dits mineurs, tenue sous la présidence
de Monsieur le Juge de Paix du
canton d'Auneuil (Oise), le dix neuf février
mil neuf cent quatorze, enregistrée, à
raison de l'opposition d'intérêts existant
entre les mineurs susnommés et Monsieur
JEAN-BAPTISTE- AUGUSTIN -Louis CONTEM-
PRE, leur subrogé tuteur ordinaire.
Il sera, le D imanc h e s ep t J u in mil neuf
cent quatorze, à une heure de relevée, en
l'Etude et par le Ministère de Maitre BIRET,
notaire à S a i n t Gilles-sur-Vie (Vendée),
procédé à la vente sur licitation au plus
offrant et dernier enchérisseur, en un seul
lot, de l'immeuble dont la désignation
suit :
DÉSrGNATION
LOT UNIQUE
Comm u n e d e Sa in t - Gill e s-s ur-Vi e
UNE MAISON
A usage d'Habitation
Située Chemin de la Passerelle
Nommée Vi l la des P lan t es
Comprenant :
Rez -de- Chaussée élevé sur terre-plein
et composé d'une salle à manger, d'une
cuisine et quatre chambres à coucher.
A la suite, hangar, chai, cave et buanderie.
Jardin potager derrière les bâtiments.
Le tout formant un seul ensemble d'une
contenance de dix sept ares quatre-vingtdix
cent ia res environ, confronté du nord
à Madame Chauvière, du levante Monsieur
Tourancheau, du midi à chemin de la
Passerelle et du couchant à Madame veuve
Poireaudeau et Madame de Bielawscka.
N . - B . - Il existe dans les bâtiments
qui viennent d'être désignés, divers meubles
meublants et objets mobiliers décrits
dans un état dressé par M. Siret, notaire
susnommé et annexé au cahier des charges.
L'adjudicataire sera tenu de les reprendre
pour un prix fixé à forfait à la somme
de m i l l e deux cents francs, ci 1.200 fr.
MISE A PRIX
Outre les charges, clauses et conditions
énoncées au cahier des charges, les enchè-
res seront reçues sur la mise à prix fixée
par le jugement du trente mars mil neuf
cent quatorze, sus énoncé, à la atifi I
somme de cinq mille francs,ci. ddjtnj
Fait et rédigé à Paris, le huit mai mil
neuf cent quatorze, par l'avoué poursuivant
soussigné.
Signé : BRILLATZ.
Enregistré à Paris, le huit mai mil neuf
cent quatorze, folio 102, case 3. Reçu un
franc quatre-vingt huit centimes décimes
com pris.
Signé : ILLISIBLEMENT.
Certifié par l'Imprimeur soussigné
S'adresser pour les renseignements :
1. A Maitre BIRET, notaire à Saint-
Gilles-sur Vie (Vendée), dépositaire du
cahier des charges;
2° A Maître RENÉ BRILLATZ, avoué
poursuivant, demeurant à Paris, rue St-
Honoré, numéro 219;
3° A Maître PAUL BARBU, avoué co-licitant,
demeurant à Paris, rue Godot-de-
Mauroy, numéro 39;
4. A Maître JACQUES PETIT, notaire à
Levallois Perret (Seine), place de la République,
numéro 1;
5. Et sur les lieux, pour visiter.
Etudes de Maître MALTHÈTE, huis-
sier à Chantonnay et de Maitre BAR-
REAU, huissier à La Châtaigneraie.
VENTE VOLONTAIRE
D'UN
NIATERIEL DE BATTAGE
Le DIMANCHE DIX-SEPT MAI
mil neuf cent quatorze, à une h eu re d e
l 'ap rès -midi, à CHANTONNAY, près chez
Monsieur BROCHET, mécanicien, il sera
procédé par le Ministère du dit Maître
MALTHETE, à la Vente volontaire publique
et aux Enchères, d'un
Excellent Matériel de Battage
COMPRENANT:
1° Une Locomobile, système Garret
(10 chevaux);
2° Une Batteuse-Vanneuse, système
Ransom ;
3. Un Monte-Paille, marque Libaud,
de Luçon;
4° Courroies et Accessoires.
L e to u t en t rès bon éta t .
Facilités de paiement aux personnes
solvables.
Pour visiter le dit Matériel, s'adresser à
Monsieur BROCHET, mécanicien à Chantonnay.
L ' Hu i s s ier ch argé de la Ven t e :
.17:7 er
MALTHÈTE.
POUR CAUSE DE SANTÉ
Maison avec Fonds de Commerce
DE RESTAURANT
Bien A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
Weree.91.38/...
Marcellin Dt:PEYROliX
1.9, Monte Ide Talinsant
LES SABLES D'OLONNE
Spécialiste pr tous Travaux eu Ciment
Dallag es, Bas s in s p orta tifs
Ca l vair e s en Cim en t arm é
— im i ta ti on B o is, e t c . —
PRIX MODÉRÉS D/FIANT TOUTE CONCURRENCE
TZILI&W.IOUX
A VEND1-E DE SUITE
POUR CAUSE DE DOUBLE EMPLOI
Un SALON neuf, composé de
cinq Pièces.
Une CUISINIÈRE d'occasion en
bon état.
S'adresser au Bureau du Journal.
Très bon use Art caAtioei gala
-v-zwrerzu
Voiture Lion—Peugeot 1 9 0 8 jll'e-q.
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8 -l2 11.-P. avec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'adr e s s er a u Bureau du Jo urnal .
....0.,.......erAaa...asse:essneassmeressarm.
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
»memuniartasama,-aatettnente».aamp,ratc,
ONDEMANDE ujena. re.orakdiréecsasenrià-
,.
l a Comp agni e Singe r , 16, rue des Halles,
LA ROCHE SUR YON.
Extra its d 'Afich es
Etude de M. P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
l S 23 Mai , à
ADJUDICATION e h.am
edi
1 9 1 4
, en l'Etude de M.
MOREAU, notaire aux Sables, d'Immeubles,
situés commune d'Olonne, consistant
en 7 Pièces de Terre et 4 Pièces de Terre,
situées commune des Sables-d'Olonne. -
Jouissance de suite par la perception des
fermages.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A VEN DR r- DE GRÉ A GRÉ, les IM-
MEUBLES ci-après désignés,
Ville des Sables-d'Olonne : 1. La Villa
Laure, située rue de la Croix-Blanche,
2, comprenant : au sous-sol, 2 pièces ; au rezde-chaussée,
vestibule, cuisine; au Zef étage,
2 chambres à coucher. Petite cour; 2° La
Villa Anna, située rue des Corderies, 4,
comprenant : une grande pièce au sous -sol;
au rez-de-chaussée, cuisine et salle à manger.
Cour. - Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Mème Etude.
A VENDRE OU A LOUER une Maison,
au Village de La
Poitevinière, commune du Château-d'Olonne,
comprenant chambre d'habitation, écurie,
grange; jardin de 4 ares 60; aire de 4 ares ;
mottée de 1 are 80, propre à la culture. -
Jouissance au le. novembre 1014.
Pour tous eenseiganmenes. s'adresser soit à
M. JEAN BAPTISTE POULINEAU, à La Petite-
Friconnière, de Vairé, soit à M. IIERAUD,
débitant à La Pironnière, soit audit Notaire.
Étude de M. G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue dia Palais.
A L'AMIABLE, Ville des
A VENDRE Sables- d'Olonne, Quartier
du Petit-Jubilé, route de Talmont, un
Corps de Bâtiment d'habitation,
élevé sur terre-plein d'un rez de-chaussée,
comprenant deux logements composés : l'un,
d'une chambre à coucher, cuisine, hangar;
l'autre, d'une chambre à coucher et hangar.
Cour par derrière le tout. Jardin à la suite,
planté d'arbres en plein rapport.- Jouissance
de suite par la perception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
Etudes de M.. LAMOTTE et MOREAU,
notaires aux Sables d'Olonne.
VENTEPAR ADJUDICATION VOLONTAIRE
le M ard i 2 6 Mai 1 9 1 4 , à 2 h.,
aux Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais, en
l'Etude de M. LAMOTTE, d'une Maison,
sise aux Sables-d'Olorine, route de Talmont,
composée d'un rez-de-chaussée élevé sur
terre-plein, comprenant 2 chambres sur la
rue, salle à manger, 3 chambres de débarras,
water-closets, cour, jardin. - Jouissance de
suite par la perception des loyers.
S'adresser auxdits Notaires.
Etude de M. CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
0112AsélpIAaB„LmEénensemble
A VENDRE A
Maisons contiguës, situées ville de Challans,
route de Légé, comprenant chambres
d'habitation, servitudes, cour et jardin, dépendant
des successions de M. et Mme TRU-
LIEVRE.
S'adresser audit Notaire.
Cabinet de M. E. VIOLTEAU, arbitre-expert,
26, avenue de la Gare, Sables-d'Olonne.
A VENDRE DE GRÉA GRÉ en totalité
ou par lots. Commune
du Château-d'Olonne : 1. Deux Maisons
d'habitation, route des Sables, compre-
qte
LA VENDIT, REPUBLICAINE
nant plusieurs chambres basses, servitudes,
puits et jardin contigu d'une contenance de
12 ares; 2. une P ièce de Terre, au
même lieu, d'une contenance de 38 ares environ
; 3. une Pièce de Terre, dans les
Rions, d'une contenance de 37 ares environ.
S'adresser audit M. VIOLTEAU, arbitre -
expert.
.2«
› a cgazc T r LENTaree-A.L
on
1Z:t
Capital social 5 millions de francs
te.t,
60 AN S DE s uccies
PILULES FLORISON-ItIOULIN n.letn.21
iPe
'Purga tif velte depora t if de sang, ouârtson d es
douleurs douleurs , , ma ladies de )'ore, de l 'estomac , hydropisie,
afections n erveuses ; chassent les humeurs et les
glaires,2 francs.- Exiger la signature et le nom
Iniuleseliaoultumchaquebolte.Guerlssentaussl
aladies ste la peau, e czerna , prurit, haearretues.
seul avecIllonututdemearaeltqvautonnà,à,:zerusg.„i
SO, 20, R RUS DEAn,
PARIS d le semis, ut.atartin F.
POUR
PARIS - SIÈGE Soma. : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
na.
erô
CENTIMES
en timbrez. poste
En vo l fran c o p e t i t s b oi ta
ers.,
POMMADE LüLMA
guérit sose-roret - Eozt.L,ren
Hmneezueorgez, maladies del ,
I peau et Tait repousser I es CHEVEUX Élu CILS :a
40 aned'existonee, 4 rnlillona do guerlsoner..;
Petite boite Of.c. 40 Le Pot .2 Lm 00
Pharmacie MOULIN 30,Rue Lente le-Grand
PARIS. ( e t A c o n s, Ph , ,ma c i,s )
L'EVOLUTION ECONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
2 2 , Rue de Châteaudun , 22 . - PARIS
Abonnements : 10 fr. par an
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
aMa, 7lleae dut Trealais, 39
'esa se G- 0 'D . 1 - 1 0 9 aggt.-50
._ Chi turg I en-Dentist
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de l'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes SoMs de la Bouche et des Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Valcanite, Or, Platine, etc. t Redressements, etc.
PRIX ittonntatÉs
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du. Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
F-I -,;x -'1.4 .--34.,'Ï
ELECTRICIIITÉ Ci'ÉNÉRALE ♦
=
Ingénieur- Électricien, ex Directeur de l'Usine Electrique de Vihiers
R u e d e la To ur, L es Sabl e s-d' O l onn e
• APPLICATION GÉNÉRALE DE L'ÉLECTRICITÉ
T..unaillêrta
Force, Ch antage, Téléphon n e r ie, Son n er ie, Pa ratonnerres
ENSEIGNES LUMINEUSES
Dy namos — Mo teurs — Pé tr ins mécaniques
FOURNITURES GÉNÉRALES POUR USINES
,te• Devis gratuits sur demande
Pour tous ren seignemen ts , s 'adres ser à M . GIRA RD o u à M . TROHEL -LA VA UT
e.t, (succes seur d e M . RENA ULT) , A gen t de L oca t io ns , 3 5 b is , rue d u Pa lais .
I
e
.1+
efr
e eee • 4> ee ♦ * •♦• 4, •
A GAGNER
ODEDE FORTUNES sont gagnées chaque année par d'humbles ouvriers ou
employés posse,seur, d'eue OBLIGATION A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis la RICHESSE . Les VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du bas de laine Français.
Acheter des Valeurs à lots, c 'est fa ire œuvre de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE.
OBLIGATIONS 3./a VILLE DE PARIS 1912
Tirage) du, 5 Juin 1914
contr e Cinq Francs s eulem en t
On reçoit immédiatement le N. d'une Obligation VIELILF, de PARIS 1012 et l'on
participe au prochain tirage avec DROIT A LA TOTALITÉ DU LOT GAGNÉ.
Les Vi l le de Paris 1 9 1 2 , p ar t i c ipen t à tee tirages donnant en sem b le l e s lo t s ci - de s so u s :
19
92
111
222
1.110
12.692
Gros Lots de 200.000 francs
100.000
50.000
Lots de 10.000
1.000
500
Soit 14.246 Lots somme de 28.226.000 francs •
1 2 Tirag es par an l e 5 d e ch a q u e m o is
Sécurité absolue. - Listes gratuites après Tirages. - Le Numéro du Titre est envoyé par retour du courrier
Adresser Mandat de Cinq francs à M. le Directeur de La Prévoyan t e
(Service international), 2 , Quai des Eaux- Vi v es , GENÈ VE (Su iss e) . - Affranchir à 0 fr. 25
AVIS IMPORTANT.- Les Mandats-poste et Bous de peste français sont acceptés. 'route demanda non affranchie tors refusée
eietkii4 14,494)0
IN»
LE REGENERATEUR FAYORI
Pour rendre aux che veux gr is
leur couleur et beauté naturelles. i;
Suppr inze les pe llicules 1 -
et arrête la chute des cheveux. / '
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Efietel2e
Demander le prospectus A 1'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
"1"‘tiffligETW%lee,
EN VENTE PARTOUT.
EXIGEZ sur les Ba cons les m o ts RO YAL WINDSOR
«=,1= na- 3e....,ese.â3 -t- Fa
Etàt•ôt aux Sables-d'O:onne chez Mur, ANNA BOUDAI:D Mercerie, 0, rue du Centre.
Vu pour ta légalisation r'e la signature ol-contre.
•
•

e-
Téléphone 1-44
VINGT- NEUVIEME ANNEE
SUREAUX
Pla c e d e la L i b e r t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS 6 ma .:
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»»
France et Algérie 3 fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afran ch i e s s on t refu s é e s
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
4,0 Ill:IRE/Ur DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
NOTRE FEUILLETON
Nous commene'o rzs aujourd 'h u i la
publica tion d 'un n ouveau roma n
IDA PETITE
PAR
Georges IE. II la I?, I..
Ce roman , tout de sen t imen t e t de
tendresse, peut être lu pa r tous ; il
capt ive ra n os lect r ices par ses scènes
vécues en m ême temps qu ' i l in téres -
se ra v ivemen t n os lec te u rs .
Triple Entente
et Pacifisme
Nous connaissions tout le patriotisme
de M. Emmanuel Vauchez, sa grande phi-
lanthropie et son amour profond de l'Hu-
manité ; aujourd'hui il se révèle ardent
pacifiste. Après tant d'autres, menées à
bonne fin, il lui restait une campagne à
entreprendre : l'arbitrage pacifique entre
les nations et par suite le désarmement
partiel.
Le récent voyage des souverains anglais
à Paris, les discours officiels échangés à
cette occasion, enfin les témoignages sin-
cères de vive sympathie suscités dans tout
le Pays pour la Triple Entente, ont inspiré
à notre éminent compatriote la belle page
qu'on va lire.
Nous sommes heureux d'en offrir la pri-
meur à nos lecteurs, qui apprécieront
eux- mêmes toute la grandeur des senti-
ments de M. Emmanuel Vauchez,
V. R .
L'accueil enthousiaste que les Pa-
risiens ont fait aux souverains anglais
lors de leur voyage en France, a
souligné d'une manière significative
la haute portée de cette visite royale.
Les Parisiens ont été, c'est certain,
les interprètes de la nation tout en-
tière : dans les départements, les
journaux, impatiemment attendus,
apportaient les échos des fêtes de la
réception, et tous les Français ont
lu, avec la même pointe d'émotion
anxieuse, le texte des discours pro-
noncés par le roi Georges V et le pré-
sident Poincaré ; avec le même inté-
rêt, ils ont suivi les commentaires si
nombreux que les journaux de tous
les pays ont consacré au voyage offi-
ciel du roi et de la reine d'Angleterre.
Nous sommes tous d'accord sur le
sens diplomatique de la visite royale
que vient de recevoir la France ; l'en-
tente franco-anglaise qui, avec l'heu-
reux appoint de la Russie, est deve-
nue la Triple Entente, a vu ses liens
se resserrer dans les nouveaux té-
moignages de sympathie spontanée
que la population parisienne a don-
nés à ses hôtes. Toutefois, dans des
journaux étrangers — peu nombreux
d'ailleurs — nous relevons quelques
sons de cloche discordants : on fait
remarquer que la Triple Entente est
beaucoup moins solide que la Triplice,
et qu'elle sera toujours en état d'in-
. fériorité notoire vis-à-vis de cette
dernière tant qu'elle ne sera pas une
alliance effective. Nous voulons nous
efforcer de montrer que, pour réali-
ser le but qu'elle veut atteindre, la
Triple Entente n'a nul besoin d'être
complétée par de nouveaux traités
destinés à la transformer en alliance
effective. '
Et d'abord, quels sont les éléments
de la Triple Entente ? Asa base se
trouve l'alliance franco-russe que
vingt années d'amitié éprouvée ont
Un an
5 fr.»»
6 fr.»»
"rowne des Com i tés
Les .Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
solidement cimentée ; les deux peu-
ples se sont promis un mutuel appui
en cas de défense nationale, c'est un
des points essentiels du traité d'al-
liance. Nous trouvons ensuite l'En-
tente Cordiale entre la France et
l'Angleterre ; à l'origine les conven-
tions de l'accord s'appliquaient à de
simples vues commerciales ; on s'é-
leva peu à peu des intérêts économi-
ques à une conception plus haute et
plus désintéressée. Edouard VII, que
nous; saluons avec joie du titre de
« Père de l'Entente Cordiale s, sut
préparer de longue main l'union sym-
pathique de l'Angleterre et de la
France qui, chaque jour, s'affirme
avec plus de force. Aujourd'hui l'En-
tente Cordiale a naturellement rallié
lai Russie, alliée de la France. Le
rapprochement anglo-russe était iné-
vitable à la suite du rapprochement
franco-anglais : l'Entente Cordiale
est donc devenue la Triple Entente.
Pendant le long règlement de la
situation balkanique, les avis de la
Triple Entente ont été aussi écoutés
que ceux de la Triplice ; souvent
même, ils ont prévalu ; nous nous fé-
licitons de voir que son action mé-
diatrice s'est déjà exercée maintes
fois de manière efficace. L'Angle-
terre, la Russie et la France sont à
la tête du mouvement pacifiste qui,
depuis quelques années, honore
diplomatie européenne ; c'est pou -
quoi l'accord des trois pays ne peut
qu'avoir une excellente influence sur
les événements politiques auxquels
ils se trouvent mêlés. On peut dési-
rer que cet accord devienne une vé-
ritable alliance — les peuples n'au-
ront rien à y perdre, au contraire ;
— mais la transformation de l'En-
tente en alliance n'est nullement né-
cessaire pour que soit menée' à bien
là tâche qu'elle s'est imposée : ma in-
tien de l 'équ ilibre de l 'Eu rope (l'ans
la pa ix, ma in t ien de la pa ix in te r-
nationa le par le respect du dro it des
Peuples .
Il est certain que, si l'une quelcon-
que des puissances de la Triple En-
tente était attaquée, immédiatement
les deux autres puissances intervien-
draient pour obtenir par la force la
suspension des hostilités. En effet : la
raison d'être de la Triple Entente
étant le maintien de la paix par le
respect du droit international, si les
droits de l'une des trois nations
étaient violés, l'intervention des deux
autres serait rigoureusement forcée.
Ye su is bien ce r ta in :que, sur ce der-
n ie r po in t , je ne se ra i jamais démen ti
pa r les gouvern emen ts e t les peuples
in téressés .
La Triple En ten te es t donc un e
all ian ce de /a it . E l l e a une force
d'action morale extrêmement grande
qu'elle doit à l'idée qui la guide : elle
travaille au maintien de la paix dans
le monde. Son action morale est d'ail-
leurs renforcée par les forces militaires
et navales dont elle dispose : le jour
où il ne serait pas possible d'obtenir
la paix sans faire agir la force armée,
cette dernière interviendrait efficace-
ment.
Voilà où en est actuellement l'ac-
tion de la Triple Entente. Arrivera-t-
elle à imposer ses vues pacifistes, à
l'Europe d'abord, au Monde entier
ensuite ? Souhaitons-le pour le bien
et le progrès de l'Humanité. Elle finira
bien par rallier l'adhésion des peuples
fatigués d'entretenir une armée et un
matériel de guerre de plus en plus
La Vendée
r( pub lira ins tef
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. -- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous.-
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère M
formidables. Il en est quelques-uns
qui n'ont point encore murmuré ; mais
les temps viendront, proches peut-
être, où ils seront les plus hardis à
réclamer la suppression des dépenses
effrayantes fa ites en vue de guerres
éven tuelles qu i n e se déclareron t ja-
ma is .
La Triple Entente désirant la paix,
travaillera donc à amener l'arbitrage
obligatoire entre les nations. Ce point
étant acquis, elle finira par provoquer,
d'un commun accord, le désarmement
partiel. En allégeant ainsi le fardeau
militaire qui pèse lourdement sur les
peuples, elle leur fournira la preuve
évidente qu'elle cherche à assurer leur
sécurité et leur bonheur. La Triplice
qui déclare bien haut qu'elle désire
aussi la paix, ne pourra que se rallier
aux vues précédentes.
Ce sera l'honneur de la Triple En-
tente d'avoir libéré les peuples du
tribut effroyable qu'ils payent encore
à l'instinct de barbarie primitif, et de
leur permettre enfin de consacrer leur
travail et leurs efforts à l'amélioration
des conditions de leur vie par une
meilleure hygiène physique et morale.
EMMANUEL VAUCHEZ.
INFORMATIONS
Les souverains Danois en France
Le séjour des souverains danois à Paris a
pris fin mardi matin. Ils ont quitté la capitale
par la gare des Invalides pour se rendre à
Bruxelles et à La Haye.
Après un échange de paroles aimables, les
souverains exprimèrent toute leur reconnais-
sance de l'accueil chaleureux qui leur fut fait
par la population parisienne.
Les fêtes de V. Hugo à Guernesey
Les Ministres de la Marine et de l'Instruction
publique ont été chargés de représenter le
gouvernement français aux fêtes qui auront
lieu en juillet à Guernesey et au cours desquel-
les sera inauguré le monument de Victor Hugo
en présence de plusieurs membres du Cabinet
anglais.
La Taxe postale pour l'étranger
Une grande partie des gouvernements de
l'union postale a décidé que la taxe postale
serait fixée à 15 centimes.
Le Conseil de l'Union postale, qui se réunira
en septembre prochain, réglera officiellement
la question à partir du ter janvier 1915.
La taxe postale de l'Angleterre avec tous les
pays étrangers sera de 15 centimes.
Un succès de l'abbé Lemire
Dimanche ont eu lieu à Hazebroukc les
élections municipales.
La liste d'Union républicaine de l'abbé
Samedi 23 Mai 1914
Place de la Liberté
Lemire obtient 474 voix de majorité. L'abbé •
Lemire est élu par 1.823 voix, M. Warein,
maire sortant, en obtient 1.379.
Un Code du Travail des Gens de Mer
Une Commission a eté chargée, l'an dernier,
de préparer la refonte des textes qui rég%sent
l'engagement des gens de mer.
Cette Commission a confié à son Président,
M. Grunebaum -Ballin, le soin de rédiger un
avant-projet et un rapport que l 'Officie l a publié
samedi et sur lequel une enquête est ouverte
auprès des groupements maritimes, des syndi-
cats professionnels, des associations corpora-
tives d'armateurs et de marins, des juristes
versés dans la science du droit de la mer.
VIe Congrès des Pêches maritimes
La présence de M. Ajam, sous-secrétaire
d'Etat à la Marine marchande et des délégués
des grands groupes côinmerçiaux et industriels
au Congrès des pêches maritimes à Tunis le
27 de ce mois, assure à cette manifestation un
intérêt exceptionnel. Il importe, en effet, que
l'industrie de la pêche, presque entièrement
entre les mains des étrangers en Tunisie, soit
mieux protégée et revienne peu à peu à nos
nationaux.
Contre le Charbon
La société centrale de médecine vétérinaire
vient d'être saisie par M. Vallée, directeur de
l'école d'Alfort, d'un important travail de M.
Frasez, de l'Institut Pasteur, sur la sérothéra-
pie de la fièvre charbonneuse, qui dévaste
trop souvent nos troupeaux. Le sérum anti-
charbonneux serait découvert et il guérit des
animaux déjà atteints du terrible mal; il pré-
serve les autres. C'est une arme très puissante
et d'une grande sûreté pour lutter contre le
fléau, quand les bestiaux n'ont pas été vacci-
nés préventivement,
rronaissene en t des
A LYE U VRE
Abandonnons maintenant — il en est
temps — le facile petit jeu qui consiste à
faire le décompte du nombre probable
d'élus de chaque parti. Tous les journaux
s'y sont livrés à coeur joie, et, naturelle-
ment, il n'en existe pas deux qui aient
abouti aux mêmes chiffres. Les statistiques
les plus fantaisistes ont été données de
part et d'autre, de telle sorte que chaque
parti — même le parti réactionnaire I — a
pu s'attribuer gratuitement la victoire, et
infliger à ses adversaires une retentissante
défaite.
Tout cela ne prouve pas grand chose,
puisque personne ne sait encore au juste.
à l'heure actuelle, à quels groupes se
feront inscrire un grand nombre de dépu
tés, et dans quel sens ces groupes mien -
teront leuepolitique. Une seule chose
dès maintenant est certaine, c'est que
tous les partis, sans exception, ont perdu
peu ou prou de leurs adhérents, au profit
du seul parti socialiste unifié qui est le
grand vainqueur de la bataille, avec une
quarantaine de nouvelles recrues.
C'est donc incontestablement un bond à
gauche qui vient d'être accompli par la
République. Mais il reste à assurer défini-
tivement este victoire par uneorganisation
rationnelle des partis en vue de l'oeuvre à
accomplir.
Quelle va être l'attitude des socialistes ?
Vont ils se complaire dans l'opposition et
faire bloc avec les réactionnaires contre
le parti au pouvoir ; ou bien, au contraire,
vont ils accepter une collaboration loyale
avec le Gouvernement et prendre place, à
leur tour, au gouvernail?
Seule, cette dernière attitude paraît
admissible. Qu'une poignée de dissidents,
convaincus de leur impuissance, s'isole
dans -l'intransigeance, c'est fort bien ;
mais un grand parti comptant plus de cent
membres, c'est à-dire plus d'un sixième
de la Chambre, peut prétendre à jouer un
rôle autrement utile ; il doit faire abstrac
fion des parties de son programme qui
sont de pure doctrine et prêter la main à
toutes les réformes qui constituent un
acheminement vers le progrès démocrate
et social.
En n'adoptant pascette ligne de conduite,
en refusant de prendre part aux responsa-
bilités gouvernementales, les socialistes
assumeraient une responsabilité bien plus
grave, car, étant donné leur nombre, ils
rejetteraient la majorité vers la droite et
favoriseraient une politique de piétine-
ment ou même de recul. Les socialistes,
qui sont d'incontestables républicains, ne
voudront pas jouer ce jeu dangereux pour
la République.
Il faut, d'ailleurs, que la question soit
posée et tranchée sans retard afin que
nulle équivoque ne subsiste ; elle le sera
dès les premières séances de la législature,
quand la nouvelle Chambre, toute chaude
encore de la bataille électorale, se mettra
au travail.
Par où commencera t elle? Quels seront
ses premiers soucis ? Déjà, les avis sont
partagés sur se point, car on sent bien,
que c'est en donnant la préférence à telle
ou telle réforme, que la Chambre marque
ra son orientation définitive.
Les uns voudraient voir instituer, dès
le début un grand débat sur la défense
laïque. « Ce débat, écrit la L a n tern e , per-
mettrait de distinguer immédiatement les
recrues douteuses dans le flot des nouveaux
venus; la politique y gagnerait une grande
clarté ».
D'autres proposent de mettre immédia-
tement en chantier la réforme de la loi
militaire, de reprendre le programme de
Pau, qui comporte, on le sait, le retour à,
la loi de deux ans.
D'autres enfin estiment que ]'oeuvre la
plus urgente est l'achèvement du budget
de 1911 et le vote des mesures fiscales
qui permettront d'en assurer l'équilibre.
A notre avis, ce sont ces derniers qui
paraissent avoir raison. Sans doute, les
lois laïques, la défense nationale sont des
parties essentielles du programme répu-
blicains ; nul ne songe à les renier, mais
l'heure n'est-elle pas mal choisie pour les
mettre en cause ?
Les lois de laïcité ont été votées par la
dernière Chambre ; elles sont maintenant
soumises à l'examen du Sénat, qui en a
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adre ss é à M. Val è r e MAME , R é dac t e ur-G é ran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté. _t
d'ailleurs commencé la. discussion ; il serait
convenable de laisser la Haute Assem-
blée continuer son oeuvre. Quant à la loi
militaire promulguée en août 1913, il est
encore bien tôt pour songer à la modifier
avant d'avoir pu en apprécier les résultats
et en mesurer les imperfections. L'oeuvre
de la défense nationale est trop grave pour
qu'on l'improvise
Par contre, la question budgétaire est
de celles qui ne peuvent être ajournées.
Le déficit est béant sous nos pas : « Il
faut, dit M. Aimond, rapporteur général
du budget au Sénat, trouver avant deux
mois de cinq à six cents millions... ou
faire hittite »:
On ne peut oublier, en effet, que la
Chambre défunte n'a pas solutionné le
problème de l'emprunt et des impôts qui
sont indispensables pour faire face au
surcroît considérable de dépenses votées.
Faut il rappeler que le budget ordinaire
est en déficit de 800 initiions, et qu'il y a,
en outre, 1.300 millions de dépenses extra-
ordinaires pour la guerre et la marine,
sans compter l'imprévu, pour le Maroc et
ailleurs ?
Or ces dépenses sont engagées, il va
falloir payer, et, aucune recette n'ayant
été mise en regard, nous n'avons presque
plus rien dans les caisses du Trésor ; bons,
obligations à court terme, avances de la
Banque de France, plus-values de recou-
vrements, tout y a passé. L'heure est ve-
nue de créer des ressources nouvelles par
l'emprunt, par l'impôt sur le revenu, par
l'impôt successoral surie capital, et même,
pour une part, s'il le faut, par un rema-
niement des impôts indirects.
Les réformes promises et réalisées ont
été acceptées par le pays ; maintenant il
faut trouver les ressources. La tâche est
urgente, elle exige du courage et de la
volonté ; la nouvelle Chambre donnera sa
mesure en s'y consacrant immédiatement
et en s'efforçant de rétablir la clarté et
l'équilibre dans nos finances.
JEAN LANORE.
erretnif.5...,1:119,30.foe.
CHRONIQUE LOCALE
Politique d'apaisement...
Politique de dupes !
La victoire éclatante, sans précédent
dans les annales politiques de notre pays,
que les partis de gauche ont remportée
les 26 avril et 10 mai dernier, a suscité
bien des commentaires et entretenu, pen-
dant plusieurs semaines, dans la presse,
de violentes polémiques. Tandis que les
uns : républicains radicaux, radicaux-
socialistes et socialistes l'attribuent à l'at-
titude loyale et ferme, nette et sans équi-
voque, qu'ils ont prise dès le début de la
lutte et qui, au cours de la campagne élec-
torale ne s'est jamais démentie un seul
instant, les autres : démocrates timorés
de l ' A l liance répu b li cain e, progressistes
sans convictions bien définies, papistes de
l 'A c tion L ib érale, feignent de l'ignorer ou
affelkt, en publiant des statistiques fan-
taisistes, d'en atténuer les conséquences.
La vérité est que dans la législature dont
l'ouverture est fixée au •P, juin prochain,
une majorité compacte va se dessiner,
devant laquelle la minorité réactionnaire
fera piètre figure, en faveur d'une poli-
tique de réformes et de progrès.
De cette grande consultation nationale
un fait se dégage qui a frappé tout le
monde, même les esprits les moins pré-
venus : partout oû les républicains ont
pratiqué cette politique, dite d'apaise-
ment, particulièrement chère à M. Aris-
tide Briand, ils ont dû reculer devant les
assauts audacieux de nos irréductibles
adversaires. On a pu voir, dans plusieurs
circonscriptions, un clérical notoire se
présenter contre le candidat de l 'A l liance
Démo cra tique e t ce dernier mordre la
poussière en dépit de son modérantisme
exagéré. Voyez ce qui s'est produit à
Nantes où notre ami M. Guist'hau, malgré
son talent et son grand esprit de libéra-
lisme a été mis en ballottage I Est-ce que
M. Aristide Briand lui-même— dont nous
ne méconnaissons certes pas le républi-
canisme — n'a pas été violemment com-
battu par les réactionnaires et, de ce fait,
IN° 1570
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républ ica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la l ign e 0 fr . 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 1,000 Ex.
On traite à forfait le les Annonces périodiques ou continues
b ies - d tonne
Téléphone 1-.44
n'a pas perdu près de trois mille voix sur
les élections précédentes.
Eh bien t sans vouloir blesser qui que
ce soit, nous n'hésitons pas à déclarer que
c'est cette politique de concessions et d'a-
paisement à jet continu qui, dans notre
circonscription des Sables, nous a valu
l'assaut formidable d'une réaction admi-
rablement organisée et solidement disci-
plinée. Promenez-vous autour des chan-
tiers, à l'heure de la collation ou de la dé-,
bauchée, allez sur les quais, interrogez
ouvriers et marins républicains, ils vous
diront à l'unisson : « Le parti réaction-
naire relève ici la tête parce qu'il sait
qu'aux Sables il n'a rien à perdre ; tout
le monde lui fait risette 1 Y a-t il une fa-
veur à solliciter ? Une place dans les ad-
ministrations de l'État est-elle vacante?-
Immédiatement nos adversaires se pré-
sentent, assurés de trouver le meilleur
accueil auprès des républicains. Et c'est
ainsi que la République reçoit, élève dans
son sein, des vipères qui, plus tard, la
mordront et essaieront de l'étouffer I ».
Tel est le langage que journellement,
nous entendons aux Sables. Sans doute il
y a exagération mais, de cas conversations
se dégage une parcelle de vérité. Nous
pensons qu'il est temps encore de jeter le
cri d'alarme. Et nous disons au nouveau
député, nous disons à ceux qui, dans no-
tre Vendée, représentent le gouvernement
de la République :
« La politique d'apaisement est une
politique de dupes, la force de nos adver-
saires est faite de notre faiblesse : écoutez
le rude langage du peuple. Vous n'avez
rien à espérer du parti clérical : accorder
des faveurs aux pires ennemis du régime
avec l'espoir de les ramener dans le droit
chemin est commettre la plus grave des
fautes. Non seulement, en procédant ainsi
vous ne gagnerez pas une voix, pas une
seule voix, entendez le bien, mais vous
mécontenterez, vousdécouragerez nos vaillants
militants républicains q ui luttent,avec
tant d'ardeur et de dévouement pour la
cause démocratique.
Certes, loin de nous la pensée de faire
appel aux représailles : républicains, nous
demandons la justice pour tous, mais as-
sez des tractations équivoques et que les
faveurs soient réservées aux républicains
et rien qu'aux républicains!
PAUL SABLÉ.
NOTRE LIBERTÉ EST SAUVE
L'orage a passé sans éclater. Le beau
temps est revenu. Il a ramené le calme.
Des sorciers étaient venus de fort loin
aux Sables qui connaissaient l'art d'amon-
celer des nuages. On croit dans notre pays
de Vendée que certains magiciens ont le
pouvoir de prévenir les tempêtes. Ceux
qui débarquèrent de Paris étaient aptes au
contraire à obscurcir l'horizon. Ils avaient
dit : « Nous faisons appel à tous les mau-
vais sentiments, à toutes les passions, à
toutes les ambitions, à toutes les jalousies
et sous la pluie des injures, la grêle des
violences, le bruit des scandales imaginés
par nous, le tourbillon des mensonges, le
tonnerre des fausses nouvelles répandues
avec habileté, ]'oeuvre républicaine accom-
plie dans l'arrondissement des Sables.
d'Olonne depuis dix ans, s'effondrera ».
Ce qu'ils voulaient ruiner, c'est la dis-
cipline et l'organisation républicaines
créées ou maintenues parie Dr Godet, par
M. Chailley, par M. Batiot, par M. Pacaud,
par M. Mourat, par M. Désassis, par M.
Bourmaud, par les lieutenants de ceux-ci
et grâce auxquelles est assuré dans les
élections le succès des amis de la liberté.
Leur audace était-grande. Ils ne doutè-
rent point que les consciences s'achètent
et voulaient les payer avec des chopines.
Ils croyaient par la grossièreté de leur
langage en imposer et réussir en outra=
mut M. Chailley, quoiqu'il ne fût pas
candidat, alors même que son désintéres-
sement et son dévoûment à ses iuées et à
ses amis appelaient le respect et l'admira-
tion de tous. Ils pensaient par des calom-
nies duper la foule et enlever au Dr Pacaud,
en le représentant contre toute vérité
comme un sectaire ou un violent ou un
adhérent du Congrès de Pau, ou un anti-
patriote, les sympathies fidèles d'amis et
de citoyens qui apprécient depuis long-

temps la droiture de son' caractère, la dé-
licatesse de ses sentiments et sa bonté. Ils
espéraient réussir parce qu'ils trompaient
le peuple de la ville et celui des campa-
gnes sur les véritables caractères des ré-
formes fiscales à l'étude.
Réjouissons-nous.Tant d'efforts mauvais
n'ont pas abouti. M. Bazire a été vaincu.
Ses doctrines ont été rejetées.
Notre satisfaction doit être d'autant plus
grande que nous savons quel régime de
tyrannie les réactionnaires voulaient ins-
taurer. Les agissements dont ils se ren-
dent coupables après la lutte, et en dépit
même de leur défaite, nous permettent de
juger leurs sentiments et prouvent com-
bien leur succès eût été néfaste à la li-
berté. Ils nous donnent grandement motif
de nous féliciter que soient battus les
partisans de l'oppression et les inquisiteurs.
Ce n'est pas seulement la liberté de la
majorité qu'ils prétendent violenter. Cela
ils le font ouvertement en conviant les
citoyens à ne pas s'incliner devant le ré-
sultat du scrutin et la volonté du plus
grand nombre. Ils engagent leurs amis à
ne pas admettre comme acquise l'élection.
Vainement, les pointages du 26 avril ont
établi te succès républicain. La décision
de la Commission de recensement, clam-
pesée cependant en majorité de membres
qui sont de la droite du Conseil général,
ne leur impose même pas raison. I s per-
sistent à prétendre violenter la liberté de
la majorité.
Et c'est en outre la liberté individuelle
qui est par eux méconnue. Voyez plutôt
et retenez bien les observations que vous
ferez. Les articles des journaux et les dis-
cours cléricaux sont dignes d'être médités.
La gazette parisienne que dirige M. Bazire
n'est pas moins curieuse que celles de la
Vendée, qui ont été achetées par lui. Les
vaincus, en dépit de la défaite même,
s'efforcent d'exercer leurs rancunes contre
toutes les personnes suspectes d'avoir voté
en toute indépendance.
Parmi les Maires des communes rurales,
ceux qui paraissent ne s'être pas soumis
aux exigences,de M. Bazire, alors même
qu'ils ne sont pas républicains, sont inju-
riés et insultés. On cite les noms de cha-
cun des suspects avec force outrages. A
ceux qui, étant propriétaires, eurent la
pudeur de respecter la liberté de leurs
fermiers, de leurs métayers, das journa-
liers ou commerçants dépendant d'eux en
quelque mesure, le reproche est fait d e
n'avoir pas usé de contrainte contre ceux-
ci le jour du suffrage. Quoiqu'ils ne se
soient pas prononcés pour le candidat ré-
publicain, certains sont vilipendés en rai-
son de leur attitude correcte et parce
qu'ils n'ont pas tyrannisé les petits et les
humbles de leur entourage.
Les feuilles cléricales étalent au grand
jour cette prétention que les riches avaient
et ont le devoir de contraindre les pauvres
à voter pour la réaction. La L ib r e Paro le
s'efforce de calomnier et discréditer ceux
qu'elle soupçonne de n'avoir pas, alors
qu'ils pouvaient avoir quelque influence,
traité les électeurs en esclaves. Le Journa l
des Sa b le s les vilipende sans pudeur.
Il s'en prend aux plus petits fonctionnai
res, soit de l'Etat, soit d'une Municipalité,
qu'il croit susceptibles d'être demeurés
fidèles à leurs convictions démocratiques.
Que serait-ce donc si Bazire avait été élu ?
Heureusement lel mal a été conjuré.
L'action des vaincus est limitée. Les ré-
publicains sont victorieux.
Ceux-ci n'inquiètent personne et res-
pectent l'image que chacun se fait de la
liberté. Ils continueront à défendre toutes
les libertés.
Le beau soleil de la liberté a reparu. Il
nous éclaire et nous réchauffe. Que tous se
réjouissent... Mais qu'ils se méfient à l'a-
venir des inquisiteurs qui s'intitulent
membres de l 'A c t ion Lib érale .
Facéties de mauvais Goût
Bonnes gens, jusques à quand tolérerez
vous que ce parisien se moque de vous ?
Il est assez fat pour s'imaginer qu'il vous
dupe. Signifiez lui donc que vous ne vous
laisserez pas berner plus longtemps.
Feuilleton de la Vendée Républicain e 1
LA PETITE
PAR
Geemegeeetes sit
il
solitude a ceci de regrettable que trop
fréquemment elle laisse dans le cerveau et
le coeur de certains enfants élevés à l'écart
une personnelle, une égoïste empreinte.
Ceux-là qui, de bonne heure, n'ont pas été
habitués aux sévères et uniformes règles
du collège, ignorent la plupart du temps,
dans la vie, la loi desconcessions mutuelles.
La camaraderie, qu'elle soit amicale ou
taquine, généreuse ou violente, arrondit
forcément les angles et habitue à subir les
heurts et les chocs de l'existence courante.
Les caractères ;se trouvent assouplis, et,
sans effort, éclot la belle humeur. « La
gaieté de l'esprit prouve sa force, » a dit
quelque part Montaigne. Un enfant élevé
seul est rarement gai.
Les parents de Pierre Lornay, adorant
et adulant leur fils unique, n'avaient jamais
pu se résoudre à se séparer de lui et à le
mettre en une pension quelconque ou au
collège. Ils ne l'avaient quitté qu'à l'heure
suprême,: lorsqu'avait dit son dernier
mot la loi de nature ; autrement, tout en
gardant une entière liberté d'action, jus-
qu'à ce douloureux instant il demeurait
toujours à leur côté.
Pendant deux mois il a poursuivi la sé-
rie de ses représentations comiques. Il
vous a demandé de croire qu'il était ré-
publicain tandis qu'il se faisait assister
dans ses conférences par des monarchistes
comme MM.. de la Bassetière et Colins et se
faisait recommander par eux dans des af-
fiches. Il est allé raconter dans la campa-
gne que la réforme de l'impôt sur le re-
venu permettrait aux agents du fisc, si elle
était faite, de pénétrer dans les maisons
et de fouiller dans les armoires. Il a dé-
claré que s'il était élu il n'y aurait plus de
naufrages en mer. Que sais je encore ?
Bref vous avez élu son concurrent.
Aussitôt, il a fait télégraphier à Vile-
d'Yeu qu'il était lui-même élu par trente
quatre voix de majorité. Ses amis l'ont
cru et ont manifesté leur satisfaction à
Port-Joinville et ils ont été tout penauds
d'apprendre que c'était là une facétie de
M. Bazire. Inutile de vous dire qu'ils lui
en veulent de les avoir exposés de la sorte
à la risée de leurs concitoyens républi-
cains! Et ceux-ci ont bien ri, en effet, de
pareille naïveté et crédulité.
Aux Sables, il a fait répandre le bruit,
au lendemain de l'élection, qu'il avait
quatre voix de majorité. Il a encore voulu
faire des manifestations. Mais déjà les
gens étaient las de lui. Il n'a guère réussi.
Au surplus la Commission de recensement,
qui était cependant composée en majorité
de Conseillers généraux appartenant à la
droite de l'Assemblée départementale,
proclamait deux jours après, M. Pacaud
élu avec une majorité plus forte que celle
annoncée par M. le Sous-Préfet.
Cela n'a pas suffi. Il a écrit dans les
journaux que M. le Sous-Préfet avait, le
26 avril, proclamé son élection. Plusieurs
milliers de personnes étaient aux abords
de la Sous-Préfecture le soir de l'élection
et disent que pareille vantardise est stu-
pide. Des réactionnaires eux-mêmes l'ont
supplié alors de ne pas se payer leur tête
de cette façon.
N'importe. Il continue. Il affirme qu'on
lui a volé des voix. Il demande à M. le
Procureur de la République de les cher-
cher et de les retrouver. En vérité, voilà
une recherche à faire, et qui pourra durer
longtemps. Sil croit vraiment à des frau-
des électorales, qu'il se porte partie civile
et fasse les frais d'une enquête... Mais
voue verrez qu'il n'en fera rien.
Le comble de l'impudence. Il a dit qu'il
avait déposé une demande d'invalidation
contre son concurrent. Avant hier, à La
Chaume, il le rappelait sans rire et affir-
mait qu'il empêcherait celui ci de siéger,
Et cependant il commettait cette inadver-
tance de publier dans la Lib re Paro le les
lettres d'ennemis notoires de la Républi-
que, qui considèrent bien lerésultat comme
acquis, puisqu'ils lui expriment leurs re-
grets. Voyez donc ces lettres. Et dites-moi
si on enverrait une lettre de condoléances
avant de s'être assuré du décès d'une per-
sonne ? Non, il ne veut encore faire que
du bluff. Il ne se fait aucune illusion sur
la validité certaine.
Bonnes gens, avions-nous tort de vous
dire dès le début que M. Bazire se mo-
quait de vous, qu'il n'était pas capable de
faire un député sérieux ?
En êtes -vous enfin convaincus ?
La Peur . des Co ups
Nos lecteurs n'ont pas oublié l'appel
particulièrement violent lancé par le
Cour ri er, au lendemain de l'élection du
26 avril, contre les nobles et royalistes de
la première circonscription des Sables.
Tous les noms des t raît res (s ic !) , publiés
d'ailleurs en énormes caractères, dans le
journal L e Vendéen, organe du candidat
blackboulé, devaient paraître en première
page du Journa l d e s Sab le s et être cloués
au pilori!
A ces menaces de représailles, l ' A c t ion
Fran ç ai se, répondit du tac au tac, en
traitant Henri Bazire de tartufe et d'hypo-
crite, laissant entendre qu'elle ne laisserait
pas insulter ses amis sans c r i e r gare.
Evidemment, comme dit l'autre, il se
serait produit de « la casse » et la galerie
— dont nous sommes — aurait eu de
bons moments de gaieté en perspective.
Mais M. Bazire, encore tout meurtri de la
volée de bois vert que, magistralement,
l 'A c tion Française v i ent de lui adminis-
trer, s'est décidé à éc r i r e une lettre
larmoyante au Courri e r . Renoncez à votre
projet, dit-il en substance, de grâce ne
publiez aucun nom , pas de représailles
De bonne heure, il s'était marié et avait
épousé unecréature si m ple et douce, douée,
tout comme lui, d'une excellente et superbe
santé, d'un estomac solide, et qui n'avait
eu depuis le jour de son union, comme
objectif, que de parfaire le bonheur de son
mari. D'une affection calme, mais très pro-
fonde, elle l'avait consci encieusement ai tué,
se trouvant parfaitement heureuse, quoi-
qu'elle ne cessât de trembler un peu devant
son redouté seigneur et mettre. Et pour
rien au monde elle n'eût voulu quitter ce
servage, bien qu'il ne Mt nullement dé-
guisé.
Il ne serait jamais venu, en effet, à l'idée
de Pierre-Emile-Marie Lornay de consulter
sa femme s u r t e l l e ou telle question d'ordre
extérieur, voire intérieur. Il réglait, cou-
pait, ordonnait, rendant des arrêts qui
ressemblaient fort à des ukases, et jamais,
dans l'esprit de sa pauvre femme, n'avait
point la velléité d'émettre un avis opposé
à celui énoncé par Pitre supérieur qui
avait pris l'immuable habitude de penser
et d'agir pour elle.
Et tout naturellement, sans s'en rendre
le moins compte, Pierre-Ensile-Marie Lor-
nay en était arrivé à se confiner dans un
égoïsme d'autant plus féroce, qu'il demeu-
rait absolument insoupçonné tout autant
des êtres qui étaient condamnés à le subir
que du principal intéressé lui-même.
Qui donc n'aurait pas taxé d'indigne
calomniateur celui qui serait venu auprès
de Mme Lornay accuser le mari de celle-ci
de ne songer qu'a lui-même,à son bien être,
à ses manies, à ses caprices! Tout ne mar-
chait-il pas pour le mieux en cette famille,
T,V,VENDEE REPUBLICAINE
Obéissant aux ordres de Bazire, le
Courrier annonce qu'il slecline et que le
dossier des « malfaiteurs publiés » seuls
responsables de l'échec de leur candidat.
sera, jusqu'à nouvel ordre, remisé au
grenier.
On dit... on dit que la peur des coups
est le commencement de la sagesse.
Qu'en pense M. Henri Bazire ?
VAINES illEMACES
Le Co u rri er ne décolère pas depuis son
échec du 26 avril. Ne sachant à qui s'en
prendre it manifeste dans son dernier
numéro sa colère contre de modestes lune-
tiennaires dont le seul crime est de servir
loyalement le régime qui les paie.
C'est ainsi que M. le Commissaire de
Police est pris grossièrement à partie pour
avoir dressé procès-verbal contre un éner-
gumène qui, publiquement et à haute voix,
dans le but de provoquer du scandale, le
traita de « voyou » et le menaça.
L'honorableAdministrateur de la Marine
est aussi mis en cause et les agents sous
ses ordres — pas tous, il y a exception —
sont signalés comme tracassant et persé-
cutant les marins et menacés de repré-
sailles.
Que ces loyaux serviteurs d e la Répu-
blique dorment en paix : les menaces des
« baziristes » ne sauraient les effrayer.
Les réactionnaires sont impuissants et
leurs appels à la dénonciation et à la ven-
geance ne serviront qu'à les faire haïr cha-
que jour davantage par tous les honnêtes
gens, à quelque parti qu'ils appartiennent.
P. S.
Un Maire Vendéen qui se fait Prêtre.
L ' E toil e annonce que M. Louis Arnaud,
maire de La Genétouze, surnommé le
Meunier Vendéen, vient d'entrer à l'Abri
Saint-Michel, aux Sables-d'Olonne, pour
apprendre le latin et devenir prêtre.
Il a dit adieu le 2G avril dernier à ses
administrés et leur a annoncé sa décision
comme irrévocable. M. Arnaud était prési-
dent de 1 Union diocésaine de Vendée et
propagandiste convaincu de toutes les oeu-
vres catholiques.
En réalité, il ne lui manquait du moine,
que l'habit!
LA GRISE SARDINIÈRE
Depuis la semaine dernière la sardine
est apparue sur nos côtes. Quelques marins
sablais ont déjà fait des pêches fructueuses.
Le poisson a été surtout vendu aux ma-
reyeurs. Certaines usines ont commencé
. également à la traiter. Espérons que leur
activité ira se développant.
Ce n'est pas malheureusement que quel-
ques conflits ne soient à craindre. L'en-
tente que le Sous-Secrétariat de la Marine
a tenté de créer, et que la mission active-
ment remplie par M. Théry, administra-
teur du quartier maritime des Sables était
de nature à faciliter grandement, n'a pu
être conclue. Un accord général n'est pas
intervenu.
Des difficultés apparaissent que nous
souhaitons de voir s'aplanir. Au moment
où étaient capturées les premières sardi-
nes, le SyndicatNatioaal des Fabricants de
conserves a fait connaître par affiche sa
décision de ne plus acheter au mille mais
au poids. Cette innovation n'a pas été ac-
cueillie avec satisfaction partout. Certains
inscrits des Sables sont mécontents de
cette rupture avec les habitudes tradition-
nelles et se l'expliquent mal. Les sardi-
niers de Saint-Gilles ont fait connaitre à
l'avance leur intention de ne point accepter
la mesure proposée et ont manifesté leur
protestation au cours d'une réunion corpo-
rative. A Noirmoutier la même difficulté
apparaît. En Bretagne la résistance des
pêcheurs semble devoir être très vive.
Il serait assurément désirable qu'au
début de la campagne un accord général
ou des ententes locales interviennent d'au-
tant qu'à cette époque de l'année d'autres
causes de heurts à redouter pourraient
être prévues et réglées à l'avance. L'inté-
rêt serait considérable de déterminer exac-
dont Pierre-Emile Marie Lornay était le
chef incontesté? En ces vingt-cinq derniè-
res années, la fortune gérée avec une préci
sion intelligente, était certainement plus
que triplée.
Depuis que M. Lornay avait conduit à
l'autel sa compagne fidèle et pieuse, cette
marche ascendante ne s'était pas un seul
instant enrayée. La fabrique de sucre de
Meules, dont il était le directeur et le pro-
priétaire, prospérait et s'étendait, tandis
que nombreuses les voisines, après des
oscillations plus ou moles douloureuses,
s'engloutissaient en un final effrondement.
Donc à l'âge de vingt ans, Alice, l'uni-
que enfant de M. et Mate Lornay, pouvait
compter corniste une très riche héritière.
Etevée par sa m è r e , dont elle était le jeune
et radieux reflet, elle concourait de tous
ses efforts à rendre heureux son bien-aimé
père, capitonnant l'existence de celui ci et
l'entourant de ces boas soins constants qui
sont les agents actifs du plus doux, du
plus uniforme des bonheurs. Aussi M.
Pierre -Ensile -Maria Lornay avait il atteint
et doublé la cinquantaine en accomplis-
sant ce que trivialement on est convenu
d'appeler ses quatre volontés.
Aisément on comprendra que, dans cette
demeure silencieuse et triste, quand le
père avait parlé, nulle voix autre que celle
du maitre n'aurait osé se faire entendre. Et
M. Lornay résumait complaisamment cette
situation immuable par cette phrase, qui
fréquemment lui revenait aux lèvres, et
prononcée avec un large et satisfait sourire:
— Quand j'ai résolu quelque chose, c'est
comme si tous les notaires y avaient passé.
tentent dans quelles conditions se fera.
l'achat du poisson et pourrait être réglée
la vente aux enchères qui souleva l'an
dernier quelques différends. Il convien-
drait également de préciser l'attitude des
partis en cas de surproduction.
Dans sa dernière réunion le Syndicat
des Sardiniers sablais réuni sous la prési-
dence de M. Jorneau et la vice-présidence
de MM. Garnier et Albert Viaud, témoigne
de son esprit de conciliation, en ce qui
concerne notam mentie vente aux 100 kilos.
Nous souhaitons que les louables senti-
ments" dont il a fait preuve soient partagés
par tous et qu'en Vendée la campagne
nouvelle puisse se poursuivre avec calme
et au mieux des intérêts communs des
inscrits et des fabricants.
Conseil Général
La session du Conseil Général de la Ven-
dée s'est poursuivi pendant les trois pre-
miers jours de cette semaine.
Lundi, le président, M. Halgan, a pro-
noncé à l'ouverture quelques paroles rap-
pelant la visite que des souverains amis
viennent de rendre à la France. M. le
Préfet s'est associé à l'hommage rendu au
roi et à la reine d'une nation amie que
fêtait la nation française ce jour même.
Diverses discussions ont eu lieu au cours
des séances suivantes dont certaines parais-
sent susceptibles d'intéresser particulière-
ment nos lecteurs.
Le Tramway des Sables à la
Barre-de-Monts. — M. le Préfet avait
été saisi de nombreuses pétitions tendant
à la modification du tracé de la ligne de
tramways de la Barre-de Monts auxSables
d'Olonne, dans la partie comprise entre les
stations de Saint Martin-de-Brem et de la
gare des Sables.
M. de la Bassetière, rapporteur, expose
que les derniers projets et notamment
ceux qui réclament le passage du Tram-
way par La Chaume, étaient plus coûteux
que celui qui a été primitivement admis
et nécessiteraient de nouveaux pourparlers
entre les diverses administrations, de
nouvelles enquêtes, un retard certain dans
la mise à exécution des travaux.
Après une intervention de MM. Colins
et Pacaud, le Conseil Général estime qu'il
est de l'intérêt du département de com-
mencer dans le plus bref délai ces travaux.
En conséquence la tracé primitif par le
chemin des Sables à la Bauduère, le pont
de Champclou et l'Ile-d'Olonne, est défini-
tivement maintenu.
Le Pont de la Faute. — Sur les
explications de M. Berjonneau signalant
les graves difficultés et les lenteurs de la
manoeuvre du Pont de la Faute et à sa
requête, M. le Préfet promet de deman-
der au service vicinal d'étudier la question
et de proposer des remèdes.
Création d'unTramway à la Tran-
che. — Le Conseil Général prend acte
d'une pétition du Conseil Mtinicipal et des
habitants de la Tranche en vue du prolon-
gement de la ligne de Chantonnay à l'Ai-
guillou-sur-Mer jusqu'à la Tranche. Il est
Il est obligé d'ajourner la solution de la
question jusqu'au moment où aura été
construit le second réseau de tramways.
Réglementation des Débits de
boissons. — Suivant les dispositions de
la loi budgétaire dernière, le Conseil Géné-
ral a été appelé à donner son avis sur les
distances que doit prévoir l'arrêté préfec-
toral qui interdira l'ouverture de nouveaux
débits à proximité des édifices publics. Il
s'est montré favorable à l'interdiction
d'ouverture de débits à moins de 50 mètres
de ces, édifices dans les agglomérations ne
comptant pas 1.000 habitants, à moins de
75 mètres dans les agglomérations com-
prenant de 1.000 à 3.000 habitants et à
moins de 100 mètres dans les communes
plus peuplées.
Il a été noté au cours de la discussion
que les Maires pourront prévoir dans cha-
que commune des distances supérieures à
celles-ci.
Syndicat des Marais de l'Ile-
d'Yeu. — Un crédit de 850 francs est
voté en vue d'aider le Syndicat des Marais
et Prés bas de l'Ile-d'Yeu à supporter les
dépenses occasionnées par la mise en état
de cours de déversement dans la mer
d es eaux provenant de l'intérieur de l'He.
Organisation des Services de la
Voirie. — M. Aulneau rappelle qu'une
Commission spéciale avait été désignée
MIME».
Dans la grande et froide maison attenant
à la fabrique de Meules, par une pluvieuse
matinée d'octobre, le déjeuner s'était de-
puis un, moment terminé, et, retiré dans
une petite pièce attenant à la salle à man-
ger, M. Lornay, étendu sur une chaise
longue, savourait le repos du juste. De
taille à peine au dessus de la moyenne, le
cou court, visé par la congestion, le maitre
ne pouvait cependant résister, après son
repas de midi, aux exquises douceurs
d'une petite sieste, durant laquelle Mme et
Mile Lornay se tenaient clans la pièce voi-
sine, retenant leur souffle, parlant à voix
très basses ou même par signes, et fou-
droyant de grands gestes et de menaçants
regards le serviteur assez mal avisé pour
se permettre d'enteouvrir une porte et de
troubler d'une façon quelconque ce solen-
nel silence.
Les deux femmes, qui tiraient réguliè-
rement l'aiguille sur un éternel ouvrage
de tapisserie, levèrent en même temps la
tête. Le roulement d'une voiture qui s'ar-
rêtait au perron se fit entendre, et toutes
les deux aussi accomplirent automatique-
ment le môme mouvement, échangeant un
regard inquiet. Une visite à pareille heure
présentait quelque chose de tellement
insolite, qu'elles se creusaient vainement
le cerveau pour découvrir la clef d'un
mystère qu'elles ne possédaient point le
pouvoir d'approfondir.
Un bruit d'altercation légère derrière la
double porte et une voix grasse, une voix
à la fois bon enfant et goguenarde, clama
bruyamment :
— Moi, on m'annonce pas, Je te dis
pour reviser les statuts du personnel vici-
nal et étudier la possibilité d'une fusion
entre les divers services de la voirie,
Dans son rapport il dit qu'a été écarté
l'hypothèse de la fusion et il propose de
renouveler les pouvoirs de la Commission
spéciale qui sera chargée d'élaborer un
nouveau projet de règlement pour'le ser-
vice vicinal.
Foires des Moutiers- les -Maux-
faits. — Le Conseil émet un avis favora-
ble à la fixation au dernier lundi de juin
et de juillet des foires qui ont lieu en cha-
cun de ces mois aux Moutiers-les Maux-
f ails.
Organisation du Contrôle sur le
Réseau des Tramways. — Un
rapport de M. Michaud fait connaître au
Conseil général les propositions de M. le
Directeur du Service du Contrôle. MM.
Pacaud et Baladé interviennent pour com-
battre ce projet. Des explications sont
fournis par M. le Préfet. Les conclusions
du rapport, favorables aux propositions
faites sont adoptées.
Extension des Communications
téléphoniques. — Au nom de la Com-
mission des finances un rapport est pré-
senté sur la situation financière du réseau
téléphonique du département. Le Conseil
autorise M. le Préfet à contracter un em-
prunt de 100 000 francs au taux de 4 30 One
en vue de la création d'un quatrième
réseau téléphonique.
La session a été close mercredi à 4 heu-
res de l'après-midi.
Conseil Académique
Par décision en date du 13 mai, M. le
Recteur de l'Académie a fixé au lundi 8
juin, la date de la prochaine réunion du
Conseil académique.
e-
TRIBUNE PUBLIQUE
La Pêche à la Sardine
et la vente aux 100 kilos
On nous adressa le lettre suivante, avec prière
d'insérer
Monsieur le Rédacteur du journal
La Vendée Répu b l icaine.
Le début de la pèche à la sardine s'ouvre
avec un nouveau genre de vente qui est loin
de plaire et même d'être avantageux aux
pêcheurs sardiniers.
Je ne comprends pas que le Syndicat des
pécheurs sardiniers ait accepté cette proposi-
tion aussi vivement sans toutefois se rendre
compte s'il y avait avantage ou non de vendre
aux 100 kilos.
Aujourd'hui le pêcheur s'aperçoit que ce
mode de vente est loin de lui être avantageux ;
pourquoi le Syndicat n'a-t-il pas entrevu ça
plus tôt et n'a-t-il pas cherché une combinai-
son dans laquelle l'usinier et le pêcheur s'en
seraient trouvés très bien ? La chose est pour-
tant bien simple, car l'on peut très bien vendre
au mille tout en livrant aux 100 kilos.
La vente se faisant au mille, le pêcheur se
rend compte lui-même si sa marchandise est
vendue à sa valeur, tout en livrant la marchan-
dise au poids.
Pour bien le faire comprendre au Syndicat :
e Le pécheur vend sa sardine au mille, il en
compte 500 (car un mille serait trop pour un
panier et moins pratique pour l'usinier qui doit
s'assurer s'il a son compte); quand ces 500 sont
comptés, on les pèse et l'on a de suite le poids
du mille, on pèse le restant de la pêche sans
compter la sardine et le total du poids en
général divisé par le poids du mille donne
exactement la quantité de mille livrés n.
Cette façon n'est-elle pas préférable puisque
le pêcheur comme il y tient vend sa sardine
au mille et l'usinier a également sa marchan-
dise au poids et il ne peut y -avoir de perte ni
pour l'un ni pour l'autre.
Exemple : Supposons un bateau arrivant
avec 10.000 sardines achetées au prix de 15 fr .
le mille, il compte 500 sardines qui donnent
un poids quelconque, soit 10 kilos, ce qui fait
20 kilos le mille, il pèse le reste de sa sardine
et le total du poids arrive à 200 kilos ; divisant
ce poids par celui du mille, nous arrivons à
trouver les 10.000 sardines énoncées plus haut
et l'usinier a donc de ce fait 200 kilos de mar-
chandise pour 150 francs.
Le pécheur se trouve donc à vendre ses
10.000 à -15 francs ce qui lui fait 150 francs. Et
l'usinier a donc 200kilos de marchandise pour
150 francs. Ce qui représente les 100 kilos à
75 francs, premier prix pratiqué au début de la
pêche.
Je pense que le Syndicat acceptera cette
façon de faire et saura en tirer parti.
UN ARMATEUR.
qu'on ne m'annonce pas, animal ! Je suis
de la maison.
— Le cousin Bontroux I fit à mi voix
Mme Lernay. Qu'est-ce que cela veut dire?
Et il entrait, gras, réjoui, le teint fleuri,
l'ceil narquois.
— Ne vous dérangez pas ; je me tue à le
répéter à Joseph I Vous savez bien que j ' a i
horreur des manières, des façons Bonjour,
cousines.
Bruyamment, il embrassait Mme Lornay
et sa fille, qui, gênées, embarrassées, lui
faisaient signe de se taire.
— Et Pierre-Emile ? demande t il.
— Mon mari dort, et...
Le cousin Boutroux partit d'un violent
éclat de rire, lequel fit littéralement trem-
bler les vitres de la salle.
— Il dort, à cette heure-ci I Alors, sa
satanée manie ne l'a pas quitté ?... Ça lui
jouera un vilain tour. Il est comme moi,
Pierre -Ensile : le cou trop court, trop de
sang ; ça lui jouera un mauvais tour, je
vous dis. Ah ! si je m'endormais entre
mes repas, ça serait du joli I Il y a belle
lurette que j'aurais descendu ma garde!
— Ça ne le gêne pas, il se porte très
bien, hasarda Alice.
— Je m'en vais le réveiller, vous allez
voir.
Et le cousin Boutroux, malgré sa forte
et grose taille, se mit à imiter violem-
ment, au moyen de ses galoches, le galop
de charge d'un cheval. Puis arrondissant
ses larges mains autour de sa bouche, il
entonna un « Ira Ira tra tra, tra, tra Ira »,
qui devait rendre au mieux la sonnerie du
boute-selle. Le cousin Bontroux avait fait
Àrrondissoment des Sables-d'Olonne
li.es Sa bics
Assistance aux Femmes en couches
Le Maire d e l a Ville des Sables- d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, a l'honneur
d'informer ses concitoyens que la e liste
nominative des mères proposées pour
l'admission à l'assistance aux femmes en
couches, prévue par la loi du 17 juin 1913,
se trouve déposée au bureau du Secréta-
riat de la Mairie, ou chaque contribuable
ou habitant de la commune peut en pren-
dre connaissance, tous les jours non fériés,
de 8 h. à 11 h. et de 13 à 17 h.
Pendant le délai de 20 jours, à compter
du 10 mai 1914, tout pétitionnaire dont la
demande aura été rejetée pourra renouve•
ler celle-ci mais alors cette nouvelle de-
mande devra être adressée au Président de
la Commission cantonale, à la Sous-Pré-
fecture.
Dans le même laps de temps tout con-
tribuable ou habitant de la commune
pourra également réclamer, ou l'inscrip-
tion de personnes omises, ou la radiation
de futurs bénéficiaires indûment portés sur
la liste.
L ' A djoin t jr ,., G. COLLINEAU.
A la Préfecture
Un concours pour un emploi de commis
rédacteur dans les bureaux de la Préfec-
ture de la Vendée, au traitement annuel
de 1.500 francs soumis à la retenue régle-
mentaire, aura lieu le mardi 9 juin pro-
chain.
Les candidats pourront se procurer le
programme du concours au secrétariat
général de la Préfecture jusqu'au samedi
30 mai, date à laquelle sera close la liste
des inscriptions.
Banquet
du Cercle des Travailleurs
La Coin mission du Cerc le des Tra v a il leurs
s'est réunie récemment à l'effet de s'occu-
per de l'organisation du banquet annuel
donné par le Cercle.
Ce repas amical aura lieu dimanche pro-
chain 24 mai, dans la grande salle du Cer-
cle, à midi, et comme toujours la presque
totalité des membres prendront part à cette
agréable réunion qui sera présidée par
M. le Dr Pacaud, notre nouveau député,
Grandes Courses de Chevaux
Les membres de la Commission de la
Société des Courses de Chevaux se sont
réunis vendredi à 14 heures, sous la prési-
dence de M. Léon Herbert.
Au cours de cette séance, les dates
auxquelles auront lieu les grandes Courses
de Chevaux pour la saison balnéaire pro-
chaine ont été arrêtées et fixées comme
suit : les 13 et 14 août sur la plage et une
troisième journée sera courue le 18 octo-
bre sur l'Hippodrome de La Lande.
Au grand regret de la Commission, il ne
lui a pas été possible de faire les trois
réunions sur le nouvel hippodrome les
travaux de nivellement et d'aménagement
des pistes ne pouvant être entièrement
exécutés en temps opportun.
Adjudications Militaires
Le public est informé qu'il sera procédé
le 5 juin 1914,à 13 heures,dans la salle des
rapports du quartier des Dragons aux
Sables d'Olonne à adjudication sur soumis -
sions cachetées des fournitures de viande
fraîche, saindoux, épicerieet légumes frais
à faire au régiment du ter juillet au 31 dé-
cembre 1914, et l'enlèvement pour la
même période des eaux grasses et débris.
Les personnes qui désirent prendre part
à l'adjudication sont tenues de le faire
connaître au Président de la Commission
des ordinaires avant le 29 mai 1914.
Les intéressés pourront prendre con-
naissance des cahiers des charges et des
conditions à remplir pour prendre part à
l'adjudication tous les jours non fériés au
quartier de cavalerie.
— Le lundi 15 juin 1914, à 14 heures, aura
lieu à la Mairie de La Roche-sur-Yon,
l'adjudication publique des fournitures de
fourrages et de paille de couchage à faire
au 3e régiment de dragons, aux Sables-
d'Olonne, du 28 juin au 9 juillet 1914 in-
clus.
Les effectifs à desservir seront de 450
hommes et 500 chevaux environ.
L'importance totale approximative du
son volontariat dans la cavalerie, et il lui
en était toujours resté quelque chose.
Pierre-Emile, arraché sans doute aux
plus doux rêves, se dressa, furieux. Mais
ses premiers regards se heurtèrent au
cousin Bontroux, lequel, enchanté de lui-
même et des autres, s'esclaffait en disant
à son parent, avec d'affirmatifs mouve-
ments de tête :
— N'est-ce pas, qu'elle est bien drôle ?
Pierre -Ensile n'était nullement de cet
avis, mais le cousin Boutroux représentait
une forte valeur dans la famille. Vieux
garçon, riche de ses propres, faisant valoir
une importante terre lui appartenant, ce
n'était pas là quantité négligeable, et il
fallait compter avec lui' Ses grandes et
petites entrées, il les possédait à Meules.
Il arrivait et partait quand il voulait ; seu-
lament jusqu'alors il ne s'était jamais
montré à l'heure de la sieste, et il déran-
geait les immuables habitudes de Piere-
Emile, ce qui, en vérité, ne s'était jamais
vu jusqu'alors.
— Ah bien, lui dit le cousin Bontroux
sans quitter son agaçant rire, tu n'es pas
beau quand tu t'éveilles I Jè passais, me
rendant à Sémonches, et je me suis d i t
que mieux valait entrer à Meules et venir
vous demander une tasse de café.
— Nous l'avons pris depuis longtemps,
le café 1
La s u i t e au p ro cha in num éro .

vussobasseslailla
marché sera de 190 quintaux de foin, 280
quintaux d'avoine et 48 quintaux de paille
de couchage.
Pour tous renseignements, s'adresser au
Sous-Intendant militaire de La Roche-sur-
Yon.
Véloce-Club Sablais
Le Vé loce C lub Sablais dans sa dernière
réunion a pris une importante décision :
le Championnat de l'Ouest, course de fond
de 100 kilomètres, aura lieu sur le par
cours Nantes Les Sables, à la date du
dimanche 14 juin. Ce concours est doté de
nombreux prix. Il est organisé par l'Union
Cycliste Nantaise d'accord avec Les Sables
et probablement aussi avec les Sociétés se
trouvant sur le parcours. A cette occasion,'
notre Société aura l'initiative en plus de
la réception des coureurs à leur arrivée
d'une fête sportive sur la Plage. Le Comité
des Fêtes sollicité a décidé de l'encourager
par une subvention.
Rappelons qu'à cette même séance, on
a décidé que la première sortie du V . - C . S .
aurait lieu, le la, juin, lundi de la Pente-
côte, à l'Ile-d'Olonne par Sauveterre. Le
1e, juin est l'assemblée de l'Ile-d'Olonne.
Fêtes de la Saison estivale 1914
Le Comité Officiel des Fêtes vient d'erré
ter définitivement comme suit le tableau
des Fêtes de la Saison estivale 1914 :
14 juillet. — Fête Nationale; le soir, Bal à la
Poissonnerie.
19 juillet. — Rallye-paper ; Fête du Village-
Neuf, à La Chaume.
26 juillet. — lro journée des Grandes Régates.
30 juillet. — Concours de Constructions en
sable.
2 aoùt. — Grande Fête de La Chaume.
9 août. — Grande Fête des Fleurs ; le soir,
Bal à la Poissonnerie.
Du 10 au 13 août. — Concours de Tennis.
16 août. — Feu d'artifice japonais de jour
sur la Plage.
20 août. — Concours de Constructions en
sable.
23 août. — Bal à la Poissonnerie.
30 août. — journée des Grandes Régates ;
Fête de nuit en Rade, Combat naval.
6 septembre. — Régates dans le Port.
10 septembre. — Concours de Constructions
en sable.
13 septembre. — Courses de Bicyclettes sur
la Plage; Fête du Moulin, à La Chaume.
20 septembre. — Jeux divers et Fêtes sur
la Plage.
Eu dehors de ces Fêtes le Comité a voté
divers crédits, notamment pour participa-
tion aux Files militaires et pour une
Course cycliste Nantes Les Sab'es, orga-
nisée par le Vé loce C lub de l ' O u e s t .
Dans ce programme, ne sont pas com-
prises les grandes Courses de Chevaux
organisées par la nouvelle Société des
Courses.
Sport-Nautique Sablais
Une réunion générale du Sp ort-Nau ti que
Sabla i s aura lieu lundi 25 mai, à 8 h. 1/2
du soir, Café Lafargue.
ORDRE DU JOUR
Lecture du procès-verbal de la réunion du
19 février ;
Compte-rendu financier (exercice 4913);
Régates et fêtes de la Saison 1914;
Etude d'un concours de petits modèles ;
Questions diverses.
Classe 1876
Pour suivre la coutume de fêter l'anni-
versaire du tirage au sort, les anciens de
la classe 1876 sont priés de se réunir au
Touring -Hô tel, le dimanche de la Pente-
côte, à 9 heures du matin, pour décider
s'il y a lieu de suivre la tradition.
1/n peti t G roup e de la C las s e 76 .
Musique Municipale
Voici le programme des morceaux qui
seront exécutés par la Musique municipale
le dimanche 24 mai, à 8 heures 1 /4 du soir,
sur le kiosque de la Place de la Liberté :
Marche de la Su l t ane MULLOT.
Ouv er ture Fan tas t ique GOVAErtr.
Th èm e varié pour clarinette MEYSEDER.
Soliste : M Lauriau.
Bal let Eg yp t ien
L 'Enc lume, polka PABLOW.
Le Ch ef de Musique, BELLEVILLE.
Université Populaire Sablaise
L'Université populaire Sablaise a tenu
la réunion de clôture de ses travaux pour
l'année scolaire 1913-1914 le samedi 16
mai dernier, à 8 heures 1/2 du soir, salle
de l'Hôtel de Ville.
La réunion était consacrée à une cause-
rie de M. André, le dévoué receveur par-
ticulier des douanes, sur l 'His toi re de
M arsei l le .
Après avoir été présenté en termes très
aimables par M. Lecomte, président de la
Société, M. André prend la parole.
Dans une conférence d'une haute tenue
littéraire et d'une documentation très
approfondie, M. André analyse le passé de
Marseille. Il rappelle que cette grande
ville porte le poids de vingt cinq siècles
d'histoire, depuis sa fondation par les
Phocéens. Il narre la légende de ce roi
des Ségobriges dont la fille Gyptis épousa
le chef des grecs Prothès, et il passa en
revue les épisodes les plus saillants de la
vie de cette grande cité.
Des projections lumineuses très inté-
ressantes représentant divers aspects de la
ville moderne, ont agrémenté cette cause-
rie, à l'occasion de laquelle, M. Lecomte,
président, s'est lait l'interprète de tous
pour adresser à M. André ses plus vifs
remerciements.
La soirée se termina par un bal très
animé au Cercle des Travailleurs.
Nouveau Garde Champêtre
Par arrêté de M. le Maire des Sables en
date de ce jour,M. Mouly (Pierre), 56 ans,
ancien adjudant des sapeurs pompiers de
notre ville, est nommé garde champêtre.
Collision de Voitures
Mardi, vers 7 b. 45, une collision s'est
produite entre la voiture appartenant à M.
Raffaud, conduite par le cocher Gillot et
l'automobile 406 K-C, appartenant à Mn'
Lepeigné, chauffeur M. Robert.
Le cheval de M. Raffaud a été légère-
ment blessé au poitrail. M. Robert a eu
le bras droit contusionné. La caisse à ou-
tils de l'auto a été réduite en pièces.
Arrivée de Dragons
Dimanche 24 mai, les deux escadrons
du le, dragons, casernés à Luçon, feront
leur entrée dans notre ville sur les dix
heures du malin. Ces escadrons viennent
effectuer leurs tirs de guerre et ils séjour-
neront aux Sables pendant 7 jours et
seront logés à l'ancien Séminaire.
L'Avenir du Prolétariat
Voici les noms des heureux bénéficiaires
de notre Ville a qui Font échus des parts
de remboursement de 100 francs au tirage
du 16 mai dernier :
Mme Landais (Maxime), couturière, rue
Travot ; M.° Barillot (Carmen), rue des
Merciers; M. Pédenau (Adolphe), ostréicul.
leur, rue Nationale ; M. Bodet (Adrien),
menuisier, cours Blossac ; M. Borgnet
(Henri), forgeron, quai Guiné.
Accidents du travail
M. Aimé Naud, 58 ans, des Chirons d'O-
lonne, charpentier de navires chez MM.
Chauffeteau, a été blessé à l'index gauche
par la chute d'une pièce de bois.
10 jours, d'après M. le D, Pelas.
M. Marius Praud, 25 ans, typographe
chez M. Rouillé, a eu l'orteil droit écrasé
par la chute d'un volant de machine.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le D, Pelas.
M. Léandre Dépoulain, 38 ans, contre-
maître-maçon chez M. Gédéon Boré, étant
à échafauder, a fait une chute sur la mar-
gelle d'un puits, rue du Puits-Landais, et
s'est contusionné la hanche droite.
10 jours, d'après M. le Dr Canteteau.
M. Ulysse Mairand, 28 ans, rue du
Casino, limonadier chez son père, étant à
faire des livraisons à La Chaume, a eu le
gros orteil gauche écrasé par la roue de
sa voiture.
10 jours d'après M. le D, Canteteau.
Objet perdu
M. Foucaud, boucher, rue des Ecoliers,
a perdu un portemonnaie contenant 160
francs environ.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par le jeune Quillet, rue de la Poudrière,
un portemonnaie contenant une certaine
SOMME).
Par M. Morelle, conseiller municipal
d'Olonne, débitant aux Chirons, un porte-
monnaie contenant des pièces d'or et
d'argent.
Par Mlle Rabiller, rue de l'Ormeau, 8, à
La Chaume, une broche en or, forme
pendentif.
Par M.° Hortense Mornet, cultivatrice à
Champclou, commune d'Olonne, dans les
rues des Sables, un portemonnaie conte-
nant une certaine somme.
Par M. Chauvière, marchand de jour-
naux,un portemonnaiecontenant45 francs,
qui a été remis à sa propriétaire Mas Syre,
poissonnière.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour avoir servi des boissons alcooli-
ques à des mineurs de 14 ans, et pour
défaut d'affichage du texte de la loi sur
l'ivresse, contre la dame François, tenan-
cière du Sans - Fa çon, rue de l'Océan.
Pour ivresse contre Dolé (Mie), 18 ans,
marin, rue du Bastion.
Pour non-observation de l'arrêté relatif
au champ de tir de La Chaume contre
Trichet fils, de L'Aubraie, Gaborit ainsi
qu'à plusieurs enfants.
Pour avoir acheté 11 kilos de plomb
ramassé par des enfants au champ de tir
contre el.' Berthomé, journalière, à La
Chaume.
Monne
Commission des Travaux. — La
Commission des travaux se réunira di-
manche prochain 24 mai, sous la présidence
de M. Valère Mathé, maire, savoir :
A L'Auriere, à 8 heures du matin ; à
Champaillas, à 9 heures à La Girvière, à
9 h. 1/2 ; à La Routière, à 10 heures ; à La
Garlière, à 10 h. 1/2.
— Vols à La Garlière. — Depuis
quelque temps le village de La Garlière
est visité par un ou plusieurs voleurs
demeurés jusqu'à ce jour inconnus. Di-
manche, un trousseau de clefs appartenant
à M. Eugène Mathé servant pour ouvrir
les toits à poules et à lapins disparaissait.
M. Mathé manifesta l'intention d'aller pré-
venir la gendarmerie mais, le lendemain,
ces clefs étaient retrouvées dans la basse-
cour, elles avaient été jetées par le voleur,
pris de repentir, par-dessus le buisson qui
sépare la propriété. Quelques jours aupa-
ravant, al.° Poiroux, épicière, au village,
fut victime d'un vol d'une pièce de 5 francs,
au moment où elle se disposait à porter
plainte la pièce fut retrouvée. Signalons
également que des voleurs ont essayé, à
l'aide d'un ciseau à froid, de fracturer les
toits à lapins de M. Hem i Guilbaud, réveillé
au milieu de la nuit par les aboiements
des chiens M. Guilbaud se leva, niais à la
vue de la lumière, les malfaiteurs détalè-
rent à toutes jambes. Enfin deux poules
ont été soustraites au préjudice de M. Jo-
seph Raffle, du même village. Espérons
que l'on ne tardera pas à mettre' la main
sur le ou les renards à deux pattes qui
opèrent, depuis quelque temps, au village
de La Garlière.
— Le premier sel marin. — On se
souvient qu'au moment de la période élec-
torale, M. Bazire avait, au cours de sa
réunion du bourg, prédi la fia finale
des marais salants, pour le cas où lui,
candidat clérical, ne serait pas élu député.
M. Bazire a été mauvais prophète : nous
pouvons annoncer que jamais les marais
salants n'ont été si bien préparés et que ce
n'est pas encore cette année que l'on ira
chercher du sel dans... les dunes. Deux de
nos estimés compatriotes, MM. Henri Guil-
baud, conseiller municipal, à La Garlière,
e t Clovis Cbauvet, de La Routière, vienenent
de récolter le premier sel marin de la sai
son, le premier dans le Grand Marais, le
second dans la Cabaude.
Encore quelques jours de ce beau soleil
et nous allons voir s'étager tout le long des
,( aires s des multitudes de monticules de
beau sel blanc, véritable fortune, avec la
vigne, de notre pays d'Olonoel
— Etat-Civil (du 7 au 21 mai). —
N a is sance . — Marthe - Augusta Hortense
Cloutour, fille de François Eugène et de
Henriette Hortense-Marie Guilbaud à La
Grande-Garlière.
Prome sses d e M ariage . — Joseph-Marie
Bernard, chiffonnier aux Sables-d'Olonne,
et Marie-Louise Augustine Barbeau, coutu
rière aux Chirons d'Olonne. — Armand-
Alexandre Biteau, cultivateur à La Chèvre -
rie d'Olonne, et Marthe-Marie Robin,
cultivatriceau Château-d'Olonne.—Arthur-
EucharisteLeta rd ,cultivateur àLa Routière,
et Augustine-Marie Bougis, journalière à
La Routière.
Déc ès . — Marie Ludovic Audouin, 33
ans, cultivateur au bourg, époux de Augue
tine Brochard. — Alexis Arthur Diochet,
50 jours, à La Paillollière.
Saint-Gilles-sur-Vie
Comice agricole. — L'Assemblée des
membres du comice agricole du canton de
Saint Gilles-sur-Vie a, dans sa réunion
du 13 avril dernier, fixé le concours de
l'année courante au lundi 1.' juin.
Tribunal Correctionnel des Sables
LA 4ENDEE REPUBLICAENE
A udienc e d u Mercred i 1 3 Ma i 1 9 1 4
Un Cambrioleur
Mornet (Pierre-Octave), 2e ans, sans
domicile fixe, né à l'Aiguillon - sur -Mer, se
trouvait à purger, à la prison de Saint-
Nazaire, une peine de 3 mois et 1 jour
d'emprisonnement encourue pour vol lors-
que, en le fouillant, le gardien-chef de la
prison trouva un sac, dissimulé dans une
poche de son pantalon, contenant une
certaine quantité de bijoux. Invité à faire
connaître la provenance de ces bijoux,
Mornet se vit contraint d'avouer qu'il les
avait dérobés, durant la saison dernière, à
la bijouterie Ardor, située aux Sables, rue
du Palais.
L'inculpé vient aujourd'hui répondre de
ce cambriolage devant le Tribunal des
Sables. Mornet persiste dans sa déclara-
tion faite au moment de l'enquête devant
M. le Juge d'Instruction à savoir qu'il a
été incité à commettre le vol qui lui est
reproché par un marin, âgé de 30 ans en-
viron,dont il ignore le nom et le domicile.
On étale, à l'audience, les bijoux sous-
traits à M. Ardor, il y a là : des cuillers en
argent, une vieille glace d'une certaine
valeur, des soucoupes, un bracelet que le
voleur a essayé vainement de faire trans-
former en chaîne de montre, etc., le tout
représentant une somme d'environ 700 fr.
M. le Procureur de la République, dans
un réquisitoire particulièrement sévère,
prie le Tribunal de prononcer uue sérieuse
condamnation. La tâche du défenseur de
Mornet étaiteparticulièrement ardue. Di-
sons tout de suite que M" Fayard s'en est
tiré avec beaucoup de talent.
Le Tribunal condamne Mornet (Pierre-
Octave) à 6 mois d'emprisonnement.
Une vieille connaissance
Le père Boisson (Alexis). 55 ans, sans
profession bien déterminée, demeurant
aux Sables, dont le casier judiciaire est
orné de 48 condamnations I comparait à
l'audience— une fois n'est pas coutume —
prévenu de multiples délits de chasse
sans permis en temps et avec engins pro-
hibés.
Le 4 avril il a, sur un terrain privé de
la commune de Saint Hilaire-de-Talmont,
chassé le lièvre et le lapin à l'aide d'un
bâton. Coût 50 francs d'amende et les
frais.
Le 26 mars, Boisson a été surpris par le
garde Ragot, de la commune d'Olonne,
furetant dans la forêt. Coût : 50 francs
d'amende et 6 jours de prison.
Quelques jours après le vieux braconnier
fut à nouveau pincé par les gardes Ragot
et Tessier, chassant dans les mêmes condi-
tions dans la forêt d'Otonne en compagnie
du sieur Charrieau (Jean), 26 ans, journa-
lier aux Sables, chemin de Ceinture. Ce
dernier nie énergiquement le délit qui lui
est reproché. Le Tribunal condamne les
deux inculpés à chacun 50 francs d'amende
et aux frais.
Enfin le 8 février, les garde Ragot et
Tessier aperçurent le même Charrieau
(Jean), aux alentours des terriers, un cou-
teau à la main, dans cette même forêt
d'Olonne, rendez vous de tous les bracon-
niers des Sabres et d'alentour. Son couteau
fut saisi ce qui n'empêche pas l'inculpé
de protester de son innocence.
Le Tribunal condamne Charrieau à une
nouvelle amende de 50 francs et aux frais.
TRIBUNAUX POUR ENFANTS
Le Tribunal est appelé ensuite à juger
plusieurs enfants : conformément à la
nouvelle législature le public est invité à
sortir et ces différentes affaires sont jugées
à huis clos.
Deux enfants, dont l'un est prévenu
d'avoir soustrait un portemonnaie conte-
nant une somme de 90 francs, à M. Besany,
curé retraité aux Sables, l'autre d'avoir
dérobé une somme de 42 francs à l'un de
ses voisins, sont acquittés et remis à leurs
parents.
A udience du Mercredi 2 0 Ma i 1 9 1 4
Délit forestier et coup
Rencontrant, dans le courant du mois
dernier le nommé Garat (Pierre), âgé de
46 ans, cultivateur, demeurant au village
d'Orouet , commune de Saint Jean-de-
Monts, porteur de fagots d'aiguilles de
pins, M. Delahaye, inspecteur des Eaux-
et-Forêts aux Sables, lui fit quelques
observations. « Je suis très malheureux, ré-
pondit Garat, j'ai 4 enfants et je me trouve
dans l'indigence.» L'honorable inspecteur
des forêts fit observer à Garat que s'il
voulait du bois pour se chauffer il pouvait
s'adresser au garde au lieu de le soustraire.
Carat, à ces mots, pris d'une violente
colère, porta un coup de poing à la figure
de M. Delahaye.
A l'audience l'inculpé est pris d'une
violente attaque de nerfs et les gendarmes
de service durent le transporter dans la
salle des Pas-Perdus.
L'affaire est remise à huitaine.
Outrage public à la pudeur
Le nommé Moizeau (Louis) 59 ans,marin
à Noirmoutier, est inculpé d'outrage pu-
blic à la pudeur.
A une précédente audience l'inculpé
avait nié énergiquement les faits qui lui
sont reprochés. Aujourd'hui la jeune vic-
time de cette exhibition vient affirmer, en
termes nets et catégoriques l'outrage à la
pudeur commis en sa présence par Moi -
zeau.
Le Tribunal prononce le huis clos.
M. le Procureur de la République re-
quiert une condamnation.
Après plaidoirie de Me Lecomte, le Tri-
bunal condamne Moizeau (Louis), à 3 mois
de prison et à 255 fr. d'amende.
Braconnier incorrigible
Le sieur Barreau (François), journalier
aux Sables, a été, une fois de plus, surpris
furetant dans la forêt d'Olonne par M. Ra-
got, garde particulier.
Barreau ne comparaît pas à l'audience :
il est condamné, par défaut, à 6 jours
d'emprisonnement.
Coups de tenaille
Bernard (Pierre), et son voisin Bobard
(Alexandre), 47 ans, à Saint Gervais, vivent
depuis fort longtemps, en mauvaise intel-
ligence.
Le 2 mai, Bernard travaillait sur le bord
de son champ et s'occupait à raccommoder
une barrière de fil de fer, lorsque Bobard,
qui passait à cet instant, vint lui chercher
chicane.
Bernard, furieux, lui porta un violent
coup de tenaille à la figure.
Le prévenu exprime ajourd'hui ses re-
regrets et déclare qu'if ne croyait pas faire
aussi grand mal à son voisin.
Bernard est condamné à 6 jours de pri-
son et à 50 francs d'amende. Il bénéficie
de la loi de sursis pour la prison seule-
ment.
Serait-il anthropophage?
Le 27 avril, lendemain de l'élection
législative, alors que les esprits étaient
encore passablement surchauffés, une dis-
cussion éclata entre le sieur Baudrouet
(Benjamin), 33 ans. marin aux Sables, et
Epaud (Léon), 49 ans, marin-pêcheur au
même lieu.
De la discussion on passa vite aux coups,
Baudrouet, au paroxysme de la colère,
mordit cruellement Epaud au petit doigt
de la main gauche. Un abcès se forma et
à l'heure où nous écrivons ces lignes, le
blessé n'est pas encore rétabli.
Baudrouet manifeste Son repentir il
n'a jamais été condamné.
Le Tribunal lui octroie 24 heures de
prison et 50 francs avec bénéfice du sursis
en ce qui concerne la prison seulement.
- Toujours la politique !
Le jeune Ricolleau, 18 ans, ouvrier bou-
langer à La Chaume ayant, le 27 avril,
crié, dans une buvette : « Vive Pacaud I »
le nommé Nauleau (Arthur). Dans, marin
au même lieu, se jeta sur lui, le renversa
à terre et lui porta un coup de bouteille à
la figure.
Fort heureusement des consommateurs
intervinrent et la bataille n'eut aucune
suite grave.
Le Tribunal condamne Nauleau (Arthur),
à 50 francs d'amende et aux frais.
AU DON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
II, Rue de 11Eldael-de-Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
—« LES SABLES-D 'D .LOIVIVE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
Et Faits d'errance,
Rayon importan t de Chape lle rie nouve lle
VÊTEMENTS Pr MARIAGES &CEREMONIES
H OMME S E T DAME S
« Très beau Choix de s
COSTUMES COMMUNIANTS
Mode les Nouveaux — Prix Excep t ionnels
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri TESI3EIRS
La Maison accepte les Bons du
CRÉDIT At Et sr, Jet_ IL st
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 4 au 2 l Ma i 1 9 1 4
NAISSANCES
René-Pierre-François Trégouet, rue de la Jus-
tice, 72.
Louise-Alphonsine Jaudouin, route de Nantes.
Jeanne-Georgette-Baptista-Léontine Lassons,
rue des Merciers, 70.
MARIAGES
Albert-Maurice Bourgeois, plâtrier, et Arman-
dine-Augustine-Victorine Gautier,couturière.
Léon-Yves-Joseph Eveno, maréchal-des-logis
fourrier au Dragons, à Nantes, et Louise-
Yvonne' Le Bail, sans profession, rue des
Halles.
nÉcits
Victor Logeais, 49 ans, marin. (H.).
Marie-Angèle-Hortense Beauvisse, 43 ans, débi-
tante, épouse de Pierre-Aimé Pineau, route
de Nantes.
Albert-Georges-Charles Burneau, 1 mois, rue
de la Justice, 83.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Jeanne-EliSabeth-FlOriMoode-Ernestine-Denise
Daviot, rue Basse.
Louise-Marcelle Alexandrine-Esther Brosseau,
rue du Cimetière.
PROMESSES DE MARIAGES
Georges-Fidèle Brossard, bottier, rue du Mou-
lin, et Augusta-Désirée -FernandeRocheteau,
rue Basse.
MARIAGES
Louis-Aimé Chauchet, éclusier, route de l'Au-
braie, et Laure-Marie Bertin, commerçante,
rue Haute.
citas
Bonté-Aimée Crespellière, 30 ans, sans pro-
fession, épouse de Samuel-Victor-Clovis Le-
grêle, rue Basse.
Etude de Maître Émile GUÉRIN, huis-
sier audiencier aux Sables-d'Olonne, 45,
rue de l'Hôtel -de -Ville (successeur de
Maitre A. TEssoN).
Vente Volontaire
Le SAMEDI VINGT-TROIS MAI
mil neuf cent quatorze, à une h eure du
soi r, dans la Salle sise aux Sables-d'O-
lonne, Couns BLOSSAC numéro 16, il sera
procédé à la Vente aux Enchères publi-
ques, au plus offrant et dernier Enché-
risseur, de :
'CS Tr—
Et Objets eitlobiliers
Comprenant notamment : Plusieurs
grands Lits fer et cuivre avec Sommiers
métalliques, autres Lits, Armoires à glace,
Armoires en cerisier, très bons Matelas,
Oreillers, Couvertures, Tables de nuit,
Tables de toilette avec faïence, Descentes
de lits, Glaces, nombreuses Chaises, Gar-
nitures de toilette, Garnitures de chemi-
née, Vases de nuit, Seaux, Brocs, Sèche-
Serviettes.
Un Buffet de salle à manger, plusieurs
Buffets de cuisine, Tables, Pendules,
Lampes, Cuisinières fonte, un Lavabo
fer et sa Garniture, une Fontaine émaillée,
Vaisselle et Batterie de cuisine.
Serviettes de tables, Serviettes de toi-
lette, Torchons, Taies d'oreillers, Draps,
etc., etc.
Une Salle à Manger
Comprenant : Un Buffet, une Table
ronde et six chaises.
Au Comptant et 100/o en sus
L 'Huis s ier ch arg é de la Ven te :
E. GUÉRIN.
POT re
Le DIMANCHE 7 JUIN 1914, à 1 h.
En l'Etude de Me BIRET, notaire à
Saint-Gilles sur Vie (Vendée)
D'UNE
MAISON D'HABITATION
Dito Villa, des Plantes
Sise à St-Gilles-sur-Vie ( Vendée)
Bo u t e de la Pass ere l l e
Contenance : 17 ares 90 centiares environ
MISE A PRIX 5.000 fr.
Maison libre de jouissance
Reprise du Mobilier pour 1.200 francs
S'adresser à Maître BIRET, à Maîtres
BRILLATZ et BARBU, avoués à Paris, et à
Maître PETIT, notaire à Levallois-Perret.
vaMleeeeseve
vymeinule
Belle Propriété
RAPPORT ET AGRÉMENT
A Bon-Encontre (Plateau de la Vierge)
Pèlerinages célèbres en Mai. — Site
splendide pour cure d'air sur la vallée de
la Garonne à 3 kilomètres gare et 5 kilo-
mètres Agen. — Bâtiments importants. —
Ombrages. — 28 hectares. — Convient
pour El evage, Laiterie,Vignoble, Primeurs.
—« PRIX MODÉRÉS »—
Ecrire : GIBERT, propriétaire à LAMA-
GISTÈRE (Tarn et Garonne.)
Marcellin DCPEYROUX
ID, lEtotiLte He, grallnaont
LES SABLES D'OLONNE
Spécialiste pr tous Travaux en Ciment
Dallag e s , Ba s s ins p orta tifs
Ca l vaire s en Cim en t arm é
— im i ta t i on B ois, e t c . —
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
enseUeMeraMele...1........3351EMSAMOIMMerni«Malfeare
A VENDRE DE SUITE
POUR CAUSE DE DOUBLE EMPLOI
Un SALON neuf, composé de
cinq Pièces.
Une CUISINIÈRE d'occasion en
bon état.
S'adresser au Bureau du Journal.
7E'swepcs 110,11 e 1“0 Claeestsion
A. V E N D R E
Voiture Lion-Peugeot 1908
Ciliadrtgaa
EN PARFAIT ÉTAT
Rome 8-12 arec glace, capote, lantemes et accessoires
S 'adres s er au Bureau du Jo urnal .
yee. aittemeersiestesseiraentreaseiresssarsassestansemarerserase5sv,
A Céder pour Cause de Santé
CA IF' E RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
4,.sze
semseellrcemsei.e.MeeerresdamJestieriadgiale.teldia.firafass28015F._
ONI DEWANDE
Nourrisson ou
Enfant se garder
pour toute la Saison.
S 'ad re s ser au Bu reau du Jo u rna l .
ON DEMANDE puonurefealiirnetsncooursmese.
On gagne de suite.
S'ad res s e r EPICERIE PARISIENNE, 9, rue
T ravot, L e s Sa b l es - d ' O lonne .
Tricots en tous Genres
A LA MACHINE
Mn. PÉROCHAUD, 3, Quartier Marti-
neau-Robert, Les Sables d'Olonne.
seresssams.
L543s meaaclieri
Fe5MAC
SalieMillarta
WKatrIelL.741-7,.£.5"
chez l'HODardE et c.:lez In pEnialp
Maladies M isT. ler
DE HUMES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH.
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lqu es jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
môme les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Ste-Hermine, vend., 22 m a i , Hô te l d es Voyageurs .
Luçon, samedi 23, Hô tel du Croissan t .
Les Sables, dimanche 24, Hô t e l du Ch eval- B lan c.
La Roche-s-Yon, lundi 25. Hô t e l de l 'Europe.
Chantonnay, mardi 26, Hô te l du Mou ton.
Les Herbiers, mercredi 27, Hô tel du Lion - d 'Or.
No ta . — Le Docteur revient tous les deux mois
environ. Notice et renseignements franco."
Lire c'est s'instruire
S'il est des savants qui, marchant résolument
dans le sillon creusé par notre immortel Pasteur,
cherchent dans l'étude des sérums et des vaccins à
rendre notre pauvre humanité invulnérable aux
ennemis morbides qui l'assiègent, ét à taire dispa-
raitre de la surface du globe les maux effroyables
qui out nom choléra. cancer. tuberculose, typhus,
eu moment même Où les hommes, semblant s'achar-
ner à leur propre ruine, ne songent qu'à accroître
leurs armements de guerre, d'autres, plus modestes
mais non moins utiles, recherchent, avec patience,
dans les herbes, dans les simples qui n'ont encore
pas livré le secret de leurs proprié,és thérapeutiques
le soulagment des nombreuses affections qui con-
tribuent à nous rendre la vie insupportable. Parmi
c e s a fe c tio., il en est une d e particulièrement
redoutable, c ' es t l 'A s thme.
On peut dire que l 'A s t hmatique ne s'appartient
plus; est sous la dépendance absolue de son mal.
Pour lui, plus de repos certain, plus de nuits
calmes, plus d'espoir de retremper dans le sommeil
ses forces ébranlées; son ennemi le guette et l'étreint
à l'étouffer dès que survient un refroidissement
humide de la température. Heureusement pour cet
affligé, des hommes, des savants, épris d'altruisme,
veillent sur Sn santé et son repos. Les Uns ont
découvert récemment les propriétés antiasthmati-
ques remarquables d'une toute petite plante. jusque
là foulée aux pieds; les autres en ont mieux étudié
les principes actifs. il les ont dosés, les ont essayés
et sont parvenus à mettre en valeur toutes ses
propriétés curatives. Grâce au SIROP TELL,
les asthmatiques, les empnysémateux ont à leur
portée un médicament d'un goût agréable, agissant
avec rapidité et sûreté, et possédant sur toutes les
drogues employées jusqu'à ce jour pour combattre
l'asthme et l'emphysème, une supériorité remar-
quable t ce lle d ' empêcher les cris es de suffoca t io n
d e s e produire.
Non seulement, en effet, le SIROP TEL.I..
calme instantanément les crises d'asthme et d'am-
phssèrne les plus violentes, mais il les prévient.
Plus de ces réveils brusques, de ces suffocation.
qui obligent souvent le malade h se lever entière-
ment; nul besoin des fumées auront ques dont les
effets ne sont que passagers, mais un sommeil
calme, réparateur, bienfaisant par l'absorption
d'une simple cuillerée de SIROP
Dr Airmou.
L e Sirop Tell, préparé à la Pharmacie
R O USS EA U , d Fon tenay - l e - Comte ( Ven d ée) , s e
t rouve dans to u t es les pharm ac i es a n prix de
3 fr . 25 0 fla c o n . Pastilles Tell, 1 fr . 25
la b o i te .
Médecine pratique
La poudre Louis Legras a une action séda-
tive directe sur le poumon, ainsi s'expliquent
les merveilleux effets de ce remède qui, sans
nuire à l'organisme comme tant d'autres, sou-
lage instantanément les plus violents accès
d'asthme, l'oppression, le catarrhe, l'essouffle-
ment, la toux rebelle des vieilles bronchites et
guérit progressivement. Une boite est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis Le-
gros, 1:i!, Bd Magenta, à Paris.
L EitNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie d e
• Paria.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et 'leur capacité de travail régi-
! dent dans le port d un appareil vraiment perler.
tionué, strictement adopté h leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la -seule
capable d e procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie s i fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter it
La Roche-sur-Yom Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay- 1e-Comte, Hôtel de France, lrr mercredi
de chaque mois, 9 h. h 4 h.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 112 /1.4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 lx. 112 à 3 b.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2a
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4., mardi de cha-
que mois. 9 h. à 4 h.
Les Herbiers
'
Flôt,1 du Liou-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 la.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, Se mercredi de
chaque mois. 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, lac jeudi
de chaque mois, 10 h. à G h.
Montaigu, Hôtel Etoy, dernier jeudi de chaque
mois. 10 le h.
La Châtaigneraie
'
Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 à3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRES p erfec t ionnées
M. CHAR LY, pour tou tes l es d év iations d es
organ es de la femm e .
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Roch e l le .
e--sle--Wx27Pexzwasexes . . .
,,witems zepeseer.... aas,
qp.A',,iil,,cs.,_ieenuAs
- rma vus INQUIÈTENT
à O. LACROIX.,,,P,P1-,n-Srhal., Lille !NOtd).

Foires de la Semaine
Dimanche 24 mai. - Assemblée gagerie :
L'Oie, Pouzauges, Saint-André-d'Climay, Saint-
Cyr-en-Talmondais, La Tardière.
Lundi 25. - Beaufou, La Braffière, La Châtaigneraie,
Les Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-
Philbert-de-Bouaine (marché à volailles), Sallertaine
(poulains).
Mardi 26. - Les Brouzils, Chantonnay.
Mercredi 27. - Les Herbiers, Oulmes, Saint-
André-Treize-Voies (volailles), Soullans.
Jeudi 28. - La Caillère, Mareuil, Montaigu,
Poiré-sur-Velluire.
Vendredi 29. - Saint-Mesmin, Vix.
Samedi 30. - Coex.
.F.,oetraits d 'Afich es
Etude de Me P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
le Sam edi 23 M a i 1 9 1 4 , à
ADJUDICATION 1 h., en l'Etude de M.
MOREAU, notaire aux Sables, d'Immeubles,
situés commune d'Olonne, consistant
en 7 Pièces de Terre et 4 Pièces de Terre,
situées commune des Sables-d'Olonne. -
Jouissance de suite par la perception des
fermages.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A VENDRE DE GRÉ A GRÉ, les IM-
MEUBLES ci-après désignés,
Ville des Sables-d'Olonne : 1° La Villa
Laure, située rue de la Croix-Blanche,
2, comprenant : au sous-sol, 2 pièces; rezde-chaussée,
vestibule, cuisine; au ter étage,
2. chambres à coucher. Petite cour; 2° La
Villa _Anna, située rue des Corderies, 4,
comprenant : une grande pièce au sous-sol;
au rez-de-chaussée, cuisine et salle à manger,
Cour. - Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
AVENDREsOU onA, La0uu Rvritzge. aL-
Mde
Poitevinière, commune du Château-d'Olonne,
comprenant chambre d'habitation, écurie,
grange; jardin de 4 ares 60; aire de 4 ares;
mottée de 1 are 80, propre à la culture. -
Jouissance au Pr novembre 1914.
Pour tous renseignements, s'adresser soit à
M. JEAN-BAPTISTE BOULINEAU, à La Petite-
Friconnière, de Vairé, soit à M. IIERAUD,
débitant à La Pironnière, soit audit Notaire.
LiQuEUR FIYGIÉNim,
vuE
11ÉDAILLESifOR HORSCONCOURS
PARIS 1889
LYON 1894
0:PLOMEDEDIINEUE
E/(':UNIVEasEus
AMSTERDAM 1805
HORS CONCOURS
fifE3REDuJURY
I aPri.6711050
GRAND PRIX
Ee'ller HANOI leo3
Lï Sr. LOUIS
luo4
GGAND PRIX
IVOS
/JrXe
IMEMBREauJURY)
XPOS°11.INIVER‘C
BORDEAUX
11389 81805
HORS CONCOURS
A--qteitt.Ct S MEMBREcuJURy
CAuLoISE BRUXELLES 1817
HORS CONCOURS
EXPOel'UNRC
e'RrGUe ' GLASGOW 1902
-J, 8ORDEAUX1907
PRÉSIDENT
DU JURY
A, VENDRE A L'AMIABLE, Ville des
Sables - d'Olonne, Quartier
du Petit-Jubilé, route de Talmont, un
Corps de Bâtiment d'habitation,
élevé s ur terre-plein d'un rez de-chaussée,
comprenant deux logements composés : l'un,
d'une chambre à coucher, cuisine, hangar;
l'autre, d'une chambre à coucher et hangar.
Cour par derrière le tout. Jardin à la suite,
planté d'arbres en plein rapport.- Jouissance
de suite par la perception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
VENT FE PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE
le M ardi 2 6 Ma i 1 9 1 4 , à 2 h.,
aux Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais, en
l'Etude de M. LAMOTTE, d'une Maison,
sise aux Sables-d'Olonne, route de Talmont,
composée d'un rez-de-chaussée élevé sur
terre-plein, comprenant 2 chambres sur la
rue, salle à manger, 3 chambres de débarras,
water-closets, cour, jardin. - Jouissance de
suite par la perception des loyers.
S'adresser auxdits Notaires.
Etude de M. CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
AVENDRE
Pharmacie MOULIN 30,Ruo Lou 1 c. le-Grand
E .REQUIER_PÉRIG//e/X PARIS. é c i b o n n .,Ph a r en n e i cJ )
.ameaMeleSSW9M4174 SgS16
BOISSON, Place de la MS.n.rec
LOCATION D'AUTOMOBILES Limousine et ill,reaulet
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
.11 Bicyclettes - Canots A_utemobiles - Moteurs Industriels
NUMEABLiKKail.K.17.11«........111711.1M -.r.7721E1.1.11,K.RKURKK,1.71431
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
•
•
•
•
A .1.,,;AsIelpIAILŒE,enetnsdeem.ble
Maisons contiguës, situées ville de Challans,
route de Légé, comprenant chambres
d'habitation, servitudes, cour et jardin, dépendant
des successions de M. et THU-
LIEVRE.
S'adresser audit Notaire.
Cabinet de Me E. VIOLTEAU, arbitre-expert,
26, avenue de la Gare, Sables-d'Olonne.
GRÉ Al GRÉ
AVENDRE ou
Commune
du du Château-d'Olonne : 1° Deux Maisons
d'habitation, route des Sables, comprenant
plusieurs chambres basses, servitudes,
puits et jardin contigu d'une contenance de
12 ares; 2° une Pièce de Terre, au
même lieu, d'une contenance de 38 ares environ
; 3° une Pièce de Terre, dans les
Riaux, d'une contenance de 37 ares environ.
S'adresser audit M.' VIOLTEAU, arbitreexpert.
n _,..,
e-f---.1
er. ,, Ê e
2
Etude de M. G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
Etudes de M. LAMOTTE et MOREAU,
notaires aux Sables-d'Olonne.
... itieinz --......___ ---:„.
C:9 ...,
Certifié par l'Imprimeur aonattigue
60 ANS DE S UCCÈS
PILULES MORMON-MOULIN n'id so2
'Purgat if végétal, dépura tif du sang. guérison des
douteurs, male maladies de foie, de l'estomac, hydropisies
afections nerveuses ' ; chassent les humeurs et les
gg lai lai re s , 2 frai francs.- Exiger la signature et le nom
Pilstles.ation
leilules.laroullnletrchaduebolte.Guerissent aras/
les maladies de de la peau, ecséma, pru ri t . hernorretes.
avecrovranasel ssecrartuoseete . lserstsesique-etton st sa ,ge ta, * sh,b).,
30, RUE. RUE L0115-1. LOU1S-LE-GRAND, PARE et In DORMES PHAREADIt,
MdSL,(322123U2222eilieMe,...242gineMe22
,M2SM:32212222
rU
franco prt ito h o ite
POMMADE L› "'
qui, guérit ROUTORIE
HERROPIR10112MG, toisa maladies de
peau et raft repousser Ire CHEVEUX 0(.01LS
40 ans d'existence, 4 rainions de guérisons
Petite boite Ofr . 40 .L e Pot 20. 60
ilORAIRE DES CHEMINS DE
1,4
e l' 210e
GENTWIS
,
eu timbras poste
ESSISSMSCHMISISM
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
L GODIEI-BAILL 9 Chlrurgien-Uotist
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de l'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes Soins de la Bouche et d e s Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. Redressements, etc.
rasx Ei01114118ÉS
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre).-LA ROCHE-SUR-TON
Ple..e.eefe-,e's-4-°-eee-e-eeee?ee.-4e4e-ee.-
Installations 'Eloctriquos, Gaz &Eau
S°1-111>1-11'' A1m1.'''>1' CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE
Plomberie -Zinguerie - Fumisterie - PRODUITS CÉRAMIQUES
_;,'«cl.ga.r.cl. laja.LTINT]Erilla7,13:C3-
Maison fondée en 1880 _n faoe, la note + Raison fondée u 1880
t • '
SPÉCIALITÉ DE SA LLES DE B AINS (n om bre u s es réfé ren c e s)
Installation à forfait défiant toute concurrence
CHAUFFE -BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITÉ'
G-rand Choix cr.A.p•plusEms porcelaine et grès
tels que : Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
G » Choix. d'IPPARREILS CRIAUFFAUES
Seul Représentant de « Spialamandlre
Installation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
Salle de Bains fo nc t ionnan t a u g ré du C l i en t .
Très Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXF, ET ORDINAIRES
411P A toute Personne payant an complant, il lui sera fait une remise de 5 °/..
eh, lies Personnes qui désireraient s 'acqui t ter par m en s ua l i t és , un crédit leur sera ouvert,
-se sur références, sans augmen t a t ion p rix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
Dans calques jours IRCAM D'EXPOSITION EN VILLE de Salles de hius, Lustres Eleetriques et au Gan. Articles d e faxe
me-484.4.4-4.444.•41:ede-e-44144,,,, .44,44n
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser FEconomie et PEpargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Avec les Bons d'Epargne de La Cap ita lisa tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une 111314)8 sitys lElnEatatos,
un Fondas rie 1Pl'inevoyaxicse de Ilbetratito.
Versements depuis ma Franc par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécu rité e t ga ran ties excep t ionnelles . - Pa r t icipation a ux b én éfices indépendan te des Tirage s
Souscrivez de s Bons de 1...27. OC elllititHES{a.ti.OSII, le seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr . en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (33 500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La Capitalisations
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'V i lla 'D i ane, 15, rite de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
18.1NLIZT-1,'5512,Ess,
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION :GION
Arm e s, Mun i tions e t ofi rt icles de Chass e de toutes so rtes
d1Ylaild QCYLT .A.rmuri.er ri Ar
19, Rue des Halles et 11, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUS.-Y,)Pi
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNE et CHARLIN
Sp éc ia l i té de Car tou ches charg ées . - A telier de répara t ions
MACHINES A COUDRE e 01111.11VAIL VICTORIA n et e PEAFF
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CATALOG UES D I VERS FRANCO SUR DEMANDE . -
MÊME MA18()N 1 5 , ru e Travot, SABLES-D'OLONNE
FER DE
LA VENUE BEPUBLICAINE
a9, RE•aase, allsa ',Palais, 39
L'ÉTAT (Service
1.17113HIMEIMILIIMMI
bietÉs
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES a MACHINES A COUDRE r,
Société Manufacturière d'Armes et Cycles. - SAINT-ETIENNE
. rt ,
29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
Bicyclettes Bouti-e,_ demi-course et course, garanties
depuis 115 jusqu'à 200 francs
MACHINES A COUDRE
à main depuis '75 fr., garanties 5 ans
à pied - 110 fr., -
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mi ch e lin , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Locations, Réparations
La Maison reçoit les Bons du CRÉDIT SA.131,AIS
20 ft
%LW 1110 1110
A GAGNER.
OUEDE FORTUNES sont gagnées chaque année par d'humbles ouvriers ou
employés possesseurs d'une OBLIGATION A LOTS. Chaque' jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis la RICHESSE . Lez VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du bas (le laine Français.
Acheter des Valeurs à lots, c 'est faire oeuvre de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE.
'Tirage clu. 5 juin 1914
con tre Cinq Fra n cs s eulem ent
On reçoit immédiatement le N. d'une Obligation VILILIE de PARIS 1019 et l'on
participe au prochain tirage avec DROIT A LA TOTALITÉ DU LOT GAGNÉ.
Les Vi l le de Paris 1 9 1 2 , p ar t i c ipe n t à eze tirages (tonnan t en sem b le les l o t s c i - des so u s :
19 Gros Lots de 200.000 francs
92 100.000
111 50.000
222 Lots de 10.000
1.110
1.000
12.692
500
S o i t 14.246
L o to s omme de 2 8 . 2 2 6 . 0 0 0 francs •
1 2 Tirag e s par an l e 5 d e ch aq u e m o is
Sécurité absolue. - Listes gratuites amies Tirages. - Le Numéro du Titre est envoyé par retour du courrier
Adresser Mandat de Cinq francs M. le Directeur de La Prévoyan te
(Service international), 2 , Quai d es Eaux - Viv es , GENÈ VE (Su iss e) . - Affranchir 0 fr. 25
AVIS 111PORTANT.- Les Mandats-poste et Bons de poste français sont acceptés. Tonte demande non affranchie sera refusée
Dépôt aux Sables-d'Olonne chez Mil. ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre,
modifié à dater du 10 Octobre 1913)
OBLIGATIONS SV, VILLE DE PARIS 1912
ge
LE RRGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aux cheveux gr is
leur couleur e t beau té na turelles.
Supprime les pellicules
et arrête la chute des cheveux.
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à 1'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ sur tes fla cons les m o ts ROYAL WINDSOR
3d..:= 511...a.-sz ana IFS. (C 5.1.= E51 ME' 11...,.esà.7/r/ 1F. -37 2M 1ES.
LES SABLES -D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS LES SABLES-D'OLONNE A TOURS
LES SABLES. dép 7 7 45 9 38:13 21 17 55 21 »
,IPARIS (Monvp.) dép . 21 5 23 20, 8 15 10 42 10 55
Olonne 16 7 54 9 48113 32 18 3
!Chartres
22 si..... 1
NANTES
14
(0d.). dep
9 52 11
.
5212 7
La Mothe-Achard 33 8 14 10 213 51 18 18 21 18 (Sauner
1 1 561 1 6 36 13
NANTES (Etat). dep
17
Sainte•Flaive (hcdte)
8 2e 10 10,13 59 18 26
.,,,. 1 2 441 7 51
arr .
14 4 14 43114
Lee Glouseaux
45 8 30 10 17114 7 18 33 4THOUARS....
581 Sva-Psznstr o . . 1 d,p ,
d Ferni77 4 51 7 57 8
9 12
43 10 28.14 22 18
ROCHE S•YON
44 21 37
15 11 Machecoul
dêp. 30 9 8
5 15 ....1 9 32
10 46'15 11 18 59 21 43
15 27 Bois -de-Céné
La Chaise-le-Vicomte
ilLuche-Thouarsais, h . ' 5
511 9 45
26 9
1 5115 32 19
42
16
15 36 La Bernache
Fougeré (ha l te)
liNoirterre.
59' 11
5 40 ....1 9 51
12,15 40
.
15 45 Challans
Bournezeau
5 54
7110 13 11 19 15
3 45 10 91
49 19 27
11BRESSU IRE
15 59
4 3
Boulisme .......
CHANTONNAY
dép. 4
35 12 02 11 41 16 12 19
16
4
50 22 20
11 10 291 7 50
16 18
vi
Sigournais (halte)
11Clasay 1
48 11 51 16 2520 »
6 16 110 391 8 8
16 28
g Z
liCerisay
Chavagnes-l-Redoux »112
I 6
47 12 »
30
16 37 20 9
10 511 8 56
La Meilleraie
jitit Mesmin-le-Vieux.
13;13 09
fi 41
16 50
e 110 59' 9 25
É5
Pouzaugea
24'13 38 12
•11Pouzauges
16;17 04 20
6 55
17-1,,
26
11 121 9 58
(1)
•i La
St-Mesmin-le-Vieux
Medleraie
40,14 10 12 28117 20.20 40
7 2 P1 110 14
6 56 14 4
Cerisay
•1
53'14
Chavagnee-l-Redoux
46 12 37 17 31 20 50
1 7 10 U 11 23 10 37
âm
Clasay
•1Sigournais (halte)
7115 12 12
. . .
48 17
7
45 21 1
18 = 11 30
•
17 15 29 12 56
CHANTONNA.T...
17 55 21 9
..1 5 10, 7
23
38 11 46
BRESSUIRE I
17
12 22
1.'1;:
I iiourneseau
271 13 7 18 18 21
I
-3
40
8 » 12 4
23 23
13 7
Noirterre
',,Fouger4
391 13 18 18 32
( halte )
1
Luché-Thouarsais, h
La
461
Chaise-le-Vicomte
.
13 25 18 40
1 8 14 12 21 13 37
Coulong.-Thouarsais 531 13 32 18
5 46
46
8 31
8 OCDE
12 36 14
S-YON
2
10 13 49 19 7
_ 5
22 10123
58 9 4 10 53112
50
52 15 15
THOUARS._ . 1
les Clouseaux
9 17 11 5'13 4 15 28
dép . . ..114 3 14 52 1 0 24
Sainte-Flaive (halte) .
9 24 11 12 115 36
Saumur
15 32
1 7
La Mothe-Achard- 6 19 9 25 11 21 13 18115 46
18 s
Chartres
-17 6,118 58
4 50
Olonne 9 50 11 36'13 33115 598
PARIS (Monte.) arr. .. 18 24120 35
fi 30
LES SABLES. arr. 8 39 9 58 11 4313 40;16
THOUARS dép . I
1
7 41110 24 14 16 19 33 22 23 TOURS ' dép . 1 1 5 50110 7112 15 18 19 1
Chinon dép . • 6 54 9 51111 51 15 53117 33 21 16,23 29 Chinon dép . 2 14 7 17 11 43 13 10 16 54 20 46 '
TOURS arr.! 8 33 10 38 13 32 16 59119 59 19 » » 23 el 0 45 THOUARS arr . 3 13 8 56 16 15 14 40 18 28 22 14
-- - -- -
NANTES ORLÉANS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
NANTES (011.). dep . 9' 8 56 9 40.12 33 12 44'16 28 20 41'21 1 59 15 48 BORDEAUX. dey .
6 56, 1 8 32 12 16.22 15
NANTES (Etat). dep 201 9 1 9 44 12 5112 57116 37 20 48 22 » 15 53 SAINTES dép . 11 ul 6 42,11 » 16 41 0 35
Clisson
23 9 41 10 49 13 47.17 24 21 38 22 48 16 43 arr . 12 16. 8 53'12 16
Montaign-Vendée 45 9 55 11 12 14 3117 44
_ 23 5 ..._ Ils. Roctimma
19 32 1 49
Ide. 35
9 812 2415 17 19 51 2 6
L'Herbergement » 11 30 14 16 17 59 23 19. Morane
16 9 54 12 5816 4 20 27
St-Denis -Luce (ha lte) 121 11 44 14 27118 10
'
arr . 39 10 20.13 13 16
Belleville-Vendee 241 11 57 14 36 18 21
VELLUIRE...
29
/
20 50
23 37 del> . 46 10 32113 17 16 41 21 11
40,10 31 12 18 13 55114 51118 37
ROCHE-S-YON Zp':
23 53 1 Le Langon-Mouseuil. 57 10 451 16 53121 11
7 2
11110 41 ,....- 13 58'15 1.19 15 4 42 0 10 14 31 Nalliers
10 54 17 5 21 19
Nesmy
26
15 14119 30 4 56 14 45 .(Dte-Gemme-Pêtré, h . 16 11 3 17 14
Courtesolles (hal te) , 37
15 24110 40
14 55” LUÇON
30 11 2313 40'17 29 21 35 3 9
Champ-Saint-Père. 48
'' 15 35119 52 5 12 15 5:Magnils-Régniers, h . 37 17 36
Bretonnière 1
15 17 20 4 5 251 15 21'; Bretonnière
44 11 33 17 43 21 44
Magnils-Régniers, h
120 9 5 311 (!Champ- Saint-Père...
11 48 18 1 21 58
Leçon
10 18:11 20
.» 16 1 20 20 5 42 0 56115 37.,CourtesoRea (ha lte) 12 11 591 118 12
Ste-Gemme
- Pétré, h
16 8 20 27 5 49 15 441Nesnay
23 12 9 18 25 22 14
Nalliers
10 321
16 19.20 36 5 58
Le Langon-Mouseuil
115
10 46
53
16 29 20
ON
37 12 22,14
44 6
/ '''''."
25 18 38 22 27 3 48
91 16 1 , '' -Y dep . 57 6 6 12 46'14 40,19 19 22 42 4 2
10 58111 46
VELLUIRE... r2•
16 40 20 53 6 21 1 26116 10 Belleville- Vendée 16 6 24 13 4 +19 38 22 58
11 3111 50
16 1' 51 - 21 4 6 34 1 311 „ , ;St-Denis-Lues (hal te) 25 6 33 13 13 19 47
Marine 1' 11 30112 7
17 22 21 35 7 2 1 52' .5 2, i l , 'He rb e rgemen t . . . . . 36 6 44 13 24 19 59 23 15
LA Rocizema. 12 6112 30 15 29 18 4 22 10 7 41 2 17 a Montaigu-Vendée . 52 6 58 13 40 15 13 20 15 23 28
dp . 12 46 6 40 15 34
9 28 2 38 ',1'Pq .Clisson
17 7 24 14 2 15 28 20 42 23 47
&onces arr . 114 9 8 56 16 43 11 41 4 8i
e
a NANTES (Etat). arr . 15 8 14 14 56 16 10 21 36 0 32
BORDEAUX. arr. 116 36.12 30,18 29
• t 6 401 , 'NANTES (Orl.). arr. 18 8 17 14 54116 11 21 36 0 81
LA ROCHE-SITE-TON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE BENET, NIORT
ROCHE-S-YON, dép . 42 10 41. 15 11
il N1011.^. dep. 4 50; 6 40;11 27,16 59
VELLUIRE
2 11 56; 13 30;17 41
!iRenet 5 12 7 37111 51'17 21
Fontaines-Vendée... 12 12 5, 13 42117 15
1lNieul-Oulmes 24 8 12,12 3 17 33
21 12 14
FONTENAY..
13 53,17 25
1St-Alartin-de-Fraig 5 84 8 42112 13 17 43
59 10 > 12 25
arr 5 42 8 57 12 21 17 51
St-Martin-de-Fraig.. 10 10 31 12 35 11:vi 111
" dép 5 59 9 51 12 371
Nieul-Oulmes
18 10 57 12 44
11.4 18 33
,IErintaines-Vendee... 6 9 10 2 12 48
Benet
33 11 29 13 »
..d e 118 52
11VELLUIRE arr. 6 18 10 13 12 59
NIORT
56 12 13 13 22 le 119 21
arr. 8 37112 22.14 25
COMMEQUISRS.
NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON
SABLES -D'OLONNE. AU CHAMP-SAINT-PÈRE
18 11 9 16 57 16 57 RUCHE-S-TON. dep
22 9 3,14 58;19 7 SABLES-D'OLONIVE, d . 5 34 12 40 16 25,7 32 10 32
41 11 35 17 25 20 32 La Genétouse
53 9 16115 12119 24 Le Petit-Jubilé, a f 5 39 12 45 16 3017 37 10 37
31 12 23 18 24 21 29 Aizenay
24 9 28115 22'19 37 La lludelière, a. f. 5 42 12 48 16 3317 40 10 40
36 12 25 18 39 21 44 Coes... . • .... .
57 9 43'15 37 19 54 Puita-Rochaia, a I. 5 49 12 56 16 4017 47 10 47
58 12 41 19 5 22 4 St-Me ixenteur-Vie
29 9 53115 47 20 6
-
La Mousinière, f. 5 52 12 59 - 10 50
9 12 51 19 17 22 16
42 10 >115 55 20 15 Les Arpenta, a. f.. 5 57 13 4 16
18 13 1
Comma:pumas. •
4817
19 27 22 26
I Z.I ,:
55 10 55
5 58
13 10 3,16 1 20 24 La Vieille-Biée,a.f. 6 3 13 9 16 5418 1 11 1
80 13 16 15 6 19 46 22 34 Soullans 6 » 34 10 10'16 9 20 32 La Michelière, a. I 6 8 13 14 16598 6 11 6
39 13 26 15 29 19 58
Challans 6 11 48 10 24116 26 20 51 Talmont
6 20 13 26 17 15 8 16 11 12 15 48
47 13 32 15 41 20 7 La Harnache 6 20 10 35 16 39;21 I Le Hasard, a. f 6 24 13 30 17 19 8 20 15 52
52 13 37 16 10,20 18
Bois-de-Cogné 6 29 10 44 16 49121 12 Le Brandais, a. f 6 32 13 38 17 27
16
8 28
40 16 »
St-Mament-sur
59 13 45 16 31120 25 Machecoul 6 42 10 55'17 121 24 Le Poteau, e. f 6 35 13 41 17 30.8 31
16 50 18 3
Coes
11.13 57 17 4120 40
( arr 7 2 11 15 17 23 21 43 St-Hilaire-la-Forêt 6 41 13 47 17 35 8 36
17 5 18 10
Aizenay
80114 12 17 44;20 58
• dép 7 12 11 20.17 35 21 54 La Guignardière, a f 6 50 13 56 17 44,8 44
17 11
16 19
La Gon é tou se
40;14 22 18 11i21 10 NANTES (Etat). arr 8 1 12 16,18 36,22 47 Avrillé
18 »i8 50
17 19 ROCHE-S-VON.
eÉ 16 39
arr. 51114 33 18 30121 23 NANTES (Cri.). arr 8 21 12 34 19 II La Croisée-Jaune,a f 7 3 14 11 18
17 26
7857 16 45
St..Avaug.-d-L., a. I. 7 8 14 16 18 12 9 2
17 39
16 50
Moutiers-1 Mauzf 7 19 14 28 18 309 14
47 57
17 »
COMMEQUIERS, SAINT-CILLES-SUR-Vill
St-Vincent-I-Givre 7 32 14 41 1843.927
18 4
17 14
La Nanté, a. f 7 44 14 53 19 1:9
18 10
37 17 24
1 Ven
'Sam. 1s dcd.1
CHAMP-ST-PERS, Pr 7 50 15 » 19 719 43
18 26
17 30
COMMEQUIERS dep . 10 15 13 40 16 15 20 32,23 5 ST-GILLES-S-VIE dep 5 151
18
S »112 56115 21119 33
48
Notre-Dame-d-Ries- 10 24 13 49 16 30 20 411
St-Hilaire-de•Ries.. 5 23 8 15113 4115 29119 41 CHAMP -SAINT-PÈRE
19 1
AUX SABLES-D'OLONNE
10 36 14 1 16 48 20 53;23 23 Notre-Dame-d-Ries.. 5 331 8 30113 14115 39119 51
19 9
Sr-G1LLES-S-VIE ar. 10 42 14 7 16 54 20 59123 29 COMMEQUIERS arr. 5 421 S 40,13 23,15 48,20 » CHAMP-tir-Plum, d. 40 9
19 19
50,15 40 30
La Nanté, a. f 47 10
19 32
2'15 48 sa 18 6
St-Vincent-l•Givre 59 10 14 16
19 41
» 51 18 18
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
Moutiers-l-Mauxf 16 10 30 16 13 12 18 34
St-Avaug.-d-L., a. f 24 110 38 16 21 20 18 42
La Croisée-Jaune,a f 29 10 43 16 26 25 18 47
CHANTONNAY depart. 44 12 24 19 47 FONTENAY depart . 5 58 9 33' 16 27 &vrillé
39 10 55 16 35 32 18 58
Jaudonnière-en-Pareds
57 12 51 20 » v c
arriv e . 6 16 10 » 16 45 La Guignardière,a f 43 10 59 16 39 19 2
Thouarams-la-Caillère
5 13 11 20 8 "n"'"' "'" 1 I depart. . 6 34 10 10 16 48 St-Hilaire-la-Forêt 50 11 7 16 46 19 11
Saint-Sulpice-en-Pareds (ha lte) 14 13 23 20 17 Saint-Sulpice-en-Pareds (ha lte) 6 41 10 19
Le
16 55
Poteau. a. 1 54 11 11 16 50 19 15
arrivée . 20 13 31 20 23 Thouarsals-la-Caillère
6 52 10 41 17 6
Le Brandaie, a. f 57 11 14 16 53 19 18
Ill 30 VouvANT-Cirams ..
31 13 48 20 30 Jaudonnière-en-Pareds
7 2 11 5 17 16 Le Hasard, a. f 4 11 21 17 » 19 25
13 12 FONTENAY arrives . 49 14 18 20 52 CHANTONNAY • arrives 7 16 11
14 16
221 17 30 Talmont
14 11 34 17 7 19 35
La Michelière, a. t 21 11 41 17 14 19 42
14 20
La Vieille-Biée,a.f 26 11 46 17 19 19 47
FONTENAY-LE-COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
Les Arpenta, a. f 32 11 52 17 25 19 53
La Mouzinière, a. f 37 11 57 17 30 19 58
FONTEIN AY dep 5 58
Puits-Rochais,
9 33 13 11116 27 18 1
a. f 40,
20 9
12 »
BRESSUIRE d . 411
13 17
17 33,1
18 11
20 1
Bourneau-Mervt .
La
6 10 9 52 13 28 16
Rudelière, a. f
39 18 13
47
Moncoutant- .
12 7
87
, 54 18 40
17 40 20 8
Vouvant.11eaus .•
Le
6 19 10 » 13 41 16 45 18 21 20 24
4 Petit-Jubilé, a f
39
501 12 10 17
55 1114 12
431
18 56
20 11
Bazum-Bannirr SARIRS-D'OLONNE, e,
Ant.-St-Mauriceh 6 27 13 49 18 29
55
I 440
15 31
12 15
-19 15
17 48 20 16
La Châtaigneraie 6 36 13 59 18 37 20 40 La Châtaigneraie 4 49
3
14 15 45 19 26 A rréti facu lta tifs . - Lea train. ne s'arrêtent
U
6 46 14 9
BBRUIL-BARRET
ôa
18 47 20 50 Ant.-St-Mauriceh
21
1.15 53 19 33
pour prendre les voyageurs que lorsque ceux-c rap-
6 53 mô 15 17 19 4 22 52 Vouvant-Cesais..
31 13 48T16 5 19 42 20 30 prochés du poteau u Arrêt facultatif e feront signe
Moncoutant 7 12 15 35 19 23 23 15 Bourneau-Mervt. 40 14 416 15 19 51 20 41 aux mécaniciens de s'arrêter; ils ne s'arrêteront
BRESSUIRE a 7 38 15 58 19 47 23 40 FONTENA Y arr Site 49 14 18 16 26 20 1 20 52
pour laisser des voyageur. que lorsque ceux-ci auront
prévenu le conducteur de leur
15 53
intention de
descendre à 1' 4, Arrêt. e
17 » 15 55 --
17 18
Le train de 16 h. 25 ne
17 27 Tramways de la Vendée (Service à circule que dater du Zef Janvier 1914)
du 15 octobre
au 30 juin.
17 38
Le train de 7 h. 32 circule
17
entre Les
53
Sables et
Avrillé, entre Les Sables et
4 53
Les
18
Moutiers,
21
les jours
de foire à Avrillé et aux
5 39 19 11117 »
Moutiers.
LIGNE DE CHALLANS A FROMENTINE (DESSERVANT LES (LES D'YEU ET :NOIRMOUTIER)
Le train
5 44 19
de 15 h.
11 17
48
16
circule entre Talmont,
1 es Moutier. et Champ-Saint-Père, les jours de foire
1
à Talmont, Avrillé et Les Moutiers.
CHALLANS (Etat) dep . 8 32 10 25 16 30120 45 Dé p. de Nontisounea 4 45 9 » 12 » 115 45
Le train de 8 h. 10 circule entre
8 38 10 30 16 35 20 49 Arrivée à LA. RA IR Rn 17 IK
Champ-St-Père
FOSSE. 6 15
et Avrilla, entre Champ-Saint-Père et Les
Quatre-Moulins 8 56 10 46 16
Moutiers,
53121 5
FROMENTINE ... dep . 7 11 45 14 25118 101
les jours de foire à Avrillé et aux Moutiers.
St-Gervais-I-Marais 9 12 10 59 17 08;21 18
Barre-de-Monts 7 6 11 51 14 33118 161
Le train de 18 h.
Beauvoir-sur-Mer 9 29 11 13 17
circule les
24)21 32
jours de foire à Luçon.
Grand-Pont-s-Et.r 7 19 12 4 14 48 18 29
Grand-Pont-s-Etier 9 39 11 21 17 33 21 40
Beauvoir-sur-Mer . 7 28 12 13 15 » 18 38
Barre-de-Monts 9 55 11 34 17 48 21 53
Le - Rédac teur - Géran t
St-Gervais-1-Marais .
VALÈRE
7 41 12 26
MATHÉ.
15 15 18 51
. arr 10 » 11 3911753 53 21 58
1— — quatre-Moulins 7 54 12 39 15 30 19 4,
Départ de LA. Fosse.. 10 30 12 10.18 30
Challans-Ville 8 10 12 55 15 47 19 201 Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
Arriv. à NOIRMOUTIER 12 » 13 40 20 »
CHALLANS (Etat) arr 8 13 12 58 15 50.19 23!
P lace d e la L iber té .
Vu pour la légalisation de la signature ci-contre,

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
P I c e d e la L i b e r t é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS I6 .01 Un an
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5 fr.»»
France et Algérie 3fr.50 6fr.»»
TIRAGR DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
---
L o s l e t tr e s n o n afran ch i e s s on t r efu s é e s
"I'delépliono 1 -at 4
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ ?(OS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Jeanne d'Arc
La Grande Victime de l'Eglise romaine
Dimanche dernier, dans toute la
France, le parti clérical a célébré la
fête de Jeanne d'Arc. En Vendée,
dans la plupart des communes où le
prêtre règne en maitre souverain, les
journaliers à la solde des hobereaux
du lieu, les ouvriers et petits com-
merçants avaient, par crainte de
l'odieux boycottage, arboré aux fenê-
tres de leurs maisons, l'oriflamme
aux couleurs de l'Eglise. Aux Sables
le pavoisement fut plutôt maigre et
les illuminations du soir parurent
bien tristes tandis que, dans la cité
voisine, à Olonne, toute la fine fleur
du parti clérical s'était donné rendez-
vous dans un banquet, qui n'eut
rien de pantagruélique, mais au cours
duquel les blackboulés du a6 avril
se prodiguèrent de mutuelles conso-
lations.
Pariodant une parole célèbre, qu'il
nous soit permis de nous écrier ici,
avec tous les gens de bonne 'foi :
c O ! Jeanne d'Arc ! que de basses-
ses, que d'hypocrisies on commet en
ton nom ! »
Si le parti qui prend son mot d'or-
dre à Rome avait, en effet, le plus
léger sentiment de pudeur, au seul
souvenir de la bonne et douce lor-
raine, il rougirait de honte et se voi-
lerait la face !
Jeanne d'Arc ne fut-elle pas, en
effet, la grande victime des prêtres
et des rois ?
Puisque les tartuffes du parti clé-:
tical semblent l'ignorer, ou pour par-
ler plus exactement, font l'impossible
pour le faire oublier, reconstituons,
Histoire en mains, le sombre drame
qui eut son épilogue, sur la Place
du Vieux-Marché de Rouen le 3o
mai 1841.
Le 2 t novembre 143o, à la suite
de revers successsifs, abandonnée du
triste roi de l'époque — le lâche
Charles VII — après avoir succom-
bé à Compiègne, la noble héroïne
était vendue aux Anglais. Et qui
avait préparé, discuté, conclu le
marché infâme ? L'Histoire impartiale
l'a appris au monde : ce fut un évê-
que aussi mitré et aussi crossé que
les princes actuels de l'Eglise, ce fut
Sa Grandeur(!) — ou plutôt sa canail-
lerie — l'évêque de Bzauvais, Pierre
Cauchon !
On conduisit Jeanne d'Arc à
Rouen, où, une première fois, elle
fut citée à comparaître devant le tri-
bunal de l'Inquisition, qui siégeait
alors dans la chapelle du château de
Rouen. Quels étaient donc les juges
qui composaient cet odieux tribunal,
où commença un procès qui ne fut,
pour la malheureuse fille, qu'un long
et douloureux martyre? Il y avait —
dit l'Histoire impartiale — l 'a rch e-
vêque de Rouen en tou ré de -plus de
qua ran te h ommes d' église : bache-
liers en théologie, en droit canon,.
moines dodus et ventrus choisis dans
les monastères et les chapitres de
Normandie. Lisez cette admirable
page extraite de l 'His to ire de 7eann e
d 'A rc , par Henri Martin, et vous
serez édifiés sur la mentalité des si-
nistres hommes noirs qui conduisi-
rent l'infortunée Pucelle sur le bûcher.
L'accusée fut menée. Alors commença
ce procès qui n'avait pas eu son semblable
au monde depuis celui qui s'acheva sur le
Organe des Com it
Calvaire. Quand on en parcourt les actes
décolorés, affaiblis par la plume timide
des scribes, le coeur se serre d'une insur-
montable émotion, les yeux s'emplissent
de larmes et d'admiration... .
On entrevoit ce morne Tribunal où s'élève
l'image de Jésus crucifié comme pour
essuyer une deuxième fois les outrages
des pharisiens, ces bancs pleins de sèches
et mornes figures, où se personnifient les
mauvaises passions du prêtre aux jours de
décadence.
Jeanne parait, pâle, chancelante, brisée
par les angoisses de deux mois de capti-
vité (on venait seulement de la tirer de sa
cage et de lui ôter ses trois fers aux pieds).
A la tempête que soulève sa vue on
dirait l'entrée d'un ange dans une assem •
blée de démons. Les interpellations se
croisent de toutes parts, chaque parole de
l'accusée redouble le tumulte, l'assistance
s'agite, en proie à ce désordre, qui, sui-
vant l'Ecriture, caractérise le conseil des
méchants.
Jeanne est seule au milieu de tant d'en-
nemis sans avocat ni conseil. On croise,
on entremêle les questions, on saute brus-
quement d'un point à un autre. L'infor-
tunée a réponse à tout : elle confond les
bandits en habit noir qui la jugent par son
attitude énergique et calme. Hélas I la
malheureuse fille est condamnée d'avance.
Le 20 mai elle est déclarée sorcière, devine,
fausse prophétesse, invocatrice des mau-
vais esprits. magicienne, schismatique,
quoi encore 7 sacrilège, idolâtre, blasphé-
matrice, séditieuse, perturbatrice de la
paix, altérée de sang humain !il
Dix jours après : le 30 mai 18a1, on vient
,chercher Jeanne pour la mener au sup-
plice. Dès qu'elle aperçoit l'évêque Cau-
chon, accompagné de 7 -ou 8 robes noires,
elle s'écrie : « Evêque, je meurs par vous! »
Le bûcher dressé, Cauchon, entouré des
évêques de Coutances et de Lisieux, lit
cette abominable sentence : « Tu es reve-
nue aux erreurs et aux crimes que tu
avais abjurés comme le chien retourne à
ses vomissements. Nous te déclarons re-
tombée en la sentence d'excommunication
que tu avais encourue. Nous te retran-
chons comme un membre pourri de l'unité
de I Eglise et te délaissons à la puissance
séculière, la priant d'adoucir son juge-
ment envers toi, quant à la mort et à la
mutilation de tes membres.
Tandis que plus de 10 000 personnes
fondent en pleurs, Jeanne est attachée au
fatal poteau, la flamme monte et l'entoure,
après une agonie épouvantable la martyre
de l'Eglise, la grande victime des évêques
et des prêtres rend enfin le dernier soupir.
Et aujourd'hui voilà que l'Eglise
essaie, par des manoeuvres dont il
est superflu de souligner l'hypocrisie,
de faire oublier le crime dont seule
elle est responsable devant l'Histoire.
Ah ! si Jeanne revenait sur la terre,
comme elle flagellerait les pharisiens
du Temple, qui ont l'audace, après
l'avoir usinée sur le gibet de la Place
du Vieux-Marché de Rouen, de ve-
nir ternir sa mémoire !
Mais vous aurez beau faire, ô gens
d'Eglise : banqueter, pavoiser et il-
luminer en l'honneur de la douce
Pucelle, vous ne parviendrez pas à
faire oublier ce cri terrible pour vous
et les vôtres que poussa, en aperce-
vant le bûcher fatal, Jeanne, la
grande martyre du parti prêtre :
Evêque ! je meurs jr-q- vous ! »
PAUL SABLÉ.
INFORMATIONS
M. Poincaré en Bretagne
Le Président de la République a quitté Paris,
aujourd'hui vendredi, dans la matinée, pour
se rendre en Bretagne.
Il s'arrêtera à Laval et couchera à Vitré. Le
lendemain, il visitera Fougères et Saint-Malo
et quittera cette dernière ville à 11 h. 30 du
soir pour passer la nuit dans le train qui sta-
tionnera à Plancoet.
Le lendemain dimanche, départ pour Saint-
Brieuc et Rennes, où le Président sera rejoint
par M. Noulens, ministre de la Guerre.
Lundi, à 6 heures, départ pour Paris.
r ,ç-ip iiblica in s de
Une Interview de M. Emile Combes
Samedi 30 Mai 1914
Les .Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande imp érieusemen t
La Vendée
Mort d'un Député
On annonce la mort de M. Marietton, député
socialiste unifié de la sixième circonscription
de Lyon.
M. Marietton, âgé de 53 ans, avait éte réélu
au scrutin de ballottage, malgré que la mala-
die l'eût empêché de faire sa campagne élec-
torale.
L'Entente Cordiale
En témoignage de la haute estime dans
laquelle il tient l'armée française, le roi d'An-
gleterre a nommé le général Joffre, chef
d'état-major général, grand'croix de l'Ordre
royal de Victoria.
L'Affaire Caillaux
Le magistrat qui présidera la Cour d'assises
de la Seine dans l'affaire Caillaux vient d'être
désigné.
C'est M. Louis Albanel, ancien juge d'ins-
truction au tribunal civil et actuellement Con-
seiller de la neuvième chambre de la Cour de
Paris.
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère MA.T1-1É1
Les Fabricants français de sardines
et la Fraude
On nous informe que la Cour d'appel de
Hambourg vient de confirmer le jugement
rendu récemment par le Tribunal de Com-
merce de cette ville, à la demande du Comité
de défense de l'industrie sardinière française,
jugement qui condamnait les fabricants nor-
végiens coupables d'avoir vendu des sprats
(en norvégien brislings), pour des sardines.
La victoire des fabricants français dans leur
lutte contre ce genre di. fraude est donc main-
tenant définitive en Allemagne.
Un Prêtre de Poitieies excommunié
Le Saint-Office, vient de lancer l'excommu-
nication majeure et nominale contre le prêtre
Vachère, du diocèse de Poitiers, qui est accusé
de faire croire que les hosties par lui consa-
crées suaient du sang e t avait établi à Mirebeau
un pèlerinage où il exposait une image préten-
due miraculeuse du Sacré-Coeur. L'excommu-
cation a été lancée après les trois sommations
canoniques.
L'Affaire Cadiou
L'ingénieur Pierre, de la Grande-Palud, a été
remis en liberté provisoire lundi soir, à sept
heures et demie, après 110 jours de détention.
Il est parti avec sa m è re en automobile pour
Landerneau où il est autorisé à résider.
On assure que, dès la rentrée de la Chambre
des Députés, une interpellation sera déposée
sur cette affaire.
Les unifiés seraient décidés à profiter de
cette occasion pour faire le procès de notre
organisation judiciaire actuelle.
Le Rad i ca l , sous la signature de M. Yvon
Delbos, publie une interview de M. Combes,
dont nous extrayons les passages suivants :
Depuis la dissolution du bloc, la Répu-
blique avait piétiné sur place. Le pays
vient de signifier sa volonté d'aller de
l'avant. Il a refait le bloc, puisque, au
second tour, dans la plupart des circons-
criptions, et quelquefois au premier, les
suffrages radicaux et socialistes se sont
confondus.
— Maintenant, Monsieur le Président,
if s'agit d'organiser la victoire.
— Oui, je compte pour cela sur la sagesse
de nos amis et aussi sur celle des socialis-
tes. Je n'ignore pas cependant le rôle que
jouent, chez certains de ces derniers,
d'ailleurs excellents républicains, la peur
des mots et la crainte de ne pas paraître
assez irréductibles. Mais j'espère qu'ils
comprendront tous que, pour eux comme
pour nous, le progrès de la République, la
réalisation des réformes doivent passer
avant tout. Je suis donc persuadé qu'ils
voteront ces réformes avec nous et soutien-
dront le Gouvernement résolu à les mettre
en oeuvre. Que l'on refasse le bloc ou que
l'on s'arrête à toute autre formule, peu
m'importe, pourvu que l'on aboutisse à
gouverner à gauche contre le centre et la
droite.
Place de la Liberté
Outre les radicaux et radicaux-socialis-
tes adhérant à notre parti, et les socia-
listes unifiés ou indépendants, la majorité
doit comprendre à mon sens les radicaux
indépendants et les républicains de gauche
sincères. Ces deux derniers éléments
devraient même fusionner et reconstituer
l'ancienne gauche radicale. La gauche
démocratique serait alors homogéne, puis-
qu'elle ne comprendrait plus que des
éléments conservateurs.
La majorité de gauche comprendrait
ainsi, si mes calculs sont exacts, trois cent
l cinquante ou trois cent soixante députés
1 rron ifissemen t des
environ. C'est plus qu'il n'en faut pour
faire oeuvre féconde et durable.
Il convient en premier lieu de réaliser
la justice fiscale, l'impôt sur le capital et
surtout l'impôt sur le revenu, impatiem-
ment attendu par la démocratie tout
entière. La seule difficulté est la résistance
que rencontre dans certains milieux la
déclaration contrôlée des bénéfices indus-
triels et commerciaux. On oublie volontiers,
d'un certain côté, qu'elle existe dans
tous les grands pays du monde, sauf en
France, et que les signes extérieurs sont
une monstrueuse injustice, que la taxation
d'office serait une iniquité et la taxation
spontanée, volontaire, de l'industriel ou du
commerçant, une mauvaise plaisanterie,
Il faut donc une déclaration, et quand les
agents du fisc, se basant sur des éléments
sérieux d'appréciation, jugeront cette
déclaration frauduleuse, un contrôle. Mais
il doit rester bien entendu que le contrôle
n'aura pas lieu quand la déclaration sera
présumée exacte, et que ce contrôle, quand
il aura lieu, sera rendu le plus discret, le
moins gênant possible.
...A mon avis, le par ti républicain doit
marquer aussi, dès le début de cette légis-
lature, sa ferme volonté de revenir à la
formule de la nation armée—vers laquelle
je m'honore d'avoir orienté la République
pendant mon ministère. Il ne s'agit pas,
bien entendu, de rétablir sans plus tarder,
du jour au lendemain, la loi de deux ans.
Mais il s'agit d'en promettre formellement
le retour et de le préparer par les moyens
appropriés : ceux que nous avons préconi-
sés au congrès de Pau. Il faut aussi, pour
préparer cette armée rèpublicaine, des
chefs républicains.
...Ne croyez pas que, si je ne vous ai
encore rien dit de la nécessité de protéger
sérieusement l'école laïque contre les atta-
ques incessantes et de plus en plus violentes
dont elle est l'objet, je mette cette ques-
tion au clernierrang de mea préoccupations.
Je tiens, au contraire, cette oeuvre d'action
et de défense républicaines comme une
des plus nécessaires du temps présent.
Je tiens à rappeler que, dans les intentions
de ses auteurs, la réduction du service
militaire à deux ans était inséparable
d'une première et suffisante préparation
de la jeunesse au service militaire et de
réformes intérieures dans ce service ren-
dant à l'armée toutes les forces dont elle
doit normalement disposer...
Il n'en coûte nullement à l'homme politi-
que qui, dans des discours antérieure, —
tout en rendant hommage au scrutin
d'arrondissement pour les services dont la
République lui est redevable jusqu'à ce
jour (comme le montrent encore les der-
nières élections) — n'a pas craint de ma-
nifester ses préférences pour un scrutin
de liste, d'être prêt à accepter et à soute-
nir une réforme électorale où ce scrutin
trouverait sa place, dans un mode à dé-
battre entre républicains et sauvegardant
le principe majoritaire, fondement
de notre régime...
Ré formes Pos ta les
La routine administrative, a-t-on dit,
ne perd jamais ses droits. Il peut arriver
cependant que le proverbe soit en défaut.
L'Administration des Postes et Télégra-
phes nous en donne un double exemple
par deux réformes accomplies ou sur le
point de l'être et qui seront certainement
appréciées du public.
La première concerne les facilités accordées
au public pour la réexpédition des
correspondances. Tous ceux qui reçoivent
un courrier important et qui sont sujets
à de fréquents déplacements connaissent
les ennuis qu'occasionne la réexpédition
journalière des objets de correspondance :
lettres, cartes postales, échantillons, etc.
— journaux exceptés — dont il faut recti-
fier toutes les adresses, avec la mention
« faire suivre ».
Cette tâche fastidieuse sera désormais
évitée grâce à la création d'une enveloppe
spéciale en papier fort et de grand format
dans laquelle pourront être insérés toue
les objets de correspondance regulière-
ment affranchis, à faire suivre sur une
nouvelle destination. Il suffira dès lors
d'inscrire une seule fois l'adresse sur cette
enveloppe pour recevoir tout son courrier,
chaque jour, à la campagne, en villégiature
jables— d ' -olonn e?
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adress é à M. Val èr e MA THÉ , R édac t e ur-Géran t
ou en voyage et cela sans affranchissement
supplémentaire. Ces enveloppes passe-
partout seront livrées au public pour le
prix modique de 2 centimes pièce. Voilà
qui est parfait.
La seconde innovation n'est pas encore
réalisée, mais elle le sera, nous assure -
t-on, prochainement. Elle vise la simpli
fication des formules de mandats-poste.
Il y a quelque temps, il n'y avait pas
moins de quinze formules différentes de
mandats. L'Administration a réduit ce
nombre à huit : le mandat poste ordinaire,
le mandat télégraphique, le mandat inter
national, le bon de poste, le mandat
d'abonnement, le mandat carie, le man-
dat lettre et le mandat contribution. A
quoi bon cette complication, puisque, la
plupart du temps, on peut utiliser iadiflé-
remment et sans avantages appréciables,
le mandat poste, le bon de poste, le
mandat-lettre ou le mandat-carte ?
De récentes escroqueries par falsification
de mandats, qui ont causé à l'Ad-
ministration un préjudice d'au moins
cinq cent mille francs, ont montré la
nécessité de recourir à une formule-type,
difficilement imitable et qui offrirait
d'autant plus de garanties à ce point de
vue qu'elle ne serait mise entre les mains
du public qu'au moment du paiement,
tout comme le mandat-carte actuel. Il est
bien inutile, en effet, que l'expéditeur,
après avoir versé son argent au guichet
de la poste, soit encore astreint à expédier
le mandat au destinataire qui devra aller
le toucher à un autre guichet. Quelle
complication, alors que le facteur qui
apporte la lettre contenant le mandat,
peut tout aussi bien remettre l'argent I
A quand le mandat-carte universel ?
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
JACQUES ABEILLE.
SOUS UN POMMIER
Supposez que vous ou moi nous ayons
été Adam et que Dieu nous ait défendu de
manger des fruits d'uu arbre appelé l'arbre
de la connaissance du bien et du mal ;
pensez vous que nous en aurions mangé ?
Non.
Alors je ne vois pas trop pourquoi nous
sommes punis pour une faute que nous
n'aurions pas commise.
Il y a là un procès à reviser. Dans cette
histoire d'un homme et d'une femme nus,
je n'hésite pas à voir à la fois un spectacle
charmant et une épouvantable erreur judi-
ciaire. On pourrait même y trouver une
inconséquence : l'homme est roulé par le
serpent, tandis qu'il semblerait que, par
sa conformation, le serpentserait plus facile
à rouler que l'homme.
Des esprits profonds ont, à diverses
époques, affirmé que l'Ecriture avait trois
sens. J'oserai dire que le premier n'est
pas le « bon ».
Vous m'objecterez que je ne dis pas un
mot d'Eve et du rôle qu'elle a joué. Je lui
ai réglé son compte, un jour, dans un
concours de bouts-rimés.
On avait donné pour rimes : « Genève »
« Salève », je me permis d'être très agres-
sif et j'écrivis :
Lorsqu'Adam vitae femme il l'appela:« Jeune Eve
Mais lorequ'd eu mordu la pomme, il dlt «Sale Eve.
Je ne sais pas si vous êtes de mon avise
mais j'aimerais mieux mille fois descendre
d'un singe et , d'une guenon que de ces
deux imbéciles qui nous ont joué ce tour-là.
Albin VALABREGUE.
meeeceneemseareeme.etermemereer..eue,,eneewee.n,
CHRONIQUE LOCALE
M, LE Di. RAOUL PACAUD A L'OEUVRE
Notre nouveau député a cru de son
devoir à la veille de son départ pour Paris
de prendre contact avec le bureau du Syn
dicat des Pêcheurs-Sardiniers des Sables.
L'entrevue a eu lieu dimanche.
L'entretien a porté sur les difficultés que
suscite cette année la crise sardinière.
M. Pacaud a dit qu'il s'inscrirait au groupe
spécialement constitué à la Chambre pour
défendre les intérêts des pêcheurs sardi-
niers et qu'il exposerait à ses collègues
l'état d'esprit des marins sablais particu-
lièrement sages et conciliants. Il s'effor-
cera de défendre leurs intérêts.
Les diverses questions qui intéressent
le port des Sables ont été également pas-
sées en revue dans la conversation.
N° 1571
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
---
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires 0 fie 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On trai te à forfait pr les Annonces périodiques ou continues
'nee
Téléphone) 1...4.4
Un Concile Sablais
On sait que M. Bazire vient d'are pourvu
d'une nouvelle veste. Il paraît que ce n'est
pas seulement un veston mais un complet
entier qu'il a endossé.
Il va reparaître tout de neuf habillé. C'est
une transformation.
Jadis M. Bazire a été monarchiste, m a i s
la livrée royale lui convenait mal. Elle le
gênait. Il la jeta aux orties. Peu lui agrée
même qu'on lui rappelle le temps où il la
portait. Si vous voulez ne pas lui être dé-
sagréable ne lui parlez pas trop longuement
de cette époque de sa vie.
Il a pris ensuite un costume qui fut
quelque temps à la mode. Il se fit nationa-
liste. Mais la mode change vite et celle-là
fut particulièrement éphémère. Les élec-
teurs de Luçoa lui offrirent en 1906 une
veste qu'il endossa.
« L'habit fit le moine pensa-t-il, chan-
geons de doctrine en même temps que
d'habit. » Il se fit membre de l'Action
libérale.
En cette nouvelle tenue le pauvre homme
ne plût pas davantage aux électeurs. Pas
de chance t Les Sablais lui refusèrent leur
confiance en 1910. Ils lui renouvelèrent
l'expression de leur faible sympathie en
191f,. Toujours des vestes.
Le Journa l des Sables nous annonce la
dernière transmutation du vêtement et de
l'homme. Il n'est plus monarchiste. Il n'est
plus nationaliste. Il n'est plus libéral. Il va
être sous sa dernière veste progressiste. Il
sera même président du « Comité Républi-
cain Progressiste des Sables ».
Oui, vous lisez bien. Vous paraissez
croire qu'il n'existe pas de « Comité
Républicain Progressiste » aux Sables et
que M. Bazire ne pourra par conséquent en
devenir le président. Mais vous vous trom-
pez puisque le Jo urna l des Sables affirme le
contraire et qu'il faut avoir grande con-
fiance en cette feuille éprise de vérité.
Notre confrère qui est toujours bien
informé nous donne même quelques ren-
seignements sur ce groupement politique
et nous explique les motifs de sa sympathie
pour lui.
Trois phrases pour nous le peindre. Le
portrait est une merveille.
Ce « Comité Républicain Progressiste »
ne fût jamais très actif. Il a peur du pro-
grès et plus encore de la République. En
termes choisis et dans une première phrase,
l'expert rédacteur de la note nous explique
en effet, que ce groupement cesse d'agir
pendant les périodes électorales et qu'aux
époques de lutte il engage ses adhérents à
fusionner avec les réactionnaires, ce qui
ne saurait déplaire aux cléricaux. Et voici
la manière heureuse et un peu ironique
d'exposer une attitude aussi ferme « Le
Comité qui avait preuve d'un grand tact
politique et d'une réelle abnégation (je
vous crois) en faisant taire ses préférences
pour faire l'union sur le nom des candi-
dats offrant aux hommes d'ordre et de
progrès (M. Doré vous engage ainsi tout
tranquillement à penser que ses amis sont
des hommes d'ordre et de progrès) le plus
de garanties,reprend après les évènements
récents désormais sa complète liberté
d'action. »
Ce « Comité Républicain Progressiste »
mérite d'autant plus la confiance des
adversaires de la République qu'il n'aurait
pas seulement trahi les républicains dans
toutes les luttes passées, il a encore partie
liée et avouée d'avance avec la réaction.
En effet goûtez la seconde phrase du texte
non moins savoureuse que la précédente
et qui explique quel usage sera fait de cette
complète liberté d'action « Nous ne pou -
vous douter qu'il en use pour le plus grand
bien de no t re cause commune . »
Eofin un mot de respectueuse admiration
et d'encouragement à tous ceux qui font
ou feront partie de ce Comité. Il nous
laisse entendre qu'on n'y admettra pas des
sous-diacres,ni même des diaéres,ni même
des prêtres, ni même des vicaires, ni même
des curés, ni même des chanoines du cha-
pitre, mais seulement des évêques : e La
haute honorabilité et le dévouement des
hommes qui le composent en sont le plus
sûr garant. »
Non, M. Bszire n'a pas changé. En vain
il voudrait le faire croire. Clérical il est,
clérical il restera. Cette seule étiquette lui
convient. C'est d'un concile permanent

qu'il prend la Présidence. Celui ci existe
peut-être mais il tient ses séances à l'église.
Voilà sans doute pourquoi, nous qui som-
mes mal informés en matière orthodoxe,
nous ne le connaissions pas.
Sus aux Royalistes !
La guerre entre les « Baziristes e et les
nobles et royalistes de Vendée se poursuit
avec une âpreté extraordinaire.
Dans la Libre Paro le M. Henri Bazire
fait prendre très vivement à partie l'hono-
rable M. Gillaizeau, maire d'Avrillé. D'au-
tre part M. Pierre de la Bassetière, maire
de Saint-Avaugourd-des-Landes, accusé
par le Vendéen d'avoir trahi la cause catho-
lique, oblige ce journal, sous menace de
poursuites judiciaires, à publier une éner-
gique protestation. Nous en reparlerons
dans notre prochain numéro.
Enfin voici que l 'Eto i le s'en prend, main-
tenant, au Pub lica t eur, de l'insuccès de
l'infortuné Bazire.
Voici comment s'exprime notre con-
frère de la rue Nationale :
Comment n'a-t-il pas eu un mot de Mme,
depuis quatre ans, pour l'Action Française qui
jetait la division dans nos rangs ? Comment
n'a-t-il pas relevé d'une syllabe, depuis le
26 avril, les agissements de ceux qui, parmi
les catholiques, ont provoqué l'insuccès d'Henri
Bazire et envoyé à la Chambre le sectaire
Pacaud? Il voulut ignorer sans doute ce qui
était le fait de quelques-uns de ses amis.
Par contre, il met un empressement étrange
à publier dans ses colonnes, en son numéro du
dimanche 17 mai, des lignes blessantes à
l'adresse de notre excellent ami M. Auguste
Durand, maire de Cugand, mis en cause pré-
cisément pour avoir osé blâmer les dissidents,
pour avoir voulu se désolidariser d'avec cer-
tains collègues qui ont brisé ru Mon des catho
ligues de Vendée et manqué à la discipline.
Nous avouons notre surprise et notre stupé-
faction. — De pareilles attaques sont inadmis-
sibles.
Au Cercle des Travailleurs Démocrates
Le Cerc le des Travai l leurs Démocra tes
donnait, dimanche dernier, son banquet
annuel, qui fut présidé par M. Raoul
Pacaud, notre nouveau et sympathique
député.
A miëi, 65 convives se trouvaient réunis
dansa salle du Cercle où avait lieu le
repas. Cette réunion républicaine, comme
toujours, fut des plus agréables, et la
gaieté, l'entrain ne cessèrent de régner.
A la table d'honneur, nous remarquons,
aux côtés de M. Pacaud, M. Villey, l'aima-
ble et distingué sous-préfet des Sables ;
M. Mourat, le dévoué conseiller d'arron-
dissement, président du Cercle; Collineau,
adjoint au Maire ; Germain, Lecomte,
Fontaine, Magnaud, Dr Pelas, André,
Giraud et Courtejaire.
Le menu, délicatement choisi, compor-
tait de nombreux mets. tous plus exquis
les uns que les autres et qui, certes, ont
fait le plus grand honneur à l'excellent
maître d'hôtel M. Bodet, l'aimable pro-
priétaire de l'Hôtel du Bon Laboureur.
Rien ne fut négligé, non plus le service,
qui fut également parfait.
Au dessert, alors que le champagne com-
mençait à pétiller dans les coupes, M.
Mouret, l'honorable président du Cercle,
' se leva et tint à adresser tout d'abord un
souvenir ému au camarade Félix Foucher,
enlevé à l'affection des siens. Il salua les
nouveaux venus depuis le dernier banquet
annuel et excusa divers membres qui, pour
des raisons diverses, n'avaient pu assister
au banquet.
M. Mourat remercia notre Sous-Préfet,
qui honorait de sa présence cette fête tout
amicale, ainsi que notre Député qui avait
bien voulu en accepter la présidence. Puis
il exprima combien tous les membres du
Cercle et lui-même regrettaient que M.
Chailley, le distingué maire de la Ville ne
put être parmi les convives. Il commenta
les résultats des dernières élections légis-
tives et le succès républicain des Sables-
d'Olonne.
Noés comptons sur vous Monsieur le Député,
dit-il, pour faire aboutir sans secousses les
justes revendications des travailleurs.
Tous ici, petits patrons, ouvriers, employés,
commerçants, fonctionnaires, fils de la démo-
cratie, nous estimons que ceux qui peinent
dans les ateliers, sur les sillons, dans les bu-
Feuilleton de la Vendée Républica in e 2
LA PETITE
PAR
Georges 72•11P8.
— Moi aussi; mais ça n'est pas une rai-
son pour que je n'en reprenne pas une se-
conde fois. Tu es vraiment extraordinaire.
Quand tu me regarderas, c'est comme ça!
S'il n'y a pas de café, dis qu'on m'en fasse...
D'autant que j'ai à causer ave c toi, là 1 As-tu
compris, à la fin?
Et le gros rire du cousin Bontroux se
changeait déjà en un accentué froncement
de sourcils.
— Nous vous laissons, dit Msa° Lornay
faisant signe à sa fille de la suivre et em-
portant les tapisseries.
— Ça ne sera pas long, cousine. Un très
court moment, je puis vous l'affirmer ; et
vous reviendrez, parce que j'ai à vous par-
ler à vous aussi... Rien de mauvais, comme
vous pensez : je ne suis pas un oiseau de
mauvais augure.
Et au moment où Alice rougissante et
troublée passait devant lui, il se pencha,
l'embrassant et lui glissant dans l'oreille :
— Sois tranquille, j'en ai fait mon affaire.
M. Lornay s'était assis au bord de la ta-
ble. Mon Dieu, il n'était pas de mauvaise
humeur. Non, la chose n'en valait pas fa
peine ; il ne cessait de le déranger, de
reaux ou dans les magasins, ont droit à une
juste et équitable rénumération de leur travail,
en rapport avec les exigences toujours crois-
santes de la vie, en même temps qu'à plus de
justice, de sécurité et d'indépendance.
Au Cercle, nous soutiendrons toujours avec
énergie les hommes qui préparent et font
aboutir les lois sociales, qui sont l'honneur et
la raison d'être de la République.
Je termine en levant mon verre à M. le
Député, à M. le Sous-Préfet, à tous les mem-
bres du Cercle et à la République démocrati-
que et sociale.
Toutes ces phrases soulevèrent les bravos
unanimes et prolongés de l'assistance.
La parole fut donnée alors à M. Villey,
sous-préfet. Celui -ci dit son plaisir de se
trouver à cette fête républicaine auprès de
l'élu de la Ir° circonscription des Sables et
de M. Mourat qu'il félicite du rétablisse-
ment de sa santé. Il fait observer comment
les dernières élections prouvent la néces-
sité d'une étroite entente entre les républi-
cains de toutes nuances et le devoir de
chacun de faire à l'idée d'union républi-
caine tous les sacrifices, suivant l'exemple
donné par le Président d'honneur du
Cercle, M. Chailley, qui manifesta beau-
coup d'abnégation et de dévouement lors
de la dernière campagne.
A ce prix; affirme-t-il, les victoires de
demain sont certaines, d'autant que les
qualités d'intelligence et de coeur de M.
Raoul Pacaud contribueront beaucoup à
les préparer. Celui ci est de ces républi-
cains, véritables démocrates, dont les sen-
timents de bonté, de fraternité, de solida-
rité, de dévouement aux petits attachent
constamment à la République l'affection
de nouveaux adeptes.
Une ovation salue M. Raoul Pacaud lors-
qu'il se lève pour prendre la parole. Cha-
cune de ses phrases est énergiquement
applaudie. Ses premiers mots sont pour
exprimer des sentiments de reconnaissance
et de sympathie à l'égard du Cercle des
Travailleurs, qui est un foyer rayonnant
d'énergie républicaine, et de son excellent
et très dévoué président, M. Mouret ;
l'égard de M. le Dr Godet, sur la tombe
duquel il a tenu à déposer les premières
fleurs reçues au lendemain de l'élection ; à
l'égard de M. Batiot, dont l'âge n'a point
ralenti l'enthousiasme et l'activité politi-
que; à l'égard de M. Chailley, dont il loue
la haute autorité, la compétence et l'abné-
gation, et auquel il envoie l'expression de
son amitié, de son respect et de son dévoue-
ment. A ce moment un ban est battu en
l'honneur du maire des Sables.
En les termes les plus humoristiques et
avec une ironie mordante à l'égard de
ceux qui s'efforcèrent de le représenter
comme un haineux sectaire, il rappelle,
aux rires de l'Assemblée, divers incidents
de la période électorale. Il fait allusion à
l'effort fourni par les réactionnaires devant
la Commission de recensement pour obte
nir que ne fut pas proclamée une élection
bien acquise. Affirmant sa volonté de
travailler de toutes ses forces à bien remplir
son mandat, il rappelle les points essen-
tiels de son programme et se déclare
désireux de voter les réformes qui sont
susceptibles d'améliorer la condition des
humbles. Sa politique sera une politique
nette et ferme, non pas celle dite d'apai-
sement, mais rigoureusement républi-
caine : la justice pour tous et les faveurs
aux seuls républicains. Il boit, en termi-
nant, comme l'avait fait M. le Sous-
Préfet, pour lequel il a des paroles très
aimables, à l'union de tous les républicains.
Un triple banc fut battu en l'honneur
de M. Raoul Pacaud et les convives ne se
séparèrent qu'après avoir chanté l a M ar-
sei llais e .
Ce banquet fut l'occasion d'une véritable
fête d'amis où l'on sentait que chacun se
trouvait en complète harmonie d'idées et
de sentiments. Au surplus, chaque réunion
montre combien ce cercle des Travailleurs
démocrates, à la tête duquel se trouve
placé notre excellent ami Mouret, est
vivant et propère. Qu'il nous permette
de l'en féliciter très sincèrement.
SYNDICAT DES PÊCHEURS-SARDINIERS
Dimanche matin, à 10 h. 1/2, avait lieu
salle du Gymnase, une réunion particu-
lièrement intéressante des Pêcheurs-Sar-
diniers, sous la présidence de M. Baptiste
Jomeau.
La convocation avait été faite par le
président désireux de consulter le grou-
pement corporatif sur des questions im
portantes qu'il est opportun de régler au
WSIMMISIM,
couper en deux sa sieste coutumière, et il
se sentait la tête lourde, ce qui jamais ne
lui arrivait, et c'était désagréable 1 Quel-
que petit que soit un grain de sable, il ne
cesse de vous gêner lorsqu'il se trouve
dans votre bottine.
Une servante apportait une odorante ca-
fetière, un carafon d'eau de vie, des tasses,
un sucrier, et largement le cousin Bontroux
se servait. Cela fait, il sortit d'un étui une
imposante pipe d'écume dont les bronzés
et les dorés témoignaient de nombreux et
loyaux services ; puis, la chargeant, l'allu-
mant avec toute une suite de soins mania-
ques et minutieux, il disparut aussitôt dans
les flots d'une nuée opaque.
Pierre -Ensile attendait , tournant ses
pouces ; à cette heure il n'avait point l'ha
bitude de fumer.
— Là I fit le cousin Bontroux, prenant
ce qu'en style de théâtre on est convenu
d'appeler un temps. J'ai dit à ma cousine
que je n'en avait pas pour longtemps; aussi
je commence.
Et très vite, sans espacer ses paroles, il
continua :
— Ta fille a vingt ans ; elle est en âge de
se marier. Tu n'y penses pas. Heureuse-
ment que d'autres y ont songé pour toi,
moi tout le premier. Pour se marier, il
faut être généralement deux : un garçon
et une fille. Tu as la fille, moi j'ai le garçon.
Chat en poche ; tout ce qu'il y a de fin.
Ahuri par ce flux labial, Pierre-Emile
regardait le cousin Bontroux avec des
yeux stupéfaits.
— Ne me fixe pas comme ça ; tu me
LA VENDEF; ilEPUÉLICAINË
début de la campagne de pêche à la sar-
dine.
Il a d'abord soumis à l'Assemblée le
texte d'une lettre par lui adressée le 17 mai
à M. Benoît, président du Syndicat Natio-
nal des Fabricants de Conserves de pois-
sons, par laquelle à l'ouverture de la cam-
pagne nouvelle il proposait à celui-ci de
chercher à fixer les règles d'une entente
en vue de prévenir les conflits possibles.
Lecture a été également donnée de la
réponse faite à cette offre : les usiniers
regrettent qu'une entente générale n'ait
pu être conclue pour tous les ports sard •
niers à la suite de la conférence tenue s
Paris au mois de février dernier, mais se
refusent à conclure une entente locale.
A la vérité celle ci devrait paraître sou-
haitable à tous. Les causes du conflit
apparaissent nombreuses. Il importerait
grandement de prévenir les différends. D
conviendrait de discuter les conditions
dans lesquelles doit se faire la pesée du
poisson, qui sont en l'état actuel criti-
quables, ne serait-ce qu'en raison de la
trop faible contenance des plateaux de
balance employés. La criée devrait être
organisée. Le mode de taxation des navires
en cas de surproduction devrait être arrêté
d'un commun accord, etc...
L'intérêt commun commande cette dis-
cussion. Sur le conseil des membres de
son bureau, soucieux de faire oeuvre de
conciliation et de mettre le bon droit et la
raison entièrement de son côté, le syn
dicat a décidé d'inviter son président à
renouveler sa proposition à M. le prési-
dent du Syndicat National des Fabricants
de Conserves. Sa responsabilité serait ainsi
dégagée en cas de conflit aigu.
Nous ne pouvons qu'applaudir à la
modération et à la sagesse de la résolu-
tion ainsi prise en cette réunion,
Puis fut longuement discutée en séance
la question de savoir si les bateaux sardi-
niers devaient être autorisés à faire deux
tours de pêche clans la même journée au
risque de causer la surproduction du
poisson. C'est une question qu'il serait
opportun de traiter d'accord avec les usie
niers. Le Syndicat a été d'avis de main-
tenir jusqu'à nouvel ordre l'interdiction.
LA FORÊT D'OLOINNE
Il est, aux environs de notre ville, une
forêt magnifique, peu connue de nos hôtes
de la Saison estivale, dont le repeuple.
ment, négligé, pour ne pas dire aban-
donné depuis de nombreuses années, se
poursuit, en ne moment, avec une opiniâ-
treté et une méthode qui font vraiment
honneur aux fonctionnaires intelligents et
dévoués qui en ont pris l'heureuse ini-
tiative.
D'une superficie de 1.300 hectares envi-
ron, la forêt d'Olonne s'étage tout le l o n g
de la côte qui s'étend, du champ de tir de
La Chaume au havre de La •Gâchère et
forme un épais rideau de verdure et de
pins entre la mer et les terres fertiles de
la commune voisine qu'elle protège contre
l'envahissement des sables et la brise
marine.
Vers la fin de l'année 1911 l'Adminis-
tration des Forêts eut l'idée de nommer,
au poste de La Tantouille, un brigadier
jeune, actif et entreprenant, M. Alcide
Quintard, sorti de l'école forestière techni•
que et professionnelle des Barres (Loiret).
M. Quintard, à peine installé dans son
nouveau poste, manifesta, auprès de M. de
Mierry — un ami des arbres — alors ins-
pecteur-adjoint des Eaux et Forêts aux
Sables, l'étonnement et la stupéfaction
qu'il avait éprouvés en constatant les
vides nombreux qui existaient en forêt.
Des espaces considérables se trouvaient
entièrement déboisés et aucune tentative
n'avait été faite pour remédier, dans la
mesure du possible, à ce fâcheux état de
choses.
Le nouveau brigadier demanda à son
chef les crédits nécessaires pour préparer
sans retard le reboisement et c'est alors
que fut créée, près de la maison forestière
de La Tantouille, en face la villa que
possède notre estimé compatriote M. Paul
rappelles une somnambule que j'ai consul-
tée une fois, à Paris, parce que j'avais mal
aux dents, rue de l'Arbre-Sec. Ne me
regarde pas comme ça, je te dis; ça te fait
loucher. Là 1 As tu compris, ou bien faut-il
que je recommence?
— J'ai compris, finit par répondre M.
Lornay.
C'était exact. Il avait bien compris, seu-
lement il en gardait rompus les bras et les
ja m bes.
Mon Dieu ! le maitre savait parfaitement
qu'il faudrait un jour ou l'autre se résoudre
à marier Alice; mais c'était là l'une de ces
échéances lointaines que l'on remet tou-
jours à plus tard, en se répétant qu'il sera
bien temps d'y arriver, l'une de ces opé-
rations désagréables que l'on recule à
jamais sans pouvoir consentir à s'y sou-
mettre.
Tout d'abord dès qu'il se ressentit en
possession de lui-même, il essaya de lutter.
— Sans doute, il faudra bien marier
Alice, débuta t-il avec lenteur. Mais rien ne
presse; elle n'est pas forte ; sa sauté...
— Allons, allons. Ne me dis donc pas
de bêtises I Alice se porte comme un roc.
Je vois clair dans tes cartes : jusqu'ici tu
n'as jamais songé à marier ta fille. Voilà
la vérité. Tu prévois les changements que
cette union ne manquerait pas d'apporter
dans ton existence ; alors tu regimbes,
voilà le fin mot. Ne m'arrête pas, -je n'ai
pas fini.
M. Lornay n'en revenait pas. Jamais le
cousin Bontroux ne lui avait parlé avec
cette autorité et cette vigueur.
— Le futur est un très gentil garçon. Tu
Moreau, notaire, la première pépinière
d'acacias de la forêt.
En septembre 1912, M. Delahaye succé-
dait à M. de Mierry : grand ami des arbres
le nouvel Inspecteur eut à coeur de pour-
suivre l'oeuvre si bien commencée par son
prédécesseur. Sur son initiative une nou-
velle pépinière, comprenant 3.000 pieds
d'acacias, sortait de terre quelques mois
seulement après son installation. Puis, a1,
printemps de 1914 nouveaux semis, effec-
tués, cette fois, sur une plus grande
échelle : il n'y a pas moins de 4 ares de
terre ensemencée: nourissant, d'une part,
plus de 8 000 pieds d'acacias et 1 are de
semis de cyprès de Lambert. Le cyprès de
Lambert, essence particulièrement rus-
tique, peu sensible aux intempéries, au
vent salin et à la chaleur, est destiné à
boiser les dunes les plus rapprochées de
l'océan et à former un rideau de protec-
tion, de façon à ne laisser aucun vide sur
la dune littorale et la lisière est de la
forêt. Cet arbre est souvent brûlé du côté
de la mer, mais, extrêmement robuste et
résistant, il pousse vigoureusement dans
sa partie non exposée.
Enfin une troisième pépinière, compre-
nant 6 ares d'aunes, est également plantée
sur le bord du chemin vicinal des Sables
à La Gâchère, entre La Tantouille et la
petite ferme de la Grenouillère. On sait
que l'aune croît généralement dans les
lieux très humides et même dans l'eau.
[mante.
Le saule aime une eau vive et l 'au ne 11 e eau do,
Dans deux ou trois ans, grâce à l'heu-
reuse initiative du nouvel Inspecteur, tous
les fonds mouilleux de la forêt, actuelle-
ment vides et nus, pourront être reboisés.
Nous avons parlé des pépinières, arri-
vons maintenant au repeuplement propre-
ment dit. Au cours de l'hiver 1913 1914 il
a été planté, dans la forêt d'Olonne : 7 000
acacias, 2,000 boutures de peuplier et
1.000 boutures d'aune. Sans doute le pro-
meneur qui, soit dans un but d'agrément,
soit parce que ses affaires l'y appellent,
passe rapidement sur le chemin de La
Gâchera aux Sables, dans la traverse de la
forêt, ne s'est-il pas aperçu du grand effort
fait, depuis deux ans, par l'Administra-
tion forestière. Celle-ci a, en effet, couru
au plus pressé : préférant, avec raison,
l'utile à l'agréable, elle a, d'abord et sur-
tout, procédé au reboisement des parties
istsrieures. Mais nous savons que ce re-
boisement va se poursuivre sans interrup
tien et que, d'ici un an au plus, toute la
bordure de la route va se couvrir de francs
pieds d'accacias bien supérieurs d'ailleurs
aux drageons plantés en forêt.
On remarquera que parmi les arbres
destinés au repeuplement de la forêt d 0
tonne, après le pie l'acacia domine. C'est,
en effet, l'essence canvenant le mieux,
ayant toutes chances de réussir après les
fortes chaleurs de 1913 il a été constaté
que sur 100 pieds d'acacias plantés 95 ont
résisté.
Nous voudrions, dans ce rapide exposé,
n'avoir à distribuer que des louanges et
des compliments mais, sans vouloir insis-
ter, il nous faut rappeler l'erreur commise
il y a quelque dix ans par le service fores-
tier. On se souvient des coupes sombres
qui furent ordonnées à cette époque, des
protestations qui s'élevèrent au sein de
l'Assemblée départementale et, aujour-
d'hui encore, c'est avec tristesse que le
pronaeneur aperçoit, en face la villa de M.
Moreau, cette vaste étendue de dunes
complètement nues, entièrement dépouil-
lés des pins magnifiques et presque sécu-
laires qui faisaient, à juste titre, l'admira-
tion des étrangers. Le chef de service de
l'époque comptait sur le repeuplement
naturel. Ce fut une erreur : exposé à tous
les vents, victimes des déprédations des
incorrigibles délinquants de la forêt, les
pins ne peuvent, par leurs propres moyens,
se reproduire. Lorsque les cônes restent
dans l'arbre, sous l'action de la chaleur,
ils s'ouvrent, la graine tomba et c'est la
réussite certaine. Mais tout le monde sait
que, dans nos forêts, malgré l'active sur-
veillance des gardes, les cônes sont pres-
que chaque jour enlevés par les pillards
que la correctionnelle des Sables connaît
le connais ; il a fait danser ta fille à la
Préfecture d'Amiens, et elle lui a plu tout
de suite.
- -Je le connais.
— Oui, Raoul Sornmières. Le père était
Président de Chambre; lui, sort de Cen-
trale. Il a de l'argent, il ne demande qu'à
marcher. Il s'associera avec toi, prendra,
si tu le veux, la direction de ta fabrique.
Tu dois sentir un Certain besoin de repos ;
tu auras tes enfants auprès de toi.
Il allait, il marchait même très bien, le
cousin Bontroux I Mais à mesure qu'il
avançait dans son exposition, une irrita-
tion violente commençait à poindre dans
l'esprit de M. Lornay. •
On avait donc l'intention de le mettre au
rancart, de le traiter comme un invalide
ou infirme 1 Prendre la direction de Meu-
les! Avait on idée de ça?... Un polisson, un
godelureau qu'il avait vu tourbillonner
dans les salons de la Préfecture, pareil à
un mouton ayant le tournis I Et c'était là
son futur gendre, son successeur, celui
que ce conspirateur de Bontroux préten-
dait mettre à sa place! Allons donc Mais
on avait compté sans lui ; et il était là,
solide au poste, bon pied, bon oeil, Pierre
Ensile; et il allait bien le leur faire voir a
tous!
Les lèvres blanches, cherchant ses mots,
il réplique :
— Alors vous avez disposé, toi et d'autres
de nia fille, de ma fabrique, de moi-même?
Vous me fendez l'oreille, vous me mettez à
la retraite..., et...
— Mon Dieu ! Pierre-Ensile, que tu es
donc extraordinaire 1 Qui te parle de tout
Irop.Le pin a, d'ailleurs, un autre ennemi
non moins redoutable, c'est l'écureuil, qui
cause chaque année, en forêt des dégâts
considéra bles.
Dans un deuxième article nous dirons ce
qui vient d'être tenté pour assurer, dans
un avenir prochain, le reboisement com-
plet de ces dunes nues, dont l'aspect est
présentement si désagréable au point de
vue esthétique, et nous examinerons les
mesures de préservation,prises par le nou-
vel Inspecteur, pour assurer le respect
d'une forêt,véritable joyau de notre région,
appelée; dès que le nouveau réseau de
tramway sera mis en activité, à devenir
aussi fréquentée, aussi recherchée que
l'est actuellement sa voisine de La Rude-
Hère.
(A suivre) . VALÈRE MATHE
La Grande Coursé cycliste
Voici quelques renseignements supplé
mentaires sur la grande épreuve cycliste
Nantes-Les Sables-d'Olonne, qui sera cou-
rue le dimanche 14 juin, sous la présidence
d'honneur de M. Paul Bellamy, maire de
Nantes, M. Chailley, maire des Sables,
avec la participation du Comité des Fêtes
des Sables, le Vélo ce C lub Sab lais , l ' Un ion
Cy c lis t e Nan t aise, l e Vé loce C lub Nan tai s,
l e Vélo ce C lub de L a Roch e - sur Von et le
Mo to C lub Nan tai s .
Le parcours de Nantes aux Sables a été
arrêté et l'itinéraire passe par Pont-Rous-
seau, Les Sorinières, Montaigu, L'Herber-
gement, Belleville, La Roche-sur-Yon, La
Mothe-Achard, Les Sables.
Les engagements sont reçus dès à pré
sent au siège social de PU. C . N„ Café de
l'Europe, place du Commerce,à Nantes,ou
aux Sables au siège du Véloce C lub Sa b lais ,
Café du Commerce.
Le droit d'engagement pour tous les in-
dépendants licenciés de toutes catégories
est de 2 francs, qui devront être joints à
l'engagement. Les engagements devront
stipuler le numéro des licences et les cou-
leurs des coureurs. Ils seront clos le jeudi
soir 1'l juin, à 21 heures.
En outre des indépendants de toutes
séries partant dans le championnat, il
sera créé une section de To uri s tes, à la-
quelle seront seuls admis les Membres
des Sociétés organisatrices non li cenci és .
Le droit d'engagement sera de un franc
remboursable à tous ceux qui auront ef-
fectué la course entièrement dans un
maximum de fi heures.
En outre des épreuves routières ci des
sus, le Comité des Fêtes des Sables orga-
nisera l'après-midi sur notre magnifique
Plage, des courses cyclistes réservées aux
Sociétés organisatrices et qui compren
dront six épreuves différentes pour les-
quelles les engagements seront reçus le
jour même sur place,
De nombreux prix, espèces et dons di-
vers, seront attribués à ces distractions
sportives, et enfin un bal-apéritif, au Ca-
sino des Pins, auquel seront conviées les
jolies Sablaises, clôturera le programme
de l'après-midi.
eeellateaelrit. 611M8112.,16119Geal
indissement des Sables-d'Oimme
Ires Sables)
Enquête publique
Le Maire de la Ville des Sables d'Olonne
a l'honneur d'informer ses concitoyens
qu'en conformité de l'arrêté de M. le
Préfet de la Vendée, en date du 15 mai
1914, une enquête publique est ouverte
sur le projet présenté en vue de la modi-
fication des alignements de la rue du
Marais et des alignements de la rue
Volta (place du Gaz).
Le dossier restera déposé au bureau du
secrétariat de la Mairie pendant 15 jours,
du ait mai au $ juin inclus, où chaque
habitant pourra en prendre connaissance
tous les jours non fériés de 8 h. à 11 h. et
de 13 h. à 18 h.
Les 9, 10 et 11 juin, M. Marciteau, insti-
tuteur honoraire, commissaire enquêteur
délégué par M. le Préfet de la Vendée, se
rendra à la Mairie, salle du Conseil, et
.108.141.1».11SSefeleafallele
cela ? Il est simplement question d'un
garçon bien de sa personne, fortuné, et
qui désire épouser ta fille. Il se trouve que
ce garçon, étant ingénieur, peut devenir
ton associé, travailler à ta place, ou du
moins prendre la plus lourde charge.
— Et qu'est-ce que je ferai, pendant ce
temps-là?
— Je ne sais pas, moi. Tu te reposeras,
tu voyageras, tu prendras du bon temps...
Et tu conserveras ta fille avec toi, ce que je
regarde comme le premier des avantages:
Après s'être longtemps contenu, M. Lor-
nay éclatait. Etendant le bras d'un geste
large, péremptoire :
— Jamais! tu entends bien, Grégoire, je
ne donnerai mon consentement à ce ma-
riage. J'apprendrai à ceux qui me traitent
de non-valeur, me mettent de côté ou se
disposent à me passer sur le ventre, que je
ne suis pas encore mort, mais vivant, bien
vivant, au contraire. Je ne puis même pas
comprendre comment tu acceptes une
responsabilité pareille. Derrière mon dos,
en dehors de moi, on prépare un mariage,
on établit des combinaisons ayant pour
but de m'évincer, de me chasser de ma
maison, de m'arracher la direction de ma
fabrique. Pourquoi ne m'assassine-t-on
pas tout de suite? A Sparte, on supprimait
les vieillards inutiles.
Du coup, Grégoire Bontroux n'y tint
plus. Il se renversa dans son fauteuil, et
alors, à ventre déboutonné, se laissa aller
à la plus trépidante, la plus prolongée des
hilarités.
— Ce que tu es amusant ! Non tu ne te
le figures pas ! Voilà que je veux Passassi-
recevra de 13 h. à 17 h. les déclarations
des habitants de la Commune sur les avan-
tages ou les inconvénients du projet dont
il s'agit.
L ' A djoin t fr n s, G. COLLINEAU.
Bibliothèque Municipale
A l'occasion des Fêtes de la Pentecô'e,
la Bibliothèque municipale sera fermée
les dimanche 31 mai et lundi jr
s juin.
Appel aux Réservistes
Les réservistes d'infanterie non gradés
qui sont convoqués pour une période
d'instruction au mois d'août 1914 et qui
voudraient mettre un ou deux chevaux et
mulets à la disposition de l'autorité mili-
taire pour la période des manoeuvres
d'automne sont invités à•adresser, le plus
tôt possible, leur demande au Colonel
commandant le régiment d'infanterie de
leur subdivision.
Les réservistes non convoqués seront
admis à faire la même demande ; il leur
serait accordé des devancements d'appels.
Les réservistes qui amèneront des che-
vaux ou mulets ne seront pas convoqués
pour la période entière d'instruction, mais
s eu l emen t po u r la durée des man oeuvres d 'au-
tomne.
Ils recevront, à titre de frais de location,
une indemnité de 5 à 7 fra ncs p ar an ima l e t
par jou r à dater du jour de leur arrivée
au corps jusqu'au jour de leur renvoi dans
leur résidence.
Les chevaux ou mulets seront nourris
aux frais de l'Etat.
Ils recevront, en outre, une indemnité
personnelle de 2 fr. 50 par journée supplé-
mentaire au cas où l'obligation de rame-
ner, jusqu'à la garnison de leur corps
d'affectation, la voiture attelée par eux les
retiendrait plus de 23 jours sous les dra-
peaux.
Service de désinfection
Par arrêté préfectoral, M. Samuel Priou-
zeau est nommé chef de poste du service
de désinfection de Challans en remplace-
ment de M. Salaila, démissionnaire.
Dans l'Enregistrement
M. Traverson, receveur d'enregistrement
à Talmont, est nommé en la même qualité
à Saint-Florent (Maine-et-Loire).
M. Chatonet, receveur à Saint-Vivien
(Gironde), est nommé en la même qualité
à Talmont.
Avis Maritime
Les patrons pêcheurs sont informés que
le délai de tolérance étant expiré depuis
15 jours, les bateaux qui n'auront pas
leurs numéros et marques réglementaires
seront l'objet de procès -.verbaux à partir
du mardi 2 juin.
Récompenses au Courage
Par décision du Sous-Secrétariat d'Etat
à la Marine marchande, les récompenses
suivantes ont été accordées pour faits de
sauvetage ;
Urie médaille de bronze à M. Elbert,
matelot inscrit aux Sables-d'Olonne ;
Un témoignage officiel de satisfaction à
M. Mornet, matelot inscrit aux Sables -
d'Olonne.
Ces deux marins ont opéré, le 16 décem-
bre 1913, le sauvetage d'un homme qui
était tombé dans le bassin à flot du port
des Sables et était en danger de se noyer.
Médailles des Marins du Commerce
Nous sommes heureux d'apprendre que
la médaille des Marins du Commerce a
été, par décision du Sous Secrétariat
d'Etat de la Marine Marchande, acccordée
à M. Jomeau (Noël - Claude- Désiré), pilote
aux Sables-d'Olonne, président du Syndi-
cat des pêcheurs sardiniers ; à M. Viamt
(Albert-Charles), patron-pêcheur aux Sas
bles-d'Olonne, vice-président du Syndicat
des pêcheurs-sardiniers, et à M. Delavaud
(J e a n Pierre-Mathurin), patron-pêcheur à
Saint-Gi lles- sur -Vie.
Toutes nos félicitations aux nouveaux
décorés.
Récompenses aux Sauveteurs
Par décision prise sur l'avis du Conseil
supérieur de la Marine, le Ministre vient
d'accorder des prix Henri Durand (du
Blois), aux sauveteurs ci-après désignés ;
Prix de 1.000 francs : M. Clément -Vidai
Fradet, matelot à bord du vapeur Burd i
ga la , de Noirmoutier ; sauvetage d'une
femme en rade de Rio-de-Janeiro.
ner maintenant! D'aventure, ce sucrier ne
contiendrait il pas le poison des Borgia ?
Veux-tu que je te dise ? Tu es fou, tu de-
viens complètement fou!
— Faites-moi enfermer alors I s'écria
majestueusement Pierre-Ensile c'est encore
une solution.
L'autre, continuant avec un tremble-
ment convulsif, répétait :
— Non vrai ! tu es bien trop drôle,cousin!
Je te demande pardon, mais c'est plus fort
que moi. Voilà que je veux te faire enfer-
mer, maintenant? J'en laisse éteindre ma
pipe
— Ris toujours ; ça n'empêche pas que
ma fille..,
— Eh ! laisse ta fille tranquille. Elle n'est
pour rien là-dedans ! Jamais Raoul Som-
mières, qui est un garçon bien élevé, un
galant homme, ne lui a dit un mot pins
haut que l'autre ; il a dansé avec elle plu-
sieurs fois, sous tes yeux, je te l'ai dit, au
bal de la Préfecture ; voilà tout. Il a cru
comprendre qu'il ne déplairait pas à cette
enfant, qui de son côté dansait volontiers
avec lui. Alors, avant tout, il est venu me
trouver et m'a exprimé ses désirs, à moi,
son proche parent. C'est tout ce qu'il y a
de plus naturel, de plus correct. Il ne
pouvait pas déposer une pétition au Conseil
d'Etat ou à la Chambre. Et alors moi je me
suis rendu auprès de toi. Là-dessus, tu
t'emballes et tu use fais une scène qui
serait révoltante si elle n'était absolument
risible, car j'en ai encore mal aux côtes.
Tiens, je te verse un verre de vieille, cou-
sin, et je vais rallumer ma pipe.
La s u i te au p r o cha in numéro ,

I
Prix de 1.000 francs : MM. Eugène Al-
phonse Rouet, patron du dundee de pêche
Sain te Yo lande, (300 francs) ; Jules-Alfred
Cadou, matelot (200 francs); Pierre Char-
ron, matelot (200 francs) ; Eugène-Pierre-
Paul Turbé, matelot (200 francs); Gaston-
René Joseph Taraud, mousse (100 francs).
Ces marins sont tous de I'lle-d'Yeu et
composaient l'équipage du dundee Sain te -
Yo lande.
Sauvetage du dundee M arie Emmanue l,
de l'Ile d'Yeu, le 19 octobre 1912.
Prix de 1.000 francs : M. Marcel Geor-
ges Eugène Brugeon, matelot du nôtre
M arceau, de l'Ile-d'Yeu.
Sauvetage d'un homme à la mer, le
5 avril 1913.
Certificat d'Etudes primaires
Voici les dates auxquelles auront lieu
les examens du certificat d'études pri-
maires dans l'arrondissement des Sables-
d'Olonne :
12 juin. - Les Moutiers-les-Mauxfaits.
15 juin. - Saint-Gilles-sur-Vie.
16 juin. - Saint-Jean-de-Monts.
17 juin. - Beauvoir-sur-Mer.
19 juin. - Noirmoutier.
26 juin. - Palluau.
27 juin. - Challans.
4 juillet. - Talmont.
7 juillet. - La Mothe-Achard.
10 juillet. - Les Sables-d'Olonne (garçons).
11 juillet. - Les Sables-d'Olonne (filles).
A I'lle-d'Yeu, les examens auront lieu dans
la première quinzaine de juin.
Dans les Ponts et Chaussées
Par arrêté du 25 mai 1914, MIL' Marie
Meillette, dame sténo-dactylographe des
Ponts et Chaussées de 7° classe, actuelle-
ment attachée, dans le département de la
Vendée, au service maritime (bureau de
l'ingénieur ordinaire aux Sables-d'O
tonne), a été affectée, à dater du ter juin
1914, sur sa demande, dans le départe-
ment de la Gironde, au service du con-
trôle de l'exploitation technique des Che-
mins de fer de l'Etat.
Commission de Surveillance
de la Prison
La Commission de surveillance de la
maison d'arrêt des Sables, se réunira
mardi prochain, 2 juin, à 10 heures, sous
la présidence de M. Villey, sous-préfet.
La vente de l'Ortolan gras
M. le Ministre de l'Agriculture fait con-
naître que le transport et la vente de
l'ortolan gras seront tolérés, à titre tout à
fait exceptionnel, pendant les mois de
juin et juillet 1914.
Cette tolérance s'étendra à la journée du
dimanche 31 mai.
Chambre des Notaires
Voici la composition de la Chambre de
Discipline des Notaires de l'arrondisse-
ment des Sables d'Olonne pour l'année
1914 -1915 :
M. Dorion, président ; M. Alexandre
Poiraud, syndic ; M. Leménager, rappor
teur ; M. Moreau, secrétaire ; M. Branger,
trésorier ; MB9 Biret et Grandjean, mem-
bres.
Avis aux Navigateurs
Neuf bouées métalliques peintes en
blanc ont été mouillées à la pointe de
Chancardon (Ife- de-Ré), en vue des tra-
vaux poursuivis sur le caisson immergé
pour la construction d'une tourelle balise.
L'une de ces bouées est mouillée à cinq
cents mètres environ des autres.
Amicale des Instituteurs
L'assemblée annuelle de l'Amicale ven-
déenne des institutrices et instituteurs de
Vendée aura lieu, à Fontenay le Comte, le
samedi 11 juillet 1914.
La Réception des Officiers
du 1rr Dragons
A six heures, dimanche, la Municipalité
offrait, dans le grand hall du Café de la
Plage, un vin d'honneur aux officiers du
1.r régiment de dragons, qui était arrivé
le matin aux Sables pour faire des exerci-
ces de tir.
A côté de M. Collineau, ter adjoint, se
trouvaient M. Raoul Penaud, député, M.
le Sous-Préfet et les Conseiles munici
peux. M. le lieutenant-colonal Meyer, qui
commande les deux escadrons en garnison
dans notre Ville et dont nous avons déjà
pu apprécier l'aménité et la bonne grâc. 3,
accompagnait M. le colonel Martin Co
Boui lion.
Eu les termes les plus heureux, M. Col-
lineau souhaite la bienvenue aux officiers
que notre cité est heureuse de recevoir.
M. le colonel Martin de Bouillon le remer-
cie de la façon la plus cordiale et remercie
la Municipalité qui s'efforce de rendre
facile et agréable le séjour de la troupe en
cette station balnéaire déjà si plaisante
par elle-même.
Foires de Juin et Juillet
aux M ou t i ers - les -Mauxfa i ts e t d Ta lmon t
Il est rappelé au public que par déci-
sion du Conseil Général à sa session d'août
dernier et sur la demande des communes
intéressées, les jours de foires de Talmont
et des Moutiers-les Mauxfaits ont été fixés
ainsi qu'il suit :
Moutiers -les- Mauxfaits : les foires de
juin et de juillet se Hench not désormais
le dernier lundi de ces mois.
Celles de Talmont les 20 juin et 20 juillet
comme pour les autres mois.
Grandes Manoeuvres en 1914
Sauf modifications d'ici là, les manoeu-
vres d'automne en 1914 auront lieu dans
les conditions ci-dessous et aux dates ci-
après.
Les brigades seront renforcées : la 41.
brigade (64' et 65« régiments d'infanterie),
par un escadron du 2° chasseurs, deux
groupes du 51° d'artillerie, une demi-
compagnie du génie ; la 42° brigade (93.
et 137' régiments d'infanterie), par des
éléments identiques.
La 41e brigade utilisera seule des éclai
reurs montés d'infanterie provenant du
2. chasseurs,
Manoeuvres de la 21' division. - Du 1er
eu 4 septembre, marches de concentration ;
du 6 au 8, manoeuvres de régiment contre
régiment ; du 10 au 12, manoeuvres de
brigade contre brigade ; du 14 au 15, évo-
lutions de division.
Repos pour les troupes les 5, 9 et 13
septembre.
Région de manoeuvres : Luçon, Chanton-
nay, Fontenay -le Comte.
Manoeuvres de la 22° division. - La 22'
division exécutera des évolutions combi-
nées de troupes de toutes armes au camp
de Coëtquidan et limitées au nord de la
Loire.
Naufrage d'un Sloop
Le sloop homardier G i lbe r t e, armateur
Sauvestre, patron Taraud, matelot Gloria,
du port de l'He d'Yeu, a sombré dans la
nuit de vendredi à samedi auprès du
phare des Barges, par suite d'une. forte
bourrasque.
Ce bateau faisait route pour l'Ile-d'Yeu
après avoir vendu le produit de sa pêche
à la Poissonnerie des Sables.
Les deux matelots furent assez heureux
de rallier notre port à l'aide du petit
canot.
La Gi lber te était assurée pour la somme
de 3.500 francs.
Mouvement de Troupes
Ce matin vendredi, les deux escadrons
du 1.r régiment de dragons, après un
séjour de 5 jours en notre ville, ont quitté
Les Sables pour rejoindre leur caserne-
ment à Luçon.
Le 64° de ligne, en entier, d'Ancenis,
fera son entrée aux Sables le dimanche
7 juin. Il repartira le 17.
La musique accompagnera le régiment.
Fête de la Pironnière
C'est dimanche prochain, jour de la
Pentecôte, que se tiendra l'Assemblée an-
nuelle de la Pironnière. Rappelons aux
nombreux promeneurs qui ne manque-
ront pas de se donner rendez-vous, qu'en
outre des distractions foraines, ils trouve-
ront A u Pe ti t Trianon, chez l'ami Gitton,
de quoi faire de copieux goûters : ho-
mards, crabes, coquillages, sans oublier
les conserves de tous genres, le tout arrosé
de vin délicieux.
Qu'on se le dise
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par Ma. Marie-Louise Chavantré, rue
du Bastion prolongée, a trouvé une canne
avec poignée. La lui réclamer.
Accidents du travail
M. Delphin Thomas, 41 ans, chauffeur à
l'usine Blanzy-Ouest, étant à casser du
charbon a reçu un éclat dans l'oeil gauche
qui lui a occasionné un abcès de la cornée.
20 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Manger.
M. Julien Simon, 25 ans, charpentier
chez M. Corbet, a eu un abcès à la main
droite occasionné par un éclat de bois qui
a pénétré dans la chair.
8 jours, d'après M. le Dr Manne._
Ma. Julia Gendron, 17 ans, rue du
Sémaphore, à La Chaume, journalière à
l'usine Ramell, en déplaçant une baille
est tombée, elle s'est contusionné et fait
une entorse au pied gauche.
10 jours, d'après M. le Dr Pelas.
M. Armand Rouvière, de La Chaume,
journalier pour l'usine Pajarola et Delaney
a reçu un bloc de charbon sur la main
gauche qui lui a occasionné une plaie par
écrasement de l'annulaire.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Pales.
M. Joseph Ragé, 52 ans, de La Chaume,
manoeuvre à l'usine Pajarola et Delaney,
en déchargeant le steamer V énus a été
heurté par une benne qui lui a occasionné
des contusions à la jambe droite.
10 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Pelas.
I
AUX NOUVELLES GALERIES
—« LES SABLES D'OLONNE »—
.A.OTTIELLEIVIENT
Expo Elition des
NOUVEAUTÉS D'ÉTÉ
Tissus, Ombrelles
Chapeaux de Paille et Toile
Confection, Bonneterie
GRAND CHOIX D'ARTICLES
point
Première Communion
Costumes, Aumônières, Brassards,
Missels, Chapelets, Médailles, Souvenirs,
Cierges, etc., etc.
A tout A che teu r d'un Missel, i l s era
offert gra tui t em en t une m agnifique
—« IMAGE SOUVENIR n---
NE RIEN _ACHETER
sans avoir visité les Nouve l les G a le ries
ET COMPARÉ LES PRIX
.LES GALERIES
LES D'OLONNE e-
LT__,E1./IENT
;Mon des
TÉS D'ÉTÉ
Ombrelles
Olonne
Réparation des Chemins de
L'Ileau et de Rabaudière-Cham-
paillas. - Le Maire de la commune
d'Olonne à l'honneur d'informer ses con-
citoyens que le transport de la pierre, sur
les chemins de L ' I leau et de Rabaudi è re -
Champ a il las, se fera lundi prochain Pr
juin. Le Maire invite tous les riverains à
prêter gratuitement leur concours à ce
t ra va i l dont l ' u t i l i té es t reconnue de tous.
L e M a ire, Valère MATISÉ.
- Notre tramway. - C'est aujour-
d'hui définitivement décidé : le Conseil
Général s'est prononcé sans appel : le
tramway des Sables à Bourgneuf passera
par le chemin vicinal des Sables à La
Bauduère.
Je sais bien que ce tracé a suscité de
nombreuses controverses : il est d'ailleurs
impossible de contenter tout le monde...
et son père, mais ce que je puis affirmer,
sans craindre le moindre démenti, c'est
qu'il remplit de joie les habitants de nos
villages. Examinons très rapidement la
voie que suivra le nouveau tramway dans
la traversée de la commune.
Après avoir quitté la gare des Sables
et longé la ligne de chemin de fer pendant
environ trois cents mètres le tramway
passera par dessus cette ligne, sur un
pont métallique et viendra prendre le
chemin vicinal no 3 à 50 mètres du vil
lage de la Grande Garlière (exactement à
la courbe du chemin), en évitant le jardin
à M. Proust ( Emilien), et en coupant les
pièces appartenant à MM. Guilbaud (Henri),
Lhommeau (Abel) et Mairand (Etienne).
Puis le tramway suit le chemin vicinal
qu'il quitte pour éviter le village de la
Salle et rejoint juste en face le chemin
conduisant à La Bréchoire. Puis il poursuit
sa route, passe devant le village de La
Bauduère, près l'ancien séminaire, sur le
pont du canal et, à 50 mètres de la rivière
abandonne le chemin vicinal pour se diri-
ger sur Champclou, qu'il atteint aussitôt
l'agglomération et quitte la commune pour
se rendre à l'lle-d'Oloune.
Une seule halte a été jusqu'à ce jour
prévue, celle de Champclou -la -Forêt qui
se trouvera placée près du canal à l'endroit
même où le tramway abandonne le chemin
vicinal n° 3, pour filer vers Champclou.
Mais le moment venu, la Municipalité
saura intervenir pour que deux autres
haltes, au moins, soient créées dans la
traversée de la commune, l'une au Quatre-
Chemins de La Girvière, l'autre au Chail-
le bourg d'Olonne.
La construction de ce réseau sera, pour
notre commune, une source de richesse :
les dépenses qu'il y aura lieu d'effectuer,
pour les seuls travaux compris entre Les
Sables et Champclou dépasseront 100.000
francs. C'est donc de l'ouvrage assuré
pendant de longues semaines pour de
nombreux journaliers.
Et maintenant il ne nous reste plus
qu'un souhait à formuler : c'est que la
construction de la nouvelle ligne no mm once
le plus rapidement possible.
- La première pesée de foin. -
Vendredi a eu lieu, sur la bascule publi-
que la première pesée de foin de la saison :
M. Elbert (Jean), cultivateur à L'Aurière,
a en effet livré une charretée de foin nou-
veau du poids brut de 1.035 kilos, à M.
Migné (Pierre), du même village.
- Arrivée du Percepteur. - Les
habitants sont informés que le Percepteur
des Sables Banlieue se tiendra, lundi 1.,
juin, à la Mairie d'Olonne, de 8 heures à
midi.
- Nos Préveils.- Les prochains pré
volts sont fixés comme suit : préveil de
La Routière, premier dimanche de juin ;
préveil de La Bauduère, deuxième diman
che, et préveil des Chirons, le troisième
dimanche du même mois.
Château-d'Olonne
Tombée dans un puits. - Le 21 m I
courant, M.. veuve Danieau, 69 ans, est
tombée dans le puits de sa maison en
cherchant à puiser de l'eau.
La pauvre vieille fut ramenée à terre
mais, malgré les soins empressés qu'on
lui prodigua ne put être ramenée à la vie.
Mrs° veuve Danieau était très connue
aux Sables où elle tenait, chaque année
pendant la saison d'été, un parc à ânes sur
la Plage.
Le Bernard
Pauvre enfant! - Depuis quelques
temps on parlait, entre voisins, dans le
bourg du Bernard, que de mauvais traite
monts étaient exercés sur la jeune Baro-
quin (Eva), 5 ans, par son père et sa con-
cubine, la nommée Coumailleau. La ru-
meur publique rapportait notamment que
cette enfant était très malade et manquait
totalement de soins et même de nourriture.
Le dévoué maire du Bernard se rendit,
accompagné d'un gendarme, au domicile
de Baroquin, où il fut constaté que sa fille
se trouvait seule dans une chambre elle
était alitée et très affaiblie, avait le corps
décharné et atteint de fièvre; les vêtements
et la tête couverts de poux et demanda à
boire à ceux qui l'approchèrent. Mais il
ne fut relevé aucune trace de coups.
A la suite d'une descente de parquet
qui a eu lieu samedi, M. l e Juge d'Instruc-
tion a délivré un mandat de dépôt contre
la veuve Coumailleau, 34 ans, journalière,
sous l'inculpation de mauvais traitements.
Elle a été écrouée à la prison des Sables.
La Tranehe
Le Banquet de La Faute. - Dans
la section de vote de La Faute, hameau de
la commune de La Tranche, tous les sof •
'rages exprimés ont été donnés à M. le D'
Pacaudaux dernières électionslégislatives.
Son succès fut accueilli avec un enthou-
siasme facile à deviner. Un banquet de
cinquante couverts fut organisé le 21 cou-
rant en l'honneur du nouveau député de la
1r. circonscription des Sables-d'Olonne.
Celui ci est arrivé à La Faute vers 11 heu
res et a été l'objet d'une vibrante ovation.
Une jeune fille de la localité lui a offert
une superbe gerbe de fleurs en lui souhai-
tant la bienvenue. Les manifestants se sont
rendus ensuite chez M. Lambert Seguinot,
conseiller municipal et restaurateur, qui
avait accepté la mission de préparer le
repas et qui a fait merveille. La salle était
gracieusement décorée et aux tables pri-
rent place des convives joyeux.
Au dessert, M. Dagondeau, directeur du
Syndicat des Marais de La Faute, a pro-
noncé un discours que nous regrettons de
ne pouvoir reproduire faute de place et
qui traduisait en les termes les plus heu-
reux les sentiments de cordiale sympathie
de la population pour son élu.
Le député a répondu avec une émotion
bien explicable ; il a dit son attachement
à ses amis fautais, dont la fidélité l'a par-
ticulièrement touché, et il a affirmé une
LA UNDEE REPUBLICAINE
esnageseseenneraaamMareeeareseage2
fois de plus son amour pour le peuple,
dont il est issu. Sa sollicitude pour le pe-
tit, dont il a toujours été comme médecin
et comme homme politique l'ami et le dé
fenseur. Il a terminé au milieu des ap-
plaudissements en remerciant de sa pré-
sence M. Edouard Seguin, le sympathique
président du Comité républicain de L'Ai-
guillon-sur-Mer.
Ce dernier, en quelques paroles aima-
bles, l'a assuré de ta sympathie de tous
les républicains de sa commune.
A l'issue du banquet, le Dr Raoul Pe-
naud a entonné La M ars ei l la is e . Bien après
son départ les réjouissances se prolongè-
rent. Un bal populaire se prolongea assez
tard dans la soirée.
BretignoHes
Une Protestation. - Nous recevons
la lettre suivante avec prière d'insérer :
Monsieur le Rédacteur,
On me communique une réponse dans
l 'Eto i le de la Vendée signée E. P.
Le signataire n'est autre que l'abbé Pateau,
qui n'est ni curé, ni vicaire, mais simplement
professeur à Richelieu.
La réponse à l'article de la Vendée Répub li -
caine en date du 9 mai et intitulé a Scènes de
Sauvagerie n, est très embarrassée et ridicule
à la fois.
Donc d'après cet ensoutané c'est moi qui
aurais été le provocateur dans la soirée du
26 avril dernier ?...
Ce qu'il oublie de dire, c'est que l'on avait
préparé contre ma personne un complot ou
plutôt un guet-apens.
A cet effet, on avait, au préalable, enivré les
cléricaux honora b les , si chers à M. Pateau, et
dont tous les honnêtes bretignollais connais-
sent et apprécient la conduite.
A Bretignolles, personne n'ignore les faits,
mais en altérant, ou plutôt en supprimant la
vérité, ce Monsieur est tout simplement dans
son rôle de prêtre romain.
Avec mes remerciements, veuillez agréer, etc.
Léon MÉNARD,
Cu l tivateur à La R i v o ire .
Croix-de-Nie
Horrible accident. - Mercredi, M.. I
veuve Viaud, marchande de poissons à
Croix-de Vie, traversait la voie, au passage
à niveau, près de la gare, au moment où
le train de onze heures faisait la manoeu-
vre. Surprise par une rame de wagons que
la locomotive venait de repousser, elle fut
tamponnée, renversée et plusieurs voitu-
res passèrent sur elle. Quand on la ramassa,
on s'aperçut que son corps était horrible-
ment mutilé: la jambe gauche étaitlittéra-
lement sectionnée et la jambe droite arra-
chée du tronc.
La mort avait été instantanée.
Beauvoir-sur-Iler
Election. - L'élection d'un Conseiller
d'arrondissement pour le canton de Beau-
voir-sur Mer, en remplacement du regretté
D' Riou, est fixée au dimanche 7 juin.
Noirmoutier
Descente de Parquet. - Le Parquet
des Sables -d'Olonne s'est transporté à
l'Herbaudière afin d'éclaircir le mystère
planant sur la mort de Pierre Dupont,
décédé le 26 avril. L'autopsie a été prati-
quée par M. Henrot, médecin légiste. Elle
n'a révélé la trace d'aucun poison ni de
coups ayant pu entraîner la mort. Eu
conséquence l'enquête a été close.
Aux NouvellesGaleries
—« LES SABLES-D'OLONNE 5—
Du SAMEDI 6 JUIN au LUNDI 8 JUIN
— VENTE-RÉCLAME
d'Articles de
Vé l o cip é di e e t Ph o t ograph i e
SIÈGES DE PLAGE
_Articles de, Sports
MEUBLES DE JARDIN
De nombreux Articles seront mis en
Vente à des Prix excessivement
avantageux.
Consu l t er l e Ca ta logue éd i té spéc ia l em en t
pour cet te VENTE-RÉCLAME
Arrondissement de Fontenay-le-Comte
Luçon
La Question de l'Evêché. - Après
de nombreux pourparlers entre laVille de
Luçon et un groupe de catholiques, un
contrat de vente vient d'être signé, par
lequel le groupe devient propriétaire de
l'évêché et du collège Richelieu, pour la
somme globale de 200.000 francs.
.1.141.9,1698RIMMISSES. .0.79•118711/111710113Maf flea
Tribunal Correctionnel des Sables
A udien c e du Mercredi 27 Ma i 1 9 14
Chasse aux Oiseaux de Mer
M. Trichet (Canaille), sergent rengagé, a
été surpris par M. Bertrand (André), ma-
réchal-des logis aux Moutiers-les-Maux-
faits, chassant des oiseaux de mer aux
environs de La Faute.
Malgré ses dénégations, Trichet est con-
damné à 25 francs d'amende et aux frais.
Vol de Palourdes
La nommée Haye (Marie), femme Bré-
chet, 39 ans, demeurant à L'Herbaudière
de Noirmoutier et son fils Friou (Augus-
tin), 17 ans, ont, le 27 avril dernier,
soustrait des palourdes dans le parc de M.
Penisson (Pierre), 45 ans, propriétaire au
même lieu.
La femme Bréch3t est condamnée à
24 heures de prison avec sursis : son fils
est acquitté comme ayant agi sans discer-
nement et remis à ses parents.
Plaidant M. Lecomte.
Coups et Blessures, Ivresse
Le nommé Bougres, 44 ans, marin aux
Sables, est prévenu de coups et blessures.
Le 19 mai, cet individu, qui se trouvait
dans un état complet d'ivresse, a pénétré
au domicile de sa femme qui vit seule
avec son fils. Après avoir brisé les meubles
et frappé ce dernier, Bougras ouvrit une
armoire et déchira un jupon appartenant
à sa femme.
Devant le Tribunal le prévenu verse
d'abondantes larmes. « Je le jure, dit-il,
je ne recommencerai plus! »
Bougres est condamné à 1 mois de
prison et à 11 francs d'amende,
Plaidant M. Lecomte.
Outrage à Agent
Bruneleau (Charles), 33 ans, marin aux
Sables, étant ivre, s'était couché sur la
voie publique lorsque sa mère voulut l'ame-
ner en son domicile. L'agent Phelippeau,
qui passait à cet instant, intervint pour
aider Mm' Bruneleau à conduire son fils.
L'ivrogne, pris d'une fureur subite, insul-
ta l'agent Phelippeau de la Mann la plus
grossière.
Bruneleau, revenu aujourd'hui à de
meilleurs sentiments, manifeste des ex-
CU SU.
Le Tribunal le condamne à 6 jours de
prison avec application de la loi Bérenger
et à 5 francs d'amende sans sursis pour
ivresse.
Coups et Blessures
Le jeune Thomazeau (Joseph), 19 ans,
marin-pêcheur aux Sables, condamné il
y a deux mois à peine à 2 mois de prison
pour outrage à agent, comparaît, de nou-
veau devant le Tribunal, prévenu cette
fois de coups et blessures.
Le 26 avril dernier, Thomazeau passa
sa journée à se battre. Le matin, il prit
d'abord part à une rixe au cours de
laquelle il reçut force horions. Le soir, il
chercha querelle au sieur Doublet (Aris-
tide), 25 ans, marin au même lieu et le
frappa brutalement à la jambe gauche.
Doublet fut, en outre, égratigné à la figure
et eut son tricot de laine déchiré.
Thomazeau est aujourd'hui condamné à
6 jours de prison.
Un Professionnel du Vol
Le jour de foire de Beaulieu sous la-
Roche, M. ViolleaulArthur), 58 ans, culti-
vateur à Martinet, fut victime d'un vol
de 40 billets de 100 francs dans les condi-
tions suivantes :
Il se promenait sur le champ de foire
lorsqu'un individu le frôla à plusieurs
reprises différentes : « Cet individu, dit le
témoin au Tribunal, tremblait comme un
homme qui aurait eu très froid. Je crus
qu'il allait tomber d'un mal et je m'ap-
prêtais à lui venir en aide lorsqu'il s'éloi-
gna rapidement. Juste à cet instant l'en-
loppe de mon portefeuille tomba à terre.
Je le ramassai et je portai vivement ma
main à mon petit gilet. Mon portefeuille
contenant 4 000 francs avait disparu.
Aux cris de : « Au voleur 1 au voleur! »
poussés par moi, mes voisins se mirent à
la poursuite de l'individu qui venait de
me quitter et un jeune homme fut assez
heureux de le rejoindre et de l'arrêter. On
le fouilla et on trouva sur lui mes 40
billets de 100 francs e.
Le voleur, âgé de 25 ans, né le 10 janvier
1889,déclara se nommer Louis Sim on, mais
son véritable nom est Simon (Louis Ma-
thias). Le couteau, un couteau spécial
qu'emploi les voleurs à la tire, fut saisi.
Cedangereuxindividua déjàétécondamné,
pour vols ou tentatives de vols à la tire, à
de nombreux mois de prison par les Tribu-
naux de Issiogeaux, Nevers, Clermont-
Ferrand, Charolles, Villefranche, etc. Le
jour de la foire de Beaulieu trois autres
individus l'accompagnaient mais il a été
impossible de retrouver ses complices.
Simon (Louis Mathias), déclare, en lar
moyant, que c'est la misère qui l'a poussé
à commettre le vol qui lui est reproché.
M. le Procureur de la République prie
le Tribunal de se montrer sans pitié pour
ce professionnel du vol.
Malgré une très éloquente plaidoirie de
M' Lecomte le Tribunal condamne Simon-
(Louis Mathias), à 2 ans de prison.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Une do Uttôtel-de-Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
—« LES SABLES-H OL ONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur l‘lesure
Et Fajta d'avance
Rayon importan t d e Chap e l le r ie n ouve l le
VÊTEMENTS P' IM TRIAGES St CÉRÉMONIES
H OMME S E T DAME S
« Très beau Choix de e
COSTUMES COMMUNIANTS
Mode l es Nouveaux - Prix Excep tio nn e ls
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESDERS
La Maison accepte les Bons du
C R É D I T si im rr,
ETAT-CIVIL DES SABLES
RU 2f au 28 Ma i 1 9 1 4
NAISSANCES
Honorine-Gabrielle-Joséphine Bonnin, rue Ber-
gère, 13.
Marcel-Félix-Henri Florence, route du Château.
PROMESSES DE MARIAGES
Léopold-Alexandre-Florimond Porchier, char-
cutier, route de Nantes, et Loetitia-Caroline-
Marie-Louise Vrignaud, cuisinière, rue des
Francs-Maçons.
MARIAGES
Georges-Émilien -Sadi Butaud, marin, rue du
Port, et Marie-Thérêze-Eugénie-Honorine
Mocquillon, sans profession, rue Félix-Faure.
Armand-Théophile Robert, mécanicien, rue
du Thabor, et Yvonne-Eugénie-Joséphine
Lepeigné,sans profession, place de la Barre.
DÉCÈS
Célestine Paingeaud, 84 ans, propriétaire,
veuve de Alexandre Guillon, rue des Jardins.
Florentine-Anna-Ernestine Guédon, 15 ans,
rue Daniel-Fricaud.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Joseph-Adolphe-Philippe Légé, rue du Four.
LA HERNIE
Ex- Religieux :rot éntgéregten iel'firsomiteer, doges
gratuitement sa précieuse -formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sana perte de temps et sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre la lier •
nie, seul, le Traitement du Révérend,
d e M. SCHLAFLI, spécialiste diplômé, '75,
Boulevard de la Villette, a Paris,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois. ainsi que l'attestent quantités de
personnes guéries dans la région.
Le Traitement du Révérend est le seul
qui prenant la cause à sa source, rend leur
vitalité primitive aux tissus affaiblis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
dangereux et malsains.
Consacre par 24 années d'applications dans les
Congrégations du monde entier, le Traitement
du Révérend est le seul qui soit patronné
et ordonné par le Corps Médical, Prêtres, Religieuses
et dont les résultats soient officiellement
garantis dans tous les cas, même les plus in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner. ainsi
,que celles qui voudraient se traiter et guérir, M.
Marcel SCI-ILAFLI, fournisseur particulier
du Clergé se tiendra lui-même, h leur disposi-
tion, de 9 heures à 3 heures, à
Parthenay, Hôtel Tranchant, vendredi 5 juin.
Mort, Hôtel de la Brèche, samedi 6.
Fontenay. Hôtel de France, dimanche 7.
Luçon, Hôtel du Brout-Couronné, lundi 8.
Roche-s- Von, Hôtel du Pelican, mardi 9.
Les Sables, Hôtel du Cheval-Blanc, mercredi 10.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, jeudi 11.
Bressuire, Hôtel du Dauphin, vendredi 12.
1,e mémo succès est assuré et garanti dans tous
les cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Renseignements gratuits et discrets pour traite..
ment par correspondance.
gragealein
L'Asthme d'été
Chaque année, dans la seconde quinzaine de
mai, pour durer environ deux mois, apparaît
l'asthme d'été. - Les symptômes sont le coryza,
des picotements dans les yeux, des éternue-
ments répétés, puis enfin de la gêne respira-
toire, les bronches se prennent et de véritables
crises d'asthme se déclarent. - Les meilleurs
remèdes à opposer à ce s crises sont le Narizol
Berthiot contre le rhume de cerveau, et la
Poudre Louis Legras contre la suffocation. La
Poudre Louis Legras calme instantanément
les plus violents accès d'asthme, de cale érhe,
d'essoufflement, d'oppression, de toux, de
vieilles bronchites, e t guérit progressivement,
- Narizol Berth'ot, 1 fr. 35 la boite. Poudre
Louis Legras, 2 fr. 10. Envoi contre mandat
adressé à Louis, Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
L'Asthme guéri
La lettre suivante en est la meilleure preuve :
e Monsieur ROUSSEAU, Fontenay-le-Comte,
n Ma belle-mère m'a prié de vous remercier
pour votre SIROP TELL. Elle en a fait
usage depuis quelque temps et son asthme
ma/gré ses 70 ans, tend à disparaître d‘eur
en jour.
s Pour la c oque luche, mon garçon prétend
avoir guéri son enfant avec ce m ême sirop ;
aussi m'a-t-il prié de vous remercier.
Signé : J. LABORDE, à Challans (Vendée). n.
Le SIROP TELL est une merveilleuse
et toute récente découverte. Nous ne saurions
trop le recommander aux aahmatiques et aux
coquelucheux qui, après avoir tout essayé,
n'ont obtenu qu'un soulagement incertain et
temporaire. Un seul flacon suffira à les con-
vaincre. On trouve le SIROP TELL dans
toutes les bonnesPharmacies au prix de 3fr. 25
le Flacon.
Envoi franco contre un mandat-poste d'égale
somme à la PHARMACIE C. ROUSSEAU, Fonte-
nay-le-Comte (Vendée). Dépôts :
Sables.d'Olonne -Ph armaciesParant,Soreau, Lamy. -
Beauvoir- sur-Mer. - Pharmacie Augereau.
Challans. -Pharma cies Bourdeau,Chevillon,L1prée.
La Carnac.. - Pharmacie Gluard.
Moutiers-les-Mauxfaits. - Pharmacie Monnier.
Angles. - Pharmacie Abrdie.
Champ -S. int-Père. -.Pharmacies Gluard, Rist°,
Bouin. - Pharmacie Chiron.
Talmont. - Pharmacie Renault.
Saint-Gilles-sur-Vie - Pharmacie Chauvière.
Coés. - Poarmacies Canaan et Porteau.
Croix-de-Vie. - pharmacies Tesson, Gaudineau.
Saint-Jean-de-Monts - Pharmacie Guérin.
La Mothe-Achard.
Beaulieu - Pharmacie Ferré.
Nient-le-Dolent. - Pharmacie Masson.
Palluau. - Pharmacies Guérineau, Imberi.
Apremout - Pharmacie Sellier.
LA HERNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Celte infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenus, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française 'd'Orthopédie de
Paria.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail /en.
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté h leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie e i fluide soit elle, qui
résiste à rection bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne voue laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
Le. BOohe-SUr-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, Mus les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, 1.« mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Beauf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 112 h 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc,
dimanche de chaque mois, 9 h 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois. 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtil. du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 b.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3° mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, ler jeudi
de chaque mois, 10 h. h 6 h.
Monts,igu, Hôtel Roy, dernier jeudi d e chaque
mois. 10 hi. h 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
' MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRE S perfec tion n ées
M. CHARLY, p our t ou tes l e s dév ia t ions d es
organes de la femme .
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Roche l le .
qat v;.us INQUIÈTENT
eer es cedex, à G. LACROIX, 0.3', Ph,«-Stétiall°, Lillo IllOol/•
MESDAMES
Le Gérant, %TAURE MATHÉ.
Sables-d'Olonne. - Imp. ROCHE-JOURDAIN

Foires de la Semaine
Dimanche 31 mai. — Assemblée gagerie :
Le Chateau.d'Olonne (Pironnière), Longeville,
Les Magnils-Reigniers, Montreuil, Nalliers (à
Chevrette), Rosnay (au Plessie), Sainte-Cécile,
Saint -Hilaire-du-Bois, Saint- Laurent- de-la-Salle,
Saint-Pierre-le-Vieux (à Chalais), Saint- Vincent-
sur-Graon, Simon-la-Vineuse, Xanton-Chasse-
non.
Lundi ter juin. — Aizenay, Breuil-Barret,
Ile-d'Yeu, Maillezais, La Roche-sur-Yon (foire
aux poulains), Saint-Gilles-sur-Vie, St-Urbain,
Tiffauges. — Assemblée gagerie : Angles, Bois-
de-Céné, Le Bourg-sous-la-Roche (à Noiron),
La Claye, Fontaines, Fontenay (route de
Nantes), Le Girouard, Ils-d'Olonne, Notre-
Dame-de-Riez, Saint- André -Goule -d'Oie, Saint-
Denis-la-Chevasse, Saint-Michel-en-l'Herm
la Dive, Vairé.
Mardi 2. — Bournezeau, Grosbreuil, Grues,
Saint Gilles-sur-Vie.
Mercredi 3. — L'Herbergement • (marché à
chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Mouil-
leron-en-Pareds, Saint-Cyr-en-Talmondais.
Jeudi 4. — Beauvoir-sur-Mer, La Mothe-
Achard, Nalliers, Pouzauges.
Vendredi 5. — Sainte-Hermine.
Samedi 6. — Belleville.
e.2)r.ssammemme,w,
BIBLIOGRAPHIE
La Vie Heureuse
Somm aire du Num éro du 2 0 Mai 1 9 1 4
La grande dame et les petits Boules. — La
poésie dans l'éducation féminine, par Jean
Richepin, de l'Académie Française. — Une
grande première : Ce qu'il faut faire, par
Arthur Meyer. — La Mode de la Vie Heureu se
Les robes d'hiver étaient ouvertes, les robes
d'été seront fermées. — Le petit Boule est
parfait, par M. Menans de Corre. — L'Art et
la Curiosité : Une grande collection. — Autour
d'un tableau de Mantegna, roman (fin). — La
lampe s'éteint, par René Maizeroy. — Ecole•
avec tout le confort moderne, par Martine
Régnier. — La ligne des robes et la ligne fé-
minine, par Claude France. — C'est la mode
et le moment despique-niques, par Pierre de
Trévières. — A la plus belle, par Martine
Régnier. — Pendant l'entr'acte : Poussière de
province, par Robert de Flers. — Une des rei-
nes du second empire. — Le dieu du logis,
poème de Jacques Normand. — L'art d'enca-
drer les objets d'art, par Albert Flanetent.
Dans ce numéro commence la publication
de : La Lampe s 'é tein t . . . un émouvant et pitto-
resque roman de René Maizeroy, dont lu cou-
leur et l'émotion profonde remporteront auprès
de toutes les Françaises, de toutes les femmes,
un légitime succès. Le numéro 50 centimes.
rite.
Etudes de Maitre André BONNIN,
avoué-licencié aux Sables- d'Olonne
(successeur de Maitre Eugène REMAUD),
et de Maitre Georges LAMOTTE,
notaire aux Sables-d'Olonne.
A VENDRE
Le LUNDI 8 JUIN 1914, à n'Ai 1/2
A l'audience des criées du Tribunal.
civil des Sables-d'Olonne
LES IMMEUBLES
ci-après désignés
VILLE DES SABLES-D'OLONNE
PREMIER LOT
Une Maison d'Habitation, située
aux Sables-d Olonne, place de la Digue,
numéro 8.
Mise à Prix : Q ua t re m i l le francs ,
ci 4.000
DEUXIÈME LOT
Un Vaste Corps de Bâtiments,
servant d'habitation, situé aux Sablesd'Olonne,
rue de l'Hôtel de-Ville, numéro
73.
Mise à Prix : Six mi l le fr . , ci. 6.000
TROISIÈME LOT
Les Droits indivis ou moitié dans
un Bâtiment, servant de Magasin et
de Remise, situé aux Sables-d'Olonne,
rue de l'Hôtel-de-Ville, numéro 75, à
l'angle de la rue Manuel.
Mise à Prix : Dix - huit cen ts francs ,
c i 1.800
QUATRIÈME LOT
Une Maison d'Habitation, située
aux Sables d'Olonne, boulevard de l'Est,
numéro 77.
Mise à Prix : Tro is mi lle francs ,
ci 3.000
CINQUIÈME LOT
Une Maison d'Habitation, située
aux Sables d'Olonne, boulevard de l'Est,
numéro 79, l'angle de la rue de la Poudrière,
où elle porte le numéro 5.
Mise à Prix : Deux mi l le cinq c en ts fran cs,
ci 2.500
SIXIÈME LOT
Une Maison d'Habitation, située
aux Sables-d'Olonne, boulevard de l'Est,
numéro 111.
Mise à Prix : Deux mi l le deux cents francs ,
c i 2.200
S'adresser à Maître BONNIN, avoué
poursuivant la vente, à Maitre LEVEILLE
avoué co- licitant, à Maitre LAMOTTE,
notaire, et au Greffe du Tribunal où le
Cahier des Charges est déposé.
Marcellin DIKYROUX
19, Route Iralmaniat
LES SABLES D'OLONNE
Spécialiste pr tous Travaux en briment
Da llag e s, Bass in s p orta tifs
Ca l vaire s en Cim en t arm é
— im i ta ti on B ois, e t c . —
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
TRAVAUX GARANTIS
Certifié Far l'Imprimeur sonssigfié
A VENDRE DE SUITE
POUR CAUSE DE DOUBLE EMPLOI
Un SALON neuf, composé de
cinq Pièces.
Une CUISINIÈRE d'occasion en
bon état.
S'adresser au Bureau du Journal.
Très banne, Ctiecasiata
A. v- n,
Voiture Lion-Peugeot 19 0 8 eip.
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-1211.-P. avec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'adr e s s er au Bureau du Jo urnal .
aaaralieVea,
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
ONDEMANDE EnNfoaunrtriàssog
naroduer
pour toute la Saison.
S 'adresse r au Bu reau du Jo u rna l .
saierdNemorestaJAN,A,MBIkriaeeirede,...s,,Iffleetel
Tricots en tous Genres
A LA MACHINE
Mea, PÉROCHAUD, 3, Quartier Marti-
neau-Robert, Les Sables-d'Olonne.
A VZIIDUM
POUR CAUSE DE SANTÉ
Weil avec Fonds de Commerce
DE RESTAURANT
Bien A ch a landé
S'adresser au Bureau du Journal.
L'EVOLUTION ECONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directes.. E. ROBENNE
22, Rus de Ch â teaudun , 22. — PARIS
Le service de l 'Evo lu tion Econom iq ue est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abonnements 10 fr. par au
Extraits d 'Affiches
Etude de M. P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
A VENDRE DE GRÉ A GRÉ, leS IM-
MEUBLES ci-après désignés,
Ville des Sables-d'Olonne : 1. La Villa
Laure, située rue de la Croix-Blanche,
2, comprenant : sous-sol, 2 pièces ; au rezde-chaussée,
vestibule, cuisine; au 1., étage,
2 chambres à coucher. Petite cour; 2. La
Villa _Anna, située ru e des Corderies, 4,
comprenant : une grande pièce au sous-sol;
an rez-de-chaussée, cuisine et salle à manger.
Cour. — Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Môme Etude.
A VENDRE DE GRÉA GRÉ une Maison,
située aux Sablesd'Olonne,
cours Dupont, comprenant : une
pièce au sous-sol; au rez de-chaussée : une
chambre, cuisine, vestibule; au for, une
chambre et cabinet de toilette. Cour dans
laquelle existe des cabinets d'aisances. —
Jouissance de suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A VENDRE ou A LOUER une Maison,
au Village de La
Poitevinière, commune du Château-d'Olonne,
comprenant chambre d'habitation, écurie,
grange; jardin de 4 ares 60; aire de 4 ares;
mottée de 1 are 80, propre à la culture. —
Jouissance au 1°r novembre 1914.
Pour tous renseignements, s'adresser soit à
M. JEAN-BAPTISTE BOULINEAU, à La Petite-
Friconnière, de Vairé, soit à M. HERAUD,
débitant à La Pironnière, soit audit Notaire.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTF. PAR ADJUDICATION VOLONPAIRE
V C le Merc redi 24 Ju in 1 9 1 4 , à
3 h. aux Sables- dOlonne, 42, rue du Palais,
en l'Etude de Me LA MOTTE, d'une Maison
de Commerce, ayant servie de Boulangerie,
située aux Sables-d'Olonne, 14, rue de la
Plage, à proximité de la mer, avec sortie sur
l'impasse du Bastion, comprenant au rez-dechaussée
: pièce servant de magasin, salon,
salle à manger, cuisine, chambre de débarras,
couloir avec grenier au-dessus donnant sur
l'impasse; au Pr, 2 chambres à coucher dont
1 à feu et cabinet de toilette. Cour, fournil,
cabinets d'aisances, puits commun.
S'adresser audit Notaire,
Même Etude.
A VENDRE dite tie'AeilAlaBM"aruinee-Berinielraci:
i
située aux Sables.d'Olonne, rue des Teintureries,
avec sortie rue Vulcain, comprenant au
rez-de-chaussée (à gauche), salle à manger,
pièce servant de cuisine; (à droite), 2 chambres,
salle à manger, cuisine; au ter étage,
4 chambres et cuisine, water-closets, gaz à
tous les étages. Cour dans laquelle existe un
batiment comprenant chambre, cuisine, cabinets
d'aisances. Jardin d'agrément devant la
maison. — Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A vENDRr. A L'AMIABLE une Pro-
C priété, située aux Sables
d'Olonne, rue Daniel.Fricaud, 38, comprenant
: 1. Trois Maisons, pouvant n'en former
qu'une seule ; 2° Cour dans laquelle
existent puits, hangar, volière ; 3° un vaste
Jardin Potager en plein rapport, dans lequel
se trouvent des cabinets d'aisances. Le tout
d'une contenance totale de 1.311 mètres carrés.
Entrée en jouissance au gré de l'acquéreur.
Facilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude,
A VENDRE A L'AMIABLE une Maison,
située aux Sables.
d'Olonne, rue Travot, 11, composée d'un rez -
de-chaussée, élevé sur cave, comprenant un
magasin, cuisine, vestibule; au lee, chambre,
cabinet de toilette, balcon; au 2e, chambre,
cabinet de toilette; au 3', chambre, cabinet de
toilette; au 4e, chambre, cabinet de toilette;
au 5e, chambre, cabinet de toilette. Eau et gaz
à tous les étages. Petite cour derrière.
S'adresser audit Notaire.
" GRÉ A GRÉ des lm^
T,
ré
11..11566.1.P.Mtlienertgee
g> A toute Personne payant au comptant, il lui sera fait une remise de .jo.
jià, , Les Personnes qui désireraient s'acqu i t t er p ar m en sua l i tés , un crédit leur sera ouvert,
Nr. sur références, s ans augmen t a tion de prix . Pour ces dernières, il sera traité à forfait.
l IP
Dans celques jours MAGASIN D'EXPOSITION EN VI1LB de Sana de Bains, Lustres Electriques et au Gaz. Articles le Lute 4*
me4“.......**wa4444.44-eeee*se
a—
Même Etude.
EN D o E meubles, situés commune
de Vairé, comprenant 1. une Pièce de
Terre, appelée « Les Six-Bassolées n, 1 hectare
49 ares; 2' une Pièce de Terre, appelée
e La Forterie-d'en-Haut e, 1 hectare 3 ares ; 3°
une Pièce de Terre, appelée s La Forteried'en-Bas
n, 65 ares; 4° un petit Jardin, au
village de La Forterie ; 5° une Pièce de Terre,
appelée « Le Train-de-Bois s, 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
Mémo Etude.
A VENDRE A L'AMIABLE, Ville des
Sables - d'Olonne, Quer.
tier du Petit-Jubilé, route de Talmont, un
Corps de Bâtiment d'habitation,
élevé sur terre-plein d'un rexde-chaussée,
comprenant deux logements composés : l'un,
d'une chambre à coucher, cuisine, hangar;
l'autre, d'une chambre à coucher et hangar.
Cour par derrière le tout. Jardin à la suite,
planté d'arbres en plein rapport.— Jouissance
de suite par la perception des loyers.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M. C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson , près la
place de l'Eglise (suce' de Me POIBAUD.)
A V EN D E A L'AMIABLE une Écurie
surmontée d'un Grenier,
sise rue Gambetta, aux Sables-d'Olonne.
Cour et Jardin. Le tout couvrant une superficie
de 254 mètres carrés 93 décimètres carrés.
JOUISSANCE IMMÉDIATE
S'adresser audit Notaire.
Etude de Ma CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
AVENDRE, A OLIS'AsMépIA.Brg,enetBsdeemu.ble
Maisons contigaês, situées ville de Challans,
route de Légé, comprenant chambres
d'habitation, servitudes, cour et jardin, dépendant
des successions de M. et M.. THU-
LIEVRE.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A VENDRE A L'AMIABLE un Pré-
Marais, dénommé
Les Co rdes , situé commune de St-Urbain,
contenant 3 hectares environ.
S'adresser audit Notaire.
In Installation du Chauffage central par cet Appareil. Appareil de démonstration en magasin
t
Salle de Redus fonc t ionnan t au g ré du . C l ien t .
lrerlaWeaSeaSeSearaieSSAaareidelerldr..6...
LA VENDFE REPUBLICA1NE
Cabinet de Me E. VIOLTEAU, arbitre-expert,
26, avenue de la Gare, Sables-d'Olonne.
DE GRÉ A GRÉ en totalité
A VENDRE ou par lots. Commune
du Château-d'Olonne : 1° Deux Maisons
d'habitation, route des Sables, compre‘
nant plusieurs chambres basses, servitudes,
puits et jardin contigu d'une contenance de
12 ares; 2. une Pièce de Terre, au
même lieu, d'une contenance de 38 ares environ
; 3° une Pièce de Terre, dans les
Maux d'une contenance de 37 ares environ.
S'adresser audit M. VIOLTEAU, arbitre
expert.
39, munie, du /Palais, 39
POUR
4 CENTIMES
es timbres poste
Erra., fr aa n c o p e t ite boite
POMMADE MOULIN kl
nuéeit ESIDIJTOD13 - ECitiZEIA
taiEranoranpucigies, toutes maladies do
!peau ot fait repousser lés CI-MI/EUX
40 ans d'existence, 4 rnIlilansdoguérlsona
Petite boite 0 fr . 40 _Lo .Pot 2 fr . 50
Pharmacie MOULIN 30,Rue Louis, le ,Grand
PARIS. f e t Go i e, es P h a rmac ies )
WIttegli 4 ,ik_ ,e1r,e5t.eaFigMeiggeti,eranifl
60 Axa pz s u-calte
PILULES NORISON-NOULINnoletn.2
:Purga tif végéta l , dépura tif du sang, guéri:on dé!
ciouteurs, mataaies d e fo ie. de t 'es tomac , hydropisie,
affec tions nerveuses ; chassent les humeurs et les
glaires, 2, francs.— Exiger la signature et le nom
PlIttles-MonItnar chaque holte.Gnérissent anâni
ri
installations àL octiriquos Lir'az &Eau
somma. Aurocaaa CHAUDRONNERIE FER & CUIVRE Seenuaa Airrootoa
Plomberie -Zinguerie - Fumisterie- PRODUITS CÉRAMIQUES
dg et r 131=t1:31. :,P.....re .A.1C.3"
Maison fondée eu 1880 fuse', la lue:amatie, e, fondée en 1880
__ -
SPÉ CIALITÉ DE SALLES DE BAINS (n om b re u s e s réfé r en c es)
Installation à forfait défiant toute concurrence -
CHAUFFE - BAINS AUTOMATIQUES AU GAZ ET A L'ÉLECTRICITÉ,
Grand Choix d'APPAREILS porcelaine et grès
tels que Lavabos, Bidets, Cuvettes pour tout à l'égout
GD Choix d'APPAISEILS DE CalittiLJFIFAUE
Seul Représentant de ez We,se. Szala.»/avainidirac, »
Très Grand Choix d'Articles de Ménage
FOURNEAUX DE LUXE ET ORDINAIRES
CABINET DENTAIRE DES SABLES—D'OLONNE
L. GODIk-b- AILLY Chirorgion-Dontist
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de PEcole Dentaire de Paria
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes I Soins de la Bouche et des Dents. — Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. — Aumfications
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. Redressements, etc.
PRIX MODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre).— LA ROCHE-SUR-YON
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser FEconomie et rEpargue par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS — SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand — PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap ita lisa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une la ce t aux lUsanfamts,
un /Fanatisa de, /Prévoyance out liZetraite.
Versements depuis lan. Franc par mois. - 12 Tirages par an, - I par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécu ri té e t garan ties excep t ionnelle s . - Participati on a ux b én éfi ces indép endan te des Tirag es
Souscrivez des Bons de £1. ., a. Capitalisation, la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'11e-de-Ré. (33 500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. — Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS IIÉRAUD,
Co. responclant principal, 'V il la 'D ian e , 15, rue do l'Estacade, Sables-d'Olonne.
Vente bireete de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES a mAciums A COUDRE
À Société Manufacturière d'Amines et Cycles. — SAINT-ETIENNE
A. • -A- 1-.1_,A.RD, 29, 17,-(1.st.DLEEs_7,370ANNT-E"s
Bic • - • • -
.17.
1 yclettes Routières
—
demi- course et course, garanties
depuis 115 jusqu'à 800 francs
main depuis '75 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE à pied - 110 fr., —
41 C, ra nd Choix d'Enveloppes Ilu t ch in s on , Mi ch elin , Ga u l o is, Soly
4 CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
.4
Leçons, Locations, Réparations
,4 La Maison reçoit les Dons du CRÉDIT SABLAIS
Ne-v-o-eso-%, W"V"W"V‘VNIr.0"%rwelir‘rmr wirNrqlre",r111
elà683.1NMVSEeniegreell
Plus de 2 Millions chaque année depuis 1911
4 EXACTEMENT 2.325.600 FRANCS EN 1913
A PLUS DE 200.000 FRANCS AU TIRAGE
• Telles sont les Sommes réparties par Tirages Mensuels publics (remboursements
•4 anticipés de titres) aux Adhérents de
1 LA sEQLANAIsiEl cApITALisArfm\iu...,
En trep r is e p riv ée as s ujet t ie a u con t r ô le de l 'Éta t (Fondée en 1889)
La plus Importante de toutes les Sociétés de Capitalisation
' RÉSERVES : 1.40. Millione
1 Affaires nouvelles réalisées en la seule année 1913 : Plus de 200 Millions
..
—« EXTRAIT DU TITRE C e—
4 D u ré e m ax im um • : 15 ans. . 'Ve rs em en t m en s u e l : 5 fr.
CAPITAL GARANTI : Mille Errance
1 Payable soit 15 ans après la souscription, soit immédiatement en cas de sortie
1 du titre à l'un des 180 tirages mensuels auxquels il participe dés la souscription.
Encaissements tous les mois à domicile. — Premier versement, 7 fr.

BUREAUX
Place de la Li b er t é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS s moi,
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»»
France et Algérie. 3 fr.50
TIRAGE DU JOURNAL :1,000, Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afran chi es s o n t refu s é es
Téléphone 1.4 sle
VINGT-NEUVIEME ANNEE
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
%U BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
HeofréedesChambres
Pends-toi ! infortuné Henri : on a
« ouvert a et tu n'y étais pas !!!
La rentrée des Chambres, ainsi
que le prescrit la Constitution, a eu
lieu lundi t" juin : à cette « pre-
mière » près de six cents députés,
anciens et nouveaux, se trouvaient
présents. Tous les chefs, tous les
leade rs sont là : Briand, Barthou,
Jaurès, Sembat, Jules Guesde, Char-
les Benoist, etc., entourés de leurs
lieu'enants fidèles. Parmi les nouveaux
élus, nous remarquons notre sympa-
thique député, alerte et souriant,
causant affectueusement avec son
excellent collègue de la circons-
cription de Luçon, M. Amans Pé-
rier et plusieurs représentants des
départements voisins Est-il besoin
d'ajouter que, dans la parsie réservée
au public et à la presse, une foule,
particulièrement nombreuse, s'est
donnée rendez-vous.
Au banc du Gouvernement ont
pris place MM. René Renoult, Malvy,
Lebrun, Fernand David, Raoul Péret.
M. Doumergue, que l'on sait démis-
sionnaire, n'assiste pas à cette séance
solennelle. A deux heures précises
un vétéran du Corps Législatif, M.
le baron de Mackau, toujours vert,
malgré ses quatre vingt-deux ans,
fait son entrée, accompagné de,
secrétaires d'âge. L'apparition de M.
Flandin fils, le plus jeune des mem-
bres de la nouvelle Assemblée, qui
mesure tm9c de hauteur et compte
à peine vingt-cinq printemps, soulève
de nombreux applaudissements. Le
bureau enfin installé et le silence
obtenu, le vénérable président pro-
nonce le discours d'usage, très
respectueusement écouté par la
Chambre entière. Puis ensuite com-
mence le défilé traditionnel à la
tribune pour la nomination du Pré-
sident et des Vice-Présidents provi-
soires. Les résultats, que nos lecteurs
trouveront plus loin, étant proclamés,
M. Paul Deschanel, qui parait
rayonnant de joie et de bonheur,
rE merde, avec une émotion difficile-
ment contenue, ses collègues, de la
nouvelle marque de confiance qu'ils
viennent de lui témoigner et assure
la Chambre de son plus entier
dévouement et de son impartialité
absolue et l'on procède au tirage au
sort des bureaux pour l'examen des
dossiers des élus, examen qui doit
commencer dès le lendemain mardi
et se poursuivre sans interruption,
jusqu'à ce que la moitié des élections,
plus une, soit validée pour permettre
à la Chambre de valablement déli-
bérer. C'est le onzième bureau qui
aura à statuer sur les dossiers des
six députés de la Vendée.
Le Cabinet Doumergue, ayant
remis sa démission entre les mains
du Président de la République on
pense que nos élus pourront repren-
dre leurs travaux mardi prochain au
plus tard. Et maintenant une ques-
tion se pose : Quel sera le program-
me du nouveau Gouvernement ? Le
pays vient de se prononcer de la
façon la plus nette et la plus caté-
gorique, sans que puisse subsister la
plus légère équivoque. C'est à gau-
che et rien qu'à gauche que devront
être choisis les membres du prochain
Cabinet. C'est vers une politique de
réformes et de progrès que la nou-
Un an
5 fr.»»
6fr.»»
:;47-vane des Com il. . e
Les A.traires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
velle Chambre devra, dès le début de
cette législature, s'orienter. Unis et
disciplinés les législateurs républi-
cains sont de force à mener à bien et
à résoudre, malgré les efforts d'une
droite impuissante et plus que déci-
mée, toutes les importantes questions
inscrites à l'ordre du jour. Il est
incontestable que celle qui, pour
l'instant, préoccupe tous les esprits
et est de nature à soulever bien des
débats, concerne la liquidation d'une
situation financière particulièrement
lourde et difficile.
Boucler le budget de 1914, pré-
parer, pour 1915, la réforme fiscale
réalisée, depuis longtemps par les
plus grands pays industriels de
l'Europe et dont la nécessité s'im-
pose, en France, de la façon la plus
absolue, réforme réclamée, d'ailleurs,
avec instance par le pays ; l'impôt
sur le revenu, sans inquisition ni
vexation : tel est le problème finan-
cier que la Chambre nouvelle devra
résoudre sans délai. En prenant l'ar-
gent là où il se trouve, c'est-à-dire
parmi les grosses fortunes, elle par-
viendra à combler le déficit créé par
les charges extrêmement pesantes de
la nouvelle loi militaire.
Trêve donc aux discussions stéri-
les : que nos députés se mettent
hardiment à l'oeuvre et nous évite
enfin les douzièmes provisoires si
néfastes à nos budgets. Ce sera plus
utile et plus profi able que d'ouvrir
d'interminables débats sur la repré-
sentation proportionnelle, chère à
M. Charles Benoist.
PAUL SABLÉ.
iNFORMATIONS
La Présidence de la Chambre
Par 401 voix, sur :527 votants, M. Paul Des-
chanel a été réélu président de la Chambre
des Députés.
La Crise Ministérielle
Mercredi soir, à 8 heures, M. Viviani a reçu
de M. Poincaré l'offre de constituer le nouveau
cabinet.
M. Viviani a promis de rendre sa réponse
le lendemain jeudi soir.
Il y a tont lieu de supposer que M. Viviani,
en même temps qu'il apportera sa réponse au
Président de la République, lui dira que son
Ministère est constitué ou sur le point de
l'être.
La Santé de Pie X
D'api ès certains journaux berlinois, le pape
s'affaiblit visiblement et son entourage est
toujours très inquiet.
Allemands et Autrichiens
L'empereur Guillaume fera sa visite à l'ar-
chiduc François-Joseph dans sa propriété de
Bohême le 12 de ce mois.
Insoituteur laïque contre Curé
Le Tribunal correctionnel de Lille a con-
damné E100 fr. d'amende et 1 fr. de domma-
ges-intéréts l'abbé Georges Cappelaere, curé du
Sacré-Coeur à Armantières, inculpé d'outrages
et de diffamation envers un citoyen chargé
d'un service public, M. Bodelle, directeur
d'école à Armentières.
Légion d'Honneur
Par décret rendu sur la proposition du Mi-
nistre de la Guerre, le capitaine Voisin, du lan
groupe d'aviation, est nommé chevalier de la
Légion d'honneur au titre de l'aéronautique
militaire.
Les Conserves de Sardines Françaises
M. le Ministre de l'Agriculture vient
d'adresser à tous les agents du service de
la répression des fraudes une circulaire
concernant les conserves de sardines.
Nous en donnons ci dessous un résumé :
Les qualificatifs pure, vierge, fine, sur-
fine, superflue, extra, supérieure, sont
exclusivement réservés à la dénomination
des huiles dont la nature est indiquée,
par exemple :
Sardines à l'huile d'olive surfine,
La -Vendée
r°er h1jpw ns de
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère A.T HÉ!,
Sardines à l'huile d'arachide surfine,
mais à la condition que l'huile dans
laquelle les poissons ont été frits soit
identique à celle dans laquelle ils sont
conservés.
Lorsque l'huile de friture n'est pas
identique à l'huile de couverture, par
exemple, lorsque les poissons, bien que
conservés à l'huile d'olive, ont été frits
avec une huile de moindre valeur (ara-
chide, coton, etc.), les qualificatifs précités
ne peuvent être employés, l'inscription
peut seulement être ainsi rédigée :
Sardine à l'huile d'olive.
On peut encore ajouter une indication,
telle que choix, 1rs qualité. Exemple :
Sardines à l'huile d'olive ler choix.
Lorsque la nature de l'huile n'est pas
indiquée, il est également interdit d'em-
ployer les qualificatifs précédemment énu
mérés ; mais rien ne s'oppose à l'emploi
d'autres mentions et on peut dire, par
exemple : Sardines à l'huile ler choix.
les qualité; Sardines à l'huile blanche, de
table ou comestible.
Ces dispositions sont applicables depuis
le les janvier dernier, mais par tolérance,
le délai sera prolongé jusqu'au 31 juillet
1914 pour les produits français. Passé
cette date, un nouveau délai pourra être
envisagé jusqu'au isr janvier 1915.
Pour relever l'Epave du « Liberté »
Ce qui reste du cuirassé Libe r té, qui
sauta à Toulon, gît toujours par dix mètres
de profondeur dans la partie centrale de la
rade. On a repêché tout ce que l'on a pu,
c'est à dire les canons, les tourelles, les
débris épars, mais la partie principale de
l'épave reste à enlever.
Les travaux nécessaires pour effectuer
ce relèvement, sont considérables. Ils ont
donné lieu. jusqu'ici, à de nombreux rap
ports et ,à de laborieux pourparlers.
Enfla, fEtat a décidé de traiter do gré à
gré avec une grande entreprises de tra-
vaux publics qui a déjà effectué d'impor-
tants dragages dans la rade de Toulon.
L'opération doit commencer le mois
prochain. On estime quelle exigera quatre
années et une somme de huit millions.
Si gros que soient ces chiffres, ils se justi
fient par l'énormité de l'effort à accomplir.
Il faudra d'abord renfermer l'épave dans
un colossal batardeau formant tout autour
une muraille étanche. Castille, on devra
épuiser à l'aide de pompe, une grande
partie de la masse d'eau de ce singulier
bassin. C'est alors seulement qu'il sera
possible de travailler sur l'épave pour la
dépecer en fractions susceptibles d'être
enlevées par les grues puissantes dont on
disposera.
On devra enfin, rendre à la rade son
aspect primitif par la démolition du batar
deau.
C'est par la même méthode que les
Américains sont parvenus à renflouer le
cuirassé M a in e , coulé à La Havane, quel-
ques jours avant la déclaration de la guerre
hispano-américaine.
Cette opération, conduite avec de puis-
sants moyens d'action, par des ingénieurs
expérimentés n'a pas demandé moins de
dix ans, et a coûté plusieurs millions de
dollars. Il est vrai que le M a ine était
échoué par vingt mètres de fond.
La Marine française verra avec satisfac-
tion l'enlèvement de cette épave dont la
vue impressionne douloureusement les
équipages, et qui a, de plus, l'inconvé
Place de la Liberté
nient d'immobiliser trois postes de mouil-
lage dans la rade déjà si encombrée de
Toulon.
CI3RONIQUE LOCALE
Lecture édifiante
Je n'ai pas l'habitude de prêcher, mais
mon désir est, en écrivant cet article, de
moraliser les lecteurs. Et je n'entreprends
ce petit exposé que dans le uessein de les
Samedi 6 Juin 1914
déterminer à se garder de la colère, qui
est un péché capital. On le qualifie ainsi
de bon droit parce que la colère a cet in-
convénient particulièrement grave de pro-
voquer à révéler par inadvertance toute la
vérité, même celle qu'il serait intéressai>
pour la morale publique et pour l'honneur
de ceux qui les pensent, de taire religieu.
rondiegemen t de. Sa
sement : si l'hypocrisie est en religion un
péché véniel, la colère est un péché ca-
pital.
Des exemples vous feront mieux com-
prendre la gravité de l'observation qui
précède. Ils seront empruntés, afin que
ma démonstration soit concluante, aux
actes d'hommes dont la piété est un sujet
de respectueuse admiration pour tous.
Vous verrez comment une colère con•
centrée et persévérante, même chez les
dévêts, présente de dangers, comment elle
les incite à livrer jusqu'aux secrets poli-
tiques du parti clérical, lesquels froissent
plus que tous autres la morale et deman-
dent impérieusement à n'être pas dévoilés.
Si les cléricaux n'étaient point entrés
dans une telle fureur à raison de l'échec
de M. Bazire, ils n'auraient pas produit
l'aveu répété de ce fait que ni M. Bazire,
ni aucun d'eux n'a souci en matière élec-
torale de la probité et que tous les leurs
songent uniquement à tromper le peuple.
Parce que leur rage s'est, malgré les com
mandements de Dieu, exacerbé, ils ont
tout dévoilé et ils pourront moins aisément
duper la masse une autre fois, ce dont ils
seront fort S arris et déconfits.
La morale s'impose : ne vous mettez ja-
mais en colère.
Prem i er exemple . — Voyez les inconvé-
nients de la colère qui est celle de notre
respectable confrère Le Ven léen .
Elle l'a poussé à reconnaître publique-
ment et à écrire que M. Bazire se moque
bien de l'étiquette « républicain libéral »
qu'il avait adoptée, qu'il n'est ni républi-
cain, ni libéral et seulement clérical.
Citons textuellement ce passage du nu-
méro du 24 mai, extrait d'une réponse à
une lettre ouverte de M. de la Basselière,
lequel aurait eu la naïveté, quoique bien
pensant, de prêter crédit à la profession
de foi de M. Bazire :
Il résulte des propres' déclarations de M.
de la Bassetière que c'est pour une simple
question d'étiquette, et uniquement parce que
M. Bazire s'est intitulé • républicain libéral n
au lieu de e catholique n tout court ou même
de e républicain catholique n, ce qu'ils eussent
toléré à la rigueur, que ni ses amis ni lui n'ont
voulu marcher.
Ces messieurs ont oublié une chose : c ' e s t
q ue la q u es t ion d'é t iq ue t te es t a b so lumen t se -
condair e ; ce n'est pas l'étiquette qui est collée
sur le flacon qu'il faut voir, mais bien ce qui
est dedans, et dans le combat, c'est au chef,
c'est-à-dire à celui à qui incombe la responsa-
bilité, qu'Il appartient de diriger la formation
de la leçon la p lus p rop re à a s s u re r t ,, v ic to ire.
Les officiers, comme les soldats, n'ont qu'à
obéir et à marcher, et une armée dans laquelle
ceux-ci s'attardent à discuter les conceptions
du général est perdue d'avance.
Combien est regrettable pour la morale
publique cet aveu, d'ailleurs très franc,
que M. Bazire était une médecine, sur la-
quelle les cléricaux avaient mis une fausse
étiquette, dans le but de la faire absorber
par le corps électoral I
S econd exemp le . — Voyez encore les in-
convénients de la colère qui inspira mon-
seigneur Robent du Botneau dans une al-
locution prononcée par lui le les mai 1914,
et qui a été imprimée récemment par M.
Doré (je vous engage fort, soit dit en pas-
sant, à lire le pieux libellé).
Ce « prélat de la maison de la Sainteté »
faisait donc un sermon aux « dames de
l'Union catholique de la paroisse Notre-
Dame aux Sables-d'Olonne ». Après avoir,
bien entendu, déclaré qu'il ne ferait pas
de politique, il ne traite du début à la fia
que de questions politiques au mieux de
la dernière élection législative dans la
circonscription des Sables
Il a d'autant plus d'admiration pour M.
Bazire et de colère, qu'il serait, dit-on, le
parent de l'ancien candidat. Et alors dans
son empressement il avoue lui aussi que
M. Bazire, comme d'ailleurs les autres
candidats cléricaux en France, ne s'est
qualifié « républicain » que pour mieux
duper les gens et que c'est parfait.
Citons encore sans commentaires :
Mais imaginez-donc que Henri Bazire s'est
porté comme candidat républicain ! Voilà le
grand grief, l'argument décisif invoqué contre
lui ! Le cri d'alarme est jeté : e Politique d'a-
bord! n Il y va du salit de la francs et de
toutes les monarchies ! Qu'on écrase à tout
prix le monstre et par tous les moyens.
-Cependant je consulte la liste générale des
candidats en Franco et v o ic i que je com p t e par
douzain e s ceux q u i s ignen t « répu b l i cain « , a l o rs
que n i leur nom ni leurs an técéden t s po li tique s
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adre ss é à H. Val ère KA THÉ , R éda c t e ur-G é ran t
rte p résageaien t p o ur eux ce l te ét ique t te . Expli-
quez-moi comment Bazire seul a le don de
soulever contre lui de telles clameurs ? Du
reste, si l'on doit attacher à ces épithètes élec-
torales une importance si décisive, quelle
raison donner de l'absence constante et géné-
rale du titre de royaliste sur les proclamations
et les bulletins ? Tou t ce la n 'es t pas séri eux .
Le parti-pris, le prétexte éclatent ici avec leur
manque absolu de sincérité.
Pauvres mères de famille, qui recueillez
pieusement de semblables confidences et
de pareils enseignements I
Mes chers lecteurs, assurément ni L e
Ven déen , ni monseigneur du Botneau
n'auraient tenu un pareil laegage qui of-
fense la morale publique, s'ils n'avaient
obéi à une fureur soutenue, durable, pro-
longée et persistante.
Vous voyez la nécessité de ne pas se
laisser aller à des emportements. N'ou
blies pas mes conseils ni ces exemples...,
ni les aveux du Vendéen et de monseigneur
Robert du Botneau.
SUS AUX ROYALISTES!
La guerre que les cléricaux ont voué
aux nobles et royalistes de la première
circonscription des Sables se poursuit
dans les journaux baziristes avec une
âpreté extraordinaire.
Voici en quels termes, M. Bazire prend
à partie, dans la L ib re Pa ro le l'honorable
maire d'Avrillé, M. Gillaizeau
...C'était dans une commune du canton
de Talmont, dont le Maire, un propriétaire
fort riche, m'a-t on dit, passe, à tort ou à
raison, pour être plus craint qu'aimé, M. X...
(lisez M. Gillaizeau), ne s'est enrôlé qu'occa -
sionnellement sous le drapeau de l 'A c t ion
Français e ; il est, en réalité bonapartiste. Mais
comme la trahison sur le terrain catholique —
non plus d'ailleurs que sur aucun autre —
n'est pas précisément en honneur chez les
bonapartistes, comme M. X..., dès ses premiè-
res velléités de favoriser sournoisement la
candidature maçonnique, s'est vu nettement
et sans réplique, désavoué par les chefs, les
dirigeants de son parti, il s'est rallié, de dépit,
au fanion d'un de ses jeunes collègues inféodé
à l 'A c t ion França ise (M. -Pierre de la Basse-
tière).
Durant toute la campagne électorale les
agents du Bloc ont colporté de maison en
maison une lettre du premier au second dans
laquelle le candidat catholique était traité de
la belle manière.
Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, que
M. X .. nous ait fait positivement mauvais
accueil ! Notre entretien a même duré- fort
longtemps. il peut, à la vérité, se ramener à ce
dialogue sans fin :
Bazire. — Conseillerez-vous de voter pour
moi, Monsieur ?
M. X... — Je ne dirai pas de voter contre
vous, M. Bazire.
Bazire. — Mais si vous ne faites pas voter
pour moi, Monsieur, vous favoriserez mon
concurrent, le sectaire Pacaud.
M. X... — Je suis incapable de favoriser un
sectaire.
Bazire. — Alors, engagez à voter pour moi.
M. X... -- Je ne dirai pas de voter contre
vous, M. Bazire.
Cela dura ainsi deux heures. Aux environs
de la cent vingt et unième minute, je n'y
tenais plus, et je dis à Bazire en gagnant la
porte :
— J'admire votre patience, mais vous n'ob•
tiendrez rien c'est bien pis que le parti pris
et la mauvaise foi, c'est la trahison concertée,
débattue, conclue, signée et paraphée...
D'autre part, M. Pierre de la Bassetière,
maire de Saint-Avaugourd-des-Laudes,
pris à partie par le Vendéen envoie à ce
journal clérical une lettre dont neus
extrayons les passages suivants :
Vous osez dire que j'ai trahi mais trahir,
vous semblez l'ignorer, c'est manquer à un
contrat, à un devoir, à une parole donnée. A
quoi m'étais-je engagé vis-à-vis de M. Bazire,
et à quoi, en conscience, pouvais-je m'engager
vis-à-vis de lui ? Dans un pays où les royalis-
tes sont nombreux, il s'est fait connaître dans
un document aujourd'hui public, comme l'in-
sulteur haineux des royalistes luçonnais, pous-
sant la fureur jusqu'à regretter de ne pas en
tenir un n pour lui flanquer u ne raclée n. Ses
sentiments contre la monarchie sont si violents
qu'ils l'égarent au point de prêter à un groupe
politique, dans lequel sont des catholiques
royalistes qui ont souffert et combattu pour
leur religion, une formule satinique d'asser-
vissement de l'Eglise à la politique. Il devait
donc être aux Sables comme à Luçon un
agent de division. Mais aveuglé par l'ambition
et croyant pouvoir se passer facilement de
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 1d0 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames
TIRADE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p, les Annonces périodiques ou continues
les- d 'Olonn eL,
N ' 1572
au Bnrean du Journal, Place do la Liberté.
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fr. 50
'..iirélépli«nra IlL
l'appui de ce s e imbéciles de royalistes s qui
d'après lui e ne disposait de leur voix et de
celle de leur cocher n, il s'est im po sé, e t par le
fait même a empêché d'autres candidatures
de gens du pays. Celles-ci auraient remporté
la victoire en faisant l'union des catholiques.
Le republicain ' libéral Bazire ne pouvait
compter sur les voix des royalistes mais il
pouvait grouper les suffrages des royalistes
catholiques. Il suffisait pour cela qu'il prit
le titre de catholique. Nous le lui avons de-
mandé de la façon la plus instante, poussant
l'abnégation jusqu'à lui laisser le choix entre
libéral catholique, républicain catholique, ca-
tholique. Monsieur Bazire a refusé, et choisi de
ces trois étiquettes,cellequi était le moinscatho-
ligue : n républicain libéral s, devenant ainsi
l'agent du libéralisme, alors que ce mot prête
à équivoque et que les principes du libéralisme
ont été condamnés par tous les papes. Cela lui
permettait de faire une double campagne sans
jamais se compromettre.
M. Bazire, vous avez écrit le O mai : « un
homme assassiné par derrière, ce n'est rien,
cela se voit tous les jours. Quand il tient le
drapeau, la chose est grave, car le drapeau
tombe avec lui s. Vous nous accusez de vous
avoir poignardé dans le dos. Cela est faux et
monstrueux. Etiez-vous, oui ou non, candidat
catholique ? Avez-vous signé vos affiches,
votre profession de foi du titre de catholique?
Non ; vous êtes resté républicain libéral, rien
que républicain libéral. La chose n'est donc
point grave, puisque dans votre chute, le dra-
peau n'est pas tombé ! Vous ne le portiez pas,
mais, laissez-moi vous le dire, par votre dou-
ble jeu, c'est vous qui l'avez trahi I Comment,
vous, Commandeur de St-Grégoire -le- Grand,
ancien président de la jeunesse catholique,
vous avez rougi du titre de votre foi ! Mais,
élu, qu'auriez-vous fait pour arriver au pou-
voir? Ah ! au lieu de nous jeter l'anathème,
accusez-vous, et dites en vous frappant là poi-
trine, n c'est ma faute, c'est ma très grande
faute s.
LA CRISE SARDINIÈRE
Les difficultés qui se sont produites aux
Sables samedi dernier et mardi soir à
l'occasion de la vente des sardines aux
usines prouvent combien serait désirable
une entente entre pêcheurs et fabricants.
Dès que la pêche est devenue abondante,
les marins ont éprouvé une gêne réelle
pour vend, e leur poisson ou se sont vus
menacés de vendre à des prix trop bas.
Ces difficultés risquent de se multiplier
d'autant que les usines occupent un per-
sonnel féminin beaucoup trop réduit.
Nous avons dit comment même avant
ces événements le Syndicat des Pécheurs
Sardiniers des Sables avait proposé par
plusieurs lettres une entente au Syndicat
des Fabricants de Conserves de poissons.
Nos marins, qui furent les premiers à
accepter la vente des sardines au poids,
montrèrent ainsi leur esprit de concilia-
tion et avaient droit d'être traités avec des
égards. L'accord, qu'ils réclamaient, se-
rait intéressant parce qu'il permettait d'or-
ganiser, au retour des bateaux de pêche,
la criée du poisson qui se fait actuelle-
ment sans méthode suffisante en sorte que
des conflits peuvent naître à propos de
bagatelle. Surtout il permettrait de pré-
voir des dispositions à prendre d'un com-
mun accord, afin d'éviter les inconvé-
nients de la surproduction : par exemple
les pécheurs pourraient s'il était besoin
se taxer au jour le jour en considération
des besoins des usines et les usiniers,
assurés de l'activité des pêcheurs et de
leurs bonnes dispositions, feraient en sorte
d'attacher• à leurs usines le personnel
nécessaire pour traiter autant que possible
et rapidement tout le poisson capturé.
Malheureusement, M. le Président du
Syndicat National des Fabricants de Con -
serveé de poissons a refusé de se prêter à
des pourparlers en vue d'une entente
locale. Il a fait seulement espérer que,
pour donner satisfaction à des desiderata
dont il lui a été lait part, la pesée pour-
rait être faite dans les usines, lors de la
vente des sardines, par des bascules de-
vaut remplacer les balances en usage
depuis le début de la campagne, et que
d'autre part les gérants d'usines feraient
normalisa en temps de surproduction, cha-
que jour, à M. l'Administrateur de l'Ins-
cription maritime, la quantité d'achat de
sardines à prévoir pour le lendemain.
Le Président du Syndicat des Pêcheurs
Sardiniers des Sables d'Olonne a répondu
en exprimant son regret que fut refusée

une entente locale susceptible de prévenir
les heurts qui risquent de se produire
constamment. Il fait remarquer dans sa
réponse qu'en 1913 les Fabriquants se
plaignaient de l'action de la Fédération
des Pécheurs Sardiniers et reprochaient
aux marins sablais leur affiliation à ce
groupement, tandis qu'actuellement le
refus formulé par eux prouve l'utilité pri-
mordiale d'une Fédération des Syndicats
sans établir l'inopportunité des conven-
tions locales. Il démontre à nouveau com-
bien une entente serait indispensable.
Il fait connaître au surplus aux fabricants
l'étonnement éprouvé samedi par les pé-
cheurs qui apprirent que le Syndicat des
Fabricants aurait fait défense à ses mem-
bres de charger de sardines, à l'intérieur
d'un port, des chargeurs, même en sur-
production, pour transporter l'excès de
pêche dans un autre port. Certes, sur ce
point des conversations eussent été utiles
et détermineraient sans doute à modifier
les rigueurs d'une règle si dangereuse.
Nous exprimons nous-même les regrets
que nous cause un refus d'entente locale.
s, Deux groupes de producteurs, deux surtout
dont nous nous entretenons, ont toujours
intérêt à s'efforcer de régler à l'avance les
difficultés à prévoir. Des pourparlers con-
tinuels poursuivis au sein des Commissions
mixtes ont seuls empêché l'an dernier des
différents répétés. Il est fort à craindre
cette année que cette attitude des usiniers
facilite l'apparition de conflits éventuels
dont les causes peuvent être très nom-
breuses.
Espérons du moins que M. l'Administra-
teur de l'Inscription Maritime, dont l'ac-
tivité ne se ralentit point, pourra rendre
des services aux pécheurs en centralisant
les prévisions que les gérants d'usines lui
fourniront et en contribuant au bon ordre
de la criée par sa présence sur les quais.
La Colère de M. Bazire
Depuis son échec du 26 avril dernier,
• M. Bazire ne décolère pas : c'est l 'A c tion
Fran çaise q u i , m a i n t e n a n t e s t son cauche-
mar, l'empêche, non seulement de dor-
mir, mais de prendre un repos que nous
estimons mérité après la campagne ra-
geuse qu'il a menée pendant près de deux
mois contre nos amis.
D'une lettre adressée à l 'A c tion Fran -
çaise par M. Henri Bazire, nous extrayons
ce qui suit, à l'adresse de M. Dimier,
rédacteur à cette feuille :
Servis par ce repoussoir, l'athée Maures et
le paillasse Daudet brillent d'un éclat plus vif...
cuistre sur le retour... abominable faussaire,
pédant... menteur et faussaire... le pion qui
opère dans les colonnes de l 'A c t ion Française
est un m a lh onnê t e homm e . Qu'il éructe, désor-
mais, tant qu'il voudra! Il ne re lève que du
mépris ou — s'il est gâteux comme ses articles
donnent à le penser — de la pitié.
Quelle colère et quelle rage, Messei-
gneurs I Et nous qui pensions que Henri
Bazire était un homme doux, réservé,
calme et tranquille, épris des divins
préceptes de l'Evangile qui recommandent
aux bons catholiques de tendre la joue
gauche lorsque la joue droite reçoit
un soufflet! P. S.
NOS INSTITUTEURS MUTUALISTES
Samedi, avait lieu à La Roche, sous la
présidence de M. le Préfet de la Vendée un
banquet organisé par les instituteurs
membres des diverses mutualités profes-
sionnelles du département.
Celles-ci avaient tenu leurs assemblées
dans la matinée. Ce sont : la société de
Secours mutuels des Instituteurs, l'Union
fraternelle des Instituteurs et la Ligue
autonome des Instituteurs. Plus de cent
convives se trouvèrent réunis au banquet
à midi et demi.
A la fin du repas, M. Grolleau, le sym-
pathique président de la société de Secours
mutuels, parlant au nom des trois prési-
dents, souhaita en les termes les meilleurs
la bienvenue à M. le Préfet. Il f it l'histo-
rique de chacune des trois mutuelles dont
Feuilleton de la Vend ée R épub l i ca in e 3
LA PETITE
PAR
tIG.tetcsattest •Fu
SNMISIUM993EMMIRUURISMIUMS
— Tout cela est très possible, fit M. Lor-
nay d'un ton sec ; mais j'entends, quand
l'idée me viendra de marier ma fille, choi-
sir moi-même un gendre à mon gré et ne
pas me laisser imposer un garçon que je
ne connais pas et qui manifeste déjà l'in-
tention de me supplanter dans ma maison
et d'y prendre ma place.
— Tu ne veux pas entendre raison ?
— Non.
— C'est ton dernier mot?
— Je n'en ai pas d'autre.
Et, convaincu qu'il venait de remporter
une décisive victoire, Pierre-Emile Lornay
se croisa les bras, hochant la tête et regar-
dant son cousin bien en face,
Il se trompait ; Grégoire Bontroux lui
ménageait une botte secrète, l'atout vain-
queur qui devait décider du sort de cette
prise d'armes.
— Très bien 1 fit Grégoire Bontroux se
levant et secouant les cendres de sa pipe.
Et net, cassant, il ajouta :
— Alors, moi, de mon côté, je n'ai qu'une
chose à te dire ; je garde et je vais remettre
dans mon secrétaire les cent mille francs
que je t'apportais pour ajouter à la dot de
les membres setrouvaient en grand nombre
réunis. L'appel qu'adressa, en terminant,
avec un grand accent de sincérité, ce
mutualiste convaincu, produisit une pro
fonde impression. Il sera notamment
entendu, nous l'espérons, de tous les jeu-
nes instituteurs, que leur ciné a convié
avec éloquence à venir aux oeuvres de
mutualité professionnelle.
C'est avec beaucoup d'autorité que M.
I Inspecteur d'académie, lui aussi, loua
l'oeuvre accomplie par les mutualistes
réunis autour de lui et engagea les membres
du personnel enseignant à se grouper et à
s'unir.
Puis la parole fut donnée à M. Raoul
Pacaud. Tout d'abord, celui-ci rappelle
quels liens étroits le rattachent à la grande
famille des instituteurs. A M. Grolleau,
président de la société de Secours mutuels,
et aux membres de cette société, à ceux
de la Fraternelle, que préside M. Guéry,
il leur envoie un salut cordial. De même,
aux adhérents de l'Autonome et à leur
président, M. Bouet, qui peuvent être
certains de l'intérêt qu'il porte à leurs
revendications, concernant la limitation
de la responsabilité civile des instituteurs.
Il veut assurer, une fois de plus, les mai-
tres de son dévouement à l'école talque,
que le devoir des républicains est de
défendre constamment contre les procédés
d'intimidation, les menaces et le boycot-
tage, et en faveur de laquelle M. Viviani
prononçait à la fin de la dernière législa-
ture un plaidoyer fort remarquab'e qui
forçait l'admiration de ses plus violents
détracteurs.
Il note avec peine comm ment la créa ion
incessante de nouvelles écoles libres dans
dans toutes les communes, (=Ise 'e vote de
l'amendement Brard tendrait à prévenir
dans beaucoup de villages, où il n'en
existe pas encore, est une cause sans cesse
renouvelée de divisions intestines et d'ex-
citations pénibles entre habitants d'une
même localité. Il dit l'obligation d'exercer
un contrôle rigoureux sur l'école libre et
sur ses méthodes d'enseignement, la néces-
sité de d évelopper les ceuvres post scolaires,
notamment les patronages talques et l'op
portunité d'une collaboration étroite don-
née aux maîtres par tous les amis de
l'école laïque.
Enfin M. le Préfet remercie de la façon
la plus cordiale M. Grolleau des souhaits
de bienvenue qu'il lui a adressés. Félici-
tant les Instituteurs mutualistes de leurs
efforts dignes d'éloges et de leur oeuvre, il
dit avec beaucoup d'hulour et d'esprit
comment, président lui-même d'une So-
ciété de Secours mutuels dans la Creuse,
son département d'origine, il s'intéresse
à la propagande mutualiste. Et à tous les
maîtres il donne aussi l'assurance de sa
sollicitude pour l'école laïque.
Ces discours ont été chaleureusement
applaudis.
LA FORE 11 D'OLONNE
' — SUITE ET FIN —
La forêt d'Olonne constitue une bande
d'une largeur variant de 800 à 2 500 mè-
tres. Elle est traversée par un certain nom-
bre de chemins publics sur lesquels la
circulation a toujours été librement assu-
rée. Ce sont, sur le territoire de la cité
voisine et, du nord à la mer, les chemins
de La Forgerie à Chaillé et de La Forgerie
à la mer, le chemin de la mer aux Marais.
Ces voies sont reliées, sur le périmètre,
par la route de L'Aubraie à Sauveterre,
définitivement classée dans la petite vici-
nalité.
Malgré ces grandes facilités d'accès à la
mer les cultivateurs des communes limi-
trophes n'ont pas tardé à prendre, avec la
propriété de l'Etat, les licences les plus
grandes et les plus regrettables, A °tonne,
où la foret est appréciée et aimée, les
habitants ont toujours évité tout ce qui
pouvait être de nature à compromettre
son développement et sa prospérité. Mais
il n'en a pas été malheureusement ainsi
des habitants des localités voisines de
I'lle-d'Olonne, Vairé, Saint Mathurin, Ste-
Foy, etc... Passant avec leurs charrettes
pesamment chargées et, quelquefois, de
ta fille. De plus, eu rentrant chez moi, mon
premier soin va être de déchirer mon tes-
tament, par lequel je faisais d'Alice ma
légataire universelle. Mon argent ira aux
hospices.
Et sans tourner la tête, le cousin Bon -
troux se dirigea vers la porte, sifflotant sa
petite fanfare de cavalerie.
Encore un pas, franchi le seuil et toute
la fortune du cousin Boutroux échappait
à jamais à la famille Lornay.
Un revirement subit se produisit dans
l'esprit du fabricant de sucre. Sa main
était forcée ; il se trouvait dans l'absolue
nécessité de céder.
— On ne vous met pas ainsi le pied sur
la gorge, gronda-t-il. C'est très mal, Gré-
goire, très m a l , ta manière d'agir! Tu sais
parfaitement que je n'ai pas le droit de
priver mon entant...
— Le droit de quoi ? De ma fortune? Je
suis bien le maître de disposer de mon
argent, peut-être I Ça ne te convient pas de
marier Alice à ce brave garçon que je con-
nais, et dont j'ai pris sur moi d'appuyer la
candidature. De celui -là je suis sûr, tandis
que d'autres que je ne connaîtrai point, je
ne sais ce qu'ils pourraient faire de mon
bien... Allons, au revoir ! Nous ne serons
pas fâchés pour cela, et dans quelques se-
maines je reviendrai à Meules, quand je
serai calmé.
La capitulation s'imposait, et M. Lornay
s'exécutait, mais combien maussade et avec
quelle mauvaise grâce!
— Voyons Grégoire, je te le répète : c'est
très mal, ce que tu fais là. Je te le répète...
Tu ne vas pas partir ainsi?
LA VENDEZ
,SUMEMIEIMMMFIX¢MUIMS:»2
lourdes voitures à boeufs, au gré de leur
fantaisie sur tous les chemins et sen-
tiers, en créant de nouveaux, en plein
massif, lorsque ceux ci existants étaient
impraticables ou ne leur convenaient pas,
n'ayant, en un mot, aucun souci des peu-
plements créés à grands frais par l'Etat,
les fermiers et métayers de ces communes
avaient considéré, peu à peu, la forêt
d'Olonne comme étant leur propre bien.
Ces abus étaient si grands et si invétérés
que, dans te courant d'octobre 1911, M. de
Mierry, alors sous-inspecteur aux Sables,
dut prendre la mesure radicale do faire
fermer, par des fossés, tous les chemins
autres que les chemins ruraux.
Comme il arrive en pareils cas, ce fu-
rent les bons qui payérent pour les coupa-
bles : les cultivateurs d'Olonne justement
lésés dans leurs intérêts, protestèrent et,
à la suite de l'intervention du Conseil
municipal, une transaction intervint entre
la Municipalité et le service forestier.
Moyennant une faible redevance en argent
payée annuellement par la Commune, des
concessions de passage furent accordées
sur tous les chemins réellement utiles à la
généralité des cultivateurs afin de leur
permettre d'aller facilement à la côtescher-
cher le gnomon nécessaire aux cultures.
Pour les autres voies, donnant accès aux
enclaves situées en forêt, M. Delahaye, le
sympathique luspecteur actuel, sollicita et
obtint de son Administration, des tolé-
rances de passage individuelles qui furent
données, à charge par les propriétaires
nominativement désignés, de fournir quel
ques journées de prestation.
Et c'est ainsi que, grâce à ces mesures
de protection, M. Delahaye est parvenu à
assurer, par une réglementation stricte du
passage sur les chemins reconnus utiles,
le respect et la conservation de cette magni-
fique forêt d Olonne qui offre, en ce mo-
ment de l'année surtout, le coup d'oeil le
plus ravissant qu'il soit possible de rêver.
Aux touristes nous conseillons d'aller
passer quelques heures sur la superbe
promenade de la Conch e de l ' A rc h e près la
maison forestière de La Tantouille où les
grappes fleuries de ses acacias géants
E,,rènera l'ivresse de leur odeur vanillée.
Il faut visiter également la Canche de la
M ét a i r i e peuplée de superbes chênes verts,
le chemin si délicieusement ombragé de
Ca n ch e b rûl ée où l'on trouve des arbres de
toutes essences : pins, r cacias, cyprès de
Lambert, chênes verts, aunes, érables,
ormes, etc., etc., la Con ch e Vert e qui recèle
le menhir découvert par notre ami le doc-
teur Marcel Baudouin, etc...
Dans un avenir très prochain trois voies
superbes, permettant l'accès facile des
automobiles et des véhicules de toutes
sortes à la côte, vont s'ouvrir dans la forêt
d'Olonne. Ce sont le chemin de La Forge-
rie à la mer, prolongement naturel du
chemin vicinal de La Vannerie à La Gir-
vière ; le chemin de Sauveterre aux Roches-
Noires et à la côte sauvage, qui fera suite
au chemin vicinal de Sauveterre, et enfin
le chemin des Granges à la mer et à la
superbe plage située au sud du havre de
La Caetière, près de la propriété apparte-
nant à la commune rjOlonne, lieu de ren-
dez-vous des amateurs de belles pêches.
On peut dire, que, d'ici deux ou trois
ans, la forêt d'Olonne, définitivement
reboisée, deviendra le rendez vous de tous
les touristes qui fréquentent notre station
balnéaire. Ainsi se trouvera réalisé le rêve
de notre vaillant et regretté ami, de D.
Georges Godet.
Nous sommes persuadés d'être l'inter-
prète de tous les amis des arbres, de tous
les défenseurs des sites pittoresques, en
adressant nos bien sincères félicitations
au personnel du service forestier : au
sympathique inspecteur M. Delahaye,
ses modestes mais zélés collaborateurs
MM. Quintard, brigadier, Dugast et Ran-
card, gardes, dont le dévouement, l'acti-
vité de tous les instante, ont contribué à
débarasser la forêt d'Olonne des incorri-
giblesiudividus qui, depuis de nom breuses
années, la pillaient sans vergogne; ils ont
pris ainsi la plus large part à son embel-
lissement et à son reboisement.
VALERE MATHÉ.
ess•sese..-iisaseseeisissaa.ssatassi---essias,amseersiessissme
— Pourquoi donc ? Je n'ai plus rien à
faire chez toi.
— Je ne puis cependant pas accepter de
gaieté de coeur que l'on me prenne à la fois
ma fille, ma maison. rua fabrique; que l'on
me jette hors de chez moi I
— Tu continues à divaguer. Je ne t'ai
rien raconté de toutes coi sottises, et il ne
saurait en être question, tu le sais bien. Je
te propose un prétendu pour ta fille ; ce
garçon, contre lequel tu n'as rien à dire,
c'est la fleur des pois, et nous trouvons là
réellement la pie au nid Il se rencontre
que notre jeune homme est ingénieur, et
alors, ayant commis la maladresse de te
dire que tu pourrais te reposer sur
lui, tu pars et tu me débites tout un flot
de niaiseries, dont à cette heure tu devrais
rougir. Veux-tu te calmer, réfléchir un
peu, devenir raisonnable? Ace prix j'ou-
blierai tout. Je ressaisis ma chaise, j'en
rallume une; je consentirai même à pren-
dre encore un verre de vieille pour trinquer
avec toi, et nous recommençons l'entretien
comme si de rien n'était.
— Il le faut bien, fit- avec effort M. Lor-
nay, se sentant battu sur toutes les faces.
On est bien obligé d'en passer par où tu
veux. Ah ! tu es un terrible homme, cousin I
— Tu me remercieras plus tard. Voyons
vous êtes mes seuls parents. les seuls que
j'aime, s'entend I Est-ce que je ne désire
pas le bonheur d'Alice ?... Allons, c'est
entendu ; nous sommes d'accord. Je vais
les afipeler.
Quelques instants plus tard, Mnee Lornay
et sa fille rentraient dans la salle à manger.
Le cousin Boutroux s'en fut à sa cousine, l
REPUBLICAINE
manserameze.
UN LIVRE DE M. J. CHAILLEY
M. Joseph Chailley avait, en r900, donné
sur e Java e t s es Ha b i t an ts s , un livre dont
le succès a été très vif.
Il en publie aujourd'hui la quatrième
édition, Si le travail qu'il présente au pu-
bic est un livre nouveau, car les victoires
japonaises ont transformé l'esprit d es
peuples d'Extrême Orient, et le savant au-
teur, très documenté sur toutes les ques-
tions coloniales, a exposé avec sa maîtrise
habituelle, la situation actuelle de Java.
L'éveil du peuple javanais s'est manifesté
de deux façons : tendance à s'affranchir de
la tutelle économique des Chinois, tendance
à prendre une part plus grande à l'admi-
nistralion d u pays. Les Chinois sont
560 000 dans les possessions néerlandai-
ses, et comme en lado-Chine ils y tenaient
le commerce et l'industrie. Un mouvement
décidé s'est créé pour leur arracher ce
monopole. Il est devenu de bon ton dans
les hautes classes javanaises de s'occuper
de commerce, d'agriculture et de se prépa-
rer aux professions techniques.
Quant aux ambitions politiques, elles
sont spécialement cultivées par les métis
qui sont au nombre de 50 000 environ. Ils
ne sont encore que 4.500 en Indo-Chine,
et déjà nos colons s'en préoccupent ; si l'on
en juge par c e qui se passe à Java, ils n'ont
point tort. Des métis ont, en effet, formé
un parti qui s'est donné pour programme
« l'indépendance des Indes e (il s'agit,
cela va de soi, des Indes néerlandaises).
Les Hollandais ne s'en effrayent pas
outre mesure, et ils ont estimé que le
meilleur moyen de modérer le mouve-
ment indigène était de lui donner satis-
faction dans ce qu'il a de raisonnable. Ils
élargissent donc la place faite aux indi-
gènes dans le gouvernement de leur pays.
Ils ont créé des conseils provinciaux aux
chefs-lieux des résidences et des conseils
municipaux dans les principales villes; ils
ont relevé les traitements des fonction-
naires indigènes, et on discute en ce
moment au Parlement hollandais un pro-
jet qui étendra considérablement leurs
attributions.
Pour lutter contre les Chinois, pour
recruter de bons fonctionnaires, l'instruc-
tion est une nécessité. Les Hollandais s'en
sont également rendu compte. M. Chailley
a recueilli à ce sujet les plus intéressants
détails. Il y a aujourd'hui à Java uneensei
gnement primaire qui compte 475,000
élèves, un commencement d'enseignement
secondaire et d'enseignement supérieur,
et on est en train d'organiser l'enseigne-
ment professionnel.
L'ceuvre de M. Chailley est d'autant plus
intéressante que les Indes néerlandaises
sont voisines de notre grande colonie de
hIndo-Chine et qu'et des problèmes sembla-
bles se posent dans les deux pays.
Et il y a beaucoup à apprendre et à rets
nir pour des Français. Dans l'exposé, pré-
senté par un homme particulièrement
averti et autorisé, des réformes faites ou
projetées par la Hollande dans sa colonie.
Eu écrivant cette étude savante l'auteur
a rendu un nouveau service à notre politi-
que coloniale.
k r ru d isse rn e n t du Sables-d'Olonne
a.,ess Ssab 4.1a;
Service des Eaux
Le Service de Santé du 11. corps vient
de faire procéder à une analyse des Eaux
de notre ville.
Quatre prélèvements ont été faits :
Le premier avant l'entrée dans l'usine
de Tanchette, c'est-à-dire l'eau brute ;
Le deuxième à la sortie de l'usine ;
Le troisième à la Caserne du Séminaire;
Le quatrième à la Caserne Collineau.
Les résultats obtenus ont été les sui-
vants :
1. (Eau brute) Eau de qualité médiocre;
2° (Sortie de l'Usine) Eau de bonne qua-
lité ;
3° (Séminaire) Eau de bonne qualité ;
4e (Caserne Collineau) Eau de bonne
qualité.
ME62.0,2«,....13.,APIUMAKOWIRK.,56.141111»«41,8.1
et la ceinturant, l'enlevant dans ses bras,
lui plaqua sur les joues deux baisers sono-
res tout en disant à la mère, avec un bon
gros rire :
— Ma cousine, vous me voyez chez vous
pour vous demander, ainsi qu'à votre
mari, la main de votre fille pour un garçon
que j'aime beaucoup. C'est Raoul Som -
mières, le fils de l'ancien Président de
Chambre. Le garçon a dansé avec Alice à
la Préfecture, et il est venu me trouver, me
priant de faire une démarche en sa faveur.
Ton père ne dit pas non. Et toi, petite, te
déplait-il, ce paroissien-là ? parce que,
dans le cas où il ne te conviendrait pas, il
fraudrait le dire, et carrément. Je ne con-
nais que ça, moi, la franchise I Et alors il
n'y aurait rien de fait.
Confuse, rougissante, Alice fut cacher sa
jolie tête dans le giron de son aimée mère,
balbutia, le coeur lui battant fort :
— J e ferai tout ce que voudra mon père.
Et c'est ainsi que, deux mois plus tard,
Raoul Sommières entrait dans la famille
Lornay et devenait le mari de celle qu'il
aimait depuis longtemps debout son coeur.
II
Lorsque, trois mois et demi ou quatre
mois plus tard, quatre mois passés en
Italie, dans le Tirol et à Paris enfin, Alice,
accompagnée de son cher mari, revint aux
Meules, ce n'était plus la même créature.
Elbe ne ressemblait guère à la petite
pensionnaire, rougissante, empruntée, te-
nue de court par le maitre souverain de la
maison et de la fabrique. Il fallut même un
Pas de bacilles coli dans 150 V.'.
Il est inutile d'insister sur la portée de
ce s résultats ; ils prou vent que te système
de filtrage et de stérilisation adopté est
efficace et fonctionne d'une manière satis-
faisante.
NECROLOGIE
Dimanche dernier est décédée à (Yonne,
dans sa 41' année, Mue Lucie Couilbaud,
directrice de l'école communale de filles
d'Olonne, fille de M. et M.* Ciosi, con-
cierges au Tribunal de notre ville.
Une foule particulièrement nombreuse
et émue a accompagné à sa dernière de-
meure cette excellente maîtresse de l'en-
seignement laïque, dont la mort a rempli
de tristesse et d'affliction toute la popula-
tion d'Olonne.
Parmi les notabilités présentes, citons
MM. Marcant, inspecteur primaire ; Perrin,
directeur de l'école communale de Garçons
des Sables d'Olonne, président de l'Ami-
cale des instituteurs et institutrices de
Vendée ; Hervé, directeur de l'école com-
munale de garçons d'Olonne, un grand
nombre d'instituteurs et d'institutrices
de notre ville et de la région.
Citons encore MM. Nicollet, président
du Tt ib anal ; Mongibeaux, procureur de la
République ; Duroussy et Renault, juges ;
Georges Ballot, conseiller général et maire
de Talmont ; Lecomte, avocat ; Charbon-
nier, notaire ; André, receveur des doua-
nes : Mourat, conseiller d'arrondissement;
Valère Mathé, maire d'Olonne, accompa-
gné de ses adjoints et de la plupart des
conseillers municipaux, une délégation des
élèves des écoles publiques d'Olonne, etc.
Le deuil était conduit par M. Guillet,
instituteur honoraire, ancien directeur de
l'école communale de garçons d'Olonne et
par M.. Hervé, collègue et amie person
nette de la défunte.
Le corbillard disparaissait littéralement
sous les fleurs et les couronnes, parmi
lesquelles on remarquait celle offerte par
le Conseil municipal de la commune
voisine.
Sur le bord de la tombe, trois discours
ont été prononcés, le premier par M. Per-
rin, au nom de M. l'Inpecteur primaire,
le deuxième par M. Valère Mathé, maire,
au nom du Conseil municipal d'Olonne et
le dernier par M. Hervé, au nom de l'Ami-
cale des Instituteurs et institutrices de
Vendée.
M.° Lucie Couilbaud avait créé l'école
communale laïque de filles d'Olonne, dont
elle était la directrice depuis plus de douze
ans. Son dévouementsans borne à la cause
de l'instruction, sa bonté infinie avait su
gagner tous les coeurs de ceux qui l'ap-
prochaient. Elle fut la bonne ouvrière du
labeur social : nulle, plus que cette digne
et admirable femme n'aima mieux ses
élèves, qui avaient pour elle les plus sin-
cères sentiments d'affection.
A son mari, M. Barthélemy Couilbaud,
si cruellement éprouvé, à sa famille en
deuil, nous adressons l'hommage ému de
nos plus vives condoléances. V . 11 .
Remerciements
Les Familles Couilbaud, Ciosi et Fortin
remercient bien sincèrement les personnes
qui ont accompagné le convoi funèbre de
Madame Couilbaud, née Ciosi, et prient
celles qui, par omission, n'auraient pas
été invitées, de vouloir bien les excuser.
Nomination de M Malégarie
Le Jou rna l Ofi ci e l du 3 juin publie l'ar
rêté du 2 juin 1914, suivant lequel M. Ga-
latoire-Malégarie, ingénieur ordinaire des
Ponts et Chaussées de 3,classe aux Sables
d'Olonne a été placé dans la situation de
service détaché et mis à la disposition du
ministère des Affaires étrangères pour oc-
cuper un emploi de son grade au service
des travaux publics du gouvernement
chérifien.
M. Galatoire Malégarie est nommé in-
génieur des Ponts et Chaussées à Fez.
Nous lui adressons nos bien sincères et
bien vives félicitations.
Nous ne pouvons pas cependant ne pas
exprimer le regret que nous cause le dé-
part de ce fonctionnaire très distingué,
qui était chargé d'un service particuliè-
rement lourd, comprenant outre les affai-
res ordinaires, de nombreuses questions
maritimes et des études dans l'intérêt des
riches marais vendéens. Il s'était acquitté
de ses fonctions aven une compétence qui
n'était point discutée et aussi en sorte que
tous appréciaient l'aménité de son carac-
asereasesissesas.m,
examen d'une seconde pour que celui-ci
reconnût sa progéniture dans la jeune
femme élégante et distinguée qui légère-
ment mit pied à terre devant le perron,
embrassant avec effusion les auteurs de
ses jours. Le bonheur l'avait embellie. Son
intelligence librement développée avait
pris un essor qui se lisait couramment
dans le rayonnement de ses prunelles, et
ses grâces, son aisance, son charme illu-
minèrent dès le premier instant la tran-
quille et triste maison. Elle portait un très
simple, mais très élégant costume de
voyage, dont la coupe originale frappa tout
d'abord désagréablement les regards de
M. Lornay et le prédisposa à une critique
sévère, mais juste.
Après les premières effusions, après
avoir embrassé dix fois les yeux attendris
de sa mère, qui ne pouvait se rassasier de
ce spectacle si doux à son coeur, la jeune
femme se retira, accompagnée de son mari,
dans l'appartement qui avait été préparé
par les soins de M., Lornay pour les
nouveaux époux.
Et, sans y prendre garde, pour la pre-
mière fois sans doute depuis bien des
années, M.. Lornay s'abandonna à penser
tout haut laissant transparaître sa joie et
disant :
— Comme ce voyage lui a profité ! Comme
elle a embelli I On la dirait grandie
Le maître répondit par un sourd grogne-
ment.
— Les femmes sont surprenantes, dit-il,
entre haut et bas. Alors tu trouves conve-
nable que ta fille aille courir les routes
affublée d'un déguisement pareil.
tère. Oa ne saurait oublier non plus qu'il
a rendu de réels services à la Ville et M.
Chailley se plaisait à dire q uelle collabo-
ration utile M. Galatoire - Malégarie avait
donnée au Maire des Sables dans la trac-
tation de plusieurs importantes affaires
municipales.
Sa situation nouvelle lui permettra de
mettre en oeuvre son esprit d'initiative,
ses connaissances techniques déjà éprou-
vées et ses réelles qualités d'adminis-
t•ateur.
Aux Ponts et Chaussées
M11° Suffi:trille (Maximilienne-I'vonne-
Eugénie), candidate ayant subi avec succès
les épreuves d'admissibilité du concours
pour l'emploi de dame sténodactylographe
auxiliaire dans les bureaux des ingénieurs
des ponts et chaussées et des mines, est
attachée du P. juin au bureau des Sables-
d Olonne, en remplacement de Mli° Men-
lette.
Poste vacant
L'Inspection académique nous prie
d'informer Mme* les Institutrices que le
poste de directrice de l'école publique de
filles d'Olonne (3 classes), est vacant par
suite du décès de la titulaire.
L'Administration invite les institutrices
qui auraient l'intention de poser leur
candidature à ce poste, à adresser im mé -
di a tement leur demande à l'Inspection aca-
démique. Selon l'usage, elles en enverront
en même temps une copie à leur Inspecteur
primaire.
Contributions Indirectes
Un concours pour l'emploi de préposé
des Contributions indirectes aura lieu, au
chef-lieu de chaque département, le 27
août prochain.
Peuvent y prendre part les jeunes gens
âgés de moins de 30 ans ayant accompli
deux années au moins de service militaire
et libérés postérieurement au 30 août 1912,
ainsi que ceux actuellement sous les dra-
peaux qui sont susceptibles d'être disponi•
bles au plus tard le fer octobre prochain.
Les postulants se procureront le pro•
gramme du concours, ainsi que la nomen-
clature des pièces qu'ils auront à fournir et
tous les autres renseignements utiles, à la
Direction des Contributions indirectes de
leur département, (A ils devront se faire
inscrire avant le P. juillet.
Les listes seront irrévocablement clau-
ses à cette date.
Boole d'Agriculture de la Vendée
L'examen d'admission à l'école d'agri-
culture de Pétré aura lieu fin juillet.
La durée des études est de deux ans.
Les candidats doivent être âgés de 't3 ans
au moins. Des bourses sont accordées
annuellement par l'Etat et le département
de la Vendée.
Les candidats pourvus du certificat
d'études primaires sont dispensés de Vexa-
man d'entrée, s'ils ne sollicitent pas de
bourse.
Pour plus amples renseignements,
s'adresser à M. Touchard, directeur de
l'école, à Pétré par Sainte-Gemme-la-
Plaine (Vendée).
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage des Sables à Paris et retour
va être demandé pour juin.
Prière aux Sociétaires de se faire ins-
crire le plus tôt possible chez M. Pesché,
rue Rapide, pour fixer la date.
Dans les Finances
Nous apprenons avec le plus grand plai-
sir que M. Déterville, percepteur, vient
d'être élevé, sur place, à la deuxième
classe de son grade.
Tous les amis du sympathique percep-
teur des Sables-Banlieue — et ils sont
nombreux — applaudiront avec nous à
cet avancement si mérité.
Le futur Timbre-Poste
On ne voit pas très bien l'utilité de mo-
difier sans cesse notre vignette postale.
D'autant que les essais auxquels on s'est
livré, depuis quarante ans, n'ont donné
que des résultats plus médiocres les uns
que les autres. La Semeuse a cessé de
plaire, qui, au reste, semait contre le vent,
ce qui était d'une personne peu familiari-
sée avec les besoins de l'agriculture.
Oa a donc décidé de nous donner un
nouveau timbre : il figurera un aéroplane
survolant la Tour Eiffel.
Affublée déguisement I parurent à la
pauvre femme de surprenants vocables,
contre lesquels cependant elle se garda
bien de protester.
N'allez pus croire pourtant que l'auto-
crate de Meules n'aimât point sa femme
et sa fille. Si la mort était venue les frapper
il aurait ressenti un cruel désespoir. La
maladie de l'une d'elles l'eût jeté en un très
violent émoi, et sa réglementée existence
s'en serait trouvée bouleversée de fond en
comble. Et cette affection profonde, sé-
rieuse, il la manifestait même plusieurs
fois par an, de façons tangibles, par des
présents, des surprises, à dates fixes, aux
anniversaires, au commencement de l'an-
née, aux fêtes patronales.
Invariablement ces présents consistaient
en choses utiles, de première nécessité. A
chaque changement de saison, une robe
nouvelle que l'on apportait à l'heure du
dinar. Mais jamais il ne serait venu à
l'esprit ou au coeur de Pierre-Etuile de
consulter à cette occasion le goût de sa
femme ou celui de sa fille, sur les nuances,
l'étoffe. Du drap pour l'hiver, du mérinos
pour l'été. Quant aux couleurs, elles flot-
taient entre le marron et le vert, des cou-
leurs à faire hurler des singes.
M.e° et Mile Lornay avaient le droit de
couper, de tailler et de coudre ces pièces
solides à leur fantaisie ; mais comme il
n'entrait pas de journal de mode aux Meu-
les, la forme de la housse demeurait tou-
jours la même.
La suite au p ro ch a in n uméro .

Recensement des Chevaux
Il est rappelé aux intéressés que c'est
samedi 6 juin, à 7 heures du matin, qu'au-
ront lieu les opérations de classement et
recensement des chevaux, juments, mules
et mulets, sur la place de la Liberté.
Champ de Tir
Le 64° régiment d'infanterie qui séjour.
nera aux Sables du 7 au 18 juin prochain
exécutera ses tirs sur le champ de tir de
La Chaume les 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15 et 17
juin, de 6 h. à 11 h. et de 13 h. à 17 h.
Banquet de la Quarantaine
Les Conscrits de la classe 1894 sont
priés d'assister à une réunion qui aura
lieu mercredi 10 juin courant, à 8 heures
du soir, au Café du Commerce, salle du
Vélo ce - C lub S ab lais, en vue d'organiser un
banquet.
Un Groupe de Cons cri ts .
Audition Musicale
Il nous a été donné tout récemment
d'assister à l'Hôtel-de Ville à un brillant
récital de piano, dû aux élèves de M.
Charles Marcenac, professeur de piano à
Nantes. Et nous avons applaudi chacune
d'elles en son jeu élégant, sa méthode
sûre et l'observance rigoureuse du rythme
musical.
Toutes ces qualités maîtresses de la
parfaite musicienne, voilà l'oeuvre du
maitre Charles Marcenac qui, avec un
dévouement sans bornes, s'efforce à déve-
lopper aux Sables le sentiment artistique.
Le brio avec lequel a été enlevé cette
audition musicale sera la meilleure récom-
pense du distingué professeur, à qui nous
prions d'agréer tous nos sincères remer-
ciements.
Arrivée du 64' de Ligne
Le 64' de ligne fera son entrée dans
notre ville demain matin samedi, sur les
9 heures 1/2.
Le bataillon de Saint - Nazaire rentrera
le même jour.
Le régiment vient au complet, avec sa
musique, moins la 6° compagnie dont l'é
fat sanitaire laisse en ce moment à désirer.
Conflit aussitôt résolu
Jeudi matin, les charretiers du service
de la répurgation se sont mis en grève,
réclamant une augmentation de salaire.
Réunis à l'Hôtel-de-Ville, ils ont exposé
leurs revendications à M. Guy Collineau,
premier adjoint. Après un entretien avec
l'entrepreneur de la répurgation M. Jules
Guilbaud, une entente est intervenue entre
les parties.
Les salaires mensuels ont été fixés à
75 francs pendant six mois d'hiver et
85 francs pendant six mois d'été.
Un Cycliste qui l'échappe belle
M. Hubé, marin, descendait à bicyclette
la rue du Village-Neuf, à La Chaume,
quand, par suite d'un faux mouvement,
il sauta le parapet avec sa bicyclette et
tomba dans le port ; on lui jeta des cordes
qu'il put attraper et il en fut quitte pour la
peur et un bain forcé.
Un Cas de Fécondité
La semaine dernière, let. Mouillé, mé-
nagère au bourg de Cugand, a mis au
monde trois filles, nées viables et en par-
faite santé.
Le père, ouvrier d'usine à la papeterie
d'Antières, a son modique salaire pour éle-
ver cette petite famille.
Lancement de Bateaux
Les chantiers de construction l 'Espoir
Sa b lais viennent de lancer avec succès
deux superbes dundees destinée à la pê-
che au thon et au chalut et qui seront
attachés au port de Groix.
L'un, le Pe t i t-A u g u s t e , jaugeant 56 ton-
neaux, a pour armateur. M. Henri Calloch,
voilier à Groix ; l'autre, le J e anne Eug én ie,
jaugeant 57 tonneaux, a pour propriétaire,
M. Etesse, armateur à Groix.
Assemblée de La Rudelière
C'est eimanche prochain 14 juin qu'aura
lieu l'assemblée de La Rudelière.
Des jeux, des bals fonctionneront dans le
coquet village et les cafetiers, tout en
offrant des consommations de premier
choix, réserveront le plus empressé accueil
à leurs visiteurs.
Accidents du travail
M. Barthélérny Proust, 38 ans, rue Buffon,
manœuvre à l'usine Pajarola et Delaney,
en déchargeant le vapeur Vénus a été con
tusionné au pied gauche par la chute d'un
bloc de charbon.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pales.
M. Jules Castagneau, 59 ans, rue de
l'Amidonnerie, charpentier de navire chez
M. Damien Guignardeau, s'est piqué à la
main gauche en transportant une pièce de
bois ce qui lui a occasionné une plaie
infectée.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Pales.
M. Aimé Richard, 39 ans, manoeuvre
maçon chez M. Gousset, a subi un effort
en soulevant un fardeau ce qui lui a occa-
sionné un lumbago.
6 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Jolly.
M. Émile Le Leroux, 17 ans, de La
Chaume, menuisier chez M. Georges Ber-
trand, s'est coupé la paume de la main
gauche avec un ciseau à froid.
8 jours, d'après M. le Dr Manger.
Le jeune Charles Pouclèt, 14 ans, rue de
Paris, à La Chaume, apprenti charpentier
de navire chez MM. Chaufleteau et Ct., s'est
piqué à l'annulaire gauche en soulevant
un morceau de bois ce qui lui a occa-
sionné une plaie infectée.
6 jours, d'après M. le Dr Pelas.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par le jeune Raymond Grossin, mar-
chand de journaux, un paquet de factures
et de lettres, qu'il a remis à son proprié-
taire.
Par M. Bisbau, gendarme maritime,
une montre de dame en argent, qu'il a
remise à sa propriétaire Mr.. Arnaud, rue
Napoléon.
Par Mil. Blanche Martineau, 30, rus de
l'Amidonnerie, un stylographe. Le lui
réclamer.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour défaut de plaque de contrôle à sa
bicyclette contre M. Georges Robin, bou-
langer aux Sables.
Pour infraction à l'art. 13 du règlement
sur la police des Halles, contre Mr.. Théo-
dora Brillaud, sans profession, rue Rapide.
Pour ivresse contre Jacques-Joseph Bu-
choux, marin, rue Haute, à La Chaume.
Consultations
Le Docteur DURBÉCÉ, de Nantes, spé-
cialiste d e s Maladies du Nez, de la
Gorge et des Oreilles. Consultations de
1 heure à 3 heures, les 1=r e t .9. D iman ch e s
de c h a que mo is, n° 36, cours Blossac, Les
Sables•d'Olonne.
FAITES
Aux
FAITES TOUS VOS ACHATS
Aux N ouvelles Galeries
LES SABLES-D'OLONNE
Tout l'Habillement
= Tou t l 'A r tic l e de Ai én age
FAÏENCE — VERRERIE
Tout l'Ameublement
FOURNITURES POUR LITERIE
coutils, Crins , L ain es, Re ssor ts, Etoupe, e tc .
Meubles de Jardin, Mues de Plage
Les No uvel les Ga lerie s sa chargent de
tous Travaux de Tapisserie (Tentu-
res, Réfections de Sièges, Sommiers,
Matelas), à des Prix très réduits.
Agencement de Villas
«blOnne
Préveil de La Roulière. — Nous
rappelons à nos lecteurs que le préveil
annuel de La Routière se tiendra diman-
che prochain 7 juin. Voici le programme
de la fête : grand bal populaire aux sons
d'un superbe pianota, course à ânes, cour
ses en sac, courses en brouettes, jeu de
collin maillard, jeux de quilles, attractions
diverses.
Places gratuites pour les marchands
forains.
Le dimanche suivant préveil de La
Bauduère.
— Vente de Fumier. — Le Maire de
la commune d'Olonne a l'honneur d'infor-
mer ses administrés que la vente de
fumier provenant du balayage du bourg
pendant le mois de mai 1914, aura lieu
dimanche 7 juin à 8 heures du matin, au
bourg devant l'école communale de gar-
çons.
— Commission des Travaux. —
Dimanche 7 juin : à 9 heures du matin,
réunion de la Commission des travaux à
La Vannerie, à 10 heures, aux Filées et à
La Gillerie.
— Etat-Civil (du 20 au 31 mai). —
Na is s an c es . — Siméon-André -Jacques
Armand Sourieau, fils de Siméon - Alfred'.
et de Marthe Suzanne Dubois, à La Gir-
vière. — Denise- Jeanne-Anna Guégnaud,
fille de Louis Meg-Io:tire, et de Marie-Aimée
Dudit, eux Filées. — Auguste-Jules Fran-
çois Neau, fils de Anatole-François, et de
Augustine Rabiller, rue de ta République,
au bourg. — Reconnaissance d'un enfant
naturel par sa mère.
Promes s e s de ma riage . — Lézin Orgereau,
veuf de Angèle Mairand, cultvateur à
L'Allerie, et Armande Barbeau. journalière
au bourg. — Pierre Justin Piton, époux
divorcé de Rose Robin, maître de choix,
aux Sables, et Marie-Eugénie Emilienne
Bret, sans profession, à La Routière,
M ar iages .— Marie Joseph Bernard, chif
fermier, aux Sables, et Marie Louise-
Augustine Barbeau, couturière, aux Chi-
rons. — Arthur-Euchariste-Louis Letard,
cultivateur, à La Routière, époux divorcé
de Clémentine Merlet, et Marie Bougis,
journalière, au même lieu.
Décès . — Marie Lucie Ciosi, 40 ans,
épouse de Isidore Barthélémy, directrice
de l'école publique de filles au bourg, rue
de la Forêt.
Jard
Succès scolaire. — Parmi les lau-
réates du dernier concours aux bourses
d'enseignement primaire supérieur, nous
sommes heureux de relever le nom de Mn.
Lucienne Angibaud, élève de l'école publi-
que que dirige avec tant de zèle M.t.
Chevalier.
Nous adressons tous nos compliments à
la lauréate et à la distinguée maîtresse
qui l'a si bien préparée au succès.
Avrillé
Vol d'une somme de 20 francs.
— Depuis quelques mois, les époux Murait,
cultivateurs à Avrillé, s'apercevaient qu'ils
étaient victimes de petits vols d'argent. Le
29 meijis surprirent le jeune Ch.. ,domes-
tique dans le voisinage, qui sortait de leur
demeure emportant une somme de 20 fr.
Procès verbal a été dressé contre l'infl-
cible domestique.
ne-el'Weu
Nomination. — M. Loze, percepteur
à 1'11e -d Yeu, est nommé à la perception
de Sousceyrac (Lot).
Toutes nos félicitations pour cet avance-
ment.
— A la Justice de Paix. — Le 27
mai, à 13 heures, a eu lieu à la Justice de
Paix en présence d'un nombreux public
l'installation de M. Joseph Turbé, comme
juge suppléant, et la prestation de serment
de M. Lévrier, comme greffier.
A l'issue de cette cérémonie,M.Savariau,
notre sympathique juge de paix, a adressé
aux nouveaux membres de la Justice de
Paix, quelques paroles de félicitations bien
senties.
Nous adressons également des félicita-
tions bien sincères aux nouveaux promus
et en particulier à M. Turbé, enfant du
pays qui a derrière lui toute une vie de
travail et de probité.
Coëmc
Incident. — Un incident particulière-
ment regrettable s'est produit à Coéx. Il
est sans doute le résultat de la très vio-
lente campagne poursuivie par le clergé
de notre commune en faveur du candidat
royaliste aux dernières élections.
Le soir de la fête de Jeanne d'Arc les
organisateurs de la fête avaient installé un
feu de joie à la sortie du bourg et les chefs
réactionnaires avaient eu soin au préala b'e
de percher au sommet du feu le drapeau
républicain.
Et là,à la tombée de la nuit,devant plus de
cinq cents personnes l'emblème national
fut brûlé.
Aussitôt des jeunes gens présents, indi
gués d'une pareille attitude, organisèrent
uns contre-manifestation et parcoururent
les rues du bourg, chantant à pleins pou-
mons La M a rs e i l laise en guise de protes-
tation.
Plainte a été portée à la suite de cet
incident qui cause une légitime émotion.
11Seautvoir.-sur-Iner
Attribution de Biens. — Suivant
décret de M. le Président de la République
sont attribués au Bureau de Bienfaisance
de Beauvoir sur-Mer, les biens ayant ap-
partenu à la fabrique et à la mense de
l'église de Beauvoir sur Mer et actuelle-
ment placés sous séquestre.
Est attribué à la commune de Beauvoir
avec la fraction du reliquat du compte du
séquestre y afférente, une rente 3 sur
l'Etat de 444 francs destinée à l'entretien
de l'église.
Eu Chapelie-IPailuau
Attribution de Biens. — Suivant
décret est attribuée à la commune de La
Chapelle-Palluau une rente 3 °/o sur l'Etat
de 15 francs destinée à l'entretien d'une
tombe et ayant appartenu à la fabrique de
l'église de La Chapelle Palluau et actuelle
ment placé sous séquestre.
Tribunal Correctionnel des Sables
LA VENDES REPUBLICAINE
A u d i ence du M ercred i 3 Ju in 1 9 1 4
Un Violent
Le 27 avril dernier, M. Gauthier (Joseph)
48 ans, cultivateur à Bouin, mécontent de
sa domestique, Marguerite Martin, 22 ans,
lui intima l'ordre de quitter sa maison.
Comme celle ci ne sortait pas assez vite au
gré de son patron, Gauthier la prit par un
bras et la poussa violemment dehors.
Marguerite Martin tomba sur le seuil de
la porte et se blessa à la jambe droite.
Depuis cette scène Gauthier s'est réconcilié
avec son ancienne domestique qu'il a re-
prise à son service. Celle ci. s'est aussitôt
empressée d'adresser deux lettres, l'une à
M. le Procureur de la République, l'autre
au Maréchal des Logis de son canton,
faisant connaître qu'elle retirait sa plainte.
Gauthier reconnaît les faits qui lui sont
reprochés : il est condamné à 25 francs
francs d'amende et aux frais.
Coups et Blessures
Berthomé (Pierre Benjamin), 27 ans,
cultivateur à Bois-de Gêné, a frappé son
voisin Madeau (Louis), 62 ans cultivateur.
L'inculpé prétend qu'il ne lui a porté qu'un
léger coup avec la main derrière la tête.
Il est condamné à 25 francs d'amende et
aux frais.
Une vieille connaissance
Jarny ( Marie-Angèle-Clém entine),f em rn e
Barré, 49 ans, une vieille connaissance du
Tribunal correctionnel, ménagère à La
Bouchetière de Landeronde, et Bessonnet
(Adèle), sa voisine, 31 ans, cultivatrice,
sont prévenus de coups réciproques.
Avec une volubilité à nulle autre pareille
la femme Barré se défend d'avoir-porté le
moindre coup à la femme Bessonnet.
Celle-ci reconnaît avoir posé (s i c) une
pierre sur la joue de sa voisine I
M. Lecomte défend la femme Bessonnet,
mais à peine l'honorable avocat a-t-il pris
la parole que la femme Barré l'interrompt :
I N'allez pas trop loin, lui dit-elle, car
sans cela je vais vous arrêter et ce ne sera
pas long 1 » M. le Président est obligé
d'intervenir pour faire taire cette irascible
ménagère.
Le Tribunal condamne Clémentine
Barré à 48 heures de prison et Adèle Bes-
sonnet à 25 francs d'amende.
En entendant le jugement, la femme
Barré se dresse, menaçante vers la barre :
« Je ne ferai pas de prison, dit elle, per-
sonne ne m'arrêtera, j'irai en appel dès
demain ».
Et l'inculpée quitte l'audience en gesti-
culant et en maugréant. Nous la reverrons
vraisemblablement dans une des plus
prochaines audiences : la femme Barré
est, en effet, de nouveau sous le coup de
poursuites judiciaires pour avoir porté un
coup de fourche à son voisin 1
Chasse sans Permis
Le jeune Géliteau (Marcel), 18 ans, do
naestique au service de M. de la Roche
Brochard, propriétaire à Auxerre, est
prévenu de chasse sans permis.
L'inculpé nia formellement le délit qui
lui est reproché et son maître vient à l'au-
dience confirmer sa déclaration. Voici la
version du prévenu : M. de la Roche-
Brochard avait, le 19 mai, amené Géliteau
sur la Plage de La Faute pour l'aider à
porter un fusil de rechange. Chaque fois
que les cartouches contenues dans l'arme
du patron se trouvaient tirées, le domes-
tique passait à ce dernier un nouveau fusil
tout prêt chargé. Là se bornait son rôle.
Le maréchal-des-logis Bertrand, de la
brigade des Moutiers a bien entendu deux
détonations mais c'est M. de la Roche-
Brochard qui a tiré et non Géliteau.
Malheureusement pour l'inculpé il y a
contradiction flagrante entre sa déposition
à l'audience et celle de son maître. D'autre
part, l'honorable maréchal-des-logis Ber-
amertiereatatre
trand certifie avoir aperçu Géliteau tenant
son fusil sous le bras, dans la position
d'un chasseur cherchant du gibier et à 40
métres de son patron.
M. le Procureur de la République
requiert une conlamnation. Malgré l'élo-
quente plaidoirie de M. Lecomte le Tribu-
nal condamne Géliteau (Marcel), à 16 fr.
d'amende et aux frais. M. de La Roche
Brochard est déclaré civilement respon-
sable.
eeneeseffeeeemexere.-wee,..-mexuame.reeaseementee,,Com
ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 2 8 Mai au 4 J u in 1 9 1 4
NAISSANCES
Roger-Léon Bourdin, rue Pépin, 44.
André-Frédéric-Robert Claveau, rue du Gazo-
mètre, 19.
Marguerite-Julia-Adrienne-Eloïse Mérieau, rue
du Puits- Perdu,
Auguste -Amand- Aristide- Léopold Delafond,
rue des Buandières.
PROMESSES DE MARIAGES
Pierre-Justin Piton, maitre de- chai aux Sables,
et Eugénie-Marie-Emilienne Siret, à Olonne.
Ernest-Louis-Alexandre Lebels, garçon épicier,
rue du Cimetière, et Marie-Léontine Leroy,
rue du Palais.
MARIAGES
Joseph-Henri-Jean-Baptiste Jarny, employé des
Contributions indirectes, aux Andelys (Eure),
et Angélina-Augustine Rambaud, sans pro-
fession, quai Franqueville.
DÉCÈS
Auguste-Antoine-Désiré Bonel, 83 ans, sa n s
profession, époux de Mathilde-Jeanne Ches-
neau, rue Trudaine.
Auguste- Sébastien Boré, 63 ans, serrurier,
veuf de Marie-Augustine Merlet, rue du
Centre.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Joseph-Adolphe-Philippe Légé, rue du Four, 7.
Emilie-Laure ,Blanche-Aimée Delafond, quai
des Marais.
MARIAGES
Georges-Fidèle Brossard, bottier, rue du Mou-
lin, et Augusta-Désirée-Fernande Rocheteau,
rue Basse.
DÉCÈS
Valérie-Louise Colombeau, 41 ans, journalière,
épouse de Jules-Dieudonné Barbeau, rue
Saint-Nicolas.
Marie-Françoise-Désirée Archambeau, 62 ans,
épouse de Charles-Armand Mornet, Grande-
Rue, 129.
François-Auguste Bayer, 30 ans, journalier,
• époux de Alice-Armantine Miction, rue du
Cimetière.
AU ItON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de 1
(En face l'Avenue do la Gare)
—« LES SADIES-D 'OEOMME
LES PLUS PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
Et iraitfs d'avance
Rayon importan t de C hap e lle rie nou ve l le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
H OMME S E T DAME S
« Très beau Choix de v
COSTUMES COMMUNIANTS
Modèles Nou v eaux — Prix Excep t ionn e ls
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESDERS
La Maison accepte les Bons du
c e 111.1VIC _Ét. mr_. A. i s.
Foires de la Semaine
Dimanche 7 juin. — Assemblée- gagerie :
Auzay, Benet (à Villeneuve), Le Bernard -(à
Fontaine), La Boissière-des-Landes, Champa-
gné-les-Marais, Doix, Fougeré, Faussais, Grues,
Montournais, Monsireigne, Moutiers-sur-le-Lay,
Saint-Ben oist-sur-Mer, Saint- Denis- du -Payré,
Saint-Philbert-du-Pont-Charrault, Saint-Vin-
cent-sur-Graon (aux Aires), Thiré.
Lundi S. — Fontaines, Luçon (foire aux
poulains), La Roche-sur-Yon.
Mardi 9. — Challans, Chantonnay (marché à
bestiaux), Mortagne, Rocheservière, Saint-Geor-
ges-de-Montaigu.
Mercredi 10. — L'Oie, Saint-Gervais (chevaux
et bétail, 3 jours).
Jeudi 11. — Avrillé, Damvix, Mareuil (jeunes
veaux), Palluau, Vouvant. Assemblée-gagerie :
Curzon.
Samedi 13. — Fontenay (veaux et moutons),
Luçon.
CESSION 11W CÔNIIIERCE
Suivant acte sous signatures privées,
en date du trois juin mil neuf cent
quatorze, enregistré aux Sables-d'Olonne,
le cinq juin mil neuf cent quatorze,
folio 98, case 2
1° Madame JULIE AGLAÉECOSSET, veuve
de Monsieur CHARLES FRÉDÉRIC COURVOI-
SIER ;
20 Monsieur FRÉDÉRIC COURVOISIER,
menuisier, son fils, demeurant tous deux
aux Sables d'Olonne, ayant agi tant en
leur nom que comme se portant fort de
RENÉ COURVOISIER, leur fils et frère,
soldat au 8° régiment du génie, en garni-
son au Mont-Valérien,
Ont vendu à Madame SYLVANIE GUÉ-
DON, veuve de Monsieur ALPHONSE BATY,
demeurant à Pouzaoges, le Fonds de
Commerce de Marchand d'Articles
de Fumeurs, Cartes Postales, Pa-
pier et autres Articles s'y ratta-
chant, qui était exploité par Madame
COURVOISIER, aux Sables d'Olonne. place
Navarin, dans un bâtiment appartenant à
la famille MARAUD. Cette Vente a eu lieu
moyennant un prix qui a été stipulé
payable aussitôt après l'accomplissement
des formalités de publicité.
Election de domicile a été faite aux
Sables-d'Olonne, place Navarin, dans le
bâtiment où s'exploite ce commerce et où
les oppositions s'il y a lieu devront être
faites.
Pour p r emière In s e r t io n :
VEUVE BATY.
ESO AM ES
Ur. en con flanc, à G. LACROIX, I. Plitaii-Spatialt•, Lille filera).
ses iselele:NT
.1111111111111MMEIMMI
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Très 13011 ne. Occasion
A. -v-ENDRE
Voiture Lion—Peugeot 1 9 0 8 Cyl rique
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-12 11.-f . avec glace, tapote, lanternes fi accessoires
S 'ad r es ser au B u r eau du Jo urn a l .
naseau .ire•
ON DEMANDE unpoJueruanppereleInreir
Commerce d'Épicerie.
S'adresser à la Maison TESSON FRÈRES,
en face la Poste.
Etude de Maître Jr. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables- d'Olonne, rue de
la Poissonnerie (successeur de Maitre
LALÈRE), et Cabinet d'Affaires de Mes-
sieurs W. MÉNAGE et G. NAS-
LIN, agents d'affaires aux Sables,
29 te r, rue des Halles.
v z irrr tç-e
Par Adjudication Volontaire
DU
Dundee de Pèche
Appelé ADMIRABLE
D U POR T DES SA B LES - D ' O LONNE
Le DIMANCHE SEPT JUIN mil
neuf cent quatorze, à un e h eure du soir,
aux Sables d'Olonne, SUT le BASSIN A FLOT,
près des Chantiers, il sera procédé par le
Ministère de Maître PERRIN, huissier, à
la Vente aux Enchères publiques et au
détail, du Dundee A dm ira b l e , a v e c a grès
et apparaux, comprenant notamment :
Coque, Mâts, Bout-Dehors, Vergues,
deux grandes Voiles, trois Voiles tape-
cul, quatre Focs, une Trinquette, un
Hunier, deux Pattes-d'Oie, deux Ancres,
une Chaîne d'ancre, deux Glacières, deux
Tangons, Tréteaux, Treuil avec ses acces-
soires, Pompe, Tontine, Toiles de thon,
Barils. Compas, Habitacle, Cloche, Fa
natta, Plomb et Ligne de sonde, Amarres
d e poste, Manoeuvres de toutes sortes,
Pouliages, petit Canot et une quantité
d'autres Objets.
LE TOUT EN TRÈS BON ÉTAT
Au Comptant et 10 ./o en sus
I , , Huis s i e r c h a rgé d e la V en t e :
J PERRIN
Etudes de Maitre Clément CHAR-
BONNIER, notaire aux Sables d'O
bonne, 1 rue Blason, et de Maitre R.
LANCELIN, avoué à Angers.
Le SAMEDI 27 JUIN 1914, à 14 h.
En I Étude et par le Ministère de Maître
CHARBONNIER, notaire aux Sables
DE
DIVERS IMMEUBLES
S i tués di te Vi l le des S a b l e s - d ' O lonn e
Et dépendant de la Liquidation judiciaire de 1 MICHAUD
PREMIER LOT
Une Maison, sise rue de la Justice,
appelée L es Iris , avec servitudes et jardin.
Le tout d'une superficie de 425 mètres
carrés environ.
Mise à Prix 7.000 fr.
DEUXIÈME LOT
Une Portion de Jardin attenant au
premier lot, d'une contenance de 425 me
Ires carrés environ.
Mise à Prix 2.500 fr.
TROISIÈME LOT
Un Corps de Bâtiments, situé rue
du Boulet Rouge, numéro 5, garage, cour,
jardin. Le tout d'une superficie de 225
mètres carrés environ.
Mise à Prix 5.500 fr.
QUATRIÈME LOT
Une Maison, sise rue de la Pie,
numéro 6 avec ses dépendances, d'une
superficie de 120 mètres carrés environ.
Mise à Prix 9.000 fr.
OUTRE LES FRAIS ET CHARGES
S'adresser pour tous renseignements à
Maitre CHARBONNIER, notaire.
AVIS
DE
Vente de Fonds do Commerce
Suivant acte reçu par Maître CLÉMENT
CHARBONNIER, notaire aux Sables-d'ea-
bonne, le deux juin mil neuf cent qua-
torze, Monsieur Louis FONTAINE, maitre-
d'hôtel, demeurant aux Sables-d'Olonne,
a vendu à : le Monsieur HENRI GOURDON,
hôtelier, demeurant à Cholet ; 2e Et Mon-
sieur FRANÇOIS DRONNEAU, maître-d 130•
tel, demeurant aussi à Cholet, le Fonds
de Commerce d'Hôtel, connu sous le
nom de Tou ring H ô t e l , exploité par lui,
aux Sables-d'Olonne, avenue de la Gare,
numéro 10, y compris les droits incorpo-
rels, le matériel servant à son exploita-
tion et les marchandises.
Les oppositions seront reçues dans les
dix jours qui suivront la seconde insertion,
aux Sables d'Olonne, en l'Etude de Maître
CHARBONNIER, notaire-, où les acqué-
reurs ont élu domicile.
Pour prem ier av is :
CHARBONNIER.
Voulez-vous être riches`?
Tous les économistas du temps sont unanimes à
reconnaître que seuls conserveront leur richesse et
arriveront à t'accroître, les capitalistes qui sauront
faire travailler leur capital. Or, nous sommes toue
plus ou moins capitalistes et nous avons tous la
même ambition devenir de gros capitalistes. Noua
possédons déjà un capital d'une importance consi-
dérable et qui est la base indispensable de
l'échafaudage que nous voulons élever pour attein-
dre au bien ê tre , à la vie heureuse dont nous
rêvons : c 'es t la sa n t e . Nombreuses sont les fortunes
considérables réalisées sans capitaux primordiaux
par des hommes sains, robustes et d'une énergie
bien trempée Sans la santé, l'artisan ne saurait
gagner et économiser les premiers sous, premiers
echelons de sa fortune : le commerçant et l'indus-
triel seraient dans l'impossibilité de fournir
la somme considérable de travail nécessaire et de
résister aux soucis des affaires; enfin celui dont le
succès a couronné les efforts ne sauraient jouir
entièrement du fruit de son labeur. Si donc nous
voulons être en mesure d'amasser une fortune, soi-
gnons notre premier capital," ménageons notre
santé. Or nous avons près de nous, souvent chez
nous, une affection qui, sans être très grave, n'en
est pas moins insupportable, et qui suffit à anni-
hiler nos forces c 'es t l 'A s thme .
Récemment, des chercheurs obstinés ont décou-
vert un remède d'un goût agréable, facile à employer
et donnant des résultats merveilleux dans l'asthme
et l'emphysème le SIROP TELL. Les pou-
dres, les cigarettes, les papiers, qui, jusqu'ici,
étaient employés à combattre l'asthme ou l'emphy-
sème, ne réussissaient qu'à en calmer les crises et
d'une façon bien incertaine. Avec le SIROP
TELL, non seulement les crises d'étouffement
seraient calmées instantanément si elles se produi-
saient, mais e l l es ne s e In od1l ie g in t pas . Une
cuillerée prise le soir au doucher procure un
sommeil came, bienfaisant, réparateur et indis•
pensable à quiconque veut conserver et améliorer
sa santé, le premier capital et le plus indispensable.
Le Sirop Tell, prepare à la Pharmac ie
RO USSEA U , à Fon tenay - l e- Com te ( Ven dee) , se
tro uve dan s t ou tes les pharmacies au prix de
3 fr . 25 le fla Don . Pastilles Tell, 1 f 2 5
la bo i te.
,os ier seiriesseurinestrielasimaissiesier
LA HERNIE
ayant été 24 ans infirmier dans
une ne congrégation dissoute, offre
gratuitement sa précieuse formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de temps et sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre la Her-
nie, seul, le Traitement du Révérend,
de M. SCIILAFLI, spécialiste diplômé. 75,
Boulevard de la Villette, a Paris,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois ainsi que l'attestent

1
0. RUE L1-1~.;s-! P-f
6 241
7[
4'
~Ii
6 30
l
1
O
6
6
7
7
8
8
9
1
12
E
6 50 13 56
Cession de Fonds de Commerce
PREMIER AVIS
Par acte sous signatures privées en
date du vingt-cinq mai mil neuf cent
quatorze, eiiregi,,,tré, Monsieur FRANCIS
LEGRAND, demeurant aux Sables d'O-
lorne, 8, rue Marceau, a vendu à Mon-
sieur EmILE LAVOQUER, le Fonds de
Commerce de Charbon qu'il exploi-
tait aux Sables Il101onne.
Avis est donné, en exécution de l'art. 3
de la loi du 17 mars 1909 que dans les dix
jours au plus tard à dater de la présente
insertion, tout créancier pourra former au
au 'aie-
domicile ci-après élu, Opposition P
ment du prix de la vente. . .
Domicile est élu pour les oppositllius
4, avenue de la Gare,
l ' A gen ce S ab lai se ,
aux Sables-d'Olonne.
Pour premier avis
MAunicE MALFILATRE 1
Directeur a. S. b l« i- c .
illareellia ütjpl~JYROUX
XO, Moitiot«D de Wa]Lnxa~Ê
LES SABLES D'OLONNE
Spé cialisti P' tous Trayaux en cilnot
Dallag e s, Ba ss in s,,.î o r ta tifs
Ca l vair e s en Cim en t arm é
im i ta ti on B o i s, e tc .
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
'EU~ILV,IUX GAIMALI%TRS
'fricots eu tous Ge
A LA MACHINE
M-- PÉROCHAUD, 3 Quarti, Marti-
neau-Robert. Les Sables d'Olonne.
àZEmployé Ven-
ur, marie de pré.
terence; appointements fixes et commis-
Sion, pour Sainte Pazanne.
S'adresser à la Compagnie S inger, 1, rue
Gobain, à Challans.
ON DELME
TROUA ddi,
RS
dex : i'i4*
a—
TOURS:'.~ ...... 8 33
POUR
L. S
on timbres peinte
Fj
1111
-sicaRoions :;zJud de
LAÉ
reau et fait rapcus;ZA?,~ ~~tîVEuJ. at; 0 Ls
'40anscrexietence, 4.1.1110-1d6g e~'r;&On8
~ . tit. b . ,t. O f, . .IG 7-c p . t --o
P
-o Loui~
ha"aclerWOtILIN30,RL n,
PARIS.
60 A
FILUI M LIN n-leti-09
'Pur a eefe"-"* f 6-, ue" on
ne
LES SABLES-D'OLONNE,
LES SABLE~5. ddp. 1 5 7 7 45 9 38 3 211,17 55 21 »
7 54 9 48 3 32 8
Olo ne .............. 1 5 161
La M th..-A.h.rd ... 5 33, 8 14 10 213 51 S U ~i'i~
S.i.tl FI 22 10 10. 3 59 18 26 ~ ....
( «)- - 1
.es ive hall,
5 0 7 4 7
7 3 10 28 4 22- 8
9
8 Il 44
Le. Ili'
ROCIIE,S-YO
10 46 5 II~I8 5 21 43
La il 5 32' 9 16 .....
aé; ~ 6 soi 9 'S
9[ ..... Il
. 1, 9 5
5 401 ..... .....
ngg.rê (halte) ...... 6 5 121
car,
C nezeau ......... 7 7110 lis il 19 5 49,19 27 .....
HANTONNAY ..... 7 35 12 02 Il 41 16 12;19 50122 20
7 48J~ .... Il 51. 6 25~20 »
Cha 8 »112 47 12 1 6 37,20 9
La ,,[.cai ...... 13-13 09 ...... 16 W ...
Po.-.g. 0 .... .... 8 24 13 38 12 16 17 04 20 i~
8 40 14 10 12 28 17 2020 4
0
C ....... 8 53 14 46 12 37 17 31 20 50
9 7,15 12 12 48 17 45~21 1
ci Il~.**»*»**
BRESSÜI*R E*'I "*"' 9 17 15.29 12 56 17 5521 9M 17
2
ddp .
Il
27 13 7 18 18
1
21 40 23 3
N.ict.rr ............. 9 39 :,.:, 13 18 18 32
...
. .....
6 ..... 13 25 18 40
13 2
1
3 ..... 3 le 46 :, ... .....
h. 9 4
Co.lo,Ig.-Tho..r.ais 9 5
"r
a,, . 10 10 ..... 13 49 19 7122 1023 50
HOUARS....
_-Î-1-4511 - — — -
S.B.ae, i15 2
c"I',
PARIS (Montp-«)'~*, .. ..... 18 24120 35,
M .-
7 41110 241 ..... !14 16 119 33122 23 TOURS ....... d dp . 1 il 5 5
12 »
: dé- .
» ic 2 141 7 1? 1? 47~ll~ 1.
.... : lui ~ ~-I iThHOUARi.:::. —1.
a
a 8 5
190 358iiII3 53121 .... 1 5 i 1
NANTES ORLÉANS, NANTES ET&T, CLISSON, LA ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
NANTES ~OrI.1, 6 9 8 56 9 40 12 33 12 44 16 28 20 41 21 59
NANTES (Et.t). 6 20 9 1 9 44 12 1,0 112 b7 16 37 20 48 22
1 4;
........ 7 23 9 41 10 49 ::.::l 3 47 7 24 21 38 22
7 45 9 55 Il 12 . :14 3 17 44 --- - 23 5
8 .... 11 30 ..... 14 16! 17 59 ..... 23 19
::.
»
S -D..i.-L..»
t 8 12 ..... Il 44 .... 114 27118 10 .....
BeUeyille-Ve.dé..... 8 24 11 57 .... : 14 36 18 ~ .....
8 40 10 31 12 18 13 55.14 51 18 ..... 23 53
ROI-UE-S-YO
d e.P . 9 Il 10 41 58 15 1 19 15 4 42 0 10
i
N—y « ~j I ,s,. * ~.~ ...... 9 26 ..... ..... 15 14,119
C.urts. lt~
9 37 ..... ..... 15 24 9
15 35119
9 48 ..... .....
Br.tonnière ......... 10 2 ..... ..... 15 47i2û
h . ..... ..... c2o
10 18 16 1 20 20 5
1
~7 . ..... ..... ..... 6 820
Nalli.r ................ 10 Se ..... ..... 16 19~20
Le 10 46 ..... ..... 16 29i2û 44 1 6
d Il 3 Il 50 ..... 1
-VZLLUIRE ... arr. 10 58 11 46 ..... 16 40 20 53 il
Mairina 1 34
6
I r, 5112
a
41
' 'il
2 7
L& B.~.
30 1
9
17 22 li 7 2 1 52
1._. le 6 12 3 1
.... 15 9 '
422 10 7 4
2
17
12 406 6 4à
... .... 8
dsp 1 lei 234 . '.' 28 2
8
. . ......... 14 9 8 56,16 43 ....
. . ..... Il 41 8
AUX...
.
. i
BORDE __16 36 12 30.18 29 ..... 6 40
ROCHE-S-YON, dép .
VELLUIR-E. .. dep.
Fo.tain.s-Ve.dd....
FONTgNAy.. 5 arr .
I dep .
.......
B.xiet
-~—:
NIORT:
42
2
121
211
59110
10110 31
18110 257
11 ~
5, ~'I 12 13
12 M
12
12 U4
's
13 1,;
10 41 15 li
il 56 13 3Oil7 41
12 5~I3 42l17 15!
11! Il 87 12Î
Ifl' ali
1B lie
19 el
à
î~v trails d Aflch es
Etude,de ~ P. MOREAU, notaire aux Sables-
d Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
DE GRÉ A GRÉ, les ENI -
AVENDRE MEUBLES ci-après dési-
gnés, Ville des Sables-d'Olonne: P La Villa
]Laure, située rue de la Croix-Blanche,
2 comprenant: au sous-sol, 2 pièces; au rez.
â~e-chaussée, vestibule, cuisine; au 1-~ étage,
2 chambres à coucher. Petite cour; 2- La
'Villa Anna, située rue des Corderies, 4,
comprenant ; une grande pièce au sous-sol;
au rez-de-chaussée, cuisine et salle à manger.
Cour. - Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même
Etude.
o GRÉ A Gnl.Bem,,,,i-
AVENDREson a tuée aux Sables-
cours Du
d'Olonne, pont,' comprenant une
pièce au sous-sol; au rez de-chaussée une
chambre, cuisine, vestibule; au P1, une
chambre et cabinet de toilette. Cour dans
laquelle existe des cabinets d'aisances.
Jouissance de suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
LOUER une Mai-
A VENDRE" A au Village de La
son'
Poitovinière, commune du Chàt-au-d'Olonne,
comprenant chambre d'habitation, écurie,
grange; jardin de 4 ares 60; aire de 4 ares;
mottée de 1 are 80, propre à la culture. -
Jouissance au novembre 1914.
Pour tous renseignements, s'adresser soit à
M. JEAN-BAPTISTE BOULINEAU à La Petite-
à M IIERAUD
Friconnière, de Vairé, soit
débitant à La Pironnière, soit auâh Notaire.
Etude de MI G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTEPAR ADJUDICATION VOLONIAIRE
le ,Mercredi 24, Juin 1914, à
3 h. aux Sables-d Olonne, 42, rue du Palais,
en Flitude de M~ LAMOTTE, d'une Maison
de Commerce, ayant servie de Boulange-
l'impasse du Bastion, comprenant au rez-de-
rie, située aux Sables-d'Olonne, Ilk, rue de la
Plage, à proximité de la mer, avec sortie sur
chaussée : pièce servant de magasin, salon,
salle à manger, cuisine, chambre de débarras,
couloir avec grenier au-dessus donnant sur
l'impasse; au P~, 2 chambres à coucher dont
1 à feu et cabinet de toilette. Cour, fourni],
cabinets d'aisances, puits commun.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AMIABLE une Villa,
dite Villa Marie-Bernard
AVENDRE 10
située aux Sables~d'O une, rue des Teinture.
ries, avec sortie rue Vulcain,, comprenant-au
rez-de-chaussée (à gauche), salle à manger,
pièce servant de cuisine; (à droite), 2 cham-
bres, salle à manger, Cuisine; au
1~r
étage,
4 chambres et cuisine, water-closets, gaz à
tous les étages. Cour dans laquelle existe un
bàtiment comprenant chambre, cuisine, cabi-
nets d'aisances. Jardin d'agrément devant la
maison. — Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AMIABLE une ]Pro-
A VENDREpriété' si tuée aux
Sa'
bles d'Olonne, rue Daniel-fricaud, 38, coin
-
1 - Trois Maisons ouvant n'en for-
P
prenant
mer q. ur dans laquelle
Jardin Potager en plein rapport, dans lequel
'une seule; 2~ C~ - un vaste
existent puits, hangar, volière; 3
se trouvent des cabinets d'aisances. Le tout
d'une. contenance totale de 1.311 mètres car.
E
rés. 'ntrée en jouissance au gré de l'acqué-
reur. Facilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
-1 L'I.IAI31. uns Mai-
son,
A VENDRE située aux Sables
d'Olonne, rue Travot, il, composée d>un re-
de-chaussée, élevé sur cave, comprenant nu
magasin, cuisine, vestibule; au l-, chambre,
cabinet de toilette, balcon; au 2-, chambre,
cabinet de toilette; au 3-, chambre, cabinet de
toilette; au 4~, chambre, cabinet de toilette;
au 5~, chambre, cabinet de toilette Eau et gaz
à tous les étages. Petite cour derrière.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
DE GRÉ A GoÉ des Irn-
A \îENE)REnieubles, situés com-
mune de
Vairé~
comprenant : 1- une Pièce de
Terre, appelée e Les Six-Bassolées », 1 bec-
tare 49 Ri-es; 2- une Pièce de Terre, appelée
4 La Forterie-d'en-Ilaut ~, 1 hectare 3 ares; 3-
une Pièce de Terre, appelée « La Forterie-
d'en-Bas », 65 ares; 4- un petit Jardin, au
village de La Forterie; 5- une Pièce de Terre,
-de-Bois », 55 ares.
app~lêe « Le Train
S'adiLsser audit Notp. ire.
15 48 BORDEAUX ... dep .
S;S~i>T .......... dép.
115 5
16 43~ 1 R._.,
Id
.... mars.. ............
VELLUIRE ... 1 «,
..... cp .
... Le
431 N.Ili et, ..............
30 4 56 ..... 4 h .
40 ..... ..... 14 55'~ Lugou ..............
52 5 12 .... . 5 5 h~
5 21,13sstoeniè re .........
4 5 25 ..... 1
1
9 5
15 37:' c ... (A.1t.)
27 1 5 49 ..... 15 44;N.Sy ....... ......
36 15 53
16 1, ROCHE-S -YGN
1
16
- "'i
.-Lacs (hall.)
c...t
r
.~!-â
Ji
'l li be
-c-t-i u V.-dé
IL
- . 9
1 cii..O . .........
NANTES (Etiit). .,,. 1
_ l iNANTESfOtIA. —il
AVEI
[,J AcLAMIA13L., Ville des
.ORFS -d'Olonne, Quar-
S bles
tier du Petit-Jubilé, route de Talmont, un
Corps de 13âtiment d'habitation,
élevé sur terre-plein d'un rez de-chaussée,
comprenant deux logements composés : l'un,
d'une chambre à coucher, cuisine, hangar;
l'autre, d'une chambre à coucher et hangar.
CO., par derrière le tout. Jardin à la suite,
planté d'arbres en plein rapport- Jouissance
de suite par la percepti n des loyers.
S'adresser audit Notaoire.
Etude de M~ à. CHARBONNIER, notaire aux
Bisson, P
Sables-d'Olonne, 1, rue rès la
phice de l'Eglise (suce, de W PoinAui).)
A L'AMIABLE Une lEcurie
AVENDRE surmontée d'un Grenier,
sise rue Gambetta, aux Sables-d'Olonne.
C -
our et Jardin. Le tout couvrant une superfi
cie de 254 mètres carrés 93 décimètres carrés.
JOUISSANcr IMMÉDIATE
S'adresser audit Notaire.
fi
r
]Limousine et 1~andau1et
LOCATION D'AUTON10BILES ]RIEMALITILT
Stock Michelin, FÈ~paration des Pneurnatiilnes par la.vulcanisation à chaud
Réparati~n et Mise au point des Voitures de toutes marques
13icyclettes Canots Automobiles Moteurs Industriels
E Î%Z E-411 'r'
-L~li A
pour Éî?~Orf8O, le dé~ülOpp.roe.t di, co.me,ce, et de en Friin"e
Sociét é Anonym e fondée en 1 864 . - Capital . 500 Millions de Francs
Siège Social : 5«4 et 56, nue de 1-rovence, à ]Paris
1. 1 00 Agen ces e t Bureaux en France , Correspondan ts sur t o u tes les P laces de l 'Efrang s,
IS Ti R ni A~ Ti D 10 s 8
PLACE DU GÉ
Ouvert tous les jours non fériês
servie-- de Coffres-Forts
Le Bureau des Sables-d'Olonne
tient On service de COFFRES-
PORTS à 1. Je publie
place du
Garantie û~
cullipartimauts depuis 5 fr. par mois
T-if dê.c.,oi&sant ce
de la dilâ. et a. ;a dimciWon
TT.. Clef spécial. ..Iqu. est
-- i. e a chaq u e
f-i t
e t chang e sa se.
g d, i l P.. t ,.. l uv,i, colfre .
..... pARI11~ ~Mou%p.) d ep . ...... 1 5 23 2
3 ..... 1 14
1!1 ~~ L.etc.8 ......... ...... 222 3
............. ..... 1 56 ~'**** 6 36
.. .
.... .. 2 44 ...... 7 51
1 - ' l TiiouARS.... ,
.... 3.
là
9 12
1
9 12
..bê-TI~oua) sais, h~ ..... 5 26
9 4
..... 2
L
irterr .. .......... 5 40 à,ii 19 54
4 3 5 54 0 9
... 1,
...... d,~p . 4 16 6 4 4 Il 10 2 7 50
9 8
...... ..... 1 6 16 10 39 8
1
' .... 1 .... ....... ..... 1 6 30 10 5
6 41 . 10 59 9 25
0
a.
M.if 7 2 .... 10 14
'sa . ........ . . ..... 6 55 Ili 12 9 58
........ .....
. ..... 7 10 lIl 23 10 37
Sijc. îTO. iN.~~Aalts) ... ..... 7 18 ili 3o .....
~~N y
5 10 7 38 ill 46 12 22
Bourn«cau ......... ..... 88 12 4 13 7
F.Ug.eà - halte) ...... ..... 12 11 .....
8 14 12 21 13 37
....
-
2 36 14 2
a,:; , ,
-r . i*ié' 8 31 1
8 9 4 10 53 12 52 15 15
..... R ' ussat, ....... : .... 1 1
Ir.$ CIO 9 17 11 5 13 4.15 28
Sai.t.-Fi.i~. (halte). ~1 24 111 36
1 8~ 1
îà1lui 46
1. 2'~lii
il ...
1 9 5o il 36-13 33 15 59
..... loi ................. . .
ILES SABLES. 6 391 9 L8 11 43 13 40,16 8
6 L6 ..... 1 8 32 .:.. 12
11 » 6 42 11 » :. ..11 6
a 3 12 16 ....
24 15 7
1
^a If
81 1M~ 4
16 9 4
39 1 10 ti) 13 13 6 29
461 ..... 10 U 13 17 6 41
57 ..... 41
10 5 ..... 116 53
7 ..... 10 54~ .....
1
16 Il 3i .....
301 11 23.13 40
37
44
»
11 33
il 4 8
li 5 9
12 9
12
23
371 12 22~14 2
12 46~14 405
1 13 4
2 is 13
3 13 24
3
5 1 40
17J 7 24114 2
151 8 14114 56
181 8 171l4 54
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE, BENET, NIORT
i-NIORT ......... ddp . 4 50, 6 40 11 27 16 59
5 121 7 37~11 5117 21
5 2418 12112 3 17 US
5 34, 8 42112 13 17 43
1
57112 2 17 bli
FONTENAY.. 5 42' 8
85 5 99'1 109 51 ~ 12 371.. - ..
12 4lIl
VELLUIRR
18, ~. 1 ~J. ii~I
ROCHE-S B. 7 12 22 14 251
Même Etude.
01,S Plaee de 1
..... 1 8 15
..... 9 52
..... 13 17
..... 14 4
16 22 ID il
3'
41
32
1 4~~l::::: 11! l e
19 Eil 2 6 ..... 14 20
^Ô
20 50 .....
21 1 .....
21 11 .....
7 521 19
17 14
7 29 ~i'i~
17 36
17 432 .....
lis 1 21 58
18 12 -
18 25 ~ù»ii . .....
18 38 m 27, 8 .... 15 5
22 42 4 2il7 ~ 15 5
...
5,
19 3822.58 18
1947 17 27 .....
19 59 23 15 17 51ZI
15 13
... :117
1
20 15 23 28 ...
15 28 20 42 23 47 4 53118 21 . . ...
16 1021 36 0 32 5 39119 11 17 6»
16 11121 36 0 31 5 44,19 11 17
LA YENDET REPLTLICAINE
1
Etude de M- CHAnLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
AV E N 0 R E A L'AMIABLE ]Pré
Marais, dé'n'ommé
Le s Cordes , situé commune de St-Uibain,
contenant 3 hectares environ.
S'adresser audit Notaire.
Cabinet de M- E. VIOLTEAU, arbitre-expert,
26, avenue de la Gare, Sables-d'Olonne,
en total! té
Vf N OR E DE GRÉ A GRÉ
A on par lots. Commune
du Chàteati-d'Olonr)6: 1- Deux Maisons
d'habitation, route des Sables, compre-
nant plusieurs chambres basses, servitudes,
puits et jardin contigu d'une contenance de
12 ares; D une ]pièce de Terre, au
même lieu, d'une contenance de 38 ares envi-
ron; 3- une ]Pièce de Terre, dans les
RiDux, d'une contenance de 37 ares environ.
S'adresser audit W VIOLTEAU, arbitre-
rt.
exp,
efv---, ffi 1 q T [lu-
1, ~ï1 ~E
M
L
G ma J G› U
A. IB T~ Iffl S - D , o IL C) W wr,
NÉRAL-COLLINEAU
de 8 h. 1 /2 à 11 h. et de 1 h. à .4 h.
Opérations de la Banque
DÉPÔTS DE FONDS à intérétS en
conipte o. à échéance lise. -
ORDRES DE BOURSE. — SOUSCRIP-
TIONS sA~s FRAia. .— EscomPTE ET
E GAISSEME.T DU COUPO~S - Mise
ZNRÊGLPDETITRE$ -AvA~cEssus
TreSes, - ESCOMPTE ET RNOAIS~~V:-
MENT D'BFFBTS DE COMMERG9- —
GARA~TIr CONTRE LE REMBOURSE-
six'T AI) PAIR et l« risq— 'l'
DO. ~à,,ficatiO. des Wag.8. -
TR~NSPORT DE FONDS (France .F
Êtrairear). — BILLETS DE CRÉDIT
CIRGULAIRES. - LETTRES DE CRÉDIT.
'CnÈQums. — RENSEIGNEMENTS.
- -
ri 77
SAIr
-À
LA
Société anonyme (Fondée en 1888)
[loup favoriser I'Ecoflofflic et l'Epargnc par la Constitution de capitaux
r
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU COFITROLF DE L'ETA'
Capital 5 millions de ficancs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avecles Bons d'Epargne de L a Capi ta l isa tion de i2à33 ans, chacun peut constituer
lin Capital,
une "~c nqR3K Mn2~rs,t",
un Fr~o-imti-3 d«b de, lttR-aite.
Versements depuis Iusni Xiirane par mois. - 12 Tirages par an. - i par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libârales
S écur i t é et garanties excep t i onnelles . - Partic ipa tion a ux b énéfices indépendan te des Tirag es
Souscrivez des Bons de FLa Capitalisation, la seule Société qui a rem-
boursè plus de 100.000 fr. en Vendée et dans (33 bOO fr . de
remboursement pendantl'année i9li seulement). Ne confondez pas avecles Sociëtôs
similaires qui cherchant à profiter des remboursements de Y-a Oapitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS ilÉRAUD,
Correspondant principal, 'O i l la 'D i ane, 15, rue de l'Estacade, Sables-d'Olonne.
1101tAME DES ('11EMINS DE FEi Ls L'ÉTArl' (Service Modifiê à dater
Là ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS --- LES SàéLES-I)'OLOririE A TOURS
10 42 10 551 .....
11 52 12 7
..... ..... .....
1 7 31
14 43114 58j ..... — --f i.
il ~51 1
7
5
~t1~7
..... 15 il '
..... 1
1 45
155 59
..... 16 Ils
..... 6 28
1
IG 40
..... 16 50
..... 1
..... 17 5
7 il
..... 17 19
... 17 '26
.... 17 39
..... 17 57
..... 18 4
..... is 10
..... 1826
1848
1
..... 19
..... 19 9
..... 19 19
..... 19 32
...... 19 41
15
CNOC MEMI - R i 10 24
10 36
ST-GlLLES-S.VnP, 10 42
CHANTONN
9
46 AY 1 : 7 44 2 24
2~ Jandonnière 7 71 12 51
hou.esais-la-C.illè.e 8 5 13 il
Saint-Sulpie.-..-P-.d. (Ai«lt~1i 8
141 13 23
.rr 8
20 13 31
d,«,t.. 8 311 13 48
FONTENAY ........ ... i— 1 8 49, 14
18
T
.1.o,'1 de 9 33,13 11ilil 27
6 10 9 52 13 28116 39
10 »118 41 16 45
6 19.1
, -St-M.Uri..h 27
châtaigneraie 6 36
6 46
dl 6 53
B ... IL-B~L.W
M11coutant ...... 7 12
BRESSUIRE, .. 7 38
2' g
_
18 40
13 49
14 1
14 7
13 49
13 59
14 9
15 17
1
5 35
15 58
-9
1 a..
0 32 23 5
16 15 2
1
16 30 20 411 .....
16 48120 53123 23
16
54
20 59123 29
18 1
18 13
18 21
18 29
18 37
18 47
19 4
19 23
19 47
~Fffl)dqp.' 8 32 10 25116 80'90 45
Challans-Ville ...... 8 38 10 SO 16 313120 49
et te 1
as _M
8 56 10 46 16 53 ~21I 5
_ost~
i..Ii.. 18
9 12110 59j17 081
B.R a
u,oie-.. Mer _ 9 29 il 117 32 21 32
R 1 .1
9 31,11 21117 1 21 40
B. r.-d.-M..t... 9 55 11 17 4 21 53
arr - 1 1 0 » Il 17 53-21 58
de L~ P.Ss... 1 TO 30 i2 ÀWT8 80
h
Noi~...rR 12 » 13 40.20 »
20 9
20 24
20 40
20 50
22 52
23 15
23 40
MA(SON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
A rm es , Mun i tions e t Art i cle s d e Chasse de t outes s o r tes
& -rmuriE)
- r
M
NANTES, CHALLATJS, COMMEQUIERS> LA ROCHE-SUR-Y
NANI'Es d
17 25120 32
dep. 6 18 1 9 16 57 16 57
NANTES (Et.t)~ 6 41 11 35
12 23 1
1
2 25 il. 39121 —
.5
1
19 22 41
-d.-Cé.6 ........
Mach..O. 1112 4
7 58
8 9,12 51 119 17122 16,
La Gar..oh ....... 8 18.13 1 ~I9 27i22 26 f
ch.11 ............... 8 30,13 16!15 19 45~22 34 1
S-11 .......... .... 8 39113 26 15 19 58
1 2
8 47113 32 15 41~20 7
dep 8 52113 371l6 IW20 18
St-Mai ... t-s.r-- -16 31120 25,
Vie. 8 W13 45
Coë . .......... 9 1 1 1 3 5V17 4 20 40
Ais ... y 9 3()~14 12:17 44 20 58
S_
d ép .
La 9 40 ~ 14 Z2 18 11,21 10 NANTES ~Et.t). .—
ROCHE-8-YON. 1 9 5lil4 33il8 30121 2,3 NANTES (Oxl.). a—
COMMEQUIERS, SAINT- GILLES-SUR-VIS
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BAIRET, BRESSUIR
19, Rue des Halles et Il, Pue Pi~u!-3audry. - LA ROCHE-sup-Y~)N
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNE et CIN~llaIL1,N
S de chargé- - A t e l ier de ëpe, -« t ic D e
MACHINES A COUDRE « 0191GINAIL VICTORIA » et si PFIKFF »
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CA TALOG UFS D I VERS FRANCO S UR DEMANDE . - PREX MODÉRÉS
NNE
MÊME MAISON : 1 5 , rue T,.r.t, SA:BLES-D'OLO,
CABINET DENTAIRE DES SABLES—YOLONNE
L Gî A 1 L L
Diplô-6 de la F.-Ité de Méd-iiis de P-is et a. l'E..l. Dentaire de Pari.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Sp6.i.lité d'appareils dentaire. te.. .7~ftèaaSS Soi.. de la P ... à. et de. Dent.. — Extraction.
P se de Dents artificielles depuis t Plo=. — Aucificatioum
ne Valcanite, Or, Platine, etc. senients, etc.
raix MODÉRÉS
-LA ROCHE- SU R-YON
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre).
MI&I~~,&,,&,,&~~~~&,db"A,~â,~~&,~~&,~~~Àb,~,&~n
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES a MACHINES A COUDR là
Société Manufacturière d'A~rmes et Cyc' eS. — SAINT-ETIENNE
9, num IDE:S MAILT-US
.1%. . A IL IL .111, IR ID , 2 LES SABLES-D'OLONNE
demi-course et course, garanties
Bicyclettes Ploutières depuis Ilr» jusqu'à 200 francs
à main depuis 715 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE à pied - 110 fr., -
orand Choix d'EnveloppeS Hu t eh in s on , Mi ch elin , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Leeations, Réplirations
1,a Maison reçoit les nons du 01Z~ÉID1'£
La
ROCHE-S YON d
1
Ai....y ...
C. .... ..
St M.i-nt.sur-Vie..
d-P
La
-c
4.4
B.is~d.
MB,hSc..l
ST-OILLES-8- Zd.~
a.
St-Hil.i,.-d
COM-MEQUIERS —
B ESSUIRE d.
Moncoutant .... .
1.
... T d
L a C âte. uer, a i.c
~b g.
A
Ot. St
Vouvant-Cezais ..
B ........ M.-i.
FONTENAY—
Dé,. de N.t ....... 4 45
ArTuë. à LA F..s.. 6 15
—
»
j F_..XN je de 7
^.rre-dc-Mo. 7
6
Gr..d-P.»t-s-Etier.. 7 Il
i
i r.Mer ... 7 28
Beauvoir-
1
7 41
M.Uli ....... 7 54
ville, ..... 8 10
C,«~.A.S (E ab ) arr . 8 13
SE:
10 Octobre 1.913)
Iq
Il 9 1111 11 19 Il
22
24 28115 22 19 37
99 4
57 43 15 37 19 5
9 53'15 47 20
0 »1555201
42 1 5
29 6
1 1 20 24
5 53 9 13 0 3,16
34 10 10'16 9 20 32
6 48 10 W16 26 20 51
6 Il Il
10 35116 39 21 1
6 2C
6 20
10 44U6 49121 12
1 10 55'17 2121 24
6 42,
7 12 11 15 17 23121 43
2i
12 16 18 36,22 47
7 11 20 17 35121 54
8 1
8 211 12 34 19 31 .....
s 1. &MI5
5 15 8 1.'12 56 19 33
5 211
5 23 8 5113 411 W19 41
5 33, 8 30~13 14U15 39119 51
~2o »
5 421 8 40,13 23~15 48
19 47 FONTENAY ........ dep—t .
20
»
20 8 ...... ;j rt.:
20 17
1
Saint d..(h.1t.)
-s " P iel-112r ,
20 23 Th ... -SI. 1. Ce lier .. ......
20 30 Jaudonnière-en-Pareds ........
20 52 CHANTONNAY ....... .—i-
4 111 2
....
4 39
4 40
4 4 9
....
....
....
5 10
7
7 3
7 55
8 2
1
8 4
8 21
8 1
1
4
8
8 49
5 58
6 te
e ~ 4
6 41
6 52
7 2
7 16
ROMENTiriE (DESSERVANT LES ILES WYEU ET NOIRMOUTIER)
LIGNE DE CHILLANS A F
Vt««~ a" k-ftlais, ae
9 33
10 1»
10 0
10 19
10 41
1
1 5
11 22
16 27
16 45
16 48
16 55
17 6
17 16
17 30
13 17 18 il
13 54 18 40
14 1218 56
15 31
1
9 15
1
15 45 9 26
15 53 19 33
3 48'16 5 19 42120 30
1 20 41
14 18116 20 52
'Fi-amw ays de la Vendée (Service à dater du le' Janvier 19 14)
19 »~J11^2 ~ 15 45~ .....
. SI
17 15 1 ....
1 45IÎ4 25' 10 .....
T ils
Il 51 14 33fl8 16, .....
1
122 14 I~4 4»1
1'
3~l;
Il.
5 n'is 511....
12 "1'
12 lu 'Il l~, 04!:::::
5~ 471,
1
12 58,15 50,19 237 .....
iv* > L
0
l; n Q ik
S_
E
>
È t3
LE RÈGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aUX ChO VOUX gris
JeU r Couleur et beauté na tUrelles.
$11,0prljne les pellicille$
et arrête la chatil des cheveax.
RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à PENTREPOT, 28, Rue-d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ ... las 1 1-0. . le. ­ ts ROYAL WINDSOR
Ir-
Dépôt aux Sables-d'Olonne chez M1'~ A»A BOUDAUD Mercerie, 5, me du Centre.
SABLES-D'OLONNE ÎU CHAMP-SAINT-PÈRIK
L~ Petit-Jubilé, a 1
La Rudelière, a. f.
PDits-R..b.i., f.
La f.
Le. Arpents, 1..
La Vieille
La Mich.lièr., f.
.........
L..H..ard, a. f....
Le Bra.d.is, .. L.
Le Pet..., .. L_
St-Hitair.-la-Foeôt
A—illê ............
S
f.
1~~1 9-idâLlai..
M
La Nanté, a. f ....
.1.
5 34
5 39
5 42
5 49
5 52
5 57
6 3
6 8
6 20
6 24
6 32
6 35
6 41
12 40
12 45
12 48
12 156
12 59
3 4
1
13 9
13 14
13 6
2
13 30
13 38
11
41
34
1 7
6 56'14 4
7 8114 11
7 8-14 16
7 19114 28
7 32114 41
7 44114 53
7 50 15 »
CH&NP--SIMT-PÈRE AUX SABLES-D'OLONNE
0 ~Xs-ST-PkSx, si. 6
6 40
La N«.té, .. f ..... 47
6 59
St
M..tioTe-1-M ... L. 7 16 0 30 16 13
724 10 38 16 21
7 29 10 43 16 26
La( 0,59 16 39
Al~~'illé ............ 7 39 10 55 16 35
11 g,..rdièe.,af 7 43
lu r.
7 50 Il 7 16 46
SI
Le Poteau. a. f.... 7 54 11 11 16 50
Le Brandai., a. L. 7 57 Il 14 16 bIl
La ihisard, a. f .... 8 4 Il 21 17 »
T,t,,,, .......... 814 11 34 17 7
La bli.b.lièr., f.,8 21 Il 41 1714
La Vi.;H B'6 f 8 26 Il 46 17 19
L..A, sa
Il 32
11 52
1725
M
L 8 37 il 57 17 30
P 8 40 12 » 117 33
La R, 7117 40
4~1
it
La Ps
_ ~i ~:s,j~11
0 17 43
3 Zo
1
55 12 1
1 il Il
..;8 5,17 48
16 25 7 32 10 32
6 30 7 37 10 37
6 33 7 40 10 40
6 40 i 7 47 10 4
16 4317 50 10 50
16 48~7 55 10 55
16 5418 1 Il 1
16 59 8 6 Il 6
17 M~8 16 il 12
17 19 8 20
17 27'8 28 4~
17 30 8 Si -
6 - ~1
17 35 8 3
17 44 8 44
188 ;:8 50
1 57
18 12 9 12
18 0 4
3 9
18 43 9 27
3
19 1 9 7
19 7i9 43
19
50 15 40 8 30
0
2 15 48. 18 38
10 14 16 » 8 51
9 12
9 20
9 25
9 82
18 »
18 6
1818
1834
1842
1847
19 2
1858
1911
1915
1918
19 25
19 35
1942
1947
1953
19 58
90 1
20 8
2011
2016
Le Rédac teur- Géran t VALÈRE MATHÉ.
0
15 48
15 52
16 »
1 3
1
1 6 10
S= 116 19
116 89
16 45
17 »
-S 11714
11724
17 30
1 Io" -ci rap.
A ,,dts — Le. train. s'arrêtent
Peur pre. sa que
pr..hd. du p.t.au « Arrêt Uctiltittif » f-ont signe
... mêca.ici... a. .'arrêter; il.
des '.Y.g.ur. g.-di.r-qu. sa-
P
1—t pré—u la huir d.
1-undre à Y « Arrôt. »
train de 16 h. 25 ne circule que du 15 octobre
80 juin.
L., txai. d.'7 h. 32 circule autre Le. Sable. et
Ië, autre L.. Sable. et La. Mouti.t., — jour.
de i
Io r. à A,cillê et ... Moutim.
e train de 15 h> 48 cir~ule entre Talmont, Avrillé,
Le. Motiti-re les je— de fois.
à T.I.o.t~ A~eillê et Le. Moutiers.
Le Irai. de 8 h. 30 circule autre ch..P-st-Pè-
st
A-illé, —t'. Chs.P-8ai.t~Péx. et Le, l'dentiers,
le. j.— je f— à A'rillê et ... Moutim.
L. 1Tcî. de 18 h. Circule k,S Jour. de foi- à L.Q...
Les Sables. -- Imp. ROCHE-JOURDAIN
Pl.- d e 1. Liberté .

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la Lib er t é , SABLES-D ' OLONNE
ABONNEMENTS 16 rosis 1 un on
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5 fr.»e
France et Algérie 3fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se centilitre
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n affran ch i e s s on t r e fu s é e s
ai'salsaplhaaansa
,505365031M3E
relan 2 de s .;, ;! eblira ins
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
u BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
La Question Militaire
Nous avions pensé — et combien
de républicains le pensent avec nous
— que la première question qui de-
vait préoccuper le nouveau Parlement
concernait l'examen approfondi du
grave problème financier, héritage
particulièrement lourd et onéreux
légué par la Chambre défunte. Il
n'en est rien, paraît-il, et la durée
inusitée de la crise ouverte, au len-
demain de la démission de l'honora -
ble M. Doumergue, les hésitations
des chefs du parti républicain, sem-
blent indiquer qu'à l'heure actuelle,
les questions de personnes ou de
groupes dominent toutes les autres.
La • Chambre nouvelle va- telle
retomber dans les mêmes errements
que sa devancière ? Allons-nous voir
les Ministères succéder aux Ministères,
vivre comme les roses...
_ l'espace d'un matin, et, ne trouvera-
t-on point, au lendemain des grandes
victoires des 26 avril et ro mai
derniers, une majorité républicaine
décidée à faire oeuvre de progrès et
de réformes ?
Le pays, qui a manifesté de la
façon si nette et si catégorique ses
sentiments démocratiques, ne com-
prend plus rien à de semblables
atermoiements et, avec raison, il
s'étonne que ses élus ne puissent
accepter une formule conciliatrice
de nature à les mettre enfin d'accord
sur la question militaire. Car c'est
là le point épineux : avec les cent
députés socialistes, les radicaux uni-
fiés demandent que l'on prenne, dès
maintenant, toutes les mesures pro-
pres à permettre le retour à la loi
de 1905, alors que les autres grou-
pements de gauche exigent l'appli-
cation intégrale de la loi de trois ans.
Au fond, tout le monde est d'ac-
cord pour maintenir, du moins pen-
dant un certain temps, notre force
militaire. Que la loi de trois ans,
hàttvernent votée, ait besoin de re-
touches, que, dès aujourd'hui, l'on
envisage la possibilité de revenir à
la loi de 1905 dès que certaines
réformes auront été réalisées, c'est
là l'opinion de la grande majorité de
nos amis. Mais, alors que le pays a
courageusement accepté le nouveau
sacrifice qui lui a été imposé, alors
que des millions viennent d'être
dépensés pour les nouveaux caserne-
ments, est-il possible de songer au
retour immédia t à la loi de deux ans?
Nous ne le pensons pas, et nous esti-
mons, au contraire, qu'il serait déplo-
rable de laisser croire aux jeunes gens
partis l'année dernière sous les dra-
peaux, qu'ils ont toutes chances
d'être renvoyés dans leurs foyers à
la fin de leur deuxième année de
service.
Le Parlement aura le devoir d'exa-
miner très attentivement et avec
le seul souci de la défense nationale
et de l'intérêt cte la démocratie, les
propositions qui pourront lui être
faites, dans le but d'alléger les lour-
des charges militaires. A cet égard,
le projet de loi présenté, en décem-
bre dernier, par le député Armez,
nous semble fort intéressant. Nous
le soumettons à l'apréciation de nos
lecteurs : il est ainsi conçu :
ARTICLE PREMIER. — Tout citoyen fran-
çais, âgé pour le moins de 18 ans, et, au
plus de 25 ans, qui remplira toutes les
Samedi 13 Juin 1914
A.ffaires publiques sont les lçôtres
No tre Dev o ir es t de les conna î tre e t d 'y prendre p a r t e t no tre In térê t nous le commande imp érieusemen t
Lsa Vendée
l'ondissemen t de
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et lêgales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
conditions nécessaires de moralité et d'ap-
titudes physiques pour le service armé et qui
s'engagera, soit avant la date légale de son
incorporation, soit pendant la durée de
son service obligatoire à faire 5 années
consécutives de service dans l'armée
active, recevra :
1° Pendant toute la durée de son service
volontaire, une haute paye de 0 fr. 50 par
jour ;
2° Aussitôt après sa libération du ser-
vice actif, une somme de 2.500 francs
incessible, insaisissable et payable au
chef-lieu de capiton qu'il habitait avant son
incorporation dans l'armée.
3° Une médaille commémorative de son
engagement volontaire sur laquelle seront
inscrits son nom et la date de son engage-
m e n t .
ART. 2. — Le Ministre de la Guerre
devra, quand les circonstances le permet-
tront, envoyer successivement en permis-
sion tous les hommes accomplissant leur
troisième année de service obligatoire
pendant un temps égal pour tous et dont la
durée sera proportionnée au nombre d'hom-
mes accomplissant au même moment une
3s, 4. ou 5,, année de service, de telle
sorte que les effectifs prévus par la loi du
7 août 1913 ne soit jamais diminués d'un
seul homme.
Il y a tout lieu de penser qu'une
loi semblable, si elle venait à être
votée par le Parlement, serait de
nature à susciter des milliers d'enga-
gements, ce qui permettrait, avec les
lois sur la préparation militaire de la
jeunesse et l'utilisation mieux com-
prise des réserves, d'une part, le
renforcement de la défense nationale
et, d'autre part, de réaliser la ré-
duction du service sous les drapeaux.
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère T fil
Place de la Liberté
PAUL SABLÉ.
INFORMA-nONS
Lee prochains Voyages
de M. Poincaré
Le protocole vient d'arrêter les grandes li-
gnes du voyage que le Président doit faire le
5 juillet à Roanne et à Saint-Etienne.
M. Poincaré quittera Paris le 4, dans la soi-
rée. Après un court arrêt à Charlieu, il passera
la matinée à Roanne pour inaugurer le monu-
ment du centenaire.
De là, il se rendra à Saint-Etienne où il arri-
vera vers 2 heures.
Après une visite à la Chambre de Commerce,
à l'hôpital et à l'asile de nuit, M. Poincaré
posera la première pierre de la nouvelle école
des mines et du nouvel hôtel des Postes.
Il sera reçu ensuite à l'Hôtel-de-Ville, puis
inaugurera le monument Waldeck Rousseau.
Après avoir assisté au banquet offert par le
Conseil général, M. Poincaré quittera Saint-
Etienne à 10 heures du soir pour Paris.
Sous-Marins en Vente
Le Ministre de la Marine a réformé et ordonné
la vente des sous-marins Ca s tor, Lou tre, Ou r -
s in , O to r ia et Phoque .
Des recommandations toutes spéciales ont
été faites pour que toutes les mesures néces-
saire soient prises en vue d'empêcher que
cette vente, si elle est consentie à des étran-
gers, risque de compromettre les intérêts de
la défense nationale.
Le Tour de France cycliste
C'est le 4 juillet que les coureurs du tour do
France cyclistes passeront à Fontenay pendant
l'étape Brest-La Rochelle (470 kil.).
La Première Traversée
du Canal de Panama
Le paquebot A l l ian ce , appartenant à la
Compagnie du Panama Railroard et jaugeant
4.000 tonnes, vient de faire la traversée du canal
de Panama, soit 83 kilomètres, en une heure
trente, dans chaque sens. C'est le premier
grand paquebot qui ait franchi les écluses de
Gatun.
L'essai des locomotives électriques qui doi-
vent être employées au halage des navires
dans le canal a été fait à cette occasion et a
parfaitement réussi.
La Téléphonie sans Fil
Des expériences de téléphonie sans fil ont
été faites jeudi avec une grande facilité entre
Paris et Voves (105 kilomètres), et entre Paris
et Mettray (200 kilomètres).
Des articles de journaux lus à Paris étaient.
entendus simultanément dans ces deux locali-
tés d'une façon assez claire pour permettre de
reconnaître la voix des lecteurs !
LE NOUVEAU MINISTÈRE
Voici la composition du nouveau Minis
Cère :
P rés idence du Cons ei l e t
M ini s tère de la Jus tice .
A fa ires E trangè res
Finances
M arin e
Guerre
In térieu r
In s truc tion Pu b liq ue . .
Travaux Pub lics
Colonies
Comm erce.
A g ric u l ture
Travail
MM.
A. RIBOT.
Léon BOURGEOIS.
CLÉMENTEL.
EH]. CHAUTEMPS.
DELCASSÉ.
PEYTRAL.
DESSOYE.
Jean DUPUY.
MAUNOURY.
Marc RÉVILLE.
DARIAC.
ABEL.
Le nouveau Ministère comprend cinq
sénateurs et sept députés.
Les cinq sénateurs appartiennent : deux
à l'Union Républicaine, MM. Ribot et Jean
Dupuy ; trois à la Gauche démocratique,
MM. Bourgeois, Chautemps et Peytral.
Sur les sept députés, un appartient au
groupe des républicains de gauche, les
autres adhèrent à la gauche radicale.
On fait observer que tontes les régions
de la France sont représentées dans le
Ministère : le Nord, par M. Ribot ; le Midi,
par MM. Delcassé, Peytral, Jean Dupuy et
Abel ; l'Est, par MM. Bourgeois, Résille et
Dessoye ; le Sud-Est, par M. Chautemps ;
l'Ouest, par MM. Maunoury et Dariae ; le
Centre, par M. Clémentel.
La crise ministérielle est dénouée.
M. le Président de la République avait
d'abord chargé un socialiste indépendant,
d'un talent très séduisant, M. Viviani, de
constituer un nouveau cabinet. Les négc-
Mations étaient sur le point d'aboutir lors-
qu'au dernier moment une division s'est
affirmée entre les collaborateurs recher-
chés p a r lui qui a malheureusement em-
perlé sa combinaison d'aboutir. MM. Del
cassé, Deschanel, Peytral, Jean Dupuy,.
pressentis successivement par M. Poin-
caré se sont récusés.
M. Ribot devient président du Conseil
en un moment vraiment difficile. La Cham-
bre nouvelle n'a pu encore manifester ses
tendances dans un débat politique, les
forces politiques éparses n'ont pas eu le
temps de se discipliner : tel est le fait
caractéristique et grave de l'heure pré-
sente.
On ne pouvait en de pareilles circons-
tances et après l'échec de la tentative faite
par M. Viviani, constituer un Cabinet avec
des hommes pris dans un seul parti. Il
eut été vain de songer à former une fois
de plais un « ministère de concentration »
composé de représentants des divers grou-
pes républicains en nombre savamment
dosé, suivant l'importance numérique de
chacun de ces groupes : alors surtout que
la force respective de chacun d'eux est encore
incertaine pareil essai eût été ridicule.
Le pouvoir est échu en ces conditions à
des hommes qui valent, à quelque nuance
de l'opinion républicaine à laquelle ils
appartiennent, par la dignité de leur carac-
tère et les services qu'ils out déjà rendus
au pays.
On ne saurait contester que M. Ribot
est un homme à la foi patriotique et au
désintéressement duquel tous rendent
hommage. Depuis plusieurs années il avait
cessé d'occuper les hautes fonctions qui
lui furent à nouveau conférées mercredi.
Son activité s'est employé au Sénat en ces
dernières années à faire aboutir des lois
sociales dont le vote a marqué un progrès
important de notre législation ouvrière,
telles la loi sur les retraites ouvrières et
paysannes et celles sur les habitations à
bon marché. Grâce à sa longue expérience,
à la noblesse de son esprit et à l'élévation
de sa pensée, il apparaissait dans la Haute
Assemblée comme l'un des dépositaires et
un gardien vigilant des traditions parle-
mentaires. C'est pourquoi son nom a été
prononcé par M. Doumergue, il a été
appelé par M. le Président de la Répu-
blique et il est devenu président du Copseil.
Nous nous réjouissons de voir près de
lui le chef du parti radical, M. Léon Bour-
geois, dont l'au torité est très grande et dont
l'influence heureuse n'a cessé de se faire
sentir sur notre politique depuis fort long-
temps; de retrouver au gouvernement M.
Delcassé, dont la mission en Russie n'a
pas été sans éclat; d'apprendre l'entrée au
Ministère de l'Instruction publique de
M. Dessoye, le président de ta Ligue de
l'Enseignement ; de compter parmi les
nouveaux ministres un vétéran du parti
radical, M. Peytral, dont les conceptions
financières hardies et réfléchies ont tou-
jours mérité l'approbation des Républi-
cains.
Quelques - uns -voudront sans doute juger
ce Ministère d'après les critères qu'ils
emploient habituellement. Vs auront tort.
Il y a chance que l'avenir infirme leurs
appréciations. La situation était excep-
tionnelle et le Cabinet n'a pas été formé
suivant les règles habituelles.
Nous devons attendre celui ci à l'ceuvre
et espérer beaucoup des hommes émi-
nents qui sont au gouvernement.
La solution du problème financier est
particulièrement délicate et urgente. Que
les Ministres s'efforcent de faire voter
l'emprunt et d'enrayer le déficit grâce à
des lois de justice fiscale. Ils rallieront
alors les suffrages de tous les bons citoyens.
Le Confli t Aus tro -It a l ie n
La situation vient encore de se compli-
quer entre l'Autriche et flts lie, en Albanie.
Le prince Guillaume de Wied, qui ne
pense plus qu'aux moyens d'assurer sa
fuite, a fait arrêter plusieurs sujets ita-
liens, dont un colonel, pour connivence
avec les insurgés. Le gouvernement alba-
nais n'a laissé relâcher les prisonniers
que sous la menace de débarquement de
marins italiens. On conçoit que le Cabinet
de Rome manifeste quelque colère contre
le prince de Wied et, comme il est naturel,
ce cabinet attribue à l'Autriche-Hongrie
l'initiative de la mesure de méfiance prise
contre ses nationaux.
Voilà le conflit aus:ro-italien posé au
premier plan. Et à l'heure même où l'in-
surrection se répand sur toute l'Albanie et
no le trône craque, la presse romaine
demande à l'Europe d'intervenir, c'est-à-
dire, qu'entre l'Italie et l'Autriche elle
veut jeter l'autorité des- quatre autres
grandes puissances.
On avait dit, dès la première heure,
que la création de l'Albanie autonome
aviverait l'antagonisme traditionnel entre
la politique italienne et la politique austro-
hongroise ; les difficultés actuelles mettent
la triple alliance à rude épreuve. Quelle
que soit la solution qui doive prévaloir
demain en Albanie, que ce pays soit divisé
en zones d'influence ou qu'un prince mu-
sulman remplace sur le trône le prince de
Wied, Rome et Vienne rétabliront désor-
mais malaisément la confiance entre elles.
eveeta,marerrawe,
CHRONIQUE LOCALE
L'Election de Beauvoir
Il a été procédé, dimanche, dans le can-
ton de Beauvoir-sur-Mer à des élections
au Conseil d'arrondissement, en vue du
remplacement de M. le Dr Riou, décédé.
En voici les résultats :
Inscrits : 2 464 — Votants : 2 092
Suffrages exprimés : 2 058
Rousteau, maire de Bouin, répu-
blicain de gauche 1.073
Lancelot, conseiller municipal réactionnaire
de Bouin 985
Le Comité républicain avait désigné à
l'unanimité M. Rousteau, le très distingué
maire de Bouin, qui a été proclamé élu.
Ce succès est important non seulement
parce qu'il affirme de nouveau les senti-
ments républicains des populations de ce
canton, mais encore parce qu'il conserve à
la gauche la majorité au Conseil d'arron-
dissement. Il assure en même temps aux
électeurs un représentant susceptible de
défendre utilement leurs intérêts t a n t
agricoles que maritimes et qui secondera
dans son action son ami, M. Sallion, le
sympathique conseiller général de Beau-
voir.
Nous adressons au nouvel élu nos très
sincères et très vives félicitations.
-?3
N° 1573
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vend ée Républica in s , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Premiére insertion et suivantes la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 1,000 Ex.
On traite à forfait p, les Annonces périodiques ou continues
,..d
01. onp _,P
plith cax%•ta
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adre ss é à H. Val èr e MA TITÉ , R éda c t e ur-Gé ran t
Nos Députés
La Chambre des Députes vient de procé-
der à la constitution de ses bureaux.
Les Députés de la Vendée sont ainsi
répartis :
ter bureau : M. Ramai Pacaud.
4, bureau : M. de Fontaines.
5s bureau : MM. de Baudry-d'Asson et
de Lavrignais.
9. bureau : M. Rochereau.
10. bureau : M. Amans Périer.
LA FIN D'UNE CONTROVERSE
Il semble que la discussion doive se
terminer parce que les arguments ont été
donnés et répétés par les uns et les autres
et que le répertoire d'injures d'ailleurs
très variées, dont dispose M. Henri Bazire
semble enfin épuisé.
Le battu des dernières élections législa-
tives des Sables d'Olonne a exhalé toute sa
colère, déversé toute sa bile. Il n'a omis
d'exprimer sa fureur à personne d'entre
ceux qui ont voté contre lui et même qui
se sont simplement abstenus de voter.
Parce qu'une vieille rancune lui faisait
haïr tout particulièrement les royalistes
vendéens, auxquels il veut depuis long-
temps, selon sa propre expression, donner
« une raclée », il leur a témoigné une hos-
tilité particulièrement violente. Tout porte
à croire qu'après tant de grossièretés à
leur endroit, il commence à éprouver
quelque soulagement, peut-être même le
besoin (l'un peu de repos.
D'autre part ceux d'entre les royalistes
qui, par un sentiment de dignité fort
honorable, se refusèrent à voter pour un
tel homme, lui ont fait connaître avec une
ironie parfois très ciuglante, souvent mor-
dante, leurs justes griefs et les motifs qui
inspiraient leur abstention. Il est m êm e
extraordinaire que leurs bulletins blancs
aient été si peu nombreux.
Nous pouvons donc après avoir été té-
moins impartiaux et amusés de la querelle
entre les royalistes et les amis de M. Bazire
résumer les arguments des uns et des
autres et décider entre eux.
Somme toute M. de la Bassetière, au
nom de ses amis, reprochait à M. Bazire
de ne s'être pas présenté comme « catho-
que », de n'avoir pas pris cette qualité
nettement pour mériter les voix des réac-
tionnaires et leur confiance et de s'être
proclamé e républicain libéral ». Qu'est ce
à dire? Il r ût voulu que pendant le combat
celui -ci affirmât franchement sa volonté
de s'inspirer dans tous les votes de la doc-
trine catholique, laquelle dirige tous les
réactionnaires et est hostile à toute liberté
autre que celles devant profiter aux catho
tiques.
M. Bazire répondait qu'il est catholique
au fond de I âme, mais ne pouvait réussir
qu'en prenant une étiquette susceptible de
tromper certains électeurs et de s'attacher
ceux-ci grade à une équivoque. Il croyait
nécessaire, sauf à perdre les voix des
honnêtes gens de son parti, de garder son
drapeau dans sa poche et voulait être féli-
cité d'avoir mis celui-ci sous son mou-
choir. A c e prix la victoire lui paraissait
probable.
Lequel avait raison ?
Ils avaient tort l'un et l'autre.
En effet M. de la Bassetière avait tort
d'engager M. Bazire à se présenter avec
l'étiquette « catholique ». C'était peu amical
de sa part, parce que de la sorte il le faisait
battre sûrement : à notre époque les élec-
teurs sont effet hostiles pour la plupart à
une doctrine politique qui tend à réserver
les libertés, avantages et facilités aux seuls
catholiques pratiquants. Et d'autre part M.
Bazire avait tort de repousser les hommes
de bonne foi de son parti en reniant le
drapeau et tort aussi de croire qu'il par-
viendrait à s'attacher par son hypocrisie
beaucoup de républicains dupés.
Les deux tactiques devaient mener à la
défaite de leurs partisans. Celle ci s'est
produite.
Avec la méthode royaliste il y avait
chance de perdre tout fors l'honneur. Le
système du candidat réactionnaire lui a
fait perdre l'honneur d'abord et le reste
ensuite. Mais la partie ne pouvait être
gagnée.
Il faut admettre que la conception des
au Borean du Journal, Place de la Liberté.
jeunes Vendéens de l 'A c t ion Fran çaise a
quelque crânerie et fierté, qui la rend plus
sympathique. Mieux vaut succomber avec
l'estime de tous que dans le mépris. C'est
affaire de caractère. L'insuccès était assuré
dans les deux cas.
Que les électeurs républicains de toutes
nuances se souviennent au surplus de ce
précédent. Avertis par l'attitude d'un can-
didat étranger à la circonscription, venu
de Paris chez eux pour la durée de la
campagne, qui s'efforçait de surprendre
leur confiance, qu'ils se fient exclusivement
à des hommes du pays, dont le passé leur
soit une garantie et dont la sincérité poli-
tique soit éprouvée. Ils seront certains
d'avoir ainsi des élus vraiment républi-
cains, amis de toutes les libertés, défen-
seurs non seulement -de la liberté des
catholiques, mais encore de celle de tous
les citoyens.
A propos du 2° Réseau do Tramway
Notre confrère, le Courri er des Sab les,
récrimine fort coutre le tracé du 2° réseau
de tramway qui vient d'être définitivement
adopté par le Conseil général de la Vendée.
Il rend — naturellement — le Conseil
municipal des Sables responsable des
fautes qui, d'après lui, auraient été commises.
C'est, par La Chaume et par la forêt
d'Olonne que le nouveau tramway eût dû
passer et, sans le Dr Godet c'est ainsi qu'il
en aurait été décidé.
Une mise au point s'impose et nous
devons à la mémoire de notre regretté ami,
M. Georges Godet, de rétablir les faits.
Tout d'abord disons que les protestations
du journal réactionnaire se produisent un
peu tard. Lorsque, il y a plus de dix ans,
une enquête a été ordonnée, conformément
aux règlements en usage, lorsque, dans
toutes les mairies des communes touchées
par le réseau, les plans ont été déposés et
mis à la disposition du public, qui a for-
mulé des observations, qui est intervenu,
qui a protesté ? Persenne... ou plutôt un
seul homme : M. le Dr Godet.
A ce moment le projet primitif était sur
le point de devenir définitif : il comprenait
le passage le long de la voie ferrée de la
gare des Sables à la gare d'Olonne proposé
par M. de la Bassetière, conseiller général
du canton de Saint- Gilles. M. Godet, dès
qu'il fut mis au courant, fit entendre
d'énergiques protestations et demanda à
ce que le tracé frit immédiatement modifié
de façon à ce que la nouvelle ligne passât
le plus près possible de la forêt d'Olonne
dans l'intérêt de la station balnéaire et des
étrangers qui la fréquentent.
Pressentie dès cette époque l'Adminis-
tration forestière avait déclaré de la façon
la plus formelle que, par crainte du feu,
elle s'opposerait énergiquement au tracé
par La Chaume et la lisière de la forêt.
Le tracé accepté est donc bien supérieur
au tracé primitif, préconisé par l'honorable
Conseiller général du canton de Sa i n t Gil-
les, puisque, grâce à notre vaillant am i
Georges Godet, le nouveau tramway va
passer près de la Gobinière d'Olonne,
c'est-à dire à que lq ues minutes de la p ar tie
la p lu s in téres s an te de la fo ré e .
Nos hôtes de la saison balnéaire trouve-
ront là une occasion unique d'excursionner
dans les conditions les meilleures et les
moins coûteuses. Ainsi sera atteint le but
poursuivi avec tant d'ardeur et de dévoue-
ment par notre regretté ami.
Une bipave
P. S.
Ballotté de circonscription en circons-
cription par un désir immodéré de devenir
député, ce pauvre M. Bazire est une triste
épave dont personne ne veut.
Dès le lendemain de sa défaite aux der-
nières élections législatives en Vendée, il
songeait à se présenter dans un autre
département. Parce qu'une vacance s'était
produite déjà à Bressuire, il faisait courir
dans cet arrondissement le bruit de sa
candidature et pressentait l'opinion publi-
que.
Ah I il a été prestement éconduit l
— J'ai de beaux états de service, disait-
il. J'ai été battu dans les Charcutes, J'ai
été battu à Luçon. J'ai été battu deux fois
aux Sables d'Olonne...

mrutesse.
— Vous ne serez pas battu ici, lui répon-
dit on... pour cet excellent motif que vous
fie serez point candidat.
Il cherche une autre circonscription
dans laquelle on lui permettra de se faire
battre, car il est comme c:s femmes qui
aiment à être battues... Il n'en trouve plus.
LA CRISE SARDINIERE
Le Conflit des Ouvrières
Nous signalions dans notre dernier nu-
méro les inconvénients probables d'un
défaut d'entente entre fabricants de con-
serves de sardines et pêcheurs sardiniers.
Nous disions comment une entente devrait
intervenir et pourrait utilement prévoir
des dispositions relatives au personnel des
usines.
A. défaut d'accord préalable, une grève
vient de se produire. Elle a éclaté entre
ouvrières et usiniers. Il est à craindre qu'à
raison du refus opposé par le Syndicat
des Fabricants de Conserves d'entrer en
pourparlers avec les marins, d'autres diffi-
cultés surgissent encore ea dehors des
usines eu cours de la campagne de pêche.
Las ouvrières reçoivent un salaire de
0 fr. 20 par heure. Elles font un travail
fort salissant et qui est coupé de façon
fort irrégulière et imprévisible de repos
plus ou moins longs. Le travail est payé
le même prix pendant la nuit et pendant
le jour.
Or mardi, vers 8 heures du soir cin-
quante femmes environ, employées à
l'usine Philippe, Lechat, Benoît et Ci, se
sont refusées à reprendre le travail deman-
dant une augmentation de 0 fr. 05 par
heure. Une délégation a été désignée et
constituée parmi elles pour présenter
les revendications. M. Gallot, gérant de
l'usine répondit qu'il en référerait à M.
Benoît.
Les grévistes se refusèrentà reprendre
temporairement le !Javan et allèrent in-
viter les ouvrières des usines Roulland et
Penanros à se joindre à elles et à formuler
les mêmes revendications. Au cours de
ces manifestations les portails des usines
. furent détériorés. Les ouvrières ne conti-
nuèrent le travail â l'usine Roulland que
sur la promesse de recevoir 0 fr. 05 pour
le travail en cours et d'obtenir à bref. nélai
une solution définitive.
Un cortège d'ouvrières parcourut dans
la soirée les rues de La Chaume aux cris
de : « Nos cinq sous ».
. Dans la journée de mercredi dive-rses
usines promirent de payer 0 fr, 25 rueure
pour le travail en cours. Puis le soir les
gérants firent connaître que les usines
resteraient fermées le lendemain afin que
puisse parvenir la réponse des fabricants
à la revendication produite.
Le Syndicat des Marins Pêcheurs a pris
dans ces conditions une décision suivant
laquelle les équipages ne sortiraient pas.
D'ailleurs les quelques embarcations qui
prirent la mer ne capturèrent point de
sardines.
Nouvel avis de rester à terre fut donné
jeudi soir parce que les usiniers n'avaient
pas encore communiqué une solution.
• Réunion des Pêcheurs
Une assemblée générale des marins-
pêcheurs Sablais, Chaumois et Bretons,
syndiqués ou non, pratiquant la pêche de
la sardine au port des Sables d'Olonne,
s'est tenue hier 11 juin, à 2 heures, salle
du Gymnase, sur la convocation du Syn-
dicat des Pêcheurs Sablais et Chaumois,
l ' Un ion Fra t e rn e lle .
Après un exposé de M. Joineae, prési-
dent du Syndicat, sur le but de la réunion,
M. l'Administrateur de la Marine a résumé
l'oeuvre de conciliation à laquelle s'est
consacré le bureau du Syndicat depuis
l'ouverture de la pêche. Il félicite virement
ses administrés d'avoir une fois de plus
montré l'esprit de discipline et do conci-
liation qui les a toujours animés et grâce
auquel la campagne de pêche de 1913 a
pu s'effectuer dans le calme. Cette année,
malgré le désir do tous, !és pourparlers
engagés sur l'impulsion du Gouvernement
n'ayant pas abouti, aucun accord général
esemasilletiap.e.maze.",...yzeseerdemes,
Feuilleton de la Vendée R épu b l i ca ine 4
FETTTE
PAR
Gecarg-erei lia•la ais .rE,
II
Si bien que les deux pauvres créatures
se montraient la plupart du temps fagotées
de façon ridicule, en véritables chiens
savants, condamnés à perpétuellement
porter des soldes defraichis et surannés,
d'inaplacables rossigno's, que des commer
çants sans scrupules glissaient entre les
doigts indifférents du riche industriel.
Ce qui n'empêchait pas Mms Lornay de
dire chaque fois à sa fille, avec une effu-
sion sincère :
—Alice, remercie ton père! Va l'embras-
ser. Tu vois comme il est bon, comme il
pense toujours à nous faire plaisir !
Et Pierre-Em ile de se rengorger,enchanté
des autres, mais surtout de lui-même.
'On comprend, ceci étant posé, combien
l'offusqua cette robe drapée à tartans écos-
sais, à frange polychrome, qu'avec un g''ût
parfait Raoul Sommières avait achetée :ut
même pour Alice.
Ce fut bien pis encore lorsque celle-ci
se montra dans la salie à manger. à l'appel
de la cloche du d'hier. M. Lornait qui y
accédait par une autre porte, s'arrêta,
ébahi, sur le seuil.
La fille était coiffée, parée, et portait une
entre les pêcheurs et les usiniers n'exis-
tait au début do la campagne de 1914.
Estimant, avec juste raison, que le régime
de liberté qua l'échec de la conférence de
Paris du 5 février imposait à laorésente
campagne, pour avoir certains avantages,
pouvait avoir de gros inconvénients en
cas de surproduction, le Syndicat des
Pêcheurs Sablais et Chaumois a pris l'heu-
reuse initiative d'entrer en conversation
avec le Syndicat des Fabricants afin de
limiter autant que possible le champ des
conflits.
Chacune des deux parties ayant compris
que l'intérêt commun était de s'entendre
afin que la bonne harmonie entre les deux
branches d'une même industrie ne cesse
de régner au grand bien de tous, les pour-
parlers engagés ont donné des résultats
positifs.
La vente aux enchères publiques est
maintenue, des mesures sont prises pour
éviter la surproduction, le nouveau mode
de livraison aux 100 kilos est accepté, des
améliorations vont être apportées dans le
matériel de pesée et, point principal, de
part et d'autre on affirme le désir de tra-
vailler dans la paix qu'engendre la bonne
entente entre les deux groupements.
M. l'Administrateur de la Marine cons-
tate avec plaisir les heureux résultats
obtenus et félicite à nouveau ses adminis-
trés d'avoir su se grouper fortement au-
tour du Bureau de leur Syndicat et de lui
avoir permis ainsi de mener avec une
haute compréhension des intérêts en pré-
sence et un respect des personnalités en
cause les pourparlers dont ils sont appelés
aujourd'hui à sanctionner les résultats.
Passant à l'examen des diverses ques-
tions intéressant la campagne de pêche de
1914, l'Assemblée a pris les décisions sui-
vantes :
1. Les marins-pêcheurs décident de ne
vendre le produit de leur pêche que con-
formément aux accords intervenus entre
leur Syndicat et le Syndicat des fabricants,
savoir :
ce) Aux enchères publiques ;
b) A l'Eperon des Sables, à l'exclusion
de tout autre point du port;
c) Aux 100 kilos à l'usine et au mille au
mareyage ;
d) Aux usines et aux mareyeurs qui
s'engageront à respecter la taxe qu'ils de-
vront s'imposer pour éviter la surpro-
duction.
4e Les marins-pêcheurs s'engagent à sa
soumettre à la décision du Bureau du Syn-
dicat, à qui ils donnent mandat de déter
mineria taxe qu'ils devront s'imposer pour
éviter la surproduction. Ils s'engagent,
malgré les sollicitations dont ils pourront
être l'objet, à ne vendre que le montant
de ladite taxe et à jeter à la mer le sur-
plus. Conformément aux propositions du
Syndicat des Fabricants, il a été décidé
que la taxe serait déterminée de la façon
suivante :
Chaque jour M. l'Administrateur de la
Marine recevra des usiniers l'indication
du mou l e et des q u an t i t és de sardines que
ceux-ci désirent acheter le lendemain. Il
centralisera ces déclarations et les portera
à la connaissance du Bureau du Syndicat.
Celui ci déterminera le montant de la taxe
qui, en raison de la nature différente des
armements pratiquant ia pêche de la sar-
dine, sera distincte pour les barques (sloop,
dundee e t canot breton) et pour les canots,
la taxe de la catégorie devant être supé-
rieure à celle de la seconde. La taxe fixée
sera notifiée aux pêcheurs par les soins de
M. l'Administrateur de la Marine par l'ap-
position d'affiches sur les tableaux de
l'Eperon des Sables et de La Chaume et
par des signaux convention:mis hissés au
mât de pavillons (lu bureau de la Marine.
Afin de faciliter ces opérations, ii a été
décidé que, sauf cas exceptionnels, les
décisions à prendre par le bureau du Syn-
dicat seront les suivantes :
Liberté de pêche. — Taxe de 12.000 par
barque et de 9.000 par canot. — Taxe de
9 000 par barque et de 6 000 par canot. —
Suspension de la pêche.
3. Dans le but de sauvegarder les inté-
rêts légitimes du mareyage et dans celui
de compenser dans une certaine mesure
robe de soie claire, légèrement décolletée,
faisant valoir la souplesse de la taille et
laissant voir la naissance du cou et des
épaules.
Le maitre ne dit rien. Il alla seulement
chercher au plus profond de sa gorge un
« hum » tellement accentué, que la pauvre
Lornay en tressauta violemment sur
son siège.
Evidemment il y avait de l'orage dans
l'air ambiant, elle en notait soigneusement
les prodromes, sans en comprendre encore
les motifs e t les causes.
Un instant plus tard Raout se présentait
à son tour, en smoking. Alors la vue de
ces élégances surnaturelles décida M. Lor-
nay à démasquer ses batteries et à ouvrir
immédiatement le feu. D'un air narquois
il demanda à sa fi' le :
— Est-ce que, ton mari et toi, vous allez
au bal ce soir?
Ce à quoi Alice répondit par un franc
éclat de rire, et accompagnant ces paroles
d'un affectueux regard :
— Non, papa. Nous n'allons pas au bal.
Mais Raoul m'a priée de m'habiller tou-
jours pour le dîner. Il ma préfère ainsi, et
j'en suis heureuse, Il trouve que ce sont
des habitudes à prendre, et je commence
à être de cet avis.
Ce n'était certainement pas celui du chef
de la famille, et son boudeur silence le
démontra suffisamment. Raoul ne s'y atta-
cha point, ou du moins ne parut nullement
s'en apercevoir. « Le bonheur rend l'âme
si bonne! » a chanté avec juste raison
Béranger. Et n'était-il pas pleinement
heureux 1 N'était il pas marié à une char-
VENDU REPEBLICAINE
les pertes subies par les canots qui sont
obligés de chômer les jours vù la mer es
trop forte et cù le poisson est trop éloigné
du port, il a été décidé que les jours où la
pêche serait suspendue, les canots syndi-
qués auront néanmoins le droit d'aller à
la pêche pour alimenter exclusivement le
mareyage.
En outre, dans le même but de sauve-
garder les intérêts du mareyage, il a été
décidé que les pêcheurs ne pourront pas
vendre leurs pèches aux p e ti ts p a n i e rs à
un prix inférieur à celui pratiqué par le
mareyage.
Toutefois les deux décisions précédentes
ne sont valables que si le mareyage s'en-
gage de son côté à n'acheter la sardine
qu'à l'Eperon des Sables et à respecter
strictement la taxe.
4. Dans le but d'éviter tout conflit avec
la population si hospitalière pour eux, des
Sables, les pêcheurs bretons prennent
l'engagement de ne pas quitter le port ou
le mouillage de l'entrée du port avant le
départ du premier bateau sablais et de
respecter toutes les mesures locales qui
seront prises par le Syndicat.
50 Il a été décidé que tout bateau ayant
livré sa pêche à un bateau chargeur sur
les lieux de pêche, devra rentrer au port
sans mettre bas à nouveau.
6. L'expérience des dillérents systèmes
de pesée étant maintenant concluante, les
pêcheurs demandent aux usiniers d'uni-
formiser le matériel de pesée en adoptant
tous la balance qui permet la vérification
aisée de la livraison par des marins même
illettrés. Ils demandent en outre que deux
balances au moins soient mises à leur
disposition dans chaque usine avec un
nombre suffisant d'entonnoirs afin de leur
permettre de livrer rapidement et d'un
seul coup une fraction importante de leur
pêche.
7. La vente au poids étant impraticable
à la mer en raison du roulis et du tangage
qui faussent les pesées, les pêcheurs déci-
dent de ue livrer leur pêche aux bateaux
chargeurs qu'au mille. Toutefois la vente
au poids sera maintenue pour les bateaux
chargeurs lorsqu'ils chargeront dans l'in -
térieur du port.
8a Les pêcheurs, tout en déclarant von
loir se tenir à l'écart du conflit existant
actuellement entre les usiniers et leur
personnel féminin, afin de laisser entière
liberté aux parties en cause, ne peuvent
néanmoins se désintéresser de la grève
actuelle dont ils sont les premiers à sup
porter les contra-coups. Eu conséquence,
estimant que le manque d'organisation
syndicaliste d u personnel féminin est une
cause de lenteur dans les pourparlers
engagés, donnent mandat au bureau du
Syndicat de.ceutialiser les revendications
des ouvrières et de leur servir d'intermé-
diaire. Ils décident en outre que chacun
S'emploiera pour éviter le retour d'excès
qui ne peuvent que compromettre la bonne
marche des pourparlers.
Acheteurs de Thons
La Maison de conserves Audigan frères,
d'Audierne (Finistère), prie M. le Syndic
des Gens de Mer des SableseefOlonne de
bien vouloir porter à la connaissance de
MM. les Pêcheurs thonniers, « qu'ils seront
au cours de la prochaine campagne, comme
tous les ans, acheteurs de thon à leurs
usines de Trévigoon et d'Audierne où ils
sont certains de toujours trouver la vente
de leur poisson à des prix rémunérateurs,
quels que soient le jour et l'heure de leur
arrivée ».
Les Fê les de la Sa ison
Voici le programme des Fêtes de la
Saison tel qu'il a été arrêté définitivement
par le Comité officiel des Fêtes :
14 juillet. — Fête Nationale; le soir, Bal à la
Poissonnerie.
19 Millet. — Rallye-paper ; Fête du Village-
Neuf, à La Chaume; Coupe du Sport-Nautique
Sablais.
23 juillet. — 2° journée du Sport-Nautique
Sablais (voiles et moteurs).
26 juillet. — P. journée des Grandes Régates.
30 juillet. — Concours de Constructions en
sable.
mante femme, dans le coeur de laquelle il
découvrait chaque jour de nouveaux tré-
sors d'intelligence et de bonté.
Et, à côté de ces jours ensoleillés, la
réalisation d'un rêve longtemps caressé,
un champ vaste, livré à son initiative et
tout préparé pour fournir peu à peu un
résultat à ses consciencieuses études. Le
travail, l'intelligent et productif travail,
tout auprès d'êtres Chéris, n'est-il pas le
supérieur de tous les lots, la plus balle
part taillée à ceux qui comprennent le
devoir? L'argent loyalement et laborieuse-
ment conquis est certainement le meilleur
de tous et celui qui procure les plus gran-
desjoiesl
Et Raoul Sommières énumérait, l'une
a près l'autre, toutes ces penséestrès douces,
tandis que sa jeune femme et lui se cédaient
tour à tour la parole pour passer en revue
les incidents de leur radieux voyage. Man'
Lornay ne perdait pas un mot de ces pa po
tages, elle en était ravie. Mais le chef de
famille n'y prenait aucun intérêt, les
ponctuant seulement de temps à autre par
quelques exclamations détachées.
D'ordinaire, surtout pendant tout le re-
pas du soir, il avait l'habitude de résumer
le journal et d'en retracer par le menu les
faits divers. Il tenta bien de reprendre le
dé de la conversation pendant une pause,
et d'offrir à ses convives le récit d'un
épouvantable assassinat commis dans une
ville du Midi. Mais étourdiment Alice
l'arrêta au point le plus palpitant, en lui
disant :
—Ah! oui. Nous avons lu tout cet affreux
récit à Paris il y a trois jours.
2 août. — Grande Fête de La Chaume.
9 août. — Grande Fête des Fleurs ; le soir,
Bal à la Poissonnerie.
Da JO au 13 août. — Concours de Tennis.
13 août. — lye journée de Grandes Courses
de Chevaux sur la Plage.
14 août. — 2r journée de Grandes Courses
de Chevaux sur la"Plage.
20 mût. — Concours de Constructions en
sable.
23 août. — Feu d'artifice japonais de jour
sur la Plage; le soir, Grand Bal à la Poisson-
nerie; Concours de Costumes.
30 août. — 2, journée des Grandes Régates ;
Fête de nuit en Rade, Combat naval.
septembre. — Régates dans le Port.
10 septembre. — Concours de Constructions
en sable.
13 septembre. — Courses de Bicyclettes sur
la Plage; Fête du Moulin, à La Chaume.
20 septembre. -- Jeux divers et Fêtes sur
la Plage.
18 octobre. — journée de Grandes Cour-
ses de Chevaux sur l'Hippodrome de La
Lande.
Cour d'Assises de la Vendée
La 3° session des assises de la Vendée
s'ouvrira à La Roche-sur-Yon, le 6 juillet,
sous la présidence de M. Trouvain, con-
seiller à la Cour d'appel de Poitiers,
qu'assisteront MM. Ribereau et de Lapeyre
de Bellair, juges au siège.
Mardi, il a été procédé au tirage du
jury.
MM. Jurés t i tu la ires
Henri Chaigné, prop. à l'Aiguillon-sur-Vie.
Constant Berland, cultivateur à Sérigné.
Alexis Laurent, propriétaire à Maillé.
Augustin Bonnaud, rec.-bur. à Commequiers.
Léandre Tenailleau, propriétaire à Beaufou.
François Couthon, retraité à Noirmoutier.
Alexandre Château, retraité à l'Ile-d'Yeu.
Hippolyte Durand, ex-percepteur à Montaigu.
Eugène Denis, agent-voyer à Chantonnay.
Auguste Boissonnot, propriétaire à Triaize.
Philbert Bourgeois, march. volait. 111e-d'Elle.
Louis Roux, cultivateur à Maillezais.
Louis Monnier-Vinatière, pr. St-Maurice-le-G.
Jean Texier, propriétaire, Ste-Gemme.
Louis Bordelais, propriétaire à Foussais.
Léon Blanchard, forgeron à St-Fulgent.
Louis Granger, négociant à Fontenay,
Marcel Bourasseau, agriculteur à Apremont.
Emile Reynaud, propriétaire à Aubigny.
Pierre Guyet, prop. à Chaillé-les-Ormeaux.
Ilonoré Bély, prop. à St-Hilaire-des-Loges.
Marcel Gariolleau, prop. à Bazoges-en-Pareds.
Aimé Birotheau, négociant aux Clouzeaux.
Louis Cahagnet, cons. hypoth. La Roche-s-Y.
Clément Chauvet, forgeron à Olonne.
Auguste Veillet, cultivateur à Montreuil.
Paul Boutin, boucher à Rocheservière. .
Louis Guicheteau, maçon à La Flocelliére.
Pierre Libaud, ex-institut. à Treize-Septiers.
Léandre Vrignaud, tâcheron à 111e-d'Elle.
François Phelippeau, cultivateur à Ste-Foy.
André Puiromi, notaire à Vix.
Gustave Pommeray, propriétaire à Talmont.
Alexis Peltier, rompt. à Vouillé-les-Marais.
André Ferry-Wilzek, médecin à Aizenay.
MM. Jurés supp lém en ta ire s
Eugène Ducos, menuisier, La Roche.
Sébastien Rabaud, négociant, —
Georges Gillier, négociant, - —
Pierre Ladurelle, receveur-économe,
Arrindisument des Sabieelions
2,es Sallaf
Séances de Vaccination
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, a l'hon-
neur d'informe• ses concitoyens que des
séanceà de vaccination gratuite auront
lieu à la Mairie des Sables-d'Olonne les
lundis 15 et 22 juin. et à la Salle de l'Etat-
Civil de La Chaume les mardi 16 et 23
juin, à 3 heures du soir.
Il rappelle que la vaccination est obli-
gatoire pour tous les enfants dans leur
première année, et la revaccination égale-
ment obligatoire au cours de la 1 le année.
En conséquence, seront astreints à l'une
de ces opérations :
Les enfants nés du fer a v r i l 1913 au 1,,
avril 1914 ;
Les enfants nés du las juillet 1903 au
ter juillet 190e.
Les parents ou tuteurs de ces enfants
ont la faculté de les faire vacciner par un
médecin ou une sage-femme de leur choix,
Et elle continua, fournissant des détails
complémentaires, la clef du mystère et la
sensationnelle arrestation de l'assassin.
— C'est déjà vieux, conclut-elle, c'est
d'hier.
Un pli amer arqua les lèvres de M.
Pierre-Emile.
— Nous sommes très en retard fit-il
ironiquement.
Mais ce fut encore cette fois peine per-
due : la phrase, non relevée, tomba dans
une morne indifférence, et les deux jeunes
gens, rivalisant d'entrain, reprirent le dé
de la conversation. Tant et si bien que le
maître du logis, ne trouvant plus à placer
un mot, se renferma en un définitif et har-
gneux silence.
Décidément la nouvelle vie s'emmanchait
on ne peut plus mal.
Les fatigues du voyage permettaient,
après le dîner, une retraite hâtive. Raoul
et sa femme en profitèrent pour se retirer
chez eux de bonne heure.
Raoul résuma succinctement cette pre-
mière soirée par cette courte phrase mur-
murée in pet to .
— Mon beau-père est un peu ours.
Mais il chassa aussitôt cette gênante
constatation, se disant que sans doute,
avec de la patience, ,de la douceur, de
l'affection et des concessions que l'amour
d'Alice rendait faciles, il parviendrait ai-
sément à le dépiquer et l'adoucir.
Pour Pierre-Emile, il se mit au lit
d'humeur mauvaise, en ayant gros sur le
coeur, mais ne démêlant point encore, en ce
chaos où se bousculaient ses idées, le pour-
quoi de cette crise morale. Tout lui déplai-
mais ils doivent dans ce cas déposer à l a
Mairie (bureau de l'Etat-Civil) un certi-
ficat constatant la date et le résultat de
l'opération.
Le M aire, J . CHAILLEY.
Les Animaux de Ferme
Le J o urn a l Offic i e l vient de publier un
tableau concernant l'existence dos ani-
maux de ferme au 31 décembre 1913.
Nous en extrayons les renseignements ci-
aptes, intéressant le département de la
Vendée :
Esp èce che valine . — Animaux au-desous
de trois ans, 6.860; animaux de trois ans
et au-dessus, 26.050 ; total de l'espèce
chevaline, 32.910.
Esp è ce mu la s s ière . — Adultes et jeunes,
760.
Esp è ce usin e . — Adultes et jeunes, 6 640.
Esp èce bovine . -- Taureaux, 10.120 ;
boeufs, 77 580; vaches,150.150 ; élèves d'un
an et au-dessus, 93.830 ; élèves de moins
d'un an, 80 480 ; total de l'espèce bovine,
412 160.
Esp èce o v in e . — Béliers au dessus d'un
an, 2.640 ; brebis au-dessus d'un an,
70.910 ; moutons au-dessus d'un an,
10.930; agneaux et agnelles de moins d'un
an, 42 100; total de l'espèce ovine, 126.580.
Esp èce porc in e . — Verrats, 230 ; truies,
11.920 ; animaux à l'engrais de plus de
six mois, 26 470 ; porcs jeunes de moins
de six mois, 51.420 ; total de l'espèce por-
cine, 90 040.
Espèce cap rine . — Adultes etjeunes, 3 970.
Foires de Juin et Juillet
aux Mou ti ers- le s-Maurfa i t s e t à Ta lmon t
Il est rappelé au public que par déci-
sion du Conseil Général à sa session d'août
dernier et sur la demande des communes
intéressées, les jours de foires de Talmont
et des Moutiers-les Mauxfaits ont été fixés
ainsi qu'il suit :
Moutiers-les-Mauxfaits : les foires de
juin et de juillet se tiendront désormais
le dernier lundi de ces mois.
Celles de Talmont les 20'juio et 20 juillet
comme pour les autres mois.
Professeur d'Agriculture
Par arrêté de M. le Ministre de l'Agri-
culture, il est créé un poste de professeur
d'agriculture à La Roche-sur-Yon, dont le
titulaire sera adjoint à la direction des
services agricoles de la Vendée.
M. Fernand Mendier, professeur d'agri-
culture de 3° classe à Vendôme (Loir-et-
Cher), est désigné pour occuper ce poste.
Service Vicinal
M. Nauleau (Jean), chef contonnier à
Noirmoutier, est nommé cantonnier chef
de 11. classe à La Mothe Achard, en rem-
placement de M. Chevillon appelé à un
autre poste.
M. Merlet, (Pierre-Léon-Victor), de St-
Hilaire-la Forêt, est nommé cantonnier de
3° classe à Saint-Mesmin, à défaut de can-
didat militaire et en remplacement de M.
Briffaud, admis à la retraite.
Médailles d'Honneur
Un arrêté du Ministre de l'Intérieur
accorde des médailles d'honneur en argent
aux cantonniers de la voirie départemen-
tale et communale de la Vendée dont les
noms suivent :
MM. Martineau, ex-cantonnier au Poiré-
sur Vie;13aclet, cantonnier à Saint Etienne-
de-Brillouet ; Cacaud, cantonnier à Chau-
ché ; Bournaud, cantonnier à Challans ;
Caillot, cantonnier à Fontenay-le-Comte;
Titier, ex cantonnier à Damvix ; Billon,
cantonnier à Beauvoir-sur-Mer ; Achard,
cantonnier à La Garnache ; Buteau, can-
tonnier à Chauché ; Bonnin, ex-cantonnier
à Mareuil-sur Lay.
Un autre arrêté ministériel accorde des
médailles d'honneur aux gardes champê-
tres de notre département, désignés ci-
après :
MM. Caquineau, à Maillé ; Coudrieu à
Bois de•Céné ; Malescot, à Grosbreuil ;
Gouraud, à Noirmoutier ; Tessier, aux
Moutiers les Mauxfaits; Gâté, à Fontaines;
Pavageau, à Nieul-le Dolent ; Robin, à
Bouin; Poinot, à Benet ; Neau, à La Cha-
pelle Palluau ; Treillaud, à Champagne-
les-Marais.
A l'Ecole de Garçons
Par arrêté de M. le Préfet de la Vendée,
sur la proposition de M. l'Inspecteur d'Aca-
démie, M. Berthaud, intituteur titulaire à
sannerseseseaassessaaeeee, delt10.16.
sait en bloc. Le jeune couple lui semblait
un ennemi envahisseur contre lequel, il le
pressentait, il allait avoir à lutter à la fuis
violemment et sourdement ; et pour cette
suite d'escarmouches et des combats, à
portée de sa main, il cherchait des armes.
La pauvre Lornay, malgré la joie
du retour de ses deux enfants, se sentait
toute tremblante en présence de cette gron-
dante colère. Elle évitait tout bruit, se ra-
petissant, s'aplatissant davantage encore
que de coutume. Elle se garda bien surtout
d'adresser à son mari une question, une
parole qui n'aurait pas manqué — elle le
devinait bien — de déchaîner un déborde-
ment terrible. Si résignée qu'elle fût, si
écrasée sous la domination de son ombra-
geux et irritable maître, elle comprenait
que la discorde allait s'asseoir à son foyer
domestique ; aussi chercha-t-elle vaine
ment le sommeil, et la nuit se passa pour
elle à adresser d'instinct aux dieux fami-
liers et protecteurs des oraisons ferventes,
les suppliant d'écarter cette épouvantable
furie de la maison et de la fabrique de
Meules.
Le lendemain matin apporta une accal-
mie apparente et forcée avec le cousin
Bontroux, qui, prévenu par dépêche, s'en
venait voir ses beaux neveux.
Grande et bruyante fête il leur fit, en-
chanté et touché de souvenirs gentiment
offerts, une foule d'attentions délicates,
des babouches, des chibouks, du tabac du
Levant, et des cigares que Raoul avait
trouvés et achetés pour lui à Palerme.
Alice avait également songé à son père et
à sa mère. Un superbe chapelet en lapis,
La Roche sur Yon, est nommé adjoint
titulaire aux Sables d'Olonne en rempla-
cement de M. Raphaël Soupault, appelé
dans le département de la Seine.
Dans la Gendarmerie
Par décision ministérielle du 9 juin, M.
Gilbert, lieutenant aux Sables-d Olonne,
passe à Bonifacio (Corse) ; M. Mahé, lieu-
tenant à Luçon, passe a ux Sables d'Olonne ;
M. Jabier, lieutenant à Saint-Yriex (déta-
ché au Maroc Occidental), est affecté à
Leçon et maintenu au Maroc.
Contributions Indirectes
Par décision de M. le Directeur Général
des Contributions Indirectes, sont élevés,
sur place, à la 4° classe de leur grade :
MM. Duffau, commis principal à Maille-
zais ; Renaud, commis principal à Saint-
Gilles sur Vie.
Syndicat de la Presse
Républicaine Départementale
L'Assemblée générale annuelle du Syn-
dicat de la Presse Républicaine départe-
mentale de France, aura lieu le dimanche
28 juin, à 9 heures du matin, au Palais
d'Orsay.
A l'issue du Congrès, les membres de la
Société se réuniront à midi dans un ban-
quet, présidé par M. Raymond Poincaré,
président de la République, membre du
Syndicat de la Presse départementale.
La Vendée Républica ine sera représentée
à ces réunions par deux de ses rédacteurs.
Banquet de la Quarantaine
Les Conscrits de la classe 1894 sont in-
vités à une deuxième réunion qui aura
lieu demain samedi, à 8 heures du soir,
au Café du Comm erce, pour fixer la date
du banquet.
Ln G roupe de Con scri ts ,
Réception des Officiers du 64.
La Municipalité et le Conseil Municipal
ont offert, dimanche, un vin d'honneur à
MM. les Officiers du 61° régiment d'Infan-
terie à l'occasion de leur arrivée aux Sa-
bles.
A six heures, les Officiers d'infanterie,
auxquels les Officiers du régiment de
dragons avaient accepté de se joindre, ont
été reçus sur la terrasse du Pierro t Gou r -
mand .
M. Collineau, 1., adjoint et M. le colonel
Bouyssou ont échangé des paroles de bien-
venue très simples et cordiales. Et les
conversations se sont poursuivies tandis
que jouait, sur le Remblai, l'excellente
musique militaire, que les Sablais ont eu
si souvent l'occasion d'applaudir.
La Sécheresse
et la Situation agricole
Les plaintes se font pressantes dans la
plaine. Après la désastreuse année écou •
lie, voici que de nouveau l'horizon appa-
raît bien sombre pour l'agriculture, et
d'aucuns estiment que cette année va
être encore plus critique.
Par suite du manque d'eau la récolte de
fourrages des prés sera bien compromise
et ne donnera pas la moitié d'une année
ordinaire ; d'autre part, il n'y a pas de
fourrages artificiels, les mu'ots les ayant
détruits. Il ne reste plus qu'un espoir pour
atténuer une situation plus alarmante
qu'on ne le croit : celui de pouvoir planter
les choux fourragers,qui constituent, peur
l'hiver, presque toute la nourriture des
bestiaux bovins.
Si cette derniers branche de salut vient
à manquer, la Vendée agricole va sabir
une crise redoutable dont les effets porte-
ront sur tout : commerce comme industrie.
Nous avons vu des fermiers vendre ces
jours derniers tout leur bétail, manquant
totalement de fourrage. Les blés sur les-
quels on fondait de légitimes espérances,
donneront d'amères déceptions. Ce tableau
bref et triste n'est pas poussé au noir ; il
n'est que l'expression vraie de choses vues.
Par contre, la vigne est belle partout ;
les apparences de la récolte sont satisfai-
santes dans l'ensemble du département.
Institut Social de l'Enseigne/rient
Un voyage des Sables à Paris et retour,
réservé aux Sociétaires, est demandé pour
le samedi 27 juin.
Prière aux Sociétaires de se faire ins-
crire d'urgence chez M. Perché, délégué,
rue Rapide.
bénit par le pape, arracha même à W..
Lornay toute une série d'exclamations
attendries. M. Lornay remerciait du bout
des lèvres, accompagnant l'expression de
sa reconnaissance de ce correctif :
— Mais vous avez dû dépenser...
— Allons I vieux rabat-joie. s'écria le
cousin, ne vas-tu pas déjà gronder ces
enfants-là. Je te demande un peu si ça a
du bon sens I
Et après le déjeuner, les coudes sur la
table, humant son café largement édulcoré
de fine champagne, il interrogea son nou-
veau parent sur ses desseins et ses rêves.
— Eh bien! mon cher garçon, demanda -
t-il à Raoul, maintenant que vous avez pris
du bon temps, de belles vacances et qui
ont profité à ma nièce, j'en réponds, car
elle est vraiment charmante ; maintenant
que vous voici de retour, vous n'allez pas
passer votre vie à demeurer les bras
croisés ? Comment allons nous arranger
cette affaire-là?
— Ne rien faire! Oh I ce n'est nullement
mon intention, mon cher oncle. Et j'ai de
très grands projets, je ne vous le cache pas.
— Vous comptez donc repartir mon-
sieur? demanda vivement M. Lornay, tan-
dis que cette soudaine espérance chassait
pour un très court instant les sombres
nuages amassés sur son front.
Pas patient, le cousin Boutroux et bien
que peu au courant de l'actuelle littérature,
se rendant parfaitement compte de l'état
d'âme du père d'Alice.
La s u ite au pro cha in numér o ,

Championnat Cycliste de 'l'Ouest
Le V é loce - Club Sab la i s , réuni hier au
soir, jeudi, a pris les dernières disposi-
tions pour la fêle cycliste de dimanche
prochain. Voici quelques renseignements
complétant ce que nous avons dit déjà.
La course Nantes-Les Sables compren-
dra deux catégories de concurrents : Les
indépendants auxquels le départ sera
donné à 7 heures et les touristes qui par-
tiront à 7 h. 1/4. Le rassemblement aura
lieu place du Commerce, à Nantes, à G
heures. Le parcours est le suivant : Pont-
Rousseau, La Sorinière, Montaigu, L'Her-
bergement, Belleville, La Roche, La Mothe •
Achard, Les Sables. L'arrivée se trouvera
dans l'Avenue de la Gare, en face de l'Oc-,
troi de la Petite-Vitesse. On pense que les
premiers coureurs seront ici vers 10 heures
du matin.
Les deux catégories de courses sont do-
tées de très beaux prix. Citons parmi les
généreux donateurs : le Maire des Sables,
le Comité des Fètes, le Syndicat des Com-
merçants, le V.-C. S., MM. Diacre, Lafar-
gue, Logeais, marchand de grains, Simon,
Raffault, restaurateur, M. Raoul Pacaud,
député, M. H. Colins, conseiller général.
A midi, un apéritif d'honneur sera offert
aux coureurs au siège social du V.-C. S.
Café du Commerce.
A 2 heures, sur la Plage, des courses
seront organisées : 1° Indépendants ; 2.
Touristes ; 3° Membres des Sociétés orga-
nisatrices ; Amusements cyclistes divers.
A 4 heures, au Casino des Pins, sera
faite la distribution des récompenses. La
Musique militaire prêtera son gracieux
concours. Bal de Sablaises.
Espérons que le beau temps favorisera
une fête sportive qui paraît devoir obtenir
un grand succès.
Le général Eydoux aux Sables
Le général Eydoux, le nouveau comman-
dant du XIa corps d'armée à Nantes, est
venu hier jeudi inspecter le 61° de ligne,
actuellement aux Sables,
Après avoir, dans la matinée, assisté aux
exercices de tir d'honneur et à une marche-
manoeuvre, il a inspecté les cantonnements
dont il s'est montré très satialait ainsi que
du degré d'instruction des hommes.
Concerts Militaires
Voici les dates auxquelles auront lieu les
concerts de la Musique du 64a de ligne :
Vendredi 12 juin, Hôpital, de 3 heures à
4 heures ; place de la Liberté, de 8 h. 1/2 à
9 h. 1/2.
Samedi 13, retraite aux flambeaux à
8 h. 1/2.
Itinérair e . - Place de la Liberté, rue Natio-
nale, rue des Ecoliers, quai Franqueville, quai
du Remblai (arrêt au Splendid-Hôtel), boule
yard de l'Ouest, quai Dingler, rue du Port (ar-
rêt à la Sous-Préfecture), place du Commerce
(arrêt au domicile du 1.e adjoint), rue des
Halles, place de l'Eglise, rue du Centre, rue
de l'Hôtel-de-Ville, Mairie (dislocation).
Dimanche 14, La Rudelière, d e 3 h. 1/2
à 4 h. 1/2.
Lundi 15, place de la Liberté, de 8 h. 1/2
à 9 h. 1/2.
Mardi 16, Remblai, café de la Plage, de
G heures à 7 heures.
Mercredi 17, place de la Liberté, de
8 h. 1/2 à 9 h. 1/2.
Jeudi 18 La Chaume, place de l'Ormeau,
de 6 heures à 7 heures.
La « Cloché » de Nantes
La société artistique la C loc h e , de Nan-
tes, nous rendait visite dimanche dernier
Cette association comporte de nombreux
membres, dont l'entrain et la belle humeur
sont de rigueur. Venus aux Sables, par
train spécial, ils firent une entrée sensu
tionelle et défilèrent à travers la ville
dans un cortège quelque peu burlesque
mais ne manquant pas d'un certain esprit
d'à propos. C'était la parodie des cortèges
officiels lors des visites en France des
souverains étrangers et l'hilarité fut
générale à la vue du président Poincaré
encadré de Georges V d'Angleterre et du
roi de Danemark suivis ou précédés de
tous les personnages habituels à ce genre
de manifestation ; un canon minuscule ti
rait de temps à autre les salves réglemen-
taires.
Le côté artistique fut la partie de con-
cert qui eut lieu au Ca l é de la P la g e et où
de véritables artistes se firent applaudir.
La Société exécuta également le pro-
gramme très humoristique qu'elle s'était
tracé et amusa considérablement la foule
qui se pressait sur la Plage pour assister
aux courses de culs-de-jatte et autres
divertissements fantaisistes.
Sur les 18 heures, le cortège se reforma
et musique en tête les toujours joyeux
sociétaires regagnèrent la gare où ils
retrouvèrent le train spécial qui devait
les ramener à Nantes.
Acte de Vandalisme
Lundi matin, en venant procéder au
montage de tentes, M.. Geoffroy, proprié
taires des « Bains Modernes » constata que
plusieurs de ses cabines avaient été défon-
cées au cours de la nuit.
La police a ouvert aussitôt une enquête
sur cet acte stupide de vandalisme.
Objets trouvés
Il a été trouvé
Par M.. Béranger, villa du Pierrot, 25,
quai Franqueville, une petite chaîne en
acier avec fer à cheval et deux petites
clés. La lui réclamer.
Par Mra• Herbert, 42, route d'Olonne,
une portemonnaie contenant une certaine
somme.
Par M.' Monneron, route du Château,
une aumônière de communiante.
Par M. Bomassi, charcutier, rue Natio-
nale, une broche avec croix.
Défaut d'Affichage
Pour défaut d'affichage de la loi sur
l'ivresse à l'intérieur de son café, M. Paul
Lecarpentier s'est vu dresser procès-ver-
bal. Ra p pel on s q u e les a r r ê t és préfecto-
T concernant la -police des cafés et
la loi sur l'ivresse publique, édités sur
carton décoratif, sont en vente au Bureau
du Journal au prix de 0 fr. 25 chaque.
Comme on vient de le voir, l'économie
de ces tableaux prescrits par la loi, coûte
quelquefois fort cher.
Huit jours à Paris
L'Administration des Chemins de fer
de l'Etat mettra en marche, à destination
de Paris, un train spécial à prix très
réduits, composé de voitures de 2. et 3a
classes seulement.
A l ler . - Départ des Sables d'Olonne le
samedi 13 juin, à 17 h 55 ; de La Roche-
sur-Yon, à 19 h. 13 -- Arrivée à Paris
Montparnasse, le dimanche 14 juin, vers
5 h. 50.
R e tour . - Nuit du dimanche 21 au lundi
22, à 23 h. 20. - Arrivée à La Roche sur-
Yon, à 12 h. 36; aux Sables d'Olonne à
13 h. 40.
Prix de s P la ces (aller et retour). - Les
Sables d'Olonne,Olonne,La Mothe Achard,
Les Clouzeaux, La Roche : 2a cl., 21 fr. 50;
3. cl., 15 fr. 50.
CA1•1111/11L1SA'F1011
SoCiferg ANoNVNIE (FoRege EN Issu)
Entreprise privée assujettie au contrôle de PDC
S ièg e Social 3 , rue Louis - le - Grand, Paris
Capital Social : 5 Millions de francs
Au tirage du 2 juin courant, les Bons
n.e 631.708 et 634.587 sont sortis remboursa-
bles à 1.600 francs à M. Main, entrepreneur
aux Creux-Secs, commune de St-Fulgent.
M. FRANCIS HÉRAUD, correspondant prin-
cipal de La Cap i ta lisa t ion , prévient les nom-
breux porteurs de Bons de cette Société,
qu'il est définitivement fixé aux Sables-
d'Olonne, lier Sim onne, 7, rue Montebello.
Accidents du travail
M. Alfred Durand, 51 ans, contremaître
à l'usine Blanzy-Ouest, a heurté un mar-
chepied de wagon et s'est occasionné une
plaie contuse à la partie antérieure de la
jambe droite.
12 jours, d'après M. le D' Cauteteau.
Mn' Marcelle Paaud, 17 ans, journalière
à l'usine Ramell, s'est piqué en manipu-
lant des boites de sardines, ce qui a occa-
sionné un abcès à l'annulaire droit.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le Dr Pales.
Henriette Moizeau, 30 ans, journa-
lière à l'usine Basset, s'est piqué l'index
gauche en frottant des boîtes de sardines
et la plaie s'est infectée.
12 jours, d'après M. le Da Canteteau.
Le jeune Marcel Hériteau, 13 ans, ap-
prenti serrurier chez M. Rassinoux, a reçu
un éclat de pierre dans l'oeil droit en per-
çant un trou.
6 jours, d'après M. le Dr Manger.
Courses de Chevaux à St-Gervais
A l'occasion des Courses de Chevaux
qui auront lieu à Saint-Gervais le 14 juin
1914, la direction des Chemins de fer de
1 Etat fait délivrer pour la gare de Challans
des billets spéciaux de famille, par toutes
les gares, stations ou haltes de l'ancien
réseau Etat situées dans un rayon de 100
kilomètres.
Ces billets ont une validité de 3 jours ;
ils cflrent, pour les familles d'au moins
trois personnes, des réductions notables
sur le prix des billets ordinaires, réduc-
tions d'autant plus importantes que la fa
mille est plus nombreuse.
La délivrance de ces billets aura lieu le
14 juin 1914.
Monne
Bureau de Bienfaisance. - Le
Bureau de Bienfaisance se réunira diman-
che 14 juin, salle de la Mairie, à 8 heures
du matin pour le vote des différents bud-
gets et l'examen de plusieurs demandes
d'assistance.
- Conseil Municipal. - Le Conseil
municipal se réunira ce même jour, soue
la présidence de M. Valère Mathé, maire,
et au même lieu à 9 heures.
O rd re du jo ur : 1 ° Rapport sommaire sur les
opérations financières et sur les divers travaux
effectués pendant l'exercice 1913 ; 2° Lecture,
par le Receveur municipal, dos recettes et
dépenses de l'exercice clos et du compte
administratif ; 3° Approbation des comptes du
Maire ; 4° Vote du budget primitif de l'exercice
1915; 5. Vote du Chapitre additionnel au bud-
get de 1914; 6° Entretien des chemins ruraux
reconnus : répartition de la tomme libre au
budget ; 7. Entrentien des chemins ruraux non
reconnus : répartition de la somme hbre au
budget ; 8° Demande de réparations d'un che-
min quartier des Filées : pétition des riverains;
9° Construction de caniveaux dans les villages
de la commune : vote de crédit ; 10. Vote de
la reconnaissance de 5 chemins ruraux non
reconnus ; 11° Chemins vicinaux ordinaires :
vote du budget additionnel de 1914 et du bud-
get primitif de 1915 ; 12° Cote irrécouvrable :
admission d'un indigent ; 13° Examen de plu-
sieurs demandes d'achat de délaissés de ter-
rain ; 14. Suppression de la pension payée par
la commune à un aliéné dont la famille ne
saurait plus être considérée comme indigente ;
15° Demande d'un habitant des Ch irons tendant
à ce que son plus jeune enfant soit admis à
l'hospice aux frais de la commune ; 16° Exa-
men de plusieurs demandes d'assistance aux
vieillards ; 17° Examen de plusieurs demandes
d'assistance aux familles nombreuses ; 18° Exa-
men de plusieurs demandes d'assistance médi-
cale gratuite ; 19° Radiation de plusieurs enfants
sur la liste d'assistance aux familles nombreuses;
20° Réduction du taux mensuel d'assistance
aux familles nombreuses ; 21° Bureau de Bien-
faisance : approbation des comptes et des bud-
gets établis par la Commission administrative ;
22° Questions diverses.
- Paiement des Assistés. - Le
Maire de la commune d'Olonne a l'honneur
d'informer les assistés (vieillards, infirmes,
incurables, familles nombreuses, femmes
en couches) que le paiement mensuel aura
lieu dimanche 14 juin, salle de la Mairie,
à 7 heures précises du matin.
L e M aire, Valère MATFIÉ.
- Objet perdu. - Un diamant à cou
per le verre a été perdu par M. Mignier
(Firmin), menuisier à La Girvière; le rap-
porter à son propriétaire il y aura forte
récompense.
- Préveil de La Bauduère. -
Nous rappelons à nos lecteurs que le pré-
veil annuel de La Bauduère se tiendra
dimanche 14 juin. Voici le programme de
la fête : à 2 heures, grand rally paper,
course de bicyclettes, courses en sacs et
en brouettes , jeux divers , grand bal
populaire.
A 9 heures, brillante retraite aux flam-
beaux avec le concours des tambours et
clairons de l ' Am icale Laïqu e O lo n n a is , , feu
de joie sur le pont de Bordeaux.
- Etat-Civil (du 4 au 11 juin). -
Na i s s a n ce . - René Edmond - Arthur-Louis
fils de Edmond Joseph-Louis,
et de Eugénie - Marie - Louise Morrisset, aux
Filées d'Olonne.
Prom es ses de ma riage . - Jules-Georges-
Augustin Neau, journalier, au bourg, et
Fr ançoise Le Jean, chiffonnière, au bourg.
- Eugène- Henri -Clément Poiroux, culti-
vateur, à Grandchamp d'Olonne, et Maria -
Antoinette-Artnandine Ra biller, journa-
lière, au bourg.
M ariage . - Pierre Justin Piton, maître
de choix, aux Sables-d'Olonne, et Marie-
Eugénie Emilienne Siret, sans profession,
à La Routière.
Décès . - Auguata - Suzanne Moreau,
69 ans, journalière, femme Guilbaud, à La
Garlière. - Clémentine-Augustine-Marie
Guilbaud, 31 ans, journalière, femme
Jousset, aux Chirons.
'Falunant
Elections Complémentaires. -
Suivant arrêté de M. le Préfet, les électeurs
de Talmont sont convoqué§ à l'effet de pro-
céder à l'élection de trois conseillers muni-
cipaux, en remplacement de MM . Ber-
thomé, Maquignon et Morin.
Le scrutin aura lieu dimanche prochain,
14 courant; il sera ouvert à 7 heures du
matin et clos à 6 heures du soir.
La liste républicaine municipale com-
prend les noms de MM. Abel Burgaud,
docteur-médecin ; Georges Renaud, phar-
macien, et François Trichet, retraité des
douanes,qui sortiront victorieux des urnes.
Jard
Receveur-Buraliste. - M. Belland,
sergent au 7a régiment d'infanterie colo-
niale, est nommé à la recette buraliste de
Jard (3. catégorie).
La 'Franche
Classe enfantine. - Par décision en
date du 2 juin courant, M. le Ministre de
l'Instruction publique vient d'autoriser
l'ouverture de la classe enfantine de l'é-
cole publique de filles de La Tranche, de-
mandée par le Conseil municipal et ap-
prouvée par le Conseil départemental de
l'enseignement primaire.
rite-b'Yeu
Conseil de revision. - Vendredi
dernier a eu lieu la séance de revision de
l'Ile-d'Yeu.
M. le Préfet a remis à l'équipage de
Sa in te - Yo lande les médailles et diplômes
décernés à raison de sa conduite courageuse
par M. le Ministre de la Marine.
Puis il a été procédé dans la grande
salle de la Mairie aux opérations de la
revision.
Le soir un vin d'honneur a été offert par
les républicains de l'lie -d'Yeu aux mem-
bres civils et militaires du Conseil. La
bienvenue a été souhaitée en termes par-
ticulièrement heureux par M. Camille
Savarieau à M. le Préfet. Celui-ci a répondu
en disant son plaisir de se retrouver pour
la troisième fois depuis un an dans cette
île très pittoresque et s'est entretenu avec
les républicains de leurs efforts et de leur
action.
Les membres du Conseil ont repris le
bateau samedi matin.
-Perception. - M. Mougenot, ancien
adjudant au 60° régiment d'infanterie, est
nommé à la perception de l'Ile d'Yeu,
4e classe.
ileauvoir-sur-11er
Justice de Paix. - M. Rumeau
(Eugène François Marie), est nommé sup-
pléant du juge de paix de Beauvoir-sur-
Mer, en remplacement de M. Rion, démis-
sionnaire.
•••DOUANES•••
L'Imprimerie ROOBE-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions la, Sels, etc.
LA '4ENDEE REPUBLICAINE
Le Fenouiller
Manifestations. - La fête de Jeanne
d'Arc a malheureusement donné lien dans
notre commune à des manifestations roya-
listes fort inopportunes qui ont suscité
une contre-manifestation très vive.
En effet une reproduction du supplice
de 1431 fut donnée sur le plateau des
Carrières. Quand les flammes du bûcher
s'élevèrent, le président des camelots cria :
« Vive le Roy I » On lui imposa silence : le
m om e n t était mal choisi pour acclamer le
tra lire roi Charles VII, qui abandonna
Jeanne aux griffes des Anglais et de
l'Eglise.
Après cette représentation les camelots
rentrèrent au bourg en hurlant une chanson
avec le refrain : « A bas la République
Vive le Roy 1 » La jeunesse républicaine
forma un autre cortège et manifesta en
sens contraire.
•e•DOUANES9••
Tribunal Correctionnel des Sables
Au d i ence du M ercred i 1 0 Ju in 1 9 1 4
Pèche des Coquillages dans le port
Le nommé Lelamer (Georges-Ferdinand),
marin aux Sables, a pêché des coquillages
dans le port, pêche interdite par les rè-
glements maritimes.
Par défaut, Lelamer est condamné à
25 francs d'amende et aux frais.
Chasse sans Permis
Le sieur Brisard (Pierre), 26 ans, culti-
leetiatRRAMteeVaRA.Néale
valeur à Saint-Gervais, a eu la malencon-
treuse idée, alors qu'il se trouvait en pro
manade à Beauvoir-sur-Mer, de tuer une
chouette. Le Tribunal condamne le prévenu
à 50 francs d'amende et à la confiscation
de son fusil.
Brisard a également Clé surpris, chas-
sant sans permis, en compagnie d'un
nommé Naud (Jacques), 45 ans, cultiva
teur ; tous deux sont condamnés à chacun
50 francs d'amende et aux frais.
Plaidant M. Lecomte.
Toujours le même !
Enfin Brisard (Pierre) s'approche, une
fuis encore, de la barre : il est prévenu
d'avoir frappé sa balle mère, la femme
Blanconnier. Cette dernière, sachant qu'il
se livrait à la chasse sans permis, l'aurait
dénoncé à la gendarmerie.
Brisard est condamné à 48 heures de
prison avec bénéfice de la loi de sursis.
Plaidant : M° Lecomte.
Violences légères
Pour avoir porté quelques coups de
poing sans vigueur à sa voisine la dame
Delaire, la nommée Guérin, femme Bar-
reau, 35 ans, cultivatrice à La Jardière
de Poiroux, s'entend condamner à 16 fr.
d'amende et aux frais.
Vol de 70 peaux de Lapins
Le nommé Couton (Eciourd), 22 ans,
actuellement soldat au Maroc, a soustrait
70 peaux de lapin. Un gamin de 15 ans,
Burgaud (Louis), marina St Gilles sur-Vie,
fut chargé, par le voleur, d'aller les ven-
dre; il est donc poursuivi pour complicité
de vol.
Couton (Edouard), ne comparait pas à
l'audience : il est condamné, par défaut, à
3 mois d'emprisonnement. Louis Burgaud
est acquitté comme ayant agi sans discer-
nement et remis à ses parents.
Violences, Menaces de Mort
et port d'Arme prohibée
MM. B..., ingénieur à Paris, et C..., in-
génieur à Nantes, son employé, actuelle-
ment en voyage d'études à Beauvoir,
vivaient en parfaite intelligence lorsqu'une
femme survint, qui mit la discorde parmi
les deux amis.
Le 7 mars, aux environs de Fromentine,
M. B... se montra tellement entreprenant
auprès de la demoiselle D..., maîtresse de
C..., que celle ci s'en plaignit à ce dernier.
B... aurait déchiré le corsage de 1411e D. .
et se serait même oublié jusqu'à la frapper.
Furieux, C... se rendit dans une auberge
de La Barre-de-Monts, où il savait devoir
rencontrer son patron et lui porta deux
paires de gifles. Le patron sortit alors son
revolver et le braqua dans la direction de
l'employé.
A l'audience, B... affirme qu'il n'a jamais
eu l'intention de tirer.
Après rcquisitoire de M. le Procureur et
plaidoirie de M' Lecomte pour B..., le
Tribunal met les deux prévenus d'accord
en les condamnant à chacun 25 francs
d'amende et aux frais pour violences réci-
proques. B... est, en outre, gratifié d'une
deuxième amende de 25 francs pour port
d'arme prohibée.
Quatre contre un !
Le 18 avril, quatre jeunes gens : Ferré
(Alphonse), 26 ans ; Monneron (Jules), 26
ans ; Piriou (Louis), 24 ans, et Lefort (Vic-
tor-Alfred), monteur, 22 ans, les trois
premiers des Sables, le dernier de Paris,
se trouvaient à la maison de tolérance où
ils menaient force tapage en compagnie
de camarades de leur âge.
Monneron ayant jeté un verre à la figure
d'un consommateur qui voulait chanter,
Ferré et Piriou lui en firent le reproche,
puis une mêlée générale s'ensuivit. Piriou,
d'un coup de verre, blessa Ferré à l'oreille.
La tenancière de l'établissement mit ces
individus à la porte. Tandis que Monoe
mon et Ferré se rendaient se laver à la
fontaine voisine, Lefort retourne rue des
Buandières.
A ce moment, Btrreteau (François), 23
ans, menuisier aux Sables, qui se trouvait
à l'intérieur de la maison, sortit, malgré
les conseils de la maîtresse du lieu ; le
malheureux avait à peine mis le nez
dehors qu'il était brutalement frappé par
Lefort. Au bruit de la rixe, Monneron et
Ferré étaient accourus. Croyant avoir
affaire à Piriou, ils frappèrent à leur tour
Barreteau qui, renversé à terre et piétiné,
fut sur le point de perdre connaissance.
- Et maintenant, en as tu assez? dit en
ricanant Lefort à Barreteau qui se sauvait
ensanglanté.
Lefort le poursuivit pendant 50 mètres
et lui porta trois nouveaux coups de pied
dans la partie postérieure du corps.
A l'audience, les quatre inculpés s'ac-
cusent réciproquement : à part le parisien
Lefort, tous ont subi de nombreuses
condamnations.
M. le Procureur de la République re-
quiert une peine sévère pour Monneron,
Ferré et Piriou et une condamnation miti-
gée par la loi de sursis pour Lefort.
Le Tribunal condamne, savoir : Ferré et
Monneron à chacun 2 mois de prison,
Piriou à 10 jours de prison et Lefort à 15
jours de la même peine : ce dernier seul
bénéficie de la loi Bérenger.
Plaidant pour Piriou, Ma Fayard.
Une grave Affaire
Les nommés Caillou (Jacques), 36 ans,
et Grouseain (Pierre), 21 ans, tous les deux
journaliers aux Sables, sont prévenus
d'avoir soustrait deux sacs de blé, au pré-
judice de M. Logeais (Louis), négociant en
grains.
Sont aussi assis sur le banc des accusés,
prévenus de complicité de vol par recel,
M. et M.. B..., boulangers.
Dix sept témoins ont été cités. Ce sont
les nommés : Logeais, Martin, Rayon, Va-
let, M11' Morisson, M.. Peigné, veuve Poi-
raud, M.. Poiraud, Coutanceau, Boisard,
Poiroux, Teillet, Le Cam, Martin, Sauva-
get, Edouard Denis et Rondeau.
Les débats se poursuivent jusqu'à 7 h.
et l'audience, suspendue pour le diner,
est reprise à 8 h. 1/2.
Caillon, qui reconn, it tout, dépose ainsi :
« Le 27 mars, vers 10 heures du matin,
je me trouvais en face la Caisse d'épargne.
Je rencontrai B... qui me paya un verre.
Je lui ai demandé s'il consentirait à m'ache-
ter les balayures de blé qui se trouvent
près des wagons en chargement. Il me
dit alors : « F a i s donc mieux, va chez
Logeais sur le coup de midi, tu ne trou-
veras personne et tu prendras les sacs de
blé qui sont en son magasin, je te les
achèterai D. Mon camarade Ferré m'ayant
procuré une charrette à bras,je me rendis
à l'heure dite aux magasins Logeais où je
pris deux sacs de blé que je livrais à B...
Il me paya 15 francs et me dit de retourner
le lendemain me faire régler le deuxième.
» Le 29 mars,en compagnie de Groussain,
je pris de nouveau deux sacs chez Logeais,
mais sur la Cabaude, en face l'usine
Blanzy, je fus pris. »
B nie énergiquement les faits allégués
par Caillon, mais celui-ci se montre caté-
goriquement affirmatif
- Oui, vous êtes un voleur, lui dit-il, si
vous ne m'aviez pas acheté à l'avance les
sacs de blé de M. Logeais, je n'aurais
jamais eu l'idée de les soustraire. »
Et Caillou précise : il indique comment
est composé le magasin B. ., dépeint l'es-
calier qu'il a dû gravir pour livrer les sacs
en question.
Ajoutons qu'au cours de la perquisition
opérée par la police,un sac, portant le nom
de M. Logeais, fut trouvé à la boulangerie.
Les époux B... persistent à protester de
leur innocence.
L'audience est levée à minuit et le juge
ment remis à huitaine.
Plaidant pour les époux B M. Charon.
.5eleilEera.neeencialtableatm»leetegesewellicraret,eeetRInalet/Diteien-e5
ETAT-CIVIL DES SABLES
On é au 1 1 J u in 1 9 1 4
NAISSANCES
Jacques-Edmond-Robert Legac, rue du Centre.
Louis-Jean-Anselme Gavi, rue des Halles, 36.
Charles-André-François-Joseph Chiari, rue du
Gazomètre, 1.
Eugène-Léon-Clément Berthomé, Petite-Gar-
lière.
PROMESSES DE MARIAGES
Pierre-Joseph Thibaud, marin, rue des Buan-
dières, et Alexina-Sylvanie Petitgas, journa-
lière, même rue.
Louis-Marcel Ceste, chef de district, à La
Roche-sur-Yon, et Edith-Raymonde-Marie-
Esther Rongier, sans profession, rue de la
Poissonnerie.
Léopold-Narcisse-Ernest Mairand, soldat à la
21° section d'infirmiers militaires, à Paris,
et Léa-Marthe-Berthe Grit, sans profession,
rue du Thabor.
DÉCÈS
Rose -Célestine Salsac, 88 ans, propriétaire,
veuve de Jean-Mathieu Bouteiller, rue du
Port, 35.
Pierre:Jean-Marie Raballand, 61 ans, journa-
lier, époux de Rose-Aimée Gouthouis, rue
du Bastion, 7.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Charles-Eugène-Elie Febvre, rue du Cimetière.
Joseph-Victor-Maxime-Théophile Leboucher,
rue de l'Epicerie, 49.
PROMESSES DE MARIAGES
Iscile-Fernando Brossard, jardinier, rue Mon-
tauban, et Louise - Florence - Julia -Désirée
Poissonnet, sans profession, rue du Moulin.
DÉCÈS
Louis-Pierre Retureau, 51 ans, marin, époux
de Louise-Aimée Thibaud, rue Basse.
Marie-Brigitte-Louise-Josèphe Tanguy, 35 ans,
lingère, épouse de Jean-Baptiste Renaudin,
rue Saint-Nicolas.
.Sri,,,na-reerreextirelleeenfelir.,.......eitleEeMireeettre,
Billets h Bains de mer à Prix réduits
Toutes les garés du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bourgneuf-en -Retz, Chal-
lans, Chatelaillon, Fouras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rochelle-Ville, Là Tranche,
La Tremblade, Le Chapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes. Paimboeuf, Pornic,
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan, Saint-II-é-vin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1° B i l l ets de tou tes c las ses valab les 33 jours ,
non compris le jour du départ ; faculté de pro-
longation de une ou deux fois 30 jours, moyen-
nant supplément de 10 0/0 par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre la gare de départ et la
station balnéaire de destination.
20 B i l l e ts de toutes c las ses valab les 5 jours
ŒU maximum , délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de chu-
semaine an Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sàns faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 ./o ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
le. classe, 9 fr. en 20 classe et 5 fr. en 3. classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moi-
tié du prix des billets.
3° B i l le ts de 2 e e t de 3 0 c las se valab les un
jour seu lem ent (le d im anche ou un jo ur te-
Hé; délivrance par les gares du réseau d e
l'Etat situées au sud de la Lo ire , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière Angers, Sau-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sàns faculté de
prolongation.
Prix. - Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires : minimun de percep-
tion par place : 4 fr. en 2a classe et 2 fr. 50 en
3e classe.
Car tes d 'a b onnemen t de b ains de m er . -
Les Chemins de fer de l'Etat délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 "la sur les prix des cartes ordinaires.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
1, Hue de l'Hôtel-de-Ville, 1
(Eu fa c e l'Avenue de la Gare)
- « LES SABLES-E' OLONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
Et Faits d'avance
Rayon importan t de Chap e ller ie n ouvelle
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
11 0 .711 111E S E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
- o COSTUMES JERSEY ',-
Représentant et bepositaire des
Vêtements Henri ESDERS
La Maison accepte les Bons du
ceteircbilr
stayana....ragffli
Si vous voulez
Asthmatiques vraiment ri ses
ne
plus
avoir de c
d'étouffement, prenez du SIROP TELL]
« Monsieur Rousseau, depuis de longues années
je souffrais de bronchite chronique suivie d'asthme,
depuis que je prends votre SIROP TELT.. je
ne souffre plus, Aussi veuillez m'en envoyer deui
autres flacons.
» Je vous salue en vous remerciant.
» SA1NLOT (Xavuta). Meauiiier,
» d Mou .reuil ( Vend es) . - 5 Décembre 1913. »
On trouve le SIROP TELL dans toutes
les Pharmacies. - Envoi franco g are contre
un mandat-poste de 3 fr. 25. PHARMACIE
ROUSSEAU, Fontenay-le-Comte (Vendée).
Dépôts :
Sables- d'Olonne -PharmaciesParant,Soreati,Lamy.
Beauvoir-sur-Mer. - Pharmacie Augereau.
Challans. -Pharma cies Bourdean,Chevillon,Laprée.
La Garnache. - Pharmacie (Huard.
Moutiers-les-Mausfaits. - Pharmacie Monnier.
Angles. - Pharmacie Abadie.
Champ •S.int-Père. - Pharmacies (Huard, Il.stor.
Bouin. - Pharmacie Chiron.
Talmont. - Pharmacie Renault.
Saint-Gilles-sur -Vie - Pharmacie Chauvière.
Co ë l . - Pneemacies Carreau et Portent,
Groix -de-Vie. - Pharmacies Tesson, Gaudin.,
Saint-Jean-de-Monts - Pharmacie Guérin.
La Mothe-Achard. - Pharmacie Dreneati.
Beaulieu - Pharmacie Ferré.
Nieul-le-Dolent. - Pharmacie Masson.
patinent - Pharmacies Guérineau, Imbert.
Apremont - Pharmacie Sellier.
Foires de la Semaine
aveasseerla.
Dimanche 14 juin. - Assemblée gagerie : Le
Bernard (au Plessis), La CaMère, Damvix,
L'Hermenault, Mareuil, Menzel] il, Saint-Hilaire-
des-Loges, Mouilleron• en - Pareds, Nieul-le-
Dolent, Saint-Juire.Champgillon, Sainte-Radé-
gonde-des-Noyers, Vix.
Lundi 15. - Beaulieu-sous-la-Roche, Le
Langon, Saint-Michel-Mont-Mercure.
Mardi 16. - La Chaize-le-Vicomte, La Jan-
donnière.
Mercredi' 17. - Les Essarts, L'Hermenault
(jeunes veaux), Saint-Michel- en-I'llerm, Saint-
Pierre-du-Chemin.
Jeudi 18. - La Boissière-de-Montaigu (mar-
ché à volailles), La Chapelle-Achard, Comme-
quiers, Montaigu (bestiaux), Poiré-sur-Vie,
Pouzauges.
Vendredi 19. - Sainte-Hermine (jeunes
veaux), Saint-Hiiaire-des-Loges.
Samedi 20. - A premont, Bouin, Champ-Saint-
Père, La Garnache, Les Sables-d'Olonne (mar-
ché aux bestiaux), Saint-Jean-de-Monts, Tal-
mont.
L'Asthme d'Eté. - Traitement
(suite;
Les malades doivent éviter le soleil, la cha-
leur, les voyages en chemin de fer, les pous-
sières et toutes les causes d'exaspération. Le
rhume de cerveau sera soigné avec le Nazizol
Berthiot. L'oppression, les crises d'asthme dis-
paraltront par l'emploi de fulruigations de
Poudre Louis Legras. Ce merveilleux médica-
ment calme en moins d'une minute les plus
violents accès d'asthme, catarrhe, essouffle-
ment, toux de vieilles bronchites et amène
progressivement la guérison. - Narizol Ber-
thiot, 1 fr. 35 la boite. Poudre Louis Legras,
2 fr. 10. Envoi contre mandat adressé à M,
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
LA II E It N 1 E
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de rEcole Française d'Orthopédie de
11 faut que les hern i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leurcapacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur ers.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste h l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne voies laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, toua les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, l•r mercredi
de chaque mois, 9 h. h 4 h.
Luçon, Hôtel du ltosuf-Couronné, tous les jours de
Imre, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
Mire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, Z•
dimanche de chaque mois, 9 h 3 b.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois, 9 h. h 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. h 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3• mercredi de
chaque mois, 9 h. h 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, Pr jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, toua les
jours de l'ocre, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRES p erfec tion nées
M. CHAR LY, pour tou tes l es d év iations d es
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Ro che l le.
exerv eavévévésrerveessvan
der. en conhou ll O. LACROIX, I. Lille lordl

1
18 24 6 301
li 20 17 35
6
8
7
7
8
8
1
Etudes de Niattre Clément CIIAR
BONNIER, notaire aux Sables il'
lonne, 1, rue Bissou, et de Maître B.
LANCELIN, avoué à Angers.
'V M 1%,W 'Xl 3F_:e
Le SAMEDI 27 JUIN 1914, à 14 h.
En ITtude et par le Ministère de Maître
CHABBONNIER, notaire aux Sables
DIVER ME ~B 'l
S i l i~ (~,'s d i t e Vi l l e d e s Sa b l e s - d ' O lonn e
Et d9pendant de la L lquidatiou judiciaire de M. MIGMAUO
PREMIER LOT
Une Maison, sise rue de la Justice,
appelée L es Iri s , avec servitudes et jardin.
Le tout d'uns superficie de 49.5 mètres
carrés environ.
Mise à Prix ............ 7.000 fr.
DEUXIÈME LOT
Une, Portion de Jardin ttenauL au
premier lot, d'une contenance de 425 mè-
tres carrés environ.
Mise à Paix ............ 2.500 f r .
TRoisiÈmr, LOT B~ a
Un Corps de Bâtiment itué
du Boulet Bouge, numéro 5, garage, cour,
ardin. Le tout d'une superficie de 225
mètres carrés environ.
Mise à Prix ............ 5.500 fr.
QUATRIÈME LOT
Une Maison, sise rue de la pis,
numéro 6, avec ses dépendances, d'une
superficie de 120 mètres carrés environ.
Mise à Prix ............ 9 .000 f r .
OUTRE LES FRAIS ET CHARGES
S'adresser pour loue renseignements à
Maître CHARBONNIER, notaire.
Etudes de Maître CANGALON, avoué
à Angoulême et de Maître LAMOTTE,
notaire aux Sables-d'Olonne (Vendée).
En I'E~ude de Maître LAMOTTE. notaire
aux Sables d'Olonne
Le JEUDI 25 JUIN 1914
à deux h eures de l 'ap rès -m idi
it
Il #1 E 1
CONNU SOUS LE NONI
D'ÉOEN,
Anciennement Café Ir--râtlliUUS
Situé aux SABLES-D'OLONNE
Q uai du R em b lai e t ru e d u Pa lais
AVEC VUE SUR LA MER
DE
_i
MiSe à F>riX - 150.000 fr.
Tricots en tous Geiires
A LA MACHINE
l~É~ROCIIAUD, 3, Quartier Marti-
neau-Robert, Les Sables d'Oiorne.
Employé Ven-
pré-
OIN DERIND d'leur, marie il
s
fêreDce; appointements fixes et Commis-
sien, pour Sainte Pazanne. ,n,,r~ l~ rue
S'adresser à l a Comp o g n i ,
Gobain, à Challans.
LES SABLES. d4p. 15 7 7 45
bi I6~ 7 1~~r
Saint.. Fl.i,. (h.1te).1 ..... 8 22
e la
.........
,;: 5 571 8 43
Les G 1 5 45. 8 30
HOCHE S YON 1 .
de
6 BO' 9 8
La 6 51! 9 45
L ..g- ~ 6 (ha l e-) ...... 6 W .....
on
iisse.. 7 7 10 13
r
G
HANTONNÏÎ-~::::i 7 35112 02
Sig.-Inais (halte)... 1 7 481 .....
8 »112 47
Le 8
13
:13 09
pou..uIç~ ....... ~::::t 8 24'13 38
8 40;14 10
8 53il4 16
...........
9 7115 12
BRESSUI*R"E*l 'a »,- 9 17 15 29
d-1p. 9 27 .....
9
N.i~t.rir ............. 39
L..hé-Th ... le. 9 46
C 1
oulong.-Thouarsais. 9 53
10 10'
THOUARS....
Se. air.
pAris
Chinon.
TOURS ........
NAI NTES (OrI.). d.p.
NA NTF
.8 (Etat). d.p.
..........
Montaigu-Veradée..
.....
St Ds.i.-L.ucs e.1t,)
B.11.~iH-V.. à....
Ror-HE-S-yoN 1 a-
dep :
N
-
y ..............
Champ-Saint-Père ...
Breto--ièr- .........
Io-Rêg.ifte, h.
1
Nasni . ..............
Î,
Langon -Moussait.
VELLUIRI
Msrarn.
L~ R .... L
rr.
d.p .
S~n,rrEq .....
-
BoRi)EAUX:,..,
R
V2LCIIUEeO.N, dép.
F..tai...-V..d4.
F~)NTENAY.. J
l d ep ~
St-M.rti.-d~Fraig
NIORT ......... «r,.
8 24i..:..
8 40 10 31
9 Il 10 41
9 26 .....
1
9 371 .....
9 481 .....
10 21 .....
10 1811 20
10 32
10 46
'112 '6
9 8 6 9 40 2 33,12 41 116 28 i20 41
20 1 9 44 2. M 12 1,7 6 37 20 48
9
23 9 1 10 49 13 47 17 24 21 38
1
45 9 55 Il 12 4 3!17 44 -
4
» ..... 11 30 ... 14 16
`
59 , ....
121 11 44 14 271l8 10 .. ...
Il 57 14 36 18 21 .....
12 18 13 M14 51 18 37 .....
-113 5855 lil9 15 4 42
15 14119 30 4 b6
5, I'q '5?
15 24
15 3 il
15 47120 4 2
20 9
.
.
I~ 'i 20 20
' '
4 42
7 2
7 12
7 21
8 59 10
9 10 10 31
57
.9 il il 2
9 56 12 1
~7
-
S
.
10 41 ~15 Ji
11 M 13 3017 4
12 5! 13 42! 17 15,
12 l4~IS 53,17 251
12 25~ 18 Il
12 35 118 24
12 44 lie 33
1
1
CortiAd pâte Y
1 1 a rcefi l l
il›, de, walm"blkt
LES SABLES D'OLONNE
o~péCi3,
ii tous Travaux un MoDi
primeur ki-u~à;igfjô
Dallag e s , Bassin s p orta tifs
Ca l vair e s en Cim en t arm é
im i ta ti on B o i s, e t c .
PRIX MODÉRÉS DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE
TUAVAUX
A Céder pour Cause de Santé
, 1
(,Ar' E - RESTAUFIANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
'Jr1r`a~>s
A~ 'V M W ID u n
-Peugeot 1908 cy~lono-
Voiture Lion lindrique ,
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-12 Il.-P. ânet glace, gapole, lanternes et acemoires
S 'adre s s er a u .Plu reau ci te Jo urna l .
Anonyme d'Assuranc à
C09PÀGN,IEprimes fixes Contressles
A cciden ts , l'Incendie et le Vol, autorisée à
pratiquer les Assurances Ouvrières Il
0'
du 9 avril 1898), demande un Age!lt
Général aux Sables d'Olonne. - Ecrire
à M. DOUZIL, Inspecteur divisionnaire,
Poste restants, POITIERS.
d 'Aflches
Etude de M~ P. MOREAU, notaire aux Sables-
crOlonne, 6, quai de la Poissonnerie.
une Ma
SIR
A VENDR E 0 GRÉ A GBÉ
on, située aux Sables-
d'Olonne, cours Dupont, comprenant : une
pièce au sous-sol; au rez de-,-haussée,: une
chambre, cuisine, vestibule; au l-, une
chambre et cabinet de toilette. Cour dans
lequel e existe des cabinets d'aisances. -
Jouissance de suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
su 1 LOUER 0. Mai-
0 Village de La
Pl VENDRE 0 n' au
Poitevinière, commune du Château -d'Dronne,
comprenant chambre d'habitation, écurie,
grange; jardin de 4 ares 60; aire de 4 ar
mottée de 1 are 80, propre à la culture.es
Jouissance au 1-1 novembre 1914.
Pour tous renseignements, s'adresser soit à
M. JEAN-BAPTISTE BOULINEAU, à La Petite-
Friconnière, de Vairé, soit à M. IIERAUD
débitant à La Pironnière, soit audit Notaire.
Etude de.M~ G. LAMOTTE, notaire aux
Sables d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTEPAR A JUDI~ATION VOLONrAIBE
le M ercred i 24 Ju in ~ 9 1 4 , à
3 h. aux Sahles-d'Olonne,42, rue du Palais,
en l'Etude de M, LAMOTTE, d'une Maison
de Commerce, ayant servie de Boulange-
rie, située aux Sabl~.s-d'Olonne, 14, rue, de la
Plnge, à pr ximité de la mer, avec sortie sur
Pimpasse don Bastion, comprenant au rez-de-
chaussée, : pièce servant de magasin, salon,
salle à manger, cuisine, chambre de débarras,
c loir -avec grenier -dessus donnan
11?n
passe; au I_~ . cliau
L sut'
lm rimbres à coucher dont
1 à feu et cabinet de toilette. Cour, fournil,
cabinets d'aisances, puits commun.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
AiL'AM A13LE Une Villa,
A VEN 1) RE d te V il l e, M .,i e -Bern«rd,
située aux Sables-d'Olonne, rue des Teinture-
ries, avec sortie rue Vulcain, comprenant au
rez-de-chausE&e (à gniirbe), salle à manger,
pièce servant de cuisin,; (,ei droite), 2 cham-
9 38,13 21117 55 21 » il PARIS ~M.ctp.) dep. 21 5 23 2 - (i l .....
il 42.1~l:^I t~i12i~1.. 3 .......... 22 33 ..... 1 14
8 :~Sa - ............. .... 1 56 ..... 6 36
26 ..... ..... ..... iiTï., 1 R 2114 ...... 7 51
10 10:13 59118 OJA S
1.
1 ~i'ià
.
i
1~ i
10 28i 4 22~ 8
~ d W
24~ 4 5 3 7 g 12,1 .....
10 171114 71~11 Il ...... > ...
44
..... .. 5 15
l' 321
Il
0 46 15 IVI8 59 21 43 !21 5 9
11 5115 32zI9 16 ..... ~~Lu,,bê-Tùo»rsai., hA ..... 15 26 ..... 42 .....
Il 12 i 15 401 !Noito . .. ...... ..... 5 40 .... 9 54,. ...
j 4 3 5 54 3 45
1 -Î~Ô
IGi 15 49'i~*~~ ... «* 4, 161 6 4 4
11
11012911
1
Il 41 6 12 ~ 19 50 W~Ô
1
1, ~~,,y ............... 6 16 10 39j 8 8
Il 511 6 25:20 ..... . 1. 1 ~
2 »1 6 37;20 9 ..... 6
lay ............ ..... 30 10 51i 8 56
. ..... 6 41 10 591 9 25
.... il6 50 ..... .....
1 6 55 il 12 9 58
12 16 ~ 17 0 20 26 (1) ;!,Z.Uges ................
i ........ ... 7 2 ..... 10 14
12 2 17 20 40.
> 7 10 Il 23 10 37
12 37~1I7 31 20 50 1,
S' i
,
go
2 48il7 45,21 Il*"**
(Aeelta) ... .... 7 18 Il 30 ....
. .....
-i!(,IiANTONNAY... .. '5 10i 7 38 11 46 12 22
12 5 17 55 21 9i23 17 ..... ..... il 12 4 13 7
13 8 18 21 40 23 23 B--r--s-a . ......... .. .. 8 »
.
1 7 12 il .....
lit 18 18 3 ...... F..g.~é, halte ) ...... . 8
~1L. ... 8 14 12 21 13 37
18 25118 40 .... ... ..... ..... .
' : : "i ROGEF-S 5 8 Si 10 53 12 536 14 12
13 32118 461 .. .. ..... _yj,
dép. 5 bs, 9 4 Il 1 Il 5
~Les Clouseaux. ...... ..... 9 17 Il 5113 4 15 28
49.19 0~
_ 1
'Ô -24 1
14 3 14 12 (halte) . ..... 9 24 Il Ili
1 7 : ": :
. IG . tl~ Il ~~a1ij
1 :::",
« ...
th.-Aehard.. 1111 141
17 6 ..... 4 50 OZ ............ 9 50 11 86ilit 33 15 59
La M.
1 1 ­ 6 391 9 58 Il 43~13 40,16 8
1
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COM-rE, BENET, NIORT
* 1011 1Y ......... 4 50i 6 40,11 27 16 59
......... 5 12 i 7 371ll 51 17 21
........ 5 241 8 12112 3 17 53
in-d&Fraig.. 8 42112 13 17 43
E~i oZ~'2~ 517~ 1122 17 Il
FONTENAY.. 1 dé,; : 8
l
5
9
9
5
371
....
12 48 .....
V
ELLUIRK .... a,,. 1 12 59 .....
OCRE-S-YON, «,,. . 114 25
R
4""e~1 a, salle à manger, enisire; au ',tage,
tous les étages. Cour dans laqileile existe un
han~bres et cuisine, water-closets, gaz à
bàrÎment comprenant chambre, cuisine, ç-~ibi-
nets d'aisances. Jardin d'agrément devant la
maison. - Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
r- A L,'~M~ABIE une Pro-
A C. priete, située aux Sa-
VENDR
bles d'Ol nue, rue Daniel-Fricand, 38, com-
prenant :el- TroisMaisons, pouvant n'en for-
m~r qu'une seule; 2- Cour dans laquelle
existent puits, hangar, volière; 3- un vaste
Jardin Potager en plein rapport, dans lequel
n trouvent des cabinets d'aisances. Le tout
d'une contenance totale de 1.311 mètres car-
rés. Entrée en jouissance au gré de l'acqué-
reur. Facilités de. paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
r A L'AMI~B~E Uns Mai-
A VENDU son, situes aux Sables-
d'Olonne, rue Travot, 11, composée d'un rez
de-chaussée, élevé sur cave, comprenant un
magasin, cuisine, vestibule; au 1-~, chambre,
cabinet de toilette, balcon; au 21,, chambre,
c
tabinet detoilette; ou3-,ehambre, cabinetde
ollette; au 4, chambre, cabinet de toilette;
au 5~, chambre, cabinet de toilette. Eau et gaz
à tous les étages. Petite cour derrière.
S, adresser audit Notaire.
Même Etude.
-
AVENDRE DEGRÉ A GRÉ des Lm-
meubles, situés com-
mune de Vairé, comprenant : 10 une Pièce de
Terre, appelée «, Les Six-Bassolées ~, 1 bec-
tire 49 ares; 2- une Pièce de Terre, appelée
« La Forterie-d'en-flaut ~, 1 hectare 3 ares; 3-
L!ie Pièce de Terre, appelée « La Forterie-
den_Bas ~. 65 ares; 4- un petit Jardin,
village de La Forterie; 5- une Pièce de Terre,
appelée « Le Train-de-Bois », 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M, C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson, près la
place de l'Eglise (suw de W POIRALID.)
A L'AMIABLE une Mourie
AVENDRE surmontée d'un Grenier,
sise rue Gambetta, aux Sables- d'Olonne.
Cour et Jardin. Le tout couvrant une superfi-
cie de 2r3à mètres carrés 93 décimètres carrés,
JOUISSANCE IMMÉDIATE
S'adresser audit Notaire.
21 59 15 48 BORDEAUX ... a,, . .....
22 - 15 53 ~ S~IaT.S ........ dép .......
22 48 16 4lg~ zr.
23 35
6 16
23 19 .....
..... ..... 6 39
23 37 ~ d cp . 6 46
21 1~1i i,-'ili 6 57
0 1 3 'N.Ili.~e ........ 7 7
..... 14 45 h 7 16 ..... Il 3 ...... ..
14 51 Lii,; .. .............. 7 30 ..... 11 23 13 40 292
15 5 llag-i!e-R4gi.ss, le. 7 87
5
7 36
1
5 ^1 Bret ... ièr . ......... 7 44 ..... ii'à ..... 117 43
8 1 58
(~'~hamp-Saint-Père... 8 » ..... Il 48 ... 1
21
1 59 8 12
16 8 20 27 5 49 l. 1'5 41Î~ 88 1223 12 9 ..... 118 25 iÎii
16 1 20 86 5 581 ..... j15 53 ROCHE-S-YON 8 37 ..... 12 22 14 25,18 38 M 27
116 29 20 44 6 9 116 l' I dep . 8 57 6 6 12 46'14 40 19 19 22 42
1 41 Il Iz
t
6 211 i ié'16 9 1 24 4
16 5I~~,I
13
11 ?1 B ~
CI
Lacs 25
17 22-21 31 1 9 36
13
12 s'O'. 15 29'18 4t22 I(~
1 b
9 52
5 44
la
'4
i~-iil2'0' '~'5JM' 218'
al
14
Z,~«_V..~é .
9116 4011 SI::::: 10 17 1
14 'l 16' NAN
12 46
CI.
il 8
le
-
nis .
............
7 ~4 14 2
,
1
10
11
TES (Etat). - 111 15 4 6 1
16 86 12 ~11t.I8 429li ... 1 ..... ai 4ui INKNTES (c)r13, 18
. 1
1
i5o
1
4
8 15 10 4- 10
9 52 11 M12
si
4
91 41111 52111 ...... 114 22 23 1 5 5 1 1
1112 >
d~ lii
'r' -ià W23
29
T,
1
0 1" 47
il 101::..
5111 5!l1i~ 2? l» ~dëZ. 1 32 14 71711 u
8 33110 3 0 4
8 33110 38!13 32t."~::: 116 59 19 >123 1 - lit 1 -8- 5
NANTES ORLÉANS, NANTES ETAT, CLISSON, Là ROCHE-SER YON, VFLLIJIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
LA VENDIT EEPUBLICAINE
55
7
E%27
15 45
15 W
16 18
6 28
1
1 6 AD
16 50
17 5
17 Il
17 19
17 '~6
7 39
17
1 57
18 4
is 10
18 26
18 48
19
19
9
1
19
19
1
9
19
32
41
- - 1'12Mt 4.
6U
:1118 28 22 14
6 56, ..... 1 8 32
11 » 6 4? Il » 16 41
5 -
.. Il
30
2
S
12
ï.
16
12 16i 8 53;12 16 ..... 19 32 4 .. 14
- 9 8112 24 15 14 19 51
..... 9 54 12 58 16 2027
12 l6rl2o 6Ù!...'..
.... 10 20 13 13 16 29.20 5r)
..... 10 32113 17 16 41 2
i ! Il
..... 10 45 ..... 16 5321 1
10 54~ ..... 17 bi2l 19
17 14
3 91
5~
4 ..... U 'il
7 1» Il
11
::1117 71:::::
7 28
17 531:::::
198 2
1
_19 IlLI7 16
Etude de Wi- CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
'AMIABLE
~ un T?ré-
A V E N 0 R F_ rais, dénommé
Les Co rdes , situ ~ 0
a
contenant 3 bect 0
mmune de St-lJ~bain,
Ires
environ.
S'adresser audit Notaire.
LEVOLUTION EÏGONOMIQUE
t FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur ~ E. ROBENNF
d e Ch â teaudi en , 22 . - PA RIS
-9 2 , Ras
Le service de, I 'Ev o lu t ion Econom iq u e t
f ,
ait g
os
gratuitement pendant un mois à toute
pers
B
ne qui en fait la demande.
10 Ir. par sa
3~
CO.AIVS Z>B sTiccÈe
perila t ir qu sa-O, , guérisse, des
dou leurs, ~ 1àd ies e foie , ete e es teinac , Avairopisie,
afiections nerv euses ; chiaisert les humeurs et les
edaliest. ~ Irang et te am
yjic tai7
c~p1i
7211 - I. eh 1 g.ruérlssenta,isoi
les U.1a llad ies -~e l2ab~ea!; , «
1_ De.mm
a PARIS 01l"SONNES PIIARMAt;IÉI
34) RUE LoUrE
e n u ni brae poste
- ;1.
1­
b.. à
P 0 le'à M 1, D E, M
et"
U L e~ -
q"l. Guérit Ecz-d~e~JA -~`
te clos ";M.c~ioa de
'peauct rail canness- 1 ~ 8 CHFI?a UX II!U CILS
40anad,exi&toglce,
À- . tJù. b . ~ t. 0 1-10 z~l,.t 2r.50
Pharmaci. MOULIN 30,Rwi Louis. le -Grand
PARIS.
CABINET DENTAIRE DES SABLES-VOLONNE
30, uni" du MUI'alaiÊ%, :M"
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de l'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'app.~.il. dent ...... t,,, Y,tè,e, Soins de la Bouche et des Dents. - Extractions
P... de Dents
artificielle. depuis 5
fi,
.
Plo%b i...
ses - A~rificat*
sur V.I...it., Or, piscine, ta. 1 et..
ralix 31OBÉRIÈS
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre).-LA ROCIIE-SUR-YON
%
-PE1,11 1 _~A_T1CN
-À
Société anonyme (Fondée cil ISSS)
Ilou p filvoriw et 1'l~p~lpgne par la constillition de Capitaux
ENTREWSE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROIXDE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÙGS SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Capita lisa t ion d e I ~_1 à 33 ans, chacun peut constituer
un f-'npital,
une "~q
un ]F«»ndg4 d4b «3« de ftetat-uîît~o.
Versements depuis un 7?L-aRâ«-t par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions Iris plus vantagouscs et les plus
S écui i té e t garan ties excep t ion n e l les . - Pa r tic ipa tion aux b énéfices indép endan te des Tirages
Souscrivez des Bons de W-a
CapJta1âsatJ~cM
la seule Sociètô qui a rem-
boursè plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (SS.bOO fr. de
remboursement pendant l'année 19L; seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de T-a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'V il la 'D iane, 1 5, rue de l'Estacade Sables-d'Olonne
11091AME DE~1s CHFINIINS DE FJEPI ÎW, I'iï"ir erv-ice modifi, à date-
_~J À !À _ é f
A'F (S
LES SABLES - D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PàRIS --- LES SABLES-D'OLONNE à TOURS
AN FES 100 J d e-P . 6 18ill 9 16 57 16 57
IiIIIANTES (rtatf dep, 6 41 11 35 17 25 20 32
12 23 18 24 21 29
12 25 18 39 21 44
... ...... 7 58112 41 19 5 22 4
roi.-d..cé.ê ........ 8 9 12 51 19 17 22 16
L. G.crisch ......... 8 18:13 1 19 27 22 26
Gh-lia-s ........ ... 8 30113 16 15 6 19 46 22 84
Serrures ....... .... 8 39113 21
3 826 5
8 47 1
15
19
119 211 'El
~cp 8 52113 87 16 10 20 181
St-Maixent-z' 1 5
mr-Vie.. 8 59113 45116 31120 2
G-ë . ............... 9 llil3 57 17 4120 4
A- 30j14 12A7 44120 5
11
...y ........ 9
M" G..Mous. 4
9 0114 22'18 1121 1.1
9 51114 83!18 80 21 23
POCLiE-8-YOi~'« , 1
S_]P
7 31
dep 7 36
..... C~C
0%12 QU S dep .
treE
DajR
d
Ri..
S~-(~ILLIÊS-S-VIE -'l
CHANTONNAY, ...... d~p.,t.
Are
Jendonni,s -en-pa"d ..........
-
'Ai, ..........
Thou.ri., I.-C.ik
(h a lte)
la
1 arr ev ée .
d~p«, t . .
FONTENAY ....
ITONTEïNAY dep
V.-aat
La Châtaigneraie
Et d'
M.....taut ......
BRESSUIRE
13 Il 16 27 18 1 20 9 BRESSUIRE d.14.1117 32 13 17 is il
13 28 116 39 18 13 ~ô.jj Moncoubant~... 7 7
W
13 il8 40
13 41 64~ 821 4 39 7 55 14 12 56
1
..... BR~IL-BAR"T
18
13 49 IS 29 4 40 8 2 5 19 15
lit 59 18 37 20 40 4 49 8 14 15 19 26 u
14 9 1 8 4-7 20 5 La C1111aignerai.
1 Il
1 45
15 53 M 33
5 17 19 4 22 52
1
utmC .. mi. I., i',', 16 5 19 42 20 30
15 35 19 23 23 15 Beurres- 8 40 4 4 16 15 19 51 20 41
15 58 19 47 23 401 FONTENAY- 5 10 8 49 14 18 16 26 20 1 20 52
i,an-twaysdela Vendée (Serviceàdaterdu 1"Janvier 1914)
5 58
6 10
6 19
6 27
6 36
6 46
6 53
7 12
7 38
LIGNE DE CHALLANS à FROMFINTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER
'Etab) dep.
.......
Q.atee-Mo,li .......
St-Ger,.i.-.-M.r.i.
Gr..d-P..t-s-Et
B.rr.-d.-Mo.t ......
de LA P.se...
D, 1 à N..R..UTi..
POUR
S
NÎNTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YOII
10 15
10 21
10 M
10 42
COMMEQUIERS, SAINT GILLF.S-SUR-VIB
1 1 1 V SI 15
1,LJ1~ 2~1
13 M 20 32 23,% 8 12 56 19 33
B ':olLL~E 23 8 15
13 49 2 13 4 15 9il9 41
an 1 t H 1. rs~ si~
14 1116 04'812 5 83 8 8011 14 15 39il.9 51
14 7116 5412 COMMEQUIERS 5 421 8 40.1 23,15 48 20 »
CHANTONNAY, VOUVANT-CEMIS, FONTENÀY-LE--COIWTR
44
57
5
14
20
31
49
12 24
12 51
Ils il
13 28
13 31
13 48
14 18
FONTENAY-LE- CONTE, BRFUIL-BARRET, BRESSUIRE
9 33
9 52
10 »
8 38
8 56
9 12
9 299
9 3
9 55
0 »
8 32110 25J1~~G ~4~~t
G
110
110 46,16 53,21 5
10 59.17 09121 IS
1111 2113 7 24121 32
1 7 383121 40
Il 34 17 4 21 53
1,
Il 391-, 53 21 58
1
-
i2i-Ï0118 30
13 40~20
10 30
12 »
19 47
20 ;
20
20 17
20 23
20 30
11 1 >
il 8 E QUANAISE CAPITALISATION
harep r is e p riv ëe a s s ujel l ie a u c o n i râ le de l 'Ét a l (Fondée en 1889)
La plus Importante de toutes les Sociétés de Capitalisation
RÉSERVES
Affaires nouvelles réalisées en la seule année 1913 : Plus de C4[>" 1%Jlilli«»nm
- IEXT]Et-A-IT I:)T-T TITn]E 0 ,
Duré e max im u in : 15 ans. - 'Ue rs e nr e n t n i ensuel
CAPITAL GARANTI : 194ille ]FIran~_s
Payable soit 15 ans après la souscription, sait immêdia~ement en cas de sortie
lu titre à l'un des l~O tirages mensuels auxquels il participe dès la souscription,
Encaissements tous les mois à domicile. - Premier versement, 7 fie.
- L e pro chain Ti rag e a u ra l i e u l e 1 5 Ju in
pour tous renseignements, s'adresser à M. GAYET, Agent général, rue de l'Abattoir,
on 11, rue de l'Il ôtel-de-Ville, Café LÉON, aux Sables-d'Olonne.
N . - R . - On peut faire des Versements à partir de 1 franc par mois
W-,Wqwr W ~W 'w -%, V ~W
MACHINES
CA TALO
Telles sont les Sommes réparties par Tirages Mensuels publics (remboursements
anticipès de titres) aux Adhérents de
du 10
ROCHE-S-YON d
L.
Ai,....y ..........
Coê .... ...... . ..
1
.,es
Cl~e O" » ' d.p .
Satin
.........
ans ........
Chan&
lia Cernachri. ....
Bîi%d~Cd.é ....
h
se cent .........
t dep .
a-
NANTES (0e1.). «,-r.
FONTENAY ........ d~p.~t .
V.~_T
Th6uarsais-la-Caillère ........
J..d .. ièr.-..-Par.d ........ :
20 52 Ji CHANTONNAY ......
1 Arfu~'~~. 1ï1,~ las...
el qp .
K.1a.-M tics .....
hall...-OVi 1 .......
~C.--.. (Elt.t) «,,.!
Plus de 2 Millions chaque année depuis 1911
EXACTEMENT 2.325.600 FIIANcs EN 4913
IPI~«US ]DU 20C).000 ]ËT]RA~WCS A-Ti IrIFtAC~R
0 b 19,3)
eto re 1
El
5 53
6 »
il
66 20
6 29
6 42
7 2
7 12
8 1 12 16 ~ 18 36122 4'
8 21 il2 34>19 3 ....
6 22
6 53
7 24
7 b7
8 29
842
9 13
9 34
- 9 48
--s.
45
6 15
7 >
1 Il
7 19
7 28
7 41
7 54
8 10
8 13
12 26
12 39
12 55
12 1,8
5 581
1
6 16
34
6' 41
7 16
rv
LE RÉGEVŒRATEUR FAVORI
Pour rendre OUX CheVe UX gris
tour couleur e t beauté naturelle s.
Supprime les Rellicilles
et arrête la chute des cheveux.
9 3 4 58
9 13 5 12
9 28,15 22
9 43 15 37
9 63 15 47
10 »15 55
10 3:16 1
10 10~16 9
10 24116 26
10 35J16 39
10 44 16 49
10 5517 2
Il 15 17 23
9 12 . 15,15
1210,11 11117 Il
Il 45 14 25 18 10
Il 11114 le 111 11,
12 4 14 48 18 29
12 13115 » 8 38
15 15 8 51
15 430 19 24
5 7 19 0
15 50 19 23
19 7
19 24
19 37
19 54
20 6
20 15
20 24
20 32
20 51
21 1
21 1&
21 ET
21 43
21 54
9 331 16 27
1
10 16 45
10 l~1 16 48
10 19
10 4111167 556
il 7 G
lit l 1
11 , 0
29' 17 3
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
ed ren es, Mu n i t io n s e t eA r t i cles de C hasse de tou tes sortes
la:clzx-lc>3:lcl G~i0-£JXW, Armurier
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR-YON
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DAILINE et CHARLEN
Sp éciali td de Car touch es charg é- - A re lier de répa~ t io ?t s
A COUDRE rx OIRIGINAIL VICTORIA » et « PFAFF
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
G UES DI VERS FRANCO S UR DEMANDE. - PBCX MODÉRÉS
MÊME MAISON 1 5 , l,.rat, BABLES-D'OLONNE
SEE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rue &Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT.
EXIGEZ ... l e- fl enoisi l e , - t- RO YAL WÇJWDSOR
D.~pôt aux Sables-d'Olonne chez A:~NA BOUDAUD Merverie, 5, i-~e du Centre.
SABLES-D'OLONNE AU CHÀr4P-SAINT- PÈRE
... s -n'0r..sns , d ~ 5 34 2 40 16 2à 7 32 10 32
Le P.tit-J.bilê, . f 5 39 12 45 16 30 7 37 10 87
Le f . 5 42 12 48 16 33 7 40 10 40
f. 5 49 12 56 16 40 7 47 10 47
La f. 5 52 12 59 16 43 7 50 10 50
Le. Arp..t., a. f.. 5 57 13 4 16 48 7 55 10 55
Le Vi.ill.-Bid.,a.f. 6 3 13 9 16 54
11,
1 il 1
Le f. 6 8 13 14 16 59 8-6 il 6
Te ..et .......... 6 20 13 26 17 15 8 16 1112 15 48
Le E ... rit, .. f .... 6 24 13 30 17 19 8 20 15 52
Le B-diris, a. L. 6 32 13 38 17 27 8 28 16 »
Le Pote.o, .. f .... 66 345 133 41 17 30 8 Si 16 3
-Hilsii -P.rét 6
St --le 1 1 47 17 3) 8 3
1 10
6 50 13 56 17 44:8 446 16 19
A-illé ............ 6 56 14 4 18 -~8 50 E, 16 39
LaC~oi.é.-Ja...,.f 7 3 14 Il 18 7S 57 16 45
L 7 8 14 16 18 12 9 2 1 16 50
M.- rs-1 Manf.. 7 19 14 28 18 30 9 14 7
9
st-V 7 32 14 41 18 43~q 327 7 14
Là, Nm--té, f .... 7 44 14 5 19 1 7 c3- 17 24
1 19 719 43 17 30
75015 »
`OLONNE
T-PÈRE AUX SABLES-D
CHAMP-SAIN
'-e- -PÈ.., el. 640 950154083018 »
C ST
Le N..tê, a. f ..... 6 47 10 2 15 48 8 38 18 6
St-vi.cs.t-1-Gi,re. 6 59 10 14 16 > 8 51 18 18
M..ti.es-1-M ... a.. 7 16 10 30 16 13 9 12 18 34
St-A,aug.-d-L.,&.f. 7 24 10 38 16 21 9
9 20 18
42
L.Ccoisé~J ... e,af 7 29 10 43 16 26 2b 18 47
............ 7 39 10 55 16 35 9 32 18 58
Le G.ig.a~dièr.,.f 7 43 10
59
16 39 19 2
Se_ Bil.ir
750 11 16 46 1911
7
Le Poteau. a. f .... 7 54 11 Il 16 50 19 15
Le E sa d, .. f .... 8 4 12117 » 1925
Le Brandais, a. L. 7 57 11 14 16 53 1918
rai.l..tl ......... 814 11 34 17 7 19 35
8 21 1141 17 14 1942
La 8 26 11 46 17 19 1947
Le. Arp..t., .. f . . 8 82 Il 52 17 25 1953
La Mou.i.iôr., a. f. 8 37 11 57 17 30 19 58
a. L 8 40 12 » 17 33 20 1
a.a a. f. 8 47112 7 17 40 20 8
L~ Petit-Jubilà, a f 18 50112 10 17 43 2011
18 55 ~ 12 15 17 48 2016
Les tr.i.s ne ala~êtet
poui- pi-on Te les voyageurs que lorsque ceux-ci rap.
p~~~.hé. du. ppt... « Arrêt lecultirtit » feront signe
de earrêt.r; ils ne ..-èt- nt
tais- de- 1-Y-9-ur- que lorsque au-
To.t prévenu 1. ..ad.clanir
il.
-mr iï.lanitioia il.
d.~ctndr0 à l' « Aririt. »
Le t~.i..de 16 h. 25 ne circule que du 15 octobre
.. 30 jui.
Le t-i. de 7 à. 32 circule entre Le. Sble. et
A-1116, entre Le. Sables et Le. M..ti.~., l'es joues
de la are à A-illê et au. mo.ti.r..
Le train de 15 h. 48 circule sut- Taleront A,rillé,
de faire
'h
Le- M-ati- -t C les jour.
à Talaient, A-illé et Les M..ti.~..
Le train de 8 h. 30 circule entre Charap-St-Pitre
t A-illé, entre Cha.p-S.i.t.Pè,. et Le. Mouti.r.,
es ~.u,s l. foire à Avrillé et au. Mouti.re.
le ,.an de lit Ir. I.. .mr. 1. loir. 1 1,...
Le Bëdacieur-Gérant VALÈRE MATHIÉ.
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
P lace de la Liber td .
Vente Directe de la Fabrique au lliiptieuliep sans Intermédiaire
CYCLES a MA A COUDRE
c
Société MaUUlaCtUrièrû d'-&-rMeS Pl CyCleS - SAINT-ETIENNE
29, IRIM XXES
I) ~
LES SABLES-D'OLONNE
demi- course et course, garanti s
Bicyclettes Routières depuis 2 1 r» jusqu'à 200 francs -
MACHINES A COUDRE ~ à main depuis 75 fr., garanties 5 ans
à pied - 1 10 fr . ,
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mi ch e lin , Ga u lo is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçoins, Loications, Réparations
_Ya Maison reçoit les 13o-.is du Onl~IDIT SA~131,_A.IS
1 >

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e d e la Li b er t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS 6 mass
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.n»
France et Algérie 3 fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 11,000 Ex.
Téléphona 4:4
12SitllationPolitiqu
L'une des principales raisons et
peut-être même la seule raison sé-
rieuse pour laquelle le Ministère
Ribot a été renversé dés son premier
contact avec la Chambre des Députés,
sans même que son programme ait
été discuté, est que la majorité de
gauche envoyée au Palais Bourbon
par le suffrage universel n'y avait
pas trouvé une place suffisante.
Or, on ne saurait adresser un tel
reproche à la combinaison mise sur
pied par M. Viviani,
Si les socialistes unifiés qùi, au
reste, refusent eux-mêmes toute par-
ticipation au Gouvernement n'ont, il
est vrai, aucun des leurs dans le
nouveau cabinet, mais par contre il
comprend deux républicains socialis-
tes; MM. Viviani et Augagneur; huit
radicaux unifiés, MM. Malvy, Nou-
lens, Messimy, René Renoult, Ray-
naud, Jacquier, Dalimier et Ajam,
trois membres de la gauche radicale,
MM. Fernand David, Abel Ferry et
Lauraine ; un républicain de gauche,
M. Gaston Thomson et trois membres
de la gauche démocratique du Sénat,
MM. Bienvenu-Martin, Gauthier et
Couyba.
Si l'on remarque que parmi ceux
dont nous venons de citer les noms,
dix, MM. Viviani, Bienvenu-Martin,
Malvy, Nouleds, Gauthier, René
Renoult, Fernand David, Raynaud,
Jacquier et Ajam faisaient partie de
l'avant dernier Cabinet, on peut dire
que c'est en somme un Ministère
Doumergue rajeuni, renforcé confor-
mément aux indications données
par le pays lui-même qui arrive au
pouvoir.
Sans méconnaître les difficultés
de la tâche, qui dès les premiers
jours va s'imposer à lui on est en
droit d'espérer qu'il saura la me-
ner à bien.
Tout d'abord sur la question la
plus délicate, la plus irritante, la
question militaire, à part les socia-
listes que des engagements pris de-
vant le corps électoral obligent sans
doute à se montrer partisans irréduc-
tibles du retour immédiat à la loi de
deux ans, la nouvelle formule substi-
tuée par M. Viviani à celle qui avait
provoqué l'échec de sa première
combinaison est de nature à rallier
tous les autres républicains de gau-
che, adversaires ou non de la loi de
1913.
Cette formule, en effet, subordonne
tout allègement des charges militaires
à la mise en vigueur des projets de
préparation militaire et d'utilisation
des réserves aux résultats heureux
de cette expérience et ziux exigences
de la défense nationale, mais elle
nous laisse libres d'effectuer nous-
mêmes cette réorganisation sans
qu'aucun moyen particulier puisse
nous être imposé par nos traités
d'alliance.
Dés lors quo sans considérer la
loi de trois ans comme un dogme
intangible, le Ministère Viviani l'ap-
plique loyalement tant que, seule,
elle pourra assurer la sécurité du
pays, les troisannistes les plus
intransigeants doivent être satisfaits.
D'autre part, les partisans du ser-
vice de deux ans, lorsqu'ils ne se
trouvent plus en face du public des
réunions électorales mais en présence
Un an
5 from
6 fr.)»
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
__—
L e s l e t tr e s n on afra n ch i e s s on t refu s é e s
ehvifin e des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
1,u Butina DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Les .A.ffolrets publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusem en t
La Vendée
.
mureras tee
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
0011111•1111BeffliaM
des réalités, reconnaissent, comme
l'a confessé M. Marcel Sembat devant
la Chambre, que ce n'est pas d'un
trait de plume qu'on doit abroger la
loi de trois.- ans.
Ce qu'ils peuvent à bon droit
réclamer et ce que demandent d'ail-
leurs avec eux tous les républicains
soucieux d'assurer la défense natio-
nale avec le maximum des forces du
pays, ce n'est pas le retour immédiat
au service de deux ans, mais la pré-
paration immédiate des mesures qui
pourront rendre ce retour possible.
A cet égard, les déclarations for-
mulées par le nouveau Ministère
concilient toutes les opinions et tous
les intérêts en cause.
Comme le dit le Pe t it -You rnal en
une phrase qui, à notre sens, résume
très exactement tout ce qu'on pour-
rait écrire à ce sujet.
Pas plus qu'il ne fait sur le passé de
retour inutile, M. Viviani n'hypothèque
l'avenir. Quant au présent, il nous garantit
que la loi reste la loi. Cela doit suffire.
Aussi soyons pessimistes et n'écou-
tons pas ceux qui nous menacent de
crises ministérielles successives, de
crise présidentielle, voire même de
révolution.
Ne prêtons pas non plus l'oreille
à ceux qui, dans un but qu'on n'aper-
çoit que trop, répandent le bruit que
nos caisses publiques sont vides,
s'efforcent de jeter la panique en
bourse, d'effondrer notre marché et
de détruire le crédit de la France.
Sans doute, notre situation finan-
cière laisse beaucoup à désirer, mais
la France n'est pas acculée à la
banqueroute. Pour parer aux besoins
les plus pressants, pourvoir aux
dépenses urgentes entraînées par
notre organisation militaire, le Parle-
ment devra voter l'emprunt proposé
par le Gouvernement.
Avec un peu de bonne volonté, de
discipline et de méthode, ce sera
dans quinze jours chose faite. C'est
là la première étape à franchir.
Et ce travail indispensable, ce
travail de liquidation accompli, le
Gouvernement et la majorité répu-
blicaine, dont il est issu, pourront
poursuivre leur marche, préparer la
réalisation de la réforme fiscale.
RENÉ MO RAI N .
FORMATIONS
L'Emprunt
Le projet d'emprunt a Cté soumis mardi soir
à la Chambre. L'émission devra donner un
capital de 805 millions, dont 5 millions pour
frais de publicité.
Le type est du 3 1/2 0 /,, amortissable en
vingt-cinq ans. Il est passible de l'impôt de 4 0/0
sur les valeurs mobilières, soit une déduction
de 0 fr. 14 par coupon, ce qui réduit l'intérêt
annuel à 3 fr. 36 0/0.
Des Soldats instituteurs
pour le Maroc
Le résident général de France au Maroc a
demandé au Ministre de la Guerre que quel-
ques soldats instituteurs soient mis à la dis-
position de l'Inspecteur d'académie, chef des
services de l'enseignement au Maroc.
Le général Lyautey estime que la e coopé-
ration de ces militaires qui, pendant leur sé-
jour au Maroc, seraient exclusivement employés
dans l'enseignement, serait de nature à favo-
riser la pacification comme le développement
de ce pays 0.
Ces volontaires seront, dans la limite du
nombre demandé, choisis de préférence parmi
les candidats sachant un peu l'arabe ; ils se-
ront enrégimentés dans les groupes de zouaves
stationnés au Maroc.
- -
Cataclysme à Paris
C'est une terrible catastrophe, plus terrible
encore qu'on ne le croyait aux premières nou-
velles, que les divers effondrements des chaus-
111.9.11A1e1.1219eftusiMMIIIIIMISLIM
RÉ RÉDACTEUR-GiÉRANT D
: Valère /VI T .11E-1 1
sées qui, lundi soir se sont produits à Palis,
et qui ont été la conséquence de l'orage, d'un
orage comme on en voit heureusement assez
peu. Les victimes sont au nombre de 7 morts
et 17 blessés ; les dégàts sont immenses...
bien qu'on ne puisse dire encore de façon pré-
cise, toute l'étendue.
Une invention utile
pour nos marins-pêcheurs
M. Brigneau, patron au bornage, ancien pi-
lote de la flotte, vient d'inventer un appareil
très simple permettant aux marins les moins
instruits, de faire le point en vue des côtes,
sans calcul et sans erreur.
Encore un Martyr!
En vertu d'un mandat décerné par le juge
d'instruction, M. Boulard (Almire), âgé de 50
ans, curé de Champéon, a été écroué à la pri-
son de Mayenne, sous l'inculpation d'attentats
à la pudeur sur plusieurs fillettes âgées de
onze, douze et treize ans.
LE NOUVEAU MINISTÈRE
Après l'échec de M. Ribot à la Chambre,
M. Viviani était chargé à nouveau samedi
par le Président de la République de la
formation d'un ministère, il l'a composé de
la façon suivante :
Prés idence du Consei l e t MM.
A ffaires Birangè res . . ,„, René Viviseri.
Ju s tice ' BIENVENU- MARTIN.
In térieu r M A LVY .
In s truc t ion Pu b lique AUGAGNEUR.
Fin an c e s NOULENS.
Guer re MESSIMY.
M arin e GAUTHIER.
Co lonie s RAYNAUD.
Commerce THOMSON.
T rava ux Pu b lics René RENOULT.
A gric u l tur e Fernand DAVID.
Travai l COUYBA.
SOUS SECRÉTAIRES D'ETAT :
G u er re. LAURAINE.
A faire s étrangères . Abel FERRY.
Bea u x - A r ts . DAUMIER.
In t éri eur JACQUIER.
M a rin e M ar c h ande . . . ASAM.
L'ordre du jour de confiance
La Chambre a approuvé mardi soir, par
une majorité de 370 voix contre 137, le
programme du gouvernement.
Le cabinet Viviani, en s'engageant à
réaliser la réforme fiscale, à poursuivre
la défense laïque, à étudier les allége-
ments possibles du service militaire, à
développer la législation sociale, répon-
dait nettement à la volonté manifestée
par le pays dans les derniers scrutins. En
faisant appel au concours des seuls répu-
blicains, il voulait marquer résolument
son orientation. Mais cette affirmation
était presque superflue car seuls des répu-
blicains pouvaient adhérer à son pro-
gramme.
La déclaration ministérielle, rédigée
d'un main experte, illustrée de formules
éloquentes, exprimait à chaque ligne la
loyauté démocratique, la fidélité aux prin-
cipes de liberté et de justice, l'attache-
ment au progrès.
M. Viviani visait à faire l'union des
républicains, cette union, en dehors de
laquelle il n'y a qu'impuissance et sta-
gnation. Le vote de l'Assemblée a prouvé
qu'il avait été compris.
Voici la législature enfin ouverte, la
Chambre pourvue de toute sa capacité
d'action. Voici un ministère solidement
assis sur une majorité de gauche.
La France avait proclamé, il y a quel-
ques semaines, la nécessité des réformes.
De l'accord de la majorité républicaine
avec le ministère peut et doit sortir une
oeuvre féconde de réalisation.
Il y a de nombreuses manières de faire
de l'opposition. Il n'y en a qu'une de gou-
verner et qui consiste à appliquer la loi.
Mais on peut appliquer la loi avec rai-
deur, en la tenant pour immuable. On
peut aussi s'inspirer de conceptions démo-
cratiques, qui admettent l'évolution, et
telle est la méthode que M. Viviani a fait
applaudir par la Chambre.
L a Composition du Ministère
Le ministère de M. Viviani compte trois
sénateurs : MM. Bienvenu-Martin, Gau-
thier et Couyba, et quatorze députés.
Le doyen crage est M. Bienvenu-Martin,
Samedi 20 Juin 1914
Place de la Liberté
prond issemen , des Sables.d 'Olonne
qui a 07 ans, le benjamin M. Abel Ferry,
qui en a seulement 33.
Les autres ministres ont respectivement :
MM. Thomson, 6G ans ; Gauthier, 64 ; Au-
gagneur, 59; Raynaud, ; Ajam et Lau-
raine, 53 ; Viviani, 52 ; Noulens, 50;
Couyba, 48 ; Renoult, 46 ; Messimy et Fer-
nand David, 45 ; Malvy et Dalimier, 39 ;
Jacquier, 35.
Au point de vue professionnel
Le barreau est largement représenté
dans le ministère Viviani qui ne compte
pas moins de onze avocats : MM. Viviani,
Bienvenu-Martin, Malvy,Noulens, Renoult,
Fernand David, et les sous secrétaires
d'État Jacquier, Abel Ferry, Lauraine,
Dalimier et Ajam.
La médecine peut revendiquer MM. Au
gagneur et Gauthier.
L'armée est représentée par M. Mossi my,
capitaine breveté de l'école supérieure de
guerre.
M. Reynaud est avoué ; le professeur
agrégé de l'Université Couyba est connu
comme chansonnier sous le nom de Bou-
kay. Enfin dans le ministère figure M.
Thomson, qui abandonna ses études médi-
cales pour entrer dans la presse.
Les régions représentées
Le Nord-Est est représenté par MM. Re
noult et Ceuyba (Haute Saône), Abel Ferry
(Vosges), Bienvenu Martin (Yonne).
Le Sud Ouest, par MM. Viviani (Creuse),
Malvy (Lot), Noulens (Gers), Gauthier
(Aude), Raynaud (Charente), Lauraine
(Charente-Inférieure).
Le Sud-Est, par MM Augagneur(Rhône),
Messimy (Ain), Fernand David et Jacquier
(Haute-Savoie).
Le Nord Ouest, par MM. Dalimier (Seine-
et Oise) et Ajam (Sarthe).
L'Algérie est représentée par M. Gaston
Thomson.
La Vo ie es t, la bre
Le court passage de M. Ribot au pouvoir
aura du moins eu un effet utile.Cet homme
d'Etat, dont on ne saurait contester la
loyauté, a déclaré lui-même qu'il conve-
nait aux républicains de son caractère de
« s'adapter » aux volontés clairement
manifestées de la démocratie française. Et
il a donné l'exemple.
Il a abjuré ses erreurs ; il s'est rallié au
principes des réformes fiscales nécessaires
contre lesquelles il a lutté jusqu'à ces
derniers temps avec une énergie désespé-
rée. Il a fait plus, il a osé, infirmant son
vote le plus récent, consentir à l'incorpo-
ration dans la loi de finances du projet
d'impôt général sur le. revenu, voté par la
dernière Chambre et que la Commission
sénatoriale se proposait de disjoindre du
budget pour le fondre dans son propre
projet d'impôt complémentaire.
Enfin, sans préciser « les mesures néces
saires pour compléter l'oeuvre de la res-
tauration de nos finances, M. Ribot a tenu
à indiquer « qu'il ne ferait appel à aucune
majoration de taxe frappant les consom-
mations de première nécessité et les bois-
sons hygiéniques ».
C'était insuffisant, comme programme
pour les Gauches ; c'était beaucoup pour
le Centre et la Droite dont la presse com-
mençait déjà à se plaindre de ces conces-
sions « excessives ». C'est en tout cas un
grand pas fait dans la voie de la concilia-
tion entre la Chambre et le Sénat, puisque
M. Ribot, en se désarmant lui même,
enlève toute force à l'opposition de la
Haute Assemblée contre la politique fiscale
du parti radical.
La voie est libre. Et, si l'on se souvient
qu'il suffisait de déplacer quelques voix
pour assurer le triomphe de l'impôt sur le
revenu, on peut dire que la victoire est
maintenant gagnée. Tant est irrésistible la
poussée démocratique des dernières élec-
tions, qui pénétrera, en janvier prochain,
jusqu'au Luxembourg.
Le Sénat e certainement compris la le-
çon de la journée de vendredi. M. Ribot lui
a tracé la route. Il faut que par une colla-
boration assidue et loyale Sénat et Cham-
bre achèvent promptement l'oeuvre de
« restauration de nos finances » par la
mise en œuvre des grandes réformes
démocratiques que nous envions à toutes
les nations civilisées, à toutes les monar-
chies européennes.
La Richesse de la France
L'Académie des Sciences morales, dans
sa dernière séance, a entendu une étude
aussi attrayante que documentée de M.
Raphaël Georges Lévy sur la richesse fran-
çaise.
Après avoir constaté l'extrême richesse
du sol français que Strabon lui-môme
signalait il y a vingt siècles et aussi celle
du sous-sol de la France, qui est plus
grande qu'on ne pourrait le supposer,
bien qu'elle soit loin d'égaler celle du sol,
M. R. G. Lévy a passé en revue les facteurs
qui, sur un pareil terrain, assurent la
prospérité incomparable de notre pays.
C'est d'abord le paysan, qui chez nous
est laborieux, actif, économe, et qui aime
et qui sait si bien faire valoir sa terre.
C'est aussi l'industriel, qui, non seule-
ment a donné le premier rang dans le
monde à certains produits français — la
soie, par exemple, pour n'en citer qu'un
— mais a pris souvent une part prépon-
dérante aux plus grandes entreprises
extraterritoriales.
C'est encore la négociant et ici il suffi-
rait de citer ce fait que le commerce fran-
çais a doublé depuis 1897.
C'est, d'autre part, te financier, car, si
l'épargne française est en vérité admirable,
il faut noter aussi la grandeur du rôle joué
par le marché financier de Paris dans le
développement économique et dans l'ac
croissement de la richesse de notre pays,
qui apparaît au monde comme un réservoir
de capitaux liquides.
En résumé, c'est à l'intelligence et à la
vigueur de notre race, autant qu'aux qua-
lités de notre sol, que la France doit sa
richesse.
NOS RESSOURCES FINANCIÈRES
Le Parlement va être appelé à voter
l'emprunt de 805 millions. Cette opération
Malt indispensable pour faire face aux
dépenses non renouvelables des arme-
ments et aux frais de la campagne du
Maroc. Mais, dès à présent, il convient
d'envisager la création des ressources
nouvelles qui assureront l'équilibre du
budget de 1915.
Que le déficit à prévoir soit de 600 ou
de 800 millions, il est une vérité certaine :
c'est que les plus-values normales des
impôts existants ne suffiront pas à le nom
bler. Il faut donc que la France imite
l'exemple de l'Allemagne et de l'Angle-
terre qui ont renforcé leur fiscalité en
s'adressant à la richesse acquise.
L'Angleterre augmente sa taxation du
revenu et l'Allemagne a relevé ses droits
successoraux en même temps qu'elle frap-
pait l'enrichissement. Ni l'une ni l'autre
n'ont recouru à une aggravation des con-
tributions indirectes, qui pèsent sur les
masses.
Dans sa déclaration ministérielle, M.
Viviani a indiqué résolument qu'il pren
drait l'argent où il était, c'est--à dire qu'il
se tournerait vers les classes aisées. M. Ri-
bot avait déjà parlé des sacrifices qui
s'imposaient à celles-ci. Dans une démo-
cratie bien réglée, il est naturel que les
riches paient un peu plus que leur part
proportionnelle, selon la formule de l'éco-
nomiste Jean-Baptiste Say, qui était pour-
tant un esprit très modéré.
Pour faire tomber les résistances qui
s'affirmeraient, pour doter la France d'un
régime fiscal conforme à ses aspirations,
pour pourvoir le budget des ressources
complémentaires qu'il réclame, M. Viviani
peut compter sur l'unanimité des répu-
blicains sincères.
,._narlan-nneardendinme•-nratern
CHRONIQUE LOCA.-
L'Assistance aux Femmes en Couches
Les lois des 17 juin 30 juillet 1913, sur
l'assistance aux femmes en couches sont
encore peu connues, tant des personnes
susceptibles d'en bénéficier que des Muni-
cipalités chargées de les appliquer.
Quelles sont donc les conditions que doit
remplir toute mère de famille qui sollicite
et désire obtenir cette assistance ? La pos
intente doit se livrer habituellement à un
travail salarié, comme ouvrière, comme
N° 1574
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Ou traite à forfait lie les Annonces périodiques ou continues
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Téléphone 1-44
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tr e adre s s é à M. Val era MA THÉ , R é da c t eur-Gé ran t
employée, soit chez autrui, soit à son
domicile et être privée de ressources.
Pour aujourd'hui nous allons, dans cét
article, examiner ce qu'il faut entendre
par travail salarié. En ce qui concerne les
postulantes occupées chez autrui comme
journalières, aucune difficulté ne parait
devoir se soulever. Il n'en est pas ainsi
pour les mères de famille travaillant à leur
domicile. Si celles-ci consacrent exclusi-
vement leur activité, leur labeur à l'entre-
tien du ménage, si dignes d'intérêts soient-
elles, elles ne peuvent prétendre aux béné-
fices de la loi des 17 juin, 30 juillet 1913
puisqu'elles ne reçoivent, du dehors, au-
cune rénumération.
Mais la femme qui, même en restant en
son foyer, retire habituellement de son
travail un salaire quelconque, par des
tiers et sous quelle que forme que ce soit;---
doit, si elle est privée de ressources, bien
entendu, être secourue.
La semaine dernière une brave mère de
famille de Saint-Mathurin s'est vu refuser
l'assistance aux femmes en couches sous
prétexte qu'elle exerce le métier de lingère.
Nous estimons que, dans la circonstance,
la Commission d'assistance de la commune
de Saint Mathurin, a mal interprété la loi.
If n'y a pas à connaître, en effet, s'agissant
de lingères, modistes couturières, dentel-
lières, etc., si même les personnes au -
compte de qui elles travaillent leur four-
nissent ou non le fil, les aiguilles, etc., en
un mot la matière première. Du moment
que les intéressées tirent des ressources
autres que celles provenant du travail
ménager les bénéfices de la loi sur l'assis-
tance aux femmes en couches doivent leur
être accordés.
Dans un prochain article nous examine -
roua ce qu'il faut entendre par le travail
ha b i tu e l lemen t et par « privée de ressources
e.
( A sui v re ) PAUL SABLÉ.
14 CRISE SARDIMERE
La grève des ouvrières d'usines qui s'est
produite la semaine dernière s'est terminée
vendredi soir.
Nous avons dit comment la réclamation
formée en vue d'obtenir une augmentation
de 0 fr. 05 par heure de travail avait été
d'abord formulée à l'usine Lechat, Phi-
lippe et Canot puis avait été affirmée suc-
cessivement dans toutes les autres fabri-
ques.
Le jeudi onze, à midi, les gérants
faisaient connaître la première réponse
des fabricants. Ceux-ci proposèrent que
l'heure fut payée 0 fr. 25, mais seulement
la nuit. Ils invitèrent leurs ouvrières à faire
connaître leur réponse à 3 heures de l'après-
midi.
Celles-ci réunies dans les diverses usines
répondirent par un refus. Unanimement
elles jugeaient cette satisfaction insuffi-
sante. Au surplus ce mode de rémunéra-
tion paraissait susceptible de créer des
difficultés quant à la répartition des heures
de travail pendant le jour et pendant la
nuit.
Vendredi plusieurs centaines de sardi-
nières des Sables, de La Chaume et des
communes voisines, se rendirent, sur les
trois heures, place de la Liberté, devant
les bureaux de la Vendée R épub l icain e .
Une douzaine de femmes des différentes
usines prièrent M. Valère Mathé de vou-
loir bien être l'interprète de leurs cama-
rades auprès de M. le Sous-Préfet des
Sables pour la défense de leur cause.
A leur demande et en leurs noms, M.
Valère Mathé rédigea aussitôt une lettre
exposant les revendications des grévistes,
savoir
1. Salaire payé à raison de 0 fr. 25 par
heure le jour comme la nuit ;
2° Liberté absolue, pour les sardinières
de changer d'usine.
Cette lettre fut portée au représentant
du Gouvernement par une délégation,
tandis que la foule des grévistes attendait
la réponse place de Liberté.
Cependant les gérants réunis à nouveau
et après une communication avec les fa-
bricants, reconnaissaient l'opportunité de
faire droit à la réclamation unanimement
soutenue par les ouvrières. Ils accordaient
dès ce moment un salaire de 0 fr. 25 par
heure de travail de jour et de nuit.

Cette décision fut accueillie avec joie
par les grévistes qui se séparèrent ensuite
paisiblement.
Le lendemain les marins reprenaient la
mer et les sardinières rentraient dans les
usines.
Espérons qu'aucun nouveau conflit ne
viendra entraver la marche d'une pêche
qui, cette année, s'annonce comme devant
être particulièrement fructueuse pour
tous.
Comité Consultatif des Chemins de Fer
Le Jou rna l Oficie l nous a appris ces
jours derniers que M. Joseph Chailley,
ancien dépoté des Sables-d'Olonne, maire
de notre Ville, avait été nommé membre
du Comité consultatif des Chemins de fer.
Cet homme appartient à une élite et,
n'en déplaise aux ironistes dépités et sans
esprit du clan réactionnaire, nous félici-
tons de tout coeur M. Chailley, parce que
'
•
la nomination dont il est l'objet prouve en
quelle haute estime il est tenu dans les
sphères gouvernementales.
Les républicains de ce pays, les amis
fidèles que compte dans le département et
la région le Maire actuel des Sables, ap-
plaudiront sans réserve à cette distinction
qui, décernée, honore autant ceux qui ont
songé à M. Chailley que M. Chailley lui-
même.
eise
A propos d'un Sermon
L'E to i le de la V en dée dans son numéro de
dimanche donne le texte d'une o allocution
prononcée à la réunion mensuelle des
dames de l'union catholique de la paroisse
Notrc-Dame aux Sables d'Olonne. »Ce « do-
cument important », ainsi le qualifie notre
confrère, est intitulé « A propos d'une
élection. L 'A c t ion Fra n ç aise : ses doctrines,
sa propagande ».
Le prédicateur, Mgr Robert du Botneau,
prélat de la maison de Sa Sainteté, analyse
dans ce sermon, pour l'édification des
fidèles, les faits qui d'après lui causèrent
l'échec de M. Bazire. Ils seraient les sui
vents : le la doctrine schismatique de
l 'Act ion Française ; 2° la précaution que le
candidat a prise de s'intituler « républicain
libéral », c e qui a écarté de lui certains
électeurs trop sincèrement hostiles à la
République pour voter pour un candidat
même de cette nuance ; 3° V s envergure »
du candidat (I) ; 4° un article de M. Henri
Bazire dans La Lib re Paro le, reprochant à
M. Maurras d'avoir rendu hommage à
1 Eglise et au Pape.
Quoique beaucoup d'autres causes aient
contribué à l'échec du candidat réaction-
naire, la lecture de cette parole pieuse,
recueillie par une feuille orthodoxe, nous
a vivement intéressé. Elle nous a aussi
édifié en nous prouvant que le souci du
bien des âmes n'empêche pas les membres
du Clergé de s'intéresser plus encore aux
p choses de ce monde et au temporel. Et elle
nous a instruit d'autant plus qu'elle nous
renseigne sur le but que poursuivent les
st organisateurs de ces associations de piété,
auxquelles sont conviées les mères de fa-
milles et leurs filles.
• On dit que malheureusement le texte du
sermon n'aurait pas été reproduit en entier.
L'assurance nous a été donnée qu'une sainte
louable colère animait si bleu le zélé pré-
dicateur qu'il a, en outre, fait d'utiles
remontrances sur leur conduite publique
et privée aux adeptes de l 'A c t ion Fran ç ai s e
et leur a donné des leçons précieuses pour
leur salut. Son langage aurait été d'une telle
précision, dans l'intérêt des Moeurs, que
plusieurs de ses auditrices, trop soucieuses
de la forme et trop peu du fond de l'ensei-
gnement divin, se seraient éloignées de
l'apôtre du Christ, avant qu'il eût achevé
sa docte prédication. Nous regrettons vive-
ment, s'il en est ainsi, que l'imprimeur
trop timoré et insuffisamment préoccupé
du relèvement des âmes, ait partagé leurs
scrupules.
- Quoiqu'il en soit ce morceau d'éloquence
chrétienne, reproduit par l ' Etoi le de la
Vendée nous niait. Nous le recommandons
à nos lecteurs.
eameasameargemesisenseesemrsanetiedazemeesieseemsse,
Feuilleton de la Vendée Républica ine 5
LA PETITE
PAR
Geedreesi let .DEL
II
— Eh I qui te parle de partir! s'écria-t-il
brusquement. Tu sais tout aussi bien que
moi ce qui a été convenu entre nous I et tu
n'entends pas, je pense, revenir sur ta pa-
role donnée. Raoul s'installe ici, à Meules,
à poste fixe. Et tu me permettras bien, je
pense, de venir souvent voir ici ces enfants.
J'aime la jeunesse, moi, d'abord... Et puis,
nous n'allons point — il disait nous, et
Pierre-Emile trouvait ce collectif gros de
menaces — nous n'allons point nous enter-
rer ici. Il y a des voisins, les Blancquefort,
les Lançons, les Grancey, tous gens bien
élevés et de bons rapports. Nous voisine-
rons. Quand tu resteras la, à te mortifier,
à t'ossifier, à tourner tout au moins sur
toimême, pareil à un ours en cage, dis toi
bien, mon vieux Pierre-Emile, que, si ça
n'est pas bien drôle pour toi, ça ne l'est pas
non plus pour les autres.
Allons I c'en était fait, c'était bien la
révolution ! et en permanence encore ! M.
Lornay, devant ce flot débordant, ne tenta
même pas de faire face. Il baissa la tête,
laissant passer l'orage.
De plan, il n'en avait pas encore ; il ne
savait, il s'affolait, se bornant à faire tous
On nous informe que Mgr Robert du
Botneau, prélat ciels maison de Sa Sainteté,
ayant définitivement renoncé à commen
ter 1 Ecriture Sainte, qui a déjà fait l'objet
au cours des siècles précédents d'assez
nombreuses prédications, se propose de
traiter exclusivement des sujets d'actualité
politique dans ses sermons. Chacun pré-
voyait que cette décision, prise et suivie
depuis assez longtemps par lui. serait
prochainement rendue publique.
Nous annoncerons désormais l'heure de
ses discours.
Le Gaz de M. lagrosillière
Le nom de M. Lagrosillière est inconnu
du grand public, mais ce député de la
Martinique a obtenu, voici deux ou trois
ans, une certaine notoriété dans notre
région, en raison des attaques abomina-
bles qu'il se permit contre notre député
d'alors, M. Joseph Chailley.
Nous n'insisterons pas sur ces faits an-
ciens puisqu'un vote formel du Parlement
a fait justice des insinuations odieuses du
représentant marron de notre colonie.
Mais les journaux républicains mandai-
quais, des correspondances particulières
aussi, nous apportent à l'heure actuelle
des renseignements d'une précision édi
fiente en ce qui concerne les agissements
électoraux de ce mal élu.
M. Lagrosillière, qui apparaissait à nos
braves cléricaux de l 'E toile et du Co urrier,
comme un parangon de vertu, nous est
signalé aujourd'hui, au lendemain des
élections législatives, comme un coquin
dont les agissements sont réprouvés par
ceux-là même qui eurent la faiblesse de
soutenir sa candidature.
Si nous en croyons les journaux répu-
blicains de la Martinique, M. Lagrosillière
e assuré sa réélection à coups de tranchets,
de rasoirs et de revolvers. Il e brisé les
urnes; il a fait transporter celles ci dans
des maisons amies, chez ses complices de
telle sorte qu'il puisse, à son aise, y dépo-
ser des bulletins à son nom. Si bien qu'on
e pu dans diverses communes, à Sainte-
Marie, par exemple, constater que les suf-
frages accordés à, M. Lagrosillière dépas-
saient le nombre des électeurs inscrits.
M. le Procureur de la République a
déposé une plainte avec demande de pour-
suites. Le Parlement se prépare à sanc
tionner comme il convient l'attitude de
ce candidat singulier.
Mais il nous reste à nous un devoir à
remplir.
Le sieur Lagrosillière e diffamé abomi-
nablement un honnête homme, notre re-
présentant.
Le Parlement a repoussé, du pied, ses
tristes allégations.
Les journaux républicains le dénoncent
à la vindicte publique, au mépris de tous
les honnêtes gens.
L'heure nous semble venue de deman-
der à l 'Eto i le et au Courri er des Sa b les, à
toute la clique réactionnaire, s'ils sont
encore aujourd'hui solidaires de M. Lagro-
sillière, s'ils vont le soutenir, le défendre,
nous le présenter comme un héros I
Qui se ressemble s'assemble, dit la sa-
gesse des Nations. Contentons nous de
dire qu'en cette ville des Sables, M. Lagro-
sillière avait momentanément trouvé des
compagnons dignes de lui. Et n'en 'm'Iode
plus, si ce n'est pour dire que M. J. Chatt.
ley sort grandement honoré des insultes
qui furent dirigées contre lui par un tel
coquin et par ses complices occasionnels.
P. S.
COLON11301,IIILIE
Les groupes colombophiles de la Vendée
poursuivent leurs travaux avec ardeur et
on peut dire que notre département reste
ce qu'il fat toujours depuis 1892, fidèle à
à la colombophilie et ses nombreux adep
tes justifient la judicieuse interpellation
faite à la tribune de la Chambre au cours
de la séance du 13 mars dernier, par M.
Haudos, député et président de la Fédéra-
tion nationale des Sociétés colombophiles
françaises.
ses efforts pour ne rien laisser transparai -
tre de sa rage blanche qui débordait de
son coeur ulcéré. Le godelureau avait des
projets, de grands projets. Et lui, le maî-
tre, l'omnipotent, l'autocrate, avant l'éla-
boration de ces grands projets, il n'avait
même pas été consulté ! Avait-on idée de
ça I Où allait-on, grand Dieu ? N'était ce
pas l'abomination de la désolation, la fin
de tout !
Et sa femme, Mes. Lornay, qui acceptait
tout ce bouleversement, ce renversant état
de choses, avec un air béat, satisfait, en-
chanté, au lieu d'énergiquement protester,
de réagir, de prendre enfla sa défense I
N'était-ce pas son devoir ? Ce qu'il l'avait
aussi en haine, comme eux tous, comme
le genre humain tout entier, qui conspirait
contre sa tranquillité et son bonheur I
Après le café, le cousin Bontroux proposa
un whist. M. Lornay préférait le boston, le
boston de Lorient, qui tout particulière-
ment lui plaisait avec ses combinaisons
multiples, ses minces ficelles, ses petites
traîtrises. Raoul Sommières ignorait les
règles de ce jeu suranné ; mais il aimait
faire le mort, c'était même le seul jeu au-
quel il prit un vif plaisir.
M. Lornay se résigna. Il fallait encore
exécuter ce sacrifice, et il prit place à la
table. Et le cousin Bontroux, toujours en
belle humeur, hei dit de façon toute gra-
cieuse :
— Tiens! tu aimes bien faire le mort. Ne
tirons pas, commence.
M. Lornay accepta, sans même remer
cier, cette compensation bien faible.
LA VENDEE REPUBLICAINE
Le rapport (le M. Benazet, rapporteur du
budget de la Guerre mentionnait qu'il est
utile de ne pas négliger la colombophilie.
Par une argumentation énergique et fort
applaudie, M. Ilaudos, s'appuyant sur la
déclaration du rapporteur, prouva que
malgré les nouvelles inventions, la colom-
bophilie reste un moyen de défense natio-
nale, sut nettement exposer les desiderata
des colombophiles français et réclama du
Ministère de la Guerre les encouragements
qu'il accordait jadis aux fédérations civiles.
Depuis, les Sénateurs et Députés du
Nord consultés ont consenti à soutenir
une prochaine interpellation en faveur de
la colombophilie civile dont le rôle patrio-
tique fut reconnu par le Ministre de la
Guerre au cours de la discussion de M.
Haudos.
En Vendée le nombre des colombophiles
reste sensiblement le même bien que, par
suite d'un incident regrettable, le Conseil
général supprima, il y a quelques années,
les faibles subventions qu'il accordait aux
six sociétés colombophiles départementa-
les cependant aussi intéressantes sinon
plus que d'autres fort favorisées. Il serait
à désirer que nos vaillants groupes, comme
ceux du Nord, s'unissent pour soumettre
leurs revendications à l'Assemblée dépar-
tementale et nous sommes persuadés que
chacun d'eux trouverait en l'élu de son
centre un défenseur pour le rétablissement
des modiques subventions qui leur étaient
accordées comme encouragement, mais
très faible compensation des lourds sacri
fices qu'ils s'imposent dans un but unique-
ment patriotique,
F. ANDRÙ.
trudissement des Sables-d'Olonne
Le ge Salers
Enquête publique
Le Maire de la Ville des Sables d'Olonne
e l'honneur d'informer ses concitoyens
qu'en conformité d'un artère de M. le
Préfet de la Vendée, en date du 15 juin
1914, une enquête publique est ouverte
sur la demande présentée par M. Louis
Fontaine, constructeur- mécanicien aux
Sables-d'Olonne, en vue d'être autorisé à
établir un dépôt de pétrole de 2e classe
dans la commune des Sables- d'Olonne sur
le terre-plein de l'arrière-port.
Le dossier restera déposé au Bureau du
Secrétariat de la Mairie pendant quinze
jours, du dimanche 21 juin au dimanche
5 juillet 1914 inclusivement, pour être
communiqué sans déplacement à toute
personne intéressée.
Un registre sera ouvert pendant le même
temps à la Mairie pour recevoir les décla-
rations des habitants sur les avantages ou
les inconvénients de la demande dont il
s'agit,
Les Sables d'Olonne, le 17 juin 1914.
L ' A djo in t , G. COLLINEAU.
Séances de Vaccination gratuite
Le Maire de la Ville des Sables-d'O-
lonne, rappelle aux parents que les der-
nières séances de vaccination gratuite
auront lieu :
A la Mairie des Sables, le lundi 2e, juin,
à 3 heures" du soir ;
A la salle de l'Etat-Civil de La Chaume,
le mardi 23 juin, à 3 heures du soir.
Tramway Electrique
Le public est informé que le tramway
électrique circulera le dimanche 28 juin.
Toutefois, le service régulier ne commen-
cera qu'à partir du dimanche 5 juillet
prochain.
Les voitures circuleront de 8 heures à
19 heures et demie jusqu'à l'ouverture des
Casinos. A partir du jour d'ouverture de
c e s établissements, le service se fera jus-
qu'à minuit.
Le tarif est le même que précédemment
les jours ordinaires, 10 centimes de 8 h. à
19 h., 20 centimes de 19 h, à la sortie des
théâtres; les dimanches, jours fériés et de
fêtes locales, 10 centimes de 8 h. à 11 h.,
20 centimes de 11 h. à la sortie des théâtres.
En outre, il est mis à la disposition des
voyageurs des cartes d'abonnement dont
les prix sont fixés comme suit : carte de
M1PRIMMendelgre...76Seinini
Et offrant le paquet de cartes à son gen-
dre :
— Coupez monsieur, lui dit il.
Ce à quoi Raoul aussitôt répondit
— Je vous en prie, monsieur Lornay.
Voulez-vous me faire un très grand plaisir?
— Lequel monsieur?
— Appelez-moi tout simplement Raoul.
Je vous affirme que vous me causerez une
grande joie.
— Tu ne peux pas lui refuser cela appuya
le cousin Bontroux.
M. Lornay chercha une défaite polie ;
mais, acculé en ses derniers retranche-
ments et n'en trouvant pas sur l'heure, se
borna à répondre :
— Je n'aime pas à changer mes habitudes.
Le cousin Bontroux ne cacha pas cette
fois son mécontentement. D'un geste ner-
veux il lança sa carte d'attaque sur le tapis
vert de la table de jeu, mâchonnant d e
mauvaises paroles au milieu desquelles
force fut bien à ses deux partenaires de
démêler le « indécrottable »; mais le mort
ayant une renonce et coupant, cette mioce
satisfaction empêcha M. Lornay de protes-
ter contre l'injurieuse épithète tombée des
lèvres du cousin Bontroux. Le mort com-
mença tout d'abord par accumuler levées
sur levées ; mais, les préoccupations, re-
prenant bientôt son propriétaire, celui-ci
entassa fautes sur fautes et dut perdre la
partie. Ce fut bien pis encore lorsqu'il
occupa l'un des flancs. Raoul, par pure
complaisance, avait accepté le whist, ne
pouvant trouver aucun plaisir à une partie
traînante et grinchue, les deux cousins se
disputant tout le temps. Il se permit donc
saison, 20 fr, ; carte d'un mois, 10 fr.; carte
de quinzaine, 6 fr.
Elles sont délivrées chez le Receveur
municipal, rue de la Poissonnerie; la pho
tographie des titulaires doit y être apposée.
Emploi vacant
L'emploi de garde champêtre du quar-
tier de La Chaume va devenir vacant à
partir du t r juillet prochain.
Les postulants sont invités à adresser
leur demande à la Mairie, avant le 28 juin
courant.
Pour renseignements sur les pièces à
fournir s'adresser au Bureau du Secré-
tariat.
Brevet Elémentaire
L'examen du brevet élémentaire (aspi-
rantes) aura lieu le lundi 2e juin prochain,
à La Roche-sur-Yon, dans la chapelle
désaffectée de l'ancien couvent de la rue
Haxo (entrée boulevard de l'Ouest).
Les aspirantes devront se présenter mu-
nies du reçu qui leur aura été dé.ivré par
le Percepteur.
L'a ppel sera fait à 7 h. 3/4 Les épreuves
écrites commenceront à 8 heures.
Avis aux Navigateurs
Le 15 juin 1914, à l'heure d'allumage
des phares, le secteur fixe rouge du feu de
la jetée N. W. de Port-Breton (Port Join-
ville), a été coloré en vert.
La puissance lumineuse de ce nouveau
secteur vert sera de deux becs Carcel
3/10 correspondant à une portée par tempe
moyen de 4 milles 5/10. Les autres carac-
téristiques du feu ne sont pas modifiées.
Le Général Eydoux aux Sables
Mardi, M. le général Eydoux, organisa-
teur de l'armée Grecque, commandant le
11' corps d'armée, a inspecté les cantonne-
ments du 64° régiment d'infanterie et a
assisté aux exercices de tir à longue portée
exécutés dans les dunes.
Le régiment est revenu de la manoeuvre
musique set tete et e défilé sur la place
de la Liberté devant le Général,
La revue de la semaine dernière avait
élit passée, non par le général Eydoux,
comme il avait été dit par erreur, mais
par le général Radiguet, commandant la
21. division.
Tribunal Maritime
Un Tribunal Maritime commercial spé
ciel se réunira à l'hôtel de la Marine, à
Nantes, le 26 juin, à 9 heures du matin,
sous la présidence du capitaine de frégate
Caillot, pour statuer sur l'affaire suivante :
Abordage des chaloupes de peche Is ly
e t 't m i l de - J ésus, survenu en baie de
13ourgneuf le 23 février 1914; patrons
Rabelland et Bernard, de Noirmoutier.
Nouveau Timbre-Réclame
Dans un but de publicité, la Municipe
li é des Sables vient de faire éditer un
nouveau Timbre Réclame.
Cette vignette est beaucoup plus agréa
ble à l'oeil que la précédente ; tirée en
couleurs, la composition montrant une
partie de la Plage, de la promenade du
Remblai et l'extrémité ouest de la ville
Cens oublier la silhouette d'une Sablaise,
est du pille heureux effet.
C'est là une initiative féconde en réant
tata, dont il convient de louer notre vail-
lante Municipalité.
A la Musique Municipale
Les membres de la Musique municipale
se sont réunis lundi soir, salle de l'Hô'el-
de-Vi lie sous la préeidenc,e de M. Collineau
premier adjoint, à l'effet de procéder au
renouvellement du bureau qui a lieu tous
les deux ans.
Ont été élus : Vice-président, M. Célestin
Machard ; trésorier-secrétaire, M. Gimard ;
bibliothécaire archiviste, M. Chauffeteau ;
membres de la Commission, MM. Oger et
Boisgrosset.
A l'issue de la réunion les nouveaux élus
ont offert un vin d'honneur au café Léon.
Mouvement de Troupes
Départ du 6 4 ' . — Le 6ee de ligne a quitté
notre ville ce matin à 2 heures, en deux
détachements : le premier cantonnera ce
soir à Aizenay, l'autre à Saint-Gilles-sur-
Vie.
A rrivée du 13 7 . . — Le 30 bataillon du
137° régimeit d'infanterie qui avait quitté
Fontenay mercredi matin, a cantonné le
de demander à sa jeune femme de se mettre
au piano.
— Ma chérie, cette scène de Schumann
' que vous avez si gentiment jouée à Trieste,
sur la terrase, il y avait un instrument
exquis. Vous en souvenez vous ?
— Certes !
Et avec tout son âme elle attaqua sur le
vieux Pleyel la S cène p our en fan ts qui lui
rappelait un exquis souvenir d'un bienheu-
reux voyage.
Raoul se bornait à jouer la règle, sans
rechercher les combinaisons et les finesses,
tout en pi étant l'oreille à l'émotionnante
mélodie. Après Schumann, Alice passa à
un nocturne de Chopin, à une gavotte de
Raff, et le cousin Bontroux, ravi, se laissait
aller à ponctuer la cadence de mouvements
de tête. M. Lornay, ayant manqué un sche-
lem par suite d'impardonnable inadver-
tance, s'en prit à l'innocent Pleyel, et,
claquant ses cartes en paquets, s'écria à
voix très haute :
— Dieu ! que ce piano est assommant! Il
est impossible de jouer au whist dans des
conditions semblables.
Alice, docilement, ne plaqua même pas
un dernier accord et ferma sans bruit
l'instrument; puis elle se leva, reprenant
sa place auprès de sa mère et remettant la
main à cette tapisserie de Pénélope à
laquelle durant tant d'années elle avait
collaboré.
Quand le cousin Bontroux, qui se retira
de bonne heure, se trouva en son cabriolet,
regagnant ses pénates, il passa sa mauvaise
humeur sur son cheval et luiadministra un
Cinglant coup de fouet, tout en maugréant :
soir à Luçon et jeudi aux Moutiers-les
Mauxfaits.
Il a fait son entrée en ville aujourd'hui
à midi.
Ce bataillon partira des Sables le 25 juin
au matin et rentrera à Fontenay le 27, en
utilisant les mêmes gîtes d'étapes qu'à
l'aller.
Les fantaisies
de M. le Commissaire de Police
Il y a deux semaines les promeneurs
qui eureut l'occasion de passer, certain
soir, devant la Mairie, assistèrent à un
spectacle peu ordinaire. Deux agents, par
ordre de M. Rességoier, commissaire de
police, encadraient leur collègue Legrain
et. tout comme ils l'auraient fait pour le
dernier des poivrots, le conduisirent au
violon municipal.
M. le Commissaire de Police prétend
que ce soir-là, Legrain était ivre : ce der-
nier affirme le contraire et invoque à
l'appui de sa protestation, les témoignages
de personnes honorables.
Quoiqu'il en soit la mesure de rigueur
prise dans la circonstance nous paraît
excessive et les spectateurs, témoins de
cette scène déplorable, ne se gênaient pas
pour apprécier sévèrement l'attitude de
M. Bességuier.
Au lieu d'incarcérer son subordonné au
violon municipal M. le Commissaire de
Police n'eut-il pas agi plus sagement en
signalant à ses chefs la faute commise et
en réclamant les sanctions qu'elle com
portait ?
Cela eut, en tout cas, évité la scène
scandaleuse dont nous avons été le témoin.
Nous croyons savoir que cette affaire va
être portée devant le Syndicat des Agents
de Police de France.
Championnat cycliste de l'Ouest
L'épreuve annuelle en vue du cham-
pionnat cycliste de l'Ouest, donna lieu
cette année, à une très belle course entre
Nantes et Les Sables, organisée d'un 03111
mun accord par l ' Enion Cyc lis te Nan taise
e t l e Vé lo ce- C lu b Sablais .
Cette très intéressante épreuve compre-
nait deux catégories de concurrents : les
indépendants et les touristes. Pour les
premiers, le départ lut 'donné à Nantes,
place du Commerce, à 7 b, 52 ; pour les
autres, un quart d'heure après. L'arrivée
aux Sables se fit dans l'ordre suivant :
Groupe des indépendants : los, Billy, de
Nantes, à 11 h. 16; 2,, Lalande, de Nantes.
à 11 h. 21 ; qe, Leroux, de Nantes, à 11 h,
''?6' 30" 1/5. Touristes; fer, Babonneau, de
Nantes, 12 h. 3' 30" ; Chaignan, 12 h.
3' 30 ' 1/5
Une foule compacte s'était portée avenue
de la Gare où avait lieu l'arrivée et qui se
trouyait très joliment décorée. Da reste,
le championnat cycliste fut l'occasion
d'une véritable journée de fête pour notre
ville. Après que les concurrents eurent
tous apposés leur signature sur le registre
d'arrivée, un apéritif d'honneur fut offert
aux coureurs au siège social du V.-C. S .
Durant l'après-midi, des Courses furent
courues sur la Plage ainsi que divers amu-
sements cyclistes, puis, à 4 heures, tout le
monde se porta à La Rudelière, au Casino
des Pins, ore avait lieu la distribution des
récompenses.
Une affluence considérable se pressait
sur la belle promenade des Pins. La
musique militaire, d'ailleurs, prêtait son
gracieux concours et exécuta un très joli
programme.
Après une journée très remplie, mem
lires et coureurs de l'U. C . N . p r i re n t le
train à 6 heures pour N'antes, heureux de
la belle fête sportive à laquelle ils avaient
pris part et de la cordiale réception qui
leur fut réservée par les membres du
Vélo ce- C lu b Sablai s, â la tête desquels se
trouve le géyoué président, M. Rochier, et
qui, en cette circonstance1 mérite les meil-
leures félicitations pour son initiative et
l'organisation parfaite de la fête de di-
manche.
Fête annuelle de La Forgerie
Nous rappelons à nos lecteurs que la
fête annuelle dp La Foreerie se tiendra
dimanche 21 juin courant.
L'excellente société de gymnastique La
Pat rio t e, de notre ville, prêtera sen con
cours à cette belle fête champêtre qui ne
saurait manquer d'attirer, dans ce coin
délicieux de la forêt d'Olonne, une foule
nombreuse de promeneurs pour peu que
le temps soit favorable.
Ou trouvera, comme toujours, des peon-
sommations de premier choix au coquet
chalet M i re i l l e tenu par l'ami Longuet.
— Je crois que çà ne va pas marcher sur
des roulettes, et que ces deux pauvres en-
fants vont en avoir de l'agrément I Quel
épouvantable porc épie que ce Pierre-
Ernile I
II revint cependant le surlendemain, et
sans crier gare, sans frapper, pénétra dans
le bureau du fabricant de sucre, une large
pièce sévèrement meublée, située au rez-
de chaussée d'un pavillon attenant à la
vaste usine.
Pierre-Émile fronça le sourcil à l'aspect
de son cousin ; il se doutait bien que celui -ci
n'arrieeit que pour lui livrer bataille. Gré-
goire s'assit en face de son parent, de
l'autrecôté de la table à écrire, et regardant
M. Lornay bien en face :
— Ela bien, débuta t-il où en sommes-
nous ?
— Mais la saison a très bien marché, les
cours se maintiennent, et c'est à qui m'en-
lèvera mes soldes. Les journaux spéciaux
nous annonce bien une prochaine crise ;
mais, je ne sais pas si tu es comme moi, je
ne la prévois pas encore.
— C'est possible. Eu tous cas, méfie-toi
et ouvre l'oeil. Les grandes maisons acca-
parent et accumulent des approvisionne-
ments considérables. Mais ça n'est pas
pour te parler sucre que je suis revenu à
Meules. J'ai quelque chose qui machiffonne,
et tu me connais assez pour savoir que je
ne garderai pas longtemps cette affaire-là
sur le coeur.
Allons, il n'y avait pas à reculer, il fallait
en découdre.
— Parle alors, fit M. Lornay, où veux-tu
en venir?
.MO* IIMISIM.13101.11MIV.IIIM
Horaire des trains
D'importantes modifications sont appor-
tées cette année au service d'été qui com-
mencera jeudi prochain 25 juin. Nos lac-
leurs trouveront le nouvel horaire dans
notre prochain numéro.
Disons dès maintenant, pour éviter des
ennuis aux voyageurs, que tous les dé-
parts des Sables sont a vancés . C'est ainsi
que le train de 5 h. 7 partira à 5 h. 4; ce-
lui de 7 h. 45 à 7 b. 37 ; celui de 9 h. 38 à
9 h. 28 ; seul le train de l'après-midi est
retardé de deux minutes : 13 h, 20 au lieu
de -13 h. 18.
En ce qui concerne le tramway de
Champ-Saint-Père, à la même date, le
train du matin est également avancé :
5 h. 30 au lieu de 5 h. 31 ; en revanche le
train de 16 h. 25 ne partira qu'à 18 h. 5.
Ces modifications sont indiquées dans
notre tableau de la 4. page.
Gulliver et Lilliput
De nombreuses affiches apposées sur nos
murs, nous annoncent une exhibition de
prodigieux phénomènes.
Cannon, le colosse géant et les Co lib ris
béarnais seront aux Sables samedi 27 juin.
D'après nos confrères des pays où ils
ont passés, l'impression de cette exhibition
est saisissante!!
Cannois, le Colosse Ho llandais , avec
son poids de 738 livres et un ventre de
2.45 de tour, n'a jamais renconti é son
rival dans ses nombreux voyages. A côté
par contraste, les plus petits hommes et
les plus petites femmes qui n'aient jamais
existé.
Le p ri nce D enis o , le plus petit artiste du
monde; âgé de 18 ans, il mesure 0.65 et
pèse 7 kilos.
M a rgue ri ta, la poupée béarnaise; âgée
de 20 ans, elle mesure 0.65 et pèse 8 kilos.
Malgré sa taille minuscule, elle pusse. le
une voix extraordinaire,
A é ri ens' R ab, le parfait lilliputien, gen-
tleman à moustaches mesurant 0.69 et
pesant 13 kilos.
L éo n a , la reine de Lilliput, la plus petite
femme belge ; âgée de 21 ans, mesurent
0..70 et pesant 13 kilos.
Quand le colosse les place dans ses
mains, pour les promener au-dessus de
la tête des spectateurs, le contraste est
encore plus saisissant.
Il est certain que cette exhibition d e très
bon goût, sera le rendez-vous des familles,
Le prix d'entrée est ilxé à 49 centimes,
enfants 20 centimes,
Tombé du Quai
Mardi, vers 18 h. 40, le jeune Meus-ire
Huet, âgé de 7 ans, dont tee permets batte-
lent la Gigatiere, route de l'aubraie, s'a-
musait sur le quai, en face du débit Dau-
boeuf, lorsque, par suite d'un faux mou-
vement, il est tombé du haut du quai.
Dans sa chute, le front a porté sur le bord
d'un canot et cet enfant a été blessé griè-
vement.
Les soins nécessaires ont été donnés
par M. le docteur Canteteau, qui a ordonné
l'entrée d'urgence du jeune Bues à 1'607
pilai.
Outrage et coups à Agents
Mercredi dernier, quatre jaunes gens
pris de boisson passaient, vers 10 heures
du soir, rue de la Bauduère, lorsqu'ils
aperçurent l'automobile de M. Servein,
marchand de pianotas à Nantes, devant la
porte du café tenu par M. Ganaeshaud,
Ces individus nommés J,',,, M...;01.. et
D..., marins, se mirent en devoir de taire
fonctionner la trompe de l'auto. M. Ser-
vain sortit et invita les marins à passer
leur chemin. Ceux ci répondirent par des
injures et cherchèrent à pénétrer dans le
buvette de M. Ganachaud. Peux agents,
prévenus, arrivèrent bientôt et voulurent
maîtriser le plus violent des quatre ma-
rias J..., qui se coucha par terre, insulta
les agents et leur porta plusieurs coups de
poing et de pied. Deux dragons, qui pas-
saieni à est instant, pretèrent main forte
aux représentants de la loi. Pendant que
l'on conduisait J... au vio'on municipal
ses trois camarades l'excitaient en criant :
« Bravo ! tape dessus I »
J..., M... et G..., furent aussitôt incar-
cérés à la salle de police. D... réussit à
prendre la fuite.
proOs verbal a été dresse contre ces
jeunes énergumènes pour ivresse, tapage
injurieux, Coups aux agents.
— Il s'agit de Raoul Sommières, ton
gendre.
— Tu viens de sa part? tu es son ambas-
sadeur?
— Te voilà encore parti I Je ne l'ai vu que
le jour, avant-hier, en ta présence. Il n'a
donc pu me prendre comme porte-parole.
Mais, lorsqu'il a été question de son ma-
riage ; lorsque péniblement, et de fort
mauvaise grâce, je le reconnais, j'ai fini
par t'arracher ton consentement, tu as
vouais de lui faire une large part dans lie
direction de la fabrique. L'autre soir, tu as
eu l'air de tomber des nues lorsque Raoul,
interrogé par moi, a parlé de ses projets
d'avenir. Il est évident qu'il a des projets.
Il doit remettre la plus grande partie de
son avoir entre tes mains, à condition de
devenir ton associé. Voilà la question net-
tement posée. Es-tu disposé à tenir ta
parole?
Pierre-Emile — ce furent les propret
expressions du cousin Boutroux lorqu'it
rendit compte de la séance — essaya de se
défiler par la tangente.
— Mais enfin, c'est extraordinaire, ré-
pondit il levant les deux bras au ciel.
Avant d'accepter M. Sommières comme
mon associé, avant de lui remettre la
direction de ma maison, de mes affaires,
il faut que je me rende compte par moi-
même s'il est réellement apte à ce genre
de travail. Crois tu pas que c'est en étu-
diant la construction des machines que
l'on apprend les rouages si compliqués
d'une industrie qui... que...
— Allons, allons I
La suite au p ro chain num éro ,

GMarnactes.
Dont Acte
Nous avions reproduit en faits police —
avec tous nos autres confrères -- que pour
défaut d'affichage de la loi sur l'ivresse à
l'intérieur de son café, M. Paul Lecarpen
tier s'était vu dresser procès verbal.
M. Lecarpentier nous prie de déclarer
qu'il y a erreur. « Ce qui lui vaut le pro-
cès verbal, c'est le défaut d'affichage de
l'arrêté préfectoral du 26 décembre 1906 »,
réglementant les cafés-concerts.
Dont acte.
Casino des Pins
Dimanche 28 juin 1914, à l'occasion de
la clôture hivernale, grand Bal de Sa-
biaises avec Concours de Danses et de
Costumes. Distribution de nombreux Prix.
Objets perdus
Il a été perdu lundi matin, rue de Nan-
tes, par M. Moussion, ouvrier charpentier,
des Filées d'Olonne, une somme de 700
francs en billets de banque, contenue dans
une enveloppe à l'en-tête d'un avoué de
Nantes, M. Beaupère, qu'il venait de rece-
voir comme indemnité d'un accident de
travail survenu à un de s e s fils.
Prière de lui remettre. Il y aura bonne
récompense.
— Une médaille d'identité en or avec la
date 11 juin 1905 a été perdue en ville. La
rapporter au bureau du journal contre
récompense.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Pernet, d'Argenteuil, un porte-
monnaie contenant de l'argent.
Par M. le lieutenant Blanchard, du 64.,
une robe d'enfant.
Par M. Terrade, rue de la Poissonnerie,
nn portemonnaie contenant de l'argent,
des clés et une permission militaire.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse manifeste contre Adolphe
Lamour, 39 ans, chaudronnier, rue de la
justice.
Peur excès de vitesse sur la promenade
du Remblai contre M. Henri Nicolas, 40 ans,
propriétaire de l'automobile 866 K 4, de
L'Absie (Deux Sèvres).
Peur vente avant l'heure rêglementaire
contre les nommés Briand (Henri): 43 ans,
ri Bouton (Marie), femme Gillaizeau,
ails', revendeurs de légumes et fruits.
Accidents du travail
M. Léon Guyet, 25 mie, avenue Paul-
Baudry, serrurier chez M. Achille Vidy,
s'est blessé au niveau de l'index droit en
;d'iraient un outil tranchant.
8 jours, saut comPlicatIone, d'après M.
le Dr Pelas.
M. Emile Le Leroux. 47 ans, rue Basse,
à La Chaume, menuisier chez M. Georges
Bertrand, a été blessé à la tête par la chute
d'un madrier.
8 jours, d'après M. le Di Mauger.
M. Joseph Cabiron, 37 ans, employé aux
paereins de fer de l'État, rue de la Jus-
tice,' s'est blessé à la main gauebe en
déchargeant un chariot et la plaie s'est
infectée.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le De Pelas.
M. Lucien Gourdin, 31 ans, aux Filées-
d'Olonne, manoeuvre à l'usine Basset, s'est
blessé à la main droite en retirant un
panier de boites de la chaudière d'ébulli-
Iton.
fb jours, d'après M. le DT Canteteau.
M.'Maurice Violeau, avenue Paul-Bau-
dry, charpentier de navires à l ' Espoi r
S a b lai s , s'est blessé à l'index et au médius
gauche en élevant une pièce de bois qui e
glissé et qui lui est tontine sur la main,
in tourte, d'après M. lé p'f Pelas.
firnest Bertborné, rue Daniel-Fet.
caud, manoeuvre à l'usine à engrais Aude-
bert, a été piqué au médius droit, et un
abcès s'est formé.
8 jours, d'après M. le D' Manne.
Eugène Neau, route de Talmont,
tailleur de pierres chez M. Coussot, étant
à tailler du granit le poinçon s'est rompu
et est entré dans l'avant bras gauche,
occasionnant une plaie profonde.
4 jours, sauf complications, d'après M.
le Di Gaucher.
Foire de Fontenay-le-Comte
A l'occasion de la foire et de l'Assem-
blée qui auront lieu e Fontenay le-Comte
les 24 et 25 juin 1914, la Direction des
Chemins de fer de l'Etat fait délivrer pour
cette ville des billets spéciaux de famille
per toutes les gares, stations ou haltes de
l'ancien réseau Etat situées dans un rayon
de moins de 100 kilomètres.
Ces billets ont une validité de 3 jours ;
lis offrent aux familles d'au moins a per-
sonnes, des réductions notables sur le
prix des billets ordinaires, réductions
d'autant plus importantes que la famille
est plus nombreuse.
La délivrance de ces billets aura lieu
les 24 et 25 Mn.
Momie
Conseil Municipal. — Le Conseil
municipal s'est réuni dimanche dernier à
9 heures du matin, soirs la présidence de
M. Valère Maillé, maire. Dix huit Conseil -
lers municipaux sont présents. M. Morelle
(Henri), est désigné comme secrétaire :
il lui est adjoint, comme secrétaire-ad-
joint M. 13rianceau (Eugène), secrétaire
de la Mairie.
Rapp o r t du M a i r e . — M . l e Maire donne
lecture d'un rapport sommaire rendant
compte des opérations effectuées au cours
de l'année 1913. Dans ce rapport M. le
Maire passe en revue les divers services
municipaux et donne, sur leur fonction-
Peinent, les détails les plus précis. Le ser-
vice de l'assistance médicale gratuite,
grâce aux sages mesures de surveillance
et de contrôle prises depuis deux ans,
tend à devenir moins onéreux pour la
commune. Depuis dix ans, les dépenses
dépassaient les recettes dans de notables
proportions, celte année on constate un
excédent de recettes appréciables 250
francs 25. Malheureusement, le service de
l'assistance aux vieillards ne donne pas
un résultat aussi satisfaisant et, l'exercice
19,13 se dot encore par un déficit de 250
francs 17, qui sera supporté par le
Bureau de Bienfaisance. M. le Maire dé-
clare que ce surcroît de dépenses provient
des charges écrasantes d'hospitalisation
qui nous sont imposées. La commune a
actuellement 5 vieillards ou incurables à
l'hôpital des Sables et un infirme à l'hos-
pice de La Châtaigneraie. Il a été payé, en
1913, pour secours à domicile, 3 998 fr. ;
pour frais d'hôpital, 2 978 fr. 60 ; soit une
dépense totale pour l'assistance aux vieil-
lards de 6.976 fr. 60.
La loi du 14 juillet 1913, sur l'assistance
aux familles nombreuses et aux femmes
en couches, impose aux communes, déjà
si surchargées, des dépenses considéra-
bles. Le nombre d'enfants incrits sur
nos listes est de 35, ce qui représente un
total de dépenses, à raison de 6 francs
par enfants, de 210 francs par mois et
par an de 2 520 fr. Sur ce chiffre la com-
mune paiera près de 40 M. le Maire
ajoute qu'il y aura lieu de se montrer
extrêmement rigoureux dans l'examen des
demandes d'assistance et de n'inscrire
que les enfants dont les parents ne dispo-
sent d'aucunes autres ressources que celles
provenant de leur travail.
Ba s cu le , — La bascule publique, qui a
commencé à fonctionner le 19 mai 1913,
a produit pendant les 7 mois 1/2 de l'année
dernière une somme de 202 francs. Si
l'on défalque 52 fr. 10 payés au basculeur,
il reste un bénéfice net au profit' de la
commune de 149 fr. 90.
Itip aration des c h emins , -- Jamais des
sommes aussi considérables n'avaient été
employées à l'entretien et à la réparation
des chemins de la commune : en 1913, 41
chemins, tant reconnus que non reconnus
ont été améliorés, représentant une dé-
pense totale, avec les card vaux de certaines
rue du bourg et des villages, de 2 000 fr.
en chiffres ronds. Le Maire constate avec
la plus grande satisfaction que la partici-
pation volontaire des habitants à l'entre-
tien de nos voies rurales tend à se généra-
liser de plue en plus et il invite le Conseil
à encourager autant que possible, l'initia-
tive individuelle des riverains.
La vente des terrains de l'ancien presby-
tère a produit une somme de 7 220 francs ;
grâce à cette vente, la Commune a pu
réaliser d'importants travaux : transfor-
mation de l'ancienne cure en bureau de
poste, réfection des masures y attenant en
maison d'habitation, installation de la
bascule publique, création d'une place
publique près de la Mairie, mise en adju-
dication de la construction prochaine du
pont de la Forgerie, etc., etc.
La location de l'ancien presbytère à la
Direction des Postes et au cantonnier M.
Bécaud, produit un loyer de 510 francs.
Si l'on ajoute les 2011 francs de bénéfices
nets que va donner annuellement la bas-
cule on constate que la somme de 7 220
francs, représentant la vente des terrains
dont il s'agit, rapportera à la commune un
intérêt de près de 10
Au cours de l'année 1913, la Municipa-
lité a eu également à e'oceuper de nom
breux travaux d'améliorations appelés à
donner satisfaction à la généralité des
habitants : restauration des puits de L'Am-
rière et de La Routière, constructions de
caniveaux à La Baucluère, agrandissement
du lavoir communal, plantation d'arbres
cour des écoles communales, place de
l'Hôtel-de-Ville et allée de la Vannerie,
etc. Le produit du balayage quotidien du
bourg a rapporté à la Commune dans les
six derniers mais de l'année ma deux
fois plus que le salaire payé au balayeur :
141 francs alors que l'employé chargé de
ce service n'a touché que 70 francs.
Malgré toutes les dépenses effectuées
en 1913, la situation financière de la Com-
mune est dee plus brillantes. En effet, les
recettes se sont élevées à la somme de
35 556 fr. 46 ; les dépenses à 29.882 fr. 78;
d'où un boni de 5 673 fr. 68.
C'est le chiffre le plus considérable
d'excédent de recettes que la Commune
n'ait jamais connu. (A s u iv re) .
— Préveil des Clairons. -- Nous
rappelons que le préveil des Chinons se
tiendra dimanche prochain 21 juin. Voici
le programme de cette petite fête : courses
en sac, jeux de colins maillard, jeux de
quilles, grand bal populaire buvette Caba-
,
nétos.
Le soir, à 8 heures 1/2, illumination
générale de la magnifique avenue des
Chiions, feux de Bengale, feu d'artifice.
— Vente de fumier. — Le produit
du balayage du bourg du mois de mai a
été adjugé à M. Guibert (Louis), cultiva-
teur au bourg, pour la somme de 22 fr.
— Etat-Civil (du 4 au 11 juin).
Nai s s a n ce . — René Edmond-Arthur Louis,
fils de Edmond-Joseph, et de Eugénie-
Marie Louise Morisset, aux Filées,
Talmont
Colombophilie. — Nons apprenons
que l'excellente société colombophile
l ' Ec lair , de Talmont, dont on connaît le
dévouement au sport et les succès, a décidé
d'effectuer celte année les concours sui
vants :
Seniors, à Saint-Pierre- deseCerns, le
5 juillet ; Juniors, à Loudun, le 26 juillet ;
Concours général, à Chartres, le 9 août,
Il est vrai que cette Société est très in-
telligemment dirigée par M. Léon Chaigne.
— Electionniunioipale.— Dimanche
dernier a eu lieu l'élection de 3 conseillers
municipaux en remplacement de l'adjoint
et de deux de ses collègues décédés.
Les réactionnaires n'ont présenté aucun
candidat.
Ont obtenu : MM. le Dr Abel Burgaud,
182 voix ; Georges Renaud, 172 voix et
François Trichet, retraité, 164 voix,
La liste républicaine est élue,
Noirmoutier
Tués par la Foudre. — Lors du vio
lent orage qui a éclaté, le nommé Viaud,
de l'Epine, a été surpris travaillant dans
son marais. Sa fillette, âgée de 11 ans, était
avec lui, ainsi que son petit garçon. Tout
à coup la foudre s'abattit sur eux. Le père
et la fille furent foudroyés. Quant au pau-
vre petit, il est horriblement brûlé. La
mère, inquiète de ne pas les voir revenir,
les trouva inanimés. On juge de son déses-
poir. Des voisins coururent chercher le D.
Allahverdianlz, à Noirmoutier qui ne put
que constater les deux décès.
Les obsèques des deux victimes ont eu
lieu dimanche au milieu d'une affluence
de 1.500 personnes.
Quant au pauvre petit, il y a peu d'es-
poir de le sauver : un mil est complète-
ment brûlé et l'autre bien atteint,
1Landeviei Rie
Election Complémentaire. — Une
élection municipale complémentaire aura
lieu dimanche prochain, à l'effet de pro-
céder au remplacement de MM. Barreteau,
de Graslin et Tesson.
LA 4ENDEL REPUBLICAINE
Tribunal Correctionnel des Sables
A u d ien c e du M ercred i 1 7 Ju in 1 9 1 4
Outrage
L'affaire Garat (Pierre), cultivateur à
Saint-Jean de Monts, prévenu d'avoir ou-
tragé M. le Sous Inspecteur des Eaux et
Forêts, vient à nouveau devant le Tribunal.
On se souvient que lors d'une précédente
audience le prévenu avait simulé la folie.
M. le docteur Heurot, appelé à examiner
Garat, déclare, dans son rapport, que l'in-
culpé est un agité, un dégénéré, mais que,
cependant, on doit le considérer comme
demi-responsable.
Garat ne comparaît pas à l'audience,
mais il a adressé une lettre d'excuses. Le
Tribunal le condame à 3 mois de prison
avec bénéfice de la loi de sursis.
Déclaration tardive de naissance
Le nommé Chartier (Pierre), 43 ans,
journalier à Saint-Jean-de-Monts, a dé-
claré son garçon nouveau né quatre jours
après la naissance. Le Tribunal lui octroie
16 francs d'amende et les frais du procès,
Contraventions Maritimes
Baud (Edouard Aimé Gabriel), 31 ans,
marin à Croix de-Vie, est sorti en mer
sans avoir à bord le rôle réglementaire
d'équipage. De plus, il a omis d'inscrire
sur son bâtiment le numéro matricule.
Baud est condamné, savoir : pour le pre-
mier délit, à 16 francs d'amende, pour le
deuxième, à 10 francs plus les frais,
— Delavaud (Joseph), 22 ans, marin à
Saint Hilaire-de Riez, a également omis
l'inscription du numéro matricule sur son
embarcation, Coût : 10 francs d'amende et
les frais.
Toujours la même
Jarny (Marie), femme Barré, 48 ans,
ménagère à La Boucfnetière, deLa nderonde,
revient une fois de plus devant le Tribu-
nal. Son voisin, le sieur Guillet, l'ayant,
affirme t elle à la barre, regardé insolem-
ment, elle lui en fit l'observation. Guillet
se contenta de sourire, ce qui mit l'éner-
gumène en fureur. La femme Barré lança
d'abord une pierre sur Guillet, puis lui
porta un coup de fourche.
A l'audience, l'ineulpée soutient qu'elle
est aussi innocente, dans cette affaire,
que l'enfant qui vient de naître et que
tous les torts proviennent de son voisin.
Le Tribunal la condamne à 3 mois de
prison et dit quo cette peine se confondra
avec celle encourue à une précédente au-
dience.
Débitant peu scrupuleux
Le nommé Daviet (Henri), 39 ans, débi-
tant à Avrillé, a servi à deux jeunes mi-
neurs de moins de 15 ans, plusieurs verres
d'absinthe et d'eau-de-vie. L'un de ces en
fauta tomba malade à la suile de ces liba-
tions.
M. le Procureur de la République prie
le Tribunal de se montrer excessivement
sévère dans celte affaire : il requiert l'af-
fichage du jugement à intervenir à la
porte de la maison du débitant et à la
porte de la Mairie.
Le Tribunal condamne Daviet (Henri) à
15 jours de prison, 100 francs d'amende
et aux frais. Il ordonne, en outre, confor-
mément aux conclusions du Ministère pu-
blic, l'affichage du jugement à la Mairie
d'Avrillé et à la maison de l'aubergiste.
Davier bénéficie du sursis pour la prison
seulement. Plaidant M. Charon.
Même délit
Mil. François, gérante d'un bar aux Sa
blés, a servi du vin aux jeunes Margris
(Marcel) et Boisliveau (Aimé), âgés de
moins de 15 ans. Da plus. l'innulpée avait
omis d'afficher dans son établissement, la
loi sur l'ivresse. Cette affaire est renvoyée
à huitaine.
Plaidant M. Lecomte.
Outrage à la Qelidarmerie
Attelage abandonné
Le nommé Martin (Jean), 52 ans, culti-
vateur à Saint-Urbain, se dirigeait vers sa
demeure, le 26 mai dernier, ayant aban-
donné seule sur la route une charrette atte-
lée de 6 beaufs. A ce moulent parurent les
gendarmes qui menacèrent Martin d'un
procès verbal. Celui-ci refusa de donner
son nom et s'écria : « Faites-moi un pro-
cès verbal si vous voulez, je m'en fiche I »
Puis, ce disant, Martin piqua ses boeufs
qui reprirent leur route, au risque d'écra-
ser les gendarmes.
A l'audience, le prévenu verse des lar-
mes et déclare regretter l'acte qui lui est
aujourd'hui reproché.
Après une très éloquente plaidoirie de
Mi Lecomte, le Tribunal condamne Martin
(Jean), à 50 francs d'amende pour outrage
et à 6 francs d'amende pour abandon
d'attelage.
Vol de sacs de Blé
Le Tribunal rend ensuite son jugement
dans l'affaire concernant les vols de blé
commis au préjudice de M. Logeais, négo.
niant aux Sables-d'Olonne.
Sont condamnés, savoir : pour vol :
Caillon (Jacques), à 6 mois de prison ;
Groussain (Pierre), à 4 mois de prison.
Pour complicité de vol par recel : Beau-
puy et la femme Beaupuy, chacun 1 mois
de prison. Les époux Beaupuy bénéficient
de la loi de sursis.
A Coups de Parapluie
Les nommées Rosalie Bonnin, 58 ans,
ménagère à Soutiens et Juliette Robin,
17 ans, se sont réciproquement portées
des coups de parapluie, Le Tribunal con-
damne les deux inculpées à chacune 25 fr.
d'amende. Juliette Robin seule bénéficie
du sursis,
A Coups de Bâ'on
Burgaud (Jean-Marie), 25 ans, cultivateur
à Soutiens, a, au cours d'une discussion,
frappé son voisin Billet (Jean), cultivateur,
à coups de bàton.
Burgaud (Jean Marie) est condamné à
6 jours de prison avec sursis et à 50 francs
d'amende,
Plaidant M. Lecomte.
ETAT-CIVIL DES sArmns
Du 11 au 1 8 J u in 1 9 1 4
NAISSANCES
Vve-Paul-Henri Trohel, rue du Palais, 25.
Maud-Alice- Marguerite Gosse, rue du Palais.
Léon-Léopold-Maurice-Marie Hervouet, Hôpi-
tal,
PROMESSES DE MARIAGES
Fernand-Victor Pozard, employé de com-
merce, aux Sables, et Suzanne-Louise-Thé-
rèse Chaussoy, employée de commerce,
à Boulogne-sur-Mer.
Alix-Abel-Romain Bouet, chantre, ru e du
Château-d'Eau, et Marie-Eléonore Guillet,
femme de chambre, au Poiroux (Vendée),
Jean Guillaume-Marie Coublant, marin, rue du
Thabor, 52, et Victorine-Marie-Louise Le
Reste, sans profession, quai du Commerce.
Léon Traineau, maçon, route du Chateau, et
Marthe-Rébecca-Emma Villiers, couturière,
route du Chateau.
MARIAGES
Léopold-Alexandre-Florimond Porchier, char-
cutier, route de Nantes, et Lcetitia-Caroline-
Marie-Louise Vrignaud, cuisinière, rue des
Francs-Maçons.
Ernest-Louis-Alexandre Lehois, garçon épicier,
rue du Cimetière, et Marie-Léontine Leroy,
rue du Palais,
DÉCÈS
Antoinette-Marie-Armance Liadouze, 79 ans,
propriétaire, veuve de Jean-Laurent Martin,
rue de l'Eglise.
Louise Polleau, 74 ans, journalière, épouse de
Jean Doizy, rue de la Maisonnette.
André-Lucien-Louis Gautier, 12 ans, rue Tru-
daine, 23.
Marie-Louise Chancelier, 59 ans, journalière,
veuve de Jean-Auguste Guilloton, route de
Talmont.
Lucine Ancolie, 72 ans, chaisière (A. des V.).
Perrine-Marie Moriceau, 86 ans, cultivatrice,
veuve de Pierre Moriceau (A. des V.).
Section de La Chaume
M s 3nNp le8
Gilbert-Albert -Antoine - Firmin Gourlay, rue du
Sémaphore.
PROMESSES DE MARIAGES
Alexandre-Désiré-Aimé Baud, matelot aux
équipages de la flotte, à Toulon, et Sylvie-
Victorine Dugué, sans profession, à La
Chaume.
Décès
Lesage-Ange Berthomé, 73 ans, marin, veuf de
Marie-Ursule Martineau, rue Basse.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
I, nue de t
(En face l'Avenue de la Gare)
—2 LES SAI3LES.D 'OL ONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DR
Velements sur Mesure
'Et "Faits, cl'avaireirsie.
Ray on i n zportan t de Chap e lle r ie no u ve l le
VÊTEMENTS P' MARIAGES Sr CÉRÉMONIES
H OMME S E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
do Sports, Voyages et Plage
-
COSTUMES JERSEY
Représentant et D tpositaire des
Vêtements Henri ESDERS
La Maison accepte les Bons du
tCItI6DIne Mi fil I IS
BIBLIOGRAPHIE
La Vie Heureuse
Sommaire du Num éro de 5 Ju in 1 9 1 4
Frontispice Les femmes françaises à la
guerre, — Nos soeurs de partdut, par Marcelle
Tinayre. — La cape de dentelle par Premet. —
Nous avons joué devant le roi d'Espagne, par
André de l'enquières. — Une grande journée
mondaine d'Auteuil. — Doctoresse en philoso-
phie par Mn° L. Zante. — Veste blanche et
blanc bonnet : Les livrées pour Pété, par Mar-
tine Régnier. — Nos jolis costumes des vieil-
les provinces : e Mettons-les pour qu'on les
mette », par Claude France. — Mue Karsavina
dans s Papillons s, — Roman : La lampe
s'éteint (fin), par René Maizeroy. — Blanc et
noir, noir et blanc. — Comment j'ai étrenné
notre parachute à 700 mètres de hauteur, par
Mme Cayat de Castella. L'oeuvre de René
Ménard. — Chapeaux de soleil. — La Mode de
la Vie He u reuse : La tenue e trotte toujours
Dans ce n umé ro : M. ANDRÉ DE FOUQUIÈRES
conte ses impressions lors de la représentation
d'une revue franco- espagnole qui fut jouée à
Madrid à l'Ambassade de France, devant le roi
et la reine d'Espagne.
Et CAYAT DE CASTELLA fait le récit de
l'émouvante descente en parachute qu'elle
exécuta pour éprouver l'appareil inventé par
son mari.
resmarasfieureseseasee
Cabinet de Maître CHAIGNEAU,
avocat-conseil aux Sables-d'Olonne.
A PLACER 11111ÉMITEMENT
..C»COCI> 31F« XX.
sur Terres,
Prés et autres Biens Ruraux
S'adresser audit Maitre CHAIGNEAU.
AVIS
DE
Vente de Fonds de Commerce
SECONDE PUBLICATION
Suivant acte reçu par Maitre CLÉMENT
CHARBONNIER, notaire aux Sables-d'O-
lonne, le deux juin mil neuf cent qua-
torze, Monsieur Louis FONTAINE, maître-
d'hôtel, demeurant aux Sables-d'Olonne,
a vendu à : I. Monsieur HENRI GOURDON,
hôtelier, demeurant à Cholet; 2° Et Mon-
sieur FRANÇOIS DRONNEAU, maître -d'hô-
tel, demeurant aussi à Cholet, le Fonds
de Commerce d'Hôtel, connu sous le
nom de Tou ring hô te l, qu'il exploitait
aux Sables-d'Olonne, avenue de la Gare,
numéro 10, y compris les droits incorpo-
rels, le matériel servant à son exploita-
tint et les marchandises.
Les oppositions, s'il y a lieu, devront
être faites à peine de forclusion, dans les
dix jours de la présente insertion, aux
Sables d'Olonne, en l'Etude de Maitre
CHARBONNIER, notaire, où les acqué-
reurs ont élu domicile.
Pour deuxième avis :
CHARBONNIER.
essamaseessasessessesseasaseassemwenwearereeeampisiasessesa
Cabinet de Maitre CHAIGNEAU.
A CÉDER 11111ÉDIITHENT
POUR CAUSE DE MALADIE
Petit Fonds d'Epicerie et de Porcelaine
—« AUX SABLES D'OLONNE »—
S'adresser audit Maître CHAIGNEAU.
Cession de Fonds de Commerce
AVIS
PREMIÈRE INSERTION
Par acte sous signatures privées en
date du dix-huit juin mil neuf cent
quatorze, enregistré.
Monsieur Joseen BARBEAU, restaura-
teur aux Sables d'Olonne, rue du Thabor,
A cédé
A Madame HÉLÈNE BENJAMIN, son
épouse de lui séparée de biens, demeu-
rant avec celui-ci,
Le Fonds de Commerce d'Hôte-
lier et Restaurateur qu'il exploitait
en son dit domicile aux Sables-d'Olonne,
comprenant la clientèle, l'achalandage,
l'enseigne et le droit au bail, ainsi que le
matériel et marchandises servant à l'ex-
ploitation.
Les oppositions seront reçues jusqu'au
dixième jour au plus tard niés la seconde
insertion, chez Maître PERRIN, huissier
aux Sables-d'Olonne, en l'étude duquel les
parties déclarent élire domicile.
,rtWaairSaaaaa adaqt aaae.a.TaPad inatf
CESSION )E COMIERCE
Suivant acte sous signatures privées,
en date du trois juin mil neuf cent
quatorze, enregistré aux Sables-d'Olonne,
le cinq juin mil neuf cent quatorze,
folio 98, case 2
1° Madame JULIE AGLAÉE COSSET, veuve
de Monsieur CHARLES FRÉDÉRIC COURVOI-
SIER ;
2. Monsieur FRÉDÉRIC COURVOISIER,
menuisier, son fils, demeurant tous deux
aux Sables d'Olonne, ayant agi tant en
leur nom que comme se portant fort de
RENÉ COURVOISIER, leur fils et frère,
soldat au 8° régiment du génie, en garni-
son au Mont-Valérien,
Ont vendu à Madame SYLVANIE GUÉ-
DON, veuve de Monsieur ALPHONSE BATY,
demeurant I Pouzauges, le Fonds de
Commerce de Marchand d'Articles
de Fumeurs, Cartes Postales, Pa-
pier et autres Articles s'y ratta-
chant, qui était exploité par Madame
COURVOISIER, aux Sables d'Olonne, place
Navarin, dans un bâtiment appartenant à
la famille MARAUD, moyennant un prix
payable après l'accomplissement des for-
malités de publicité.
Election de domicile a été faite aux
Sables-d'Olonne, place Navarin, dans le
bâtiment où s'exploite ce commerce et où
les oppositions devront être faites dans les
dix jours de la présente insertion qui
renouvelle celle parue dans le présent
journal daté du six juin mil neuf cent
quatorze,- numéro 1572.
Po ur d euxi ème in s e r t ion :
VEUVE BATY.
Cession de Fonds de Commerce
DEUXIÈME AVIS
Par acte sous signatures privées en
date du vingt -cinq mai mil neuf cent
quatorze, enregistré, Monsieur FRANCIS
LEGRAND, demeurant aux Sables d'O-
lonne, 8, rue Marceau, a vendu à Mon-
sieur EMILE LAVOQUER, le Fonds de
Commerce de Charbon qu'il exploi-
tait aux Sables d'Oloune.
Avis est donné, en exécution de l'art. 3
de la loi du 17 mars 1909, que dans les dix
jours au plus tard à dater de la présente
insertion, tout créancier pourra former au
domicile ci-après élu, opposition au paie-
ment du prix de ta vente.
Domicile est élu pour les oppositions à
l ' A g ence Sablaise, 4 , avenue de la Gare,
aux Sables-d'Olonne.
Cette insertion est faite en renouvelle-
ment de celle parue dans le présent
journal daté du six juin mil neuf
cent quatorze, numéro 1572.
Po ur d eux ièm e avis :
MAURICE MALFILATRE,
Directeur de l 'A gen c e Sa b la is e .
Lire c'est s'instruire
I S'il est des savante gui, marchant résolument
dans le sillon creusé par notre immortel Pasteur.
cherchent dans l'étude des sérums et des vaccins à
rendre notre pauvre humanité invulnérable aux
ennemis morbides qui l'assiègent, et à faire diapo-
raltre de la surface du globe les maux effroyables
qui ont nom choléra, cancer, tuberculose, typhus,
au moment inêTne,où les hommes, semblant s'achar-
ner à leur propre ruine, ne songent qu'à accroître
leurs armements de g u er r e , d'autres, plus modestes
mais non moins utiles, recherchent, avec patience.
dans les herbes, dans les simples qui n'ont encore
pas livré le secret de leurs propriétés there peu tiqu es
le soulagment des nombreuses affections qui con-
tribuent à nous rendre la vie insupportable. Parmi
ces affections, il en est une de particulièrement
redoutable, c'est l 'A s thme.
dépendance absolue de son mal.
On peut di que rA s .hma t igue ne s'appartient
plus; il est le dépendance
Pour lui, p de repos certain, plus de nuits
calmes, plus d'espoir de retremper dans le sommeil
ses forces ébranlées; son ennemi le guette et l'étreint
l'étouffer dès que survient un refroidissement
humide de la température. Heureusement pour cet
affligé, des hommes, des savants, épris d'altruisme,
veillent sur sa santé et son repos. Les uns ont
découvert récemment les propriétés antMethmati-
ques remarquables d'une toute petite plante, jusque
là foulée au; pieds; les autres en ont mieux étudié
les principes actifs, il les ont dosés, les ont essayés
et sont parvenus à mettre en valeur toutes ses
propriétés curatives. Grâce au SIROP TELL,
les asthmatiques, les emphysémateux ont à leur
portée un médicament d'un goût agréable, agissant
avec rapidité et sûreté, et possédant .r toutes les
drogues employées jusqu'à ce jour pour combattre '•
l'asthme et l'emphysème, une supériorité remar-
quable : ce lle d 'empéch er les cr is es de suffoca t io n
- de s e produ ire .
Non seulement, en effet, le SIROP. TELL
calme instantanément les crises d'asthme et d'am-
physème les plus violentes, mais il les prévient.
Plus de ces réveils brusques, de ces suffocations
qui obligeai souvent le malade à s e lever entière-
ment; nul besoin des fatales narcotiques dont les
effets ne sont que passagers, mais un sommeil
calme, réparateur, bienfaisant par l'absorption -
d'une simple cuillerée de SIROP TELL.
MILLon,'
L e Sirop Tell, prépa cd ci /a Pharmacie.
RO USSEA U , à Fon t enay - l e - Comte ( Vendée) , s a
tro uve dan s tou t es l es pharma c i es a u prix de
3 r3-. 25 le flaco n . Pastilles Tell, 1 fr . 25
la bo i t e .
Foires de la Semaine
Dimanche 21 juin. — Assemblée•gagerie :
La Bretonnière, Chaillé-les-Marais, Château-
Guibert (à la Mainborgère), Les Clouzeaux, La
Jandonnière, Nalliers, Nient-sur l'Autise, Pi-
neaux, Rosnay (Gué Besson), Sainte-Foy, Saint-
Michel-en-l'Herm, Thouarsais.Bouildroux,
luire.
Lundi 22. — La Chaize-Giraud, La Châtai-
gneraie, Les Moutiers-les-Mauxfaits, Sainte-
Gemme-la-Plaine , Saint-Philbert-de-Bouaine
(marché à volailles).
Mardi 23. — Chantonnay, Nieul-le-Dolent,
Mercredi 24. — Fontenay-le-Comte (2 jours),
Les Herbiers, Saint • An d ré-Trei ze-Voies (volail-
les), Soullans. Assemblée gagerie : Belleville,
La Chaize-le-Vicomte, Corps (à Frosse), Epes-
ses, Les Moutiers-les-Mauxfaits.
Jeudi 25. — La Caillère, Mareuil, Montaigu,
Poiré-sur-Velluire.
Vendredi 26. — La Bretonnière, Vix.
Samedi 27, — Coéx, Fontenay (veaux et
moutons).
•••DOUANES•e•
L'Imprimerie ROCHE-souanexx
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer toua les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
•••DOUANES•••
‘11111humeareessminsis
40101.10
CC da ms.
Le meilleur Traitement
Tous les malades atteints d'une affection des
bronches accompagnées d'oppression nous
Sauront gré de leur recommander la Poudre
Louis Legras, ce remède si simple et si effi-
cace. La Poudre Louis Legras, qui ne présente
aucun inconvénient, peut être employée même
pour les enfants; elle soulage instantanément
les plus violents accès d'asthme, catarrhe,
essoufflement, toux de vieilles bronchites et
guérit progressivement. Une boite est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis
Legras, 1:39, Bd Magenta, à Paris.
neene,
LA li lItNd V,
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les He r n ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur ces.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste à. l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, Imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon, Hôtel du. Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, i' mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Bœuf-Couronné, tous les jours de
- tome, 10 h. 1L2 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. le à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, E.
dimanche de chaque mois, 9 à 3 b.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion -d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion -d'Or, 3e mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Achard, Hôtel du Lieu -d'Or, Pe jeudi
de chaque mots, 10 h. à 6 b.
Montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, toue les
,loure de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRES p erfec t io n n ées
M. CHAR L Y, pour tou tes l es d é v iations d es
orga nes d e la femme .
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, '2 , cours Ladauge,
Lu Roch e l le .
iiiESDel .,-......
dot IRRÉGULARITÉS
X ES qui van INQUIETENT
sir. sa conflasua O. LACROIX, I. 4. , PU•I-Spécial., 1111e More

t
, » * .....
1 I
22 47
1
6 45
Etudes de Maître GANCALON, avoué
à Angoulême etdeMaitreLA.MOTTE,
notaire aux Sables-d'Olonne (Vendée).
~v,~ 1~LiEC1 Tm ,
j Ak
Eu l'Elude de Maître LAMOTTE, notaire
aux Sables-d'Olonne
Le JEUDI 25 JUIN 1914
à deux h eu res de l'après-midi
CONNU SOUS LE NOM
OUEN, THEATRE—CONCERT
Anciennement Café Teit-miaitus
Situé aux SABLES-D'OLONNE
Q uai d u R em blai e t ru e d u Pa lais
Mise à 1:~riX : 50.000 fr.
AVEC VUE SUR LA MER
VRICH&LYON, dép.
«P.
FONTENAY..
St-M.~ti.-d-Fr il':
Ni ul-O.Ime ........
B.,
N
A~ VZWDUR
. ,1~A LL 1y," A
Etat Neuf
S'adresser au Bureau du Joumal.
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ — BESTAU-BANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'C~lonne
S'adresser au Bureau du Journal.
1r~,~so
-A. -V B W ID n n
Voiture iion-Pougeot 1908,,""'-
lindrique
EN PABFAIT ÉTAT
Force 8-12 Il.-P. avotglace, eupole, lanternes et accessoires
S 'a dres s e r ait Bureau du Journal.
i lote Homme
ON DE1111,11iNDE, "Bourapprendre le
Commerce d'Epicerie.
S'adresser à la Maison TESSON FBÈRES,
en face la Poste.
Al IV M _WM » n pn
1 1
UNE'i PROPRIETP
JLÂ
Appelée le K ER P OIRA VD
à
Située ]W -U
Contenance: 13 hectares environ
Po
ur tous renseignements, s'adresser à
Maître MICHAUD, notaire à l'lie d'Yeu.
Employé Ven
ONU' DEMINDE dI.,eur, marie de pré--
fêrerice. Appointements fixes et Commis-
Sion. - S' dresser Comp agn ie
S inge r 1~9
tue des Halilles, Sables d'Olonne.
louer ÈL l'année, ci, mine
0' DE SIRE pied à terre, une Maison
disposée pour 2 Mênages. de 250 à 300 f r .
S'adresser 16. rue du Moulin.
Anonyme d'Assurances à
COUPÀGN,"IEPrimes fixes contre les
Accidents, l'Incendie et le Vol,
au
[Grisée à
pratiquer les Assurances Ouvrières lloi
du 9 avril
189ffl, demande
un Agent
Général aux Sables d'Olonue. - Ecrire
à M. DOUZIL, Inspecteur divis . liminaire,
poste restante, POITIERS.
Clif~,,I'IINS -I)F,' FEI~4o- DE L'ÉTAT (Service modifié à dater du 10 Octobre 1913)
LES S.&BLES-D'OLONNE, LÀ ROCITE, BRESSUIRE,
LES SABLES. dep. 5 71 7 45 9 38',37 21 17 55 21 >
5
5 33 B 14 10 2 3 51 18 18
01. a ............... 16 7 54 9 48 32 18 3
M
sainte-Flaive (halt#). 8 22 10 10 3 59 18 26 .....
La. 5 45 8 30 10 17 14 7 18 33 .....
571 43 112 14 21 1~1~1 !44
2'
27
ROCHE~ S -Y ON 1 'd' ; : Bo, JI 1 ilil ~s
~1i ~81 Il 4
8 10 46 1
La 6 511 9 45 11 5 15 32 19 16 .....
rL..g.rê (h« l tI) ...... 15 40 ..... ..
.or
9 49 19 27
7 35 12 02 il 41 6 12:,19 5
"~iÔ-à1Î11 il
19 5 12220
Sigournais (halte) ... 7 48 ..... Il 51 16 W20 » .....
8 »~12 47 12 » 6 3 20 9 .....
M ,
.roi ........
La 8 13113 09 ..... 6 5
7
0'
............. 8 24:13 38 12 16 7 0 4 Il 2*0"
8 40,14 10 12 28117 20 20
C.riz-y .............. 8 5Bil4 46 12 37 17 31
1
20
1
Cliscay ............... 9 7 15 12 12 481.17 45Î21
9 17 15 29 12 56 17 55i~21
9 27 ..... 13 7118 181,21
.BRESSUIRE
Noirs a . ............. 9 89 ..... 13 18,18 32
re.iri,h. ll 46
31::::: Il 11111 4
9 5
13 32 1S
Geelong. 46
or, ~10
iffouARS. j3 _
[3 49 19 7 22 10'23 W
14
_2
4 52
.............
4
Il l2
char « ............. 1 117 6,18 581 :..::1 '4 ' ...
PA-R'I'S (M..tp.) «r,. 1 ..... 118 24,20 351, ..... 6 30 .....
THOUARS ..... de . 7 451 11. r2l
dép
TOURS. 88 53431109 88113 32
ON D àacheterdanslaRé-
EM A N DEgion 1-ropriété
ou ]Petite ]Ferme ù'excédant pas 30.000
francs; très pressé; faire, offres avec détails
au Cabinet CHARLES CAVE, 76, rue de Rivoli,
à Paris (4~~). Discrétion.
2 6
40.
501::::
il ....
"a
-&ivs I)m Succes
PILULE3 DIORI NN-MOULIN ril 6tti,,2,
a'
u
a" " ' "" ~% 's
h e e 1
Waires, 2 francs.- Exigcriasignatiirect le nomw
les S z etr, pruri t ,
30, RUE LOUIS-LE-PRANLI, F~ARiq -tir' BONNES PHAIMACtL'.
Zxtraïts
Etude de MI P. MOREAU, notaire aux Sables-
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
SE GRÉ A GRÉ une Mai-
AVENDRED ituée aux Sables-
d'Olonne, cours Dupoonnt,' s prenant: une
com
pièce au sous-sol; au reVde-chaussée : une
chambre, cuisine, vestibule; au l-, une
chambre et cabinet de toilette. Cour dans
laquelle existe des cabinets d'aisances. -
Jouissance de suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
9:23 17
40.23 23
Etude de W G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 49, rue du Palais.
VENTEIA. AOIII.ICATI.N 1.1.NIAIR.
le M erc redi -04 Ju in 1 9 1 4 , à
3 IL aux Sables-d*Ofonne, 42, rue du Palais,
en I'Rtude de W LAMOTTE, d'une Maiso
qe Commerce, ayant servie de Boulangn
rie, située aux Sables-d'Olonne, 44, rue de ta
Plage, à proximité de la mer, avec sortie sur
l'impasse du Bastion, comprenant an rez-de-
chaussée : pièce servant de magasin, salon,
salle à manger, cuisine, chambre de débarras,
couloir avec grenier au-dessus donnant sur
l'impasse; au lIr, 2 chambres à coucher dont
1 à feu et cabinet de toilette. Cour, fournil,
cabinets d'aisances, puits commun.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
L'AmiABi,r une Villa,
A V E Pil D Pi E Adi te Villa 3laric-Bc~~na,d,
située aux Sables-d'Olonne, rue des Teinture-
ries,' avec sortie rue Vulcain, comprenant au
rez-de-chaussée (à gauche), salle à manger,
pièce servant de cuisine; (à droite), 2 cham-
bres, salle à manger, cuisine; au III étage,
4 chambres et cuisine, water-closets, gaz à
tous les étages. Cour dans laquelle existe lin
bâtiment cirrisprenant chambre, cuisine, cabi-
nets d'aisances. Jardin d'agrément devant la
maison. - Jouissance de suite.
S'adresser audit Net
lél.eaÈ'tu»de.
1 1~'AMIABLr une ]Pro-
A VENDRE priété, située aux Sa-
bl6s-d'Olonne, rue Daniel-Fricrud, 38, com-
prenant : le Trois Maisons, pouvant n'en for-
mer qu'une seule; 9- Cour dans laquelle
existent puits, hangar, volière; SI un vaste
Jardin Potager en plein rapport, dans lequel
se trouvent des cabinets d'aisances. Le tout
d'une contenance totale de 1.311 mètres car.
rés. Entrée en jouissance au gré de Pacqué-
reur. Facilités dépaiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AMiABLE une Mai-
A VEN ÜRE son, ée aux Sables.
d'Olonne, rue Travot, 11, composée d'un rez-
de-chaussée, élevé sur cave, comprenant un
magasin, cuisine, vestibule; au l-, chambre,
cabinet de toilette, balcon; au 2-, Chambre
cabinet de toilette; au 31, chambre, cabinet d~
toilette; au 4-, chambre, cabinet de. toilette;
au 5~, chambre, cabinet de toilette. Eau et gaz
à tous les étages. Petite cotir derrière.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
DE GIIÉ A GRÉ des Im-
A VENDREmeubles, situés com-
mune de Vairé, comprenant : 1- une Pièce de
Terre, appelée « Les Six-Basselées », 1 bec-
tare 49 ai-es; 2- une Pièce de Terre, appelée
« La Forterie-d'en-Haut », 1 hectare 3 ares; 3-
L
,
pe Pièce de Terre, appelée « La Forterie-
Il Bas », 65 ares; 41 un petit Jardin, au
Vie -
Ilage de La Forterie; 5- une Pièce de Terre,
appelée « Le Train-de-Bois », 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
1
1~~ 161i~.jj119 33122 23
1
16 59 19 ~i21 16 23 29
23 >1 0 45
THOUARS, PARIS LES SABLES-D'OLONNE à TOURS
.... ..... 1 (~bARIb (M..tp.) d ep . 21 5 23 20
.rire..
..... ..... 1 ...... 22 33J::~:: 1 14
..... ..... F.— ......... ... .... 1 1,6 ..... 6 36
1.
...... to 2 441 ..... 7 51
THOUARS....
.....
3 4 51
5 15 ..... 9 32
..... ..... co"l.ng.
3 7 9 12
..... y ... 5 26 ..... 9 42
..... ..... N.irt«,r .. .......... .... 5 40 j_j~ 19 14
.... ': * BR ESS, U .~ Rj, J -r- 4 3 5 54 0 9
..... . ...
..... ..... C a t de! 4 11 1 29
-p. 4 16 6 4 0
sa...............
... . ..... t ....1 66 16 10 39 8
C.ri.eyy ............ :. .. 30 10 51 8
..... - St .. ..... 6 41 10 .59 9
..... a> usau 6 55 Il 12, 9
.....
Lac Meil10~`r i ........ ..... 7, 2 à 110
10
7 10 ii'à
11 30
7 18
SÈ` `T-,8N`bÎ.h«Y1t.~~ ...
..... C 5 loi 7 38 j Il 46 12 22
*: . 8 »
Bourrisata . ....... . .. 12 4 13 7
Foug-r~ -halte) ...... .. 8 7 12 lli .....
La 88 14
-S-YON 5 4 31
1
12 36
ROCHE
53~12.21
det . 5 58 9 4 0 12 52
La. clause- ........ ... 7 11[ â '~Zs
flai.t.-Flod- (hale«). ..... 4
La 6 19
9
35 11 21 13 18
1~
50 Il 436113 33
9 l 3 13 40
Olo...
6 39 . 58
M
5 50
Ch 1
~ ~.
1
2 14
1
7 17
THOUARS ..... a, 3 13 8 56
Etude de MI 0. CHARBONNIER, notaire aux
S.ables-d*Olonne, 1, rue Bisson, près la
place de l'Eglise (suce, de W POIRAUD
A L'AMIA LE une neurie
tée d'un Grenier
AVEN DRE surmon '
sise rire Gambetta, aux Sables- d'Olorino.
Cour et Jardin. Le tout couvrant une superfi-
cie de 25/4 mètres carrés 93 décimètres carrés,
JOUISSANCE IMMÉDIATE
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me CHARLES GRANDIRAN, notaire
à Challans.
A L'AM ABLE un Ilré-
A VENDRE MarIais, dénommé
Le s C o rdes itué commune de St-Uibairi,
contenant 3'hoctares environ.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A L'AMIAMLE la :Bor-
A VENDRE derie des Chain-
pionnières, située commune de Saint-
8 15110.42
9 52 Il 52 12 7
1
3 17 .. .. ..
-
.
4 4 14 43 14 58
ilo
..... 15 il
.. .. 15~2
.....
là 7
^0
15 45
15 59
..... ...
lià 16 18
8 ..... ..... 16 28
5G~ ..... ..... 16 40
2
5 11? `5
14 ..... ..... 17 Il
37 ...... ..... 7 19
1 7 26
17 39
17 57
18 4
3
37 ..... ..... 18 10
14 2 .... ..... 8 26
1
15 15 ..... ..... 18 48
lli 28
... l'
9
15 466 ..... 9 9
ni
19 1
1
15 59 ..... ..... 19 32
16 8 ..... ..... 19 41
10 7 12
11
431
13 lol 1: ::.. i 16' 5C 1210' 416
16 15 14 401 ..... ..... 118 28 22 14
NANTES ORLEÀNS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCHE- SUR YON, ULLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
NANTES (0r1 . ) . d p .
NANTES (Etat). d.p.
Cli .... .............
Mositaigir
ci-ïs Dei~ -~Vcs alte)
lave. a (à
Bà
tiel4a
ROCHE_S_yo-IZi--
d.p.
...........
N. ..y . .
Court ... il..
a
Champ-S int-père...
Bresat-ilir .......... 0 2
Il
I.-Rêg i. . , h ~
Mag.i
L.Q ......... 1_
.
..110 18.11 20
E.
G.....Pêtré, h.
1q.ui.r .............. 10 32
La L..g.n-Mou ... il. 10 46
VF.LLUIRE ... 1 1!rr. 10 58
a-p. Il 3
Kârinair - - ......... Il 30
Ra. 12 6
S~i-e ...... .
BORDEAUX
6 9 8
2
6 0 9
7 2
7 453
9
8 » .
8 12 .....
8 24 .....
8 40 10
a
9 11 10
26 1 ' '
9 371..
9 481..
11 46
Il lio
12 7
12 30
11446 2
9
16 36
42
2
12
21
15 ' Il 00 3 1>
18110 57
56 12 13
33111 29
561 9 40 2 33,12 44 16 28,20 41
1
1; 9 44 12 M 12 W 16 37 20 48
4 10 49 .... 13 Ï7 17 24121 38
51~11 14 3 17 44.—
Il 30 .... 14 16,17 59
11 44 ..... 114 27 18 10
8 1
Il 57 ..... 14 36 1 2
481112 18 13 55 14 51 18 7
8 15
11-118 5 30
' ' » * *
1125 114111,
16 1 20 20
16, 1121 27
16 19120 36
16 29i2û 44
16 40 20 13
16 51 21 4
17 2221 35
i.iô!1529~18 42210
15 34
- - ... .....
611
6 43
B 5
0
12 3 18 29j ..... .....
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE
1M 23 ~5r
12 44
13 22
13 »
15 1
10 41
Il 56Jà*iÔ~17 41
12 5 13 42,17 15
12 14113 53il7 25
118 IJ
18 33
1118, 5PA21
19 21
MI
15 24il9 40
15 35119 52
4
15 47~120
9
21 59
22 »
22 48
23 5
21 19
.... 23 37
.... 23 53
4 42 0 10
4 56 .....
5 12 .....
5 25
5 31 .....
5 42 0 56
. .
1 49
5 58
6 9 .....
6 21 1 26
6 84 1 31
7 2 1 52
7 41 2 17
9 28 2 as
14
1 1 4 8
1
..
...
6 401-
certifié par l'Imprimeur
NIORI . ...... aisp. 1 4 W 6 40!11 27,16 59
I !B ... t . 7.', 7 37111 5iil7 21
~ ~ ......
Î
2,11 . la! - !1~77 IM
r*St-Marti.-d.-F~.ig.. 5 34
4l2112 ~a .
il 5 42 8 57112 21 17 51
5 5 9 51
~ONTFNÂY.. 1 dé 9
Fo.tain..-V.ndé-... 6
10 2
12 -,~:
12
ilVELLUIRE ....
8 37 12 22 14 25 .....
ROLHE-S-YON,
8 10 13112 59 .
::1
19, Rue des Halles et Il, Rue Paul-Bandry. - LA ROCHE-SUR-Y~)N
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNIE et CHALRILIN
Spécia li té de Car touch es c4argées . - A t e lier de repara tions
MACHINES A COUDRE a, OIMIGINAI, VICTORIA » et et 1-FAVIr
CYCLES Terrot, Criffon, Labor, New-Hudson
G UES D I VERS FRANCO S UR DEMANDE . - ]PRIX INIODÉRÉS
0
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
Armurier
CABINE' T DENTAIRE DES SABLES—VOLONNE
laxiae, doix alàxlaiffl, :tl»
Chirurgien-rleniîst,~,
Diplta,ë de 1. F ... ILé de Mëd.ci.. de Pari, es de Dentaire de Pari.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialitâ d'appareils dents' t tè Seins de 1. Bouche et de. Drac.. - E.tr.cti..s
-ces --a
1
Pose de Da.ts
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. tuante, etc.
PRIX itlo»ÉRÉS
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). -LA ROCHE- SUR-YON
]Limousine et 1-andaule
LGICATION DAUTOMI)BILES Rulq-,!LTJJF"r
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par, la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
13icyclettes Canots -Autornobiles -Moteurs industriels
1
R
( eri~~
"In JE, LIRÉ, Si
1201,SNON, mel&-&ec> (le la natr're
/ ~ , 1,1 I l i 1 121-14 À 1 s2i-1111
A - 1 s- À i
Société anonyme (Fondée en 1888)
l'oui, favoriser ITeonoiffle et l'Epargne par la (Insthiffloil l i e C ~ I p 1à u X
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSI]JETTIE AU CONTROLF DE LFTAT
15 48 BORDEAUX... d . ..... 6 56 . 32 2 16 22 15
118 : .
15 d5p . il 116 41 0 35
16 43: 1~ 8 53 12 16 9 32 1 49
il 16
—1 9 8 12 24 i~'i7 19 51 2 6
9 54 12 58 16 4 20 271
6 39 ..... 1 -
..... 0 20-13 13 16 29 20 50
Iï, * * *"', * *
6 16
, , ,
1
E ... 1 'de, 6 46 10 32 13 17 16 41 21 1
il
..... 1!L. 6 57 10 45 ..... 16 53 2 Il :*»«»
14 31 N-111i-r ............. : 7 7 10 54 ..... 17 5!21 19
14 h. 7 16i ..... Il 3 ..... 17 14 ..... ..
14 55, LuÇoN ............... 7 30 ..... Il 23 13 40 17 29 21 35 3 9
1
7 36 ..... .....
15 7 37 ..... ...
15 21 ... . .... 7 441 il
0 .
ii Il 43 21 44 .....
..... 1 8 » ..... 11 48 is I ~2Î 58 .....
~Gh
5 37,
G..rte.
l e $ (A. it') 8 12 il 59 ..... is 12 ..... .....
1 '1 8 231 ..... 9 ..... 18 2522 14 . .....
1 44.iN...Y., ....... 12
155 53.1 ROCHZ _4_yON 37 18 M ', 27; 3 48 ..... 115 53
1 C, 1 : dep . 8 57 6 6 12 46 14 40 19 22 42j 4, 2 17 » 15 55
II * 1, 2, 1, 25
16 10 9 16 24 13 4 9 38
19 22 58
St-D..i.-L... (kali.) 9 25 .6 33 la 13 119 47 117' 12
9 86 6 44 13 24 19 r>9 ..... 17 38 .....
9
12 6 58 13 40 15 13 20 15 23 28 ..... 17 53 .....
10 17 7 24 14 2 15 28 20 42 23 47 4 53 18 21 .....
ci . . ..
NANIES(Et.t). il 15
Il
14 14 5 166 10 21 36 03 5 39 19
9 Il 17 1>
NANTES (OrI 11 18 8_17 14 564 1 Il 21 36 0 321 5 44 1 Il 17
6
BENET, NIORT
Capital ... let 5 millions de francs
PARIS - SiÈtUs SociAL 3, Rue Louis-le-Grand PARIS
Avec les Bons rilpargue, de La Cap ita lisa tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
on rCapital,
une »Ot au~W
un "ta o:1«~
Versements depuis suria, rPi-zkrac- par mois. - 12 Tirages par au. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus Lbérales
Sécuri té et ga ranties excep t ionnelles . - Pa r t icipa tion aux b énéfices indèpeildan te des Tirag es
Souscrivez des Dons de F-a la seule Société (lui a rom-
boursé plus de 100.000 fr . en Vendée et dans 1'lle-de-116. (33 t500 fr. de
remboursement pendant l'année 191,3 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de ]La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. ~ Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANcis ILÉRAUD,
Correspondant principal, Ke r S imone, 7, rue Montebollo, Sables-d'Olonne.
LA VENDEE REPUBLICAINE
::Ill 30
13 12
.. 14 16
.114 20
Jean-de-Monts, comprenant bâtiments d'habi-
tation -et d'exploitation. - Teri:
V .
contenant 7 hectares 60 ares ~n ÎM ,
Pour tous renseignements et traiter, s'a-
dresser : soit à M, ALEXIS ÏMERIFAU, demeu
1 -
rant aux Ch impionnières, commune de
Jean-de-Monts, soit audit Notaire,
*M
0. timbres poste
A IL2 E 52 0 10 1. 1 M
lui, quàrit Mc~U-r0r4~> ~ ECaz. MA
t.".$ .,.ai.
de
P.t it. 35-te Crf,
Pharriael3reOULIN30,i-lueLouit le-Grand
eA rin es, Mu n i t ions e t ~A r t ic1es de Cha ss e de tou tes so rtes
MÊME MAISON : 1 5 , - T'a-t, SABLES-1310LONNE
NAN TES (OA . ) d 18 1 9 16 57
6 il 35 17 25
NANTES (Et. Il 6 il
a Zr cp7 31 12 23 18 24
7 36 12 25 18 39
Mach.c.ul ... ...... 7 58 12 41 19 5
........ 8 9 12 51 19 17
La 0.r...h ......... 8181? 1 19 27
8 30 13 16 19 46
15 61
80-Ilsini 8 39 1 26 15 29il9 58
8 47 13 32 15 41120 7
1 dtp 8 52 13 37 16 10;20 18
St-Mai-0-t-stc-Vi... 8 59 13 45
1
12
'
201
ceax ............... 9
il 1 Il ^7
4
1E7~ 34 2(o
Ai .... y ............. 9 11) 11~4 12 7 1~~41~1~
1
La G..~t.0 ......... 1 99 40
18
l 1.
ROcHF_S-y0N~ a,- 51 114 33 18 30 21 2
COMMEQUIER
-à
N.t-D... ~~'i.2p: 118 254
St-H 10 36
S~-GIZLES-8-VIE 10 42
CHANTONNAY ....... depar t .
.........
-------- ..........
Saint-Sulpice-en-Pareds (halte )
«"i. é« .
d~p., t~ .
FONTENAY ........
FONTENAY dep
V..~..t.c ... i...
Ant--St-M.uric.h
La Chât.ig.ec.i.
I'
d
P Moeto.t.rit ......
BRESSUIRE a.
5 ES
6 10
6 19
6 27
6 36
46
6
6 53
7 12
7 88
(Et.t) der
~::".
Challa.~-vill.
Beauvoir-..-M.r
FROMMTINE.. arr .
de L~
D'pars
Aeri, à
NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YGN
9 33
9 52
10 »
à
'
COMMEQUIERS,
13 40
13 ~~r
14 1
14 7
15 58
44
57
5
14
20
31
49
13 Il 6 27
1
is 28 16 3
9
13 41 16 4i
13 49
18 59
14 9
15 17
15 35
12 24
12 51
13 il
13
21
13 31
13 48
14 18
1 8 40110 45116 50'20 4-5
8 44 10 1W 16 55120 49
9 2 I l 6 17 12i2l 5
9 18 11 19 17 26 21 18
9 35 11 33 17 42 21 32
9 44 Il 41 17 51 21 40
9 59 Il 54 18 5 21 53
'8
10 4 li 59 18 10 21 5
`70 T2-10 i8-3O
iO
12 » 13 40 20 » .....
»
16 57
20 32
21 29
21 44
22 4
22 16
22 2!6
22 84
-r-
dép
-
=rroo- -
~Etst). a-
«rr
NANTES lori.). :
----
SAINT-GILLES-SUR-VIE
a
1 V
11; 15~2 212~.~' ï.i S-S-VIEdep
1~ . . .
l 12
-
30121'1 4 t, iL
16
4MO
53,29 W N.tr.-D.'.-d-Ri-..
16 54 20 59 23 29 COMMEQUIERS
19 47
20 -
20
20 17
20 23
20 30
20 52
18 1120 9
1'
18
7 hâtitigiierai.
l' ' ZC
291-iô
1. 47 .1--St-Mauriceh
11
til!
A _I
4 ..
FONTENAY.-
sus,
Venit, Dîneie de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
BRESSUIRE ci.
tant ......
M,.,C~"
-a u
d
U 1) Il E
y C 1, e. Si a' IM A ES A 4 il î
Société Mantificturière d'-Arines et Cycles - SAINT-EriENNr,
]L 1,,A_ n ]D 29, IZIUIE ]DUS MAT-]LUS
LES SABLES-D'OLONNE
BicyejetteS demi-cour et et course, garanties —
depuis 11"r» jusqu'à 200 francs
à main depuis ';1_5 fr., garanties 5 ans
i MACHINES A COUDRE ~ à pied - 110 fr., -
(4rand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s o n , Mi eh e lin , Ga u l o is, S o ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
lberons, Lisentions, Réparations
1~a Maison reçoit les 13ons du CUIÉDIT SA~WA~1S
A GAGNER
DUEDE FORTUN.~-s~..t gagnées chaque année par d'humbles ouvrIers ou
employés possesseurs d'une OBLIGATION A LOTS. Chaque, jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis la R ICHESSE. L e s VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du lias de laine Français.
Acheter des Valeu rs à lots, c 'est fa ire oeuvre de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE.
]LE! 6 JTJII,IUT 191-1
on 1)e
.
tit gagner .200 . 000
avec Cinq Fra nes s eu 7em en t -
co tre cette somme, on reçoit immédiatement le NI d'une Obligation VELLIM de
PARIS a -/1 29118 et l'on participe au prophain tirage avec droit à la totalité du lotga-,né
Les Vi l l e (l e Paris 1 9 1 9 , p a r t i c ipen t à 820 d o n n a n t les lo t s s u iva n t s .-
19 Gros Lots de 200.00() francs
92 - 100.000
1 10 - 50.000
221 Lots d e 10.000
1.105 - 1.000
12.657 - 500
soit 14.204 Lots 2 8.14 3.5 0 0 francs
1 2 Tirag e s par au l e 5 d e ch a q u e m o is
SéCitritA abSolUe. - Listes gratultOS après Tirages. - La Numgro du Titre est envolé par retour du courrier
Actresser Mandat de Cinq francs à M le Directeur de La prév oyan te S . A .
2 , Q~ ~.i d e, GENE VE - Affr ... hir à 0 fr 2 5
AVIS IMPORTANT- Les et Bou,lc poste fn.vais sont acceptés. Toute demande non refusée
Dépôt aux Sables-d'Olonne chez 'ville ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
ROCHE-S-YON. dp.
La........
Aizeriay .............
Coë .... ...... . ..
d'P
Scull ...............
Chans ..............
1'. G.-ock .........
Bois~d.cêné ........
M-Ii .... 1 . ........
Dép. de
Arrivé. à LA
dsp.
B.rr.-de-Mo.ta .....
Jas,
riiii:
C-L-.. (Ettit) «,r.
SE: RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à J'ENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT.
ExiGEz sur les na con s l es m o i s Ro YA L wî.vDson
4 Il
....
4 '9
4 40
4 49
....
....
5 10
6 22 9 3 14 58
6 53 9 18115 12
9 28~15 22
7 24
7 57 9 43;15 37
8 29 9 53 15 47
.115 5b
8 42 10
9 13 10 3; 16 1
5 53
6 > 4 10 1016 9
6 1I~
4'8 10 24'16 26
lo 35!16 39
20
6
6 29 10 44116 49
6 42 10 liblI7 2
il 15'17 23
7 21
7 121 il 20 17 35
8 1 12 16'18 86
8 2
il 112 34'19 3
CROTONrJAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
FONTENAY~ ........ d ~p-rt .
I arrive..
... 1
Sai."Ulpice-.n-P.i.da ( hal te )
Thouar..i.-I.-C illèr ..........
J..d ... .........
CHANTONNAY ...... * .-i-.
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
19 7
19 24
19 37
19 54
20 6
20 15
20 24
20 32
20 51
21 1
21 12
21 24
21 43
21 54
S..
5 15, El »112 11 21119 33
5 231 8 V 5ilS 4 15 29j19 41
5 33[ 8 30113 14.115 39,19 51
5 42 8 40113 23il5 48› »
5 58
6 16
6 34
6 41
6 52
7 2
7 16
9 33! 16 27
10 »1 16 45
10 101 16 48
10 191 16 55
10 41, 17 C,
11 51 17 16
Il 221 17 30
711
7 2 131 18 Il
1
7 37 is 54 8 4
1
7 b5 14 12 8 56
8 Z 15 31 19 IF,
8 14 15 45 9 26
1
8 21 15 53 19 331
1
8 31 3 48 16 1~ 19 4220 30
8 40 21) 41
4 14 16 1~ 19 51
8 49 4 8 16 26,20 1.120 52
Ti-am ways de la Vendée (Service à dater du 2 5 Juin 1914)
E (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER
LIGNE DE CHALLANSà FROMENT114
4 4
5
9 »1 12 » 15 45
3
61
51
10 30113 30 17 15
—
14 MiÎ8 36
7 7, 11 ,
71 1 11 10115 '2118 36
7 ~?6 11 28'15 16 18 49
21J~S 1,8
7
'a Il U1115
nI il
74MI4 542
1~2 1~1 5 561119 24
1
1 ^
6 13 9 40
'I'l 17' Il
8 £0112 21 16 16;19 43
La P.tit-jubilê, f
La f.
f.
L. f.
Lc.'Acp..t., .. f . .
La Vi.iil.-Biê. « f
L
T.I...t ..........
Le Hasard, .. f ....
Le Brandais, a. f..
Le Poteau, a. f....
St-Hilaire-la-Forgt
L»G.ig..cdièc. eit
A-ille .............
Laf. -J.u..,af
a. L
M..ti.r8-1 M ... f . .
La N..tê, .. f ....
LE RËGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aUX ehoo&UX gr il;
lear cou lear et beau té na turelles.
supprime le s pellicules
et arrête lit chute deS cheVeux.
SABLES-D'OLONNE AU CHÀW-SAINT-PkRE
5 30 12 40 18 5 7 28 10 3'2
5 35~12 45 18 10 7 32 10 37
538 248 813736 0 ~
1 4)
8 201
5 45 2 56 7 43 10 47
5 48 2 59 18 23~7 46 10 50
5 53 3 4 8 2817 5t 10 55
5 59 13 9 8 34 7 57 Il 1
6 4113 14 8 3918 2111 6
1
6 16;13 26 8 50 i 8 12,11 12
6 16
6 20 lis 3
'!S
28 13 308 1lil '~ . 241
6 31 13 41 19
5 7
6 37 13 47 19 10 dB Z32
6 46 13 56 19 19 8 40 .
36, _
6 5-2114 4 19 ~26 8 4
6 59 14 11 19 33 8 5
7 4~1A 16 19 38 8 58
71 l5il4 28 19 50 9 10
7 28114 41 0 3 9 23
7 f14 53 20 17ig 83
7 4615 » 20 2419 39
15 48 1
i5
l; 1! il
6 190
16 1
16 19
.1 116 50
17
17 14 l
E3 17 24 i~
17 30 le
c LES-D'OLONNE
flâ,,MP-SAINT-PÈRE 1131 SAB
IL 636 950 54082618 »
La Na.W, f ..... 6 43 10 2 15 48 8 34 18 6
6 55 10 14 16 » 8 47 1818
Mo.ti.r.-I-M ... L. 7 12 10 30 16 13 9 » 18 34
St-Avaui.:Jd.L., a~ f. 7 20 10 38 16 21 9 16 18 42
La Crois ..a,.f 7 25 10 43 16 26 9 21 18 47
Avrillé ............ 7 35 10 55 16 35 9 28 18 58
La f 7 39 10 59 16 39 19 2
746 Il 7 16 46 1911
Le Pets- .. 1.... 7 50 Il 11 16 50 19 15
Le Br..d.i., a. L. 7 53 Il 14 16 53 1918
La E ... rël, . ~ f .... 8 1925
1; 1 21 17 »
rebutas .......... 8 Il 34 17 7 19 35
Le 8 17 Il 41 17 14 1942
La 8 22 Il 46 17 19 19 47
Les Arpent., a. f.. 8 28 Il 52 17 25 19 53
l'a f. 8 33 Il 57 17 80 19 58
f. 8 36 12 » 17 33 20 1
1
La Rud.liêr., f 8 43 12 7 17 40 20 8
La 8 46112 10 17 43 20 Il
8 51112 15 17 48 2016
A rrêt, l'acul tatils, . - Les t-isis ne
car -ci r.p.
p
P,_,pr..dr. la. v.y.g..r. que
t5
A~rô~, fiaealtatit » fer.sit aigu.
du- rt-te.-d «
a arc ter; il. .. a rcêtac~.. b
Peu
r laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci au-
gid, pré,... la coud-t- cils leur intention de
..il
d... r. à V «Arrêt. >
train de 18 h. 5 ue circule que du 25 juin au
4 ..t.bre.
La train d. 7 h. 28 circule autre Las Sables et
A-illé, autre Le. Sable. et La. Mcuti.r., le. jours
de foire 1
iâ Ali lé 4-t ... M.-ti.r..
La Ira. . de lt h. 8 circ~l. autre Tal...t, Avrints,
-Saint-Père, la. jour. de foire
Las M..ti.c. et cb..p
à Talin.ut, A,rillâ et Le. Mo.ti.-.
La t~.i. de 8 h. 26 circule autre Cha.p-St-Pèr.
os A~ri1l& entre Cha.p-Sait.Pèr. et M.utier.,
las j.- de faire à Avrillê et a.. Meulier..
Le train, de 18 h. tireur. la. jour. de faire à Leçon.
-Gérant
Le Rëdacteur VALÈRE MATHÉ.
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
P lace de 1. Lib~, té.

VINGT-NEUVIEME A N NE E
BUREAU
P la c e d e la L i b e r t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algérie..
'71Cesliéplasaala set 1,41,4
6 m o is
3 fr.»»
3fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Un an
5 fr. »»
6 fr. »»
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se coati')
POUR
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tre s n on affran ch i e s s o n t refus é e s
Le parti socialiste unifié a chargé
deux de ses membres, MM. Sembat
et Sixte-Quenin, de déposer sur le
bureau de la Chambre, une proposi-
tion d'amnistie pleine et entière pour
un ensemble de délits, amnistie dont
bénéficieraient, en dehors des con-
damnés politiques, un certain nombre
de condamnés de droit commun.
Quelle va être l'attitude de M.
Viviani en présence de cette propo-
sition, animée d'un esprit si large et
si généreux?
On sait qu'au lendemain de la
dernière élection présidentielle, M.
Bari hou fut contraint de prendre l'ini-
tiative d'une amnistie, mais d'une
amnistie qu'il voulut étroite et que
le Parlement n'élargit pas.
«Au lendemain d'une manifestation
républicaine qui a rajeuni et épuré
le Parlement, il faut qu'un geste très
large de pardon ramène à nous des
coeurs ulcérés et relève des fronts
que la misère seule avait courbés. Il
faut que nous effacions les haines et
qu'en présence de certains délits nous
nous souvenions que le plus grand
des poètes français, Jean de La Fon-
taine, a écrit ce vers qui, à lui seul,
est tout un évangile :
Ft c'est être innocent que d'être malheureux.
Il n'y a que les esprits étroits pour
prétendre que la fréquence des am-
nisties est la cause de nouvelles
in'ractions aux lois. On ne voit pas
bien un journaliste écrivant un article
plus que violent ; un militant se
. livrant à un acte de révolte ; un mal-
heureux insultant un agent simple-
ment parce qu'ils ont l'espérance,
dans un certain délai, de voir leur
peine effacée par une décision du
Parlement.
On écrit, on agit, sans songer la
plupart du temps aux responsabilités
que l'on assume et c'est justement
cette générosité et cette bravoure
manifestées en commettant le délit
qui incitent à la générosité et au
besoin d'abolir le souvenir de nos
disputailles.
Etait-ce une amnistie, celle qui
n'a pas permis à Gustave Hervé de
reprendre sa place au barreau et de
gagner sa vie par l'exercice de la
profession nouvelle d'avocat qu'il
s'est choisie après avoir quitté l'en-
seignement ?
Est-ce une amnistie celle qui n'ef-
Lice pas du casier judiciaire la trace
de certains actes inconsidérés com-
mis par de pauvres diables qui ne
sont nullement des gens malhonnêtes
ou des malfaiteurs, mais qui eurent
un instant d'oubli? Est-ce encourager
le vice que, pour un jour — quitte à
frapper impitoyablement, demain,
les délinquants — on abolisse ces
contraventions qui peuvent tomber
sur tout français un peu hardi et qui,
malgré leur légitimité, sont si souvent
vexatoires ?
Nous voudrions que la proposition
formulée par MM. Sembat et Sixte-
Q uenin soit accueillie d'enthousiasme,
et par le Gouvernement, et par les
deux Chambres.
e èroan i? des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
rillilEAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Suivant la presse réactionnaire,
nous sommes des esprits étroits, sec-
taires, des jacobins altérés de sang...
Il nous sied de prouver à Messieurs
y les Camelots du Roi, — comme aux
e
Les A.Efaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
'n i tes
ersee.,..fugstoeuufee‘sterf.u.seseffuseenureresauxusrome
syndicalistes de la rue Granges•aux
Belles, d'ailleurs, — que nous som-
mes le parti de la Concorde et de la
Fraternité.
ttIFORIVIATIONS
Les Elections de Dimanche
Dimanche ont eu lieu dans les départements
de la Seine, du Nord et de la Savoie, trois
élections sénatoriales, dont voici les résultats :
M. Magny, radical, a été élu sénateur de la
Seine en remplacement de M. Maujan, décédé.
Dans le Nord, M. Dron, radical, a été élu en
remplacement de M. Sculfort, décédé.
M. Milan, radical, a été élu sénateur de la
Savoie en remplacement de M. Antoine Perrier,
radical, décédé.
Vice-Présidence de la Chambre
Mardi, à la Chambre, on a procédé à l'élec-
tion d'un vice-président en remplacement de
M. Augagneur, devenu ministre.
Il y avait deux candidats : MM. Viollette,
républicain-socialiste et Paiberti, de la gauche
démocratique.
M. Violette a été élu par 219 voix contre
176 à M. Raiberti sur 401 votants.
NI: Poincaré en Suède
M. Poincaré a fait savoir officiellement qu'il
rendrait visite au roi Gustave.
L'arrivée de M. Poincaré est fixée au 28
j uillet.
Le Président de la République restera envi-
ron vingt-quatre heures à Copenhague, où il
assistera à un diner de gala à la cour.
L'Emprunt
Vendredi, par 459 voix contre 108, la Cham-
bre a voté le projet d'emprunt de 805 millions
à 3.50 ni.. Samedi, le Sénat l'a voté, à son tour,
à l'unanimité de 281 votants. Dimanche matin,
l 'Offic ie l a publié le texte de la loi.
M. Noulens, ministre des finances, a fixé au
7 juillet prochain la date de l'émission. Quatre
versements seront faits : 1° au jour de la
souscription ; 2° le jour de la répartition ;
3° en septembre ; 4° en décembre de la pré-
sente année.
Le Président de la République
au Panthéon
Le Président de la République s'est rendu,
mercredi matin, au Panthéon, à l'occasion du
20° anniversaire de la mort du président Car-
not. Le Chef de l'Etat, reçu à son arrivée per
le fils du défunt et par le général Michel, gou-
verneur militrire de Paris, est immédiatement
descendu dans la crypte et a déposé une cou-
ronne sur la sépulture du président Carnot.
Le Congrès du Parti
radical-socialiste
Le Comité exécutif a décidé que le Congrès
du parti radical-socialiste aurait lieu, cette
anses, à Brest, les 8, 9, 10 et 11 octobre.
M. VIVIANI ET NOS ALLIANCES
Comme tous les nouveaux présidents du
Conseil, M. Viviani a indiqué les grandes
lignes de la politique étrangère de son
Gouvernement au cours d'une interview.
Celle-ci fut accordée à un correspondant
du No ro i é Frémia. M. Viviani a parlé avec
un respectueux enthousiasme de nos amis
et alliés.
Qui, d'ailleurs, nouerait le contredire
lorsqu'il affirme notre attachement profond
à cette Triple-Entente, laquelle en face de
la Triple-Alliance, maintient l'équilibre
européen et sert de frein à de brutales
ambitions et à d'iniques tentatives d'op-
pression.
Il est très naturel que nos amis et nos
alliés suivent avec intérêt ce qui se passe
chez nous, car ils ont le droit de réclamer
l'appui que nous leur avons promis au cas
d'un conflit général. On comprend fort
bien qu'ils ne pourraient poursuivre les
relations actuelles avec un Gouvernement
qui affaiblirait notre armée et dilapiderait
nos finances. Mais devons -nous les rendre
responsables de certaines... pressions
exercées par des personnalités non quali-
fiées et qui prétendaient nous imposer soit
un Gouvernement à leur gré, soit des
déclarations contraires aux volontés de la
nation ?
Nous ne reconnaissons à personne le
droit de s'ingérer dans les directions de
notre politique intérieure, et il nous était
permis de considérer comme intempestive
la manifestation de M. Paléologue, qui,
ambassadeur de France, prétendait nous
empêcher de discuter librement la façon
dont nous entendons organiser la défense
ahls
nationale et répondre aux besoins de nos
alliances et de nos amitiés.
C'est un détestable paradoxe que de
prêter à ses adversaires des sentiments
anormaux. Cependant, il est de mode,
dans certains milieux, de croire et de dire
que tout « deux-anniste » est un mauvais
patriote qui veut affaiblir la France, la
séparer d'avec ceux qui, en cas de conflit,
seraient nos appuis et qu'en un mot les
adversaires des 3 ans sont prêts à se jeter
aux genoux de l'Allemagne.
Dé telles affirmations ne se discutent
pas : on ne raisonne pas avec l'absurde.
N importe-lequel des « deux annistes »
prononcerait lui aussi, en l'occurence, les
mêmes paroles que celles qu'a prononcées
M. Viviani, paroles de respect et de con-
fiance envers ceux qui sont à côté de nous ;
paroles de fierté envers nos ennemis.
Nos divisions ne doivent pas être un
article d'exportation. Il faudra bien qu'on
le comprenne dans notre pays.
asos—
A l liés quand même I
La presse cléricale et nationaliste sem-
ble exulter. Il paraît que non seulement
radicaux et socialistes, sont prêts à en
venir aux mains, mais que, par surcroît,
ils ont creusé de leurs propres mains des
fossés profonds qui les empêcheront à
jamais de se rejoindre. Les trous meur-
triers creusés dans Paris par les récents
orages ne sont rien auprès des précipices
et des abîmes qui séparent désormais les
membres du parti radical socialiste.
Ce n'est pas sans que nos lèvres esquissent
un sourire ironique que nous lisons
ces niaiseries de consolation dans les
journaux de sacristie qui tentent un
dernier effort pour laisser croire à leurs
lecteurs que leur puissance d'antan n'est
pas encore tout à fait annihilée et peut
renaître des cendres qui restent chaudes.
Il faut cependant que nos confrères,
organes des partis de réaction, se déci-
dent à rédiger une bonne et définitive
lettre d'avis mortuaire. Les élections
dernières ont scellé la pierre tom-
bale sur tous ceux qui avaient essayé
ouvertement, avec l'aide de moyens
détournés, d'assurer le triomphe du passé
sur l'avenir. Les rétrogrades de toutes
étiquettes et de tous masques ont mordu
la poussière lors de leur dernière ren-
contre devant le suffrage universel et
l'heure de rompre des lances n'est plus ;
on ne se bat pas contre des cadavres.
Il semble que nous venons d'assister —
et la comparaison que nous osons n'est
peut-être pas sans analogie — à un de ces
formidables duels qui ont illustré l'épo-
que des d'Artagnan, des Porthos, des
Athos et des Aramis.
Lorsque l'un d'entre eux se battait, ses
amis, témoins, mettaient aussitôt flam-
berge au vent et engageaient le combat
pour leur propre compte. Puis, la ren-
contre terminée, et chacun ayant parfois
payé de son sang son témoignage d'amitié,
nos mousquetaires se querellaient entre
eux. Mais ces querelles ne duraient guère,
n'avaient aucune conséquence et les quatre
lames, les quatres coeurs se retrouvaient
amis et solidaires dès qu'à l'horizon s'es-
tompait l'ombre d'un quelconque adver-
saire.
Il en va de même aujourd'hui dans nos
partis de gauche. Que la réaction cléricale
et nationaliste essaye un retour offensif et
aussitôt disparaîtront tous ces semblants
de désunion dont elle se gausse. Nous
nous chamaillons et nous nous chamaille-
rons peut-être encore, mais, devant l'en-
nemi, nous nous retrouverons étroitement
unis demain comme hier.
Il n'est peut-être pas inutile de le répé-
ter très haut afin qu'il soit démontré com-
bien sont superficielles nos présentes
querelles d'alliés quand même.
earatiegg
Pour notre Marine
Critiques mal fondées
Dans les considérations qu'il a présen-
tées à l'occasion du budget de 1914, M. le
sénateur Aimond, rapporteur général du
budget, a indiqué que la transformation de
la Direction de la Marine Marchande en
Sous Secrétariat d'Etat avait coûté, d'une
année à l'autre, dix mi l lion s de francs ,
Samedi 27 Juin 1914
P .A . rrondisse enen t des
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDACTEUR- GÉRANT : Vaièr e IVE T :11"
Place de la Liberté
On voit par cet exemple, conclut M. Aimond,
les végétations touffues prendre racine sur le
terrain budgétaire, se développer à leur aise, et
absorber, en fin de compte, le plus clair de nos
ressources.
L'inexactitude de cette assertion n'a pas
manqué de frapper tous ceux qui s'intéres-
sent à la création d'un Ministère de la Ma-
rine Marchande autonome. Mais il appar-
tenait au chef de ce nouvel organisme de
faire prompte justice d'allégations qui ne
reposent sur aucun fondement. Aussi, dans
une lettre qu'il vient d'adresser au rappor-
teur général du budget, M. Ajam s'est il
empressé de lui prouver combien sa reli-
gion avait été mal renseignée.
« Il y a, à la vérité, lui écrit il. un écart
d'une dizaine de millions entre les dépen-
ses de la Marine Marchande en 1912, et
celles qui sont prévues pour l'exercice
1914. Mais la création du Sous-Secrétariat
d'Etat n'est pour rien dans cette augmen-
tation de dépenses, due à l'application d3
lois votées antérieurement à cette création,
ou à l'exécution d'engagements pris par le
Parlement. »
L'amélioration des soldes des officiers et
des traitements de divers personnels, l'ap-
plication des lois de 1902 et 1906 sur les
primes à la Marine Marchande, celle des
lois de 1911 sur les conventions postales.
celle enfin du 14 juillet 1908 sur les pen-
sions de la Caisse des Invalides représen-
tent ensemble exactement 10.280 000 fr.
« II est de toute évidence, dit M. Ajam,
que ces augmentations se seraient produi-
tes sous toute autre forme de répartition
des services. » Seulement, avec l'éparpil
lement des dépenses de la Marine Mar-
chande à travers les budgets de plusieurs
Ministères, on ne pouvait jusqu'ici se
rendre exactement compte de l'importance
réelle des sacrifices consentis en faveur de
cette branche de l'activité nationale. C'est
grâce à la concentration des services qu'une
vive clarté a été enfin projetée sur cette
partie des dépenses budgétaires, et l'utilité
du Sous Secrétariat d Etat trouve ainsi
sa première justification dans la façon
dont il -sert la cause de la sincérité des
comptes.
Mais ce Sous-Secrétariat auquel il est
impossible, comme on le voit, d'adresser
le reproche de « coûter d'une année à
l'autre dix millions de francs e a rendu
bien d'autres services. Eu quelques mois,
un effort considérable a été accompli pour
la mise au point d'une législation dont
beaucoup de dispositions n'étaient plus en
accord avec les exigences de la marine
moderne ; les questions économiques ont
été étudiées avec une rapidité et un esprit
de suite qu'on ne pouvait demander à des
services épars dans plusieurs départe-
ments ministériels ; les différends entre
les armateurs et les inscrits ont été réglés
à ; d'une manière générale la
confiance est revenue chez tous ceux,
employeurs et employés, qui vivent des
industries maritimes.
Tels sont les premiers résultats obtenus,
et vraiment, quand on constate qu'ils n'ont
exigé qu'une dépensesupplémentaired'une
quarantaine de mille franco, on ne saurait
dire qu'ils ont été payés trop cher. La vé-
rité, c'est au contraire que, si on veut con-
solider le foyer où la Marine Marchande
viendra puiser une forte et décisive impul-
sion, il faut le doter plus largement.
M. Ajam estime à 120 000 francs la
somme qui est indispensable pour permet-
tre à l'organisme nouveau de produire
tous ses fruits. C'est cette somme qu'il
demande au projet da budget de 1915
Elle est loin, on le voit, encore, des millihns
que M. le sénateur Aimond croyait
déjà engloutis dans la création du Sous-
Secrétariat d Etat de la Marine Marchande.
Et si l'on veut mesurer désormais les cré-
dits aux services rendus par les divers
Ministères, à l'accroissement qu'ils procu
rent à la prospérité du pays, aux progrès
qu'ils font réaliser dans le domaine écono
mique et sur le grand marché commercial
du inonde, si l'on veut aussi tenir compte
de l'impérieuse nécessité où nous nous
trouvons de lutter contre la soif de gain et
d'échange qui enfièvre nos concurrents
sur toutes les mers, je suis tranquille, ce
n'est pas dans le Ministère de la Marine
Marchande, si parcimonieusement consti-
tué, que les chercheurs d'économies trou-
veront à glaner. Il faudra qu'ils aillent
sous un autre toit que celui de « cette
maison du boulevard Montparnasse, si
inattendue et déconcertante pour les pro-
meneurs ou les bureaucrates », dont le
luxe et le confortable n'auront pas dû,
assurément, dicter le choix du premier
occupant.
03.81REEreettROSSEMelle
IL LAURIER,
Commissaire en chef de la Marine en retraite.
CHRONIQUE LOCALE
L'Election des Sables validée
La deuxième sous-commission du 11s
Bureau, dans sa réunion de mardi, a con-
clu à la validation de M. le docteur Raoul
Pacaud, député de la première circons-
cription des Sables d'Olonne.
fitiour (ruile Eleelion
Les réactionnaires, décidément incon
solables depuis l'échec subi par leur can-
didat le 26 avril dernier, continuent, tfis-
toire de se donner du coeur au ventre, sans
doute, à bluffer avec une audace à nulle
autre pareille.
Prenant, suivant une vieille habitude,
leur désir pour la réalité, ils crient à tous
les échos que l'invalidation du sympathi-
que Dr Pacaud ne fait aucun doute, qu'elle
est absolument certaine, et que dans peu
de mois, au plus tard... à la chute des
feuilles, il faudra procéder à de nouvelles
élections. Seulement, voilà déjà tant de
fois que les journaux cléricaux usent de
ce procédé, tant de fois qu'ils répandent
la fausse nouvelle, que leurs lecteurs,
assurent on, vraisemblablement désabu-
sés, hochent la tête et disent : « Non, non...
ea ne prend pas!
Tout d'abord ce fut, pendant les semai-
nes qui précédèrent l'élection législative,
des assurances réitérées de victoires
triomphales. On avait semé l'or et l'argent
avec une prodigalité inouïe ; aux Sables,
dans la plupart dos quartiers de la ville et
de La Chaume, le vin, nuit et jour coula
à flots. Tandis que le Dr Pacaud, que
n'alimentait aucune caisse noire, se con-
tentait d'essayer de convaincre les électeurs,
par la parole et par la plume, en
organisant, seul ou presque seul, de
modestes réunions, une nuée d'agents
cléricaux parcouraient les diverses parties
de la circonscription, le gousset bien
garni et la langue bien... pendue 1 C'était
la lutte du pot de terre et du pot de fer et
notre malheureux ami devait, de toute
évidence, sortir écrabouillé de t'aventure.
Hélas! — trois fois hélas I — en dépit de
l'abominable campagne menée par la
réaction, M. IIenri Bazire, le soir du
26 avril, mordit piteusement la pous-
sière!
Battus et.., pas contents, les réaction-
naires payérent d'audace : le lendemain
même, la L ib r e Pa ro l e , organe du candidat
blaeboulé, était distribuée gratuitement
dans toutes les maisons des Sables et de
La Chaume. Dans un article venimeux —
où l'on sentait perçer la rage et le dépit —
Joseph Deneb, avocat chargé de la défense
d'Henri Bazire, déclarait Solennellement
qu'il y avait- eu... erreur, que le véritab'e
élu n'était pas, comme les braves gens le
croyaient à tort, M. Pacaud mais bien son
compère Henri et que, sous trois jours, la
Commission de recensement allait remet-
tre les choses au point I
C'était sûr : aucun doute ne pouvait
subsister à cet égard : la Commission
chargée, au chef-lieu du département de
vérifier les 'opérations électorales — que
l'on savait composée d'amis dévoués —
proclamerait, à la barbe et au nez des
blocards stupéfaits, que le candidat qui,
dans la première circonscription des Sa-
bles, avait, le 26 avril dernier, recueilli la
majorité des suffrages, n'était autre
qu'Henri Bazire III
La Libre Paro le et, aptes ce journal,
l ' É to i le et le Co urri er, l'affirmait de la façon
la plus nette et la plus catégorique. Hélas I
— quatre fois hélas I — il fallut une fois
de plus, déchanter I Battu le 26 avril,
Bazire le fut à nouveau le 30 du même
mois. Bien mieux, la Commission de
recensement, après un examen approfondi
des procès-verbaux, augmenta de
N° 1575
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. RoCHE-JoURDAM,
imprimeur de la 'Vendée Répu blica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p, les Annonces périodiques ou continue.
(Ha les- d1 ' il:Monne
Téléphone 1-4.4
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION -
do i t ê tre adress é à H. Val èr e HA THE , R é dac t e ur-Gé ran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté. •
deux voix le chiffre de la majorité acquise
au Dr Pacaud 1
Après
.*
de semblables camouflets vous
pensez peut-être, lecteurs, que les réac-
tionnaires allaient enfin se tenir tranquilles
et faire... le mort, du moins pendant quel-
que temps? Profonde erreur : voici que,
de nouveau, le bluff recommence. De
nouveau, la L ib re Pa ro le afi rme sérieusement
que la Chambre va prononcer l'inva-
lidation du Dr Pacaud. D'après la juris-
prudence adoptée, en toute connaissance
de cause par la Chambre, grâce à l'inter-
vention de M Denais, la majorité absolue
doit être calculée en comptant, parmi les
suffrages exprimés des bulletins déclarés
nuls mais non annexés :
C'est donc la procédure, écrit le rédacteur
du journal nationaliste, qui s'impose désormais
au rapporteur de l'élection des Sables•d'Olonne,
M. Albert Grodet.
Il doit conclure, il ne peut pas ne pas con-
clure que la Commission de recensement de
la Vendée a omis, à tort, de faire figurer dans
le calcul de la majorité absolue les 40 bulletins
de la ville des Sables non représentés devant
la Commission.
Or, si l'on ajoute les 40 bulletins aux suffra•
ges exprimés le 26 avril dans la 1°° circons-
cription des Sables-d'Olonne, M. Pacaud n'a
pas o b t en u la mo i t ié d e s s uffrages p l u s u n ,
c'est-à-dire qu'il n'a pas été Mu.
Telles ne sauraient manquer d'étre les con-
clusions du rapporteur du 11° bureau et la
Chambre ne pourra — en logique comme
en équité — se soustraire au devoir de les
ratifier puisque c'est elle-même qui a établi,
a fixé et proclamé, hier, le principe de droit
électoral dont MM. René Besnard et Joseph
Denais lui signalaient l'importance.
L'élection des Sables-d'Olonne sera donc
annulée et M. Pacaud devra retourner devant
les électeurs.
Eh bien I nous n'hésitons pas à le décla-
rer et les événements, sous peu de jours,
nous donneront raison : que quoi qu'en
pense et quoiqu'en dise la L ib re Pa role, la
Chambre, conformément aux conclusions
de la Sous-Commission chargée d'exami-
ner l'élection des Sables, proclamera M.
Raoul Pacaud, député de la Vendée. Le
candidat des curés et les journaux ét• sa
solde en seront pour leur bluff et leurs
mensonges. Et, comme on dit au Palais :
ce sera justice!
PAUL SABLÉ.
LA MARINE MARCHANDE
Au Conseil Supérieur
Nous avons appris avec un vif plaisir le
maintien du Sous Secrétariat d'Etat de la
Marine Marchande alors que certain pro-
jet de combinaison ministérielle nous
avait fait craindre au début du mois sa
suppression.
Les Inscrits sont tout à fait favorables à
cette institution dont ils attendent avec
raison beaucoup de bien et qui a déjà
servi utilement la cause des marins.
M. de Monzie qui fut le premier titu-
laire de l'important portefeuille de la
Marine Marchande sut organiser habile-
ment, au lendemain du décret du 29 mars
1913, l'administratration nouvelle. Son
successeur, M. Ajam, a maintenu l'in-
pulsion active donnée aux services. Ré-
jouissons nous que le même Sous-Secré-
taire d'Etat soit demeuré en fonctions en
sorte que s'établissent des traditions soli-
des et une méthode de travail qui per-
mettront de réaliser des réformes heu-
reuses.
Il faut dire que les questions à étudier
et à résoudre sont fort nombreuses.
Pour l'examen de celles-ci et la marche
du service trois directions centrales ont
d'abord été constituées. Puis un décret du
5 juin 1914 a institué un « Conseil supé-
rieur de la Marine Marchande » dans le-
quel fusionnent divers Conseils et Commissions
organisées antérieurement. Il
compte des membres de droit 8 sénateurs,
13 députés, 3 conseillers d'Etat, et 60
membres nommés par décret. Au nombre
de ceux ci notre compatriote, M. Gracieux
Rabilier a été désigné, Heureux de ce
choix qui fait honneur aux Sables-d'O-
lonne, nous félicitons bien sincèrement le
Ad sosnetml ab lpé re é ss ee rnac ef oa rut sein u t il e de
cette grande
à
itsqui pourra grâce à sa grande
e
rendre aux pêcheurs de réels
services,

Les problèmes qui se posent sont d'une
capitale importance et d'une extrême ur•
gente. Les plus graves méritent d'être
signalés à nos lecteurs qui s'intéressent
particulièrement aux choses de la Marine.
C'est d'abord le développement de notre
flotte de commerce. Les marines étran-
gères progressent malheureusement beau-
coup plus vite que la nôtre. De 1900 à
1908, alors que notre tonnage brut à vapeur
augmentait seulement de 40 0/0, il aug-
mentait de 70 e/e pour l'Allemagne et de
85 'Vo en Noswège. On a calculé que notre
pavillon perd au moins pour trois cents
millions de fret fourni par notre pays et
dirigé par des courtiers sur des navires
étrangers. Une pareille constatation de
vrait stimuler grandement l'initiative des
armateurs français.
Les pêches maritimes méritent de rete-
nir constamment l'attention des Pouvoirs
publics. Sur l'initiative heureuse du Sous-
Secrétariat de la Marine Marchande une
exposition de l'industrie de la pêche vient
de s'ouvrir à Boulogne. Celle-ci est très
intéressante parce qu'elle permettra de
conaaîlre notamment les avantages pour
les embarcations de pêche des moteurs à
combustion interne et des moteurs à explo-
sion. L'exposition aura cette précieuse
conséquence de vulgariser le moteur marin
lequel donnera des facilités qui n'appar-
tiennent pas aux chalutiers à vapeur. Elle
ana citera utilement l'initiative des cons-
tructeurs français et des marins pêcheurs.
Il faut regretter que les fabricants de con-
serves de sardines n'aient pas exposé à
Boulogne d'autant que les progrès de leur
industrie et la solution de la crise sardi-
nière importe grandement à la population
maritime et au commerce français. On a
justement dans cette exposition fait une
place importante à la section du froid
industriel dans laquelle sont présentés les
divers moyens de transport par voie ferrée
et de la conservation eh magasin du pois-
son. La conservation des sardines par le
froid aiderait à la solution de la crise
sardinière.
N'oublions point de noter combien est
urgent l'examen des conséquences que
doit avoir sur notre Marine Marchande
l'ouverture du Canal de Panama. Le Sous-
Secrétariat d'Etat devra prendre en consé-
quence des initiatives en vue par exemple
Ue l'aménagement de certains ports colo-
niaux, comme l'Allemagne et l'Angleterre
se préoempent de le faire. La concurrence
économique sera désormais très active
dans le Pacifique. Il est nécessaire que
nous soyons préparés pour cette lutte.
Une loi de 1912 a réorganisé le Crédit
maritime. Récemment des inspecteurs du
Crédit maritime ont été nommés. Nous
félicitons M. Théry, l'administrateur du
quartier des Sables d'Olonne, d'avoir été
désigné parmi ceux ci. Son activité et
celle de ses collègues contribueront gran-
dement, nous l'espérons, à multiplier les
Caisses de Crédit dans les divers arron-
dissements maritimes.
Les encouragements pécuniaires nom-
breux et importants que donne I Etat en
subventions aux compagnies de naviga-
tion, en primes à la construction des na-
vires, en subventions à la Caisse des Inva-
lides de la Marine, en primes de vitesse,
etc., doivent être distribués avec beau-
coup de discernement et suivant des règles
mûrement réfléchies.
Latutonomie administrative de nos ports
et leur outillage doivent être des sujets
d'études constamment repris. Aucun des
ports ne doit être négligé ni les plus
grands ni ceux qui moins importants sont
comme celui des Sables d'un intérêt indé-
niable. Dans les uns et les autres des tra-
vaux s'imposent. Ils seraient parfois très
peu coûteux et cependant fort utiles comme
le déroctage à effectuer à l'extrémité de la
petite jetée des Sables.
Nous ne doutons pas que le Sous- Secré-
tariat d'Etat de la Marine Marchande ne
travaille utilement à la prospérité de notre
marine et au développement de notre
commerce extérieur. La tâche est lourde
et de longue haleine. Il ne faut pas perdre
une minute ni reculer devant aucun effort.
Feuilleton de la Vendée R épub l ica ine 6
LA PETITE
PAR
George® 1P1.1.

....anattelleSaltaarit
aratente
PERSONNEL. - MM. Robert, costumier ;
Gotmans, souffleur; Penot, machiniste; Viol-
Mau, coiffeur ; M.. Robert, habilleuse ; Costu-
mes de la Maison Chanteau, du Mans ; Perru-
ques de Dayan, théâtre d'Angers.
RÉPERTOIRE. - Opéra s . - La Vie de Bo-
hème; Paillasse; Carmen ; Mireille; Faust;
Les Pêcheurs de Perles.
Opére t t e s . - Les Saltimbanques; La Petite
Bohème; Boccace ; Véronique; Madame Fa-
vart; Choncffette; Les Mousquetaires au Cou-
vent.
TOURNÉES DE PASSAGE. - Les Deux Ca-
nards (Barat); La Victime (Chartier); Le
Procureur Hallers (Gémier).
Grands Bals; Sauteries, tango et danses
nouvelles; Bals d'enfants (M. Tété, profes-
seur de danse. - Skating ; tennis, dans le
parc (Direction Robert.)
Les plus longs jours de l'année
Nous jouissions cette semaine des plus
longs jours de l'année.
Le soleil qui se levait encore jeudi à
3 h. 59' pour se coucher à 8 h. 5', conti-
nuera bien encore jusqu'au 2 juillet à se
coucher officiellement à 8 h. 5', mais il
deviendra plus paresseux le matin, puis-
qu'aujourd'hui, demain et dimanche, il ne
se lèvera plus qu'à 4 heures ; puis les
jours commenceront à baisser sensible-
ment pour arriver à la fin du mois de
juillet à une décroissance de 57 minutes,
Les Villes Mendiantes
Nous avons signalé l'énergique campa-
gne menée par le Touring Club de France
contre certaines villes qui perçoivent, à
l'entrée, des taxes forfaitaires ou des droits
sur l'essence contenue dans les réservoirs
des automobiles de tourisme.
Le Touring-Club nous informe que la
Municipalité de Montluçon, cédant aux
sollicitations de nombreux commerçants
de la ville, vient de supprimer toutes
perceptions de ce genre. Nos très vives
félicitationsà la Munici petite de Montluçon.
Accident mortel
Hier soir, vers 5 heures, alors que la
goélette Pe r ros ieu, capitaine Denis, de
Paimpol, était en déchargetnent dans le
bassin à flot des Sables, un madrier de
9m de long sur 0.08 d'épaisseur, supporté
par un chevalet et le gui de misaine, a
dérapé par suite d'un remous provoqué
par l'entrée du vapeur S tokes fe y .
Le lourd madrier est tombé sur le novice
de la goélette : Boniort (Pierre-Marie),
14 ans, qui était penché sur l'isoloir du
panneau de la cale. Il a eu le crâne frac-
turé et la mort a été instantanée.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par Mn' Moreau, cours Dupont, un
portemonnaie contenant une petite somme.
Par le jeune André Belz, apprenti typo-
graphe, impasse des Francs Maçons, une
boucle d'oreille en or qu'il a remise à sa
propriétaire.
Par M. Cloutour, employé à l'épicerie
Bontemps, une pièce d'or.
Par M. Pénigaud, gendarme de marine,
rue Napoléon, une montre en argent,
Par M. Charbonnier, notaire, rue Bisson,
une paire de lunettes.
Par M. Vives, marchand de primeurs,
rue du Pilori, un sac à main.
Par M. Couffin, comptable à la Poisson-
nerie, une bague eu or d'enfant.
Accidents du travail
M. Clément Dépoulaia, 18 ans, avenue
Paul Baudry, maçon chez M. Gédéon Boré,
s'est fait une entorse au pied gauche en
glissant sur un madrier,
8 jours d'incapacité, sauf complications,
d'après M. le Dr Pales.
M.. Marie-Louise Fouquet, 24 ans, des
Filées d'Olonne, travaillant à l'usine Sau-
piquet, a été piquée au pouce droit par un
gril, la plaie s'étant infectée, un abcès
s'est produit.
6 jours, sauf complications, Dr Manne,
M. Jean Delaire, 47 ans, rue du Douaire,
à La Chaume, employé à l'usine Béziers,
a été blessé à l'index droit par une chaîne
de treuil.
10 jours, d'après M. le Dr Canteteau.
M. Poupin, du Château d'Olonue, ma-
noeuvre plâtrier chez M. Pineau, s'est
coupé profondément deux doigts de la
main gauche en fabriquant des agglo-
mérés de ciment.
10 jours d'incapacité.
M. Emile Rabail, place du Commerce,
boulanger chez M. Mathé, a été blessé au
poignet droit par le bras du pétrin méca-
nique.
15 jours, sauf complications.
Le jeune Roger Gauvrit, 15 ans, apprenti
plâtrier chez M. Madras, a reçu un baquet
à plâtre sur le pied gauche.
15 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Gaucher.
M. Henri Rochet, 38 ans, de La Chaume,
manoeuvre à l'usine Blavzy-Ouest, étant
monté sur un madrier pour décharger un
wagon de briquettes, est tombé et s'est
contusionné le poignet droit,
8 jours, sauf complications, d'après M.
le Dr Pales,
M. Pierre Baussay, rue Paul-Baudry,
journalier à l'usine Caillé et Morio, s'est
piqué à la main gauche en manutention-
nant des caisses de sardines et la plaie
s'est infectée,
15 jours, sauf complications, d'après
M. le Dr Canteteau.
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse contre les nommés Lefort
(Constant), 49 ans, journalier, rue du
Sémaphore, à La Chaume ; Guillaume (Ju
lien), 38 ans, marin, à Gavre (Morbihan);
Le Fez (Théophile), 28 ans, marin, quai
du Commerce.
Pour vente dans les rues avant l'heure
réglementaire contre Louis Chêne, reven-
deur, rue Pépin.
Casino des Pins
Dimanche 28 juin 1914, à l'occasion de
la clôture hivernale, grand Bal de Sa-
biaises avec Concours de Danses et de
Costumes. Distribution de nombleaux Prix,
LES CONCERTS
au Café des Bains e t du P ier ro t Gourmand
M. HUGUENY 1101.1S annonce qu'il com-
mence ses concerts le mercredi ter juillet
et tous les jours de 1 h. 1/4 à 2 h. 1/4, de
5 h. à 7 h. et de 8 h. 1/2 à 10 he 3/4.
Nous ne pouvons qu'applaudir à l'heu-
reuse initiative du Café des Ba i ns, de nous
offrir cette agréable distraction avant
l'arrivée des baigneurs.
M. Hugueny a engagé un orchestre de
premier ordre, il sera dirigé par M. J.
Loudet te, lauréat du conservatoire de
Paris, compositeur et membre de la
Société des auteurs.
Il y aura certainement foule dans ce bel
Etablissement où tout y est agréable : ses
jolies terrasses, ses excellentes glaces et
pàtisseries, et où les consommateurs sont
toujours servis dans les marques deman-
dées.
Grand-Prix de Paris
A l'occasion du Grand Prix de Paris,
l'Administration des Chemins de fer de
l'Etat mettra en marche, à destination de
Paris, un train spécial à prix très réduits,
composé de voitures de 2° et de 3° classes
seulement.
A l l er . - Départ des Sables, samedi 27
juin, à 17 h. 55; arrivée à Paris-Montpar-
nasse, le 28 vers 5 heures 40.
Re to ur . - Départ de Paris, lundi 29, à
22 h. 40; arrivée aux Sables-d'Olonne à
9 h, 46.
Prix d e s P laces (aller et retour). - Les
Sables-d'Olonne, La Mothe Achard, Les
Clouzeaux : 2' cl., 14 fr. ; 3. cl., 9 fr.
lit CAPITALISATION
SOCIÊTÊ ANONYME (FOND1:E EN 1585)
Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat
S iég e Socia l 3 , ru e Louis - l e - Grand, Par is
Capital Social 5 Millions de francs
En souscrivant des Bons d'Epargne de La
Cap i talisat ion , on constitue un capital par de
minimes versements (1 fr. à 5 fr. par mois);
échéances (33 à 12 ans).
Tirages m ens u e l s g aran t i s , indépendants
des bénéfices.
7 5 .1, des b énéfice s du compte de Bons
d'Epargne distribués aux porteurs individuel-
lement dès que la part de chacun atteint 1 fr.
Sécur i t é abs o lue . En outre des réserves
mathématiques et de garantie prescrites par
la loi, La Capi t a lisatio n est la seu l e des
Sociétés similaires qui possède un capital-
actions de 5 m i l l ions , des réserves supplé-
mentaires de 2 m i l l ions e t d emi et dont les
bilans ne contiennent pas de comptes à amor-
tir. Aucune Société ne mérite aussi complète-
ment la confiance des Epargnants (26r année
d'existence).
A l'occasion de s on é tab l i s s em en t défini t if
aux Sa b le s - d 'Ol onn e , M . Franc is HER A UD ,
agen t gén éra l , o ffre gra c ieu s em en t ci l eur no u -
veaux So u scr ip t e ur s des Bon s d 'Ep argne d e La
Capitalisation, un t icke t d ' en t rée g ra tu i te au
Splendid Cinéma d es Sa b les d 'O l onn e .
Pour souscrire et pour renseignements,
s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD, agent
général, Vi l la S im one, 7, rue Montebello
(près la place de la Liberté), aux Sables-
d'Olonne.
8e A NIN I V ElISA IIIE
Nous avons l'honneur d'informer nos
lectrices que la Direction des Nouv e l l e s
G a l e ries organise comme les années précé-
dentes uneVente-Réclame sensation-
nelle pour marquer le 8e anniversaire de
l'ouverture des Magasins.
Nous sommes en mesure d'affirmer
qu'elle dépassera comme importance, tou-
tes les précédentes ; une quantité considé-
rable d'articles de toutes sortes ayant été
achetée en prévision de cela et devant être
absolument sacrifiée.
Une PRIME d'une réelle valeur sera
offerte aux acheteurs en souvenir de cet
anniversaire.
Elle est, paraît il, encore plus belle que
celle des années précédentes : nous en
donnerons la gravure dans notre prochain
numéro.
Monne
Banquet démocratique. - A l'oc
casion de la Fête Nationale, un banquet
démocratique aura lieu, le dimanche 19
juillet, à 6 heures du soir, sous la prési-
dence de M. Villey, le sympathique sous-
préfet des Sables.
Les souscriptions seront reçues à la
Mairie jusqu'au 10 juillet. Prix : 3 francs
par tête.
- Conseil Municipal (sui te) . -- Che -
m in s v ic inaux o rdin a ires . - Le Conseil vote
le budget primitif des chemins vicinaux
ordinaires pour 1915 et le chapitre addi-
tionnel de 1914 qui demeurent établis
ainsi qu'il suit : Chapitre additionnel,
recettes 728 fr. 92 ; dépenses 728 fr. 92.
Budget de 1915: recettes 8.230 fr, ; dépen-
ses 8 230 fr. Le Conseil refuse de voter les
3 centimes supplémentaires réclamés par
la service vicinal.
R ép ara tions d e s C hemin s . - Il est procédé
à la répartition de la somme libre au bud-
get pour la répartition des chemins ruraux
reconnus et non reconnus de la Commune.
Le Conseil vote les sommes suivantes
1° Chemins reconnus de La Guérinière à
La Mérinière; 60 fr. ; de La Vannerie au
Château, 60 fr. ; des Filées à La Bardinière,
80 fr.; de L'Allerie à Sauveterre, 50 fr.; de
La Mérinière à La Jarillère, 40 fr.; de La
Girvière à (Yonne, 80 fr.; de L'Aurière aux
Chinons, 40 fr. ; de La Routière à La
Grande-Garlière, 40 fr ; de La Bréchoire,
40 francs ;
2° Chemins non reconnus : de La Coche-
tière, 40 fr.; de La Bréchoire (en dehors
du hameau), 30 fr.; du puits du Prou, 60
fr.; de La Plante, 40 fr.; de la Fruchar-
dière, 30 fr ; du Moulin à Bejie, 40 fr.; des
Reloua, 40 fr.; de La Douve, 60 fr. ; de
Favriou, 20 mètres cubes de pierre et 40
fr.; de La Mine, 55 fr.; de La Fonsauze,
40 fr.; rues de L'Aurière, 40 fr.; des Sables
au Château, 50 fr.; du Ruisseau au Pinier,
10 Ir.; de La Vannerie à La Gillerie, 20 fr.;
du Ruisseau aux Carrières, 40 fr.; de Ra-
baudière, 40 free de La Maisonnette de
Rabaudière à La Garns,udière, 40 fr.; de
La Glacière, 15 fr.; du Chail, 10 fr.; de
L'Allerie au Désert, 15 fr.; du Cormier, 8m
de pierre ; village de la Vannerie, 6m de
pierre ; de Fontaine Lamourette, .im de
pierre ; du Pré Moine, 10 fr.; de Liteau,
20m de pierre ; de Gravouillas, 10m de
pierre ; de Maison-Neuve, 40 francs.
- Construction de Caniveaux. -
Le Conseil vote une somme de 300 fr. pour
la construction de caniveaux, savoir : cani
veaux à La Bauduère, 75 fr.; à La Routière,
75 fr.; à La Garlière, 75 fr,; à La Vanne-
rie 75 francs.
M. le Maire fait connaître au Conseil que
lorsque ces travaux seront terminés et pa-
yés, il restera en caisse une somme libre de
1 000 fr. qui pourra être employée l'année
prochaine à la réparation des chemins. La
Conseil, conformément à la proposition
du Maire décile de réserver ces 1.000 fr.
pour 1915. M. le Maire invde ses collègues
à frire dilligence pour que les soma' ee
votée à cette séance soient employées à la
réparation des chemins le plus tôt possi-
ble et notamment avant la fin de l'année.
No uveaux Chemin s . - Le Conseil, sur la
proposition d uMaire, vote la reconnaissance
des 5 chemins non reconnus suivants:1°che•
min de la Forgerie à la Mer (traverse de
la forêt), prolongement du nouveau che-
min vicinal de La Vannerie à La Forgerie
par La Girvière ; 2° Chemin de Sauveterre
à la Mer et aux Roches-Noires (traverse de
forêt), prolongement du chemin vicinal de
Sauveterre ; 3° chemin des Granges à la
Mer et au Havre (traverse de la forêt) ; 4°
prolongement du chemin des Filées à La
Bardinière jusqu'à la limite du Château-
d'Olonne ; 5e prolongement du chemin de
la Vannerie au Château-d'Olonne jusqu'à
la limite de la commune,
Le Conseil prie le Service vicinal de
vouloir bien, dans le plus bref délai,
dresser les plans de ces nouveaux chemins
appelés à rendre les plus grands services
à la population et provoquer la mise à
l'enquête prévue par les règlements.
- Etat-Civil (du 18 au 25 juin). -
lVaiS san ce . - René - Célestin- Raymond Bil
Ion, fils de Alfred-Hippolyte et de Celas
tins- Henriette -Marie Cloutour, à Gazé.
M ariages . - Lézin- Ludovic Orgereau et
Clémentine-Armance-Virginie Barbeau, à
L'Allerie. - Eugène-Henri-Clément Poi-
roux et Maria Antoinette-Armandine Ra-
biller à Grandchamp.
Château-d'Olonne
Enquête. - Au Château- d'Olonne, par
arrêté préfectoral,M. Ernest Boutolleau est
nommé commissaire pour l'enquête qui
doit être ouverte dans la commune en vue
de l'ouverture et de la fixation du tracé du
chemin vicinal ordinaire n° 10, des Sables-
d'Olonne au Cayola, partie comprise entre
le chemin vicinal ordinaire n.2 des Sables
et le chemin vicinal ordinaire du Château-
d (Yonne n° 2, sur une longueur de 3 kilo
mètres 155 mètres.
'Falniont
Election d'un Adjoint. - M. Raclet
a été élu adjoint e n remplacement de M.
Maquignon,décédé.Toutes nos félicitations
au nouvel adjoint.
Landevielife
Elections Complémentaires.- Des
élections municipales ont eu lieu dimanche
dans notre commune. Elles avaient lieu à
la suite de la démission du Maire et de
l'Adjoint. Trois conseillers devaient être
désignés. Nous nous réjouissons de l'élec-
tion faite à une grosse majorité de MM.
Guigné (Baptiste), Angibaud (Auguste) et
Richard (Grégoire).
Chapelle-Aehord
Conférence. - Dimanche dernier, M.
le Sous Préfet a fait à l'école de garçons
devant un public nombreux, une confé-
rence sur le crédit agricole. Il a retracé
l'historique de la caisse locale de La Cba-
pelle-Achard, la plus ancienne du départe
ment de la Vendée qui fut fondée par M.
Lansier, et montré les facilités que donnent
aux cultivateurs les prêts à court terme et
les prêts à long terme consentis par les
caisses de crédit. Avant de terminer, le
conférenciera donné quelques explications
sur le « bien de famille insaisissable ».
eija ri et lesltionsea-ele.eilsents
Comice agricole. - La réunion du
Comice agricole de Saint Jean-Je -Monts a
eu lieu le 20 juin. Un grand nombre de
magnifiques animaux ont été amenés par
les exposants, qui avaient rivalisé de zèle
pour obtenir les meilleurs résultats dans
leur élevage, notamment la section des
vaches laitières et celle des jeunes veaux
niâtes furent fort intéressantes.
Le classement des animaux a été fait
par un jury composé de MM. Gustave Du-
fief, éleveur à Saint Gervais, Grondin, fer-
mier à La Verrie de Challans, Dupont,
fermier au Mompas de Beauvoir-sur-Mer ;
Thibaud, fermier au Monnayés Sallertaine.
Après un excellent repas servi par M.
Avix, les cultivateurs se sont rendus à la
Mairie.
M. Pierre Nauleau, conseiller général,
président du Comice, en termes fort heu-
reux, a adressé toutes ses félicitations aux
lauréats du concours,et les a invités à con-
tinuer à travaillerez vue de l'amélioration
des races d'animaux et à amener un nom-
bre toujours croissant de bêtes de choix
aux expositions.
M. le Sous Préfet a joint ses félicitations
à celles du Président qui a eu le mérite de
fonder ce Comice. Il les a entretenus des
organisations agricoles de mutualité, qui
prospèrent dans le canton et au dégrève-
ment de la propriété foncière assuré par
une loi applicable à partir du 1.r janvier
1915.
Puis lecture du palmarès a été donnée
par le Secrétaire du Comice. De nombreux
prix ont été décernés aux lauréats des di-
verses catégories.
iribnal Correctionnel des Sables
LA 4ENDEE IIEPUBLICAINE
A u d ien c e d u M er c red i 24 Ju in - 1 9 14
L'Affaire François
Le Tribunal rend son jugement dans
l'affaire François : cette dernière, gérante
d'un bar situé. près l'usiné de tramway
des Sables, est acquittée sur le chef de la
contravention, mais condamnée à 25 fr.
d'amende pour le délit.
Menu Vol
En se rendant à la pêche à la « Mine »,
ala.UMPSSIDIStaraManaallaraialaa
deux gamines, Jeanne Delafond, 14 ans et
Nadine Barbeau, 18 ans, journalière aux
Sables, s'emparèrent de plusieurs paires
do bas et d'un foulard qui séchaient sur
un buisson.
Jeanne Delafond est acquittée comme
ayant sans agi discernement ; Nadine Bar-
beau est condamnés à 24 heures de prison
avec sursis.
Toujours la Pêche défendue !
Armande B trbea d, 16 ans, sa soeur
Germaine 13 ans, et la femme Barbeau
mère, journalière aux Sables, ont péché
des coquillages dans l'avant-port. Les
deux gamines sont acquittées comme
ayant agi sans discernement, mais la mère
est condamnée à 25 francs d'amende avec
sursis.
Chien hargneux
M. Gouraud (Louis), 37 ans, cultivateur
à Noirmoutier, possède un chien particu-
lièrement hargneux. Il mordit certain
jour son voisin, Raymondeau, au mollet :
le sang coula et le blessé porta plainte au
Parquet. Gouraud est donc poursuivi pour
blessure par imprudence, Le Tribunal le
condame à 16 francs d'amende et aux
frais.
L'Affaire Penisson
Le Tribunal rend son jugement dans
l'affaire Louise Billet, femme Paulsson,
ménagère à Noirmoutier, prévenue d'avoir
soustrait une couchette,
La femme Penisson est condamnée à
25 francs d'amende et aux frais.
Défaut de Rôle d Equipage
Guingô (François), 38 ans, marin à
d'Yeu, a navigué sur le sloop Lo uis Pa s t eur,
sans rôle d'équipage, dans la nuit du 29
au 30 mars. Le Tribunal condamne
Guiugô à 25 francs d'amende et aux frais.
Plaidant M. Lecomte.
Blessure par Imprudence
Le 20 janvier, Brochard (Pierre), 54 ans,
berger à Saint Vincent sur-Graon, se
trouvait, sur le milieu de la chaussée,
vers 5 heures du soir avec ses moutons.
Une automobile, conduite par M. Dubois
(Louis), le jeta à terre. Brochard fut relevé
sans connaissance et perdant le sang en
abondance ; il resta alité pendant près de
deux mois et, aujourd'hui encore, il se
plaint de vives douleurs.
Sur la demande de M. Lecomte, le Tri-
bunal renvoie l'affaire à huitaine.
AU 1-10N
A. FAVROULT, TAILLEUR
I, Mue de
(En lace l'Avenue de la Gara)
-« LES SABLES-D'OLONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sa Mesure
Et Fait® d'avance
Rayon impo rtan t de C hap e lle rie nou ve l le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES 8s CenemoNiES
H OMME S E T D AME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
--« COSTUMES JERSEY »-
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESDEFtS
La Maison accepte les Bons du
CYd1CDIT el A 76 Y fkfi*
ETAT-CIVIL DES SABLES
0v 1 8 au 25 h e in 1 0 1 4
NAISSANCES
Simone Joubert, rue Nationale.
Pierre-Narcisse-Félix Rousseau, Petit-Jubilé.
Armante-Léontine Belz, boulevard de l'Est, 97.
Cécile-Marie-Octavie Sellier, rue des Halles, 12.
Christian-Jacques-Serge Ferré, rue de l'Hôtel-
de-Ville, 11.
MARIAGES
Léopold-Narcisse-Ernest Mairand, soldat à la
21e section d'infirmiers militaires, à Paris,
et Léa-Marthe-Berthe Grit, sans profession,
rue du Thabor.
Pierre-Joseph Thibaud, marin, rue des Buan-
dières, et Alexina-Sylvanie Petitgas, journa-
lière, même rue.
tiouis-Marcel Coste, chef de district, à La
Roche-sur-Yon, et Edith-Raymonde-Marie-
Esther Rongier, sans profession, rue de la
Poissonnerie.
Jean Guillaume-Marie Coublant, marin, rue du
Thabor, 52, et Victorine-Marie-Louise Le
Reste, sans profession, quai du Commerce.
DÉCÈS
Isaïe Bolteau, 72 ans, journalier. (A. des V.).
RosalM Gendre, 66 ans, journalière, veuve de
Prosper Perrocheau. (Il.).
Georges Démory, 50 ans, journalier, (Il.).
Yves-Paul-Aimé Praud, 1 mois, rue des Ro-
chers.
Jean-Baptiste Morin, 77 ans, berger, veuf de
Hortense Mornet. (Il.).
Georges-Noêl Borgnet, 53 ans, poulieur, époux
de Angélique-Berthe Besseau, quai Guiné, 2.
Section de La Chaume
NAIS TANCES
Louise-Aimée-Alexandrine-Albane et Jeanne-
Désirée- Hélène - Marie Laurent (jumelles),
place Anselme-Maraud.
PROMESSES DE MARIAGES
André-Edouard-Joseph Michon, marin, rue du
Moulin, et Emilienne-Antoinette-Aimée Cres-
pellière, couturière, rue Haute.
MARIAGES
Iscile-Fernando Brossard, jardinier, rue Mon-
tauban, et Louise- Florence- Julia -Désirée
Poissonnet, sans profession, rue du Moulin.
Foires de la Semaine.
Dimanche 28 juin. - Assemblée ga,gerie :
Angles (à Moricq), Avrillé, Beaulieu-sous-la-
Roche, Bourg-sous-la-Roche, Lairoux.
Lundi 99. - Saint-Mesmin, Sallertaine (pou-
lains). Assemblée gagerie : Doix, Notre-Dame-
' de-Monts.
Mercredi ter juillet. - L'Herbergement (mar-
ché à chevaux), L'Ilermenault (jeunes veaux),
Mouilleron-en-Pareds, St-Cyr-en-Talmondais.
Jeudi 2. - Beauvoir-sur-Mer, La Mothe-
Achard, Nalliers, Pouzauges.
Vendredi 3. - Sainte-Hermine.
Samedi 4. - Belleville.
Effide de Maitre G. CHARON, avoué
licencié aux Sables-d'Olonne, rue de la
Poissonnerie, numéro 29.
v ATI Ed I Maladies
SUR SAISIE IMMOBILIÈRE
au p lus o ffran t e t dernie r En c h é ri s s eur
en l'audience des Saisies-Immobilières
du Tribunal civil des Sables-d'Olonne,
au Palais de Justice, d'une
Parcelle de Terre
• En nature de Pré appelé le PFIE-DU-DEVANT
Sise commune de Saint-Gervais
Arrondissement des Sables-d'Olonne -
Dép artemen t de la Vendée
Et d'une contenance de 3 hectares
20 ares environ, touchant du sud à
Begaud du petit sud, du sud à Lam-
bert (Baptiste), et du nord à Retureau
(Baptiste),
L ' A djudi cation aura li eu le L UNDI VING T-
S EP T J UIL L E T mi l neu f cen t q ua to r ze,
heure d e mid i e t d em i .
On fait savoir à tous ceux qu'il appar-
tiendra qu'aux requête, poursuite et
diligence de :
1. Monsieur PATRICE PIBERNE, cultiva-
teur, demeurant à Saint-Gervais;
2. Dame JOSÉPHINE PIBERNE, épouse
assistée et autorisée du sieur PIERRE
MOUILLAUD, avec lequel elle demeure
au Préneau, commune de Saint-Gervais,
et ce dernier agissant tant en son nom
personnel au besoin que pour assister
et autoriser son épouse sus-nommée;
3. Dame LOUISE PIBERNE, épouse
assistée et autorisée du sieur JEAN DU-
PONT, avec lequel elle demeure à Beau
voir sur-Mer, et ce dernier agissant tant
en son nom personnel au besoin que
pour assister et autoriser son épouse
sua-nommée;
4° Dame PROVIDENCE PIBERNE, épouse
assistée et autorisée du sieur JEAN LAI-
DIN, avec lequel elle demeure à la Gour-
bière, commune de Châteauneuf, et ce
dernier agissant tant en son nom person-
nel au besoin que pour assister et autori-
ser son épouse sus-nommée.
Ayant pour avoué constitué Maître G.
CHARON, exerçint en cette qualité près
le Tribunal civil des Sables d'Olonne,
demeurant dite ville, rue de la Poisson-
nerie, numéro 29, et suivant preices-
verbal de BASTARD, huissier à Beauvoir-
sur-Mer, du trente avril mil neuf cent
quatorze, visé, enregistré et transcrit au
bureau des hypothèques des Sables-d'O-
lonne, le neuf mai mil neuf cent qua-
torze, volume 48, numéro 56, il a été
procédé à la saisie réelle de l'Immeuble
ci-après désigné, sur Monsieur HENRI
PIBERNE, cultivateur, demeurant aux
Petites-Ruelles, commune de St Gervais.
Que les formalités de publication du
cahier des charges ayant été remplies
à l'audience des saisies-immobilières du
vingt-deux juin mil neuf cent quatorze, le
Tribunal par son jugement en date du dit
jour, a fixé l'adjudication de l'Immeuble
saisi au vingt sept juillet mil neuf cent
quatorze.
Qu'en conséquence et sur les poursuites
du sieur PATRICE PIBERNE, époux LAI
DIN PIBERNE, époux MOUILLAUD-PI
BERNE et époux DUPONT PIBERNE sus-
nommés, il sera procédé ledit jour, heure
de midi et demi, en l'audience de la
chambre des saisies-immobilières du Tri-
bunal civil des Sables-d'Olonne, au Palais
de Justice, à la Vente aux enchères publi-
ques, au plus offrant et dernier enché-
risseur, de l'Immeuble dont la désigna-
tion suit :
DÉSIGNATION
Une Parcelle de Terre en nature
de pré appelé le P ré - du De van t, sise com-
mune de Saint Gervais, arrondissement
des Sables-d'Olonne, département de la
Vendée, d'une contenance de trois hecta-
res vingt ares environ, touchant du sud à
Bégaud du petit sud, du sud à Lambert
(Baptiste) et du nord à Retureau (Ban
tiste) Telle au surplus que la dite pro-
priété se poursuit et comporte, avec
toutes ses dépendances sans exception
ni réserve.
MISE A PRIX
Outre les charges, clauses et conditions
indiquées au cahier des charges, dressé
par Maitre CHARON, avoué, les enchères
seront reçues sur la mise à prix de cin q
mi l le c in q cen ts fran c s, ci. , , 5.500 fr.
Il est en outre déclaré conformément à
l'article 696 du Code de procédure civile
que tous ceux du chef desquels il pourrait
être pris inscription pour raison d'hypo-
thèques légales, devront requérir cette
inscription avant la transcription du
jugement d'adjudication.
Fait et rédigé aux Sables-d'Olonne, le
vingt trois juin mil neuf cent quatorze,
par l'avoué poursuivant et soussigné.
G. CHARON.
S'adresser pour les renseignements et
pour prendre communication du cahier
des charges :
1. Au Greffe du Tribunal civil des Sa-
bles-d'Olonne;
2. A Maitre CHARON, avoué poursui
vant, demeurant aux Sables-d'Olonne,
rue de la Poissonnerie, numéro 29.
Pour In s e r tion :
G. CHARON.
Enregistré aux Sables d'Olonne, le
vingt quatre juin mil neuf cent quatorze,
folio 79, case 18.
Reçu décimes compris, un franc quatre-
vingt-huit centimes.
A. DE MÉJANÈS.
emeraeseamszeonersareeeeasensesaneessmressusw
Un véritable Progrès
En médecine, les progrès sont incessants,
aussi doit-on, parmi les découvertes récentes,
signaler la Poudre Louis Legras, qui calme, en
moins d'une minute, les plus violents accès
d'asthme, catarrhe, oppression, toux de vieilles
bronchites. Cette Poudre merveilleuse a obtenu
la plus haute récompense à l'Exposition Uni-
verselle de 1900. Une boite est expédiée contre
mandat de 2 fr. 10 adressé à M. Louis Legras,
139, Bd Magenta, à Paris.
ESOF
OC
"ee
Cabinet de Maitre CHAIGNEAU,
POUR CAUSE DE MALADIE
1-Taaniablereili
chez , PRIIIin
Le Docteur GtelARD, l e Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Hue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH.
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lqu es jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
Môme les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Les Essarts, merci. 15 juillet, Hô te l d u L io n - d ' Or.
La Roche-a-4bn, jeudi 16. Hô t e l de l 'Eu rop e .
Challans, vendredi 17, Hô t e l des Voyageurs .
Les Sables, samedi 18, Hô tel du Cheval- Blanc .
Luçon, dimanche 19, Hô t e l du Cro issan t (jusqu'à
1 heure).
No ta . - Le Docteur revient tous les deux moia
environ. Notice et renseignements franco.
Cabinet de Maître CHAIGNEAU,
avocat-conseil aux Sables- d'Olonne.
A PLACER 11111ÉMITEMENT
..413)41:»C» 3E' 1EL ■
sur Terres,
Prés et autres Biens Ruraux
S'adresser audit Maitre CHAIGNEAU..4
A CÉDEll 11111ÉilliTEIENT
Petit Fonds d'Epicerie et de Porcelaine
-« AUX SABLES D'OLONNE »-
S'adresser audit Mettes CHAIGNEAU.
--eed1061.(1.1M ene, f211,11.15.-4.41eI.M.AME1461.bee..C., ..
ON DEMANDE à.teheter dans la Re'-
glon Propriété
ou Petite Ferme ,s'excédant pas 30.0e0
francs ; très pressé ; faire offres avec détails
au Cabinet CHARLES CAVÉ, 76, rue de Rivoli,
à Paris (1e). Discrétion.
v"z
UNE PROPRIÉTÉ
Appelée le h E l l P OIRA L n
Située à VILE-D-YEU
Contenance : 13 hectares environ
Pour tous renseignements, s'adresser à
Maître MICHAUD, notaire à l'He d'Yeu.
9.012MaameriaMbelitli
ON DEMANDE un Employé Ven-
deur, marié de pré-
férence. Appointements fixes et Commis-
sion. - S'adresser Comp agn i e Sing e r, 49,
rue des Halles, Sables- d'Olonne.
Tirés bonne iniieeniesion
A. VENDRE
Voiture Lion-Peu eot 1 9 0 8 iaod
n
g riue
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-12 11.-P. voulue, capote, lanternes et accessoires
S 'adres s e r a n B u reau d u Jo urna l .
ON DEHANDE un pour
Jeune o
reHndre lee
Commerce a'Enicerie.
S'adresser à la Maison TESSON FRÈRES,
en face la Poste.
013311119.11Fie.
L A H It N l E
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hernieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment pelle°.
tionnl, strictement adopté à leur cas.
la méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
11 n'est pas de h ern i e si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est doue
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter h
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, 1.. mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Luçon, Hôtel du Bmuf-Couronné, tous les jours de
10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
Loire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2e
dimanche de chaque mois, 9 h 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4' mardi de cha.:
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtel du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion .d'Or, 3' mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Mothe-Aehard, Hôtel du Lion-d'Or, 1°,' jeudi
de chaque mois, 10 h. à 6 h.
Montsigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h,
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tons les
jours de foire, 10 h. à 3 h,
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRES p e rfec t ion n é e s
M. CHAR L Y, pour tou t es l es dev ia t ions d es
organes de la femme .
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, '2, cours Ladatige,
La Rochel l e .
Ac r
Es, Am EsdosirumugÉs
Tous INQUIÈTENT
ta. ta s,litts à a. LAcRont. O. Pha.-Sréaal., tille •'Netl•

CaISSe fiparpe des SableS491onne
Comptes abandonnés depuis l'soude 1884
En exécution des dispositions résultant
il
es ortie' les
4 de la loi Liu 7 mai 1853 et 20
de 1. Idi du 20 juillet 1895 et l'article 56
de la loi de finances du 22 avi il 1905, les
déposants dont les noms suivent sont
informés que les dépôts ci dessous indi-
qués, pour lesquels la dern i è re opération a
1 8 84 ~
et
eu li eu da n s le courant de l'annëe
qui sont abandonnés depuis cette époque,
sera t le p~ janvier 1915, atteints par la
pres' èription. - l~es ayants droit sont, en
conséquence, invités à faire, pendant le
délai de 6 mois qui leur est imparti, tou-
tes les diligences nécessaires auprès de la
Caisse d Epargne des Sables-d'Olonne en
vue de prévenir l'application dêfitiit . ive de
la prescription et de con s e rver a tn s t la
propriété de leur fond .
No ta . - Le premier chiffre est le nu-
Méru du registre matricule, à la suito
s5nt indiqués les nom et prénoms du
déposant, la profession, la date de la
première opération, son âge ci cette 'épo
que, son domicile, la nature et la date de
la dernière opération, le montant actuel
du capital.
1406, Auger (Honorius), domestique, 21
juin 1870, 34 ans, Saint-Martin Rem _
boursement 28 octobre 1883 ... 19 fr. 811
3117. Coulouis (Fernande), sans proies-
sien, 7 janvier 1883, 1-1 ans, Les Sables-
d'Olonne. Remboursement 14 septembre
1884 ......................... 46 fr. 07
3133 Richard (Ferdinand), cultivateur
21 janvier 1883
,
19 ans, S.j;nt Julien
des-Landes. Remboursement' 23 mars
iffli.
à* «j~ * ..... * * ' ' » ..... * '
. 1 8 fr. 57
acouin (Eugène), domestique,
juillet 1883, 18 ans Le d O~onne. Rem~
boursement 3 août 1884 ....... .1 7 Ir. 22
3258. Bousseau (Charles). vol ter, 16
déCe~obrz 1883, 24 ans Sables-d'Olonne
Reir, -ement 27 aoùt 1881Î.. 98 fr. 22
32 Poiroux, femme Babillé (José-
phiriej, propriétaire, 3 février 1881, 112
ails, Sables et O~onne. Rc~mbOUrSement 29
avril 18M .................... 22 fr. 66
3312. Niveri (palli), élève en pharma.
cie, 27 avril liffl, 24 ans, Sah!éS d,olonrie.
Rembourseinent 22 juin 1884 .. 10 f,~ 82
J comples an - dessus de 5 fr. D' 193 40
3 comptes au dessous ela 5 fr. pr 1 30
'TOTAL ..... 194 70
10
Pour le Ma ire, P,ês id,n t vis 1. Ca i s s e
d 'Eparg ne des Sa b le b - d 'O lon~ze,
Guy COLLINEAU.
eo _&NS Z)M aucc"~re
riEULES MORISON-zYiOULINn-letn-2
de de
t,os s
en. et 1
a ris nM~' ;EC.l Il h 'a
'~ et le .0
a
rr"L"
le. M= re~
, de t
lo
30, RUE V >
NANTES (0vl.' . dep .
NANTES,,Etat). *p.
.........
M.ataig.-V.adé.
St-Denis-Lucs (kalis)
_S_yO_
ROCHE N~
d p .
.et ... iè, ....... .
B~
i,lag.ilê.Rëgnie~s,"A'
Luç................
. ........
lç.iii
Le
VELLUIRE.
Mars..
de
-R-ra~Li dep.
S~no,xs ........
BOR DE _UX ... or'. j
en t1r~bne. poste
-t.
,qui. g-émt acmr0M'~~
IP su et fait leu ~ P , u2L.8
40a..dl.xist...., 4
p.I~8tite boite 40 !~.t 2 - . . bo
PAR O S .
LES SABLES. dep. 5 4 7 20 7 37
01-ne ............. 7 41
4
1
h -Achard..
La
. , ', :::::
M't e 5 32.
saint Fl.i~. (hait«) . ..... 8 le
,I_ 820
......... 5 44 ..... 1
ROCHE S-YON 1 aé; :
5 57. 7 531 8 33
7 56 9
6 18 7
La 6 40 9 44
Pdug,ré (hotte) ..... 6 48
= 75
.ov
6 56
HANTONN 11 59
C AY ....... 7 25
Sigournais (halte)... 7 38 ~-Ë~
7 51 13 1
......
L. M.Alrave 8 5 113 24
8 15 c 113 50
8 32 -, 114 25
0,
Ce Y.. ..... :1 8 46 F;;14 5
.'::::: ...... 9 » ~~7 ~ 15 16
cley'.
BRESSU*IRF 1 dep.
9 Il 115 32
9 26
. . ............. 9 38
9 41 -
11 12 Il 49
10 40 11 33
Il 52il2 12
4 45 12 24
6 37 13 54
., ... 116 23
0
5
St-M-ti.-d~li~,ai 9 12 1 5 !12 29 24
Ni.. - UL . ......... 9 20!11 22111~2
-1ORT« ........ «-. 9
351n 3" lus iiis
B net ............... 9
>s. ~
152
55il2
o 1
-
N 14 ~19 21
9 28 Il 17 3 20 17 55
1 11 3 32~ 8 3
3 51 1817
9 59 3 59 18 25
10 4 7 8 32
2 8 44
10 171 14 2
1
0 MZ~ 5 8 18 5
10 5 26'19 1
i Ia,:~ tj~ ~ 5 40~W~~
11 37~ 6 4 19 50 22'~à
11 47 16 1~ 20 » ......
il 56 6 32 20 9 .....
.... i 6 43i .. .. .....
ii î2-.~> 6 58 20 26 .....
12 24~ - Ë; 17 15 20 40
12 82 ....
4'7 17 26'20 1,0
12 43 _- -"~; 17 39>21 1
12 5Ê - 49i2l 9 23 23
3 4~;~Ê, 18 20 21 4-1213 38
13 151, 18 341 ...
13 291 bol
1
13 22' 18 42'
THOUARS .... Is Ç 13 5819
10 7
—
d.- 13 7 ù 13 14 47'14 13 21 431 0 241 .....
..,.r ............ ~:114 91 î. 15 37' .... 22 159 1 6 ...
2
......... 21 23 Iîii~18 571: .... 1 ..... 1 4 3
PARIS j 38,20 2618 33 ..... i 6 »
TifOUA-~i~3 ... d4p. 7 41
5~1. 2~2j::~:~~14 1.1i~.ji119 U
de J 9 2
0 3 2
8 ni »1 3 »J 0 45
Certil(14 pgr Plixprimour tavelaignée
A Céder pour Cause do Santé
CA ri É - B ESTA U Il A NT
ACHALANDÉ
BIEN
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
EWraîts cl ' .A lrzehes
Etude de M- P. MOREAU, notaire aux Sables-
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
AVENDE Dr, 1, É A GRÉ une Mai-
R son, située aux Sables-
d'Olonne, cours Dupont, comprenant une
pièce au sous-sol; au rez de-chaussée une
chambre, ce isine, vestibule; au î-1, une
chambre t céabinet de toilette. Cour dans
laquelle existe des cabinets d'aisances. -
Jouissance de suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
Etude de W G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 112, rue du Palais.
A L'AMIABLE une 'Villa,
A VENDRE dite Villa M arie-Bernard,
située aux Sables-d'Olonne, rue des Teinture-
ries, avec sortie rue Vulcain, comprenant au
rez-de-chaussée (à gauche), salle à manger,
pièce servant de cuisine; (A droite), 2 Cham-
bres, salle à manger, cuisine; au 1~r étage,
4 chambres et cuisine, water-closets, gaz à
tous les étages. Cour dans laquelle existe un
bâtiment comprenant chambre, cuisine, cabi-
nets d'aisances. Jardin d'agrément devaçt la
maison. - Jouissance de suite.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
A ~1A.1I~ABl~E une Fro-
prit te, située a -
A VEN DRE _ .. Sa
d'Olonne, ru Daniel-Fricaud, 38, com-
bles e
prenant : 1- Trois Maisons, pouvant n'en fur-
mer qu'une seule;,2- Cour dans laquelle
existent puits, han ar, volière; 3- un vaste
Jardin Potager en plein rapport, dans lequel
se trouvent des cabinets d'aisances. Le tout
d'une contenance totale de 1.311 mètres car-
rés. Entrée en jouissance au gré de Pacqué-
reur. Facilités de paiement.
S'adresser audit Notaire.
Même Etilde.
A L'AMIABLr une Mai-
A VENDRE son, située aux Sables.
d'Olonne, rue Travot, il, composée d'un rez-
de-chaussée, élevé sur cave, comprenant un
magasin cuisine, vestibule; au i-, chambre,
cabi net Île toilette, balcon; au 2~, chambre,
cabinet de toilette; au 3', chambre, cabinet de
toilette; au 4~, chambre, cabinet de toilette;
à tous les étages. Petite cour derrière.
au 51, chambre, cabinet de toilette, Eau et gaz
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
DE: GRÉ A GBÉ des IM-
A VENDREMeubles, situés coin-
mune de Vairé, comprenant : 1- une Pièce de
~erre, appelée « Les Six-Bassolées », 1 hec-
tare 49 ares; 2- une Pièce de Terre, appelée
« La Forterie-d'en-Hant », 1 hectare 3 ares; 3-
0
-
Bee
Pièce de Terre, appelée « La Forterie
ci n-Bas ~, 65 ares; 4- un petit Jardin, au
village de La Forterie; 5- une Pièce de Terre,
appelée « Le Train-de-Bois ~, 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M~ C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d*Olonne, 4, eue Bisson, près la
place de l'Eglise (succ~ de W POIRAUD.)
L'AMIABLE uneueurie
SU
AVEWDREA l'montée d'un Grenier,
sise rue Gariibetta, aux Sables-d'Olonne.
une Supé
Cour et Jardin. Le tout couvrant rE -
Cie de 254 mètres carrés 93 décimètres carrés.
JOUISSANCE IMMÉDIATE
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me CHAnLps GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A L'AMIABL. on ]Pré-
A VENDRE Marais, dénommé
Le s Co rde s , situé commune de St~Urbain,
contenant 3 hectares environ.
S'adresser audit Notaire.
Même Mode.
E A L'AMIABLE la 13or-
A VENDR derie des Charn-
pionnières, située commune de S:iint.
Jean-de-Monts, comprenant bâtiments d'habi -
tation et d'exploitation. - Terres et prés,
contenant 7 hectares 60 ares environ.
Pour tous renseignements et traiter, s'a.
dresser : soit à M. ALrXIS MERIEAU, (lemen-
rant aux Ch~mpionnièreq, commune de St-
Jean d(.--îWort,~, soit .,,,dit Notaite.
Li ROCHE-SUR YON, VELLUTRE, FONTENAY-LE -COMTE
5 481 15 18
T.i~.;-- 1 il i
1.
2
l'
3 7 141l 110 411
3 8 'l5~I
_ÏOCHE SUR YOlN, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
_L_ 'Oi, Li
..... ~ TII,
S `p :
1
2
1 41,
Ils
NANTES ORLÉANS, NÀNTES ETAT, ISS
----
6 10 8 46 9 4 13 1 6282043e2 1 15 48 Boiii)EAUX ... d p . ..... 65 ..... 1 8 351 ..... 112 1822 15
9 ! 1 9 2 31
6 16 8 52t 4 3 41 12 ?7il6 31 20 48 22 5 15 52 ........ de~p 6 36 il Hi..
1
12 331 MI 0 's'
7 13 9 29 10 3 27j 17 17 21 38 22 51 16 431 : «., * *:
F 1 8 50 12 3 31 1 44
7 31 9 44 Il 10
1
3 43il7 3 _1 8 ep. 9 il .11 17 20 » 2 2
23.22
9 55112 4.
7 45
11 28
.... 13 M 7 52 ....... 6 7 13 il 16 20 3~~ .....
7 56 il 42
....
14 7 18 ... .. .. :::::
6 8 4 ~23 40 ... à,,,,,. 7 ..... ô iilià
8 7 11 54
.....
14
1
l31 à ~ 8.1 i 3,116 4 21
8 23110 20 12 15 14 46 14 31 ~ 18 10 23 56 ..... Lang.n~M,,,.z.0 il. 6 ..... 0 42 ..... 116 54 21
4 1
8 50ilO 30 — 14 49 114 59 19 151 0 14 ..... N.Ili ................ 6 59
1
il
0 50 ...... ~ 7 9121
9 41 ..... ..... 5 I2~ 19 301 4 57 .... h~ 7 8 10 581 ..... 117 37 ..... .....
9 4i ..... ..... 15 22 9 40 6 .. .......... 7 21 ..... Il 17,13 51 17 ~O 21 41 8 6 .....
9 25 ...... ..... 15 331,19 52 5 15
....
9 38, 15 Ir, 20 51
h. 7 28 ..... 117 37 .....
1 55 29 ..... .....
»,èr
....... 7 36
..
ii à: .* 117 43 21 M ..... .....
il 5 35 ..... ..... 7 tÎ2 ... 11 43 . . : :« :»
. ..... .120 j' ...
18 8 22 4 .....
iÎ5 il 9 16 . 20 24 5 46 0 5J ..... ico.rt.3.1j.. (hal4l) 8 3 ..... 11 54 .:..: 18 14 ..... .. .. .....
.1 16 7 Il Il 1 Il :~:jNc~.0 . . ...... . 8 13 ..... 12 5i. .. !18 '25 22 22 ..... .....
6 LI 20 40 6
B IL
S_yON 8 27 ..... 12 19 14 28;18 38 22 35 3 46 ..... 15 51
là 'à :
..... , 1
7
10 7
.
..... 16 29 20 49~ 8 45 6 6 12 46 14 42119 19 T2 491 4. » 17 24 15:54
Il.-V.n ô. 9 5 6 24113 41 19 38 23 5 17 41
d
"à Il 19 47 17 49
1,9 .....
`
1 3
'H.rp.rS.me.t.... Il
16 1 17 21121 431 67 ;1 6 ~1 fl 124 19 59 17
Vl..t.~gu-V..d 9 1 511 40 15 20 15 23 as 18 12 .....
8 18 4 22 18 7 39 2 13 ...... 0 4C
18 'j'51 2
1 ~! 6
' il'
3 2 34:18 18 .. _. - : ~: 1
7 24
14 2115 33120 42 23 52 is 3
S 15711Ï '271 ~1Ï.26 4 Il 19 13 1 NANTES 10 551 8 14ffl 53.16 10121 32 0 31 5 29 19
il ~
1 6 36 23 48.NA
'S 1011 7 14 54~16 11121 36 0 32 5 31 19 129,17 20
ROCHE-8-YON, dép. 4 42~ 10 3) ~14~ 59~ 1 ......... ddp. 1
LL . I
r~vut&iD.« d.,~ : 7 2j 11 41.13 35~17 4 19 44 21 36
7 izi Ili 51 13 47! 17 151 ...... 21 45
7 21 12 »;13 ~ st.hi.ei.-d
16 i
V.iidâ
9 4;110 25 12
endés...
i~VEI,f.IJIR!1 .... .. r.
1
-
L
IS If
- I,_ -L . ~N1
Société anonyme (Fondée en 1888)
Iloup fiavopiser I'Eeonoiuie et l'Epargne pap la constitution de capIaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU COTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 inillions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a C ap ita l isa tion de 12 à 33 ans, chacun peu t constituer
un Capîtal,
une Il»ot aum Mosfantu,
un xî'-ollsidft de, uu «l~e, 11elleait".
Versements depuis ~n ]Fxwaxàc~ par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
CondItions les plus avantageuses et les plus libérales
S éc uri té e t garan ties excep t ionnelles . - Pa r ticipa tion aux b én éfices indép en dan te des Tirages
Souscrivez des Bons de ]La Capitalisatlun, la seule Société qui a rem-
boursè plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'ile-de-Ré. (83 1500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchant à j,ro',,ter des remboursements de 1~a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épar.ne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour rens~.ignoments, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, Ke r S i in o n e, '7~ rue Montebello, Sables-d'Olonne.
31AISON DE CONFIANCE 1,A MIEUX ASSOIITIH DE, LA IIEGION
cArin es, Mun i tions e t eA r t icles de Chasse de ten tes so rtes
11 IE:clrric>z-jLcl 1 3~CYCTJ T`--J /-~ riiiurif ~
1 L , ., - ~ r
audry. - LA ROCHI',-SUi--YgN
49, Rue des Halles et II , Rue Paul-B_
MACHINES A COUDRE ei OlitIV.INIL VICTOIIIIA » et « Ê-Ve-Fl~ »
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, Now-Hudsc>n
CA TA LOG UES DI VE RS FRANCO S UR DEMANDE. 1-ftIX NIOOIÎMIÎ~S
MÊME MAISON : 1 5 , r-
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DAIME et CIEILS.RLIN
Spéc ia l i t é de A tel i er de
BEYET , NIORT
1 45' 6 36 Il 35 16 59
51 7 327 5 17 211
5 I S ~ 8 1 - 18 17 331::: .. .....
12 31 17 431
5 27 8 4,2
.....
~51 . 5117il.- 19 17 511
5 5
112 54 ...... f
6 l, 1101 13211là t
1 ~1
s 18
12 19!14 ZS~
LA ~'ENDEE REPUBLICAINF
8
18
26
.
21 47 1 (,,ONMIEQUIERS dp.
21 521 liotr.-Da.e-d.iïiez..
..... 1
... ~11- -tVI~
l.1~1 .1~1.; N ~a~~ d
~t~i5 41,19 33
15 57 9 52
6 6 10 »
Ant.-St-m ... ic'A 6 la
L. Châtaigneraie 6 22
6 32
6 37
1 Mo.c.ut..t... 6 54
BRESSUIRE ..17 19
J .
BR.UIL-BA ... 1 d
(Et.t) d p .
challafis-Ville ......
St-G,
«rr.
CABINET DENTAIRE DES SABLES—VOLONNE
;J
C c'A ~3 P? -, B, A ~, 11-y. "L y
Diplô-6 de 1. F.e.lt6 de M(,de.i.. de Par,. et de De.t.iv. de Pari.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spê.i.litê d'appareils d..t.ir t tè Soi.. de la Bouche et des Dents. - Estraction,
Pose de licols Plomb ..a- A.,ircati..a
a'
Rey
V.I.anite, 0,, Pl tine, etc. I
res
... nt$, et..
Paix 310DÈRIÉS
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du T~ycée (près du Théâtre). -- LA ROCHE-SUR-YON
Pius ile 2 Millions chaque année depuis 1911
EXACTEMENT 2.325.600 FaANCS EN 1913
111,TJS IDE: 200.000 ]FRA-1VOS ALIU TII:ZAG:E
l'elles sont les Sommes réparties par Tirages Mensue1~ publics (remboursements
anticipés de titres) aux Adhérents de
AINAISE CAP'TA
1
'OU
U n i r el) r is e jn riv ée as s uje t t ie a u con i râ le de l 'Ét a t (Fondée en 1.889)
La plus Importante de toutes les Sociétés de Capîtalisation
RÉSERVÉS *111111"lme
Affaires nouvelles rèalisêes
en
la SoUluannée 1913 : Plus de ~2q0,4~, Millions
E:xTnAIT DTJ TA~Et1V c »-
Durée inax i rn u pi : 15 ans. - 'Versem en t m e n s u el , 5 fr .
soit 1
CAPITAL GARAiîTi : lUilla
Pay%ble 5 ans après la souscription, soit immédiatement en cas de sortie
< '111 titre à "1111 des 180 t'rages mensuels auxquels il participe dès la souscription.
Encaissementi tous les mois à domicile. - Premier versement, 7 fr.
1
L e pro ch ain Tirag e a ura l i e u l e 1 5 Ju ill e t
Pour tous renseignements, s'adresser à M. GAYET, Retraité, Agent général, rue de
l'Abattoir, ou 11, rue de l'Il ôtel-de-Vi 1 le, Café LÉON, aux Sables-d'Olonne.
N.-B. - On peut faire des 'Versenients à partir de 1 franc par mois
9 4 10 21
9 12 10 29
9 22 10 39
9 31110 48
13 40
13 48
13 tS
14 7
I62O~ 18 t2O
13 1
1;
13
13 30
la sa
13 49
13 58
5 6
1
l5 22
15 45~
1
6 32
16 41
«~
Départ d. I,~ Fo s s. . . 1 10 30 12 10,18 30
» 13 40,20 >
COMMEQUIERS, SAINT GILLES-SUR-VIS
1
16 33-20 34
16 46120 42
17 2120 52
17 12!21 1
1
1
8 3
18 21
is 29
18 37
18 47
19 4
19 23
19 47
8 40110 45 16 50 1 20 45
41 10 50 16 55120 49
1
9 il 6,17 12J21 5
9
1 S
Il 9.17~26 21 18
9 35 Il 33
9 44 11 41
1
9 59 Il 54
10 4 Il b9
17 4 i21 32
17 5li2l 40
18 5 21 53
18 0121 58
9
20 24
.
21
20 501
22 52
22 451
23 161
.....
lie Lil'eûte & la Faloique au Particulier sans Interfflédiaipe
l e
n
1
~f"YCLES a- illïit(iÀl-il~Nil'ISI A c"UDRE
Société Manuficiurière d'-.%,rnies et Cy~CleS - SAINT-ETIENNE
_p,. A ]L -L ~& rt ]D 29, U-Ur, ]DIES MAT-]LrS
LES SABLES-D'OLONNE
demi: course et course, garanties
Bicyclettes Routières depuis Ilà jusqu'à _200 Irancs
à -air, depuis 17_15 fr., garanties 5 ans
MACHINE S A COUDRE
à pied - 1 10 fr . ,
4 f'~rand Choix d'EnVeloppeS Hu t ch in s o n , Mi ch e lin , Ga u l o is , S o ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
leÇons, Loeations, Réparations
a
-1 -B T_ -Es
1 -1., Maison reçoit les :Bons du CnÉ'-DI'2 1,3—L A_ .
sont gagnées chaque année par d7humbles ouvriers ou
employés possesseurs d'une OBLIGATION A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis la RICIIrSS I 7 . Les VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantic, du ~~as de laine Français.
.4cheter des Valeurs à lots, c 'est fa ire œuvre de p révoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE~
JTJII~Anre~T 191-1
On peut gagnet- -200 . 000 f'r'Et3-1-ca
t7v e c Cinq Fi -a n cs s ezdem ent
Contre cette somme, on reçoit immédiatement le NI d'une Obligation VRÉLILIN de
3
loi' et l'on participe au prochain tirage avec droit à tri totalité du lot gagné
L e s Vi l le de Pa r i s 1 9 1 2 , p ar l i c ip e n t à tel lirage, h ) l s sui va n t s
19 Gros Lots de
9 2_
1
21,01 Lois de
1.105
2.657
soit 14.204 Lots P...
.--a' a. 2 8. 1 4 3. 5 0 0 francs
1 2 Ti rag e s par an l e 5 d e ch a q u e m o i s
sécurité abSoloo. - Listes gratuites aprûs Tirages. - La Numéro du Titra est epvolà par retour du courrier
Adresser Mandat de Cinq franc 3 à M le Directeur de La Prévoya n te S . A .
ititsvnational), 2, Qua i d es Eaux - Vi~ ~ , GENËVE (Su iss e) . - Affranchir à 0 fr 25
AM IIIPORTllNT,- 1 es Maudds-posi, et llûnfle poste fr~n,ais soirlaceptés. Toul.,kinude non âffrâfflie sert nrisi,
HORAIRE DES Frlkl DE' L'ETAT (,1~ervice modifié à dater du 2
LES SABLES D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUAIlS, PARIS ---- LES SABLES-D'OLONNE à TOURS NANTES, CHALLANS, COMNEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON
1 21. 5, 0 15 PARIS %Nl..Sp. d0p. 21 13.21 38 ..... 23 20 ..... 8 20 10 50
i 14 3
6
0 24;(,',.rte .. ....... 22 43 23 4 ..... 1 13 9 5112..2
15 ~,3 N d,.p . 6 6 1 7 16 54 20 25 ROCHR YON. *V
S
N^N,~;
~aumur ............. 2 31 -2 25 6 36 3 18~ d ~p . 6 43 Il 27 18 &20 52 La G..ét .......... n 6 53
21 3 039~~,
i 1 .. . 18 36
..... ..... il 2 43 3 »1 ..... 7 4 . 19 8 ST-P~.~iN...
7 33 12 20 19 3121 57 Ai~...y. ......... % 7 24
7 ..... 13 59 14 b5 -
0 ~l;THOUARS.... 7 39 12 23 !19 12122 17 ..... . .. J 7 57
"P - 281 4 44 3.10 9 il 14 35~I5 III d= 19 23 8 1 12 39 1
~i'i~ J.. 1 . 9 31122 37 8 29
..d 1
1 3-C.0-K.-Th..J.8~ 5 9 3 14 513 ...... 19 41 ...... 12 12 49 119 42122 49 8 43
h.i.. b 18 9 41 4 ..... 19 49 La G.r..che ... 21 12 lig ils 51122 59 d p . 5 40 9 13
0
15
8
5 3
....
9 15 ..... 9 58 j Il 8 36 13 14 15 6 20 5 23 91 Seuil ... . ... 5 47, 9 34
4
fi F 4 Je 28 15 49 . 20 8 ..... .... 1 8 45 13 2415 29,20 14 23 19 Chau ............... 5 57 9 47
15 40:20 23 23 271 La (..r..eh ......... 6 6
4 Il 10 24 50 6 8! 5 4 0 16 i a
C
rr . 8 54 13 30
6 F~ 10 3, 8 8: C, ill
13 35~!5 54l20 32 23 38' 6 15
l
1
d e 9
r-y ............ ..... 'L 9 3!16 2MO 39 ~M l , ..l .......... 6 26
st 1 6 18 46' 8 54 16 30: .....
t-M-i---it-gur-V-ie ;13 4
10
~ g
C.à. 9
S.r
38114 12!17 44~2l
....
......
6 27 0 541 9 23 16 40i 9 19 13 56W 6 46
Pouzau ........ . 6 41 Il 6 56
.
es. 9 6 7 1 , p : 1 7
........ ..... 6 48 10 12117 1 ...... La Genêt ........... 48'14 23118 1712l 17, il N
et). 7
6 56
ANTES Et 46
- ROG HE-S-YON,
Obs~ag..~-1-R.d ... ..... ii îô 10 35 99 lill 14 34,18 34 21 28 NANTU 8 3
Sipurn.i. (halt«) ... ..... 7 4 X Il 23 .....
1 ~ h`~;: ~ : ~ : 1 -- -.- -É
aANTOIi2NAY... .. à 10 7 26 Il 39 12 42117 35 16 46
~,-,Bour-ss-.0 .........
.....
7 49 Il 57 13 26 17 54 .....
~L.W'. o h«z-.n) ...... .....
1
7 56 12 4 ..... li8 i a
a 3 112 14 13 54:18 8
'C, 5 48~ 8 20
ROCHE-S_- 10 42112 28 14 19'18 23 17 17 18 48
dêp 5 58, il 55 12 50 15 12il9 2 17 '25 18 52
Les Clo.-au ......... ..... 9 7 10 54M 2 15 25119 14i ..... .....
S.i.te-FIai~ê (halte) . ..... 9 14 Ji 11 ..... 115 33119 211 ..... .....
« La 6 22 9 23 11 10;13 17115 43JI9 30
........... 9 39 Il 2713 33,15 56 19 411 ..... .
9 j
LES 6 46 Il 34 13 40~16 5119 48 17 i~'à122 22
~ST-OILLES-S-VIE
COM14BQUIERIS «,,.
CEL&NTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
1.~,ll.NNAY dep.'t . 7 44 12 151 19 Q FONTENAY. d. .
'a
(ha lte)
....... 7 57 12 42 20 »
_p«, t
a
....... 8
5 13
2
'Il
......
Il
14 13 141 ~2. 17
Il ~S h Ar.
..... d'rir e s . 8 20 13 22 -Caillè~ ... ......
ep., t . . 8 37 13 37 20 30
1
Jaud ... -P .........
il 3,
FONTENAY ........ 8 55 14 7 20
1
14 12
52 CHANTONNAY ..... i­
1
14 16
FONTENAY-LE-GOMTE, BREUIL-BiPRET, BRESSUIRE
à
....
'Dép a. Noi..ou...
k LA ]roses.
Juillet 1914)
9 2115 15,19 12
9 20 15 2ûfl9 26
9 37 15 40 19 38
5 55tl9 53
9 52 1
1
10 2 6 7120 4
1 1
0 9 16 14 2013
10 151 6 22'20 26
10 22 16 30 20 34
10 39 16 50,20 55
10 50~17 »~21 6
10 59.17 9 2117
Il 1117 22 21 33
Il 33 17 42 21 52
1
11 Il 17 16~11 1
12 3118 45 23 4
13 10 19 2 23 25
_Îd
'15
as
7 57 40 ~ i115 21'19 37
8 141 9 4
li
15 30;19 46
8 31 10 1 13 17;15 42,19 58
8 37,10 7ilS 23'15 48~2O 4
à.
.
s
8 17
24
a7
8 46
8 55
4 45
6 15
F»xn~dT.,,;I 7 7
B. 13
7 '6
7
7
B..
SL-( b
1 4S
8 1
18
Cla.8-Ville, ...... 8 17
C.—Ns ~Etat) a,,.i 8 ZO
3 22
1
13 53
14 7
5 46
3
6
6 25
32
6 43
6 53
7 7
vri porir la iôgebHati.ti
—
9 33~ 16 20
10 1
1 11, '4 l'
10 1~
10 19 116 48
10 411 16 59
11 5 7
1
Il
Il 21 17 25
BRESSUIRE d M 11 7 20
13 48ill8
7 41 111 2 8 351
a .
14 »'
0.
15 12
-1 5 24
La châtaig..r.i 1
At.--8t-Ma 15 si
V..~..t-G ..
nil,
.si. 15 42
-M.rO.
B..r...0 ....
15 51
FONTENAY— 5 10 16 ~
18 521
19 15
19 261
19 33
19 42 20 30
19 51 20 41
20 2120 52
'-I'î-am-%,vays de la Vendée (Service à dater du 25 Juin 1914)
LIGNE DE CHÀLLANS À FROMI~NTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET »IRMOUTIER)
A GAGNr--R
W M
LE RÉGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aUX ChO VOUX e&r iS
leur couleur et beauté naturelles.
$uppr imo les pe llicules
et arrête la chute clos cheveux
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à PENTREPOT, 28, Ftue d'Enghien. FAIRIS
EN VENTE PARTOUT
EXIGEZ s ol les flacons le., . 1 1 t. RO YA L WINDSOR
Dépôt aux Sables-d'Olonne chez Mll~ Ar~NA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
SABLES-D'OLONNE ÀU CHAMP-SÀINT-PÈRE
5 30 12 40 18 15 7 28 10 32
Le ll.tit-Jobilê, . f 5 35 12 45 18 0 7 32 10 37
L L 5 38il2 48 18 13,7 36 10 40
5
L 4512 56 18 20 7 43 10 47
Mou~i.ièv., L 5 48~1
La 2 59 18 2317 46110 50
Le. Arpents, .. f . . 5 53 13 4 18 2W7 5tiio 55
L. 5 59 13 9 18 34,7 57111 1
1
La f. 6 4 13 14 18 39,8 2,11 6
re-.ot ......... 6 16 13 26 18 50,8 12j Il 12 15 48
Le Hasard, a. f ... 6 20~13 30 18 54~8 16 15 52
L. L. 6 28 2 8 24 16 »
113 38 19
1 13 41 19 5 8 27 16
L. Poteau, a. f.... 3
6 37, 3 47 19 10 8 32 16 10
16 19
6 46 19 8 40
&-ille ............ 6 5Z 1 56 19 16 39
4 4 19 '16 8:46
!».i:r.i.d.-Jaune,af 6 59 14 Il 19 33 8 531 16 45
L 7 4'14 16 19 38 8 581 i16 la)
7 15114 28 19 60 9 10 117
Il
»
7 28114 41 '20 3 U~ U 7
h
L.« N--tê~ a. f ..... 7 40114 53 20 17 S
1~
24
7 46 15 » 20 24'9 39 .17 30
CFIAMP-SÀ-LN T-PÈRE AUX SABLES~Ü%LdNNE
d. 6 36 9 50.15 40 8 26 8 »
La,~antê 6 43
1
0 415 48 8 34 18 6
,,,, a. f .....
st 55 0 4,16 - 8 47 18 18
'
1
12 10 30' 16 la 9 » 18 34
M 7
St
A-, -d-L .fi 7211 6 21 916 1842
38 1 1
9
1 7 25 1100 43 16 26 21 1847
--lié ............ 7 35 10 55 16 35 928 B
Le G ig..rdiè~.'. f 7 39 10 59 16 39 19 2
1
, - 'Il i
L_ 750 11 Il îé I. u,
-
s
H,
746 1 7
L 7 53 il 14 16 53 19 18
—dans, a- L -
7 ; !19 25
Le Hasard, a. f .... 8 - 11 21 ~1
.......... 8 10 11 B4 1 ils 35
La t 8 17 11 4lil7 14 119 42
~17 1
La Y 46 1719 J19 47
Il
52117 25 '19 53
Le. 8 M
~19 58
L. a. L 8 33 Il 57,17 30
.~ f. 8 36,12 »!17 331 20 1
La a f 8 43'12 7'17 40' 120 8
1
L P tit 8 46! 12 10 117 431 ~20 11
~8 5112 15 17 48: ~2O 1IL
f4cu lta if. . - tri.. ne
Pour prendra les . Yag.ura que lor.q.. ..Ux-in rap.
Pr-chê- du. potes- « Arrêt F--uit-til » f-v--t ~u9--
... de il. us .*.r~êt?,--b
p.- l«~ ... ~ de. que I.vaqu . ....... au-
pré~e.. 1. c..ductou~ d. leu, i-t-tioni ds
à Y « Arrêt. »
La t~.i. de 18 h. 5 ne ironie go. do 2~ joi. an
octobre.
14
Le t,si. de 7 h. 28 ..le. Sable. et
air. Les sables et 1lo.ti.r., ;..
de foire à A-illé t
Le train a. 15 là. 48 Talaient, A~~iUê,
Le. MoUti.r. et le. leurs de £.i,.
à '.ralmo.t, A.~rillà et Les
La de 8 h~ 26 circule soif. ch..P-st-Pèr~
et A-illê, eritr. Cha.P-S.i.t-Pèr. et Le. Meulier.,
te. jours de foi'. à A~rilIà et a.. M.Uti.r..
Le train de 18 h. le. jo.,. de loir. à Luço..
8 15 112 ~ 15 4, ...-
10 15 13 30 17 15
— — —
11 4,14 55 18 Sfi
il 1O~I5 2 18 36,
Il 23 15 16 18 491
2" 18
il '5 E
Il -1811 42 1. Il
12 1 15 56 19 24
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
1
12 18116 13 19 40
1
12 21116 16,19 i3~ ..... Place de la LibrKê.
Le Rédac teur - Géran t VALÈRrc MATHÉ.

e.:4Me,M
'anisa teplatr, nto -4tese
VI ISGT-NSUVIEME ANNEE
BUREAUX
P la c e d e la L i b er t é , SABLES -D ' OLONNE No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
uranes et Algérie
165...,-,..eillet,4537..£326./MÉGSÉMIZEMYSSIIIMIMEte,
rgane
LA IIENNVINIE
A l'heure où nous écrivons, l'em-
prunt de 800 millions, en 3.36 °/,,,
est déjà couvert 15 fois: C'est dire
qu'il aura été couvert ac fois et peut-
être plus lorsque paraîtront ces lignes.
Or, cet appel au crédit public
était annoncé par toute la presse
réactionnaire et modérée comme de-
vant être un lamentable four ; le
courant de défiance que nous subis-
sons, affirmaient ces excellents cas-
sandres, est impossible à remonter.
Le crédit de la France n'est plus
qu'un mot, qu'un souvenir, il est
mort, les radicaux et les radicaux-
socialistes l'ont tué. A quelque taux
que l'on émette un emprunt, il est
voué au fiasco. Peut &.re pourrast-on
obtenir des grandes bsnques, en fai-
sant sur elles une pression inadmis-
sible, qu'elles prennent le papier,
devenu véreux de l'Erat français ;
mais, ce papier, elle le gardera en
portefeuille et aggravera la conges-
tion dont elle souffre depuis que le
malaise financier sévit.
Il est bien certain que si le bon
public, que si l'épargne avaient eu
la naïveté de prendre au sérieux une
campagne intéressée, dans laquelle
d'ailleurs, la réaction laissait percer
le bout de l'oreille, l'appel de l'Etat
serait resté lettre morte ; mais le
grand public, mais la multitude des
épargnants ont su résister sagement
à des suggestions dont ils ont appris
à mesurer la valeur.
Certes, la tension économique dont
souffre la France est due en grande
partie à des causes étranEères ; les
graves difficultés que traversent d'au-
res états où l'épargne française a
engagé de considérab?es capitaux y
sont pour quelque chose ; mais la
campagne politique menée par les
journaux d'égoïsme social en est le
principal facteur. Rien n'a été né-
gligé de l'autre cesé de la barricade
pour prouver qu'en demandant aux
privilégiés de la fortune de subvenir
dans une équitable proportion aux
dépenses nationales, la République
républicaine conduisait le pays à la
banqueroute.
Ce mensonge obstinément répété,
avec de grands mots, a pu dans une
sorte impressionner le marché de
Paris et troublèr sa clientèle ordi-
naire.
Mais l'épargne, celle qui ne spé-
cule pas, qui ne joue pas, qui re-
cherche le placement sûr, qui, en un
mot, tient avant tout à l'absolue cer-
titude de pouvoir toujours détacher
utilement le coupon de ses titres,
d'où que souffle le vent, l'épargne a
accueilli l'emprunt avec une faveur
grande.
Si nous sommes bien informés, la
cohorte des baissiers professionnels
qui depuis un certain temps exploi-
tent en Bourse, au dépens des por-
teurs de Rente Française, les racon-
tars et les calomnies de parangons
de patriotisme acharnés, oh paradoxe !
contre le crédit même de la France,
commencent à se gratter la tête. Ils
se demandent, anxieux, si les beaux
jours n'ont pas cessé de luire pour
eux, car il est fort probable qu'à la
faveur du 3,36 0/0 qui déjà fait prime,
le vieux 3 0/0 exagérément déprécié,
retrouvera des chalands.
J'entends qu'à droite, on trouvera
6 m o is On an
3 fr.»» 5fr.»»
3 fr.50 6 fr.»»
TIRADE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continua
indéfiniment, sauf avis centraire.
4 3 l e t tr e s n on afran ch i es s on t r e fu s é e s
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
, o ,m 1
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous.
BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCS.
M«+
des explications plus ou moins ingé
.nieuses au succès d'une opération
de crédit qui ne faisait au fond de
doute pour personne. Mais il n'en
restera pas moins que l'échec de
l'emprunt avait été annoncé, affirmé
par la réaction.
Que l'on ne se trompe pas sur les
intentions qui dictent ces commen-
taires ; nous sommes depuis trop
longtemps blasés sur la satisfaction
que l'on peut éprouver à prendre
en flagrant délit d'erreur volontaire,
des adversaires de mauvaise foi, pour
nous livrer à ce sport. Mais nous
avons le devoir de faire remarquer
au public qu'on a voulu le leurrer,
que l'on s'y est employé par tous
les moyens y compris les pires et
cela dans le but de démontrer que la
République réformatrice ne peut réa-
liser son admirable programme démo-
cratique qu'au détriment de la pros-
périté du pays.
INForeprleorioNs
Les Elections de Dimanche
Dimanche, à Agen, M. Galop, radical, a été
élu sénateur. Il s'agissait de remplacer M.
Giresse, républicain, décédé.
Quinze fois souscrit!
A l'heure actuelle, l'emprunt de 860 millions
est déjà souscrit 15 fois. Beaucoup de gros
souscripteurs ayant demandé au Ministre des
Finances de leur assurer, en tout état de
cause, un minimum de titres, M. Noulens s'y
est refusé.
Aucune souscription globale ne sera exempte
de réduction; seules les souscriptions indivi-
duelles de 7 et 14 francs de rente échappe-
ront à la réduction proportionnelle, ainsi
qu'il fut fait dans tous les emprunts d'Etat
précédents.
Nous ne pouvons qu'applaudir à cette
décision du Ministre, qui sera très certaine-
ment goûtée par un grand nombre de sous-
cripteurs.
Quoi qu'il en soit, le succès de l'emprunt
est désormais assuré.
La Loi sur les Congrégations
religieuses
Sur la proposition du Ministre de l'Inté-
rieur, le Conseil a pris les mesures suivantes,
destinées à assurer l'application de la loi sur
les Congrégations religieuses :
En exécution de la loi de 1901, article 13,
suppression par décret de quinze congréga-
tions ou établissements congréganistes• ne
répondant à aucun but d'utilité publique ; en
exécution de la loi de 1904, fermeture des 127
derniers établissements congréganistes d'en-
seignement restant à supprimer par applica-
tion de cette loi.
Un nouveau don de M. Rockefeller
D'après le Da i ly Chronic le , M. Rockefeller
aurait alloué aux laboratoires de l'Institut de
recherches médicales, qu'il fonda, une somme
de 12.500.000 francs.
Ce nouveau don porte le total des sommes
accordées par le milliardaire américain pour
subvenir aux frais des recherches médicales à
la somme formidable de 625 millions de francs.
Assassinat de l'Archiduc
François-Ferdinand
Comme l'archiduc héritier d'Autriche
François-Ferdinand et sa femme, la du-
chesse de Hohenberg, se rendaient diman-
à l'Hôtel-de-Ville à Sarajevo (Bosnie) où
avait lieu une réception, une bombe fut
lancée contre leur automobile.
L'archiduc écarta l'engin avec le bras.
Le comte Bos Valdeck et son aide de
camp, le lieutenaut-colonel Merizzi, qui
se trouvaient dans la voiture suivante,
furent légèrement blessés.
Six personnes qui se trouvaient dans la
foule furent plus ou moins grièvement
atteintes.
L'auteur de ce premier attentat est un
typographe de Trébinge, nommé Cabri-
novic. Il a été arrêté sur le champ.
Le second attentat se produisit après la
réception solennelle à l'Hôtel de Ville.
L'archiduc héritier et sa femme continuaient
leur visite de la ville en automobile,
quand un élève du lycée de la hui
Les A.fraires publiques sont les Nôtres
rerenebt
-g ins
RÉDACTEUR-GÉRANT :
lieuse classe nommé Princip, de la ville
de Grahovo, tira plusieurs coups de brow-
ning sur l'automobile du prince héritier.
L'archiduc fut atteint au visage et la
duchesse de Ilohenberg à l'abdomen.
Transportés au konak, ils ont bientôt
succombé à leurs blessures.
L'auteur du deuxième attentat a été
également arrêté.
La foule, furieuse, a presque lynché les
deux meurtriers.
L'IMPOT SUR LE REVENU
Le fait important dans la vie parlemen-
taire a été, durant la semaine dernière, la
réunion au cours de laquelle la Commis-
sion sénatoriale de l'impôt sur le revenu
a, sous la présidence de M. Poirrier, au
Luxembourg, terminé l'examen du projet
d'impôt sur le revenu.
Le projet déjà soumis à son étude fut
retouché par le Ministère actuel. Il a été
incorporé dans la loi de finances. Quel-
ques modifications de détail sont propo
sen par la Commission qui, sur les points
essentiels, est d'accord avec le Gouverne-
ment. Les républicains peuvent avoir con-
fiance que le principe sera pire dans la loi
de finances de 1914.
Cette réforme fiscale était indispensable.
Il importait en effet de faire face aux
dépenses occasionnées notamment par la
loi militaire reconnue indispensable et par
les dépenses des campagnes au Maroc. Et
il convenait en même temps que la charge
inévitable pesât sur les riches plus que
sur les pauvres.
Ce sont là des résultats qui seront obte-
nus grâce à un impôt sur le revenu, lequel
sera progressif.
Nous voulons croire que nos concityens
ne sont pas assez n ïfs pour avoir accordé
un crédit quelconque aux billevesées dé-
bitées par les conférenciers réactionnaires
au cours de la dernière campagne électo-
rale. Les mensonges accumulés par eux
n'auront certainement pas trompé les
contribuables sur la valeur d'un système
fiscs' qui n'a ni l'inconvenance de peser
sur ceux qui n'ont que des ressources
modestes ni celui d être inquisitorial et
vexatoire.
Sur ces deux points toute garantie est
donnée à tous tant par le Gouvernement
que par le législateur.
Rappelons d'abord les dispositions prin-
cipales du texte en discussion au Sénat.
Aux termes de l'article 12 « l'impôt est
établi d'après le montant total du revenu
annuel dont dispose chaque contribuable,
eu égard aux propriétés et aux capitaux
qu'il possède, aux professions qu'il exerce,
aux traitements, salaires, pension et rente
viagère dont il jouit, ainsi qu'aux bénéfi-
ces de toutes occupations lucratives aux-
quelles il se livre, au ter janvier de l'année
de l'imposition, soue déduction des intérêts
des emprunts et dettes à sa charge et des
arrérages de rentes payées par lui à titre
obligatoire, ainsi que des autres impôts
directs acquittés par lui. » C'est dire que
l'impôt est global.
Quels contribuables devront payer le
nouvel impôt ? Ceux dont la fortune est
supérieure au chiffre minimum calculé en
tenant compte des dispositions des articles
14 et 16. Article 14 : « Les contribuables
mariés ont droit sur leur revenu annuel à
une déduction de 2.000 francs. En outre
tout contribuable a droit sur son revenu
annuel à une déduction de 1 000 francs
par personne à sa charge. » Article 16 :
« Chaque contribuable est taxé seulement
sur la portion de son revenu qui, après
application des dispositions de l'article 14,
dépasse la somme de 5 000 francs. »
Et quel est le taux de l'impôt ? Celui ci
est fixé par l'article 17 ainsi conçu: s L'im-
pôt est calculé en comptant pour 1/5 la
fraction du revenu imposable comprise
5 000 et 10.000 francs; pour 2/5 la fraction
comprise entre 10.000 et 15 000 ; pour 3,5
la fraction comprise entre 20.000 et 25.000 ;
pour l'intégralité le surplus du revenu et
en appliquant au chiffre ainsi obtenu le
taux de 2 'le. Sur l'impôt ainsi calculé
chaque contribuable a droit à une réduc-
tion de 5 Vo pour une personne à sa
charge, de 10 0/c, pour deux personnes, de
20 e/o pour trois personnes et ainsi de
suite, chaque personne au delà de la troisième
donnant droit à une nouvelle redue-
Samedi 4 Juillet 101.4
Plane de la Liberté
p
i on elissemen t des .çtrib les — d 'Olon ne
"V ale r e 711 T.1-1
lion de 10 Vo sans que la réduction puisse
être au total, supérieure à la moitié de
l'impôt. e
Après ces explications d'ordre général
il est aisé de répondre aux deux critiques
que nous relevons.
Est-il exact que les journaliers, méta-
yers, marins, petits propriétaires, fer-
miers doivent être imposés ? Les réactionnaires
ont maintes fois affirmé avec la
plus regrettable mauvaise foi cette contre-
vérité. Vainement Hi cherchent à abriter
derrière des paroles démocratiques leur
fidélité à la réaction. Il est vrai au con-
traire que les revenus du célibataire infé-
rieurs àt5.000 francs ne seront pas taxés,
que ceux de l'homme marié ne seront
taxés que s'ils excèdent 7.000 francs plus
mille francs par personne à sa charge.
Est il exact encore de soutenir que l'im-
pôt sera établi de façon vexatoire? On ne
peut le prétendre sérieusement, attendu
que la déclaration ne pourra être contrôlée
par aucune recherche autre que celle déjà
en usage pour l'application des impôts
déjà établis. L'article 19 est formel : « Le
contrôleur vérifie les déclarations unique-
ment à l'aide de renseignements dont il
dispose en vertu de ses fonctions et de
ceux qui, recueillis par tous les services
publics en vertu des lois existantes, doi-
vent sans exception lui être communiqués.
Il n'a le d ro i t d ' ex iger de l ' in té r e s s é la p ro -
du c tion d 'aucun acte, liv r e o u doc ument
que lconq u e . Si une réclamation est intro-
duite, le tribunal saisi du litige apprécie
les motifs invoqués par l'Administration
et par le contribuable et fixe la hase d'im-
position, la charge de la preuve incombant
dans ce cas à l'Administration.
On doit reconnaître en dépit des cri-
tiques formulées que cet impôt ne frappe
que les personnes ayant de l'aisance, qu'il
tient compte des charges incombant aux
familles nombreuses et que son taux est
modéré.
DÉFICITS
La polémique courante attribue volon-
tiers à la République le peu enviable pri-
vilège des difficultés financières.
Or, nous avons pu retrouver le tableau
suivant gui marque de quelle manière
s'en tirait l'Empire :
Budget de 1851, déficit : 100 millions
— 1852, — : 25 millions
— 1853, —.- : 23 millions
— 1854, : 189 millions
— 1856, — : 281 millions
— 1857., : 93 millions
-- 1859, — : 28 millions
-- 9860, — : 121 millions
-- -1861, — : 165 millions
— 1862, — : 34 millions
1863, — : 22 millions
1864, — : 51 millions
1866 : 10 millions
-- 1867, — : 2 millions
Soit q ua to rz e budgets en déficit en dix -
s ep t ans.
Les conséquences de ces déficits, ce sont
les emprunts dont voici la liste :
Emprunt de 1854 : 340 millions
— 1855: 1 milliard 800 millions
— 1859 : 850 millions
-- 1862 : 403 mil lions
— 1864 : 475 millions
— 1868 : 650 millions
— 18'70 : 1 milliard 327 millions
Nous n'avons pas à faire remarquer que
les budgets de la France, comme ceux de
tous les Etats, étant inférieurs d'environ
cinq fois à ce qu'ils sont aujourd'hui, l'im-
portance des déficits doit être calculée
d'après une proportion analogue, c'est-à-
dire que, par exemple, le déficit de 1861
équivaudrait en 1914 à un déficit d'un
milliard.
D'ailleurs, on sait que nous payons
encore les charges des emprunts sus indi-
qués, auquels nous n'avons pas ajouté les
5 milliards de la guerre!
Les trois Ans et les Congés Agricoles
Le groupe agricole du Sénat s'est réuni
hier, sous la présidence de M. Gomot.
Le Président expose que plusieurs
Membres du Groupe se sont préoccupés
de l'application de la loi militaire en ce
qui concerne les congés agricoles. On sait
N' 1576
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertion légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
•
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires 0 fr. 25
Raclantes 0 fr. 50
TIRADE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traita à forfait le les Annonces périodique. ou continue.
'Irélépil 01143
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adresp é à M. Val ère MA THÉ , R édac t e ur-Gé ran t
que les militaires appelés sous les dra-
peaux, au titre des contingents annuels,
peuvent obtenir des congés ou permissions
jusqu'à concurrence de 120 jours, au
cours des trois années de service.
Les hommes exerçant la profession
d'agriculteurs pourront, dit la loi, de
préférence aux autres, obtenir leurs
permissions, au moment des travaux des
champs, en une ou deux périodes qui
seraient chacune de 20 jours. Enfin, les
périodes de travaux agricoles doivent être
déterminées, annuellement, par les con-
seils généraux ; et les décisions de ces
Assemblées notifiées par les soins de l'au-
torité militaire, qui en tient compte pour
accorder les permissions agricoles et pour
fixer l'époque des convocations de réser-
vistes agriculteurs.
De son côté, M. Méline fait connaître au
groupe qu'il a reçu, de différentes régions
de la France, des plaintes nombreuses sur
l'application de la loi militaire, en ce qui
concerne les congés agricoles. Beaucoup
d'agriculteurs,qui comptaient star leur fils
pour la période de la fenaison, n'ont pas
reçu satisfaction. Ils appréhendent qu'il
en soit de même pour la moisson.
M. Méline estime qu'il serait désirable
que le Ministre de l'Agrictilture organisât,
de concert avec le Ministre de la Guerre
et l'autorité militaire, une procédure sim-
ple et rapide, pour mettre des soldats et
surtout des fils d'agriculteurs à la disposi-
tion de leurs familles.
Le groupe a chargé son président, M.
Gomot, et M. Méline de demander une
entrevue à M. le Ministre de l'Agriculture
sur ce sujet.
CHRONIQUE LOCAL
l'Assistance aux Femmes en Couches
Il
Que faut il entendre par « privée de
ressources ? » Y a-t-il lieu de tenir compte
des ressources provenant du travail du
mari ? Tels sont les points que nous allons
examiner clans ce modeste article.
A la vérité aucune règle n'a été nette-
ment définie par la loi des 17 juin-30
juillet 1913. Si les postulantes sont tenues
rie déclarer, dans leurs demandes, quelles
sont leurs charges de famille et, notam-
ment, les ressources dont elles pourront
disposer pendant la durée de leur repos,
ces renseignements ainsi fournis consti-
tuent, aux termes de la circulaire minis-
térielle du 21 décembre 1913, simplement
des é lémen t s d ' info rma t ion . Il est incontes-
table que, pour répondre aux voeux du
législateur, la loi d'assistance aux femmes
en couches doit être largement interpré-
tée et toutes les fois que les Municipalités
se trouveront en présence d'un cas dou-
teux elles ne devront pas hésiter à faire
droit à la demande da la postulante. La
loi du .17 juin-30 juillet 1913 est plutôt, en
effet, une lui d'hygiène sociale qu'une loi
d'assistance proprement dite.
Dans ces conditions nous estimons que,
sauf des circonstances exceptionnelles, il
n'y a pas lieu de tenir compte des res-
sources provenant du travail du mari. Il
demeure évident que si le chef de famille
touchait un salaire mensuel de plusieurs
centaines de francs l'assistance ne pour-
rait être accordée, encore appartiendrait-
il à la Commission d'assistance de s'assu-
rer si, malgré ces appointements é l e v és,
la situation du ménage, brillante en appa-
rence, n'est point précaire en raison des
charges de famille qui pèsent sur c e mé-
nage : nombre élevé d'enfants, vieux pa-
rents à soutenir, etc...
Ea résumé l'assistance aux femmes en
couches doit être accordée à tous les jour-
naliers, ouvriers, non propriétaires, rem-
plissant d'autre part les conditions que
nous avons indiquées dans le premier
article, c'est à-dire aux travailleurs dont
les femmes se livrent habituellement à un
travail salarié comme ouvrière, employée,
chez autrui ou en leur domicile.
Dans notre prochain numéro nous indi-
querons les formalités qu'il y a lieu de
remplir par les intéressés pour obtenir
rapidement les secours prévus par la loi
sur l'assistance aux femmes en couches.
(A s u i v r e ) PAUL SABLÉ.
au Bureau tin Journal, Place de la Liberté.
Les Re tra i tes Ou v rières '
Une circulaire ministérielle vient de
paraltre qui enjoint aux maires de veiller
à ce que les cartes annuelles tardivement
réclamées par les assurés de la période
transitoire, po r te ra la da te exacte de la
d é livran c e, afin qu'il soit établi, sans con-
testation possible, que ceux de ces assurés
qui réclament actuellement leurs cartes
ne peuvent effectuer valablemenbles ver-
sements rétroactifs leur donnant tirent à
la totalité des avantages spéciaux.
Ces prescriptions ne concernent, sans
doute, que les assurés facultatifs, puisque
les assurés o b ligatoi res ne peuvent avoir la
faculté de faire ou de ne pas faire leurs
versements. Mais cela n'est il pas un pre-
mier avertissement pour les salariés âgés
de plus de 30 ans, au 3 juillet 1911, qui ne
se sont pas encore soumis à la loi et même
pour les plus jeunes qui doivent avoir
effectué au moins trente versements an-
nuels complets pour être admis au béné•
fies de l'allocation annuelle de 100 francs
à 60 ans?
N'appliquera t on pas alors à tous les
dispositions du sixième paragraphe de
l'article 4 de la loi du 5 avril 1910 ainsi
établies : « Si le montant des versements
annuels effectués n'atteint pas, y compris
les versements facultatifs de l'assuré, le
total des versements prévus par la loi,
l'allocation sera l'objet d'une réduction
proportionnelle. »
Les assurés obligatoires âgés actuelle-
ment de plus de 31 ans qui ne se décide-
raient qu'actuellement à retirer leurs car-
tes annuelles des mairies pour y faire
leurs versements devront donc attendre
61, 62, 63 a n s et plus pour pouvoir tou-
cher l'allocation complète de 100 francs, à
moins que, inscrits avant le ter janvier
1913, et s'en référant à la loi du 11 juillet
1912 ils ne revendiquent le droit de faire
des versements ré roactifs, une circulaire
ne pouvant abroger une loi.
Quant à ceux qui ont entre les mains la
première carte qui leur a été délivrée, ils
feraient bien de la déposer au plus tôt,
'garnie de ses timbres, à la mairie de leur
résidence.
FANATISME RELIGIEUX
Ami lecteur, du fond de ma campagne,
je me demande quelquefois si nous sommes
vraiment au X.X.e siècle. Nous assistons de
temps à autre à des actes de fanatisme,
autrefois à moitié pardonnables, mais Qui
vous révoltent aujourd'hui.
Il y a quelques jours, un paysan vint
me raconter un fait qui mérite d'être
connu. Les habitants de la commune de
Maché eurent la grande douleur de perdre
leur pasteur. A un moment solennel le
gros et digne homme tomba, foudroyé
par une congestion, sur les marches de
l'autel. On se précipita à son secours :
hommes, femmes, enfants, pleuraient à
chaudes larmes.
On transporta le moribond à la sacristie,
on le saigna': rien n'y fit : son âme était
allée en paradis. Du sang de ce saint
homme s'était répandu sur le parquet de
la sacristie. Du dimanche au vendredi
suivant, personne n'y songea ; c'est alors
que se produisit un coup de thatre.
Cette commune bien pensante possède
— cela va de soi — une école libre de
filles. Le dit vendredi, à 11 heures, la
directrice conduisit les enfants à l'église,
et là, maîtresse et élèves, avec tout leur
coeur, récitèrent, pour le salut du prêtre
défunt, force prières, force chapelets, etc...
Mais quand Madame la Directrice fut fati-
guée de prier, elle fit entrer les élèves dans
la sacristie et, montrant les taches de sang
dont je parlais tout ;à l'heure, leur tint à
peu près ce langage :
— Vous allez baiser, mes enfants, ce
sang sacré. Vous montrerez ainsi combien
vous aimiez votre curé, combien vous re-
grettez son départ précipité. Faites-le,
mes enfants, Dieu, au jugement dernier,
vous en tiendra compte ; il protégera
celles qui ont la sacrée foi, etc., etc.
Après ce sermon, une par une, les fil
lettes écoeurées s'agenouillèrent, embras-
sèrent le sang noirci et décomposé...
Et pendant que toutes ces têtes inno-
I contes se courbaient sous la peur de (3 1A -

.1
timent, Madame, de toute sa majesté,
dominait cette scène barbare. Elle, qui
prêche l'exemple, se contenta de regarder.
Ce paysan, dont la fille avait embrassé
le sang du martyr, était dégoûté — et il y
a de quoi! — S'il osait sa fille n'irait point
dans cette école « toute de charité chré-
tienne », mais « le maître » est là I!
Il me quitta avec un gros soupir et sur
cette phrase comique, mais grave de con-
séquences, que je ne puis m'empêcher de
vous redire, car elle sera ma conclusion :
— Quand é tôt qu'le fermerant tôle ces
bottes-là.
Et je pensais :
— Oh 1 oui, Jacques Bonhomme tu as
bien raison, ton gros bon sens ne te
trompe pas.
LA VALIDATION DE M. PACAUD
Eu 1910, M. Bazire annouçe à l'avance
son succès, soutint que celui ci ne faisait
point de doute. Il fut battu.
Aussitôt il déclara que l'élection de M.
Chailley n'était pas régulière, qu'il en
obtiendrait l'invalidation. Et c'était faux.
La validation de M. Chailley ne souffrit
aucune difficulté.
Au cours de la dernière campagne il
affirma qu'il battrait à 500 voix de majorité
M. Pacaud. Il essaya de tromper l'électeur
des villes, de duper celui des campagnes.
Peine perdue. Il fut battu.
Au lendemain de l'élection il proclama
alors qu'il était élu. A l'Ile-d'Yeu il fit
afficher son succès à 52 voix de majorité.
Aux Sables il fit publier qu'il avait quatre
voix de plus que son concurrent. La Com-
mission de recensement confirma au con-
traire le succès de son concurrent.
Alors il publia que la Sous-Commission
du 11° bureau de la Chambre conclurait à
l'invalidation du D, Pacaud. Il soutint que
la validation de l'élection de M. Henry
Simon entraînait cette conséquence. C'était
faux, car le rapporteur avait dit et répété
qu'il n'y avait là qu'une question d'espèce
et des raisons particulières à cette élection
pour statuer. La Sous-Commission conclut
à l'unanimité moins une voix à la-valida-
tion de M. Pacaud.
Il prédit ensuite que le 11e bureau de la
Chambre ne serait pas d'avis de la Com-
mission. Effectivement, afin de le tromper
il fit remettre à chacun des membres une
note mensongère où il osait écrire que ses
partisans avait réclamé l'annexion des
bulletins contestés qui furent brûlés le soir
de l'élection et aussi qu'il avait été pro-
clamé élu aux Sables dans la soirée du
"26 avril I Quelle audace 1 I
Le Bureau s'est prononcé pour la vali-
dation. M. Bazire, malgré sa campagne for-
midable près des députés à laquelle M. De-
nais collaborait activement, n'a réuni que
11 voix contre 20.
Est ce fini Lui sera-t-il possible d'ima-
giner de nouveaux mensonges pour essa-
yer de tromper les électeurs ?
Les Grandes Commissions
Il a été procédé à l'élection des mem-
, bras des grandes Commissions à la Cham-
bre des Députés. Les résultats ont été
connus mercredi,
M. le Dr Pacaud a été élu membre de la
Commission de l'Instruction publique.
Colonies de Vacances
Le congrès international des Colonies
de vacances aura lieu, cette année, à Lyon,
les 26, 27 et 28 septembre.
MM. les Ministres de l'Instruction publi-
que et de l'Intérieur, auquels une déléga-
tion du Comité d'organisation a été pré-
sentée par M. le sénateur Beauvisage et
M. le député Durafour, n'ont pas seule-
ment accepté la présidence d'honneur de
ce congrès, mais ont promis d'y assister,
voulant ainsi montrer toute la sympathie
du Gouvernement pour ces oeuvres dont
le rôle dans la lutte contre la tuberculose
est si bienfaisant.
LA PETITE
PAR
Gs fii.x-g-e It..tlt AK. DIE La
III
— Voici la fabrique telle qu'elle existe,
telle qu'elle fonctionne actuellement, et, à
côté, la fabrique telle que je la comprends,
améliorée, modifiée, et devant fournir,
après une mise de fonds de l'importance
de celle que j'apporte, de très notables
bénéfices.
— Ah ! vraiment. Eh bien, pour com-
mencer, voulez-vous avoir l'extrême obli-
geance, monsieur, de me faire comprendre
en quoi consistent vos prétendus perfec-
tionnements? Moi je trouve que les choses
en l'état sont ce qu'elles doivent être. Mais
vous êtes un révolutionnaire, mettons
réformateur, tout au moins, si le mot vous
effraye.
Feuilleton de l'a Vendée R épublicaine 7
— Certainement, je ne m'en cache pas,
monsieur, et si je ne cherchais à améliorer
ce qui existe, mes très longues études
demeureraient absolument sans but.
— Mais, voyons, je vous le répète, four-
nissez-moi des explications. A première
vue, je vous avoue que je ne comprends
pas grand'chose à vos couleurs.
— Tout d'abord, poursuivit Raoul demeu-
rant toujours aussi froid, je vais vous par-
ler, si vous le voulez bien, de l'éclairage.
La Commission a son siège à l'Hôtel
municipal, rue de la Tunisie, 9, où l'on
peut dès maintenant envoyer son adhésion
(cotisation, 5 fr.), et demander des ren-
seignements en s'adressant au docteur
Bretin, professeur agrégé, secrétaire gé
néral.
LA CRISE SARDINIÈRE
Le conflit né en Bretagne, devient
plus aigu et est susceptible d'engager
les marins vendéens.
Grande est l'effervescence depuis
quinze jours sur les ports bretons.
Le différend est apparu d'abord à
Concarneau, où les ouvrières d'usi-
nes, qui sont payées non à l'heure,
mais aux pièces, et redoutent pour
elles-mêmes les conséquences de la
vente au poids, se montrèrent plus
favorables encore que les marins à
l'idée d'une grève. Les sardiniers
concarnois se refusèrent à sortir.
Puis au Guilvinec semblable déci-
sion fut prise par les inscrits. Des
troubles graves se produisirent à rai-
son de la décision prise alors par
certaines usines de ce port d'aban-
donner la fabrication de conserves de
poisson pour traiter exclusivement
les légumes. Les pécheurs de l'île
Tudy, de Camaret, d'Etel, déclarèrent
se refuser à la vente au poids et n'ac-
cepter que de vendre au mille.
Le Syndicat des Fabricants de Con-
serves avait d'abord décidé, en pré-
sence de ce mouvement, de fermer
les usines de Concarneau. Certains
de ses membres passèrent outre et
acceptèrent la vente au mille. Leur
résolution s'explique puisque les usi-
niers prétendent que la vente au poids
ne modifie nullement les conditions
du marché.
Cependant, le Syndicat des Fabri-
cants prit, le 29 juin, à Quimper,
une nouvelle et plus grave résolution.
Ils déclarèrent que serait étendu à
toute la côte du Finistère le lock-out
déjà prononcé pour le seul quartier
de Concarneau. Et, en outre, les Mem-
bres du Syndicat ayant des usines
sur le reste de la côte devaient être
invités à cesser d'acheter à partir du
2 juillet le poisson pêché par les ba-
teaux du Finistère.
Cette dernière proposition prévoyant
le boycottage, jusqu'aux Sables-d'O-
lonne, de pêcheurs dont certains sont
étrangers au conflit né en Bretagne,
parce qu'ils sont depuis le début de
la campagne de pêche en Vendée, a
ému les inscrits sablais. Déjà ceux-
ci étaient intervenus près des usiniers
en faveur des pêcheurs concarnois
lorsque semblable interdit fut jeté sur
eux au début de la semaine dernière.
Ils se sentent solidaires de leurs
camarades bretons, d'autant que les
mêmes projets d'industrialisation de
la pêche sardinière annoncés par les
usiniers les menacent. Au surplus,
thoniers et sardiniers fréquentent né-
cessairement les ports tant de Breta-
gne que de Vendée à la fois. Les ven-
déens ne peuvent se désintéresser du
sort des bretons.
La Situation aux Sables
Une réunion du Syndicat des pé-
cheurs sardiniers a eu lieu mercredi
soir aux Sables. Les Membres ont
examiné la situation. Elle se résume
comme suit : A Concarneau, à Douar-
nenez et dans les autres ports moins
importants du Finistère, les pêcheurs
ne vendent qu'aux usines qui achètent
au mille, et à la Poissonnerie. Cinq
maisons de conserves, précédemment
affiliées au Syndicat, ont accepté d'a-
015•1!EIMIMMUM
— Ah! vous avez aussi de grands projets
concernant l'éclairage?
— Parfaitement. J'ai constaté que, mal-
gré le gaz, pendant la saison du travail,
alors que les ouvriers sont employés jour
et nuit que la fabrication du sucre ne
s'arrête pas, vous vous trouvez dans la
nécessité de vous servir de lampes à
pétrole.
— Vous avez découvert cela ?
— Oui. D'où, grand danger, chaleur
intense et une atmosphère absolument
viciée.
— Çt toujours été ainsi, et nous se
saurions y remédier.
— Je vous demande pardon, monsieur,
et il n'y a rien de plus simple.
— Ah 1 vous avez trouvé cela, veus ?
— Je le crois, du moins.
— C'est très curieux ! Et de quelle façon ?
— En installant la lumière électrique.
Du coup, Pierre Emile ne put se con-
traindre, et carrément il se trémoussa sur
son siège, haussant violemment les épaules.
— L'électricité! Je l'attendais, l'électri-
cité I Il ne manquerait plus que cela 1 Ils
l'ont tous à la bouchel... L'électricité! Mais
il faut l'obtenir, l'électricité ! la produire!...
Vous n'allez pas faire de l'électricité comme
vous faites du pain I Il vous faudra des
appareils, des moteurs, du combustible !...
Et ce que ça coûtera, vous le comptez pour
rien?
Energiquernent, Raoul Sommières se-
coua la tête :
— Mais je vous assure que vous vous
trompez, monsieur. Une fois les irais d'iras-
cheter dans ces conditions, et ont
rompu, par conséquent, avec leurs
collègues. Trois autres ont été autori-
sées par le Syndicat des Fabricants,
qui semble ainsi reconnaître la rigueur
excessive de ses prétentions, à acheter
au mille. Surtout l'Assemblée de
mercredi a examiné la situation créée
localement par cette décision des usi-
niers de ne plus acheter même aux
bretons fixés aux Sables pour la
Bretagne.
A l'unanimité, les Membres du Syn-
dicat ont affirmé leur volonté de se
solidariser avec les bretons ainsi
poursuivis avec une extrême violence
et semble-t-il, dans un esprit de re-
présailles. Ils ont décidé de faire con-
naître d'urgence cette résolution au
Président du Syndicat des Fabricants
de Conserves afin qu'il puisse reve-
nir sur les décisions prises.
En outre ils ont décidé de prendre
part au Congrès de Lorient prévu par
les divers Syndicats de pêcheurs.
Enfin hier soir le Syndicat consta-
tant que les usiniers ne modifient pas
leur attitude, adresse, par voie d'affi-
ches, l'appel suivant à la population
sa biaise :
Le Syndicat des Pêcheurs Sablais et
Chaumois, pour déjouer les manoeuvres
du Syndicat National des Fabricants, ten-
dant à semer la discorde et la haine parmi
les Pêcheurs sardiniers et thoniers de
France, a décidé de se solidariser avec les
Pêcheurs du Finistère, tant que le lock-
out décidé contre eux ne sera pas rapporté.
En conséquence, à partir du vendredi
3 juillet 1914, les Marins-Pêcheurs relu
sent d'alimenter les usines syndiquées.
Seules, les Usines non syndiquées (Basset,
Canet, Peltier, Ramell et Roulland) et la
Poissonnerie pourront être alimentées.
En raison de la diminution des débou-
chés, le Syndicat a décidé que la taxe se-
rait désormais fixée à 5 000 pour les bar-
ques et 3 000 pour les canots.
Cette taxe correspond au maximum de
ce que peuvent absorber les usines et la
Poissonnerie, une surveillance très rigou-
reuse sera exercée à l'encontre des Pé-
cheurs qui violeraient cette taxe.
Les usines non syndiquées et la Poisson-
nerie ont pris l'engagement de ne pas des-
cendre au dessous de 10 francs le mille et
vont faire leurs plus grands efforts pour
augmenter leur consommation.
Le Syndicat, au nom des Marins -Pé-
cheurs Sablais et Chaumois, les en re-
mercie.
Il fait appal à tous, Pécheurs et Ouvriè-
res des usines, pour que le plus grand
calme ne cesse de régner, afin qu'il puisse
étudier les moyens de défendre les hile,
réts de tous.
Cour d'Assises de la Vendée
La troisième session des Assises de la
Vendée s'ouvrira le lundi 6 juillet, sous la
présidence de M. Trouvain, conseiller à la
Cour d'appel de Poitiers, assisté de MM.
Ribereau et de Lapeyre de Bellair, juges
au siège.
Voici le rôle des affaires :
L und i 6 jui l le t . — Affaire Chazaloux (Jo-
seph), attentats à la pudeur. Ministère
public, M. Proust ; défenseur, M. Albert.
M a rdi 7 . — Affaire Drouet père et fils,
faux et usage. Ministère public, M. Petit-
leau ; défenseur, el° de Lathébaudière.
M ercred i 8 . — Affaire Morilleau (André),
et Renaudin (Eglantine), vol qualifié et
complicité. Ministère public, M. Proust ;
défenseurs 111,. de Lattiebaudière et Albert.
J eudi 9 . — Affaire Béguet (Gustave),
meurtre. Ministère public, M. Proust ;
défenseur, M. Gallet.
Pour tous vos Imprimés
adressez vous à
l'imprimerie 8818 Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
tallation soldés, ce sera tout ce qu'il y a de
plus économique.
— Velment! Et les appareils 1 une fois
encore, les moteurs!
— Ni appareils, ni moteurs! Une simple
turbine suffira.
— Ah I Et qu'est-ce qui fa fera tourner,
votre turbine ?... Vous voyez que nous
manquons d'eau, que nous sommes forcés
de nous servir d'un élévateur comme
réfrigérant, afin que le liquide, qui nous
est par trop mesuré, nous serve plusieurs
fois!
— C'est justement ce réfrigérant devenu
complètement inutile, q :e je désire sup-
primer.
— Vous avez trouvé le moyen d'en arriver
à cette suppression?
— C'est la chose du monde la plus facile.
Une fois sur ce chapitre, Raoul Som-
mières exposait ses idées longtemps pour
pensées, avec une facilitée volubile.
— Je ne vous demande que de m'accor
der une simple minute d'attention, mon-
sieur, et vous verrez a v ec quelle aisance
extrême ces réformes peuvent être réalisées.
— C'est très curieux.
— De votre fenêtre, que voyons-nous?Je
cesse de m'occuper du plan placé sous vos
yeux.Nous apercevons un mince et tortueux
ruisseau, coulant à peine et complètement
insuffisant pour les exigences de la fabri-
que de Meules. Bordant, encadrant ce trop
léger cours d'eau, des champs de betteraves
en pentes formant une sorte de cuvette. Or
cette cuvette, fort heureusement formée
par la nature, nous n'avons qu'à la remplir
pour posséder, à portée de notre main, un
LA VENDEE REPUBLICAINE
d19.19.11.10MMIX55.1.21PICe4.2.1....27.1Esreffinet.31,
Ait nlissmerii des Sablas-fferme
Les S'able
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil Municipal des Sables se réu-
nira en séance extraordinaire à l'Hôtel-
de-Ville, le lundi 8 juillet 1914, à 8 h. 1/2
du soir.
ORDRE DU JOUR :
1° Acquisition du terrain dépendant de l'an-
cMnne chapelle du Séminaire;
2° Adjudication de terrains communaux ;
3° Chemins vicinaux ; budget additionnel
de 1914 et budget primitif de 1915
4° Contingent des communes pour l'assistance
médicale gratuite. Vote d'un crédit de 147 fr.;
5. Indemnité due à la Ville par M. Lerner,
pour exhaussement d'un mur mitoyen ;
6. Demande de M. Lucas, instituteur, concer-
nant une réduction de son abonnement
d'eau;
7. Demande de M. Hervouet, concernant une
remise sur sa consommation d'eau ;
S. Modification des alignements de la rue des
Marais. Résultat de l'enquête ;
O. Demande des employés municipaux pour
l'application du tableau de classement et
d'avancement;
10. Liquidation des pensions de retraites des
sa peurs.pompiers Fluguet, Léard et Joullacb ;
11° Augmentation de l'effectif des Sapeurs-
Pompiers. Lettre de M. Denis, capitaine ;
12° Périmètre de prohibition des débits de
boissons. Réduction de la distance;
13. Résiliation du bail à loyer du jardin de
l'ancien Séminaire ;
14° Mutation du bail d'amodiation de la par-
celle attenant au Grand Casino ;
15° Illumination de la promenade du Remblai.
Rétablissement des rampes;
16° Approbation des créances irrécouvrables
de la Poissonnerie. (Exercices 1912 et 1913);
17° Salaires et prix d'application des maçons
et manoeuvres. Modification de la Série des
Prix ;
18. Inscription en recette d'une indemnité due
par la compagnie l 'A b ei l le , pour dégâts
occasionnés au service d'eau de mer. Incendie
du 27 avril 1914 ;
19. Lettre du Président de la société du S . -N . -S.
Régates de plaisance ;
20° Communications diverses de M. Violteau ;
21° Approbation de la police d'assurances des
bâtiments de l'ancien Séminaire ;
22° Hospitalisation d'aliénés. Fixation de la
part des familles dans les frais de pension;
23. Assistance aux familles nombreuses. Exa-
men de la liste ;
24° Assistance aux vieillards, infirmes et incu-
rables. Examen de la liste ;
25. Soutiens indispensables de familles. Avis
du Conseil.
Champ de Tir de La Chaume
Les tirs de guerre devant être effectués
par les ter et 3° régiments de dragons jus-
qu'au 20 juillet 1914, les dispositions con-
tenues dans l'arrêté municipal en date du
25 mars, concernant la circulation sur le
champ de tir de La Chaume seront proro-
gées jusqu'au 20 juillet 1914.
Ponts et Chaussées
M. Lejeune, ingénieur ordinaire des
Ponts et Chaussées de 3° classe à Sens, a
été chargé, sur sa demande, à la résidence
des Sables, à dater du 16 juillet prochain,
de l'arrondissement unique du service
maritime du département de la Vendée,
en remplacement de M. Malégarie, précé-
demment placé dans la situation de service
détaché.
Nous offrons à M. Lejeune nos souhaits
de col diale bienvenue.
Certificat d'Etudes primaires
Les dates précédemment fixées pour les
examens du Certificat d'Etudes primaires
dans le canton des Sables, sont modifiées
ainsi qu'il suit :
Fi l l e s . — Lundi 6 juillet.
Garçons . — Mercredi 8 juillet.
L'appel des candidats sera fait à 7 h. 15
et les épreuves éceites commenceront à
7 h. 30.
Brevet Elémentaire
Lundi ont commencé les épreuves du
brevet élémentaire pour les aspirants.
60 candidats se sont présentés : 25 ont été
admis à prendre part aux épreuves de la
deuxième série et 25 sont définitivement
reçus.
Ce sont : MM. Bliklé, Boisson, Bordelais,
Charbonneau, Chiari, Couillaud , Doze,
Drapeau (Louis), Dronneau, Fort, Girard,
Giraud, Godard, Gouraud, Grellaud, Gui-
bert, Guicheteau, Joliy, Marambaud, Mara-
tier, Oliveau, Parant, Potier, Roux et You.
aeffiarais
réservoir qui nous fournira constamment
un courant d'eau nécessaire à faire mou-
voir une turbine.
— Et de quelle fanon remplirez vous
votre cuvette?
— Eu créant à cette même place, au
moyen d'un barrage, un vaste étang de
quinze à dix-huit hectares : le cours du
ruisseau et l'eau des pluies, celles de certaines
sources que nous ne manquerons
pas de rencontrer, nous offriront alors une
masse d'eau, une accumulation plus que
suffisante à la force nécessaire de notre
turbine. Et non seulement l'usine sera
éclairée jusque dans ses plus petits recoins
par des lampes électriques, mais votre
maison sera pourvue également de cette
lumière intense et reliée à l'usine par le
téléphone.
— C'est très bien, répliqua Pierre-Emile,
c'est parfait. Nous voilà à la téta de
l'électricité.
— Plus de chaleur plus de crainte
d'incendie.
— Oui. C'est entendu. Mais pourquoi
diable allez-vous tout bouleverser ici de
fond en comble?
— Je pourrais vous répondre d'abord :
au nom de notre intérêt personnel, vu que
nous récolterons, nous récupérerons très
promptement des bénéfices considérables.
— Je trouve que mon argent me rap-
porte assez, je n'ai pas d'ambition.
— Mais j'en ai, moi I et une ambition que
je considère comme absolument juste. Je
puis avoir des enfants. Mais je ne parle
même pas d'intérêt personnel, je veux
Commission cantonale d'assistance
Mardi a eu lieu, salle de la Mairie des
Sables, à 2 h. 1/2, la réunion de la Coin
mission cantonale d'assistance aux vieil-
lard et aux familles nombreuses, sous la
présidence de M. Villey, sous-préfet des
Sables.
Etaient présents : MM. Villey ; Mouret,
conseiller d'arrondissement ; Denis, délé-
gué des Sociétés de Secours mutuels ap
prouvés ; Colins, conseiller général, maire
du Cbàtesu et Valera Mathé, maire d 0
tonne.
La Commission a rejeté les demandes
d'assistance aux familles nombreuses for-
mées par les sieurs Ferré, de Sainte Foy ;
A rcha m baud, du Château-d'Olonne et La m-
bort (Henri), d'Olonne. Elle a accueilli
favorablement celle présentée par le sieur
Barbeau, de Vairé, ainsi que la demande
d'assistance aux vieillards formés par
M. Chiffolon, garde de nuit aux Sables.
Un Ami de l'Ecole laïque
Un Anonyme a fait don d'une somme
de 100 francs aux écoles laïques de La
Chapelle-Hermier et Vairé pour être con-
sacrée à l'achat de livres de prix destinés
aux élèves d e ces écoles.
Tous nos remerciements à ce généreux
donateur.
Colombophilie
La société colombophile Le M es sager d e
l ' O céan avait organisé dimanche dernier,
28 juin, un concours à Orléans. La dis-
tance à parcourir était de 333 kilomètres.
Le lâchera été effectué à 5 h..15 du matin
par les soins de M. Bernard. Voici l'ordre
des arrivées :
Gauthier, à 9 h. 34' 42' ; Legagneur, à
9 h. 35 13" ; Bienss, à 9 h. 10' 51" ; Raban
land, à 9 h. 42' 56" ; Bourdin, à 9 h. 48' 23";
Favreau, à 9 h. 18' 32" ; Lecomte, à 9 h. 55'
7" ; Tesson, à 9 h. 57 19".
Série de 3 pigeons. — Gauthier, à 9 h. 40'
1" ; Legagneur, à 9 h. 41' 4"; Bienss, à
9 h. 48 49 " ;Lecomte, Lecomte, à 9 h. 57' 41".
La vitesse moyenne du premier pigeon
a été de 77 kilomètres 240 à l'heure.
Fête M i l itaire
La fête que le 3° régiment de Dragons
donne lors de son passage aux Sables-
d'Olonne aura lieu cette année dimanche
5 juillet 1914, à 16 h. 1/2 sur la Plage.
Nous croyons savoir qu'elle comportera
un carrousel militaire, des tamdems, des
courses, jeux et divertissements de toutes
sortes.
Cette fête militaire fera le plus grand
plaisir à DOS compatriotes et nous serons
certainement leur interprète en remer-
ciant M. le Colonel et MM. les Officiers du
3. Dragons d e leur aimable tradition.
Au Crédit Sablais
L'excellente société d'union économique
de vente à crédit, par abonnement, L e
Crédi t Sab lais, vient d'avoir la satisfaction
d'enregistrer son millième client. A cet
occasion le Conseil d'Administration a eu
l'heureuse idée d'organiser, pour samedi
4 courant, une réunion générale, à 8 h. 1/2
du soir, au Café - Pâtisserie Bireau, place
du Minage où une salle spéciale a été
retenue.
Les Commerçants et leurs dames, ainsi
que les représentants de la presse locale
ont été gracieusement invités à cette réu-
nion au cours de laquelle on sablera le
champagne à la prospérité et au succès
toujours croissant deerceuvre, particulièrement
intéressante du Crédi t S ab l a is .
Incendie d'une Usine
Mardi matin, sur les 3 h. 1/2, la lugu-
bre sonnerie : au feu I retentissait à tra-
vers les rues de notre ville. Une femme
venait, en effet, de prévenir des pécheurs
qui, à cet instant matinal s'apprêtaient à
partir en mer, qu'une épaisse fumée sor-
tait de l'usine à sardines située près de la
Sous Préfecture appartenant à M. Paret et
exploité par MM. Caillé et Morio, fabri-
cants de conserves. Les marins se préci-
pitèrent au bureau de police et c'est dans
ces conditions que l'alarme fut aussitôt
donnée. En quelques minutes toute la
population fut sur pied : les pompiers,
sous la direction de leur dévoué capitaine
M. Denis, les douaniers, les agents, d'im-
portants piquets d'infanterie et de dra-
gons, l'avaient déjà précédé sur le théâtre
rte l'incendie.
traiter la question à un point de vue plus
élevé, à un point de vue humanitaire.
— Allons, bon I Qu'est-ce que l'huma-
nité, je vous le demande un peu, a à faire
avec votre turbine?
— Il n'y a nullement la matière à plai-
san'erie. Il est indiscutable que, pendant
la saison de la fabrication, vos ouvriers,
hommes et femmes, demeurent en de
déplorables conditions hygiéniques. Cha-
leur intense nuit et jour, miasmes délétè•
ses ; sortant d'une fournaise, ils se trouvent,
sans transition, exposés subitement aux
plus grands froids, d'où pleurésies, pneu-
monies.
— Que voulez vous que j'y fasse, une
fois encore ?
— Améliorer leur sort.
— Ah bien 1 si vous comptez sur leur
reconnaissance.
— Soit. Mais le devoir de tout homme
n'est-il pas d'aimer pour eux mêmes les
travailleurs et les pauvres, les petits et les
humbles, et d e leur faire le plus de bien
possible, par la seule satisfaction de sa
conscience et par devoir ?
Un sifflement ironique passa entre les
lèvres serrées du fabricant.
— Tout cela est bel et bon, mais ce sont
surtout des rêves absolument irréalisables.
D'abord, avec votre étang, vous me prenez
peut être quarante ou cinquante hectares.
— J'en compte soixante.
— Bien. C'est soixante hectares de bet-
teraves que vous enlevez chaque année à
la production de la fabrique, de betteraves
toutes prêtes, toutes rendues, ou qui con-
Les magasins, situés eu face la cour
centrale étaient devenus la proie des flam-
mes et le feu menaçait la maison d'habi-
tation habitée par M. Stani Daviot, gérant
et sa femme. Ceux-ci, réveillés en sursaut,
eurent juste le temps de prendre quelques
habits et de descendre eu toute bâte. Pen-
dant près de trois heures les pompiers,
secondés par la troupe, lattèrent contre
l'incendie : à 6 heures et quart ils se ren-
dirent complètement maîtres du feu. Il
était temps car les flammes commençaient
à lécher les immeubles voisins où se trou-
vaient une quantité considérable de ma-
tières inflammables.
Oa considère que les pertes occasion-
nées par cet incendie atteignent près de
100.000 francs. En effet, non seulement
certains bâtiments devront être complète-
ment reconstruits mais plus de 4 000
caisses, prêtes à être expédiées, ainsi
qu'un certain nombre de barils d'huile et
de boites sont devenues la proie des
flammes.
Par mesure de précaution les meubles
de la maison occupée par le gérant furent
retirés et placés en sûreté, ainsi que ceux
de l'immeuble voisin appartenant à M.
Jomeau. Pendant toute la journée de mardi
plusieurs pompiers restèrent sur les lieux
afin de prévenir tout retour du feu.
Les pertes sont couvertes par plusieurs
compagnies d'assurances.
Elles auraient été bien plus considé-
rables sans la promptitude des secours.
En effet le bâtiment principal contenant
la fabrication est indemne c e qui fait que
le travail n'a pas été interrompu.
A tous les sauveteurs, pompiers, agents,
douaniers et gendarmes qui, dans la cir-
constance ont fait preuve de dévouement,
nous adressons nos bien sincères félicita-
tions.
Le Pont du 14 Juillet
Aux termes de la loi du 20 décembre
1906, lorsqu'une fête légale tombe un
vendredi ou un mardi, le samedi la sui-
vant ou le lundi la précédant sont consi-
dérés comme jours fériés. Le 14 juillet
tombant, cette année, un mardi, le lundi
13 sera donc jour férié, et, comme consé-
quence, les administrations et écoles
publiques seront fermées les 12, 13 et
courant.
Un Concours de Musique à Nantes
Le ville de Nantes organise pour les
fêtes de la Pentecôte 1915 (23 et 24 mai)
un grand concours international d'or-
phéons, harmonies, musiques et fanfares,
qui sera doté de très nombreux et très
beaux prix.
Le Conseil municipal de Nantes a voté
un crédit de 30.000 francs; cette somme
devra être exclusivement distribuée en
récompenses en espèces aux lauréats.
Excursions en mer
Des excursions aux îles d'Yeu, de Ré,
Saint-Gilles, sont faites par l 'Indiana, joli
bateau à moteurs de 25 tonneaux.
Voici le tableau de la marche pour le
mois de juillet :
Jeudis 9, 16, 23 et 30.— Ile-d'Yeu, Saint-
Gilles, départ 4 h., 5 h., 4 h. 1/2, 4 h. ;
retour, 21 heures. -
Samedis 18 et 25. — Ile-de-Ré, départ,
6 h. 1/2 ; retour 19 heures.
Mardi 21 et mercredi 29. — Ile-d'Yeu,
départ 6 h. 1/2 ; retour, 19 heures.
Un service de promenades en mer est
assuré tous les jours par une vedette à
moteur qui part toutes les heures cale de
la Poissonnerie ; les excursions à la foret
d'Olonne et sur les parcs à huîtres ont lieu
également tous les jours et toutes les heu-
res, départ devant les chalets d o dégusta-
tions d'huîtres.
Heureuse innovation
Des services réguliers d'automobiles
très confortables viennent d'être créés
entre Les Sables, Saint- Gilles -Croix-de-
Vie et Fromentine et vice-versa.
Les départs ont lieu tous les jours de
l'Agence Malin (place de la Liberté), à
8 heures du matin et rentrée à 19 heures.
A l l e r . — Départ des Sables, à 8 heures ;
arrivée à Saint-Gilles, 9 heures ; à Saint-
Jean-de-Monts, 9 h. 30 ; à Fromentine,
10 heures.
Re tour. — Départ de Fromentine, à
17 h. ; de Saint-Jean-de-Monts, 17 h. 30;
de Saint-Gilles, 18 heures.
Un second départ des Sables pour Saint-
Gilles seulement a lieu à 19 heures.
tent seulement un charroi presque nul.
Avez-vous calculé cette perte énorme ?
— Je n'ai eu garde de la négliger.
— Ah I et vous la remplacerez par quoi ?
— J'ai pris la température des eaux.
Elle est très basse, ce sont des eaux exces-
sivement froides, qui, grâce aux autres
sources, conserveront donc un degré très
inférieur, même par des chaleurs ardentes.
Lors des pluies d'orage, des averses torren-
tielles, nous n'avez donc à craindre ni les
flots boueux, ni l'envasement. Dans ce vaste
étang vous pourrez donc faire de la pisci-
culture. Vous peuplerez avec de l'alevin de
douze mois, et vous pêcherez tous les deux
ans. Voua retrouverez là un constant re-
venu, compensant et au delà la perte de
vos betteraves. Car la truite de Californie,
la truite arc-en ciel surtout, y réussira
parfaitement, votre ruisseau fourmillant
de vérons.
— La truite arc-en-ciel! s'écria Pierre-
Emile );ors de lui. Je crois vraiment,
monsieur, que vous voulez m'en faire
voir de toutes les couleurs!
Et, enchanté de ce jeu de mots par trop
facile, M. Lornay éclata d'un rire bruyant
et forcé.
— C'est bien, monsieur, ajouta t -il, bri-
sant là et résumant les débats d'un geste
cassant. Laissez moi vos plans, je les exa-
minerai à tête reposée, et alors je vous
donnerai une • réponse définitive. Vous
devez bien comprendre qu'une question
de cette importance ne se traite pas avec
telle légèreté.
La s u i te au p ro ch a in num éro .

Accident
Le mercredi 1.r juillet, vers 9 h. 1/2 du
soir, la nommée Angèle Renaud, femme
Garandeau, 50 ans, de La Rudelière, sar-
dinière à l'usine Caillé et Mono, en reve-
nant de son travail est tombée en syncope
sur le Remblai, en face les Bains chauds.
Dans sa chute, elle a été blessée au bras
gauche par un éclat de verre provenant
d'une bouteille qu'elle portait sous le bras.
M. le Dr Mauger l'a fait transporter à
l'hôpital. Sa blessure ne présente aucun
caractère de gravité.
Grave accident
Dimanche dernier, vers 15 h. 30, le
jeune B trranger (Pierre), 14 ans, demeu-
rant à La Chaume, descendait à bicyclette
la rue de l'Ormeau, très rapidement et
semblait n'être plus maître de sa machine.
Effectivement, arrivé sur le quai, entraîné
par la vitesse qu'accentuait la déclivité de
la rue, il vint heurter le parapet du quai
de La Chaume et fut précipité dans le
port.
La mer étant basse, le jeune Barranger
dans sa chute se brisa le bras gauche au-
dessus du poignet et la jambe droite audessous
du genou. De plus, il se fit des
contusions dont une assez sérieuse à la
tête. Transporté à l'hôpital, il a été exa-
miné par le Dr Pelas.
Malade en mer
Le nommé Chauvin (Pierre), âgé de 47
ans, marin, demeurant en garni chez la
dame Teillet, Grande-Rue, à La Chaume,
embarqué à bord du bateau de pêche
Jus t ine - e t - Fe rn an de, du port des Sables,
patron et armateur Bernard (Joseph), est
tombé malade en mer.
Ramené mercredi matin au port, il a
été, sur l'avis de M. le docteur Pelas,
transporté à l'hôpital.
Objet trouvé
M. Gabriel Penaud, ouvrier menuisier
chez M. Margris, a trouvé un réticule qu'il
tient à la disposition de la personne qui
l'a perdus
Police Municipale
Des procès-verbaux ont été dressés :
Pour ivresse manifeste coutre Monne-
ron (Jules) 27 ans, journalier, chemin de
Ceinture.
Pour violences contre Charropin, 37 ans,
sans profession, rue Félix-Faure.
Pour violences légères, tavge injurieux
et dommage à la propriété d'autrui contre
Mme Roux, née Logeais (Henriette). 32 ans,
couturière, rue Félix Faure.
Pour ivresse et rébellion envers un
agent dans l'exercice de ses fonctions con
ire Guyard (Arsène) 45 ans, marin, rue
des Soupirs.
Un Mot à M. Lecarpentier
Nous n'avons pas cru devoir insérer
votre lettre recommandée, parce que nos
commentaires auraient été à l'encontre du
bat que vous poursuiviez. Nous avons été
généreux ne vous en déplaise.
De votre part, on ne pouvait être plus
maladroit! Comment, vous étiez en con-
travention de simple police pour défaut
d'affichage de l'arrêté préfectoral, règle -
mentant les cafés concerts du départe-
ment et vous cherchiez un démenti formel
à votre système de défense?...
Le jugement a été rendu vendredi ; nous
pouvons maintenant affirmer que ni vous
ni aucun de vos mandataires ne nous avez
demandé le règlement en question que
nous nous serions fait un plaisir de vous
offrir g racie u s emen t . Cette affiche — qui
n'est pas dans le commerce — a été éditée
par la Préfecture de la Vendée qui e n a
pourvu à l'époque tous les établissements
intéressés.
C'est donc tout fortuitement que nous
en possédons quelques exemplaires.
UN ANNIVERSAIRE
C'est Samedi p ro c h a i n 4 jui l l e t, qu'aura
lieu l a Vente-Réclame organisée par
les Nouve l l es G a le ries , à l'occasion du 8•
anniversaire de l'ouverture des Magasins.
Les PRIMES offertes en souvenir aux
acheteurs sont actuellement exposées
dans les étalages, ainsi que les Articles
sacrifiés.
Nous donnons en 4e page la gravure de
cette PRIME, véritable pièce d'orfèvre-
rie d'une réelle valeur artistique.
Il y aura jo u le s amedi a ux NOUVELLES
GALERIES.
Nous conseillons à nos lectrices de faire
leur choix dès maintenant.
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
2 2 , Rue de Ch â t eaudun , 22. — PA RIS
Fête Nationale
A l'occasion de la Fête Nationale la
durée de validité des billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera pro-
longée comme il est indiqué ci-après :
1. Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), de la ligne de Ligré-
Rivière à Richelieu, de la ligne du Pellet
à Vallet, des lignes de chemins de fer
départementaux (réseaux d'Indre-et Loire,
des Charentes et des Deux-Sèvres), de la
ligne de Mamers à St-Calais, des lignes de
l'Anjou, des Tramways de la Vendée, des
Chemins de fer économiques des Cearen-
tes, et de la ligne du Blayais.
Les coupons de retour des billets délivrés
à partir du mardi 7 juillet et dont
la validité normale expirerait avant le
21 juillet, seront exceptionnellement vela
bles jusqu'au dernier train du mardi 21
juillet.
2. Billets à destination du réseau de l'E-
tat (lignes de Normandie et de Bretagne),
du réseau d'Orléans et du réseau du Midi.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du mardi 7 juillet et dont
ja validité normale expirerait avant le
20 juillet, seront exceptionnellement vala-
bles jusqu'au dernier train du lundi 20
Monne
Fête Nationale. — Nous publierons
dans notre prochain numéro le programme
des fêtes qui seront orgarnisées au bourg
à l'occasion de l'anniversaire de la prise
de la Bastille,
— Bascule publique. — Voici le
produit de la bascule publique pendant le
deuxième trimestre de l'année 1914
Nombre de pesées : 103. Savoir :
Pesées de foin et paille 80 à 1 fr.). 80' »
Pesées de charrettes (14 à 0 fr. 50) 7 »
Pesées de boeufs (6 à 0 fr. 50) 3 »
Pesées de vaches (2 1 0 fr. 50) 1 »
Pesée d'automobile (1 -4 1 fr.) 1 »
TOTAL .... 92 »
Part du basculeur 25 75
Bénéfice net au profit de la commune
66 25
Bénéfices du premier trimestre 41 55
Total pour les 6 premiers mois de
l'année : bénéfices nets 107'80
— Vente de fumier. — Le produit
du balayage du bourg, pendant le mois
de juin 1914,sera vendu dimanche 5 juillet,
à 8 heures, près l'école communale de
garçons.
— Etat-Civil (du 25 juin au 2 juillet).
— M a riage. — Jules - Georges- Auguste
Neau, et Marie Françoise Le Jean, au
bourg.
D écès . — Joséphine Rosalie Poiraud,
veuve Lainé, 69 ans, journalière, à Cham-
paillas.
Ittiothe-laehard
Justice de Paix. — Par décret prési-
dentiel du 28 juin dernier, M. Babiller
(André-Aimé-Victor), est nommé greffier
de la Justice de Paix de La Mothe-Achard
en remplacement de M. Friconneau, dé-
missionnaire.
.....-Besincsiesseasteassessaareenaseens.......
Ch ron ique Es t iva le
.A.0 Grand Casino
Ge sera un grand jour de fête dimanche
5 juillet pour l'inauguration du Casino donc
M. Audubon a fait un palais enchanteur,
grâce à l'intervention de MM. Roy et Bouche-
reau qui ont complètement remis à. neuf
ce superbe établissement.
Les habitués du Casino trouveront là le
confort désirable, ils y entendront un orches-
tre composé de musiciens d'élite qui ont tous
fait leurs preuves dans des grandes villes.
Le dit orchestre sera conduit par un chef
éminent, M. Tavernier, dont les Genevois se
souviennent encore.
L'ouverture aura lieu avec un grand concert
qui sera donné à 2 h. 1/2 sur la terrasse
et dont voici le programme :
M ar che Parisienne L. Ganne
O uv ertu re Cheva leresque G. Mouchet
Souv en ir d e Greno b l e , valse Th. Tavernier
Sui t e A l b a naise Léo Pouget
a) Le Quief ; b) Danse des Mouchoirs
c ) Massé fête populaire.
Carm en , ouverture Bizet
B ico u l i , polka Th. Tavernier
A l'issue dit concert, Bal de Sablaises avec
concours de drnses et de costumes, et le soir,
grand Bal dans les salons du Casino.
Enfin, le dimanche 12 juillet, sous la direc-
tion artistique de M. Montel, aura lieu l'ouver-
ture de la saison théâtrale avec Le s Sa l tim -
b an q ues , pièce en 3 actes, poème de Maurice
Ordonneau, musique de Louis Ganne.
M. Andubon a fait degrands sacrifices pour .
son orchestre et sa troupe; il en sera récom-
pensé par une affluence considérable et nous
lui prédisons d'avance une belle saison.
Au Casino des Pins
Voici le tableau de la troupe de comédie du
Casino des Pins, sous la direction de M.
Mercier (3e année) :-
MM. Mercier, grand 1.e' rôle du Théâtre de
la Renaissance de Paris ; Daine, grand loc
comique du Théâtre de la Galté de Paris;
Léo Duval, jeune ter comique du Théâtre du
Vaudeville de Bruxelles; P. Stow, jeune le,
comique du Théâtre Français de Rouen ;
Houssaye, comique marqué du Grand Théâtre
de Lausanne; W. Raymond, compositions, du
Grand Théâtre de Toulouse; Rosier, jeune
j,, du Grand Théâtre de Nantes ; Léonard,
utilités; Brochard, compositions.
Mme. Lily Mounet, grande coquette du Théà-
tre du Gymnase de Liège ; Jane Dorville,
jeune tee du Théâtre du Vaudeville de Bru-
xelles; F. Matrat, lre duègne du Grand Théâ-
tre de Toulouse ; Germaine Verneuil, 2a sou-
brette du Grand Théâtre de Lyon ; Daireaux,
ingénuité du Grand Théâtre de Nantes ; Rose
Mercier ; Barnett, utilités.
Bépert o ire . — Le Roi, L'Eventail, La Loi de
Pardon, Le Vieux Marcheur, Monsieur le Di-
recteur, La Petite Fonctionnaire, Les Sentiers
de la Vertu, Loute, La Famille Pont-Biquet,
Francs-Maçons, Family'Hôtel, Le Truc du
Brésilien, Tire-au-Flanc, 20 Jours à l'Ombre,
La Présidente, Le Sous-Préfet de Château-
Bazard, Le Bois SaCré, Les Crochets du Père
Martin.
Tous les jours, à 3 heures de l'après-midi :
Grande représentation de Cinéma (films artis-
tiques Pathé, Gaumont, etc.).
• • • DOUA N ES • • •
L'Imprimerie Ro Ro CHE-SOURDA/N
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer d'editer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations', Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' p, Sels, etc.
!1/4rni• a • . • DO nn ni U 11 A212=
RI r ae • •
Tribunal Correctionnel des Sables
A udience du M er cred i 2 4 Ju in 1 9 1 4
Une Mégère
La nommée Hortense Vital, veuve Cou-
mailleau, 37 ans, ménagère au Bernard vit,
depuis plusieurs années, en concubinage
avec Barroquin (Pierre), cultivateur. Cinq
LA VENDU REPUBLICAINE
enfants, dont trois appartenant à ce dernier
et deux à la veuve Coumailleau, vivent
avec le faux ménage.
La rumeur publique accusait, depuis
quelque temps, la femme Coumailleau, de
laisser « dépérir » la jeune Eva Baroq lin,
âgée de 3 ans.
Un jour, l'honorable Maire du Bernard
se rendit, accompagné d'un gendarme, au
domicile des époux Barroquin. Il constata
que la fil ette se trouvait seule, dans une
chambre, alitée et paraissant très affaiblie.
Elle avait le corps décharné et couvert de
poux. A la suite de cette constatation, un
transport de jtstice eut lieu et la mègè, e
fut arrêtée.
M. le Dr Mauger qui fut appelé, constata
que l'enfant pesait 3 kilogrammes de
moins que le poids normal. Transportée à
l'hôpital, la • fillette, 17 jours après, avait
gagné 1.800 grammes!
Plusieurs témoins viennent affirmer au
Tribunal que la veuve Coumailleau ne
prenait aucun soin d'Eva.
Eva Barroquin est amenée devant le
Tribunal par une infirmière de l'hôpital.
La petite, qui parait éveillée et très intel-
ligente, embrasse son gère, mais regarde
la mère avec crainte. M. le Président lui
demande si elle veut retourner au Bernard
et l'enfant répond : « Non, non, je ne
veux pas aller au Bernard ».
Barroquin paraît, dans cette affaire,
avoir joué un rôle passif : il a laissé faire,
et, à aucun moment, n'est intervenu pour
rappeler sa concubine au devoir. Il est
donc poursuivi pour complicité.
M. le Procureur de la République s'élève
avec indignation contre les agissements
abominables de la veuve Coumailleau. Il
prie le Tribunal de se montrer le plus
sévère possible et de condamner cette mé
gère à une peine d'emprisonnement sans
sursis.
Après plaidoiries de Mrr Fayard et Brian-
ceau, le Tribunal condamne, savoir :
Henriette Vital, veuve Coumailleau, à
6 mois de prison sans sursis ; Pierre Bar-
roquin, à 2 mois de la même peine avec
bénéfice de la loi Bérenger.
Coups et Blessures
Le .nommé Brossard (Alexis), 28 ans,
marin à Saint-Jean-de Monts, a, au cours
d'unediscussion survenue dans une buvette
de cette commune, jeté à terre et frappé
le sieur Palvadeau (Ludovic), 30 ans.
Brossard est condamné à 48 heures de
prison avec bénéfice de la loi Bérenger,
et à 16 francs d'amende sans sursis.
— Couttanceau (Jules), marin à file
d'Yeu, est condamné, par défaut, à 48
heures de prison, pour avoir saisi à la
gorge, terrassé et frappé son camarade
Bénéteau (Xavier), marin.
Pour une Danseuse!
Le jeune Barenger (Henri) 19 ans, cul-
tivateur à Soullans, furieux de voir son
camarade Gaudemer (Louis) 26 ans, outil
valeur, danser avec sa « connaissance » lui
porta, en plein bal, plusieurs coups de
poing.
Barenger est condamné à 25 fr. d'amende
et aux frais.
A ud ience du Merc redi 1 , Ju i l l e t 1 9 1 4
Incorrigible ivrogne
Dolé (Charles), 19 ans, marin aux Sa-
bles, est condamné, pour ivresse eu réci
dive, à 48 heures de prison et aux frais. •
Blessures par imprudence
Le Tribunal rend son jugement dans
l'affaire intentée, pour blesures parimpru-
dence, contre M. Dubois (Louis), proprié-
taire à Saint-Vincent-sur Gramat. On se
souvient que, le 20 janvier dernier, M.
Dubois, en conduisant une automobile,
blessa grièvement Brochard (Pierre), 54
ans, berger.
Le Tribunal, après réquisitoire de M. le
Procureur de la République et plaidoirie
de M. Louis Lecomte, condamne Dubois
(Louis), à 100 fr. d'amende pour blessures
par imprudence et à 11 fr. d'amende pour
la contravention.
Entre domestiques
Le 21 juin dernier, les nommés Cantin
(Henri) 18 ans, et Brossard (Adrien), du
même âge, domestiques à Girouard, se
prirent de querelle avec Groussin (Marcel-
lin), 21 ans, domestique à Nieul-le Dolent,
au débit Epaud.
Cantin (Henri), porta plusieurs coups
de poing sur Groussin, qui reçut, en
outre, un coup de pied de Brossard.
Le Tribunal, après plaidoirie de M.
Paul Lecomte, condamne, savoir : Cantin
(Henri), à 16 francs d'amende ; Brossard
(Adrien), à 25 francs : tous deux solidai-
rement aux frais.
Contraventions maritimes
Barranger (Joseph-Paul), 37 ans, marin
à Saint-Hilaire de-Riez, est prévenu d'a-
voir, sans autorisation, ouvert une pêche-
rie maritime. Barranger, qui avait installé
des viviers à homards refusa de montrer
ces casiers aux agents du service maritime.
Le Tribunal condamne le prévenu à
25 francs d'amende et aux frais.
— Gautreau (Eliam), 42 ans, marin aux
Sables-d'Olonne, patron et armateur du
dundee Roc h e M a s sa bi e l le , est prévenu d'a-
voir confié le commandement de son ba-
teau au sieur Faugeron (Aimé-Ernest), et
d'avoir embarqué à bord le nommé Las-
serre (Edouard), 18 ans, non inscrit sur
le rôle d'équipage.
Gautreau est condamné à 25 francs d'a-
mende avec sursis et Faugeron à 16 francs.
— Le Dû (Adrien-Jacques). 47 ans, ma-
rin à Belle-Isle, est prévenu d'avoir em-
barqué son fils à bord, alors que celui-ci
ne figurait pas sur le rôle d'équipage.
Le Dû est condamné, par défaut, à 16 fr.
d'amende et aux frais.
easeeseernse
Vol d'un corsage
Gabrielle Denaud, 42 ans, ménagère à
La Chaize Giraud, a soustrait un corsage,
d'une valeur de 2 fr. 50, au préjudice de
sa voisine la femme Jaunâtre. L'inculpée
prétend que c'est ;mn jeune enfant, âgé de
5 ans, qui lui e remis le corsage en ques-
tion. Ignorant d'où il provenait elle l'a
gardé
Le Tribunal condamne Gabrielle Denaud
à 48 heures de prison avec sursis.
Coups et Blessures
Briand (Jean Marie), 48 ans, journalier
à Beauvoir sur Mer, a porté, avec une cer-
taine violence, un coup de poing à la
femme Beau (Marie), marchande d'eau.
Briand (Jean-Marie), est condamné à 25
francs d'amende et aux frais.
— Prudhomme (Jean), 33 ans, marin à
Beauvoir-sur-Mer, a frappé d'un coup de
poing à l'oeil droit et de plusieurs coups
de pied son voisin Burgaud•
Prudhcimme est condamné à 25 francs
d'amende et aux frais.
"ETAT-CIVIL DES SABLES
Du 25 J u in au 2 Ju i l le t 1 9 1 4
NAISSANCES
Edmond-Raoul-Charles-Pierre Teillet, rue des
Merciers, 10.
Louis-Jean-Adrien Manne, quai Franquevitle.
Pierre-Henri-Mare-Laurent Blanchard, boule-
vard de l'Ouest, 38.
Olga-Elisabeth-Léonce Retail, route de Tal-
mont.
PROMESSES DE MARIAGES
Auguste-Charles Joubert, chef pâtissier, à Or-
léans, et Marguerite-Madeleine-Gabrielle
Calandre femme de chambre à Orléans,
précédemment aux Sables, rue Bergère.
Raoul-Charles-Ernest Morandeau, voilier, quai
Gainé, et Fernande-Marie-Alphonsine-Elisa
Berthomé, sans profession, quai Dingler.
MARIAGES
Léon Traineau, maçon, route du Château, e t
Marthe - Rébecca-Emma Villiers, couturière,
route du Château.
Alix-Abel-Romain Rouet, chantre, et Marie-
Eléonore Guillet, femme de chambre.
DÉCÈS
Jacques Brevet, 83 ans, journalier. (A. des V.).
Aimé-Gracieux Barré, 79 ans, sacristain, veuf
de Osmane-Coralie Faivre, aux Traponnièces.
Pierre Méchineau, 78 ans, cultivateur, veuf de
Marie-Louise Pacraud. (A. des V.).
Baptiste-Firmin Pateau, 71 ans, sans profes-
sion. (A. des V.).
Philippe-Charles-Partait Viaud, 56 ans, marin,
époux de Victorine-Amande Menutos, rue de
la Passerelle.
NAISSANCES
Louis- Adolphe-Vitalis Mahé, rue Haute.
Madeleine - Maximilienne - Aimée Constance
Bonneau, rùe du Sémaphore.
Aimé - René-Henri Brochet, rue Haute.
DÉCÈS
Pierre-Marie Boniort, 15 ans, mousse à bord
de la goélette Pe rrussien.
Estelle-Clémentine-Mélanie Laidet, 38 ans,
journalière, épouse de Yves Jody, Grande-
Rue.
Auguste-Ernest-Marie Viaud, 5 mois, rue Ste-
Anne.
Section de La Chaume
tedeefleeietettalle-,r,
t-;-Tem%
aratanne :c.1Clié i3
D'Lee et ET
DE
a..V.4b
2
macE
chea rameau et criez la FEMME
Ri
HERNIES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLANCH°
NIQUE, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lques jours et sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des
Maladies de l'Estomac et des Nerfs ,
môme les plus anciennes et les plus rebelles
à tout traitement et régime, donnera ses
coneeitations à :
Les Essarts, mercr. 15 juillet, Uô te l d el L io n . d ' Or.
La Roche-s-Yon, jeudi 16 Hô t e l d e l 'Europe .
Challans, vendredi 17, H ô t e l d es Voyag eurs .
Les Sables, samedi 18, Hô t e l du Ch eva l - B lanc.
Luçon, dimanche 19, Hô t e l du Croissan t (jusqu'à
1 heure).
No ta. — I.e Docteur revient tous les deus mois
euviron. Notice et renseignements franco.
rtnernreledevéen*AIlISPrs-nrrelteAtrAntner,vanleISaISSOSIS. tlateletedlelelre
PROFESSEUR
Libre, 25 ans,
che cherche pour 1.."
août, emploi comptable, industrie ou commerce.
Excellentes références. — S 'adre s s e , '
a u Bureau d u Jo urna l .
AU BON - MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue do nnidtel-de-Ville,
(En face l'Avenue de la Gare)
—a LES SABLES-D ' OLONNE o—
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
1E1 "-raite d'avance
Rayon importan t de Chap e lle rie nou ve l le
VÊTEMENTS P' MARIAGES &CÉRÉMONIES •
H OMME S E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Page
— COSTUMES JERSEY
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESÉ/ERS
La Maison accepte les Bons du
c ire 17E» Irr rs IESCAAIS
n offre gratuitement
UN MONSIEIJ n de fat re conualtre
tous ceux qui sont atteints d'une maladie de van,
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bron
chites chroniques, maladies do la poitrine, de l'es
tome et de la vessie, de rhumatismes, fleuras
thénie, un moyen infaillible de se guerir promptement
ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire h M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco par cour.
rier, et enverra les indications demandées.
Etudes de Maître Jules GERMAIN,
avoué aux Sables-d'Olonne, 24 rue du
Palais, et de Maître Paul MOREAU,
notaire aux Sables d'Olonne.
NTMINfri'
SUR CONVERSION DE SAISIE IMMOBILIÈRE
au p lu s offran t e t dern i er enchéris seur
En 1 Etude de Maitre MOREAU, notaire
aux Sables-d'Olonne, quai de la Pois-
sonnerie, à une heure de l'après midi.
D'UNE MAISON
Située aux Sables-d'Olonne
ROUTE DE TALMONT
Et d'un JARDIN y attenant
L 'A djudica t ion au ra l ieu le SA M EDI 1 , ,
A O U T m i l neuf cen t qua torze, d un e
h e ure .
On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra
:
Qu'en exécution d'un jugement rendu
par le Tribunal civil des Sables-d'Olonne,
Je neuf juin mil neuf cent quatorze, enregistré,
lequel jugement a converti en
vente volontaire les poursuites de saisieimmobilière
commencées à la requête de
Monsieur Feux GAULT, entrepreneur de
maçonnerie, demeurant aux Sables-d'Olonne,
rue Travot, sur la propriété appartenant
à Monsieur HENRI TESSON, manoeuvre,
demeurant aux Sables-d'Olonne,
route de Talrnont.
Et aux requête, poursuites et diligences
du dit Monsieur neve GAULT, entrepreneur
de maçonnerie. demeurant aux
Sables- d'Olonne, rue Travot.
Ayant pour avoué Maitre GERMAIN,
exerçant en cette qualité Inès le dit
Tribunal et demeurant aux Sables-d'Olonne,
24, rue du Palais.
En présence ou lui dûment appelé de
Monsieur HENRI TESSON, manoeuvre,
demeurant aux Sables-d'Olonne. route de
Talmont.
Ayant pour avoué Maître BONNIN,
exerçant en cette qualité près le dit Tribunal
et demeurant aux Sables d'Olonne,
rue du Palais, numéro 36.
Il sera procédé le Sam edi p r emie r A o û t,
mil neuf cent quatorze, à une heure de
l'après midi, en l'Etude de Maître MO-
REAU, notaire aux Sables d'Olonne, quai
de la Poissonnerie, à la Vente aux Enchères
publiques au plus offrant et dernier
enchérisseur de la Propriété dont la
désignation suit :
LOT UNIQUE
Ville et Commune des Sables-d'Olonne
Une MAISON, située au lieu dit
L a Croi s é e - de - la-Rude li è re, comprenant
plusieurs chambres basses et servitudes.
Petit Jardin à la suite.
Le tout confrontant du nord la route de
Talmont et du levant la route de La
Rudelière.
Telle au surplus que la dite Maison se
poursuit et comporte avec toutes ses
dépendances, sans exception ni réserves.
Mise à Prix : Deu x m i l le deux cen t s
francs, ci 2.200 fr.
Fait et rédigé aux Sables-d'Olonne, le
trois juillet mil neuf cent quatorze, par
l'avoué poursuivant et soussigné.
Signé : J. GERMAIN.
Pour tous renseignements, s'adresser à
Maître GERMAIN, avoué poursuivant ; à
Maître BONNIN, avoué, et à Maitre MO-
REAU, notaire, rédacteur et dépositaire
du cahier des charges.
Enregistré aux Sables d'Olonne, le
juillet mil neuf cent quatorze,
folio , case .
Reçu décimes compris, un franc quatrevingt-huit
centimes.
A. DE MÉIANÉS.
,eleseeee.e*AIReateeffieteetetageteeagleater,
BIBLIOGRAPHIE
La Vje Heureuse
Som m aire d u Num éro d u 2 0 Juin 1 9 1 4
Frontispice : Princesse Jacques de Broglie.
— Ce que dit la vieille maison, chronique, par
Colette Yver. — L'art de faire' sa malle, par
Claude France. — Le chapeau canotier revient
sur l'eau. — A. propos de Shakespeare, par
Robert de Flers. — Les grands bals de la
saison. — Roman : La double méprise, par F.
Faure Biguet. — Le choix du collier. — Les
bijoux d'été, par Martigne Régnier. — M".
Lenglen, championne du monde du tennis,
nous parle d'elle-même. La Mode de la Vi e
Heu reu s e : Autour des robes, par Annie Benson.
— Les grandes et petites journées de l'Hôtel
des ventes, par Albert Flament. — A. bord de
l 'Emp res s of Ire land, quelques heures avant la
catastrophe. — Mmes Van Doren et Maud Gipsy,
dans l'Homme riche, à la Renaissance. — Triste
histoire d'un petit levraut, par Johani Aho,
traduction du finnois par Jacques de Coussan-
ges.
Dans ce numéro : L e s grands b a l , de la
saison, ensemble complet de documents inédits
sur les bals sensationnels que viennent d'offrir
à l'élite du monde parisien la duchesse de
Gramont, Bal des crinolines ; la princesse de
Broglie, Bal des Pierreries ; la comtesse de
Béarn, Ballet égyptien.
Un article sensationnel de W. Lenglen, la
jeune et célèbre tenniswoman, qui expose
comment elle est devenue « championne du
monde du tennis
On demande un Apprenti
l ' Imprime r ie d u Journa l
Foires de la Semaine
Dimanche 5 juillet. — Assemblée gagerie :
Chantonnay, Longeville (aux Rabouillères),
Les Lues, La Mothe-Achard, Le Poiroux, Saint-
Pierre-du-Chemin.
Lundi 6:— Aizenay, Breuil -Barret, Maillezais,
Noirmoutier, Tiffauges.
Mardi 7. — Bournezeau, Grosbreuil, Saint-
Gilles-sur-Vie.
Mercredi 8. — L'Oie.
Jeudi 9. — Avrillé, Palluau, Vouvant.
Samedi 11. — Fontenay (veaux et moutons),
Luçon.
E'ude de Maître G. CHARON, avoué-
licencié aux Sablesul'Olonne, rue de la
Poissonnerie, numéro 29.
V" N eT1
SUR SAISIE IMMOBILIÈRE
au p lus offran t e t de rnie r En c h éris s eu r
Le LUNDI 27 JUILLET mil neuf
cent quatorze, à midi e t demi, en-{au-
dience des Saisies-Immobilières du Tri-
bunal civil des Sables-d'Olonne, au
Palais de Justice, d'une
Parcelle de Terré
EN NATURE DE PRÉ
App e lé le et Pré-da - De van t »
Sise commune de Saint-Gervais
D'une contenance de 3 hectares 20
ares environ, touchant du sud à Bégaud,
du petit sud, du sud à Baptiste Lambert,
et du nord à Baptiste Retureau.
Mise à Prix : Cin q mi l le cin q cen ts fran cs,
ci 5.500 fr.
S'adresser, pour tous renseignements
et pour prendre communication du cahier
des charges :
la Au Greffe du Tribunal civil des
Sables-d'Olonne;
2. A Maître CHARON, avoué poursuivaut,
demeurant • aux Sables d'Olonne,
rue de la Poissonnerie, numéro 29.
L'A voué p oursuivan t ,
G. CHARON.
Cabinet de Maître CHAIGNEAU,
avocat-conseil aux Sables-d'Olonne.
A MUR 11111ÉDIITEUM
.5).c—C3) 3F.°
sur Terres,
Prés et autres Biens Ruraux
S'adresser audit Maître CHAIGNEAU.
Cabinet de Maitre CHAIGNEAU.
A CÉDER 11111ÉDIITE1IENT
eue.
POUR CAUSE DE MALADIE
Petit Fonds d'Epicerie et de Porcelaine
—« AUX SABLES D'OLONNE »—
S'adresser audit Maître CHAIGNEAU.
31C-.10/
A MOITIÉ FRUITS
POUR LE 15 NOVEMBRE 1915
Deux Métairies
Si tu ées dan s la Cont rée
(40 ET 50 HECTARES)
S'adresser à M. CHAIGNEAU, avocatconseil,
59, rue du Palais, Les Sablesd'OI011ne.
'gâte
Le plus efficace des Remèdes
Il n'existe pas de remède plus efficace que
la Poudre Louis Legras pour calmer instantanément
les plus violents accès d'asthme, catarrhe,
essoufflement, toux de vieilles bronchites,
suites d'influenza et de pleurésie. Les rhumes
négligés guérissent de même rapidement par
l'emploi de cette Poudre merveilleuse qui a
obtenu la plus haute récompense â l'Exposition
Universelle de 1900. Une boite est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à M. Louis
Legros, Bd Magenta, â Paris.
V1
lev en
teeteMetetaleatZttaat
L V, NIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au peint
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'Enfile Française d'Orthopédie de
Parie.
Il faut que les Hern i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail résident
dans le port d un appareil vraiment perfectionné,
strictement adopté à leur cas.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern i e si fluide soit elle, qui
résiste à rection bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imperméable
et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à :
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, le* mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Junon, Hôtel du Boeuf-Couronné, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne; Hôtel du Cheval-Blanc, 2•
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hetet du Mouton, 4' mardi de chaque
mois, 9 h à 4 h.
Les Herbiers, HUA du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion-d'Or, 3' mercredi de
chaque mois, 9 h. h 4 le
La mothe-Achard, Hôtel du Lion-d'Or, le* jeudi
de chaque mois, 10 h. h -6 h.
montaigu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois. 10 h. à te h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion40r, tous les
jours de foire, 10 h. h 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINT URES VENTRIÈRES p erfec tionnées
M. CHARLY, pour to u t es l es d év ia t ions d es
organes d e la femm e .
Conseils et renseignements gratis et' discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Roch e l le .
r.+1
AMES vus INQUIÈTENT
SI vous avez
des IRRÉGULARITÉS
Lille ,Nard,
Le Géran t, VALSAS MATHÉ.
Sables-d'Olonne. — Irap. ROCJIII-JODR,DaiN

.t.
Cession de Fonds de Commerce
AVIS
DEUXIÈME INSERTION
Par acte sous signatures privées en
date du dix-huit juin mil neuf cent
quatorze, enregistré.
Monsieur JOSEPH BARBEAU, restaura-
teur aux Sables-d'Olonne, rue du Thabor,
A cédé
A Madame HÉLÈNE BENJAMIN, son
épouse de lui séparée de biens, demeu-
rant avec celui-ci,
Le Fonds de Commerce d'Hôtelier
et Restaurateur qu'il exploitait
en son dit domicile aux Sables-d'Olonne,
comprenant la clientèle, l'achalandage,
l'enseigne et le droit au bail, ainsi que le
matériel et marchandises servant à l'ex-
ploitation.
Les oppositions seront reçues jusqu'au
dixième jour au plus tard do la présente
insertion, chez Maitre PERRIN, huissier
aux Sables-d'Olonne, en l'étude duquel les
parties ont élu domicile.
Ladite insertion renouvelant celle faite
dans ce même journal le vingt juin mil
neuf cent quatorze, numéro 1571.
Pour deuxième Ins ertio n :
GUSTAVE CHARON,
avoué-licencié.
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
A viENDRE
UNE PROPRIÉTÉ
Appelée le k ER POIRA UD
Située à VILE-D'Y-EU
Contenance : 13 hectares environ
Pour tous renseignements, s'adresser à
Maitre MICHAUD, notaire à l'He d'Yeu.
unp ofier...ppereumer,E,
ON DEMANDE
Commerce d'Epicerie.
S'adresser à la Maison TESSON FRÈRES,
en face la Poste.
ONDrIANDE
or t nS,13
Livreur EaNetc
utionnement, pour Roulo t te d Café peli, .
Bons appointements. - S'adresser chez
M. MULOT, place de la Liberté, Les
Sables-d'Olonne.
NIEW
csamecartawaslamtea>
DEMINDE reuEr,mropalZéd eirperné --
férence. Appointements fixes et Commission.
- S'adresser Compagn ie S inge r, 49,
rue des Halles, Sables d'Olonne.
uNIDIDIMMUMSMIIMMIMI IMMISIMUMINNIMMUSSIONSIMINIMMEX
_Extraits d 'Afich es
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTEPleAfts.AmDJeldr giTyellmVt0EiCerIi
2
heures, aux Sables-d'Olonue, 42, ru e du
Palais, en l'Etude de Me LAMOTTE, d'Iras
meubles, situés commune de Vairé, comprenant
1. une Pièce de Terre, appelée a Les
Six-Bassolées e, 1 hectare 49 ares; 2. une
Pièce de Terre, appelée e La Forterie-d'en-
Haut ro, 1 hectare 3 ares; 3. une Pièce de
-Terre, appelée e La Forterie-d'en-Bas », 65
ares; 4° un petit Jardin, au village de La Forterie,
1 are; 5° une Pièce de Terre, appelée
« Le Train-de-Bois e, 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson, près la
place de l'Eglise (suce* de Me POIRAUD.)
VEND R E A L'AMIABLE une Maison,
appelée Vi l la
CEr o dn a , sise rue du Pont-Levis , 5, aux
Sables-d'Olonne, comprenant au sous-sol, 2
chambres d'habitation, chambre de débarras,
passage couvert ; au rez- de-chaussée, vestibule,
2 chambres à coucher, cabinet toilette,
salle à manger, cuisine. Cour, buanderie,
puits avec pompe. Jardin fruitier clos de
murs. Le tout contenant 232 mètres carrés
69 décimètres carrés. - Jouissance à fixer.
Pour tous renseignements et pour traiter,
s'adresser soit à M. QUECHON, propriétaire
de cette Villa, qu'il habite, soit audit Notaire.
Etude de Me CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A VENDRE A L'AMIABLE la Borderie
des Cham -
pionnières, située commune de Saint-
Jean-de-Monts, comprenant batiments d'habitation
et d'exploitation. - Terres et prés,
contenant 7 hectares 60 ares environ.
Pour tous renseignements et traiter, s'adresser
soit à M. ALEXIS MERIEAU, demeurant
aux Championnières, commune de &-
Jean-de-Monts, soit audit Notaire.
PO!, en timbres poste
-; Envol franco petite b oite
POMMADE MOLUN
guérit BOUTONS - E C it Ed A -
HÉMORROIDES, toutes maladies de
!peau et repousser les CI4EVEUX filai CILS
'40 ans d'existence, 4 millions de guérisons
Petite botte 0 .fr . 40 L e Pot 2 f,' .
.Pharmacie MOULIN 80,Rue Louis. le•Grand
PARIS. ( e t t o n n ts Ph a rmacies )
et
v
MÉDAILLEStiOR ilk:;'; i HORS CONCOURS
EXPSt•
PARIS 1889
LYON 1894
7- y IMEMBREauJURY)
EXPOSsISUNIVERue
..-71 BORDEAUX
I NAIS( MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
I
77-
A
armurier
Certifié par l'Imprimeur goorosigné..
teigaommemsrearatema@mm-m5Q1:-Mj3 ceromum= 7m;_afT. eee-vea rekil*
MAISON LA MIEUX ASSORTIE ET VENDANT LE IVIEILLE.UR MARCHÉ
A reniversaire
1
PRIMES
Voir aux Etalages
l'Exposition
•
• des Primes et des
Articles-Réclame
PRIMES
• On peut
dès maintenant
faire son choix
I
• .",..,,,,
nu
I 7' s a W.
B R
A rm es, Mun itions e t ed r t i cle s de Chasse de tou t es sortes
PRIMES
0 offert
Pï
corps belle verrerie moulure nouvelle, anse et couvercle orfèverie métal doré inoxydable,
C à vin en souvenir du 8° anniversaire pour un achat d'au moins 15 francs
'irisés bonnes CD a3ensficeim
A. VENDRE
11
Voiture Lion-Peugeot 1908
Cyl in d roiue
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-12 5.-11. go glace, opale, Infimes et messoiras
S 'adres ser au B urea u d es Jo urn a l .
so AN S .D .E uccns
PILULES MORISON-IdOULIN n.letn.2
WUrga tif Vegeta, dépurai tItt sang, gu e'riton des
douleurs, maladiet ae fo ie . de l 'estomac , hydropisie,
affec tions nerveuses ; chassent les humeurs et les
glaires, 21, francs.- Exiger la signature et le nom
PlInles-Tmoolinmehaguenotte.euérissent aussi
les maladies de la peau, esz ema , prurit, hento rro514e.
eecrommedelaermatigneMlonlla,alaefeaL,
SO, RUE LOUIS-LE-GRAND, TARIS il la BONNES PHARMACIES
DIPLOME01011MUR
EXT.:UNIVERSELLE
AMSTERDAM
HORS CONCOURS
MEMBREouJURY
EXPrUNI'PARIS1900
GRAND PRIX
leelte2HANDIRCIE
Ex:.' UreS!LOLIIS
drArs - ..,$) I9O4
GRAND PRIX
MILAN1006
ry'erle
E.REQUIER.PÉRIGUEUX
i9, Rue des Halles et ii, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE - SUI--Y-.N
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNE et CITARLIN
Spéc ia li té de Car touches chargées . - A Setier te répara t ions
MACHINES A COUDRE « ORIGINAL VICTORIA » et e PFAFF »
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CA TALOGUES DIVERS FRANCO SUR DEMANDE . - PRIX MODÉRÉS
MÊME MAISON 1 5 , rue Trat o t, SABLES-D'OLO.NNE
„,,,,,, ,- il\ F,G,É,,„,
ti.-i,
essomaasasiesaiesiee•
e f
INZ1L717.,
SAMEDI 4 JUILLET 1914
188981899
HORS CONCOURS
MEMBRE ouslURY
ExPOSLINTERNA7B
BRUXELLES 1897
HORS CONCOURS
EXPOS.. UNIV•ll
GLASGOW 1902
BORDEAUX1907
PRÉSIDENT
DU JURY
LA VENDEE 11EPULICALNE
seessvp,e,ssessesivesinstos..,,,,e, , ,,,,cstcrets,.. .etsesset t stu.s,sosrsa . aseeremaet ,,sawasset s.cs,cmuttlee fx,-,
LE/
dL l'Cal verdJora glez figegazins
isiEPIIPS-3,,PPPnpio ,MS.a....ePepar......MszsMerielIBONENseES.mp
*:71
PRIMES
Voir aux Etalages
l'Exposition
des Primes et des
Articles-Réclame
'
PR MIES
On peut
dès maintenant
faire son choix
r`*--W
HUMES
fente Directe de la Fabrique au Particulier sacs lnierniediaire
1CYCLES UL MACHINES A COUI)111,1,
Société Manufacturière d'Armes et Cycles — SAINT-ETIENNE
.A. .ALLL.ARD , 29, FrUESI ABDLEs TALLES
Bicyclettes Routières
ES-D'OLONNE
demi-course et course, garanties
depuis 1118 jusqu'à 2100 francs
MACHINES A COUDRE i à main eepuls '75 fr., garanties 5 ans
à pied - 110 fr., -
'4 Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mi ch elin , Ga u l o is, So ly
À
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, !locations, Réparations
4 La Maison reçoit les Bons du CRÉDIT SABLAIS
Iipe-v-......-Irve-,--v-v-e-v,r-ne-e-Nr,"-rnï•NrE
Demande
des
Représentants
Nom
sérieux
partout
if 7
8I Ar de CArITALISATIOR a do PRÉVOUNCE
ibiteue.e. MY ES conirkom s, sers,-
AU CAPITAL DE UN MILLION
433.301•711 030.E.0..1 eaaamayesees., panier
où
la Société
n'est
pas encore
représentée.
avec 5 FRANCS par mois pendant 15 AN1.3 seulement
garantit par Contrat à tous et en même temps :
1° La CONSTITUTION os 20 ans d'un capital supérieur a 1. 1• 00 fr.
2° La POSSIBILITÉ de toucher immédiatement p. tirage mensue11.5C0 fr.
3° La PARTICIPATION a101. des bénéfices de l'entreprise.
•
Quelques Remboursements effectués pa r Tirages Mensuels :
m i. RAFFIN ( Os gés ie ) ,Grenoble
(Isère), bon 696,
avai t payé '7 fr., a touché 1.500fr.
Mue BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-Maurienne,bon1.323,
^ av a i t payé 12 fr. a touché 1.500fr.
Mile COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
a v a i t payé 32 fr. e touché 1.500 fr.
Pr énoms
Adresse
Mme ROY (Jeanne), à Pontarlier,
bon 5.039,
av a i t payé 7 fr. a touché 1.500 fr.
M.. GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
avait payé 7 fr. a to uch é 1.500 fr.
Nue ROUALET (Henriette),
Champillon, par Hautvilliers
(Marne), bon 5.131,
av a i t payé 12 fr. e touch é 1.500 fr.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, av a i t payé 437 fr. a to u ch é 10.000 francs.
BULLETIN DE SOUSCRIPTION (I)
.Te, s o u s s igné, déc lare so u s crir e à BON.... de PEPARGNE
FONCIÈRE de FRANCE inc lus un mandat-p o s te de francs .
&MATURE :
) à retourner 60, Rue Caumartin, Parie.
I
f
tw
"r ET F
P
117) fe„
Pour Er t'ariser la développement du Commerce et de l'Industrie en France
So c ie' t .1 Anonyme fondée en 1 864. - Capital 500 Millions de Francs
Siège Social s 54 et 58, nue de Provence, a Parie
1 . 1 00 Agen ces et Bureaux en France , Corre spondan ts sur toutes les P laces de l 'Etrang er
BuREA.u- LES SA.131_,E10-D'OLONNE
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINE:1W
Ouvert tous les jours non fériés de 8 h. 1/2 à 11 h. et de 1 h. à 4 h.
`:service de Coffres-Forts
Le Bureau des Sables-d'Olonne*
tient un service de COFFRES..
FORTS a la disposition du publie
place du Général-Collinean.
Garantie et sécurité absolue
Compartiments depuls5fr. par mois
-
Tarif décroissant en proportion
Je la durée et de la dimension
Une Clef spéciale unique est
r em is e ci chaque l o cata ire . I l fait
e t change sa combinaison cè so rt
gré , i l p eu t s eu l o u v rir s on cofr e .
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
POIS' favoriser l'Ee,onomie et l'Epargne paria Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTSOLE DE L'ETAT
Capital social t 5 millions de francs
PARIS - Sièce SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l i sa t ion de 12 â 133 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une InI4.14 au3e
un 'Fondes alio 1Pr,évoyancea out do lifiteet raite.
Versements depuis ms IFtrano par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécuri té et garan ties excep t ionne lles . - Par tic ipa t i on a ux b én éfi ces indép en dan te des Tirag es
Souscrivez des Bons de ILa Clapitalination la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'IL-de-Ré. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 191.3 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent â profiter des remboursements de La. Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉFIAtID,
Correspondant principal, K e r S i n o n e , 7 , : n e Montebello, Sables-d'Olome.
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
20, latte des malais, 30
en ai
I '11:M =4- et Y 9 Chirurgien-Dentiste
Diplômé do la Faculté de Médecine de Paria et do l'École Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes Soins de la Bouche e t des Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. iii Redressements, etc.
PRIX sdopÉnÉs
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-TON
GROS
LOT5,11
WINDÇe0
ive
LE RÉGENERATEOR FAVORI
Pour rendre aux cheveux gr is
leur cou leur et beauté na turelles.
Suppr ime les pe llicules
et arrête la chute des cheveux.
SE RECOMMANDE PAR CO ANS DE STJCCES
Demander le prospectus à l'ENTREPOT, 28, Eue d'Enghien. FARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ sue l es fla con s l es ta c ts RO YA L. WINDSOR
E-2 SC,F. -Z• 411. Lis -37 a9/..
Yn pour la lagalisatien de la signature ci-camire.
A GAGNER
Opérations de la Banque
DÉPÔTS RE FONDS FI intérêts ea
compte ou s échéance fixe. -
Danses DE BOURSE. - SOUSCRIP-
TIONS FRAIS. - ESCOMPTE oc
ENCAISSEMENT DE COUPONS - Miss
EN RÈGLE DE TITRES. - AVANCES SUR
TURES. - ESCOMPTE ET ENCAISSE-
MENT D'EFFETS DE COMMERCE. -
GARANTIE CONTRE LE REMBOURSE-
MENT AU PAIR et les risques de
non vérification des tirages. -
TRANSPORT DE FONDS (France e t
Étranger). - BILLETS DB CRÉDIT
CIRCULAIRES. - LETTE ES DE CRÉDIT.
- . RENSEIGNEMENTS.
Francs
QUEDE FORTUNES sont gagnées chaque année par d'humbles ouvriers ou
employés possesseurs d'une OBLIGATION A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis la RICHESSE . Les VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du bas de laine Français.
Acheter des Va leu rs à lots, c 'est fa ire oeuv re de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE.
LE 6 3 ITILLET 1914
On peut gagner 200 . 000 freurcauc s
,M7V,
1>e
av ec Cinq Fra ncs s eu lemen t
Contre cette somme, on reçoit immédiatement le N. d'une Obligation VILLE de
,,antai le e/„ 1 9125 et l'on participe au prochain tirage avec droit à la totalité dulotgagne
L e s Vi l le de Par is 1 9 1 2 , pa r t i c ip en t à 8 5 1 tirages d o nnan t les l o t s su ivan t s :
19 Gros Lois de 200.000 francs
92 - 100.000
110 - 50.000
221 Lots (13 10.000
1.105 - 1.000
12.657 - 500
gSoit 14.204 Lots sio=fell 28. I 4 3. 5 0 0 francs
-1 2 T i rag e s par an l e 5 d e ch a q u e m o is
Sécurité absolue. - Listas gratuites après Tirages. - Le Numéro du Titre est aboyé par retour du courrier
Adresser Mandat de Cinq franc 3 à M le Directeur de La Prévoyan t e S . A .
(Service international), 2 , Qua i des Eaux- Viv es, GENÈ VE (Suisse) . .-. A ll e s n c h i r à 0 Ir 25 W,
AVIS IMPORTANT.- Les Ifistulds-posis et B0113 de peste Marais son; acreplk.Touts Muante non afirantlile sers reisée
,zfmgermemanmeeeeeenzammeres eteweenemsweegeree keetue-_
..X.D.,its.D.ALLAIL.;,X...4A-D-As-els..eXeseiX4XD..sits,D,41,..iii-LX.4,411..X.D...sla.D.,e,
G A kt A (G, E0 :21 0 D rn n, bii- Ï,, ,'>”
MSISCISMON, en g %Mi tele'l I _ Place de ln la ffiglatprea narre
. et TI,Ltreaulet
LOCATION D'AUTOMOBII ES Limous e
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vul vulcanisation anisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
Bicyclettes - Canots ..A.utomobiles Automobiles - 1%,Toteurs Industriels
ar
't,,,,,u4teesintlez-eickezreizzegnatakzlee,
17;s2s,F,S
Ddpôt aux Sab:, s-Ci 0 ecce eisez Mlle ANNA BOUDAI:D ercene, 5, rue du Centre.

.
ViNrCiT-NEUVIEME ANNÉE
BUREAUX
P l a c e d e la L i b er t é , SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Validée et Départements limitrophes.
France et Algérie.
Téléphona IL -
6 mois Un sin
3 fr. »» 5 fr.n»
3fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 41,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les date». Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
T e s l e t t r e s n o n a ffran ch i e s s on t r e fu s é e s
4.,94tilleie des
Villgyaellorgis
Le Sénat qui naguère avait marqué
sa résolution de disjoindre l'impôt sur
le revenu de la loi de finances, en a
voté l'incorporation jeudi par 207 voix
contre. 70
C'est un joli succès pour le Minis-
tère et pour M. Ribot, qui a une fois
de plus. décidé du vote de ses collé-
gues. *
On attendait avec curiosité les
explications du Président du Conseil
intérimaire. Il est juste de reconnaître
e qu'elles ont pleinement satisfait les
- républicains et qu'elles sont dignes
du caletère de M. Ribot.
« Ma détermination, a-t-il dit, en
substance, n'a pas été dictée par un
motif d'intérêt personnel. Si j'ai refusé
naguère d'accepter l'incorporation
comme une pression, je l'accepte
aujourd'hui comme une nécessité.
» Cette procédure ne supprime pas
le droit d'examen des Chambres. Le
projet qu'on présente n'est pas un
véritable impôt sur le revenu ; c'est
une contribution sur les riches liée à
l'emprunt. Il y a eu un sérieux effort
de conciliation ; il faut mettre d'ur-
gence les deux chambres d'accord ;
le projet le permet ; on doit le voter. »
MM. Perchot et Sarraut ont porté
à la Tribune du Sénat les inquiétudes
qu'avait éveillées l'empressement de
la Commission des finances à accep-
ter aujourd'hui toutes lés propositions
qu'elle repoussait naguère avec éner-
gie.
Leur habile et opportune interven-
tion noie a valu, de la part du
Rapporteur général et du Ministre
des Finances, de très nettes déclara-
tions que les républicains enregistrent
avec upe vive satisfaction.
Il en résulte que le projet d'impôt
sur le revenu global, actuellement
fide soumis au Sénat, et qui sera incor-
poré dans la loi de finances, n'a qu'un
caractère provisoire purement fis-
cal, et qu'il n'empêchera aucune-
ment la Commission de l'impôt sur
le revenu de poursuivre, d'accord
avec le Ministre, l'étude de la réforme
générale de nos contributions directes.
- M. Noulens a confirmé l'engage-
ment pris par M. Aimond et a
annoncé gut le projet relatif à la
réforme des patentes est prêt et que
la Commission en sera saisie à•bref
délai.
« Le Gouvernement, a déclaré le
. Ministre, est résolu, d'accord avec la
Commission des finances, à poursui-
vre activement la réalisation d'un
système d'impôts cédulaires, avec
impôt complémentaire sur l'ensemble
des revenus. »
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
U BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
fais.seatzeo: asisbeissamsimemeasrasaeasimaistsairmeassissisausairet
seasue
Après cette loyale et précise affir-
mation, nos amis auraient eu mau-
vaise grâce à insister, et ils ont retiré
leur amendement, qui n'avait, dans
leur pensée, que la. portée d'un
« geste politique ». Le Sénat a alors
abordé le fond du débat, et s'est
trouvé en présence du contre-projet
Touron, espoir suprême et suprême
pensée des conservateurs sociaux et
du Comité de défense fiscale.
M. Touron ne nous a fait grâce
d'aucune critique de détail au sujet
des textes en discussion, dont on ne
peut, d'ailleurs, se dissimuler les
imperfections (reconnues par tous et
exposées avec beaucoup de compétence
par l'honorable M. Perchot); puis il a
développé les avantages de son
système, qui respecte les habitudes
des contribuables et donne des résul-
tats plus certains et plus productifs
que l'impôt sur le revenu.
M. Aimond a défendu habilement
Les la ff ii s s publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les conna î tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le comm ande impér ieusew en t
Ce Journal est désigné pour recevo Ir les Annonces Judiciaires et 'légales. -- Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous.
le projet de le Commission, en invo-
quant l'autorité de M. Méline contre
celle de M. Touron, et en montrant
les inconvénients d'une supertaxe
qui aggraverait les inégalités si cho-
quantes de nos impôts directs actuels.
Par 198 voix contre 87, le contre-
projet a été repoussé et par 230 voix
contre 54, le Sénat a adopté l'article
essentiel du projet, établissant un
impôt général sur le revenu.
C'est une magnifique victoire répu-
blicaine, si nous n'envisageons que les
principes. Voilà donc, enfin, qu'au
Sénat même, une énorme majorité
proclame la nécessité de substituer à
notre vieux régime discal caduc le
système de fiscalité moderne, qui
repose sur l'impôt personnel et .pro-
gressif.
Un tel revirement, après l'opposi-
tion opiniâtre de certaines fractions
républicaines du Sénat, est fait pour
surprendre. Mais M. Ribot ne nous
a-t-il pas avoué que cette opposition
avait surtout un caractère politique,
et qüe ceux-là même qui la dirigeaient
avaient, dès longtemps, reconnu que
l'heure était venue de céder au mou-
vement qui emporte tous les Etats.
Il est permis de penser que la con-
sultation électorale dernière n'est pas
étrangère aux salutaires revirements
qui se sont manifestés dans les dispo-
sitions d'esprit de beaucoup de séna-
teurs, à la veille du renouvellement
de janvier prochain.
Quoi qu'il en soit, la route est libre,
le Gouvernement a toute facilité pour
faire aboutir l'ensemble de la réforme
avant l'achèvement du budget de 1915.
Mais il devra se préoccuper de réali-
ser l'accord des deux Assemblées et
ne pas se prêter trop docilement
aux sollicitations de la Commission
sénatoriale.
La Chambre n'entend nullement
abandonner son oeuvre de 1909, que
M. Aimond a totatalement remaniée
pour l'accommoder. selon ses vues
pet:sonnettes.
Il appartient au Ministre des Finan-
ces, s'inspirant des désirs de l'une et
l'autre Chambres, de les mettre d'ac--
cord en présentant de sa propre
initiative, à la rentrée, un plan com-
plet et définitif des réformes fiscales,
ainsi que l'a. ait résolu le Ministère
Doumergue.
Etait-ce bien la peine d'ajourner
pendant 5 ans les projets de M. Cail-
laux pour leur donner finalement
consécration parlementaire? Le Sénat,
par ses hésitations, ses attardements,
a vainement tenté 'de faire obstacle à
la politique réformatrice du chef du
Parti radical. Elle a triomphé envers
et contre tous.
Et l'heure des justes réparations a
sonné !
MFORNIATIONS
La Séparation des Chambres
Le Gouvernement espère que la discussion
du budget pourra venir jeudi à la Chambre,
qui se séparerait samedi, comme on le prévo-
yait.
L'Emprunt de 805 Millions
L'émission de l'emprunt de 805 millions, qui
a eu lieu mardi, a obtenu un très gros succès.
Le Ministère des Finances a annoncé qu'il
avait été couvert environ 40 fois.
M. Poincaré en Bretagne
Le Président de la République a reçu mardi
une délégation de la Loire-Inférieure et du
Morbihan, venu pour l'inviter au lanèement
des cuirassés Lora in e e t G a s cog ne, qui doit
avoir lieu fin septembre.
Les Elections de Dimanche
Une élection législative a eu lien dimanche
5 juillet, dans l'arrondissement de Bressuire,
pour procéder au remplacement de M. Tau-
dière, conservateur, décédé. M. de Puineuf,
conservateur, a été élu par 12.892 voix.
SM.NMOriMM.U.0MaaanAC.MS.SAMMSCM.Mia.S-MMaMessm
La Promotion violette
La promotion de juillet d'officiers d'Acadé-
mie et de l'Instruction publique réservé aux
membres de l'enseignement, paraîtra le 14 juil-
let à l 'Offi c iel .
La Défense des Instituteurs
Le Préfet de la Nièvre a suspendu pour un
mois de ses fonctions M. Semence, maire de
Dampierre, pour avoir pénétré dans le domi-
cile particulier de l'instituteur, malgré l'oppo-
sition de celui-ci.
les Secrétaires de Mairie-Instituteurs
La triple participation
L'Administration éprouve depuis quel,-
que temps les plus grandes difficultés
recruter les Instituteurs ruraux. Les Iris-
tituteurs-adjoints recherchent de plus en
plus les postes urbains, et, une fois qu'ils
y sont installés, adieu la campagne! on ne
les y reverra plus. Les postes urbains
réunissent des avantages que- n'ont pas
ceux de la campagne, par exemple, les
indemnités accessoires et les facilités
offertes pour l'instruction des enfants.
Comme la cherté de la vie est actuelle-
ment la même à la campagne qu'à la ville,
ces différences de condition ne se compren-
nent plus. En attendant qu'elles disparais-
sent avec l'amélioration des traitements, il
faudrait au moins retenir les instituteurs à
la campagne ou les y ramener.
L'amélioration des traitements des Ins-
tituteurs-Secrétaires de Mairie nous y
conduira.
Ces fonctionnaires font une besogne
délicate qui devient chaque jour plus diffi-
cile et plus assujettissante à raison de la
complexité de leurs travaux sans cesse
accrus par le vote des lois sociales et les
exigences nouvelles du formalisme admi-
nistratif. •
Cette besogne considérable mérite une
rémunération vraiment proportionnée à
l'importance du travail accompli.
Etil n'en est malheureusement pas ainsi,
parce que les communes rurales, ployant
sous l'effort des sacrifices consentis pour
l'organisation légale des services commu-
naux et l'application loyale des lois soCiales
ne peuvent fournir au Secré*ire de la
Mairie le juste traitement qui lui revient.
Quelle doit.étre la part de chacun des
participants, Etat, Département, et Com-
mune, dans les traitements nouveaux à
allouer aux Secrétaires de Mairie?
C'est ce que le Congrès de Nîmes va
déterminer.
En certains endroits, on avait proposé
de faire payer un tiers du traitement par
fEtat et un tiers par le Département, la
Commune versant le dernier tiers. Ailleurs
on a établi par une statistique minutieuse
que la tache exécutée au Secrétariat de
Mairie comprend 40 ^/0 en moyenne de
travaux pour l'Etat, 15 ^/0 pour le Départe-
ment et 45 "/, pour la commune.
Il y a certainement des variations d'une
localité à l'autre. Mais cette dernière
répartition nous semble susceptible d'être
utilisée comme base de discussion. •
Espérons que les délibérations du Con-
grès de Nîmes vont mettre au point cette
grave question qu'il faut résoudre d'ur-
gence, au double point de vue de l'équité
administrative et de l'intérêt supérieur de
nos écoles laïques rurales, auxquelles
l'amélioration du sort des Secrétaires de
Mairie ramènera l'élite de nos maîtres.
Samedi 11 Juillet 1914
LA VIE 'MILITAIRE
Les Congés des Militaires
Le Ministre de la Guerre désire que les
soldats, éloignés pendant trois ans, du
foyer familial, puissent, au cours de leur
service militaire, aller embrasser leurs
parents. Mais beaucoup de jeunes soldats
sont en garnison dans des villes très
éloignées de leur pays d'origine et tous
ne peuvent pas supporter les frais d'un
voyage coûteux. Ces pauvres diables res-
teront-ils trois ans sans revoir leur famille?
Pour leur donner satisfaction, M. Mes-
simy vient de charger les services finan-
ciers de son Ministère de rechercher les
voix et moyens nécessaires, pour que les
militaires en garnison à une grande dis-
tance de leur « patelin » afient chaque
année envoyés en permission, chez eux,
aux frais de l'Etat.
ee n é e
'n9n (ASS ee ifleh
RÉDACTEURz-GÉRANT Valère MATH É
Place de la Liborté
Aux Ruais h la Pejransoliption 8ables
Mes chers Amis,
Dans sa séance du 7 juillet, la
Chambre des Députés vient de valider
à une imposante majorité, les 'opé-
rations électorales du 26 avril, dans
la 1" circonscription des Sables-d'O-
lonne.
Ce vote qui n'a jamais fait de doute
pour tous les hommes de bonne foi, met-
tra fin, je l'espère, aux insinuations
tendancieuses répandues dans le pu-
blic depuis deux mois, dans un but
facile à comprendre, par des adver-
saires réduits aux . abois et impuis-
sants à dissimuler leur dépit.
Battu le 26 avril, mon concurrent .
avait l'audace de se déclarer élu quand
même, et en appelait à la Commis=
sion de Recensement.
Celle-ci, réunie lé 30 avril, et com-
posée en majorité d'amis politiques
de M. Bazire, nie proclamait éld dans
un esprit de loyauté auquel je suis
heureux de rendre hommage.
Ce fut alors, dans le camp de nos
adversaires, un concert de récrimi-
nations acerbes, aussi violentes qu'in-
justifiées. « La Chambre, disaient-ils,
invalidera le Docteur Pacaud. »
La conscience tranquille, fort de
mon droit, dédaigneux de toutes les
manoeuvres par lesquelles on essayait
de fausser les résultats acquis, et de
semer le doute dans l'opinion pu-
blique, je laissai dire et j'attendis.
Le 23 juin, la sous-commission du
onzième Bureau de la Chambre des
Députés, après avdtir entendu les
récriminations de M. Bazire et étudié-
les pièces du volumineux dossier
déposé par lui, déclarait qu'il n'y
avait rien à en retenir et que l'élec-
tion des Sables, loyalement faite, de-
dait validée.
'Le 2 juillet, le onzième -Bureau rati-
fiait les conclusions de sa sous-com-
mission et concluait lui aussi à la
validation.
Enfin le 7 juillet, la Chambre des
Députés sanctionnait la décision du
11° Bureau et par 237 voix contre 79
me -proclamait de manière définitive
l'élu de la circonscription des
Sables-d'Olonne. -
Je veux espérer que désormais,
battu devant le Suffrage Universel le
26 avril ; battu devant la Commission
de recensement le 30 avril; battu
devant la Sous-Commission le 23 juin;
battu devant le 11' Bureau le 2 juillet;
battit devant la Chambre le 7 juillet,
M. Henri Bazire finira par se recon-
naître vaincu.
Loin de moi la pensée d'insulter à
sa défaite, mais il nous est bien permis
de triompher d'une victoire aussi
âprement disputée.
Et maintenant qu'elle nous est in-
dubitablement acquise, nous en use-
rons pour le plus grand bien de tous.
Nous saurons faire 'l'oubli sur
les luttes électorales, et nous ignore-
rons les rancunes ; mais, nous nous
appliquerons à reconnaître d'abord le
dévouement destroupesrépublicaines,
qui ont droit, les premières, je le dis
en toute franchise, à toute notre solli-
citude.
Tous, d'un commun effort, nous
travaillerons à la prospérité de notre
circonscription, à la prospérité de la
Ville des Sables et de La Chaume, à
la prospérité de l'Ilc-d'Yeu, à la-4•Pros-
périté de nos cantons ruraux.
C'est à cette oeuvre là que je vous
convie, nies chers amis. C'est à cette
oeuvre là que je veux consacrer tous
nies soins. • -•••- •
A vous tous, je demande votre
concours ; à vous tous, je demande
des
votre confiance ; à vous tous, j'ap-
porte mon entier dévouement.
Soucieux de tenir les promesses
que je vous ai faites au cours de la
période électorale, je n'aurai, soyez-
en sûrs, durant les quatre années
de mon mandat, d'autre désir et d'au-
tre`ambition, que de me montrer à la
fois un bon défenseur de vos intérêts
et de vos droits, et un bon serviteur
de la République et de la démocratie
laborieuse.
Vive la République !
Vive la 1,^ Circonscription des Sa-
bles-d'Olonne!
D' Raoul PACAUD,
Dép u té de la Ve ndée .
Angles, le 8 juillet 1914.
Un e Démo n s t ra tion
En regard des assertions erronées,
fausses nouvelles, protestations ridi-
cules, accusations calomnieuses ré-
pandues par la presse cléricale au
sujet de la validité de l'élection de M.
le D' Pacaud, qu'il nous suffise de
mettre un extrait du rapport rédigé
par le Rapporteur de l'affaire au 11°
bureau.
La démonstration claire et simple a
été faite par M. Grodet de la validité
incontestable de l'élection, de la par-
faite correction des opérations, de la
sincérité indiscutable du résultat pro-
clamé.
Lisez plutôt. Vous verrez :
1 ° Qu e M . Ba z i re a re c o n n u lu i-
m e, In e fo rme l lemen t de van t le b u re a u
l 'a bs en c e de t o u t e fr a ude e t de tou te
p res s io n .
2° Que le calcul des voix est indis-
cutable parce que les scrutateurs de
M. Pacaud et de M. Bazire étaient
d'accord le 26 avril 1914 sur l'attribu-
tion de tous les bulletins qui ont été
brûlés, même les bulletins blancs ou
nuls.
3' Qu'aucune discussion n'est pos-
sible parce que l'annexion des bulle-
tins blancs ou nuls n'eût pas permis
de discuter la majorité absolue acquise
à M. le D' Pacaud.
Afin de convaincre tout homme de
bonne foi, si par impossible il en était
quelqu'un qui fut égaré par les men-
songes répétés de nos adversaires,
nous publions ci-dessous quelques-
uns des arguments présentés par
l'honorable rapporteur :
La Chambre n'a voté la disposition
devenue l'article 9 de la loi du 29 juillet
1913 qu'avec l'intention de subordonner,
dans un cas semblable à celui sur lequel
elle doit statuer aujourd'hui, l'annulation
des opérations électorales à une manoeu-
vre, à un dessein prémédité de fraude qui
aurait eu pour but et pour conséquence de
porter atteinte à la sincérité du vote.
Or, dans les protestations formulées par
M. Henri Bazire contre l'élection de M.
Pacaud ne figure aucune preuve, ne figure
même aucune allégation de manoeuvre ou
de fraude. Le 2 juillet, lorsqu'il a été en-
tendu par 11' bureau, M. He n r i Baz ire a
dé c laré fo rm e l leme n t q u' i l n ' a l lég u a i t n i
fraude n i press io n .
D'autre part, en fait, comment ont été
relevés distraits des autres bulletins, les
40 bulletins non annexés des Sables-
d'Olonne?
Dans chacune des trois sections de la
commune des Sables-d'Olonne, les bulle-
tins nuls ont été examinés par les scruta-
teurs que les deux candidatsievaient dési-
gnés en nombre égal.D'un commun accord,
les scrutateurs ainsi choisis ont considéré
que les bulletins ne devaientpoint entrer en
compte, parce qu'ils étaient suivant eux,
légalement nuls.
D'après les procès-verbaux, aucun des
N° 1577
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCIIE—JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 26
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : Ex.
On traite à forfaite les Annonces périe dianes Ob continues
3‘S . d 'Monne
1C éléphone,
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tr e adr e ss é à H. Yal èr e MA THÉ , R édac t e ur-G é ran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
40 bulletins n'a été jugé douteux et, comme
tel, réservé pour être soumis à l'examen
au second degré, à l'appréciation supé-
rieure de la Commission de recensement.
En un mot, les scrutateurs nommés par
M. Henri Bazire et le D' Pacaud ont été
unanimes dans 'dur opinion sur la nature
des 40 bulletins déclarés nuls, sans qu'''éti-
cuise observation, sans quecune récla-
mation relatives auxdits 40 bulletins fût.
formulée, fût considérée à la rubrique :
« Observations et Réclamations » sur les
procès-verbaux des trois sections de la
commune des Sables-d'Olonne.
Comme le disait en 1911, sous l'empire
de la législation précédant la loi du 29
juillet 1913, le rapporteur de l'élection de
Barcelonnette, notre éminent collègue
M. Beauregard avec sa haute autorité,
« du moment où aucune protestation
ne figure aux procès-verbaux, les énon-
ciations qui s'y trouvent doivent être con-
sidérées comme sincères et, par suite
l'oubli de la formalité de l'annexion ne
vicie pas le scrutin. »
D'autre part, il importe de mettre en
lumière que, des 232 bulletins nuls relevés
pour l'ensemble des bureaux de vote de la
circonscription, 162 ont pu être matériel-
lement examinés, contrôlés, revisés par
la Commission de recensement elle-même.
Or, quel a été le résultat de la vérification
matérielle Olt celle-ci opérée tant sur les
162 bulletins nuls que sur les quelques
bulletins réservés par les bureaux de vote
des communes?
La Commission de recensement a sim-
plement attribué 14 voix aux deux candi-
dats, savoir 7 à M. Henri Bazire et 7 à. M.
le D' Pacaud.
Il est, des lors, de toute évidence que la
revision par la Commission de recense-
ment des 40 bulletins non annexés de la
commune des Sables d'Olonne — et même*
des 30 autres bulletins également non
annexés — n'aurait point donné résultat
susceptible de faire perdre la majorité
absolue au candidat que, le 30 avril dernier,
la Commission de recensement a proclamé
membre de la Chambre des Députés.
La Veen de fit Puni'
A la Chambre des Députés, de
très vifs applaudissements ontaccueilli
le résultat du scrutin relatif à la vali-
dation de l'élection de M. le D.' Pacaud.
Une majorité considérable s'est pro-
noncée pour la solution de justice. En
dépit d'une ' campagne formidable
poursuivie, notamment, par M. Bazire
et M. Denais, des calomnies répan-
dues par eux, de leurs instances
près des réactionnaires, l'équité a
triomphé par 237 voix contre 79.
Aux Sables-d'Olonne, une pareille
solution a atterré les cléricaux. Ils
savaient leur cause mauvaise, niais
ils espéraient en la parole de M.
'Mire, en son bluff, en ses promes-
ses, en la violence de ses amis, en
leurs procédés d'intimidation, pour
obtenir une décision moins écrasante.
Force leur est de reconnaître qu'il
n'ont obtenu qu'un résultat ridicule.
Nombre de députés, réactionnaires
mêmes, se sont refusés, par esprit
d'équité, à voter contre M. Pacaud.
Le résuitat confond et couvre de déri-
sion nos adversaires.
Ge n'est pas qu'un suprême effort
n'ait été tenté avec une extraordinaire
énergie. Les ténors du parti sont
montés à.la tribune. Driant a plaidé
contre son collègue, M. Pacaud, avec
une violence extrême qui lui est habi-
tuelle. On est peiné de constater que
M. Beauregard a, pour les besoins de
la cause, soutenu une théorie con-
traire à celle qu'il avait précédemment
défendue dans son rapport. Mais rien
ne pouvait prévaloir contre la vérité
établie clairement et de la façon la
plus persuasive par le rapporteur M.
Grodet et ses explications très nettes
fournies mardi au cours de la séance.
L'effort des contradicteurs tendit au
cours de la discussion à établir que

w la décision prise par la Chambre
relativement à l'élection de Castres
comportait l'invalidation de M. Pacaud.
Mais c'était une thèse contraire à tout
- bons sens et inspirée seulement par
le parti pris et là mauvaise foi.
L'espèce était toute autre. C'est
d'ailleurs ce qui a été maintes fois
.répété et établi dans les rapports, au
cours des débats et dans les journaux.
A Castres, les bulletins nuls_ avaient
été comptés dans le calcul pour la
fixation de la majorité, puisque des
, allégations de fraude avaient été -pro-
duites. •
• Aux Sables, il n'en pouvait être
ainsi, puisque (M. Bazire a été obligé
* de le reconnaître formellement devant
p
le 11° bureau), il ne pouvait être
argué d'aucun acte de fraude ou de
pression : en conséquence les bulle-
tiens blancs et nuls, dont les scruta-
teurs de M. Pacaud et, de M. Bazire
avaient déclaré la nullité, ne pou-
vaient, n'eussent-ils pas été annexés,
modifié le calcul de la majorité.
La validité s'imposait. Elle a été
proclamée. La Commission dépaIite-
mentale de recensement a donné tort
• à M. Bazire. La sous-commission du
bureau lui a donné tort. Le IP
• bureau lui a donné tort. La Chambre
lui a donné tort.
Mardi les partisans de l'annulation
des opérations électorales du 26 avril
dernier aux Sables n'ont recueilli
que 79 vole contre 237. Encore une
fois je répMe ces chiffres : il faut les
retenir, car ils sont éloquents. Cette
- 'majorité écrasante qui a condamné
nos adversaires donne confiance en
le succés des causes justes et hon-
' ,-nêtes. Elle venge les électeurs hon-
nêtes contre tant de perfidies, de
mensonges, d'audace, de menaces et
de calomnies.
- PAUL SABLÉ.
UN CAROINM. JUGE M. BAZIRE
- Pas de chance, M. Bazire. Il est
battu partout. Ce n'est pas seulement
par les iuridictions du droit commun
qui condamnent pour dilla.mation la
L ib re Pa ro le . Ce n'est pas seulement
par le suffrage universel qui le re-
pousse laissant à sa charge les frais
par lui aventurés. C'est encore par
les juridictions ecclésiastiques
Il a traîné devant l'officialité diocé-
saine de Bordeaux un jésuite, le P.
Barbier, qui l'avait fort malmené dans
-la Cr i tiq ue du L ib éra lism e . L'au-
leur avait montré les reproches que
les catholiques sont fondés à adresser
à ce candidat perpétuel à un siège de
député, plus soucieux de satisfaire
une ambition démesurée que de servir
des convicrems et surtout de respecter
des des. En un langage énergique
il l'avait bafoué, ridiculisé, cinglé,
flagellé, dénoncé, mis à nu, présenté
sous son véritable jour, montré en
laideur, expiré avec ses turpitudes.
Bazire furieux d'être ainsi découvert
a. demandé vengeance contre lui au
nom de la charité et de la pitié chré-
tiennes. Ses juges viennent de lui
répondre que la charité et la pitié .
chrétiennes ont des limites. Le cardi-
nal Andrieu lui a signifié qu'il est
d'autant plus mal venu à se plaindre
qu'il a lui-même traité sans ménage-
ment le P. Barbier dans la L ib re
Pa ro le et qu'il n'est pas intéressant,
M. Bazire avait fait publier qu'il
avait été condamné à la moitié des
dépenses et le jésuite à l'autre moitié.
Dans le Ma tin , le P. Barbier fait
remarquer que les parties n'ont pas
Feuilleton do la l'end, e 1 .7 ,.p u b licaine 8
PAR
o re.,-ets W- Yi. »
III
Raoul Sommiéres se retirait, le coeur
serre, en proie à une désillusion profonde.
Indéniable, l'irrésistible hostilité contre
laquelle étaient venues se broyer toutes
ses bonnes volontés. Encore ne pouvait-il
se faire une idée de cette intensitebaineuse.
Une_ fois seul, Pierre -Enfile, exaspéré,
était monté précipitamment chez sa femme.
Il avait besoin d'un témoin, et là éclatait
sa fureur avec une interminable accès
d'épouvantable colère, d'autant plus vio-
lente qu'elle avait été plus longtemps
contenue. C'était une rage terrible, apo-
plectique, dont il donnait à la pauvre M—
Lornay, affolée, le lamentable spectacle.
Sur un canapé, il se roulait, criant, froissant
les plans, déchirant. les toiles en
répétant à mots entrecoupés :
— Ils me tueront !... Ils me tueront!...
L'obstacle qu'il sentait devant lui, lui qui
avait toujours tout vu plier et s'infléchir
autour de sa personne,, l'amenait tout droit
à un aigu paroxysme. Torturé, martyrisé,
victime, il croyait l'être, et de très bonne
foi il en était convaincu.
La pauvre femme s'évertuait, le consolant,
essuyant ses larmes, courant de l'eau
ZIISIVSZIZa2L.RZ!rEg...Haee
été l'envoyées dos à dos comme on l'a
dit. M. Bazire était seul demandeur
au procès et ses demandes ont été
rejetées.
Méditez le fait, électeurs catholiques!
LA CRISE SARDIMERE
La même difficulté concernant la
modalité de la vente des sardines aux
usines continue à rendre difficile les
rapports entre fabricants et pêcheurs,
du moins en Bretagne.
La volonté des Bretons a été de
nouveau affirmée avec énergie de ne
point vendre au poids niais seule-
ment au mille. Peut-être n'ont-ils
point raison. Que d'ailleurs la préten-
tion persistante des fabricants de fer-
mer les usines est difficilement expli-
cable puisqu'ils ont reconnu eux-mê-
mes que la-question ne présente point
pour leur industrie un intérêt pri-
mordial.
Malgré tout, le conflit demeure à
l'état aigu dans le Finistère.
Aux Sables-d'Olonne, la vente au
poids a été acceptée sans arrière-
pensée. Une- grève s'est produite la
semaine dernière. Elle était purement
et simplement motivée par un senti-
ment de solidarité. Les Sablais sont
solidaires des Bretons parce que les
thoniers vendéens vont vendre leur
pêche dans les ports du Finistère
tandis que les sardiniers de Concar-
neau et de Douarnenez viennent
pécher les sardines en Vendée et
aussi parce que l'entente des inscrits
de toute la côte parait nécessaire à
tous pour déjouer les projets d'indus-
trialisation de la pêche, prêtés aux
fabricants.
Ce différend local s'est terminé
lundi matin dans des conditions qu'il
importe de préciser.
Les pêcheurs sablais qui, d'abord,
unis par le sentiment de solidarité
qui leur avait fait également refuser
de vendre leur poisson aux usines
affiliées à la Fédération des Fabri-
cants, avaient acceptés de prendre
part à un Congrès extraordinaire de
sardiniers organisé pour le 4 juillet,
firent au dernier moment connaître
leur décision de ne point s'y rendre.
Le télégramme envoyé par eux moti-
vait leur attitude par cette considéra-
tion grave que la Fédéra tion Na t ion a le
des Pêch eurs Sa rd in ie rs , à laquelle
ils sont adhérent, avait été systémati-
quement tenue à l'écart de l'organi-
sation de ce Congrès et n'y était point
représentée. Il est regrettable en effet
de constater que des révolutionnaires
prenaient la tête du mouvement, que
l'inspiration de la Confédé ra t ion Gén é-
ra le du Tra v a i l guidait les dirigeants
et qu'en conséquence le différend
risquait de perdre son caractère
exclusivement professionnel.
Au surplus les Congressistes se
montrèrent ingrats à l'égard des pê-
cheurs sablais. Ils leur reprochent
contre toute raison de s'être prêtés
au boycottage par les usiniers des
Pêcheurs de Concarneau et de Douar-
nenez établis pour la durée de la
campagne de la pêche des sardines
aux Sables. Nous avons dit précé-
demment combien pareille critique est
injustifiée : nos compatriotes ont au
contraire pris fait et cause pour leurs
camarades bretons et se sont efforcés
de défendre ceux-ci contre une mesure
des usiniers, rigoureuse à l'excès, à
l'égard de ces derniers et attentatoire
à la liberté du travail.
Enfin les Sablais s'étaient formés
cle mélisse à la fleur d'oranger, lui glissant
de sa voix attendrie et très douce :
— Mais calme-toi, calme-toi, mon ami !
Tu ne sais pas tout le mal que tu me fais,
tout ce que je souffre !
— Et moi répliqua-t-il brutalement,
moi, je ne souffre donc pas peut-être?
— Mais enfin, Pierre-Emile, pourquoi te
mettre en cet état ? Je te demande un peu !...
Mais enfin on ne fera rien sans ta volonté,
tu es le maître !
— Le maître ! Ah ! ah ! ah ! Le maître!...
Mais tu te moques de moi, je pense !... Le
maitre !... Mais tu ne vois donc pas que ces
gens-là...
Il englobait Alice dans l'exécration passionnée
qui débordait de son âme.
Et le cousin Bontroux ! Ah t le cousin
Bontroux! Un traître ! un lâche ! un misé-
rable ! qui convoitait, lui aussi, sa fabri-
que!... Une véritable et complète conspi-
ration ourdie et tramée dans l'ombre ! On
voulait l'interdire comme sénile, l'enfer-
mer comme fou, pour prendre tout à l'aise
sa fortune et sa place !
Et tant de fois, avec une énergie fébrile
qu'accompagnaient de grands gestes violents,
étaient répétées ces ineptes sottises,
que la pauvre M "- Lornay, convaincue, se
tournait complètement du côté du tyran-
nique enfa outrageusement gâté, qui,
dans ses gr sses mains brutales, la pétrissait
comme une cire, et finissait par lui
répondre, avec accent indigné, elle aussi :
— Mais si ces enfants agissent' ainsi à
ton égard, c'est très mal..., et je le leur
dirai, moi, leur mère !
— Ma pauvre amie ! fit Pierre-Emile
la conviction que la Fédération Natio-
nale des Fabricants de Conserves de
Poissons était disposée à accepter
l'intervention des Pouvoirs publics
dans le conflit actuel.
Par -ces motifs et dans ces condi-
tions le Syndicat des Pêcheurs Sablais
a pris dimanche sous la présidence
de M. Baptiste Jomeau une résolution
particulièrement sage et modérée.Une
réunion eut lieu au cours de laquelle
M. Jomeau exposa les considérations
qui précèdent. Il félicita non sans
raison les syndiqués de la discipline
observée très rigoureusement ven-
dredi et samedi sur les quais. Il ren-
dit hommage d'ailleurs à la correc-
tion des usiniers pendant ces deux
jours à l'égard des inscrits. Et un
ordre du jour fut voté suivant lequel
le Syndicat décidait, « dans un but
d'apaisemeht, de suspendre le look-
out édicté le 2 juillet 1914 jusqu'à ce
que les événements lui aient indiqué
la position définitive qu'il doit pren-
dre dans le conflit. »
Les embarcations reprirent toutes
la mer lundi matin. Les transactions
n'ont depuis lors soulevé aucun inci-
dent. On peut attendre avec confiance
les événements et espérer que lesPou-
voirs pourront:utilement s'interposer
'entre fabricants et pêcheurs.
Au Syndicat dps Pêcheurs
A la dernière heure, on nous com-
munique la lettre que M. Jomeau,
président du Syndicat des Pêcheurs
Sablais et Chaumois adresse à Un io n
Sy nd icale des Ma rins (section de'Cen-
carneau), pour protester contre les
menées séparatistes consacrées par
le Congrès de Lorient et une récente
réunion de Douarnenez.
Nous la publierons samedi prochain.
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil Municipal s'est réuni lundi
soir 6 juillet, à l'Hôtel-de-Ville, sous la
présidence de M. Collineau, 1" adjoint.
Etaient présents : MM. Delvaut, Pelas,
Fontaine, Bataille, Violleau, Peltier, Petit,
Ruchaud, Doré, Topes, Aider, Germain,
Friconneau, Doré, Soupault, Barré, Péde-
peu., •
M. Germain, nominé secrétaire lit le
procès-verbal de la dernière séance, qui
est adopté.
Chap e l le du Sém in a ire . — La Ville s'est
rendu acquéreur, par adjudication et au
prix de 12.000 francs, du terrain sur lequel
était édifiée la chapelle du Séminaire. Le
Conseil approuve cette acquisition.
Sap e u rs -Pomp ie rs . — MM. Huguet,
Léard et Joullach, quoique n'ayant pas
atteint l'âge de 55 ans, niais comptant
25 ans de services, deinandent la liqui-
dation de leur pension de retraite de
sapeurs-pompiers , s'appuyant sur des
certificats médicaux.
Cette liquidation anticipée fait l'objet
d'une longue discussion : il s'agit en effet
d'une question in principe et le Conseil
hésite à créer un précédent. Finalement,
ces liquidations sont accordées.
Sur rapport de M. Denis, capitaine,
l'assemblée décide d'augmenter de huit
hommes l'effectif de la compagnie.
Qu es t io ns div e rses . -- M. Violteau de-
mande au Conseil de vouloir bien for-
muler divers voeux : au sujet de l'acqueduc
de la Maisonnette ; le passage du tram-
way des Sablés à Bourgneuf, par La
Chaume ; la mise en adjudication de la
Plage ; un autre relatif au rapide Nantes-
Les Sables.
M. Peltier fait remarquer qu'au bureau
de poste des Sables, sur six guichets,
quatre se trouvaient généralement fermés
et que le public était obligé de stationner
longuement : les deux guichets ouverts
étant insuffisants pour assurer le service
de façon rapide. Un-voeu sera transmis à
l'Administration compétente.
s'attendrissant à nouveau ; mais tu ne les
connais pas ! le mariage a complètement
métamorphosé notre malheureuse enfant.
Elle ne s'appartient plus ! Elle ne s'appar-
tient plus ! Elle a son maître !...I1 la rendra
la plus malheureuse des créatures ! mais,
pour l'instant, elle ne voit que par lui. Elle
nous trahit, nous méprise ; demain il la
forcera à nous abandonner.
— Me prendre ma fille ! s'écria la mère,
dont le coeur se déchirait.
— Tu verras, ma pauvre amie, tu verras !
Nous ne sommes qu'au commencement de
nos douleurs et de nos peines !
cesser entre nous.
M— Lornay, à défaut d'échappatoire,
cherchait un biais.
— Pierre-Emile, fit-elle, prenant les
mains de son mari et les serrant dans les
siennes, toi, qui es si bon pour tous, tu
devrais oublier, pardonner.
Le 'martyrisé eut un large geste_ à la
Manlius.
— Jamais ! Non, jamais!... Mon coeur
porte à jamais une plaie ouverte.
Il avait lu. cela quelque part, il ne savait
où; niais il était fier de l'appliquer, trouvant
que cela faisait très bien.
— Mais songe donc, mon ami, combien
une situation pareille va être pénible. Alice
LA 4ENDEE REPUBLICAINE
Cour d'Assises de I Vendée
miagitsieeersemirazzaisra.u:
P rés ide n t : M. TDOUVAIN, 9 la Cour
A s s e s s eu re : MM. [BEDEAU
et LAPENDE DE BELLAID, juges à La Roche
A u d ie n ce du Lundi G Ju i l le t
Affaire CHAZALOUX(JosEmr):— Atten-
tats itt la pudeur.
L'accusé- Chazaloux (Joseph-Fernand-
Léon), est né le 9 juin 1877. Il exerçait la
profession de menuisier à Fougerè, où il
fut sacristain pendant plusieurs années.
Il est inculpé d'attentats à la pudeur com-
mis sur des jeunes garçons et un vieillard.
En raison de la nature des débats, l'af-
faire se juge à huis clos.
Le réquisitoire est prononcé par M.
Proust, procureur de la République ;
Albert, do barreau de La Roche, présente
la défense de Chazaloux.
Après trois quarts d'heure de délibéra-
tion, le Jury rapporte un verdict affirmatif,
mitigé par les circonstances atténuantes.
Chazaloux est condamné à de ux a ns de
p r is on .
A udie n ce du Mardi 7 Ju i l le t
Affaire DROUET père et fils. — Faux et
Usage de Faux
Drouet (Pierre-Arthur), âge de 58 ans,
marié, cinq enfants, marchand de sable
et roulier à Mareuil,. et Drouet (Arthur-
Arsène-Cons tantin), célibataire, exerçant
la profession de roulier, également à
Maroni!, où il est né le 6 août 1885, sont
accusés de faux et usage de faux au pré-
judice de M. Méneret, marchand de bois
à Mareuil.
Après l'interrogatoire des accusés, 23
témoins sont entendus.
M. Périllaud, substitut, après avoir énu-
méré les chefs d'accusation relevés contre
les accusés, réclame une sanction très
légère pour le fils Drouet et une peine
assez sévère pour le père. Il ne s'oppose
pas, néanmoins, à l'admission des circons-
tances atténuantes.
Mt de Lathébaudière prononce ensuite
sa plaidoirie à la suite de laquelle le jury
se retire pour délibérer. Il revient avec
un verdict négatif sur toutes les questions.
En conséquence Drouet père et fils sont
ac q u i t tés .
A udienc e du Me rcred i 8 Ju i lle t
Affaire MORILLEAU et RENAUDIN. —
Vol qualifié et complicité.
Un cambrioleur de 17 ans, Morilleau
(André), et sa complice Renaudin (Eglan-
tine) sont assis au banc des accusés.
Le jeune Morilleau était employé à
l'établissement Debray, à La Roche-sur-
Von, lorsque le 23 mars au soir lors de la
fermeture- du magasin, il s'était caché
dans l'immeuble et avait soustrait au pré-
judice de M. Le Biais, 'son patron, une
somme de 1.000 francs. L'accusé a avoué
les faits.
La complicité de la fille Renaudin, avec
laquelle Morilleau fit la fête, n'a pas paru
douteuse. Elle a d'ailleurs déclaré à l'ins-
truction a qu'elle se doutait » que l'argent
dont son jeune ami était porteur prove-
nait du vol commis chez M. Le Biais.
Les deux accusés n'ont pas d'antécé-
dents judiciaires, mais les renseignements
fournis sur leur compte ne leur sont pas
favorables.
M. le Procureur de la République sou-
tient l'accusation, il prononce un réquisi-
toire modéré.
M°° Ali, a et de Lathébaudière, du bar-
reau de La Roche, sont assis au banc de
la défense ils plaident l'acquittement.
Le jury rapporte un verdict affirmatif
pour Morilleau, qu'il considère comme
ayant agi sans discernement, et un ver-
dict négatif pour la fille Renaudin. •
En conséquence, la Cour prononce l ' ac-
quit teme n t de l a fi l le Re naud in , mais dé-
cide que Moril le a u se ra en v oyé dans une
co lo n ie pén i te n t iaire jusq u 'à s a major i té .
A udience du Je udi 1 0 Ju i l le t
Affaire BIlGUET (GUSTAVE). — Meurtre
L'accusé Béguet (Gustave-Pierre-Fran-
sera donc obligée de se mettre à son
ménage, de faire maison à part.
— Ils habiteront leur appartement, il
est très vaste.
— Mais ce sera complètement imprati-
cable.
— Mais je ne puis pourtant pas, s'écria
Pierre-Emile, s'irritant à nouveau, garder
dans nia maison, recevoir à ma table un
homme qui a tramé un complot ayant pour
but de me chasser dechez moi!
— C'est vrai, crut devoir répondre M.°
Lornay ; mais, d'un autre côté, nous ne
pouvons vivre comme des ennemis, ces
Entre eux un long silence. La désolée ennemis étant nos enfants... Ce serait
maman essuyait lentement ses larmes, et horrible.
Pierre-Emile se sentait envahi par l'ins- — Eh bien ! — ici un long soupir, celui
tinctive satisfaction de voir ces tourments d'un homme prenant un grand parti — eh
partagés.
bien ! soit ! Je consens à oublier tout. Que
— Tu penses, n'est-ce pas? ma bonne ce monsieur... me fasse..., je ne dirai pas
amie, qu'après l'outrage, les outrages que des excuses... Mon Dieu, je n'en demande
je viens de recevoir, toute relation doit pas tant... Il m'a odieusenent manqué ! Il
m'a outragé de la façon la plus révoltante!
Il M'a insulté ! Car ce sont vraiment là des
insultes, que de venir dire à un homme :
— Vous n'y entendez rien ! Vous n'êtes
qu'une vieille baderne; allons ! rangez-vous
un peu, mettez-vous de côté, et je vais
vous montrer, moi, commentcela sejoue!...
Et tu prétends que ce n'est pas là le plus
violent des outrages et en même temps le
plus gratuit ! Car, que lui ai-je fait ? Quel
mal lui ai-je causé ? J'ai consenti à lui
donner mon enfant, à le laisser pénétrer
dans ma fuetitille ! Il part, il emmène notre
fille penclffliquatre mois ; elle ne revient
à nous que complètement changée !... Et
alors, dès son retour, que fait-il? Il mord
çois), est né le 26 septembre 1881, à Saint -
Vincent-Puymaufrais.
Le 2-1 mai dernier, jour de la fête de La
Châtaigneraie, vers 11 heures 30 du soir,
à la suite d'une discussion futile, Béguet
porta une première fois au jeune Richard
(Gabriel), 19 ans, un coup de poing dans
la figure ; puis à la suite d'un second inci-
dent, il lui porta un violent coup de couteau.
Richard, mortellement atteint au coeur, ne
tarda pas à expirer.
L'accusé semble regretter son crime,
qu'il avoua avoir commise lâchement » ;
il n'a payA'antécédents judiciaires. Marié
et père de trois enfants en bas-âge, les
renseignements recueillis sur son compte
ne sont pas unanimement favorables.
13 témoins sont entendus dans cette affaire.
Après un brillant réquisitoire prononcé
par M. Proust, procureur de la République,
et une éloquente plaidoirie de M° Genet,
le jury rend un verdict écartant l'homicide
volontaire, mais affirmatif sur la question
de coups et blessures volontaires.
En conséquence, la Cour condamne Bé-
guet à la p e ine de de ux ans de p r is o n .
L'audience est levée à 5 h. 25 et le Pré-
sident déclare close la session des Assises.
La Fête aationalo
Voici le programme de la fête qui sera
eélébrée aux Sables, à l'occasion du 14
Juillet :
Lundi 13 juillet, à 8 -heures du soir,
grande retraite aux flambeaux par le
1" régiment de dragons ;
A 8 h. 1/2, place de la Liberté, concert
par l ' Un io n Sa b laise : 1. . Me n es tre l (Cha-
puis) ; 2. Le ver de So le i l (Chapuis) ; 3. L es
Paysans (Saintis) ; 4. 1 . a Marse i l la ise
(Rouget de l'Isle) ;
A 9 heures, salves d'artillerie.
Mardi 14 juillet, à 6 heures du matin,
salves d'artillerie tirées près du Casino ;
A 9 heures, à l'Hôtel-de-Ville, distribu-.
tion de bons de pain aux pauvres ;
A 11 heures, sur la plage, revue des
troupes de la garnison ;
A 11 heures 1/2, sur la plage, grand
lâcher de pigeons-voyageurs par la Société
colombophile Le Mesiager de l ' Océan ;
A 1 h. 1/2, sur la plage, exercices par
la Société de gymnastique L a Pa tr io te ;
A 3 heures, grand bal de Sablaises au
Casino des Pins ;
A 8 h. 1/4, place de la Liberté, concert
instrumental et vocal par la Musique
Municipale et la Société Chorale mixte
L a Fau ve t te ;
A 8 h. 1/2, au Grand Casino, soirée
prix réduits, t es Mo usq ue ta ires a u Co uve n t;
A 8 h. 1/2, au Casino des Pins, soirée à
prix réduits, Tir-a u-Fla nc ;
bal ;
A 9 h. 1/2, à la Poissonnerie, grand
A 9 h. 3/4, sur la plage, Feux d'Artifice
aux Sables et à La Chaume.
Illumination au gaz de la promenade
du Remblai et de l'Hôtel-de-Ville.
A l'occasion de la Fête Nationale, le
Maire prie ses concitoyens de vouloir bien
pavoiser et illuminer leurs maisons. Il
demande également à MM. les armateurs
et marins de hisser les pavois de leurs
embarcations.
Avis aux Marins
L'Administrateur de la Marine informe
MM. les capitaines de navires de com-
merce, armateurs et patrons pêcheurs
qu'ils devront arborer le grand pavoi ou
à défaut le pavillon national le jour de la
Fête Nationale du 14 juillet.
L'Administrateur de la Marine compte
bien qu'il n'aura à relever aucune infrac-
tion à cette prescription réglementaire.
radisseront des Sables-nlonne
Listes d'Assistance
Le Maire informe ses concitoyens que
les listes nominatives des chefs de famille
et mères proposés pour l'assistance aux
familles nombreuses ainsi que celles des
avec une cruauté traîtresse la main que
loyalement je lui ai tendue !... Ah ! ma
pauvre amie..., je suis bien malheureux!...
— Mais tu disais...
— C'est vrai. Au milieu dè ce chagrin
mes idées se perdent. Eh bien ! Ah ! j'y
suis !... Je te le répète, je ne lui demande
pas des excuses... Qu'il vienne à moi : un
mot de regret, un seul ; c'est tout ce que
je lui demande, et tout sera fini. Mon
Dieu ! il sera toujours un étranger pour
moi... L'affection ne se commande pas...
Mais enfin la paix sera rétablie, et nous
vivrons en bonne intelligence.
— Tu es le meilleur des hommes fit
l'aveuglée chère créature.
— Il est évident que je n'ai jamais fait
de mal à une mouche, et ce n'est pas à
mon âge que je commencerai. Alors tâche
d'arranger cela. Va trouver ta fille ; dis-lui
ce que te dictera ton coeur. Qu'est-ce que
je dem5.nde, en définitive? La paix! Tiens !
pour te prouver combien ma bonne volonté
est grande. Ton gendre prendra le titre de
sous-directeur ; sur son bureau on lui
mettra une plaque. Il s'occupera des mar-
chés, des affaires courantes, de la corres-
pondance seulement. Je le prie simplement
cle renoncer à ses arc-en-ciel et à ses folies,
qu'il n'en soit plus à jamais question.
En tout cet extravagant et ridicule débat,
M" Lornay n'entrevoyait qu'une chose :
c'est qu'elle était menacée de la perte de
son enfant. Raoul Sommières, si la paix
n'était conclue, emmènerait sa femme, le
séjour de Meules lui devenant impossible.
Elle s'arma donc d'énergie et se rendit
auprès de Mm° Sommières. La jeune femme
vieillards, infirmes et incurables, se trou-
vent déposées au Secrétariat de la Mairie,
où chaque contribuable ou habitant de la
commune peut en prendre connaissance
tous les jours non fériés, de 8 heures à 11
heures et de 13 heures à 18 heures.
Pendant le délai de 20 jours, à compter
du 7 juillet, tout pétitionnaire dont la de-
mande aura été rejetée pourra renouveler
celle-ci, mais alors cette nouvelle demande
devra être adressée au Président de la
Commission cantonale à la Sous-Préfec-
ture.
Dans le môme laps de temps, tout con-
tribuable ou habitant pourra également
réclamer, ou l'inscription de personnes
omises, ou la radiation de futurs bénéfi-
ciaires indûment portés sur la liste.
Carrières Communales de Sable
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
a l'honneur de porter à la connaissance
des intéressés, qu'à partir d e ce jour et
jusqu'au 1" octobre 1914, il est interdit,
sous peine de poursuites, de prendre du
sable dans les carrières situées à l'angle
des rues Félix-Faure et de l'Océan, et de
le transporter par les voies précitées.
L'exploitation des carrières de sable est
perniise jusqu'à nouvel ordre :
1° Dans les terrains communaux situés
à-l'est du Cimetière (ancien Moulin Roux).
2° Sur les terrains communaux longeant
le chemin vicinal ordinaire n° 2, dans les
parties situées au-dessus du niveau de ce
chemin. Le creusement au-dessous de ce
niveau est rigoureusement interdit.
L'exploitation et le transport doivent
être effectués de mcfnière à ne pas répan-
dre du sable sur les chaussées empierrées.
L'inobservation de cette clause peut en-
traîner la fermeture de la carrière corres-
pondante.
L 'A djoin t E DELVAUT.
Brevet supérieur
L'examen du brevet supérieur (aspirants
et aspirantes) aura lieu le jeudi 16 juillet,
à La Roche-sur-Yon, clans unp salle :le
l'ancien couvent (rue Haxo, 26),
Les candidats devront se présenter mu-
nis clu reçu qui leur aura été délivré par
le percepteur. L'appel sera fait à 7 h. 43.
Les épreuves écrites commenceront à
8 heures.
Certificat d'Etudes prineres
Lunch et mercredi ont eu lieu, sous la pré-
sidence de M. Marcant, inspecteur pri-
maire, les examens du Certificat d'études
primaires pour le canton des Sables.
Nous publions ci-dessous les résultats :
FILLES
Inscrites, 41 ; Présentées, 39 ; Admises, 36.
Voici les noms des élèves reçues :
Eeo le p u b l iq u e des Sa b les
Arnal (Marguerite), Bienss (Hortense),
Bisbau (Jeanne), Boucard (Eugénie), Bou-
riau (Andrée), Clot (Marie), Durandet
(Généreuse), Erbert (Augustine), Eyriaud
(Raymonde), Gicqueau (Lydie), Godefroid
(Reine), Jodet (Eugénie), Lacaton (Hen-
riette), Lecourant (Simone), Maindron
(Berthe),Massiot(Andrée), Martineau(Hé-
lène),Perraudeau(Simone),Poisson(Georgette), Rochereau (Antoinette), Savy
(Jeanne), Tonnerre (Paulette), Tonnerre
(Pierrette).
Eco le p u b l iq ue de L a Ch aume
Brossard (Paule), Gesse (Elisa), Lourés
(Henriette), Trichet (Laure).
Eeo le p u b l iq ue d ' Q lon ne
Vénereau (Léontine).
Ec o le pr ivée des Sa b les (r. Hôtel-de-Ville)
Allard (Marie), ChandenierlMarie), Da-
viaud (Marie), Guérin (Marie), Guignar-
deau (Charlotte), Pépin (Charlotte).
Eco le p r iv ée des Sa b les (Religieuses)
Voyer (Emilienne).
Ec o le pr ivéé de La Chatik e
Berthome (Marie).
Un examen de dessin a été passé en-
suite pour les élèves déjà pourvues du
certificat d'études primaires.
Ont été reçues :
Blaizeau (Clothilde), Bourieau (Mar -
guerite), Bourieau (Marie-Jeanne),Delaire
(Augustine), Fortin (Gabrielle), Fillon
(Jeanne), Soulières (Jeanne), Queret (Su-
zanne), toutes de l'école publique des
Sables.
GARÇONS
Inscrits, 75 ; Présentés, 73 ; Reçus, 55.
Voici leurs noms :
•
Eeo le p u b l iq ue des Sa b les
Beilvert (Gustave), Bénéteau (Jean),
en printanier peignoir, parcourait le jardin,
armée d'un sécateur, un grand panier
passé au bras, cueillant des oeillets et des
roses, afin d'en orner un surtout de table,
des potiches et des cornets.
Malgré son embellie jeunesse, sa croissante
affection pour son mari, elle était
en proie à une tristesse profonde. Raoul
venait de lui conter, avec tous ses écoeu-
rants détails, la terrible scène causée par
les e grands projets », et lui avait démon-
tré qu'ils ne devaient plus l'un et l'autre
garder une illusion, aucune espérance sur
le sort qui leur était réservé.
La mère et son enfant s'embrassèrent
avec une effusion nerveuse, et M" Lornay
commença aussitôt :
— Ah! ma chère petite, j'éprouve un
cruel chagrin !
— Je le sais, hélas ! ma pauvre chère
maman, et j'en prends la plus grande part,
sois-en bien convaincue. Mais vraiment,
aussi, papa n'est pas raisonnable ! Ce n'es t
réellement pas bien! Il revient sur une
parole donnée, sur un arrangement établi,
convenu. Raoul m'a tout dit. Il est indigné
de la façon dont papa le traite, et, avec sa
franchise habituelle, il m'a avoué qu'il en
est au regret de ne point avoir accepté les
très belles propositions qui lui avaient été
faites. Une exploitation considérable...,
des huiles de colza, je croie; tout auprès
de la frontière.
— Mais alors tu nous aurais quittés,
abandonnés ! Oh c'est affreux ! N'avoir
qu'un enfant!...
La su i te a u p ro ch a in num éro .

D
Brault (Maurice), Bréluzeau (Alphonse),
Chauvet(Benjamin),Chavignois (Charles),
Chénéchaud (Alcide), Deliot (Henri), Dé-
poulain (Léandre), Dixneuf (Charles),
Flaire (Julien), Grelet (Marcel), Hédant
(Raphaël), Kirie (Louis), Laboureux (Al-
ban), Lamy (Robert), Le Bourdiec (Henri),
Lefort (Théobald), Maquin (Gabriel), Mary
(Emile), Moreau (Pierre), Nicollet (Jean),
Orjubin (André), Raffin (Henri), Touje-
ron (Pierre).
& o ie p u b l iq ue de La Chaume
Berjonneau (André), Clouteau (Emile),
Gaborit (Roger), Guiochet (Clément),
Roulleau (Louis), Roy (Aimé).
Eco les p u b l iq ues d 'O l o n ne , d u Châ te a u-
d 'O l o n n e , L 'Ile-d 'Olo n n e e t Va iré
Gazeau (Etienne), Legal (Léon), Mai-
rand (Emilien), d'Olonne ; Poiroux (Ma-
rius), du Château-d'Olonne ; Baseaus (Ca-
mille), de L'Ile-d'Olonne ; Pilet (René),
de Vairé.
Ec o le p r iv ée des Sa b les
Alletur (Raymond), Chaillou (Charles),
Charrier (Gabriel), Dean (Fernand), Gau-
bert (Auguste), Laurent (Parfait), Mar-
tineau (Marcel), Massé (Marcel), Métais
(Adrien), Naud (Charles), Naulin (Hilaire),
Paillon (Constant), Renolcau (Ernest),
Rousseau (Auguste), Roux (Félix), Saus-
seau (Auguste).
Eco le p r i vée de L a Cha ume
Fradet(Benjamin),Naulleau (Alphonse).
NECROLOGIE
Nous avons appris avec peine le décès
de M. Victor Mourat, percepteur d'Avy,
en résidence à Pons, fils du sympathique
M. Louis Mouret, conseiller d'arrondisse-
ment des Sables. Le défunt n'était âgé que
de 42 ans.
Lés obsèques civiles ont eu lieu mardi
dernier, au milieu d'un grand concours de
la population. Le deuil était conduit par M.
Magneau, agent-voyer d'arrondissement ;
les cordons du poêle, tenus par MM. Tes-
son, juge de paix de Saint-Gilles-sur-Vie ;
Bernard, secrétaire de la Sous-Préfecture;
Cosset, contrôleur des Douanes et Logeais,
entrepreneur de chaudronnerie, amis per-
sonnels du défunt.
Au cimetière, M. Magneau, an nom de
l ' Em ane ip a t io n S a b la ise , rappelle la vie
toute de labeur et de droiture que fut celle
de Victor Mourat.
A 12 ans, il débute à la Recette des
Financés des Sables ; puis entrant à la
Sous-Préfecture, il y devint peu après
Secrétaire en chef, aimé de tous par sa
grande obligeance. Retournant clans les
Finances, il occupe différents postes en
Vendée, clans la Manche et en dernier lieu
à Avy (Charente), où il devait contracter
les germes d'une terrible maladie qui ne
pardonne pas.
Républicain sincère et convaincu, fonc-
tionnaire irréprochable, Victor Mourat
avait su, par l'aménité de son caractère
et son entière affabilité, acquérir l'estime
de ses chefs, en mémo temps que la sym-
pathie de tous.
Puissent les nombreux témoignages
d'amitié adoucir la douleur d'une jeune
veuve éplorée et d'une famille consternée.
La Ve ndée Rép u b l ica ine adresse à M"°
veuve Victor Mourat ; à M. Louis Mourat
père, ainsi qu'à toute la famille, l'expres-
sion emue de ses vives condoléances.
Distribution de Pain
A l'occasion de la Fête Nationale une
distribution de bons de pain sera faite aux
pauvres de la commune mardi 14 juillet,
à 9 heures du matin, dans la cour de la
Mairie.
Il est recommandé aux boulangers de
n'accepter que des bons portant leur nom.
Tout bon présenté et dont le nom inscrit
serait gratté et remplacé par celui d'un
autre boulanger devra étre refusé.
Les bons qui parviendront à la Mairie
portant des traces de grattage seront
déduits du compte du boulanger qui les
aura acceptés.
Pour nos Malades
La section de l ' Un io n des Femmes de
France des Sables-d'Olonne vient de faire
don à l'Hôpital clos Subies de deux jeux
de boule, qui seront une distraction fort
appréciée de !nos malades.
En leur nom, nous remercions les Fem-
mes de France de leur agréable cadeau.
La Fête du 3' Dragons
La tète donnée dimanche après-midi sur
la plage par le 3° dragons, bien que con-
trariée au début par le mauvais temps, fut
des plus intéressantes et des mieux réus
sies.
Enfin, vers 5 heures, profitant de l'em-
bellie, officiers, sous-officiers et cavaliers
procédèrent à l'installation des pistes et
des obstacles.
Tandis que les autorités civiles et mili-
taires ainsi que les invités prenaient place
sur une tribune, de nombreux promeneurs
circutkaient sur le Remblai et sur la Plage.
Le programme illustré par le lieutenant
Christrani — à qui est due l'organisation
générale — comportait un concours hip-
pique pour sous-officiers, différents jeux
pour cavaliers, un carrousel militaire, des
exercices de chevaux conduits en tandem,
des combats de sabre, etc.
Cet intéressant programme fut admira-
blement exécuté et souleva les bravos du
public. A noter en particulier le concours
hippique pour sous-officiers qui a révélé
des écuyers excellement entraînés et le
carrousel militaire, dont les figures par-
faitement réglées ont été exécutées avec
une régularité et une correction vraiment
remarquables.
Nouvelle Drague
Une nouvelle drague ou, pour parler le
langage maritime — une suceuse — est
arrivée hier dans notre port, venant de
Saint- Nazaire.
La Bo n ne-A nse , qui a travaillé jeudi du-
rant toute la soirée, restera aux Sables
pendant 10 jours. Elle va procéder à l'en-
lèvement des vases amoncelées en cer-
s tains endroits par le ressac.
Au Crédit Sablais
Nous avons dit que, pour fêter son mil-
lième client, la Société l e Créd i t S a b la is ,
avait décidé d'organiser une soirée récréa-
tive. Cette petite fête de famille, à laquelle
assistait de nombreux conimercants ac-
compagnés de leurs dames, a eu lieu
samedi, à 8 h. 1/2 du soir, dans une salle
du café Bireau.
On a sablé le champagne et des toasts
ont éte portés au Commerce Sablais par
M. Viet et ala Presse locale par M. Sellier,
président. Un de nos confrères a remercié
et assuré l'excellente société du concours
de la presse sablaise.
Des chants et des monologues ont clô-
turé cette petite fête. -
Mariage Civil
Le samedi 4 juillet, a été célébré à la
Mairie de La Chaume, le mariage pure-
ment civil de M. André Michon avec M'"°
Ernilienne Crespelière.
Après la cérémonie du mariage, M. Fer-
dinand Amiaud, président du Groupe de
Libre Pensée sablais, en remettant au nom
des amis du Groupe, un joli souvenir aux
jeunes époux, en quelques mots bien sen-
tis, a salué leur alliance et offert ses meil-
leurs . souhaits de bonheur au nom des
camarades du Groupe.
Accident d'automobiles— 3 blessés
Mercredi dernier, sur les 7 h. 1/4 du
soir, un accident d'automobile, qui aurait
pu avoir les plus graves conséquences,
s'est produit avenue de la Gare, en face
la maison Cesbron, près l'hôtel de l'Eu-
rope.
L'auto 2.812-L, conduit par M. de B...
(Alphonse), propriétaire, de Nantes, dans
laquelle se trouvait Mn° Moriceau (Augus-
tine), 22 ans, demeurant chez ses parents
à La Chevollière, près Nantes, partait du
garage Boisson et se dirigeait avenue de
la Gare. Deux omnibus la précédaient
d'une cinquantaine de mètres, M. de B...
obliqua à gauche pour dépasser ces véhi-
cules mais, à ce moment même, arrivait
en sens inverse, l'automobile conduite
par M. Giraud, voyageur de commerce à
Luçon, et que M. de B... n'avait pu aper-
cevoir en raison des omnibus qui la mas-
quaient à sa vue. Le choc inévitable se
produisit : choc des plus violents au cours
duquel la voiture de M. de B... fut re-
poussée pendant plusieurs mètres jusque
sur le trottoir de l'avenue de la Gare. Une
femme, M- Seguin, 23- ans, couturière,
rue des Merciers, qui sortait de la maison
Auvynet et qui traversait la chaussée, fut-
blessée à la tête. M. Planche (Bernard),
commerçant, rue de l'Hôtel-de-Ville, qui
se trouvait dans l'auto de M. Giraud, reçut
un éclat du pare-brise et eut bientôt la
figure inondée de sang. M"° Moriceau
paraissait la plus sérieusement atteinte.
Elle fut transportée, presque sans connais-
sance, ainsi que let" Seguin et M. Planche
à la pharmacie Gaucluchon, où les méde-
cins accourus : MM. les D" Gaudin, Gau-
cher, Manne et Palas, leur prodiguèrent
des soins empressés. M. Planche et M-
Seguin purent regagner leur domicile.
Mais on dut transporter sur un brancard,
mis à la disposition de la blessée par le
dévoué sous-chef de gare, M. Serrault,
1\I'd° Moriceau qui se plaignait de lésions
internes et paraissait beaucoup souffrir.
Sur sa demande on la conduisit à l'hôtel
de l'Europe où se trouve sa famille.
Depuis l'accident l'état de Mue Moriceau
s'dst considérablement amélioré et sa gué-
rison n'est plus qu'une question de jours.
La Police a ouvert un enquête pour
déterminer les responsabilités. Une foule
particulièrement nombreuse n'a cessé de
stationner sur les lieux de sta collision,
jusque vers H heures, moment où les
autos furent enlevées et remisées au
garage Boisson.
Le Feu à l'ancien Séminaire
Jeudi matin, un commencement d'incen-
die s'est déclaré clairs le magasin à four-
rage du 1" escadron dut.' Dragon, caserné
dans les locaux de l'ancien séminaire.
Une pompe fut amenée en toute hâte et,
au bout d'une heure environ, les dragons
purent se rendre maîtres du feu.
3.000 kilogrammes de paille et 3.000
kilogrammes de foin en balles. sont deve-
nus la proie des flammes.
Mort de Legagneux
Legagneux, l'aviateur si réputé, l'enfant
du peuple, gâté de la foule, qui exécutait
lundi à Saumur des exercices d'aviation
sur le champ des Huaudières, S-.!!est tué en
faisant un looping the loop.
Ce triste dénouement a produit une
pénible impression clans notre ville où l'on
conservait un si bon souvenir du célèbre
aviateur qui, au cours du meeting donné
sur la Plage, avait conquis de suite toutes
les sympathies par ses hardies et gra-
cieuses évolutions.
Collision de Voitures
Le 6 juillet, à 18 heures, une collision
s'est produite, rue Nationale, près le débit
de tabacs de M. Pons, entre l'automobile
378-K-4 conduite par M. le De Potel, maire
de Croix-de-Vie, et l'omnibus de M. Basty,
conduite par le cocher You.
Il n'y a pas eu d'accident de personne et
les dégâts matériels sont de peu d'impor-
tance.
Objets trouvés
Il a été trouvé un billet de bains de mer
(aller et retour) daté du 8 juillet. Le récla-
mer au Bureau du Syndicat d'Initiative,
4, place Navarin. quai du Remblai.
Par M"" Massé, rue de ln Plage, une
épingle à cheveux ornée de brillants.
Par M. Cloutour, employé au gaz, route
de Talmont, une montre chronomètre en
argent,portantune inscription à l'intérieur.
Par M-° Housset, place Anselme-Ma-
raud, à La Chaume, une paire de lunettes
montée en argent.
Au ler Dragons
La Commission de la Coopérative de
Consommation s'est réunie dimanche 5
LA VENDEE IIEPUBLICAINE
courant, et après dégustation des échan-
tillons de vins présentés, elle a choisi
comme fournisseur M. LACIlliZE, négociant
aux Sables.
Un dernier mot
M. Lecarpentier — qui veut à toute
force qu'on parle de lui — nous adresse à
nouveau une lettre qui, pour être recom-
mandée, n'en est pas moins grossière et
injurieuse pour des tiers.
Dans notreréponse à sa note publiée par
le Co u rr ie r , nous avions dit que « le juge-
ment était rendu... » ; il nous déclare qu'il
n'est pas rendu.
Vous avez acte de cette a inexactitude »
M. Lecarpentier ! Et pour le mal que nous
vous désirons, nous souhaitons que ce
jugement vous soit favorable et que la
réclame faite sur votre nom — que vous
cherchiez — vous amène de nombreux
clients... qui vous laissent beaucoup de
SORS.
IL g, LISATION
Soctemil Avorivsie (Eosells aN ISM)
Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Elat
S ièg e Soc ial 3 , r e Louis - le - Grand , Ports
Capital SoCial
u
a Millions de francs
Nos Heu reux Paro ris és p ar le Tirage d u
t e r Jui l le t dan s la Vendée e t el le d e - L ié
No. 457.537 et 460.416 Emile Gourmaud,
ébéniste, rue de La Roche, à Luçon : 2 bons
(L000 fr.).
N. 632.637: M. François Fauchard, cultiva-
teur à Frosse, commune de Corps (5CD fr.).
Ne. 770.829 et 773.708 : M. Jean Vinson,
Cité Mirville, route de Dompierre, à La Roche -
sur-Yen : 2 bons (1.000 fr.).
f.p. 695.975 et 698.854 : M. Feuillet, 40, rue
Tiracmeau, à Fontenay : 2 bons (1.000 fr.).
N. 276.733 : M. Petit, charcutier à St-Martin-
de-Ré (500 fr.).
N. 576.607 : M. Foucher, ouvrier maçon à
Talmont, n'a pu être remboursé, ses verse-
ments étant en retard de plus de trois mois;
mais la Société, lui a rends en échange de ce
bon sorti au tirage, un nouveau bon ayant la
même valeur.
Tous ces remboursements ont été effectués
Ce mois -ci par La Cap i ta lis a t ion TOUT COURT.
Ne pas confondre?
Versements depuis 1 fr. par mois. Rembour-
sement par tirages mensuels ou à -échéance
de 12 à 33 ans.
Pour souscrire et pour renseignements,
s'adresser à M. FRiNCIS HÉRAUD, agent
général, Vi l la Simo n e , 7, rue Montebello
(près la place de la Liberté), aux Sables-
d'Olonne.
Oionne
Fête Nationale. — Voici le pro-
gramme des fêtes qui seront organisées à
l'occasion du 14 juillet :
Lundi 13 juillet, à 20 heures, Sonnerie
des 4 cloches de l'église, fusées volantes,
marrons détonants, illuminations.
Mardi 14 juillet. — A 5 heures, nou-
velles sonneries de cloches, salves de
21 coups de canons ; à 8 heures, Distribu-
tion de pain aux pauvres de la commune ;
à 9 heures, distribution de gâteaux, de
sucres d'orge et de drapeaux aux enfants
des écoles ; le soir, à partir de 20 heures,
illuminations générales des bâtiments com-
munaux, Retraite aux flambeaux, Bal
populaire.
Dimanche 19 juillet. — A midi, Banquet
démocratique par souscriptions, sous la
présidence de M. Villey, sous-préfet des
Sables-d'Olonne, salle de la Mairie ;
21 heures, magnifique retraite aux flam-
beaux, avec le concours des 12 tambours
et clairons de l 'Am icale laïque O lo nnaise .
Itinéraire de la retraite : Rassemblement
place de la Bascule, rue de la Forêt, Qua-
tre-Chemins, rue des Sables, rue Eugène-
Nauleau, place de la Bascule, rue des
Anciens-Maires, rue des Sables, place de
l'Hôtel-de-Ville (dislocation).
A 22 heures, place de l'Hôtel-de-Ville,
brillant Feu d'artifice ; de 22 à 24 heures,
grand Bal populaire.
N.-B. — Les souscriptions pour le Ban-
quet seront reçues jusqu'au dimanche 12
juillet, délai de rigueur. — Prix : 3 francs.
Le Ma ire , VALÉRE MATHÉ.
— Elargissement de la rue de la
Forêt. — Sur la demande de M. le Maire
le Service vicinal vient de faire procéder
à l'élargissement de la rue de la Forêt,
près la place de la Bascule. On se sou-
vient qu'à diverses reprises des accidents
se sont produits sur cette voie particuliè- '
rement dangereuse du bourg où jusqu'à
ce jour deux véhicules ne pouvaient passer
de front. La semaine dernière une auto-
mobile a même failli verser. La construc-
tion d'aqueducs, de la maison veuve Pa-
nard à l'entrée de la cour de l'école com-
munale de filles, a permis d'augmenter
d'environ 1-50 la largeur de la rue. C'est
plus que suffisant pour prévenir le retour
de nouveaux accidents.
— Les réunions de Dimanche. —
Dimanche prochain, à 8 heures, paiement
des allocations aux vieillards et aux .fa-
milles nombreuses. A 13 heures, réunion
trimestrielle de la Société de Secours mu-
tuels; à l'ordre du jour examen de 5 nou-
velles demandes d'admission, paiement
des cotisations. A 14 heures, réunion du
Comité Républicain.
— A l'Ecole publique de Filles. —
Par arrêté de M. le Préfet de la Vendée
en date de ce jour M"" Aumon, adjointe à
La Châtaigneraie, est nommée directrice
de l'école publique de filles de la com-
mune d'Olonne en remplacement de M"
Couilbaud, décédée.
Ancienne élève de l'école normale, pour-
vue du brevet supérieur, M"' Aumon a
dirigé, pendant 9 années consécutives, du
le' octobre 1902 au 1" juillet 1911 l'école à
deux classes de Montournais. Nous savons
que ses services lui ont valu, à- ce poste,
à diverses reprises, des lettres de féli-
citations de ses chefs. Pour des raisons
de famille elle dut abandonner cette direc-
tion pour se rendre à La Châtaigneraie.
Excellente maîtresse la nouvelle insti-
tutrice de notre commune donnera — nous
en sommes convaincu— toute satisfaction
aux familles et ne pourra que seconder les
efforts que la Municipalité républicaine
d'Olonne fait pour y développer l'attache-
ment à la cause de l'enseignement laïque.
Dès aujourd'hui nous adressons à Mrn°
et à M. Aumon, nos meilleurs souhaits de
bienvenue.
— Mutations. — Vendredi prochain
17 juillet, M. le Percepteur 'des Sables-
Banlieue 'procédera, salle de la Mairie
d'Olonne, de 6 heures à 11 heures, au
travail des mutations.
— Etat-Civil (du 2 au 9 juillet). —
Prom e sses de Mar iag e . — Emile-Louis
Gautier,employéde commerce, à Challans,
et Jeanne-Marie-Eugénie Groussin, sans
profession, aux Chirons.
Déc ès . — Jean Chandenier, 47 ans, jour-
nalier, époux de Clémentine Rigagneau,
rue des Sables.
îe,..i'Ttieen
Election Complémentaire. — Par
arrelé de M. le Préfet, les électeurs de la
commune de l'Ile-d'Yeu sont convoqués
pour dimanche 12 juillet à l'effet de procé-
der à l'élection de deux conseillers muni-
cipaux en remplacement de MM. Marchan-
deau et Lacroix, démissionnaires.
Chron ique Es tiva le
Au Grand Casino
Dimanche dernier a eu lieu l'ouverture
officielle du Grand Casino, et malgré une
pluie diluvienne qui n'a pas cessé de tomber,
la terrasse et les salons regorgeaient de
monde. Mme et M. Audubon-Chapautau ont fait
les honneurs de leur établissement avec leur
grâce habituelle.
L'orchestre nous a fait entendre plusieurs
valses célèbres où le tango n'a pas été oublié;
il a été exécuté par de jolies danseuses.
Une ombre cependant au tableau de cette
brillante inauguration : l'absence de jeux par
suite d'un retard dans l'autorisation, hâtons.
nous de dire qu'aujourd'hui tout est réparé et
ceux qui aiment se divertir à la boule ou aux
autres jeux, seront servis à souhait.
Le skating, sous la direction de M. Robert,
verra son parc et ses pelouses garnies.
Dimanche 12 aura lieu l'ouverture de la
Saison théâtrale par la charmante opérette de
Ganne L e s Sa l tim b an q u e s ; les répétitions de
cet ouvrage, nous font augurer une belle
ouverture, car les artistes réunis par M. Au-
dubon•Chapautau sortent tous des plus gran-
des scènes ; quant à l'orchestre les divers
concerts qui nous ont été donnés jusqu'à ce
jour ont fait remarquer son homogénéité et sa
valeur sous l'habile direction de deux chefs
émérites Mg. Tavernier et Tessier.
Sous l'administration de M. Montel que
nous connaissons pour nous avoir charmés
jadis, nous sommes certains que la mise en
scène des opérettes et opéras-comiques ne
laissera rien à. désirer.
Tout est donc pour le mieux dans le meil-
leur des mondes, et il n'y a plus qu'à souhai-
ter aux charmants Directeurs du Grand
Casino, une foule compacte -envahissant la
terrasse, les salons et la salle de spectacle :
ils le méritent à tous égards.
A s t Roy I- Te a
Succursale Pessorie Aliter. - BIREAU, Sucer
(p rès du Ca lv a ire, s u r le Rem b la i)
A l'occasion du 14! Juillet, la coupe
Champagne aux Fruits, vendue excep-
tionnellement O fr. 40.
Le Royal-Te a ne sert que des Consom-
mations de 1- choix. De sa Terrasse ou
jouit d'une vue unique sur l'Océan.
Qu'on se le dise !...
t â. LJt Li, ES D V F. RSES
Service des Epizooties
Messieurs les Maires des communes où
se tiennent des foires ou marchés à bestiaux
trouveront à l'Imprimerie Roche Jourdain,
place de la Liberté, Les Sables d'Olonne,
tous les registres prescrils par le service
départemental des Erezooties, relatifs à
l'Inspection sanitaire et aux Laissez Pas-
ser des animaux.
Ils trouveront également les registres
spéciaux de déclarations d'abatage pour
tueries particulières, ainsi que ceux de
saisies de viande, etc.
Taunal Cerieethineei des Sables
A ud ien c e du M ercred i 8 Ju i l l e t 1 0 1 4
Outrage à Agent, Rébellion
Le 17 juin dernier, vers 10 h. 1/2 du soir,
quatre jeunes gens : Jouin (Maurice), 18 ,
ans, Monneron (Georges),20 ans,Guignar-
cleau (Auguste), 18 ans, marins, et Dar-
met (Gaston), 16 ans, journalier aux
Sables, passaient rue de la Bauduère,
lorsqu'ils aperçurent, près le débit tenu
par M. Ganachaucl, une automobile appar-
tenant à M. Servain, marchand de pianolas
de Nantes. Les quatres jeunes gens, plus
ou moins pris de boissons, entourèrent la
voiture et tandis que Jouin montait sur le
siège et prenait la direction, Guignardeau
tentait de mettre le moteur en marelle,
pendant que Monneron et Darmet cher-
chaient à éteindre les phares et fouillaient
à l'intérieur de l'auto.
M. Servain essaya de faire entendre
raison au quatuor, mais ne pouvant y réus-
sir, il fit appel aux agents 'Phelippeau et
Chaillou ; ceux-ci voulurent, à leur tour
calmer les gamins : ce fut peine inutile.
Jouin, le plus exalté des quatre, refusa de
suivre les agents au violon. En se débat-
tant il porta plusieurs coups de pied à
l'agent Phelippeau : les autres se groupè-
rent autour de M. Chaillou.qui reçut un
coup dé poing de Guignardeau derrière la
tête. Monneron tenait Jouin à bras le
corps pou* empêcher M. Phelippeau de le
conduire au poste : « Ne Marches pas,
criait en même temps Darmet, frappe
tant que tu-pourras » Il fallut requérir un
brigadier de dragons et un cavalier pour
se rendre maître du forcené Jouin que M.
Ganachaud avait hissé sur ses robustes
épaules.
Les quatre prévenus prétendent qu'ils
ont agi sous l'influence de l'ivresse et
regrettent l'acte que l'accusation leur re-
proche. M. Poiraud,ancien notaire, chargé
de la surveillance du jeune Darmet donne
de bons renseignements sur ce dernier.
Après un réquisitoire sévère de M. le
Procureur de la République et une plai-
doirie de MaFavard, le Tribunal condamne,
savoir : Jouin (Maurice), à trois mois de
prison avec sursis ; Guignardeau (Augus-
te), à 2 mois de prison avec sursis ; Mon-
coron (Georges), à 1 mois de prison sans
sursis ; Darmet (Gaston), est acquitté
comme ayant agi sans discernement.
Ivresse en récidive
Monneron (Jules), 27 ans, journalier
aux Sables-d'Olonne, est condamné, pour
ivresse en récidive, à 48 heures de prison
et aux frais.
.41,61Mer.erfee212.13..02.0,,,,,,I,..N411M4,-,VM,17.11.1A0MIIMM
CASINO DES SABLES
Th. AUDU130N-CHAPAUTAII, Direct'-Prow.
Diman c h e 1 2 Jui l le t, à 8 h . 1/2
Les SALTIMBANQUES
Opérette en 3 actes et 4 tableaux de Ordonneau
Musique de Saune.
Lundi 13 Jui l le t, à 9 h eures
Grande FÉTU DE NUIT
Illumination du Pare — Grand Bal
M ardi 1 4 Jui l le t, à 3 h . dans l e Pa rc
G-rand Bal de Sablaises
Concours de danses et de costumes
L e Soi r, à 8 h . 1 /2
A l'occasion de la Fête Nationale (h moitié pria)
Les Mousquetaires au Couvent
Opéra-comique en 3 actes de MM. Ferrier et Prevel
Musique de Varney.
J eudi 9 6 Ju i l le t, à - 8 h e u res 1 / 2
BOCCACE
Opéra-comique en 3 actes de MM. Chicot et Daru
'Musique de Fran. de Suppe.
.....,,,,,eannenteankeenenel.e.sse.,sesanee,e,seesnenseve,
CASINO DES PINS
E. Ausise, Directeur-Propriétaire
D iman c he 1 2 J u i l le t 1 9 1 4 , à 2 h .
Grand Bal de-Sablaises
Le Soir, à 8 h . 3/4
LE ROI
Comédie en 4 actes de My A. Caillavet, R.
de Flers et E Arène.
, Lu ndi 13 Juille t , et 8 h . 3/4
La Famille Pont-Biquet
Vaudeville en 3 actes de M. A. Blason.
To us le s J ou rs , d 3 h . d e l 'ap r è s -m i d i
CINÉMA
Films artistiques Pathé, Gaumont.
des Figurants au Grand
ON DEMANDE Casino des Sables-d'Olonne.
S'adresser à l'entrée des Artistes (boulevard
de l'Ouest).
ETAT-CIVIL DES SABLES
-J ut 2 au 9 Ju i l l e t 1 2 1 4
emssArtees
France - Désiré-Aimé -Louis Palvadeau, tue du
Château-d'Eau, 47.
Robert -Emile Panier, rue des Traponnières, 27.
DÉCÈS
Espérance-Victor Muzard, 1 an, route de
Nantes.
Clément-Louis- Henri Durand, G ans, route du
Château.
Charles - Tranquille -Élie Reinaud, 17 ans, me-
nuisier, quai Dingler,
Victor Mourut, 42 ans, percepteur, époux de
Angéline-Louise-Eugénie Mornet, avenue de
la Gare.
Alexandre-René Jarny, '18 ans, serrurier, rue
du Bastion prolongée, 52..
Eugène-Jean-Baptiste-Julien Audouin, 35 ans,
employé de chemins de fer, époux de Louise-
Victoria.Amanda Raimbaud, TrapOnnières.
Section de La Chaume
MARIAGES
Alexandre-Désiré-Aimé Baud, quartier-maitre
canonnier, à Toulon, et Sylvie- Victorine
Dugué, couturière, à La Chaume.
André Edouard-Joseph Michon, marin, rue du
Moulin, et Emilienne-Antoinette-Aimée Cres-
pellière, couturière, rue Haute.
ATI BON
A. FAVROULT , Titmmorif
1, Bue I
(En Pace r O v e n u o de la Gare)
LES SABLES-D'OL ONNE o-
1.55 PLUS GRaNDS ASSurniliCSINTS ns
Reprilsenlant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESDERS
fellanialleireenninn
Vêtements sur Mesure
Iraitts d'avance
R ayon impo r ta n t de C h ap e l le r ie n o u ve l le
VÊTEMENTS P` MARIAGES &CEREMONIES
H OMME S E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et P.age
---« COSTUMES JERSEY ›>---
La Maison accepte les Bons da
41.j e ItIlb I - A.Attz.A.is
Polir tous vos Imprimés
adressez-vous à
l'Imprimepie de la Vendée Républicaine,
LES SABLES-D'OLONNE
aesersegeagessassenenremeasennumseessFesassmoreske
Conseil (l'hygiène
Les affections des voies respiratoires reçoi-
vent souvent de la chaleur un véritable coup
de fouet. C'est ainsi qu'en été beaucoup
d'asthmatiques voient leurs accès augmenter
de fréquence et d'intensité. Aussi leur recom-
mandons-nous la Poudre Louis Legras, qui
réussit à coup sûr elle soulage instantané-
ment et guérit progressivement l'asthme, le
catarrhe; l'oppression et les quintes de toux
de bronchites chroniques. Une botte est expé-
diée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis
Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
rd r3 Maradieu,
e45-, T ttp l- Qu
'LU â UMM ET 4Lh
chez rnomam et .:ae. le ERmazill
Maladies rFlr...
un mr::-.Liiî
MES
Le Docteur GÉRARD, le Spécialiste
hien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge,
l'auteur de la MÉTHODE ORTHOSPLAHeH.
N E, la seule qui assure la cure radicale
de la HERNIE sans opération et la guérison
en que lqu e s jours e t sans médicaments
internes, des Maladies de Matrice, des,
Maladies de l'Estomac et des Nerfs,'
même les plus anciennes et les plus rebelles
à tont traitement et régime, donnera ses
consultations à :
Les Essarts, inercr. 15 j sillet, Hô t e l d u L i o n -d ' Or .
La Rochees -Yon, jeudi 16, Hô t e l d e l 'Europe . Ut7
Challans, vendredi 17, H ô te l des Voyag eurs .
Les Sables, samedi 18, Hô tel du Ch evab B lan c .
Luoon, dimanche 19, Hô te l du Cro issan t (jusqu'à
1 heure).
No ta. — Le Docteur revient tous les deux mois
environ. Notice et renseignemnits franco.
segeensausessesummearne
On demande un Apprenti
l ' Imp rim e r i e du Jo urna l 14 -
Ineemansainagasenzaa.essietnneentsisesnureatmaseanalessa
Foires de la Semaine
Dimanche 12 juillet. — Assemblée gagerie :
Angles (à la Ville-d'Angles), Champ-Saint-Père
(à Nouantes), Gué de Velluire, Martinet, Saint.
Germain-le-Prinçay, Tallud-Sainte• Gemme.
Lundi 13. — Bouin, Fontaines, La Roche-
sur-Yon (foire aux chiens).
Mardi 14. — Challans, Chantonnay (marché
à bestiaux), Mortagne-sur-Sèvre, Rocneser-
vière, Saint-Georges-de-Montaigu.
Mercredi 15. — Damvix, Les Essarts, L'Her-
menault (jeunes veaux), Saint-Pierre-du-Che-
min. — Assemblée gagerie : Curzon.
Jeudi 16. — La Boissière-de-Montaigu (volail-
les), La Chapelle-Achard, Cornmequiers, Mon-
taigu (bestiaux), Poiré-sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 17. — Sainte-Hermine (jeunes
veaux), Saint-Hilaire-des-Loges.
Samedi 18. — Apremont, Champ -Saint-Père,
La Garnache, Les Sables-d'Olonne (marché aux
bestiaux).
I. 5 H E '41 E
ç i voue,
diuns INQUIÉrTÉEs
N
T
g
cn
p,2 À
s
q
n il.0.
LAURriX. ). M, Pitss-Spéslalle,1111e garé.
fflireMMISMOMMIIRS,
I, ya,,E été 2-1 on, ieri3
leljf rine congrégation d,ssott.e, offre
gratuitement sa précieuse formule aux personnes
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de temps et sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre la Her-
nie, seul, le Traitement du. Révérend,
de M. SCHLAFLI, spécialiste diplômé, 75,
Boulevard de la Villette, à Paris,
assure la guérison définitive en moins de
quatre mois. ainsi que l'attestent quenlités do
personnes guéries dans Ia. région.
Le Traitement du Révérend est le seul
qui prenant la cause à -sa source, rend leur
vitalité primitive aux tissus affaiblis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
dangereux et malsains.
Consacré par 24 années d'applications dans les
Congrégations du monde entier, le Traitement
du Révérend est le seul qui soit patronne
et ordonne par Ir Corps Nledi cal, Prêtres, Religieuses
et dont les résu tata soient officiellement
garantis dans tous les cas, même les plus in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner, ainsi
que celles qui voudraient se trader et guérir, M.
Marcel SCHLAFLI, fournisseur particulier
du Clergé se tiendra lui-même, h leur disposi-
tion, de 9 heures à 3 heures, à
Parthenay, Hôtel Tranchant, vend. 17.juillet,
Bressuire, Hôtel du Dauphin, samedi 18
Cholet, Hôtel de la Boule d'Or, dimanche 19 .
Les Herbiers, Hôtel des Voyageurs, lundi 20.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, mardi 21.
Fontenay, Hôtel de France„wercredi 22.
Luçon, Hôtel du Bceol-Couronné, jeudi 23
Roche-a-IL-on. Hôtel du Pelicanendredi 24.
Les Sables, Hôtel du Cheval•Blaneeliamedi 25.
Le même succès est assuré et garanti dans tous
les cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice et Varices.
Benaggnements gratuits et discrets pour trait.
ment par correspondance.
anagnexennaloaeseneaesentgensa....-nynageésesageturenasseesr,
îEIRNI
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste CHARLY,
lauréat de l'Ecole Française d'Orthopédie de
Paris.
11 faut que les He rn i eux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
dent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur els.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radicale et définitive.
Il n'est pas de h ern i e si, fluide soit elle, qui
résiste h l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, Imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne voue laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et -que nous
conseillons d'aller consulter h :
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, tous les -
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, l' mercredi
de chaque mois, 9 h. â 4 h.
Luçon, Hôtel du Eicenf-Couronné, toua les jours de
foire, 10 h. 1;2 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
Mire, 10 h. 112 à 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blaue, 2.
dimanche de chaque mois, 9 h 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4e mardi de cha-
que mois, 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hôtél du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts, Hôtel du Lion . d'Or, 3a mercredi de
cheque mois, 9 h. à 4 h.
La mothe-Achard, HO•e1 du Lion-d'Or, ler jeudi
de chaque mois, 10 h. 4-6 h.
MOrittagu., Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mpis, 10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
Jours de foire, 10 h. h 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTHODE
MODERNE M. CI-T.A.FZUY.
CEINT URES VENTRIÈRE S p erfe c tion nées
M. CHA R L Y, po u r t o u t es l es dé v ia t i ons des
orga n es de la femm e .
coeseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours. Ladauge,
La Roch e l l e .
L e Géran t , VALEFIE
Sables -d'Olonne. -- hep. ROC11.840(JRD1i11

Etud s de -M- ROBERT, avouë-licericiê à
Roche-sur-Yon, 4, place de la Pré-
Las
facture (successeur de M, GENUER), et
de M, DELAGRANGE, notaire à La
Roche-sur-Yc~n.
FZ-14-1
Ipar
L'adjudication aura lieu lieu le MARDI
4 AOUT 1914, à 2 heures de l'aprèsmidi,
en l'étude et par le ministère de -M~
DELAGRANGE, notaire à La Roche-sui-
Yen, rue de la Mairie.
DÉSIGNATION
Commune de
PRFMIER LOT
UNE B 011 D l'à Il 1 E
Située à La Sortière, consistant en ])àtiments
d'habitation et d'exploitation,
jardins, prés, terres labourables et vignes,
portant au cadastre les numéros 140, 138,
139,148,146,147,129,128,127 126 124
125, 110, 109, 98 P, 102, 99, 100 P' S 101'de I~
section C, et 541, 542 de la ~ction D,
contenant en totalité *Z hectares 2() ares
30 centiares.
Mise à prix : Vingt-cinq mille francs,
CI ........................ 25.00Ô fr.
Vi ll e de La Ro eh e-s ur- Yo n
DEUXIÈME LOT
UN BATIMENT NEU F
à usage de maison d'habitation, situé Cité
'\lirville,
section A, numéro 773, comprenant
une vaste chambre au rez-de-chaussée
et une au 11, étage, jardin y attenant
clos de murs du côte nord, et une Ba
de Terrain, actuellement en nature Ilde de
pré, le tout d'une superficie de 1.272 mêtres
carrés;, . joignant du nord et de J'est le
chemin Tura 1 n, 13, dit Chemin-des-Loups,
du sud la rue Jeanne-d'Arc, et de l'ouest
le lot ci-après.
1
-Mise -È prix : Trois mille cinq cents
Jra n c s , ci ..................
TROISIÈME LOT
Un Terrain à Bàtir, sis au même
lieu, en façade sur la rue Jeanne-d'Arc
l'une largeur de 10 mètres et d'une sueer'
ilicie totale de 440 mètres carrés, joignant
du~nord le Chemin-des-Loups, dê l'est le
lqt'prêcëdent, du sud la rue J eanne-d'Arc,
et (le 1~ouest le lot ci-après.
Mise à prix: Mille fr., ci.. 1 . 000 fr .
QUATRIÈ Mr LOT
Un Terrain à Bâtir, sis au même
lieu, en façade sur la rue Jeanne-d'Arc,
ayant 10 mètres de large, d'une contenance
totale de 460 mètres carrés, joignant. du
nord le Chemin-des-Loups, d~ l'est le lot
précédent, du sud la rue Jeanne-d'Arc, et
de l'ouest le lot ci-après.
Mise à prix : Mille fr., ci., 1 .000 fr .
CINQUIÈME LOT
Un Terrain à Bâlir, sis au même
lieu, de 10 iiiëtres de large, en façade sur
la rue Jeanne-d'Arc, d'une contenance
totale de 478 mètres carrés joignant du
nord le Chemin-des-Loups,'de l'est le lot
~rëcêdent, du sud la rue Jeanne-d'Arc, et
o l'ouest le lot ci-après.
-Mise à prix : Mille fr., ci,. J.00O, fr .
SIXIÈME LOT
Un Terrain à Bâtir, sis au même
lieu, de 10 mètres de large, en façade sur
la rue Jeanne-d'Arc, d'une contenance
totale de 486 mètres carrés, joignant du
nord le Cliemin-des-Loups, de l'est le lot
précédent, du midi la rue Jeanne-d'Arc,
et de l'ouest le lot ci-après.
Mise à prix: Mille f'., ci.. 1.()()() fr.
SEPTIÈME LOT
Un Terrain à Bâtir, sis au même
lieu, de 10 mètres de large, en façade sur
la rue Jeanne-d' Arc, d'une contenance
totale de 433 mètres, joignant du nord le
Chemin-des-Loups, de l'est le lot précëdent,
du midi la rue Jeanne-d'Arc, et de
l'ouest Cornuau, baie du présent lot.
Mise à prix : Mille fr., c i . . 1 .0 () () & .
Cette vente a ëté ordonnée pal, jugement
rendu par défaut le 26 juin 1914, par
le Tribunal civil de La Roche-sur-Yon.
Entre : LOLIS-EUGÈNE BONNAUDET,
propriétaire à La Roche-sur-Yon, Cité
Mirville; demandeur ayant pour avoué
M' ROBERT;
Et : EMILE GUICHETEAU, journalier,
rue du Moulin-Frais, à La Roche-sur-Yon
pris comme subrogê-tuteur, faisant forte '
ns de tuteur de: 1- JULIETTE-CÉLESTINIstio
EUGÉNIE; 2' GRonGES-VICTOR-JOSEPH; 3-
'\IAURICE-EUGÈlqE-ALrllED BOIN NAUDET,
défendeur défaillant.
Et encore en prêsence de JEAN BON-,
NAUDET, journalier, rue Guérineau, à
La Roche7sur-Yon, subrogé-tuteur ad ho c
desdits mineurs,
Pour renseignements, s'adresser à 1%1-
ROBERT, avoué à La Roche-sur-Yon et à
M' DELAGRANGE, notaire à La Rochesur-Yon,
rédacteur et dépositaire du
cahier des charges.
A IVV mi w1j DD 3_111 PM
UNE PROPRIÉTÉ
Appelée le K ER POIR A UD
Située à
Contenance: 13 hectares environ
Pour tous renseignements, s'adresser à
Maître MICHAUD, notaire à l'lie d'Yeu.
EU Jeune
Homme
WN DEMAND pour apprendre le
Commerce d'Epicerie.
S'adresser à la Maison TESSON FRÈRES,
en face la Poste.
Certifiè par l'Imprimeur tou#signé
A MOITIÉ FRUITS
]POun iLiE 15 ivovjfflm]Bizz 1915
Deux Métairie
Situées dans la Contrée
S'adresser à M. CHAIGNEAU, avocatconseil,
59, rue du Palais, Les Sablesd'Olonne.
elt
Jolie ~1a,S01] IlleUblée
POUR LA SAISON DES BAINS A JAR D
comprenant r 3 pièces, sur écurie et remise, 1 0 -
Jardin d'ag ément. - Cabines a b rd
de la mer.- - PRix MonÉnÉ.
S ' a dre s s er a u B ureau d u Jffltriial.
% 8 ans, 1-50
ave o VOITLIRE et HARNAIS très bon état
S 'adress e r ch ez -41. A. M UZA KD, Hô te l du
Chev a l -No ir , Les Sa b le s - d ' O lon n e .
ON DEMANDF in C,-rde Champëtre,
dresser au Bureau du Journal
ou à M. CEIARsP'aFNTIER, maire de Pissotte
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
A VIV-PIc~ WIDDIZZ
~~5
Automobile Bayard - Clément
double phaëton, 4 places, 40-12 H-P, carburateur
CLAUDEL, magnéto Boscii, rone de
secours. - Bon état de marche. - 2.200 f.
S ' adres s er a u Burea u du Jo urn a l .
A Céder pour Cause de Santé
CA FÉ - B ECSTA U R A NT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
-V R W ID n U
Voiture Lion-Peugeot 19 0 8
EN PABFAIT ÉTAT
Forge 8-12 II.-P. avec glaee, capote, lanterueset accessoires
S'adress er au Bu rea u du Jo urnal .
------
Achetez &M à
votre la
Grande Cidrerie de Messac
Ille-et-)
Ch. VALLET Ep, Prop,-
qui a obtenu les plus hautes récompenses en
1914 au Concours général Agricole de Paris
(Médaille d'Or) et à Nantes (Grand Prix)
S'adresser à M. GENDRONNEAU, 1, r'ue du
Palais, Les Sables-d'Olonne.
E~,vtraîts d '-,lllïclz es
Etude de M~ P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
l e Samed i 2 5 Ju i l le t 1914,
ADJUDICATION à 1 h . .. l'Etude de Me
PAUL MOREAU, notaire, d'une Maison,
située rue des Halles, 9,9 t er, aux Sables-d'Olonne,
comprenant: 2 pièces au sous-sol;
vestibule, cuisine, salle à manger, bureau,
cOurette aurez-de-chaussée; 4 pièces an 1 . e,;
3 chambre 2~; water-closets, service
d'eau à tous au les é~cges. - Jouissance de
suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
Etude de
Sables~d'OloUne, 42, rue du Palais.
Me G. LAMOTTE, notaire aux
PAR ADJUDICATION 1 8 VOLONTAIBE
VENTE le Sam ed i Ju i l l e t 1 9 1 4 , à 9
heures, aux Sables-d'Ofonne, 42, rue du
Palais, en l'Etude de M~ LAMOTTE, d'lmmeubles,
situés Commune de Vairé, coin
prenant: 1- une Pièce de Terre, appelée « Les -
Six-Bassolées -, 1 hectare 49 ares; 9,- une
Pièce de- Terre, appelée « La Forterie-d'en-
Haut », 1 hectare 3 ares; 30 Une Pièce de
Terre, appelée « La Forterie-d'en-Bas ~, 65
ares; 4- on petit Jardin, au village de La Forterie,
1 are; 5- une Pièce de Terre, appelée
e Le Train-de-Bois », 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
Etude de M~ C. CHARBONNIER, , Bi,,.n, notaire pi, a
Sables -d'Olonne, 1, rue UY 1.
place de l'Efflise (sucel,~ de W POIBAUD.)
Les immeubles vendre dépendent de
la communauté d'entre à BONNAUDET et
son épouse, AUGUSTINE-MARiE-HENFŒETTT
GUICHETEAU, ainsi que de la succes-
E A J,'AMIABLE une Mai-
A VENDR n ppelée Villa
Œroéna, sise rue du so Pont-Levis, ' a 5, aux
Sables-d'Olonne, comprenant r au sous-sol 2
chambres d'habitation, ahamb
e de débarÏas,
passage couvert; au rcz-de-chaL.ssée, vestibule,
9, chambres à coucher, cabinet toilette,
sion de cette dernière.
salle à manger, cuisine. Cour, buanderie,
puits avec pompe. Jardin fruitier clos de
murs. Le tout contenant 232 mètres carrés
Faculté de Réunion des LOIS 69 décimètres carrés. - Jouissance à fixer.
Peur tous renseignements et pour traiter,
s'adresser soit à M. QUECIION, propriétaire
de cette Villa, qu'il habite, soit audit Notaire.
Ftude- de M- CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A L'AMIABIIE la Bor-
A VENDRE derie, des Championnières,
située commune de Saint-
Jean-de-Monts, comprenant bâtiments d'habit
t' et d'exploitation. - Terres et prés,
contenant 7 hectares 60 ares environ.
"P'onur tous renseignements et traiter, s'adresser
: soit à rd. ALEXIS MERIEAU, demeurant
aux Chumpionnières, commune de St-
Jean de-Monts, soit audit Notaire.
Etude de M, GANDRIAU, notaire
à Beaulieu-sous - la- Roche (Vendée).
Bon 1~ré, op-
AAFFERMERup',',, . P,é - de -Sa l -
ver, Contenant environ 1 hectare 33 ares 84
centiares, situé près le bourg de, Beaulieusous-la-Roche,
sur le bord de la rivière et de
la route de Martinet. - Jouissance au
novembre 1914.
S'adresser audit Notaire.
1
il t:1 a, s de ma à Prix ré! 1 s
Toutes les gares du ï~scau de pEtat (lignes
ilSud-Ouest) délivrent à première demande,
duil Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre. les billets dont la désignation sait,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom.
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bourgneuf-en-Retz, Chatliens
Châtelaillon, Fouras, Frome tine, l'a
Ber~n'erie, L'Aiguillon -Port, La Plaine, r La RD-
cbelle-Pallice, La Rocbelle-Ville, La T anche,
La Tremblade, Le Chapus, Le Cbâteau-Quai
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, L a
Sables-d'Olonne, Marennes, Paimbœuf, Pornic,
Préfaill a, Royan, Sablanceaux, Saint-Bréviil'Océane
Saint- Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
G,,,!Y-de-Vie, Saint- Hilaire-de-Riez, Saint-Michel-Chef-Chef,
Saint-Père-en-Retz, Sainte-Maet
Thoron"
l - B i l le ts de t o u t e s c lasses va lab les 3 3 jours,
n on compris le jour du départ; faculté de prolongation
deuneüa deuxfois 30jours, moyen-
n n
Ila t supplément -/. de 10 par période. Droit
'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes le gares
intermédiaires entre la gare de déparit et la
station balnéaire de destination.
42o B i l l e ts de toutes c lasses va lab les 5 jours
au Max . ton, délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de I'~tat, du Vendredi de clan-
Semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendeni in d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmentédelO
minimum de perception par place : 12 te. en
Pe classe, 9 fr. en 2- classe et 5 le. en 3- classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moilié
di, prix des billets.
3- Bi l le ts de 2 - e t de 3 ~ clas se valab les un
jour s eulem en t (l e dimanche ou un jour l e -
rié/ : délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la Lo ir e , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, Saumur-Orléans
et Port-Boulet. Sans Yaculté de
prolongation.
Prix. - Deux tiers des prix des billets d'aller
et retour ordinaires : minimun de percop~
lion par place : 4 te . en 2e classe et 2 fr. 50 en
3- clos e.
Car t es d'abonne. o n t de bains de mer. -
"esChemins de fer de l'Etat délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au i
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 o/, sur les prix des cartes ordinaires.
POUR
40 -_
en timbres poste
f..e.P.tit. b oit.
CENTIMES
POMMADE MOULIN
it20107 pes - F
DE
rHEVE 1
40anad',Oxl p~a" et fait repousser te tence, 1 of_ 9~ 4 0 ils un .on U t X -tle~ A 0
4 ~. 1~.
PharMaci. MOULIN 30,R.eL.U[S-10 -Gland
PARIS. (~1
M
-
71J Z, q
0 E? X U
LA VENDEF, REPUBLICAINF
0
f7ondée en 1886
P-f
ff~ULES
Turg. f ir t;eo e~al, des
e . d,
a f " t,c t , ew nerveuses CÉ&P.nent les humeurs 0 es
glaires,2 signature et louera
los finalad ie
et
30, RUE LOtJIS-LE-GRAND, PAfi-S
D UANE
5 Carnot (IPlac. de
1. -iberté), 1,es Sables, vient
d'éditer tous les ]Imprimée de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux, Importations,
potations, Capitaines de Wavires,
Soumissions p~ Sel.q, etc.
M
DC) U A N ES
E,
Ec
REVUE DE LA FAMILLE
URAN LF.MOUNS CHER LN!
14 14 Si PA,us rn.",TIQUE 025
DES GRAP,'D.SJGURNA.UX DE Moi)ES
m ms mouvuux ÇaODÈLES
DES MMLLFURS DESSUVMEURS
LES PLUS J 10 Lie OUVRAGEZ
LES RECCTTES
LES MEILLEURS ROMANS.,
A~ec les patrons d. I.«Mode Pratique',
~c.3 rér.z toutes ~ Robe3
79.13OULIEVARD
- - - - - - - 1~ - - - - - - - - -
Vente Dipeete de la Fabrique au PipGeuliep sans Intermédiiire
Àyq-,ÀLI~u~S qlli MACHINES A 0`51J71 ) 11 El
SOei,4~1é, V-,InUfaCZUrière et 0yr_!C-~S - SAINT Erl£NNr~:
«A - 29, nI. ru a SABLES-D'OLONNE - s
dem i - course e t course, gara nties
Blcycleî tAs Routières depuis 1 ilà jusqu'à 200 francs
MACHINES A COUDRE ~
à main depuis 1>5 tir., garanties 5 ans
à pied - 110 fr.,
Grand Choix d'Enveloppes Hu t el l in s o n ; Mi ch el in , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Locations, lZépartations
1~. ~Ma1s_on r~ coît les 13ons du 0!ZY~,D1'17
ài
~ K
REÏ L 11 LE3 El £)
& AI)MINISTRATIYE, l
J ]DE ; A-J., Fî 1%]
5, A venue Carno t (Pla ce de la Lib er té) e t 7 , A VenUe MC0 1
PC)T-J]RllqlwTjnpls ][311MIZInIMÉS
Pour les illairies, Eeoles, Entreppeneurs de Travaux Publics, Cafés, ete.
13FB "OU.ANE, s~
Imp ressions Commercia les : Fa ch ires , C ircu la ires , Tél es de Le t t res , Car le$
4feni o ra ndulns, En velopp es , Reg is tres , L e t tres de Naiss an ces , Mariag eg, Décés .
IrJPRIrIÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, programmes
8SPÉC1AL!TÉ D'AFFICH'I~z H 'N'OIR ET [.Pl COULEURS
ZE BUREAU - REILIURiri, +
CABINEff DENTAIRE' 1) E'S SABLES-D'OLONNE
Diplômé de la Faculté de Médecine de Paris et de J'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spêci.liLê d,.Pp.c.ila Soi- de 1. Rouch. et d.. D..t.. - E.tc.cti...
p... d'o D-1. d.p.i 5 fc
Vul-ite, O~, Pl.ti.., et.. et..
1-aix
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du nycée (près du Théâtre)- LA ROCHE-SUR-YON
1
Ï
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
a q rn i e s , Mun i t io n s e t A r t icles de Cha s e de tou tes s o rtes
19, Rue (les Halles et il, Pue Paul-Eaudry. - LA ROCHE-SUR-Yoli
CONCESSIONNAIRE DES Irusils et CKKARLIN
d, Ca ~ - toi, ,h- h.,gés, . - A tdier d , t i- ,
MACHINES A COUDRE « ORIGINAIL VICTORIA a t (c VFAVIF »
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CA TAL O G UES DI VERS FR ANCO SUR DEMANDE. - PRIX 111110DÉRÉS
MEME MAISON
T-ot, SABLES-D'OL024NIÉ:
ITA.- -'is 1,10-
Société anonyme (Fondée en 1888)
[loup fayopiser l'Econoinie et lEpargne pap la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital ~odal: 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap ita l isa tion de 12 à23 ans, chacun peut constituer
Uri capital,
une »e~t,
lin
Versements depuis «« ]Vjraxi«~ par mois. - 12 Tirages par an. i par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S 'éc u r i té e t garan ties ex cep tionne lles . - Pa r t ic ipation a ux b énéfices i n dép e n dan te des Tirag e s
Souscrivez des Bons de Y-a la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Ré. (83.,PiOO fr. de
remboursement pendant l'année 1013 seulement). Ne confondez pas avec les Sociâtils
similaires qui cherch ont à profiter des remboursements de na Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal 'Villa S i rn one, 7, rue Montebello Sables-d'Olo[~ne.
OÀ
L' RËLAHATEUR FAVORI
Pou r ren dre aUX Che Ve l.,X g ris
leur cou leur e t b eau té nature lles.
Supprime le s pe llicules
et ar rête lù Ch Ll t6 des oh 49VOUI.
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à l'FNTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT
EXIGEZ ... 1c~ 11-0- ks ­u R0 y,~ L wijvDsoft
Dépffi ai!x î~iz A~.~~.% ~fflUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
Plus d o 2 Millions chaque année depuis 1911
EXAGTE~NirNT 2.325.600 FnANcs EN 1913
ililus moines 'DU 200.000 IYUAXOS A~1U TIUAG:E
sont les
réparties par Tirages Mensuels publics (remboursements
anticipés de titres) aux Adhérents de
LA- SE' QUANAIS CAPITALISATION
En trepris e p riv ée ass uje l l ie au coW rà le de l 'Éta t (Fondée en 1889)
La plus Importante de toutes les Sociétés de Capitalisaflon
RESERVrS : 1%,Xilli"tlffl
Affaires nouvelles réalisêes en la seule année 1913: Plus de itz
UX-TUA.TT IDTJ T_A.]R1!~7 0
D u rée maxien u in : 15 ans. - 'Ve rs em en t in en s u e l rr .
CAPITAL GARANTI : ltlill«b 1Ï'1~a»eff4
Payable soit 15 ses aprês la souscription, soit immédiatement en cas de sorGt~
lu titre à l'un des 180 tirages mensuels auxquels il participe dûs la souscription.
Encaissements tous les mois à domicile. - Premier versement, 7 le.
~ L e p r o ch a in Tirag e a u ra l i e u l e 1 5 Ju i l l e t
Pour tous -renseignements, s'adresser à W. GAYET, Retraité, Agent général, rue de
l'Abattoir,, ou 14, rue de Fil ôtel-de-V~lle, Café LÉON, aux Sables-d'Olonne.
N.-fi. On peut faire des 'Versements à, partir de i franc par m ois
Demande
des
sérieux
partout
a d, PRÊVOURCE
- ~ -1
W#
1
` 1 19, lelwlâj
Oft
la Société
n'est
pas encore
représentée.
FRANCS par pâois pendat seulement
garantit par Contrat à tous Pt en même temps
l'La CONSTITUTION s 2U M d'Un c1pital Su)ï1rieur ~ 1. 0 (3 0 Ir.
2' La POSSIBILITÉ dg toucher ÊÊdie~,,7wen[ p. tirage meuwi 1.500 Ir.
3' La PARTICIPATION ~ 19 'le ÏIE b~ilùÏiCU'S de F041f6priSe.
Quelques Rembour~~einc ,-îts efiecîués par Tirages Mensuels
Mi'- RAFrIN (E~,g~ei~),Grenoble
(Isêre) bon 696,
ava i t pay é 7 fr., a to uch é 1.500fr.
M% BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-Maiirienne,boii 1.323,
av a i t payé 12 fr. a t o uch é : L . 500 f,_
Mll- COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t p a ye 32 fr . a io uch é 1.500 fr .
lUm hc, ROY (Jeanne), à Pontarr,
bon 5.031),
av a i t payé 7 fr. a touché 1.500pr.
MZGONTARD, Lyon,
il 5.294,
i t payé 7 fr. a touché 1.5()Ofr.
Ml- ROUALET (fIenriette),
Chanipillon, par Ilatitvilliers
(-Marne), bon 5.134,
a v a i t p ayé 12 fr, a touché 1.500 fr.
M. BOMBAÏL, à Ly'oii, bon 67, a v a i t pa.yé 437 Ir . a t o y ché 10.000 francs.
ULLETIN DiE SOUSCRîPlrlON (1)
Te, so u-r ire à __ ........... BON . . ~ ~ de lEPARGNE
FONCIÈRE de FRANGE in c lu s un mandat-pos t e de ......... . ... ~ francs .
Alo M ...... ..........
.................... . ...............
..........
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.

Sir......NNNMASION311.911DAAMAAA.A.A.A..
JUMEAUX
P l a c e d e la L i b er t é , SABLES -D 'OL ONNE
ABO>EM.ENTS 6 mais ' Un an
Vendée et Départements limitroetes. 3fr.»» 5fr.»»
France et Algérie r3fr.b0 6 fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,Ÿû Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t t r e s n o n afra n ch i e s s o n t r efu s é e s
éléphtm .3 IL 4-4
L'Amobtie
NGT-NEUV1EME ANNÉE
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
U BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Wicairdo
Donner d'une main et retenir de
l'autre, ce n'est pas- donner. •
Lorsqu'on nous annonça que le
Gouvernement acceptait, en principe,
le projet d'amnistie présenté par le
parti socialiste, nous crûmes que
nous allions avoir une large loi de
pardon ; que nous allions voir tracer
un beau geste de réconciliation entre
tous les hommes épris de réformes
sociales.
Le Ministère Barthou nous avait
leurrés d'un semblant d'amnistie.
Sous le prétexte d'effacer; en l'hon-
neur de l'élection présidentielle, quel-
ques délits de presse, le Président du
Conseil avait profité de la discussion
ouverte pour témoigner toute sa
haine envers les malheureux que la
misère conduit à la révolte envers
ces indisciplinés de la caserne qu'il
est souvent facile de ramener dans-
le droit chemin, à qui l'on permet de
rentrer en France et de s'y créer une
famille et qui sont sou,•ent à l'heure
du péril entre les plus braves et les
plus dévoués à la Patrie.
Or, cc qu'on n'aurait pu supposer,
M. Viviani, président du Conseil, - et
M. Bienvenu-Martin, ministre de la
Justice, devant la Commission de la
Réforme Judiciaire, ont exposé qu'ils
entendent nous donner, cette fois,
une amnistie peut-être encore plus
étroite que l'amnistie hypocrite du
Ministère Barthou.
Les représentants du Gouvernement
ont, en effet, déclaré, à propos de la
proposition de M. Sixte-Quenin
entendent :
1' Qu'on écarte de cette amnistie
les condamnations pour délits tom-
bant sous le coup des lois de 1893 et
de 1894, c'est-à-dire pour provocation
à la désertion, propagande antimili-
tariste et sabotage des voies ferrées
et de la mobilisation ;
2' En ce qui concerne les déser-
teurs, ils n'acceptent l'amnistie que
pour ceux qui, danS les six mois à
partir du jour où ils ont été portés
déserteurs, auront réintégré leurs
corps respectifs et auront ainsi fait
preuve de repentir ;
3. Enfin ils exceptent de l'amnistie
les condamnés pour diffamations par
cartes postales.
M. Viviani s'explique, en ce qui
concerne les soldais frappés à l'occa-
sion de l'application de la loi de trois
ans. Il n'en reste plus, entre ceux-ci,
que neuf qui soient sous le coup de
peines et qui n'aient pas été graciés.
Le Président du Conseil consent à
relaxer trois de ces hommes, à com-
muer la peine de cinq autres et se
refuse, pour un seul à une mesure de
clémence, car celui-là a une mauvaise
conduite.
C'est bien, mais cela n'a qu'une
importance • secondaire, puisque cela
vise de rares cas particuliers.
Ce sur quoi nous attendions les
explications de M. Viviani, c'est sur
le premier paragraphe de sa déclara-
tion concernant l'excitation par la
presse ou par la parole. Les lois de
1893 et de 1894 servent à frapper qui
l'on veut écraser. Tantôt, un journa-
liste anti-militariste ou un apologiste
du sabotage est poursuivi en vertu
de la loi de 1898 sur la presse, tantôt,
on lui applique les lois scélérates.
Dans le premier cas, il sera amnistié.
Dans le second, il restera en prison.
Il faut en finir avec ces interpréta-
tions fantaisistes, qui se sont produites
en particulier lors du procès du « Sou
du Soldat ».
M. Viviani ne peut pas croire que
la plupart de ceux qui ont écrit des
articles sur le sabotage des voies
Les «Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Dev o ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre part e t n o tre In térê t nous le comm ande impérieusemen t
(Drin P des Com ité revab lie -a i ils
l'errées ou celui de la mobilisation
soient ni bien convaincus de l'appli-
cation de leurs recettes, ni bien dan-
gereux.
A l'heure où la C. G. T. évolue, il
vaudrait mieux, ee tous cas, tenter
de ramener ses adhérents à la Patrie
et à la République par le pardon, que
de se montrer implacable pour les
fautes paSsées.
Et puis, un Ministère qui compte
parmi ses membres des hommes
vraiment de gauche peut-il être moins
généreux et d'esprit moins large que
le Ministère de- réaction de M. Louis
Barthou.
République, c'est générosité, c'est
tolérance, c'est fraternité.
Nous avons cru arriver, enfin à un
Gouvernement républicain. Que l'on
ne -nous démontre pas le contraire.
iNFORMATION
Notre Commerce extérieur
Dans les six premiers mois de 1914, le rom-
. morue extérieur de la Fronce s'est élevé à
4.410.039 000 francs pour les importations, à
3.375.953.000 francs pour les exportations.
Les premières sent en progression de
169.231.600 francs, les e portai ions de 3.778.000
seulement par rapport aux six premiers mois
de 1913.
Cette décroissance relative de notre expor-
tation est surtout sensible pour les objets
d'alimentation, les objets Lb, iquês et les cuis
postaux.
Le e Mérite Maritime »
Une vive impulsion s'étant manifestée en
faveur du développement de notre flotte de .
commerce, par suite de l'heureuse centralisa-
tion des services de la marine marchande,
MM. Robert Surcouf et de Kerguezec vont pro-
poser la création d'un ordre do chevalerie
spéciale dénommé a Mérite maritime o.
Cet ordre sera réservé à tous ceux qui
concourent au développement de la marine
marchande et des pêches maritimes. •
Notre Marine de Guerre
Ex ods io , signale que les navires conduc-
teurs des escadrilles, prévus par MM. Monis et
Gambier, vont être mis en chantier.
Ils jaugeront 4 500 tonnes. Leùr vitesse
sera de trente noeuds. Ils auront dix-huit
canons de 14 cm. et quatre tubes laece-tor-
pilles. L'équipage sera de 400 hommes.
200 personnes empoisonnées
A Oberlind, près de Berlin, plus de 200 per-
sonnes ont subi des symptômes crempoison-
cernent à la suite d'absorption de viandes.
LA OFFENSE. NATIONALE
Les révélations que M. Charles
Humbert a faites au Sénat, lundi, ont
produit par tout le territoireAime pro-
fonde émotion. Mieux, et il faut dire
le mot : elles ont semé l'inquiétude
Quoi ! Pendant 43 ans, le pays a
consenti tous les sacrifices en hommes
et en argent ; deritier encore, il
a restauré le service de 3 ans, .qui
devait lui imposer de lourdes charges,
et l'on peut venir dire à la tribune
parlementaire : « Nous ne sommes
pas défendus ! » Et l'on peut porter
des accusations graves' contre l'état-
major, montrer que notre équipe-
ment, notre outillage, notre système
de fortifications sont défectueux I •
La France entend être rassurée.
Elle a le droit d'être rassurée. Le
Cabinet actuel ne saurait être rendu
responsable de l'état de - choses
qu'on a dénoncé. Mais il ne suffit
pas qu'il -prononce des paroles récon-
fortantes. Le pays attend des actes :
la mise en oeuvre réelle de toutes ses
ressources, la réparation des fautes
commises.
Des deux enquêtes de la Chambre
et -du Sénat, il devra résulter une
clarté absolue sur l'état, au vrai, de
notre outillage de guerre.
C'est la défense nationale, c'est-à-
dire notre existence même qui est en
jeu. Devant pareille .considération,
aucune- autre ne saurait tenir. Que si
des coteries, des petites chapelles,
par esprit de routine, par inertie,
par incompréhension du devoir ont
paralysé l'effort nécessaire, perpétué
des errements condamnables, que les
justes sanctions les atteignent.
L'intérêt en cause — celui de la
France — est trop bau!, pour qu'on
ne plie pas tous les autres devant lui.
Ce pays n'a jamais rien refusé à
ceux qu'il chargeait d'organiser sa
sécurité. Aujourd'hui il veut savoir
que sa frontière est à l'abri d'une
agression.
POUR LES CHEMINOTS
Tous les députés de gauche s'occu-
pent très activement des intérêts
menacés ou lésés des employés de
chemins de fer dont le dévouement
professionnel en même temps que le
patriotisme et le républicanisme se
sont constamment affirmés quoique
certains détracteurs aient pu pré-
tendre.
Un groupe parlementaire vient de
se constituer qui aura pour mission
d'intervenir soit auprès des pouvoirs
publics, soit auprès des grandes com-
pagnies, soit au' Parlement, chaque
fois qu'il y aura lieu de défendre
les droits méconnus de cette inté-
ressante corporation de travailleurs.
Tous les éléments de la majo-
rité y sont représentés et c'est M.
Pascal Ceccaldi, dont • on connaît
l'ardeur passionnée qui a été élu
président. C'est assez dire que les
intérêts des cheminots sont en bon- •
nes mains et seront intelligemment
en même temps que courageusement
défendus.
La besogne ne manquera pas au
nouveau groupe et, dès aujourd'hui
plusieurs questions qu'il est urgent
de solutionner s'imposent à l'attention
vigilante de nos représentants.
Il est nécessaire, tout d'abord, que
la Chambre affirme à nouveau sa
volonté de sübstituer sans aucun
retard l'attelage automatique des wa-
gons au système dangereuX et inhu-
main à l'heure actuelle pratiqué. On
sait les multiples accidents d'écrase-
ment entre les tampons dont les
employés de chemins de fer ont été et
sont encore tous les jours victimes.
Le vote de la Chambre du 10 mars
dernier — qui par 315 Foix contre
158 sanctionnait un crédit de huit
millions destinés à munir d'attelages
automatiques toutes les lignes du
réseau de l'Etat — semblait devoir
mettre fin à l'odieux et sanglant :cau-
chemar qui hante les nuits des che-
minots et de leur famille. Or, le Sénat
— mal inspiré — a cru devoir
supprimer ce crédit par mesure d'éco-
nomie.
Samedi 18 Juillet 1914
C'est une faute lourde qu'il a com-
mise. Cependant nous ne lui jetons
pas la pierre car nous savons que
mieux informé, mieux éclairé, il
reviendra sur sa décision première.
De même que pour l'impôt sur le
revenu, de même, cette fois, il votera
les indispensables crédits que la
Chambre va maintenir énergique-
ment. • •
Nous sommes assurés d'ailleurs
que M. René Renault — dont nous
connaissons la bienveillance pour le
petit personnel des chemins de fer —
s'emploiera résolument, et sans se
laisser impressionner par certaines
suggestions fâcheuses de ses bureaux,
à convaincre le Sénat de la nécessité
Urgente d'une réforme si légitime-
ment désirés.
Denx autres points retiendront
également l'attention du nouveau
groupe ; la réintégration des chemi-
nots révoqués et le rétablissement
e
Y'
e
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère 191 T
Place de la Liberté
A rrondissemen t d
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
des salaires diminués aux travailleurs
de la Compagnie d'Orléans, sous pré-
texte d'une diminution des heures
de travail.
M. Ceccaldi .montera à la tribune
pour' faire entendre les protestations
des diverses organisations syndicales
et coopératives et nulnedoute qu'après
son éloquent et documenté plaidoyer
les cheminots auront gain de cause.
Rien de ce qui intéresse les travail-
leurs de la voie ferrée ne sera laissé
dans l'ombre et toutes les gauches
seront étroitement unies pour assurer
le succès de leurs légitimes revendi-
cations.
CHRONIQUE LOCALE
La Promotion Violette
Dans la promotion des palmes aca-
démiques, réservée aux membres de
l'enseignement, nous relevons avec
plaisir les noms suivants :
Ofi c ie rs de l 'Ins tr uc t i o n p u b l iq u e
MM.
Bourdeau, professeur au collège de Luçon ;
Dcrinière, professeur chargé clu cours de.
mathématiques au lycée de La Roche ;
Motte, professeur au collège de Fontenay.
Herbert, directrice de l'école maternelle,
aux Sables-d'Olonne ;
M' Renaudet, professeur à l'école •nor-
male de La Roche.
viaud, professeur au collège de jeunes
filles île La Roche;
MM.
Ofic iers 'd 'A c adémie
Arsicaud, directeur d'école publique à
Chaillé-les-Marais ;
Le Rodallec, professeur à l'école normale
de La Roche ;
Passeguay, commis d'inspection académi-
que, à La Roche ;
Pépin, instituteur public à Maillé ;
Rousseau, instituteur public à Simone -la-
Vineuse;
M" Vilatte, professeur à l'école normale
de La Roche.
La Vendée Répub lica in e adresse
ses plus sincères félicitations aux
nouveaux .promus.
LE FANTOCHE
Avec un cynisme grossier M. Ba-
zire qui devant le 11° bureau de la
Chambre reconnaissait le • 2 juillet
l'impossibilité d'arguer sérieusement
d'aucun acte de pressidn ou de fraude
contre les opérations électorales des
Sables-d'Olonne a fait cependant ap-
poser une affiche où il est question
d'élection de « 'manœuvre » et d' «élec-
tion volée » et publier dans les jour-
naux les mêmes accusations stupides.
Pourquoi cette dulMicité
Parce que M. Bazire n'est pas un
adversaire de bonne foi. Ce n'e§,t pas
un chef de parti sérieux,ou méritant
quelque crédit. Ce n'est pas un homme
ayant quelque dignité ni aucun scru-
pule politique: Il n'est qu'un fantoche
soucieux de berner le peuple. Forcé
de reconnaître la vérité à Paris, de-
vant des juges, il la méconnaît dans
les journaux et les affiches.
Vous savez ces personnes aux figu-
res de cire clans les foires. Certains
saltimbanques en présentent de gros-
siers, habillés des Vêtements les plus
divers. Ils les alignent au fond d'une
baraque et „invitent le public à les
renverser à l'aide de balles lancées à
quelques mètres de distance. Ces figu-
relies simulent des personnages falots,
aux traits épais ayant la figure coupée
par un large rictus, en- sorte qu'ils
ne semblent guère intelligents mais
ont c,,uendarit l'air narquois et l'ap-
parencWe se moquer du public.
C'est un avocat au nez rubicond,
ae
coiffé d'une toque mal plantée sur sa
tête, qui a l'air de conter • des gau-
drioles et des sornettes • à la foule.
C'est un arracheur de dents, affublé
d'un chapeau grotesque comme on
en voit dans les marchés, et qui
ouvre une bouche énorme comme
pour commencer un boniment su-
perbe.
Ou bien cette autre marionnette
représente une mariée de village à
la grosse face rougeaude, dans la-
quelle sont perdus deux petits yeux
d'un vert clair et luisant, aux grandes
dents blanches. Celle-ci, remarquable
par la largeur du ventre, sur lequel
sont croisées deux grosses mains, et
au col de laquelle est noué grossière-
ment un rabat, est la caricature d'un
curé. Celle-là, à l'allure d'un garde
champêtre, reconnaissable à la plaque
qu'il porte sur sa manche, à sa mai-
greur d'homme accoutumé aux lon-
gues courses, à sa mine futée, à son
oeil sournois.
A grands coups de balles, envoyées
avec énergie le public des' amateurs
abat chacun de ces -fantoches succes-
sivement. Ce sont des éclats de rire
à chaque chute de l'un ou de l'autre.
Et cependant ceux-ci se redressent
chaque fois présentant au public cons-
tamment le même rictus béat, sem-
blant toujours narquois et ne s'aper-
cevant pas qu'ils sont l'objet de risée
pour tous.
M. H. Bazire est semblable à un
de ces fantoches. Le suffrage uni-
versel lui inflige défaites sur défaites.
Il se redresse aprèà chaque chute
comme mû par un ressort mécanique
et s'écrie toujours sur le même ton
indigné qu'il vient de remporter une
victoire incontestable.
Le suffrage universel le met par
terre. Il se redresse, affirme son suc-
cès, et la commission départementale
de recensement le rasseoir. Le voilà
de nouveau debout, injuriant ses -
juges, et la sous-commission du 11'
bureau le réduit au silence. Il se
hisse une fois de plus sur son socle,
toujours criant à l'injustice, et le
bureau de la Chambre lui inflige en-
core une tape. Nouveau sursaut, suivi
de non moins violentes protestations,
et la, Chambre lui inflige un nouvel
insuccès. Cet automate reparaît encore
à l'horizon s'agitant avec la même
véhémence et criant toujours au vo-
leur ! Il est habitué aux chutes et
monomane des accusations et do la
diffamation.
C'est 'même spectacle après chaque
élection, comme c'est même spectacle
à, chaque foire daiis la baraque des
têtes à massacre. Il est venu, dans
une roulotte de saltimbanques, -des
Charentes, où il avait déjà essuyé
coups -et camouflets. Les gars de
Luçon ont ri à leur tour de le voir -
tomber sous leurs balles et se relever
avec des injures plein la bouche. Aux
Sables, en 1910,_ les électeurs, , la
commission de recensement, la sous-
commission, les bureaux compétents
lui avaient déjà envoyé lape& sur
tapes-. ita.recommencé. Et il recom-
mencera encore.
Nous retrouverons en face de nous,
amis Sablais, dans quatre ans le
même fantoche, toujours un peu plus
défraîchi et usé, mais prêt à la défaite
et criant encore qu'il est élu et qu'on
lui a volé son élection.
Rions de. ce fantoche comme des
autres, et ne lui ménageons pas les
balles- de son. Il ne tient pas sur ses
jambes, tombe facilement, et son
chant de victoire, après la chute, tou-
jours le même, et ses protestations et
ses gesticulations jamais variées man-
' quent peut-être d'imprévu, mais non
point de gaîté.
PAUL SABLÉ.
N° 1578
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
—.—
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait pr Ion Aunoneas périodiques ou continues
&S ables- d ' Olonn e,
'110élépli ans es 4 —IL-4
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t ê tre adre ss é à le Val èr e MAME , R é dac t e ur-Gé ran t
- au Bureau du Journal, Place de la Liberté..
Contre les Menées Séparatistes*
Lalettre suivante vient d'être adres-
sée par M. Jomeau, à M. le Président
de la section de Concarneau, de
l ' Un io n Sy nd ic a le des Ma r in s da
Comme rc e e t Pêcheurs réun is :
Monsieur le Président,
Au monaont où le Gouvernement fait un
suprême appel à la sagesse de tous les
groupements pour mettre fin à une crise
de l'industrie sardinière, certafhement la
plus grave de celles qui se sont abattues
sur les populations maritimes des côtes
ouest de la France, je remplis mon devoir
en venant réagir auprès de vous contre.
les menées séparatistes que le Congrès
de Lorient et la réunion de Douarnenez,
tenus sous votre impulsion, viennedt de
consacrer.
Il apparaît à tous ceux qui se libèrent des
passions que soulève la lutte présente com-
me des plus regrettables que les dirigeants
des groupements affiliés à l ' Un io n Sy n -
d ic a le des Ma r ins du Comme rce e t Pêc h e urs
réun is , aient pris l'initiative de creuser
un fossé profond,entre les pêcheurs Bre-
tons et les pêcheurs Vendéens au moment
où tous, sans distinction de ports, doivent
s'unir pour obtenir une entente généralé
et faire cesser un conflit qui n'a que trop
compromis les intérêts des pécheurs sar-
diniers.
Il est encore plus regrettable que les
décisions qui ont été prises revêtent les
allures d'un mouvement irréfléchi de
mauvaise humeur de pêcheurs aigris pal'
l'atteinte à la liberté de travail que leur a
causée le lock-out édicté contre eux par le
Syn d ic a t Na t io na l et que les déclarations
que ceux-Ci ont pu faire et qui ont vrai-
semblablement motivé les mesures prises,
n'aient pas été soigneusement contrôlées.
La décision prise de boycotter les tho-
niers vendéens est si grave de consé-
quences pour l'avenir que je faillirai à
la tâche que la confiance de mes collègues
m'a donnée si je ne venais pas exprimer
publiquement et énergiquement les pro-
testations indignées des pêcheurs vendéens
contre les accusations qui ont été portées
contre eux.
Il est beau de vouloir prendre la direc-
tion des pêcheurs sardiniers au moment
où la lutte est grave et de demander à ce ,
que tous se groupent autour d'un même
drapeau, mais est-ce le moyen d'arriver
à cette cohésion sans laquelle notre cause
est perdue d'avance, de semer la division,
la haine et la discorde au sein d'une mème
troupe `? Permettez-moi d'en douter et de
faire appel à l'opinion publique de la déci-
sion inique dont yens nous avez frappés
sans avoir discuté au préalable les ren-
seignements erronés qui vous ont été
fournis.
Il est encore 'temps que chacun se
ressaisisse et c'est clans ce but que je vous
écris.
Il est eu moins étonnant, permettez-moi
de vous le faire remarquer, que la lettre
que je vous ai écrite le 30 juin dernier
n'ait pas été communiquée au Congrès.
Nos camarades bretons y eussent peut-
être trouvé des détails qui eussent infirmé
les déclarations qui leur étaient faites
d'autre part. Nous ne pouvons ici que
déplorer que ces déclarations aient donné
des événements une version si étrange
que le lock-out édicté par les usiniers soit
devenu un lock-out édicté par les pêcheurs
sablais eux-mêmes et imposé aux usiniers
syndiqués des ports bretons et vendéens !
On a omis de cuire, il est vrai, que le
Syndicat que'je préside a intercédé auprès
des usines syndiquées pour que des tem-
péraments soient apportEs à la mesure
brutale dont nos camarades de Concarneau
étaient l'objet, on a omis également de
dire que les 3 et 4 juillet nous avons fait
une grève de protestation contre ce lock-
, out et que les pêcheurs de Douarnenez qui
étaient aux Sables à cette époque m'ont
spontanément fait une déclaration écrite
que je tiens à votre disposition et par
laquelle ils affirmaient les bons procédés
dont ils avaient toujours été l'objet aux
Sables-d'Olonne.
Les pêcheurs Finistériens qui sont venus
chez nous devraient avoir le courage de
dire la vérité. S'ils le faisaient nos cama-
racles verraient qu'alors que nous étions

s-
Nr. en crise de surproduction, le port ne pos-
sédant que 14 usines, ils sont venus en
grand nombre pécher chez nous et ont
adopté aux Sables sans aucune protesta-
tion la nouvelle forme de livraison qu'ils
rejetaient chez eux et dont ils avaient
fait la cause de leur conflit avec les usi-
niers. Bien que leur présence nous aient
obligés à nous limiter très strictement
(9.000 par barque et 6.000 par canot au
prix courant de 10 fr. le mille), aucune
protestation ne s'est jamais élevée contre
eux. Qu'à leur départ, un incident regret-
table ait eu lieu, qu'une plainte ait été
déposée entre les mains de la Justice,
nous sommes les premiers à le reconnaître
- comme nous avons été les premiers à blé-
- mer le-geste d'un homme inconscient. Nos
camarades bretons devraient se rappeler
veux aussi ont des faits analogues à se
eprocher et que, cependant, aucune
rigueur ne leur a jamais été tenue pour
des faits isolés dont ils ne sont pas res-
ponsables.
Il est vrai que nous ne sommes plus un
peuple libre et que nous n'agissons que
sur l'instigation, pour ne pas dire sur les
ordres, de l'Administration. Cette affirma-
tion que contient tous vos communicfués,
serait amusante et cous serions prêts à
en rire si elle n'était une critique directe
adressée à l'Administrateur de la Marine
OF qui est actuellement à la tête du quartier
des Sables. Evidemment, c'est lui qui est-
responsable si l'expérience que nous avons
faite de la vente aux 100 kilos a donné des
résultats si avantageux pour nous que
vous ne trouveriez pas à l'heure actuelle 10
. pêcheurs sablais pour revenir à la vente
au mille. Tous les marins sablais protestent
contre ces critiques et invitent nos cama-
rades bretons qui ont été nos hôtes à se
lever comme eux en masse pour rendre
hommage à un fonctionnaire qui journel-
lement défend nos intérêts et qui a su
acquérir*par son initiative et son esprit
de justice, tant auprès des pêcheurs qu'au-
-près des usiniers, une influence grâce à
laquelle l'exercice de la pêche peut s'exer-
cer aux Sables à la satisfaction de tous.
Que vs camarades bretons se souvien-
nent des services qu'il leur a rendus.
La déclaration de guerre que vous nous
avez faite ne peut nous émouvoir et ne
changera par nos sentiments de solidarité
qui nous ont toujours conduits à prendre
les initiatives et les responsabilités néces-
saires pour amener les partis en cause à
l'entente sans laquelle l'industrie sardi-
. nière est vouée à une mort certaine. Aussi
nous avons la conviction que vous com-
prendrez le danger que fait courir à notre
cause commune la division que des esprits
exaltés et mal renseignés viennent de
semer. L'industrialisation de la pêche est
le seul danger qui mérite de notre part
une lutté acharnée. Serons-nous prêts à
la lutte si nous sommes divisés`? Permet-
tez-moi d'en douter.
Veuillez agréer, Monsieur le Président,
l'assurance de ma considération distinguée.
JOMEAU,
Prés iden t du Syndica t .
LA CRISE SARDINIÈRE
Sardiniers Bretons et Vendéens
Le conflit sardinier demeure très
vif en Bretagne. Dans une réunion
tenue dimanche à Quimper les délé-
gués des Syndicats bretons affiliés à
la Fédération Nationale des Pêcheurs
Sardiniers ont exprimé leur volonté
de ne pas accepter la vente au poids.
Ils ont reproduit la décision prise le
5 juillet par le Congrès de Lorient
sous l'inspiration de Rivelli.
M. le Préfet du Finistère s'efforce
de mettre un terme à ce différend
d'autant plus regrettable qu'aucune
question essentielle n'est discutée.
Rien ne justifie la vivacité de cette
lutte et sa longue durée.
A la suite de la décision prise à
Quimper le 12 juillet, M. Nicolas,
président de la Fédération Nationale
Feuilleton de la Vendée R êpub licaine 9
LA PETITE
PAR
Ci•cor.g.es 1Plit
III
— Mais, maman, chère maman, ce n'est
point ma faute ! Il ne fallait pas me marier!
Je trouvais certainement M. Sommières
très bien ; mais je ne songeais nullement
à l'épouser. Aujourd'hui, je suis sa femme,
et j'aime Raoul de toutes mes forces de
mon coeur.
— Et nous, ingrate enfant?
— Oh ! maman, que tu es cruelle
Crois-tu donc que mon affection pour toi,
pour mon père, ait diminué e n rien ?
— Alors, si elle est toujours la même,
si tu nous aimes toujours, tu peux encore
tout sauver.
— Oh ! dis-moi de quelle façon, et si la
chose est humainement possible, tu verras
avec quelle énergie...
— C'est bien simple. Ton père est vif ;
mais tu le sais tout autant que moi, il nous
en a donné tant de preuves, il est le meil-
leur des hommes. Sa fabrique, c'est toute
sa vie ! Quand ton mari est venu lui expli-
quer qu'il fallait bouleverser, révolutionner
tout ici, il s'est emporté... Nous aurions
dû nous y attendre... Eh bien, si nous
désirons vivre tranquilles, il faut oublier
toutes ces tristes scènes, eychacun de
des Pêcheurs Sardiniers a fait une
tentative auprès des pêcheurs ven-
déens afin de les déterminer à refuser
eux aussi de vendre du poids. Son
intervention a été faite sous une
forme impérative et violente, et sous
menace d'exclusion en sorte qu'elle
devait blesser les Vendéens.
En effet le télégramme suivant fut
par lui adressé dans tous les ports
de notre département :
Délégués Sociétés Finistère affiliées
Fédération Sardiniers réunis hier à Quim-
per décident ne vendre sardines qu'au
mille, conformément décision Congrès
Lorient décembre 1913. Invitent Sociétés
affiliées se solidariser avec Bretons en
refusant vente poids immédihtement. Toute
Société qui ne se conformerait pas déci-
sion serait exclue Fédération. Télégra-
phiez réponse.
Le Syndicat des Pêcheurs Sardi-
niers de l'Ile-d'Yeu a répondu en
refusant d'obtempérer à une pareille
mise en demeure.
Le Syndicat des Sables-d'Olonne
n'a pu admettre non plus de se sou-
mettre à la décision prise dans une
réunion tenue à Quimper alors qu'il
n'avait pas été seulement invité à s'y
faire représenter. On conçoit en effet
que pareille décision ne peut lui être
opposée. Son président a donc ré-
pondu que le Syndicat local demeure
attaché à la Fédération parce que
l'union de tous les pécheurs sardi-
niers est nécessaire pour lutter contre
toute tentative éventuelle d'industria-
lisation de la pêche, dont les marins
peuvent se croire menacés. Il proteste
même contre une mesure d'exclusion,
quelle qu'elle soit, qui tendrait à créer
une division malencontreuse entre
inscrits maritimes. Et il demande
que sur la question de la modalité de
la vente actuellement discutée, toute
liberté soit laissée aux Syndicats lo-
caux parce qu'aucun intérêt essentiel
n'est en jeu.
Le télégramme de M. Jomeau est
ainsi conçu :
Syndicat Sables fermement disposé res-
ter affilié Fédération pour rechercher
solution crise actuelle déclare que Fédé-
ration sui simple avis Syndicats Finistère
ne peut décider rejeter propositions conci-
liantes Gouvernement. En agissant ainsi
Fédération ne représenterait plus intérêts
généraux pécheurs sardiniers et partage-
rait avec Union Syndicale lourde respon-
sabilité, séparation Bretagne, Morbihan
et Vendée. Syndicat Sables fait appel s a ng-
froid tous pour dégager du conflit ques-
tion comme forme vente, qui doivent être
réglées localement en raison différence
intérêts pêcheurs divers ports et pour-
suivre uniquement étude fin conflit usi-
niers qui, sur instigation Syndicats Finis-
tère menace devenir lutte fratricide entre
pécheurs sardiniers.
Les pêcheurs de Saint-Gilles et de
Noirmoutier paraissent décidés à se
ranger à l'avis du Syndicat sablais.
L'invitation adressée par les Sablais
à établir un régime de liberté prouve
une fois de plus leur esprit de sagesse
et de conciliation. Elle est sans aucun
doute inspirée par le désir de voir
toutes les parties se rallier aux pro-
positions suggérées par M. le Sous-
Secrétaire d'Etat_ à la Marine Mar-
chande. Celui-ci, dans une note adres-
sée à la fois au Syndicat National des
Fabricants de conserves, à la Fédéra-
tion des Pêcheurs Sardiniers et à
divers Syndicats locaux, signalait
récemment les avantages d'un régime
dans lequel toutes les parties en pré-
sence s'engageraient à reconnaître la
liberté absolue aussi bien pour les
Fabricants de conserves que pour les
Pêcheurs Sardiniers d'acheter et de
son côté y mettant du sien, nous pourrons
certainement être heureux.
— Ah ! si tu pouvais dire vrai, ma chère
maman !
— C'est très facile, tu vas le voir.
Obtiens de ton mari qu'il exprime..., com-
ment dirai-je?... un regret à ton père de
ce qui s'est passé.
Les yeux d'Alice s'agrandirent, et sa
respiration s'arrêta.
— Un regret, maman ! Autant vaut dire
des excuses! Et un regret, des excuses, de
quoi ? Parce que Raoul a attendu pendant
cinq semaines avec une patience angélique
une patience que je n'aurais pas eue, moi,
une femme, supportant sans une plainte,
sans rtiot dire, les mesquineries vexantes,
les taquineries ridicules de papa, qui ne
peut pas le sentir ; car voilà la- vérité ! et
alors vous exigez de lui des excuses parce
qu'il vient respectueusement demander
enfin la réalisation d'une promesse for-
melle!
— Mais tu es très injuste à ton tour, ma
chère petite ! Ton père est froissé, il ne
voudrait qu'un simple mot. Il désire que
ton mari renonce à ses projets. Il lui offre
la place et le titre de sous-directeur de la
fabrique. N'est-ce donc rien, cela ?
— Et que fera Raoul ?
— Mon Dieu... il s'occupera... Il y a
mille manières, dans une industrie, de se
rendre utile. Ton père m'a dit qu'il le char-
gerait des marchés, des affaires courantes,
de la correspondance.
— Mais c'est le rôle d'un comptable;
cela, d'un employé I il a été convenu que
papa prendrait mon mari comme associé.
LA VENDEE REPUBLICAINE
vendre au poids ou au mille, d'après
les seules convenances de chacun.
Toute mesure do boycottage, de mise
en interdit,de tentative de débauchage
d'ouvrières, d'intimidation serait ainsi
abandonnée par les Fabricants et par
las Pêcheurs. Celles des usines qui ne
voudraient acheter qu'au poids se-
raient libres de le faire sauf à n'exercer
aucune presssion sur les usines con-.
currentes pour les amener à adopter
cette modalité du contrat de vente et
à trouver des vendeurs disposés à
l'accepter eux-mêmes Les marins
iraient vendre aux usines qui auraient
adopté la modalité de leur choix.
Telle semble être la solution raison-
nable d'un conflit qui a déjà trop
duré. La réponse de M. Jomeau sou-
ligne l'intérêt et l'équité d'une entente
qui serait conclue sur cette base.
Un Ordre-du Jour
du Syndicat des Fabricants
Une réunion des membres du Syndicat
des Fabricants de Conserves de Sardines
a eu lieu hier soir, jeudi, à Nantes.
L'ordre du jour suivant a été voté :
Le Sy ndica t Na tional des Fa b r i-
can ts de Conser ves de Sa rdines, ap rès
examen de la s i tua tion fa i te à ses
adh éren ts pa r les ag iss emen ts des
d iss iden ts, cons ta tan t que les Po u-
vo irs pub lics n 'on t r ien fa i t pou r
a s sure r la libe r té du tra va i l e t pour
pe rme t tre à de n omb reux pécheurs
finis tériens de liv re r leur po iss on aux
mêmes co nd i t ions de vente que celles
adop tées à leur sa tisfa c t io n par les
pêch eurs du sud, a déc idé la réou ve r-
ture des us ines du Fin is tère .
En c onséq uen ce, i l a a u to r isé ses
adhé ren ts à p ra tiq ue r t e l mode d 'a chat
q u ' i l leu r c o i n v iendra .
Consens d'Arrondissement
Les Conseils d'arrondissement du
département de la Vendée se réuni-
ront le 11 août, pour la première
partie de leur session.
La seconde partie s'ouvrira le 22
septembre.
UN CONFLIT A LA POISSONNERIE
Une discussion assez vive s'est
élevée samedi matin sur la cale de
la Poissonnerie. A 9 heures, une
grande animation régnait sur les
quais. Les pêcheurs syndiqués pré-
tendaient empêcher le débarquement
des bateaux sardiniers, dont les pa-
trons avaient, dans la nuit, pris la mer
en dépit de la décision arrêtée par le
Syndicat des pêcheurs interdisant
la vente de la sardine, ce jour.
Les mareyeurs prétendaient acheter
le poisson qui serait rapporté. Une
vingtaine d'embarcations avaient pÉis
la mer ; l'une d'elles rentrait.
Marins syndiqués et mareyeurs
tombèrent d'accord pour envoyer des
délégués à la Sous-Préfecture. Quatre
mandataires furent ainsi choisis par
chaque partie, tandis que les adver-
saires demeuraient sur leurs positions.
M. Villey, qu'assistait M. l'Admi-
nistrateur de l'Inscription maritime,
a pu réussir à. concilier ces adver-
saires d'un jour, dont les intérêts
sont en réalité intimement liés et
auxquels tout commande l'accord. Il
fut admis que les sardines pêchées
samedi seraient débarquées et que
d'autre part les mareyeurs no feraient
plus dans l'avenir d'achats de sardines
aux jours . où le Syndicat aurait
décidé le chômage,
Afin 'd'éviter la répétition de con-
flit par la suite, mareyeurs et pêcheurs
Et il me l'a bien expliqué, ma chère
maman, il est impossible de ne pas se
rendre aux raisons qu'il donne, tant elles
s'imposent. Raoul n'a pas poursuivi de
longues études, n'est pas entré à une
école spéciale, travaillé de ses mains,
surmontant les fatigues d'écoeurants dé-
buts, pour deven* et demeurer toute sa
vie ce qu'il appelle un rond-de-cuir. Ce
n'est pas son dû, il vaut mieux que cela.
Si pares continue à s'entêter ainsi et à ne
pas vouloir le prendre comme associé,
ainsi qu'il s'était engagé à le faire, mon
mari se trouvera dans l'obligation de partir.
Et la jeune femme conclut, éclatant en
sanglots :
— Et il m'emmènera !
— Et je resterai seule, ajouta la mère,
dont le coeur se déchirait à la pensée de
ce délaissement cruel.
Des excuses, il ne pouvait en être ques-
tion, 1\1— Lornay devait bientôt le corn-
prendrèwElle tenta alors de se rabattre
sur le renoncement, l'enterrement des
projets. Mais aussitôt sa fille lui fournit
l'indiscutable preuve que Raoul ne pouvait
les déchirer, non plus que se désister de
ses justes et raisonnables prétentions.
— Du moment que tout notre avoir,
notre fortune, est entré dans la fabrication,
Raoul m'a fait voir très clairement que sa
conscience était en jeu, et qu'il ne pouvait
le laisser en quelque sorte improductif. Or
Meules, modifiée comme il le désire, peut
donner des rendements considérables, tout'
en améliorant du tout au tout le el des
ouvriers et en élevant de beauebuj) leurs
salaires.
signèrent un contrat collectif qui
avait été préparé par M. l'Ad minis-
tralear de l'Inscription maritime et
qui prévoit l'intervention de celui-ci
en vue de l'exacte application de
toutes les clauses.
11 a été convenu notamment que
toutes les tractations relatives aux
sardines, se feraient à l'Eperon. En
outre, tous ont admis que la taxe
fixée par le Syndicat des' pêcheurs à
l'aide des prévisions fournies tant par
les usiniers que par les mareyeurs,
serait rigoureusesement observée par
les mareyeurs comme par les marins.
Le Syndicat a également prévu les
moyens d'approvisionner la Poisson-
nerie lorsque les usines n'auraient
pas besoin de poisson.
De pareils contrats sont propres à
éviter les conflits. Nous espérons que
celui-ci préviendra les différends
semblables à celui qui était né samedi
en raison de la grande surexcitation
des esprits.
LA FÊTE NATIONALE
AUX SABLES
La célébration de la Fête Nationale aux
Sables a été marquée cette année par un
spectacle auquel nous n'étions pas accou-
tumés.
A la revue traditionnelle des Sapeurs-
Pompiers, qui ont défilé crânement, sous
la conduite de leur vaillant capitaine M.
Denis, est venue s'ajouter celle encore
plus imposante des troupes de la garnison
par le commandant d'armes, NI. le lieute-
nant-colonel Meyer.
La revue qui avait lieu sur la Plage, à
11 heures, avait attiré une foule considé-
rable qui, des tribunes ou du Remblai, a
applaudi frénétiquement au passage des
braves sapeurs-pompiers, des gendarmes,
du détachement du 93" de ligne et des
deux escadrons du 1 °` Dragons. Ceux-ci,
sous le commandement du chef d'escadron
de Nivière, exécutèrent un remarquable
carrousel.
Pour terminer, le public assista à une
attaque entre fantassins et cavaliers et la
charge finale de cavalerie fut saluée par
les applaudissements de toute l'assistance.
Puis, le lieutenant-colonel Meyer, placé
devant le front de ses troupes, vint saluer
M. Villey, l'aimable sous-préfet, qui, en
quelques mots, lui adressa ses plus sin-
cères félicitations pour l'excellente tenue
et le superbe entrain de tous ceux ayant
pris part au défilé.
Dans la tribune officielle avaient pris
place M. Villey, sous-préfet, entouré de
la Municipalité, du Conseil Municipal et
des autorités civiles et militaires.
Le défilé était à peine terminé, voilà
que s'envolent à tire-d'aile les gracieux
pigeons du Messager de l 'Océa n .
La veille, l ' Un ion Sabla ise nous don-
nait, à 8 heures du soir, place de la Liberté,
un concert des plus goûtés, tandis que sur
la Plage tonnaient 21 coups de canon.
Durant toute la soirée de mardi, la
Plage nous offre le spectacle d'une grande
fête foraine, avec les exercices variés et
applaudis de la Société de gymnastique
la Pa tr io te Sa b la ise . Pendant ce temps,
avait lieu au Casino des Pins, le bal de
Sablaises avec son succès habituel.
Le soir, à 8 heures 1/2, place de la Li-
berté, nouveau concert par la Musique
Municipale et la Société chorale mixte La
Fau ve t te ; la foule qui se pressait autour
du kiosque a applaudi comme il convenait
les exécutions parfaites de ces deux
sociétés. -
La Poissonnerie ouvrait ensuite ses
portes pour le grand bal public, tandis
que dans les Casinos, avaient lieu des
représentations à prix réduits : au Grand
Casino, les Mo usq u e ta ires au Co uv e n t ; au
Casino des Pins, Tire-au-Flanc .
Enfin la fête se terminait par des feux
d'artifice tirés aux Sables sur la Plage et
à La Chaume sur le quai.
Les deux camps demeuraient en pré-
sence, gardant chacun ses positioris res-
pectives.
Mandé en hàte par M. Sommières, qui
tenait à promptement voir trancher cette
palpitante et énervante question, le cousin
Bontroux arrivait avec son cabriolet à la
fabrique, dans l'après-midi de ce mème
jour. A sa vue, Pierre-Emile fit appel à
toutes ses énergies et ses violences pour
soutenir ce qui allait être la dernière ba-
taille.
—Ecoute,cousin, dit-Mprenantl'avance,
tu viens encore me tourmenter, et tu as
tort. Je n'ai qu'un regret, c'est que tu
n'aies pas assisté à l'entretien que j'ai eu,
pas plus tard que ce matin, avec ce gode-
lureau. Tu ne peux pas te faire une idée
de toutes les niaiseries, les absurdités
qu'il m'a débitées durant deux heures.
— Je les connais ce que tu-appelles
absurdités et niaiseries. Raoul m'a exposé
ses plans en détail, les améliorations qu'il
compte introduire ici.
— Et tu les trouves ?...
—Absolumentraisonnables etpratiques.
— Naturellement ! J'en étais sûr. Ce
garçon -là t'a tellement enjôlé, que s'il
t'offrait d'établir une fabrique quelconque
dans la lune, tu en prendrais immédiate-
ment des actions.
— Peut-être bien.
— Alors tu es aussi pour l'élevage des
poissons de toutes les couleurs ;
— Je ne dis pas non.
Le cousin Bontroux allait confirmer ;
mais, malgré le désir de rendre à Pierre-
Emile persiflage pour provocation , il sentit
A OLONNE
La Fête Nationale a é t é , suivant la tra-
dition chère à la population républicaine
de notre commune, célébrée, cette année
encore, avec beaucoup d'éclat. La rue des
Sables, les bâtiments communaux ainsi
que de nombreuses maisons particulières
avaient, dès la veille, reçu un brillant pa-
voisement. Le lundi 13,1es quatre cloches
de l'église, annoncèrent l'ouverture des
réjouissances tandis que les coups de ca-
non se succédaient de minute en minute.
Mardi matin, dès l'aurore, les habitants
étaient réveillés par une nouvelle sonne-
rie de cloches et par une salve d'artillerie.
Puis, à 8 heures, salle de la Mairie, les
pauvres de la commune recevaient cha-
cun quatre livres d'excellent pain frais. A
9 heures a eu lieu la distribution de gâ-
teaux, de sucres d'orge et de drapeaux aux
enfants : plus de 180 garçons et fillettes
prirent part à cette manne bienfaisante
qui les combla de joie et de bonheur.
A 8 h. 1/2 du soir on procède aux illu-
minations : la rue des Sables présente un
aspect vraiment féerique. A 9 heures une
magnifique retraite aux flambeaux par-
court les principales rues du bourg. Les
clairons et tambours de l 'Am ic a le la ïque
O lo n naise , tous coiffés de pittoresques
chapeaux lumineux, obtiennent un magni-
fique succès. A 10 heures s'ouvre le bal
populaire qui se poursuit jusqu'à minuit.
A LA MOTHE-ACHARD
Depuis longtemps la commune de La
Mothe-Achard, avec sa mairie réaction-
naire, était privée ;Ms réjouissances de la
Fête Nationale. Cette année, l'acharne-
ment apporté dans la lutte électorale, par
les adversaires de la démocratie, a provo-
qué un rassemblement des forces républi-
caines, et l'anniversaire de l'émancipation
du Peuple Français a été dignement futé.
A l'appel du Comité Républicain, les
souscripteurs sont venus nembreux, et
une somme relativement élevée a été
recueillie, permettant à la Commission
des Fêtes d'établir un programme varié.
La veille au soir, salve et fusées annon-
çant la fête ; le 14, à 6 heures du matin,
nouvelle salve d'artillerie ; à midi, grand
banquet démocratique fort bien servi à
l'hôtel Leboeuf ; dans la soirée : tir, cour-
ses de bicyclettes, attractions diverses,
lancement d'un ballon, etc.
Le soir à 9 heures, feu d'artifice très
réussi et très apprécié par un public nom-
breux, lequel n'a pas ménagé ses applau-
dissements aux organisateurs.
Chevaux de bois gratuits et à 10 heures
grand bal public.
En résumé une bonne journée dont tous,
et surtout les républicains garderont un
excellent souvenir.
C'est d'un bon augure pour l'avenir.
A ANGLES
Le 14 Juillet a été célébré cette année,
à Angles, avec un éclat innaccoutumé.
Toute la population était debout non seu-
lement pour fêter l'anniversaire de la
conquête de la liberté par nos pères, mais
aussi pour acclamer l'un des siens, son
maire, le D" Raoul Pacaud, député des
Sables-d'Olonne.
Faut-il donner de cette fête un compte-
rendu détaillé ? A quoi bon. Ne sait-on
pas que les « Gars d'Angles s quand ils
s'y mettent, font bien les choses. Et cette
fois, ils les ont très bien faites. Bravo !
La place, les édifices publics, les rues,
beaucoup de maisons particulières étaient
pavoisés et le soir, brillamment illuminés.
Une mention toute spéciale à la rue allant
de la place publique au bureau de tabac
et plus particulièrement au rond-point
formé par la pharmacie et les quelques
maisons avoisinantes.
Le banquet eut lieu à l'école de filles.
Cent convives environ, juste le double des
années précédentes y assistaient. Jamais,
ici, au dire de tous, salle et tables n'a-
vaient été décorées si gracieusement et
avec autant de goût. Le menu du reste
était excellent et le service parfait ; nous
tenons à en féliciter très vivement M" Be-
gaud et ses gentilles serveuses.
Au dessert, plusieurs discours ont été
prononcés : d'abord par M. Touteau, ad-
toute ironie expirer sur ses lèvres. C'est
que la rage à laquelle M. Lornay était en
proie rendait celui-ci d'un effrayant aspect.
— Pour peu que cela continue, se dit
Grégoire, il va être frappé d'une attaque
d'apoplexie.
Et cela continuait cependant, car Pierre-
Emile avait pris affaire et ne s'arrêtait
plus :
— Aussi bien, disait-il, je vais vider
une bonne fois mon sac, et après, oh !
après, j'espère. bien qu'on me laissera
tranquille. Comment! parce que ma fille s'est
mariée, je suis donc condamné à dispa-
raître! Je deviens un vieil esclave dont on
escompte, dont on attend la mort ! Je dois
être le plus malheureux des hommes !
Allons, allons! Vous êtes fous, tous autant
que vous êtes, ma femme comprise.
— Mais enfin, tu as promis, tu t'es
engagé...
— Il y a des promesses, il est des enga-
gements qui tombent d'eux-mêmes. Je n'ai
jamais promis de me laisser ruiner sans
mot dire! Je ne me suis jamais engagé à
permettre à une espèce d'hurluberlu, que
je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, de
révolutionner et de détruire l'oeuvre de
toute ma vie. Tu trouves joli, toi qui
devrais être un homme raisonnable, que
l'on vienne me proposer d'élever des car-
pes arc-en-ciel à la place de planter et de
cultiver des betteraves ! Vraiment, on me
prend trop pour le dernier des idiots ! Et
il fallait le voir, cet aplomb, cette préten-
tion, sûr de lui. Nous autres, nous ne
sommes plus que de vieilles badernes !
Eh bien ! je suis encore chef d e famille, et
.rte,
joint au maire, qui a dit la joie (Te la popu-
lation de voir son maire, enfant du pays,
aimé de tous, investi des hautes fonctions
de Représentant du Peuple ; puis par le
Député qui a dit combien il était heureux
de se retrouver dans la petite cité 4I'An-
gles, oit s'est découlée toute sa vie, au
milieu de ses vieux amis fidèles dont la
confiance ne lui a jamais fait défaut et
qu'il remercie une fois encore en les assu-
rant de tout son dévouement.
A l'issue du banquet, tout le monde s'é-
tant levé, l'ami Ferdinand a entonné, de
sa voix superbe et aux applaudissements
de tous, la Ma rse illaise , dont le refrain
était repris en choeur par tous les assis-
tants.
Nous né parlerons du défilé de l'après-
midi, de la revue des pompiers, du bal
public de la retraite aux flambeaux et du
feu d'artifice que pour remercier tous ceux
qui ont apporté letir concours à l'organi-
sation de cette fête et en particdlier nos
excellents musiciens et leur chef dévoué.
C'est au milieu de l'enthousiasme géné-
ral que s'est déroulée notre belle fête qui
fut en même temps une excellente journée
pour la République.
A COEX
Les membres du Comité Républicain
communal ont organisé un banquet qui a
eu lieu mardi soir sous la présidence de
M. le Sous-Préfet des Sables-d'Olenne.
L'aimable président du Comité, M.
Porteau, a dit les efforts du Comité accom-
plis depuis douze ans avec succès pour la
défense de l'idée républicaine.
M. l'Adjoint de Coex a bu à la prospérité
du Comité et à la santé de M. le Sous-
Préfet.
Celui-ci a répondu, en disant l'utilité
grande des associations communales sem-
blables à celle de Coex et en engageant
chacun des membres à poursuivre indivi-
duellement avec une inlassable activité la
propagande républicaine. Il a bu à la santé
de M. le Maire de Coëx et au Comité.
LES CONSEILS D'UN AUTOMOBILISTE
La collision grave d'autos qui se proclit
sit la semaine dernière avenue de la Gare,
accident dont les conséquences regretta
bles eussent pu être autrement importait
tes, remet sur le tapis, à l'ouverture de la
Saison, avec la corne d'appel et les règle-
ments de police, les notions de la plus élé-
mentaire prudence.
L'automobile, à la carrosserie rutilante
de cuivres éblouissants et d'ors, l'auto
chatoyant et silencieux qui, souple comme
un gant, rapide comme l'éclair, roule,
vole, semble glisser telle une gracieuse
libellule à la surface des eaux doit être,
avant tout, un moyen de locomotion pai-
sible et non pas un instrument affreux de
supplice ou de terreur légitime pour les
piétons.
Aussi ne devrait-on jamais, pour quel-
que raison que ce fut, accélérer de façon
extravagante en rase campagne, ni dépas-
ser dans la traversée des agglomérations
urbaines, la vitesse d'un homme au pas.
Le sage ralenti et les arrêtés de l'ad-
ministration tutélaire ne furent pas inven-
tés pour les chats !
Nul doute que si ces prescriptions que
décréta le Ministère des Travaux publics
en 1899 et 1901 étaient plus minutieuse -
ment suivies, le bilan des accidents d'autos
serait réduit à sa plus simple expression.
Il n'y aurait en somme, à se faire écra-
ser, que ceux qui le voudraient absolu-
ment et Dieu sait qu'en face la mer hou-
leuse et reconstituante, il n'est bientôt
presque plus de gens moroses ou de neu-
rasthéniques.
Néanmoins, pour se mettre à l'abri d'un
accident et de poursuites aléatoires, l'au-
tomobiliste s'avisera donc, sitôt qu'il entre
en ville, et notamment sur la merveilleuse
promenade du Remblai, de modérer pru-
demment son allure et, d'un ceil vigilant,
scruter l'immense chaussée ainsi que les
trottoirs peuplés d'une foule bruyante.
Et ce devoir essentiel est de prévenir
les gens qui déambulent d'un appel provi-
dentiel, de le réitérer sans lassitude aucune
tant que je ne serai pas mort, je n'entends
pas me rendre complice de semblables
extravagances, qui, du moment que tu
t'en fais l'avocat, m'amènent à douter de
ton bon sens à toi aussi.
— Il n'y a que toi à voir juste et à pos-
séder la science infuse.
— A mon tour de te dire : Peut-être
bien ! En tout cas, tant que l'on ne m'aura
pas prouvé le contraire, je resterai le
maître ici. 4-
— Alors c'est toi qui chasses ton gendre,
et par conséquent ta fille.
— Voilà bien vos exagérations et votre
façon d'écrire l'histoire. Chasser mon gen-
dre I... Vous divaguez !
— Que veux-tu qu'il fasse ?
— Ce que je lui dirai, donc !II travaillera
sous mes ordres, sous ma direction. L'ar-
gent qu'il a mis dans ma fabrique, la dot
de ma fille, je lui en servirai régulière-
ment les intérêts à c i nq pour cent, déduc-
tion faite de la pension qu'il me payera
pour lui, son entretien, sa nourriture, et
aussi pour sa femme. Seulement qu'il ne
me parle plus, bien entendu, de ses idées
biscornues.
— Alors tu ne veux pas le prendre
comme associé ?
— Jamais ! au grand jamais ! J'aimerais
mieux me faire sauter la cervelle, après
avoir mis le feu de mes propres mains à
la fabrique de Meules.
— Tu es gentil tout plein ! C'est bien ton
dernier mot?
— Le premier comme le dernier, et tu
n'as pas à en attendre d'autre.
La s u i te au pro cha in n um éro .

s'il le faut, puis d'arrêter net son véhicule
à l'occasion.
Chercher à dépasser un confrère parmi
la cohue poussiéreuse, n'est-ce pas d'une
folle témérité ? Qu'importe un tour de
juge de plus ou moins -vite ! N'arrivera -
t-on pas toujours assez tôt au but quand
on a sur la piste à sa disposition, d'inlas-
sables chevaux-vapeur ?...
Respectueux de l'épiderme délicat d'au-
trui et de sa peau non moins précieuse,
l'automobiliste, par conséquent, cheminera
derrière le plus ferrailleur des tacots, si
la sécurité publique l'exige.
Quant à l'encombrement des omnibus
d'hôtels qui causa primitivement le sinis-
tre de l'avenue de la Gare, on sait qu'à
certaines heures de la journée, cette voie,
pourtant très large, offre de réelles diffi-
cultés à la circulation. Les touristes feront
sagement de l'éviter en prenant le Cours
Dupont et la rue Gambetta qui la contourne
pour s'élancer ensuite en toute indépen-
dance, soit parmi les vignes luxuriantes
qui accèdent à la forêt d'Olonne, Saint-
Martin-de-Brem, Saint-Gilles, soit sur la
route vaste et montueuse qui, tel un ruban
de soie veloutée, se déroule fugitif à travers
bois ombreux et moissons dorées, vers La
Mothe-Achard et la cité voisine La Roche-
sur-Yon.
GEOFFROY LINYER.
Arrondissement des Sables-nionno
Lee Sables
Soutiens de Famille
Le Conseil Cantonal chargé en vertu de
l'art. 22 de la loi du 31 mars 1905 modifié
par la loi du 7 août 1913, de statuer sur les
demandes d'allocation journalière pour
soutiens indispensables de famille formées
par les appelés appartenant aux classes
1913 et 1914 se réunira au siège de la jus-
tice (le paix du canton des Sables-d'Olonne
le samedi 25 juillet, à 14 II. 1/2.
Ponts et Chaussées
M. Francis Gautier, conducteur de 3'
classe, a été élevé à la 2' classe de son
grade.
M. Dudit, adjoint technique de 1" classe,
a été élevé au gràde d'adjoint technique
principal de 2' classe.
M. Gesse, gardien du phare des Barges,
passe de la 2° à la 1r° classe.
Les promotions auront, leur effet à par-
tir du 1" juillet 1914.
Nos Sapeurs-Pompiers
La médaille d'honneur des Sapeurs-
Pompiers a été accordée à :
MM. Huguet(Eugène), sapeur à la Com-
pagnie des Sables ; Perrin, sergent, à
Noirmoutier ; 'Thibaudeau (François), La
Chaize-le-Vicomte ; Lamoureux (Aimé),
Chantonnay ; Bouteiller (Edmond), capo-
ral, Luçrin ; Robert (Alphonse), Chevalier
(Alphonse), sergent-major, Grues ; Cou-
taud (Louis), sergent-major, Montaigu ;
Guicheteau et Jaud, Les Essarts ; Trichet
(Louis), Trichet (Célestin), sergents, La
Roche-sur-Yon.
Dans l'Inscription Maritime
M. Théry, administrateur de 1" classe
de l'Inscription maritime aux Sables-d'O-
lonne, est nommé inspecteur régional du
crédit maritime dans la région du sud.
Revue du Régiment
Pour sa prise de commandement, le
nouveau colonel du 1" dragons passera
le régiment en revue (les quatre esca-
drons rassemblés), au centre du bourg
d'Avrillé, sur le terrain de M. Gillaizeau,
demain 18 juillet, à 8 heures du matin.
L'Escadre aux Sables
Les cuirassés disponibles de la deuxième
escadre de ligne : Vérité , J us t ice, Pa tr ie
et Démoc ra t ie viennent de recevoir l'ordre
de quitter Toulon dès la fin de l'inspection
générale, pour effectuer une tournée dans
l'Océan et la Manche jusqu'au mois d'oc-
tobre.
Le vice-amiral Le Bris, commandant de
la deuxième escadre, accompagnant le
Président de la République en Russie,c'est
le contre-amiral Tracou, commandant en
sous-ordre, qui conduira les cuirassés.
'Nous espérons bien qu'au cours de sa
tournée sur nos côtes, la deuxième escadre
viendra mouiller en rade des Sables.
Rectification
Dans la liste des candidats reçus aux
examens du Certificats d'Etudes, nous
avons par erreur inscrit le nom de Nicollet,
alors que c'est Nicolleau qu'il faut lire.
Le jeune lauréat nous pardonnera cette
erreur bien involontaire.
Le Rapide Nantes Les Sables
Samedi a commencé à circuler le rapide
Nantes-Les Sables, dit « train des maris »,
ainsi dénommé parce qu'il permet aux
maris, après la fermeture de l'atelier ou
du bureau, de venir rejoindre leur famille
en villégiature au bord de la mer.
Ce train très pratique part de Nantes à
17 h. 40, arrive à La Roche-sur-Yon à
18 h. 4,8 et en repart à 18 h. 52, pour rentrer
aux Sables à 19 h. 23.
Pour le retour, départ des Sables à
7 h. 20; arrivée à Nantes à 9 heures.
Jusqu'au 25 juillet, les départs de Nantes
n'auront lieu que les mercredis et samedis;
les départs des Sables le 15 juillet, les
lundis et vendredis. A partir de cette date
la mise en marche sera quotidienne, à
l'exception du dimanche.
Ce rapide permettra : à nos voisins les
Nantais de conduire leurs familles sur no-
tre Plage, où le mari viendra les rejoindre
chaque soir ; à nos compatriotes d'effectuer
facilement le voyage aller et retour puis-
qu'ils arriveront à Nantes à 9 heures du
tr matin pour n'en repartir qu'à 17 h. 40.
Tombolas de Bienfaisance
Qui veut tenter la chance de décrocher
le gros lot en même temps que faire oeuvre
de bienfaisance!
La Société des Crèches des Sables-
d'Olonne qui s'est donnée comme mission
de recueillir les tout petits, pendant que
la, maman travaille à l'usine ou à l'atelier,
vient d'ètre autorisée à ol•ganiser une
loterie au profit de l'oeuvre.
Le prix du billet émis est de 0 fr. 50.
De son côté, M. Valère Mathé, maire
d'Olonne a été également autorisé à émet-.
tre 15.000 billets à 25 centimes pour créer
des ressources au bureau de bienfaisance
de cette commune.
Comme on le voit ces deux loteries sont
intéressantes au premier chef par les
oeuvres qu'elles favorisent.
Rallye-Paper -
Le Véloce-Club Sablais s'est réuni jeudi
soir afin de prendre les dernières dispo-
sitions en vue du rallye-paper qui sera
couru dimanche prochain 19 juillet.
Le rassemblement se fera au siège
social, à 8 heures (Café du Commerce) et
le départ sera donné à 8 heures 1/2. Les
inscriptions seront reçues au moment Mt
départ.
De beaux prix seront offerts aux ga-
gnants. Il n'est pas douteux que de nom-
breux cbureurs y participeront.
Rappelons que cette course est ouverte
aussi bien aux membres de la Colonie
étrangère qu'aux membres du y.-c. S.
Championnat Cycliste
Le Véloce-Club Sablais a fixé la date.du
championnat au 23 août et la prochaine
sortie au dimanche 2 août, à La Mothe-
Achard.
Fête de La Chaume
C'est dimanche prochain 19 juillet, à
2 heures de l'après-midi, qu'aura lieu
la fête de La Chaume (quartier du Village -
Neuf).
Le programme comprend : Courses
; course de vitesse à pied ; jeux
divers : des cruches, (le la ficelle, de
la farine, courses en sacs, concours de
grimaces, etc.; mat de cocagne.
Sport-Nautique Sablais
La première journée des régates du
Sp o r t-Na u t iq ue Sa b la is sera courue en
rade dimanche 19 juillet, sous le patro-
nage du Yacht-Club de France.
En voici le programme :
1" Course. — Coupe du Sport-Nautique
Sablais. — Un objet d'art offert par le
S.-N. S. pour tous les voiliers de la
société.
2° Course. — A la voile (1" série. —
Embarcations de 5 à 7 mètres, montées
par des sociétaires amateurs.
3° Course. — A la voile (2° série). —
Embarcations au-dessous de 5 mètres,
montées par des sociétaires amateurs.
4° Course. — Pour bateaux de plaisance
à moteurs. — 1" prix, une médaille de
vermeil offerte par le Y.-C. F.; 2° prix,
une médaille d'argent offerte par la Ville
des Sables ; 3° prix, un coffret liqueur
offert par la Maison Cointreau.
La distribution (les prix aura lieu à
6 heures, au Grand Casino.
Circulation Interdite
Par arrêté de M. le Maire d'Olonne en'
date du 17 juillet courant la circulation
sur le pont de La Forgerie, chemin vicinal
m 4, sera interdite pendant les journées
des 20, 21, 22 et 23 juillet courant pour
cause (le réparations à cet ouvrage.
Tentative de Vol
Le 26 juin dernier, les époux Berthomé,
demeurant aux Patouzes, à La Chaume,
avaient rentré, dans la maison qu'ils pos-
sèdent, à La Gigottière, deux demi-barri-
ques de vin blanc. Trois jours après, ils
eurent la désagréable surprise de consta-
ter qu'en leur absence, un voleur leur
avait soustrait une demi-barrique de vin.
Le 14 juillet, Berthomé et ses trois
enfants passèrent l'après-midi aux Sables.
Etant rentrés fort tard à La Chaume, ils
couchèrent à La Gigottière.
Le lendemain 15 juillet, vers 5 h. 1/2 du
matin, un individu, le nommé C..., roulier
à La Chaume, croyant la maison inoccu-
pée fit, avec une patte usagée, jouer le
loquet de la porte et entra, tenant à la
main une gourde. On devine la stupéfac-
tion du voleur en apercevant Mt- Ber-
thomé et ses enfants. Celle-ci, non moins
surprise, demanda à l'intrus ce qu'il venait
faire Chez elle à cette heure matinale, C...,
qui s'était empressé de cacher sa gourde
sous son bras gauche, balbutia quelques
mots et, finalement, déclara qu'en péné-
trant dans la maison il avait simplement
voulu faire une farce.
Procès-verbal a mité dressé contre C..,,
qui pourrait payer cher la « farce » dont il
s'est rendu coupable.
Transports de Justice
Mardi dernier, M. Renault, juge d'ins-
truction, accompagné de M. le Procureur
de la République et du Greffier du Tribu-
nal,. s'est transporté à Notre-Dame-de-
Riez pour enquêter sur des attentats aux
moeurs, dont un vieillard de 75 ans, le
sieur R..., se serait rendu coupable sur
une petite fille de 11 ans.
Le dimanche précédent, le père de la
fillette, en pénétrant au domicile de son
voisin, aurait surpris ce dernier dans une
attitude suspecte auprès de l'enfant.
R... a été aussitôt mis en état d'arres-
tation.
Au cours (le l'enquête' les magistrats
apprirent que des actes de même nature
avaient été commis dans la commune voi-
sine, à Saint-Hilaire-de-Riez. Ils s'y trans-
portèrent aussitôt et interrogèrent un jeune
homme de cette localité qui s'était livré à
des actes immoraux sur une fillette de
5 ans.
Le jeune homme a été également arrêté
et conduit, en compagnie du vieillard de
Notre-Dame-de-Riez, à la Maison d'arrêt
de notre ville.
Encore un Incendie !
Lundi matin un incendie s'est déclaré,
vers 9 heures, dans les magasins à four-
rages appartenant à M. Penard, négociant
aux Sables, situés rue de la Marine, en
face le Sa lerge. Plus de 100.000 livres de
foin et des quantités considérables de sacs
d'avoine se trouvaient emmagasinés pour
être livrés, cet hiver, au 1" Dragons. Aus-
sitôt l'alarme donnée les pompiers accou-
rurent sur les lieux du sinistre. Secondés
par des détachements du 1- Dragons et, du
93', par les agents et par le public présent
ils parvinrent, après deux heures d'efforts,
à se rendre maitres du feu.
Fort heureusement le temps était magni-
fique et il n'y avait point de vent sans
quoi les bâtiments voisins auraient pu
devenir la proie (les flammes.
Pendant toute la journée et la nuit une
équipe de pompiers resta sur les lieux.
Pour éteindre complètement ce foin il
fallut le sortir pour l'étendre et le noyer,
ce qui demanda jusqu'au jeudi. •
Les pertes, évaluées à environ 40.000 fr.,
sont couvertes par la Compagnie d'assu-
rances l ' Un io n .
De l'enquête à laquelle il a été procédé
par M. le Commissaire de police il semble
résulter que cet incendie doit être vrai-
semblablement attribué à la malveillance.
Autre Incendie
Le jour (lu 14 juillet, vers 1 h. 30 un
commencement (l'incendie s'est déclaré
dans la forêt de La Rudelière, à 150 mètres
environ du Casino des Pins.
Grâce aux prompts secours apportés par
le sieur Hillairet, journalier, employé au
service (le la ville, le feu a pu être rapide-
ment éteint. Seuls quelques pins ont brûlé.
Mort subite
Ce matin vendredi, M. Lefort (Eugène),
59 ans, rentier demeurant 11, rue du
Rempart, se promenait avec son fils, quai
du Casino, lorsqu'il fut pris d'une crise
d'angine de poitrine. Il tomba inanimé
dans les bras de son fils en face la villa de
M. Cassigneul. Un médecin-major, en
villégiature aux Sables, que l'on était allé
chercher, ne put que constater le décès.
Accident
Samedi 11 juillet, vers 16 h. 30, l'auto-
mobile de M. Edgard Bruneteau, qui mar-
chait à une allure modérée boulevard (le
l'Est, a heurté une fillette Edmonde Simon,
5 ans. Celle-ci a voulu traverser le boule-
vard au moment où la voiture arrivait.
L'auteur involontaire (le l'accident a fait
venir immédiatement M. le D'Palas. L'en-
fant a été légèrement contusionnée.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Une clé de valise avec étiquette- cuivre.
Par Logeais, route d'Olonne, un
paquet renfermant des coupons d'étoffes.
Par M. Morgand, gardien du jardin du
Tribunal, un livre de langue anglaise.
Par Mne Courvoisier, concierge de la
Mairie, une breloque en or.
Accidents du travail
M. Agapit Plaideau, 20 ans, de La
Chaume, charpentier de navires chez M.
Florimond Guignardeau, a eu le petit doigt
écrasé par une pièce de bois qu'il soule-
vait. 8 jours, d'après M. le D' Pelas.
M. Eugène Seimprit, 49 ans, monteur à
la Compagnie Générale des Installations
électriques, étant occupé à placer des po-
teaux boulevard (le l'Est, un de ceux-ci
lui a contusionné le gros orteil droit. 8
jours, sauf complications, d'après M. le
D^ Pelas.
M. Joseph Maindron, 50 ans, garçon (le
chai chez M" veuve Brossard, à La
Chaume, a subi un effort en soulevant un
fût. 8 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pales.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées
Pour infraction à l'arrêté sur les cafés-
concerts contre M. Paul Lecarpentier,
directeur do café-concert, rue de la Pois-
sonnerie.
Pour infraction au règlement du service
d'eau contre M. Constant Devineau, entre-
preneur de maçonnerie, à La Chaume.
Pour ivresse contre Quéré (Adolphe),
marin aux Sables.
Pour chant dans les rues après l'heure
réglementaire contre Baril (Louis), 18 ans,
marin, rue du Four, à La Chaume.
Corsets sur Mesure
Madame MAILLET, corsetière, 12, rue
Crébillon, à Nantes, a l'honneur de pré-
venir ses nombreuses clientes, qu'en rai-
son de nombreuses commandes, elle
restera aux Sabled-d'Olonne encore une
huitaine de jours, 1 b is , rue de la Poisson -
n e r ie e t r u e de la R éu n ion, à leur entière
disposition pour les travaux ci-dessous :
Cors e ts d e main tien e t autres ; Cein tures
hyg ién iques ; B re telles américaines ; Cors e ts
cein tures physio logique s, e tc .
Voulez-vous faire un bon Placement !
Souscrivez des titres à la Séquanaise -
Capitalisation (Entreprise privée assu-
jettie au contrôle de l'État), vous vous consti-
tuerez un capital que des tirages mensuels
vous donneront la chance de recevoir immé-
diatement. Ainsi au tirage du 15 juillet, Mue
Grizeau (Armande), à La Chicane, commune
de Xantrin, par St-Hilaire-des-Loges, a vu son
titre n. 6,159 sortir remboursable à 5c3 fr.; an
même tirage, M. Métays (Léon), à Sainte-
Radégonde-des-Noyers (Vendée), a été rem-
boursé également à 1.000 francs avec le n.
864.506.
La Séquana ise- Cap i ta l is a t ion est la plus
importante de toutes les Sociétés similaires.
Sécurité absolue garantie ; pus de -150
millions.
Versements depuis 1 franc. Tirage tous
les mois.
Pour tous renseignements, s'adresser à MM.
MARTIN, inspecteur, Hôtel de la Vendée;
AUDRIN, retraité, rue Marcel-Garnier et
GAYET, retraité, rue de l'Abattoir, aux.
Sables- d'Olonne.
Momie
La Fête de Dimanche. — La
deuxième partie des réjouissances orge-
LA A ENDEE REPUBLICAM
I
aisées à l'occasion de la fête nationale se
poursuivra dimanche 19 juillet. Voici le
programme de la journée ; à 5 heùres du
matin, salves (le mousqueterie ; à midi,
Banquet démocratique, salle de la Mairie,
sous la présidence de M. Villey, sous-
préfet des Sables-d'Olonne. Le soir, à
8 h. 1/2, illuminations, grande retraite aux
flambeaux aven le concours des tambours
et clairons de l 'Amica le laïq u e O lo nnaise .
Ordre de marche : Drapeaux et conscrits
de la classe de 1914 ; les 12 tambours et
clairons de. l 'A m ic a le coiffés de chapeaux
lumineux, porteurs de tulipes lumineuses,
porteurs de ballons à douilles, porteurs de
falots, porteurs de lanternes vénitiennes,
char (l'artifice. A 9 h. 1/2, splendide feu
d'artifice, nomenclature (les pièces : capri-
cieuse à éclairs, girandole à comètes,
charmille fleurie, La Flam a nde (pièce
sensationnelle électrique, les trois cou-
leurs à éclairs foudroyants, la France à
l'Aviation (apothéose), bouquet (le 100 fu-
sées, fusées d'honneur, chandelles romai-
nes, feux de Bengale, bombes, marrons
d'air, etc., etc.
Nous engageons tous les républicains
(les villages à venir avec leur famille
assister à cette soirée magnifique qui se
terminera par un grand bal populaire.
— Pour éviter les accidents. —
Par arrêté de M. le Maire d'Olonne le
séjour sur la place de l'Hôtel-de-Ville,
sera rigoureusement interdit au public
dimanche 19 juillet, pendant le tirage du
feu d'artifice. Les spectateurs devront se
tenir sur les trottoirs et dans la cour de
la Mairie.
— A la Société de Secours Mu-
tuels. — Depuis plusieurs mois la jeu-
nesse entre avec enthousiasme dans notre
société de secours mutuels où règne l'union
la plus parfaite en même temps que se
constate une prospérité toujours crois-
sante. Dimanche dernier ont été reçus les
jeunes Briancéau (Eugène), 24 ans, secré-
taire de mairie, au bourg ; Naud (Jules),
23 ans, journalier, au bourg ; Naud (Clé-
ment), 26 ans, scieur de long, aux Chi-
cons ; Naud (Ferdinand), 24 ans, scieur de
long, au même lieu ; Logeais (Constant),
24 ans, maçon, aux Chirons,' et Rayon
(Léon), 32 ans, cultivateur, à la Grande-
Garlière.
— Etat-Civil (du 9 au 16 juillet). —
Déc ès . — Marie-Louise Dubois, 79 ans,
cultivatrice, veuve de Auguste Mathé, à
La Routière. — Auguste-Florent Asta-
gneau, 74 ans, cultivateur, époux de Irma
Lhommeau, à La Cachère.
V I S
La Minoterie-Boulangerie A. BAU-
DROUET a l'honneur d'informer qu'elle
achète dès aujourd'hui, au cours las blés
nouveaux que MM. les Propriétaires et
Cultivateurs auront à vendre à la récolte.
Des sacs seront fournis par la Maison et
le paiement sera effectué au comptant en
livrant le blé.
Nous rappelons à nos Clients que nous
faisons l'échange (lu blé et que nous don-
nerons pour un sac de blé de 78 kilos
net, 20 p a ins de 3 k i los, plus un 21^ pour
le poids et un double de son.
Nous portons à domicile jusqu'à 10
kilomètres des Sables.
C h ro i t ip i e Es thm le
Au Grand Casino
La Saison Théâtrale' s'est ouverte brillam-
ment dimanche dernier au Grand Casino, avec
Les Sa l t im ban q u es , cette charmante opérette
en 4 tableaux, de M. Ordonneau ; musique de
Canne
Tandis que la coquette salle du théâtre re-
gorgeait de spectateurs, la très spacieuse ter-
rasse du Casino était bondée de consomma-
teurs, et le salon de la boule recevait les mises
de nombreux joueurs.
Ah I pour un début, ce rat un coup de maitre.
L'interprétation des Sa l tim b an qu e s , dont la
mise en scène était parfaitement organisée,
fut en tous points irréprochable.
Nous avons admiré la parfaite homogénité
de la troupe d'opérette et nous devons redire
— parce que c'est la vérité — que M. Arida-
bon-Chapautau nous a présenté une réelle
phalange artistique.
Gaétan, da toute mignonne deuxième
d'opérette s'est taille un succès de bon aloi
dans le rôle de Suzanne où elle s'est révélée
bonne comédienne et chanteuse 'conscien-
cieuse possédant une bien jolie voie
Notre première chanteuse, Mme Lermignean
avait un rôle trop effacé dans Marion pour que
nous puissions juger de toute l'ampleur de sa
voix ; elle a su cependant enlever la salle
entière dans sa berceuse r s C'est l'amour a
qui a été bissée et redemandée. Il en a été de
mime pour notre baryton M. Kanony dont
nous aurons occasion de reparler.
Mme Forest s'est montrée la digne compa-
gne de Malicorne, qui lei-môme a été très à
hauteur de sa tâche.
Du côté hommes, un bon point à M. Roger
(Paillasse), inimitable comique aux multiples
bons mots, qui a de suite conquis son
public. M. Gaëtan a été tout simplement par-
fait en grand Pingouin, puisqu'il a su prendre
le coeur de sa noble Marion. Enfin le comte
des Etiquettes (NI. Jacquet) nous promet de
belles soirées.
Les M o u sque t a ire s au Co u v ent . — Malgré les
attractions diverses organisées à l'occas on de
la Fête Nationale la représentation à prix
réduits des Mo u s q u e taires au C o uven t , a eu
lieu devant une salle comble.
Cette jolie page musicale de Louis Varney
a permis à notre première chanteus*Mue Ler-
rnigneau, dans le rôle d, Simonne, de nous
faire admirer tout le charme et la joliesse de
sa voix qu'elle conduit à ravir; nous lui pré-
disons de jolis lauriers au cours de. la Saison ;
dans le rôle de Marie, Mme Gaétan n'a fait
qu'affirmer tout le bien que nous pensions
d'elle; la sceur Opportune (Mine Forest) a été
tout à fait... opportune et très agréable.
Qu'il a été drôle, cet abbé Bridaine, que
Personnifiait à merveille ce bon M. Gaêtan,
rempli de verve du meilleur ton. M. Kanony
nous a beaucoup plu dans Brissac ; il possède
un bel organe et sait s'en servir. Tarit qu'à
notre ténor léger, M. Tilly, il a été tout sim-
plement charmant.
Les autres rôles, hommes et femmes ont été
bien tenus, secondant leurs éamarades de leur
mieux.
L'orchestre; sous la baguette du maestro
Tavernier, a fort bien secondé les artistes et a
droit à tous les éloges.
Reprise des Sa l t im banq u es . — Là reprise
des Sa l t im ban ques de jeudi a encore affirmé
le succès des interprètes : MA1°s Lermigneau,
Gaétan, Forest-Montel vont de triomphe en
triomphe, gagnant de plus en plus les faveurs
du public, tandis que MM. Roger, Kanoni,
Gaétan et Germerais enlèvent la salle par leur
verve endiablée.
La Vic t ime , te l est le titre de la pièce nou-
velle que la Compagnie Albert Chartier va re-
présenter à son prochain passage dans notre
ville.
On se souvient de l'admirable roman La
Vi c t ime, de M. Vandérem, exposant d'une fa-
çon neuve et originale, la situation de l'enfant
dans le divorce ; transportée à la scène, La
Vic t ime y a obtenu un immense succès.
Pour les rôles ravissants de Gégé et de Ja-
nine, M. Chartier a engagé deux mignonnes
fillettes qui obtiennent un succès étourdissant.
Nous donnerons bientôt la date fixe de
cette intéressante représentation.
CASINO DES SABLES
Th. AUDUBON•CEIAPAUTAII, Direct'-Prop,,
Samedi 1 8 J u i l l e t , à 8 h e u r e s 1 /2
noccA.cE
Opéra-comique en 3 actes de MM Chivot et Dura
Musique de Franz de Suppe.
D im an c h e 19 Jui lle t, à 8 h . 1/2
Les Mousquetaires au Couvent
Opéra-cornique en 3 actes de MM. Ferrier rt Prevel
Musique de Varney.
Lundi 2 0 Jui l le t, à g heu res
GRAND CONCERT
M a rdi 2 1 Ju i l le t , à 8 h . 1 / 2
V É RONIQUE
Opéra-comique eu 3 actes de MM. Vanloo et
Duval. — Musique de Messager.
(',ASINO }ES PINS
E. Atzuw, Directeur- PropriC.taire
Samedi 1 8 J u i lle t , à 8 h e u r e , 1 / 9
- • 1:0ffl ROI
Comédie en 4 actes de Mt! - A l'ail -ver, R.
de Fiers si Il .A rine.
D iman ch e 1 9 Ju i l le t 1 9 1 4 , à 2 h .
Grand ]Bal.de Sablaises
L d So ir, à S h . 3 / 4
LA LOI DE p.Artnow
Pièce en 4 actes de Maurice Landay.
Lundi 20 Ju i l l e t , à 8 lm . 3 /4
Vaudeville militaire en 3 actes de M. Moilezy-Eon
- M a rdi 2 1 J u i l le t , à 8 h e ure s 1 /2
La Famille Pont-Piquet
Vaudeville en 3 actes de M. Disses.
To u s le s Jou rs, CINÉMA, à 3 h e ures
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 9 au 1 6 Ju i l l e t 1 9 1 4
NAISSANCES
Yvonne - Marie- Ange.- Clémentine - tlenriette
Cheusseau, quai Gainé, 10.
René Georges-Maurice Buchou, rue des Mer-
ciers, 05.
PROMESSES DE MARIAGES
Armand-André-Félix Durand, étudiant en mé-
decine, rue de la Poissonnerie, et Gabrielle-
Elise-Marie Bourdet, sans profession, aux
Moutiers les-IVIauxfaits.
Georges-Maurice Bordier, employé aux tram-
ways, à Nantes, et Noémie-Juliette Vrignaud,
sans profession, avenue de la Gare.
MARIAGES
Raoul-Charles Ernest Morandeau, voilier, quai
Guipé, et Fernande- Marie- Alphonsine -Elisa
Berthomé, sans profession, quai Dirgler.
ncÊ.s
Pierre Martin, 79 ans, maçon, veuf de Angéli-
que Pérochaud. (A. des V.).
Iblaire-Xavier • Puyroux, 71 ans, meunier,
veuf de Marie Villeau. (A. des V.).
Olympe-Adélaïde Chauvineau, 80 ans, veuve
de Léon Collin. (A. des V.I.
Célestin-Philippe Roux, 69 ans, marin, époux
de Marie-Lonise. Rousseau, route de Nantes.
Pierre-Joseph-Edouard Maindron, GO ans, jour-
nalier, époux de Marie-Victoire Flocheteau,
route de Nantes.
Moïse Gléhereary, 7:3 ans, sans profession,
veuve de Stanislas Michel, rIl.).
AU DON MARCHE
A. FA V ROU LT , TAILLEUR
1, Rue de l'Hôtel- de- Villge,
(En fane l'Avenue de la Gare)
LE S SABLES-D ' OL ONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Wtements sur ‘Iesure
iFfnitsis traivetruocei
Rayon impprtan t de Chap e llerie nou ve lle
VliTEMENTS Pr MARIAGES &CÉRÉMONIES
H OMME S E T DA ME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Page
—« COSTUMES JERSEY.
Reprieenlant nt Dépositaire des
Vêtements Henri ESDERS
La Maison accepte les Bons du
s e..
Foires de la Semaine
•
Dimanche -19 millet. — Assemblée gagerie :
Ardelay, Gironard, Lairoux (à Gorgeais),
Saint-Pierre-le-Vieux (à la Porte-de-Ille),
Maché, Rosnay (à Follet), Saint-Mesmin.
Lundi 20. — Beaulieu-sous-la Roche, Le
Langon, Saint-Gervais, Saint-Jean-de-Monts,
Saint-Michel-Mont-Mercure, Saliertaine, Tal-
mont (chevaux).
Mardi 21. — La Chaize-le-Vicomte, La Jau-
donnière.
Mercredi 21 — La Chaize -Giraud.
Jeudi 23. — La Cuillère, Nieul-le-Dolent,
Poiré-sur-Velluire.
Vendredi 24. — Mouilleron-le.Captif.
Samedi 25. — Coëx, Fontenay (veaux et
moutons).
A. VIS -
La Boulangerie-Minoterie A. BAU-
DROUET a l'honneur d'informer sa nom-
breuse et fidèle Clientèle qu'elle a depuis
le 1" juin dernier (ainsi qu'elle l'avait
promis) abaissé de nouveau le prix du
pain.
Le prix est donc actuellement de 32
centimes le kilo au lieu de 34 centimes,
prix précédent.
A noter que la taxe municipale est
actuellement à 37 centimes. Donc, grâce
ffi. la Boulangerie-Minoterie A. BALT-
DROUET, le public paye le pain aux
Sables 0 fr. 05 de-moins que la taxe.
Et si la Clientèle continue à affluer
comme elle l'a fait jusqu'à présent une
nouvelle baisse pourra être faite.
En effet, ce n'est que par la quantité que
nous pouvons arriver à une nouvelle
baisse tout en conservant une qualité
première et irréprochable.
Prix spéciaux pour hôtels et restaurants
pour lesquels il sera fait un service
nal spécial et rapide par tri-porteurs auto- '
mobiles. Nous assurons (les compte4
toute personne solvable, employé •••de •-
gare, douanier, etc.
MINISTÈRE DE LA GUERRE
S er v ice des Vi vres
Adjudication à la Mairie de La Roche-
sur-Yon, le 2 7 aoû.#1914,1114 heures, des
Fournitures de Pain do troupe à la ration
à effectuer à La Roche-sur-Yon, à Fonte-
nay-le-Comte, Luçon et Les Sables-cl'O--
tonne, du 1" octobre 1914 au 30 septembre
1915.
. Les personnes désireuses de soumis-
sionner devront faire parvenir les pièces
nécessaires le 11 août au plus tard, au.
Sous-Intendant Militaire de Lui Roche-
sur-Yon.
Pour tous renseignements, s'adresser à
ce Fonctionnaire et consulter les affiches.
Ex_r0.1;40,„ é 24 ans ireminr
Gy, to, une congrégation dissome ente
gratuitement sa précisa se formilIe aux persomv.-
atteintes de cette redoutable infirmité et qui veulent
guérir sans perte de temps st sans opération.
De tout ce qui se fait pour lutter contre l e H e r -
n i e , seul, l e Traitement du Révérend,
de M. SCIIDAFDI, spécialiste diplômé. 75,
Boulevard de la Villette, à Parie,
assure la guérison définitive en mâtins de
quatre mots ainsi que l'attestent quêniités de
personneennéries dans is région.
1 . e Traitement du Révérend est le seul
qui prenant la cause ea source. rend leur
vitalité primitive eux tisses affaiblis du bas-ventre
et supprime pour toujours les bandages souvent
dangereux et malsains.
Consacré par 24 années d'applications dans les
Cengréenions du monde entier. le Traitement
du Révérend est le seul irai soit patronné
s' ordonné par leCorps Médical,Prêtres,
et dont les résu•tats soient officiellement
garantis dans tous lei cas, même les plus in-
curables.
Sollicité par de nombreuses personnes qui ré-
clament ses conseils et afin de les examiner. ainsi
que celles qui voudraient se traiter st guérir, M.
Marcel SCIIDAFLI, fournisseu r particulier
du Clergé se tiendra lui-même, â leur disposi-
tion, de 9 heures à 3 heures, à
Parthenay, Hôtel Tranchant_ vend_ 17.itiillet.
Bressuire, Hôtel du Dauphin. samedi 18
Cholet, Hôtel de la Boule-d'Or, dimanche 19_
Herbiers, Hôtel des Voyageurs. lundi 20.
Chantonnay Genet du Mouton, mardi 21.
Fontenay, Hôtel de France, mercredi 22.
Luçon, Hôtel du Rœuf-Couronné. jeudi 23.
Roche-s-lron. Hôtel du Pelican, vendredi 24.
DesSables, Hôtel du heval.Blanc, samedi 25.
1.e même succès est assuré et garanti dans tous
les cas de Déséquilibrement du Ventre,
Descentes de Matrice e t Varices.
Lens' gnemenfs gratuits et die.-rets pour traite•
nient par corr,pentlance.
Un Traitement efficace
A. toutes les personnes qui ont la respiration
courte, qui ont de l'oppression, nous conseil-
lons l'emploi de la Poudre Louis Legras, qui a
obtenu la plus hante récompense à l'Exposition
Universelle de 190-3 II n'existe pas de meilleur
traitement. C'est le seul remède qui dissipe
instantanément les plus violents accès d'as-
thme, de catarrhe, d'essoufflement, de toux
de vieilles bronchites et guérit progressive-
ment. Une boite est expédiée contre mandat
de 2 fr. 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd.
Magenta, à Paris.
735,-,SÉ
Il ERNIE
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
•-•••••gessima
Blette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à. redouter avec
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de l'École Française d'Orthopédie de
Paris.
Il faut que les Hern ieux se persuadent bien
que leur bien-être et leur capacité de travail rési-
nent dans le port d un appareil vraiment perfec-
tionné, strictement adopté à leur css.
1.a- méthode du renommé spécialiste est la sente
capable de procurer à tous. quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'Infirmité, sa réduction
radicale et définitive. •
Il n'est pas de h ern i e si fluide soit elle, qui
résiste à l'action bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique.
HERNIEUX, ne vous laissez pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
conseillons d'aller consulter à
Lue Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. h 4 h.
Fontenay le-Comte, Hôtel de France, 1" mercredi
de chaque mois, 9 h. â 4 h
Luçon, Hôtel du Beauf-Couronné, tous les jours de
Mir-, 10 h. 112 à 4 h.
Challans, Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
loire, 10 h. 112 â 3 h.
Les Sables d'atonale, Hôtel du Cheval-Blanc, 2.
. dimanche de chaque mois, 9 à 3 la.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4° mardi de cha-
que mois. 9 h à 4 h.
Les Herbiers, 5151.4 dn Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarts. Hôtel du Lion d'Or, 3° mercredi de
chaque mois. 9 h. à. 4 h.
La Mothe-Achard. Ilôml lu Lion d'Or, 1"r jeudi
de chaque mots, 10 h à G h.
Montaigu. Hôtel any, dernier jeudi de chaque
mois.-10 h. à 5 h.
La Châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA. MÉTEIODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRE S p e rfe c t io. xées
M. CHAR LY, pour t o u t es l es d év ia t ions d e s
organes de la femme.
Conseils et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Lm-lamie,
La Ro chel l e .
SI vous avez
nu IRRÉGuLaliliÉS
Qui sinus INQUIETENT
tira Yeti
Le Géran t , VALÈRE MATHÉ.
Sables-d'Olonne. - Law. ROGIIE-JOURDliN

#*
n
Etude de Maitre G. CHARO*.N, a~,oué-
licencié aux Sabler-d'Olonne, rue de la
Poissonnerie, numéro 29.
SUR SAISIE-IMMOBILIÈRE
DE
L'âi
a u p lus ofran i e t de rn i e r e n c hé r iss e ur
Le LUNDI 27 JUILLET 1914
à midi et d . emi
en l'audience des saisies-immobilières du
Tribunal civil des Sables-d'Olonne, au
Palais de Justice, d'une
Parcelle de Terre
EN NATURE DE PRÉ
,se Commune de Saint-Gervais
D'une Contenance de trois hectares
vingt ares environ, touchant du sud à
B=,~du petit sud, du sud à Baptiste
L t, et du nord à Baptiste Retureau.
Mise à prix : C in q m i l le c in q ce n t s
un es , c i .......... ....... 5.500 fr.
,S'adresser pour tous renseignements et
~our prendre communication du cahier
es charges
l' Au, Greffe du Tribunal civil des
Sables-d Olonne;
2 , A Maitre CHARON, avoue poursui
r vent demeurant aux Sables-d'Olonne,
ne de Io, Poissonnerie, numéro 29.
L'A vo ué poursuivant,
G. CHARON.
-
Etude (le \IL~itre GEKMAIN, avoué au-,
Sables-d'Olonne, 24, rue du Palais.
ASSISTANCE JUDICIAIBE (DéC!Sjûn dit 24 ATTil 1913)
EXTRAIT D'UN JUGEMENT
Sépai-ation de Covps
D'un Jugement rendu par défaut par le
T ibunal s civil des Sables-d'Olonne, le
neuf spar roi neuf cent, quatorze, enregistré.
Entre : Monsieur PIERRE VILNEAU,
marin, demeurant aux Sables, rue de
la Pie; D'une part.
Et : Madame LUCIE RICOLLEAU,
2 ê sêliarée (le corps et de biens du
t0Bis`Ur'~~ilneau, demeurant aux Sables,
quai Guinê; D'autre part.
Il appert
Que la séparation de corps précëdemment
prononcée entre les dits époux a été
convertie en divorce.
Po ur Ex tra i t
A -MOITIÉ FRUITS
Signé GERMAIN.
-
T-Ili 15 lqovlEmnnpl 19115
Deux Métairies
S i tuées da n s la Co n t rée
(-40 Br t>O MIECT-i~-UES)
S'adr sser à NI. CHAIGNEAU, avocatconseil,B59,
rue du Palais, Les Sables-
ii& nu CO 1V M U-1
POUR LA SAISON DES BAINS A JARD
jolie ~1aiS01l Illenblée
comprenant 3 pièces, écurie et remise. -
Jardin d'agrément. - Cabines sur le bord
de la mer. - PRix MoDÉn£,.
S'adre s s er ait Bureau dit Journa l .
8 ans,
avec VOITIURE et HARNAIS très bon état
S 'adres ser ch ez M . A . M UZA IID, llô t e l du
Cheva l - 1vo ir, Les Sa b le s - d ' O lonne.
A Géder pour Cause de, Santé
CAF É - IRF',STAUltANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
AeL 'V n W ID IR n
mond- no
Voiture Lion-Peugeot 19 0 8 C'liodriq
EN PAnrAIT ÉTAT
Forte 8-12 11.-P. avec glace, capûte, leulerties et Ictessoires
S 'a dre ss er o , P ureau
AchetEz à
votre a
Ille-et-)i
Grande Cidrerie de Messac
( Vilainej
Ch. VALLET 0, Propqui
a obtenu les plus hantes récompenses en
914 au Concours général Agricole de Paris
1 Médaille d'Or) et à Nantes (Grand Prix).
S'adresser à M. GENDRONNEAU, 1, rue du
Palais, Les Sables-d'Olonne.
ON DEMANDE un G-de Oh..pêtr,.,
s'adresser au Bureau du Journal
ou à M. CHARPENTIER, maire de Pissotte
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
Jeune H omme
ON DEMANDE Ulpour apprendre le
Commerce d'Epicerie.
S'adresser à la Maison TESSON FRÈRES,
en face la Poste.
-
certifié par rImprimeur souiiiiigué.
L'EVOLUTION ECONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dinianch~
22, RU; il' Di~..t.., (, : E. ROBENNE
'hâteaudun, 22. - PARIS
Le service de I'Ecolution EconoIn iq u e est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Ab ...... nt. : 10 &. p.,
9~E DIOUJEST
3 , R u e B lq2. e t , 3. - PARIS
ABONNEMENTS:
fr . 50
Unan ........ 6 fr . 1 Six mois...
Le Numéro: 30 centimes
Le Pays d 'O.e, t p.rait 1,s 10.t 25 de choque moi.
11,
Jouliiil~-.1~ix à veifflile
à Plinprinieric dit J o urn a l
> *
,
s-ffle,~ 60 ANS Z)B s u cats
.
Zu
cz:i
1 î~
-
PILULES DIORISON-Y-OULINn-Ic~tn-
LM
r~ i, . ,Ie I 1e3 i 0»~ h.o~hy,, et
elcti ons n~v eutes ; cliassont ies eu le.
a
g
lei;
POUR
en timbres Pente
M.- boit.
i POMMADE
qui U.6i-it cou-roNs - r1t_~`i~M1% .1
HÉMORROIDES, toutes de
lp a.etf.lt,.P.uaserlesc
40anscilexistence, ~etit8 boite Ofr . 40 4 millionscloguevrecris,
P o
Pharmacie MOULIN 30,R tout. t 2 r'~ &0
PARIS. f~th ... ne
d 'Afle-lies
Etude de M- P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
le San, ,di 2 5 fu i l is t 1 9 1 4 ,
ADJUDICATION à~h.enI'EtudedeW
PAUL MOREAU, notaire, d'une Maison,
située rue des Halles, 9,9 t er, aux Sables-d 0.
tonne, comprenant: 2 pièces au sou£-soi;
vestibule, cuisine, salle à manger, bureau,
cornette au rez-de-chaussée; 4 pièces au 11,;
3 chambres au 2~; water-closets, service
d'eau à tous les é-,ages. - Jouissance de
suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
1 Sam od i 1 ­ A oût 1 9 1 4 ,
ADJUDICATION àe 1'li 1/2, en l'Etude de
M~ MOREAU, *
notaire~
il Immeubles, coinprenant:
l- 3 pièces de terre et 1 hectare 18
ares de terre, situés commune d'Olonne;
20 une pièce de terre, située aux Sablesd'Olonne;
3- 23 ares environ de terre, situés
commune du ChàteLu-d'Olonne. - Jouissance
de suite par la perception des fermages.
S'adresser audit Notaire.
hlème Etude.
E DE GRÉ A GRÉ une
A VENDR Villa Weuve, aux
Sables-d'Olonne, p
boulevard de l'Ouest, cure-
renant salon, salle à mavger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
c~abinet à l'étage. Grande cave. Cour, buandene,
ate,-al.relr. G.,ag. et 9 pièces au-des-
Sus. La Villa seravendue meublée ou non
ineublée au gré de 'acquéreur. - Jouissance
desuite. ,
S'adresser audit Notaire.
Etude de W G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rite du Palais.
VENTEPAR ADJUDICATION VOLONTAIRE
le Sam edi 1 8 Ju i l le t 1 9 1 1 , â2
lie res, eaux Sables-d'Olonne, 412, rue do
Palais, ri l'Etude de Me LAMOTTE, d'lm-
meubles, situés commune de Vairé, comprenant:
1- u pièce de Terre, appelée « Les
Six-Bassolées », ne 1 hectare 49 ares; 9,- une
Pièce de Terre, appelée « La Forterie-d'en-
Ilaut ., 1 hectare 3 ares; 3- une Pièce de
Terre, appelée « Lu Forterie- d'en- Bas », 65
ares; 4. un petit Jardin, au village de Lu For-
Lerie, 1 are; 5- une pièce de Terre, appelée
« Le Train-de-Bois ~ 55 ares.
S'adresser audit Notaire.
Et.d. de M~ C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d«Oionne, 1, ~riie Bisson, près la
place de l'Eglise (suc de W POIRAUD.)
VENDRF -
A _ son, appelée Vi l la
M'roéna sise rue du Pout-Lovis 5 aux
Sables-d'Olonne, comprenant au sous-sol, 2
chambres d'habitation, chambi«e de dÉbarras,
passage couvert; au iez de-chaussée, vestibute,
2 chambres à coucher, cabinet toilette,
salle à manger, cuisine. Cou buanderie,
puits . avec pompe. Jardin fruitier clos de
murs Le tout contenant ~2, '12 mètres carrés
69 décimètres carrés. - Jouissance à fixer.
Po urstous renseignements et pour triiter,
s'adres . e "Oit à M. QUECHON, propriétaire
de elle ' Vi Ila, qu'il habite, soit audit Notaire.
A L'AMIABLE une Mai
Etuid, de Me CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
E A L' MIAULE la 13or-
A VEN D R le des Cham-
der~
pionnières, située commune de Saint-
Jean-de-Monts, comprenant lifitiments d'habitation
et d'exploitation. - Terres et prés,
contenant 7 hectares 60 ares environ.
Pour tous renseignements et traiter, s'adresser
: soit à M. ALEXIS MFRIEAU, demeurant
aux Chimpionnières, commune de Si-
Jean de-Monts, soit audit Notaire.
Et de de W GANDRIAU, notaire
à Beaulieu-sous u
la-Roche (Vendée).
,,ri 13on IPpé, ap-
A A F F E Pi il] E R paie le P ré - d e -S a 1 -
contenant environ 'l hec are 33 a,es 811
centiares, situé près la bourg de Beaulieusons-la-Roche,
sur le bord de la rivière et de
la route de Martinet. - Jouissance au 1~,
novembre 1914. B
S'adresser a dit Notaire.
à
1
1
LA VENDrE
vente Diren-le de la Fùritfue nu papliculier saris
COUDRE
SOCiété lianUfaCtViriè.e d'~Al~MeS Lt CYC7L'S - SAINT EIIENNTE
ÜTJR ]DIES
IL -T, A 7n, D LES SABLES-D'OLONNE
d mi-c cirse et course, garanties
Bicyclettes Routièq~~s depuis ÏIZÎ jusqu'à 200 francs
à main depuis 7e7> fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE ~
à pied - 110
Grand ChOiX d'Enveloppes Hu t ch in s o n , Mi ch f r" e l in , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
T-ii Maison reçoit les _~3oiis du
IMPRIMERIE COMMERCIALE & ÀMINIS IIÀTIYI"j
011C-T ~A
eondée en 1886
5, A venue Carno t (P lace de la L ib er tê) e t 7, A v enue Nico t
IPOTJI-'~.WITTJUBS
Pour les à1airies, Ecoles, Entrepreneurs de Trivaux publics, Cafés, etc.
1 __ 1
"E "0'£JANES
Imp ressio n s Co n i nze rcia les : Fact u res , Circ u la i res , Te l e s de Let t res , Car tes
!U eni o ? ~a i Id uîiîs Envel opp es , R eg is tres , L e t tr es d e lVaiss a i l ces, 41a r i ages , Déc és
IMPRINÉS POUR SOMÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
DM BUIRICAU - RELIUPLE,
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS c o u r r i e r)
CABINET DENTAI-t~lï'l DES SABLES-D'OLONNE
a"' du'
de là F.~zltê de Mdde~i.. de P.els et d. l'E.ol. de P-i.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spé.i.litë d..t.i~.e tmi!i Y. me. Soi.. de 1. B..eh. et d« Dent.. -
Pose de Dent t . fi . I Cie Il .. depm~ 5 fr. A.~ificatio..
soi, V.1c..it., ' or 0,, Phiti-, et..
MAISON PRINCIPALE:
q
"',ty
Paix
L-CIIIP)OI du à-APIERË' '1~RhIÉNIE Pm8~t
'il iloi.tole V.Ie de
est 1. u yn it.1, h a iurli'. nu I, ~ N~os ~~ liauÏie""Onlà le le
O r - S ~ v L l ,
,
Dép6t
IMPRIMERIE ROCHE -JOURDAIN
le
1 4_1 6
14.6-00
0
- - - - - - - - -
e REVUE IDE LA FANAILLE
a
ID
@
0
Ir Me
M If l Ê'
MAN LIE Moues CF-IE.I:z LNe
94 M P-â.IL'S PPA-rî,,iliE 025
LE MÎI
DES GRANDSJOURNAUX DE MODES
LES PLt~-c KOWEAUX rlM~-ef Fâ
D~5 PAr.11-LEURS 0EJ31î~TZURS
LES PLUS JOLIS OUVRAGES
LrS MEILLEURES nWi2ETTES
LLS
les= d.l.«Mode Pratique'.
~0.3 toutea vo3 Robe3
79, BOULEVARD STGERMAIN-PARISa
- - - - - - - - - - - -
A GAGNER
q' EFORTUU' 'J ~ ES ont gagnées chaque année par d'humbles ouvriers ou
à1 mpi.yé. possesseurs d' ne OBLIGAMON A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'un
-à pauvre hier, a conquuis la RICHESSE. Les VALEURS A LOIrS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantic du lias de laine Français.
Acheter des Valeu rs à lots, c 'est fa ire œu vre de p révoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FCYRTUNE.
91 14
On peut gagner 5 0 0 0 0 0 f »r- eL ri c_- S
av e c C i ï ~iq Fi-a nes s e îtièm eyd M
Contre cette somme on reçoit immédiatement le NI d'un ]KON PANA'Lbâ.%, Al
LOWS, et l'on participe nu prochain tirage avec droit à la totalité du lot gagné-
Le s Boo ? ~,~ à Lo t ', p ar l i c ip ' n t à e f)ë 1 , s l o i s c i -de s s o u ,
1 b,6 Gros Lots de
1 443
2 00.000
Lois de
soi', L.,ils
4 Ti r ig e s p a r an l e 1 5 Fé vr i er, Mai , A o û t, No vem b r e
Securilà absolue. - - , ,i l u i t e s a p r è s Tirages. - Le Numéro du Titre est eiuoyâ parrotourdu courrier
GARANTd: Le paiement des lots est giranti par un dépôt de 150 Millions
ffectbéau Crédit Foncier de France et dont le revenu annuel atteint plus de 5 000.000 f r
Advesser Mandat de Cinq francs à M. le Directeur de La Prétoyan te S . A .
int"miti ... 1 ) , 2 , Q- i Vi­ , GENÈ Y£ ù 0 ~, 25
AVIS Lcs ci Bons (lepos[e rr.îfl~âis nu
1113
fi MAISON DL CONï-'IANCL LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
A rm es , Ill un i t ions e t e4r t icles de C hasse de toutes sortes
jX-rmurier
19, Rue des Nulles et Il, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SU,,,~--YON
CONCESSIONNAIRE 'DES Fusils DAEINE et CUAItiLq,~%'
Spé iali të d , C«,te.~h- ka g e,, . -
14ACHINES A COUDRE a OIMICINAL 'tICTOitlik » et « PF~4FF »
CYCLEs T rrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CA TALOGUES DI VEORS FRANCO SUR DEMANDE . - PRIX NIODÉRies
MÊMr MAISON : 1 5 , ru, l','«~ot, SABLES-D'OLONNE
Api l -1-À k 'À ` A' A -1 î Ï_
Société anonyme (Fondée en lffl)
Illoup favoriser l'Econoinie et l'Epargne par la Constitution de Capitau,~
ENTR EPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'FTAT
C»Pit.1 ..Ciàl 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un ~capIÊaI,
une »ot au3c
un W-Ond" d~ Ipir~6~4»y»uui q»M d.0 E&~0tirait0.
Vorsements depuis uI«:Virarâ~_ par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécurité e t garan ties ex cep t ionn e l les . - Pa r t icipa tion aux b én éfices indép endaq te des Tirag c s
Soluscrivez des Bons de ]La la seule Société qui a ernboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (33.500 fr. (Io
remboursement pendant l'année igi3 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de la Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignement,.
Pour souscrire et pour reneignements, I l a S s'adresser à M. FRANcis HÉR&UD,
Correspondant principal,
imon e 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
Demaude
deS
Représenflanb
sérieux
partout
OÀ
L-. RÉGEMIRATEUR FAVORI
Pour rendre aux che veux gris
leur couleur et »auté naturelles.
Suppr ifne les pellicules
et arrête la Ch ute des CheVeuX.
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE: SUCCES
]Demander le prospectus à VENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. pARle
EN VENTE PARTOUT.
EXIGEZ -, 1­ fi. ~o. ~ I­ P no ~j--! Z. WINDSO l
'L'. RAN(3, nit
garantit Fur cc'ntra, îî t s et
l'La CO. il! ~~ M ~,; ~Z' C 9,
1. il- il -
2' La P 0 S S 1 B 1 L IT Ê. 1] ù` 1 , ;~L
3' La PAï,TICIPAT10iq ~ 10 ËI!,
El U-LLET~N Dz SOUS-Cîz'!P-g 9ON ~I)
Je, soussign't, s. Us­ i,~ c à BON.... d. VEPARGNE
lo FONCIÈRE de FRANCE inel.s i ­ 1 111 , 1 t -Pos te oM ........... f, an-
No . ........ > iSIÇINATURE
Prénom s ................
.......... - ÀW
(1) à ~et.~T.er 60, r- Pari..
- -
1 M 11 (GI› Il W~ A M
A ki L~ L à
k3mv~4s0N, 11-1nee de 9 za 11arre
]Li....ine et "ndaulet
L
[)'AU'ÏÜMOBiL'~S
Stock Michelin, l'éparation des pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparati~n et Mise au point des Voitures de toutes runiques
131cyclettes Canots -A-utoinob;-Ies 1~11otcu-s IndustriCl~ï >
n~
ig
ui b- 2 ai
F, _-î F, Ê g
--à
BOUDAUI) Mercerie 5, r(,e, (lu Ccn~
.
~Isè1i,!), licin 696,
io Lon
~J,,anue), à
av a i t pay é 7 I r . , a to u ch ë I.U>Cüfi,. a v a i t i v y é 7 fr. a to u eh é 1_e
M11-BERABD (Marie), Saint-
Mî1b~uGW'~~TARD, Lvon
n 5.2~'!_l,
a v a i t payé 12 fr. a 1.500 fr
COT.-JTEAU
à Roubaix, bon 3.603
ava i t p ayé 32 fr. a 1. ~_-W fr.
7 f i - . a lü ? e ch é 1.500 f,.
l,~~TALIÀT
~l
par Ilant, illiers
a) ii,~. b"i' 5AM,
a v a i t pay é 1 2 fr . a to uch é 1.500 u,
M. BOMBAÏL, à Lyoâ, bon 67, a v i i 1 a y e' 437 fr . a to ? f c 7~,~ é lo.000
r-
ICD
où
la Société
n'est
Pas enco~re
représentée.
1W

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
P la c e d e la L i b er t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS 16 mois l u. .»
Vendée et Départements limitrophes 3 fr.»» 5 fr.»»
Fra nce et Algérie 3fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex..
;,'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afra n ch i e s s o n t r e fu s é e s
Téléphone 1-44
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
Au Millau DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Cote la guerre
i.e Congrès du Parti socialiste a
consacré la plus grande partie de ses
travaux à la question brûlante de
« impérialisme », c'est-à-dire au
danger permanent de complications
guerrières créé par la politique d'ex-
pansion et d'hégémonie économiques
que pratiquent tous les grands Etats
modernes.
L'organisation du prolétariat inter-
national contre la guerre est inscrite
à l'ordre du jour du Congrès qui va
s'ouvrir à Vienne. La section fran-
çaise, était appelée à formuler ses
propositions et à préciser les moyens
pratiques qui permettront à la classe
ouvrière d'empêcher « la catastrophe
de la guerre ».
Un débat des plus intéressants
s'est engagé au sujet de la grève
générale, que, pour la première fois,
la section française considère comme
l'un des moyens particulièrement
efficaces de prévenir et d'empêcher la
guerre et d'imposer aux gouverne-
ments le recours à l'arbitrage. Il
s'agit, dit la motion, « de la grève
générale ouvrière s im u l ta n émen t e t
in te rn a t ion a lemen t organisée dans les
pays intéressés ».
Il y a quelques années, le proléta-
riat avait une tendance à voir dans
la grève générale une sorte de pro-
cédé magique pour triompher partout
et de tout. Il croyait à la grève géné-
rale comme les fidèles croient en Dieu
et à ses miracles, mais de fâcheuses
expériences et la rectification de tir
de M. Gustave Hervé avaient ouverts
les yeux et convaincu — semblait-il
— les plus ardents cégétistes de
l'insuffisante organisation du proléta-
riat français et de l'inefficacité de
leur panacée. En particulier, Hervé
avait rapporté des derniers congrès,
l'impression très vive que la classe
ouvrière française serait la dupe du
prolétariat allemand, incapable de
réaliser une grève générale antimili-
tariste.
Cette conviction est restée celle de
la plupart des orateurs qui ont pris
la parole au Congrès de Paris. Non
seulement Hervé, Sembat, Varenne,
esprits clairs et peu enèlins aux for-
mules doctrinaires, mais M. Guesde
lui-même et ses amis ont combattu
vigoureusement la conception de la
grève générale en cas de guerre que
M. Guesde a qualifié « un véritable
crime de haute trahison contre le
socialisme ».
Malheureusement, M. Jaurès, trop
souvent victime de son idéalisme et
des formules idéologiques, a pris
nettement position en faveur de la
motion et a déterminé le vote de la
majorité. M. Jaurès est visiblement
hanté de la peur dune guerre euro-
péenne.
L'action spontanée de la classe ouvrière,
s'est-il écrié, doit être organisée en face
du péril accru. Nous affirmons que, puis-
que la classe ouvrière a recours spontané-
ment à la grève générale, il est impos-
sible quelle n'y recoure pas pour détourner
la catastrophe (le la guerre.
Par l'insertion de notre motion, nous
n'entendons exclure aucun des moyens
qui peuvent être employés contre la guerre
et il apparaît avec évidence que notre
souci révolutionnaire de la paix est lié à
notre souci de l'indépendance de toutes
les patries. Et il n'est pas de formule plus
noble que celle qui affirme le devoir des
prolétaires de tous les pays de protéger
l'indépendance des Nations.
Noble sentiment, mais misérable
moyen, dont la critique impitoyable
des guedistes a eu tôt fait de démon-
trer le danger. N'est-il pas certain,
en effet « qu'au cas où, par impos-
gr eiln e des Co in i
No tre Devo ir es t d e les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le comm ande impér ieusemen t
›i ble, cette formule serait adoptée par
le Congrès de Vienne, sa mise en
pratique ne pourrait qu'assurer la
défaite du pays dont le prolétariat
sera le mieux organisé et le plus
fidèle aux décisions de l'Internatio-
nale au bénéfice du pays le moins
socialiste, le plus indiscipliné
Et M. Guesde n'avait-il pas cent
fois raison de demander « comment,
par quels moyens, le Bureau socia-
liste international pourrait déclancher
cette grève générale s im u l ta n ée » .
Si même, par impossible, cette
grève éclatait, observe encore le
Député de Roubaix, dans les pays
engagés il subsisterait une inégalité
d'organisation ouvrière et socialiste
qui provoquerait l'écrasement du pays
le plus fortement organisé ».
C'est la raison même, mais M.
Guesde trouvait devant lui M. Vail-
lant, resté fidèle à la conception
blanquiste des mouvements révolu-
tionnaires, des soulèvements des
masses populaires. Et M. Vaillant a
entraîné M. Jaurès et la puissante
Fédération de la Seine, tandis qu'il
ne parvenait pas à convaincre M.
Hervé, qui s'est abstenu. A une
faible majorité, sa résolution l'a em-
porté.
Curieux retour des esprits et de
circonstances, et qui nous rend scep-
tiques sur la portée de la décision du
Congrès de Paris. Tout d'abord, il
est douteux que les socialistes alle-
mands adhèrent à une telle résolution,
et ainsi sera révélée aux socialistes
français la lourde erreur qu'ils com-
mettent en comptant sur l'énergie
révolutionnaire de leurs frères d'ou-
tre-Rhin. En second lieu, même dans
le parti socialiste français, la division
va s'accentuer entre la tendance
Vaillant et la tendance Guesde et
nous ne tarderons pas à enregistrer
les conséquences parlementaires de
cette divergence de tactique.
La raison finira par avoir raison,
et la collaboration républicaine des
gauches bénéficiera de la poussée
réformiste qui tend à l'emporter, au
Sein même des organisations ouvrières
sur la vieille logomachie révolution-
naire.
INFORMATIONS
Un Monument à Sully Prudhomme
Dimanche matin a été inauguré, à Lyon, le
monument de Sully-Druclhumnje, dû an ciseau
du sculpteur parisien Clavel.
Des discours ont été prononcés par MM.
Dorchain, au nom du comité ; Ilemon, au
nom des héritiers du poète ; J. Aicard, au
noix' de l'Académie frarçaise ; Georges Le-
comte, au norn de la Société des gens de let-
tres; Herriot, au nom de la ville de Lyon.
Le Sauvetage de nos Sous-Marins
Un télégramme de Calais dit qu'un mécani-
cien a inventé une bouée spéciale, geace à
laquelle les hommes d'équipage d'un sous-
marin naufragé potirraient être remontés à la
surface.
La Typhoïde au Camp de Chalons
Un de nos confrères parisiens se dit en me-
sure d'affirmer, après enquête personnelle,
que 150 soldats appartenant aux corps de
troupes actuellement cantonnés au camp de
Chatons, sont atteints de la fièvre typhoïde.
La Céruse et les petits Patrons
L'interdiction de l'emploi de la céruse est-
elle applicable aux petits patrons travailent
sans ouvriers ? Non, répond le Ministre du
Travail, puisque les dispositions légà!es con-
cernant l'emploi de la céruse ne l'interdisent
qu'aux chefs d'industrie, directeurs ou gérants
entreprenant des travaux qui sont exécutés
par des ouvriers peintres.
Encore une Catastrophe
Lundi, un train de voyageurs venant de
Bayonne s'est jeté, à toute vitesse, sur le train
d'Auch, qui venait de stopper, arrêté par des
signaux prés du pont d'Empalot, à quelques
kilomètres de Toulouse.
Le choc fut terrible ; on compte six morts
et une trentaine de blessés,
Samedi 2 Juillet 1914
nes Affaires publiques sont les Nôtres
éew
répnb li a in e
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par 110112.
RÉDACTEUR-GÉRANT : Vaière
LES TOASTS DE PÉTERHOF
Cc qui doit frapper nos esprits dans
les toasts vibrants qu'ont échangés à
Péterhof le Président de la République
et le Tsar, ce n'est pas seulement la
cordialité qui les anime, mais l'expres-
sion réitérée de la haute signification
de l'Alliance.
Le Souverain russe et M2Poincaré
ont insisté sur le but poursuivi « qui
consiste à sauvegarder les intérêts
des deux Puissances amies, en colla-
borant à l'équilibre et à la paix de
l'Europe », sur « l'idéal pacifique »
qui a inspiré leur « alliance éprouvée »,
sur « l'oeuvre de civilisation à laquelle
les deux Gouvernements et les deux
Nations n'ont cessé de travailler ».
La France et le monde applaudiront
à ce noble langage qui affirme la
communauté de vue'des deux grandes
Nations unies pour le bienfait des
peuples, et la sécurité de l'Europe.
Ce ne sont point seulement de belles
paroles, de solennelles affirmations
de banquets officiels. L'Alliance a
attesté en mainte circonstance et en
particulier dans la redoutable crise
que l'Europe vient de traverser, sa
volonté et son efficacité de paix.
A l'heure grave où nous sommes,
quand tous les peuples se préparent
fébrilement aux menaçantes éventua-
lités de l'avenir, quand l'ambition
allemande fait peser le lourd fardeau
des armements et des surcharges
fiscales sur tous les peuples, les toasts
de Péterhof nous apportent le réconfort
des généreuses espérances et des vi-
riles quiétudes. •
Et l'Alliance nous apparaît la Mi
nerve casquée du monde moderne.
_
N CURÉ ESPION
L'abbé Heurtebout, curé de Fon-
taine-la-Louvet, près de Bernay (Eure),
a été arrêté samedi dernier, par les
agents de la Sûreté générale, sous
l'inculpation d'espionnage au profit
de l'Allemagne.
L'abbé Heurtebout est âgé de trente-
cinq ans. Il fut ordonné prêtre il y a
une douzaine d'années et avait de-
mandé, il y a six semaines environ,
à la municipalité de Fontaine-la-
Louvet, un passeport pour l'Autriche-
Hongrie. Il donna pour prétexte de
ce voyage qu'il allait chercher auprès
d'une vieille parente habitant l'Au-
triche-Hongrie un calice en or
qu'elle voulait lui offrir pour son
église.
Il partit et revint le 7 de ce mois.
Le lendemain, il alla trouver M. Me-
rentier, chef de gare de Thiberville
et lui demanda de bien vouloir lui
communiquer les plans de mobilisa-
tion qui sont en sa possesion sous
Place de la Liberté
enveloppe cachetée, et cela moyen-
nant une somme de 500 francs.
Le chef de gare crut tout d'abord à
une plaisanterie, mais comme le curé
insistait, il lui demanda le temps de
réfléchir. L'adjoint au Maire, mis au
courant du fait, en informa la Sûreté
générale et celle-ci donna l'ordre à
M. Marentier de donner rendez-vomis
à l'abbé Heurtebout.
Hier samedi, celui-ci arrivait donc
I à la gare. Il portait un appareil photographique
et M. Mérentier lui remit
l'enveloppe de mobilisation qu'il
décacheta rapidement et dont il prit
des photographies. Pendant ce temps,
des inspecteurs de la Sûreté générale
arrivaient en automobile. Ils com-
mencèrent par crever, à coups de
canif, les pneus de la bicyclette que
l'abbé Heurtebout avait laissée devant
la station.
Quand celui-ci sortit, peu de temps
après, croyant avoir affaire à des
eudée
mdissem en t des çab les-d ' eeemne
M T H fi!
automobilistes, il leur demanda une
pompe pour regonfler ses pneus.
Un des agents lui en remit une et,
tandis qu'il apérait, un autre s'empa-
rait de son appareil photographique
et lui mettait la main au collet. Con-
duit à la mairie, l'abbé Heurtebout a
avoué qu'il opérait pour le compte de
l'Allemagne.
les Retraites Ouvrières et Paysannes
Les Conséquences d'un Arrêté
M. de Monplanet, député, a rappelé
à M. le Ministre du Travail qu'un
arrêt de la Cour de Cassation du 12
novembre 1913 e refusé le bénéfice
de la loi du 5 avril 1910 à ceux qui
jouissaient déjà d'une pension de
retraite, et le lui e demandé :
1° Quelles sont les formalités à
accomplir par ceux qui, se trouvant
dans ce cas, étaient encore en cours
de versements pour la retraite ou-
vrière;
2' Si ceux à qui la deuxième
retraite était acquise et qui en ont
déjà touché les premiers arrérages
se la verront supprimer ;
3° Si les patrons ont droit au rem-
boursement de la part par eux versée
ou si, au contraire, l'article 11. de
la loi est applicable dans ce cas spé-
cial.
Voici la réponse du Ministre du
Travail :
1° Les assurés déjà titulaires de
pensions acquises sous un régime
spécial de retraites doivent être radiés
des listes des assurés. Ils sont,
après radiation, remboursés, sur leur
demande, du montant de leurs verse-
ments ;
2° Le Ministre du Travail a estimé
que les assurés dans cette situation,
qui sont déjà titulaires d'une pension
de retraite, doivent conserver le
bénéfice de cette retraite. Il n'a pas
paru possible, en effet de procéder à
l'annulation de leur pension en pré-
sence de la ,jurisprudence du Conseil
d'Etat, d'après laquelle les droits
des assurés ne peuvent plus être
contestés à partir du jour où ils ont
déposé leurs demandes de liquidation
de pension ;
3. En ce qui concerne le rembour-
sement éventuel des contributions
patronales, la question fait actuelle-
-nient l'objet d'un échange de vues
entre les Administrations des Finan-
ces et du Travail.
Chro n ique Ala r i tirne
Croisière d'Etudos sur le Thon
Sur la proposition de M. Danton,
naturaliste du service scientifique
des pêches maritimes, une croisière
d'études sur la biologie du thon aura
lieu, dans l'Atlantique, dans le cou-
rant des mois de juillet, août et
septembre prochains, avec le con-
cours du navire-école A ra ch, de la
colonie pénitentiaire de Belle-Isle.
En vue de l'étude des migrations
du thon, un certain,,nombre de pois-
sons qui auront été capturés par
l 'A rack seront revêtus de marques
et rejetés à la mer.
Une -prime de 3 francs sera payée
aux marins qui remettront ou adres-
seront à. l'autorité maritime une mar-
que provenant d'un thon rejeté à la
mer par l 'A ra ck.
L'Assistance aux Familles
nombreuses et les Marins
M. le Sous-Secrétaire d'Etat de la
Marine marchande vient d'inviter par
circulaire, MM. les Administrateurs
de l'Inscription maritime, à faire
connaître aux intéressés,. qu'il leur
est loisible de demander à l'autorité
civile le bénéfice de. la loi du 14 juil-
let 1913, qui constitue un mode d'as-
sistance applicable aussi bien aux
inscrits maritimes qu'aux autres
citoyens français, et qui accorde à
toute famille de plus de trois enfants
une allocation annuelle par enfant de
moins de treize ans.
Le fait d'avoir bénéficié de cette loi
ne doit pas, d'ailleurs, être un
obstacle à l'obtention des secours
exceptionnels sur la caisse des inva-
lides.
LA VIE MILITAIR'
La Main-d'CEuvre agricole
M. Henry Simon, député, avait
demandé au Ministre de la Guerre
qu'en raison de la rareté de la main-
d'oeuvre agricole, l'article 21 de la loi
du 7 août 1913, relatif aux permissions
agricoles de quarante jours soit appli-
qué aussi bien aux classes 1911 et
1912 qu'à la classe 1913.
Voici la réponse du Ministre :
« Les jeunes gens des classes 1911
et 1912 servent sous le régime de la,
loi du 21 mars 4905, qui a fixé à
30 jours le maximum des permissions
qui peuvent être accordées au cours
des deux ans de services. Ils ne peu-
vent clone légalement bénéficier, au
point de vue des congés ou permis-
sions, des avantages qui ont été con-
cédés par la loi du 9 août 1913 aux
militaires de la classe 1913, appelés
pour trois ans..
» Toutefois, en vue de remédier à
la crise de la main-d'oeuvre agricole,
une circulaire du 1" juillet dernier a
invité les chefs de corps à accorder,
avec une large bienveillance, des per-
missions supplémentaires aux mili-
taires des classes 1911 et 1912 exerçant
des professions agricoles. »
CHRONIQUE LOCALE
Emprunt du Département de la Vendée
Par .décret en date du 12 juillet, le
Département de la Vendée est auto-
risé, conformément à la délibération
du Conseil général, à réaliser, à un
taux d'intérêt qui ne pourra excéder
4 30 °/o, l'emprunt de 863.600 fr. que
.-ce Département a été habilité à con-
tracter par décret du 16 décembre
1913 applicable à l'exécution d'enga-
gement pris envers l'Etat dans les
conditions prévues par la loi du 24
août 1882 qui a déclaré d'utilité publi-
que le chemin de fer de Fontenay-le-
Comte à Cholet.
Ce même département est également
autorisé à s'imposer extraordinaire-
ment, pendant quarante-neuf ans à
partir de 1915, 35 millièmes de cen-
times additionnels au principal des
quatre contributions directes, pour
en affecter le produit, concurremment
avec l'imposition extraordinaire de
1 cent. 365 autorisée par le décret du
16 décembre 1913, au service des
intérêts et au remboursement de
l'emprunt de 863:600 francs susvisé.
Cette imposition sera recouvrée
indépendamment des centimes extra-
ordinaires dont le maximum est fixé
chaque année par la loi de finances,
en vertu des lois des 10 août 1871 et
30 juin 1907.
THONIEL a SAMINIERS
Maintenant qu'est terminé en Bre-
tagne le conflit aigu entre Fabricants
de conserves et Pêcheurs Sardiniers
il est inadmissible que se poursuive
encore le malentendu ayant existé
entre Pêcheurs bretons et vendéens.
Les premiers ont accusé leurs ca-
marades de s'être prêtés à la mesure
de mise en interdit prise par les
Fabricants de conserves à l'égard des
Bretons. Ils prétendent en tirer ven-
N° 1579
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée R ép ublica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait 'sr les Annonces périodiques ou continu.
UUAéphone I- ttlt
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adress é à M. Valer a 11fA THÉ , R édac t e ur-Géran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
geance et boycotter les inscrits de*
ports de Vendée.
Remarquons d'abord que l'accusa-
tion est sans fondement. Pr deux
reprises différentes aux Sables-d-
lonne cette mise en interdit fut pro-
noncée par les Usiniers. Elle visait
d'abord les inscrits de Concarneau,
venus en grand nombre dès le début
de la campagne dans notre port. Bien
loin de se montrer favorable à cette
mesure, le Syndicat des Pécheurs
Sablais et Chaumois est intervenu*
près des gérants afin d'obtenir que
des tempéraments soient apportés à
une décision aussi rigoureuse. C'est
grâce au Bureau du Syndicat que
l'exécution en fut à tout 116 moins
retardée de plusieurs jours. 4t
Puis lorsque la même mise en in-
terdit fut prononcée à l'égard des
inscrits de Douarnenez les Sablais
se mirent en grève. On se rappelle
avec quelle discipline ils exécutèrent
l'ordre du jour pris à ce moment par
lem- Syndicat de cesser de vendre des
sardines aux usines affiliées à la
Fédération Nationale des Fabricants
de conserves qui était responsable dé
ce boycottage. Ils luttaient ainsi quoi-
que la question de la vente au mille
fut pour eux sans intérêt. Les rapports
ne furent repris que lorsque les em-
barcations finistériennes eurent vo-
lontairement quitté le port sans atten-
dre la solution du difféi,pnd local.
Elles n'étaient d'ailleurs point parties
sans que les Bretons remercient les
Sablais de leur attitude et ne laissent
des témoignages de leur reconnais-
sance.
Non seulement les griefs invoqués
sont dénués de sérieux, mais les
mesures prévues, qui sont tout à fait
critiquables et illégales, ne sauraient
être mises à-exécution.
Les Pêcheurs bretons songent sur-
tout à, atteindre les Thoniers vendéens.
Ils avaient au dernier Congrès de
Lorient, le 5 juillet, manifesté leur
intention d'empêcher le débarquement
des thoniers dans leurs ports. Cette
volonté a été de nouveau manifestée
par les inscrits réunis à Tréboul qui
prétendaient atteindre même les ba-
teaux ayant un équipage de Vendéens
ou ceux ayant un patron Vendéen ou
de La Rochelle ou même les bateaux
originaires de nos côtes qui auraient
changé dé port d'attache.
Dans la même réunion a été envi-
sagée aussi la possibilité de débaucher
les Bretonnes travaillant dans les
usines de Vendée et de les rappeler
dans la Bretagne.
Que ces menées ne nous effraient
point. Nos concitoyens doivent demeu-
rer calmes comme ils l'ont toujours
été. Les Finistériens ne peuvent en
majorité oublier les liens de solidarité
existant entre tous les inscrits mari-
times. Ils ne sauraient perdre de vue
ce fait qu'actuelleinent encore une
dizaine d'embarcations bretonnes se
livrent aux Sables à la pêche du thon.
Eux-mêmes sont heureux, au début
de chaque campagne de pêche aux
sardines, de venir en grand nombre
aux Sables. C'est dire qu'il est de
l'intérêt évident de tous que se main-
tiennent les bonnes traditions de cor-
diale hospitalité auxquelles les Pê-
cheurs vendéens sont de leur côté
fidèlement attachés. La colère de cer-
tains exaltés ne doit pas être prise en
considération. Chacun doit conserver
son calme.
Au s.urplus si les Thoniers étaient
victimes de quelque entrave à la liberté
de la pêche et du commerce, ils se
souviendront qu'ils auraient un re-
cours contre les autorités municipales
chargées d'assurer le bon ordre et la
police.
Il n'y a point lieu de s'inquiéter.

•
Pa lmes A eadém ig i i es
Dans la liste complémentaire de la pro-
motion violette, au titre de l'enseignement,
nous relevons pour notre département :
Offi c ie r de l 'Ins truc t io n p u b l iq u e
M. Rousseau, instituteur, aux Moutiers-
les-Mauxfaits.
MM. Offic iers d 'A c adém ie
Duliège, vétérinaire-major, dépôt de re-
monte de Fontenay ;
Fallourd, instituteur, Luçon ;
Guillemoteau, instituteur, Serigné ;
Orizet, instituteur, au Langon ;
Perrin, instituteur, Les Sables ;
Ravel, capitaine au 93^ de ligne.
La Ve ndée Rép u b l ica in e adresse à tous
ces nouveaux promus, et en particulier à
M. Louis Perrin, le distingué directeur de
l'école publique de garçons des Sables,
ses plus sincères félicitations.
l'Association des petits
Pêcheurs chez M. Ajam
M. Ajam, sous-secrétaire d'Etat à
la Marine Marchande, a reçu récem-
ment une délégation de l'Association
41 des patrons pêcheurs et armateurs à
la petite pêche qui vient de se consti-
tuer sous la présidence de M. de
Mohzie, député du Lot, ancien chef
de ce mémo sous-département minis-
tériel.
Au sujet de cette entrevue, dont les
conséquences intéressent nos popula-
tions maritimes, voici quelques pré-
cisions :
L'Association qui vient de se cons-
tituer a son siège social, 161, rue
Montmartre. Elle a pour président
d'honneur, M. de Monzie et pour
secrétaire-général, M. Maurice Cobs.
Elle n'est pas encore définitivement
organisée, mais on peut dire dès à
présent qu'elle aura surtout pour but
* de mettre à la disposition de tous ses
membres un organe permanent de
renseignements et un moyen pratique
de revendications professionnelles.
-e.• La réunion, qui a été le premier
acte officiel de l'Association, a été très
utile. Voici de quelles questions le
" Sous-Secrétaire d'Etat a été entretenti:
1° Augmentation à 5 francs de la
prime de 2 fr. 50 pour la capture des
bélugas, destructeurs de sardines.
• Avis favorable.
2" Amélioration du service ordinaire
sur les Chemins de Fer de l'Etat pour
les trains de marée et mise en service
de nouveaux et plus nombreux wa-
gons frigorifiques. Mise à l'étude.
3' Installation de bouées et de feux
dans les petits ports dont ne s'occupe
pas généralement l'Administration des
Ponts et Chaussées, notamment à
Saint-Gilles, Croix-de-Vie. Satisfac-
tion sera donnée sur ce point à M.
Coulon, délégué de Croix-de-Vie, qui
obtiendra le feu réclamé par les pê-
cheurs de la région.
4° Enlèvement des petites épaves
par la Marine Marchande et non plus
par les Travaux Publics. Question
réservée.
50 Publication prochaine du guide
pratiqué qui permettra le fonctionne-
ment des caisses locales et régionales
de crédit maritime crées par la loi du
5 décembre 1913. Avis favorable.
6° Etude de la vente au poids re-
poussée par les Pêcheurs Sardiniers,
qui préfèrent toujours la vente au
mille. M. Théry, administrateur aux
Sables-d'Olonne, a démontré que les
deux systèmes s'équivalent. Le pro-
blème va être mis à l'étude.
7° Prime aux rogues artificielles.
Le Ministère des Finances n'a pas
encore accepté le crédit de 200.000 fr.
nécessaire.
NOTRE FEUILLETON
L'abondance des matières nous oblige
à remettre au prochain numéro la suite de
notre très intéressantFeuilleton LA PETITE.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les hies
Chambre de Commerce
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, informe
ses concitoyens que la liste des électeurs
à la Chambre de Commerce, est déposée
au Bureau de l'Etat-Civil, à la Mairie, où
on peut en prendre connaissance.
Les commerçants qui remplissent au
1" septembre les conditions légales d'élec-
torat peuvent, jusqu'à cette date demander
leur inscription.
Tout électeur inscrit peut également
demander l'inscription des personnes omi-
ses ou la radiation des personnes indu-
ment inscrites sur les dites listes.
L'A djo in t , DELVAUT.
Subvention au Département
Dans la répartition des fonds de sub-
vention affecté aux dépenses (les départe-
ments qui, à raison de leur situation
financière, doivent recevoir une allocation
sur les fonds généraux du budget, le dé-
partement de la Vendée est compris, pour
l'exercice 1915, pour une allocation (le
26.000 frrncs.
Brevet supérieur
Les épreuves du brevet supérieur se
sont terminées samedi soir. Ont été reçus :
A sp ira n ts .— MM . C oz i c , Debouté, Four
nol, Gaudin, Guibert, Guillemet, Péche-
reau, Perrin, Potier, Renaud, Rousselot,
Tessier, Thibaud, Turcot, Vrignon, Violet.
A sp iran tes . — Mn°' Augusta Avignon,
Renée Arrigimn, Audouin, Ballet, tesson,
Billet, Blay, BobinettBoix, Bouin, Cha-
bot, Chaigneau, Crabeil, Daubie, Dézamy,
Fouliot, Gleuet, Guibreteau, Guillaume,
Labbe, Limousin, Lyssandre, Iliolane,
Parraguette, Parisse, Pinet, Raison, Re-
naudin, Ringuet, Rouffignac, Roullet, Sar-
razin, Sicard, Sigogneau, Simon, Thiré.
Médailles d'honneur
Pos tes e t Té lég rap h e s . — Sont trans-
formées en médaille d'argent des postes
et des télégraphes, les médailles de bronze
antérieurement décernées à MM. Pive-
tean, facteur local à Saint-Etienne-du-Bois,
38 ans de services ; Pontoizeau, courrier
auxiliaire à Challans, 35 ans et demi (le
services.
La médaille de bronze est accordée à
MM. Benéteau, facteur surveillant aux
Sables-d'Olonne, 29 ans de services.
Ca n to nn ie rs . — La médaille d'honneur
a été décernée à Jean-Baptiste Chaillou,
cantonnier à La Mothe-Achard.
Chemins de fe r . — Reçoivent la médaille
d'honneur des Chemins de fer les agents
dont les noms suivent :
MM. Jérémy Boisseau, brigadier aux
Sables-d'Olonne ; Brachet, brigadier à La
Genétouze ; Georges Guillemain, netto-
yeur aux Sables ; Louis Taveneau, méca-
nicien à Olonne.
M^°° Charles Léon et Marie Daviet, gar-
des-barrières à Champ-Saint-Père ; Loiret,
ex-garde-barrière à Croix-de-Vie.
Do uanes . — La médaille d'honneur des
douanes est décernée à M. Louis Chécot,
sous-patron à l'Ile-d'Yeu.
Pr iso ns . — M. Giraud, gardien de la
maison d'arrêt des Sables-d'Olonne reçoit
la médaille d'honneur pénitentiaire.
Marine Marchande
Dans la liste des capitaines ou patrons
de navires de commerce et des armateurs
auxquels des félicitations ontété adressées
pour bonne tenue du poste d'équipage de
leur navire, nous relevons les noms de :
MM. Charles Chevrier, patron et arma-
teur du voilier de pèche Franç a is ; Alexan-
dre Daviot, patron et armateur du voilier
de pèche Fle ur-de-Lo rra in e ; Ange-Marie
Valer, patron et armateur du voilier de
pèche D iaman t ; Alfred Guicheteau, patron
du voilier de pêche Arg us ; Joseph Quittic,
patron du voilier de pêche A rm ide ; Théo-
phile Rondeau, armateur du voilier de
pèche Esp o ir du Fo rg e ro n ; Louis Huguet,
patron du voilier de pêche J an us ; Gracieux
Patarin, patron du voilier de pêche Indé-
pe ndan t ; Alexandre Friconneau, patron
du voilier de pêche Os iris ; inscrits aux
Sables-d'Olonne ; Eugène Turbé, patron
et armateur du voilier de pêche Req u in ,
inscrit à l'Ile-d'Yeu.
Surveillants de Port
M. Halais, surveillant de port à Iller-
baudière, a été nommé surveillant de port
à Noirmoutier, en remplacement de M.
Rambaud, décédé.
M. Penisson, pilote lamaneur, a été
nommé surveillant (le port à l'Herbau-
dière, en remplacement (le M. Halais.
Distributions de Prix
Les distributions de prix aux écoles
primaires et maternelles des Sables-d'O-
lonne auront lieu :
Aux Sables : Ecoles primaires de gar-
çons et de filles, vendredi 31 juillet, à 9 h.
du matin, cour de l'école des garçons,
sous la présidence de M. Villey, sous-
préfet.
A La Chaume : Ecoles primaires de gar-
çons et (le filles, même jour, à 14 heures,
sous la présidence de M. Pacaud, député
de là Vendée.
Ecoles maternelles, le vendredi 7 août :
rue des Jardins, à 9 heures (lu matin ; au
Passage, à 10 heures ; à La Chaume, à 11
heures.
L'orchestre du Grand Casino prêtera
son gracieux concours à la distribution
des prix des écoles publiques des Sables.
Concours Spécial agricole
Le jeudi 16 juillet, a eu lieu à la Préfec-
ture de Niort la réunion d'une Commission
interdépartementale chargée (l'organiser
un concours spécial de reproducteurs des
races bovines parthenaise, vendéenne et
nantaise, en même temps qu'un concours
spécial d'animaux mulassiers.
La Vendée était représentée dans cette
Commission par MM. Parenteau et Tapon,
conseillers généraux, ainsi que par M.
Biguet, directeurs dés Services agricoles.
En attendant que le programme soit mis
en distribution, nous croyons devoir porter
à la connaissance des éleveurs que la ville
choisie est celle de Niort ; chacun des
concours durera un jour seulement, afin
d'éviter à la ville les grosses dépenses
occasionnées par les baraquements. Les
dates fixées sont celles du samedi 3 octobre
prochain, pour le concours mulassier, et
du dimanche 4 octobre, pour le concours
(les bovins parthenais, vendéens et nantais.
Les Timbres-Quittances
Nous croyons utile de rappeler aux com-
merçants, industriels et loueurs en gar-
nis, que le droit de timbre pour les titres.
emportant libération, reçus ou décharge
de sommes vient d'être modifié à dater
de mardi 21 juillet. Ce droit uniforme de
10 centimes actuellement existant est
élevé :
A 20 centimes pour les sommes supé-
rieures à 200 francs, mais n'excédant pas
500 francs ;
LA VENDEE REPUBLICAINE
A 30 centimes pour les sommes supé-
rieure& à 500 francs,- mais n'excédant pas
1.000 francs ;
A 40 centimes pour les sommes supé-
rieures à 1.000 francs, mais n'excédant pas
3.000 francs.
A 50 centimes pour les soues supé-
rieures à 3.000 francs.
L'Ouverture de la Chasse
D'après. certains renseignements, l'Ou-
verture de la chasse aurait lieu dans notre
région le dimanche 30 août prochain.
Receveur-Buraliste
M. Brossard, receveur-buraliste et débi-
tant de tabac à Saint-Gervais (2° catégo-
rie), est nominé à Bouin (2' catégorie).
Pour nos Écoliers
Comme suite au voyage des scolaires
russes en France, le Touring-Club, sur
l'invitation (les autorités universitaires de
Russie, a décidé d'organiser une excur-
sion en Rassie (le scolaires français.
Les jeunes gens désireux de faire le
voyage, et non déjà inscrits chez leurs
proviseurs ou chefs d'institutions, devront
se présenter au Touring-Club, munis de
l'autorisation de leurs parents. Il leur
incombera de se procurer en temps utile
le passeport nécessaire à l'entrée en Russie.
Institut Social de l'Enseignement
Les Membres de l'Institut Social de
l'Enseignement sont convoqués lundi ma-
tin 27 juillet, à 10 heures, à la Mairie.
Prière d'assister à la réunion.
Pour nos Soldats
Nous croyons savoir que la section
sablaise de l ' Un io n des Femmes de Fra nc e
se propose à nouveau de faire vendre la
i‹ petite fleur bleues au profit de sa caisse
de secours aux soldats blessés..
Nul doute que cette année encore, nos
hôtes et nos compatriotes ne fassent bon
accueil aux charmantes vendeuses qui
parcourront le Remblai à certains jours
(le fête.
Société de Préparation Militaire
Nous avons appris avec plaisir le succès
remporté par la Société de Préparation
militaire des Sables-d'Olonne qui vient (le
faire recevoir au Brevet. d'aptitude mili-
taire : MM. Augizeau, Charrier, Dubois,
Idier et Làuriau.
Nos félicitations aux lauréats et aux
professeurs qui les ont si bien préparés.
La Fête de La Chaume repoussée
Le Bureau du Comité Officiel des Fêtes,
pour raisons d'ordre matériel, vient (le
décider que la Fête de La Chaume, précé-
demment fixée au 2 août, sera reportée au
23 août.
La Grande Fête des Fleurs
La grande fête fleurie du 9 août promet
de présenter cette année un attrait inac-
coutumé.
Le Bureau du Comité a décidé de faire
figurer, dans le cortège habituel une
Reine des Sardinières s et une s Reine
de la Poissonnerie e. Déjà il s'est assuré
le concours de tous les directeurs (l'usines
à sardines : une déléguee de chaque usine
sera élue par ses camarades de travail et
toutes ces déléguées, réunies dimanche
prochain à la Mairie, éliront la reine et
ses demoiselles d'honneur.
A la Poissonnerie, une reine et son
escorte d'honneur seront également élues
cette semaine.
Des chars dignes des charmantes élues
seront édifiés, par les soins (lu Comité,
d'accord avec les Directeurs d'usines et
lès Marchandes de la Poissonnerie. Ils
seront superbes et leur présence au milieu
des autres chars et voitures fleuries re-
haussera l'éclat de la fête.
Le Comité compte aussi sur le con-
cours des trompettes des Dragons et sur
des cavaliers.
Le budget de la tète a été, cette année,
augmenté dans de •notables proportions,
ce qui permettra d'élever sensiblement les
prix en espèces qui seront distribués aux
chars de sociétés et de donner une valeur
plus grande aux 'objets d'art qui seront
accordés comme prix aux chars, voitures
et voiturettes des particuliers, aux pié-
tons, cavaliers, cyclistes, etc„ qui pren-
dront part à la fête.
Colombophilie
Dimanche dernier, le Mes;ag er de
l 'O céa n prenait part au grand tacher de
pigeons organisé à Vitry-le-François par
la Fédération nationale.
Ce lâcher comptait comme concours
pour la société ; la distance à parcourir
était de 560 kilomètres ; le temps dur et
orageux même pluvieux et le vent de la
journée a beaucoup gêné la marche des
pigeons. Voici l'ordre des arrivées :
12 juillet : Legagneur, 18 h. 04' 19" ; Le-
comte, 18 h. 20' 50"; Jean Mourat, 19 h.
26' 50" ; Bourdin, 19 h. 32' 30" ;
13 juillet : Raballand, 4 h. 3' 54"; Tes-
son, 5 h. 39' ; pionss, 3 h. 43' 13" ; Fa-
vreau, 6 h. 50' 48"; Gautier, 6 h. 52' 30";
Durand, 7 h. 54' 8";
Sér ie de de ux p ig e o ns . — Le 12 juillet
Legagneur, 18 h. 31' 33" ; 13 juillet : Jean
Mouret., 4 h. 43' 38" ; Raballand, 5 h. 56' 6" ;
Gautier, 8 h. 13' 31".
Nos Boys-Scouts
Nous apprenons que les boys-scouts de
l'Ouest ont décidé de faire une excursion
sur notre Plage. Nous sommes persuadés
qU'il trouveront aux Sables un accueil
cordial aussi bien de la part de la popula-
tion que de celle de la colonie étrangère.
Audition Musicale
Lundi soir, à l'Hôtel-de-Ville, nous
ayons assisté à une très intéressante
allbition musicale, comprenant un récital
de piano et violat donnée par les jeunes
élèves de notre distingué compatriote,-
M. Maurice Pinault, professeur (le musi-
que.
On a applaudi aux jolies exécutions de
nos virtuoses... e n herbe, en même temps
qu'à la parfaite méthode d'enseignement
du dévoué maitre.
Fête du Village-Neuf
La fête de La Chaume (quartier du
Village-Neuf) a obtenu son succès habi-
tuel.
Les spectateurs ont suivi avec intérêt
les différentes courses d'ânes, de vitesse
à pied- et ri aux avatars des joueurs de
cruches, de la ficelle, de la farine; les
courses en sacs et les concours de grima-
ces, ont excité l'hilarité générale.
La Tombola d'Olonne
Depuis quelques jours les billets (le la
grande tombola annuelle d'Olonne sont
dans toutes les localités voisines.
Cette année, la tombola d'Olonne com-
prend, parmi les principaux lots : 6 bicy-
clettes de marque, dont deux pour dames,
4 grandes glaces avec fronton, 2 machi-
nes il coudre S ing e r et Orig ina l Vic tor ia ,
1 fusil Lefaucheux, 10 oies vivantes etune
quantité d'articles de ménages, de jouets
(l'enfants, de tableaux, etc.
Championnat Cycliste
Dans l'épreuve du Championnat de
France (demi-fond indépendants), qui avait
réuni quinze partants (100 kilomètres sur
route), le vainqueur est Billy, de Nantes.
Le nouveau champion qui a revêtu le
maillot tricolore, n'est pas un inconnu
aux Sables. C'est lui qui gagna la course
de 100 kilomètres Nantes-Les SableS, en
juin dernier.
Sport-Nautique Sablais
La première journée des régates du.
Sp o r t-Na u t iq iie Sa b lais a été courue en
racle dimanche 19 juillet, sous le patro-
nage du Yacht-Club de France.
Les différentes épreuves furent très
intéressantes.
M. Dubisson, président (le la
société nous conviait d'assister à la dis-
tribution (les récompenses sur la terrasse
du Grand Casino. Il était entouré des
membres du bureau, de M. le Sous-
Préfet et de M. Danic, officier d'adminis-
tration de la Marine.
M. Logeais, commissaire chronomé-
treur donne lecture du palmarès :
1"? Course. — Coupe du Sport-Nautique
Sablais (Objet (l'art offert par le S.-N. S.
pour tous les voiliers de la société), attri-
buée à Ma lgré- To u t , M . Léon Robin.
2° Course. — A la voile (I" série. —
Embarcations de 5 à 7 mètres, montées
par des sociétaires amateurs.
lu, Ma lg ré- To u t , ' M. Léon Robin ; 2°,
Ouv re - l 'oe i l , M. Ménager.
3° Course. — A la voile (2° série). —
Embarcations au-dessous (le 5 mètres,
montées par des sociétaires amateurs.
1", Sa ns-A rrê t, M. Pitre; 2°, P lum e -
Pa t te, M. Lamotte; 3', Esp ardo n , M.
Borgnet; 4°, B . -B . , M. Oger.
4' Course. — Pour bateaux de plaisance
à moteurs. — 1°' prix, une médaille de
vermeil offerte par le Y.-C. F.; 2° prix,
une médaille (l'argent offerte par la Ville
des Sables; 3° prix, un coffret liqueur
offert par la Maison Cointreau.
1", Eco le-des-Pé c h er des Sables ; 2',
Ma uric e II, M. Touzé.
Rallye-Paper Cycliste
Le rallye-paper cycliste organisé par le
Véloce-Club Sablais a été également
couru dimanche.
Le rassemblement avait lieu au siège
social, à 8 h. 30 (Café du Commerce) et le
départ a été donné par M. Benéteau, près
du Séminaire.
Les arrivées au siège social se sont suc-
cédées à partir de 10 h. 15 dans l'ordre
suivant :
1" (service à liqueur), MM. Huguet ; 2°
(motif composition Ch ie n ) , Bréhéret ; 3°
(encrier), Prouteau; 4° (jardinière), Lau-
riau; 5° (pendulette), Poiraud; 6' (étui
cigarette), Boizard ; 7° (bourse métal),
Mathé; 8° (glace à main), Charrier; 9•
(fume-cigarette), Barreau; 10°, 11°, 12° et
13° (1 mousseux), Schmitt, Picard, Tir-
bouc, Mart.ineau.
Les prix étaient offerts par le Comité
officiel des Fêtes et par le Véloce-Club
Sablais.
Les contrôles en cours (le route étaient
assurés par MM. A. Daviet, Migard et
Simon.
Pciur éviter les Villes mendiantes
Automobilistes ! demandez au To uring -
C l u b de Fra n c e , 65, avenue (le la Grande-
Armée, Paris, la notice contenant les iti-
néraires à suivre.
L'envoi vous en sera fait gratuitement
par retour du courrier.
Concours de Constructions en Sable
Le premier concours (le constructions
en sable, avec sujets facultatifs, aura lieu
sur la Plage, le jeudi 30 juillet, de 13 à 17
heures ; le jury passera à 17 heures.
Il sera divisé en trois sections : 1° Equi-
pes de 4 personnes au plus, âgées de plus
de 15 ans ; 2° Equipes de 4 enfants au plus,
(le 11 à 15 ans ; 3° Equipes de 4 enfants au
plus, (le moins de 11 ans.
L'inscription est obligatoire pour tous ;
les bulletins seront délivrés à la Mairie
(Siège du Comité des Fêtes), le mercredi
29 juillet, de 11 heures à 16 heures et le
jeudi 30, de"8 heures à 10 heures.
Les poudres de couleur et les objets
d'ornementation seront seuls autorisés
dans l'exécution des travaux.
La distribution des prix aura lieu à
l'Hôtel-de-Ville, le vendredi 31 juillet, à
16 heures.
Train de Plaisir
L'Administration (les Chemins de fer de
l'Etat vient enfin (le se décider à nous
accorder des trains de plaisir dès fin juil-
let.
C'est ainsi que dimanche prochain 26
juillet commenceront sur Les Sables -d'O-
lonne les trains spéciaux à prix réduits au
départ de Nantes, Cholet, Bressuire, La
Roche-sur-Yon et gares intermédiaires.
Ils auront lieu ensuite les dimanches 2, 9,
23 août et 13 septembre.
Concert public
La société orphéonique de Montaigu la
Va i l lan te , organise pour dimanche pro-
chain 26 juillet, une excursion en notre
ville, où elle arrivera à 9 h. 46.
Après le déjeuner au café restaurant (les
A e a e ias , la société donnera un concert sur
le cours Blossac.
Nous souhaitons à la e vaillante » société
une cordiale bienvenue.
Militaires arrêtés
Deux militaires du 35° d'artillerie, de
Vannes, les nommés Favreau (Joseph-
Clément-Louis), dont les parents demeu-
rent chemin de Ceinture et Brochard
(Bénoni-Eugène-Fernand), domicilié à La
Petite-Garlière, ont été arrêtes par les
gendarmes maritimes, samedi dernier.
Favreau et Brochard, récemment con-
damnés par le Conseil de guerre siégeant
à Nantes, à 2 ans de prison avec sursis
pour voies de fait, outrage et bris de clô-
ture, avaient été versés, le 14 juillet,
aussitôt leur sortie de la prison militaire,
en subsistance au 11° escadron du train
des équipages à Nantes. Le 15 juillet,
Favreau sollicita une permission et son
livret pour aller toucher en ville une let-
tre poste restante. Il sortit de la caserne
et ne reparut plus : son camarade Brc-
chard le rejoignit et tous les deux vinrent
aux Sables.
Ces deux mauvais soldats ont été con-
duits par les gendarmes de l'inscription
maritime à la caserne (lu train des équi-
pages à Nantes où ils ont été aussitôt mis
en cellule.
Accident
Dimanche dernier, vers 10 h. 1/4, M"°
Claudia Boisvin, 76 ans, domestique, chez
M. l'abbé Méfray, rue Nationale, a été
renversée, rue des Ecoliers, par une bi-
cyclette montée par Yves Durand, garçon
boucher, eu service de M. Petit, boucher,
rue Nationale.
Dans sa chute, M"• Boisvin, s'est frac-
turé le col de l'humérus droit.
Entre Marins Bretons
Mardi dernier, vers 11 heures du matin,
deux bretons, les nominés Le Leuch
(Louis-Marie), 47 ans, et Camenen (Jean-
Marie), 40 ans, marins bretons à bord (lu
dundee L e-Frère-des-c in q-Soeurs, de Lo-
rient, se trouvaient en état d'ivresse, quai
de la Poissonnerie.
Quelques instants plus tard la Police
était prévenue qu'un homme se trouvait
couché sur le quai et poussait de plaintifs
gémissements. C'était Le Leuch : on fit
appeler le D' Pales et le blessé fut aussitôt
transporté à l'hôpital. Le Léuch, qui est
sourd et muet, fit connaitre par signes que
l'homme qui l'avait frappé était son cama-
rade Camenen. D'un violent coup de pied
il lui avait cassé la cheville gauche.
Procès-verbal a été dressé contre Jean-
Marie Camenen.
Bicyclette retrouvée
La semaine dernière, le nommé Elineau
(Jean), 18 ans, pupille de l'Assistance
publique, louait une bicyclette, à l'état de
neuf, chez M. Gourand, demeurant aux
Sables, quai F'ranqueville. Elineau, n'ayant
pas donné de ses nouvelles, M. Gourand
porta plainte et la police ouvrit une
enquête. On apprit que le jeune homme
avait été blessé aux Moutiers-les-Maux-
faits par un coup de pied de cheval et
transporté à l'hôpital de La Roche-sur-
Yon.
Elineau ayant manifesté des regrets et
s'étant engagé à payer les frais, l'affaire
n'aura aucune suite.
M. Gourand est rentré en possession de
sa bicyclette.
Excursions en mer
Des excursions aux lies rl'Yeu, de Ré,
Saint-Gilles, sont faites par l 'Indiana, joli
hateati à moteurs de 25 tonneaux.
Samedi 25 juillet. — Ile-de-Ré, départ,
6 h. 1/2 ; retour 19 heures.
Mardi 28. — La Pallice-Rochelle, dé-
part, 6 heures ; retour, 7 h. 1/2.
Mercredi 29. — Ile-d'Yeu, départ,
6 h. 1/2 ; retour, 19 heures.
Jeudi 30. — Ile-d'Yeu, Saint-Gilles,
départ, 4 heures ; retour, 21 heures.
Un service de promenades en mer est
assuré tous les jours par une vedette à
moteur qui part toutes les heures cale de
la Poissonnerie ; les-excursions à la forêt
d'Olonne et sur les parcs à huîtres ont lieu
également tous les jours et toutes les heu-
res, départ devant les chalets de dégusta-
tions d'huîtres.
Oasis de Sauveterre
Au moment oit les Baigneurs arrivent
en foule sur notre belle Plage, qu'y a-t-il
de meilleur avant ou après le bain qu'une
excursion à l ' Oas is de Sauv e te rre l
Dans ce coin délicieux de la Forêt
d'Olonne tout semble réuni pour le plaisir
des grands et des petits : grands ombrages,
jeux de boules, quilles, tonneaux, balan-
çoires, trapèze, etc.
Joignez à cela une salle de danse et des
consommations de premier choix, une
scuisine de famille.
Q£e faut-il de plus pour passer une
excellente journée?
On s'y rend en auto, voiture à âne ou par
le bateau à moteur M ire i l le .
Ne quittez pas Les Sables sans visiter
l ' Oas is de Sa uv e terre .
Accidents du travail
M. Gustave Tessier, 35 ans, manoeuvre
à l'usine Blanzy-Ouest, descendant d'une
échelle, a eu le pied gauche pris entre
deux barreaux et s'est fait une entorse.
8 jours, d'après M. le D' Pelas.
M. Constant Taburet, 19 ans, charcutier
chez M. Porchier, s'est fait une entorse au
poignet ,droit en portant un fardeau.
0 jours, d'après M. le D' Pelas.
M. Joseph Violeau, de La Chaume, char-
pentier de navires à l 'Esp o ir S ab l a is , a
eu l'extrémité du petit doigt et de l'ânnu-
taire gauche écrasé par la chute d'une
pièce de bois.
15 jours, d'après M. le D' Pales.
Marceline Fradet, 16 ans, sardi-
nière à l'usine Ramat!, s'est piquée au
douce droit avec un gril é sardines, ce qui
a occasionné un panaris.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pelas.
M. Eugène Martinet, rue Basse, à La
Chaume, plombier chez Mm° Henricet,
soulevait un morceau de bois lorsque sa
main ayant gli>sé un éclat pénétra dans le
médius gauche occasionnant une plaie
qui s'est infectée.
6 jours, sauf complications. d'après
M. le D' Pales.
11"" Aglaé Verdon, domestique chez
M. Miction, charcutier, quai Guiné, fai-
sant tourner une machine à hacher la
viande a eu l'extrémité du petit doigt gau-
che pris dans une dent et écrasé.
30 jours, d'après M. le D' Gaucher.
M. Ausène Miclieneau, rue Rapide, mé-
canicien chez M. Gouin, e été coupé à
l'avant-bras droit à la hauteur du poignet
par un éclat de verre.
10 jours, d'après M. le D' Manne.
M"^ Lucie Boucard, rue de l'Arman-
dèche, à La Chaume, sardinière à l'usine
Tirot, s'est piqué le médius droit en mani-
pulant des grils à sardines.
8 jours, d'après M. le D' Manne.
M. Henri Baffin, garçon épicier aux
Docks de l'Ouest, rue du Thabor, a glissé
avec un litre à la main et s'est coupé à la
main droite.
8 jours, d'après M. le D' Manne.
M. Jules Estorges, chef de réserve aux
tramways de la Vendée, a reçu des escar-
billes brûlantes dans l'oeil gauche ce qui
a occasionné une conjonctivite.
5 jours, d'après M. le D' Pales.
M. François Cloutour, rue Daniel-Fri-
caud, manoeuvre à l'usine Blanzy-Ouest,
voulant dégager un morceau de bois a eu
l'extrémité du pouce gauche prise dans
un rouleau et écrasée.
15 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Gaucher.
Police Municipale
Des contraventions ont été dress'ées :
Pour emballage (le sardines sur la voie
publique contre Mn° Fanny Lesage, rue de
la Justice.
Objets trouvés
• Il a été trouvé :
Par M- Pratique, rue Trudaine, 6, une
broche camée avec cercle or.
Par M'n Bodard, rue (lu Bastion pro-
longée, 57, un portemonnaie contenant une
petite somme et une clé.
Par M°'° Baty, bureau de tabacs, place
Navarin, un portemonnaie contenant de
l'argent.
Par M"° Pierre, villa Haydée, boulevard
de l'Ouest, une montre remontoir en or.
Par M. Fumeux, marchand de primeurs,
rue des Halles, une écharpe en soie.
Par M"' Drouin, rue des Halles, 18, une
voiture d'enfant, un fichu et un parapluie.
Par M. Chevillon, d'Aizenay, une mon-
tre (le daine en or avec sa eliMne.
Corsets sur Mesure
Madame MAILLET, corsetière, 12, rue
Crébillon, à Nantis, a l'honneur de pré-
venir ses nombreures clientes, qu'elle est
installée aux Sables durant la Saison,
1 b is, ru e de l a P o iss o n n er ie e t ru e de la
Ré un ion , à leur entière disposition pour
les travaux ci- dessous :
Co rse ts de ma in t ie n e t a u tres ; Ce in tu re s
hyg ién iq u es ; Bre telles a m é r i c a in es ; Co r-
se ts c e in t u res p hys io log iq u es, e tc .
O l o mme
Banquet Démocratique. — Ainsi
que nous l'avons annonce demis un précé-
dent numéro un banquet démocratique a
eu lieu, dimanche dernier, salle de la
Mairie d'Olonne, sous la présidence du
sympathique sous-préfet des Sables-d'O-
lonne, M. Villey, à l'occasion de la Fête
nationale.
La Maison commune, décorée (l'une
profusion de drapeaux et de guirlandes,
de lanternes vénitiennes et de verres mul-
ticolores, la rue des Sables, plantée (le
sapins sur presque toute sa longueur un
certain nombre de maisons particulières
et le clocher de l'église communale, bril-
lamment pavoisés, donnaient à notre petite
cité, l'aspect des grands jours de fête.
A midi précis M.Villey arrive au bourg :
il est reçu, à sa descente de voiture par
MM. Valère Mathé, maire ; Célestin Asia-
gneau et Chauvet, adjoints, et plusieurs
Conseillers municipaux. Lorsque le très
distingué Sous-Préfet des Sables, pénètre
cour de la Maison commune, les douze
tambours et clairOns de l 'A m ic a le la ïq u e
O lo n na ise rangés le long du mur de la
nouvelle place sonnent et battent aux
champ avec une précision et un ensemble
remarquables. M. le Maire explique à
M. Villey dans quelles conditions la nou-
velle société a été constituée et fait con-
naître que les leçons ont commencé an
mois d'avril seulement. M. le Sous-Préfet
félicite très vivement les jeunes artistes
pour le rapide.,progrès accompli et, parti-
culièrement, les deux professeurs, nos
vaillants amis André et Guérin.
Puis l'on pénètre dans la grande salle
des mariages où les convives, au nombre
de 60, prennent part autour des tables
fleuries et gentiment décorées.
Le repas fut charmant, les mets abon-
dants et excellents, la plus franche gaieté,
l'entrain le plus vif ne cessèrent de régner
pendant toute sa durée.
Lorsque vint le dessert, M. Villey pro-
nonce un éloquent discours qui lui valut
les applaudissements enthousiastes de la
salle entière. Après avoir félicité M. Valère
Mathé, maire d'Olonne et les organisa-
teurs de cette jolie fête, évoqué la nouvelle
victoire, si chaudement disputée, que le
parti républicain vient de remporter il y a

quelque mois à peine, le distingué Sous-
Préfet des Sables passa en revue les dif-
férentes lois sociales élaborées et votées
par le. Parlement l'année dernière. Puis
M. Villey s'étendit longuement sur l'impôt
sur le revenu tel qu'il a été établi définiti-
vement, tel qu'il sera appliqué en France
à partir du 1- janvier 1915.
Le sympathique orateur, réduisit à néant
les racontars intéressés lancés par les
adversaires du Gouvernement pendant la
campagne électorale. Il indiqua que le
revenu « taxable » était exempté de tout
impôt jusqu'à concurrence de 5.000 francs
et, par des exemples, démontra combien la
nouvelle répartition serait favorable à la
démocratie et aux travailleurs.
M. Villey termina son discours en por-
tant un toast à M. Poincaré, président de
la République qui, en ce moment, va faire
acclamer le nom de la France en Russie
et consolider l'union conclue il y a vingt-
cinq ans par les deux grands peuples dans
l'intérêt de la paix et de la civilisation.
Une chaude ovation fut faite par les
convives à M. Villey et, sur la proposition
du Maire, un ban fut battu en son honneur.
M. Valette Mathé prononça ensuite une
allocution fort applaudie et l'ami Longuet,
en termes excellents, remercia M. le Sous-
Préfet d'avoir accepté la présidence de ce
• banquet, engagea les républicains présents
à rester toujours unis et à se grouper
auteur de leur dévoué Maire qui, dit-il, ne
ménage ni son temps ni ses peines pour
défendre à la fois les intérêts do la Com-
mune et le drapeau républicain.
Puis eut lieu une touchante cérémonie :
M. le Sous-Préfet avait prié un vétéran
de la guerre de 1870, M. Béteau de Pierre-
Levée, de se présenter à l'issue du ban-
quet gour recevoir de ses mains le diplôme
et la médaille si justement gagnés.
Les tambours et clairons sonnent et
battent aux champs : M. le Sous-Préfet
épingle d'abord sur la poitrine de -notre
vaillant ami M. Fétiveau, conseiller muni-
cipal — un vétéran, lui aussi, de la guerre
maudite — la médaille de 1870-71, tandis
que des applaudissements crépitent d'un
bout de la salle à l'autre. Le papa Féti-
veau, dont les larmes, larmes de joies et
d'émotion, perlent aux yeux, remercie et
déclare qu'il portera désormais sur sa
poitrine, l'insigne d'honneur qu'il reçoit
aujourd'hui avec autant de joie qu'il porte,
depuis de longues années la République
dans son coeur.
Puts, de nouveau, les tambours et clai-
rons sonnent aux champs : M. le Sous-
Préfet remet le diplôme à M. Béteau,
ancien combattant de la guerre de Crimée,
prisonnier des Allemands pendant 8 longs
mois en 1871, et épingle la médaille. En
termes excellents, M. Béteau remercie le
représentant du Gouvernement : il est,
- lui aussi, chaudement acclamé.
Tous les convives entonnent la Ma rse il-
la ise et l'on se sépare aux cris répétés de :
Vive la République ! Vive toujours la
commune d'Olonne !
M. Villey quitte ensuite notre bourg au
milieu des plus vives acclamations.
Le temps qui, durant toute la journée,
avait été très beau, se couvre soudaine-
ment et la pluie, vers 5 heures, tombe
pour ne plus cesser.
Dans l'impossibilité de continuer la féte
le Maire décide que la retraite aux flam-
beaux et le tirage du feu d'artifice seront
renvoyés à dimanche prochain 26 juillet.
Mais la jeunesse, que rien ne peut arrêter,
se livre au plaisir de la danse et un bal
des plus animés se poursuit jusqu'à minuit.
— Construction du Pont de La
Forgerie. — Depuis lundi les travaux
de reconstruction du pont de La Forgerie
sont commencés : ils se poursuivront sans
désemparer de façon à rendre la circu-
lation libre clans le plus bref délai possible.
Nous pouvons annoncer que les habitants
de nos villages, qui ont quotidiennement
l'occasion de se rendre à la dune et clans
leurs terres situées en dehors de la rivière,
vont avoir un pont d'une solidité à toute
épreuve qui leur donnera entièrement
satisfaction. Nous en reparlerons clans un
prochain numéro.
--Etat-Civil (du 1G au 23 juillet). —
Prom ess es de Mar iag e . — Gustave-Fran-
#ft çois-Joseph Guilloton, gendarme, à Ernée
(Mayenne), et Maximilienne-Valentine-
Irma Bernard, sans profession, à Olonne.
— Maurice-François Tesson, docteur-mé-
decin, à Olonne, et Angèle-Marie-Louise
Lesaffre„ propriétaire, aux Lues-sur-Bou-
logne. — Clément-Onézime Chopin, jour-
nalier,veuf de Henriette Eavreau, à Olonne,
et Marie-Louise Gouraud, journalière,
veuve de Auguste Gallais, à Challans.
Mar iag e . — Emile-Louis Gantier, em-
ployé de commerce, à Challans, et Jeanne-
Marie-Eugénie Grousset, sans profession,
à Olonne.
Grosbreuil
Coups de Couteau. — M. Michaud
(Henri), 24 ans, journalier, demeurant à
Grosbreuil a porté plainte contre le nommé
Sire (Jean-Louis), cultivateur au même
lieu, qui lui aurait porté des coups de
couteau, sans gravité d'ailleurs.
Jard
Deuxième Leçon. — Il y a quelques
jours, nous étions heureux d'annoncer un
succès aux bourses d'enseignement pri-
maire supérieur au compte de l'école
laïque de filles.
Aujourd'hui, nous nous réjouissons d'en-
registrer le succés des élèves de l'école
laïque de garçons à l'examen du certificat
d'études primaires.
Elèves présentés, 4; reçus, 4 : Angibaud
(Xavier), Delahaye (René), Guérin (Jo-
sep), et Rabiller (Elfe).
Ces résultats montrent que l'Ecole
que, malgré les attaques injustifiées des
réactionnaires de toutes nuances, peut se
défendre et l'on peut ajouter se défendre
. comme il faut.
Pourquoi donc continuer de crier : « Il
faut tuer l'école laïque ». Pauvres insensés
sachez clone que vous luttez vainement
contre le roc !
ticaullea-souteda.ltoehe
Elections Municipales. — Les élec-
teurs de la commune de Beaulieu-sous-la-
Roche sont convoques le 26 juillet, à l'effet
de procéder à l'élection de deux conseillers
municipaux en remplacement de MM. Tes-
son et de Rorthays.
Champ Saint-Père
Foire avancée. — La foire qui devait
avoir lieu le 15 août, se tiendra le samedi
8 du même mois.
lie0»tr
Elections contestées. — A la date
du 12 juillet 1914, des élections complé-
mentaires municipales eurent lieu à Ille-
d'Y eu. MM. Quelo (Louis) et Turbé (Léon)
furent proclamés élus. Ils n'avaient, cepen-
dant réuni qu'un nombre de voix fort peu
élevé. Dans une commune ois 1.058 élec-
teurs sont inscrits sur la liste électorale,
le premier avait obtenu seulement 254
voix et le second 253.
Nous apprenons que M. le Préfet a
déféré au Conseil de Préfecture cette
élection parce qu'elle n'aurait pas dû être
proclamée. L'élection n'est point acquise.
Aucun des deux candidats n'a obtenu le
quart des suffrages exprimés.
Est-ce une habitude à l'Ile-d'Yeu de.
proclamer élus des candidats qui sont mis
en échec. Précédemment on affichait clans
Pile le succès de M. Bazire. Plus récem-
ment on proclamait l'élection de MM.
Quelo (Louis) et Turbé (Léon).
Salint-Gervaiim
1 Suicide. —Jean-Henri Bodin,. 52 ans,
journalier à Saint-Gervais, devait compa-
raître mercredi dernier devant le Tribu-
nal correctionnel des Sables. Mercredi
matin, on l'a trouvé pendu à son domicile.
Il était inculpé de coups et blessures sur
la personne de Maurice Tougeron, habi-
tant . le môme lieu. Il n'avait pas d'antécé-
dents judiciaires.
Palluau
Horaire des Trains. — Par suite de
l'appliCation du nouvel horaire des Tram-
ways de la Vendée sur la ligne de La
Roche-sur-Yon à Legé, le train n° 44 se
dirigeant sur La Roche, quitte la statLen à
8 h. 40, soit cinq minutes avant l'arrivée
du train de Nantes.
Il s'ensuit que les voyageurs, arrivant
par ce dernier train sont clans l'impossi-
bilité de prendre le train de La Roche-
sur-Yon.
Au cours de la session dernière, les
Conseils municipaux de Palluau, Falleron
et Saint-Paul-Mont-Penit, ont émis le
voeu qu'une entente intervienne entre les
deux Compagnies intéressées, afin qu'une
modification soit apportée à l'horaire des
trains, au mieux des intérêts généraux.
Tribunal Correctionnel des Sables
Audiences de Vacations
Les audiences de vacations du Tribunal
des Sables-d'Olonne sont fixées aux dates
suivantes :
Pour le mois d'août: les mardis 11 et 25.
Pour le mois de septembre : les mardi
8 et 22.
Ces audiences commenceront à 1 heure.
A u d ience du M erc r ed i 1 5 Ju i l l e t 1 0 1 4
Transfert de Débit
La nommée Cruaud (Célestine), 59 ans,
aubergiste à l'Ile-d'Yeu, a transféré son
débit de boissons dans une maison nou-
velle sans avoir fait, à la mairie de sa com-
mune, la déclaration réglementaire.
Le Tribunal condamne l'inculpée à 16
francs d'amende et aux frais.
Ivresse en récidive
Le Tribunal rend son. jugement clans
l'affaire Guyard (Arsène-Pierre), 45 ans,
marin aux Sables, inculpé d'ivresse en
récidive : Guyard est condamné à 8 jonrs
de prison avec application de la loi Béren-
ger et à 5 francs d'amende sans sursis.
Toujours la Pêche aux Coquillages
Boisard (Marie), femme Migné, 52 ans,
journalière à La Chaume, a péché des co-
quillages dans l'arrière-port. Elle est, con-
damnée à 25 francs d'amende et aux frais.
Le sursis est. accordé.
Contravention Maritime
Elbert(Consta nt), 43 ans, marin-pécheur
à La Chaume, a amené des étrangers faire,
dans son bateau, une promenade en mer.
Elbert, n'ayant pas obtenu l'autorisation
nécessaire en pareil cas, s'est. vu dresser
procès-verbal. Il est condamné à 16 francs
d'amende avec sursis.
Vol de 9 francs
La veuve Nicolleau ,j ournalière à Champ -
Saint-Père, a soustrait une somme de 9
francs au préjudice de M. Chiffolleau, épi-
cier. Malgré ses dénégations, la veuve
Nicolleau est condamnée à 24 heures de
prison avec sursis.
Coups réciproques
A la suite d'un échange d'injures,
Bonnin (Rosalie), 37 ans, femme Véron-
neau, ménagère au Périer, et Tougeron
(Joseph), 40 ans, journalier, en sont venus
aux mains. Les torts étant réciproques et
les blessures reçues de part et d'autre,
étant sans gravité, le Tribunal met les
deux prévenus d'accord en les condam-
nant à chacun 25 francs d'amende.
Outrage à un Garde maritime
Pour avoir outragé 1.e garde maritime
Savary, de Saint-Hilaire-de-Riez, Penard
(Auguste), 53 ans, marin, s'entend con-
damner à 16 francs d'amende. Disons que
le prévenu a d'excellents antécédents et
qu'a l'audience il a manifesté des regrets
qui paraissent sincères, ce qui explique
l'indulgence du Tribunal.
Vol d'Arbres
Les sieurs Dupont (Jean), 46 ans, et
Dupont (Alexandre), 19 ans, journaliers à
Noirmoutier, ont coupé et soustrait des
trdncs d'arbres appartenant à M. Michaud.
Le Tribunal condamne Jean à 6 jours et
Alexandre à 48 heures de prison ; tous
deux bénéficient du sursis.
Audien ce du M ercred i 22 Ju i l l e t 1 9 1 4
Délits forestiers
Au début. de l'audience le Ministère pu-
blic est représenté par M. l'Inspecteur-
Adjoint des Eaux et Forêts, qui requiert
les condamnations suivantes :
Marbeuf (Alphonsine), 19 ans, journa-
lière à Noirmoutier, à 15 jours de prison
et à cieux amendes de 100 francs chacune.
Moizeau (Joséphine), veuve Raballand,
67 ans, ménagère au même lieu à 15 jours
de prison et à deux amendes de 100 fr.
Lusteau (Marie), femme Doubleau
(Pierre), sans profession, 24 ans, à Ln
Barre-de-Monts, à 5 jours de 'prison et à
2 amendes de 50 francs.
Avrilla (Henri), 35 ans, cultivateur à
Saint-Hilaire-de-Riez à2 francs d'amende
et à 2 francs de dommages-intérêts.
AUDIENCE CORRECTIONNELLE
Défaut de Vaccination
Le nommé Delorme (Lucien), 37 ans,
marchand ambulant sans domicile fixe,
est condamné, par défaut, à 48 heures de
prison pour avoir contrevenu à la loi sur
la vaccination obligatoire.
Défaut de Rôle d'Equipage
Le sieur Tounel (Victor-Léandre), 28
ans, marin à L'Ile-d'Yeu est sorti en nier
avec un rôle d'équipage dont le timbre
était périmé. Tounel est condamné à 25
francs d'amende avec sursis.
Appel d'un Jugement
M. Pontoizeau (Charles), loueur d'ânes
aux Sables, condamné, devant le Tribunal
de simple police, le 13 juin dernier, à
2 francs d'amende et à 24 heures de prison
par défaut, pour pacage d'un troupeu
d'ânes sur un chemin de grande commu-
nication fait appel de ce jugement.
Le Tribunal réduit la peine à 5 francs
d'amende.
Une Batailleuse incorrigible
C'est encore Jarny (Alexandrine), femme
Barré, 48 ans, ménagère à La Bouchetière
de Landeronde qui comparait à la barre,
prévenue, cette fois, de bris de clôture, au
préjudice de M. Guillet (Henri), 35 ans,
cultivateur.
L'inculpé prétend que dans cette affaire,
comme dans celles qui l'ont amenée à la
barre aux précédentes audiences, elle est
absolument innocente des faits qu'on lui
reproche.
Le Tribunal, après avoir entendu le
plaignant et plusieurs témoins, condamne
l'irascible femme à 1 mois de prison et à
50 francs d'amende.
— A peine la femme Barré est-elle
assise que l'honorable huissier de service
appelle son nom.
Dans cette nouvelle affaire, elle est
prévenue d'avoir exercé des violences sur
sa voisine, la dame Guillet (Rose-Anne),
50 ans, cultivatrice, qu'elle roua de comr-
de poing et de pied, puis la mordit au
bras gauche. Le petit garçon de la préve-
nue, âgé de 8 ans seulement, vint à la
rescousse armé d'un aiguillon et, excité
par sa mère, il piqua, tant qu'il put, l'in-
fortunée dame Guillet. '
La femme Barré — une fois n'est pas
coutume — reconnaît ces faits, mais elle
prétend avoir été provoquée. Le Tribunal
la condamne à 5 mois d'emprisonnement
el dit que les deux peines se confondront.
M. le Président invite la prévenue à
s'amender, mais la femme Barré prend
mal cette recommandation : « Vous êtes
tous contre moi, dit-elle, eh bien sitôt
libre, je vais nie détruire, comme ça vous
ne reverrez pas ma figure I »
On rit, dans l'auditoire et les gendarmes
emmènent à grand'peine Alexandrine
Barré qui se débat, comme un diable dans
un bénitier.
Plaidant M° Fayard.
Fraude alimentaire
Le Tribunal rend aujourd'hui son juge-
ment dans l'affaire Bodin (Florimond), 25
ans, boulanger, route de Talmont, aux
Sables, qui est condamné à 16 francs
d'amende et aux frais pour avoir été trouvé
en possession de farine de froment, addi-
tionnée de farine de riz.
TRIBUNAL POUR ENFANTS
Le Tribunal juge ensuite une affaire
d'enfants : une gamine de 17 ans, demeu-
rant à Talmont, a commis une série de
petits vols au préjudice de jeunes domes-
tiques. Cette affaire est, conformément
à la nouvelle jurisprudence, jugée à huis
clos. -
Lejeune fille est acquittée, comme ayant
agi sans discernement mais elle sera sous
la surveillance de l'honorable M. Batiot,
maire de Talmont, jusqu'à l'âge de 20 ans.
Chronique Es tiva le
.Au Grand Casino
Nous avions raison, au début de la Saison
théâtrale, de déclarer que M. Audubon avait
eu la main heureuse en prenant comme
directeur artistique le très distingué M. Montel
qui a su composer une troupe absolument
parfaite.
Que ce soit une première ou bien une
reprise le public se presse dans la coquette
salle du Grand Casino pour applaudir chaleu-
reusement cette phalange d'artistes. Dimanche
dernier, on reprenait Les Mousque taires au
Couven t, e t la salle était trop petite pour con-
tenir la foule de spectateurs.
Il est vrai de dire que M. Gaétan tenait
l'affiche avec MM. Kanony et Tilly. Et M.
Gaétan, c'était l'abbé Bridaine, qui a su tenir
son auditoire dans un fou rire du commence-
Ll REPUBLICAINE
' ment à la fin, non pas avec des charges plus
ou moins spirituelles, mais en personnifiant à
ravir ce personnage, tel que le désire l'auteur.
Brissac et Gontran furent deux mousquetai-
res heureux et dans leurs amours et dans leurs
succès s'affirmant chaque jour. Leur cama-
rade.Cormerais fut un Gouverneur très comme
il fa u t , révélant un excellent comédien.
Du côté des dames, Mal. Lermigneau nous a
montré une Simonne, aguichante en tous
points et par sa voix fraiche, bien timbrée et
par sa grande expérience de l a scè ne . La
petite pensionnaire Marie (11m. Gaétan) est
toujours l'enfant gâtée du public. Mme Forest-
Montel, nous l'avons déjà dit, est une duègne
qui sort de l'ordinaire. Aussi les applaudisse-
ments ne leur furent-ils pas ménagés.
L'orchestre, conduit par M. Tavernier sou-
tient les choeurs et seconde les artistes de la
scène de la façon la plus heureuse.
Ba ls . — Toujours soucieux d'étre agréables
à nos hôtes et à leurs familles, Nb.. et M.
Audubon ont eu cette année l'heureuse idée
de commencer plus tôt les bals d'enfants, si
goûtés de la colonie étrangère.
Ils auront lieu chaque jeudi, sous la direc-
tion autorisée de M. Tété, l'aimable professeur
de danse attaché au Casino ; M. Margalet,
l'habile pianiste, réserve à nos béhés un
répertoire comprenant de nombreuses danses
nouvelles.
Vendredi prochain 24 juillet, débuteront
également tes Bals à grand Orchestre, réunions
ordinaires du high-life des Baigneurs.
Véronique.— Le délicieux opéra-comique de
M. Messager a été représenté mardi soir avec
un immense Accès ; il est vrai de dire que la
Direction a mis tout en oeuvre pour qu'il
en soit ainsi.
La pièce était mise en scène avec un goût
parfait par M. Montel, l'aimable directeur
artistique, et le décor de la boutique de fleurs
au 1.r acte a fait sensation-
Quant à l'interprétation elle a été hors pair.
Impossible d'être plus gracieuse que Mn. Ler-
migneau dans le rôle de Véronique, le « duo
de l'Escarpolette v entr'autres fut très applaudi
et redemandé ; Gaétan s'est montrée très
gracieuse dans le rôle d'Agathe où elle a été
espiègle à souhait; Mme Forest-Montel a eu un
véritable succès dans ses couplets du 3° acte
qu'elle a détaillés à ravir. La tante Benoist et
Denise étaient bien représentées par M.., Ta-
vernier et Baron.
M. Gaétan fut désopilant dans Coquenard;
Roger très amusant dans Séraphin. M. Kanony
nous a fait'apprécier à nouveau dans Flores-
tan sa jolie voix. M. Tilly a été parfait dans
Loustot. Les petits rôles et les choeurs hommes
et dames ont donné beaucoup de conscience
dans la partie qui leur était attribuée, ce qui
compléta l'interprétation de tout premier
ordre.
Ajoutons que apportèrent leur
appoint avec leur talent à cette soirée, ainsi
que les dames du corps de ballet ; quant
à l'orchestre il fut tout simplement remarqua-
ble et notre éminent chef M. Tavernier a
droit à tous les éloges.
M. Audubon-Chapautan tient là un véritable
succès dont il pourra user au cours de la
Saison.
.ami •
17je
[
.
L'Imprimerie
e
É
DÉCLARATIONS
1
1
ee • • DOUANES*Gle
L'Imprimerie Ruons-JOUnnAtat
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, ]Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions Sels, etc.
•eeDOU A N ES** 0
Les Fê tes de la Sa ison
Dimanche 26 Juillet, à 1 heure
r°4(auritê ois Rêgates
Les Courses à la Voile sont régies par le
règlement des Régales locales des Sa-
bles. Les Régates auront lieu dans la rade
et commenceront à 1 heure. Le parcours
sera déterminé le matin même des Réga-
tes, selon la direction clos vents et l'état de
la mer.
re Co urs e . — A la Voile (Guidon jaune)
Cousus NATIONALE
Pour bateaux pontés de toute provenance, fai-
sant ordinairement le pilotage ou la pèche du
poisson frais au large, clins les mêmes condi-
tions que les chaloupes ou dundees du port des
Sables-d'Olonne.
S'il existait des cloutes sur le genre de naviga-
tion à laquelle se livrent habituellement les ba-
teaux étrangers au port, la Commission des
Courses pourrait exiger la production d'un certi-
ficat délivré par l'autorité maritime du port d'at-
tache, faisant connaître ce genre de navigation.
Point de conditions d'équipage, ni de voilure.
ler prix, 200 fr. et un e p a ire jumelle ; 2°
prix, 125 fr. et u n e m éd a il le d 'a rg en t ;
3° prix, 75 fr.; 4° prix, 50 fr.
D onnés le s O bje t s d 'a rt pa r M . le Min istre de
la . Marin e ; 100 fr . p ar l 'A dm in i s t r a t i o n d e s Che-
m ins de fer de l 'Et at ; 350 fr . pa r la Vi ll e de s
Sab le s -d'O lo n n e .
2 ° Co u rs e . — A la Voile (Guidon vert)
Pour embarcations non pontées, des ports de
la Vendée, faisant habituellement la pèche et
mesurant 7'50 et au-dessus de tête en tete, de
dehors en dehors.
10r prix, 140 fr. et u n e lo ng uem ue
'
• 2° prix,
90 fi'. ; 3° prix, 70 fr. ; 4° prix, 50 fr.
Do nnés : l 'Obj e t d 'art pa r M . le M in is tre de la
Ma r ine e t 350 fr . p a r le Vi l le de s Sab le s -d 'Olonne .
3 ° Co urs e . — A la Voile (Guidon rouge)
Pour embarcations non pontées, des ports de
la Vendée, faisant la pèche de la sardine et ayant
plus de Ont et au maximum 7..50 de tète en tète,
de dehors en dehors.
Point de conditions d'équipage, ni de voilure.
Itt° prix, 110 fr. et une long ue-v i l e ; 2. prix,
80 fr.; 3° prix, 60 fr.; 4° prix, 50 fr.; 5'
prix, 40 fr.; 6° prix, 30 fr.
D onn és l 'Objet d 'art par M. le Min is tre de la
Ma r ine , -300 fr . par le Cons e i l g én éral de la Ven-
dé e C l 70 fr . p a r la Ville d e s S a b le s-d'Olonne .
Pour tous vos imprimés
adressez vous à
l'Imprimerie da la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
CASINO DES SABLES
Th. AUDUI3ON • ClIAPAUTAU, Direct,Prop°0
Samedi 25 Ju i l le t, à 8 h eures 1 /2
MADAME F'A.V.A.RT
Opéra-comique en 3 actes de MM. Olivet et Durs
Musique d'Offenbach.
Dimanc h e 26 Ju i l le t, à 8 h . 1 /2
VÉRONIQUE
Opéra-comique en 3 actes de MM. Vanloo et
Duval. — Musique de Messager.
Lundi 2 7 Jui l le t , à 8 h . 1 /2
G-rtad Concert suivi de Bal
Mardi 2 8 Ju i l le t, à 8 h . 1 / 2
MADAME FAVART
Opéra-comique en 3 actes de MM. Clivai et Durs
Musique d'Offenbach.
M e rc redi 29 Juille t, d 8 h . 1 /2
GRAND CONCERT
J eudi 3 0 Jui l le t, à 8 h . 1/2
LA MASCOTTE
Opérette en 3 actes de MM. Clivai et Duru
Musique d'Audran.
CASINO DES PINS
E. ALZIEU, Directeur-Propriétaire
Samedi 25 J ui l le t, à 8 heu re s 1/2
LA. LOI DE PARDON
Pièce en 4 actes de M. Landay.
Diman ch e 26 J ui l l e t 1 9 1 4 , à 2 h.
Grand 33a1 de Sablaises
Le So ir, à 8 h . 3 /4
L'ÉVENTAIL
Pièce en 4 actes de MM. R. d e Flers et Caillavet.
Lundi 27 Jui lle t , à 8 h . 3/4
LE ROI
Comédie en 4 actes de MM. G. Caillavet, R.
de Flers et E. Arène.
Tous les Jours, CINÉMA, à 3 h eur e s
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 6 au 23 Ju i l l e t 1 9 1 4
NAISSANCES
Madeleine-Ernélie-Aline-Georgette Guillet, ave-
nue de la Gare, 64.
Guy-Henri Renaud, rue de la Paix, 28.
Marcelle-Eu génie-Aimée-Eloïse Descham psi rue
Buffon.
PROMESSES DE MARIAGES
Clément-Louis-Barthélémy Berthaud, institu-
teur public, aux Sables, et Jeanne-Marie-
Françoise Geffray, institutrice publique, au
Poiroux.
François-Valère-Eugène Bihan, journalier, rue
Victor-Petiteau, et Prudence-Philomène Sau-
tejeau, journalière, même rue.
DÉCÈS
Eugène-Auguste-Marie Lefort, 59 ans, proprié-
taire, époux de Catherine Vennat, rue du
Rempart, 13.
Georges-Eugène Franco, 48 ans, rédacteur
principal à la Société du Gaz de Paris, place
de la Barre, 15.
Marie-Geneviève Brosset, 68 ans, sans pro-
fession. (A. des V.).
Section de La Chaume
NAISSANCES
Julien-Alphonse-Aimé-Jean Simon, Grande-
Rue.
DÉCÈS
Louis Benjamin-Joseph-Hilaire Tessier, 3 ans,
rue du Four, 13.
Billets da Lins d roui à Prix riions
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bourgneut en-Retz, Chal-
lans, Chàtelaiilon, Foulas, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Palliee, La Rochelle-Ville, La Tranche,
La Tremblade, Le Chapes, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes, Paimboeuf, Pornic,
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan, Saint-Brévin-les-Pins, Saint - Gilles
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1. B i l le ts de to u te s c lasses v a lab les 33 jo urs ,
non compris le jour du départ ; faculté de pro-
longation de-une ou deux fois 30jours, moyen-
nant supplément de 10 °te par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre la gare de départ et la
station balnéaire de destination.
2. Bi l le ts de toutes c la s ses va la b l e s 5 jours
au max imum, dél iv rés ail départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de cha-
semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 ./. ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
Ir. classe, 9 fr. en 2,, classe et 5 fr. en 30 classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moi-
tié du prix des billets.
3. B i l le t s de 2e e t de 3 ° c las s e vala b les un
jour seu lemen t (le d iman che o u un jo ur jer-
rié) : délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la Lo ire , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, Sau-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires : minimun de percep-
tion par place : 4 fr. en 2° classe et 2 fr. 50 en
30 classe.
Car t es d 'a b onnem en t de b ains de m er . —
Les Chemins de fefiede l'Etat délivrent, en
outre, pendant toutela saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 ./° sur les prix des cartes ordinaires.
liN IVIONSI Et.] FI de fat e eonnae t ea
toua eaux qui sont atteinte d'une maladie de rant
-lustres, eczémas, boutons, démangeaisons, bran
chites chroniques, maladies de la poitrine, do l'es.
toréas et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se gu4rir promp-
tement ainsi Ta été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en valu tons les
remèdes préconisés. Cotte offre dont ou apprécier»
le but humanitaire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire à M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco par cour
r io ' , ot enverra las indication.

AU BON MAÊI('ÀÎIIIl
A. FAVROULT, TAILLEUR
2, nue de l'Hôtel- de-Ville, 1
(Eu tue. l'Av.... de 1. G . , . ~
LES PLUS GRANDS ASSORTMMNTS M
Rayon importan t d e C hap e l le r ie n o u v e l le
VÊTrNI ENTS MÉMONIES
P'MARIAGES & CÉ
1-,F-s
Sp,,t~, Pi'g,
COSTUMES JERSEY
R.p~&s..t..t t D6p..itli,s d,s
Vêtements Menri:ESIE):EUS
La Maison accepte les Bons du
Poires de la Semaine
Dimanche 9,6 juillet. - Assemblée gogerie:
Chailé-les -Marais, Sainte-Hermine, Saint-Vin-
cent-Sterlanges, La Tranche (à la Terrière).
les Lunc[M, _ -LaChâ'z.-igneraie, LesMouti&s-
Tre,eM
lailles).
Mauxt _s, Saint- Philbert-de-Bouaine (vo-
Mardi 28. - Chantonnay.
lcredi M - Les Herbiers, Saint-André-
V les (volailles), Soullans.
Jendi GO~ - Marcuil, Montaigu, Saint-Mes-
min.
Vendre d i 31. - Vix.
Samedi 11, aoùt. - Belleville.
La Vie Heureuse
Somm a ire du Num éro du 5 Ju i l le t 1 9 1 14
Frontispice : Gérard d'Houville. - Le pri3i
de la Vie Heure . u
Cyril Berger
: Les têtes baissées, par
La s e cape blanche. - Les
beaux jours de Longchamp: Autrefois, aujour-
C'hui, par Claude France. - Les grandes dames
a
françaises dansent dans le patio de Charles-
Qui t. - Mon amie la panthère, par Hachet
Souplet. - La vie et les jeux sur la plage, par
Martigne Régnier. - La compagne, par André
Corthis. - Fleurs, fruits et chapeaux de sai-
son. - La collection Camondo. - L'art
science des boissons fralches, par Pierreet cae
C'est la danse nouvelle : Une
Trévières maxime brésilienne. - Cachons coquettement
nos robe 1 par Annie Benson.
Ce nu S éro contient : un ense ble dé. docu-
monte écutés m spécialement pour la 'Vie
He lesureus
ex e sur une des grandes fêtes mondaines
Somptueuses et les plus originales de
la saison plus : La Fê te E spagno le (Divertissements,
Tableaux vivants, Danses), donnée par la mur-
quise de Canay dans un admirable décor
ancien.
Etudes (le Maître CANCALON, avoué
à AngouIC-ti)e, et de Maître LA-MOTTE,
notaire aux Sables-d'Olonne.
JT r-V IEIP
En l'Etude de Maître LAMOTTE, notaire
aux.Sables-d'Olonne
Le JEUDI 6 AOUT 1914
Achetez
votre
- ? de t 'après-midi
a
CONNU SOI's Li,' N ON 1
D'ÉDEN, THÉATRE - CONCERT
Anciennement
Café 'Irel-jjik&EIIUS
Situé aux SABLES D'OLONIŒ
Q uai du R em b lai e t -r u e d u Pa la is
AVEC VUE SUR LA MER
Mise à 1:1rix : 38.000 fr.
POUR LA SAISON DES BAINS AJARD
Jolie Maison meublée
comprenant 3 pièces, écurie et remise. --
Jardin d'~7rAment. - Cabines sur le bord
de !a mer
PRIX MODÉBÉ.
S adr es se, -au
Bureau (lu J ourn a l .
8 ans,
avec VOITURE et HARNAIS très bon état
S 'adre s s e r c ft e ~ M . A . M UZA IID, Ilô tel d u
Chev a l -Noir, L e s Sa b le s - d ' O lon ne .
A Céder pour Cause de Santé
CAFI~l,' - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
AiL 'V E x ID n 10
Voiture Lion—Peugeot 19 0 8 c,l'i n'd'r'i 0 0
EN PARFAIT ÉTAT
Forte 8-12 Il.-P. ivec glate, tapote, lanierues et ateesioires
S 'adres ser a u Bureau d ie Jo u rn a l .
a
Grande Cidrerie de Messac (Ille-ete)
Ch. VALLET 0, Prop-
Vilain
qui a obtenu les plus hautes récompenses en
1914 au Concours général Agricole de Paris
(Médaille d'Or) et à Nantes (Grand Prix).
S'adr sser à M. GENDRONNEAU, 1, rue du
Palais, e Les Sables-d'Olonne.
Cortifiè par I'IwiyriLaen
20, Rue de s Ra lles
on demande un Teune Momme pour
apprendre le, Commerce.
ON DEMANDE ,,, Garde Ch
0.. Pe J .11 P
s'adresserauBu ras am
s8o e
(Vende On prendrait de préférence un
ancien `gendarme.
AGENI'S SÉMIEUX
demandés peur importantes Maisons Vins de
Bordeaux. Fortes remises mensuelles. Livrai-
sons de confiance. Prix modérés.
Ecrire X..., 12, Agence Havas, Bordeaux.
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
22, Ru e de Châteaudien, 22. - PARIS
Le service de l'Evolution Economique est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Ab ... lon-te : 10 Ir. par sa
Etude de W P. MOREAU, notaire aux Sables
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
le Samedi 2 5 Avi l i t 1 9 1 4 ,
ADJUDICATION à 1 h. en l'Etudeede Ml
PAUL MOREAU, notaire, d'une Maison,
située rue de Halles, 99 t er , aux Sables-d'O.
lonne, comp8renant : 2 pièces au sous-sol;
vestibule, cuisine, salle à manger, bureau ,
Courette au'rez-de-chaussée; 4 pièces au p,
;
3 chambres au 9,-; water-closets, service
d'eau à tous les étages. - Jouissance de
suite par la perception du loyer.
S'adresser audit Notaire.
ADJUDICATION
Même Etude.
MI MOREAU, notaire, d'Immeubles, com-
prenant : Il 3 pièces de terre et 1 hectare 18
ares de terre, situés commune d'Olonne;
20 une pièce de terre, située aux Sables-
d'Olonne; 3- 23 ares environ de terre, situés
commune du Château-d'Olonne. -
de suite par la perception des fermag Joul
S'adresser audit Notaire.
Môme Etude.
ADJUDICATION L-,IF,-,ËT~' . ",',x, R'.-
le Mardi I l A oût 1 9 1 4 à 2' ' Salle de
h.,
de-Ville des Sables-d'Olonue, des
,rerir l'Hôtel- ins, appartenant à la Ville, compi
nant : a 1- 1.768 ni. q. en 9 lots, boulevaedi
Pasteur; 9- 2.349 m, q. en 11 lots, boulevard 0
Pasteur; 3- 2.236 M. q. en. Il lots, rue d
Château-d'Eau; 4- 871 m. q. en 3 lots, rue du
Château-d'Equ; 5- 374 m. q. en 2 lots, rue
Félix-Faure.
Paiement au Comptant
Plusieurs lots pourront être réunis. Plans à
la disposition des amateurs en l'étude de
M, MOREAU.
Même Etude.
E DE GRÉ A GRÉ Une
A VENDR Villa 11sleu-ve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, c
Prenant salon, salle à manger, 2 chamboes,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucherr et t
cubinet à l'étage. Grande cave. Cour, buande-
rie, water-closets. Garage et 2 pièces au-des-
us. La Vffla sera vendue meublée ou non
men de suite.
blée au gré de l'acquéreur. - Jouissance
S'adresser audit Notaire.
Etude de M- G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, nie du Palais.
VENTE
Aux NC-
E ÈRES PUBLIQUFS, PAR
A oû ADJUDICATION VOLONTAIRE, le
J-d i 20 1 1914, à 2 h., en l'Etude de
M- LAMOTTE, notaIre, de Coupes cle
Bois et de ]Résines, situés dans les
bois domaniaux des chefferies de Royan, Les
Sables-d'Olonne (forêts d'Olonne, de La Barre-
de-Mont, Saint-Bilaire-de- Riez et Longoville).
On pourra traiter de gré à gré avant l'adj ii.
dication en s'adressant audit Notaire.
Etude de W C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson, près la
place de l'Eglis e (suce, de Ml POIRAUD.)
A L ANIABL. ne Mai-
A VENDRE son, appelée Villa
0,,'roéna, ~ise rue du Pont-Levis, 5, aux
Sables-d'Olonne, comprenant au sous-sol, 2
chambres d'habitation, chambre de dëbarras,
passage couvert; au rez de-chaussée, vesti-
bute, 2 chambres à coucher, cabinet toilette,
salle à manger, cuisine. Cour, buanderie,
puits avec pompe. Jardin fruitier clos de
murs. Le tolit contenant 239, mètres carrés
SI adresser soit
69 décimètres carres. - Jouissanee à fixer.
Pour tous renseignements et pour traiter,
à M. QUECIION, propriétaire
de cette Villa, qu'il habite, soit audit Notaire.
Ftude de W GANDRIAU, notaire.
à Beaulien-sous la-Roche (Vendée).
A A F F E R M E R pn'e'l à" 01enp 1,~é ' d é e - SI~p1-
v~,, contenant environ l hectare 33 ares 84
conliar,s, Situé ,ès 1, bon,, de
sons-la-Roche, sur le bord de la rivière et de
la route de Martinet. - Jouissance nu
novembre 1914.
S'adresser audit Notaire.
rO AN S .D JE: e UC CJ~'9
2>Urga tif Vegd tal. ddr Ura t if AU M47, CUef ' t$On
douleurs , milad ieg de fie . de I ,e3 t~c
arections nerv euses ; Cha~scnt les U~cIl.ra et eu
gal.res , .,, francs. la 4î~oAW0 et le nom.
,a.
go'. RUE
1~_
gouaigué
FOUR
~â19.
ao:.O",
r1â UERTîtiE -
e n timbres poste
Pol ,WMADE &'.12-
qui. çuérit. BOUTONS - ECIML-MA
1 HEUMORROIDES,
~pea et fait repousser les CI
40uans d'existence, 4
petit. b..t. of. 40 -Le 1-.t 2 i'. ~0 ,a ,
Pharmacie MOULU N 30,Rue Louis la
LA VENIIIIIE 1Wp[111T,1;cAIN1~
Vente Divecie de, ki. f~âriqw au Vîlpîiùulîa~ ~1afls
('1Àyc1A`1~S a- MLACRINCE
COUDRE
Société Manufacturière d'.ArrniE~s et CYCIL'S. — SAINT EriENNF
29, lq-UP- I)MS MAI-T-
!P Lrs SABLES-D'OLONNE
i- course et course, garanties
Bieyeleftes RoWiëres "m depuis 125 jusqu'à 200 francs
MACHINES A COUDRE
~ â pied - 1 10 Fr . , -
à main depuis 7b fr., garanties 5 ans
(,r~âiId Choix d'Enveloppes Hu t eh in s on, Mich elip , Ga u l o is, So l y
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
l~eçonm, Locations, Réparations
I_~a Maison reçoit les 13ons du ( - -U É DIT
IMPRIMERIE COMMERCIALE & ADMINISTRATIYE,
1pftt', Cook., (C ~j ] ') X421,
Vendée en 1886
5, A venue Ca rn o t (P lace de la L ib er té) e t 7, A v en ue N ico l
Püui~ les illairies, Eeoles, Eütpepreneups de Tpm aux allés, Publies, Ci ete.
Impress io n s Commercia les : Fa c tures , Circu laires , Téles de Len t -es , Car tes
Neîn o ra nduins, Env e lopp es , flegis ires , L e t tres de Naiss an ces , Nariag es , Dé ~c é S
IMPRINÉS POUR SOOIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOURNITUIRIES DE BURF->LU - RELIURE 4-
spr,.riA.LiiE vurricii[s L7N kloiR Ff FN COULTURS oivmes par riltcrir ù courriar)
CABINM DF',NTAIPxLi DM ,SABLIKS—D'OLONNE'
ao, Kt«e El«
Diplô.6 de lu F.-IL4 a. Méd~~in. la Paria et de l'Boole a. P.vis
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spki.lité te Lè 1 Soins de 1. H.o.h. t de. Dents. - E.t-oti...
Pose (le Dents artificielles depu-is-5ylf,..-
ifi.s. le..
sur V.Io..ite, 0', Plati.., te. Mot Au
Il-Mux iêlo»lf.lktÉs
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du Y-ycée (près durhéâtre).-LAROCIIE-SUR-YON
------ - __ ------
PA P 1 E Rd'A R M 9 N 1 E
_L'elupiol
du Ponant
point 11, vue (je des
11.9 un vélit.111 Effl.r les
ont,.rçons P.u.'t>,U,~~î,-,,ue.I
a ~ - , ~ , -
0 .. ~ ! 5!o . ~.
eSe
ImpRimtRit, ROCHE-JOURDAIN
Pl... de 1. Lih~~tê.
114
li .....
REVUF IDE LA r--AtAILLP-
L~FlAqoiNs CHER 2 Ni
rE~
DES GRAMOS i0l IRrIALIX DE MODES
LIES pws sa Lis fu Pffl AGE's
LES ROMANS,
A-c les patrons d. 1. «Mode P,,
~~­ re '- t.utes ~3
A GAGNER
Fgril'UNES..nt gagnées chaque année par eFhumbles ouvriers ou
mpl yé. posse seurs 'une ATION A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'u
tel pauvre hiers a conquis la ÊICHESS1~. Les VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du bas de laine Français.
Acheter des Valeurs à lots, c 'est fa ire ceuvre de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE.
IM] 17 -&-OTJT 191-1
MOit petit gagner 500.000
av ec Cinq Fra ncs s eu 7emmîî t
Contre cette somme on reçoit immédiatement la N- d'un ]MON 111ANALMA A
ÎLOTS, et l'on participe au prochain tirage avec droit à la totalité du lot gagné.
L , l I'~n, P,,,ia~,, a à L ~ 1 , p ar t i c ipen t à 39é (irag es d o nn- , t --m b le les l o t s c i-des s ou s :
146 Gros Lots de G0~00.0 francs
4 E. ~1'1 01 0
12 9 12`1 10-0.000
2 9 1? Lo~~; 1, 10.000
2 2 5.000
1 .4 e_ 0 Me
1.000
soi[ lots 16 da 0.6 0 0. 0 0 0 francs
4 Tirag e s par an l a 1 5 F é vri er, Mai, Ao ù t, No vem br e
sgoLipité absolue. -Listes caluites aprèslir8ges.- LeNum6ro du litre est eflvoyé par retour du courrier
GARANTIE : Le paiement des lots est garanti par un dépôt de 150 Millions
,ff-el.é .. Crédit I..eier de France et dont le revenu annuel atteint plus de 5.000.000 fr .
A-dresser Mandat de Cinq francs à M. le.Directeur de La Prévoyan te S . A .
2, d e, Eu ..
GENE VE Aff-hir à 0 r~. 25
A VIS IMPORTANT. - îes Is - peb o t flowft pofle frivâ ii uN acceptés. Toute demande non m r r imh i e sêra rofii sée
0
L
79. BOULEVARD STG~:RMAIH-MRIS-
Francs
,
~~Es1c
( À A ` PIT'A _11 - j 1 ISSA T 10 L NF N
Société anonyme (Fondée ait 1888)
Pour ÊiyoeiNûî~ I'F,,ciiioiiiie et l'Epai,gne par la Coustilifflon de Capiltaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Lotiis'-Ie.-Grand - PARIS
Avec les Bons d~EpargIIe de L a Cap i ta lisa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une »"t, a«~z 1[~»fants,
un V ~âxc1" de e»« de ]EXetiraite.
Versements depuis "ep, ]Fjr.%râe par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécurité et garan ties excep t ionnelles . - Pa r t ic ipa tion aux b énéfices indép endan te des Tirag es
Souscrivez des Bons de W,a Capitalim. zztidr>n, la seuI~ Société qui a rem-
boursê plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (83.1500 fr. de
remboursement pendant l'année 1013 seulement). Ne confondez pas avecles Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de T~a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'D i l la S imon e, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
Mun i tio n s a 1 , Classe de
,, o,le,
c>xicl î »:~K_3'Z-_ Y 1 1, IN _Éirmurier
19, Rue des Halles et li, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR-YON
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DAMNIE
et CKKAIIILIN
Spé,i. li td de À td il, d~ r ep.-ti-.
on
MACHINES A COUDRE (r ORIGINAL VICTORIA » et « PFAFF »
CYCLEs Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CATALOG UES D I VERS FR ANCO S UR DEMANDE . - IP]a#X XODÉRÉS
MÊ -~4L M AISON 1 5 , rue Travo t , SA:BLES-D'OLONNZ -
SE
LE RËGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aUX Cheveux gris
leur Cou leul, et beau té na ture lles.
supprimé les pellicules
et arrête la Chute des Cheveux.
RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le ]prospectus à IIENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PAEtIB
EN VENTE PARTOUT.
EXIOEZ s ur les na cou s l~ n e ts RO YAL WINJ700H
D~pôt aux Sables-d'Olonne chez V.Ile ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rLe du Centre.
Plus de 2 Millions chaque aimée depuis 1911
EXACTEMENT 2.325.600 FRANCS EN 1913
]Pl-T-TS ]EΠ200.000 ]FnAWOS JALTJ 'r]:FZAGU
-
Telles sont les Sommes réparties par Tirages Mensuels publics (remboursements
anticipés de titres) aux Adhérents de
LÀ SEQUANAISE >
CAPITALISATION,
En trepris e p riv ée ass ujel l ie a u eon l rà le de l 'Éta t (Fondée en 1889)
La plus Importante de toutes les Sociétés de Capitalisation
Rg%£RVES
Affaires nouvelles réalisées en la seule année 1913: Plus de ~2~O 91b Nifil 1 R ibil 04
UXTUAIT ID W JAL FL I:F 0
D u ré e in ax inuvn . : 15 ans. - 'V ers em en t m ensuel 5 fr.
CAPITAL GARANTi : Mille ]FjL-aneà#
Payable soit 15 ans après la souscription, soit immédiatement où cas de sorti~
da titre à l'un des IFO tirages mensuels auxquels il pa;ticipe dûs la souscription. >
Encaissements tous les mois à domicile. - Premier versement, 7 fr.
L e pro eh ain Ti rag e a u ra li e u l e 1 4 A o û t
Pour tous renseignements, s'adresser à M. GAYET, Retraité, Agent général, rue de
1 il Il l'H 1 V lie, Café LÉON, aux Sables-d'Oidnne.
1 Abattoir, ou , rue e ôte -de- i
N.-B. - On peut faire des Versements â partir de i franc par moisc
Demande
des
Représentants
sérieux
partoui
.0 OA~l~AL OX U.
ayec Ei FRANCS par inoib, plaut seulement
garantit par Contrat à tous el un raùine tenirs
l'La CONSTITUTION ~P1-h 20 a1!î~ d'fl Cpi!1lIl 1.000 fr.
2'La POS SI BILITÉ dr 10Hhr i~:U1 fillainu ruûlQuel 1.500 IF.
3'La PARTICIPATION ~ H 'la dL L1`1~~ikEs de 1
Quelques P Lembaurse lp ents effe -tues pa r Tirages Mensuels
Mlle RAFFIN (Engénie),Grenoblo
(Isère), bon 696,
av a i t pay é 7 fr., a to uch é 1.500 Fr.
M"- BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-Nlaiirienne,bon 1.323,
av a i t P ayé 12 fr. a touch é 1.5DO fr.
Ma. C() UTEAU (G-rmLinp),
à Roubaix, bon 3.603,
a v a i t payé 32 fr. a to uch é J.,500 fr ~
ROY (Jeanne), à Pontar-
lier, bon 5.039,
a v a i t pay é 7 fr . a touch é 1._9Wfr.
GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
a v a i t pa y é 7 fr . a touché 1 . 500 fr .
M- ROUALET (Henriette),
Champillon, par Hautvilliers
(Marne), bon 5,131,
la Société
n'est
pas encore
représentée.
a v a i t pa yé 12 fr. a to uch é 1.5W fr.
M. BOMBAÏL, à Lyon, bon 67, a v a i t pa yé 437 fr. a to u ch é 10 .000 francs.
Je, e o u s s igrIé, dé~ 1o, à
................. BON.... le VEP,
&R
GNE
FONCIÈRE de FRANCE i-eh~s u n ,.,~d« t-pos te d e ............ ... f an. . .
lIo . ....... » ......................... ...........
Prénom$ .................. . ........... . ........... ...........
Adr ess e ...........
à retourner 60, Rue Caumartin, Paris. mmmmmd

Ufséléphoite, 1.44
"s.
BUREAUX
Pla c e d e la L ib er t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algàrie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. II se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n afra n ch i e s s o n t r e fu s é e s
laireisiàisieisaesssasseessasessin.
VIYGT-NELVIEME AIME
Conflit Allstro-ânc
la Guerre est Officiellement
décimée entre l'Autriche et la Serbie
L'Autriche a notifié officiellement
mardi la déclaration de guerre à la
Serbie. On avait dit qu'elle agirait
sans déclaration de guerre.
Il y a là un fait nouveau. Il reste à
savoir si l'Autriche va mettre tout de
suite ses menaces à exécution et si
elle tâchera de prendre Belgrade,
place qu'elle peut encore occuper sans
coup férir. La diplomatie poursuit
ses négociations et l'Allemagne a
acetité,.en principe, la proposition
angraise lè médiation, tout en discu-
tant sur la forme.
Quelque critique que soit la situa-
tion, les grandes puissances, toutes
les grandes puissances, restent en
contact.
La France et l'Allemagne négo-
cient à Paris sur les modalités de la.
pacification et Berlin se résoudrait à
intervenir à Vienne pour conseiller
la modération.
L'Angleterre et l'Italie sont les
pivots d'une médiation qui peut inter-
venir aussi bien après les premières
opérations autrichiennes en Serbie,
si elles ne sont pas sanglantes, —
fût-ce même la prise de Belgrade —
qu'avant toute ouverture réelle des
hostilités.
Ce qui est capital, l'Autriche et la
Russie confèrent à Pétersbourg où
M. Sazonoff et le comte Szapory se
voient plusieurs fois par jour ; le
gouvernement russe a été informé
officiellement que l'Autriche respec-
tera l'intégrité du territoire serbe et
qu'elle désire même s'abstenir d'oc-
cuper Belgrade.
Du Calme
Jamais la situation ex térieure n'a
exigé plus de calme de la part des
- gouvernements et des peuples. Juger
le conflit actuel avec ses passions et
en n'envisageant que ses propres
intérêts serait la faute la plus grave
que chaque diplomatie pourrait com-
mettre ; il est- absolument nécessaire
que Aans aucune chancellerie on n'en--
tette les clameurs chauvines dit
dehors. •
Tout esprit réfléchi est bien obligé
de reconnaître que, si rigoureuses
que soient les exigences autrichien-
nes, elles ont des bases sérieuses ;
les menées panslavistes qui se mani-
festent au coeur même de l'Autriche-
Hongrie ne-sauraient être niées par
personne.
L'acquiescement presque complet
de la Serbie aux conditions de l'Au-
triche ; le sincère désir de paix qu'ont
la République Française, la Russie et
même l'Allemagne ; enfin, l'effroyable
cataclysme que serait une guerre
européenne sont autant d'éléments
qui permettront d'envisager non seu-
lement le maintien provisoire de la
paix niais aussi la possibilité rassu-
rante de son établissement définitif.
Les mouvements de Bourse eux-
mêmes ne doivent pas être consi-
dérés comme des conséquences mais
bien comme des contingences repré-
sentant le besoin qu'a la spéculation,
déséquilibrée, acculée, de précipiter
tout mouvement de hausse ou de
baisse pour réparer ses pertes.
Cela ne veut pas dire que les gou-
vernements ne doivent pas prendre
leurs précautions et que l'activité la
plus grande ne doive pas être déplo-
yée dans tous les services qui concer-
nent la défense nationale. Mais cela
ne veut pas dire non plus que la
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
Un an
5 fr. »»
6 fr.»»
f yone des Com ités
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
AU BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANGE.
Les _Affaires publiques sont les Nôtres
No t re Devo ir es t d e les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande imp érieusemen t
Ce Journal est désignë pour recevoir les Annonces judiciaires et légales.-- II Insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par MM.
presse nationaliste et ses bandes pour-
ront impunément tromper l'opinion,
troubler l'ordre, s'agiter dans la rue.
Plus les situations sont graves,
plus il convient de les envisager
avec calme, impartialité, et une
connaissance profonde des questions
agitées.
Et tout cela n'est du domaine ni
des polémiques, ni de l'agitation.
A l'heure préSente, le m a n ifes t a n t
est le danger ; qu'il reste chez lui, ou
qu'on le boucle !
Nul n'a le droit d'alarmer l'opinion
publique qui garde d'ailleurs tout son
sang-froid.
La France est prête à toutes les
éventualités. Elle veut la paix, mais
si les événements l'exigent, elle ac-
ceptera d'un coeur ferme tous les
sacrifices nécessaires. Un silence
cligne, une fierté résolue, tel est le
devoir de chacun dans les conjonctures
actuelles.
L'Attitude de. id Rem
La France ne doit pas avoir et
n'aura pas un geste qui puisse paraî-
tre une menace pour la paix. Elle
travaille de concert avec l'Angleterre
à empêcher la catastrophe qui menace
l'Europe et la civilisation. Elle sait
que pour atteindre ce but, il faut
qu'en ce moment elle n'ait pas de
nerfs. Elle n'en aura pas.
Les mouvements de troupes qui se
produisent en Allemagne, elle ne s'en
étonne ni ne s'en inquiète. Il est
trop naturel que dans une heure de
crise tous • les peuples prennent leurs
précautions.
Nous avons lu dans les journaux
-allemands que la presse française
prenait un ton découragé. Pardon-
nons-leur, car ils entendent mal
nôtre langue.
C'est là un aveu de l'impuissance mili-
taire de la France, qui prendrait un autre
ton si elle se sentait archiprête, écrit la
D e u tsche Tag esze i t u ng .
Les journaux allemands se trom-
pent. LabFrance est prête: La Sous-
Commission nommée par la Chambre
pour enquêter sur l'état de l'outillage
et de l'armée le reconnaissait en
communiquant le procès-verbal sui-
vant :
La Sous-Commission formée des délé-
gués des Commissions du budget et de
l'armée s'est réunie sous la présidence de
Georges Coehery.
_A Puna nimil é des membres présents,
elle a déeidé de s'ajourner en laissant à
son Président le soin de la convoquer.
Elle a résumé l'impression résultant
des six séances qu'elle a déjà tenues en
constatant que les renseignements fournis
par les différents chefs de service qu'elle
a entendus jusqu'ici, au sujet notamment
de l'artillerie et des approvisionnements
en vivres et en.chaussures, ne justifient
pas les préoccupations récentes.
Les groupes les plus opposés, y
compris les socialistes, sont repré-
sentés dans cette Sous-Commission.
Qu'on n'attende donc de ce pays ni
violence ni faiblesse. Tous les partis
sont unanimes pour tenter de limiter
ce que le groupe socialiste unifié du
Parlement a appelé hier une « entre-
prise de violences sans précédent et
qui fera un jour retourner contre le
germanisme impérialiste l'abus qu'il
fait de la force brutale ».
HY FOR MATIONS
L e Retour de M. Poincaré
M. Poincaré est arrivé mercredi matin à
Dunkerque et le train présidentiel est parti à
t) h. 30 au milieu des acclamations enthou-
siastes.
Sur le trajet de Dunkerque à Paris, une
partie de la population des localités traversées
par le train présidentiel s'était groupée autour
des gares et a, au passage, acclamé le Prési-
La Vendée
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M
dent de la République, notamment à Haze-
brouck et à Arras.
Dans cette dernière ville, le Maire est venu
apporter au Président l'assurance de la con-
fiance et du calme de ses concitoyens au cours
des événements actuels.
Le Canal de Panama
M. Garrisson, secrétaire d'Etat à la Guerre
des Etats-Unis annonce que le canal de Pa-
nama sera ouvert au commerce mondial, pour
les vaisseaux n'ayant pas un tirant d'eau
supérieur à 30 pieds, le 15 août prochain.
L'ouverture définitive du canal aura lieu au
mois de mars 1915.
M" Caillaux acquittée
Mardi, la cour d'assises de la Seine a rendu
son verdict au sujet du drame du Figa ro .
Les jurés ayant répondu non aux deux ques-
tions posées :
1° Mae Caillaux est-elle coupable d'avoir
commis un homicide volontaire s u r la per-
sonne de M. Calmette ?
2. A-t-elle agi avec préméditation?
lY. Caillaux a été a cq u a t ée .
La France est prête
Nos effectifs sont au complet !
A l'heure actuelle, nos effectifs sont
au complet dans les régiments. Toutes
nos troupes de couverture, supérieu-
rement entraînées, sont prêtes, comme
tout le temps, d'ailleurs, à entrer en
campagne.
La loi de trois ans a, comme on le
sait, augmenté et fortifié nos troupes
actives, surtout sur notre frontière de
l'Est et du Nord-Est.
Rappelons que nous possédons, à
l'heure actuelle, six corps d'armée à
notre frontière de l'Est et Nord-Est :
les 1", 2', 6', 20', 21' et 7' corps, avec
des compagnies de 210 à 218 hommes
en effectif et pouvant recruter sur
place des réservistes pour se com-
pléter.
Elles peuvent être mobilisées dès
le premier jour.
Nous avons donc, en ce moment,
une couverture d'environ 240.000 hom-
mes qui peut atteindre, dès le premier
jour de la mobilisation, son effectif
complet de 280.000 hommes.
CHRONIQUE LOCALE
La V is i te ( c l ' Escadre
Nous avons déjà annoncé, les premiers
dans la presse, que la deuxième escadre
de ligne, comprenant les cuirassés: Véri té,
Jus t ic e , Pa tr ie et Démo cra t i e avait quitté
Toulon dès la fin de l'inspection générale,
pour effectuer sous le commandement du
contre-amiral Tracou, une tournée clans
l'Océan et la Manche jusqu'au mois d'oc-
tobre. Et nous émettions l'espoir qu'au
cours de sa tournée sur nos côtes, la deu-
xième escadre viendrait mouiller sur
notre rade.
M. J. Chailley, maire de la Ville des
Sables, a écrit à M. le Ministre de la
Marine la lettre suivante, afin d'obtenir
que l'escadre s'arrête quelqués jours sur
notre rade, soit à la fin du mois d'août,
soit au début de septembre. •
24 juillet 1914.
e A Mo ns i e ur le Min is tre de la Mar in e ,
» Monsieur le Ministre,
» En nia qualité d'ancien député de la
première circonscription des Sables-d'O-
lonne et de 'Maire de cette Ville, j'ai
l'honnedr de vous demander, au nom de
nos populations maritimes, de vouloir
bien donner des instructions pour que
l'escadre, durant le mois d'août, s'arrête
quelques jours sur notre rade. Le Départe-
ment sait l'accueil que nous, réservons
d'ordinaire à la flotte, officiers et équipage.
Beaucoup de nos concitoyens ont leurs
enfants à bord de nos navires de guerre,
et c'est dans des sentiments de sympathie
et de gratitude qu'ils accueillent les repré-
sentants de la Marine.
» Tous les ans jusqu'ici ils ont eu
l'occasion de leur manifester ces senti-
ments et j'espère, grâce à vous, Monsieur
le Ministre, qu'ils le pourront encore cette
année.
Samedi 1- _Août 1914
e
Placa (le la Liberté
rrondissem en t de s
T
»Je vous serai très reconnaissant de
me faire savoir si vous croyez pouvoir
concilier la réalisation de notre voeu avec
les besoins du service et aussi à quelle
date probable nous pourrions attendre la
visite de l'escadre.
» Veuillez agréer, Monsieur le Ministre,
l'assurance de mes sentiments de haute
considération.
» J . CHAILLEY.
La population Sablaise qui a toujours
fait un accueil enthousiaste aux escadres
qui ont mouillé sur notre rade, souhaite
vivement que satisfaction soit donnée à
cette invitation adressée par son Maire.
De son côté, la Colonie étrangère et les
nombreux visiteurs qu'attire sur notre
Plage le séjour d'une escadre, sont heu-
reux de saluer et faire fête à notre Marine
nationale, dans ces superbes cuirassés et
la flotille de torpilleurs qui les accompagne.
les Députés Réactionnaires de Vendée
Cette année pour la première fois la
Droite du Sénat et celle de la Chambre
ont refusé de voter non seulement
telle ou telle disposition du budget,
mais l'ensemble même du budget.
Tous. les Députés réactionnaires de
la Vendée ont voté contre l'acte qui
permet à nos services militaires et
civils de continuer à assurer la vie et
la défense du pays.
Ainsi ont fait M. Baudry d'Asson
qui au cours d'une discussion avait
déjà à la Chambre proclamé haute-
ment qu'il était un adversaire des
institutions établies et fait profession
de -foi royaliste, M. de Lavrignais, M.
Rochereau et M. de Fontaines.
Le motif qui est fourni de cette
opposition irréductible serait l'incor-
poration de l'impôt sur le revenu clans
la loi dé Finances.
Qu'est-ce à dire? Que les élus, de
Droite, après avoir voté pour la plu-
part l'ensemble des budgets antérieurs
qui consacraient par exemple la sup-
pression des crédits des cultes, ont
reculé avec horreur devant un projet
qui fait appel à leur bourse au nom
de la justice fiscale. Qu'ils ont pris
une attitude nouvelle et jeté le masque.
Que leur désir est manifeste de créer
le désordre et d'empêcher le fonction-
nement des Administrations civiles et
-Telle est l'attitude des Députés
réactionnaires auxquels en Vendée
tous les amis du bon ordre, nous le
disions avec raison et la preuve en
est maintenant faite, avaient le désir
rigoureux de ne pas-donner leurs voix.
Si leurs amis s'étaient trouvés en
majorité, le voyage du Président de la
République à Saint-Pétersboûrg eût
été impossible en dépit des engage-
ments pris. Et .dans les circonstances
critiques que nous traversons à raison
des difficultés internationaleslaFrance
n'aurait point de budget.
Nous éprouvons une douleur à
constater que la grande presse réac-
tionnaire, d'ailleurs logique avec elle-
même, engagé les hommes de Droite
à persévérer dans une semblable po-
litique. Ainsi l ' Un i ve rs , organe du
parti catholique, affirme : « L'exemple
a été donné par les socialistes qui
chaque année, après avoir pris d'ail-
leurs une large part à la discussion
budgétaire., expliquent -qu'ils ne sau-
raient prendre la responsabilité d'un
budget où figurent des dépenses mili-
taires pour un chiffre qu'ils trouvent
trop élevé. Les catholiques auraient
pu agir comme les socialistes.pour ne
pas accepter la responsabilité des
budgets qui consacrèrent la spoliation
du clergé par la suppression des
crédits pour l'Ambassade française,
la mainmise sur les biens d'Eglise,
etc. »
Cette attitude révolutionnaire mérite
d'être signalée. Les journaux réac-
mussassassesassersadasame
tionnaires du département. n'ont pas
osé la faire connaître à leurs lecteurs
parce qu'ils savent combien elle serait
jugée sévèrement par tous les patriotes.
C'est toujours le même souci de duper
les électeurs.
Tous les Députés réactionnaires de
Vendée ont voté contre l'ensemble du
budget c'est-à-dire contre l'allocation
des crédits qui permettent d'assurer
la vie du pays. Ils ont fait cela pour
la première 'fois à la veille de la visite
que M. Poincaré devait rendre . à la
Nation alliée et amie. Ils ont fait cela
à la veille des incidents qui peuvent
entraîner la France dans la plus effro-
yable des guerres.
LA VENTE DES SARDINES
En des années comme celle-ci nos
pêcheurs ont presque constamment
été obligés dé taxer leur-pêche à un
maxinlum en sorte que leur gains
se trouvaient limités.
Il impoi-te grandement de trouver'
des débouchés 'nouveaux pour la
vente du poisson. Il serait infiniment
désirable que notamment il entra dans
l'alimentation des corps de troupe.
M. le Dr Pacaud, député de-la Ven-
dée, a %,it une démarche auprès de
M. le Sous-Secrétaire d'Etat à l'effet
d'appeler sur cette grave question
toute son attention.
Nous sommes heureux de donner.
ci-dessous le texte de la réponse fort
encourageante qui lui a été faite après
examen de la question :
Monsieur le Député et cher Collègue,
Lorsque vous êtes venu au commence-
ment de ce mois m'entretenir de la ques-
tion de la crise sardinière, vous avez bien
voulu appeler notamment mon attention
sur la nécessité de trouver des débouchés
à la sardine, soit clans les corps de troupe,
soit dans les escadres ou les dépôts des
équipages de la flotte.
J'ai l'honneur de vous faire connaître
qu'à la suite de notre entretien, j'ai prié
mon collègue, Sous-Secrétaire d'Etat à
la Guerre, de vouloir bien signaler aux
Commandants des corps d'armée du litto-
ral de l'Océan, les facilités d'approvision-
nement en poisson frais, qu'ils pouraient
trouver pendant la saison actuelle clans
les ports sardiniers. .
Je lui ai indiqué qu'en particulier, le
port des Sables-d'Olonne pourrait expé-
dier, chaque soir, à l'adresse de coopéra-
tives militaires, escadrons ou compagnies
300 colis de sardines fraîches et je lui ai
signalé que l'Administrateur de l'Inscrip-
tion maritime aux Sables-d'Olonne pourrait
fournir aux corps de troupé, tous rensei-
gnements complémentaires qui pourraient
leur être utiles.
J'ai également prié M. le Ministre de la
Marine de vouloir bien transmettre aux
dépôts de Rochefort, Lorient et Brest,
et aux forces navales ou bâtiments isolés
sur le littoral de l'Atlantique des recom-
mandations en vue de l'achat de sardines
fraîches pour les ordinaires.
Je suis heureux de pouvoir vous infor-
mer'que M. le Sous-Secrétaire d'Etat à la
Guerre m'a fait conflaître qu'il s'était em-
pressé d'envoyer aux Généraux, comman-
dant les 4. , 9', 10*, 11', 12", 17', 18° corps
d'armée, une circulaire, les avisant des
facilités d'approvisionnement que je lui
avais indiquées.
M. le Ministre de la Marine, de son
côté, in'a fait savoir qu'il avait donnné des
instructions pour que les ordinaires de la
Marine militaire fissent4eppel, pour leur
approvisionnement, aux syndicats des
pêcheurs sablais.
Je me félicite d'avoir pu aider ainsi,
avec vous, à l'ouverture d'un débouché
important pour l'écoulement des quantités
de sardines susceptibles de rester inven-
dues et je suis heureux d'avoir pu seconder
la sollicitude toute particulière que vous
m'aviez manifestée à l'égard des marins
des Sables.
Veuillez agréer, Monsieur le Député et
cher Collègue, l'assurance de ma haute
considératiqn.
- S ig né : AJAM.
N ° 1580
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur d e l e 'Vendée Républ ica in e , P l a c e de la
Liberté.
---
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait /3, les Annonces périodiques ou COUti111.161,
) Ion ne
Téléphone
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
PENSÉES
1-446
do i t ê tr e adre ss é à H. Val ér e MA THÉ , R éda c t e ur- G éran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Nous pouvons ajouter que depuis
l'envoi des instructions.précitées, par
les Ministres compétents, de nom-
breuses demandes de renseignements
ont été adressées par des colonels à
M. l'Administrateur de l'Inscription
maritime.
Celui-ci s'est, avec le zèle qu'il
manifeste en toutes occasions, pré-
occupé de donner des indications pré-
cises et détaillées.
La difficulté est réelle de fournir
régulièrement de sardines une collec-
tivité alors que la pêche ne produit
pas toujours également. Néanmoins
il n'y a là qu'un obstacle, non un
empêchement. On conçoit qu'il puisse •
y être remédié parce que l'expéditeur
serait d'accord -avec le destinataire,
par exemple, pour le prévenir par
télégramme le soir de l'expédition
prévue, de. la possibilité ou de Pim--
possibilité de lui faire 'parvenir le e
lendemain matin, les quantités com-
mandées.
Il importé de déployer beaucoup
de zèle à l'effet .que réussissent les
premières 'expériences qui pourront
être faites. Les mareyeurs auront,
sans nul doute, grandement souci de
donner satisfaction aux consomma-
teurs, en sorte que l'habitude se crée
d'introduire les sardines dans l'ait-
mentatiolit des troupiers. Puissent
cette année les premiers envois se
faire nombreux en' sorte que la clien-
tèle nouvelle que nous espérons s'at-
tacher aux Sables. Elle est tout-à-tait
intéressante.
Peut-être serait-il possible ultérieu-
rement, si les commandes étaient
nombreuses de demander aux Com-
pagnies de chemins de fer, un abais-
sement de tarif pour de pareilles
expéditions, car les prix de transport
du poisson sont relativement élevés
en France.
Que nos concitoyens se montrent
gens d'initiative et de- progrès!
Les Petits Cheminots Vendéens
Une Question du Docteur Pacaud
Dernièrement, se faisant l'écho des
doléances dont il avait été saisi, M.
Pacaud, député, exposait à M. le
Ministre des Travaux publics que le
personnel des tramways de la Vendée
attendait toujours le statut et le relè-
vement pécuniaire qui leur avaient
été promis. Il demandait à quelle épo-
que ce personnel obtiendrait ces
améliorations, sur lesquelles il croyait
pouvoir compter après les déclarations
faites par le Gouvernementù la tribune
de la Chambre des Députés le 9 mars
1914.
Le Ministre des Travaux publics
vient de répondre à l'honorable Dé-
puté des Sables-d'Olonne dans les
termes suivants :
L'Administration achève l'étude d'un
projet de statut qui va ètre examiné inces-
samment en comité de surveillance des
tramways de la 'Vendée et qui sera soumis
ensuite au Conseil du réseau.
Une échelle de traitement sera annexée
à ce statut.
Quant au relèvement du salaire des bri-
gadiers, poseurs et hommes d'équipe que
l'Administration des chemins de fer de
l'Etat avait envisagé et qui fait actuelle-
ment l'objet d'une présentation au Conseil
de réseau, il sera appliqué rétroactivement
à partir du 1" avril 1914, commue il avait
toujours été prévu. L'étude du statut
avait momentanément suspendu cette
décision.
Les statues ont été brisées, les mondes
écroulés, les éléments transformes; seule,
la pensée humaine résiste à tous les cata-
clysmes et se transmet, grande et puis-
sante, de siècle en siècle.
CARMES SYLVA.

Les Caisses d'Épargne
La « clause de sauvegarde »
En raison des circonstances ac-
tuelles, le Gouvernement a été amené
à recourir à une mesure que doivent
bien connaître les déposants de la
Caisse d'épargne, puisqu'elle est pré-
vue sur tous les livrets. On l'appelle
la « clause de sauvegarde. »
On sait, en effet, que d'après l'ar-
ticle 3 de la loi du 20 juillet 1895 sur
les Caisses d'épargne, un décret ren-
du sur la proposition des Ministres
des Finances et du Travail, le Con-
seil d'Etat a entendu limiter les rem-
boursements à une somme de 50 fr.
par quinzaine et par déposant.
Un décret du Cjru,iseil d'Etat vient
de rendre irmnédiMmeiit exécutoire
cette disposition de la loi.
Comme conséquence de cette me-
sure, les remboursements à vue sont
supprimés. Dorénavant, les rembour-
sements dans la limite de 50 francs,
ne seront effectués que quinze jours
après la demandes conformément, du
reste, à la loi. Les déposants qui,
pour une raison quelconque ne pour-
raient se présenter en personne à la
Caisse d'épargne, peuvent charger
un membre de leur famille ou une
personne'quelconque, porteur d'une
simple lettre, de toucher successive-
'Ment les à-comptes de 50 francs.
La S i tua t ion Moné taire
On a remarqué que depuis quelques
jours, l'or se raréfie en France, les
détenteurs de numéraire d'or le con-
servant par devers eux, refusant le
change de billets de banque.
Cette crise monétaire qui se pré-
sente chaque Saison aux Sables, a
eu cette année une grande répercus-
sion, coïncidant précisément avec les
départs de nos visiteurs qui ont
achevé leur villégiature de juillet.
Nos hôtes qui, naturellement, n'ap-
portent que des billets, avaient grand
peine à en faire le change pour régler
leurs notes d'hôtels ou de locationï,
les caisses publiques ou établisse-
ments de crédits ayant été dévalisés
tre, rapidement de leur « élément
métallique e.
Mais ce n'est là qu'une crise d'un
jour. A l'heure actuelle la Banque de
France livre au public la monnaie
d'or et d'argent qui lui e demandée,
et il en sera ainsi tant que ne se
manifestera pas la manoeuvre crimi-
nelle — autant qu'impossible — d'un.
trust.
Ceux qui estiment devoir ainsi se
prémunir ont sans doute l'idée qu'en
cas de guerre — si guerre il devait y
avoir ! — le billet de banque poiirrait
subir quelque dépréciation, ou bien
que la monnaie ne pourrait s'en faire
qu'avec quelque difficulté.
Mais, sur le premier point, les pré-
cédents sont rassurants ; en 1870, le
billet n'a pas été déprécié et i l e même
fa i t p r ime à un ce r ta in momen t .
Aujourd'hui, la situation de la
Banque de France est incomparable-
ment plus forte qu'elle l'était jadis.
Son encaisse or est même actuelle-
ment au chiffre le plus élevé qu'elle
ait jamais atteint, puisqu'elle a dé-
passé, pour la première fois depuis
un siècle, le total de q u a tre m i l lia rds
de fra n cs .
Quant aux facilités qui seraient
données pour le change, l'on sait que
la Banque dispose, pour les besoins
exceptionnels, d'un approvisionne-
Feuilleton de la Vendée Rép u b licaine 10
LA PETITE
PAR
telartac 11 A. 1E'
HI
— Alors tu peux y compter, ils partiront.
— Qu'ils partent ! Je ne les retiens pas!
Seulement, laisse-moi te dire ceci : Ça ne
leur portera pas bonheur,-Dieu punit les
enfants ingrats !
— Et les pères féroces ! fit brutalement
le cousin Bontroux, il les bénit peut-être?
Et le brave Grégoire se retira en murmu-
rant avec une grosse tristesse :
— Cette pauvre cousine! Elle est tout à
fait dans le malheur.
Et voilà comment, dès le lendemain
même, Raoul Sommières quittait la fabri-
que de Meules, emmenant naturellement
avec lui sa jeune femme.
IV
— Qu'on ne me parle jamais de ce
misérable ! s'était écrié Pierre-Emile, la
dextre étendue, accompagnant ces fulmi-
nantes paroles d'un geste chargé des pires
malédictions. Et à aucun prix, la pauvre
M— Lornay n'aurait osé désobéir à son
maitre.
Une seule fois, elle avait parlé d'Alice,
gour annoncer la naissance d'une petite
ment important de billets de -vingt
francs et de cinq francs.
Ajoutons que si des commerçants
Sablais n'ont pas la monnaie suffi-
sante pour changer les nombreux
billets qui leur sont présentés, ils
peuvent s'adresser à la Recette des
Finances ou à la Société Générale
qui assurent ce change.
Mais il est bien évident que tout
achat qui égale ou dépasse la valeur
d'un billet- de banque peut être soldé
au moyen de ce billet.
La Conservation du Poisson par le froid
La question de l'approvisionnernént
de centres énormes comme celui de
Nancy et de régions à population très
dense comme celle du pays avoisi-
nant cette ville est très grave, ,non
seulement pour le temps de guerre
mais encore pour le temps de paix.
Les autorités municipales de la
grande cité lorraine se préoccupent
de la résoudre afin de pouvoir attirer
sur leur marché à toute époque des
aliments sains et à des prix non
excessifs.
Il serait intéressant pour les consom-
mateurs que des facilités leur soient
accordées de s'approvisionner et aussi
pour les producteurs que des débou-
chéS nouveaux leur soient fournis.
La conservation du poisson par le
froid et le transport dans des condi-
tions favorables du poisson ainsi
conservé permettraient de réaliser
d'importantes améliorations à ce point
de vue. Et il est grandement dési-
rable que les pécheurs et mareyeurs
sablais y puissent trouver des clients
nouveaux à. des grandes distances.
Ces considérations inspirent la lettre
suivante écrite par M. le Maire des
Sables-d'Olonne à son collègue de
Nancy :
24 Juillet 1914.
A Mo ns ie ur le Ma ire de Nan cy .
Monsieur le Maire ét cher Collègue,
Il m'a été affirmé que la Municipalité de
Nancy, préoccupée de l'approvisionne-
ment de la population nancéienne, songe
à envoyer une délégation en Vendée, et
notamment aux Sables, afin de rechercher
un mode pratique d'expédition du poisson
surtout durant l'été.
Si ce bruit est exact, je tiens à ce que
vous sachiez que cette question m'inté-
resse au plus haut point. Je suis membre
de l'Association du froid ; j'ai contribué
à rapprocher en Vendée les hommes qui
préparent une usine frigorifique à La
Roche-sur-Yon, et j'ai la plus grande con-
fiance dans le procédé du froid pour per-
mettre l'alimentation abondante et à bon
marché eldes troupes et de la population
civile, même pendant le temps de paix.
Je serai aux Sables-d'Olonne (dont je
suis le Maire), à partir du 1" août et, pen-
dant tout ce mois d'août, je serai très heu-
reux de me tenir à votre disposition si
vous-même ou vos adjoints ou des mem-
bres de votre Conseil municipal veniez
nous voir. J'ai lieu de croire que votre
visite serait dans l'intérêt de nos deux
villes.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire et
cher Collègue, l'assurance de ma haute
considération. J. CHAILLEY.
Nous croyons savoir que la Muni-
cipalité de Nancy va envoyer inces-
samment aux Sables un délégué.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Souples
Mutations Foncières
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
a l'honneur d'informer les intéressés que
le Contrôleur des Contributions directes
se tiendra à la Mairie (bureau du Cadastre)
fille. M. Sommières faisait même deman-
der à son beau --père s'il voulait bien être
le parrain de l'enfant, et 1\1— Lornay la
marraine. Ce sur quoi Pierre-Emile avait
été repris de toute sa belle fureur, répétant
que ces enfants ingrats ne lui étaient plus
rien I
— Une fille ! Ah ! ah ! ah ! Une fille ! Et
il ricanait mauvaisement, si elle ressemble
à son père, ça sera du joli !
Et M" Lornay n'eut pas le droit (le se
rendre auprès de son enfant, qui réclamait
sa présence, non plus que de franchir, ne
fût-ce qu'un instan'te, l'abîme qui séparait à
jamais les deux maisons.
Des lettres toutes pleines de tendresse
s'échangeaient continuellement entre la
mère et la fille. Elles étaient devenues la
seule-joie de la pauvre maman, ces chères
pages, où le papier gondolé, l'écriture
illisible, témoignaient (le la trace de ses
larmes.
Entre Saint-Orner et Lille, Raoul Som-
mières avait pis la direction d'une filature,
et les affaires prospéraient au mieux,
donnant, grâce à l'intelligence, l'énergie
du jeune ingénieur, (les résultats inespérés.
Les ouvriers justement reconnaissants des
améliorations successives apportées à leur
sort, indéniables et chroniques preuves
d'intérêt sincère, prétendaient même en-
voyer Raoul Solin-Mères à la Chambre, ce
dont celui-ci jusqu'alors n'avait pas voulu
entendre parler.
A Raincourt, c'était le nom de la filature,
tout marchait en progressant, avec une
régularité très douce, et, n'eût été la sé-
paration familiale, Alice Sommières aurait
les 3, 4 et 5 août 1914, de 9 à 11 hen ro, du
inalin à la disposition des personnes qui
ont (les mutations foncières à faire opérer.
Bourse d'enseignement secondaire
Par arrêté de M. le Ministre de l'Ins-
truction publique du 15 juillet 1914, il .a
été accordé au jeune Jean Geoffroy, des
Sables-d'Olonne, une bourse d'internat
de 252 francs au Lycée de La Roche-sur-
Yon
Gardes maritimes
M. Compère, ex-maître mécanicien, a
été nommé garde maritime stagiaire aux
Sables-d'Olonne.
M. Gachet, garde maritime de 2° classe
aux Sables-d'Olonne, est nommé à Fouras,
quartier de Rochefort.
Eaux et Forêts
Des ventes de coupes de bois dans les
forêts de l'Etat, des communes et des éta-
blissements publics auront lieu, pour
l'exercice 1914, aux Sables-d'Olonne, le
30 septembre ; à Fontenay-le-Comte, le
1" octobre.
Classe 1914
L'affectation du contingent de la classe
de 1914 sera faite, cette année, dans l'or-
dre alphabétique rigoureux en commen-
çant par la lettre D.
Il ne sera dérogé à cette règle formelle
et dans certaines limites, qu'en faveur des
jeunes gens placés dans les situations
spéciales suivantes : hommes mariés ou
veufs avec enfant, jeunes gens ayant un
frère en service ou mort sous les drapeaux,
soutiens de famille, brevetés d'aptitude
militaire, hommes à l'étranger et spécia-
listes toutparticulièrementutiles aul'arinée.
Lé Ministre de la Guerre vient de rap-
peler p ers o n n e l leme n t ces prescriptions
réglementaires aux autorités militaires, et
il ajoute qu'elles doivent être strictement
appliquées q u e l le q ue s o i t l 'o r ig ine des
recommanda t io ns fo rm u lées en fave ur des
in téressés .
Paiement d e s Retraites Ouvrières
Le paiement des retraites ouvrières et
paysannes aura lieu le dimanche 2 août,
savoir : à Olonne, de 8 h. à 10 h. 1/2 ; au
Château d'Olonne, de 211. à 3 h. du soir.
La Distribution des Prix
La distribution des prix aux écoles
communales de garçons et filles a eu lieu
ce matin vendredi, sous la présidence de
M. Villey, sous -préfet (les Sables , au
Grand Casino, gracieusement mis à la
disposition de la Municipalité par M.
Audubon.
Toutes les notabilités de la ville assis-
taient à cette fête laïque dont l'éclat était
rehaussé par le concours qu'apportait
l'excellent orchestre du Grand Casino.
M. Villey, le distingué sous-préfet (les
Sables, a prononcé un discours empreint
du plus pur patriotisme.
M. Perrin, directeur de l'école commu-
nale, a, dans une charmante allocution,
remercié tous les assistants et particuliè-
rement M. Cffaelley, maire des Sables, si
dévoué à l'enseignement laïque.
Sous la direction de M. Pinault, profes-
seur de musique, garçons et fillettes se
sont fait entendre dans des choeurs cha-
leureusement applaudis.
La fête a pris fin vers midi.
Pour nos Soldats
Le Comité de l ' Un io n des Femm es de
Fra nce des Sables-d'Olonne, comprenant
la gravité des événements qui se prépa-
rent et les devoirs qu'ils nous imposent,
organise, pour le dimanche 2 août, une
première vente de petites fleurs et de
petits insignes au profit des ambulances
militaires et des dispensaires.
Il fait appel au sentiment humanitaire
qui doit unir tous les cours et toutes les
bonnes volontés dans un même élan de
dévouement et de générosité.
De charmantes vendeuses parcourront
le Remblai et la Plage, en offrant à nos
hôtes et à nos compatriotes l'insigne de la
Croix-Rouge, qui eut tant de succès au
cours de la saison dernière.
Et les personnes ainsi sollicitées, s'em-
presseront de verser leur obole dans l'es-
carcelle que leur tendront si gentiment de
mignonnes mains.
La seconde vente aura lieu le jeudi
13 août.
été en droit de se trouver parfaitement
heureuse. Emilie — la jeune mère avait
obtenu de son mari ce prénom, en souve-
nir de-son irréconciliable père — Emilie
grandissait à- la fois mignonne et superbe,
adorable, adorée et gâtée par le cousin
Bontroux, qui raffolait de la petite, et à
cause d'elle sans doute multipliait à l'infini
ses visites à Raincourt, où il était toujours
le bienvenu.
Malgré tout, M— Sommières gardait
toujours au fond de son coeur une affection
entière et fervente pour ce père qui voulait,
lui, oublier jusqu'au nom de sa fille, puis-
qu'il était interdit (le le prononcer devant
lui. Et cette douloureuse tendressse se
traduisait inconsciemment par des infini-
ment petits, révélant à chaque pas de sa
vie ses regrets et sa tristesse.
C'est ainsi qu'un jour, après la douce
joie d'une drôlerie débitée par l'enfant,
l'une de ces éclosions (l'intelligence qui
font le bonlienr de jeunes mères, Lili avait
vu changer son nom.
L'un des ouvriers de la fabrique lui
avait appOrté un friquet, privé, gentil,
gamin, polisson, qui prenait plaisir à être
caressé par la fillette.
Et it s'était agi tout aussitôt (le baptiser
le moineau.
— Si c'est un monsieur, avait dit grave-
ment Lili, il faut le nommer Pierrot ;
et si c'est une dame, Pierrette.
A quoi la mère de répondre en prenant
l'enfant sur ses genoux et la couvrant de
caresses :
— Ah ! quelle drôle de Pierrette tu fais,
toi, chérie !
LA \ EN DEE REPU RU
Femmes Patriotes
Nous apprenons que le Comité Sablais
(le l ' Un io n des Fe m m es de Fra nce vient de
recevoir d'un grand nombre de jeunes
filles et dames de notre ville l'engagement
de collaborer, au titre d'infirmières, dans
les ambulances, pour le cas où la guerre
viendrait à être déclarée. -
Nous adressons à ces vaillantes patrio-
tes nos plus sincères félicitations.
Petite Manifestation
Une petite manifestation a eu lieu mardi
soir au Grand Café de la P lag e .
Après l'exécution du 9' morceau de mu-
sique et au moment où l'orchestre atta-
quait une Marche Viennoise. de Zerco,
dès les premières mesures un groupe de
jeunes gens lancèrent des coups de sifflet
et presque toute la salle suivit leur exem-
ple, réclamant L a Marse i l la ise .
Passerelle au Marché-Couvert
Le mardi 18 août, à 14 heures, il sera
procédé, à l'Hôtel-de-Ville des Sables-d'O-
lonne, à l'adjudication publique au rabais,
sur soumissions cachetées, (les travaux de
construction d'une passerelle, reliant les
galeries du premier étage, au Marché-
Couvert.
Le montant'
ontant du devis estimatif s'élève à
la somme (le 18.000 francs ; le cautionne-
ment est fixé à la somme de 900 francs et
sera versé avant l'adjudication à la Recette
des finances.
Cours de Vacances
Un cours de vacances aura lieu à l'é-
cole publique de garçons du 17 août au
17 septembre, de 9 heures à 11 heures du
matin, sauf le jeudi.
La rétribution est fixée, comme les an-
nées précédentes, à 5 francs par élève et
à 8 francs pour deux frères.
Nos Compatriotes
Nous avons appris avec plaisir le succès
remporté par notre jeune compatriote, M.
Pierre Moyeux, dans les épreuves des
baccalauréats lettres-sciences et lettres-
philosophie.
Au nouveau bachelier, fils de notre
sympathique confrère, directeur de la
P lage, nos plus sincères félicitations.
Avis d'Appel téléphonique
A partir du 1" août 1914, l'expéditeur
(l'un avis d'appel pourra indifféremment,
soit prier son correspondant — Comme
actuellement — d'attendre son appel à un
poste convenu, soit l'inviter à demander
lui-même la communication avec le poste
qui lui sera indiqué.
Dans ce dernier cas, l'expéditeur aura
la faculté d'acquitter d'avance la taxe de
cette communication (2 unités au maxi-
mum).
La Fête des Fleurs
La Fête (les Fleurs -- qui devait être
donnée le dimanche 9 août et qui est
rem is e à u ne da te u l tér ie ure — s'annonce
comme devant dépasser toutes ses devan-
cières. De tous côtés, le Comité reçoit des
adhésions nombreuses, mais le clou de la
fête — tout d'actualité — sera vraisembla-
blement le char portant majestueusement
la reine des sardinières.
L'élection de cette dernière a eu lieu
dimanche matin, à l'Hôtel-de-Ville.
A l'heure convenue, les déléguées des
différentes usines de conserves des Sables
et de La Chaume, se trouvaient réunies
dans la grande salle de la Mairie. C'étaient,
pour l'usine Basset, 11,In° Eugénie Miction ;
usine Philippe et Canaud, M"' Ga-
borain ; usine Courtin, Mn" Louise Vincent;
usine Penanros, M"' Eugénie Héraud ;
usine Saupiquet, Mt"° Marthe Berthomé ;
usine Tiret, M"° Maria Tonnerre ; usine
Genet, M"° Denise Morisseau ; usine Ra-
me], 3/111. Marceline Fradet ; usine Emma-
gnou, M"° Eva Poulet ; usine Roulland,
M". Eulalie Gautreau ; usine Pellier, Mu°
Eugénie Barré ; Etablissements Lorientais,
Mu. Fernanda Gabarit ; usine Jacq,
Berthe poussier.
En tout, treize charmantes jeunes filles
au lieu de quatorze, qui est le nombre des
établissements à conserves existant aux
Sables. Donc un seul boudait à la réunion.
M. Girault, le dévoué président du
Comité, remercia aimablement les délé-
guéesprésentos, puis invita les intéressées
à procéder à l'élection de la reine et de
ses demoiselles d'honneur.
Et à la place de Lili, à dater de cé jour,
Pierrette était fréquemment venue sur les
lèvres d'Alice. Emilie, c'était le souvenir
d'Emile ; Pierrette rappelait Pierre, bien
plus, le souvenir, la hantise de l'injuste
toujours aimé, toujours chéri quand même.
Pour Raoul, il avait permis Emilie, et bon,
comme tous les forts, il tolérait Pierrette,
car bientôt chacun dans la maison s'hahi.-*
tuait au' surnom, au sobriquet de la
mignonne, non seulement Raoul et Alice,
mais le cousin Bontroux lui-même, et
jusqu'à Françoise, la nourrice, qui était
restée auprès de la « petite » et la veillait,
la soignait, avec des précautions anxieuses
de maman poule.
Cinq ans s'étaient écoulés depuis le
départ de Raoul Sommières de Meules et
son installation définitive à Raincourt. Et
si, dans la filature, tout avait prospéré, à
Meules il n'en était pas de même.
La concurrence avait eu raison (le l'en-
croûtée l'outille de Pierre-Emile, et les
rendements (le la fabrique avaient forte-
ment baissé. Il vendait encore ses produits,
il réalisait toujours des bénéfices, mais
ceux-ci allaient s'amoindrissant, d'exercice
en exercice, de campagne en campagne,
et un esprit moins obstiné que celui (lu
directeur aurait bien été forcé de reconnaî-
tre qu'en continuant de suivre les vieux
sentiers battus on arriverait fatalement à
être condamné à mettre la clef sous la
porte.
Peu importait à Pierre-Emile. Il ne
voyait rien ou du moins ne voulait rien
savoir. « Ça irait toujours bien autant que
lui. Après nous la fin du mouds », ainsi
Le dépouillement d t, scrutin donna les
résultats suivants : Re in e , Louise
Vincent (usine Courtin 1 ' de m o ise l le
d ' ho n ne ur, M"° Marthe Berthomé (usine
Saupiquet); 2° dem o ise l le d 'ho n n eur , M"°
Denise Morisseau (usine Canot).
M. Girault félicita chaleureusement les
nouvelles élues, et les applaudissements
unanimes de la salle prouvèrent combien
était judicieux le choix des charmantes
déléguées.
De leur côté, les mareyeuses de la
Poissonnerie réunies lundi, ont choisi
comme Re in e , IP' Henriette Boizeau ;
demoise l les d'ho nne ur : Mn" Constance
Thomas et Gisèle Barbereau.
Les deux chars portant les reines du
jour ne seront pas les moins appréciés
du cortège fleuri.
La Sécurité des Propriétés
Le Président du To uring -Cl ub a été
reçu dernièrement par M. le Garde des
Sceaux, Ministre da la Justice qu'il a
entretenu des,Ia question de l'insécurite
pour les propriétés résultant du dévelop-
pement du goût des voyages.
En raison des déplacements de plus en
plus fréquents, la gendarmerie ne suffit
plus à protéger les propriétés, maison de
ville et de campagne, villas, etc., momen-
tanément abandonnées • d'autre part,
nombre de parquets semblent se désinté-
resser des affaires dans lesquelles il n'y a
pas attentat contre les personnes.
L'impunité accroissant l'audace des
malfaiteurs, les vols et cambriolages
deviennent de plus en plus nombreux.
Une telle situation, qui s'aggrave chaque
année, ne saurait se prolonger plus long-
temps et le Président du Touring-Club a
demandé que des mesures énergiques
soient prises pour y mettre fin.
Cette démarche a rencontré le meilleur
accueil près de M. le Garde des Sceaux ;
des instructions vont être adressées aux
procureurs généraux à l'effet d'assurer
tout à la fois une surveillance et une
répression plus efficace.
Un Généreux Donateur
A l'Assemblée Générale du Comité des
Fêtes qui s'est tenue mercredi soir, à
l'Hôtel-de-Ville, le distingué président M.
Giraud a fait une communication des plus
intéressantes.
M. Cassigneul, propriétaire aux Sables,
vient de faire don au Comité d'une somme
de 2.000 francs, dont moitié devra être
affectée en prix à la Fête des Fleurs et
moitié à la dotation de nombreux prix à un
concours de costumes sablais.
Aux remerciements unanimes exprimés
par l'Assemblée, qu'il nous soit permis
d'adresser nos 'meilleurs compliments à
notre généreux compatriote.
Puisse ce beau geste avoir (les imita-
teurs !...
Nos Régates
Les régates pour professionnels qui ont
eu lieu dimanche, sur notre rade, ont été
courues par fort vent d'ouest qui n'a
cessé de souffler en tempête tout l'après-
midi. L'état (le la mer a même obligé un
certain nombre de bateaux d'y participer.
Voici les résultats de cette journée.
I re Co urse . — A la Voile (Guidon jaune)
COURSE NATIONALE
Pour bateaux pontés de toute provenance, fai-
sant ordinairement le pilotage ou la pèche du
poisson frais au large, dans les mêmes condi-
tions que les chaloupes ou dundees du port des
Sables-d'Olonne.
1" prix, 200 fr. et mi e pa ire jum el le ; 2.
prix, 125 fr. et un e m éda i lle d 'a rgen t ;
3. prix, 75 fr.; 4° prix, 50 fr.
3 partants. -- 1. A rgos , patron Guichetenu ;
2. Pè re -Pa t i en t , patron Éléraud. Dan u b e a
abandormé la course, ayant cassé son »ut-
dehors.
2° Co urse . — A la Voile (Guidon vert)
Pour embarcations non pontées, des ports de
la Vendée, faisant habituellement la pêche et
mesurant 7-50 et au-dessus de tête en tête, de
dehors en dehors.
1" prix, 140 fr. et un e long ue- v ue ; 2' prix,
90 fr. ; 3° prix, 70 fr. ; 4° prix, 50 fr.
5 partants. — 1. Car bo narisme , patron
Blanchard ; 2. Mar ia , patron Alexis Tesson ;
3. E t o i le - da-Me r , patron Alexis Flrunet ; e
c lze , patron Legrèle ; Fl eur-de-Ma i a abandonné.
La troisième course, réservée aux petits
bateaux, n'a pu avoir lieu en raison de la
mer houleuse et la violence du vent.
Concours d'Aéroplages
Sous les auspices du Comité (les Fêtes,
les Nouvelles Galeries organisent un con-
cours d'aéroplages-jouets qui aura lieu sur
qu'a dit le petit roi. Il était devenu plus
sombre encore, plus ours que jamais, ainsi
que se plaisait à le répéter le cousin Bon-
troux avec une rancune toujours vivace ;
c'était un véritable tombeau que les Meules
où M" Lornay traînait de tristes et longs
jours marqués d'une raie sombre, illuminés
seulement par les lettres de sa fille, où il
était longuement traitéé• des gentillesses et
des espiègleries de M"' Pierrette.
1VP"' Lornay était convaincue que cette
désolante existence devait perpétuellement
s'éterniser, lorsqu'effarée, défaillante, elle
se précipita un matin dans le cabinet de
son mari, un papier à la main. Sa pâleur,
son agitation, les larmes qui brillaient
encore aux bords de ses paupières rougies,
tout révélait en elle (le palpitantes angois-
ses. Il fallait, d'ailleurs, qu'il se passât un
évènement des plus graves pour que la
résignée compagne de Pierre-Emile eût
le courage d'enfreindre les inflexibles lois
qui régentaient la maison, en se permet-
tant d'entrer ainsi dans l'antre du tyran et
de venir le troubler en ses importantes
occupations, qui généralement, à cette
heure, consistaient dans la lecture appro-
fondie d'un journal quelconque.
Lornay, acculée par la nécessité,
avait pris pour cette fois une résolution
virile : il n'est pire violents que les peu-
reux révoltés ; aussi, sans autre préambule
que : « Voici la lettre que je viens de rece-
voir », d'une voix tremblante où montait
un sanglot contenu, elle commença sa
lecture, que Pierre-Emile, tant il était
stupéfié, ne chercha pas une seule fois à
interrompre.
la Plage jeudi prochain, 6 août, à 10 heures
du matin.
Ce concours, dû à l'heureuse initiative
de M. Barreau, comprendra cinq courses
et sera doté de nombreux prix d'une réelle
valeur ; il obtiendra certainement ici le
succès qu'il a obtenu sur lés autres Pla-
ges du littoral.
Les engagements sont reçus le mer-
credi 5 août, à la Mairie (bureau du Co-
mité (les Fêtes), de 8 heures à 10 heures
et de 14 à 17 heures ; aux Nouvelles Gale-
ries (lu lundi 3 au mercredi 5 août inclus.
Championnat de Natation
Dans le Championnat de Natation de
l'Ouest qui s'est disputé dimanche en
Lo ire , à Nantes, le Sporting-Club Sablais
était représenté par M. Lauriau.
Le succès de notre jeune compatriote a
été grand : clans la'course de 500 mètres,
il s'est classé premier et second clans celle
(le 103 mètres.
Toutes nos félicitations à M. Lauriy.
Véloce-Club Sablais
Le Véloce-Club Sablais, réuni jeudi
soir, a décidé une sortie-promenade pour
le dimanche 2 août. Elle aura pour but La
Mothe-Achard. Le rassemblement aura
lieu à 7 h. 1/2. Sur le parcours une course
de vitesse sera organisée.
Le Véloce-Club a également décidé de
participer à la Fète des Fleurs et voté un
important crédit en vue du char qu'il cons-
truira. De plus, il a prévu des allocations
de 5 francs pour les Membres qui partici-
peront au cortège avec une bicyclette
fleurie.
Il se réunira prochainement pour l'or-
ganisation (lu championnat qui ra couru
le 23 août et les courses de ecyclettes
qui auront lieu sur la Plage le 13 sep-
tembre.
Un Marin noyé
Lundi, dans l'après-midi, un canot se
livrant à la pèche aux maquereaux, à f2
milles au large, a chaviré sous voiles dans
un grain.
Il était monté par le marin Jean-Marie
Le Bris, 40 ans, originaire de Treguen et
habitant en notre ville, impasse Napoléon.
Plusieurs bateaux accourus sur le lieu
du naufrage n'ont pu retrouver le corps de
l'infortuné Le Bris. Celui-ci était marié et
père de deux enfants.
À10
Outrage à A gent
et Tapage injurieux
Le nommé Fort (Joseph), 46 ans, marin-
pêcheur à La Chaume, a, le 27 juillet, sur
les 7 heures (lu soir, injurié grossièrement
l'agent Pidoux et fait rebellion.
Enfants abandonnés
Le sieur Youinou, marin-pêcheur à La
Chaume, a quitté son domicile pour se
rendre à Pornic, abandonnant ses trois
enfants âgés respectivement de 4, 11 et 13
ans.
L'enfant de 11 ans a été transporté à
l'Hôpital des Sables. Une brave femme,
M— Bidon, demeurant à La Chaume, rue
du Centre, a recueilli les deux autres.
Trains de Plaisir
A la liste des trahis de plaisir à prix
très réduits pour Les Sables, au départ
de Nantes, Bressuire, Cholet, La Roche-
sur-Yon, dont le servi,-e a commencé di-
manche dernier, l'Ad tuini.stration vient
d'ajouter ceux au départ de Niort, Fonte-
nay et gares intermédiaires.
La mise e n marche de tous ces trains
aura lieu les dimanches 2,9,23,30 août et
13 septembre.
Fête de l'Assomption
A l'occasion de la Fête de l'Assomption
la durée de validité des billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera.pro-
longée comme il est indiqué ci-après :
-I° Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), de la ligne de Ligué-Rivière
à Richelieu, de la ligne du Pellet à Vali& ,
des lignes de chemins de fer départemen-
taux (réseaux d'Indre-et-Loire, des Clia-Ir
rentes et des Deux-Sèvres), dé la ligne de
Mamers à St-Calais, des lignes de l'Anjou,
des Tramways de la Vendée, des Chemins
de fer économiques des CharenteC e t d e
la ligne du Blayais.
Les coupons de retour (les billets déli-
vres à partir du jeudi 6 août et dont la
« Ma chère maman,
» Je t'écris sous le poids d'une émotion
profonde, et dans le malheur qui nous
frappe d'une façon si inattendue et si ter-
rible. C'est à toi et à mon père que je
m'adresse. Tu as dû lire dans les journaux
qu'une épidémie de fièvre typhoïde était
venue s'abattre sur notre région, où elle
a causé d'affreux ravages. Raincourt a été
atteint un des premiers, et parmi nos
ouvriers, il y a de nombreuses victimes.
Raoul a été admirable, selniodiguant jour
et nuit, portant des secours, des consola-
tions. Oui, mais il est frappé à son tour,
frappé avec la plus extrême violence. Le
médecin ne nous a pas caché que, vu la
gravité excessive de la maladie, il était
impossible, matériellement impossible (le
conserver notre enfant auprès de nous. Ce
serait de nous-mômes aller au-devant
d'une catastrophe. En ces circonstances si
critiques, si douloureuses, je ne puis croire
que mon père refuse de donner l'hospitalité
à sa petite fille. Je prends donc sur moi de
faire partir la « petite » avec Françoise par
le premier train. Tu peux avoir pleine et
entière confiance dans Françoise, c'est
une fille absolument sûre. Moi, je reste ici,
tu dois le comprendre. Ma place est au
chevet de mon mari, que je vais de toutes
mes forces disputer à la mort. Ma lettre
t'arrivera par le facteur à dix heures. Que
la voiture parte aussitôt pour arriver à la
station pour l'express. Que Dieu ait pitié
de nous !
» Mon père et toi, je vous embrasse.
« ALICE O .
La s u i te au procha in num ér o ,

validité normale expirerait avant le 24
aoùt, seront exceptionnellement valables
jusqu'au dernier train du lundi 24 août.
2' Billets à destination du réseau de
l'Etat (lignes de Normandie et de Breta-
gne), du réseau d'Orléans et du réseau du
Midi.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du mardi 11 août et dont la
validité normale expirerait avant le 21
août, seront exceptionnellement valables
jusqu'au dernier train du vendredi 21 août.
Oasis de Sauveterre
Au moment où les Baigneurs arrivent
en foule sur notre belle Plage, qu'y a-t-il
de meilleur avant ou après le bain qu'une
excursion à l ' Oas is de Sau v e t e rre ?
Dans ce coin délicieux de la Forêt
d'Olonne tout semble réuni pour le plaisir
des granis et des petits : grands ombrages,
jeux de boules, quilles, tonneaux, balan-
çoires, trapèze, etc.
Joignez à cela une salle de danse et des
consommations de premier choix, une
cuisine de famille.
Que faut-il de plus pour passer une
excellente journée ?
On s'y rend en auto, voiture à hie ou par
le bateau à moteur M ire i l le .
Ne quittez pas Les Sables sans visiter
l ' Oa s is de Sa u ve te rr e .
Excursions en Mer
Des excursions aux fies d'Yeu, de Ré,
Saint-Gilles, sont faites par l 'Indiana, joli
bateau à moteurs de 25 tonneaux.
Samedi 1” août. — Ile-d'Yeu, départ
6 h. matin ; retour, 7 h. soir.
Dimanche 2. — Ile-de-Ré, départ
6 h. 15 matin ; retour 5 h. 45 soir.
Mardi 4. — La Rochelle-La Pallice,
départ 6 h. matin ; retour 7 h. 30 soir.
Jeudi 6. —
départ, 3 h. 45 matin ; retour, 8 h. 15 soir.
Un service de promenades en mer est
assuré tous les jours par une vedette à
moteur qui part toutes les heures cale de
la Poissonnerie ; les excursions à la forêt
d'Olonne et sur les parcs à huîtres ont lieu
tous les jours et à toutes les heures, du
lundi 3 au lundi 10 août compris et du
mardi 18 au mardi 25 compris, départ de-
vant les chalets de dégustations d'huîtres.
Service d'Auto-Luxe
Un service des Auto-Luxe avec voitu-
res du dernier confort et des conducteurs
prudents et sérieux fait tous les jours des
excursions des Sables-d'Olonne, Saint-
Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts,
Frornentine et Pornic.
L'itinéraire comprend la traversée de
la ravissante forêt d'Olonne et du port de
Saint - Gilles; des arrêts facultatifs ont lieu
à Olonne, Saint-Martin-de-Brem, Breti-
gnolles, Saint-Hilaire-de-Riez, Beauvoir,
Bouin, La Bernerie, etc.
Objets trouvés
H a été trouvé :
Par M. Chagneau, cordonnier, au Mar-
ché, une bicyclette.
Par Mn' Rabail, place du Commerce,
un parapluie et des jouets d'enfants.
Par Mu` Herment, rue Napoléon, 22,
une épingle à cheveux ornée de perles.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour infractions à l'arrêté municipal du
25 niai 1914 et à l'arrêté préfectoral du 28
décembre 1906 sur la police des cafés-
concerts contre M. Paul Lecarpentier,
directeur de café-concert.
Pour ivresse contre Cella (Henri), 19
ans, marin-pêcheur, à bord du Cro ns tad t ,
Fort (Jacques), également marin et contre
Buchoux (Jacques-Mathurin), 49 ans, ma-
rin, rue Haute, à La Chaume.
Incidents à la Gare
Une dizaine de marins des Sables et de
La Chaume, rappelés sous les drapeaux
en raison de la situation internationale, se
rendaient ce matin, vendredi, prendre le
train de 9 h. 37 à destination de Roche-
fort.
L'un
*
d'eux, Bibard (Raymond), de La
Chaume, se trouvait dans un tel état
d'ivresse qu'on le conduisit au violon
municipal.
Au bureau de police Bibard refusa de
se laisser fouiller et frappa violemment le
sous-brigadier Favreau à la tête. Il fallut
le ligotter pour l'amener au violon.
A la gare un autre incident se produisit :
le nominé Baud (Honoré), marin, demeu-
rant à La Chaume, furieux d'apprendre
que son camarade Bibard ne prendrait
pas le même train, s'en prit aux deux
gendarmes de marine qui escortaient le
petit détachement.
Doué d'une force herculéenne Baud se
précipita la tête en avant sur les gendar-
mes Pénigaud et Bisbeau, mettant, en
quelques minutes, leurs tuniques en lam-
beaux. On..dut réquisitionner une char-
rette à bras et ligoter le forcené pour
l'amener au poste.
C'est sous l'empire de l'ivresse — sans
aucun doute — qu'ils se sont livrés tous
deux aux actes regrettables dont nous
venons de parler.
Les Bals du Grand Casino
Depuis que le Grand Casino a ouvert ses
portes, les bals se succèdent, presque sans
interruption, réunissant, dans ce magnifique
établissementd 'élite de notreColonie étrangère.
Tons les jeudis, sous la direction du très
distingué professeur de danse et de gymnasti-
que, M. Tété, les bals d'enfants obtiennent le
plus vif succès. Cent fillettes et garçonnets se
pressent dans la vaste salle de bal aménagée
avec tant de goût par les aimables directeurs
du Grand Casino.
Les danses, aux accents de l'orchestre de
choix que dirige, de façon impeccable, un
chef émérite, M. Tavernier, se poursuivent
t ro i s heures durant en présence des papas et
des mamans ravis et émerveillés. A l'issue de
la soirée des jouets sont offerts aux enfants et
la joie est grande parmi tout ce petit monde
enchanté d'emporter de la fête le plus agréable
souvenir.
Le vendredi a lieu le bal à grand orchestre
qui réunit, non seulement nos hôtes mais aussi
beaucoup de familles sablaises. Parmi les
danses nouvelles qu'il: nous a Hé donné
d'applaudir citons La .M axixe Brés i lienn e , le
Ta o - Tao , cette gracieuse danse chinoise, le
Tan g o , le double et triple Bo s t on , le R oy a l
Bo s to n , mélange de pas de tango et de Boston,
la Fur lan a , si mouvementée et si entraînante,
le O n e S t ep Tm S t ep , Trè s Mo ra arde , Bo s t a n g ,
etc...
Chaque vendredi un artiste de grand talent,
M. Cornerais, se fait entendre, à Pentr'acte,
dans un répertoire ch&si et des plus intéres-
sants. La semaine derϏre, M. Cormerais
chanté La va lse des Sal t im ba nq u es et Te r o cs
a im e , accompagné par I, pianiste merveilleux
qu'est M . Margalet. Cornerais a la voix
juste, bien timbrée : c'eîd un véritable régal
que de l'entendre ; aussi recueille-t-il à chaque
audition, d'enthousiastes applaudissements.
es bals du Grand Casino offrent donc cette
année, grâce à la louable initiative de M. Amis-
bon.Chapantau qui a su les rendre aussi nom-
breux qu'intéressants un attrait particulier.
Nul doute qu'ils n'obtiennent, jusqu'à la fin
de la Saison estivale, le gros succès qu'ils
méritent.
Accidents du Travail
M. Georges Poirou, 19 ans, de Champ-
clou d'Olonne, manoeuvre à l'usine Jacq,'
de La Chaume, s'est piqué à l'annulaire
droit avec un morceau de fer blanc, ce qui
a déterminé un panaris.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pales.
M" Rosa Doussier, 32 ans, de La Gir-
vière d'Olonne, sardinière à l'usine Jacq,
à La Chaume, s'est piqué un droit en
manipulant des grils à sardines, ce qui a
déterminé un abcès.
12 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pales.
M"' Madeleine Bonnin, 18 ans, chemin
de Ceinture, sertisseuse à l'usine Peltier,
a eu le majeur droit pris dans une ma-
chine sertisseuse, en voulant placer un
couvercle de boîte, la première phalange
a été coupée profondément.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Palas.
Anna Le Coz, 26 ans, sardinière à
l'usine Béziers, de La Chaume, est tombée
en portant des grils de-sardines et s'est
contusionnée.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Manne.
M. Henri Landais, 17 ans, garçon bou-
cher chez M. Guillet, avenue de la Gare,
étant à dépouiller un veau à l'abattoir,
s'est coupé l'extrémité du pouce gauche et
le dessus de l'index gauche.
10 jours, d'après M. le D' Canteteau.
Le jeune Etienne Le Poitevin, 15 ans,
manoeuvre à l'usine Lechat, Philippe et
Benoist, transportant une pile de grils a
buté contre un banc et est tombé, se con-
tusionnant au bas-ventre.
3 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Gaucher:
M"' Françoise Laver, 21 ans, sardinière
à l'usine Ramell, s'est piquée à un gril à
sardines, ce qui a déterminé un abcès à
l'annulaire'droit.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Pelas.
M. Xavier Rayon, 51 ans, manoeuvre à
l'usine Blanzy-Ouest, étant à charger un
wagon de briquettes, l'une d'elles lui est
tombée sur le pouce gauche le contusion-
nant sérieusement.
21 jours, d'après M. le D' Gaucher.
Polir tous vos imprimés
adressez-vous à
l'Imprimerie de u Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
Olonne
Une soirée de Fêtes. — Dimanche
dernier a eu lieu la retraite aux flam-
beaux que nous avions annoncé dans un
précédent numéro. Une foule immense et
telle que jamais, de mémoire d'Olonnais,
on en avait vu de si enthousiaste, a suivi
la retraite. De tous les villages de notre
commune et même de L'Aubraie les habi-
tants étaient accourus, malgré le temps
incertain et plutôt froid.
A 8 h. 1/2 les 12 tambours et clairons
de l 'Amic a le larg ue O lo n nais e , coiffés du
chapeau lumineux, donnent le signal du
rassemblement et aussitôt la place de la
Bascule se remplit en quelques Minutes.
A 9 heures précises, précédée de plu-
sieurs centaines de personnes, jeunes
gens, jeunes filles, femmes et enfants, la
retraite se met en marche. En arrivant
aux Quatre-Chemins la foule est si com-
pacte que le garde champêtre se voit
obligé d'intervenir pour livrer passage au
cortège. Les magnifiques tulipes lumi-
neuses, dont les porteurs encadrent les
tambours et clairons, font l'admiration du
public : les femmes et jeunes filles portent
des falots multicolores et c'est au chant ée
la Mars e i l l a ise que la retraite parcourt
les principales rues du bourg. L'enthou-
siasme est indescriptible : à chaque ins-
tant nos jeunes musiciens sont l'objet
d'ovations passionnées.
A 10 heures a lieu, sur la place de
l'Hôtel-de-Ville, le tirage du feu d'artifice.
Les trottoirs, la rue des Sables, la cour
de la Maison commune sont noirs de
monde. Bien que les pièces d'artifice' aient
été, le dimanche précédent, complètement
inondées par la pluie, elles partent avec
un éclat incomparable. Soudain une mi-
nute d'arrêt : les tambours et clairons son-
nent et battent aux champs et, tout-à-coup,
s'élèvent dans les airs, avec un fracas de
tonnerre, les 100 fusées formant le bouc-
quet. La foule applaudit chaleureusement
et les cris .de : Vive la République ! Vive
Olonne ! retentissent pendant plusieurs
minutes.
Puis toute la jeunesse se porte vers la
salle de bal où la danse dure jusqu'à une
heure du matin.
Ces fêtes magnifiques, dont Lens ceux
qui ont été les témoins garderont le meil-
leur souvenir, n'ont donné lieu à aucun
incident ni accident.
Nous ne terminerons pas ce compte-
rendu sans adresser une fois de plus nos
félicitations les plus chaleureuses à notre
jeune société de tambours et clairons,
dont le concours nous est si précieux pour
le succès de nos fêtes locales.
On sait combien, avant la création de
l 'Am ic a le O lo n n a is e , étaient grandes les
difficultés que nous éprouvions pour obte-
nir des tambours et clairons qu'il fallait
aller chercher aux Sables et payer très
cher. Aujourd'hui, gràce à notre jeune
société, nous avons tout ce qu'il faut sous
la main pour organiser, tant dans nos vil-
lages qu'aubourg,ces retraites magnifiques
si appréciées de nos concitoyens.
Encore une fois merci à ces jeunes gens
et merci à ceux qui depuis plusieurs mois.,
consacrent leurs loisirs à les instruire.
— Noce interrompue. — Mardi der-
nier avait lieu le repas de noces de deux
de nos excellents compatriotes, M. Guillo-
ton (Gustave), gendarme à cheval à la
brigade d'Ernée (Mayenne), et :AU' Bernard
(Irma), sans profession, demeurant à la
Maison-Neuve, dont le mariage, avait été
célébré le matin même. Au moment où le
plus grand entrain régnait parmi les con-
vives, au milieu du repas, une mauvaise
nouvelle est venue jeter la consternation
parnui les invités. Le marié, recevait d'un
gendarme des Sables l'ordre de rejoindre
immédiatement sa brigade. On devine la
consternation de tous et principalement de
la jeune mariée. Les larmes remplacèrent,
les rires et les chants qui, un instant avant,
emplissaient la coquette salle du banquet.
• M. le Maire, qui assistait à la noce,
consola les jeunes époux et leurs parents
en leur expliquant que les mesures prises
en ce moment par le Gouvernement sont
simplement des mesures de préservation
et de précaution et que cela ne signifiait
pas que la guerre allait être déclarée.
Le marié avait gardé tout son sang-froid,
il pria ses invités qui, déjà, avaient quitté
la table de se rasseoir et de continuer le
repas. Mais on devine sans peine que
personne n'eut ensuite l'idée de chanter
et de rire:
M. Gustave Guilloton dut partir le soir
même par le train de 9 heures : peu de
temps après l'un de ses frères venu en
permission pour le mariage, recevait à
son tour l'ordre de joindre sans délai son
corps.
— Etat-Civil (du 23 au 30 juillet). —
Prome ss es de Mar iag e . — Louis-François
Guilbaud, charromrue des Anciens-Maires,
et Georgette-Emélia -Madeleine-Marie-
Louise Martineau, lingère, rue des Sables.
Mar iag e . — Gustave-François-Joseph
Guilloton, gendarme à cheval, et Maximi-
lienne-Valentine-Isma Bernard, à la Van-
nerie.
Talmont
L'Avant-Garde Talmondaise. —
Dimanche dernier 26 juillet, sous la prési-
dence d'honneur de M. Georges Batiot,
ancien député, conseiller général et maire
de Talmont, eut lieu l'Assemblée Générale
annuelle de notre Société de tir et de pré-
paration militaire l'A v an t-Garde Ta lm o n-
da ise .
Après avoir évoqué l'émouvante allocu-
tion prononcée l'an passé par M. le général
Weiss, qui présidait l'Assemblée Générale
de 1913, le vénéré président d'honneur
remercia les membres de l'Avant-Garde
île leur zèle patriotique et faisant allusion
aux difficultés internationales de l'heure
présente, il dit qu'à une échéance peut-être
prochaine, la France peut avoir à tirer
parti de la préparation militaire de la jeu-
nesse. Il invita donc ses jeunes concitoyens
à adhérer en masse à notre excellente
Société et à pratiquer sans défaillance le
tir, la marche, la gymnastique qui feront
d'eux des soldats éprouvés, disciplinés et
vaillants.
En terminant, M. le Président félicita
chaleureusement M. I3ignonneau (Abel),
de La Guittière, qui vient de subir brillam-
ment les épreuveS du brevet d'aptitude
militaire.
Chapelle-Aleherd
Enfant Noyé.—Armande Chevolleau,
1 an, dont les parents sont cultivateurs au
Moulin-des-Landes, en cotte commune,
est tombée dans un baquet d'eau et s'est
noyée,
Gironard
Vol. — Le 23 juillet une personne
inconnue a pénétré à l'aide de fausses clés,
dans les maisons habitées par MM. Hillai-
ret et Augizeau, journaliers, et a soustrait
dans l'une 426 fr. et dans l'autre 115 fr.
Une enquête est ouverte.
tleca j eu-soves-lia-litoche
Elections Complémentaires. -- A
la suite de la démission du Maire et de
l'Adjoint de Beaulieu-sous-la-Roche il a
été procédé dimanche dernier à des élec-
tions municipales complémentaires de
cette commune.
Les deux candidats réactionnaires n'ont
triomphé qu'à une très faible majorité.
Ont été élus : M. de Rorthais (Raymond),
conseiller d'arrondissement .et M. Chabot
(Auguste).
Tribunal Correctionnel rles Sables
A ta l i c a c e du M ercred i 2 9 J 1 1 1 I I t 1 " 1 4
LA VENDEE REPUBLICAINE
L'Accident d'Automobiles
Nos lecteurs ont encore présent à la
mémoire le grave accident d'automobiles
de l'avenue de la Gare, survenu le 8 juillet.
L'auto 2812-L, conduit par M. de Brera
(Alphonse), propriétaire à Nantes, dans
laquelle se trouvaient plusieurs personnes
notamment. Mu` Morisseau, de Nanti --,
venait de quitter le garage Boisson,
lorsqu'elle heurta l'automobile de M. Gi-
raud, qui venait en sens inverse. Le choc
fut des plus violents, la voiture de M. de
Brem, du poids de 1.800 kilos environ
fut projetée jusque sur le trottoir.
M"'' Seguin, qui venait juste de traver-
ser la route, à ce moment, fut atteinte à
la tête, mais non grièvement, M. Planche,
commerçant aux Sables, qui se trouvait
-dans la voiture de M. Giraud, reçut un éclat
du pare-brise à la figure. Ces deux blessés
purent regagner seuls leur domicile. Mal-
heureusement, Al"°Morisseau, grièvement
atteinte, dut être transportée à l'hôtel de
l'Europe qu'elle n'a pas encore quitté.
M. Giraud seul est poursuivi pour infrac-
tion à l'arrêté municipal réglementant la
vitesse des automobiles et pour blessures
par imprudence.
De nombreux témoins sont entendus à
l'audience et il ressort de leurs dépositions
que l'auto de M. Giraud maréhait à une
allure de 12 à 15 kilomètres à l'heure. Le
prévenu soutient qu'il n'a pas commis
d'imprudence et que le seul responsable
de l'accident est M. da Brem.
M" Charon, avoué, dépose des conclu-
sions au nom de AP'e Morisseau : il réclame
à M. Giraud 50.000 francs de dommages-
intérêts. IP Lecomte défend les intérêts
de la partie civile : il fait connaître que
les frais occasibnnés par l'accident dont a
été victime Mue Morisseau atteignent la
somme de 1.000 francs et, à l'heure pré-
sente, les médecins ne peuvent se pro-
noncer sur la guérison complète. M' Le-
comte, réclame dès maintenant, pour sa
cliente, une provision de 5.000 francs.
M. Carcasse, jfige suppléant, occupe le
siège du Ministère public. Très éloquem-
ment l'honorable substitut fait l'historique
de la collision du 8 juillet. Il soutient qu'il
y a eu imprudence de la part de M. Giraud
et requiert une condamnation.
M° de Lathébaudière, avocat du pré-
venu, s'efforce de démontrer que la faute
entière incombe, dans la circonstance à
M. de Brem.
Le Tribunal décide d'ordonner un sup-
plément d'information et l'affaire est
renvoyée à une audience ultérieure.
Un Violent
Bondu (Désiré), dit Dés ir, 41 ans, mar-
chand de berlingots aux Sables, est pour-
suivi pour outrage et rébellion aux repré-
sentants de l'autorité.
Bondu a de très mauvais antécédents
et son casier judiciaire est lourdement
chargé : il est condamné à 3 mois d'empri-
sonnement.
Outrage à Agent
Le nommé Quettier (Edouard), sans
profession bien déterminée et sans domi-
cile fixe, a inàulté l'agent Masson, qui l'in-
vitait à ne pas faire de bruit. Il fallut
requérir deux dragons pour conduire cet
individu au poste.
Quettier est _condamné à 1 mois de
prison.
Blessures par Imprudence
Le jeune Durand (François), 18 ans,
garçon chez M. Petit, boucher aux Sables,
a renversé, le 19 juillet, alors- qu'il se
trouvait à bicyclette .et descendait la rue
des Ecoliers, Si" Boisvin, 70 ans, ména-
gère.
Durand,..qui est très honnête garçon, a
complètement indemnisé la blessée : il
déclare à l'audience n'avoir pas été maître
de sa machine. Le Tribunal le condamne
à 50 francs d'amende et aux frais.
Plaidant, M" Lecomte.
Ivresse en récidive
Pour ivresse en récidive, Quéret (Adol-
phe), 35 ans, marin aux Sables, est con-
damné à 24 heures de prison.
Coups réciproques
Longépée (Pierre), 29 ans, et Giraud
(Pierre), du même âge, - cultivateurs à
Saint-Gervais, se sont réciproquement
portés des coups. Longépée est condamné
à 16 fr. d'amende et Giraud à 25 fe.
Plaidant Lecomte.
Vol d'Artichauts
La nomade Durville-Helfruen (Cathe-
rine), sans domicile fixe, prévenue d'avoir
soustrait des artichauts, est condamnée à
à 2 mois de prison:
• Coups de Couteau
A la suite d'une discussion insignifiante,
Bernard (André), 53 ans, Remaud (Jean-
Baptiste), 49 ans, cultivateurs et Remaud
(Angèle), 51 ans, cultivatrice au Fenouil-
1er, en sont venus aux Mains. Se sentant
le moins fort, Remaud sortit un couteau
de sa poche et en porta trois coups à Ber-
nard qui fut légèrement, blessé.
Bernard, qui, dans cette affaire, à des
torts certains, est condamné à 50 francs
d'amende. Remaud, le plus coupable, est
condamné à 1. mois de prison avec sursis
et à 50 francs d'amende sans sursis ; Re-
maud (Angèle), est acquittée.
Respect aux Pigeons-Voyageurs
Gravoil (Célestin), 23 ans, à Noirmoutier,
est condamné à 1G francs d'amende pour
avoir tué une pigeon-voyageur.
0 e 0 DOU AN ES 0 0 e
L'Imprimerie RO .Z.,un-Jounn Ang
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimes de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
'D " DOUANES 0 co)
diiiffliâniteMMEEtiffelfireeMEM
ea' DOUANES oc*
C hroniqu e Es t iva le
Au Grand Casino
M a dam e Fav ar t . — Le Grand Casino marche
de succès en succès, et si cela continue, nous
serons obligés de nous répéter pour distribuer
les éloges aux vaillants artistes qui depuis le
12 juillet ont charmé nos loisirs.
Nous constaterons donc le grand triomphe
.9111611.11.1.1116116canallaatrireSdelanaterradilli101d
qu'obtint Lermigneau dans M a dame Fa r a r
où elle fut charmante autant comme comédienne
que comme chanteuse ; M91 Gaétan (Suzanne)
fut tout simplement merveilleuse.
Du côté des hommes, M. Gaétan a joué
Ponsablé en artiste de race; M. Kanony a été
très applaudi dans plusieurs de ses couplets
et M. Tilly a rempli le rôle d'Hector à la
satisfaction de tous ; très drôle, M. Jacquet,
dans Cotignac ; les petits rôles bien sus, les
choeurs excellents. Et par dessus tout cela, une
mise en scène remarquable dont on doit des
félicitations à M. Montel.
L'orchestre se montra excellent, sous la
conduite du chef de premier ordre qu'est M.
Tavernier.
Faus t . — Ceux qui attendent les débuts de
la Saison d'Opéra ne manqueront pas d'être
satisfaits car c'est samedi qu'elle s'ouvrira et
gràce à M. Audubon et à son collaborateur M.
Montel, Fau s t va être présenté au Grand Casino
comme il ne l'a jamais été depuis bien deS
années.
M'1' Billard est connue ici ; aussi est-on
certain qu'elle fera une délicieuse Marguerite;
Mue Lermigneau chantera Siebel et elle y sera
assurément parfaite, quant à M.° Forest-Montel
ce sera la dame Marthe rêvée.
M. Lheureux qui triompha au théâtre des
ChampszElysées et à la Monnaie, de Bruxelles
sera un Faust remarquable ; M. Leroux, dans
Méphisto, qu'il a chanté à Nantes cet hiver,
nous charmera ; M. Kanony fera certainement
un excellent Valentin ; M. Cornerais chantera
Wagner.
Avec cela les délicieuses balleriaes Lapoutje
et autres se feront apprécier au Walpurgis et
l'orchestre triomphera une fois de plus sous
l'habile direction du maestro Tavernier.
Les places seront rares le soir de la première
représentation ; aussi conseillerons-nous à nos
lecteurs de retenir des billets à l'avance.
La Vic t ime. — Après avoir charmé ses lec-
teurs, La V i c t im e a ravi ses auditeurs ; au
grand succès du roman a succédé le triomphe
du théâtre, et les heureux auteurs de cette
exquise comédie ont été bien inspirés en con-
fiant à M. Chartier le soin de la faire connaître
et applaudir en province et à l'étranger.
A cette oeuvre si originale, si moderne et
d'un parisianisme aigu, a donné une inter-
prétation de premier ordre. Toutes et tous
rivalisent de talent, mais il faut classer hors
de pair les deux mignonnes -étoiles personni-
fiant les deux bambins, Gégé et Janine a. la
perfection.
La date de cettesens-dionnelle représentation
est irrévocablement fixée au lundi 3•aoùt.
Avis aux amateurs de beau théâtre, la salle
sera comble pour applaudir les deux petites
filles, déjà grandes vedettes.
Le spectacle commencera par Les Fresn ay ,
pièce en 1 acte, du répertoire de la Comédie-
Française.
Le Pr o cureur l'a l l ers . — C'était prévu. L e
Procur eur Ha l liers , qui fut le grand succès de
l'hiver au Théâtre Antoine, fait en ce moment
une tournée triomphale. Nous l'applaudirons
le dimanche 9 août. Le rire, l'émotion et le
pittoresque donnent à cette pièce célèbre un
cachet singulièrement agréable. Ces quatre
actes peuvent être vus par tout le monde, car
ils forment le spectacle de famille souhaité,
Une autre particularité de cette tournée -est
la parfaite homogénéité de la troupe, car ce
sont les principaux artistes du Théâtre Antoine,
les principaux créateurs de la pièce à Paris,
qui entourent le célèbre comédien qu'est M.
Gémier.
CASINO DES SABLES
AUDGBON ClIAPAUTAG, Direct'-Propr'
Samedi 1 . r A oû t , à 8 h e u re s 1 /2
FA.T_JST
Opéra en 8 tableaux de MM. Barbier et Carré.
Music'. de Gounod.
3 0 Ju i l l e t 1 9 1 4
NAISSANCES
André-Pierre-Camille OrlIpdo, tue Nationale.
André-Théophile-Pierre/Faure, rue des Mer-
ciers, 7.
Andrée-Ursule-Marie-Marguerite Maille, rue
de la Gendarmerie.
Charles-Emmanuel-Baptiste-Gustave Jomeau,
quai Guiné.
Lucienne-Henriette Roux, route de Nantes.
PROMESSES DE MARIAGES
Jean-Emmanuel Gémon, artiste lyrique, à
Rochefort, et Victoire-Hortense Bascoh, ar-
tiste lyrique, aux Sables.
nikcÈs
Marie Blanchard, 64 ans, journalière, veuve '
Dubois. (H ).
Jean-Baptiste Chaillou, 78 ans, veuf de Rose-
Séraphine Marchandeau, rue de la Butte.
—
Section de La Chaume
NAISSANCES
[-faut-Alexandre-Auguste Coutan, rue du Cime-
tière.
PROMESSES DE MARIAGES
Jean - Rémi - Gaston - Raymond Beyrière, fondé
de pouvoirs, à Barbezieux, et Flavie-Louise-
Georgette Guittot, professeur, rue Montauban
à La Chaume.
Georges- Alfred - Calixte Le Digabel, rue de
l'Epicerle,et Florins-Marie -Clémence Moreau
sans profession, Grande-Rue.
AU BON MARCHE
A. FA VROULT , TAILLEUR
1, Rue do 13116tel-de-Tille, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-D 'OL ONNE »—
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
7 Et Faits d'avance
Ray on importan t de Chap e l lerie n ou ve lle
VÊTEMENTS Pr MARIAGES &CËRËMONIES
H OMME S E T DAME S
TOUS LES -VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
—« COSTUMES JERSEY
Représentant et Dépositaire des'
Vêtements Henri ESDBRS
La Maison accepte les Bons du
irs.1"É I'1` .IT_$A 7B LA 1< S
EN VENTE
A l'Imprimerie ROCHE—JOURDAIN
5 , A v e nue Ca rn o t ( P la c e d e la L ibe r t é)
Cartes d'Identité 1915
A i'u.sage de MM. les Instituteurs Publics
poUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 10 CENTIMES
e
•
Mme ENTEREAU
grande
Cartomancienne
de Brest, 8, rue des Merciers, aux Sables-
d'Olonne. — Tous les jours : CONSULTATIONS
à toute heure et par correspondance.
Conseil Utile
Les personnes qui respirent difficilement
éprouvent en été de véritables accès dôappres-
sion lorsque la température devient lourde et
orageuse.Aussi leur conseillons-nous un remède
peu coùteux : la Poudre Louis Leeas, qui a -
obtenu la plus haute récompense à l'Exposition
Universelle de 1900. Ce préçienx médicament
dissipe en moins d'une minute les plus violents
accès d'asthme, oppression, catarrhe, essouf-
flement, toux de vieilles bronchites et guérit
progressivement. Il ne boîte est expédiée contre
mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis Legras,
139, Bd Magenta, à Paris.
U N VON °I EU offre gratuitement
I de faire connattre h
tons cone qui sont atteints d'use maladie de peau:
dartres, eczémas, boutons, dérnangeaisona, bron
chroniques, maladies du la poitrine, de l'es-
tomac st de ta vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se gu•srir promp-
tement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-môme
après avoir souffert et essayé en vont tons les
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire, est la 5:m5e:f5once d'un voeu.
Ecrlro à i.t. VINCENT, S, placé Victor-Hugo, h
fieennblo, qui répondra gratis et franco per cour-
•ier. et enverra les indieations demandé-,
LA iiiE;RN1E
est Guérie
sans opération
Par la Méthode Moderne M. CHARLY
Cette infirmité effrayante par des suites trop
souvent mortelles, est arrêtée, prévenue, au point
qu'aucun danger n'est désormais à redouter aveu
la méthode de l'éminent spécialiste M. CHARLY,
lauréat de rEcole Française d'Orthopélie da
Pari.
Il faut que les He rn i eux se persuadent bien
que leur Inen-être
ni
leur capacité de travail rési•
dent dans le port d un appareil vraiment perron,
tionné, strictement adopté à leur ms.
La méthode du renommé spécialiste est la seule
capable de procurer à tous, quelles que soient la
grosseur et l'ancienneté de l'infirmité, sa réduction
radical« et définitive.
Il n'est pas de h ern ie si fluide soit elle, qui
résiste à rection bienfaisante de cette incomparable
méthode qui, de plus, est imperceptible, imper-
méable et d'un emploi hygiénique
HERNIEUX, ne vous laisses pas tromper,
M. CHARLY est le seul spécialiste herniaire qui
vient en personne dans notre contrée. C'est donc
lui seul qui mérite votre confiance et que nous
consellons d'aller consulter à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, tous les
jours de foire, de 9 h. à 4 h.
Fontenay le-Comte, Hôtel de France, mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Luçon, fluet du Bœuf-Couronné, tous les jours de
loir., 10 h. li2 à 4 h.
Challans. Hôtel des Voyageurs, tous les jours de
foire, 10 h. 112 h 3 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2e
dimanche de chaque mois, 9 à 3 h.
Chantonnay, Hôtel du Mouton, 4' mardi de cha-
que mois. 9 h. à 4 h.
Les Herbiers, Hdt•d. du Lion-d'Or, tous les jours
de foire, 10 h. à 3 h.
Les Essarta, Hôtel du Lion-d'Or, 3«, mercredi de
chaque mois, 9 h. à 4 h.
La Motte-Achard, M'el du Lion•d'Or, Pr jeudi
de chaque mois, 10 h. à G h.
Montalgu, Hôtel Roy, dernier jeudi de chaque
mois, 10 h. à 5 h.
La châtaigneraie, Hôtel du Lion d'Or, tous les
jours de foire, 10 h. à 3 h.
VARICES, DESCENTES DE MATRICES,
DÉPLACEMENTS DES ORGANES, LEUR
GUÉRISON RADICALE PAR LA MÉTIIODE
MODERNE M. CHARLY.
CEINTURES VENTRIÈRE S ,perfec tion nées
M. CHARLY, pour tou t es l es el cs ia t ions d es
organes de la fem sne.
Co n s e i l s et renseignements gratis et discrets
sont donnés par M. CHARLY, 2, cours Ladauge,
La Roch e l le .
ME S do''Fg if%M
AnlEi,,ue,
Ml'. onfiano à G LACOX,), IS•.,A3pGalP, One Mord)
Le G éran t , VALÈRE MAT11É.
Sables-d'Olonne. — hop. ROCHE-106RD.11N

Foires de la Semaine
gefnelneergh.›Plirege....Me.
Dimanche 2 août. - Fontenay (2 jours). -
Assemblée gagerie : Mouchamps, Noirmoutier
(à la Guérinière), La Réorthe, Sainte-Flaive-
des-Loups.
Lundi 3. - Aizenay, Breuil-Barret, Maillezais,
Tiffauges, Lairoux.
Mardi 4. - Bournezeau, Geosbreuil, Grues.
Mercredi 5. - L'Herbergement (marché à
chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux).
Jeudi G. - La Mothe-Achard, Nalliers, Pou-
zauges.
Vendredi 7. - Sainte-Hermine.
Samedi 8. - Fontenay (veaux et moutons).
BIBLIOGRAPHIE
La Vie Heureuse
Somm a ire du Num éro du 20 Ju i l le t 1 9 1 4
Frontispicé : Le déjeuner sur l'eau. - Le
Bilan d'une année de Paris, par Marcelle
Tinayre. - A Longchamp. Ce qu'il faut
boire et manger en été, par le D' Béliard. -
Ma Maison se promène. - Les Vacances de
celles qui n'en ont pas, par Martine Régnier.
- Réveillons les dentelles endormies, par
Annie Benson. - Une histoire d'amour, ro-
man, par Paul Acker. - Un beau jour à la
mer. - Derrière un rideau de tulle, nouvelle,
par Hélène Delley. - Une blanche apparition :
Le Marabout. - Le Cinquantenaire d'une
oeuvre admirable : La Croix-Rouge, par Suzanne
Moine. - La toile de Jony, par Albert Flament.
- L'heure du bain, par Claude France. - Le
Club des Cent en Champagne, par Gaston
Fleury, du Club des Cent.
Dans ce numéro : une documentation très
complète sur l'art élégant et pratique d'utiliser,
selon la mode, les v i e i l le s d e n telle s q u 'on a.
Un hors-texte en couleurs : Une bel le journ ée
à la m er par Lambert, qui a remporté un
grand succès au Salon des Artistes Français.
Etudes de Maître CANCALON, avoué
à Angoulème, et de Maitre LAMOTTE,
notaire aux Sables-d'dlonne.
En l'Etude de Maitre LAMOTTE, notaire
aux Sables-d'Olonne
Le JEUDI 6 AOUT 1914
à 2 he ures de l'ap rès-m idi
D'un 118111Eliff!
CONNU SOUS LE NOM
D'ÉDEN, THEATRE - CONCERT
A neiennement Café Tertisluttss
Situé aux SABLES D'OLONNE
Q u ai du R em b lai e t r u e du Pa la is
AVEC VUE SUR LA MER
Mise à PriX : 38.000 fr.
.1%. elZto'ZYM';;ZeIM.
A MOITIÉ FRUITS
POLIR LE is NOVEMBRE 1915
Deux Métairies
S i t uées dan s la Con t rée
(40 ET 50 IIECTARES)
S'adresser à M. CHAIGNEAU, avocatconseil,
59, rue du Palais, Les Sablesd'Olonne.
A "STE1NTIDRE
Jurnont baie brun
8 ans,
avec VOITURE et HARNAIS très bon état
S 'adresser ch ez M . A . 111 11Z A 1W, Hô te l du
Ch eva l-No ir, L es Sa b les - d ' O lo nne .
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ. -1i ESTA liait NT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
eaaeseraaar .e.exeeeeeeeee,.... . . .e. e. eeeaeaes.,
Très Inari n sc mariais
V ENDRE
Voiture Lion-Peugeot1908 Cyl ilodo
EN PARFAIT ÉTAT
Po rte 8-12 11.-P. me glace, tapote, lanternes el aecessoires
S 'adres ser a it B ureau d u Jo u rna l .
o
r i q u e
Comptoir Vinicole de l'Ouest
Sp éciali té d e V ins Nant ai s
de la G iron de e t du Roussi l lon
V ins fin s e t ordinaires ( en cerc les e t en bout ] I,$)
P. SAVINEAU, DIRECTE11-GÉRANT
Bureaux et Magasins: 53, Rue Nationale
(au coin d e la rue des Ecoliers)
Pendant la Saison balnéaire un Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des Commandes.
Les Commandes sont reçues : Au MAGASIN,
53, Rue Nationale; CAFÉ DE LA LIBERTÉ,
1, Quai du Commerce.
rikle SAWS-
20, Rue des Dalles
on demande un Jeune Homme pour
apprendre le Commerce.
un Garde Champêtre,
OND EMANDE s'adresser au Bureau du Jour-
nal ou à M. CHARPENTIER, maire de Pissette
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
Certifia par l'Imprimeur aousairiecé.
Ci-MET DE MASSAGE
DES SABLES D'OLONNE
52, Rue de l'Estacade, b2
SÉRAPHIN BUTON
Da l'École Française d'Orthopédie e t Massage de Paris
Reçoi t les Samed is , D ima nch es , L un dis
Extraits d 'Afich es
Etude de M. P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
le Sam ed i P r A oû t 1 9 1 4 ,
ADJUDICATION à 1 h. 1/2, en l'Etude de
M° MOREAU, notaire, d'Immeubles, comprenant:
1. 3 pièces de terre et 1 hectare 18
ares do terre, situés commune d'Olonne ;
2° une pièce de terre, située aux Sablesd'Olonne
; 3° 23 ares environ de terre, situés
commune du Château-d'Olonne. - Jouissance
de suite par la perception des fermages.
S'adresser audit Notaire.
ADJUDICATION
Même Etude.
SUR LA MISE A PRIX DE
6 FR. LE MÈTRE CARRE,
le Mardi 1 1 A o û t 1 9 1 4 , à 2 salle de
l'Hôtel-de-Ville des Sables- d'Olonue , des
Terrains, appartenant à la Ville, comprenant
: 1° 1.768 m. q. en 9 lots, ,boulevard
Pasteur ; 2°, 2.349 m. q. en 11 lots, boulevard
Pasteur ; 3e 2.236 m. q. en 11 lots, rue du
Château-d'Eau; 4° 871 m. q. en 3 lots, rue du
Château-d'Eau; 5° 374 m. q. en 2 lots, rue
Félix-Faure.
Pa iMn en t au Comp tan t
Plusieurs lots pourront être réunis. Plans à
la disposition des amateurs en l'étude de
AP MOREAU.
Même Etude.
AVENDRE -vriïlGaRkAeGuRvÉeu,naeux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, comprenant
salon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
cabinet à l'étage. Grande cave. Cour, buanderie,
water-closets. Garage et 2 pièces au-dessus.
La Villa sera vendue meublée ou non
meublée au gré de l'acquéreur. - Jouissance
de suite.
S'adresser audit Notaire.
VENTE
NEEHEAlee3DE.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables.d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTEAUX ENCHÈRES PUBLIQUES, PAR
ADJUDICATION VOLONTAIRE, le
Jeudi 20 A oû t 1 9 1 4 , à 2 h., en l'Etude de
M. LAMOTTE, notaire, de Coupes de
Bois et de Résines, situés dans les
bois domaniaux des chefferies de Royan, Les
Sables-d'Olonne (forêts d'Olonne, de La Barrede-Mont,
Saint-Hilaire-de-Riez et Longeville).
On pourra traiter de gré à g ré avant l'adjudication
en s'adressant audit Notaire.
Même Etude.
PAR ADJUDICATION. VOLONTAIRE
le Je ud i 2 0 A oû t 1 9 1 4 , - à 3 15.,
en l'Etude de M. LAMOTTE, notaire, d'une
Usine pour la Fabrication de
Produits Résineux, située sur la commune
d'Olonne, iminprenant Terrain (2.000
mètres carrés), deux Bâtiments, deux Hangars,
Bassin couvert, Maison d'habitation et
le Matériel complet pour la distillation à cru
de la gemme.
Entrée en jouissance immédiate. - On
pourra traiter de gré à gré avant l'adjudication.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
VENTEVOLONTAIRE ET AUX ENCHÈRES
PUBLIQUES le Jeu d i 2 0 A o û t
1 9 1 4 , à 4 h., en l'Etude de M. LAMOTTE,
notaire, d'un Matériel de Scierie,
comprenant Machine à vapeur locomobile de
6/8 chevaux, un Métier à ruban, une Scie circulaire,
un Outillage complet, un Camion
automobile (marque Em res s ) , Charrette, Harnais,
divers Accessoires et Bidons pour logement
d'essence de térébenthine.
A u Com p t a n t e t 1 0 .1 0 e n s u s
Pour renseignements, s'adresser audit
Notaire.
Etudes de M. LAMOTTE, notaire aux Sablesd'Olonne,
42, rue du Palais, et de M. FOU-
GERON, notaire à Vernoil-le-Fourrier (Maineet-Loire).
VENTEPAR ADJUDICATIJN VOLONTAIRE
le Jeu d i 2 0 A oû t 1 9 1 4 , à 3 h.
en l'Etude de Al' LAMOTTE, notaire aux Sables-d'Olonne,
en présence de M. FOUGE-
RON,notaire à Vernoil-le-Fourrier,del'Usine
de Vernantes, située à Vernantes (Maine -
et- Loire), pies de Saumur, utilisée pour la
Fabrication de Produits résineux.
Entrée én jouissance immédiate. - On
iman% traiter de gré à gré avant l'adjudication.
Pour tous renseignements, s'adresser auxdits
Notaires.
Etude de M. C. CHA [MONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Biseon, prés la
place de l'Église (suce de te POIRAUD.)
A VENDRE A L'AMIABLE u ne Mai-
son, appelée Vi l la
01roén a , sise rue du Pont-Levis, 5. aux
Sables-d'Olonne, comprenant au sous-sol, 2
chambres d'habitation, chambre de débarras,
passage couvert; au rez de-chassée, vestibule,
2 chambres à coucher, cabinet toilette,
salle à manger, cuisine. Cour, buanderie,
puits avec pompe. Jardin fruitier clos de
murs. Le tout contenant 232 mètres carrés
69 décimètres carrés. - Jouissance à fixer.
Pour tous renseignements et pour traiter,
s'adresser soit à M. QUECIION, propriétaire
de cette Villa, qu'il habite, soit audit Notaire.
Etude de Me GANDRIAU, notaire
à Beaulieu-sous la-Roche (Vendée).
A r cRME-R "13" Pré, tk - pelé le P ré - d e -Sa aPl
-
ver, contenant environ 1 hectare 33 ares 84
centiares, situé près le bourg de Beaulieusous-la-Roche,
sur le bord de la rivière et de
la route de Martinet. - Jouissance au 1.,
novembre 1914.
Sbadresser audit Notaire.
Etude de M. CHARLES GRANDJEAN, notaire
• à Challans.
A VENDRE A L'AIMABLE des Immeubles,
eues commune
de Notre.Dame-de ltiez, consistant en
9 Pièces de Terre, et 5 Pièces de Terre,
situées commune de Soutiens.
S'adresser audit Notaire.
L'ÉVOLUTION ÉCONOMiQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
2 2 , R ue de Ch â t eaudun , 22 . - PARIS
Le service de l 'Evo lu t ion E conom iq ue est
fa i t gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abonnements s 10 fr. par an
4
4
4
LE UP',1:rN D'OLJEMT
.3 , R u e B l om e t , 3 . - PA RIS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six mois... 3 fr . 50
Le Numéro : 30 centimes
e..assameeseseet.eale,a,,,..asseeeseaeeseeeemeee.,e..e
LA VENDEE REPUBLICAINE
POgite
en timbres
CHTIME
VO/ franc o p e t i t ° b o it e
ce,.
PURILDE ItIOULM
rial. guérit eouToeas -
HER2CRROCEDES, toutes
peau et fait repousser leeCHEVEUX.0;,4ClUs
4.0ansd'esistenoe, 4 millions d e puerhons
Petit e bo i t e 01'1,40 Le Pot 2 Le. 00
Pharmacie IVIOULAN 30,RueLOUlf ie.e:eand
PARt3. ( e t b o n n es P le a r c l e c i i -s )
elebeell'eeetiéeeTeingiefliteaflegiirketeQ
à l 'Imprim eri e du J ourn a l
ceece,e st. . ......nettemmiebamcsoce , ,etratuentetatee e
en ans nie s trecet
PILULES MORISON-DIOULIN n.lEt n.2
l'ama ti, Plein dép ura tif du sang, yuertaya des
d ouleurs , malad ies ae (oie . d e l 'e s tomac , hydrop isie ,
afec tions nerveuses ; chassent les humeurs et les
glaires, 2 francs.- Exiger le signature et le nom
rilutea-eaeultnitrohaqueboliediuérissent 5,21131t:
les ma lad ies d e la peau, scsem es , prurit , henec e ro ïdee. -
avec ponaltaaelverznatIque-ralon ltss,Zr Velu* Q
30, USE 1.M.:;S-12-13P.AFM,5501.3 !MIMES
"efe,
IVente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
î
CYCI LES ES a MACHINES A COUDRE
_
Société Société Société Manufacturière d'A-rifles d'Armes et Cycles - SAINT-ETIENNE
Bicyclettes Routières
D 29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
demi-course et 2, garanties
depuis 115 jusqu00 course'à francs r
à main depuis "75 fr., garanties 5 ans ;
MACHINES A COUDRE
à pied - 110 fr.,
1 Grand Choix d'Enveloppes Hu t eh in s on , Mi ch elin , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A 'AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES -=_-____.
Leçons, lloeatiebas, Réparations
1 1_, Maison reçoit les Bons du CRÉDIT SA-. >LAIS
Ki Ir `e" "V Nit,'"T'llr 'NF*Mir'qr'iitrNiO'NrIr`,17Nr'er'lr'ilTNIretr 'SY`illr`," 'NP ■
CABINET DENTAIRE DES SA 13 LES-D'OLONNE
313, II71uo dan 1Palaies, 39
GO D IN-BAILLY ChirurEieri-Dente
Diplômé la lam,ltb de MédecInis de Paris el de PEeo/ e Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes t Soins de la Bouche et des Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurificatious
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. I Redressements, etc.
PRIX MODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
G ie., n 01' U.1,1, LÀ •,
.,DEKS4bN, Plae,e de la Mterre
LOCATIO N D'AUTOMOBILES et Irr.daulet
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise an point des Voitures de toutes marques
Bicyclettes - Canots Automobiles - Moteurs Industriels
Niesflr'er'ir'ear,fr'earNieNtaW"ar''er'srler,er'eee-,71Y`fir‘fir"V'ÇV'ely'atr 'gr
ra
Ç)
MIAKAABDAVACA3,EDLYVVEV.
m
? =' f, RI
< >,; É3
"c3 z = F.o2 22 gest=
a n'EL,
0
Francs
25 .1.„: r 0.0 0 oFr.
A GAGNER -
QUEUEFORTUNES sont gagnées chaque année par d'humbles ouvriers ou
employée possesseurs d'une OBLIGATION A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis la RICHESSE . Les VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du bas de laine Français.
Acheter des Valeurs à lots, c 'es t fa ire oeuvre de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE. •
LE 17 AOUT 1914
n p o n t gagner 5OO.00O fraa-3.4cs
av ec C inq Fra ncs s eu lem en t
Contre cette somme on reçoit immédiatement le N. d'un xam pArwAlu.. A
LOTS, et l'on participe au prochain tirage avec droit à la totalité du lot gagné.
Ti n , , , Pa n a n n -t à L o i , p a r t i c ip e n t ù 292 tirages d o n n e n t l 'us e s , Id e les le t s c i- cl es so l i q
146
146
nn2
29`2t
22
1.460
14.600
soit 17.228
Vieux Journaux à Vendre I
Gros Lots de 500„000 francs
250.00C)
100.000
Lots do 10.000
Z.000
1.000
Lots Jrnmg.i,:e 160.600.000 francs
4 Ti rag e s par an l e 1 5 F é vri e r, Mai , A o û t, No v em bre
Sécurité absolue. - Listes gratuites après Tiragos. - Le Numéro du Titre est envoyé !Jappeur du courrier
GARANTIE : Le paiement des lots est garanti par un dépôt de 150 Millions
ffectué au Crédit Foncier -de- France et dont le revenu annuel atteint plus de 5.000.000 fr.
_Adresser Mandat de Cinq francs à M. le D i r e c t e u r de Le Prév oyan te S . A .
(Sm vice international), 2 , Qua i des Eaux- Vives, GENÈ VE (Suisse). - Affranchir à 0 fr. 25
AVIS REPORTANT.- les Ilinehts-paSie Bons d e palle fravais ma acuités. Toile demande non attiandlie sera refusée
,-J.e&algettleFeelaParerdefiefellaleZeliffl'eMeeZeFeetr.MeWaie..laa.M.selder'ffl
HA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser FEconœnie et rEpargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
SOCIÉTÉ GÉNÉRAL]
BUREAU DES SABLES-D'OLONNE
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINEAU
Ouvert tous les jours non fériés de S h. 1/2 à 11 h. et de 1 h. à 4 h.
Service de Coffres-Forts
Le Bureau des Sables-d'Olonne
tient un service de COFFRES-
FORTS ti la disposition du public
place du Général-Collineau.
Garantie et sécurité absolue
Compartiments depuis 5 fr. par Mois
Tarif décroissant en proportion
do la durée et de la dimension
Une Clef spéciale unique es t
rem is e à cheque loca ta ire . I l fai t
e t change sa com b inais on ci son
gré, i l p eut seu l ouv rir s on coffr e .
,tnacinceissanaseeisireansaairea.cresissennsansinaicsaceiseer,.a
,
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d*Epargne de L a Cap i ta l isa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capi t al ,
une Dot ausmc
un leteladee lit.ir&voyasieace elas. IECe3triaite,.
Versements depuis un iEtrano par niais. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécur ité e t ga ran ties ex cep t ionnelles . - Pa r tic ipa tion aux b énéfi ces indépendan te des - Tirag e s
Souscrivez des Bons de ILa Capitalisation la seule Société Qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans Elle-de-Ré. (33.600 fr. de
remboursement pondant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La.Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne.- Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, a;adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, T i l la S i l l2 0 1 1 C, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
Pour foveriScir le développement du Corareerce et de l'Industrie en France
So c iét é Anonyme fondée en 1 864. - Capital : 500 Millions de Francs
Siège Social : 54 et 56, Rue de Provence, a Paris
1 . 1 00 Agen ces e t Bur eaux en France , Corresp ondan ts sur tou tes les P laces de l 'E tra ng e r
........,........................,
1 MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA RECi14).N
A rmes , Mun i t io n s e t ad ed r t ivies d e Cha sse de t o u tes so rtes
1 : --1dr-111-r-b 71C1 10EILC:11 . eloril 1CIL Ia_ ri drert-111° 4I- "ri' TIFilk.T_ I NT - A A rami, rmn ri ::›r A
4.-1D-C..T XIV, Armurier
19, Rue des Halles et 11, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR-YON
CONCESSIONtAIRE DES Fusils DARNE et CHAMAN
Spécia li té de Car t ouches charg ées . - A t e l i er de r épara t ions
MACHINES A COUDRE e ORIGINAL VICTORIA P et e PFAFF
CYCLES Terrot, Griffon, Labor, New-Hudson
CATA LOG UE S D I VERS FRANCO S UR DEMANDE. - PRIX MODÉRÉS
mÉ,IE MAISON 1 5 , rite Travot, SABLES-D'OLONNE
,,.
LE MUER/1TM FAvORI
PMI' rendre aux cheveux gris
leur Cou ieur et beauté na turelles.
Supprime tes t'encules
et arrête la chute des cheveux.
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander le prospectus à PENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT.
EXIGEZ sur l e s fla con s les m e ts RO YAL WINDSOR
71M n ID.'.034.31:H.:831...1E.`3711=R
DdpOt aux Sables-d'Olonne chez Nine ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
Demande
des :.
Représentants t
sérieux -: tî
partout
maman
Stle
Ar. da CAPITALISAIIIIS arts PRÉVOYANCE
diellePelsr PRIA. Assectroc COM7 I

Teleplic,ne, 1.44
La Patrie Bll dam
h1.1910e...01.11111180•E.
C'est fait : l'Allemagne qui,
depuis tant d'années déjà inquié-
tait le Monde par ses armements
formidables et nous cherchait
personnellement querelle, vient
de déclarer la guerre à la France.
Pendant que, depuis une se-
maine son ambassadeur à Paris,
M. de Schoen, affectait de négo-
cier avec le Ministre français des
Affaires étrangères, son Gouver-
nement mobilisait à outrance:
Les iwidents de frontière pro-
voqués par notre cauteleuse
voisine, se multipliaient.
Puis, dès le 2 août, 30 auto-
m obiles chargées d'officiers prus-:
siens et préedées d'une très
nombreuse cavalerie, envahis-
saient, en violation flagrante du
droit des gens, un pays neutre,
le Luxembourg. En dépit des
protestations indignées du gou-
veimement luxembourgeois, ils
se ruaient vers la capitale et
s'emparaient, de force, de la
Mairie et de l'hôtel des Postes,
Télégraphes et Téléphones.
Et cependant la France demeu-
rait calme!
Ce que voulait l'Allemagne,
on le. devine sans peine : c'était
oUger la France à lui déclarer
laMuerre afin d'imposer à l'Italie
une coopération que cette puis-
sance ne doit, aux termes du
traité qui la lie A la triple al-
liance, que si l'Allemagne
est attaquée.
L'Allemagne en a été pour sa
courte honte': nous ne sommes
pasehmhés dans le piège qu'elle
essayait de nous tendre. Mais
puisqu'elle veut la guerre
• il faut nous défendre.
Nos ..admirables troupes de
couverture sont prêtes à la pre-
mière - riposte. Disons-le bien
haut, car c'est la vérité même,
. jamais partie ne s'annonça si
belle, jarnais la France n'avait
eu tant d'atouts dans son jeu.
L'Italie reste neutre, l'Angle-
terre, la Russie, la Belgique, dont
le territoire vient d'être impuné-
ment violé par les bandits prus-
siens, sont à nos côtés et nous
pardons l'estime de tous les peu-
ples civilisés.
Ajoutez à cela le spectacle
ailmirablè que donne, à cette
heure la population française.
C'est l'union la plus étroite de
tous les citoyens, présage des
prochaines victoires.
Courage donc, Français et
tous aux armes, l'heure de la
revanche va bientôt sonner !
Vir e la France !
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Place d e la L i b er t é , SABLES-D 'OLONNE
V iv e la Répub liq u e !
ABONNEMENTS I 6 .°i.1 cf. axi
Veillée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5fr.»»
France et Algérie. 3 fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'A`sonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
I , , t t re s n o n afran ch i e s s on t r efus é es
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
+ u ['sunna DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
La Vendée Républicaine.
Assassinat de Jean Jaurès
Un lâche attentat a été perpétré
vendredi soir contre un homme qui
se trompa quelquefois, puisqu'il
n'était qu'un homme, mais qui eut
raison bien souvent, trop souvent...
Jean Jaurès, dont le nom s'inscrira
dans l'histoire après ceux de Fou-
rier, de Proudhon, de Blanqui et de
Marx, Jean Jaurès, au coeur prodi-
gieux et à l'esprit universel, a été tué,
vendredi soir, par un imbécile.
Jean Jaurès dînait avec plusieurs
amis au Café du Cro issan t, rue du
Faubourg-Montmartre, lorsque un
nommé Raoul Villain, âgé de 29 ans,
le fils du Greffier du Tribunal de
Reims, tira sur lui deux coups de feu
derrière la tête.
M. Jaurès a expiré quelques minu-
tes après l'attentat.
SA VIE
Jean Jaurès était ne à Castres, le 3 sep-
tembre 1859. Il allait donc avoir bientôt
cinquante-cinq ans. Sa constitution était
merveilleusement robuste, sa puissance
de travail sans limite, et tous les socialis-
tes avaient l'espoir de conserver pendant
de très longues années cette incomparable
force au service de leur cause.
Il était le neveu de l'amiral Jaurès. Il fit
ses études au lycée Louis-le-Grand, à
Paris, et fut reçu avec le numéro 1 à
l'Ecole normale supérieure en 1878. Il en
sortit agrégé de philosophie en 1881.
Professeur de philosophie au lycée
d'Albi, de 1881 à 1883, puis à la Faculté
des lettres de Toulouse, Jaurès, dont
l'érudition était immense, resta toujours
pour une part un homme d'enseignement
préoccupé de tous les hauts problèmes de
philosophie et de morale qui ont passionné
les hommes. Ses camarades de l'Ecole
normale ont souvent dit que, dès son
jeune âge, s'affirmaient ses admirables
dons. d'éloquence qui devaient prendre
un si magnifique développement.
Jaurès fut élu député pour la première.
fois dans le Tarn, son pays natal, aux
élections de 1885. Il fut nommé au scrutin
départemental par 48.067 votants. Il s'était
présenté sur la liste républicaine, mais,
dès cette époque, ainsi qu'il prit soin de
l'établir plus tard, la pensée socialiste
naissait en lui,
Immédialement,- par un discours qu'il
prononça en 1886 sur l'enseignement pri
maire, il prit au Parlement, comme ora-
teur, une situation incomparable. A`cette
épopue troublée par les menées boulan-
gistes, Jaurès défendit sans hésitation l'in-
térêt républicain.
En 1880, le scrutin d'arrondissement
étant rétabli, il fut candidat dans la pre-
mière circonscription de Castres, et fut
battu par M. Abrial, monarchiste. Il reprit
son poste à la Faculté de Toulouse et fut
reçu docteur ès- lettres.
Il se présenta à nouveau devant les
électeurs d'Albi en 1893, cette fois avec
un programme nettement socialiste. Il fut
élu. Ses convictions socialistes s'étaient
affirmées. Il échoua une fois encore, en
1898.
Cependant, depuis 1902, il siégea sans
interruption à la Chambre.
En 1904, Jaurès fonda l 'Human i té, qui
devint l'expression de sa pensée directrice.
Auparavant, il avait collaboré à la P e t i te
Rép u b l ique, dont il fut rédacteur en chef,
mais il la quitta pour donner à son parti
un journal.
Au moment de l'affaire Dreyfus, Jaurès
se donna tout entier à la cause du droit,
et fut pour les défenseurs de l'iniquité un
terrible adversaire et c'est à partir de
cette époque que furent répandues contre
lui, dans la basse foule ignorante les
haines atroces qui ont abouti au crime
horrible.
Mais ce qui dominera la vie du grand
tribun. c'est son apostolat pour la paix,
c'est cette bataille ininterrompue dans la-
quelle, depuis tant d'années que la menace
de guerre plane sur l'Europe, il lutta, à la
tête de tous les hommes de coeur du
monde entier, contre les forces de bar-
barie, contre les risques de conflit, pour
le rapprochement fraternel des peuples.
Tous les périls qui ont troublé la paix
du monde pendant la dernière période, il
les avait prévus, et souvent il en 'dénonça
la cause à temps.
C'est pour avoir toujours défendu la
paix et combattu les forces de guerre
qu'il fut tant injurié, tant haï par tous les
fauteurs de troubles internationaux, par
tous les forcenés du chauvinisme.
Samedi 8 Août 1914
Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les conna î tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande imp ér ieusemen t
La Vendée
NIBL
Organ e des Com ités répub lica ins de l 'A rrondissem en t des Sab les- d 'Olonne
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous.
RÉDACTEUR- GÉRANT : Valère
Et pourtant, qui, plus que lui, avait la
passion de la France et qui en parla
jamais plus magnifiquement
APPEL DU GOUVERNEMENT
Aussitôt le lâche assassinat de Jau-
rès, le Gouvernement faisait afficher
sur les murs de Paris la proclamation
suivante :
Citoyens,
Un abominable attentat vient d'être
commis. M. Jaurès, le grand orateur, qui
illustrait la tribune française, a été lâche-
ment assassiné. Je me découvre person-
nellement et au nom de mes collègues
devant la tombe sitôt ouverte du républi-
cain socialiste qui a lutté pour de si nobles
causes et qui, en ces jours difficiles, a dans
l'intérêt de la paix, soutenu de son autorité
l'action paitiotique du Gouvernement dans
les graves circonstances que la Patrie
traverse.
Le Gouvernement compte sur le patrio-
tisme de la classe ouvrière et de toute la
population pour observer le calme et ne
pas ajouter aux émotions publiques, par
une agitation qui jettera la capitale dans
le désordre.
L'assassin est arrêté, il sera châtié.
Que tous aient confiance dans la Loi et
que nous donnions à ces heures de péril
l'exemple du sang-froid et de l'union.
Pour le Conseil des Ministres :
L e Prés iden t du Co n se i l,
RENÉ VIVIANI.
Les obsèques de Jaurès ont été cé-
lébrées mardi matin devant une nom-
breuse affluence que l'on peut éva-
luer à 10.000 personnes.
On y remarquait le représentant
de M. Poincaré, les présidents des
Chambres, M. Viviani, plusieurs
ministres.
Des discours ont été prononcés
par MM. ,Viviani, Sembat, Huymans,
d'Estournelles.
Le coi ps a été dirigé sur Carmaux,
où il sera inhumé.
LE MORA TORIUM
Voici .le texte d'un décret pris par le
Président (le la République sur une pro-
rogation de délai pour certaines obliga-
tions commerciales :
Article premier. — La prorogation
de délai édictée pour les valeurs négo-
ciables par décret du 31 juillet 1914,
s'appliquera à la délivrance des dé-
pôts et soldes créditeurs des comptes
courants dans les banques et établis-
sements de crédit et de dépôts, sous
les réserves suivantes : Tout dépo-
sant ou créditeur dont le dépôt ou
solde en sa faveur sera inférieur ou
égal à 250 francs aura le droit d'en
effectuer le retrait intégral ; au-dessus
dudit chiffre de 250 francs, les dépo-
sants ou créditeurs ne pourront exiger
le paiement en sus de cette somme
que de 5 pour cent du surplus. Tou-
tefois les déposants ou créditeurs qui
occuperaient un personnel d'employés
ou d'ouvriers pour l'exercice d'une
profession industrielle ou commer-
ciale auront droit, sur les sommes
leur appartenant, à la totalité du
montant des salàires de chaque éché-
ance de paye, à la charge pour eux
d'en justifier par la production des
états de paiement du personnel.
Art. 2. — La prorogation du délai
prévu ci-dessus s'applique également
au remboursement des bons ou con-
trats d'assurance, de capitalisation ou
d'épargne à terme fixe stipulés rem-
boursables au gré du titulaire ou du
porteur:
Place de la Liberté
Art. 3. — Les dispositions du pré-
sent décret sont applicables à l'Algérie
et à la Tunisie.
Art. 4. — Le présent décret recevra
exécution immédiate en vertu de l'ar-
ticle 2 du décret du 5 novembre 1870.
BAI
MATH
GUE
La France debout L..
A la suite de l'envoi par l'Allema-
gne d'un ultimatum demandant à la
Russie la suspension de sa mobilisa-
tion dans les douze heures et deman-
dant à la France de répondre dans
les dix-huit heures si en cas de
guerre russo-allemande, la France
resterait neutre, le ,.Gouvernement
français répond par la Mo b i lis a t io n
Gén éra le .
D'après des indications recueillies
de différents côtés, M. Viviani, dans
la seconde entrevue qu'il eut samedi
après-midi avec l'ambassadeur d'Alle-
magne, lui aurait dit au début même
de la conversation :
— Vous mobilisez, nous le savons.
L'Ambassadeur ayant gardé le si-
lence le Président du Conseil a ajouté :
— Cette attitude de votre Gouver-
nement nous a dicté la nôtre. Nous
avons été obligés de prendre des
précautions analogues aux vôtres,
nos dispositions pacifiques demeu-
rent intactes. Nous voulons la paix et
la meilleure preuve que je puisse
vous en donner c'est qu'a l'heure
présente le Parlement français n'est
pas convoqué, ce que, constitution-
nellement nous serions obligés de
faire Si nos intentions n'étaient paci-
fiques.
— Mais, aurait objecté l'Ambassa-
deur, des incidents de frontière sont
malheureusement à redouter.
— Comment pouvez-vous supposer
pareille chose, aurait- répondu M,
Viviani, puisque nos troupes sont à
8 kilomètres de la frontière, nous
sommes de ce fait exposés à une
violation de notre territoire, et il n'y
a pas, je crois, une autre puissance
qui aurait consenti à faire de la sorte.
M. Viviani attrait constaté, par
contre, que les troupes allemandes se
trouvent au pied du poteau qui mar-
que ta frontière et il en aurait conclu
que si des incidents venaient à se
produire, ils ne pourraient être pro-
voqués que par les forces militaires
allemandes.
L'ordre do mobilisation générale a
été lancé samedi soir à 4 heures; les
délais partant du 2 août, à 0 heure,
c'est-à-dire à minuit.
M. Viviani a parlé au nom de la
France un langage qui sera l'hon-
neur du Président du Conseil et du
pays. Il n'a cédé à aucun entraîne-
ment, à aucune faiblesse. Il a montré
que la France entendait ne provoquer
personne et ne reculer devant la
provocation de personne.
Ordre de Mobilisation.
ARMÉE DE TERRE ET ARMÉE DE MER
ORDRE DE MOBILISATION GÉNÉRALE
Pa r déc r e t du Prés iden t de la Rép u-
b l iq ue, la m o b i l is a t io n des armées de te rre
e t de m er e s t ordo nnée, a ins i q u e la réqu i-
s i t io n des chev a ux, vo i tures e t harn a is
néc essa ires au c omp léme n t de ces a rmées .
Le premier jo ur de la mo b i l isa t io n es t
le d im anche 2 ao û t .
To u t Fra nç a is to u rn is aux o b l ig a t io ns
m i l i ta ires do i t , so us pe ine d'é lr e p un i avec
to u te la r ig ue ur des lo is , o bé ir a ux prescrip -
t io ns du fasc ic u l e de mo b i l is a t io n , p ag e
c o loriée p lacée dans so n l iv re t .
So n t v isés par le p rés e n t o rdre , to us les
hommes non p rése n ts so us les drapeaux e t
app ar te nan t :
1 ° A l 'armée de t e rre , troupes co lo n ia les
e t les hommes des se rv ices aux i l ia ires .
2 ° L es a rmées de m e r , y compris les ins-
m'i ls ma r i t imes e t les a rmu r ie rs de la
Marine .
L es auto r i tés c iv i les e t m il i ta ir es so n t res -
pons a b les de l'exéc u t io n du p rés e n t décre t .
Tableau de Concordance
des jo urs de l a pér io de de mo b i l is a t io n
a vec les da tes du cale ndr ie r
Le 6° jour de la mobilisation est le
Vendredi 7 août.
Le r jour de la mobilisation est le
Samedi 8 août.
Le 8' jour de la mobilisation est le
Dimanche 9 août.
Le 9° jour de la mobilisation est le
Lundi 10 août.
Le 10• jour de la mobilisation est le
Mardi 11 août.
Le 11° jour de la mobilisation est le
Mercredi 12 août.
Le 12° jour de la mobilisation est le
Jeudi 13 août.
Le 13• jour de la mobilisation est le
Vendredi 14 août.
Le 14° jour de la mobilisation est le
Samedi 15 août.
Le 15* jour de la mobilisation est le
Dimanche 16 août.
Autour de la Mobilisation
Les Soutiens de Famille
Le Gouvernement a pris les mesures
pour appliquer aux familles des hommes
appelés sous les drapeaux, les disposi-
tions de la loi du 7 août 1913, relatives
aux allocations des soutiens de famille
nécessiteuses.
Ces allocations fixées à 1 fr. 25 par
jour, sont majorées de 0 fr. 50 pour
chacun des enfants âgés de moins de seize
ans à la charge du soutien de famille.
APPEL A LA NATION
Le Président de la République èt le
Gouvernement adressent à la Nation
l'appel suivant, qui a été affiché dans
toutes les communes de France.
A LA NATION FRANÇAISE,
Depu is quelq ues jours , l 'é ta t de
l 'Europe s 'es t considéra b lemen t ag-
g ra vé en dép i t des effo r ts de la dip lo-
m a t ie .
L 'ho r izon s 'es t ass om b r i .
A l 'h eure p rés en te , la p lupa r t des
n a t ions on t mo b i l isé leu rs fo rces .
En co re des pay s même p ro tég és p a r
la n eu tra li té , on t c ru de vo ir p rendre
ce t te mes u re à t i tre de précaution .
Des puis sa n ces don t la lég is la t ion
const i tutionne l le o u m ili ta re n e res-
semb le pas à la no tre on t, s ans a vo ir
p r is un décre t de m o b i lis a t ion, com-
men cé e t po u rs u i v i des p répa ra t ifs
q u i éq u iva len t, en réa lit é à la m o b i li-
sa tion même, e t qui n 'en s on t q u e
l 'exécution a n t ic ipée .
La France, q u i a toujo u rs affirmé
ses vo lon tés pacifiques, qu i a , da n s
des jours trag iq uedonné à l 'Eu rope
des conse i ls de modé ra t io n , e t un
v iva n t exemp le de sagess e , q u i a mu t;
t ip l ié ses efo r ts po tin, ma in ten ir la
pa ix du mo nde, s 'es t e l le-nit in e p ré-
p a rée à toutes les é ven tua l i tés , e t a
p r is , dès ma in ten ant, les p remiè res
d ispos i tion s indispens a b les à la s au-
vegarde de son terri to ire .
Ma is n o tre lég is la tion n e pe rme t
pas de rendre ces prép a ra t ifs com-
p le ts s ' i l n 'in te rv ien t pas un déc re t
de mo b i l isa t ion .
Soucieux de sa respon sabi l i té , sen-
ta n t q u ' i l manque ra i t à un de vo i r
s a c ré s ' i l la iss a i t lés choses en l 'é ta t,
N° 1581
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continues
Téléphone
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
doi t ê tre adress é à. Valèr e I1A THÉ , R édac t e ur-Géran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
h, Go u ve rn em en t v ien t de p rendre le
déc re t qu ' impos e la s i tua t io n .
La mo b i lisa tion n 'es t pas la gue rre .
Dans les c ircon s tances présen tes , e l le
appa raît comme le m e i l leur moy en
d 'a ssure r la paix d a n s l' h on n e u r :
Fo r t de son a rden t dés ir d 'a bo u t ir
it une so lu tion pa c ifiq u e de la c r ise ,
le Gou ve rn emen t, à l 'a b r i de ces
p réca u t ions n écessa ires c on t in u e ra -
ses effo r ts dip loma tiques e t i l espè re
en co re réuss ir .
Il c omp te su r le s ang-fro id de ce t te
n o b le n a t ion po ur q u 'e l le n e se la iss e,
pa s a l le r à une ém o tion injus t ifi ée . Il
c omp te s ur le pa tr io tisme de to us le s
Fran ça is , e t sa i t qu'i l n'en es t pas u n •
seu l qui n e s o i t p rê t à fa ire s on
de vo ir . di
A c e t te h eure , i l n 'y a p lus de
pa r t is e i l y a la Fran c e é tern e l le , la
France pa c ifique e t rés o lue ; i l y a la
p a trie du d ro i t e t de la jus t ice t o u t
en t iè re un ie da n s le c a lm e, la v ig i-
la n ce e t la d igni té .
Signé :
RAYMOND POINCARÉ.
Par le Président de la République
Le Prés ident du Co ns e i l ,
RENÉ VIVIANI.
UN MESSAGE PRESIDENTIEL
Aux Chambres
Voici le texte du message adressé par
le Président de la République aux Cham-
bres : •
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,
La France vient d'être l'objet d'une
agression brutale et préméditée qui
est un insolent défi au droit des gens.
Avant qu'une déclaration de guerre
nous eut encore été adressée, avant
même que l'ambassadeur d'Allemagne
eut demandé ses passeports, notre
territoire a été violenté.
L'Empire d'Allemagne n'a fait, hier
soir, que donner tardivement le nom:
véritable à un état de fait qu'il avait
déjà créé.
Depuis plus de quarante ans, les
Français, dans un amour sincère de
la paix, ont refoulé au fond de -leur
coeur le désir des réparations légiti-
mes. Ils ont donné au Monde l'exem-
ple d'une grande nation qui, définiti-
vement relevée de la défaite par la
volonté, la patience et le travail, n'a
usé de sa force renouvelée et rajeunie
que dans l'intérêt du Progrès et pour
le bien de l'Humanité.
Depuis que l'ultimatum de l'Autri-
che a ouvert une crise menaçante
pour l'Europe entière, la France s'est
attachée à suivre et à. recommander
partout une politique de prudence,
de sagesse et de modération. On ne
peut lui imputer aucun 'acte, aucun
geste, aucun mot qui n'ait été paci-
fique et conciliant.
A l'heure des premiers combats,
elle a Id droit de se rendre solennel-
lement cette justice qu'elle a fait jus-
qu'au dernier moment des efforts su-
prêmes pour conjurer la guerre qui
vient'd'éclater et dont l'empire d'Al-
lemagne suppe•tera devant l'Histoire
l'écrasante responsabilité.
Au lendemain même du jour où
nos alliés et *mous, nous exprimions
publiquement l'espérance de voir se
poursuivre, pacifiquement les négo-
ciations engagées près du cabinet de
Londres, l'Allemagne a déclaré subi-
tement la guerre à la Russie.
Elle a envahi le territoire du Luxem-
bourg, elle a outrageusement insulté
la noble nation belge, notre voisine
et notre amie, et elle a essayé de nous
surprendre traîtreusement, en pleine
conversation diplomatique.
Mais la France veillait.
Aussi attentive que pacifique, elle
•
al

a
s'était préparée et nos ennemis vont
rencontrer sur leur chemin nos vail-
lantes troupes de couverture qui sont
à leur poste de bataille et à l'abri des-
quelles s'achèvera méthodiquement
la mobilisation générale de toutes
nos forces nationales.
Notre belle et courageuse armée,
que la France accompagne aujour-
d'hui de sa pensée maternelle, s'est
levée toute frémissante pour défen-
dre l'honneur du Drapeau et le sol
sacré de la Patrie.
,Le Président de la République, in-
terprète de l'unaiiimité du Pays,
exprime à nos troupes de terre et de
mer l'admiration et la confiance de
tous les Français.
Etroitement unie en nu mérite sen-
timent, la Nation persévérera dans
le sang-froid dont elle a donné, de-
puis l'ouverture clé la crise, la preuve
quotidienne,
Elle saura, connue toujours, con-
cilier les plus généreux élans et les
ardeurs les plus enthousiastes, avec
cette maîtrise de soi qui est le signe des
énergies durable-, et la meilleure ga-
rantie d~.t la victoire.
Dans la guerre qui s'engage, la
France aura pour elle le droit dont
les peuples non plus que les ipidividus
rie sauraient impunément méconnai-
trr, l'éternelle puissance morale, elle
sera héroïquement défendue par tous
ses fils dont rien ne brisera, devant
l'enraecrai, l'union sacrée et qui sont
aujourd'huifratornelleinent assemblés
dans une même indignation contre
l'agresseur et dans une môme foi pa-
triotique.
Elle est fidèlement secondée par la
Russie, notre alliée, elle est soutenue
par la loyale amitié clé YAngleterre
et, déjà, de tous les points du Moi-ide
civilisé viennent à elle les sympathies
et Tes vœux, car elle représente au-
jourd'hui, une fois de plus, devant
l'univers la Liberté, la Justice et la
Raison..
Haut les coeurs el Viv(, la, France il 1
AU PARLEMENT
La séance est ouverte à 3 heures.
La salle.est comble ainsi que les tri-
buttes. Quand M. Deschanel entre,
ou crie : « Vive la France » L'émo-
tion est générale. Tous les Ministres
sont présents.
M. DiEsCHANrL fait un vif éloge de
JK Jaurès. Toute la Chambre l'écoute
,
respectueusement e t l'applaudit.
lc De son cercueil, diJ M. Descha-
nel, sort une pensée d'union et de
ses lèvres glacées jaillit le mot lc es-
pérance ».
Cette phrase est frénétiquement
applaudie.
M. ViviàNi lit ensuite le Message
présidentiel que nous donnons d'au-
tre part, puis il fait un exposé diplo-
matique très clair de la situation de
la Russie de l'Angleterre, de la Bel-
gique et ~e l'Italie.
Cet exposé a été vivement acclamé.
La Chambre adopte successive-
ment :
Un projet donnant ait Gouverne-
ment la faculté d'ouvrir par décret
les crédits nécessaires à la défense
nationale et les ressources cerrespon-
dantes.
Un projet de loi accordant des se-
cours aux familles nombreuses des
mobilisés des armées de terre et de
mer.
La C.iaiiibre adopte encore sans
débat :
Un projet autorisant le Gouverne-
ment à demander à la Banque de
France des avances de fonds et por
tant l'émission de cet établissement
de 6 à 12 milliards de francs par
décret.
- Un projet donnant à la Banque
d'Alg4rie faculté d'émettre pour 600
millions de billefs et d'av-*nces.
Enfin un projet permettant l'insti-
tution d'un cours forcé.
La Chambre adopte encore sans
débats les projets suivants :
l' Concernant le traitement des
fonctionnaires appelés sous le dra-
peaux;,
21 Donnant au Goùvi,,rrieiiierit la
faculté de généraliser le moratorium
établi par la loi de 19le. La mesure
est étendue aux colonies;
3, Autorisant les Gouverneurs gé-
nérau~ des colonies à suspendre les
droits sur les denrées.
La Chambre adopte encore un
projet instituatit l'état de siège ;
Un projet d'amnistie aux déser-
teurs et insoumis qui rejoindront
leurs régiments dans les 4, 6, 12 ou
40 jours, suivant l'éloignement de
leur résidence actuelle.
Toute la Chambre se lève pour 1
voter un projet donnant la nationalité
française aux Alsaciens-Lorrairis en-
gagés sous nos drapeaux.
F-Ile adopte un projet relatif aux
réquisitions militaires.
Un projet réprimant les indiscré-
tions de presse de nature à produire
un fâcheux effet sur le publie.
Un projet autorisant la nomination
des élèves de nos grandes écoles
supérieures connue officiers.
La séance est ensuite suspendue.
Après la suspension de séance, M.
Vivj.,,,N-i annonce que les Chambres
vont s'ajourner, niais la session reste
ouverte. Le Parlement reste ainsi
associé au Gouvernement qui n'est
pas un gouvernement de parti niais
1 n Gouvernement de Défense natio-
u nale. (Ovations).
M. VIVIANI déclare que jamais ne
fui plus vraie, en ce jour sacré, la
noble fiction constitutionnelle selon
laquelle chaque député n'est pas le
représentant de sa circonscription,
mais celui de la nation toute entière.
M. 'VIVIANI salue la noble nation
dont les députés sont les dignes re-
préseritants. Il salue aussi tous les
partis confondus aujourd'hui pour la
protection de la Patrie. Il salue la
glorieuse jeunesse française qui mar-
che vers la frontière, le front levé et
le coeur vaillant. Il salue enfin la
France.
« Regardez-la, d it-i 1, elle porte dans
sa main qui rie tremble pas le dra-
peau qui abrite nos espérances et
nos fiertés.
» Maintenant, élevons-nous à la
hauteur des souvenirs éclatants de
notre histoire. Faisons face à notre
destin, soyons des hommes digues de
la France. » (Tonnerre d'applaudisse-
ments. Cris : Vive la France ! Vive
la République 1)
Ni. DESCHANEL dit que les repré-
soritants de la nation s'associent au
Gouvernement et offrent à la France
armée, qui ne se leva jamais pour
une plus belle et plus juste cause,
leur admiration, lotir dévouement
toujours prêt et leur confiance dans
leur indomptable courage.
Que nos armées de terre et de mer
soient bénies pour le salut de la
civilisation et du droit.
Vive la France, notre mère 1 Vive
la République 1
Tous les'députés, debout, répètent
ces cris.
M. DRIANT. — Vive l'Alsace-Lor-
rai,ne !
La Chambre s'ajourne s in e (l ie .
La séance est levée à 7 fi. 15, au
milieu de la plus grande émotion
patriotique.
_~%.TJ S]É:W_~kr
L'assistance estextrêmement
breuse. Des sériateurs malades norn- se
sont fait transporter en séance. Au
milieu d'Lin graiid silence, le Prési-
dent DUBOST déclare ouverte la ses-
sion extraordinaire.
Au banc du Gouvernement sont
MM. BirNvrNU-~IARU'IN et COII-YD~,~,.
Le Garde des Sceaux donne lecture
au Sénat du message présidon-
tiel. Cette lecture est hachée par les
applaudissements unanimes de l'As-
semblée.
Quand elle est terminée, toute l'As-
semblée se lève, applaudit et crie
longuement : « Vive la France ».
M. VIVIANI, président du Conseil,
donne ensuite lecture d'une Déclara-
tion, analyse exacte des faits qui ont
déchaîné la guei%re et qui constituent,
contre l'Allemagne, un écrasant ré-
quisitoire.
Le Sénat a accompagné cet exposé
de ses acclamations.
Le Président DUBOST s'est alors
levé et a prononcé avec la plus vi-
goureuse émotion la brève allocution
suivante qui a, fait crépiter d'enthou-
siastes bravos.
L~ Sénat a ëcotitë la communication du
Gouvernement; il en a mesuré toute la
gravité et il l'approuve résolument.
L'heure n'est plus aux paroles, mais
aux actes.
Les votes que vous allez émettre sont
des actes, les derniers de ceux par lesquels,
depuis quarante ans, vous vous
efforcez de ii)~ttr(3*a l'rance et son armée
en état de repousser l'envahisseur et
d'assurer l'intégrité du territoire.
\'ans avez fait~votre devoini
L'aruiée, ou plutôt là nation armée, va
faire le sien et, fidèle à ses alliés, elle
combattra avec eux pour les causes les
plus sacrées, les neutralités violées, la
frontière envahie et l'indépendance de la
Patrie..
Vivent à jamais la France et la Réfm~
bliqu,e!!! »
Le Sénat vote l'affichage du dis-
cours clé son Présiderit, et successi--
ventent, à l'unanimité, tous les pro-
jets qui lui sont présentés; il s'ajourne
s in e d ie .
u
e
Nous publions ci-dessous toutes
les dépêches officielles, clans lotir
ordre chronologique :
sam ed i I l ' a v ilî t
L'Allemagne déclare Guerie à la Russie
L'Allemagne a déclaré officielle-
ment la guerre à la Russie. Elle
veut évidemment gagner la
de vitesse et mettre en question Russie
l'alliance franco-rus@e. L'ambassa-
deur d'Allemagne aremis à 7 h.30,
au Ministre des Affaires étrangè-
res, la déclaration de guerre.
2 n o fi l
Violation du Territoire Français
Les troupes allemandes pénè-
trent sur le territoire français en
sept endroits :
1- Une colonne venant du Lu-
xembourg a passé au sud de Long-
wy et entrant sur le territoire
français y a fait quatre ou cinq
kilomètres. Elle a été canonnée
par les batteries de la place de
Longwy. Sa marche en avant a été
arrêtée.
2- A Cire y- sur-Vezouze, à 39 ki-
lomètres de Lunéville, un détache-
ment de cavalerie allemande a
également franchi la frontière, a
occupé un instant Bertrambois,
qui se trouve à 1.800 mètres de la
frontière, et a été repoussé.
3- A Montreux-Vieux, une com-
pagnie de cyclistes allemands a
attaqué le poste frontière, occupé
par une vingtaine de douaniers.
Après une fusillade qui a laissé de
part et d'autre des blessés sur le
terrain, elle a dû se replier sur le
terrain.
4- près de Delle, un escadron de
cavalerie a fait une incursion qui
n'a pas eu plus de bonheur.
5- A Suarce, à 3 kilomètres de
Petit-Croix un escadron de cava~
lerie est arrivé dans le village pen-
dant que le maire, en vertu de
l'ordre de mobilisation, préparait
la réquisition des
Les
cavaliers allemands chevaux' ont fait prisonniers'brutalemont
les hommes
de complément qui avaient amené
les chevaux et ont emmené les
hommes et les chevaux de l'autre
côté de la frontière. Jolie victoire 1
61 A la tête d'une reconnaissance
de cavalerie allemande du 5~ chasseurs,
deux officiers sont arrivés
au galop hier matin vers 10 heu-
res à Joncherey. Or Jonchersy se
trouve à 10 kilomètres de la fron-
tière. Un des officiers a tué le ca-
poral qui commandait le poste de
l'entrée du village d'un coup de
revolver. Le poste a répondu, a tué
les deux officiers et a pris deux
cavaliers, pendant que le reste de
la troupe s'enfuyait.
7- On signale à la fin de es la jour-
née que dans la région d Vosges,
de multiples détachements de ca-
valerie et d'infanterie ont franchi
la frontièrei et engagé le feu avec
nos avant-postes. Or nos avant-
postes, sur ce point comme sur les
autres, étaient hier encore, en l'ab-
sence de toute déclaration de
guerre, maintenusit 10 kilomètres
en arrière de la frontière.
La France est en effet un peuple
civilisé. Elle respecte les lois de la
guerre. Mais pour l'Allemagne, la
guerre n'a pas de lois.
Six espions allemands ont été
pris en flagrant délit, coupant les
fils télégraphiques. Ils seront ju-
gés par un conseil de guerre.
L u nd i 3 a o Û t
l'Allemagne déclare Guerre à la France
A.) fi. Zi.) du soir, M. de Sclicien, ambas-
sadeur d'Allemagne a Paris, a remis au
Gouvernement français une note dans
laquelle son gouvernement l'avait charge
(le déclarer à la France qu'il se con-
sidérait comme en état de guerre.
L'ambassadcur d'Allemagne n'a invo-
que que des faits mensongers pour don-
lier une raison à la détermination de son
gouvernement, entre autres (lue quelques
aviat,eurs français auraient. survole Nu-
remberg.
Belgique, France, Angleterre
A la suite de l'ultimatum allemand
adressé à la Belgique, la,France et l'Au-
gletorre se déclarent pr(~fes à remplir les
obligations incombant aux puissances
garanties (le la neutralité (le la Belgique.
- Premiers actes d'hostilité
~ Les allemands debutent dans l'atrocité.
Ils fusillent à Metz M. Samain,
l'ancien président du Souvenir
français et emprisonnent tous les ment-
tires àu Souvenir français.
.— Un aéroplane allemand a survolé
Lunéville, un peu avant 18 heures, à une
hauteur de 1.500 mètres environ. Il a
laissé tomber sur la ville trois bombes.
qui ont fait une violente explosion, mais
n'ont causé que clos dégâts matériels.
— Les allemands fusillent le curé de
Moineville, village de Meurthe-et-Mo-
LA VENDEE REPUBLICAINE
sellé, ic 6 IdIom. de Briey et -à 2 kilom. (le
la frontière.
le Ministère est romaffle
Au Conseil (leq Miiii.,,Ii-es, '.\I. Viviani,
président, a annoncé à ses collègues, que
M. Gambier, ministre (le la Marine, lui
avait remis su démission pour raisons de
santé.
NL Augagneur, ministre de l'Instruction
publique, est nommé ministre de la Ma-
rine. M. Albert Sarraut, gouverneur
général de l'Incho-Chine, est nommé lui-
nisLra de l'instruction publique.
Eil imènie temps, désireux de coucou-
trer toute l'action gouvernementale dans
ses mains et de se donner tout entier aux
responsabilité- de l'heure, M. Renê \~i-
viciai a prié M. Gaston Doumergue, ait-
cien président du Conseil, de vouloir bien
reprendre le Ministère des Affaires Ctran-
g~',res. M. Gaston Doumergue a accepté.
Cheminots réintégrés
Répondant à la pensée du Gouverne-
ment, et afin (le réaliser l'union de Lon.,
los Français, les directeurs des Pagaies
de chemins de fer ont consenti Col" il
réintégrer tous les cheminots révoques.
L, t,~lobilisatioi Anglaise
Noire ambassadeur à Londres, NI. Cam-
boit, télëgrapliie au Ministère des Affaires
étrangères à Paris, que la rimbilisation de
toutes les forces métropolitaines vient
d'être ordonnée.
Sur notre Frontière de l'Est
Les opérations de mobilisation se pour-
suivent dans le plus grand, ordre et le
plus grand calme. Les réservistes ont
achevé clé rejoindre pour la plupart. Etat
moral excellent.
Des reconnaissances de cavalerie et des
patrouilles infanterie franchissent partout
notre frontière. Une compagnie d'infante-
rie allemande est entrée à Jieuf-Homé-
court. Elle a saccagé les bureaux des
douanes et des télégraphes. .
Un escadron de dragons s'est porté sur
Villers-la-Montagne. Il a été refoulé par
mi détachement de chasseurs à pied fran-
çais qui a fait un sous-officier prisonnier.
Deux escadrons de uhlans sont venus à
Mercy-le-Bas. Un régiment cavalerie ai-
lemande (lui s'était avancé menace Jusqu'à Mor-
fontaine s'est replié soir, la
compagnie d'infanterie fran~,Zaise.
d'une
Dix-sept Alsaciens qui essayèrent
de gagner la France ont été fusillés
à Mulhoilse.
Déclaration de Guerre à la Belgique
La guerre a été déclarée par l'Allema-
gne à la Belgique à 8 h. 30.
Le territoire belge a été envahi d'Aix-
la-Chapelle à Recht. Quelques escarmou-
elles ont eu lieu près de Liège. A Vis ([ni
est incendiée, des civils ayant tiré des
coups de feu, les Allemands ont procédé
à un certain nombre d'exécutions som-
maires.
Des dirigeables ont évolué sur Bru-
xelles. La population exaspérée se livre à
des manifestations contre l'Allemagne.
Alnglote~re déclare Guerre à lAllemagne
En Angleterre, le Gouvernement bri-
tannique n'ayant reçu aucune réponse (le
Berlin au sujet de la neutralité belge,
objet de l'ultimatum, mais ayant appris
que l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin
avait reçu ses passeports, a prévenu les
escadres anglaises que la guerre avec
l'Allemagne commencerait ce soir même;
à Il heures.
A tr o c i t é s all em an d e s
A ls ace L o rra ine . —Les Allemands ont
continué -à
fusiller les Alsaciens soupçon-
liés de fournir des renseignements, Le
Maire de Saale a été fusillé pour
avoir essayé de porter en France
la déclaration de l'état de siège en
Allemagne,
Sur la Fr on t i ère Suis s e
Près (le la frontière Suisse, une pa-
trouille de cavalerie allemande venue
Rechzy a été chassés par des cavaliers
français. Trois cavaliers allemands
ont été tués; deux autres ont été
faits prisonniers. Le reste est passé
en Suisse et a été désarmé par les
troupes fédérales.
ille rc redi 5 a o Û t
Co u r t o i si e Te u t o n n e
D'après des renseignements parvenus à
Paris, M. Jules Cambon, ambassadeur clé
France à Berlin, après avoir se tu du Gou-
vornement impérial ses pa..
orts, a dû
quitter le territoire aliernand par ses pro-
pres moyens. Aucune facilité lie lui a été
accordée pour rentrer en France ; étant
donné l'état des communications, il s'est
vu dans l'obligation de se rendre en Baur-
mark, où il se trouve encore.
- A ce propos, il n'est pas inutile de rap-
peler que M. De ScIioen~ ambassadeur
d'Allemagne en France, lorsqu'il a quitté
Paris, a été reconduit jusqu'à la frontière
clans un train spécial.
En Al sac e - L orra i
. n e
Les Allemands continuent en Alsace-
Lorraine leur campagne clé fausses nou-
velles annonçant que les Chambres fran-
çaises ont voté à une grosse majorité
contre la guerre, que la commune a été
proclamée à Paris et le Président de la
République assassiné.
La Mo b i l i s a t i o n R u s s e
Le Gouvernement rus~e a ordonné la
m9bilisation de onze classes (le milices.
L e s A ll em an ds à Tri e ux-Ni e r
A 7 h. 1/2, un demi peloton de cavalerie
allemande et un peloton infanterie sont
entues à Trieux, près de Briey.
Cro is e urs All em an ds a ux A n t i l l e s
Cinq croiseurs allemands sont qignalës
dans les eaux du Mexique et des Antilles.
L 'a t ta q u e d e Li èg e
L'attaque des Allemands contre Liège
se développe et s'accentue.
No s A via t e urs en B elg i q u e
Les aéronautes et aviateurs français ont
été autorisés à survoler le territoire belge;
ordre a été donné par contre de tirer sur
les aviateurs allemands.
L'armée belge a coupé toutes les voies
de communication entre la Belgique et le
Luxembourg.
-Drag o n s a ll em an ds s u rpris
Des dragons ont été surpris à
Norroy-le-Sec par des cavaliers
français. Les pertes allemandes
sont de 5 tués, de 2 blessés; il y a
un prisonnier. Aucune perte frangaise.
-
L e P e rs o n n el d e l a Me un eri e
Pour assurer l'approvisionnement en
farine de la population civile_et parer à
l'insuffisance actuelle du personnel des
minoteries, le Ministre de la Guerre décide
que les Généraux commandant les régions
territoriales auront qualité pour accorder
des sursis d'appel aux hommes des réser-
ves dont la présence est absolument-il ëces-
saire au fonctionnement des inoulids, ainsi
qu'aux mécaniciens clos machines à battre.
Il sera rendu compte du nombre de sursis
ainsi accordés.
Ofr e s d e ser vi c e à l'Armée
L'Administration militaire reçoit en ce
moment de très nombreuses propositions
ou offres de service de toute nature pour
la fabrication de matériel, approvisionne-
ment. Dans l'impossibilité où il se trouve
etuellement de répondre à bref délai aux
aauteurs
de ces diverses communication,;,
le Ministre de la Guerre tient'à leur expri,
mer sa reconnaissance et à les assurer
que leurs propositions sont immédiate-
ment examinées avec tout l'intérêt qui
s'attache particulièrement dans les cir-
constances présentes aux questions fou-
ebaDt à la défense nationale.
Engag em en t s Vol on t a ir e s
Le Ministre de la Guerre a décidé que
les engagements volontaires pour la durée
de la guerre ne seraient pas reçus avant
le vingtième jour de la mobilisation, pour
éviter l'encombrement des dépôts et les
entraves possibles aux transports, par
voies ferrées.
Il y aura lieu cependant clé fa ire exe ep-
l io n p o n t , les hommes ilxxerçent une p rofes-
s io n tech n iq ue u t i l ii a b le , en particulier
les aviateurs, ouvriers utiles aux services
de l'aviation, et conducteurs d'autünio-
biles munis de leurs permis clé conduire.
Les hommes de cette dernière catégorie
pourront s'engager immédiatement pour
la durée (10 la guerre.
Je u d i 6 a o t i l
La Con c en tra t i on 'R u ss e
La mobilisation russe se pour~uit avec
une régularité parfaite, la concentratlon
sera accomplie avant le terme prévu.
L 'A t taq u e d e Li èg e
La journée (le mercredi a été, pour les
troupes de la défense de Liège une épreuve
glorieuse.
Les attaques des allemands contre les
foi Ls de Liège ont êté repoussées après
Un combat acharné, dans lequel los trou-
pes belges ont détruit un certain nombre
&e.ponts, celui de Librement et de Rêco-
gne notamment. Le roi a pris le commun-
dément en chef de l'armée.
.N o u v ell e s A ' tro ei t éS
Aucun engagement sérieux. A Morfon~
taine, près de Longwy, les A l le in ands o n t
l us i l lé de ux je unes ge ns de q u in ze u
ans qui
avaient, prévenu les gendarmes français
de I'~rrivCe de J'ennemi. A Blamont
un sous-officier français blesse
a été achevé par les Allemands.
L 'Es cadr e anglais e ve ill e
Des torpilleurs anglais visitent tous les
bâtiments passant par Gibraltar.
En tr e vu e ém o u van t e
Le Tsar Nicolas a reçu hier à Péterhoff'
notre ambassadeur M. Paléologue. Lé
Tsar a tenu à exprimer dans les termes
les plus émus sa gratitude et son admira-
tion envers la France pour sa fidélité à
l'égard de son alliée. A l'issue de cette
entrevue le Tsar a serré M. Paléologue
dans ses bras disant qu'il embrassait toute
la France.
A c tion c omm un e
L'Angleterre a fait une dëiiiarche par
voie télégraphique auprès des Gouverne-
ments Néerlandais et Norvégien pour
attirer leur attention sur le fait que la
question de l'indépendance de la Belgi-
que n'intéressait pas seulement ce der-
nier pays, ~arIa même question était posée
pour toutes les puissances riveraines des
mers du Nord. L'Angleterre est prête 'a se
joindre dans une action continuité pour
défendre l'indépendance de la Hollande et
de la Norvège si elles venaient à être
attaquées, L'Angleterre sera à côté de
toute puissance qui se trouvera dans les
conditions de la Belgique.
Connue on le voit par ces docu-
ments officiels, la France, l'Angle-
terre, la Russie, la Belgique, la Hol-
lande, Voire même le Japon, vont
combattre l'Allemagne, qui s'est mise
au ban de l'Humanité.
Ven dredi 7 a oû t
Mo b i lisa t i on de la R é s e r ve n a va l e
anglais e
Ce matin par ordre spécial de l'Ami-
rauté est affichée en France et notamment
dans tous les ports, la mobilisation de la
réserve navale anglaise.,Il est enjoint à
tous les marins anglais de se présenter
immédiatement à lotir consulat qui leur
indiquera les moyens de regagner leui's
vaisseaux.
L e s A l l em an d s a rrê t és en B e lg i q u e
La bataille devant Liège sepoursuit avec
acharnement. La résistance du camp retranché
et de la ville continue avec une
inlassable énergie.
L'armée allemande a pu utiliser les pores
légers de siège contre forts de Liège (lui
datent (le 30 ans. Deux de ces forts ont été
réduits par l'artillerie allemande elles celonnes
allemandes ont pu passer sur ce
point. Les autres forts continuent à tenir.
Belges se préparent à défendre Liège pied
à pied par un combat (le rues.
La situation se résume comme suit : il
était certain que les ouvrages clé Liège rie
pourraient pas arrêter l'armée allemande;
la seule question était de savoir ~'iIs IL,
retarderaient. Ce retard de 36 IieLïre~ ~.

CHRONIQUE LOCALE
L'État de Siège
Le Préfet de la Vendée porte à la
connaissance du public les disposi-
tions suivantes, résultant de l'étal de
siège :
Article premier. — Port des armes. —
II est interdit à toute personne non mili-
taire ou n'appartenant pas à la police de
sortir munie d'une arme quelconque appa-
rente ou non apparente. •
Art. 2. — Remises d'armes, de muni-
tions, d'explosifs. — Les dépôts d'armes,.
de munitions, d'explosifs, devront être
remis par la voie de l'autorité municipale
à l'autorité militaire, qui en prescrira l'en-
lèvement ou la garde dans les conditions
qu'elle jugera utiles.
Art. 3. — Réunions. — Tout attroupe-
ment est interdit.
Art. 4. — L'autorité militaire interdira
et, au besoin, dissoudra toute réunion de
quelque nature soit-elle, qui lui paraîtra
d angereuse.
Art. 5. — Publications.— Conformément
à l'article 9, parag. 4 de la loi (lu 9 août
1849, l'autorité militaire pourra interdire
toutes pdblications de nature à entraîner
ou exciter le désordre. Par le terme de
publications, il faut entendre tous les pro-
cédés par la loi du 29 juillet 1881, tels que
par la presse, les livres et brochures, les
affiches et placards, la distribution d'im-
primée.
Art. G. — Il est interdit, dès la promul-
gation de l'état de siège, de publier (par
l'un des moyens énoncés à l'article 23 de
la loi du 29 juillet 1881) (les informations
et renseignements autres que ceux qui
seraient communiqués par le Gouverne-
- nient ou le commandement sur les points
suivants :
Opérations de la mobilisation et du
transport des troupes et du matériel:
Effectif des hommes sons les armes.
Composition des corps de troupe, des
unités supérieure.: et des détachements.
Ordre €1(
Effectif des leminte, restés ou rentres
dans les foyers. Meures prises à leur
égard.
Effectif des blessés, tués ou prisonniers.
Travaux de défense achetés, en cours
d'exécution ou en projet.
Situation de learnienleol, du matériel,
des approvisionnements. Situation saisi-
. taire.
Nominations et mutations. dans le haut
commandement..
Dispositions, einplacemenu; et mouve—
ments des armées, des démelientents et de
- la Hotte.
Et, 'en général, toute information ou ar-
ticle concernant les opérations militaires
on dirillfilDRIDIUDs de nature i favoriser
l'ennemi ou à exercer une influence fa-
ctieuse sur l'esprit de l'armée ou (les popu-
lations. •
Art. 7. — Toute infraction aux disposi--.
tions de l'article précédent., commises au
moyen de cerits, broehures, jour-
naux, dessins, gra vil ri .s , lithographias.
p11010gràpilleS ent î interdie
Con iminédiate de la publication par sim-
ple décision de Fautorite militaire et, en
cas de résistance, l'application de toute
Mesure 'Utile à- l'exécution de la (lite déci-
sion.
' _Art. 8. — Aucune affiche ne pourra être
apposée sans que son texte ait été approuve
et son affichage autorisé par l'autorité
- militaire ou l'autorité préfectorale (télé--
gnée.
Art. 9. — Aucune publication non périe-
(tique ne pourra paraître qu'après expira-
tion d'un délai de 48 heures à courir (lu-
moment, constaté par récépissé; où la dite
publication aura été l'objet du dépôt légal
prévu par l'article 3 de la loi du 29 juillet
1881 et d'un depotsimultané effectué auprès
de l'autorité militaire.
CIRCULATION DES AUTOMOBILES
Nul ne pourra voyager sur le territoire
en état de siège sans un sauf-conduit déli-
vré par le Commissaire de police ou, à dé
faut, pas le Maire de la localité où le voya-
geur a son domicile ou sa résidence. (Ce
sauf-conduit, d'un modèle facultatif, devra
indiquer ]'état -eivil du titulaire, son signa-
lement sommaire, ainsi que le parcours
auquel le sauf-conduit s'applique).
Le sauf-conduit devra être visé par le
Commissaire de police ou, à défaut, par le
Maire de toute localité où stationnera le
detentenr.
Il devra être présenté à toute réquisition
des autorités militaires, des autorités ci-
viles ou des postes de gardes civiles char-
gés év;entuellement de renforcer le service
d'ordre • dans les différentes localités du
territoire.
Des tempéraments pourront être appor-
tés à ces dispositions après la période de
mobilisation et de concentration.
L'obligation du sauf-conduit n'est pas
imposée aux hommes des réserves rejoi-
gnant leur corps on leur poste ; le l iv re t
m i l i taire avec so n fasc icu le de mo b i l isa t io n ,
t ie n dra l ie u de s auf-co ndu i t .
Pour les utilitaires en activité momenta-
nément absents de leur unité, le titre
d'absence servira de sauf-conduit.
Aucune voiture automobile civile ne sera
admise à circuler « dans la zone des ar-
mées », sauf le cas où sa circulation serait
justifiée par les besoins de l'armêe.
Le droit à la circulation sera constaté :
pour les voitures soumises au régime de
la réquisition, par la feuille (le convocation
indiquant le centre de réquisition, ainsi
que le jour (feuille de retour pour celles
qui ne seraient pas acceptées) ; pour toutes
les autres voitures automobiles et pendant
toute la durée de l'état de siège par un
permis de circuler délivré par l'autorité
militaire. -
Ce permis comporte :
a) L'indication du parcours auquel le
permis s'applique, ainsi que la durée de
l'autorisation ;
b ) La photographie du détenteur ;
c ) Le timbre de l'autorité militaire qui
accorde le permis.
Le permis est rigoureusement person-
nel : non seulement le conducteur, mais
encore les passagers de la voiture doivent
être munis du dit permis.
Les autorités militaires qualifiées pour
délivrer un permis de circuler aux voi-
tures automobiles civiles sont : le com-
mandant d'un secteur de couverture, les
généraux commandants d'armée, les
directeurs des établissements et des ser-
vices, le général commandant en chef ou
le directeur de l'arrière, suivant les trajets
et leur longtumr.
Appel la Populatiow
Ni es chers Concitoyens,
La France traverse une heure grave
et décisive.
Les trains de mobilisation ont em-
porté un grand nombre de nos conci-
toyens dont beaucoup constituaient le
seul soutien de leur famille : leur
départ est de nature à réduire à la
misère leurs femmes, leurs enfants et
leurs vieux parents si des mesures
humédiates ne sont pas prises.
La Municipalité a le devoir de les
prendre.
Chaque jour, des secours (pain,
soupe, lait pour les petits enfants),
vont être distribués aux Jamilles né-
cessiteuses des Sablais et Chaumois
qui ont quitté leur foyer pour assurer
la défense- de 1;1 Nation.
I.es dépenses élevées qu'occasion-
neront ces secours doivent âtre cou-
vertes par une subvention de la Ville
et par des souscriptions recueillies
auprès des populations Sablaise et
Chaumoise et des personnes en rési-
dence momentanée aux Sables et à
La Chaume.
La MuniCipalité fait un pressant
appel à la générosité et au patriotisme
de tous pour que ces souscriptions
soient aussi nombreuses -et aussi
importantes que possible et permet-
tent ainsi d'assurer le l'ceuvre qui va
être entreprise une étendue digne de
la solidarité française,
Les souscriptions seront reçues à
la Mairie des Sables-d'Olonne et aux
bureaux des journaux la I endée Ré-
pub lic a in e , de la Ven dée etle
Jo u r im / d is Sa b le s .
L e Ma i re d e l a Vi l l e de s S a b les,
.1 . CUA I I,I13 , •
' Officier de la Légion d'honneur.
Voici les noms des premiers sous-
cripteurs t
cl .000 »
201) »
10 »
»
La Ven dée Rép u b l ic a in e lait un
pressant appel auprès de tous ses
lecteurs, notamment auprès de ceux
favorisés de la fortune et qui ne paient
aucun impôt du sang.
Nous-en connaissons de nombreux
dans ce cas. Confiants dans leurs
sentiments humanitaires, nous atten-
dons leurs souscriptions, que nous
publierons avec plaisir dans nos co-
lonnes.
M. et M"- Cassigneul
M. Chailley, maire
M. Roche-Jourdain, imprimeur
M. Valère Mal hé, publiciste
Union des Femmes de France
Nous apprenons que grâce aux ac-
tives démarches de Madame' Godet,
la dévouée présidente du Comité des
Sables, et sous la haute direction de
M. le Médecin-Major Camescasse, un
hôpital auxiliaire de territoire va être
créé aux Sables-d'Olonne pour les
soldats blessés au cours de cette
guerre dans laquelle la France va
ajouter une page glorieuse à son his-
toire.
Nous croyons savoir que des réu-
nions de travail seront organisées
chaque jour de 2 heures à 4 heures,
rue Nationale, au siège du Comité,
pour la confection du linge néces-
saire à cet hôpital.
Nous tenons à féliciter Madame
Godet et toutes leS Dames de la Sec-
tion de 1' b n ion des Fe tilmes de F ran ce
des Sables-d'Olonne de leur -géné-
reuse initiative, qui sera encouragée
et soutenue par toute la population
sablaise.
Pour secours aux soldats blessés,
deus avons reçu de M. André, rece-
veur principal des Douanes, la somme
de 5 francs que nous transmettrons
— ainsi que les souscriptions qu'on
LA VENDEE DEPUBLICAINE
voudra bien nous faire parvenir —
au Comité sablais de l ' Un io n des
Femmes de Fra n c e .
Appel aux Instituteurs
L'Inspection Académique nous commu-
nique la circulaire ci-après, adressée à
MM. les Préfets par M. le Ministre de
17nslruction publique en date du 2 août :
Je vous cànfirme ma dépêee du
1- août. Les instituteurs qui ne sont
pas appelés sous les drapeaux n'hé-
siteront pas à faire au pays le sacrifice
de leurs vacances ; ils resteront à leur
poste jusqu'à la fin de la. crise. Ils
offriront leur concours aux autorités
civiles et militaires. Tout citoyen trou-
vera près d'eux des conseils, tout père
de famille du réconfort. Ils auront
soin de mettre la population en garde
contre les fausses nouvelles, lui rap-
pelant que seules les dép,pches offi-
cielles méritent créance. Ils donneront
dans chaque commune l'exemple du
sacrifice, du sang-froid et du zèle
patriotique, comme leurs collègues
plus jeunes donneront dans chaque
régiment l'exemple de l'héroïsme.
CONSEIL MUNICIPAL
L'Alimentation de la Ville
Le Conseil Municipal s'est réuni
le 5 août, à 6 heures du soir, sous la
présidence de M. J. Chailley, maire.
Le Maire expose au Conseil que,
par suite de la mobilisation générale,
la Commune va avoir de nombreuses
obligations à remplir envers les fa-
milles nécessiteuses dont les soutiens
ont été mobilisés ou vont se trouver
sans travail; leurs femmes, leurs
vieux parents vont être réduits à une
misère complète si des mesures im-
médiates ne sont prises.
La Municipalité aura notamment à
faire face à l'acquisition de denrées et
de marchandises de toutes sortes, à
l'organisation et au fonctionnement
de fourneaux économiques, à la dis-
tribution de secours divers : bons de
soupe, lait, pain, chauffage, éclairage,
vêtements, linge, chaussures.
L'Assemblée : considérant que la
Commune a le devoir strict de venir
en aide d'extrême urgence aux famil-
les de tous ceux qui ont quitté le
foyer pour assurer la défense de la
Nation, ainsi qu'envers les personnes
nécessiteuses restées sans travail par
suite du chômage occasionné par
l'état de guerre actuel ;
ConSidérant que, dans le budget
certains 'articles• ne présentent pas
une nécessité immédiate ou seront
considérablement réduits tels que
ceux se rapportant aux fêtes de la
saison : courses, régates, etc. Vote à
l'unanimité un crédit qui sera affecté
aux achats de marchandises et de
denrées nécessaires à l'alimentation
de la population. -
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Manoeuvres criminelles
La Municipalité a été saisie de plaintes
nombreuses au sujet du renchérissement
et de l'accaparement de denrées de toute
nature.
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
informe ses concitoyens que de telles ma-
noeuvres dans l'heure grave que la.France
traverse, est criminelle à tous égards.
Non seulement elles constituent des délits
punis par la loi, mais elles constituent
aussi un crime contre le pays lui-même.
Il importe de le rappeler à ceux qui s'y
livrent ou seraient tentés de s'y livrer.
D'un autre côté la gêne créée par les
premierg jours de la mobilisation va cesser;
clans quelques jours les trains reprendront
leur circulation normale et l'approvision-
nement, pourra se faire avec la plus grande
facilité.
L e Ma ire , J. CHAILLEY.
Ravitaillenient de l'Armée
Pour le ravitaillement de l'année la
Ville des Sables -est appelée à fournir :
1. Avoine : 175 quintaux pur le 23 août
1914, à 8 heures du matin.
2° Café : 21 quintaux pour le 27 août
1914, à 9 heures du matin.
3^ Houille : 5.220 quintaux dont :
1 :000 pour le 14 août, 7 h. matin,
500 — 17 — 7 —
950 --- 18 — 7 —
900 — 24 — 7 —
900 — r - 7 —
970 — 14 sept. 7 —
4' Etain : 2 quintaux pour le 14 août, à
7 heures du matin.
En conséquence M. le Maire des Sables-
d'Olonne invite instamment les négociants
et fournisseurs de la Ville de vouloir bien
faire parvenir leurs offres à la Mairie
"dans le plus court délai de façon qu!ort
puisse assurer la livraison des marchan-
dises et denrées sus-énoncées aux dates
fixées.
Il appelle tout particulièrement leur
attention sur ce (Me les denrées et fourni-
tures livrées à l'amiable sero n t p ayées
séa nce te n a n te aux livranciers par le. Per-.
capteur aussitôt celles-ci reçues, tandis
que les marchandises réquisitionnées ne
seront réglées que longtemps après la
réquisition.
De plus les personnes faisant des offres
devront également faire connaître si elles
possèdent les sacs et les récipients néces-
saires pour ensacher les denrées.
Les intéressés sont invités à se présen-
ter à la Mairie (Bureau du Secrétariat) où
tous renseignements utiles leur secpnt
donnés, notamment en ce qui concerne Jos
prix des denrées fixées par le Comité de
ravitaillement.
Les Sables-- (l'Olonne, le 6 août 1914.
Le Maire, J. CHAILLEY.
La Mobilisation aux Sables
La mobilisation, aux Sables et à La
Chaume a donné lieu à des spectacles
vraiment réconfortants.
' Ouvriers, marins sablais et chaumois,
employés, journaliers, ont pris les pre-
miers tiens de dimanche, lundi et mardi,
animés d'un enthousiasme indescriptible.
Aucune protestation, aucune plainte :
tous ces braves gens partaient le visage
souriant, conscients de la noble tache qui
va lette être donnée d'accomplir.
Pendant ces deux jours, les environs de
la gare présentaient la plus vive animation
qui contrastait heureusement avec le
morne aspect qu'offrait la ville sur tous
les autres points..
Lundi un groupe important de nos com-
patriotes, précédés de drapeaux, parcou-
rurent l'avenue de la Gare au chant de la
Marse i l laise .
Hier soir, de nombreux marins de la
territoriale quittaient Les Sables, accom-
pagnés à la Gare par la population mari-
time entière. Dans tous les yeux se lisaient
le suprême espoir de la revanche si long-
temps attendue.
Aucun incident n'est venu troubler la
mobilisation (lui s'est effectuée dans notre
ville avec le plus grand ordre.
Ajoutons qu'aux Sables chacun a l'ait
trêve à ses sentiments politiques pour ne
plus songer qu'a, la défense sacrée de la
Patrie.
C'est l'union parfaite de tous les citoyens
sablais et chaumois, dont le cœur bat
l'unisson pendant ces cruelles iouriMes
d'épreuves,.
Création de Gardes civils
Par arrêté (le M. le Préfet de la Vendée
en date du 5 août courant, des corps spé-
ciaux de gardes civils sont organisés dans
les communes de l'arrondissement des
Sables désignées ci-après : Les Sables,
Beauvoir, Noirmoutier, Saint-Jean-de-
Monts, Saint-Etienne-du-Bois, La Barre-
de-Monts. Chaque détachement. étendra
son action sur un rayon de 10 kilomètres.
Les gardes civils seront munis d'un
revolver dont le prix leur sera remboursé
sur leur demande. Ils auront un brassard
vert olive portant le nom du département,
un numéro d'ordre et le cachet, de la Pi.e-
fecture et toucheront une indemnité de
subsistance de 2 fr. 50 par jour.
Voici les noms des vaillants citoyens
qui composaient primitivement la garde
civile de notre ville
MM. -
13arcly.(Charles), 52 ans, commis-greffier.
Guenevoux(Jean-Marie),51 a n s, com plaid e
Muzard (Prosper), 51 ans, marée.-ferrant.
Janneau (Eugène), 49 ans, journalier.
Benéteau (Ernest), 39 ans, tailleur.
Coindrean (Pierre), 49 ans, marin.
Bore (Gédéon), 40 ans, entrepreneur.
Chevet (Fernand), 40 ans, maçon.
Rabail (Ensile), 47 ans, boulanger.
Fonfroide (Auguste), 4.8 ans, retraité.
Bobinot (Edouard), 48 ans, comptable.
Barreau (Charles), 23 ans, cordonnier.
Groiseleau (Louis), 47 ans, journalier.
Gouyette (Eugène), 27 ans, chiffonnier.
Prunier (Joseph), 54 ana, journalier.
Seguin (Xavier), 51 ans, limonadier.
Violleau (Léopold), 47 ans, mécanicien.
Mérieau (Edmond), 48 ans, marin.
Clet (Pierre), 47 ans, boulanger.
Fa vreau (François), 49 ans, marin.
Un Don Généreux
Pour être affectés au service de l'assis-
tance (m'organise la Ville, afin de venir
au secours des familles des soldats et
marins appelés par la mobilisation,- M. et
M"' Cassigneul ont remis à la Munici-
palité la somme de 2.000 francs.
Fête de l'Assomption
A l'occasion do la Fête de l'Assomption
la durée de validité (les billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera pro-
longée comme il est indiqué ci-après :
1^ Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), de la ligne de Ligré-Rivière
à Richelieu, de la ligne du Pallet à Vallet,
des lignes de chemins de fer départemen-
taux (réseaux d'Indre-et-Loire, des Cha-
rentes et des Deux-Sèvres), de la ligne de
Mamers à St-Calais, des lignes de l'Anjou,
des Tramways de la Vendée, des ClieMins
de fer économiques des Charcutes, et de
la ligne du -Blayais. '
Les coupons de retour des billets deli-
vrès à partir du jeudi 6 août et . dont la
validité normale expirerait avant le 24
„août, seront exceptionnellement valables
jusqu'au dernier train du lundi 24 août.
- 2° Billets à destination du réseau' de
l'Etat (lignes de Normandie et de Breta
gne), du réseau d'Orléans et du réseau (lu
Midi.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du mardi 11 août et dont la
validité normale expirerait avant le 21
août, seront exceptionnellement valables
jusqu'au dernier train du vendredi 21 août.
Oasis de Sauveterre
Au moment où les Baigneurs arrivent
en foule sur notre belle Plage, qu'y a-t-il
de meilleur avant ou après le bain qu'une
excursion à l ' Oas is de Sa uv e te r re ?
Dans ce coin délicieux de la Borét
d'Olonne tout semble ré-uni pour le plaisir
des grànds et des petits : grands ombrages,
jeux de boules, quilles, tonneaux, balan-
çoires, trapèze, etc.
Joignez à cela une salle de danse et des
consommations de premier choix, une
cuisine de famille.
Que faut-il de plus pour passer une
excellente journée t
On s'y rend en auto, voiture à àneou par
le bateau à moteur Mire i l le .
Ne quittez pas Les Sables sans visiter
l ' Oas is de Sauve terre .
Mo ne
Appel aux Habitants, -- M. le
Maire adresse l'appel suivant :
L'irréparable est accoikpli : la guerre,
si redoutée des mères, est déclarée. A
l'appel de la Patrie menacée les hommes
mobilisables de notre commune ont re-
joint ou vont rejoindre leurs régiments
respectifs. Quelques-uns d'entre eux sont
déjà partis, laissant au foyer une femme
et des enfants sans ressources.
Nous devons songer à ceux qui restent :
une réunion, à laquelle assistaient un
grand nombre de nos concitoyens, a eu
lieu mardi à la Mairie, dans le but de
recueillir des souscriptions destinées à
venir en aide aux familles nécessiteuses.
Une Commission, composée d'hommes de
toutes les opinions, a été nommée : le
Bureau de Bienfaisanée s'est insérit pour
1.000 francs et les personnes présentes à
la réunion ont immédiatement souscrit
1.197 francs, ce qui porte à 2.197 francs le
total des sommes recueillies.
Mais ces ressources seront insuffisantes
pour soulager toutes les misères. C'est
pourquoi le Maire fait un pressant appel à
ses concitoyens : il les invite à coopérer,
chacun suivant ses ressources et clans la
mesure de ses forces, à cette oiuvre huma-
nitaire.
Toutes les souscriptions, si modiques
soient-elles, en argent, en denrées ali-
mentaires : blé, farine, pommes de terre,
haricots, etc., seront centralisées à la
Mairie.
Habitants de notre belle et patriotique
commune d'Olonne : que chacun de vous
fasse son devoir ! Au moment suprême
oit vont se jouer les destinées do la France,
il n'y a plus de partis : il n'y a que des
Français unis dans un mémo amour pour
noue Patrie bien aimée !
Vive la France ! Vive Olonne !
L e Ma ire , VALÈDE MARIÉ.
N .B . — Les familles nécessiteuses
dont le chef est parti sous les drapeaux
sont invitées à donner leurs noms sans
retard à la Mairie.
La distribution des secours commen-
cera samedi 8 août, à 8 heures du matin.
— Belle Réunion patriotique. —
Mardi a eu lieu sous la présidence du
Maire, à la Maison commune, sur les
5 heures du soir, une réunion à laquelle
assistaient un très grand nombre de nos
.concitoyens. Il y avait là des hommes
appartenant à toutes les opinions politi-
ques : à côté de MM. Valère Maillé, maire,
Célestin Astagneau et Cliauvel., adjoints,'
Fétiveau, Pohu, conseillers municipaux,
se trouvaient MM. Henri Auvynet, Eu-
gène Contant, Joseph Rabillier, Théo-
phile Dubois, Tougeron, Hervé, directeur
de l'école publique de garçons, Daoulas,
directeur de l'école privée, Girard, vicaire,
représentant M. le curé d'Olonne, etc.,
etc. Et tous ces hommes, aux opinions les
plus diverses, devant les malheurs de la
Patrie en danger, n'avaient plus qu'une
seule pensée : - rester étroitemen t unis
pour servir, chacun dans leur spin., et
suivant leurs moyens, cette France bien
aimée dont l'existence leur est, à tous si
chère.
•
M. le Maire prononce une patriotique
allocution : il se félicite, du magnifique
spectacle auquel il lui a été donné d'assis
ter le matin même. cr J'ai accompagné nos
jeunes gens, dit-il, jusqu'à La Roche :
tous-sont partis sans une plainte, sans une
récrimination, recueillis et graves avec,
clans les yeux un éclair (le foi et d'es-
pérance, ils sauront noblement faire
leur devoir. C'est aux accents de l'hym-
' ne national • qu'ils ont quitté notre
I commune. Mais, parmi tous ces vaillants
beaucoup laissent à la maison une femme
et des enfants sans ressources. Nous (le-
vons secourir ceux qui restent ; je fais
appel à la bonne volonté, à la générosité
de vous tous : quo chacun apporte son
obole. Ainsi que le proclame le premier
magistrat, du pays, M. Poinearé, dans le
manifeste qu'il vient (l'adresser à la nation
à cette heure il n'y a plus de parti, il y
a la France éternelle, la France pacifique
et résolue, la Patrie du droit et de la jus-
tice Unie tout entière dans le calme, la
vigilance et la dignité ».
Toute la salle applaudit et, fait signifi-
catif : on acclame dans un nième élan les
deux hommes qui, dans notre commune,
sont considérés comme les chas do parti,
on crie : Vive M. le Maire Vive M. Au-
vynet
Une Cominission est aussitôt fermée
pour recueillir les fonds, les assistants
souscrivent immédiatement une somme
de 1.197 francs.
Au moment de mettre sous presse le
total des souscriptions s'élève à 2.30. If.
-- Sonnette de Nuit. — Une son-
nette (le nuit vient d'etre installée à la
principale porte de la Mairie. Le Maire se
tient à la disposition de ses concitoyens à
toute heure de la nuit pour les eemmuni-
ca lions ayant, un caractère urgent.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
D i t 30 Ju i l l e t au 0 A o i i t 1 0 1 4
• - NAISSANCES
Jean-Raymond Ernest Doucet, Retire-Garliere.
Elle- Charles -Louis Soehard, route d'Olonne,
Serge-Bertrand-René Mouneau, rue de l'Hôtel-
de-Ville.
Marcel- Louis -Arthur nénéteau, rue de l'Est.
MAMMIES
François•Vaière-Eugène Billan, journalier, rue
Yietor-Petiteau, et Prudence-Philoinène Sam
tejeau, journalière, même rue.
DÉCÈS
Jean-Albert Michel, 73 ans, receveur des finan-
ces honoraire, avenue de la Gare, 20.
Marie-Louise-Philomène Deg -ange, 63 ans,
journalière, rué Félix-Faure.
Jean-Charles Ferré, 61 ans, journalier, époux
de Victoire Bretagne, chemin de Ceinture.
Jean-Louis Bécaud, 68 ans, coiffeur, époux de
Armance Naud. (Ii.).
René-Louis Petiteau, 71 ans, journalier, veuf
de Marie Ursule Bonneau. (A. des V.).
Section de La Chaume
NAISSANCES
André-Joseph-Valentin Iluet, La Gigatière.
laulueumamte.ee
'à*, DOUANES etis
L'Imprimerieitocne-Tounnemi
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions ri' Sels, etc
( DOLIAPI ES e 0*
AfflitiNge.71.1e2 MAnitità. -aegistadra
Milet; de Blins Prix rj:11flts
Toutes les•gares du réseau de l'Etat (lignes
dn Snd.Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octebre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer. Bou rgnen f- en-Retz, Chal-
lans, Cliàtelaillon, Fouras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rochelle -Ville. La Tranche, •
La Tremblade, Le Chapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes. Paimbœuf, Portée,
Préfailles, Royan, Sablaneeaux, Saint-Brévin-
l'Océan, Saint- Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Ifilaire-de-Riez, Saiot-M
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1. B i l le ts de tou tes c las ses va lab les 33 fo u rs ,
non compris le jour du départ ; faculté de pro.
longation de une ou deux fois 30 jours, m o ym e.
nant supplément de 10 `Io par période.' Droit
d'arrêt, à l'aller et an retour, à tontes Ms gares
intermédiaires entre lit ga re de départ et tu
station balnéaire de iliaitiantion.
B i l lets de t o u tes c lasses va la b l e s 5 jo u rs
au m ax im um , délivrés au départ de toutes tes
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de eha-
smnaine au Mardi suivant ou de l'avant-relire
an surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 ;
minimum de perception par place : 12 fr. en,
fie classe, 9 fr. en 2, classe et 5 fr. en 3e classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la n'Ini-
tié du prix des billets.
3. B i l lets d e 2 e e t d e :t e c lasse vala b l es un
jou r s e u lem en t (le d im a n c h e o u un jo ur (é-
rié) : délivrance par les gaius de réseau de .e
l'Etat situées au sud de ta Lo ire , y compris -
Nantes- Orléans, La Possonnière, Angers, Sari-
mur.Orléans et Port-Boulet. Sans faculté do
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires minimun de percep-
tion par place : 4 fr. en 2e classe et 2 fr. 50 en
3e classe.
Cartes d'abonnem en t de b att us de m er . —
Les Chemins -de fer de l'Etat délivrent, mi
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moins trois billets â destination d'une plage
du réseau; des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
- . ! „ mir les prix dcs ca rtus
Citainfalialliliflaannenenri
iii
N olfre,ataitmmiu
n de faire connettre
tous ceux qui Sont atteints d'une maladie de peso:
dartres, eczémas, boutons, demangesisens, brun
cbites chroniques, maladies de la poitrine, de l'es-
tomac et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible do se guérir promp-
tement ainsi qu'il Da été radicalement lui-même
après avoir soutlert ci essyô el vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire, mit la conséquence d'un vœu.
Emin à M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, â
Grenoble, sui ré:ternir, grana et franco pur cone-
rier, et enverra les :”
ittglEuEREEtaccaX;ec(exe‘c,:eicersieceMeutelf!ill
bue9e011
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dé au gradd spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
e tout ce que l'on connalt actuellement pour le
e traitement de la h ern i e , per reffimnité de son
action sur cette maladie dent il arrête aussitôt
le développement et en prédisposant, quelque
soit l'âge du sujet, à une g u ériso n radicu l e . Cet
e appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
e tique moderne et réalise un progrès considê-
u table.
C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
e a ttl donné d'expérimenter on nouveau mode de
e traitermct per le Tampon Américain qui
non seulement s'applique d'une façon parfaite à
n tou t es les h ern i e s
'
mais supprime en m'en.
e temps la gène et les i ft ronrén i en t e des ba n - .
dat es , en.
Signé 515. les Docteurs Males, Prés iden t ;
limant et GO,ZALVS-M.USIER.
Vo i la un e gara n t ie que p ers onne n e p eu t don n er .
M. CHARLIE', le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'École d'orthopédie de Paris, tient
à en faire Ini-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute exp,lrienne protoseiounelle.
Nous ne snoritne trop engager à aller le voir,
ce u x de nos lecteurs et celles de nos lectrices pli
souffrent de Hern i es , Descen t es , Effo r t s , Dép la ce -
m en t s. d e s O rgaq es
'
etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâee à lui. un soulagement immédiat
et deflaiLf à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon. 'Miel du Lion-d'Or, 2• lundi
de chaque mois, de 9 h. (e 5 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France,1 mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Les Sables Colonne, Hôtel du Cheval -Blanc, 2«
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Pouasuges, Hôtel de France, jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soullems, Hôtel Perrochesu, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocele et 1-1ydrocéle. Le moyen
rap de de guérir ces infirmités.
C e in ture, Ven t rieres. perfec tio n n ees peu t,' tou tes
les deriation, d es organes d e la femm e . — Bas
p our ra r ices — Or th opédie . — Pro thes e .
Renseignements, 2, cours Ladauge. La Ro chelle
Er?r"se'c'i'O , Plidf:7SeTér'171.1n, tQlulletÉJtoErNsiT.
. ,
L e G éran t , VALERE
Sables-d'Olonne. - lump. BOCHE•JOURDAIN

.e•
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de PM:Sel-de-Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-D 'OLONNE s-
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
Et Waals d'avance
Rayon impo rta n t de Chap el lerie nouvel le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES &GÉMONIES
H OMME S E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
COSTUMES JERSEY "-
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESIDERS
La Maison accepte les Bons du
CRÉDIT SA.11/L.A.IftS
Foires de la Semaine
Dimanche 9 août. - Assemblée gagerie :
Chaillé-les-Ormeaux, La Ferrière, Mervent,
Mouilleron-le-Captif, Saint - Hilaire- de-Vuust,
Saint-Pierre-le-Vieux (à Fouillé), Saire-Radé-
gonde-des-Noyers, Simon-la-Vineuse (à la Vi-
neuse).
Lundi 10. - Fontaines, Grand'Landes, La
Roche-sur - Yon, Sain t-Cyr- en-Talmondais.
Mardi 11. - Challans, Chantonnay (bestiaux),
Mortagne-sur-Sèvre,Rocheservière,Saint-Geor-
ges-de,Montaigu.
Mercredi 12. -
Jeudi 13. - Avrillé, Damvix, Vouvant.
Samedi 15. - Apremont, Champ-Saint-Père,
La Garnache, Les Sables-d'Olonne (bestiaux).
Assemblée gagerie : Bourg-sous-la-Roche (à
la Lune), Chantonnay (à l'Angle), Jard, Luçon,
Poiré-sur-Velluire, Sainte-Pexine, Saligny, La
Tardière (à la Brossardière).
E VENTE
A l'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5, A venue Ca rno t ( P lace de la L i b erté)
Cartes d'Identité 1915
A rosage de MM. les Instituteurs Publics
POUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
ET
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 10 CENTIMES
grande
MME ENTEREAU_
Cartomancienne
de Brest, 8, rue des Merciers, aux Sablesd'Olonne.
- Tous les jours : CONSULTATIONS
à toute heure et par correspondance.
Conseil Pratique
Quelle que soit la cause de l'étouffement,
qu'il provienne d'une crise d'asthme, d'un catarrhe,
d'une bronchite chronique, de suites
de pleurésies ou d'influenza, on est soulagé
instantanément en faisant usage de la Poudre
Louis Legras, ce merveilleux remède qui a
obtenu la plus haute récompense à l'Exposition
Universelle de 1900. Une botte est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louié
Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
A. VENDRE
Jument baie brun
8 ans, 1°,50
avec VOITURE et HARNAIS très bon état
S 'adres ser chez N . A . N UZA RD, Hô te l du
Cheval -No ir, Les Sab les d ' O lonne .
ICIIROBIRMREMR1PESZROMMIRCIRRAIR
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Très bossue, Checaisionia
A. -vu:NDRE
Voiture Lion-Peugeot 1908 C
EN PARFAIT ÉTAT
o n
)I in d roi-ne
Force 8-1211.-P. arec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'adresser a u Bureau d u A urn a l .
Comptoir Vinicole de l'Ouest
Sp éc ia l i té d e V ins Nantais
de la Gironde e t du Roussi l lon
V ins fins e t o rdinaires ( en cerc les et eg boutl k s)
P. SAVINEAU, DIRECTEUR-GÉRANT
Bureaux et Magasins: 53, Rue Nationale
(au coin de la rue des Ecoliers)
Pendant la Saison balnéaire un Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des Commandes.
Les Commandes sont reçues : Au MAGASIN,
53, Rue Nationale; CAFÉ.DE LA LIBERTÉ,
1, Quai du Commerce.
AU" SANS XEIZV11. 1.fi
20, Rue des Ba lles
on demande un Jeune Homme pour
apprendre le Commerce.
un Garde Champêtre,
ON DENANDE s'adresser au Bureau du Journal
ou à M. CHARPENTIER, maire de Pissotte
( Vendée) - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
Certifie par l'Imprimeur sou gg ia . 4 .
CABINET DE MASSAGE
DES SABLES D'OLONNE
52, Rue de l'Estacade, 52
SÉRAPHIN BUTON
De l'École Française d'Orthopédie et Massage de Paris
Reçoit les Sam ed is , D im anch es , L und is
Pour tous vos Imprimés
adressez -vous à
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
SAVONd.CONGO
1[12.1511673,
Exiges le titre SAVON
tu PRINCES a CONGO
Extraits d 'Affiches
Etude de Me P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
ADJUDICATION 6 SUR
A PRIX DE
ER. LE MÈTRE CARRÉ,
le Mardi 1 1 A oût 1 9 1 4 , à 2 h., salle de
l'Hôtel-de-Ville des Sables- d'Olonue , des
Terrains, appartenant à la Ville, comprenant
: 1. 1.768 m. q. en 9 lots, boulevard
Pasteur ; 2. 2.349 m. q. en 11 lots, boulevard
Pasteur ; 3° 2.236 m. q. en 11 lots, rue du
Château-d'Eau; 4° 871 m. q. en 3 lots, rue du
Château-d'Eau ; 5. 374 m. q. en 2 lots, rue
Félix-Faure.
Pa iem en t au C omp tan t
LA
MISE
Plusieurs lots pourront être réunis. Plans à
la disposition des amateurs en l'étude de
Me MOREAU.
Même Etude.
A VENDRE Villa Neuve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, comprenant
salon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
cabinet à l'étage. Grande cave. Cour, buanderie,
water-closets. Garage et 2 pièces au-dessus.
La Villa sera vendue meublée ou non
meublée au gré de l'acquéreur. - Jouissance
de suite.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me G. LAMOTTE, notaire aux
Sables-d'Olonne, 42, rue du Palais.
VENTEAUX ENCHÈRES PUBLIQUES, PAR
ADJUDICATION VOLONTAIRE, le
Jeudi 2 0 A oû t 1 9 1 4 , à 2 h., en l'Etude de
Me LAMOTTE, notaire, de Coupes de
Bois et de Résines, située dans les
bois domaniaux des chefferies de Royan, Les
Sables-d'Olonne (forêts d'Olonne, de La Barrede-Mont,
Saint-Hilaire-de-Riez et Longeville).
On pourra traiter de gré à gré avant l'adjudication
en s'adressant audit Notaire.
Même Etude.
VENTEPAR lee.AIJU2DjCAAT0InOtNIV90112.0NàT3AIIR, E
en l'Etude de Me LAMOTTE, notaire, d'une
Usine pour la Fabrication de
Produits Résineux, située sur la commune
d'Olonne, comprenant Terrain (2.000
mètres carrés), deux Bâtiments, deux flangars,
Bassin couvert, Maison d'habitation e t
le Matériel complet pour la distillation à cru
de la gemme.
Entrée en jouissance immédiate. - On
pourra traiter de gré à gré avant l'adjudication.
S'adresser audit Notaire.
Même Etude.
VENTEVOLONTAIRE ET AUX ENCHÈRES
PUBLIQUES le Jeud i 20 A oû t
1 9 1 4 , à 4 h., en l'Etude de Me LAMOTTE,
notaire, d'un Matériel de Scierie,
comprenant Machine à vapeur locomobile de
6/8 chevaux, un Métier à ruban, une Scie circulaire,
un Outillage complet, un Camion
automobile (marque Elnres s ) , Charrette, Harnais,
divers Accessoires et Bidons pour logement
d'essence de térébenthine.
A u Comp tan t e t 1 0 en s u s
Pour renseignements, s'adresser audit
Notairé.
Etudes de Me LAMOTTE, notaire aux Sablesd'Olonne,
42, rue du Palais, et de Me FOU-
GERON, notaire à Vernoil-le-Fourrier (Maineet-Loire).
-
VENTEPAR ADJUDICATIJN VOLONTAIRE
le Jeud i 20 A oû t 1 9 1 4 , à 3 h.
en l'Etude de LAMOTTE, notaire aux Sables-d'Olonne,
en présence de Me FOUGE-
R ON, notaire à Vernoil-le-Fourrier,dePTJsine
de Vernantes, située à Vernantes (Maineet-Loire),
près de Saumur, utilisée pour la
Fabrication de Produits résineux.
Entrée en jouissance immédiate. - On
pourra traiter de gré à gré avant l'adjudication.
Pour tous renseignements, s'adresser auxdits
Notaires.
Etude de Me C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne, 1, rue Bisson , près la
place de l'Eglise (sucer de Me POIRAUD.)
A VENDRE A L'AMIABLE une Mai -
son , appelée Vi l la
CEroéna , sise rue du Pont-Levis , 5, aux
Sables-d'Olonne, comprenant au sous-sol, 2
chambres d'habitation, chambre de débarras,
passage couvert ; au rez • de-chaussée, vestibule,
2 chambres à coucher, cabinet toilette,
salle à manger, cuisine. Cour, buanderie,
puits avec pompe. Jardin fruitier clos de
murs. Le tout contenant 232 mètres carrés
69 décimètres carrés. - Jouissance à fixer.
Pour tous renseignements et pour traiter,
s'adresser soit à M. QUECHON, propriétaire
de cette Villa, qu'il habite, soit audit Notaire.
Etude de Me GANDRIAU, notaire
à Beaulieu-sous la-Roche (Vendée).
A AFFERMER un B
on Pré, appelé
lePré
- de -Sta -
ver , contenant environ 1 hectare 33 ares 84
centiares, situé près le bourg de Beaulieu -
sous-la-Roche, sur le bord de la rivière et de
la route de Martinet. - Jouissance au 1,
novembre 1914.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Clia4lans.
A VENDRE A L'AMIABLE des Immeubles,
situés commune
de Notre Dame-de-Riez, consistant en
9 Pièces de Terre, .et 5 Pièces de Terre,
situées commune de Soutiens.
S'adresser audit Notaire.
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur E. ROBENNE-
2 2 , Rus de Châteaudun , 22 . - PARIS
Le service de l 'Ev o lu tion Econom ique est
fait gratuitement pendant u n mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abonnements 10 fr . par an
LE PAYS D'OUEST
3 , Ru e B lome t , 3 . - PARIS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro : 30 centimes
ERSULRRIIIMMEROSL01/1.5,SORIPIRRIRPTE.E.
POUR
CENTIMES
en timbres poste
e're,!te Envo i franco p etite b oit a
POMMADE MOULIN
onéelt re.)1.000NS - lEOZÉRin -
HERaORRO§D55, toutes maladies da
, peau et fait repousser les CHEVEUX uusuou_s
40ansd'existonce, 4 mIllionsdeguérisens
Petite bo ite 0 fr. . 40 Le Pot 2 fr .
Pharrisole MOULIN SO,Rue Louis lo -T.Isend
PARIS. ( e t b o n n es P h a rmac i es )
UtrtieleMegee«eidee
LA VENDEE BEPUBLICAINE
30, Ruse, du Palais, 39
Vieux Journaux à Vendre
c•S
o..
à l 'Imprim erie du Jo urn a l
tx7.
60 ANS DT: s uccEs
PILULES MORISON-MOULINn°18tni
Puraa e ir végéta i , dépura t if du samh auérisen des
douleurs, etaladiel de foie, de t 'es tomac, hydropisie,
arec tions seras/ms chassent les humeurs et les
alaires, troncs.- ' Exiger la signature et le nom
lailules-elemlhaserehaquenehe.cuerissent aussi
lesinatddi es de ta peau , eczéma , euxtrit henorreaes.
aveeltimumadelliermatique-EdfognIDA,2,30M4,t
30, RUE LOUIS-LE-GRAND, PARIS d lu BONN3 PHARMACItt
chu............,........AL.A................................................................
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
..
1 CYCLES a MACHINES A COUDHE
Société Manufacturière d'Armes et Cycles - SAINT-ETIENNE
1 A_ .
.
.A. L
T ,_ARD, 29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
• Bicyclettes Routières demi- course ieutscqouurse, garanties
Bic
MACHINES A COUDRE
rz.1
'à'200 francs •
à main depuis '75 fr., garanties 5 ans
à pied - 110 fr., -
i Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on , Mich e lin , ` Ga u l o is, So ly
CHAMBRES Lev., A L.eat AIR, i.. BOYAUX, .,Rép. ACCESSOIRES i.t1. i . ---
La Maison reçoit les Sons du CRÉDIT SABLAIS
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
L. GOD!PJ-BAILLY, Chirurgien - Dentiste
Diplômé d e la Faculté de Médecine de Paris et de l'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'appareils dentaires tous systèmes Soins de la Douche et des Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Vulcanite, Or, Platine, eto. Redressements, etc.
intim nonÉaÉs
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
Plus de 2 Millions chaque, année depuis 1911
EXACTEMENT 2.326.600 FRANCS EN 1913
PLUS DE 200.000 FRANCS AU TIRAGE
Telles sont les Sommes réparties par Tirages Mensuels publics (remboursements
anticipés de titres) aux Adhérents de
LÀ SEQUAMISE CAPITALISATIO
En trepris e p riv ée ass uje t t ie a u con t rô le de l 'Ét a t (Fondée en 1889)
La plus Importante de toutes les Sociétés de Capitalisation
RÉSERVES : 1400 MillitalleS
Affaires nouvelles réalisées en la seule année 1913 : Plus de 200 N'aillions
-« EXTRAIT DU TARIF C
Durée max im um : 15 ans. - `Ve rsem en t m en suel • 5 fr.
CAPITAL GARANTI : Lranese
Payable soit 15 ans après la souscription, soit immédiatement en cas de sortie
du titre à l'un des 180 tirages mensuels auxquels il participe dés la souscription.
Encaissements tous les mois à domicile. - Premier versement, 7 fr.
L e p r o chain Tirag e a ura l ie u la 1 4 A o û t
Pour tous renseignements, s'adresser à M. GAYET, Retraité, Agent général, rue de
l'Abattoir, ou 11, rue de l'Hôtel-de-Ville, Café LÉON, aux Sables-d'Olonne.
N. -B. - On peut faire des Versements à partir de / franc par mois
•
nono
250000%20000r
A GAGNER
OUEDE FORTUNES sont gagnées chaque année par d'humbles ouvrier. ou
employés possesseurs d'une OBLIGATION A LOTS. Chaque jour l'on apprend qu'un
tel pauvre hier, a conquis l a RICHESSE . Les VALEURS A LOTS représentent
l'épargne la plus attrayante, la mieux garantie du bas de laine Français.
Acheter des Valeurs à lots, c 'es t fa ire oeuvre de prévoyance
et OUVRIR SA PORTE à la FORTUNE.
LE 17 AOUT 1914
On peut gagner 500.000 firetriccs
av ec Cinq Fra ncs s eulemen t
Contre cette somme on reçoit immédiatement le Ne d'un 305 PANA1111 A
LOTS, et l'on participe au prochain t i ra ge avec droit à la totalité du lot gagné.
Les B ons P a nam a à Lots p a r t i c ipen t à esse tirages d onnant ensem b l e l es l o t s c i-d e s s ous :
146 Gros Lots de 500.000 francs
_ - -
146 2.50.000
292 100.000
292 Lots d e 10.000
292 5.000
1.460 2.000
14.600 1.000
Soit 17.228 Lots -.,>-gerz. 160 600.000 francs
4 Tirag es par an l e 1 5 F é vrier, Ma i, A o û t, No vem b re
Sécurité absolue. - Listes gratuites après Tirages. - Le Numéro du Titre est épuce par retour h courrier
GARANTIE : Le paiement des lots est garanti par un dépôt de 150 Millions
effectué au Crédit Foncier de France et dont le revenu annuel atteint plus de 5.000.000 fr.
_Adresser Mandat de Cinq francs à M. le Directeur de La Prévoyante S . A .
(Se, vice international), 2 , Qu a i d es. Eaux - Vives , GENÈ VE (Su is se) . - Affranchir à 0 fr 25
AVIS IMPORTANT.- Les Mandats -posta et Bons de poste français sont acceptés. Taule demande non affranchie sera renée
les
r
f
aaselmiseetesmOse`
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser I'Econonlie et l'Épargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SlèGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec los Bons d'Epargne de La Cap ita lis a t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital, ,
une Dot aux Mottants, ,
un ale "Prévoyance 011 de Retraite.
Versements depuis nu IEranc par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécuri té et garan ties ex cep t ionnel les . - Part ic ipa ti on a ux b én éfices indép endan t' : des Tirag e s
Souscrivez des Bons de La Capitalisation, la seule Société qui a rembourse
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans Vile-de-Ré. (33.500 fr. do
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de r....a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, V i l la S imon e, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
......... IMAISON
MIRIMROMIIIRMORMILIRE
fle
MAISON DE CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
Edmorid
Arm es, Munitions e t A r tic les de Chasse de toutes sortes
434-011LIZINT, Armurier
19, Rue des Halles et 11, Rue Paul-Baudry. - LA ROCHE-SUR--YON
CONCESSIONNAIRE DES Fusils DARNE et CHABLIS(
Sp éc ia li té d e Cartouches chargées . - A te l ier d e répara t ions
I
MACHINES A COUDRE s ORIGINAL VICTORIA Ji et e PFAFF r arr. is
CYCLES Terrot, Qriffon, Labor, New-Hudson
CATALOG UES DI VERS FRANCO S UR DEMANDE. - PRIX 11110DÉRÉS IÉRÉS
MÊME MAISON 1 5 , ru e Travo t, SABLES-D'OLONNE
IMPRIMERIE COMMERCIALE & ADMINISTRATIVE
Fondée en 1886
OUBLE' n=]0.701tranitti,IN
5 , A venue Carn o t (P la ce de la Liber té) e t 7, A venue N ico t
FOURNITURES D'IMPRIMÉS
Pour les Mairies, Écoles, Entrepreneurs de Travaux Publies, Cafés, etc.
- IMPRIMÉS big X3OUANES -
Imp ressions Commerc ia les : Fa c t u res , Circu la i res , Têtes de let t res , Cartes
Mem o rand ums, Enveloppes , Reg is t res, Let tres de Naiss an ces , Ma riages , Déces
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, convocations, Programmes
-›-o-+ FOURNITURES DE .311RE71.11.7 - RELIURE
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrées par retour du courrier)
ammummummitimmumainamitammitimmummurniarammatemmartearem
/type
RUENERATEUR FAVORI
-Pour rendre aux cheveux gris
leur couleur ee beauté naturelles.
Supgrimei les pelliculeS
et arrê te la Mute (18,9 CheVellX.
SE RECOMMANDE PAR DO ANS DE sUCCES
Demander le prospectus à rEN141EPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE PARTOUT .
EXIGEZ sur les na com les m o ts RO YAL WIIROGOR
S.,'m eass. -B- 75M 1r11. "UV CRIC. TER
Dépôt aux Sables-d'Olonne, chez Mn. Ari;Na BOLJDAUD :Mercerie, 5, rue du Centre.
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
ri Ar is CAP/TALISATIO a PREVOYOCE
leentLARLSS mins ASS contreom rErAr
AM CAPITAL DR llif MILLION
eliecKam eto. rue curesake.s-na,
avec 5 FRANCS par mois pendant 15 1%,14S seulement
garantit par Contrat à tous et, en même temps :
1°La CONSÉTUTION après20 ails d'llu mât sapjrieur 1.000 fr.
2° La POSSIBILITÉ de toucher imMiallnallt p. ling menai 1.500 fr.
3° La PARTICIPATION070 1iggfices de l'entreprise.
Quelques Remboursements e frectués par Tirages Mensuels :
Mu"RAFFINeugénie),Grenoble
(Isère), bon 696,
av a i t . payé 7 fr., a louch é
Mu" BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-Maurienne,bon 1.323,
avai t payé 12 fr. a louché
M." COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
avait payé 32 fr. a lo uch é
1.500 fr.
r.5oo fr.
1.500 fr.
Alm, ROY (Jeanne), à Pontarlier,
bon 5.039,
a v a i t p a y é 7 fr. a touch é
Mme GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
a v a i t payé 7 fr. a touché
IAPRA HOUALET (Henriette),
Cluunpillon, par Hautvilliers
(Marne), bon 5.134,
a v a i t payé 12 fr. a touché
la Société
n'est
pas encore
représentée.
1.500 fr.
1.500 fr.
1.500 fr.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t p ayé 437 fr. a to uch é 10 . 000 francs.
BULLEIll Ni DE sousempTioN (I)
Je, so u s s igné, déc lare souscr ire à BON-. de PEPARGNE
FONCIÈRE de FRANCE in cl us un mandat-poste de fran c s .
Nom SIGNATURE :
Prénoms
A dr esse
( I ) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris. IrmADMIDiga
Vu pour la légalisation de la signature el-contre.
,

1.90118§11.111115MISME
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
P la c e d e la L i b e r t é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS I 6 mo is Un
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5 fr.»»
France et Algérie. 3 fr.b0 6 fr.»»
L'Abonnement part de toutes les dates. 11 se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e i: l e t t r e s n on afran ch i es s o n t r e fu s é e s
lredbélilla rira ts
TIRAGE DU JOURNAL : 91,4b00 Fs.
Nous publions ici toutes les dépê-
ches officielles, dans leur ordre chro-
nologique; ces documents Constitue-
ront, dansleur enseasible, une véritable
histoire de la guerre franco-allemande.
Aussi conseillons-nous à nos lec-
teurs de conserver précieusement
ces numéros du journal.
e
Ve n dred i 7 a o û t (s o i r)
La Ba ta i l l e d e Li èg e
e t la r é s i s tan c e d s F o r t s
La résistance des forts de Liège a été
admirable et se maintient.
Le bataille a été particulièrement impor-
tante ; plusieurs corps d'armée allemands
sont engagés contre 40.000 Belges. Les
pertes allemandes, morts et hors de com-
bat, atteignent plusieurs milliers.
D é c la ra ti o n d e g u e r re d e l 'Au t ri ch e
à la R u • s i e
L'Autriche-Hongrie a déclaré, hier, la
guerre à la Russie.
En Dan em a rk
Le gouvernement Danois a rappelé six
classes sous les drapeaux.
Il a en outre décidé de placer lui-mémo
des mines dans les deux Belts, afin d'assu-
rer la sécurité des communications entre
les diverses parties du royaume.
Pri s o n n i ers A ll eman ds
Une patrouille allemande a été prise à
Nomény par des cavaliers français.
Les Allemands n'avaient mangé que des
vivres de réserve depuis 48 heures ; ils ont
été faits prisonniers parce que leurs che-
vaux étaient épuisés et n'avaientpas mangé
depuis deux jours. Le moral des hommes
est faible ; il semble qu'au cours de la
période de couverture le service de l'ali-
mentation a été très défectueux, au moins
dans la cavalerie.
A Lanoo; une reconnaissance d'infante-
rie française a surpris une patrouille allemande.
Sept Allemands ont été tués dont
un officier ; les autres se sont enfuis. •
L e s Engag em en ts d 'É trangers
Les étrangers qui désirent contracter un
engagement pour la durée de la guerre se
présenteront au bureau de recrutement le
plus proche de leur résidence à partir du
21 août ; ils seront admis au titre de la
Légion Etrangère et dirigés provisoire-
ment sur un des dépôts suivants qui leur
sera désigné par le bureau de recrutement :
Rouen, Blois, Orléans, Lyon, Avignon,
Bayonne.
Angl e t e rr e
Parmi les nombreuses prises de guerre
d'aujourd'hui se trouvent les paquebots
allemands Kro npr inzess i n- Céc i l ie et Pr inz.-
A da l bert , tous deux détenus à Falmouth.
L'exportation de charbon de Cardiff pour
l'Europe est interdite, sauf pour la France,
la Russie, l'Espagne et le Portugal.
Con s e i l d e s Min is tr e s
Les Ministres ont tenu hier soir à l'Ely-
sée, un conseil au cours duquel le Ministre
de l'Intérieur a soumis au Président de la
République, un décret instituant une Com-
mission chargée d'examiner différentes
questions concernant le ravitaillement *cle
là population civile et la main d'ceuvre
rurale et urbaine, etc.
Sam edi 8 a oût
A la Fron ti è r e d 'A l sa c e
Le Commissaire de police français de
Petit-Croix est installé clans les bureaux
du Commissaire allemand de Montreux-
Vieux. On n'entend pas de fusillade.
En A u tri ch e
Les Autrichiens fusillent leurs soldats
tchèques. On apprend de source sûre que
de nombreux soldats tchèques des régi-
ments de Bohême ont été fusillés avant le
départ.
L e s B e lg e s c o up en t
l e s c omm un ica ti ons d e s All em an ds
Les troupes belges viennent de couper
'®/ ne des it;
LES ABONNEMENTS SUINT REÇUS
Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
nes ,..-ft.train.3 publiqu..t:.; sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t eous le commande imp érieusem en t
teJ
Les Midwilms 011iciclics de l'a &min
les communications ferrées entre Arlon et
Virton. Les Allemands sont mis ainsi dans
l'impossibilité d'exécuter des transports -
dans la direction de Virton. A Athus, les
les rails ont été retirés.
S ur Mer
Les deux croiseurs G ce b e n et B res lau ,
qui étaient revenus à Messine, ont fait
route au sud, puis à l'est.
La mer du Nord et la Manche sont gar-
dées par les forces françaises et britan-
niques. Dans toutes les parties du monde,
les bâtiments des deux nations agissent de
concert pour assurer la maîtrise de la mer.
L e S u c c è s b e lg e s e c onfirm e
Les forts de Liège tiennent toujours. La
division belge qui était venue au secours
de la Ville n'a pas eu à intervenir. Mais
l'évacuation de la Ville est indiscutable-
ment un gros échec moral, qui consacre
pour le peuple belge enthousiasmé le
succès de la résistance.
L'opération allemande avait été basée
sur l'hypothèse d'un succès rapide, et par
suite organisée avec peu d'approvisionne-
ments : l'héroïque résistance des Belges a
jeté bas cette hypothèse, et le plan alle-
mand en supporte le contre-coup.
La place a dès maintenant retardé de
79 heures l'avancée allemande. C'est un
résultat magnifique.
L'armée de campagne belge, grossie de
la division destinée à renforcer la défense
de Liège, et redevenue disponible, est
pleineade confiance ; cette confiance a été
accentuée par la suspension d'armes de
24 heures que les Allemands ont demandée
pour ensevelir leurs morts.
L e D é barq u em en t
d e s Tr o up e s anglai s e s
Le débarquement des troupes anglaises
est- commencé. Les unités débarquées ont
été saluées par les acclamations des popu-
lations. Le débarquement s'est opéré vite
et en très bon ordre, sous la direction de
missions d'officiers français parlant cou-
ramment anglais.
La Prém édi ta t i o n al l em a n d e
Les. escadrons français qui sont entrés
hier en Lorraine annexée à Vic et à
Moyem:Vic ont rapporté des affiches mili-
taires qui prouvent de façon péremptoire
la préméditation des Allemands, et four-
nissent sur les conditions de leur mobili-
sation des renseignements précieux.
Ils étaient résolus à la guerre et la pré-
paraient, au moment où les puissances de
la Triple-Entente multipliaient les efforts
pour le Maintien de la paix.
La Mar in e An g l o -Fran çai s e
L'entente des autorités maritimes an-
glaises et françaises est à ce point intime,
que clans la mer du Nord les forces fran-
çaises sont sous les ordres des amiraux
anglais, tandis que dans la Méditerranée
les escadres des deux pays sont groupées
sous le commandement en chef de l'amiral
Boue de Lapeyrère.
Dans une séance extraordinaire, le Con-
seil municipal de Saint-Pétersbourg a
adopté aujourd'hui l'appel suivant aux
Municipalités de Paris et de Londres :
u Nous sommes avec vous ; nos senti-
ments sont invariables : nous étions vos
amis pendant la paix, nous restons vos
amis pendant la guerre. Nous nous lève-
rons tous pour la protection de nos inté-
rêts communs, et pour lutter contre l'en-
nemi commun hostile au monde et à
l'unité fraternelle des Nations. Nous appré-
cions votre amitié. Recevez notre salut
cordial. »
L e s gro s si ère t és a ll eman d e s
On a enfin reçu à Paris des nouvelles
de notre ambassadeur à Berlin, M. Jules
• Cambon : celui-ci est arrivé à Copen-
hague ; on ignore encore dans quelles
conditions il a quitté Berlin. On sait qu'à
une station peu éloignée de Meklembourg,
le train dans lequel il se trouvait fut arrêté ;
le major allemand qui accompagnait notre
2as.a2enesei.eienneaseszesereeteirerei.,,,,emenermeemenenteniesieseeeniumeiseeeteei.ee
e- :e:) ef h/1 (w ins
Vendéé
40
RÉDACTEUR - (IÉRANT Valèro 1V1 rei
,,seseeinamenisienesnieemeireesememeuseseeen.
ambassadeur prévint celui-ci qu'il ne
pourrait continuer sa route vers la fron-
tière danoise qu'en payant 3.600 marks.
M. Jules Cambon exprima son étonne-
ment qu'on ne lui eut pas réclamé cette
somme à Berlin, et il offrit un chèque sur
une grande banque allemande. Le chèque
ayant été refusé, M. Jules Cambon réunit
4.000 francs en or, en faisant une col-
lecte parmi ses compagnons de voyage.
Après avoir effectué le paiement exigé,
M. Jules Cambon crut devoir demander
au major sa parole d'honneur de gentil-
homme et d'officier qu'il serait conduit
directement à la frontière danoise. Arrivé
à cette frontière, notre ambassadeur gagna
Copenhague.
Le wagon-salon mis à la disposition de
M. de Schcen à son départ de Paris n'a
pas encore été renvoyé en France.
P o ur l e s Ec ol i ers
M. Albert Sarraut, Ministre de l'Ins-
truction publique, a adressé des instruc-
tions aux Inspecteurs d'Académie, pour
les inviter à instituer d'urgence, d'accord
avec les Municipalités, des garderies ou
des classes de vacances, destinées à re-
cueillir les enfants dont les pères sont
mobilisés et les mères éloignées du foyer
par travaux quotidiens.
Fran c e e t B elgiq u e
S. M. le roi des Belges a envoyé au
Président de la République le télégramme
suivant :
« Bruxelles, G août.
» A Son Exce l le n c e M. Po inc aré , prés ide n t
de la Rép u b l iq u e Fra n ç a ise , Par is .
» Je tiens à exprimer à votre excellence,
en mon nom et au nom de mon peuple ma
plus profonde gratitude pour l'empresse-
ment avec lequel la France, garante de
notre indépendance et de notre neutralité,
est venue, répondant à notre appel, nous
aider à- repousser les armées qui, au mé-
pris des traités, ont envahi le sol de la
Belgique. ALBERT. »
Le Président de la République a répondu :
« Paris, 7 août.
» A S a Majes té A l b e r t I • , ro i
des Be lg es , Bruxe l les .
» Je remercie votre Majesté de son télégramme.
J'avais eu l'occasion de lui don-
ner naguère l'assurance précise des senti-
ments de la France pour la Belgique.
L'amitié de mon pays pour le pays belge
s'affirme aujourd'hui sur les champs de
bataille. Les troupes françaises sont fières
de seconder la vaillante armée belge dans
la défense du sol envahi, et dans la glo-
rieuse lutte pour l'indépendance.
» Raymond POINCARÉ. »
D'autre part, M. le Président de la Répu-
blique a télégraphié au' roi des 13elges
pour l'informer que le Gouvernement fran-
çais avait décidé de conférer, en souvenir
de la lutte qu'elle soutient pour sa défense,
la croix de la Légion d'honneur pour la
Ville de Liège.
Au télégîamme que le Président de la
République lui avait adressé pour lui faire
part de la décision du Gouvernement con-
férant à la ville de Liège la croix de la
Légion d'honneur, le roi des Belges a
répondu par la dépêche suivante :
« Louvain, 7 août.
» Raym o nd Po inca ré , Prés ide n t de l a
Rép u b l iq u e Fr an ç a ise, Par is .
» Je vous prie de transmettre au Gou-
vernement de la République les remer-
ciements de la ville de Liège. Le pays et
l'armée tout entière continueront à faire
vaillamment leur devoir. ALBERT. »
A ngl e t err e
Le croiseur angliiis Amphio n a heurté
une mine sous-marine et a.coulé. Il y a
131 morts et 152 sauvés ; parmi les morts
se trouvent 20 prisonniers allemands.
Q u e lq u e s b onn e s Pris e s
Le vapeur allemand Infa n t ia , venant de
l'Amérique du Sud, capturé par un navire
de guerre anglais, est arrivé à Plymouth.
Parmi les passagers se trouvent de
nombreux réservistes allemands. Le va-
peur portait un demi-million en or et une
cargaison de vivres d'une grande valeur.
Le paquebot Ka rMa , venant de l'Afrique
Occidentale, est arrivé à Plymouth ; le
paquebot fut arrêté clans la baie de Biscaye
par trois navires de guerre français.
Comme exemples d'offres spontanées de
concours matériel faites à la métropole par
les colonies anglaises, on cite celle du
Samedi 15 Août 1014
Placa de la Liberté
a iesse
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
Canada, qui organise un contingent do
20.000 hommes pour servir à l'étranger.
La Ba taill e d e Li èg e
On reçoit, des détails précis sur la san-
glante bataille de Liège. C'est dans la nuit
du 3 au 4 que les colonnes allemandes ont
franchi la frontière belge. La. cavalerie
allemande a pris contact le 4, à 14 heures,
avec les avant-postes belges à l'est des
forts. L'attaque s'est développée dans la
journée du 5 août.
Les pertes allemandes sont énormes :
les chiffres antérieurement donnés (5.000
morts, 24 canons pris, un général prison-
nier) sont confirmés.
L'attaque allemande a été menée par
120.000 hommes contre 40.000 Belges.
Mais elle a manqué simultanément. Au
contraire les Belges ont supérieurement
. utilisé leurs réserves. L'artillerie alle-
mande a mal soutenu, en général, cles
colonnes trop denses, tir mal réglé. Les
forts belges ont tenu complètement : après
3 heures de bombardement au fort d'Eve-
gnée, pas un tué, pas un blessé, coupole
intacte. Le tir des Belges a été d'une jus-
tesse parfaite : preuve, la destruction de
deux pièces d'artillerie lourde allemande.
Les avions allemands, pour tromper les
Belges, arborent des drapeaux belges et
français.
L e D é barq u em en t
d e s Tr o up e s anglais e s
Le débarquement des troupes anglaises
continue dans un ordre parfait. L'Angle-
terre a mis sur pied 200.000 hommes, et
20.000 ont déjà débarqué à Ostende, Calais
et Dunkerque ; ils doivent se porter sur
Namur pour aider l'armée belge à refouler
les Allemands au-delà de la frontière.
Cap ture d ' un e Pa tr o u il l e a ll em an d e
Dix uhlans appartenant au 13e régiment
du Hanovre (régiment du roi, 10' corps
d'armée) ont été surpris hier matin sur le
territoire de Baronvitz par des gendarmes
et des douaniers. Après s'être barricadés
dans une maison où ils se sont réfugiés,
ils ont opposé une vive résistance. Deux
ont été blessés assez grièvement, les huit
autres, dont un sous-officier, ont été cap-
turés-et emmenés à, Givet par un détache-
ment d'infanterie française. •
Dans leur interrogatoire, ils ont déclaré
avoir été transportés en chemin cle fer à la
frontière belge pendant là nuit, puis on
les a dirigés vers les avant-postes, avec
ordre ensuite de patrouiller. C'est au cours
d'une patrouille qu'ils ont été capturés.
D'après le colonel commandant d'armes à
Givet, l'attitude des prisonniers est celle
d'hommes désemparés et perdus au milieu
d'un pays complètement inconnu par eux.
En t re Gén é ra l is s im e s
Le général Joffre a envoyé au Grand-
Duc Nicolas, généralissime des armées
russes le télégramme suivant :
e Je vous remercie profondément de
vos compliments flatteurs et m'empresse
de faire savoir à nies commandants d'ar-
mée que par votre volonté le fanion fran-
çais sera porté à côté du vôtre pendant
cette campagne. Tous comprendront la
haute signification de ce geste auguste.
De mon côté, je serai accompagné du
fanion de généralissime que vous m'avez
fait l'honneur de m'offrir l'année dernière
à Saint-Pétersbourg. Connue vous, j'ai
une foi absolue dans la victoire, car je
sais que la vaillance de nos troupes n'a
.fiègale mie oeil." de l'armée russe.
» JOFFRE. »
D imanch e 9 a o û t
L ' O c c upa ti o n d e Mu lh o u s e
L'entrée de l'armée française en Alsace
est un événement historique que saluent
les acclamations d'un peuple et la justice
de l'Histoire.
C'est vendredi, à là tombée de la nuit,
qu'une brigade française d'avant-garde est
arrivée à Altkirch ; la ville était défendue
par de très forts ouvrages et occupée par
une brigade allemande. Nos troupes ont
donné l'assaut avec une magnifique ardeur ;
une fois de plus nos assauts à la baïon-
nette ont mis les Allemands en fuite ; il
en est ainsi depuis le début de la cam-
pagne.
Les Allemands se sont retirés dans le
plus grand désordre ; bien que leurs ou-
vrages de seconde ligne puissent_ encore
tenir, ils les ont abandonnés ; ont
également évacué la Ville. '
Un régiment de dragons s'est élancé à
la poursuite des Allemancls,i1 les a poussés
très vivement et leur a infligé des pertes
sérieuses. La nuit a permis aux allemands
de se dérober.
Nos troupes sont alors entrées dans Alt-
kirch ; la vieille cité alsacienne leur a fait
un accueil enthousiaste ; un immense cri
de joie retentit ; on porte en triomphe les
poteaux frontières qui viennent d'être
arrachés : c'est une heure d'émotion indi-
cible.
A l'aube notre brigade d'avant-garde se
remet en marche. La marche sur Mul-
house de toute la brigade est décidée.
A 1 7 heures nos colonnes débouchent
devant Mulhouse ; un immense cortège
s'organise qui acclame nos soldats ; en
moins d'une heure Mulhouse est occupée.
Notre cavalerie traversant la ville au
galop, poursuit l'arrière-garde allemande
et nos avant-gardes s'installent au nord
de Mulhouse.
Les pertes françaises ne sont pas exces-
sives, eu égard aux résultats. Le mordant
de nos troupes a été prodigieux.
L'occupation de Mulhouse, grand centre
commercial et industriel alsacien, avec
ses 100.000 habitants, aura clans toute
l'Alsace et, on peut le dire, dans toute
l'Europe, un immense retentissement.
Les Allemands se sont retirés dans la
direction de Neuf-Brisach. Toute l'Alsace,
soulevée contre eux, va aggraver les
difficultés de leur situation.
Le général Joffre a adressé à l'Alsace
une proclamation qui a été aussitôt affi-
chée et lue avec passion par les Alsaciens.
M. Messimy, ministre de la Guerre, a
adressé, au général en chef le télégramme
suivant.
« Mon Général,
» L'entrée des troupes françaises à Mul-
house aux acclamations des Alsaciens a
fait tressaillir d'enthousiasme toute la
France. La suite de la campagne vous
'apportera, j'en ai la ferme conviction,
deS succès dont la portée militaire dépas-
sera celle de la journée d'aujourd'hui.
Mais, au début de la guerre, l'énergique
journée d'aujourd'hui, la brillante offen-
sive que vous avez prise en Alsace nous
mettent dans une situation morale qui
nous apporte un précieux réconfort. Je
suis profondément heureux, au nom du
Gouvernement, de vous en exprimer toute
ma gratitude.
S u cc è s d e la Ca val e ri e fran çais e
De très vifs engagements de cavalerie
ont eu lieu au sud de la Meuse. Ces enga-
gements, comme tous ceux qui ont eu lieu
depuis le début de la guerre, témoignent
de l'ascendant pris, dès maintenant, par
notre cavalerie sur la cavalerie . alle-
mande.
Voici un exemple de cette supériorité —
on pourrait en citer beaucoup d'autres —
Une patrouille allemande, composée d'un
officier et de 22 uhlans, rencontre une
patrouille française composée d'un officier
et de 7 chasseurs à cheval. Les Allemands,
bien que trois fois plus nombreux, hésitent
à attaquer. Alors l'officier français s'élance,
brûle la cervelle à l'officier allemand, sur
quoi, les 22 hulans prennent la fuite,
abandonnant le corps de leur chef.
C'est là un symptôme intéressant de
l'avantage que nous avons pris par notre
entrain et notre décision.
Voici le texte de la proclamation du
général Joffre :
« Enfants de l'Alsace, •
» Après 44 années d'une douloureuse
attente, des soldats français foulent à
nouveau le sol de votre noble pays. Ils
sont les premiers ouvriers de la grande
œuvre de la revanche.
» Pour eux quelle émotion et quelle
fierté ! Pour parfaire cette oeuvre, ils ont
fait le sacrifice de leur vie. La nation
française, unanimement les pousse et,
clans les plis de leurs drapeaux sont ins-
crits les noms magiques du Droit et de la
Liberté.
» Vive l'Alsace ! Vive la France ! »
La R e trai te d e s A ll em an ds •
Il se confirme que les Allemands, après
avoir évacué Mulhouse, se sont retirés sur
Neuf-Brisach, c'est-à-dire à 20 kilomètres
en arrière.
En se retirant, les Allemands ont mis le
feu à u o grand nombre de bâtiments, no-
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
-a...—
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la Vendée Répub lica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES •
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p• les Annonces périodiques ou contienne
?s - d ' Olon ne
N ' 1 ZS2
elqlesphcin es 1 -4.4
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t é tr e adre ss é à M. Valèr e MA THÉ , R éda c t e ur-Géran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
ce..--eieTseTeeiiiiiiiiimemereemiereseisineeeeciereentonemsie ,eareetareeramoseesracaneereeeinersiesW
tamment les magasins à vivres et à four-
rage ; la forêt de Hard, -près de Colmar,
été rasée.
Ils font peser sur les Alsaciens une
terreur sans nom ; ils ont annoncé que
tous .ceux qui seraient suspects seraient
impitoyablement fusillés."Malgré ces me-
naces, l'enthousiasme de la population
grandit d'heure en heure.
Les prisonniers saxons déclarent que
leur pays ne participe à. la guerre qu'à
regret. Ils ajoutent qu'ils ont été frappes
de l'accueil plus que froid dos populations
à l'égard des troupes.
La Co op éra ti o n Fran c o -B elg e
Les ordres les plus précis ont été donnés
"par le Gouvernement français et le Gou-
vernement belge pour que les ressources
industrielles des deux pays soient intégra-
lement mises en commun. Les usines bel-
ges et françaises peuvent se coopérer les
unes les autres de la façon la plus pré-
cieuse.
L'enthousiasme est tubs grand ; un offi-
cier tançais traversas; Namur en auto a
été porté en triomphe.
l a Ba t a il l e d e Li èg e
Tous les forts tiennent encore ; malgré
l'intensité du bombardement, qui a duré
48 heures' sans discontinuer, les canons
longs allemands de 13 centimètres et de '''
15 centimètres, ainsi que les obusiers lourds
de 15 centimètres (pour tir courbe) n'ont
produit aucun effet sur les coupoles des
forts.
L es R u s e s all em a n des
On signale de Liège l'extrême mauvaise
foi clos Allemands, et leur mépris absolu
des lois de la guerre. A plusieurs re-
prises le fait suivant s'est produit : à 400
mètres, les Allemands ont arboré le dra-
peau blanc et se sont avancés vers les
etranchées belges ; les Belges s'étant levés,
les Allemands ont tiré sur eux.
D'autre part, l'attaché militaire alle-
mand à Bruxelles s'est comporté en véri-
table espion, essayant d'endormir et de
tromper les Belges, tentant d'acheter les
renseignements qu'on lui refusait, se ren-
dant à Liège pour reconnaître la place
sous prétexte de remplir le rôle de parle-
mentaire. L'indignation contre ces procé-
dés est très vive en Belgique.
L 'E ta t de Si èg e en Sui s s e
L'état de siège a été proclamé en Suisse;
l'élite et la lanclwehriont mobilisées. De
diverseesources on annonce qu'une sen-
tinelle suisse a été tuée par les Allemands;
l'opinion commence à s'animer.
Lun d i 1 0 a o û t
L e s A ll eman ds en B elgi q u e
Le temps d'arrêt marqué devant Liège
par les Allemands est évidernMent destiné
à attendre les renforts avec lesquels ils
espèrent pouvoir contourner la place no-
tamment du côté de Huy. Les efforts des
assiégeants pour réduire les ouvrages dé-
fensifs de Liège indiquent un grand dé-
sarroi moral.
Les Allemands gardent aujburd'hui une
attitude d'attente hors de la portée des
forts.
lent.
Le moral des troupes belges est excel-
Les Allemands en Belgique manquent
de vivres.
Il se confirme que les Allemands ont
envahi la Belgique sans se préoccuper de
leur approvisionnement. Ils manquent de
vivres.
Les -patrouilles isolées se rendent pour
obtenir dos aliments.
En A lsace -Lorrain e
Devant la forêt de Hart au nord de Mul-
house, on signale de nombreuses escar-
mouches. Les deux partis en présence se
renforcent dans la Haute-Alsace, tandis
que nos troupes se saisissent des cols cM's
Vosges après de vifs combats.
On annonce quelques engagements
d'avant-garde entre Sarrebourg et Bacca.
rat qui semblent indiquer la prise de con-
tact de nos troupes de couverture avec
l'ennemi.
L'A ffa ir e d'A l tkirch
Nos pertes dans l'affaire d'Altkirch qui
nous a ouvert la route de Mulhouse ne
dépassent pas cent tués et blessés.
qt.

En A fr i q u e O c c i d en t a l e
Un télégramme du Gouverneur Général
de l'Afrique Occidentale Française a rendu
compte au Ministre des Colonies des con-
ditions dans lesquelles la coopération d'un
croiseur anglais et de la Fa rn i s o n fran-
çaise de Grand-Popo (Dahomey) vient
d'assurer la prise de possession du Togo
allemand.
Le croiseur anglais arrivé devant Lomé
à l'ouest de la colonie allemande a sommé
la ville de se rendre dans les 24 heures et
a reçu sa soumission. En même temps la
garnison française de Grand-Popo fran-
chissait la frontière et s'établissait à Petit-
Popo à l'est de la colonie allemande.
Des mesures seront prises d'accord en-
tre les autorités françaises et aftlaises
pour assurer l'occupation totale du Togo.
En B elgi q ii e
Par décret, du 9 août, le Président de la
République a conféré la médaille litaire
au Roi despelges, commandant chef
des armées de la vaillante petite nation
amie.
L'armée de campagne belge se trouve
dans une situation excellente. Le Roi a
passé ce matin la revue des Miettes qui
ont participé à la défense de Liège. La
division a fait une bonne besogne. L'inter-
vention anglaise est en très bonne voie.
Elle sera très énergique. On a appris,
avec "satisfaction, la confirmatioei de la
prise de Mulhouse. Les Français ont cons-
taté, .chez l'ennemi, les mêmes défaillais-
'ces constatées par les Belges devant
Liège. Les mêmes symptômes ont été
remarqués.
Les forts de Liège tiennent toujours : le
bombardement est très intermittent. Les
Allemands manquent de projectiles ; on
-signale, dans le sud de- la province de
Namur, la capture, par les gendarmes
belges, de patrouilles de ulhans qui ont
été conduites à Givet. Les drapeaux fran-
çaiS et anglais flottent depuis ce matin à
l'hôtel dé ville de Bruxelles, à côté des
couleurs belges.
La Ne u t ra l i t é S u i s s e
Le Gouvernement fédéral suisse a fait
savoir au Gouvernement français qu'en
_ vue de maintenir la neutralité suisse, il
est- interdit aux aérostats et appareils
d'aviation de l'étranger, de survoler sur
le territoire suisse. Tous les moydes se-
aaient, le cas échéant, ernployés pour
s'opposer à leur passage.
Ma rdi 1 1 a o û t
En Ha u t e-A lsa c e
Nuit dernière, devant forces allemandes
- considérables débouchant de Mulheim et
Neuf-Brisach, le commandant des troupes
françaises a rassemblé au sud de Mol-
bouse. Les avants-gardes poussent jus-
qu'à Cernay. Actions de détail très bril-
lantes pour nos troupes qui restent mai-
tresse de la Ilaute-Alsace.
Incursions ennemies dans régions Ma*-
nonvillers et Spincourt complètement
repoussées.
Dans tous engagements, nos différentes
armes se sont montrées bien supérieures
aux troupes adverses.
On signale débarquement troupes alle-
mandes à Gérolstein, clans l'Eifel, mais
surtout en arrière de Metz et Thionville.
Brillantes reconnaissances opérées par
nos aviateurs au-dessus des zones de dé-
barquement ennemies.
Rapp el de n o tr e A m bassa de ur
A la suite d'échanges de vues tant à
Paris qu'à Vienne, spécialement au cours
de ces trois derniers jours, le Gouverne-
ment français, en raison de la situation
internationale et vu l'insuffisance des
explications fournies par le Gouverne-
ment austro-hongrois au sujet de l'envoi
de troupes autrichiennes en Allemagne, a
fait connaître au comte Sczen, au cours
d'un entretien qui a eu lieu„ce matin au
Ministère des Affaires étrangères, qu'il se
voyait dans l'obligation de rappeler en
France l'ambassadeur de la République à
Vienne; M. Dumaine.
L'..Arnbassadeur d'Autriche-Hongrie a
Feuilleton do la Vendée R ép u b l i caine 1 1
LA. PETITE
l'AR
IG e e !le llt
1V
2i1
I l y eut un silence, puis Pierre-Ensile
releva la tête, et avec des hochements,
des interruptions :
— Voilà où conduisent les utopies amé-
lioratrices, eommença-t-il avec emphase.
A force de vouloir régénérer l'ouvrier, on
l'infecte, on lui donne le typhus ! Et on est
empoisonné soi-même I... Je l'avais bien
prédit !... Eh bien ! le voilà mourant, ce
monsieur ! il est bien avancé maintenant !
Et moi, regarde ! Je n'ai pas eu le typhus,
moi !... Il n'y a jamais eu d'épidémie à
Meules !... Et si je l'avais écouté, avec_ son
étang, ses truites arc-en-ciel, à deux pas
d'ici j'aurais créé un centre de pourriture;
quoi encore !... Mais voilà, on ne veut
jamais écouter les conseils que donne
l'expérience, on ne l'apprend qu'à ses
dépens. Si ce monsieur était demeuré ici,
jamais il n'aurait attrapé le typhus. Et
voilà !
Et, à bout de souffle, il s'arrêta. Les
faits lui donnaient raison. Il triomphait !
Certes, il ne se réjouissait pas de la catas-
trophe imminente, mais il affirmait en
avoir prédit la prompte ou tardive éché-
ance, et maintenant il s'en lavait les mains.
répondu à cette communicai ion en priant
M. Doumergue de bien vouloir lui faire
remettre ses passeports. Le comte Sczen
a quitté Paris ce soir à 7 h. 15, par train
spécial, à destination de la frontière ita-
lienne.
L e s Tr o up e s In c e n d iai r e s
Le fait suivant s'ajoute aux atrocités que
nous avons déjà racontées
Samedi matin 8 août, à la pointe du
jour, deux uh,lans en reconnaissance le
long de la frontière pénètrent dans le
petit village d'Affleville et en sont chassés
par une patrouille composée de trois chas-
seurs à cheval. L'un des uhlans est blessé,
l'autre parvient à s'enfuir. Le lendemain
dimanche, dans la matinée, un peloton
fort de 32 hommes du même régiment
vient tirer vengeance de l'incident de la
veille. Ils mettent le feu à une ferme et
criblent de balles le fermier qui essaie
d'arrêter l'incendie. Courageusement le'
Garde champêtre intervient pour expli-
quer que le petit combat du samedi a été
livré exclusivement par des militaires. Les
Allemands soutiennent contre l'évidence
que des civils y ont pris part.
Dans l'après-midi, ils reviennent en-
core, cette fois c'est un escadron de
uhlans au complet. C'est l'heure des vê-
pres. Tous les habitants d'Afileville sont
réunis en peres dans l'église. Les uhlans
se répandee dans le village, dont toutes
les maisons, inondées de pétrole, flambent
un quart d'heure après. La population
terrifiée s'enfuit de toutes parts sans avoir
le temps d'emporter ni argent, ni vête-
ments. On est sans nouvelles du curé. Les
malheureux habitants d'AfIleVille, vieil-
lards, femmes, enfants, ont été recueillis
à Etain ; après les avoir secourus et récon-
fortés ils ont été dirigés sur Verdun.
A u Mar o c
Lorsque la nouvelle est parvenue au
Maroc que la guerre était déclarée entre
la France et l'Allemagne les grands Caïds
et la population notamment dans les pays
de plaine et clans le Sud sont venus pro-
tester de leur dévoilement.
Me rc redi 1 2 a oû t
S u cc è s d 'A van t -Po s t e s
Nos troupes sont presque sur tout le
front en contact avec l'ennemi. Voici les
faits les plus saillants qui se sont déroulés
aux avant-postes. Comme on va le voir,
ils sont tout à l'honneur de nos soldats
qui font preuve, partout, d'un courage et
d'une ardeur irrésistible.
A Mangiennes, région de Spincourt, au
nord-est de Verdun, les forces alleman-
des ont attaqué, dans la soirée du 10, les
avant-postes français. Ceux-ci se sont
initialement repliés devant l'effort ennemi.
Mais, bientôt, grâce à l'intervention de
notre réserve, qui se tenait à proximité,
l'offensive a été reprise.
L'ennemi a été refoulé, subissant des
pertes considérables. Une batterie alle-
mande a été détruite par le feu de notre
artillerie et nos troupes se sont emparées
de trois canons, trois mitrailleuses et de
deux caissons de munitions. On signale
qu'un régiment de cavalerie allemande a
été très fortement éprouve:
Dan s l a r égi on d e Châ t ea u - Sa lin s
Un bataillon et une batterie allemande.
venant de Vie ont tenté d'attaquer nos
avant-postes, ils ont été vigoureusement
refoulés avec grosses pertes. Dans cette
même région, c'est-à-dire, entre Château-
Salins et Avricourt, le village de La
Garde, situé en territoire annexé, a été
enlevé à la baïonnette avec un élan admi-
rable. Les Allemands ne résistent décidé-
ment pas à Pense blanche.
D e van t L on gwy
Les Allemands se sont présentés devant
Longwy et l'ont sommé de se rendre. Le
Commandant de la, place a refusé fière-
ment. Longwy n'est pas, à proprement
parler, une place-forte, car elle n'a pas
d'ouvrages détachés et ne possède qu'une
simple enceinte à la Vauban. Elle date de
la deuxième moitié du dix-sep t iè me siècle.
Timidement Mffi Lornay, qui n'avait pas
entendu un mot de tout ce que lui avait
débité son mari, demanda :
— Et la petite?
— Quoi, la petite?
— Oui, cette enfant?
— Eh bien! fit le maître avec humeur,
évidemment c'est très désagréable ; Mais
on ne peut la laisser sur la route... Il faut
l'envoyer chercher.
Un soupir d'indicible soulagement s'ex-
hala de la poitrine de Mm" Lornay. Elle
prit les deux mains de son mari clans les
siennes :
— Alors tu veux bien qu'elle vienne, que
nous la soignions?... Comme tu es bon !
— Non, pas du tout ! Ne crois pas que ce
soit pour mon plaisir. Ce sont les circons-
tances qui nie forcent la main. Seulement,
ça va être, je le répète, extrêmement dé-
sagréable, absolument ennuyeux ! Une
enfant qui doit être outrageusement gâtée!
Une enfant qui pleurera, qui criera. La
maison va devenir un. enfer.
— Mais non, Pierre, non. Tu verras.
— Je verrai ! 011! je le sais bien ce qui
m'attend!... Mais enfin, il faut faire avant
tout son devoir.
Il consulta la pendule.
— Donne l'ordre de faire atteler.
Et haussant les épaules une dernière
fois :
— Enfin, ça va être joli !... -Mais la voi-
ture ! la voiture ! Cette enfant ne peut rester
sur la route.
Inconsciemment, il s'éberluait à l'idée
de la petite, arrivant et entrant clans sa vie.
Certes, il eût préféré de beaucoup ne pas
En Ho llan d e
La Hollande a achevé sa mobilisation :
l'état de guerre est proclamé dans le Bra-
bant, le Limbourg, la Zélande et Gueldre,
au sud du Vaal.
A u t o u r d e L i èg e
*Aucun incident : les- troupes ennemies
travaillent aux travaux de retranchement.
Les Allemands ont fait sauter la voie ferrée
de Liège à Louvain.
L e s A vi o n s Fran ç a i s
Un certain nombre d'avions français se
sont trouvés fortuitement réunis hier soir
à Bruxelles, pour raison de services. Un
seul de ces avions avait une avarie qui a
été immédiatement réparée. La présence
de nos officiers aviateurs a soulevé"dans
la population un enthousiasme indescrip-
tible. Au milieu d'une foule énorme, qui
poussait des acclamations vibrantes, ces
officiers se sont rendus à la légation de
France, accompagnés par l'aviateur belge
Prince Henri de Ligne. Notre ministre, à
Bruxelles, M. Klolulcovslci, leur a offert
une coupe de champagne et a porté un
toast à la Belgique_ et à la Franco unies
dans les airs comme sur terre.
En R u s s i e
Conformément à la résolution de la
Douma, prise dans sa séance du 8 août,
le télégramme suivant a été adressé au-
jourd'hui à la Chambre française :
e La Douma russe envoie au Parlement
français son salut fraternel, en exprimant
les sentiments de tout-le peuple russe. La
Douma est assurée que les exploits des
armées alliées soutenues par la puissante
Angleterre ramèneront l'Europe dans la
voie de la civilisation et du progrès. »
S u r la fron t i è r e d e B elgiq u e
On a raconté qu'un engagement impor-
tant aurait eu lieu aux environs de Givet.
Rien n'est moins exact, mais ce qui sem-
ble avoir donné naissance à, ce bruit, c'est
que depuis le début des hostilités., de nom-
breux cavaliers en patrouille ont été cap-
turés aux abords de la frontière franco-
belge, entre Dinant, Rochefort et Givet et
qu'après avoir été dirigés chaque jour sur
Mézières,•ils ont été transférés à cause de
leur nombre clans la direction de Reims.
Par contre en Belgique, un engagement
assez sérieux a eu lieu du côté de Tirle-
mont et l'armée belge a là encore, résisté
énergiquement à l'attaque allemande.
En S erbi e
Les opérations militaires austro-serbe
peuvent se résumer ainsi : après plusieurs
essais infructueux de traverser la fron-
tière nord de la Serbie en sept points dif-
férents, les Autrichiens ont abandonné
l'offensive ayant été sérieusement repous-
sés sur toute la ligne, grâce au tir excel-
lent de l'artillerie serbe, avec l'aide pré-
cieux de l'infanterie. Les Autrichiens ont
subi des pertes énormes dont le nombre
n'a pas été rendu public. Les pertes serbes
sont également élevées. L'objectif princi-
pal des généraux autrichiens était de tour-
ner Belgrade et de converger sur la route
stratégique de Belgrade à Nich, condui-
sant clans l'intérieur de la Serbie. Les Au-
trichiens ont fait aussi une attaque à Los-
nitza, sur la frontière Bosniaque. Là en-
core, ils ont rencontré une partie de l'ar-
mée serbe de la Drina et ont subi des per-
tes énormes. Malgré toutes ces attaques,
pas un soldat autrichien vivant n'est sur
le territoire serbe. Les opérations mili-
taires futures de la Serbie vont dépendre
de celles de la Russie.
Jeud i 13 ao û t
B om bard em e n t d e P on t - à -Mo u s s on
Dans les pronostics sur les premières
opérations de l'armée allemande, le bom-
bardement de Pont-à-Mousson, situé à
notre extrême frontière • et l'envahisse-
ment de là région de Nancy étaient es-
comptés pour le premier ou lé second
jour au plus tard de, notre mobilisation.
Constatons que le seul de ces événements
qui se soit réalisé arrive le onzième jour,
et n'aura pas l'influence démoralisante
qu'on lui attribuait de l'autre coté du Rhin.
avoir cette enfant sur les bras. Mais enfin,
elle y était sur les bras, et franchement on
ne pouvait — assez de fois il le répétait —
la laisser par les chemins.
Alors, avec une impatience de vieillard
retournant aux premières heures de la vie,
il avait vraiment hâte de voir arriver cette
petite, de l'installer, de la circonscrire,
d'être renseigné au plus tôt sur le dérange-
ment énorme qu'elle ne manquerait pas
d'apporter dans le règlement invariable de
sa vie d'égoïste ; et il s'évertuait nerveu-
sement, pressant Alfred, le cocher, le
gourmandant, comme s'il eût vouluque la
voiture fût déjà revenue de la station.
Elle arriva enfin, et bien que Pierre-
Emile se fût claquemuré dans son bureau,
intrigué malgré lui, de derrière une vitre
il vit descendre une grosse Picarde, joviale,
mafflue, bonne enfant, avec de fortes ban-
ches, une taille équarrie à coups de serpe,
tendant les bras, aussitôt mis pied à terre,
à une petite fille rose, blanche, toute pou-
ponne, à-laquelle le grand-père fut bien
forcé 'tout de suite de reconnaître les
grands yeux bleus d'Alice.
Elle était fraîche, elle était charmante,
et Pierre -Emilé éprouva presque une in-
définissable méchante humeur de la trou-
ver tant jolie en tous points et le forçant,
bien malgré lui, à une admiration sans
réserves.
Ne prétendant pas capituler, il ron-
chonna :
— Ce qu'elle doit être gâtée et désagréa-
ble.
Gâtée! mon Dieu! oui. Un peu, beau-
coup, passionnément, mais pas cipsagréa-
LA \ENDEE IIEPOBLIC.AIINE
Pont-à-Mousson a été en effet bombardé
ce matin à 10 heures par une artillerie
lourde mise en batterie à une assez lon-
gue distance. Une centaine d'obus de gros
calibre sont tombée sur la ville, tnant ou
blessant quelques habitants et démolis-
sant plusieurs maisons. Aucune action
simultanée d'infanterie n'a accompagné
cette canonnade. L'effet produit sur la
patriotique population de Pont-à-Mousson
est nul.
Au t o u r d e L i èg e •
Les nouvelles parvenues de Liège et
des environs sont bonnes ; les forts sou-
tiennent toujours la lutte, aucun d'eux
n'est tombé au pouvoir de l'ennemi.
Les troupes belges qui, après avoir -
défendu la place, s'étaient reformées à
l'ouest, ont repris l'offensive. Landen qui,
avait été occupée hier par les Allemands a
été repris après un vif combat. On rap-
porte d'autre part que clos partis belges
auraient fait. sauter les ponts eldetruit les
voies ferrées en arrière des troupes alle-
'mandes, entravant ainsi leur ravitaille-
ment dons cette région,
No u v ell e s d 'Espagn e
On télégraphie des Canaries que le va-
peur français Le Fo rmos a, ramenant de
Dakar en France un détachement de trou-
pes, a saisi un cradiotélégramme allemand
adressé au P a n t her qui lui prescrivait de
le capturer. Le Fo rmos a aurait eu le
temps de s'échapper avant l'arrivée du
bateau de guerre allemand.
A Gibraltar, les Anglais ont arrêté plus'
(le 50 bateaux de toute nationalités ; ceux
d'entre eux qui sont munis d'appareils de
télégraphie sans fil ont reçu l'ordre de les
démonter.
•
L 'A r t i l l e ri e A l l eman d e .
Il résulte des engagements qui se sont
déroulés jusqu'à présent sur tout le front
que notre artillerie a un avantage marqué
sur l'artillerie allemande. A Mangiennes,
les trois pièces qui ont été prises par nous
avaient été abandonnées par leurs ser-
vants.écrasés sous le feu de notre 75. Les
projectiles de l'artillerie lourde allemande
se sont en outre révélés très peu efficaces.
Vi o l en c e s A l l eman d e s
Dans tous. les engagements de cette
semaine, les Allemands ont usé de procé-
dés barbares : otages fusillés contre
tout droit, violences exercées sur la
population civile, incendies, etc... Ils ont
arrêté à son domicile privé lemaire d'Igney,
sous prétexte que la population de ce
village aurait favorisé la fuite d'un priL
sonnier, et ils l'ont fusillé..
L a S it u a t io n M i li ta ire
Les engagements signalés sur tout le
front n'ont été de part et d'autre jusqu'ici
que des affaires d'aven t-postes. A Altkirch,
à Mulhouse, aux cols des Vosges, à Spin-
court et à Mangiennes, il n'y a eu que des
actions et réactions n'ayant modifié sérieu-
sement, ni clans un sens ni dans un autre,
la position des adversaires.
Sur l'affaire de Mulhouse en particulier,
les bruits les plus excessifs, les plus ten-
dancieux même, ont été lancés : il a été
dit, en France et à l'étranger, que le nom-
bre des tués' et blessés dépassait 20.000.
L'origine de ces nouvelles, au moins en
ce qui concerne l'étranger, ne saurait être-
douteuse : elle est tout simplement alle-
mande. Leur absurdité sera vite jugée
quand on saura les effectifs engagés de
notre côté qui sont loin d'atteindre 20.000
hommes.
Les événements se sont en somme bor-
nés à ceci : une brigade d'infanterie a été
poussée en pointe sur Mulhouse pour y
'détruire le centre d'informations qui fonc-
tionnait clans cette ville. Cette brigade a
été contre-attaquée par tout le corps d'ar-
mée badois (14') et une- division du 15'
corps- allemand. Elle s'est retirée, non
pas de son propre mouvement, mais sur
l'ordre du Commandant, de Corps d'armée,
qui jugeait sa situation périlleuse : sa
mission d'ailleurs étant terminée, il n'y
avait pas lieu de l'y maintenir.
'foutes les forces allemandes l'ont suivi,
et sont venues se heurter à notre ligne de
111M11.11
ble, non ; bonne, au contraire, et ainsi que
l'a si merveilleusement dit le grand poète :
e Offrant de toutes parts sa jeune âme à la
vie et sa bouche aux baisers. »
Elle était déjà dans les bras de Mme Lor
nay, dont le coeur battait à rompre, et qui
la couvrait de passionnées caresses. Ces
palpitations nerveuses, ces tendresses
aiguës, effarouchaient un peu la petite,
sortie de son milieu et comme dépaysée.
— Embrassez bonne maman, ma chérie,
lui disait Françoise, dites-lui bonjour,
donc ! Donnez-lui un n bec ».
A la fin cependant, lorsque M" Lornay
fut entrée dans la maison, et qu'assise
avec la petite sur les genoux elle ne se
rassasiait point de la regarder, l'enfant
tendit sec lèvres roses, prit Mme Lornay
grands brase. et fit entendre le e. bec »
sonore réclamé par la Picarde. La glace
était rompue. Et alors, gravement, en
petite personne très sage, elle se mit à
jaboter, racontant les épisodes de son
voyage, un cheval qui s'était effrayé, un
troupeau de boeufs barrant la route, un
grand chien roux qui les mordait, le tout
entremêlé d'une phrase courte, revenant
en litanie très triste : e Papa, malade, et
maman Alice, beaucoup de chagrin. » Puis
la tête de jeune oiseau repartait à tire-
d'aile, et la petite reparlait de l'énorme
chien roux. La grand'mère, ravie, écoutait.
Et tout d'un coup l'enfant, sans transition,
s'écria
— Oh comme j'ai faim !
Mme Lornay se précipitait dép. au buffet;
mais Françoise s'interposa, ne tolérant
qu'un biscuit ; autrement la s Petite »
résistance principale qui n'a pas été ttrcée.
Les deux partis en sont restés là.
Nous disposons en Haute-Alsace de
forces considérables, s'appuyant'à la place
de Belfort. Notre situation stratégique
demeure la même : elle est excellente.
Dé c la ra t ion du G o u ve rn em e n t de la
Rép u b l iq ue Fra n ça i s e
a u Go u ve rn em en t A u s tro -Hongro is
Après avoir déclaré la guerre à la Ser-
bie et pris ainsi la première initiative des
hostilités en Europe, le Gouvernement
Austro-Hongrois s'est mis, sans aucune
provocation du Gouvernement de la Ré-
publique Française, en état de guerre avec
la France.
Après que l'Allemagne eut successive-
ment déchiré la guerre à la Russie et à
la France, l'Autriche-Hongrie est inter-
venue dans ce conflit en déclarant la
guerre à la Russie qui combattait déjà
aux côtés de la France. D'après de nom-
breuses informations dignes de foi, l'Au-
triche-Hongrie a envoyé des troupes sur
la frontière allemande, clans les conditions
qui constituent une menace directe à l'é-
gard de la France.
En présence de cet ensemble de faits, le
Gouvernement Français se voit obligé de
déclarer au Gouvernement Austro-Hon-
grole qu'il va prendre toutes les mesures
qui lui permettront de répondre à ses ac-
tes et à ses menaces.
L'Ambassadeur de France n'étant plus
à Vienne, l'Ambassadeur d'Autriche-Hon-
grie ayant quitté Paris, cette,déclaration a
été remise hier 12 août, par Sir Edward
Grey à l'ambassadeur d'Autriche à Lon-
dres. En la remettant, Sir Edward Grey
lui a dit que la Grançle-Bretagne s'y asso-
ciait, et qu'en conséquence l'état de guerre
existerait entre l'Angleterre et l'Autriche-
Hongrie à partir de minuit.
En Be lg iq u e
On a les renseignements les plus com-
plets sur le combat important qui a eu lieu
dans la région de Diest entre une division
de cavalerie allemande soutenue par de
l'artillerie et de l'infanterie et une division
de cavalerie belge soutenue par une bri-
gade mixte. La lutte qui a été des plus
vives, s'est terminée à l'entier avantage
cies Belges, qui ne paraissent pas avoir
trop souffert, et les Allemands, après avoir
éprouvé des pertes énormes, ont été reje-
tés vers Hasselt et Saint-Trorid.
Vendred i 14 a o û t
Un double Succès franco-belge
Le combat qui s'est livré sur POthain
le 11 août s'est poursuivi le 12 août dans
des conditions très brillantes. Il convient
d'en résumer les péripéties :
Le premier acte a été l'attaque de deux
bataillons francais par des forces alleman-
des très supérieures en nombre. Les deux
bataillons se sont repliés ; mais dans la
nuit même ils ont, avec du renfort, pro-
noncé une contre-attaque extrèmement
vigoureuse. Cette contre-attaque, appuyée
par notre artillerie, a obligé les Allemands
à une retraite précipitée, au cours de
laquelle ils ont perdu de nombreux morts
et blessés ; nous avons fait de nombreux
prisonniers. C'est au cours de cette t entre-
attaque que les Allemands ont abandonné
une batterie d'artillerie, trois mitrailleuses
et plusieurs caissons de munitions.
Notre avantage s'est pouisuivi hier
12 août : une batterie française a surpris
le 21' régiment de dragons allemands pied
à terre. Nos pièces ont immédiatement
ouvert le feu, et le régiment a été anéanti.
Le résultat de ce double succès a été
immédiatement sensible : non seulement
le mouvement en avant des forces alle-
mandes s'est arrêté clans cette région,
binais leurs. colonnes se sont repliées,
suivies de près par les nôtres. C'est au
cours de cette poursuite que nous avons
trouvé dans les villages voisins, Pillon et
autres, de nombreux blessés Allemands
atteints dans le combat de la veille. Neuf
officiers et un millier d'hommes blessés et
prisonniers sont restés clans nos mains.
Il se confirme que la cavalerie belge a
obtenu à Duit un succès brillant : les
n'aurait plus d'appétit pour le dîner, dont
l'heure s'approchait.
Et après le biscuit MffiLornax se résigna :
— Allons voir grand-père, dit-elle,
hésitante pourtant, car elle redoutait fort
cette première entrevue.
A tort, Pierre-Emile avait décidé de se
montrer à la fois bon prince et brave
homme. A aucun prix, il n'entendait jouer
les ogres. Il embrassa donc sur les cieux
joues la fillette, et comme Françoise, très
rouge, se perdait dans les festons et les
guirlandes d'un compliment préparé :
— C'est bon, c'est bon — corrigeant cet
arrêt d'un aimable sourire — C'est très
bien, seulement arrangez-vous pour que
je ne l'entende pas... Je ne suis habitué
aux enfants, et le bruit me trouble et me
gêne.
— Oh monsieur peut être tranquille,
riposta vivement la Picarde, la petite ne
pleure jamais.
— Elle ne pleure jamais, elle ne pleure
jamais, ronchonna Pierre-Emile lorsqu'il
se trouva seul, elle est forte celle-là, comme
si tous les enfants ne braillaient pas à tout
propos.
Eh bien ! Pierre-Emile fut bien forcé de
se rendre à l'évidence. Elle ne brailla pas
le moins du monde, se tenant droite sur la
chaise exhaussée de coussins,-- et ne de-
mandant quoi quo ce fût. Il est vrai que,
derrière elle, Françoise la servait,, préve-
nant ses désirs, coupant les bouclite de
pain, de viande, et lui faisant boire de
temps à autre des gorgées d'eau légèrement
trempées. Ce silence inattendu surprit M.
Lornay, et ce fut lui-même qui invita
mands ont été repoussés, ils ont, subi des
pertes sérieuses.
Les Avions français
,,Un avion français en reconnaissance
en Lorraine a été poursuivi par deux
avions allemands. Les appareils allemands
étaient plus forts et plus rapides que l'ap-
pareil francais; ils étaient montés par trois
personnes munies d'armes à répétition.
L'aviateur français a pu échapper à cette
poursuite et rentrer clans nos lignes. Il n'a
pas été blessé.
Sur la Frontière d'Alsace
Parmi les divers engagements, il con-
vient de signaler tout spécialement ceux
parlesquels nos troupes se sont maintenues
à la crête des Vosges depuis 5 jours, mal-
gré les contre-attaques des Allemands
vigoureusement conduites. Au col de
Sainte-Marie, au col de Sanies, au col du
Bonhomme, nos troupes ont, repoussé
tous les efforts de l'ennemi supérieur en
nombre. Au col de Saales, les Allemands
ont mis en lignes à côté de leur troupes
exténuées des formations de réserve ; ces
formations n'ont pas tenu et ont été obli-
gées de se replier, puis finalement de met-
tre lias les armes. IRe section entière
s'est rendue avec seserfitrailleuses. --
Nous tenons dans la vallée de la Bruche.
Au cours des dernières opérations, On a
surpris en flagrant délit d'espionnage
plusieurs personnes. Ces coupables ont
été traduits en Conseil de guerre ; plu-
sieurs d'entre eux, entremptres le Maire
et le Receveur des Postes de Thann ont
été fusillés.
Deux bataillons qui s'étaient emparés
du village de La Garde en ont été chassés
par une contre-attaque allemande très
supérieure en nombre. Ils ont été rejetés
sur Xures.
Prisonniers Allemands
Au cours des opérations autour de Liège,
l'armée belge a fait plus de 2.000 prison-
niers allemands. En raison de l'exiguité
de son territoire, le Gouvernement belge
a demandé au Gouvernement français d'as-
surer leur internement. D'autre part sur
les divers points de notre frontière, les
troupes de couverture ont fait plus de
1.500 prisonniers.
Le premier Officier décoré
Le général Joffre, commandant en chef,
en vertu des pouvoirs que lui a conférés
le Ministre de la Guerre, par décision du
8 août 1914, a nommé chevalier de .1a
Légion d'honneur le lieutenant de dragons
Bruyant. Cet officier, dit le texte de la
nomination, accompagné de sept cava-
n'a pas hésité à charger un peloton
d'une trentaine de uhlans. Il a tué de sa
main l'officier ennemi et a mis en déroute
le peloton allemand en lui infligeant des
pertes sérieuses.
La première Médaille militaire
Le général en chef a conféré la mé-
daille militaire au brigadier de dragons
Escoeffir, pour avoir chargé avec la plus.
grande bravoure et avoir 1,1u plusieurs
blessures.
1.0CALL
LES SOUMIS 0E FAMI:
Le Gouvernement a décidé 11.n,
familles des militaires mobilisés (lui
sont soutiens de famille recevraient
irninédiatement et d'avance la totalité
des allocations du mois d'août courant,
au fur et à mesure que les listes des
intéressés seraient arrêtées par les
Préfets ou les Sous-Préfets, au vu
des procès-verbaux des Cornmigsions
cantonalss.
On recherche pour le mois de sep-
tembre une organisation qui permet-
trait d'acquitter si possible les alloca-
tions chaque semaine.
Les bénéficiaires des allocations
réservées- aux personnes remplissant
les obligations de soutien de famille
en vertu de la loi du 5 août 1914
l'enfant à sortir de son mutisme très grave.
— On peut parler dit-il, on peu causer.
Tu as donc peur de moi, petite !
Et elle, de répondre d'un air entendu,
répétant une leçon apprise.
— Les enfants ne doivent pas parler à
table.
Il se prit à rire, trouvant drôlette la
répartie.
— Oh ! répliqua-t-il, s'amusant malgré
lui de cette voix fraiche et jeune qui, pour
la première fois, troublait le lourd silence
du repas du soir. Oh ! je permets de parler
gentiment... sans crier, sans faire du bruit.
Les petites épaules se soulevèrent,
accompagnées d'une moue et d'un mouve-
ment de paupières. Pour l'instant, la petite
n'avait rien à dire. Mais alors le grand-
père commença un interrogatoire :
— D'abord, comment vous appelez-vous,
mademoiselle?
Lilie; donc! Emilie, tiens ! Mais ma-
man dit surtout Pierrette, parce que bon
papa, c'est Pierre-Emile. Alors papa Raoul
et maniais Alice disent Pierrette et Lilie.
Françoise, trouvant la phrase d'une
longueur suffisante, voulait arrêter l'enfant
mais, très bon prince, Pierre-Ensile or-
donna avec une douce condescendance :
— Laissez, laissez, ma bonne. C'est moi
qui lui ai dit de parler... Laissez-là.
Au fond, il était flatté de ce double sou-
venir de sa fille, commue d'un juste hom-
mage rendu à son incontestable supériorité.
Ils l'avaient clone bien reconnue, ceux-là
qu'il avait chassés. ceux qui s'étaient in-
surgés contre l'autorité du chef de fa mille.
L a s u i t e a u p ro c h a in numér o .

estrecieessaaniamsealmoilree.tzemingsmismess.:cissikevezmam.aminasusm
pourront toucher cette allocation dans
la résidence qu'elles auront choisie,
sauf à l'étranger.
•
Ayons Confiance
Un décret du 31 juillet, paru à
l ' Offic ie l du 1" août, proroge de
30 jours francs la présentation des
effets de commerce à échéance du
3i juillet et du 15 août.
. Cette mesure, qui s'imposait par
suite des circonstances, devra remé-
dier à la crise qui a sévi un peu par-
tout sur la circulation des espèces
métalliques. En effet, dès les premiers
bruits de comeplications, l'or a disparu.
et l'argent s'est fait si rare que bien
des commbrça.nts ont préféré renoncer
à des ventes plutôt que de faire l'ap-
point d'un paiement.
Cette disparition des espèces est
maintenant largement atténuée par
l'émission des coupures de 20 francs
et de 5 francs à laquelle la Banque de
France procède dans la 'plus large
mesure, d'accord avec le Gouverne-
ment.
Mais voilà que maintenant le billet
de banque est attaqué lui-même dans
son crédit, et des rumeurs circulent,
répandant l'erreur que le billet perdra
de sa-valeur.
Rien n'est plus contraire à la vérité
ni plus opposé à l'intérêt national. Le
billet de banque n'est pas une image
sans valeur et sans contre-partie.
C'est un véritable engagement de la
Banque de France, un véritable billet
souscrit par elle à l'ordre du porteur
de lui rembourser 1.000 francs, 500 fr.,
- 100 francs, 50 francs, 20 francs, 5 fr.,
suivant les coupures.
La contre-partie de ce billet, la ga-
rantie de son remboursement sont
représentées par l'encaisse de la Ban-
que de France dont le seul stock d'or
atteignait au 23 juillet dernier
Quatre Milliards
Deux Cents
Cette réserve formidable est supé-
rieure à elle seule au stock actuelle-
ment détenu par la Banque de l'Em-
pire Allemand (1.680 millions), la
Banque d'Autriche-Hongrie (1.309 mil-
lions), et la Banque (1.107 mil-.
lions).
Cette réserve est notre trésor de
guerre que rien ne devrait affaiblir et
qui constitue notre meilleure arme
de défense.
C'est donc méconnaître notre propre,
force ef l'étendue de la puissance de
• nos ressources que de douter du crédit
du billet de banque qui représente le
crédit national, c'est-à-dire celui de
nous tous.
Dans les pires calamités, ce crédit
du billet de banque s'est affirmé de
la façon la plus indiscutable.
Les Billets de 5 fr. et de 20 fr.
La Banque (le France nous communique
la note suivante :
Le public a remarqué que les bil-
lets de cinq francs émis par la Banque
de France sont de deux types diffé-
rents dont la vignette principale, du
reste est la même, mais on peut
signaler les différences caractéris-
tiques suivantes : l'un des billets est
imprimé en bleu clair et porte les
signatures Laferrière et Picard.
L'autre est imprimé aussi en bleu,
mais l'impression déjà ancienne, a
pris une coloration verdâtre.
Les mots cinq francs sont imprimés
en noir sur ce dernier type. Il porte
les signatures Mignot et Marsaud.
Le verset du premier type — le
type bleu clair — porte en bas la
mention Banque de France, et au
milieu une partie vide dans laquelle
on remarque par transparence une
tête filigrannée dans l'épaisseur du
papier.
L'autre type, le type vert, porte au
verso une impression qui couvre tout
le billet avec au centre un groupe de
trois personnages.
Ces cieux b i l le t s s o n t t o us les deux
pa rfa i temen t b ons et le public ne doit
concevoir la moindre crainte au sujet
des différences que nous signalons.
Quelques exemplaires fautés à l'impres-
sion et portant la griffe « Annulé, Compta-
bilité des billets » n'ont pu être retirés des
liasses par suite de la précipitation des
échanges.
Ces coupures fautées seront échangées
à vue aux guichets de la Banque de France
ou des Receveurs Généraux des Finances.
APPEL DE MARINS
Doivent se tenir prêts à partir au
premier avis les hommes âgés dé 27
à 35 ans qui n'ont pas encore été
mobilisés.
Les marins nés du 1" janvier 1873
au 31 juillet 1879, seront vraisembla-
blement mobilisés le 22° jour de la
mobilisation, Les autres nés du 1"
janvier 1867 au 31 décembre 1872
seront appelés ultérieurement.
Ces marins doivent apporter leur
livret 'de solde au Bureau de -la Ma-
rine pour qu'un fascicule, ordre de
route, leur soit donné.
Tableau de COUGUilialleg
des jo u rs de l a p ér io de d e m o b i l is a t io n
a r ec les da te s du c a le n dr ie r
Le 1 4' jour de la mobilisation est le
Samedi 15 août.
Le 15' jour de la mobilisation est le
Dimanche 16 août.
Le 16' jour de la mobilisation est le
Lundi 17 août.
Le 17° jour. de la mobilisation est le
Mardi 18 août.
Le 18' jour de la mobilisation est. le
Mercredi 19 août.
Le 19" jour de la mobilisation est le
Jeudi 20 août.
Le 20' jour de la mobilisation est le
Vendredi 21 août.
.----.earôLealÈRIMer
PEUX'
Le Préfet (le la Vendée, agissant en
vertu de la délégation à lui donnée par
M. le Colonel commandant par intérim la
42' brigade d'infanterie, commandant les
subdivisions de la Vendée.
A fixé ainsi qu'il suit et jusq u 'à no uv e l
o rdre les prix maxima du blé, de la farine,
du pain et des diverses denrées de pre-
mière- nécessité qui seront vendues au
public, dans le département de la Vendée :
Blé : 25 fr. 75 le quintal.
Riz, légumes secs et haricots : 40 francs
l'hectolitre; au détail, 0 fr. GO le kilogr.
Sucre cristallisé : 0 fr. 75 le kilogr.
Sucre en pain : 0 fr. 80 le kilogr.
Sucre scié : 0 fr. 85 le kilogr.
Café grillé : 6 fr. le kilogr.
Viandes : boeuf, suivant qualités et mor-
ceaux, 0 fr. 80. 0 fr. 90, 1 fr. 401e 1/21(ilog. ;
veaux et moutons, suivant morceaux :
1 fr. 25 à• 1 fr. 50 le 1/2 kilogr. ; porcs :
1 fr. 30 le 1/2 kilogr.
Foin : 85 fr. les 1.000 kilogr.
Avoine : 19 fr. 50 le quintal.
Bois pour le four : 25 fr. les 100 fagots.
Houille : 60 fr. les 1.000 kilogr,
Sel : 0 fr. 25 le kilogr.
Farine : 37 fr. 50 le quintal.
Fleurage : 16 fr. 50 le quintal:
Paille : 70 francs les 1.000 kilogr. •
,•••
Orge : 21 francs le quintal.
Pain fabriqué, bien cuit : 0 fr. 37 le kilog.
Pommes de terre : 2 fr. 25 le double-
décalitre.
Vin ordinaire (blanc ou rouge) consommé
au débit : O fr. 70 le litre ; à emporter :
0 fr. 55 le litre.
Huile de table : 2 fr. 20 le-litre.
Bougies : 0 fr. 90 le 1/2 kilogr. (octroi
en sus).
Pétrole oromaire : 0 fr. 40 te litre.
Essence minérale : 0 fr. 55 le litre.
Alcool à brûler : 0 fr. 60 le litre.
Pétrole de luxe' : 2 fr. 40 le bidon de
5 litres.
Essence pour automobile- : 2 fr. 60 le
bidon de 5 litres.
Chocolat (bonne qualité) : 3 fr. 20 le
kilogramme.
En cas de hausse injustifiée ou de refus
de vente, il sera fait appel -à l'Autorité -
militaire pour qu'elle use de son droit de
réquisition, sans préjudice de toutes autres
mesures de'eoercition prévues parles lois.
NOTRE SOIS
EN Fi VEUR DES
•
['Minos Nécessiteuses
do n t le s So u t ie ns s o n t ' m o b i l isés o u s a ns
trav a i l p ar s u i te du c h ô m ag e fo rc é pe n -
dan t l a duré e de la G u e rre .
MM, DEUXIÈME LISTE
Aimé Buchon, propriétaire 100' »
Louis et Paul Lecomte, avocats . 50 »
Léon Herbert., propriétaire 20 »
Louis Mcaigard, rue Nationale
Labrousse, vétérinaire-sanitaire.
Léon David, de l'Opéra-Comique
Faure, rentier, Vi l l a Océa n ide s
M" veuve Faure —
M. et M-e. Divry
Luttmann, sous-inspect. enregis.
Peyre, commis princip. douanes. 5
Geoffroy Liny sr, Poiroux
5 »
5 »
20 »
10 »
10 »
20 »
10 »
5 »
TOTAL.... .. 260' »
REPORT de lai." Liste. 15 »
TOTAL GÉNÉRAI.... 275' »
LISTE DÉPOSÉE A LA MAIRIE
1)1 al. S. ChaUley, maire, 200 fr. ; Edouard
Moyeux, libraire., 50 fr. ; Alexis Civet, secré-
taire Mairie, 5 fr.; Prosper Bataille, Eaux et
Forêts, 5 fr.; Charles Smog,ki, architecte, 5 fr.;
Mongibeaux, procureur de la République,20 fr.;
Nicollet, président du Tribunal, 20 fr.; Du-
roussy, juge, 20 fr.; Sage, propriétaire, 100 fr.;
M0i° et M. Delvaut, adjoint au Maire, 10 fr.; M,
et m." Lompret, Crédit Foncier, 10 fr.; Van
der Burg, propriétaire, 100 fr.; M. et NP.° Mé-
nage, armateur, 5 fr.; A. Greuzstein, proprié-
taire, 10 fr.; Boyet, prop. 20 fr.; Charroux,
contrôleur, 5 fr.; M. et Mme Julien Azor, tail-
leur, 20 fr.; Mme et M. Bérard-Béral, 20 fr.;
Mise Fabius, 10 fr.; M. Fabius fils, 10 fr., Bap-
tiste Jomeau et Pilotes retraités (produit d'un
pilotsge, contesté), 55 fr.; Baptiste Jumeau,
10 fr.; Marié, villa Hébé; 100 fr.; Moser, 07,
quai Franqueville, 300 fr.; Eissen, industriel,
50 f r . ; d'Hastrel de Rivedoux, prop. 10 fr.;
Galland, marc!). diamants, 10 fr.; Gaston Cla-
pis, industriel, 100 fr.; 1Y10,0 Lazard•Cahen,
10 fr.; Henry Kaiser, professeur au Conserva-
toire, 5 fr.; à1,00 Godet, propriétaire, 210 fr.;
J. Aider, Lp.iiriétaire, 10 fr.; Émile La'çon,
propriétaire à Paris, 10 fr ; Vé l o ce - C l u b Sa b l a i • ,
100 fr.; Brouillai-lx-Léger, conservateur .des
hypothèques, 20 fr.; Elie Bataille, conseiller
municipal, 5 fr.; Martineau-Robert, prop. 5 fr.;
Cossé, vérfficateur des douanes, 5 fr.; Spo r t -
Na c t i rp i c Sa b l a i , , 100 fr. — Ensemble 1.7.51) fr.
Petites Coupures
,a Chambre de Commerce de La
Roche-sur-Ion et de la Vehdée nous
donne communication de la lettre
suivante qu'elle vient de recevoir de
M. le Président de la Chambre de
Commerce de Paris :
A toutes fins utiles, je crois devoir vous
informer que la Chambre de Commerce de
Paris, réunie extraordinairement pour
examiner les mesures à prendre en vue de
remédier à la rareté du numéraire clans
les petits paiements, a voté en principe, la
création par ses soins et sous sa garantie,
de petites coupures de 2 francs, 1 franc et
0 fr. 50, dont l'émission aura lieu inces-
samment., d'accord avec le Gouvernement.
Les coupures seront remises au public
en échange de billets de la Banque de
France et seront remboursables, à tout
moment, en billets de la dite banque.
NOTRE SOUSCRIPTION -
EN FAVEUR DES
lelessés Militaires
MM.
And r,, princip. douanes.. 5' »
Petit, sous-ingen. ponts et chaus 5 »
Petit, professeur de violon - 5 »
TOTAL 15' »
Airendissement des Sables101onne
Les SiallOes
LA VENDUE REPUBLICAINE
Respect aux Etrangers
Notre Ville offre en ce moment asile à
de nombreux étrangers, dont plusieurs
appartiennent à des Nations alliées ou
amies. -
Ces étrangers, venus ici avant la
guérre, et que nous étions • heureux d'ac-
cueillir, ont droit au respect et aux égards
de la population.
Le Maire des Sables-d'Olonne les re.-.
commande à la bienveillance de ses ad-
ministrés.
Tous les étrangers doivent rencontrer
ici au moins la protection. L'honneur
de notre Nation l'exige.
Le Ma ire , J. CHAILLEY.
Service Municipal des Eaux
Le Maire de la Ville des Sables-d'O-
lonne a l'honneur de prévenir lé public
qu'afin de ménager la réserve d'eau d'ali-
mentation qui diminue d'une manière sen-
sible, la distribution d'eau par les bernes-
fontaines sera faite à partir de demain,
12 août, de la manière suivante : -
A La Chaume : le matin, de 6 h. 1/2 à
7 h. 1/2 ; le soir, de 1 h. 1/2 à 2 h. 1/2.
Aux Sables : le matin, de 8 h. à 9 h. ; le
soir, de 3 h. à 4 h.
Il est expressément recommandé au
public d'éviter tout gaspillage d'eau.
Les Sables, le 11 août 1914. .
L e M a ire , J. CHAILLEY.
Lacs de Tanchette
Ces lacs servent à l'alimentation de
la Ville.
Ils sont mis sous la protection des
citoyens et des habitants cle la Ville.
Qu ic o n que se ra surpr is à e n p o l l uer l 'e au
se ra déféré à la .Ju s t ice .
Tout genre de pêche dans .ces lacs est
interdite. _
L e Ma ire , J . CIIAILLEY.
Union des Femmes de France
Lé Comité des Sables-d'Olonne de
l ' Un io n des -Femme s d e Fra nc e , société de
secours aux blessés et malades de l'armée
en temps de guerre, fait un pressant appel
à la générosité patriotique de tous les
Français et de tous les Amis de la France,
dans le but d'aider à la création el au
fonctionnement d'un Hôpital auxiliaire de
territoire aux Sables-d'Olonne.
La Société sera reconnaissante à toute
personne qui voudra bien lui apporter son
concours.
Il ne sera pas présenté de liste de sous-
cription à domicile.
Les dons en argent et en nature (draps,
linge), seront reçus au siège de la Société,
aux Sables-d'Olonne, rue Nationale, cha-
que jour, de 2 heures à 4 heures.
L e Co m i t é des Sa b les d 'O l o n n e d e
l ' Un io n d e s Femm e s de Fran c e .
Ainsi que nous l'avions annoncé, le
Comité Sablais de l ' Un io n des Femme s de
Franc e procède actuellement avec le con-
cours dévoué de médecin de l'armée, à
l'installation d'un Hôpital auxiliaire de
territoire pour les soldats blessés au cours
do la guerre.
Cet Hôpital est créé dans un vaste im-
meuble, situé aux Sables-d'Olonne, rue
de la Patrie, 18, immeuble qui a été mis
gracieusement à la disposition de la
Société par M. Giberton-Dubreuil, lieute-
nant au 102' régiment d'infanterie.
Les donS en argent et en linge sont
nombreux, et la Société tient à adresser à
M. Giberton et aux donateurs l'expression
de sa gratitude pour l'aide 'efficace, utile
et généreuse qu'ils .prêtent ainsi à une
oeuvre essentiellement- humanitaire et
patriotique.
Offres Gracieuses ,
La Mairie des Sables nous communique les
propositions et-offres diverses suivantes, éma-
nant de particuliers :
M. Clémot offre son magasin pour rece-
voir des blessés.
M'"° Chefneux, villa des Pins, offre des
lits et objets mobiliers pour les malades.
M. Jean Chefneux, met sa motocyclette
à la dispolition de la Municipalité.
M"- Berjonneau offre une partie de sa
maison pour recevoir des blessés.
L'Orphelinat des Sœurs de Chavàgnes
offre une partie de l'établissement et de
son personnel pour hospitaliser et soi-
gner les blessés.
M. Audubon offre trois salles du Casino
pour recevoir des blesses, et met de la
literie et du matériel à. la disposition du
service médical.
M. Perray met à la disposition de la
Ville une certaine quantité de lits et objets
de literie:
M. Magneau met à la disposition de
l'autorité «militaire le local de la Loge
maçonnique.
Postes et Télégraphes
Par ordre de M. le Ministre des P. T. T.
le service télégraphique de départ est
supprimé jusqu'à nouvel avis clans les
recettes auxiliaires de La Chaume et de
la rue du Thabor.
L'Ouverture de la Chasse ajournée
D'accord avec le Ministre de la Guerre,
le Ministre de l'Agriculture a décidé que
l'ouverture générale de la chasse n'aurait
pas lieu jusqu'à nouvel ordre.
Engagés Volontaires
Les engagés volontaires se présentent
en niasse eux bureaux de recrutement.
Parmi ses enthousiastes patriotes signa-
lons le marquis Paul de Lêzardière. Ce
jeune homme, maire de la commune du
Poiroux, qui avait eu récemment son
automobile détériorée lors d'une collision
malheureuse, fut conduit à, La Roche-sur-
Von par un de ses administrés collègue
en automobilisme mais d'opinions tout à
fait contraires.
Comme le disait l'éloquent Message
présidentiel, il n'y a plus en présence de
partis politiques, mais seulement des
Français qu'unissent étroitement l'amour
profond de la Patrie et la haine des
barbares allemands.
Ajoutons que M. Paul de Lezardière
fait noblement le sacrifice à l'Etat de sa
personne et de son auto.
Sauvetage
Mercredi, vers 15 h. 30, une petite fille
qui se trouvait dans un canot à la cale du
quai Canné, est tombée à la mer ; elle a
été sauvée par M. Fabre (Valère), 26 ans,
artiste dramatique au théâtre Saccardi
qui s'est jeté à l'eau tout habillé et put
ramener l'enfant au quai.
Arrivée d'Emigrés
Incessamment — demain samedi pro-
' bablement —1.100 étrangers environ vont
arriver aux Sables Mi ils seront casernés
pendant toute la durée de la guerre, à
l'ancien Séminaire.
Ces malheureux, italiens pour la plupart,
ont da quitter précipitamment les départe-
ments du Nord, où ils travaillaient comme
mineurs, en raison de la mobilisation.
I1 y a là, parmi tous ces émigrés, des
femmes et (les enfants sans ressources.
Nous faisons appel à la compassion de
notre généreuses population et nous sou-
haitons que ces malheureux reçoivent bon
accueil danS notre, cité si hospitalière.
Nouvelles Théâtrales
Chacun sait que les artistes ne refusent
jamais leur concours pour des fêtes de
bienfaisance, lorsqu'il s'agit de venir en
aide à des infortunes.
Aujourd'hui l'occasion se présente pour
tousles Baigneurs et la Population Sablaise
de rendre à ces braves maitres do l'art la
réciprocité de leurs procédés, car ils se
trouvent à leur tour dans la gêne la plus
complète.
Ils ont demandé l'autorisation de donner
clans le Jardin du Tribunal tous les soirs à
S h. 1/2 des Concerts, où l'on entendra
non-seulement l'Orchestre qui jouera les
meilleurs morceaux de son répertoire,
mais encore des sélections d'opéras, d'opé-
ras-comiques, romances, monologues, etc.,
chantés et récités par MM. Lheureux,
Çormerais, Memel, Reger ol M"" Billard,
Lermigneau, Forest-Montel ; les
choeurs siiiiiirleceni également leur per-
sonnalité eu r han la n t des choeurs d'opéras
du répertoire.
Voilà donc plus qu'il n'en faut pour
attirer la foule, d'autant plus que le prix
d'entrée est à la portée de tout le monde :
50 centimes et 25 centimes pour les en-
fants.
Fête de l'Assomption
A l'occasion de la Féte de l'Assomption
la durée de validité des billets d'aller et
retour, délivrés par les gares du Réseau
de l'Etat (lignes du Sud-Ouest), sera pli*
longée connue il est indiqué ci-après :
1° Billets à destination du réseau de
l'Etat (ancien), do la ligne de Ligré-Rivière
a Richelieu, de la ligne du Pellet à Vallet,
des lignes de chemins de fer départemen-
taux (réseaux d'Indre-et-Loire, des Cha-
rentes et des Deux-Sèvres), de la ligne de
Marner» à St-Calais, des lignes de l'Anion,
des Tramways de la Vendée, des Chemins
de fer économiques des Charente, et de
la ligne du Blayais.
Les coupons de retour des billets déli-
vrés à partir du jeudi .6 août et dont la
validité normale e x pirerait avant le 24
août, seront ex••ldiennellement valables
jusqu'au dernier train du lundi 24 août.
2" Billets à destination du réseau de
l'Ettat (lignes de Normandie et de Breta-
gne), du réseau d'Orléans et du réseau clu
Midi. -
-Les coupons de retour .des billets déli-
vrés à partir du mardit1 août et dont la
validité normale expirerait avant le 21
aneecesmesimesallezse.marere»...ime-emmr.,.-TeeeszieeeEnrresail Waremeem,enr.re
août, seront exceptionnellement valables
jusqu'au dernier train du vendredi 21 août.
Notaire Suppléant
Conformément à la loi dà 5 août 1914,
par ordonnance de Monsieur le Président
clu Tribunal civil des Sablesd'Olonne,
Maitre Louis POIRAUD, notaire hono-
raire, a été nominé Suppléant dé Maitre
CHARBONNIER, notaire aux Sables-
d'Olonne, pour la durée de la mobilisation
et de la guerre, et, en cette qualité, a
prêté serment le même jour devant Mon-
sieur le Juge de Paix des Sables-d'Olonne.
En conséquence, Maitre Louis POL
BAUD peut recevoir tous les actes de
l'Etude de Maitre CHARBONNIER comme
le Notaire suppléé lui-même.
Olonne
- Commission de Secours. — La
Commission de secours, instituée pour la
durée de la Guerre, fonctionne de la façon
la plus régulière depuis sa nomination.
Deux fois par semaine une réunion a lieu
salle de la Mairie, sous la présidence du
Maire.
La Commission a déCidé, d'accorder une li-
vre de pain au maximumpar tête de ménage.
Cette distribution a commencé samedi der-
nier : elle aura lieu deux fois par semaine
les mardi et samedi.
Les souscriptions continuent a affluer
du bouzg et des villages : le total des
sommes recueillies s'élève actuellement
à 2.780 francs.'Un service de soupes éco-
nomiques va être institué tant au bourg
que clans les grands villages de notre
commune. 'Comme on le voit, le néces-
saire sera fait pour assurer, pendant cette
période. critique, le pain quotidien aux fa-
milles nécessiteuses dont le chef a été
appelé au service dela Patrie,
Nous faisons une fois de lus appel à
la générosité des habitants d'e'onne• Un
certain nombre de propriétaires n'ont en-
core pas versé leur obole : qu'ils se hâ-
tent à remplir, clans ces circonstances
douloureuses, leur devoir de bons français.
— Les Nouvelles-de la Guerre. —
Deux fois par jour, à midi et à 7 heures
du soir, M. le Maire apporte au bourg le
bulletin officiel de la Guerre. Ce bulletin,
après avoir été lu sur la place de l'Hôtel-
de-Ville, en présence-des habitants assem-
blés, est copié à cle multiples exemplaires
grâce à la machine à écrire, et transmis
dans tous les villages qui ont délégué un
bicycliste pour venir le prendre : La Gir-
vière, Les Filées, La Bauduère, Les Chi-
ron», L'Allerie.
L'affichage du bulletin officiel de la
Guerre aura lieu chaque jour pendant
toute la durée des opérations.
— Les Italiens aux Carrières de
L'Aurière.— Nous croyons savoir qu'un
certain nombre d'italiens vont être em-
ployés par le Département, à extraire de
la pierre aux carrières de l,'Aurière, pour
le 2' réseau de tramway. Ces malheureux,
qui appartiennent à une nation amie, ont
da quitter les mines du Nord par suite de
la mobilisation. Nous demandons à nos
compatriotes de leur réserver bon accueil.
— Pillage de la Forêt d'Olonne. —
Notre belle forêt d'Olonne, -orgueil de no-
tre cité va-t-elle être transformée en un
lieu de pillage où tons les désoeuvrés vont
se donner rendez-vous I On nous assure
que clans la journée de lundi plus de trois
cents personnes, dont un grand nombre
d'hommes valides; dans la force de l'âge,
se sont livrés, à l'intérieur de la forêt, à
des déprédations sans nom, coupant les
jeunes pins, foulant, sans vergogne, les
semis préparés à grand frais par l'Admi-
nistration.
Dans l'intérêt même des véritables pau-
vre qui, d'ici un mois ne trouveraient
plus une seule branche de bois mort si cet
état de choses se poursuivait, des mesures
de protection s'imposent à bref délai.
Nous croyons savoir que M. le Conser-
vateur des Eaux et Forêts informé, va
prendre des mesures énergiques pour
faire cesser ce pillage.
— Un Pendu. — Ide nommé Biard
(Prosper), 51 ans, maçon à Granchamp,
s'est pendu à un arbre de son jardin clans
la nuit de mercredi à jeudi.
Naturellement (h) aucun voisin n'a voulu
couper la corde et c e n'est que le lende-
main à 5 heures que le Maire, accompagné
cl
du garde champêtre, a û faire é éperid re
le pauvre diable.
Biard buvait beaucoup : on pense que
c'est dans un moment d'ivresse qu'il s'est
décidé à mettre fin à ses jours.
eesesounIe•
Poteaux indicateurs. — Pour faire
suite aux nombreuses réclamations clos
habitués des plages de Saint- Gilles-sur-
Vie et Croix-de-Vie, et aux touristes, le
To ur ing - C l u b de Fra n c e vient de faire
poser par son délégué de Croix-de-Vie,
l'archéologue bien connu de la Vendée,
deux poteaux indicateurs nougeaux pour'
les curiosités de la région. L'un est aux
Grichardières ; l'autre à Romanguy. Ils
indiquent des puits anciens (sépultures
gallo-romaines) et un souterrain-refuge
mérovingien.
Le poteau du Moulin de la Tonnelle à
Saint-Hilaire-de-Riez est toujours debout;
mais le menhir a été renversé cet hiver.
Tout le monde peut encore constater, à
l'heure actuelle, comment ce monument e
été détruit par une ac t io n h u n e a in e , v o u l u e !
Et, pourtant., il s'agiteun monument his-
torique c l assé ! . . : On no respecte plus rien.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES.
Du G a u 1 3 A oû t 1 9 1 4
NAISSANCES
Yvette-Ferae:nde-Mareelle-Désirée Métaireau,
rue Mornus.
Engene-Joseph-Marcel Proux, route de Nantes.
Jeanne-Jacqueline-Clémence Ribère, route du
Château-d'Eau.
MARIAGES
Théophile-Paul-François Philippot, marin, bou-
levard de l'Est, et Augustine-Victolre-Char-
' lotte Roch, journalière, aux Sables.
DÉCÈS
Brémaud, 00 ans, quincaillier,
époux de Rosalie Daveger, rue Bisson.
Jean-Marie Le Bris, 40 ans, marin, époux de
Marie-Louise Dugué, rue Napoléon.
MARIAGES
Georges-Alfred-Calixte Le Digaliel, rue de
l'Epicerie,etFlorine-Marie-Clémence Moreau,
sans profession, Grande-Rue.
DÉCÈS
Michel Lamoure, 60 ans, sans profession, époux
de Rose-Lodoïska Guignard, 46, rue du
Dimanche 1G août. — Beardiem sous-la-
Roche, Luçon. Assemblée•gagerie : Aubiggy,
Rochetrejnux, Saint - Vincent- sur- Graoty, St-
Vincent-sur-Jard.
Lundi 17. .— Le Langon, Palluau, Saint-
Michel-Mont-Mercure.
Mardi 18. — La Chaize-le-Vicomte, La bau-
donnière,.
Mercredi 19. — Les Essarts, Lliermenault
(jeunes veaux), Sàint-Pierre-du-Chemin.
Jeudi 20. — La Boissière-dc-Montaigu (vo-
lailles), La Chapelle-Achard„ Cominequiers,
Montaigu (bestiaux), Poiré-sur-Vie, Pouzauges,
Saint-Jean-de-Monts, Talmont.
Vendredi 21. — Bouin, Sainte-Ilermiene
(jeunes Veaux), Saint-llilaire-des-Loges.
Sameli 22. — La Bruffière (à Saint•Sympho-
rien), La Chaize-Giraud, Fontenay (veaux et
moutons).
Conseil Hebdomadaire
A tolites les personnes atteintes d'asthme,
de catarrhe, d'oppression, de toux grasse et
opiniâtre (suites de bronchites) nous conseillons
la Poudre Louis Legras. Elle calme instantané,
ment l'oppression, les crises d'asthme, la
suffocation et l'essoufflement des emphyséma-
teux. Le soulagement est obtenu en moins
d'une minute et la guérison vient•progressive-
mea. Une boite e s t envoyée contre maticint de
2 fr. 10 adressé à Louis-Legras, 159 cd
Magenta, à Paris.
biâtà ti' dia à Prix l'Unis
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à premlére demande,
du Jeudi Iirécédant la Féte des Rameaux iii
31 Octobre les billots dont la désignation suit,
pour les •tions balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bou rgnen f. en-Retz, Chal-
lans, Châtelaillon, Fouras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rmaielle-Ville, La Tranche,
La Tremblade, Le Chapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les0tfoutier* Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, ilarennes, Paimboeuf, Pornic,
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan, Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Cilles- P
Croix-de-Vie, Saint - Hilaire -de-Riez, Saint-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sa i nte-Ma-
rie et Tharon.
1° Bi l l e t s d e t o u t e s c las ses valab l es 3 .3 j o u rs ,
non compris le jour du départ ; faculté de pro-
longation de une ou deux fois so jours, moyen-
nant supplément de 10 °Io par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre la gare de départ et la
station balnéaire de destination.
20 B i l le t s de t o u t es c la s ses va la b l e s 5 jours
au max im um , délivrés au départ de toutes les
gares da réseau de l'Etat, du Vendredi de clia-
semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 0/0 ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
1, classe, 9 fr. en 20 classe et 5 fr. en 30 classe.
Les enfants de 3 à 74eins rie paient que la moi-
tié du prix des billets.
3° B i l le t s d e 2 0 e l de 3 0 c lasse v a lab les un
jo ur seu lem en t (te dim an c he ou un jo ur fé-
rié) : délivrance par les gares du réseau de
`' l'Etat situées au sud de la L o ire , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, Sau-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sans faculté do
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires rninimun de percep-
• tion par place : 4 fr. en 20 classe et '2 fr. 50 en
30 classe.
Ca r t es d 'a b o nnem en t de b a in s de m er . —
Les Chemins de fer de l'Etat délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes Md ont pris pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 0/0 sur les prix des cartes ordinaires.
StVETrei.,ei.AMigheelilk4Kmeee=limalcRelagenIllalf
Lgiti
Section de La Chaume
Foires de la Semaine
Lb- SA CUÉRIS011
Kyi
eee
44'e d'
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, 15 ils grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne d e
s tout ce que roc malien actuellement pour le
» traitement de la h ern i e , par reffi •cité de son
» action sur cette maladie dont il arrôte aussitôt
n le développement et en prédisposant, quelque
soit l'âge au sujet, à une g u éri s o n ra di ca le . Cet
e appareil répond à tous les désirs de la thérapen•
a tique moderne et réalise un progrès considé-
rable.
• » (t'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
e a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
r non seulement s'applique d'une façon parfaite, à
e tou tes l es h ern ies , mais supprime en même
e temps la gêne et les incon v én i en ts d es ba n -
» lay es , & c .
e Nit.f. les Docteurs Matte, Prés iden t ;
han s es e t GONZALVIi-M.USIER »
Vo i la un e garan t ie q ue p e rs on n e ne peut am i n e,
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de rEcole d'orthopédie de Paris, liant
à eu faire lui-même l'application en faisant poli •
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le vair,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern i es , D, cen t es , •ifo r t s , D ép lace -
m en t s d es O rganes, etc., deus la certitude qu'ils
trouveront, gitice à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Von Hôtel du Lion-d'Or, 2' lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, Pr mercredi
de chaque mois, 9 h . â 4 h
Les sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blaue, 20
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pou.auges, Hôtel de France, Pt' jeudi de cha-
que mois, de 9 h . à 3 h.
Soutiens, Hôtel Perrocheau. dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et ITydrocéle. Le mayen
rap.de de guérir ces infirmités.
Ce in t ures Ve n t r iércs p erfe c t io n n é es pou r tou tes
l e s d év ia t ion s d e s o rga n es de la femme. — Bas
po u ' , va ri c es . — Orth opéd ie. — Pro thes e .
ltenseiuneutents, 2, cours Ladauge, La Roch e l l e .

AU BON MARCLIÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
lit, nue de
(Il.
LES PLUS GRANDS ASSORTIMExTS DE
Vètelllen(S Sap fjjC%~
jEt ]Faites
Rayon impo rta n t de C hap e l l er ie nouve l le
VLITL'~~IENTSP'MARIA('~ES&CËRÉ~,10,NILS
TOUS ]LUS -VI~,T-EMRNTS
d. Sp.vt., V.y.ge. e
COSTUMES JERSEY
Représ,nta,t et 1)cpositai,e d~s
Vêtements Flenri US1ŒUS
La Maison accepte les Bons du
A l'imprimerie ROCHE-JOU~IDAIN
A r e v ue Ca rn o t ( P la c e de la L ,1 be r t ~)
le P6. ~jff 9 qj
A 1 ....... d. NLA. 1?.b1i,~
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 10 CENTimEs
"VIE
ilimoilit bailo bruin.
8 ans, 1-,50
avec VOITURE et HARNAIS très bon état
S 'adres ~r ch ez V . A . 51 VZA R I) Hô t e l du
,
( ' li e va l - /Vo' z i ~, Les S a b l e s d ' O lo nne .
A mr r Cause de sawé,
4 JA I? El lit 11 ~`a5 A NT
RIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adri-sser au Fureau du
A
lil N ID Kt ]M
Vol i tire Li on—Peu -eût 1908
ZD lindriq
r~0rce 8-12 Il.
_p MN PARFAIT ÉTAT
avec glace, t a p il l e , lauterges et fi cu s s o ids
S ' ad , , ss c I- du Journal.
Coi,i-lpto~'ïi, Vinicole de l'Ouest
Sp éciali té de iîns Nantais
de la Gironde e t du Rous s i l lon
a
V i n s f ins et or dinaire s ( en cercles e t en bout",~)
1'. SAVINEAU, DiRrCTF.Uft-GÉRANT
Bureaux et Magasins~ 53, Rue Nationale
(a. de 1. de.
Pendant la Saison balnéaire un Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des Commandes.
Les Commandes sont reçues: Au MAGASIN
53, Rue Nationale; CAPE DE LA LIRERTE,
1, Quai du Commerce
LES SABLES D'OLONNE, LA ROCHE, ~12" PREqSUIM, THOUARS, PÂRIS LES SÂBLFS-D'OLOIiNE A, TOURS
i
LES SABLES. dip. 5 4 7 20 7 437 9 28 Il 17 1
3 20 7 55 21 5 0 15j PARIS dÉp. ~21 13 21 38 ..... 23 20 ..... 8 20 10 to
Oie. ;Il 5 15 7 6 9 381 1 11
Il ~j~jà 0 24 Çh.rL~«~ ............ 22 43 1 13 ..... 9 5112 .2
'
3 1 8 7 0 39. S—ni ............. 2 ..... 25 » 6 36 ...... ..... 3 18
La M-th-- L.hard... 5 32 ..... a 4 9 511 ~
2 43i 32 ..... 7471 ..... 3 5914 55
(Ault-i . ..... ..... 8 12 9 59j;n 3 59'18 25 ..... ......
Les Clouzeaux ....... 5 44 ..... 8 20 0 6.'È 4 7!18 32 0
3 3 10 ..... -1 85 15 16
5 571 7 53 8 33 0 171 4 22~I8 44 2i'i~ 1 3.
5 7 ..... 9 Sli ..... il4 53~ .....
ROCHF' S "Y ON ~ *d'e; : 6 18~ 7 56 9 47 0 39,4~~' 5 8 18 59 21 51 IlO
A 5 18 ..... 9 411 ..... i15 4 .....
La 6 40 9 . . 1 0 ',8 ~ 1 5 2 6, 1 9 16
Noirterre . ...... 5 30 .... 9 bel. ... 15 1.5 ....
F..g.~ é (halte) ...... 6 48 '51 5 33i
j 6 il, E 4 3 5 43 3 45 0 5i ..... 15 28 15 49
6 56 à li l3'~ 1'
5 40'i~'~~ i 13R
5 [IS 4 Il 0 4 7 50 16 8 15 54
CHANTONNAY ...... 7 25j Il 59 Il
9 2 6
N-i~t-rr . 9 3
?7, 4 19 5 22 28 2
...... -i ..... 6 5 j 0 3~, 8 191 & j r .....
7 38 il 7 '166 15 20 >
............ ..... a 18 Iü 46 8 54 16 80: .....
7 51' 13 1 il 56 '16 32 20 9
6 27 -10 54i 9 23 16 40
........ 8 5~ 13 24 .. ...
.... . .. . 9 41 1~ 6i 9 56 6 551 ....
16 43~.. «
..s.
Pou~ ........ 8 115 13 50 12 12 16 `58 20 261: .... È
Y. e, i ........
i-
..... 6 48 1 12 17 1 ......
6 56 ;Il 16 10 35 7 9
8 46 14 50 1 -
..... 7 4 ~Il
~~31
..... 7 16: .....
Y.
..
15 16 12 43 17 8~ ~
1
'.»
14
NA NIl' Ï S I0,. d..- iep 6 :.d,
611 7 ;16 54220 .1 N 0 25 La ROC ejS -YI.> 1
îYU 1
15 1,3
NAN TES zat (P d'P 1 6 118 2 52 6 531 9 20 5 20 19 26 1,, P.tit-Jubild, a 1
19 8 S—
M
.bt-M -voi. 14 ~~j; 25 I 2~
17 21620 20 50 40
17
B
9 )'21 K
~i - a 5.1 1 7 26 i
12 42 3~ lG~46
-5. 15 32 12 ~> Il !~ ~; . 17 41
49
J
B..r.ec. 0 7 1 57 13 2G 7 5I~ .....
RESSUIRE 9 '
;1 -
...... . 7 56 12 4-... I ..... l
1 4~ 1
5
............ j'a oiot . ..... 8 112 14113 8 8 .....
A. 9 45 « 18 JZI 'a
42
~ -1 -1. 1 5 8 48 20 112 28~14 19:18 23117 17,18 48
coul eaag, jEh ... 9 5, le
5oi
10 dep ' 5 58' 8 55 -1 12 '12 50115 12~I9 2 17 '25 18 52
10 7
4!1 'l Il
1
13 58 19 6~ ...... 9 7 10 54 13 2 15 2
HOÜÀ-RS....
7' > f4__j~ l~I 47~I1 lÏ21 411 0 241 ..... .... ~h,vlu)»j ... 1-9 14 Il Il .... ~ 115 23;1', ll:
Sa Cha...
t' ......... 91 ~I5 371 ..... 22 La 1 6 ~2' 9 23 Il 10 13 17,15
7
21 17 23 ..... 13 18 571 01., j ..... j 9 39 11 27 13 33 15
..... i .....
.. _II , ............
PARIS tre 18 33:20 26 18 33 ..... 6 » ..... ...... L'~:,,; NA l3f .—A 6 39j 9 46 Il 34 13 40,16
.4,
7 241 9 37,15 40 19 18 l i
le Île
1
. 7 -mj~. g 19 ZL21 57 A.,,,~.y ... ......... '9
La a. f.
aé; 7 39,12 23 119 12122 17 G.~ 7 .... .. ... . .. a -R..b.i., b7! 9 55'19 53 Pnit. 1
19 23 M..h .... 1 ... ..... 8 1112 39 !19 BC22 37 8 29~10 2 16 7,20 4 i f .
19 41 ........ 8 12112 49 119 42;22 il
49 8 43ilO 9~I6 1120 1.3 1 ~,~VA U, a. f..
19 49 J La 8 21112 59 19 51122 59 d p ~ 40 9 13:10 15, 6 22 W 26
19 581 b.U~.8... 15 8 36,13 141 20 ;23 5 ...... 9' souli..... 99 r~ . . 1 47 1 34ilO 1 22 16 M,20 34 a .. 1.
1
20 ~8 - 8 45~I3 24,15 29 20 14 23 19 i Ch.11a
­ 1;
.............. 5 57; 47 ..........
13 80,15 40;20 23 23 27 1 La G.x .. 9 ;10 '0 16 17 'M? 2( til T f ....
i ,_p 1 9 ~~I3 3 115 W20 12 23 38 Bois- .-Cé.4 .... 17 1
ait xia.h 1 9 7-13 43;16 26 20 39, 6 ... ut .......... '11 261
Il 17 22~2l 3'3
Cod.
6,17 2,20 51 i r' 6 46! 'Il 33 17 42t2l 52
rçAN
il 9 88114 l' 12 17 44~2I 7, dép Il 6 571
39 17 56,22 11
La ........ 9 48,14 23 18 17t2l I7~ TES Et.t). --j 7 4CY 12 31 18 45.23 4
R1X~1,Œ-S-YQ.N 9 b9,14 341,18 34121 28. 5 30 12 40 18 ù 7 28 10 3'2
5 35:12 45!18 ll)
5 38 12 48;18 13 'l 1 Il ~4 71
5 45 12 56 1S ~O 7 43 10 471
5 4à 12 59118 23 7 4;~ 10 10,
5 53 13 4118 28 7 51 110 55
5 59 13 9 18 :A 7,-'7 1 1 i
6 4'13 14 18 A 8 2 Il 61
6 16 13 26 18 5û 8 12 Il I2~15 48
6 20,13 30 115 52
f_ 628il,1381 8 1824 116
L. P.t..., f .... 6 31 13 41 19 5 8 27 3 116
St-Hilaire-la-Forét 6 37 13 47 19 10 8 32~ 16 10
Lu Go g..rdiè,., . 1 6 46 13 56 19 19 8 40l.~-0. 116 19
............ 6 51;14 419216 8 46; .16 39
NANTES 8 3 13 10 19 2 23 25
f 6 59 14 Il 19 33 8 53 16 45
f. 7 4'14 16 19 38 8 581 '16 5
M.uti.r.-I M ... f. . 7 15 14 28 19 50 9 101 17
COMMEQUIERS, SAINT- GILLE 'S -SUR-VIE
7 28 14 41 20 3 9 23 E _S 117 14 »
La Na-1,5, a. 7 40~I4 53 20 7.9 33, ~3 17 24
1
1 ...... 74615 »20 24 9 t9j 17 30
21 471
C0~IMEQuIFRs il 1 1 4 2~1! 2 16 33 20 34 8,GILI,ltS-8-VIFLdtp 7 57, 9 40,12 Mil5 21 19 37
21 521
Io ië; 2;10 IS la 48 16 46 20 42
8 141 9 49 13 IjI5 30.19 46
SAINT-PÈRE AUX SABLES-D'OLONNE
1
9 2210 39113 ~8j17 «2;20 52
8 31110 1 13 17,15 42~19 58
9 31110 48134 7 17 l212l 1
rr. 8 $7,10 7il3 23 15 48,20 4 Gî~1.e-ST-PtsR, d. 6 36 9 50 15 40 8 26118 »J
La N..té, .. f ..... 6 43 0 2'15 34
6 5511 01 4116 Il lI 47 1111111
il
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FO.I4TLNÀY-LE-COMTU 712 0 30'16 13 18 34
SL-A ... 7 2011 0 811 3 62
21 91 6 1842
M..taig.-V..dê. 7
1
5
11,
4
BIret .. iô . 9 38
5 20 5 9 .
s Il 9 44 il 10 3 48' 7 371 ..... 23 9 11112 4~,! b l7i2O 2 21 ..... 14 6
7 45; ..... il .... 28 ..... 113
1 11 7
8 —.1 ..M.e... ........ 20 9 5:13 Il 4 3~
(halu) 7 56 .... 1 1 42, 14 1 ~;I 7 ]c 111 13
SLLISIrtr, ..... VE
... ~ a"- ... .... .....
e l, ..... .13 BOLi6 42 21 8 .....
i 8 7 ..... 54~I . 4 8 4
ON 4 arr. 8 23 10 2GU2 15 6' 4 LIS 301. 23 56 ..... 1,LI-L. 6 48 ..... 10 419: lo ~21 18
ROCHE-8-Y
ci ~p . 8 50ilO 59: 30 14 49A4 59 19 15 2 0 14 a ei, 9,'21 ..... 10 to ..... 17 26; .....
...... 9 4 1 5 12-19 30 4 571 ..... ..... 7 êtrê ~ A. 8. .... 10 1
LUS ...... 7 17i ..... ! .....
1
Courtesolles 1 îaè~~ p 9 51 24 1 1
r, 2?1 9 40 5 6; ..... ..... .............. 7 211 ..... 11 17 13 51 7 30 21 41; 3 6
GlI..p siti.t- . . 5 5 33! " 1 9 U,2 5 5 ...... ...... IL 7 28; ..... ..... 117 37
1
M.g.i .........
.. ....
i_ ... .... ....... . 7 86, ..... 1 271 ..... 117 43
h. .... ..... .... 20 Il 5 35: -Sabot
..... ..... CiIa mi, -Père... 7 52; ..... 11 431 ...... 18 3 22 4, .....
Lcç ............ 9 Ù5 il 9 20 w 24 5 46~ 0 b9l il,,11,) * S 1:, Il 14; ... «,~I 14
Ste-Gemme-Pétré, h. ..... ... 1 7; 20 31 5 53, ............. S 13! ...... 12 18 2r~
N.Ili-r ..... 9 . o
i
1 L V_ u labi. f 82-ill46 71191 il9 47j
FONTENAY-LE COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
i
28~
........ 10 .... 16 .. 40 20 6 2 18 8 271 ..... 112 19;14 38
1
L. 10 171 ..... .. .. 16 29 20 49 d 8 45. 6 6112 46 14 42 19 19 22 4~)j 4 »,17 24'15 54
117
1
I~I
8 29111
521
î 8 33 11 57117 301 119 58
1 .
Le A,
S s6~l
R 116 'î~d, 46 9 33 13 20, 18 1 20 d.i4 ll17.20 !13 8 18 6.
tiudelièr., f. 18 4311
5719 5Z 13 17 6 32; 18 131 . ... Moncoutant. 7 46 13 42
;18 15~
4611
6 610 ~ 13 30 16
41 18 21120 24
52
51 12 15 17 48' i20 16
15 38 is 29, 1 4 ~d 4 40
12119 151
`tIl
La Ghâ 49
~l Il 12 Mj 11l 15 t.ig..-i. 4 49 8 17 19 24 261 1 2
13 32 58 'a Il'8' 437 8 o, A. i;'_ -.àâ t
24
. ti, 1 4~,~j 1PI rIl 4. 21. .0
BRUOIL-11~en-
111 GiNr
412 1. ...... 1
:.:: 17
Moritout 66 ~'7j 4 115 15 22 6 If, 1 19 234 8 46 3 53 15 5 i9 5 20 41.
..17 191 i A er,~t, 1I%eau. t ifr ~ — Les
p~..dv~ le. ~oyag... qtDi ..u.-.i p.
't.a. «
ll
Aveôt f ... liattif »
du. f.,O.t signe
15 45 19 47 23 16 'EN 5 10 8 55 A 2120
52
pé
r
d',
'l . ...... a.-
P~.~% 'u' pfé,.h~u l'u I~'-y~gdIuvt.u1 « Arvit~ > a. av d.l~r i,.,.,n d,
Cortigd par l'Imprimeur go
CWINET DE
DES SABLES-D'OLONNE
b2, nue de l'r4,stacade, b22
"F
S'ÉIIAPHIN BU' ag
Da l'Eco[@ frafipise d'orthopédie et
la 0 de paris
Iler,,it 1,, Sa n i ed is , 1) i 7n a n ch es , L u ndis
A ~I_ ou, EsjAMVNS az -llVf 'Alkle
20, Ru e des Ba l les
on demande un Teune Momme polir
apprendre le Commerce.
DE un Garde Ohampêtre,
ON DEMANI s'adresser au Bureau du Jour-
n~I o n à M. CIIARPPNTIER, maire de Pissotte
(Vendée). — On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
L'ÉVOLUTION ÉCONOMUQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
I1.~ue hebdomadaire, paraissant le Dimanche
2 2 , n u e
E. ROBENNE
de Châ t eaudun , 22, — PARIS
Le service de l'Evolution EeonomiqItë es,
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abo .... e.t. ; 10 fr. p- as,
-Extrads d ,4#zclies
Etude (le M~ P. MORE ' AU
notaire aux Sables-
d'Olonne, 6, quai de 1la
Poissonnerie.
DE GRÉ A Gaà une
A VENDR 'Villa Weuve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, coni-
prenant saÀon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
Cabinet à l'étage. Grande cave. Cour, buande-
rie, water-closets. Garage et 2 pitees au-des-
sus. La Vflla sera vendue meublée ou non
me blée au gré de l'acquéreur. — Jouissance
ci e 'S'n i t e.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Ille CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A L AMIABLU des lm-
A VENDRE me' bles. situés tout-
mune de Notre - Dame- deIRie~z,. consistant en
1 l'ilce8 de Terre, et 1 Pièces le Terre,
situé a commune de Soullans.
S'adresser audit Notaire.
en vivibros poste
I
POMMADE rM?Ân,~, U L E FN
1
qui gué,it 13c>,Urorâ.s -
.4ÉMOfRROInEs, to:~Les malad!no
)ea et fait repousser [no ~z;I-' eVE UX
40..Sd'e.!St.n.0, 4
p
to:I
b-9. or' . -10 Z­ r . t 2 1~_
harmacle MOULIN SO,R.. Louis. le - Cl.
LD r-P
PA R I S .
Co ANS j ' Z' s D c e )r~s
MULES
des
de r1 l e . dl 11j1dr~piXiZ,
atrec in ons n e o -ve iaes ; ch assen i ,
et les
les inale
U
A la
1~
!,A ~7ENDEE BFPUBI.ICAINE
X& 'X
gea fieiitirve
îill&âee dI >
et T_av1~ault
LOCATIGI -4 D"AUTOIeOBILr~-.S R]Elv-A-Tj-ILII k
Stock àlicli-litI, - béparation - des Pneurnatiques lis , r anisation la vo ie à eh ' sud
Réparation et Mise au point des Voitur es de toutes marques
lalcyolettes — Cancrts i-uternobiles
Sociâté anonyme (Fondée en 1888)
Capital ~oeis1 5 millions de francs
— j-Yfoteiir-- 1-adustri e- 1 ~
Iloup fayoriçèr I'F'eûnoinie et l'Epargne pap la consiâtition de Capitilix
ENTRFTMSF PRIVÉE, ASSUJETTIL AU CO.'4TfIOLE DE L'ErPT
PARIS -- SIÙGE -SOCIAL 3, Rue Luiiis-le-Graiid — PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l isa t ion ( le 12 1133 ans, chacun peut constituer
un «,itpitikl,
une Nj~~>er nali
Uri lpendîg eî._~ P.
Versements depuis iLiiî& par moi~~ — I_~ Tirages par an. — 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus Ubérales
S écurité e t ga ran ties excep tionnelles . — Pa r ticipa tion aux b én èfi ces in dép en da n te des T i rages
Souscrivez des Bons de E-m la seule Société qui a cent-
boursè plus de 100.000 Ir. cri Vendée et dans l'ile-de-lI6. (33 t5OCI Ir . de
remboursement pendantl'annêe 1913 seul Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des rem=illents de L~a Ga pitaliaation
pour placer leurs titree d'épargne. — Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS
Correspondant principal, -V i lla S imon e, 7, rue, '~loiitel)ollo, 'Sables-d'Olonne.
CABINFT DENTAIRE DE' S SABLES—D'OLONNFI
X7,xme, du 1~a1c%is, a"
GODIN—BAILLY,
Dipl,3Iné d. 1. F.e~,ltë de Médeci.. de P.,ïs ~t dn l'Ee.1. D~.t.ï,. de PaIri.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialitê p_ d.ntplire. L . .
t.- y.tè-- 1 S.i.s de la B..eb. t d.s D..t.-
de v~,-. . es depiais I=
5 f,. Plomb»
le ibe, oi,, pl.ti.., et.. et..
MAISON PRINCIPALE 5, rue du 1,ycée (près du Théâtre). — LA ROCHÉ-SUR-YON
àIAISON bE CONFIANCE LA 3111ÏUX ASSOIITIE DE LA IIE(ÎlON
~A rmes , Munitions e t n lrticles de Chasse de tou tes s o r te s
~c, Bus clos Halles et il, jW, ~ ~
Rue Paul-Daulry. — LA POCRE-SUi'-Y:jN
CONCESSIONNAIRE DES Fusils D~%jtNjîe et CSIAIIC,e,,W
Spécia li t é d, cet ,
charg é— — A te l i ', i l,
MÀL;illNrS A COUL)RZ a OUIGINAL VîtlTOnq,%L » et « IPFAF
CYCLES Terrot, Criffon, Labor, New-Hudson
CA TA LOG UES D I VEU S FR ANCO S UR DEMANDE . 9-119X Nâ%pIaawAjÉt~
1 5 , lus T1.11t,
SE
D~pût aux '3abl~~s-rl'Oionne chez %IH, A ;
RORAIRE DES DE FMI DEI (2Serviire rïwd.ifii~ îî (1;Aker 4lu 2 Juillet 0 9141)
NANTES, CflâIL.4NS, COlX-dEQUIRBS> LA ROCnE-~SUR-YO!î
THOUA RB. 5~j10 ~7 4~l 1 2 50 2 _.~jl4 15 j1i«81jj~_~ 15 j lil j.~j sej~~2 2.3[ .... Il ~.I JRS ........ 1 d.p . Il 1î 48 10 6 il ~8 ......
18!
Chinon. ',',P: 14 ,on-,, ..... 1 2 18> 7 11:11 41 la 51 ..... I ..... 3
vie 411
wuRs 1.8 33110 3
321
..... 16 59 19 » 123 >jI 451 ..... Il TffouA ..... 131 8 45!Î6 l5à 24! ..... 118 £6W 141 ......
NANTES-ORLEANS, NAN TES ETÀT, CLISSON, Là ROCIIE SUR Y014., ELfUIR_~~, IA ROCHELLE ET BORDEAUX
d 6 56 ..... 1 8 35 ...... ..
46 9 44 19il2 3~. 1 1,11 41~1 1 15 48 BoRC 12 18 3~ 7 25 10 43
16 6 21 1847
16 2()
C11ANTONNAY, ...... d ,
............ 7 35.10 55!16 35 a 28 lm 56,
~ i ..... àïi
NANTES (Orl.). d sp . 6 loi !
35
l
NANTES (Ictat). d.p. 6 16 8 Il 52 9 4~, 1 13 41 12 6 3,, 16 31,20 48 22 15 52 SAIN- ......... 11sp. ilO 39 6 36 Il 1 ... 16 5 13 13
1 1
clins .. .......
7 13 9 29 10 48 ... :... 3 27; 17 1712 _11122
11 3 13 8 50 12 33 .... ilo 32 1 411 ..... ~14
51 16 '3 LA 1 7 44 12 19
151
47 ...... d p.,t 1 5 461 9 33
SLt. 7d ,
7 39i10 59
......... 1 7 571 12 421 20
16 39 119 2
31 10 >j 16 88
1
6 -Il 746 11 7 16 46 .19 8 2 20 6 25 10 10 1641
il;
f.... 750 il 11116 50 liq 15
'S l 1'41 li 14 20 17 Saint-S.Ipic I ~ _
6 32, 10 19J 16 48
1
A
B~.~d.is a f 7 53 Il
13 3 Tho—remis
431 10 1 6 59
14 16 53 18
C
-d
ar t . . 8 >Il, 21117 -
8 87 13 37 20 30li ~î9 25
.........
6 ul il 5; 17 Il L~
P()N'2ENAY ....... aZ
........ 810111
—i~- . 8 20 55 14 7 52 Il CHANTONNAY ......
34117 7j :19 35
7 221 7 11 17 25
La .. t. 817111 41 1714 19 42
'l'i'airi-~vays de la Vendée (Seivice à dater du 25 Jit'n 1914)
Yn t e D i r e c i e ( j e la Fain-que au 11apliefflier ms lntepniédîiipe
À-Yi-,'LES a- ÏNIACMINiS A CÀ4">,.Ui)itil
1 -c'~ _1.~
Société NAtianfacturière d',Armcs et CY018S. — SAINT-ErLENNE
D]ES IIAT-y-r-S
LES SABLES-D'OLONNE
Bicyclettes Bottil ières depuis 1 Ari jusqu à 200 francs
dem i Course et course, garan ti es
à main depuis 75 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE ~
à pied 110 fr.,
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on , Mi ch el in , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçotés, Locations, Réparations
-C'a Maisoli reçoit les 11-Olks du >
Demande
des
Représentants
sérieux
partent
Jean-dc-'.\Iaiiri~,nno,bon 1.323,
av a i t r ay é 12 te. a tou ch é 1.5Ù0 i,~
M"- COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t pay é 32 fr. a fo u ch é 1.500 fr.
et a Ils
Z.~
M« u
-a vl, FRANCS par mois pi-ii~taiit I&E-15
garantit par Contrat à tous el. c.i même temps
où
la Société
n'est
pas encore
l'La CONSTITUTION liprùs 20 ~î'~~ d'uu fr.
2'La POSSIBILITÉ fi 1. 5 00 fr.
3'La PARTICIPATIC'I à IOl~ ~9 fi
Qu e lques Rembourse emen -3 t ê,l c ës pa r Tirages Men suels
Mlle RAFrIN (Eugénie),Grenoble a flontar-
(Isère), bon 696,
av a i t pay é 7 fr . , a touch é 1.5100 a l o u ch é 1.500 fr,
'~AîLyon,
0,
ME-BERARD (Marie), Saint-
NI:' ~ -,'~T
L:j - ~~ '.
(.~ la, 1~ ~L 5.131,
7 fr. a io u ch é 1. 500 fr .
1
a.tvilliers
a e a i l i e ,i llé 12 fi-, a t ouch é 1.500 Ir.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 ' fr. a to u ché 10-000 francs.
BULLETE N r
Je , o .ss ig. d, dë.Z ., c à
FONCIÈRE de FRANGE inclus un de _ ......................
N. In ................. . ........................
Prénoms ........... .................. ..........
..........
à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
­ ............ - BON de VEPARGNF
6
1 Il `
VELLUIRE .P
iIi-J~i 6
-àI - -
W
9 51 6 241 13 4 ..... 119 38 23 5
B
~ h . Zu) 9 14 13 13 ..... 111,7 4'~'j:::::
Mars— ....
11 49 ..... 17 21121 431 7 1 Z8 ..... 9 26 44 la el Il 14 ~O 117 1194,
~>9
""' 12 12 ... 16 18.18 7 4 ~V_ ]SI 9! i~-iij2'. 9 'b
411
15 U ..... 118 12 .....
LA
6
3 4 5118 32!
22 3~~
ROCHE-S-YON, dép.
v ELLULRE d~,p
V~.dé..
FONT MINAY..
d,p .
St-M.~ti.-d
Ni.,ul-Oulmes
55 4 421 7 5 1
7 141 112 »
9 4 10 25112 16
2 11.2 29
Il 2 Ili 1. 22 M 38
B... t ............... 9 35 12 9 12 1 52
NIORT .........
9 55112 501 3 14
6 7~
12 24 6 9 13 2 34 18 18 Cli.... 10 6 7 14 2 It 33120 42 2
S—ITE s
13 54 I~, 1 .....
22371 1 E 4 lUS 55j 8 14114 53 16 loi2l 32 5 29:19 9
..... [16 28 1 281~ ..... 19 28~*""' ..... 636' 23 48 NANTIE 3 ffl,L). 110 5G 8 17114 54 16 11121 36 5 31.19 12 17 20
— 1__ __ -
_ _ ._ ­ _­ ._~~
LA ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, FONTENIY-LE-CO~ITE, BFNET, NIORT
10 30 ...;14 59, IN LORT ........ dép. 4 45 6 M I l 35 16 59
11 41,13 35;17 I~jl 1 1 14 5! ............. , : à 7 37J 12 5 17 211 .... 1 1 ..... L ...
11 51iIS 47!17 M 21 45 ....... . 5 18; 8 12,12 18 17 Sa
13 58 17 25 20 , 21 54 5 271 8 42 i l2 31 17 43i
il8 111 ..... 1 ..... j ..... .....
8 5 35 57112 U9 17 511
ë 118 241 ..... .... TENAY.. .
14
train de 18 h. 5 .. circule que du 25 j.i. a.
L. t-i. ci. 7 h. 28 J... S.bl.. t
A —1lui, S.Wo. t Les -la. j.u,a
d~ à A—illé t ...
LIGNE DE CHALLANS Â FROMI-~NTINE (DESSERVANT LES ILFS D'YEU ET NOIRMOUTIER)
Le tarai. de 15 h. 48 circule Tal...t, Avrillà,
1 -11 -% le. j.,-. de f.i,.
à T.I.o.t~ &-illé Lu Mo.t;-e.
1 «dë : 5 5c 12 1~1,.. _1
X 33 10 2
C Ct~lL~.8 fEt.t~ *P- 8 40110 45 16 50 20 45 1 ..... JjDé,~ d.,NL.~.. F. vrin.. 4 45 S 45jI2~ 15 4~,1
Le t-i. de 8 h. '26 ir- ..tve Ch..
-Vil] ....... i 9 8 9 18 44110 2 Il
M 16 55 20 49
AI, i~ë. , A 6 15 10 15 13 17 15, 1
t A—Illé, .»t,. Ch a 'ri
t
1 1
r.-Mo.li .. .... 5 17 12121 5 ­ ~ — — — --d
~p . 7 711 4 14 '~5 18 30
I.. j .,I e . -1 . à !là t ll.ut:.~.-
I9~17 26t2l 18
d.-hi..t ...... 7 13 Il I0~j5 2 18 26
h,> t,ai. de 18 b. ci-al. I.. je.,. de fehr. à
9 35111 33jI~ 4î2l 32 B"r
G~a.,d- 7 26.11 23 M 16 18 49
9 44 11 41j17 5t2j 40
B... v.,r-v. v-Mer ... 7 35 11 35jI5 28 18
9 59 Il 54,18 51.1 2 53
L e Rédacteur-Gérant VALÈRE MATHÉ.
St-G~erva;s-t-Marais. 7 48 11 48,15 42 19 111. ....
10 4 11 IC121 58
1,1..Ii ....... 8 1 12 1
ile 52 6 8 1, 10 13 13 16
ïMpart Acvi~ d. LA FossIs. là 30 i2 1018 301 ....
Vil! ....... 8 17 12 1
il l' ~8 'Il 1,, Les Sables. — Imp. ROCIIE-JOURDAIN
119 21 .... Z' 12 19'14 28,
N.IR..UT.-112 » 13 40,20 1 ....
C—LIANS (Elat) 8 10
j~
12 21116 16,19 1 '3 ...... P l­ ds 1. L i b ~ , té.
V a p o u r la légalisaitio
LE RÉGENERATEUR FAVORI
Pour rendr8 aux che veux gr is
leur Cou leur 6 ~ beauté na turelles.
SiipprimÏ le s pellicules
et arréte la Cliute d8s cheveux.
EM
RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Dem..d.r 1. prospectus à PENTREPOT, 28, Rue d'Enghien, PARIS
EN VENTE PARTOUT.
Ergerz e- I­ DO YAL w1féla s0a
BOUDAUD ~IeïcIriël 5, r.--e du Centre.
SABLES-D'OLONNE AU GlIA~lP-SÀINT PÈRE
>

BUREAUX
Pla c e d e la L ib e r t é , SABLES -D'OL ONNE
ABONNEMENTS 6 mo is Un cm
Vondle et Dspartements limitrophes. 3 fr.»» 5 fr.»»
France et Algérie 3fr.50 6fr.»»
-------
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue
indàfiniment, sauf avis contraire.
L o s l e t t r e s n o n afran c h i e s s o n t r e fu s é e s
-111-'1,1é ae 1
't.
VINGT-NEUVIEME ANNEE
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
#,e r firin e-, des
LES ABONNEMINTS SONT REÇUS
Ça Journal est désigne 110 ur recevol r
'raElku DU JOURNAL, CITEZ NOS CORRESPONDANTS - DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Les llechm Officielles de la Semaine
Nous publions ici toutes les dépê-
ches officielles, dans leur ordre chro-
nologique; ces documents constitue-
- t'ont, dansleur ensemble, unevéritable
histoire de la guerre franco -atterri a.nde.
Aussi conseillons-nous h nos lec-
teurs de conserver précieusement
ces numéros du journal.
Ve ndred i 1 - 1 a o û t (s b im
Toujours des Escarmouches
Aucun fait saillant ne s'est produit hier.
Quelques escarmouches de patrouille et
des engagements d'avant-postes ont seu-
lement pu lieu; 4 Cliellikey DeialTirrienti
deux compagnies du 18' régiment d'infan-
terie bavaroise ont été surprises par nos
troupes et refoulées vigoureusement en
laissant un a >wz grand nombre de morts
et de blessé-,
Le Bulletin ordinaire
des Atrocités allemandes
A la bataille de Liège, des soldats alle-
mands ont tué un médecin belge cil», avec
ses deux fils, relevait les blesses, et ils
eut tiré sur un convoi de voitures ambu-
lances passant à proximité. Cos détails'
ont été fournis à la Gaze t t e de La usa n n e
par des Bernois dignes de foi qui avaient ,
assisté à la bataille.
Nombreuses Patrouilles
allemandes réfugiées et internées
en Suisse
On mande de Berne que, depuis le dé •
but des hostilités, de nombreuses patrouil-
les allemandes, dont une et:mimai-niée par
un officier, ont fui devant nos troupes et
se sont réfugiées en territoire Suisse, où
elles ont été internées.
Par contre, aucun soldat français n'a
franchi la frontière suisse.
Le Paiement des Lojers
Le' Ministre du Commerce vient de
faire signer un décret modifiant le paie-
ment des loyers, à Paris et en province,
dans les Conditions ci-après
Est ajourné le paiement des loyers ar-
rivant ii échéance en sont ou septembre,
quand il s'agira d'un loyer inférieur à
1.000 fr. à Paris ; 600 fr. dans les villes de
100.000 habitants et au-dessus ; 300 francs
dans les communes de 15.000 et au-dessus,
et 100 francs clans les autres.
Le Conseil examinera avant l'échéance
du 15 octobre la situation des familles qui
paient un loyer plus important, et dont le
chef ou les enfants sont partis aux armées.
Le Généralissime Anglais
Le Général French, commandant en
chef de l'armée anglaise d'opérations, est
depuis ce matin au Quartier Général fran-
çais. Avant de rejoindre son poste de
commandement dans le nord de la France,
il a tenu à saluer le Président de la Répu-
blique et le Président du Conseil : il arri-
vera à Paris demain, et y séjournera quel-
ques heures.
Samedi 1 5 Mal t
Le Succès de Saales
La ville et le col de Saales sont mainte-
nant occupés par les troupes françaises
qui hier avaient occupé le plateau voisin,
l'artillerie française a pris à revers les
positions allemandes et son feu a grande-
ment facilité la tache de notre infanterie qui
a eu quelques blessés, mais pas un tué ;
nous avons trouvé à Saales des- monceaux
d'effets d'équipement abandonnés, ce qui
indique une vraie débandade.
Succès Belge
dans la Région de Hasselt
Les troupes allemandes, battues avant-
hier à Diest, et qui se sont retirées sur
Hasselt, y ont été éprouvées. Elles ont
essayé de reprendre l'offensive sur le flanc
sud des Belges. La division de cavalerie
allemande chargée de cette opération a
é té repoussée dans la soi rée ; u n e col o n n e
d'infanterie allemande s'est mise en mou-
vement dans la direction deVisé-Hongres ;
aucun engagement nouveau n'a été signalé.
Les Affaires publiques sont les Nôtres
1Vo tre Dev o ir es t de les conna î tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le comm ande imp ér ieusem en t
La Guerre aérienne
Les avions français viennent d'obtenir
plusieurs succès, dont l'un particulière-
ment brillant dans la région de la Woëvre.
Un avion allemand s'est aventuré au-des-
sus de nos troupes it environ 1.000 mètres;
le tir a aussitôt commencé et bientôt il a
porté : l'appareil atteint clans son moteur
a commencé à s'incliner, on a vu les pilo-
tes essayer de le relever, ils n'y ont pas
réussi et ont dû atterrir. C'étaient deux
officiers, qui ont, été faits prisonniers.
Arrivée du Général French
Le Général French, commandant du
corps expéditionnaire anglais, arrivera
demain samedi, à midi 28, à la gare du
Nord ; il se rendra directement à l'ambas-
sade d'Angleterre. A 16 heures le général
French rendra visite au Président du Con-
seil, aux Ministres de la Guerre et -des
Affaire étrangères.
Le Bulletin
ment saisi d'innombrables demandes d'en-
des Armées de la République
gagements volontaires pour la durée de la
guerre. L'Administration centrale n'étant
Le Gouvernement. a décidé la création
pas qualifiée pour recevoir les engage-
d'un Bulletin militaire quotidien qui sera -
ments volontaires, les demandes dont il
distribué gratui tement aux troupes par les
s'agit ne peuvent être prises en considé-
soins du Ministre de la Guerre ; ce Bulleration
: En conséquence les candidats à
tin ne sera pas mis on vente à Paris ni
l'engagement sont informés qu'ils doivent
dans les départements ; il est exclusive-
s'adresser directement à leur commandant
ment réservé à nos soldats, qu'il mettra
de recrutement.
au courant des opérations de guerre en
reproduisaiit chaque jour les communi-
qués à la presse, sous ce rapport, donc,
il ne contiendra aucune information sup-
plémentaire, mais il donnera aux troupes
les nouvelles. de l'intérieur qui leur man-
quent et sera le lien indispensable entre la
Nation entière et ses défenseurs.
Dans une lettre.au Président du Conseil
M. Messimy, ministre de la Guerre, définit
le but de l'oeuvre entreprise :
» Je veux, que par les informa-
tions de ce bulletin ils puissent constam-
ment mesurer l'importance de leurs efforts
individuels dans l'effort national, et que
cette pensée crée parmi eux une géné-
reuse émulation ; je veux que par lui ils
apprennent de quels soies la nation entoure
les parents, les femmes, les enfants qu'ils
ont laissés derrière eux au foyer. Ils se
consacreront ainsi avec plus d'abnégation
encore, si c'est possible, à leur grande
tâche, tâche glorieuse s'il en fût jamais,
où le sacrifice doit avoir pour prix l'indé-
pendance de la Patrie et la grandeur de la
France, dans le triomphe du droit, et de la
liberté. »
Il demande ensuite au Président du
Conseil la permission de placer sous son
haut patronage ce bulletin, qui va porter
à nos armées la voix de la France.
Réponse du Urésident du Conseil au.
Ministre de la Guerre :
Mon cher Ami,
» Je vous remercie d'avoir placé sous
mon patronage le bulletin militaire des
armées de la République ; ce sera l'hon-
neur de ma vie d'avoir pu, en vous répon-
dant, communiquer à travers l'espace avec
cette jeunesse glorieuse qui, à l'appel de
la Patrie, s'est dressée frémissante et
prête au suprême combat. L'oeuvre que
vous fondez est noble : elle est utile. Ainsi,
pendant que- tous nos enfants debout à la
frontière, et demain au-delà de la fron-
tière, offriront au pays le rempart mou-
vant de leurs poitrines, ils seront, par un
lien visible, rattachés à la Patrie,- ils sau-
ront l'admiration que soulève partout leur
héroïsme, et que la mère, la femme, la
fiancée, la soeur, jettent vers -eux leur
regard enflammé ; ils sauront ce que
Nation attend de leurs muscles et de leur
cerveau, de leur intelligence et de leur
coeur ; ils recevront les nouvelles inté-
rieures et apprendront que grâce à eux, la
vie nationale n'est pas suspendue ; ils
apprendront que le pays, calme et con-
fiant, attend leur retour pour les bénir et
les acclamer. Ah l jeunes gens, et vous,
mes deux enfants, confondus daris la
grande foule 'en armes, têtes blondes et
brunes, • retournez-vous vers le passé :
,fipub lieyt ins de
vous y lirez dans l'Histoire le rôle de la
France émancipatrice et que la haine des
barbares poursuit parce qu'elle incarne le
droit éternel. Tournez-vous vers l'avenir :
vous y verrez l'Europe affranchie de la
plus abjecte tyrannie, la paix assurée, la
résurrection du travail dans le bonheur et
dans l'amour.
» Allez au combat: le plus humble d'entre
vous est utile à la Patrie; depuis le Géné-
ral en chef, dont le merveilleux sang-froid
fait l'admiration du Monde, jusqu'au der-
nier d'entre vous, chacun a un rôle indis-
pensable, la gloire est pour tous, sa lu-
mière éclaire tous les fronts. En avant,
enfants de la Patrie, vous êtes le droit,
vous êtes le nombre, vous ôtes la force,
demain vous serez la victoire, et quand
vous nous reviendrez, après vous avoir
serrés dans nos bras, par le sillage que
votre héroïsme nous aura ouvert, nous
irons, dans un pélérinage pieux, bénir les
tombes profanées, où les mânes

suivies par notre cavalerie sur la rive
droite de la Meuse.
Le moral des troupes est excellent. Mal-
gré les pertes subies dans les différents
engagements, nos officiers ont la plus
grande peine à retenir leurs hommes.
Gros Succès français à Dinant
Les Allemands ont attaqué Dinant; leurs
forces comprenaient la division clé la Garde
et la prennêre division de cavalerie, avec
un appui d'infanterie de plusieurs batail-
lons et des compagnies de mitrailleuses.
Quand ces forces se sont trouvées sur
la rive gauche, les forces françaises les
ont attaquées. Cette attaque, menée avec
un brio magnifique, a bientôt amené les
Aftmands à reculer en grand désordre.
Ils ont repassê la 'Meuse. Beaucoup d'en-
Ire eux n'ayant pu gagner le pont, sont
tombés dans la Meuse, dont les rives sont
escarpées et le courant assez fort - il y a
eu de nombreux noyés.
Profitant de ce désordre, cheva un clé nos régi-
ments de chasseurs à
1 passe la
rivière à la suité des Allemands, et les a
poursuivis sur un parcours de plusieurs
kilomètrës. On a vu ce régiment mettre
en fuitq et repousser devant lui des forces
de cavalerie très supérieures en nombre.
Au Japon
Par l'intermédiaire de son ambassadeur
à Berlin, le Gouvernement Japonais a fait
remettre au Gouvernement Allemand un
ultimatum qui a été également commu-
niqué à l'Anibassacle d'Allemagne à Tokio
dans l'après-midi d'hier.
> Gouvernement Japonais demande au
Gouvernement Allemand :
l' De retirer des eaux japonaises et cbi-
noises ses bâtiments de guerre, ou de les
désarmer;
2' D'évacuer dans le délai d'lui mois le
territ~ ire du protectorat de Kiao-Tchéou.
Le Gouvernement Japonais se réserve de
restituer éventuellement ces territoires à
la Chine.
Dans la déclaration qui accompagne cet
ultimatum, le Gouvernement Japonais in-
qiste sur la nécessité de respecter les
intérêts en vue desquels futî*clue l'ai-
liance anglo-japonaise, ainsi que sur son
désir d'éviter toute cause de troubles dans
leis niera d'Extrême-Orient.
Avant d'agir, le Japon a réglo son atti-
tude de concert avec l'Angleterre.
Sur le Front
Notre progression a
lopper, nos troupes ont continué enlevé a les se hauéve- teurs au nord de la frontière, leur ligne
passe par,Arrechwiller, Lorquin, Azou-
dance, Marsal. Dans la région du Donon
nous occupons Schirmeck, 12 kilomètres
cri aval de Saales. Le nombre des canons
de campagne pris par nous sur ce point
est non pas de 4 comme il a été dit hier,
mais de 12 en plus de 12 caissons et de
8 mitrailleuses. Notre cavalerie a poussé
jusqu'à Luterlhausen et Murlbach, plus
au sud nous avons occupé Ville, à l'est du
col d'Urbeis sur la route clé Schlestadt et
Sainte-Croix- aux-Mines. 11 y a été pris
de l'artillerie lourde de campagne.
En Alsace nous sommes fortement ap-
puyés à la ligne Thann, Cernay et Demie-
marie.
Le premier drapeau enlevé aux Alle-
mands a été remis aujourd'hui au Minis-
tère de la Guerre.
Au cours des opéra tiens engagées dans
la Hatite-Alsace, nos > troupes ont enlevé
un drapeau aux Allemands. Ce drapeau
qui est. celui du 132' d'infanterie a été pris
à Sainte-Blaise, dans la vallée de la Bruche,
par le 10' bataillon de chasseurs. Il a été
apporté à Paris au Ministère de la Guerre
par le colonel Serret, hier encore notre
attaché militaire en Allemagne, il sera
transféré ensuite aux Invalides. Rappelons
que c'est le 10, bataillon de chasseurs qui,
à Solférino a pris un drapeau autrichien
et a fait décorer le drapeau de chasseurs à
pied. Le Ministre de la Guerre, lui-même,
ancien capitaine de chasseurs à pied, a
adresaê immédiatement par dépêche les
félicitations aux officiers et aux chasseurs
(lu 10' bataillon.
La Sauvagerie Allemande
Signalons de nouveaux actes de sauva-
gerie commis parkes troupes allemandes:
ABlamont, cevillage dontlesAllemands
viennent d'être chassés par nos troupes,
ils ont, sans aucune raison et sans avoir
été provoqués, mis à mort trois personnes
dont une jeune fille et un vieillard de 86
ans, M. Barthêlémy, ancien maire de
Blamont.
d
Ma rdi 1 8 a o û t
Notre Flotte coule un Croiseur
autrichien
Le Ministre de la Guerre a fait connaître
que 13, flotte commandée par l'amiral Boué
de Lapeyrêre, a, devant Antivari, coulé
un croiseur autrichien qui tenait le blocus
de ce port. L'opération s'est accomplie
sous les yeux des Monténégrins.
A Dinant
Ce matin, à Dinant, vers 6 heures, sept
uhlans faisant partie d'une patrouille de
10 cavaliers ont été tués. Les autres se
sont enfuis du côté de Rochefort.
Chute d'un Avion allemand
Uri avion allemand est venu dans la
matinée faire une reconnaissance au- des-
sus de Givet. Des coups de feu ont été
tires et l'avion est tombé à Ila~tiêres peu
après.
Renseignements généraux
La situation continue à être bonne, et
notre progression méthodique s'accentue.
En Haute-Alsace, les forces allemandes se
retirent en i-~r.~3nd désordre, les unes vers
le nord, les autres vers l'est. La preuve de
ce désordre se trouve dans l'abandon d'un
énorme matériel tombé entre nos mains
(approvisionnemenjs d'obus, voitures,
fourragères.)
Il se confirme que dans les etigage-
monts, qui ont eu lieu depuis le début (le la
campagne dans cette région, l'ennemi a
subi des pertes beaucoup plus élevées
que nous ne l'avions cru au premier abord.
On s'en rend compte tant par les cada-
vres retrouvés que par le témoignage des
prisonniers.
Nous progressons également dans les
vallées de Sainte-Marie et de Villé. Dans
la vallée de la Bruche, nous continuons,
fortement appuyés sur le Donon, à nous
avancer dans la direction de Strasbourg.
Il se confirme que les troupes allemandes
rencontrées é devant nous dans cette région
sont _empiétement désorganisées.
Sur la ligne Lorquin-Azoudanges-Mar-
sol, nos troupes gagnent du terrain.
Nous avons donc sur la ligne frontière,
depuis Cl;ambrey jusqu'à Belfort, gagné
sur l'ennemi une distance qui varie (le 10
à 20 kilomètres, et pris pied fortement en
Alsace aussi bien qu'en Lorraine.
Un Télégramme du Généralissime
Le Ministre de la Guerre a reçu du
Commandant en chef des Armées fran-
çaises le télégramme suivant : *
* G rand Quar t i e r Gé n éral des A rm é es
de l 'Es t, 18 ao û t , 9 h . 1 5 .
* Pendant toute la journée d'hier 17août,
nous n'avons cessé de progresser en
Haute-Alsace. La retraite de l'ennemi
s'effectue de ce côté en désordre ; il aban-
donne partout d~s blessés et du matériel.
» Nous avons conquis la majeure partie
des vallées des Vosges sur le versant
d'Alsace, d'où nous atteindrons bientôt la
plaine.
» Au sud de Sarrebourg, l'ennemi avait
organisé devant nous une position fortifiée,
solidement tenue avec de l'artillerie lourde.
Les Allemands se sont repliés précipitain-
ment dans l'après-midi d'hier. Actuelle-
nient notre cavalerie les poursuit.
à Nous avons, d'autre part, occupé toute
la région des étangs, jusque vers l'ouest
de Fênétrange. Nos troupes débouchent
de la Seille, dont une partie des passages
ont été évacués par les *Allemands. Notre
cavalerie est à Château-Salins.
» Dans toutes les actions engagées au
cours de ces dernières journées, en Lor-
rame et en Alsace, les Allemands ont subi
des pertes importantes : notre artillerie
a des effets démoralisants et foudroyants
pour l'adversaire ; d'une façon générale
nous avons donc obtenu au cours des
.
1 ournées précédentes des succès impor-mots
qui font le plus grand honneur à la
troupe, c dont l'ardeur est incomparable, et
aux hefs qui la conduisent au combat.
» Signé : JOFFRE. ».
Le Ministre de la Guerre a charge un
Capitaine de Chasseurs à pied de prêsen-
ter au Président de la République le dra-
peau qui a été pris au 132, régiment alle-
mand par le 10^ bataillon.
En recevant le drapeau ennemi, M.
Poincaré a dit combien il était heureux,
lui, ancien capitaine de chasseurs à pied,
que ce fui un bataillon de chasseurs qui
eut enlevé le premier drapeau à l'ennemi.
Il a adressé de vives félicitations à tous
ses anciens camarades.
Le drapeau a été remis ce matin, 'a
8 heures 4/2, à un-e compagnie clé la Garde
Républicaine, qui l'a porté aux Invalides.
Un Aviateur Allemand prisonnier
Près de Dinant, nos troupes ont abattu
un avion allemand; le pilote a ôté tué
l'observateur prisonnier ; J'appt'peil est '
intact.
Un Maire décoré
Le Journal Officiel publie le décret sui-
vant :
Est nommé au Grade de Chevalier dans
l'Ordre National de la Légion d'honneur,
M. Benoit (Joseph-Ediiiond), maire de
Badonviller (Meurthe-et-Moselle) : con-
duite héroïque dans l'exercice de ses folie-
tiens. A la suite des actes de sauvagerie
et des meurtres commis par les soldats
allemands dans sa commune, sa femme
ayant été assassinée et sa maison incen-
diée, il a, avec un sang-froid et une fer-
metê admirables, continué à assurer sans
défaillance la protection el la sécurité de
la population, a sauvé par la suite la vie
d'un prisonnier allemand, menacé par la
juste colërc clos habitants, donnant ainsi
un magnifique exemple d'ënergie et de
grandeur d'âme.
En Alsace
Situation sans grand changement en
Alsace. Toutefois, clans la Ilaute-Alsace,
nous avons continué à progresser. Dans
les Vosges, les Allemands ont repris le
village de Ville, oui nous avions une avant-
garde.
Nos troupes débouchent sur la Seille
elles occupent Ch àteau-Salins et Dieuze
mais la progression est forcément très
lente devant des organisations fortifiées
et solidement tenues. A signaler une ren-
contre de cavalerie heureuse pour nos
armes à Florenville.
En Belgique
On annonce que des forces allemandes
très importantes franchissent la Meuse
entre Liège et Namur.
Dernière Heure
Me rc redi 1 9 a o û t
Je ud i 20 a o û t
L'armée française a atteint Morhange.
Nous avons progressé rapidement clans
l'après-midi au-delà de la Seille dans la
partie centrale. En fin de journée nous
LA 'vENDEI---,
atteignions Doline d'un côtë,et Morluingc
de l'auu1~e~-
Conseil des Ministres
Au cours du Conseil des Ministres qui
s'est tenu dans l'après-midi, M. Noulens,
ministre (les Finances, a exposé que pour
répondre au désir exprimé par le Gouver-
nement, la Banque de France va escompter
aussi largement que poqsible le papier
commercial quilui sera prêsenté.11 an rionce
ensuite que les établissements de crédit
effectueront immédiatement un versement
supplémentaire de 10 ~/. du montant clos
dépôts au profit clés déposants clé toute
catégorie qui ont des soldes créditeurs
dans ces établissements. Un nouveau ver-
somont sera fait au début du mois clé sep-
tembre, lors du renouvellement sur (les
bases plus larges du moratorium annoncé.
Les Ministres de la Guerre Pt des Tra-
vaux Publics ont informé le Conseil (lue
le trafic (les marchandises pourrait, dès
demain être repris, non pas avec l'activité
d'une période normale, mais de manière
permettre néanmoins une très sérieuse
reprise des affaires.
Sur la Front de nos Troupes
Sur le front, rien de nouveau en Alsace
et en Lorraine.
En Belgique
En Belgique, à l'est (le la Meuse, les
Allemands ont atteint la ligne Dinant-
Neufchâteau. Des forces importantes ont
continue de passer la Meuse entre Liège
et Namur : leurs avant-gardes ont atteint
le Dyle. Devant ce mouvement, l'armée
belge a commence à se retirer dans la
direction d'Anvers.
1 La Mort du Pape
Le Pape est mort ce matin à 1 fi. 35.
En Alsace
Notre situation demeure la mCme, aux
cols des Vosges.
En Haute-Alsace, nous avons occupé
Guebwiller. Après an combat très vif,
nous avons enlevé à la baïonnette un des
faubourgs de Mulhouse; six canons et six
caissons sont, restés entre nos mains.
Mulliouse a été réoccupée par nous
En Lorraine, notre lign& s'étend ' de la
région au nord de Sarrenourg, en passant
par Morliange, jusqu'à, Delme.
En Luxembourg et en Belgique, même
situation.
Opérations -Russes
Uri combat important a ôté livré hier à
Stalluponon (il kilomètres à l'ouest d'Eyd-
limier). La première division allemande
d'infanterie s'pst retirée après avoir subi
clos pertes considérables et en laissant
entre les mains des Russes huit canons et
deux mitrailleuses.
A 100 kilomètres rie rayon autour de
1
V arsovie, il n'y a plus aucune cavalerie
allemande.
Entre Kielce et Dubno, sur la frontière
cava
(le Galicie, plusieurs tentatives de ]erie
autrichienne ont (,te repoussées. La com-
munication par voie ferrée entre Varsovie
et Kielce est rétablie. En Podolie, à hau-
teur de Proskurow, une division de cava-
lerie autrichienne a et(, repoussée après
un combat acharné.
L'offensive russe est générale sur toute
la ligne.
A la Banque de France
Le Conseil général de la Banque de
France, clan, sa séance de ce jour, vient
d'abaisser le taux de l'escompté clé 6 '/. à
5 et le taux de l'intérêt des avances de
7 à 6 '/..
En Alsace
En Alsace, nos
Ven dredi 2 1 a o û t
Lorriline L remporté
un brillant succès, particuliëreineiit troupes on entre
Mulhouse et Altkirch. Les Allemands sont
en retraite sur le Rhin, et ont laissé entre
nos mains de nomII prisonniers;
24 canons ont été pris, dont six au cours
de la lutte, par notre infanterie.
En Lorraine, la journée d'hier a été
moins heureuse que les précédentes : nos
avant-gardes se sont heurtées à des posi-
tions très fortes et ont été ramenées par
une contre-attaque sui, nos gros, qui se
sont solidement établis sur la Seille et sur
le canal de la '-,\Iarne an Rhin.
En Belgique
En Belgique, la cavalerie allemande a
üccupêBruxelles : d'importantes colonnes
poursuiventleur mouvement de ce côte,
L'armée belge se retire sur Anvers sans
avoir été accrochée par l'ennemi.
Le l'résident du Conseil vient d'adresser
aux femmes françaises un appel dont voici
,W e texte ;
Aux Fentines Françaises,
La guerre a été décliatnée par l'Al-
lemagne, malgré les efforts de Id
France, de la Russie, de l'Angleterre
pour mairiterrir la paix. A l'appel dl, '
la Patrie, vos pères, vos fils, vos
maris se seul levés et demain ils
auront relevé le défi.
Le départ pour l'armée de tous ceux
qui peuvent porter les armes laisse les
travaux des champs interrompus ; la
inoisson est inachevée ; le temps des
vendanges est proche. Au nour du
Gouvernement de la République, au
nom de la Nation tout entière groupée
derrière lui, je fais appel li votre
vaillance, à celle des enfants que leur
âge seul, et noir leur courage, dérobe
au combat. Je vous demande de
REPUBL1C~1IN'E
maintenir l'activité de,, campagnes,
de terminer les récoltes de l'année, de
préparer celles de l'année prochaine.
Vous lie pouvez pas rendre a la
Patrie Lui plus grand service. -
Ce n'est pas pour vous, c'est pour
elle que je m'adresse à votre cœur.
Il faut sauvegarder votre subsis-
lance, l'approvisionnement des popii-
lations urbaines — et surtout Pappro-
visionnernent de ceux qui défendent
la frontière, avec l'indépendance du
pays, la civilisation et le droit.
Debout, donc, femmes françaises,
jeunes enfants, filles et fils de la
Patrie! Berriplacez sur le champ du
travail ceux qui sent sur le champ de
bataille. Préparez-vousà leur montrer,
demain, la terre cultivée, les récoltes
rentrées, les champs ensemencés ! Il
fi 1 y a pas, dans ces heures graves, de
labour infime. 'l'out est grand qui sert
le Pays. Debout! à l'action! à l'oeuvre!
Il y aura demain de la gloire pour
tout le monde.
Vive la République 1 Vive la France!
( les Jo u rs de la p é r iode de mo b i l isa t io n
a vec l e s da tes d it c a le ndr ier .
Le 21' jour de la
Samedi 22 août.
Le 22' jour de la
Dimanche 23 août.
Le -23' jour de la
Lundi 24 août.
Le 24' jour de
Mardi 25 août.
Le 25' jour de la mobilisation est le
Mercredi 26 août.
Le 26' jour de
Jeudi 27 août.
Le 27' jour de
Vendredi 28 août.
ïï
mobilisation est le
mobilisation est le
mobilisation est le
la mobilisation est le
la mobilisation est le
la mobilisation est le
LeMiaistre dpl'Agriculture nous adresse
la communication suivante :
De- offres abondantes de main-
d'œuvre agricole, hommes et femmes,
de nationalité française oit étrangère
provenant du chômage de l'Inclustrie '
seul faites au Ministre de l'Agricul-
turc.
Divers constructeurs et dépositaires
de machine~ agricoles offrent égale-
motif de mettre à la disposition des
campagnes, suivant des conditions à
déterminer, le stock de machines
qu'ils ont cri magasin.
11~ssez prochainement, la circulation
des trains en vire des besoins de la
population civile, sera partiellement
reprise. Il sera, par suite, possible de
procéder ià travers le pays à, une
répartitiondepersonneletde matériel.
Les communes, les associations,
les industries rurales, les entrepre-
neurs de battage et de travaux agri-
coles et les particuliers exploitant clos
formes importantes, qui auraient be-
soin de main-d'œuvre, ou de matériel'
pour la culture, sont priés d'adresser
au Ministère de l'agrictilture, 78, rire
de Varenne, clos derriandes accompa-
gnées de tous renseignements indi-
quant le nombre et la nature des tra-
vailleurs qu'ils désirent se procurer,
la date à, laquelle ils désirent les
recevoir, le laps de temps pendant
lequel ilsles emploieraient, les salaires
qu'ils leur offriraient. Pour les de-
mandes de machines, il y a lieu de
fournir des précisions analogues. .
Ces ouvriers seront autant que
possible groupés par équipe. Ces
équipes seront mises à la disposition
des niunicipalités qui en règleront la
répartition, prenant soin tout d'abord
des exploitations dont le personnel a
été le plus réduit par la mobilisation.
Il est fait un pressant appel au
concours patriotique -des Sénateurs,
Députés, Conseillers généraux, Cori-
soi Ilers d'arrondissements, Conseillers
municipaux, et de tous les hommes
de bonne volonté, pour renseigner les
Maires et les aider dans leur tâche
d'organisation de Ili vie agricole de
leurs communes.
Ce que l'Unio,~t des Fewru de France
à fait les el"'ssés
Les Inspecteurs Généraux de l'Union
des Femmes de France, Cro ix-Ro ug e
Française, viennent de publier leurs rap-
ports sur l'couvre accomplie par cette
association ;
'l'out est prêt dans les 204 hôpitaux
auxiliaires qu'elle a organisés cri
temps de paix sur tout le territoire,
et qui peuvent recevoir plus de
13,000 malades ou blessés. Une véri-
table armée d'environ 10.000 infir-
filières ou aides-infirmières qu'elle a
formées cri assurent le service, secon-
dées par plus de 2.600 dames admi-
nistralrices.
De l'élite de ses infirmières, qui
1
eut fait dans les Balkans et au 'Maroc
l'expérience des combats, l'Union a
constitué des équipes volantes com-
posées chacune d'une infirmière-major
et de cinq infirmières. Elle.les mobi-
lise en quelques heur-os et les dirige,
suivant les besoins, vers les postes oit
leurs concours est réclamé. Quarante-
trois équipes ont été ainsi envoyées
sur tous les points de France depuis
le début des hostilités.
Cependant, des cours théoriques
et pratiques sont organisés 1, place
Malesherbes. Ils nous doteront en
quelques
infirmières, jours
de plus de 5.000 aides-
Enfin, le contrôle financier est
assuré par de hautes personnalités et
des niagistrais de la Cour des comptes,
réunis en une Commission que préside
iN,I,,I~œ.chlin-Sc4.-,vartz, fils de la re-
groltée fondatrice de l'couvre.
Il y aura bientôt 42 ans, le 9 novembre
1872, dans sa fière retraite de Guernesey,
à Hauteville-House, Victor Hugo écri-
vait, frémissant d'indignation, les vers
qu'on va lire. lis sont détachés d'un long
poème, tout chargé de véhémentes apos-
trophes ? C'est la a corde d'airain » (le sa
lyre géante que le poète titanique fit vibrer
ce soir-là sur le rocher d'où s'évadait alors
vers le large toute la lyre.
Ah 1 to. p~.pl. ai. L.. ..pi~. p~.~h.,
0 au I..d du 1
0 L—i- .11 d. 1
0--t. 1 d. Éc..
m.1t~~a d~ ô-
clan. la —ibl
&. gê..t' ,~v .... itl
~i ... , ci. p y­n u,
sy . . t d,. la.l.
Ah! j... d~ 1. h.U., il ..
M. I. iant— bil., ~t Ghàt~..d..;
V.$ c
L« pi~c.,.~
Et d- ~.iup.rt.
V.—
~t re. t.—a
Ou 1. d.a êpê,~;
~.,i"», fièl., au d..
[.- d-b.~it, l~ ~.b,~ an p.i.g-;
Et, pâl.~, d. qui ..
~ __
p.i.t,
Vu
1. b'.1111g. Ô ~ f­y. '.i.' . L ci. l'A,gg.u~~ M.'g... 1
A La la %,.,e~" Ir.... ô l'Al...., p ~t
h. 1
EL 1-- v-9--o- -1- d-. ~L d..
pi— q-
..i q,i
CHRONIQUE LOCALE
CONSEIL (Ill~,iNÉIIAI,
Le Conseil Général de la Veridée
s'est réuni cri session ordinaire lundi
17 août. Cette session qui devait lier-
malerrient durer 4 jours a été close le
jour même.
Avant de se séparer, l'Assemblée
départementale a voté, à l'unanimité,
l'adresse suivante :
La France entière est debout pour re-
pousser l'invasion barbare (font on ose la
menacer.
A un moment aussi -rave, il ne peut
s'agir pour l'Assemblée départementale
.de délibérer.
Maisavant de se séparer, le Conseil
Général tient à honneur de saluer à côte
des nôtres, les étendards de l'héroïque
Belgique, de la loyale Angleterre et de la
grande Russie.
Assuré que nos soldats et nos marins
sauront faire tout leur devoir, avec l'abnê-
gation, l'entrain et l'enthousiasme dont
ils ont déjà donné tarit de preuves il
adresse à nos armées (le terre et de i~er,
unies dans un même ardent amour de la
Patrie, l'expression émue de son attache-
ment, de son admiration et de sa confiance.
Et, à l'heure où tous les enfants de notre
pays de France ont plus que jarnais le
devoir de se grouper étroitement autour
du Drapeau, il donne au Gouvernement
l'assurance de son absolu dévouement et
se déclare unanimement résolu à lui prêter
tout son concours pour la défen,o des
intérêts sacrés dont il a la garde.
Alloca~ions aux Familles nécessiteuses
Les familles des hommes rappelés
sous les drapeaux par l'ordre de mo-
bilisation et privées de ce fait des
ressources indispensables auront à,
déposer à la Mairie de leur résidence
une demande écrite à laquelle elles
pourront joindre tous les certificats
qui leur sembleront utiles.
Ces demandes seront examinées
par une Commission de trois membres
Siègcaritau chef-lieu de chaque canton.
Les décisions prises seront portées
à la connaissance de chaque postulant
par los soins de la Commission can-
tonale. Appel pourra en être formé
soit par la demandeur, soit par le
Sous Préfet.
L'appelani devra adresser au Sous-
Préfet (au Préfet en ce qui concerne
l'arrondissement chef-lieu) une de-
mande écrite dans laquelle il exposera
ses motifs. Il sera statué sur cette de-
minde par une Commission de cinq
membres siègeant au chef-lieu de
l'arrondissement,
Les personnes dont les demandes
auront été admises, soit en première
instance, soit eu appel, toucheront la
montant de leur allocation à la fin de
chaque mois, à la caisse du percep-
teur de la commune, sur le vu d'un
titre qui sera Ctabli par le Préfet ou
le Sous-Préfet, et que le Maire leur
remettra,
Le droit à ces allocations pour les
demandes formées pendant le mois
d'août partira du premier jour de la
mobilisation., c'est-à-dize du 2 août.
Pour les demandes formées posté-
rierrrement, il partira seulement du
jour du dépôt de la demande.
Rappelons que ces arlocations sont
uniquement réservées* trux farifilles
pauvres et que, àaris l'intérêt des
fi nances publiques, les 4aircs eut le
droit - d'éïnettre des avis nettement
défavorables pour toutes les dernaii-
des lion justifiées.
On noirs assure qu'un adjoint d'lui
canton de l'arrondissement serait allé
de porte en porte supplier les femmes
des réservistes mobilisés, aisées oit
non,' d'adresser des demandes (le
secours à la Mairie. Une telle façon
d'agir n'est ni intelligente ni patrio-
tique et nous espérons bien que ce
fâcheux exemple ne sera pas suivi.
(Inseil (I'Arrowlissenient
Jeudi 13 août, à 14 heures, le Con-
seil d'Arrondissement des Sables-
cl'Oloiine s'est réuni à l'Ilôtel de la
-Sous-Préfecture pour la première
partie de Sa SeSSiOD.
Sont élus : Président, M. Désassi.,,;
vice-président, M. Mourat; secré-
taire, M. Bourmaud.
.,\. l'unanimité, le Conseil présente
et vote des félicitations au Gouverne--
ment pour les message et discours
lus et prononcés aux Chambres le
4 août 1914 et pour les mesures de
sauvegaade prises par lui dans l'inté-
rôt de la Patrie.
Le Conseil émet l'avis qu'il y a
lieu de maintenir le tarit actuelle-
ment en vigueur pour la taxe de
rachat des prestations.
Le Conseil désigne M. Boiscour-
beau comme membre de la Com-
mission du Herd-Book vendéen.
Il émet un avis favorable au classe-
tirent dans la grande vicinalité de la
rue de Beauregard, à Longeville.
Il émet un avis favorable au classe-
ment dans la grande vicinalité du
chemin du Marais salé de l'Epoids.
Sur la proposition de M. Boiscour-
beau, le Conseil vote à l'unanimité
le vœu suivant :
Que la Direction supérieure (les voies
ferrées et au besoin M. le Ministre clos
Travaux Publics usent (le leur haute auto-
rité pour obliger la Compagnie desl'iaiii-
ways de la Vendée et la Compagnie fran-
çaise des Chemins de fer à voie étroite à
s'entendre et à établir des horaires assu-
rant aux voyageurs la concordance (les
trains en gare de LégC.
Il raton effet inadmissible de voir, comme
cela a lieu actuellement, le train de Nantes
(C" Française) arrivant à Lëgê à 8 fi. 45,
alors que le train peur La Roche (Train-
ways Vendéens) est parti à 8 Il. 40, soit
cinq minutes auparavant.
Les Conseils iiiunicipau.-I~ des commu-
nes du canton de Pallueu, intéressëei
clans la question, ont pris des clélib6i%-
tiens dans le but de faire cesser un pareil
état de choses; le'Conseil d'Arrondisse-
ment s'y associe et demande qu'il soit fait
droit à leurs réclamations.
Le Conseil émet l'avis que les train-
ways, qui ne feront désormais et pen-
datit quelque temps qu'un trajet par
jour sur les différentes lignes, fassent
leur stationnement au point le plus
éloigné de la ville à laquelle ils
aboutissent.
Engagements Volontaires
A partir d'aujourd'hui, tomFrançais
ayant accompli le temps de service
firescrit pour l'armée active, la réserve
de l'armée active et l'armée territo-
riale, est admis à contracter un en-
gagement, dans un corps de soir
choix, pendant la durée de la guerre.
Cette faculté cesse, pour les hommes
de la réserve de l'armée territoriale,
lorsqu'ils sont appelés à, l'activité.
Ces prescriptions doivent être inter-
prétées en ce sens que tout Français
appartenant à la réserve de l'armée
territoriale et non encore rappelé ou
dégagé, po u r q ue lq u e ca use que c e
so i t, de ses obligations militaires
(exempté, réformé, libéré définitive-
ment) ou n'y étant pas encore astreint
en raison de son âge ou par omis-
sien, peut contracter l'engagement
dont il s'agit, sous réserve de remplir
les conditions d'aptitude et de mora-
lité exigées.
Les mineurs de moins de 20 ans
devront avoir le consentement de

.
.
.
leurs parents ou de lem - représen-
tants légaux. .
Les Alsaciens-Lorrains qui con,-
tracteront un engagement pendant la
durée de la guerre auront le droit
d'obtenir la naturalisation française.
Enfin, le Gouvernement pourra
accorder la naturalisation, sans con-
dition de résidence, aux étrangers de
toute nationalité qui auront contracté
un engagement pour la durée de la
guerre.
Mort, au champ d'honneur
• Le vendéen Henri de Guerry de
Beauregard, 'lieutenant au 7° régiment
de hussards, en opérant le 10 août,
une reconnaissance à la tête de son
peloton, au-delà de ,la frontière, a été
mortellement blessé. Il est mort à
l'hôpital de Nancy des suites de ses
blessures.
Cette première victime de la guerre
franco-allemande laisse une veuve et
trois petits orphelins.
Pour avoir des nouvelles de nos Soldats
Les familles qui désirent obtenir
des nouvelles des militaires de tous
grades, présents au* armées, devront
réclamer dans leurs mairies respec-
tives des formules de renseignements
conformes aux dispositions suivantes :
Nom du militaire... Prénoms (clans l'or-
dre de l'acte de naissance)... A quel corps
appartient-il ?... Grade... N' matricule si
possible... Nom du demandeur... Adresse,
commune, département, rue, numéro...
Degré de parenté... Signature... Date...
Résultat des recherches : Réponse. (Case
à laisser en blanc pour la réponse).
Ces formules, mises gratuitement à
la disposition des intéressés, seront
transmises à l'autorité militaire com-
pétente par les soins des Mairies.
NOTRE SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DES
Blessés Militaires
MM. DEUXIÈME LISI1,1
Victoire, contrôleur des douanes. 5,
Terradeài entreposeur des tabacs. 5 »
TOTAL 10' »
Report des listes précédentes 15 »
TOTAL GÉNÉRAL., 25' »
Bra vo les Mar ins
M. le Maire de la Ville des Sables
et M. l'Administrateur de la Marine
se font un devoir de remercier la
population maritime du port des Sa-
bles du magnifique mouvement de
solidarité dont elle vient une fois de
plus de faire preuve en abandonnant à
la Ville des Sables pour soulager les
misères 5 °,:o du produit net de la
pêche.
Le Receveur Municipal de la Pois-
sonnerie a été chargé de recevoir
cette contribution volontaire qui fait
le plus grand honneur à nos marins
et qui montre combien la population
maritime du port des Sables participe
largement aux charges de la guerre
nationale que l'ennemi héréditaire a
•larée à notre chère France.
NOTRE SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DES
Familles Nécessiteuses
do n t les So u t ie ns son t m o b i l isés o u sa ns
tra vai l p a r su i te du c hôm ag e fo rcé pe n -
dan t la durée de la G uerre .
MM. TROISIEME LISTE
Terrade, entreposeur des tabacs.
André, receveurparticul. douanes
Godin-Bailly, chirurgien-dentiste
TOTAL 20' »
Report des listes précédentes 275 »
LISTE DÉPOSÉE A LA MAIRIE
MM. Guébis, sujet russe (produit d'une
souscription), 5 fr.; Auguste Delaire, prop.
20 fr.; Un io n Sa b la ise , société chorale,
20 fr.; Morizot, prop. 10 fr.; Michau, prop.
rue Nationale, 47, 10 fr.; Frédéric Mail-
lard, négociant, 5 fr.; Mm. Yver, Hôtel de.
l'Océan, 20 fr.; D' Gaudin, 100 fr.; Lese-
grétain, receveur des finances, 20 fr.;
Moisset, prop. rue des Deux-Phares, 20 fr.;
Moreau, notaire, 50 fr.; D^ Gaucher, 100 fr.;
P. de Laistre, Poitiers, 25 fr.; Ed. Raguet,
greffier du Tribunal, 20 fr.; Mn° Laure
Bouhier, quai du Commerce, 5 fr.; Vin-
cent, receveur-buraliste, 10 fr.; Produit de
la 1- liste de la Ve ndée Rép u b l ic a ine, remis
par M. Roche, directeur, 275 fr.; Henri
Laboulay, rue du Palais, 20 fr.; Brianceau,
avocat, 20 fr.; Anonyme, 5 fr.; Perrin,
directeur d'école, 10 fr.; M— Meyer et
Kyndt, prop. rue- du Gazomètre, 10 fr. Re-
naud, sabotier, rue Nationale, 5 fr.; A.
Touveron, Nantes, 20 fr.; Magneau, agent-
voyer d'arrondissement, 5 fr.; La Loge
Maçonnique des Sables, 50 fr.
Total à ce jour : 4.610 francs.
5' »
10 »
5 »
TOTAL GÉNÉRAL... 295' »
MIVERS1,7
Soyons Calmes I
De l a Dépêch e du Syn d ica t d In i t ia t ive
Les Français en lisant les dépêches qui
nous annoncent des victoires et le recul
des Allemands montrent une tendance
quelquefois empreinte d'exagération à
considérer ces victoires comme devant
emener des résultats décisifs. Ils croient
dans leur désir de vaincre, que les opéra-
tions de la Guerre seront vivement et rapi-
dement conduites.
Il ne faut pas un optimisme exagéré,
pas plus que lorsque pour les besoins de
la stratégie militaire, les troupes doivent
replier, affecter alors un pessimisme vrai-
ment trop grand.
Nous sommes ainsi faits, nous autres
Français. Notre joie se manifeste avec
autant de promptitude, que le décourage -
men t.
N'exagérons rien, ni d'un côté ni d'un
autre.
La guerre est à peine commencée, et les
faits qui sont signalés ne concernent que
des combats d'avant-garde. Donc soyons
heureux des succès de nos troupes sur les
barbares teutons. Mais et c'est là surtout
qu'il faut mettre en garde les Français. Ne
désespérons pas, si comme hier on apprend
que les Allemands ont passé la Meuse et
le Gouvernement belge a décidé de se
transporter à Anvers dans son formidable
camp retranché.
Restons calmes et ayons confiance dans
nos chefs et dans nos soldats.
M. S. Pichon disait hier dans un jour-L
nal parisien : La guerre qui s'engage est
une guerre à mort pour l'existence de
l'empire allemand comme pour celle de la
France. Elle sera menée frénétiquement
des deux côtés. Comme le note la presse
anglaise, il est probable qu'elle sera lon-
gue. Elle sera très dure, dans tous les cas,
et pourra se traduire par de grandes per-
tes. Elle sera sans doute marquée par des
alternatives de revers et de victoires.
» Le dernier mot nous restera. Nous
serons vainqueurs. Sachons seulement
dès maintenant -- et prenons-en virile-
ment notre parti — que nous avons af-
faire à l'armée de terre la plus redou-
table de l'Europe, et que nous devrons,
pour la vaincre, faire appel à toutes nos
forces morales et matérielles avec une
entière confiance, mais sans perdre no-
tre sang-froid.
L'invasion des Allemands en Belgique
n'a rien qui doive nous étonner. Serrée
de toutes parts clans un étau de fer,
l'Allemagne filtre par l'endroit qui présente
pour elle le moins de difficultés.
Encerclée, à l'Est par la Russie, au
Nord par la mer et le Danemark, à l'Ouest
par la France, son prestige moral lui
refusant de se refouler vers son alliée
l'Autriche, elle cherche à écraser la Bel-
gique.
Elle trouvera là, des difficultés, comme
elle en a trouvé devant Liège. D'autres
encore auxquelles elle ne s'attend pas.
D'ailleurs nos troupiers français, avec
les Belges et les Anglais sont là pour les
recevoir, et il n'y a pas lieu de douter un
seul instant qu'ils s'acquitteront de ce
devoir de politesse auquel ont droit les
descendants des Huns. E.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
II.es Sables
Ouverture et Fermeture des Débits
Le colonel Durand, commandant le ter-
ritoire de la Vendée, vient de prendre l'ar-
rêté. suivant :
Les cafés, cabarets et tous autres débits
de boissons à consommer sur place ne
pourront être ouverts avant le lever du
soleil et devront être fermés à 9 heures
du soir, dans toutes les communes du
département, sans exception.
Les mêmes établissements sont consi-
gnés à la troupe : 1^ du réveil à 10 heures;
2° de midi à 5 heures du soir ; à partir
(le 9 heures du soir.
Interdiction de la Vente
de l'Absinthe
A la date du 17 août 1914, M. Tardif,
préfet de la Vendée, a pris un arrêté in-
terdisant la vente de l'absinthe dans tous
les cafés, cabarets et débits de boissons
du département.
Cette interdiction aura un effet immé-
diat et sera officielle à dater de la 'publica-
tion de l'arrêté préfectoral.
En cas d'infraction, les établissements
contrevenants seront fermés de suite.
Médailles d'honneur
Des médailles d'honneur en argent sont
accordées aux ouvriers ou employés dont
les noms suivent :
M. Pierre Cantin, ouvrier charron dans
la maison Agaêsse, à Challans ;
M. Jean Tougeron, ouvrier charpentier
dans la maison Pierre Savenay, à Maure-
gard de Bois-de-Céné.
Télégraphe
En raison de l'encombrement des lignes
des départements de Meurthe-et-Moselle
et des Vosges et des délais de remise, les
télégrammes privés ordinaires pour ces
départements ne sont plus acceptés.
Les bureaux sémaphores de la Corse ne
remettent plus les télégramines par exprès.
Contre les e faux bruits »
Des bruits fantaisistes courent actuelle-
ment dans notre ville. C'est ainsi qu'on
répand que trois jeunes soldats des Sables-
dOlonne, parmi lesquels Bougis (Al-
phonse), boulanger, auraient été fusillés
à Nantes.
LÀ VENDU, IIEPUBLICAINE
Nous sommes autorisés à démentir ces
bruits, absolument faux ; les trois jeunes
gens en question feront tous leur devoir
de bons français et nous croyons devoir
rappeler aux auteurs de ces faux bruits
qu'ils sont passibles de poursuites correc-
. tionnelles.
•
Un beau Geste
La Chambre syndicale des Imprimeurs
de la Vendée, dans sa réunion du lundi
.17 août., a voté, une somme de 100 francs
pour les blessés de la guerre.
Cette somme sera repartie, par .moitié
entre l'Union dés Femmes de France et
la Croix-Rouge.
• Un Timbre de 15 centimes
En vue de procurer des ressources aux
sociétés de secours aux blessés, M. Gaston
Thomson, ministre du commerce, de l'in-
dustrie, des postes et des télégraphes,
vient de prendre une intéressante initia-
tive.
Sur sa proposition, le Conseil des Minis-
tres a décidé la création d'un timbre-poste
spécial d'une valeur de 0 fr. 15. Ce timbre
n'entraînera affranchissement postal que
jusqu'à concurrence de 0 fr. 10 ; les 5 cen-
times supplémentaires seront versés et
répartis aux oeuvres de la Croix-Rouge,
par les soins de la Commission instituée
au Ministère de la Guerre, par le décret
du 8 août 1914.
L'emploi de ce timbre sera naturelle-
ment facultatif pour le public ; mais il
n'est pas douteux que chacun aura à coeur
d'apporter ainsi sa quote-part à l'ouvre
si hautement humanitaire poursuivie par
les sociétés de secours aux blessés.
Ce timbre, qui comportera, pour indi-
quer sa destination, une surcharge de
5 centimes et une croix rouge, sera mis
très prochainement à la disposition du
public.
Don de Charbon
La Compagnie de Blanzy-Ouest met à
la disposition des oeuvres de bienfaisance
de la Ville une quantité de 5.000 kilogram-
mes de charbon.
Réouverture des Usines
L'effort de tous tend actuellement,
après que s'est, effectuée en un ordre
parfait la mobilisation de l'armée fran-
çaise, à hâter le régime de la vie écono-
mique dans le pays. Il importe grande-
ment en effet de remédier au chômage et
de faciliter l'approvisionnement de la
population civile et militaire.
Les fabricants Nantais de conserves de
poissons se sont mis d'accord à l'effet de
s'entraider et d'ouvrir leurs usines. Inces-
samment cinq usines des Sables recom-
menceront leur travail grâce à l'arrange-
ment ainsi conclu. Il est à prévoir que
d'autres encore reprendront leurs achats
de poisson. Des succursales feront de
même dans d'autres ports vendéens.
Pareille initiative mérite aux fabricants
de vives félicitations. Elle fait aussi grand
honneur à M. l'Administrateur de l'Ins-
cription Maritime Théry, lequel travaille
activement depuis le début de la mobilisa-
tion à créer une entente entre les fabri-
cants de conserves de poisson..
La Tombola d'Olonne
Les personnes ayant pris des billets de
la Tombola d'Olonne sont priées de les
conserver soigneusement. Le tirage des
six cents lots de cette tombola aura lieu
aussitôt la guerre terminée.
Nouvelles Théâtrales
C'est un véritable suis•ès que remporte
la Société des Artistes du Grand Casino
dans le jardin du Tribunal où petits et
grands se donnent rendez-vous, et chaque
soirée amène une affluence de plus en
plus grande pour applaudir les superbes
programmes composés à cet effet.
Sélection d'opéras. romances, mélo-
dies, ouvertures d'orchestre et des artistes
comme MM. Lheureux, Tilly, CorMérais,
Montel et M"'" Billard, Gaétan, Montel et
Tavernier, ainsi que la petite Blanchette
Montel et M. René Gervais, du théâtre
Sarah-Bernhardt, forment une attraction
do primo cartello.
Les recettes augmentent chaque jour, et
si mins ne craignions de blesser leur mo-
destie, nous nommerions les généreux
donateurs qui ont envoyé certaines som-
mes à ces vaillants artistes dont la situa-
tion est digne d'intérêt.
Et ne l'oublions pas ces artistes sont
souvent venus à nous pour soulager des
infortunes. Aujourd'hui c'est notre devoir
d'aller à eux.
Le commerce des Vins
Considérant la situation faite au Com-
merce par la mobilisation, les décisions
prises par les banques de ne pas négocier
le papier et de ne faire aucun crédit, l'obli-
gation à l'avenir, pour le Commerce de
gros, de ne plus pouvoir acheter qu'au
comptant.
Les négociants du Commerce en gros
des vins, spiritueux et vinaigres de la
Vendée se voient dans la triste nécessité
de ne p lus v e n dre qu'au c omp ta n t .
Acte de probité
Vendredi dernier le jeune Bert, fils du
Receveur-Buraliste de la rue deb Dunes,
a trouvé un porte-monnaie contenant 45-
francs qu'il s'empressa de porter au Com-
missariat de Police où il trouva la per-
sonne qui l'avait perdu.
'Fous nos compliments à cet enfant lieur
son bel acte de probité.
Les Maraudeurs
Profitant de la période troublée que nous
traversons, un certain nombre d'individus
se livrent, depuis quelques jours, principa-
lement la nuit, à de nombreux actes de
maraudage, mettant en coupe réglée les
champs de pomme oe terre et d'haricots,
les pommes des jardins et même les raisins
dont la maturité se dessine à peine.
A la suite de plusieurs plaintes portées
par les jardiniers de La Chaume et de
L'Aubraie, notre Commissaire de police
dont tout le monde, aux Sables, apprécie
le dévouement et la parfaite urbanité,
résolut d'organiser un service spécial de
surveillance. Dans la nuit du 18 au 19 août.
3 agents sous les ordres du sous-brigadier
Favreau et:4 hommes de bonne velouté
fournis par le syndicat des jardiniers
chaumois, établirent des postes aux diffé-
rents points de culture situés entre La
Chaume et L'Aubraie. A minuit précis —
heure du crime ! — l'agent Pidoux qui était
embusqué derrière un talus, en compagnie
de M. Brossard, jardinier, entendit des
voix à peu de distance de lui. Quelques
minutes après un individu se pencha sur
le talus pour s'assurer que le chemin était
libre. Il fut immédiatement saisi et arrêté;
à ce moment un autre maraudeur prit la
fuite abandonnant., sur le terrain, un sac
contenant environ 25 kilogrammes de
pommes de terre.
Les deux voleurs habitent La Chaume,
ce sont les nommés Jacq (Eugène), 33 ans,
rue de la Cure, et son cousin Jacq (Jean-
Marie), tous deux nés à Loriec (Finistère),
exerçant la profession de marins.
Une perquisition, faite à lem' domicile,
a amené la nécouVerte de pommes de terre,
de pommes encore vertes provenant des
vergers de La Chaume, de thé, de café.
D'autre part une treille,. contenant de
magnifiques raisins chasselas et mesurant
près de 50 mètres de longueur a été pres-
que complètementilépouillée de ses raisins.
Cette treille appartient à M. Archanabaud,
jardinier à La Chaume ; un jeune homme
a été pincé sur le fait tandis que deux de
ses camarades, qui faisaient le guet, réus-
sirent à prendre la fuite.
Nous espérons que le Tribunal saura se
montrer sans pitié pour cette bande de
maraudeurs qui, en ce moment, profitant.
de ce que la gendarmerie est occupée au
service de la mobilisation, s'abat sur la
campagne pour y dérober les cultures.
Outrages publics à la pudeur
La police de notre Ville -vient de procé-
der à l'arrestation d'une jeune fillle de 16
ans, la nommée Arnaud (Marie-Rose),
née au Poiré, domestique. Cinq jeunes
gens des Sables, les nommés J..., 18 ans,
P:., 18 ans, F..., 17 ans, BL., .17 ans, et
M..., 18 ans, se sont livrés, avec la fille
dont il s'agit, le samedi 15 août, dans la
forêt de La Rudelière, sur le bord d'un
chemin très passant, à de véritables or-
gies. Tous ont été l'objet d'un procès-ver-
bal pour outrages publics â In pudeur, et
comparaîtront sous peu de jours devant.
le Tribunal correctionnel.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par le jeune Henri Toujeron, 9 ans, chez
ses parents, rue Buffon, une broche en
argent représentant le portrait et les ar-
mes de Jeanne d'Arc.
Par Mme Charrier, 4, avenue de la Gare,
un portemonnaie contenant une petite
somme.
Par Mm° Raoux, confiseur, cours Du-
pont, un sac à main de fillette, contenant
clivera objets.
Par M. Jean-Baptiste Bertrand, aux
Bains Modernes, une broche en titre fixe
forme serpent ; cet objet a été remis à
sa propriétaire, Mm° Mercier.
Contrairement aux allégations menson-
gères propagées par des concurrents
déloyaux, nous informons le public que les
Etablissements Au Planteur de Cailla
appartiennent à la Société ANGLO-FRAN-
ÇAISE a A ag io- Co n t ine n ta l S upp ly
L im i ted n , dont le Conseil d'administra-
tration est composé de cieux membres
anglais et de six français :
M. Michel Colon, français, non mobili-
sable à raison de son âge, Président et
Administrateur- Délégué; M. Lord Ferrer,
anglais, pair du royaume d'Angleterre,
Chairnian ; M. Alexandre Gross, français,
mobilisé, Administrateur-Délégué ; M. le
capitaine Charnier, anglais ; M. Antoine
Ceccaldi, français, mobilisé; M. Léon
Charbonne', français, mobilisable ; M.
Charles Michel-Cote, français, mobilisé;
M. Albert Strauss, français, mobilisé.
Ces Etablissements n'ont jamais songé
et ne songent pas à augmenter le prix de
leurs produits.
Ils se sont empressés de se joindre au
mouvement général de confraternité qui
nous unit tous par des dons s'élevant, à ce
jour, à 150.000 francs faits à toutes les
oeuvres de secours.
En outre, ces Etablissements installent
clans leurs locaux de Paris une ambulance
de 50 lits, dont l'équipement et l'entretien
sont à leur charge.
Tet09130611.1
0:Ionise
Conseil Municipal. — Le Conseil
municipal se réunira dimanche prochain
23 août, à 6 h. 1/2 du matin, salle de la
Mairie, sous la présidence de M. Valère
Mathé, maire.
Ordre du Jo u r . — Examen de la situa-
tion budgétaire ; Mesures à 'prendre pour
assurer du travail aux journaliers penclaie
la saison d'hiver ; Questions diverses.
— Nomination. — Par arrêté de M.
le Maire, M. Teillet (Edmond-Emmanuel),
journalier, demeurant aux Chicons, est
nominé garde champêtre auxiliaire pour
la durée de la guerre. Le nouveau garde
sera spécialement affecté à la surveillance
des cultures et ne pourra être distrait de
cette surveillance sous aucun pretexte.
— Souscription publique. — Une
souscription publique a été ouverte dans
notre commune au profit des familles né-
cessiteuses, dont le chef a été appelé sous
les drapeaux.
Nous publions ci-dessous la première
liste des souscripteurs classés par agglo-
mérations :
Le Bo urg . — Le Bureau de Bienfai-
sance, 1.000 fr.; MM.Valère Mathé, maire,
20 fr.; Ceestin Astagneau, adjoint, 20 fr.;
Clément Chauvet, adjoint, 10 l'r.; Alexan-
dre Fétiveau, conseiller municipal, 5 fr.;
Guibert, conseil ler municipal, 5 fr.; Eugène
139411194.2
Contant, 200 fr.; Hervi. directeur (le l'école
publique de garçons, 201'r.; Daoulas, direc-
teur de l'école privée de garçons, 20 fr.;
Eugène Tougeron, 20 fr.; Alfred Gerbe,
50 'fr.; Siméon Blanchet, 10 fr.; Barthé-
lemy Dubois, 50 fr.; Girard, vicaire, 25.fr.;
Joseph Rabillier, 20 fr.; Chauvin, phar-
macien, 50 fr.; Epaud, jardinier, 5 fr.; Pe-
naud, menuisier, 2 fr.; Pierre Auvinet,5 fr.;
Abel Rideau, 5 fr.; Arsène Mounier, 5 fr.;
Durand, forgeron, 5 fr.; Giraudeau, maré-
chal-ferrant, 10 fr.; Veuve Hillairet, 5 fr.;
Veuve Valère Maillé, 5 fr.; Troger, forge-
ron, 5 fr.; Elise Dumas, journalière, 2 fr.;
Alphonsine Naudet, ménagère, 2 fr.; Théo-
bald Barillon, 20 fr.; Aumond, proprié-
taire, 5 fr.; Goupille, charpentier, 50 fr.;
Baptiste Habiller, carrier, 1 fr.; Henri
Raclet, 25 francs.
Quar t ie r de P ierre-L e v ée . — MM. Henri
Auvynet, propriétaire, 500 fr.; Hillairet,
fermier, 5-doubles de blé, estimés 20 fr.
, Quar t ie r de Champ c lo u . — MM. Etienne
Proust, conseiller municipal, 20 fr.; Syl-
vain Marchand, conseiller municipa1,20 fr.;
Irma Proust, 5 fr.; Aristide Dubois, 25 fr.
et 2 sacs de blé estimés 40 fr.; Sylvain
Friconneau, 3 doubles de blé estimés 12 fr.;
un Anonyme du Village, 5 fr.; ;Edouard
Mornet, 1 double 1/2 de blé et 1 double 1/2
de pommes de terre estimés 8 fr.; Florent
Friconneau, 10 fr.; Pauline Raclet, 5 dou-
bles de blé estimés 20 francs.
Total de la -1- liste : 2.367 francs.
(A su ivre) .
Nkblellill(ala &Lier
Un beau Geste. — Nous sommes
heureux de porter 6. la connaissance de
nos lecteurs, dans les circonstances criti-
ques que nous traversons, le beau geste
d'un Suisse qui a coutume de venir chaque
année au Bois de La Chaise et qui a tenu
à garder l'anonymat.
Monsieur Galen, administrateur
de l'Inscription Maritime,
Veuillez accepter, de Suisse, deux cents
francs pour marins ou familles de marins de
Noirmoutier. Je désire garder l'anonymat pour
nos amis de la belle France. Q i'eiie vive de
coeur et de pensée avec nous.
Ce télégrrninne était accompagné d'un
manda t lél•iaiaphique de 200 hmes,
4fflvesessu,e,...7. .-1=:1,:m0;,i.
ees,DO tj ANES ,:,,, e €e
IttiL'Imprimerie 12OOME-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tons les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p, Sels, etc.
Ce DO U A N ES e o 0
rerinamissmagaselerst
&lis û mer à Prix rélnits
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bourgneuf-en-Retz, Chal-
lans, Chatelaillon, Fouras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rochelle-Ville, La Tranche,
La Tremblade, Le Chenus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes, Paimboeuf, Pornic
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan, Saint- Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1 . Bi l le t s de tou tes c las ses va lab l es 33 jours ,
non compris le jour du départ ; faculté de pro-
longation de une ou deux fois 30 jours, moyen-
nant supplément de 10 0/0 par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre la gare de départ et la
station balnéaire de destination.
20 B i l l e ts de t o u tes c lass e s valab les 5 j our s
au m aximum , délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de cha-
semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 (Vo ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
ire classe, 9 fr. en 2' classe et 5 fr. en 3. classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moi-
tié du prix des billets.
3° B i l l e ts de 2i, e t de 3 ° c las se vala b les un
jour seu lem en t (le d im anche ou un jo ur fé-
rié) d délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la L o ire , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, San-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires : minimun de percep-
tion par place : 4 fr. en 2a classe et 2 fr. 50 en
3. classe.
Car t es d 'a b onnem en t de bain s d e m er . —
Les Chemins de fer de l'État délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 sur les prix des cartes ordinaires.
NOUVELLES DIVERSES
Prévisions de De Thèbes
Mm° de Thèbes, à la fin de l'aminée 1912,
consultée sur ce qui devait arriver clans
l'année 1913, avait révélé les faits sui-
vants qui selon elle pouvaient être tenus
pour vrais.
La célèbre chiromancienne à l'appui de
ses dires, annonçait qUelques événements
notoires à venir, tous grandement favo-
rables à la France, malgré d'inévitables
deuils.
« En 1913-1914 ayons confiance dit-elle
dans cette période, l'avenir• est gros
d'éventualités redoutables ; mais ayons
confiance clans nos destins. La France est
marquée pour un rôle glorieux et sublime.
Si elle doit tirer son glaive.hors du four-
reau, en un geste de fierté dans sa volonté
de liberté, clans son désir d'union morale,
elle verra les victoires qui naguère lui
furent fidèles, se grouper de nouveau
dans les plis du drapeau tricolore...
» En ce qui concerne l'Italie : l'Il al ie sera
éprouvée, elle devra marcher dans le sen-
tier de la guerre, d'accord avec la France.
Mais son destin est triomphant. Peut-être
verra-t-elle un nouveau roi. Un nouveau -
pape certainement!'
e L'Allemagne a la terreur dans cette_
anneye. Elle doit jouer son va tout. Elle va
heurter tout dans le monde. La guerre lui
sera fatale ; elle le sait. Elle la craint.
» L'Autriche entrera dans une ère non-
velte, celui qui croit régner ne régnera
pas et un jeune prince qui ne devrait pas
régner régnera. »
N'est-il pas étrange de voir que les
prédictions de NP'° de Thèbes annoncées -
au commencement de 1913 - paraissent
devoir être confirmées par les évènements:
Assassinat de l'Archiduc héritier d'Autri-
che, guerre avec l'Allemagne et l'Autriche,
l'Europe tout en feu et enfin la mort du
Pape.
Ayons confiance comme elle dit dans le
destin, car il n'est pas douteux que la
France qui a le droit en même temps que
la force pour elle, sortira victorieuse de
cette guerre voulue par l'Allemagne, qu'elle -
sortira grandie, alors que Guillaume verra
bientôt son trône chanceler davantage et
son empire s'effriter pour la paix de
l'Europe.
nemrsade....ap.
ÉTAT-C IVIL DES SABLES
Du 1 3 a u 2 0 A oû t 1 9 1 4
NAISSANCES
Robert-Bénoni-Victor Ordonneau, rue du l'ort.
Renée-MaurMette Marie Courvoisier, route de
Talmont.
Gédéon-Georges-René-Pierre-Fran çoisLan ren t,
rue Napoléon, 9.
Bastienne -Marcelle Marie-Georgette Doublet,
rue du Fort.
Pierre - Raymond- Albert-Nicolas Stute. (Il ).
Sujet allemand.
DÉCÈS
Hélène-Florentine. Delmasse, 48 ans, boulai:
gère, épouse de Célestin-Pierre Robin, rue
de la Patrie.
Ernest-Benjamin Deau, 71 ans, marin, veuf de
Euphrosine-Théotiste Rousseau. (H.).
Georges Sigogne, 54 ans, commerçant, veuf de
Il en ri ett% Foucher. (il. ).
Marie Devinean, CI ans, journalière, veuve de
-Victcir-Auguste Monssion. (Il.).
Adélaïde Bellocq, 71 ans, veuf de Adolphe
Bisses, boulevard de l'Est, 111.
Foiras de la F.eniaine
Dimanche 23 aoùt. — Longeville, Nieul-le-
Dolent, Saint-Gilles-sur-Vie (2 jours). Assem-
blée-gagerie : Pissotte, Saint-Prouant, Thouar-
sais-Bouildroux. Mir
•+
Lundi 24. — La Chataigneraii% Mouilteron-
le-Ca pti É, Saint-Philbert-de -Bouaine (volailles).
Mardi25.— Chantonnay, Mortagne-sur Sèvre.
Assemblée gagerie L'Aiguillon-sur-Mer.
Mercredi 26. — Foussais, Les
Mouilleron-en-Pareds, Oulmes, Saint- André-
Treize-Voies (marché à volailles), Soullans.
Jeudi-27. — Beauvoir-sur-Mer, La Caillère,
Mareuil, Montaigu, Poiré-sur-Velluire, Saint-
Lau rent-de- la-Salle.
Vendredi.28. -- Vix.
Samedi 29. — Coêx.
Avis Utile
La gêne respiratoire, l'oppression, l'essouf-
flement, la toux opiniâtre qui persistent après
une bronchite ou une pleurésie disparaissent
rapidement en employant la Poudre Louis
'Legras, ce remède incomparable qui a obtenu
la plus haute récompense à l'Exposition Uni-
verselle de 1900. Le soulagement est instantané.
les complications sont évitées et la guérison
définitive survient rapidement. Une boite est
expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, 139. Bd Magenta, à Paris.
Beau Petit Poney e
âgé de 3 ans 1/2, très doux, s'attelant bien
S ' adre sser au B u rea u d u J o u rna l .
Li
emerr 7a.mi
E
nUERISON
On a beaucoup parlé dans toute la pressa de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le L'orna médical, uu juste tribut de leiticita-
Dons enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
URstrait du Rapport officiel)
e Le TaMpon Américain s'éloigne de
» tout ce que l'on sonnait actuellement prier le
» traitement de la h ern i e , par l'effi 'acité de son
» action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant,. quelque
» soit l'âge du sujet, à une guéris o n radic
a l e . Ce ,
» appareil répond à tous les désirs de la thérspeu.
» tique moderne et réalise un progrès considé.
» rable.
» (l'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
» tou t es les h ern ies , ma i s supprime en même
» tempe la gên e et les inco n ven ien t s des ban -
» dog es , e t c .
» Signé Md. les Docteurs MEIGE, Prés id e n t ;
Baisas et Gosza.Lva-MENUSIER. »
Vo i là une garan t ie q u e pers on n e n e peu t don n er .
M. OHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'Ecolo d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant proti-
tér c e u x qui se confient à lui des cessais de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de 1108 lecteurs e t celles de nos lectrices qui
soutirent de Hern i es , Des c en t es , Effo r t s , D ep lace -
m en ts d es O rganes, etc., dans la certitude
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, Pr mercredi
de chaque mois, 9 ta. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Dlano,
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
pouzauges, Hôtel de France, W jeudi de cha-
que mois, de 9 à. à 3 h.
Soullane, Hôtel Perrocheau. dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle' et Hydrocéle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Cein tures Ven trières p erfec t ion n é es pou r t o u t es
l es d ec ia t ion s d es orga n es d e la femme . — Bas
p our varices . — Orthop édie . — P ro these .
Renseignements, 2, cours Ladange. La Roch e l le,
é

__4APPIIm•PISPPPere
Issaisemassessimman
ab LA VENDRE RÉPUBLICAINE
6
AU BON MARCHE
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de VIEldtel-de-Vilie,
(Ea face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-DIO.T.O.Dr1VE
• LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Nlesure
Et Faits d'avance
Rayon impo r ta n t d e Chap el le rie n ouvel le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CIRÉ MONI ES
HOMMES E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages ot Plage
—« COSTUMES JERSEY »—
Représentant et Dépositaire des
Vêtements Henri ESDERS
La Maison accepte les Bons du
CI III IL% 11 1 Ir HA 11 11...1%.
EN -VENTE
A l'Imprimerie R CHE-JOURDAIN
5 , A v enue Ca rno t ( P lace de la L i b e r té)
Cartes d'identité 1915
.% ;usage de MM. les nistituteurs Publics
POUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
ET
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
0.00016000a00000100011
PRIX : 10 CENTIMES
A VENDRE
Jument baie brun
8 ans, 1.50
avec VOITURE et HARNAIS très bon état
S 'ad r e s s er ch ez M . A . M I:IZA R D , Iltn e l da
C hev a l - No i r, Les Sa b le s d ' O lonne .
A Céder pour Cause de Santé
CAFÉ - RESTAURANT
BIEN ACHALANDE
Situé aux Sableed'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
liCanès bonne, Occasion
A. v E N- rt
Nono
Voit tire Lion—Peugeot 1908 Clindrique
EN PARFAIT ÉTAT
Force 8-1211.-P. nec glace, capote, lanternes et accessoires
S 'a d resser au B u reau du Jo u rn a l .
Comptoir Vinicole de l'Ouest
Sp éc i a l i t é de V in s Na n t a i s
de la G ironde e t du Rou s s i l lon
I ins fin s e t ordina ire s ( en cerc le s e t en bou0les)
- P. SAVINEAU, DIRECTEUR-GISANT
Bureaux et Magasins 53, Rue Nationale
(au coin de la rue des Ecoliers)
Pendant la Saison balnéaire un Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des Commandes.
Les Commandes sont reçues : Au MAGASIN,
53, Rue Nationale; CAFÉ DE LA LIDERTE,
1, Quai du Commence.
LES SABLES. de 4 7 20 37
Olonne 15. 96
La Nlothe-Achard.. 32 4
Sainte-Flaive (ha l te) .
4 4
12
Les Clouseaux 20
ROCHESSONF '''''• 57 7 53 33
( dép . 18.7 56- 7
La Chaise-le-Vicomte 401 44
Fougeri (hal te)
.
48 1
Sournexeau 56 e 10 11
CHANTONNAY.— 251 -.. 11 59
Sigournais (ha lte) 38 2-.'..
Chavagnea-l-Redoux 511 ‘. g4 13 1
La Meilleraie 5. ,gs; 13 24
Foutaages 15 a 13 50
St-Meamiu-la-Vieux 32 •«2 14 25
Gerisay. . 46 .2175 14 50
Clexay »1 '.;' 15 16
GDF, . FEIRP
, l arr . 11 1 3 `;' 15 32
26
BRE SOUTE 1 74'
Noirlecre
Luchi-Thouarsais. hl 45 g
38
Coulong.-Thonarsais 9 52 ee..
THOUARS.... ' arr. 00 71
da 11 3 7 ...1
Saumur 114 91 .,,
PARIS (Monte.) arr 31 e
Chartres 21 2 '
ROCHE-S-YON, dép.
VELLUIRE. dep.
Fontainea-Vendie...
,FONTENA.Y.. Zpr:
84-Martin-de-Fraig..
Nieul-Oultnes
Benet
NIORT .r•-•
A VENDRE AU DÉTAIL
ibis de Sapin fendu et set
Prêt liœikleir
S'Aresser à M. MAHÉ, quai de La Chaume.
DES SABLES-D'OLONNE
52, Rue de l'Estacade, 52
SÉRAPHIN BUTON
Oe l'Ecole Française d'Orthopédie et Massage de Paris
Reçoit les Same (' i s , D im anc h es , L undis
12 1 2
12 24;
12 32
12 43!
12 51)a
13 4,1.
13 1.51.”. 18 341
13 22 18 42'
13291 °u,18501
13 41,13 58 19 022 91 0 11
14 13 14 47,14 13 21 431 0 241
17 13 18 571 1 4 32
18 33 20 26.18 33
15 371 ,22 59, 1 61
6 »
MINET DE IRSSAGE
nateueseemsmuute.tuaucatesFe unsutasueteeteum!seewupteemuéast
A.1.1 eita V A Te
20, Rue de s Ba l les
on dem:1(1de un Jeune Homme pour
apprendre le Commerce.
un Garde Champêtre,
ON MANDE s'adresser au Bureau du Jour-
nal ou a M. CHARPENTIER, maire de Pissotte
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
Extraits d 'Affich es
Etude de M. P. MOREAU, notaire aux Sables-
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
J‘ VENDRE DE GRÉ A GRÉ une
Villa Neuve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, coin.
prenant salon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
cabinet à l'étpge. Grande cave. Cour, buande-
rie, water-closets. Garage et 2 pièces au-des-
sus. La Villa sera vendue meublée ou non
meublée au gré de l'acquéreur. - Jouissance
de suite.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A VENDRE A L'AMIABLE des Im-
meubles. situés com-
mune de Notre-Dame-de-Riez, consistant en
9 Pièces de Terre, et 5 Pièces de Terre,
situées commune de Soullans.
S'adresser audit Notaire,
POUR
40 CaTIK
en timbres poste
E94.0.! fr an c o p e t it e,' b oit e,
POtinDE hiGUUN
guérit rgOUTOVIS ECZÉMA
OlISPIOMMES, toutes metadIes da
Ipeau entait repousser les CHEVEUX alluCIILZ
'40 anscrexistence, 4 mutions de guérisons
P e tite boite 0 fr . 40 La Fat fr GO
Pharmacie M OU L I N 30,Rue le•Ccand
PARIS. e t b o n n es ) ' h a •e )
60 ,wzy s DE S UCCÈS
PILULES MORISON-DIOULIN n.letn.
'purga tif vegeta , dépura tif du sang, pudruonae:
do tt leurs, snaladies de jo ie, de l'es tomac. Mutrop : s t e ,
affec tions nerveuse; ; chassent les Immolai; et les
glaires, francs.- Exiger la signature et le nom 1
teilutesrainantnterchaguehottot0uorissent n'on
les maladies d e peau. scs esna, prurit, hOriorro6 79s,
as.Stermettiguatmouttrier se I rae.
30, P U E Le1113-15-1°,40, PARE BONNES PHARMACIE:,
SAVON CO,..z.110r;'MiDFEEJ
laraTerilaalearNRCPRIe...,S010.00,1earreasleiniaTeRSIte-.110040.00trieft ».
ii.L.Terrieliaatillaraaretértetaia
aummweaucesnalsommu oRmemartLsauseetorenEerues, nuteero.asereasseac
r....000feeralialaa
."'..I. I Istl tiamEa-le•VIcomte I 2 à 12 1 1 1 1 3
'''''5 ROCHE-S-YON '1'1' 5 48.8 28 112 28114
rie . 5 58 8 55 10 42;12 50;15
.... Sainte-Flaive ( hal te) .
L« ElouteaUs 9 7 10 54113 2,15
9 14 11 11 115
. ils Motherlehard,... 6 22 9 23 11 10113 17115
'LES' SA Ill !ES. arr. 6 391 9 46 11 34 13 40,18
Olonne 9 39 11 2713 33'15
Waralita.• RaMelereatialiTaTéNMESSAIRSITeraleLe
al
HORAIRE. DES CHEMINS DE FER DE L'ETAT (Service modifié à dater du 2 Juillet 1.91,4
LES SABLES-D'OLONNE, LÀ ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS -- LES SABLES-D'OLONNE A TOURS I NANTES, C1141.1.4143, COMMEQIIIERS, LA ILOCHE-SpIR-YOM
8 2010 50 1 . ---r----
9 28 11 17 13 20 17 55 21 5, 0 15; PARIS (Moutp.) d ép . 21 3 21 38 :23 20
9 38 -,13 32•10 3 0 211Chartree 22 43 23 4
• 14 F3' 1 NANTES :61q.). d ep . 8 6 11 7 118 54 20 251 ROCHE-S-YON. d ep 6 22 9 2 15 15 19 12 ' SsaTEATiOtonnes,d '5 30 12 40 18 5 7 28 10 32
9 511 1,;,,=,, 13 51118 17 21 231 0 39 ,Saumur
9 59..-,4£ +..13 59;18 25
12 31 2 251 6 36i 113 18
1 131 I 9 54 12 2 1.,• 15 ..., NANTES (E,,,,), ,42, , 1S 11 27
18 36 • ;18 29;20 52 La Geriétouse 2 6 51 9 20 15 20 19 26 Le Petit-Jubilé, a t 5 35'12 45'18 10,7 3210 37
10 s'g ,,,;;-. 14 7118 32 0 5.1,11 1THOUARS.... 1 arr . ! 2 43:3 «I
&pl 3 28 4 4r-F10 9 111 114 35 15 16 ,d II 19 23 / àfachecoul .. ...... 8 1112 39
,.. lel 113 59 14 55 • 2 19 8 Srs-P»samix.. 1.1; 77 330311122 2230 ' 119 3.21 371 A'"mq;
iii... 1 19 12 22 17 C554... . - .,. . .. 8 7 57 9 52,15 55'19 53 Puits-Rochais, a t 5 47, 12 56118 20 7 43 10 47
19 31:22 37 St-MaissnTsur-Via.. 2 8 29 10 2116 7 20 4 Le. Mousinière, a. f. 5 48 12 59118 23'7 46110 50
-.',,,, 7 24 9 37 15 90 19 38 La Budelière, a. L 5 38,12 48118 137 36 10 4oi ...,„
10 171,1 -"•,.,' 14 22118 44 21 42 1 3,(1,,,floug.._Tho,,..„,,is
8 93!10 9 16 14 20 13 Les Arpents, a. f. . 5 53 13 4 18 28,7 51110 55
10 39,--.;;;.5 '15 8 18 59'21 51 1 5 7 1 9 311 14 MI ,._,;, 19 411 Rois -de-Ciné 8 12112 49 ;19 42'22 49 , 1 arr
L.0 SINIEOPIERS .. '
10 58; g -g 15 26119 16 .,, Luché-Thouarsais, hl 1 5 18 1 9 41 115 4' ,-' e 19 49 La Garnache
.1.E:a igoirterre. . 1 5 30 1 9 53). .15 15' lat 19 58 Challans
8 21112 59
8 313+13 14!15 6 20 5'23 9 ; Sonna. -
19 M ;22 59 1 dep . 5 46 9 33110 15'16 22 20 26 La Vieille-Biée,a f 5 59 13 9 18 34,7 57 11 1
5 47 9 34 10 22 16 30 20 34 La Michelière, a. I. 6 4'13 14118 39;8 2;11 6
11 51.7:1F,, 15 331 '2. ,”„,,,,,,„,, s arr. 4 3; 5 43 3 45.10 5
11 131= .I5.,6 15 40'19 27
11 3.t.'4,.&'11. 16 4 19 50 22 28 'f+F"›-1 ICI
.1" '''''""'"'"'" I d ép . 4 10 5 53 4 11 10 241 7 50'16 8 15 54 .43".E. 20 16
Y Zay. 1 6 5 10 ni 8 816 19!
,15 28 15 49 :,,- - 2i) 8 Soultaaa 8 45113 24+15 29 20 14 23 19 . Challans
05 40 20 23 23 27 / La Garnache
1 5 57, 9 47 10 39 16 50120 55 T'aiment
1 6 61 10 50 17 r 21 G Le Racers', a. f 6 20,13 30118 5118 16
6 16 13 26'18 50,8 12'11 12 15 48
15 52
-.., _. GotriesQUINIts . Of rr. 8 51113 30
dep 9 » 13 35115 54120 32 23 38 • Rois-Ge-Ciné I 6 15,1 10 59117 9 21 17 Le Brande., a . f . . 6 28 13 38,19 2 8 24 ,,%. 16
11 47 1;,- 1=1,16 15 20 si U'.-g *Cariaay 1 6 le (10 46. 8 54 16 30 „a., .., ,a,.., , ,
aa,g, g,,',; St-Maixent-sur-Vie . 9 7.13 43116 26'20 39 '1 M a e llecoul . ! 6 261 in 11 17 22 21 33 Le Poteau, a. f.... 6 31113 41119 5 8 27 ,o1; 16 3
11 56 ..5,; ,16 32 20 9i
r_.,%., 16 431 f..".> Si Mesmin-le-Vmul. 1 6 27 a 110 54+ 9 23 16 40 U -.1 ,1g-

IN:GT-NrUVIEME ANNÉE
BUREAUX
P la c e d e la L i b e r t é , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
F r a n ce et Algérie
Téléphone, 1.44
A Ex Qui Sc lidlint
•
Le B u l le t in des A rmées de la P ym - -
b l iq ue publie en tête de son second numéro
expédié aux troupes de la zone des armées,
l'article suivant de M. Ernest Lavisse, de
l'Académie Française :
Chers Enfants de la France,
Je viens, pour obéir au Ministre de
la Guerre, vous donner de nos nou-
velles.
A l'heure môme où vous partiez,
toutes nos discordes se sont apaisées;
nous ne sommes plus qu'une grande
famille, do qui la jeunesse est partie
pour aller défendre à la frontière le
patrimoine sacré légué par nos ancê-
tres.
Des adversaires d'hier, qui sou-
vent échangeaient de mortelles inju-
res, s'efforcent ensemble d'assurer les
moyens de vivre aux familles de ceux
qui offrent leur sang à la Patrie.
Vous aurez peut-être peine â croire
que des royalistes, des bonapartistes,
des républicains modérés, des radi-
caux, de* socialistes, des révolution-
naires, et Mgr l'Archevêque de Paris,
et le grand Rabbin, et des protestants,
et des libres-penseurs s'accordent
fraternellement. Cela est, cependant.
et je le vois tous les jours.
Voilà donc de bonnes nouvelles, et
vous voyez que nous nous portons
bien.
Toutes nos pensées vont vers vous
tous. Sans doute, chacun de nous pense
de préférence aux siens : il les cherche
dans votre grande foule. C'est de tel
front chéri qu'une mère, une soeur,
une femme, une fiancée voudrait en
ces jours torides essuyer la sueur.
Mais notre amour vous embrasse tous,
chers enfants de la France. Tous en-
semble, vous êtes notre enfant.
Savez-vous que c'est la première
fois que toute la jeunesse de la France
est assemblée sous les drapeaux, et
que toute la nation est de coeur avec
son armée, la première fois dans
notre histoire si longue?
C'est que jamais nous ne vécûmes
une heure si grave que celle-ci.
Le peuple allemand est perverti par
un colossal orgueil, II exalte sa force
comme une vertu divine ; il en menace
le monde entier, la France surtout,
qu'il déteste, sentant bien que point
par point l'âme française s'oppose à
l'âme allemande. Des voix allemandes
insultent chaque jour notre France,
criant qu'elle est déchue, moribonde
dans la pourriture, et que le moment
est venu de l'achever.
Il est donc parti en guerre, le co-
losse d'Allemagne. Ce peuple, qui se
dit civilisé par excellence, apporte à
la guerre des moeurs de Peaux-Bou-
ges. Mais il n'a pas le flair des sau-
vages. Il semble n'avoir rien prévu :
comme un homme ivre, il se heurte
à des obstacles à droite, à gauche, il
s'étonne et il crie sa colère.
Le premier grand obstacle a été la
Belgique. Gloire à ce peuple, et à son
roi ! Ils viennent de prouver que la
force d'une âme de peuple ne se
mesure pas à l'étendue d'un terri-
toire. Ils -ont frappé du poing le
visage du colosse, qui s'est arrêté
étourdi.
A vous maintenant, chers enfants
de la France ! Le signal va être donné.
Nous vous sentons recueillis, impa-
tients, hérôlques ; mais quelle oeuvre
grande et glorieuse : faire rentrer
dans ces gorges rauques insultes et
mensonges, faire claquer au vent nos
nobles et claires couleurs sur notre
rive du Rhin, de Huningue à Stras-
bourg, reprendre notre Lorraine avec
notre Alsace ; et puis, par la victoire
du droit, sauver l'humanité !
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,00$k Ex.
r.»
5 fr.»»
6fr.»»
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continue
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t t r e s n on afran ch i e s s on t i do s é e s
Organ e des Com ités r gr;pr ili-ti im (14>
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
PUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
La lutte sera rude. Des heures
seront pénibles, inquiétantes même,
peut-être, mais la finale victoire est
certaine et suivie d'un beau lende-
main.
Après cette guerre, comme après
un orage, l'atmosphère se rafraîchira;
les poitrines humaines respireront
libreMent. Nous ne serons plus obli-
gés del nous demander chaque année :
« A quand la guerre ? » Ou bien :
« Quel traquenard nous ménagent-ils,
ces perfides ? »
Nous ne nous préoccuperons plus
des hochements d'un casque impé-
rial irrité. On ne nous parlera plus
de sabre aiguisé, de poudre sèche, et
le tapage des anniversaires chômera.
Vraiment, il y a trop longtemps,
comme je l'ai souvent entendu dire
ces jours-ci dans nos rues, que « ces
gens embêtent le monde ». Leur ôter
la possibilité d'embêter le monde,
c'est votre tâche ; après que vous
l'aurez accomplie, la Patrie vous bé-
nira et l'Humanité vous acclamera,
chers soldats do la France !
Le Nouveau Mîuistère
MM.
P t d u Co ns e i l
J us t ic e
Guerre
Afa ires E trang è res
Fin a nces
Mar in e
Ins truc t io n Pu b l iq ue
Co lo n ies
Comm erce
A g r ic u l ture .
In tér ie u r . . . . . . . . .
Travaux Pu b l ies . . . . .
No tre Dev o ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
ERNEST 1- VISSE ,
de l'A c a dém i c Fra nç a ise .
René VIVL
BRIAND.
MILLERAND.
DELCASSÉ.
RIBOT.
AUGAGNEUII.
SARRAUT.
DOUMERGUE.
THOMSON.
DAVID.
MALVY.
S EMBAT.
Trav a i l BIENVENU-MAI:TIN.
Ministre sans portefeuille : Jules G rsim.
124ssuranoe du Risque de Guano
marteemeitimeamearr.
Préoccupé de la situation dans laquelle
se trouvent un grand nombre de mobilisés
titulaires de contrats d'assurances sur la
. vie, le gouvernement vient d'obtenir des
compagnies d'assurances sur la vie de
notables modifications à leurs polices en
ce lui concerne l'assurance du risque de,
guerre.
Jusqu'à ce jour, tout assuré devait, au
cas où il prenait part à une guerre contre
une puissance étrangère, souscrire un
nouveau contrat en acquittant une nou-
velle prime, sinon, il n'était plus assuré,
non seulement pendant la durée de la
guerre, niais encore pendant un délai de
huit mois à compter de la cessation défini-
tive des hostilités, que le décès fût la
conséquence de la guerre ou qu'il fût dû à
des causes indépendantes de la guerre.
Le Ministre du Travail qui a, dans ses
attributions le contrôle des assurances, a
pensé qu'il pouvait demander aux sociétés
françaises d'assurances sur la vie d'appor-
ter des améliorations à ce régime. Voici
celles que les compagnies ont consenties :
La police de guerre pourra, doréna-
vant, être souscrite, non seulement par le
mobilisé, mais même par toute personne
y ayant un intérêt direct ou indirect(femme,
parent, même tiers qui se porterait fort
pour l'assuré).
• » La souscription peut être faite dans
les formes les plus simples : lettre, mis-
sive, télégramme, etc... et même par une
déclaration devant l'autorité militaire. Elle
doit avoir lieu dans le délai d'un mois à
partir du jour de la mobilisation indivi-
duelle ; ce délai est porté à 40 jours pour
les assurés déjà mobilisés à la date du
20 août.
» Afin d'éviter autant que possible le
décaissement immédiat de la surprime,
les compagnies en font elles-mêmes
l'avance, par un prélèvement sur la valeur
de la police, pu, lorsque lé compte de
l'assuré ne le leur permet pas, elles accep-
Les .Affaires publiques sont les Nôtres
La Vendée
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDACTEUR- GÉRANT "% Tolère
tent en payement un chèque ou même un
simple engagement, pourvu qu'il soit ga-
ranti par le dépôt de valeurs au porteur.
» Enfin le délai de huit mois dont il a
été question ci-dessus est ramené à trois
mois et l'intérêt de retard dans le retard
de la surprime est fixé au maximum à
3 1/2 10 au lieu de 4 et 5 10. »
Le Ministre du Travail et le Ministre de
la Guerre vont donner les instructions né-
cessaires pour permettre aux mobilisés et
à leurs familles de profiter, le plus tôt
possible, de ces facilités.
L 'A l lemagne a fa im
La crise économique sévit déjà en
Allemagne et la misère apparaît.
Après la misère vient la famine.
Tous les vivres ont été réquisitionnés
pour l'armée. La population civile va
mourir de faim: ou se'révolter à brève
échéance.
Savez-vous ce que l'Allemagne est
obligée de chercher au-dehors comme
céréales ? Il y a plus d ' un m i l l ia rd de
différence entre ses importations et
ses exportations de grains chaque
année.
Il lui faut, en outre, cen t o ing t-c inq
millions de viande, deux c en ts ;M i-
nons de volailles et d'ceufs, c inquan te
m i llio n s de harengs salés, plus de
t ro is cen ts m i l lio ns de café, dont les
familles allemandes ne peuvent se
passer, et un e c en ta in e de m i l l io n s
dé Pnea.o.
Tout cela est arrêté brusquement,
coupé net. Les récoltes de la Prusse
Orientale n'étaient pas encore ren-
trées au moment de l'invasion russe.
Cela fera encore un rude déchet : un
trou d'environ trois semaines dans
l'alimentation générale allemande.
La famine est imminente en Alle-
magne.
M. Clemenceau fils blessé
M. Clemenceau fils de l'ancien prési-
dent du Conseil, qui fait partie de l'armée
française opérant en Belgique, a été
blessé à la cuisse droite. Il a tué d'un
coup de revolver l'officier de chasseurs
allemands qui l'avait frappé.
S i e b terrag e A llem and
L'Allemagne envoie ses 'régiments polo-
nais contre la France et les troupes alsa-
ciennes contre la Russie.
En raison de cet état de choses, les
états-majors russes et français ont conclu
un arrangement établissant que les sol-
dats de ces régiments faits prisonniers
auraient droit à un traitement de faveur.
Une Emeute à Berlin
---
ROTTERDAM. — On télégraphie de Ber-
lin aux journaux hollandais qu'une mani-
festation populaire très importante aurait
eu lieu à Berlin devant le palais impérial,
en raison de la crise économique. La foule
réclamait du pain et des vivres.
La Gaze t te de Francfo r t déclare que la
crise économique en Allemagne com-
mence à devenir très grave.
Enthousiasme des Troupes Russes
La mobilisation en Russie s'est effectuée
au milieu du plus grand enthousiasme et
avec le maximum de rapidité. Toutes les
troupes ont été équipées avec des unifor-
ni es neufs.
Tous les soldats et les cosaques en par-,
ticulier brûlent du désir de se trouver it
la frontière pour combattre les Allemands.
La mobilisation est complètement ter-
minée depuis vendredi dernier.
Le nombre des hommes en campagne
est de quatre millions et sera porté inces-
samment à six millions.
Samedi 29 Août 1914
Place de la Liberté
pronilissemen t des Sables - d 'Olonne
M T 1 1
Les D*clus Officielles de 1
Nous publions ici toutes les dépê-
ches officielles, dans leur ordre chro-
nologique; ces documents constitue-
ront, dansleur ensemble, une véritable
histoire de la guerre franco-allemande.
Aussi conseillons-nous à nos lec-
teurs -de conserver précieusement
ces numéros du journal.
Vendred i 2 1 a o û t (s o i r)
En Belgique
Des forces allemandes ont continué de
'passer la Meuse aux environs de Huy et
une concentration importante est en voie
d'exécution en Belgique.
Il est agréable de constater que ce matin
il n'y avait plus aucun point du territoire
français occupé par l'ennemi, sauf une
légère enclave à Audun-le-Roman.
Ainsi, le vingtième jour de la mobilisa-
tion, en dépit de toutes les assurances
allemandes, des écrits de leurs auteurs les
plus connus, et de ceux même du grand
Etat-Major, non seulement ils n'ont pas
encore obtenu les avantages décisifs qu'ils
escomptaient, mais encore ils n'ont pu
porter la guerre sur notre territoire. Cet
avantage, dont il convient d'ailleurs de ne
pas s'exagérer outre mesure l'importance,
a néanmoins une valeur morale qu'il est
bon de signaler.
La Guerre Aérienne •
Un de nos dirigeables a lancé la nuit
dernière plusieurs projectiles sur deux
campements de cavalerie allemande en
Belgique. Les projectiles ont porté ; une
V; ve agitation s'est manifestée dans les
deux campements, les feux ont été immé-
diatement éteints et de nombreux coups
de fusil ont été tirés contre le dirigeable
qui est rentré sain et sauf dans nos lignes.
Samedi 22 a o û t
Les Opérations en Lorraine
et en Alsace
Nous avons annoncé hier d'après les
dépêches sommaires que nos troupes
d'Alsace avaient réoccupé Mulhouse et
que nos troupes de Lorraine, devant un
ennemi supérieur en nombre, s'étaient
repliées. On trouvera ci-dessous les dé-
tails sur ces deux séries d'opérations.
En Lorraine nos Troupes se replient
On sait qu'après avoir reconquis la fron-
tière, nos troupes s'étaient avancées en
Lorraine sur tout le front, du Donon jus-
qu'à Château-Salins. Elles avaient refoulé
danS la vallée de la Seille et la région des
étangs les troupes allemandes, et nos
avant -gardes avaient atteint Delme,
Dieuze et Morhange.
Dans la journée d'hier, plusieurs corps
d'armée allemands ont engagé sur tout le
front me vigoureuse contre-attaque ; nos
avant-gardes s'étant repliées sur le gros,
le combat a commencé, extrêmement vif
de part et d'autre. En raison de la supé-
riorité numérique de l'ennemi, nos trou-
pes qui se battaient depuis six jours sans
interruption ont été ramenées en arrière.
Notre gauche couvre los ouvrages avan-
cés de Nancy. Notre droite est solidement
installée dans le massif du Donon.
L'importance des forces ennemies en-
gagées ne nous eut permis de. nous main-
tenir en Lorraine qu'au prix d'une impru-
dence inutile.
Le Succès Français en Alsace
Les détails arrivés aujourd'hui sur l'oc-
cupation de Mulhouse montrent que nos
troupes y ont obtenu un gros succès.
L'offensive, d'abord sur le front Thann
et Dannemarie, ensuite sur Mulhouse, a
été menée avec une extrême vigueur. Par
un mouvement audacieux, le général Pau,
une fois maître d e Thann etDannemarie,
a porté ses troupes à l'ouest de Mulhouse,
laissant à l'ennemi le liberté de s'engager
entre nos lignes et la frontière suisse.
Puis, par un deuxième effort, les Alle-
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê t re adre ss é à H. Val ér e MA THÉ , R éda c t e u r -Gé ran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
,re«ZfiI.L.,PrebV.,I,I,..Iàteti..g.nr-Sedàeetà:É.at'.101M.XUqkee.eStld(NSEM2ekef.Y.UB ..4612412tliiMAPISMMPOMMIMMIIMMILMI?
mands ont été rejetés sur Mulhouse ; en
même temps que notre droite se portait
sur Altkirch, notre gauche s'est avancée
dans la direction de Colmar et do Neuf-
Brisach, menaçant la ligne de retraite de
l'ennemi. Les Allemands ont été alors
contraints d'accepter le combat, qui a été
des plus chauds.
Dans un faubourg de Mulhouse, à Dor-
nach, notre infanterie e enlevé à la baïon-
nette 24 canons et fait plusieurs milliers
de prisonniers. La lutte s'est poursuivie
dans les rues, de maison en maison ; les
pertes allemandes sont énormes.
Continuant son succès, une partie de
notre armée a occupé Mulhouse tandis
que tout le reste se rabattait sur Altkirch
et forçait les Allemands à se replier vers
le Rhin, qu'ils ont passé en désordre.
Ainsi est atteint le but initialement fixé
à nos troupes dans la Haute-Alsace : le
rejet des forces allemandes sur la rive
droite du Rhin.
En Belgique
Le mouvement de retraite de l'armée
belge a continué sans incident. Des forces
de cavalerie allemande ont traversé
Bruxelles, se portant vers l'ouest ; elles
ont été suivies par un corps d'armée. La
ville a été frappée d'une contribution de
guerre de 200 millions de francs.
Namur est partiellement investie et le
feu de l'artillerie lourde a été ouvert vers
midi. Le mouvement vers l'ouest des co-
lonises allemandes continue sur les deux
rives de la Meuse en dehors du rayon
d'action de Namur.
•
D ima n ch e 23 a o û t
Situation Militaire
En Belgique, la situation reste sensible-
ment la môme. Le mouvement des forces
allemandes continue vers l'ouest, précédé
par des forces de cavalerie éclairant clans
les directions de Gand d'une part, de la
frontière française de l'autre. L'armée
belge est prèle dans le camp retranché
d'Anvers.
Dans la M'ouvre, la situation n'est pas
modifiée.
En Lorraine
L'offensive allemande qui avait répondu
à notre attaque et continué pendant la
journée d'hier, a été arrêtée aujourd'hui.
Il ne s'est produit aucune attaque alle-
mande contre la position désignée sous le
nom de e grande couronne de Nancy ».
Des engagements ont eu lieu sur les hau-
teurs au nord de Lunéville. On a l'impres-
sion que dans ces actions l'attaque des
Allemands a été molle.
Il est certain que si nos portes, au cours
de ces trois dernières journées, ont été
sérieuses, celles des Allemands l'ont été
également.
Un Zeppelin détruit
Le Zeppelin n' 8 a 'été abattu sur la
route de Celle à-Baclonviller ; il venait de
Strasbourg.
En Serbie
- Après la grande victoire d'hier, l'armée
serbe poursuit énergiquement l'ennemi
quIn'oppose aucune résistance et s'enfuit
en toute hâte.
Les pertes des Autrichiens sont consi-
dérables : plusieurs régiments ont été
complètement anéantis. D'après le récit
d'un officier ennemi fait prisonnier, le
commandant en chef de la 21° division
d'infanterie de landwehr a été tué dans le
combat.
L'artillerie serbe a coulé à Onratina
neuf bateaux ennemis et huit chalands.
L'Armée Russe
remporte une Victoire
L'armée russe a remporté de nouveaux
succès de Gumbinen ; sur la ligne Gum-
binen-Goldap-Lyck, à 40 kilomètres envi-
ron de la frontière, elle a renversé trois
corps allemands, capturé de nombreux
canons ainsi que du matériel roulant, fait
Na 1584
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
ennte.8/111.‘
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
O n tra i t e à forfait pr les Annonces périodiques on coutil..
Téléphone 1-41.4
pi:G/Lité de GVLSoillÉOLS, t21 s'est emparé
de Goldap et de Lyck.
L un d i 24 a o û t
La Bataille est engagée sur le front
Dans les Vosges, la situation générale
nous a déterminés à ramener en arrière -
nos troupes du Donon et du col de Saales.
Ces points n'avaient plus, en effet, d'im-
portance, étant donné que nous occupons
•la ligne fortifiée qui commence au e grand
couronné » de Nancy. Lunéville a clé
occupée par les Allemands.
En Belgique
A Namur, les Allemands font un grand
effort contre les forts qui résistent énergi-
quement. Les forts de Liège tiennent tou-
jours.
L'armée belge esttout entière concentrée
clans le camp retranché d'Anvers. Mais
c'est sur la vaste ligne allant de Mons à
la frontière luxembourgeoise que se joue
la grosse partie.
Nos troupes ont pris partout l'offensive ;
leur action se poursuit régulièrement, en
liaison avise l'armée anglaise. Nous trou-
vons en face de nous dans ce mouvement
offensif la presque totalité de l'armée alle-
mande — formations actives et formations
de réserve. Le terrain des opérations,
surtout à notre droite, est boisé et difficile;
il est à présumer que la bataille durera
plusieurs jours.
L'énorme extension du front et l'imper •
tance des effectifs engagés empêchent de
suivre pas à pas les mouvements de cha-
cune de nos armées. Il convient en effet
pour apprécier cette situation d'attendre
un résultat qui serve de conclusion à la
première phase du combat. Si l'on procé-
dait autrement, on fournirait des données
divergentes et contradictoires, puisqu'une
telle bataille est nécessairement faite d'ac-
tions et de réactions qui se succèdent et
s'enchaînent de façon continue. D'ailleurs,
des informations fournies au cours du
combat sur la position momentanée de nos
armées risqueraient d'autre part de pro-
curer à l'ennemi des renseignements.
La Situation Militaire
La grande bataille entre le gros des
forces françaises et anglaises et le gros
des forces allemandes continue. Pendant
que cette action se poursuit, dans laquelle
nous avons l'importante mission de retenir
la presque totalité des armées ennemies,
nos alliés de l'Est obtiennent de gros
succés dont les conséquences doivent être
considérables. En Prusse orientale, ils
ont poursuivi leur mouvement en avant o
occupent le front, Tilsitt, Intersburg, Ary s
à 70 kilomètres environ de la frontière.
La population Allemande évacue Villen-
berg en raison de l'arrivée des forces de
Pologne qui ont pénétré déjà très avant
vers Soldeau.
En Serbie
En Serbie, après leur défaite sur la
Drina, les Autrichiens qui avaient tenté
un mouvement offensif vers Chabatz on t
été repoussés et les Serbes sont prêts à
envahir le, territoires au Nord de la Save.
Sur le Front •
Nos armées placées face à leurs objec-
tifs se sont ébranlées avant-hier, prenant
partout résolument l'offensive. Entre la
Moselle et Mons, la bataille générale est
maintenant complètement engagée, et la
parole n'est plus qu'aux combattants eux-
mêmes.
Leur situation peut être résumée comme
suit :
En Haute-Alsace, sur les Vosges et la
Meurthe, l'ensemble des troupes est placé
sous le commandement du général Pau.
Ces forces tiennent le front précédemment .
indiqué, qui n'a pas subi de modification :
Badonvillers, Lunéville occupé par les
Allemands, Amance, Dieulouard.
Une armée partant de la Woëvre sep-
tentrionale et se portant sur Neufchâteau
attaque les forces allemandes qui ont clé -
filé dans le grand duché de Luxembourg
et sur la rive droite de la Semoy, se por-
tant vers l'ouest.
Une autre armée partie de la région de
Sedan, traversant l'Ardenne, attaque les
corps allemands en marche entre la Lesse
et la Meuse.
Une troisième armée, de la région de
•

Chimay, est portée à l'attaque de la droite
allemande, entre Sambre et Meuse. Elle
est appuyée par l'armée anglaise partie de
la région de Mons. Le mouvement des
Allemands qui avaient cherché à déborder
notre aile gauche, a été suivi pas à pas, et
leur droite se trouve donc maintenant
attaquée par notre armée d'aile gauche,
en liaison avec l'armée anglaise. De ce
côté, la bataille se poursuit vivement
depuis plus d'une journée.
Sur tout le reste du front, elle est aussi
engagée avec le plus grand acharnement,
et déjà les pertes sont sérieuses de part et
d'autre.
A notre extrême-gauche, un groupe-
ment a été constitué dans le nord, pour
,parer à tout évènement de ce côté.
La Situation' en Belgique
A l'ouest de la Meuse, l'armée anglaise
qui se trouvait à notre gauche a été atta-
quée par les Allemands. Admirables sous
le feu, elle résiste à l'ennemi avec son
impassibilité ordinaire.
L'armée française qui opérait dans cette
région s'est portée à l'attaque ; deux corps
d'armée, dont les troupes d'Afrique, qui
se trouvaient en première ligne, entraînés
par leur élan, ont été reçus par un feu
meurtrier ;ils n'ont pas cédé, mais contre-
attaqués par la Garde prusianne, ils ont
dû ensuite se replier. Ils ne l'ont fait
qu'après avoir infligé à leur adversaire
des pertes énormes ; le corps d'élite de la
Garde a ôté très éprouvé.
A l'est de la Meuse, nos troupes se sont
portées en avant, à travers un pays des
plus difficiles. Vigoureusement attaquées
au débouché des bois, elles ont dû se re-
plier, après, un combat très vif, au sud de
- la Semoy.
Sur l'ordre du général Joffre, nos trou-
pes et les troupes anglaises ont pris posi-
tion sur les emplacements de couverture
qu'elles n'eussent pas quittés si l'admira-
ble effort des Belges ne nous avait pas
permis d'entrer en Belgique. Elles sont
* intactes ; notre cavalerie n'a aucunement
souffert, notre artillerie a affirmé sa su-
périorité, nos officiers et nos soldats de-
meurent dans le meilleur état physique et
moral. Du fait des ordres donnés, la lutte
va changer d'aspect pendant plusieurs
jours -; l'armée française restera pour un
temps sur la défensive ; au moment venu
choisi par le commandant en chef, elle
reprendra une vigoureuse offensive.
Nos pertes sont importantes ; il serait
prématuré de les chiffrer. Il ne le serait
.1- pas moins de chiffrer celles de l'armée
allemande, qui a cependant soeffert au
point de devoir s'arrêter dans ses mouve-
ments de contre-attaque pour s'établir
sur de nouvelles positions.
Situation en Lorraine
Nous avons hier contre-attaqué à quatre
reprises en partant des positions_ que
nous occupons au nord de Nancy, et nous
avons infligé aux Allemands de très gros-
ses pertes.
Aperçu d'Ensemble
D'une manière générale, nous avons
conservé la pleine liberté d'utiliser notre
réseau ferré, et toutes les mers nous sont
ouvertes pour nous approvisionner. Nos
opérations ont permis à la Russie d'entrer
en action et de pénétrer jusqu'au coeur de
la Prusse Orientale. On doit évidemment
regretter que le plan offensif, par suite
de difficultés impossibles à prévoir, n'ait
pas atteint son but : cela eut abrégé la
guerre. Mais notre situation défensive de-
meure entière en présence d'un ennemi
déjà affaibli.
Tous les Français déploreront l'abandon
momentané du territoire annexé que nous
av,ions occupé. D'autre part certaines par-
ties du territoire national souffriront mal-
heureusement des événements dont elles
seront le théâtre : épreuve inévitable,
mais provisoire. C'est ainsi que des élé-
ments de cavalerie allemande appartenant
à une division indépendante opérant à
l'extrême droite, ont pénétré dans la ré-
gion de Roubaix-Tourcoing, qui n'est dé-
fendue que par des éléments territoriaux.
Le courage de notre vaillante population
saura supporter cette épreuve avec une
foi aranlable dans le succès final qui
n'est pas douteux.
En disant au Pays la vérité entière, le
Gouvernement et les autorités militaires
lui donnent la plus forte preuve de leur
absolue confiance dans la victoire, qui ne
dépend que de notre persévérance et de
notre ténacité.
En Belgique
Dans le nord les Allemands semblent
reprendre l'offensive qui avait été entêtée
hier : ils sont contenus par nos armées en
liaison avec les troupes-anglaises. L'ar-
mée belge, sortant d'Anvers, par sur-
prise, a refoulé les premiers éléments
Allemands et a dépassé Malines.
En Lorraine
Ma rd i 25 a oû t
En Lorraine après les contre-attaques
the la journée d'hier la droite de nos for-
ces s'est repliée sur la Mortagne qui pro-
longe exactement le cours de la Meurthe,
de Lunéville à Nancy. En Alsace nos
troupes ont repoussé plusieurs contre-
attaques allemandes dirigées sur Colmar.
Le bruit qui avait couru de la reprise
de Mulhouse par les Allemands est encore
à cette heure dénué de fondement. Le
théâtre d'opérations d'Alsace devient
d'ailleurs secondaire.
En Belgique
Me rc red i 2 6 a oû t
A l'ouest de la Meuse, par suite des
ordres donnés avant-hier par le Général
en chef, les troupes qui doivent demeurer
sur la ligne de couverture pour y prendre
une attitude défensive se sont massées de
la manière suivante :
Les troupes franco-anglaises occupent
une ligne de front passant dans le voisi-
nage de Givet. Elles ont gagné ce front en
combattant et en-tenant en respect leur
adversaire, dont Poffensive a été nette-
ment arrêtée.
A l'Est de la Meuse
Sur ce front aussi, par ordre du Général
en chef, nos troupes ont regagné leurs
emplacements de départ en maîtrisant les
débouchés de la grande forêt d'Ardennes.
Plus à droite, nous avons pris une
vigoureuse offensive en faisant reculer
l'ennemi; mais le général Joffre a arrêté
la pouvuite pour rétablir sur les lignes
qu'il avait assignées avant-hier le front de
combat. Dans cette offensive, nos troupes
ont montré un admirable entrain. Le
5° corps a notamment fait subir à l'ennemi
du côté deVirton des pertes considérables.
En Lorraine
Les deux armées ont pris une offensive
combinée, l'une partant du Couronné de
Nancy, l'autre au sud de Lunéville. La
bataille engagée hier continue. Au mo-
ment où nous communiquons ce bulletin,
on n'entend plus le canon comme on l'en-
tendait hier aux environs de Nancy. Le
15° corps qui, depuis la dernière affaire,
fortement éprouvé, avait été replié en
arrière et s'était reconstitué, faisait partie
d'une des deux armées combinées. Il a
exécuté une contre-attaque très brillante
dans la vallée de la Vezouze. L'attitude
des troupes a été très belle, et montre
qu'il ne reste aucun souvenir de la sur- -
prise du 20 août.
En Haute-Alsace
Le Général en chef ayant à faire appel,
pour faire face sur la Meuse, à toutes les
troupes, avait donné l'ordre d'évacuer
, progressivement le pays occupé. Mul-
house a été de nouveau évacué.La grandie
bataille est engagée entre Maubeuge et le
Donon ; c'est d'elle que dépend le sort de
la France et de l'Alsace avec elle; c'est au
nord que se joue la partie ; c'est là que le
Général en chef appelle pour l'attaque
décisive toutes les forces de la Nation.
L'action militaire entreprise dans la vallée
du Rhin en distrairait des troupes dont
dépend, peut-être, la victoire. Il leur faut
donc quitter momentanément l'Alsace
pour lui assurer la délivrance définitive.
Quel que soit leur chagrin de n'avoir pu
la soustraire déjà à la barbarie allemande,
c'est une cruelle nécessité que l'armée
d'Alsace et son chef ont eu peine à subir
et, à laquelle ils ne se sont soumis qu'à la
dernière extrémité.
Dans le Nord
Des partis de cavalerie qui s'étaient.
montrés avant-hier dans la région de
Lille-Roubaix-Tourcoing ont apparu hier
dans la région de Douai. Cette cavalerie
ne peut s'avancer davantage qu'en s'ex-
posant à tomber dans les lignes anglaises
renforcées hier parties troupes françaises.
Situation générale
Malgré les énormes fatigues imposées
par trois jours consécutifs de combats et
malgré les pertes subies, le moral des
troupes est excellent et elles ne deman-
dent qu'à combattre.
- Dans la journée d'avant-hier, le fait
saillant a été la rencontre formidable des
tirailleurs algériens et sénégalais avec la
troupe réputée de la Garde prussienne.
Sur cette troupe solide, nos soldats afri-
cains se sont jetés avec une inexprimable
furie. La Garde a été éprouvée, dans un
combat qui dégénérait en corps à corps.
L'oncle de l'empereur, le général prince
Aldebert a été tué; son corps a été trans-
porté à Charleroi.
Notre armée calme etrésolue continuera
aujourd'hui son magnifique effort: Elle
sait le prix de cet effort : elle combat pour
la civilisation. La France tout entière la
suit des yeux, elle aussi calme et forte et
sachant que tous ses fils supportent seuls
pour le moment, avec l'héroïque armée
belge qui, hier, e repris Malines, et la
vigoureuse armée anglaise, le poids d'un
Combat sans précédent par l'acharnement
réciproque et par la durée.
Pendant ce temps, les Russes marchent
par les chemins de la Prusse Orientale et
l'Allemagnesest envahie.
Je ild i 2 7 a oû t
Offensive dans les Vosges
D'une façon générale, notre offensive
progresse entre Nancy et les Vosges,
toutefois, notre droite a dû légèrement se
replier dans la région de Saint-Dié. L'en-
nemi parait avoir subi des pertes considé-
rables. On a trouvé plus de 1.500 cadavres
dans un espace très restreint. Dans une
tranchée, une section -toute entière avait
été fauchée par nos obus. Les morts
étaient cloués sur place, encore dans la
position de mise en joue. Il se livre dans
cette région, depuis trois jours, des com-
bats acharnés qui paraissent dans l'en-
semble tourner à notre avantage. Aucun
fait saillant en Woëvre où les forces
opposées semblent se recueillir après les
combats de ces derniers jours.
Les Lignes Franco-Anglaises
Dans le Nord, les lignes franco-anglai-
ses ont été légèrement ramenées en
arrière. La résistance continue.
Le Nouveau Ministère
Le Président de la République a accepté
la démission collective du Cabinet que lui
a remise le Président du Conseil a chargé
M. René Viviani de former un nouveau
Cabinet qui est ainsi constitué : Président
du Conseil, sans portefeuille, René Viviani ;
Vice-Président et Ministre de la Justice,
Briand ; Affaires Étrangères, Delcassé ;
Intérieur, Malvy ; Finances, Ribot ; Guerre,
Millerand ; Marine ,Augagneur; Instruction
Publique, Albert Sarraut ; Travaux Publics,
Marcel Sembat ; Commerce et Postes et
Télégraphes, Thomson ; Colonies, Dou-
mergue ; Agriculture, Fernand David ;
Travail, Bienvenu-Martin ; Ministre sans
portefeuille, Jules Guesde.
Le Général Gallieni
Aujourd'hui parait au Jo u rn a l Ofic ie l
un décret nommant le général Gallieni,
commandant de l'armée de Paris et Gou-
verneur militaire.
Avec une admirable abnégation le géné-
ral Michel a demandé un commandement
sous les ordres du chef éminent qu'est le
général Gallieni.
Sur le Front
Les événements d'hier dans la région
du Nord n'ont, à aucun degré, compromis
ni modifié les dispositions prises en vue
du développement ultérieur des opérations.
Dans la région entre les Vosges et
Nancy, nos troupes continuent à pro-
gresser.
En Prusse Orientale
Les troupes allemandes ont évacué,
après la victoire des Russes la région du
Mazurenland ; les Russes n'ont eu à subir
aucun arrêt dans ce terrain très difficile
dont ils occupaient hier les débouchés
ouest. Il se confirme qu'ils ont pris 100
canons à l'ennemi.
En Galicie
L'offensive russe se poursuit normale-
ment dans la région au sud et, au sud-.
ouest de Tarnapol.
Le Prince de Saxe Meiningen
Blessé et Prisonnier
Au cours d'un engagement, le prince
Ernest de Saxe Meiningen, grièvement
blessé, a été hospitalisé à Maubeuge.
Opérations Austro-Hongroises
Les victoires remportées par l'armée
Serbe ont amené les troupes austro-hon-
groises qui s'étaient avancées dans l'an-
cien Sandjak de Novi-Bazar sur Priepolje
et Novaros, à évacuer cette dernière ville
et à se retirer du Sandjak.
Le Ministre de la Guerre a adressé au
Général Joffre, commandant en chef le
groupe principal des années de l'Est, la
lettre suivante :
Mon cher Général,
Au moment où.je reprends la direction
du Ministère de la Guerre, je veux que
mon premier acte soit pour envoyer aux
troupes qui combattent sous vos ordres et
à leurs chefs le témoignage de l'admira-
tion et de la confiance du Gouvernement
de la République et du pays. La France
est assurée de la victoire parce qu'elle est,
résolue à l'obtenir. A votre exemple et, à
celui de vos armées elle gardera jusqu'au
bout le calme et la maîtrise de soi, gage
du succés. Soumise à la discipline. de fer
qui est la loi et la force des armées, la
nation a accepté d'avance, d'un coeur
ferme, toutes les épreuves, même-les plus
cruelles. Patiente et tenace, forte de son
droit, sûre de sa volonté, elle tiendra.
je vous donne l'accolade.
LA VENDEE DEPUBLICAINE
A. MILLERAND.
Ven dredi 28 a o û t
Dans les Vosges •
Nos troupes ont repris l'offensive et
refoulé les forces allemandes qui les avaient
hier-fait reculer du côté de Saint-Dié. Les
Allemands ont hier bombardé Saint-Dié,
ville ou-verte.
Dans la région
entre les Vosges et Nancy
Notre offensive est ininterrompue depuis
cinq jours. Les pertes allemands sont
considérables : on a trouvé, au sud-est de
Nancy, sur un front de trois kilomètres,
2.500- morts allemands ; dans la région de
Vitrimont, sur MI front the quatre kilomè-
tres, 4.500 morts.
Capitulation de Longwy
Longwy, très vieille forteresse, dont la
garnison ne comportait qu'un bataillon,
bombardé depuis le 3 août a capitulé au-
jourd'hui après avoir tenu 24 jours; plus
de la moifie l'effectif est tué ou blessé.
Le lieutenant-colonel Oestre, gouverneur
de Longwy, est nommé officier de ln
Légion d'Honneur pour conduite héroïque
dans la défense do Ln n gw y .
Sur la Meuse
Nos troupes ont repoussé avec une ex-
trème vigueur plusieurs attaques alleman-
des ; un drapeau a été pris. Les troupes
Belges de la défense mobile de Namur et
le régiment français qui les appuyait ont
rejoint nos lignes.
Dans le Nord
L'armée anglaise, attaquée par des for-
ces très supérieures en nombre, a dû,
après une brillante résistance, se reporter
un peu en arrière. A sa droite, nos armées
ont maintenu leur position.
En Belgique
L'armée d'Anvers,- par son offensive, a
attiré et retenu devant. elle plusieurs divi-
sions allemandes.
Tableau de Concordance
de s jo urs de l a p ér iode de mo b i l isa t io n
a v ec les da tes du cale ndr ie r
Le 28° jour de la mobilisation est le
Samedi 29 août.
Le 29^ jour de la mobilisation est le
DiManche 30 août.
Le 30° jour de la mobilisation est le
Lundi 31 août.
Le 31° jour de la mobilisation est le
Mardila septembre.
Le 32° jour de la mobilisation est de
Mercredi 2 septembre.
Le 33° jour de la mobilisation est le
Jeudi 3 septembre.
Le 3e jour de la mobilisation est le
Vendredi 4 septembre.
La Prise de Namur démentie
Le bruit avait couru, mardi, quels place
de Namur était tombée aux mains des
Allemands.
La surprise avait été douloureuse.
Après que Liège, la ville soeur, s'était
couverte de gloire par son héroïque résis-
tance qui dure encore, Namur, au moins
aussi puissamment fortifiée, se serait ren-
due à la première sommation !
Il n'en était rien.
La vaillante cité s'apprête à résister aux
troupes de l'envahisseur avec la plus fa-
rouche énergie. Elle est admirablement
préparée à la défense : les quinze jours
que les Allemands ont dû perdre devant
Liège ont, en effet, été mis à profit par le
gouvernement belge pour compléter l'ap-
provisionnement de Namur en vivres et
en munitions.
Fortement défendue par une ceinture de
forts de construction plus moderne que
ceux de Liège, abondamment approvi-
sionnée, pleine de courage, la ville de
Namur est prête à offrir aux hordes teu-
tonnes une résistance énergique et de
longue durée.
CHANT DE GUERRE
Dix contre un, comme des larrons,
Ils nous ont volé la victoire.
Un contre un, nous les reverrons...
Nous reverrons la gloire.
Allons ! Peuple abreuvé d'affronts,
Qu'on boucle sacs et ceinturons !
Voici la guerre expiatoire.
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Pour ces princes et ces barons
Nous sommes peuple de roture...
bien ! nous nous anoblirons !-
La mort fera l'investiture !
De pourpre nous nous vêtirons,
Nos balles seront nos fleurons,
Notre devise : « Feu qui dure !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Oh t petits soldats sans chevrons,
Fusils neufs et bravoures neuves,
Au feu nous vous éprouverons.
Ce seront de rudes épreuves.
Mais, morts du vifs, nous coucherons
Ce soir-là dans les environs
Du vieux Rhin, le fleuve des fleuves !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons!
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Les éclairs ne sont pas si prompts,
La foudre n'est pas si soudaine
Que l'élan dont nous poursuivrons
Leurs soldats fuyant dans la plaine.
Regardez-les, nos escadrons,
Sabrant les casques et les fronts 1
Regarde, Alsace ! Vois, Lorraine !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
O Dieu juste ! nous t'implorons,
Dieu du salut et des naufrages !
Quand l'homme tient les avirons,
C'est ta main qui tient les orages ;
Et les projets des fanfarons
Tu les traverses, tu les romps,
Mais tu soutiens les vrais courages !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
s o nnez la charge, clairons!
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
PAUL DeROULÈDE,
1:1+7,pée Impériale
Le Comte de Schwerin, neveu de
Guillaume II, est fait prisonnier
Les Allemands sont venus aux portes
de Courtrai (Belgique).
A5 heures, un peloton de uhlans, sous
le commandement d'un officier, un limites
nant, arrivait aux portes de Courtrai, à
Harlebeke.
Les Français n'étaient pas loin ; en effet,
à 5 h. 15, un détachement du... chasseurs
à cheval, sous le commandement d'un
lieutenant de réserve, courait sus aux
allemands, tuait un homme, en blessait
cinq, et les faisait prisonniers, le lieute-
nant compris,
ecia
La prise était bonne : le lieutenant de
uhlans n 'é ta i t a u tre q ue le co rn e de Sc hw e-
r in, p ropre n e v e u de l ' emp e re u r , jeune
homme de vingt-cinq ans, marié depuis
sept mois seulement, qui était venu tom-
ber dans l'embuscade que les Français
avaient tendue.
A 6 heures, cet officier, blessé à la poi-
trine et à la jambe, fut emmené à 1V...
par le détachement qui l'avait fait prison-
nier.
Le sabre du comte de Schwerin est un
cadeau de l'empereur ; il porte, gravée
sur la lame, une dédicace de Guillaume.
Inutile de dire que le lieutenant a con-
servé jalousement son trophée.
La foule, sur la Grand' Place, a chaude-
ment acclamé les petits chasseurs français.
Quel sera le prochain Pape ?
Le Conclave s'ouvrira le 31 août.
Le correspondant à Rome du See o lo ,
de Milan, émet l'opinion que les votes
du Conclave se disperseront d'abord
sur beaucoup de noms, mais que,
d'après de nombreiix symptômes,
il est permis de croire que la tendance
à une conciliation de la doctrine ca-
tholique avec les idées de la Société
moderne, triomphera finalement par
l'élection, comme pape, d'un des car-
dinaux suivants : Maffi, Ferrata ou
Gasparri.
La lutte, cependant, sera chaude
contre les partisans du systèmè in-
transigeant inauguré par Pie X, les-
quels voteront pour le cardinal de
Lai, soutenu par le secrétaire d'Etat
Merry del Val.
CHRONIQUE LOCALE.
MISE AU l'OINT
L'audace des Allemands est ridicu-
lement déçue. Ils avaient délivré des
ordres de mobilisation à certains ré-
servistes, prescrivant à ceux-ci de
rejoindre leur corps à Nancy le 1"
jour de la mobilisation. Nous som-
mes au 27e jour, cependant l'armée
française est sur sa position origi-
nelle. Elle couvre la frontière.
Cette résistance fournie contre l'ef-
fort de l'armée allemande, s'achar-
nant tout entière sur nous dans le
dessein de nous sccabler avant d'en-
tamer la lutte contre la Russie, a
donné le temps à noire alliée de l'est
de s'organiser. Celle-ci est déjà en-
trée en Prusse. Elle y a remporté
des 'victoires. Elle marche sur Posen
puis se dirigera vers Berlin.
Nos vaillants soldats continueront
la défensive jusqu'à ce que- revienne
le moment d'une nouvelle offensive.
L'heure en sera fixée par le Général
en Chef, qui a seul qualité pour le
faire. Celle-ci viendra d'autant plus
certainement que l'invasion russe
suffirait à mettre le kaiser dans l'o-
bligation de rappeler des corps d'ar-
mée de l'ouest pour protéger sa capi-
tale contre les troupes du tsar.
On s'étonne en ces conditions de
l'attitude de certains bavards incor-
rigibles qui péroraient mardi devant
un tableau de dépêches. Chacun de
nous a sans doute rencontré quel-
qu'un d'eux. Ils parlaient à tort et à
travers sans réfléchir. De même qu'ils
avaient manifesté précédemment un
optimisme béat à l'annonce dé succès
d'avant-garde, ils exprimaient un pes-
simisme irréfléchi parce que nous n'a-
vons pu réussir à déloger en Belgi-
que dans la région de Charleroi, des
forces très supérieures en nombre
aux nôtres.
Pauvres sots I S'il y a un danger
pour notre Pays, c'est que leurs dis-
cours inconsidérés aient quelque
influence sur l'opinion publique et
contribuent à énerver celle-ci.
Mais l'ennemi qui n'a pu entamer
notre résistance, n'aura point prise
non plus sur l'énergie morale de la
Nation. Le bon sens l'emporte. Cha-
cun a compris les fortes paroles de la
dépêche ministérielle du 25 août
affirmant que la victoire « ne dépend
que de notre persévérance et de notre
ténacité, D j1 est manifeste que grâce
à la supériorité de notre artillerie, à
l'entrain admirable des hommes, à
nos alliances avec des peuples capa-
bles, quoi qu'il advienne de lutter,
l'une sur mer, l'autre sur terre, jus-
qu'à la victoire définitive, et décidés
à le faire, l'heureuse solution finale
est certaine.
Que la population ait la volonté de
déployer cette persévérance et de
vaincre. On ne saurait douter. Ainsi
s'explique l'ordre avec lequel s'est
opéré la mobilisation, la présence de
tous les réservistes à leur poste au
lieu et au moment prescrits, en sorte
qu'en dépit des urévisions., aucun
déchet ne s'est produit et que le
départ de certains territoriaux peut
être aujourd'hui différé. L'esprit
résolu de la Nation est prouvé encore
par ce magnifique élan de solidarité
qui fait qu'hommes et femmes cher-
chent par tous les moyens à se ren-
dre utiles à la patrie. Non moins
significative est l'attitude de ces
jeunes blessés arrivés jeudi dans
notre ville, dont les blessures n'ont
point affaibli la confiance, et qui
escomptent déjà le moment de retourner
au feu.
Le peuple entier est animé d'une
résolution inébranlable. Le Gouvernement
a répondu à ses nobles aspi-
rations d'union patriotique contre
l'ennemi en formant un Ministère
qui comprend des anciens Présidents
du Conseil ayant appartenu à diverses
nuances, dans lequel siègent MM.
Ribot et Briand, à côté de M. Viviani.
Notre devoir est de persévérer dans
les sentiments qui sont les nôtres.
Gardons en les chefs une confiance
inébranlable. Silence à ces stratégis-
tes de chambre qui paraissent igno-
rer que des revers sont inévitables.
Nous pouvons d'avance leur dire que
nous nous attendons à des échecs
partiels qui alterneront avec les vic-
toires. Mais rien n'ébranlera jamais
notre énergie et notre foi en l'avenir.
Celle-ci est raitonnée et solidement
fondée.
Avec les militaires qui sont à la
frontière, les civils contribueront au
succès final, parce qu'ils penseront et
parleront en patriotes avertis et
éclairés.
Haut les coeurs !
Adresse à nos Concitoyens
Chers Concitoyen s ,
Cette guerre qui embrase et divise toute
l'Europe, rapproche les citoyens d'une
même nation. Tanche qu'à la frontière indistinctement
tous les enfants du payS dans
les mêmes rangs se battent contre les mêmes
ennemis, il parait impossible qu'ici
leurs frères demeurent cantonnés dans des
camps hostiles. Il ne doit plus, il ne peut
plus y avoir de partis ni de camps hostiles.
La France n'a qu'un esprit et qu'un but :
là-bas, lutter contre l'assaillant ; ici, lutter
Contre la misère.
C'est cette lutte contre la misère qui n
réuni dans une même pensée tous les signataires
de cette adresse. Ils se tournent
vers vous, leurs concitoyens ; ils appellent
ceux qui sont aisés au secours de ceux qui
sont malheureux ;
Au secours des femmes et des enfants
dont les parents sont aux armées ;
Au secours des familles que le chointige
rive de Icim pain quotidien.
Et dans cette heure si terrible et si belle,
où notre pays, au prix d'immenses et douloureux
efforts, va enfin reconquérir l e
droit de vivre libre, ils espèrent que nul
n'hésitera à s'imposer les sacrifices d'argent
tandis que la jeunesse de France offre allègrement
le sacrifice de sa vie.
Des quêteurs iront solliciter l'aumône de
chacun ; accueillez-les pour l'amour de la
Fra net .
MM. J. CRAILLES, Mar Robert BOTNEAu
maire ; curé- archiprêtre
de Notre-Daine ;
Guy COLLINEAU. MM. l'abbé PIBERNE,
premier adjoint ; curédeSt-Michel;
l'abbé RIVIÈRE,
E. DELVAUT, curé de la Chaudeuxième
adjoint. me.
MM.
G1RF.T, ancien maire ; LALU, ancien maire ;
A. SANEJEAN, ancien maire ; ALDER, conseiller
municipal ; ANGUCHEAU, pharmacien
; BARRÉ, conseiller municipal ; BA-
TAILLE, conseiller municipal ; BIRARD-
ROUSSEAU, négociant ; BORE, conseiller
municipal ; BRANGER, propriétaire ; Docteur
CANTETEAU ; CHABOT, propriétaire ;
CHARRIER, bijoutier ; CHÉNAY, adjoint
spécial de la Chaume; CLÉMOT, négociant;
T. Doué, conseiller municipal; BRAILLARD,
négociant ; L. FONTAINE, conseiller municipal
; F. Fradet, pilote à la Chaume ;
CONNEAU, conseiller municipal ; Docteur
GAUDIN ; GAUDUCHON, pharmacien ; GER-
MAI, conseiller municipal ; • GIRAUD, ans.
direct. d'école publique ; GOULPEAU, commerçant
à la Chaume ; GUEFFIER-SAVARIT,
propriétaire ; HERVOUET, ancien entrepreneur
; LAFARGUE, café de la Plage ; LAN-
DAIS, rue Travot ; LECOMTE, conseiller municipal
; LETARD, pharmacien ; LÉVEILLÉ,
avoué ; LUCAS, conseiller municipal ; F.
LYNIER, propriétaire ; MAGNEAU, agentvoyer
d'arrondissement; MAINARD, conseiller
municipal ; MARCITTEAU, anc. dir. d'école
; MASSÉ, propriétaire ; MATHIEU, propriétaire
; MAYEUX, libraire ; A. Mousmn,
conseiller municipal ; MOURAT, conseiller
municipal ; NIEL, propriétaire ; ORRION,
propriétaire ; PARET, propriétaire ; PÉDE-
SEAU, conseiller municipal • Colonel PEL-
LETIER ; A. PELTIER, conseiller municipal ;
PERRIN, propriétaire ; PETIT. Conseiller
municipal ; PETITEAU, propriétaire ; Per
BAUD, ancien notaire ; RiAND, conseiller
municipal ; B. ROCHETEAU, ostréiculteur ;
RUCHAUD, conseiller municipal ; TOYES,
conseiller municipal; Victime, propriétaire
du Grand Hôtel ; VIOLTEAU, conseiller municipal.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
MM. Vitrac, chef de poste Contributions
Indirectes, 5 fr.; F. Porges, rue du Boulet-
Rouge, 50 fr.; Ma° Célestine Trumpler,
Hôtel Jouet, 10 fr.; Lucas, conseiller mu-
nicipal, La Rudelière, 5 fr.; M' Féraud,
43, rue du Palais, 10 fr.; Ma° Bignon, the
Paris, Hôtel Jouet, 25 fr.; emiger père,
prop, avenue de la Gare, 10 fr.; Villard,
commerçant, rue de l'Hôtel-de-Ville, 5 fr.;
l'abbé Nicolas, prêtre habitué, 28, --rue de
la Poissonnerie, 50 fr.; Valère Coutouit,
prop. quai Franqueville, 5 fr.; Perrin,
huissier, rue de la Poissonnerie, 10 fr.;
La Musique Municipale, 75 fr.; Germon-
neau de Salzert, ingénieur, impasse du
Bastion, 20 fr.; M— Bunau-Varilla, Hôtel
Jouet, 20 fr.
Total à ce jour : 4.910 francs,

fflea leen
DÉPOTS TERRITORIAUX
De nombreux militaires appartenant
à la dernière classe destinée à former
les dépôts des régiments territoriaux
se sont émus d'avoir été renvoyés
provisoirement dans leurS foyers. Ce
renvoi n'est que momentané ; il est
basé sur les considérations ci-après :
1° Aucun réserviste ou territorial n'a
manqué de rejoindre son corps .Le nom-
bre des hommes de complément qui
ont rejoint leurs corps a donc été telle-
ment élevé que les dépôts ont reçu
plus d'hommes qu'ils n'en avaient
besoin ;
2'. Dans cep conditions, il était
avantageux de laisser dans leurs
foyers les hommes en excédent. Ils
pouvaient s'y rendre utiles pour la
moisson notamment. Cette mesure ne
présentait aucun inconvénient, leur
emploi n'étant prévu que pour une
date encore éloignée de plusieurs se-
maines.
Le Gouvernement a donc décidé
de surseoir à. l'appel de la classe sus-
visée, qui ne doit chercher d'autre
motif au retard de deux ou trois se-
maines de sa convocation que dans
la patriotique ardeur que ses plus
jeunes camarades ont mises à re-
joindre les drapeaux.
Renseignements aux Familles
Le service des renseignements est
en mesure de transmettre aux familles
tous les renseignements qu'il aura
reçus relativement à ceux de leurs
membres actuellement sous les dra-
peaux. Ces renseignements parvien-
nent des armées sous la forme d'états
de pertes fournis par chaque régiment
après toute affaire sérieuse.
Mais le public comprendra que ces
documents initiaux d'où sont tirés
les renseignements à lui donner doi-
vent, en raison de leur caractère
officiel, être établis avec la plus
grande précision. Or, les opérations
militaires se déroulant souvent sans
interruption pendant plusieurs jour-
nées successives, il se produira, rela-
tivement à l'établissement des états
de pertes, des retards inévitables
qu'augmentera encore la nécessité de
leur transmission par la voie hiérar-
chique normale.
Toutes ces formalités ont pour but
d'assurer la véracité des renseigne-
ments fournis et la sécurité de leur
acheminement vers Paris, d'où ils
sont diffusés sur tous les points de la
France.
Les familles sont certaines d'être
exactement renseignées, mais elles
doivent se résigner par avance à des
délais parfois assez longs que l'ad-
ministration de la Guerre cherche à
diminuer par tous les moyens en son
pouvoir, mais avec lesquels il faudra
toujours compter.
Po u r n os Pêcheurs
Reprise des Expéditions de Marée
M. Ajam, sous-secrétaire d'Etat
la Marine Marchande vient d'adresser
à M. le Directeur de l'Inscription
Maritime, la dépêche suivante :
La période de la mobilisation générale
qui vient de se-terminer a entraîné la ces-
sation momentanée des transports rapides
de la marée sur les marchés de Paris et
sur les divers autres marchés de l'intérieur.
Or il est de toute nécessité que nos pé-
cheurs puissent reprendre le plus tôt pos-
sible leurs expéditions de poisson, tant
dans l'intérêt de l'approvisionnement gé-
néral que pour éviter les atteintes de la
misère qui ne tarderont pas à se faire
sentir parlai nos populations maritimes.
Je vous prie donc de vouloir bien invi-
ter tous les pécheurs des différents quar-
tiers à reprendre, comme par le passé;
l'exercice de leur industrie, en les avisant
fine j'ai vivement insisté près de mon col-
lègue M. le Ministre des Travaux publics,
pour qu'il veuille bien prescrire les me --
sures nécessaires en vue du rétablisse-
ment des trains de marée absolument in-
dispensables à l'écoulement des produits
de la pêche française.
Les marins-pêcheurs, ainsi que
les mareyeurs, sauront gré à M. Ajam
de ce prompt rétablissement des trains
de marée, qui permettront à nos
concitoyens de reprendre les expé-
ditions de leur pêche.
Allocations aux Familles Nécessiteuses
La Commission cantonale poursui-
vra avec la plus grande célérité l'exa-
men des demandes d'allocations for-
mées par les familles dont les
soutiens se trouvent sous les dra-
peaux.
Les familles, dont les chefs ou les
enfants se trouvent dans l'armée de
terre, seront payées par les percep-
asseleascatamaramataaa„ 'fflutaressexasssasecaressarearasawaxsassas
leurs sur la production de titres qui
leur seront remis grâce à l'intermé-
diaire des maires par la Sous-Préfec-
ture. Les bénéficiaires de l'allocation
auront la faculté de donner procura-
tion à un tiers, grâce à une inscrip-
tion portée par eux au verso du titre,
de toucher en leur nom chez le
percepteur.
Les familles des inscrits maritimes
toucheront les allocations grâce à des
mandats qui leur seront adressés par
l'autorité maritime.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Vaccination gratuite
La population des Sables et de La
Chaume est informée qu'il est ouvert à la
Mairie un Service de Vaccination gra-
tuite tous les jours, de 8 h. 1/2 à 11 heures
du matin, à partir du mardi 25 août.
MM. les D" Canteteau, Gaudin, Jolly, à
tour de rôle, se tiendront à la disposition
du public.
La vaccination n'est pas obligatoire,
mais elle est instamment recommandée.
L e Ma ire , J. CHAILLEY.
Logement des Blessés
Les Personnes qui ont des chambres
garnies de lits et de meubles, dans des
maisons salubres, et qui voudraient se
charger de loger, blanchir et nourrir à
leurs frais soit des militaires légèrement
blessés soit des convalescents (autres que
des allemands et des autrichiens), sont
priées d'en faire la déclaration à la Mairie
qui, d'avance, leur en témoigne sa recon-
naissance.
Ces blessés et convalescents seront
visités par des médecins militaires.
Nos Compatriotes
Le lieutenant de réserve commandant
de compagnie Ancelin, gendre de M.
Gueffier-Savarit, a été blessé à la jambe
au cours d'un combat livré sur le terri-
toire belge.
Nous offrons à notre vaillant compa-
triote tous nos vœux de prompt rétablis-
sement.
11. Escadron du Train
Par application des ordres donnés par
le Ministre de la Guerre, les territoriaux
du 11' escadron du train appeléS à rejoin-
dre le trentième jour de la mobilisation,
sont momentanément maintenus clans
leurs foyers.
Croix-Rouge Française
L ' Un io n de s Femme s de France du Co-
mité des Sables-d'Olonne a reçu avec une
vive reconnaissance tous les dons en
argent et en nature qui lui ont été offert
avec un élan de dévouement vraiment
admirable et prie chacun de ceux qui par
leurs dons ou leur travail lui ont prêté
jusqu'ici leur concours de recevoir Ses
bien sincères remerciements.
Le port des insignes
de la Convention de Genève
Le Ministre de la Guerre vient de pren-
dre un arrêté réglant le port des insignes
de la convention de Genève.
Aux termes de cet arrêté :
Sont seuls autorisés à porter le bras-
sard de la convention de Genève (bande
blanche ornée d'une croix rouge), en de-
hors du personne] du service de santé
militaire :
1° Le personne] des sociétés d'assis-
tance formant la Croix-Rouge française
(Société de Secours aux blessés militaires,
Association des Dames françaises, Union
des Femmes de France) ;
2° Le personnel des organisations sani-
taires temporaires ou en voie de forma-
tion, placées sous les ordres du service de
santé militaire.
Les brassards de la Convention de Ge-
nève portés par les personnes sus-indi-
quées, devront porter le timbre du Minis-
tère de la Guerre. Leur porteur devra
en outre être muni d'une pièce authen-
tique autorisant le port du brassard et
indiquant l'emploi auquel il est affecté.
La carte d'identité des membres des
sociétés d'assistance formant la Croix-
Rouge française, devra porter la signature
du délégué régional de la société et du
directeur du service de santé régional.
Les drapeaux, bannières ou fanions de
la convention de Genève (blancs à croix
rouge — exception faite pour les voitures
militaires du service de santé — ne pour-
ront être arborés sur un véhicule qu'en
vertu d'une autorisation du Ministère de
la Guerre (service de santé). Ils seront
toujours accompagnés du fanion national.
Il est interdit d'arborer des drapeaux,
bannières ou fanions de la convention de
Genève sur un immeuble quelconque non
rattaché au service de santé de l'armée,
ou aux organisations sanitaires accré-
ditées.
La Poste restante
En raison des inconvénients que pré-
sente actuellement la remise des corres-
pondances adressées poste restante sous
des initiales, chiffres, numéros ou toute
autre indication anonyme, le Ministre du
Commerce, de l'Industrie et des P. T. T.
a décidé que la faculté accordée au public
d'utilier ce mode de correspondance se-
rait supprimée jusqu'à nouvel ordre.
D'autre part, en vue d'entourer de plus
de garanties la distribution des corres-
pondances ordinaires adressées nomina-
tivement poste restante, la production de
pièces d'identité sera exigée pour la
remise de ces objets.
Les dispositions qui précèdent sont
appliquées depuis le 22 août courant.
Les Prévoyants de l'Avenir
Le Comité Central prie le Bureau de la
LA VENDEE REPUBLICAINE
1011.111•311
697° section de faire les recettes comme
par le passé le 2° dimanche de septembre.
Il sera perçu la recette d'août qui n'a
pu avoir lieu, en raison des événements
actuels.
L'Arrivée des Blessés militaires
Un convoi de 166 soldats blessés de
l'armée française, venant de Belgique est
arrivé jeudi, à é heures 30 du matin, aux
Sables.
Le convoi comprend 4 sous-officiers .et
162 hommes parmi lesquels (les fantassins
et des soldats de la coloniale.
Ils ont été aussitôt répartis dans les
divers hôpitaux aménagés par la Croix-
Rouge sous la direction du sympathique
et distingué docteur Cameseasse, médecin
en chef.
Des voitures les attendaient à la gare
qui les conduisirent aussitôt dans les diffé-
rents hôpitaux de la ville et, quelques-uns,
dans des rupisons particulières. Ils furent,
d'ailleurs, ainsi répartis : 3 chez M.. Chail-
ley, maire ; 12 chez Mm° Perrocheau, sur
le Remblai ; 24 à l'ambulance créée par
l ' Un io n des Femm es de France, rue de la
Patrie, et le reste au grand hôpital.
Nous avons pu visiter et interwiever
quelques-uns ae ces vaillants défenseurs
de la France. Disons tout de suite que
parmi les blessés venus hier aux Sables
aucun n'inspire d'inquiétudes sérieuses.
Beaucoup ont reçu des balles dans les
liras, dans les épaules, aux mains, ou des
coups de baïonnette dans les cuisses. L'un
a reçu un éclat d'obus dans la cage thora-
cique ; un autre a eu le menton et la joue
gauche traversés par une halle ; un troi-
sième porte cinq balles dans différentes
parties du corps.
Un brave sous-officier nous conte le
fait suivant dont il a été le témoin : « Un
officier allemand blessé et tombé sur le
champ de bataille supplie un officier fran-
çais de lui donner à boire. Au moment
où celui-ci lui tend sa gourde, l'officier,
allemand se relève et tue l'officier français
d'un coup de revolver, puis il fait le mort.
Mais un des nôtres, un caporal a tout vu :
d'un coup de revolver à son tour il abat
l'officier prussieM »
Nous interrogeons ensuite un de nos
compatriotes le jeune Octave Garandeau,
de Champclou d'Olonne : « J'ai été blessé
d'une balle à la cuisse gauche samedi soir
sur les 3 heures à Messin : tous les cama-
rades venus aux Sables ont été blessés le
même jour ou le lendemain matin diman-
che à Messin et à Neufchâteau (Belgique),
non loin de Givet. J'ai dû faire 3 kilomètres
à pied, en traînant la jambe pour ne pas
tomber entre les mains des Prussiens-qui
n'auraient pas manqué de m'achever. C'est
par le plus grand hasard que vous me
voyez ici : on voulait, en effet, me diriger
sur Quimper, mais ayant fait connaître au
major que ma famille habitait la Vendée
on a bien voulu me, permettre de prendre
le train des Sables. Je ne suis pas trop
blessé ainsi que vous allez le voir. Et, le
jeune Garandeau, relevant les draps de
lit, nous montre Sa jambe placée dans un
appareil spécial. Quelques semaines de
repos et il n'en paraîtra plus rien.
Un grand gaillard au teint basané, assez
légèrement blessé, a eu la joie d'enlever
un fusil auX. Allemands. Il demande à re-
joindre son corps le plus tôt possible,
sollicitant seulement 24 heures de per-
mission pour aller montrer sa glorieuse
trophée à son vieux père, ancien com-
battant de 1870 blessé lui-même aux envi-
rons deeetz.
Tous les blessés que nous avons vu
sont unanimes à affirmer leur confiance
dans le succès final. Ils disent les ravages
causés dans les rangs ennemis par notre
artillerie, sa supériorité manifeste sur
celle de l'artillerie allemande dont la plu-
part des obus n'éclatent pas. Ils nous font
part de la crainte terrible qu'inspire aux
Prussiens les charges à la baïonnette. Dès
que le clairon sonne la charge c'est une
fuite éperdue des soldats allemands :
beaucoup jettent leurs fusils à terre, lèvent
les mains en l'air et se rendent en criant :
« France » Les sous-officiers nous expli-
quent que si l'offensive a échoué à Neuf-
château c'est en raison de la supériorité
écrasante du nombre des troupes alle-
mandes engagées contre nous.
Enfin disons en terminant que les blessés
font le plus grand éloge du service de
l'intendance et manifestent le souci de
retourner le plus tôt possible reprendre
leurs rangs de bataille.
Dans la matinée MM. Chailley, maire
des Sables, accompagné de MM. Villey,
sous-préfet, et du D°Raoul Pacaud, député,
sont allés rendre visite aux blessés.
Horaire des Trains
Nous croyons devoir indiquer à nos lec-
teurs l'horaire actuel et p ro v iso ire des
trains à la gare des Sables.
Dép ar ts . — 7 h. 12, 11 h. 12 et 20 h. 32.
A rr iv ées . — 0 h. 30, 5 h. 50, 9 h. 50 et
19 h. 10.
Chaque voyageur doit retenir ses places
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
Arreseition
Là gendarmerie des Sables-d'Olonne1
arrêté- la nommée Mainguy (Augustine
en vertu d'un extrait de jugement.
Vol de bouteilles de vin mousseux
La nommée Migné, née Milcendeau
(Emélie), 29 ans, débitante, demeurant à
La Chaume, a été victime d'un vol de
bouteilles de vin mousseux dans les con-
ditions suivantes :
Le 24 août, vers 8 heures du soir, deux
individus pénétrèrent dans sa cave et
s'emparèrent de plusieurs bouteilles de
vin mousseux. Ils furent surpris par les
nommés Martin (Jules), la femme Poitevin
(Eugénie) et Colombeau (Ferdinand).
L'auteur principal de ce vol est le
nommé Bidon (Corentin), 38 ans, marin,
demeurant à La Chaume.
Coups e t blessures
Robin (Elie-Firmin-Louis), 19 ans, de-
meurant aux Sables, a été roué de coups,
_ .
cours Dupont, devant les baraques forai-
nes, dimanche soir, par les nominés Bar-
ranger (Henri Emmanuel), 18 ans, marin
aux Sables, impasse de l'Ouest, et Cantin
(Emile-Louis), 19 ans, marin à La Chaume,
rue du Tarif.
Un sieur Moussion serait également
compromis dans l'affaire.'
Actes de Vandalisme
Trois jeunes gens de notre ville ont,
dans la nuit du 26 au 27 courant, brisé
cours Binasse, trois bancs en ciment armé,
deux bancs de bois, arraché des fleurs et
coupé des arbustes.
Procès-verbal a été dressé contre ces
vandales.
Au « Pierrot Gourmand »
M. IIUGUENY, du P ie rro t G ourmand ,
nous annonce qu'il offre à nos braves
soldats blessés des desserts pendant une
semaine.
Il prévient en même temps le public,
afin d'éviter toute confusion, que la Maison
du PIERROT GOURMAND est une Ma iso n
esse n t ie l lemen t Française, n'employant
que des ouvriers Français.
C'est à peu prés la seule Maison Fran-
çaise qui ait réussi à lutter et à concur-
rencer très sérieusement les grandes
fabriques de confiserie de Vienne (Autri-
che), dont quelques-unes occupaient, il y
a quelques années, jusqu'à cinq mille
ouvriers et ouvrières.
Nouvelles Théâtrales
Le succès couronne toujours les efforts
des vaillants artistes du Grand Casino au
Jardin du Tribunal ; aussi, poUr satisfaire
le public, ils ont décidé que désormais
leurs concerts n'auraient lieu que les
ma rdis, je udis, sam ed is et d im anc h es , et
au lieu d'avoir comme jadis la moitié du
personnel pour laisser reposer les autres,
dorénavant, to u t le personn e l e n e n t ie r, se
fera entendre, ce gni doublera l'attraction.
Car il est impossible de passer une soirée
plus agréable, tout y est : Sélection d'o-
péras, mélodies, romances, monologues
dramatiques, et les habitués qui sont
nombreux, sont heureux d'applaudir MM.
Lheureux, Germerais, Montel, René Ger-
vais du Théâtre Sarah Bernhardt, lequel
apporte à ses camarades son concours
complètement désintéressé, et aussi Mt"
Billard, Montel, Tavernier et la petite
Blanchette Montel. Tout cela est exquis et
mérite d'être suivi.
Nous recommandons d'une façon parti-
culière les soirées de samedi et dimanche
où le public entendra deux de ses opéras
favoris : Man o n et Ca rmen .
Olonae
Conseil Municipal. — Le Conseil
municipal de la commune d'Olonne s'est
réuni dimanche dernier, salle de la Mairie,
sous la présidence de M. Valère Maths,
maire, à 6 h. 1/2 du matin, en séance
extraordinaire.
L 'A ssis ta nce p ar le trava i l . — M . le
Maire rend compte au Conseil de la situa-
tion financière de la commune. Il fait
connaître que le chiffre des recettes ins-
crites au budget communal va très sensi-
blement diminuer en raison de la période
que nous traversons. lia fermeture de la
chasse . seule privera la commune de
600 francs de ressources. Dans ces condi-
tions la Municipalité a le devoir de limiter
strictement les dépenses communales. On
ne saurait, en conséquence, songer à en-
treprendre, cette année du moins, les tra-
vaux de réparations et d'entretien projetés
sur les divers chemins de la commune.
D'autre part, il y a tout lieu de penser que,
durant les longs mois d'hiver, le chomâge
sera presque général et que vraisembla-
blement la misère sera grande dans beau-
coup de familles. Le Bureau de Bienfai-
sance et la Commission constituée, pour
venir en aide aux malheureux, ont fait
leur devoir ; il importe que la commune à
son tour prenne ses responsabilités.
M. le Maire pcimpose au Conseil de créer,
dans ce but, un service d'assistance par le
travail. Tous les fonds disponibles du
budgetseraientemployés, non pas à faire
l'aumône, mais à procurer de l'ouvrage
pendant les mois de novembre, décembre,
janvier et février. Lorsqu'un chef de fa-
mille se présentera à la Mairie pour solli-
citer un secours nous lui dirons : « La
commune ne fait pas l'aumône mais elle
est prête à volis donner du travail ; prenez
un outil et allez extraire de la pierre, soit
au lavoir communal, soit dans la carrière
que nous vous indiquerons et vous serez
payé à la fin de chaque semaine ou. ?hème
à la fin de chaque journée. Si vous ne,
pouvez extraire de la pierre, prenez une
massue et cassez la, ou bien encore allez
la ramasser clans les champs ou sur les
bossis, de cette façon votre pain quotidien
et celui de votre famille seront assurés. »
Et, l'année prochaine, les milliers de
mètres cubes de pierre ainsi extraite ou
recueillie seront répartis sur les divers
chemins communaux.
Le Conseil, après avoir entendu les
explications de M. le Maire, considérant
que le meilleur moyen d'assister les chefs
de famille nécessiteux, est de leur procurer
du travail pendantles jours de chômage, dé-
cide, à l'unanimité, que tous les fonds dispo-
nibles au budget communal seront em-
ployés, pendant toute la durée de l'hiver, à
assurer de l'ouvrage aux journaliers en
chômage.
La séance est levée à 7 h, 1/2.
— Souscription publique (s u i te ) . —
Q u ar t iers de La G irv ière e t Charnp a i l las .
— MM. Benjamin Guinemand, 100 fr.;
Fernand Lhommeau, 10 fr.; Constant Mai-
rand, conseiller municipal, 5 fr.; Flori-
rnond Lhommeau, 1 double de blé estimé
4 francs ; Baptiste Mairand, conseiller
municipal, 10 fr.; Ernest Lhommeau, 10 fr.;
Auguste Bonnamy, 25 fr.; Ovide Doussier,
10 fr.; Florentin Doussier, 10 fr.
Quar t ier des Fi lées . — MM. Jean Riant,
conseiller municipal, 10 fr.; Louis Joint,
10 fr.; M-' Wattier, 5 fr.; M" Venturini,
5 fr.
Quar t ier des Ch ico ns . — MM. Morelle,
conseiller municipal, 5 fr.; Millau, 5 fr.
IMMIMEHMMIWOMMIleleeaMeleteMeelefeeMeelleent
Qu ar t iers - dive rs . — MM. Emmanuel
Lhommeau, La Routière, 5 fr.; Remaud,
fermier, La Pilnière, un sac de blé estimé
20 fr.; Gabriel Gaumet, La Gare, 10 fr.;
Eugène Baffin, à La Garnauderie, 2 sacs
de blé et 4 litres de haricots estimés 40 fr.;
Aimé Baffin, à Grandchamp, 3 doubles de
blé estimés 12 fr.; Soubeyran, à Sauve-
terre, 20 fr.; Pierre Petitfils, à Grand-
champ, 3 doubles de blé estimés 12 fr.;
Bouhier, à Champclou, 1 double de pouz-
mes de terre estimé 2 fr. 50 ; Chevrier,
conseiller municipal, La Bauduère, 5 fr.;
Armand Guérineau, à Galton, 10 fr.; Clo-
vis Chauchet, La Roulièré, 5 fr.; Auguste
Brochard, Grandchamp, 1 pochée de blé
estimée 20 fr.; X..., convoyeur d'un char-
gement d'avoine, 5 fr.; Martial Raimbert,
à Champaillas, 150 fagots de sarments. —
Total de la 2° liste : 390 fr. 50.
Total général : 2.757 fr. 50.
(A su ivre) .
— Réception des- Prestations. —
Le Maire d'Olonne informe ses conci-
toyens que la réception des prestations
aura lieu le vendredi 4 septembre, savoir :
Chemin n° 32, à8 heures du matin; ri° 80,
à 9 heures ; n° 9, à 9 h. 1/4 ; n° 3, de 9 h. 1/2
à 11 heures ; n° 4, à 11 heures ; n° 6, à
1 heure ; no 1, à 2 heures du soir ; n^ 5, à
3 heures ; n° 8, à 3 h. 1/2. Tous les maté-
riaux qui ne seront pas en état de récep-
tion seront catégoriquement refusés.
L e Ma ire , VALUE MATHÉ.
— Pour les blessés militaires. --
Le Maire a reçu de M. Henri Burnaud,
métayer à la Syffraie, une somme de 10
francs. Cette somme a été versée entre
les mains de la Trésorière de l ' Unio n des
Femmes de Fra n c e .
Tribunal Correctionnel des Sables
Sévères Condamnations
Le Tribunal a, dans son audience de
mardi, condamné les nommés Jacq (Eu-
gène-Marie), 35 ans, et Jacq (Jean-Marie),
41 ans, marins, demeurant à La Chauny
auteurs des vols de pommes de terre dont
nous avons parlé la semaine dernière, à
chacun G mois de prison avec application
de la loi Béranger.
Le normn é Monneron (Georges- Constant-
Auguste), 20 ans, marin aux Sables, cou-
pable d'avoir soustrait une montre au
préjudice de M. Lhermenier (Victor),
38 ans, forain, cours Dupont, a été .con-
damné à 6 mois de prison sans sursis.
Espérons que ces leçons porteront leurs
fruits.
NOUVELLES DIVERSES
Ce que les Allemands ont perdu
Le Ma l in récapitule ce que les Alle-
mands ont perdu déjà : 91 canons, 19 au-
tos, 5 drapeaux.
Voici quelques détails sur ces pertes :
24 canons ont été pris par les Belges,
dont 3 à Liège ; 3 canons ont été pris par
les Français à Mangienne le 11 août ; 6 ca-
nons par les Français, près de Spincourt,
le 12 ; 12 canons par les Français, à Mul-
house, le 20 ; 10 canons ont été pris par
les Russes à Stallpoessen, en Poméranie ;
12 canons par les Russes, à Gumbinnen,
à la même date ; le tout sans compter des
pièces d'artillerie lourde, des aéroplanes,
des mitrailleuses en nombre indéterminé
et 19 camions automobiles.
Les troupes allemandes ont perdu, en
outre, 3 drapeaux pris par les Belges de-
vant Liège, l'étendard du régiment des
Hussards de la Mort, pris par les Belge'S
à Diest, un drapeau pris par les Français
à Saint-Blaize le 15 courant. •
Cette récapitulation du Ma t in ne paraît
pas tout à fait exacte. D'après le commu-
niqué officiel, nous avons pris à Mulhouse
24 canons.
Prisonniers Allemands
Cinq cents prisonniers allemands sont
internés à Poitiers. L'avant-dernière nuit,
un territorial qui montait la garde, aper-
çut un officier des dragons allemands qui
venait de franchir un petit mur. Le terri-
torial cria : « Qui vive ! ». Mais l'autre
fouilla dans sa poche et' s'élança vers la
sentinelle qui n'hésita plus : à deux repri-
ses il piqua avec -sa baïonnette l'officier
allemand qui tomba.
L'Autriche déclare la Guerre
au Japon
• _I,Te dépêche de Vienne annonce que
l'Autriche-Hongrie a déclaré la guerre
au Japon.
Une Escadre Japonaise sera-t-elle
envoyée dans l'Adriatique ?
A l'ambassade du-Japon, à Rome, on ne
considère pas comme improbable l'inter-
vention effective du Japdn daim les opé-
rations européennes par renvoi d'une
escadre dans l'Adriatique.
Les effets du blocus en Allemagne
Le gouvernement allemand a lancé -une
circulaire recommandant aux habitants
de l'Empire d'économiser le pétrole, les
oeufs et l'essence.
annalleisMari
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 2 0 au 27 A oût 1 9 14
NAISSANCES
Amélie-Renée - Victoria Lehoucher, rue des
Rochers.
Louise-Renée-Marie Boizeau, rue Jean-Bart.
Suzanne-Léone- Joséphine Tesson, rue des
Merciers.
Pierre-Albert Sabourin, rue du Gazomètre, 31.
Marcel-Marie-Joseph-Eugène Caillaud, rue des
Traponnières.
nÉcÈs
Georgette-Yvette-Alexandrine-Julia Brin, 1 an,
rue du Port, 9.
Louis-André-Auguste Gandouin, 77 ans, jardi-
nier, époux de Henriette-Félicité Deschamps,
boulevard de l'Est, 87.
Jean Bauzel, 79 ans, menuisier, vent de Marie-
Aimée Barranger. (A. des V.).
Blanche-Marie-Fernande Toujeron, 15 ans, rue
Buffon.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Charles-Jean-Yves Bouhier, rue de Paris.
Marcelle-Yvonne Auger, rue Basse, 47.
Clodine-Lucienne-Renée Clavery, rue du Lavoir.
Marie- Gemma-Jeanne - Eugénie - Herlette Bi -
rault, rue de la Vigie.
Médecine Pratique
Les personnes atteintes de bronchites invété-
rées qui toussent et crachent sans cesse, été
comme hiver, peuvent guérir en employant la
Poudre Louis Legras. Ce remède merveilleux,
qui a obtenu la plus haute récompense -à
l'Exposition Universelle de 1900, calme instan-
tanément et guérit l'asthme, le catarrhe,
l'oppression, l'essoufflement et la toux des
vieilles bronchites. U ne boite est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis
Legras, 139, Bd Magenta, -à Paris.
Foires de la Semaine
Dimanche 30 sont. — Assemblée gagerie :
Château-Guibert, La Genétouz..,, Loo,eville
(aux Conehes), Maillezais, Petosse, dosnay,
Sainte-Cécile, Saint-Hilaire-de-Talmont, Saint-
Mars-ides-Prés, Simon-la-Vineuse, Xanton-
Chassenon.
Lundi 31. — Les Moutiers-les-Maufaits, St-
Mesmin.
Mardi 1e1 septembre. — Bournezeau, Gros-
breuil, Ile-d'Yeu, Saint- Gilles-sur -Vie.
Mercredi 2. — L'Herbergement (marché S.
chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Loge-
Fougereuse, Saint-Gyr-en-Talmondais.
Jeudi 3. — La Mothe-Achard, Nalliers, Pou-
zauges.
Vendredi 4. — Sainte-Hermine, Venansault,
Samedi 5. —Belleville.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Une de 1
(Eu face l'Avenue de la Gare)
—' DES SABLES-D' OL ONNE
Lift
Las PLIS GRANDS ASSORTIMENTS DE.
Meure sur Mesure
Set e'aitt, d'avance
Rayon imp o rtan t de C hap el lerie n o u ve l le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRE MON [ ES
1-io.nerne.Es E T DAME S
TOUS LES -vÉ'remErers
de Sports, Voyages et Plage
--. COSTUMES ,JERSEY
Représentant et Dépositaire des
Vêtements TrienriESDEUS
La Maison accepte les Bons du
:31 LIECor, fAIB
Contrairement aux allégations menson-je
gères propagées par des concurrents
déloyaux, nous informons le public que les
Etablissements Au Planteur de Cella
appartiennent à la Société ANGLo-Frixx-
ÇAISE « A ng l o- Co n t ine n ta l Supp ly C°
L im i te d s , dont le Conseil d'administra-
tration est composé de deux membres
anglais et de six français :
M. Michel Cahen, français, non mobili-
sable à raison de son âge, Président et
Administrateur-Délégué; M. Lord Ferrer,
anglais, pair du royaume d'Angleterre,
Chairman ; M. Alexandre Gross, français,
mobilisé, Adininistrateur-Délégué ; M. le
capitaine Charnier, anglais ; M. Antoine
Cecealdi, français, mobilisé; M. Léon
Charbonne], français, mobilisable; M.
Charles Michel-Cote, français, mobilisé;
M. Albert Strauss, français, mobilisé.
Ces Etablissements n'ont jamais songé
et ne songent pas à augmenter le prix de
leurs produits.
Ils se sont empressés de se joindre au
mouvement général de confraternité Mu
nous unit tous par des dons s'élevant, à ce
jour, à 150.000 francs faits à toutes les
oeuvres de secours. -
En outre, ces Etablissements installent
dans leurs locaux de Paris une ambulance
de 50 lits, dont l'équipement et l'entretien
sont à leur charge.
ess-anaiSanisaccent=seasucessrisSMIMMOMINIM
IE
T A GUERISON
On a beaucoup parle dans toute le presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dil au grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
e Le Tampon Américain s'éloigne de
» tout ce que ion °canent actuellement pour le
» traitement de la h ern i e , par l'en' .acité de son
e action sur cette m a la d i e dont il arrête aussitôt
» le développement et -en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une guériso n radi ca l e . C e ,
» appareil répond à tous les désirs de la thérapeu,
» tique moderne et réalise un progrès,considé,
e table.
» C'est sous rempire de c e s réflexions qu'ire:aïs
» a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon _Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
tou tes les hernies , Mate supprime en même
» temps la gêne et les inconv én ien t s des ban -
s doges , e t c .
» Signé i Mil. les Docteurs Malus, Prés id en t ;
Herses et GONZALVE-M.1151ER. »
Vo i là un e garan tie que p ers onn e n e p eu t don n er .
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat d e rEcole d'orthopédie de Paris, tient -
à en faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
hante expérience professionnelle:
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles dé nos lectrices qui
souffrent de Hern ies , Pee. cen t es , Eforts, Dép la ce-
no'tn ts d es O rganes , etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 lx.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de Franco, lte mercredi
de chaque mois, 9 à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, e
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h. -
Pouzauges, Hôtel de France, Pr jeudi de ch,
' que mois, de 9 h. à 3 h.
Soullans, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h. '
Varicocèle et liydrOCèle... Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Ce in tures Ven tr i è res p erfe c tionnées pour to u t es
l es d év iation s d es organes de la femm e . — Bas
pour va r ices . — Or th op éd i e . — Pro thes e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Ro che l l e.

A l'Imprimerie ROCHE—JOURDAIN
5, Avenue Carnot ( P lac e de la L i b e r té)
Cartes d"Identité 1915
A r u s ag. de àl"I. l~s 1,.Llica
...
CIEIEMINS DE FER, DE L'ÉTAT
.T
TRAMWAYS DE LA VENDEB
PRIX 10 CENTIMES
A IV FIZa-Ixli =115E0
b
[lit Beati Petit Polley
àgé de 3 ans 1/2, très doux, s'attelant bien
S 'adr e sser au Bureau du Journal.
AN. V -P'W]DnE]
baio br-
-j 'Ci ili 0 nZ "Il
8 ans, 1-50
avec Ï010RE et HARNAIS très bon état
S ' ad res s er ch ez M . A . JI UZ A R D , M i e l d u
( 'h eva l - Noir, L es Sab le s d ' O lo n n e .
Un Appren t i Pâ tiss ier
S'adresser au P ier ro t G o u rm an d .
Comptoir V-inicole de l'Ouest
I;p , ' e i a i i té de V ins Nantais
d e la Gironde et d u Roussi llon
V in s fin s e t ordin aires ( e n c e rc les e t en bouilles)
P. SAVINEAU, DIRECTEUR ~ GERAINT
Bureaux et Magasins~ 53, Rue Nationale
(a. coin de 1. e u . E..li.ea)
Pendant la Saison balnéaire un Service
fcé ial est organisé pour que les Livraisons à
micile soient effectuées aussiiôt réception
CGinmandes.
Les.Commandes sont reçues: AU MAGASIN,
53, Rue Nationale; u
CAFÉ DE Lk LiBERTÉ,
1, Quai ci Commerce.
A VENDRE AU DÉTAIL
Bois de Sapiij fciii(l~~ietsce
S'Aresserà M. MAIIF, quai de La Chaume.
CABINET DE MASSAGE
DES SABLES-D'OLONNE
Î52, nue de 1']Estacade, 152
SÉRAPIIIN BUT(
00 l'Icole Française d'Orthopgdie et Massage de Pâris
Reroi t les Sani ed is , D im a nch es , L undis
OIN DEMANDE un 111larde Champêtre,
s'adresser au Bureau du journul
on à M. CHARPENTIER, maire de Pissotte
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
Vieux Journaux à velidve
à l'Imprimerie du Journal
Extraits d Aeiches
Elode de Mi' P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
DE GRÉ A orit une
F A VENDRE 'Villa Weuve, aux
~ab!eS-d'OLonne, boulevard de l'Ouest, comprenant
salon, salle à araoger, 9 chambres
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et 1
Cabinet à l'étage. Grande cave. Cour, buanderie,
water-closets. Garago et 2 pièces au-desma.
La Villa sera vendue nieiblée on non
meilblée au gré de l'acquéreur. - Jouissanco,
de suite.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A %JF—iN'[JRE A L'AMIABLE des Iinmeubles,
situés Commune
de Notre -Dam a-de- Riez, consistant en
9 Plèces de Terre, et 5 Pièces de Terre,
Situées commune de Soullans.
S'adresser audit Notaire.
i~ 0. t!,-.bres poste
! POMME kAr 0 u
4.1. o.é,lt 130U"Gmv roze-ma
HIEMORMOIDUS tc-imes olaiad ee d'l
peau et fait repousePles CHIE VE Le X b!Wc2LC'~
te C~~ 4 rnilli:n.dicziurri~.i
Pliarmei!e -alite b-j MOULIN 40 30,Ruis y Po Louis t Un,:
_~~ "S.—
Co Alys ziizs;_Sl,ccz~s
PILULES DIORISON-MOULirîn-letn-2
!Purca ti,l velgaal,
Waires. 2 francs.- Exigerlit a"
ilui
les
30, BUE LOUIS-I_XFGLA ; M AviN
-
Exigez le titre sAvoN
SAVON~~cotso,d,u—B Ï N'CES d ~ CONGO
tIQUELIR
ÊIÉDAILLESdOR
PARIS 11989
LYON 1894
i f,. * ' S MA C O U RS
i,',,
PRIX
C:1, ".î D P K i X
1~_11_
HORSCONCOURS
EXPOS*I-UNIVER-
BORDEAUX
HORSCONCOURS
MEMBREDudfJRY
EXPOS%'INTERNAtt'
BRUXELLE3 18$7
HORS CONCOURS
r.LASGOW1902
rxp-~UNIVL~.
SORBEAUX1907
PRÉSIDFNT
ou JURY
lî A-"I"1"AI,ISA.Tl ).-N
Société ationyme (Fondée en 1888)
l'Econoiiiie et I ' f,',P,1 1 ~g n e pa r la constiliffloi) (le (',Itp~L ilix
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLEDEL'ETAT
LES SABLES-D'OLONNE,
LES S DI" ' et 4 7 20 7 37
'A 1-l",
1
NANTM l0,14. d.p .
NANTES (Et.t). d.p .
e . .............
GlissSI L_V. e .. (A ellts)
B.11.,iLl. ..dé....
Rocur-s-yo~41 ,,
1
51
01 ............ ~. '.1: 1 5 ..... 7 46
Mot)i--Plch-cà 5 32 8 4
Sainte-Flaive (halti) . ..... 1 8 12
Le.
5 44 ..... 20 8
Et OCRE S-Y ON j d:; :
5 17. 7 53! 8 33
6 18 7 56 7
La 6 40 99 s~ 4 1
Fougerê (halte) ...... 6 48
......... 6 56 il
CHANTONNAY ...... 7 25 il 59
Sig.ariutis (ha l t e ) ... 7 38
7 51;
La Mislil-ai ........ 8 5: 13 24
............ 8 15 - C 13 50
St -Me.,- ni. -I.-Vi~ 8 32 14 25
C.risay ci. .............. 8 46 14 50
...... 9 r . 15 16
~ ,;:, 9, S 121 6 15 32
ESSUIRE
Ne , chê_T~.es. 1,11,
38
Lu 1 . ~ 45 r
C..Zong.-Th ... mais 9 52 2
TH0UAII8~ ~ 9 381 3 82 18 3
9 511 3 5118 17
9. 9' 3 59~ is 2.
0 6, 4 7 18 32
10 171 4 22'18 44
1039,Z~,~~5~I5 81859
10 58 15 2C, 19 16
Il 5 ZÈ~1 15 331 ...
15 40; 9
J>-'.
10 7
do 1 14 71 9
.............. 21 23,
PARIS (M- W,
-
11 I3,~_
11 6 4 19 1 60 22 ~?8
Il 47 520 61 »
56 32 20
16 U .....
12 l21~,;~_2 6 58 20 26 .....
2 241 7 Ir>, 20 40 .....
2 32 ~7
__
17 26 20 5B
2 43, 17 39 21 1
12 51 17 49.21 9 2i*2i
13 4 18 20 121 41 23 38
13 15 8 3 4
~~ E à
È
13 221 18 42
13 29 -2~ -- .18 501 ..... .....
18 41 13 58 19 622 0 9 il
— 1
14.13 14 47i14 13 21 431 rÉ4 —
il5 371 ..... 22 59 1 6
9 23 il 10.13 l7~l5 43 0 1 301
17 13,18 571 ..... 1 4 32
9 39 il 27113 33il5 56 19 411
18 33,20 26 18 33 ..... 1 6
ir 5~
9 46 Il 34 13 40,16 FIR) 48 17 54 19 23122 22
1 1 1
THOUARS de,je. 7 41110 221 114 181 119 SÉ22 23b 1 1 , 's lo G Il 58 Il
Chinon. dep liol-... 115 53jiîÙi~21 14 23 3 il 7 14111 41113 251: 6 120' M' 41
'1311Ï I'S'1113 U "".'116 59 19 »123 0 45 THOUARS. 3 lai 8 45~16 15 18 26,22 14
LÀ ROC-RE-SUR YON, VELLUIRE, FONT&likY-LE-CONTE, DEl-,ET, NIORT
, 4 4 .' 1
dép.i 2 51
NANTES ORLÉANS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCRE SÛR YOIN, VULUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
6 10 8 46 9 44 13 19 2 34 62SI20-4322 1 15 48 a ..... 12 18 22 il 1131,
6 16 8 5 9 4, 13 41 12 37 16 31 20r 4 22 à1 5 15 b2 ... dép . t 0 1 16 1 ..... 16 58 0 2 13 1~
7 13 9 29 10 48 ..... 1 13 27! 17 17 1
21,38 22 51 et
16 43 il U 8 50 12 33 .... 11) 32 1 411 14 12
7 81 9 44 Il 523 8
'c i 9 lI~l2 45 2 2 ..... ;14 16
7 45 ..... il .... 13 156 i 17 52 ...... 23 22 -7 9 55 6 13 il 4120
7 5 ..... Il 42 4 1 7i 8
1
1 VELL
1 13
8 ..... 11 64!: 4 61
vlRE
3 4~: 6 371::::: 1Ô 8
ii
8 23 10
20 12 l~ 14 46
4 Il 8 30 .i... 23 54; 6 48~ ..... 10 42 ..... 16 5421 18
50ilo 30 —.14 .1 9 4 59 19 15 42 0 14 N«Iii-~ ...... ...... 6 59 10 50 .. . 7 9121 26
Nosmy . ........ 19 41 ..... ..... 5 12i!19 30 4 57 ..... ..... A 7 8 10 58~ -
17 17
C..rt ... Ra s h. 1 1, 9 1 4i ..... ..... 22il9 40 5 6 ..... 'o l'on . .............. 7 21 Il 17.13 51 17 30 W~j
9 2 5 33,19 52 5 1 5 ..... ....... i ... * * A. 7 17 37 ... . .....
B~.t .. iè, ....... 9 -"'20 38 . .... ..... s ...... .5 5 29
281
4 ..... ... 17 43 21 ~,0 .....
!.-Régnier., A. ..... ..... 20 75 il 5 3~1 ..... .... . 7 Il ..... 43 18 322 4 .....
........ 9 ..... g (haZU) 20 24 5 46 0 59, C 8 3 ...... Il 54 ..... 14 .... ..
Ste-Gem p~trê, h . ..... .... ..... 16 7 31 5 53 ..... ........ 8 13i.. 12 5 ..... e> 22 22 ..... .
>. L
Ilt-~l
Î_ .............. 10 9 ...... ..... 16 20 ~10~ 40~ 2 ..... 8 271 ..... 12 19 14 28 18 38 22 M 3 46 .....
10 17 16 29i2o 49 6. 1 46,14.42,19 19 22 4i)' 4 17 24 15 54
=: ~::*: : a - - ! Il 41 6 le.
2 23 5 ..... 1 41
der . 10 40111 33 Y6 5 21 2, 1 28~ ..... lhoilt.) 9 14i 6 33 13 13 3' »
. . ' 41
i, é Il 47'
i Il '7
'
~~q
71
1
Ri
M.-si. .......... Il 12111 49 17 Ill I~ Il 4 91 7 9 »J 1^ 1 9 26~ 6 44 13 24 23
11 52l12 12 .... 16 18 4 21 7 S taig--Vendé.... 1 9 411 6 58 13 40 15 1 0 5 3 18 12
'd-« : 4 45 12 24 6 3 1
9 13 2 34 18 18 Cli.~ .. ...... '10 ` 6, 7 24 14 l~ Il n! ~ll ', 18 M 32
........ .-. 6 37 18 4 8 à 26 4 1.11 !z~ 13 N NTES (Et.t). a,,: 10 55 8 14 14 5311 19 5 29 31!19 1 9!i~ ...
116 2 12 3 1.1.... 2 6 36 23 48 NA4~4TÈS -1 M 8 17 14 54 1 17 20
ROCHE-S-YON, dep 4 42 10 30 59 ......... . 4 45~ 6 5 6 i l 35 16 59,
VE"PlplE. .. dirp 6 551 Il 41 13 35:17 4 19 44 21 36 ....... 55 5~ 7 3711U 5 17 21 .....
F..t ..... V..dê...: 7 Il 51113 47!17 151 ..... 21 451., ... 18: 8 12! 12 18 17 331, i .....
7 41 2 13 58 17 25'20 ie 2 4 1 5 2 7 ; ! i «**
9 4110 25 12 1 8 42 12 31 1743
dLl,. 5 35 8 57 12 39 17
12110 1» 56 12 d 1 ~ 118" .141 5 591
.9 20111 22 12 38 -ei
f~ ... t 9 35112 12 52 l, 6 18 1 1
9 55:12 5. 13 14 118 p M.
ROLIII, S-YON, -8 27 l? 1M~111. ", '~i
1
511
16 9 B Il I r, 20
5 119 1 52 13 3 31~1,I6 l 6 ^l 32
.... nt-C ... i... 6
-Sb-Maurieeh 6
La Châtaigneraie 6 2?1 13 49
..D
3 b8 r;r.
9 5
1 0 li 'l"! il 5 m
j
7 56 12 4
8 3
12 l iiii 5 .
-
IL-BA
il 1 5 6
-ESS LN1 11 -T7
&d,
8 20 112 28JI4 19ilS 23117 17 18 4 21 47 c PM zQu a z~ nRd 4,10 21 1. 4. Zill 2. .4 '011,1£,S-
5 8 b5 10 42112 50U5 12,19 2;17 25
7 571 9 40 12 56,15 21 19 3
18 52 21 52
1 9 7 10 51,13 2 15 25
0 0 9 1 12 1 2 . 1116 8 14! 9 49 13 5ilb 30 19 46
S'i ST _ ~.S 22 9 ~ 10 39 13 bNt
t8117 2 8 20 52 8 ~R IR
9 14 jl533
31JIO 1 13 17 15 42119 58
~ ~::: Ut 9 3110 48 14 7117 l2~2l 1 COMMEQUIEIUS 8 37,10 7,1
0
3 ,
i Fou rê halte) ......
23i15 48,20 4
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-CONTE
CHANTqNNAY ...... dep-e 7 44~ 12 15
Jiend ... . ~d .........
'i
7 171 5 13 11 41 2
Th ... r
ou i i. 8 14 Il 14
V.Ul~.T ..... 8 201 13 22
8 37 13 37
FON-1 ENA Y ........ 8 55i 14 7
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
111 1 20 9 1 B 1 Pil,81 U 111, p' d.: 4 -11 7 20 13 s 18 ù-
Rl 1111 ~I 1 iô 7.46 i 44 . 13 « 42 18 35
B ... m-B~..W
14 »118 52 - >
18 29 4 4 15 , 12 19 15l 1
18 37 La 9 17 4 Rl 4 111 2
18 47 20 50
8 2
19 422 52 VouvantmCezais.. 8 3 1 3 Il 111 UF 30
4 41
9 23 22 45 8 46 18 5~ 15 51 19 51 20 4 1
9 47 23 16 FONTENAY- 5 10 8 55 14 7 16 »20 22052
- z = =, =~ _
1
'Ut-anlwiys tle la Vendée (Service à dater du 25 Jiiin 1914)
LIGNE DE CRALLANS À FROMENTINE (DLSSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUT1W 1
C.~L-.a ŒÈst~ d'P. 8 4C 10 45
1
16 50 20 ~1: 45 I11~pi~, Ne u-- 4 4 8 4 12 15 45
8 44 10 5Ojl6 55 20 19 F.ass.. - - . __ 6 1 10 1 13 30 17 15 .....
9 2 Il 6-17 12 21 5
-
__ dep . 7 il 14 55118 30
9 18 Il 19 17 26 21 18 7
-'t ......
13 Il Il 10 l5~ 12 18 36
7 ~?6 21 6 9 85 11 33 117 42 21 32 ..... Ge..d_p..t
18 49
0 9 44 1 41 17 51 21 40 ..... 7 ei 11 1
...... 9 59 11 5~IS 5 21 53
18 ils .....
a". 10 4 LI 5. 7
58
48 Il 48,15 42 19 Il
-
.....
ILS 10 21
-M,,, 12 il.
5 28
35il
1
D4part de LA 0 30 12 10~l8 30 C -Ira 8 17 2 11111 l' 13%40 l' .....
2 >, 13 40.20 » a'. 1 1 1
19 47 FONTENA Y ......... d.p.,t . i 5 46 9 33 16 20
Il 20 -.3' 10 1 16 SS
~1 6 il ~I
20 II I~S 17 Til .. 2 2~ lIl lit 19 l. 6 l 4.
2
(Ltat, 8 Z0112 21,16 6 16 43 .....
...... 6 10 411 îû 59
20 3011 àï2d~.-ère-e-par.'l ......... 6 Il 5~ 17 Il
LA ROCIIF, BRESSUrIRE, TIIOUÀRS, PARIS ---- LES SA.BLES D'OLONNE À TOURS
i NANTES, CRALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCIJE-SUR-Yùlq SÀBLES-I)'OLONNE AU CHAMP-SAINT P~RIC
9 28 Il 17 3 20 7 55121. 51 0 15 PARUS ~9.atp.) dp. Î2113 21 38 ..... 23 20 ..... 18 2FIO-10 14 37
7 0 24 1, .... . Il
...... 22,13 2.3 4 111 11112 15 - - ~S dU 54 20 25 'HE 62 9 2 5 151912
,
20 52 TONNAY Il 7
:!Zj 17 25
N-AN17ES , 0,1 . ) . d ~p . ! 6 6 1 7 -8-YON. d~~, ...... d~ 5 30 12 40 18 5 7 28 10 32 -
21 23 0 39 -ciur.. ........... ~2 ~ 2 25 SS 1::::: 1, 3 18 '
TES 18 Sa NAN (Etat d,p 6 t3'lI 2 .71 2j 1'. 65 9 201 5 20 19 26 L- t 5 35;12 45 18 10 7 32 10 37
43 7 471 ..... !la 5914 55 2 19 8 ST.P~-.N... 7 313 3 2 I~ 2 7 Il 17 - A 2 9 37~15 40 B8 f. b 8 12 48118 13 7 3610 4 1
0 ~>I THOUARS.... 2 3' 3 1 q .1 7 , 7 39 231 ~19 l2~22 17 î 5 9 r,2115 55 19 53
'12
dep. 1 3 2e, 4 44
56,18 20 7 43 10 47
1
3 10 9 Il ...... 14 K~ 15 16 19 23, M.. -h..ODl s 1 2 82 391 ~19 1
31ti2 37 4F
10 2~lfl 7i20 4 La 5
...
iê,., f. 5 8 12 59
_1 5 7
8 23 7 46 10 5
..... 1 SI ~14 53~ .....
2151
. 19 41 i . ..... :i 8 12 2 49i '19 42;22 49' 84 10 9;16 14 20 13 L- Arp..t.... f..
A. 518 .... 9 41
55313 4I8V875i~lO55
53;. 5 19 U5~ 4 ..... ~~ g 1-4
_ 19 58 49 a C ail 51,22 0 59 ~I dicp . 5 40 9 13 10 15:16 22,20 34 26 1 1 59 13 9 18 Il
.. ......... 5 80 .
l i~c 7,57 Il 1
Il L. G.~ ..eh.. .. .. 8 36i 21 25 3 19:15 4 6 1209 5e23 9, scull 1
.. .............. 5 7 9 34 10 22 16 30 2
.. L 14
5 43 3 45;10
18 9 8 2'11 61
5~ ...... 15 28 15 49 20 8 80-11aels - .... .... 8 45i 3 24 15 29 20 14 23 19 'Ch.ila.a 5 57 9 47 10 89 16 50120 55 .......... 6161326 850812,111' 5 48
dép . 4 16 5 53 4 11 10 24' 7 50.16 8 15 54 t~ 20 16
CI.~y ............... ..... 6 ~, ;10 3F~j 8 8 16 lgi ..... C.U..Qu..Rg lO
1 1 "'. 8 5113, 15 40 20 23 23 27 1 La G.-.
6 61 10 150 17 >~2l 6 L. ass.rd, . . f .... 6 20,13 30 18 5 1'8 16, 15 52
d'P 9 »113 35!15 4 54!20 32 23 38 Boi.-d.-Cé.4
.. ..... 6 111 ~111 411 1 14 11, ~ll*,,..
16
........ e 151 110 59 17 9 21 17 L, 1. 6 211 ' 13 Il fl S '24 -1 »
St-M-Ï ... 9 7-13 3,16 26 20 39 il 1 . ........ 1 6 26~ Il 11 17 M21 33
st 6
Le Poteau, a f ... : 6 3l~13 41 6 3
27 ilO 54~1 9 23 16
p unis
40, ..... .......... 9 19 13 56 17 2 20!5l~ 6 46' fll 33 17 42121 52 6 37~I3
.........
47 19 10 8 32, 16 10
Ai..~.Y.. 5 41 :1 6 9 b6 16 55 ..... -P -, . ..... 9 39 14 12 17 44 21 7. d e fi 571 Il 39 17 56122 Il !.a Gc;g f 6 46 13 56 19 19 8 40, 16 19
Le 0 g ........ 6 ... .. 48 - - 1 0 12 17 1 ... 1'. ....... ... 9 48 14 2318 17~21 17, TES Et . 7 4(i
3
1 NAN Il 118 45,23 4 Avrille... 5 3 i l4 11 , 1 ' Il
6 56 -11 16 10 n
16 39
17 9 R0cElf~S-y0N 9 59,14 34'18 34~2I 28 NANTIS (0,L). 8 3 13 10 19 2.23 25
Sigourluiis 7 4 ill V31 ..... 17 6 ..... ------ ----
9 33 8 53 16 45
e, 1 7 4 14 ~161~19 ~. il 31.1 ~ l~ Il 111.1
9
16 50
- ...f. ~
-z; 17 »
- ..... 1
Gi~ 4
iA , .,. 0 26 I 2
7 49 1 7 18 26 7 54 COMMEQUIERS, SAINT-GILLES-SUIL-VIE 17 ~ 21 l~1 1 4 41 23 S 171
N..të. .. f. S 11
7 46 15 » 20 24 9 39 M 30
42i
21
3
4
71
3
~ 16 4 7 7 4
7 4 53 21) 17 fl 33 17
1
24
CUà,51P-SA-INT-PÈqg àUX SABLES -D'()Lo.,JNE
d. 6 36i 9 50 »1
15 40 8 26 18
L. Nauté, f ..... 43 10 2 15 48 8 518 61
st-Vi .... 6 55'10 l4~l6 -18 47 18 181
f.. 7 12110 30,16 13,9 » 18 341
St-A,a.g.-d-L.,a.f. 7 20i 10 16 211 16 1842,
F - 1 7 21, 10 38 9 43i .
16 26; 9 21,18 471
&-illé ............ 7 35110 55116 35 9 F8 18 58
0.ig.-J iêm. f 7 39,10 5916 39 ~19 2
74611 7!1646. 19 il
La P.t..u. 1.... 7 50111 1l~ 16 0 .19 15.
Le .~ L. 7 53-11 14 V; 53 ~ 19 18,
L~ H ... rJ, a~ f..:. 8 ;!il 21 19 17
25~
! 11 34 17 7 19 35~
"1 5 l7~Il 41 17 14 19 «;
L. 8 MIl 46 17 19 f 19 471
bas ,, Mte 11-ts, .inia a. f. 8 28 Il 5217 25'
1
119 53
L 11 1~ 117 0 129 Il 1
piiits-R h.i f. 8 36
1'. f~ p.ti ..
a'..
f. 8 43i
t-J.bilê, a £ 8 461
51 12 15 1- --p
~,A ­et, J1._ l c.: ~r. . - Las trains ne
P...dv. las
p-ebd. a. pet... « A-elt a, ~.c.Ilitill~ 1 g..
a.. .6 a. il.
PO" IR1.5sar dùzvGYR98urB que 1- -es s..
re.t pr viniu o.d.et.ur da
à l' « Arrêt. »
Le tc.i. de 18 h. 5 .. ci-1. q.. do Z7, joie au
4 et.b-
Le train et. 7 h. 28 circule La. 8.1,1- ét
..le. La. Sabla. et L- la.
de 'loir. à Avrillê et ... M.uti.,s.
La Leili. de 15 là. 48 ..t~. Tal...t, A-iII&
la. J.- de foi'.
T.I-..b &-illé et La. M..ti.es.
La te.i.'d. 8 h. 26 circule sol- Ch..p-St-Pêe.
et Avrillê, ..t,e Cha.p-Sai.t Pèe. et La.
le- j--l- ii, ic- à A1~ilIé ait ... Meuti.cs.
La tr.- d- 18 h. ier-ula, ].a lotira de le r« à
Le Rédacteur - Gérant VALÈRE MATHÉ.
L,es Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
P lac e de 1. Li b e, té.
Cortifié ptr l'imprimeur
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SiÈGE SociAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargno de L a Capita l isa tion (le 12à 33 ans, chicun peut constituer
lin iC1ap!tal.
aile r_-"t a"~
un ]F«b~ds eb~ Kbim d'a
Versements depuisun ]Flr~ne Dar mois. - 12 Tirages par au. - i par mois
Conditions les plus avantageuses ot les plus libérales
Sécuri t é e t garan ties ex cep t ionnell es . - Pa r ticipation aux b énéfi ces indép en dants des T irage s
Souscrivez des Bons de W~a Capital la seule Société qui a com-
boursè plus de 100.000 fr. en Vendée et dans (3:3 1500 fr . (l e
remboursement pendant l'année î9i l seulement). Ne confondez pas avec losé3oci6tâs
similaires qui cherchent à pro lier des remboursements de na Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratu~t de Notices et ReRsoigiicment,~.
Pour souscrire et pour renseignements, 8'adresser à Al. FRANCIS HÉRALID,
Correspondant principal,'Vil~a S in ione, 7, rue, Montebello, Sables-d'Olot,ne.
GABINEff DENTAIRB 'DEïS SABLES—D'OLONNF,
ao, ""e, dm alalitIF4, a"
4 — & à,%
%m%ODI-N BAILLY, ClliIUlg»
Diplônié il. 1. le.culté de Méda.i.e de P., a ci de l'Ec.l. Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAM&S DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialitê d'.pp.eeil. de.t.à... d.p,.i~ tons 5 Soi.s de 1. Bouche et des Dents. - E.tI.etion»
Pose da Dents artificielle.
r~> Pl. A.~iflc.Li...
sec V.Iost. il., 0', photo., te. 1 le.
1
PRIX iiioni~"És
M AISON PRINCI PALE : 5, rue du nycée (près durhéâtre). - LA ROCHE- SUR-YON
IÀ i S O N . DE CONFIANCE 1,A MILUX ASSORTIE DE LA HEGION
A rni es , Mun i t io n s e t ~4r t ic les de C hasse de t o u tes sortes
-EEC 11-xlc>zlcl C>C_>_Cjîf~e, Armurie~ ,r
19, ~~.ee des Halies et Il, '>lie Paul-Buudi-y. - LA ROCHE-SU~'-YAI
CIL
ci , At,li,, de
Ml A C i 11 N E 'S A COUiRE a 9DItZiWINAI~ VIICTORJll~,L » et et à AFW »
GYCLEs Terrot, Criffori, Labor, New-Hudson
C A TA L O G UES D I VE RS FR ANCO S UR DEMANDE . - M-RîRX,
f5, ri-av,t, SABLES-D'OLOINNE
IMPRIMERIE COMMERCIALE ADMINISTRÀVYK~
làvmw!
Vondée en 188(3
ffl, X_ 0 U'Uo' , 'I.,
q]
5, A v enu e Ca jw o t (P la ce de la Lib er lé) e t 7, A venu e I%Tico el
F0UFtWITT-TnEi~ imiplaimics
poup les Ecoles, Enweppeneups (le Travaux Publies, c 8 fés , 61.
Imp res sio ns Commerc ia les : Fa c tures , Circu la ires , Tell es de L e t t res , Carl es
illenio ra nduins, Enveloppes , Reg is tres , Let tres de ïVa issan ces , Mariag es , Dèce,$
IMPRIMÉS POUR SG-~'IÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
1ZELluR;:~, -,
03, ntur Ili c o i i i , r i ~, P )
%
àl".
veme 91l'ecte d e la Falrique au Particuliep sans 111terffléffiailie
A COUDRE
1 Société Manufacturière d'.Èrmes et Cycles - SAINT ErIENNE
~,N~ . A~. 1, 1, A. ]R D ~ 29, nUu DUS MAT-nus
Les SABLES-D'OLONNZE
7
1 rni~ü u,se e course, garan ies
deepo's 02 111 jusqu'à 200 francs
à main depuis 7_~, fr., garanties 5 ans
ï NIACHINES A COUDRE ~ à pied - 1 10 fr . ,
` r, and Choix d'Enveloppes fu t eh in s on , Mi eh a lin , Ga u l o is, S ü ly
CHAMBRES A AIR, ROYAUX, ACCESSOIRES
li,eçons, Locations, Illéparations
_~a Maison reçoit les nons du OUÉDIT SA~_JBIA~1S
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
ayec 5 FRANCS par mois pendant 1 seii!ement J
garantit par Contrat à tous et en même temps :
j
l'La CONSTITUTION 8près 2@'8iîs d'un c,-.pitil m5lirieur ~ ,..000 fr. .
É-1
2* La POS SI BILITÉ dB
3* La PARTICIPATION ~ 10 'l. Èh b6filàs de
Quelitues Remboursemen ts e ffectués pa r Tirages elen suelS
RAFFIN ~Eugénie),Greiloble
(Isâre), bon 696, -
av a i t pa y é 7 le., a touch é 1.500 in
(Marie), Saint-
Jean-de-1.~laiirienne,bon 1.323,
a v a i t payé 1 2 te . a touch é 1.500 fr.
'l". COUTEAU (GcrniItine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t payé 32 fr . a to uch é 1. 500 fr.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t pay é 437 fr . a tom~ h é 10.000 flancs.
BULLE'rlrq DE — SOUSCRIP'TÎON M
Je , "«- ig-é, déc lare a- D -1-ile à ............ BON~~,, le lEP_,~,RGNF-
FONCI ÈRE
de FRANGE in c lus un man,lat-poste d e ......................... ............. .
N­ '»'« *"«"'»"*"'~ » ..........
Pr ê n
.................. ............... ............
­ 8 .........................
(1111~M1Nq DI," 1ÀT'À~ DE L'ÉTAT (,Service' 1r1Odiffi~ à dater du 2 Juillet 1914)
0.~.~At UN
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
OÀ
LE RÉGENERATEUR PAYORI
Poup rendre aux Cheveux gris
tour co u le iir et D eauté naturelles.
Suppr ime les peilic illes
e t arrê te la Ch itte (188 cheveux.
où
la Société
n'est
pas eucore
ROY (Jeanne), à polititt.-
lier, bon 5.039,
av a i t pa y é 7 I'v. a tou ché 1. 500 fr.
M1~e GONTARD, Lyon,
on 5.994,
M ava i t pay é 7 fr . a to uché 1.5oo fr.
sc- ROUALET (Ilcliriette),
Champi lion, par flautvilliers
(Morne), bon 5. 134,
a va i t payé 12 fr . a touch é 1.500 fr.
SE FŒCOMMANDE FAR 80 ANS DE SIJCCES
Dernander le prospeatus à PENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PArIS
ES VENTE PARTOUT.
eylnEz ... la s a- a le, - e i t. RO YA L W14YDSGR
Wpôt aux Sables-d'011onna uhez A_~N_11 BOLMAUD ~',ercerie, 5, rue du Centre.

61.1111
VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pin c e de la L i b e r t é , SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS 16 motel U, e»
Vendée et Départements limitrophes. 3 fr.»» 5 fr.».
France et Algérie 3 fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,4)00 EX.
1.'etti00128/11012t part de tentes les dates. Il se nen tin
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n a ffra n ch i e s s o n t r e fu s é e s
11.-14
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Indiciaires et légales. — insère gratuitement, par extrait, les Affiches
F
imprimées par noue.
BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Cniitioll de Pupes
La guerre qui se poursuit est une
guerre européenne. Russes et Polo-
nais, dont la France est la seconde
patrie, Tchèques de Bohême et de
Moravie, Slaves des régions danu-
biennes, Israélites, Italiens, Belges,
Anglais et Américains, ils étaient
plus de 35.000 — ces derniers jours
— qui, aux Invalides, défilèrent allè-
grement devant les vieux canons
brandebourgeois de la batterie triom-
phale, venaient s'enrOler sous les
drapeaux français; et offrir généreu-
sement le concours de leurs énergies
à la défense nationale.
Peut-il y avoir démonstration plus
éloquente de la grandeur de la cause
qui rallie tant de nationalités duré-
rentes et ameute contre l'invasion
teutonne et la menaçante hégémonie
d'une puissance malfaisante toute
une coalition de peuples bien décidés
à la désarmer.
« L'Allemagne par dessus tout »,
crient dans leurs chants de guerre
les pangermanistes qu'un incommen-
surable orgueil conduit aujourd'hui
à leur perte. Ils entendent que l'Alle-
magne devienne le noyau du futur
empire d'Occident et que le despo-
tisme d'un moderne Attila courbe
sous le joug allemand toutes les na-
tions d'origine germanique ou fran-
que qui se' dissimulent sous des
noms ethniques divers des rives de la
Beigne à celles de la Méditerranée
et de l'Atlantique.
C'est un Ministre „ de la Guerr
prussien, le maKchal baron Bron-
sard de Schellendorf, auteur du livre
L a Fra n c e s o us les A rmes , qui, il y
a un certain nombre d'années, pour
plaire au kaiser dont il était le favori
et traduisant sans doute la pensée de
son souverain, nous révélait cynique-
ment le plan de conquête des Teutons :
Afin que nul n'en ignore, écrivait-il,
nous proclamons clés à présent. que notre
nation continentale a droit à la mer, non
seulement à la mer du Nord, mais encore
à la Méditerranée -et à l'Atlantique. Nous
absorberons donc, l'une après l'autre,
toutes les provinces qui avoisinent la
Prusse ; nous nous annexerons successi-
vement, le Danemark, la Hollande, la
Belgique, la Franche-Comté, le nord de la
Suisse, la Livonie, puis Trieste et Venise ;
enfin le nord de la région gauloise, de la
Somme à la Loire.
Et le Ministre de la Guerre de
Guillaume II, soulignant encore l'é-
normité des ambitions tudesques,
ajoutait :
Ce programme que nous exposons sans
peur, n'est pas l'oeuvre d'un fou ; cet
empire que nous voulons fonder ne sera
pas une utopie, Nous avons dès mainte-
nant en main les moyens de le faire, et, ce
faisant, nous ne nous heurterons à l'obs-
tacle d'aucune espèce de coalition.
Ce dernier présage a été démenti
par les événements. La redoutable
coalition que se défendait de prévoir
le Ministre prussien enserre aujour-
d'hui l'Allemagne dans le réseau de
ses armées. Non seulement la masse
ritsse s'ayance par étapes qui sont
autant de victoires sur Berlin, mais
l'Angleterre engage ses troupes aguer-
ries dans la gigantesque bataille qui
couvre toute la frontière allemande
du bruit de ses canons et qui est
devenue la bataille des nations.
Et voici que les Polonais se lèvent
contre les Allemands pour leur arra-
cher les lambeaux de leur patrie dé-
membrée, tandis que les Slaves, as-
servis par l'Autriché, poussent de
leur côté le cri de la délivrance. Évi-
demment, les sinistres prédictions de
Bronsard de Schellendorf, le mata-
Organe des Com 'ités
.Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Dev o ir es t de les co nnaî tre e t d 'y prendre p art e t n o tre in térê t nous le commande imp ér ieusemen t
more de Guillaume II, ne sont pas
près de se réaliser et le réconfortant
spectacle des engagements volontai-
res, où se rencontrent les éléments
de la plus formidable coalition de
peuples qui ait jamais menacé la
Germanie, est bien fait pour nous
rassurer à cet égard.
L'Allemand, pour tous, c'est la
bête fauve aux crocs sanglants qu'il
faut museler.
Cet ennemi perfide et cruel a suffi-
samment désolé et provoqué le Monde.
Les armées coalisées mettront à la
raison ce Hohenzollern qui joue les
Arminius et menace de son glaive
l'Occident latin et l'Orient slave. La
guerre qu'il leur fait 'est une guerre
dont la 'sauvagerie -soulève contre
l'Allemagne l'indignation de l'Europe
entière.
Vainement les Allemands rient de
la réprobation que les atrocités com-
mises ont suscitée et s'efforcent de
faire croire que leurs cruautés n'ont
été que des représailles justifiées par
l'attitude hostile des populations en-
vahies, belges ou fiançaises.
Ces atrocités, ces incendies de vil-
lages et do fermes, ces meurtres de
femmes et d'enfants, ces tortures in-
fligées à des vieillards, tous ces faits
criminels qui déshonorent à jamais
le belligérant qui les commet, sont
l'oeuvre méthodique et préméditée
que le soldat allemand exécute par
ordre de ses chefs. Ceux-ci lui ont
dit que la guerre devait être féroce et
qu'en pays ennemi l'emploi de la
force brutale est de règle absolue.
« La guerre sera une guerre à
mort », annonçait le colonel Koet-
tschau dans son livre la Pro cha in e
Guerre fra n co-a l lema nde (1889), où
il prononçait la formule shakespea-
rienne t o b e o r n o t (o b e (être ou
n'être pas) qui devait signifier pour
l'Allemagne le problème sanglant
qu'aurait à trancher le Destin. Ce
mot fit sensation, il faut le croire, en
Allemagne, car un peu plus tard,
Bronsard von Schellendorf, le répé-
tait dans son libelle La Fra n ce s o us
les A rm es :
Ce n'est qu'avec du sang, disait-il, qu'il
faut écrire sur les choses de la guerre !...
Entre l'Allemagne et la France, il ne peut
s'agir que d'un duel à mort. To t e o r n o t
to b e , telle est la question qui cela posée
et ne se résoudra que par la ruine de l'un
des antagonistes.
Enfin, le kaiser lui-même, après
avoir déclaré la guerre, prononça à
son tour le mot d'Hamlet : « Etre ou
n'être pas », dans sa proclamation au
peuple allemand, aftirmantque c'était
pour l'existence même de l'Allema-
gne que les Allemands auraient à
combattre dans les batailles pro-
chaines.
Ce mot de Hamlet doit retentir lu-
gubrement aux oreilles des Borrus-
siens en délire qui ont déchaîne sur
l'Europe l'abominable tuerie.
UNE I ; Le R . UR
Ce n'est pas sans une véritable
stupéfaction que nous avons vu appa-
raître le décret réglant la question du
payement des loyers-pendant la durée
de la guerre. Ce payement est sus-
pendu à Paris pour les loyers infé-
rieurs à 1.000 francs par an et en
province pour les loyers suivant une
échelle décroissante fixée par le décret.
Ainsi aux Sables-d'Olonne, les
paiements des loyers ann u e ls de 100
francs sont seuls suspendus. Or il
est bien difficile de trouver en notre
ville — même dans les quartiers
excentriques — une petite maison où
même un aiertement dont le loyer
mensuel soi "inférieur à 10 francs.
i a ea ins
Samedi 5 Septembre 1914
Donc pour nos compatriotes, aucun
paiement de loyer suspendu I
Et c'est au moment où tous les
Français, oubliant leurs idées parti-
culières et leurs sentiments person-
nels, ne sont qu'un coeur et qu'une
âme, et font sans arrière-pensée à la
Patrie le sacrifice de leur vie et de
leurs intérêts matériels, il semblerait
que nos milieux politiques n'arrivent
point, avec la meilleure volonté du
monde, à se défaire entièrement de
cette mentalité spéciale, qui prétend
créer dans la France issue de la Révo-
lution, des privilèges nouveaux, au
profit d'une classe de la population.
Etr. quoi . les petits commerçants,
par exemple, qui payent 800 francs,
1.000 . et davantage de loyer pour une
boutique, sont-ils moins intéressants
et moins dignes de la sollicitude du
gouvernement que tel petit rentier
sans enfants qui aura trouvé moyen
de se loger pour 100 francs par an.
Ne souffrent-ils point, eux aussi,
de l'arrêt complet des affaires, de la
suspension quasi-complète des paye-
ments des Caisses d'épargne et- des
établissements de crédit, et de tous
les effets généralement quelconques
du m o ra to r ium ?
Mais allons plus loin et examinons
le cas du locataire riche, qui paye
en temps normal un loyer de 1.500
francs par exemple. Avec quoi-voulez-
VOUS qu'il paye son terme, alors que
vous avez donné droit aux banques
de ne lui rembourser ses dépôts qu'à
concurrence de 250 francs, et 5 du
solde.
Celui-là ne paye-t-il pas d'ailleurs
comme le petit locataire sa dette du
sang à la Patrie? N'est-il pas obligé,
en partant, de fermer sa maison de
commerce t Par quel excès d'arbi-
traire le gouvernement dira-t-il : e Je
raye le mot « égalité » de la devise
républicaine, et les mesures de sau-
vegarde que je prends pour la majo-
ration de la population, j'en refuse
arbitrairement le bénéfice à une classe
de citoyens arbitrairement délimitée.»
A quel point cette délimitation des
loyers est arbitraire, c'est ce qu'il
nous serait facile de démontrer en
entrant un pets plus avant dans le
détail de la question : un célibataire
misanthrope qui se loge pour 100
francs par an va se trouver protégé
par la mesure que nous discutons.:
un père de famille nombreuse, moins
riche, mais obligé pour abriter sa
famille de prendre un loyer plus
lourd, se trouvera au contraire exclu
du bénéfice de cette mesure.
Allons, de grâce, un 'bon mouve-
ment; avouons que nous nous sommes
trompés et rétablissons, au moins
pour la durée de la guerre, l'égalité
entre les citoyens, sans distinction
de classes ni de castes.
Le m o ra to r ium pour tous — ou
Pas de m o ra to r ium !
APPEL DE LA CLASSE 1914
de la Guerre a décidé d'ap-
peler 1,, ,lasso 1914 et de rappeler les
hommes de la réserve de l'armée active
et ceux des classes les plus anciennes de
l'armée territoriale, momentanément ren-
voyés dans leurs foyers.
Le Japrin offre plusieurs Corps d'Almée
D'après une dépêche de Saint-Péters-
bourg, le gouvernement japonais a fait
savoir au gouvernement russe qu'il met-
tait à sa disposition son matériel du génie
éventuellement, si c'était nécessaire,
plusieurs corps d'armée.
d é e
P ei ime ttiçsem en t dtcw
RÉDACTEUR- GÉRANT : Valère M A.T1-1É1
Place de la Liberté
G1.-CI F11=41L-7
Les Deklics Officielles
Vendredi 28 a o û t (s o i r)
En Prusse Orientale
En Prusse Orientale, repoussées par
l'armée russe, les troupes allemandes
continuent leur mouvement de retraite sur
Koenigsberg et Allenstein. La défense
mobile de Koenigsberg est progressive-
ment refoulée dans la place.
En Galicie, par une offensive énergique,
les Russes, après des combats heureux
du côté de Romanos', marchent sur Lem-
bers dont ils ne sont plus séparés que par
une trentaine de kilomètres.
Sur Mer
On confirme que le croiseur allemand
Mafi d e b o ur9 s'est échoué clans le golfe de
Finlande ; des croiseurs russes s'en sont
emparés.
D'autre part le croiseur léger anglais
Hig hflye r a coulé le croiseur auxiliaire
allemand ICa ise r-Wi le lm - d e r-Gross au
large rte-Rio de Oro.
Sam edi 2 9 a o û t
Le Front des Troupes
La situation de notre front, de la Somme
aux Vosges, est restée aujourd'hui ce
qu'elle était hier. Les forces allemandes
paraissent avoir ralenti leur marche.
Proclamation du Gouvernement
Le Gouvernement adresse à la Nation
française la proclamation suivante :
FRANÇAIS,
Le Gouvernement nouveau vient
de prendre possession de son poste
d'honneur et de combat. Le Pays sait
qu'il peut compter sur sa vigilance,
sur son énergie, et que, de toute son
âme, il se donne à sa défense.
Le Gouvernement sait qu'il peut
compter sur le Pays. Ses fils répan-
dent leur sang pour la patrie et la
liberté. Aux côtés des héroïques
armées belge et anglaise, ils reçoi-
vent sans trembler le plus formidable
ouragan de fer et de feu qui ait jamais
été déchaîné sur un peuple ; et tous se
tiennent droit ! Gloire à eux I Gloire
aux vivants et aux morts I Les hommes
tombent, la Nation continue. Grâce à
tant d'héroïsme, la victoire finale est
assurée.
Un combat se livre, capital certes,
mais non décisif : quelle qu'en soit
l'issue, la lutte continuera. La France
n'est pas la proie facile que s'est
imaginée l'insolence do l'ennemi.
Le devoir est tragique, mais .il est
simple : repousser l'envahisseur, le
poursuivre, sauver de sa souillure
notre sol et de son étreinte la liberté;
tenir tant qu'il le faudra, jusqu'au
bout, hausser nos esprits et stoS âmes
au-dessus du péril, rester maître de
notre destin.
Pendant ce temps, nos alliés Russes
marchent d'ùn pas décidé vers la
capitale de l'Allemagne, que l'anxiété
gagne, et infligent des revers multi-
ples à des troupes qui se replient.
Nous demanderons au Pays tous
les sacrifices, toutes les ressources
qu'il peut fournir en hommes et
en énergies.
Soyez donc fermes et résolus ! Que
la vie nationale, aidée par des mesu-
res financières et administratives ap-
propriées, ne soit pas suspendue.
Ayons confiance en nous-mômes,
oublions tout ce qui n'est pas la
Patrie.
Face à la frontière ! Nous avons la
méthode et la volonté !
Nous aurons la victoire I
René VIVIANI, Président du Conseil ; Anis-
. liée BRIAND, Ministre de la Justice,
Vice-Président du Conseil; DELCASSÉ,
Ministre ilesAffaires Etrangères ; MALVY,
Ministre de l'Intérieur ; RIBOT, Ministre
des Finances ; MILLEriAND, Ministre de la
Guerre; AUGAGNCI'n, Ministre de la Ma-
rine; Albert SArin.u-n, Ministre de l'Ins-
truction-Publique; Me, -,-q SEmBAT, Mi—
nistre des Travaux Publies : TuomsoN,
Ministre.du Commerce, ibis Postes etdes
TélégrapIrés ; Domminetrii, Ministre des
Colonies ; Fernand D.sviii, Ministre de
l'Agriculture; DIENVENE-MAITEIN, Minis-
tre du. Travail ; Jules Girssor., Ministre
sans portefeuille.
Paris, 28 août 1914.
Citations à l'Ordre ,de l'Armée
Le Général commandant l'armée a cité,
à l'ordre de l'armée le sous-lieutenant
Viala, du 4' bataillon de chasseurs, qui
est tombé mOrtellement frappé le 20 août,,
au moment oit, à la tète de sa section, il
prononçait une contre-attaque à la baïon-
nette ; le sous-lieutenant de Castelnau, du
4' bataillon de chasseurs, qui a fait preuve
du plus grand courage au cours du combat
du 20 août : ayant pris le commandement
de sa compagnie, a tenu tete à l'ennemi
pendant cinq heures et a été tué au moment
oit il venait de le rejeter en arrière par une
vigoureuse contre-attaque ; les sous-lieu-
tenants Devic, Picard, Meunier et Guille-
min du même bataillon qui ont été tués au
cours du combat, du 20 août, à la tête de
leurs troupes. •
Les citations à l'ordrecle l'armée de ces
officiers sont les suprêmes récompenses
qui puissent être accordées à eux et à
leurs familles.
En Pologne -
A Pétrokof, les Russes ont iris complè-
tement en déroute trois escadrons Alle-
mands et une compagnie cycliste.
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-Jounomo,
imprimeur de la 'Vendée Républ ica in e , Place de la
Liberté.
__—
ANNONCES
Première insertion et suivantes
Judiciaires
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 1,000 Ex.
On traita A forfait p' les Annonces périodiques ou tiolittatBe.
ables. Mon n e
1585
s
la l ign e 0 fr . 25
— 0 fr . 25
0 fr . 50
IFelLépheme. 1:11
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adre ss é à H. Val èr e MA THE , R éda c te ur-Gé ran t
c Id bain
Sur Mer
On confirme que trois croiseurs alle-
mands, dont le M a inz et le Ko ln ont été
détruits par l'escadre anglaise.
Ces deux croiseurs ont été lancés en
1909. Ils ont 4.350 tonnes de déplacement ;
leur pont cuirassé a une épaisseur de
50 millimètres, leur vitesse maximum
atteint de 26 à 27 noeuds ; ils sont armés
de douze canons de 105 millimètres, de
deux tubes lance-torpilles sous-marins.
Leurs équipages se composent de 13 offi-
ciers et 347 hommes d'équipage.
En Prusse Orientale
L'armée russe a investi complètement
Koenigsberg et se sont emparés d'Allons-
ton ; les troupes allemandes sont en retraite.
En Galicie
Les combats commencés le 26 Août du
côté de Lembcrg se sont transformés en
une bataille générale sur un front de plus
de 300 Idiome! nes.
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
D iman ch e 30 o û t
En Lorraine, la progression de nos,
forces s'est accentuée. Nous sommes
maîtres de la ligne de la Montagne et .
notre droite avance.
Rien à signaler sur le front de la Meuse.
Une- violente action a eu lieu hier dans
la région de Launois, Signy-l'Abbaye, Ne-.
vion-Porcien, sans réstiltat décisif. L'atta-
que reprendra demain.
A notre aile gauche une véritable ba-
taille a été menée par quatre de nos corps
d'armée.
'La droite de ces quatre corps d'armée
prenant l'offensive a repoussé sur Guise
et .à l'est une attaque conduite par le 10'
corps allemand et la garde qui ont subi
des pertes considérables. La gauche a été
moins heureuse : des forces allemandes
progressent dans la direction de La Fère.
Lun d i 31 a o û t
La situation dans l'ensemble est la
mime ce matin. Après une accalmie, la
bataille a repris dans les Vosges et en
Lorr.aine.
Sur la Meuse, à Sassayo, près de Dun,
un régiment. d'infanterie ennemi qui avait
tenté de passer la rivière a été presque
complètement anéanti.
A notre gauche, les progrès de l'aile
Ikuuchante allemande nous obligent, à
céder du terrain.
lla rd l P ' s ep tem b re
La situation d'ensemble est actuelle--
nient la suivantc, :
Vosges et Lorraine
On se rappelleque nos forces, qui avaient.
pris l'offensive dans les Vosges et en Lor-
raine dès le délnit, des opérations et.
repoussé l'ennemi au-delà de nos frontiè4:
ries, ont ensuite subi des échecs sériieul
devant Sarrebourg et dans la rbgien. de
Morhange, où elles se sont heurtées à des
organisations défensives très solides. Ces
forces ont dû se replier pour se reconsti-
tuer, les unes sur. le Grand-Couronné de
Nancy, les autres dans les Vosges fran-
çaises.
Les Allemands sont alors passés à
l'offensive, mais après avoir repoussé les
attaques ennemies sur les positions de
replis qu'elles avaient 'organisées, nos
fR
troupes ont repris l'attaque depuis deux
jours. Cette attaque n'a cessé de progres-
ser, bien que lentement ; c'est une vérita-
ble guerre d e siège qui se livre dans cette
région : toute position occupée est immé-
diatement organisée de part et d'autre :
c'est ce qui explique la lenteur de notre
avance qui n'en est pas moins caractéri-
sée, chaque jour, par de nouveaux succès
locaux.
Région de Nancy et de la Woëvre
Méridionale
Depuis le début de la campagne, cette
région comprise entre la place, de Metz
(côté allemand) et les places de Toul et de
Verdun (côté français) n'a été le théâtre
d'aucune opération importante.
Direction de la Meuse
. ( e n tre Ve rdun e t Méz ières)
On se rappelle que les forces françaises
avaient initialement pris l'offensive dans la
direction de Longwy, Neufchâteau et Pali-
seul. Les troupes opérant clans la région de
Spincourt et Longuyon ont fait éprouver
un échec à l'ennemi (armée du Prince
royal). Dans les régions de Neufchâteau
et Paliseul, au contraire, certaines de nos
troupes ont subi des échecs partiels qui
les ont contraintes à s'appuyer sur la
Meuse, sans toutefois être entamées dans
leur ensemble. Ce mouvement de recul a
obligé les forces opérant dans la région de
Spincourt à se replier aussi vers la
Meuse.
Au cours de ces dernières journées,
l'ennemi a cherché à déboucher de la
Meuse avec des forces considérables,
niais, par une vigoureuse contre-offensive,
il a été rejeté dans la rivière après avoir
subi de très grosses pertes.
Cependant des forces nouvelles alle-
mandes se sont avancées par la région de
Rocroi, marchant dans la direction de
Rethel. Actuellement, une section d'en-
semble est engagée dans la région com-
prise entre la Meuse et Rethel, sans qu'il
soit encore possible d'en prévoir l'issue
définitive.
• Opérations dans le Nord
Les forces franco-anglaises se sont
initialement portées jusque clans la région
de Dinant, Charleroi et Mons. Quelques
échecs partiels subis, le forcement de la
Meuse par les Allemands, dans la région
de Givet, sur notre flanc, ont contraint nos
troupes à se replier; les Allemands cher-
chant toujours à nous déborder par
l'ouest. Mais dans ces conditions, nos
alliés anglais, attaqués par l'ennemi très
supérieur en nombre dans la région
Cateau et Cambrai, ont dû se replier vers
le sud, au moment où nos forces opéraient
dans la région d'Avesnes et de Chimay.Le
mouvement, de recul s'est prolongé dans
les journées suivantes.
Cependant, l'attaque générale a été en-
gagée avant-hier dans la région de Saint-
Quentin et de Vervins, en même temps
que dans la région Ham-Péronne. Cette

ataille a été marquée, pour nous, par un
succés important : sur notre droite, nous
avons rejeté la Garde prussienne et le 10^
corps dans l'Oise. Par contre, en raison
du progrès de l'aile droite allemande, nos
adversaires ont réuni leurs meilleurs
corps d'armée et nous avons dû marquer
un nouveau mouvement de recul.
En résumé : A notre droite, après des
échecs partiels, nous avons pris l'offen
sive :- l'ennemi reculé devant nous.
Au centre, nous avons eu des alternati-
ves d'échecs et de succès, mais la bataille
générale est de nouveau engagée.
A gauche, par une série de circonstan-•
ces qui ont tourné en faveur des Alle-
mands, et malgré les contre-offensives
heûreuses, les forces anglo-françaises ont
dis céder du terrain.
Nulle part encore nos armées, malgré
. quelques échecs incontestables, n'ont
été réellement entamées : l'état moral de
la troupe reste excellent, malgré les per-
.. tes considérables subies, mais les envois
des dépôts ont pu bouclier les vides.
La Situation générale
La situation générale ne s'est modifiée
que sur nos ailes. A notre gauche, les
Allemands ont gagné quelque terrain.
Dans le centre, pas de modification sensi-
ble, on ne s'est pas battu. En Lorraine,
nous avons remporté de nouveaux avan-
tages.
Me rc red i 2 sep temb re
Nos Forces arrêtent l'Ennemi
A notre aile gauche, par suite de la
continuation du mouvement enveloppant
des Allemands et dans le but de ne pas
accepter une action décisive qui aurait pu
être engagée dans de mauvaises condi-
tions, nos troupes se sont repliées, partie
vers le sud, partie vers le sud-ouest.
L'action engagée dans la région de
Rethel a permis à nos forces d'arrêter
momentanément l'ennemi.
Au centre et à notre droite (Woëvre,
Lorraine et Vosges), situation sans chan-
gement.
Les Aéroplanes Allemands
Il a été organisé une escadrille d'aéro-
planes blindés et munis de mitrailleuses
pour faire la chasse aux aéroplanes alle-
mands qui survolent Paris.
Les Anglais prennent dix Canons
A notre aile gauche, dans la journée du
1• septembre, un corps de cavalerie alle-
mande, dans sa marche vers la forêt de
Compiègne, a eu un engagement avec les
rAnglais qui lui ont pris dix canons. Un
autre corps de cavalerie allemande a
poussé jusqu'à la ligne de Soissons à Visy-
le-Château.
Dans la région de Rethel et de la Meuse,
l'ennemi n'a manifesté aucune activité.
En Lorraine
" En Lorraine, nous avons continué à
progresser sur la rive droite du Sanon.
Au sud, la situation est inchangée ; en
4P Haute-Alsace, les Allemands semblent
n'avoir laissé devant Belfort qu'un rideau
de troupes.
Dans la Région du Nord
Dans la région (lu Nord, on ne si-
gnale pas d'ennemis à Lille, Arras, Douai,
Béthune, Lens. •
En Belgique
On annonce de Belgique que des
fractions appartenant à plusieurs corps
-4te d'armée allemands sont mises en trouve-
. ment vers l'est et rentrent en Allemagne.
Jeud i 3 s ep temb re
Appel
du Gouvernement de la République
Français,
Depuis plusieurs semaines des com-
bats acharnés mettent aux prises nos
troupes héroïques et l'armée ennemie :
la vaillance de nos soldats leur a
valu sur plusieurs points des avan-
tages marqués mais, au nord, la
poussée des forces allemandes nous
a contraint à nous replier. Cette situa-
tion impose au Gouvernement une
décision douloureuse : pour veiller
au salut national, les Pouvoirs pu-
blics ont le devoir de s'éloigner pour
l'instant de la Ville de Paris. Sous
le commandement d'un Chef émi-
nent, une armée française, pleine de
courage et d'entrain, défendra, contre
l'envahisseur, la Capitale et sa'patrio-
tique population ; mais la guerre doit
se poursuivre en même temps sur le
reste du territoire : sans paix, ni
trêve, sans arrêt ni défaillance, con-
tinuera la lutte sacrée pour l'hon-
neur de la Nation et pour la répara-
tion du droit violé. Aucune de nos
armées n'est entamée ; si quelques-
unes d'entr'elles ont subi des pertes
trop sensibles, les vides ont été immé-
diatement comblés par les dépôts et
l'appel des recrues nous assure de-
main de nouvelles ressources en
hommes et en énergies.
Durer et combattre : tel doit être le
mot des armées alliées anglaises,
russes, belges et françaises. Durer et
combattre pendant que sur mer les
Anglais nous aident à couper les
communications de nos ennemis avec
le monde.
Durer et combattre pendant que
les Russes continuent à s'avancer
pour porter au coeur de l'empire
allemand le coup décisif. C'est. au
Gouvernement de la République
qu'il appartient de diriger cette résis-
tance opiniâtre.
Partout, pour l'indépendance, les
Français se lèveront, mais, pour
donner à cette lutte formidable tout
son élan et toute son efficacité, il est
indispensable que le ,Gouvernement
demeure libre d'agir. A la demande
de l'autorité militaire. le Gouverne-
ment transporte momentanément sa
résidence sur un point du territoire
d'où il puisse rester en relations
constantes avec l'ensemble du Pays ;
.il invite les Membres du Parlement
à ne pas se tenir éloigné de lui pour
pouvoir former devant l'ennemi, avec
le Gouvernement et avec leurs collè-
gues, le faisceau de l'unité nationale.
Le Gouvernement ne quitte Paris
qu'après avoir assuré la défense de
la ville et du camp retranché par
tous les moyens en son pouvoir. Il
sait qu'il n'a pas besoin de recom-
mander à l'admirable population pari-
sienne le calme, la résolution et le
sang-froid, elle montre tous les jours
qu'elle est à la hauteur des plus
grands devoirs.
Français, soyons tous dignes de
ces tragiques circonstances, nous
obtiendrons la victoire finale ; nous
l'obtiendrons par la volonté inlassa-
ble, par l'endurance et par la téna-
cité. Une nation qui ne veut pas pé-
rir et qui, pour vivre,- ne recule ni
devant la souffrance ni devant le sa-
crifice est sûre de vaincre. -
L e P rés ide n t de l a Rép u b l iq u e .
Le Co nse i l des M in is t res .
Le Gouvernement à Gorr;eaux
On écrit de Bordeaux :
Le train spécial dans lequel sont
montés, mercredi soir à 11 heures, à
la gare d'Auteuil, le Président de la
République, Mm° Poincaré et les mem-
bres du Gouvernement, a effectué le
trajet de Paris à Bordeaux sans inci-
dent. Il est arrivé à Bordeaux à midi
précis.
Le Président de la République a été
salué à sa descente de wagon par le
général Ouda.rd, commandant la 18°
région ; MM. Bascou, préfet de la
Gironde ; Regnier, secrétaire général;
Gruet, maire de Bordeaux ; Monis,
président du Conseil général, etc., etc.
Aucune allocution n'a été prononcée.
M. Poincaré a serré la main des per-
sonnes présentes et s'est rendu immé-
diatement en automobile, avec Mme
Poincaré, à la Préfecture, où il rési-
dera durant son séjour dans le dépar-
tement de la Gironde. -
Les membres du Gouvernement se
sont, de leur côté, dirigés vers les
grands établissements publics dans
lesquels ont-été provisoirement amé-
nagés les services qu'ils dirigent.
Bien que le manifeste adressé au
pays par le Président de la Répu-
blique et le Ministère n'ait pas men-
tionné la ville de Bordeaux et bien
que les journaux locaux n'aient pas,
non plus, donné d'indications à ce
sujet, le bruit ne s'est pas moins très
rapidement répandu danS la matinée
que l'arrivée du Chef. de l'Etat était
imminente.
La foule était donc assez nom-
breuse aux abords de la gare Saint-
Jean quand l'auto présidentielle a pris
la direction de la Préfecture. C'est aux
cris chaleureux de : a Vive Poincaré !
Vive la France ! » qu'elle a salué en
agitant chapeaux et mouchoirs, au
milieu d'une grande émotion, le pas-
sage du Chef de l'Etat.
Les acclamations se sont renouve-
lées avec plus d'intensité encore de-
vant l'hôtel de la -Préfecture, et le
service d'ordre a eu quelque peine à
en dégager les abords. •
D'autres trains ont amené dans la
journée les Membres du Corps diplo-
matique, du Coneil d'Etat, etc., etc.
Les services du Ministère de l'Inté-
rieur ont été installés dans les bureaux
du Secrétariat Général de la Gironde.
Les services du Ministère de la
Guerre ont été transportés à la Faculté
des Lettres, cours Pasteur.
Les Allemands évacuent la Belgique
La circulation par chemin de fer est
suspendue en Allemagne, les voies fer-
rées étant entièrement occupées par le
transport (le troupes de l'ouest à la fron-
tière de l'est où se fait sentir si durement
la pression russe.
160 trains allemands ont quitté la Bel-
gique, transportant des troupes dans la
Prusse orientale où les troupes russes
continuent à remporter de brillantes vic-
toires.
51Ù Camp Retranché de Pitri3
Nous. n'avions jamais douté que l'objec-
tif de l'Allemagne, quand elle se jetterait
sur la France, serait d'aboutir au plus
vite à Paris, centre de tonte la vie natio- •
nale et siège (lu Gouvernement. Mais il y
a mielquefois loin de la coupe aux lèvres,
et les hordes innombrables qui ont dé-
bordé par la vallée de l'Oise ont déjà dû •
s'en apercevoir.
L'opinion publique s'est alarmée à tort,
ces jours derniers, au sujet de la défense
de Paris. Or il faut que l'on sache que
Paris forme aufourd'hui le plus gigan-
tesque camp retranch é qui existe au monde.
Les légions allemandes viendront s'y
heurter et s'y déchirer, comme la vague
se déchire à la falaise, et si jamais elles
passent outre, elles seront si mal en point
que les prochains combats les achèveront.
Quelques indications sommaires, et d'ail-
leurs limitées à ce que nous pouvons dire
sans nuire à la défense nationale, vont.
donner une idée de ce que représente,
comme puissance défensive, la série de
fortifications qui abritent la « Ville Lu-
mière ».
Nous ne ferons pas état ici de la vieille
muraille entourée d'un fossé, qui encercle
Paris et qui, avec l'artillerie moderne, n'a
plus aucune valeur défensive. Mais .à part
cela, il existe une double ceinture de forts
récents et puissamment outillés.
La première de ces deux ceintures est
située tout entière dans le départementde
la Seine ; elle englobe ce que l'on appelle
communément s la banlieue n. La seconde
ceinture s'étend, à une distance de trente
à quarante kilomètres du centre ; elle a
une longueur dlenviron 150 kilomètres.
Telle qu'elle vient d'être renforcée durant
plusieurs semaines, elle peut tenir tête
pendant plusieurs mois à au moins douze
corps d'armée.
Ce réseau fortifié se trouve naturellement
divisé en sept massifs ou secteurs, •
par des vallées et des plis dé terrain. Au
- Nord, dominant la vallée de l'Oise, est le
groupe des forts de Saint-Denis, avec, en
vedette, les forts de Domont, d'Ecouen et
de Montlignon, en retrait les forts de
Montmorency et de Stains, et enfin en
arrière, les forts de l'Est,-de la Double-
Couronne du Nord, de la Briche, et une
foule d'autres ouvrages.de grande impor-
tance stratégique que nous ne désignerons
pas phis explicitement.
A l'Est, les hauteurs qui dominent la
Marne sont couronnées par les forts avan-
cés de Vaujour, de Chelles, de Villiers et
de Champigny, douloureusement illustrés
par la guerre de 1870. Ils sont doublés en
arrière par les positions fortifiées d'Au-
bervilliers, Romainville, Noisy, Rosny,
Vincennes, Nogent, etc.
Un peu plus au Sud, la haute vallée de
la Seine est gardée par les forts de Sucy
et de Villeneuve-Saint-Georges, appuyés
en arrière par les redoutes d'Ivry, de
Charonton et de Bicétre.
Tout à fait- au Sud, nous trouvons un
seul fort, mais il est formidable : c'est le
fort de Palaiseau, barrant la vallée de
l'Yvette ; il est secondé par le Réduit-des-
Verrières, la redoute des Hautes-Bruyè-
res, les forts de Chanflon, de Vanves, de
Montrouge et d'Issy.
A partir de Palaiseau, la ligne défensive
fait une large incursion vers le Sud-
Ouest, derrière Versailles qu'elle englobe
dans sa protection. Nous trouvons dans
ces parages trois forts de première valeur :
Vineras, le Haut-Buc et Saint-Cyr, sans
compter plusieurs batteries établies aux
sources de la Bièvre, au bois d'Arcy,
à Bouviers, etc.
En arrière, les hauteurs boisées de
Meudon et de Sèvres ont été transfor-
mées, elles aussi, en une gigantesque
forteresse, où les Allemands feront bien
de ne pas se frotter,
Enfin, un dernier secteur couvre la ré-
gion de l'Ouest. Là, le terrain est, par lui-
même, assez facile à défendre ; la Seine,
en aval de Paris, Y décrit des méandres
qui coupent transversalement le terrain et
laissent à nu des falaises d'où l'on domine
la région. Bien entendu, ces falaises sont
couronnées par des forts : à Cormeilles,
Marly, à Noisy, l'Auberderie, aux Réser-
voirs, au, ches, etc. Au centre est le
réduit du Tr.,u d'Enfer, et., en arrière, notre
vieux Mon I-Valérien.
Telle est, dans ses grandes lignes, l'or-
ganisation défensive do camp retranché de
Paris. Inutile d'ajouter qu'elle est complé-
tée par de formidables retranchements,
par des travaux secrets et souterrains
dont quelques uns récent3, par des routes
stratégiques solidement gardées, enfin par
le chemin de fer de ceinture qui relie les
forts entre eux et permet, de transporter
des troupes rapidement sur les points où
elles sont nécessaires.
Soyons confiants Avec de telles forces
de résistance, la France ne périra pas! Les
Allemands acharnés à réaliser coûte que
coûte un plan d'invasion sans issue pour
eux, et qui n'a d'autre but que de nous
effrayer, de nous affoler s'il était possible,
ont déjà perdu 600.000 hommes avant
d'arriver à Paris ; ils en perdront encore
autant sous le. camp retranché (le la capi-
tale. Que leur restera-t-il alors pour faire
face à la coalition victorieuse de l'Europe ?
Rien !
Ayons confiance et courage : nous au-
rons le dernier mot !
LA: 'ENDEE REPUBLICAINE
JEAN LANORE.
il existe un Accorà &Dg' italien
La Ne u e Ziire her Ze i tang , journal suisse
de langue allemande, publie une corres-
pondance de Rome, d'après laquelle une
guerre austro-italienne ne serait plus
considérée que comme une question de
Semaines.
La déclaration de neutralité aurait sim-
plement permis à l'Italie d'achever sa
préparation militaire. Malgré tous les dé-
mentis, l'existence d'un accord anglo-ita-
lien paraît très probable.
On en trouve des indices dans les faits
suivants :
Autorisation donnée aux houillères an-
glaises d'exporter du charbon en Italie ; •
Conversations particul ièrement frémien-
tes entre le marquis di San Giuliano et
l'ambassade d'Italie à Rome ;
Bruit d'un emprunt que la *France et
l'Angleterre accorderaient à l'Italie ;
Attitude de l'Italie en présence des opé-
rations que la flotte franco-anglaise ac-
complit dans l'Adriatique.
À B.1111 on appelle les derniers bans
Une dépêche parvenue de Berlin an-
nonce que l'Allemagne vient d'appeler
sous les drapeaux les derniers bans du
landsturm non encore mobilisés. On voit
dans cette convocation l'aveu des énormes
vides qui se sont produits dans l'armée
occidentale; il s'agit, selon toute évi
dence, d'équiper des effectifs à opposer
à la Russie.
D'autre part, des voyageurs arrivés
d'Allemagne tracent un assez sombre
tableau de la situation économique du
pays. La disette, constatée depuis plu-
sieurs jours, prend des proportions alar-
mantes. L'enthousiasme artificiel du début
de la mobilisation a complètement cessé.
On craint qu'un mouvement socialiste
dont on sent déjà les premières rumeurs
ne s'élève bientôt contre la continuation
de la guerre.
L'aspect de Berlin est sombre; la plu-
part des grandes villes présentent la
même physionomie attristée ou inquiète.
On voit débarquer chaque jour, par mil-
liers, des habitants de la Prusse orientale
qui ont abandonné leurs foyers envahis
par les. Russes, Cet exode continuel con-
tribue beaucoup à augmenter la panique.
Les voyageurs, qui rapportent ces im-
pressions d'Allemagne, résument la situa-
tion en ces termes :
— Le pays est bien loin, il est vrai;
d'avoir épuisé ses provisions d'hommes,
mais si les difficultés qu'il a rencontrées
et qu'il rencontrera plus encore se pro-
longent, il sera acculé à la capitulation
par la famine, tous les débouchés mariti-
mes lui étant interdits,
'for
•
Enthousib; me Patriotique en Pologne
Un télégramme du correspondant du
Times , à VarsoVie, dit qu'aussitôt que la
guerre fut déclarée, tous les Polonais de
l'empire russe sans distinction de partis,
se déclarèrent partisans de la Triple-En-
tente. A Varsovie, la mobilisation s'est
faite avec beaucoup d'enthousiasme.
Pour la première fois depuis le partage
de la Pologne les paysans ont pris une part
active à ce mouvement national. Il y a plus
de 400.000 Polonais dans l'armée russe.
L'idée de combattre les Allemands avec
leurs amis séculaires les Français et la
grande et généreuse nation britannique
réjouit les coeurs des Polonais et leur
donne la certitude de vaincre l'ennemi
commun.
La Marelle sur Berlin
Le Ma t in publie une longue dépêche de
Saint-Pétersbourg, qui est débordante
d'enthousiasme :
« Trois corps d'armée au maximum,
dit-elle, demeurent autour de Berlin pour
organiser la défense de la capitale ; le
reste des forces allemandes est anéanti,
brisé ou cerné par les armées ruines. Les
Russes pensent que bientôt viendra le
moment où le Tzar pourra dicter ses
conditions à l'Allemagne.
» L'alliance du Tapon et sa participation
à la guerre ont un résultat important,
c'est de libérer les bons corps d'armée de
Sibérie qui feront leur service dans l'ouest
de la Russie.
» La Russie a un quart (le million
d'hommes en Asie. Presque toutes ces
troupes sont mobilisées et s'avancent sur
le théâtre de la guerre dans la direction de
la Pologne avec les 27 corps d'armée qui
sont déjà levés et les 8 autres qui vont
suivre. »
La Garde Pruss ien n e
On sait qu'une des dernières batailles a
mis aux prises, dans un formidable corps
à corps, nos troupes d'Afrique et la garde
prussienne.
Le corps de la garde tient garnison -à
Berlin, à Potsdam et à Spandau. Il com-
prend deux divisions d'infanterie, deux
brigades d'artillerie de campagne, une
division de cavalerie, deux sections de
mitrailleuses, une brigade dos chemins
de fer, deux bataillons de télégraphistes,
deux bataillons d'aérostiers, un bataillon
d'aviateurs, un régiment d'artillerie à
pied, une section du train des équipages.
• Au corps de la garde appartiennent la
gendarmerie attachée aux personnes de
l'empereur et de l'impératrice, la compa-
gnie de garde du château, l'école de tir et
d'artillerie de Juterbog, le palais des
Invalides de Berlin.
ÉLECTION DU PAPE
Le cardinal Della Chiens a été élu
Pape, il a pris le nom de Benoit XV.
Le nouveau Pape est italien. Par
cette élection, on peut remarquer que
la diplomatie austro-allemande
encore échoué.
Les Nouveaux Explosifs
Faut-il espérer ?
On nous demande de toutes parts ce qu'il
advient de certaines inventions de nature
.à intéresser au plus haut point la défense
nationale, autour desquelles il s'est fait
une légende à la Jules Verne ou à la
Wells.
Il nous est. absolument, -impossible de
satisfaire à cet égard la curiosité publique,
quelque légitime que puisse être en soi
son impatience. Tous ceux qui sont mêlés,
de près ou de loin, personnellement ou
non, à l'étude de ces questions palpitantes,
ont pris, en effet, l'engagement d'honneur
-de ne pas souffler mot, non seulement des
expérience faites ou des résultats obtenus,
mais même des problèmes posés.
La consigne est de se taire. Nous nous
y conformerons.
Toutefois on peut avoir la consolante
certitude que le génie scientifique français
ne chôme pas. Il n'a jamais été si hardi,
si vibrant, si fécond,
Il n'est pas impossible que les Alle-
mands l'apprennent tôt ou tard à leurs
dépens.
SIT,CES RUSSE
Offic ie l . — Les Russes viennent
(l'emporter à nouveau une grande
victoire sur les Autrichiens en Galicie.
Ils s'emparèrent des positions avan-
cées de Lemberg, les Autrichiens en
déroute abandonnèrent 150 canons.
TRO IS P RO P FIPTIES
ont annoncé latin de l'Empirg Allemand
Dans les heures graves que nous tra-
versons, chacun interroge anxieusement
l'avenir. Mais il est un personnage qui
doit aujourd'hui lourdement sentir peser
sur lui la main inexorable de la Fatalité ;
ce personnage est. Guillaume II, dont
trois prophéties au moins, au cours des
deux siècles derniers, ont prédi la chute
et en ont fixé la date à 1913 ou 1914
Quelques unes de ces prophéties sont
très connues en Allemagne aussi bien
qu'en France, et l'on assure que le kaiser
en a la hantise au point qu'il en aurait
interdit la publication dans l'Empire. Les
textes n'en ont cependant pas été perdus,
et voici quelques-unes des curieuses révélations
qu'ils contiennent,
Le premier de ces oracles, qui date du
commencement du dix-huitième siècle,
est connu sous le nom de prophétie de
Mayence. L'histoire de l'Europe occiden-
tale y est tracée à l'avance avec une
étrange précision. L'oracle avait prédit
à leur date exacte la chiite de Charles X,
la révolution de 1848, la guerre fatale de
1870.
s Deux provinces, y est-il dit, seront
ravies à la France pour un temps et un
demi-temps (trente ans plus quinze ans).
L'homme qui chassera l'ennemi de France
établira son quartier général en Westpha- '
lie, entre `Vol, }fatum et Paderbir ; il
commandera à sept espèces de soldats,
contre trois... Guillaume, le deuxième du
nom aura été le dernier roi de Prusse ;
il n'aura d'autre successeur qu'un roi de
Pologne, un roi de Hanovre et un roi de
Saxe... ».
La seconde prophétie est celle du moine
Hermann. Il y est dit également que
Guillaume II sera le dernier souverain de
la lignée des Hohenzollern.
Enfin, la prophétie de Fiensberg, qui
date de 1849, n'est pas la moins angois-
sante. Guillaume I", alors qu'il était sim-
ple prince royal, traversait le village de
Fiensberg, dans le duché de Bade ; il eut
la curiosité de consulter certaine sorcière
dont on lui avait vanté les talents.
— Tu seras empereur d'Allemagne !
lui dit la sorcière.
Le prince se mit à rire, mais poussé par
la curiosité, il demanda :
— A quelle,date
La sorcière inscrivit le millésime de
l'année en cours : 1849, puis les quatre
mêmes chiffres en colonne verticale.
— Aditionne, dit-elle.
— 1849 + 1 + 8 + 4 + 9 = 1871.
— A quel âge mourrai-je ? demanda en-
core Guilleume
La pythonisse recommença le même
manège : 1871 H- 1 + 8 H- 7 + 1 = 1888.
— Et quand l'Empire d'Allemagne sera-
t-il détruit ?
De nouveau, la sorcière écrivit : 1888
+ 1 8 + 8 1- 8 = 1913.
Les deux premières parties de la pro-
phétie se sont exactement réalisées ; la
troisième est en voie de s'accomplir.
L'Empire .a reculé de quelques mois l'é-
chéance fatale, mais le rideau vient enfin
de se lever sur le dernier acte du drame.
Que le Destin fasse son oeuvre !
JACQUES ABEILLE.
CHRONIQUE LOCALE
AUX VENDÉENS
M. Tardif, préfet de la Vendée adresse
à la population l'appel suivant :
Des réfugiés Belges et des Fran-
çais habitant les places fortes vien-
nent demander un abri aux popu-
lations de l'Ouest.
Nos héroïques amis dê Belgique
qui se sont dressés en face de l'enva-
hisseur pour nous _permettre de con-
centrer nos forces et qui ont été
cruellement atteints en leurs person-
nes et en leurs biens, nos frères de
France qui ont consenti d'énormes
sacrifices eh quittant eurs foyers
parce que l'intérêt de la défense natio-
nale le commandait, ont droit à notre
profonde reconnaissance comme à
notre sollicitude émue.
Vous n'hésiterez pas à accueillir
ces victimes de la guerre et à leur
donner avec tout votre coeur l'aide
matérielle et le réconfort moral qui
leur sont indispensables,
J'ai foi dans le patriotisme et -l'es-
prit de solidarité des habitants de la
Vendée ; et en leur adressant mon
appel, je suis bien certain qu'il sera
entendu !
AUX RESERVISTES ET TERRITORI
Le Préfet a l'honneur de porter à la
connaissance des intéressés les disposi-
tions suivantes arrêtées par l'autorité mi-
litaire.
h° Les sursis qui ont été accordés avant
le 15 août et qui doivent prendre fin avant
le 15 septembre prochain ne seront pas
renouvelés en principe.
2° Les sursis accordés avant le 15 août,
et qui en raison de la date initiale d'appel
des bénéficiaires, devraient expirer après
le 15 septembre, prendront ha à cette der-
.
nière date.
3° II ne peut être accordé ni sursis ni
rappel, aux militaires partis avec des corps
mobilisés, ou appartenant à la réserve de
l'armée active.
4° Il ne peut être accordé que très exc ep -
t io n ne l leme n t à des gradés ou spécialistes
convoqués dans les dépôts (les corps, ou
services, quelle mie soit leur classe, ou à
des hommes de troupe appartenant à l'ar-
mée territoriale.
5' Seuls, en principe, peuvent bénéficier
de sursis les militaires non g radés de
la réserve de l ' arm ée te rri to r ia le , c'est-à•-
dire appartenant au3,-. classes 1887 à 1892,
6° Toutes les demandes de sursis doivent
être appuyées de motifs impérieux, certifiés
véritables par le Maire de la commune,
sous sa responsabilité, et ces demandes
doivent être soumises par les Maires à
l'appréciation de l'Autorité Préfectorale.
Elles doivent mentionner tous les ren-
seignements de nature à permettre l'erg ,
men des motifs invoqués et être accompa-
gnées d'une copie in- -ex tenso des 1 - e l .14'
p ag es du fasc ic u le de m o b il isa t io n porta nt
indication du jour de convocation, et autres
renseignements nécessaires. -
7" Toute demande qui ne comporterait
pas les caractères et les renseignements
indiqués par les précédents paragraphes
sera considérée comme non avenue,
La validité des motifs invoques sera
examinée de très près ; seront écartées les
demandes qui ne paraîtraient pas absolu-
ment justifiées en tenant compte de la
possibilité de remplacer dans beaucoup de
cas dans leur emploi civil, le militaire
convoqué, l'intérêt supérieur de la défense
nationale devant primer toute autre considération,
RENIFAUTEMENTS
Nan tes , le 1" sep tem b re 1 914,
Le Général Commandant la 11e Ré-
gion ne peut pas attendre la fin de la
période actuelle pour exprimer sa vive
et très profonde gratitude aux person-
nes dont les offres généreuses ont
assuré l'hospitalisation de nos vail-
lants blessés, et à celles dont.l'admi-
rable dévouement les entoure des soins
les plus précieux.
A tous et à toutes merci de tout
coeur I
Le Généra l Commandan t la 1 1 Rég ion ,
GOÈTSCITY,
Pour les Familles
L'Administration de la Guerre a
constaté qu'une erreur tend à s'accré-
diter dans le public qui croit que les
familles ne peuvent être prévenues
des décès ou des blessures concernant
les militaires aux armées, qu'en for-
mulant une demande de renseigne-
ments.
Le Ministre de la Guerre tient à
porter à la connaissance des familles
que les dispositions nécessaires ont
été prises pour qu'elles soient préve-
nues, sans aucune demande préalable
du décès, de la blessure, de la capti-
vité et aussi de la disparition, lors-
qu'elle aura été constatée, par un acte,
en relatant les circonstances.

_al.3.erdert
Tous les militaires aux armées ont
été tenus d'indiquer avant leur départ
l'adresse de la personne à prévenir en
cas d'événement grave. C'est cette
personne qui est considérée par l'Ad-
ministration de la Guerre comme
ayant droit à la communication régle-
mentaire.
HONNEUR AU XI' CEP
Ordre du jour du général Eydoux
On nous communique l'ordre du jour
suivant, que le général Eydoux a adressé
ces jours derniers à toutes les troupes du
11° corps d'armée, qu'il commande devant
l'ennemi.
Le 22 août, à Messin, lès troupes
du 11' corps ont lutté pendant 8 heures
avec une énergie extraordinaire contre
des forces considérables établies dans
des positions où les moyens de défense
avaient été accumulés.
Employant le feu et la baïonnette,
elles ont atteint l'objectif assigné, se
sont maintenues sur la position et ne
l'ont quittée qu'à l'aube, lorsque le
corps d'armée en pointe très avancée
a dû se reporter sur la ligne du corps
d'armée voisin.
Honneur aux troupes du 11° corps
d'armée. Elles ont montré une bra-
voure incomparable, admirable
C'est avec une profonde émotion
que le Général Commandant salue les
héros qui sont tombés et félicite les
officiers, sous-officiers et soldats à la
tête desquels il est fier d'être placé et
qui ont toute sa confiance, toute son
affection.
UNE l_EffitE WH MOILI
On non- de La lloche-
sur-Yon, c,.1 extrait d'une lettre adres-
sée à un de ses amis de cette ville,
par un sergent du 93' de ligne, en ce
moment à la frontière avec son régi-
. ment
Tous les pays traversés ont été très ac-
cueillants pour le troupier, notre voyage
de plus de 700 kilomètres, n'a. été qu'un
triomphe et qu'une ovation continue ; clans
toutes les gares on nous jetait des fleurs,
des fruits, toutes sortes de friandises.
Le moral de tous est plus que parfait ;
autour de nous ce ne sont que dès troupes
et encore des troupes. Il fait une chaleur
excessive, niais tout va à merveille ; pas
d'éclopés, pas de traînards, rien que des
soldats impatients d'aller plus loin. Nous
sommes excessivement bien nourris ; pour
_ vous en donner une idée, l'on vient de
porter la ration de viande à 500 grammes
par homme. A ce régime-là on engraisse !
?fous sel-rimes au pays des grands sou-
venirs, Il n'y a pas une maison, une croix,
une fontaine qui n'ait son fait historique.
Depuis deux jours, peu de marche, rien.
que l'aspect spécial des cantonnements
-oit règnent un silence, un ordre, une régu-
larité, une discipline dont l'effet est impres-
sionnant.
Nous sommes loin de l'affolement de
1870, les vieilles gens ne reconnaissent
plus les Français dans la jeune généra-
tion ; vous les voyez transportés en regar-
dant des soldats si bien habillés et si bien
nourris.
J'ai admiré l'esprit (l'ordre des chemins
de fer, la sollicitude plus que bienveillante
des employés qui, il faut le dire, fournissent.
en ce moment un travail surhumain ; plus
de 120 trains militaires passent chaque
jour sur certaines lignes.
En somme, tout marche à merveille,
nous avons des chefs capables qui nous
feront arriver aux fins les meilleures avec
le minimum de perkes. Tant qu'aux flou-
_
velles, nous ne connaissons rien, toute
vie extérieure n'existe plus pour nous.
L e Pr ix des Den rées -
La Commission chargée d'étudier
les questions d'alimentation de la
population civile et de taxation des
denrées de première nécessité, réunie
à La Roche-sur-Yon, le 31 août, a
décidé de modifier ainsi qu'il suit, à
partir du 1" septembre 1914, les prix
maxima des denrées ci-après :
Sucre cristallisé : 0 fr. 80 le kilo ; sucre
en pain : 0 fr. 901e kilo ; sucre scié : 0 fr. 95
le kilo; bougie (octroi en sus) : 1 franc le
kilo ; alcool à brûler : 0 fr. 701e litre ; savon
gris : 0 fr. 70 le kilo; savon blanc (64 "/.,
d'huile) : 0 fr. 801e kilo ; savon blanc (72 °/.
d'huile) : 0 fr. 90 le kilo ; orge : 18 fr. 50 le
quintal ; gaillette de Cardiff, petite au dé-
tail, octroi compris : 65 fr. les 1.000 kilos ;
boulets au détail, octroi compris : 55 fr.
les 1.000 kilos ; viande de porc, au détail :
0 fr. 90 le 1/2 kilo.
TROIS BRAVES
On nous fait connaître que trois marins
de La Chaume : Auguste Béranger, 38
ans ; Ferdinand Colombeau, 39 ans ; Fré-
déric Massé, 38 ans, viennent de deman-
der leur déclassement comme inscrits
maritimes afin de pouvoir s'engager dans
l'armée de terre pour la durée de la Guerre.
ana!:
Toutes nos fflicitations à ces courageux
Chaumois, qui n'hésitent pas à sacrifier
leur situation et leur vie pour la défense
de la Patrie.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
MM. Hardy, horticulteur, route de
N e ffis, 5 fr.; Joulhac, maçon, 2 fr.; Ferré,
maçon, 2 fr. 50 ; Goupilleau, maçon, 1 fr. 50 ;
Charles Arnaud, maçon, 2 fr. 50; Palva-
deau, maçon, 0 fr. 50 ; Dean, maçon, 0 fr.50;
Mathé, maçon, i fr. 2); Daniau, maçon,
3 fr. 70 ; Gendron, maçon, 3 fr.; Peigné,
maçon, 4 fr.; Hervoue, maçon, 3 fr.; Si-
mon, maçon, 5 fr.; Naguet, maçon, 2 fr. 50;
Massiot, maçon, 5 fr.; Van de Velde, prop.
27, quai Franqueville, 20 fr.; L e Pha re ,
M. Schwob, Nantes, 25 fr.; Lauriau, rue
du Rempart, 20 fr.; Colonie des Emigrés,
du Petit Séminaire, 426 fr. 80 ; Guesdon,
commerçant., 4, rue Bisson, 10 fr.
Total à ce jour : 5.453 fr. 70.
SILENCE AUX BAVARDS
On entend tous les jours des stra-
tèges éminents (!) qui, après avoir lu
les télégrammes officiels, se livrent à
des observations insensées sur la façon
dont sont conduites les opérations par
l'Etat-Major.
Ces généraux de la rue, colonels du
Remblai ou du café, devraient être
rabroués d'abord, enfermés ensuite.
Ils expliquent, commentent avec une
insouciance qui -n'a d'égale que leur
ignorance, des choses dont ils ne
savent pas le premier mot.
Ils se mêlent aux groupes, et pour
afficirer ce qu'ils croient être de la
science, ils affirment, tranchent et
décident : On n'aurait pas dû faire
ceci ! On n'aurait pas dû faire cela ! Si
on s'y était pris de telle façon on
aurait déjà la victoire.
Que.tous ces bavards insupporta-
bles, ces affolleurs et ceux qui par-
lent encore de politique aux heures
s'ombres que nous traversons et qui
ont supprimé les partis, soient envo-
yés à la frontière. Là, comme straté-
gie, on pourrait leur faire creuser
des tranchées et ils seraient utiles,
tandis que dans nos rues ils sont
nuisibles, malfaisants et néfastes.
SouSaIPTION
EN FAVEUR' DES
finesses Militaires
11R0ISIÈME LISTE
M. Guérault, 21, rue des Séchoirs. 5' a
M..André, receveur particulier des
Douanes (5' versement) 10 »
TOTAL • 15' »
Report ées listes précédentes 25 »
1.1451113163`
TOTAL, ru! NERAL 40' »
Atiudissenini Sables-d'OWne
Les Sa bles
Médaille Militaire
Avec grand plaisir nous avons appris
que M. Charles Monceau, maréchal-des-
logis au 60" d'artillerie, à Troyes, vient
de recevoir la médaille militaire, pour sa
conduite admirable devant l'ennemi.
Sous le feu de l'ennemi ce sous-officier
a réussi à mettre en batterie, sur un point
culminant, une pièce d'artillerie.
Charles Mouneau, qui est âgé de 27 ans,
est l e frère de. M. Mouneau, boulanger,
rue de l'Hôtel-de-Ville, aux Sables-d'O-
lonne.
A notre brave compatriote, toutes nos
félicitations,
CEuvres d'Assistance
Dans la répartition des subventions aux
œuvres d'assistance maternelle et de pro-
tection des enfants du premier âge, pour
l'année 1914, nous relevons une somme
de 100 francs décernée à la Consultation
des Nourrissons des Sables-d'Olonne.
Convoi de Blessés
Un deuxième convoi de blessés, une
centaine environ, est arrivé aux Sables-
d'Olonne, dans la nuit de dimanche à
lundi, vers une heure.
Ils furent immédiatement dirigés, la
plus grande partie à l'hôpital, le reste is la
Cité des Pins maritimes.
Quelques-uns seulement paraissent
assez gravement blessés, les autres ont
reçu des balles principalement clans les
jambes.
Tous manifestent le désir de guérir
bien vite pour retourner au feu.
L'un d'eux, un Parisien, avait avec lui
un casque d'officier prussien qu'il rappor-
tait du champ de bataille ; ce militaire fut
l'objet d'une chaude ovation de la part de
la foule.
Mercredi matin, à 7 heures, un nouveau
convoi de blessés, parmi lesquels se trou-
vaient un certain nombre de tirailleurs
algériens, est également arrivé aux Sa-
bles. Tous ces blessés, dont l'état n'ins-
pire aucune inquiétude, ont été dirigés,
les uns au grand Hôpital, les autres à
l'Hôtel et à la Colonie des Pins, d'autres
enfin au Grand Casino et dans différentes
maisons particulières.
C'est aux environs de Saint-Quentiri que
ces braves soldats ont reçu leurs blessures.
Tous ceux que nous avons pu voir s'accor-
LA VENDEE REPUBLICAINE
dent à dire que c'est un peu grâce à leur
imprudence qu'ils ont dû d'être atteints par
les balles allemandes. Ils font le plus grand
éloge de leurs offciers qui, eux aussi,
s'exposent constamment, pour stimuler
l'ardeur de leurs hommes.
Interwievés, ils déclarent que le moral
des troupes est excellent et qu'il est im-
possible que les Allemands résistent
longtemps.
En effet, on (veuve dans les tranchées
à côté d'hommes grisonnants, de jeunes
soldats, (les entants de 16 à 17 ans, qui
dès qu'ils voient la baïonnette française,
jettent à bas les armes et crient, grâce !
L'Allemagne, comme on le voit, a donc
mis sur pied tout le ban et l'arrière-ban.
Attendons patiemment les événements,
afin d'assister bien plus tôt qu'on ne. le
pense à la désorganisation de l'aminée de
Guillaume.
Bibliothèque Municipale
La Bibliothèque Municipale sera ou-
verte chaque jeudi, de 1 heure à 2 heures
de l'après-midi, et chaque dimanche de
1 heure à 3 heures..
Une Initiative généreuse
Nous croyons devoir signaler l'initiative
prise par les étrangers évacués aux Sables
dans l'ancien séminaire de faire entre eux
une quête au profit des malheureux de la
Ville. Celle-ci a produit 426 fr. 80.
Les étrangers placés dans ce dépôt sont
eux-mêmes des victimes de la guerre. Ils
sont reconnaissants à la population de les
avoir recueillis avec une politesse très
calme que mérite la détresse de tant de
femmes et enfants. La condition précaire
dans laquelle ils vivent, rend très sympa-
thique le geste qu'ils ont accompli.
Les personnes dévouées, qui obéissant
au seul désir de se rendre utiles en temps
de guerre, ont accepté de la façon la plus
désintéressée un rôle de direction ou de
surveillance au dépôt, nous assurent que
beaucoup de ces étrangers, notamment
des Alsaciens-Lorrains et des Polonais,
sont des amis éprouvés de la France et
font des voeux sincères pour le succès nie
nos armes.
Les faux bruits criminels
Quand les colporteurs de fausses nou-
velles ne racontent pas des insanités
militaires, ils essaient de semer la pani-
que financière.
Il y a en Vendée des drôles qui racon-
tent que les billets de banque de cinquante
et de cent francs vont bientôt n'avoir plus
cours.
Et il y a des imbéciles pour le croire et
le répéter.
Nous mettons tout le monde en garde
contre ces insanités.
To us les b i l le ts de la Ba nq u e de France
so n t. e t res te n t b o n s .
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et p ro v i so ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . — 7 h. 12, 11 li. 12, 12 h. 55,
16 b. 52 et 20 h. 32.
A rr ivées . — 0 h. 30, 5 h. 50, 9 h. 50,
12 h. 8 et 19 h. 10.
Chaque voyageur doit retenir ses places
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
Les Prévoyants de l'Avenir
Le Comité Central prie le Bureau de la
697' section de faire les recettes comme
par le passé le 2° dimanche de septembre.
Il sera perçu la recette d'août qui n'a
pu avoir lieu, en raison des événements
actuels.
Nouveaux Trains express
A partir du 30 août 1914 et jusqu'à nou-
vel avis, un train express est mis en cir-
culation entre Les Sables-d'Olonne et.
Thouars, avec continuation sur Paris.
Ce train suivra l'horaire ci-après :
Les Sables-d'Olonne, départ, 16 h. 52 ;
arrivée à La Roche, 17 h. 33; à Thouars,
19 h. 51.
Les expéditeurs de marée sont prévenus
que leurs marchandises à destination de
Paris seront acceptées dans ce train qui
les remettra à Thouars au train-poste se
dirigeant sur Paris.
A dater du 3 septembre, un autre express
est mis en marche entre La Boche-sur-
Von et Les Sables-d'Olonne, en corres-
pondance avec la ligne Nantes-Bordeaux.
De La ,Ro c h e-s u r - Yo n a ux Sa b les
La Roche-sur-Yon, dép ar t . 11 h. 16
La Melle-Achard, dép ar t . . 11 h. 49
LesSables-d'Olonne,arrivée 12 h. 8
Des Sa b les à La Ro che-s ur- Yon
Les Sables-d'Olonne, dép ar t 12 h. 55
La Mothe-Achard, dép ar t . . 13 h. 27
La Roche-sur-Yon, arr iv ée 13 h. 52
Coups réciproques
Réciproquement, la femme Gautreau et
la fille Gazeau, demeurant aux Sables, se
sont portées des coups. Les gendarmes
ont verbalisé.
Tapage nocturne, jet d'immondices
Procès-verbal a été dressé pour tapage
nocturne et jet d'immondices contre six
jeunes gens de notre ville qui ont causé un
véritable scandale en poussant dos hurle-
ments, en chantant des chansons obscènes
et se livrant à des actes immoraux.
Nouvelles Théâtrales
Dans la semaine qui vient de s'écouler
les sélections de M a ri o n et de Carme n
avaient attiré un nombreux public ; c'est
ce qui a engagé la Société des Artistes du
Grand Casino à donner hier jeudi Lakmé .
Mais une des soirées que nous tenons à
signaler c'est celle de samedi 5 septembre,
où non seulement on entendra tous lés
vaillants artistes de la Troupe, mais encore
un des leurs M. Gotemans, ancien Conseil-
ler communal de Bruxelles et Bruxellois
lui-même, lequel fera une grande Confé-
.
ronce sur la Belgique et sur le rôle qu'ont
joué et que joueront encore nos frères
alliés dans la guerre actuelle.
Tous ceux qui sont aux Sables en. ce
moment adorent la Belgique et tiendront
à entendre le conférencier qui s'illustra à
Frammeries il y a quelques années dans
une conférence contradictoire.
Nous prédisons à M. Gotemans une
salle comble, car c'est notre devoir à tous
d'aller acclamer la Belgique en la per-
sonne (l'un de ses représentants.
Dimanche, sélection de M ig no n .
Monne
Pour nos amis les Belges. —
adressé par le Maire en faveur des
exilés Belges a été entendu par notre
population. En moins de deux heures,
quatre cents lits ont été offerts par les
habitants.
Au bourg, il n'y a pas un seul ménage
qui soit resté sourd à cet appel. Parmi les
villages qu'il faut inscrire en lettres d'or
sur le tableau de la solidarité citons ceux
de la Bauduère et de l'Allerie où chaque
maison,sanS en excepterune seule, a offert,
soit une cbambre, soit un lit, soit une
couêtte, soit des draps et des couvertures
pour abriter les malheureuses victimes de
la guerre.
Nous -pouvons dire, n'ores et déjà, que
• nos amis les Belges recevront de la popu-
lation Olobnaise l'accueil le plus sympathi-
que et le plus enthousiaste. Et nous remer-
cions bien sincèrement nos compatriotes
d'avoir fait preuve, dans les cruelles cir-
constances que nous traversons, de tant
de dévouement et de tant d'abnégation.
— Conseil Municipal. — Le Conseil
municipal se réunira dimanche 6 septem-
bre, salle de la Mairie, sous la présidence
de M. Valère Mathé, maire, à 7 heures du
matin.
Ordre du Jo ur. — Ouverture d'un crédit
extraordinaire, à titre d'avances; pour
venir en aide aux réfugiés Belges et
Français.
— Souscription publique (s u i t e ) . —
M. Cassigneul, prop. aux Sables-d'Olonne,
100 fr.; Fagots de sarments fournis par
M. Martial Raimbert, de Champaillas,
30 fr.; M. Louis Violleau, à Pierre-Levée,
5 fr.; M. Joseph Doussier, à Champclou,
5 fr.; M"' veuve Astagncau, à La Garlière,.
10 fr.; M. Babiller, forgeron, au bourg,
10 fr.; M. Constant Violteau, à La Gir-
vière, 20 fr.; M"" et M. le Capitaine du
Guiny, au bourg, 60 fr.; M. Louis Guéri-
neau, à La Joséphine-, .5 doubles de blé
estimés 20 fr.; M. Arrivé, métayer, à La
Pépinière, 5 doubles de blé estimés 20 fr.;
M. Auguste Garandeau, à La Bardinière,
6 doubles de blé-estimés 24 fr.; veuve
Fricohneau, à Champaillas, 20 fr.; M. Gâ-
teau, curé d'Olonne,. 30 fr.; M. Moreau,
notaire aux Sàbles, pour Sa borderie de la
Mérinière, 20 fr.; Produit du blé cédé au
moment du. battage par MM. Jean Babiller,
Firmin Foucaud, Martial Raimbert, Louis
Dubois, Émile Guilbaud, M"'" Marie Louise
Arnaud, veuve Doussier, Ovide Doussier,
Florentin Doussier, de Champaillas ; Bap-
tiste Deau, de La Garnaudiére ; Narcisse
Deau, Firmin Foucaud père, Joseph Raim-
bert, Lucien Laurent, de la Salle ; Alfred
Minier et Henri Dean, de L'Aurière ; Lu-
cien Cantin, de La Bauduère; Elie Guil-
baud fils, -Auguste Chevrier, Henri Bour-
get., Joseph Friconneau, Eugène Poiroux,
Firmin Friconneau, de La Girvière, le
tout estimé 100 francs. — Total de la pré-
sente liste 474, francs.
Total général : 3.231 fr. 50.
(A su iv re) .
La Commission d'Assistance a décidé (le
faire imprimer, aussitôt la clôture de la
liste, un tableau d'honneur -sur lequel
figureront les noms de tous les braves
gens de la commune qui ont eu la généro-
sité de verser une obole, si modique soit-
elle, en faveur- des familles -dont le mari
est sous les drapeaux. Ce tableau sera
affiché au bourg et dans tous les villages.
aaaissseetrXa
.
DIVERSES
Un Document Allemand
Un blessé de passage à Dijon nous com-
munique la traduction d'une notice impri-
mée qu'on trouve sur les Allemands. La
voici :
Songez au sang qui a coulé en 1870
pour anéantir notre ennemi héréditaire, la
France, qui maintenant vient de pousser
le colosse russe à nous anéantir. Pas de
quartier ! Tuez-les tous, ces barbares, ces
maudits wackes, pour que, dans une nou-
velle aurore, la paix de l'Europe soit soli-
dement affermie. »
Plus de cent mille Allemands tués
L'état d'esprit général reste bon emBel-
gigue, les Belges ne regrettent pas l'atti-
tude qu'ils ont prise.
Avec quelque satisfaction, en revoyant
les ruines accumulées, ils songent à ce
qu'elles ont coûté à l'ennemi, et i l es t c e r-
ta in que les A l lemands o n t - la issé p lus de
cen t m i l le hommes mo r ts e n _Be lg iq ue .
Un Paquebot Allemand
rapporte d'Amérique 5 millions
d'or monnayé
Une lettre particulière reçue de Ham-
bourg rapporte que le gigantesque paque-
bot allemand Va te r l an d est en route, ve-
nant d'Amérique, et ayant à bord cinq
millions de francs en or monnayé.
Singulière invitation !
On mande de Chnistiana que d'après des
informations venues de Berlin, le gouver-
nement allemand aurait offert au Luxem-
bourg d'entrer dans l'Empire à la condi-
tion de renoncer à sa neutralité !!!
L'Héroïsme d'une Jèune Lorraine
En officier actuellement en traitement
à l'hôpital de Clermont-Ferrand raconte
qu'il n'a été sauvé que grâce à l'héroïsme
d'une jeune fille lorraine, qui, sous les
balles, l'a relevé et conduit dans une mai-
son voisine.
Le soir même, les Allemands avertis,
arrêtaient la jeune fille et lui faisaient
faire plus de 12 kilomètres à pied pour la
conduire à leur quartier.
Quarante-huit heures après, elle fut
enfin relâchée. En revenant à Badonvil-
ler, elle rencontra un officier français qui
lui demanda de lui fournir un guide ; elle
l'invita simplement à la suivre, lui disant :
Venez avec moi, je vais vous conduire.
Je sais où ils sont, je viens de chez eux. »
50.000 francs peur l'Ambulance
du Ministère des Finances
En quittant le Ministère des Finances,
1‘1-"Noulens a fait remettre entre les mains
du trésorier de l'Union des Femmes de
France la somme de 50.484 fr. 50, corres-
pondant, après acquittement des dépenses
d'installation déjà faites, au reliquat des
souscriptions qui lui avaient été généreu-
sement offertes pour l'installation et l'en-
tretien de l'ambulance du Ministère des
Finances, dont se charge clesormaiS l'U-
nion des Femmes de France, avec le con-
cours de M""'Bienvenu-Martin et Fernand
David.
Deux Fils etvingt-quatre Petits-Fils
sous les Drapeaux
M. Amédée Riollancl, âgé de quatre-
vingt-dix ans, habitant Vicq-sur-Nation
(Indre), a cieux fils et vingt-quatre petits-
fils sous les drapeaux. Voilà, certes, un
fait peu commun et qui méritait d'être
signalé.
Un Mot d'Officier Allemand
Un de nos a-mis a pu causer, un instant,
avec un des officiers allemands au mo-
ment où il S'embarquait dimanche matin
.à Trentemoult, près Nantes.
L'officier e déclaré textuellement :
— Il devrait être défendu de se servir
d'un canon comme le vôtre. Ce t te a rm e
es t p ire q ue le c ho léra .
Ayons donc confiance en notre artille-
rie. Elle finira par purger la terre des.
bandits allemands.
Un Prisonnier de Marqué
Parmi les prisonnniers faits sur le crois
seur Ma ins , coulé clans la mer du Nord,
et qui ont été amenés à Edinibourg, se
trouve le fils de l'amiral Tirpitz, ministre
de la Marine allemande. Il n'est. pas blessé.
Héroïsme d'un jeune Garçon
Il faut citer cet acte admirable d'un
garçon de seize ans employé dans une
ferme d'un village de l'Est.
Il revenait à la ferme quand ries uhlans
en patrouille l'arrêtèrent.
Où sont les Français?
Le jeune homme avait vu les nôtres
massés dans un bois voisin. Il répondit :
— Je ne le sais pas.
— Tu ne veux rien dire? Tu seras fusillé.
Et les uhlans l'empoignent, l'attachent
contre un arbre et le mettent en joue.
Cependant l'officier l'interroge encore. Le
jeune garçon ne se trouble pas ; il main-
tient ses affirmations.
Convaincus, les uhlans abaissent tu-
armes. L'enfant héroïque est aujourd'hui
à Paris.
Nos Aviateurs guettent .
les Oiseaux germaniques
De nombreuses automobiles, transpor-
tant des aviateurs, traversèrent Paris ces
deux derniers jours ; elles arrivaient du
théâtre de la guerre. Plusieurs de nos
célèbres pilotes résolurent de venger l'af-
front fait à la ville de Paris par deux avions
allemands. De Bue et de Villacoublay,
plusieurs sont prêts à courir sus aux. tiéro
planes -allemands. Il convient de faire
remarquer que quelques-uns de leurs arma-
-reils sont munis de moteurs pouvant don-
ner une vitesse de 200 kilomètres à l'heure,
alors que. les plus rapides avions alle-
mands ne peuvent fournir que 150.
D'autre part, il est bon de faire remar-
quer que pour faire moins de bruit dans
les journaux, nos pilotes font beaucoup
plus de besogne et de la meilleure.
L'autre jour, à X..., sur la Meuse, une
batterie allemande tomba aux mains d'un
de nos partis de cavalerie, les servants
ayant été effrayés par les bombes que nos
avions faisaient pleuvoir sur eux, avaient
jugé plus prudent de prendre la fuite
abondonnant tout le matériel.
SEIMMISSIaallan-Mti
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 27 A o û t au 3 S ep tem bre 1 9 1 4
NAISSANCES
Tbdodule-Aristide .Jean Potier, place des Char-
rettes.
Paulette-Yvette Rraneteau, rue de la Poste.
Marie-Augustine-Amande-Camille fienelleac,
rue de la Patrie, 28.
Paul-René-Al phonse-Célestin Charpentreau , rue
du Puits-Perdu.
Noélle-Désirée-Albertine-Louise Sarrau,avenue
de la Gare,
Maurice-Frédéric-Louis-Narcisse Verdon, route
de Nantes, 78.
Louisa-Charlotte-France-Eugénie Guyot, rue
Napoléon.
Robert - Marcel Pineau, impasse des Trapon-
n ières.
Ilenri-Jean-Célestin Savineau, quai du Com-
merce.
DÉCÈS
Mélanie Lefèvre, 55 ans, journalière. (H.).
Auguste Baquignon, 54 ans, journalier, époux
de Louise Gautreau. (11.).
Victorine Darmet, 20 ans, journalière, épouse
de Vénoc-Daniel Celton, rue de la Bau-
duère, 29.
Marie-Rose Richard, 77 ans, célibataire. (11.).
Section de La Chaume
NAISSANCES
Joseph-Gaston-Adrien-Charles Couthouis, rue
de la Forge.
France- Renée - Marie- Louise Tesson, rue Colli-
net, S.
Charlotte-Alexandrine-Irène Ilervouet, rue des
Dames.
Jean-André-Honoré-Auguste Guiochet, rue
Basse, 49.
*.iee
I S
Les Propriétaires qui désire-
raient louer leurs Villas ou Appar-
tements Meublés aux Sables ou.
aux Environs, sont priés d'écrire
ou de se faire inscrire, à
L'AGENCF. MALIN
P lace de la L iber t é, eux S a b l es - d ' O lon n e
•C•••E•••:••••••
ACCOUCHEUSE DE l'eCLASE
L'Ca°treistcl'e;
la Faculté de !Médecine et Pharmacie, traite
avec succès les Maladies des Dames.
Massage, Pose Ventouses.
Consultations et Vaccinations, tel:1s les
jours de 1 h. à 4 h., Mai«, DUBOIS, 5 , li s e d e s
Co rder ies , Les Sables-d'Olonne.
Bidets de Bâtes da mer à Prix redans
Toutes les gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bourgneuf-en -Retz, Chal-
lans, Châtelaillon, Fouras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon 4'ort, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rochelle-Ville. La Tranche,
La Tremblade, Le Chapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes. Paimboeuf, Pornic,
Préfailles, Royan Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan, .Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1 . B i l le t s de tou tes c la ss e s valab les 3 3 jours ,
non compris le jour du départ ; faculté de pro-
longation de une ou deux fois 30 jours, moyen-
nant supplément de 10 ./a par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à. toutes les gares
intermédiaires entre la gare de départ et • la
station balnéaire de destination.
2. B i l le t s de t ou tes c lasses valab les 5 j o u r s
Gels m axim um , délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de cha-
semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 ./0 ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
I., classe, 9 fr. en 2a classe et 5 fr. en 3e classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moi-
tié du prix des billets.
3. B i l l e ts de 2 0 e t de 3 0 c lasse valab les u n
jour s eu l emen t (le d im anche ou un jour lé-
t.i.é) : délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la Lo ir e , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, San-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix.des billets d'al-
ler et retour ordinaires : minimum de percep-
tion par place : 4 fr. en 2e classe et 2 fr. 50 en_
3. classe.
Car t es d 'a bo nnem en t d e ba in s de m er. —
Les Chemins de fer de l'Etat délivrent, Sn
outre, pendant tonte la saison balnéaire; aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 5/, sur les prix des cartes ordinaires.
Ulll ee*DOUANESO -e'
L'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
Aux Oppressés
..9.11teraffriatIfaUSIWSREF.
Lest
• DOU A N ES 0 0 0
eeter7.....efeaairer.,-aauge
En toute saison, les asthmatiques et les ca-
tarrheux toussent et sont oppressés ; aussi
pensons-nous leur être utile en leur signalant
la Poudre Louis Legras, le meilleur remède à
leurs souffrances. Elle calme instantanément
les plus violents accès d'asthme, de catarrhe,
d'essouffl :ment, de toux, de vieilles bronchites
et guérit progressivement. Une boite est ex-
pédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, 439, Bd Magenta, à Paris.
11101111111•1
RAIE
EfSii OUERISON
On a beaucoup parlé dans fo.:te la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au nrand spécia-
liste, et qui a valu à son inonsteur.'de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« I, Tampon Américain s'éloigne de
» tout ce que l'on sonnait actuellement pour le
e traitement de la hern ie, par l'effi •acitel de son
action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
s le développement et en prédisposant, quelques
s soit l'âge du sujet, à une g u ér i so n radica le. Cet
e appareil répond à tous les désirs de la thérapeu
e tique moderne et réalisa un progrès considé-
s
st (l'est sous l'empire de ces réflexions qu'il noua
a a été donné d'expérimenter us nouveau mode de
traitement par le Tampon Américain qui
e non seulement s'applique d'une façon pailaite à
tou tes les 10 , .t ies , m a i s supprime es même
e temps la gêne et les incon v énien t s des ban -
» dages
'
e s .
e Signé NI,I. les Docteurs Massa, Prés id en t ;
Hanse et 00:3ZALVE-111EhUSIElt.
Vo i là verte garan t i e q u e perso nne ne peu t d onner.
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'École d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application eu faisant profi •
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos ,ecteurs et celles de nos lectrices qui
kaffirent de Hern ies , D e , cen t es , Eforts , D ép la c e -
m en ts d e s O rgan es , etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, 'arace à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à f
La Boohe-sur-You Hôtel du Lios-d'Or, 2. lundi -
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, lx, mercredi
de chaque mois, 9 n. à 4 h
' Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blaue; 2°
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pol...liges, Hôtel de France, Fr jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soullans, Hôtel Perrocheau. dernier mereredi de
chaque mois, de 9 11. à 3 h.
Varicocèle et I-iydrocéle. I.e moyeu
rapide de guérir ces infirmités.
C e in t u res Ven triè r es perfe c t io n n é es po ur t ou tes
les d év ia tions d es organes de la femme . — Bas
pour va r ices . — Orthopédie . — Pro thes e .
Renseignements, 2, coure tailauge La Roch e l le .
te.

L
au 04plire~ 9.
AU BON MAi'!(:IIE
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, une de 1
lis,
fa,
e l'Av,n,e de la el,,)
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
]Et ]Fait" d1a~aR1«c«~
Rayon importan t d e C h ap e l l e r i e no u ve l l e
VI~,TENIEI\TSP'âl.~RIAC~ES&CÉRËMONILS
liommZS, Z T DAMES
TO-CJS 1-US
à. V.Y.g.. et Pi.s.
eoS
TUIVIES JERSEY
R'P'a,nia't et Dêp,sitaire daa
vêtements 1-Tenri lg!S]:)nns
La Maison accepte les Bons du
gr. -Ir M
Foires de la Semaine
Dimanche6septeml)re.-Assemblée-gagerie:
Benet (à Villeneuve), La Boissière-des-Land 'a,
o
C
ezais (ii Fontaines), Chantonnay, La Chapelle-
Thérincr, La Jonchère, Lairoux, Maille7qis (à
Auchais), Les Moutiers-sur-Lay, Poiré-sur-Vie,
Le Poiroux, Saint-André-d'Ornay,S~qint-Hilaii'e-
du-Bois, Saint-Martin-de-Fraigneau (AI Puissec).
Lundi 7. - Aizenay, Bouin Breuil Barret,
Chaillé-les-Marais, Maillezais, ~iffmIges-
Mardi 8. - Chantonnay (marché à bestiaux),
mortagne-sur-Sèvre,Roche,qerviè,re St-Gdorges-
de-Montaigu. - Assemblée gagerie - Angles 1
falleron, Fontaines, Saint- Martin-Lars-en-
~ainte-Herm!ne.
Mercredi 9. - L'Oie.
Jeudi 10. - AvrillA, Damvix, Palluau, Vou-
vant.
Vendredi Il. - Monsireigne.
Samedi 12. - Fo,itenay (veaux et motitons),
La Genétouze, Longeville, Luçon.
R W "V JE NT IE
A l'Imprimerie ROCHE–JOURDAIN
5 , A v en u e Ca rn o t ( P lace de la L i be r t é)
1915
A P ... g- il- MM. 1,S P-bli--
P-n
CREMIN S DE FER DE L'ÉTAT
TRAMWAYS DE LA VENDBE
PRIX : 10 CENTIMES
comptoir Vinicolou fi 1,011est
,Çp O c ia li t é de [ ' in s Nantai s
de la (, i ronde e t du lloussillo
I i m s fi i ~ e t o rdin aires ( en cerc le s e t en bouilles)
P. SAVINEAU, DIRECTEUR GÉRANT
But-eaux et Magasinsi 53, Rue Nationale
(su de 1. .a des E~.1ie'.)
-ganisê pour que les Livraisons à
Pendant la Saison balnéaire un Service
spécial est ci
do icile soient effectuées aussitôt réception
M
des Commandes.
Lfs Commandes sont reçues: Au MAGASIN,
53, Rue Nationale; CAFÉ DE LA LillrRTé,
1, Quai du Cornrnerce~
A VENDRE AU DETAIL
Bo Î s d e Sa P i 11 fé î 1 (Il ~1 e Sc, c,
S'adresserà M. MAIIÉ quqi de La Ch-unle~
a ....... 8 .....
...
~.
g. si 0 12 12 6à820 6
Po.sa ............ 5 13 5
............ 1 8 46 14 50 12 17 26 20 50
o-
-2 20 40
a 32 14 25 12 2 4: 17 15
C.1i.7.1 >
Cnuay 9 »1 -i:,P 15
1
3
91 36 12 4 ~.2 17 i2l 1
1 15 2 12 51 17 49.21 9 23 '23
BRESSUIRE 1 9 ,
13 Il 8 34
d4op 1 ~
............
9
38
1
-Th ... A. 9 45 e s 13 22j
L-hé 18 Z::
13 29;
~,'OuIong. II ... r..i. 9 52
rHOUARS.......
. ii
et 1 10 7 1 4 ~13 Da 19 Y2 W 0 Il
7 > 4 131 4 14 13 21 « 0 241
3a.- ............. !14 9 ~I5 3 22 Il 1 1
NANTKS i0rI.).
NANTES (Etat). IZ :
Glisse a .............
M..taig.-V..dê. ..
I:H-b.Pg.m..t....
't -Luc. (halt#)
b -Dent.
B.Ueyill.-Vondée...
ROCEI],B
al~ll
N-My ..............
-Sai.tmPèr....
.arteilothui ~ha19,)..
Cha-p
Bretonsliè . .........
st.
...Petré' A.
N.Ili.re . .........
Le il.
h
.........
VELLUTRIE ...
d«,
........
1? Il ~9 jl? ~l
11 41211
16 18'18 4
4 5 ' 12 -
' -
14 ~'12
45 241
6 37,13 541 î6~ 1, ', ~2,
j16 1.12 38~I9 ..
~3_
ROCHE-S-YON, dépq 4 42 110 3 i ... 114 591 1
VIcLLTJIR~~ d.L.. 6 55 11 41 3 35;17 4,19 44 21 36,
F..t.i..a 5 111 511 4?117 151 ..... 21 45i
FONTENAY 2 113 58 17 25'20 > 21 54:
7 11 2 1~
~1,;: 41 25 Il
1
i le
lS-24 -: -:: 1
9 12ilo 56 12 29
Il 22 2 ;18 33
I
4
il 2' i 2 5
!19 21
1 381
21 d ~I8 52
sa 35112 5911
5
1
MORT ......... 9 5 12 W 3 1
1
Çertiffiâ piv, ]'ImnriM çm r W~, - il.
jum., Ont baic brun
8 ans, 1-50
avec 'V01CRE et HARNAIS très bon état
'; 'ad res se r ch ez M . A . M UZA I eD, Il ô te l d u
Le, Sab l e , cl'01011ne.
Un Appren ti Pâ t iss ier
S'adresser au P ier ro t Go u rmand .
un Garde Champêtre;
DEMME, s'adresser au Bureau du Jour-
net au à M. CHARPENTIER, maire de Pissotte
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
1
~ieux Jouriiaiix à % e li ( J J 'e,
à l'Imprimerie d u J o urna l
LEWraîts d 'Afich e
Etude de M, P. MOREt,U, notaire aux Sables-
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnérie.
E DE GRÉ A GRL Ulm
A VENDR -Villa Wenve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, coin-
prenant salon, salle à maIger, 2 Cils bres,
ni
Cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
met à Vétige. Grande cave. Cour, bourde-
c~b
rie, water-closets. Garage et 2 pièces au-des-
sas. La V
'
Ila sera vendue meiblée ou non
meublée
an
gré de l'acquéreur. - Jouissance
de suite.
S'adresser audit Notaire
Etude de Ma CHARLE'S GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A LAMIAB,. des Im-
A VENDRE ubles, situés coin-
malle de Notre- Dams"do- Riez, consistant en
9 Pièces de Terre, et 5 Piéces de Terre,
situées commune de Soutiens.
-adresser audit Notaire.
SVE,
3 , Ru e B I. i, , e t , 3 . ­ PARIS
ABONNEMENTS:
1 Six mois... 3 fr . 50
U' Ru ........ 6 f"
Le Numéro: 30 centime.q
en timbreu
POMMADE
qui U.6,it MoDu roul
7'tos, Eazdt>.V.
A ,
'.B' t-
HÉFAO"RoloL 191EVEUX111111-11-~N,
[peau etfeit repousse, l e s
40ansd'exist6noe,
0 1 ,1 1 0 1-.P.t
F-harm ciefflOULIN20,RUOLOui~ lc1-c-ai,.,,-
PARES. (,1b~...
igo Ans Z)m er7ccke
PILULES
doairrs, ma ladies de de Ine, iropia ie ,
c l
, >
rg.o~n.s ne.n«.,, ,
re oc ;£eji~,îsent 1,1 hUrO~urs et les
n m
s t In~
-ne, r 'b.1 ",a
les
lit, Il u r 10 11 F -IC. r, s
_%LMr2&~z 'A. O~1
kl.
.
.. . 4 3i 1, 43
:
f dep . 4 16 5 53
i,
6 I S
5C 3t lm. 1 27
.
6
, (Et, C). .- 10 551.8 4 14 53 16 10121 321 0 31 5 29
........ 1 6 36,23 48 NA NTRS 110 56! 8 17 14 54~I6
11,21
W! 0 S'2~ 5 31
LÀ ROCHE-SUR YON, VELLUIRE,. FONTENAY-LE-COMTE, BFNET, NIORT
;..... . ... ..... i . ....
.... j. .
LA ~'UNDI,',L RFPUI3I~1CÀINF~
a4p . - 4 45: 6 86 11 35 16 59
5 la ~ 7 3742 5 17 21
5 8: 8 42'12 18 17 33
5 27' 8 42:12 31 17 «
5 e5 i~ 8 57il2 39 17 51
1 9 5lil2 54
5 59
6 gil0 la 5~
1
....
6 18,10 13,113 161 .....
8 271l2 19 14
il, on
LA 1'-"Arl-1
Société anonyme (Fondée en 1888)
[loup fayopiser l'Econofflie et lTpargne par la cousthiffloil de ùàpitaim
ENTREPRISE PqIVEE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital ... ial 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Capita l i sation de 12 à:i3 ans, cliacun peut coristitifflir
lin e"apit
-
al,
»4 E
une F
un d«5 "al cllc
Versements depuis iiii 1~PIca;nIe, par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus l,bârales
i t es excep t ion n e l l es . - Pa r t i c ipa t ion aux b én
S écurité e t ga ran t
éfi ces indépendan te des T i rag es
Souscrivez des Bons de ]La Capitalîsnti4»», la seule Société qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et (laits l'Ile-de-Ré. (33 _r500 fr . de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des rerriboursoni "Uts de Ta Capitalisation
pour placer loups titres d'épargim. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS BÉRAUD,
Correspondant principal, 'V i l la S imone, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
CABINET DENTAIRE 1*8 SABLES–VOLONNE
30, Tku«b 41« "alais, ao
D11,13.6 de 1. F.-M de Mêd.,,i.. de P-S et de PECOI. D.Idair. de Paria
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
spé.i.litê te.. Y.f il ..a Soi.. de 1. fio..h. et des Dent..
Pose de Dent. "tifiei.11ea depuis 5
r.
Plorabaees - A-rificat-
sur Villotillit., Or, Plati.., et..
as
za—tits, t..,O"
raff-X MODÉRÉS
MAISON PRINCIPALE : 5,rue dti1~ycée (près du Théâtre)- LA ROCHE-SUR-YON
AIAISON DE CONFIANCE L;~ 311EUX ASSORTIE DE, LA ÏIEGION
~,1 r i n es, Mun i t ions e t U. ,q r t i c ies d e Chass e d e tou tes sortes
::;
' e -
Z-~ rmur19 1
_ r
'HE-SU ~- Y, ui
19, bud de~,, Halles et Il, i~up ud-y. - LA ROf,
CONCESSIONNAIRE DL~'8 Vitit.ils et CRRYàltg~îN
Spé i~ 1 î t ë de A de
1
Coui)RE, si %'RCTORMA le et « 1-9~'AVI
CYCLr% Terrot, L.-,.bor, New-Hucicon
CA TA LOG UES 1A VE 12 8 FR A N CO S' i/R D EW A N DE ~ - %P~~Wt~
1"4 IA 1 Î
)CIE- -E
­e - -L -M
:- ~~ , da CoOm,,~,r~, ~,L l'indui
1~o , i W1 Anony- , /a.d le - 1864 . - Capital : 500 Millions de ri raines
Siège social ; 1554 et 56, Rue de ]provenue, 0, 1~aris
1. 1 00 A g--e t n su , to.t', te, pl",C., d,
13 Ti F>, ]A–, A, Ti D:E s gs -4–.B 1, El 1:) , 0 1, x wnp
DU Gl",NÉR ~ [-COLLIN EAU
fériées de iS li 1 /Zl à 11 h. et de 1 In. à 4 h.
PLACE
Guverù 'Laus les jours noix
ser V î c ~ ~ lj l ~
l'o des
d;,* ~
Fô~iT1' à 1, d~,
0.,
ci
depuis 5 fr. par Mois
en
~Io le a.eS~
~.t de la
Une cI~f spiciale "t
I l
7i,~ is,' a« à
i l p— É '—i — r e i r
M
Opérations ela, la Banqw
b
à fixe.
ORDRES DE BoUatiË, -
T'OIS SANS FRAIS. - ESCOMPTE
TI ~R2S. -- Escœmp'rx ET ,NCATn;~,
MENT D'.FPETS DE C-MERCE
GARAN-IE CONIRE LM Iuswlioufsl~,
YEiT A,, et les risqnOS
on
FO
ND S
o'
n véz.fi,atloi d.s il 0g..
TnANs1-0~IT
I"L,.,tger) RILLETS DR CRÉvr,
L A
R IL-w-M M LL.
d 23îirre~
Y-!Knou-ilne o, 1-ar~daulet
L 0 Ç,-~~ T 10 M D'A U T0 M 0 13 î L ES RFIN_~__UILT
TiArlcration des Plieurnatiques par la vulcanis tic
StO~* au
àch d
Wj raii-n ct Wise on point des Voitures il, tout,, marques
Canots A,titornobiles Moteurs industriels
V ",èr
ils 30' 6 42 21 81 .....
10 siiis 30
10 42; ...... 6 54 121 1 .....
10 50 ...... ! 7 921 26
.....
10 bs ...... 7 171
11 17,13 51,17 30 1 3 6
3,
`[:
Ill ~15
22 il
13 13
..... 1412
14 16
..... ~15
17 24'15 54
17 41
41
r~9
Il '7
18 12
18 321
!19 917
,IB 12 17 20
la
lis
6 32
116 41
CyAci.a~s Etnt) d,~p.J 8 4 10 4JHl 10 415
8
ch.lIaâo-Vill ....... 44 10 50 6 5 20 49
.. .... 9 2111 6 17 12'21 5
9 18111 p 17 26121 38
9 35
1 il 33~]7 42,21 32
9 44 Il 41 j 17 51 21 40
1~ 54911 -1118 5 21 ~b3
Il 5~ 8 Hil!
-
-
FO S
.....
à N.I. sol- T-1 13 40 ~20
12
-6
~l
,
Dé t de LA
-
_
velaie Dîvtcite di, la ÎF11wique qu 11avticulier sans Intermédiaire
1. - >
eq- 311AC111NES A COUI)IIE
>
derni-courSe et course, garanties
Bicyclei es Rouhères depuis IR à j usqu'à 300 francs
à main depuis 7Z5 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE ~
à
pied - 1 10 fr . , -
>
iGrand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mi ch e l in , Ga u l o is, S o ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçonis, Loeations, liéparations
!,a Maison reçoit les ]3onf3 du CUÉDI17
-le 1%_ lwle"lqg"lv IWIW-,W 'w 'w lw-lv"mllw ~w 4111r ~er 'w 'w
VVCC F» FRANCS par mois pendant 1CF) 0- wdleffleut
1
garantit par GoÙtrAt à topts et en rrI~~îne teiiips
I' La CONSTITUTION ~prh 20 1`111 d'Un C~p;lal mijl'âni; ~ 1.00011r,
POSSIBILITÉ de 1 . .5 0 0 Ir.
3' La PARTICIPATION JB bln~iiCeS Ê l'eiltî~prise.
-
Q ,~f ,2 1q i ies Rembou rsem ents effectués par Tirages i l, n suels
'AFFIN e),Grenobic M-- ROY à Pointai-
lie
(Isère), bon 696, r, bon 5:039,
a v a i t payé 7 fr., a touché 1.500 rr, a v a i t pay é 7 fr . ' a to uch é 1.5W fr.
M-- GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
M1!~ BERARD (Marie), Saint-
Jeati-de--,\Iaurienne,bonl.323,
a v a i t pay é 12 fr . a touché 1. 500 fr .
ava i t pa yé 7 fr. a to , tch é 1, 500 te,
N17 ROUALET ffl,~m,iûtte),
M`- COUTEAU (Gcrrnaine), anq'illial, par Ira~LvilIievg
à R.ubai., bon 3.603, (Mai lO), bon 5.I34~
a v a i t payé 32 fr. a fo uché 1. 500 fr. av a i't pa y é 12 fr . el ? ,-ch é 1.500 fr.
Ni- BOMBAÏL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr. a touch é 1 0 .000 francs.
et
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
int4ilié à &tter (lu 2 JuilleL 1914)
[
j ,17 2 1 -R .z.. 8 SI IO 1 13 17~I5 42il9 58
Il Ji ..... 115 333~111~l 21)1::::: t1T. IIILLb~t;-,4-VilL 1 9 31110 48114 7117 12121 1 1 «-. 1 8 37,10 7'13 23 15 48 20 4
Il
31
10:13 17il5 4
Il 2713 '33,15 56111 41,i~_~j
Il 34 13 40 16 5, 9 48 2? ÇMANTONNAY, VOUVANT-CEZ&IS, FONT15NAY-LE-COMTE
CHA NTONNAY ...... d,;~«,t 1 7 441 12 7~ FONTENAY_ ....... dq~.,t. 5 46 9 38 16 20
' 7 57 12 42 20 6 3 16 38
1, 19
1
is-la -Cs~ 7
, î 6 25 100 »~
rail 8
' le ' '0
S 10! 16 41 i
14 13 14 20 17 Bai. t- P. 10 19i 16 48
I l leil l e 9
211 11112 13 22 20 23 Th
a'.
I.-la-CailIZ 10 41j 16 5
.-Plir 5 7 Il
1
d.p-t. . 83 13 37 20 30 J.ud ... ièr. il
FOfNSi~,'!-,AY ........ 8 5 ~ 14 7 20 521 CHANTONNAY.... il 22, 17 25
-
FONTENAY-LE- CONTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
'ILIIRE, d. 4 Il 7 20 113 8 18 6
1,', A Y d.p 5 46 9 83 13 »116 20 18 1 20 9 1 MI tsS
j5 57 9 62113 17 18
6 6110 » 13 30 1821
6 13
«
6 ~2
6 32
6 37
8 4
7 19
5
~
d
La G ât.ig.or.i.
..
Alit t IsRPi ~. 11
Bourneau-Mervt.
FONTENAY «-
LIGNR DE CHALLANS A FROMENTINE (DESSERVANT LFS ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
ilN~.~...UT.
Fessus
d ep .
......
M fi .......
na` .-Vin
.......
1.a~LaNS (Blet) «r,.
1 K elle.
1 '~,lanzifaCtUrièle d ' _4~_rr11 ,C S et CyCieS - SAINT EriENNF
u - Dus
A, IL 1, Tn r) , 29, IqLESPS.~13LES-D'OLONNE
t
4 45 8 45112 » 15 4r~1
6 15 10 15 13 30,17 15
-
- -
7 7 11 4ii4 5 is 90
7 3 Il 10il 2 18 36.
1 15
7 26 11 23 5 16 18 49'
7 15, Il 2
81"
7 48111 4' 58 1'55 42 Il . l Il
> 112 ~~ 15 lf 11) 24
8 Z0,12 2lil6 MI9 43
I~ ^~l~ 1s1I~ al
1'7 4
PUMLLETINDE
à Bo, t e 1 -Ep A GIZE
FONCIÈRE de FRANGE indus ua, ~a-d.t-p.~ te de
N. . ......
Prénoms .- ........... ..........
(1) à retourner 60, Rue Caumartin Pa
15 31
5 51
16 »
11,42
1
19 2G
19 3~
19 51
20 2
19 42
5 30
5 3.)
5 38
5 45
5 48
5 53
12 40
12 45
12 48
12 56
12 59
13 4
6 4'l 3 14
6 16,
1
3 26
6 20~l3 30
13 38
6 28
6 31 3 41
6 37113 47
6 46 13 56
65-2114 4
6 Il 14 Il
7 4~14 16
7 15114 28
7 2 114 41
7 4O~14 53
B
7 4615 »
la Société
n'est
pas epcore
LES SABLES-D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS LES SABLES-D'OLONNE à TOURS NANTES., CYlAï~LANS, COMMEQUIeRS., LI ROCHE-SUR-YON SABLES-D'OLONNE AU CHÀMP-SAINT-PÈItE
CUS _~,ApL '4 7 20 7 37 9 28.11 17 13 20 U 55 5 0 15 PARIS dip. 21 13 21 88 ..... ' 3 20~ ..... 8 20 10 50 le 37
1
ai. 1 , 1 8 5,7 28 10 321
5 15 - 7 46 9 381 -
1
3 32 I~ c 0 et Chart-a . .
. 22 43 23 4 1 11.3 9 5412 2 ~,3 deiv. i 6 6 11 71 16542025 1 6 22
1 'E,
2ilb 15 19 12
1 ~ '] d ep 1 6 43111 271 lis Êww 52il La G.~êt.0 ......... - 6 53 20 5 20 19 26 ubil,1, a 1
La
5 32 .... 8 4 9 511 ~-L 13 51; 18 17 0 39 se..or ............. 2 3' 2 25 36 ...... 3 is ..... is sa 1,7 [ e 1,.tit-J
7 -,. 1 7 33 12 201 - .1, .
« '
. Il.d.lièea, ii. f.
2 43; 3 » 7 4 ]13 59~14 55 2~ 19 8 8". P~ZA.NlL. dé
7 39 12 23i ~l9 12122 171
7 2
1
. ..... 8 12 9 - 3 59il8 25 ..... ..... Il 1 -, il'J 3,21 571 -Dey
5
41 9 37 5 40 19 38
8 20 1 2 THOUARS.... 1 1 71 9 52. 5 55~l9
Le. ...... 5 41 0 6'_1 Il 7~I1 1 1 l d ep 3
- -
3 10 9 11 35 15 16
53 L
' A -
_d'O 19
2,
8 l 12 39 l9 31,22 371 9~ 0 2 6 7~20 4 17,
Ro, 3 7 9 sti. ~ ... 14 53! ..... 19 4 ....... i 8 12,12 491 ;19 4~~ 22 49:, «10 9 6 14 20 13
~HE S.yON 5 57~ 7 53 8 33 10 171., ~ 4 22' 8 44
9
Arpents, L.
6 18 7 56, 7 10 89 2:~ 5 8 Is 59 21 51 h A . . 18 9 41 ...... 1 t`
la La
6 4 9 44 15 26,19 16 i
4 .... 7 19 49 Le 011,111,11, ........ 8 21112 59, ~1q 51122 591
de 5
40 9 13ilO 15' 6 22 20 26 La
0
4 30 9 b3j. ri 5 .... - 19 àR 8 36113 14il5
La Chain Io 58
.. ...... . 6 20 5'23 9 1 S-lillui- 5 47 9 34,10 22 16 30 20 34 La Mi.h.fièr., a. f.
Fougàré (halte) ...... 1 6 48 ' . ..... 1 5 Eï 33l ..... .....
F', 10 5~ ...... 15 28 15 49 7~ 20 8 ..... . 8 4>5.13 24:15 29 20 14 23 19 ......... 5 571 9 47 39 16 5q0 55 1'.I...t ..........
. ..... 6 56 10 Il il 13: z~ r 15 40 19 27
i 1
4 1110 24~ 7 50116 8 15 54 7, 20 16 30~I5 40 20 23 23 27 1, 6 6 !105017 »~21 6 Le Illigard, f ....
CHANTONNAY ...... 1 7 '25 Il 59 1 37
1
6 4
.
19 liO~22 '28
:10 B-, .- . 1 ~1!il1 6 151
8
l ' 8 , -
-
110 59 17 9,21 17 La L.
. . ..... Il 47'-~:~,I6 17) 2 ~ ~l0 46 8 54 16 30 ...... St-M-i ... VIS 43!16 26 2() 39 . ...... 6 261 M Il 17 22121 33 Le P.t..., f ....
(A«1t~) ... 7 3
6 8~i6 igi ..... - 1
0 1 35il5 54t2O 32 23 38 B.
7 M is 1 1 56 ~:r~ 6 3220 ... C.. b~
;11) 54i 9 23 6 40 ..... t3 19ffl 5617 2~2O 51! 6 46j St-ffilaire-la-Forèt
L . 13 21 1' 6 43;
.....
111
~ll 33 17 42,21 52
5
r
6 9 56 16 551 ... à ~~:5;4 A i.a..y ..... ll 39 17 56 22 11
.....
à 1 ..... lIO 12'17 I
38,14 12;17 44 21 1~ d ~p i 6 571
S 14 23 18 17;21 17 NANTES Et t)- « ;12311845j23 4 A rill ............
9 ~9~l4 34JJ8 311-1 281 îî NANTE.S (OrIl . ) . 8 3 13 10 19 2 23 25
1 .....
St-À~.ag.-d-L.,a. 1.
îIl 16 10 K~ 7 9
1 ..... 117 6 1 .9
lit 23 1 1 -- ------ -----
39
11 39 12 42 7 3 ~ ' l 6 46 El F8 M.,l.f..
~13 26 7 51 .....
111 57
1 ~
-
'c~
COMMEQUI R , À T-C.Il.L -VM
2 4 18 20 3 3
7 511 le 4i ...... is
a. f .....
La
21 1
8 8 ~12 14,13 54j18 81
112 28!14 19 18
E.
5,.88 8 20
8 55
9 7
LE RÊGEN RATEUR FAVORI
Pour ren re aUX C eVeUX gris
leur cou leur e t beau té na ture lles.
supprime le s pellicules
et arràte la chute des cheveux.
ev-
SE RECOMMAINEΠPAR 80 ANS DE: SUCCES
Demander la prospectus à VENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
PARTOàT
EN VENTE
EXÎGEZ les 1 1-cas 1 , a " S RO YAL vifr~DSOR
D,,pô( aux Sabl,-s-d'O'oi3ne chez M'le ANNA BOUDAUD Mercerie, 5, rue du Centre.
1
18 10~7
18 7 e13
18 20 7 43
1$ 23,7 de
18 28 7 t
! 5
18 3417 57
8 39;8 2
18 tOiS 12
18 5118 16
19 2 8 24
19 5 8 27
'7
10 411
10 47
10 50
10 55
Il 1
11 6
Il 12
-
, ~'5
19 10 8 32,
19 19 401,~~-a
19'2681146
1933 Il IsI
19 38 8 581
19 50 9 101 -.;g
10 1 21li
20 17 9 3315-
9
20 24 9 ?9
x
...... ST-PÈR.,.,. 1
I~&'l 1 5 21 19 37
, 17118 48 1 47 4 10 21113 40, 6 W20 3 7 57' 9 40 12 56 1
4211 S
5 12119 -1 17 '25 52 221.12 CN'o," Il ai
St H 1, d
a 4212 501 ' 2., , I2~1O 29 13 48 16 46 20 8 141 9 49'13 5JI5 3Oil9 46 CHAMP
l 4 le 2 5 2
.....
.. ..
9 2210 39 13 t8 2 0
05 1 5 Jq Ili ..... 1
52 1 i ~
G.-P ST-Ph.n, d. 6 36 9 50 5 40 8 26 18 ~J
L, Natité, .. f ..... 6 43 0 2~15 48 8 34 188 Ir,:
1014 16
7 12 0 80 116 3 9
6 55 881
1 l' 4~ Il 4!
7 20 10 38i
19
4
7 25 10 43 166 226 Il 126~ 'Ig. 427!
............ 735 16 35 9 28 18
L f 739 0 9 16 3 j 1 2;
Hilaire 1. Forét 746 11
ït - Hilaire t 746 7U6 46, 19 Il:
Le P-ta&u-i.. t 7 50 1 Il 16 Iî0~ 119 15;
: 4
La Bral.ds. . à. .. 7 53 11 1 16 531 :19 18~
Ta, _.. t ..........
La
Hasard, 8
1
21 17 - 9 25~
8 10111 34 17 7~ 19 35~
La îti
VMii~ciho,.H ~sa..I.. 8 17111 41 17 14 19 42~
Il _
La 8 22111 46 17 l9j :19 47~
Il
28 i 11 52 17251 nq 531~
La 8 33 11 57 17 30j lq 581
;20 Il
8 36 12
La Hod.Iièro~
;17 33;
.. f. 8 43:12 17 40 120 81
La p.ti t-J Qbiht, a f 8 46112 10,17 43i 12o il l
8 51'12 15117 48. i2o 16
A ,,ît. - Le. train. es .'arP&t..t
P... pr.. i'. la. ~.y.f3e.,a
2 z M40an:ciAns de $'arrête;-; il'? ne s'arrêteront
P-
_UP des go.
l't orélre àn, 10Ae.~'duct.4r d- I.- intention il.
rire,
« ~'rêt
1
illi 42 18 35,
3 -1
9 14 »118 521 A
13 38 8
4
4 40 15 12 19 15
13 49 18 37
2'J ~û 4 49 8 17 15 24 ~
13 1>8 18 47 20
19 4 22 52 .... 8 7 3
5o
1 8 24
5 2 19 23 22 4 5 i 8 5 3 3 20 41
15 45 19 47 23 16 1 1.0 8 55 4 7 20 52
---- ---
In 6
22 2o 30
1 2 4 5
Irai- d- 18 a. 5 ne irO.1. que do 25 joie
--il n Il ~,va ys de. la Vendée (Service à dater du 25 Jiiin 1914)
Ti. 14L..tobr~.
Le train de 7 h. '28 eisolil. entre Las Sables et
A~eillé, utre 1-a Sable. et Les M..ti.~., las j ... a
de te - à At an. M..tir..
Le train de 15 à. 48 i-1. autre T.I...t, A~rillë,
i, -a M--tier- et de foi,.
à T.Imo.t, &-illé et La. Meuliers.
Le ,ai, de Il 1, ~,_,Ia -Ira ch..P-st-Pè,.
j..rIê~ entre Oh.mp-S.i.1-Pèee et La.
foire à A,~.iUâ et ... M.uti.r..-
Le t-;. de 18 b. l e . jour. de foire à L.Q.D.
Le Rédacteur-Gérant VALÈRs MATHÉ.
15 48
15 52
16 »
16 3
1610
16 19
16 39
16 45
16 50
17
17 14»
17 24
17 30
Les Sables. Imp. ROCHE-JOURDAIN
Pl." de 1. T ib,, t é .

Sleememeagesedessange
VINGT-NFUVIEME ANNIE
BUREAUX
P la c e d e la L i b er t é, SABLES -D'OL ONNE
ABONNEMENTS
venue et Impartements limitrophes
Foimee et Algoris
TIRAGE DU JOURNAL : Lemo
6 mo is i Un an
3fr.»»,5fr.»»
3 fr.5016 tr.»»
L'Abonnement part de toutes les dates. n se eent.iha,•
indéfiniment, sauf avis eentraice.
I e s l e t t r e s n o n a ffra n c h i e s s o n t r e fu s é e s
'T'éléphante 1-..4.46
) -rgane des 1. ,!o n
LES ARONNErylENTS SONT IIEÇUS
1.1.1 BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BuREAUx DE POSTE. DE FRANCE.
Il serait bon, il serait même utile
pour l'édification de ceux qui viendront
après nous, de ceux qui sont trop
jeunes encore pour comprendre ce qui
se passe autour d'eux pendant ces
tristes journées, et aussi pour rendre
hommage à tous ceux uni le méritent,
qu'une chronique régulière soit faite.
Mais pour la faire, pour tout voir,
pour tout signaler, il faudrait une
plume éloquente, il faudrait un chro-
niqueur au moins monté sur une moto
et de la place pour tout relater.
Tout de même ce que l'on peut et
doit écrire restera entre un certain
nombre de mains et ce sera dans
quelque temps de l'histoire locale à
relire.
Ne revenons pas sur l'ordre de mo-
bilisation, sur le départ si plein d'en-
train patriotique des jeunes comme
des anciens, quittant leurs foyers au
cri devenu unanime de -: Vive la
France !
Nous savons que depuis lors cette
belle et noble ardeur ne s'est pas
amollie, chez les défenseurs de la
Patrie, qui sont en même temps les
défenseurs du Droit et de la Liberté,
de l'Humanité civilisée, contre l'en-
vahissement barbare des hordes teu-
toniques..
Toutes.les lettres reçues témoignent
dans ce sens. Il n'y a chez nos soldats
qu'une pensée se résumant en ces
quelques mots : Devoir, Patrie, France
et Justice.
Puissent-ils tous — du moins, hé-
las ! le plus grand nombre — nous
revenir sous les drapeaux de la vic-
toire. Puissent-ils tous supporter les
terribleS fatigues de cette chose hor-
rible qu'on appelle la guerre, mot
abhorré et qu'on croyait ne plus ja-
mais entendre sonner à nos oreilles,
avec le bruit lugubre de la fusillade
et de la canonnade, à une époque
dite-de haute civilisation, de progrès.
Ah ! la civilisation, le progrès ! '
Voilà des mots qui vont bien dans
les bouches ou sous les plumes alle-
mandes !
Mais passons sans philosopher, et
constatons des faits pour que le sou-
venir en soit gardé précieusement.
Tout d'abord il convient de noter
le calme admirable -île nos popula-
tions, qui ont su garder leur sang-
froid sous le choc de la provocation
de Guillaume, le sinistre Homme
ro ug e , et de sa camarilla militaire si
digne de l'article 175 du code alle-
mand.
M. Chailley, .maire et les Conseil-
lers municipaux se sont prodigués
clés les premiers jours et ils conti-
nuent à le faire quotidiennement pour
tous les services municipaux, notam-
ment celui des secours aux familles
nécessiteuses, privées, pour beaucoup,
de leurs chefs et aussi de travail pour
les restants. Le personnel des bu-
reaux de la Mairie, malgré l'énorme
surcroît de travail qui lui incombe
par moments, est à la hauteur de sa
tâche.
La garde civile, sous le comman-
dement de M. Bardy, fait avec
dévouement son service de police,
jour et nuit, dans son important
rayon d'action, et il convient de félici-
ter ces hommes dévoués qui, dégagés
de toute obligation militaire, sont deve-
nus volontairement des gardiens de
la tranquillité publique et de la paix.
Nos côtes, ainsi que les points im-
portants du littoral sont solidement
gardés par certains de nos compa-
triotes mobilisés, tandis que les doua-
niers, équipés à neuf, assurent le
service de surveillance générale.
Ce journal est désigné pool
nomes A.eraires publiques sont les Nôtres
No tre Dev o ir es t de les conn a î tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le commande imp ér ieusem en t
Les cuisines populaires, organisées
presque dès le début fonctionnent très
bien dans les différents quartiers des
Sables et de La Chaume, sous la
direction des Conseillers municipaux
et de citoyens dévoués qui font les
plus grands efforts pour assurer la
subsistance aux nécessiteux.
Notre hôpital communal, ainsi que
certains établissements, recueillent
les blessés militaires, soignés par un
personnel d'élite, sous là direction de
M. le major ,Camescasse, médecin-
chef.
Les Femmes de France ont organisé
un hôpital auxiliaire du territoire où
avec dévouement elles soignent les
blessés. Jeunes femmes et jeunes filles
travaillent activement à préparer du
linge, des bandes, pour les victimes
de la guerre, des vêtements, et tout
ce qui sera nécessaire pour les con-
valescents, blessés ou malades.
Des citoyens dévoués ont offert
leurs services pour combler les vides
creusés par la mobilisation dans les
bureaux de la Sous-Préfecture et de
la Mairie ; d'autres assurent le ravi-
taillement et les différents sel vices
du dépôt d'étrangers internés au Sé-
minaire; d'autres enfin ont mis leurs
appartements à la disposition des
réfugiés français ou belges. Chacun,.
dans la mesure de ses moyens,
coopère à la défense du Pays.
Une souscription est ouverte à la
Mairie pour recueillir des fonds au
profit des cuisines populaires. Le
Maire a fait un chaleureux appel à la
générosité de ceux qui peuvent venir
en aide aux malheureux. Espérons
qu'il sera entendu de tous nos com-
patriotes.
On comprend avec quelle anxiété
sont attendues de rares nouvelles,
qui nous sont données par les cour-
tes dépêches officielles, par les quo-
tidiens régionaux, dont le service se
fait maintenant journellement, et par
les quelques lettres que distribuent
les facteurs.
Une dépêche arrive, un peu triste,
trop triste hélas 1 C'est la morne tris-
tesse qui se répand partout et elle
s'aggrave encore par le fait des com-
mentateurs qui, polir la plupart,
n ' ay a n t j amais t en u un fu s i l , s 'éri-
gen t en g ra nds c r i t iq u es m i li ta ires .
Le lendemain une dépêche meil-
leure vient et la vie reprend. L'espoir
n'a jamais fait défaut. A lire les quel-
ques lettres ou cartes, venues de la
frontière, nous voyons que nos admi-
rables soldats ont confiance en leurs
chefs, en leurs armes, en eux-mêmes
et en la cause pour laquelle ils lut-
tent, versant généreusement leur
sang pour la justice et la civilisation.
On rigole, dit l'un, quand on en-
tend leurs « marmites volantes » (les
obus allemands) passant sur nos tôles.
Nos 75 font merveille, dit un autre.
Nous les nourrissons de « pruneaux»,
ajoute un tel ; ils les digéreront s'ils
peuvent.
C'est faire injure à nos soldats que
de n'avoir pas autant confiance qu'eux.
Ils ont du courage ; ayons-en
comme eux et ne nous laissons pas
entamer par l'abattement.
La Clôture de la Session Parlementaire
M. Viviani a adressé le rapport suivant
au Président de la République :
Monsieur le Président,
A la date du 4 août dernier, le Par-
lement s'est ajourné lui-même, main-
tenant ainsi sa session ouverte et
laissant à M. le Président du Sénat
et à M. le Président de la Chambre
le soin de le convoquer, le cas échéant.
Dans les graves circonstances mie le
Pays traverse, le Gouvernement aurait
épub lira in _(; de
Ann
Samedi 12 Septembre 1914
A . rremdlsse inen t
ces judiciaires et légales.-- II inséré gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDeITEUR -GÉRANT "V alère .A.
désiré se retrouver au contact d'un
Parlement qui lui a: spontanément et
unanimement accordé sa confiance
lors de sa dernière séance. Il aurait
puisé dans cette confiance renouvelée
plus de force encore mais les nécessités
qui nous pressent et qui s'accumulent
chaque jour, nous enlèvent la possi
bilité d'une réunion.
D'autre part, un grand nombre de
parlementaires répondant à l'appel de
l'autorité militaire ont rejoint leur
armée soit comme soldats, soit comme_
gradés, et dans la hâte de la convo
cation avec le court délai qui les sé-
paraient de la séance, ils ne pourraient
ni ne voudraient quitter les rangs, et
c'est forcément devant une représen-
tation nationale amputée d'une grande
partie de ses membres que le Gouver-
nement se présenterait.
Enfin, nous sommes contraints, par
la force supérieure d'événements qui
se succèdent si rapidement, de trans-
porter momentanément la résidence
du Gouvernement dans une autre
ville, afin d'intensifier et de développer
la résistance du pays.
Dans ces conditions, je vous prie,
.Monsieur le Président, de vouloir bien
revêtir de votre signature le décret
prononçant la clôture ordinaire du
Parlement.
Agréez, Monsieur le Président, l'as-
surance de mon respectueux dévoue-
ment.
Suit le décret suivant :
RENÉ VIVIANI.
La session ordinaire de 1914 du Sénat
et de la Chambre des Députés est et
demeure close.
A propos de la clôture de la session par-
lementaire, le Président du Conseil com-
munique la note suivante :
Le décret de clôture pris par le
Gouvernement a eu pour bot unique-
ment de remettre entre ses mains le
droit de convoquer les Chambres. Ce
décret n'a donc pas pour conséquence
d'amener le Gouvernement à se priver
du concours éventuel du Parlement.
Le Gouvernement, en invitant les
membres du Parlement à ne pas
demeurer éloignés, a eu, au contraire
pour but de leur permettre de se tenir,
le cas échéant, à la disposition. de la.
Nation çt de rendre matériellement
possible leur réunion.
IL, FAUT TENIR Y
Tous ceux qui ne s'affolent pas
inutilement disent, après l'énergique
M. Millerand, ministre de la Guerre :
il faut tenir et avoir confiance dans
notre armée et ses chefs éminents. Il
faut tenir et se montrer patients, car
le temps est un de nos précieux
auxiliaires. Pendant que nous résis-
tons à l'ennemi, que nous le harce-
lons, que nous lui faisons subir des
échecs partiels et que nous le fati-
guons, les Russes avancent. Le rou-
leau compresseur broie la Prusse
orientale et bientôt — si ce n'est déjà
Place dc, ijbeote,
— ce sera le tour de la Prusse occi-
dentale.
Berlin est l'objectif des terribles
cosaques et Guillaume le sait bien.
Au style de ces proclamations, on
sent que l'inquiétude le gagne. Plus
les Russes avanceront, plus la situa-
tion des Allemands sera difficile.
Comme on dit justement : Quand
on marche sur la qUeue du serpent,
il se retourne bien vite. L'armée al-
lemande sera bien forcée de se re-
tourner du côté de sa capitale _me-
nacée.
D'ailleurs, parce quo les hordes
prussiennes Ont- envahi un coin de
notre territoire, étant le nombre, rien
n'est perdu. Il faut tenir. Que l'on se
souvienne de 70 I Le désastre de
Sedan, après plusieurs autres, la
capitulation, la trahison de Bazaine
n'ont pas empêché la France de tenir
encore des mois. Et cependant quels
soldats avait-elle e't- quels chefs sur-
tout! Elle tenait, sans pouvoir espé-
rer le moindre concours, le moindre
appui du dehors. Thiers avait beau
parcourir les capitales européennes ;
il ne recueillait que de bonnes paro-
les, mais d'alliance ou de soutien,
rien, absolument ..rien.
Aujourd'hui la situation est toute
autre : L'héroïque Belgique, la vail-
lante Angleterre sont à nos côtés ; la
puissante Russie vient par devers
nous et son action sera terrible pour
l'Allemagne. On en peut juger par
les désastres qu'elle lui a déjà causés,
comme elle en cause à sa complice en
barbarie, l'Autriche.
Haut les coeurs I et ayons confiance.
Les avec les Soldats
Le Gouvernement s'est préoccupé
de la nécessité d'assurer les commu-
nications entre les hommes présents
sous les drapeaux et leur famille
sans compromettre le secret des opé-
rations militaires. •
Toutes les cartes postales ouvertes
ou simples cartons analogues expé-
diés de la zone des armées et ne con-
tenant aucune indication d'origine,
de localité, de mouvement passé ou
futur des troupes et donnant simple-
ment des nouvelles personnelles du
signataire ou d'autres militaires du
même corps seront transmises sans
aucun retard à l'administration des
postes et distribués dans le plus bref
délai.
De môme les cartes ouvertes écrites
par les familles aux militaires et ne
contenant que des nouvelles person-
nelles seront transmises immédiate-
ment.
13 Déclarations de Guerre e t I MOIS
Un journal publie laliste des déclara-
tions de guerre qui ont été échangées clans
le courant du mois dernier. C'est un docu-
ment à conserver « pour mémoire o.
Exactement., c'est le 28 juillet que com-
mença cette série par la déclaration de
guerre clé de l'Autriche à la Serbie. •
A ce.guet-apehs, par lequel l'empereur
François-Joseph préludait à la célébra-
tion de son quatre-vingt-cinqUième anni-
versaire de naissance, succédaient les
déclarations de guerre :
De l'Allemagne à ta Rassie, 1" août,.
De l'Allemagne à la France, 3 août.
De l'Allemagne à la Belgique, 3 août.
De l'Angleterre à l'Allemagne, 4 août.
Del'Autriche-Hongrie à laRussie,5 août.
Du Mohténégro à l'Autriche, 5 ace.
De la Serbie à l'Allemagne, 6 août.
Du Monténégro à l'Allemagne, 11 août.
De la France à l'Autriche,„11 août.
De l'Angleterre à l'Autriche, 13 août.
Du Japon à l'Allemagne, 23 août.
De l'Autriche à la Belgique, 29 aoùt.
Et ce n'est peut-être pas fini !...
La Défe n s e de Pa e is
'Proclamation du général Galliéni
.1.,0 général Gallieni, gouverneur mili-
taire -de Paris, e lancé la proclamation
suivante :
Armée de Paris;
Habitants de Paris;
Les Membres du Gouvernement de
la République out quitté Paris pour
donner une impulsion nouvelle à
la défense nationale.
J'ai reçu le mandat de défendre
Paris contre l'envahisseur. Ce man-
dat, je le remplirai jusqu'au bout.
Paris, le 3 septembre. ,
L e G o z tv crum r M i l i t a i re d e Paris ,
Co m m a n da n t l 'ann ée d e Par i s ,
GALLIÉNI.
•
TOUT CE QUI CONCERNE LA LIEDACTION
d o i t ê t r e adre ss é à M. Val è r e HA THÉ , R éda c te ur-Gé rau t -
an Baraan du JurIrnal, Place de la Lilmrt4.
0GL' JE 1=1.
D$ clics Nicias h la Smille
Samedi • sep tem b re
L'Aile marchante Allemande
A notre aile gauche, l'ennemi parait
négliger Paris pour poursuivre sa tenta-
tive de mouvement débordant. Il a atteint
La Ferté-sous-Jouarre, dépasse Reims, et
descend le long et à l'ouest de l'Argonne,
Cette manoeuvre n'a pas plus atteint son
but, aujourd'hui que les jours précédents.
En Lorraine
A notre droite (Lorraine et Vosges), on
se bat toujours pied-à-pied, avec des
alternatives diverses.
Maubeuge bombardée
Maubeuge, violemment bombardée,
résiste avec vigueur.
Au Conseil des Ministres
Le Conseil des Ministres, s'est réuni
vendredi matin à 10 heures, sous la présb
dence de M. Poincaré, Président de la
République, à l'Hôtel de la Préfecture,
rue Vital- Caries.
Le Ministre des Affaires Etrangères a
fait part au Conseil des nouvelles parve-
nues de Russie, qui relatent une victoire
russe à Lemberg, après-une bataille qui a
duré sept jours. Les Autrichiens sont en
pleine déroute, abandonnant un grand
nombre de canons de campagne et de
gros calibre, une quantité considérable•de
fusils et de mitrailleuses. Les Russes ont
fait des milliers de prisonniers.
Un nouveau télégramme annonce que
Lemberg e été pris par les Russes. •
D iman ch e 6 s ep t emb re
Situation Générale
A notre aile gauche, la situation respec-
tive des armées françaises et allemandes
n'a subi aucune modification intéressante.
La manoeuvre débordante de l'ennemi
semble définitivement conjurée sur notre
centre et à droite.
Lorraine et Vosges : situation inchangée.
A Paris, dont l'ennemi reste actuelle-
ment éltigné, les travaux de défense se
poursuivent avec activité.
A Maubeuge, le bombardement continue
avec une extrême violence. La place ré-
siste malgré la destruction de trois forts.
ta Triple-Entente
La déclaration suivante a été signée ce
matin à Londres, au Foreign Office :
« Les soussignés, dûment autorisés par
» leur Gouvernement respectif, font la
déclaration suivante :
« L e s Go u verneme n ts de Gra nde-Bre-
» tan n e , de Fra nce e t de R uss ie, s ' e ng a-
» D e n t m u tue l leme n t à ne p as c o nc lu re de
» p a ix sép arée au c o u rs de l a p rése n te
» Gue rre . Les tro is Go uv e rnem e n ts c o n-
» v ie nn en t q u e lo rsq u ' i l y aura l ie u de d is -
» c u le r le s te rmes de la p a ix , a u c un e des
» p u issa n ces a l l iées n e p o u rra p ose r des
» c o ndi t io n s de p a ix s a ns a c c o rd p réa la b le
» an s e ch ac u n des a u tres a l l iés . »
Ont signé : Sir Edward GP,EY, Mi-
nistre des Affaires Etrangères ;
Paul CAMBON, Ambassadeur de
France à Londres, et l'Ambassa-
deur fle Russie à Londres, le
Comte de BENKEMDORFE.
Lund i 7 sep tem b re
La Situation Générale
A notre aile gauche, nos armées ont
repris contact clans de bonnes conditions
avec l'aile droite ennemie sur les rives du
Grand-Morin.
• Sur notre centre et à droite (Lorraine et
Vosges) on continue à se battre. Aucun
changement signalé.
La Défense avancée de Paris
L'engagement qui s'est produit hier en-
tre des éléments de la.défense avancée de
Ce Journal parait le Vendredi
PRIX DU NUMÉRO : 0 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN,
imprimeur de l a 'Vendée R épu b lica in e , Place de la
Liberté.
AVEC LA, DATE DU LENDEMAIN
ANNONCES
Promiàre insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires •
— 0 fr. 25
Ràelames 0 fr. 50
TIRAGE nu JOURNAL : 4,q500 Ex.
Os traits h forfait p' las Annonce, périodiques on continues
•m-d 'Olon ? i e
N° IPSO
Ir ("A ebplh 4zlae -214
Paris et des flanc-gardes de l'armée de
l'aile droite allemande, a pris anion rd-1,
plus d'ampleur. Nous nous sommes as •,n-
rés •usqu'à l'Ourcq sans rencontrer une
grande résistance. La situation des a ria ,-•es
alliées parait bonne dans son ensemble.
La Défense de Maubeuge
Maubeuge continue à résister he,roh e-
in en t.
Le 3 r le-ne dée-OrÔ
Dans un récent combat, deux
militaires. du 137' Régiment d'In-
fanterie, les soldats Broussard et
Turent, ont enlevé le drapeau du
26' Régiment d'Infanterie allia-.-
mande, dont le Colonel, au mê,mao
• .4
moment, était fait prisonnier.
En récompense de ce brillant fait
d'armes, le Président de la Répu-
blique, sur proposition du Ministre
de la Guerre, vient de signer un
décret conférant la Croix de la
Légion d'Honneur au drapeau du
137' Régiment d'Infanterie.
D'autre part, l ' Ofic i e l publie un décret
aux termes duquel sont inscrits-au tableau
spécial pour la médaille militaire les sol-
dats Broussard et Turcot; qui prirent le
drapeau du 26' régiment d'infanterie alle-
mande.
L'Armée Franco-Britannique
Une action . générale est engagée sur
une ligne passant par Nanteuil-le-Hau-
douin, Meaux, Sézanne, Vitre-le-François
et s'étendant jusqu'à Verdun.
Grâce à une action très vigoureuse de
nos troupes, puissamment aidées par
l'armée britannique, les forces allemandes
qui s'étaient avancées avant-hier et hier
clans la région de Coulommiers, La. Ferté-
Gaucher, ont dû, clans la soirée d'hier,
marquer un mouvement de recul.
Théâtre d'Opérations
Austro - Russes
Douze divisions de l'armée autrichienne
de Lemberg ont été complètement détrui-
tes ; une seconde armée autrichienne, qui
opérait sur le front Krasnotaw-Cpol (ré-
giOn de Lublin), a subi de très grosses
pertes : elle se tient maintenant sur la dé-
fensive et a, par endroits, battu en re-
traite.
Trains supprimés
Les grandds opérations qui se poiirsui-
vent actuellement mettent l'autorité mili-
taire clans. la nécessité de se réserver la
plus grande partie de la circulation sur les
voies des différents réseaux de chemi ns de
fer.
En conséquence, les trains supplémen-
taires qui avaient été mis en marche au
départ de Paris, en ces derniers jours,
sont" temporairement supprimés. Les
-trains journaliers du service ordinaire
- sont seuls maintenus. •
Ma rd i ,S s ep tem b re
Les Armées Alliées
A notre aile gauche, les armées alliées
ont progressé sans que l'ennemi s'y soit
énergiquement opposé.
En Lorraine -
À. notre centre (région de Verdun), al-
ternatives d'avance et de recul. La situa-
tion inchangée. A droite (Vosges), quelques
succès partiels.
La Défense avancée de Paris
A Paris, les MM-notes de la défense
avancée ont livré, dans le voisinage de
l'Ourcq des combats dont l'issue a été fa-
vorable.
La Défense de Maubeuge
Le Ministre de la Guerre a adressé au
Gouverneur de Maubeuge la dépêche sui-
vante : - •
« Au nom du Gouvernement de. la Ré-•
•
•

publique et du Pays tout entier, j'envoie
aux héroïques défenseurs de Maubeuge et
à sa vaillante population, l'expression de
ma profonde admiration. Je sais que vous
ne reculerez devant rien pour prolonger
la résistance jusqu'à l'heure, que j'espère
prochaine, de votre délivrance ».
D'autre part, le Commandant en chef a
cité à l'ordre des armées le Gouverneur
de Maubeuge pour sa belle défense.
Me rc red i 9 sep t emb re
La Défense de Paris
A l'aile gauche, les armées alliées,
y compris les éléments de la défense
avancée de Paris, sont en progression
continue, depuis les rives de l'Ourcq
jusque dans la région de Montmirail.
L'ennemi se replie dans la direction de la
Marne, entre Meaux ét Sézanne.
Les troupes franco-anglaises ont fait de
nombreux prisonniers, dont un bataillon
d'infanterie, une compagnie de mitrail-
leuses et de nombreux caissons.
L'Ennemi perd du Terrain
A notre centre, de violents combats se
sont livrés entre La Fere-Champenoise,
Vitry-le-François et la pointe sud de
l'Argonne. Nous n'avons été nulle part
refoulés et l'ennemi a perdu du terrain
aux abords de Vitry-le-François, où un
mouvement de repli de sa part a été
nettement constaté.
En Lorraine
A notre droite, une division allemande
a attaqué sur l'axe, Château-Salins, Nancy,
mais elle a été repoussée au nord de la
forêt de Champenou.
D'autre part, plus à l'est, nos troupes
ont repris la crête de Saint-Mandrey et le
col des Fourneaux.
Pas de modification à la situation
d'Alsace.
Théâtre d'Opérations
Austro-Russes
En Galicie, l'offensive russe contre les
Autrichiens se continue. Malgré ses tou-
relles à coupole cuirassée et ses trois
lignes de fortifications, Nicolaïeff, au sud
de Lemherg, e été pris par l'armée russe,
qui y a capturé 46 eanons et une grande
quantité de munitions. Les Autrichiens se
replient en abandonnant un nombre consi-
dérable de canons, de trains et de prison-
niers. La cavalerie russe est déjà sur les
crètes des Karpathes.
' La deuxième armée autrichienne opé-
rant dans la région de Lublin a été forte-
ment éprouvée à l'ouest de Krafnotow.
Un régiment d'infanterie, le 45°, s'est
rendu en entier.
Vue d'Ensemble
A l'aile gauche, les Allemands ayant
franchi dans leur mouvement de retraite
le Petit-Morin, se sont livrés, en vue de
protéger leurs communications, à de vio-
lentes et infructueuses attaques contre
celles de nos forces qui occupent la rive
droite de l'Ourcq.
Nes alliés les Anglais pourâuivent leur
offensive dans la direction de la Marne.
Sur les plateaux du nord de Sézanne,
nos troupes progressent bien que pénible-
ment.
A notre centre, violents combats, avec
alternatives d'avance et de recul partiels.
A notre aile droite, situation bonne en
avant de Nancy et dans les Vosges.
Sur le Front de Bataille
A l'aile gauche, bien que les Allemands
aient renforcé leurs troupes, la situation
demeure satisfaisante. L'ennemi se replie
devant l'armée anglaise.
Au centre, notre avance est lente et
générale.
A l'aile droite, aucune action de l'ennemi
contre le Grand-Couronné de Nancy.
Dans les Vosges et en Alsace, pas
de modification.
Jeud i 10 sep temb re
L'Armée Allemande recule
A l'aile gauche, toutes tentatives alle-
mandes pour rompre l'aile de nos troupes
qui se trouve sur la rive droite de l'Ourcq
ont échoué. Nous avons pris deux dra-
peaux. L'armée anglaise e franchi la
Marne ; l'ennemi a reculé d'environ
40 kilomètres.
Au centre et à l'aile droite, aucun
changement notable.
Vend red i 1 1 sep temb re
L'Armée alliée progresse
A l'aile gauche, les troupes anglo-fran-
çaises ont franchi la Marne entre La
Ferté-sous-Jouarre, Charly et Château-
Thierry. Au cours de sa progression,
l'armée 1 tannique a fait de nombreux
prisonniers et pris des mitrailleuses.
Entre Château-Thierry et Vitry-le-Fran-
çois la garde prussienne a été rejetée au
nord des marais de Saint-Coud. L'action
se continue avec une grande violence
dans la région comprise entre le camp de
Mailly et Vitry-le-François.
Au centre et à l'aile droite, situation
stationnaire sur l'Ornain et en Argonne
où les deux adversaires maintiennent
leurs positions.
Du côté de Nancy, l'ennemi a légère-
ment progressé sur la route de Château-
Salins ; par contre, nous avons gagné du
terrain dans la forêt de Champdenoux. Les
pertes sont considérables de part et
d'autre.
L'état moral et l'état sanitaire de nos
troupes restent excellents.
Aucune confirmation n'est, parvenue
jusqu'à présent de la nouvelle donnée par
la presse allemande de la chute de
Maubeuge.
Le Service Postal aux Armées
Le Ministre a reçu depuis le début de
la guerre de nombreuses plaintes de fa-
milles qui signalent le fonctionnement
défectueux du service postal entre l'inté-
rieur et les armées. L'Autorité militaire
fait tous, ses 'efforts pour améliorer ce
service et elle ne cesse de chercher le
moyen de maintenir le contact entre les
familles et leurs enfants sous les armes,
mais l'obligation impérieuse de conserver
le secret sur les opérations et par consé-
quent sur les mouvements des troupes, les
changements multiples résultant des né-
cessités de la guerre, sont autant d'obsta-
cles à un fonctionnement régulier du ser-
vice postal. La population qui a subi avec
un inébranlable courage toutes les consé-
quences de la guerre saura faire, une fois
de plus, preuve de fermeté et accepter le
nouveau sacrifice que la défense du pays
lui impose. Il y a lieu de faire remarquer
d'ailleurs, que le service postal s'est nota-
blement amélioré depuis la fin de la con-
centration.
L'Union de tas les Français
M. Denys Cochin, député de la
Seine, membre de l'Académie Fran-
çaise, a déclaré que M. Viviani, pré-
sident du Conseil, lui avait offert un
Ministère sans portefeuille, qu'il a
refusé, préférant un poste actif. M.
Denys Cochin est nommé contrôleur
des poudres de Guerre.
La « Dernière Guerre »
Ext,rait d'un article du romancier anglais
M. G. Wells :
...A côté du kaiser se tient la mai-
son Krupp, la deuxième tête de l'état-
major ; sur les marches même du
trône se tient le trust des armements,
ce brigandage organisé qui a, dans
sa soif inassouvissable de profits
sapé à sa base la sécurité même de
toute civilisation, acheté et dominé
la presse, inspiré la littérature natio-
nale et corrompu les universités.
Nous avons vu trop tard que l'hu-
manité avait commis une folie incal-
culable en permettant à des entrepri-
ses particulières de tirer profit des
préparatifs de guerre.
Cette guerre est une guerre de paix.
Son but est le désarmement. Son
but est un règlement qui mette fin
pour toujours à ces armements. Tout
soldat qui combat maintenant contre
l'Allemagne est un croisé contre la
guerre. Cette guerre, la plus grande
de toutes les guerres, n'est pas une
guerre comme les autres, c'est la
dernière guerre.
Il n'y aura plus de kaiser, il n'y
aura plus de Krupp. Nous y sommes
décidés. Il faut mettre une fin à cette
folie.
NOTRE ARTILLERIE A L'CEUVRE
Un des prisonniers allemands internés
au fort Richelieu, qui a le grade de chef de
bataillon, a exposé les circonstances dans
lesquelles il a été fait prisonnier.
Ils é ta ie n t e n v iron c in q m i l le h ommes
massés devant un fort de Lunéville lors-
qu'ils ont été surpris par notre artillerie
qui en fit un véritable carnage.
Aubout de deux heures de lutte, il en
restait à peine trois cents.
L'officier réunit alors les vingt et un
officiers et sous-officiers qui restaient et., a
l'unanimité, dei;ant l'inutilité de la résis-
tance, on décida d'arborer un drapeau
blanc, une chemise de soldat au bout d'un
mauser.
-.QI.- I
L'Espagne est Mie à marcher
aven la Triple— Entente
Le J o u rn a l a interviewé M. Lerroux,
chef du parti républicain radical espagnol,
de passage à Paris, pour plaider la cause
de l'intervention dont il s'est fait l'apôtre
dans les journaux. II estime, dit-il, que
dans les circonstances actuelles, la neutra-
lité espagnole est contraire aux véritables
intérêts de l'Espagne.
L'opinion espagnole reste sur l'expecta-
tive, mais chez nous, comme partout, tout
ce qui est libéral et les républicains sont
favorable à la France.
Je suis venu à Paris pour étudier la mise
en pratique de ces idées. J'ai rendu visite
à un certain nombre de hautes personnali-
tés politiques du Gouvernement. Je suis
convaincu qu'il suffirait que la France en
fasse la demande pour que l'Espagne mette
à sa disposition une armée.
Je suis convaincu que, en toute hypothèse,
le maintien de la neutralité est néfaste.
Supposons le triomphe final de l'Allema-
gne. Victorieuse, elle mettrait la main sur
les Canaries et les Baléares. Ses ambitions
ne s'arrêteraient peut-être pas là. Si la
Triple-Entente triomphe, au contraire,
l'Espagne restant neutre n'a aucune raison
de participer au règlement final. Voilà
pourquoi j'estime que l'Espagne doit se
jeter dans la mêlée.
Nos Héros (le l'Air
Un correspondant du J o urn a l a rencon-
tré l'aviateur Védrines sur les lignes de
combat. Celui-ci lui a déélaré, tout joyeux :
« On fait du bon « boulot ». C'est un peu
monotone, toujours la même chose, croi-
sière de l'Est à l'Ouest et de l'Ouest à l'Est
entre deux points donnés, avec mission de
repérer les mouvements des troupes ou
les positions d'artillerie et mission de dé-
sosser quelques régiments.
» J'ai un avion épatant, blindé, armé
d'un canon, qui peut faire du 160 et que
j'ai baptisé « La Vache ». Je crois que j'ai
déjà démoli dit monde, mais, ce n'est pas
ce.que je voudrais. Ah ! si on me permet-
tait d'aller déposer ma carte de visite sous
les yeux de Guillaume, histoire de lui dire
bonjour! »
Le correspondant ajoute que tous les
aviateurs militaires ou militarisés rivali-
sent d'entrain et de confiance.
Le Neveu de Guillaume II
Parmi les capturés, se trouve le comte
von Schwerin, le neveu de Guillaume II
qui fut fait prisonnier à Courtrai par un
lieutenant de réserve de chasseurs à che-
val, lequel a envoyé chez lui, à Saint-
Ouen, le casque en argent et, l'épée offerte
par le kaiser à son parent.
Dans le train qui l'emportait , M.
von Schwerin occupait un comparti-
ment de deuxièine classe, il avait les
pieds et les mains enchaînés et était, gardé
par deux gendarmes. Il était nu-tête.
L'officier prisonnier est très légèrement
blessé.
Ajoutons que l'officier allemand a été
entravé parce qu'il a refusé de donner sa
parole qu'il ne tenterait point de s'évader.
-
Sentiments francophiles de &noir XV
Benoît XV pour donner aux cardi-
naux français une preuve de sa sym-
pathie, les -avait priés de retarder leur
départ, pour qu'ils puissent assister
à son couronnement, qui a ou lieu
dimanche dans la chapelle Sixtine.
Beaucoup de journaux italiens in-
sistent sur les sentiments hautement
francophiles du nouveau pape.
Le Pape a nommé secrétaire d'Etat
le cardinal Ferrata.
La nomination du Secrétaire d'Etat,
premier acte de Benoît XV, est haute-
ment significative des intentions du
nouveau pontife. Le cardinal l'errata,
comme le cardinal Del là Chiesa, passe,
en effet, pour un esprit moderne,
bien que d'un dogmatisme intransi-
geant. Il est, en outre, un ami sin-
cère do la France. La diplomatie du
Vatican va vraisemblablement chan-
ger dè méthode.
L'EMPMEUR DATI3IGHE A L'AGONIE
Le drame de Meyerling
La No v o ié Vrémia annonce que l'empe-
reur François-Joseph est dans un état
grave, sa santé donne lieu aux plus
vives inquiétudes dans l'entourage du
souverain austroi-hongrois.
Il a été frappé d'une attaque de para-
lysie, à la suite de laquelle il serait privé
de tout sentiment. Il aurait perdu connais-
sance, mais on cacherait soigneusement
an peuple la gravité de l'état du vieux
monarque.
D'après le même journal, les causes de
la maladie de François-Joseph seraient
attribuées, par son entourage, au fait que
le .monarque a eu avec le prince héritier
un entretien, au cours duquel l'archiduc
Charles-François lui aurait appris que
l'archiduc François-Ferdinand, victime de
l'attentat de Sarajevo, aurait participé à
l'assassinat de l'archiduc Rodolphe au
rendez-vous de chasse de tragique mé-
moire. -
La preuve de la participation de Fran-
çois-Ferdinand dans drame de Meyer-
li n g aurait été trouvée dans le papiers de
l'archiduc récemment assassiné, et la
santé du vieil empereur n'aurait pas ré-
sisté à ce nouveau coup du sort.
Les Polonais de Galicie et de Posen
Le magnanime appel de la Russie aux
Polonais, leur demandant de se réunir
contre l'ennemi teutonique commun, a eu
un effet extraordinaire sur les Polonais
servant dans l'armée albanaise. -
Des renseignements arrivés ici, de sour-
ces dignes de foi, disent que les soldats
polonais du 6° corps d'armée de Breslau,
faisant probablement partie des troupes
qui ont attaqué Namur, se sont mutinés et
ont tué leurs officiers. Des régiments'
slaves, dans l'armée autrichienne, sont
connus comme marchant à contre-coeur.
Suivant un télégramme imprimé dans le
No v o ié Vrém ia de ce jour, tout un régi-
-ment autrichien, avec drapeau et musique,
est passé du côté des Busses. Peut-être
sont-là les mille prisonniers faits d'après
les rapports'officiels au combat qui s'est
livré au nord de Tomachof.
LA 4ENDEF. REPUBLHAINE
•
1,712281502.P.WISSISMEMEMane.a.,
Malheureusement pour la cause polo-
naise, il parait établi que les Polonais de
Galicie croient encore qu'il est de leur de-
voir de soutenir la cause de l'Autriche. -
Une proclamation du généralissime russe,
le grand-duc Nicolas, confirme les bruits
disant que les sociétés polonaises de Gali-
cie prennent part à la guerre domme gué-
rillas, sous le nom de sokols ou même de
jeunes éclaireurs.
Quelques-uns de ces soldats irréguliers,
comme l'annonce la proclamation du
Grand-Duc, se servent même de balles
dum-dons -contre ceux qui voudraient être
leurs libérateurs. Une certaine section des
Polonais autrichiens, fait douloureux à
constater, aurait donc séparé sa cause de
celle des PolonaiS de Varsovie et de Posen.
La Chine envol), promeneî les Allemands
Aux protestations présentées au Gou-
vernement chinois par les ministres d'Al-
lemagne et d'Autriche contre l'extension
donnée par le Japon à la zone de guerre
dans le voisinage de Tsiteg-Tao, une ré-
ponse chinoise vient d'être publiée. Elle
appelle l'attention de l'Allemagne et de
l'Autriche sur le fait que l'Allemagne a
tout d'abord violé elle-même la neutralité
de la Chine en fortifiant Tsing-Tao et en
menaçant d'entreprendre des opérations
militaires si la Chine s'opposait à de telles
mesures.
Maintehatit, poursuit la réponse chi-
noise, le Japon est obligé d'employer la
force pour expulser les Allemands de
Tsing-Tao, qui avait seulement été donné
à bail, niais non cédé à l'Allemagne.
eLIMEZ,
Les Pertes Allemandes
Indépendamment des 63.000 morts si-
gnalés, par l ' O bserver, on estime que les
Allemands ont perdu devant Liège et
Namur, 150.000 tués ou blessés allemands.
Il convient d'ajouter les pertes qu'ils ont
subies en Haute-Alsace où ils ont été
terriblement éprouvés.
On peut estimer à plus de 250.000 tués
ou blessés les Allemands mis hors de
combats depuis le début des hostilités.
L'ODYSSÉE DE DEUX HUSSARDS
Un brigadier et un cavalier du 8° hus-
sards qui avaient pris part à plusieurs
engagements en Belgique et dans le Nord
de la France, envoyés l'autre jour en
reconnaissance, sont séparés de leur pelo-
ton et tombent dans un parti de uhlans.
Se rejetant en forêt après avoir « des-
cendu quelques boches », ils parviennent
à atteindre une ferme sur laquelle flottait
le drapeau de la Convention de Genève.
C'était une ambulance allemande qui les
fit prisonniers.
A la faveur de la nuit, malgré la sur-
veillance des infirmiers qui s'occupaient
davantage de ne les point laisser échapper
que de donner deesoins aux blessés, ils
purent s'échapper. Un bùcheron, dont la
cabane était à quelques kilomètres, leur
procura des vêtements civils.
Très courageusement, ils traversèrent
à plusieurs reprises les lignes allemandes
et furent assez heureux pour atteindre nos
avant-postes. Mardi, ils se présentèrent à
la place de Paris, qui vient de les diriger
sur le dépôt de leur régiment. Dans quel-
ques jours, ils retourneront au front et ils
se permettront de faire payer très cher
aux « boches » leur captivité- de vingt-
quatre heures.
Goujateries Allemandes
---
Parmi les blessés arrivés à Chambéry,
se trouvent quelques officiers allemands.
Ils n'ont rien perdu de leur morgue. On
raconte que l'un d'eux reçut avec hauteur
un infirmier qui lui portait une tasse de
café au lait :
— Je prends, dit-il d'un ton arrogant,
mon café d'abord, le lait ensuite, je ne
prends pas de café au lait,.
L'histoire ne dit pas s'il prit quelque
chose.ce jour-là.
Une sentinelle en armes est posée près
des locaux oit sont enfermés les Prussiens.
Un autre fait de l'insolence germanique
est le suivant : Un vigneron d'Artusch
(Gard), vendait chaque année sa vendange
à une firme allemande. Il lui écrivit quel-
que temps avant la déclaration de guerre
pour lui demander si, comme d'habitude,
il devait lui réserver sa récolte. On lui ré-
pondit insolemment : « Vous n'avez pas
besoin de vous inquiéter, quand le mo-
ment sera venu nous irons vendanger
nous-mêmes ».
CHRONIQ UE
LE CUE E LT BLANC
C'était à Berlin, il y a plusieurs années,
chez une Française qui s'était mariée en
Suisse, il y a quinze ans. Elle était deve-
nue baronne prussienne, elle était restée
de coeur Française et bonne Française.
Comme elle tenait en Allemagne un
grand train de maison, elle avait réuni
autour de sa table une vingtaine de Prus-
siens. On vient à parler de Paris et il
faut voir avec quelle- pitié pour ne pas
dire avec quel mépris.
— Il n'y a plus de Paris. Avant dix ans,
Berlin sera la capitale de l'Europe.
En entendant cela, la baronne bouillait.
Alors, n'y tenant plus :
rsefeeilZDSite..«...tyeeteil361•2:112131.161
— Eh ! moi, dit-elle , jr gage que
Paris est encore Paris, et que Berlin ne
sera jamais qu'un grand village fort laid.
On riposte. Elle insulte.
— Enfin, s'écria-t-elle,un peu rouge de
colère, je vous propose une gageure qui
videra le différend : « Donnez-moi n'im-
porte quel objet le plus absurde, le. plus
vulgaire, je suis sûre que de cet objet
Paris saura faire quelque chose, que
Berlin n'oserait même pas tenter. La
gageure fut acceptée. »
Le lendemain, la baronne recevait, dans
une petite botte, un cheveé blanc.
Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire,
même à Paris, d'un cheveu blanc pensa-
t-elle. Pourtant elle n'en veut pas avoir le
démenti et après avoir eu soin d'expliquer
dans une lettre les conditions de la
gageure, elle envoie le cheveu blanc
à Paris.
Or, savez-vous, comment quelques
temps après, il en revint`? Ce cheveu
blanc, Paris l'avait entouré d'une petite
rigole d'or qui- traversait un médaillon
entouré de brillants.
En haut du médaillon, l'aigle prussien
en éventail noir, ailes étendues, tenait le
cheveu dans ses serres ; puis, suspendu au
cheveu, un petit.écusson en émail blanc,
portait cette inscription : «Alsace -Lor-
raine, vous ne lés tenez que par un
cheveu. »
La baronne avait gagné son pari.
CHRONIQUE LOCALE
Dus les hommes Soldats
M. Millerand, ministre de la guerre,
a soumis à la signature du Président
de la République, un décret soumet-
tant à une nouvelle visite médicale
les hommes placés dans la position
de réforme numéro 1 ou numéro 2,
ou dans la position de réforme tem-
poraire, ainsi que les hommes réfor-
més ou exemptés par les Conseils de
revision.
Ceux qui seron reconnus, à la
suite de cet examen, aptes au service
militaire, seront immédiatement sou-
mis aux obligations de leur classé de
recrutement.
Ceux qui ne se rendront pas à la
convocation seront considérés comme
aptes au service armé.
L'ordre déjà donné par le Ministre
de la Guerre d'incorporer dans le
service armé les hommes du service
auxiliaire, dont l'âge et la santé per-
mettent ce changement d'affectation,
répond aux voeux unanimement ex-
primés par le pays tout entier.
te Recensement de la Classe 1915
Le Jo urn a l Ofic ie l publie un décret aux
termes duquel les tableaux de recensement
de la classe 1915 seront dressés sans délai.
Ils seront publiés et affichés dans chaque
commune suivant les formes prescrites, de
telle manière que l'unique publication qui
en sera faite ait lieu au plus tard le troi-
sième dimanche qui suivra l'insertion du
décret au Journ a l Ofic ie l .
Le délai d'un mois prévu à l'article de
la loi du 21 mars 1905 modifié par l'article
6 de la loi du 7 août 1913, est pair excep-
tion; réduit à 10 jours.
Les Conseils ae revision auront la com-
position réduite à quatre membres, prévue
au douzième alinéa de l'article 16 de la loi
du 21 mars 1905.
Par dérogation aux dispositions des ar-
ticles9 et 10 de la loi du 7 août 1913, il ne
sera pas constitué de Commissions de ré-
forme ni de Commissions médicales mili-
taires pour la revision de la classe 1915.
Le Colportage des Fausses Nouvelles
Le Général commandant la 11° région
prévient les populations de la région qu'il
a donné les ordres les plus nets pour que
toute personne surprise en flagrant délit
de colportage de nouvelles fausses et dé-
primantes, ou convaincue d'avoir tenu des
propos outrageants pour l'autorité militaire
ou civile, « soit arrêtée sur le champ » et
déférée aux tribunaux militaires.
Nan tes, le 5 sep tem b re 1 914 .
Le Général Commandant la 11° Région :
Général Goitrscny.
LE DRAPEAU PRIS A L'ENNEMI !
Grand enthousiasme
à Fontenay-le-Comte
La nouvelle de la prise d'un dra-
peau allemand par les soldats Brous-
sard ét Turcot, du 137' régiment d'in-
fanterie, connue officiellement à Fon-
tenay-le-Comte lundi matin, a soulevé
dans la ville un bel élan d'enthou-
siasme : aussitôt, les monuments
publics et nombre de maisons parti-
culières ont été pavoisés.
La population se montré très fière
du fait- d'armes accompli par des
hommes de la garnison, ainsi que de
la récompense décernée au régiment.
Les soldats Broussard et Turcot -
sont originaires, l'un de Pontchateau
(Loire-Inférieure) et l'autre de L'Oie
(Vendée) ; ils appartiennent à la 4'
compagnie du 137'.
En core tro is Bra ves
Trois marins-pécheurs du port des Sa-
bles : 13onnin (Eclgard-Jules), 38 ans, ma-
rié, 1 enfant ; •Glénarec (Esprit), 35 ans,
marié, 1 enfant ; Jaffry (Louis-Pelage), 36
ans, marié, 2 enfants, ont demandé il y a
quelques jours leur radiation de l'Inscrip-
tion Maritime, pour servir dans l'armée
de terre et leur permettre ainsi d'aller au
fejt.
Honneur à ces braves !...
Le Crédit Maritime
I . o Jo u rn a l Offic iel publiera demai
un décret aux termes duquel le béné- ,
fice du Crédit maritime mutuel est
accordé aux Fabricants de conserves
de poissons pendant toute la durée de
la guerre.
Le taux est fixé à 5 °/° à échéance
de trois mois avec possibilité de
renouvellement.
Les avances seront faites par les
Caisses régionales après avis de la
Commission supérieure de contrôle.
NOTRE SOUSCRIPTION
EN VA VEL' ri DES
Eilessés Militaires
M. Peyre, commis principal des
Douanes
Pt eport des listes précédentes.
TOTAL .
Souscriptions reçues à la Mairie
Produit d'une collecte entre les mar-
chands de la place Bellevue, 15 fr.; M.
Belli, rue du Gazomètre, 3 fr.; Produit de
dons remis à M. le D' Jolly, chargé du
service de vaccination gratuite, 28 fr. 25.
— Total : 46 fr. 25.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
•
5' »
40 »
45' »
La Vendée Rép ub l ie-a ine (2° versement),
20 fr.; Un Membre de la grandie Famille
française (remis par l'intermédiaire de M.
Chailley, maire), '75 fr.; L'Orphéon mixte
La Fauv e t te , 20 fr.; M. Nalin, propriétaire
à Amiens, boulevard de l'Est aux Sables,
50 fr.; M"" Spitzer (chez M. Chailley),
100 fr.; M'-' Jean Branet (chez M. Chailley),
100 fr.; 11— Paul Chailley (chez M. Chail-
ley), 20 fr.; M. Bigeaut, propriétaire à
Ermont (Seine-et-Oise), villa Helvétie aux
Sables, 20 fr.; Anonyme, 5 fr . — Total de
la 5° liste : 410 francs.
Total à ce jour : 5.863 fr. 70.
Quartier Saint-Michel
So uscr ip t io ns re cue i l l ies à domic i le
MM. l'abbé Piberne, 50 Ir.; 11,gneau, agent-
voyer d'arrond., 10 fr. (2e vers.); abbé Sou-
risseau, 20 fr.; Anonyme, 50 fr.; Baud, m op.,
5 fr.; Morand, prop., 50 fr.; Mme Vve Savarit,
prop., 3 fr.; Guillet, bondi., 2 l'r.; Guéveneux,
compt., 2 fr.; Gouyette, chiffon., 5 fr.; Anony-
me, 2 fr.; Renaud, sabot., 5 fr.; Mathé,
2 fr,; Clément, 5 fr.; Marcombe, ret., 2 fr.;
Degorce, maréy., 1 fr.; Lavoquer, Gharb., .1 n•.;
Guille, Gharb., 1 fr. 50; Raze, ret., 5 fr.; Ano-
nyme, 1 fr.; Mme Maillé, prop., 5 fr.; Bordet
père, 5 fr . ; Flaire, empl., 5 fr.; Mme Degouy,
prop., 5 fr.; Mme Cayet, prop., '2 fr.; My. Me-
chon, prop., 2 fr.; Anonyme, 10 fr.; Mme
Faure, 4 fr.; Larouille, chef de dép., 5 fr.;
Clemenceau, prop., 10 fr.; Rochier (Louis),
nég., 25 fr . ; Riant (Henri), limon., 20 fr ;
Legal (Joseph), limon., 5 fr.; Bougniot, prop ,
5 fr.; Danic (marine), 5 fr.; Mouret, nég., 5 fr.;
Mercier, coif., 0 fr. 50; Boudaud, limon., 3 fr.;
Mairand, coif., 0 fr. 50; Mme flougron, 0 fr. 50;
Seigneuret, limon., 0 fr. 50; M'm Chabot, 5 fr ;
Raftault, limon., 10 fr.; Chauveau, 2 fr.; Mme
Guiehard, prop., 10 fr.; Lance, '2 fr . 50; André,
recev. douanes, 2 fr. (2e vers.); Septaveau,
1 fr.; Bernard (marine), 10 fr.; Bessières, 2 fr.;
Mue Sabourin (poste), 2 fr.; Albert, prop., 5 fr.;
Limouzin, journaux, 2 fr.; Mourat(Louis),2 fr.;
Mourat Jean), 1 fr.; Hucher, prop.,1 fr.; Guillaudeau,
0 fr . 25 ; 111.e Knidt, 3 fr. vers.);
Marcetteau fils, nég., 5 fr.• Rideau, 2 fr.; David,
limon., 1 fr.; Usine à 'Gaz,
50 fr.; Mu. Vve
Giraud, tourn. 0 fr. 50; Miction, 5 fr . ;
Chevrier, 1 fr.;Guépin, '
facts, 0 fr. 50 ; Mme Lauzun,
2 fr.; Eyrolle, 5 fr.; M.. X..., 1 fr.; Bore
(Martial), entrep., 2 fr . ; Buisson, 2 fr . ; Mme
Prouteau (poste), 2 fr . ; M m e Perrier (gaz), 20 fr.;
M.. Lehuic, 10 fr . ; 111.e Perrier mère (gaz), 5 fr.;
Augizeau, charcut., 3 fr.; Bedon, ret., 1 fr.;
Briant, prop., 5 fr.; 14" Louise, 3 fr . ; Mme
Fougeray, 1 fr.; Mme Maisonnier, 0 fr. 50; Ba-
biller (Pierre), 1 fr.; P.V. Rosette, 0 fr. 20;
Riant père, cons. mun., °tonne, 10 fr.; Mar-
chandeau, 0 fr. 50; Mme Teillet, 0 fr. 50; Lo-
geais, 2 fr.; Gillier, limon., 10 fr.; Mn. Vve
Quierton, limon., 1 fr.; Blanchard, 5 fr.; Ro-
bin, ret., 2 fr.; Masson (police), 5 fr.; Anatole,
inapect. douanes, 15 fr.; Thomas, tonnel., 2 fr . ;
Crochet, 1 fr. 50, Raclet, 2 fr.; Benéteau, tait.,
2 fr.; Prouteau, 1 fr.; Penaud, 2 fr.; Plucher],
1 fr.; Giret père, prop., 15 fr.; Giret fils, prop.,
15 fr.; Garandeau, boul., 3 fr.; Canteteau, doc-
teur, 30 fr. par mois pendant la guerre; Du -
puy,, prop., 10 fr . par mois pendant la gue"re ;
Raguet, gref., 10 fr.; Gueuler, prop., 5 fr . ;
Anonyme, 5 fr.; de Mejanes, enreg., 5 fr . ; Mal-
lard, nég., 5 fr.; Maury, 5 fr.; Jolly, rep., 5 fr.;
Sorin, nég., 10 f r . ; Bailly, prop., 10 fr.; Massé,
prop., 10 fr.; Perrin, prop., 10 fr.; Clochard,
prop., 2 fr . ; M m e Vve Vrignaud, prop., 5 fr.;
Fere; épie., 5 fr.; Gouyette, chiffon., 5 fr . ;
Anonyme, 2 fr.; Mme Vve Plissonneau, prop.,
2 fr.; Boucard, 2 fr.; Neau, chef canton., 5 fr.;
Huguet, cordon., 5 fr.; Rabled, prop., 5 fr.; Le-
clerc, prop., 5 fr.; Hardy, jardin., 5 fr.; Ano-
nyme, 2 fr.; Anonyme, 0 fr. 45; Guillemin,
prop., 2 fr.; Chevalier, chef de district, 10 fr . ;
Massuyeau, prop., 2 fr.; Mme ltve Piet, prop.,
10 fr.; Déterville, percept., 5 fr.; Gauduchon,
pharm., 25 fr.; Tesson (Léon), nég., 5 fr. plus
1 sac de café de 6 kilos ; Pinaud, plat., 1 fr.;
Vrignaud, 2 fr . ; Gauthier, 1 fr.; Trocher, 1 fr.;
Tessier, épie., 5 fr.; Tesson (Olivier), 5 fr.; -
Bachot', Tact., 0 fr. 50; Zartier, Tact., 2 fr.; Si-
ret, 1 fr.; Gilbert, 0 fr. 50; Bernard, 1 fr.; Germain,
1 fr.; Olagnier, ret., 5 fr.; Mile Favreau,

•
▪
O fr. 50; Martin, 0 fr. 50; Moret, 0 fr. 30;
Bénéteau, 1 fr. 50 ; Pierre, 1 fr.: Baffin, 2 fr.;
abbé Cantin, 10 fr.; Harnois, chiffon., 10 fr.;
Delval, 5 fr.; Ozinne, 5 fr.; Anonyme,
10 fr.; Lejuif, 1 fr.
Total : 932 fr. 70.
*CEUX QUI SE CHERCHENT
Les personnes dont suivent les
noms et les adresses font savoir à
leur famille, par l'intermédiaire de la
presse, qu'elles se sont réfugiées aux
Sables-d'Olonne, et qu'on les trou-
-vara à l'adresse suivante :
M- Alosat, villa Les A lg u es .
Belletrux, 19, rue des Barrières.
Crappier, 10, rue des Deux-Phares.
M. Couvreur(Georges), 42, r. Hôtel- d-Ville.
M. Dubois, ingén., Cl' Nord, 53, av. Gare.
M- Danieau, quartier du Coq-Hardi, chez
M- Violleau (en face l'octroi).
MM. Ellier, villa L es A lg ues .
M. Fievet (Edouard), directeur de sucrerie
à Bresles (Oise), 48, rue Deux-Phares.
M. Foucarde-Cancelli, 11, rue CorderieS.
M. le D- Léraitre, 5, cours Dupont.
M"° Legrain, 20, rue du Gazomètre. ,
Mm° Leingre, villa Les A lg ues .
M- Le Senne, cours Blossac, 49, habitant
Paris, 73, b. Haussman ou Marly-le-Roi.
M. Martin-Neuville, Edmond, 55, av. Gare,
M-Peccady,Coq-Hardy,chez Ma"Violleau.
M. Parmain, 72 ou 74, rue du Bastion.
M^'° Paillet, 20, r .Talmont , L esMarg u eri tes .
M.Tessier, r.Grand-Coin, chez M""Barrier.
Mm° Tacquet, 2, quai Franqueville.
M. Lefevre, réfugié à La Chaume des
Sables-d'Olonne, rue Montauban, désire
des nouvelles de M. Lefèvre, chevalier de
la Légion d'honneur, habitant Marcigny,
canton de Vervins (Aisne) et de la famille
Poisson-Lefèvre, La Tortue, commune de
Thenailles, canton de Vervins (Aisne).
M. Ometz (Eugène), soldat d'infanterie,
67° régiment, actuellement en convales-
cence aux Sables, à La Chaume, chez M-
William Garandeau, recherche M. Lau-
rent (Joseph), son beau -pie-e, devant être
aux Sable.
- Chant de Guerre
Dix contre un, comme des larrons.
Ils nous ont volé la victoire.
Un contre un, nous les reverrons...
Nous reverrons la gloire.
Allons ! Peuple abreuvé d'affronts.
Qu'on boucle sacs et ceinturons !
Voici la guerre expiatoire. -
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons.
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Pour ces princes et ces barons
Nous sommes peuple de roture...
Eh bien ! nous nous anoblirons
La mort fera l'investiture !
De pourpre nous nous vêtirons,
Nos balles seront nos fleurons,
Notre devise : « Feu qui dure ! »
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Sonnez la charge, clairons I
Nous les vaincrons I Nous les vaincrons I
01) I petits soldats sans chevrons,
Fusils neufs et bravoures neuves,
Au feu nous vous éprouverons.
Ce seront de rudes épreuves.
Mais, morts ou vifs, nous coucherons
Ce soir-là dans les environs
Du vieux Rhin, le fleuve des fleuves !
Nous les vaincrons ! Nous lés vaincr,m -
Sonnez la charge, clairons I
Nous les vaincrons ! Nous les vaincroe-
Les éclairs ne sont pas si prompts,
La foudre n'est pas si soudaine
Que l'élan dont nous poursuivrons
Leurs soldats. fuyant dans la plaine.
Regardez-les, nos escadrons,
Sabrant les casques et les fronts !
Regarde, Alsace ! Vois, Lorraine !
Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons ! Nous les \rainerai, !
O Dieu juste ! nous t'implorons,
Dieu du salut et des naufrages !
Quand l'homme tient les avirons,
C'est ta main qui tient les orages :
Et les projets des fanfarons
Tu les traverses, tu les romps,
Mais tu soutiens les vrais courages !
- Nous les vaincrons ! Nous les vaincrons !
Sonnez la charge, clairons !
Nous les vaincrons I Nous les vaincrons!
ii.egslefeeeetie
PAUL DÉROULÈDE.
I 61""DCWANES"0
L'Imprimerie RocnE-SounnAny
5, Avenue Carnot (Place de
ta Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous len Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Seemissions pr Sels, etc.
e DOU A N FS e
NI% EzzezeigiEne--,E,_:-:
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Déclarations de Récoltes
Le Maire dela ville des Sables-d'Olonne
a l'honneur d'informer les habitants de la
commune que les déclarations imposées à
tout propriétaire, fermier, récoltant du
vin, en exécution de la loi du 29 juin
1907, doivent être faites à la Mairie des
Sables (Bureau du Secrétariat).
irtemessitueseisterstn
Il fait connaître que les déclarations des
habitants de La Chaume et de l'Aubraie
seront également reçues à la Salle de
l'Etat-Civil de La Chaume, tous les jours
non fériés de 4 h. à -5 h. du soir.
Paiement
des Allocations journalières
Les familles des réservites nécessiteuses
sont informées que le paiement des alloca-
tions journalières aura lieu aux Sables
deux fois par -mois les '16 et I".
Arrivée d'Indésirables
Vendredi dernier, par le train de 20 h. 30,
sont arrivés aux Sablesi, 280 indésirables,
venant de Mamers.
Jeudi soir, notre ville a reçu 66 nouveaux
indésirables venant de Boulogne-sur-Mer.
Tous ont été conduits sous bonne escorte
à l'ancien Séminaire.
Dans les Plis du Drapeau
Un soldat blessé grièvement, en traite-
ment à l'hôpital d'Angers se croit perdu.
Il vent, dit-il, mourir dans les plis du dra-
peau français. Immédiatement le prêtre
et l'infirmier se dévouent. On réunit quel-
que argent ; on court chercher un dra-
peau, on l'apporte au malheureux soldat
qui remercie on disant : « Je peux mourir
maintenant puisque que je meurs Français
avec l'emblème de nia Patrie. »
Cependant, jusqu'ici, la mort a épargné
ce pauvre garçon.
Les Hommes valides
des services auxiliaires
vont être armés
Le Ministre a donné l'ordre d'affecter
au service armé les hommes du service
auxiliaire, dont l'âge et la santé permet-
tent le changement (l'affectation.
Le Fanion de la Croix-Rouge
Pour l'application de l'arrêté ministériel
du 21 août 1914, le Général Commandant
la 11° Région prescrit les dispositions sui-
vantes :
A dater du 7 septembre au matin, aucune
automobile ne pourra arborer le fanion de
la Convention de Genève (Croix-Rouge),
sans que le conducteur soit porteur d'une
autorisation signée du Commandant d'Armes
de la localité.
Cette autorisation devra être présentée
à toute réquisition de l'Autorité militaire
ou de la police locale, sp éc ia lemen t chargée
de s urve i l ler l'exécution de cet ordre.
Ce fanion sera toujours accompagné
d'un drapeau tricolore.
Toute infraction devra étra immédiate-
ment signalée au Commandant (l'Armes
la réprimera -avec la dernière rigueur.
L e Généim l Comm a nda n t la il ° Rég io n ,
Général GOÈTSCHY.
Cour d'Assises de la Vendée
La quatrième session des Asisses de la
Vendée s'ouvrira le lundi 26 octobre, sous
la présidence de M. Châtaignier, conseiller
à la Cour d'appel de Poitiers, assisté de
!! M. Ribereau et de Lapeyre de Ballair,
au siège.
Arrivée d'un Train de Blessés
Jeudi, sur les 3 heures du soir, un nou-
veau train, amenant avec lui 110 blessés,
dont deux officiers et un adjudant, est
entré en gare.
Grâce au dévouement du personnel de
la Croix-Rouge, ces blessés furent rapide-
ment transportés, les uns, ceux les plus
gravement atteints, dans des automobiles
réquisitionnées à cet effet, les autres sur
des brancards, et répartis à l'abri Saint-
Michel, au Casino des Pais et au grand
Hôpital.
Les officiers furent dirigés sur la Vi l la
des Go é la nds , où ils recevront tous les
soins pendant leur convalescence, grâce
à l'extrême dévouement de notre généreux
compatriote M. Cassigneul.
La foule, que l'on peut évaluer, sans
exagération, à plusieurs milliers (le per-
sonnes, a pris le plus vif intérêt au trans
port de nôs braves soldats, qui furent ac-
clamés chaleureusement. Un vieux Turco
à barbe blanche, que soutenaient deux
membres de la Croix-Rouge, et qui mar-
chait péniblement, paraissant beaucoup
souffrir, fut particulièrement ovationné.
Tous ces blessés ont été atteints au
combat qui s'est livré il y a quelques jours
à Sézanne, à environ 80 kilomètres de
Paris. Aucun d'eux n'inspire de sérieuses
inquiétudes.
Les Indésirables
Lundi matin, vers 3 heures, une soixan-
taine d'Allemands suspects sont arrivés
en gare de La Roche-sur-Yon. La Préfec-
ture de la Vendée a fait conduire ces indi-
vidus à la maison d'arrêt où ils ont été
écroués.
Un train d'indésirables, venant de la
direction de Nantes et se dirigeant sur
Bagnères-de-Luchon, est passé en gare
de La Roche, mardi à midi.
Voici le Vin nouveau !
Le premier vin nouveau de l'année a été
récolté avant-hier dans la commune d'O-
lonne. Il s'agit, ajoutons-le, d'un plant pré-
coce, car la maturité du raisin demande
encore une ou deux semaines.
La récolte s'annonce comme particuliè-
rement brillante et le vin sera, cette année,_
excellent.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Jules Lair, rue des Séchoirs, 30,
un portemonnaie contenant 121 fr. 35 qui
a été remis à M-' Solair, rue du Thabor.
Par M. Arnal, 33, avenue de la Gare,
dans la cour de la Mairie, deux médailles
qu'il tient à la disposition de la personne
qui les a perdus.
Par M. Marcetteau, propriétaire des
Bains de la Plage, une boucle d'oreilles
en or avec pierre blanche, qu'il tient à la
disposition de la personne qui l'a perdue.
Fausses Nouvelles
TA VENDUE REPUBLICAINE
Un procès -verbal a été dressé contre
deux personnes du département qui pro-
pageaient de fausses nouvelles. Des pour-
suites sont engagées contre elles.
C'était une fausse Alerte 1
L'aube venait de poindre à La Chaume,
Quartier du Moulin, lorsque M. Jules, dit
« Donnasse », sortant des bras de Morphée,
se précipitei‘à la fenêtre et aperçoit - oh!
grand dieu - un aéroplane magnifique et
tout resplendissant. •
En bon patriote, M. Jules s'empressa de
jeter le cri d'alarme et bientôt tous les
braves à trois poils du quartier étaient sur
les lieux, prêts à toute éventualité.
Si c'était un Zeppelin ?... •.
-Les curieux en étaient là de leurs ré-
flexions, lorsque dans une Merveilleuse
descente en vol plané, le minuscule avion
s'accroche aux fils télégraphiques. Et un
jeune gavroche, se suspendant à la veste
de M. Jules, de s'ecrier joyeux :
- Eh ! bounasse, c'est mon cerf-volant
qui s'est envolé !...
•
Médecin Consultant
Pendant la durée de la guerre, Do c te ur-
M édec in, de la Faculté de Paris, consultera
5, cours Dupont, 5, Les Sables-d'Olonne.
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et pro v is o ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . - 1 h. 52, 7 h. 12, 11 h. 12,
12 h. 55, 16 h. 52 et 20 h. 32.
A rrivées . - 0 h. 30, 5 h. 50, 9 h. 50,
12 h. 8 et 19 h. 10.
Chaque voyageur doit retenir ses places
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
Appareils Distributeurs
Par arrêté du Préfet en date du 31 août
1914, il est interdit, dans le département
de la Vendée, à tout débitant de vins, res-
taurateur, cafetier et généralement à tout
commerçant, d'exploiter tous appareils
distributeurs d'argent, de jetons de con-
sommations et, d'une manière générale,
tous appareils dont le fonctionnement
repose sur l'adresse ou le hasard et qui
sont destinés à procurer un gain ou une
consommation moyennant enjeu.
Ces appareils ont dé être enlevés dans
les trois jours qui suivirent l'arrêté.
Suicide
Le nommé Cristol (Louis-Célestin), 52
ans, marchand-forain, originaire de Gier-
mond (Hérault), installé aux Sables, cours
Dupont, s'est suicidé jeudi à midi 1/2, en
se tirant un coup de fusil dans le cou.
La mort a été instantanée.
Cristol était atteint depuis plusieurs
années déjà, d'une maladie de foie qui le
faisait, par instants, cruellement souffrir.
Vol de Colis postaux
Plusieurs colis postaux importants ont
été volés à la gare des Sables.
La Police a ouvert une enquête.
Nouvelles Théâtrales
Depuis l'arrivée aux Sables d'un élé-
ment étranger, les concerts sont plus
suivis que d'habitude, et les opéras, ro-
mances, mélodies, orchestre, rencontrent
l'approbation de tous et de toutes.
Samedi dernier, notamment, le Jardin
(lu Tribunal regorgeait de mondé, qui
avait été attiré par la conférence, sur la
Belgique, faite par M. Gotemans, ancien
conseiller communal de Bruxelles, lequel
a été merveilleux de précision et de clarté.
-On voit que M. Goternaas connaît l'histoire
de la Belgique sur le bout du doigt, et sa
conférence a été l'objet d'une belle ovation.
Le concert qui suivit obtint son succès
habituel, grâce au talent de MM. Lheureux,
Cormerais et M-' Billard dans la sélection
de Lafrmé, .
Plusieurs personnes ont adressé à la
Société une demande pour savoir si les
Concerts seraient supprimés au cas où la
température viendrait à se refroidir. Ras-
surons les habitués en leur annonçant que
tout a été prévu et que grâce à l'amabilité
de notre excellent maire, M. Chailley, les
Concerts auraient lieu à la. Salle de Gym-
nastique qui va être préparée à cet effet
par nos excellents artistes.
Annonçons à nos lecteurs qu'à la de-
mande générale, une seconde conférence
sur la Belgique sera donnée incessam-
ment par M. Gotemans, dans laquelle il
sera parlé de Malines et autres localités
belges et deTincendie de Louvain.
- P . -S . - Au moment de mettre sous
presse, les artistes du Casino nous appren-
nent que demain samedi 12 septembre et
jours suivants, leurs représentations au-
ront lieu Salle de Gymnastique, près la
Posté. - Prix d'entrée : 50 centimes et
30 centimes (moitié prix pour les enfants). '
tilgomane
Causerie sur la Guerre. - Samedi
12 septembre, à 8 h. 1/4 -du soir, M. le
vice-amiral Manceron, à la demande
de M. le Maire, fera, salle de la Mairie
d'Olonne, une causerie sur la guerre:
M. l'amiral de réserve Manceron, mo-
mentanément en résidence citez ..111. Eu- .
gène Coutant, son beau-frère, connaît
particulièrement l'empereur Guillaume,
qui le reçut à bord du H o h e nzo l lern en
1900, au moment de l'exposition univer-
selle de Paris.
A cette époque, le vice-amiral Mance-
ron commandait l 'Ip h ig én ie et avait reçu
mission du Gouvernement de la Républi-
que de se rencontrer avec le fameux
kaiser. C'était le moment où Guillaume
essayait de flirter avec la France et cher-
chait à préparer un voyage à Paris.
On sait comment le Gouvernement'd'a--
lors fit écrouler le rêve de celui de l'Em-
pereur des Barbares.
Nul, plus que M. le vice-amiral Mance-
ron n'est donc qualifié pour nous parler
de l'état d'âme du plus fameux comédien
que la terre n'ait jamais connu. Aussi
sommes-nous assuré que, samedi soir,•
toute la' population se -donnera rendez-
vOus salle de la Mairie, à 8 heures 1/4 du
'soir.
- Souscription publique (s u i te) . -
M- veuve Léonie Dubois, à La Roulière,
5 fr,; M"" X..., à La Routière, 6 doubles
de pommes de terre estimés 15 fr.; M.
Sylvain Marchand, à, Champclou (2° ver-
sement), une pochée de blé estimée 20 fr.;
M- veuve Guérin, à La Bauduère, 2 dou-
bles de pommes de terre estimés 5 fr.; M.
Daviaud fils, au Bourg, 10 fr.; M. Migné,
épicier, à Charnpelou, 10 fr.; M- Halle-
chef., au Bourg, 5 fr.; M. Vincent, à La
Bauduère, 5 l'r.; M. Crossais, aux Chi-
rons, 20 fr.; M. Villard, directeur du bazar
de l'Hôtel-de-Ville aux' Sables, 5 fr.; M.
Barthélemy Proust., La Girvière, 10 fr.;
M. Hilaire Blanchet, Champaillas, 20 fr. -
Total de la présente liste 130 fr.
Total général : 3.361 fr. 50.
(A s u iv re) .
StbEint-IlEgaire-de-Mez
Mort au Champ d'Honneur. - No-
tre compatriote Henri Guyon, 26 ans, a
été tué à l'ennemi. Il était le gendre du
sympathique adjoint au Maire, M. Charles
Martineau.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud i en ce de Vo ca tio n du 8 Sep t em b r e 1 9 1 4
Allemandes condamnées
Deux Allemandes, les nommées Ley
(Marie), femme de chambre, âgée de 30
ans, et Winten (Jos,éphinel, âgée de 20
ans, allemandes demeurant actuellement
aux Sables, ont omis de faire, au lende-
main de la mobilisation, la déclaration
prescrite pour les étrangers.
Elles prétendent, pour leur défense, ne
pas avoir connu l'affiche ordonnant aux
étrangers de se faire inscrire dans les
mairies.
Après plaidoirie de M° Lecomte, le Tri-
bunal condamne les deux Allemandes à
chacune 50 francs d'amende et aux. frais.
Outrages publics à la pudeur
Cinq jeunes gens, Maurice J..., Pierre
P..., Paul F..., Victor B... et Camille M...,
marins demeurant aux Sables, et one fil-
lette de 16 ans, Marie-Rose A..., domes-
tique aulx Sables, originaire du Poiré-sur-
Vie, ont commis des outrages publics à
la pudeur dans la forêt de La Rudelière,
le 15 août dernier.
Tous, à l'exception de Paul F..., qui est
absent, reconnaissent le délit qui leur est
reproché.
L'affaire est renvoyée à quinzaine. '
Plaidant M° Leeorale.
Refus d'Affichage
Le jour de la mobilisation, lorsque l'en-
voye du Maire de Saint-Jean-de -Monts se
présenta devant la demeure du père Ra-
balland (Jean-Constant), 7-1 ans, cultiva-
teur dans cette commune, pour placarder
les affiches, celui-ci se fâcha tout rouge.
« Je te défends d'afficher sur mon Mur,
dit-il ». Et ses deux fils, venant à la res-
cousse, déclarèrent à l'afficheur que, s'il '
persistait dans son intention, les affiches
ne resteraient pas deux minutes'car ils les
déchireraient- aussitôt posées.
A'l'audience, le père Raballand parle un
langage que le Tribunal a bien de la peine
à saisir. C'est du pur patois maraîchin et
un interprète serait utile en la circons-
tance. Il semble ressortir de ses explica-
tions que c'est par peur' de déplaire au
propriétaire qu'il a refusé de laisser ap-
poser les placards de la mobilisation.
M. le Procureur de la République re-
quiert une peine modérée.
Raballand(Jean-Constant) est condamné
à 25 francs d'amende et aux frais.
Coups et Blessures
Deux ennemis irréconciliables, les nom-
més Blain (Louis), 40 ans, et Dugast
(Baptiste), 45 ans, se sont portés récipro-
quement des coups clans la soirée du
23 août dernier.
A seule fin de les réconcilier, le Tribu-
nal les condamne à chacun 25 francs
d'amende et aux frais.
Vol de Vin mousseux
Bidon (Corentin), 39 ans, marin, demeu-
rant à La Chaume, originaire de Douarne-
nez, a été surpris, dans la cave d'un
débit, volant des bouteilles de vin mou-
seux.
Bidon, dont les antécédents sont bons,
est condamné à 6 jours de prison avec
sursis.
Plaidant M° Lecomte.
Ivresse, outrages et menaces
,
à Agent
Condamné à 1 mois de prison pour
outrages, menaces à agent et ivresse, par
le Tribunal des Sables, le nommé Fort
.(Jacques), 48 ans, marin aux Sables, fait
appel de ce jugement, rendu alors qu'il se
trouvait en mer.
La scène qui est reprochée à l'inculpé
date du 27 juillet dernier, jour des régates
des Sables. Pour célébrer le triomphe de
son bateau qui avait obtenu un premier
prix, Fort se livra à des libations exagé-
rées si bien et tant que, le soir, avant la
tombée de la nuit, il titubait et causait du
scandale dans les rues. L'agent Pidoux lui
fit quelques observations et c'est alors que
Fort se fâcha, injuria et menaça l'agent.
Fort semble aujourd'hui revenu à de
meilleurs sentiments : il déclare regretter
l'acte pour lequel il est poursuivi et promet
de ne plus tant boire à l'avenir.
Le Tribunal réduit la peine à 15 jours
de prison.
Plaidant M^ Lecomte.
Coups et Blessures
Baranger (Henri), 18 ans, et Cantin
(Emile), 19 ans, demeurant â La Chaume,
ont porté des coups à leur camarade
Robin. Moussion (Gabriel), 20 ans, cou-
vreur, qui est intervenu clans la bagarre,
est aussi poursuivi pour coups et bles-
sures.
Baranger est condamné à 6 jours de
prison, Cantin à 481 eures. Moussion, sur
le compte duquel les meilleurs renseigne-
ments ont été donnés, est acquitté.
Coup de Couteau
Le 12 juillet dernier, Sire (Jean-Louis),
33 ans, métayer demeurant à La Chapelle-
FIermier, après avoir joué aux cartes
avec son camarade Michaud (Henri), 23
ans, cultivateur même commune, se prit
de querelle avec ce dernier. Il se rendit
l'attendre vers 11 heures du soir, à la
Porte d'un débit voisin. Au moment où
Michaud voulut entrer dans cette buvette
Sire sortant un couteau ouvert de sa po-
che, lui en porta un coup terrible à la
nuque. Michaud, ensanglanté, dut se faire
conduire en son domicile. Aujourd'hui en-
core il n'est pas encore rétabli.
Sire déclare avoir complètement perdu
la mémoire de la scène du 12 juillet : il ne
se rappelle de rien, dit-il.
M. le Procureur requiert une sévère
condamnation.
Sire (Jean-Louis) est condamné à 3 mois
de prison.
igouvaus DIVERSES
Un Trait antique
On croit avoir tout (lit - ou tout ima-
giné - sur l'enthousiasme de l'accueil
que firent à nos soldats les Alsaciens de
Mulhouse. Voici pourtant un trait corné-
lien qui vaut d'être retenu, car il égale en
farouche grandeur les cris les plus tragi-
ques qu'environnés d'une atmosphère de
légende, l'antiquité nous ait transmis.
Le 35° régiment français de ligne entre
'dans Mulhouse. Un vieux paysan offre
aux soldats français tout ce qu'il peut met-
tre à leur disposition ; il prodigue ses mo-
destes provisions, emplit les gourdes de
son humble piquette. Puis, ces libéralités
faites d'enthousiasme, la voix rauque, il
s'écrie, avec un grand geste du bras :
- Et maintenant, mes enfants, allez
vous battre et tuer mon fils, qui sert au
40° régiment d'infanterie allemande .
Torpilleurs allemands coulés
Une dépêche de Tokio au Ne vo te - Vre-
m iu, annonce que le croiseur We la rui a
coulé plusieurs torpilleurs allemands.
Comment les Prussiens
font la guerre
La L a n te r n e reproduit une caricature de
Ch. Vernier, parue clans le Chariv ar i en
juillet 1864, à propos de la guerre du
Danemark.
Un officier se précipite vers son chef :
- Mon général, il nous faut des ren-
forts tout de suite. Nous ne sommes déjà
plus que neuf contre un !...
Le Général Leman
préférait la mort à la captivité
On mande d'Amsterdam ce récit, fait
par un officier allemand des circonstances
dans lesquelles le général Leman fut fait
prisonnier.
Le général Leman fut découvert parmi
les décombres d'un des forts de Liège. Il
était inanimé. Un peu plus tard, le général
recouvra ses sens et tendit alors son épée,
suivant l'usage de la guerre. Le général
allemand à qui l'héroïque défenseur se
rendait refusa de recevoir l'épée et le pria
de la garder, en disant qu'elle n'avait pas
violé l'honneur militaire.
Les yeux du général Leman se mouillè-
rent de larmes.
Dans la rédaction du procès-verbal de
la reddition, il insista pour qu'on mention-
nât le fait qu'il était évanoui au moment
où il fut fait prisonnier.
Le Roi Albert I- fait le coup de fou
Un soldat qui vient de revenir du front
a déclaré que pendant le combat qui s'est
livré autour de Malines, entre les Belges
. et les Allemands, le roi a été constam-
ment avec ses troupes et qu'il assistait et
encourageait les soldats, (l'abord sur un
point, et ensuite sur d'autres.
Sa Majesté s'est toujours trouvée aux
points les plus dangereux, et son sang-
froid a soulevé l'enthousiasme des troupes.
Le roi, habillé comme un simple soldat,
se mêlait aux soldats dans les tranchées,
et sa conduite admirable et sympathique
a agi sur les troupes d'une manière re-
marquable.
La Monnaie divisionnaire frappée
à Castelsarrasin
Depuis lundi dernier, les pièces de deux
francs, un franc et cinquante centimes
seront frappées sur des coins spéciaux.
On y verra toujours la « Semeuse n de
Roty et, au revers la branche d'olivier.
Mais les deux petits signes qui encadrent
la date « 1914 », les « différents », repré-
sentant à gauche une corne d'abondance
et à droite une torche minuscule, seront
changés sans doute.
On est en droit de se demander pour-
quoi ?
Parce que ce n'est plus quai Conti que
sera frappée notre monnaie d'argent, mais
à Castelsarrasin, où la Monnaie a fait
I transporter ses lingots d'argent et ses
[ presses.
Les pièces aux nouveaux «.différents »
seront frappées seulement pendant la duL
rée de la guerre. Souhaitons pour les
collectionneurs, et pour tout le monde,
qu'elles soient rarissimes.
Nommé Général sur le Champ
de Bataille
Oit annonce que le colonel Jacquet, du
107° régiment d'infanterie, a été fait général
sur le champ de bataille et que les com-
mandants Royer, du même régiment, et
Mariaux, du 52' d'artillerie, ont été promus
lieutenants- colonels,
Une Prime à l'Anglais qui prendra
un étendard ennemi
Lord Kitchener a reçu d'un anonyme
une sornme, de 100 livres sterling, destinée
à récompenser.le soldat anglais qui s'em-
parera parera le premier d'un étendard allemand.
L'Attitude des Etats-Unis
Dans les cercles politiques, on considère
que les Etats-Unis se rapprochent chaque,.
jour davantage de la Triple-Éiatente. On
déduit cette conclusion du fait que les
Etats-Unis ont envoyé une flotte sur les
côtes de Syrie et d'Asie Mineure pour'
protéger les chrétiens d'Orient.
Les Flottes alliées en Méditerranée
L'Amiralissime de la flotte française le
vice -amiral Boue de Lapeyrère, a assume
le commandement de la flotte combinée
angle-française en Méditerranée.
Comme conséquence, l'amiral sir Ber- -
keley Milne qui est l'ancien de cet officier,
a rendu son commandement de la flotte
méditerranéenne et rentre.
Les Soldats Belges
dans l'Armée Ruses
PÉTROGRAD. - A la suite d'une entente
intervenue entre les Gouvernements russe
et belge, les conscrits belges de la classe
1914, ainsi que les réservistes sont auto
risés à s'incorporer clans l'armée russe.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Da 3 a u 1 0 Sep tem bre 1 9 1 4
NAISSANCES
Suzanne.Paulette-Félicia' Chaitioux, rue de
l'Eglise, 7.
Madeleine-Alphonsine-Louisa Braillard, rue de
la Justice.
PROMESSES DE MARIAGES
Charles Charbonnier, employé aux Chemins
de fer de l'Etat, à Thouars, et Marie-Tbé- -
rèse-Augustine Barré, sans profession, à
Thouars.
Décès
Enfant du sexe féminin présentée sans vie.
Anne-Françoise-Ernestine Cosson, 8 mois, rue
Napoléon.
Raymonde Briand, 10 mois, impasse des
Francs-Maçons.
Madeleine-Célina Ilerveau, 86 ans, ex-com-
merçante, veuve de Baptiste-Jérôme Chauf-
feteau, rue de la Poudrière.
Louis-Gustave Raud, 78 ans, tonnelier, veuf de
Marie-VictorineRobuchon, route de Talmont.
Agathe Glénereau, 62 ans, journalière, veuve
de Eugène Poireau. (H.).
Pierre-Auguste Robert, 18 mois, rue de l'Abat-
toir.
Albert-Désiré-Henri Fauconnier, 6 mois, route
d'Olonne, 27.
Section de La Chaume
•
NAISSANCES
Jean-André-Honoré -Auguste Guiochet , rue
Basse, 49.
Suzanne- Louise-Augustine- Joséphine Pagot ,
rue des Corderies.
DÉCÈS
Désirée - Hélène-Marie Jeanne- Laurent, 2 mois,
place Anselme-Maraud.
Un Préjugé de moins
Que de personnes, pensant ne jamais guérir,
continuent à souffrir des bronches et des poumons.
Il suffit cependant, pour éprouver un
soulagement immédiat et guérir progressivement,
de faire usage de cette merveilleuse
Poudre Legras, qui calme instantanément les
plus violents accès d'asthme, catarrhe, essoufflement,
toux de bronchites chroniques. Une
boite est expédiée contre mandat de 2 f r . 10
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au -rand spécialiste.
et qui a valu à son inventeur.'de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicitations
enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
» tout ce que l'on connaît actuellement pour le
» traitement de la hernie, par l'efli •acité de son
» action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
e le développement et en prédisposant. quelque
» soit l'âge du sujet, à une guér iso n radi ca le. Cet
» appareil répond à tous les désirs de la thdrapeu
» tique moderne et réalisa un progrès considê-
» rable.
C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
» toutes les h ern i es , mais supprime en même
temps la B ene et les inconv én ien ts d es ban. -
» doges , e t c .
» Signé 514. les Docteurs Mélos, Pres iden t ;
Hers. et G0,XALVIS-Mseusma e
Vo i là une garan t ie que pers on ne ne p eu t donner.
CHARLY, le spécialiste hien connu, diplômé
et lauréat de l'Ecole d'orthopédie de Paris, tient
à ea fairé lui-même l'applIcation en faisant proli •
tee ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos recteurs et celles de nos lectrices qui
sou avent de Hern ies , Des cen t es , Effo r ts , Dep lace -
men ts des O rganes, etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hebei du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de Fran ce , Icr mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2a
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pousauges, Hôte! de France, lei jeudi de chaque
,nuis, de 9 h. à 3 h.
Soutiens, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 0 h. à 3 h.
Varicocèle et I-Iydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Cein t ures Ve rt s-Ures p erfec tionnées pour tou t es
les d év ia tions d es organes de la Am u se. - Bas
pou r va r ices . - Or thoped i e . - Pro thèse .
Renseignements, 2, cours Ladaues, La Roch el le.

A
A U BON 31AR('111,
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue de
(Ei, 1,-Iv..a. de 1. G—)
rE~s PLUS GR~1»8 ASSlIITIIIF~NTS DE
Vêtellients sur tticiswre
y~t ]Faites a1awau«-4~
Rayon importan t d e C h ap e l le r ie n ou ve l le
TOUS T-us
d, Sports, voyago,s et p,a~,
COSTUMES JERSEY »-
Flri,rê,enta,t st Dépositaire des
`Vêtements Menri P_S]Dr~ns
La Maison accepte les Bons du I l
5 , A u r. u e Ca rno t ( Mc ce (l e I(~ Ië)
A de MM. I,s P.blios
vent,
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
.T
TRAMWAYS DE LA VENDEE
PRIX : 10 CENTIMES
poires de la Semaine
com,to~*,i,'Vin"coledp, l'Ouest
I;p i lc ia l ; ié d e l ' ins Nant a is
de I ci (iironde e t d u nou .ç s i l lon
V i n s fi n s e t o rd inaires ( c i? ce re l ! s c i en boita",$)
P. SAVINE~AU, DIRECTEUR GÉRANT
Bureaux et Ma.-asLns~ 53, Rue Nationale
(sa loi. de 1. va. d.s
laeQdant la Saison balnéaire un Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des
andes.
Les Cormi, Commandes s
sont reçues: Au ~M'AGAS1N,
53, Ru Nationale; CAITÉ DE LA LiliPP.TF,
Quai c'tu commerce.
A -V P, W ID 1>. B
(Cwidiiiie Ilitérieure)
PRIX MODÉRÉ
,'a d! e NI. LERMTRE,
C
certifié par 1,1wiprimeur
propriètnire, habitant
rvi 0 îilS il Ir-- LI B seul la campagne, se
marierait avec, demoiselle de 30 à 35 ans.
Ecrire : 1_ C., Bureau du Journal.
uil jetille cheV~d
âgé de 4 ans
S*adresqer à NI. CllâILLOT père, aux Filées-
d'Olonne, à pir Olonne (VendA,
Il 'VRWD-Hll-li
ril la on' baio) brail
8 ans,
avec 'WTÎ RE et HARNAIS 'très bon état
S 'a dres s e r c h z !# . A . N UZ A R D, liô i e l d u,
Ch'eva l -No ir, L e s S a b le s d ' O loti tte .
S'adresser au P i er ro t G o u rm a nd.
pL, ~, g A un IN [) F Il-arde Champêtre,
s'adresser au Bureau du Jourrial
ou à M. Ci] A RPENrrIER, maire de Pi~sott
(Vendée). - On prendrait de préférence une
ancien gendarme.
Etude de Mo P. MOREAU, notaire aux Sables~
d'Olonne, 6, quai de la Poissonnerie.
E DE GRÉ A GRÉ une
A VENDR Villa Weuve, aux
S.bles-d*Oloiiiie, boulevard de ]'Ouest, comprenant
salon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à Coucher et
cabinet à l'étage.. Grande cave. Cour, buanderie,
water-closet,. Garage et 2 pièces an-dessus.
Li V lia sera vendue mejblée ou non
meublée au' gré de l'acquéreur— Jouissance
de suite
S'adre'sser 2udit Notaire.
Dimanche 13 septemb'o. - A,semblée gagdrie:
A~zenay, Auz,tis, UcoirnE zeao
' La
,ère, La Châtaigneraie. Cliilnp.Sii,it-Père,
4,hanig.qgn(l le., Nieur;l:~~, L'IPI-mella 1 olorme,
-Forêt,
Siin -foire, i',Iiimpgilloi, LeTablter.
Lundi 14. Flammes, La
Mardi 15. La Chaiz-le Vicomte, Challans
foire aux Minée., 9 jours), I,,i Jaudonnière,
Sain t- Il. laire-cie-Tal nie nt.
Mercredi 16 - Les Eis,u-t~, ','Iinrmenault Etude de Mc CHARLES CRANDJrAN. notaire
(jeunes veaux), Saint Pi,,i,,e-du Chemin. --
à Challans.
A~sr,m1oiée gage'iL : Saint-Ildair- de-Riez.
Jeudi 17. - La Boi.sière-de-Mont 1
1) RFA _ L'AIUIABLE des lmles),
La Chapelle-Ach ird, (omme,.ie! aieîo ~vMa'n- A VEN meubles, situés com-
taigu (marché à bestiaux), Poiré-sur-Vie, Poumune de Noti,L-Dime-de-Rie.z, consistant en
zai,g S.
9 Pièces de T~~rre, et 5 Pièces de Terre,
Veadiredi 18. Sainte-Hermine (jeunes situées commune tP Sorillans.
veaux), Sai t-Il i laire-des- - Loges, SaIle~taine. S'adresser audit Notairu.
Samedi 19. - Apremont, Champ,Saint-Père,
La Garnache, Les Sables -d'O loti ne (m irché aux
bestiaux), Satnte
an timbre. Poste
POMMADE
il 1 guérit
du
ipeau etfait repousse, las CHEVEUX 111U CII_~
40ansd,eXletonoe, 4
p e tit . b o it. 0l". 4.0 xs po t e ir. b î )
Pharmacie MOULIN 30,
PARIS.
Co Alve Dm SUCCÈS
PILULES MORISON OULINri-letric2
_X
WUr,7atif VéVéta l , dlPlir'Z t lf eu se -la. o rlelq80. .de$
l " s tamuo ,
nt 1.1; h.11 1 c.18 e t las
1,arice- , le mu
la Bsoui llu i, 'c"'m h olb 't tZt a , ~ SeI
le .
~~0, Ru£ LouIS-LE-GRAND. 1.0 PO NES PHARMACIE.
Ç
-À A. A ~T
fi~OttAlllf4,' DES CIIU',~'IINS DE FLEi t)Fj L'E'
T.A VENTDΠnlPUBT,ICA[Nr
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour 1'l"Paligne papla consfliiition île Ùilpitaux
ENTREPRISE PRIVEE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L' ETAT m
Capital social : 5 millions de francs
PARIS — SikGE SOCIAL . 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons dTpargne de L a Cap i ta l isa tion de 12 à 33 ans, chacun petit constituor
un Capital,
une "~q, un autsc
d e> 1l"x -yantoie, "lm «l" e
Versements depuis murit Xix-an~ par moii;- - 12 Tivages par an. - i par mois
Conditions les plus avantageuses et les Plus lebé-rales
S écurité e t ga ran ties ex cep t ionn el le s . - Pa r t icipa t i on aux b én éfi ces i n dép en dan te des Tirage s
Souscrivez des Bons de J~~a Capitalisatic~n, la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr . en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (33 500 le. de
remboursement pendantl'annêe 1913 seulement).Ne confondez pasavecles Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La C~3pitaIisatiOn
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS BÉRAUD,
Correspondant principal,'Villa S im one, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
CABINET DENTAIRE' DES SABLES—VOLONNE
20, 9-Inlaim4, a"
~7 __s
.5
t iol-le. M% 19
LY,
Lie, -
Diplôtué de l- F ... Ité de Mêdcci-- de Pari- et de UE-vi- Leclair. de Pari.
VISIBLE TOUS LES MERMEDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
spécialité il'. p-il. -iltipt.ire. te.. système. i Soi.. de 1. Bloch. et de. Dent.. - E.t~.cti.n.
Po.. de IT-tit depuis 5 fr. Ill.mb.g.. - A ritieistiorst
sur V-I---it-, Or, Matin., et.. 1 etc.
ra lix iszo»i~ ~UÉ, s
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). LA ROCHE-SUR-YON
MAISON DL CONFIANCE LA MIEUX ASSORTIE DE LA REGION
e--I r i i i e s, Mun i tions e t -1 r t icle s de Cha sse de t outes s o r tes
~!: i~l f Ê
19, Rue des Halles et li, Rue Paul-Eaudry. LA ROCHE-SU.,'I-YON
CONCESSIONNAIRE DES leusils IIIIARNE et C«Alte,%N
SVdcia l i tê de de
MACHINES A COUDRE . « 0111GINAIL VICTOUKA, » et « t'FAFF 0
CYCLES T R rrot, Criffon, Labor, New-Hudson
CA TALOG UES D I VE S FRANCO S UR DEMANDE. - 1-aiX
MÊVII MAISON 1 5 , rue T-rot, SAJBZl~S-D'OLOiNE
S,
7c
7<
et 0 - ~Ë
. ve
ce M q M
e,
91911, 111~q'V1_oî D'«) U M, î% L'ÉVOLUHON l"' 100 , ii,
l , R i r , E l o i~i e t , 3 . - PAR I S
ABONNEUE'NTS:
Ur. on ........ 6 fr . 1 Six mois... 3 te . 1_0
Le Numéro centimes
T
VieuXJ0111I1.~aîiXà 41àdre
à l ' ,rmli r i jn - i -ic d u J o u r n a l
FINANCIÈl.'~E ET QUE
Revue hebdomadaire a 'f'rI n le Dima"b,
Directeur : par, E ~s'z~ t
III)bl',NNI"
16 45
1714
1
N .San 9 4; . ..... 12:19 1 W 4 571. ~ ...
ouirte. 9
14 5 22119 40 5 G~ .....
Gi,autp-.S.i.t-Père
38 25 .1 — ..... 5 33~I9 U, 5 151 .....
9-1; .. ière, ..... ..... 20 5i 5 29:
..... .. Il 5~ .....
9 55 il 9 .... à- 16 20 24 5 46'.0.59
11 . 1:::::; 1
Chi ... ........ dé 1 6 51 9
Lu .. . ..... 16 20 3:1 5 53~
j 0 91 ..... 1
. 6 20 20 40 6 21 ......
17 16 '29e2O 49 6 10
fi Zv : li ô 116 51121 91 11 1 f8
.. 111 12 11 49 43! 7 1 H!~
a -:1111 oi~p 4 57~I
4. 52,12 37 ~ 13 12 54, 121::::: 24 6 8 35 i 17 16 e 181 is l 2', Is 11 2 l3~
ii 9 34:
- il Z6 ill S
3t'JaDMA UX. - - 116 23!12 38 19 28 ..... i 6 36 23
5 1 5 lli Zi3 TOU ~u a
iîii:21 » 14 23 80 . .... ~! Ghiu &5;~ 1 2 l3~ 7 1411l 41 13 4"
Rs' .... 33 0 W13 1 321 ..... 116 59 19 123 t 0 451 ..... i~TIwT 1. .... 8 13; 8 15116 114 1M 2'l 4 .... ..
.. J& 262 2E 14
NANTES ORLÉANS, NANTES FTAT, CLIS~~ON, LA ROCIIE-SkIR YON> ~ELLCiRE, LA flOCHI~1,LE ET BORDEAUX
NANTM d. _p. Io 8 46i 9 44 13 l9~ 12 31 6 28 20 4. 22 1 15 48 8 85 ..... 112 1 22 E
N &NT&$ (Etat). d.p. Il I lG~1 1 8 52, 9 4, 113 41 2 37 6 31 20 4 22 15 1: 52 10 :: : ~! , 39 `: -à-ié7l 1 16 1 ..... 1 CI 5 0 3~ 13 13
27117 17~~21 38 22 51 16-13, Gtiu .. ............. 7 111 1 . 1 ~4~Il 21 11 l1.1,:::::
. ..... Il 13j 8 50 12 33'
1 3' 1 4 ..... 14 12
7 3 1
43 17 371— 71 23 8 2 9 11112 45i 7 20 » 2 ... 14 16
7 41 11 56 17 52j ..... 23 22; ... ...... 6 7; 9 5513 I L I G 4120 3 ....
"a -ur 7 Ili ~2 4 7118 3; ..... 1 ..... _ _ i . . .1 ..... ....
8 7iiô.iô 11 Il j. j, 4 16118 14j ...... 23 40 ..... 31~13 30 42;21
i 8 2S. 12 l5~ ô 4 31118 30: ..... i23 ÏM ..... il. 6 4W ..... dlû 42:.. ..il 6 5,1121 1 SI
8 0110 3 0 14 49 14 5 1 15; 4 42 0 14 ..... .. .............. 6 b9 0 10 . : 7 9
..... .....
A.1 7 8 ..... 110 M ..... j17 17 ......
... ...........
k~
, C
Josaty
.
Lacs ~ h . 1 t.)
18 G 'Iàs ce ....... .....
13 INANTE-~(Rt-L)-
48 ~.à NI 1,1,'i?--_)1t~'.
LÀ ROCHE-SUR YON, VELLUIRR, Fôi~'TENAY-LE-COr,!TR~, nE--~ET, NIORT
R V OCHE-8-YON, dép.i 4 42 0 30 ... ~14 59i ...... d p 4 4-, Il 26 il 35 16 59
dep. 1 6 551 11 41 13 S5 17 4 19 4 21 86 ........... ~ t2aa- - ... .... 5 5~ Z à 17 21'
7 51 111 5Ë13 47;17 Ibi ..... 21 45 ...... ...... 1~
..... . 5 18 8 12:12 18 17 831.~
Nl, y
7 141 112 .113 58 17 25 20 » 21 14 ;'St 5 27~ 8 42~ 12 31 17 43j
dep . 1 1.) 4110 112 16, ;18 Ili ..... 5 S5 8 57: 12 39 17 51
9 l2~l0 E6112 29; 18 24! ............. ..... 5 ... 59; 9 5i~12 154 . .....
Ni ul-Oulme .......... ; 9 20111 22112 38j X ~ 18 3 i i~ ~',
3(
6 gilo 2113 5~, ....
52!.... 18 10 13!13 16,
NIORT .......
.....
...... 9 35112 W12 52~ 18 ....
:::::. CHANT,~~NNAY ...... 1 7 44! 12 15 19
7 57~ l2~ 4
13 1, 1,11
8 141 13 14 20
22 20
37 20
FO NT EJNA Y ........ 8 lib 1071 14 7 20
FONTENA
Il 4139 11111 >116 2
5 57 9 1 87 0
6 6 10
521
» 1
7 2l".. Il 17 13 51
A.t
7 3 21 411.3..6 .....
6 13 13 33
7 28' ......
7 37 6 8 9
7 361 ..... 7 43 6 21 32 13 58
7 U2 ...... 11 d 6 37 15 6
431. ~l8 3~22 4"'>::
8 3~ 8 14 rit ...... 6 W 15 22
...... Il 54:..
IRL
::::
«. 7 19 15 45
8 27i::,::112 l'glii 28'l's '38 22 .... i
8 451 6 6~12 4&14 42 l'à 19122,13, 4 17 2 15 54;
9 5. 6 24;13 41 1 lu 38 23 5 17 41
1 , ­­ l'
9 2t5 6 4ill3 51~:3 241~:~J19 331::::: 118
9 41 6 58l13 4Oil5 17 20 1
10 6~ 7 24~l4 2;15 33i2O 4 t 2 3 52~ 018 4 52 9;19 32
10 ti5j 8 l4il4 I53~l6 10 21 3- 0 '31 5
1) 17
10 5G~ 8 l7il4 5416 1l'21 M! 0 32
__ - - . 5 31 - __ 19 - 12 - 17 20
1
8 40 10 r 45111 ~0 I~ ~ Ii 1~1~11 ~0 ~11 RI
....... 8 44 10
.. .... 9 2 11 6 17 l212l 5
9 18 Il 19! 17 26~21 18
9 35 Il 33~]7 42~2l 32
9 44 11 4lil7 51 21 40
9 59 11 54~lS 5121 53
' "
l ..... 1 ..... .....
9 55;12 50i13 14! Ê .19 21 ........... 1-YON, 8 27il2 19:14 ff
i LES S.&13J,F.S-D'01,ONlNE, Là ROCtIE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS -- I,F,.9 SATILES D'oi.oNriR TOURS 2iANTES~ CHALLANS, COMNIRQUŒRS, LA ROCHE-SUR-YO-
1 Li, . d ep . 1 5 4 7 20 7 37 9 28,11 17 20117 5bi2l 5 0 I5IPA.Itu el ..21 13 21 38 ..... 23 2 0 8 20 10 tO , 14
N
37
N FES , O ~rL ) . dcp . , 6
7 46 9 38 2 1 8 3 ..... 0 24 1 ....... .... 22 d.~ 23 4 ..... 1 1 113 ..... 1 9 5112 2
6 11 71 116 54120 25 It(dGEI1~-YON. d.p~ 6 M 9 2 5 15 19 12
a ..... .............. 2 2 5 6 36 ...... ;13 18 18 36
113 ii
9 7 3:02 20 !19 2 21 b7 .......... 7 24 9 37~~ 5 40 19 18
1 7 39 12 23,1 119 12 22 17 Ca'.... > ~ .... . .. i - 5 55 19 53
4~ FONTMNAY ........ dop., t .
811
c.i~ve ....
4 dsp«, t ~
A ,d t.j
23 ..........
30.1 ........
52 1, CHANTONNAY .......
.
4 11 59.18
-ourt de L a P~;;. 30
. l io
30 .....
»,13 40 20 ~1 .....
9 511 ~5 13 ...... 8 4 13 31,18 5 17 21 23 0 39.~' 1' ~'3 iUN'I'ES ~ELa1,) d,,,, 6 011 271 AS 29 20 52 L. 2 1 6 531 9 20! 5 20 19 26 i
8 12 9 59, 3 59 is 21111 .... 43. 3 7 471 ..... ~di` 5 19 8
14 7 18 32 "0*5l' TiIOUAR~.... L.. C
5 44 ..... 8 20 0 6:~- S 2
ID 9 il! ..... !14 35 5 1 6 A 19 23
5 57, 7
8 l~l2 39j il9 31 22 37 St t,.ur. Vie.. 8 ?9rlO 2 6 7 20 4
53~ 8 33 10 17; 4 22 18 44,21 42 1 1 dep . 3 4 7 57, 9 52
1
dep - ! aor'HE S_Y01 1 . Gul r j11~4 ..... 5 7 ..... i -d.-Cë.é > 1~11 19 41 Baie ......
. ~7 Io 39 8 1 18 59i2l 51
8 12 8 12 491 119 41u 22 49
43110 9,16 14 20 13
6 1W 7 56 9
19 5 '1: 18 ~1 41 ~ ~:: 1 49 L. &a ... ets ........ 8 21iI2 59, cooemIso i ­ g
6 do, 1 0 "8 1 15 26 19 I r,
:19 d~~p. 51 22 59
40 9 l3ffl 15 le 22 20 26
1 0 9 M 1
. .......... 19 lis 8 36~l3 14i Fiuig sti t s) ...... 6 48 5 M 33 ... .. .... - 20 5 23 9 ........... . . 47 9 34110 22 16 30 20 34 1
15 6 i
711111, üa-
5 '43 à*i~,'l0 5.. 15 28 15 49 20 8 ....... ..
1 13 IF 40 19 27 .... 'l 8 45;13 24 15 29 22) 14 23 19 '9 16 50jïO 55
_2 .1
.or ............ 1 5 57, 9 47110
a a 6 56 10 4
1 d~p . 4
16 4 19 to 22 ~28
16, 5 U il 10 ~'!-I 7 50 Iii 8 15 1,4 20 I C)
7 25~ 11 59 1 '7
8 r~I,l3 80,15 40M 23 k!3 27 La .10 50 17 - 21 6
j 6 5 '10 3,,~ 8 8 1 C, 1w .....
7 38 1 47 ~16 IF, 20 ~I >I13 35115 54120 32 23 38
;10 59~17 9 2117
. 9 .....
7 51! 1 56 6 32 20 9' Ri Su ......
6 43 1? 9 23 6 40 Goft ...... 1
rit 9 713 43:16 26i20 39, ;iMisce -M. 6 26 Il 11 17 22~2l 33
6 2'7j ÂJ *bl il M 1
8 5 13 24 z 9 9'13 ~1161l7 2iÏO 51
S-P-,z, a.. . .
d,-P, . i 6 46 Àl 33 17 4~,Z1 bz
li
... Il 57j
.. . 6 41 6
S 15, 13 50 12 12 6 58 20 26 1 9 56 16 551 .. 1 ....... 9 i '17 2 4 7;
3 1 56
a 6 48 0 12
1
3 .
~=
7 1 ..... 1 Le SAIILES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT-PÈRE
5 30 12 40 8 5,7 28 10 31
bilé, . 1 5 3512 45 8 1017 32i
La, Riolitlièr., a. L 5 38112 48 18 131 7 2
41
1
~v
t 8 3 14 25 12 24:- 17 1 5 '20 40
ze ....... 1 i 9 48 14 eil8 Z 17 21 17; KANTES - Et.I). .-'.1 7 46, I23Il845~23 4
6 , ill 1 ti le âp 17 ~
C.ri..y ....... 4» 14 50 12 17 26 20 roi ..... ~~ é~ - 0 i .-i 9 59~l4 34;18 34 ~1l 28 8 3 13 10 19 2'23 25
~17 Ir,,
,U.y ......... Ir, 16 12 41~ 'le _-' -'17 39 21
7 1
l~ ;il ..... 7 2(5
~9 12 42, , ~~1
l~ 32 '1-~ ........... 17 49:21 9 23 2
IRESSUIRE 7 19 il 57113 ~~6, 17 ù i ......
9 26 COMNEQUIERS, 4 13 .21 18 20 23 41 M S AI N T - isl i LL~-z~S - S UR-VîE
1
7
12 i ... 18 11
L a . . ............. 9 lul, ]S 34%
i
-aie A. 9 451 221 3 18 42
1
»1
4 4 8 6
ià-~ë1 La 17 à 2,
20 bO Atat 4 1 8 24 ~ii 1 33.
22 b2 V.
15 i- I~1~ 4111.
22 Ui - 2( Mer't 41
23 16 FONTFNAY,,~~ 5 108 55111 220 71
52
aimvays dii, kk Veildi~e (Selvice à dater du 25 Jiiiii 1914)
TACINE DE C II À A 11110MINT1NE (DESSERVANT LFS ILES DIYEU ET N O]RblOUTIFrt
A~va I1~.oJ11.1l41~ 1 N--t4, f ..... 6 4 14113418 6
pà,ffl (Matatr.) orr'. 1... 1 8 33'20 26 1, KS ~A la 6 9 46 Il 34 13 40 16
6
5 19 48 17 54119 23 22 22
16 » 8 47 18 18!
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, ... L. 7 12 10 30 6 13 9 » 18 341
7 20 0 38i 6 221 9 16 18 42.
THO u-ARS ..... sidp. 7 41 11 2 2 ll 11 119 3?(22 Z3 IiTOURS ........ dep . 1 1 5 48 10 6~1I 8 .... 8 1 s f 7 25 10 43 16
6i 21 18 47~
1 ~ 5 461 9 33~ 16 20 A-illé ............ 7 35 0 55, 6 3519 28 18 58~
6 3 ~ 10 .1 16 SS ~ _ L,0--tps-eté-,.f 739 0 59 6 39 19 2~
6 25 10 lu' 16 41 74611 7il646 19 il
i 6 32 10 191 116 48 l La P.t..u. t.... 7 50 Il 11'16 50 19 151
1
1 - _ . 1 *1. 17,11 41117 141 !19 «
Il 46117 191 119 47~
Y-LE- COMTE, BREUIT.-BARRET, BRESSUIRE L.It Arp~.~., a f.. 88 2282'll 52117 251 19 5~L
a . . .Do t r., L 8 i 157117 30 119 581
0 18 1 10 9 BRESSUIRE oi 1 Il 7 201 J13 8 18 6
83612 »M33t 12o l
I~ 1, 8 Il 4 'a 41 11 1 M! , %~ idel'ère' 'IL a- L
7
8 43112 71"
401 120 Si
1
li2
L.- P-44-Jubilê.. f 8 46112 10117 431 ;20 111
at. 8 51 12 15:17 481 1 12016
18 37
18 47
19 4
19 23
19 47
, 1
6 43 10 411 6 u a. L. 7 53 Il l4~l6 53, 19 18!
6 53 Il 5! 17 Il 8 - 1 21 17 19 9 2b]
7 7 11 22 17 25 .......... 10 Il 3417 7j l 351
Il
ts - Les ne
PvUr lar.a M 1.8
P.
hê dI Rates. « .4-U 'f.v..t .1g..
'a -~tt-- mécan~c~... s
de ils roast
I-tuer de- que 1 ausur
11.1
d.
Arili,
La de 18 h. 5 ce circule que du 25 j ci. a.
14 Cobre
L.1 U i. d. 7 h. ?8 cie.Oc -tr. I.s. Sable. et
es 1 s.bl.. et Les je.,.
I. foire à A"ii!4 t ... Je..
La tv.i. de 15 h. 48 -;~ ... .. Ira Tel...t,
o. M-oIi-~ -8 ~t ., y l a . de faire
à l'ciment, et Le.
La tmi. de 8 h. 26 cimui. ..t,. Cha-p-St-Pû,,
AIriné, ..tr. et Le.
le. 1. f.ar. à A~riiiê r,
M-t-
ae sm
La tirisits de 18 h. .-I~-u~. be. fe'- à
La Pédacieur-Gératit VALisar, MATHÉ.
Les Sables. — Imp. ROCHE-JOURDAIN
P l­ d~ la L ib,~té.
Po,
2 2 , Ru e de Ch â l eau d ,
~e service de
&~` 9 Q . __ PA V IS
fait gratuttetnclit pend, rit un moiS à tOuD~
personne qui en fait la demande.
: 10 te. 11.2
SAYOPJ"Ce r. N
det PRINCES dit CONRO
1
%lente Pilicete de la Fabpiqlle an Particulier sans lutepinédiaipe
"YCLES a MACHINES A
À A
SOCiélé IlanL'fRCIUrièr@ d'-4-rMeS et CyCleS — SAINT-Er[ENNE
_ZII, . ~A ]L J_I A n D ~ 29, FitlUlE IDM:S MALILILUS
LES SABLES-D'OLONNE
.
t
demi-c urse et course, garanties
Bicyclettes Roulières depuisOI15 jusqu'à.200 francs —
à main depuis 75 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE ~ à pied - 110 fr., -
Grand Choix d'Enveloppes Hu t oh in s on, Mi ch e lin , Ga u l o is, Soly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESS01RES
Leecns, 1.0eations, Réparations
Mfaisoli reçoit les :Bons du CUIÉGIDIr S>A~13!_AlS
Demande
des
Représentants
partout
'Y moffifié à &ïter du 2 Juillet 1914)
o,— 1
ayec FRAliCS par mois pendant seuleffleut
garantit paz Contrat à tous et ci, 11,ùjHe temns
i l
~i 1 l'La CONSTITUTION 8pfU 20 d'UR DO'
2*LaPOSSIBIT—ITÊ MI 1.500 Ir,
3'La PARTICIPATION à 10 'la à~ de F~,1i1FîprîSe.
Quelques Remboursem ents enfe e l ués pa r Ti rages Miensuels
Mv- RAFFIN (E,,gê.it),Grenoble
(Isère), bon 696,
, M'a, ROY
lier, bou 5.(J:;'i.
à 11,1ita,a
v a i t payé 7 fr . , a touché 1 .500 fr .
M11~ BERARD (Marie), Sai nt-
Jean-de-'\Iaurienne,boiil.323,
ava i t payé 12 fr. a touch é :1,.500 fr.
M`- - COITTEAJI (Germaine),
à Roubaix bon 3.603,
a v a i t pa y é
7' fi'. a l~ u ch é 1.500 fr.
'M~- GONTAP.D, Lyon,
on 5.291,
av a i t pa y é 7 fr. a éo z i ch é 1.50Q fr.
M, :- RO1JALI~T
chainl'illoil. par llautvifliers
(Nlainej, bon 5.131,
av a i t payé ' 32 fÉ a to uch é 1. 500 tir. 1 a v a i t pa y é 12 fr. a l o u ch é 1.5GO fr.
M. BOMBAÏL, à Lyon, bon 67, a v a i t pa yé 437 fr. a 10.000 fraii,s.
U L L ET 1 ÏN DE SOUSCRIPTIOÉ9
Je, souss igné, dec lors 1 ............. - DON dl ŒPARGNP
FONCIÈRE de FRANGE ua4~-,I«t-~p os t e d e
*Nom ........... !bGN~wRI;;
.................
Adres .s e ........... ............. - ........... . .....
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
f 'TUS
' ' ' '
0
LE RÉGENERATEUR FAVORI
Pour rendre aux CheVO UX gris
tour cou leur e t beauté naturelles.
suppr ime les pellicules
et arrête la chute des cheveux.
'la société
n'est
SE RECOMMANDE PAR 80 ANS DE SUCCES
Demander la prospectus à PENTREPOT, 28, Rue d'Enghien. PARIS
EN VENTE ]PARTOUT .
EXISEZ - la» fu i loms l es ­ L s PO YAL
D1~1 UX Chez Vl"s ANNA BOUDAUT) Merceria, 5, rue du Centre.
1

famatuff
BUREAUX
P l a c e d e la L i b erté, SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 14,009 Ex.
tJAbonnement part de tontes les dates, Il se contint:-
indéfiniment, sauf avis contraire.
"" _ e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t r e fu s é e s
.1è Dé plat) F. t e Il
VINGT-NrUVIEME ANNEE
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
li PUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE-FRANCE.
L'AVENIR
Sous ce titre, le Bu l l e t in de s A rmées de
la Rép u b l iq u e publie l'article suivant de M.
Alfred Capus :
Quelle tache pour un écrivain de
s'adresser à ces soldats héroïques qui
combattent depuis cinq semaines dans
des rencontres formidables, uniques
par l'acharnement et par la durée, sur
des dimensions dont il n'y a pas
d'exemplG. historique !
Dés masses d'hommes inouïes se
heurtent nuit et jour sur des centaines
de kilomètres, des batailles presque
anonymes, tant elles occupent de longs
espaces, des armées qui changent sans
cesse de forme et de position, suivant
le développement de l'ennemi ; puis,
çà et là, tout à coup, dans cette guerre
qui n'a pas d'analogue, de magnifiques
faits d'armes, des coups de main à la
façon de jadis, où la valeur person-
nelle et l'initiative prennent une importance
colossale, tel est le prodigieux
spectacle que, de loin, nous apercevons
à travers la fumée et la tempête.
Ce spectacle, vous, nos camarades
de là-bas, nos fils, nos frères, vous
remplissez de votre action, de votre
bravoure, de votre dévouement su-
blime à la Patrie ; vous en faites une
des plus belles pages de notre Histoire
nationale.
Quand vous reviendrez parmi nous,
trop anciens pour avoir pris place à
vos côtés, quand vous reviendrez dans
ce pays que vous aurez défendu, sauvé
et rendu plus glorieux encore, vous
aurez l'imagination et le cœur assaillis
par d'impérissables souvenirs.
Après ces journées, où vous avez
offert votre vie à tous les risques, à
l'heure où vous avez droit au sommeil
et au rêve, je suis sûr qu'il se forme -
dans votre cerveau d'exquises images
de la douce France.
prt instant, vous oubliez les san-
glantes mêlées, vous ne songez pas
6 mois
3 fr. »»
3 fr.50
aux fournaises du lendemain, et votre ,
pensée aux ailes innombrables s'en-
vole vers le sol natal.
Soyez certain que sur ce sol, un
avenir merveilleux se prépare pour
vous ! Il s'organise à votre insu dans
le mystère des évènements, mais il
aura ses racines profondes dans Voeu-
yre que vous accomplissez en ce mo-
ment à la frontière.
Car vous no défendez pas seulement
la Patrie, vous la refaites ; vous lui
apportez des matériaux nouveaux
d'ordre, de • beauté, de gloire. Entre
tous les citoyens, vous avez établi
une union fraternelle, et cette union,
c'est encore vous qui, au retour, devez
la conserver et la cimenter.
C'et vous qui devez nous dicter
nos devoirs de Citoyens, nous enjoin-,
dm de ne plus rions déchirer désor-
mais et nous rappeler sans cesse
l'heure tragique où la- France a été
menacée et où vous avez conjuré cette
menace.
Paysans, ouvriers, bonrgeois, ri-
ches et pauvres, vous avez été tous
confondus dans le danger, tous au
même rang ; vous avez versé votre
sang ensemble, dormi côte à côte le
soir après les durs combats, vous
vous êtes soutenus etthimés au milieu
d'effroyables périls ; vous êtes main-
tenant les représentants de la Patrie
nouvelle et vous contenez l'avenir.
Les Allemands commencent à iefléchif
Le Mo rn ing Po s t a reçu communication
par la voie hollandaise du contenu d'une
lettre-écrite par un officier supérieur alle-
mand, dans laquelle il dit :
« La guerre ne progresse pas tout à fait
comme nous le pensions. La résistance
des forces alliées ,est extraordinaire, et
•
Un an
5 fr.»»
6fr.»a
'a il e des - Com ités
Lests Affaires publiques sont les 1-,Totres
No tre Dev o ir es t de les co nnaî tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In t érê t nous le comm ande impér ieusemen t
nous commençons à nous sentir nerveux
en prévision des résultats.
Nos p e r tes so n t te rr i b les , s i te rr i b les
q u e l 'Empe re ur a in te rdi t de les dé vo i ler .
» Nos généraux ont été, sans nécessité,
trop prodigues de nos hommés qui ont été
fauchés par milliers. Bien qu'il soit impos-
sible actuellement de chiffrer nos pertes.
Si cela continue longtemps au même taux,
nous serons incapables de nous mesurer
avec la Russie avec quelque chance de
succès. »
Les journaux sont unanime à déclarer
que, bien que rares, les nouvelles de
France sont toujours franchement satis-
faisantes.
Les Munitions manquent 44
Un soldat d'infanterie, blessé, a fait
deux prisonniers au cours (les dernières
actions sur la Marne. Il rapporte que l'un
d'eux avoua que depuis près d'une heure,
ni lui, ni son compagnon n'avaient pu
tirer un coup de fusil, faute de cartouches.
Ce prisonnier ajouta que presque toùs les
hommes de son régiment se trouvaient
dans le même cas. Il a manifesté toute sa
joie d'être capturé et d'échapper ainsi à
une mort certaine. Quand les deux fantas-
sins allemands ont été pris, ils étaient
couchés à plat ventre, depuis trois quarts
d'heure au moins, dans un ckamp qui
aval été littéralement labouré par des
obus.
Le prisonnier dit encore que, sous les
eeines les plus sévères, ordre a été donné
de s'emparer immédiatement des muni-
tions (les camarades tombant blessés ou
tués à côté d'eux.
les « Bons de la Défense Nationale»
M. Ribot, ministre des Finances, a fait
signer un décret relativement •l'émission
de bons du Trésor de trois mois à un an,
qui porteront la mention « Bons de la dé-
fense nationale », et à laquelle sera atta-
ché, un droit de préférence pouf les em-
prunts futurs.
Le placement de ces bons, qui seront de
100, 500 et 1.000 francs, sera fait par l'en-
tremise de tous les comptables directs du
Trésor, les reeeveurs des administrations
financières et les Receveurs des Postes.
Le Ministre des Finances fixe l'intérêt
de ces bons à 5 °/,.
La Tactique complifrée des Allemands
Etudiant les récents mouvements
des troupes allemandes et des forces
alliées en France, le correspondant
spécial du D a i ly Ch ron ie le , écrit le
7 septembre :
Le mouvement des Allemands vers le
sud-est de Paris peut signifier qu'ils cher-
chent.à se mettre à l'abri de l'attaque des
forces belges concentrées à Anvers et à
s'éloigner le'plus possible des contingents
anglais arrivant continuellement en nombre
accru ; à immobiliser l'armée deParis ;
à réduire leur longue ligne de communications
et a se remettre en contact direct
avec leurs armées du Rhin; à défaire,
s'ils le peuvent, les autres armées fran-
çaises ; et alors, ayant accompli la jonction
des armées allemandes, à marcher, sui-
vant les circonstances, soit vers Berlin,
soit sur Paris.
Cette conversion stratégique de grande
envergure peut obliger les Allemands à
abandonner la Belgique et le nord de
la France. En revanche, elle menace
d'une attaque par derrière les armées
françaises devant les Vosges.
Cependant, les Allemands perdent ainsi
un temps precienx sans obtenir de résul-
tats précis. De plus, ils s'affaiblissent
lentement, à la fois en nombre et dans
leur moral.
Les armées alliées, par contre, sont
absolument intactes etl'armée de Paris ne
restera certainement pas immobile. D'au-
tre part, des renforcements viennent con-
tinuellement aux alliés. Le temps gagné
par eux est du temps perdu au décuple
par les envahisseurs, dont tout le plan
consistait à infliger le plus tôt possible
à leurs adversaires une défaite écrasante.
Le règlement de compte est ajourné ; il
n'en viendra pas moins certainement.
Samedi 19 Septembre 1914
-a i n s de
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère 1/1 AT
Vendred i 1 1 s ep t emb re (S o i r)
Bataille de la Marne
Ainsi que nous l'avons annoncé, une
bataille est engagée depuis le 10 septem-
bre, sur -le front s'étendant d'une façon
générale de Paris à Verdun.
Dès le début de l'action, l'aile droite
allemande, qui avait atteint le 10 la région
au nord de Provins (armée commandée
par le général Von Kluck), se voyait obli-
gée de se replier devant la menace d'en-
veloppement dont elle était l'objet par une
série de mouvements habiles et rapides.
Cette armée parvenait à échapper à
l'étreinte dont elle était menacée, et se
jetait avec la majeure partie de ses forces
contre notre aile enveloppante, au nord
de la Marne et à Podest de l'Ourcq. Mais
les troupes françaises qui opéraient dans
cette région, puissamment aidées par la
bravoure de nos amis Anglais, infli-
gèrent à l'ennemi des pertes considérables
et tinrent bon le temps nécessaire pour
permettre à notre offensive de progresser
par ailleurs.
Actuellement, de ce côté, l'ennemi est
en retraite vers l'Aisne et l'Oise. Il a donc
reculé de 60 à 75 kilomètres depuis quatre
jours.
Entre-temps, les forces franco-anglaises
qui opéraient au sud de la Marne n'ont
pas cessé de poursuivre leur offensive.
Parties les unes de la région au sud d'E-
pernay, elles ont débouché au nord de la
Marne, au nord (le Château-Thierry. De
violents combats ont été engagés dès le
début clans la région de La Ferté-Gaucher,
d'Esternay et de Montmirail. La gauche
de l'armée du général Von Kluck, ainsi
que l'armée du général Von Bulow, se
replient devant nos troupes.
C'est dans la région comprise entre les
plateaux au nord de Sézanne et Vitry-le-
François, que se sont livrés les combats
les plus acharnés. Là opéraient, outre la
gauche de l'armée Von Bulow, l'armée
saxonne et une partie de l'armée com-
mandée par le prince de Würtemberg.Par
de violentes attaques répétées, les Alle-
mands ont tenté de rompre notre centre
sans y parvenir. Nos succès sur les pla-
teaux, au nord (le Sézanne nous ont per-
mis, à notre tour, de passer à l'offensive,
et, au cours de la nuit dernière, l'ennemi
a rompu le combat sur le front compris
entre les marais de Saint-Gond et la région
de Sommesous, pour se replier dans la
région immédiatement à l'ouest de.Vitry-
le-François.
Sur l'Ornain, entre l'Argonne et la
-Meuse, opèrent les armées du prince de
Wurtemberg et du Kronprintz. Le combat
Place do la Liberté
Mire encore, avec des alternatives d'a-
vance et de recul, mais sans grand chan-
gement dans la situation d'ensemble.
Ainsi, la première phase de la bataille
Ede la Marne se dessine en faveur des arlimes
alliées, puisque l'aile droite alle-
mande et le centre sont actuellement en
retraite.
A notre Droite
La situation reste sans changement no-
table. Dans les Vosges et devant Nancy,
quelques pièces allemandes à longue por-
tée essaient de bombarder.
Situation Générale
La situation générale s'est donc coni-
piétement transformée depuis quelques
jours, tant au point de vue stratégique
qu'au point de vue tactique. No n se u le-
me n t nos tro up es o n t arrê té la m arche des
A l lemands q u e ce ux-c i croya ieh t ê tre v ic-
torie u se, ma is l 'e n n emi rec u le de v an t no us
sur presq ue to us les po in ts .
Samed i 1 2 s ep temb re
UNE GRANDE VICTOIRE
1^ A l'aile gauche, notre succès s'accen-
tue. Nos progrès ont continué au nord de
la Marne et dans les directions de Sois-
sons et de Compiègne ; les Allemands
• 127,]Ftia.
Tondisse',
Les »clics Oilicicilcs de la Semaine
nous ont abandonné de nombreuses mu-
nitions, du matériel, des blessés et des
prisonniers. Nous avons pris. un nouveau
drapeau. L'armée britannique s'est empa-
rée de onze canons et d'un matériel im-
portant et a fait 1.200 à 1.500 prisonniers.
Au centre, l'ennemi a cédé sur tout le
front entre Sézanne et Revigny.
Dans l'Argonne, les Allemands n'ont
pas encore reculé.
Malgré les efforts fournis par les trou-
pes au cours de ces cinq journées de ba-
taille, elles trouvent encore l'énergie de
poursuivre l'ennemi.
A l'aile droite (Lorraine et Vosges) rien
de nouveau.
Opérations Austro-Russes
L'armée autrichienne défaite à Lemberg
n'a pu reprendre -l'offensive ; malgré des
renforts importants elle est rejetée sur le
front jalonné par Ruske et le Dniester.
Les Russes assiègent la position fortifiée
(le Grodleck. La seconde armée autri-
chienne, attaquée aux environs de To-
maschow, a été contrainte à la retraite.
Opérations Austro-Serbes
Les troupes serbes ont franchi la Save
tl Chabatz et à Obrenovatz ; en RoSnie,
elles ont pris l'offensive vers Visegrad.
Nos Succès continuent
A notre aile gauche, les Allemands ont
entamé un mouvement de retraite géné-
rale entre l'Oise et la Marne. Hier, leur
front était jalonné par Soissons, Braire,
Fismes, et la montagne de Reims. Leur
cavalerie semble épuisée; les forces fran-
co-anglaises qui Pont poursuivie n'ont
trouvé devant elles dans la journée du 11
que de faibles résistances.
Les Allemands battent en retraite
Au centre et à notre aile droite, les Al-
lemands ont évacué Vitry-le-François où
ils s'étaient fortifiés, et le cours de La
Faulx. Attaqués à Sermoise et à Revigny,
ils ont abandonné un nombreux matériel.
Les forces allemandes qui occupent l'Ar-
gonne ont commencé à céder; elles bat-
tent en 'retraite vers le nord par la forêt de
Belnouc.
En Lorraine
En Lorraine, nous avons légèrement
progressé; nous occupons la lisière est de
la forêt de Champenoux, RehainviUier et
Gerbevillier. Les Allemands ont évacué
Saint-Die.
En Belgique
L'armée belge agit vigoureusement
contre les troupes allemandes qui obser-
vent le camp retranché d'Anvers.
En Serbie
.Les Serbes ont occupé Semlin.
Décorations
A la demande du général Joffre, et sur
la proposition du Ministre de la Guerre,
le GouverneMent a décidé de conférer la
dignité de Grand Croix de, la Légion
(l'honneur aux généraux Maunoury et
Duhail, et celle de Grand Officier au gé-
néral Foch.
Communications Postales
Le Conseil (les Ministres a pris des
mesures pour améliorer les communica-
tions postales.
D im a n c h e 13 sep tem b re
Sur le Front
• 1° A notre aile gauche, le mouvement
général de retraite des Allemands conti-
nue devant les troupes angle-françaises
quiont atteintle cours inférieur de l'Aisne;
-2° De même, au centre, les armées alle-
mandes poursuivent leur mouvement de
retraite. Nous avons franchi la Marne
entre Epernay et Vitry-le-François ;
3° A notre aile droite, l'ennemi a égale-
ment marqué aujourd'hui son mouvement
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDA1N,
imprimeur de la 'Vendée R lpabl i ca in n , Place de la
Liberté.
des ÂSWidee— d
C e Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. -- Il insère gratuitement, par extrait, l e s Affiches imprimées par noue.
(le recul, abandonnant la région autour de
Nancy ; nous avons réoccupé Lunéville.
Poursuite de l'ennemi après
la Bataille de la Marne
Malgré la fatigue occasionnée par cinq
jours de combats incessants, nos troupes
poursuiventvigoureusementl'ennemidans
sa retraite générale.
Cette retraite paraissait plus rapide que
ne l'avait été été le mouvement de pro-
gression. Elle a été si précipitée sur cer-
tains points, que nos troupes ont ramassé
dans les quartiers généraux à Montmirail,
les cartes, documents, papiers personnels
abandonnés par l'ennemi, ainsi que des
paquets de lettres reçus ou à expédier.
Partout, et entre autre dans la région
de Fromentières, l'ennemi a abandonné
des batteries d'obusiers. Une impression
marquée de dénuement, de surmenage et
de découragement ; les chevaux sont par-
ticulièrement harassés.
Après la Victoire de la Marne
Le 6 septembre, le Général comman-
dant en chef les armées françaises adres-
sait l'ordre du jour suivant :
« Au moment oit s'engage une bataille
d'où dépend le salut du pays, il importe de
rappeler à tous que le moment n'est plus
de regarder en arrière : tous les efforts
doivent être employés à attaquer et refou-
ler l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus
avancer devra, coûte que coûte, garder le
terrain conquis et se faire tuer sur place
plutôt que de reculer. Dans les circons-
tances actuelles, aucune défaillance ne
peut être tolérée. »
On sait comment ces instructions ont
été suivies et le brillant résultat obtenu.
Or, à l'entrée de nos troupes victorieuses.
à Vitry-le-François, on a trouvé dans le
local ou était installé l'état-major du 8'
corps d'armée l'ordre suivant signé du
général-lieutenant Alff von Utchepe unt
Nordenballe :
« Vitry-le-François, I e 7 septembre, 10 h. 30.
» L'ennemi poursuivi après marches
longues et pénibles est atteint ; les princi-
pales forces françaises ont dû accepter le
combat après s'être continuellement re-
pliées. La grande décision est indiscuta-
blement proche. La totalité des forces de
l'armée allemande ainsi que toutes celles
de notre corps d'armée devront être enga-
gées sur toute la ligne allant de Paris à
Verdun, pour sauver le bien-être et l'hon-
neur de l'Allemagne. J'attends de chaque
officier et soldat, malgré les combats durs
et héroïques de ces derniers jours, qu'il
accomplisse son devoir entièrement, jus-
qu'à .,son dernier souffle : tout dépend du
résultat de la journée de demain. »
Ce rapprochement était intéressant à
faire. Il démontre que les Allemands n'at-
tachaient pas moins d'importance que notre
Généralissime à l'issue de la bataille de la
Marne.
La Déroute des Allemands continue
A notre aile gauche, l'ennemi continue
son mouvement de retraite ; il a évacué
Amiens, se repliant vers l'est. Entre Sois-
sons et Reins, les Allemands se sont re-
tirés au nord.
L'enneini, qui a perdu Revigny et Bra-
bant-le-Roi tient encore dans le sud de
l'Argonne.
A notre aile droite, les forces adverses
qui étaient sur la Meurthe battent en re-
traite ; outre Saint:Dié et Lunéville, nous
avons réoccupé Raon-l'Etape, Baccarat,
Réméréville, Nomény, Pont-à-Mousson.
. En Belgique
L'armée Belge pousse une offensive
vigoureuse au sud de Lierre.
En. Russie
La bataille engagée en Galicie depuis
17 jours s'est terminée par une grandie
victoire des armées Russes. Les Autri-
chiens sont en retraite sur tout le front,
laissant aux mains des Russes un grand
nombre de prisonniers et un matériel im-
portant.
Un Télégramme du Généralissime
M. Millerand, ministre de la Guerre, a
donné connaissance au Conseil du télé-
gramme suivant, qu'il a reçu ce matin du
Général Joffre :
---
ANNONCES
Première insertion et suivantes
Judiciaires
Réclames
'ilen e n ee,
N° 1587
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
la l ign e
0 fr.
0 fr.
Timios nu JOURNAL : 4,000 Ex.
0 fr.
On traite à forfait p• les Annonces périodiques ou continu.
'É e'Sé 3siaosa c+ -414
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDAC1'ION
do i t ê tr e adr e ss é à M. Val èr e MA THÉ , R é da c t e ur-Gérai t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
« Comma ndan t e n Chef ci Min is t re
de la Guerre, Bordeaux .
» Notre victoire s'affirme de plus en
» plus complète, partout l'ennemi est en
» retraite ; partout les Allemands ahan
» donnent prisonniers, blessés, matériel.
» Après les efforts héroïques dépensés
» par nos troupes pendant cette lutte for-
» midable qui a duré du 5 au 12 septem
» bre, toutes nos armées, surm7cil,',es par
» le succès, exécutent une poursn rem-.
» exemple. A notre gauche, nous avens
» franchi l'Aisne en aval de Soissom,,
» gagnant ainsi plus de 100 kilomètre,
» en six jours de lutte. Nos armées, au
» centre, sont déjà au nord de la Marne.
» Nos troupes, comme celles de nos al-
» liés, sont admirables de moral, (Pendu-
» rance et d'ardeur. La poursuite sera
» continuée avec ebui, notre énergie.
» Le Gouvernement de la République
» peut être fier de l'armée qu'il a pré-
» parée ».
Lund i 14 sep tem b re
Notre Marche en avant
Aucune communication n'est arrivée ce
soir du grand quartier général.
Les communiqués d'hier et de cet
après-midi ont montré la vigueur avec
laquelle nos troupes poursuivent les Alle-
mands en retraite.
Il est naturel que dans ces conditions le
grand quartier général ne puisse deux fois
par jour envoyer des détails sur les inci-
dents de cotte poursuite. Tout ce que
nous savons c'est que la marche en avant
des armées alliées se continue sur eut le
front et que le contact avec l'ennemi est
maintenu à notre aile gauche. Nous avons
franchi l'Aisne.
La Retraite Allemande
A notre aile gauche, l'ennemi avait pré-
paré au nord de l'Aisne entre Compiègne
et Soissons, une ligne de défense qu'il a
dû abandonner. Les détachements qu'il
avait à Amiens se sont retirés sur Péronne
et Saint-Quentin.
Au centre, les Allemands avaient éga-
lement organisé, eh arrière de Reims,
une position défensive sur laquelle ils
n'ont pu se tenir. Dans l'Argonne, ils se
sont repliés vers le nord au-delà de la
forêt de Belnoue et de Triaucourt.
A l'aile droite, leur mouvement de re-
traite est général de Nancy aux Vosges.
A la fin de la journée d'hier le territoire
Français était de ce côté totalement évacue.
Ma rd i 1 5 s ep tembre
La Situation Générale
A notre aile gauche, nous avons par-
tout rejoint les arrière-gardes et même
les gros de l'ennemi. Nos troupes sont'
rentrées à Amiens, abandonné par les
forces allemandes. L'ennemi semble faire
tête sur le front jalonné par l'Aisne.
Au centre, il semble également vouloir
résister sur les hauteurs au nord-ouest et
au nord de Reims. Entre l'Argonne et la
Meuse, il a continué à se replier.
A notre aile droite, en Weévre, nous
avons réussi à dégager le fort de Troyen,
violemment attaqué à plusieurs reprises
ces jours derniers.
En Lorraine, nos détachements de pour
suite gardent comme partout ailleurs le
contact avec les Allemands.
La situation morale et sanitaire de nos
armées demeure excellente.
Les Allemands se replient
1° A notre aile gauche, dans la journée
d'hier, les Allemands ont résisté au nord
.de l'Aisne, sur une ligne jalonnée par la
fore de l'Aigle et Craonne ;
2^ Au centre, leur ligne de défense pas-
sait hier atimoril de Reims et du Camp de
Chatons, pour atteindre Vienne-la-Ville,
au pied occidental de l'Argonne. Les forces
ont accentué leur mouvement de retraite
en s'écoulant entre l'Argonne et la Meuse ;
elles tenaient hier, en fin de journée, le
front Varennes-Consenvoye ;
3° A notre aile droite, les Allemands se
replient sur Etain, Metz, Delme et ChA-
teau-Salins.
Dans les Vosges et en Alsace, situation
inchangée.
En Belgique
L'armée belge continue à rayonner
7
■

autour d'Anvers, faisant subir à l'ennemi
des pértes sërieuses.
Me rc redi 1 6 s ep temb re
La Situation des Armées
A notre aile gauche, nos armées sont
en contact étroit avec l'ennemi sur tout le
front jalonné par les hauteurs au nord de
l'Aisne, à l'ouesl et au nord de Reims.
Au centre, notre marche cri avant entre
l'Argonne et la Meuse continue.
A notre aile droite à signaler.
Nouvelle Bataille
Dans les journées des 14 et 15 sePtein-
bre, les arriëres-gardes ennemies, attein-
tes par nos Cléments de poursuite
ont dû
ont été renforcées par ' le gros
1»Sire des armées tête et allemandes. L'ennemi livre
une bataille défensive sur tout le front,
dont certaines parties ont été fortement
organisées par lui.
Ce front est jalonné, par la région de
Noyon, les plateaux au nord de Vie-sur-
Aisne et de Soissons, le massif (le Laon,
les hauteurs au nord et à l'ouest de Reims,
et une ligne qui vient aboutir au nord de
Ville-sur-Tourne (à l'ouest de l'Argonne),
prolongée au-delà de l'Argonne par une
autre qui passe au nord de Varennes (ce
dernier point abandonne par l'emicim) et
atteint la Meuse vers le bois de Forges
(au nord de Verdun).
Rieti de nouveau en avant de Nancy et
dans les Vosges.
Au cours de la poursuite que nous avons
exécutée après la bataille de la Marne, les
Allemands nous ont abandonné de nom-
breux prisonniers, auxquels viennent s'a-
jouter une foule de trainards caches dans
les bois. Le décompte de ces prisonniers
et du matériel capturé n'a pu être encore
fait exactement. C'estpourquoi le Ministère
de la Guerre, ne voulant pas produire des
chiffres fantaisistes, s'abstient encore de
donner des précisions.
Jeud i 1 7 s ep tem b re
Les Armées en présence
A notre aile gauche, la résistance de
l'ennemi sur les hauteurs au nord de
l'Aisne a continué, bien qu'elle ait légèrement
fléchi sur certains Berry-au_ points.
Au centre, entre
Bac (sur
l'Aisne) et l'Argonne, situation sans criait-
gement. L'ennemi continue à se fortifier
sur la ligne précédemment indiquée.
Entre Argonne et la Meuse, l'ennemi
s'est retranché à la hauteur de Mont-
faucon.
Dans la Woëvre, nous avons pris le
contact de plusieurs détachei,~eiits enne-
mis entre Etain et Thiaucourt.
A notre aile droite (Lorraine et Vosges),
aucune modification.
En résumé, la bataille se poursuit sur
tout le front entre l'Oise et la Molise. Les
Allerr;ands occupent clos positions organisêes
dêfensivement, et armées d'artille-
rie lourde, notre progression ne peut être
que lente; mais l'esprit d'offensive anime
nos troupes qui font preuve de vigueur et
d'entrain; elles ont repousse avec succès
les contre-attaques que l'ennemi a tentées
de jour et de nuit; leur état moral est
excellent.
Les Opérations Austro-Russes
Les armées autrichiennes évacuant la
Galicie sont en pleine déroute. On évalue
à plusieurs centaines de mille hommes
leurs pertes en tués, blessés et prison-
niers. Les corps allemands venus à leur
secours battent en retraite.
0
La Situation en Hte-Alsaee
La situation est complètement mo-
difiée en Haute-Alsace par suite du
départ de 150.000 hommes de troupes
allemandes que nous avons déjà
annoncé. Ceux-ci, d'après les jour-
naux de Bâle, ont été envoyés dans
le Nord et seraient appelés à coopérer
à l'action en Lorraine. D'autres infor-
mations disent que ces troupes sont
envoyées contre les Russes. Les déia-
chements français qui se trouvaient
encore dans le Sundgau ont repris
leur liaison avec la garnison de Bel-
fort.
Des engagements auraient eu lieu,
le 2 septembre, dans la région d'Ali-
kireli. Ils ont tourné à l'avantage des
troupes françaises qui ont refoulé les
Allemands vers le Rhin et occupé les
collines qui dominent Mulliouse en
remontant jusqu'à Thann et Bolls-
viller.
il A lire certains journaux, écrit la
Ga zette de La us a nne , on pourrait
croire que les Allemands étaient à la
veille de prendre d'assaut un aes
plus formidables camps retranchés
qui soient en Europe 1 Pour le mo-
ment, il semble plutôt que la contre-
Offensive française gagne du terrain
et que les troupes françaises avancent
de nouveau dans la vallée de l'Ill. »
D'après les Ba s le r Na ch r ich ten ,
les Allemands n'auraient, du, reste,
pas Mulhouse après le dé-
part momentané des troupes fran-
çaises.
La ville de Brunnstadt a particu-
lièrement souffert du duel "artillerie
du 19 août. L'artillerie française avait
pris position sur l'Illberg, tandis que
l'artillerie allernandq était postée près
de la carrière. On d it q ue, dan s ce t t e
afa i re , les A l lem ands o n t pe rdu
4 1 ca n o n s .
Un Chauffeur sauve un Trésor
La Banque de France, avant de
quitter Paris, a -voulu ravitailler plu-
sieurs agences pour des payements
immédiats, et une puissante auto file
la nuit, phares éteints, sur la route
d'A..., emportant discrètement dans
ses flancs plusieurs millions de va-
leurs et de numéraires.
Tout à coup, une panne
C'est un prieu qui a crevé ! Ah
les sales routes ! ...
Vivement, on descend, on répare
et on a presque fini,- quand, pata-
tras !... une patrouille de dix uhlans,
commandée par un capilaine, surgit
brusquement du milieu des champs,
entou deux o la voiture et fait prisonniers
les
homi-ries qui la conduisent.
Vous pensez cette joie qui fondit
d'un faste sourire la face des Boches!
Ça en valait des pendules et des
pendules, cette capture-là!
Revolver au poing, le capitaine a
sauté près du chauffeur, et laissant
la route d'A... à sa gauche, ordonne
de rouler dans la direction de M...
Le chauffeur obéit, mais, évidem-
ment il n'avait plus le sourire !
L'auto marche à petite allure, à
cause des chevaux fatigues des
uhlans qui l'encadrent. Les mains de
l'homme s'énervent sur le volant...
Au bout d'une demi-heure, l'auto
arrive à un carrefour.
- Laquelle, interroge avec indif-
férence le chauffeur ! ... Ici, je ne
connais plus. -
Le capitaine hésite ... prend sa
carte...
Juste à ce moment, un vieux
paysan sort d'un sentier, la faux sur
l'épaule.
L e ha up tm a n n descend, arrête le
paysan, et, son éternel revolver au
poing, lui demande la route ou la
vie 1
Déjà l'indigène, effrayé, indique la
direction de M...
Mais, d'un geste rapide comme
l'éclair, le chauffeur soulève la ban-
quette, prend son propre revolver à.
lui, brûle la cervelle de l'officier,
s'engouffre comme nu bolide dans
les uhlans qu'il bouscule et, criblé de
balles et de jurons, dévale... dévale...
au travers de la plaine immense.
Cela fut fait le temps d'éternuer
Quand l'homme arriva à A... sa
voiture était bien mi peu déjetée,
mais, cette fois, c'était lui, plus les
uhlans, qui avait le sourire, et quel
sourire !
CHRONIQUE 1-OCALr
MORT AU CHAMP D'HONNEUR
Parmi les officiers de la région
tombés au champ d'honneur, irons
avons le chagrin d'enregistrer le nom
de M. Lucien Justeau, lieutenant au
93, de ligne.
Au combat de Messin, le 22 août,
le lieutenant Justeau fut atteint air
bras, puis à la jambe; enfin une balle
en plein front l'étendit raide mort.
M. Justeau s'était marié, il y a7 dix-
huit mois avec M", Cavelli, fille du
lieu tenant-colonel cri retraite du 93'
qui habile noire ville ; il était père
d'nue petite-fille.
La Formation de la Classe 1915
Le Jou rn a l Offi c ie l publie un arrête
du Ministre de la Guerre relatif à la
formation de la classe 1915.
Les opérations de recensement de-
vrontcommencerimmédiatemeni. Les
tableaux, établis dans la forme ordi-
liaire, seront publiés et affichés diman
elle 27 septembre.
Les opérations de révision cormuen-
ceront le 7 octobre pour prendre fin le,
20 novembre.
La séance de clôture des Conseils
de revision sera tenue, au. chef-lieu
de chaque département, le 20 novein-
bre.
Les Commissions médicales et les
Commissions de réforme ne fonction-
lieront pas. Dans ces conditions, dit
l'arrêté du Miiii,-~tre de la Guerre, il
n'échappera pas aux Conseils de revi-
sien qu'en raison de ces conditions
spéciales d'incorporation, l'examen
des jeunes geris doit avoir lieu avec
le plus grand soin, en s'inspirant de
la nécessité de ne donner à l'armée
que des hommes susceptibles de sup-
porter les fatigues inhérentes au ser-
vice militaire, l'incorporation du con-
tingent devant suivre de très près la
revision. La session extraordinaire
des Conseils de rüVision se trouve
supprilriée.
Les ajouriu~,s des classes 1913 et
1914 seront convoqués devant le Con-
seil de revision de la classe à
qui est d'ailleurs réservée la faculté
de liquider toutes les situations arilé-
rieures.
Fausse interpréfationdu«Moralorium»
Les dispositions qui prorogent là-
chéance des effets de commerce et le
terme de paiement des loyers d'habi-
talion d'une ii-liportance limitée 110
sont pas applicables aux époques
d'exigibilité des contributions directes.
Cette assimilation, complètement
erronéo, semble cependant se répan-
dre dans le publie.
Il n'est donc pas inutile de procla-
mer que les règles légales relatives
au recouvrement de ces contributions
subsistent dans leur intégralilé et quo
le paiement de l'iii-ipôt sans contrainte,
a ujou rd 'h u i parl icu liè remen t, es t un
de vo ir essen t ie l à remp lir pa r tous
les r~ i-a n ça is n o n a bso lumen t n éces s i . -
teux .
App (~ 1 ( i i ix
Le Général, Commandant la 11, région,
prie les Officiers démissionnaires en en non
activité ou cri retraite, des grades de
tains, lieutenant, souq-lieutenaiit, qui se
sentent encore suffisamment valides pour
rendre des services militaires à la France,
de lui adresser le plus tôt possible, par
l'intermédiaire des Génêraux commun-
étant les subdivisions, leur demande (le
réintégration dans l'armée pour la durée
(If, la guerre.
POUI LES RIT01lâlEuS
pi-
Le Jo u rn a l Offi c ie l apublié hier un
arrête du Ministre de la Guerre polo-
tif aux lioniriles réformés ou exemptés
des classes antérieures.
Aux termes de cet ai rêté, tous les
hommes placés dans la position de
réforme par congé numéros 1 ou 9-
ou dans la position de réforme tem-
poraire, ainsi que les hommes exemp-
tés par les conseils de révision appar-
tenant par leur àge à uno classe
encore soumise aux obligations
taires, devront faire, dans le délai de
huit jours, à partir de lit publi 'arion
du présent arrêté an Jo u rn a l Ofi c ie l ,
nue déclaration de situation militaire
à la mairie du lieu de leur résidence
habituelle. Elle pourra être faite p ar
lettre recommandéoa.dressée au maire.
Cette déclaration énoncera les nom et
prénoins da déclarant, la date et le
lieu de sa naissance, son domicile et,
autant que possible, Io motif de
l'exemption ou CIO la réforme,
Sont dispensés toutefois de cette
déclaration :
1~ Les hommes qui ont contracté un
~ngagement pour la durée de la guerre;
2, les litubmes réformés postérieurement
a la date de la mobilisation générale.
La liste des déclarations reçues dans
chaque commune sera adressée par le
Maire au Préfet du département. Le Préfet
centralisera les listes du département et
appellerajoq ini(r esses par convocation
individuelle à se p~,ësr.ntpr devant le con-
seil (le révision (lu lieu tic leur résidence
actuelle.
Seront toutefois dispenses (le se pré-
senter personnellement devant le conseil
de révision, et lie séront, en conséquence
point convoqués, les hommes ayant perdu
deux membres, ou an inembre, on mie
main, on, un pied, ceux ayant totalement
perdu le pouce d'une main, atteints (le
paralysie ou d'atrophie d'un membre,
'l'ankylose d'une grande articulation (sous
la réserve (rue l'innrtoit4 rend impossible
l'usage normal cru membre). Les hommes
atteints (le déviation de la colonne verte-
bride, ayant perdu la vue ou un oeil, ceux
atteints d'idiotie on d'aliénation mentale
el, enfin les obèses ayant un poids supérieur
à 100 kilos.
fleur ces hommes notoireineni, impro-
pi-es à tout service militaire, le conseil (le
ravision statuera sur le vu d'un certificat,
dressé à la demande de l'ilitéressé par le
maire du lieu de ~a rê~idmice ou par la
gendarmerie locale, et attestant la iitdître
de, l'infirmité,
L'erivoi des convocations sera ré-
gl é d e manière à faire visiter par les
conseils de révision :
11 Avant le 7 octobre 1914, date d'ou-
verture tic la session normale, le plus
grand nombre possible des hommes ap-
partenant aux classes 1914, 1913 et 1912.
Au cours (le la session normale, et autant
que le permettront les nécessites tic la
rovision du contingent de 1915, le el
reste
des hommes appartenant aux dites asses
ainsi que ceux apparienant aux
1911 et 1910.
ilsses
Les hommes appartenant aux autres
classes encore soumises aux obligations
militaire, ainsi que ceux appartenant aux
classes indiquées ci-dessus qui n'auraient
pas ëtê convoqués avant la clôture de la
LA UNIDEE nEPUBLICAINE
session, seront examinés au cours d'un(,
session supplémentaire, qui ~c.ra tenue
après la dite clôture et don, la date sera
fixée ultérieurement.
Les hommes appelés à se présenter
(levant le conseil ' de révision seront in-
deninisés de leurs frais de voyage.
a vr i c és a ux S a b les
da n s les Co nv o is du 10 Sep tem b re 1 9 1 4
Les noms devillesqui suiventle numéro
(lu régiment, indiquent le bureau de
recrutement.
ofic ie-
Marzloff, cap. 94- inf., Belfort- M. Cassigrieul.
Bracq, cap. 8~ rat., Refrain.
Thoinits, lient. 94~ inf., Les Lillas.
Perrocheau.
Rlffault, of. ad., Faye-Morijault.- M.Cassigneul.
Sou s Offi c iers, Cap oraux e t So lda ts
A bassié, cap. 71~ bit., Seine-
Agez, 2~ el. 81 ml , Dunkerque M-e
Andrieux,22- elA 62- inf.,Verd un.- Hô
[facile, cap.,110- inf., Béthune.
Abri Bergeonneau
sl_.icbcl~
Dai'dot,2ect.45leinf.,Verdttri.-Mal'~s Blanche st~Mirb~
Barthélemy, ser. î52~ inf., Verdun.- A~.
Belmont, 1-el. 94,inf.,Ve.rdun.- il
Besüalbes,'2~cI.61~art. VersaiIles.-~
Billaud, 2~ el. 1621 hif., Lille. - Abri St-Michel.
Binsfeld,l-cl.î62,inf.,Neuf,~hâteau.
Blondel, 2~ el. 94~ inf.,Coulom Abri~t-Mi.hal~ Pins
Bohaud,2~cL94~inf., - allers, - Cté
Boulogne, 2~ el. 162~ let., Béthune. - Bel. Pins.
Brion, 2~ el. 70~ inf., Vitré. - Cité des Pins.
Chardon, 2- el. 411 inf., Nantes. - Ref. des Pins.
Charoy, adj. 151~ Lit., Verdun-Abri St-Michel.
Colette, 2~ el. 46, chas., Lille. - Cité des Pins.
Coliier,2~cI. 8~ inf., Béthnne. - []ôter des Pins.
Coquelet, 2- el. 162~ inf., Avesnes. - Cité Pins.
Cuvillier, cap. 16'chae. à pied, Arras. -
C,ochart, 2- el. 461 artil., Béthune. -
Dacquien, 2- el. 208~ inf., St-Omer. - Hôt. Pins.
Daniel, 2- el. » inf., Vitré. - Cité des Pins.
Delcroix, 2- el. 1101 U.f., Avesnes. - Fem de F.
De~enins, 2- el. 162- int., Lille. - Cité des Pins.
Di(Jelos,2-el. - Abri St-Michel.
DociL 21cl. 162~inf., Mézières. - Cité des Pins.
Dubat,,2~cL,ffl- inf., Lille. - Abri St-Michel.
Dupou*ch,2~cL81inf., Béthune. 7-
Duros,2-el. 7P inf., Rennes- Bergeonneau.
Fa,ennec, 2~ el. 75'inf., Rennes. - Hôpital.
Faucouy,2~cL 151- bit., St~QuentirL- M-- Blanche
Felloch, 2- el. 5~ tir., St-Quentin.- Abri St Mich.
Gallard, 2- et. fàg- art.,Angoulème. - Hôt. Pins.
Gémin 2-el 5~ int., Angoulême- Fem. de F.
Gérartî, Lille- Abri St-Michel.
Gernigon, 2eci. 2e int., St.Malo.- Hôt. des Pins.
Gervaise, cap. 15~1 nit., St-Malo. -Hôpital.
Gros,2,cl94-int.,Coulommiers.~-Abi,iSt-Mieli.
net bel
e l . 9r inf., Coulommiers. - HôpitaL
Hcrbi.~t, ' 9r e l . 1 5D inf., Mézières. - Cité Pins.
Jennano, 2~ el. 41'inf., Lorient. - Abri St-Mich.
Jondait, 2~ el. 6~ inf., Lorient.- Fem . de France.
Lagneau, 2~ el. 941 irif., Laon. - Perrochea o.
Lamardelle, mar.Iog.49~ art.,Le Blanc.- Hôt. Pins
.
Landais,adj .94~ inf.,Ancenis.- M-- Bergeonneau
Lams 2-el l~g~inf.,Durkerque.-Abrist-Mich.
fleteldesPins.
Larcher, 2~ el. 04o hif., Verdun. - Cite des Pins.
Laurent, 21 el. fî~ inf., Verdun. - Four. France.
Lebey, 2- el. » inf., Seins. Hôtel des Pins.
Leblet, 2- el. 41- inf., Seine. Hôpital,
Lecoster, 2- el. l6L9~ frit, Litre.- Abri &-Michel.
Le Flanchée, cap. 48~ inf., Lille. - Hôpital.
Le HueL2~cL 4l~ inf., Guingamp. - Cité Pins.
Lejeune,2~cL 47,inf.,Dunkerq.-Ab.St-,~lichel.
Lematayer, 2~cL 25~ int., Rennes. -Hôtel Pins.
Leribault, 9~ el. 70, int., St-Brieue. -
Leiicolais 9,lcl. 5l~att., Seine. - Ab.St-Michel.
Leroux, cap. ' 71~ inf., Seine. - Hôpital.
Liebecq, 2~ el. 1fl2~ inf., Mézièrrs. - Hôt. Pins.
Lourde], 2~ ci. 10- chas., St-Omer. -
Ligustro, serg. 151- bit., Mézières.. M.n Blanche.
Maieys, 21ci. 110~ inf., Danlierq.- Ab. St-Michel.
Marcha], 2~ el. 152- irif., Dankerquê. - Hôpital.
Martin, 2~ el. 71- inf., St-Malo.- Abri St-Michel.
Mercier,'2-el. 151- inf.,V~rdun. - Cité des Pins.
Meyer, 21 el. 152- inf., Verdun. -
Mesn2ge,21 el. 71~ inf., St-Malo.-Abri St-Michel.
Michel, el. 8~ int., St-Malo. - Hôpital.
Migniot,2~el.152~inf.,Dtinkerq.- Ab.St-Michel.
Maurice,21 el.4 1- inf., Vannes.- Perrocheau
Nasty, £~ el. 15~ chas. à p., Vannes, - Hôpital.
Neu 2~ el. 14- bit., Verdun. - Cité des Pins.
Olivier 21cl. Mle inf., Verdhin.-Ab. St Michel.
Onf,oy, ' 2- el. 25~ inf., Cherbourg. -
Papqii, 2~ el. 25~ inf., St-Malo. -
Peneau 21 el. 70~ hif., Nantes. - Hôtel Pins.
Po rrauÏ,21 el. 9i~ i il f., Versai] les. -M. Cassignetil
Peters,9é cl. 152P, inf., Dun kerq -Ab.St-Mic~ieL
Pirois, 2~ el. 4l~ itif., Rennes. -
Ponceau, serg. 15- chas. à p., Rennes. - Hôpit.
Parrini, el. 94- inf., Verdun. -- Hôtel Pins.
Paullavue, 2~ el. 71- inf., Brest. - Ab. St-Michel.
Pouchaïr, 2~ el. 8- inf., Béthune. -
Poulain, 21 el. 94« inf., Béthune. - Hôpital.
Rouiller, 21 el. 61 int., Béthune. - Fern. France.
Rosoleux,~*cl.29/k~ inf., Ileinis.-Ill'Perrocheau
Salomon, 2~ el.
inf., - cité Pins.
Sauvageot, 2-el. 1 2iV 52'bit.,
Verdun. - Ab. St-Mich,
Schillinger, 2- ci. 94~ int., Verdun. - Hôt. Pins.
Sifantils, 9P el . 110- inf., Dunkerque. -
Tarade, 2- el. 452- inf., Verdun. - Cité Pins.
Thelu, 2- el. S~ inf., St-Omer. - Abr. St-Michel.
Tiennos,2~cL 94~inf., Châlons-s-Marne, - Abri
S,int-Michel.
Terrien, 2~ el » inf.,An.-ers.- Bel geonneau
Tersin cap ~~ inf., St Orner. - Cité des Pins.
*
O~ int.,Dunkerq.- Fein.de P.
Vanda~rne ' 9 " Vandamme,2l' cl cL11ü~ » l l ii,f.,Diir)kerq. - Cite Pins.
VercruYsse,'2~ el. 151 Lille. - Ab. SE-Mich.
Verl)arghe,2eci.110-iiit.,Dutikerq.-Ab St-Mieh
CEUX QUI SE CHERCHENT
Les personnes, dont suivent les
noms et les adresses, font savoir à
leur fanrille, par l'intermédiaire de la
presse, qu'elles se sont réfugiées aux
Sables-d'Olonne,. et qu'on les trou-
vera à l'adresse suivante
U-, de Frê, chez M. Leroy, rue de la
Justice.
NI. Delannoy (jean), 18, rue de la Plage,
habitant Nouveaux (Nord),
M-^ Dupuy, rue du Puits-Perdu, étiez M-,
Douillard, 3, rue du Moulin, villa Eden .
MM. Ellier, villa Les A lg u es .
M. Frot (Paul), Grand Hôtel (lu, Casino,
précëdemment à Meaux (S.-et-M.).
M. Io D' Leraitre, 5, cours Dopent.
Legrain, 20, rue du Grtzoniètre.
Leingre, villa L es A lo ues .
Le Senne, 49, cours Blossac, habitant
Paris, 73, boulevard Haussmann.
Millet, 2, rue Victor-Petiteau, (le
Bar-le-Duc.
Fant. Philibert, Cha le t Mire il le, L'Aubraie.
M 1 Przyrenski. 25, rue Victor-Petiteau,
chez M. Proust.
Rinioux (Roger), villa L es Charm e t te s ,
quai Franqueville.
M. Smoliak (Raymond), 35, rue du Fort,
habitant Paris, 119, rue Caulaincourt.
M. Bruley (Léopold); notaire à Anglure
(Marne), arrivé le 13 septembre, aux Sa-
bles, demande l'adresse de son épouse
qui doit se trouver au-, Sables avec
Luciat ci M. et Husson.
M. Bullier-Dupar, de Farguier (Aisne)
blesse légèrement à la tête, voudraii
savoir 3VI.. où se trouve sa femme.
Baumgarten (Georgette), Pavillon
Lafayette, rue Lafayette, aux Sables,
il
tire renseignée sur M. et Kahn
( aurice), ire 75, rue Kessels, Bruxelles-
Schœrleck.
M"" Berthe, demeurant à Bourg-la-
Reine (Blagis), et rêfugiée aux Sables,
10, rue de la Bauduêre, désire avoir des
nouvelles de ses père et mère M. et
Trottin, habitant Crespin (Nord).
Guillemet, de Crézancy (Aisne),
demande des nouvelles de son mari.
Guillemet habite aux Sables, 59, rue des
Merciers.
M-e Vedrenne, étiez 'AI. Juré, rue de la
Paix, recherche sa famille,
Pour les Familles Hécessiienses
Liste déposée à la Mairie
MM. Duclos, prop. Villa Thaïs, 1 5 fr . ;
Musselle, prop. Paris, 50 fr.; Tavernier,
prop. 38, quai Franqueviiie, 10 fr.; Fa-
milles Lecerfet Brossard, hôtel del'Océan,
25 fr.; Leroy, 35, rue du Palais, 5 fr.; Bu-
chou, tailleur de pierres, 1 fr. 25 ; Bru-
neau, tailleur de pierres, .5 fr. 70; Daniau,
tailleur de pierres, 2 fr.; Hervouet, titilleu
(te pierres, 3 fr.; Charles Arnaud, maçon,
1 fr.; Joulhac, maçon, 1 fr.; Peigne, maçon,
2 fr. 50; Gendron, maQon, 2 fr.; Goumain,
nla(~on, 0 fr, 50 -1 Mathé, maçon, 12 Ir . ; '
Georges Ferrê, manceuvre, 2 fr.; Ragon,
manoeuvre, 0 fr . 50; Victor Tessier, tue
noeuvre, 1 fr.; Naguet, confier, 2 fi-. 40
Viol 1 eaufcomm erça nt., rue des Halles, 3 fr .
- Total de la 6^ liste : 135 tir.
Total à ce jour : 5.998 fr. 70.
Quartier Saint-Michel _(suite)
M. Roud, cantonnier-cbef, 2 fr.; Chefet
Employés de la Garq4es Sables-d'Olonne,
47 fr- 5Q-
NOTRE SOUSŒIPTIŒN
MM.
EN FAVEUR DES
Roulland fils frères, industriel,,
Concarneau .................. 1001 »
CI.... T'a 14andulêm ............. 10 >,
Henri Danicau, cuit, à La Venne~
v ie : 1/2 barrique de vin blanc,
Total espèces ..... 110 »
Report des listes précédentes. 45 »
TOTAL GeNÉRAL... 1551 »
Souscriptions recues à la Mairie
Produit de dons remis à NI. le D, Jolly,
cliarggé dit service de vaccination gratuite,
19 fi-. 75 -1 M-M. Denais, 5 fr.; Gougenliemé,
rue des Ecoliers, 3 fr.; Rousselle, prop.
Paris, 50 Ir.; Familles Lecerf et Brossard,
Hôtel de l'Océan, 25 fr. - Total de la
2, liste : 102 tir. 75~
Total à ce jour : 149 francs,
Ariondissemént des Sables-d'Olonne
Les 4uî»les
Réquisition d'Autornobiles .
Le Maire de la Ville clos Sables-d'O-
lonne porte à la connaissance clos inté-
resses que !e Ministre de la Guerre a
prescrit'de réquisitionner les véhicules
automobiles de 10 H.-P. et au-dessus
voitures de tourisme à 4 places et au
dessus, voitures de trrnspoâ cri commun,
voitures (le livraison, camions,
En conséquence, tous les propriétaires
d'automobiles, classés ou non, sont invités
à se présenter devant la Commission de
réquisition qui se réunira à La Roche-sur-
Yon, place de la Bascule, le 19 septembre,
à 8 heures.
Tous les propriétaires qui, sans motif
légitime, n'auront pas conduit leurs voi-
turcs automobiles classées ou suscep-
-libles de Fetre, au lieu indiqué, seront
déférés aux tribunaux, et en cas de con-
damnation, frappés d'une amende de 50 à
5.090 francs.
La saisie et la réquisition des voitures
peuvent être exécutées immédiatement, à
la diligence du Directeur de la Commis-
sion de. roquisition de l'autorité militaire
(loi du 22 juillet 1909, art. 14).
Toutes les personnes désirant servir
comme automobilistes, se présenteront
aux mêmes heures à la Commission de
réquisition, porteurs de leurs permis si de
conduire et de leur livret militaire,
sont encore astreints aux obligations mili- ils
taires.
Les hommes de la réserve de l'armée
territoriale et des services auxiliaires peu-
vent être pris comme conducteurs.
Les personneg dégagées des obligations
militaires peuvent s'engager, pour la
durëe (le la guerre, coulure conducteurs
d'automobiles.
Le Ma ire , J. CHAILLEY.
Les Prix maxima des Denrées
Ne Maire tic la Ville clos Sable.,;-cl,otonne
porte à la connaissance du pkoblic
flue la Commission ci éparlein en tale chat--
gée d'étudier les questions d'alimentation
(le la population civile et de taxation des
denrées de première nécessité a décidé.
que le prix maximum de vente (lu beurre,
clés oeUf~~, de la graisse et du lait serait
jusqu'à nouvel ordre fixé dans la ville des
Sables--d'Olonne, ainsi qu'il suit :
Beurre, 1 fr. 20 le 1/2 kilogramme
CEUIS, 1 fr . 10 la douzd'ine;
Graisse, 1 franc le 1/2 kilogramme;
Laii, 0 fr. 25 le litre.
En conséquence, l'affiche pol,tallt fi-,-alion
clos prix maxime des diverses denrées
de premiêre écessitë est rectifiée et coinpletée
ainsi que il ci-dessus.
En Mairie (les Sables-d'Olonne, le
16 septembre 1914.
L e Ma ire, J . CHAILLEY.
Taxation de l'Essence pour Autos
Le Maire de la ville des Sables-d'Olonne
porte à la connaissance (lu Publie crue la
Commission départementale chargée d'ittudier
les question ~ d'alimentation de la
population civile et (je taxation (les doitr~es
de première nécessité, a décidé que
le prix maximum de vente de l'essence
pour automobile sera porte à 2 fr. 80 le
bidon de cinq litres.
En conséquence, l'affiche donnant les
prix maxima (les denrées de première necessitë
est rectifiée, conformément aux
dispositions sus-ênoncées.
Mort d'un Blessé Milititaire
Le soldat Liebecq, du 162* de ligne (le,
V erdun, recrutement tic Mézièrcs~ o
IFtlit~MOnt à J'hôpital des Sables-d'Olonne
depuis la 10 septembre, est mort cette
'luit des suites de ses blessures.
M- le D' Cafflescasse, médecin en chef
de l'hôpital des Sables, fait part de ce
décès termesà
la Population Sablaise, el, le,
suivants t
Le lvtëdocln-Cli6f et l'Etat-Major (je
l'Hôpital militaire des Sables ont la douleur
d'annoncer à tous que le soldat
Liebecq, du 162- de ligne, est mort évite
nuit (les suites de ses blessures,
Les obsèques seront célébrées demain
samedi 19 septembre, à neuf heures (tri
matin, en l'Eglise paroissiale des Sables.
On se réunira à l'hôpital, à 8 heures.
L e Alédec in- Chef : CAxrESCASSE.
Trois Inséparables
Trois jeunes gens de la Haute--~-i,,l, lie,
faisant partie de la classe 191o, ful,(,llt il,
coi~po,ïês au 501, à Périgueux, on
même compagnie, même section.
Libérés en novembre 1913, la mühllis,
tien les rappela Sous les drapeaux en août
dernier.
,11. furent afrçtê5; tous l'es trois au
même régiment, môme compagnie, mérite
section, même escouade,
Envoyés sur la ligne (lu feu, ils furent
lileSsâs ensemble le 23 août.
Transportés dans des ambulances pour
soignés, ils viennent de se retrouver
aux Sables -d'Olonne, àl'Hôpital auxibaire
du Grand Casino.
Ils partent tous les trois aujourd'hui en.
convalescence dans leur, même - région.
On peut dire qu'ils ne se quittent pl lis
Aux Blessés Militaires
Le général commandant la Xie région
est informé que des militait-es ~officiers et
hommes de troupes) evacués de l'armée,
blessés ou malades, seraient soignés dû lis
leur famille, sans en 'avoir demande et
obtenu l'autorisation.
Il les prévient qu'en agissant ainsi, ils
tombent sous le coup des rêglemenis mili-
taires comme absents illégalement (le
leurs corps.
La gendarmerie a reçu Pordre tic les
rechercher et de les signaler immédiate-
nient ait commandant d'mrnies de la gar-
nison la plus voisine, qui prendra à leur
ë,-i'il-d les sanctions nécessaires.
Pour l'Agriculture, et le Commerce
Les dispositions suivantes ont été prises
par M. le Ministre de l'Agriculture, en vue
de l'utilisation par l'Agriculture et le Cent-
merce des chevaux de réquisition reconnus
inutilisables dans l'armée.
l' Les propriétaires de chevaux recon-
rias inutilisables dans l';irni.êe seront avisés
que les chevaux qu'ils ont livrésù. la vêqui -
sition peuvent être remis à leur disposition
en échange du bon de rêq~isition qui lent,
a été délivré,
2~ Si les propriétaires renoncent à re-
prendre possession de leurs chevaux dans
ces eondil&ions, ces chevaux seront mis,
par l'Autoritë militaire, à la disposition
des agriculteurs et des commerçants de la
région, qui en feront la demande, ceux-ci
seront de ce fait tenus d'en assurer la
nourriture et l'entretien, sous la surveil-
lance de la brigade de gendarmerie la plus
voisine.
3' En ce qui concerne les'~hevaux, d'ail~
leurs en très 'p%tit nombre, reconnus
atteints de vices rédhibitoires, une action
en nullité de vente pourra être poursuivie,
en vue de faire reprendre les chevaux dont
il s'agit par leurs propriétaires, Si ceux-ci
ne consentent pas à les reprendre de
leur plein gré, en échange du bon de
réquisition.
Institut Social de l'Enseignement
Un voyage sur Paris est demandé pour
le 26 septembre. Les Sociétaires qui dêsi-
reraient en profiter sont priés de se faire
inscrire d'urgence chez M. Peschê, 12,
quai du RembIlli.
Le Prés iden t du Com i té loc a l,
AD, GIRAULT.

sevanarsarameimmaiM
Promotion Méritée
Nous avons déjà relaté le brillant fait
d'armes qui valut à notre compatriote M.
Charles Mouneau, maréchal-des-logis-
chef d'artillerie, d'être décoré de la mé-
daille militaire.
Aujourd'hui nous sommes heureux d'en-
registrer sa promotion récente au gfecle
de sous-lieutenant ; à cette occasion nous
lui renouvelons nos vives sympathies.
• Deux Braves
Nous recevons des nouvelles des cieux
soldats du 137° de ligne qui ont enlevé le
drapeau du 28° d'infanterie allemande et
qui pour ce valeureux fait d'armes avaient
été décorés de la médaille militaire.
Ces deux braves vendéens ont été blessés
et sont actuellement soignés dans les hôpi-
taux militaires.
Turquaud, né à La Châtaigneraie, est à
l'hôpital de Perpignan.
Broussard, né à Challans, est à l'hôpital
de Toulouse. •
Société Amicale de la Vienne
Les originaires du Poitou (départements
de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la
Vendée) qui désirent profiter des facilités
de voyage à q u ar t de p lace accordées aux
personnes désireuses de quitter Paris pen-
dant la durée de la guerre, doivent s'a-
dresser à M. Doussot, chaque jour de
3 heures à 5 heures, au Ministère de l'Agri-
culture, 76, rue de Varenne (Comité d'Ini-
tiative) ou à M. Etève, 12, rue du Somme-
rard, Paris, V' (près de la Sorbonne), tous
les jours de la semaine, de 8 heures à
11 h. 1/2 et de 2 heures à 6 heures.
Ouvriers Vendangeurs
Une réduction de 50 sur le prix des
places de 3° classe au Tarif Général sera
accordée cette année aux ouvriers vendan-
geurs (hommes, femmes et enfants) se
rendant, pour les vendanges, d'une gare
quelconque du réseau d'Orléans située
clans les départements ci-après à une gare
quelconque du même réseau située dans
ces mêmes départements :
Charente, Gironde, Dordogne, Lot et--
• Garonne, Lot, Aveyron, Tarn-et-Garonne,
Haute-Garonne, Tarn, Corrèze, Haute-
Vienne, Vienne, Loir-et-Cher, Loiret,
Indre-et-Loire.
Une même réduction est consentie à
cette catégorie d'ouvriers en provenance
d'une gare quelconque des départements
da Morbihan et du Finistère, à destination
d'une gare quelconque des départements
de Maine-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre-et-
Loire et Loiret.
Les ouvriers vendangeurs devront voya-
ger par groupe de cinq au moins à l'aller
et au retour et effectuer sur ledit réseau
un parcours simple de 50 kilomètres au
minimum (soit 100 kilomètres aller et
retour) ou payer pour cette distance.
Sur présentation d'un certificat du Maire
de leur commune constatant leur qualité
d'ouvriers journaliers allant faire la ven-
dange, ils paieront place entière à l'aller ;
le même certifient servira de billet pour
effectuer gratuitement le retour à la condi-
tion qu'il soit visé par le Maire de la com-
mune où ils ont été occupés.
Cette réduction est accordée, pour l'aller,
du 1- septembre au 30 octobre inclus ; le
retour devra s'effectuer dans un délai qui
ne sera pas inférieur à huit jours et dont
le maximum sera de cinquante jours,
Pour les Blessés
Nous apprenons qu'une collecte vient _
d'être faite en faveur des blessés militai-
res actuellement aux Sables, par le per-
sonnel de la douane de notre ville. Cette
collecte a produit la somme de 22 fr. 20,
qui a été aussitôt remise à M" Georges
Godet, présidente de la Croix-Rouge.
Comité de Secours pour les Blessés
et d'aide pour les
Réfugiés Belges et Français
Le Comité départemental a tenu sa pre-
mière réunion à la Préfecture, le 14 sep-
tembre. Etaient présents :
MM. le Préfet, président ; Halgan et '
Leroux, sénateurs ; Pataud, de Lavrignais,
de Fontaines, 'Rochereau, de Baudry
d'Asson, députés ; Godet, président de la
Commission départementale ; Chailley,
maire des Sables-d'Olonne ; Genuer,
maire de La Roche-sur-Yon ; Roy, maire
de Fontenay-le-Comte ; Tessier, trésorier-
payeur général ; amiral Richard ; Péaud,
vice-président du Conseil de Préfecture ;
Loquet architecte départemental ; Joguet,
chef de service de Santé militaire à La
Roche-sur-Yon ; Chasles, inspecteur pri-
maire, remplaçant l'Inspecteur d'Acadé-
mie ; Pajot chef de division ; de Simony,
directeur du P u b l ica te u r ; Guéry, corres-
pondant de la P e t i te G iro nde ; Josseran,
correspondant de l 'Exp ress de l ' O u e s t ;
Belaud, correspondant de la Fra nce et du
Ph are ,
S'étaient excusés : MM. de Béjarry,
sénateur ; général de Piolant ; comman-
dant Bayer; Ivonnet, directeur du Messa-
g e r ; Roche -Jourdain, directeur de la Dé-
m o c ra t ie Vendée n n e .
Après un exposé du Préfet, le Comité a
constitué des Commissions permanentes
et désigné des délégués spéciaux pour
recevoir les réfugiés Belges et Français
dirigés sur la Vendée et pour traiter les
diverses questions relatives aux soldats
blessés,
Il a été décidé d'ouvrir dans le départe-
ment une souscription pour venir en aide
aux hôpitaux ouambulances qui pourraient
en avoir besoin et pour améliorer le régi-
me des soldats blessés et de recueillir du
linge, des bandes de pansement, des effets
d'habillement, etc.
M. Chasles, inspecteur primaire, faisant
fonctions d'Inspecteur d'Académie, a été
chargé d'adresser une circulaire aux insti-
tuteurs et institutrices pour les prier de
recueillir du linge et des effets dans leurs
communes respectives.
Les sommes souscrites pourront être
adressées à M. le Trésorier-Payeur géné-
-4 ral, trésorier du Comité ; le linge donné
être mis à la disposition de M. le Préfet.
Les Idioties continuent I
Les généraux de la rue et les maré-
chales du trottoir — nous les nommerons
à notre heure — continuent de tenir des
propos plus ou moins idiots sur nos mou-
vements de troupes et les critiques imbé-
ciles vont leur train.
Encore s'ils s'en tenaient là, nous ne
ferions que les plaindre et hausser les
épaules.
Mais voilà qu'ils s'en prennent à cer-
tains de nos compatriotes, non mobili-
sables, et qui spontanément se sont mis à
la disposition de la 'Mairie ou de la Sous-
Préfecture,voulant contribuer quand même
à la Défense Nationale.
C'est ainsi qu'après avoir critiqué (!) les
actes du Généralissime, ces réformés ou
ces vieilles douairières, clabaudent dans IL
tuyau de l'oreille d'autres impropres au
service militaire ou mères cigognes les
diffamations les plus viles.
Ne racontent-ils pas que les vaillants
citoyens qui, p a r dév o u ement d és in téressé ,
assurent le service des Réfugiés internés
au Séminaire e touchent 25 fr. par jour ! »
— Oui, ma chère, 25 francs !...
Nous conseillons à ces bavards néfastes
à leur Pays, ainsi qu'aux affreuses com-
mères de rentrer immédiatement leurs
langues venimeuses.
Qu'ils méditent aussi sur le procès-
verbal qui vient d'être dressé contre M.
R..., débitant à La Chaume, en prévention
de Conseil de guerre. Lui aussi avait
déblatéré à tort et à travers.
Aux Marchands qui vendent
au-dessus du cours
Nous apprenons — et nous nous en ré-
jouissons — que M. le Commissaire de
Police fait, en ce moment, une véritable
chasse aux marchandes qui, profitant de
l'état de guerre et de la présence de 'nom-
breux étrangers aux Sables, vendent leurs
produits au-dessus du cours.
Hier, quatre procès-verbaux ont été
dressés contre des femmes qui n'hésitaient
pas à vendre leur beurre 20 et 30 centimes
au-dessus du prix fixé par la Municipalité.
M. le Commissaire de Police a prélevé,
dans la soirée de jeudi et dans la matinée
de vendredi, 80 échantillons de lait. Toute
personne convaincue d'avoir vendu du lait
mouillé, même dans d'infimes proportions,
passera immédiatement en police correc-
tionnelle.
Montre perdue
Une montre en argent a été perdue par
Mll° Jeanne Tailler, des Vigneaux d'O-
lonne.
Il y aura récompense pour celui qui la
rapportera.
Objets trouvés
Léontine Gogeon, 33, cours Du-
pont, a trouvé une montre d'homme en
argent qu'elle tient à la disposition de la
personne qui l'a perdue.
M. Pierre, Lauth, villa Thabor, a trouvé
une broche en argent forme lézard qu'il a
déposée au Bureau de Police.
Nouvelles Théâtrales
Mardi soir, la salle de Gymnastique re-
gorgeait de monde, et nombre de personnes
ont dû se retirer faute de place, tous et
toutes avaient été attirés par la conférence
sur la Belgique que donnait M. Gotemans,
ancien Conseiller communal de Bruxelles,
lequel a obtenu ùn triomphe encore plus
complet qu'à sa première apparition ; l'au-
ditoire a été complètement émerveillé par
sa parole incisive et mordante par laquelle
il a stigmatisé les Allemands, et ou il a
fait l'histoire da la Belgique avec docu -
monts à l'appui. A la demande de plusieurs
personnes qui n'ont pu, soit par le manque
de place, soit par leurs travaux, assister à
la soirée, nous devons dire que M. Gote-
mans va faire imprimer sa conférence
laquelle sera vendue au profit de ses
camarades du Grand Casino, c'est une
excellente idée dont nous ne pouvons que
le féliciter.
Les Concerts obtiennent toujours leurs
succès habituels, grâce à la valeur des
artistes qui ont noms Lheureux, Montel,
MM"- Billard, Montel, Tavernier et la
petite Blanchette. René Gervais, du Théâ-
tre Sarah Bernhard dont le concours est
désintéressé vis-à-vis de ses camarades a
déclamé, le soir de la conférence, L a
M arse i l la ise avec une fougue et un talent
transcendant, aussi a-t-il été applaudi
avec enthousiasme.
L'orchestre est toujours remarquable
sous l'habile direction du vaillant chef,
M. Tavernier.
Demain samedi et dimanche toute la
troupe se fera entendre et on entendra les
Sélections de L akmé et de M ign o n .
Le prix des places reste ainsi fixé :
chaises, 0 fr. 50; bancs, 0 fr. 30 ; demi-
place pour les enfants.
On peut retenir ses places à l'avance le
jour de chaque représentation.
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et p ro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . — 1 h. 52, 7 h. 12, 11 h. 12,
12 h. 55, 16 h. 52 et 20 h. 32.
A rr ivées . — 0 II. 30, 5 h. 50, 9 h. 50,
12 h. 8 et 19 h. 10.
Chaque voyageur doit retenir ses places
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
Outrage à agent
Procès-verbal â été dressé, pour ou-
trage à agent, contre le nommé Cousty
(Julien), 28 ans, marchand de marrons,
demeurant aux Sables, rue du Centre.
En prévision du Conseil de Guerre
Il y a quelques jours M. de L... tenait,
en présence d'un nombreux public, les
propos les plus désobligeants sur les opé-
rations de nos armées et sur les chefs qui
les dirigent.
Procès-verbal a été dressé contre de
L... qui aura à répondre de ces faits
devant le Conseil de guerre.
LA VENDU REPÜBLICAINE
Procès -verbal a été également dressé
contre le sieur R..., débitant à La Chaume,
pour avoir, lui aussi, déclaré publique-
ment que nos troupes n'avaient plus de
munitions, plus d'effets, plus de fusils, etc.
Espérons que ces deux exemples porte-
ront leurs fruits et feront taire les sondeurs,
de panique et les colporteurs de fausses
nouvelles.
Maraudage
Plusieurs procès-verbaux ont été dres-
sés contre certains jeunes gens de La
Chaume, trouvés par le garde champètre,
à marauder dans les vignes.
Les Vols de la Gare
Nous avons relaté, la semaine dernière,
les vols de trois colis commis le 6 sep-
tembre à la gare des Sables, au préjudice
de li/1"' Louvet (Louise), née Gobert, ren-
tière, demeurant à Paris, 14, rue des
Ponts, actuellement aux Sables, rue du
Fort, 5.
Dans ces colis se troûvaient du linge,
des objets de toilette, des bijoux, des ti-
tres, une batterie de cuisine en aluminium,
etc., etc. Le préjudice causé à M— Louvet
s'élève à 800 francs.
L'enquête, commencée la semaine der-
nière par la Police, se poursuit active-
ment.
Théâtre Saccardi
Le Théâtre Saccardi si suivi par nos
compatriotes, offre demain soir samedi à
8 h. 3/4, une grande représentation avec
le concours d'artistes du Grand Casino.
Au programme : Le Gamin de Par is ,
comédie dramatique en 3 actes; Conférence
par M. Gotemans, S i tu a t ion ac t ue l le de la
Be lg iq u e e t A tro c i tés a l lemandes ; Apo-
théose et Hymnes nationaux.
Dimanche : Ro u l bosse , drame en 5 actes.
«Nonne
Conférence sur la Guerre. — Ainsi
que nous l'avions annoncé une conférence
sur la guerre a été faite, samedi dernier,
à 8 heures du soir, salle de la Mairie, en
présence d'une foule considérable, par M.
le vice-amiral de réserve Manceron.
M. Valère Mathé, maire, qui présidait
la réunion, présenta le distingué conféren-
cier et se félicita de recevoir, dans la
Maison Commune, un des hommes qui, au
cours de ces vingt-cinq dernières années,
ont le plus honoré notre vaillante Marine
française.
M. l'amiral Manceron prit ensuite la
parole ; dans un langage empreint du plus
pur patriotisme, il retraça les différentes
phases de la guerre dont, une partie de
l'Europe est, en ce moment le théâtre, et
souligna l'énorme différence qui existe
entre la guerre1914 et celle de 1870. Après
avoir adressé un souvenir ému aux braves
soldats morts au champ d'honneur, M. le
vice-amiral Manceron, dans une pérorai-
son vibrante, fit part de sa confiance iné-
branlable dans le succès définitif.
« Nous avons, dit-il, tous les atouts dans
notre jeu, notre victoire est certaine, sans
doute éprouverons-nous, parfois quelques
moments de revers. Un jour on vous dira
que, sur tel ou tel point, nos troupes ont
dû reculer, mais ce sont là des incidents
communs à toutes les guerres. Il n'y a pas
lieu de s'en alarmer ; ce qui doit, avant
tout, nous préoccuper, c'est le résultat fi-
nal'. Or, comme ce résultat, c'est, le triom-
phe qui nous attend, c'est la victoire et,
avec elle, la délivrance de nos chères
provinces•d'Alsace et de Lorraine. »
Une chaude ovation fut faite à M. l'ami-
ral Manceron par tous les assistants. Puis
le Maire remercia le conférencier de sa
causerie si intéressante, de ses paroles si
réconfortantes et si patriotiques. Et la
réunion prit fin aux cris répétés de : a Vive
la France! »
— Un Brave. — Un' de nos compa-
triotes, André Cahueau, demeurant à
La Routière, vient de se distinguer par-
ticulièrement dans un combat qui a eu lieu
à Ouanin (Belgique). Surprises par des
forces allemandes considérables, les trou-
pes du 83° territorial, se repliaient sur
les ordres de leurs officiers. Avec neuf
soldats français, un aide-major etun capo-
ral infirmier, André Colineau resta sur le
champ de bataille qu'il ne quitta qu'après
avoir recueilli les blessés qui réclamaient
du secours. André Calmeau et ses cama-
rades réussirent, après une odyssée qu'il
serait trop longue à raconter, à échapper
aux poursuites des uhlans. Embarqué à
Dunkerque notre compatriote vient de
rentrer à La Roche-sur-Yon après 36 heu-
res passées en mer. Npus apprenons
qu'en raison de sa belle conduite sur le
champ de bataille le soldat territorial
André Gatineau vient d'être officiellement
proposé pour la médaille militaire.
— Souscription publique (s u i te ) . —
M . Jérémie Garandeau, à La Guérinière,
une pochée de blé estimée 20 fr. ; M"
Ferré, à La Marguerite, une pochée de
blé estimée 20 fr. ; Alm° G..., à La Bau-
duère, 10 fr. — Total : 50 fr.
Total général : 3.411 fr. 50. (A su iv re) .
— Morts pour la Patrie ! — Nous
avons le regret d'enregistrer le décès de
deux de nos compatriotes, de cieux pères
de famille, transportés mourants dans les
hôpitaux, à la suite de batailles meur-
trières !
Le premier, Etienne Amélineau, âgé de
28 ans, coiffeur, marié, père d'un enfant,
dont les père et mère habitent Les Chi-
ronâ, est décédé à l'hôpital de Chartres
il avait eu la poitrine traversée par une
balle. Sa malheureuse femme a eu juste
le temps de se rendre à son chevet pour
recueillir son dernier soupir.
Enfin, M. le Maire a avisé, ce matin
vendredi, la femme Deau, née Michaud,
demeurant aux Vigneaux, près La Guéri-
nière, de la mort de son mari, Deau (Flo-
rentin), âgé de 29 ans, père d'une fillette
de 4 ans, décédé des suites de ses blessu-
res à l'hôpital auxiliaire n^ 101, de Nancy.
Nous saluons bien bas la mémoire de
ces deux bravos, morts pour la Patrie, et
nous offrons à leurs familles en deuil
l'expression de nos plus douloureux
regrets.
Chtigenu-d'Olon ne
Souscription Publique. — MM.
Henri Colins, maire, 200 fr. ; 1\1^" Veuve
Chopin, à Beauséjour, 5 fr. ; Constant
Robin, à L'Augustine, 5 fr. ; D° Gaudin,
20 fr. par mois pendant la durée de la
guerre.
Le Bo u rg . — Célestin Bayon, 2 fr . ;
Marcel Rambaud, 1 fr. ; Généreux Bul-
teau, 2 fr. ; Vital Grossin, 5 fr. ; Lotis
Coutancéau, 5 fr. ; J.-M. Savin, 5 fr. ; Er-
nest Boutolleau, 10 fr. ; Léon Chabot, 2
fr. ; Jean David, 5 fr. ; M— veuve Des-
champs, 3 fr. ; Marcel Danieau, 5 fr. ; Jo-
seph Garnier, un sac de haricots valant
3 fr. ; Perrocheau, 1 sac de haricots valant
3 fr. ; Clément Rambaud, 3 fr., plus de
l'épicerie valant 3 fr, ; Courlier, 0 fr. 50 ;
AI"' Babinot, O fr. 50 ; Charles -Favreau,
1 fr. plus haricots valant 0 fr. 60 ; Henri
Ferré, 0 fr. 50 ; M"° Clémence Buteau,
5 fr. ; Tranquille Poiroux, 5 fr. ; IP° Théo-
phile Deschamps. 0 fr. 25 ; Louis Massé,
2 fr. ; Armand Babiller, 2 fr. ; M'"° Gourou,
institutrice, 2 fr . ; Baptiste Gilard, 5 fr. ;
M— Louis Buteau, 5 fr. ; Auguste Lemar-
chanci, 5 fr.-; ici" veuve Grossin, 5 fr. ;
Auguste Poiraud, instituteur, 5 fr. ; J.-B.
Chaillou, 1 fr. ; Métais, 1 fr. ; Aimé Ro-
cheteau; 1 fr. ; François Trichet, 5 fr. ;
Auguste Barbeau, 3 fr. ; Victor Delaire,
4 fr. ; Roy, 5 fr. ; I11"" Dulie, insti-
tutrice, 2 fr. ; Léopold Garandeau, 1 fr. ;
M"° veuve Henri Rocheteau, 1 sac de ha-
ricots valant 3 francs ; Gustave Roche-
teau, 1 sac de haricots valant 3 fr. ; Aimé
Logeais, 1 sac de hâricots valant 3 fr. ;
Marchandeau, métayer à La Meilleraye,
1 sac de blé valant 20 fr. ; Banian, mé-
tayer au Vieux-Pré, 1 sac de blé valant
20 fr. et un sac de haricots valant 12 fr. ;
Arthur Chopin, conseiller municipal, 10
fr. ; Guibert, conseiller municipal, 5 fr.,
plus 1 sac de blé valant 20 fr.; Marcel
Robin, conseiller municipal, 2 fr., plus
un sac de pommes de terre valant 10 fr. ;
Moinardeau, conseiller municipal, 5 fr.,
plus un sac de blé-valant 10 fr. ; Constant
Robin, conseiller municipal, 5 fr. ; Sigo-
gneau, conseiller municipal, 5 fr. ; Ba-
nian, conseiller municipal, 5 fr. ; Henri
Poiroux, conseiller municipal, 10 fr. —
Total de la 1" liste : 502 fr. 35.
(A s u ivre) .
Le Maire remercie vivement les dona-
teurs et adresse de nouveau le plus pres-
sant appel à toutes les personnes géné-
reuses.
Sit n t-Jeati-de-lionts
Mort à l'ennemi. — On nous informe
que la population de Beaugency (Loiret)
vient cle faire des obsèques solennelles au
soldat Joseph Besseau, du 39' d'infanterie,
mort à l'hôpital de la ville des suites de
blessures reçues sur le champ de bataille.
Le vaillant soldat était originaire de Saint-
Joan-cle-Monts. •
— Mort pour la Patrie. — Le soldat
réserviste Firmin-Joseph Vairé, à gé, de
32 ans, vient de succomber à Orléans aux
suites cle blessures reçues à l'ennemi. Sa
mort attristera vivement les nombreux
amis qu'il avait dans la commune.
[Ore d'un Restaurareur Parisien
A GUILLAUME II
la Dép éta, , du Synd i ca t d 'In i t ia t iv e
Paris, le septembre 1914.
A s a Maj es té G u i l l aume II, Ro i de Pruss e ,
Empere u r d'A l lemag n e e t a u tres l ie ux ,
SIRE,
J'ai bien reçu le petit bleu que vous
m'aviez fait .parvenir par « Taube »
spécial.
Vous mc dites que pour une cause
absolument indépendante de votre
volonté, vous n'aviez pu être à Paris
à l'époque fixée, pour présider le
dîner que vous aviez commandé.
Je vous dirai, que je m'en doutais
bien un peu vu les difficultés que
l'on a dans ce moment à voyager.
C'est pourquoi j'avais préparé le menu
d'un dîner, qui peut être servi à
toute époque de l'année, sans même
prévenir longtemps à l'avance.
Je vous l'adresse, 'en vous prisant
de vouloir bien me faire l'honneur
de me le retourner avec votre appro-
bation. Le voici :
POTAGE
Kub, Lait Maggi
nous -D'ŒUVRE
Tète de Kronprintz à la Mayonnaise
Salade de Museau Forstner
Rollnops Deimlin g 15° Corps
ENTRÉES
de Guillaume au Beurre noir
Rouelle d'Allemands
aux Hachis de Prusssiens
POISSONS
Harengs de Bismarck à la Bayonnette
Saumon Prince Henri de Prusse
Sauce Baltique
RÔTIS
Filet Jardinière François-Joseph
Sauce Mitrailleuse
Salade Russe avec Jambons d'Autriche
DESSERTS
Gâteaux d'Alsace-Lorraine avec
lizière du Rhin
Bombes Glacées à la Turpin
FRUITS
30 Milliards rte Pruneaux au Jus sanguin
VINS
de la Moselle et du Rhin
No ta . — Pendant le Banquet, grand Con-
cert donné par l'artillerie franco-anglaise
Afin que la manifestation à votre
arrivée à Paris soit plus grandiose,
un nombre indéterminé de coups de
canons seront tirés par le 75.
J'ai en outre ménagé une surprise
à vos invités-que je ne divulgue qu'à
vous seul : p lus ieurs m i l l ie rs de Co sa-
q ues en ten ue de c ampagne, q ue j 'a i
fa i t ven i r tou t exp rès du Don, fe ro n t
le se r v ic e de ta b le .
J'ai pensé que cela vous ferait
plaisir
Il est inutile de me renvoyer le
menu par« Taube » spécial, Pégoud
un vieil ami à moi m'a promis d'aller
le chercher.
Veuillez agréer, Sire, avec mon
plus profond respect, l'assurance de
mes bien dévoués sentiments.
X..., Res taura teur.
Pour copie conforme
G.
On demande un Apprenti
d l ' Imp r im e r i e d e Jo u rn a l
NOUVELLES DIVERSES
Oasis de Sauveterre
Au moment où les Baigneurs arrivent
en foule sur notre belle Plage, qu'y a-t-il
de meilleur avant ou après le bain qu'une
excursion à l ' Oas is de Sau v e te rre ?
Dans ce coin délicieux cle la Forêt
d'Olonne tout semble réuni pour le plaisir
des grands et des petits grands ombrages,
jeux de boules, quilles, tonneaux, balan-
çoires, trapèze, etc.
Joignez à cela une salle de clause et des
consommations de premier choix, une
cuisine de famille.
Que faut-il de plus pour passer une
excellente journée
On s'y rend en auto, voiture à âne ou par
le bateau à moteur Mire i l le .
Ne quittez pas Les Sables sans visiter
l ' Oas is de Sauv é te rre .
Les Prouesses d'un Aviateur
Français
L'aviateur français Poiret, actuellement
lieutenant dans l'armée russe, raconte
dans la No v oïé - Vrém ia une reconnaissance
aérienne des plus intéressantes qu'il fit
récemment avec un officier de l'état-major.
Durant vingt minutes, à une hauteur de
1.200 mètres et sous une fusillade et un
bombardement acharnés, il survola les
positions allemandes.
Pendant un combat, l'officier d'état-ma-
jor, quoique blessé à la jambe, continue
ses observations et prit des renseigne-
ments précieux. Poiret réussit à atterrir
sans être blessé. Son aéroplane était criblé
de balles et endommagé par les éclats
d'obus.
Une Femme, déguisée en Zouave,
a fait le coup de feu
A Noisy-le-Sec, dit le Pe t i t Par is ie n , a
été ramenée avec un convoi de blessés,
une blanchisseuse de 28 ans, M"° Eugénie
X..., demeurant à Bagnolet, dont l'histoire
est des plus romanesque.
Cette courageuse jeune fille avait suivi
un régiment de zouaves -cantonné non
loin de son domicile, avenue du Centenaire.
Elle s'était procuré un pantalon de treillis,
une chéchia, un fusil de muletier et, après
avoir abattu comme un homme des étapes
de 45 kilomètres, elle a fait, comme les
autres zouaves, le coup de feu non loin de
Meaux.
C'est là que les chefs ayant découvert
son sexe et sa supercherie avaient dû la
faire renvoyer de force par la prévôté clans
son foyer, non sans l'avoir cependant
félicitée de son héroïsme.
Pourquoi les Munitions
leur font défaut
Les Allemands faits prisonniers en
France- déclarent tous que les munitions
leur font défaut.
C'est que l'armée allemande n'a que
quatre voies ferrées pour se ravitailler. La
première par Mons et Valenciennes, est
probablement coupée par les Belges ; la
seconde, via Maubeuge, est interceptée
par cette ville fortifiée ; la troisième est à
voie unique et très indirecte ; la quatrième
est sous le feu des canons de Verdun.
Comme les Allemands ne peuvent ainsi se
servir que d'une ou au plus deux voies et
que les trains de blessés les encombrent,
il est facile de comprendre que le ravitail-
lement des troupes germaniques est très
précaire.
Le Gouverneur de Paris est arrivé
Dans un convoi de prisonniers arrivé
hier à Paris se trouvait un Général alle-
mand.
Conduit à l'Hôtel des Invalides il a été
interrogé et fouillé.
On a trouvé sur lui sa nomination de
s Gouverneur de Paris » signée par l'Em-
pereur d'Allemagne.
En attendant son installation définitive,
il a été dirigé à Angers où il sera gardé à
vue avec tous les honneurs que son nou-
,vel emploi lui confère.
Il aura le temps dans cette ville d'étu-
dier le tempérament français et tic rédiger
ses proclamations au peuple de Paris. „
Nul doute que lorsque le Kaiser appren-
dra la capture du Gouverneur de son
choix, celui-ci ne lui envoie ses félicitations.
Brelan de Morts princières
Le princeFrédéric-Guillaume, troisième
fils du kaiser, le prince Adalbert de Prusse
et le prince Charles de Wurtemberg se-
raient morts à l'hôpital de Bruxelles.
Ce qu'ils dégorgeront bientôt
Les autorités militaires allemandes ont
exigé les cc contributions de guerre » dont
la liste figure ci-dessous.
BruxelleS, 200 millions de francs ; Pro-
vince de Liège, 50 millions ; Ville de Liège,
10 millions ; Louvain, 100.000 francs ; Pro-
vince de Brabant, 450 millions.
Lille, 7 millions de francs ; Armentières,
500.000 francs ; Amiens, 1 million (et
100.000 cigares !) ; Lens,. 700.000 francs ;
Roubaix et Tourcoing, 1 million.
Total : 720.300.000 francs.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 0 au 1 7 Sep t em bre 1 9 1 4
NAISSANCES .
André-Marcel-Charles Ilubert, rue du Palais, 85.
Paul-Clémeet-Engène-Célestin Poirou, route
de Talmont.
Anne-Marguerite-Louise Preuss (N.), sujette
allemande.
Roger-Eugène Bontemps, rue des Merciers, 25.
Blanche-Camélia-Marie-Alphonsine Chérier, rue
de la Poissonnerie".
Nancy-Julienne-Aimée-Andrée Besson, 30, rue
de la Paix.
PROMESSES DE MARIAGES
Louis-Joseph Barreteau, menuisier aux Sables,
et Alphonsine You, sans profession, aux
Essarts (Vendée).
DÉCÈS
Louis-Alexis-Alphonse Cristol, 52 ans, mar-
chand forain, cours Dupont.
Jules-Séraphin Guibert, 68 ans, marin, veuf de
Lodoïska Groizeleau. (Il.).
Charles-Alexis-Séraphin Guilloux, 13 mois, rue
de l'Eglise, 11.
Théophile-Anastasie Guihard, 84 ans, veuve de
Jacques I3ocquillard, rue du Port.
Paulette - Célestine - Jeanne- Joséphine Rayon,
4 mois, rue de l'Est, 38.
Alexis Ridant, 75 ans, marin, époux de Marie-
Marianne Bureau, rue du Port, 3.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Btfionie-Albert-Valère Berthumé, rue de la
Boulangerie.
Josépha-Estella-Arséna Btehoux, rue du Mou-
lin.
nÉcÉ:s
Benjamin-Jacques-Louis-Edmond-Myriam Gi-
rault, 1 an, Grande-Rue.
Stéphana-Anna-Marcelle-Méolis-Eulalie Bros-
sard, 2 ans, rue de l'Epicerie.
Foires de la Semaine
Dimanche 20 septembre. — Saint-Jean-de-
Monts, Talmont. Assemblée-gagerie : Breuil-
Barret, Les Clouzeaux, Damvix, La Limousi-
nière, Longeville, Marenil, Mouzeuil, Poiré-de-
Velluire, Saint-Avaugourd-des-Landes, Saint-
Benoist-sur-Mer,Saint-Ililaire-des-Loges,Saint-
Laurent-de•la-Salle, St-Philbert-du-Pont- Char-
rault, Ste-Radégonde-des-Noyers, Sigournais,
Thiré, Velluire.
Lundi 21. — Beaulieusous-la-Roche, Le
Langon, Saint-Michel-Mont-Mercure. Assem-
semblée gagerie : Bois-de-Céné.
Mardi 22. — Les Brouzils, La Chaize-Giraud,
Chantonnay.
Mercredi 23. — Foussais, Mouilleron-en-
Pareds, Oulmes.
Jeudi 24. — La Caillère,. Mareuil, Montaigu,
Mouilleron-le-Captif, Poiré-sur-Velluire.
Vendredi 25. — La Bretonnière, Les Clou-
zeaux, Saint-Mesmin, Vix.
Samedi 26. — CoSx, Fontenay (veaux et mou-
tons), Saint-Florent-des-Bois.
MONSIEUR spererliaéteaairrne,palenbeitanet
marierait avec demoiselle de 30 e35 ans.
Ecrire•:.L. C., Bureau du Journal.
klE1:0.331.Q
Ce qu'il faut faire
Quand on a une respiration sifflante, quand
on a une bronchite chronique, une toux grasse
et spasmodique, quand on étouffe, il faut avoir
recours à la Poudre Louis Legras. Cet excellent
remède donne de merveilleux résultats.II calme
en moins d'une minute les plus violents accès
d'asthme, le catarrhe, la toux des vieilles bron-
chites et guérit progressivement. Une boite de.
poudre Louis Legras est envoyée contre mandat
de .2 fr. 10 adressé fi Louis Legras, 139, Boule-
vard Magenta, à Paris.
3liffangiXE-tfaina(MalarefflZEllt,
On a beaucoup pari,: dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, da au grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait duc Rapport offinel)
« Le Tampon Américain s'éloigne ,la
» toit ce que l'on connalt actuellement pour le
» traitement de la hernie, par l'efli•acité de son
» action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une guér iso n radica l e . Ces
» appareil répond à tous les désirs de la thérapeu.
» tique moderne et réalise un progrès consid•
» rable.
» (Test sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a 116 donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
» t outes l es h ern i es , mais supprime eu même
» temps la gêne e t les incon v énien ts des Lan -
e doges , e t c .
Signé UA. les Docteurs Ildnine, Prés iden t ;
Raman et GONZALVE-Me. 151ER »
Vo i là sin e garant i e q u e perso n n e li e p eu t don n er.
M. OHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'Enfle d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant pros •
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
honte expérience professionnelle.
Nous ue saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrice» qui
souffrent de Hern i es , Des cen tes, Efforts , Dép la ce -
m en t s d es O rganes , etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances Reçoit à
La Roche-sur-Yeu Hôtel (ln Lion-d'Or, 5( lundi
cle chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de Fro n ce , P r mercredi-
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2'
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pouzauges, Hôtel de France, 1, jeudi de cha-
que niais, de 9 h. à 3 h.
Soutiens, Hôtel Perrochesn, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rap•de de guérir ces infirmités.
Ce in tures Ven trières perfe c t ionnées pour t ou t es
les d év ia t ions d es o rganes de le femme. — Bas
pou r va rices . — Or thop édie . — Pro th és e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Ro che l le.

AU BON NIAIICHÉ,
A. FAVROULT, TAILLEUR
18, nue d l'Hôtel - de- Ville, 1
(E. et a- I'Av.... de 1. G-)
1 -S SABr BS-D 'O .L OIVlV- »-
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
vêtellients sur illesure
X~t ]Faitm
Rayon importan t d e Chap e l l e r ie nouve l le
VÊTEINIEriTS P'M.~,RIA(.ES &CÉRÉMONIES
,-Iomm-ls -17, DAM--S
TOTJS ]Lns VÊPlEMMINTS
de sp.~t., V.Y.g.. et pl.g.
.ep*
COSTUMES JERSE
,éssutant et D6positaire des
'Vêtements Menri ]ESDIEIRS
La Maison accepte les Bons du
IE W 'V.E X T IE
À l'Imprimerie ROCHE—jouflohIN
5, Avenue Carn o t ( P lace de la Libertë)
Cartes n"Ifintité 1Û15
A Pasage de MM. les iustituteurs Publics
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
IT
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 10 CENTIMES
Cabinet d'Affaires de Maître Cii. CHAT-
GNEAU, B
59, rue Il avocat Palais;.
aux Sables-d'Olonne,
1 ) R
'Uli,issigoii de Fonds (le
Par acte sous signatures privecl, fait
triple, en date du quinze septembre mil
neuf cent quatorze, enregistre.
Madame 'ÙlAitiE-LouiSE BELLANGER,
M diste, ve ve de Monsieur YvEs LE
B AOIL, au Sables-d'Olonne, rue des
H alles 55.x
A cédé :
A Madanie BERTHE MICHONNEAU,
modiste,
uve de Monsieur FrRNAND
JANVIER, ve aux Sables-d'Olonne, le ronds
de Modes pour Dames qu'elle exploite
sous le nom commercial de G r a nd Ch ic
Pa r is ie n , au numéro 55, rue des Halles,
aux Sables-d'Olonne, avec l'enseigne, le
nom commercial, la clientèle, l'agence-
ment et le di-oit au bail et les marchan-
dise .
L'eiitrëe en jouissance est fixée au
vingt-quatre septembre mil neuf cent
quatorze.
Les oppositions, s'il y a lieu, seront
reçues jusqu'au dixième jour au plus tard,
suivant] seconde insertion, au Cabinet
les
de Maitro CHAIGNFAU, avocat, où
parties onet élu domicile.
Po ur p re in iè re In s e r t io n .-
CU. CHAIGNEAU.
.A-
AUT0(Conduite Intérieure)
PRIX MODÉRÉ
S'adresser à M. LERAITRE, 5, Cours
Dupont, Les Sables-d'Olonne.
y
LE'S SABLE,S. d ~p . i 5 14 7 20 7 37
'8
....... 1 ..... 8 12
5 44 ..... a 20
1
lIOC S yoN 5 57~ 7 53 8 33
18 7 5 6 ~ 9 47
6 40 : . 9 4
(h. 1 t e ) ...... 6 48 ' . .....
......... 6 56, 10 Il
CiIANTONNAY ...... 7 2U 11 59
(h«lts) ... 7 8
7
a 8
5
p ... ............ I5~ C
'es'. '
8 32 s,=
8 46 ~ F;
9 »' ~,7
1
1 d4p ,
1
'iA-NTM d«p .
NA2qTES(Etat). d.p.
Cli .... ........
L'Il.rb.rg, ... ii't.....
3t-D..is-L.c. kh.1t«)
_qor _~Œ_S_yQN q, d~
.
~_ .My. ;~ fï".,« ;~ i.~j
..........
h.
M'gui
co
La ËZ, ......
VELLUIRE... -: es
9 28 11 17 3 20 17 55 21 5, il M PARIS dep.
22 43 '3 4 ~ .... 1 13 .... 9 5112 2 151,3
3 18 18 ~6
5'l' l', ~1 3 51-18 8 IÎ 0 LI 39 t
2 3i 2 25~ ..... 6 36 1
i
9 59 1; ~,~ 3 9 18 25
2 43: 8 » ..... 7 47 > 3 59 14 55 19 8
0 4
.... ..... TIIOI JAPLS ....
7AS 32
0 511
i
3 4 1
Il
0 4 22; 18 44 1 42 1 3
9 1 ...... . 1 15 16 A 19 23
17,.
5 7 .... 9 4311i ..... ~Il r~3 ..... 19 41;
0 39 28 5 18 1 121.51 5
......
.......
5 1 8 .... 9 1 ...... 15 4~
0 58 5 6~ 9 16
UN nrt.,r~ . ..........
F, 30 ... i 9 53i. ... 15 19 58
1
5 331 .....
4 3! ~) 43 3 45~10 5 15 28 15 49 20 8
1 13 40,19 5 27
ÎÏ.Sil 1 'Il E
Z"I .. 4 1 CI: 5 53 4 lI~l0 241 7 50AG 8 15 54 20 16
1 37.~,- 6 4 19 50.22 28
ICI."y
6 5 ~,Io 11-'1 8 S ic, l9~ .....
1 47 61520 » .....
nus 6 18 0 46 8 54 6 30 ...... ~L -~ ~.
13 l 1- 56: .;~Z 6 8220 9
13 24
16 43~ ..... .....
13 50 12
14 25 12 2.4 le 7 15 20 4~::::::
14 50 2 32 17 26 20 501 .....
15 16 12 43; - -t 17 39 21 li .....
S 9 111 15 32 1 2 51U -49 17 21 9 23 21
1
BRESSUIR
. ......... 7 49
9 26
Il 13 4j 7 18 £ 21 41 23 38
7 ~,ë
. ............. 9
15- 18 341
1
,eu
. 1 8 S
Lachà-Th ...... W h. 9 45
13 22 e:~ 18 42
j! 5 48 8 20
9 5,
le 29 - 18 bol
[tocHF-.YON
1;
5 58 8 b5
10 7i 113 41:13 58 ' 19 6j 22 9 0 Il
i l L.s a.
9 7
1 13 14 ~f7~ 11 13 21 431
. 0 241 .....
. 1 9 14
.............. 14 91 j 1 ..... 115 371 ...... 22 159 1 6 6 22 9 23
cu.rt-» ............ 21
23~ 117 13;18 57i ..... 4 32 »1
4~La .!1101 .. .............. 9 39
PARIS 1 18 3320 26 18 33 ..... 1 6 ..... djAe~9 ' * 1
d
LA R «Llia
ti 57JI7 27
.116 23 12 38 l'à 281. 6 36 23
........
...... ...
dsp
... ..... 6 W j10 54Ï 9 23 16 40 ...... e- 1
Z
~ . ........ .....
I >o...ges ........... 1 ~lI 9 e6 16 55! ..... ;
....
.............. 6 48 ~0 !... -il Q 12,17 1 ...... S
..
ï -
.. ..... 6 56 Il 16 10 35 7 9 .....
1
ON
7 1 j Il 1 ~1q1~l j.j - I 117 ~1j .....
ICHANTONNAY... ., 5 iôl 7 13 .2 2 !117 ~ 6 6
57
7
12 4 S j .. ..
.- 6',
- . . l i e r .............. ..... 1 0 5 ..... 117 921 E ..... .....
l
15 l2~ 9 30 Vou~aot Cczai. . 6 6 10 »~13 30
A. 7 8 ..... 1 0 tg 7 17 ..... ..... ~ . .T ~
99 14: ..... .. 15 22:19 4 5
A ni 6 13
15 w 19 1..
9 25 ..... .. .. 1 Luç .. .......... 7 211 il 17 13 51 7 30 21 4j 3 0 ..... : ' 15 33119 52 li 5 ..... . 6 22 13 4
h . 1 7 28~,
Châtaig
..... 7
15 24 9 2
37 ..... ..... .....
~
9 W 5! 15 4
U,
- ' 6
1
2113 2t 38 ..... 23 20
Il 21) 11) 111 Il 17
AN rEs d'p . , 6 ô 1 7i il6 54 20 25. a- 0 22 9 2 15 15 19 12
N 5 30,12 40 1 8 5 7 28 10 3,2
ll,'ANTM (Etat), d'p 6 13, 1 71 D j~ 1 29 La ......... 20 o 19 26 L,, 1 5 3, 2 45 is 10 7 32 110 371
7 3T 2 2 ' 20 19 ~21 57 'A i...y l'
............. - L 1 6 1 21 9 5 3'7 4
38 38,12 18 4 13 7 36 0 491'
d ,,;p 7 39: 2 23; j~W12 2? 17 C.4 .. . ...... . .. 7 57 9 1~2 15 55 19 53 P 1. 5 47,112 5
18 2ûi7 43 10 47
1
14-eh .... 1 ... ..... 8 11 2 Sui .19 31 22 371 8 29~Ifi 2 16 7 20 4 5 48112 5 9 23,7 46 10 10
Bis ....... 8 12 2 « 119 42 22 49 j,
5 631 3 28, r)t 55
19 49 L. G.r...h ........ : 2t 59; 19 51 i22 59, 1 '0 4. U 4H . il 5 Il 1 16 2 - 2" 2 '3 26 -sa f7 a 559 3 91 831 5
....... 8 3tu 3 Il 15 6 20 5'23 91 Seuil ............... 5 47 9 34110 e 16 30 20 34 L.
L 8 4tl3 14118 39 8 2 Il 6
. 8 45! 3 2Ë15 29 20 14 23 19 Chat] ............. . 5 57 9 47
1
10 29 16 50;20 55
.......... 6 16 13 26 18 LO 8 U 11 1-> 5 13
8 5i J1 3 30 15 40 20 23 23 27 1 La ... h« ...... . .. a 61 110 50 17 ~ 21 1 I C7 6 2Oil3 80 18 51 ' 8
!15 52
-
j 9 ~il3 35~l5 54,20
1
32 23 38, ........ 6 151 ilo 59 17 2 Î. a. o1~s1I . s~- 6 28 13 38 19 2 8 24 4~ 16 »
9 7~j3 43 16 26 20 39.
261
Matli .... 1. ~jl Il 17 22 21 33 Le Pet..., .. f.... 6 31113 41 1 19 5 8 27 16 3
9 19 13 6 17 2-20 51! a 461 ~jI 33 17 42 21 52
6 37,13 47119 Io 8 3ï 16 10
9 38i14 Ï2À7 44M 7~ de -p 6 571 '11 39 17 56,?2 Il C+u g diû- ai 6 4e 13 56119 19 8 401 16 19
9 48 14 23tl8 17j2l 17 N
6i
113 38 18 29
120 1 6 29 B iè 1
91 1 47 3' 1. t 51Ô~
5 31 l
!
9
3
4 ji NA 1 T ES Et- Il. 7 46: 12 3118 45,23
1 ....... al)
. 1 el 1 ~~ 14 Il 4119 lo ~e Il FII
1 9 59 14 34118 34i2l 28: il NA-NTES (0,L). 8 3 13 10 19 2 23 25 si 4 3~.!~ 16 411
7 414 16 50
.
_~ t. a. à il 17
COMMEQUIERS, SAINT -GII.LES-SUR-VIE
-- ; .... t- -Givr. 72 20 3 9 23, 2 117 14
'
1'. t~..tê, E .... 74 20 17,9 II~ 33~ 117 C 24
14 1 3 54 8 8 ......
1 d ,~p . 20 9 4 a &L ~7 4 24.
9 ~17 30
12 C;I4 19J8 23il7 17118 . 4 5 21 . 1 , 5~ 47 .
1
Co wiLQUIII Uis 9 4 10 21 13 40116 33120 341 7 571
10 412 1 2 0,15 5 12~I9 1 2117 25 8 2 S,
2
9 ~~U
1 ~~2!~1.1 19,11 13 ~48 .8 46 ~j2 . 1114 e el, 9 0 49 1 13 17!15 5 C.11-&',ffP-SAX'îT-PÈItE U0~I9 46
AUX S-IBLES-D'
10 54,13 2 15 25119 14,...
s-d.
se
1117 - 52 42 15 42il9 58
,11 1!.. ..115 33 19 211 ..... ..
or 1 -J 31110 48114 7 17 12121 1 COMMEQUIERS 8 37, 0 7il3 23'15 48.20 4 d. 6 36~ 9 50, 5 40 8 26 8 »t
11 10 13 17; 15 43119 301 .
N au té , f ..... 6 43 10 2 15 48 8 34!18 S
11 27'13 33 15 56119 411
éÙ~ 6 55 1 10 14 6
9 4 11 34
18
13 40 16
47» 181
5'19 48 i~'~j j~':2
2 ~2
COANTONNAY, VO VANT-CEZ IS> F J EIIA C M- i NI . 1 0 6 I~ l e I ;~ 8 Z14
i f. 720 10 38 6 2 S lI2 !
s... de
7 41110 22 14 181 119 33122 231 . 11,rouRS ........ dé. . 1 l' 5 48 10 6 Il 58
7 2~j10 43 6 2619 21 18 47!
p d 1~' ~ j'iÎij l. 9 bill 50 15 14,23 1 0 soi::.«. 45 ... : « ...... 2 13 7 14111 41 1 13 2 b i *
d ,.,, . 1 7 441 12 1 9 471 F ONTENA Y - ...... d ep-t . 1 5 46 9 SU '
7
16
.. A
U
e
l
2o
. 1 TROUAP.8
8 33 88.13 32 116 59 19 » 23 8 ..... ~ lu! 8 î5;l6 15 14 4 ..... tIS
1
26,22 14 ...... J..d ... E. 7 8 1~1j 3f
2 4 20 > il i!19 i, é~ 1 0 àl 10 »1
ouigoir, 7 S 10 5~3
16 $8
6 ?9. 2
20 8
-i 2 ' 1 e, 4 1 7 16
NANTïS ORLÉANS, NANTES ETAT, -S
CLISSON, LA ROCEÉE R YON,
8
LE
LUIRE, ROCHELLE ET BORDEÀUX
15h.1 d - 141 13 I~4~j 20 j~7 j, b La P.b.su.
6 - - s~2I - 110 1-~ 19 41~~ 7 50 111 16 LO; ~19 15
0 6 a 431 ~1j 41! 16 U ~,e a. L. 7 53 1 14 6 531 ;19 18
8 35 .... 12 18 22 11
, 6 1
35!
8 4 9 44 13 19 2 3t.16 28i2O 43 22 1 15 48 1101O)FAliy ...
8 7 13 37 20 30, jatid ... ià ...... P&"" 5 ' 17 Il -11 as- 2I~I7 »! 19 25
e 20 13 2
6 1
3
i, . j 1
9 415~I1_4I 2 17~I6 31 111 411 122 1*1 ...... Il) .:: I a te 39 6 il 1 16 58
0 351. - 13 13 j 5 8
5 14 7 20 52, 341 CHANTONNAY. ... . . , 7 71 Il 221 17 25
7 7: 19 W
7 1 92 10 48 .. .. 1:3 27! 17 17S1 38 22 51 16 43~ Î~~I1 13 8 0 12 3 ..... » * ... 19 32 1 441-_ 41
12
1 9 44:11 ICI ...... 13 43 17 37j- 23 8 IL. P, .... 8 17 Il 41'17 14' ;19 42
7
d,. . 9 11112 4
i
15 17 20 > 2 2
I ...... 14 16
S 22 Il 46117 191 119 47ï
1 7 45 s il 56'17 1 52- 23 22 1
........... 6 7i . 9 55 Il 6 4 20 35
NAY-LE-COMTF, BREUIL-BARRET,
le ...
BRESSUIRE
1 p -,t eè. a. f. . 8 28,11 52117
11 42 :~I ... a
25 q!
o, FONTE usi
7 561':'": "1: ... t4 1j~8 13 1:: . . .. ..... ..... ...
'VFLLTJI!tL... 6 371:. La .....
i
f. 8 33111 57~17
8
sol 1'u
7i ..... Il 54 .. A14 6~ 8 4 ....... Wiô 0 si 13 S
-,
16 42 8 .. .....
P .. ` L 8 se 1
8 211lu 2 1? ONT 13 N A Y de 9 33 13 8
2
ft . »117 j ~20 1,
12 15 14 4614 IiI~'18 30
p 5 46
...... 23 56 .
16 20 1 1
6 48
20_9
..... Bli ~UI i1,SS E a. 4 111 201 !13 8 18 6
0 4 j 6 54 21 1 ..... .....
L,- hudalite-, a. f. 843!12 71740 120 8
8 50 10 30 14 49 14 59 19 15 4 42 N 0
5 57 9
6 bil
52il3 16 32 18 13
14 1
1
0
7 4&
.- 1 ~13
!
42 18 35
I ; 4 57
. 16 41 18 21 20 24 9 ~I
l.a f 8 46112 I0~I7 « 12011
ïi'
1 't' , `s
8 51 12 15117 48- Î 20 16
, . « -
-- .1-êt. It.tiP. - L.s train.
1 ~
21 5 ... BARRZT d 6 , ~ ~7.
r. la. .y ag ..r. qila
Il 27 117 43
11 43 5 u7
42 1 9 4
A 20 30 lors du A~rêt f...Itatil a. f t
22 4 ....
Montent;
15 2
a"
il 54i 118 14 .....
de-$ 8 Ir, 51 19 51 20 41 'a-
arréter; Il 8,-rgt.r..&
..... .....
12 5; 18 ~5 22 22 ..... ..... p»B. ES 8 1 15 â;113 22
3
46 13 53
4.1 FONTFNAY.-15, 10 8 55 ic) 14 71 » 20 220 52 poin, quis lor.q.. O.U.-Ci au-
22 1-1 ~ o .1 % p 6
..... .....
.
6
re ... .. .. 7 3
.. ..... 120 il 5 3.5 Cha-p-Sui-t-ild F
... 7 521
~ à il 9 .... 16 . 1 ;202 5 46 .... C.-t ... U.. 8 31 .....
1
... ..... 6 20
311 5 . 53 ...... N. ........... 8 3 .....
16,29 .. ..... g. 16 20 40 9 1. f1
21:.:.: el ré,-,- 1, - l a uct-ili, el. 1.,4,
1 8 17 45i.à j 12 I9~I4 28ilS M
R OCUF- 0 N 51,
1 ... 2(0 4 1 Z ;: 12 46 14 42 19 19 22 wj 4 i, 7 41 2 5 54;
I.'
1
j !.,i j. 9 13
61 6 ri 24 33 1 I~ 4 8
17 j~ 4
Le Irai. d. le h. 5
10 40111 33 o- ci c le que d M jo o an
il
i-emiway., de a Ven ée (Sei r u o j
2 1 18 Il t_
19 7 T l d
-vice à 49
dater du 25 Jilin 1 1914) 1 14 octobre.
Il 49 1 ~~1~l 431 7 14111::: a 44 w 13 24 19 11, 1 17
1
:::::il, 31
le 2
12 12 Le train de 7 28 circule
e
soirs Les sable. t
Illi le I1'~ '4 je
9 411 Il 58 13 4OIi6«i~ 20 as
12 sh.
.
;
à'i~jl6 231 ..... .. . 79 13 2 34il8 18'Cii.. A-illé, soir. Le S.bJ~e et Las 1.3 j..c.
23 10 6 7 24
5~ 4 .14 2115 33 20 42 ~i2 03 W 45 18 32
1 ~e d loir.
Il 2 6 1 10 13: NAIN
à A -.i!lé ~t ...
10 551 8 14 1!14 53116 10121
1 1 21 5 9 19 9 » LICNE DE CIIALLANSA FROMEMINE (DESSERVANT LES ILÉS D'YEU ET ~,'0jRM0UTIER) I.
48 NAN 10 561 8 VU4 54.16 11121 36
La trai. d~ 15 h~ 48 c
0 32i 5 31 19 12 17 20
LA ROCHE-SUR-Y
ROCHE-S-YON, dép. 4 42~ lu j il4 59i
V&LLUIRE dsp . 6 551 11 41 i3*-~" 5517 4 19
7 5~ 11 51ilS 47j17 15j .....
7 14, 12 58 17 25 20
FUNTENAY
Iersd, is.. 9 ~I 14 2 18 52 33 24 Ii~..
1
gt-Martin-de
2jio 'o 12 29
38i Ê
18i18
118
20 Il 22 12 - XE
Be..t ...
2
.
NIO RT ......... 55 9 2 1. 1 ' l'à
!
-,
ON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-CONTE, à T IlInleit, Alrili et Las
BENET, NIORT
M..ti.r..
ilil.t) d~j,.j 8 40110 45 16 b0~20 45 ..... ~D4pi.j.. re
4 4518 45 12 15 45 .
a trai. e . Q rc. . sotte. oh.~ap-St-pè,~
1 41ORT à.. t ~. - ......... d p. __- " '~ -6 9--7-- -
....... 1 8 44110 50 16 55,20 49 ..... -1 1 Il ----- 6 11110 11111 7 ~1
si Gbs.P-S.i.VPêr. si, Les
44 21 36~ ..... 9 5 7i12 7 211
2111 6:17 12121 5 .....
F ...... IN. . . . d.p . 7 7111 4,14 5W
!
18 30 1'. joue. 1. f.- à
121 451 ... .. ....... 5 18j 8 12.
9
1? 18 17 33
18111 19 7 26
1, 21 1 .... 13.rt.-de-M..t ....... 7 13 Il 10,15 2 Il,. train, de 18 h~ jours da foi- à
21 54~ 9
5 27 8 42;1? 31 17 4ZU
35111 33117
7 42!2' 11 5?6 23 15 16;18 18 49~~*..~*. S6
211
5 M' 8 57il2 39 17 51 ......
-s-Eti.r .
119
a
la 14
1
1 40
~.rTa_ds_M r~a.d Pente 9 44111 41,17 51
iPONTENAY.. es -Mer
Le Rédacteur-Gérant VALÈRE NATHÉ.
j2
..... ..... ..... 1.Ir c 7 35 il 85115 28,18 r,8e
1 1 te.. 9 59 Il 54~I8 5 21 53 19 11 ,*
..... ..... 5 591 9 51 I~1 i
154i::.::i . ... ..... ..... 1
i
ai.. 7 48 Il 48115
2
1 6 9 1 0
j,~r.jL0 41LI 8 10121 58 :::~:
421
U
Il
11_!Î~`d ...... 8 1 12 1115 b6,19 24j
6 1 8110
..... .........
j De aet
1
10 30j12 10 18 301 ....... 8 17 12 18 16 1319 40: Les Sables. - Imp.
1
ROCHE-JOURDAIN
ROGEE 8 YON, 2 1 : .... ?12 »il3 40 20 si ..... ...... C.~L,tNs (Etat, 8 .0.12 21: 6 16. 9 43:
Pla ce de la Liber té .
Cortifla par l'Imprimeur
filà9le dau FGHSt
Sp é c i a l i t é de Vins Nantais
de la G i ronde e t du Roussillon
Vi n s fi n e e t ordin a ircs ( en ce rc l e s e t en bouilIts)
P. SAVINEAU, DijirCTEUR-GËR.àLNT
Bureaux et Magasins~ 53, Rue Nationale
(au cet. Il. la rue de. Ec.1i ...
Pendant la Saison balnéaire nu Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des Commandes.
Les Commandes sont reçues: Au ÏMAGASIN,
53, R u e N ai i o n a 1 e; CAFÉ DE LA LIBERTÉ,
1, Quai du Commerce.
6
baie bran.
8 ans, 1-50
OiTORE et HARNAIS très bon état
S 'adres s er che z M . A . JI I]Z A 1 1V, Hô t e l d u
C
, h e v ,i l-No ir, l 'es S ab le s - d'0lonne.
ON P NDFop ~ a Ma ple Champêtre,
~~cr au Bureau di] Jour-
n a l on à. Ni. CHARPENTIER, maire de Pi~sott8
(1,pdé ). - On prendrait de préférence un
ancien egfflidarme.
Vieux Jourini tix à veixiiiie
1
kn
à j'imprimerie du Journal
6 -, 0 Dou.4 Fî
5, &Venue Carnot (l'lace de
la 1-ibeté), 1~es Sables, vie-t
d'éditer toU,s les Imprimés tic
DÉCLARATIONS DE DOUANES
Utiles aux Impotation-,, nx-
Capitaine,~ de Wa.-
p~ et-.
Etude de M, P. MORFAU, nôtoile oux S.11)1e.~-
d'Olonne. 6, quai de la poissonnerie.
DI' GRÉ A GRÉ HaC
"A VENDII -Villa Weuve, aux
Sables-d'O[onne, boulevard de l'Ouest, con,
prenant salon, Salle à mager, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
cabinet à l'étage. Grande cave. Cour, buanderie,
water-closet,. Ga'age et 2 pièces a-des-
sus. La VAla sera vendue meiblée ou lion
meublée au gré de l'acquéreur. - Jouissance
de suite.
S'adresser nudit Notaire.
Etude de Mé CHARLES (,RANDIFAN, t~ot~li;tl
à Challans.
A 1VENDBE ubles. situés coin-
L'AMIABLE des lm-
mune de Notre- me Dame-de-Riez, consistantcn
9 Pièces de Terre, et 5 Pièces de Terre,
situées Commune de Soulians.
S'adresser audit Notait p..
P0111l' tous Vw, lirii)l.illl
adressez-vous à
inpFilurrie de 1 3 EépuWitlahw~
LES SABLES-D'OLONNE
L'EVOLUTION É(,O-iNTO"~IIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdo adaire paraissant le Dimanche
Dira r.et..r: &
22, Rue de Châteaudun, 22. - PA RIS
Le service de l 'Evo lu t ion Economique est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la : demande.
Ab ....... ta
1 0 fr. par au
È~> CENTIMES
en timbres Posta p.tit. D-ie~
qui 0.6,it UOUTCOy. s F.cer.nne
P..U.t fait rop..Set,
40ansci,existonce, 4 mllllonsf so..
- -,,s
J-..P.t 2 1 ~ -
-
(n~? 'R oui. le-
DI PARIS.
1 A A
TA Vr~;DF-V
, -
Ï.El P.11V114
3 , R u e Blom,t, 3. - PA R I S
ABONNEMENTS.
Un an ........ 6 fr. Six mois... 3 le . 50
PILU
s
Le Numéro: 30 centimes
eo A lvg D.w SUCCÈS
LES NOR1801~'-NOULINAetA
afg Il. r lj'~ou.s es. %gï,,ILS
des
h~1,- _~nt8 1 le
at
.211n ÉureliaqUebolte.GUêl'iss.r~t t.er la'
au ~SSi
le.. la la la p eau , ec~ eMa , pruri t ,
­I pa.
_KTALISATI N M
Société anonyme (Fondée en 1888)
,p l'Eci~)noinîe et I'Epargne par la Constitution de Capita
EiNTRFPRISF PRIVÉE, ASSUJETTIE AU C01MOLE DE L'ETAT
Capital social: 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL - 3, Rite Louis-le-Grand - PARIS
T N
Avec les Bons d'Epargne de La Cap ita l isa tion de 12 à M ans, chacun peut constituer
un 4--upital,
une IDEbt au--,r. ]EààfantÉo.
un IV~nd~ d'e, Ebil c1~ Kt"twa%ito.
Versements depuis xi" ]Fx»nne par moiq. - i2 Tirages par an. - 1 par mois
~Or.ditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécu ri t t ga ran ties excep t ion n elles . - Pa r t ic ipa t ion aux b én éfices indép endan t e des Tirag es
Son, 1 ivez dos Bons de La Capitali"at!4»n, la seule Société qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'ile-de-Rô. (33.b00 fr . d e
remboursement pendant l'année i9l:3 seulement). Ne confondez Pas avec les Sociétés
similNi~es qui cherchent à profiter des remboursements de L~çL Capitalisatiori
pour placer leurs titre. d'épargne. - ],,~Iivoi gratuit de Notices et Bonsoignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANcis IIÉ4R,4~UI),
Coirespondant I t - i i i c ipa l , 'Ui l la S imone, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
CABINET DENTAIRE DES SABLES—VOLONNE
lL~alals, ao
L. GO, C 1 N A l L L Y,
Diplô-o de 1, F.c.,.Là de Mëd.ci.. de P.- et de D.citttirs, de P.ri.
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
P... de De.t. ise t ifl.i 11.s depo R Pl..b. es. . ~f A rifta tio.s
or Vole.. b te.
emenut., te.
Spécialit6 d'appareils dentaires r. 8oiris de 1. B ... lie et de. D..U. - F,.tr.cti.-
R-litux
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du Y-ycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
IMAII&-~à"&.1àle.1t~-À~â.~~AL.&IA~~~~~.&-10—dL,1%1à&~'Allal-lâ~Ah~~AIA~~-I&I-IL4,m
V < Ve~rae Dhccte 1 di, 1, 1~ au lnteriljéllia;ri~
à. i~,11,tîei1Hm, 1 sans
1 4 Y( ll"qlitg 1111NES A COUDR' E«
l À SÀ
orliété N!aU~ÀfaCt1rière et CYC'à£S - SAINT ETIENNE
411 n ]D ~ 2 9, UTJIM ]DRS TiAT-nE:S
4
LES SABLES-D'OLONNP
Â
ï,
p
demi- course et course, garanties
Bieyelettes Botil leres
depuis Ilà jusqu'à 209b francs
1 1,a
MACHINES A COUDRE
à main depuis _ 110 'P _5 Fr., garanties 5 an
à pied
d Choix d'l,';nveloppes _Uu t eh i n so n , Mi ch elin , Ga u l o is, So ly
fr.,
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Lceo.s, g,oeatioth., Etéparations
Maison reçoït les J~eons du 0n~ÉD1rr SALIE31—LIS ;
'IV
S
]ROISSOIN, Plaee de, la Barre
NI E
]Limousine et "ndaulet
LICICATION IYAUTOMOBILES nmii~T-&-T-TIIT
SLOCIÇ Michelin, Réparation des Pneumatiques Par lit vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
]B!cY'clette,3 - Canots Autornobiles Moteurs Industriels
ENIPRINERIE COMMERCULE & ADMINISTRATIVE
Fondée en 1886
0 ­ _3 3 - k Gà H0 FE ]i u3j jo V 1 DEL D A Fl INIM
5, A v enue carno t (p la ce de la Liber té) e t 7, A venue Nico t
POTJIRWIITTJIRMI; D~M1-niM:És
l'Our les Mairies, Ecoles, Entrepreneurs de Travaux Publies, Caféi*, etc.
1
lm3puIMF-S "-E
Impressio n s Commerc ia les : Fa c t ures , Circu la ires , Téles de L e t t res, Carles
Mein o randunis , ÉnFe lopp e s , Reg is i res , Letires de Na iss an ces , Mariages Déc é s
IMPRI19ÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOURNITURE S DE ]BURE AU - RE LIURZ
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrées par retour du courrier)
Demande
des
Représentauts
sérieux
partout
FRANCS par mois peuijant 'PA' 24 seulement
garantit par Contrat à tous el, ii teraps
l'La CONSTITUTION 8l1rh 20 RIM d'1111 &p .
, W S;i.7~ iÎE1i!
~ d,-, 1 d
3' La PARTICIPATiON ~ 10 'la d88 blnili,~6s de
Que lques Remboursempts effe. ctués p# Tirages Alensuels
Mas RAFFIN (Eugénie),Grenpble
(Isùre), bon 696,
a va i t pay e! 7, fr., a touch é 1.500 fr.
INIH'BERARD (Marie), Saint-
4,on-tle-.~laur','eiine,bon
a~ â i j payé
19 fr. a log ché 1.500 fr.
_M4 COUTEAU (Germalpe
à Ronbaix, bon 3.603,
CAPIIP 'Lifflium * . &
-se- -1
..
.—sa—
a v a i t pa yé 32 fr . a touch é 1.500 fr.
M-1 ROY (Jeanne), à Pontar-
lier, bon 5.03'.), ,
ava i t payé 7 le. a to u ché 1.500 fr.
M-- GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
ava i t pay é 7 fr . a to ,wh é 1. 5oo fr,
NI-- ROUP ~.LET
champillcm, parliautvilli ta
(Nliune), bon 5 134
av a i t ~­'y é l~ fr.'a touché 1.500 fr.
Ni. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a o a i l pa yé 437 fr . a to u ch é 1 0 .00() francs.
BULLElrl-,M DE SGUSC~9jjPTjGN (1)
Je, so us s ignd, déc lare ... . ........... Bou_
FONCIÈRE de FRANGE inc lus un mo i i , la t-poste l e .......... > .................
pr
NOM ... ........................ . .................................... .
. ~
d res s e ...............
' 0 8 ­ "' «""«
(1)
«'""'
à retourner
*«" .................
60, Rue Caumartin, Pario.
;1OUAIBE' DE'S ('11EMINS DE (Service- mochrié à dater du 2 .1ffillet 1914)
LES SABLES -D'OLOMNE, LA ROCRE, BRESSUIRE, TIJOUARS, PARIS ~.- LES SÀBLES D'OLONNE à TOURS NANTES, CI.IALT~àNS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YOIÇ. SA13LMS-D'OLONirl AU Cff_&~11`-Sàlrilr
la Société
D'est
pas encore
représentée.
`r

VINGT7NEUVIEME ANNEE Samedi 26 Septembre 1914
BUREAUX
,e7,1111801,MESZW.3211Mille.ÉSE£5.1.,
P lac e d e la L i b er t é , SABLES-D ' OL ONNE No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre p a r t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
ABONNEMENTS
Vendée e t Départements limitrophes.
France et Alorie.
TIRAGE DU JOURNAL : 44,011019 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continu.
indéfiniment. sauf avis eentreire,
e s l e t t r e s n o n a ffra n ch i e s s on t i e fu s é e s
lEa'alesplione
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
DUREAU DU JOURNAL, CITEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
La Vie aux dis
II
Elle ne change guère d'une semaine
à la suivante. Les dépêches officielles
sont attendues avec impatience, et il
en est de même des journaux. Les
Premières sont bien laconiques, et
on s'en plaint ; on se plaint aussi de
leur rareté. Si on ne nous on envoie
que quelques-unes très courtes, c'est
probablement que l'on juge, en haut
lieu, qu'il doit en être ainsi, et tatfte.s
les récriminations ne changeront
rien à cela.
C'est avec avidité que l'on se jette
sur les quotidiens dès leur arrivée.
Mais bien vite on est déçu, car ils ne
donnent guère de renseignements.
Le lendemain on recommence, espé-
rant qu'il y aura plus de détails que
la veille. Nouvelle déception, car les
jours se suivent et se ressemblent.
Ayons pleine confiance dans notre
gouvernement de défense nationale
et surtout dans nos armées et leurs
chefs, et ne maugréons pas sans
cesse contre leur demi-silence. Il vaut
mieux qu'ils agissent que de nous
régaler de belles phrases parfaite-
ment inutiles.
En fait de phrases, il y a déjà assez
de grands stratèges (i) et d'illustris-
simes colonels et généraux dans nos
rues pour formuler des opinions, des
avis et faire des prédictions. Et quel-
les opinions ! Et quelles prédictions !
Il y a le colonel Tant-Mieux, qui
sait toutes les pensées les plus se-
crètes du général Pau et qui est cer-
tain que celui-ci va réduire en mar-
melade des régiments, des divisions,
des corps d'armée allemands. Avec,
celui-là tout va bien ; il n'y a qu'a le
croire, ses « tuyaux. s sont increva-
bles, et vous le feriez monter sur son
grand cheval si vous faisiez mine de
ne pas le croire sur parole. Il connaît
aussi Joffre comme sa poche, et on
peut s'en remettre à lui.' Vive le co-
lonel Tant-Mieux !
Mais à côté vous rencontrerez le
général Tant-Pis, devant la Mairie,
sur le Remblai ou chez Figaro. Il a
une figure sinistre, lugubre ; la bile
le travaille et il ne décolère pas : tout
va mal ! C'est pire' qu'en 70 1 il le sait
bien, puisqu'il sait tout et même en-
core quelque chose de plus. Il sait
combien il nous -manque d'officiers,
de canons et de fusils. Il 'sait par on
pêchent les 'plans de l'état-major et ce
que devrait faire le Gouvernement_
Que ne sait-il pas, puisqu'il connaît
les forces allemandes ?
Remarquez que ce peu brave général
Tant-Pis n 'a jama is t en u de sa a ie
q u 'un fus i l de ch a ss e , et il ne le ma-
nie qu'avec une extrême prudence.
Il crie contre tout, et je crois bien
qu'il a fait le possible et l'impossible .
pour que son cher rejeton soit ré-
formé, ou au moins classé dans les
services auxiliaires. Son patriotisme
va jusque-là.
Les froussards — car malheureu-
sement ils s'en rencontre— l'écoutent,
et comme il se montre très affirmatif,
certains vont jusqu'à le croire. Il ne
parlerait pas avec autant d'assurance
s'il n'était pas bien « tuyauté » aussi,
disent-ils !
Ceux que la frousse verdâtre n'at-
teint pas se contentent de hausser les
épaules et de tourner le dos. Il en est
même qui ont le courage de le traiter
d'imbécile, et le général encaisse sans
mot dire ; car il ne parle que pour les
peureux qui réclament sans cesse
celui qui les fera trembler. A bas le
général Tant-Pis !
Soyons donc tous un peu raisonna-
bles et n'écoutons pas ces semeurs de
6 mo is on zn
3 fr.»» 5 fr.»»
3 fr.5016(r.»»
Organ e des 45-im ités rin e ,
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
slaillIMIDIM3S111611016
F
nouvelles, qui sont fausses 99 fois sur
100. Il ne faut pas, je pense, se mon-
trer follement optimiste et espérer que
d'ici trois ou quatre jours nous aurons
écrabouillé le dernier des Allemands
qui foulent le sol de la France. Mais
surtout il ne faut pas se laisser aller
au découragement, parce que nous
n'avons pas tous les jours à enregis-
trer une grande victoire.
Le généralissime Joffre a son plan ;
le général Gallieni, gouverneur do
Paris, trouve ce plan excellent; d'an-
tres généraux l'exécutent et nos vail-
lants soldats ont confiance dans leurs
chefs; ils, sont sûrs de la victoire, qui
les récompensera de leurs fatigues,
de leurs peines et de tout ce qu'ils
font pour la Patrie, pour la Justice,
pour la Civilisation, contre l'abomi-
nable barbarie tudesque, qui veut tout
conquérir, tout germaniser.
Exécutons sommairement, par un
mot bref de dédain et de mépris, les
alarmistes, ceux qui affolent les fem-
mes et les mères. Certains noms sont
connus ici, et chose singulière I Ceux
qui affichent leur pessimisme déso-
lant n'ont aucun des leurs à l'armée.
Ils se lamentent, ils font les prophètes
de malheur! On s'en souviendra plus
tard.
En attendant,ayons confiance, pleine
confiance; ne perdons même pas notre
bonne humeur habituelle. Les blessés
que nous voyons parmi nous ne sont
pas découragés, loin de là. Ce qu'ils
nous disent est plutôt réconfortant.
De la région, il est déjà tombé quel-
ques combattants au champ d'honneur;
rendons hommage à leur mémoire et,
avec leurs familles, portons leur deuil
dans nos coeurs ; mais que ce deuil
ne soit pas le découragement.
Gloire à ces martyrs qui ont versé
leur sang pour la France ! Leurs
noms ne seront pas oubliés, et leur
souvenir restera vivant chez ceux
pour qui ils ont combattu et souffert,
pour qui ils sont morts glorieusement.
NOTRE TACHE COlVvIIINE
Lorsque • les Allemands auront
été chassés hors de France et le
Belgique, la partie la plus rude de
notre tâche commencera seulement, et
on peut juger de son-ampleur par les
grands préparatifs indiqués par le
Ministre de la Guerre. -
La plupart d'entre nous se sont déjà
rendus compte des immenses services
qu'ont rendus à la cause commune les
magnifiques victoires remportées par
la Russie, et tous se joignent aux
respectueuses félicitations que lord
Kitchener a adressées à ce grand
empire.
Elles ont permis aux Alliés de -re-
dresser les plateaux de la balance dans
l'Ouest, mais la pleine valeur de l'aide
russe ne deviendra apparente pour
nous que lorsque l'ennemi disputera
le passage du Rhin d'une part et celui
de l'Oder d'autre part. -
Le procédé consistant à transférer,
selon les besoins, des troupes impor-
tantes de l'Est à l'Ouest et vice-versa,
a été jusqu'à présent mis à exécution
par les généraux allemands avec une
certaine apparence de succès, mais,
au fur et à mesure que les deux
grandes attaques se produiront d'une
façon pressante sur le *sol allemand,
cela ressemblera de plus en plus aux
bonds d'une bête féroce enfermée dans
une cage, en sorte qu'il- en résultera
un épuisement inévitable.
N'oublions pas que c'est l'anéantis-
sement de l'Autriche par la Russie
qui nous permet d'attendre avec calme
et confiance le résultat d'une pression
appliquée sans relâche. (L e G lo b e) .
essisse.m.sissassmseassamssurra
.
nes .Pkifairea publiques sont leu Nôtres
La Vendée
'l ins de r A rrondissemen t des .çaides - d 'Olon n e
Le Rôle de notre Marine
Le Mo n iteur de la F lo t te publie un
un communiqué officiel rappelant que
la Marine, au début de la guerre,
devait protéger le rapatriement des
troupes d'Afrique. Ils s'est accompli
dans les meilleures conditions.
La Maîtrise des mers a été acquise
dès le premier jour des hostilités, avec
l'appui des forces britanniques, dans
la Manche et dans la mer du Nord.
Les escadres françaises et anglaises
ont assuré également, après la fuite
du Go e ben et du Bres lau, la sécurité
dans la Méditerranée. •
Le communiqué ajoute que l'ennemi
n'a pas reparu. La flotte allemande ne
sort pas de ses bases. Cependant, la
flotte anglaise a pu livrer, dans la baie
d'Héligoland, un combat naval, qui
fut une victoire. Il est impossible de
savoir si les flottes ennemies finiront
par accepter la lutte.
Les escadres alliées; maîtresses des
mers, bloquent les côtes allemandes
et autrichiennes. Les territoires enne-
mis sont encerclés. L'Allemagne et
l'Autriche sont obligées de vivre pres-
que sur elles-mêmes et ne doivent
compter que sur leurs propres res-
sources. C'est le gage certain du succès
final, si la guerre doit avoir'une cer-
taine durée.
Le communiqué montre ensuite que
le commerce maritime français con-
serve son libre essor, puis il rappelle
la coopération donnée par la Marine
aux armées pour la défense du terri-
toire.
L'Allemagne seule responsable
DE LA GUERRE
LONDRES. — Le Ministre des Affai-
res étrangères a fait connaître une
longue dépêche de Sir Maurice de
Bunsen,- ambassadeur d'Angleterre à
Vienne, racontant les événements et
les négociations qui précédèrent la
guerre.
Sir M. de Bunsen démontre que,
même après le rejet par l'Autriche de
la réponse de la Serbie à son ultima-
tum, les négociations entre l'Autriche
et la Russie se poursuivirent toujours
d'une manière parfaitement amicale
jusqu'au 1" août. L'accord paraissant
presque en vue ce jour-là.
L'ambassadeur de Russie, M. Sche-
beko, fit savoir à sir M. de Bunsen
que le comte Szapary, ambassadeur
d'Autriche à Saint-Pétersbourg, avait
informé M. Sazonoff que l'Autriche
consentirait à soumettre à une média-
tion les points de sa note à la Serbie
qui paraissaient violer le maintien de
l'indépendance Serbe.
Malheureusement, ces conversa-
tions amicales entre l'Autriche et la
Russie furent interrompues par l'Al-
lemagne., qui intervint le 31 juillet,
par les' ultimatu ms qu'elle adressait à
Saint-Pétersbourg et à Paris.
Sir Maurice de Bunsen ajoute
:qu'un délai de quelques jours aurait
probablement épargné à l'Europe une
des plus grandes calamités de l'His-
toire.
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M A. T É
me.
LA DÉFAITE AUTRICHIENNE
La poursuite énergique des troupes
Autrichiennes défaites contint:ie. Cer-
tains corps d'armée ennemis sont
presque anéantis. Les forces Russes
passent le fleuve San, et leurs avant-
gardes, à l'Est, s'approchent de
Przemyszl. La rapidité des opérations
militaires ôte toute possibilité de
préciser le nombre des pertes enne-
mies.
Placa dde e la Liberté
D'après les renseignements recueil-
lis, les -A u trich ien s a u ra ien t pe rdu
en v iron 25 0 . 000 . tués o u b less és , p lus
de 400 b ouches à feu e t une q uan t i t é
de drapeaux . Partout les routes sont
encombrées de parcs d'artillerie,
d'armes, de munitions abandonnées
dans la retraite précipitée de l'armée
Autrichienne.
Sur la Vistule, les troupes Russes
se sont emparées du matériel accu-
mulé pour la construction des ponts.
Ils ont détruit plusieurs vapeurs,
dont un cuirassé.
Il imp o r te de co n s ta te r les ee ns
dés espé rés fa i ts pa r les A l lem a nds
Pour saure r de la déb â c le l ' ann ée
A u trich ien n e . La pa r t ic ipa tion de
c o rps d 'a rm ée A l lem a nds a é té re le-
vée su r de n omb reux p o in ts du fro n t
A u trich ien . C'est ainsi que sur les
positions de Tourobino; 36 pièces
Allemandes à longue portée- ont été
prises avec 5.000 prisonniers Alle-
mands. Sur le front d'autres armées
un certain nombre de gros canons
Allemands sont tombés • également
entre les mains des Russes. Beau-
coup n'avaient même pas eu le temps
de prendre part aux combats. L'aide
des Allemands n'a pas sauvé les Au-
trichiens d'une défaite écrasante. Elle
a contribué à rehausser l'éclat de la
victoire de l'armée Russe.
DE LA COUR: AX [WES
L 'Aftenspes ten , de 'Christians., pu-
blie une dépêche de Berlin, visée par
la censure allemande, disant qu'une
conférence se réunira prochainement
à Washington pour rechercher les
bases d'un projet de paix.
Dès le début de la guerre, on dé-
clarait ouvertement à Berlin que la
Duplice_ n'avait pas l'intention de
diriger une offensive décisive sur la
Russie, parce que l'hiver viendrait
trop tôt déranger la campagne.
Si les Allemands ont « balayé » la
Prusse Orientale c'est seulement parce
que la Russie y exerçait trop de
dévastations. La partie Russo-Alle-
mande ne pourra être sérieusement
engagée que lorsque la résistance de
la France sera complètement épuisée.
UN ARMAND QUI EN A ASSEZ
Le New-Yo rk He ra ld publie une
lettre datée do Iserlehn (Westphalie),
le 28 août. Le signataire, le comte
Von Sergen, proteste contre l'aven-
ture folle du tyran actuel de l'Alle-
magne. Il ajoute que depuis long-
temps, un masque a caché le carac-
tère réel de ce vampire et de son
propre peuple. Grâce à lui, l'Allema-
gne deviendra le pays le plus pauvre
du Monde.
« Je quitte ce pays, ajoute-t-il, dé-
» goûté par la barbarie que l'Et-ripe-
» reur a infligée à l'Humanité. Je ne
» retournerai en Allemagne que sous
» le régime de la République ».
LE BOMBARDEMENT DE REIMS
Les Allemands ont continué, di-
manche, à bombarder Reims. Il ne
reste plus que quelques murs de la
Cathédrale. L'Hôtel-de-Ville, le Mu-
sée, la Sous-Préfecture et les établis-
sements hospitaliers out été en grande
partie détruits, ainsi que les mai-
sons voisines.
Le tir de l'artillerie allemande a été
yolontairement dirigé sur les princi-
paux édifices de la ville. Plusieurs
habitants ont été tués, nota.mment un
adjoint au maire.
Vendred i 1 8 Sep tem b re (s o ir)
En pleine Bataille
La bataille a continué sur tout le front,
de l'Oise à la Woëvre, pendant la journée
du 17, sans modification importante de la.
situation sur aucun point.
A notre aile gauche, sur les hauteurs
au nord de l'Aisne, nous avons légère-
ment progressé sur certains points. Trois
retours offensifs tentés par leeAllemands
contre l'armée anglaise ont échoué. De
Craonne à Reims, nous avons 'rails-mêmes
repoussé de très violentes contre-atta-
ques exécutées la nuit. L'ennemi a en
vain essayé de prendre l'offensive contre
Reims.
Au centre, de Reims à l'Argonne, l'en-
nemi se renforce par des travaux de forti-
fication importants, et adopte une attitude
purement défensive. A l'est de l'Argonne
et dans la Woëvre, situation inchangée.
A notre aile (Lorraine et Vosges), l'en-
nemi occupe des positions organisées
défensivement dans le voisinage de la
frontière.
Samedi 1 9 Sep t emb re
Aucun changement -clans la situation
d'ensemble, sinon que nous continuons à
progresser à notre aile gauche, et qu'on
constate une légère accalmie dans la
bataille.
La Situation Générale
1^ A notre aile gauche, sur la rive droite
de l'Oise et dans la direction do Noyon,
nous avons progressé. Nous tenons toutes
les hauteurs de la rive droite de l'Aisne en
face de l'ennemi qui parait se renforcer par
l'apport de troupes venues de Lorraine.
2° A notre centre, les Allemands n'ont
pas bougé des profondes tranchées qu'ils
ont construites.
3,, A notre droite, l'armée du: Kronprinz
continue son mouvement de retraite. Notre
avance en Lorraine est régulière. •
Dans l'ensemble les deux partis, forte-
ment retranchés, se livrent à des attaques
partielles sur tout le front, sans qu'on ait
à signaler d'un côté ni de l'autre de résul-
tat décisif.
D iman che 20 Sep tem b re
La Prise d'un Drapeau
A l'aile gauche, nous avons pris un
drapeau. Au nord de Noyon, à la suite
d'une bataille assez sérieuse, nous avons
fait de nombreux prisonniers au 2", au 15'
corps et à la Garde.
Les Allemands qui, malgré des attaques
d'une violence extrême, n'ont pu gagner
le moindre terrain devant Reims, ont
bombardé toute la journée la cathédrale.
Situation inchangée dans l'ensemble.
Nous avons progressé sur le revers
occidental de l'Argonne.
A l'aile droite, rien de nouveau.
La situation générale reste favorable.
A notre Aile gauche
Nous avons encore réalisé sur la rive
droite de l'Oise de légers progrès. L'hon-
neur de la prise d'un nouveau drapeau
revient une division d'Algérie.
Toutes les tentatives faites par les Alle-
mands appuyés par une nombreuse artil-
lerie pour rompre notre front entre Cra-
onne et Reims ont été repoussées. Autour
de Reims, la hauteur de Brinon dont nous
avions conquis une partie, a été reprise
par l'ennemi. En revanche nous nous
sommes emparés du massif de la Pom-
pelle. Les Allemands se sont acharnés
sans raison militaire à tirer sur la cathé-
drale de Reims qui est en flammes.
Au Centre
Entre Reims et l'Argonne, nous avons
enlevé le village de Souain et fait un
millier de prisonniers.
Sur le revers occidental de l'Argonne
nos progrès sont confirmés.
En Woëvre, rien à signaler.
N°1588
Ce Journal parait le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE–JOURDAlle,
imprimeur de la 'Vendée Républ ica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Premiére insertion et suivantes la ligne
Judiciaires —
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 4,009 Ex.
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fr. 50
Ou traite à forfait p• les Annonces pdriodiques ou continue.
Ire,1 aê lialasiors -4,..11
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
d o i t é tre adre ss é à M. Val èr e MA THÉ , R édac t e u r-Gé ran t
au Bureau du Journal, Place de la Libertè.
riC3
,531111.10.1fflelteffie.,..lat
Los NOchcs Officielles do la Semaine
A l'Aile droite
En Lorraine l'ennemi -s'est replié au-
delà de notre frontière, évacuant en par-
ticulier la région d'Avriclburt.
Dans les Vosges, il a tenté de reprendre
l'offensive aux abords de Saint, Dia, mals
sans succès. Nos attaques progressent
lentement de ce côté en raison des diffi-
cultés du terrain, des organisations défen-
sives qu'elles rencontrent et. du mauvais
temps.
Lun d i 2 1 Sep t em b re I,.
Nous continuons à progresser
A notre aile gauche, au nord de l'Aisne
et en aval de Soissons, nos troupes, vio
lemment contre-attaquées par des forces
supérieures, ont cédé quelque terrain,
qu'elles ont presque immédiatement re-
conquis. En outre, sur la rive droite de
l'Oise, nous avons continué à progresser.
De mémo, au nord de Reims, nous avons •
repoussé toutes les attaques ennemies,
bien qu'elles fussent très vigoureusement
menées.
Au centre, à l'est de Reims, nos contre-
attaques ont fait de nouveaux prdgrès.
En Argonne, la situation est sans chan-
gement. En Woëvre, les dernières pluies
ont détrempé les terrains au point de ren-
dre tout mouvement important de troupes
très difficile,.
Le Général de Maudhuy a reçu, sur le
champ de bataille,. la croix de Comman-
deur de la Légion d'Honneur.
• La Bataille continue
A notre aile gauche, sur la rive droite
de l'Oise, nous avons progressé jusqu'à la
hauteur de Lassigny (ouest de Noyon). A
l'est de l'Oise et au nord de l'Aisne, les
Allemands ont manifesté une recrudes-
cence d'activité ; des combats violents,
allant jusqu'à la charge à la baïonnette, se
sont livrés dans la région de Craonne.-
L'ennemi a été partout repoussé avec des
pertes considérables.
Autour de Reims, l'ennemi n'a tenté
aucune attaque d'infanterie et s'est borné
à canonner notre front avec de grosses
pièces.
Au centre, en Champagne et sur le revers
occidental de l'Argonne, outre Sonain,nous
avons pris Mesnil-les-Hurlus et Massige.
En Woëvre, l'ennemi tient toujours la
région de Thiaucourt et a canonné Hatton-
cha tel.
A l'aile droite (Lorraine et Vosges),
rien de nouveau. Les. Allemands se forti-
fient sur la côte de Delme et au sud de
ChateauSalins.
Ma rd i 22 Sep temb re
La Situation des Armées
Nos combats d'aujourd'hui ont été moins
violents, nous avons fait des progrès sen-
sibles, notamment entre Reims et l'Ar-
gonne.
Sur tout le front, de l'Oise à la Woëvre,
les Allemands ont manifesté dans la jour-
née du 21 une certaine activité sans obte-
nir de résultat appréciable.
A notre aile gauche, sur la rive droite
de l'Oise, les Allemands ont dû céder du
terrain devant les attaques françaises.
Entre l'Oise et l'Aisne situation inchan-
gée ; l'ennemi n'a pas attaqué sérieuse-
ment, se bornant hier soir à une longue
canonnade.
Au centre, entre Reims et Souain, il a
tenté une offensive qui a été repoussée,
tandis qu'entre Souain et l'Argonne nous
avons fait quelques progrès.
Entre Argonne et Meuse, aucun chan-
gement.
En Woëvre, l'ennemi a fait un violent
effort ; il a attaqué les hauts de Meuse sur
le front Trésauvaux-Vigneulles-Heudi-
court, sans pouvoir prendre pied sur les
hauteurs.
A notre droite, en Lorraine, il a de
nouveau franchi la frontière. Avec une
série de petites colonnes, il e réoccupé
Dornèvre, au sud de Blamont.

maaaaaaasoiaamiasineir
Dans les journées des 20 et 21, nous
avons pris 20 autos de ravitaillement avec
tout leur personnel, et de nombreux pri-
sonniers appartenant notamment aux 4°,
6°. 7°, 8°, 9°, 13°, 14', 16^ corps allemands,
à la land wehr bavaroise et à des corps de
réserve.
En Russie
En Galicie, les arrière-gardes des ar-
mées autrichiennes ont été poursuivies et
ont subi des pertes importantes. Les trou-
pes russes ont pris contact avec la gar-
nison autrichienne de Przemyls. L'artille-
rie lourde russe bombarde les ouvrages
de Jaroslaw.
Me rc redi 23 Sep temb re
La Situation Générale
A notre aile gauche, sur la rive droite
de l'Oise, nous avons progressé dans la
région de Lassigny, où se sent livrés des
combats violents. Situation inchangée sur
la rive gauche de l'Oise et au nord de
l'Aisne.
Au centre, entre Reims et la Meuse,
aucune modification notable.
Dans la Woëvre, au nord-est de Verdun
et dans la direction de Mouilly et de Dom -
pierre, l'ennemi a tenté des attaques vio-
lentes qui ont été repoussées.
Dans le sud de la Woëvre, il tient la
ligne Richecourt-Seicheprey-Lironville,
d'où il n'y a pas de débouché.
A notre aile droite (Lorraine et Vosges),
les Allemands ont évacué Nomény et Arra-
•court et ont montré peu d'activité dans la
région de Domèvre.
Opérations Austro-Russes
On annonce la prise par les Russes de
la forteresse de Jaroflaw, en Galicie.
Jeudi 24 Sep temb re
La bataille engagée sur l'Aisne dure
depuis huit jours, niais il n'y a pas lieu do
s'en étonner si on se reporte au souvenir
de la guerre Russo-Japonaise. La bataille
de la Marne a été une action engagée en
rase campagne et a débuté par une reprise
générale d'offensive française contre un
s
ennemi qui ne s'y attendait pas et qui
n'avait pas eu le temps d'organiser sérieu-
sement des, positions défensives. Il n'en
est pas de méme pour la bataille de l'Aisne
où l'adversaire qui se repliait s'est arrété
sur des positions que la nature du terrain
rend dans beaucoup d'endroits très solides
par elle-même et dont il a pu progressi-
vement améliorer l'organisation.
Cette bataille dans l'Aisne prend donc,
sur une grande partie du front, un carac-
t'ire de siège de forteresse analogue aux
opérations de Mandchourie. On peut ajou-
ter que la puissance exceptionnelle du
matériel d'artillerie lourde allemande et
le canon de 75 français donnent une va-
leur particulière aux fortifications passa-
gères que les deux adversaires ont établies.
Il s'agit donc de conquérir des lignes re-
tranchées successives toutes précédées de
défenses accessoires et notamment le ré-
seau de fil de fer avec mitrailleuse en ca-
ponnière. Dans ces conditions, la pro-
gression ne peut être qiiie lente et il arrive
très fréquemment que les attaques ne pro-
gressent que de 500 mètres à 1 kilomètre
par jour.
Vue d'Ensemble
A notre aile gauche, entre la Somme et
l'Oise, nos troupes ont progressé dans la
direction de Roye ; un détachement a oc-
cupé Péronne et s'est maintenu malgré de
vives attaques de l'ennemi.
Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi continue
• à maintenir des forces importantes solide-
ment retranchées. Nous avons légèrement
avancé au nord-ouest de Berry-au-Bac.
Entre Reims et l'Argonne, aucun chan-
gement.
A l'est de l'Argonne et sur les hauts de
Meuse, l'ennemi a poursuivi ses attaques
avec une violence toute particulière. Le
combat continue avec alternatives de
reculs sur certains points et d'avance sur
d'autres.
A notre aile droite, aucun changement
notable. Dans la région de Nancy et dans
les Vosges, quelques détachements enne-
mis ont de nouveau essayé de pénétrer
sur le territoire national, refoulant nos
éléments légers de couverture, mais leur
offensive a été bientôt arrêtée.
En Galicie
Les Russes se sont emparés de Jaroslaw
et investissent complètement Przemysl,
et continuent leur offensive sur Cracovie.
Vendredi 2 ,5 Sep tembre
La Bataille continue
A notre aile gauche, développement de
la bataille, au centre accalmie, à notre
aile droite les attaques allemandes parais-
sent enrayées.
Les Héros de Saverne sont tués
Une dépêche d'Amsterdam annonce
que le colonel Von Reuter, le héros
de Saverne, a été tué en Belgique,
près de Louvain. Il commandait le
même régiment que son père en 1870.
La dépêche ajoute que le lieutenant
Von Forstner, fait prisonnier, et qui
avait réussi à s'évader, a été tué le
même jour près de Dixmude.
D'autre part, on se rappelle que le
général Von Deimling, qui comman-
dait le corps d'armée de Strasbourg,
a eu la langue traversée par une
balle pendant les premiers combats
sous Liège. C'est ce général qui, lors
de l'affaire de Saverne, provoquée
par les folies militaristes du colonel
Von. Reuter et du lieutenant Von
Forstner avait dit insolemment :
« Nous sommes las de tirer à blanc. »
Gambetta avait raison : il y a une
justice immanente.
Cuiliaume H avoue
Par sans fil, le kaiser envoie une
protestation au Président Wilson où
il prétend que des balles dum dum
ont été trouvées sur des Français et
des Anglais tués et blessés à Longwy.
Le Ministre de la Guerre Anglais
se contente de répondre : « Substituez
dans cette phrase le mot dans au
mot s u r et vous aurez la vérité, »
Le kaiser explique la destruction et
le sac de Louvain ainsi que le meur-
tre de femmes et de prêtres et d'en-
fants par le fait qu'ils seraient res-
ponsables des atrocités perpétrées
contre les uhlans, et c'est pourquoi il
avait ordonné à ses généraux d'im-
poser à la Belgique une punition
exemplaire, en détruisant des villa-
ges et des villes.
Le Wa r Office réplique : Des p ro-
p res lè v res du ka is e r s o r t l 'a veu du
c r ime le p lus ho r r ib le du monde .
Les Embusqués
Dans les bureaux de recrutement et
d'administration militaire on trouve
nombre de jeunes gens, bien en point,
frais et roses, dont la place est au
combat et qui ne font que la manœu-
vre du porte-plume. Est-ce qu'on ne
pourrait pas confier cette tâche à de
moins valides, des hommes du ser-
vice auxiliaire, des réformés n° 0 ou
des exemptés faibles de constitution
Avec ces embusqués on pourrait faire
une ou deux belles divisions.
CHRONIQUE LOCALE
A propos des Allocations journalières
Des plaintes nombreuses se font
entendre tous les jours au sujet de la
répartition des allocations. Ceux dont
les demandes n'ont pas abouti se
plaignent, parce que tel voisin ou tel
autre, qui a d'amples ressources,
même des propriétés au soleil, reçoit
un secours assez important, tandis
que des familles, qui ne possèdent
rien, ont vu leurs demandes rejetées.
Nous ne pouvons qu'enregistrer
ces plaintes, espérant que si des
erreurs radieuses ont été commises,
elles pourront se réparer.
Il ne faudrait pas que de véritables
nécessiteux n'obtiennent rien, pen-
dant que des gens, connus notoire-
ment comme bien nantis, iraient
placidement encaisser les allocations.
Place aux pauvres, et à ceux-là
seulement !
Les commissions ont pu se trom-
per; c'est parfaitement explicable, car
il a fallu aller vite et parer au plus
tôt aux misères. Il y aura sans doute
un moyen de revenir sur les erreurs
immanquables qui ont pu se com-
mettre et de faire rendre gorge à
ceux qui ont indûment touché.
1, es Ba ux r u ra ux
Aux termes d'un décret du 20 sep-
tembre les baux à ferme ou à colonat
partiaire ou de métayage venant à
échéance avant le 1e janvier 1915,
pourront de plein droit, sur la demande
du fermier mobilisé ou de sa famille,
être prorogés d'un an. De même le
point de départ des baux qui doivent
commencer à courir avant le 1°'janvier
1915 pourra être ajourné d'un an.
Pour obtenir le bénéfice de ces dis-
positions, le fermier mobilisé ou sa
famille devra faire une déclaration
avant l'expiration du bail ou la date
de départ du nouveau bail :
1° Au propriétaire par lettre recom
mandée avec avis de réception ;
2° Au greffe de la Justice de Paix
où cette déclaration est consignée sur
un registre.
PROROGATION DES ÉCHÉANCES
La prorogation des échéances ayant
dispensé les banques de présenter les
effets au paiement le jour de leur
échéance initiale, cette présentation
ne deviendra une obligation pour les
établissements encaisseurs qu'au jour
de la dernière échéance prorogée des
effets soumis au moratorium.
Toutefois pour faciliter le retrait
des effets échus par les débiteurs qui
désireraient s'exonérer le plus possi-
MIIMIEVEMPle .13ffereterSeVei,eattgeelaffeaRMIffle.MitSEMISIM
hie de l'intérêt de 5 1/0 prescrit par
l'article 6 du décret du 29 août, la
succursale de la Banque de France de
La Roche-sur-Von renouvelle ses
précédents avis qu'elle présentera à
l'encaissement, dans le plus court
délai, les effets dont la demande de
paiement lui serait faite par lettre
désignant la somme et l'échéance.
Les commerçants qui, après ces
paiements, désireraient ne pas profi-
ter du moratorium pour les échéances
ultérieures, sont également priés d'en
aviser par lettre.
Morts au Champ d'Honneur
Le vice-amiral de Marolles, préfet ma-
ritime, commandant le camp retranché
de Toulon, vient d'être informé officielle-
ment de la mort de son frère, le colonel
de Marolles, qui commandait le 137° régi-
ment d'infanterie, qui s'empara du dra-
peau d'un régiment allemand et qui fut
décoré pour ce haut fait d'armes, 'accompli
le 27 août, près de Vouziers.
On annonce officiellement la.mort de :
M. le commandant Carrière, du 93°, at-
teint de quatre blessures au combat de La
Fère-Champenoise, et mort à l'ambulance
de la Croix-Rouge, rue Thiers, à La Ro-
che-sur-Yon, des suites de ses blessures;
M. Auguste Hubin, capitaine au 92',
des Sables-d'Olonne, tué à la bataille de
la Marne ;
M. le capitaine de Gavardie, du 93°, tué au
combat de la Fère-Champenoise ;
L'adjudant-chef Pages, du 93°, décédé le
27 août, des suites d'une blessure reçue à
Chemery, dans les environs de Charle-
ville ;
M. Charles Geay, pharmacien, dont la
famille habite Les Sables-d'Olonne, qui a
été tué sur le champ de bataille alors qu'il
ramenait des soldats anglais blessés. Il
laisse une veuve et quatre enfants ;
Le sergent de Simony, fils de notre
confrère du Pu b l ica te u r, décédé à l'hôpital
de Gray, (les suites de cinq blessures re-
çues le 10 septembre, au combat de Sainte-
Marie-aux-Mines.
Nous nous inclinons profondément de-
vant ces glorieuses victimes de la guerre.
Une Leçon mérhée
Voici une anecdote rapportée par
un soldat blessé et qui mérite d'être
contée :
C'est à la fin d'en violent combat
où les vaillants troupiers du 137° dé
ligne se sont couverts de gloire. Ils
ont conquis un étendard du 28° de li-
gne allemand et fait prisonnier le co-
lonel du régiment.
L'officier ennemi qui comprend et
parle le français, est amené auprès
du général X... Celui-ci l'interroge,
et d'un ton véhément, lui reproche la
conduite de ses hommes qui achèvent
nos blessés quand ils tombent entre
leurs mains.
— Certainement, lui dit-il, vous êtes
responsable de ces actes de cruauté.
Ils sont commis sur vos ordres.
La brute teutonne, bien que devant
un supérieur, lance un regard nar-
quois et pivote sur ses talons en fre-•
donnant quelques notes.
Indigné, le général l'empoigne, et
devant les troupiers ébahis, lui admi-
nistre une maîtresse giftle.
On ne corrige pas autrement les
drôles t
BONS MUNICIPAUX
L ' Offic ie l publie un décret aux
termes duquel les départements ou
villes pourront être emtorisés, par
décrets rendus en Conseil d'Etat,
émettre des bons départementaux ou
municipaux.
Une Erreur judiciaire possible
Nos lecteurs connaissent les faits
de désertion devant l'ennemi repro-
chés au sergent Bouard et aux soldats
Morineau et Rolandeau, du 83' terri-
torial, qui fut en partie décimé à
Tournai, lé 23 août, par les feux con-
vergents des mitrailleuses allemandes,
au moment où il se mettait en ordre
de bataille, à la sortie nord de la
ville.
Voici le 'récit que le sergent Bouard
a fait de cet engagement •
— Nous venions, dit-il, de traverser
Tournai. A la sortie de la ville, on
nous fit mettre en ordre de bataille.
Nous avions donc derrière nous les
maisons ; devant nous se déroulaient
des champs de blés et des champs de
haricots ramés. Nous allions avancer,
lorsque tout à coup commença contre
nous le feu nourri de mitrailleuses
dissimulées dans les blés et les hari-
cots. Ce fut une véritable boucherie.
A un moment donné, je ne vis plus
ma section. Chacun battait en retraite
comme il pouvait sous cette mitraille.
LA iENDEE REPUBLICAM
Dans une rue de Tournai, j'aperçus
le commandant de mon bataillon ; il
s'était emparé d'un fusil et faisait le
coup de feu. Je tentai alors, avec les
quelques hommes qui se trouvaient
avec moi, de tenir tête à l'ennemi. Il
fallut bientôt reculer. Nous arrivâmes
ainsi, poursuivis par la cavalerie al-
lemande, jusqu'à la sortie sud de
Tournai ; nous dûmes nous sauver,
abandonnant même sacs et fusils, car
quelqu'un avait crié : « Sauve qui
peut 1 »
Les malheureux avaient perdu la
tête. Quelques hommes, parmi les-
quels se trouvaient Bouard, Morineau
et Rolandeau et leur sous-lieutenant
blessé, qu'ils étaient parvenus à hisser
sur un cheval, arrivèrent ainsi démo-
ralisés à Orchies, où le sous-lieutenant
fut hospitalisé.
Il ne s'arrêtèrent pas là. Une voiture
les conduisit jusqu'à Douai, où ils se
présentèrent à la Place ; on leur
répondit que l'on ne pouvait s'Occuper
d'eux. Ils se rendirent à la caserne
d'artillerie, où on leur fit la même
réponse Sachant les uhlans à leurs
trousses, ils se dirigèrent vers la gare.
Là, un train était en partance pour
Paris, ils sautèrent dans le premier
compartiment venu. Arrivés à, la gare
du Nord, ils s'adressèrent au poste.
L'officier de service les dirigea sur
un hôpital (I); de l'hôpital on les en-
voya à la Place et de la Place au
Cherche-Midi.
Ils furent l'objet d'une enquête,
puis d'une instruction, et finalement
furent inculpés de désertion devant
l'ennemi. Malheureusement, malgré
le souci qu'il avait de faire la lumière
complète sur cette affaire, l'officier
instructeur se trouva dans l'impossi-
bilité de vérifier les dires des trois
malheureux territoriaux. Le premier
Conseil de guerre n'ayant pas jugé
suffisantes, sans doute, les explica-
tions des trois inculpés, les condamna :
le sergent Bouard, à six ans de ré-
clusion et à la dégradation militaire ;
les soldats Morineau et Rolandeau, à
cinq ans de réclusion et à la dégra-
dation. •
Le Conseil de revision, présidé par
le général Cousin, a rejeté le pourvoi
qu'ils avaient formé.
Nous croyons savoir que l'affaire
n'en restera pas là. Les membres du
Conseil de revision eux-même ont été
touchés par les arguments de M' Colin
de Verdière, et principalement par le
fait suivant : le jour de l'engagement
de Tournai, d'autres soldats du 83°
territorial ont subi le même sort. Mis
en déroute, ils se sont rendus par
par Rouen à leur dépôt de La Roche-
sur-Von. Là, loin de les inculper de
désertion, on les a renvoyés au feu
avec un nouveau détachement. Solu-
tion aussi élégante qu'équitable.
Une enquête va être ouverte sur le
point de savoir si l'arrivée de Bouard,
de Morineau et de Rolandeau à Paris
s'est bien effectuée dans les conditions
indiquées par eux. Si leurs déclara-
tions se trouvent confirmées par celles
de l'officier qui était de service ce
jour-là à la gare du Nord, il en
découlera un fait nouveau de nature
à entraîner pour eux un pourvoi en
revision devant la Cour de Cassation.
tin Brave petit Volontaire
Un convoi de blessés débarquait à la
gare de Tarbes, lundi soir, vers minuit.
Les personnes présentes ne furent pas peu
surprises de voir descendre d'un compar-
timent un jeune garçon de seize ans, blessé
à la main.
D'où venait-il I et qu'en faire f
On lui donna un lit à l'infirmerie de la
gare, où il nous a raconté ce qui suit :
— Je me nomme Henri Guilhal, électri-
cien, originaire de La Roche-sur-Yon, où
j'habite, 5, rue des Trois-Piliers.
J'ai suivi à la guerre mon patron, M.
Potier, sergent. Nourri par le régiment,
après maintes étapes, j'ai assisté aux com-
bats de la Marne, où j'ai fait le coup de
feu avec le fusil d'un soldat tué. Puis j'ai
eu un sac, mais il était trop lourd, j'ai
cané.
De plus, une halle m'a éraflé la main. On
m'a mis dans un train de blessés, et me
voilà.
On va rapatrier ce brave petit volontaire.
Ceux qui se Cherchent
Les personnes, dont suivent les
noms et les adresses, font savoir à
leur famille, par l'intermédiaire de la
presse, qu'elles se sont réfugiées aux
Sables-d'Olonne, et qu'on les trouvera
à l'adresse suivante :
Mme Duprey; habitant le château de
Marie (Aisne) fait connaître qu'elle est
actuellement réfugiée aux Sables, 50,
quai Franqueville.
M. Honel (Jean-Pierre), 28, rue du
Puits, aux Sables..
M. Lévy, d'Epernay, fait savoir qu'il
est réfugié chez NP". Gavaud, r. du Pilori.
Obsèques d'une Ulla de la Guerre
Samedi matin, à 9 heures, ont eu
lieu au milieu d'une affluence considérable,
les obsèques du soldat Liebecq
du 162' de ligne de Verdun, recrutement
de Mézières, décédé à l'hôpital
des Sables des suites de ses blessures.
Le cercueil, recouvert du drapeau
tricolore, était suivi par une délé-
gation de soldats portant couronneset
fleurs naturelles.
Le piquet d'honneur était fourni
par le 83" territorial ; les cordons du
poêle étaient tenus parun gendarme, un
marin, un soldat de l'infanterie coloniale
et un tirailleur algérien.
Le deuil était conduit par M. le D'
Camescasse, médecin-chef; M. Villey,
sous-préfet, et M. Chailley, maire des
Sables. -
Puis venaient M. Théry, adminis-
trateur de la Marine ; le Lieutenant
de Gendarmerie ; les Médecins militaires
; les Soldats blessés pouvant
suivre le convoi et enfin toute la
population sablaise.
Au cimetière, trois discours furent
prononcés : par M. le D' Camescasse,
M. Villey et M. Chailley.
M. le D' Camescasse, médecinchef,
prit le premier la parole, et
prononça le discours suivant :
Mesdames,
Messieurs,
Il y a aujourd'hui sept semaines que
tous les hommes valides de France ont
quitté leurs foyers pour redevenir soldats.
Dans un moment de farouche unanimité
les Français ont décidé qu'ils ne voulaient
pas devenir Allemands, qu'ils voulaient
vivre libres et maîtres chez eux, quelque
prix que cette liberté dut coûter, quel que
dussent être nos deuils.
Ici, aux Sables où nous sommes loin de
tout danger, je savais qu'il n'y avait qu'à
ouvrir toutes grandes les portes pour
assurer à notre premier mort un cortège
égal à celui que peuvent désirer les plus
grands de la terre. Je le savais, gens des
Sables, parce que de tout ce que nous
avons eu besoin pour nos blessés, vous ne
m'avez rien refusé.
Officiers, sous-officiers et soldats, vous
tous mes camarades, de l'homme venu du
Nord, du blessé du 162' d'infanterie
Liebecq, je ne sais rien : je n'ai pas pu
prévenir sa femme et ses enfants exilés
de la maison familiale ; je ne sais s'il
a encore son père, sa mère, des frères,
des soeurs ; je n'ai jamais vu son pays
natal, ni les lieux où il a vécu. Et pour-
tant je le connais ce simple, ce fantassin
de 2° classe 1 Il porte le plus beau titre qui
soit : c'est un soldat français.
Et je te salue, camarade, au nom de
tous, car, au jour où la guerre terminée
ton régimentrentrera à la caserne, chaque
capitaine fera l'appel, quand il dira ton
nom, Liebecq, le plus vieux sergent de lu
compagnie sortira des rangs, et pour toi,
comme pour les plus célèbres héros de
notre France, le sergent répondra : Ilfo r t
au Champ d 'Ho n n e ur !
Puis, M. Villey, sous-préfet des
Sables-d'Olonne, au nom du Gouver-
nement, vint saluer cette victime du
devoir :
Messieurs,
Nous communions en la même émotion
prés de cette tombe ouverte.
Un homme jeune et vigoureux a die;
fauché et doit être déposé ici pour y dor-
mir son dernier sommeil, il est victime du
devoir accompli résolûment avec simpli-
cité et courage en des heures particulière-
ment graves et pénibles.
Puisse cette certitude qu'il a été entouré
pendant tout son séjour à l'hôpital des
soins vigilants et assidus des médecins,
de leur-s aides et des infirmières, qui le
soignaient avec dévouement, être en une
certaine mesure un adoucissement à la
peine des siens qui ont le regret amer de
n'avoir pu venir de loin entendre son
dernier adieu.
Que la pensée surtout qu'il a été frappé
au service de la Patrie atténue leur dou-
leur. Ils doivent être assurés que le défunt
a mérité et s'est acquis la reconnaissance
de tous ses concitoyens. Sa famille a le
droit de penser, non sans quelque orgueil,
que ce pauvre jeune homme si prématu-
rément enlevé à leur affection a contribué
pour sa part à arrêter l'envahisseur sur le
sol de son pays en sorte qu'il est possible
aujourd'hui de l'en chasser.
En votre nom, Messieurs, et par votre
grand nombre, vous manifestez la profon-
deur de vos sentiments, j'affirme au bord
de cette fosse notre peine à tous et notre
reconnaissance.
Enfin, M. J. Chailley, maire de la
ville, au nom de la population Sablaise,
apporte le dernier adieu au soldat
Liebecq :
Devant cette tombe, la première qui,
dans notre ville, va se fermer sur un des
enfants de la France morts pour le pays,
nous ressentons la folie et l'horreur de la
guerre et le sombre cortège de tristesses
qu'elle traîne derrière elle. Il y a quelques
semaines encore, celui-ci menait cette
existence savoureuse que créent le travail
et les tendresses partagées, parmi ses
parents et ses amis, dans une région
connue pour sa douceur et sa prospérité.
Et voici que sa ville « Maubeuge e n'est
plus que ruines, sans doute aux mains de
l'ennemi, que ses parents ignorent encore
qu'ils ont perdu leur fils, peut-être même
qu'il fut blessé et que cet enfant, qui avait
devant lui des années de vie et de bon-
heur, meurt d'une mort plus cruelle même
que celle du champ de bataille.
Du moins, nous le pouvons dire, d'une
mort glorieuse, et comme tant de fois
nous l'avons répété à nos jeunes blessés
de Neufchâteau, de Charleroi, de Guise,
de Sezanne, de Montmirail, d'une mort
qui n'aura pas été inutile. La ville des
Sables lui a offert une sépulture honora-
ble et prend ses mesures pour que la
famille puisse un jour le retrouver et
le reprendre parmi elle.
Jeune soldat, qui, si simplement, sans
même savoir que tu étais un héros, as
quitté tout ce que tu aimais pour la dé-
fense de ton pays, nous tous, qui entou-
rons ta tombe, nous songeons qu'en ce
moment même, sur le sol national. devant
des positions formidables et formidable-
ment défendues, des centaines de milliers
de jeunes hommes s'efforcent, comme toi,
et déjà, peuvent se promettre de déloger,
de vaincre et de chasser un ennemi redou-
table, haï et méprisé. Tous, de tout leur
coeur, offrent leur sang pour le salut
du pays.
Et nous, cent fois -plus jaloux de ce
sang et plus avares que ceux qui le prodi-
guent si volontiers, nous tous, qui, dans
cette jeunesse admirable, comptons des
fils, des frères, des amis, notre joie et
notre orgueil, même ici, même dans cet
asile des morts où nous disons pieuse-
ment adieu à l'un de ces nobles jeunes
gens, nous sentons que, pendant qu'ils
font si simplement le sacrifice.de leur vie,
nous devons, nous, faire le sacrifice, plus
poignant, de nos affections, et nous con-
sentons, puisque c'est la condition du
salut, que cette guerre impie se prolonge,
et que chaque jour se renouvelle cette
agonie de ceux qui, sans agir, tremblent
pour ceux qui agissent et se consument
dans l'angoisse ; oui, nous nous y rési-
gnons, dans l'espoir que sur tant de
tombes douloureuses planera un jour la
Patrie -libérée et victorieuse, et que si ceux
que nous aimons succombent, du moins
la France vivra.
Cour d'Assises de la Vendée
Nous avons annoncé que la quatrième
session de la Cour d'Assises de la Vendée
pour 1914 s'ouvrirait le lundi 26 octobre,
au Palais de Justice de La Roche-sur-Yon,
sous la présidence de M. Châtaigner, con-
seiller à la Cour d'Appel de Poitiers, assisté
de MM. Ribereau et de Lapeyre de Bellair.
Voici la liste des Jurés appelés à siéger
à cette session.
MM. Jur és t i tu la ire s
Richer (Marc), propriétaire à Cezais.
Rouaud (Pierre); propriétaire à Maroua.
Guérin (Valentin), prop. à St-Jean-de-Monts.
Douillard (Edmond), maitre d'hôtel à Cuerel.
Marais (Eugène), menais. au Château-d'Olonne.
Billet (Mar ie), forgeron à Notre-Dame-de-Riez.
Chevallereau (François), expert à Thouarsais.
Grignon (Louis), notaire à Vouvant.
Méchineau (Augustin), forgeron au Fenouiller.
Landais (Repeins), négociant aux Essarts.
Bellen (Paul), propriétaire aux Herbiers.
Delaroze (Gaston), propriétaire à Aizenay.
Robin (Louis), tanneur à La Chaize-le-Vicomte.
Maurice (Joseph), charpentier à Pile- d'Yeu.
Crochet (Louis), fermier à Saint-Gervais.
Gouin (Edmond), armurier à La Roche-s-Yon.
Moreau (Victor), menuis. à St-Médard-des-Prés.
Siret (Auguste), forgeron à Maché.
Vincent (François), retraité à Glenne.
De Talsde du Grail, prop. Mouilleron-en-Pareds.
Guérin (Jean), propriétaire à La Taillée.
Rongé (J.-B.), prop. Ste-RaMSonde-d-Noyers.
Guénézan (Pierre), retraité aux Sables.
Gautier (Lucien), pharmacien aux Herbiers.
Bellamy (Firmin), forgeron à La Bois.-d Mont.
Bouchard (Philémon), propriétaire à Maillezais.
Mout tFrançois), prop. à La Meilleraie-Tillay.
Douillard (Félix), propriétaire aux Bronzés.
Biret (Lucien), propriétaire à Sainte-Hermine.
Larrignon (Valentin), maçon à, Liez.
Brevet (Pierre), négociant à Saint-Fulgent.
Lemauft (Lucien), ferblantier à Luçon.
Poupolin (Charles), propriétaire à La Verrie.
Caraduc (Léonard), serrurier à La Roche-s-Y.
Hugon (Alexis), prop. à Chavagnes-l-Redoux.
Deschamps (Arthur), propriétaire à Montaigu.
Ju rés supp lém en taire s
Berruyer (Georges), coiffeur à La Roche-s-Yon.
Sizorn (Guillaume), maitre d'armes, —
Cailland (Louis), cordonnier,
Pour les Famiiies iléCOSSiieUSE
Liste déposée à la Mairie
Mn° de Lépinay, propriétaire, 48, rue
des Balles, 50 fr.; M. Quélis, 42, rue des
Halles, 5 fr. — Total de la 7° liste : 55 fr.
Total à ce jour : 6.053 fr. 70.
3• Quartier
Rues du Tha bo r, Na t io nale , des Eeo l i c rs ,
q ua i Fra n q ue v il le .
1\,1 '" Aubert, 2 fr.; M. Tomassino, 1 fr.;
M. et Mm° Vidal, 20 fr.; Mme Aimé, 0 fr. 50;
M. Petit, 5 fr.; Mme Bourgoin, 1 fr.; M"
Maillé, 1 fr.; M. Louis Dupriez, 10 fr.; M.
Lanoë, 5 fr.; Mm° Léon Legagneur, 3 fr.;
M" Guittonneau, 2 fr.; M. Favreau, 1 fr.;
M. Rousseau, 1 fr.; M— Duhamel, 5 fr.;
Mu° Fernande Daviot, 0 fr. 50 ; M— Re-
nard, 2 fr.; M. Besselièvre, 2 fr.; M. et
NI— Ecolivet, 5 fr.; Mm° Pateau, 2 fr.; M"'"
veuve Guittonneau, 0 fr. 50 ; Mme Trojolli,
1 fr.; M" veuve Robert, 1 fr.; M— Chaix,
2 fr.; M. et Mm° Cussonneau, 1 fr.; Mme Pi-
roux, 5 fr.; Mme Poiroux, 1 fr.; M. Bou-
reau, 1 fr.; M" Guillebaud, 5 fr.; MmeThou-
lon, 5 fr.; M'' Cavalli, 1 fr.; M. Charles
Roux père, 10 fr.; M. Roux, 2 fr.; M. Ga-
gnon, 1 fr.; M. l'abbé Méfray, 5 francs par
mois ; M. Méfray, professeur, 5 fr.; M"•
Lauret, 2 fr.; Mi" de Villiers, 10 fr.; M'''
Joubert, 2 fr.; M. Michel Bore, 5 fr.; M.
l'abbé Renolleau, 5 fr. par mois ; M— Ba-
reil, 2 fr.;, NI— Favreau, 2 fr.; M. X...,
cours Blossac, 37, 1 fr.; M. Clément, 0 fr25 ;
M. Dupré, cours Blossac, 20 fr.; M. Frei-
Ion, 3 fr.; Mme Blanchard, 2 fr.; M. Loir,
5 fr.; M. Auguste Jouet, 0 fr. 25 ; M. Laitgrand,
5 fr.; M. S. Szeszler, 5 fr.; M°"
Douillard, 2 fr.; M. Lévy, 5 fr.; 111.° Jan-
nière, 1 fr.; M. Zoé Chariot, 5 fr.; M. Dupont,
5 fr.; M. Herbert, 10 francs par mois ;
M. Victor, 50 fr.; M. Mathieu, 10 l'r.;
Laitier, 5 fr.;, Branger, 10 fr.; M. Pic-
quart, 20 fr.; M. Maurat, 10 fr.; M. Gres-
tein, 1 fr.; M. Robin, 0 fr. 25 ; M. Gobert,
2 fr.; M. Frappier, 5 fr.; M. Lalu, 10 fr.;
M"- Raisin, 20 fr.; RI" Millet, 5 fr.; M.
Reverseau, 5 fr.; M. Alvarez, 0 fr. 25 ; M''

veuve Bourgoin, 1 fr.; M. Fitz-Patrick,
5 fr.; M. Pégard, 1 fr. 50 ; M" Chevillot,
1 fr.; M" Pajot, 5 fr.; M. Charpenteau,
1 fr.; Mr"" veuve Idier, 1 fr.; M. Novelle,
5 fr.; M. Messie, 5 fr.; M. Girault, 5 fr.;
M. Lehmann, 10 fr.; M. Roser, 5 fr.; M""
Claverie, 5 fr.; M^'° Lamarque, 5 fr.; M.
Toulot, 5 fr.; M"" Quehant, 5 fr.; M. Bry,
2 fr.; M- Foucaud, 5 fi'.; M. Meusnier,
20 fr.; M- Ouvrard, 3 fr.; M" Mondolot,
2 fr.; M°" Rateau, 5 fr.; M. Teissier, 2 fr.;
M. Babin, 1 fr.; M" Bremond, 5 fr.; M-°
Rotaillot, 20 fr.; M-• Boucard, 2 fr.; M "-
Georges, 2 fr.; M. Hériau, 1 fr.; M" Cha-
telain, 5 fr.; M. Daniau, 1 fr.; M. Beilvert,
0 fr. 50; M- Duret, 0 fr. 30 ; M'»° Guitton-
neau, 1 fr.; M-' Astier, 1 fr.; M. Desloy,
1 fr.; M. Couvreur, 2 fr.; M. Rodriguez,
0 fr. 50 ; M. Coutouit, 20 fr.; M. Geoffroy,
2 fr.; M. Courvoisier, 1 fr.; M- Joubert,
0 fr, 50 ; M. Guignardeau, 5 fr.; M-' veuve
Bernier, 0 fr. 50 ; M" Frappier, 0 fr. 50 ;
M. Bardier, 25 fr.; M. Chereau, 5 fr.; M.
',abus, 2 fr.; M- Cloutour, 1 fr.; M- Brun,
5 fr,; M- veuve Logeais, 0 fr. 25 ;
Mathieu, 0 fr. 25; M-- Arnouls et Jouare,
10 fr. ; M"" Suzanne Thoulon, 1 fr.; le Co-
mité des Fêtes, 50 fr. — Total pour le 3°
bureau : 665 fr. 70.
Pour les Blessés Militaires
Souscriptions reçues à la Mairie
MM. Queles (sujet russe), 5 fr.; Saccardi
(produit d'une quête faite à l'issue d'une
conférence organisée dans le théâtre),
7 fr.; Klopstein, Crépin-en-Valois, 5 fr.;
Prevotel, Ber Simone, rue du Thabor,
13 fr.; Produit de dons remis à M. le
D'« Jolly, chargé du service de vaccination
gratuite, 18 fr, 40. — Total de la 3° liste :
48 fr. 40.
Total à ce jour : 197 fr, 40.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sa h'es
NECROLOGIE
•
Nous avons appris avec regret la mort
de M. André Sallion, survenue après une
longue et douloureuse maladie. Suivant la
volonté du défunt, ses obsèques ont eu
lieu sans aucun apparat, hier jeudi, à_
Saint-Gervais, au milieu d'une affluence
considérable.
Ancien avoué aux Sables-d'Olonne,
propriétaire-éleveur, il était maire de St-
Gervais et conseiller général de la Vendée
pour le canton de Beauvoir-sur-Mer.
Sa mort laissera un grand vide dans
cette population du Marais, dont il était le
conseiller sûr et vénéré.
La Vendée R ép u b l ic a ine adresse à la
famille, ses sentiments sincères de vives
condoléances.
Aux Automobilistes
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
informe les négociants, garagistes el
stockistes que, conformément aux ordres
de M. le Ministre de la Guerre, l'embargo
est levé sur les pneumatiques pour autos
(enveloppes et chambres à air) et que le
commerce de ces objets est aujourd'hui
entièrement libre, comme celui de l'es-
sence, de la graisse et de l'huile.
La Rentrée des Classes
Les familles sont informées que la ren-
trée des classes aura lieu, dans les Ecoles
publiques, le jeudi 1" octobre, à 8 heures
du matin.
Police des Cafés
Par ordre du Général commandant en
chef la 11' Région, les cafés et débits de
boissons seront, à dater du 19 septembre,
consignés aux militaires de tous grades,
depuis 8 heures jusqu'à 17 heures.
Par exception, les cafés pourront rece-
voir les officiers de 12 à 14 heures.
Cette mesure ne concerne pas les res-
taurants, mais elle sera applicable aux
cafés-restaurants.
Rien n'est changé à l'heure de ferme-
ture, fixée à 20 heures ou 21 heUres, sui-
vant les quartiers.
Bourses nationales
des Lycées et Collèges
Par décret du 25 août, sont nominés
boursiers de i'Etat :
Ly c ée de La Ro c h e - s ur- - Yo n . — Inter-
nat : MM. Pierre Toublanc, de Talmont ;
Daniel Guillemoteau, de La Roche -sur-
Yen ; Pierre Mahieux, d'Avrillé, — Exter-
nat : M. Louis Aufranc, de La Roche-sur-
Yon.
Lycée de Po i t iers (internat). — M. Mau-
rice Branchereau, du Petit-Bourg-des-
Herbiers.
L y c ée de Nio r t (internat). — Mn^ Su-
zanne Bourgeon, d'Oulmes.
Correspondances Téléphoniques
La correspondance téléphonique interur-
baine est rétablie entre les réseaux et les
cabines du département de la Vendée.
Les communications privées sortant du
département restent suspendues.
MM. les abonnés qui ont fait suspendre
leur abonnement devront, pour pouvoir
communiquer à partir de leur poste, de-
mander le rétablissement de leur ligne.
Munissez-vous de pièces d'Identité
A partir du 25 septembre, il sera pro-
cédé, dans les lieux publics, à des deman-
des individuelles de renseignements, ainsi
qu'il a déjà été fait dans certaines villes,
pendant la période de mobilisation, notam-
ment à Paris.
Il est donc de toute nécessité que les
hommes en âge de servir, ou en ayant
l'apparence, soient munis de pièces leur
permettant d'établir nettement, à tout ins-
tant, leur situation au point de vue mili-
taire (livret, certificat de réforme, certificat
d'ajournement, etc...) ou de documents
4 administratifs justifiant de leur âge ou de
resesuar=aessaiiesse2res,
leur nationalité (extrait de naissance, per-
mis de séjour, etc...)
Tout homme, dont la situation militaire
ne paraitrait pas régulière sera immédia-
tement remis à l'Aiitorité militaire.
Services Auxiliaires
Jusqu'à ce jour, la situation militaire
des hommes des services auxiliaires de-
meure ce qu'elle était avant la guerre. Ces
hommes n'ont pas, comme les réformés
et les exemptés, à se présenter devant les
conseils de revision pour une nouvelle
visite. Il leur est, d'ailleurs, loisible de
demander par lettre adressée au comman-
dant de leur bureau de recrutement, à être
versés clans le service uriné.
Attention aux renseignements
apocryphes
Plusieurs familles de la région ont reçu
des lettres autographiées signalant qu'un
de leurs parents, prisonnier en Belgique,
aurait confié au signataire des lettres que
celui-ci fera parvenir ultérieurement. On
met en garde les intéressés contre les
renseignements donnés de cette façon ; on
les prie de ne les accueillir qu'avec une
extrême prudence et on conseille aux per-
sonnes qui recevront ces lettres de les
déposer à la police.
Nos Aviateurs
Nos lecteurs se rappellent les succès
remportés, il y a quelques années, sur
notre Plage, par M. Gastinger, le pre-
mier aviateur qui survola la ville des
Sables.
Gastinger est maintenant caporal avia-
teur et vient d'être cité à l'ordre de l'ar-
mée du 27 août dernier.
Caporal Gastinger : ayant été atteint
au dos par un projectile a réussi à rame-
ner sans accident son appareil et l'officier
observateur qu'il pilotait.
Nous joignons nos félicitations à celles
de ses chefs.
Chevaux inutilisables
Le Ministre de la Guerre fait connaître
qu'il convient pour l'armée de se défaire
au plus tôt des chevaux inutilisables pro-
venant de la réquisition.
En conséquence, tous les chevaux inuti-
lisables de la 2^ région seront mis à la
disposition des agriculteurs et des com-
merçants qui en feront la demande : ceux-
ci seront, de ce fait tenus d'en assurer la
nourriture et l'entretien sous la surveil-
lance de la brigade de gendarmerie la
plus voisine.
Les demandes des intéressés qui dési-
reraient se voir confier un cheval dans
ces conditions, pourront être adressées à
la Préfecture ; elles devront être accom-
pagnées de l'avis du Maire. De plus ce
magilirat devra faire connaître si les de-
mandeurs- ont eu des chevaux requis
et dans l'affirmative quelles indications
étaient portées sur les bulletins de réqui-
sition remis én échange de ces chevaux.
6 enfants sous les Drapeaux
et bientôt le VI
II existe, dans notre charmante ville des
Sables, une brave femme ayant actuelle-
ment 6 enfants sous les drapeaux qui tous
ont pris part aux divers combats livrés
depuis le commencement de la guerre.
C'est la veuve Guégnaud, journalière, de-
meurant route de Talmont.
Ajoutons que son septième fils est sur
le point de partir,
Cette vaillante mère de famille qui n'a
pas eu moins de 14 enfants, se trouve,
nous assure-t-pn, dans une gêne voisine
de la misère. Souhaitons qu'à défaut des
Pouvoirs publics, des personnes géné-
reuses lui viennent en aide, en raison du
lourd tribut qu'elle paie à la Patrie !
Institut Moderne
M"° Neau, directrice de l ' In s t i t u t Mo-
de rn e informe qu'elle rouvrira ses cours
le lundi 5 octobre, dans un local se trou-
vant au centre de la ville des Sables.
Elle se met dès maintenant à la disposi-
tion des parents les lundi, jeudi et samedi
après-midi, à la Cité des Pins Maritimes.
Un triple Sauvetage
Lundi dernier, vers midi, deux jeunes
filles et un jeune homme prenaient leur
bain en face de l'établissement Grolleau,
lorsque tout-à-coup ces trois personnes
se sentirent entraînées par une lame de
fond. Ne pouvant regagner le rivage, quoi-
que assez bonnes nageuses, elles se virent
dans l'obligation d'appeler au secours.
A leur appel , MM. Etienne Sivaly, ,
maître- baigneur aux bains Martineau ,
et Alfred Grelet, coiffeur, se portèrent à
leur aide et parvinrent, le premier à ra-
mener le jeune homme, qui était déjà
presque inanimé. Un canot de pêcheur se
porta à la rencontre de l'une des jeunes
filles, qui put y monter d'elle-même avec
l'aide du marin qui montait le canot.
Quant à l'autre jeune fille, qui, à plu-
sieurs reprises avait coulé et reparu, elle
fut enfin ramenée saine et sauve par M.
Grelet.
Il est à remarquer, à la louange des cou-
rageux sauveteurs, que la scène se passait
à une assez grande distance au large et,
que le sauveteur Grelet est amputé d'une
jambe.
Nous espérons que l'autorité compé-
tente récompensera ces vaillants citoyens,
auxquels nous adressons nos plus chaleu-
reuses félicitations.
Au Conseil de Guerre
A c q u i t teme n t . — L'affaire Jean Lacaze,
propriétaire aux Sables et à Paris, inculpé
de publication de fausses nouvelles, est
venue mardi, devant le Conseil de guerre
de Nantes.
M. Lacaze, était accusé d'avoir tenu des
propos sur la voie publique, tendant à
faire croire que la France n'avait pas
de fusils à donner à ses soldats. Ces paro-
les, aux dires de l'accusation, auraient
été prononcées au passage d'un convoi de
blessés.
LA
L'ami était présidée par M. Wher-
lin, colonel de gendarmerie. M. Gaudiche,
chef de bataillon, commissaire du Gouver
nement, occupait le s iège du .Ministère
public.
Le sergent Dominguez, du Conseil de
guerre, défendait M. Lacaze.
A l'unanimité des voix, le Conseil de
guerre a acquitté M. Lacaze.
Barque à la Côte
Vendredi sur les 22 heures, le canot
Ge org es -A dè le , du port des Sables, a été
dans un fort coup de vent jeté à la côte
en face le phare Rouge.
Il était monté par l'armateur et patron
Barreteau (Hippolyte), et son matelot Hé-
rieau (Marcel), qui se sont sauvés à la
nage.
Le bateau n'a pas eu de grosses avaries
et le propriétaire a pu le renflouer quel-
ques jours après.
Suicide d'une Chanteuse
Mercredi matin, M. Gervais (Jérôme),
charron, rue des Soupirs, ayant appelé vai-
nement sa locataire,Marie-Elise Bourg, dite
Carme n, 37 ans, chanteuse de café-concert,
originaire d'Oran, prévint M. le Commis-
saire de Police.
Peu de temps après M. Fradet arrivait
et faisait ouvrir par un serrurier la porte
de la chanteuse. Celle-ci était étendue sur
son lit, complètement dépouillée de ses
vêtements et ne donnait plus signe de vie.
Sur la bouche et sur le nez se trouvait
un tampon d'ouate et, d'une main crispée,
la morte tenait près des lèvres un flacon
d'éther sulfurique. Marie -Elise Bourg,
pourvue d'une solide instruction, apparte-
nait à une très bonne famille qu'elle avait
quittée pour courir l'aventure.
C'était sue morphinomane invétérée.
Nouvelles Théâtrales
Depuis le jour où les artistes du Grand
Casino ont été autorisés à donner des soi-
rées à leur profit, M. René Gervais, du
théâtre Sarah Bernhardt, bloqué, lui aussi,
aux Sables, est venu leur offrir son con-
cours à titre purement gracieux.
Aujourd'hui, les artistes du Grand Ca-
sino ont voulu reconnaître le service que
M. René Gervais leur avait rendu et lui
ont offert une soirée à son bénéfice. Cette
soirée aura lieu mardi prochain 29 sep-
tembre, avec un programme tout à fait
spécial.
Le succès qu'a obtenu M. Gervais clans
toutes les soirées où il a paru, est un sûr
garant que la salle- sera comble, nous
le lui souhaitons de tout coeur.
Le prix des places est ainsi fixé excep-
tionnellement : Chaises, 1 fr.; bancs, 0.50.
On peut retenir ses places avec location
de 10 centimes.
P . -S . — Nous avions transmis à la
Société des Artistes du Casino plusieurs
demandes qui nous avaient été adressées
pour obtenir des ma t inées , notre demande
a été entendue et la première aura lieu
dimanche 27 septembre, à 3 heures. Prix
des places ordinaires.
Pour la Matinée un enfant accompagné
de ses parents ne paiera pas ; deux enfants
paieront une place.
Accident du travail
Le jeune Guilbaud (Eugène), 16 ans,
domestique chez M. Delamare, vétéri-
naire, route de Tain-lent, a reçu un coup
de pied de cheval qui lui a occasionné
une contusion à l'avant bras gauche.
12 jours d'incapacité, sauf complications,
d'après M. le D' Canteteau.
Objets trouvés
Nicollet, rue Nationale, a trouvé
une paire de bas mauves qu'elle a fait
déposer au Bureau de police.
M. Favreau (Eugène), 11, rue des Mer-
ciers, a trouvé un portefeuille en cuir vert
qu'il a déposé au Bureau de police et qui
a été remis à son propriétaire, M. Cham-
pion, 10, rue du Bastion,
Théâtre Saccardi
Dans un sentiment de bonne camarade-
rie, les artistes du Grand Casino viennent
d'offrir spontanément leur concours à la
troupe du Théâtre Saccardi,
C'est ainsi que demain samedi 26 sep-
tembre, M°'° N. Tilly, I.'" chanteuse du
Théâtre-Royal de Liège; MM. Victor Ro-
ger, 1- comique-trial et Tilly, 1" ténor
d'opérette, se feront entendre dans L es
C lo ches de Co rne v i l le, opéra-comique en 3
actes et 4 tableaux, , musique de Plan-
quette.
Au 4° acte, grand ballet : u La Cueillette
des Pommes s, dansé par M- Camé
Roger et Leone Saccardi.
Dimanche 27 septembre, Le Fi l le du
Garde - Chass e , drame en 6 actes,
Violences Légères
Procès-verbal a été dressé, pour vio-
lences légères, contre le nommé Bôssis
(Jiacomo), âgé de 34 ans, chauffeur-méca-
nicien, demeurant aux Sables.
Usurpation de Fonctions
Nous apprenons qu'un procès-verbal
vient d'être dressé, pour usurpation de
fonctions, contre le sieur Materne (Aimé),
âgé de 50 ans, demeurant depuis quelques
mois aux Sables.
Materne, fier de porter un brassard
rouge au bras gauche, en profitait pour
gifler les gens qui n'avaient .point l'heur
de lui plaire et les menaçaient d'arresta-
tion.
Plusieurs plaintes ont été portées au
Commissaire de Police par de très hono-
rables étrangers.
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et pro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . — 7 h. 12, 11 h„ 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 b. 32.
A rr ivées . — 5 h. 50, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 10,
VENDU. REPUBLICAINE
xX(SSIZISISIMaaassissirialSaaeeiarairastisaimaireisisrallisissiaciaiereeatralis
Chaque voyageur doit retenir ses place,
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
Oi onne
La Classe de 1915. — Voici les noms
des jeunes gens de notre commune appar-
tenant à la classe de 1915 :
Alain (Henri-Jules), La Routière ; Asta-
gneau (Calixte-Julien), rue de la RépuL
idique, Le Bourg ; Birotheau
Armand),Gra ndchamp; Boul ineau(Ainand-
Clément), rue Eugène-Nauleau, Le Bourg ;
Bourget (Marcel-Joseph), rue du Patriote -
Châtaigner, Le Bourg ; Champot (Léon-
Georges), rue de la Forêt, Le Bourg ; Chau-
vin (Etienne-Albert), rue des Sables, Le
Bourg ; Cloutour (Arsène-Joseph), La Gir-
vière ; Cloutour (Auguste-Philémon), La
Garlière ; Danieau (Ilenri-Gustave), L'Au-
rière ; Delaunay (Isidore-Auguste), Les
Chirons ; Doussier (Paul-Robert), Cham-
paillas (engagé volontaire) ; Elbert (Geor-
ges-Maurice), L'Aurière ; Giraudeau (Ju-
lien-Baptiste), rue de la Forêt, Le Bourg ;
Groussain (Auguste-Joseph), rue des Sa-
bles, Le Bourg ; Guédon (Aimé-Lucien),
La Gillerie ; Le Bléavec (Georges-Bap-
tiste), Les Chirons ; Letard (Gédéon-Ho-
noré), La Routière ; Marchand (Léon-Jo-
seph-Louis), La Bréchoire ; Madu(Eugène-
Emmanuel), rue des Sables, Le Bourg ;
Moreau (Alexandre-Eugène), La Routière ;
Moreau (Alfred-Julien), Champclou; Mar-
net (Philbert-Théophile), La Bauduère ;
Perdrieau (Albert-Eugène), Rabaudière ;
Pénié (Japhet-Louis), Les Chirons ; Poi-
raudeau (Joseph-Alexandre) et Poiroux
(Emmannel-Alphonse), Champclou; Prend
(Félicien-Eglantin), La Cochetière ; Raim-
baud (Philbert-Narcisse), La Salle; Baffin
(Sylvain-Emmanuel), Champaillas ; Ri-
chard (Henri-Joseph), Les Granges ; Ri-
chard (Henri-Jean-Marie), Les Granges ;
Tavernier (Marcel), rue. de la Forêt, Le
Bourg ; Trichet (Constant-Henri-Adrien),
Pierre-Levée.
— Souscription publique (su i te) . —
MM , Théophile Bessonnet, cultivateur, à
La Bauduère, 5 fr.; Aristide Migné, culti-
vateur à La Routière, 5 fr.; Henri Guil-
baud, conseiller municipal à La Garlière,
5 fr.; Joseph Raffin, cultivateur à La Gar-
lière, 2 fr.; Un anonyme de Champclou,
5 fr. — Total : 22 francs.
Total général : 3.433 fr. 50. (A s u iv re) .
— Avis aux Contribuables. — Le
Percepteur des Sables-Banlieue a l'hon-
neur de faire connaître aux contribuables
de la commune d'Olonne qu'une tournée
supplémentaire pour le recouvrement des
contributions aura lieu le lundi 28 septem-
bre courant, à la Mairie, de 10 heures du
matin à 3 heures.
— État-Civil (du 11 au 24 septembre).
— Na issanc es , — Gabriel-Armand-Pierre-
Elie Buteau, fils de Henri-Gabriel, et de
Armandine-Marie-Alniandrine Pondevie,
à Gahou. — Georges-Augustin-Manuel
Rocheteau, fils de Augustin - Joseph, et de
Angeline-Marie à Champclou.
— Alfred-Prosper-Auguste Hilairet, fils
de Pierre-Auguste-Aimé, et de Marie-
Henriette- Florence Chevallier, à La Gil-
lerie.
Décès . — Denise-Jeanne-Anna Gué-
gnaud, 3 mois, aux Filées. — Eugène-
Léon-Joseph-Célestin Lhommeau, 7 mois,
à La Girvière.
Chât eatt..tr0 loue ale
Souscription Publique (s u i te) . —
M . Julien Merland, prop. 100 fr.; M."•° veuve
G. Godet, prop. 20 fr.; V.I.e veuve Gues-
neau, prop. 30 fr.; M"' veuve Guyétant,
prop. 20 fr.; M. Goguet, prop. 10 fr .
L a Rude l ière . — MM. Charles Tessier,
brigadier, 1 fr.; Veuve Houssaye, 0 fr. 25;
M- Naudé, 1 fr.; Hélène Chopin, 1 fr.;
Veuve Proux, 1 fr.; J. Maindron, 5 fr.;
Prosper Guilbaud, 1 fr.; Marcel Savance,
1 fr.; Simon, prop. 10 fr.; J.-M. Cloutour,
3 fr.; Henry Durand, 1 fr.; Veuve Adeline
Neau, 0 fr. 50; Alcide Bernon, 1 fr.; Joseph
Baffin, 1 fr.; Alcide Buucard, 5 fr.; Adol-
phe Gréau,1 fr.; Xavier Roux, 0 fr. 50 ;
Adeline Bulleteau, 1 fr . 50; Veuve Au-
guste Tesson, 0 fr, 50; Armand Babiller,
0 fr. 50 ; J. Neau (Cité des Pins), 20 fr.;
Clémentine Daniau, 2 fr.; Henri David,
1 fr . plus un petit sac de haricots valant
0 fr. 60 ; Arthur Huguet, 0 fr. 50 ; Eugène
Barbeau, 0 fr. 50 ; Veuve Victoire Neau,
0 fr. 50; Veuve Babiller, 1 fr.; Veuve Bro-
chard, 0 fr. 25 ; Aimé Tesson, 1 fr.; Veuve
Henricet, 2 fr.; Huguet fils, 0 fr. 50 ; Gras -
est (de Paris), 2 fr.; M^•° Massé (de Paris),
1 fr.
L e Pu i ts -Ro c ha is . — MM. Aimé Moris-
set, cantonnier, 5 fr.; Clément Gillereau,
1 fr.; 5.-M. Tesson, 1 fr.; Maxime Clou-
tour, .1 fr.; Victor Muguet, 5 fr.; Eugène
Cloutour, 2 fr.; Aime Barbeau, un sac de
pommes de terre valant 10 fr.; Léon Bar-.
beau, un sac de haricots valant 3 fr.; René
Sevin, 2 fr.; Louis Barbeau, conseiller
municipal, 2 fr.
Les Fo sses-Ro ug es . — MM. Eugène Mi-
chon, un sac de haricots valant 6 fr.; Char-
tier père, 2 fr.; Abel Chartier, 2 fr.; Adrien
Chartier, 2 fr.; Constant Boisard, 0 fr. 50;
Ferdinand Proquin, un sac de pommes de
terre valant 2 francs.
Qu a r t ie rs d iv e rs . — MM. Alexandre
Dugast, à Tanchette, 0 fr. 50 ; Henri Ba-
biller, à la Marcelière, 6 fr.; •Hugonnet
(chalet Nina-d'Asty), 10 fr.; Clément Guil-
baud, à la Métairie, un sac de blé valant
20 fr.; Henri Michon, au Pas-du-Bois, un
sac de blé valant 20 fr.; Baptiste Guibert,
à Bordigale, un sac de haricots valant
3 fr.; Baptiste Poiroux, à La Bilière, un
sac de blé valant 20 fr.; Pierre Poiroux,
un sac de blé valant 20 fr.; Victor Chaillot,
à La Grange, un sac de blé valant 20 fr.;
Ferdinand Bulteau, à Villeneuve, 2 fr.
et 1 fr. 50 de haricots ; Ernest Bulteau,
Villeneuve, 2 fr. et 1 fr. 50 de haricots ;
Veuve Dias, à Touvent, 0 fr, 50 ; Emma-
nuel Guédon, à La Mouzinière, 1 fr.; Bap-
tiste Huguet, à La Mouzinière, 1 fr. 50 et
1 fi.. 20 de haricots ; Alexandre Rafifin,
5 francs. — Total de la 2° liste : 431 fr. 80.
Total à ce jour : 934 fr. 15.
(A su iv re) .
SAVOILCONGO
MAftez. vout etee lveletIons
Exiges le titre SAVON
clos PRINCES dg CONGO
Tribunal Correctionnel des Sables
A u d ienc e d e Va ca t ion du 2 8 Sep t em b r e 1 9 1 4
Tapage Injurieux
Marcelle G..., 19 ans, et Marie Gautreau,
42 ans, ayant été condamnées à trois jours
d'emprisonnement chacune par le Tribunal
de simple police,- pour tapage injurieux,
font aujourd'hui appel de ce jugement.
Après plaidoierie de M. Charon le Tribunal
réduit la peine à 24 heures de prison.
Marcelle G... paiera, en plus, une amende
de 11 francs,
Vol de Raisins
Les nommés Brochard (René), 18 ans,
Charrier (Célestin), 13 ans, Chauvin (Ar-
mand), 14 ans, et Baril (Ludovic), 13 ans,
tous marins demeurant à La Chaume, ont
presque complètement allégé une magni-
fique treille de raisins appartenant à M.
Archarnbaud, jardinier au même lieu.
Brochard (René) et Baril (Ludovic) sont
condamnés à chacun 1 mois d'emprison-
nement, Charrier (Célestin) à 8 jours de la
même peine, Chauvin (Armand) est ac-
quitté.
Coups et Blessures
Pour coups et blessures, le nommé Morin
(Henri), 52 ans, maître d'hôtel à Paris, est
condamné à 8 jours de prison par défaut.
Pour le même délit, le nommé Le Doaré
(Jean), 22 ans, est condamné à 8 jours.
Ivresse en Récidive
„ Morisset (Louis-Auguste), 25 ans, jour-
nalier aux Filées d'Olonne, est condamné,
pour ivresse en récidive, à 48 heures de
prison.
Outrage à Agent
Dans un moment de vivacité M. Cousty,
marchand forain place Bellevue, a injurié
l'agent Chauvet.
Le Tribun al, après un réquisitoire modéré
de M. le Procureur de la République et
plaidoirie de M° Lecomte, condamne M.
Cousty à 16 francs d'amende et aux frais.
Coup de Couteau
Nous avons dit que le sieur Sire (Jean-
Louis), 33 ans, métayer à La Chapelle-
Hermier, avait été condamné à une précé-
dente audience, à 3 mois de prison pour
avoir porté un coup de couteau à son ca-
marade Michaud.
Il faut ajouter que Sire bénéficie de la
loi de sursis. (1 s u i v re) .
SiESSUirir
ELIES DIVE:à';ES
La mort frappe les Princes
Allemands
La maison de Saxe-Meiningen est par-
ticulièrement frappée par la guerre. La
princesse est tombée malade à la suite de
la mort de son mari, le prince Frédéric,
tué devant Namur. En !outre, la princesse
a perdu à la guerre son beau-père, un
cousin, un petit-neveu, et enfin son pro-
pre fils, Ernest, que l'on croyait prison-
nier, mais qui est tombé à Maubeuge, le
20 août, et dont on apprend la mort main-
tenant seulement. -
Il n'avait que 19 ans.
D'autre part, on annonce que la famille
de Lippe a perdu trois de ses membres
dans çette campagne.
Ils ont enrôlé à partir de 16 ans
Quand on dit que l'Allemagne a mis sous
les armes les hommes de seize ans à soi-
xante ans, on affirme la vérité absolue.
Ainsi parmi leurs blessés qui ont été ame-
nés et traités à Saint-Mandrier, il vient
de mourir un nominé Adolphe. Hambur-
ger, du 8° d'infanterie Bavarois, qui avait
it peine seize ans quai nos ennemis
l'ont enrôlé.
30.000 Allemands tués sous Nancy
Le Morn ing Pos t déclare que les Alle-
mands ont subi des pertes extraordinaire-
ment élevées en Lorraine, entre Nancy et
Lunéville. 20.000 hommes ont péri dans
les attaques contre la première de ces
villes et 10.000 dans les combats sous
Lunéville.
Le généralissime Joffre a félicité le gé-
néral de Castelnau d'avoir réussi, grâce
à la vaillance de ses troupes, à se mainte-
nir sur les hauteurs protégeant Nancy,
empêchant ainsi l'ennemi d'entrer dans la
ville.
Le général Durand, gouverneur militaire
de Nancy, a annoncé à la population que,
grâce au succès des armées, la sécurité de
la ville est assurée.
Ce que coûtera la Guerre actuelle
Le journal italien Il So le cite le travail
du capitaine Henke, publié l'année dernière
par le grand état-major allemand, et qui
semble ainsi être l'un de ceux qui méritent
le plus d'être pris en considération.
Raisonnant pour l'Allemagne et suppo-
sant une guerre de douze mois, le capitaine
tlenke, tablant sur une armée de 3 millions
d'hommes, évalue à 12 marks par jour le
coût d'entretien d'un soldat, soit un total
journalier de 45 millions de francs, ou
16 milliards 500 millions de francs au bout
de l'an.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 7 au 2 4 Sep tem bre 1 9 1 4
NAISSANCES
Ffflicien-Armand-Lucien Vital, (H.).
Simone-Gabrielle Galletti, rue des Barrières, 12.
Charles-René -Plie- Benjamin Laurent, boule-
vard de l'Est.
Yvette-Raphae Hérieau, rue des Sou-
pirs.
Darius-Aimé-Marcel-Gildas Birotheau, Petit-
Jubilé,
Monique-Lucienne-Madeleine Gieseler, rue du
Thabor, 77.
Paulette - Marguerite David, rue des Religieuses.
nÉcÈs
Marie-Hermance Houry, 66 ans, veuve de
Edouard Flament, 20, rue des Séchoirs.
Christian-Jacques-Serge Ferré, 2 mois, rue de
l'Hôtel-de-Ville.
Victoire-Louise-Marie Lepul, 41 ans, journa-
lière, épouse de François-Léon-Ernest Mu-
zard, route de Nantes, 63.
Jules Liebecq, 31 ans, soldat au 162' régiment
d'infanterie.
Désirée-Maria Boutry, 75 ans, commerçante,
veuve de Etienne-Alphonse Goujon, rue du
Château- d'Eau, 67.
Adolphe-Ferdinand Roux, 10 ans, route de
Nantes,
Eugène-Célestin-Louis-Antoine Lambert, 42
ans, menuisier, époux de Elisa-Alexandrine
Le Beaudour, Petite-Garlière.
Marie-Elisa Bourg, 37 ans, artiste, célibataire, ,
rue des Soupirs, 9.
NAISSANCES
Rebecca-Célestine-Françoise Le Barre, rue
Montauban.
crentiniennisOiniteinOSZSCinliren^sineSSO-serstion
Cabinet d'Affaires de Maître Cu. CHAI-
GNEAU, avocat aux Sables- d'Olonne,-
59, rue du Palais.
DEUXIÈME AVIS
Section de La Chaume
,e
DE
C1338105 do Fonds de Commerce-
Par acte sous signatures privées, fait
triple, en date du quinze septembre mil
neuf cent quatorze, enregistré.
Madame MantE-LoursE BELLANGER:
modiste, veuve de Monsieur YVES LE
BAIL, aux Sables-d'Olonne , rue des
Halles, 55. -
A cédé :
A Madame BERTIIE MICHONNF.AU,
modiste, veuve de Monsieur FF.it-N..iiND
JANVIER, aux Sables-d'Olonne, le Fonds
de Modes pour Dames qu'elle exploite
sous le nom commercial de -G ra n d Ch ie
Par is ie n , au. numéro 55, rue clos Halles,
aux Sables-d'Olonne, avec l'enseigne, le
nom commercial, la clientèle, l'agence-
ment et le droit au bail et les marchan-
dises.
L'entrée en jouissance est fixée au
vingt-quatre septembre mil neuf cent
quatorze.
Les oppositions, s'il y a lieu, seront
reçues jusqu'au dixième jour au plus tard,
de la présente insertion, au: Cabinet
de Maître CHAIGNEAU, avocat, où les
parties ont élu domicile.
Po ur de ux ième In sert io n :
Cu. CHAIGNEAU.
Cession de Fonds rie Commerce
PREMIER AVIS
Par acte sous signatures privées, Mon-
sieur JULES BLONDEL, cafetier aux
Sables-d'Olonne, a vendu à Mademoiselle
MARCELLE PÉCHEREAU, le Fonds de
Commerce qu'il exploite aux Sables-
d'Olonne, 42, rue des Halles, et ayant
pour enseigne : Café Central.
Les oppositions, s'il y a lieu, devront
être faites au Café Ce n tra l, domidile élu,
dans les dix jours de la seconde insertion.
Pour premiè re Inser t io n :
MARCELLE PÉCHEREAU.
Nombreuses Attestations -
Des milliers de malades reconnaissants dé-
clarent que la Poudre Louis Legros est le spé-
cifique par excellence de toutes les maladies
des bronches et des poumons. La Poudre Louis
Legras, qui n obtenu la plus haute récompense
à l'Exposition Universelle de 1900, calme ins-
tantanément les plus violents accès d'asthme,
catarrhe, essoufflement, toux de vieilles bron-
chites, et guérit progressivement. Une boite
est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé
à Louis Legros, 139, Bd Magenta. à Paris.
1
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, 15 e u grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
e tout ce que l'on conseil actuellement pour le
e traitement de la h ern ie, par l'effimcité de son
e action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
e le développement et en prédisposant, quelque
e soit l'âge du sujet, à une guéris on radica l e . Cet
e appareil répond à toua les désira de la thérapeu-
e tique moderne et réalise un progrès considé-
e
66 L'est SOUS t'empire de ces réflexions qu'il nous
n a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
e traitement par le Tampon Américain qui
uon seulement s'applique d'une façon parfaite à
e tou t es l es h ern ies , mais supprime en même
s temps la g êne e6 les in con v én i en ts des ban -
» dag es
'
etc.
Signé : bi et les Docteurs MEIGE, Prés id en t ;
lieuses et EloNreirva-Ilireiuslin.
Vo i là une gara n t ie que p ers onne ne peu t donn er.
M. CHARLY, le spécialiste hien connu, diplômé
et lauréat de l'Ecole d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui2même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expériencb professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern i es , Dee cen t es , Effor ts, D ép la ce-
m en ts d es Organes, etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 II. à 5 la.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France,1sr mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2e
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pouzauges, Hôtel de France, 1=r jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soullarus, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3
Varicocèle et II3rdrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités. -
Ce in tures Ven trières perfec tionnées pour tou tes
l es d ev iations d es organes de la femm e . — Bas
p our va r ices . — Orth oped ie . , — Pro these .
Renseignements, 2, cours Ladauge La R och e l le.

AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAv un.
1, nue de
(E. Ette. l'A~.... de 1. G—)
:LE~s »—
L.S ELUS GRANDS AsSORTMENTS
~7ètelllelliS Sur ~j
jEt ]Faiitm
Ray on impo r ta n t de C hap e l le r ie nou ye l le
~'ÊTË)fFNTSP'~l-~BIÀ('.ES&CÉRËMONirs
U OMME S B T ]DAM .E s
TC)US ]LUS VUTUM111NITS
'l' sp,,t,, v,yag', et Pi,ge
COSTUMES JERSEY
.Vêt R,p,êsenta,t et Dép,,itai; de
ements MenriU I)IEFZS
La Maison accepte les Bons du
la le » IF W Is Ak XI 11%, 1 is
:EX VlfflWTE!
l'Imprime.rie ROCHE—JOUHAIN
.7, A ce,,iuc Cc rn o t ( P 1a ~ , 4 e la L i b e r t ,~)
15
cad "es d -'l' 0 1 , ~uiili' 1
A d e MV . les jc~tit.t..r. Publics
cOUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
,er
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
Foires de la Semaine
Dimanche 97 septembre.
g,rie : Corps, Curzon, Dampierre, - Assemblée-ga-
Les EpescS,
Fougeré, Grues, La Jaudonnière, Les Moutiersles
Mauxfaits, Nalliers, Nieol-scIr~I'Autise, LES
Pineaux, Saint-Cyr-des-Gàte, Saint-Florent-des-
Bois, Saint-Mathurin, Talaient, Vix.
Lundi 28. - La Chàtaigneraie, Les Moutie,s-
Mauxfaits, S3int-Pliilbert-de-Bou-uine (vo-
1.1les)-Asse les
biée gag, rie :Chai Ilé-les- Mara is
Mardi 29. Rocheservière, en ` Saint-Michel-en- ' '
l'Herm. Assemblée-gageriG : Saint-Nlichel-enl'Herm.
Mercredi 30, - Les Herbiers, Saint-André-
Treize-voies (volailles), Soullans.
J.Rdi 4 1 octobre. - Beauvoir-sur-Mer, La
~,.lhe-Ac~ard, Nalliers, Sainte-Hermine Poilzauges.
Vendredi 2. -
Ve Danssi.1t.
Samedi3 Belleville, Nesmy'
r
PRIX : 10 CENTIMES
î ~Eir Etudp de MI P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
PRÉSIDENT
A fi D r- R 1 X l
Du JURY Poti.l. tous Vo s IMI)I-ifllés
R PÉRI G IJEIJX
Cert;19à PI,r
COMPtOIF VifliC010 di IleSt
Spéciali té d e V ins Nan tai s
de la Gironde e t d u Rous s i l lon
Vin s fin s e t ordinaires (en cerc l e s e t en bouzlies)
BuP. S'Vl~"E'U, DIRECTFUR-GËRANT
reaux et Magasins~ 53, Rue Nationale
(.. ..le de 1. rue de. E.uli ... )
Pendant la Saison balnéaire un Service
spécial est organisé pour que les Livraisons à
domicile soient effectuées aussitôt réception
des Commandes.
Les Commandes sont reçues: Au MAGASIN,
53> Rue Nationale; CAFÉ DE LA LIBERTÉ,
11 Quai du Commerce.
i uinont b3àio br,~an
8 ans, 1-50
VOITURE et RAMAIS très bon état
Avec
S 'adres s er ch ez M . A . M UZA 111), LIô l e l du
Ch eva l-No ir, Les Sables - d ' O lo n ne. o
un C-d 0 ha mpêtre,
ON DEMANDE s'adresserau B ure au du Journalou
à. M.CHARPENTIER, mai r dePissotte
(Vendée). - On prendrait de préférence un
ancien gendarme.
Vieux Journaux, a Vend P e
à l'Imprimerie du J u r o c l
1_,ivapTimerie
5, ALvenue Carnot (1~1Eice de
la 1~iberté), Tes Sables, vient
d'éditer tousi lea Imprimés de
DECLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importationus, E:X-
p.,t.tiono, Capitatine. de ITa-
ires, Soumissions p, Selo, etc.
906DOUANES966
Ex. 1raîts d 'Afiches
adressez-vous à
i~t tD 0
dg la Vendéé., Bél)uljiieain~t
LES SABLES-D'OLONNE
L'ÉVOLUTIOIN, ~,CONO2~ItOUF,
,FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue bdonnadaire paraissant le Dimanche
Directeur: E ROBENNE
22 Ruc Châteaudun, 22. - PA RIS
'ser de
.
Le ce de l'E~olution Economique est
fait gratvi't ment pendant un mois il toute
personne u qui e en fait la demande.
Abo..e...t.: 10 fr. pa.
1 ~~
on timbres Pcut-
POMMADE M0U1L _ Î1!~
fluôeit MOUTONS
e
... 40 u et fal t repousser les CHF VE U X 1î]cz Ci,
nsd'ex
Ftar-ac îAnI M
l _ÀÀ
LA VENDEE REPUBLICAINE
et
~
911LI q»~1&1ïs
-)lfll A
à- A 1 ~,, IS',--
Société anonyme (Fondée en 1888)
3, Rue B lom e t , 3 . - PARIS
ABONNEMENTS:
Unar ........ 6 fr . 1 Six mois... 3 fr. 50
Le Numéîo: 30 centimes
60.Alvs.Dir Succ-ta
PILULES MORISOF%-MOULINn-letn-2
ipurgal if vêtretal, depuratir 4,
douleurs , wal dIes d ~
eterveu3a , Chia eJe 4'les e humeurs et les
Wal,es. 2 francs- le ne.
t~ . . p i›
il 118i
30, AUE LOUIS-LE-CRAIID. PA-:-,.t ic PHAPl;IACIES
qencaRMEN- ~*1
11ou;~ favoiiisep I'Ee~)noinie et l'Epargne par la Constitution de Capitaux
ErgTRFPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'FTAT
(".PitIl ... i.l: 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PABIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap ita lisa tion (le 12 i 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une n~t aZX~ F~1"Ràximtm,
nu 1F~uds d«b Ikt-Ebtirnite.
Versements depuis «Ira ]Fjram43 par moiS> - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Sécurit
~Onditions les plus avantageuscs et les plus libérales
t ga ran t ies excep t ion n elles . - Pa r t icipation aux b én éfi ces indépendan te des Tirages
Souscrivez , e dos Bons de IlLa la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (83 1500 fr. de
romboursement pendant l'année 191,1 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de Ia Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS FIÉRAUD,
Cocrespondant principal, 'V i i la S imon e, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
CABINEff DENTA11Œ DrFiS SABLES—VOLONNB
ala, ]au" alm &-allais, ao
Diplômé de la Faculté de Médecine de Pari. et de PEcole alaire de Paris -gentiSt
YG
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
spécialité -denalir.s, fi
t.u. fr. tô me. 1 8 Be. " de 1. Bouche et de. D..t.. - Eittracti...
Po.. de a ta asti te es pui. 5'y
PI..b. A rifi-tiotis
DE GRÉ A GRÉ une
a., V.I.s. il., Or, pl.ti.., et.. te.
A VENDRE 'Villa Meuve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, coniprenant
salon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
MORSCONCOURS
e )a binet à l'étage. Grande cave. Cour, buande-
(MEMBREouJURY) ie, water clos ts. Garage t 2 piè au des-
Ir ~q'1 _;à_r7
~-' ~ ' sus. a 'lla sera ven ue mei e ou non
Leublée a' gré de l'acquéreur. Jouissance
BORDEAUX
de suite. A
18 5
Il S'adresser audit Notaire.
i
r~U f SCONCOURS a ffl B~'—'B9
notaire
MEM.REouJURY Etude de 111 CHARLE GRANDJEAN,
à Challans.
MENGREΛ, JUR(
LAGAULOISE !RUXELLES 1897
des 1 L'AIRlABLE Inu.
u
'A VENDRE meubles. iIlscoNGbIRI 1
Situés coin-
Expoe-UNIV~L- morte de Notre Dame-de-Ricz, consistant en
GLASGOW 1902
9 Pièces de Terre, et 5 Pièces de Terre,
situées commune de Soullans.
EXP~.-UNIV~L' 1 S'adresser au
BORDEAUX1907
it Notaire.
rus.
paix
MAISON PRINCIPALE: 5, rue du T-ycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
e 'irecie, dc la Fabrique au Particulier sans lrilerii fi
"
'Y LI 'SI a- M t 4 4 Il 1 N ES A 4 "ÀO U 111
Fi CyCleS - SAINT ETIENNE
.4%~ J_j 3D ~ nUS MAT_j~US
LES SABLES-D'OLONNE
Â
demi-course et course, garanties
-cyc' B
depuis 115 jusqu'à 200 francs
1
à main depuis ';151- rr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE
à pied - 110 fr.,
4 i~i-,Ind ChOiX d'Enveloppes Hu t eh in s o n , Mi ch elin , Ga u lo is, S o ly
4 CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
4 Leeations, Réparations
41 !~a Maison reÇoit les :Bons du
Demande
,M)RAIR11, DES 411EMINS DE FEil DE L'É'FAT (Service moifilié à dater dil 2 Juillet 1914)
des
sérieui
partout
Ar ira a
00 x 13 Mt lis U
Ili- la 93a]rjre
M B î j_ E S ]Limousine et ]Landaulet
iiCATION D'AUTO FŒM_à_TJI~T
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
nicyclettes - Can= -&-utomobiles - Moteurs Industriels
IV 'w 'w 'w
IMPRIMERIE COMMERCIALE & ADMIM STRATIYE
Fi 103 0 Xr E MJR LID) IIJ AL 1 ~lq]
5, A v enue Carno t (P la ce de la Lib er té) e t 7, A venue Nico t
IFOTJnWIT'[JnRS
Pour les Mairies, EcOles, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafési etc.
imrnimÉs 30FP,
Imp res s io n s Commerc ia les : Factures, Circu la i res, Té l es de Lettres, Car tes
Me rn o ra ndulns, Env e loppes , Reg is tres , Le t tres de Ya iss an ces , Mariages, Décès
IMPRI14ÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
SPÊCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrées par retour du courrier)
FRANCS par mois pend aut 'A.M0 reulumient
garantit par Contrat à tous et eii même temps
l'La CONSTITUTION 8prh 20 8H1 d'1111 Crpài g',lietIF 1.000 Ir.
P
La POS SI BIL ITÉ de 19tChef
3'La PA111TICIPATION à 10 'la de3 bÈfibJeCD~ de 1'8!
Quelques Rembou rsemen ts effIctués pa r Tirages IkiTe iisue!s
Nl!t~ RAFFIN (Eugénie),Grenoble
(Isêre), bon 696,
avai t payé 7 fr . , a touché 1.500 fr.
W!~ B"El ARD (Marie), Saint-
Jean-de-.\Iaurienne,bonl,323,
avai t payé 12 fr. a touché 1. 5w fr .
101- COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t paye 32 fr . a to uché 1.500
'M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr. a to u ch.é 1 0 .000 fi ancs.
BU- LLETI N DE SOUSCRIPICION
Je, so u s s igné, déc lar e souscr ire à BON ~ . ~ . d e lEPARG NE
FONCIÈRE de FRANGE inc lus un manclat-poste de ..........
No. .­ ...................... . ..................
Prénoms -4 ... . ................... .............. .
V.
d r s s
Fondée en 188(3
M
ROY (J~aPn-). à Poiitar-
n'est
pas encore
représentée.
lier, bop. 5M9,
ava i t pa yé 7 fr . a to i ( ch ë fr.
'M~'1 GONTARD, Lyon,
0
M~a~v a i t Pa !j .~ 7 fr. a fo u rhé 1.500 fr.
ROUALET (IIenriett~),
ChampilloL, par Hautvillii S
(Marne)7 bon 5.134,
av a i t payé 12 fr . a to u ch e' 1.50o fi..
à retourner 60, Pue Caumart.in, Paris,__j[M321MRt~
NANTES dep. 0 li 9 4 3 19 2 31 6 28j2O 4312l 1 15 48 110RDE~UX... de, 6 le, 1 1, 12 18
NA0 4TF,3~Ft.%~. r61 d.p. 1 18, 13 1 41 2 87 16 31 20 48 22 15 52 ...... 10 39 6 36 il 1 !16 58
cils$ ce. ......... . ...
2 10 à ..... 3 271 7 1 21 38 22 51 16 43 arr. Il 13 8 50 12 3 ....
7 31 9 44 il 1 ..... 1 3 43 17 — 3 23 8 —
..My 8 13 12 5 18 25 22 22
111 12ill 49 17 1 7 j 1 491
1 9 1 1 2 6 3 l 24 21 1 592 13
21 4î' I
d-ép-. 4 42 10 30 ja.B. ~14 59~ 1 1
NIORT ......... dop 4 45, 6 26 11 35 16 59
1
VE"!J!r~, d.p . 6 55 Il 41 5 17 4 19 44 21 36: ..... B...t ........ 5 51 7 37112 5 17 21
ridée... 7 5
1 51 13 4717 151 ..... el 45i ..... j~Nîi..I-0.inu.s 5 18, 8 12112 18 17 33
5 .- 7 14
FONTENAY..
12 1 » ~13 58 17 25 20 , 21 ~,4 5 .... 271 8 42:~12 31 17 43
1 de .p . 9 4 10 25 12
St-Ma,ti-d.-Fraig.. 9 12 10 56 1 8 5 85 57112 39 17 51
12 2'~'1I 118' ~114I ..... 9 51!12 541 .....
Nieul-ou M
9 20 11 22 12 3 ontaine.-V.nd~i. F d'~ t~i : l~ ~~-j1. je.j. la 2jfl~ r
Benet ... ... ... 9 35 le12 9 12 5 jxklluiài--,~ . ar-
9 55 50 13 141. 119 nl ..... .. ..... ..... ROGEE S-YON, 8 27112 19,114 281
'L. Ro...-4L. 1
et-P 7 — Il 1111,1 4~> 15 1:
7 45 ..... 11 2 ..... 3 56~ 17 5 ..... ES 22 M.-.. - ...... 6 9 55 13 il 16 ~
7 56
M ..... 11 4 ..... 4 7 18 3 ..... ..... .....
VELLT-IIRE ... t' .. ..... ..... . .. ..... ..... 1 -- ---
8 71 ..... 11 54 ..... 6 14 16 18 14 ..... 23 40 .... 1 ili
37 ..... 0 31 13 30 16 42121 8
23 10
RÇ)CHJ~-8-Y
20 14 46,14 31,18 30 ..... 23 56 .... 1, La La.90 8 10 42 ...... 16 54~21 18
d.w.. 8 50:10 30 14 49 , 5 ~ 9 15 4 421.0 14 .... Z '59 10 50 ...... 17 9 21 26i
,;ea.y
41 5 12i,9 1 30 4 57 . ... ..... Ste.-Gemme-Pétrâ h. 7 8 .. ... 10 17 17 ....
9 141 15 22119 40, 5 1; 6 .. .... . ~'Luç.. . ... 7 21 3
..... Il 17 13 51 17 30.21 4i 6
Ce. 9 2
5 33ilq 52 5 5 ... ..... h . 7 28 17 37
cap-
9
3
Bretoriiiièr .......... 9 38 ..... ..... 15 4~,, 20 5 5 29" -nièr . .........
.... ..... 17 43 ...
. ..... 1 ..... ..... il . i 3 1. 4 ~î~Ô
_20 il 5 5 i ...... 7 52 ..... Il 43 ..... 18 3 22 4 .....
L.Ç.. 9 55,11 9 16 »~2O 24 6 ...... 8 3 ..... li 54 ..... 18 14 ..... .....
St.-G.'«à;.*-'~.'t'~'é, h­ 16 7 20 31 i5i b 3
Nitaï. se 16 20 20 40j 6 2
-S-YON
.....
8 27
12 19 14 28 18 3822 35 3 46
« «i,;..*.'~ii' lio 17 ROCHE
u
.g. . - 16 29 20 49 d p . 8 45 6 61l2 46'14 42
4,1, t~ 4 »
..... Belle a 2 3823
331.
"' 22
.
. . .
a 6
VELLUIRE ... ville-V..d
et
i
16 ~i ~i *il i*i~ Tià St-De.i.-L.ce (haîi.~ £'l l'4 6 3341113' 1341
47
~.jI tI l~ j~ l 1 ~; l Va
- ~ _: ~ 4 I
.
L~ B ..... . 111 52 12 121 .... 4 S 7 2 131 ..... Morttaig 65 134oi~ i7 20 1523 33
dZ. 4 45112 24 6 35 16 23 ..... i 9 la' 2 34 18 18 Glisse. 1 ........... 10 6 7 284 14 2 15 3 ~j2l 4223 0 52 31
6 37 13 541 8 57 17 27!".'*.'l ..... il 6 2 4 111G 13 INANTES 1 (Et.t). 10 55 8 14 14 53 1
312
'2 38 19 28 . ... . ......... 1 6 36 23 48 NANT 4
461 1 41
2 , 4,
8
0 71 51
8 21
1 ES-(Or-t l. 110 5 17 14 5 166 111 21 36 0 32
LA ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, FOlJTENAY-LE-COMTÉ, BENET, MORT
2
LES SABLES- D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS -- LES SABLES-D'OLONNE A TOURS NANTES, CHÂLLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON SABLES-D'OLONNE AU CHA.MP-SÀINT PÈRE
LES SABLES. d1p. 1 5 4 7 20 7 37 9 28 11 17 13 20 17 55 21 5 0 15. PARIS d~p . 21 13 21 38 ..... 23 20 ..... 8 20 10 50 14 37.
1
01-ne 51 7 46 9 381 i 3 32118 3 ..... 0 24' fUmtm. ~ ....... ~22 43 23 4 ..... 1 il N A N 1`ES ~ OrI , ~ dep . 3 ..... 119 5-1:12 2 15 ~,3
(6, 6 1 71 16 54,20 25 il ROCHE-S-Y ON . d .p . 1 6 22 9 2 15 15 19 12 57281 2
La 14 - h ~h'.» » 5 352 8 4 9 51 13 51 ~ 18 17 21 23 0.39is .. .............. 2 1~ -2
'
251 6 36 ..... 1 3 181 ....... le 36 NÏi~TE8 d'P 3 1 27 ~18 29j20 52 lie ...... 6 7 5 9
20 15 20:19 26 1, [,.il t-j.bilà, . j 5 35 12 45118 10:7 32 ~ 10 371
. ..... 8 12 9 5 9, 13 59 18 25 ..... .. .. 2 431 3 » 7 47 ..... 13 59A4 55 19 8 1
o a
'11, 7 33 2 201 ~19 3~2l 57 Ai.e..y ........ 2 87 15 40 19 38 1,. R.d.liè,., f. 5 as 2 48 18 1317 36 10 401
Les G ......... 5 44 0 8 20 0 6~'9 4 7~I8 32 ..... 511THOUARS.... P 7 39 C-ë- 2 23 19 12122 17
- ~ . ...... . .. E~ 7 5 9 52 15 55119 5U P. f.
4 4 45>1 5 6
3 10 1 1 ..... 1 14 35 15 16
s 9~~1II ~ 1~ lo ~ 471
33 19 23 8 . .d 112 9 19 31 22 37 8 2 10 2il6 7;20 4
ROGIIK S.YON 5 57' 7 5 8
171C 4 29,~
G
18 44 21 42 1 3
.
La
.....
L 5 48~l2
. 5 7 9 3 1
Jep . 1 6 18
..... .... i14 11. 19
71.6 9 7 0 39. 5 8 is 59 21 51 91 411 3 8 12 12 49 ilg 42-122 49' 1 143,11100 l9il6
L.,~.hê-Th.uaIsais, h.
14,20 13
9
Les Arpents, .. 1.. 5 5313 4, 8 2817 5illo 55
La 6 40. 9 44 0 58 .
1 , ....
~ i 5 26 19 161 ..... 518 4 115 15,_.. 10 49 La Gar...he ........ 8 2112 59j 19 51122 59 5 401
.....
5. 5. 6 M20 26 5 59 3 9 18 34 7 5711 li
...... 1 6 48 1 5 3e
M
N.i~t.rr . ...... 5 30 9 5 ..... 19 ~ chan ........... . u 3 l4~j5 6 20 5123 9 ............ 5 7 9 34110 22,16 30 20 34 L. M c a .. f. 6 4113 14 18:39S 2'11 61
~ 'i d 5 43 Ù*i"llo
1 13 ~E ~­e 5 40,'j9'*2'7' lillmsu uti,
..... 5 2815 49 20 8 Sculls- ....... .... 8 45 13 24~l5 29 20 14 23 2 19 Challans 5 57 9 47 10 e9 16 50;20 55 l'aiment .......... 6 16 13 26 18 10 8 12'll 12 15 48
GHANTONNkî~-.:::: 7 2`5 il 59 Il 6 4 19 150 22 28 y- 4 4 1 4 7 50'16 8'15 54 20 16 8 54 13 30'15 40' 6 il 110 » 50 17
1 2 1 r ce, . . f .... 6 20'13
7 38 1 47 6 15:20 » 1
............... ..... 10 3 8 8,16 19i ..... di7 ... t_s.rIV 9 » 13 35115 de 541120 2' 'M2 a 23 328' -Gé as ..... 151 _l
10 59:17 9;21 17 Le f.. 628 l5
2~ ea'y .......... ..... 6 ~81 8 54 16 30 ...... S -Mai
6 1
. . 1
G,
il 1 10 4~ - 1 a8 119 ~~ 8 24 Il
9 7 13 4UI16 26!20 39
t
M-che-oul. ...... 1 26 ill Il 17 22~2l 33 Le Pet..., .. f .... 6 3113 4119 5 8 271
La
....
t.
..... 6 27 10 5
........ 8 51 13 24
9 23 16 40
6 43~ ..... ..... C09 . ...... ....... 9 9 13 56 17 1 2120 5 1 .- ~ ill 33 17 42121 52
P et
6 461 e St-Hilaire-la-Forêt 6 37113 47 19 10 8 82 16 10
8 15 -C 13 50 01_3 6 58 20 2 ..... Ille 6 41 Il 6 9 56 6 55 ..... Z 1. ...... 9 $8114 12j17 44121 7 STE-PA- 9p ] 6 571 111 39 17 56122 Il
t ....... 6 4
6 46 13 56 19 19 8 40 19
9 4 7 1
=19 1 1 - 8 32 14 25 12 24 '~~ 17 15 20 40 ..... . M 1j ..... 10 12, 7 1 ..... 8
S
Q 8 14 34:18 M18 17Î21 17 NANTES Et.t)~ 46, 12 31illil 45~23 4 A,rill ............. 6 52 14 4 19'26 8 46 E, 16 39
............ 8 46 5 2 26~2ü 50 a
6 56
14 50 12 3
11 16 10 35 7 34 9 ROCH"-YON 95 9~14
21 28 1 NANTES î 8 31 13 10 19 2 23 25 La C f 6 59 14 Il 19 33 8 53,
ili 23
16 45
` 9 17 3
-~L Serrai. (h-1t,) ... ..... 7 4
P 15 16 12 43~
21 .....
C NTONNAY... .. 5 1 7 26
djL;~, et. r._I I 1
11 39 12
7 4 14 16 19 38 8
9
15 32 12 51 M 17 4
42 17 35,16 46
BBF~Sst La
21 9 23 23 i;
I]ourne~aii ......... 167 7 49 ~il
7 15 14 28 19 50 9 10
57 13 126.17
51, ..... 1 » 50
9 261 13 4 18 21 4123 COMMEQUIRES, SAINT
38 12 4 7 28 14 41 20 3 9 23 17 14
9 38 13 15 18 41 ~9 La ceints
La N..të, a. f .....
13 5i 18,
7 40 14 53 20 7 9 33 3 1724
..hé-Th ... r.i., 9 4a, «' si 8 a 12 14
. . 13 22 18 42
S'I::::: F
h.i C .. 74615 >2024989 17 30
9 521
5 48 8 20
1
18 501 ROCHE-S-' M
112 28 14 l9j18 23117 17 18 48 21 47 Co MEQUIE, 1
13 291
7 a 9 4 40 16 33 20 Si
16 21'19
10 7'
5 58 8 55 0 42,12 50 15 12119 IF de
217 25 is 5
~7 W7 9 40 12 5 3~7
P: ..... 2 21 52 N e j ^t tl.~Ri.~ i 4;
13 41 13 5819 ~1O Las CI..~..0 .......
le tre-Dam- 10 1. j2~~l 39 48 13 16 17 4~1 ~j~. . 4~~' li
..... 9 7 Io 54 13 2fl5 25.19 141 ... làI 9 4913 15 430119 IINT-PÈR]
cflAMîië~
.. .....
A 3 71 14.13 Ï4--Ï7'll :Iaire-d.-Pies... 9 22:
(h«lte) le U 43! 0 24 .... 9 . . .. 14 Il Il 115 33:19 15 Notr; COM P R
al 10 1 13
J!
2 19 58
211: ... .. .....
............. ~I4 9 15 37 22 59 1 6 . La 6 22 9 23 11
9 StilO 48 14 7 17 12 21 1
10 13 7il5 &19 30
7110 i 7 13 23 15 48 20 4 d. 6 36 9 50 5 40 8 26 18 » 5
bat, r. ........ 21 231 18 571 1 32 ..... ..... 9 39 11 27j 13 .33 ~ 15 56119 411.' ..... ....... ... La Nis.tê, .. f ..... 6 43 10 142 e 4~ Il 31 111181
PAR ~ lis 1 iii,;~tP1 1 -.1 ..... 9 18 38 20 26 1 » 4 ..... ..... b-1-Gi- 46 Il 34 13 40~l6 5119 48 17
. 6 55
54 19 23 22 22
1 8 47 18
CHANTONNAY, VdUVANT-CEZAIS, FONTENÀY-LE-COMTIL ti-.-I-Mau.f.. 712 10 30
St-A,aug.-d-L....f. 7 20
T LiOUAM . .
10 88 43 16 61 21 9 16 » 18 34 42
TOURS ... ddp . 1 Il 5 48~l0 6111 58' 1 '15 18 LaCroisê~J ... o,ai 725 10 16 26 9 21 18 47
5 : . c . 1 7 41110 22! ..... 14 158 3 12.2 as ~U ~3j:: ...
10 9 33!
r)U,,«,*.,.,~«.*.~. d~é 8 31 : il 2? -fill 14 31 ... * 3 dép . 1 1il
7 11111 41 J13 25 :16 120 " 4~~l::::: il 11NT11~1 ! 44! 1 15 19 47 FONTENAY ......... ds~,,1 : 5 461,
1,, 0 - «,, * *_ 7 Il 10 15 le Il
RS. 3
là 211 111111
110,31,01 13 szi 16 59 19 » 23 »J 0
~I_ e.
5,1:::::l 1 45 TIIOUAR
8 45 16 5 14 118 4 7 26,22 714
..... i.udo..ièr. 57 12 42 20 1 » 3 ~l 16 38 ardiêr. La Giriig f 7 39 10 59 6 39 19 2
.......... 5 la 2 20 8 746 l 1 7 16 46 19 Ili
NArJTES ORLÉANS, -SUR Y01 't
2
8 d e 116 41 Zi.
NANTES ETAT, CLISSON, LA ROCHR
10 7 Ji il 16 550 19 là:
6
4
71
01
-4, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX Sai.t-S.Ipic.-..-Il.,eda (lialte] 8 140
14 20 23 17 6 100 19
- le 13 ~211
Illill- 1 Il 11 41j Il Il L. B-.d.i., .. L. 7 b!~~l 114 ~
Î2 _15,1 Il s~ V.U-NT-C-A ....... 3 ~j: ...... : 6 . 5 11 5 1 Il
1 . à, 7 13 37 20 30 ...... Le Hasard, a. f .... 8 1'7 15 1~ ~o~1
0 3,', :::113 1,1,3 FONTENAY ........ 8 55 14 7 20 52 CHANTONNAY ...... « ... i.- 7 7 11 22j 17 25 17.1—t .......... 8 10 Il 34 17 7 19 35,
14 12
117,11 41 17 14 Il 4î
1 14 Ir,
-
1 La Le V' ~1. chail . -B '1 'M.'J . i. 8 22111 46 17 19 19 471
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BÂ'i'tRET, BRESSUIRE
La. Arp..t., .. f.. 8 28~11 52 17 25 19 53
La Mo..i.ièr., .. L 8 33111 57 17 80 19 5181
FONTENAYdep 5 46 9 33 13 16 20 l~ 18 A il ~~I 1, 1 20 'i 9 BRESSUIR
Muccou
PBit.-Ro.bai., a. L 82 6 12 »1733 20
5719 10 12 » Il1»7 13 1 2 1
LA R.dalière, é~ a. li 1 814SjI2 43 12 711177 1. j 4. 20 e
30 16 1" 3 4
Le Petit-juibil
20 Il
AD1êlS1~ .r.i
Il -Maurice,
Rii~
38
1
Ia d
8 51 ~ 12 15117 481 2016
La ' . 6~2 a 1" , 13 49 18 37120 ~. ~5. 40 La C~àt.ai.g.n,,,rai,
-Id3ARRRI 6 371.. 32 11 l~ 58 18 47
..A
a
6 9 4122 5 Vo .... t-0-- M. i ...
M..co.t
15 2 2
il 9 23 2 22 45 Bour....-
BRESS
15 45 19 47 23 16 FONTENAY".'-"I~'iÔ
15 511
17 24115 54
17 4 91
17 4 :::::l Ti -amways de la Vendée (Service à dater du 2 5 Jllill 19 14)
17 59
.... lis 12
4 51 18 32
5 29 Ji 19 9il7
LIGINE DE CHALLANS à FROMFNTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUT1W
53 19 12.17 2;
C.ALLA.e (Fiai, d.p.1 l. 4 0 ~1 ~1 ll o 1 1 211 111 8 18
7 46 13 42'18 351
14 12 » 18 52 _
4 39
4 40
Ir,
4 49 8 17 15 24 9 1 19 9fî 15 A ,,dt, - Les train. ne .,"rît..t
8 24 15 31 19 33
pour prendra les voyageurs que loreque ceux-ci rap.
.... 8 37 3 22 Il 42 19 42 20 30 p-chê. du p.t.- . Arrèt f-ultatil » f.,O.t ig..
46 13 1 53 15 51 19 51 20 41 aux mécaniciens de @'arrêter; il. ne s'arrêteront
18, 55 14 7 16 » 20 2 20 52 lius- des ~.y.g..r. que 1-q.. es ..... ...
vont prévenu lu conducteur et. leur intention d
à P « Arrât.
t,.i. de 18 h. 5 a. circule que du 2.1 juin au
La tiai. de 7 h. 28 circule ..tc. Les Sable. et
d A. -illé, titre La. Sable. et Las Moriti.r., le. para
. 1.1- à Avrillê et ... M.uti.r..
Le trai. de 15 h. 48 circule ..br. T.I...t, A-illé,
[.es M..ti.ra et ("ha. irit-Pèr., les jour. de foire
à Ta ..et, A-illê et ~s.:` M.Uti.,..
1 ~. , P 20 45 Dêp. de N.remourrite, 4 45 8 45 12 » 1
15 45
L.1triii. de 8 h. 26 circula esit- Ch..%-St-pèr.
....... 44 20 1 49 Arrivé. à LA 6 15 10 15 13 30 17
9 2 il 17 6 12!21 5
___ — __ — 3B 8 T_
15
et A-illé, airs et Le.
d ele . 7 711 41455
le. »Dira te fmre, à Airillë et
Il 9 el ^1 8 1 ~~ 19J7 l 26 XII Il
Beauvoi~our-mer.. 7 42.21 1
...... 7 13 Il 10115 2 18 26
32
1
La trai. de 18 h. -;~-ui- les lutte. d. fisira à L.ç...
7 26,11 W15 16 18 49
B~ G Bd -Pont-s-Eti.s 9 44 Il 41117 51 21 40
st. B.«u,oir-sur-Me~ ... 7 35 11 35115 28118 r,8
F.rre-d.-M.nt... 9 59 Il 54118 5 21 53
Le Rédacteur-Gérant VALÈRE MATHÉ.
7 48 11 48
LO 4 Il e.9,Lll
15 42119
21 58
Il
Ill~2 f
Départ de Le Ilo 3O~]2 10 18 30 .....
1 'Ir- .-Vi 'a 17' 8 6 l~~l' 311, 1 '6 414,
Le. S.blB.. - I.p. ROCHE-JOURDAIN
A-i, à N.i.mounz 12 » 113 4MO » ..... GR~Li,ANs (List) 8 £0 12 21 16 16,19 43 ..... P lace d e la L iber té .
bi

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
`eiL,..118e2.1¢011M.MULIIRMI.MIL.1155.1f6MCOM saassisuantssess
P la c e d e la L i b erté , SABLES -D 'OL ONNE No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
6 m o is Un a n
3 fr.»» 5 fr.»»
3 fr.50 6fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les date». Il se continue
indéfiniment, sant avis contraire.
L e s l e t t r e s n on afran ch i es s o n t r e fu s é e s
uirt ci Il
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
PasdcPdixtromunsc
Le pacte de Londres, le seraient
des alliés de mener la guerre jus-
qu'au bout à l'approbation du monde
entier. En Amérique comme en Eu-
rope s'affirme le même sentiment que
celui des belligérants : « Il faut en
finir ! » Et autour de l'Allemagne et
de l'Autriche se fait un vide moral
définitif.
Les partis démocratiques de tous
les pays sentent que les alliés tra-
vaillent pour la liberté universelle en
poursuivant à outrance le militarisme
germanique. Jamais les raisons pro-
fondes qui motivent une guerre néons-
zsiire n'ont été si nettement et si uni-
versellement admises, Le, monde veut
respirer. Des mots tels que « notre
avenir sur mer », qui menaçaient
toutes les nations maritimes et com-
merçantes, ou bien : « L'Allemagne
» ne permettra aucun arrangement
» clans le monde qu'elle n'ait jugé
» bon pour ses intérêts », ce qui
réduirait le inonde au rôle de satel-
lite de l'Allemagne — toutes ces in-
tempérances de la politique impériale,
rencontrent leur sanction et leur châti-
ment : la coalition des peuples, l'una-
nimité de la réprobation.
Jamais, même il y a un siècle, du
temps de la Révolution, puis au temps
des guerres .d'indépendance, -le senti-
ment des peuples nia prononcé comme
aujourd'hui un sentiment sans appel,
La Révolution bouleversait un ordre
do choses imposant tout au moins
par sa durée ; c'était un terrible appel
à l'inconnu ; mais on entrevoyait que
le débordement français sur la vieille
Europe charriait avec lui les germes
de l'avenir. L'invasion germanique
d'aujourd'hui n'est qu'un déchaîne-
ment d'appétits, de violences et de
haines. Ce n'est pas une inondation
féconde. La conscience profonde des
peuples ne 's'y trompe pas. •
Le tribunal des nations écarte donc
avec la même clairvoyance les plai-
doyers retors des agresseurs et les
tentatives frivoles ou insidieuàes des
e conciliateurs à tout prix. Les socia-
listes allemands, qui voudraient re-
prendre cette trame, apparaissent à
tous les yeux ce qu'ils sont réelle-
ment : de vrais Teutons, imbus eux
aussi de leur supériorité de race, et
de simples matérialistes à dents Ion-
Fmes qui s'accommoderaient fort bien
île profiter des dépouilles arrachées
à leurs frères du prolétariat mondial,
Quand le Wo rwe r i s , organe
officiel du socialisme prussien, insi-
nue que « les hommes qui composent
» aujourd'hui le gouvernement fran-
» çais seraient prêts, dans leur majo-
» rite à intervenir en laveur d'une
» paix assurant leur sécurité et leur
» intégrité nationales », il ne leur
fait pas seulement une gratuite in-
jure, il témoigne de plus opiniâtre
aveuglement.
Wit a parlé d'un projet de média-
tion de's Etats-Unis. Uhe dépêche de
Berlin précisait même, en ajoutant
qu'une conférence se réunirait pro-
chainement à Washington pour cher-
cher, les bases de la paix. Quelle
figure suspecte présente ce nouveau
cheval de bois qui ne recèle dans ses
flancs que menaces de guerres futures !
Les Allemands, nombreuxen Amé-
rique, ont pu penser à rendre à leui
empire ce service de troubler les es-
prits et de rompre le faisceau des
volontés. Mais l'opinion américaine
comme l'opinion anglaise, comme
l'opinion de n'importe quel pays im-
partial, voit clair dans ce jeu et a
déjà prononcé le même verdict. Il y
a un désastre plus grand que la guerre,
Organe des Com ità
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Tl insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
c'est une paix hâtive et trompeuse.
Ce ne serait qu'une trêve à la faveur
de laquelle le militarisme germa-
nique préparerait sa revanche et une
guerre pire que celle-ci.
Il faut poursuivre l'unique déci-
sion : la fin des l'elnpire militariste
allemand.
A CEUX QUI COMBATTENT
Le Bu l le t in des A rmées d e la Rép u b l iq u e
publie l'article ci-dessous de M. Ernest
Lavisse :
Chers Enfants .de la France,
Vous serez vieux un jour, et comme
les vieux vous aimerez à vous souve-
nir du temps passé.
Il viendra des soirs où vos petits-
enfants, vous voyant rêveurs, vous
diront : « Raconte-nous, grand'père »,
et vous raconterez.
Ce sera quelque épisode de la
guerre, une longue marche, une
alerte, un assaut à la baïonnette, une
charge de cavalerie, l'exploit d'une
batterie de 75, la jonchée de morts
ennemis dans la plaine, ou bien, dans
les rues d'une ville, les rangs serrés
de cadavres demeurés debout faute
de place pour tomber; et puis la
mort de camarades, les effroyables
pertes de votre compagnie et de votre
régiment, vos blessures reçues en
Belgique, enCh-ampagne, aux bords
du Rhin, par-delà le Bhin; mais la
joie des victoires, 'les poteaux abat-
tus aux frontières trop étroites, des
entrées triomphales...
Ces soirs-là, après que les enfants
émerveillés seront allés dormir, vous
ouvrirez un tiroir où vous aurez ras-
semblé de précieux objets, une balle
extraite d'une blessure, un morceau
d'obus, un linge où votre sang aura
pâli, une croix d'honneur, j'espère,
ou une médaille militaire, à tout le
moins une médaille de la guerre de
1914, au ruban de laquelle des agra-
fes d'argent porteront des noms de
bataille immortels.
Et quelle qu'ait été votre vie, heu-
reuse ou malheureuse, vous pourrez
dire « J'ai vécu do grandes jour-
nées, telles que l'Histoire des bora-
mes n'en avait pas encore vu »
Et vous aurez raison d'être orgueil-
leux de votre jeunesse, car vous êtes
des jeunes gens sublimes I
J'ai lu de vos lettres, j'ai causé avec
des blessés. Par vous, je sais ce
qu'est l'héroïsme. J'en avais beau-
coup entendu parler, étant historei
de Mou métier, mais voici que je 10
vois comme je le touche, et comme
il est beau votre héroïsme embelli de
grâce, et souriant, à la Francaise.
Jeunes soldats, en un mois, vous
avez combattu en plus de bataille que
jadis les armées en des années de
campagne.
Jeunes soldats, si l'on vous don-
nait un chevron par batailles, votre
manche ne suffirait pas à les loger,
car vous compteriez, à la fin de la
guerre, plus de chevrons que d'en-
uées.
Jeunes soldats, vous êtes de vieux
guerriers glorieux !
Oh ! merci, merci ! Merci pour la
belle fin de vie que vous donnez aux
vieillards qui, depuis quarante-quatre
ans, ont tant souffert de l'abaissement
de la Patrie.
ERNEST LAVISSE,
D e l 'A c a dém ie Fra n çaise .
Le Glas de la Flotte Allemande
A propos do la destruction de trois croi-
seurs anglais par des sous-marins alle-
mands, un expert écrit clans le G lo b e de
Londres : •
Notre flotte est nécessairement ex-
Les _Affaires publiques sont les Nôtres
Lia Vendée
'P'épub lica ins de rA rrondiseerneme des Sables
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
RÉDACTEUR-GÉRANT Valère M .A. T
d o i t ê tre adress é Val ér e R édac te ur-Géran t
Place de la Liberté
au Bureau dn Journal, Place de la Liberté.
posée à ces périls. Elle doit attendre_
le bon plaisir de l'ennemi. Elle ne
peut trop s'éloigner, car la mer du
Nord pourrait être facilement traversée
par une flotte ennemie. lui faut dong
courir les risques de destruction par
des bâtiments invisibles.
Nos marins ne 'ont pas en état de
combattre ces bâtiments, car ils ne
peuvent les apercevoir. Un jour futur
peut-être, on découvrira un moyen
approprié de combattre le sous-marin ;
mais ce jour paraît encore éloigné. ,
Nous ne pouvons affirmer qu'une
chose, c'est que le désastre qui a
envoyé au fond de la nier le Cressy ,
le Hogue et l 'A b o uki r, incitera plus
que tout autre incid-ent la flotte an-
glaise à chercher à livrer bataille et
le succès de l'attaque des sous-marins
allemands pourraient bien avoir pour
conséquuence finale le glas de la flotte
allemande.
Samedi 3 Octobre 1914
Ils envisagent une Campagne d'Hiver
On travaille jour et nuit en Alle-
magne pour confectionner des vête-
ments épais en vue d'une campagne
d'hiver. Cette éventualité n'avait ja-
mais ,été envisagée précédemment,
mais maintenant on travaille fébrile-
ment.
Les Allemands achètent également
tous les sacs qu'ils peuvent trouver,
ces derniers seront utilisés par les
soldats pour dormir pendant la sai-
son froide.
La Guerre des Taupes
Un de nos confrères dit qu'à en
croire les habitants de la région du
nord de Compiègne, toutes les car-
rières qüi s'étendent sans disconti-
nuer de Ribecourt à Vic-sur-Aisne
avaient été soigneusement repérées
depuis longtemps par le service d'es-
pionnage allemand. Certaines avaient
été achetées. La plupart de ces gale-
ries, qui ont souvent 500 à 1.000 mè-
tres de long, et où trois chariots peu-
vent facilement évoluer de front,
avaient été aménagées en champignon-
nières, mais, en réalité, elles consti-
tuaient de vastes docks où on avait
fait affluer les munitions et les pro-
visions.
Quoi qu'il en soit, depuis près de
quinze jours, les Allemands se cram-
ponnent avec l'énergie du désespoir
à ces carrières dont nous ne parve-
nons à les déloger qu'au prix des
plus grands efforts.
Leurs canons sortent pour tirer de
ces casemates naturelles et y ren-
trent dès que l'artillerie française les
y contraint.
On estime que plusieurs milliers
d'hommes occupent chaque carrière,
qu'il faut prendre comme on ferait
d'un fort. Plusieurs sont entre nos
mains et l'évacuation définitive des
dernières ne serait plus qu'une ques-
tion d'heures.
LE COLOSSE RUSSE EN MARCHE
Suivantune dépêche que la Tr ib un a
a reçu de Petrograd, une nouvelle
armée russe, forte de 900.000 hom-
mes, passe en ce moment par la Po-
logne centrale et. s'avance contre les
forces austro-allemandes.
Elle n'est que l'avant-garde d'une
armée russe de deux millions d'hom-
mes en marche vers la Pologne, tan-
dis qu'une autre armée de deux mil-
lions d'hommes également est en
voie de formation et sera prête à en-
trer en campagne dans les premiers
jours du mois d'octobre.
056111.1MILUBSEMICHM2
Le Kaiser était trop sûr de sa Victoire
M. Gommez Carillo, le correspondant
bien connu de El L ibé ra l, à Madrid,
affirme qu'au moment de la déclara-
tion de guerre, le kaiser fit à son
chancelier la réponse suivante : « Il
est préférable que la Grande-Breta-
gne nous déclare la guerre plutôt
quç de renoncer à notre plan, rapide
et sûr, de l'attaque brusquée. »
Cette fameuse attaque brusquée,
dont il a été tant parlé, ajoute M,
Gomez Carillo, devait permettre à la
masse énorme de l'armée allemande
de passer sur le territoire français
comme un bolide et d'arriver à Paris,
du' 15 au 20 août.
Une fois la capitale prise, le pro-
gramme était le suivant : Capture du
président Poincaré, des Ministres,
des 'Ambassadeurs d'Angleterre et de
Russie, des directeurs de banque et
du Président du Sénat et de la Cham-
bre ; embargo sur la Banque de
France, détention d'un nombre impor-
tant de personnalités choisies parmi
les hommes politiques, les banquiers
et les écrivains ennemis de l'Allema-
gne (la liste avait été préparée par
l'ambassade allemande à Paris avant
la mobilisation), confiscation du grand
livre de la dette publique, afin d'obli-
ger les rentiers français à s'incliner
devant toutes les exigences de l'en-
nemi et à demander la paix.
Paris une fois occupé, une armée
de 600.000 hommes des réserves eût
suffi pour maintenir l'ordre dans l'Est.
et dans le Nord, ce qui permettait a
l'Allemagne de porter précipitamment
ses 25 corps d'armée de première ligne
vers ses frontières orientales pour
mettre en déroute les forces russes.
Le kaiser était tellementtsûr de la
victoire que depuis le 6 septembre il
avait établi son campement dans le
Luxembourg et qu'a Berlin, à Cologne,
à Hambourg, dans tout le pays, en un
mot, on n'attendait plus qu'un télé-
gramme lyrique de Sa Majesté pour
célébrer la victoire définitive, avec
musiques, cortèges, banquets et dis-
cours.
Dans les papiers abandonnés par
l'état-major, dans sa retraite plus
brusque encore que ses attaques, on
a trouvé des documents qui démon-
trent avec quelle minutie tout était
préparé pour essayer de produire dans
le Monde entier, une impression for-
midable ; un général même avait, dans
son porteuille de notes, le brouillon
de la proclamation que le kaiser
pensait lancer après le triomphe.
Les Auxiliaires dans le Service armé
Le Jo u rn a l Offic ie l publie un dé-
cret permettant de verser dans le ser-
vice armé les jeunes gens apparte-
nant aux services auxiliaires dont
l'aptitude physique se serait amélio-
rée depuis l'époque où ils ont passé
le conseil de revision.
Aux termes de ce décret, tous les
hommes classés dans le service auxi-
liaire et non incorpozés,•qu'ils appar-
tiennent à la réserve de l'armée ac-
tive, à l'armée territoriale ou à sa ré-
serve, seront soumis à l'exa.men d'une
commission spéciale de réforme. Les
hommes classés dans le service auxi-
liaire et présents sons les drapeaux
peuvent également être soumis d'of-
fice à l'examen d'une Commission
spéciale de réforme.
Ces Commissions spéciales pro-
nonceront soit le maintien clans le
service auxiliaire, soit la -réforme,
soit le passage dans le service armé.
Les hommes•ainsi reconnus aptes
au service armé seraient immédiate-
ment soumis aux obligations militai-
res de leur classe.
Étà. .11.3-
Les News Officielles de la Semaine
Vendred i 2 .5 Sep t em b re (s o ir)
Sur le Front de Bataille
A notre aile gauche, une action géné-
rale très violente est engagée entre celles
de nos forces qui opèrent entre la- Somme
et l'Oise et les corés d'armée que l'ennemi
a groupés dans la région Tergnier-Sain t-
Quentin.
Ces corps d'armée proviennent, les uns
du centre de la ligne ennemie, les autres
de Lorraine et des Vosges. Ces derniers
ont été transportés en chemin de fer sur
Cambrai, par Liège et Valenciennes.
Au nord de l'Aisne et jusqu'à Berry-au-
Bac, pas de modification importante.
Au centre, nous avons progressé à l'est
de Reims, vers Berru et Iforonvilliers.
Plus à l'est et jusqu'à l'Argonne, situation
sans changement. A l'est de l'Argonne,
l'ennemi n'a pu déboucher de Varennes.
Sur la rive droite de la Meuse, il est
parvenu à prendre pied sur les Hauts-de-
Meuse dans la région du promontoire
d'Hattonchâtel et a poussé clans la direc-
tion de Saint-Mihiel. Il a canonné les
forts des Patoches et du Camp des Ro-
mains.
Par contre, au sud de Verdun, nous
restons maîtres des Hauts-de-Meuse, et
nos troupes débouchant de Toul se sont
avancées jusque clans la région de. Beau-
mont.
A notre aile droite (Lorraine et Vosges),
nous avons repoussé des attaques peu im-
portantes sur Nomény. A l'est de Lunéville,
l'ennemi a fait quelques démonstrations
sur la ligne de la Vesouze et de la Blette.
Samedi 26 Sep temb re
La Bataille continue
A notre Mile gauche, dans la région du
nord-ouest de Noyon, nos premiers élé-
ments s'étant heurtés à des forces supé-
rieures, ont été obligés hier matin de cé-
der un peu de terrain. Rejoints par des
troupes nouvelles, les éléments ont repris
vigoureusement l'offensive. La lutte dans
cette région prend un caractère particulier
de violence.
Au centre, rien de nouveau.
A notre aile droite, devant les attaques
de nos troupes débouchant de Nancy et
de Toul, l'ennemi a commencé à céder
dans la Woëvre méridionale, se repliant
vers le Rup-de-Mad. L'action continue
sur les Hauts-de-Meuse. Les forces alle-
mandes ontpu pénétrer jusque vers Saint-
Mihiel, mais elles n'ont pas pu passer la
Meuse.
Les Allemands franchissent
la Meuse
A notre aile gauche, la bataille continue
très violente entre la Somme et l'Oise.
Entre l'Oise et Soissons, nos troupes
ont légèrement progressé ; l'ennemi n'a
tenté aucune attaque. De Soissons à
Reims, pas de modification importante.
Au centre, de Reims à Verdun, situa-
tion inchangée.
En Woëvre, l'ennemi a pu franchir la
Meuse clans la région de Saint-Mihiel ;
mais l'offensive prise par nos troupes l'a
déjà en majeure partie rejeté sur la rivière.
Dans le sud de la Woëvre, nos attaques
n'ont cessé de progresser. Le 14° corps
allemand s'est replié après avoir subi de
grosses pertes.
A' notre aile droite (Lorraine et Vos-
ges), les effectifs allemands semblent
avoir été réduits.
Des détachements qui avaient refoulé
sur certains points nos avant-postes ont
été repoussés par l'entrée en action de
nos réserves.
En Russie
Les Russes se sont emparés de Rzeszow,
sur la voie ferrée conduisant à Cracovie,
et de deux positions fortifiées au nord et
au sud de Przemysl. En Posmanie, les
Allemands paraissent se fortifier au nord
de Kalisz.
N° 1589
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDA1N,
imprimeur de la Vendée R épublica ine , P l a ce de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
-------
On tra i t e à forfait p* les Annonces périodiques os continuas
d 'Olon h o
51001«ii31111.3
'A-éléplaeas.o 1 -4$
D im a n che 2 7 $ ep ■ 1 , 1 , 1
La Situation
L'ennemi a attaqué sur tout le front ;
partout il a iîté repoussé.
A notre aile gauche, nous progressons.
Sur les Hauts-de-Meuse la situation ert
stationnaire. En Woëvre, nous continuons
à gagner du terrain.
En pleine Bataille
A notre aile gauche, la bataille s'est
continuée avec des progrès sensibles de
notre part sur un front très étendu entre
l'Oise et la Somme et au nord de la
Somme.
De l'Oise à Reims, très violentes atta-
ques allemandes sur plusieurs points,
quelques-unes menées jusqu'à la baïon-
nette, et toutes repoussées. Les lignes de
tranchées françaises et allemandes ne Se
trouvent en maints endroits qu'à quelques
centaines de mètres les unes des autres.
Au centre, de Reims à Souain, la garde
prussienne a prononcé sans succès une
vigoureuse offensive et a été rejetée dans
la région de Berru et de Nogent-l'Abbesse.
De Souain à l'Argonne, l'ennemi a atta-
que dans la matinée d'hier avec avantage
entre la route Sommepy- Chàlons et la
voie ferrée Sainte-Menehould-Vouziers.
En fin de journée nos troupes ont regagné
le terrain perdu.
Entre Argonne et Meuse, l'ennemi n'a
manifesté aucune activité.
Sur les Hauts-de-Meuse, rien de nou-
veau. Dans le sud de la Woëvre, les
Allemands occupent un front qui passe par
Saint-Mihiel et le nord-ouest de Pont-à-
Mousson.
A notre aile droite (Lorraine, Vosges,
Alsace), aucune modification importante.
Lund i 28 Sep temb re
Nouvelle Prise d'un Drapeau
Il se confirme que, depuis la nuit du
25 au 26 et jusque dans la journée du
27, nuit et jour, les Allemands n'ont cessé
de renouveler, sur tous les fronts, des
attaques d'une violence inouïe dans le but
manifeste de rompre nos lignes, avec un
ensemble qui dénote des instructions du
haut commandement de chercher la solu-
tion de la bataille. Non seulement ils n'y
sont pas parvenus, mais, au cours de
l'action; nous avons pris un drapeau, des
canons et fait de nombreux prisonniers.
Le drapeaua été enlevé à l'ennemi parle
24' régiment d'infanterie coloniale. Tous
nos commandants d'armée signalent que le
moral de nos troupes, malgré les fatigues
résultantde cette lutte ininterrompue, reste
excellent, qu'ils ont môme du mal à les
retenir clans leur désir d'aller aborder
l'ennemi abrité clans des organisations
défensives.
Ma rdi 2 9 Sep tem b re
Vue d'Ensemble
A notre aile gauche, les renseignements
sur la situation sont favorables.
Au centre,nos troupes ont supporté avec
succès de nouvelles et très violentes atta-
ques. Nous avons légèrement progressé
sur les Hauts-do-Meuse. Dans la Woëvre,
un brouillard intense a suspendu en fait
les opérations.
A notre aile droite (Lorraine et Vosges),
situation inchangée.
Situation des Armées
A notre aile gauche, au nord de la
Somme et entre la Somme et l'Oise, l'en-
nemi a tenté de nuit et de jour plusieurs
attaques qui ont été repoussées.
Au nord de l'Aisne, aucun changement.
Au centre, en Champagne et à l'est de
l'Argonne, l'ennemi s'est borné à de fortes
canonnades.
Entre Argonne et Meuse, légers progrès
de nos troupes qui trouvent devant elles
des positions fortement organisées.
Sur les Hauts-de Meuse, dans la Wo0-

vre et à l'aile droite (Lorraine et Vosges),
pas de modification notable.
f D'une façon générale, notre ligne est
jalonnée de l'Est à l'Ouest par le front
suivant : La région de Pont-à-Mousson,
Apremont, la Meuse. Dans la région de
Saint-Mihiel, ks hauteurs au e_ nord de
Spada et la partie des Hauts-d Meuse au
sud-est de Verdun.
Entre Verdun et Reims le front gê-
néral est jalonné par une 'ligne passant
par la région de Varennes, par le nord de
Souain et la Chaussée Romaine qui aboufit
à Reims, les Avancées de Reims, la
route de Reims à Berr~-au-Bac et les
hauteurs dites du Chemin-des-Dames, sur
la rive droite de l'Aisne, Cette ligne se
rapproche ensuite de l'Aisne, jusque dans
la région de Soissons. Entre Soissons et
la forêt de Laigle, elle comprend les pro-
miers plateaux de la rive droite de l'Aisne.
. Entre l'Oise et la Somme, cette ligne
en rrespond au front Ribecourt (lui est à
nous), Lassigny (occupé par l'ennemi),
Roye (qui est à nous), ChaUlnes (à pou-
nemi),
Au nord de la Somme, elle se prolonge
sur les plateaux entre Albert et Combles.
Nous avons fait encore de nombreux pri-
sonniers au cours de la journée d'hier;
ils appartiennent, notamment', au 71 corps
actif, au 71 de réserve, au 101, 121, 15" et
19* corps d'armée allemands.
Me rc redi 30 Sep temb re
-
Développement
du Front de Bataille
A notre aile gauche,au norddela Somme,
l'action continue à se développer de plus
en plus vers le nord.
Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi a pro-
nonce une vigoureuse attaque sur Tracy-
le-Mont, au nord-est de la forêt de Laigle.
Il a été repoussé avec de fortes pertes.
Au centre, accalmie sur le front qui
s'étend de Reims à la Meuse. Entre
Argonne et Meuse, nous avons légèrement
progressé.
En Woëvre, violents combats. Nos
troupes ont avancé sur plusieurs points,
notamment à l'est de Saint-Mihiel.
A notre aile droite (Lorraine et Vosges),
pas de modifications.
En Galicie
Des tentatives de sortie de la garnison
(le Przemysl ont échoué.
Les armées autrichiennes continuent à
battre en retraite en désordre, a perdant de
nombreux prisonniers, des c irons et du
matériel.
Au col d'Uzsok, au sud de Przemysl,
clans les Karpathes, un détachement russe
a »aêfait une brigade liongroise et pénétré
cri Hongrie.
Jeudi 1 1, Oc to b re
La situation générale est satisfaisante
aucune modification sensible du front,
saufen M'ocivre méridionale où nous avons
occupé Seichepray et poussé jusque sur
les pentes du Rupt-de-Mad.
Pas de modification dans la situation
d'ensemble. Nous avons progresse cependant
à notre gauche au nord de la somme
et à noire droite en Woëvre méridionale.
Vendredi 2 Oc to b re
Situation satisfaisante
Rien de particulier à signaler, saufchans
la région de Roye, où une violente action
a heureusement tourné. pour nous, et dans
l'Argonne où nous avons fait quelques
progrès nouveaux.
La situationgênêrale reste satisfaisante.
LA SITUATION MILITAIRE
Les Allemands se débattent avec
furie. Par des attaques d'une violence
inouïe, ils s'efforcent vainement de
rompre nos bataillons. Les quelques
pouces de terrain qu'ils parviennent
à gagner en certains points leur sont
rapidement repris par nos soldats qui
leur enlèventdes canons, des prison-
niers et même un drapeau resté entre
les mains des coloniaux du 24, régi-
ment.
A notre aile gauche, nous conti-
nuons à faire des progrès sensibles.
Le dénouement approche.
Nous
voyons trop, dans cette furieuse ba-
taille, les canons, les gros canons. Ce
sont les soldats, nos soldats qu'il faut
regarder; ce sont nos fantassins qu il
faut admirer ; ce sont eux qui, avec
leurs baïonnettes, gagnent du terrain
en avant, au prix de leur sang. Si
jamais batailles furent batailles de
soldats, ce sont les formidables ba-
tailles de cet-te guerre.
On prétendait que nous étions des
dégénérés, regardez entre l'Oise et la
Moselle, vous y verrez, sur 250 kilo-
mètres, les enfants de la France.
Toutes nos familles y ont leurs représentants,
qui, tous, se comportent en
héros, versant pour leur patrie un
sang qui est aussi pur que celui des
soldats de nos grandes épopées , que
celui des compagnons de Jeanne
d'Ar, des soldats de
Turenne et e de
Condé, des soldats des guerre a il la
.
Révolution, des soldats qui, avec
Napoléon, ont planté le drapeau tri-
colore sur les palais de toutes les ca-
pitales de l'Europe, des soldats qui,
il y a un siècle, 'réduits à une poignée
en Champagne, faisaient reculer les
Prusq-iens de Blücher. L'empereur
des Français de 1814 combattait avec
Où est-il l'Empereur des Alléeux'
mands de 1914?
poUi les Familles des Soldats blessés
Le Ministre de la Guerre vient do
décider que des facilités de transport
seraient accordées aux familles dési-
reuses d'aller visiter les militaires
blessés à l'ennemi.
Les dispositions arrêtées sont les
suivantes
Il est remis aux intéressés par les
soins des chefs de gare un billet à
demi-place pour aller de leur domicile
à l'établissement où leur parent est
hospitalisé et pour revenir à leur point
de départ. Cette réduction ne s'appli-
que qu'aux personnes ayant le degré
de parenté suivant : Ascendant, frère
ou sœur, épouse ou enfant.
La remise du billet n'est eflectuée
que sur présentation par l'intéressé
d'lune pièce, télégranime ou lettre,
autheritiquée par le Maire et consta-
tant le lieu de l'hospitalisation. Cette
pièce doit certifier, également par les
soins du Maire, le degré de parenté
obligatoire.
En ce qui concerne leur retour, les
intéressés doivent faire viser et dater
cette même pièce par le médecin-chef
de 1 établissement hospitalier et partir
dans le délai des trois jours qui sin-
vent l'apposition du visa, conformé-
ment aux dispositions en vigueur cri
temps de paix pour les visites aux
Il . pitaux.
oContre la présentation de la susdite
visée, il est délivré aux intéressés
Plece
un billet de demi-place pour revenir
du lieu d'hospitalisation à leur domi-
cile.
EN PRÉVISION DE L'HIVER
Le Ministre de la (!lierre adresse aux
Préfets une circulaire relative au ravitail-
lement de l'armée cri effets d'hiver et
couvertures.
Il paraît possible, écrit M. Mille-
rand, de se procurer rapidement des
tricots, chaussettes de laine, gants de
laine, couvertures, ceinturesde flanelle
ou de laine, du modèle des troupes
d'Afrique, en faisant appel, soit a
industries locales, soit à la main- ux
d'couvre particulière. Cette question a
1 1 ent un intérêt spécial évident,
ega em
puisque les mesures dont il s'agit
doivent permettre de procurer du
travail à un grand nombre de person-
nes que J'état de guerre a pu réduire
au chômage. Il lie paraît, du reste,
pas douteux que les ferrimes françaises,
qui presque toutes ont on ce moment
un mari, un fils ou nu frère à l'armée,
viendront apporter leur Contribution
à l'œuvre qu'il s'agit d'enireprendre
alors même qu'elles seraient persori-
nellement à l'abri du besoin.
Le Ministre invite donc les Préfets
à prendre de leur propre initiative,
toutes les dispositions de nature à
obtenir le résultat Cherché, en se
concertant avec le service local de
l'intendance.
En raison des confections rémuné-
rées et des achats, il conviendra de
faire appel aux persourier qui voudront
faire des dons gracieux des objets dont
elles pourront disposer et tout parti-
culièrerrient de couvertures.
Mœurs de Sauvages
Suivant une dépêche de Rotterdaili,
l'attitude des autorités allemandes de
Verviers, à l'égard des blessés et des
prisonniers des armées alliées, aurait
été si dure que les dames de la Croix-
Rouges de service - dans les gares
auraient déclaré qu'elles refuseraient
des vivres et des secours aux blessés
allemands si une telle conduite pet-
. tait?
s's
A u For t de Troyon
Un blessé a donne quelques détails s
le siège du fort de Troyon, près de .,,ci unr
Tandis que les Allemands l'assiégeaiuent
et le bombardaient, le commandant du fort
de Troyon ne répondit pas à la bourrasque
d'obus. L'ennemi en conclut que le fort
avait été évacué. Il s'approcha pour areantir
la redoute.
Pour fortifier les Allemands dans leur
le commandant du fort fit immé-
diatement mettre le feu à deux voitures de
paille se trouvant dans l'enceinte. Alors,
persuadés que les projectiles avaient in-
endié les munitions et les approvisionne-
menis et qu'ils pouvaientfacileinent S'em-
parer de la place, les Allemands s'appro-
chèrent en niasse compactes. -
Nos mitrailleuses et canons se démas-
quèrent brusquement et firent un terrible
carnage.
On év a l ue à 7.000 le nombre des cadavres
ennemis gisant sur les hauteurs avoisinant
le fort de Troyon.
CHRONIQUE -OCALE
AIDONS LE TRÉSOR PUBLIC
En créant les Bon-, clé la Défense
Nationale, le Gouvernement a fait
appel à tous ceux qui par leurs dis-
ponibilités peuvent venir en aide à
notre Trésorerie. L'argent est toujours
le nerf de la guerre.
Le Trésor offre aux souscripteurs
clé sérieux avantages; les nouveaux
bons, que l'on peut demander un peu
partout, à la douane, à l'enregistré-
ment, à la recette sédentaire (les con-
tributions indirectes, dans toute per-
ception, dans tout bureau clé poste,
rapportent Lin intérêt do 5 1/. payé par
avance, soit un intérêt effectif de plus
de 5 1/4 1/.; un droit de préférence
pour les futurs emprunts leur est
attaché.
Au publie de faire maintenant tout
son devoir. L'heure n'est pas aux
thé~,aurisations égoïstes et stériles
l'or qui dort improductif ne sert pas
la Patrie. Il faut que nos capitaux
fassent front à l'ennemi.
Les Bons de la Défense Nationale
sont délivrés au choix à un an à six
mois,ou mêmeàtrois irrois d'échéance.
Les Retraites Ouvrières et Paysannes
les les
Pou'
Familles des Assurés
décédés pendant. les Hostilités
M. Bienvenu-Martin, ministre du
Travail, vient d'adresser aux Préfets
une circulaire destinée à simplifier
les formalités exigées pour l'obtention
des allocations au décès acquises par
les ayants droit des assurés de la loi
clos retraites décédés au cours des
hostilités. Le Ministre a décidé que
l'allocution sera accordée, en ce cas,
sur la production de la communica-
lion officielle de l'autorité militaire
tenant lieu de bulletin de décès.
Il a prescrit en outre d'arrêter, lion
plus à, la date du décès de l'assuré,
mais au jour de la mobilis ation, le
décompte (les versements exigés pour
l'attribution de cette indemnité. On
évitera ainsi que des veuves ou des
orplielins soient frappés de déchéance
pour Lino insurisance de versements
qui lie saurait être iniputées à leurs
auteurs.
LES INSCHITS REFORMÉS
La Marine informe que préseil tous les
inscrits; maritimes réformés n' 1 ou
réformés ri, 2 devront se
ter
devant les conseils de révision qui
vontse - réunir dans la première quin-
zaine d'octobre 1914.
Ceux qui ne se présenteront pas
seront poursuivis, conforniénient aux
lois, devant les conseils de guerre.
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
L'Administration (les Chemins de fer de
l'Etat a l'honneur de porter à la Connais-
sance du Public, ],es dispositions suivantes
prises provisoirement, pour l'acheminen'utiles
voyageurs dans les trains express
et journaliers sur les lignes de Paris à
Chartres et Bordeaux, Thouars aux Sables
Niort à 1
La Rochelle et Saintes à B yan.
Les trains express et les trains joourna-
fiers étant à places limitées, les voyageurs
n'ysont admis que danslalimite desplaces
disponibles et à la condition de s'être fait
inscrire 48 heures à l'avance à leur gare
de départ pour retenir leurs places ; ces
places seront accordées dans l'ordre des
demandes et le chef de gare fera connaître
aux voyageurs le train dans lequel ils
être
pOurr"t
admis.
Dans J'intérêt des voyageurs, il est par-
ticulièrement recommande plus (le faire cirregistrer
les bagages le longtemps
possi 'Il ) e à l'avance.
Il n'est pas délivré de billets ni enregisire
de bagages pour les gares de banlieue
comprises dans le périmètre de la Grande
Ceinture et pour lesquelles le transit doit
s'effectuer ppr Versa illes-Ch aritiers.
Les voyageurs pour ces destinations
doivent prendre un billet et faire enregis-
trer leurs bagages pour la gare de Paris-
Montparnasse, terminus de leur train. .
A Paris, ces voyageurs doivent se munir
d'un nouveau billet et faire un nouvel en-
registrement de bagages pour leur destination
définitive.
Pour faciliter les retours sur Paris, le
train express 5.082 sera prolongé jusqu'à
Paris Montparnasse et il sera doublé en
avant par un autre express partant (le
Niort. Des voitures directes de toutes
classes de Royan, de La Rochelle et des
Sables pour Paris seront ajoutées à ces
express et à divers autres trains journa-
liers.
Consulter à ce sujet l'affiche spéciale
apposée dans les &ares.
LA REPUBLICALIL
CONSEIL DE REVISION
Voici les itinéraires que suivront
les opérations du Conseil de révision
pourles jeuriesgeris dela classe 1915 :
Les Sables-d'Olonne, lundi 5 oct., à 13 11.
(Reformés et exemptés des cantons
des Sables-d'Olonne, Talmont, Mou-
tiers-les-Mauxfaits, La Mothe-Achard,
les classes 1914.,1913 et 1912).
Mareuil-sur-Lay, mercredi 7 octob., 14 Il.
C lia ntonnay, jeudi 8 octobre, 13 heures.
Les Essarts, vendredi 9 oct., 8 fi. 30; à 13
heure- pour le canton de Saint-Fulgent.
Beauvoir, samedi 10 octobre, 13 heures 30.
(Jeunesgens de Beauvoir et l'Ile-cl'Yeu).
Noirmoutier, dimanche il octob., 8 h. 30.
La Chiâtaigneraie, lundi 12 octobre, 12 fi.
Sainte-Hermine, mardi 13 octob. 9 h. ; a
14 Il. pour le canton de L'Hermenault.
Fontenay-le-Comte, merc. 14 oct.,91r.; àl3
h. àOp'le canton de St-Ililaire-des-Loges.
Maillezais, jeudi 15 octobre, 13 heures.
Luçon, vondredi 16 octobre, 9 heures; à
13 heures pour le canton de Chaillê.
Pouzauges, samedi 17 octobre, 12 fi. 30.
Challans, lundi 19 octob., 9 h. -1 à 13 fi.
pour le canton de St-Jean-de-Monts.
St--Gilles-sur-Vie, mardi 90 net., 121L 30-
La Mothe-Achard, nacrer. 21 OctOb-, 9 Il-
Les Sables d'Olonne, merc.21 oct. l3h.
30.1
(Jeunes gens de la cli 1915 et ajour-
nés clos classes 1914 et as' se 1913, réformés
ou exemptés des classes 1911 et 1910
du canton dés Sables).
Les Moutiers-les-Mauxfaits, jeudi 22 oct.,
9IL; à 13 IL 30 pourle canton de Talaient.
Mortagne-sur-Sèvre,vei)dr.23oct.,13 h.;
à 13 fi. 30 pour les jeunes gens de Ro-
choservière. '
Les Herbiers, samedi 24 octobre, 13 h.
Montaigu, lundi 26 octobre, 9 heures.
Poiré-sur-Vie, mardi 27 oct., 9 h. ; à,13 la.
pour les jeunes geds de Palluau.
La Roche-sur-Yon, jeudi 29 oct., 8 h. 30.
CLASSE 1915
Voici, par ordre alphabétique, la liste
des jeunes gens appelés, pour la Ville des
Sables, à former la classe 1915
Arnaud, Louis-Lëoii, vannier.
Averty, Henri, charpentier de navires.
Babin, Etienne-Gaspard-Jacques, mécan.
Barre, Eugène, journalier.
Barrc~, Philémon-Jean-Marie, marin.
Barreau, Pitre, armurier-mécanicien.
Baud, Alfred-Joseph-Raymond , marin.
Baud, Gustave -Pierre-G,.Ispal.d, marin.
Baud, Pierre-Fernand, ma
Beilvert, Marcel-C.abriel-Brelnni. plombier.
Bellet, Fêlix-Antoine-Paul-Marcel, marin.
Bienassis, Pierre-Marcel, mécanicien.
Bienvenu, Robert-Julien, coiffeur.
Blanchard, Yves-Marcel-Emman. peintre.
Borgnet, Benjamin, étudiant en droit.
Boulay, Clovis, tailleur de pierres.
Bouron, Armand-Eugène, vannier.
Braux, Ludovic-Charles, cultivateur.
Briqueville, Dêsirê-Clovis, marin.
Brochard, Alberti-Aimé, forgeron-mêcan.
Brossard, Ji Louis-Lêon, marin.
rossard, Marcel-Joseph, jardinier.
Brou, Aul)ili-Isaïe-Jacques-Cli. garç. cafë.
Buton, Aimé Pierre-François, cultivateur.
Buton, Séraphin, maréchal-ferrant-expert.
Calandri, Tobie-Auguste, serrurier.
Cantet,Auguste-Arniand-Eugène,doiiiest.
Cantin, Emile-Louis, marin.
Chaillou, Auguste-Baptiste-Ad. plâtrier.
Chaillou, Gustave-Joseph-Alc. bourrelier.
Chailloux, ".\farcel-Henri-Aristicle, marin.
Charrier, Ernest, employé de commerce.
ÇIiarron,Léoii-François-Marie,boulanger.
Chavignois, Maurice, employé commerce.
Chauffeteau, And rê-Henri-Victor, aj usteu r.
Clavery, Victor-Eu gène-Con a tant, marin.
Clef, Lionel-Fernand, instituteur.
Cocard, Gustave-Jean--Louis, cultivateur.
Colin, Charles-Désiré-Joseph, marin.
Constantin, Gaston-Augu7ste-Lêon, a. prof.
coussot, L ouis-Georges- Victor, pâtissier.
Doté, Elie-Ch arles-Vi, t orien, marin.
Doussier, Gustave-Lêon-Camille, marin.
Dubernet, Joseph, marin du commerce.
Durand, Georges, tourneur sur métaux.
Elie, Antonin-Albert, droguiste-peintre.
Esnard, Calixte-André-Louis, étudiant.
Favreau, Edouard-Lêon, domestique.ron.
Foucaud, Emile-Ch arl es-G ab riel, forge
Fou.-er.t, Emile-Angel, scieur de long.
Fradet André, étudiant.
Fraclet: François-Marcel-Emilien, marin.
Gillier, Louis-Yvon, marin.
Giraudet,Fleiiri-Loilis-Marcel,mécanicien.
Gloria, Lou is-Donatien -Benoît, menuisier.
Gobert, Alcide-Albert-Arrriand peintre
Gravoille,Narci.~se-Pierre-Aimë,serrupie~.
'
Groizeleau, Athanase, cultivateur.
Guêgnaud, Benjamin, cultivateur.
Guilbaud, Henri-Ernest-Aimé, cultivateur.
Guilbeau, Fëlix-Frédéric, ajusteur.
Guyet, Eugène-Emile-Abel, serrurier.
fIeitzler,Louis-Charles-Stanislas,êtuclian~.
Hillereau, Louis-Ilenri-Benjamin,boulan-.
Huguet, André, cordonnier
Idier, Alfred-Pierre-Constant, domestique.
Jacques, Franoois-Vincent-1-Ienri, peintre.
Jomeau, Aimé-Victor-Fernand. marin.
Juteau, Emile-Pierre-Auguste, menuisier.
Laidet,Tliéophile-1-lenri-Atiguste,armur~l,.
Lan dreau,Renë-Fernand-Ludovie,plâ trier.
Launay, Henri-Maurice-Maxime, marin.
Laurent, Fernand-Abel, boulanger.
Le Bourdiec, Ernest-Auguste, somnoléraire
aux Chemins de fer de l'Etat.
LeChap el a inJul ien -Léon ard-Jean, in aço ri.
Légê, Augusté-Renê, marin.
Le Hénuff, Yves-Maximo--.\Iarie, marin.
Xladlard, Frédéric, étudiant.
Mainguenaud, Alcide, cultivateur.
Marchand, Pierre, employé de bureau.
Maronnier, Maurice, chauffeur.
Nlartineau, Joseph-Georges-Franç, mari ri.
Massé, Eugène-Louis-Marcel, boulanger.
Mathé, Auguste, scieur de long.
Mathé,Etionne-Heni-i-Firmin-Lou',,compt.
Michel, -Eloi-Henri, charcutier.
Michon, Georges-Oscar, chaudronnier.
Moizeau, Lêon-Alexandre, journalier.
_~I,,reau, Ilenri-Eugêne, boulanger.
-~lf)rnet, Eugu~ne-.\Iare., jardinier.
Muzard, CIëJmr, maréchal-ferrant.
Naulleau, Edmond, charpentier cle navires.
Nicolleau, Paul-Ainand-Louis, cuisinier.
Pagot, Louis-Marie-Noël, marin.
Patron,Adolplie-Georges-Eug. imprimeur.
Pelletier, Henri-Armand, peintre.
Petitgas, Léon-Eugène-Henri, boulanger.
Picot, Iliymond-Charles-Joseph, boirlang.
Pidoux, lien ri-Evariste-Jea ri, comptable.
Pitra, Célestin, charpentier d'assemblage.
Plévent, Benjamin-Victor, marin.
Prouteau, Edmond, boulanger.
Prou teau, Félix-Emil e-Ren ê-J u"t, couvreu'.
Ricolleau, Mirie-Louis-Camille, marin.
Rio, Joseph-Julien-Stêpliano-Wilf. marin.
Robin, Elie-Fi rua in -Lucien, mécanicien.
Robin, Paul-Louis-Gaston, boulanger.
Rocard, Louis-Auguste, boulanger.
Roche, Amand-Kléber-Henri, marin.
Rondeau, Alexandre, marin.
Roulleau, Narcisse, vannier. -
Roux, Jean, employé (le commerce.
Roy, Esp6rance-Gabriel, maçon.
Roy, Raphaël-Fëlix-Alexandre, rnaçon.
Sarrazin, André-Louis-François, étudiant.
Seguin, Albert-Lêon-Jean, serrurier.
S eguin,Victorien-Marius-Pi erre, coi sinier.
Tenailleau, Maurice, pâtissier.
Tessier, François, cultivfteur.
Tessier, Victo rien, employé de commerce.
Testamalle, Auguste, typographe.
Tougeron, Albert-Aimé-Joseph, marin.
Turbé, Louis, élève ecclésiastique.
Visait, Edgard-Alexandre-Aimê, marin.
Violleau, Julien, peintre en voitures.
Voularniêre, Jules, peintre en voitures.
Vrignaud, Ernest, cultivateur.
Etrangers à la Commune
Blondeau, Joseph, employé de bureau.
Declemy, Jean-Henri«b étudiant.
Gilbert, Fernand, chauffeur,
f
Gossard, Michel-Louis-Joseph, sans pro .
Laisney, Robert, employé de commerce.
Lemay, Louis, commis des P. T. T.
Paillet, Gaston-Sadi, mécanicien-êlectric.
Garnier, Etienne-Henri-Louis, étudiant.
NOTRE SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DES
sîêssés JwHilaïres
M. André, receveur particul. des
Douanes, aux Sables, (61 vers') 1()' D
TOTAL ....... — 10' »
Reportcles listes précédentes. 155 »
TOTAL GÉNÉRAL ... 1651 »
Souscriptions reçues à la Mairie
M-, Ilirsell, 30, rue du Gazomètre, 5 fr . ;
M. Georges Herbron, 6, rue de la Plage
5 fr.; Ni"' Lemerle, stëno-clactylographe à
,
la Mairie, 1 fr.; Produit de dons remis a
M. le D, Jolly, chargé du service de vacci-
nation gratuite, fi fr. 35; M. Brossard,
maire de Girouard, 7 fr.; La Brigade des
Douanes de La Bauduère, 10 fr . — Tota 1
de la 4, liste : 39 fr. 35.
Total à ce jour: 236 fr. 75.
NOTRE SOUSCRIPTION
EN FÀVEUR DES
Familles Nécessiteuses
do n t les So u tie ns so n t mo b i l isés o u s ans
trav a i l P a 1 ~ s u i te du c h6 l ~lage fo rce Pe n -
dant la durée de la Guerre .
M. André, receveur particul. (les
Douanes, aux Sables (3- Vers') 10' »
—
TOTAL .... .. l(Y »
Report des listes prêcëdentes. 295 »
TOTAL GÉNÉRAL... 305' »
Liste déposée à la Mairie
MM. Rabette, chalet des Pins, La Rude-
lière, 9 fr. (quart de la recette de cha-
que dimanche); Garat, rue des Halles,
10 fr.; Buchou, 2 fr.; Bruneau, 2 fr.; Da-
Ricin, 2 fr.; Gelé, 2 fr. 50; Hervouet, 3 fr.;
massiot, 5 fr.; Arnaud, 1 fr.; Joulhac, 1 fr . .,
Peigné, 2 fr. 50; Gendron, 2 fr.; Mathé,
1 fr.; Gaumain, 1 fr . 20; Ragon, 1 fr. 50;
Ferré, 2 fr,; Naguet, 2 fr. 50. — Total de
la S' liste : 51 fr. 20.
Total à ce jour : 6~103 fr . 90.
SOUSeilplionon faVoUrdg Mine Guégnaud
mère de 7 enfa n ts s o us les drapeaux
M. André, receveur particulier
des Douanes, aux Sables .....
5r >
ÀrfglldiSSOMent des SableS4010[1118
Les ~%ah1es
Prestations en 1915
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur,
informe les hommes nés entre le janvier
1854 et le 31 décembre 1854 qu'ils
doivent se présenter à la Mairie, Bureau
de l'Etat-Civil, pour être exonérés des
prestations pour l'année 1915.
L'A djo in t e- , DELVAUT.
Distribution d'Eau
par Bornes-Fontaines
il résulte des rapports des fontainiers
que plusieurs bornes-fontaines dans certains
quartiers, notamment rue du Port,
boulevard de l'Ouest, quai Dingler
et rue
Napoléon sont forcées ou brisées, et que
l'eau en est gaspillée toute la journée.
. Sa réserve d'eau diminuant d'une façon
inquiétante, et afin d'assurer dans la mesure
du possible la distribution quotidienne
de feau par bornes-fontaines.
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
prévient les habitants des quartiers cidessus
nommés, que dans l'impossibilité
de surveiller toutes les bornes-fontaines,
celles-ci sont placées sous la sauvegarde
du public, et que l'eau sera cotiiplèteiiient
arrêtée :à chaque borne-fontaine qui aura
été forcée on endommagée.
Les Sables, le 28 septembre 1914,
L'Adjointj'"', DELVAUT.
Conseils de Révision
Le 'Maire de la Ville des Sables-d'0-
tonne, officier de la Légion d'honneur, informe
les intéressés que les hommes réformes
ou exemptés des cantons des Sablesd'O]
o il ne, Talm ont, Les Mo utiers-les-Mauxfaits
et La Mothe-Achard, appartenant aux
lasses de 1914, 1913 et 1912, seront exa-
C
minés par le Conseil (le Révision le lundi
5 octobre 1914, à 13 heures, à la Mairie
clos Sables-d'Olonne.
Les jeunes gens du Canton des Sablesd'Olonne
appartenant à la classe 1915, les
ajournés des classes de 1914 et 1913 ainsi
que les réformés et exemptés des classes
1911 et 1910 du même canton seront exilminés
par le Conseil de Rét-ision siégeant
aux Sables-d'Olonne à la Mairie, le niercredi
21 octobre, à 13 fi. 30.
L'Adjoint P,",'DELVAUT.
Elections
à la Chambre de Commerce
Le Préfet de la Vendée donne avis qu'il
fera déposer à la date du -15 octobre
Au Greffe de chacune des Justices de
Paix comprises dans le ressort de la
Chambre de Commerce, la liste spéciale
de chaque canton.
Pendant les quinze jours qui sui.vront le
dépôt, tout commerçant patentédu ressort,
et en général tout ayant droit compris dans
'art. 1-de la loi du 8 décembre 1883, Camplëtêe
par la loi du 23 janvier 1898, pourra
lexercer ses réclamations, soit qu'il se
plaigne d'avoir été indûment omis, soit
qu'il demande la radiation d'un citoyen
ipdûment inscrit. Ces réclamations seront
portées devant le Juge de Paix du canton,
par simple déclaration au Greffe de la Juslien
de Paix du domicile de l'électeur dünt
a qualité sera mise en question. Cette
déclaration se fera sans frais et il cri qera
donné récépissé.
Morts au Champ d'Honneur 1
Nous avons déjà relaté la mort de notre
compatriote M. le capitaine Auguste
Hubin, du 92, de ligne; nous apprenons
aujourd'hui celle du capitaine d'artillerie
Gaston Chaillot, blessé mortellement (]'un
éclat d'obus devant Reims le 16 septembre
dernier.
Le capitaine Gaston Chaillot était cri-ginaire
des Sables où son père exerça
longtemps la profession d'horloger-bijoutier.
Il était le frère du commandant
Edouard Chaillot, du 145' d'infanterie.
En cette douloureuse circonstance noirs
adressons aux familles Hubin, Boyer et à
M. Lebœuf, chef de division honoraire à
la Préfecture de La Roche-sur-Yon, cou-
.
Sin, de M. Chaillot, l'expression (le nos
plus vives condoléances.
NECROLOGIE
Le Cercle des Travailleurs vient (le
perdre un de ses membres les plus assi-
(lus, M. Louis Bendelé, qui vient de
mourir à l'âge de 84 ans. .
saSeobsèques civiles auront lieu demain
esdi 3 octobre, à 3 heures du soir.
Nous adressons aux familles Bendelé,
Bertrand et Legrand nos sentiments sincères
de vives condoléances.
A l'Ordre de l'Armée
Le Général Commandant la Il' Région
Cite à l'ordre de la Région, le caporal
Legoff (Edmond), caporal infirmier au 83'
territoral d'infanterie pour avoir dans la
journée du 24 août, au milieu d'une grêle
de balles et de shrapnells, planté à deux
reprises différentes le fanion de la Croix-
Rouge sur le toit d'une ferme où une
ambulance était installée près de Cysoing.
La Visite des Hôpitaux
Le Général Commandant la 11, Région
prescrit à tous les établissements Sanitai -
res situés sur le territoire sous ses ordres
d'appliquer d'urgence et strictement les*
ordres formels du Ministre de la Guerre
interdisant l'entrée de ces établissements
à toute personne étrangère à l'établissement
en dehors des autorités militaires et
civiles et des familles des blessés.
Communications Téléphoniques
Les communications téléphoniques interurbaines
permisesà l'intérieur du dëpa rteillent
de la Vendée sont également autorisées
entre les cantons de Mortagne-sur-
Sèvre et de Cholet d'une part, deMontaigu,
de Rocheservière et d'Aigrefeuille (Loire-
Inférieure) d'autre part.
Comité Départemental de Secours
aux Blessés
et aux Combattants Francais
B lessés e t réfug iés . — Le dépa 'tement
de la Vendée lie recevra vraise inrblable- ment pas de convois de réfugiés français
ou belges. Les ressources réunies dans les
communes pour la réception des réfugiés
peuvent donc être affectées aux blessés.
La Commission permanente du Comité,
réunie sous la présidence du Préfet, vient
de décider d'étendre le rayon d'action du
Comité et d'affecter une partie de ses réssources
à l'envoi de vêtements chauds
(tricots, flanelles, etc ... ) aux combattants
français. Les dons du Comité seront remis
dé ôt du 93, d'infanterie qui fera l'envoi
~a~ R.
r ~pa gare de rassemblement de la
région.
Envoyer tous dons d'argent au Préfet
ou au Trésorier-Payeur Général, tous
effets ou linges au Préfet.
Tisseurs demandés
MM. Balsan et G', fabricants de draps
à Châteauroux, et fournisseurs de l'armëe
nous prient de faire connaître que, dans le
cas où parmi les réfugiés venant du Nord

tlinn
fileurs, conducteurs de carderie ou tisse-
rands, ils pourraient les employer jusqu'à
concurrence de 4 ou 5 fileurs ou cardiers,
20 ou 25 tisserands.
La Gendarmerie de La Chaume
Depuis le 1" octobre, le brigadier Viaud
et deux gendarmes ont pris possession
des locaux de la nouvelle gendarmerie de
La Chaume. Toutes les plaintes, tous les
renseignements intéressant les communes
d'Olonne, l'Ile-d'Olonne et Vairé, devront
donc, à l'avenir, être transmis à la brigade
de La Chaume.
Pour les Victimes de la Guerre
Sur l'initiative de M. Lévy, le Comité
d'assistance à la Guerre a organisé une
quête au profit des -victimes de la guerre.
Cette quête, faite parmi la colonie étran-
gère de notre ville, a produit la jolie
, somme de 5.658 fr. 55 centimes. Les frais
s'étant élevés à 90 fr. 35, la différence,
soit 5.568 fr. 20 a été versée entre les
mains de M. le Maire des Sables.
Nous remercions au nom de nos com-
patriotes, M. Lévy et ses dévoués colla-
borateurs, ainsi que nos hôtes, du bel
acte de solidarité qu'iis viennent d'accom-
plir en la circonstance.
Les Vendanges
Depuis le commencement de la semaine
les vendanges battent leur plein dans notre
région.
Favorisée par trois semaines de temps
chaud, la maturité du raisin est aujourd'hui
parfaite et le vin promet d'être excellent.
On peut assurer, d'ores et déjà, sans
crainte d'être trompé par les évènements,
que la récolte sera, cette année, particu-
lièrement abondante. Les vignes, bien
qu'assez éprouvées par les maladies cryp-
togamiques, n'ont pas eu à subir les gelées
du printemps qui, neuf fois sur dix, leur
sont si funestes. Aussi les ceps sont --ils
chargés de raisins dont les grains, nom-
breux et gros, rendent abondammdnt.
Sans les tristes événements qui attris-
tent en ce moment notre pays, cette fin
d'année, après le rendemedt si avantageux
-du blé et du sel, s'annonçait donc sous les
plus heureux auspices. Est-il besoin
d'ajouter que nos cultivateurs éprouvent,
en raison de la mobilisation, les difficul-
tés les plus grandes pour effectuer leurs
vendanges.
La présence de presque tous les hom-
mes valides au régiment, l'absence quasi
totale des chevaux sont autant de causes
qni rendent ces travaux des plus pénibles.
De nombreux vignerons ont dû faire ap-
pel aux femmes et aux jeunes filles de no-
tre ville pour les aider dans leur récolte.
On ne saurait, pour l'instant, indiquer
d'une façon précise le prix du vin, mais
étant donné la situation, tout porte à
croire qu'il sera, cette année, d'un prix
très abordable.
Théâtre et Concerts
Les C lo ches de Co rn ev i l le . — C'est
devant une salle comble que le rideau s'est
levé samedi dernier. Pour cette soirée de
gala, M. Saccardi, qui ne recule devant.
aucun sacrifice pour plaire à son public„
s'était assuré le concours de MM— Tilly
et Camée Roger, MM. Victor Roger et Tilly
du Grand Casino.
M. Victor Roger donna à son rôle de
Gaspard tout le relief possible, il fut cha-
leureusement ovationné après la grande
scène de la folie ; M. Tilly, 1" ténor
d'opéra-comique et d'opérette, à la voix
chaude et bien timbrée, fit ressortir tous
les beaux passages de la partition de
Planquette ; M^" Tiily, adorable Germaine,
obtint um gros succès, principalement
clans la légende des Cloches, qu'elle
détailla très gentiment.
La gracieuse ballerine, Camée Ro-
ger, nous dansa une variation qui fut fort
goûtée du public. Ml" Leone Saccardi,
mignon travesti, lui donna parfaitement
la réplique.N'oublions pas MM.Bonhomme
(Le Marquis), Saccardi (Le Bailly), Gote-
matis (Le Tabellion), etc..., et NI"' Saccardi
(Serpolette) enjouée. Une mention parti-
culière à M. Charlot, pianiste accompa-
gnateur.
Dimanche soir, La Fi l l e du Ga rde-
Chasse fut un nouveau triomphe pour la
troupe Saccardi et plus particulièrement
pour M" Quincey (Jeanne Landret) et le
petit Robert qui jouait le petit Jean.
Hier soir, une nombreuse assistance
répondait à l'invitation de M. Saccardi et
applaudissait les vaillants interprètes de
L 'Ho n n e ur , pièce militaire toute de cir-
constance, puisqu'il s'agissait d'une soirée
au bénéfice des blessés militaires, donnée
sous le patronage de la Municipalité.
Demain samedi, L es Mo usq u e ta ires au
Co usen t et dimanche, G ig o le t te, grand
drame en 7 actes, dont un prologue.
Co ncerts du Gymnase . — La soirée de
mardi avait attiré une salle comble, et le
succès remporté par tous les artistes a été
très grand, félicitations en bloc à tous et à
toutes.
Nous aurons samedi et dimanche deux
représentations sensationnelles avec le
concours de M" Billard, la délicieuse
chanteuse que tout le monde aime à enten-
dre ; ensuite la société des Artistes du
Casino a traité avec M. Fragson II le
délicieux comique que le public avait
réclamé ; puis viendront, M. Cormerais, la
talentueuse basse qui fait plaisir à tout le
monde ; Montel, dont la voix est si
agréable ; M'"`' Tavernier, qui charme tou-
jours ; M. Montel, le fin diseur que tous
les Sablais apprécient depuis de longues
années ; enfin l'orchestre qui fait des mer-
veilles sous l'habile direction de M. Ta-
vernier. En voilà plus qu'il n'en faut pour
attirer du monde, d'autant plus que le
prix des places est à la portée de tous.
Chaises, 0 fr. 50; bancs, 0 fr. 30; moitié
prix pour les enfants. On peut retenir ses
places en location, à la Salle du Gymnase,
de 2 heures à 5 heures, tous les jours,
10 centimes en sus.
Vol de- Raisins
Six jeunes gamins de notre Ville, res-
pectivement âgés de 11 à 14 ans, ont été
surpris par les gardes civils jeudi 1" oc-
tobre, à 4 heures du soir, cueillant des
raisins clans une vigne non vendangée
située au Pontereau, près la Pironniere du
Château-d'Olonne.
Trois paniers contenant 16 kilogrammes
de raisins ont été saisis. Ces précoces
maraudeurs seront poursuivis devant le
tribunal correctionnel de notre Ville.
Suicide d'un Détenu
Le nommé Fouasson (Gustave), 26 ans,
né à Noirmoutier, marin - pécheur demeu-
rant aux Sables-d'Olonne, détenu à la
maison d'arrêt de notre ville pour purger
une condamnation à 15 jours de prison
pour outrage, menaces à agent et violation
de domicile, a été trouvé pendu dans sa
cellule le 30 septembre à 4 heures du soir.
Fouasson s'est tué, croit-on, par déses-
poir d'amour.
Femme irascible
Procès-verbal a été dressé, pour coups
portés à 1‘1— Baron, née Bérard, de la
Marne, 27 ans,- étrangère réfugiée actuel-
lement aux Sables, contre la nommée
I,imousin (Rose-Améline), 52 ans, femme
Sausseau, 30. rue du Centre.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour tapage injurieux et violences lé-
gères contre Marc Tailler, 18 ans, jour-
nalier, et Roger Salver, 19 ans, méca-
nicien, à Nantes.
Pour tapage injurieux et ivresse contre
Marie Brochet, femme Métaireau, 55 ans,
blanchisseuse, boulevard de l'Est.
Objets trouvés
Le jeune Guignardeau (Maurice), 10 ans,
chez ses parents, route de Talmont, a
trouvé un portemonnaie contenant une
certaine somme d'argent qu'il a déposé
au Bureau de Police.
Une gourmette en or, par M. Roger
Charlot, rue des Merciers, 34.
Une alliance en or, par M"' Paulette
Baud, cour Bodet.
Une casquette neuve, par M. Courvoi-
sier, peintre, rue des Corderies.
Un sac à main en soie noire, par le
jeune Adrien Métais, rue des Halles.
Une chaîne de montre en argent, par
M— Philibert, rue des Soupirs.
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et p ro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép arts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 32.
A rr ivées . — 5 h. 50, 9 h. 50, 12 b. 8
et 19 h. 10.
Chaque voyageur doit retenir ses places
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
n'Ion sue
Ali service de la France. — Nous
avons fait, cette semaine, le recensement
des habitants de notre commune partis
sous les drapeaux. Pres de quatre cents
Olonnais — exactement 388 — se trouvent
actuellement au service de la France.
Parmi eux trois sont décédés dans les hô
pitaux, il y a 34 blessés, 21 disparus.
Beaucoup de ces derniers n'ont pas donné
de .leurs nouvelles depuis le commence-
ment des hostilités mais tout espoir n'est
pas perdu et les familles auraient tort de
se désespérer. Ou ils sont prisonniers des
Allemands et la fin de la guerre les ramè-
nera parmi nous ou leur présence dans
une place forte ne leur a pas permis
d'écrire à leurs familles. Nous conseillons
donc aux parents de prendre patience.
— Paiement des Allocations. — Le
paiement des allocations aux familles dont
les maris sont sous les drapeaux aura lieu
dimanche 4 octobre, salle de la Mairie, de
9 h. 1/2 à 11 heures du matin ; à l'Ile-
d'Olonne, de 7 h. 1/2 à 8 heures du matin
et au Château-d'Olonne. de 4 heures à
5 heures du soir.
— Paiement des Chevaux et Voi-
tures. — Le paiement des chevaux et
voitures réquisitionnés aura lieu d'ici très
peu de jours ; les intéressés vont être
incessamment prévenus par le garde
champêtre.
— Vente de Fumier. — Dimanche
4 octobre, à 8 heures du matin, il sera
procédé à la vente du fumier provenant
des produits du balayage du bourg pen-
dant les mois de juillet, août et septembre.
Cette verte aura lieu près l'école commu-
nale de garçons d'abord puis à la carrière
du cimetière.
— État-Civil (du 24 septembre au 1-
octobre). — Na issanc es . — Roger-Aimé-
Alfred Neau, fils de Eugène-Aimé-Alfred,
et de Blanche-Marie-Angèle Hillairet, aux
Chirons. — Alfred-Prosper-Auguste Hilai-
ret, fils de Pierre-Auguste-Aimé, et de
Marie-Henriette-Florence Chevallier, à La
Gillerie. — Ernest-Claude-René-Fernand
Charrier, fils de Ernest-Benjamin-Théo-
dore, et de Maria-Constance Muzard, à La
Grande-Garlière.
en d'Oh€fesse
ea
Souscription Publique (s u i te) . —
MM . Barbotin, curé au bourg, 20 fr.; Ba-
billard, 1 fr. Veuve Mathé, I fr. Aimé
Laurent, 1 fr . tous les trois de la Porcherie.
L a P iro n n ière . — MM. Bourget, 2 fr.
et 4 fr. de pommes de terre ; Veuve Biro-
theau, 1 fr.Veuve Babinot-Guibaud, 0 fr. 30
de haricots ; Adolphe Greau, 0 fr. 50 de
pommes de terre ; Henri Héraud, 2 fr . ;
Henri Barbeau, 1 fr. 50 ; Emile Clautour,
2 fr. en nature ; Aimé Clautour, 3 fr. 20 en
nature ; Célestine Marchandeau, 1 fr.; Fi-
dèle Neveu, 0 fr. 50 ; Auguste Brenaud,
5 fr. en nature ; Veuve Clauto 2 fr.;
Pierre Ruchaud, 0 fr. 50 ; Mi'° esson,
0 fr. 50 ; Aimé Fournier, 2 fr.; Henri Tes-
son, 5 fr. en nature ; Clément Fournier,
5 fr. et 2 fr. eh nature ; Auguste Tessier,
1 fr.; Clément Lainé, 0 fr. 50 ; Veuve
Les Forces en Présence
LA VENDIT REPUBLICAINE
AMER.=
fessier-Marchandeau, 0 fr. 50 ; Auguste
Fournier-Tortereau, 10 fr.; Georges Clou-
tour, 5 fr.; Aimé Chaillou, 2 fr.; Cloute-lir
père, 0 fr. 25 ; Aimé Tessier, 1 fr.; Fran-
çois Fournier, 2 fr.; Désiré Richard,0 fr.50 ;
Fournier-Marchandeau, 3 fr. et 2 fr. en
nature ; Auguste Rivier, 0 fr. 50 ; Pierre
Rocheteau, 2 fr.; Henri Roux, 2 fr.; Aimé
Roux, 1 fr. 50 ; Emile Babinot, 0 fr. 50 ;
René But Mau, 1 fr.; Pierre Fournier, 2 fr.;
M— X..., 5 fr.; Aimé Miction, 5 fr. en na-
ture ; Auguste Jaulin, 2 fr. 50 ; François
Rivier, 2 fr.; Emile Neveu, 1 fr.; Bernard,
conseiller municipal, 4 fr.; Babinot, con-
seiller municipal, 3 fr.; Auguste Poiroux,
2 fr.; Veuve Marie Poiroux, 0 fr. 50 ; Ju-
lien Chabot, 2 fr. en nature ; Paul Maurat,
2 fr.; Aimé Poiroux, 1 fr. en nature ; Au-
guste Boilard, 1 fr.; Ferdinand Gautreau,
2 fr. — Total de la liste : 133 fr. 25.
Total à ce jour : 1.067 fr. 40.
(A s u ivre) .
Les Allemands, après leur revers
de Souvalki, ont rassemblé de nou-
veaux corps d'armée, qu'ils ont trans-
porté, durant cinq jours, par la voie
ferrée qui va de Stettin et de Dantzig
à Elbing et Koenigsberg.
D'après le correspondant du Times
à Pétrograd, le nombre des corps
d'armée allemands qui opèrent dans
là Prusse Orientale serait de huit, dont
trois sont composés de réservistes.
Ce sont ces troupes qui opèrent con-
tre l'armée du général Rennenkampf ;
mais les Allemands ont d'autres for-
ces très importantes sur la frontière
de l'Est. On croit que six corps d'ar-
mée se trouvent dans la région de
Posen et les forteresses de la Vistule,
huit autres dans la région de Breslau
ou avec les Autrichiens.
Ainsi, sur un total de 42 corps
d'armée composés de troupes de l'ar-
mée active et de la réserve, l'armée
allemande disposerait de 22 corps
sur la frontière de l'Est et de 18 sur
la frontière de l'Ouest. pendant que
2- restent dans l'intérieur du pays
D'autre part, il doit être tenu compte
que chaque corps d'armée de l'active
est renforcé par une troisième divi-
sion composée d'hommes de la land-
wehr, et, en outre, par l'addition
d'une brigade composée également
d'hommes de la landwehr.
L'empereur allemand, dit-on, diri-
ge en personne les mouvements de
ses troupes dans la Prusse Orientale,
ce qui expliquerait quelque peu pour-
quoi quelques-uns des plans stratégi-
ques ont été bousculés.
Le Rey n o lds A ews Pape r , de
Londres, rapporte une déclaration
d'un diplomate russe d'après laquelle
la Russie possède déjà six millions
d'hommes en campagne et en mobi-
lise encore deux millions d'autres.
Mie do Bains da ma à Prix réduits
Toutes les, gares du réseau de l'Etat (lignes
du Sud-Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre, les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angoulins-sur-Mer, Bourgneut en-Retz, Chal-
lans, Chatelaillon, nuiras, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rochelle-Ville, La Tranche,
La Tremblade, Le Ghapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes. Paimbœuf, Pornic,
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan, Saint- Brévin-les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
chel-Chef-Chef, Saint-Père-en-Retz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1. Bi l le ts de toutes c las ses valab les 33 jours ,
non compris le jour du départ • faculté de pro.
longation de une ou deux fois 30 jours, moyen-
nant supplément de 10 ‘1,, par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre la gare de départ et la
station balnéaire de destination.
2. Bi l le t s de to u t e s c lasses va lab les 5 jours
au m aximum, délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de cha-
semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
au surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
1r. classe, 9 fr. en 2e classe et 5 fr. en 3e classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moi-
tié du prix des billets,
3. B i l le ts de 2 e e t de 3 e c lasse vala b les un
jour seu lemen t (le d im an che ou un j our fé-
rié) : délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la L o ire , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, Sau-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires : minimun de percep-
tion par place : 4 fr. en 2a classe et 2 fr. 50 en
3. classe.
Cartes d'a b onnem en t de bains de m er. —
Les Chemins de fer de l'Etat délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moisis trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
40 ./, sur les prix des cartes ordinaires.
Iffinanil"
Conseils d'un Automobiliste
Par suite de la réquisition minutieuse
que fit l'Autorité militaire de tout ce qui
est indispensable à la traction automobile
les pneumatiques de toute marque furent
un moment absolument introuvables dans
la région. Force était donc d'user ses pneus
jusqu'à la dernière corde.
Voici quelques moyens pratiques pour
en augmenter sensiblement la durée :
Le premier souci est d'empêcher la per-
foration de la chambre à air, qui pourrait
sn:n57/2/.1,217/MIZSIOninnfentnnnœ
provoquer l'éclatement prématuré de sa
précieuse enveloppe.
Une chaînette ou une vieille gourmette
de cheval suspendue par 2 boulons à la
roue, de telle sorte qu'elle effleure le
caoutchouc, arrache les clous mieux que
le ferait la main la plus agile.
Pour obvier également à la dangereuse
crevaison l'emploi d'un protecteur interne
ininterrompu est judicieusement recom-
mandable.
On peut économiquement en fabriquer
avec un vieux pneu mis au rebut, pourvu
qu'il ne soit pas lui-même percé. Il faudra,
bien entendu, couper son talon et enlever
la gomme de chaque côté s'il n'est pas de
diamètre inférieur à celui qu'on veut ainsi
renforcer.
Si par malheur, du verre brisé, un mor-
ceau de fer ou des silex coupent votre pneu
sans entamer la toile, celui-ci peutsubsister
longtemps encore à l'aide de la vulcanisa-
tion à chaud.
Point n'est besoin de recourir au rechap-
page coûteux de l'enveloppe malade par
des maisons spéciales fort éloignées, il
suffit d'obturer la plaie avec du caoutchouc
plastique dont on obtient a u toma t iquemen t
la vulcanisation au moyen du Vu lc ans . .
Lé Vu lc ans est un appareil de grosseur
insignifiante en fonte d'aluminium qui
épouse la forme du pneu et s'y adapte
avec des courroies. Une lampe particulière
à l'alcool communique à ce bloc de métal
juste le calorique nécessaire à la fusion du
caoutchouc. Une demi-heure est néces-
saire pour une bonne vulcanisation.
Au début des hostilités et ne pouvant
trouver un pneu neuf, j'entourai complète-
ment une enveloppe jetée à la guenille par
des bandes de plastique mince que je vul-
canisai ensuite.
Depuis j'ai roulé 3.000 kilomètres au
moins et mon rechappage de fortune ingé-
nieusement économique semble devoir
Vivre encore longtemps. Quand il ne sera
plus que lambeaux, j'en serai quitte pour
renouveler ma provision de plastique chez
M. J. Lacoste, 28, boulevard de S sbou rg,
à Paris, propriétaire du Vu lc a ns et du
boulon graisseur B ir k ig t .
GEOFFROY LINYER.
NOUVELLES DIVERSES
Ils manquent d'Armes
La Mé trop o le , d'Anvers, annonce que
le besoin d'armés se faisant sentir dans
l'armée allemande, l'état-major prussien
a fait sommation à l'usine d'Herstal, près
de Liège, de lui livrer 50.000 fusils et 3
millions de cartouches.
Le directeur de la fabrique refusa. Insis-
tant alors, la mission allemande réunit
d'office le Conseil d'administration de la
Société, lequel opposa un second refus
non moins énergique que le premier aux
prétentions germaniques, invoquant no-
tamment le traité de La Haye, le devoir
de loyalisme vis-à-vis de la Patrie.
Pour se venger de ce sérieux contre-
temps, les barbares pillèrent de nom-
breuses armureries belges.
La « Guerre Sainte » proclamée
en Russie
Suivant la Ze i t , le Saint-Synode aurait
proclamé la guerre sainte contre l'Alle-
magne efl'Autriche.
Les popes auraient reçu la mission de
prêcher cette guerre sainte et ils promet-
traient du haut de la chaire, les biens les
plus grands à tout Russe allant participer
à la guerre sainte.
Echange des Listes
des Prisonniers de Guerre
L'Agence Wolff annonce qu'il a été
convenu entre les gouvernements de
France, de Russie et d'Angleterre que les
belligérants se communiqueront mutuelle-
ment les listes des prisonniers de guerre.
25.000 Allemands hors de combat
sous Verdun .
Les fuyards, venant de Lorraine, racon-
tent que quatre corps d'armée allemands
et autrichiens, au cours de leur attaque du
camp retranché de Verdun, ont eu 10.000
tués et 15.000 blessés qui, faute de soins,
meurent en masse. Sur le champ de ba-
taille il y a actuellement plus de 5.000 ca-
davres qui attendent d'être- ensevelis.
Ce que coûte la Guerre
aux Allemands
D'après la De u tsc he Taz esze i tu ng , la
guerre coûterait à l'Allemagne 22 millions
et demi de marks parjour, soit 843.750.000
francs par mois de trente jours, et cette
dépense ne saurait s'accroître par suite
du renchérissement des ravitaillements de
toutes sortes.
Pour les Parents des Blessés
A la demande du Gouvernement, les
trois Administrations ou Compagnies des
Chemins de fer ayant actuellement leur
siège à Bordeaux : Etat, Orléans et Midi
accordent la demi-place aux parents vou-
lant aller rejoindre un blessé dans la ville
où il est soigné. Le billet à demi-tarif est
délivré sur certificat du maire et avis de
l'autorité militaire confirmant qu'un blessé
est soigné dans telle ville.
L'Etat et l'Orléans accordent même 75 'yo
de réduction dans certains cas intéressants.
Des démarches pour obtenir des avan-
tages analogues sont faites auprès du
-Nord, de l'Est et du P.-L.-M., qui n'ont
pas transporté leur siège social à Bor-
deaux.
50.000 Blessés allemands
ont passé à Liège
On annonce de Maëstricht que pendant
la journée de jeudi 50.000 Allemands bles-
sés sur les champs de bataille de France
ont passé à Liège.
La fin de la Guerre
serait-elle prochaine ?
D'après une dépêche adressée de New-
York au Daily Te leg raph, le point faible
de l'Allemagne, c'est sa pauvreté en es-
sence de pétrole.
Si sa provision, une fois épuisée, ne
pouvait être renouvelée, il en résulterait
que la guerre prendrait fin beaucoup plus
tôt qu'on ne pouvait l'espérer, et c'est cet
espoir qui a, ces jours derniers, inspiré
aux banquiers new-yorkais leurs vues
optimistes sur la solution prochaine de la
guerre.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud i ence d e - Va cat ion du 2 2 Sep tem b re 1 9 1 4
Un vieux Satyre
Le nominé Genou (Pierre), 78 ans, jour-
nalier, né à Saint-Hilaire-de-Riez, demeu-
rant à Commequiers, s'est livré à des actes
odieux sur la personne d'une gamine de
11 ans. Renou est condamné à 8 mois de
prison et à 25 francs d'amende. En raison
de son grand âge l'inculpé, dont l'état
moral paraît très affaibli, bénéficie de la
loi de sursis pour la prison.
Coup de Maillet
Le 9 août dernier, sur les 5 heures de
l'après-midi, M. Billon (Maurice), 50 ans,
cantonnier, à Saint-Jean-de-Monts, était
tranquillement assis sur une chaise et lisait
son journal, tandis que ses volailles paca-
geaient sur la prairie de M"'' veuve Penis-
son. Soudain, au moment où il s'y attendait
le moins, il reçut, de la nommée Rion
(Eugénie), femme Denis, 40 ans, ménagère
au même lieu, un formidabie coup de
maillet sur la tété.
Comme il n'y avait aucun témoin, la
femme Denis nia, au moment de l'enquête.
Elle persiste à l'audience dans cette atti-
tude. Deux voisines, la mère et la fille,
certifient, en effet, n'avoir pas quitté l'in-
culpée le dimanche 9 août, de 3 heures à
6 h. 1/2 du soir, mais ces témoignages,
que le Tribunal considèrent comme plus
que suspects, sont détruits par les dépo- .
sitions des quatre autres témoins de l'en-
quête.
En dépit d'une très habile plaidoierie de
M' Charon, la femme Denis est condamnée
à 48 heures de prison et 50 francs d'amende
avec bénéfice de la loi de sursis pour la
première peine.
Coups et Blessures réciproques
Rosalie Friou, femme Davioud, 39 ans,
et Esthelle Pontoizeau, 41 ans, ménagères
à Noirmoutier, se sont portées réciproque-
ment quelques coups de poing. Le Tribu-
nal les- condamne à chacune 25 francs
d'amende et aux frais.
Outrage à un Garde Maritime
Gariou (Alcide), 41 ans, marin à Noir-
moutier, a outragé le garde maritime
Bernard qui opérait une perquisition à bord
de son bateau. Gariou ne comparait pas à
l'audience ; il est condamné, par défaut., à
50 francs d'amende et aux frais.
Vol de Homards
Le nommé Rion (Jacques), journalier à
Saint-Jean-de-Monts, a soustrait 5 casiers
de homards, au préjudice du sieur Garreau,
journalier au même lieu.
Rion est condamné à 48 heures d'empri-
sonnement.
Chasse en temps prohibé
et Vol de Poulets
Minaud (Eugène), 40 ans, journalier à
Saint-Etienne-du-Bois, a été surpris chas-
sant en temps prohibé: Comme on fouillait
dans le panier qu'il portait à la main deux
poulets en sortirent dont il ne put indiquer
la provenance.
A l'audience, Minaud déclare que ces
poulets ayant perdu leur mère il avait cru
devoii les ramasser.
Le Tribual condamne l'inculpé à 50 francs
d'amende pour chasse avec confiscation du
fusil et à 8 jours de prison pour vol.
Coups réciproques
Les nommés Charrier (jean- Pierre),
50 ans, cultivateur à Venansault, et Rideau
(Jean), 43 ans, marchand de sel à Beaulieu-
sous-la-Roche, se sont livrés à une scène
de pugilat. Tandis que Rideau égratignait
Charrier à la figure, ce dernier mordait
son rival à la main.
Le Tribunal, pour les mettre d'accord,
les condamné à chacun 50 francs d'amende
et aux frais.
Plaidant pour Rideau, M' Lecomte.
Outrage à Agent
Le 18 septembre, l'agent Chauvet fit une
observation à la nommée Boilard (Eugé-
nie), 37 ans, revendeuse au marché des
Sables-d'Olonne, qui essayait de soulever
un mouvement de protestation contre les
prix maxima des denrées établis par la
Municipalité. Comme elle persistait à trou-
bler l'ordre, l'agent l'invita formellement
à se taire.
— Vous ne m'empêcherez pas de discu-
ter mon droit, répondit la revendeuse, je
, me f... des autorités et je vendrai mon
beurre le prix que je voudrai !
Saisissant l'irascible marchande par le
bras, l'agent Chauvet la conduisit au bu-
reau de police. En cours de route, elle ne
cessa d'injurier le représentant de l'auto-
rité, allant jusqu'à le menacer de révoca-
tion.
L'inculpée prétend à l'audience qu'elle a
été violemment bousculée par l'agent
Chauvet et que c'est sous le coup de la co-
lère qu'elle a tenu les propos qu'on lui
reproche.
Boilard (Eugénie) est condamné à 15
MairdrenlaEOKrnananrnin...C., nana fnielern9affilialallfli
jours de prison avec appliè.,tion de la loi
Bérenger et à 50 francs d'amende sans
sursis.
Outrage à un Garde Communal
Pour avoir outragé un garde commu-
nal, le nommé Centon (Patrice), 51 ans,
cultivateur à St-Jean-de-Monts, est con-
damné à 16 fr. d'amende et aux frais.
Vol d'un Poulet
Le 1" septembre courant, la nommée '
Raimbaud (Rosalie), 59 ans, ménagère au
Pont-Albert cle Sallertaine, passait devant
un groupe de volailles appartenant à 1\1"' 4'6->
Besseau (Marie), 26 ans, cultivatrice à La
Guérinière.
Pour attirer les volailles, la femme
Raimbaud jeta au milieu du groupe, quel-
ques mies de pain, puis elle s'empara du
plus beau poulet. La voleuse se rendit
ensuite tordre le cou au volatile derrière
un pailler. Mais elle fut aperçue par la
jeune Marie Martineau, cousine' de la
plaignante. Plainte fut alors portée à la
gendarmerie qui dressa procès-verbal.
Raimbaud (Rosalie), qui ne comparait
pas à l'audience, est condamnée à 6 jours
de prison avec sursis.
Bris de Clôture
Chaigneau (Célestin), 26 ans, terrassier 110
à Champ-Saint-Père, a été condamné
pour avoir brisé la devanture du café
Percot, à 3 mois de prison. Il fait aujour,-
d'hui opposition à ce jugement. Le Tribu-
nal réduit la peine à 2 mois.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 24 Sep tem b re au t e r Oc to b re 1 9 1 4
NAISSANCES
•
Antoinette Sausseau. (H.).
Marcelle-Jacqueline-Georgine-Eugénie Ratier,
route de Talmont, 55.
Renée-Paulette -Jacqueline Simon, rue dos
Dunes, 7.
Espérance-France Désirée Chérier, rue des
Halles.
Marie Fernande-Anaïse Bioget, rue de la Paix.
Marie-Antoinette Tergnier.
Jean-André Badran, rue Nationale, 34.
Anne-Marie-Pauline Bouf, cours Blossac, 40.
DÉCÈS
Hippolyte Renaud, 93 ans, avocat, rue Bergère.
Lucie-Ilenriette-Gabrielle Grolleau, 4 mais, rue
du Port, 5.
Andrée-Berthe-Madeleine Charrieau, 5 mois,
chemin de Ceinture.
Rose-Amélia-Augustine Testamalle, 43 ans,
veuve de Philippe-Joseph-Victor Le Carrour,
quai Guiné.
Albert-Joseph-Jules-Clément Babiller, 1 an,
route de Nantes, 76.
Charles-Abraham Fèvre, 72 ans, poissonnier,
époux de Rose-Aimée-Berthe Pasquier, rue
de la Bauduère, 31.
Agnès Quiniou, 84 ans, journalière, veuve de
Jean-Nicolas Gosselin, rue de la Patrie.
Armante-Séraphie Marilleau, 56 ans, journa-
lière, épouse de Joseph-Jules Hervouet, rue
de la Paix.
Amédée Loiseau, 84 ans, journalier, veuf de
Virginie Gobeau. (A. des V.).
Olive Gauvry, 72 ans, journalière, veuve de ,
Dieudonné Godefrais. (A. des V.).
Auguste-François Chabot, 25 ans, cuisinier,
quai de la Poissonnerie.
Louis-Philippe Bendelé, 83 ans, retraité, veuf
de Marie-Barbe Louis, et époux de Elisa-
beth-Alphonsine Legrand, rue de la Maison-
nette.
Gustave-Louis Fouasson, 26 ans, cultivateur,
célibataire, Maison d'arrêt.
André-Louis Brédat, 33 ans, mécanicien, époux
de Gabrielle- Hortense-Adrienne Glouton, rue
du Thabor, 65.
Conseils nos Lecteurs
C'est sans nuire à l'organisme et sans pro-
voquer le moindre désordre de l'e_tomac,
comme le font tant de remèdes, que la Poudre
Louis Lem as calme instantanément les plus
violents accès d'athme, de catarrhe , d'op-
pression, de toux de vieilles bronchites et gué-
rit progressivement. Que nos lecteurs l'essaient,
ils l'adopteront exclusivement, car son effica-
cité est véritablement merveilleuse. Une boite
est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé
à Louis Legros, 130, Bd Magenta, à. Paris.
lantlaratelrileitedlnt"EntiErtersEneE,,- ..recane
L
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au grand spécia-
liste, et qui a valu à son Inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes. -
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
u Le Tampon Américain s'éloigne de
tout c e que l'on cm:malt actuellement pour le
n traitement de la he rn ie, par reffi•acité de son
» action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une guérison radica le. C e t
n appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
» tique moderne et réalise un progrès considé-
s rable.
» C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
n a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
traitement par le Tampon Américain qui
e non seulement s'applique d'une façon parfaite à
» tou tes les h ern i es , mais supprime en même
e temps la gène et les 'inconvén i en ts des ban -
» doges , e tc.
» Signé 55,1. les Docteurs Malus, Présiden t ;
Hals. et CIONZALVII-MENUSIER.
Vo i la une garan t i e q u e p ersonn e n e p eu t donner.
CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'Ecole d'orthopédie de Paris, tient
en faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
sourirent de Hern ies , Des cen tes, E for ts , Dép la ce-
men ts des Organ es , e tc . , deus la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, ler mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2e
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pouaauges, Hôtel de France, jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soutiens, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rapine de guérir ces infirmités.
Cein tu r es Ven trières p erfec t ionnées p our tout es
l es d év iations d es organes de la femm e . — Bas
pour varices . — Or thop éd i e . — Pro thes e .
"{enseignements, 2, cours ladauge La Ro che lle.

seer
,e
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
1, Rue dé 1,111ôtel-de-fille, 1
(Ea face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-D 'OL ONNE •—
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
1E1 Faits crea-vantes3
Rayon importan t de Chap e l le r ie n ouvel le
VÊTEMENTS Pr MARIAGES &CEREMONIES
H OMME S E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
PÈLERINES ET PARDESSUS
' -« Imperméables 1-
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
Meil le u r m arch é q u e p a r tou t ai l leurs
EN 'VENTE
A l'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5 , A venue Ca rno t ( P lace de la L i b e r t é)
„Ir Cartes d'Identité 1915
A l'usage de MM. les instituteurs Publics
POUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 1 0 CENTIMES
Foires de la Semaine
Dimanche 4 octobre. - Assemblée-gagerie :
13eaufou,LaChaize-le-Vicomte,Montreuil,Saint-
D3nis-du-Payré, Saint-Fulgent, Saint-Laurent-
> de-la-Salle.
Lundi 5. - - Ar.enay, Breuil-Barret, Maillezais,
Noirmoutier, Notre-Dame-ce-Riez, Tiffauges.
Mardi 6. - Bournezeau, Grosbrenil, Grues.
Mercredi 7. - L'Herbergement (marché à
chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Loge-
Fougereuse, Maillé, Saint-Gyr-en-Talmondais.
Jeudi 8.- Avrillé, La Copechagnière (volailles),
Damvix, Palluau, Vouvant.
Vendredi 9. - Moneireigne.
Samedi 10. - Fontenay (veaux et moutons),
La Genétouze, Luçon, Saint-Gilles-sur-Vie.
,a.re.»r,e...e.--.),seamteeeneaseetea...u).•
1
cbeD0 U ri ES00,2
L'Imprimerie Rocur-Jounnine
5, _Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Exportations,
Capitaines de Navires,
Soumissions p' Sels, etc.
Qe • DOU DOUANESe••
N ES e • •
esameleameere,::-.:-.-_,--_,erAmmaa
Egatreezeniamen::,=.3.
efittaa.er ...svet-eamayteessimas
r___
:2, ,,,------:44;*I----.-. i e$ ,
e"» Ç-'4*,-ê,-e-, ‘; im...,>›,s
izz t. a :,.,...».." . ,,‘„ cra
,,,e ,--àe.-4--& is, ,,,, ,, ›,,,.
% • o. ,:,,,.,;.",-....4 ,-,.., ‘3 ..,, „,,,,,,
•••••
.:,-...-e5-v ' ,..V.er -C:_....-",
Q.. 14111-i"..›,,- . -, .'i ..
"....a eak--e.--•_.....1.•,. •I‘' . -
C•I
f"..1
et, ANS DE s ucc±s ,.
PILULES MORISON-MOULINn.letn.2
Purga t if v égéte cem ra t .r du taaa. aue8,08 Jet
d ouleurs , maladl es d e foie . d e l 'es t omac, h ydropisie,
affec tions nerveuses ° chassent les humeurs et les
g iai re s , 2 francs. -'ExIger la sit-nature et le nom
Pillnles-Moulin su chaque holte.ouerissent aimai
les maladies de la peau , ecr ema, Prurit. hemorre ldesavec
Pommade nermatique-zeontin,Zszterri,Q,,
30, RUE LUIS-LE-Ge Mill, Pl, s 11. 51 BORNES PRARMACiEt.
M•SNAMMINSAINMIt
ROCHE-S-YON, dép . 4 421 10 30 . ...;14 59, 1
VRItUILIΠdep . 6 55 11 41 13 35117 419 44 21 36'
Fontaines- Vendée... 7 5 11 51.13 47117 151 21 45i
arr . 7 14 12
FONTENAY..
»113 58 17 25,20 21 54
dep . 9 4 10 25 12 16; 118 111 1
St-Martin-d e-Praig . . 9 12110 56 12 29, 3 -,j; ;18 24
Nieul-Oulmes 9 20111 22 12 381 ,18 33
Benet
9 35112 9 52.,e 18 52
NIORT arr.' 9 55112 50 13 141 à' 1.9 21
Ce:CW(1 par l'InWriMerr
tr czits d Affich es
Etude de M' P. MOREAU, notaire aux Sablesd'Olonne,
6, quai de la Poissonnerie.
A VENDRE DE GRÉ A GRE une
Villa Neuve, aux
Sables-d'Olonne, boulevard de l'Ouest, comprenant
salon, salle à manger, 2 chambres,
cuisine, vestibule, 3 chambres à coucher et
cabinet' à l'étage. Grande cave. Cour, buanderie,
water-closets. Garage et 2 pièces au-des
sus. La Villa sera vendue meublée ou non
meublée au gré de l'acquéreur. - Jouissance
de suite.
S'adresser audit Notaire.
Etude de Me CHARLES GRANDJEAN, notaire
à Challans.
A VENDRE A L'AMIABLE des Immeubles,
situés com
mune de Notre-Dame-de-Riez, consistant en
9 Pièces de Terre, et 5 Pièces de Terre,
situées commune de Soullans.
S'adresser audit Notaire.
la,..erer,...rereitareasetiettee
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur E. ROBENNE
22 , Ru s de Châteaudun , 22 . - PARIS
Le service de rEvo lu tion Ec onom ique est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
Abonnements 10 fr. par an
APRIEMteseseetta-paeapererereetemettmeet,
. .eapeasemetweleeraerMatr.
3, Rue B lomet, 3 . -- PAR IS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro : 30 centimes
hPOCK-
44) GENTiâiii,e
en timbres poste
En vo , fr an c o pet i te b oite
•neeen ue-
POMMADE FLTIILIM
cm, guérit BOUTONS - ECifr.:ESA --
SesOptRomEs, toutes maladies d e 15
1peau ot fait repousser les CHEVEU X nies CALE j'A
40 ansd'existence, de Conrisons I
Petite b oi te O fr . 40 Le P ot 2 fr . 50
Pharmacie MOULIN 30,Flue Loo ir le • -und,
PARIS. ( e t b on P b ro,, ,,
7;i12iffléti.eiti,12313323;:119363317... -Y • •
IINNIENNANIAIN
\11 I a
hrGastdu PAMErdAiligÉPIIE
i.e m e il leur néshitec tant conn u .
11111 10
,
A 0 I
II 1
ut/ PAPIER eARI:12NIE Ponantau
sh,ni vue der l'hygiène del habitations,
est, un Veritaldre s e v i ce piailla. - 8viter!.es
contré:muon:, sans ,:!I eur '
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE- JOURDAIN
Place de la Liheri,.1.
A
.lETtœ.,meeteraps enniienn■no.■mn
Inatlenneaarnerananearrellere analeMSMOMMattets
HORAIRE CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT (Service modifié à dater du Juillet 1914)
,
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE, BENET, NIORT
5NIORT de.; 4 451 6 36 11 35 16 59
IFienet 51 7 37112 5 17 21
iNicul-Oulmes 5 181 8 12112 18 17 33
St- Martin -da-Frai 5 27, 8 42112 31 17 43
I - - 5 35; 8 57;12 39 17 51
6 el.
FONTENAY; I
• ey . 5 591 9 51112 54' 1
Illontaines-Vendie.../ 6 9110 2113 51
,VELLIIIBE. art, 6 18110 13113 16
ROCHE-S-YON, arr . ' 8 27112 19;14 28,
1111
▪
LA CAPITALISATION
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser l'Eeonomie et l'Epargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ÉTAT
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta lisa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Cà:allaitai,
une Den aiutuz. ISser alattsi,
un JF.cands de 11CA-é-voyance on de IteRralte.
Versements depuis lm IFirrtinia3 par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécur ité e t garan ties excep t ionne lles . - Pa r t icipat i on aux b én éfices indép endan te des Tirage s
Souscrivez des Bons de 11.a Capitalisation la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. ERANuis F1ÉRAUD,
Correspondant principal, 'Villa S imone, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
CABINET DENTAIRE DES SABLES—D'OLONNE
39, eine du 'Palais, ap
enz, are& me r-Aws.... RI
L LiUejlIIII—Lilmo L Chirurgien-Dentiste
D,plÔmê de la Faculté de Médecine de Paris et de l'Eco'. Dentaire de Faris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HURES
Spécialité d'Appareils dentaires tous systèmes Soins de la Bouche et des Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurificatioas
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. Redressements, etc.
Imam mlioiatutÉs
MAISON PRINCIPALE : e, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCIIE-SUR-YON
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES a. ili'Lt.CIIINES COUDit
Société So iété Manufacturière d'Armes et et Cycles - SAINT-ETIENNE
. L F. , 29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
demi-course et course, garanties
déplus 115 jusqu'à 500 francs
• -- Bicyclettes Routières
MACHINES A COUDRE à m a i n depuis 75 fr.' garanties 5 ans
à pied - 110 fr., -
Grand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on , Mi ch elin , Ga u lo is, S o ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Locations, Réparations
La Maison reçoit 1,s 1E3ons Bons du CRÉDIT CREDIT SAL131....AIS SABLAIS
44e'NP-ve 'We'stt5"3".12P-1,-Mr`," 'Ne •Nr Nt/ NI«
SOCIÉTÉ G- ÉNÉE,A E
Pour favoriser Io développement du Commerce et de l'Industrie en France
Socidté Anonyme fondée en 1 864 . - Capital 500 Millions de Francs
Siège Social : 54 et 56, Rue de Provence, à. Paris
1 . 1 00 Agences et Bureaux eus France , Correspondants sur toutes les P laces de l 'Etranger
BUREAU IDES SA.IBLES-D'01,01\TINTE
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINEAU
Ouvert tous les jours non féries de h. 1/2 4. 11 h, et de 1 h. à 4 h.
Service de Coffres-Forts
Le Bureau des Sables-d'Olonne
l ie n t un service de COFFRES-
FORTS la disposition du public
place du Général-Cellineau.
Garantie et sécurité absolue
Campartimants depuis I fr. p a r M013
Tarif décroissant en proportion
do la dures et de la dimension
Une Clef spéciale unique est
rem is e chaque l o ca ta ire. p fai t
e t change sa com b inaison ci son
i l peu t s e i ( 1 o uv rir son coffre .
LA VENDEE REPUBLICAINT.
Capital social 5 raillions de francs
PARIS - SikoE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Opérations de la Banque
DÉPÔTS DE FONDS à intérêts en
compte ou échéance fixe. -
ORDRES DE BOURSE. - SOUSCRIP-
TIONS SANS FRAIS. - ESCOMPTE ET
ENCAISSEMENT DE COUPONS. - MISS
«RÈGLE DE TITRES -AVANCES SUP
TITRES..- ESCOMPTE ET ENCAISSE.
MENT D'EFFETS DE COMMERCE. -
GARANTIE CONTRE LE REMBOURSE-
MENT AU PAIR et les risques de
non vérification des tirages. -
TRANSPORT DE FONDS (France et
Etranger). - BILLETS DE CRÉDIT
CIRCULAIRES. LETTRES DE CRÉDIT.
- CHÈQUES. - RENSEIGNEMENTS.
NAN l'E -1 ' dep . 6 10i 8 46 9 44,13 19 12 31,16 28120 43 22 1.15 , 48 BORDEAUX. del, . I 6 56
NANTE . d ep . 6 15' 8 52! 9 4513 41112 37116 31'20 48 22 5115 52 SAINTES dép.' 10 39
Clisson .
7 13 9 29 10 481 13 27(17 17 21 38 22 51116
Montaigu-Vendée 7 31 9 44 11 10 .13
431Ls Recasa.. 5 a'r.
11 13
43;17 37 -.... 23 8 / dep 5 27 .......
L'Herbergement. 7 451 11 28 13 56:17 52 23 22r 1Marans 6 7
St-Denis -Luce (ha l te) 7 561 11 42 14 7118 3
23 401 I I
7 11 54 114
VELLIIIRE... /
16'18 14
Ze: 37
23110 20
ROCHE-S-YON I Zr,:
12 15 14 46,14 31118 30 23 56 1.Le Langon-Mouseuil.1 48
50 10 30 —. 14 49 14 59:19 15 4 42 0 14 ;Selliers 1 59
Neamy
15 12119 30 4 57 1,Ste-Gemme-Pétré. h . 1 8
Courtesolle. (ha l te) . 11, ,,i 15 22;19 40; 5 6 11Ltmoti 21
Champ-Saint-Père. 25' 15 33119 521 5 15 . 11Magnils-ilignier., h 28
Bretonnière
38: =, 15 45:20 5 5 29 Bretonnilre 36
Maguils-Rignier., h
..120
• t 'Champ-Saint-Père.. 11 5 35
52
Luçon
9 55.11 9
16 • 20 24,1 5 461 0 591 'Courte.olles (halte) . 3
Ste-Gemm .Pétri, h
16 7120 311 5 53, 1Neemy 13
&ailiers
10 9
16 20120 40i 6 21
Le Langea-Mousson 10 17
16 29 20 491 6 10,
VELLUIRE...1
10 40111 33
Merano
11 12 11 49
11 52 12 12
L,
16 18
4 45 12 24 6 35 16 23
SAINTES arr . 6 37 13 54 8 57 17 27
BORDEAUX arr.
- 116 23112 38 19 28
1ROCHE-S-YON / r' ‘2,,? 3 6 12 43
-1835 112 18 22 15 11 VOUVANT-CESAIS.....
35
6 36 11 16 16 58 0 35 13 13 FONTENAY arrives .
8 50'12 33 19 32 1 44 14 12
9 11112 45 15 1720 2 2 14 16
9 55113 Il 16 4120 35
FONTENAY-LE-COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
10 31113 30116 42;21 8
10 42
FONTENAY dep ;5 46
'16
9 33
54'21 18
13 »116 20 18 1 20 9 BRESSUIRE ‘1.14 11 7 20
10 50; 17
Bourneau-Mervt . '5 57 9 52 13 17 16 32 18 13
9:21 26
Moncoutant...... - - y 46
Vouvant-Cezais .. 6 6
10 581 17 171
10 n 13 10 16 41 18 21 20 24 -,, 3 a 4 39
Aut.-St-Maurice/a 6 13
11 17,13 51 17 30,21
13 38
41. 3 6
18 29
I
La Châtaigneraie 6 22
17 37
a 6
11 271 17
32
43 21 50
BREUIL-BARRET I d 37
11 43 18 322 4,
Moncoutant 6 54
11 545 18 14 .;
12 5 18 BRESSUIRE a 7 19
25 22 22
12 19114 28 18 38 22 35 3 46 15 51
12
....
46114 42 19 19 22 991 4 1 17 24 15 54
!Belleville-Vendée «..P. '
1
5 6 24 ii -4
16 51 21 9 6 32 1 28 ,'St-Denis-Luce (ha lte) 14 6 33 13 13
17 21 21 43 7 • 1 49 . 1 L'Iierbergement. 20 6 44 13 24
18 4 22 18 7 39, 2 13 1Montaigu-Vendée ... 41 6 58 13 40 15 17
9 13 2 34,18 18 Clisson 1 6, 7 24,14 2 15 33 20 42 23 52 4 51,18 32
,11 26 4 1119 13 'NANTES (Eut). arr. I 551 8 14114 53 16 10 21 32 0 311 5 29;19 9.17 » LIGNE DE CHALLANS A FROMENTINE DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
..... .....1 6 36 23 48 'NANTES (On). arr.11 561 8 17114 54116 11 21 36 0 32 5 31,19 12 17 20 .
u SM:BARRET 13 8,18 6
13 42118 35
14 18 52
d 4 40
15 12 19 15
13 49 , e, 18 37 20 40 La Châtaigneraie 4 49 8 17 15 24 19 26
13 58 f; g 18 47 20 50 Ant.-St-Mauriceh .... 8 24 15 31 19 33
j5 6 ,...,:a 3 19 4 22 52 Vouvant-Cesais- .... 8 37 13 22 15 42 19 42
15 22 "'"`" 19 23 22 45 Bourneau-Mervt. .... 8 46 13 53 15 51 19 51
15 45 19 47 23 16 FONTENAYarr 5 10 8 55 14 7 16 20 2
19 38 23 5- 17 41
19 47 17 49 Tramvvays de la Vendée (Service à dater du 25 Juin 1914)
19 59 23 21 17 59
20 15 23 33 18 12
1
CEALLANS (Etat) dep . 8 40110 45 16 50,20 45
Lhallans-Ville 8 44 10 10 16 55120 49
Quatre-Moulins 9 2 11 6 12j21 5
St-Gervais -3-Marais 9 18 11.19,17 26[21 18
Beauvoir-Sur-Mer 9 35 11 33 17 42121 32
Grand-Pont-s-Etier 9 44 11 41 17 51121 40
Barre-de-Monts 9 59 11 54 18 5 21 53
FROMENTINE.. . arr 10 4 11 59118 10 21 58
Départ de LA Fessa 10 30 12 10,18 30F
Arriv. à Noiationzmi 12 a 13 40.20 al
]
Atà. dat..elaaaSeeslia.41e, edite. .ersa
01 A rt A G ."1] DI 0- DER N E
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
130ESSON, Place «le la Barre
LOCAT 1 011 D'AUTOMOBILES 1,i...use.. et Landaulet I>
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques ›
Eleyclettes - Canots Automobiles - Moteurs Industriels Ils
IMPRIMERIE COMMERCIALE .& AMILMSTRATIYE
Fondée en
OD 0 Zeri 0 11 RI »AIN
5 , A venue Ca rno t (P lace de la L iber té) e t 7, A venue Nico t
FOURNITURES D'IMPRIMÉS
Pour les Mairies, Ecoles, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafés, etc.
IMPRIMÉS rIleriCf_LANBS
Impressions Commerc ia les : Fa c tures , Circu laires , Têtes de L e t tres, Cartes
Menzo ra nd ums, Env e loppes , Reg is t res , Le t tres de Na is s ances , Mariages , Décès
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOURNITURES DE BUREAU RELIURE
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS Orées par retour du courrier)
262995615599419798612n6212211222328665S
Al': CAPITALIMIll a da l'UHURU
manqua furter immun connexe .7. are r
AU CAPITAL AN UN MILLION
AtIcARAA1 o.. rue ..ausaboar112........./
R&"
avec ri FRANCS par mois pendant OU FA LiY 1-nA7" seulement
garantit par Contrat à tous et eu inéene temps:
1° La CONSTITUTION après 20 an d'un capital uftieur 1.000 Ir.
2° La POSSIBILITÉ de fouger iugdialemelli p. linge 1.5() 0 Ir.
3° La PARTICIPATION à 70 la des Mafflus de Fueircprise.
Quelques Remboursements effectués pa r Tirages Mensuels :
RAFFIN (iagésit),Grenoble
(Isère), bon 696,
ava i t payé 7 fr., a touch é 1.500 fr.
BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-Maurienne,bon 1.323,
avai t payé 12 fr. e touch é 1.500 fr.
COUTEAU (Germaine),
4 Roubaix, bon 3.603,
avai t payé 32 fr. a lo uché 1.500 fr.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr. a touché 10.000 francs.
BULLETIN DE SOUSOÏ-ZIPTION (1)
Je, souss igné, déc lare so u s cr ir e à 1305 PEPARC-NE
FONCIÈRE de FRANCE inc l u s un mandat-po s t e d e francs .
Nom SIGNATURE
Prénoms .
Adres s e
11)ép. de NOIRMOUTIER 4 45
!Arrivée à LA Fessa. 6 15
8 45112 •
10 15 13 35
Fao ndawrm xtlen . dep . 7 7 11 4114 4 14 55 18 30
Barre-de-Mients 7 13 11 10115 2 18 36
Orand-Pour-S-Etier 7 26 11 23 15 16 18 49
Beauvoir-sur-Mer .
St-Gervais-I-Marais
Cuatre-Moulins .
7 35 11 35115 28 18 58
7 48 11 48,15 42 19 11
8 1 12 115 56 19 24
hallans -Ville
8 17 12 18 16- 13 19 41)
Cuextesis (Etat) arr 8 20 12 21 16 16:19 43
!NANAMI
( 1 ) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris
15 451 ....
17 151
Vu pour In legslisation d• la signature oi-centm
oti
la Société
n'est
pas encore
représentée.
itlm. ROY (Jeanne), à Pontarlier,
bon 5.039,
av a i t payé '7 fr. a touch é 1.500 fr.
MIDe GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
a v a i t payé 7 fr. a to uché 1.500 fr.
51.° ROUALET (Henriette),
Ohampillon, par FlaatvillierS
(Marne); bon 5.134,
av a i t payé 12 fr. a touch é 1.500 fr.
LES SABLES. dép 5 4 720
Olonne
5 15
Sa La Mothe-Achard 5 32
(halte)
Les Glouseaux
5
ROCHE S-YON
La Chaise-le-Vicomte 6 401
9 53
Fougeri (ha l te) 6 48
Bourneseau 6 56
CHANTONNAY.- 7 251
Sigournais (hal te) 7 38 I
Chavagnes-l-Redoux 7 511 é
lia Meilleraie 8 5 !
Pousaugas 8 15 H r.
St-Mesmin-le-Vieux 8 32 .•
Cerisay 8 46 ‘21';'
GIreny
g ,i1 "eî
BRESSUIRE 1
dep
i61
Noirterre 9 38 .12;1
Luchi-Thouarsais, h 9 45 â>
Conloag.-Thouarsais 9 52
arr . 10 7 '1
THOUARS....
'dep. ;13 7 g
Saumu- 114 9 *,7,
Chartres 23 §
PARIS (Monte.) arr
1 I
8 33 11 57
441
LES SABLES-D'OLONNE, là ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS — LES SABLES-D'OLONNE TOMS
37 9 28 11 17 13 20 17 55 21 5, 0 15,1PARIS (Moutp.) dép . 121 13.21 38 • 23 20
1 8 20,10 50
46 9 381 .- •113 32:18 3 0 21 Chartres .22 93.23 4; 1 13
9 54 12 2
4 9 51 Zy,- 13 51;18 17 21 23 0 39 ,Saumur 2 3 '2 251 6 36 13 18
12 9 59 .;(- 3 ..13 59:18 2
. arr . 2 431 3 el 1 7 47 13 59 19 55
20 10 6 ei 14 7;18 32
0 5111THOUARS.... l
/ dep . - à 28:4 4-riT.0 9 11 14 35,15 16
5 57i 7 53 33 10 1711'1.,:+é 14 22,18 44 21 42 1
. 3 'Coulong. -Thouars.. 5 7 1 9 31 14
6 18, 7 56 7 10 39,Z1',;,°; 115 8 18 59
531
21 51
Luché-Thouarsais, h . 5 18 1 9 91 15 .4;
44 10 58. -g, ,15 26;19 16
Noirterre. 5 30
.15 151.
11 5Helg., 15 331
./ arr. 4 3 5 43 3 45 10 5 0.5 28,15 49
10 11 11 13,. g„,,- 15 40;19 27 ..
Bit F,SSU1RE j de
11 59
. 9 16
11 37
53 4 11 10 24 7 50;16
,1,•è -l'In
8i15 54
4 19 50 22 28
Clasay I 5
11
10 35 8 8116 19
47 Z.116 15-20
Cerisay 1 18 10 46 8 54 16 30
13 1 11 56, o.'1.-116 32.20 9
St Mesmin-le-Vieux. , I 27
13 24 16 431 1,
o 10 54. 9 23.16 40
Pouzauges 41 11 6 1 9 56,16 551
13 50 12 12,-.°8°,-- .16 58.20 26
La NI eilleraie 48 .a
14 25 12 24; 0
110 12;17 1
è'è• 17 15;20 401
Cbavagnes-l-Redoux 56 11 16,10 35 17 91
14 50 12 32:-°:;',17 26;20 50
Sigournais (halte) . . . 4 11 23,
15 16
17 161
12 431.0 2`°_,17 39;21 1
CHANTONNAY... .. 5 10 26
15 32 12 'É:Ti:17
12 42117 35116 46
49;21 9,23 23
Bourneseau 7 49
13 a 13 26;17 511
411g7,„e'18 20:21 41'23 38
Fougeré •Ita l te) 7 56
18 1
1315â -* 18 341
La Chaize-le-Vicomte 8 3
13 22 el' '18 42;
18 8
5 48 8 20
13 29 .9. j18 501
ROCILE-8-YONi
18 23 17 17
5 58 8 55
19
13 41.13
2.17 25
58,19 6,22 9 0 11
c l
14 13 14 47;14 13 21 431116-.271---
. . . . , , Saeisu tefFlaervuex (hat te) . 9 14
115 371 122 59 1 6
....1iLa Mothe-Ashard.... 6 22 9 23
17 13,18 571 1 4 32
9 39
18 33;20 26 18 33: 6
arr . 6 39 996
THOUARS dép .
7 411110 14 181 119 33122 35122 23 23 TOURS dep . 1 1 5 48 10 6 11 58 15 18 19 1
Chinon dép . 8 51 9 5 115 50
53117 31121 14,23 1423 30 Chinon dép . 2 13 7 14 11 41 13 51
16 52 20 45
TOURS
arr. 8 33 10 32
1 16 59 59 19 »123 et el 0 45 THOUARS arr. 3 13 8 45 16 15 14 24 118 26 22 14
--=.- —
NANTES ORLÉANS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCHE-SUR TON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
111 12
el 12 42117 35'10 961
11
4
0 42112 NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, Li ROCHE-SUR-TON
14
NANTES (Orl.). dep . 6 11 7
15
116 54,20 25 ROCHE-S-YON. dep
6 221 9 215 15,19 12 84axsa-n'Ominsu,d.
36 I NANTES (Etat ) . dep 43 11 27 118
18
29;20 52 La Genitouse
6 53 9 20 15 20 19 26 Le Petit -Jubilé, a f
33 12 20
8 STE.PAseass,
119
19
3 21 57 Aisenay
7,'Z'
7 24 9 37 15 40,19 38 La Rudelière, a. f.
39 12 23 119 12 22 17 Cois... ......
7 57 9 52 15 55;19 53 Puits-Rochais, a. I.
19 231 Machecoul
1 12 39 119 31 22 37 St-Maixent-sur.Vie
8 29 10 2;15 7;20 4 La Mousinière, a. f.
19 41 Boie-de-Cini
12 12 49 119 42 22 49
8 43110 9;16 14,20 13 Les
19 49 La Garnache
21 12 59 COMMEQUIERS. 119 51 • I 7,z:
Arpents, a. f..
22 59
5 40 9 13 10 15116 22.20 26 La Vieille- Biée,a.
19 58 I Challans
36 13 14 15 6,20 5,23 9 Soullana
5 47 9 34110 22 16 30,20 34 La Michelière, a. f
20 8 Soullana .......
45 13 24 15 29120 14 23 19 Challans
5 57 9 47 10 39,16 50120 55 Talmont
20 16
54 13 30 15 4020 23'23 27 La Garnache
6 COMMEQUIERS. 6 10 50'17 »121 6 5
I 0,1,
Le Hasard, a. f
a 13 35 15 54 20 32 23 38 Baia-de-Céné
6 15 10 59117 9,21 17 Le Brandais, a. f
St-Maixent-sur-Vie 7113 43 16 26 20 39 Machecoul
6 26 11 11 17 22 21 33 Le Poteau, a. f
Cois
19113 56 17 2120 51
6 46 11 33 17 42121 52 St-Hilaire-la-Forêt
Aisenay
STS-PATANNIL.
88114 12 17 44 21 7
6 57 11 39 17 56 22 11
La Genitouse
48;14 23,18 17121 17 NANTES ;Etat). arr . 7 46 12 31'18 45,23 4
ROCHE-S-YON. arr 59114 34118 34 21 28i NANTES (Od.). arr. 8 3 13.10 19 2.23 25
COMMEQUIERS, SAINT-GILLES-SUR-VIE
12 14113 54
è
28 14 19
18 48 21 47
1
I .sud.
COMMEQUIERS dep i 9 4110 21113 40 16 33'20 34
12 50/15
Sr-GILLES-S-VIEdep 7
12
57 9 40,12.56 15
18 52 21 52
Notre-Daine-d-Rie.. 9 1110 29 13 48 16 4620 42 St-Hilaire-de- Riez,.
0 54113 2,15
8 14 9 49,13 5
25;19 14
St-Hilaire-de-Riez- 9 22 10 39113 58 17 2 20 52
1 11
Notre-Dame-d-Riez.. 8 31
115 33.19 21
10 1.13 17
Sa-GILLES-S-VIE ar. 9 31 10 48114 7 17 12 21 1 COMMEQU1ERS
1 10,13 17,15 4119 30
arr. 8 37/10 7i 1323
1 27113 33:15 56 19 41
1 34 13 40,16 5 19 48 17 54 19 23122 22
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
CHANTONNAY depart .
Jaudonnière-en-Parade
Thouarsais-la-Caillire
Saint-Sulpice-en-Pareds (ha l te)
44
57
5
14
20
37
55
12 15
12 42
13 2
13 14
13 22
13 37
14 7
19 47 1 FONTENAY
depart .
20
j arrenée ,
Vovvasr-Ccaazs
20 8
t depart. .
20 17 Saint-Sulpice-en-Pareds ( ha lte)
20 23 Thonarsais-la-Caillère
20 30 Jaucionnière-en-Fareds
20 52 CHANTONNAY • arriv es
5 46 9 33 16 20
6 3 10 16 38
6 25 10 10 16 41
6 32 10 19 16 48
6 43 10 41 16 59
6 53 11 5 17 11
7 7 11 221 17 25
211 SABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT PÈRE
5 30 12 40 18 5 7 28 10 32
5 35112 45 18 10 7 32 10 37
5 38.12 48 18 13 7 36 10 451
5 45;12 56 18 20 7 43 10 47i
5 48,12 59 18 23 7 46 10 50'
5 53'13 4 18 28 7 51 10 55
5 59113 9 18 34 7 57 11 I
6 4113 14 18 39 8 2 11 6
6 16 13 26 18 50 8 12 11 12 15 48
co 0 l 1e
6 2013 30 18 5;8 1 6 15 52
6 28 13 38 19 2824 16 •
6 31 13 411 19 5 8 27 ma 16 3
6 37113 471 19 10 8 32 16 10
La Gu1gaardière, a t 6 46,13 561 19 19 8 40 16 19
Avrille
6 52 14 4 19 26 8 46 16 39
La Croisée-Jaune,a f 6 59 14 11 19 33 8 53 16 45
St-Avaug.-d-L., a. f. 7 4 14 16 19 38 8 58 16 50
Moutiers-1 Mauxf 7 15 14 28 19 50 9 10 17
St-Vincent .I.Givre 7 2 14 41 20 3923 17 14
La Nanti, a. f 7 40 14 53 26 1719 33, 17 24
Costair-Sr-Pains,ar 7 4q 15 e 20 24,9 39 17 30
;19 37
15 30119 46 CHAMP-SAINT-PERE AUX SABLES-D'OLONNE
15' 42119 58
15 48)20 4 temer-ST-PERS, cl. 36 9 5015 40 8 26 18 a'
La Nanti, a. f 43 10 2,15 48'8 34 18 6
St-Vincent-1- Givre 55 10 14'16 e 8 47 18 18
Moutiers-l-Mauxt 12 10 30'16 13 9 » 18 34
St-Avaug.-d-L., a. f 20 10 38116 21 9 16 18 42
La Croisée-Jaune,a f 25 10 43,16 26 9 21 18 47i
&vrillé
35 10 55116 35 928 18 581
La Guignardière.a f 39 10 59 16 39 19 2,
St-Hilaire-la-Forêt 46 11 7 16 46 19 111
Le Poteau. a. f 50 11 11 16 50 19 41
Le Braudais, a. f 53 11 14 10 53 19 18'
Le Hasard, a. f • 11 21 17 » 19 251
Talmont
10 11 34 17 7 19 35,
La Michelière, a. t 17 11 41 17 14 19 42
La Vieille-Biée,a.f. 22 11 46 17 19 19 471
Les Arpenta, a. f 28 11 52 17 25 19 531
La Mouzinière, a. f
17 30 19 581
Puits-Rochais, a. f 8 36 12 z 17 33 20 1;
La Rudelière, a, f 8 43 12 7 17 40 20 8'
Le Petit-Jubilé, a f 8 46 12 10 17 43, 20 111
8444La9-n'OLoantn, a. 8 51 12 15 17 481 20 16
20 30
Arréta facu l ta tifs. - Les trains ne s'arrêtent
pour prendre les voyageurs que lorsque ceux-ci rap.
prochis du poteau « Arrêt facultatif i• feront signe
20 41 aux mécaniciens de s'arrêter; ils ne s'arrêteront
20 52 pour laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci auront
prévenu le conducteur de leur intention de
descendre à l' s Arrêt •
Le train de 18 h. 5 ne circule que du 25 juin au
14 octobre.
Le train de 7 h. 28 circule entre 1,es Sable. et
Avrilli, entre Les Sables et Les Moutier., les jour»
de foire à Avrilli et aux Moutiers.
Le train de 15 h. 48 circule entre l'aiment, Avrilli,
Les Soutien et Ghamp-Saint-Pèredes jours de foire
Talmont, &vrillé et Le. Moutiers.
Le train de 8 h. 26 circule entre Champ-St-Père
et Avrille, entre Champ-Saint-Père et Les Moutiers,
les jours de foire à AvriUé et aux Moutiers.
Le train de 18 h, circule les jours de foire à Luçon.
Le Rédacteur - Géran t VALÈRE
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
P lace de la L ib er té .

SIEGISSAII
BUREAUX
Plac e d e la L i b e r t é , SABLES-D'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
:r'ranee e t Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 1,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se continu
indéfiniment, sauf avis contraire.
a s l e t tr e s n o n afran c h i es s on t r e fu s é e s
nE.61éplatoinee
.115,137.1iIMM8.15
VINGT-NEUVIEME ANNEE
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
Un an
5 fr. e»
6 fr.»»
Organe (les z ut S rén
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
U BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
L META:PIE
L'Ambassade de Se Majesté britannique
à Bordeaux, nous communique le Livre
jaune traitant de la Co rresp o ndance du
G o u vernemen t B r i tan n iq u e re la t ive à la
Cr ise Europée nn e .
Nous allons en extraire certains docu-
ments qui éclaireront nos lecteurs d'une
façon parfaite, sur les origines dela guerre
franco-allemande.
,S i , ' F . Be r t ie , a m b a ss ade u r d l?
G ra n de-B re tagn e à Pa r is à S ir
Edw a rd G rey '
Paris, 31 Juillet 1914.
A 7 heures ce soir, le Ministre des
Affaires Etrangères m'a fait venir ; à
l'instant où j'arrivais, l'Ambassadeur
d'Allemagne quittait son Excellence.
L'Ambassadeur d'Allemagne avait in-
formé son Excellence que, en raison
du fait que des ordres avaient été
donnés pour la mobilisation totale de
l'armée et de la flotte russe, le Gou-
vernement allemand a, clans un ulti-
matum qu'il a adressé au Gouverne-
ment russe, exigé que les forceS rus-
ses soient démobilisées.
Le Gouvernement allemand consi-
dérera nécessaire d'ordonner la mo-
bilisation totale de l'armée allemande
sur les frontières russes et françaises,
si, dans les douze heures, le Gouver-
nement russe ne s'engage pas à se
conformer à la demande de l'Alle-
magne.
Le Ministre des Affaires Etrangères
me demande de vous communiquer
cela et de m'informer quelle sera,
dans ces circonstances, l'altitude de
l'Angleterre.
L'Ambassadeur d'Allemagne ne
pouvait pas dire quand le délai de
douze heures expirait. Il va se rendre
demain samedi à 1 heure de l'après-
midi, au Ministère des Affaires Etran-
gères afin de prendre ra réponse du
Gouvernement français en ce qui
concerne l'attitude qu'il adoptera dans
ces circonstances.
Il a laissé entrevoit' la possibilité
d'avoir à demander ses passeports.
Je suis informé par l'Ambassadeur
russe qu'il n'a pas connaissance que
la mobilisation générale des forces
russes ait eu lieu.
S ir Edwa rd Grey à S ir F . Be t 'tie ,
A m b a ssade u r de G r a nde-Bre ta-
g n e à Paris .
Foreign Office, 31 Juillet 1914.
M. Cambon s'est référé aujourd'hui
à un télégramme qui avait été mon-
tré ce matin à Sir Arthur Nicolson
qui provenait de l'Ambassadeur de
Franco à Berlin et qui disait que l'in-
certitude concernant notre interven-
tion était l'élément encourageant à
Berlin et que, si nous voulions seu-
lement nous déclarer définitivement
du côté de la Russie et de la France,
cela déciderait l'attitude allemande
en faveur de la paix.
J'ai dit qu'il était tout à fait injuste
de supposer que nous avions laissé
l'Allemagne sous l'impression que
nous n'interviendrons pas . J'avais
refusé des ouvertures pour promettre
que nous resterions neutres. J'avais
non seulement refusé de dire que
nous resterions neutres, j'avais été
ce matin jusqu'à dire à l'Ambassa-
deur d'Allemagne que, si la France
et l'Allemagne se trouvaient engagées
dans une guerre, nous y serions en-
traînés. Cela, bien entendu, n'était
pas la même chose que de prendre
(1) s:r Edward Grey est le Presderit do Conseil
dos Ministres de l'Angleterre.
Samedi 10 Octobre 1914
Lei Affaires publiques sont les Nôtres
No tre De vo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le comm ande impér ieusemen t
telA
-Vendée
Journal est d és i gn é pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales, — Il insère eatUiternetit, par extrait, les Affiches imprimées par D0118.
un engagement avec la 'France,. et
j'ai dit cela à M. Cambon, seulement
pour montrer que nous n'avions pas
laissé l'Allemagne sous l'impression
que nous resterions à l'écart.
M. Cambon m'a alors demandé ma
réponse à ce qu'il m'avait dit hier.
J'ai dit que nous étions arrivés à la
conclusion, dans le Cabinet d'aujour-
d'hui, que nous ne pouvions donner
aucun gagé en ce moment. Bien que
nous ayons à exposer notre politique
devant le Parlement, nous ne pou-
vions pas engager le Parlement d'a-
vance. Jusqu'à présent, nous ne res-
sentions pas, et l'opinion publique ne
ressentait pas, qu'aucun traité ni obli-
gation de ee pays n'étaient engagés.
Des développements ultérieurs pour-
raient modifier cette situation et obli-
ger le Gouvernement et le Parlement
à envisager qu'une intervention était
justifiée. La protection de la neutra-
lité de la Belgique pourrait être, je
ne dirais pas un décisif, mais un im-
portant facteur, dans la détermination
de notre attitude. Que nous propo-
sions au Parlement d'intervenir ou
de ne pas intervenir dans une guerre,
le Parlement désirerait savoir com-
ment nous étions placés à l'égard de
la neutralité de la Belgique et il se
pourrait que je demande et à la France
et à l'Allemagne, si chacune était
disposée à prendre l'engagement
qu'elle ne serait pas la première à
violer la neutralité de la Belgique.
M. Cambon a renouvelé la question
pour savoir si nous seconderions la
France au cas où l'Allemagne l'atta-
querait.
J'ai dit que je pouvais seulement
m'en tenir à la réponse et que, au
point où les choses en sont en ce
moment, nous ne pouvions prendre
aucun engagement.
M. Cambon a fait valoir que l'Alle-
magne avait, depuis le commence-
ment, rejeté les propositions qui au-
raient peut-être amené la paix. Il ne
pouvait pas être dans l'intérêt de
l'Angleterre que la France soit écra-
sée par l'Allemagne, nous serions
alors dans une position très amoin-
drie vis-à-vis de l'Allemagne. En
1870 nous avions commis une grande
faute en permettant un accroissement
énorme de la force allemande, et nous
répéterions maintenant cette faute. Il
m'a demandé si je ne pouvais pas sou-
mettre à nouveau celte question au
Cabinet.
J'ai dit que le Cabinet serait certai-
nement convoqué aussitôt qu'il y au-
rait de nouveaux développements,
mais quant à présent la seule réponse
que je pouvais donner était que nous
ne pouvions prendre aucun engage-
ment définitif.
S ir G . Bucha n a n , A mb a ss a deur
de G rande-B re tag n e à Sa in t-
-Pé te rs b o u rg à S ir Edw a rd G rey .
Saint-Pétersbourg, 31 Juillet 1914.
Le Ministre des Affaires Etrangères
m'a fait venir ainsi que l'Ambassa-
deur de France et il nous a demandé
de télégraphier à nos Gouvernements
respectifs la formule ci-jointe comme
la plus propre à amalgamer la propo-
sition faite par vous dans votre télé-
gramme du 30 juillet avec la forniule
mentionnée dans mon télégramme
du 30 juillet. Il espère qu'elle aura
votre approbation.
« Si l'Autriche consent à arrêter la
marche de ses troupes sur le terri-
toire serbe, si, reconnaissant que le
conflit austro-serbe a assumé le carac-
tère d'une question d'intérêteuropéen,
elle admet que les Grandes Puissan-
ces examinent la satisfaction que la
Serbie pourrait accorder au Gouver-
nement d'Autriche-Hongrie sans lais-
ser porter atteinte à. ses droits d'Etat
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MAT 1-1 É
Place de la Liberté
souverain et à son indépendance, la
Russie s'engage à conserver son atti-
tude expectante. »
Puis son Excellence a fait allusion
au télégramme envoyé à l'Empereur
allemand par l'Empereur de Russie
en réponse au télégramme précédent.
Il a dit que l'Empereur Nicolas avait
commencé par remercier l'Empereur
Guillaume de son télégramme et pour
les espérances d'une solution pacifi-
que qu'il présentait. Sa Majesté a en-
suite assuré l'Empereur Guillaume
qu'aucune intention d'un caractère
agressif quelconque n'était dissimulée
derrière les préparatifs militaires
russes. Autant que les pourparlers
avec l'Autriche continuaient, Sa Ma-
jesté Impériale garantissait que pas
un seul homme ne passerait. la fron-
tière ; pourtant il était bien entendu
impossible, pour les raisons expli-
quées, d'arrêter une mobilisation qui
était déjà en cours.
M. Sazonof a dit qu'indubitable-
ment il 'y aurait meilleur espoir pour
une solution pacifique si les pourpar-
lers proposés devaient avoir lieu à
Londres, où l'atmosphère était beau-
coup plus favorable, et. par consé-
quent il espérait que vous seriez en
mesure d'accepter cela.
Son Excellence a terminé en expri-
mant sa profonde gratitude au Gou-
vernement de Sa Majesté, qui avait
tant fait pour sauver la situation ; si
la guerre était évitée, c'est à lui qu'on
le devrait largement. L'Empereur, le
Gouvernement russe et le peuple
russe n'oublieront jamais. la ferme
attitude adoptée par la Grande-Bre-
tagne.
S ir E . Go s eh en, A m bassade u r de
G ra nde-B re tag n e à Be r lin à S ir
Edwa rd G rey .
Berlin, 31 Juillet 1914.
J'ai passé une heure avec le Secré-
taire d'Etat, le priant avec insistance
de prendre votre proposition en con-
sidération, et de faire encore un effort
pour empêcher la terrible catastrophe
que serait une guerre européenne.
Il a déclaré qu'il était très favora-
blement disposé à l'égard de votre
proposition, et qu'il appréciait vos
efforts constants pour le maintien de
la paix. Mais il ajouta que le Gouver-
nement Impérial ne pouvait prendre
en considération aucune proposition
avant d'avoir reçu de la Russie une
réponse à sa communication d'au-
jourd'hui. Cette. communication, qui,
de son propre aveu, avait revêtu la
forme d'un ultimatum, disait que si
la Russie ne pouvait assurer, en
moins de douze heures, le Gouverne.
ment Impérial de son dessein d'arrê-
ter sa mobilisation contre l'Allemagne
et l'Autriche, l'Allemagne, do son
côté, serait obligée de mobiliser im-
médiatement.
J'ai demandé à son Excellence
pourquoi ils avaient rendu leur de-
mande plus difficile à accueillir de la
part de la Russie en réclamant l'arrêt
de la mobilisation également dans le
sud. Il m'a répondu que c'était dans
le but d'empêcher la Russie de dire
que toute sa mobilisation était dirigée
uniquement contre l'Autl'iche,
Son Excellence a d que si la ré-
ponse de la Russie était satisfaisante,
il pensait personnellement que votre
proposition méritait d'être prise en
bonne considération et que dans tous
les cas il la soumettrait à l'Empereur
et au Chancelier. Mais il répéta qu'il
était inutile de discuter jusqu'à ce
que le Gouvernement russe. eût en2
voyé sa réponse à la demande alle-
mande.
Il m'assura de nouveau que l'Em-
pereur Guillaume, à la demande de
l'Empereur de Russie, et le Ministère
des Affaires Etrangères allemand
avaient jusqu'à hier soir pressé l'Au-
triche de montrer son désir de conti-
nuer la discussion et que les commu-
nications reçues de Vienne par le
télégraphe et par le téléphone étaient
encourageantes; mais que la mobili-
sation russe avait tout gâté.
LA MORT DE M. DE MUN
-M. le Comte Albert de Mun, Mem-
bre de l'Académie Française, député
du Finistère, vient de succomber à
une affection' ca rdiaque dont il souf-
frait depuis plusieurs années et qu'a-
vaient aggravée les émotions et les
fatigues qu'il endura depuis le com-
mencement de la guerre.
Né en 1841, à Lunsigny (S.-et-M.),
il fut élève de l'Ecole Militaire de
Saint-Cyr et devint capitaine de cui-
rassiers.
Donnant sa démission en 1875, il
se lança dans la politique.poue être
successivement député de Pontivy et
de Morlaix.
C'était un grand orateur et un écri-
vain de talent, et on ne peut que
s'incliner devant la sincérité de ses
opinions et la droiture avec laquelle
il les soutint toute sa vie.- C'était aussi
un grand patriote auquel la France
entière a rendu hommage. Il traita
avec une maîtrise incomparable les
questions militaires depuis le début
de la guerre. Les articles qu'il pu-
bliait dans l 'Eeh o de Pa r is depuis
l'ouverture des hostilités avec l'Alle-
magne témoignaient d'rei ardent pa-
triotisme et d'une foi absolue dans
l'avenir de la France.
ta Élétnite de l'Allemagne prédite
Le feld-maréchal baron von der
Goltz, que le Kaiser a nommé gou-
verneur de la Belgique, est, on le sait,
un des écrivains militaires les plus
autorisés de l'Allemagne. Or, dans
ses oeuvres — antérieures naturelle-
ment à la guerre — ce théoricien a
insisté longuement sur l'importance
que prendrait, dans les campagnes
futures, la maîtrise de la nier.
Avec une .clairvoyance tout à fait
remarquable, il a envisagé la situation
dans laquelle s'est placé actuellement
son pays :
Qu'arriverait-il, écrivait-il clans la D e u ts -
c he R undsc ha u , si l'Allemagne avait a.
soutenir une guerre sur deux dé ses fron-
tières, à l'Est et à l'Ouest. Nous espérons
que, grâce à une. préparation militaire
aussi complète et aussi méthodique que
possible, l'Allemagne impériale sera as.-_-ez .
forte pour repousser cette double attaque.
Mais elle ne le sera pas au point de pou-
voir contraindre la Russie et la France à
une paix désavantageuse pour chacune. Il
est douteux q u ' e l le réuss isse , ave c la m o i t ié
de ses forc es, à rédu ire à m erc i u n s e u l des
de ux adv e rs a ires . En tout cas, ce ne sera
qu'au prix d'efforts gigantesques et pro-
longés... Ma is cet te rés is tanc e n e no us s e ra
p oss i b le, à la lo ng ue, q u e s i la mer n o us
res te o uve r te . . . Du côté de nos frontières
de terre, notre ravitaillement agricole et
industriel serait d'autant moins praticable,
que l'Autriche, et peut être aussi l'Italie,
seraient, elles aussi, entraînées dans la
guerre.
Ainsi, succès douteux dans la guerre
sur terre, même avec la maîtrise de la
mer, contre la France et la Russie,
seules. D éfaite ce r ta in e , s i la me r es t
fe rm ée . . . •
Et von der Goltz n'a pas parlé de
la coopération sur terre des armées
de l'Angleterre, des colonies britanni-
ques, de la Belgique, de la Serbie et
du Monténégro.
Le feld-maréchal ne pouvait .évi-
demment supposer que la diplomatie
de son auguste maître réunirait contre
elle une aussi formidable coalition.
1_â
Vendredi 2 Oc t o b re (s o ir)
Nous continuons à 'progresser
A notre aile gauche, la bataille continue
très violente, notamment dans la région
de Roye, et, les 'Allemands paraissent
avoir concentré des forces importantes.
L'action s'étend de plus en plus vers le
nord : le front de combat se prolonge ac-
tuellement jusque dans la région au sud
d'Arras.
Sur la Meuse, les Allemands ont tenté
de jeter près de Saint-Mihiel un pont qui
a été détruit cette nuit.
En "Woëvre, notre offensive continue ;
elle progresse pas à pas, notamment dans
la région entre Apremont et Saint-Mihiel.
Sur tout le reste du front, il n'a été tenté
de part et d'autre que des opérations par-
tielles.
Sam edi 3 Oc to b re
La Situation Générale est bonne
A notre aile gauche, un de nos détache-
ments qui débouchait d'Arras a légèrement
reculé à l'est et au nord de cette ville. Au
nord de la Somme, nous oyons progressé
en avant d'Albert. Entre Roye et Lassi-
gny, l'ennemi a prononcé de violentes at-
taques, qui se sont brisées contre notre
résistance.
Calme sur le reste du front. On signale
qu'aux abords de Saint-Mihiel, il ne reste
plus d'ennemi sur la rive gauche de la
Meuse.
La Situation des Alliés
A notre aile gauche, l'action violente
engagée depuis hier, continue en particu-
lier clans la région de Roye, où nous
avons repoussé toutes les attaques, bien
que sur cette partie du front l'ennemi ait
été renforcé par de nouveaux prélève-
ments opérés sur le centre de sa ligne.
Au centre, rien à signaler de Reims à
l'Argonne.
Dans l'Argonne, le 16° corps allemand
(armée du kronprinz), qui avait essayé de
se glisser dans le bois de la Grurie, a été
refoulé au nord de la route Varenne-La
Harazée-Vienne-La-Ville.
En Woëvre et sur les Hauts-de. Meuse,
notre progression est toujours lente niais
continue.
En Belgique
Les Allemands bombardent le front sud-
est de la place d'Anvers, sans .avoir pu
obtenir encore (l'effets considérables sur
les ouvrages. Ils ont prononcé plusieurs
attaques d'infanterie qui ont été repoussées.
En Russie
Une armée allemande forte de quatre
çorps d'armée, établie entre la frontière
de la Prusse Orientale et le Niémen, a eu
son aile gauche rejetée sur Mariampel et
Au centre, la ville d'Augustow a été
prise par les Russes.
A l'aile droite allemande, la lutte con-
tinue autour d'Ossovetz (entre Lyck et
Bielostok).
En Galicie, les arrières-gardes autri-
chiennes reculent en désordre au-delà de
la Vistule.
En Bosnie
En Bosnie, les colonnes serbes et mon-
ténégrines s'avancent sur Sarajevo.
D imanch e 4 Oc to b re
Aucun détail nouveau à signaler.
L'impression générale est satisfaisante.
Positions maintenues
A notre aile gauche, après avoir repoussé
toutes les attaques ennemies, nous avons
repris l'offensive sur plusieurs points ; sur
les autres, nos positions sont sensiblement
maintenues.
Au centre, rien à signaler jusqu'à l'Ar-
' gonne.Dans l'Argonne, nous avons refoulé
l'ennemi vers le nord. Dans la Woëvre
méridionale nous progressons, mais très
lentement.
N°1590
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 Ir. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames -- 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 1,000 Ex.
on traita à forfait p= les Annonces périodiques ou continues
b lie-w ins de l 'A rron e-iisseinen t des ,S'ables - d 'Olonne
'irélé
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do it i t ê tr e adre ss é It M. Val è r e I!A THÉ , R édac t e ur-G é rai t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Les lUclics 011iciclics do âifidin
A'notre aile Bruite (f,tirraine el Viiiigies),
rien (lé nouveau.
Lund i 5 Oc t o b re
En pleine Bataille
A notre aile gauche la lutte bat son plein
clans la région d'Arras, sans qu'aucune
décision ait encore été obtenue.
L'action a été moins violente entre la
vallée supérieure del'Ancre et de la Sorn.me
et l'Oise. Nous avons progressé dans la
région de Soissons Mi des tranchées enne-'
mies ont été prises.
Sur presque tout le reste du front l'ac-
calmie, déjà signalée, persiste.
En Woëvre, nous avons fait quelques
progrès entre Apremont et la Meuse et le
Rupt de Mad.
A notre aile gauche, au nord de l'Oise,
la bataille continue, très violente, et son
résultat reste indécis. Nous avons, sur
certains points, cédé du terrain.
Sur le reste du front, rien de changé.
En Russie
Après une bataille qui a duré dix jours,
l'armée allemande qui opérait entre la
frontière de la Prusse orientale et le
Niémen, a été battue sur toute la ligne, et
effectue sa retraite en abandonnant un
nombreux matériel. Elle a complètement
évacué le territoire des gouvernements de
Suwalki et de Lomja.
Ma rd i 6 Oc tobre
La situation générale est stationnaire.
A notre aile gauche, l'action dure tou-
jours.
Dans l'Argonne, sur les Hauts-de-Meuse,
nous avons repoussé des attaques de jour
et de nuit.
Le grand duc Nicolas a adressé au Mi-
nistre de la Guerre, pour etre communi-
qué au général Joffre, un télégramme
annonçant la victoire d'Augsutovo.
Le général Joffre a envoyé ses plus
yes félicitations au Généralissime de
l'armée amie et alliée pour la victoire
remportée, gage de succès futurs.,
Nous maintenons nos Positions
A notre aile gauche, le front prend une
extension de plus en plus grande ; des
masses de cavalerie allemande très im-
portantes sont signalées aux environs de
Lille, précédant des éléments ennnemis
qui font mouvement par la région au nord
de la ligne Tourcoing-Armentières.
Autour d'Arras et sur la rive droite de
la Somme, la situation se maintient sensi-
blement.
Entre la Somme et l'Oise, il y a eu des
alternatives d'avance et de recul. Près de
Lassigny, l'ennemi a tenté une attaque
importante qui a échoué.
Sur la rive droite de l'Aisne, au nord
de Soissons, nous avons avancé légère-
ment avec la coopération très efficace de
l'armée britannique. Nous avons réalisé
quelques progrès dans la région de Berry-
au-Bac.
Sur le reste du front, rien à signaler.
En Belgique
Les forces belges qui descendent d'An-
vers ont occupé solidement la ligne de la
Nupel et de la Nèthe contre laquelle les
attaques allemandes ont échoué.
Merc redi 7 Oc to b re
La Situation Générale
Les caractéristiques de la situation res-
tent les mêmes. A notre aile gauche, au
nord de l'Oise, action de plus en plus
violente.
Au centre, calme relatif. Un peu de
terrain a été gagné dans la partie nord
des Hauts-de-Meuse.
La Bataille est toujours violente
A notre aile gauche, la bataille continue
toujours avec une grande violence. Les

,fronts opposés s*étoi,deiit jusque dans IL
rigion de Lens, La Bassée, prolongés
par (les niasses de cavalerie qui sont aux
prisesjusque dansla région d'Armentières.
Sur le front, depuis la Somme jusqu'à
Il --Meuse, rien à signaler.
r~n Woëvre l'ennemi a tenté un il . ouvel
effort pour arrêter nos progrès, laits ses
attaques ont encore échouë.
En Russie
L'armée allemande défaite à la bataille
d'Augustow, qui a duré (lu 25 septembre
an 3 oct9bre, tente darrêter la poursuite
sur des positions préparées le long dela
frontière NircIballen à Lycic. Les troupes
russes continuent à avancer et ont pénétré
sur plusieurs points en Prusse orientale.
«Cn résumé, l'offensive allemande sur le
Niémen s'est terminée par un échec coin-
plet et des pertes très considérables.
Jeud i 8 Oc to b re
Nous gagnons du terrain
Saufrtu~ deux ailes où les attaque- aile-
niandes ont été repoussées, le calme a été
"a peu pr~s complet sur le front.
A notre aile gauche, la cavalerie aile-
mande a ëtë maintenue au nordde Lilleoù
elle avait été refoulée.
Entre Chaulmes et Royes, 1 c terrain
prêvédeniiiient cêdC a clé repris,
Au centre, nous avons avancé sur cer-
filins points.
A notre aile droite, rien à signaler.
La Situation est bonne
A notre aile gauci le, clans la région du
nord, j'ennemi n'a progressc nulle part et
a recule sur certains points, particulière-
tirent au nord d *Arras oit J'action sedëroule
clans de lionnes conditions pour nous. Les
opérations (les cieux cavaleries se dëvelop-
maintenant presque jusqu 1 a 1 pent cl
a mer u
Nord.
Entre la Somme et l'Oise, dans la région
de lioye, l'ennemi est toujours en force,
ma is nous avons repris la majeure partie
(les - positions (lue nous avions du aban-
donner.
Au nord (le l'Aisne, la densite des trou-
pes allemandes semble avoir (Iiminué.
Ait centre, entre Reinis et la Nfeuse
rien à signaler. Sur les
entre Verdun et Saiiit-.',Iiliiel, l'ennemi a
reculé au nord d'Hattonchâtel ; il tient
toujou rs Saint-Mihiel et quelques posi-
tiens au nord de Saint-Mihiel sur la rive
droite de la Meuse. En Woilvre, les vie-
lentes attaques qu'il a tentées à l'ouest
d'Apremont ont ëchouê.
A l'aile droite (Lorraine et Vosges), pas
de modifications.
En Russie
Sur le front de la Prusse Orientale,
l'offensive russe continue. Des combats
très vifs se livrent sur la frontière à l'ouest
(le Suwalki,
Vendredi 9 Oc to b re
Situation stationnaire
Dans l'ensemble la situation est station-
naire. Les positions occupées demeurent
les mêmes malgré quelques violents coin-
l)at~, notamment dans la rëgî0n (le Roye.
UN « QUART » DANS LA NUIT
La vie sur nos Ilàtiments de guerre est
évoquée d'une manière saisissante dans
les lignes qui suivent, extraites (le la jet-
tre d'un officier de la -Nlaritie :
Je suis heureux de vivre ces bon-
res. Je descends d'un quart de dix
heures du soir à trois heures du ra-
tin. Jamais la splendeur de notre mé-
tier de marin ne m'a paru plus belle.
Il faisait une nuit noire, un vent ter-
rible, une boule monstrueuse : c'est
le vent qu'on appelle « bora » et que
les Grecs appelaient borée. Tous les
feux éteints. Plus sombres que 1, a
nuit, un bruit à bord, les bâti-
ments, l'un derrière l'autre, veillent
la mer pour rie rien laisser passer.
Il y en a partout, à dix milles an nord
et au sud, qui font leur croisière
aveugle. Tout semble dormir.
Notre matelot d'avant et celui d'ar-
rière, perdus dans l'ombre, ont J'air
de fantômes qui roulent et tanguent
sans qe personne à bord sorte d'un
incompréhensible silence. Mais les
canons sont braqués, un homme der-
trière chaque pièce chargée, le doigt
sur la détente, ne ferme pas les yeux
du moment où il arrive à celui où on
le relève. Là-haut, les projecteurs
sont prêts, d'un coup de bouton à
éclairer, à fouiller, à harceler. Et sur
la passerelle, l'officier de qui dépen-
dent mille existences, l'officier de veille
seul devant Dieu, les yeux dans la ju-
melle fouille pendant des bonnes et
(les heures, cette nuit noire et cette
boule. Il nelui fautpas une défaillance
du regard, de l'esprit, de la décision.
Cette seconde de défaillance serait
peut-être celle où l'ennemi tapi entre
deux lames enverra la torpille ou
sèmera la mine qui engloutissent. Par
moment, dans un lointain irréel, on
on voit de grands pinceaux de projec-
leurs : ils tâtonnent le ciel et la mer,
s'arrêtent soudain, et le vent porte le
bruit d'une rafale de projectiles. Et
puis, pins rieil, projecieurs et canons
se taisent. C'est la nuit, la boule et le
silence,. Mais le cœur bat plus vite.
« Ils » seul par là rôdait(. Tout a
l'heure peut-être ce sera ilion lotir.
On voudrait crever les verres des
jumelles, et illuminer l'étendue... D'où
*liendront-ils ? Et soudain, quelque
chose de blanc, comme, la moustache
de l'eau sur une étrave, luit sur une
crête : « Alerte ! 1.500 mètres 1 80' à
tribord! Projecteurs éclairés! Plus à
gauche ! Dérive 58-! Commencez le
feu ! » Toutes les ombres couchées
ont bondi aux pièces. Dans le faisceau
paré, blafard, un spectre à trois ou
quatre cheminées qui fonce comme
, ,
vrier sur l'écume, quinze canons
Ur' le
crachent à la fois sans s'arrêter : le
- vais seau fantôme est deven u un volcan.
« Plus à droite! Mille mètres 1 » Lo
torpilleur ennemi disparaît dans une
auréole de coups, de gerbes d'eau
toutes blanches sous l'électricité livide,
mais il approche avec la mort. « Huit
cents mètres 1 » Les coups se rappro-
client, font un mur d'eau et de fer, et
voilà que, dans l'auréole des gerbes,
oit quelque, chose de rouge, de
01 -1 . _"
noir, de fauve, comme Un coup de
'Poing sur l'œil.-Un obus a éclaté dans
le ventre de l'autre, et tout saute.
« Cessez le feu ! Projecteurs, suivez
le but! » On y va voir, recueillir les
morts, les blessés... Il ne reste rien,
à peine quelques bouts de bois :
l'artillerie française est diabolique.
, Eteigne, ! »
On reprend la route, la veille, le
si il cri ce, l'obscurité. Les servants se
recouchent, le pointeur debout attend
et l'officier de veille qui a sauvé mille
existences fouille à nouveau ce noir
plein de danger. Le bateau roule et
tangue, il fait froid et triste, mais la
mer e.-t un peu plus libre et la France
mieuN protégée.
NOiS BATI 09AFF A L'ŒUVRE
Ce sont les « Jovoiix des Bat' d'Afr »
qui ont eu la gioire d'anéantip ces
jours derniers un régiment de la
garde prussienne, l'ancien régiment
du kronprinz.
Ce régimentavait profité d'un brouil-
lard intense pour s'approcher de nos
positions, occupées par un gros déta-
chement d'infanterie légère d'Afrique,
qui, en trois jours, avait fait de ces
villages découverts un extraordinaire
chaos de chausses-trapes, d'escarpes
et de taupinières.
L'ironie de la destinée allait mettre
aux prises la fine-fleur de l'aristocratie
teutonne et nos « Joyeux », dont le
recrutement se fait d'une manière
différente.
La garde, qui se croyait irivicible
cri ne prévoyait pas un pareil luxe
e
défensif, t q aborda lie,- positions e l i,ins-
tant même où le soleil, perçant le
Il ' lard, venait éclairer cri plein les
,',Oqu,'i' es à pointes. Attenlifs, Io doigt
sur la gâchette, ]los braves attendaient
le coin man denien t. Et l'ci-in c ai i, fronip,
par notre silence, avançait toujours.
Ses sapeurs se niellaient déj à
en
devoir de couper les premiers fils de
fer, lorsqu'une note brève (le nos
clairons déchira l'air malinal.
— Feci de salve par peloton 1 Par
peloton, feu !
La première ligne ennemie tomba
d'un seul coup ; un flottement ébranla
la seconde. On voyait distinctement,
dans le brouillard, les ofliciers finis-
siens encourager leurs hommes. On
percevait nettement leurs commande-
monts gutturaux
— Vorwaërts!
A ce cri répondit le chiqueu-nont bref
des lebels. Héroïquement, la garde
tenta de résister.
Devant nous, a raconté un lé-inoin
à l'un de nos confrères de Lyon, il rit,
resta bientôt plus qu'une compagnie
debout, puis cette compagnie se ré-
duisit à nu peloton. Un et un, les
derniers Prussiens tombèrent, Il lie
restait plus qu'un beau i t i i ie 7~le u l e -
nant, revolver ait poing, monocle à
l'œil, quelque fier hobereau, sans
doute... Une dernière balle d'Lin bat'
d'Aff' siffla et ce fut le tour.du beau
unter-leutenani...
L'attaque de l'ennenii avait échoué
et l'ancien régiment du kronprinz
avait vécu.
w~E F.EQUÊïl
Pendant que Jacques Bainville ici-
vitait dans l 'A c t ion Fra n çaise N i .
Ribot à épargner les poursuites du
fisc aux veuves et enfants des héros
morts pour la pa~ri&, Jean Drault, à
la L ib re Pa ro le , conseillait à notre
iiiinisItre des Finances de prendre do
l'argent où il y en a, c'est-à-dire non
seulement dans les poches franç, 4 ises,
qui rie sent plus très lourdes, mais
dans l e s co l l ' r e s des AIlelnand~ (le,
Paris.
L'nrgeiit, illLmand es[ 'à sa disposition 1
I l Y en a plein paris et plein les grandes
villes, de, l'argent allemand, sous l'orme
d'usines allemandes, de fonds de coin-
merce allemands, de marque, allemandes,
(le marchandises allemandes laissées pnr
leurs propriétaires, presses d'aller s'ha-
biller cri ublans et qu'on devrait déjà avoir
vendu aux enchères.
parbleu 1
Tout le tyloqilo sur le FroRt
M. Clémentel, député du 1'lly-de-
Dôme, vice-président de la C barribre 1
a adressé une lettre à M, le
de la guerre polir lui demander le
rappel sous les drapeaux des hoini lies
.
da service auxiliaire et, cri même
temps, la simplification des rég. les
ordinaires SUi~T1e- polir la ce ision
des jeunes conscrits,
M. Millerand a donné, par avance,
satisfaction complète aux desiderata
de M. Clémentel.
En effet, le Ministre de la Guerre a
décidé que les conseils de revision de
la classe 19,15 fouictiorineraiont avec
une composition réduit,- an strict in-
dispensable et clans des conditions de
rapidité et de précision qui permet-
1 ront de donner, au prix d'efforts con-
sidérables, au prochain contingent le
maximum le renclerrient utilisable.
Quai-il aux lionimes des services
auxiliaires, ils sont, d'ores et déjà,
examinés en vue de leur passage
dans les services actifs, et tous ceux,
incorporés on nort, qui seront recon~
nus aptes à faire carfipagne, Preci-
tirent place dans le-, formations
guerre.
de
.
La France a encore des pépinières
de soldats et des bons.
Uli bel [lop dU Géliéral Jofffg
Le Da i ly Exp ress fait remarquer que
les Anglais ne doivent pas oublier que
dans le grand effort pour repousser les
Allemands sur le Rhin, le principal rôle
ni'l'artient 'aux Français et ajoute, en lai-
saut l'éloge d~ l'armée française, n'ou-
blions pas soir commandant, ferme, lista-
cieux, ipoclesle, le général Joffre ne publie
.
aucun manifeste I)OIY)f)OUN. Il a Il plus
grande qualité qu'un militaire puisse
posséder, il sait faire (le grands Sacrifices
pour obtenir (les résultats plus grand' s
encore. Il évite tout ce (lui ressemble à de
l'ostentation ou do l'exagcration. Il ne
dégoise jamais la vérité. C,est il,, soldat
scientifique.
Sa mission est (le les i~IIemands,
il agit (le façon Îl l';'( e u c e l l e
fe'r'oeté, cc cabl` Tl' ` s t 1 ` le plus
assure (lu
Ce qu'on nt, verra aimais
i
On a pli lire récomni,,~iit dans le volume
intitulé : G i ~o 8sde Lt i sc h lanfl uend -M i l ie le u -
" ûp a cou rias Ja h r , 1 95 0 (éditeur, Thorilion,
à 13erlin), page 48 : *
Dans un espace d'années qui sera
court, nous devons voir ceci Le
drapeau germanique abritera 86 rail-
lions d'Allemands et ceux-ci gouver-
neront un territoire peuplé de 130
ni
illions d'Européclis. Sur ce vaste
territoire, seuls. les À11elliands exerceront
des droits politiques ; seuls,
ils serviront dans la marine et dans
l'armée ; seuls ils pourront acquérir
la terre. lis seront alors, comme au
i-i-ioyen-~.i.ge, ' lit) peuple de maitres,
condescendant siniplernont à ce que
les travaux inférieurs soient exécutés
par les Peuples soliiiiis i leur dorniil
ation.
]Le Maréchalat
LA ~ENDEr tlEVIiBl,l(,AlNf,,
Par décrût du 29 septenibre, le
Gouvernement a fixé la solde de
Maréchal de France à 33.315 fr. 79.
Le grade de Maréchal de France n'a
en effet, jamais ê ,té aboli
Rappelons que la situation (le Ma-
réchal do Franco devint la preritière
de l'ariy~ée,, lors de la suppression do
la connétablie, par Louis XIII, cri
J627. Ilir la suite, le nombre des
titulaires fut fixé à douze et s'élevait
à cc chiffre quand ils furent supprimés,
cri 1791. Rétablis en 1804,parNapoléoli
111, qui en fixa le nombre a seize, et
lotir donna le titre do Maréchaux
d'Empire, ils reprirent le litre de
Maréchaux de France en 1814.
14 foi do 1839 fixa leur nombre à
six au mai~jmcqp cri temps de paix et
douze en temps ci@ guerre ; elle pres~
crivait que la dignité de Maréchal ne
pourrait être conférée qu'aux Géné-
rau\ (le division ayant commandé en
chef devant l'ennemi, soit une armée,
ou un corps d'armée, composé de
plusieurs divisions de différentes ar-
mes, sQij l'artillerie ou le génie d'une
armée composée do plusieurs corps
d 'a rnil êO.
La loi dl" 1S75 a conservé dans la
hiérarchie le titre de Maréchal de
France, mais en spécifiant qu'une loi
ultérieure fixerait les, Conditions aux-
quelles il pourrait être conceré. Cette
loi ilic,, (lit jamais faite.
U n e ln1fVi~w 1 de à éfal Joubaft
NI. Louis Daussat publie, dans la
Pe t i te G i ro n de , nue interview du
général boër François Joubert, qui
fut, avec Botha, Devvey et Delarcy,
un des héros de la. guerre du Tralls-
vaal, il y a quatorze ans.
Le général Joubert est vertu a Bor-
deaux ruet(re soit épée lu service des
Alliés. Il a demandé à M. 1\1 Ilprand
i
Ll'affût- combattre en France aux
côtés
dit général French, son ancien ad-
vorsaire cri Sud-Afrique, qu'il consi-
dèrû comme le meilleur et le plus
remarquable des chefs dû l'armée
britannique.
a Je demande, déclare le général
Joubert, à servir sous los drapeaux
des Alliés pour plusieurs raisons.
D'abord, parce que je suis soldat. Je
suis d'une famille de soldats, mon
ère, Il ilion grand-père, mon oncle
?
étaiei soldats. Ensuite, parce que je
trouve du plus haut Intérêt, après
avoir fait l'expérience de la guerre
d'indépendance, d'être mêlé à une
guerre plus moderrie .
; encore, enfin
parce que je su is Français de cœur ci
cl e rac e. Je que, n'oublie pas, par mes
grand-mères, Je suis de la lignée.des
I36aillon et du cardinal Richelieu,
par les du Plessis, En vérité, je lie
considère comme Français. »
1 ~ ) 1 (?
Un blessé, revenu du front, fait le
récit suivant
C'est une guerre sans merci, voyez-
qui se fait maintenant. Vous
(lire tous les actes . de barbarie 1 aux-
quels nous si sLons. os[ in ipossible.
Chaque soir, . dès qqe la nuilappvoch0~
des incond les s'allument de tous les
côtes. On dirait que les Allemands
1
veulent éclairer leur retraite. Avant-
ilier, dans un villagi de 1.500 habi-
tarifs, ils ont bombardé les maisons
jusqu'à ce qu'il n'en soit plus resté
une ' deb out, et il n'y avait pas de raisorc
à ce bombardoment, au clin' soi-
,
dat français n'occupant le pays.
La cruauté, la traîtrise et la ruse
sont, d'ailleurs, la caractéristique des
Allemands. Il y a quelques jours,
nous entrons à D..., dans l'après-
midi. Nos reconnaissances nous
avaient signalé que le bourg était
abandonné. En effet, qi land ar-' nous
rivons il j'entrée du pays, nous colis-
talons quo tout est désert.
Parvenus sur la place de l'Eglise,
notes raisons une courte halte. Sou-
dain, une pluie de mitraille s'abat
sur nous. Dans le clocher de l'Eglise,
quelques Allemands avaient dissimulé
cieux mitrailleuses et ils nous cariar-
liaient presque à bout portant. Récem-
mentei-icore,itA.... un soldat allemand,
revêt, d,ul, u niforme de 17puitassin
1
français, il. réussi, sans éveiller 1 a't-
million
à se rtaêler à un détachement
en ligne ' de combat et a tué trois ci,,
nos officiers,
Noffe ArMée logée paf Von DU J OW
L e Fi a rci publie quelques appré-
9
ciations qu'a, emises dans nue couver-
sation le général de Bulow sur notre
armée.
J'estime que votre cavalerie, dit-il,
n'existe pas. Elle est superbe dans la
charge ; mais la charge, cela lie se
fait plus, cela ne se porte plus. La
charge de la littérature, de la poésie,
ce n'e~t plus la guerre.
Votre artiIIierie~ Ah ! elle est terri-
blet c'est la première du inonde. Nos
soldats appellent vos art 'ill.elirs les
bouchers noirs et ils ont raison, car
il nous font beaucoup de mal.
1
~'aime mieux Pli der de votre infan-
torio qui mérite do grands éloges,
mais qui a de si graves et de si tertei-
bles défauts quo le plus dangereux,
c'est, son courage. Vos fantassins se
battent à poilrine découverte. Ils Seul-
blent se plaire à faire cible, ils sont
faciles à viser et à atteindre.
Vous sembY& ignorer que pour
vaincre il faut se cacher, se dissimu-
ler, offrir à l'adversaire le moins de
prise possible. Remuer la terre, s'y
tapir, se servir de tous les rochers,
de, tous les replis de terrain, voir et
De pas être VUS, . voilà ce que vous
apprendrez peu t-étre un jour à force
de nous voir faire. Ce jour-là qui sait
si vous lie serez pas vainqueurs 1
Le F iga ro fait cette conclusion-: Il
faut croire que nous avons appris, car
peu de jours après liens étions vain-
queurs. Le général von Bulow doit
eàre content.
CFI(ZONIQLj~- LOCALE
\1 . Chaillev,- maire de Izi ~ ille des
S;~bIos-d'OIOnne, adresse el -es col-
l' tics de l'arrondissement, le vibrant
09
appel qu'on va lire, on faveur de nos
soldats
Les Sables, le 2 octobre 1914.
'\fonsicur le Mirire et cher Collègue,
Le -Ministre de la Guerre a fait appel
au, population,' et leur a demandé, si cela
est possible, d'e fournir aux soldats qui
sont ou vont aller sur le front des vète-
motifs chauds. il s'agit notamment de
gilets de tricot en laine, de chaussettes de
laine, et de cette coiffure -- utile surtout
la nuit — appelée calot, qui peut s'enfeu-
car jusque sous le nez,
Ces objeis se tricotent avec le crochet,
si l'on veut, polir ce qui est (les calots;
mais nécessairement avec des aiguilles de
bois et surtout d'acier pour ce fini est (les
gilets, et uniquement avec des aigu il les
d'acier, pour ce qui est des chaussettes.
Le gilet doit, pour plus de commodité,
sa boutonner du haut en bas, de façon à
permettre à celui qui le porte, — s'il est un
peu large, — de le croiser, — s'il est un
peu étroit, — de le déboutonner,
Je suis s ew qu'il existe dans votre coinmune
des personnes de tous âges sachant
tricoter. Vous rendriez à nos soldats un
grand service en les fiaisant rechercher, et
leur demandant si elles consentiraient
en
à tricoter pour eux, de telle sorte qu'aux
"elles recrues des classes 1914-1915,
et aux soldats blessés qui, après leur réta-
blissement, vont retourner sur le front à
tous, nous puissions donner, au moliiè-t
o~ ils partiront, des vêtements chauds
qui leur permettent de faire campagn e_
pendant la saison d'hiver,
P" ordre d'utilité, ces vêtements soill :
.
g ilet, les chaussettes, le calot.
A celles de vos administrées qui y
seraient consentantes, la Municipalitê des
Sables enverrait, par votre intermédiaire,
de la laine en quantités suffisantes; et
quand les objets auraient été tricotês —
dan . s le plus bref délai possible — vous
auriez i«bonté de nous les faire parvenir
par Io moyen de transport la plus com-
mode.
je suis persuadé, ~cIonsieqr je -'%faire et
cher Collègue, que cette demande lotion-
cira votre attention, et (lue vous voudrez
bien faire cette enquête parmi vos acliiil'-
nistrées et m'informer, aussitôt que vous
le pourrez, du résultat qu'elle a ura donne.
Paris cptte attente, je vous prie de
bien vouloir q-,r~ev Passurance lie mes
sentiments les plus cordialemet)td(3voues.
J. CHAILLEY.
Morts au Champ d,HonneUr
Une Famille éprouvée
Noils avons déjà relaté la mort
de NI. Auguste Hubin, capi-
glorieuse
laine Plu 92, de ligne, tombé ait chart-ili
d'honneur clins les plaines de la
Marne,
Voilà qu'iii -le dépêche officielle av
tardivement fi famille que le frère ls
cadet, M. Georges Hubiri, lieutenant
d'infanterie coloniale vient également
1
tomber glorieusement dans un des
rie
bats de Belgique.
coul
Honneur 1 à nos braves cqnipatrio-
tes, morts en soldats, on défendant la
Patrie.
Puisse l'héroïsme de leur mort
attéricier la grande douleur d'une
mère si cruellement frappée et d'une
veuve éplorée.
. Nous renouvelons Il Mesdames
'veuves Hubin, nos sentiments bien
vifs de condoléances écimes.
Le Ministpu de la Guerre vient d'utiles-
scr la circulaire suivante aux liôpitau-.~-,
militaires du territoire : ,
Oit m'avise que, dans certaines for-
in ations sanitaires, des Jarnes de la
Croix-Rouge ai-iraient distribué des
médailles religieuses et divers objets,
de piété aux malades ou blessés en
traitement dans ces formations.
J'ai l'honneur de vous prier de vouloir
bien rappeler au personnel des
sociétés d'assistance l'obligation, d'an-
tant pins stricte, d'observer une non-
~ 1
tralité absolue cri matière confession-
nette, e que les événements actuels ont
am ~iié sur Io territoire français la
présence de troupes appartenant aux
cultes les plus divers,
Je vous prie, en conséquence, d'in-
terdire au personnel hospitalier la
distribution d'emblèmes ou d'insignes
quelconques aux malades ou blessés
en traitement clans les formations
sanitaires,
SŒLJID-A~n ç' TË]
13t certain nombre d'instituteurs et
d'iffistilutrices se sont réunis et ont
décidé d'adresser nu appel individuel
aux institutrices et aux instituteurs
non mobilisés, de demander à chacun
d'eux de vouloir bien consentir au
paiement d'une cotisation mensuelle
de 1 ',% sur le montant net de son irai-
teniciii, en vue de constituer Une
Caisse départementale de secours,
destinée el venir en aide aux institu-
tours publics et maris d'institutrices
Publiques 1110b"'sés Ou
à leurs familles,
victimes de l'état de guerre.
Dans chaque commune, finstitti-
Leur ou, il son défaut, l'institutrice,
voudra bien recueillir les cotisations
de ses collègues, qu'il fera parvenir
à l'instituteur du chef-lieu de canton;
celui-ci les centralisera et en adres-
sera le montant, par mandat-carte, à
NI ~ - Cler, tPésOPicr, à La Roche-sur-
Yen.
Le bureau se réunira, surla convo-
cation do son Président, polir exami-
lier les demandes de secours qui lui
seraient adressées. Le reliq' t des
sommes perçues sera réparti uaprès la
guerre, entre la Société de Secours
rnutuel s des Instituteurs et l'couvre
antituberculeuse.
Pou[ les Blessés Militaires
Liste déposée à la Mairie
NI. Saccardi (Produif d'une soirée orgi-
nisée au bënëffeQ des blessés), 50 fr.; Ni.
Mayeux (Edouard), rue Bisson, 13 fr.; m .
Laboulaye, propriétaire, 66, rue du Pa-
biis, 10 fr.; Souscriptions reçues ~ar la
Ve ndée Rép u b l ica ine , 82 fr.
Total à ce jour: 155 fr, ~j0 ,
Na u va is fla ir io te e
c
Un de nos lecteurs, ouvrier at gri
~ole dans une commune des eii%i
rons immédiats clos Sables-d'Olonne,
nous écrit :
~ Si ce n'était les quelques chantiers (le la
ville des Sables, je ne pourrais pas trouver
du travail dans ma commune, car cllll.s los
métairies il ne faut pas y
11 y a clos exploitants qui compter, ont mis leurs
domestiques à lai porte, sous le prétexte
qu'ils n'ont plus d'ouvrage, et même ces
derniers ont da consulter des hommes (le
loi polir arriver à se faire payer,de lotir (Ici.
Par contre si un domestique se présente
chez un de ces métayers inconscients
pour Éaire leurs offres de service, cri lui
répond qu'on le nourrira, mais qu'il n'aura
pas d'argent. Pourtant ces mauviis Frpii'
çais occupaient. des hommes avant la
guerre, et ils ont actuellement le même
travail à faire, puisque voilà -la saison
d'ensemencer le blé.
Mais > ces ignorants. croient sans (loute
qu'on va aller chez eux chercher tout ce
qu'ils possèdent sans leur donner un son ;
ils devraient se rendre compte que le
commerce marche toujours,
Ceux qui, parmi eux, ont livré à un prix
rémunérateur, leur blé ouleur bétail ,lu
service de ravitaillement, ont cependant
été payés comptant au moment rie la livrai-
son en gare clos Sables. Et il en sera rie
. Ame pour les livraisons futures.
Nous leur demanderons en échange un
peu d'humanité,
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
I. Rerbette, .~ (los Pins (abandon
du quart do sa recette du dimanche 4
octobre), 7 fr.
Total à ce jow : 6.110 f,. go.
ArrondiSsement des Sables-d'Olonne
Les Subles
Comité départemental
de Secours aux Biessés
La 5' liste, (lu Comité atteint la somme
(le 17.867 fr. 55.
Rappelons que tous envois (je fonds
Peuvent être faits à M. le Préfet (le la
Vendée, président, ou à M. le Trésorier-
Payeur Génëral, trésorier du Comité. Les
envois en nature doivent être adressés à
la Préfecture.
Succès Scolaire
Noirs apprenons avec plaisir que le
jeune Pierre Boré, fils (le 211. Gédéon Bore,
entrepreneur de travaux publics, et élève
de l'Ecole publique des Sables, vient d'être
admis à l'Ecole Nationale professionnelle
de Nantes.
Tous no s compliments an jeune Pierre
Bore il 1 ' n' a qu e 12 ans — et à ses mai
tres dévoués.
Paiement des Chevaux
réquisitionnés
Les propriétaires de chevaux, juments,
charrettes et barnais réquisitionnés, tôt Po sont
priés (le se présenter le plus
ssible,
à la Mairie, da 2 heures à 5 heures du soir,
pour recevoir le reçu nécessaire au paie-
ment. lis devront être munis du mandat
qui leur a ëté remis.
l"Examen des Réformés
Lundi dernier a eu lieu le conseil (le
revision des exemptes et réformés (les
classes 1912, 1913 et 1914 clos cantons des
Sables, de Talnioni, des Moutiers et (le
La Mothe-Achard.
Sur 132 jeunes gens (lui se sont prêsentês,
28 ont été reconnus bons pour le sec-
vice armé, __ _
Arrivée d'un Train de Blessés
--\,Iercredi, un train amenant 180 blessés

Sur ce chiffre, un quarantaine parais-
saient assez sérieusement atteints. Ceux-ci
ont été transportés sur des brancards,
tandis que leurs camarades prenaient
place dans les différentes automobiles
réquisitionnées pour la circonstance.
Ils ont été répartis clans les différentes
ambulances de notre ville.
Tous ces vaillants soldats ont été blessés
samedi et dimanche aux combats qui se
sont livrés au nord d'Arras.
NÉCROLOGIE
Vendredi avaient lieu les obsèques de
M. Auguste Chabot, soldat infirmier au
11^ corps d'armée, décédé des suites d'une
maladie contractée a la guerre. Le défunt
était âgé de 25 ans.
Les cordons du poêle étaient tenus par
des soldats infirmiers de ; le 83°
territorial fournissait le piquet d'honneur.
Les autorités civiles et militaires sui-
vaient le convoi, parmi lesquelles, M. le
D' Camescasse, médecin-chef; M. Chail-
ley, maire des Sables ; M. Villey, sous-
préfet, etc. •
— Demain samedi, dans l'après-midi,
aura lieu l'inhumation du soldat Simon,
décédé à l'hôpital de La Roche-sur-Yon,
des suites de ses blessures.
Augustin Simon, né le -3 mars 1889,
charpentier d'assemblage à La Chaume,
laisse une jeune veuve et un enfant.
Nous adressons aux familles Chabot et
Simon, l'expression sincère de nos vives
condoléances.
Nous apprenons la mort de M. Michel
Grclet, ancien employé des Chemins de
fer de l'Etat, dont les obsèques civiles
auront lieu demain samedi, à 4 heures de
l'après -midi.
Que la famille veuille bien recevoir
notre témoignage de vive sympathie.
C'était une Erreur
On lit dans la P h a r e de la L o ire :
Le lieutenant Justeau, du 93' d'infanterie,
indiqué par tous les journaux comme
mort, ne serait que grièvement blessé et.
prisonnier de l'ennemi.
Sa famille vient de recevoir une dépê-
che eti Ministère de la guerre relativement
rassurante et a l'obligeance de nous com-
muniquer cette nouvelle.
Nous l'en remercions vivement.
Les Indésirables
Vendredi et samedi derniers, 750 sujets
allemands et, austro-hongrois, venant de
Périgueux et de Bazas, sont arrivés à
Challans et ont ensnite continué jusqu'à
Fromentine pour de là être dirigés sur les
îles d'Yeu et de Noirrhoutier.
Communes Bienfaisantes
La Municipalité (les Sables a reçu pour
les blessés et pour les soldats, qui sont
sur le front, île nombreux dons en argent
et en nature.
En outre des souscriptions publiques —
dont nous avons déjà parlé — qui ensem-
ble ont produit environ 12.000 francs, elle
a reçu ces jours derniers :
I" De la commune de Saint-Hilaire-dm
Talmont Oit les souscriptions avaient été
organisées par les soins du Maire et du
Curé :
27 paires de draps ; quelques couver-
tures de laine ; 2 douzaines 1/2 de che-
Mises ; 24 serviettes ; mouchoirs de po:
che, etc..., etc...
2^ De la commune de Grosnreuil où les
souscriptions avaient été organisées par
la Municipalité, à la tète de laquelle se
trouve le dévoué M. Giraudeau, et par
M. de Beaumont, outre 28 paires de draps,
des couvertures, chemises, etc..., des ob-
jets neufs : gilets d e laine, chemises de
flanelle, gilets de flanelle, chaussettes,
mouchoirs, etc..., destinés aux soldats qui
sont sur le front, le tout d'une valeur d'en-
viron 900 francs.
3^ De la commune de Saint-Hilaire-la-
Forêt f 7 paires de draps, 16 chemises,
18 serviettes, 3 caleçons, 5 mouchoirs, etc.
La Municipalité des Sables a répondu
directement aux Maires de ces communes
bienfaisantes, qui nous prient de donner à
ces dons une publicité que nous leur accor-
dons bien volontiers.
Expéditions d'Engrais
par Chemins de Fer
La question du transport des engrais
présente une importance capitale pour la
récolte de 1915. Aussi l'Administration de
l'Agriculture a-t-elle vivement insisté près
de M. le Ministre de la Guerre pour qu'en
dépit des difficultés actuelles ces transports
soient effectués par les chemins de fer
dans toute la mesure possible.
A la suite de ces démarches, il a été
décidé que les gares des chemins de fer
accepteraient dorénavant les engrais, ainsi
que les autres marchandises agricoles
pondéreuses, mais seulement dans la zone
de l'intérieur, dans les limites compatibles
avec les exigences militaires et dans les
conditions suivantes de tonnage :
Entre deux grands feutres d'affaires :
chargements par trains complets de 250 à
300 tonnes, ou par bateaux complets de
60 à 100 tonnes.
Expédi t io ns s ur loca l i tés d ' emp lo i par
dr ag ons comp le ts de 1 0 . 000 k i log . — Il
appartiendra aux Syndicats agricoles de
grouper les commandes; dans les localités
t14611r11P.S (18 Syndicats ou d'autres As-
SoCiations agricoles, lès MUMiciPalités.de-
Vront provoquer des ententes entre les
agriculteurs, afin de rendre possible le
groupement des commandes.
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et pro v is o ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dépa r ts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 32.
A rrivées . — 5 h. 50, 9 h.50, 12 h. S
et 19 h. 10.
Chaque voyageur doit retenir ses places
à l'avance ; il a droit à 30 kilos de bagages.
Se renseigner pour les correspondances.
Remerciements
BENDELÉ remercie sincèrement les
personnes qui lui ont témoigné de la sym-
pathie à l'occasion (le la mort de son mari
et s'excuse près de celles, qui par oubli,
n'ont pas été invitées à ses obsèques.
Nouvelles des Familles
Les personnes désignées ci-dessous
sont invitées à retirer de la Mairie des
Sables des lettres qui leur sont adressées,
sous le couvert du Maire :
M— Frère, émigrée ; M" François Guil-
loux ; Famille Auge, d'Argenteuil ; Famille
Bourre, de Trégnier (Aisne); M" Albert
Lanctin, émigrée de l'Oise ; M. Henri
Chailloux ; 11-° Cailteaux ; M— Derche ;
M. Là-liement, réfugié des Ardennes ; M""
Yvonne Hanart ;- M. Emile Blos, caporal
au 108^ d'infanterie ; Famille Lemoigne ;
Famille Lemaire ; M. Lucien Lecoq, d'Ezy
(Eure) ; Famille Mercereau ; M-° Isaac
Parant ; M"- Millet, Bar-le-Duc ; M'" Pié-
trement-Caillot ; Famille Rigaud ; M. E.
Deboves ; Vercruysse-Degrootte ; M.
C. Champale ; M— Viart ; Walker ;
Famille Haag ; 1\1-° veuve Dupont ; M.
Jean Taraud ; Famille Hachon ; IVP'^ Bou-
chier, réfugiés Ardennais, habitants de
l'arrondissement de Sedan.
Ceux qui se cherchent
M. Noiret (Paul), soldat au 110' d'infan-
terie, légèrement blessé, actuellement en
convalescence à la caserne du 21' chas-
seurs à Limoges (Vienne), dernancle des
nouvelles de sa femme, née Lebrun (An-
geline), et de ses parents évacués de
Fourmies.
Grave accident d'Automobile
Un grave accident d'automobile s'est
produit mercredi dernier, sur les midi 1/2,
près l'immeuble de la Société Générale.
M. Moreau, notaire, revenait de-conduire
des soldats blessés à l'hôpital des Ursuli-
nes, rue des Jardins. Il se dirigeait vers la
gare, lorsque, en passant devant cet éta-
blissement la route lui fut coupée, de
droite à gauche, par la dame Dixneuf
(Marie-Estelle), âgée de 67 ans, commer-
çante, demeurant aux Sables. Affolée, la
malheureuse saisit l'auto par l'aile gauche
et fut ainsi renversée sur le dos, la tête
touchant en plein sur un énorme caillou
pointu. M. Moreau, qui marchait à une
allure modérée, s'arrôta immédiatement.
Il fit transporter la blessée chez M—
Guénézan, directrice de l'Ecole maternelle
de la rue des Jardins où on lui donna les
premiers soins.
Depuis l'accident, M"- Dixneuf :n'a pas
repris connaissance et se trouve dans le
mima. On s'attend à une issue fatale.
Objets trouvés
Le jeune Roger Petit, 11, rue des Dunes,
a trouvé une bourse en or qu'il tient à la
disposition de la personne qui l'a perdue.
M. Léon Blanchard, 17 ans, maçon,
route du Château- d'Olonne, a trouvé une
ombrelle noire dans sa gaine, qu'il a dé-
posée au bureau de police.
M" Demeslé a trouvé une paire de
petits ciseaux qu'elle a déposée au bureau
de police.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour bris de clôture contre M. Bisson
(Paul-Henri), 32 ans, armurier, 5, rue du
Puits-Perdu, aux Sables-d'Olonne.
Nouvelles Théâtrales
La soirée donnée au bénéfice de M"-
Billard avait attiré une foule considérable,
enthousiasmée par la composition du pro-
gramme.
Nous avons eu le plaisir d'entendre M""
Billard sous deux aspects différents : le
premier comme chanteuse et le second
comme pianiste, dans ces deux éléments
elle a fait merveille.
Une violoniste qui deviendra célèbre,
M"' Gabrié, a été applaudie avec frénésie.
Fragson II a obtenu son succès habituel ;
M. Germerais a fait goûter le charme de
Sa jolie voix, MM"" Montel et Tavernier
également; MM. Raby et 13ruguier se sont
fait apprécier comme virtuoses, et enfin
l'orchestre a été comme d'habitude parfait
sous la direction de son habile chef M.
Tavernier.
La soirée s'est terminée par l e s Juro ns
de Cad i l lae , comédie en 1 acte par Pierre.
M.Montel,qui s'était faitjusqu'ici apprécier
comme chanteur, nous a prouvé qu'il était
de plus un excellent comédien, et il a rem-
porté dans le rôle de Cadillac un succès
complet. M— Tavernier, qui se fait applau-
dir comme chanteuse, a obtenu un succès
égal comme comédienne, belle diction,
jolie toilette, rien n'y manquait.
Hier a eu lieu une conférence sur Les
Femmes Franç a ises e t la G u e rre, par.M.
Charles Frantz dont nous parlerons ven-
dredi prochain, car le succès a été énorme.
Samedi et dimanche deux grandes soi-
rées auront lieu à 8 h, 1/2 comme d'habi-
tude, avec un programme trié sur le volet.
Chaises, 0 fr. 50; bancs, 0 fr. 30; moitié
prix pour les enfants. On peut retenir ses
places en location, à la Salle du Gymnase,
de 2 heures -à 5 heures, tous les jours,
10 centimes en sus.
No te de la Soc ié té . — Pour répondre aux
nombreuses demandes qui lui ont été
adressées, la Société, des Artistes informe
le public qu'elle redonnera dimanche L es
J uro ns de ' Cad i l lae .
Il y aura foule,
414::mmtle
Mort au Champ d'honneur. — Il
y a quelques jours à peine le village de
La Girvière était mis en deuil par la perte
d'un de ses habitants les plus aimés mort
au service de la France. Anjourd'hui c'est
le village des Granges qui vient d'être
cruellement éprouvé. Dimanche matin
une dépêche apprenait la mort du jeune
Bessonnet (Charles), 28 ans, cultivateur,
décédé à l'ambulance tic Maisoncelles
(Ardennes), des suites de blessures reçues
sur le champ de bataille.
M. le Moire eut la pénible mission de
prévenir le famille : la nouvelle remplit
de tristesse les habitants de cet important
quartier de notre commune. Car Charles
Bessonnet était estimé de tous : chanteur
émérite, intelligent et vigoureux, c'était le
bout-en-train du village. Il était parti
joyeux avec la ferme volonté de servir
courageusement sa patrie. Hélas ! la mort
l'a surpris en pleine force, en pleine jeu-
nesse, alors que huit jours auparavant il
écrivait à sa famille pour lui -faire con- •
nal tre qu'il se trouvait en parfait état de
santé, que tout allait bien !
Devant cette nouvelle victime de la
guerre nous nous inclinons respectueuse-
ment et nous adressons à la famille éplo-
rée l'expression de nos plus douloureux
regrets.
— Société de Secours Mutuels. —
La réunion générale trimestrielle de la
Société de Secours Mutuels aura lieu
dimanche 11 octobre, à l•heure du soir,
salle de la Mairie. Il y a lieu de croire,
hélas ! que beaucoup de Sociétaires man-
queront à l'appel -!
— Vente de Fumier. — La vente du
fumier provenant du balayage dés rues du
bourg pour les 'mois d'août et de septem-
bre a eu lieu dimanche dernier. M. Raclet
(Henri), jardinier, a été déclaré adjudi-
cataire pour la somme de 53 francs.
— Tricotons pour nos vaillants
Soldats I — Le Maire de la Commune
d'Olonne fait un pressant appel aux fem-
mes et jeunes filles de la commune pour
tricoter des chaussettes, des gilets et des
calots pour nos vaillants soldats en vue de
la saison d'hiver.
Les femmes et jeunes filles trouveront à
la Mairie la laine nécessaire à la confec-
tion de ces divers objets.
— État-Civil (du 1" au 8 octobre). —
Na issances . — Juliette-Paulette-Jeanne-
Henriette Neau, fille de Jules-Georges-
Auguste, et de Marie-Françoise Le Jean,
rue de la Poste. — Paulette-Simone-Hen-
riette-Marie Potroux, fille de Auguste-
Henri-Prosper, et de Marie-Aglaee-Ba-
thilde Charrier, rue Emile-Lansier.
Décès . — Auguste-Jules-François Neau,
4 mois, rue de la République.
Lulik ean-dr0 l on ne
Souscription Publique (su i te) . —
M . L. Aubert, prop. 50 fr. ; M. C. Meu-
nier, prop. 40 fr.
L es P ièc es-Franches . — MM. Alphonse
Bordet, 1 fr.; Armand Souzeau, t fr.; J.
Favreau, 1 fr.; Martin, 1 fr.; J. Cousseau,
2 fr.; M"- Pierre Chotard, 1 fr.; M"- Vir-
ginie Décré, 1 fr.; M-^ veuve Guilbaud,
20 fr.; Barthélemy Vallée, 5 fr. de pommes
de terre ; Grelier, 0 fr. 50.
L a Po i te v in iè re . — MM. Alexandre
Lainé, 5 fr.; Edouard Petitgas, 5 fr.; J.-M.
Ferré, 5 fr.; Pierre Lemarchand, 8 fr.; Ju-
les Ferré, 6 fr. de pommes de terre ; Henri
Diochet, 2 fr.; Eugène Lemarchand, 2 fr.;
J.-M. Remignon, 5-fr.; Lucien Letard, 2 fr.;
Félix Chotard, • 1 fr.; J.-M. Bret, 2 fr.;
Joseph Lemarchand, adjoint, 5 fr. — Total
de la liste : 171 fr.•50.
Total à ce jour : 1.238 fr. 90.
(1 rt r n) .
Tribunal Correctionnel des Sables
LA VENUE REPUBLICAINE
A u d ien c e d a Mercred i '7 Oc t o bre ' 1 1 1 4
Ivresse en récidive
Huet (Louis-Aimé), 52 ans, journalier
aux Sables, ivrogne incorrigible, est con-
damné à 8 jours de prison pour avoir été
trouvé ivre-mort clans les rues de la ville.
Coups et blessures
Bassi (Giacomo), 34 ans, né à Turin,
chauffeur actuellement aux Sables, est
poursuivi pour avoir frappé M. Auguste
Chailloux, 46 ans, plâtrier aux Sables.
Le 14 septembre dernier, M. Chailloux
jouait aux cartes, en compagnie de plu-
sieurs-amis, buvette Chêne, boulevard de
l'Est, lorsque le chauffeur Bassi vint le
prier de lui confier l'automobile d'un gé-
néral remisée dans un hangar pendant la
durée de la guerre. Chailloux s'y refusa et
c'est alors que, sans autre forme de procès,
Bassi porta à ce dernier un violent coup
de poing sur le nez qui saigna abcindam-
ment.
Giaccomo Bassi est aujourd'hui con-
damné à 50 francs d'amende et aux frais.
Un mauvais Fils
Friou (Benjamin), 21 ans, marin à Noir-
moutier, est ce que l'on peut appeler un
mauvais garnement. Au lieu de remettre
à ses parents le produit de son travail, il
le dépense dans les buvettes et ne rentre
au toit paternel que lorsque son porte-
monnaie se trouve complètement « à sec s.
Le 23 août, sur les minuit, Friou, à
demi-ivre, pénétra au domicile de son
père. Celui-ci lui fit quelques reproches et
l'invita à se retirer. Furieux le mauvais
garnement porta au vieillard un violent
coup de poing du côté droit du visage.
Le Tribunal condamne aujourd'hui ce
mauvais fils à 8 jours de prison par défaut.
Opposition à un jugement
Le 29 juillet dernier, le garçon d'hôtel
Gontier (Alexandre), se trouvait assis sur
: la terrasse du Grand Casino, lorsque
Morin (Henri), 52 ans, maître d'hôtel dans
le même établissement, vint derrière lui
et, sans explication aucune, lui porta un
coup de bouteille sur l'arcade sourcillière
droite.
Pour ces faits le Tribunal, dans son au-
dience du 22 septembre, condamnait l'in-
culpé à 8 jours de prison. Le sieur Morin
lait aujourd'hui opposition à ce jugement.
Il manifeste des regrets. La peine est
réduite à 4 jours.
Coups et blessures
Limousin (Rose), femme Sausseau, 52
ans, ménagère aux Sables à, dans un-
moment de vivacité, porté un coup de
poing sur la figure de sa locataire, Mrn°
Baron, propriétaire à Paris.
Après plaidoirie de M^ Lecomte, le
Tribunal condamne la femme SauSseau à
50 francs d'amende avec bénéfice de la
loi de sursis.
La colère -d'une Suissesse
L'hiver dernier, M"'" Bilieux, née Su-
zanne Petit', 28 ans, propriétaire à Paris,
actuellement aux Sables, 1, rue du Thabor,
s'étant rendue en Suisse pour y passer la
saison, descendit clans un hôtel où .se
trouvait employée, comme domestique, là
nommée Gerber (Elise), 37 ans ; M" Ri-
noux, ayant été blessée en patinant, fut
soignée avec un grand dévouement par
cette bonne d'origine suisse.
Au moment de partir, Elisa Gerber
voulut suivre M"' Rinoux, mais celle-ci
s'y opposa. PendaiMquelques mois elle cor-
respondit avec cette dernière et vendredi
dernier, la Suissesse se présentait chez
M"- Rinoux sans crier gare. On la fit
déjeuner, après quoi elle parcourut les
divers quartiers de la ville avec une
fillette.
Sur les 8 heures du soir, Elise Gerber
diSparut soudainement au moment môme
où on préparait son lit. Elle s'était rendue
à la gare avec ses bagages ; monta dans
le train en partance sans billet, lorsqu'elle
fut aperçue par le sous-chef qui l'obligea à
descendre. L'agent de service Masson
l'invita à le suivre à la salle de la consi-
gne. Élise Gerber se jeta alors sur l'agent,
le gifla, lui cracha au visage et essaya de
lui porter des coups de pied. Deux collè-
gues, les agents Quéchon et Fonfroide
durent intervenir pour conduire la forcenée
.au violon.
- A l'audience, M. André Fradet, fils de
l'honorable Commissaire de police de
notre ville, qui parle couramment l'alle-
mand sert d'interprète.
Louise Gerber, dans une violente crise
de larmes, explique au Tribunal qu'elle a
quitté Mm° Rinoux parce qu'elle n'avait
pas été bien reçue clie;, elle, et de plus
qu'elle était « désemparée dans cette ville
dos Sables ».
Après réquisitoire de M. le Procureur
de la République„ le Tribunal condamne
la Suissesse allemande a.6 jours de prison
et à 16 francs.
Vol de Poisson
Sont condamnés à chacun 16 francs
d'amende pour vol de poissons au préju-
dice de M. Duret, cultivateur à Olonne,
les nommés Emile L..., 25 ans, chaudron-
nier et Auguste B..., emrdier, 17 ans, de-
meurant tous deux à La Petite-Garlière
des Sables.
Outrages à la pudeur
Le nommé Barreteau, 19 ans, de Saint-
Hilaire-de-Riez, s'est livré à 'plusieurs
outrages à la pudeur, (l'une gravité excep-
tionnelle, sur une gamine de 5 ans à
peine.
Un rapport du médecin légiste conclut
a la responsabilité limitée de l'inculpé.
Cette affaire est jugée à huis clos.
Après un très sévère et très éloquent
réquisitoire de M. le Procureur de la
République et plaidoirie de IYI° Lecomte,
le Tribunal condamne Barreteau à un a n
e t un jo u r de p r is o n et à 200 francs
d'amende, avec bénéfice de la loi de sur-
sis pour la peine d'emprisonnement.
Ajoutons que le jeune Barreteau a déjà:
subi 3 mois de prison préventive.
Chasse sans permis
Les nommés Renaud (Pierre), sabotier,
Teillet (Jacques) et Tesson (Auguste),
journaliers, des Sables, sont inculpés de
chasse sans permis.
On entend 1\1— Rivallin, des Ajoncs
d'Olonne, qui affirme, avoir vu vers la fin
juillet dernier-les prévenus excitant leurs
chiens dans un champ de maïs. Le Tri-
bunal, à la demande de. 5I° Lecomte, ren-
voie l'affaire pour entendre M. Rivallin,
qui se trouve actuellement Mobilisé.
Deux Voleurs de grands chemins
Le 27 juillet dernier, M-^ Louise Tesson,
femme Hillairet, journalière, âgée de
44 ans, demeurant- à La Petite-Lande,
commune de Girouard, quittait son domi-
cile sur les 1 heure de l'après-midi pour
aller moissonner. En rentrant à 8 heures,
elle eut toutes les peines du monde à ou-
vrir sa porte, la serrure de celle-ci se
trouvant faussée. Le lendemain; alors
qu'elle était de nouveau occupée à mois-
sonner, elle apprit que la serrure de la
• maison de M. Emmanuel Augizeau, 36 ans,
cultivateur à La Garlfère, même commune,
avait été commis au préjudice de ce dernier.
Prise d'inquiétude, M— Tesson retourna
à son domicile,_ ouvrit l'armoire de la
chambre à coucher et eut la désagréable
surprise de constater qu'une somme de
426 francs, composée de huit billets de
50 francs, deux pièces de 10 francs, une
de 5 francs et une de 1 franc avaient, dis-
paru.
Plainte fut portée à la gendarmerie.
Une laborieuse enquete apprit que deux
individus étrangers aux pays, les nommés
Dork21 (Jean- Baptiste), 28 ans, marchand-
forain, et Krernbser (Antoine), 26 ans,
marchand de cordes, tous deux sans do-
micile fixe, avaient été aperçus rôdant
autour des fermes. Ils furent arrêtés im-
médiatement.
Ces deux louches individus, dont les
antécédents sont'des plus mauvais, com-
paraissent aujourd'hui devant le Tribunal.
M. le Procureur de la République éta-
blit de la façon la plus nette, par les té-
moignages des plaignants et les contra-
dictions de l'enquête, la culpabilité des
inculpés.
Dork-el et Krembser sont condamnés,
malgré leur dénégation, le premier à
2 a ns de p r iso n , le deuxième à 1 8 m o is de
la même p e ine , tous deux solidairement
aux frais.
rIOUVELLES DIVERSES
Un champ de Betteraves
pris pour une Troupe française
Les informations-voilées données dans
les communiqués allemands confirment
l'importance des combats livrés entre
Altkirch et Wal di gh o fen , au cours desquels
le 109' régiment badois a été anéanti.
Les Francais, ayant pu repérer les posi-
tions allemandes, avaient organisé une
embuscade. Ils avaient couvert, avec des
bonnets- de police, un vaste champ de
betteraves, laissant leurs forces à peu de
distance, pour attirer l'ennemi.
Quand les Allemands, trompés parles
bonnets de police qu'ils distinguaient con-
fusément ail travers du brouillard, se lan-
cèrent sur cette peti dangereuse position,
ils furent entourés de toute part par le feu
de l'artillerie et la fusillade de l'infanterie.
Leurs pertes furent considérables. Quel-
ques hommes seulement réussirent à s'en-
fuir. A un certain point, les Allemands se
trouvèrent à court de munitions.
Ils demandent des Bottes
Une dépêche de Bide dit que les Alle-
mands ont commandé à une fabrique de
Weissenfeld pour deux millions de marcks
de chaussures.
Choléra et Dysenterie en Autriche
On mande de Vienne cm'une épidémie
de dysenterie est signalée en Bohême et
en Moravie. En outre, à Brune,. ori signa-
le quelques cas de choléra.
Les Prisonniers allemands
en France
D'après le correspondant militaire du
Tim e s , 63.000 Allemands seraient prison_
niers en France, et d'autres milliers au-
raient été capturés par l'armée anglaise.
Les e Plum-Puddings »
Les Allemands faits prisonniers dans la
Marne déclarent que les canons anglais,
récemment amenés sur le front, leur ins-
pirent une grande terreur. Ces nouvelles
pièces, les « longs Toms », comme les
appellent les Anglais, sont des canons de
marine de 6 pouces (150 "Vr"), qui -envoient
des obus, dénommé « plum-puddings »
par le pioupiou anglais, à une distance de
16 kilomètres.
Enfant Héroïque
C'est un gamin. Il a quinze ans. On ne
sait comment il s'est, un soir, mêlé aux
soldats sur, le frcint. Le lendemain matin, il
avait revêtu, pour masquer sa blouse
d'écolier, une capote ramassée sur le
champ de bataille et, sans qu'on y prit
garde, il joua pour tout de bon au soldat,
dans la journée.
Infatigable, on le vit, a." la nuit tom-
bante, aider lesbrnncardiers à ramasserles
blessés. A. l'aide d'une brouette, il ramena
d'abord un capitaine à l'ambulance, puis
un soldat, puis un autre.-Il fit ainsi cinq
voyages, sauvant cinq des nôtres. Au si-
xième voyage, un éclat d'obus atteignit le
vaillant gamin à la jambe.
Relevé à son tour, il a été amené à l'hô-
pital de Lyon, où il est soigné comme les
militaires. Mais il a refusé de donner le
nom et l'adresse de ses parents : il craint
d'être reconduit chez lui et choyé par sa
maman.
Il veut guérir et veut retourner à la
bataille.
Il a quinze ans.
Une Agence de Prisonniers
de Guerre
L'Agence des Prisonniers de Guerre,
fondée par le Comité international de la
Croix -Rouge, 3, rue -de l'Athénée, à Ge-
nève, est en pleine activité. Des personnes
de bonne volonté, sous la direction du Co-
mité international, dépouillent les milliers
de demondes de renseignements qui lui
sont adressées chaque jour, transmettent
les informations qu'elles reçoivent aux
familles, font parvenir les lettres, dons et
envois divers aux prisonniers dont- on. a
I pli se procurer le lieu d'internement.
Pour permettre d'obtenir des rensei-
gnements, il est indispensable d'indiquer
non seulement l'incorporation exacte du
militaire, mais aussi, si possible, son nu-
méro matricule, ainsi que le lieu de là ba-
taille dans laquelle il est présumé avoir
été blessé ou fait prisonnier.
Eux et Nous
Un soldat français, un cycliste qui,
monté sur sa machine, tire des shrapnells
à volonté, a tué l'autre jour un dangereux
motocycliste allemand, sur lequel il a
trouvé un portefeuille contenant 1.2(0
marks, et un testament.
Notre Français a'pris les pièces, il s'est
muni aussi du jeton d'identité de l'Alle-
mand et, muni de ces indications, il a
renvoyé le tout au maire de Feldbach, le
pays du mort.
Simple trait, entre tant d'autres, qui
oppose aux voleurs et aux pillards alle-
mands nos Français d'une honnêteté si
simple qu'ils rougiraient d'en être félicités.
La Belle-Mère du. Kronprinz
répudie la Nationalité allemande
L 'Ee l a ire u r de N i e s annonce que la
grande-duchesse de Mecklembourg-Sch-
werin, belle-mère du Kronprinz, vient (le
répudier la nationalité allemande, et de,
reprendre sa nationalité d'origine. Elle est
russe. Elle s'apellera désormais la grande-
duchesse .-N.likaïlowicht, parce qu'elle est
cousine , du Tsar et soeur de nos hôtes
habituels, le grand-duc Nicolas, comme.
dant en chef des armées russes, et Michel,
qui fait partie des, Sociétés de la Croix-
Rouge d'Angleterre.
La grande-duchesse Mikaïlowicht vient
de mettre sa villa Wenclen, située à la
Californie, à la disposition des blesm:
militaires.
Précautions signifidatives
L'état-major allemand vient d'annoncer
qu'aucun correspondant de guerre, dessi-
nateur ou photographe ne serait plus
admis dans les lignes allemandes.
Un nid d'Espions à Palis •
Des perquisitions ont été opérées dans
un grand établissement d'Issy-les-Nfouli-
neaux. Elles ont amené Tarrest'ation du
directeur et d'un contremaître. On aurait
acquis la certitude que cet établissement
serait un véritable centre d'espionnage.
Les Allemands ont détruit Albert
Le Da i ly Ma i l reçoit de son correspon-
dant de guerre une dépêche annonçant
que les troupes allemandes ont détruit-
complètement la -ville d'Albert, dans la
Somme. -
Ce que leur coûte la Guerre
Une dépêche de Bâle annonce que la
Deu tsc h Tog es Ze i tun,y dit que la guerre
coûte actuellement à l'Allemagne 843 mil-
lions 750.000 francs par mois. Ce chiffre
irait en augmentant progressivement en
raison du renchérissement tés approvi-
sionnements.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 e ' CM 8 O c to b re p i f
NAISSANCES
Antoinette-Paulette-Ernestine Farré, 22, bou-
levard de l'Ouest.
Flavienne-Emilie-Nadine-Octavie Causant, rue
du Bastion, 4.
Lucienne-Léontine-Albertine Fanmanuella 'Pi-
-
tre, rue du Pont-Levis, 24.
Marie - Louise Salomon (EP., Sujette allemande.
Décès
Jean Czech, 32 ans, cuisinier, célibataire (polo-
nais russe).
Marie-Eulalie Arnaud, 68 ans, journalière,
épouse de Charles-Alexandre Baudrouet, rue
Maouel, 2.
André-Paul-Roger Chauvet, 21 mois, avenue
Paul-Saadi:y, M.
Alexandrine Doré, 70 ans, journalière, veuve
de François .Henri Duranteau, boulevard de
l'Ouest.
ollIntSeets
Foires de la Semaine
Dimanche 11 octobre. — Fontenay (2 jours).
Assemblé-egagerie : Marillet, Thorigny.
Lundi 12. — La Roche-sur-Yon,
Mardi 13.— Challans, Chantonnay (bestiaux),
Mortagne, Rocheservière, Saint-Georges-de-
Montaigu.
Mercredi 14. — L'Oie.
Jeudi ii. — La Boissière-de-Montaigu (volail-
les), La Chapelle-Achard, Commequiers, Mon-
taign (bestiaux), Poiré-sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 16. — Sainte-Hermine (jeunes
veaux!, Saint-Hilaire-des-Loges.
Samedi 17. — Apremont, Champ-Saint-Père,
La Carnaelie, Les Sablesitl'Olenne (bestiaux).
1101.11EM.M.r.
Une bonne recette
Pour dissiper instantanément un accès
d'asthme, d'oppression, d'essoufflement, des
quintes de toux opiniâtre provenant de vieilles
bronchites, il n'y a qu'à employer la Poudre
Louis Legras, le meilleur remède connu. Le
soulagement est obtenu en moins d'une mi-
nute et la guérison vient progressivement. Une
boite est expédiée contre mandat de 2 fr. 10
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
On a beaucoup parlé dans toute la presse d e la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au grand spécia-
liste. et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
o Le Tampon Américain s'éloigne [le
e tout ce que Con connalt actuellement pour le
» traitement de la h e rn ie , par fel:fi-acné de son
r action sur cette maladie dont il a r r ê te aussitôt
» le dévsloppement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une g u ér iso n radicale . Cet
appareil répond à tonales désirs de la thérapeu-
» tique moderne et réalise uu progrès considé.
» rable.
» C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
r a étn donné d'expértmenter un nouveau mode de
» traiternênt par le Tampon Américain qui
non seulement s'applique d'une façon parfaite à
tou tes les h ern i e s , mais supprime en même
» temps la gêne et les i n c on v én i en ts d e s ban -
dag e s etc.
r d. les Docteurs Motos, Prés iden t ;
IIsisxa et GONZALVB-MSNUSIER. »
Vo i ld un e garan t i e q u e personn e n e peu t do nner.
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'Ecole d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se, confient à lui des conseils de se
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos recteurs et celles de nos lectrices qui
soufirent de Hern ies , De cen t es , Effo r ts , D ép la ce -
m en ts des O rganes
'
rte., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce lui. un soulagement immédiat
et définitd à leurs souffrances. Reçoit à r
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mole, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hô tel de France, lu' mercredi
de chaque mois, 9 h. à. 4 h_
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2*
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Fonsanges, Hôtel de Francs, P, jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 „ih.
Foulions, Hôtel Perroeffeatt, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rap,de de guérir ces infirmités.
Ce in tures Ven trié res p erfec tion n ées pour t o u tes
les d év ia t ions d es orga n es de la femme. — Ba s
po ur va r ices . — Or th op éd ie . — Pro th ese .
Renseignements, 2, cours '_adauge, Lu Roch e l le .

%\g
es.
ti
(•;.
pros. (
.5st
7
7
8
eszuwesonisossuensuansussuneasesuu
• •
AU IlON MARCHE
A. FAVROULT, TAILLEUR
I, Une de 2,21êtel-de-l' 1
lEu fade l'Avenue do la Gard)
LE S SABLES -D ' OL ONNE
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
eiewents sur :‘lesure
Et /Faits d'avance
Rayon imp o r tan t de Chap e l le r ie nou ve l l e
VÊTEMENTS V MARIAGES& CÉRÉMONIES
N OMME S DAME S
TOUS VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
PELERINES ET PARDESSUS
—« Imperméables •--
• CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
M eil le u r m a rch é q u e p a r t ou t ailleurs
EN VENTE
A l'imprimerie ROCHE—JOURDAIN
5 , A venue Ca rn o t ( P la ce de la L i b ert é)
Cartes d'identité 1915
Fe" A l'usage de N.11,1. les tustituteurs Publics
3
POUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
. TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 10 CENTIMES
rs-ACESSS.A.A4-A
Cession de Fonds de Commerce
DEUXIÈME AVIS
Par acte sous signatures privées, Mon-
, sieur JULES BLONDEL, cafetier aux
- Sables-d'Olonne, a vendu à Mademoiselle
MARCELLE PÉCHEREAU, le Fonds de
Commerce qu'il exploite aux Sables-
d'Olonne, 42, rue des Halles, et ayant
pour enseigne : Café Central.
Les oppositions, s'il y a lieu, devront
litre faites au Café C e n tra l, domicile élu,
duos les dix jours de la présente insertion.
Po u r t ..e uxiè nie Inse r t io n :
MARCELLE PÉCHEREAU.
rieArRPREARISIERASnANSRDOEnn.SAMOTRIREPERNAIMNAPREISPAARMA
Ctudf de Me C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne (Suppléance de M. Louis
FOBIlLiD notaire honoraire).
VENTEfin Bieenaiial tife perccause -de
r
Oc t o b re 1 9 1 4 , 5 1 heure d u soir, à. LA JABIL-
LIÈRE, commune do Château d'Olonne, chez
M. TRICHET. On vendra 3 boeufs, 4 vaches, 3
taureaux et génisses, 4 veaux et génisses de
l'année. — Crédit jusqu'au ter septembre 1915
aux persorMes connues et solvables.
S'adresser audit Notaire.
Extraits d ' Ali , -h es
ne:777UAN77:7%
12Iroprinierie eux -Io Enz _ana
.A.venue Carnot (Place de
la Liberté), Lies Sables, vient
d'éditer tous leu Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, EX-
portatione, Capitaine-. de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
e e e D OLJANF'SQ00
THOUARS dan . I 7 41110 221
Uhinon
dep . 6 51( 9 5 501
TOURS ar r . 8 33110 W1.3 321
NANTES ORLÉANS. NANTES
NANTES ,,arl.). dep . 6 10, 8 46 9 44113 19
NANTES (Etat). dei, 6 16, 8 521 9 45113 41
Clisson 7 131 9 29 10 48,
tdontaigu-Vendée .. 7 Ili 9 44,11 101
L'Herbergement..... 7 45' 11 28,
it-Denis-Luce (ha/tel 7 561 11 421
Relleville-Vendée..., 8 7 11 541
,,,,J arr.! 8 23110 20,12 1W14 46
ROCHE-s-Y-- tdsp.1 8 50110 30' :14 49
Nesmy 1 9 41 In
Courtesolles,haltv)..I 9 14
Champ-Saint-Père. .1 9 251 5 'Z,
Magnile•Régniers, h .
UGGON
. 9 38; ;
9 55 11 9
1 :
r,
Bretonnière
Ste-Gemme-Pétré, h 1
Nalliers 110 9:
iv, Langon-Moaseuil 10 171 I
VELLUIRE... I âme. 10 40111.33,
Mar.. 11 12111 49
LA. HOCIIECAt.B. dl/es,: 11 52'1212
4 45 12 241 6 35 16 23
_ARSORSSREARRIMEASI
1
L'ÉVOLUTION ÉCONOMi QUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur E. ROBENNE
2 2 , Rus de Ch â teau dun , 2 2 . — PA RIS
Le service l 'Evolu t io n Econ om ique est
fait gratuitement pendant un mois à toute
personne cp.i en fait la demande.
Abonnements [ 10 fr. par as
.,,,ATMOJEASSUARESPI,DESEPSTARNAREInAP.-JAAJAPAEPRIS.
8,E vliucs D'OUEST
3 , Ru e B lome t , 3 . — .PAR IS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro : 30 centimes
esT_A.S.A.EANDRIMEIMIAREURM1
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous itf
da la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
datesteeratEnn,seseeers,codeetsaaratenGast,secteno,doTenect
PRISTIOLUt'ae
REVUE DE LA FAMILLE
meci sr /e.011(S, CHER 2: re:
SEMAIS PRATIQUE 02.5
Liq MIEMIErt
DES EHAINDS JOURNAUX DE MODES
LES mus rieuvuux
CES MEILLEURS DESSINATEURS
LIS PLUS PUIS OUVRAGEZ
LES .1-11:11.7..EletES RECZTTEr;
LES i".17..??,-1.EURS ROMAN:ni,
A.ec Ica patrons d. 1.1Mode Pratique',
vous ferez toutes vos Robes
79. BOULEVARD SYCERMAIN.ePARiSe
Coss•ese•sedGeesaeeeeenesta•ea netstooloseGsseseswli
en bralaal du PA P I E rd'A R M ÉLI Ii
mei lleur Décrinfee tunt °manu.
ï'■\11 \nil f l i l l i l l
11;11„I
;1 r
- -
L'emploi du PAPIER d'ARMÉNIE Ponafot
an point de vue de Pl:y/piens des habltatIons,
est en vêeltable serai.) pUblIC. — Eviter les
co n t re fa ço n s lune valeur antiseptique. •
RN ININI, PARTOUT Pi AU PUREAU DU JnestfAr,
01.03:ALFONSOT, en,,GEGedoodd, Pari, fonco,JJAIRR.
Dépêt :
IMPRIMERIE ROCHE-JOURDAIN
Place de la Liberté.
12 31 16 28,20 43 22 , 15 48 Reftou;AUX... den.
112 37116 31'20 48122 5.15 52 SAINTES del:p .
113 97117 11721 38122 51116 43,:_,, R„.,c,,,,,„. s arr.
13 43 17 375--123 8 3.— .. 2-2 ) 'Sep.
13 56'17 52' 23 221 I'Marans
j14 7118 11
114 16.18 14 123 40
I I I,;0FLI 11111E i °"'"
14 3118 301 123 561 'Le La2910.-541111.11.
14 59.19 151 4 42; 0 141 , Nalliers
15 12;19 301 4 571 ' "Ste- Gemme -Pétré h
15 22,19 40: 5 6] ' 1 aeços
15 33119 52,1 5 15; . ..5'1,1agnile-Régniers, h
15 45 20 51 5 292 1 Bratonnière
120 111 5 351 .'Champ- Saint- l'ère...
16 »20 241 5 461 0 59' ''Courtemlles ( ha lte) .
16 7,20 31, 5 53. 1,Nesmy
16 20120 40, 6 21
16 29.20 49' 6 10 11ROCHE-S-YON / «”. -
dep .
I 1 I 1 • 13 e l iev i l le -Vend ee ...
4 16 51'21 Si 6 p21 1 28 5St-Denis -Luce (halte)
17 21 21 431 7 • 1 49 • . .11..lierbergement
16 18 18 4 22 181 7 39, 2 13
.._ _ '1,531ontaigu-Vendée . .
1 9 13 2 34'.18 18 Clisson
ROCHE-S-YON, dep. 4 42, 110 30 . ..,.114 59, 1 1 • elORT
WEL.LOIRE. .. ciels. 6 55! 11 41 13 Ba 17 4 19 44 PI 36 1 ',Benet
dep ' 4 45. 6 36 11 35 16 59,
15 51 7 37:12 5 17 21!
,,,,,,/,,,,,,,,„__ s arr. 7 le 12 »113 58 17 25.20 • 21 54'
Fsntaines-Vendle... 7 5' ill 51 13 4717 151 21 45j I Nieul-Ou1mEs ! 5 181 8 12112 18 17 33!
"St•Alartin-de-Fraig { 5 27, 8 4F19 31 17 433
i dep . 9 4'10 25.12 16' Ø. .18 111 ' 4.„.,,,Te.4.4.,.. i esedr.[ 5 355 8 57112 39 17 51)
Nieul-Oulmea
et-Martin-de-Fraig 9 12110 5 12_ ?..?.i Y. -É lg a l -
NIORT
Benet 9 35 12 9 11 52 .de, 18 521
9 20 11 22 12 381 e ,-.-
Jr ‘.«'!'.
iteiref-V""A'r;`, I g lgilg lgqg lgl
' r dep., 5 591 9 51,12 54' '
arr. 9 55112 50 13 14 f„.3)› ;19 211 I / ROCHE S-VON, arr.) 8 27,12 19,14 28.
r-,
sec
_
rio AN S DE o rsocnt et
Num MORISON-MOULINn.letn.2
'Pa rtia l.; f végétal, dep u ra ti f du sang, euerr ion des
d outeurs , maladies d e 'O ie . de l 'es t omac. AvdroP isie,
eéVe t ions n erv euse3 1 chassent les humeurs et les
glaires, e francs.— Exiger le Sigmatuee Ie. nom
Piraxce-reronlinter chaque Pott e.Guerfssent »3).1
les malad ie s de la P eaR. E , XA Ilre , pearit , . .e.e arr(444,,
M•.)-canttune-neenitn,Zrneuz,de
wezeezm.si:wsuitzlezém.:eseearma.-
1.1115-51.0111.;-LE-911ARD. Ple5s ln emoic omeeuel
ssivoNdu r Te nez ms enc lmaa rrone
IL . NA , Excaet lé titre SAVON
des PRINCES du CONGO
Ii
antarassfaxesestresceessee..-rsersan•-,mstmlsameremsser.
G al) .• 9 10
C g5.7,
C e
Ta C 1.0
z
o 0
-c-ssmarrsaarazetraf..^erestrsemustessfrtnawmencearee..nuanmar•recas,,:e.,, ,:..ammters,s,eats.reensatstrm
I 6 371 110 31,13 311i16 42 21 81
1 6 48: 110 421 116 54 21 18,
) 6 59' 10 50 '17 9 21 261
' 7 8 110 58' .17 17 I
, 7 21 11 17 13 51'17 30 21 411 3 6
1728 1 117 37i
17 36 11 27! 117 43121 50
; 7 52 11 431 118 3 -22 4
- 8 3' 11 541 !18 14
1.8 13; .12 51 118 25 22 221
[ 8 27i' 112 19,14 28 18 38 22 35 3 46 15
8 451 6 6.12 46,14 42'19 19,22 43, 4 • 17 24 15
9 5 6 24113 4, 119 38 23 5 17 41 ..
1. 9 26 6 44113 24
10 6. 7 24,14 2,15 33 20 42
9 41 6 58113 40115 17120 15
1
19 59
, 9 14 6 33;13 13 119 47
ln ssi o tdIs A C9,10 lninl on
SAINTES arr . ' 6 37 13 541 8 57.17 271 I 26 4 1.19 13 ,NANT813 ;Etat). arr .110 551 8 14114 53:16 mi 32 _
• .
BORDEAUX... are- . 116 23112 38 19 281 1 1 6 36 23 48 NeNTES (0r1.). arr.,10 561 8_17114 54116 11121__36 0 32'
LA ROCHE-SUR YON, YELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE, BENET, NIORT
LA VENDEE7REPUBLICAFNE
17 49
23 21 1
23 3
17 59
18 12
23 5 ; 4 51 18 32
0 311 5 29 19 917 »
0 32' 5 31,19 12 17 20
en Ombres poste
Em re ., fran c o p e t ite b e ll e
'"viânE HOULIN
guérie mourons - zomÉreia
memommomeum, toutes maladies de
peau et rait repousser les OFIEVEU3t. tir, sc,.I.E111
40 anscl'existenoe, 4 miiiion,,d.iiiiOriseng•.
Petite b o i te Ofr 40 Le Pst 2 fr . C O
Pharmacie MOULIN 30,Ruo Lotan•lo.32_,..3.3/31?
• P55415. ( e l b onn es )
2533eitia13128/113631F-31,9eAM33.23......5.•=3-.)
esenc.,3easeee.!...esismainsassee....»3»..3«,...,..e.xeseseeessiseatee
LM1F.25,1'3231RDPFEMM58.ée5eZiefellel.EUENVO1teitNie,4ster
114.
CAMA LISATMN
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser l'Economie et rEpargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 3 S millions de francs
PARIS — SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand — PARIS
Avec les Bons d'épargne La Cap ita l isa tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une 1:3..nel callv faunes,
un 'ronde/. de ICa-eveyance osa die ItMotraitic.
Versements depuis un IFJrazà.3 par mois. — 12 Tirages par an. — 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S écuri té e t ga ran ties excep t ionnelles . — Pa r tic ipa t i on aux bénéfices indép endante des Tirage s
Souscrivez des Bons de »La Capitalisation la seule Société qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ill-de-Ré. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 191.3 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. — Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, `Vill'a S i gn on s , 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
52a,..e.,....a...13i-2/›....gartit....43.41.46,..•111.4!,..41...41a.rie..ra.e....441.41.4%...A..4111.11
1 Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES 8 MACHINES A COUDRE
Société Manufacturière d'Â.rmes et Cycles. — SAINT-ETIENNE
A. .A L.A.RD, 29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
• •
Beelettes Routières demi -course jeutscel'egernatniecss
MACHINES A COUDRE i à pied
à main depuis '75 fr., garanties 5 ans
— 110 fr., -
4 ''grand Choix d'Enveloppes Hu t eh in s on, Mieh élin , Ga u l o is, S o ly
41
- — CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES.
.4 -
4 La maison reçoit les nous du CRÉDIT St.A.J3L,AIS
n‘r-sz,--vie'v-vie--4n-lr'w-Ne'gr've•Ne-e-w'"wn.,,er-,,e-w-e-,e-zy.le-ge--..tr.iy-ela
Locations, itéptsrations
'
d EH c
„_„
ce ce cs»
03 ( u
4. a, 3 c;
5a
.9 21.e11:.; eine
ôI "
ex 1?-' 18 42' 1
13 29, •- . ;18 501 ._,_ 5,.' 1[1,,G,,,,,_.,,,,,,, 1 a,r . , 5 48. 8 20 112 28 1419 18 231.7 17;18 es 21 47
;!La Limuro•le-Vicomte 8 3 12 14 13 54,18 8 . ..›, , , ,s &d,1 1 - CluAtte.-Sr-Ptas,ar.,7 46,15 • 20 24,9 391 ,17 30
--
arr . 10 7. 2° = d dep.• 5 58. 8 55.10 4212 50.15 1219 2.17 25,18 52 21 52 't
COMME,Q) UIERS dep . 9 4!1.0 21113 49116 33120 341 Sr-UILE.ES-S-VIE dep 7 57' 9 40 12 56115 21 19 37 — -
THOUAR-8.- .. 1' ' 1 .''' e ------------ '
dep..13 71 g 14 13 14 47,11 13 21 431 r 24.
13 41 13 58 19 6122 91 0 11 '2. - -= à, , ,,, ,, cis,,,,,,,,... el . ,. , No re-Dame.d-Ries.. 9 12/10 29 13 48116 46120 42 St-Hilaire-de- Riez.. 8 14 9 49 13 5115 30,19 46 CHAMP-SAINT-PÈRE AUX SABLES-D'OLONNE
iiSainte-Flaive ( hal te) . I 9 14 11 11 115 33;19 21
(9 /110 51'13 2,15 2.'119 141 I , St-Hilaire-de-Hie... 9 22;10.39 13 58 17 2520 52 Notre-Dame-d-Ries.. 8 31,10 1,13 17.15 42119 58 • , -------- • —...._
SEPIAUP ! St-GILLÊS-S-V114 ar. 9 31[10 48 14 7 17 12121 1 COMMEQUIERS arr. 8 37,10 7,13 23:15 48.20 4 . Cs...str-Sr-Pleas, d.6 261-9 50 15 40 8 26 18 »I
,11 9i '4 1 1.5 37; 22 59 1 6 ... . ..... HI.. Motho-Achard.... 6 22 9 23111 10,13 17115 4309 30 ; -, . . ) _ _ _ _ ; _ _ _—_ _ _. - = _—_ .,,, -__ _ _ — -----=------- --- - ------ -1--. 1,a Nnuf.J n f 6 43 eis AR 8 RA ISLI R
Chartres '21 23; É 117 13,18 57' 1 I 4 32 PO/onne ' 1 9 39111 27,13 3315 56,19 41
PARIS. (Mon•53.1 arr. I . 118 33,20 26 18 33 .....1 6 • ;,LE,,..3. eis,5.15,3,.,2. ,,r.f, 6 395 9 96111 34 13 40,16 5t19 48 17 54;19 23 22 22
FONTENAY depart .
VOUTANT-CERAIR
5 arr sv ée .
depar t . .
Saint-Sulpice.en-Pareds ( hal te)
Thouarsais-la-Caillère
Jaudonnière-en-Pareds
CHANTONNAY • arri s ee
13 22
13 53
14 7
5 46' 9 331 16 20
6 3 10 el 16 38
6 25 10 10, 16 41
6 32' 10 191 16 48
6 43! 10 41! 16 59
6 531 11 5, 17 11
7 7: 11 221 17 25
13 8.18 6
13 42.18 351
1.J. •
15 12
15 24
15 31
15 42
15 51
16 »
18 52'5 5
19 151 .3
19 261 1"'
19 33
19 42 20 30
19 51 20 41
20 220 52
Fondée en 1 886
Ifflif11111
'Nfica.;izatigr, 1g ';5
r-w-ree
Cs...str-Sr-Pleas, d. 6 36 9 50 15 40 8 26 18 »I
La Nauté, a. f 6 43 10 215 48,8 34118 8
St-Vincent-1- Givre 8 55 10 14 18 »18 47 18 18:
Mmtiers-1-Mauxf 7 12 10 30 16 13,19 ,. 18 34:
St-Avang.-d-L.,a. f 7 20 10 38 16 2119 16 18 42
La Croiséeslaune,a1 7 25 10 43,16 2619 21 18 47
Avrillé 7 35 10 55,16 3519 2818 58
La Guig
,
St-Hilaire-la-Forêt 7 46
1
11 7116 461 19 11'
nardière,a f 7 39 59:16 39; 19 2
Le Poteau. a. f 7 50 11 11116 501 19 15
Le Rra:Mais, a. f 7 53 11 14[16 531 19 18
Le Hasard, s. f 8 » 11 21[17 el 119 25.
Talmont "18 10,11 34,17 7i 119 35
Le, Michelilire, a. 1 8 17111 411.7 14j 119 42
La Vieille-Biée,a.f. 8 22[11 46117 19 119 47
Les Arpents, a. f 8 28,11 52[17 25
1
19 53.
m
La Mousière, a. f. 8 23111 57117 30 19 58
Puits-Rochais, a. f. 8 56'12 »517 331 20 1'
La lludelière, e. f. 8 43112 7117 401 20 8
Le Petit-Jubilé, a f 18 46112 10117 431 20 11
Smins -1,101.orme. a.18 51112 15117 48. 120 16
A rrits facu l ta tif, — Les trains ne s'arrêtent
pour prendre les voyageûre que lorsque ceux-ci rap•
prochde du poteau « Arrêt facultatif •» feront signe
aux mécaniciens de s'arrêter] ils ne s'.rêteront
pour laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci au-
ront prévenu le conducteur de leur intention d•
descendre à F «A.rr.S.t. •
-----
Le train de 18 h. 5 ne circule qua du 25 juin au
14 octobre.
Le train de 7 h. 28 circule entre Les Sables ai
Avrillé, entre Les Sables et Les Moutiers, les jours
de foire à Avrillé et aux Moutiers.
Le train de 15 h . 48 circule entre Talmont, Avrillé,
Les Moutiers et Champ-Saint-Père,les jours de foire
à Talmont, Avrillé et Les Moutiers.
Le train de 8 h. 26 circule entre Champ-St-Père
et Avrillé, entre Champ-Saint-Père et Lee Moutiers,
les jours de foire à Avrillé et aux Moutiers.
Le train de 18 h. circule les ;aura de foire à Luçon.
Le Rédac teur- Géran t VALÈRE MATH E.
Les Sables. — Imp. ROCHE-JOURDAIN
P la c e de la L ib er té.

1111111RIMISSISMMISMIS
tom
CEA é plat, as ab -
BUREAUX
Pla c e d e la L i b e r t é , SABLES-D'O L ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
VINGT-NEUVIEME N F.
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il sa continu,.
indéfiniment, sauf avis contraire.
1 : e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s on t r e fu s é e s
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
Au BunEAu DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE PRINCE.
S i r E . Goseh en , am bassadeur de
G ra n de-B re tag n e à Be r l in , ci
S i r Edw a rd G rey .
Berlin, 31 Juillet 1914.
A propos de la neutralité de la
Belgique h laquelle vous faites allu-
sion clans votre télégramme du 31
juillet, adressé à Sir F. Bertie.
J'ai vu le Secrétaire d'Etat, qui
m'informe- qu'il lui faut consulter
l'Empereur et le Chancelier avant de
pouvoir répondre. J'ai compris d'a-
près ce qu'il disait. qu'à son avis,
n'importe quelle réponse de leur part
ne pourrait que dévoiler une partie
de leur plan de campagne en cas de
guerre et que, par suite, il lui parais-
sait douteux qu'on pût donner une
réponse quelconque. Cependant son
Excellence a pris note de votre re-
quête.
Il parait, d'après ce qu'il a dit, que
le Gouvernement allemand considère
que des actes d'hostilité ont déjà été
commis par la Belgique. Il m'a cité,
comme exemple, ce fait que déjà
l'embargo avait été mis sur un char-
gement de blé à destination de l'Al-
lemagne.
Je compte revoir son Excellence
demain pour continuer la discussion,
mais je n'espère guère obtenir une
réponse définitive.
En s'entretenant avec moi aujour-
dliffi, le Chancelier m'a indiqué que
dans tous les cas l'Allemagne désirait
connaître la réponse à vous faite par
le Gouvernement français.
S ir Edwa rd G rey à Si r E . G o s ehen ,
amb a s sadeur de G ra nde-B re ta-
gne à Be r l in .
Foreign Office, 1" Août 1914.
J'ai dit à l'Ambassadeur allemand
aujourd'hui que la réponse du Gou-
vernement allemand au sujet de la
neutralité de la Belgique était très
regrettable, car cette neutralité affecte
l'opinion publique en Angleterre. Si
l'Allemagne pouvait donner les mê-
mes assurances que la France, cela
contribuerait d'une manière appré-
ciable à diminuer ainsi l'inquiétude
et la tension générale. D'autre part,
si l'un des belligérants violait la neu-
tralité de la Belgique pendant que
l'autre la respectait, il serait très dif;
licite de contenir le sentiment public
en Angleterre. J'ai dit que nous avions
discuté cette question en Conseil de
Cabinet et que, étant autorisé à faire
cette déclaration, je lui remettais une
note à cet effet.
Il me demanda si, au cas où l'Allemagne
promettait de ne pas violer
la neutralité belge, nous nous enga-
gerions à rester neutres.
J'ai répondu que je ne pouvais pas
faire de promesses, que nos mains
étaient encore libres et que nous
étions en voie de considérer quelle
serait notre attitude. Tout ce que je
pouvais dire, c'est que notre attitude
serait en grande partie dictée par l'o-
pinion publique en Angleterre, pour
qui la neutralité belge avait une
grande importance. Je ne pensais pas
pouvoir donner une assurance de neu-
tralité sous cette seule condition.
L'Ambassadeur me pressa de for-
muler les conditions moyennant les-
quelles nous garderions la neutralité.
Il suggéra même que l'Allemagne
pourrait garantir l'intégrité de la
France et de ses colonies.
J'ai répondu que j'étais obligé de
S m o i.,
3 fr.)»
3 fr.50
II
Un an
5fr.»»
6 fr.»»
Les Origines de la Guerre
CORRESPONDUE OU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
Samedi 17 Octobre 1914
Les .Alaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir e u t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
refuser définitivement toute promesse
de rester neutre dans de telles condi-
tions et que je ne pouvais que répé-
ter qu'il nous fallait garder les mains
libres.
S ir F . . Be r t ie , A m b assadeu r de
G rande-Bre tagne à Pa r is , à S ir
Edw r a rd G rey .
Paris, 31 Juillet 1914.
Au reçu à 8 heures 1/2 ce soir de
Votre télégramme de cet après-midi,
j'ai envoyé un ,message au Ministre
des Affaires Etrangères le priant de
nie recevoir. Il m'a roçu à 10 heures
1/2 ce soir à l'Elysée, où avait lieu
un Conseil de Cabinet. Il a pris note
de la question que vous m'aviez
chargé de lui poser au sujet du res-
pect par la France de la neutralité de
la Belgique
Il m'a informé qu'une communi-
cation vous avait été faite par l'Am-
bassadeur allemand à Londres au
sujet de l'intention de l'Allemagne
d'ordonner une mobilisation générale
de son armée si la Russie ne démo-
bilisait pas immédiatement. Il e'st
extrêmement désireux desavoir quelle
sera l'attitude de l'Angleterre dans
ces circonstances et il prie le Gdu-
vernement de Sa Majesté de lui don-
ner une réponse à ce sujet dans le
plus bref délai possible.
Le Ministre des Affaires Etrangères
m'a dit aussi que l'Ambassade alle-
mande est en train de faire ses
malles.
Le Directeur politique m'a rapporté.
la réponse du Ministre des Affaires
Etrangères à votre demande au sujet
de la neutralité de la Belgique. La
voici :
« Le Gouvernement français est
résolu à respecter la neutralité de la
Belgique, et ce n'est qu'au cas où
une autre Puissance violerait cette
neutralité que la France pourrait se
trouver dans l'obligation d'agir au-
trement dans le but d'assurer sa pro-
pre défense. Cette assurance •a été
donnée à plusieurs reprises. Le Pré-
sident de la République en a parlé au
Roi des Belges et le Ministre de
France à Bruxelles a spontanément
renouvelé cette assurance aujourd'hui
même au Ministre des Affaires Etran-
gères belge.
S i r F . Be r t ie, A m bassadeur de
Gra nde-Bre tagne à Pa r is , à S ir
Edwa rd G rey .
Paris, 1" Août 1914.
J'ai eu une conversation avec le Directeur
politique. Il m'a dit que lors-
que l'Ambassadeur allemand est venu
au Ministère des Affaires Etrangères
ce matin il fut informé que le Gou-
vernement français ne comprenait
pas ce qui a pu motiver sa commu-
nication hier soir. On fit remarquer
à son Excellence que la mobilisation
générale russe n'avait été ordonnée
qu'après que l'Autriche eut ordonnée
la mobilisation générale et que le
Gouvernement russe était prêt à dé-
mobiliser si toutes les puissances
faisaient de même. IP paraît étrange
au Gouvernement français, étant
donné ce fait et aussi que la Russie
et l'Autriche étaient disposées à con-
verser, que le Gouvernementallemand
ait présenté à ce moment à Saint-
Pétersbourg un ultimatum deman-
dant la démobilisation immédiate de
la Russie. Il n'existe aucun différend
La ea é e
iyin e. des Coni ités répub lirw in s de l 'A rrondissemen t des Sables— d 'Olonne
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. —' Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
entre la France et l'Allemagne, mais
l'Ambassadeur allemand a fait u.ne
comtnunication menaçante au Gou-
vernement français, demandant une
l'errons° le lendemain et donnant à
entendre qu'il mettrait fin aux relations
diplomatiques et qu'il quitterait Paris
si la réponse n'était pas satisfaisante.
L'Ambassadeur a été informé que le
Gouvernement français considère que
c'est là un procédé extraordinaire.
L'Ambassadeur allemand, qui doit
revoir le Ministre des Affaires Etran-
gères ce soir, n'a pas demandé ses
passeports, mais il a dit que ses
malles étaient faites.
(A s u iv re) .
Alloralions et Secours
L e Jo u rn a l Offic ie l a publié la cir-
culaire relative à l'application de la
législation sur les allocations et majo-
rations dues aux familles nécessi-
teuses dont les soutiens sont sous les
drapeaux.
L'application de la loi a donné lieu,
à la fois, à des mécomptes et à •des
abus.
RÉDACTEUR - GÉRANT Valère
La circulaire de M. Malvy a pour
but de faire appliquer la loi dans un
large esprit d'humanité, tout en sau-
vegardant les deniers de l'État du
gaspillage.
Le bénéfice de la loi, dit la circu-
laire, doit être accordé à toutes les
familles nécessiteuses, c'est-à-dire à
celles que lé départ d'un de leurs
membres a privées de leurs moyens
d'existence : ne sauraient toutefois
être considérées comme nécessiteuses
les familles dont les moyens d'exis-
tence, quoique réduits, resteraient
cependant suffisants.
Le fait de posséder une petite mai-
son ou un petit lopin de terre, de
payer quelques francs d'impôt fon-
cier, ou une petite patente, le fait
d'être métayer ou fermier, ne suffit
pas à exclure, sans examen, le deman-
deur du bénéfice de l'allocation.
De plus, on ne peut, en aucun cas,
réduire les taux d'allocations ou de
majorations qui restent fixés, l'un à
1 fr. 25, l'autre à 0 fr. 50.
Par contre, ne saurait ouvrir au
profit de leurs familles un droit au
bénéfice de la loi du 5 août 1914
l'appel sous les drapeaux :
1° Des employés et agents des diverses
administrations (le l'Etat ; des employés
des manufactures et arsenaux dépendant
également de l'Etat, qui continuent à tou-
cher, pendant la durée de la guerre, les
traitements ou salaires dont ils jouissaient
avant la mobilisation ;
2° Des employés des administrations dé-
partementales et communales, au cas ois
ceux-ci bénéficient, de la part du départe-
ment ou de la commune, de la même me-
sure de faveur ;
3° Des employés ou ouvriers dont les
salaires seraient maintenus par les patrons
au profit de leur famille pendant la durée
de la guerre.
Les allocations et majorations sont
dues aux familles des militaires appe-
lés ou rappelés sous les drapeaux,
aux familles des mobilisés.
Par les mots « appelé », « rappelé s,
« mobilisé », il faut entendre :
1^ Les appelés ou rappelés (aussi bien
ceux de l'armée active que des réserves);
2° Les engagés volontaires de toutes
catégories.
Par contre les allocations ne sali-
raient être maintenues aux familles
des hommes de l'armée territoriale et
de la réserve de l'armée territoriale,
non encore mobilisés.
Les allocations seront accordées
pendant toute la durée de la guerre
aux familles même si leurs soutiens
Place de la Libert4
M T FI :ÉLI
sont : 1° tués à l'ennemi ; 2. disparus ;
3°. en congé de convalescence ; 4° ren-
voyés dans leurs foyers.
Dans ce dernier cas, l'allocation ne
sera pas maintenue si les hommes
renvoyés sont mis par l'autorité mili-
taire à la disposition de certaines in-
dustries indispensables à la défense
nationale. Elle fera l'objet d'un nouvel
examen si le militaire, ayant obtenu
un congé de réforme, reçoit par la
suite une gratification ou pension.
L'octroi de l'allocation ou des majo-
rations journalières ne saurait faire
obstacle à la continuité des sommes
allouées par les bureaux de bienfai-
sance ou les allocations accordées aux
familles nombreuses et aux femmes
en couches.
Par contre, les effets de la loi de
1905 sur l'assistance aux vieillards
ne sauraient se cumuler avec ceux de
la loi du 5 août 1914, à moins que le
vieillard ne soit à la charge exclusive
de son fils. Dans ce cas, il devra
recevoir l'allocation de 1 fr. 25.
Il y aura lieu à remboursement au
Trésor des allocations ou majorations
indûment touchées quand il sera éta-
bli que celles-ci avaient été accordées
sur des faux renseignements.
Un Ges te de nos So lda ts
Une souscription ouverte, sur l'ini-
tiative du colonel Nussbaum, entre les
officiers et soldats du 369' d'infanterie,
pour les habitants des communes de
Meurthe-et-Moselle éprouvées par la
guerre, a produit 750 francs..
Le préfet, M. Mirman, en accusant
réception de cette somme au lieutenant
Goupy, officier payeur du régiment,
l'a chargé de remercier en son nom
les officiers et les soldats. Sa lettre se
termine 'ainsi :
Dites-leur que de cet argent sacré il sera
fait bon usage ; dites-leur que le Comité
de secours, placé sous la triple présidence
du Préfet, de l'Eveque et du Maire, est
comme un résumé de la nation et que
dans ses rangs travaillent en commun, en
toute fraternité d'ame, les hommes qui ne
songent même plus à se demander quelle
question les divisait hier.
Dites-leur aussi et surtout, à tous les
chefs et soldats du 369° que les non-com-
battants que nous sommes sont fiers de
leur vaillance, et qu'ils ont une foi iné-
branlable dans les destinées de la Patrie.
Gloire au 309' pour son courage devant
l'ennemi et pour sa bonté envers les mi-
sères de Lorraine!
Vive la France !
L'Autriche et l'Allemagne
SERONT ANÉANTIES
Une dépêche de Milan au Da i ly
Ch ro n ie le an.mance qu'au cours d'un
entretien qu'il a accordé à un "colla-
borateur de la S ta rnim , le duc de
Leuchtenberg: cousin du tsar, a
déclaré :
« Avec nos neuf millions de sol-
dats, russes et alliés, avec le courage
des troupes belges, anglaises et fran-
çaises, nous cernerons l'Allemagne
et l'Autriche dans un cercle d'acier
qu'elles ne pourront jamais rompre».
Il conclut en disant : « L'Allema-
gne et l'Autriche devront se rendre s.
Le duc de Leuchtenberg dément
tous les bruits relatifS à une trêve
jusqu'au printemps.
« Notre Tsar, dit-il, a juré avec les
alliés d'anéantir l'Allemagne et l'Au-
triche. »
D'après lui, les grandes batailles
qui décideront du sort de l'Allemagne .
et de l'Autriche seront livrées' vers le
milieu de l'hiver. •
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la `Vendée Républ ica in e , P l a ce d e la
Liberté.
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adre ss é A M. Val er a MA THE , R édac t e ur-G é ran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Les NOclios Officielles de la Solluing
Ven d red i 9 Oc t o b re (s o ir)
Pas de Modificatiens
. La situation générale -n'a pas subi de
modifications.
A notre aile gauche, les deux cavaleries
opèrent toujours au nord (le Lille et de La
Basses et la bataille se poursuit sur la
ligne jalonnée par les régions de 1,ens,
Arras, Bray-sur-Somme, Chaulnes, Roye
et Lassigny.
Au centre, d e l'Oise à la Meuse, on ne
signale que des actions de détail.
A notre droite, en Woëvre, il y a eu une
lutte d'artillerie sur tout le front. En I,or-
raine, clans les Vosges et en Alsace, pas
de changement.
En Bosnie
Les troupes monténégrines ont continué
leur marche clans la direction de Sarajevo,
jusqu'à la ligne fortifiée qui protège la ville
à une distance de 8 kilomètres. , •
Samed i 1 0 Oc to b re
1.600 Prisonniers
Rien de nouveau à signaler sinon une
vive action dans la région de Roye oû
depuis deux jours nous avons fait.1.600 pri-
sonniers.
Nos Progrès continuent
L'action continue dans des conditions
satisfaisantes; tout notre front de combat
a été maintenu, malgré de violentes atta-
ques de l'ennemi sur plusieurs points.
A notre aile gauche, dans la région
comprise entre La Bassée et Armentières
et Cassel, les combats engagés entre les
cavaleries opposées ont été assez confus
en raison de la nature du terrain. Au nord
de l'Oise, nos troupes ont marqué de réels
avantages sur plusieurs parties de leurs
zones d'action.
Dans la région de Saint-Mihiel, nous
avons fait des progrès sensibles.
En Belgique
On annonce qu'Anvers a été pris hier,
sans qu'on connaisse actuellement les
conditions &tris lesquelles cette place au-
rait été enlevée par l'ennemi.
En Russie
Des combats très vifs continuent sur la
frontière de la Prusse Oriéntale, où les
troupes russes ont eu des succès partiels;
elles ont occupé la ville de Lyck. Le siège
dè Przemysl se poursuit dans des condi-
tions favorables pour les Russes, qui ont
pris d'assaut un des forts de la ligne prin-
cipale.
D im a n che 1 1 Oc t o b re
Les renseignements arrivés ce soir du
Grand Quartier Général ne nous signalent
que des contacts entre les deux cavaleries
au sud-ouest de Lille, une violente action
au sud, à l'est et au nord d'Arras, et de
très vives attaques de l'ennemi sur les
Hauts-de-Meuse.
Nous continuons à Progresser
A notre aile gauche, la cavalerie alle-
mande qui s'était emparée de certains
points de passage sur la Lys, à l'est d'Aire,
en a été chassée dans la journée du 10 et
s'est retirée dans la sobre° dans la région
d'Arméntières.
Entre Arras et l'Oise, l'ennemi a attaqué
très vivement sur la rive droite de l'Ancre
sans réussir à faire de progrès.
Au centre, entre l'Oise et Reims, nos
troupes ont légèrement progressé au nord
(le l'Aisne, notamment dans la région du
nord-ouest de Soissons. Entre Craonne et
Reims, des attaques allemandes exécutées
N° 1591
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
ANNONCES
Première insertion e t suivantes . la ligna 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
•
TIRAGE DU JOURNA4 : 4,000 Ex-
Oo traito à forfait p, les Annonces périodiques ou ouations..
r_ra)..1.épEnti.xse, --1.-fÉ
journée du 10, Apqmont "pris et 1,1)1,,
est resté entre nos Mains.
A notre aile droite (Lorraine,
Alsace), rien à signaler.
En résumé, partout nous avons con -
serve toutes nos positions.
Lun d i 12 Oc to b re
Prise d'un Drapeau
Aucun (létal nouveau à signaler sauf la
prise d'un drapeau près de Lassigny.
L'impression de la journée est satisfaisante.
Nos l'usiniers Marins se distinguent
A notre aile gauche, les actions de cava-
lerie continuent dans la région de La
Bassée, Estaires, Hazebrouck. Entre ex.«
et l'Oise, l'ennemi a tenté plusieurs * ta-
qu e s qui ont échoué, notamment entre
Lassigny et Roye.
Au centre, nous avons marqué quel-
ques progrès sur les plateaux de la rive
droite de l'Aisne en aval de Soissons, et
à l'est et au nord-est de Verdun.
A notre aile droite, dans les Vosges,
l'ennemi a attaqué de nuit dans.la région
du Ban-de-Sapt, au nord de Saint-Dié„;
il a été repoussé.
Le drapeau pris hier près de Lassigny
appartient au 6° régiment d'infauterie actif
poméranien, n^ 49, du 2' corps d'armée
prussien.
La brigade des fusilliers marins a été
engagée pendant toute la journée die 9 et
la nuit du 9 au 10 contre des forces alle-
mandes qu'elle a repoussées en leur infli-+
geant de fortes pertes (200 tués, 50 prison-
niers); les pertes françaises sont de 9 tués, •
39 blessés et 1 disparu.
En Belgique
D'après les derniers renseignements
reçus sur Anvers, les Allemands n'occu-
pent encore que les faubourgs de la ville.
Les 24 forts des deux rives de l'Escaut
résistent énergiquement.
En Russie
La lutte continue toujours avec achar-
nement sur les frontières de la Prusse
Orientale. Au nord-ouest de Lyck, les
Allemands battent en retraite en détrui-
sant les ponts.
Dans la Pologne Méridionale, entre
Ivangorod et Sandomir. des combats d'ar-
tillerie sont engagés avec les colonnes
ennemies qui atteignent la Vistule.
Ma rd i 1 3 Oc to b re
La Situation générale est bonne
Aucun renseignement de détail.
Violentes attaques sur le front. Beau-
coup de points avons gagné du terrain ;
nulle part nous n'en avons perdu.
Vue d'Ensemble
A notre aile gauche, nos forces ont re-
pris l'offensive, des régions d'Hazebrouck
et de. Béthune, contre des éléments enne-
mis, composés en majeure partie de cava-
lerie, venant du front de Bailleul-Estaires-
La Bassée.
La ville de Lille, tenue par un détache-
ment territorial, a été attaquée et occupée
par un corps d'armée allemand.
Entre Arras et Albert, nous avons fait
des progrès marqués.
Au centre, nous avons également pro-
gressé dans la région de Berry-au-Bac et
avancé légèrement vers Souain, à l'ouest
de l'Argonne et au nord de Malancourt,
entre l'Argonne et la Meuse.
Sur la rive droite de la Meuse, nos trou-
pes, qui tiennent les Hauts-de-Meuse, à
l'est de Verdun, ont avancé au sud de la
route de Verdun à Metz.
j
la nuit ont été repoussées.
Dans la région d'Apremont, nous avons
De Reims à la Meuse rien à signaler. gagné un peu de terrain à notre droite et
En "Woëvre, les Allemands ont prononcé repoussé une attaque allemande sur notre
de très violentes attaques clans la région gauche.
d'Apremont (à l'est de Saint-Mihiel), au A notre aile droite (Vosges et Alsace),
cours de la nuit du 9 au 10 et clans la pas de changement.

Rien à signaler, sinon une avance assez
notable clans la région de Berry-au-Bac.
En Belgique
Dans la région de Gand quelques enga-
gements ont eu lieu dans la nuit du 12 au
13 et dans la journée du 13.
Des troupes anglo-françaises ont occupé
irpres.
La Situation en France
A notre aile gauche, jusqu'à l'Oise, les
opérations se poursuivent normalement.
Au centre, les progrès de nos armées
dans la région de Berry-au-Bac et de
Craonne sont confirmés.
ISIM10111.1•616eieradidiMMINOMMISA.61411,19.e.,..151ReeeaVISMEt
En résumé, la journée d'hier a été mar-
quée par un progrès sensible de nos forces
sur divers points du champ de bataille.
En Galicie
Les corps autrichiens battus en Galicie
tentent de se reformer à 40 kilomètres à
l'ouest de Przemysl.
Merc redi 14 Oc to b re
A notre aile droite, rien de nouveau.
Jeud i 1 5 Oc to b re
Les renseignements d'ailleurs très généraux
reçus hier audoir, n'indiquent au-
:. cune modification importante de la situa-
tion.
# En Belgique
Des troupes allemandes venant d'Anvers
se sont mises en marche vers l'ouest
et ont atteint dans la soirée du 14 la ré-
gion de Bruges et de Thielt.
A notre. Aile gauche
L'ennemi a évacué la rive gauche de la
Lys. Entre la Lys et le canal de La Bassée,
la situation est stationnaire. Dans la région
de Lens et entre Arras et Albert, nos
prdgrès ont été notables. Entre la Somme
et l'Oise, aucun changement ; les Alle-
mands ont canonné notre ligne sans pro-
noncer d'attaque d'infanterie.
Au Centre
Entre l'Oise et la Meuse, nous avons
avancé vers Craonne, au nord-est de la
route de Berry-au--Bac à Reims et au nord
de Prunay. Dans la direction de Reims,
plusieurs tranchées allemandes ont été
enlevées. Entre Meuse et Moselle, après
'avoir repoussé dans la nuit du 13 au 14
des attaques au sud-est de Verdun, nos
troupes ont progressé le 14 au sud de la
route de Verdun à Metz.
A notre Aile droite
L'offensive partielle prise par les Alle-
mands dans le Banc-de-Sapt ais nord de
Saint-Die, a été définitivement enrayée.
En Russie
Des combats se poursuivent sur le front
à partir de la région de Varsovie, le long
de la Vistule et du San jusqu'à Przemysl
et plus loin vers le sud jusqu'au Dniester.
Aucun changement en Prusse orientale.
Démenti formel aux Allemands
NOTE. — Bien que nous n'ayons pas
l'habitude de relever les inexactitudes de
la presse allemande, il nous paraît utile
de dénoncer la fausse nouvelle publiée
par certains journaux allemands sur la
prétendue destruction de deux divisions
de cavalerie française. Ce renseignement
est complètement faux. La vérité est que
des forces de cavaleries françaises et alle-
mandes, avec des soutiens, sont engagées
depuis plusieurs jours sur le front La
Bassée-Estaire-Bailleul.
La cavalerie allemande apu progresser,
très légèrement du reste, entre le canal de
La Bassée et la Lys, mais elle a été obligée
de se replier dans la partie du nord de la
Lys. Les pertes de la cavalerie allemande
sont certainement au moins aussi sensi-
bles que les nôtres:Une de ses divisions
a particulièrement souffert parce qu'elle a
pu être poursuivie pendant toute une jour-
née par nos aviateurs qui n'ont cessé de
lui lancer des bombes.
De même les Allemands annoncent
qu'ils procèdent à l'investissement de Ver-
dun. Là, encore, pour connaître la vérité,
il suffit de se reporter à la situation définie,
à plusieurs reprises, par les communiqués
français. Les Allemands ne sont même
pas arrivés jusqu'ici à se heurter directe-
ment à la place de Verdun.
Ils ont fait deux tentatives infructueuses
pour essayer d'envelopper à grande-d-is-
tance nos forces qui opèrent autour de
cette place. L'une de ces tentatives a été
marquée par leur essai de progresser dans
la forêt de l'Argonne entre Binarville et
Varennes. On se rappelle qu'elle a échoué,
avec des pertes très importantes. Nous
n'avons même pas annoncé que deux ba-
taillons allemands y 'avaient été anéantis.
L'autre effort, tenté avec des effectifs
d'ailleurs beaucoup plus importants, a été
de franchir la Meuse dans la région dé
Saint-Mihiel. Si les Allemands ont pu
atteindre cette rivière sur le front Maizey-
Chauvoncourt, tous leurs efforts pour dé-
boucher ont échoué, les Allemands s'étant
trouvés pris de flanc par celles cle nos
troupes qui s'avançaient du sud au nord
clans la partie méridionale des Hauts-de-
Meuse et par la Woëvre méridionale.
Vendredi 1 6 Oc to b re
Nous avançons toujours
Les nouvelles de la journée indiquent
des gains sur plusieurs points du front.
A l'aile gauche, au nord de la Lys, nous
avons pris Estaires.
Au centre, nous avons progressé au
nord. et à l'est de Reims de près de 2 kilo-
mètres et sur les Hauts-de-Meuse et dans
la Woëvre au sud de Saint-Mihiel et près
de Marcheville.
Le Gouvernementheige en France
Le Gouvernement belge ne trouvant
plus, sur son territoire, toute liberté néces-
saire au plein exercice de son autorité, e
demandé l'hospitalité en France et a ma-
nifesté son désir de transporter au Havre
sa résidence.
Le Gouvernement de la République a
aussitôt répondu que de même qu'il con-
fond dans sa sollicitude l'armée belge
avec l'armée française, c'est de tout coeur
qu'il recevra, au Havre, le Gouvernement
du roi à qui il assurera avec la plénitude
de ses droits souverains le complet exer-
cice de l'autorité et des devoirs gouverne-
mentaux.
M. Augagneur, ministre de la Marine,
s'est rendu au Havre, où il a reçu les mi-
nistres belges et procédé à leur installa-
tion.
Le roi Albert conserve le commande-
ment de l'armée belge.
Seul des Membfes du Cabinet belge, le
Ministre de la Guerre ne s'est pas rendu
au Havre et est resté provisoirement avec
le roi Albert.
Un « Taube » sur St-Orner
Un aviateur allemand a survolé
lundi Saint-Omer. Il a lancé plu-
sieurs bombes ; deux hommes ont
été tués.
Cinq aéroplanes ont poursuivi et
cerné le « Taube » q u i a é té dé t rui t .
Le pilote allemand a été tué, le
mécanicien blessé.
ILS ENTRENT EN HOLLANDE
Un détachement .cle soldats alle-
mands a franchi vendredi dernier la
frontière hollandaise entre Essohen
et Roosendaal.
L'officier qui commandait le déta-
chement ayant refusé de rebrousser
chemin, un combat s'ensuivit, dans
lequel une douzaine d'Allemands fu-
rent tués et plusieurs blessés.
LES « PLAISIRS » DES TRANCHÉES
Dans certains endroits du front de
bataille, les tranchées dans lesquelles
sont nos soldats sont si rapprochées
des tranchées ennemies que des deux
côtés, Allemands et Français; avant
d'échanger des balles, s'interpellent,
s'invectivent, et des incidents plus ou
moins gais se produisent.
Ces jours derniers, un soldat alle-
mand, quittant sa tranchée, était allé
dans un village voisin chercher du
lait. Au retour, le pauvre garçon se
trompa de chemin, et les tranchées
sont tellement rapprochées qu'il rap-
porta son lait à nos soldats étonnés
et ravis d'être ainsi ravitaillés par
l'ennemi. On fit un excellent accueil
à la laitière imprévue ; on lui but son
lait, ce qui était de bonne guerre, non
sans lui en offrir un quart, et on le
garda prisonnier. Pour toute brimade,
un loustic se contenta de lui dire :
« Ça, mon vieux, c'est chouette, et
pour ta peine on va te préparer un
dodo à côté de nous, en attendant
qu'on te paye un petit-voyage dans le
Midi. »
Ce soldat fut plus heureux que ses
camarades, qui eux payèrent de leur
vie le besoin de ravitaillement. Ceux-ci
avaient mené dans leurs tranchées
plusieurs moutons pour faire leur
popote; mal gardés, plusieurs de ces
intéressants animaux prirent la fuite ;
les Allemands, sans penser au danger,
sortirent de leur trou pour se mettre
à leur poursuite; mais, à peine sortis,
tous tombèrent sous les balles de nos
soldats. Quant aux moutons, ils furent
recueillis, comme bien on -pense, et
servirent à corser le menu du dîner.
Et voilà comment on emploie ses
loisirs sur la ligne de feu.
LETTRE DU TOGO
Les Allemands chassés du Togo
Un de nos abonnés nous communique la
lettre suivante que nous nous faisons un
plaisir de reproduire in- ex te nso :
...Comme tu le vois, j'occupe
Petit-Popo depuis le commencement
de la guerre.
Petit-Popo est dans le Togo, colo-
nie allemande. Dès le début des hos-
tilités, le Gouverneur du Togo de-
manda au Gouverneur du Dahomey
de rester tranquille et de ne pas faire
la guerre ici, mais à ce moment le
Ka ise r-W-11cm , bateau-courrier alle-
mand transformé en croiseur, trans-
portait 1.700 hommes et de nombreu-
ses munitions à destination du Togo.
Entre Ténériffe et Dakar, le Ka ise r
ayant aperçu noire- A s ie (bateau des
Chargeurs), se mit à sa poursuite.
-Mais, mal lui- en prit, car dans la
nuit un Croiseur anglais ayant aperçu
sa lâche manoeuvre, le coula avec
tout son équipage.-
Entre temps, ici nous avions tra-
vaillé; les 200 Allemands qui occu-
paient la colonie du Togo furent
repoussés et allèrent se retrancher
un peu plus au nord. Nous nous
mimes à leur poursuite et le 22 août,
il y eut une rencontre au pont de
Kra, où dans six heures de combat,
nous eûmes 20 morts et 20 blessés,
dont pour les morts. : 1 offici.er fran-
çais et 1 officier anglais. Pour les
blessés, 2 sous-officiers français.
Leurs pertes furent encore plus
cruelles et le lendemain les Alle-
mands capitulaient abandonnant leur
belle colonie dit Togo.
Les Allemands au nombre de 200
dont 15 dames sont aujourd'hui pri-
sonniers à bord d'un bateau anglais,
en rade de- Lomé, en attendant la
Victoire française.
J . L...,
Ch ef du . Bu rea u des Do u a n es ,
Petit-Popo.
Leur Dévouement
Les brancardiers allemands ne valent
pas mieux que leurs chefs, leurs soldats
et leurs médecins.
Des blessés français qui, faits prison-
niers, se sont échappés, content com-
ment ils ont été recueillis sur le champ
de bataille par les brancardiers allemands
dont la plupart parlent français.
Ils s'approchent du blessé et leur pre-
mière question n'est point pour s'enquérir
de l'endroit où il a été atteint, mais pour
savoir si le blessé a sur lui de l'or et des
bijoux.
Si la réponse est affirmative et si le
blessé effectue spontanément un versement
immédiat, ils l'emportent à l'ambulance.
Sinon,ils le dépouillent et l'abandonnent.
—Il faut, ajoutent les soldats, leur rendre
d'ailleurs cette justice qu'ils ne distinguent
pas entre les blessés fra nais et les blessés
allemands.
Le procédé est égal pour tous ; et ils-
n'hésitent pas à secourir un Français qui e
de l'or, de préférence à un des leurs qui
ne possède rien.
Ce sont vraiment cle bonnes âmes.
CHRONIQUE LOCALE
Pour nos Soldats
M. J. Chailley, maire des Sables,
adresse à ses Collègues de l'arrondis-
sement, la lettre suivante, faisant
suite à celle déjà publiée dans nos
colomies.
Les Sables, le 9 octobre 1914.
Monsieur le Maire et cher Collègue,
Si cette seconde lettre vient si vite après
celle que- je vous ai écrite eu sujet des
clivera ouvrages et tricots de laine destinés
à nos soldats, c'est que deuX jours d'expé-
rience ont déjà modifié nos besoins -et la
manière d'y satisfaire.
En deux jours, nous avons distribué
200 kilos de laine, et nous sommes d'ores
et déjà assurés d'avoir une ample et suffi-
sante provision de ceintures et de calots
passe-montagne.
Désormais, les seuls objets dont nous
ayons besoin et qui nous intéresse, sont :
1° Des gilets en tricot de laine (avec
aiguilles d'acier) se boutonnant (comme il
a été expliqué dans la première lettre);
2^ Des chaussettes de laine tricotées ;
3^ S'il se trouve des personnes assez
habiles pour les faire, des gants de laine.
Dans la réponse que je sollicite de vous,
je vous serais très reconnaissant, non pas
de me demander, en bloc, tel poids de
laine, mais de me désigner celles de vos
administrées qui peuvent fabriquer soit
gilets, soit chaussettes, soit gants, et de
calculer les poids à nous demander d'après
les indications que voici :
Pour un gilet, il faut en moyenne,
600 grammes de laine ;
Pour une paire de chaussettes ,125 gram-
mes ;
Pour une paire de gants, 100 grammes.
Chacune de vos administrées, à qui vous
remettriez de la laine, serait responsable,
vis-à-vis de vous, du nombre d'objets cor-
respondant à ces poids.
Veuillez excuser, Monsieur et cher
Collègue, la précision de ces détails, dont
l'importance ne vous échappera pas, et
recevoir l'assurance de mes sentiments
bien cordialement dévoués.
J. CHAILLEY.
Morts au Champ d'Honneur
On annonce la mort de :
M. le colonel Hétel du 93° d'infanterie.
Il commandait ce régiment depuis la fin
de juin 1914.
M. le chef de bataillon Loqueux, bre-
veté d'état-major, du 93'.
Les capitaines Ditveau, Delard et l'ad-
judant Loustalet du 93°.
Notre brave compatriote, M. Alfred
Rochier, lieutenant au 77° d'infanterie,
tué à l'attaque du Château de Mondemont
LA A ENDEE REPUBLICAINE
(Marne), le 9 septembre. Lors de la décla-
ration de Guerre, M. Rochier était lieute-
nant de réserve, et faisait un stage d'un
an. Les premiers jours de septembre, en
récompense de sa brillante conduite, il
était nommé clans l'active, avec son grade.
Le 9 septembre, il fut blessé une première
fois d'une balle à la main ; il -ne continua
pas moins à mener son peloton à l'attaque ;
c'est alors qu'il fut atteint mortellement .à
la poitrine. Le corps du vaillant officier
a été inhumé dans le petit cimetière de
Broyes (Marne). Le lieutenant Remisier,
ancien instituteur-adjoint aux Sables,
était âgé de 26 ans.
M. Bâcle, lieutenant de réserve au 137'
de ligne, instituteur-adjoint à Luçon ;
M. Laurent (de Luçon), lieutenant de
réserve.
M. Jules Mercier (des Sables-d'Olonne),
sergent au 104° de ligne, tombé à la tète
de sa section clans un des combats de la
Belgique.
M. Delmas (de Luçon), sergent au 64°
d'infanterie, blessé mortelleinent le 3 sep-
tembre à Montagnes (Marne).
Le sous-lieutenant Henry Maurel du
1'" dragons.
Le soldat Delphin Guignard du 137°.
Le soldat Léon Lucas du 83° territorial.
Le caporal Louis Dautby du 93°.
Aux familles de tous ces braves, nous
adressons l'expression bien Sincère de
nos vives condoléances.
C'était une Erreur
Nous avons annoncé la mort ale M.
Georges Hubin, lieutenant d'infanterie
coloniale, tombé en brave à la tête de son
peloton.
C'était une erreur. D'après une lettre
qu'il vient de faire parvenir à sa famille,
M. Hubin n'est que grièvement blessé et
prisonnier.
Nous faisons des voeux pour son prompt
rétablissement.
LES MARINS AUX ARMÉES
On sait tout le concours que la
Marine apporte journellement au dé-
partement de la guerre pour la défense
nationale : constitution de ses effectifs
actifs disponibles en régiments de
fusiliers et canonniers marins, utili-
sation de son artillerie, ressources de
ses arsenaux, etc.
M. V. Augagneur vient en outre de
prendre une série de mesures- desti-
nées à renforcer de contingents nou-
veaux les effectifs de l'armée de terre.
C'est ainsi que les inscrits mariti-
mes appartenant par leur âge à la
classe 1915 satisferont aux obligations
militaires de cette classe au lieu de
servir dans la Marine, D'autre part,
les inscrits de toutes classes exemptés
ou réformés et reconnus utilisables à
terre vdnt être soumis à un conseil
de revision dans les conditions fixées
par le décret (guerre) du 9 septembre;
ceux qui seront reconnus aptes seront
envoyés aux armées.
Il importe que les marins embarqués
sur les navires de commerce ou se
livrant à la pêche soient maintenus à
leur bord, sans quoi les transports
maritimes seraient désorganisés et
l'industrie de la pêche se trouverait
ruinée. Cependant, pour accroître les
effectifs de l'armée, M. Augagneur
vient d'autoriser les inscrits maritimes
de trente à cinquante ans ne figurant
pas actuellement sur un rôle d'équi-
page à prendre du service dans les
troupes de terre pour la durée de la
guerre (les marins de moins de trente
ans étant tous embarqués sur les
navires de la flotte militaire).
Ainsi, tout en assurant la défense
sur mer et en maintenant la vie
économique et commerciale du pays,
le Ministre de la Marine donne aux
armées la totalité de son personnel
disponible.
Obsèques d 'un So lda t
L'inhumation de notre compatriote Ju-
lien Simon, caporal réserviste au 64°
régiment- d'infanterie, qui succomba à la
suite des blessures qu'il reçut, le 4 sep-
tembre, à la bataille de la Marne, en rem-
plissant vaillamment son devoir de Fran-
çais, a eu lieu samedi comme nous l'avions
annoncé.
Les autorités civiles et militaires y étaient
.toutes représentée-c.
Une escouade du 93° lui rendait les
honneurs ; les cordons étaient tenus par
quatre militaires appartenant à différentes
armes.
Puis viennent tous les blessés militaires,
en traitement dans nos hôpitaux, porteurs
de plusieurs palmes et couronnes.
Et jusqu'au cimetière où notre sympa-
thique Maire, M. Chailley, prononça un
discours d-es mieux sentis et tout vibrant
de patriotisme, une foule compacte, parmi
laquelle la colonie étrangère était large-
ment représentée, tint à accompagner ce
brave, mort pour la Patrie.
•
La famille Simon, très touchée de la
vive sympathie que la population lui a
témoigné à l'occasion du décès de Julien
Simon, soldat réserviste, mort des suites
de ses blessures, remercie bien vivement
toutes les personnes qui ont assisté à ses
obsèques, et celles qui lui ont offert fleurs
et couronnes ou dons en espèces.
Nouvelles Epreuves
La famille Simon vient à nouveau d'être
éprouvée douloureusement.
Cinq de ses fils servent la France :
l'un est mort, un autre est actuellement
aux Sables en congé de convalescence ;
le troisième vient d'avoir la jambe gauche
amputée à l'ambulance de Méricourt.
Cinq nouveaux Braves
Les inscrits maritimes dont les
noms activent :
Mabon (Joseph), 35 ans, rue des Buan-
dières ;
Arnaud (Fernand), 37 ans, rue du Château-
d'Eau ;
Phelippeau (Pierre), 37 ans, rue de la
République, à La Chaume ;
Bernard (Laurent), 36 ans, rue Collinet, à
La Chaume ;
Coulombeau (Georges), 38 ans, aux Filées-
d'Olonne ;
ont renoncé provisoirement aux pro-
fessions maritimes en vue d'être in-
corporés dans l'armée de terre durant
la guerre.
Honneur à ces braves marins qui
se dévouent pour servir la Patrie.
Liste des Blessés Militaires
A rr ivés a ux Sa b les le 7 Oc to b re 1 5 1 -J
OFFICIERS
Hamelin, s.-lieut. 70' inf. — Hôtel d. Pins
Douhairec, s.-I. 54° ch. alpins. —
Massart,.-lieut. 50° art. — hi— Perrocheau.
Mainguet, lieut. 30° art.
Andoua rd, lient., 2° inf. colon. —
Labbe, médec. aide-major
2° Gén ie
Besseau, La Roche-sur-Yon. — Hôpital.
Eta t-Majo r 3° div is io n Cav a ler ie
Lenoir, caporal, Blois. — Hôpital.
5° Drag o ns
Cochet, Beauvais. — Hôpital.
1 5 ° Drag o ns
Indart, Bayonne. — Hôtel des Pins.
27° Drago ns
Billard, Chartres. — Hôtel des Pins,
23° Ilussards
Hugues, mar.-log., St-Brieuc.- Hôt. Pins.
1 " Cu irass iers
Berthe, Bernay. — Hôtel des Pins.
50° A r ti lle r ie
Vergniole, m. I., Granville.- M°Perrocheau
18' Ba ta i llo n Chasse urs à p ied
Delahaie Jules, n° 817. — Cité des Pins.
42* B a ta i l lo n Chasse urs à p ied
Tourdes Marcel, Blois. — Fem. de France.
54° Ba ta il lo n Ch asseurs à p ied
Friol Marius, Romans. — Hôtel des Pins.
Fontaine Jean, —
Guignabodet, 1" cl., Riom. —
Chassignol Jacques, 1.751. — Cité cl. Pins.
57° Ba tail lo n Chasse urs à p ied
Gaboré Eugène, 1" cl., Seine. — Hôpital.
Foret Louis, Sens.
60. Ba ta i l lo n de Chasse urs ci p ied
Mulaton Jean, Montargis. — Hôpital.
Croiziard Emile, Auxerre.
Lecomte Hippolyte, Montargis. —
Chardon Aristide, Auxerre. —
Trapied, Fontainebleau, — Saint-Michel.
Choppin Louis, — —
Thibault Marceau, Montargis. — Casino.
Passerard Arthur, 627. — Cité des Pins.
Loyer Edmond, Fontainebleau. — Casino.
61' Ba ta i l lo n de Chasse urs à p ied
Virnote Jules, Nancy. — Fein. de France.
54° Chasse u rs A lp ins
Bany Louis, caper., Riom. — St-Michel.
Lescurre Pierre, sergent, Lyon. — Casino.
Devergèze Louis, Vienne. —
Charles Gustave, clairon, Rions. --
2° Infan te r ie
Escroignard Joseph, Granville. — Hôpital.
Gatel Louis, 1:° classe, Rennes.
Guinnebault Victor, Granville.
Monnier, 1" classe, —
Poirier Louis, Vitré.
Payoux Léon, Saint-Malo.
Huard Pierre, Vitré.
Merise Léon, Saint-Malo.
Royer Victor, Granville. —
Pigeon Constant, Saint-Malo. St-Michel.
Souplet Jean, Saint-Brieuc,
Levrel Pierre, 1" cl., Rennes. — Casino.
Chevalier, Granville. — Fem. de France.
Bidau Marie, classe. — Cité des Pins.
1 7° Infan terie
Fouquet Aimé, Bernay. — Hôt. des Pins.
25° Infan ter ie
Auffret Henri, Guingamp. — Hôt. des Pins.
Leroux Jean, 1" cl. — —
Le Gélardon, Guingamp. — Hôpital.
Colas Louis, Cherbourg. — Ursulines.
Ménard Joseph, Saint-Malo. —
Chauveau Georges, Rennes. — Casino.
Le Guyader François, Nantes. —
Jardin Louis, 198. — Cité des Pins.
Guillossou Guillaume, 1.134. — Cité Pins.
Hennequin Gustave, 1.022. —
Bucaille Albert, Saint-Lô. — Hôpital.
Pinabel, Cherbourg. — Mt" Bergeonneau.
Cochard Arsène, Saint-Lô. — St-Michel.
226° In fan terie
Ternus Philippe, Paris.— Hôtel des Pins.
39° Infan te r ie
Weill, sergent, Paris. — Mn" Perrocheau.
41 ° Infan ter ie
. Tanguy François, Lorient . —
Iustal Jean-Bapt., Rennes.
Thomas Joseph, 1" cl., Rennes.
Miché Ludovic,
Pelvé Joseph, Vannes.
Morel Emile, Rennes.
Levaillant Bily, Vannes.
Dugué Clément, Rennes.
Lanoux Désiré, Vannes.
.Lecadre Joseph, —
Le Chapelain Jean, Lorient.
Hôpital.
Lecomte Pierre, Rennes. —
Le Colleter Marcel, Lorient. — Ursuline- .
Kerhervé Joseph, Lorient. — Ursuline-.
Le Houédic Mathurin, — —
Le Port Auguste, — —
Le Marchand François, St-Brieuc. —
Morio Désiré, Vannes. — Hôpital.
Leprêche Pierre, Rennes. —
Claud Marcel, serg., Seine. — Hot. Pins.
Le Large Jeàn, Vannes. — Hôpital.
Jean Joachin, Lorient.
Daoulas Yves, Guingamp. —
Barret Emile, Rennes. —
Robert Laurent, Rennes. — Grand Casino.
Lenouail Mathurin, Lorient. —
Le Goff Charles, Lorient.
Jeuvelin Julien, Rennes. —
Monnier Joseph, 2.642. — Cité des Pins.
Le Mauour Jean, 1.603.
Carquin Alphonse, caporal, 601. —
Gréhal, serg., Rennes.—M— Bergeonneau
Le Jéloux Etienne, Lorient. —
1 0 6° Infan terie
De Rautlin, Coulommiers. -M°Perrocheau
293° Infan ter ie
Roy Auguste, Roche-sur-Yon. — Hôpital.
4 7° Infan ter ie
Lescoat Isidore, Guingamp. — Hôt. Pins.
Le Bonnec Albert, — —
Lucas Joseph, Saint-Malo. — Hôpital.
Raffray Léon, —
Dauphin Jean, Saint-Brieuc. —
Derrien François, Guingamp. —
Caéron Louis, —
Josse Aleicle, Saint-Malo. —
Chevalier Marie-Ange, St-Malo. —
4 7° Infa n terie
Rouault Joseph, St-Brieuo. — Ursulines.
Bienvenu Pierre, —
1.e Roux Jean-Louis, Guingamp. —
Massé Jean, Saint-Malo.
011itrault Ensile, St-Brieuc. — Hôpital.
Miniac Téophile, Saint-Malo. —
Lecoq François, 1" cl., — —
Georges Francis,
Rouxel Arthur, St-Malo. — Abri St Michel.
Bunel Henri, —
Prod'homme Louis, Saint-Malo. —Casino.
Leboulanger Jean-Marie, Guingamp. —
Kerroux Jean, serg., Saint-Brieuc. —
Kéréneur Yves, St-Brieuc.
Gicquel Ernest, Saint-Malo.
David Marie, —
Chauvin Joseph, —
Le Fur Yves, capor., Guingamp.
Sohier Adolphe, St-Brieuc.
Quéré Yves,
Thomas Jean, St-Brieuc. — Fem. de Fr.
Rivault Marie, I- cl., 1.318. — Cité Pins.
Perrin Jean, St-Malo. -- Fem. de France.
Médellec Joseph, St-Brieuc. —
Neveu Joseph, St -Male.
Lemarchand Victor, 1.674. — Cité Pins.
Le Provost Louis, St-Brieuc. - Fein. de Fr.
L'Héerec Jean, Guingamp.
Gicquel Jean, St-Maso, —
Convenant François, Saint-Malo. —
Coubrun Henri, 1.961. Cité des Pins.
Herlidou, Guingamp. — M— Perrocheau.
Lepoitevin Alexis, 1" cl. St-Malo. —
Vermet Eugène, 1" cl., 756. — Cité Pins.
48° Infa n terie
Mao Yves, caporal, Brest. — Hôpital.
Gonasdoné Charles, Guingamp. —
Lecaun Yves, Brest. —
Le Roux, caporal, Guingamp. —
Le Pierris Joseph, — —
Le Bail Joseph,
Boivin Yves, Saint-Brieuc
Bervas François, caporal, Brest. —
André, Guingamp. — M— Perrocheau.
Gauthier Marius, Guingamp. —
Palette Georges, capot'. —
7 0' Infan terie
Mérienne, adj. Rennes. — Hôt. des Pins.
Alliaume Ensile, Vitry. —
Gibet Charles, caper., St-I3rieuc, —
Audic Joseph, 1" cl., Vannes. —
Joly Julien, Vannes. — Hôpital.
Peltier Auguste, Rennes —
Le Padrun, 1" cl.. Lorient. — Ursulines.
Perriaux, 1" cl„ Vannes. —
Le StratJoseph, Lorient.— Saint-Michel.
Dubreuil François, cap., 599. — Cité Pins.
Joly Jean, 2.222.
Lorgeoux Joseph, 487. --
Riaux Jules, Rennes. — Fem. de France.
Crapu Louis, Rennes.
71 ° Infan te r ie
Raoult, capor., Saint-Brieuc.— Hôt. Pins
Robert Joseph, St-Malo.
Héllard Joseph, Saint-Brieuc —
Robin Yves, Guingamp. — Hôpital.
Ecobichon Louis, Saint-Brieuc. — Hôpital.
Benoît François, Saint-Brieuc. —
Quintin Lduis, Quimper. — Ursulines.
Milieux Louis, Rennes.
Carric Jean, Guingamp.
Leblanche Henri, St-Brieuc. — Hôpital.
Pilard Yves,
Kergeat François, Quimper.
Goupillère, serg.-four. —
Simon de Kergunic, 1" cl., Brest. —
Briand François, St-Brieuc. — St-Michel.
Lassalle François, 1" cl., St-Brieuc. —
Sabazec Pierre, Lorient. —
Borel Eugène, 1.040. — Cité des Pins.
Corouge Louis, 94.
Collin Joseph, 1.220.
Gerret Joseph, St-Brieuc. — Hôtel Pins.
Hoscoét Marie, capor., 3.666.
Jouaillec Jean, 1.922.
Le Meun Jean, 820. — Cité des Pins.
Nedelec Corentin, 604. —
Pelé Joseph, 1.684.
Trévidic Albert, capor., 142. —
Créoff Jean, Quimper. — Mn" Perrocheau.
72 ° Infan terie
Priegent Jean, Brest. — Hôpital.
1 1 8° Infa n ter ie
Dantec Pierre, Quimper. — Hôpital.
273° Infan terie
Sommenard Emile, Béthune. — Fem. Fr.
338° Infan ter ie
Rougier, Magnac-Laval.— Ursulines.
136° In fa n terie
Rioult Victor, Granville.— Hôt. des Pins.
Lebrun Clément, Rennes. —
Angot Edouard, Saint-Lô. — Ursulines.
Délépine Pierre, Granville. —
Chapelle, cap. St-Malo. — Grand Casino.
Poidvin, cap. Granville. -- Fem. de Fr.
Leblastier Léon, 1.013. — Cité des Pins.
Guérard Adolphe, 803.
Delabrousse Prosper, 849.

«SM
1 5 9 ° Infa n re r ir
Védrines Jean. — Hôpital.
Rostad Michel, Gap. —
Jossu Paul, Lyon. —
Grand Ulysse, Montélimar. — Casino.
Andrillat Jean, Lyon.
289 ' Infa n ter ie
Barbier, Coulommiers. - Perrocheau.
Pour les Blessés Militaires
La souscription ouverte par la Ve ndée
Répu b l ic a ine a produit 165 fr. Sur cette
somme, 82 fr. 50 ont. été versés à M."°
Baudrouet, trésorière de l'Union des
Femmes de France des Sables et 82 fr. 50
à la Mairie des Sables.
Liste déposée à la Mairie
Produit de dons remis à M. le D' Tolly,
chargé du service de la vaccination gra-
tuite, 6 fr. 65.
Total à ce jour : 400 fr. 40.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
MM. Rabette, Chalet des Pins (abandon
du quart de sa recette du dimanche 11
octobre, 7 fr.; Bruneau, 2 fr.; Daniau, 2 fr.;
Gelé, 2 fr. 50; Hervouet, 2 fr.; Arnaud
(Ch.), 1 fr.; Joulhac, 1 fr.; Peigné, 2 f. 50;
Gendron, 2 fr.; Gaumain, 1 fr.; Mathé,
2 fr.; Ferré, 1 fr. 50; Ragon, 1 fr.; Na-
guet, 2 fr. 50 (ouvriers travaillant chez M.
Coussot, entrepreneur de travaux publics).
Total de la 10' liste : 30 fr.
Total à ce jour : 6.140 fr. 90. •
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Conseil de Révision
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne,
officier de la Légion d'honneur, informe
les intéressés que le Conseil de Révision
siégeant aux Sables-d'Olonne, à la Mairie,
le mercredi 21 octobre 1914, à 13 h. 30,
'examinera les jeunes genS de la classe
1915, les ajournés des classes 1914 et 1913
et les réformés et exemptés des classes
1911 eb1.910 du canton des Sables-d'Olonne.
L 'A djoin t ,f° " ` , DELVAUT.
Prix maxima des Denrées
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
informe le public que, suivant les propo-
sitions de la Commission chargée d'étu-
dier les questions d'alimentation de ,la
population civile et de taxation des den-
rées de première nécessité, les prix des
denrées ci-après sont modifiés ainsi qu'il
suit, à partir du 10 octobre 1914 :
Blé, 24 fr. 75 le quintal ;
Farine, 36 fr. 25 le quintal
Pain, 0 fr. 36 le ;
Haricots, 40 francs quintal ;
Haricots au détail, 0 fr. 50 le kilogr.;
Pommes de terre, 1 tr. 75 le double-
décalitre ;
Le prix de vente du sucre au détail sera
égal au cours des prix de vente en gros à
Nantes, augmenté de 0 fr. 10 par kilogr.
En conséquence, l'affiche donnant les
prix maxima des denrées de première
nécessité se trouve rectifiée, ainsi qu'il
est dit ci-dessus.
Les Sables-d'Olonne, le 10 octobre 1914.
Le Ma ire , J. CHAILLEY.
Avis aux Propriétaires
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
a l'honneur de prier les propriétaires des
chevaux, voitures ou harnais, réquisition-
nés par l'autorité militaire, de bien vouloir
se rendre au Bureau de Police,- afin de
permettre au Brigadier de remplir les re-
çus tenant lieu de bons du trésor, qui se-
ront remis au Receveur municipal.
Un avis ultérieur fixera la date à laquelle
les intéressés devront se présenter chez
ce fonctionnaire, pour retirer les dits re-
çus et toucher la somme en numéraire à
laquelle ils ont droit.
Certificat d'Etudes primaires
Une session extraordinaire d'examen
du certificat d'études primaires élémen-
taires aura lieu aux Sables-d'Olonne (école
de garçons), le 22 octobre, à 9 heures du
matin.
Les inscriptions seront reçues à l'Ins-
pection primaire des Sables-d'Olonne,
jusqu'au 15 octobre. Passé cette date,
aucune demande ne sera admise.
Paiement des Effets de Commerce
prorogés
En vue de faciliter le moyen de se libé-
rer sans frais aux commerçants qui ne
veulent pas profite' du moratorium la suc-
cursale de la Banque de France de La
Roche-sur-Yon fera présenter comme
d'ordinaire, à leur échéance, des le 15
octobre tous les effets de commerce.
Pour les effets aux échéances du 31 juil-
let au 15 octobre dont le paiement n'a pas
été effectué, une liste détaillée en sera
adressée sous peu, par lettre recommandée
à chaque débiteur.
La présentation sera faite dans le plus
court délai possible et les intérêts arrêtés
à la date de la demande d'encaissement
des intéressés.
Le décret du 29 août 1914 stipule que ces
intérêts à 5 V. sont dûs de p le in dro i t dés
le lendemain de l'échéance primitive, c'est
à-dire sans qu'aucune diligence, aucune
présentation soient exigées de la part des
banques. On ne serait donc objecter, pour
refuser le paiement des intérêts la non-
présentation des effets.
Les décrets successifs de prorogation
ne se sont pas en effet bornés à proroger
le délai de protêt. Ils ont, au contraire et
à dessein, prorogé l'échéance, de manière
leEMÉMÉXIIMEIIESCR7t2.21101«
à ne pas rendre la présentation à domicile
obligatoire.
Ces décrets constituent une situation
de droit qui est imposée aux porteurs d'ef-
fets.
Par suite, le paiement du capital sans
les intérêts ne sera pas accepté.
Conseils Municipaux
Aux termes d'un arrêté préfectoral, les
Conseils municipaux des communes de la
Vendée se réuniront, pour l'ouverture de
la session de novembre, le dimanche I."'
novembre 1914. Cette session sera close
le dimanche 15 du même mois.
Les Conseils municipaux s'occuperont,
dans ladite session, de tous les objets
d'intérêt communal rentrant dans leurs
attributions.
Enquête Judiciaire
Les étrangers provenant des villes et
communes occupées par l'ennemi, rési-
dant dans l'arrondissement des Sables-
d'Olonne, qui auraient été victimes d'actes
de brigandage ou contraires aux droits
des gens, de la part des Allemands : vols,
cambriolages, incendies, tentatives de
meurtre perpétrés sans aucune nécessité
militaire, sont invités à se présenter de-
vant M. le Procureur de la République,
au Parquet des Sables, les lundi et jeudi
matin de chaque semaine.
Les dépositions des intéressés pourront
également être reçues les autres jours de
la semaine, sur lettres d'audience.
Bel Acte de camaraderie
Les blessés de l'Hôtel des Pins ont pris
la généreuse initiative, dont on ne saurait
trop les louer, de faire une collecte parmi
les différentes ambulances de la ville en
faveur de la famille Simon si cruellement
éprouvée par le décès de Julien Simon,
décédé à La Roche-sur-Yon, à la suite des
blessures reçues le 4 septembre dernier,
lors des combats de la Marne.
Cette collectb a produit la somme de
113 fr. 75.
Toutes nos félicitations aux vaillants bles-
sés pour cet acte d'excellente camaraderie.
A propos du Transport des Blessés
En rendant compte de l'arrivée du
convoi de blessés, nous avons dit que ces
derniers avaient été transportés dans les
différentes ambulances de notre Ville par
des automobiles réquisitionnées. Un de
nos amis nous prie de faire remarquer
que les personnes qui ont ainsi prêté leur
concours gracieux et complètement désin-
téressé au transport des blessés, l'ont fait
volontairement, sans qu'elles aient, été
réquisitionnées.
Dont acte.
M. Léon David au Casino
So irée de G a la a u p rofi l des B lessés
M i l i t a ires
Dans la perspective d'une nouvelle et
prochaine victoire, sous les auspices de la
Municipalité, M. Léon David, de l'Opéra-
Comique, organise une grande représen-
tation au profit des CEuv res d 'A ss is ta n c e â
la Guerre .
Cette représentation sera donnée diman-
che 18 octobre, en matinée, au Grand Ca-
sino, mis gracieusement à la disposition
de la Municipalité par M. Audubon.
Notre éminent compatriote, premier
ténor de l'Opéra-Comique, s'est assuré le
concours d'artistes distingués, tels que :
M. Paradis, clarinette solo de l'Opéra ;
M"" Billard, de l'Opéra-Comique ; M.
Lheureux, du Théâtre de la Monnaie, à
Bruxelles ; M•°,Caliuzac, du Grand-Théâ-
tre de Marseille ; M. Mordet fils, du Grand-
Théâtre de Nantes ; M. Cormerais, du
Grand-Théâtre de Genève ; M. Tavernier,
1" chef d'Orchestre ; M. L. Riffaud, du
Conservatoire de Paris ; M. Montel, ré-
gisseur général.
Quant au programme, c'est un véritable
régal artistique : 1" acte de M ire i l le ; 2° et
4^ actes de Man o u ; 3° acte de I a Vie de
Bo h êm e ; enfin I a M arse i l la ise, chantée
par M. Léon David et tous les Artistes.
Nul doute que la salle du Grand Casino
ne soit trop exiguë pour contenir la foule
qui voudra, par sa présence, participer à
une oeuvre si humaine et si utile, pendant
les heures angoissantes que nous traver-
Sena.
Un Incident
Dimanche dernier un honorable négo-
ciant connu sur notre Plage pour son zèle
patriotique et de nombreux et intelligents
services rendus à la cause des Réfugiés,
M. M... a été, par suite d'une erreur re-
grettable, arrêté et gardé un certain temps
à la disposition de l'autorité. Des paroles,
dont le sens était ambigu, avaient pu
laisser croire qu'il se réjouissait d'un
échec de nos admirables alliés et amis, les
Belges, et le patriotisme d'un de nos
compatriotes, qui ne connaissait pas M.
M..., s'en était alarmé.
Vérification faite, il a été prouvé, par
de très nombreux témoins, que rien,
ni dans la vie, ni dans l'attitude de M.
M..., ne pouvait permettre de supposer un
instant que les paroles exprimées avaient
le sens qu'on leur prêtait ; il a été cons-
taté que M. M... avait, pour une méprise
fâcheuse, droit à des excuses que l'auto-
rité lui a adressées, avec l'expression de
ses regrets, et que M. M... a galamment
acceptées.
Belle Odyssée
d'un jeune Patriote lorrain
La police de notre ville vient de rendre
la liberté à un jeune patriote lorrain,
nommé Robert Fridel, 17 ans, né à Nancy,
interné à l'ancien séminaire, au dépôt des
étrangers, dont l'odyssée mérite d'être
contée.
Robert Fridel, né à Chaligny, près
Nancy, le 26 avril 1897, demeurant chez
sa grand-mère, 111— Victorine Keller, se
trouvait occupé, avant la déclaration de
guerre, en qualité de chauffeur d'autos
chez M. Claudel, de Lunéville, 51, rue de
Lorraine.
VENDEE REPUBLICAINE
La veille de la mobilisation un gendarme
se présenta à l'atelier de son patron pour
réquisitionner une automobile afin de le
conduire dans les différentes commues du
canton placarder les affiches. Ce travail
terminé Robert Fridel fut, sur sa demande,
-autorisé, par le Sous- Intendant de Luné-
ville à accompagner le groupe automo-
biliste. Bravement le jeune patriote en-
dossa l'uniforme d'un dragon que lui pro-
cura un sergent-major.-
Pendant quinze jours il accompagna des
officiers en mission sur le front de bataille.
Mais voici qu'une nuit, en pleine forêt,
l'auto eut une panne : le capitaine de dra-
gons qui se trouvait dans le véhicule aban-
donna Robert Fridel qui se rendit coucher
dans la petite commune de Vathimenile.
Le lendemain le jeune volontaire conduisit,
avec le sergent Farny, deux blessés, un
chasseur à pied et un dragon, à Bayon.
Puis il partit, toujours accompagné du sel-,
gent, à Nancy pour faire séparer l'auto :
cette réparation n'ayant pu se faire, Fridel
prit la direction' de Paris. Fridel et le
sergent Farny n'avaient pas, sur eux, le
laissez-passer réglementaire. Ils furent
arrêtés, par un garde civique, à Ligny-en-
Barrois.
Le lendemain deux gendarmes les con-
duisirent à Bar-le-Duc, puis à Châlons-
sur-Marne où on, les interna à la maison
d'arrêt en attendant leur comparution de-
vant le Conseil de Guerre. Un capitaine
les interrogea : une ordonnance de non-
lieu fut rendue en faveur du sergent qui
devint libre etFridel allait, lui aussi, béné-
ficier d'un non-lieu lorsque les Prussiens
furent signalés à quelques kilomètres de
la ville.
Le malheureux garçon dut alors subir
le sort des indésirables internés à Chàlons.
Au bout de dix jours on l'évacua sur La
Roche-sur-Yon puis enfin à l'ancien sémi-
naire des Sables.
Fridel raconta alors sa navrante odyssée
à M. le Commissaire de Police ; il écrivit,
en outre, au Sous-Intendant de Commercy
pour le prier de corroborer ses dires.
M. le Sous-Intendant militaire de cette
ville vient, par une lettre officielle, de
faire connaître que « tout ce que le jeune
patriote a raconté, est rigoureusement
exact. » Du rapport du Sous-Intendant
nous détachons les lignes suivantes :
« Charles Fridel a été occupé, dès le
début de la guerre, comme aide-mécani-
cien volontaire. Il avait été chargé, en
dernier lieu de se rendre à Paris. Ce jeune
homme s'était habillé en dragon, fantaisie
autorisée par l'état-major. C'est un très
brave garçon qui a fait preuve du plus%
ardent patriotisme. »
Muni de ce précieux document Robert
Fridel s'est présenté devant M. le Com-
missaire de policé qui l'a aussitôt fait
remettre en liberté.
M. Chailley, notre dévoué Maire, mis
au courant de ces faits, a fait remettre
une somme de 25 francs au jeune patriote
qui s'est empressé de faire l'acquisition
d'un veston et d'un pantalon. Robert Fridel
grelottait, en effet, depuis qu'on lui avait
retiré l'uniforme de dragon qu'il avait
endossé, par dessus -ses effets de travail
au lendemain de la mobilisation.
Ajoutons que ce jeune patriote s'est pré-
senté, il y a quelques jours au recrute-
ment de La Roche-sur-Yon, pour contrac-
ter un engagement pour la durée de la
guerre. Accepté à la visite médicale il a
été, malheureusement refusé pour irrégu-
larité de papiers. Robert Fridel, bien dé-
cidé à servir la Patrie, -se propose de
retourner immédiatement à la 2° division,
de cavalerie, à Commercy, afin d'être au-
torisé, de nouveau, à prendre l'uniforme
et à rentrer dans le rang.
Les Concerts du Gymnase
Les Concerts donnés par la Société des
Artistes du Casino, sont de plus en plus
suivis et la soirÊe de mardi, au bénéfice
de M. Cormerais, notre excellente basse,
avait, malgré la pluie torrentielle, attiré
une belle chambrée. Le bénéficiaire a été
très applaudi.
Mu° Léa de Perre qui prêtait son con-
cours, a remporté un véritable triomphe
dans son air de L a Tra v ia ta et dans l'air
de L o u ise .
MM. Audrin et Blondel, des Sables,
membres de la société chorale I a Fauv e t te,
ont obtenu un énorme succès dans le duo
du Chale t , et M. Audrin avec sa jolie voix
s'est fait applaudir dans la mélodie L a
Vie rge à la Crèc he ; les autres artistes,
M."' Montel et Tavernier, M. Montel et
l'orchestre ont obtenu leur succès habituel.
Hier, nouveaux lauriers pour M"' Léa
de Perre, et pour la gracieuse dugazon Mu°
Marcelle Loyéz qui a charmé tous les
spectateurs, ainsi que MM. Audrin et
Blondel.
Demain samedi '17 octobre, aura lieu
salle du Gymnase, une grande conférence
faite par M. Charles Frantz, publiciste,
qu'on est toujours heureux d'entendre ; le
sujet de la conférence sera : A tra v e rs
l 'Héroïq ue B e lg iq ue . Cette conférence qui
commencera après la première partie du
concert sera donnée sous les auspices de
l'Œuvre d'Assistance à la Guerre.
Objets trouvés
M"° Marie Denis, villa des Cèdres, aux
Filées-d'Olonne, a trouvé un sac à main
contenant un portemonnaie et autres ob-
jets, qu'elle tient à la disposition de la
personne qui l'a perdu.
Buteau, rue Pépin, a trouvé une
médaille avec photographies qu'elle a dé-
posée au bureau de police.
M'LéonceLaurec, des Sables-d'Olonne,
a trouvé un médailloà renfermant une
photographie représentant un officier,
qu'elle tient à la disposition de la per-
sonne qui l'a perdu.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour diffamation à l'égard des officiers
contre le nommé Martin (Aimé), 55 ans,
cultivateur, à La Chaume,
,,VISSOlidefgeanSIVen
Monade
Mort au Champ d'honneur. — Par
suite d'une erreur regrettable émanant
d'un bureau militaire, nous oyions an-
noncé que le jeune Charles Bessonnet,
des Granges, était décédé, des suites de
ses blessures dans une ambulance des
Ardennes. Ce jeune homme vient de don-
nen de ses nouvelles : il est en parfaite
santé et c'est son cousin, Charles Besson-
net, des Clouzils, qui a trouvé la mort
dans combat autour de Saint-Mihiel.
Nous offrons à la famille l'expression de
nos plus douloureuses condoléances.
— Souscription publique (su i te) . —
N ou s avons reçu pour les familles néces-
siteuses : de M. Stanislas Lambert, maçon
aux Cliirons, 2 fr.; de M. Soret, cultivateur
à Champclou, 1 fr.; de M. A. de G..., 50 fr.
— Total : 53 francs.
Total général : 3.486 fr. 50. (A s u iv re) .
— Pour les Blessés. — Nous avons
reçu des mains de M. Fernand Lhommeau,
cultivateur, à La Girvière : produit d'une
collecte faite au débit Hillairet, de La
Bauduère, pour nos chers blessés, à l'oc-
casion du règlement du battage du blé,
24 fr. 30 ; de M"° du Guiny, 2 fr.; de M"
veuve Clerc, de Champclou, 1 fr. 50 ; d'une
Anonyme, de Champclou, 1 fr. 50 ; d'une
excellente femme, du même village, qui
désire garder l'anonymat 30 pelotes de
laine.
Enfin d'ici quelques jours plus de 60
paires de bas de laine, tricotés par des
femmes et des jeunes filles dévouées de
notre commune seront remis M. Chailley,
maire des Sables, pour être envoyés sur
le front de nos armées.
— Expédition de Bétail. — Mardi
dernier, à 8 heures, tout le bétail de bou-
cherie disponible des communes d'Olonne,
l'Ile-d'Olonne et Saint-Mathurin, a été
réuni dans notre commune, place de la
Bascule. 70 pièces ont été achetées par
MM. Rambaud et Monnereau, commis-
sionnaires désignés par la Sous-Inten-
dance.
Le produit des pesées s'est élevé à 35
fr., dont 28 fr. au profit de la commune.
— Prisonniers de Guerre ! — Nous
avons reçu, cette semaine, des nouvelles
de plusieurs de nos compatriotes, actuel-
lement prisonniers en Allemagne.
M. Manier, sujet belge, demeurant, à
Tournai, vient d'écrire M"" Tesson, née
Dubois, de La Bauduère, que son mari
Tesson (François-Yavier), avait été em-
mené en parfaite santé en captivité par
les Allemands et qu'avant de partir il lui
avait remis une somme de 90 francs.
Ce même belge a inforMé Guérin,
de La Bauduère, que Gustave Guérin, son
mari, se trouvait aussi prisonnier, qu'il
lui avait laissé une somme de 4 francs. Cet
argent a été remis au Consul (le Franco,
à Tournai, pour être adressé aux deux
femmes.
M. Savin, de La Bréchoire, vient d'être
informé officiellement par l'autorité mili-
taire que son fils, du 6e de ligne, ayant
disparu le 8 septembre, à La Fere-Cham-
penoise, peut aussi être considéré comme
prisonnier de guerre.
Enfin M— Céline Prend, du Bourg, vient
de recevoir de son mari, Louis Praud, une
lettre l'informant qu'il se trouvait dans un
hôpital allemand.
On peut également considérer comme
prisonniers les nommés Henri Arnaud, du
Moulin-Malagué ; Edouard-Léon Moreau,
de La Girvière, et Armand-Alexandre Bé-
teau, de Pierre-Levée, qui n'ont pas donné
de leurs nouvelles depuis de longues se -
moines.
Des renseignements ont été demandés
par le Maire à l'agence des prisonniers
de guerre de Genève. Dès qu'ils parvien-
dront nous en informerons nos lecteurs.
Ife-d'Olonne
Mort pour la Patrie ! — Nous ap-
prenons que le jeune Aimé Rideau, à' gé de
28 ans, cultivateur aux Audouinières de
l'Ile-d'Olonne, vient de succomber, des
suites de ses blessures, à l'hôpital de
Nevers.
Rideau faisait partie du 3' coloniàl. Sa
malheureuse femme, née Chailloux, mère
de deux petits enfants, est sur le point
d'en avoir un troisième.
La famille a été prévenue par les soins
de M. Vautre Mathé, maire d'Olonne.
Clain ! eau..tiPOlortne
Souscription Publique (s u i te) . —
M . Branger, prop. 10 fr.; M. Clemenceau,
prop. 20 fr.
L e Mo u l in e au . — veuve Lambert,
0 fr. 50 ; M" veuve A. Habiller, 1 fr. 50 de
haricots; M. Louis Desgranges, 3 fr. de
haricots ; M. Aimé Souzeau, 5 fr. (haricots
et pommes de terre) ; M"" Gibouleau, 1 fr.;
,M" Eugène Vrignon,1 fr.; M. A. Béliard,
3 fr.; M. Louis Dean, 2 fr. de pommes de
terre ; M. Pierre Rambaud, 6 fr. haricots ;
M. J.-B. Dudit, 1 fr.; M"'" F. Dudit, 1 fr.;
IVP"' F. Richard, 3 fr.; M" veuve Durand,
0 fr. 50 ; M. Louis Pondevie, 2 fr. ; M.
Etienne Sivaly, 5 fr.; M. Eugène Roux,
3 fr. haricots ; M. Lucien Tesson, 1 fr. 50.
La Ro u te . — M. Alcide Péroud, 3 fr.;
M" veuve Chotard, 3 fr.; M. Jean Péroud,
5 fr.; M. René Péroud, 1 fr. et 4 fr. (hari-
cots et pommes de terre) ; M. Auguste
Logeais-Martineau, 1 fr.; M. Jousseaume,
0 fr. 50; Aimé Raclet, 5 fr.; M•• Maxi-
min Poiroux, 1 fr.
Quar t ie rs div e rs . — M. T. Buffet, à
l'Essart, 4 fr. pommes de terre ; M. Aimé
Rocheteau, à la Caraudière, 5 fr.; M. Gus-
tave Roy, à La Jarrillère, 6 fr.; M. Aimé
Péaud, à La Jarrillère, 5 fr. et 5 fr. pom-
mes de terre ; M. Eugène Gazeau, au
Vivier, 11 fr. blé et haricots ; M. Villiers,
à La Combe, 12 fr. blé et pommes de terre ;
M. Martineau, à La Tonnelle, 20 fr. de blé.
— Total de la liste : 161 fr. 50.
Total à ce jour : 1.400 fr. 40.
(A s u ivre) .
r tI
Souscription. — Une souscription
faite à l'école laïque des garçons en faveur
des militaires soignés dans les hôpitaux
du département a produit 343 fr. 50 qui
ont été adressés à M. le Préfet de la
Vendée.
'VMSCSIES. SaenSnSaeZieSEZQCSVESee.ÉCEIgie,E12E
Horaire des Trains
Chapege-lieranler
Pour les Blessés. — M— Pommeraye,
propriétaire à La Chapelle-Ilemier, a
installé un ouvroir chez elle et a acheté
l'étoffe nécessaire pour faire de nombreux
effets aux blessés (chemises flanelles
pantalons, vareuses); de plus elle a donné
de la laine en quantité pour faire des
chaussettes aux soldats.
Beaucoup de personnes ont répondu à
l'appel de 1‘1•' Pomrneraye pour confec-
tionner ces différents objets.
Un grand nombre de- familles donnent
du linge, des légumes, clés fruits, des
oeufs et des volailles pour les blessés soi-
gnés dans les hôpitaux de La Roche-sur-
Yon.
Une souscription, faite par M. Haie,
instituteur, a rapporté la somme de 520 fr.
Merci aux généreux donateurs.
SiMMEZSMS
L'Administration des Chemins de l'Etat
a l'honneur de faire connaître au Public
qu'à dater du jeudi 15 octobre 1914 des
additions et modifications ont été apportées
au service des trains de voyageurs sur les
lignes de :
Thouars aux Sables-d'Olonne, Angers
à Poitiers, Clisson.à Poitiers, La Posson-
nière à Cholet, La Possonnière Perray-
Jouannet, Poitiers à La Rochelle, Niort à
Ruffec, Saujon à La Grève, Châteauneuf
à St-Mariens.
Voici le mouvement actuel et p rov iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 32.
A rrivées . — 5 h. 50, 9 11. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
St renseigner pour les correspondances.
Einnalinenlanlielaffleireene
NOUVELLES DIVERSES
Découverte
L'abbé Argentieri, professeur d'histoire
et d'hébreu au Séminaire d'Aquila (Abruz-
zes), a découvert un appareil radiotelégra-
phique de poche, capable de recevoir des
communications de la tour Eiffel et même
d'une plus grande distance. Il aurait réussi
-à intercepter des dépêches envoyées de la
station radiographique italienne de Conte-
celle, près de Romé. L'abbé Argentieri
dit vouloir mettre son invention à la dis
position de l'Etat.
Le Rével-Matin des Anglais
Dans les tranchées où les soldats anglais
s'arrangent pour vivre le plus confortable-
ment possible, en fumant la pipe et en fai-
sant le coup de feu, ils ont imaginé le
moyen de faire leur petit somme tout en se
faisiant réveiller par l'ennemi lui-même
lorsque le feu devient plus menaçant.
Au-dessus de leur tète, ils suspendent à
une corde des pots et des boites en fer-
blanc.
Le roulement des balles allemandes sur
cette ferblanterie leur sonne le réveil.
Toujours leur Préméditation
Le Times publie une dépêche du Cap
disant q ue l 'A l lemag ne fa isa i t des p répara-
t ifs de g u e rre dep u is le 1 4 ju in a u mo ins .
Le croiseur allemand Eb e r se trouvait
au Cap quelques jours avant la guerre.
Une lettre destinée au commandant de ce
navire fut interceptée par les autorités,
elle contenait certaines instructions de
Berlin, datée du 14 juin, relatives aux
moyens à employer pour ravitailler la flotte
allemande on charbon au moment où la
guerre éclaterait.
Dans ce but,l'Allemagne avait des agents
particuliers au Cap, à New-York et à Chi-
cago.
A bas l'Allemagne ! à Berlin
Ce cri a bien été poussé à Berlin, mais
ce Berlin se trouve au Canada. Cette ville
compte 18.000 habitants, dont 12.000
d'ailleurs sont Allemands ou de descen-
dance germanique, et elle a .décidé de
participer pour une somme de 375.000
francs à la souscription nationale pour la
guerre.
Eri deux jours, une somme de 250.000
francs. a été réunie.
Préparatifs belliqueux des Turcs
Les journaux annoncent de source au-
torisée que les Turcs manifestent une
grande énergie en Syrie, en Palestine et
dans l'Arabie du Nord. Ils y concentrent
des troupes sur des points déterminés et
fortifient les points importants des côtes
et les routes menant de ces points clans
l'intérieur de la Syrie et de la Palestine.
L'Italie garde ses soldats
sous les armes
Le Conseil des ministres a approuvé un
décret-loi ouvrant un crédit de 56 millions
pour le maintien de la classe sous les ar-
mes jusqu'au mois de janvier prochain.
Festin gâté
Les digestions du prince impérial d'Al-
lemagne auront été quelquefois troublées
en France. Le festin du château de Mon-
demont surtout, aura dû lui laisse': de
pénibles souvenirs. C'était le 6 septembre
rarmée de l'héritier se préparait à s'em-
parer de Sézanne, véritable clé de la val-
lée de la Seine.
Le kronprinz, son état-major, s'aban-
donnaient à la joie d'un rapide succès. On
hâtait les préparatifs de l'entrée du prince-
héritier à Paris. Pour le soir même, un
festin somptueux fut préparé. Il allait être
servi, lorsqu'un obus éclata dans l'office.
Ce fut un terrible carnage. Les trois
Mille bouteilles de champagne réquisition- •
nées retournèrent à la cave par torrent,.
Le kronprinz dut quitter la place, l'estomac
un peu barbouillé... ( L ' 'Tomme e n c h a i n , ' ! .
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 8 au 1 5 O c to b re 1 9 1 4
NAISSANCES
Gaston-René-Etienne Lefrançois, rue du Bas-
tion prolongée.
Charles-Serge-Henri Brin, rue Napoléon, 14.
Hélène-Marie-Antoinette Finninger, quai Fran-
queville (sujette allemande).
Louise du Roizel, avenue Georges-Godet, 20.
PROMESSES DE MARIAGES
Gustave- Adrien Barat, tailleur de pierres, à
« Ma Campagne s, et Marie-Addaïde-Louise
Vilmenard, sans profession, aux Sables.
DÉCÈS •
Michel Grelet, 59 ans, retraité des Chemins de
fer de l'Etat, veuf en Pn' mariage de Marie- tu
Antoinette Jouve, et époux en noces de
Marie-Anne-Aimée Guérin, rue du Gazo-
mètre.
Antoinette-Pauletté-Ernestine Farré, S jours,
boulevard de l'Ouest.
Florence.Gouyneau, 77 ans, journalière, veuve
de Benjamin-Paul Garnier, rue des Jardins.
Cécile-Louise-Léopoldine Herveau, 55' ans,
journal:ère, veuve en mariage de Louis
Maurat et veuve en noces de Jean-Cons-
tant-Augustin Berthon, rue Bel-Air.
Andrée-Ursule-Marie-Marguerite Madic,2 mois,
rue de l'Ancienne-Gendarmerie, S.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Gabrielle-Emmanuella-Marianne Quéré,-ruelle
la Broche.
Siméon-Joseph-Anatole-Clovis Cougnaud, rue
du Village-Neuf.
Marguerite-Marcelle -Ludovine Doussier, rue
du Calvaire.
PROMESSES DE MARIAGES -
Amand-Achille-Emmanuel Baffin, marin, à
Saint- Gilles-sur-Vie (Vendée), et Jo,éphinè-
Marie-Louise Bourry, journalière, rue do
l'Epicerie.
Gildas-Marc Guyot, marin, anx Sables, rue
Napoléon, et Léonce-Augustine Puaud, lin-
gère, rue des Marais.
991t9,-fflhalaI11911X91.",'ffl9terS219:9191.:
...DOUANES:ee«,
L'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, nx-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
000DOUANES ID 9
Cours et Leçons Particulières
Me .Éà.Mea.
D ire c te ur d'Ins t i tu t io n
se tiendra pendant là durée de la guerre à
la disposition des Familles pour Leçons
particulières, Mathématiques (A lgè-
b re, G éomé tr ie , A r i t hmé t iq u e ) , Français,
Sciences, Dessin Industriel.
PRÉPARATION AUX EXAMENS
Gours de Dactylographia
SUR MACRIN. REMI, G l'ON ET IlNDERVOOD
Po ur to us re nse ig n ements, s'adresser
2, rue du Ra b o t , L es Sab les-d'Olo nne .
Un remède efficace
Dans toutes les maladies des bronches ac-
compagnées d'oppression et d'essoufflement,
il faut, sans hésiter, avoir recours à la Poudre
Louis Legras, qui a obtenu la plus haute récom-
pense à l'Exposition Universelle de 1900. Ce
merveilleux remède calme en moins d'une mi-
nute les plus violents accès d'asthme, catarrhe,
oppression,suffocation, essoufflement,et amène
progressivement la guérison. Une boite est
expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
ŒfffZESSISP...1-êTrênfiglffillESMniff,..
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dff au "and spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur.'de la part d e
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
tout c e que l'on sonnait actuellement pour le
e traitement de la hernie, par l'en •acité de sen
action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
e le dévoloppement et en prédisposant, quelque
s soit l'âge du sujet, à une guérison radi ca le. Cet
appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
s tique moderne et réalise un progrès considé•
r robre.
trust sous rernpire de ces réflexives qu'il nous
a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
e traitement par le Tampon Américain qui
r non seulement s'applique d'une façon parfaite à
e tou tes les h ern ies , mais supprime en môme
e temps la gin e et les inconvénien t s des ban -
e e t c .
e Signé Mil. les Docteurs Musse, Prés iden t ;
Hale. et GONZALVE-1/.1E1,U... e
Vo i là une garantie q u e pe rsonne ne p eu t donn er.
M. CEIA.1tLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de rEcole d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-môme l'application en faisant proti.
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne aurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern ies , Des cen tes , Effo r ts , Dép lace -
m en ts d es O rganes, etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de Frauce,I., mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2»
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pousauges, Hôtel de France, 1.* jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soullans, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Ilydrocee. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Cein tures Ven trières p er fec tion ne es pour t ou t es
les dévia t ions d es o rga n es de la femme. — Bas
pour varices . — Or thop éd ie . — Pro these .
Renseignements, 2, cours Ladaug,e, La Ro che lle.

AU DON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
2, nue de 1
(E. fae. l 'Av.... de 1. G-)
Mes SADTI--S.Dlorlolvlvm
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vê te lli e n t s sur Mesure
]Et ]Faitme alawftn«-.43
Rayon important de C hap e ller ie n o u ve l le
VÎ~,TE.NI£DiTSP'~l.IRIA('~ES&CËRÉMONIES
II OMM-1 8 19 T DABIEJES
TOUS I-J-PS V.UT.RMUNTS
Sp.,t~, v .y .ge . et ri.ge
PÉLERINES ET PARDESSUS
« Imperméables »-
CHEMISERIE, DRAPERIE , BONNETERIE
-
Jt e il le u i - n i arch é q i i e p a r l ou t a il leii rs
RW -VIEWTIE
A l'Iloprimeile ROCHE-JOURGAM
5, Avenue Ca rn o t ( P la r e de la, L i b e r i , !)
cartes 1915
A i'...g. de MM. le. i..tit.t..e. P.blic~
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
ET
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX ; 10 CENTIMES
Foires de la Semaine
Dimanche 18 octobre. - Assemblée gager ie:
l'es Essarts.ndi
19. Beaulieu sonsla-Roche, Le Langon
Lu Saint Gervais, Saint-M ichel-Mont-Mercure.
Mardi'20. ' La Chaize-!e- Vicomte, La Jeudonnière,
Sur nt-Jean-de- Monts, Talmont (Che-
vaux)' Mercredi 21. - Les Essarts, L'Hermenault
Ij,j,nes veaux), Saint- Pierre-du-Chemin.
udi 22. - La Caillère, La Chaize-Ciraud,
Poiré-sur-Vellaire, Sai nt-M ichel-.en-l'Ilerm (poulains)
Vendredi 23, - Nieul-le-Dolent.
S.mcdi 24. -- Fontenay (veaux ct moutons).
bonn
0 -N' 1) E M A N 0 E Cuisinière
d'un certain àge chez Monsieur seul.
,S 'a dr e s s e r a u Bureau du Journa l .
NI É g lyAr%r 0 der~andeemp!oide
Iii L. oncierges ou Surveillants
de Propriété. - Excellentes
i'éfé'eices.
S ' adres s er au Bu rea u d u Journ a l .
,8'xtra î *is d Aflelies
Etude de Me C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne (Suppléance de W Louis
POIRAUD, notaire honoraire).
VENTEfe :Bestiaux pour cause de
ri de bail, soir, le M rc LA red J i 28
Oc t o b re 1 9 1 4 , à 1 heure du à e ARIL-
LIERE, Co mune du Chàteau-d'Olonne, chez.
NI. TRICIITET. On vendra 3 boeufS, 4 vaches, 3
taureaux t génisses, 4 veaux et génisses de
l'année. - e Crédit jusqu'au Septembre 1915
aux personnes connues et solvables.
S'adresser audit N'obrre.
SAVIGNICONGO
à doiqué
pvielicHRIVAiISSIER
C'crtifi e par l'Imprimeur ogno 4grê,
1,'-EIVOL-UTION w,,oNomlouE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le DimanCh~
Directeur : E. ROBENNE
2 2 , R u e de Châteaudun, 22. - PA RIS .
ra gservice de I 'Fvo l u t i on Econo ~n iVte o 1
it Leratuitement
pendant un mois à toute
personne qui en fait la demande.
1 0 Ir. p-
il 111111lirs DIOUE4 114117
3 , Rue B lomet , 3 . - PA R IS
- ABONNEMENTS:
Unan ........ 6 fr . 1 Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro: 30 centimes
Pour tous vos Imprimés
adrpssez-vous à
I'lini)pirùei~ie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
- - - - - - - - -
~7Z1~kM7 1q0­ F41 1
REVUE DE LA FAKAILLE
LE MOINS cIIÊR L 'NI .
12. Ê 10 PLUS PRATiffl 0-75
ME PF.EiîMl.i, ~L_p.
DES GRANDS JOURNAUX DE MODES
LES PLUS Kouvuux MODÈLES
DE-% LES PLUS MEILLEURS
JOLIS OUVÎ>~.~&G--,S
ffl MSILLEURPS RECETTES
L~s FAEILLEURS RopfAF43*.
A~ec les= d. 6«Mode Pratisqueili,
Vous toutes vos Robe3*
79. BOULEVARD S!FGERMAIN PARIS-
- - - - - - - - - - - - - - -
u brâlqUt du PA 1 dî. H Là É
NAIRIYO-11-1,11JÉ lI —LIi~i it,11-11`1-1-1211
a. Pcursdir
G au point (le Vue de l'hygiène des habitations.
est -litanie un vél Service pualle. - Eviter les
ontreraçons sans voleur antiseptique.,
Dépôt
IMPRIMERIE ROCHE JOURDAIN
place de 1.
19
i .11
î~ _;
C IJ Awe J.;
LA VENDLE
, - ; ',
Erg. 1. titre SAVON
MON. CONCON'I'"RgKCESda CONGO
LOCATION DAUTOMOBILES
1JORAIRE DES (',IIL,'!~IINS DE -î-~L"ît 1JEA
en tImbrOs poste
RU­ f ... c.p.tit. b.it.
POMME M 0 9 L EN
'qui, q.à~;t soulroNs -
HEMORROIEDES ,,toute. ci.
peau et fait repousser s CHEVEUX elle% CILS
~4O ans d'existence, 4 mlillonsclOguêPisOng
"Gite ofi-.40. 1-.---t 2 f' 50
Pharmacie p MOULIN 30,Rue Louis- IG.~1 P.
ARIS. ( ~ t b­­s VA « ,­i~ 1
~`icux journaux à Ve n d re
à l'Imprimerie du Journal
i3e M.-a
I~imousIne et IlLandaulet
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Misé au point des Voitures de toutes marques
]BicYclettes Canots ~A-utomobiIes - Moteurs Industriels
Société anonyme (Fondée en 1888)
pOUP fifflriser l'Eeonomie et l'Epargne par la Constitution de Capitaux
EIITREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
C.Pit.1 ... lai: 5 raillions de f~rancs
PARIS - SEIGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Capita l isa tion de 12 à 33 ans, chacun pont constituer
un capital,
mie Mb«~t- a '93L
un d«D
Versements depuis u~ par iiioi,;, - 1_~ Tirages par au. - 1 par mois
Conditions les plus avantagOuses et les plus bbérales
Séc u r i t é e t ga ran ties excep t io n n el les . - Pa r t icipation a ux b énéfices indép endante des Tirages
Souscrivez des Bons de W-a la seule Sociétâ qui a i,6111boursé
plus de 100.000 te. en Vendée et dans 1'lle-de-Rè. (33 bOO fr. de
remboursement pendant l'année IOL3 seulcnient). Ne confondez pas avec les Sociêt?,~%
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de "a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour Souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'Villa S i i n on c, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
Dim~c1c dù, Iz Fabrique la ilarGeulier sais 1nLer1nédiaip,~
(À"Y(-ÀLIi~,Sl a- MACHINES A COUI)b;ïï~,i
SOCiété Manufacturière d'-,%.rrn,,s et CYCIeS. - SAINT-ETIENNF
]L L,,A.U:D LES SABLES-D'OLONNE
29, nU]M DUS TIATLILPES
il mi-course et course,
Bicyclettes
garan ti es
Routières
dépuis tîr» jusqu'à
__
ZOO francs
MACHINES A COUDRE
à main depuis I."e-> fr., garanties 6 ans
à pied - 110 fr., -
Grand Choix d'Enveloppes Hu t eh in s on, Mi ch elin , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX. ACCESSOIRES
Eet ... bs, Leeatins, Réparations
Mai--On r--ÇOit les E?ons du CUIÉ11DI12
u;,s, g ré u 1, 'Z'
c- m-, eî Z! e u~ r 1-71 e~-m? & ci e 'd, a n r, n-D Fi e- ~7, e,71, -à
'W
LF,'I.',,î-T (Service, modifié à dater du 2 Juillet 1914)
u- 17
CABINTIT. DENTAJRE DES SABLES-D'OLONNE
E
GODI N
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
RA ILL Y, chirurgien-pantiste
d, b de D.Dtai,,, de Peris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS Er SAMEDIS DU, 10 HEURES A. 5 HEURES
~Si!ë.i.liLé d'App.-..il. D rue t.- SI de 1. Ro.eh. et de. lieur.. -
deartif.1-1.1es
1 dep.i. 5 Ir. Pi..b. e~,.,- A. itie. i...
eu e ait., et.. et~'
rilix lq1onÉRÊS
NIAISON PRINCIPALE 5, rue du ]Lycée (près du Théâtre). - L ROCFIE-SUR-YO2,îl
DIPRAIERIE COMMERCIALE & ADMINISTRATIYE
eandée en ISSE)
5, A venue Carn o t (P la ce de la Liber té) e t 7, A venue Nico t
1FO-Unl~TITUnRS 1:)'IMI:>nIM:És'
1"~~ les illaiPle,,, Ecoles, Entrepreneurs de'Trayaux publics, Cafés, etc.
Impressio ns Commerc ia les : Fa c tures , C ircu la ires , U tes de Le t t res , Cartes
Me în o ra nd ums, Envelopp es , Reg is tres , Lettres de Na issan ces , Mariages , Décès
IMPRIMÉS POUR SOOIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOURNITURES DM- BUELEA-T3 - ELZ LIUILE
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET 111 COULEURS (livrées par retour du courrier)
AV~ de cÂpilAtikn~
au O.p 'A~ Dg UN M..~mN
où
la Société
n'est
pas encore
représentée,
FRANCS par mois pendant 1 E; A MIN 8, seulement
garantit par Contrat à tous et cri rnê-.ne tern,,3s
l'La CONSTITUTIOIN Q8S 20 M d'Un CIpital SUpiriegr
1
- 1 à . I.Llo( -) fr .
2'La POS SI BILITÉ d8 lifiqe Menn'a 1. _5 00, fr.
3' La PARTICIPATION k 10 'Ir, des le
112a elques Remboursemen ts effectués par Tirages Mepsucis
M"IRAFFIN(Eugénie),Grenoble
Mle- ROY (Jeanne), à Pontar-
(Isè~r« bon 696,
lier, bon 5.039,
a v a i t payé 7 fr., a touch é 1.500 fr . a- a i t payé 7 fr. a to uch é 1.500 f,,
W1~ BERARD (Marie), Saint- M" GONTARD, Lyon,
~ean-de-.~,laurienne,bon 1.323,
bon 5.294,
av a i t payé
M avait payé 7 fr.
12 fr. a touch d 1. -M f r.
a touché 1. 500 fr.
ROUALET
'411-
(Henriette),
COUTEAU (Germaine),
-~ hampillon, par Hautvilliers
à Roubaix, 3.603,
(Marne), bon 5.134,
av a i t payà bon 32 fr . a fo uch é 1. 500 fr. ava ie payé 12 fr. a touch é 1.500 te.
M. BOMBAIL, à, Lyon, bon 67, av a l ! payé 437 fr . a touch é 1 0 .000 francs,
Je, s o us s igné, déc lare s o u s c r ire à ............... BON de lEFA~I:IGNE
FONCIÈRE de FRANGE inclus un mandat-pos t e de . ............................ .
NOM........ . ................. ..................
Prênorn. ..........
....... ... . ................... ...............
(1) à retomrner 60, Rue Caumartin, Paris.
LES SABLLS d 31
5 51 51~.7 _ 20 7 37
ol.- 7 46
La Met"' » »
5. 2; ..... 8 4
Flaive (halte).,.
8 2
Le. GI ........... 820
1 5 4 .....
7, 7 5 8 S M
18 1 7 5 9 ,
f,a 6 40; - 9 44
3
...... 6 48
.......... 6 56 10 11
CMANTONNAY ...... 7 25~ 11 59
S C=: -l (h te) ... 7 88
7 51;
2
L. M.ril.e.i ....... 8 15, 13 4
............ 8 5 -2 13 50
8 32 -2 14 25
............ 8 46 14 50
CI-Y ......... 15 5 16
BRESSUIRE
$2
38 E-
_ ,rh ... dé _nI 1,26
THOUARS....
d4p~:lS 7
>
sa.mae..
Chart
Z
ROGEW, S - YON 1 dé; :
o
2
10 7
PARIS
THOUARS. d1p:
et
TOURS.'.'. ae,.I«s Ba
N&NTM,Or1.). d~p . IO~ 8 461 9 44 13 19 1
NA-NTES igt.t). d. -P. 161 85 10 4` 9 13 41 !l 2 37116
........ _ 6 7 131 92 48 ..... 13 27;17
M.Utaigu-V..dé. . 7 9 si 44,11 10 ...... 1 13 43 17
I:H.rberg....t ..... 7 45! Ili 28 i
(hit«) 7 56 ..... Il 42 11'4 '7 1`8
BoU-~iU-Ve-dê.... 8
71 ..... 11
541
..... 4 16
ROGUE S YON
23ilO 2 ; 18
2 15,14 46 114 31 8 Il
1. 50110 30 14 49 4 r.9,19
1 4,, 15 12~19
4 Ir 22j19
G--arup-~aint-Père... 9 2 5~
1
9
.
5 33 19
Be.W..ière ......... 9 38, .....
5 . 4 20
.. - 120
1 Di
10 W
g --M-u--il. 10 171 .....
VELLUIRE... de "r:
hu~a.8
L. 1". as- La
13 41 13 58 19 6122 9 0 Il
14 13 14 47,14 13 21 43 'd 241. .
115 371.. _ 122 1:
59 1 6
iî 13,18 57 ...... 1 4
18 33,20 26 18 33 ..... 1 6 ... » .
7 41 10
ROCIliC-S-YON, dép.
VtGLLUIRE,, d.,p.
d-p .
9 20.11 22;1
t . 2 gil 1' illa
1', 5'5'~112 50'13 14
22t 9 28,11 17 3 20 17 55 21 5 0 15 i PARlb ddp . ~2l 13,21 58 ..... 123 20
9 38 3 32 18 3 0 24
9 15 11 50 4 l~ 1.jj~ .
i :::
Io 38il-3 32i ..... 16 59 19
.. 22,13 23 -1 ..... 1 13
9 51 13 1 5ÙIS 1 17 31 9 0 3 samnor ......
.......... 2 2 251 6 ..... 36
9 59 3 59'l 8 25 2 q.j
10 6:~1 14 7il8 32 0
i~
-7 _î 4, q 1 9 11
1 0 171' 14 e2'18 44 21 51 1 3 i
0 39, ~,g;5 15 8 18 59
5 71 ..... 9 31
10 191 15 26,191 .....
5 18 ..... 9 41
51 5 Bail ...... .....
5 .. .......... 1 1 30 9 51i
11 13:= - ,e 71 1~ 40, - 27 ..... B!t ES,'l ~ 1 R R
5 4
d 4 3 16 11 Es
11 37~, nIG 41950 -P -
_ 16 15L20 »
11 47
e 28 Cia-Y ........... 6 5
1 561 L 6 32~2O .....
...... r, 18
.... 1`~~ 1
.... ..... 6 27 1
2 12,~'u:~,I6 58
6 41
2 241! g? 7 15 2Q -4
1.0 6 48
12 17 26,20 5
6 56
12 41, Il 39 Il 1 ..... d.. 7 4
12 51 I;G«~~-~.I7 49 21
~: . CIIANTOI.~INAY 5 10' 7 26
9j23 23
13 4 18 20121 41123 38 C
7 469 5
.
18 34 .. ..
Fougerà -ha l te) .
..... .
Peula
15
13 22 -,18 u~ ~-~ 42
M La . ..... 8 3
le p9il là ~é ROC _yON 5 48~ 8 20
d ép . 5 58 8 55
Le. ...... ..1 9 7
..::i
(h.1t.). 9 14
La Moth.-Acli.rd 6 22î 9 23
9 39
... 1 6 391 9 46
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FOiJTENAY-LE-COMTE, Bn-ET, fNIORT
4 421 ilo 0 1 1 fiNiorci ddp . ; 4 4~5j 7 6 86 11 35 16 59
6 551 4 ill el 4194421 36 5 ... 1 ., e~".t ...............
87f 12
7 51
li 17 211
111 5113 47~17 15~ ..... 5 isi 8 1VI2 18 17 sa
7 14! 112 »ilS 58 17 25;20 'l 15 st 5 271 8 42!12 31 17 43
9 4 10 25,12 161 Ila il 1
ITFNAY ar` - 5 35, 8 57112 89 17 511 ..... LES SABLES-D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUÀRB, PARIS -- LES SABLES -D'OLOiriÉ à TOURS
jjjlI ~ '
. :. .9
9 12ilO 56!12 29j '18 24
9 51 12 54'
j,
",!Io 6 K cet
9 2 le 51' -
M ' ~ Il l8~ 152 ..... ..... ..... LI LUIR P 6 W10 13 13 16
'19 21 ..... ..... .... ...... HE S-YOIN 8 2VI2 19!14 28!
. 1 1 1
1 li 5 48 10 6ill 58 ..... ~15 18119
21 14 'l2 13' 813~ 2 ::::: 21 11[13 7 14111 4 251 ..... ..... 116 52i2o
» 23 >1 0 45i ..... TEOUARS ..... a,,. 1 3 J'si 8 45 16 5 14 4 ..... ...... 18 W22
NANTES ORLLÀNS, NÀriTES-ETAT, CLISSON, LÀ ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDïïti-
28 20 43 22 1 15 48 Bu H d'i'. i_... 1 6 56 8 35 ... 12 18 22 15
31 20 48 22 5 15 52 1 S~..T.s ........ 1 dey . ...... 10 39 il 035
17.21 38 22 1 16 43 1 il la 8 50 12 33 ..... 119 32 1 44
37 — 23 8 R.c .....
— 9 11112 45 15 17 20 » 2 2
52 ..... 23 22 ..... Iliir.,aD . ...... 6 7 ..... 9 55113 11 16 4 20 35 .....
3 .....
VELLUIIIE
1
...
d- . ..... .....
1
.... ..... ..... 1 ....
là,iô * * ...
li
6 37 ..... il) 31;13 30 16 42i2l 8 .....
30 ..... 23 56 ..... 1 6 1 48 ..... 0 421 16 ..... i 5421 18 .....
15 4 42 0 14 ..... .............. 6 ~9 ..... 10 50;. 7 9 21 £6 .....
30 4 57 1 ... . ..... h. 1 7 8 ..... 1 0 58 ..... 17 1 71 ..... .....
40 5 ..... ..... ........... 7 21 ..... Il 17 13 5lil7 SEI 41 3 6
52 5 h. 7 28 ..... ..... ..... 17 37 ..... .....
5 b 29~ ..... Ltr~to..ièr . ........ 7 36 Il 27 17 43 21 50 .....
il 5
7 52 1 43 ..... 8 14 3 22 4 .....
16 ;,20 24 5 35 46'i il 8 13 18
54 ..... 1
16 20 31 5 53! ..... 8 Si.. 12 5 ..... le 25
16 20l20 40 ... 6 21 ..... ..... lrjOC~jr 8 27 ...... 12 19,14 28118 38 22 M
16 20 4 1
15 51
1 5 8 4 6 26 12 46 14 42.19 39122 4.q~ 4 » 17 24
. .....
15 54
..... -Vende. 9 e 1 . 5 4113 3823 4 ..... 119 51 17 41
6 32 l 28 (h-1t,) 9 14 6 33 13 13 119 47
11 12111 49
~à. j[:::: 17 49
1'7 l l'; _l'~I 1 Il 493 91 7 .... ~ L'il.rborÊ~. _=ut ..... 9 26 6 44 13 24 ::: :119 59
111 152 12 12 11118 4 2
..... 17 59 .....
3; --dé- 9 41 6 58,13 40 15 17120
4
15 23 33 ..... 18 12 .....
45 12 24 3 ..12 18 7 à! .
1
*ô*i~ 16 2 .... G 9 13 2 1 1 84 'liss-a ià*iàil
.. .......... 1 0 67
24il4 2 15 33 20 42 Z3
........ 6 37 13 54
M2 4 51118 82 .....
~ll 26 4 lilli 13 NANTFS (Et.t). 10
...
55 8 14!14 53 16 Io
.... 1 ..... 116 23
:32 0 31 5 29119 9 17
.. ..... 6 86 23 48'Y ~ NTi~,'; (OrI.l. Ili 56 z
' 4:1111
8 8 20 10 50 ~; 4 37
1 9 5412 2 1
il 8 18 18 a
loi i,~I
3
3 59 14 55 19 8
135 15 16 19 23
... 114
14 531 1 ...... 19 41
5 4 ..... 19 49
l
5 5 % 19 ~58
1 10 5,. . 5 28 15 49 20 8
4 11 2 0 4~ ~î0' 16 silb 54 20 16
10 3-~j S 5Î116 191 ..... 1,~
10 46 j 8 4 6 30 .....
0 54 9 23 16 4ffi
11 6 9 56.16 55 .....
Ill) 12'17 Il .....
'Il 16 10
32;
17[14 154bl&I 36 0 5 3lil9 12.17 toi
35 7 9 .....
V3 ii.ii!17 11 .....
:11 39 l 7 35 16 46
111 57 1 3 26; 17 5 1 .....
12
. . i!18 1 .....
112 14 41 13 5 118 8 .....
12 28 14 19 18 23 17 17
10 42 12 18 48121 47;
50~I5 12119 2 17 25
COMMEQUIERS dep.
18 52 21 52 i
10 5 4
Notre-D,m,-d-tiiez..
13 2 15 e1~jI1 l~1 ~ 114 2f
il Ù.. ..115
Il 10;13 l7~l5
ST-GILLES-S-VIE
Il 27~13 33! 15
.....
11 34 13 40,16 51113 48~j7 54119 23122 22
4l
14
~4 1 ~1
'.1 l l
1
Cff4NT0NNAY~ ...... dep-t .
Jau7âo..ièe.-o.-P.r.d .........
..........
V.—T C..As ...... 1 ~ I t7
114
N
1
*« eée.
NANTES, CHALLiNS, COMMROVIERS, LA ROCIIE-SUR-YO?Ç SABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SÀlriT- PÈRE
- —. '-16 —', ' , ,u—
d~p.,t . .
FONTENAY ........
___
WMUS, "P 6 ~G1l 71 P. OCHE-8-YON. dp 6 22 9 2 15 15 191 6 2
NA
SC , p ' j
15 30 2 401l8 5 7 28 0
-d ep 6 13 1 11 27 18 29 G = tou~e ...... . .5
Il 2. .19 '
3ZI
9 4 10 21 13 40,16 83 20 34 LES-S-VM S-GIL
d.p
9 12
92 21m Notr.-Da..-d-Ri..,~
à!, le !
9 31 10 48 14 COMMEQUIERS arr.
2
ti _ ilé
~l c~ s~j15 20
7
a f
S_ 157 33 12 20 19 7 15 24
40 19 38 f.
3 2 3 1 9 12 22 17 10 7 57 9 52 15 55119 53 1
8 1 12 3 9 9 3122 37 ai,
1
-d.-C4.6. 1
LA N
.
Bois
8 29 10 2 i 16 7,20 4 '. i'.'i à ka.: f
8 12112 49 19 42~22 49
LA 0, 18
43 10 9il6 14 20 13 1
19 51122 59
CI, .11 'a ....... ru se V
13'14 ' 8 "Il' "
9 5 4 9 13 10 cû.Ucr.~ 15,16 22:20 26 1 LA
.~ 1.
3r, 15 6 20 5!23 9
5 47 34 10 22 16 6 5 30120 14 Mr
...... .... 1 8 45113 24 15 29~2O 14 23 19 1 65 567J 9 47 10 39 1 0 20 55 T.I....t ..........
I «,,. l 8 51 13 81 15 40 20 23 23 27 La
dep 9 » 13 35 15 54120 32 23 38 1 B, C.
61 10 50 17 >21 6, Le Hasa
~111'~1? 9 >11 17
9 7!13 43 16 26120 39 1 I 2 . 2~1
Machec-1. ........ 33
G-ë . ............... 9 W13 56 17 2120 51!
1 STE 1 66 2647
Ill 33 17
A
42 21 52
Y ... ...... 9 W14 12 17 44,21 71
11 39 17 56 22
L r.. . .
11
G-riét ........... 9 48,14 2`118 l7i2l 171 NANTES ~A 1 14 ~l2 VIS 45 23 4
ROCHE-S-YON. 9 159114 34 18 34,21 28 5 NANTES (0,L). 4-~.1 8 31 lis k 19 2 23 25
COMMEQUIERS, SÀIrJT-GILLES-SUR-VIE
CIUNTONNAY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTg .
441 12 15 111 47 ICINTENAY.. . dep-t .
57 12 42 20
5 2
»
i~ê. .
20
14 13 32 14 20 17 Il (A.1u)
20 1 2 2o ) 30 23 jsD ..........
~e _
87 13 37 2 .-P.r.d .........
55 14 CHANTONNAY .7 20 52
....... --i.«e
FONTENAY-LE- COMTE, jPREIrIL~BARRET, BRESSUIRE
8 -Cx-ls, ..... 7 571 9 40 12 56,15 21 19 37
8 141 9 49 13 5115 430:19 46
8 31110 1 13 l7il5 glig 58
8 37110 7 ;13 23il5 48[20 4
5 461 9 331 I r, 20
6 31 10 »1 16 38
Id-.p.,t. . 6 25 10 101 16 41
6 311 1100 ~11j Il 411
Il le ~ r>l~
6 4
6 53, il 155 17 Il
7 7j 11 5
22 17 2
5 46 le , 1;116 20 1 8 20. 9j Bli~.'SSUIRE d. 4.1117.20 13 8 18 6
5 57 à o~ j ji 1 41 13 42 18 35;
V.c,*.b -Ce -ai... Io 6 6 et, le 1 ' 80'1113 ' " 41 18 l' Il l'
BR.U.L-B~~ 1
Aut. 6 13 8 29 ..... d4408
~
6 15 » 18
8' 1 , , 1 ~, 15,
L. Cbât.ig..e.i. 6 22 49[ 20 40 La Chât.ig..e.i. 4 49 8 17 15 24 19 26
1. l' 20 50 A.t.-St-Mà.ei..h 8 2 20 30
B..U~L-B.RR-
I et .. .... 8 3 7 j l' 31 l' 33
' - -'
.1
6 7 5 422,11 15 4~ 1l 42,
M..couta.t.. 0 54 1 15 262 - 19 23 22 4b B..r....-M 8 461 15 51 19 51 20 41
BRESSUIRE 7 19 15 4~, 19 47 23 16 FONTENAY.- Uiô 8 ~,5j 14 I7 r, ~ 20 2 2o b2
p~L-7 - - _-Z-z
Tïaniways (le la Vendée (Service à dater du 2 5 Jii 1 n 19 14)
LICNE DE CHALLANS A FROMMNTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
C.AlL~.8 (Et.t) dep. 8 40110 16 45 Iio 20 45 ..... Dêp~ A~nêe de ~~ 1,Cm I~ u-R InI. 4 451 8 45112 » 15 45
L -Vill ....... 8 44110 5C. 1116 55120 49 13 30 7 15
Q..tre-M..Ii es, .... 9 2!11 6117 12 21
61
5 ..... — —
9 ]8~11 19 ~ 17 2 21 18
9 35ill 33117 4 121 32
9 44 Il 41j17 51121 40
B.- d.-M..t.. 9 59111 54 -18 5121 53
a­ 10 4'11 59 '18 10 21 58
Dép ~t de L,_ i8 FO __2 .~i2 10'l ..... Bo
à 12 »!13 40~2O » ..... i
----
..... 6 15 10 15
dep . 7 7 Il
.....
4,14 55 18 30 ....
.....
...... 7 13 11 10:15 2118 361 ....
7 5?6:11 23 15 16 18 49
..... B.&uvo~r- Il 3;>115 28118 I~8j::::
"f '5 77 48 11 1 3
5 35 2 45 8 0 7 32 0 7
5 38 12 8 8 1 3,7 36110 41)
18 2017 43 i 10 47
ii , Hpli î~'- 18 2317 46110 50-
5 53.13
i~,~
4 18 28:7 5tllû 551
~ 5 59~13 9118 34,7 57111 Il
6 413 1 4 18 39 8 2 11 61
6 16 13 26 18 ~O 8 12 1112 15 48
rd, .. f ... 6 20113 80 18 5118 16 15 52
1. Bead.i., .. f. * 6 28 13 ES 19 2 8 24 - 16
Le Poteau, a. f ... : 03V134119 5827 U 16 3
St-ail.j~.-J.-F.rét a 31113 47 19 10 8 116 10
L.G.;U-rdièe.,.f 9 46,13 56 1-~ ~19 .4 . ie~ If~6 l~.
A,,,;Uo.... ....... 6 52114 4 461
-L 6 59 14 11 119 33 8 53 '16 45
_a. L 7 4114 16 19 38 8 58 ilia 50
Moutiers-J llliuxf.. 7 15114 28 109 530 99 2130 7 l~
7 W14 41 2 7
La N.M6, ». ir .... 7 40;14 53 20 17 ~99 3 33 1724
7 46:15 » 20 24, 9~ 17 10
FJ~li~MP-SIINT-PÈItB AUX SiBLES-loroILONNE
C.EKUP-ST-Pt:Rg, d. 6 .36 950 5408261
La Nanté, a. f ..... 43
* M 6 e M 'I:St il
48ilb 42119 Il ....
12 1 15 M119 241 ....
....
1
o 12 1 8116 o!....
13119 4
21[16 16.19 43t' ....
1 0 2 5 48 8 34 18
St Vi.c..t 655101416 »847 18 l8i
M ti-.-I-M.u.f.. 7 12 10 30 6 l3~9 » 18 34~
St'Avauei~jd.L a. L 7 20 10 38 16 21 9 16 18 42'
L
1 7 15 10 41 16 1 21 18 47
A-illé ............ 7 35 10 55 16 35 9 28 18 58
La f 7 39 10 59, 6 3 19 2
St-Hil-ir--la-F.rèt 746 11 7 16 46 19 il
11 P.teau. a. f.... 7 50 11 Il 16 50 1915
26
Le
a. L. 7 t3 11 14 16 53 1918
Le E ... ~d, x. f .... 8 »112117
1 1 ;i 1925
.......... 10~ll 4t 3 17 1935
j4~
88 4
La ~M 2,h - B r,.,.a i 1. 17111 17 ~ 19 2
L . 'f. 8 22111 46; 17 191 19 47
l'O Arp~.t8. a. L. 8 28111 52 17 251 19 53
La L 8 33111 57~I7 80 19 58
f. 8 36:12 ;17 483 1 20 1
La Rud.1ie~r.» f . 8 43112 17 OL 20 8
Petit-Jubild, a f 8 46112 0 17 4~' 20 il
18 51 ~ 12 15 17 48 2016
p A ,-it. F.,W ta tifs . - Les trains ne s'arrêtent
P, 'or prenéixe les ;oYageura que 10-que ceux-ci rap.
chés du poteau « Arrêt facultatif » feront sigug
de il. es
p.w, laruaIer de. .y.g.u~a q.. log ......... 1 sup~d~..0
1. -docteur d« u~ d.
ï~ee-d- à l'
de 18 h. 5 ne circule que du 25 juin au
14'o'etto'b'ri'e.
Le traie de 7 h. 28 circule sales Sable. et
A,rrillô, ..te. Le. Sable. et Le. Mouti.r., l». jeur.
de foire à A-illê et ... Meuliers,
Le traie de 15 h. 48 dre.l. --t- Talaient, A-illé,
Le. Mo.ti-. .1, le. jeu- de foi,.
à T.I...t, &,rillê et Le. M..ti.~..
Le tr.i. de 8-h. 26 i~.ul. e.tre Ch.mp-St-pè~~e
et Allillé, --te- Ch--p-S-i-t-Pèr. et Le. Moutier.,
le. jour. de il... à A-Ulé et ...
Le train de 18 h. circule leu i our s de foire à LuqOu.
Le Rédacteur - Gérant VALÈRE MATHÉ.
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
PI.- d, 1. Li b e, tê. -
jji
.4

BUREAUX
Plac e d e la L i b ert é , SABLES -D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
Franco et Algérie..
TIRAGE DU JOURNAL : 1,4100 Ex.
L'Abonnement part do toutes les dates. Il se continus
indéfiniment, sauf avis contraire.
L e s l e t tr e s n o n a ffran ch i e s s on t t n ru s é e s
Iréitepheatc, 1.44
NGT-NEUVIEM NVE
6 mois
3fr.»»
3 fr.50
(» vlan e des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
r BUREAU DU JOURNAL, CHEZ Nos CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
S ir I -d l ' ', M in is t re * G ra n de.
B re tagne a B rux e l les , à
Edwa rd G r ey .
Bruxelles, 1" Août 1914.
La Belgique désire et s'attend à ce
que les autres Puissances observent
et maintiennent sa neutralité, qu'elle
a l'intention de maintenir de tout son
pouvoir. En m'informant de cela, le
Ministre des Affaires Etrangères m'a
dit que, au cas d'une violation de
leur territoire, ils pensaient être à
même de se défendre contre une in-
trusion. Les rapports entre la Belgi-
que et ses voisins étaient excellents,
et il n'y avait aucune raison pour
suspecter leurs intentions. Il pense,
cependant, qu'il est bon d'être prêt à
toutes les éventualités.
• Le M in is t re d 'Eta t, Lux em b o u rg ,
à S ir Edwa rd G rey .
Luxembourg-, 2 Août 1914.
Ministre d'Etat du Luxembourg
Eyschen vient de recevoir, par l'in-
termédiaire du Ministre d'Allemagne
à Luxembotirg, M. de Buch, un télé-
gramme du Chancelier de l'Empire
allemand, Bethmann-Hollweg, disant
que les mesures militaires à Litxem-
bourg ne constituent pas un acte
hostile contre le Luxembourg, mais
sont-uniquement des mesures desti-
nées à assurer contre-attaque éven-
tuelle d'une armée française. L'ex-
ploitation des voies ferrées affermées
à l'Empire, Luxembourg recevra
complète indemnité pour dommages
éventuels. .
S ir F . Be r t ie , A m bassadeu r de
Gra nde-B re tag n e à Pa r is , à Si , '
Edwa rd Grey .
Paris, I" Août 1914.
Le Président de la République m'a
informé que le Gouvernement alle-
mand essaie de rejeter les responsa-
bilités sur la Russie ; que. ce .n'est
qu'après le décret de mobilisation
générale en Autriche que l'Empereur
de Russie a ordonné la mobilisation
générale ; que bien que les mesures
prises par le Gouvernement allemand
soient en réalité une mobilisation
générale, elles ne sont pas désignées
sous ce titre ; que la mobilisation gé
nérale en France va devenir néces
salpe comme mesure de défense,
et que déjà la France a -quarante-
huit heures de retard sur l'Allemagne
au point de vue de -ses préparatifs
militaires ; que les troupes françaises
ont reçu l'ordre de laisser entre elles
et la frontière une distance minima
de 10 kilomètres.de façon à éviter
toute possibilité d'accusation d'avoir
Provoqué l'Allemagne, tandis que les
troupes allemandes, de leur côté,
sont actuellement sur la frontière
française et ont fait des incursions
en territoire français ; que, malgré
les mobilisations, l'Empereur de
Russie s'est déclaré prêt à continuer
les conversations avec l'Ambassadeur
allemand en vue de maintenir la paix ;
que le Gouvernement français désire
sincèrement la paix et ne désespère pas,
même maintenant, d'éviter la guerre.
S ir Edw a rd Grey à Sir G . Bucha-
n a n , amb a ss adeur de G ran de-
B re t agne à Sa int-Pé te rsb o u rg .
Foreign Office, 1" Août 1914.
J'apprends de source très sûre que
le Gouvernement autrichien a informé
]e Gouvernement allemand que, bien
III
Un an
5 fr.e»
6 fr.»»
Les Origines de la Cuerre
CORRESPONNNCE DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
Samedi 24 Octobre 1914
Les A.ffaires publiques sont les. Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
*
c ona te ç. Pep !bIiea 2ns
•que la situation ait été modifiée par
la mobilisai ion russe, il serait disposé;
pour montrer son appréciation des
efforts de l'Aregleterre pour la paix, à
recueillir favorablement ma proposi-
tion d'une médiation entre l'Autehe
et la Serbie. Cette .acceptation serait
naturellement subordonnée à la con-
tinuation de l'action militaire de l'Au-
triche contre la Serbie et à ce fait que
le Gouvernement britannique devrait
presser le Gouvernement russe' .d'ar-
rêter la mobilisation contre l'Autriche,
auquel cas l'Autriche annulerait na-
turellement ses contre-préparatifs
militaires en Galicie rendues néces-
saires par la mobilisation russe.
Veuillez mettre au courant le Mi-
nistre des Affaires Etrangères et dites
qu'en vue de l'acceptation d'une mé-
diation par l'Autriche, si la Russie
pouvait suspendre sa mobilisation il
paraît encore possible de maintenir
la paix. La question sera probable-
ment à discuter avec le Gouverne-
ment allemand et aussi par le Gou-
vernement russe.
S i r F . Be r t ie , A m bas s ade u r de
Gran de-Bre t agne à Pa r is , à S ir
Edwa rd G rey .
Paris, 1" Août 1914.
Le Ministre de la Guerre a informé
cet après-midi l'attaché militaire que
la mobilisation générale de l'armée
française a été ordonnée à 3 h. 90.
Cette mesure est devenue nécessaire,
car le Ministre de la Guerre sait que
sous l'étiquette du « Kriegszustand »
les Allemands ont appelé six classes.
Trois classes suffisent pour amener
leurs troupes de couverture au pied
de guerre, les trois autres classes
constituant la réserve. Cette mesure
équivaut en somme à une mobilisa-
tion sous un autre nom.
Les forées .françaises qui leur sont
opposées sur la frontière comprennent
huit corps d'armée sur le pied de
guerre, et l'on s'attend à une attaque
d'un moment à l'autre. Il est par con-.
séquent de la plus grande importance
de se mettre en garde contré elle.
Un e :z on e de 1 0 k i lom è t res a été lais-
sée entre les troupes françaises et la
frontière allemande. Les - 'troupes
françaises n'attaqueront pas, et le
Ministre de la -Guerre tient à ce qu'il
soit bien établi que cet acte de mobi-
lisation est fait danS un but purement
défensif.
S ir Edwa rd G rey à S ir M . de
B unsen , Amb ass adeur de G ra n de-
Bre tag n e à Vien n e .
Foreign Office, 1.7 Août 1914.
J'ai vu l'Ambasadeur austro-hon-
grois ce matin. Il m'a communiqué
la Substance d'un télégramme que le
Ministre des Affaires étrangères aus-
tro-hongrois a adressé à l'Ambassa-
deur d'Autriche à Paris. Dans ce té-
légramme son Excellence a donné
des instructions pour qu'on assure le
Ministre des Affaires Etrangères
français que le Gouvernement austro-
hongrois n'a aucune intention de
porter atteinte aux droits 'souverains
de la Serbie ni d'obtenir une aug--,
mentation de territoire. L'Ambassa-
deur a ajouté qu'il avait ordre d'in-
former leMinistre des Affaires Etran
gères français que le bruit qui courait
à Paris et suivant lequel l'Autriche-
Hongrie avait l'intention d'occuper le
sandjak ne reposait sur aucun fonde-
ment.
La Vendée
Le comte Mensdorft est revenu
plus tard au Foreing Office. Il m'a
parlé d'un télégramme envoyé hier
par le comte Berchtold à l'Ambassa-
deur austro-hongrois à Saint-Péters-
bourg et il m'en a communiqué la
substance.
Il y est dit que le comte Berchtold
a supplié l'Ambassadeur russe, qu'il
a convoqué hier, de faire 'tout son
possible pour détruire l'impression
entièrement faussé qu'on avait à Saint-
Pétersbourg que l'Autriche-Hongrie
avait brutalement fermé la porte aux
pourparlers. L'AmbasSadeur russe a
promis de le faire. Le Comte Ber-
chtold a saisi l'occasion de répéter à
l'Ambassadeur russe l'assurance déjà
donnée à Saint-Pétersbourg que l'Au-
triche-Hongrie n'avait en vue ni une
infraction aux droits souverains de
la Serbie ni une acquisition de terri-
toire.
Le comte Mensdorfl a attiré spécia-
lement l'attention sur ce fait que -le
télégramme indique que les conver-
sations à Saint-Pétersbourg n'ont pas
été rompues par l'Autriche-Hongrie.
s u i r re»
LES SAPINS EN MARCHE.t,
Le 7, malgré l'énergique résistance
des \ llemands cl en dépit de leur
grosse artillerie, nous allions cepen-
dant réussir à prendre pied sur les
Côtes. Tout l'honneur du succès revint,
ce jour-là, à un bataillon de zouaves,
à qui la ruse servit autant que le cou-
rage.
Depuis trois jours, notre infanterie
essayait en vain de prendre pied sur
les côtes.
Deux fois, nous avions tenté l'as-
saut d'Herbeuville, village situé à
15 kilomètres au sud-est de Verdun ;
deux fois nous avions dû reculer sous
le feu infernal des grosses batteries
allemandes. C'est alors qu'un capitaine
de zouaves s'offrit à aller déloger
l'ennemi, à condition qu'dn lui donnât
carte blanche. .
Le soir venu, cessant le feu, le gros
de nos troupes feignant d'abandonner
la lutte se retirait ostensiblement en
arrière. Notre artillerie elle-même,
défilant au loin, sembla battre en re-
"'traite. Plus un soldat français en vue.
Dans la plaine qui s'étendait au pied
des côtes, seuls restaient quelques
buissons et des arbres clairsemés
d'une jeune sapinière. Peut-être ce-
pendant les sapins étaient-ils un peu
plus nombreux que d'habitude, mais
'l'ombre' peut produire des effets de
déboublerhent. Peut-être aussi les sa-
pinières avançaient-elles, oh 1 très
légèrement, trois mètres par heure et
encore... on sait que le clair de lune
donne parfois des illusions d'optique,
surtout quand — comme les senti-
nelles allemandes — on a combattu
tout le jour et qu'appuyé sur son fusil
on doit s'enfoncer les ongles dans les
paumes pour ne pas succomber au
sommeil...
Durant toute la première partie de
la nuit, le phénomène se poursuivit
pourtant : c'était le déplacement im-
perceptible d'un tas de petits buissons.
Les soldats ennemis, de garde ce
soir-là, avaient été. prévenus cepen-
dant. Certes, ceux-ci avaient entendu
parler de bonnes ruses de guerre ;
eux-mêmes peut-être les avaient mises
en oeuvre : on dépouille un mort de
sa capôte bleue et de son képi rouge
et ainsi on peut jouer quelques mau-
vais tours à ces « Français, mangeurs
de grenouilles... » On peut les tuer
par traîtrise. On peut de tous les
buisson s,de tousles arbres et Genève...
Il y a des tas de moyens... Mais se
de l 'A rrondissem en t
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — ii insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par nous.
déguiser en arbres, ça c'est une chose
impossible...
Il arriva cependant qu'à deux heures
du matin, les sapinières étaient au bas
du village d'Herbeuville. Et soudain,
des cris infernauX s'échappent de tous
les buissons, de tous les arbres, et
voilà que les sapinières se mettent à
grimper la colline, égorgent les sen-
tinelles, bondissent dans les fossés
allemands, tuent les canonniers sur
leurs pièces désormais inutiles et se
retranchent à leur tour tandis que le
gros des forces françaises, qu'on
croyait parti pour de bon, revient en
vitesse...
Ah ! ce fut pour les Prussiens une
aventure machinée par le diable en
personne.
Et si quelques -ennemis échappèrent
au massacre, c'est que les zouaves
voulaient qu'il en restât quelques-uns
pour raconter un jour, plus tard, là-
bas, au fond de la Prusse, que rien
n'est impossible aux Français, ni les
actes de courage ni les actes de ruse,
et que même dans ceux-ci ils peuvent
encore rendre des points aux Alle-
mands,
NOTRE CAVALERIE A LIMBE
Le D a i lg Te legraph dit que la
grande bataille de cavalerie au nord
de Lille a été un combat formidable,
et on traite cela comme un détail de
guerre aujourd'hui.
A l'époque napoléonienne, ce sont
des batailles comme celles-là qui dé-
cidaient du sort des Empires.
La cavalerie allemande, composée
de hussards, fut finalement hachée et
repoussée, après des charges super-
bes des deux côtés. par des dragons,
des cuirassiers et de la cavalerie
anglaise.
aeulablitealleeesseassaimmaie
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère A.T1-11T11
Place de la Liberté
Nos pertes out été élevées, mais
celles .cle -l'ennemi ont été terribles.
Incroyable, mais vrai
Le Fig aro raconte comme suit la capture
du capitaine Radowitz, fils de l'ancien
ambassadeur d'Allemagne à Madrid :
Un brigadier de cuirassiers français,
suivi de deux hommes, longeait la
lisière d'un bois, quand à sa stupéfac-
tion, il vit sortir un capitaine, deux
officiers et une dizaine d'hommes qui,
tous, levaient les bras en l'air pour se
rendre.
Le brigadier, au courant des ruses
habituelles de l'ennemi déloyal, enjoi-
gnit à. ses hommes de coucher en joue
les aspirants prisonniers. Lui-même
s'avança, revolver au poing :
— Que voulez-vous que je fasse ?
cria, en excellent français, le capitaine.
Voulez-vous que je jette mes armes ?
— Oui, jetez vos armes.
L'officier allemand, imité -par ses
compagnons, envoya loin de lui son
sabre et son revolver.
Le brigadier se défiait toujours. Son
attitude restait menaçante. •
—Voulez-vous, proposai° capi taine,
que je descende de cheval et que je
me couche à terre?
— C'est ça, couchez-vous à terre.
Le capitaine en tête et tous les ca-
valiers abandonnant leurs chevaux se
mirent dans cette humble posture.
Les trois cuirassiers s'approchaient
pour capturer le groupe des ennemis,
quand d'autres cavaliers allemands,
démontés déjà et sans armes, sortirent
par petits groupes du bois et vinrent
rejoindre leurs camarades. C'est ainsi
que trois cuirassiers ramenèrent à
leur lieutenant ravi un capitaine, deux
officiers et une cinquantaine de uhlans
sur lesquels on trouva huit à neuf
cents cartouches. Le brigadier a été
décoré.
N ° 1592
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. Roche-Jounnsin,
imprimeur de la 'Vendée R épublica ine , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Ou traite à forfait p, les Annonce. périodique. ou coOtiuu,do
des Sables-d 'Olonne
TOUT CE QUI CONCERNE LA RÉDACTION
d o i t ê tr e adress é à M. Val ère 11-A THÉ , R édac t e ur-G é ran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Les leelics Officielles dc 1(1.
i .- m dred i 1 6 Oc tob re (s o ir)
Nos Succès sont confirmés
Les progrès indiqués dans le communi-
qué d'hier soir sont confirmés.
A notre aile gauche, l'action des forces
alliées s'étend maintenant de la région
d'Ypres à la nier.
En Russie
Sur la rive gauche de la Vistule, dans la
journée du 13, les troupes russes ont
refoulé les attaques allemandes dirigées
sur Varsovie et Ivangorod.
Un combat est engagé au sud de Prze-
mys1.•
Samedi 1 7 Oc to b re
L'Action continue avec vigueur
A notre aile gauche, l'action a continué
avec vigueur. Partout nous tenons.
Nous avons gagné du terrain sur cer-
tains points et occupé notamment Laventie,
à l'est cl'Estaires dans la direction de Lille.
Aucun incident notable à signaler sur
les aùtres parties du front, sauf une atte-
lle infructueuse des Allemands dans tag
région de Hallancourt, au nord-ouest de
Verdun.
En Belgique
Les troupes allemandes occupant la
Belgique occidentale n'ont pas dépassé la
ligne Ostende-Thourout-Roulers-Menin.
En France
Calme relatif sur la majeure pa7rtie du
front.
A notre aile gauche, pas de modification
dans la région d'Ypres; sur la rive droite
de la Lys, les troupes alliées ont occupé
Fleurbaix ainsi que les abords immédiats
d'Armentières.
Dans la région d'Arras et dans celle de
Saint-Mil-Milo-mus avons continué à gagner
quelque terrain.
En.Russie
Aucun changement notable sur le front
de la Prusse Orientale.
Sur le cours moyen de la Vistule, les
armées austro-allemandes ont été réduites
à la défensive sur tout le front.
Au sud de Przemysl, les combats conli-
nuen t ; les Russes ont fait 500 prisonniers.
D imanch e 18 Oc to b re
Les Fusilliers Marins à l'oeuvre
Sur le front, simple canonnade.
A notre aile gauche, les progrès conti-
nuent. Les troupes britanniques se sont
emparées ,le Fromelles, au sud --ouest de
Lille. Sur le canal d'Ypres à la mer, nos
fusilliers marins ont repoussé une attaque
allemande.
L'armée belge se défend toujours
L'armée belge a vigoureusement re-
poussé plusieurs attaques dirigées par les
Allemands contre les points de passage de
l'Yser.
Les troupes alliées avancent
A notre aile gauche, au nord du canal
de La Bassée, les troupes alliées ont oc-
cupé le front Givenchy-Illies-Fromelles et
repris Armentières.
Au nord d'Arras, la journée d'hier a été
marquée par une avance sensible de notre
part.
Entre la région d'Arras et l'Oise, nous
avons légèrement-progressé sur certains
points.
Au centre et à notre aile droite, la situa-
tion est stationnaire.
Lund i 1 9 Oc to b re
Violentes Attaques repoussées
Dans la nuit dernière, deux violentes
attaques ont été tentées par les Allemands
au nord et à, l'est de Saint-Dié. Elles ont
été repoussées avec des pertes sérieuses
pour l'ennemi.
Aucun renseignement important n'est
-4-4
encore parvenu sur les opérations de la
journée.
Nous continuons à progresser
A. notre aile gauche, entre la Lys et le
canal de la }lassée, nous avons progressé
dans la direction de Lille.
Des combats extrêmement opiniâtres se
livrent sur le front de la Bassée à Ablain-
Saint-Nazaire ; nous avançons maison
par maison dans ces deux localités.
Au nord et au sud d'Arras, nos troupes
se battent Sans répit depuis plus de dix
jours, avec une persévérance et un entrain
qui rie se sont à aucun moment démentis.
Dans la région de Chaulnes, nous avons
rejeté une forte contre-attaque ennemie et
gagné quelque terrain. '
Au centre, rien à signaler.
.A. notre aile droite, en Alsace, à l'ouest
de Colmar, nos avant-postes sont sur la
ligne Bonhomme-Pairis-Soultzeren. Plus
au sud, nous occupons toujours Thann.
En Belgique .
L'artillerie lourde ennemie a canonné
sans résultat le front Nieuport-Vladsloo
(ce dernier point à l'est de Dixfnude).
Les forces alliées, et notamment l'armée
belge, ont non seulement repoussé de
nouvelles attaques allemandes, mais se -
sont avancées jusqu'à Roulers.
Ma rd i 20 Oc to b re
En Belgique, les attaques allemandes
entre Nieuport et Dixmude ont été re-
poussées par l'armée Belge, aidée efficace-
ment par l'escadre Britannique.
Entre Arras et itoye, légers progrès.
Sur plusieurs points nos troupes sont
parvenues jusqu'aux réseaux de fils de fer
de la défense.
Dans les environs de Saint-Mihiel,
nous avons gagné du terrain sur la rive
droite de la Meuse. Sur le reste du front,
aucune nouvelle importante n'est par-
venue.
En Belgique
Malgré de violentes attaques, l'armée
belge s'est main tenue surie ligne de l'Yser.
D'autres actions sont engagées dans la
région d'Ypres, entre les forces alliées
opérant de ce côté et des forces ennemies.
Nous avons fait de
nouveaux progrès
A notre aile gauche, les Allemands tien-
nent toujours fortement les avancées de
Lille dans la région d'Armentières, Four-
nes et La Bassée.
Sur la Meuse, l'ennemi a essayé en vain -
de repousser celles de nos troupes qui
ont débouché sur la rive droite dans la
presqu'île du Camp des Romains.
En résumé, dans la journée du 19, nous
avons fait quelques progrès de détail sur
divers points du front.
L'Armée Russe
En Prusse Orientale et sur la Vistule,
situation sans changement. Les tentatives
de franchissement du San par les Autri-
chiens ont été repoussées. La bataille -
continue au sud de Przemysl dans de
bonnes conditions pour les Russes.
Me rc redi 2 1 Oc to b re
Violentes, attaques allemandes
repoussées sur tout le front
La journée a été caractérisée par un
effort intense des Allemands sur toutes
les parties du front : à l'extrémité nord
où l'armée belge a remarquablement tenu
à La Bassée, où les Allemands ont tenté
une offensive particulièrement violente ;
au nord d'Arras, à Mametz (entre Péronne
et Albert), à Vauquois, à l'est de l'Ar-
gonne, enfin sur les Hauts-de-Meuse et
dans la région de Champlon, partout les
attaques allemandes ont été repoussées.
Dans la: journée d'hier, les attaques de
l'ennemi ont été particulièrement violentes
sur Nieuport, Dixmude et La Bassée.
•
. .

Toutes ont été repoussées avec une
extrême énergie par les armées alliées-
Partout ailleurs, la situation reste sans
changement.
Jeudi 22 Oc to b r e
Violente Bataille dans le Nord
A notre aile gauche, de la mer du Nord
jusqu'à La Bassêe, sur le front clé Nieu-
port à Dixmude, d'Ypres à Menin, de
Warneton à La Bassée, uneviolonte, bu-
taille s'est livrée dans la journée. A..
dernières nouvelles, les forces alliées te-
naient partout. Rien à signaler au centre
et à l'aile droite.
Lriie Victoire Russe en Pologne
En Russie, l'armée allemande qui s,était
portée sur Varsovie, a cité contrainte dans
la journée d'hier à une retraite précipitée.
L'ennemi abandonne les positions qu'il
avait organisées délfensivement. Les Rus-
ses poursuivent et font de nombreux pri-
sonniers.
Les Alliés tiennent bon.
A notre aile gauche, des forces alle-
mondes considérables ont continué jours
attaques, notamment autour de Dixmude,
Warneton, d'Armentières à Radinglieni et
La Bassée; les positions occupées par les
alliés ont été maintenues.
Sur le reste du front l'ennemi n'a pré-
noncé que des attaques partielles (lui ont
été toutes repoussées ~ notamment à F,i-
court (à l'est d'Albert), sur le plateau à
l'ouest de Craonne, clans la région clé
Souain, clans l'Argonne au Four-de-Paris
(sud-ouest de Varennes), dans la région
clé 'Malancourt, en Woëvre vers Chari-
pion, et au sud-est de Saint-Mihiel vers
le bois dAiII~.
Nous avons légèrement progressé dans
l'Argonne et en -%Vodvre méridionale, sur
le bois de Mortniare.
En Russie
Le mouvern,,ât en avant des armées
russes s'affirme. Un succès important
dans la région de a rejeté l'en-
nomi à plus de 16 kâomètres; les progrès
(les Russes sont également sensibles à
Ivangorod et aussi à Przemysl.
Ve iz'd i-edi 23 Oc tob re
Vains efforts
L'activité dont l'ennemi avait fait preuve
dans la journée d'hier ne s'est pas ralentie.
Aujourd'hui, entre la nier et La Bassêe,
la bataille a continue aussi violente sans
que les Allemands aient pu faire reculer
l'armée belge ni les troupes franco-bri-
tanniques. De même, entre Arras et l'O , ise,
l'ennemi a fait de grands efforts qui n ont
été nulle part couronnés de succès.
Dans l'Argonne, nous avons progressé
entre Saint-Ilubert et le Four-de-Paris.
Au nord de Verdun, nous avons gagne
du terrain sur Hautmont et Brabant-sur-
\Ieuse. Dans la WoLvre, nous avons re-
pousse une attaque sur Champion.
Le Grarid Quartier Général Allemand
Le grand quartier général allemand
qui est toujours à 50 kiloinètres en
arrière de la ligne do bataille ne
comprend pas moins de 1.500 Ott,-
ciers de grades divers.
Un service automobile met en rela-
tion les chefs avec le Luxembourg,
Cologne et Berlin. Trois jours sont
néqpssaires pour l'aller et le retour.
Trois -Braves
Voici le passage d'une lettre écrit, à sa
famille dacquoise par un capitaine du 320'
régiment d'infanterie de réserve. L'action
vient de se dérouler dans l'Aisne -.
Les tran chées ennemies et les noires
sont de 400 à 800 mètres éloignées les
unes des autres. De temps en temps,
on envoie une patrouille chargée de
voir ce qui se passe du côté de l'on-
nemi. Il y a deux jours, une de nos
patrouilles, se composant de trois
volontaires, deux caporaux et un
homme, s'est approchée, le plus près
possible, à bicyclette, des lignes alle-
mandes, puis, mettant pied à terre,
s'est avancée en rampant. Elle a mis
environ deux heures à parcourir
200 Priètres. Les hommes se trouvaient
alors à dix m`Nres seulement d'une
section de mitraill~uses allemandes,
et ils n'avaient pas été vus. L'atten-
tien de l'ennemi s'étant relâchée, la
moitié des hommes s'étant allé cher-
cher la soupe, les autres s'étaient
éloignés des machines.
Nos trois héros n'hésitèrent . pas.
Ils sautèrent dans la tranchée. L'un
d'eux, ancien colonial. connaissant
lo fonc,'r inement des mitrailleuses,
fit faire demi-tour aux pièces et se
mit à arroser les 'Allemands les plus
proches. Ceux-ci ne pouvant suppo-
ser avoir affaire à trois hommes,
s'enfuirent aussitôt. Deux compagnies
de soutien se débandèrent. Notre ar-
tillerie qui suivait de l'oeil nos trois
héros, ouvrit le feu et mitrailla les
ennemis jusqu'à extinctiori complète.
Trois hommes avaient donc sufri à
prendre deux mitrailleuses et à met-
tre deux compagnies cri déroute. Le
soir, les deux caporaux étaient faits
sous-lieutenants et le soldat adjudant.
Tous étaient proposés pour la iné-
daille. Vous jugez quel effet énorme
cette affaire, un vrai coup d'audace,
a produitsur le nierai de nos hommes.
IJUfIUUSÛ Lettre ÜD HOHgFOiIS
Le Jo u r n a l de Genè v e publie une
curieuse lettre d'une notabilité lion-
groise appartenan-t au parti de l'indé-
pendance. Elle affirme que la guerre
fut déchaînée par les intrigues du
comte Tisza, à l'insu et contre le sen-
timent intime du peuple
hongrois,
auffucI la tromperie et des mesures
oppressives enlevèrent toute possibi-
lité de se manifester. Il conclut ainsi :
Que les Allemands soient vainqueurs
ou vaincus, nous avons tout à craindre (le
cette, guerre pour le fondement même de
notre existence nationale. Dans le premier
cas, l'influence germanique pèserait plus
durement encore. Dans le second, la Hon-
grie, déchirée en lambeaux, courrait à sa
ruine.
Le moment est tragique, mais peut-être
n'est-il pas trop tard pour faire compre -
dre à la France et à ses alliés qu'en me-
nageant la Hongrie une entente -avec elle
ne serait pas impossible, et que lasse de
combattre pour une cause qui n'est pas la
sienne, la Hongrie leur tendrait la main.
Si la France et s o,,; alliés pouvaient ga-
rantir l'intégrité de son territoire et son
indépendance de l'Autriche, il ne leur se-
rjit pas difficile de l'attirer à eux. La
Ilongrie ferait les sacrifices qu'il faudrait
pour cela. Une réconciliation avec les
Serbes et les peuples allogènes serait
peut-être plus aisée chez nous que la di-
plomatie ne se le figure. Qui sait si l'op-
position, bien éclairée, ne serait pas en
état de mener à bien et victorieusement
cette œuvre (le reconstitution nationale ?
Les Hongrois y gagneraient un appui
dont ils pourront être fiers, et la France
et ses alliés une amitié sûre et loyale
. qu'atteste une longue etsanglante histoire.
correspondance pour
les Pr~isovpiefs de guertie
L'Administration des Postes in-
forme la public que des correspoli-
fiances de toute nature (lettres, cartes
postales, imprimés, échantillons sans
valeur jusqu'au poids maximum de
350 gr., -papiers d'affaires), à l'excep-
tien des envoils grevés de rembourse-
nient, peuvent être envoyées directe-
nient et en franchise de port aux
prisonniers de guerre internés en
Allemagne ou o Autriche-Hongrie
de même qu'a(ixllbelligéraiits recueil'-
lis flans des pays neutres.
La franchise de port est également
acquise aux correspondances concer-
riant les prisonniers de guerre expé-
diées ou reçues soit directement, soit
à titre d'intermédiaire par les bureaux
de renseignements établis pour ces
personnes, dans des pays belligérants
ou dans des pays neutres. Les bu-
peaux de renseignements reconnus
jusqu'à ce jour sont l'Agence des
prisonniers de guerre de la Croix-
Rouge française dont le siège es t
Paris et à Bordeaux, et l'Agence des
prisonniers de guerre de la Croix-
Rouge internationale à Genève.
Enfin, le public est admis à effec-
tuer des envois d'argent aux prison-
niers de guerre soit par lettre de
valeur déclarée, soit par mandat-
poste. Les lettres et boîtes avec -valeur
déclarée non grevées de rembourse-
ment, adressées à des prisonniers de
guerre, soit directement, soit par l'iii-
termédiaire des bureaux de rensei-
gnements, sont admises à la fran-
chise de port, de droit fixe et de droit
d'assurance. Les mandats-poste qui
doivent être adressés directement aux
prisonniers sont dMivrés dans chaque
bureau de poste sur simple dernande;
ils sont exempts de toute taxe.
NOTE
Les troupes allemandes cri desceri-
dant vers Sézanne et la Fère-Cliam-
penoise s'étaient arrêtées à Epernay,
le temps (le souffler, de boire 50.000
bouteilles de champagne réquisition-
nées et sélectionnées, et d'encaisser à
litre de contribution de guerre 175.000
francs que le maire d'Epernay avait
dû réunir dans le délai de trois heures.
Puis viril la bataille, l'échec alle-
mand, la retraite. Au cours de cotte
retraite, un prince de l'empire fut
grièvement blessé. On le dirigea sur
Epernay, que gardaient encore quel-
ques troupes allemandes. Là point de
chirurgiens boches. Et le prince seul-
frait beaucoup.
LA VENUE REl'UBLICAM
Alors l'éta;-iiiijor chercha parmi les
Français qui étaient Postés dans la
ville un chirurgien. Tout le monde
désigna le vieux docteur Véroli, bien
connu pour sa science et son dévoue-
111ent.
Sollicité, le docteur Véron refuse
d'abord. L'état-major insiste : te 11
s'agit d'une question d'humanité, et
S. E. Io docteur sera princièrement
-récompensé; qu'il fixe ses honoraires.
Le docteur Véron les ftxa : 175.000
francs, payables entre les mains du
niaire. Le soir môme, un trésorier de
l'armée allemande remettait au maire
d'Epernayla somirie de 175.000francs.
Et il la lui remettait en belles pièces
d'or frappée- Il l'effigie do Guillaume.
~,Î1illüf8fllJ
ull"', Circulaire de
D'après les instructions parties au
Jo u rn a l Offi c ie l et an B u l le t in qJfi c i e l
du Ministère de laguerre, les personnes
qui désirent être renseignées sur le
sort des militaires. aux armées, dei-
vent déposer leurs demandes à la
Mairie de leur commune, d'où ces
demandes sont dirigées sur le dépôt
du corps de troupe intéressé. Ces dis-
positions ont été perdues de vue et le
bureau de renseignements reçoit di-
rectement chaque jour, un nombre de
demandes tels q u ' i l de v ien t imp o ss ib le
d e les i n s truir e .
En conséquence, j'ai décidé que ces
demandes seraient, ren voy ées a ux dé-
p o ts , pou r y ê tre in s t r u i tes , e t les
réponses être données aux intéressés,
dans les formes prévues par les ins-
tructions précitées. To u tefo is , les de-
ma ndes a cc omp agnées d 'un t imb re
po u r P(,~po n s e e t c e l les é ta b lies su r
té lég ra mme a ve c i *ép onse p ay êe se y ,o y ï l
a
d r es s ées direc temen t à leu rs s ig n a -
- l ' in l e rm édia i re
t a ires san s p a sse r p a r
de s 211a ire~ .
[X lûîi de Tiraill.MUFS
Le G au lo is conte l'épisode suivante
800 Allemands sont terrés dans (les ca-
vernes bien connues de ceux (lui habitent
la région; ceux-ci y ont fait leur service
militaire.
Lorsqu'on promenade ou en manoeuvre
on se trouvait pris par le mauvais temps,
c,êtait là qu'on pouvait s'abriter.
Dans ces cavernes, les Alleinands ont
aménagé des tranchées. Leur position
est inexpugnable, pas moyen de les délo-
ge r .
Voilà plusieurs jouès, on met tout en
ceuvre sans suecès pour enlever la position.
Il faut en finir.
Legën~'raldeinande3OO tirailleurs al-
gêriens de ])enfle volonté. Tous se prësen-
tent. Il n'y a que Vembarras du choU.
se
La nuit est tombée, les tirailleurs se
nt mis en marche, ou, plutôt, ils ram-
pent salis autre arme que leur baïonnette
s e prée entre les dents.
Arrivés au bord des tranchées, ils se
redressent, soudain, poussant (les cris
é~pouvantables, et dix minutes plus tard,
sur ~00 Allwiiands, 792 étaient couchés
pour toujours an fond des tranchées; 8
seulement avaient pu s'échapper.
Le lendemain, le communiqué officiel
annonçait simplement que cc nous nous
étions emparés (le quelques tranchées au
nord de Soissons a.
C"IRONIQUK LOCALE
On n e d o i t plus doriner lez Nonis
de5 Mort5 et des Ble!;56%
Po p o rdre (le l 'au to r i té m i l i ta ire, tra i ts
m -
is s ur to u t le terr i to ire, i l es t in terdi t de
doiti ner déso rma is l e s n oms des m o r ts a i t
c h eval) d 'ho n ne ur, à raieon des erre u rs o it
inexac t i t udes q u i se s o n i p rodu i l es dan s la
p ub l ic a t io n de ces n o ins .
La m ême mesure s ' é te nd a ux b lessés .
L es fami l l es frappées a c t u el ro n i b ie n en
c o nsé q u e ne c no us exc use r s i, à n o i re p ro-
fo nd reg re t , n o us n 'accue i l lo ns P l l es
us
c ommun ic a t io ns re la t iv es a ux m o r isp o u la
P a t r ie .
I-Àe arts Trophées
Un de nos confrères parisiens ra-
contait, il y a quelques jours, qu'au
cours des dernières batailles, un offi-
cier allerriand ayant trouvé dans la
mairie d'un village français le drapeau
des sapeurs-pompiers de la localité,
l'avait envoyé à Berlin pour être ex-
posé comme trophée de victoire. Mais
on avait pris, auparavant, la précau-
tion de découpïr l'étoffe afin de ne
laisser subsister que les lettres c< Sa-
di
peurs », ce qui avait permis de re
qu'il S'agissait d'un drapeau des sa-
peurs du génie 1
M . le capitaine RaNel, du 293' régi-
ment d'infanterie, vient de remettre à
la Préfecture do la Vendée un trophée
du mètfre genre, trouvé le 27 août
par les soldais de sa compagnie, la
18,, dans- le sac d'un sous-officier al-
leinand tué à Noyers-Pont-Maugis,
près Sedan.
C'est le drapeau, ou plutôt le fanion
de la compagnie de sapeurs-pompiers
de la commune de Floigneux, petite
localité de 300 habitants, située dans
le département des Ardennes. Il porto
cri lettres dorées j'inscription « Sa-
pours-Pompiers do Fleigneux ».
Evidomment, le pillard effronté qui
avait dérobé cet insigne songeait-il à
en tirer une gloire facile auprès de
ses compatriotes. Une balle justicière
a arrêté le cours de ses, cambriolages.
Quand'la h~rde toutionne, traquée
par nos \,aillants soldats aura quitté
le sol frarfçais, les rares habitants do,
Fleigneux (Ardonnes) qui auront sur-
vécu à ces heures tragiques rentreront
en possession de leur oriflamme.
Pieusement conservé, à La Roche-sur-
Yeti, il sera adressé, sitôt l'évacuation
des Ardennes, au 1~réfet de ce dépar-
Lerrient.
Les fee lges
Hier soir, vers 6 heures, est arrivé aux
Sables un convoi d'émigrés Belges, Ces
madt, -
eureux au nombre de 709 environ ont
été accueillis par une foule enthousiaste
si compacte qu'à plusieurs reprises les
cordons de troupe chargés de la main-
tenir se virent remplis et le passage res-
treint qui par moments leur était réservé
`farda quelque peu leur arrivée à la salle,
du Gymnase, où des boissons chaudes et
quelques victuailles leur furent servies en
attendant que l'on puisse les acheminer
vers leurs logements respectifs.
C'était vraiment Ouvrant,, de voir ce
défilé de vieillards, de femmes et de tout
petits, portanCchacun le peu de hardes
qu'ils ont pu sauver du pillage ou de l'in-
os-
cendie. Plus navrant encore, si c'est p
sible, ces hommes vigoureux aux traits
pâlis, à la démarche fatiguée qui, lieu, la
plupart, héros obscurs, viennent (le coin-
battre pendant plus de deux mois et de
verser leur sang pour la défense de notre
Patrie.
Non, là France entière n'oubliera juin '
CO que l'héroïque Bel gique a fait pourvars
l Ile,
et que l'on sache bien aux Sables où le
peuple est d'ordinaire si ellaritable et si
dévoué, que rien lie sera ni trop bon ni
trop beau pour nos chers hôtes.
Nos compatriotes n'cwblieront pas que
ces malheureux qui viennent d'effectuer
un voyage si long et si pénible ont quitté
leur foyer clans le plus complet dénuement
et ne retrouveront à leur retour, que clos
ruines fumantes, des murs calcinés et
éventrés à la place où s'élevaient il y a
quelques jours encore de gaies et riantes
habitations, constituant des cités indus-
trielles et prospères où chacun vivait en
paix dans le bonheur et dans l'aisance.
Ils n'oublieront pas qu'ils doivent par
tous les moyens ci' leur pouvoir leur faire
autant que possible oublier toutes ces
misères. Aucun d'eux d'ailleurs ne de-
monde pas mieux que de se rendre utile et
il est (le notre devoir de procurer de l'ou-
vrage à ceux dont l'état de santé permet -
ira de travailler.
La Médaïlle Militaire
',or la liste des propositions pour la
médaille. militaire, nous relevons le,
noms suivants intéressant notre région :
Papin, sergent réserviste au 64' régi-
ment d'infanterie (Ance is): a eu fine con-
n
duite exemplaire an l'o toutes circous-
tances. Blessé clé deuu' ell
x belles au braq,,.a
continue à faire le coup (le feu sans jamais
seplaindre eten encourageant ses hommes.
Guignarcleau, soldat réserviste, cy-
cliste à la 42, brigade (La Roche-sur-Yon):
sous les balles, a chargé sur un tombe-
reau un stock important de cartouches
qui avait été déposé à la mairie. 4'a ra-
mené seul sur la route carrossable, lon-
gue et proche de l'ennemi. Dans un non-
veau combat, s'est encore distingue par
sa bravoure et son sang-froid.
Tous nos compliments à ces bravos.
a i e Pro fi t d es Œuv r es d 'A s s is l an c e et la G uerre
Nous étions bien, au-dessous de la réa-
liLë, lorsque vendredi dernier, nous pré-
disions à M. Léon David, le dévoué orga-
nisatour de cette soirée, un succès sans
précédent.
C'est que nous connaissons l'ardent
patriotisme de la vaillante population
Sablaise, son profond amour de la charité
et la grande sympathie dont elle entoure
notre éminent ténor de l'Opéra-Comique.
On -y est venu nombreux, tellement
nombreux, que bien avant l'ouverture des
bureaux, toutes les places étaient rete-
nues, depuis le parterre jusqu'aux troi-
iêm
s
es galeries. Et la recette a atteint le
maximum (plus de 1.700 francs); et nos
hôpitaux auxiliaires bénéficieront du pro-
(luit de cette soirée vraiment artistique.
Le rideau se lève sur le acte de
M ire i l l e , ce bijou pastoral, à la délicieuse
musique de Gounod, magistralement ren-
due par notre talentueux ténor M. Léon
David (Vincent), qui a enlevC la s8lle
nous
d'enthousiasme; Billard, que
n'avions pu juger -,tu cours (le la Saison,
s,est révélée une Mireille accomplie, il la
voix fraîche qu'elle conduit à ravir; M»"'
Monte] et Tavernier ont bien secondé les
premiers rôles.
Voici, en intermède, Les Pap i l l o its de
Fra nce , très bien nuancés, par
Mo
n-
tel et Tavernier; le So lo de Cla r in e t te,
exécuté, avec une belle maëstria par M.
Paradis, de l'Opéra, dont la réputation de
musicien est encore au-dessous de son
grand talent; l 'A i r d 'IIt>~rodiade , eliantê
par M. Lheureux, nous fait apprécier les
ressources de ce parfait ténor.
illanon va nous permettre à nouveau
ovationner longuement M. Léon David,
qui dans le rôle du chevalier des Grieux,
nous montre mieux toute la richeqso de sa
voix, toujours aussi jeune et son grand
talent de comédien; M-^ Billard a excellé
dans le rôle de Manon; MM. Cormerais et
Mordel; ont recueilli de très sincères
applaudissements. où M~
Vie de Boü ni e
Ce fut ensuite La
Lbeureux enleva la salle d'admiration
pour sa magnifique interprétation de
Rodolphe, tandis quo M"" Billard et Caliu-
zac cueillaient encore des lauriers avec
M. Mordet.
Pour terminer la soirée, M. Léon David
lance aux échos de la salle la Marse i l la ise ,
reprise par tous les artistes et la salle
entière.
Le rôle modeste d'accompagnateur a
cependant confirmé la réputation de pis-
niste-compositour de notre jeune et dcjà
célèbre compatriote, M. L. Riffaucl.
N'oublions pas de féliciter M. Taver-
nier, l'admirable chef d'orchestre, ainsi
que M. Montel, pactif régisseur-génëral,
qui ont pour leur part, largenient COntri-
bué au triomphe de cette soirée.
Nos sincères remerciements à et -M.
Audubon, les aimables propriétaires du
Casino, qui ont mis gracieusement leur
théâtre à la dispb
.
sition de la Société des,
Artistes ; félicitations également à tous
ceux qui, à un titre quelconque, ont
apporté leur concours dévoué.
Et nous serons l'interprète de tous, en
complimentant chaleureusement encore
une fois M. Léon David, qui a pris l'ini-
tiative de cette représentation-de bienfai-
sance et en a assume toute la responsabi-
lité. Si comme artiste et comme organisa-
feu" il obt int un véritable triomphe, ce
n'est que justice.
Pour les Famides iiécpIssileuses
Liste déposée à la Mairie
M. Rubette, Chalet des Pins (abandon
du quart de sa recette du dimanche 18 oc-
tobre), 7 fr.; M. Roclie-Jourdain (Vendée
Rép u b l i c a ine) , 1 0 fr. - Total de la lle
liste : 17 fr.
Total à ce jour :'6.157 fr. 40.
ilitaireS
Pour les Blessés M
Liste déposée à la Mairie
M. Giraudeau, maire de Grosbrouil, 2^
versement de la souscription ouverte dans
la commune de Grosbreuil en faveur des
blessés, 342 fr. 15; Produit de doiis remis
à M. le D~ Jolly, charge du service de la
vaccination gratuite, 0 fr . 80 . - Total de
la 7' liste : 342 fr. 95.
Total à ce jour: 743 fr. 35.
—
SOUSCRIP
TIONS
en faveur des familles nécessiteuses, dont
les soutiens sont sous les drapeaux
Deuxième quartier, Bout de Ville.
MM. Léon David, propriétaire, 10 fr. par
amis Thomas, 10 fr . ; Lambin -L' 1 0 fr' par
mois Rezende, 30 fr. ; Duclos, 5 fr. par
amis, Szesleu, 5 fr. par mois ; Gaudier, 1
-imrnont,O,F
fr. ; Mme Boisli, jO ; Vve Brunet,
2 f,. M.Tronitet, 5 fr. ; Aime Vve Carleau
1 ,
50 -Vve pageol, 0,50 par mois ; M. Gi-
rard
,
40 fr. ; Ileverseau, 2 fi. ; Douchiii,
6 le. par mois; Vve Minaud, 1 fr. par mois;
Corirad, 2 fr. Cachet, 5 fr. : Penaud, 1 fr.;
Goirau, l fr . Poiroux, 1 Ér . ; Beneteaux
1 fr . ; Mme Pull], 5 fr . ; Aille Marie Lonis:
domestique, 2,50 par mois, ; Mlle Flavie
Ambroise, domestique, 2,20 par mois ;
ficilbronn, 2 fir. par mois ; Lesecrétin, 5
fr . ; M. et Mme Barreto Praguer, 20 fr. ;
Mine Anna Fontaine, 10 fr. par mois Pie-
rens 20 fr. ; Léger, 5 fr . par mois Mme
l~!-:irichu, 10 fr . ; Mlle Bellier, 3 fr . Mme
Savin, 5 fr. par mois ; Mme Bossu, Io fr. ;
Mlle Lallernand, 2 fr. par mois ; Mlle Del-
perre , 1 0 fr . ; Roux, 10 fr . ; Bergne, 5 fr. ;
Mme Tressens, 1 fr . ; Mme Tourmante 5 fr
*
par mois; Meyer, 5 fr. par mois - Mme Di-
vry, 2 fr. Anonyme, 5 ir . ; Stâite, 10 fr ,
par mois Mlle Beuthelot, 2 fr . ; Benois,
5 fr. ; Ferry, 5 fr . Livet, 1 Ir . ; Flaire, 1
fr . ; Salmon, 1 fr . Veuve Compveut 5 tr -
Amiot 5 fr . ; Leroux, 5 fr. par omis'; Let'i'
tre, 5 fr . ; Leclercq, 5 fr . ; Mme Gruny, 1
fr . ; Gô, -1 fr . ; Mme Clerc, 2 fr. par mois,;
Ravet, 2 fr. . Godot, 2 fr. ; Mllts Jai-ny, 1
fr. ; Léarguiêse, 2 fr . ; Wenfilin_- 5 tir. ;
Famille Girot, gardien, 2,50 ; Bellot, gar-
dien chef, 2 fr. ; Planchait 2 fr . ; Clef, 2
fr . , Mine Pernet, 1 fr. ; Lemaire, 1 fr . ;
l'aulin, 5 fr. ; Monteux, 2 fr. ; Lachèze
Andr~, 5 fr. ; Bruneau, 10 fr . ; Veuve Ber-
nard, 5 fr. ; Lachèze, 3 fr . ; Poiroux, 0,50;
Ileilbronn, 3 fr. ; Bailly, 5 fr . ; Mi] Tes-
son, 5 fr . ; Flaire, 5 fr . ; Mlle Peri~iait,eO,50;
mme Roux, 1 fr . ; Chiron, 2,fr. ; Mlle Mar-
chais, 1 fr. ; Laurent, 5 fr. ; Aubert, 2 fr . -
Crosnier, 3 fr . ; Mme Gaucher, 0,50 ; Ano-'
n me, 1 fr. ; Lieutenant Mahé, 10 fr . ; Ma-
r C~
rit
al de Lo-is Mahé 2 tir. ; Gendarme
Jeanneau, 0,5& ; Cour;~aud, 1 fr. ; Guiche-
teau, 5 fr . ; Lebaigne, 20 fr . ; Constantin
1 Cr. ; Bouvière, 0,50 ; Mme Bardin, 2,50 ~
VeuvirBrémaud, 0,25; Locart, 2 fr .
; Viand
j fr . ; Cargue, 1 fr. ; Charrier, 1 fr . ; La-
rin. 1 fr . ; Anonyme, 1 fr . ; Defrance, 5 fr . ;
Vandevelde, 50 fr. ; Migeon Aucher, 2 fr . ;
Miracle, 2 fr. ; Hodanger, 2 fr. ; Simon, 2
fr . ; Crevot, 20 fr. ; Derleny, 1 fr. ; Ca-
vatilt, 1 fr . ; Meyer, 2 fr.; Violain, 0,50 ;
Licoix, 1 fr . ; lienaud, 5 fr. ; Mme Bon--
gier 1 fi-, Mlle Rongier, Il fr~ Mme Bar-
reau, 5 f r . Simonin, 10 fr . ; Marcoud, 5
fr. ; Anonyme, 1 fr . ; Triardé, 3 fr . ; Mine
Aubert, 9 fr . ; Mme, Laurent, 0,25 ; Brivel,
Mme Angélini, 2 fr. Aime Bellais
2,50
Vicker,
1 fr . ; veuve BuLon, 0,50 ;
Anonyme, 0,50 ; Pérard, 2 fr. ; Mme Ro,-
veillère, 1 fr . ; Mme la Comttsse dd Sarti-
ges, 10 fr . ; Mongibeaud, 5 fr .
Total pour le 2- bureau 596 fr . 50 ,
Mr-] =X p x o_
A . L ...
S., la$ routes ci. PE~t, ..a régiments
« Ait. as ..fat,tsl » leur a 1. Fr . . c . .
Ettousces fiers soldats, courageux, plein. d'entrait),
Ont Pris, à son aPPel, les armes e la m.; a.
fin É-1 ambitieux. déclaré la
S-al~v--t --tut- lui presque l'Europe taitiètrit,
Ayant,~lepuislongtemps,sous son masque trompeur,
Bâti, t,. piège de tuoirc—
Déjà, ... lourdes troupes, avide. de c.r..g",
Taant,,.ill~,de et enfants, incendient le. v i l l age. .
Et,perpëtra-ti..n M..rt-8 dans ds~I.Mit.
P""'L, volant, femmes et filles.
Enivrés par 1-to, üanvr. ci. dé,aat,ti.n,
Semant a., leur passage la désolation,
Ce- brutes éh--Lêe- viennent ... a dire, tout p. ès,
Que, Wil. ..Us faut 1. pater 1.
Mais --- Petit- luld-te, tmbli... de
Insoucieux, travaillent à no e d i p
t, él , an-
Eh, bien, à tas dépens, ouille—, ta pf.re.di-~s,
Que» dël..ss.n du droit, aux os faiblirons p...
Déjà, sous les efforts des valeureux allié.,
Ton- te- sinistre. plu.., habil....c déjoué,
Au gouffre ci. l'égout, piteusement, .1s. vont.
Et de. prie ... i... a. —usent sa, toi, front.
C'est en vain que tu tentes de te ressaisir 1
I.- ehâbi---t --P,6-1a, bi-VU va soir.
Et --- -],..t. triomphant. vibr.~..t d...
Trembles! sombre imposteur, c'tatla fla de ta r- il
Bi--tÔt, .. trib ... 1 de. petipir. in
Tu auras à répondre (le tes crimes cr.~i.;
Sur Les lèvres abjectes, ton infernal sourÈre
SI fi-1111. Prépare toi, bourreau, vampire 1
Tu périras victime de ton cynique orgueil,
Et le. ......
Un durit... tracé .. caractère. sanglants
C i -gi t d e. b ,ig~ ,,d, .
4 Octobre 1914. A.~...~ heOREAU.
6Î~~
Ài folidisse nient des Sables-d'Olonne
ILes sables
Prix Maxima des Denrées
Le Maire de la Ville des Sables-d'O
lonne, officier clé la Légion d'honneur,
informe le publie que la Commission char-
lgëe d'étudier les questions d'alimentation
de la population civile et de taxation (les
denrées de première nécessité a fixé, ainsi
qu'il suit, à Partir du 22 octobre 1914, les
prix maxima des denrées ci-après
Blé : 25 fr. 75 le quintal.
Farine : 37 fr. 50 le quintal.
Pain : 0 fr. 37 le kilogr.
Haricots, petits ronds ordinaires, 40 fr.
le quintal; au détail, 0 fr. 50 le kilogr.
Haricots de choix longs, dits lingots,
50 fi,- le quintal ; an détail, 0 fr . 60 le
kilogramme.
L 'A djo in l J" ' * ,
1
DELVAU P.
Viandes fraîches étrangères
Le Président de la République, sur le
a pport des Ministres de l'Agriculture, du
Commerce et des Finances, a signé un
décret supprimant, à partir du 16 octobre
1914 inclusivement, les droits d'entrée sur
les viandes fraîches étrangères. Ces droits
pourront être rétablis par un nouveau
décret, mais, dans ce cas, les charge-
ments qu'on justifiera avoir été exp édi
directement pour la France avant la publi.-
ration au Journal Ofic ie l du décret (le
rétablissement, resteront admissibles lia
bénéfice du tarif antérieur.
Cafés, Cabarets et Débits
Par arrêté du colonel Durand, cou)-
mandant le territoire de la Vendée, les
'cafés, cabarets et autres débits de bois-
Sens, doivent être fermés, depuis la 14
octobre 1914, à dix heures du soir au lieu
de neuf heures, dans toutes les communes
du département de la Vendée.
Mais ils resteront consignes à tous les
ilitaires, sans exception, à partir de
Io
neuf heures du soir.
L'Absinthe
et les Boissons similaires
Les dispositions de l'arrêté du 7 août
1914, portant interdiction de la vente de
l'absinthe dans les débits de boissons,
sont applicables, au même titre et sous
les mêmes sanctions, acut: boissons simi-
laires visées par les lois des 30 janvier
1907 et 26 décembre 1908.
Le colportage deï absinthe et des bois-
sons sin an ga ement inter it.
Sucrage des Vendanges
La période pendant laquelle peut avoir
lieu l'emploi du sucre pour le sucrage de
la vendange est fixée, pour le départe-
nient de la Vendée du 10 septembre au
10 novembre inclusivement.
Déclaration de Récolte
Les déclarations imposées à tout pro-
priétaire, lermier, métayer. récoltant du
vin, devront être faites au plus tard le.
15 novembre 1914, dernier délai, à la
mairie de la commune où l'intéressé fait
son vin.
Aux Contribuables
Le Receveur des Finances, chargé (le
la perception.de ville, prie instamment
les -Contribuables qui n'ont pas encore
acquitté lents impôts de bien vouloir le
faire dans le plus bref délai. C'est d'ail-

pour chaque Citoyen d'aider le Gouverne-
ment, et ceux auxquels s'adresse cet avis
le comprendront certainement.
Le Receveur des Finances ne voudrait
pas, dans les circonstances présentes,
exercer des poursuites contre les Contri-
buables retardataires et il est convaincu
qu'on lui évitera cet ennui.
Les Inscrits pères de six enfants
Le Ministre de la Marine a décidé, par
analogie avec les dispositions prévues
par l'article 46 de la loi du 21 mars 1905,
que les inscrits maritimes pères de six
enfants vivants, actuellement sous les
drapeauX, seront admis dans ce cas à la
disposition des commandants des bureaux
de recrutement et ne pourront être rappe-
lés au service qu'en même temps que les
réservistes de l'armée territoriale.
Circulation des Légumes secs
Un arrêté du Préfet de la Vendée, en
date du 12 octobre, interdit, jusqu'à nouvel
ordre, la sortie du département de la Ven-
dée et la circulation des légumes secs.
Certificat d'Etudes Primaires
Hier jeudi ont eu lieu les examens du
Certificat d'Etudes primaires (2° session).
Ont été définitivement admis :
Eco le des Sa b les . — MM. Eugène Briand,
Clément Delêtre, René Français, Pierre
Hervé, André Juré, Pierre Marcant,
Pierre Babiller.
Eco le de L a Chaume . — Etienne Girard,
Gustave Petit.
Eco le du Be r n ard. — Marcel Morineau.
Eeo le de L a Chape l le -He rm ie r . — Ed-
mond Murail.
Ee o le de 1 -11e-d ' Yeu . -- Augustin La-
croix.
Eco le de Fi l les des Sa b les . — Elise
Le Conseil de Révision
Le Conseil de révision du canton des
Sables s'est réuni mercredi, dans la salle
de la Mairie, sous la présidence de M.
Villey, sous-préfet des Sables -- d'Olonne.
Le Conseil a examiné d'abord les exemp-
tés et les ajournés des classes 1910, 1911,
1912, 1913 et 1914, puis ceux de la classe
1915.
Sur 100 jeunes gens des Sables apparte-
nant à la classe 1915, 80 ont été reconnus
bons pour le service armé.
? ? 7...
On nous signale, avec une certaine in-
dignation, que nous reconnaissons d'ail-
leurs fort naturelle, que certaines person-
nes, -et même des fonctionnaires, jouent
en ce moment de l'argent dans les lieux
publics. •
Il nous semble qu'il y a un autre emploi
à faire de son argent dans ce moment, si
riche soit-on, ou se dit-on, que de le jeter
sur un tapis vert.
N'insistons pas. On nous comprendra,
peut-être !
Mobilisés Belges
Le Gouvernement belge vient d'appeler
sous les drapeaux la classe 1914 et a ap-
pelé déjà antérieurement les classes 1899 à
1913.
Toutes facilités seront accordées aux
hommes appartenant à ces classes qui se
trouveraient actuellement réfugiés sur le
territoire français, pour se rendre auprès
des consuls belges, qui vérifieront leur
situation militaire et leur indiqueront le
lieu où ils seront incorporés.
Les mêmes mesures sont applicables
aux sujets beiges âgés de 18 à 30 ans qui
demanderaient à contracter un engage-
ment pour la durée de la guerre.
Les intéressés visés par ces dispositions
pourront s'adresser à la Préfecture de la
Vendée (2' division).
Heureuse Initiative
Le Syndicat d'Initiative ayant eu l'heu-
reuse idée d'établir à son Bureau un tronc
dans le but de recueillir des offrandes, afin
de venir en aide à la veuve du soldat Le
Pierris qui reste chargée de G orphelins
en bas-âge, a fait remettre à deux reprises
à cette malheureuse la somme de 214 fr. 05.
Herd Book Vendéen
Le Syndicat Central des Eleveurs de la
race bovine vendéenne se trouve dès
maintenant en mesure de payer aux inté-
ressés le montant des primes qui ont été
accordées aux détenteurs des meilleurs
taureaux à la suite du Concours de juin
1914; il invite par conséquent les éleveurs
qui n'ont pas encore envoyé leurs feuilles
de justifications de saillies(feuillesjaunes),
à faire tout leur possible pour les remplir
conformément aux indications reproduites
sur lesdites feuilles, et pour les envoyer
le 31 octobre au plus tard à la Préfecture
(1" division) ou à M. le Directeur des
Services agricoles.
L'Odyssée
d'un jeune Patriote lorrain
Le jeune Robert Fridel, dont nous avons
narré l'odyssée dans notre dernier numéro,
vient de contracter un engagement aux
ouvriers d'art militaire du 6' corps, à Châ-
lons-sur -Marne.
« Mon plus grand désir, écrit-il à l'ho-
norable Commissaire de police des Sables,
est de me rendre le plus tôt possible sur
la ligne de feu pour dégringoler ces sales
barbares d'Allemands ! »
Nos meilleurs voeux accompagnent ce
jeune patriote.
Les Concerts du Gymnase
Les représentations de la Salle du
Gymnase se sont un peu ressenties de la
grande représentation de gala qui a été
donnée en matinée dimanche dernier.
Aussi la Société a-t-elle décidé de ne plus
jouer désormais que le jeudi et le diman-
che en corsant un peu plus le programme.
C'est ce qui fait que dimanche nous
aurons un programme trié sur le volet ou
nombre de nos compatriotes se feront
entendre avec succès :11/1" Edith Coupin ;
MM. Audrin, Buchou et Guilbaud. M"'
Marcèlle Loyez, du Théâtre-Royal d'An-
vers, se fera apprécier dans la Va lse des
Sal t im b anques et l'air de la Daine B lan-
che . M'u°' Montel et Tavernier et M. Mon-
tel obtiendront leur succès habituel.
Le piano sera tenu par M. Léon Rif-
faud qui ne marchande pas son concours
gracieux.
, En terminant, disons que la Société des
Artistes du Casino prépare une grande
soirée de gala qui aura lieu incessain-
ment et dans laquelle on entendra les
hymnes nationaux, russes, anglais, Bra-
b a nço n n e et Marse il laise chantés avec le
concours gracieux de plusieurs membres
de la 'Société chorale mixte L a Fauv e t te .
Tous les Sablais et Etr,Ingers voudront
assister à cette véritable solennité.
Comité départemental de Secours
aux Blessés
et aux Combattants français
Le montant de la souscription ouverte
dans le département, s'élève à ce jour à
32.865 fr. 40. Le Comité a employé la ma-
jeure partie de cette somme à des achats
soit de laine, soit d'effets d'habillement. Il
a fait, aux hôpitaux owi lui ont adressé des
demandes à ce sujelit de nombreux envois
de linge. Des subventions ont été accor-
dées aux hôpitaux de La Roche-sur-Yon
et des Sables-d'Olonne pour achat d'ins-
truments de chirurgie, de matériel de
radiographie et d'objets de pansement.
Le Comité fait tricoter dans les écoles,
des chaussettes de laine et des cache-nez.
Il fait confectionner des tricots par des
ouvrières du département. Six cents pa-
quets complets du soldat, préparés à la
Préfecture de la Vendée, avec l'aide de
MM^'°° les Institutrices des écoles commu-
nales de La Roche-sur-Yon, ont déjà été
remis à l'autorité militaire pour les soldats
des régiments vendéens.
Théâtre Saccardi
Demain samedi, M iss He ly e t t , apérette
en 3 actes de M. Maxime Boucheron,
musique d'Edmond Audran, avec le con-
cours de M. Tilly, 1" ténor d'opérette du
Grand Casino et Mu" Tilly, 1" chanteuse.
Qu'on se le dise !
Un Brutal
Le 15 octobre courant, le nommé Moris-
seau (Martial), 18 ans. cultivateur, à La
Chaume, se rendait à cheval à son travail,
lorsque le jeune Chevrier (Constant), âgé
de 8 ans, lança sur la route une pierre qui
fit faire un léger écart à l'animal. Furieux,
Morisseau descendit de cheval, gifla l'en-
fant, le renversa par terre en lui donnant
plusieurs coups de pied. Le pauvre petit
fut pendant quelques jours à cracher le
sang.
Sur la plainte de la mère, la police a
dressé procès-verbal contre Martial Mo-
risseau,
Coups et blessures
M. Auguste Chaillou, 45 ans, plâtrier,
rue de la Butte, aux Sables-d'Olonne, n'a
décidément pas de chance. Battu à plates
coutures par un étranger il y a quelques
semaines, il a, de nouveau, été victime de
violences de la part des nommés Mathé
(Auguste), 19 ans, scieur de long ; Duran-
teau (Marcel), 21 ans, journalier, et Ar-
naud (Louis), 19 ans, vannier, demeurant
aux Sables-d'Olonne.
Les Effets de l'Ivresse
Ce matin vendredi, la nommée Renaud
(Madeleine), veuve Belenger, 70 ans, rue
île l'Hôpital, aux Sables, s'était endormie
sur son lit, vers '7 heures, en état d'ivresse,
laissant une bougie allumée, lorsque le
feu se communiqua à du linge et à diffé-
rents bibelots.
Grièvement brûlée au visage et au tho-
rax gauche la veuve Belenger a été trans-
portée d'urgence à l'hôpital.
Mort pour la Patrie I — La liste
funèbre de nos compatriotes morts pour
la Patrie vient de s'allonger encore d'un
nouveau nom I
Nous apprenons que les obsèques du
jeune Praud (Victorien-Alphonse), de la
Vallée du Bourg, en traitement à Paris,
hôpital Villemin, décédé subitement dans
la journée de dimanche, ont eu lieu mer-
credi, à 3 heures du soir, à l'hôpital Ville-
min, à Paris. L'inhumation a eu lieu
au cimetière de Pantin.
Praud allait beaucoup mieux et samedi
il écrivait à sa femme pour lui annoncer
que sa blessure se cicatrisait rapidement.
C'était un brave travailleur, le seul
soutien de sa femme, de son enfant et de
ses vieux parents dont la douleur est in-
consolable.
Nous offrons à la famille l'expression
de nos plus douloureuses condoléances.
— Nouvelles de Prisonniers ! —
Nous apprenons avec joie que quelques-
uns de nos compatriotes, qui n'avaient
pas donné de leurs nouvelles depuis de
longs mois et que l'on considérait pres-
que comme morts, viennent d'écrire à
leurs familles qu'ils sont prisonniers des
Allemands.
Ce sont les jeunes Ruchaud, des Filées;
Guilbaud, des Vigneaux, et notre excel-
lent ami Léon Moreau, de La Girvière.
Avec leurs familles nous nous réjouis-
sons de cette heureuse nouvelle et sou-
haitons un prompt retour à nos jeunes
compatriotes.
— Nos Conscrits. — Sur 35 jeunes
gens de la classe 1915, domiciliés dans la
commune d'Olonne, 3.1 ont été déclarés
bons pour le service armé, trois ont été
ajournés, un seul est exempté.
Sur 14 jeunes gens ajournés ou réformés
des classes 1910, 1911, 1913 et 1914, 5 sont
déclarés bons pour le service armé, 2 ré-
formés et 7 ajournés.
Ajoutons, sur ces jeunes gens l'un, Ar-
thur Neau, des Clairons d'Olonne, classe
1910, qui allait être clasé dans le service
auxiliaire a énergiquement demandé au
major la faveur de servir, avec ses ainés,
dans l'armée active. Satisfaction a été
LA \'ENDEE REPUBLICAINE
donnée à notre brave compatriote à qui
nous adressons nos meilleures félicitations.
— État-Civil (du 15 au 22 octobre). —
Na issa n c es , — Léonce-Ferdinande-Cons-
tance Hillairet, fille de Armand-Constant-
Auguste, et de Marie-Louise-Esther Gui-
bert, à l'Orgeassième. — Hélène-Emma-
nuella-Marie-Eugénie Dumas, fille de
Francis-Joseph-Emmanuel, et de Maria-
Victorine Praud, à La Cochetière. — Paul-
Louis-Léon Lhommeau, fils de Emmanuel-
Valentin, et de Louise-Marie-Fernande
Mathé, aux Pontonnières.
Déc ès . — Félix-Abel Lhommeau, 82 ans,
propriétaire, époux de Henriette Guil-
baud, au Caillou-Blanc. — Jeanne-Marie-
Eugénie-Clémence Babiller, 11 mois, à
La Girvière.
Souscription en faveur des Bles-
sés. — Bo u rg . — MM. A. Renaudeau,
2 fr.; A. Baffin, 0 fr. 50 ; J. Proust, 1 fr.;
1\1"" A. Macouin, 0 fr. 25 ; J. Foucaud, 1 fr.;
J. Mathé, 5 fr.; M"" veuve Proust, 1 fr.;
Th. Bodin, 2 fr.; V. Mandret, 5 fr.; Ph.
Bonneau, 0 fr. 75 ; A. Faivre, 5 fr.; I. La-
quittant, 2 fr.; Th. Foucaud, 10 fr.; J. Vil-
not, une chemise et 1 fr.; FI. Foucaud, 5 fr.;
F. Bodin, 2 fr.; J. Texier, 10 fr.; A. Ordre-
neau, 1 fr. 50 ; M"" veuve V. Bulteau, 1 fr.;
E. Perrocheau, 5 fr.; M— E. Gillier, 2 fr.;
M"" J. Rideau, 2 fr.; J.-L. Savarieau, 2 fr.;
A. Rideau, 3 fr.; Mme E. Babiller, 1 fr.; M"°
M. Brochard, 5 fr.; G. Bonnin, 4 fr.; J.
Mallardeau, 2 fr.; H. Poiraud, 5 fr.; M"
J. Gandouin fils, 0 fr. 50; L. Rideau, 2 fr.;
Guillaudeau, instit. 3 fr.; J. Simonet, 2 fr.;
L. Bouron, 0 fr, 50 ; Cuit, Douanes, 5 fr.;
F. Perrocheau, 0 fr. 50 ; A. Foucaud, 5 fr.;
P. Bonnamy, 2 fr.; E. Simonnet, 0 fr. 50;
Mu" Thaïs Foucaud (linge et chaus.), 5 fr,
B ure l ière . — MM. E. Bonnamy, 1 fr.;
F. Richard, 2 fr.; F. Gandouin, 1 fr.; J.
Gandouin père, 1 fr.; B. Guilbaud, 1 fr.;
B. Arnaud, 1 fr.; F. Babiller, 0 fr. 50; V.
Hillairet, 5 fr.; M"' A. Hillairet; 0 fr. 50 ;
F. Hillairet, 1 fr.
Brardière . — MM. J.-M. Richard, 1 fr.;
A. Grelier, 2 fr.; V. Rocheteau, 2 fr.; C.
Roy, 1 fr.; J. Grelier, 5 fr.; M— veuve B.
Richard, 2 fr.; A. Jaulin, 1 fr.; Z. Herbre-
teau, 0 fr. 50 ; A. Macouin, 1 fr.; A. Her-
breteau, 0 fr. 40 ; B. Grelier, 3 fr,; B. Ma n-
dret, 5 fr.; Gourmand, brig. gond. 0 fr. 50;
Boulais, gendarme, 0 fr. 50; hl— B. Ar-
naud, 1 fr. — Total de la 1" liste : 153 fr.
(A s u ivre) .
Horaire des Trains
L'Administration des Chemins de l'Etat
a l'honneur de faire connaître au Public
qu'à dater du jeudi 15 octobre 1914 des
additions et modifications ont été apportées
au service des trains de voyageurs sur les
lignes de :
Thouars aux Sables-d'Olonne, Angers
à Poitiers, Clisson à Poitiers, La Posson-
nièrn à Cholet, La Possonnière à Perray-
Jouannet, Poitiers à La Rochelle, Niort à
Ruffec, Saujon à La Grève, Châteauneuf
à St-Mariens.
Voici le mouvement actuel et p ro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables. .
Dépar ts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 32.
A rrivées . — 5 h. 50, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se renseigner pour les correspondances.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud i ence du M ercred i 1 4 Oc t o bre 1 9 1 4
Autrichien condamné
En février 1904, Finger (Joseph), 44 ans,
sujet tchèque, né en Bohème, s'installait
à Noirmoutier, en qualité de tailleur. Pour
échapper aux poursuites de ses créanciers
il donna une fausse identité. Arrêté le 14
août dernier comme étant soupçonné d'es-
pionnage, il fut, à la suite de l'enquête
ouverte par la gendarmerie, contraint de
faire connaître sa véritable identité.
Poursuivi pour faux, il est aujourd'hui
condamné, malgré une très intéressante
plaidoirie de M" Lecomte, à 2 mois d'em-
prisonnement et aux frais.
Jugement rendu
Le Tribunal rend son jugement dans
l'affaire Lecarpentier, cafetier aux Sables,
prévenu d'avoir, contrairement aux règle-
ments en vigueur, fait faire des quêtes au
cours des concerts donnés par les actrices
à son service, dans son établissement.
M. Lecarpentier avait été condamné en
simple police à 3 jours de prison : sa peine
est réduite à 24 heures.
C'était pour les Blessés I...
Renaud (Pierre), 51 ans, cultivateur à
Saint-Gilles-sur-Vie, a -tendu des cor-
deaux ét des filets pour prendre des van-
neaux. Pour son excuse, Renaud déclare
au Tribunal que c'était pour les blessés
qu'il essayait ainsi de prendre du gibier.
Renaud (Pierre) est condamné à 50 fr,
d'amende et aux frais.
Plaidant M° Lecomte,
Chasse sans permis puis...
outrage aux Gendarmes
Gillet (Louis), 61 ans, cultivateur à
Froidfond, a été surpris chassant sans
permis. Lorsque les gendarmes lui noti-
fièrent le procès-verbal, Gillet s'écria :
« Vous m'avez fait un procès tas de ca-
nailles ! »
Gillet est condamné à 50 francs d'a-
mende pour le délit de chasse et à 50 fr.
d'amende pour outrage.
Mauvais Frère
Au cours d'une violente discussion, Re-
naud (Charles), 29 ans, de Notre-Dame-
de-Mont, a frappé brutalement son frère
Joseph, qui se trouvait chez ses parents
en convalescence par suite d'une blessure
reçue sur le front.
Vous ne voulez pas me payer...
V'lan ! une gilde
C'est en ces termes, qu'un jour de mar-
ché de la semaine dernière, Henriette
Poulailleau, née Trichet, journalière aux
Clairons d'Olonne, apostrophait la clame
Pillet, cultivatrice à Vairé, qui - se rendait
en voiture aux Sables.
Saisissant la bride du cheval que con-
duisait la plaignante, elle ajouta : « Tu ne
partiras pas d'ici avant de m'avoir réglé
ce que tu nie chois. » Et aussitôt la femme
Poulailleau donnait une vigoureuse gifle
à la dame Pillet, qui dut faire appel aux
voisins pour échapper des mains de l'iras-
cible olonnaise.
La femme Poulailleau n'est pas une mé-
chante femme, et les renseignements
fournis sur son compte par le Maire de sa
commune sont bons. Aussi le Tribunal se
montre-t-il particulièrement indulgent.
L'inculpée est condamné à 16 francs d'a-
mende,
Espérons que cette petite leçon calmera
les nerfs d'Henriette Poulailleau I
Toujours le même !
Dolet ,(Henri), journalier aux Sables,
ivrogne incorrigible, est une fois de plus
condamné, par défaut, à deux mois d'em-
prisonnement pour ivresse en récidive.
A ud ien ce du Mercred i 2 1 ,D e t o b •e 1 9 1 4
Chasse sans permis et en temps
prohibé
Rayon (Charles-Louis-Eugène), 18 ans,
domestique à Saint-Avaugourd-des-Lan-
des, qui a été surpris par la gendarmerie
excitant son chien dans les genêts contre
du gibier, est condamné à 50 francs d'a-
mende et aux frais.
Outrage à un Garde-Maritime
Buchoux (Jean-Jacques), 55 ans, marin-
pêcher à Croix-de-Vie, est prévenu d'a-
voir outragé le garde-maritime Joseph
Savary, ce qui lui vaut 50 francs l'amende
et les frais.
Ivresse et' outrage à Agent
Pour avoir outragé et menacé, étant en
état d'ivresse, l'agentPidoux, Jody (Yves-
François), 39 ans, marin-pêcheur à La
Chaume, est condamné à 1 mois de pri-
son pour le délit et à 5 francs pour ivresse.
Coups et Blessures
Chartier (Jean-Louis), 55 ans, cultiva-
teur au Torchette de Saint-Hilaire-de-Riez,
a frappé d'un coup de ningle Milcendeau
(Pierre), 83 ans, cultivateur, sous prétexte
que l'âne du fils de ce dernier était dans
son pré.
Atteint au côté droit rie la tête le mal-
heureux perdit Par les oreilles du sang en
abondance.
Chartier est condamné à 8 jours et pri-
son avec sursis et à 50 francs d'amende
sans application de la loi Bérenger.
Vagabondage
Gaborit (Jean), 71 ans, sans profession
et sans domicile fixe, est condamné pour
vagabondage et défaut de carnet anthro-
pométrique, à 48 heures de prison.
NOUVELLES DIVERSES
Leurs « Fondations » à l'Etranger
Le S ta r rapporte que, dans le courant
de juillet 1913, une compagnie soi-disant
belge, entreprit de mystérieux travaux de
forage dans un endroit désolé et écarté
formant une espèce de cuvette entre des
collines, situées à trois ou quatre kilomè-
tres de Great-Missenden. Une douzaine
d'ouvriers, dont sept allemands el un au-
trichien (la nationalité des autres n'est
pas connue) travaillèrent dans le plus
grand mystère. On ne pouvait pénétrer
dans le chantier,qui était entouré de fortes
palissades.
Les travaux durèrent trois mois, après
quoi le forage cessa, les palissades furent
abbatues, le trou bouché. Les laboureurs
reprirent leurs travaux. Toute trace du
forage effectué avait disparu.
Neuf mois plus tard, en juillet 1914, la
veille de la déclaration de guerre, un des
ouvriers allemands revint à l'improviste
prétextant une visite à miné jeune fille du
Pays-
L'allemand s'installa au village situé à
six kilomètres de la cuvette, il se fit ins-
crire comme étranger et il fut interné, il y
à trois semaines, dans un camp de con-
centration,
Les habitants du pays lisant les menées
allemandes en France, dans le marais de
Saint-Gond, autour de la forteresse de
Maubeuge, Namur et Anvers, se rappe-
lèrent que les Allemands avaient amené
sur le terrain où fut effectué le forage, de
grandes quantités de tuyaux, d'assez
grandes dimensions.
Ils soupçonnent que ces tuyaux doivent
servir de récipients pour contenirl'essence
nécessaire aux moteurs Zeppelin, afin de
ravitailler ceux -ci dans le cas d'une atta-
que de Londres,
Le Ministre de la Guerre a pris l'affaire
en mains.
L'Escaut miné par les Allemands
Les Aliemands immergent des mines
dans l'Escaut à partir de l'extrômité, sud-
est du Beveland méridional.
Le Gaspillage des Obus allemands
Voici des extraits du communiqué offi-
ciel anglais du 9 :
Malgré la pezfection de leurs disposi-
tions en vue du réglage de leur tir, les
allemands gaspillent beauéoup de muni-
tions.. Sur un espace de cieux acres de
notre côté, vers l'Aisne, il y a plus de
cent trous faits par lés gros obus. La pluie
de ces projectiles, coûtant chacun au
moins 25.0011) francs, n'a fait aucun dom-
mage, la zone n'étant pas occupée à ce
moment.
Un autre exemple de leur prodigalité,
c'est le bombardement de Reims, continué
par intermittences, qui, le 6, tua une fa-
mille entière de huit personnes, le 7,
blessa douze personnes.
Leurs canons son t bien dissimulés, leurs
positions. de retraite préparées pour ne
pas perdre de temps au cas où il serait
nécessaire d'évacuer.
Les Français en Alsace
On mande de Bâle que l'avance îles
Français en Alsace s'étend sur une ligne
de plus en plus vaste.
Des rencontres entre avant-gardes se
produisent chaque jour, mais on manque
de détails.
Les Prussiens en Pologne
Le gouverneur général de Varsovie a
publié un appel à la population pour l'in-
viter à ne pas s'inquiéter des événements
militaires en Pologne russe, A Varsovie,
la vie suit son cours ordinaire.
Les formidables Pertes allemandes
La 42° liste des pertes prussiennes seu-
lement, porte le total des officiers tués à
1.535, non compris ceux ayant succombé
à leurs blessures.
En 1870, le total des officiers prussiens
tués avait été de 1.871.
La Misère en Allemagne
" La misère en Allemagne augmente avec
les approches de l'hiver.
On signale des rixes entre chômeurs
attendant toute la nuit, souvent inutile-
ment l'ouverture des magasins de vivres
à bon marché.
Espions et Suspects
Depuis vingt ans la famille Weber ha-
bitait la ferme de Gizancourt, près de
Valmy-la-Bataille, et se faisait passer pour
belge. Le jour de la retraite allemande,
pour récompensbr les Français de leur
hospitalité, les fermiers recueillirent les
fuyards allemands, les couchèrent dans
des lits et les ravitaillèrent. Le lendemain
grâce à leur connaissance du territoire les
Allemands indiquaient aux soldats la route
à suivre pour échapper aux patrouilles
françaises.
Les accusés, qui ont comparu devant
un conseil de guerre du département de la
Marne, avouent avoir prêté assistance aux
soldats allemands. Ils ont été condamnés :
Adolphe Weber et sa soeur Catherine, à
la pe ine de m o r t ; Émile Weber, leur frère
et le domestique, le Luxembourgeois De-
taille chacun à cinq ans de travaux forcés.
Portraiturés par eux-mêmes
Voici une anecdote, vieille de quelques
années, mais rigoureuseinent authentique
qui montre bien jusqu'où va l'esprit com-
mercial allemand :
«Un marchand de moutarde de Dijon,
harcelé par les offres d'un commis- voya-
geur, représentant une fabrique allemande
de pots à moutarde, crut s'en débarrasser
par une proposition qu'il croyait inaccep-
table. Un beau jour, il lui commanda vingt
mille moutardiers représentant une tête de
porc coiffé d'un casque prussien.
« Un Français à qui l'on eût demandé
un porc coiffé d'un képi eût bondi sous
l'outrage et sauté à la gorge de son inter-
locuteur. L'allemand plus pratique, sortit
son carnet, inscrivit la commande et... la
maison livra. Le Français embarrassé de
ses vingt mille moutardiers, n'avait plus
qu'à les jeter en circulation, ce qu'il fit.
« L'amusant fut qu'un consul allemand,
ayant vu un de ces chefs-d'oeuvre et les
croyant fabriqués en France, avisa son
gouvernement. Celui ci se plaignit à notre
quai d'Orsay. Une enquête fut ordonnée
qui mit les rieurs de notre côté, lorsque
l'on sut que la fabrique de ces moutardiers
vraiment parlants se trouvait sur les bords
de la Sprée.
"elesa.M.O.RS2121
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 5 a u 22 O c t o b re 1 13 1 4
NAISSANCES
Lucien -Char tes- Louis- Auguste -
Rousseau, rue
du Château-, d'Eau.
Jeanne-Marguerite-Maria Chevalier, rue Napo-
léon, 35.
Henri-Alphonse Guère, chemin de Ceinture.
Georges Gauvrit, rue des Halles, 57.
_ MARIAGES
Gustave-Adrien Barat, tailleur de pierres, à
« Ma Campagne n, et Marie - Adélaïde- Louise
Vilmenand, sans profession, aux Sables.
DÉcÈs
Pierre-Jiimé Berthomé, 75 ans, charpentier
d'assemblage.; époux de Marie-Lot:lise-José-
phine Guilbaud, route d'Olonne, 18.
Simone-Marcelle-Fernande Villard, e mois, rue
de l'Hôtebde-Ville, 20.
Marie-Eatelle Bourget, 67 ans, commerçante,
épouse de Pierre Alexandre Dixneuf, rue
des Halles, 30.
Alexis-Joseph Lepoitevio, 31 ans, soldat réser-
viste de 2' classe au 47. régiment d'infante-
rie. (El. M.).
Constance-Louise Menant, 77 ans, Proprié-
taire, veuve -de Auguste-Michel Thomas, à
La Petite-Ga•lière. • •
Joseph Le Pierrès, 33 ans, soldat résel viste de
20 classe au 48' régiment d'infanterie, époux
de Françoise Toulouzan. (II. M ).
Marie-Amélie-Céline Bonnin, 68 ans, sans pro-
fession, épouse de Basile-Elie Bouron, rue
Manuel.
Olive-Victoire Cerneau, 73 ans, journalière,
veuve de Anselme-Aimé Bidon, rue Napo-
léon, 49.
Section de La Chaume
PROMESSES DE MARIAGES
Eugène-Emile-Célestin Martinet, zingueur, rue
MeallniteeineleeNeeeneeeletNed,./HIRSMNININNEfflneeegielle .
Basse, 5, et Marie-Joséphine-Amanda Mi-
gnier, couturière, rue des Marais. •
nÉcÈs
Pierre-Elfe You, 66 ans, coiffeur, veuf de
Marie-Eugénie-Louise Rambaud, place de '
l'Eglise.
Marie Rosalie-ehilomène Vallée, 54 ans, jonr- •
nalière, épouse Guiochet, rue du Moulin.
Foires de la Semaine
Lundi 2G octobre. — La Châtaigneraie, Fon-
taines, Les Moutiers-les-Mauxfaits, Saint-Phil-
bert-de-Bouaine (volailles).
Mardi 27. — Les Bronzas, Chantonnay, Les
Lues.
Mercredi 28. — Les Herbiers, Oulmea, Saint-
Audré-Treize-Voies (marché à volaille), &mi-
lans.
Jeudi 29.--Mareuil,Montaigu,Saint-Mesmin.
Vendredi 30: — Les Clonzeaux, Vix.
Samedi 31. — Coêx, Luçon (iàire aux pou-
lains), Saint-Florent des-Bois.
- - -
pou-
tains), Saint-Florent des-Bois.
""11111-
A n Grand Chic Pa r is ien
MODES
55, RUE DES HALLES, SABLES-D'OLONNE
M— JANVIER, successeur de M'° Lic •
BAIL, a toujours un très joli choix des
Dernières Nouveautés de la Saison.
Chapea ux g a rn is , Fan ta is ie e t D e u i l
Fo rm es nues de to us G e n res
Chap e aux p our Enfan ts
Peut fournir Deuil immédiatement •
Rép arat io ns très so ig nées
PIIIX MODÉRÉ,
Cours et Leçons Particulières
IVE . .ink. MIL 1M MI
D ire c t e u r d' Ins t i tu t io n
se tiendra pendant la durée de la guerre à
la disposition des Familles pour Leçons
particulières, Mathématiques fil e --
b re, G éomé tr ie , A r i t hmé t iq u e ) , Francais,
Sciences, Dessin Industriel.
PRÉPARATION AUX EXAMENS
Cours de Datetylogra.-elliE3.
SUR MACHINES REMINGTON ET UND•RV000
Po ur tous re n s e ig n eme n ts, s 'adresse r
2, ru e du Ra b o t , L e s S a b le s - d ' O l o n n e .
LES MOULINS DE CODOEIL
On nous fait le communiqué officiel suivant :
Des bruits malveillants sont répandus
dans le public sur le compte des grands
Mo u l ins de Co r b e i l .
Nous sommes autoris• s à dire qu'aucun
Allemand ne fait partie ni du Conseil
d'administration ni du personnel de cette
Société.
Les grands Mo u l ins de Co r be i l ont été
réquisitionnés depuis le 1" août par lé
Ministère de la Guerre.
M. LUCIEN BAUMANN, administrateur
délégué de cette Société, affecté au 153'
régiment d'infanterie, à Toul, et réformé
à la date du 11 mars 1909, a été nommé
par le Ministre de la Guerre, magasinier-
comptable et directeur, pour la durée d'e
la guerre, de l'usine qui fonctionne au
titre des subsistances militaires.
Les M o u l ins de Co r be i l continuent à
fonctionner dans des conditions absolu-
ment normales et contribuent dans la plus.
large mesure à l'approvisionnement du
camp retranché de Paris, à l'entière satis-
faction des autorités militaires.
NeeeNleitffliefffleille
Une bonne action
C'est de faire connaître la Poudre Louis
Legras, qui a obtenu la plus haute récompense
à l'Exposition Universelle de 1900. Ce précieux
remède calme en moins d'une minute les plus
violents accès d'asthme, catarrhe, essouffle-
ment, toux de bronchites chroniques et guérit
progressivement. Une boite est expédiée con-
tre mandat de 2 fr, 10 adressé à Louis Legras,
139, Bd Magenta, à Paris,
mass«,
On a beaucoup parlé flans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû eu grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur, de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
» tout c e que l'on commit actuellement pour le
» traitement de la hernie, par reffiumité de son
» action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une guéris o n rad i ca l e . Cet
e appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
e tique moderne et réalise un progrès considé. •
a rable.
C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
a Me donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
r non seulement s'applique d'une façon parfaite à
» tou t es les hern ies , mais supprime en môme
e temps la p erte et les incon v én i en ts d e s ban -
» gag es , e t c .
s Signé i Ni.d. les Docteurs Mmon, Prés iden t ;
HEISEA et CIONZAI.V.E4IENCSIER.
Vo i lé uns garan t ie que p erson ne ne peu t don n e r .
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de rEcole d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-m4me l'application en faisant proli •
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices gui
souffrent de Hern i es , Des c en t es , Effor ts, D épla ce -
m en ts d es Organes, etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif' à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2. lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, Pr mercredi
de chaque mois, 9 11. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2'
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Pouzeuges, Hôtel de France, 1" jeudi de °ba-
gue mois, de 9 h, à 3 h.
Soultes., Hôtel Perrocheau, dérnier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle st I-Iydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Ce in tures Ven trières p erfec t ionnées pour to u t es
l es dév iations d es organes de la femm e . — Bas
pour va rices . — Orthopéd ie . — P ro thes e .
-Reaseignewents, 2, cours Ladauge, La Roche l le.

Iseo
i ■batigeLzbab bb•-•,,,ebebbbleedb,rb.
I
r
aittleti52.;
A 56
a..
41'
6
7
r 7
i "77
ig
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT, TAILLEUR
1, Rue do l'Hôtel-de-Ville, 1
(Eu fa c e l'Avenue de la Gare)
—« LES SABLES-h' 01. 01%71%7.E s—
LES PLUS (3RANDS ASSORTIMENTS DE
Vetements sur Mesure
1E4 Faites
Rayon impo r tan t de Chap e l le r ie notn ,e l l e
VÊTEMENTS Pr MARIAGES 8.10EREMON [ES
. 11 0 11,1ME S E T D AME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
PÈLERINES ET PARDESSUS
-« Imperméables »-
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
Meil le u r m arch é q u e p a r tou t ailleurs
EN VENTE
A l'Imprimerie ROCHE—JOURDAIN
5 , A venue Ca rno t ( P lace de la L ib erté)
Cartes d'UMM 1915
A l'usage de MM. les instituteurs Publics
POUR
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
LES SABLES. d ép
talonne
Le Mothe-Achard..
Sainte•Flaive (halte)
Les Olonseaux
ET
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
Poix : 10 CENTIMES
P•Mn,-,..,3•3433-1713,733Me•Mi.e3FS1.343,,..•
ON DEMANDE Cuisinière
d'un certain âge chez Monsieur seul.
•`•" a d r e s s e r o u B urea u du J o urna l .
'Ne mae. B
..1En
à Cylindre double
BONNE OCCASION
S 'adre s s e r au Bu re au du J o u rn a l .
MÉN AG E
demande
Concierges
p.
iSur-
veillants
e
de Propriété. - Excellentes
références.
S ' adres s er a u du Journ a l .
r, MfflegetIrstgiellIMIIMMIRMeMeU
1
l.
[
il
I
t
,
61eGDOLJANESGe•
L'InnprimerieltoCH.E-JOMmAxat
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
eà DOUANES e
neeeffleeeee
Ex e'i-aiis d 'Afich es
Etude de Mo C. CHARBONNIER, notaire aux
Sables-d'Olonne (Suppléance de Me Louis
POIRAUD, notaire honoraire).
VENTEfdien nde"Itirfe
pmou:,,craeirrie de
O c t o b r e 1 9 1 4 , à 1 heure du soir, à Le. JABIL-
LIÈRE, commune du Chateau-d'Olonne, chez
M. TRICIIET. On vendra 3 bceufs, 4 vaches, 3
taureaux et génisses, 4 veaux et génisses 4e
l'année. - Crédit jusqu'au 1e, septembre 1015
aux personnes connues et solvables.
S'adresser audit Notaire.
5 4 7 20
5 15'
5 32
.....
5 44,
5 57i 7 53
6 18, 7 56
6 40,
48
ROCHE.S.YON 1 1Z:
La Chaize./e-Vicomte
1.'ougeré (hal te)
Bournezeau
CHANTONNAY 7 25 -:
Sigournais (hal t e) 7 38 15-
chavagnes-l-Redoux 7 511 :,;, I
lia bleilleraie 8 5, a ':
Pourauges 8 15' c,17;
81-Mesmin-le-Vieux 8 32: -"2
(lerizay. 8 46
_
Clasay
13RESSUIRE 1 L71,,,':
Noirterre
Luché-Thouarsais, II.
Couloug.-Thousreais
THOUARS....
( d ép .
Saumur
Chartres
PARIS Mont>) ars-
'SU-WEAR:1 dép . {
Chinon d ép .
TOURS arr.
NANTES
NANTES (Orl.). dep .
NANTES (Etat). d ep .
Clisson •
Montaigu-Vendéo
L.Ilerbergement
11t-Denis.Lucs (hal te)
tdelleville-Vendée..
Le Langon-Mou:end
VELLUIFIE.., L'';;;:
damna
LA Honamma. a"'•
ep .
SAINTES .. arr.
BORDEAUX... arr.
9
9 11'
9 261
9 38 .8->
9s 5421 zlj
7 37
7 46
8 4
8 12
8 20
8 33
9 7
9 44
ROCHE-S-YON, dé p .
VELLUIR.E. dsp.
Fontaines-Vendée...
FONTENAY.. /
31-Martin-de-Fraig..
Nieul-Oulmes
Beuet
NIORT arr.
10 à`,.. 14 7118 22
. .
10171a ,;)-1 .14 22;18 44
10 39118.g ;15 8 18 59
10 5811 15 26;1916
11 5131,9'15 33j
10 11 11 1315 ;31.-,15' 40,19 27
11 59 11 4'19 50 22 28
11 47.1;1 g Z06 15;20 »1
13 1 11 56. ea'..116 32:20 9
13 50 12 12:1711-,q:1166 548320 261
13 24
14 25 12 241i;' 17 15'20 40
14 50 12 32-;;7'..77,17 26;20 50
15 16 12 43ie 2'0..117 39,21 I
15 32 12 51.U:551,17 49121 9,23 23
13 4, r.,5 75' 18 20,21 41:23 38
13 15! e 18 34f
13 221 °j8„, ;18 42!
13 291 8 j18 501
10 7 g 13 4113 58 19 6,22 9 0 11
1 ;
13 71 ›; I 14 13 14 47,14 13 21 43, Trà.1n
14 0 1-è (15 371 122 59. 1 61.
2t 23 9,, 17 13118 571 1 1 4 321
1 18 33,20 26.18 33, 1 6
e,.-yONI«.;:l 8 23110 20 12 15114 «14 31118 301 123 56
I
a 8 50/10 30 ...-..14 49,14 59,19 151 4 421 0 14
N a smy ' 9 4; ;15 120.9 30, 4 57
Gourtesolles , ha lt e) . . 9 541 I 115 22119 .1(1 5 6
__ _
Caamp-Saint-Père - -
Bretonnière
Magnila-Ragniers. h
Laças
Ste-Gemme•Pétré, h
Maniera
6 55 11 41,13 35117 4.19 44 21 36'
4 42 .110 30 . -114 59 / / 1
7 5, 11 51113 47117 15; -21 451
7 14! 112 »113 58 17 25 20 s 5 541 ,
9 4 10 25112 161 e 118 111 1 ;
9 12 10 56;12 29! 8v1 •18 24 i 1
9 55 12 50,13 14 ..„. 119 21 1 1
9 20 11 28'12 38 2 g 118 33
!
9 35 12 9112 52 .,,,51 118 52
I. i i 1
rtitté par l'imprimeur #e v e r i ge é .
.13¢.3itESFeeER.ieteMEMMENMIEte.:EZO:IM133.-13exe,373,13,3,-, ;31,3, seasreserwas.ereasztestraruA,,,Aresessester
, erarsevsearvauteverAtastra
at.u:
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
22, Ru e de Ch â teau dun , 22 . - PARIS
Le service de l 'Evo lu t ion Economique
fait gratuitement pendant un mois à toute.
personne qui en fait la demande.
Abonnements 10 tr, par an
fat IPAYM D'OUEST
3, Rue B leu e t , 3 . - PAR IS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six mois... 3 fr, 50
Le Numéro : 30 centimes
Pour tous vos Imprimés
adressez--Vous
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
Il
6
•
REVUE DE LA Rt1.1M. !
ti
9
e DES GRANDS JOURNAUX DE MODES
LES PLUS FIOUW:AUBC
s
SIVOMMAMEIMilEMBMEIRIPM
11389 siamois-1S. t?.
g4 e: PRATI001 225
0E3 MEILLEURS 0:195111.ATEUR...1
LES PLUS ;JOLIS OLJNIACIE 3
LES WESILLEUMF-S R MET 77 5 3
LES MEILLEURS FLGPULNIZI
Avec les patrons dut...Mode Pratique%
vous ferez toutes vos Robes
79. BOULEVARD SIGERMAIH.ePARIS».
te e., em g, Ga
e3::-morimgeriefizzepezzei
r e
billant du PAPI ER'd-An FA ÉN E
.1 - , o meilleur Désinfec tan t connu
iiugnineug
• M11113131313111
g.5
emploi du PAPIER crARMENIE ronsot
au point de vue de rhyglêne des habitations,
est un véritable service - Eviter tes
contrefaçons sans valeur antiseptique.
kNWNTE PAPTOUT PT AU BUREAU Du Je URN AL
OnosIA,PONsoT,26.r.bt«Claude,Parls. edam -wa tt*.
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE JOURDAIN
Place de la Libertb.
arr .
:Le Langon.Moureuil.
Nallicra
S te - 0 em m o -Pétré h .
1 Luçon • .
9 251 1
9 38 I
- r33ii9 524 5 151
. 15 45,20 5, 5 29
,i Magnils-11égnie,, h .
1 1-1retonni è re
9 55111
91
,10 »'20 24 5 461 0 59• hCourtesolles (ha lte )
120 11 5 35, - 'Cbarnp-Saint-Père..
1 . ... 116 7,20 31 5 53, 1 1; Nesmy
10 .9; 1 ' e 06.2020 40, 6 21 1 ;1 ,,,,,,,, e n ,-,,,, e rr .
60 ,tiva DE s trecil ei
PILULES NORISON-11011LIN n'i de
IP:ama tir végétal, dépura t i du sang, guér ison des
douleure, maladies de fo ie , d e l 'es tomac, hydrop i s ie,
affec tions n erveuses ; chassent los humeurs et les
glaires, z francs. - 'Exiger Exiger la signature et le nom
subnea-rdommitechauuebolterluerissent aussi
les snaladiet de la peau, ecrena, Pnei t , 5tratorro l,leitn t
vrecx.onimadeasermattatto-reentlin,2,.30fre4e,
30, IJE 1.01.115-LE-GRAND, Pte IttO130/41(%=24
7a 18911
MÎIW,,,,tm•e II 1J I
anuener,,Ineelmumeetvz ct l 'Imp rim er ie du J ourna l
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriser l'Économie et l'Epargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
4
LES SABLES-D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS — LES SABLES-D'OLONNE A TOURS
9 381 - • 13 3218 3
9 28 11 17 13 20 17 55 21 5 0 15, PARIS (Montp.) dep . 121 13 21 38
0 24 Chartres 122 43:23 4'
9 69,.;.:? . •13 59:18 25
9 511 7.,;;;,-, 13 51118 17 21 23 0 39 Saumur . 2 31 2 251
0 5114110UARS... . dép . 3 28: 4 44 3 10
n a u ".., 1 .1 nilo .e,
arr.1 2 431 3 »
n2,1- 4,2, 1 3 Coulong.-Thouaraai 1 5 7
21 "" Luché-Thenareeis, h'.1 5 18
Noirterre. 5 30
arr . 1 4 3 5 43
Bile8SUME 1 dép . , 4 16, 5 53
Clam)... ; I 6 ri
Cerizay
8t MOSMI n-1 e ,V i OU,
O. Pomauges
• La MeIlleraie
' Cliavagnes-!Redoux ..... ! 6 56
Sigournaie ( ha l te) . . . 1 . . . . . ; 7 4
.." CHANTONNAY... 5 101 7 26
2-.- Bourneseau ; 7 99
ll'ouger im i te) 1 7 56
u'.... La (Mame-le-Vicomte 1 8 3
A a
••=1; ROCHE --NON I '.., • 5 48, 8 20
1 Les Clouseaus
t dép. 5 58 8 55
9 7
•.E.,
1 Sainte-Flai v s (halte).
La Mothe-Ach'ard. 6 22; 9 23
, 9 14
, Olonne 19 39
; LES s A p.1_,!.-;... né,. 6 391 9 46
6 18
6 27
6 41
6 48
1 7 41110 221 114 18 19 33122 231 1 TuURS dep . 1 11 5 48 10 6111 58 1 115 18,19 1
6 511 9 5111 50 115 53117 31 21 14,23 301 11Chinon
8 33110 38;13 32
dép . 2 13, 7 14 11 41113 5 , 116 52120 45
16 59 19 » 23 »1 0 451 (THOUARS arr. 3 131 8 45 16 15 14 241 1 18 26;22 14
- ORLÉANS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCHE-SUR -VON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
fi 101 8 461 9 44.13 19 12 31,16 28,20 lez 1115 48 14,0111/EAUX.,, 40 . 1 6 561 . . 8 35 12 18 22 151
6 161 8 521 9 45113 41112 37116 31!20 48 22 5115 52 ,SAINTES dép' 110 39 6 36.11 16 16 58 0 35
7 13, 9 29 10 48 13 27;17 17121 38 22 51,16 5 arr
5
131 8 50'12 33 19 32 1 44.
7 311 9 44111 10
7 4 5 ) 1 1 2S
1 3 4317 23 81.....11'
'13 56'17 521 23 221 ,1Idaraos
te 5 2 9 11112 95115 17 20 » 2 2
7 561 11 42 '14 7118 1 11VELLUIRE... 1 '.e."•1
4., -1 I.. 1,„
6 7 9 5a 13 11116 4.20 35, ..... I..
-
1 _ __1_- •
8 71 11 54,
•
8 pli° e,o,12 il4 46:14 31;18 30i _123 561 Jsangoo •- ido ttie u il . 1 6 481 110 421
1.1 1s...1 11. '11'1 I I II l'"-1 I
_ . .
14 16118 141 123 40
.
dep . 6 37 10 31113 30116 42121 8
1
116 5421 18
10 40 11-331 .1 16 51121 9 6 32 1 28 , .... ;St-Denis-Luce (hal te) _ _ _
- - -
er - 1 - 1 1 1 - 1111elleville-Vendee..
__ _ . _ ..., -
11 52.12 12 16 18 18 4 22 18 7 39 2 13 11..lontaigu-Vendée ... 9 41 6 58 13 40 17 20 15 23 33
17 21 21 43 7 el 1 491. 111:lierbergement à 201 6 44 24 19 r.,9 23 21
11 12 11 49
4 45'12 24 6 35 16 231
6 37,13 54 8 57 17 27
9 13. 2 34 18 18 Clieson 10 61 7 24114 2115 33 20 42 23 52 4 51
Ils 23 12 38,19 28
11 26 4 102 131NANTES (Etat). urr 110 55 8 14,14 53116 10121 32 0 31 5 29
1 ' 6 36 23 48 NANTES to 8 170.4 54116 Il 21 36 0 32, 5 81
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE, BENET, NIORT
;;N1ORT dép . ) 4 451 6 16.11 3à,,,,16 59,
,iir.:00.e. 1 5 51 7 37112 F-17 21'
;1Ni...id-Oulu... 1 5 18,-8 12:12 18 17 33
iS1,-Martin-de-Fraig 1 5 271 8 42:12 31 17 43
Il :FONTENAY ••
• • 1
j
dep . )
55
53951
98 55r.
'
Il 5349117 51
rentames-Vendée-1 6 9110 2113 51
1VELLUIRE. arr.,, 6 18110 13 13 161
ROCHE-S.YON, arr-1 8 2702 19,14 28'
li ; 1 1 1
J e' VENDEE REPUBCICALNY.
,,,,egrreIRSI,Sueu,..,SROIMSROOMPAIK,9the
mm ea méfez. voa doe lm ila tione
en timbres poste
.En vo l fr an co p e tit s b oi te
er,:‘333
romei DE MOULIN
quIs H1-1éMt 15111114-1TONS IECZeiWn
, HuIt/Opiplom33Es, toutes maladies aa
lneau et fait repousser les CHEVEUX ellesOILC
40ansd'existenoe, 4 ardillons deduielsons
.Petite b o i ta 01'1, 40 . Le Pot 2 fr . 50
Pharmacie MOULIN 30,Ruo Is-d."andi
- ( et h o n n ie Ph armacies ) •
'%11,)91‘11)5ZheirkeldialliflUMatafleaie dseL> . ,,c
Vieux
V 31.C.Ii tit i % à
Vieux Journaux à Vendu
LA CAPITALISAILION
Capital social 5 millions de francs
PARIS — SIRGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand — PARIS
Avec les Bons d'Epargne de La Cap ita l isa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capra al,
une DOSE autre. Rilstesainits,
un 1Fundu ale liCiraluroyance ou d© EPL.traitto.
Versements depuis ma Hi Banc par mois. - 12 Tirages par an. — 1 par "oie
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécu ri té e t garan ties excep t ionnelles . — Pa r ticipa t ion aux bén éfi ces indépendante des Tirages
Souscrivez des Bons de 1L.a Capitalisation, la seule Société qui a rem-
boursé plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'lle-de-Re. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS 11ÉRAUD,
Correspondant principal, 'V i l la S imon e, 7 , rue Montebello, Sables-d'Olonne.
.1'..IMI:_711M-57.17-MMVis-3131ODEA71X6ENSMIIIDÉMiligithiffl215.13.41-MMIRS
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire r
[
`,Y11,11,1S a.. tilAe.i.,m-FNEs. A COUDRE
Société Manufacturière d'Armes et Cycles. — SAINT-ETIENNE
Société Manufacturière d'Armes et Cycles. — SAINT-ETIENNE
.A . L n. , 29, RUE DES HALLES
LES SABLES-D'OLONNE
t
SCriMitatiMara
Bicyd ai tes Routier es ,
demi-course et course, garanties
depuis 1126 jusqu'à 800 francs
à main depuis 75 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE à pied — 110 fr., —
Grand Choix d'Enveloppes Hui ch in s o n , Mich elin , Ga u lo is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Lee,ous, Locations, 'dépurations
r•U
ret, F
:ff4.1
Cl
17i
0 7.0 tocs
23 20
6 36
7 47
1 13
1 8 20,10 50
13 181
13 59 14 55
9 5412 2
9 11 ;14 35115 16
9 31 14 531
9 41 15 4.
9 53 . 115 151..
3 45 10 5 115 28;15 49
4 11 10 24. 7 50/10 8115 54
10 351 8 80G 191
10 46! 8 54'16 301
.,.. 10 541 9 23 16 90!
11 6' 9 56;16 55/
-3 110 120.7 1
o 11 16,10 35 17 9!
rz 11 231 17 16
0 11 39'12 42 3)116 46
4 11 57 13 26117 54,
12 4 118 11
11 14 13 54,18 81
' ''' % ' e 'L"‘ e
112 28114 19118 23117 17 18 98
10 42112 50,15 12119 2:17 25 18 52
10 54113 2.15 25119 141
11 il 115 33,19 21
11 10,13 17115 43119 30
11 27i13 33115 56119 41
11 34 13 40,16 5,19 4817 54 19.23
S.Z:m
• e .
t,<
. „?.
ln 1.-
57 = •-•
7 a, z c,
C2:13
C-23
:=73
•,-3Z
te2-1.;
eet-
ner_
«=.
6-61
CHANTONNAY depar t . 1 7 441 12 15
Jaudonnière-en-Parada 7 571 12 42
..Thouarsais-la-Caillère 8 5 13 2
Saint-Sulpice-en-farads (halte) 8 14 13 14
11 3:i VouvANTCszess..... 5 arrivée . 8 20 13 22
13 13 dopa,-t 8 37 13 37
FONTENA arrives. 8 55 14 7
;14 16 ,
FONTEli
1
/ 1 g'
I
1 1 -.2 ; FONTENA Y dey : 5 46 9 33'13
1 1 '8 ) Bourneau-àlerv1 .15 57 9 52 13 _ , _
1 Vouvant.t1ezais .. 6 6 10 » 13 30 16 41 18 21
I Ant.-St-51auricoh 6 13 13 38 18 2
;. La Cbg.tsigi..nie 6, ,2,2 . ,,,,,"1 13 58 à. e 18 47
13 49 ,.., 18 37
1 dusunt-BARRIST ,‘1 6 37 ,9, 'E, 15 6 ,,g 1 4
l 6 54 '''i 2. 15 22 "e. 19 23
i bloncoutant
3 13ItESSUIRE a 7 19 15 45 19 47
Départ de La Fossa..110 30112 10:18 30
ArriV. à NOIRMOUTIER;12 »113 40.20 e
au s
10 171 I
116 29;20 491 6 10i 1 11'1,, 2 dep . i 8 4:fi 6 _6112 46;14 42,19 .1,.),22 49 4 »,17 24 15 54
zu.A., 4U, 3) js_,y0,41 arr . ) 27i 112 19114 28118 381,22 3 16 /15 51 ,
_
Vendée
a.
Maison reçoit les 13ons du CRÉDIT S.A.T3171,i1rS
n7.ife-fIr "fer'e -%r'otr -47 "Sr ‘87 ,$, NY 'IV "►®
MIRRIeffitee901.95led«
21 ,J.Z I
I
es &d.1 1
COMMEQUIERS dep . 9 4;10 21113 40116 33120 341 Sr-GILLES-S-VIE dep 7 57 9 90.12 56,15 21119 37
-1 "*.' 1 Notre-Dame-d-Ries.. 9 12110 29 13 48 16 46 20 42 St-Hilaire-de-nies.. 8 14 9 49 13 5115 3119 46
1
- - ; St-Hilaire-de-Ilies...1 9 22 10 39113 58 17 2 20 52 Notre-Dame-d-Riez.. 8 31 10 113 17115 42 19 58
1 ST.4.111,LES,S-VIE mi 9 31 10 48 14 7 17 12 21 1; COMMEQUIERS arr. 8 37/10 7113 23a5 48 20 4
22 22
CHANTONNÂT, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
481 lia 4§1-- is
_ _ _
59' no
.. i 17 9 26, nourne2a-(uar, .12 a.e2. Lao arJ..2-,élla Mon tant tant
n
8; nO 58' 117 171 1 1
1 1- t Vouvant.Cezais ..16 6 10 » 13 30 16 41 18 21 20 2411., r, la 4 39 .... a 14 » 18 52 à
c ,.ollX1,11...u.ARRET
9' .. 110 50, 117 9:21 261 , 3.33.33:33.3.3o 33 mut,. ..... . . • .. / 46 , - .
28,
11 17,13 51117 3021 411 3 6'
117 37
17 43 21 501 1 .....
:‘ . La Châtaigneraie 6.22 ,i, 13 49 , ,-, 18 37 20 401 La Châtaigneraie 4 49 8 17 15 24 19 26 ".
a I Ant.-St-Mauriceh 6 13 13 38 18 2 d 4 40 8 6 31 15 12 19 15 :g g
el;
36 11 27 .: 1 .850oz1;•;,;,..„,;, a 6 sa. .,',; g 13 58 g ,11 18 47 20 50' Ant.-St-Mauriceh .... 8 24 15 31 19 33
3 11 54, - 18 14
119 3 22 4' 1 g. !
I • ' ' 4 i DeConoontant
d 6 37 .0 1À1 15 6 ... g 1 4 22 52 Vouvant-Cesaia.. .... 8 37 13 22 15 42 19 42 20 31
6 54 ‘i.." 15 22 '''''' 19 23 22 45 Bourreau- Merv,.. .... 8 46 13 53 15 51 19 51 20 4.
52 11 43
131. ,02 5! 18 24 22 221 1 1 13ItESSUIRE a . 7 19 15 45 19 47 23 16 FONTENAY arr 5 10 8 55 14 7 16 » 20 2 20 5'
27; • In 19114 28118 38122 3':"., 3 46t 115 51 ..1----.',===-----===-'
5' 6 24 13 4 19 38123 5- :17 411
21 6 44 13 24
41 6 58 13 40 15 17 20 15 23 33
19 59 23 21 17 591
12,1
i
r
ranrways de la Vendée (Service à dater du 25 Juin 1914)
141 6 33 13 13 19 47 117 491
55 8 14;14 53116 1(121 32 0 311 5 29 19 9.17 »! LiCNE DE CHALLANS A FROMENTINE DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
6 7 24114 2115 33 20 42 23 52, 4 51 18 321
r.e e +,,-.. .,11. -,' ‘,1 '1'1 ^ '2. 5 1119 12 17 20
; ----
I I 1
1 CRALLANS (Etat) dey . 8 40110 45116 50'20 45
. Challans-Ville 8 44 10 50/16 55/20 49
1 1 1 Quatre-Moulins 9 2 11 6117 12/21 5
St-Oervads-l-Marais 5 18 11 19'17 26/21 18
Beauvoir-sur-Mer 9 35 11 33117 42121 32
' Grand.Pont-s.Etier 9 44 11 41,17.51i21 40
Barre-de-Monts 9 59 11 54118 5121 53
FROMENTINE.. -. arr 110 4111 59118 10121 58
AIABINET DENTAIRE DES S ABLES—D'OLONNEre
alu .71'gs
e
GOFJ1N-BAILLY, Cbiturgion—Dentiste
D:plânid de la Faculté de Méleoine de Pae's et de l'Ecole Dentaire. de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES- A 5 HEURES
Spécialité d'Appareils dentaires toue systèmes / Soins de la Boucha et des Dents. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fa . . Plombages. - Aurifications
sur Vuleanite, Or, Platine, etc. Redressements, etc.
prom raropimÉs
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre).— LA ROCIIE-SUR-YOM
emaccamscammanramecaccetatemmoccemeermlememeaffleccesmamo
IMPRIMERIE COMMERCIALE &
5, A v enue Carno t (P lace de la Liber té) e t 7, A v enue Nico t
FOURNITURES D'IMPRIMÉS
Pour les Mairies, Eeoles, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafés, etc.
IMPRIADàS DE DOUANES —
hnp res sionsiço inm erc ia les : Fa ct u res , Circu laires , Têt es de Lettres , Cartes
Mem o randums, Env e lopp es , Reg is t res , Let tres de IVa iss an ces , Mar iages , Décès
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrées par retour du courrier)
miammannezed grammeaealemeammagamsenzirgemmeemussomiamanimi
gle,gmeeeeenlfeEl
d à' i•
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
AV és . 8 do KIMUCE
arresinne eserems perAr
4,21 na us CESLA.Ifeei
aleaseemett
00.
creveawax-easa.
ayec 5 FRANCS par mois pendant 1F5 LI-MDS seule-inent
garantit par Contrat à tous et en même temps :
où
la Société
n'est
pas encore'
représentée.
in La CONSTITUTION 'ores 20 am d'un vpiial sapfzieur 1.0 0 0 fr.
2° La POSSIBILITÉ de Iouler immédiatement p. Ware mensuel 1.500 fr.
30 La PARTICIPATION 70 la des ladfices de l'ealreprise.
Quelques Rembou rsem ents effectués par Tirages Mensu e ls :
m il . RAFFIN (Eamie),Grenoble
(Isère), bon 606,
av a i t payé 7 fr., a touch é 1.500 fr.
BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-ytaurienne,bon 1.323,
av a i t payé 12 fr. a louc h é 1.500 fr.
b114 COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
a v a i t payé 32 fr. a to uch é 1.500 fr.
51.11 ROY (Jeanne), à Pontar-
lier, bon 5.039,
avait p ayé 7 fr. a to u ché 1.500 fr.
GONTARD, Lyon,
bon 5.294, ,
avai t payé 7 fr. a touché 1.500 fr
ROUALET (Henriette),
Champillon, par Ilautvilliers
(Marne), bon 5.134,
ava i t payé 12 fr. a touché 1.500 fr.
M. BOMBAILe à Lyon, bon 67, a va i t payé 437 fr. a touch é 10.000 francs.
BULLETIN DE SOUSCRIPTION (i)
Je, so u s s igné, déc lar e so u s cr ire à BON .... d e PEPARGNE
FONCIÈRE de FRANCE inc lus un manda t-p o s t e d e francs .
♦
Nom
Prénoms
A dresse
AcoNArtuts
(I) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
.I1OHAIRE DES CHEMINS DE FE L'ETAT (Service modifié à dater du 2 Juillet 1914)
NANTES, CHALLANS, COMSIEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YON SABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT- PliRE
14 37 ---
NANTES Orl.). dep . ' 6 6 11 7
15 1,3
18 36
;16 5420 25; ROCHE-S-NON. dep . 6 22 9 2 15 15,19 12 8...aLss-n'OLoNna,d. 5 30 12 4018 5,7 28 10 32
NANTES (Etat). de la . 6 43111 27
''''. 7 33 12 20
118 29 20 52 La Genétouse .2 6 53 9 20 15 20;19 26 La Petit-Jubilé, a 1 5 35112 45 18 1017 32 10 37
ri 8 STej'AzAN8111; • 1 dép. 7 39 12 23
19 23 Machecoul ... ..... 8 1 12 39
119 3 21 57 Aizenay
19 12 22 17 Cos.... . . .... . â 7 57 9 52 15 55119 53 Puits -Rochais, a. f. 5 45/12 56 18 20 7 43,10 47
". 7 24 9 37 15 40,19 38 La Budelière, a. f. 5 3812 48 18 13 7 36 10 40
19 41 Bois-de-C4m4 8 1 12 491 /19 42 22 49; „ t arr.
I 19 31 22 37 St-Maisent.sur-Vie..

BUREAUX
Pla c e de la L i b e r t é , SABLES-D ' OLONNE
ABONNEMENTS
Vendée et. Départements limitrophes.
,.rance et Algérie..
'Ir.islégtlatasa dr, 1 !re
VINGT-NEUVIEME AN NEC
S ir E . Gosehen , A mbassade u r de
G rande-Bre tag n e à Be r lin , à :S i r
Edwa rd G rey .
Berlin, 1" Août 1914..
utilement était Londres, et qu'une
J'ai communiqué la substance, de
telle discussion était rendue impossi-
votre télégramme au Secrétaire
ble par l'action de l'Autriche-Hongrie
d'Etat pour les Affaires Etrangères et
bombardant Belgrade, ville pour ainsi
je lui ai démontré longuement que le
dire non fortifiée.
différend principal existait entre l'Au-
M. Sazonof ce matin nous a mis au
triche et la Russie et que l'Allemagne
courant de cette conversation, l'Am-
n'intervenait que -comme alliée de
bassadeur français et moi.. Il ajouta
l'Autriche. Si donc l'Autriche et la
que pendant la crise balkanique il
Russie étaient disposées, comme l'é-
avait clairement indiqué au Gouvertait
le cas, à converser, et si l'Allenement
autrichien que la guerre avec
magne ne désirait pas la guerre pour
la Russie serait la conséquence iné-
son propre compte, il me semblait
luctable d'une attaque autrichienne
logique que l'Allemagne s'abstint
contre la Serbie. Il est clair que la
d'intervenir et qu'elle continuât à
domination autrichienne de la Serbie
travailler en vue d'une solution paci-
est aussi intolérable pour la Russie
fique. Le Secrétaire d'Etat polir les
que le serait la domination allemande
Affaires Etrangères a déclaré que le
des Pays-Bas pour l'Angleterre. En
consentement de l'Autriche à discuter
fait, c'est pour la Russie une question
était dû à l'influence allemande à
de vie et de mort. La politique de
Vienne et que si la Russie n'avait pas
l'Autriche a été d'un bout à l'autre
mobilisé contre l'Allemagne tout au-
tortueuse et sans moralité. Confiante
rait pu s'arranger. La Russie en -ne
en l'appui de son alliée allemande,
répondant pas à la demande de dé-
elle croit qu'elle sut défier la Russie.
mobilisation présentée par l'Allema-
De même la Fetique, allemande a
gne avait déterminé mobilisation
été équivoque et à double face, et il
allemande. La Russie a déclaré que
importe peu que l'Allemagne ai t connu
sa mobilisation n'impliquait pas né-
ou non les termes de l'ultimatum auçossairement
la guerre et qu'elle poutrichien.
Ce qui importe c'est que
vait parfaitement rester mobilisée
l'Allemagne n'est intervenue que
pendant des mois sans faire la guerre.
lorsque le moment était passé où elle
Il n'en est pas de même en Allema-
pouvait faire sentir son influence. Le
gne. Elle a pour elle la rapidité, la
choix des représentants allemands à
Russie a pour elle le nombre. La sé-
Vienne et à Saint-Pétersbourg n'était
curité de l'Empire allemand empêche
pas heureux : le premier est un rus-
l'Allemagne de donner à la Russie le
sophobe violent qui n'a fait qu'exciter
temps d'amener des troupes de tous
l'Autriche, l'autre a rapporté à son
les points de son vaste territoire. Ac-
Gouvernement que la Russie ne ferait
tuellement la Russie n'a toujours pas
jamais la guerre. M. Sazonof est coinfait
parvenir sa réponse alors que le
! piétement fatigué de ses efforts in-
Gouvernement impérial lui a accordé
l cessants pour éviter une, guerre. Il
quelques heures au-delà du délai n'a jamais refusé une proposition. Il
fi x é . L'Allemagne a donc ordonné la
a accepté des propositions pour une
mobilisation et le représentant de conférence à quatre, pour une média-
l'Allemagne à Saint-Pétersbourg a
tion par l'Angleterre et l'Italie, pour
reçu des instructions pour qu'à l'ex-
une conversation directe entre l'Aupiration
d'un délai fixé il informe le
triche et la Russie ; par des réponses
Gouvernement russe que le Gouver- évasives ou par des refus formels,
nement Impérial considère que le re- l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie
fus de répondre entraîne l'état de ont rendu vaines toutes ces tentatives
guerre,
en faveur de la paix. L'action du
Gouvernement austro-hongrois et les
Sir G . Bucha n a n , amb a ss a deu r de
G ra nde-B re tagne à Sa in t-Pé te rs-
b ourg à Sir Edwa rd Grey .
Saint-Pétersbourg, 1" Août 1914.
L'Empereur de Russie a lu à l'Am-
bassadeur allemand, au cours de
l'audience d'hier, son télégramme à
l'Empereur allemand. Aucun progrès
n'a été fait. Dans la soirée M. Sazo-
nof a eu une entrevue avec l'Ambas-
acleur austro-hongrois, qui, n'ayant
pas d'instructions précises de son
Gouvernement, fit de son mieux pour
diriger la conversation dans le sens
d'une discussion générale des rapports
entre l'Autriche-Hongrie et la Russie
au lieu de s'en tenir à la question de
la Serbie. En réponse, le Ministre des
Affaires Etrangères déclara que son
désir était de voir ces rapports rester
amicaux et que, d'une façon générale,
ils étaient parfaitement satisfaisants.
Mais le problème à résoudre actuelle-
ment c'est de savoir si l'Autriche
comptait écraser la Serbie et on faire
une vassale, ou si elle se proposait de
laisser la Serbie à l'état libre et indé-
pendant. Dans ces conditions, tant
que la question de la Serbie n'était pas
tranchée, c'était perdre du temps que
de discuter d'une manière abstraite
6 mois
3 fr.»»
3 fr.50
TIRADE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
Un an
5 fr.»»
6 fr . »»
L'Abonnement part de toutes les dates. Il en contim,
indéfiniment, sauf avis contraire.
l e t t r e s n o n affran ch i e s s on t r e fus é e s
Prqei n e dee Ccut i
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
° BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Les Origines de la
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. -- Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
CORRESPONDANCE DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
IV
Les Maires publiques sont les Nôtres
altIMIHMUMMIUMIMBIIIIMBIa
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre .in térê t nous le commande impér ieusemen t
ueriTe
sur les 'apports entre l'Autriche-
Hongrie et la Russie. Le seul endroit
où l'on pouvait discuter cette question
préparatifs de l'Allemagne ont forcé
la Russie à mobiliser et la mobilisa-
tion de l'Allemagne a donné lieu à
une situation désespérée.
M. Sazonof a ajouté que la formule,
dont le texte figure dans mon télé-
gramme du 31 juillet, a été envoyée à
Vienne par le Gouvernement russe
et que ce dernier l'accepterait si vous
pouvier la faire admettre avant que
les troupes allemandes n'aient passé
la frontière. Dans aucun cas la Rus-
sie ne commencera les hostilités.
Je ne vois plus le moyen d'empê-
cher une guerre générale, à moins
d'obtenir de la France et de l'Alle-
magne qu'elles maintiennent leurs
armées mobilisées de chaque côté de
la frontière, comme la Russie se dé-
clare prête à le faire, en attendant
une dernière tentative pour solution-
ner la crise actuelle.
S ir F. Be r t ie , A m bassade u r de
Grande-B re tagne à Pa r is , à Sir
Edwa rd G rey .
Paris, 1" Août 1914.
Le Ministre de la Guerre a convo-
qué de nouveau ce soir l'attaché mi-
litaire, disant qu'il voulait le tenir au
courant de la situation. Il a beaucoup
Samedi 31 Octobre 1914
Lia Vendée
rérub li-a ins
RÉDACTEUR - GÉRANT : Valère
insisté sur ce fait que la zone de 10
kilomètres entre les troupes et la
frontière, zone encore occupée par
les paysans, est une preuve des ef-
forts de la France pour ne point com-
mettre de provocation.
(A su i v re) .
le Kaiser inquiète son Etat-Major !
L 'Ech o de Pa r is apprend que le
kaiser s'impatiente, et notre confrère
confirme le désaccord survenu entre
lui et son état-major.
D'après le Courrie r de Varsovie, les
continuelles injonctions d'offensive
faites par l'empereur avaient causé
l'inquiétude de son grand état-major.
La stratégie de l'empereur faillit
changer la retraite de la Marne en
catastrophe. Il avait insisté pour que
l'aile gauche, fortement menacée sur
son flanc, continuât à avancer.
La débâcle fut évitée grâce à la non
exécution de cet ordre impérial.
En apprenant la retraite de la garde
prussienne à Vitry-le-François, l'em-
pereur aurait dit à son entourage :
« Comment? Le général von Hansen
est encore vivant? Un Samouraï au-
rait fait autrement 1 »
Cette phrase serait restée sur le
coeur des généraux allemands.
Encore une Lettre Sensationnelle
Le Ma t in reproduit un extrait d'une
lettre d'un officier allemand blessé à
un de ses amis de Suède.
Cet officier rrconte qu'aux environs
de Châlons il prit part à la bataille la
plus terrible qu'il n'ait jamais vue.
Comme nos canons, dit-il, ne pouvaient
pas réduire au silence les batteries fran-
çaises, nous décidâmes de faire une atta-
que à la baïonnette. Nous pensions que les
Français et les Anglais fuiraient devant
les baïonnettes allemandes.
L'expérience nous prouva que nous
étions dans l'erreur. Deux de nos régiments
reçurent l'ordre de prendre d'assaut les
positions alliées. Nos soldats se lancèrent
en avant, mais les Français étaient prêts à
nous recevoir. Ce fut une boucherie comme
je n'en ai jamais vu pareille dans aucune
autre guerre.
Cachés parmi les arbres, un détachement
français s'apprêtait à se jeter sur nous à la
baïonnette. Il y avait là des turcos et des
zouaves. Ce sont de forts diables avec les-
quels il est impossible de se battre !
Un zouave, fusil en main, baïonnette au
canon, est la chose la plus infernale qu'on
puisse décrire.
Des cris sauvages, cris de douleur ou de
colère, retentissaient dans les bois. De
nombreux hommes tombaient ensanglan-
tés.
Bientôt, l'artillerie française compléta
l'oeuvre des baïonnettes. Nous battîmes en
retraite à toute vitesse, à travers les bois
en flammes. Ceux qui échappèrent aux
baïonnettes françaises tombèrent atteints
par les balles ou brûlés dans les bois.
De mo n rég im e n t, 60 h ommes se u lement
rev inre n t .
D 'un au tre rég ime n t o nze hommes se u le-
me n t re tournèren t , e t to us é ta ie n t b lessés .
L'officier ajoute qu'à la bataille de
la Marne, la guerre fit plus de victi-
mes qu'on en compte dans les batail-
les de Moukden et de Liao-Yang.
L'Origine des « Tauben »
Le journal Roma après avoir fait remar-
quer que les avions allemands « Tauben »
ont rendu plus de services, dans cette
guerre, que les dirigeables Zeppelin, donne
les renseignements suivant sur l'origine
de cet aéroplane :
Le plan du premier appareil de ce
type, dit-il, fut inventé par le million-
naire autrichien Etrich, qui voulut
reproduire dans les ailes du monoplan,
la forme des feuilles de l'arbre indien
Zanonha, parce qu'il avait remarqué
Place do la Liberté
M .A T
que ces feuilles demeurent assez long-
temps dans les airs lorsqu'elles se
détachent des branches et sont souvent
transportées ainsi flottantes par le
vent jusqu'à plusieurs 'kilomètres de
distance.
Ce n'est qu'à la suite de diflérents
essais qu'il fit subir à la forme des
ailes do son monoplan, imitées de la
forme des feuilles de la zanonha, de
légères modifications, qui lui donnè-
rent l'aspect d'ailes de pigeons.
Après avoir fait breveter son modèle,
Etrich le proposa à l'Allemagne, où
il fut bientôt adopté par l'Administra-
tion militaire.
Un « tauhe n peut s'élever en huit
minutes au-dessus de mille mètres,
avec une charge de 300 kilogrammes,
y compris le poids du pilote et de
l'observateur, et ',peut ensuite voler
pendant plus de six heures en par-
courant un espace de 420 milles.
Au début de la guerre, l'Allemagne
possédait environ 200 tauben, beau-
coup, cependant, étaient déjà vieux et
impropres à un bon service.
la Chasse aux Navires Allemands
D'après l'Amirauté; soixante-dix
croiseurs britanniques, japonais, fran-
çais et russes, sans compter les, croi-
seurs auxiliaires, sont à la recherche
des huit ou neuf croiseurs allemands
qui parcourent l'Atlantique, le Pacifi-
que, l'Océan Indien et se défilent à
travers les milliers d'îles et d'archipels,
mais font leur charbon de plus en plus
difficilement.
Sur quatre mille vapeurs anglais
naviguant au long cours, trente-neuf
seulement ont été coulés, soit moins
de 1 0/„. Huit à neuf mille traversées
ont été exécutées, dont moins de 5 pour
mille ont été entravées. En revanche,
sur le petit nombre de navires alle-
mands qui ont risqué des traversées,
133 ont été capturés, soit quatre fois
plus que les navires britanniques.
La Classe 1887 mobilisable
En vertu des dispositions des arti-
cles 10, 18 et 41 de la loi du 7 août
1913, la durée du service dans les
réserves de l'armée active et de l'armée
territoriale fut augmentée de deux
années, jusque et y compris les hom-
mes de la classe 1887 qui, au moment
de la promulgation de cette loi, était
déjà passée dans la réserve de l'armée
territoriale. Ces derniers purent donc
accomplir une année supplémentaire
qui, normalement devait prendre fin
au 1" octobre dernier.
Pour les mêmes raisons, la classe
1893 devait, à cette même date, entrer
dans la réserve de l'armée territoriale.
Celà c'était- l'ouvre du législateur,
mais le législateur proposa et les
évènements disposèrent.
Vint la guerre. Diverses classes et
parmi celles-ci des hommes apparte-
nant au contingent de 1887, furent
appelés sous les drapeaux. Nombre
de ceux-ci crurent que le 1" octobre
serait pour eux le jour de la libération
définitive et qu'ils réintégreraient leurs
foyers. Il n'en est rien : la loi du
7 août 1913 n'a point abrogé les dis-
positions législatives qui édictent qu'en
cas de guerre les diverses classes mo-
bilisables resteraient, durant toute la
durée des opérations, dans leur situa-
tion militaire antérieure.
De ceci il résulte que la classe
1887 continue à faire partie de la
réserve de l'armée territoriale, que la
classe 1893 reste dans le cadre de la
territoriale, que la classe 1900, qui
devait passer dans la territoriale, con-
tinue à faire partie de la réserve de
l'armée active et que enfin, la classe
1911 fait encore partie de-l'active.
fl
Vendredi 23 Oc to b re (s o ir)
Très violentes Attaques
A notre aile gauche, les forces alleman-
des très importantes dont la présence a
été signalée hier ont continué à attaquer
très violemment dans toute la région com-
prise entre la mer et le canal de La Bossée.
Dans l'ensemble, la situation des forces
alliées s'est maintenue. Si elles ont dû
céder sur quelques points, elles ont avancé
sur d'autres.
L'ennemi a également montré une acti-
vité toute particulière clans la région d'Ar-
ras et sur la Somme. Au nord et au sud de
ce fleuve, nous avons progressé, notam-
ment dans la région de Rosières-en-San-
terre.
Dans la région de Verdun et dans celle
de Pont-à-Mousson nous avons eu quelques
succès partiels.
Sur le reste du front, rien à signaler.
En résumé, l'ennemi paraît tenter sur
la majeure partie du front, et notamment
entre la Mer du Nord et l'Oise, un nouvel
effort, en utilisant des corps de nouvelles
formations constituées avec des hommes
récemment instruits, les uns très jeunes,
les autres assez âgés, et avec des cadres
prélevés un peu partout.
Pour se rendre compte des résullats des
opérations militaires, il y a lieu de se
reporter à la situation de la fin du mois
dernier, alors qu'une grandie partie de nos
forces se trouvait appuyée à l'Oise, clans
la région de Compiègne, et que les quel-
ques éléments dont nous disposions plus
à l'Ouest, ne dépasSaient guère la Somme,
aux environs d'Amiens. Aujourd'hui, au
contraire, le front de combat s'est pro-
longé de 200 kilomètres environ pour
atteindre la Belgique et s'appuyer à la
mer où notre gauche trouve le concours
de la flotte anglaise.
En Russie
Au sud de la Pilica, les Allemands tien-
nent encore la Vistule, sauf sur la ligne
Ivangorod-Kozienice, qu'ils ont abandon-
née, poursuivis par les Russes.
Toutes les tentatives des Autrichiens
pour franchir le San au nord de Jaroslaw
ont été repoussées et les Russes passent
à l'offensive dans cette région.
Samedi 24 Oc to b re
Trois Batteries d'Artillerie
Allemande détruites
A notre aile gauche, l'action a continué
avec une grande violence, notamment au-
tour d'Arras, de la Bissée et d'Armentiè-
res. Les forces alliées ont perdu du terrain
sur quelques points autour de la Bassée,
et en ont gagné à l'est d'Armentières.
D'une manière générale, sur cette partie
du front, la situation n'est pas modifiée.
Au nord de l'Aisne, notre artillerie a
détruit trois batteries.
La Bataille continue
A notre aile gauche, la bataille conti-
nue. L'ennemi a progressé au nord de_
\ Dixmude et autour de La Bassée. Nous
avons avancé très sensiblement à l'est do
Nieuport, clans la région de Langemarcic,
et dans la région entre Armentières et
Lille. Il s'agit là des fluctuations inévita-
bles de la ligne de combat qui se main-
tient dans son ensemble.
Sur le reste du front, plusieurs attaques
allemandes de jour et de nuit ont été
repoussées. Sur plusieurs points, nous
avons progressé légèrement.
En Woëvre, notre avance a continué
dans la direction du boit de Mortmare
(sud de Thiaucourt) et dans le Bois-le-
Prêtre (nord de Pont-à-Mousson).
En Russie
Les Allemands battent en retraite, aussi
bien au sud de Varsovie qu'à l'ouest
d'Ivangorod et de Nova Alexandrin.
Des combats acharnés continuent en
Galicie.
1593
asomumsessomasassausnalinmarq
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , P l a c e de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr . Li
Judiciaires
Réclames .
— 0 fr. 25
0 fr. no
TIRAGE nu JOURNAL : 4,04)0 Ex.
On traite à forfait p, las Annonces périodiques ou continues
le l 'A rrondissem en t de» Sables—d'Olonne
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adre ss é à M. Val èr e MA THÉ , R édac t e ur-G é rai t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
(n-TJE:t.1=t]
des MÉsclies Otticiclies de la. bain
Sur le front de Sandomir-Przem y:1
Russes ont fait deux mille Aulri,.hl,'s-
prisonniers.
D im a n che 2 5 Oc t o b re
Prise d'un Village
Depuis la mer jusque clans la région au
sud d'Arras, violentes attaques de l'en-
uemi qui ont été partout repoussées.
A l'ouest de l'Argonne, nous avons em-
porté le village de Melzicourt qui com-
mande les routes conduisant de Varennes
à la vallée de l'Aisne.
Rien à signaler sur le reste du front.
Trois nouvelles Batteries détruites
Aucun changement à signaler entre la
mer et la région autour d'Arras.
Dans l'Argonne notre situation est main-
tenue dans les conditions annoncées hier.
Dans les Hauts-de-Meuse notre artillerie
de campagne a détruit trois nouvelles bat-
teries allemandes cl o n ru n o d e gros calibre.
L und i 26 Oc to b re
Un Régiment allemand anéanti
Pa!
L'action a continué dans les mêmes
conditions que les journées précédentes.
La bataille a été très violente entre Nieu-
port et la Lys.
Des forces allemandes ont pu franchir
l'Yser entre Nieuport et Dixmude. A l'ouest
et au sud de .Lille, de vives attaques de
l'ennemi ont été repoussées. Entre l'Oise
et l'Argonne, rien à signaler, sauf quel-
ques légers progrès de nos troupes.
Au nord-ouest de Soissons et clans la
région de Craonne, sur les Hauts -de-
Meuse, un combat d'artillerie. Dans la
Woëvre, notre artillerie lourde tient au-
jourd'hui sous son feu, la route de Thiau-
court, Nonsard,Buxerulles,Wionville, qui
est une des principales lignes de commu-
nication des Allemands vers Saint-Mihiel.
On signale qu'hier dans l'Argonne un
régiment d'infanterie allemande en entier
a été anéanti pendant une opération qui
s'est déroulée dans las bois au nord de la
Challade.
Grosses Pertes allemandes
Dans la journée d'hier, notre front a été
maintenu sur la ligne générale : Nieuport-
Dixmude (les forces allemandes qui avaient
franchi l'Yser entre ces cieux villes n'ont
pas pu progresser), région entre Ypres et
Roulers, entre Armentières et Lille, ouest
de La Bassée et de Lens, est d'Arras.
Cette ligne se prolonge au sud par celle
qui a déjà été indiquée dans les commu-
niqués.
Dans les batailles de ces derniers jours
l'ennemi paraît avoir fait des pertes con-
sidérables.
En Russie
A l'ouest de la Vistule et au nord de la
Pilica, les Allemands ont été rejetés sur
Loviez, SkierneYiee et Raya, qui ont été
enlevés à la baïonnette par les Russes.
Au sud de la Pilica, dans la direction de
Radom, un vif comber a été engagé entre
les Russes et les Austro-Allemands, qui
ont perdu des prisonniers et des canons.
Au sud de Solec, les troupes Russes
ont franchi la Vistule de vive force, reje-
tant les Autrichiens.
Sur le San et au sud de Przemysl ont
lieu des combats opiniâtres, favorables
aux Russes. Une colonne autrichienne
débouchant des Karpathes sur Dolina a
été mise en déroute.
Ma rd i 27 Oc to b re
Nouvelles Attaques repoussées
En Belgique, Nieuport a été violemment
bombardé et l'effort des Allemands a con-
tinué sur le front, Nieuport -Dixmude,
sans qu'aux dernières nouvelles il paraisse
avoir abouti à un résultat quelconque.
Tout le front compris entre La Bassée et
la Somme a été également l'objet de vio-
lentes attaques de nuit touts repoussées.
Sur le reste du front, rien à signaler.

111,
•
Nous Progressons toujours
La lutte est toujours particulièrement
vive entre l'embouchure de l'Yser et la
région de Lens. Dans cette partie du front
' les forces alliées n'ont reculé nulle part et
, ont continué à progresser dans la région
entre Ypres et Roulers.
Dans la région de Soissons et dans celle
• • ft de Berly-au-Bac, une lutte d'artillerie a
tourné à notre avantage et a abouti à la
destruction de plusieurs batteries enfle-
Dans la région est de Nancy, entre la
forêt de Besange et celle de Parroy, nous
avons pris l'offensive et rejeté l'ennemi
au-delà de la frontière.
En Russie
En Russie, sur le San et au sud de
Przemysl, l'offensive des Russes s'accen-
tue.
Me rc redi 28 Oc to b re
Rien à signaler sinon quelques progrès
de notre part dans la région au sud de
Dixmude.
Nous Progressons toujours
Au cours de la journée d'hier, les atta-
ques allemandes dans toute la région
entre Nieuport et Arras ont été beaucoup
...moins violentes. Nos positions ont été
partout maintenues et nous avons continué
à progresser au nord et à l'est d'Ypres.
Nous avons également réalisé quelques
progrès entre Cambrin (sud-ouest de La
Bassée) et Arras. Il se confirme de plus
en plus que les pertes allemandes en tués,
blessés et prisonniers ont été considé-
rables dans la région du. Nord.
Sur la rive droite de l'Aisne, les Aile
manda ont tenté de nuit une offensive très
."violente dans la région de Craonne, sur
les hauteurs du Chemin des Dames ; ils
ont été repoussés.
En Woëvre, nos troupes ont continué
leur avance dans les bois entre Apremont
et Saint-Mihiel et dans le bois Le Prêtre.
Jeudi 29 Oc to b re
En Russie
Au sud de Varsovie, la bataille s'étend
de Raya au confluent de l'Iljanka avec la
Vistule sur un front de 100 kilomètres.
Dans la région nord-eSt de Raya, les
Russes ont infligé auxAllemands de grosses
pertes.
Des combats acharnés ont lieu dans les
bois entre Raya et Radom.
En Galicie, les Russes progressent au
sud de Sarnbor. Ils ont entouré dans la
vallée encaissée du Podbuj la 38° division
de Honved et des éléments de landsturm,
et les ont décimés, leur prenant vingt
canons et un nombreux matériel.
En Prusse Orientale, les tentatives par-
tielles de contre-offensive allemande ont
échoué.
A notre Aile gauche
En Belgique, deux attaques de nuit ten-
tées par l'ennemi dans la région de Dix-
mude ont été repoussées. L'effort alle-
mand sur le front Nieuport -Dixmude parait
enrayé. Notre offensive continue au nord
d'Ypres.
Entre La Bassée et Lens, légers pro-
grès de notre part.
Sur le reste du front rien à signaler.
Nous avançons sur tout le front
Dans la journée d'hier nous avons fait
des progrès sur plusieurs points de la
ligne de bataille, en particulier autour
d'Ypres et au sud d'Arras.
Rien de nouveau sur le front Nieuport-
Dixmude.
Entre l'Aisne et l'Argonne, nous nous
sommes emparés de quelques tranchées
ennemies, et aucune des attaques par-
tielles tentées par les Allemands n'a
réussi.
Nous avons également avancé dans la
forêt d'Apremont.
Vendredi 30 Oc to b re
D'après les derniers renseignements,
aucune nouvelle à signaler.
L'Avis d'un Officier Allemand
La Kreuz Ze i tung publie une lettre d'un
chef de colonne de ravitaillement pour
l'artillerie. Dans cette lettre, datée du
9 octobre, l'officier parle des travaux de
défense devant Nancy :
Les choses, dit-il, ne vont pas, au-
jourd'hui, comme en 1870 : chaque
bosquet, chaq e colline sont adptés à
la défensive. 11 faut avancer pas à
pas, sous mille bouches de bronze,
crachant la mort. L'infanterie fran-
çaise est très bien protégée dans des
tranchées par trois étages de troncs
d'arbres et par des fils de fer, ce qui
rend les attaques très difficiles.
Le service de renseignements est,
pour les Français, d'un secours très
efficace. Les aviateurs sont, également
d'une grande utilité. Ils survolent nos
lignes à une hauteur de 2.000 mètres,
distance à laquelle le tir de notre ar-
tillerie est inefficace et, lorsqu'ils sont
redescendus, nous sommes assurés
de recevoir une rafale infernale de
projectiles français toujours très bien
dirigés. Nous sommes, également, très
bien servis par nos aviateurs, mais il
est facile de penser avec quelle colère
nos trouées suivent les évolutions de
l'ennemi et constatent l'inefficacité de
notre tir contre des aéroplanes qui
sont rarement atteints.
«M.
L'Élan Canadien
On lit dans le Bulletin de la Chambre
de Commerce fançaise de Montréal :
Le Canada comp te m o b i lis e r c en t
m i lle h ommes .
Un citoyen de Montréal, M. H.
Gault, agent de change, a donné de
sa poche 2.500.000 fr. et levé un régi-
ment à ses frais, les Carabiniers Prin-
cesse Patricia. Le régiment est prêt à
partir et attend les ordres de l'Amirauté.
Un autre citoyen de la métropole,
M. L. K. Ross, a souscrit 2.500.000 fr.
pour contribuer aux frais de la guerre.
Comme c itez Nous
Ce que faisaient les Allemands
en temps de Paix
A la suite de la découverte dans plu-
sieurs usines en France et ailleurs, de fon-
dations en béton semblant préparées pour
la grosse artillerie, une- brigade de la po-
lice de sûreté a fait, samedi dernier une
descente inopinée aux établissements alle-
mands Proder établis à Willesden, près
de l'importante jonction du chemin de fer
de la banlieue de Londres.
Le toit plat des usines commandait une
large zone du sud-ouest de Londres. Le
personnel comprenait vingt à trente Alle-
mands et cent cinquante Anglais.
La police a constaté que la maçonnerie
était en béton très épais ; le toit était aussi
en béton et avait une épaisseur de trois à
quatre pieds.
Comment fonctionne lai 420
Un journaliste belge actuellement au
Havre, racontant la chute de Liège, fournit
des détails inédits sur le fameux 420 alle-
mand :
Les Allemands étaient entrés dans
Liège, dit-il, mais le fort Lorcin ton-
nait encore, et il importait maintenant
de le réduire au silence en le prenant
à revers. Leur fameux 420 allait se
charger de cette oeuvre de destruction.
L'ennemi l'amena sur un des grands
boulevards de la ville, et je vois en-
core s'avancer l'effrayante machine de
guerre, son cortège plutôt, car le
420 est amené sur la place démonté
en plusieurs pièces, chacune d'elles
traînée par un tracteur à vapeur.
C'est d'abord un gigantesque rou-
leau, pareil à ces compresseurs que
les villes emploient pour écraser les
cailloux sur les routes. L'appareil
prépare le sol, le nivelle, éprouve sa
solidité. Viennent ensuite le tracteur
supportant le bâti, puis le tracteur du
canon proprement dit, lequel est hissé
sur l'affût, puis le tracteur du caisson
de munitions.
L'énorme obus est placé dans une
sorte de berceau que des palans his-
sent jusqu'à la culasse ; un chariot
l'enlève. On pousse le tout. On ferme.
Une étincelle électrique met le feu à
la gargousse, et c'est un fracas de
tonnerre.
Après deux coups seulement, le
fort Loncin était en ruines. La résis-
tance de Liège était vaincue.
CHRONIQUE LOCALE
LA VIE AUX SABLES
Il paraît que certains jeunes gens,
et même de leurs mamans, nous dit-on,
ne sont pas contents du décret qui
rappelle les réformés devant le Conseil
de revision et encore moins des jour-
naux qui préconisent ce rappel.
Pauvres petits chéris ! Est-ce qu'on
a le droit de troubler le repos dont ils
jouissent si paisiblement, pendant que
les autres, pas plus valides qu'eux,
quand ils le sont autant, se font cas-
ser la figure sur les champs de
bataille ?
Qu'on laisse dans lems foyers ceux
qui ne peuvent rendre aucun service,
en raisons d'infirmités réelles ou de
leur insuffisance physique bien con-
nue, rien de plus juste ; mais combien
y en a-t-il qui sont de vigoureux
sportifs, de solides gaillards, infirmes
ou malades imaginaires, qui seraient
mieux à leur place au régiment que
des pères de 5, 6, et même 10 enfants,
comme on- m'en citait un l'autre jour.
Il vaut mieux ne pas tant dire que
l'on aime son pays, qu'il faut démolir
les « boches », en finir avec le mili-
tarisme allemand et payer un peu de
sa personne, surtout quand on ne
laisse pas de charges de famille
derière soi.
Les Conseils de revision seront
sourds aux recommandations, s'il peut
s'en produire, ce que nous ne suppo-
sons pas.
Il reste encore quelques généraux
de la rue et du trottoir ; mais leur
nombre tend à décroître de jour en
jour, car le public ne se gêne plus
autant pour les exécuter. La chasse à
ces oiseaux de mauvais augure reste
ouverte et il ne faut nullement se
gêner pour les démolir au reste. Qu'ils
restent citez- eux, penchés sur les
dépêches et les cartes du théâtre de la
guerre ; qu'ils écrivent leurs plans,
leurs idées, l'histoire de ce qui se fait
et de ce qui devrait se faire ; après les
hostilités on verra leur prose.
Mais ils n'écriront rien et quand
tout Sera terminé, que la victoire aura
couronné les vaillants efforts de nos
héroïques troupes et de leurs admira-
bles . chefs, ils seront les premiers à
dire qu'US n'ont jamais douté du
triomphe final. Ils rendront leurs
galons et leurs graines d'épinards et
clameront leur admiration, avec sans
cloute- le récit de leurs valeureux ex-
ploits.
En attendant, la ferme !
Remerciernee te
M. le Maire des Sables, au nom de
la Municipalité ; M. Théry, adminis-
trateur de l'Inscription maritime, au
nom du Comité des Réfugiés, adres-
sent à la population les remercie-
ments suivants :
Au moment où les Réfugiés Belges
viennent de quitter pour le plus grand
nombre notre Ville et de gagner dans les
Campagnes environnantes leur résidence
définitive, la Municipalité et le Comité des
Réfugiés se font un devoir de remercier
la Population Sablaise et Chaumoise du
concours qu'elle vient de leur prêter.
Ils sont heureux de l'occasion qui leur
est offerte de constater combien elle est
toujours prête à faire son devoir, quels
que puissent être les sacrifices qu'on lui
demande. •
L'élan admirable de Solidarité et d'Hu-
manité dont viennent de faire preuve nos
Concitoyens, le dévouement de tous qui a
permis de donner une hospitalité affec-
tueuse et réconfortante aux Belges, que le
malheur a si rudement frappés, resteront
gravés dans le coeur de tous ceux qui en
ont bénéficié. Les regrets touchants qui
ont marqué le départ des Réfugiés en sont
le gage et montrent que dans peu de temps
notre Population a su, par sa bonté, ses
soins attentionnés, transformer nos Alliés
en de véritables Amis.
Nous avons la conviction que la Popu-
lation Sablaise et Chaumoise nous conti-
nuera le concours qu'elle nous a si gêné-
ment accordé.
Merci à tous !
LE LIVRE D'OR
Sont cités à l'ordre de Farinée, dans
le XI" corps d'armée :
Bouvssou, colonel du se régiment d'in-
fanterie : a fait preuve dans tous les com-
bats violents et ininterrompus où son ré-
giment a été engagé, d'une énergie, d'un
sang-froid et d'une bravoure au-dessus
de tout éloge, et n'a pas hésité de se por-
ter de sa personne, à diverses reprises,
aux endroits les plus périlleux pour ra-
mener ses hommes au feu.
Le capitaine ROUSSËAU, commandant la
6' compagnie du 83^ régiment territorial,
« est tombé glorieusement au champ
d'honneur. Attiré dans un guet-apens
odieux et méprisable par un détachement
ennemi qui voulait se faire passer pour
un détachement anglais, et sommé de se
rendre, il a répondu fièrement : « Un
soldat français ne se rend jamais. à Il a été
aussitôt mortellement frappé.
» Saluons tous très bas ce noble coeur
de héros qui nous lègue à tous le plus
magnifique exemple et jurons de le ven-
ger. »
DUWEZ, sous-lieutenant de réserve au
93° régiment d'infanterie : a fait preuve
d'un entrain remarquable sous le feu, a pré-
paré lui-même la rupture de clôtures en fil
de fer pour faciliter la marche de sa sec-
tion ; blessé à la tète, a repris, deux jours
après, son poste de combat et a de nouveau
donné le plus bel exemple de courage.
LEQUEUX, chef de bataillon au 93° régi-
ment d'infanterie : tué glorieusement à la
tète de son bataillon qu'il maintenait sous
le feu par son calme et son a t t i t u d e (m e r-
gigue.
Utilisation des Inscrits Maritimes
EN VUE DE LA DÉFENSE NATIONALE
En vue de renforcer encore les ef-
fectifs concourant à la défense natio-
nale, . Victor Augagneur vient
d'édice les prescriptions suivantes
1° Tous les inscrits maritimes in a c-
t ifs de la catégorie E, (de trente à
trente-cinq ans, catégorie dont les
gradés, seuls, avaient jusqu'à ce jour
été rappelés sous les drapeaux), se-
LA A END FI REPLBLICAINE
rent immédiatement versés dans les
réserves de l'armée de terre par ap-
plication de l'article 11 de la loi du
8 août 1913 ;
2° Tous les inscrits maritimes in a c-
t ifs des catégories F, G et II encore
soumis aux obligations militaires
(s o i t jusq u ' à 48 a n s in c lu s i v emen t) ,
seront versés dans les réserves de
l'armée de terre par application du
môme article, sauf les gradés, breve-
tés et auxiliaires canonniers, fusiliers,
timoniers et infirmiers de la catégorie
F, inactifs, qui 'seront rappelés au
service de l'armée de mer et dirigés
sur les dépôts.
Devront être considérés comme
inactifs, au point de vue du rappel
au service dans l'une ou l'autre armée,
lés marins ne pratiquant pas la na-
vigation ou la pêche maritime depuis
un mois au Moins.
La navigation et la pèche ne pour-
ront donner lieu à exemption d'appel
que si elles sont actives et profes-
sionnelles.
Pour déterminer l'activité et la
professionnalité de la navigation et
do la pêche maritime, les administra-
teurs devront envisager chaque cas
en particulier; ils auront-pour objec-
tif de ne laisser dans leurs foyers
que les hommes véritablement utiles
au trafic commercial et à, l'industrie
de la pèche ; en aucun cas, des em-
barquements répétés de courte durée,
séparés par des inactivités plus ou
moins prolongées, ne pourront dis-
penser du service militaire.
MORT AU CHAMP D'HONNEUR
Un de nos braves compatriotes, BONNIN
(Léandre), né le 29 octobre 1892, aux Sa-
bles-d'Olonne, fusilier-marin au régi-
ment de fusiliers-marins, dont la famille ha-
bite 11, rue Bergère, est décédé des suites
de ses blessures à l'hôpital militaire de
Dunkerque, lundi dernier 26 octobre.
Nous offrons à la famille éplorée nos
vifs sentiments de condoléances.
Adulons des Dons
de la Défense Nationale
Les Bons de la Défense Nationale
sont souscrits avec un très grand
empressement par tous ceux qui ont
des fonds disponibles et improductifs.
Aussi, la souscription atteint déjà
plus de 400 millions.
On souscrit partout, chez tous les
agents du Trésor et dans tous les
bureaux de postes. Le placement res-
sort à plus de 5 1/4
On peut retrouver son argent dis-
ponible et sans perte, au bout de
3 mois, G mois ou un an, puisque
l'Etat offre des Bons à ces échéances.
Donc la sécurité est absolue et l'argent
reste utilisable selon les besoins. Ce
double avantage encourage tous ceux
qui ont mis en lieu sûr des réserves
d'argent à l'employer immédiatement
en Bons de la Défense Nationale.
Chaque Français fait ainsi son de-
voir : les mobilisés, avec leur fusil ;
les vieux. rentiers immobilisés, avec
leur argent. Tous les citoyens travail-
lent en commun pour un but unique :
la défense de la Patrie et la victoire
définitive du Droit et de la Justice.
ENVOIS POSTAUX INTERDITS
Des dépêches postales ont pris feu par
suite de la présence d'allumettes dans les
paquets adressés à des militaires.
Pour éviter de nouveaux accidents, le
public est prié de se conformer strictement
aux dispositions réglementaires rappelés
ci-dessous :
ce Il est interdit, sous peine d'amende
(150 à 300 fr. pour une première infraction,
300 à 3.000 fr. en cas de récidive) d'insérer
dans un envoi confié à la poste :
» 1^ Des matières ou objets dangereux
ou salissants ;
» 2° Des marchandises soumises à des
droits de douane, de régie ou d'octroi,
ainsi que des marchandises prohibées. »
Cette interdiction est générale ; elle
s'applique aussi bien aux lettres qu'aux
envois admis au bénéfice d'une taxe
réduite.
SUPPRESSION DES GARDES CIVItS
Un décret rendu sur la proposition du
Président du Conseil et des Ministres des
Finances et de la Guerre, abroge le décret
du 7 août 1914 qui avait organisé « depuis
le début de la mobilisation des corps spé-
ciaux de gardes civils, composés de volon-
taires, dans un certain nombre de dépar-
tements, pour participer aux mesures de
sécurité générale sur le territoire ». Ces
corps spéciaux de gardes civils sont sup-
primés à partir du 1" novembre prochain.
Le rapport au Président de la République
qui précède le décret s'exprime ainsi :
« Ces corps spéciaux ont rendu de réels
services et fait preuve en toute occasion,
dans l'accomplissement des missions im-
portantes qui leur ont été confiées, d'un
zèle et d'un dévouement constants. Mais
les nécessités particulières auxquelles ré-
pondait leur organisation ne sont plus telles
qu'il soit indispensable de continuer à
utiliser le concours de ces volontaires, qui
ont répondu avec tant de patriotisme à
l'appel qui leur avait été adressé au mo-
ment où les circonstances l'exigeaient. Il
parait possible d'assurer les services aux-
quels ils étaient chargés de pourvoir, tant
par la force armée régulière que par les
représentants habituels, . en matière de
police, de l'autorité administrative. Nous
estimons, en conséquence, que le moment
est venu de supprimer les corps spéciaux
de gardes civils. »
SOUSCRIPTIONS
reçues par le « Comité des Réfugiés»
du 22 a u 29 Oc to b re 1 91 4
Van den Velde, 27, q. Franquev 20 »
Relevé des Troncs 61 25
Vibert, 4, rue Metius 50 »
Bloch, 59, rue du Palais 5 »
François Wachter, r. Puits-Perdu 10 »
Anonyme 20 »
Fournier, chez M. lIallard 10 »
Fuziers-Hermann 20 »
Saccardi 20 »
Dupriez, 9, rue du Thabor 10 »
Léman, 10, rue du Puits-Perdu 10 »
Courtier, 14, rue Napoléon 10 »
Vial, 58, rue du Thabor .. 20 »
Denau, quai du Commerce 10 »
Maronnier, route de Talmont 5 »
Gérodolle, 53, rue des Halles.— 10 »
Adolphe Tavernier, q. Franquev 20 »
Groissard, 90, boulevard de l'Est 10 »
Léger, place de l'Estacade 20 »
Giberton, rue des Deux-Phares 10 »
Coutoin, 36, cours Blossac 10 »
Charrier, rue Bisson 10 »
M"" Henri, boulevard de l'Ouest 20 »
IVI'" Bernard -IO »
Mu° Foucher, rue des Halles 15 »
Valot, rue de l'Amidonnerie 10 »
Nicollet, 67, rue Nationale 20 »
Darius Biron 5 »
Moreau, notaire 25 »
Ruckert 10 »
Loizean, cours Blossac 50 »
Quête Abbé Piberne 88 »
Tronc 5 30
Quêtes et Troncs 103 95
Aragon, 70, rue du Château-d'Eau 25 »
Herveau, quai Guiné 10 »
Quête M— Brille 113 70
Tronc - 1 95
Anonyme 5 »
Cassigneul, Les Goélands 100 »
Barebereau et ses Enfants, q. Fr 125 »
L'Archiprêtre 50 »
Orion, place du Palais 40 »
Thomas, rue du Cheval-Blanc 20 »
Noirfontaine 20 »
Perchut, rue Careau, 20 »
Avollée, villa Herbert 100 »
Lavallée, rue de la Baucluère 10 »
Boizard 1 »
Roussel, à La Rudeliè,re 100 »
Kuppenheim, villa Olonne 20 »
Geoffroy, 46, quai Franqueville 20 »
Blondel, rue des Halles. 5 »
Anonyme 5 »
G. Tavernier, 38, q. Franqueville 20 »
Léon ICéré, '70, rue du Thabor 10 »
I. Petit, rue du Thabor 20 »
Augereau, r. de la Poissonnerie 10 »
Godenberg, 27, rue Napoléon 5 »
D'Haestrel, 64 b is rue du Palais 5- »
51°'° Parent, rue Bisson 5 »
Mr" Vengeant 5 »
Laurec, 57, rue du Port 10 »
Elle Bataille, rue Nationale 10 »
Pagni, rue du Thabor . 5 »
Tronc 6 50
Listes de Quartier 135 80
M." de Mauduy, hôtel de la Plage 10 »
Legendre. 20 »
Mayeux, libraire 50 »
Quête M— Brille 118 15
Pierre Weill, sergent au 39° d'in-
fanterie, en raison des bons
soins dont il a été l'objet 'en
Belgique 100 »
Tronc 2 50
Liste Fontaine 39 »
Gaston Leroux 50 »
TOTAL 2.162 10
Pour les Blessés Militaires
Liste déposée à la Mairie
m"- Abadie, propriétaire, rue d'Llin, à
Paris, 2 fr.
Total à ce jour :745 fr. 35.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
MM. Rabette, chalet des Pins (abandon
du quart de la recette du dimanche), 10 fr.;
Buchou, 1 fr. 50 ; Bruneau, 2 fr.; Daniau,
2 fr.; Celé, 2 fr. 50 ; Hervouet, 2 fr.; Mas-
siot, 5 fr.; Arnaud, 1 fr.; Joulhac, 1 fr.;
Peigné, 2 fr. 50 ; Gendron, 1 fr.; Gaumain,
1 fr.; Mathé, 1 fr.; Letard, 1 fr. 50 ; Gou-
pilleau, 0 fr. 50 ; Ferré, 2 fr.; Ragon, 1 fr.;
Naguet, 2 fr. 50 (tous ces donateurs des
chantiers Ccrussot). — Total de la 13°
liste : 40 fr.
Total à ce jour : G.197 fr. 40.
Horaire des Trains
Voici le mouvement actuel et p ro v i s o ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 32.
A rri vées . — 5 h. 50, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se renseigner pour les correspondances.
SOUSCRIPTIONS
en faveur des familles nécessiteuses, dont
les soutiens sont sous les drapeaux
Deuxième quartier, Bout de Ville. ( 2 . l is te )
51M. Chabot, propriétaire, 10 fr. par
mois ; Hervouet, 10 fr. par mois , Braillard
négociant, 10 fr. par mois ; Papin proprié•
taire, I,' fr. par mois ; Morizot propriétaire,
10 fr. par mois ; Roux marin propriétaire,
20 fr. ; Chaumé propriétaire, 1 fr. par
mois; Fruchard, agent-voyer, 1 fr. ; Bachou
Amand, 2 fr. ; Boulin. propriétaire,
1 fr. ; Ratier, agent, 1 fr.; Denise, propriétaire,
1 fr. ;Dclamare, vétérinaire, 3 fr. par
mois ; Ferme, 1 fr. 50 ; Gelé, tailleur de
pierres, 1 fr. ; Boisliveau Edmond, 1 fr. ;
Befay, 1 fr. ; Victoire, 1 fr. ; Dualas, cordonnier,
1 fr.; Girard, laitier, 1 fr. :Jayer,
Instituteur retraité, 5 fr. ; Gautreau Victor,
5 fr. ; Boisard, 2 fr. 50 ; Bonn tr. ;
Gaultier, peintre, 1 fr. ; NI"." Vve Penard,
'
propriétaire, 20 fr. ; Bonnefond, serrurier,
3 fr. ; Ménard, couvreur, 1 fr. ; Chaillot,
coiffeur, 2 fr. ; Quéré, 5 fr. ; Gastanier,
fr. ; Texier, 1 fr. 50 ; Gabis, employé aux
contributions', 5 fr. ; Pédeneau, employé
à la I lie, 4 fr. ; Ferret, 1 fr. ; Petit, charcutier,
5 fr . ; Nicoleau, Boucher, 1 fr. ; Goisel,
1 fr. ; Seguin, débitant, 2 fr. ; Mareetteau,
débitant, 5 fr. ; Sarrazinonécanicien,
2 fr. ; M.. Vve Babinot, 2 fr . ; Anonyme,
1 fr. ; Coussot, entrepreneur, 5 fr. ; Vve
Bibis, 1 fr. ; Chûtenois, 1 fr . ; Aucoin, 0 fr.
25. ; Mahé, 0 fr. 50 ; Valot 15 fr. ; Anonyme,
10 fr. ; Mouton, 0 fr. 50 ; Gendron
Aimé, 0 fr. 50 ; Morin, 0 fr. 25 ; Anonyme,
0 fr. 50 ; Bruno, 2 fr. ; tluguin 1 fr. ; Vve
Caillou, 1 fr. ; L'Empereur, 2 fr. ;
G roisard , 2 fr• ; Anonyme, 1 fr.; Bauchins,
1 fr„' Vve Buchou, 1 fr. ; Bastard, 1 fr.
50 ; Vve Moa 1 fr. ; Teillet, 2 fr. ; Vve
Guillet, 0 fr. 25 ; Vve Thézet, 1 fr. ; Epattd,
0 fr. 50 ; Richard, 0 fr. 25 ; Favrem,
2 fr. ; Vve Bloncleau, 5 fr. ; Davilliers,
2 fr. ; Lacheze 2 fr . ; Fumé, 0 fr. 50 ; Landreau,
1 fr, ; Chadlou, 0 fr. 50 ; Vveliaba '-
land, 1 fr. ; Chiron, 1 fr. ; Carlaud, 0 fr.
50 ; Bouillé, 1 fr, ; Bouillé, 1 fr. ;
Chouteau, Instituteur, 2 fr. ; 501^ Delartt,
0 fr. 50 ; Anonyme, 2 fr. ; Mourailleau, débitante,
2 fr. Berveau, 2 fr. ; Seniac,0 fr.
50 ; Richard,2 ' fr. ; Buisson, 2 fr. ; Audais,
2 fr. ; Dontigny, 1 fr. ; Giraud, 5 fr. ;
Vve Soulard, 2 fr. ; Joulhac, 0 fr. 25 ; Dostère,
2 fr. ; Strauss Kalgn, 25 fr. ; Magain,
2 fr. ; Anonyme, 1 fr. • Pagés, 1 fr. ;
Mériau, 1 fr. ; Borgnet, 0 fr. 50 ; fluet,
5 fr. ; Perraudeau, 1 fr. ; Simon, 2 fr. ;
Faivre, 0 fr. 25 ; Lhuidi, 0 fr. 50 ; Guéret,
1 fr. ; Doublé, 0 fr. 75 ; Javarry, 1 fr. ;
Anonyme, 1 fr. ; Binot, 1 fr. ; Chauffeteau
1 fr. ; Bigard, 2 fr. ; Péroux, i fr. Anonyme,
1 fr. ; Prévautel, 1 fr. ;
10 fr. ; Strembel, 2 fr. ; Fabius, 1 fr. ; Michou,
2 fr. ; Anonyme, 1 fr . ; Mo u ly , o ri.:
50 ; Vve Rieollean, 1 fr. ; Bachot!, 5 fr. ;
Anonyme, 0 fr . 50 ; Gaspari, 1 fr. ; lIériaii,
marin, 0 fr. 50 ; Georges, 5 fr. ; Artaud,
1 fr. ; Anonyme, 1 fr. 50 ; Castagneau, t
fr. ; Guérillon, 2 fr. ; Guillot, 0 fr. 50 ;
Merisier, 1 fr. ; Petit, conductenr des Poidset-Chaussées,
5 fr. ; Berthin, 0 fr. 50 ;
Champain, 1 f.. 50 ; Aubry, 1 Ir. ; Picard,
-10 fr. ; Louriau 1 fr. ; Siot, 5 fr. ; Anonyme,
2 fr. ; Macouin, 0 fr. 50 ; Rousseau,
0 fr. 20 ; Vve Cloutour, 0 fr. 30 ; Bechet,
1 fr. 50 ; Barreau, 2 fr. par alois ; Mardi:1i ,
5 fr. ; Poiraud, 1fr.
Total 384 fr. 25.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
ElLes Naldes
Paiement des Chevaux
réquisitionnés
Le Maire de la ville des Sables-d'Olonne
informe les propriétaires de chevaux, voi-
tures et harnais réquisitionnés pour l'ar-
mée, qu'ils devront se présenter à la
Recette municipale, le mardi 3 no v em b re
prochain, porteurs du reçu qui leur a été
délivré par l'autorité militaire: -
Le Receveur municipal leur paiera en
numéraire la moitié de la somme qui leur
est due ; pour l'autre moitié, ils recevront
un reçu tenant lieu des bons du Trésor
qui leur seront remis après la Guerre.
Aux Réfugiés Belges
Les Chefs de famille de Réfugiés Bel-
ges actuellement aux Sables, sont invités
à se présenter à la Mairie à l'effet de
remplir certaines formalités concernant
leur état-civil.
Les personnes chez qui ceux-ci sont
logés sont instamment priées de les accompagner.
Ce travail de recensement s'effectuera
tous les jours dans la salle de cadastre,
de 9 h. à -11 h. du matin et de 2 h. à 5 h.
du soir, à partir du jeudi 29 octobre au
dimanche 8 novembre inclusivement.
Hôpital et Bureau de Bienfaisance
Le dimanche 22 novembre, à 2 heures
du soir, dans une des salles de l'Hôtel-de-
Ville, il sera procédé, à l'adjudication sui'
soumissions cachetées des fournitures à
exécuter pour le service de l'Hôpital, le
Bureau de bienfaisance et les Fourneaux
alimentaires, pour l'année 1915.
Ces fournitures comprennent : Epicerie,
Comestibles , Blanchissage , Viande,
Charbon de terre, Vins, Vinaigres, Alcool,
Pommes de terre, Haricots, Pain, Son,
Lingerie, Habillement et Literie.
Les intéressés peuventprendre connais-
sance à l'Econornat des clauses et condi-
tions du Cahier des charges.
Syndicat de La Gâchère
Une réunion générale du Syndicat des
Marais de La Gàchère aura:lieu le diman-
che 8 novembre, à 2 heures précises,
salle de la Mairie d'Olonne.
ORDRE DU JOUR
Travaux exécutés au Havre en 1914 ;
Situation budgétaire du Syndicat ;
Vote des différents Budgets et approba-
tion des comptes de l'exercice clos ;
Renouvellement partiel du Bureau.

NÉCROLOGIE
Une des figures les plus sympathiques
de notre ville vient de disparaître : M.
Louis Mouret, négociant en vins, conseil-
ler d'arrondissement, conseiller municipal
des Sables-d'Olonne, s'est éteint lente-
ment, après une longue maladie, jeudi
matin, à l'âge de 68 ans.
M. Mourat souffrait depuis longtemps
déjà, mais ses amis comptaient toujours
que sa forte constitution et sa grande
force de volonté auraient raison encore de
cette maladie. Il ne survit que quelques
mois à son fils Victor, dont la mort
l'avait profondément affecté.
Président du Cercle des Travailleurs
démocrates, président du Syndicat des
Commerçants, M. Mourat laissera partout
le souvenir d'un homme de bien, de sûrs
conseils, entièrement dévoué à ses &ami-
toyens.
Républicain sincère et convaincu, doué
(l'un grand bon sens politique, Louis
Mourat avait pris part à toutes nos luttes,
et était par dessus tout, l'homme de la
conciliation ; aussi son expérience des
hommes et des choses le désigna-t-il
souvent comme arbitre écouté et respecté.
Ses obsèques civiles auront lieu demain
samedi, à 1 heure un quart.
La Ve ndée Répu b l icaine adresse à
Madame veuve Louis Mourat, ainsi qu'à
ses enfants, l'expression sincère de ses
condoléances émues.
Toutes les personnes qui, par erreur ou
omission, n'auraient pas reçu d'invitation
aux obsèques, sont priées de considérer le
présent avis comme en tenant lieu.
Avis aux Navigateurs
Le bateau-feue Rochebonne-Est », des-
tiné à signaler les abords est du plateau
de Rochebonne, qui avait été remplacé
provisoirement par une bouée lumineuse,
a été remis en place.
Une session d'Assises supprimée
La quatrième session des Assises de la
Vendée, qui devait s'ouvrir à La Roche-
sur-Yon le lundi 26 octobre n'a pas eu
lieu, le seul accusé qui devait comparaître
devant la Cour s'étant pourvu en Cassa-
tion.
Dans les Caisses d'Epargne
Par une circulaire portant la date du
16 octobre, le Ministre du Travail vient
(l'inviter les Préfets à informer les Caisses
d'épargnes qu'elles étaient autorisées à
effectuer, dans les limites et dans les con-
ditions prévues par le décret du 30 juillet
19s4, pour le compte des Caisses d'épar-
gne des régions envahies et sur présenta-
tion des livrets, des remboursements aux
réfugiés de l'Est et du Nord qui se trou-
vent dans l'impossibilité de faire opérer
le transfert de leur compte sur une Caisse
d'épargne du département où ils résident
actuellement.
La Fête des Morts à l'Armée
Le général commandant la 11' région
décide qu'a l'occasion de la Fête des Morts
les cimetières militaires seront fleuris et
pavoisés.
Il y aura quartier libre dans la matinée.
Chaque dépôt formera une délégation
d'au moins 50 hommes par compagnie (feu-
nes soldats dans les dépôts actifs) avec tous
les gradés et officiers disponibles Cette dé-
légation sera conduite au cimetière et arrê-
tée devant les tombes.
Là, le chef, en quelques paroles chaudes
et vibrantes, célébrera l'héroïsme de ceux
qui ont donné leur vie pour la Patrie.
Les tombes des soldats morts des suites
de leurs blessures seront l'objet d'une d éco-
ration particulièrement brillante et pavoi-
sées aux couleurs nationales.
La cérémonie devra revêtir un aspect
bien caractérisé de fête patriotique dont
toute idée de tristesse sera écartée, de façon
à exalter le sentiment si naturel et si français
que nous éprouvons tous de profonde ad-
miration et d'envie pour ceux qui ont eu
l'honneur de tomber pour la France.
Conseil de Guerre
Le Bouler, du 14' groupe spécial, can-
tonné à l'Ile-d'Yeu, avait demandé à pas-
ser le Conseil de réforme à La Roche-sur-
Yon. Il profita du voyage pour s'esquiver.
Traduit devant le Conseil de Guerre de
Nantes, il vient d'être condamné à 2 ans
de travaux publics.
Bibliothèque Municipale
En raison des fêtes de la Toussaint, la
Bibliothèque municipale sera fermée le
dimanche 1" novembre.
La Tempête
Depuis 48 heures la tempête souffle avec
rage dans notre région. Dans la nuit de
mercredi à jeudi le sloop de pêche P e t i te-
Dés irée , ri' 28, du port des Sables, a eu,
au cours de la tourmente, son mât cassé
du pont. Après bien des efforts il a réussi
à mouiller une ancre à environ 6 milles
nord-ouest du phare des Barges. Ce n'est
que jeudi matin, vers 9 heures, que le
vapeur No rma nd , venant de Nantes, et se
rendant aux Sables, aperçut l'embarcation
en détresse. Il prit la P e t i te-Dés irée à sa
remorque et la conduisit au port.
Le bateau de sauvetage, qui avait pris
la mer, n'a pas eu besoin d'intervenir.
Vol de Cônes de pin
Procès-verbal a été de nouveau dressé,
pour abatage de cônes de pin dans.»
forêt de la Rudelière, contre le jeune
Barbeau (Henri), journalier au Château-
d'Olonne.
Vol d'Huîtres
Un vol d'huîtres a été commis au préju-
dice de M. Rocheteau, ostréiculteur de-
meurant à La Chaume, par cinq gamins.
En passant dans les parcs ces gamins ont
causé des dégâts assez sérieux. L'un d'eux
a, de plus, frappé M. Rocheteau d'un coup
de bâton. Le préjudice causé s'élève à une
centaine de francs.
Procès-verbal a été dressé contre les
cinq gamins.
Procès annulé
Nous avons dit qu'un procès-verbal
avait été dressé, pour diffamation à l'égard
des officiers contre le nommé Martin
(Aimé), 55 ans, cultivateur à La Chaume.
L'enquête a révélé que les fait reprochés
à M. Martin avaient été démesurément
grossis. M. Martin n'a jamais eu l'intention
d'insulter l'armée ; le procès-verbal n'aura
donc aucune suite.
Accidents du travail
M"° Xavérine Guibert, 16 ans, rue de la
Pie, sardinière à l'usine Caillé et Morio,
s'est piquée à la main droite avec un gril.
10 jours d'incapacité de travail.
M. Auguste Garnier, 33 ans, du Village-
du-Bois, commune d'Olonne, manoeuvre à
la même usine, a eu le pouce gauche con-
tusionné par une sertisseuse.
10 jours (l'incapacité de travail..
M. Eugène Marie, 42 ans, employé
temporaire à la gare des Sables-d'Olonne
et demeurant 36, rue des Merciers, a
glissé et est tombé en bâchant un wagon.
Plaie contuse au mollet de la jambe gauche.
8 jours, sauf complications, (l'après M.
le D^ Coquaud.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Un sac de dame trouvé dans la cha-
pelle du couvent des Ursulines, le réclamer
au couvent.
Par M. Octave Pédenau, .un portemon-
nais contenant une certaine somme d'ar-
gent. Le réclamer au bureau de police.
Par M" Hérieau, rue Pépin, 11, une
fourrure en moire qu'elle a remise à la
personne qui l'avait perdue.
Par M. Frans Van den Camps (belge),
chez M. Guénézan, un portemonnaie con-
tenant 10 fr. 20, qui a été remis à son pro-
priétaire M. Gilles Bourdet, 40, rue de
Par M. Dumont, hôtel Jouet, un porte-
monnaie contenant 7 fr. 15, appartenant à
M" Boiserd, de la Grainetière do La Cha-
pelle-Achard, qui est priée de le réclamer
au bureau de police.
Par M"° Drouin, 18, rue des Halles, une
broche' en or qu'elle tient à la disposition
de la personne qui l'a perdue.
Par M— Marie Bénéteau, épicière, bou-
levard de l'Est, 3, un paquet de linge
qu'elle a déposé au bureau de police.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour ivresse contre Jean-Marie Ru-
chaud, 57 ans, journalier, cours Dupont.
Concerts du Gymnase
Malgré une pluie diluvienne il y avait
dimanche dernier beaucoup de monde,
salle du Gymnase, pour entendre les chan-
teurs Sablais représentés par M"" Ydille
Coupin qui a une voix délicieuse, M.
Audrin, ténorino agréable et M. Buchou
qui chante à ravir.
Rappelons à nos lecteurs que demain
samedi aura lieu une soirée exceptionnelle
donnée avec le gracieux concours de plu-
sieurs membres de la Société chorale mixte
L a Fauv e t te ; on y entendra les Hymnes
na t io naux , belge, russe, anglais, Sam b re
e t Me use et La Ma rse i l la ise, chantés par
plus de 25 personnes avec accompagne-
ment de l'orchestre.
Un grand concert précédera ce grand
concours vocal, où tous les chanteurs
Sablais se feront entendre individuelle-
ment.
Le piano sera tenu par M. Léon Riffaud ;
l'orchestre sera conduit par M. Tavernier.
Le prix des places ne sera pas augmenté
et restera à 0 fr. 50 les premières et 0 fr. 30
les secondes.
Théâtre Saccardi
Demain samedi, L a Fi l le du Tam b o u r-
Majo r, opéra-comique en 3 actes et 4
tableaux ; dimanche 1" novembre, Mè re e t
Mar tyre, grand drame en 5 actes.
Bureau Municipal de Placement
Dem ande s d ' emp l o is (à la disposition des pa-
trons). — Bonne à tout faire, Ferblantier,
Cocher, Femme de chambre.
Offres
Ires d 'emp l o is (à la disposition des ouvriers).
— Cuisinière, Femme de chambre, Bonne à
tout faire, Garcon de course.
S 'adresser au Secrétar iat de ta Ma irie, de
8 heures à 1 1 h eures du m a t in e t de 1 heure à
5 heures du s o ir .
UN NIONSIEUR offre gratuitemen
de faire connattre à
tous ceux qui sem atteints d'une maladie de peau:
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, brun
&lites chroniques, maladies de la poitrine, do l'aie.
tomac et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se guérir promp-
tement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera
le but humanitaire. est la conséquence d'un voeu.
Ecrire tt M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo,
Grenoble, qui répondra gratis et franco par cour
rier, et enverra les indications demandée«
Aan de Belgen
De Heer Burgemeester van de stad
Les Sables-d'011one maakt kenbaar
van de Belgische huishouden dat de
vader of de overste van elke familiê
berzocht is naar het stadhuis te
komen voorzien van wettelyke pa-
pieren en voor inlichtigen te geven.
Tot de Belgen
De Heer Commissaris van police
van Sables-d'011one verzocht de Bel-
gen hem aile noodzakelyke inclichten
te geven over de familie ERRARD
(Edouard), wettelyke agent le Ve r v ie rs
(Belgiê), 118, rue de Paradis.
0.11.11•1.11111.11ESI
LA VENDU REPI)BLICAINE
Hy is verzocht zich doen te verge
zellen door de persoon waar hy
woont in de stad.
De bureelen zyn open aile dagen :
Salle du Cadastre s 'mo rg ens van 9
tot 11 our, n amidd a g van 2 tot 5 our.
Te beginnen van donderdag 29
october tot zondag 8 november.
Morane
Lettre de Soldat. — M. le Maire
vient de recevoir, d'un brave facteur de la
commune Louis Gauthier, actuellement
sur la ligne de feu, la lettre suivante que
nous sommes heureux de publier :
s M. le Maire, je profite de cet après-
midi de silence des Alboehes pour vous
passer de nies nouvelles et de celles des
gars d'Olonne qui sont avec moi. Lan--
driau, de La Girvière, fait partie de mon
escouade, Gabriel Raimbert (du Bourg),
Vrignon (de la Mouline) sont aussi à mes
côtés avec Petitgas. On est tous en bonne
santé pour le moment.
» Pour ce qui est de la campagne de
guerre on vous le racontera au retour si
on a le bonheur de retourner. Ce que je
puis vous dire s'est qu'on ne se fait pas de
bile du tout, vous pouvez me croire. Pour
moi c'est comme si j'avais fait ce métier
toute ma vie, n'empêche pas que quand
les balles et les obus sifflent autour de
moi que je baisse un peu la tête. La dis-
traction que nous avons est de fumer. La
nuit on prend la garde et on fait des tran-
chées toujours en avançant. On n'est pas
loin des Boches : eux piochent de leur
côté, nous, du nôtre, quelquefois à 50
mètres seulement les uns des autres. Les
tranchées sont profondes : il n'y a que les
obus à craindre.
» On e toujours été à peu près en pre-
mière ligne depuis que nous sommes arri-
vés, mais on est 'aussi bien comme en
deuxième ou en troisième.
» Je m'arrête : dans quelques jours, si
çela se peut, je vous passerai de nos nou-
velles. Tous les Olonnais qui sont de nia
compagnie vous souhaitent le bonjour.
On parle souvent du vin nouveau mais on
n'est pas près d'en boire. En attendant ce
plaisir bien le bonjour à tous.
Louis GALTTIIIER.
P . -S . — Vous me pardonnerez ce grif-
fonage : je suis dans ma tranchée à côté
de Landriau et, pour table, j'ai mon sac.
De plus je vous avoue que je n'ai pas
chaud mais, aussitôt ma lettre terminée je
vais, de nouveau me mettre à piocher
pour me réchauffer.
— Pour les Blessés. — Nous avons
reçu, il y a quelques jours, une somme de
44 francs pour les blessés : cette somme
a été employée à acheter de la laine à
l'Œuvre d'Assistance à la Guerre des
Sables-d'Olonne, pour tricoter des bas
destinés aux soldats sortant des ambu-
lances.
Depuis nous avons reçu, toujours pour
les blessés : de M. brigadier de gen-
darmerie en retraite à La Garlière, 5 fr.;
de M. Armand Guérineau, cultivateur à
Gahou, 2 fr.; de M. G..., à La Garlière,
5 fr.
— Pour les Réfugiés Belges. —
Mardi, par train spécial, 110 réfugiés bel-
ges sont arrivés en gare d'Olonne, le
même jour à 5 heures, 16 autres réfugiés
ont été conduits en voiture au bourg. Tous
ces braves gens ont été réunis au Patro-
nage appartenant à M. Auvynet, puis, de
là, répartis pour la plupart chez les parti-
culiers.
Une quête faite, dans le bourg, a réuni
en quelques minutes, une somme de 145
fr. 75 destinée à acheter les objets de
première nécessité. D'autres réfugiés sont
attendus d'ici quelques jours pour être
dirigés sur nos villages.
Dans le but île venir, dans la mesure du
possible en aide à ces frères d'armes, à
qui notre Patrie doit tant de reconnais-
naissance , le Maire vient de décider qu'une
tournée de s boisselage » allait être immé-
diatement organisée sur tous les points de
la commune. Une charrette va donc passer
dans les métairies et dans nos villages :
nous demandons à tous ceux qui possè-
dent de vouloir bien donner quelques
légumes. Les pommes do ferre et les hari-
cots sont les mets favoris des Belges : que
chacun donc y mette de la bonne volonté
pour aider à soulager les souffrances de
ces ardents patriotes si cruellement éprou-
vés !
Nous prions également les personnes
ayant (les effets d'habillement usagés :
chemises, flanelles et chaussures, etc., de
vouloir bien les remettre aux qnêteurs.
— Aux Réfugiés Belges et du Nord
de la France. — En vue de l'arrivée
imminente dans notre commune de Réfu-
giés Belges et du Nord de la France, M. le
Maire a fait placarder l'affiche suivante :
Soyez les bienvenus !
Chassés de votre Patrie, de vos foyers,
par un ennemi impitoyable, vous venez
parmi nous chercher l'asile qui vous est
légitimement dû.
La population d'Olonne est particulière-
ment heureuse et fière de vous recevoir.
Tout ce qu'il sera possible de faire pour
soulager vos souffrances, pour améliorer
votre sort, nous le ferons.
Vous recevrez chez nous l'accueil le
plus bienveillant et le plus généreux !
Que ne ferions-nous pas pour la noble
Nation Belge et pour cette vaillante popu-
lation du Nord si cruellement éprouvées I
Vive à jamais la Belgique immortelle !
Vivent Albert I" et son vaillant peuple !
Vivent les Réfugiés !
L e Ma ire , VaLtrm MATHÉ.
Retraites Ouvrières. — Dimanche
1" novembre, à 8 heures du matin, paie-
ment des Re tra ites Ouv r iè res .
Lundi 2 novembre, à 10 heures, paie-
ment des Fam i l les Nom breuses .
111e-t1'016fine
Souscription en faveur des Bles-
sés (suite). — MM. Chabiron, ingén. retr.
5 fr.; B. Arnaud, 2 fr.; P. Gillier, 3 fr.;
M" veuve M. Reniant], 0 fr. 50 ; C. Can-
tin, beurre estimé 3 fr. 60 ; P. Rideau,
maire, 5 fr.; T. Foucand, paquet de linge ;
eleererier _Afrlaelaele
Anonyme, paquet de linge ; Guillet, linge
et 5 fr.
Sa la ire . — MM. A. Herbreteau, 5 fr.;
F. Rabeaud, 5 fr.; 1\,ffitt Dauguet, 2 fr.; A.
Bougis, 2 fr.; Bourmaud, 0 fr. 50 ; C. Her-
breteau. 5 fr.; E. Garancleau, O fr. 50.
Brardiè re (suite). — MM. A. Hillairet,
2 fr.; F. Logeais, 2 fr.; D. Marcetteau,
2 fr.; F. Arnaud, 2 fr.; A. Mandret, 2 fr.
— Total des deux listes : 202 fr. 10.
Chapeq•-Ilermatier •
Souscription. — Voici la liste de la
souscription faite en faveur des blessés
par M— et M. Haie, instituteurs publics :
Bo urg . — MM. A. Michon, 10 fr.; Chail-
lou, 10 fr.; Anonyme, 20 fr.; A. Babiller,
2 fr.; Th. Babiller, 3 fr.; Veuve Sarrazin,
5 fr.; Foucaud-Goulpeau. 2 fr.; A. Garan-
deau, 2 fr.; A. Gaborit, 1 fr.; N. Favreau,
0 fr. 25 ; Elineau, 0 fr. 50 ; Bougis, 2 fr.;
A. Favreau, 1 fr.; Murai!, 2 fr.; E. Vri-
gneau, 5 fr.; B. Praud, 2 fr.; Thibaudeau,
2 fi•.; Dupont, 0 fr. 25 ; Veuve Gillon, 1 fr.;
Th. Trichet, 1 fr.; P. Barreau, 1 fr. 50;
Brun, 3 fr.; C. Bonneau, 1 fr.; G. Richard,
1 fr.; A. Choteau, 2 fr.; Anonyme, 1 fr.;
A. Vrigneau, 3 fr.; P. Delaire, 2 fr.; A. De-
taire, 1 fr.; Prouteau, 5 fr.;' B. Favreau,
0 fr. 50; P. Gigaud, 5 fr.; Moizeau, 1 fr.;
Anonyme, 3 fr.; Duranteau, O fr. 50 ; Barré,
2 fr.; FI. Perraudeau, 2 fr.; G. Prouteau,
1 fr.; II. Lucas, 2 fr.; B. Deniot, 1 fr.; E.
Chaillou, 0 fr. 50 ; H. Chaillou, 0 fr. 50 ;
NP" P. Balleyguier, 30 fr.; Famille Hil-
pert, 10 fr.; Haie, 25 fr.; H. Praud, 1 fr.;
Geay, 1 fr.; Biron, 1 fr.; Nombalais, Ofr. 50 ;
E. Deniot, 2 fr.; J.-M. Michaud, 0 fr. 50 ;
J. Guilloton, 2 fr.; Rabaud, 0 fr. 50 ; H.
Poiraudeau, 1 fr.; Veuve Mornet, 1 fr.;
Anonyme, 5 fr.
Vil lag es . — MM. Leroux, 50 fr.; E. Vio-
leau, 1 fr.; Anonyme, 3 fr.; Famille Perrin,
5 fr. 50 ; Souzeau, 1 fr.; Simoneau, 1 fr.;
E. Trichet, 3 fr.; Joly, 2 fr.; J.-L. Trichet,
2, fr.; Perrocheau, 5 fr.; Buten, 3 fr.; Ano-
nyme, 10 fr.; Dupont, 5 fr.; Charrier, 5 fr.;
Anonyme, 20 fr.; V. Logeais, 10 fr.; J.
Souzeau, 5 fr.; E. Ilillairet, 5 fr.; H. Poi-
raudeau, 5 fr.; Perrocheau, 1 fr.; Mori-
neau, 1 fr.; Prouteau, 2 fr.; Barreau,Ofr.50 ;
J.-M. Hillairet, 5 fr.; E. Trichet, 2 fr.; P.
Choteau, 5 fr.; Anonyme, 10 fr.; Améli-
neau, 0 fr. 50 ; Veuve Barbeau, 2 fr.; H.
Barré, 1 fr.; Choteau, 5 fr.; Barré-Grossin,
1 fr.; A. Babiller, 1 fr.; Durand, 1. fr.; Guil-
baud, 2 fr.; M. Davioud, 1 fr.; Goulpeau,
2 fr.; B. Mornet, 1 fr.; Tenard, 1 fr. 50 ;
Guilloton-Favreau, 20 fr.; Chauvet, 5 fr.;
Logeais-Bougis, 7 fr.; A. Vrigneau, 5 fr.;
Em. Grit, 1 fr.; Famille Grondin, 5 fr.; C.
Violeau, 2 fr.; Ferré, 5 fr.; E. Favreau,
5 fr.; A. Favreau, 5 fr.; J.-M. Bouron,
5 fr.; L. Tesson, 5 fr.; Veuve Tesson, 1 fr.;
Migré, 2 fr.; A. Vrignon, 40 fr.; Veuve
Chaillou, 0 fr. 50 ; Veuve Trichet, 1 fr.; E.
Gauvreau, 1 fr.; Boucard, 1 fr.; Texier,
1 fr.; B. Bouron, 1 fr.; Mornet, 5 fr.; H.
Bonneau, 1 fr.; Point, 5 fr.; J.-L. Beur-
maud, 1 fr.; Blusseau, 1 fr.; Gendre, 5 fr . ;
Bourcereau, 1 fr.; J.-M. Chauvet, 2 fr.; E.
Praud, 2 fr.; J.-M. Gendre, 5 fr.; Veuve
Blusseau, 1 fr.; Boisar(l, 5 fr.; A. Migné,
3 fr.; P. Habiller, 1 fr.; M"° A. Babiller.
2 fr.; Mornet, 1 fr. 50 ; Mu° Bourcereau,
fr.; Gauvrit, 1 fr.; A. Gaborit fils, 1 fr.;
F. Ageon, 1 fr.; C. Souzeau, 2 fr.; Voyer,
1 fr.; Anonyme, 4 fr. — Total 520 francs.
500 francs ont été versés à M. le Préfet
et 20 francs à l'hôpital re 13 à La Roche-
sur-Yon.
Billets de Ilins r1.9 raür à Prix rédies
Toutes les ga res du réseau de l'Etat (lignes
du Sud- Ouest) délivrent à première demande,
du Jeudi précédant la Fête des Rameaux au
31 Octobre. les billets dont la désignation suit,
pour les Stations balnéaires ci-après dénom-
mées :
Angouli ns-sur-M er, Bourgneu f. en-Retz, Chal-
lans, Châtelaillon, Foulas, Fromentine, La
Bernerie, L'Aiguillon-Port, La Plaine, La Ro-
chelle-Pallice, La Rochelle-Ville. La Tranche,
La Tremblade, Le Chapus, Le Château-Quai,
Le Cormier, Les Moutiers, Les Rochelets, Les
Sables-d'Olonne, Marennes. Paimboeuf, Pornic,
Préfailles, Royan, Sablanceaux, Saint-Brévin-
l'Océan , Saint- Brévin- les-Pins, Saint-Gilles-
Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Mi-
chel‘Chef-Chef, Saint-Père-en-fietz, Sainte-Ma-
rie et Tharon.
1' Bi l le t s de tou tes c lasses va la b l es 33 j ours ,
non compris le jour du départ' faculté de pro-
longation de une ou deux fois 30 jours, moyen-
nant supplément de 10 ./a par période. Droit
d'arrêt, à l'aller et au retour, à toutes les gares
intermédiaires entre la gare, de départ et la
station balnéaire de destination.
2. Bi l lets de t outes c las ses valab les 5 jours
au m aximum , délivrés au départ de toutes les
gares du réseau de l'Etat, du Vendredi de cha-
semaine au Mardi suivant ou de l'avant-veille
an surlendemain d'un jour férié. Sans faculté
de prolongation.
Prix des billets simples, augmenté de 10 ;
minimum de perception par place : 12 fr. en
1T. classe, 9 fr. en 20 classe et 5 fr. en 3. classe.
Les enfants de 3 à 7 ans ne paient que la moi-
tié du prix des billets.
3. B i l le ts de 2a et de 3a c lass e valab les un
jo ur seulem en t / le d iman che ou un jour f
nié) délivrance par les gares du réseau de
l'Etat situées au sud de la Lo ire , y compris
Nantes-Orléans, La Possonnière, Angers, San-
mur-Orléans et Port-Boulet. Sans faculté de
prolongation.
Prix. — Deux tiers des prix des billets d'al-
ler et retour ordinaires minimun de percep-
tion par place : 4 •. en 2e classe et 2 fr. 50 en
3. classe.
Car t es d'a bonnenum t de b a ins de m er. —
Les Chemins de fer de l'Etat délivrent, en
outre, pendant toute la saison balnéaire, aux
personnes qui ont pris pour leur famille au
moins trois billets à destination d'une plage
du réseau, des cartes d'abonnement de bains
de mer valables pendant un mois, trois mois
ou six mois, et comportant une réduction de
10 sur les prix des cartes ordinaires.
Tribunal Correctionnel des Sables
A u d ien ce d it M ercredi 2 8 Oc to b re 1914
Entre Voisins
Depuis de longues années les familles
Pidoux et Taillier, demeurant aux Vignaux
d'Olonne, vivent en très matietise intelli-
gence. Souvent des discussitns éclatent
entre ces deux ménages qui habitent côte
à côte.
Le 13 septembre, Bossard (Benjamin),
35 ans, dite Jean-Bart », marin aux Chi-
rons, gendre des Pidoux, fit irruption chez
les époux Taillier, interpella vivement la
femme et essaya de la frapper. Celle-ci
cria : cc A l'aide ! » A son appel son mari,
Pierre Taillier, 54 ans, se précipita sur
Bossard, armé de la pelle qu'il tenait à la
main. Bossard, à son tour, demanda de
l'aide et aussitôt Pidoux (Baptiste), 54 ans,
charpentier, Pidoux (Eugène) fils, 17 ans,
accoururent.
Ce fut une mêlée générale, une scène de
pugilat au cours de laquelle chacun eut sa
part de coups de poing.
Aujourd'hui tout le inonde est assis sur
les bancs de la correctionnelle. Et chacun
se prétend innocent, s'accuse réciproque-
ment. Après un court réquisitoire de M. le
Procureur de la République et une spiri-
tuelle plaidoirie de M° Lecomte, le Tribu-
nal condamne, savoir ;
Bossard (Benjamin), à 8 jours de pri-
son ; Pidoux père et Pidoux fils, à 24 heu-
res de prison, avec sursis Taillier
(Pierre), à 50 francs d'amende. La femme
Taillier est acquittée.
Vol de Raisins
On se souvient que le 18 août dernier,
une treille de chasselas appartenant à M.
Archambaud (Aimé), jardinier à La Ch•au-
me, rue de la Boulangerie, était coupée
sur une hingueur de 50 métres. Quatre
jeunes gens furent inculpés d'avoir com-
mis ce vol. L'aîné de ces jeunes gens est
aujourd'hui condamné à 1 mois de prison,
il se nomme René B... Son camarade,
Ludovic B..., est condamné à la même
peine. Un autre gamin récolte 8 jours de
prison ; le quatrième est acquitté.
Coups et Blessures
Le 18 octobre courant, après avoir
passé sa soirée au théâtre Saccardi, M.
Chaillou (Auguste), 45 ans, plâtrier aux
Sables-d'Olonne, arrivait au Café des
Fleurs, cours Dupont. Trois jeunes gens,
qui se trouvaient déjà dans la buvette :
Mathé (Auguste), 19 ans, scieur de long ;
Duranteau (Marcel), 21 ans, journalier, et
Arnaud (Louis), 19 ans, vannier, voulu-
rent le plaisanter. M. Chaillou ayant fait
des observations, les trois jeunes gens le
rouèrent de coups. A deux reprises diffé-
rentes l'infortuné Chaillou tomba à terre
et fut piétiné. Le lendemain il portait
plainte au commissariat de police.
L'affaire est aujourd'hui appelée devant
le Tribunal. M° Lecomte sollicite l'indul-
gence pour ces jeunes gens appelés sous
peu de jours à la défense de la patrie.
Duranteau (Marcel), est condamné à
50 francs d'amende ; Mathé et Arnaud, à
chacun 25 francs.
NOUVELLES DIVERSES
Les soldats Allemands manquent
de bien des choses
La Gaze t te de Co log ne annonce que les
soldats allemands souffrent du manque de
sucre, de lait concentré, de beurre et de sel,
elle engage vivementles familles à faire des
envois de ces denrées aux troupes.
Des soldats Allemands
passent en Hollande
Le Times reçoit de Rotterdam une dépê-
che disant que 2.000 soldats allemands en-
viron ont franchi, jeudi, le territoire hollan-
dais du Zeeland. lisseront transportés dans
le nord de la Hollande où ils seront inter-
nés pendant la durée de la guerre.
Prince Allemand blessé
On télégraphie de Copenhague au Times :
Le prince Maximilien, second fils du
prince Charles de Hesse, a été blessé à
la cuisse.
La nouvelle tenue de nos Soldats
Avant peu de temps, dit-on, nous verrons
nos soldats habillés de drap bleu parsemé
(le blanc et de rouge qui fut déjà expéri-
menté. Ce drap a de grandes qualités
d'invisibilité. On ne l'a pas employé aussi-
tôt après son adoption à cause des grandes
quantités de drap rouge qui restaient en
stock. Elles sont épuisées maintenant.
Il est aussi question de donner aux
capotes une forme nouvelle.
Où est le Prince de Hollande ?
Le prince consort de Hollande, époux de
la reine Wilhelmine, aurait quitté la Hol-
lande, il y a déjà plusieurs semaines. Le
prince, qui est comme on le sait, un
Mecklembourg-Schwerin se serait rendu
en Allemagne.
Nos Progrès dans les Vosges
D'après un témoin absolument digne de
foi revenant du champ (le bataille, les
Français occupent Thann, la vallée de
Munster, la vallée de Wesserling et tous
les cols, y compris celui de Sainte-Marie.
Défions-nous de leur Sténographie
Défions-nous de la sténographie chez
les prisonniers allemands. On raconte
qu'en 70 des prisonniers allemands faisaient
aux lettres quelconques qu'ils envoyaient
en Allemagne, des encadrements de fleurs
ou autres dessins composés de signes sté-
nographiques. Ils arrivaient ainsi à écrire
tout ce qu'ils voulaient à la barbe des au-
torités militaires françaises.
Un Bouclier pour l'Infanterie
Les journaux ont fait allusion, il y a
quelques jours, à un bouclier mis à la dis-
position des fantassins dans l'Argonne.
Le Fig a ro dit qu'il s'agit d'un pare-balles
adopté jadis par le Gouvernement russe
et dont le Gouvernement français fait exé-
cuter actuellement un grand nombre par
l'usine de Saint-Idilaire-de-Harcouet qui
en a le monopole. L'établissement travaille
avec activité avec le concours de territo-
rimai:, et les envois se succèdent d'une
manière surprenante.
Un Général Allemand prisonnier
Le général d'artillerie allemand von
Freise, qui a été fait prisonnier par les
goumiers, au cours d'un- récent combat
dans le Nord,,est arrivé sous bonne escorte
à Marseille ; il a été interné au fort Saint-
Nicelas.
La tenue des troupes Africaines
pendant l'hiver .
Le Ministre de la Guerre a décidé q'une re
vue d'une campagne d'hiver, la tenue ac-
tuelle des zouaves, nes tirailleurs et des
chasseurs indigènes (officiers et troti.pe)
serait remplacée par une culotte du modèle •
cycliste, en drap kaki, et par une vareuse
de même drap et du modèle alpin.
Les officiers revêtiront aux armées la
même tenue que leurs hommes par prélè -
vement sur les lots d'effets provenant de-,
dépôts.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 22 au 29 O c to b re 1 9 1 4
NAISSANCES.
Jeanne Julia-Marie Wattel, rue de la Patrie, 29.
Henriette-Georgina-Aline- Augusta Simoneau,
rue du Four-à-Chaux, 4.
Tancrède-Antoine-Désiré Duranteau, rue de
l'Est.
René-Pierre-Aimé Mignier, rue de Bel-Air, 8.
Edouard-Louis France Castelyns (sujet belge).
Hôpital.
François-Paul-Maurice Ma•tinot, quai Fran-
queville.
Jane-Léonce-Andrée-Marie Gavaud, rue du
Boulet-Rouge.
Andrée-Renée-Aimée Bretagne, rue des Hal-
les, 1.
Lucienne -Émilienne Petit, rue Nationale, 70 .
PROMESSES DE MARIAGES
Ferdinand-Louis-Samuel Robin, cultivateur,
aux Moutiers-les-Mauxfaits, et Emilienne-
Joséphine- Adèle Penaud , cuisinière, rue
Napoléon, aux Sables.
DÉCÈS .
Ernile-Marin-Ancelme Ricollean, ans, miri .M>
épar x de .Clara-Émilie. Moreau, rue rie la
Justice.
Madeleine Cnilbaud, 69 ans, journalière, von, e
de Jean-Louis Chaillot. (A. des V.).
Marie - Agathe ProuSt, 71 ans, propriétaire,
célibataire, rue da Palais, 47.
Pierre-Jacob Puiroux, 80 ans, domestique,
veuf de Marie Adeline Colin. (A. des V.).
Locien Lèmétayer, 24 ans, célibataire, soldat
de classe an 25' iégiinent d'infanteri•.
(11.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Paul-Alexandre Eléonor-Charles Gelot, rue
Hante, 41. -
PROMESSES DE MARIAGES
Victor-Louis.Norhe.i t Burgaud, marin, à La
Chaume, et Augustine-Joséphine Rosier,
journalière, nu même lieu. ...
MAIILIGEs
Einmantma. Po.111.1, marin, à
SaL,t-Gilles-sur-Vie (Vendée), et Joséphine-
1V1.a te-D-mise Boarry, journalière, rue de
Gildas-Marc Guyot, marin, aux Sables, rue
Napoléon, et Léonce -Augustine Praud, lin-
gère, rue des Marais.
DÉCÈS
Désirée-Ephigénie Daubent, 76 ans, sans pro -
Ussion, veuve de Etienne-Célestin -Alexandre
Poiroud, rue du Moulin.
Marie-Louis Violleau, 85 ans, sans profession,
veuve de Sylvain Duret, rue de la Boulan-
gerie.
Pierre- Angélique Ledeuil, 70 ans, sans pro-
fession, veuve de Jean-Pierre Airaud, rue
Haute.
Conseil à suivre
Dans toutes les affections des bronches et
d's poumons accompagnées d'essoufflement,
d'oppression, d'expectoration opiniâtre, la Pou-
dre Louis Legras réussit merveilleusement. En
moins d'une minute, elle calme les crises
d'aSthme, de catarrhe, d'Essoufflement, la toux
de bronchites chroniques, les suites de pleu-
résie et d'influenza, et guérit progressivement.
Une botte evt expédiée contre mandat de 2 fr. 10
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
illfflatlitleaananlaffileatil6M9ffilasMaintaalareRsaallearalatlitlial
El SA GUÉRISON
Ou a beaucoup* parlé dans tonte la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, de au grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
» tout ce que l'on connaît actuellement pour le
» traitement de la h ern i e , per l'effl•acité de son
action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une guéris on radica le . C e t
» appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
» tique moderne et réalise un progrès considé-
» rable.
r (l'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
s a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
r traitement par le Tampon Américain qui
e non seulement s'applique d'une façon parfaite à
n tan t es les hernies , mais supprime en même
r temps la g èn e et les i n c o n v én ien ts des ba n .
dog es , e t c .
r Signé; NIA. les Docteurs Minos, Prés iden t ;
Hala FR et Goszztva-Mssusiza. »
Vo i là un e garan t ie g ue p ers onne rte p eu t don n er .
M. OFIARLY, le spécialiste Men connu, diplômé
et lauréat de l'Ecole d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui Be confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern ies , D es cen tes , Effor ts, Dép la c e -
m en ts d es Organ es , etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui, un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France,1.• mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2a
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Pousauges, Halai de France, 1., jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soulier., Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Cein tures Ven tr i è r es perfe c t ion n é es pour t ou t es
l es d év iations des organes de la femme . — Bas
pour varices . — Or thop éd ie . — Pro thes e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Roche l le .

AU BON MAItCHE
A. FAVIIOULT, TAILLEUR
1, lauD de l'Hôtel 1
f- de 1. G-)
LES PLUS GR-~NDS ASSORTIMENTS DE
—
Vè teme i l l s sur Mestire
X~t
R ayon inip o i tan t d e Chap e lle r ie no u yel le
VÊTEMENTS p r M À RIA CES & CÉRÉ m ON i Es
n o l ifm - s _ T D.Ames
-Vift_~rmmu=s
de sp.,t., V.Y.g.. et pi.gc
PÉLERINES ET PARDESSUS
-« Imperméables -
CHEMISERIE~ DRAPERIE, BONNETERIE
Meilleur m arché q u e pa r tou t ail leu rs
À l'Imprimerie ROCHE—JOURDAIN
5, Avenue Carnot ( P la ce de la L i be r t é)
Cartes d*51daill'ilé 11915
A 1'.e.g. de MM. le. i.etit.t..e. Publie.
CHEMINS DE 'eu' FER DE L'ÉTAT
se
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
PRIX : 10 CENTIMES
Foires de la Semaine
Landi 2 novembre. - Aizenay (boeufs gras),
il-Barret, Chail lé- les- Marais, MailIczais,
T,ffaug Bren S.
Mardi 3. - Bournezeau (poulains), Curzon
(Pont reins), Crosbreu'L
e M. c'edi 4. - L'Herbergement (marché à
eh
~vaux) L'Ilermenault (jeunes veaux), Mouil-
leron-en-Kreds, Jeud
. Saint-Cyr-en-Talmondais.
15
- Avrillé, Beauvoir-snr-Mer, Dam-
vix, poueLe
Langon (chevaux), La MotLe Achard,
ges.
Venduredi S~
6. - Sainte-Hermine, VenqnsIult.
medi 7. - Belleville, Nesmy.
D 0 U A N E S e e~ o
IL'l-p, i-e~ie
5, Avenue Carnot oPlace de
La libeTté), Ies Sables, vient
d'éditer f~Iu~ les imprimés de
I D ÈCLARATIONS DE: DOUANES
utiles aux Importations, ]Ex-
portettions, C.pitaine~ de Ma-
vires, Soumi~si~,ns P, Sels, etc.
a 6 a DOU A gy ES c, 0 le
On C,,~rnande de Suite
UN COMMIS —COIFFEUR
s 'a dre ss e r Il. » la J
7 45 11 28
1 — ..... 4
t 7 56 .... 11 42 14 7
1
8 7 ..... 11 541 114 16
9 55 13 Il 16 120 35
8 23 10 20 12 15'14 46'14 31
d.p. 8 50.10 30 '14 49 14 59
...
N
1;
C...y .......
9 4
j 15 12 19 30 4 57
9 14 .....
9 2
.......... 9 s~
M.g.il.-Rég.i.r., A . ..... .....
LUçc ............... 9 55 11 9
ste~G..no.-PêLaé, h
............. :lià
d~; :
VELLUII
: ..... 17 4 1
M. ... .. ..........
L.
d.p .
SAI-a
a Z.,
ROCHE-S~YON,
VR"UIR d.~p
-V..d4. .
FONTE1 NAY'..
d ep .
St-Maetbn-d~Fra-îf1, .
et ...............
Ble N ORT .........
ài
1
9 28.11, 17 1
3 20 7 55 21 5~ Il Il:
.3 32: 8 3 ..... 0 21'
93 9 ~"1. 1 3 51!1 18 17 21 23 0 39
9 3 59, Ise,,
0 6, 4 7118 Ê ...... 0 51
i 1 14 22,18 44 21 42j 1 3
la 39, - ~~;9 5 8 is 59 21 511
58; 5 26 19 16
15 381 .....
11 13,=.- 15 40 19 27
Il 37~.5~~ ~î 4! 6 19 liO 22 28
11 47 ~1*, 6 15'20 » .....
11 56 6 3220 -9 .....
..... 6 43! ..... .....
12 16 58 20 261 ....
2 24~ e > ~5 17 40~
2 32 17 26› -,0 .....
12 431_~ W21 1
12 17 49 21 923 23
133 4 18 2 121.4. 21 4 ~23.38
151JÙ . ~I8 34
13 22 .-;18 42 ...... .....
13 29 -118 501.. ........
13 41 13 58 19 6Î22 910 Il
14 13 14 47 14 13 21 43~
0 4 .....
..... 115 ..... r22 r~9 4 1 4 1 3
371
17 11118 571 ..... ... 4 32
18 33,20 26.18 SU, ..... 6 » ...
M 4 1.1 19 33122 23
15 22:19 40 5 61
15 33!19 r~2 5 15
15 4~, 20 o 5 29
5 35
1
Le 171 .....
22 1
11 12111 4 7 43 6 !1 1 4
Il 5212 L Is
1. ' l 4 18 7 19, 2 193
4 41 - 12 2
2 34
6 37 13 5 9 1 26 1 4
..il6 2 ..... 1 6 36
1
PARIS ~M..tp.) d sp .
"h.rt~.a ............
S amaur .... ........
d é
1,..hë-Th ... h .
Noirt.Ir .. ..........
13 1, s "i u 1 P, [p,
*p .
CI.-Y
C .rizay ............
-.S Poumugu ...........
........
...
C ANTONNAY
~~Z
....
48 8 20
î ROC LII?,S-YC)N
~ dl, ~1 58' 8 55
18L... Ci .... aut
17
... 4
1 12 9 23
01.
89
LES Sà[ïLI~>q. 6 3! 9. 46
II ti :::::Il
TOURS ..... d4p. 1 1 5 46110 5
--
5 53~i~-iil2l 14'23
13 32 ..... 16 59 19 » 23 »J 0 4
NANTES ORLÉÀ N S , NANTES ÉTAT, CLISSffl LA
dép. 2 13 7 4 14111 Zii::::: Il MIl 116 lIl >0 45
Chi' THOUA-". 3 13 5 8 45116 1 241 13 14 ..... 1 ..... 18 26,22 14
ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
13 1 19 14116,28 20 4. 22 1 15 48 BORDEAUX ... d.p .
3 41111,2 37 16 31 20 4 22 5 15 52 SAINTES ........ dép .
..... 3 27 17 17,21 38 22 51 1 ~ - . j~
LA
..... e13 43il7 37 — 23 8,
p 6
52 ...... 23 22 ..... 6 7
18
3 .... VEL I ... 13 b6,17
18 1 4 ..... ... ........ 1 0 31 13 1 Bo 6
18 30 ..... 23 56 L. 48~ ..... 10 42 ...... 16
19 16 4 42 0 14 iN.11ti.r .............. l6i 159 ..... 10 50 ..... 7
... ....
A. 7 8 ..... 10 58~ ..... 17
I"jç.. ~ ............. 7 21 ..... Il 17 la 51 17
M.~ai!8-Régni.rs, A. 7 28 ..... ..... 1
1
Br-t ... ièr . ........ 7 36 1 27 ..... 7
17
2113 21 38 ..... i23 20 ..... 8 20.10 50 4 37
71 116 54 20 25 ROCHE-S-YON. d,p.
22 43 23 il ..... 1 13 511j12 2 15 ~,3 6 22 9 2 15 1- 19 > 12 S-, L t.t bilé 1
iltu N MÎMI ts. (,q li)'. dd~,pp 66 7 13, 111, 118
2 3 2 5 18:
........ n 6 53 9 20 5 20 le 26
il ..... Is Ei 38
1 19 1 n - "I - li.
6 56 .
1 8 35 ..... 112 li 12 15
10 39 à*àé il 16 ..... 16 tis 35
II 13 8 5O l2 33 ..... i9 32 11) 44
2
(,h--p-8-i-t-Père... 7 52 11 43 ... 18
c
16 ;,20 24 1. 5 411 0 59 ..... (hatc.) .. . 8 & 13 3 ..... .. Il le 54 5 ..... 18
16 20 31 5 lis! 1 ...
16 20120 40 6 2 .... ....... 8 27 ..... 12 19 14 28;18
ib.iblii.iIi ...... i~ 16 ii!~i 29,20 49 6 10 ~V_ d~p. 8 45, 6 6;12 46 14 42,19
... .... 1 ....
5 6 241lB 4
9 3 1 StD....- I It.) 14 6 33113 1
41
9 26 r, 44 ' 18 2
.. .. La. , i=v.. Eu. 9 41 6 58113 40 15 171 20 15
18 18 Cli .... ............. 1 0 6 7 24114 2,15 3?,20 42
19 13 NANTES (Etut). Ï) 55 8 14~14 53 54 16 21 loi 32,
23_48 NANTES (Ort . ) . «-. 10 56 8 17~14
.16.
IIÉ21 36
LA ROCIIE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTF,, BENET, NIORT
4 4 10 30 ..... 1 il4 59i JiNIORT
1
......... «p 4 45 6 3 6 11 35 16 59
6 5 5 Il 41 13 35 17 4 19 44 21 S6 ÈJ3 ... t ........ . .7 I~7~11e 5 17 21
7 ls lu 411~1~7, . 15 ..... ...... 1 El 4
i :.,: ...
71 1 8 17 3
7 12 »
141
25:20 ', 21 54.1 1 52 8 4212 31 17 43
9 4110 25 161 8 lit ..... .. ..... 5 u 35i 8 571' 12 39 17 51
9 12,10 b 619 29,
FONTENAY
4 ~1B 2 1 Z 5
2 O~l1 ;12 22112 38i
591
is 3311Z
1111à, 10 52 -~ 1
3 5 9J1~ 521 i...-V
18 52 ..... ..... ..... . VELMIRE.
9~
- A . 18 10 13 le 16 .....
55'12 13 14 19 21 .... ..... . ROC "HE S-YON, 8 27:12 19 14 98; .....
211.~1j t^7 1 (~
_ _ n
2 .-Il,
s l'a
2 43î 3 » '7 '46 ... 14 55 19 8 Ji - 4 9 W 15 40'19 88
l f .
1
:~ ...
s .... ...... . ..
C
7 2
1 p 7 57 9 52 15 55119 53 1.
3 28 4 44 3 10; 9 il ..... ...
15 19 16 23 Ma,~h..O. lE
i . . ...... ' 8 1 2 39 8 29 10 2il6 7,20 4 f.
~ 1 1 ~_ 19 1
41 ....... 8 12 12 9 tl9 42*22 49 8 43110 9!16 14 20 13
Il
;i 1
Les Arp..t~,
l ... 12
1
9 53 15 .... 19 58 Ch.11.ns,.î ......
1 _p.
5
0
41 F) 41 .... 19 49, La O.r.ache ........ a 211 59, 19 5122 5â de 5 40 9 13-10 15116 22'20 26
.. 8 48 13 14 15 6 20 5 23 9 Seul] ............ 5 47 9 34110 22'16 30,20 84 Le Mi.hidièr., 1.
4 si 5 48 4 Il0
5 1 >8 E~ 49 20 8 ...... 8 .... 45 13 241l5 29~2o 14 23 19 Ch-Ila .......... 5 57 9 47 10 39,16 50120 55 ..........
4 16; 5 53 4 11,10 24 î;O G 54 20 8 511
Ic
3 30(15 4Gi2O 2a 23 27; L. ..... 21 6 L. f ....
..... 6 5 0 315 - 6 1 11 9 "' -P 13 35 .61,51 15 5
11 b9:117 ' »~ 9i2ll7 Le Be..d.is, .. f.,
6 l
24 j 20 32 23 38 ' B.iu-d~Cëé ....
6 le 10 4 8 54 16 30 si M-i---t. sIir-Vi.. i
i
9 13 116 43 6 20 391 il Machoc..1 . ........ 6 ?6, 7 22;21 33 Potes.; f....
:::::i 6 27 lio 541 9 23 40..: C.ë . ........... 19 13 56;17 2120 51 Ild,
e;. 6 16 Il 393 17 42i2l 52
..... 6 411 ;î ;11 Il 9 5c,16 55
'! S
y 9 Ai... ...... ...... 14 as 1~17 44:21
7, Il 11 ji7j 3 17 5A,22 Il
..... 6 48
1;
10 12.17 1
1 -0
14 E 18 17,21 17; NANTES Et.t). 7 46, 12 3 18 45 23 4 A,e'llê
1ii'i~ 10 K, 7 9
ROCHE-S-YON 9 59 14 34118 34.2î ?8, NAlliT9.8 (OA.). 8 3 18 10 19 2 23 25 L. Cr.i
..... 7 4 I l ' 3 1 ...... 7 16
49 .
1
1
5 10 7 26 Il 39 12 42 7 3~ 16
5713 26 7
CILLhS-SUR-Vlig
7 bu 12 4 8 1
5 8 12 14 13 M 18 8
12 28 14 19 1 8 23 17118 8 ÎÏ471 CoMNIEQUIERS d 9 âO 21 13 S40116 88 20 42 34 T S~:1 'IL - -V IE 12"1
d 7 57' 9 40" -16 Il 21119 37
10 12,12 lin 15 12 19 2 17 25ils 52 21 52 i 9 l le 0 1.~2. allic I ~1 14 1 4~1 7!1
1fl 11 5 30,19 46
..... 9 21 ~1i1100 2911' . il -8 ~ "Il17
65
52 Notre-Dam~d-l~,iez..
42jl9 58
Il il . . . . 11155 2353 11,9j 1211
S-Gi 10 48 14 7 17 12 21 1 COMMEQULERS 8 37,10 7,13 23.15 48'20 4
11 10 13 17115 43 19 30
Il 27;13 33!15 56 19 4
Il 34 13 40,16 5 19 418 17 54 19 23122 22 j Cnà.riTO14NÀY, VOUVÀNT-CEZAIS, FONTENàY--LE-CONTE
CHANTONNAY, ...... il, pa,t .
Janet ... .........
..........
Saint-Sulpice-on-l~arads (ha l te)
44
57
5
14
12 15
12 42
13 2
13 14
4 2 21 8
1:21 is
9 21 26 ..
1
30
17j~,.^ô1
43
&22 4 .....
14,1__ »,,,,
25,22 22 .....
38122 S5 3 51
l9i22 « 4
20 133 22
V0Uv~1sT CZUI ...... dc~irée , t . :
37 1 37
FONTENAY ........
55 14 7
FONTENAY-LE- COMTE,
»0620,18 1,20 9
ib 57 9 52 13 17116 32118 13
... i...!6 6 10 » 13 30'16 41ilS 21
Aut.-St-M..ri.eh 6 13 1 133 43~81
signerais 6 22
il, 1113, 29
18 47
I' d 6 t137 la 15 5. 9 4
M.....t..t.
1 23
BitESSUIR
199 47
38123 5 >' 15 b4
CUALLANS (Etat) dep. 8 40 11) 1.^~o 51 I1~1 ~.. 111 Il '41 to
....... 8 44
Qetz-Menli S a
.. .... 9 2 Il 6.17 1212l 5
9 18 11 19 17 26 21 18
7 of2~~2l 32
G aud-Pont-s-Etier :1 9 44 11 '~ '1l7 1 1 ~l 40
13 5911 ~4 is
«r,. 10 4 Il 59 18 ~o , ` ~>s `
D'part i8-30
19 47 FONTENAY ......... d p -t 5 461 9 US ! 16 20
20 »
il , ilo l»I I r, sa
il Vot'h-
20 8 6 25 10 0, I C) 41
20 17 3 fil r.. -,1'« «" d1 1 6 32 10
19 Il le Ili 48 ~u
20 2 r. 4~1 ritt 104
20 30 J.udon.ièr~~..-~p.e.d
11 5! 17 Il
20 52 CHANTONNAY ....... .-ie- 7 7111 221 17 25
BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
BRESSUIRF d. 4 11,7 20
M..eo.t.»t .... . .... 7 46
20 24
4 39
d 4 40 8 6
2 0 40 La Cbût aigneraie 4 49 8 17
20 ~,ü A.t.-St -M.uric.h 8 24
22 52 V .....
8 37
22 45 B.urneau- ervI. _. 8 46
2 3 16 F ONTENAY.- 5 10 8 55
Ti,ciniways de la Vendée (Service à dater du 25 Jiiin 1914)
17 49
117 M~I
23 33
23
rr~,
à Noi.m.urI..112 » 13 40.20 » .....
Dép. a.
b L~ Fos...
F
de.
.,r.-d.-Mo.te .....
Beauvoir-aie s-1-le . r .
I-,î. O-r~.
-
-M
CMAL— ~__J
52~ 8 5 728 10
13 8 Is 6
13 42 18 351
14 -118 52'
~« ~-
12 19 15
u- 15 1 2411 9 2ci u
KI 22 .1 42 Il 3' 4120 30
13 53 15 51 19 51 20 41
14 7 16 » 20 2 W 52
4 51 18 S? 1
0 311 5 29,19 9 LIP~NE DE CHALLANS Â FROIV EN WIN E (DE fflERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
0 32 5 81,19 12 17 201
4 45 ~ 45 12 > 1'.-, 45
~ 15 15 13 30 17 15
7 71111 ~4 1 1-1 5.~5
7 13 1 Is 18 1 ~1,i 1
7 26 1 18 'tg
7 18 58
1 4s '5 1 1. 19 Il'
12 Il, 4
12 18 156 r1'6~ 1 I~ 914
21[16 I6~I9
43'~
32.
~5 30 2 40
3
5 BMI! 4rî 810;7322 7
5 81 2 48 18 l3i7 36 10 401
5 45 12 56 18 20 7 43~1O 471
5 48 12 59 18 23.7 46 10 50
5 5313 4 18 28i7 51110 551
5 59 3 918,M175711 Il
6 4 13 14 18 39'8 2111 6~
6 16 13 26 18 5018 12111 12 15 48
6 20il3 30 18 5118 I r,
6 28113 38 19 2 8 241
~1 -
116, 1!
6 31113 4119 5 8 27
16 a
6 37~13 47 19 8 32 10 10
6 46,13 5Ç 11, il, a 401 19
........ 6 P 14 4 1926 8 46, 16 3 9
.4.Ja..e a f 6 59 14 Il 19 33 8 53, 16 45
Si 4-gidàL"I~.I:
lis.
14 16 19 38 8 58~ 16 50
St M' 7 28 9
7 15114 4 19 50 9 10 7~; 17 14 »
-V 41 7 28~14 20 3 23 - E ~17
L 7 40 14 53 20 17 9 33 ~3 117 24
Ce 2
74615 »20 4 39 117 30
Cil-.IMP-SÀINT-PÈRE AUX SABLES-D'OLONNE
C.1.r- ST-PÊR., il. 6 36 9 50 5 40 8 26 18 »1
La N Tantê, a. f ..... 6 8
43 0 2 54~83411- -1
St Vi .... t-1-Give~. 6 55 10 14 47 1818
712 10 30 61i 139 » 1834
L 7 20 10 38 16 21 9 18 42
7 25 10 43 16 26 9 21 16 18 47
&-illé.... ....... 7 3510 55 16 35 9 28 18 58
Le f 7 3. 9 0 59 16 39 19 2
746 il 7 16 46 1911
L La . ai,. =d il f.... 750 1
6 50 19 15
., .. L. 7 53 Il 14 16 53 1918
Le Ela..rd,.a. L ... 8 »112117 » 1925
rn1---t .. ....... 8 10 Il 34 17 7i 19 35
La Minh.lièe., 8 17 1141 17 14' 1942
L. 8 22 1146 17 191 1 ~3 4.7
Le- Arp--ts, .. f.. 8 2s Il 52 17 25
LA M.U.i.ièr., 8 39111 51 il 30 1958
L 8 36ilZ » 17 331 20 1
La Il.delièr., a. f. 8 43 12 7 17 40! 20 8
L. P.tit-J ubilê, a f 18 46112 10117 43 i 2011
.. 8 51 12 15117 « 2016
A~îts facu l ta tifi . - Les train. ne Warrètenl
pour ~rendre les voyageurs ~ue lorsque ceux-ci rap.
p
'-il p.t.a. . do « A~rdt » tinrent aigu.
Aux Ip4canicien. de .~rèteI; lis ne earrêteron%
peur des qu-d.1-r.q.-, ce..-
t
1
en. p~
c..et
.. 1. tour leu, eu; on d
1, ... ode. à Y « Arrèt. .
de 18 h. 5 ne circule que du r5 juin au
4 octobre.
1. trai. de 7 h. 28 circule entre Les Sable. et
A vÇ)~1é, soirs Sable. et La. M..ti.e., les jeu,.
a« leur. à A~,illd iit au.
Le train de 15 h. 48 c;-ule Dire T.I...L, A-illo,
Les Moutiers et Uharap-Saint-Père, Io. jours de foiré
à Tai...t, A-illé et Le. M.cti.r..
Le train de 8 h. 2~ circule ..t~s
et Avrillâ, wr. Chaip-Sei.t.Pêe. et C1,11-P es
Io. jo.r. 4. fenr. à, A-illé et ...
L s tm - de 18 h. circule 1-8 joue. de foi- à Lnç...
Le Rédacteur-Gérant VALÈRz )KATHIL
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
Place de la L i ber té.
r
où
la Société
n'est
pas encore
seulement

VF,,,GT-NELVIEME ANNEE
BUREAUX
Pl a c e d e la L i b er t é , SABLES-D ' OL ONNE
• ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
France et Algérie
S i r M . de B u n s en , A m b a s sade ur
de G ra n de-B re t agn e à -Vien n e ,
Si r Edw a rd G rey .
-V i e n n e , 1^r Août 1914.
Je dois avoir a vu liencedu -Ministre,
des Affaires Hia ugères -demain. Cet
après-midi il doit voir les .-1mbassa.-
deurs français et russe. Je viens
d'apprendre par l'Ambassadeur r u s s e
l'ultimatum allemand exigeant la dé-
mobilisation russe avant douze heu-
res. Le Ministre des Affaires Etran-
gères russe ayant demandé si le refus
inévitable à cette brn-que sommation
p i -g rai n e ra i t la guerre, l'Ambassadeur
allemand a répondu (pie si la Russie
refusait, l'Allemagne serait obligée
• de mobiliser. L'Ambassadeur russe à
Vienne pense que la guerre est pres-
que inévitable et que, la mobilisation
- étant trop onéreuse pour être mainte-
nue longtemps, l'Allemagne attaquera
la Russie immédiatement. Il dit que
la soi-disant mobilisation russe veut
dire simplement que la Russie a pris
des mesures militaires correspondant.
à celles prises par l'Allemagne. Il
semble que la situation soit encore
plus tendue entre l'Allemagne et' la
Russie qu'elle ne l'est entre l'Autriche
et la Russie.
Suivant l'Ambassadeur russe, la
Russie se contenterait même mainte-
nant d'assurances concernant l'inté-
grité et l'indépendance de. la Serbie.
Il dit que la Russie n'a aucune inten-
- lion d'attaquer l'Autriche. Il va encore
représenter au Ministre des Affaires
Etrangères quelles seraientles terri-
bles conséquences si cette légère con-
cession était refusée. Cette fois la
Russie combattrait jusqu'à la dernière
extrémité. Je suis de l'avis de son
Excellence, qui est persuadé que dès
le début l'Ambassadeur allemand à
Vienne a désiré la guerre et que son
opinion personnelle a probablement
influencé son action ici. L'Ambassa-
deur russe est convaincu que le Gou-
vernement allemand, - lui aussi, a
voulu la guerre dès le début.
L'Ambassadeur français a l'inten-
tion d'entretenir très sérieusement
aujourd'hui le Ministre des Affaires
Etrangères de la gravité extrême de
la situation et de lui demander si l'on
est en train de prendre en considéra-
tion des propositions quelconques
pouvant servir de base à une média-
tion. On est très inquiet de savoir ce
que va faire l'Angleterre. Je crains
que rien ne pourra modifier la réso-
lution du Gouvernement austro-hon-
grois de poursuivre sa ligne de con-
duite actuelle si elle a été décidée
avec l'approbation de l'Allemagne.
S i r E . Go s chen , A m bassadeur de
Grande-B re tagne à Ber lin , à S ir
Edwa rd G rey .
Berlin, 1" Août 1914.
Des ordres viennent d'être donnés
pour la mobilisation générale de la
marine et de l'armée, le premier jour
de la mobilisation étant le 2 août.
Sir E. Go s chen , A mbassade u r +de
Gra nde-Bre tagne à Be r lin , à Si , '
Ed tva rd G rey .
Berlin, 2 Août 1914.
Le Secrétaire d'Etat vient de m'in-
former que, certaines troupes russes
ayant franchi la frontière, l'Allema-
gne et la Russie sont maintenant en
état de guerre.
6 moisi un « .
3 fr. »» 15 fr.»»
3 fr.50 I 6 fr.»»
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se contint,-
indéfiniment, sauf avis contraire.
' e s l e t t r e s n o n a ffra n ch i e s s o n t r e fu s é e s
1L-41.4
°m 'une des C
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
/1.1.1111181! erawenneussimek.
re ;j9 bibfi -a ins d 1 ' A Prondissemen t des , ',tiab les - trOlon n e
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales.-- Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
Les Origines de la (verre
CORRESPONDANCE DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande imp ér ieusemen t
'm ités
Le M in is t re d 'Eta t, Luxemb o u rg ,
à Si r Edw a rd Grey .
'Luxembourg, 2 Août 1914.
-Dimanche, 2 août, de grand matin,
les troupes allemandes, d'après les
informations qui sont parvenues au
Gouvernement Grand-Ducal à l'heure
actuelle, ont pénétré' sur le territoire
luxembourgeois par les ponts de
Wasserbillig et de -Remich, se diri-
geant spécialement -vers' le sud du
pays et vers la ville de Luxembourg,
capitale du Grand-Duché. Un certain •
nombre de trains blindés avec des
troupes et des munitions ont été ache-
minés par la voie de chemins de fer
de Wasserbillig à Luxembourg, où
l'on s'attend de les voir arriver d'un
instant à l'autre. Ces faits impliquent
des actes manifestement contraires â.
la neutralité du Grand-Duché, ga-
rantie par le Traité de Londres de
1867. Le Gouvernement luxembour-
geois n'a. pas manqué de protester
énergiquement contre cette agression
auprès des représentants de Sa Ma-
jesté l'Empereur d'Allemagne à
Luxembourg. Une protestation iden-
tique va être transmise télégraphi-
quement au Secrétaire d'Etat pour les
Affaires EtrangèreS à Berlin.
Si r Edwa rd G rey à S i r F . Be r tie,
A mb as sade u r de Gra nde-B re ta-
gne à Pa r is .
Foreign Office, 2 Août 1914.
Après le Conseil de Cabinet de ce
matin j'ai remis à M. Cambon la.
note suivante :
« Je suis autorisé à donner l'assu-
rance que si la flotte allemande pé-
nètre dans le Pas-deLCalais ou dans
la Mer du Nord pour entreprendre
des hostilités contre les côtes ou les
bateaux français, la flotte anglaise
donnera toute la protection en son
pou voir.
» Cette assurance est naturellement
soumise à l'approbation du Parle-
ment et ne doit pas être considérée
comme engageant le Gouvernement
de Sa Majesté jusqu'à ce qu'une telle
action se produise de la part de la
flotte allemande ».
J'ai fait remarquer que nous avions
des questions extrêmement graves et
délicates à considérer et que le Gou-
vernement ne pouvait s'engager à
déclarer la guerre à l'Allemagne si la
guerre éclatait demain entre la France
et l'Allemagne, mais qu'il était essen-
tiel que le Gouvernement français,
dont la flotte était depuis longtemps
concentrée dans la Méditerranée, sut
quelles dispositions prendre, la côte
septentrionale étant entièrement sans
défense. Il nous a donc paru néces-
saire de lui donner cette assurance.
Cela ne nous engage pas à déclarer
la guerre à l'Allemagne à moins que
la flotte allemande n'agisse comme il
est indiqué ci-dessus, mais cela donne
à la France une sécurité qui lui per-
mettra de régler la disposition de sa
flotte méditéranéenne.
M. Cambon m'a interrogé au, sujet
de la violation du Luxembourg. Je
lui ai fait part de la doctrine établie
sur ce point en 1867 par Lord Derby
et Lord Clarendon. Il m'a demandé
ce que nous dirions en cas de viola-
tion de la neutralité belge. J'ai ré-
pondu que c'était là une affaire beau-
coup plus importante, que nous con-
sidérions quelle déclaration nous fe-
rions demain à ce sujet au Parlement,
Samedi 7 Novembre 1914
La Vendée
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M A. T H É
c'est-à-dire si nous déclarerions que
la violation de la neutralité belge est
un cas us be l l i . Je lui ai rapporté ce
qui avait été dit sur ce point à l'Am-
bassadeur allemand. (A sui v re) .
LA GUERRE EN 1914
La guerre de 1914 ressemble aux
guerres d'autrefois, même à celles de
la Révolution et de l'Empire, comme
une automobile de 40 chevaux res-
semble à une diligence.
D'ailleurs, c'est moins la perfection
scientifique des instruments d'attaque
ou de 'défense que l'énormité des
effectifs qui çhange l'aspect de la
campagne.
Prenons un exemple.
Il est démontré, aujourd'hui; qu'on
ne peut obtenir de conclusion, sur le
champ de bataille, que par l'assaut de
l'infanterie. Si les conditions matériel-
les de la bataille ne permettent pas à
l'infanterie d'aborder directement_ l'en-
nemi, les deux armées s'usent en une
sorte d'interminable guerre de siège.
Le feu le plus violent n'a dans le
combat proprement dit qu'un rôle d.e
préparation.
D'où l'usage constant de l'arme
blanche, de la baïonnette, et, par voie
de conséquence, dit moyen de défense
correspondant, le fil de fer barbelé.
Voilà bien un retour, asssez inat-
tendu, aux procédés de guerre du
passé.
Tout autre est l'influence des effec-
tifs sur le caractère de la bataille.
Ils sont tels, que le front prend un
développement immense.
A l'heure présente les deux armées
sont engagées de Nieuport à Saint-Dié,
soit, avec les zigzags, sur 550 kilomè-
tres environ. En ajoutant les 70 kilo-
mètres du front d'Alsace, on arrive à
620 kilomètres!
Aussi le mot e bataille » a-t-il perdu
son-sens d'autrefois. La lutte actuelle
se compose d'une série d'actions de
guerre, juxtaposées, mais indépen-
dantes. Les unes se terminent par un
succès, les autres par un échec. Les
poSitions perdues aujourd'hui sont
reprises demain, puis reperdues, puis
reprises encore. Les deux armées ne
s'affrontent pas en deux lignes paral-
lèles, mais se pénètrent en une suite
de lignes brisées, assez semblables
auxdents d'un gigantesque engrenage.
Il faut pourtant, malgré la division
nécessaire, du commandement, sur
une pareille étendue de terrain, qu'une
volonté unique coordonne ces efforts,
en empêche la dispersion, tende vers
un but unique.
C'est la tâche du Général en chef,
la plus écrasante, peut-être, qui ait
jamais pesé sur les épaules d'un
homme.
A lui de concevoir, dans son objectif
et dans ses moyens, la combinaison
de manoeuvres, que d'autres exécute-
ront et qui, par la défaite de l'ennemi
sur un point capital de sa ligne, obli-
gera celui-ci à abandonner une partie
de son front de bataille.
C'est cette opération décisive seule
qu'on peut; désormais, qualifier du
nom de Victoire I
, —
Rup ture D ip loma tique
Le Gouvernement français publie
une déclaration dans laquelle il expli-
que la rupture des relations diploma-
tiques entre la Turquie et les Puis-
sances de la Triple-Entente.
D'accord avec les Gouvernements
russe et Anglais, il a donné, dès le
début de la guerre, au Gouvernement
ottoman, toutes les assurances relati-
ves au respect de l'indépendance de
la Turquie et de l'intégrité de son
Place de la Liberté
territoire, s'il conservait une stricte
neutralité. Mais depuis le début des
hostilités, la Turquie a commis de
graves infractions aux règles de la
neutralité, notamment en confiant de
nombreux postes dans son armée et
dans sa marine à des officiers aile--
mands, en recevant des armes et des
munitions de provenance allemande,
et enfin en faisant un acceuil suspect
,aux deux cuirassés allemands Go eb en
et Bres la u . Les Puissances de la
Triple-Entente avaient prouvé leur
patience bienveillante dans la question
des capitulations, quand survinrent
sans aver.issement et sans provocation
les incidents du 29 octolMe.
- La France, la Russie et l'Angleterre
espérant que cet acte était imputable
à l'initiative d'officiers allemands,
usurpant l'autorité du commandement
turc, proposèrent à la Porte de déso-
lidariser sa politique d'avec celle du
cabinet de Berlin en renvoyant immé-
diatement tous les officiers allemands
employés -dans les services ottomans.
Après une réunion du Grand Con -
seil et du Comité Union et Progrès,
la Turquie a proposé simplement le
rappel dès navires turcs dans le dé-
troit en exprimant le désir de rester
en état de paix avec les Puissances
de la Triple -Entente.
La Porte, en ne renvoyant pas les
officiers allemands refusait .ainsi la
preuve demandée de la sincérité cle
ses intentions.
Les Puissances de la Triple-Entente
ne pouvaient pas croire qu'elle obser-
verait une attitude passive et en con-
séquence prièrent les ambassadeurs
de demander leurs passeports. Tous
les trois ont actuellement quitté le
territoire ottoman. -_
Les intérêts français sont confiés
en Turquie à l'Ambassadeur des
Etats-Unis et en Palestine à l'Am-
bassadeur d'Espagne. . .
Départ de l'Ambassadeur
de Turquie
Rifaat Pacha, ambassadeur de Tur-
quie en France, demanda mercredi
matin, au Ministre des Affaires
Etrangères ses passeports, qui lui fu-
rent remis.
Il est parti dans l'après-midi pour
l'Italie.
Démonstration Navale
Au Conseil de Cabinet M. Viviani
déclara que mardi, à 5 heures dumatin,
l'escadre angle-française fit une dé-.
monstration sur les forts turcs des
Dardanelles; une riposte des forts
fut inefficace. Aucun navire ne fut
atteint ; par contre, de fortes explo-
sions ont été entendues dans un des
forts.
VILS ENSONG ES
ROTTERDAM. — Un journal Berlinois
a osé raconter récemment que dix
soldats allemands soignés à l'hôpital
Lichtenfeld près de Berlin avaient eu
les yeux crevés par des francs-tireurs
français. -
Le médecin-chef de l'hôpital inter-
rogé à ce sujet a répondu qu'il n'y
avait pas un mot de vrai dans cette
histoire.
Le journal socialiste V o rtu ce r ts pu-
blie ce démenti.
LA RETRAITE DES ALLEMANDS
PÉTROGRAD. — La retraite alle-
mande est désastreuse; les popula-
tions polonaises détruisenWes ponts.
La cavalerie russe-contirne à faire
de nombreux prisonniers. Les Alle-
mands abandonnèrent Radom lais-
sant un 1i-ombreux butin : trains
chargés de munitions, vivres, aéro-
planes, matériel d'artillerie.
ont& •e,
TOUT CE QUI CONCERNE LA BEDACTION
do i t ê tr e adr e ss é à M. Val è r e MA THÉ , R é da c t e u r-Gé ra n t,
Vendredi 30 Oc to b re (s o i r)
Nos Progrès s'accentuent
A l'extrême gauche, les inondations-ten-
dues par l'armée belge dans la vallée infé-
rieure de l'Yser ont contraint les forces
allemandes qui avaient passé cette rivière
à se replier ; elles ont été violemment ca-
nonnées par les artilleries belge et fran-
çaise pendant leur mouvement de retraite.
Les Allemands ont tenté hier de très
violentes contre-attaques sur les corps
d'armée français et britanniques qui pro-
gressaient au nord-est et à l'est d'Ypres,
A la fin de la journée, nos troupes n'en
avaient pas moins continué leur mouve-
ment en avant, dans les directions qui
leur étaient assignées, et enlevé divers
points, d'appui.
Les 'troupes britanniques, -assaillies sur
plusieurs points au nord de La Bassée
par des forces supérieures, ont repris
énergiquement l'offensive et reconquis
largement lé terrain primitivement cédé à
l'ennemi. Sur plusieurs autres parties de
leur ligne de combat, elles ont également
repoussé des attaques allemandes on leur
faisant subir des pertes importantes.
Sur le reste du front, aucune action
(l'ensemble, mais des offensives partielles
de notre part et de celle de l'ennemi. Nous
avons progressé à peu près partout, no-
tamment (levant quelques villages entre
Arras et Albert, sur les hauteurs de la
rive droite de l'Aisne, en aval de Soissons,
et de part et (l'autre de la Meuse, au nord
de Verdun.
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Samed i 3 1 Oc t ob re
Recrudescence d'activité
des Allemands
En Belgique, rien de nouveau n'est
signalé aux dernières nouvelles dans la
région de Nieuport-Dixmude.
A notre aile gauche, l'ennemi a dirigé
de violentes attaques contre le front des
troupes britanniques sur les deux rives du
canal de La Bassée sans obtenir aucun
succès.
Il y a allie recrudescence d'activité clans
la région (le Reims et celle des Hauts-de-
Meuse au sud de Fresnes-en-Woëvre.
Nous Progressons toujours
La journée d'hier a été marquée par un
essai d'offensive générale de la part des
Allemands sur tout le front de Nieuport à
Arras, et par de violentes attaques sur
d'autres parties de la ligne de bataille.
De Nieuport au canal de La Bassée, al-
ternatives d'avance et de recul. Au sud de
Nieuport, les Allemands, qui s'étaient em-
parés de Rampskapelle, en ont été chassés
par une contre-attaque. Au sud d'Ypres,
nous avons perdu quelques points d'appui
(Hollebecke et Zandworde), mais nous
avons progressé à l'est d'Ypres, vers
Paschendaele.
Entre La Bassée et Arras, toutes les
attaques des Allemands ont été repoussées
avec de très grosses pertes pour eux.
Dans la région de Chaulnes, nous avons
progressé au-delà de Lihons et nous nous
sommes emparés dé Le Quesnoy-en-San-
terre.
Dans la région de l'Aisne, nous avons
également progressé sur les hauteurs de
la rive droite, en aval de Soissons, niais
nous avons dû reculer vers Vailly.
Avance dans la région de Souain et
violents combats en Argonne. •
En Woëvre, nous avens encore gagné
du terrain clans le bois Le Prêtre.
D ima n ch e al " No vem b re
Aux dernières nouvelles pas d'incident
notable à signaler.
Au centre, nous avons progressé clans
la région au nord de Souain.
Partout ailleurs nous maintenons nos
positions.
Situation inchangée
Rien de nouveau sur le front Nieuport-
Dixmude.
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE–JOURDA1N,
imprimeur de la 'Vendée Républ i ca i n e , Plece de la
Liberté.
ANNONCES
N ° 1594
Première insertion et suivantes . la l ig n e 0 fr. 25
Judiciaires — 0 fr. 26 ,
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
on traite à forfait p, les Annonces périodiques ou continues
la Dela Ufficicilcsfic la Semaine
1 -
Les Allemands ont continué hier leurs
violentes attaques sur toute la région au
nord, à l'est et au sud d'Ypres. Toutes ces
attaques ont été repoussées, et nous (leo
même progressé légèrement au noire
d'Ypres, sensiblement à l'est de cette ville.
Au début de la journée d'hier, des forces
ennemies débouchant de la Lys s'étaient
emparées de Hollebecke et de Messines.
Ces deux villages ont été repris clans la
soirée par de vigoureuses contre-attaques
des forces alliées.
Sur le reste du front, la journée d'hier
a été marquée par de violentes canonnade. -
et par quelques contre-attaques de l'en-
nemi restées sans résultat, pour repren-
dre le terrain conquis par nous au cours
cies dernières journées.
La lutte est toujours très âpre en Ar-
gonne où les Allemands ne font d'ailleurs
aucun progrès.
Nombreux Prisonniers Allemands
D'après les statistiques fournies par nos • -
services de l'arrière, et pendant la seule
semaine du 14 au 20 octobre, il a été
interné 7.683 prisonniers allemands. Dans
ce chiffre ne se trouve .p(1, compris les
blessés soignés dans nos ambulances, ni
les détachements en voie d'acheminement
(lu front à l'arrière.
Lun di 2 l's o vem b re
Nous gagnons du terrain
En Belgique, aucun renseignement
nouveau. Au cours de la journée, nous
avons repoussé de violentes attaques de
l'ennemi dans les environs d'Arras, de
Lihons, du Quesnoy-en-Santerre, de
Vailly sur l'Aisne et du Bois de la-Grurie.
Dans l'Argonne, au nord de Souain,
nous avons continué à progresser légère-
ment.
Dans les Vosges, notre offensive nous
a rendus maîtres des hauteurs voisines de
Sainte-Marie.
Progression sur tout le Front
A notre aile gauche, l'offensive alle-
mande a continué hier avec la même vio-
lence en Belgique et dans le nord de la
France, particulièrement entre Dixmude
et la Lys. Dans cette région, malgré les
attaques et contre-attaques des Allemands,
nous avons légèrement progressé sur
presque tout le front, sauf auevillage de
Messines, dont une partie a été reperdue
par les troupes alliées.
L'ennemi a tenté un gros effort contre
les faubourgs d'Arras, mais il a échoué ;
de même contre Litions et Le Quesnoy-en-
Santerre.
Au centre, dans la région de l'Aisne, nous
avons légèrement progressé vers Tracy-le-
Val, au nord dela forêt de l'Aigle, ainsi que
sur certaines parties de la rive droite de
l'Aisne entre cette forêt et Soissons. En
amont de Vailly, une attaque dirigée contre
celles de nos troupes qui tiennent les hau-
teurs de la rive droite a également échoué.
Il en a été demême pour plusieurs attaques
de nuit sur les hauteurs du Chemin des
Dames.
A notre aile droite, une reconnaissance
offensive de l'ennemi sur Nomény a été
repoussée.
Dans les Vosges, outre que nous avons
repris les hauteurs qui dominent le col de
Sainte-Marie, nous avons progressé dans
la région chi Ban de Sept, où nous occu-
pons les positionS d'où l'artillerie ennemie
bombardait la ville de Saint-Dié.
Ma rdi 3 No vemb re
Entre la mer du Nord et l'Oise les atta-
ques prononcées dans la journée d'aujour-
d'hui par les Allemands ont été moins
violentes qu'hier.
En Belgique, nous avens progressé au
sud de Dixmude et au sud de Gheiervelt.
Dans la région de l'Aisne, une violente
offensive allemande entre Braye-en-Laon-
nais et Vailly a complètement échoué.

Nous avançons toujours
A notre aile gauche, l'ennemi parait
avoir abandonné complètement ]a rive
gauche de l'Yser en aval de Dixmude, et
les reconnaissances des troupes alliées
poussées suries chaussées dans les régions
inondées ont réoccupé les passages de
l'Yser sans grandes difficultés.
igge, Au sud de Dixmude et vers Gheluveld,
L.
notre avance a été particulièrement sensi-
ble.
Dans la région au nord de la Lys, mal-
gré les attaques prononcées par les Alle-
mands avec des effectifs considérables,
notre front a été partout maintenu ou
rétabli en fin de journée. De nouvelles
attaques allemandes contre les faubourgs
d'Arras, contre Litions et Le Qesnoy-en-
Santerre ont échoué.
Au centre, dans la région de l'Aisne et
à l'est de la forêt de l'Aigle, nous avons
marqué quelques progrès à l'est de Vailly.
Aux dernières nouvelles, celles de nos
forces qui se trouvaient aux pentes des
plateaux au nord des villages de Chavonne
et de Soupir ont dû se replier sur la vallée.
Plus à l'est, nous avons maintenu nos po-
sitions en amont de Bourg et de Comin,
sur la rive droite de la rivière.
Violentes canonnades au cours de la
journée entre Reims et la Meuse, ainsi
que suries Hauts-de-Meuse. De nouveaux
e ' irts des Allemands dans la forêt de
l'Argonne ont été enrayés. Nous avons
continué à progresser au nord-ouest de
Pont-à-Mousson.
A notre aile droite, quelques actions de
détail favorables à nos armes le long de
la Seille.
Me rc redi 4 No vem b re .
Trois Avions Allemands descendus
ler, Dans la région au nord-est de Wailly,
nous avons contre-attaqué et repris la
ferme de Metz.
Dans la région du Four-de-Paris (Ar-
gonne), une attaque allemande a été re-
poussée et nous avons gagné quelque
terrain.
Avant-hier, dans la région de Souain,
nous avons descendu trois avions aile -
menus.
• le Les Allemands reculent
A n o tre A i le gauche , au nord, la si-
, tuation ne s'est pas modifiée depuis hier.
L'ennemi s'est replié sur la rive droite de
l'Yser ; nous avons repris Rombartzyle.
Les Allemands ne tiennent plus sur la rive
gauche de l'Yser qu'une tête de pont à
mi-chemin entre Dixmude et Nieuport. Ils
ont abandonné, outre des prisonniers et
des blessés, un nombreux matériel, dont
des pièces d'artillerie enlisées.
Entre Dixmude et la Lys, l'action a con-
tinué avec des alternatives d'avance et de
recul, mais dans l'ensemble les forces
alliées ont sensiblement progressé.
rr +Entre la Lys et la région d'Arras, ca-
nonnade et actions de détail.
'Entre la région d'Arras et l'Oise, nous
avons avancé à l'est du Quesnoy-en-San-
terre jusqu'à hauteur de Parville.
A u Ce n tre , l'attaque allemande, qui
s'était développée sur la rive droite de
l'Aisne, dans la région de Vailly et nous
avait fait perdre les premières pentes des
plateaux au nord de Vailly et de Chavonne,
n'a pas continué. Dans la journée d'hier,
une contre-attaque de nos forces nous a
rendu une partie du terrain perdu.
Violente canonnade et vives attaques
allemandes repoussées sur les hauteur.
du Chemin-des-Dames et autour de Reims.
Aucun événement important entre Reims
et la Meuse, ni en Woëvre.
A no tre A i le dro i te , en Lorraine rien de
nouveau.
En Russie
En Prusse Orientale, les Allemands
passent à la défensive. Les Russes pro-
gressent sur certaines parties du front
avec succès.
En Pologne, les troupes russes ont
occupé sans résistance sérieuse Schadek,
Lask et Rosprbu, à l'ouest de Mielce. Sur
Klaszoita et Andreieff les Autrichiens re-
foulés au sud-est d e Mielce ne tiennent
plus qu'au nord de Sandomir.
Sur le San inférieur, 'es combats favo-
rables aux Russes sont engagés à Boswa-
dow et Miako. Les Russes continuent à
franchir la rivière.
Le quartier général allemand a été
transporté à Czentochow, près de la fron-
tière de Silésie.
Jeud i 5 N o vem b re
Aucune modification dela situation nord.
Léger progrès vers Messines sur plu-
sieurs points du front.
Violente canonnade sans grand résultat
notamment à l'ouest de Lens, entre la
Somme et l'Ancre, dans l'Argonne et dans
la forêt d'Apremont.
Les Lignes Alliées avancent
A no tre A i le g a uche , les forces alliées
ont progressé légèrement à l'est de Nieu-
port, sur la rive droite de l'Yser.
De Dixmude à la Lys, les attaques des
Allemands se sont renouvelées hier, mais
sur nombre de points, avec une moindre
énergie, surtout en ce qui concerne l'ac-
tion de l'infanterie. Les lignes franco-bri-
tanniques n'ont reculé nulle part et nos
troupes, passant à l'offensive, ont notam-
ment progressé dans plusieurs directions.
Entrela région de la Bassée et la Somme,
la journée a été surtout marquée par une
lutte d'artillerie.
Dans la région de Roye, nous avons
maintenu l'occupation du Quesnoy-en-
Santerre et avancé sensiblement vers
Andechy.
Au Cen tre, entre l'Oise et la Moselle, à
signaler une recrudescence de l'activité
des Allemands, manifestée surtout par le
feu de l'artillerie. Des attaques ennemies
sur divers points de notre front ont été en
fin de compte repoussées, parfois après
un combat qui a duré toute la journée.
A no tre A i le dro i te, rien ffie nouveau.
Vendredi 6 No vem b re
Aucun renseignement nouveau sur les
opérations au nord de la Lys. •
Violente offensive allemande au nord
d'Arras, où quelques tranchées d'abord
perdues ont été reprises.
Dans l'Argonne (région de Saint-Hubert)
toutes les attaques allemandes ont été
repoussées.
Sur le reste du front, rien à signaler.
En tre Généra l is s imes
Voici le texte d'un télégramme adressé
par le Général Joffre à Son Altesse Impé-
riale le Grand-Duc Nicolas :
No us avo ns reç u avec un v if p la is ir to u-
tes les n o uv e l les de la ma rche triomp han te
des armées russes au co urs de ces q u inzé
dern iers jo urs e t de l a n o uv e l le av a nce q u i
v ien t de les ame ner à p rox im i té de la fro n-
t ière a l lemande .
Je t iens à adresser à Vo tre A l tesse Impé-
r ia le les m e i l le ures fé l ic i ta t io ns .
De no tre cô té, no us av o ns arrê té les a t ta-
q ues fur ieuses a l lemandes e t , p ar une ac t io n
éne rg ique e t incessan te , no us c h e rch o ns à
dé tr u ire les fo rc es e nnemies q u i no us s o n t
opp osées .
No tre s i t ua t io n es t bo nne e t nos efo r ts
c ombinés amè nero n t b ie n tô t j'esp ère le suc-
cès fin a l .
JOFFRE .
Un Voeu justifié
Le Conseil d'arrondissement de Châ-
teaudun (Eure-et-Loir), a pris, le 13 octo-
bre dernier, la délibération ci-dessous :
Les membres du Conseil constatent
avec regret qu'un grand nombre de
saldats de l'active et de la réserve de
l'active sont affectés à des emplois
sédentaires dans les dépôts de divers
corps, alors que des territoriaux et
des réservistes sont sur le front de
bataille.
Commentant cet ordre du jour, clans son
numéro du 25 octobre, la Dépêc h e d'Eure-
et-Loir, écrit :
Nous demandons une poussée en
avant des énergies, une mise en valeur
des santés ; avec tous ces éléments,
une armée peut surgir.
Et tandis qu'elle se formera, ceux
qui, une seconde fois, retournent se
battre, et les territoriaux qui laissent
derrière eux femmes et enfants, par-
tiront le sourire aux lèvres parce qu'ils
sauront que personne né reste derrière
l'embuscade d'un bureau quelconque.
Oui, nous avons besoin, dans ces
bureaux, d'hommes de plume qui doi-
vent seconder nos chefs administra-
teurs.
Prenez-les dans les hommes plus
chétifs de la territoriale, dans ceux qui
sont dans l'armée auxiliaire ou dans
les civils réformés.
A l'ombre d'un képi qui n'a jamais
vu que le feu d'un poêle, groupés loin
du travail grandiose des batailles,
vous trouvez des jeunes gens (active
et réserve de l'armée active) qui som-
meillent; faites le tour, vous qui avez
en mains la puissance et le rayonne-
ment de l'autorité, et cueillez avec ou
sans élégance, qu'importe, tous ces
jeunes gens que le grand vent pur et
sain des batailles réclame et fortifiera.
TOUT LEUR MANQUE
Un témoin écrit du quartier général an-
glais que les prisonniers allemands décla-
rent que les soldats allemands des postes
avancés manquentde vivres et sont épuisés
par le travail continu des avants-postes tan-
dis que les soldats anglais peuvent prendre
plus de repos et sont abondamment pourvus
en vivres excellents.
Jusqu'à présentla tendance des Allemands
à employer leur splendide matériel d'artil-
lerie, plutôt quo d'utiliser leurs masses
d'hommes à la baïonnette, s'est accentuée,
mais il y a actuellement des indices que
leur matériel n'est pas inépuisable, et,
suivant divers témoignages, l'ennemi est
maintenant forcé de recourir à ses vieux
modèles de fusils et de canons.
Les Autrichiens se for' écraser
2.000 Albanais avec de l'artillerie,
corilmandés par de nombreux offi-
ciers Autrichiens, envahirent le Mon-
ténégro, près de Djakova. Le général
Monténégrin Voyoichles les laissa
entrer dans le défilé où les Monténé-
grins les massacrèrent.
Les Albanais abandonnèrent leurs
canons, 1.900 fusils et 100 chars de
munitions.
te Rôle de la Marine Française
Le Mo n i te ur de la Flo t te publie le bulle-
tin officiel suivant des opérations navales
La Marine française ne se borne
pas à collaborer avec les forces alliées
au blocus des escadres austro-alle-
mandes, à la protection des convois,
à la surveillance des routes commer-
ciales et à la poursuite des croiseurs
allemands isolés, elle a tenu aussi à
prêter, sur terre, à nos armées, tout
le concours en matériel et en person-
nel dont elle pouvait encore disposer.
Ses arsenaux et ses établissements
travaillent, avec la plus grande acti-
vité, pour le département de la guerre.
Elle a pris à sa charge une grande
partie de la défense des côtes, libérant
ainsi de forts détachements d'artillerie
à pied. Enfin, .avec le reste de son
personnel disponible, elle a constitué
des formations actives qui combattent
au premier rang, sur le front fies
armées. Ces formations comprennent
une brigade de 6.0.00 fusiliers marins,
une compagnie de mitrailleuses, un
régiment de 2.000 canonniers marins,
des groupes d'autos-canons, un groupe
d'autos-projecteurs et une lionne flu-
viale.
La brigade de fusiliers marins et la
compagnie de mitrailleuses, placées
sous le commandement de l'amiral
Ronarch, viennent de se signaler par
leur attitude héroïque à Dixmude, à
l'aile droite de l'armée belge.
Le régiment de canonniers marins
avec ses pièces de marine, coopère,
avec succès, à la défense' de " nos
grandes places de l'ESt. Les groupes
d'autos-canons, répartis dans les ar-
mées, s'y font remarquer par leur
activité et l'efficacité de leur rôle. Ces
diverses formations sont alimentées
par un dépôt constitué à Paris.
En outre la Marine a envoyé en
renforts aux dépôts des régiments de
l'armée plusieurs milliers de matelots
et elle prend ses dispositions pour y
adjoindre tous les inscrits maritimes,
dont la présence sur les navires- de
commerce n'est pas indispensable.
Cet ensemble de mesures est complété
par la mise à la disposition de la
Guerre d'une partie du personnel de
l'aviation maritime, de nombreux in-
génieurs et officiers de divers corps,
ainsi que d'un personnel ouvrier im-
portant.
LES -P.R1SÜNNiERS EN ALIEMAGNE
LA VENDEE REPUBLICAINE
La Fra nkfe r te r Z , . ;" f ung publie u ne
description du camp de prisonniers
de guerre de Sennelager, près rie
Bielefeld. Ce camp contient 15.000
prisonniers, pour la plupart Français,
sauf quelques milliers de Belges,
quelques Anglais et enfin des civils
arrêtés en Allemagne au moment de
la déclaration de guerre.
Beaucoup d'entre eux campent sous
des tentes et attendent l'a,chèVement
de bâtiments en maçonnerie.
Un petit nombre de prisonniers a
été prêté aux propriétaires des envi-
rons pour aider aux travaux des
champs; sous la garde de soldats
allemands ; d'autres sont employés à
des travaux de terrassement et à la
construction de routes.
Un tiers d'entre eux sont tenus de
travailler clans les terres domaniales
du voisinage. Seuls, les prisonniers
civils ne sont pas forcés de travailler.
Outre leur nourriture, ils reçoivent
cinq centimes par jour.
Les Français sont les ouvriers les
mieux disposés, les plus habiles et
les plus consciencieux, aussi on ne
les donne qu'aux gros propriétaires.
Les Belges sont moins capables. Les
Anglais ne manque pas d'habileté,
mais ils sont plus revêches.
5.333 francs le loup de Canon
Au moment où la poudre parle, desVosges
à la mer du Nord, et aussi à bord des vais-
seaux des escadres alliées participant aux
batailles livrées par les troupes franco-an-
glo-belges, il est intéressant de savoir le
prix de revient d'un coup de canon.
Nous empruntons à un article de M.
Raymond Lestonnat, membre du Conseil
supérieur de la navigation maritime les
chiffres qu'on va lire. Il s'agit surtout des
canons de gros calibres.
Ces pièces sic peuvent pas tirer
au-delà d'un certain nombre de coups.
Ainsi, un canon de 100 millimètres
peut tirer environ 750 coups; un canon
de 164 "lm, 7.380 coups; un canon de
274 mr, 160 coups ; un canon de
305 nithoa coups.
Dans le calcul qui nous occupe, il
faut donc ajouter, au prix du projec-
tile et de la charge, uàe somme re-
présentant l'amortissement de la pièce.
Les canons de 305 mr armant les
tourelles axiales deS'éuirassés, pèsent
46.000 kilos et coûtent 500.000 francs.
Le prix de la charge de poudre
(100 kilos) et du projectile (338 kilos),
est de 2.000 francs. L'amortissement
est de 3.333 francs. Le prix d'un coup
de canon de 305 mp" revient. donc à
5.333 francs.
Le canon de 274 "V"' pèse 20.000 ki-
los et coûte 200.000 francs. Le prix de
la charge d-e poudre (52 kilos) et du
projectile (21G kilos), est de 1A70 fr.
L'amortissement est de 1.250 francs.
Le prix d'un coup de canon de 274 "lm
est de 2.420 francs.
Le canon de 164 "I" 7 pèse 9.000
kilos et coûte 80.000 francs. Le prix
dé la charge de poudre (12 kilos) et
du projectile (25 kilos), est de 270
francs. L'amortissement est de 210
francs. Le prix d'un coup de canon
de 164 "y" 7 est de 480 francs.•
Le canon de 100 mi- pèse 1.550 ki-
los et coûte 30.000 francs. Le prix de
la charge de poudre (3 kil. 700) et du
projectile (14 kil.), est de 107 francs.
L'amortissement est de 40 francs. Le
prix d'un coup de canon de 100 mrn
est de 147, francs.
Le prix d'un coup de canon pour
les petits calibres, est de 30 francs
pour le 65 "p" , de 12 francs pour le
47 mr, de 8 francs pour le 37 ""/".
Franchise de Sauvage
Le général von Disfurth vient d'écrire
dans le Tag de Berlin, un article
résumant admirablement l'état d'âme
des Allemands : Plus d'hypocrisie,
on détruira au besoin tous les chefs-
d'oeuvre. On se moque de l'opinion
des neutres, on se moque du monde
entier.
Le général dit, notamment :
Nous n'avons rien à justifier. Tout ce
que feront nos soldats pour faire du mal à
l'ennemi, pour attacher la victoire à leurs
drapeaux, tout cela sera bien fait et tout
est justifié d'avance.
Si tous les monuments, tous les chefs--
d'oeuvre d'architecture placés entre nos
camps et ceux des ennemis allaient au
diable, cela nous serait parfaitement égal.
Nous les pleurerons -peut-être après, en
temps plus calmes, niais, à présent, il n'y
a pas un mot à perdre là-dessus
Le plus modeste tertre qui s'élève au-
dessus de corps d'un de nos guerriers est
plus vénérable que toutes les cathédrales,
tous les trésors d'art du monde.
On nous traite de barbares? Qu'importe I
Nous en rions. Nous pourrons tout au plus
nous demander si nous n'avons pas lieu de
mériter ce titre. •
Que l'on ne nous parle plus de la cathé-
drale de Reims et de toutes les églises, de
tous les palais qui partageront son sort.
Nous ne voulons plus rien entendre. Que
de Reims nous vienne la nouvelle d'une
deuxième et victorieuse entrée de nos
roupes, tout le reste nous est égal.
LA PRÉMÉDITATION ALLEMANDE
D'une longue relation sur les opé-
rations militaires dans l'est de la
France, émanant d'un correspondant
du Tim es , nous extrayons le passage
suivant où l'on trouvera un nouvel
exemple des procédés employés par les
Allemands pour préparer la guerre
actuelle :
Les Allemands s'étaient retranchés à
Saint-Mihiel etavec des pièces de 420 four-
nies par les Autrichiens, eurent raison des
ouvrages du camp des Romains qui étaient
armés de canons de plus faibles calibres.
Après avoir éteint le feu des forts du camp
des Romains les Allemands occupèrent une
position voisine où ils établirent une nou-
velle batterie d'obusiers de 420. C'est de cet
endroit qu'ils bombardèrent d'ailleurs sans
succès, Lérouville et Sampigny.
Or, voici ce qu'on vient de découvrir :
Il y a deux ans, une Société allemande,
formée pour la fabrication des produits chi-
miques loua pour 30 ans, un important ter-
rain situé à proximité de Saint-Mihiel. Cette
Société commença à construire de grands
bâtiments dont le plancher de 250 mètres
de long, sur 30 mètres de large, était fait en
ciment armé. Puis il se produisit une chose
étrange. Prétextant des difficultés financiè-
res, la Société se déclara en dissolution et
les bâtiments commencés ne furent même
pas achevés. Mais le plancher en ciment
armé fut laissé intact. On le recouvrit
simplement d'une mince couche de terre.
Ces plateformes ont été utilisées pour
la mise en batterie des .obusiers de 420
contre le camp des Romains comme elles
avaient 'été déjà préparées en pleine paix
et utilisées contre Maubeuge et d'autres
places fortifiées.
Pourquoi nous vaincrons
La France de B o rde aux a interviewé de
nouveau sir Francis Barclay, qui a déclaré :
Je suis convaincu de la victoire fi-
nale franco-anglaise. Le fait de rester
en place est déjà suffisamment à notre
avantage, et qui ne sait que de nou-
veaux contingents anglais sont prévus?
Nous aurons donc deux millions
d'hommes sans avoir besoin d'appe-
ler toutes les ressources de l'empire.
Notre industrie ne vit que pour les
armements. L'Angleterre devient un
arsenal de production intense qui
suffirait au besoin à armer tous les
alliés.
La vérité, c'est que plus la guerre
se prolonge, plus nous sommes cer-
tains de la victoire.
M. Barclay a affirmé sa convition que
l'opiniâtreté est le gage de la victoire et
qu'il n'est besoin que de patienter.
Il a ajouté :
L'Allemagne ne sait pas encore
combien on l'use méthodiquement et
terriblement ; quand elle le saura,
quelle panique
CHRONIQUE LOCALE
Toujours les Allocations
M. Malvy, ministre de l'Intérieur,
a fait connaître, ces jours derniers
au Conseil des Ministres, les instruc-
tions nouvelles qu'il vient d'adresser
aux Commissions cantonales char-
gées d'attribuer les allocations aux
familles des mobilisés.
Ces instructions sont d'une remar-
quable précision. Les préfets doivent
s'efforcer, à la fois, de supprimer les
abus et de réparer les injustices.
Pour cela, dit la circulaire ministérielle,
les préfets doivent poursuivre la revision
de toutes les demandes qu'ils estiment
avoir été injustement accueillies ou reje-
tées.
Et, avec un beau geste dont nous
ne saurions trop le féliciter, M. le
Ministre de l'Intérieur ajoute :
Il ne faut pas qu'un seul des vaillants
soldats de France qui versent chaque jour
leur sang pour la Patrie, puisse avoir un
instant cette pensée que la famille laissée
au foyer natal est peut-être privée de ce
qui lui est nécessaire pour vivre. Nous
avons le devoir de libérer leur esprit d'un
pareil souci.
Nous n'avons jamais demandé
autre chose.
LE -LIVRE D 'OP'
Sont cités à l'ordre de l'armée, clans
le XI' corps d'armée :
Le général commandant la 88° division
territoriale d'infanterie a cité à l'ordre de
cette division le lieutenan t-colonel Deffieux,
commandant le 83° régiment, clans les ter-
mes suivants :
« A fait preuve de la plus grande vi
» gueur et d'un remarquable courage aux
.» combats des 26 et 29 septembre ; a su,
» par son exemple et son énergie, en-
» traîner sa troupe et lui 'communiquer
» sen entrain. » -
Correspondance avec les Belges
L'Ambassadeur d'Espagne nous com-
munique la note suivante :
--Les personnes de nationalité française,
russe ou belge qui désireraient communi-
quer par lettre avec leurs familles ou
amis, actuellement sur le territoire belge,
n'auront qu'à adresser leur correspon-
dance sous double enveloppe à Son Ex-
cellence M. le Marquis de Villalobar,
légation d'Espagne, La Haye.
L'enveloppe intérieure doit rester ou-
verte et la lettre ne contenir que des
nouvelles personnelles.
Les envois d'argent doivent être adres-
sés à son Excellence M. de Osorio, Mi-
nistre d'Espagne, à La Haye, dans les
mêmes conditions.
.A.ux Réfugiés Belges
En vue de permettre aux parente qui
ont des enfants dans l'armée belge de
communiquer avec eux et de recevoir
leurs nouvelles, un Bureau de la Corres-
pondance Belge, vient de se constituer au
Havre, sous les auspices de M'-' Belle-
putte, Segers, Rouskiu, Louis Huysmans,
Paul Hymans et Edmond Carton de
Wiart.
Les Belges installés en France sont
priés de faire connaître sans retard leur
adresse précise et leur qualité ainsi que le
lieu de leur résidence antérieure en Bel-
gique au Comité siégeant à Sainte-Adresse,
Le Havre.
Pour les Blessés Militaires
Liste déposée à la Mairie
M. Laboulaye, prop. rue du Palais, 10
fr., Produit de la vente d'un sac de blé
de 39 kilogr. donné par la commune de
Saint-Hilaire-de-Talmont, 9 fr. 95. — To
tai : 19 fr. 95.
Total à ce jour : '765 fr. 30.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
M. Rabette, chalet des Pins (abandon
du quart de la recette du dimanche 1°' no-
vembre), 8 fr.
Total à ce jour : 6.205 fr. 40.
Les Obsèques de M. Matirai
Les obsèques civiles de notre re-
gretté conseiller d'arrondissement M.
Louis Mourat, ont eu lieu samedi
dernier, à 1 heure.
Le corbillard disparaissait sous les
fleurs et les couronnes. Une foule
particulièrement nombreuse y as-
sistait.
M. Magnaud, agent-voyer d'arron-
dissement, conduisait le deuil.
Sur le bord de la tombe, de nom-
breux discours ont été prononcés.
Au nom du Parti républicain, M.
,le D' Pacaud, député de la Vendée,
retrace la vie politique`toute de droi-
ture et de loyauté de Louis Mourat.
M. Guy Collineau, premier adjoint,
remplaçant M. Chailley, absent, ap-
porte, en les termes suivants, le salut
amical du Conseil municipal et rie la
Municipalité à un collègue des plus
estimés.
Au nom du Conseil Municipal j'apporte
à Louis Mourat, l'hommage de la sympa-
thie douloureuse et attristée de ses collè-
gues.
A l'époque si pleine d'angoisses que nous
traversons, nous pensions que la mort ne
devait plus songer qu'à ceux qui, si héroï-
quement, versent leur sang pour défendre
la Patrie et que nous prenant tant d'en-
fants jeunes et forts, elle oublierait au
moins pour quelque temps ces autres sol-
dats de la grande armée du bien à laquelle
appartenait celui qui nous quitte aujourd'hui.
Louis Mourat en était un vétéran.
Avec Louis Mourat disparai t une des
personnalités les plus populaires de notre
ville et une des plus aimées de ceux qui
souffrent et qui peinent. Aussi la démo-
cratie républicaine perd elle en lui l'un rie
ses défenseurs les plus vaillants et les
plus éclairés, un de ceux qui savait l'aimer
d'autant mieux qu'il en était.
Au service de ses idées, Louis Mourat
mettait la force lente, tranquille et patiente
de ceux qui s'étant donné un but, y mars
client sans se laisser rebuter par les obstacles,
et C'est ce qui explique pourquoi
ses concitoyens l'honoraient de mandats
et de distinctions qui flattaient moins son
amour-propre que son désir d'être
C'est ainsi que successivement, il s'était
vu confier les fonctions de Conseiller d'ar-
rondissement, de Conseiller municipal,
président du Cercle des Travailleurs démo-
crates, président du Syndicat des Com-
merçants ; dans toutes, Louis Mourat a
laissé des traces durables de son passage.
C'était un homme d'expérience et de
grand bon sens, dont nous recherchions
la sagesse des avis et la prudence des
conseils.
Bien qu'au cours de son existence, les
rigueurs du sort ne lui aient pas été ména-
gées, Louis Mourat avait su cependant se
composer une vie faite d'harmonie entre
ses convictions philosophiques et ses idées
sociales et de concordance entre ses pen-
sées et ses actes. Il a eu le courage plus
rare qu'on ne le croit de vivre connue il
pensait.
Et de là sans cloute lui venait cette
philosophie souriante et un peu désen-
chantée que nous lui connaissions, et con-
naissant les choses et les hommes, il savait
que l'indulgence est souvent le commen-
cement de la justice, et il mettait au ser-
vice de la bonté ses pouvoirs et son auto-
rité.
Vous étiez Mourat de ceux qui pensent
que la vie porte en elle dès ici-bas sa
récompense, qu'elle n'a d'autre significa-
tion que d'être un effort ajouté à tant d'au-
tres pour préparer un avenir meilleur à
une humanité toujours plus heureuse.
. Vous pouvez reposer en paix ; vous
avez fait vaillamment votre devoir de
soldat de la fraternité et de la solidarité et
votre vie restera comme un exemple.
J'ihcline une fois encore devant votre
tombe fraîchement ouverte les regrets de
vos collègues et j'offre à votre famille.
éplorée l'expression douloureuse des sen-
timents de condoléances du Conseil Muni-
cipal.
Adieu, Mourat, adieu.
Au nom du Cercle des Travailleurs
Démocrates, M. Petit, vice-président,
vient dire le dernier adieu au vénéré
président-fondateur du Cercle, dont
tous les Membres pleurent la perte.
M. Magneau, au nom de l 'Em a n -
c ipa t ion Sa b la ise, adresse un hom-
mage de sympathie fraternelle à Louis
Mourat, vénérable d'honneur de la
Loge.
Enfin M. Villey, sous-préfet, repré-
sentant l'Administration, dit la grande
considération dont jouissait M.
Mourat, conseiller d'arrondissement,
républicain ferme et convaincu.
Laissons-lui la parole
Messieurs,
L'homme que nous venons saluer au
bord de cette tombe, disparaît, ne laissant
quoi qu'il ait été mêlé longtemps et acti-
vement dans cette' ville aux discussions
politiques, philosophiques et religieuses,
aucune colère, aucun ressentiment, niais
seulement des amitiés fidèles, les recon-
naissances de beaucoup, l'affection de
nombre de ses concitoyens et leur sympa-
thie générale. M. Mourat est né le 24 fé-
vrier 1846, sa vie a été toute de travail et
id'activité. Au contact des- difficultés ren-
contrées pendant le cours d'une existence
modeste et constamment laborieuse, son
énergie s'était trempée en môme temps
qu'il avait acquis une connaissance très
fine et fort avisée des hommes et une
grande bienveillance à l'égard de tous.
Tel je l'ai connu dans ses dernières an-
nées, ferme dans ses convictions, désireux
non d'imposer sa volonté mais de persua-
der et de convaincre et gagnant chacun
par sa cordialité et sa dialectique sou-

iante. Il ne chercha en aucune circons-
tance à dissimuler la vigueur de ses con-
victions de républicain, de démocrate ou
de franc-maçon, au contraire, la loyauté
de son attitude lui valait le respect de
tous. De si rares qualités faisaient de lui
l'âme de plusieurs sociétés locales impor-
tantes dans lesquelles son souvenir de-
meurera vivace et honore ; elles lui ont
mérité d'être désigné en 1907 pour prési-
der le Syndicat des Commerçants, il a
rendu des services appréciés au commerce
sablais et à ses concitoyens. Il fut et est
demeure le président de la Section Sa-
blaise de la Ligue des Droits do l'Homme
et (lu Citoyen, dont il aimait le programme
généreux et humanitaire ; à lui revient
l'honneur (l'avoir fondé le Cercle des Tra-
vailleurs.
Il était le président très aimé des répu-
blicains vaillants qui se plaisaient à se
réunir en la salle commune du Cercle,
surtout aux heures où ils avaient chance
de le rencontrer, de pouvoir se serrer au-
tour de lui et de pouvoir lui témoigner
leur amitié sincère et profonde.
Nous sommes venus nombreux rendre
un dernier hommage au défunt, d'autres
ne peuvent en raison de leurs occupations
et de leur éloignement se joindre à nous.
M. le Préfet de la Vendée a été retenu à
la Préfecture, je sais et veux dire ici son
affection pour M. Mouret. C'est avec émo-
tion que je constatai l'élévation de ses
sentiments, lors de ma dernière visite en
cette chambre d'où il ne devait plus sortir
vivant, alors qu'il évitait à la veillé de sa
mort de parler de lui-même et de ses
souffrances et que toutes ses pensées
étaient pour la Patrie. éprouvée et pour
son petit-fils soldat dont depuis des semai-
nes, vainement, il attendait des nouvelles
avec anxiété. Surtout parce que M. Mou-
rat était un homme affable, soucieux de
rendre service aux humbles et aux petits,
sa veuve et ses enfants que je salue peu-
vent être assurés en ce jour (le deuil des
sympathies particulierement vives et
émues (le leurs concitoyens.
Nous renouvelons à Madame veuve
Louis Meurat et à ses enfants l'ex-
pression sincère de nos vives condo-
léances.
A dater du dimanche 1" novembre
1914, le train express de nuit de Rennes à
Bordeaux sera avancé au départ de Rennes,
et accéléré de façon à arriver à Bordeaux
à 6 h. 51, afin de pouvoir correspondre
avec les trains express du Midi vers Tou-
louse et vers Irun.
Eu outre, des additions et modifications
ont été apportées au service des trains de
voyageurs sur les lignes de Vitré à Pon-
torson, Vire à Fougères, Mayenne à Fou-
gères, Paris à Brest, Rennes à Redon,
Rennes à Saint-Malo, Sablé à Saint-Na-
zaire, Besné-Pont-Château à Pont-Ch âteau ,
Beslé à Nantes-Etat,Voves à Toury,Nantes
à Bordeaux et du Pallet à Vallot.
A la Gare des Sables
Voici le mouvement actuel et p ro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r ts . — 7 h. 12, H h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 32.
A rr i vées . — 5 h. 50, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se renseigner pour les correspondances.
Horaire des "raies
hiondissentent des Sables-d'Olonne
Les Sables
Rôles supplémentaires
Le Maire de la Ville des Sables-d'O-
lonne, officier de la Légion d'honneur,
informe les intéressés que le rôle supplé-
mentaire de la contribution des chevaux
et voitures (2° émission) ; les rôles supplé-
mentaires de la contribution des patentes
(2° émission) ainsi que les rôles particu-
liers des contributions fonciére et des
portes et fenêtres se trouvent entre les
mains de M. le Percepteur où chaque
habitant peut en prendre connaissance.
L 'A djo in t e " , , DELVAUT.
Service Municipal des Eaux
La distribution de l'eau par les bornes-
fontaines est rétablie normalement ; elle a
lieu deux fois par jour aux heures ci-
après :
Aux Sables : le matin, de 7 h. 1/2 à
8 h. 1/2 ; le soir, de 4 à 5 heures.
A La Chaume : le matin, de 6 h. 1/2 à
7 h. 1/2; le soir, de 3 à 4 heures.
Pour le Secours National
Les services exploitation, voie et trac-
tion de la gare des Sables-d'Olonne ont
versé pour la souscription au secours na-
tional la somme de 300 fr. 85.
Dans l'Armée
M. Jean-Joseph-Ernest Guérin, docteur
en médecine à Saint-Jean-de-Monts, a été
nommé pour la durée de la guerre au
grade de médecin aide-major de 2° classe
de l'armée territoriale et mis à la dispo-
sition de la Ile région.
Légion d'Honneur
Au tableau spécial pour la croix de che-
valier de la Légion d'honneur, nous rele-
vons avec plaisir :
M. Jean Ceyrac, lieutenant au 64' d'in-
fanterie : blessé une première fois aux
reins et pouvant à peine marcher, a assuré
le commandement île sa compagnie ; blessé
une deuxième fois au bras assez griève-
ment, a continué à conduire sa compagnie
au feu avec la même bravoure.
M. Jean Ceyrac est le gendre de notre
compatriote, M. Marcombe, retraité des
Chemins de fer de l'Etat.
La Fête des Morts
Chaque jour de la Toussaint, la popula-
tion Sablaise honore pieusement ses
morts en déposant sur les tombes fleurs
et couronnes. Mais cette année les pen-
sées de la foule, inspirée par un senti-
ment d'orgueil, sont allées surtout à nos
chers morts de l'armée, à ceux qui, en
pleine jeunesse, son t tombés sur les
champs de bataille, en défendant la
Patrie.
Jamais les cimetières des Sables et de
La Chaume n'eurent autant de visiteurs.
La cérémonie officielle à laquelle assis-
tait toutes les autorités civiles et militai-
res, était fixée à 9 heures 30.
Les tombes des vaillants soldats, décé-
dés des suites des blessures reçues sur le
champ de bataille , étaient garnies de
fleurs et pavoisées des couleurs natio-
nales.
M. le D' Camescasse, médecin-chef,
puis M. Théry, administrateur de la Ma-
rine, en des paroles chaudes et vibrantes,
exaltèrent le courage, l'abnégation et
l'héroïsme de ceux qui ont donné leur
sang pour la Patrie : ils s'inclinèrent très
respectueusement sur les tombes de ceux
qui désormais dorment leur dernier som-
meil.
L'assistance se retira lentement, très
impressionnée de la noblesse et de la
grandeur de cette fête.
Mort au Champ d'Honneur
Nous apprenons la mort, à l'hôpital
militaire de Calais, de notre compatriote
Chevrier (Pierre), fusilier-marin, dont les
parents habitent rue du Centre.
Ce brave marin a succombé à la suite
des graves blessures reçues dans un com-
bat aux environs de Nieuport.
A sa famille en deuil, nous adressons
l'expression de nos plus vives condo-
léances.
Départ du Docteur Camescasse
Regretté de tous ceux qui l'ont connu
ou simplement approché, M. le D' Cames-
casse, médecin-chef ces hôpitaux mili-
taires des Sables-d'Olonne, a quitté notre
ville hier soir se rendant sur le front.
Ayant reçu l'ordre hier matin seulement,
il partait le soir même et tous les blessés
assez valides auxquels il avait prodigué
ses soins avaient tenu par une touchante
manifestation à venir à la gare lui dire
adieu.
Dans une courte allocution, le sympa-
thique Docteur, en termes émus et tout
pleins de patriotisme, exprime la satisfac-
tion qu'il éprouve d'être appelé à l'hon-
neur d'exercer sa science en face de
l'ennemi, il exhorte ceux qu'il laisse der-
rière lui à achever la grande oeuvre qu'ils
ont commencée sans hésiter à verser une
fois de plus leur sang, afin de chasser
définitivement l'ennemi du sol sacré de la
Patrie.
Puis après avoir serré la main de tous,
il passe sur le quai où les autorités civiles
et militaires sont rassemblées pour lui
apporter le témoignage de leur profonde
sympathie.
Nous formons les voeux les plus pin-
cères pour que M. Camescasse soit épar-
gné par les projectiles et nous revienne
bientôt après avoir, grâce à son infati-
gable dévouement, sauvé le plus possible
de nos chers troupiers.
Nos Compatriotes
Dans la liste des candidates reconnues
admissibles à l'emploi de dame employée
des Postes, à la suite du concours de juin
dernier, nous relevons le nom de notre
compatriote, M"' Geneviève Violteau, à
qui nous adressons nos sincères félici-
tations.
Cour_ d'Appel de Poitiers
Dans son audience du 30 octobre, la
Cour confirme un jugement du tribunal
des Sables-d'Olonne condamnant les sieurs
Jean Dorkel et Antoine Krembser, respec-
tivement à deux ans et dix-huit mois de
prison pour vol.
Comité Départemental de Secours
La 12' liste de souscriptions en espèces
atteint le chiffre de 43.284 francs.
Rappelons que tous envois de fonds
peuvent être faits à M. le Trésorier-Payeur
Général. Le linge et les effets d'habille-
ment doivent être adressés à la Préfecture.
Les Hommes de l'Auxiliaire
Nous avons récemment publié une note
au sujet de la prochaine convocation des
hommes (les services auxiliaires devant
les Commissions spéciales de réforme de
subdivisions de région, en commençant
par les plus jeunes classes, à l'effet d'être
examinés et versés, le cas échéant, dans
les services armés.
Cet examen ne s'applique pas aux hom-
mes qui ont été classés dans les services
auxiliaires depuis le 1" jour de la mobili-
sation. Les hommes qui répondront à
cette convocation seront indemnisés de
leurs frais de voyage.
Pour la Vendée, nous ferons connaître
ultérieurement la disposition arrêtée par
le Colonel commandant le territoire. Ces
dispositions seront prises à bref délai.
Achat d'Étalons
En vue de soutenir l'élevage M. le
Ministre de l'Agriculture vient de décider
mie des achats réduits d'étalons auraient
lieu dans les régions non envahies.
En ce qui concerne l'Ouest, les achats
se feront à Rochefort-sur-Mer, le 8 no-
vembre, à 14 heures, et se continueront le
9 novembre, à 8 heures.
Les épreuves obligatoires ne seront pas
exigées cette année.
Nos Souscripteurs
Nous avons reçu de M. André, receveur
particulier des Douanes, aux Sables-d'O-
lonne, la somme de 30 francs à répartir
ainsi :
10 francs pour les Familles Nécessi-
teuses (4' versement) ;
10 francs pour les Blessés militaires
(7' versement);
10 francs pour les Réfugiés Belges et
Français.
Un Don généreux
On nous informe que M. Gabriel Bor -
gnet, propriétaire, place du Minage, vient
de faire don île 100.000 kilos de paille,
moitié pour les Réfugiés Belges et moitié
au Comité départemental de Secours aux
Combattants.
Nos sincères félicitations.
Nouvelles Capotes
De nouvelles capotes pour l'infanterie
sont mises en service. Elles sont d'un gris
foncé, augmentées d'un large col relevé
ou rabattu à volonté comme celui d'une
pèlerine. Les poches ne sont plus, comme
dans l'ancien modèle, derrière, mais de-
vant sur la poitrine ; bourrées elles ser-
vent de petits boucliers.
Ces capotes ont quelque ressemblance
avec la capote allemande.
Arrestation
La police de notre ville vient de procé-
der à l'arrestation, en vertu d'un extrait de
jugement, de Le Lamer (Henri), 37 ans,
marin aux Sables.
Violences légères
Procès-verbal, pour violences légères,
a été dressé contre les nommés Joly (Jean),
63 ans, marchand-épicier, boulevard de
l'Est, et Dubrulle (Louis), 29 ans, marin,
même quartier.
Accidents du travail
M. Contant (Eustache), 34 ans, rue du
Cimetière, à La Chaume, boulanger chez
M. Charron, en mettant du bois dans un
four, s'est piqué à l'index de la main
droite.
25 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Gaudin.
M. Rabi-eau (Pierre), 45 ans, contre-
maître chez M. Braillard, négociant en
grains aux Sables, rupture d'une veine
interne de la jambe droite à la suite d'un
effort violent.
12 jours, d'après M. le D° Canteteau.
Concerts du Gymnase
Un grand concert vocal et instrumental,
avec u n très joli programme aura lieu
demain samedi et dimanche en matinée :
une Conférence sur la Belgique et sur les
derniers événements qui s'y sont déroulés,
prise d'Anvers, passage de l'Yser, Bruges,
Gand, Alost et Bruxelles, par M. Gote-
mans, ancien Conseiller Communal de
Bruxelles.
Tout le monde se rappel' le succès
remporté par le conférencier, en septem-
bre dernier, dans cette même salle du
Gymnase envahie par plus de 500 per-
sonnes.
Il en sera de même cette fois car le
sujet ne sera plus le même et tous nous
serons heureux d'applaudir un Belge qui
nous racontera les faits glorieux de son
Pays.
A l'issue de la conférence, les hymnes
nationaux belge, russe, anglais, L a Mar-
se i l la is e seront chantés en choeur par
toute la troupe. M. Tilly, un belge ami,
chantera la Bra b a nç o n ne ; M . Germerais,
L a Marse i l laise .
Prix des places : premières, 50 cen-
times ; secondes, 30 centimes.
Pour la location, s'adresser B lanch isse-
r ie Fra n c o-B e lge , 14, rue de l'Hôtel-de-
Ville.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M" Dussoir, impasse des Trapon-
nièces, un paquet de genouillères et mi-
taines de laine., qui a été remis à son pro-
priétaire.
Par M"' Marie Chiron, 12, rue du Bas-
tion, un capuchon d'enfant, qu'elle tient à
la disposition de la personne qui l'a perdu.
Par I1/1"^ Sophie Senard, hôtel Jouet,
une broche en or, qu'elle a déposée au
bureau de police.
Par M" Boutin, rue Haute, à La Chau-
me, un corset d'enfant. Le lui réclamer.
Théâtre Saccardi
Demain samedi, L e G ra nd Mog o l ,
opérette en 3 actes et 4 tableaux; diman-
che S novembre, pour la première fois
aux Sables, M ig n o n , grand (branle en 4
actes et un prologue.
didolane
Le « Boisselage » des Réfugiés
Belges. — Nous avons relaté, dans notre
dernier numéro, la quête fructueuse, faite
au bourg en faveur des Réfugiés Belges.
Avec le produit de cette quête il a été
acheté 160 francs de galoches pour ces
braves gens dont l'état de dénuement fai-
sait peine à voir. Les souscriptions, les
dons de toute nature continuent à affluer.
Pavoisée de drapeaux tricolores et belges
et portant de chaque côté une pancarte
sur laquelle on peut lire : « Pour les Réfu-
giés Belges ! Pour nos Frères d'Armes I»
La charrette du boisselage parcourt nos
villages recevant partout l'accueil le plus
chaleureux. Dans la seule soirée de mardi
il a été-recueilli des quantités considéra-
bles de haricots, pommes de terre, choux,
citrouilles, pots de confiture, oignons,
blé, œufs, paires de chaussures, chemises,
culottes, vestes et autres vêtements usa -
gés. On estime le produit de cette seule
soirée à plus de 200 francs !
Toutes ces denrées ont été centralisées
à la Mairie transformée en un véritable
magasin à vivres !
Nous félicitons chaleureusement la vail-
lante population de notre commune : elle
a, une fois de plus, bien mérité de la
Patrie ! La charrette du boisselage va
poursuivre ses tournées : que chaque
cultivateur, que chaque fermier, que cha-
que bordier apporte son obole. Souvenons-
nous de ce que la Belgique a fait pour la
Fiance et faisons l'impossible pour adou-
UNDLE nEPUBLICALNL
ususasamalsolusimasurmseassaur
tir, dû,- la mesure du possible, les souf-
frances (les infortunés réfugiés 'belges.
Nous avons reçu, en espèces, pour les
Réfugiés, savoir :
MM. l'Amiral Manceron, 20 fr.; X..,, à
La Vannerie, 10 fr.; Dean, 2 fr.; L. Lau-
rent, à La Salle, 2 fr.; Mairand, 5 fr.;
Veuve Pulpeux , 1 fr.: Veuve Moreau
(Abel), 2 fr.; Veuve Gaspard, 2 fr.
Au village des Chicons la souscription a
atteint la somme de '70 francs.
Ont versé, savoir : MM. H. Morelle,
5 fr.; A. Rabaud, 5 fr.; Texier, 5 fr.; V.
Gilard, 5 fr.; Massuyaud„5 fr.; L. Blard,
5 fr.; 13azeau, 3 fr.; A. Gressin, 2 fr.; Caba-
nétos, 2 fr.; Millet, 2 fr.; FI. Muzard, 1 fr.;
A. Muzard, 1 fr.; Pailleux, 1 fr.; L. Taillet,
1 fr.; Bougie, 1 fr.; P. Logeais, 1 fr.; N.
Mathé, 1 fr.; FI. Garnier; 1 fr.; M. Bar-
beau, 1 fr.; S. Babin, 1 fr.; C. Chauffeteau,
1 fr.; E. Guilbaud, 1 fr.; Le Bléavec, 1 fr.;
Delaunay, 1 fr.; G. Daniau, 1 fr.; Maguois,
1 fr.; C. Chauvet, 1 fr.; Amélineau, 1 fr.;
L. Riant, :1 fr.; Verny, 0 fr. 50 ; Planche,
0 fr. 50 ; Lambert, 0 fr. 50 ; Chauffeteau,
0 fr. 50 ; L. Muzard, 0 fr. 50; Ruchaud,
cantonnier, 0 fr. 50; P. Mathé, 0 fr. 50;
N. Peigné, 0 fr. 50 ; A. Divet, 0 fr. 50 ;
Bouron, cantonnier, 0 fr. 50 ; A. Petitgas,
0 fr. 50 ; R. Gas, 0 fr. 50 ; Archambault,
0 fr. 50'; M. Roy, 0 fr. 50 ; F. Neau, 0 fr. 50 ;
T. Brand, 0 fr. 50 ; Chandenier, 0 fr. 50 ;
B. Neau, 0 fr. 50 ; C. Neau, 0 fr. 50 ; J.
Faivre, 0 fr. 50; Penard, 0 fr. 50 ; A. Hi-
lairet, 0 fr. 50 ; Poulailleau, 0 fr. 30 ; Ros-
sard, 0 fr. 25 ; Raclet, 0 fr. 25.
— Pour les Blessés. — Nous avons
reçu pour les blessés militaires :
M"' A. Letard, 2 fr.; M. A. Guérineau,
à Galion, 5 fr.; les élèves de l'école publi-
que de filles dont les noms suivent : Mar-
the Bourmaud, 0 fr. 20 ; Georgette Roche-
teau, 1 fr. 50 ; Léa Cougnaud, 0 fr. 60 ;
Yvonne Papen, 0 fr. 50 ; Lucie Cantin,
0 fr. 80 ; Eva Duret, 1 fr.; Madeleine Mi-
gnier; 0 fr. 75 ; Yvonne As tagneau, 0 fr. 25 ;
Blanche Mathé, 0 fr. 50.; les élèves de
l'école de garçons : Arsène Massuyeau,
1 fr.; Kléber Massuyeau, 1 fr.; Moïse et
Gabriel Baffin, 3 fr.; André Bernard,
0 fr. 10; Théodule Cahueau, I fr.; Alexan-
dre Barbeau, 1 fr., Henri Cardner,0 fr. 20;
Clément Boulineau, 250 grammes (le cho-
colat; Eugène Chabot, une chemise ;
Edouard Audouin, un cache-nez.
— La mort d'un Brave. — C'est
avec la plus vive douleur que nous appre-
nons la mort, au champ d'honneur, du
sergent Chauché (Léon-Louis), dont les
parents habitent La Vannerie et sont au
service de M. Moreau, notaire aux Sables.
Nous publions, avec l'autorisation de sa
famille, la lettre élogieuse que vient d'a-
dresser au Maire, le commandant de la
Compagnie dont le défunt faisait partie.
« Monsieur le Maire,
» Le devoir le plus pénible (l'un com-
mandant de compagnie, est d'apprendre
la cruelle vérité aux parents des braves
tombés à ses côtés.
» C'est pourquoi, je viens aujourd'hui,
Monsieur le Maire, vous prier de m'aider
dans cette tâche difficile.
» J'ai reçu une lettre -de M. Chauché,
un de vos administrés, demeurant à La
Mérinière, commune d'Olonne, nie deman-
dant des renseignements sur son fils, ser-
gent à ma compagnie.
» Le sergent Chauché a été tué par un
obus le 30 août dernier à son poste de
combat dans la tranchée, devant Saint-
Pierremont (Vosges).
Je vous serai très reconnaissant d'in- -
former de sa mort, avec tous les ménage-
ments désirables, son infortunée famille.
» Dites-lui de ma part que nous tenions
en haute estime le sergent Chauché. Tout
jeune, et nouvellement promu, je n'avais
pas hésité à lui donner le commandement
d'une section. J'avais dès le temps de
paix reconnu son intelligence ouverte, son
caractère sérieux.
mi La guerre nie permit d'estimer ses
qualités de calme et de courage.
» Dites, je vous prie, à ses parents que
tous, ses chefs et ses camarades nous
avons regretté vivement en lui, un brave
compagnon d'armes.
» Veuillez agréer, etc...
X.-.., commandant la' *' Cl".
Nous aussi nous connaissions le jeune
Chauché : c'était un garçon d'une grande
intelligence et qui faisait, à juste titre,
l'orgueil de ses père et mère dont la dou-
leur est indescriptible.
A sa famille en deuil nous adressons
l'expression de nos plus vives condo-
léances.
— Conférence. — Une grande confé-
rence sur la Belgique et les derniers
événements qui viennent (le s'y dérouler :
Prise d'Anvers, Passage de l'Yser, Bru-
ges, Gand, -Alost, Bruxelles, sera faite par
M. Gotemans, ancien conseiller commu-
nal de Bruxelles, le jeudi 12 novembre, à
8 heures 1/2 du soir , salle de la Mairie.
A l'issue de la conférence, M"- Montel
et Tavernier chanteront les Pap i l l o ns de
France, par M. Tavernier ; puis les hym-
nes nationaux belge, russe, anglais, L a
M ars e i l la ise , par les artistes du Grand
Casino.
Prix des places : Premières, 1 fr.;
Secondes, 0 fr. 50 ; demi-place pour les
enfants.
Nous conseillons de retenir les places à
l'avance.
Château-Web:amatie
Souscription Publique (s u i te) . —
M ' ° Michelet, prop. 20 fr.; M. Remaud,
prop. 10 fr.; M. Rousselle, prop. 20 fr.
Le Bo urg . -- MM. O. Maintais (2° vers.),
5 fr.; E. Favreau, 1 fr.; Landreau, 1 fr.;
M"`° Bourget, 0 fr. 50 ; A. Sigogneau fils,
5 fr.; J. 'nichet, 1 fr.; X. Daniau, 2 fr.;
E. Cloutour, 1 fr.; A. Rambaud, 1 fr. 50;
Veuve Rambaud, 4 fr. pommes de terre ,
E. Rambaud, 10 fr. de pommes de terre et
haricots.
Ro u te des Sa b les . — MM. J. Morisson,
.0 fr. 50 ; P. Arrivé, I fr . ; H. Rambaud,
5 fr.; E. Merlet, 1 fr.; Goulpeau, 1 fr.; C.
Marchandeau, 1 fr.; L. Babiller, 1 fr. 50 de
haricots ; L. Habiller, 3 frl.
Q ua r t ie rs. d ivers . — MM. Dubeis, à la
Bretaudière,. 0 fr. 50 ; Michon, aualtPas-du-
Bois, un sac de blé de 20 fr.; J.-M. Guiné,
au Plessis, un sac de blé de 20 fr.; Ano-
nyme, 1 fr.; Anonyme, un sac de blé de
20 fr.; F. Guiné, conseiller municipal, 5 fr.
plus blé et pommes de terre valant 25 fr.;
Veuve J. Babiller, au Laurier, un sac de
blé de 20 fr.; E. Barbeau, au Puits-Ro-
chais, 5 fr.; Bocquier, à la Marcelière, 5 fr.;
A. Marchandeau, à la Marcelière, 3 fr.; A.
Barbeau, à la Marcelière, 1 fr.; L. Ni-
colaizeau, à la Croix-Blanche, 1 fr. ; Gil-
lereau, à la Croix-Blanche, 1 fr.; A. Tri-
chet, à La Jarrillère, 5 fr. — Montant de
la 6' liste : 228 fr. 50.
Total à ce jour : 1.628 fr. 90.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud i en ce d u Merc r ed i 4 Novem b re 1 9 1 4
Coups de Casserole
La femme Raguideau, 39 ans, ménagère
à la Fosse, de Barbâtre, ayant à se plaindre
de sa voisine Morineau, frappa cette der-
nière à coups de casserole. M- Morineau
fut, fort heureusement, blessée très légè-
rement à l'oeil gauche.
Le Tribunal, tenant compte des bons
antécédents de l'inculpée et de ses regrets
manifestés à l'audience, da condamne à
25 francs d'amende seulement.
Plaidant, M' Lecomte.
Crêpage de Chignons
Le 25 octobre dernier, vers 10 heures
(lu matin, les femmes Pajot, 42 ans, et
Habiller, 55 ans, journalières à Croix-de-
Vie, qui, depuis de longues années, vi-
vaient en mauvaise intelligence, résolurent
de vider définitivement leurs querelles.La
femme Babiller brutalement, se précipita
sur sa voisine, la décoiffa et lui porta de
violents coups de sabots. Celle-ci riposta
en tirant les cheveux de son irascible voi-
sine. Toutes deux sont poursuivies, pour
coups réciproques.
La femme Habiller est condamnée à
50 francs d'amende, la femme Pajot à
à 25 francs; solidairement aux frais.
Plaidant, M' Lecomte.
Outrage et voies de Faits
envers un Chef de Gare
Le 18 octobre, plusieurs marins de la
Flotte, dont la permission venait d'expirer,
prenaient le train à Croix-de-Vie. Comme
ils occupaient des wagons de 2' classe,
alors qu'ils étaient en possession de billets
(le 3°, M. Moinet, chef de gare-intérimaire,
leur intima l'ordre de changer de compar-
timent. C'est alors que trois marias-pé-
cheurs : Chauvin (Louis), 36 ans, Parent
(Alfred), 40 ans et Tessier (Charles),
58 ans, sè mirent à insulter l'honorable
chef de gare, le traitèrent de mauvais
Français, d'Allemand et le menacèrent.
Tessier lui porta même un coup de poing.
Les inculpés sont aujourd'hui revenus
à de meilleurs sentiments : ils déclarent
regretter leur mauvaise action.
Le Tribunal condamne Tessier (Char-
les), à 100 francs d'amende, Parent (Al-
fred), à 50 francs, et Chauvin (Louis), à
25 francs : solidairement aux frais.
Plaidant, M' Lecomte.
Bris de Clôture
Le 4 octobre courant, des personnes île
La Petite-Garlière, vinrent chercher le
D' Gaudin pour donner (les soins à un
enfant qui venait de se noyer. M. Gaudin
répondit que si l'enfant était mort, il était
inutile de se déranger. Néanmoins il offrit
de se rendre en voiture à La Garlière. Un
étranger qui se trouvait présent, M. Bis-
son (Paul-Henri), 32 ans, armurier à
Paris, trouvant que le docteur ne partait
pas assez vite aux secours (le l'enfant,
tira la sonnette avec force puis pénétra
dans la cuisine dont la porte céda sous la
violence des coups de pied qu'il lança.
M. Bisson est aujourd'hui poursuivi
pour bris de clôture. Il est condamné à
50 francs d'amende et aux frais.
Plaidant, 1‘1° Lecomte. (A su iv re) .
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
D u 2 9 O c t o b re a u , 5 Novem b r e 1 9 1 4
NAISSANCES
Georgette-Jeanne-d'Arc-Philomène -Marie Ai-
rieau, route de Nantes, 80.
Emile-Gustave-AlbertFernand Arnaud, Coq-.
Hardi.
Rémy-Marcel-Léandre Prend, rue Daniel-Fri-
caud.
DÉCÈS
Louis Mourat, 68 ans, négociant en vins,
conseiller d'arrondissement, époux de Rosa-
lie Gibaud, avenue de la Gare.
Charles -Marie Cartier, 87 ans, rentier, veuf de.
Marie-Policène Curt, Grand Hôtel du Casino.
Marie-Rose-Henriette Fillauzeau, 07 ans, veuve
de FIenri-Jacques-Louis Gaudin, rue do la
Poissonnerie, 42. =1i,
Suzanne-Véronique Glènereau, 76 ans, journa-
lière, veuve de Michel-Vincent Sourizzeau,
rue des IMandières, 12.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Alfred-Charles-Eugène-Victor-Jules Petit, quai
de La Chaume.
Alexandre-Raymond-Paul Picot, quai de La
Chaume.
Décès
benjamin- Jules -Alexis Noleau, 40 ans, marin,
époux de Olivia Gaborin, rue du Village-
Neuf.
Aimé-Pierre-Hilaire Chaillou, 39 ans, marin,
époux de Laurence-Marie-Agathe Fradet, rue
Saint-Niéolas, 39.
Conséquences de l'arklune
Quoique peu grave pour la vie, l'asthme
produit à la longue, quand il est négligé, des
complications redeutables du côté du coeur.
On empêche tout accident, et on guérit même
complètement en. faisant un usage régulier de
la Poudre Louis L,egras, ce merveilleux remède
qui a obtenu la plus haute récompense à l'Ex-
position Unive rselle de 1900. Une boite est
expédiée contr e mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, e39, Bd Magenta, à Paris.
Etude de Maitre J. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables-d'Olonne, rue de
la Poissonnerie (successeur de Maître
LALÈRE.)
v Leri
DE
Malt i2ÿ et de Marchandises..
DÉPENDANT DE LA
Succession vacante de M. Pierre-Elle YOU
e n so n v iv a n t c ommerç an t à La Cha ume,
c ommu n e des Sa b les-d'O lo nn e , Gra n d e-
Rue , o ù i l es t décé dé le 1 9 o c to b re 1 914 .
Le JEUDI DOUZE NOVEMBRE
mil neuf cent quatorze, à u ne h e u re e t
demie du s o ir, -et Jours suivants, s'il y
a lieu, il sera procédé lm. le Ministère de
Maitre PERRIN, huissier, à la Vente aux
Enchères publiques des Meubles etc
Marchandises, consistant notamment
en :
I. — Lit en cerisier, Lit fer et cuivre,
Lits-Cage, Armoire, Tables de nuit et de
toilette dessus marbre Glaces, Pendules,
grandes et petites Tables, Buffet, Chai-
ses, Vases, Rideaux, Lampes, Chande-;
liers, Sommier, Matelas, Traversins
Oreillers, Draps, Serviettes de table et île'
toilette, Essuie-Mains, Nappes, Vét,e- •
monts divers pour homme, etc., etc.
II. Matériel de Café et de Restau-
rant, tel glue : Tables, Tabourets, Bancs,
Verrerie, Batterie de cuisine, Vaisselle,
Cuisinière, Jeu de Jacquet, Cartes, Tapis,
Rhum, Madère, Guignolet, Menthe, Cher-
ry-Braridy, Quinquina, Anisette, Sève fine
Champagne, Byrrh, Vin blanc et Via
rouge en fûts, Vin blanc en bouteilles,
Cidre, Tins 'de barriques, Bouteilles
vides, etc., etc.
— Divers Ustensiles pour Salon de
Coiffure, comprenant : Fauteuil, Rasoirs,
Bols, Blaireaux, Vaporisateurs, Cosméti-
ques, etc., etc.
Au Comptant et 10 ni. en suce
Cette Vente est faite à la requête de
Monsieur CLÉMENT BIENSS, commis-
greffier près le Tribunal civil (le première
instance des Sables-d'Olonne, demeurant -
dite ville.
« Agissant au nom et comme cura-
» tour à la succession réputée vacante
» du (lit Monsieur YOU, nommé à
» cette fonction, aux termes (l'un juge-
» ment rendu sur requête en audiee
» publique par le Tribunal civil de
» première instance des Sables-d'O-
» tonne, le trois novembre mil neuf
» cent, quatorze, enregistré. »
L 'Hu iss ie r c ha rg é de l a Ve n te :
J. PERRIN.
P o ur In sert io n :
J. PERRIN.
AU PON ‘1,17kCIIÉ
---- ---
A FAVROULT, TAILLEUR
Et Sît. ôte l'Hôtel-do-1.1111e, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
—' LES SADDES- D 'O .LOIVIVE
LES PUIS GRANDS ASSORTIMENTS 5.e
Tdeureirts sur Mesure
1E1 1Falis d'avancer,
Rayon importan t d e C hape ll e r ie nou vel le
VtiTEMENTS Pr MARIAGES & CA:RI:MON I iiS
HOMMES E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et :Plage
P IILERINES ET PARDESSUS
—« Imperméables o—
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
M eil le u r m arc h é q u e p a r to u t ail leu r s
Blanchisserie Franco-Belge
14, Rue de l'Hôtel-de-Ville
BlanchisSage, Repassage, etc. — Raccom-
modage de linge très fin. — Pnix MonÉnÉs.
_fl échi » , c : Faux-Cols glacés à 0 fr. -10 pièce.
golimmotzusuziesaskofflosusasszezaw
LRA
ET SA tiiUERISON
On a beaucoup parlé dans tonte la presse de la
flêcouverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, da su grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de Franco
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
» tout ce que l'on connaît actuellement pour le
» traitement de la h ern i e , par l'eflleacité de son
e action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une guériso n rad ica le. Cet
a p p a r e i l répond à tous les désirs de la thérapeu-
te tique moderne et réalise un progrès considé-
» rable.
(r est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
r non seulement s'applique d'une façon parfaits à
» ton t es les h ern i es , mais supprime en même
a tempe la gén e et les inconvénien t s des ban -
dog es etc.
Signé : 51d. les Docteurs Muse, P rés ide n t ;
Haines et GONZALVE-MSNUSIER.
Vo i là une ga ran t ie que p ersonne ne p eu t don n er .
M. CHARLY, le spécialiste hien connu, diplômé
et lauréat de l'Enolo d'orthopédie de Paris, tient
en faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne sauriens trop engager à aller le voir,
ceux de nos 'entours et celles de nos lectrices qui
seuffrent de Hern i es , Descen tes , Efo r t s , Dép lace-
m en t s d es O rganes , mie., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à :
La rtoone-sur--son Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay le-Comte, Hôtel de ',s e ll er , mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Les Sables d'Olonne, 1151e1 du Cheval-Blanc, ta
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Pousauges, Hôtel. de France, I' jeudi de cha-
que mois. de 9 h. à 3 h.
Soudans, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Cein tures Ven tr i ères p erfec t io n n ées po u r to u t es
l es d év ia t ions des o rganes de la femme . — Bas
pour va r i ces . — O r th op éd i e . — Pro thes e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Rochelle,

Lundi 9 novembre. - Bourneau (pores),
Fo nta ines, 10. La Roche-sur-Yon.
Mardi - Challans, Chantonnay (marché
àbestiau X),4dortagne-sur-Sèvre,Rocheservière,
-Siint-Fulgerit, Saint- Georges-de.-Montaigu.
[derc di 11. - Foussais, L'Oie, Sainte-
Gemme-1 re Plaine.
Jeudi 12. a - - La Garnache, Nalliers, Palluau,
Vouvant.
Vendredi 13. - Monsireigne, Vix (poulains).
Samedi 14. - Fontenay (veaux, moutons et
pores gras), La Genétouze, Luçon, Saint-Gillessur-Vie.
ZZ3
Foires de la Semaine
-T,'XMpriMerie UOCHE-JOURDAIN
5, &venue'Çarnot oPlace de
la lAberté), 4~iq5 Sables, vient
d'éditer to.s; lè"mprimés de
DÉCLARArIONS DE DOUANES
utiles aux Importatione, Pxportations,
0apitaines de Wavires,
So,,-issins p, Sels, te.
DO U J;-, N ES
F,91 Cfl
M
Envo en timbres Poste
i fr— petit. boit.
130M MAPE MOULIN
!" H l g it ocu-roNe JECZ15:110A
ÉmonRoinEs, tentes ;adie. de
peauet sitpopousseriesCHEVEU 1 IX.tl.CILS
4
1%t 2 fl - 50
S. N-~~'RuGLou1S As-Cland
ARI ('l h
`
rit,,
60 -4 NS Z>.W SuccÀs
LES DIORISON-NOULINn-letn-2
!Purga tif Végétai, apura tif au sang. guérison des
a.. Z.Mrs, fl i a ies de me, de bu
afeic t t on 3 ere eyiroplle cure. Mé
entres, 2 fra- uro
tu
t
1 Q U r u ~i
wN.v~--
PARIS 1889
LYON 1694
DIPLCMEWHOliNEUR
EXPI.IUNiVERSILLE
ERDAMI895
11ORS cwûl;
GRAND PRIX
S! LOUIS
1 S. 04
GRANDPRIX
MILAN 1906
HORS CONCOURS
(MEMBREouJURY)
FXPOS-UNIVER-
BORDEAUX
188961895
î1~
HORS CONCOURS
MEMBREDuJURY
EXPOS%«INTERNATe
LACA ULOISE BRUXELLES 1897
-------- -
HORSCONCOURS
Expoe N I V 12
GLASGOW U 1902
EXP~.-UNIV~-
SORDEAUX1907
PRÉSIDENT
DU JURY
r- . R F— (Z- t,' I F— P, - PÉRîG(jÀEux
L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE
ÈRE ET POLITIQUE
Rovno hebdomadaire FINANC' paraissant le Dimanche
Directeur : E. ROBENNE
2 2 nu s de Ch â teaudun , 22. - PA RIS
Le 'service de J 'Ev o lu t io n Economique e
fait gratuitement pendant mi mois à ton S
person e qui en fait la dema rnde.
n
p.,
ABO14NEMENTS:
Un in ........ 6 fr . 1 Six mois... 3
Le Numéro: 30 centimes
Pom- tous vos Impriiités
l'Imprimerie de 18 Vendée fiépublieaine
t
IA~'S ~',A]',I~ES-1~'OT,ONNE
b
E LAt hAi Q ED P~
0
t, F-~ âzeraci
a
REVUE DE LA FAMILLE
é
1;
$
It
c'El lï»~1Vs »10uV~>14111
.14 in
3 , Rue B l om e t, 8 . - PA R TS
ÜES GRANDSJOURNAUX DE MODES
9 Lu PLUS Kouvi
LES PLUSJOLIS
LLS
ÎFS MEILLEURS ROMANSI
à
LEIS ddp. 5 4 7 20 7 37
01 .... ............. 5 15 7 46
La M.th.-Ach -a ... 5 8 4
(A.1t.). . ..1 ..... 812
Le. 5 44~ ..... 8 20
POCEMS-YONI or'-
5 57, 7 53 8 ~3
1
d,'P . 6 18~ 7 561 9 7
La 6 40, 944
Boug-4 (h.IU) ...... 6 48
onr.-.au
CHANTONI~~k-~».,.:::: f? 1-5 i lilÔl 59
~igoumais 7 38~
7 51: 1 1
La Meillerai .......
1,1 2
8 15. ~ C 13 50
8 32 ~_2 1 14 15
C.,i-y ... ....... 8 46 - . 5 14 50
BRESSU «'«
9 Il 10 15 ~2
dp e ~
NoiK . . ............. 38
I,u.hé-Th ... 1, 9 45 e s
1
9
1
a". 10
GUAMP-SAINT-PÈRE AUX SASLES-D'OLONNE
rifOUA" ....
1 ds~» 13
............. il4
Gi artr ......... .... 21 23
PARIS (Mou &p)
THOUARS di 7 41 10 221 114 18 119 331232 231
dép ' ! 9 5 1 5 W.. hj2l ~ 14j
8 10 4 441lS l9~ 2 31
NA-NTES gt d 562 6 16 99 4~,, 13 4 Il 2 37
7 13 9 29110 48
1 9 44 il 10
77 3 45 ..... il 28
St-Deni.- (h. 1 t,) Il 7 56 ..... Il 42
8 7 ...... 11 54
1
2 30 :
.... .. r.1 8 33 0 81 3 FOURS ..... . 3 3 23 19 » 0 45
kl-~iHEC -S-Y 0- 8 il4 23 10 20AJ! 15 14 46 31118 30 .....
d'l'. 8 50 10 30 !14 49'14 1,9,19 15 4 42
4 .. .. .... il5 12:19 30 4 57
I9~ 14
CF.U.P-Sai.t-Pêr.... 9 25
Brat .. .. 9 38 . ... 1
h.
t'nQ.~ ~ ~*i~ 9 «
Ste-Gel ... Pét'é, * ... h.
91
17 .....
VELLUIRE ...
1 d.p
Masan. . ............
L~ R .... ...
Idlpl .
ROCUE-S-YON, ddp. 4 4 10 30 ~14 59~ —
VELLUIR d.p.! 16 28 20 43,22 Iii][5 48 BOltl)EA(JY dep.
16 31.20 48 22 115 52 S-T ....... dép .
13 27117 17 21 38 22 51116 13
3 43il7 37 — les 8,
1 L
li 41 13 85~17 4:19 44 21 36
é.... 7 5. 1 ~~13 47;17 151 ...... 21 45:
7 141 12 is 58 17 25 20 21 54dep
. 9 4110 25 18 ~ è i 1 il ....
a lt .... LL. LES SABLES-D'OL014NE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS --- LES SABLES-D'OLONNE A
9 28 Il 17 3 20 17 55 21 5 0 15. PAR18 (M.»Ip.) dep. ~21 21 88 ....
9 38 - 82! 18 3 ..... 0 24 Ch"t~.s ............. 22 13 43 23 4 ....
9 51 0 39. Saumur ............. ....
-
.
I d . 5 27
13.1,6 7 52 ..... 23 221 ...... 1 tassa .. ...... ...... 'p 6 7
4 7118 3 ..... f jàiô
,14
- ..... . . ..... !
16,18 14
..... sp . 6 37
23 56 ..... 1L. 6 48
0 14 ..... N. I l i .r a ............ 6 59
..... ..... h~ 7 8
5 22;19 40, 5 6 ..... ...... LuçoN .............. 7 21
12 SU] 11J r,2 Ê. h. 7 28~
5 4r,;20 5 5 21 lir.t ... ièr .......... 73 a
20 il 5 35 7 52
16 20 24 5 46 ô .... : Co.'~`ts.o`.a . ( a t«) 8
16 7 20 31 5 fig ..... .... ....... 8 le
6 20 20 40, 6 2 ..... ..... _yON arr . 8 27
16 '29 20 49 6 10
dep . 8 45
1::::: ::::: Bellerwille d4
10 40 Il 381 .... 6 32 -8 St-D..i.-L... A
(h.1t,) l' 9 1 5
11 12 11 49 7 i 1 J"Ilerbergercent ..... 9 26
Il 52 1 , 111 le'l IÏ' 1 'I 5 Il 'I 'l" 81 791
il 2~ '1311 ..... 19 41
4 4a 12 24, 'é'i~116 ..... 231 ..... 1 > 4 18 1 Glisse . ............. 0 6 5
6 37 13 541 8 57117 38,19 27! 28 ..... . ::..ill.26I 4 Blflg l3~NANTES(E&at). -1. 10 L
_....il6-23l12
..... 6 6 23 48. NANTES 10 56
LA ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-CONTE,
1 NIORT ........ ~ dd,» .
..... : B-4 ........ 1
..... !Nieul-Oulm.a ... __1
31 -2 2»5
3 51118 17 21 23 2 959~~1~_ 3 591 8 2, ..... 24 3 .1 ....
10 6 1. Il- 14 171,
8 2 8 0 .. 51 THOUARS. .
a~,,. 1 : 3 ... 4 44 1 10; Il 11 ..... 114 1~,
10 171 - ~ 1e 4 22'18 44 2i'i~ 1 3
1 7 31 ..... 1 14 53
10 391 %J:5 r, 8 18 59'21 51 .c - ...... ~., . .... 9 ... 1 5 4
0 811.;~.' 5 2 ,19 16 ..... p_~
1
5.. .......... .... 5 30 .... 9 3 r, 15,
15 S 1 ~ Ir. 4 3 5 43 3 4 10
1 11 = ~ , «19 27
~I5 28!15 4
ds~p. 4 16 5 53 41 10 25 116 1815 5
11 1 37U~-n- ' 112_ U 6 4~l9 ' 50 22 28 Ciasay .......... ... .. .. 6 5 10 35 8i,16 391 ....
il 4 Z, 116 1 1 ;1.. b;2 ............ ..... 6 is 10 46 J 6 0--'.
1 5 ... .... 6 27 10 541 9 23 16 40
6 .....
56 16 55 .....
10 12 7 1 ., ...
1 l5ilo 40 ..... 9
6 43 .. ..
.....
12 1
Po .... e . ......... ..... 6 41 11 6
6 b8 20 2 1
TOURS
23 20 8 9 20,10 50
1 13 5112 2
6 36 13 118 Ji .....
7 47 13 59(14 55
,l1 16
3
La ........ ..... 6 48 .....
1 24
6 56 Il 16 10 3~1 17 91 .....
12 32 è~~ 17 26:20
CIf~
50 .....
iSi ~~ ( h. 1u) . : . ..... 1 4 il 23 17 16 .....
17 39 21 1
ù*ù
x ffi ~~ 17 49 21
NAY... .. 5 10 7 26 Il 39
12 51
7?,~~l1,46
............
9,23 23 .
..... 7 49
3 4!--~ 18 2
Il 57 1? 26 1 17 51 .....
21 41
','.eu .
13 18 ' 41 ..... .....
18
..... 7 56 12 4
_ta 3 4
I~1~22J t '--2~I114;1i
188 20
Z ROŒIO-8 YWN
112 28 14 '9 1 283 ïï 1*7'
2-~l8 ~,IJ 18 48
d p 5 58' 8 55 10 9 2 4 12 50 15
13 41 13 58 19 6
12 1
Y- E. ,
2 17 9~ 18 52
­ -,
I L sa
~ 1 f Ck. - .......... 7 Il 11111 1 15 2 5 19 14
14 13 14 47,14 13 21 43 —
_0 2-4 ... :::::l il 14 It 33 19 21
111 171 i12 Il 1 6 22 9 23 il lo; 13 l~ 15 43 19
.....
9 39 11 271lS 33 15 56 19
19
6 Le 8 35
10 39 16
il 13 8 50 12 83
— 9 11 12 45
..... 9 55 13 11
BENÎT, NioliT
4 451 6 N Il 35 16 59
5 5i 7 37il2 5 17 21
5 Isi 8 12112 18 17 ?B
b 271 8 42tl2 31 17 43
35 8 57'12 29 17 51
6i 3
... M.th.
30
117 13;18 57 ...... 1 ..... 4 2 ....... .
118 33~20 26'18 33~ ...... 6__» ..... .... S A -r. 6 391 9 46 Il 34.13 40 16 5 48
1
1 1
il TOURS.
5 4 115 18 19 1
~ -::: ",,P: C " ' '
il '
ls ~~ J 7 14 .116 52120 45
THbio' U..&RS ..... 1 a 15 16 15 14 24 ..... 1 ... :.118 26122 14
NANTES ORLÉANS, NANTES -ETAT, CLISSON, Là ROCIIE-SUR YON, VELLUIRE, LÀ ROCHELLE ET BORDEAUX
..... 12 18
16 58
19 32
15 17 20 »
16 4 20 U5
.... 10 31 13 30 16 42 21 8 .....
.... 10 42 ..... 16 54.21 18 .....
.... 10 50 ...... 17 9 21 26 .....
.... 10 58f.à.~i ll 17 ..... .....
11 171 ~ 7 30 21 41 3 6
.... 17 37 ..... .....
.... » 17 43 21 50 .....
.... Il 43 ..... 18 31, 4
.... Il 54 18 14
.... 12 5 18
à..à 12 14 28 18 38
igil,»
12 46 14 42119 1912
6 . 24 . I~ 13 ~ 41 J ::::111) I~ Il
. 47
6 44 133 24
19 21
6 58 40 22
~4` 39 4
1
i~*i410 rî'~1i 33
7 8 24 4 114
1 42 2 ~I
4 5231 l' 6 Ill 3 J".1 32 5 1 1 29,19 9117
8 17114 54~l6 Il 21 36 3'li 5 3lil9 12 17 20
.
21 47 1
COMâîEQ(Jll~ItS de _p . 9 4.10 21
21 521
9 l21J~.. 129
2
'ST
9 31 10 48
22 15 Il 3~>
0 35 13 l~32
1 44 14 1
2 2 14 16
.....
l~'OIN'ILNAYd~p.546933113 »1162018 120 9
15 5719 r,2113 17116 -211 18
6 10 » 13 30116 41 8 2`1W-~i
6 13
La 6 63 22
q
1
»
1, 7 49 4l1::~:~
1' 18 '12 9
18 321 .....
CXALI,A~S (Etat) dop.
.......
Quats.-tiloffli .......
d 6 3 `Ll 1
13 40, 16 6 33 20 34 8~-G1LL1 ~ S-S-V f s~ o 1 ~ 7 157
56115 21 19 37
l. l s ëi1l t~ 426 42
4~ i) - 411~l.' '. - 5115 30 19 46
7 J~~!. I. 52 Notre- Dame-d-Itiez.. 1 8 31 10 1 13 l71l5 42 1 19 58
14 7 17 12 21 1 COMMEQUIERS rr. 1 8 37110 7 13 23il5 48120 4
CHANTONNAY, VOU~IANT-CEZAIS, FONTFNAY-LE-COMTE
CEANTONNAY~ ...... dscp«,-t 7 44i 12 15 19 471 FONTENAY ......... d, 46~ 19 83 16 20
Ja.d ... 7 57 12 42 20 or, ~.ê,
1
3 Il » 16 38
Th ... 2 20 » 8 d,---l.. * 25 10 10 16 41
'l I'S 14 20 1 7 -Solpi.. Saint ..-P.e.d 6 2 10 19 16 4S
13 22 20 23 Th ... .......... 6 43 10 41 16 rS
13 37 20 80 Jaud ... 6 1 53 Il 5 117 Il
FONTENAY ..... 14 7 20 52 CHANTONNAY ....... .. .-,, s, 1 7 7111 22 7 25
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
BRESSUIRF a. 4 Il 7 20j 113 818 6
M.....taut ...
7 461
42 18 351
îÙ~
13
14 18 52
13 38
BasnIL-BAR
Is29
s"~d' 4 40
13 49 18 37 20
17"1
6 15 1 1 19 15
40 La Chât.ig..r.i. 4 49 8 24 19 26
2 13 58 18 47 20 M A.t.-~ st o _Ls
88 324 7
...
31 19 33
7 5 28 2
IIJ 4 22 52 V.-
3 15 22 1, 1 42 19 42
Moucoutant... 6 54 13 1
19 23 22 45
-M.r~t. 8 46 1 3 53 Ei 51 1951
7 19 15 45 19 47 23 16 FON TE NA Y a,,- 5 10 8 55 14 7 16 »~2o 2
uinjlways de la Vendêe (Service à dater du 2 5 Juin 19 14)
LIGNE DE CHALLANS À FROMENTINE (DESSERVANT LES ILFS D'YEU ET NOIRMOUTIER)
8 40110 45 16 50 20 45 Dêp. a. 4 45~ 8 45112; 15 45
11~1 4~4JI() ~Jl Il 5 o 17 il, 17 15r>120 49 A~ii,le à .1, il.u.. 6 15 10 15 13
.1 12!
8111 1 17 26>!21 18
33, 5, lil M9117 42;21 32
9 44 Il 41i17 51 21 40
0 i NANTES, CHALLÀNS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-Y014 SÀBLES-D'OLONNE AU CHAMP-SIINT PÈRE
14 37 NKNrES (0r1.). d ep . -YO
15 ~3
66 tG 11 27 16 54 20 25 RO% ,a t_~ : -4S q. .d 6 9 2 5 15,19 12 ...... d 5 30 2 40 8 5 7 28 10 32
NANTES (EW). dp
18 ~6
3 11 7 18 29 20 52
6 5 9 20 5 20,19 26 L. P.tit-i.bil6, . f 5 35,12 45 18 10'7 32 0 37
arr . 7 33 12 20 19 3 21 57 Ai....y ............ ru 7 2 9 37 15 40;19 ES L 38 12 5468 18 13!7 8 10
5511
7 15
d e _p. 7 7 11 4 14 18 30
...... 7 13 Il 10115 2 18 36
7 26 11 2~ 15 16'18 49
7 35"' 15 28 1 18 58
4,
.
19 8
de -p 1
7 39 12 23 19 1 2 22 17 C.ë . .... ...... .., ~1. 7 5 9 52 5 r5 55,19 53 a f 45,12 1 56 18 7 41 i,lo 10 ~~l 47.
19 23 M--h .... 1 ... ..... 8 112 ~9 19 3122 37 8 29~ 0 2e 7i20 21 4 5 48112 5 18 213~7
199 41' B i--d--Cë-6 ........ 8 12 12 49 19 42 22 49, 8 43 10 916 14 20 13 Les Arpents, a. f.. 5 53, 3 4 18 28,7 51 10 55~
1 49 : Le G , se ~ ..... _ 8 2112 59 1, 9 51 22 59:~ 10 15116 22'20 26 La m75 11
h.11,.,..h , !
22 1
4'l i 1
71 1
1 ;
5 40 9 13 5 59ilS 9 18 34~7 5 l!
19 58, Il a 0 ~ ..... ... 8 10 36 13 14,15 6 ~ 20 5 23 9 Seuil .............. 5 47~ 9 34 4 lo 22116 39 30'20 34 1 . M ich.li4e., .. f. 6 4 13 14 18 39i8 2 il 6.
20 8 Scull ....... .. .... 8 45 13 24 15 29~20 14 23 19 Ch.11 ............... 5 57 9 7 16 50120 1112 55 .......... 6 16 13 26 18 5Gj8 12 15 48
20 161 0 15 40120 23 23 27 L. Ilil lù~Ul,17 lo ^~:I~ ~2l ~l 6 Le 1 9 ... rd a. f .... 6 2o~ 3 30 18 54 8 16 5 52
i
~dsp- 81 5111131 335 15 54120 32 ~23 38 17 Le Be.ndai., .. t«. 1 1328:,33819 2824 4~ 16
St-M.i..nt-S.~-vi. 9 7113 43 16 26 20 39; G Mf.oh.c..l .......... 6 26 Il 11 17 22.21 33 Le P.t..,, a. f.... 6 31 13 41 19 5 8 27
. ............. 9 1 913 b6,17 2i2o 51, or, 6 46 11 333il7 42j2l 52 Si
6 37il3 47 19 10 8 32 1610
38 14 l2~l7 4 4!21 7~ de t, « b7j 11 9 17 56,22 Il La rdiè .,.ai .2 6 46 13 56 19 19 8 40 ilf; 19
La y
9,
_
9 . 48,14 1 23~l8 l7i2l 67 17 NANTECS rut), a- 1231184W23 46- G r 4 A~ i 6 5 14 4 1926 8 46 E~!16 39
ROCriF-S-YON. «,-r. 1 9 b9. 41 2 N N S (OrI.). .- 8 1 1 2 23 25 6 ' 5 4 11 1 :S 5 16 45
L 7 4 14 16 19 38 8 581 16 50
a 7 15114 28 19 50 9 10179 117
COMMEQUIERS, SÀlriT-GILLES-SUR-VM 7 28'14 41 ~W 3 9 231 ~' S 117 14
La N q..tê, a. 40114 0 7 53 2 17,9 331 ~3 17 24
7 46'15 » 20 24.9 391 117 30
a -ST-P sa, a . 6 36 9 50 15 40 8 26 18 .1
Nnaté, .. f ..... 6 43 0 2 5 48 8 34 18 6.
6 55 10 14 16 - 8 47 18 1&
7 12 10 30 16 119 » 18 341
St-Avaue.-d-L.,a.f. 7 20 10 38 16 21 9 16 18 42!
La C~.i.é.-J ..... f 7 25 10 43 16 26 9 21 18 47!
7 335 10 55 16 6 385 9 28 18 58'
i
20 30
20 41
20 52
. 1
L~ apg.. 7 9 10 5911 9 19 2
7 46 Il 7116 46, 19 il
Le P.Wau. a. f.... 7 50 Il 11116 50 19 15'
L- B ... et-i., .. 1.. 7 53 Il 14116 531 19 18,
Le Hasard, a. L ... 8 * Il 21,17 »Z 19 25i
....... 8 10 11 34'17 7 19 35'
La àl~ch.lièe., .. 1. 817
L~ . ~e fil 1.1611177 1U.11 11 ~~1 44 ~7
L Arpents, .. f.. 828 1117
Ls . mou.i.iè,., f. 8 33 111 l 5527 511 7 M JU 91558
P.its-Ro.hai., L 8 36 12 » 17 loi sa 20 1
L 8 43~J2 7117 ~ 20 8
L.P.tit-J.bilë,.f,846~12 1 1 017431 20 111
18 tl ~ 12 là ! 17 48, 20 le
Les train. .. ïa-ôtant
ud- I.. -yal. .. que
'h , d rèt » feront ng..
"".'ê a.. e.'i"t" —sas, d: 'arrêter; ne il, .,-rAws..t
pour laisser de. voyageur. que lor.q e ceux-ci au-
_t p ré, u 1. conducteur d. leur intention ci.
je..#.dr. su 1 Arrêt.
Le train de 18 h. 5 ne circule que du 25 juin au
4 octobre
L. train de 7 h. 28 circule sois. Les Sable. et
A-illé, ..t~~ Le. Sable. et Les M.utior., le. jour.
de loir. à A-iII4 t ...
Le train de 15 h. 48 circule ..ira T.I.-L A~rillà,
Les et la. j.- de icià
Tal.n.t, A,~illâ et Le. M..ti.,..
et Le train de 8 h. 26 circule ..ira Ch..p-St-Pèr.
A-illê, air. Ch..p-S.i.t.Pè- et Le.
jour. J. te". à A-illé et a.. M.uti.e..
Le te.i. de 18 h. brouta la. joue. do fcii,,, à Luç,,,,.
St-M.rti.-d~Fraig 9 12ilo 56 12
.....
~11 ~224
j
.....
9 20,11 22 1
....... 9 35 12 Mg 1
NIO ......... «-. 9 55 12 1 j is 21 .... ......
1-0-14 pit r l'Imprimeur Moumsigué,
LrIeloîts CHER L P~?
a r-ws PnA-r[QUE 023
M ~61r£îd[Eît
r­­ 1*5 = a. 6'îAode Pratique'.
~o.. toute3 ~ Robes
1, GOULEVARD SYGERMAIN-PAPIS-
PA P 1 E R*d'A R M É N 1 E
ueropiol du PAPIIEnd'AnmÊNiE Ponsot
au point a. vue de l'hygiène des habitations,
est ce u véritable s service a publie. II u F- EVIter 1013
ntrenf,a,ons,san valeur n sept que.
ance.
Dépôt
IMPRIMERIE ROCHE JOURDAIN
..:.:!:FONTENAY.. l az']
V
....
-
Le~1
Vente Directe de la Fabrique au Particulier Sans Intepliiédiaire
CYCLES a MACHINES A CÙ'-UI)RE
Société Manufacturière d'-&-rraes et Cycles. - SAINT-ETIENNE
_A_ . à à. ]L ]L ~& n ]D
Société anonyme (Fondée en 1888)
SA 1l-1 (-)-Îi-\,,
29, FtUU ]DUS MA1~1JfflS
LES SABLES-D'OLONNE
d e mi- course et course , g aranties
(le CPL il ii aux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CIONTROLE DE 1.'FTAT
Capital social : 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap i ta l iEa tion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un ~ca%,pita1,
une "~t n~3L M~nfalitÊo,
un IF"Ild" d"
Versements depuis iutn ]Px-anc par mois. - 12 Tirages par an. - i par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Séc u ri té e t ga ran ties excep t ion n e l les . - Pa r tic ipa t i on aux b énéfices- indép en dants des T i rages
Souscrivez des Bons de ]Lu la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-hô. (33.500 tir. de
remboursement pendant l'année IÛ13 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de T-a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal, 'Villa S imo n e, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
Bicyclettes Routières depuis Ilr» jusqu'à 300 francs
à main depuis 7b fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE
i à pied 110 fr.,
1
1 Grand cAlOiX d'Enveloppes Hu t oh in s o n , Mi ch elin , Ga u lois, S o ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Loeations, Réparations
L.,a 1 aison reçoit les ]Bons du
Cp r4 Ln'T E G '9 N E` A I-j E
P.or ta~.ri..r le développement du Commerce et de l'Induetrie en France
~1,7o c iétJ Anonyme tondês fn 1864 . - Capital : 500 Millions de £Prancs
Siège Social ; 54 et 56, FLue de 1-rovence, à 1-aris
1. 1 00 Agences e t Bureaux en France , Co~esp o»dan ts sur to u tes les P laces de l 'Etranger
PLACE DU GÉNÉRAL-COLLINEAU
Ouvert tous les jours non fériés de 8 h. 1 2 à 11 h. et de 1 h. à .4 h.
-Service de Coffres-Forts
Le Bureau des SabIêq~d«O]ûnno
tient un service de COFFRRS-
FORTS à la du publie
pl.co do
c', 4c~,ité al-lue
conipartbents depuis 5 fr. par Mois
Tarif
40 1. et .1. 1.
Une Clef spôciale unique .~t
à 'h.que .1 1 f.~ £
e t à
g,ê' i l Peut u-, son off,,.
LOCATION D'AUTOMO BI LES
StOrk Nli~tli,~lin, Uéparation des Prieurnatiques pnr la vulcanisation à chaud
11éparation et iYise au point des Voitures de, toutes marques
q' 13icyclettes Canots -A-utomobiles - Moteurs Industriels
1-iinousine et ]Landaulet
110RA1i1E~ _0112S' Mi, FE8 DE L'fl,"I'Arl' (Service modilié à datèr du 2 Juillet, 1914)
511112 54j .....
6 i~J9
1
14 28~ ......
Opérations de la Banque
DËpfts os For;rs: à intérêts a.
COMPL. 0. à échéance fixe. -
ORDRES DE BOUR.R. - SOUSCRI-
TIONS sA~is pnâls. - Fscomp,rz ET
ENCAISSEMMNT DE COUPONS -- M ise
EN RÈGLE DE TITWES - AvAIScEs sur
TITRES. - ESCO.PTE ET
MENT DEFF.TS .. C...RRCH~ F.NCA~Bge- -
GARAN71E CONTRE LE REMBOURSE-
MENT Au PAIR et les ri.4qUe$ de
non vérification des litages. -
TuANSPOMT Dr, FONDS (Fr&nc~ iii
Ptranger). - BILLETS DE É.IT
cagruT, GR
r,.ÈQURA . - RENSEIGNEMENTS.
IJ 59 1 11 54 18
18 1012,
5'21 13
. arr . 110 4
D,~1p,,.1 A Jamou_
de 1 Fo s se . - rO- 0 i~21 0
à N.' R 12 »
i 11 ~ 9
8 30[
13 40,20
CABINET DENTAME DES SABLES—VOLONNE
.1;0, "iac, d« RI.~laie, aO
a GO V ~ N - BA 1 L L Y, chirurgien-pentiste
de 1, I~ d~ p-, 't i', 1*1~,'~.le Dentaire 'le Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES À 5 HEURES
Spécialité d'Appa,.il. t-s S.i.. de 1. B-h. et de. Dents. - E~Lrartio.s
Pose de Dents artitio-Ile. Or, depuis 5 Ir. Pl,,mb.ges. - A. ifl..ti..s
or Vulcanite, Platine. etc. 1 Redrcss....te, etc.
PRIX 11§50»3 fflIUS
~JAT`,0N PRINCIPALE : 5, rue du 1-ycée, (près du Théâtre~. - LA ROCHE SUR-YON
r
IMPRIMERIE COMMERCULE & ADMIN18111À IY1,J
001 C1 Z1, J HW 11% Ui)dr-f ILI ]RIE) -1 ILD / A îï, l E-MI
5, A venue Ca rno t (P laCe de la Lib er té) e t 7, A v enue Nie o t
IFOT-TnWITTJUIES ID'IMI:'nIMÉS
Pour les àlairies, Ecoles, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafés, etc.
Impressions Commerc ia les : Fa c tu res , Circu la i res , Tél es de Le t t res , Car t es
Me Ino ra nduIns, Enveloppes , Reg is tres , Lettres de Naiss an ces , Mariages, Décés
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Conv ocations, Programmes
_~1- FOURX-XTURES I)E BUREAU - RELXURZ 4-- 4
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR El EN COULEURS (1liréeS par retour du Courrier)
Demande
dea
Représentants
sérieux
partout
ayec Ub FRANCS par mois pendant 10~~4 Seulement
garantit par Çontrat à tous et on même temps
l'La CONSTITUTION 8l1rh 20 aW~ d'Un Cr',PiLl U1 ~ri6flr 1 ~ ,0 0 0 Ir.
2* La POSSIBILITÉ dB 1.,500 Ir.
3'La PARTICIPATION à 70 il. JE bÈLl~*~~'icb,ù de I'el1tryJse~
Quelques Rembou rsemen ts ë; îectu es par Tirages Mensuels
MI)- RAFFIN (Sugénie),Grenoble
(Isûre), bon 696,
av a i t pay é 7 fr., a touché
'le 1 ~3 ERARD (Marie), Saint-
Jean-de-I~laurienne,bon 1.32-3,
av a i t payé 12 fr. a touché
Mu* COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
aeait payé 32 fr . a fouch é
7 4E 1 l~ 42119 111:::.
....... 8 1 12 1 15 56119 241. .
Challans-Ville ...... 8 17 12 18 16 13119 40!.::.:
C.A.— (Et.t) «r,. 8 EO 12 21 16 16119 431 .....
][Pondée en 1880
81-1 eu UNIALISAT181 il$ MYOTAICE
1.5W fr
1. 5w fr
1. 500 fr.
NI. BOMBAÏL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr. a touché 10,000 francs.
Je, so uss igné, déc lare so u s cr ire à ................. BON de ŒPARGNE
FOXCIÈRE de FRANCF, inclus un mandat-po s te d e . ........ frai r3 .
................ . ................ ...........
Jordnoms
dres s e .............. .
à retourner 60, Rue Caumartin, Parle.
où
la Société
n'est -
pas encore
représentée.
ROY (,Te~%nne), à P~ntarlier,
bon i5.03~J,
ar a i t Pa-Y é 7 fr. a to u ché 1.5W fr .
M-, GONTARD. Lyon,
bon 5.9-94,
m a v a i t payé 7 fr. a touch é I.- Iffl fr.
-- nOUALET (Ileuriette),
Cliampill,)n, par liautvillicrs
(Nlarne), bon 5.134,
a va i t pa yé 12 fr. a to uc h é 1.500 fr.
Le Réd« teur-- Gd4ran t VALÈRE MATHÉ.
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
Place d e la Lib~, td .

BUREAUX
Pla c e d e la L i b er t é , SABLES -D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
;'rance et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de toutes les dates. Il se contino•
indéfiniment, sauf avis contraire.
---
L e s l e t t r e s n o n afran ch i e s s o n t r e fu s é e s
'Téléphona 11,421
VINGT-NEUVIEME ANNEE
Organe des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
4u BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
S i r F . Vi l l ie rs , M in is t re de G ran de- •
B re tag n e à B rux e l les , à Sir
Edwa rd Grey .
Bruxelles, 3 Août 1914.
Le Gouvernement français, par
l'intermédiaire de son attaché mili-
taire, a offert au Gouvernement belge
l'appui de cinq corps d'armée fran-
çais. La réponse suivante a été, reçue
aujourd'hui :
cc Nous sommes sincèrement re-
connaissants au Gouvernement fran-
çais pour l'offre d'un appui éventuel.
Dans les circonstances actuelles, nous
ne nous proposons pas de faire appel
à la garantie des puissances. Le
Gouvernement belge prendra plus
lard une décision au sujet de la con-
duite qu'il lui paraîtra nécessaire de
tenir o.
S ir Edw ard Grey à S ir F . Ber t ie, -
Ambass a deur de G ra nde-B re ta-
gn e à Pa r is .
Foreign Office, 3 Août 1914.
Le 1 °' courant, l'Ambassadeur fran-
çais a fait la communication suivante :
En réponse au Gouvernement
allemand neitifiant la remise d'ultima-
tums à la France et à la Russie, et
demandant quelles étaient les inten-
tions de l'Italie, le Marquis di San
Giuliano a répondu :
« La guerre entreprise par l'Autri-
che, et les conséquences qui pour-
raient en résulter, ont un but agres-
sif, d'après les paroles de l'Ambas-
- Saleur allemand lui-même. Les deux
choses sont donc en contradiction
avec le caractère purement défensif
de la Triple Alliance, et dans ces con-
ditions l'Italie restera neutre ».
En faisant cette communication M.
Cambon a insisté, conformément à il
ses instructions, sur la déclaration
dé l'Italie que la guerre actuelle est
offensive et non défensive, et que pour
cette raison le c a s us foede r is , selon
les termes de la Triple-Alliance, ne
se posait pas.
S ir Edw a rd G rey à S ir E . G os chen,
A m bassade u r de Grande-B re t a-
gne à Be r l in .
Foreign Office, 4 Août 1914.
Le Roi des Belges a adressé un
appel à Sa Majesté le Roi en vue
d'une intervention diplomatique en
faveur de la Belgique dans les termes
suivants :
« Me rappelant les nombreuses
preuves d'amitié de votre Majesté et
de son prédécesseur ainsi que l'atti-
tude amicale de l'Angleterre en 1870
et le témoignage d'amitié que vous
venez de nous donner encore, je fais
un suprême appel à l'intervention
diplomatique du Gouvernement de
votre Majesté pour la sauvegarde de
l'intégrité de la Belgique ».
Le Gouvernement de Sa Majesté
est également- informé que le Gou-
vernement allemand a remis au Gou-
vernement belge une note proposant
une neutralité amicale permettant le
libre passage en territoire belge et
s'engageant à maintenir l'indépen-
dance et l'intégrité du royaume et de
ses possessions à la conclusion de la
paix ; au cas contraire, la Belgique
serait traitée en ennemie. Une réponse
est exigée en douze heures au plus
tard.
Nous apprenons aussi que la Bel-
gique a opposé un refus formel à ce
qu'elle considère comme une violation
flagrante de la loi des nations.
6 mois. Un an
3 fr. »» 5 fr.»»
3 fr.50 6fr.»»
Les Origines de ia Cuerre
CORRESPONDANCE DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
VI
seasza.moresamme ÉSISMISIMMOIVIIIMMIEMIlienttlesei
.Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le commande impérieusemen t
Ionrnal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
Le Gouvernement de Sa Majesté
est obligé de protester contre cette
violation d'un traité que l'Allemagne
a signé aussi bien que nous-mêmes ;
il lui faut des assurances que la de-
mande faite à la Belgique ne sera'pas
suivie d'effet et que sa neutralité sera
respectée par l'Allemagne. Vous de-
manderez une réponse immédiate.
S i r F . Vi l lie rs , M in is t re de G ra nde-
Bre tag n e à B ruxe l les , à S i r
Edwa rd Grey .
Bruxelles, 4 Août 1914.
Le Ministre allemand a adressé ce
matin au Ministère des Affaires Etran-
gères une note déclarant que la Bel-
gique ayant décliné les propositions
bien intentionnées faites par le Gou-
vernement Impérial, ce dernier, bien
à regret, sera obligé de procéder, au
besoin par la force, aux mesures
considérées comme indispensables
en vue des menaces françaises.
S i r Edw a rd G rey à S i r F . 1 i l l ie rs ,
Min is t re de G ra nde-B re tag n e à
B ruxe l les .
Foreign Office, 4 Août 1914!
Informez le Gouvernement belge
que si l'Allemagne exerce une pres-
sion sur lui pour le faire se départir
de la neutralité, le Gouvernement de
Sa Majesté s'attendra à ce que la Bel-
gique résiste par tous les moyens en
son pouvoir ; que le Gouvernement
de Sa Majesté l'aidera à résister ; que
dans ce cas le Gouvernement de Sa
Majesté est prêt à s'unir à la Russie
et à la France s'il y a lieu, pour offrir
immédiatement au Gouvernement
belge une action commune pour ré-
sister à l'emploi par l'Allemagne de
la force contre la Belgique et une ga-
rantie pour le maintien de son inté-
grité et de son indépendance dans
l'avenir.
L e Se c ré t a ire d 'Eta t a ux Affa ires
L'étrangè res d ' A llemagne a u
Prin c e L ichnowsky , Am bassa-
deur d 'A l lem agne à L o ndres .
Berlin, 4 Août 1914.
Prière de dissiper tout soupçon qui
pourrait subsister dans l'esprit du
Gouvernement britannique au sujet
de nos intentions. Répétez positive-
ment l'assurance formelle que même
en cas de conflit armé avec la Belgi-
que, l'Allemagne ne s'annexera du
territoire belge sous aucun prétexte.
La sincérité de cette déclaration est
prouvée par notre engagement solen-
nel à l'égard de la Hollande de res-
pecter sa neutralité. Il est évident
que nous ne pourrions annexer pro-
fitablement du territoire belge sans
nous agrandir en même temps aux
dépens de la Hollande. Faites bien
comprendre à Sir E. Grey que l'ar-
mée allemande ne saurait s'exposer
à une attaque française par la Belgi-
que, attaque qui a été envisagée, se-
lon des informations absolument
sûres. L'Allemagne est donc obligée
de ne pas tenir compte de la neutra-
lité belge : c'est pour elle une ques-
tion de vie ou de mort de prévenir
l'avance de l'armée française.
Si r F. Vi l l ie rs , Min is tre de Gra nde-
B re tagne à B ruxe l les , à Si r
Edw a rd G rey .
Bruxelles, 4 Août 1914.
, L'Attaché militaire a été informé
• au Ministère de la Guerre que les
troupes allemandes ont pénétré en
" Samedi 14 Novembre 1914
La Vendée
. .nblica ins de 1 ' A rrondissem en f
territoire belge et 'que Liège a été
sommée de se rendre par un petit
corps de troupes allemandes qui, du
reste, a été repoussé.
S ir Edw a rd Grey à S ir E . Gos ehen,
A mbass adeur de G ra nde-Bre ta-
gne à Be r l in .
Foreign Office, 4 Août 1914.
Nous apprenons que l'Allemagne a
adressé une note au Ministre dei Af-
faires Etrangères belge déclarant que
le Gouvernement allemand serait
obligé de mettre à exécution, au be-
soin par la force des armes, des me-
sures considérées comme indispen-
sables.
Nous sommes également informés
que le territoire belge a été violé à.
Gemmerich.
Dans ces conditions, et étant donné
que l'Allemagne a refusé de nous don-
ner au sujet de la Belgique les mêmes
assurances que celles que nous a
données la France la semaine der-
nière on réponse à notre demande
faite simultanément à Berlin et h
Paris, il nous faut réitérer cette de-
mande et exiger une réponse satis-
faisante, ainsi qu'à mon télégramme
de ce matin, qui devra être reçue
ici avant minuit ce soir. Sinon, vous
demanderez vos passeports et vous
déclarerez que le Gouvernement de
Sa Majesté se voit-obligé de prendre
toutes les mesures en son pouvoir
pour maintenir la neutralité de la Bel-
gique et le respect d'un traité auquel
l'Allemagne a souscrit autant que
nous-même.
(A s u iv re) .
LA VICTORIEUSE ARMÉE FRANÇAISE
Le Da i ly Chro n ic le :
Nous avons tendance à oublier que
dans ce long front de bataille qui
s'étend depuis Nieuport sur la côte de
Belgique jusqu'à Belfort, à la frontière
d'Alsace, les neuf dixièmes des trou-
pes engagées sont françaises.
Ce sont nos vaillants alliés qui, sur
terre supportent la 'violence et le poids
de la guerre. L'armée française est
dans le sens vrai du mot, la nation
française elle-môme. Pas une famille
en France, pas un château, pas une
chaumière qui n'ait au moins l'un
des siens — chef, fils, frère ou parent
proche — sur le front de bataille. Si
riches et pauvres prennent également
leur part des tristesses et des sacrifices,
ils partagent aussi l'orgueil et la joie
qu'inspirent les hauts- faits de leur
armée.
...Une France nouvelle se lève de-
vant nos yeux, une France qui jette
sur le Monde un regard de consciente
fierté, et qui a l'assurance d'un avenir
plus grand encore que son passé glo-
rieux. •
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère M T
A l'Ordre de l'Armée Navale
Vous avez dû lire dans les journaux
le récit de l'attaque contre le Wa ldeek-
Ro us s ea u , le 17 octobre. Nous l'avons
échappé belle ce jour-là. Voici corn-
ment c'est arrivé. L'escadre conduisait
un vapeur français chargé -de matériel
à Antivari (Monténégro). Le Wa ldeck
avait été envoyé en éclaireur, comme
c'est son rôle de grand croiseur. Nous
étions à 20 milles environ en avant
de l'escadre, lorsqu'en arrivant en
face de Cattaro, un port de guerre
autrichien, nous vîmes un aéroplane
qui venait sur nous à toute vitesse,
puis deux grands destroyers autri-
chiens qui se tenaient assez loin entre
la côte et nous. Tout le monde à bord
était occupé à regarder l'avion et les
deux bateaux lorsque la vigie qui est
Place de la Liberté
en haut du mat aperçut d'abord à tri-
bord devant un sous-marin qui don-
nait des coups de périscope pour nous
viser, puis un autre à tribord arrière
et un autre à bâbord milieu. Comme
vous le voyez nous étions en bonne
compagnie.
Heureusement personne à bord n'a
perdu son sang-froid et le commandant
moins que tout autre ; lorsqu'il eut vu
le premier, sous-marin, il fit mettre
en avant à toute vitesse. et le bateau
partit dessus à 24 noeuds; le sous-
marin a été éventré et a coulé à pic I
pendant ce temps, le deuxième sous-
marin de tribord était canonné à coups
de 19 cent. et l'on vit qu'il avait été
touché, car il y eut une colonne de
pétrole qui sortit de l'eau : celui-là
aussi était au fond ; le troisième avait
disparu sans rien tenter contre nous,
car il ne faisait pas bon autour du
Wa lde ck. Nous allions toujours à
24 noeuds et au lieu de filer droit,
nous faisions des embardées terribles,
pour empêcher le pointage des torpil-
les. Tout cela s'était passé en quel-
ques minutes.
Pendant ce temps, l'avion était
arrivé sur nous et laissait tomber trois
bombes, à quelques mètres du bord.
Nous avons tiré dessus avec les mi-
trailleuses, mais nous l'avons raté ;
de sa passerelle, le commandant l'a
applaudi et lui a crié : « Bravo, mon-
sieur l'aviateur, à une autre fois ! »
LES MEMBRES DE L'ENSEIGNEMENT
BORDEAUX. B u l le tin de l 'In s-
truc tion Pub l ique publie la sixième
page du livre d'or des Membres de
l'Enseignement tombés au Champ
d'Honneur.
Ont été tués à l'ennemi :-un mem-
bre de l'enseignement supérieur, huit
membres de l'enseignement secon-
daire et quarante-deux membres de
l'enseignement primaire.
Sont morts dos suites de leurs
blesSures : un membre de l'enseigne-
ment supérieur, deux membres de
l'enseignement secondaire et dix-
neuf membres de l'enseignement
primaire.
Ont été blessés : sept membres de
l'enseignement supérieur, vingt-huit
membres de l'enseignement secon-
daire et deux cent vingt7huit mem-
bres de l'enseignement primaire.
LE MASQUE ALLEMAND
Dans ces vingt dernières années, la
naturalisation a été conférée à une
quantité surprenante d'émigrants. La
nationalité française devenait le refuge
de tout le rebut de l'Europe. Les es-
pions allemands n'avaient pas de
procédé plus sûr• pour remplir leur
mission que de se travestir en citoyens
français. La loi allemande leur con-
serve la nationalité allemande. Fran-
çais en France, Allemands en Alle-
magne, ils auraient revêtu leur uni-
forme allemand si von Kluck était
entré dans Paris.
Nos villes du Nord et de l'Est ont
souvent reconnu ces traîtres à la tête
des envahisseurs. Les journaux ont
conté l'histoire de celui que les Alle-
mands ont donné pour bourgmestre
à la petite cité française, qui avait
failli le prendre pour maire.
Une autre manière de se dissimuler
consiste, pour les entreprises alle-
mandes, à prendre un prête-nom
français, pendant que certains Fran çais
refusent du travail it nos compatriotes,
pour employer chez eux des Allemands.
Il y a des Français qui se font les
hommes de paille des Sociétés alle-
mandes, de financiers, d'industriels,
de commerçants ennemis.
Vendred i 6 No v emb re (s o i r)
Situation inchangée
Pas de modification sensible au cours
de la journée d'hier sur l'ensemble du front.
L'action a. continué avec, le nèfle carac-
tère que précédemment entre Dixmude et
la Lys, sans avance ni recul marqué sur
aucun point.
Violente canonnade au nord d'Arras et
sur cette ville, sans résultat pour l'ennemi.
L'effort allemand en Belgique et dans le
nord de la France se prolonge. Les Alle-
mands semblent procéder à des 'codifica-
tions d'ans la composition de leurs fdrces
qui opèrent clans cette région et renforcer
leurs corps de réserve de nouvelle forma-
tion très durement éprouvés, par des trou-
pes actives, pour tenter une nouvelle
offensive ou tout au moins pallier les
sanglants échecs qui leur ont été infligés.
Entre la Somme et l'Oise, entre l'Oise
et la Meuse, actions de détail. Nous avons
consolidé notre avance sur le village d'An-
dechy à l'ouest de Roye.
Une colonne de voitures allemandes a
été détruite par le feu de notre artillerie à
longue portée dans la région de Nampcel,
au nord-est de la forcit de Laigle.
Près de Berry-au-Bac, nous avons re-
pris le village de Sapigneul dont les Alle-
mands s'étaient emparés.
• Lutte acharnée clans l'Argonne où, par
des actions à la baïonnette, nos troupes
ont refoulé les Allemands.
En Woëvre, de nouvelles attaques en-
nemies ont été repoussées.
Au nord-est et à l'est du Grand Cou-
ronné cle Nancy, clans la région de la fo-
rêt de Parroy et entre Baccarat et Bla-
mont, nos avants-postes ont été attaqués
par des détachements mixtes dont les
mouvements ont été partout enrayés.
Grande Victoire Russe
On annonce officiellement une grande
victoire russe en Galicie.
Samed i 7- No v em b re
Dans le Nord, notre offensive aux der-
r és nouvelles continuait clans la région
est et sud d'Ypres.
Depuis Arras jusqu'à l'Oise plusieurs
attaques allemandes ont été repoussées.
Dans la région de l'Aisne nous avons
repris au nord-est cle Vailly le village de
Soupir.
Sur les Hauts-de-Meuse et à l'est de
Verdun nous avons enlevé quelques tran-
chées.
Nous Progressons toujours
A n o tre A i le g auc h e , calme relatif sur
l'Yser en aval de Dixmude. Les troupes
belges qui s'étaient portées sur la rive
droite de l'Yser de Nieuport sur Lombart-
gyde, et avaient été contre-attaquées par
les Allemands, ont pu être soutenues en
temps utile. La situation est entièrement
rétablie de ce côté.
A Dixmude, nos fusiliers-marins ont
repoussé une nouvelle contre-offensive.
Plus au sud, des attaques ennemies au
sud de Bixchoote ont été également re-
foulées par les troupes françaises qui ont
ensuite progressé.
A l'est d'Ypres, la situation est sans
changement. Au sud--est de cette ville,
nous avons repris l'offensive en liaison
avec les troupes britanniques qui opèrent
de ce côté, et refoulé une attaque particu-
lièrement violente prononcée par des élé-
ments appartenant aux corps d'armée
actifs que les Allemands ont récemment
amenés dans cette région.
Entre Armentières et le canal cle La
Bassée, l'armée britannique a repoussé
également une violente attaque dirigée
sur Neuve-Chapelle.
Entre le canal de La Bassée et Arras,
comme entre Arras et l'Oise, plusieurs
contre-attaques ennemies de nuit et de
jour ont été arrêtées ; nous avons même
fait de légers progrès dans la région de
Vermelles et au sud d'Aix-Noulette.
N° 1595
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républ ica in e , Place d e la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligna 0 fr . 25
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,001) Ex.
On traité, t forfait 'mies Annonces périodiques ou rontinuoa
es Sables - d 'Olonne
Téléphone 1-44
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tr e adre ss é à M. Val era MA THÉ , R édac t e ur-Géran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
1_4

des points d'appui depuis le commence-
ment de la lutte. Le brouillard a d'ailleurs
rendu les opérations difficiles, surtout en -
tre la Lys et l'Oise.
_ A u Ce n t re, sur l'Aisne, les progrès
indiqués dans les communiqués d'hier
sont maintenus. En Argonne et autour de
Verdun, simples actions de détail.
A no tre A i le dro i te , en Lorraine, rien à
signaler. En Alsace, de nouvelle attaques
des Allemands contre les hauteurs du col
de Sainte-Marie ont encore abouti pour
eux à un échec marqué.
Ma rd i 1 0 No v emb re
Les Opérations gênées
par le Brouillard
Aucune modification notable dans la
situation' en raison das difficultés qu'un
brouillard intense crée aux opérations de
quelque étendue.
Dans le Nord, la journée a été bonne
nous avons maintenu nos positions entre
lg Lys et Langemarck et sensiblement
progressé entre Langemarck et Dixmude.
Les Allemands en échec
L'action a continué hier, pendant toute
la journée, avec la même intensité que
précédemment entre la nier et la région
d'Armentières:'Le choc a été d'autant plus
violent que les forces opposées agissaient
de part et d'autre offensivement.
Dans l'ensemble, la journée a été mar-
quée par l'échec d'une attaque allemande
en' forces considérables dirigée au sud
d'Ypres, et par des progrès sensibles des
forces françaises autour de Bixschoote et
entre Ypres et Armentières. Sur le front
des troupes britanniques également toutes
ales attaques allemandes ont été énergique-
ment repoussées.
Sur la majeure partie du front depuis le
cane de La Bassée jusqu'à la Woëvre,
nos troupes ont consolidé les résultats
acquis au cours des dernières journées. A
signaler pourtant notre progression dans
la région de Loivre (entre Reims et Berry-
au-Bac).
En Lorraine, rien à signaler.
Dans
.*
les Vosges, de nouvelles attaques
ennemies contre les hauteurs au sud du
col de Sainte-Marie et au sud-est de Thann
ont été repoussées.
Merc redi 1 1 No vemb re
Au Nord, la bataille continue très vio-
lente.
Sur le reste du front, rien à signaler.
i'-Nous Progressons dans l'Ensemble
A n o tre a i le g a uche, la bataille a repris
hier dès le matin avec une intensité toute
particulière entre Nieuport et la Lys.
D'une façon générale, notre front a été
maintenu malgré la violence et la force
des attaques allemandes dirigées contre
certains de nos pointe d'appui.
Au nord de Nieuport, nous avons même
pu réoccuper Lombartzyde et progresser
au-delà de cette localité. Mais vers la fin
de la journée les Allemands ont réussi à
s'emparer de Dixmude.
Nous nous tenons toujours aux abords
même de ce village sur le canal de Nieu-
port à Ypres qui a été solidement occupé.
La lutte a été très chaude sur ce point.
Lestroupes britanniques, attaquées elles
aussi sur plusieurs points, ont partout
arrêté l'ennemi.
Sur le reste du front la situation géné-
rale reste sans Modification, sauf quel-
ques progrès de nos forces au nord de
Soissons et dans la région à l'ouest de
Vailly, sur la rive droite de l'Aisne.
En dehors de ces deux points, l'état de
l'atmosphère n'a permis que des actions
de détail, heureuses pour nos armes. Nous
avons notamment bousculé un détache-
ment ennemi à Coincourt (3 kilomètres
nord de la forét de Parroy).
Jeudi 12 A o vemb re
Vains efforts ennemis
L'ennemi a continué toute la journée
son effort d'hier sans obtenir de résultat
nouveau, il a dirigé sur Lombartzyde une
contre-attaque qui a été repoussée.
Il a fait de maintes tenratives pour dé-
boucher de Dixmude sur la rive gauche
de l'Yser.
Sur le reste du front, rien de nouveau.
Pas de Modifications
A no tre a i le g a uc he , l'action a continué
toujours aussi violente. Elle s'est poursui-
vie avec des alternatives d'avance et de
recul sans importance caractérisée. D'une
façon générale le front de combat n'a pas
sensiblement varié depuis le 10 novembre
dans la soirée. Il passe par la ligne Lom-
bartzyde, Nieuport, canal de Nieuport à
Ypres, avancées d'Ypres dans la région
de Zonnebeke, et est d'Armentières.
Aucune' modification sur les positions
tenues par l'armée britannique, qui a
repoussé les attaques ennemies et notam-
ment une offensive tentée par les éléments
de la garde prussienne.
Depuis le canal de La Bassée jusqu'à
l'Oise, actions de détail.
Dans la région de l'Aisne, autour de
Vailly, nous nous sommes maintenus vis-
à-vis d'une contre-attaque et nous avons
consolidé le terrain reconquis précédem-
ment. Dans la région de Craonne, à la
ferme Heurtebise, notre artillerie est par-
venue à réduire au silence l'artillerie en-
nemie dont elle a même démoli quelques
pièces. Quelques progrès également autour
de Berry-au-Bac.
Dans l'Argonne, en Woëvre, en Lor-
raine et dans les Vosges, les positions
respectives ne sont pas modifiées.
Vendredi 1 3 No vem b re
Nous reprenons l'Offensive
Au Nord, nous avons tenu sur toutes
nos positions, nous avons repris l'offensive
contre l'ennemi qui avait franchi l'Yser el,
nous l'avons refoulé sur tous les points
sauf en un endroit où il occupe encore
deux à trois cents mètres suris rive gauche.
M. Viviani dans la Marne
M. Viviani, accompagné de M.
Léon Bourgeois, s'est rendu dans les
chefs-lieux des départements de l'Est,
afin d'examiner les réparations né-
cessaires et de constater les besoins
économiques des populations.
A Reims, il- a remis la Croix de la
Légion d'honneur à M. Langlet,
Maire de la Ville. Cette cérémonie a
eu lieu dans la grande salle de la
Mairie. M. Viviani, prenant la parole,
a exposé le but de son voyage, et a
déclaré qu'il. ne pouvait pas ne pas
s'arrêter à Reims, la ville martyrisée.
II a voulu apporter au Maire la
récompense de la Nation et rendre
hommage au courage héroïque de
M. Langlet.
La pensée, a-t-il ajouté, se reporte vers
les combattants héroïques qui font face à
l'ennemi, et s'immortalisent dans les âpres
rencontres où nous fûmes jetés par l'agres-
sion d'un ennemi qui se croyait sûr d'at-
teindre une proie longuement convoitée
et d'asservir le monde. Certains pensaient
que la Démocratie-bouillonnante manque-
rait d'esprit de suite, mais la Répu-
blique, que nous ne séparons pas de la
France, a constitué une organisation ma-
térielle forte, et a fait du devoir militaire
une des formes du devoir civique.
Nos soldats luttent pour défendre le
patrimoine de la fierté humaine que les
générations nous ont transmis. Ils luttent
pour que ne soient pas interrompues les
missions libératrices de la France qui de-
puis les âges lointains, jusqu'à la Révo-
lution, jusqu'à nos jours, a toujours com-
battu pour une Idée.
Le Gouvernement do la Défense Natio-
nale a fait appel à tous, et tous les partis
se sont rejoints dans la religion du Pays.
Il assumera la tâche d'assurer la Victoire
et la Libération de l'Europe. Bientôt vien-
dront les réparations légitimes. AsSociés
pour l'ceuvre de l'affranchissement hu-
main, nous irons, Alliés et Français, unis
dans la guerre comme pour la paix, tant
que nous 'n'aurons pas brisé le militarisme
prussien et l'épée meurtrière par l'épée
libératrice.
M. Langlet, Maire de Reims, a
remercié chaleureusement le Prési-
dent du Conseil, reportant sur la Ville
de Reims l'honneur qui lui était fait.
MM. Léon Bourgeois et Lenoir ont
ensuite prononcé des allocutions.
M. Viviani a visité la cathédrale
de Reims et est reparti à 4 heures
pour Chatons.
La Capitulation de Tsing-Tao
Tsing-Tao a capitulé le 7 novembre,
après un assaut mené avec une ex-
trême vigueur.
C'est le 30 août, jour de la décla-
ration de guerre du Japon à l'Alle-
magne, que les opérations contre
Tsing-Tao ont commencé. Ce même
jour, le port était bombardé. Le 28
septembre il était complètement in-
vesti. Le 31 octobre débutait le -bom-
bardement général, qui, mené sans
interruption, a contraint la ville et
les forteresses qui l'entourent à se
rendre.
L'importance de Tsing-Tao pour
l'Allemagne ne résidait pas seule-
ment dans la base d'opérations que
le port offrait à la flotte germanique
dans le cas de conflit on Extrême-
Orient, mais surtout dans la situation
commerciale considérable que la ville
avait prise.
Tsing-Tao, encore récemment pau-
vre village de pêcheurs, était devenue
la tête des relations de l'Allemagne
avec l'intérieur de la Chine, en même
temps qu'elle était en passe de se
constituer le grand port de la Chine
du nord. Deux mouillages pour les
grands navires, trois jetées toutes
nouvellement construites, un , nou-
veau port en relation directe avec le
chemin de fer, offraient aux navires
de commerce des abris faciles et sûrs.
Le chiffre des affaires, qui était
seulement de 2 millions de taêls en
1899, était passé à 22 millions en
1905 et à 47 en 1911. On comprend
que, voulant porter un coup sensible
aux intérêts allemands en Chine, la
France, l'Angleterre, le Japon, aient
attaqué Tsing-Tao, dont la capitula-
tion ruine le prestige et les influences
de l'Allemagne en Extrême-Orient.
L'Allemagne s'était i nstallée à Tsing-
Tao en 1897, autour de Kiao-Tchéou.
LA VENDEE ftÊt;UULICAM
Elle s'était réservée une zone neutre
de plus de 7.000 kilomètres carrés,
elle avait dépensé des sommes formi-
dables pour établir là des fortifica-
tions et avoir ainsi une sorte d'Héli-
goland d'Asie. Tout cela va faire
retour à la Chine, à laquelle le Japon
a promis de le rendre.
Kiao-Tchéou avait une garnison de
5.000 hommes, à laquelle s'étaient
joints tous les Allemands mobilisa-
bles d'Asie et des navires allemands
et autrichiens, dont l'un s'est fait
sauter.
On se rappelle que Guillaume II
avait donné l'ordre de tenir jusqu'au
bout.
Les Allemands se trouvent définiti-
vement chassés d'Asie, et ils vont
l'être d'Afrique.
LOYALISME TUNISIEN
-----
Tous les Membres du Tribunal
de Clara, conduits par le cheik
Enislam, se sont rendus auprès du
Résident Général de Tunisie.
lls.lui ont exprimé les sentiments
de reconnaissance et d'attachement
des populations musulmanes de Tu-
nisie envers la France, qui respecta
toujours leurs traditions religieuses.
la Turquie n'a plus de Munitions
Le Mess agge ro publie une dépêche
de Constantinople, disant qu'il est
absolument certain que la Turquie a
épuisé complètement ses munitions
pendant la campagne de 1912 contre
les Alliés balkaniques. L'Allemagne
et l'Autriche ont renouvelé en partie
ses approvisionnements, mais les
munitions qu'elle possède actuelle-
ment sont nettement insuffisantes pour
faire face à la guerre inconsidérée
que le Gouvernement Turc. vient de
provoquer.
Aux Parents des Soldats morts au Feu
Il arrive fréquemment que des per-
sonnes désirant reconnaître ou visiter les
tombes de parents tués au feu et reposant
dans des localités situées dans la zone de
l'avant, adressent aux autorités militaires
des demandes à l'effet d'y etre autorisées.
Il est malheureusement impossible, pour
des raisons évidentes, de laisser circuler
sur le front des personnes étrangères à
l'armée quelque soit le motif qui les y
conduise.
On ne saurait trop recommander aux
familles intéressées de s'abstenir de toute
tentative de ce genre.
siemaim.. 111P,
D E M A N D EZ DANS NOS DÉPOTS
l'Almanach Ira complet de la Vendée
Paix : 15 Limes
CHRONIQUE LOCALE
Mouvement Administratif
Dans les nominations faites pour la
durée de la Guerre, nous relevons
les suivantes, intéressant notre dé-
partement :
Sous-Préfet des Sables-d'Olonne,
M. Gela, sous-préfet de Pontivy, en
remplacement de M. Villey, rappelé
sous les drapeaux.
Sous-Préfet de Fontenay-le-Comte,
M. Corail, ancien député, en rompis-
ceMent de M. Mony, appelé sous les
drapeaux.
Secrétaire Général de la Vendée,
M. Péaud, vice-président du Conseil
de Préfecture, en remplacement de
M. Dadin, appelé sous les drapeaux.
Sous-Préfet de Nogent-sur-Seine,
M. Mouchette, ancien conseiller de
Préfecture de la Vendée, actuellement
dans l'Aube.
Conseiller de Préfecture de la Ven-
dée, M. Pajot, chef de division à la
Préfecture, en remplacement de M.
Mehendin, appelé sous les drapeaux.
LE LIVRE D'OR
Sont cités à l'ordre de l'armée, dans
le XI' corps d'armée :
Boizard, chef de musique de 1- classe
au 64' régiment d'infanterie : très éner-
gique et très dévoué, n'a pas hésité à
aborder les zones dangereuses pour se-
courir les blessés. Plein d'entrain, même
au milieu des plus rudes épreuves.
Nos Compatriotes
C'est avec un réel plaisir que nous por-
tons à la connaissance de nos lecteurs
les citations suivantes :
A été cité à l'ordre de l'armée le sergent
mécanicien aviateur Henri Ardouin, pour
avoir, avec le plus grand sang-froid, di-
rigé le démontage et la réparation d'un
aéroplane sous le feu violent de l'ennemi.
Henri Ardouin est le fils de M. Ardouin,
— -- —
ancien gendarme, actuellement concierge
de l'Hôpital, des Sables.
A été cité à l'ordre de l'armée, l'adju-
dant Léopold Guitton : quoique blessé
d'une balle à l'épaule, a continué de mener
à l'assaut sa section.
M. Léopold Guitton, blessé à Bapaume,
évacué à l'hôpital de Cambrai, est actuel-
lemen tprison n ier de guerre en Allemagne.
M. Guitton, clerc chez M. Perrin, huis-
sier, habitait rue de l'ancien hôpital.
Toutes nos félicitations à nos deux
braves compatriotes.
les Palissions de Civalescence'
De différents côtés, et la presse s'en est
fait récemment l'écho, on s'est plaint que
des blessés se seraient vu refuser des
permissions leur permettant de passer
quelques jours dans leur famille avant de
repartir sur le front.
Si certains commandants de dépôts ont
opposé une fin de non-recevoir aux de-
mandes semblables formulées par las
hommes sous leurs ordres, c'est qu'ils ont
transgressé ou méconnu les instructions
du Ministre.
En effet, à la date cru 16 octobre, M.
Millerand a prescrit, par une circulaire,
d'accorder aux militaires qui, une fois
sortis des dépôts do convalescence, ont
rejoint les dépôts de leur corps, des permissions
de courte durée qu'ils peuvent
aller passer dans leur famille,
Le Ministre a encore, ces jours derniers,
rappelé ces prescriptions.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
M. Rabette, chalet des Pins (1/4 recette
du dimanche 8 novembre), 8 fr.; M. Cous-
sot, entrepreneur de travaux publics aux
Sables, 22 fr. 65. — Total : 30 fr. 65.
Total à ce jour : 6.236 fr. 05.
Syndicat des Marais de la Géchère
Dimanche dernier a eu lieu, salle de
la Mairie d'Olonne, à 2 heures du soir,
sous la présidence do M.Valère Mathé,
maire d'Olonne, la réunion générale
annuelle du Syndicat des Marais de
La Gachère. M, Lejeune, ingénieur
des Ponts et Chaussées, assiste à la
séance.
M. Valère Mathé donne lecture
d'une lettre par laquelle M. Georges
Batiot, conseiller général, maire de
Talrnont, dorme sa. démission de di-
recteur du Syndicat. M. Valère Matité
rappelle à l'Assemblée que, depuis
vingt-deux ans, M. Georges ldatiot
présidait avec une autorité et un
dévouement que tous ont pu appré-
cier, l'importante Association syndi-
cale des Marais de La Gâchùre, Grâce
à son influence auprès de l'Assemblée
départementale et des Pouvoirs Pu-
blics, au cours de catie iongue période,
d'importantes subventions oh été, à
maintes reprises, accordées au Syn-
dicat pour lui perritett-pe d'exécuter
ses travaux de protection du hâvre de
La Gachére. Interprète de l'Assemblée
toute entière, M. Valère Matité adresse
à M. Georges Batiot l'expression de
ses plus vifs regrets et lé témoignage
de sa reconnaissance pour les immen-
ses services rendus depuis vingt-deuX
ans à l'Œuvre syndicale. (A pp la udis-
s emen ts un an im es .)
M. Valère Mathé ajoute :
Conformément aux statuts, la commis-
sion syndicale, qui vient de se réunir il y
e quelques instants, a dû pourvoir au siège
laissé vacant par la démission de M.
Georges Batiot. Elle m'a désigné à l'una-
nimité comme Président, j'ai accepté cette
nouvelle tâche, étant persuadé qu'aidé des
conseils de mes collègues de la Commit—
sisn syndicale, assuré du concours de vous
tous, je saurai la remplir au mieux des
intérêts de notre Association. Vous pouvez,
Messieurs, compter sur mon plus entier
dévouement,
Avant de donner lecture du procès-ver-
bal de la précédente séance et de la situà-
tien financière, permettez à votre nouveau
président de saluer les membres de la
Société actuellement au service de la
France.
En votre nom, j'adresse à nos collègues
de l'Association syndicale qui, sur les
champs de bataille, luttent pour la défense
.du sol sacré de la Patrie, un cordial sou-
venir et l'assurance de notre affection. Je
forme des voeux pour que tous reviennent
en bonne santé parmi nous.
Convaincu de traduire en ce moment
fidèlement les sentiments de toute l'As-
semblée, je vous propose d'adresser à notre
vaillante armée l'hommage de notre admi-
ration, de notre reconnaissance et de notre
confiance. (App ro b a t io ns unan imes e t ap-
p la udissem e n ts .)
Puis il est procédé à la lecture du
procès-verbal de la séance précédente
qui est adopté sans observation.
M. le Trésorier fait connaître la
situation financière du Syndicat :
l'exercice clos présente un excédent
de recettes de 7.120 francs.
Le budget additionnel de l'exercice
1914 et le budget primitif de 1915 sont
adoptés tels qu'ils ont été établis par
la Commission.
M. le Président rend ensuite compte
à l'Assemblée de la visite qu'il a faite
au hâvre, la semaine dernière, en
compagnie de MM. les Ingénieurs et
de M. Foucand (Théophile), membre
de la Commission syndicale.
Il fait connaître que les travaux de
prolongement et l'exhaussement de
l'épi de rive gauche sont terminés. Il
rend hommage à l'entrepreneur M.
Pouclet qui a rempli consciencieuse-
ment sa tâche avec une activité dont
il y a lieu de le féliciter. Ces travaux
ont déjà rendus de très appréciables
services : des milliers de mètres
cubes de sable ont été retenus qui;
sans le• prolongement et l'exhausse-
ment de l'épi, seraient actuellement
au fond de la rivière, neste mainte-
nant la question du curage lequel
tient tarit à coeur des syndiqués. M.
le Président déclare qu'il 4 toujours
été partisan de ce trayait et qu'il
mettra toute son énergie et toute son
activité pour le faire aboutir avant la
fin de l'année 1915, M. Valère Mathé
donne alors la parole à -M. Lejeune,
ingénieur des Ponts et Chaussées,
pour l'inviter à faire connaître dans
quelles conditions cet imparint
travail pourrq s'effeatuer.
- M. l'Ingénieur déclare qu'avant de
dépenser des sommes, qui peuvent
être considérables, il y a lieu de
lever les plans et profils de la rivière,
afin de savoir exactement à quels
peints précis on devra procéder au
enrage. M. l'Ingénieur promet à,
l'Assemblée de faire exécuter ce
travail d'études préparatoires dans le
plus bref délai possible et dès que les
marées le permettront: Il soumettra
un: triple projet à la plus prochaine
réunion générale, qui pourra avoir
hen vers le mois de mars prochain.
L'Assemblée phoisirs alors,- en con-
naissance de cause, le projet qui lui
paraîtra le moins coûteux et le plus
avantageux. Immédiatement après les
travaux de curage de la rivière, si
impatiemment attendus par les syn-
diqués; pourront être commencés.
4SS Mandats de MM. Valère Mathé,
Louis Rabaud, de l'Ile-d'Olonne, et
Proust, de CharnppicM, membres de
la Commission syndicale, sont, à Fu,
rianionité .clés Membres présents, réélus
pour une période de-six ans.
La séance est levée à 3 heures.
le ttre d 'an Br igadier
Nous extrayons d'qne lettre adres-
sée à son oncle, par un jeune briga-
dier d'artillerie, originaire des Sables,
les lignes suivantes :
X... (Meuse), 26 octobre 1914.
Bien cher Oncle,
Ma santé est parfaite et je ne trouve pas
le métier trop pénible, quoique par mo-
ments ces sales Boches nous donnent du
mal pour en venir à bout ; mais depuis
quelque temps nous gagnons du terrain
Chaque jour; nous venons de détruire
plusieurs batteries allemandes.
Depuis le début, je suis dans la Woë-
vre, aux environs de Saint-Mihiel, et
nous n'avons jamais quitté la Meuse, ce
qui t'indiquera que les Boches n'ont ja-
mais fait de grands progrès chez nous, et
ils ne sont toujours qu'a 25 kilomètres de
la frontière.
Un de ces jours, nous allons les expul-
ser définitivement de notre territoire, et
ce ne sera que temps. Nous aurons le
dernier mot, car la confiance est entière
dans la victoire prochaine.
Les gros duels d'artillerie durent depuis
un mois et nous constatons que notre
artillerie est bien supérieure à celle des
Allemands. Quoique ayant déjà fait de
beau travail, nos canons ne sont pas
fatigués.
Nous sommes fort bien nourris, bien
habillés et l'état moral des troupes est
excellent. Peu ou presque pas de malades,
car nous espérons tous à la victoire finale
et cette pensée anime tous les coeurs.
Actuellement nos troupes sont plus
aguerries qu'au début, il n'y a pas de
tâtonnements et tout marche méthodique-
ment.
Notre artillerie est admirable de cou-
rage et d'entrain, et surtout de volonté, ce
qui est le gage certain cru succès.
Bien habitués à la canonnade, elle ne
nous produit maintenant aucun effet.
Lorsqu'un obus éclate à 90 mètres, on ne
se retourne même plus et nous nous en-
nuyons lorsque nous n'entendons pas
notre brave 75 ; mais nous sommes pri-
vés très rarement de cette musique.
Quoi de nouveau aux Sables? Ton com-
merce marche-t-il ? Moi, j'espère bientôt
aller travailler à Metz.
FRANCIS GUILLE,
Br igadie r d'artillerie .
SUPERSTITIONS
Nous avions autrefois les appari-
tions de la comète qui, lorsqu'elles se
produisaient au printemps, présa-
geaient une récolte de vin abondante ;
mais la comète venait-elle à se pro-
SOMMIEflit WISMICrieleifilefle à
filer dans le firmament en automne,
elle indiquait à coup sûr une guerre
prochaine.
Dans les circonstances actuelles,
les esprits simples ou déséquilibrés
ont dû trouver autre chose. C'est
ainsi qu'au mois de septembre der-
nier, pendant les soirs de lune, les
promeneurs nocturnes, sur le Rem-
blai, rencontraient de nombreuses
gens, armés de jumelles qu'ils bra-
quaient sur ce satellite, où ils voyaient
très distinctement, paraît-il, un dra-
peau tricolore flottant au vent, signe
_de grandes victoires.
A La Chaume, les visions étaient
plus théâtrales : Phcebé portait dans
son sein, tantôt l'ange de la victoire,
tantôt Jeanne d'Arc avec son'étendard •
Inutile d'ajouter que chaque soir,
les apparitiohs variaient à lîinflni.
Et les gens superstitieux et igno-
rants existent malheureusement dans
toute la France. Voici ce que dit, à
ce propos la Ba ta i l le Sy n d ic a lis te :
La guerre provoque une recrudescence
de superstition et de folie mystique chez
les êtres mal équilibres ou on proie à
l'ignorance,
Dans certains hameaux, les paysans
prétendent voir dans une étoile un dra-
peau français signe évident de la vic-
toire prochaine ! — ou la croix de la
Légion d'honneur -! En 70 disent les-vieil-
les gens, on y voyait un drapeau
mand,,,
De nombreuses personnes ont vu appa-
raître Jeanne d'Arc, annonçant la défaite
prochaine des Allemands. Une clame de
Revigny raconte le plus sérieusement du
monde qu'elle a vu Jeanne d'Arc planant
dans un image, un drapeau à la main, eu
dessus de Bar-le-Duc, et qu'aine la ville
avait été préservée des Allemands.
Un petit garçon de 5 ans a rencontré
Jeanne d'Arc dans une rue de Marseille et
elle lui a confié, pour le dire à M. le Curé,
que la défaite allemande serait pour le
25 novembre 1
De plus en plus, notre pauvre monde
semble plonger dans un océan de beiis,o,
Arrondissement des Sables-d'Olonn
éLes Sables
Çoiire d'Aduitee
Le Maire de la Ville des Sables-d'O-
lonne a l'honneur d'informer ses concitoyens
que les cours d'adultes dans ie,s
écoles publique cornmeneerent le lundi
16 novembre courant,
Ils auront lieu :
A l'Ecole de Garçons des Sables, les
lundi, mercredi et vendredi de chaque
semaine, de 8 h. à 9 h. 1/2 du soir.
A l'Ecole de Garçons de La Chaume,
les lundi, mercredi et vendredi de chaquê
semaine, de 7 11. 1/2 à 9 bures du soir',
A l'Ecole de Villes de La chaume, les
lundi, mercredi et vendredi de Chaque
semaine, de 6 h. à 7 h. 1/2 du soir,
A l'Ecole de Filles des Sables, les hindi,
mardi et vendredi de chaque semaine, de
8 heures e d h_ eures•du soir.
En Mairie, le 12 novembre 1914,
Taxe sur les Chiens
Le Maire de la Ville des Sables-c1T1-
lonne,. Officier de la Légion ,d'Honneur,
rappelle nui,: habitants que les possesseurs
de chiens non encore iiiiposes• à leur nom
ont jusqu'au 15 janvier prochain pour
faire leur déclaration à la Mairie (Bureau
du Secrétariat),
Il signale aux intéressés qu'aux ternies
de l'art. 10 du décret du 4 'août 1855, sont
passibles d'un accroissement de taxes :
1' Celui qui, possédant un on 'dm:jouis
chiens, n'a pas Mit de dilçlatabm! ;
2° Celui qui a fait une déclaration in-
complète ou inexacte.
Dans le premier cas la taxe sera triple et
dans le deuxième elle sera doublbe pour les
chiens non déclarés ou portés avec une
fausse désignation.
Déclarations de Récoltes .
Le Maire de la Ville des Sables-d'O-
lonne rappelle aux intéressés que le délai
accordé aux propriétaires récoltants pour
faire à la Mairie la déclaration de lem s
récoltes de vin pour l'année 1914 expire le
15 novembre courant.
Rôle supplémentaire
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
informe les intéressés que le rôle
supplémentaire à la contribution des patentes
(émission spéciale) est entre les
mains du percepteur où chaque habitant
peut en prendre connaissance.
L 'A djo in t e> " ° , DELVAUT.
Paiement des Réquisitions
M, Ribot, Ministre des Finances, a Rit
signér un décret concernant le paiement
des réquisitions des chevaux et voitures,
qui aura lieu désormais en numéraire
pour la totalité. Le ministre doit, en outre,
donner l'ordre aux comptables de payer
immédiatement le mentant des réquisi-
tions, à titre d'avance, sans attendre la
délivrance dé mandats de paiements col-
lectif aux communes par les sous-intendants
militaires.
Départ de M. Villey
Mercredi soir, vers 5 heures, notre
dévoué sous-préfet, M. Villey, a quitté Les
Sables pour aller rejoindre son poste dans
l'armée. Toutes les notabilités de la Ville,
auxquelles s'étaient joints de nombreux représentants
de la classe ouvrière et de la
marine, avaient tenu à aller saluer avant
son départ, l'excellent et si aimable fonc-

,Zenszeinmeasur21,
tionnaire qui, depuis son séjour parmi
nous, a su gagner l'estime et la considéra-
tion de tous.
Très ému, M. Villey a serré la main de
tous en disant à chacun combien il était
touché de cette manifestation de sympathie.
Puis une auto l'a conduit à La Roche-sur-
Yen, à la caserne Mirville, prendre son
rôle de sous-officier.
Nous faisons les meilleurs voeux pour
que M. Villey revienne sain et sauf parmi
nous afin que nous puissions ensemble,
dans un avenir prochain, célébrer la vie-,
toire de la France.
La Monnaie belge
Le public est prévenu que les monnaies
et les billets de banque belges ont cours
légal et obligatoire en France, pour leur
valeur réelle.
Pêcheurs Belges
De nombreux pécheurs Belges, réfugiés
en France à la suite de l'occupation alle-
mande, sont sans moyens d'existence.
M. Augagneur, Ministre de la Marine,
décidé que tous les pécheurs Belges,
régulièrement inscrits comme tels par
leur gouvernement, seraient, au même
titre que les Français, admis, à pratiquer
la pêche dans les eaux françaises. Les
populations maritimes, dont l'esprit de
solidarité est si développé, tiendront à
honneur de faciliter à nos amis et alliés
l'usage des autorisations que le gouver-
nement français a été heureux d'accorder.
Une Note officielle
Il est interdit aux journaux, sous peine
de suppression immédiate, de publier :
1.° Tous bulletins relatifs à l'état du
temps et de la mer ;
2^ Tous renseignements relatifs au dé-
part ou à l'arrivée de bateaux de guerre
ou de commerce et à la nature de leur
chargement.
La pêche des Pétoncles
A. partir du 1" décembre 1914 jusqu'au
28 féVrier 1915, de 9 heures 13 heures,
les pêcheurs du quartier (le Ré et de La
Rochelle seront autorisés -à exploiter en
commun le banc de pétoncles de Saint-
Martin. Les pécheurs étrangers à ces
deux quartiers seront autorisés jusqu'à
concurrence de dix bateaux.
La pèche des pétoncles est interdite sur
toute •Ileiteecie (lu liane de Florins pen-
dant la campagne 1914-1915 en vue de
permettre la reconstitution de ce banc,
Pour nos Blessés
Le colonel commandant le territoire de
la Vendée, connaissant l'intérêt affectueux
que les ‘,,'iend°eris portent a nos chers
blessés, prie lés personnes possésseurs de
gramophones, phonographes ou autres
lestrureems de oe genre, d'aveir l'amabi-
lité de faire des offres à :
1' M. le Médecin-Chef des hôpitaux
temporaires (hôpital 43, collège de
jeunes filles), pour la Ruche-sur-Yen ;
2' M. le Médecin-Chef des hôpitaux de
Fontenay - -le-Comte;
3° M. le Médecin-Chef des hôpitaux de
acon ;
e M. le Médecin -Chef des hôpitaux des
Safiles-d'Olonne ;
5' M, lp Médecin-Chef de chaque hôpital
existant dans la Vendée.
Soit pour prêter les dits instruments,
soit pour les faire marcher elles-mômes.
Ces personnes distrairont ainsi nos glo-
rieux blessés, aideront au renovellement
de leurs forces physiques, ce qui leur per-
mettra de retourner sur la ligne de feu, re-
tour qu'ils désirent tous avec tant d'ardeur.
Hommage à la Belgique
(ln nous annonce pour le 22 novembre
une manifestation en l'honneur de la reine
Elisabeth, dont la fête habituelle en Bel-
gique a lieu le 18 novembre ; comme cette
date tombe cette année un jeudi, elle aura
lieu aux Sables-d'Olonne le 22 novembre.
Il s'agit d'une démonstration patriotique
en faveur de nos alliés qui furent un peu
nos sauveurs an début de la guerre.
Une conférence aura lieu au Grand Ca-
sino, M. Gérard Bossaers, avocat à An-
vers ; M. Chailley, notre dévoué maire,
seront entendus successivement. La Musi-
que Municipale prêtera son concours.
Les malheureux émigrés qui sont ici
ont besoin d'être secourus ; aussi sommes-
nous convaincus que tout le monde aura à
cœur de prendre part à cette fête de patrio-
tisme et de bienfaisance pendant laquelle
on vendra à leur profit une jolie cocarde
aux couleurs franco-belges.
Nominations
Par arrêté de M. le Maire des Sables
en date de ce jour sont nommés :
Garde Champêtri, auxiliaire, plus spé-
cialement chargé de la surveillance de la
forêt de La Rudelière, M, Bardy, employé
au Greffe du Tribunal,
Crieur à la Poissonnerie, M. Eugène
Chiron.
Bonne a l'Ecole Maternelle du Passage,
M " ^ Marcelle Rocheteau.
Mouvement d'Indésirables
Mercredi sont arrivés aux Sables, ve-
nant de Luçon, 167 indésirables, qui ont
été remplacer à l'ancien Séminaire, les
345 vieillards, femmes et enfants rapa-
triés en leur pays.
Le nombre d'indésirables actuellement
au dépôt des Sables s'élève à 751.
Don de 100 francs
C'est avec plaisir que nous enregistrons
le joli geste de M. Joseph Maraud, cuisi-
nier à Cleveland (Etats-Unis), qui vient
d'adresser à M. le Maire des Sables un
billet de banque de 100 francs, destiné à
secourir les familles nécessiteuses.
M. Joseph Maraud est le plus jeune des
fils du regretté Anselme Maraud, conseil-
ler municipal de La Chaume.
Qu'il reçoive ici toutes nos félicitations.
Erreur n'est pas compte I...
Sur la foi d'un correspondant occasion-
nel, nous avions inséré le don généreux
— invraisemblable du reste — de M. Ga-
briel Borgnet, propriétaire, consistant en
100.000 kilos de paille.
M. Borgnet, qui est modeste, nous a
déclaré qu'il a seulement remis plusieurs
poignées de paille — sans les peser —
aux personnes voulant garnir des « pail-
lasses ».
Il s'agit donc de q u e lq u es l ivres de p a i l le
et non de 100.000 kilos. .
NÉCROLOGIE
Dimanche, à 15 heures, avaient lieu
aux Sables les obsèques civiles de M.
Charles Trillaud, instituteur au Perrier,
sergent au 93^ de ligne, décédé des suites
d'une dysenterie contractée sur le front
des armées.
Un long cortège d'amis, parmi lesquels
on remarquait de nombreux membres de
l'Enseignement, suivait le corbillard.
Au cimetière, MM. Marcant, inspecteur
primaire, et Perrin, directeur de l'école
de Garçons des Sables, parlèrent des bril-
lantes qualités de l'instituteur ; M. Amiaud,
au nom de la Libre-Pensée, prononça de
belles paroles pour louer l'excellent ci-
toyen et le parfait républicain démocrate
qu'était M,
Nous offrons à sa jeune veuve, Mm° Tril-
laud-Lamy, employée des Postes aux Sa-
bles, et à ses parents désolés, l'expression
de nos bien sincères et sympathiques con-
doléances.
bection Sablaise de Préparation
à la Guerre
La Section Sablaise de Préparation à la
Guerre fondée seulement depuis quelques
jours, grâce au dévouement de MM. Vial
et Trécolle, ses fondateurs, fait des pro-
grès constants.
Sous le commandement de leur instruc-
teur M. Trécolle, les membres de celle
Section comprenant l'importance qu'il faut
attacher aux exercices préparatoires, exé-
cutent chaque jour les eixerciees divers
constituant l'école du soldat,
Les jeunes gens des classes 1914, 1915,
les ajournés, auxiliaires ou réformés sus-
ceptibles d'être mobilisés, qui ne font pas
encore partie de ladite section, pourront
se faire inscrire à l'issue des réunions.
Dimanche dernier, une marche de 15
kilomètres a été exçetitée dans Ms meil-
leures conditions, et dimanche prochain
15 novembre, rendes-vous est donné à
8 heures du matin, à la Mairie, pour effec-
tuer cette fiais, en armes et avec paque-
tage, une marche de 20 kilomètres environ.
Nous ne saurions trop IfISieBB sur l'uti-
lité indiscutable pour Mut citoyen mobili -
sable d'assister à ces cours, qui lui per-
mettront d'obtenir après examen subi
avant son incorporalion, le certificat
d'aptitudes militaires lui facilitant l'avan-
cement au régiment. Aussi engageons-
nous fortement Mus les intéressés à faire
partie de la Section,
L' « Union Fraternelle »
Une réunion générale extraordinaire de
l ' Un io n Fra ter ne l le (secours immédiat au
décès) aura lieu dimanche 15 novembre
1914, à deux heures du soir, salle du
Gymnase.
O bj e t : Situation de la Société pendant
et après la guerre ; Paiement des coti-
sations des décès : Ferré, Méchineau, Her-
vouet, Bendelé, You et Mouret.
Tous les Membres sont instamment
priés d'y assister. Le Bure au .
Panification Coopérative
L'Assemblée générale des Sociétaires
de la -Pa rt ificet t io n Co opéra t iv e des Sables-
d'Olonne, aura lieu le Samedi 14 Novem-
bre 1914, à 8 heures du soir, sallo de
l'Hôtel-de-Ville des Sables-d'Olonne.
Concerts du Gymnase
La matinée donnée dimanche a obtenu
un grand succès : une foule compacte s'y
était donnée rendez-vous ; on a applaudi
M. Gotemans, ancien conseiller communal
de Bruxelles qui faisait une nouvelle con-
férence sûr la eelgiquo et sur un sujet
complètement nouveau.
La matinée se terminait par L es Pap i l-
la nd de Fra n c e qui obtinrent un nouveau
triomphe, grâce aux jolies voix de MM-i
Montel et Tavernier ; enfin les Hymnes
n a t io n aux, chantés par MM. Tilly et Ger-
merais, ont été très appréciés.
Une quête faite au profit des Réfugiés
Belges a produit 31 fr. 70, remis par M.
Montel, administrateur, entre les mains de
M. Delvaut, adjoint au Maire,
• Mardi, à La Chaume, salle de l'Etat-
Civil, nouvelle conférence, nouveau succès
pour M. Gotemans, l'orchestre et les Ar-
tistes du Casino.
Une quête a rapporté 8 fr. 55 pour les
Réfugiés, versée entre les mains de M.
Delvaut par M. Montel, administrateur.
Hier, le conférencier s'était transporté
à Olonne, où une foule nombreuse s'était
donnée rendez-vous salle de la Mairie.
Dimanche en matinée à 4 heures, grâce
à la complaisance de M. l'Archiprêtre qui
a mis gracieusement la Sal le Jean n e d'A re
à la disposition des Artistes du Casino, M.
Gotemans donneraune nouvelle conférence
sur la Belgique ; l es Pap i l lo ns et les
Hymn es na t io naux s'y feront entendre ; il
y aura foule c'est certain.
Dimanche soir à 8 h. 1/2, salle du Gym-
mase, grand Concert avec le concours des
chanteurs Sablais, et de M. Gotemans qui
fera une causerie et dira des Poésies.
Tous les membres de la Société L a Fra-
terne l le, sur la présentation de leurs livrets
auront droit à une réduction de 50 "/„ sur
le prix des premières.
Bravo I les Dragons
Dans une de nos attaques, un village,
fortement occupé par l'infanterie ennemie
appuyée par de l'artillerie, a été enlevé par
des cavaliers français à pied, appartenant
à deux régiments de dragons, qui ont
chargé la lance au poing.
L'ennemi a laissé dans le village plus de
200 morts et abandonné 200 blessés.
Théâtre Saccardi
Demain samedi, La Pér ic ho le , opérette
en 3 actes et 4 tableaux de MM. Meilhac
et L. Halévy, musique de J. Offenbach.
Exploit d'Apache
Ce matin vendredi, vers 8 heures, le
soldat_ territorial Guilbaud (Victor), de
service à l'ancien séminaire, conduisait
en ville une corvée d'indésirables.
Près la place de la Liberté, les hommes
firent remarquer Mu soldat qu'un individu
les suivaient, depuis leur sortie, tenant un
couteau de table à la main. A ce moment
l'individu se précipita sur le militaire et
essaya de lui porter un coup de couteau
au côté droit.
Le territorial para le coup, et, s'armant
d'un balai, en menaça' son agresseur.
Celui-ci, jetant alors le couteau qu'il
tenait à la main, se sauva à toutes jam-
bes. Il fut arrêté quelques instants après
par la police au débit Muzard.
C'est un dangereux repris de justice,
nommé Duvalet (Adolphe-Jules-Louis),
sans profession et sans domicile fixe.
Duvalet a été conduit aussitôt à la
maison d'arrêt de notre ville.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M. Julien Flaire, à l'Abattoir, un
portemonnaie forme sac à main. Le lui
réclamer.
Par M"' Gabrielle Denioujon, 75, rue
Nationale, un lorgnon. Le réclamer au
bureau de police,
Par M, Mosset, 67, rue du Palais, une
fourrure en mongolie. La lui réclamer.
Par le jeune Louis Fourreau, 6, place
du Palais, un portemonnaie contenant une
certaine somme. Le lui réclamer.
Par M"" Larmigny, rare des Corderies,
un sautoir en argent. Le réclamer au
bureau de police.
Accidents du travail
M. François You, 42 ans, du Château-
cl'Olonne, portefaix chez M. Auguste Pel-
tier, négociant en grains : Coup de croc à
la jambe ayant produit une plaie au-dessus
de la cheville gauche.
10 jours, d'après M, le D' Canteteau.
Arrestation
Pour outrages, rebellion et ivresse, la
police a arrêté le nommé Liimouzin (Pierre),
43 ans, marin, rente de Nantes.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour ivresse, contre Eugène- Hériaud,
35 ans, maçon, rue du Bastion.
Pour vol de cônes de pins dans la forêt
de La Rudelièro, contre Albert Sauce -
rotte, 15 ans, rue du Bastion.
LA AENDEL REPUBLICAINL
IL CAPII fiqtRAS.V11.07111
Entrepr.se privée assujettie au contrôle de
Capital Socle ; o Millions de francs
M. FRANCIS HÉRAUD, agent général,
7, rue Montebello, aux Sables-d'Olonne
(Vendée), a l'honneur de rappeler à ses
nombreux clients, porteurs de Bons de
L a Cap i ta l isa t io n qu'ils ont intérêt à con-
tinuer leurs versements et que la Société
n'a pas interrompu ses tirages mensuels.
Les sociétaires doivent adresser lettres
et mandats aux Sables- d'Olonne, en fai-
sant connaître d'urgence les numéros de
leurs Bons.
Voici les heureux gagnants dans la
:Vendée et lite- de-Ré, depuis le début de
la guerre,
Au tirage du 1" août • M. Rémy
Pillet, commerçant à Saint-Florent-des-
Bois, canton de La Roche-sur-Yon, a
gagné 2,500 francs; M. François Alberti,
menuisier à La Noue (Ife- de-Ré), 500 fr.
Au tirage du 1" octobre, M. X..., de St-
Martin-de-Ré, actuellement a La Ro-
chelle, 5.000 francs.
Au tirage du 2 novembre, M"'" veuve
in
Méline PM-pa, débitante à Sainte-Her-
mine, a gagné 500 francs ; M, Léon Gi-
rard, ex-horloger de Luçon, parti des
Sables-d'Olonne, sans adresse, 2,500 fr.;
M. Anselme Auger, tailleur d'habits à
Thiré, canton de Ste-Hermine, 1.500 fr.;
M. Georges Portrait, employé de com-
merce, rue Nationale, à Chantonnay, avec
un Bon de 12 ans, 600 francs ; M. Bobé,
débitant à St-Martin-de-Ré, 1.000 francs.
Par suite de la mobilisation d'un cer-
tain nombre de mes agents encaisseurs et
do moi-même, envoyez les cotisations et
les numéros do vos Bons aux Sables-
d'Olonne, il vous sera répondu par cour-
rier.
(Monne
Prisonniers de Guerre. Nous
apprenons avec joie quo nos jeunes com-
patriotes dont les noms suivent que l'on
croyait morts viennent d'écrire à leurs
familles qu'ils sont prisonniers en Alle-
magne. Ce sont les nommés : Buteau, du
Bourg ; Robin, de La Garlière ; Arnaud,
du Moulin-Malagliô ; Marchancleau, du
Bourg ; Théodore Raclet, de Champclou ;
Constant Chauvet, des Chirons.
— Conseil Municipal. — Le Conseil
Municipal se réunira dimanche 15 novem-
bre, salle de la Mairie, à 9 heures du
matin, pour la session de novembre. Parmi
les questions à l'ordre du jour nous enre-
gistrons la proposition du Maire tendant à
ce qu'un terrain soit concédé à perpé-
tuité au cimetière d'Olonne, pour les en-
fants de la commune, morts au service de
la France. A l'issue de la séance le Conseil
se transportera au cimetière pour le choix
de ce terrain.
— Du travail aux Couturières. —
Les démarches faites auprès de l'impor-
tante maison d'habillements militaires de
Nantes par le Maire viennent d'aboutir.
Un atelier de couture est ouvert dans la
commune. Les couturières d'Olonne et
même des communes voisines s'il s'en
trouve, pourront avoir du travail, chez
elle, durant toute la durée de la guerre.
Une contre-maîtresse de la maison a passé
48 heures à Olonne pour donner les ins-
tructions nécessaires. Le travail, très
avantageux pour les_ouvrières habiles,
consiste a la confection de pantalons de
soldats, tout coupés et taillés.
— Cours d'adultes. — Les cours
d'adultes, pour l'école publique• de filles
ouvriront dimanche 15 novembre : ils au-
ront lieu deux fois par semaine, les di-
manche et jeudi, de midi 1/2 à 2 heures.
— Donnez aux Réfugiés Belges I
D'une lettre adressée par le jeune et
vaillant Maréchal-des-Logis Marcel Mai-
rand. de la Girvière, à son père, nous
extrayons les lignes suivantes :
« J'ai appris par les journaux que 775
réfugiés belges ont été dirigés sur Les
Sables et que la commune devait en rece-
voir. Puisque vous avez la chance de ne
pas avoir connu les horreurs de l'invasion
allemande, contribuez pour une large part
à alléger les souffrances de ces malheu-»
Poux.
Ce sera une grande joie, pour vous et
pour moi, lorsque plus tard je vans racon-
terai toutes les souffrances qu'ils ont en-
durées, d'apprendre que notre bonne com-
mune d'Olonne, si hospitalière et si géné-
reuse, s'est montrée digne de sa bonne
réputation. »
L'appel de notre excellent compatriote
sera entendu : de toutes parts les dons
continvent à- affluer et la charrette du
boisselage revient chaque jour chargée de
légumes, d'effets d'habillement... et de
pièces blanches.
— Mort au Champ d'honneur. —
Nous venons d'apprendre la mort glo-
rieuse d'un de nos compatriotes, le jeune
Gabriel Migné, journalier, demeurant à
Galion, survenue clans les circonstances
suivantes :
« Le 20 octobre, sa compaghie fut dési-
gnée pour prendre les avants-postes, et,
la tranchée où elle vint se placer'se trou-
vait à 100 mètres du village occupé par
les Allemands, un homme était nécessaire
pour transmettre les observations du com-
mandant de compagnie au chef de ba-
taillon qui se trouvait en arrière. Migné
demanda que ce poste lui fut confié. C'est
le 27 octobre, vers 4 heures du soir, que
Migné fut frappé de deux balles ennemies,
au moment où il conduisait un malade au
chef de bataillon un des projectiles le
toucha à la main, l'autre dans le ventre.
Comme le Médecin-Majcir venait d'extraire
une des halles, Migné, souriant, dit : « Plus
tard, je l'ajouterai à ma chaîne de montre,
pour le moment, rendez-moi cet objet pré-
cieux, que je le mette clans mon porte-
monnaie s. Dans la nuit, son état empi-
rait, et le lendemain, il mourait à l'ambu-
lance. »
A la famille Migné, si cruellement éprou-
vée, nous adressons l'expression de nos
plus vives condoléances.
Château-art/donne
Souscription Publique (s u i te) . —
MM. Eugène Raguet, prop. 50 fr.; J. de la
Bassetière, prop. 20 fr.; E. Marais, au
bourg, 5 fr.; B. Mathé, au bourg, 5 fr.
- L e P e t i t-Pa r is et L e Brant-la is . — MM.
C. Chopin,-5 fr. de blé ; A. Chopin, 5 fr.;
H. Mayrand, 0 fr, 75 ; Veuve Roy, 1 fr.;
Veuve Poiroux, -t fr.; A. Poiroux, 1 fr.; P.
Marchandeau, 2 fr.; A. Habiller, domes-
tique, 2 fr.; A. Clautornr, 3 fr.; Veuve Cho-
pin, 1 fr.; A. Denis, 3 fr. d'haricots ; H.
Raimbaucl, 5 fr.; V. Neau, 2 fr. d'haricots ;
D. Babiller, 0 fi'. 50 ; G. Habiller, 1 fr.; A.
Dubois, 1 fr.; F. Bonnamv, 3 fr. d'hari-
cots ; H. Boulin, 1 fr. 25 ; J.-M. Roy, 2 fr.;
A. Trichot, 1 fr. et 2 fr. de pommes de
terre ; E. Chaillot, 2 fr.
Les Va l lées . — MM. B. Mansard, 8 fr.
de blé ; H. Robin, 13 fr. de pommes de
terre et de haricots ; Veuve Suyrot, 12 fr.
de blé.
Be auséjour et La Ma iso n ne t te . — MM.
X. Péroud, 3 fr.; L. Mignier, 4 fr. de blé ;
M" P. Idier, 1 fr.; Veuve L. Guilbaud,
3 fr. de haricots ; Ms° A. Ferré, 1 fr.; Veuve
Tessier, 3 fr. clé haricots ; M" L. Bateau,
3 fr. de haricots ; J. Poiraud, 2 fr.; L. Ri-
chard, 3 fr. de haricots ; F. Murait, 20 fr.
de blé.
Q uar t iers d iv ers . — MM. E. Lemar-
chaud, à l'Audouinière, 10 fr. et 12 fr. de
bois ; Bourget, au Bouillon, 20 fr. do blé ;
M" Tirebouc, au Fléchoux, 6 fr. de hari-
cots ; A. Fumoleau, à La Meilleraye, 2 fr.;
A. Huguet,- au Clou, 20 fr. de blé ; Viol-
leen, à la Grue, 5 fr.; Veuve Pavageau,
l'EpinaY, 20 fr. de blé ; F. Vrignon, au
Taffeneau, 20 fr. de blé et pommes de
terre ; D, Muguet, à La Bergerie, 12 fr. de
blé et blé noir ; L. Lainé, route des Sables,
12 fr. de blé ; X. Rairnbaucl, à Touvent,
1 fr.; Veuve L, Boisard, aux Prises-Cail-
loux, 1 fr. 50 de haricots ; M"" Bourdin,
aux Prises-Cailloux, 1 fr.; M-^ Robin, aux
Prises-Cailloux, 2 fr.; Pierre Laurent, au
Plessis, 10 fr. do blé ; V. Ferré, aux Pies-
sis, 20 fr. de blé ; L. Favream, à l'Augus-
tine, 5 fr. — Total de la 7" liste : 381 fr.
. Total à ce jour : 2.009 fr. 90.
Va fo ré,
Mort au Champ d'Honneur. —
Nous apprenons avec le plus vif regret, la
mort au Champ d'Honneur, du fils unique
du sympathique instituteur de Vairé, M.
Yves Duguy, soldat au 64' de ligne, tué à
l'ennemi au combat de Fere-Champenoise.
A la famille en deuil nous adressons
l'expression de nos Plus- vives condo-
léances,
Mead-rie-Dolent
Pour nos Soldats. — Une quête, chie
à l'initiative privée e été faite dans la
commune de Nieul-le-Dolent pour le bien-
être des soldats en campagne ; cette quête
a produit 310 fr. 25 et le montant a été
versé à la Trésorerie Générale à La
Roche-sur-Yon, le 24 octobre dernier.
NOUVELLES DIVERSES
Les Suisses s'irritent
Il se confirme que le « Taube s qui passa
sur Belfort, survola la frontière suisse.
Cet incident venant après celui des obus
lancés surie territoire helvétique augmen-
te encore l'irritation déjà gronderies popu-
lations suisses de la frontière contre les
Allemands.
Une Balle spéciale
contre les Zeppelins
On annonce que sir Hiran Maxim aurait
inventé une balle incendiaire devant être
utilisée'contre les Zeppelins.
Cette balle qui peut être employée avec
le fusil de guerre ordinaire, met le feu aux
ballonnets de gaz, après avoir percé l'en-
veloppe.
L'invention do sir Hiran Maxim_ est
également applicable aus":', mitrailleuses.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud ience du M e r cred i 4 Novem bre 1 9 1 4-
Lait fraudé
Mourain (Delphine), 25 ans, Boutet (Ro-
salie), 67 ans, cultivatrices au Sableau de
Noirmoutier, ont vendu du lait additionné
d'eau dans les proportions de 16 s/„.
La première est condamnée à 50
d'amende, la deuxième à 100 francs, toutes
deux se partageront les frais du procès.
Coups et Blessures
Sibéril (Georges-Charles), 19 ans, marin
à Noirmoutier, a frappé son camarade
Desjardin (Louis-Henri), 21 ans, marin,
sous prétexte que ce dernier l'avait traité
de « gamin ».
Sibéril (Georges) est condamné à 50 fr.
d'amende.
Défaut de Rôle d'équipage
Pillet (Abel), 42 ans, marin à l'Ile-d'Yeu,
est condamné, par défaut, à 50 francs
d'amende pour défaut de rôle d'équipage.
Tentative do Viol
Le nommé Charrueau(Lionoré-Cyprien),
19 ans, marin-pêcheur à l'Ile-d'Yeu, s'est
livré à une tentative de viol sur la per-
sonne de la jeune Marie B..., 17 ans,
domestique.
Cette affaire estjugée à huis-clos. Char-
rueau est condamné à 18 mois de prison
avec application de la loi de sursis.
A ud i e n c e du Me rc redi 1 1 No vem b re 1 9 1 4
Vol de Lapins
La Femme Sorel, cultivatrice à Soul-
lans, est prévenue d'avoir soustrait deux
magnifiques lapins, au préjudice de M"
Guyot, ménagère au même lieu.
Le Tribunal condamne la voleuse à 24
heures de prison avec bénéfice du sursis.
Plaidant M' Lecomte.
Vagabondage, tapage injurieux,
Ivresse
Leconte (Victor), 46 ans, sans .profes-
sien et sans domicile fixe, dont le casier
judiciaire est orné de multiples condam
nations, est aujourd'hui poursuivi pour
vagabondage, tapage injurieux et ivresse.
Le prévenu reconnaît les faits qui lui
sont reprochés et les met sur le compte
de l'ivresse.
Lecomte (Victor) est condamné, savoir :
à 4 jours de prison pour vagabondage, à
11 francs d'amende pour tapage injurieux
et à 5 francs d'amende pour ivresse.
Blessures par imprudence
et délit de fuite
Le 15 octobre dernier, Don (Pierre),
meunier à Saint-Etienne-du-Bois, con-
duisait une voiture non éclairée, alors
qu'il faisait presque nuit. Soudain il ren-
versa M. Gouas (Aimé), qui passait à
cyclette.
Au lieu de s'arrêter pour porter secours•
au blessé, Don, poursuivit sa route. Il est
inculpé de blessures par imprudence et
de délit de fuite.
Après plaidoirie de M° Lecomte, le Tri-
bunal condamne l'inculpé à 6 jours de
prison et à 50 francs d'amende avec béné
fice du sursis en ce qui concerne la prison
seulement.
Vol d'un Portemonnaie
Le nommé Fradet (Pierre), 37 ans,
marchand de coquillages à Saint-Jean-de-
Monts, a soustrait un porternonnaie con-
tenant 48 fr. 60, au préjudice de M. Mo-
reau, cultivateur, même commune.
Fradet, dont les antécédents sont bons,
manifeste à l'audience le plus profond re-
pentir.
Le Tribunal le condamne à 8 jours de
prison avec bénéficie de la loi Bérenger.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 5 au 1 2 No vem b re 1 9 1 4
NAISSANCES
Andrée Charrier, rue du Bastion.
Roger-Lucien-Georges-Joseph Boidron, rue du
Bastion, 4.
Lucien-André-Eugène Renaud, avenue Paul-
Baudry.
Augusta - Florence - Marguerite-Simone Arnaud,
rue Daniel-Fricaud.
DÉCÈS
Alix-Auguste-Charles Trillaud, 24 ans, insti-
tuteur mobilisé, sergent au 93' régiment
d'infanterie, époux de Annunziata-Alexan-
drine Armande Lamy, rue Pépin, 8.
Marie-Rose Pajot, 70 ans, sans profession,
veuve de Alexandre Tiffoinnet. (A. des V.).
Marie-Rose Boulin, 82 ans, sans profession,
veuve de René-Anastase Teillet, rue du
Bastion.
Pierre Baudry, 75 ans, cultivateur, veuf de
Raimbeau. (H ).
Section de La Chaume
NAISSANCES
Alexandrine-Rosalina-Pierrette Pontoizeau,rue
de la Vigie.
MARIAGES
Victor-Louis-Norbert Burgaud, marin, à La
Chaume, et Augustine-Joséphine Rosier,
journalière, au même lieu.
DÉCÈS
Looise-Victorine Naulleau, 75 ans, journalière,
épouse de Pierre-Aimé Bardot], rue du
Douaire.
Foires de la Semaine
Dimanche 15 novembre. — Benet (mules),
Saint-Hilaire dé Talmont. Assemblée gagerie :
Saint-Martin-des-Noyers.
Lundi 16. — Beaulieu-sous-la-Roche, Le
Langon, Saint - Michel-Mont-Mercure.
Mardi 17. — La Chaize-le- Vicomte, La Jan.-
donnière.-
Mercredi 18. — Les Essarte, L'Ilermenault
(jeunes veaux), Saint-Pierre-du-Chemin.
Jeudi 19. — L'Aiguillon-sur-Vie, La Boissière-
de-Montaigu (volailles), La Chapelle-Achard,
Commequiers, Montaigu (marché à bestiaux),
Poiré sur-Vie, Pouzauges.
Vendredi 20. — Sainte-liermine (jeunes
veaux), Saint-Hilaire-des-Loges, Saint-Jean-de-
Monts, Talmont.
Samedi 21. — Aprement, Champ-Saint-Père,
Mareuil, Les Sables-d'Olonne (marché à bes-
tiaux).
vatialeirainGIIIMMelerfrantetainenrealr..,
AU. tON
A. FAVROHLT , TAILLEUR
1, lino de -
(Eu fa c e l'Avenue do la G a re)
— e LES SABLES-D ' OL ONEE —
T.F.S PLUS GuANDS ASSORTEM•NTS DE
Vêlements sur 1eSulte'
fit 1 tee (31,.a.va.ki•ce,
Ray on importa n t d e C hape lle r ie nouvel le
WTEITENTS Pr MARIAGES S.l. C1RÉMON I ES
H OMME S E T DA ME S
TOUS LES VÊTEIVIENTS
do Sports, voyages et Plage'
PÈLERINES ET PARDESSUS
—« Imperméables
CREMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
M ei l le u r -m a rché q u e p a r t o u t a il leu rs
Etude de Maitre Fatal MOREAU, no-
taire aux Sables- d'Olonne, 6, quai de 111,
Poissonnerie.
irre
qem 4311 rh.g.,
nE
îllecilles el de Marchandises
DEPENDANT DE LA
Succession de M. Pierre YOU
en so n v iv an t c o iffe ur à L a Ch a ume , y
déc édé le 1 9 o c to b re 1 914 .
Cette Vente aura lieu au domicile du .
défunt le MARDI 17 NOVEMBRE
mil neuf cent quatorze, à un e h e u re e t
demie du so ir, et Jours suivants, s'il y
a lieu, à la requête de Madame ELISE
YOU, épouSe de Monsieur LIEsim YOU,
sabotier, avec lequel elle demeure aux
Sables-d'Olonne; le dite dame agissant en
qualité de seule héritière, mais soute
bénéfice rFinventaire, de Monsieur PIERRE
YOU, son père, suivant déclaration faite
su.Tribunal civil des Sables-d'Olonne, le .
cinq novembre mil neuf cent quatorze.
On vendra notamment :
Lits complets, Buffet, Armoires, Ta-
bles, Chaises, Batterie de cuisine, Linge,
Matériel de Coiffeur, Vins en fùts et en
bouteilles, Liqueurs et quantité d'autres
Objets.
Au Comptant et 10 °/„ en sus
Pou r In sertio n :
MOREAU.
line Vie Nouvelle
Asthmatiques dont la vie n'est qu'un long
martyre, employez, sans hésiter la Poudre
Louis Legras. En moins d'une minute, cette
merveilleuse Poudre, qui a obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universelle de 1900.
calme les phis violents accès d'asthme, catar-
rhe, oppression, tous de vieilles bronchites,
Une boite est expédiée contre mandat de
2 fr. 10 adressé à Lonis Legras, 139, Bd
Magenta, à Paris.
901:3=MallIMIM
SAVON.CONGOvPlaCtTellift'Ll61881E:
IT SA titiniSON
On a beaucoup parlé dans toute la pressa de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, da au g ran d spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiai)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
e tout ce que l'on connaît actuellement pour le
» tra i t em e n t de la h e rn i e , par l'effimeité de son
action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
soit l'âge du sujet, à une guérison rad i ca le . Ce t
e appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
n tique moderne et réalise un progrès considé-
» rable.
» C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a 614 donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
» tou t es l es h ern i es , mais supprime en mène
e temps la flâne et les inconvénien t s des ban -
» dages , e t c .
» Signé Md. les Docteurs MEIGH, Pr és ide n t ;
HEISER et GONZALVE-M.USIBA.
Voilà une garantie que p ersonne ne peu t donn er.
M. CHARLY, le spécialiste Lieu connu, diplômé
et lauréat de l'Ecola d'orthopédie de Paris, tient
eu faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérienbe professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern i es , D es cen tes , Effor ts, Dép la c e-
m en ts d es Organ es, ' e tc . , dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à :
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de Chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, lor mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2«
dimanche de chaque mois, 9 la. à 4 h.
Pousauges, Hôtel de France, 1 °.> jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Soullans, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Ce in tur es Ven tri ères perfe c t ionnées pour to u t es
les d év ia t ion s des o rganes de la femme. — Bas
pour varices . — Or th opéd i e . — Pro thes e .
Henseigtienients, 2, cours Ladauge, La Roch e l le.

Horaire du Trains
A dater du dinianeliè 1 novembre
1914, le train express de nuit de Rennes à
Bordeaux sera a vance a u départ de Rennes,
e iccélére de façon à arriver à Bordeaux
e G h. 51, afin de pouvoir correspondre
avec les trains express du Midi vers Tou-
louse et vers Irun.
En outre, des additions et modifications
ont été apportées au service (les trains de
voyageurs sur les lignes de Vitré à Pon-
torson, Vire à Fougères, Mayenne à Fou-
-gères, Paris à Brest, Rennes à Redon,
Rennes à Saint-Malo, Sablé à Saint-Na-
zaire,B esne-Pont-Chateau à Pont-Château ,
Beslé à Nantes-État, Voves à Toury,Nantes
à Bordeaux et (lu Pellet à Vidie'.
A la Gare des Sables
- • Voici le mouvement actuel et p ro v is o ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
Dép a r t s . - 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 11..52 et 20 h. 32.
A rri vées . - 5 h. 50, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
, Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se-renseigner pour les correspondances.
eç.M ,U9DIMM
Blanchisserie Franco-Belp
14, Rue de l'Hôtel-de-Ville
Blanchissage, RepaSsage, etc. - Raccommodage
de linge très fin. - Poix MoriÉnÉs.
Réc lam e : Faux-Cols glacés à 0 fr. 10 pièce.
eirneMarimeaseass.,....see,N,MWHM.MM:
Cabinet d'Affaires de AL Cm CHARLNEAU,
avocat aux Sables-d'Olonne, 59, rue du
Palais.
'A CÉDER IMMEDIATEMENT
n Parc à Anes pr Promenades
Exploité à Royan-les-Bains
OCCASION SAISIR - PAS DE CONCURRENTS
S'adresser à iNt CFIAIGNEAU pour tous
renseignements et pour traiter.
VEWUIRM
Maison toute Nen ve
AVEC JARDIN ET PRAIRIE
Le tout d'une contenance de 3.500 n. carrés
Située aux Sables - d'Olonne
Chem in de Ce in tu re (angle de la route du Chiloau-d'Olonse)
appartenant à M. HIPPOLYTE JOLY, propre
• "'DCWANES•ce•
L'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na-
vires, Soumissions p' Sels, etc.
DOUANES° e •
";12,12-i-.».111116LIIIR
\I !na keilaUX leriore
à l ' Im p ri d u. J o u rn a l
SAVOLCONGO
»
Méeei. be dedeo lmaaanne
Exiges le titre SAVON
4a PRINCES du CONGO
COMM.
Certifié par l'Imprimeur sonos
L'ÉVOLUTION ÉCONOMlQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE,
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur E. ROBENNE
22, Ru e de Châteaudun, 22 . PA RIE
Le service de 1 'Evo lu t i on Econoin iqu e es
fait gratuitement pendant un mois à tou'e
personne qui en fait la demande.
Abonnements : 10 Ir. par an
HEREMHAVREESNEMMM.f.,MeNM,M,NEEMMO.NMEWSHNMeA......
LE P.417:14 D'OUEST
3 , Rue B lnmet, 3 . - PAR IS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six mois... 3 ,r. 50
Le Numéro : 30 centimes
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous à
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
LIZ.W.,,eeiMeMMtMn9&'‹eege.al
ce es.
•
•
•
•
•
s
•
I. REVUE DE LA FAM I LLEL
•
LA
5L:ee '
1.163I1 1.8 NUO!PIS, CHER 2 8I-7.
s PLUS PRATIQUE 025
KENIZZli
e OES GRANDS JOURNAUX DE MODES
• LES PLUS NOUVEAUX MODÈLES
oEs MEILLEURS SE.3.51rrATEW,1
LES PLUS i0LISeeeiFEAGEZ
LES IÉ1.1-1l1LI,E1.11%25 5.1Zte..YV,F.S.
:ES saaeLLEusts /ROMA8188
•
• A vec les patrons dioalblode Pratique; I
I maous fore. toutes VOS Robes
_
# ,2. BOULEVARD SIGERMAIH.,PARIS»
g!›,, -nen. na st, entrisassnmossini
.ze:7-3i415F-2:3111a,-1
.MTNEENH.NeeMNN,,HaeeNemNymueNM,MEHIceeReMeNAMNN.
«brillant PAP1ErdiRieÉNIE
Le mei l leu r Désinfectant connu .
r_.«.......n..._...v.... . _...11
....i„em rn 1 1 t ‘ \,,\ ,‘,,,:i
L'emploi du PAPIER e,2212ENig Pense
au point de vue de l'hygiène des habitations,
est un véritable service public. - Writer les
contrefaçons sans valeur antiseptique. r
oa., ,.;Pdsee1.1iti.2:,elr Atrint'bei.
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE -, JOURDAIN
IfIl
Place de la 1.iherté.
é
41
4
I
1
Foi
Ill
'4-1 1 Ï g>
P t51 1 .
iblEk
.., Ba va . fran c o p v t it o b o i t e
Pers. v..v-s-
njfiVIIACE: s : i, â , ' a bla" Il -, P" :A:`,
gai guérit tatotrroe,s-,f L-CZi.--1,ffl./,,,
Htegoanneemest, to,ton maladie:. ..:1
neauotfaitropousser les CHEVEUX di, OILL I: 1
40 ans d'existence, 4 million', de 0iniel,,,n,i-
1,etite b o t ta O f r . 40 L e ...."-• r,t 2 f r . , :, :1
Pharmacie nnoutni 30,Rue Lou :,' 1, , -1_,•,,,',» ....
PA nes. ( e t bo n a ce P lav . . r . - . ' . ; .
LA VENDU': REPURLICAINR
en timbres porte
eseareastaincrs.
IMPITALISATI
Société anonyme (Fondée en 1888)
Peur favoriser I'Eeoliomie et l'Epargne par la Constitution de CsiplitIX
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de La Cap ita l isa t ion de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une Ifitural fatum f/Essirssattian
un lUsisvades de 11..ireeoy ounce mi de la etraite.
Versements depuis lm Vexe MO par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
Sécu ri té e t ga ran ties excep t ionnelles . - Pa r t ic ipa tion a ux b énéfi ces indépendan te des T i rag es
Souscrivez dos Bons-de lEdza Capitadlisiatien la seule Société qui a remboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de La, Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS DERAUD,
Correspondant principal, 'V i l la S in i on e, 7 , rue Montebello, Sables-d'Olonne.
aeVeltiegie..niei-arked
Vente Directe (le la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
'1("L
tt À ,4_,À ES a MACHINES A COUDRE
Société Manufacturière d'A.rines ci Cycles, - SAINT-ETIENNE
A. Li E. , 29, RUE Lins HALLES
- Bicyclettes Routières
LES SABLES-D'OLONNE
deini-course et course, garanties
depuis 115. jusqu'à 250 francs e
à main depuis re5 fr., garanties 5 ans
MACHINES A COUDRE
à pied - 110 fr., -
4 (Pand Choix d'Enveloppes Hu t ch in s on , Mi ch elin, Ga u l o is, So ly
41 - CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Leçons, Locations, Réparations
Maison reçoit les Rous du CRÉDIT SABLAIS
go Ares D5 succÈs
PILULES MORISON-MOULINir letn.2
'Purga tif viletat, alpara l if du sang, guérison, des
d ouleurs, malad ies de fois , de l 'es tomac, hydrop isie ,
a ffec tions n erv euses ; chassent les humeurs et les
glaires, B fra ncs . - Exiger la signxture et le nom
entaas-21soulanarehaqueboIte.GueriSsentaossl
les mala cties de la peau , es senta, Pruri t . hemcrrofse
met roranoade,3(eredate.dus.edassliat,2tdat
30, RUE tomc-LE-off.ts et in BORNES PHARMACIE
anu,tneanneemar.essienessaasasaissateasesalasomens.neses,mmaosseasteretesseeseseessesimassse•-..memssainnessaussoneuttaanat saissorass
HORAIRE DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT (Service modifié à dater
,reetArBA:01,.:
CABINET DENTAIRE DES SABLES-D'OLONNE
30>, NIttc 11?"alfienn,
L. GODIN-BAILLY , Chirurgien- Dentiste
Diplômé de la Faculté de Médecine de Par -s et de l'Ecole Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'Appareils dentaires tous systèmes I Soins da la Bouche et des Dante. - Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurifications
sur Vulcanite, Or, Platine, etc. Redressements, etc.
peux aeopiinÉs
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
IMPRIMERIE COMMERCIALE.& ADMINISTRATIVE
Fondée en
no clam czortirtnAlif
5, A venite Carno t (P lace de la Liber té) e t 7, A v enue Nico t
FOURNITURES D'IMPRIMÉS
Pour les Mairies, Lotes, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafés, etc.
- IMPRIMÉS DE DOUANES -
Impression s Comme rc ia les : Fa c t ures , Circu lai res , Tèt es de L e ttres, Cartes
M emo ra n d ums, Enveloppes , R eg is tres , L e t tres d e Naissan ces, Mariages , Décès
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmas
FOURNITURES DE BUREAU - RELIURE
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrées par retour du courrier)
-sieseisimmassiass
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
du 2 Juillet 1914)
nie-. es CAPITALVATIO9 a h P a tfigi g E E
przoaene P2Nte mer.. N
AU CAPITAL ln« UN amincir
elsoèreeds .cois».,
avec 5 FRANCS par mois pendant ge, Aes seulement
garantit par Contrat à tous et en mime temps :
VIA CONSTITUTION aires 20 ans d'un cale! suprieur a 1.000 ir.
eLaPOSSIBILITÉfitoucheringdiatmenip.iiragellasull.500fr.
3° La PARTICIPATION à 10 le des knerices de FeUrsprise.
Quelques RembOu rsemen ts effectués pa r Tirages Mensuels :
H.RAFFIN(Eugénis),Grenoble
(Isère), bon 696,
av a i t payé 7 fr., a to u ch é 1.500fr.
M14 BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-Maurienne,bon 1.323,
avai t payé 12 fr. e touché 1.500 fr.
2111. COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t payé 32 fr. a to uch é 1.500fr.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr. a louché 1 0 .000 francs.
BULLETIN DE SOUSCRIPTION (I)
Je, sous s igné, déc lar e souscr ire à BON . . . . PEPAIIGNE
FONCIÈRE de FRANCE inc lus un mandat-p o s t e de ....- francs .
Nom :
Prénoms
A dresse -
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
er,..NILMERNELL1
Vu pour le légalisation de la signature ei-eentre.
oh
la Société
n'est
pas encore
représentée.
Mme ROY (Jeanne), à Pontarlier,
bon 5.039,
a v a i t p ayé 7 fr. a touché 1.500fr.
M.. GONTARD. Lyon,
bon 5.204,
a va i t payé 7 fr. a touché 1.500fr.
Mme ROUALET (Henriette),
Champillon, par Hautvilliers
(Marne), bon 5.134,
a v a i t payé 1 2 fr . e touché 1.500fr.
14
251
LES SABLES-D'OL
I7
LES SABLES. de 5 4 7 20
Olonne 5 15' 7
La Mothe-Achrud 5 32:
Sainte•Elaive "
Les (Moineaux
5
5
ROCHE s-YON ,7p:
6
La Chaize.le-Vicointe 6
Fougera (ha l te) 6
Bourneseau
6
CHANTONNAY._ 7
191
Sigournais (halte).. 7
Chavagnes -1-Redoux 7
La Meilleraie
Louangea
8
St-Mesmin-le-Vieux S
Cerisay.
B
Claeay
g
I10EIANTONNAY... .. 5 101 7 261 s 39i12 42117
g
BRESSUIRE 72;;;: I
NANTES-ORLÉANS, NANTES
NANTES lori.). d ep . 6 10* 8 461 9 44113 19 12 34,16 28
NANTES (Etat). dep 6 16 8 52 9 45'13 41112 37116 31
Clisson
7 13 9 29 10 48 13 27117 17
Montaigu-Vendée 7 31 9 44 11 10 13 43117 37
L'Herberg.ement 7 45 11 28 '13 56117 52
St-Denis -Lues (ha l te) 7 56 11 42 14 7 18 3
ltelleville-Vendée 7 11 54 114 16 18 14
23 10 20'12 15,14 46:14 31 18 30
-.7.FIE-S-YON Z:
50 10 30 ....... 14 49 14 59 19 15 4 42
Nesmy 15 41 12119 30 4 57
Courtesolles
,; 15 22 19 40 0
Champ-Saint-Père -F 15 33 19 52 5
Bretonnière
38, 15 45 20 5
Magnils-Régniers, h
I e. 2011
LUÇJN
95511 9 2 16 »2024
Ste-Gemme•Pétré, h
.v 16 7 20 31
Ralliera 10 9
e 16 20 20 40
Le Langon-Mouseuil 10 17
16 29 20 49
VELLUIRE...
dep . 10 40111 331 16 51
Marans
11 11'11 49 17 21
arr . 11 52 12 12 16
La Rocar.m.ii.
1818 4
4 45 12 24 6 35 16 23
SAINTES
arr. 6 37.13 54 8 57117 27
BORDEAUX... . 116 23112 38,19 28
ROCHE-S-YON, dép.
VELLUIRE. dap.
Fontaines-Vendée...
FONTENAY.. / 2
V N
arr'
4 421 1030 114 591 I I
6 55 11 41 13 35117 419 44 21 36/
7 5 11 51'13 47117 151 21 45
714 12 » 13
. 1
1
58 17 2520 e,21 54,
e «els./ 9 4,10 25,12 16 d 118 11. ' I
St-Martin-de-Fraig. 1 9 12110 56112 29 .17;7j 18 241 1
Nieul-Oulmea 1 9 20 11 22'12 38 N s NNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS --- LES SABLES-D'OLONNE À TOURS
37 9 28-11 17 13 20-17 55 21 5; 0 15,1PA.RIS 1,Montp.) dïp.121 13,21 38 23 20i 1 8
46 9 381 . 13 32,18 3 0 241Chartres '22 43,23 41 1 1 13 1 9
•1
4 9 51 "il 13 51118 17 21 23 0 39 Saumur 2 31 2 25 6 361 13
8 12 9 59,:.;-2 59118 25
11 , .. arr . , 2 431 3 »1 1 7 471,,-;..11.3
441 8 20 10 6,--., .;;Vi 14 7118 32 0 51111,10UAlts....
1 -., -----...-------..-dép
. ; 3 28 , 4 441 3 10 9 11 114
57/ 7 53 8 33 10 171,7; 4.2 ;14 22,18 44 21 42 1 611ouloug.-Thouaraaial . 5 71 1 9 311 114
181 7 56 9 7 10 39H;„;:e
11 8.18.59 21. 51 -._... 1Litché-Thouareais, h ; 5 18 9 91 115
40, ., 9 44 10 581;; ---2, :15 26'19 16
...te N o irterre. ( 5 30 1 9 531. _Ils
48' 11 51-,rtg115 331 z'n ,-, ,,,.. j err . 1 4 31 5 43 3 45110 5' 115
56. -,,i; 10 11 11 13,="ge,15 40119 27 .
1/36;i3SILI" 1 dep . 1 4 16' 5 53 4 11110 24_1 7 50116
C1 il 11 59
11 Pt:i =112 lr4og 52122 2à 71e's 1(11.2.9
1 1 6 5 110 3.1 8 8,16
g, ,(Cerisey ' i 6 18 ;10 46. 8 54,16
511 2 13 1 11 5614:4:;:116 32120 9 -,... 11,,,t Mesmm-le- vzoux.! ' 6 27 e 110 541 9 2316
5j %. 13 24 _g.,,,I6 431
-.. a 1Pousauges 1 6 41 -e, 111 61 9 56:16
15 .11 13 50 12 121;é , '2 116 58.20 26
d,:i ;La Meilleraie 1 6 48, .1 = 110 12;17
32, -..2 14 25 12 24 g-`;'i 117 15120 40,
,•=7,a, Klbavagnes-l-Redoux 1 6 56,1 x 111 16110 35 17
46 ,2 14 50 12 32 --.1°..,17 26120 501
'a.,. iSigournais ( ha l te) . . . . . 1 7 41 . Ill 231 117
1 i? 15 16 12 43 I' a-,a7 39121 1
, s..,. . gl l,,,`,1i 15 32 12 51 Z.ei17
118 33
Benet
9 35/12 9112 521 .é r2 lis 52
NIORT arr. 9 55 12 50 13 14 ;•-• 119 21
1 '-' ' 1
49121 '
419;1M -g .,,,..7,, .13ourneseau 491
57 13 26117
13 4 r. ag ,18 20 .. ,..., Fougeré ' ha l te)
12 4 118
Noirterre
9 381 f, g
is r.-, .32 . ,is 34
.-... La Chaise-le•Vicomte 8 3 .1.2 4 '11 14 13 54
L a ché-Thou arsai s , h_ 9 45,1 a g
13 2 2 el; il8
,18
42
20 12 28i1.4 19118
Coulong.-Thouarsais 9 521 :: 13 29 2 .;18 50 -.11 ROCHE-S-YON ''''''' 5 48t 8
,,..' 7p, LE,,, clo.o.u. I dép . 5 58i 8 55 10 42 12 50,15 12119
0 13 ,i-i33 58 19 &22 9, 0 11
THOUARS.... a'r . 1 7 . :" 1 9
t
7 10 54,13 2,15 25119
/ clip 13 7 " 14 13 14 47114 13 21 431 -ir 2•-i----- 11Sainte-Flaive (ha l te) .
1 9 14 11 11 115 33 19
Saumur
14 9 - 7'
115 37 122 59, 1 6
I,La Moche-Achard.... 6 22, 9 23 11 10:13 17,15 43 19
Chartres
21 23 ,,, 17 13(18 57
4 32
. 18 33,20 26,18 33 I 6 11LES SA BLIOS. arr. 6 39 9 46 11 34.13 40,16 5,19
e
9 28-11 17 13 2017 55
9 381 . 13 32;18 s
9 51 "i,?,-, 13 51118 17
9 59;:.;-2 '1,13 59118 25
10 6,1 x1s11 14 7;18 32
10 171. 22,18 44
ssfz-q:efl 8,18- 59
le 5811-g:15 26'19 16
11 51-,rtg115 331 .....
11 40119 271 .....
11, 37 ..?,,,0-'416 4.19 50;22 28
1526
11 5614:,s,72 3,2120 9
110Iouue 9 39 11 27113 33115 56 19
PARIS (Montp.) arr.
,
THOUARS dép .
7 41 10 221 14 18 19 33122 23 TOURS de 1 1 5 48110 6111 58 1
Chinon - dép . fi 51 9 5 11 50 15 53117 31121 14123 30 Chinon dép . 2 13 7 14 11 41113 51
TOURS arr. 8 33 10 38 13 32 16 59 19 e 23 el 0 45 THOUARS ;arr. 3 13 8 45 16 15 14 24! 1
- --------..---
- --- --------- --,----- --- .
ETAT, CLISSON, LA. ROCHE -SUR -VON, VELLU1RE, LA ROCHELLE ET BORDEAUX
20 43 22 1115 48 BORDEAUX... dey . 16 56 ..1 8 35 112 18 22 15
20 48 22 5 , 52,1Ssnixas dép . '10 39 6 36 11 16 /16 58 0 35
21 38 22 51116 4311 ,, Roc,,,,„. y. 5 au, Ill 13 8 50 12 33 i19 32 1 44
...-, 23 8 .....1j ' - / dep . 271---- 9 11112 4515 17,20 » 2
23 22; 11Marans 7 9 55 13 11116 4,20 35
VELLUIRE.. / «"'
23 40 / • dep . 371 10 31113 3016 42121 8
23 56 Le Langon-Mouseml. 48 10 421 16 5.t 21 18
0 14 Selliers 591 10 50, 17 9:21 26
4 571 ,18te-Gemme-Pétré, h . 8 10 581 117 171 I
6; )1Luoori 211 11 17 13 51 17 30 21 411 3 6
5 15 11Magnils-Régniera, A. 281
17 37
5 29 Il Bretonnière
11 27 17 4321 50
5 35
1Cham p - Sa int -Père . 521 11 43 18 3 22 4
5 46 0 59 ,Courtesolles ( ha lte) . 3 11 54 18 14
5 53 !Neszny 13 12 5 18 25 22 22
6 21 1,,,,,-„-..,..,,,,, ,„„,i arr . 27 112 19.14 28 18 38 22 35! 3 46 15 51
6 10 11`'''""------'/ dep . 45 6 6112 46 14 42 19 19 22 931 4 » 17 241.5 54
1 11.13elleville-Venelée. 5 6 24,13 4 19 38 23 5 17 41
21 9 6 32 1 I 28'. .1181-Denis-Luce 19 ( ha l te) 14 6 33113 13
47 17 49
21 43 7 » 1 491. 1!L'Herbergement
20 6 4413 24 19 59 23 21 17 59
22 18 7 39 2 131 liMontaign-Vendée . 411 6 58 13 40 15 17 20 15 23 33 18 12
9 13 2 34 18 18 Clisson 1 6 7 24,14 2 15 33 20 42 23 52 4 51 18 32
11 26, 4 1,10 13 ,NAN'PES (Etat). arr 1 55/ 8 14.14 53,16 10 21 32 0 31 5 29,19 9 17 n
1 6 36,2:3 48 NANIn1S fort.). arr. 1 56 8 17(14 54/6 n 21 36.0 32, 5 31119 12 17 20
LA ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE BENET, NIORT
I IN IORT cidp . 4 451 6 26 11 35 16 591
',Benet
5 5! 7 37112 5 17 211
(Nieul-Oulmos 5 181 8 12112 18 17 33
1St-Martin-de-Fraig 5 271 8 4212 31 17 43
1,;,,,,,,,,,/,,,... i r 5 35, 8 57 12 39,17 511
/ dep. 5 591 9 51 12 54
jEontaines-Vendée. 6 9,110 2 13 5
1VELLUIRE. arr. 6 18110 13 13 16
I / ,,
20.10 50
5C12 2
18,
.914 55
1
35,15 16
11
4!
151
28115 49
8"15 54
30,
401 - ....
s
161
35 16 96 P,
51
,
'ROCHE,S-VON, arr, ; 8 27112 1914 28
1 , /
Q
14
é 18
19
. I 19
13
2 e
23117 17118 48 21 47 COMMEQUIERS dep . 9 4110 21 13 40 16 33120 341
2117 25.18 52 21 52 Notre-Dame-d-Riea. 9 12110 29 13 48 16 46 20 42
14.
St-IIilaire-de-Ries... 9 22,10 39 13 18 17 2 20
Sr-GILLES-S-VIE ar 9 31110 98 14 7
41
48 17 54,19 23 22 22
.115 1.
18119
16 52120 45 CHANTONNAY départ . 44
.118 26,22 14 Jaudonniére-en-Pareds
57
Thouarsais-la-Ca ill ère
5
Saint-Sulpice-en-Pareds (ha l te) 14
5 arrivée. 20
11 35 Vouvamx.(hema
depar t . . 37
13 13 FONTENAY arrime . 55
14 12
14 16
CHALLANS (Etat) dep .
Challans-Ville
Quatre-Moulins
St-Gervais-1-Marais
Beauvoir-sur-Mer
Grand-Pont-s-Etier
Barre-de-Monts
FROMENTINE.. . RrY
Départ do La Posas- 10 30
ArriV. à NOIRMOUTIER 12 »
521
ST-GILLES-S-VIE dep
Notre-Dame-d-Rien.
17 12121 11 COMMEQUIERS arr.
CHANTONNAY, VOIEVANT-CEZA1S, FONTENAY-LE COMTE
12 15 19 47 I FONTENAY
12 42 20 »
13 2 20 8
13 19 20 17
13 22 20 23
13 37 20 30
14 7 20 52
FONTENAY-LE-COMTE, BREUIL-BARRET,
FONTENAY dep , 5 46 9 33 13 » 16.20 18 1 20 9 BRESSUIRE d . 4 11 7 20
Bourneau-Mervt . 5 57 9 52 13.17 16 32 18 13 1 Moncoutant.... . . 7 46
Vouvant-Cezais - 6 6 10 » 13 30 16 41 18 21 20 24 a i ià .. e 11- '14 a is 52
Ant.-St.-Mauriceh 6 13 13 38 18 29
S 40110 4516 50120 45
8 44 10 50 16 55120 49
9 2 11 6 17 12!21 5
9 18 11 19117 26,21 18
9 35 11 33117 42,21 32
9 44 11 41117 51121 40
9 59 11 54118 5121 53
' 11 59.18 10 21 58
12 i0,18 30
13 40,20
Bastal.-BARA821, 4 1 NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-TON ) :,,4BLES-D'OLONIVE AU CHAMP-SAINT-PÈRE
1
37 NANTES Orl )7lep 6 6,1). 7- 116 54,20 25 ROCHE-S-YON. dep . 6'22 9 2 15 15,1912 1 SABLES-Ll'OLONNE, d 5 30 12 90.18 5 7 28 10 32
" NANTES (Etat). .5.; «tep 6 43'11 27 ,18 29!2O 52 La Genétouse 6 53 9 20 15 20;19
36
26 le. Petit-Jubilé, a I 5 35 12 45 18 1017 32110 37
1 arr . 7 33 12 20 119 3 21 57 Aisens.y '1X, 7 24 9 37 15 40119 38 I La Ltudelière, a. f. 5 38 12 48 18 13,7 361(,) el
8 822-P'.AN"• • ( dép . 7 39 12 23 119 12 22 17 , Coes- ...... . .. S 7 57 9 52 15 55119 53 1 Yults-Rochais, a. f 5 45,12 56 18 20 7 43,10 47i
23, Machecoul ... ...... 8 1 12 39 19 31 22 37 ,/ St-Moisent-sur-Vie ..,.., 8 29110 2 16 7,20 4 Le a. f. 5 48113 59 18 23 7 46110 501
41 : Bois-de-C:4mi 8 12,12 49 ;19 51 591' ,. _ ,,, ..,,, § arr. 8 43 10 9,116 14,20 13 .1 1 Les Arpents, a. f.. 5 5313 4 18 28 7 51110 551
49 , La GarnacIse 8 21 12 59 119 51 22 59P '''''''"'.'-''''""" / dep . 5 40 9 13 10 15116 22,20 26 1 La Vieille-Biée,a f 5 59:13 9 16 57 11 D
58 ' Challans 8 36 13 14,15 6 20 5.23 9 !Soullans 5 97 9 34 10 22'16 30120 34 1 La Michelière, a. I. 6 4113 14 18 39!6 2111 Al
8; Soullans ....... .... 8 45 13 24115 29120 14 23 19 , Challans 5 57 9 47 10 39,16 50120 55 Taimont 6 1613 26
' com,:,,,oun. ) arr. 8 51 13 30 15 40'20 23 23 27 1 La Garuaehe 6 6 10 50:17 »121 6 Le Hasard, e. f.... 6 20'13 30
' / dep 9 » 13 35 15 54 20 32 23 38 1 Bois-de-Céné g 15 10 59117 9,21 17 La Brandals, a. f.. 6 28113 38
St-Maixent-sur-Vin. 9 7113 43,16 26 20 39, 11Machecoul 6 26 11 11 17 22151.33 Le Poteau, e. f.... 6 31 13 41
Coes 9 19;13 56,17 2 20 511
1 arr . 6 96 11 33 17 42121 52 St- Hilaire-la-Forêt 6 37;13 47
Aisenay 9 38:14 12117 44 21 7i . i
Vouvarrr-Cssans 1 a'''"."`.1 6 3
départ. , 6 25
Saint-Sulpice-en-Pareds ( hal te) 6 32
Thouaratuaia-la 6 43
Jaudonnière-en-Pareds 6 53
CHANTONNAY • arriv es 7 7
BRESSUIRE
à à . 40 5 15 12 19 15
La Châtaigneraie 6 22 ›, 13 49 , a., 18 37 20 90 La Châtaigneraie 4 49 8 17 ''' 15 24 19 26
Basum-Banaml '1: g ,.i io U 5g
„9, 1 n 47,i ,2, à' t'eu-el...rie :::: ,53 D 13 22 1.9 34/ 19 P2 20 30
Moseoetaet 6 54 '''''.' 15 22 -'" 19 23 22 45 Bourneau-Merv'. .... 8 48 13 53 15 51 19 51 20 41
BRESSUIRE a 7 19 15 45 19 47 23 16 FONTENAYarr 5 10 8 55 14 7 16 » 20 2 20 52
=-1-_-_-.------ - _ ---"--=----"=
Tramways de la Vendée (Service à dater du 25 Juin 1914)
LIGNE DE CHALLANS A FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
Dép. de NOIAMOTJTIMI 4 451 8 45
Arrivée à LA FOSSE.. 6 15110 15
FROMENTINE .
Barre-de-Monts..
Grand-Pont s-Etier
Beauvoir-sur-Mer .
St-Gervais-1-Marais .
Quatre-Moulins
Challans-Ville
CHALLANS (Etat) arr
STINPAHANNE.. d ep . 6 57 111 39.17 56:22 11 La Gu g.nardière, a i
La Cenétouze 9 48.14 23118 17121 171 11 NANTES ,Etat). arr. 7 46 112 31'18 45:23 4 Avrille
ROCHE-S-YON. arr. 9 59,14 34118 34 21 28, 1 NANTES (Orl.). arr. 8 3 ) :13 10 19 2 23 25 LaCroisée-Jaune,af
---._ .
Mou tiers-1 Malle .
COMMEQUIERS, SAINT-GILLES-SUR-VIE St-Vincent.1•Givre.
La Nanté, a . f. . . . .
13 &d.1 I
CHILMENST-ST
757 9 40,12 56,15 21:19 37
8 14 9 49 13 5115 30119 46
8 31110 1 13 17.15 42 19 58
8 37(10 7113 23115 48 20 4
depart . ; 5 46 9 331 16 20
10 » 16 38
10 10 16 91
10 19 16 48
10 41 16 59
11 5 17 11
11 22 17 25
113 8,18 6,
, tp 42:18 351
13
12 1 •
ià aUlig 1i il 121548
18 51;8 16 15 52
19 2 8 24 411 16 n
19 5 8 27 ,16 3
19 10 8 12 _»! X. 116 10
6 46:13 56 19 19_8 40 5.'2.116 19
6 52114 4 19 '26 8 46 „7, 4 ! 1 6 39
6 59114 11 19 33 8 53 X 16 45
7 4114 16 19 38 8 58 °;1650
7 15114 28 19 50 9 10 17 e
7 28 14 41 20 3.9 23 17 14
7 4014 53 20 17,9 33 17 24
7 46;15 20 24,9 39 17 30
CHAMP-SAINT-PERE AUX SABLES-D'OLONNE
Camss - S,Pfts , d . 6 36 9 50,15 40 8 26 18 n1
La Nanté, a. f 6 43 10 2'15 48'8 34 18 61
St-Vincent-(-Givre 6 55 10 14116 »18 47 18 18
Moutiers-l-Mausf 7 12 10 30 16 13 9 e 18 34,
St-Avaug.-d-L.,a. f 7 20 10 38 16 21 9 16 18 421
LaCroisée-Saune,af 7 25 10 43 16 26 9 21 18 47i
&vrillé 7 35 10 55 16 35 9 28 18 58.
Le Ouignerdière,af 7 39,10 59 16 39 19 E,
St-Hilaire-la-Forêt 7 46 11 7 16 46 19 111
Le Poteau. a. f 7 50 11 11 16 50 19 15:
Le Brendais, a, f 7 53 11 14 16 53 19 181
Le Hasard, a. f 8 n 11 21 17 e 19 25!
Ta'-mont 8 10 11 34 17 71 19 35:
La. Mieheliére, a. t 8 17 11 41.17 141 19 42,
La Vieille-Bide,a.f. 8 22111 46 17 191 .19 47;
Lu, Arpents, a. f 8 28111 52 17 25 19 53;
Mousinière, a. f 8 33111 57 17 30, 19 58
Puits-Rochais, a. f 8 36:12 n 17 331 20 11
La Rudelière, a. f 18 43112 7 17 401 20 8,
LE Petit-Jubilé, a f , 8 46112 10 17 431 20 111
Snalas-o'Ciosss, a.18 51112 15 17 4231 20 16
A rras facul ta tifs . - Les trains ne s'arrêtent
pour prendre les voyageurs que lorsque ceux-ci rapt
proches du poteau s Arrêt facultatif » feront signe
aux mécaniciens de s'arrêter; ils ne s'arrêteront
peur laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci auront
prévenu le conducteur de leur intention de
:lesesndre à I' e Arrêt. e
Le train de 18 h. 5 ne circule que du 25 juin au
14 octobre.
Le train d e 7 h. 28 circule entre Les Sables et
Avrillé, entre Les Sables et Les Moutiers, les jours
de foire à Avrillé et aux Moutiers.
Le train de 15 h. 48 circule entre Talmont,
I,es Moutiers et. Champ-Saint-Père, les jours de foire
115 45;
13 30;17 151
7 7111 4114 55118 301
7 13111 10,15 2118 36
7 26'11 23 15 16 18 49
7 35 11 35 28 18 58
7 48 11 48 15 42 19 11
8 1 12 1115 56 19 24
8 17 12 18,16 13 19 40,
8 20,12 21116 16,19 43!
Talmont, Avril14 et Les Moutiers.
Le train de 8 h. 26 circule entre Champ-St-Père
ei Avrille, entre Champ-Saint-Père et Las Moutier°,
les jours de foire à Avrillé et aux Moutiers.
he train de 18 h. circule les jours de foire à Luçon.
Le Rédac teur - Géran t VALERE MATHÉ.
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
Place de la Libe r té.

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
Pla c e de la Li b ert é , SABLES-D 'OLONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
France et Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
l'Abonnement part de tontes les dates. Il se continu'
indéfiniment, sauf avis contraire.
L es l e t t res n o n afran ch ie s s o n t r e fu s ées
'll'élf5phabnc, -
Sir E . G osch en , Am bass a deur de
G rande-Bre tag n e à Be rlin , à Sir
Edwa rd Grey .
Londres, 8 août 1914.
Conformément aux instructions
contenues dans votre télégramme du
4 courant, je suis allé voir cet après-
midi le Secrétaire d'Etat et lui ai de-
mandé, au nom du Gouvernement de
Sa Majesté britannique, si le Gouver-
nement de Sa Majesté britannique, si
le Gouvernement Impérial s'abstien-
drait de violer la neutralité de la
Belgique. Herr von Jagow a répliqué
tout de suite qu'il était fâché d'avoir
à dire que sa réponse devait être
« Non » étant donné que, puisque les
troupes allemandes avaient franchi la
frontière ce matin, la neutralité de la
Belgique se trouvait d'ores et déjà
violée.
Herr von Jagow s'est étendu à
nouveau sur les raisons qui avaient
obligé le Gouvernement Impérial à
prendre cette mesure, c'est à savoir,
qu'il leur fallait pénétrer en France
par la voie la plus rapide et la plus
facile, de manière à prendre une
bonne avance dans leurs opérations
et s'efforcer de frapper quelque coup
décisif le plus tôt possible. C'est pour
nous, a-t-il dit, une question de vie
ou de mort, car si nous avions passé
par la route plus au sud nous n'au-
rions pu, vu le petit nombre de che-
mins et la force des forteresses, es-
pérer passer sans rencontrer une
opposition formidable, impliquant une
grosse perte de temps.
Cette perte de temps aurait été au-
tant de temps gagné par les Russes
pour amener leurs troupes sur la
frontière allemande. Agir avec rapi-
dité, voilà, a-t-il ajouté, le maître
atout de l'Allemagne ; celui de la
Russie est d'avoir d'inépuisables res-
sources en soldats.
J'ai fait remarquer à Herr von Ja-
gow que ce fait accompli, la violation
de la frontière belge, rendait, comme
il le comprenait facilement, la situa-
tion excessivement grave, et je lui ai
demandé s'il n'était pas tempS encore
de faire un pas en arrière et d'éviter
la possibilité de conséquences que lui
et moi déplorerions. Il a répondu que
pour les raisons qu'il m'avait don-
nées, il était maintenant impossible
au Gouvernement allemand de faire
un pas en arrière.
Au cours de l'après-midi je me
suis rendu à nouveau au Ministère
Impérial des Affaires Etrangères, où
j'ai informé le Secrétaire d'Etat qu'à
moins que le Gouvernement Impé-
rial put donner ce soir avant minuit
l'assurance de ne pas pousser plus
loin sa violation de la frontière belge
et d'arrêter sa marche, j'avais reçu
des instructions pour demander mes
passeports et pour informer le Gou-
vernement Impérial que le Gouverne-
ment de Sa Majesté britannique pren-
drait toutes les mesures en son pou-
voir pour maintenir la neutralité de
la Belgique et l'observation d'un traité
auquel l'Allemagne était autant partie
que lui-même.
Herr von Jagow a répondu qu'à
son grand regret il ne pouvait donner
aucune réponse autre que celle qu'il
m'avait donnée plus tôt dans la jour-
née, c'est à savoir que la sécurité de
l'Empire rendait absolument néces-
saire la marche des troupes impé-
riales à travers la Belgique. J'ai re-
6 mois
3fr.»»
3fr.50
Organe des Com ités républica ins de l 'A rrondissemen t des Sables-d'Olonne
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
'‘u BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
Les Origines de la Guerre
CORRESPONDANCE DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
VII
Un an
5 frai»
6 fr. »a
mis à son Excellence un résumé écrit
de votre télégramme et, en faisant
remarquer que vous indiquiez minuit
comme l'heure à laquelle le Gouver-
nement de Sa Majesté britannique
s'attendrait à une réponse, lui ai
demandé si, vu les conséquences ter-
ribles qui suivraient nécessairement,
il ne serait pas possible môme au
dernier' moment au Gouvernement
Impérial de reviser sa réponse. Il m'a
répondu que quand bien même le
temps accordé serait de vingt-quatre
heures ou davantage, il fallait que sa
réponse restât la même. J'ai dit que
dans ce cas j'aurais à demander mes
passeports.
L'entrevue dont il s'agit a eu lieu
vers 7 heures. Au cours d'un bref
entretien qui la suivit, Herr von Ja-
gow a exprimé son poignant regret
de voir s'écrouler toute sa politique
et celle du Chancelier qui a été de
devenir] amis l'avec *la Grande-Bre-
tagne et ensuite, par elle, de se rap-
procher de la France. Je lui ai dit
que cette terminaison soudaine de
mon travail à Berlin était pour moi
aussi une cause de profond regret et
de déconvenue ; mais qu'il lui fallait
bien comprendre que dans les cir-
constances et vu les engagements, il
eût été tout à fait impossible au Gou-
vernement de Sa Majesté britannique
d'agir autrement qu'il n'avait fait.
J'ai dit ensuite que j'étais désireux
d'aller faire visite au Chancelier, car
ce serait peut-être la dernière fois que
j'aurais l'occasion de le voir. Il m'a
prié de le faire.
J",,ai trouvé le Chancelier très agité.
Son Excellence a commencé tout de
suite une harangue qui a duré envi-
ron vingt minutes. Il a dit que la
mesure prise par le Gouvernement
de Sa Majesté britannique était terri
ble au dernier point ; juste pour un
mot — « neutralité », un mot dont
en temps de guerre on n'a si souvent
tenu aucun compte — juste pour un bout
de papier la Grande-Bretagne allait
faire la guerre à une nation à elle
apparentée, qui ne désirait rien tant
que d'être son amie.
Tous ses efforts en.ce sens ont, a-
t-il continué, été rendus inutiles par
cette dernière et terrible mesure ; la
politique à laquelle, comme je le sa-
vais, il s'était voué depuis son arrivée
au pouvoir, était tombée comme un
château de' cartes. Il s'est écrié que
ce que nous avons fait est inconce-
vable ; c'est" comme frapper par der-
rière un homme au moment où il
défend sa vie contre deux assaillants.
Il tient la Grande-Bretagne pour res-
ponsable de tous les terribles événe-
ments qui pourront se produire.
J'ai protesté avec force contre cette
déclaration et ai dit que, de même
que lui-même et Herr von Jagow
désiraient me faire comprendre quo
pour des raisons stratégiques c'était
pour l'Allemagne une affaire de vie
ou de mort d'avancer à travers la
Belgique et de violer la neutralité de
cette dernière, de même je désirais
qu'il comprit que c'était pour ainsi
dire une affaire de « vie ou de mort u
pour l'honneur de la Grando-Breta-
gue que de tenir l'engagement solen-
nel pris par elle de faire en cas
d'attaque tout son possible pour dé-
fendre la neutralité de la Belgique.
Il est, ai-je insisté, tout simple-
ment 'nécessaire de tenir ce pacte
Samedi 21 Novembre 1914
Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devoir es t de les conna î tre e t d 'y prendre p ar t e t no tre In térê t nous le commande impér ieusemen t
La Vendée
PUBLICA
RÉDACTEUR -GÉRANT : .Valère M A.T
solennel, sans (quoi quelle confiance
n'importe qui:pourrait-il avoir à l'ave-
nir dans:les engagements pris par la
Grande-Bretagne I
Le Chancelier a repris : « Mais à
quel prix ce pacte aura-t-il été tenu
Le Gouvernement britannique y a-t-
il songé I »
J'ai insinué à son Excellence avec
toute la clarté qui me fut possible
que la crainte des conséquences ne
pouvait guère être considérée comme
une excuse pour la rupture d'enga-
gements solennels ; mais son Excel-
lence était dans un tel état d'excita-
tion, il était si évidemment démonté
par la nouvelle de notre action et si
peu disposé à entendre raison que je
m'abstins de jeter de l'huile sur le
feu en augmentant davantage.
Comme je prenais congé de lui, il
a dit, que le coup que la Grande-Bre-
tagne portait à l'Allemagne en s'unis-
sant à ses ennemis était d'autant plus
violent que presque jusqu'au der-
nier moment lui et son Gouvernement
avaient travaillé avec nous et appuyé
nos efforts en vue du maintien de la
paix entre l'Autriche et la Russie. Je
répondis que c'était bien ce qu'il y
avait de tragique de voir deux nations
tomber en garde précisément au mo-
ment où les rapports entre elles se
trouvaient plus amicaux et plus cor-
diaux qu'ils ne l'avaient été depuis
des années.
J'ai ajouté que, par malheur, no-
nobstant nos efforts pour sauvegarder
la paix entre la Russie et l'Autriche,
la guerre s'était propagée et nous
avait mis face à face avec une posi-
tion qu'il nous était impossible d'es-
quiver si nous tenions nos engage-
ments, situation qui malheureusement
impliquait séparation, d'avec nos an-
ciens collaborateurs. J'ai terminé en
disant qu'il n'aurait point de :diffi-
culté à comprendre que personne-
ne le regrettait plus que moi-même.
Après cette entrevue plutôt pénible,
je suis rentré à l'Ambassade et ai
rédigé un compte-rendu télégraphique
de ce qui s'était passé. Ce télégramme
a été remis au Bureau de Télégraphe
central de Berlin un peu avant 9 heu-
res du soir. Il a été accepté par ledit
Bureau, mais semble n'avoir jamais
été
(A s u iv re) .
VERS LE SUCCÈS FINAL
Le Times :
Ce qu'il y a de plus impression-
nant, c'est le calme résolu des trou-
pes françaises et la confiance absolue
en la victoire finale qui anime la
population des villes et des villages.
En Angleterre, nous sommes depuis
longtemps habitués à représenter nos
alliés français comme indomptables.
Nous devons maintenant reconnaître
qu'ils sont également imperturbables;
et la conception populaire de la carac-
téristique nationale des Français doit
être modifiée en présence de la plus
grande épreuve qui leur ait jamais
été imposée. Dans toute leur longue
et glorieuse histoire, les Français ont
fait preuve d'un flegme plus que
britannique. La sérénité impertur-
bable, la ténacité du général Joffre
se retrouvent chez tous ses compa-
triotes.
La détermination calme avec la-
quelle l'armée française tient la plus
grande part d'une ligne ininterrompue
éveille graduellement l'admiration du
monde entier. Le silence même de la
France, la réserve de ses communi-
qués quotidiens sont devenus profon-
dément impressionnants. Nous savons
Place de la Liberté
que ces phrases brèves voilent une
épopée journalière de batailles sévères
et ardentes. Nous comprenons que le
général Joffre fait mieux que main-
tenir ses positions; qu'il perfectionne
constamment ses moyens d'action et
que, peu à peu, il épuise la force de
l'ennemi.
Nous, de notre côté, nous ne som-
mes pas aussi oisifs que l'ont sup-
posé, dans des moments d'impatience,
certains de trios amis français. Peut-
être avons-nous trop complètement
imité leur !silence. S'ils pouvaient
voir les vastes camps établis dans
nos îles, visiter nos arsenaux, nos
manufactures de guerre, à Fceuvre
jour et nuit, ils comprendraient que
le temps est proche où nous enver-
rons dans leurpays armées sur ar-
mées. Nos nouvelles armées ne peu-
vent pas s'improviser en un jour.
Mais elles font des progrès étonnants
et en temps voulu des masses de
Francais, d'Anglais et de Belges s'uni-
ront pour repousser les Allemands
au-delà de leurs propres frontières.
L'Ecole de la Haine
Cette guerre aura été pour les alliés
une école nouvelle : l'école de la
haine. Jusqu'ici, les Anglais, les
Russes, les Français, les Japonais,
ont combattu les uns contre les
autres.
L'ancienne guerre, qui était surtout
une guerre diplomatique, n'ensei-
gnait ni la cruauté, ni la vengeance.
Après le combat, les ennemis de la
veille pouvaient se saluer courtoise-
ment ; mieux encore, ils devenaient
amis et alliés. Chacun avait fait son
devoir en toute loyauté, respectant
les lois de la guerre, épargnant les
vaincus et cherchant à se faire par-
donner par eux les dures nécessités
de la guerre et c'est ainsi qu'il nous
reste un admirable monument des
guerres do l'empire « Le Tambour
Legrand », de Heine.
Cet Allemand, que les Allemands
renient parce qu'il eût la culture la-
tine, nous montre la mansuétude de
ces troupiers de Napoléon qui avaient
gardé le culte de la famille et du
foyer en dépit de leur féroce métier.
Je me demande ce que ferait à pré-
sent le tambour Legrand s'il entrait
à Dusseldorf. Pourrait-il oublier les
atrocités des kaiser-licks. les femmes
et les enfants mutilé4, les vieillards
traînés en captivité, les blessés ache-
vés. Pourrait-il pardonner cette
grande misère que les armées de
métier seules ont pu créer vers le
quatorzième siècle
Toutes les villes flamandes où les
arts de tous les pays raffinés se don-
nèrent rendez-vous ne sont plus que
ruines, et nos soldats ne peuvent ou-
blier cela. Ypres, la jolie ville, le
Saumur de la Belgique, est un amas
de décombres. Quelles représailles
subiront les misérables qui ont dé-
chaîné cette guerre!
Hommage à nos Soldats
Le Times, parlant des récents com-
bats sur l'Aisne, constate le calme
absolu des troupes françaises et la
confiance complète du peuple en la
victoire finale.
Le courage tenace du général Joffre
s'est communiqué à tous ses compa-
triotes, et la détermination avec la-
quelle l'armée française tient sans fai-
blir la plupart des points d'une ligne
que l'ennemi n'a pas réussi à entamer
soulève l'admiration du monde `entier.
Vendredi 1 3 No v emb re (s o ir)
Nous maintenons nos Positions
Depuis la mer jusqu'à la Lys, l'action a
présenté un caractère de violence moindre
qu'au cours des journées précédentes.
Plusieurs tentatives des Allemands pour
franchir le canal de l'Yser à la sortie ouest
de Dixmude et sur d'autres points de pas-
sage en amont ont été arrêtées. Dans
l'ensemble nos positions se sont mainte-
nues sans changement au nord, à l'est et
au sud-est d'Ypres. Des attaques ennemies
ont été repoussées en fin de journée sur
diverses parties de notre ligne et de celle
de l'armée britannique.
Depuis la région à l'est d'Armentières
jusqu'à l'Oise, canonnades et actions de
détail. Au cours des dernières journées de
brouillard, nôs troupes n'ont cessé de pro-
gresser peu à peu ; elles sont établies
presque partout maintenant à des distances
variant de 300 à 50 mètres des réseaux de
fil de fer de l'ennemi.
Au nord de l'Aisne, nous nous sommes
emparés de Tracy-le-Val, à l'exception
du cimetière au ncrd-est de ce village ;
nous avons progressé légèrement à l'est
de Tracy-le-Mont et au sud-est de Nou-
vron, ainsi qu'entre Crpuy et Vregny, aa
nord-est de Soissons. Dans la région de
Vailly, une contre-attaque allemande con-
tre celles de nos troupes qui avaient re-
pris Chevenne et Soupir, a été repoussée.
Même insuccès allemand dans les érivi-
rons de Berry-au-Bac.
Dans l'Argonne, violente canonnade.
Quelques progrès de détail autour de.
Saint-Mihiel et dans la région de Pont-à-
Mousson.
Un coup de main tenté par nos troupes
contre le village de Val-et-Châtillon, prés
de Cirey-sur-Vezouze, a permis d'enlever
un détachement ennemi.
Une attaque allemande sur les hauteurs
dn col de Sainte-Marie a échoué. On
signale que la neige a commencé à tomber
sur les Hauts des Vosges.
Samedi 14 No vem bre
Nous reprenons le terrain perdu '
De la mer à la Lys, l'action allemande a
été moins vive et sur quelques parties du
front nous avons repris l'offensive. Nous
avons progressé au sud de Bixschoote.
A l'est d'Ypres nous avons repris par
une contre-attaque un hameau qui avait
été perdu.
Au sud d'Ypres, nous avons repoussé
une offensive de la Garde prussienne.
- Sur le reste du front on ne signale que
des canonnades.
L'Offensive Allemande repoussée
En Belgique, une attaque allemande
contre la grande tête du pont de Nieuport
a échoué.
Diverses tentatives d'offensive ennemie
dans la région à l'est et au sud, d'Ypres
ont été arrêtées. Aux environs de Bixs-
choote, nous avons progressé d'un kilo-
mètre vers l'est.
Entre le canal de La Basse° et Arras,
nos troupes ont réalisé quelques progrès
de détail.
Dans la région de Lassigny et dans celle
de l'Aisne jusqu'à Berry-au-Bac, les Alle-
mands ont attaqué sans succès.
En Argonne, la lutte a recommencé
plus vive : l'ennemi a vainement essayé
de reprendre le Four de Paris et Saint-
Hubert.
Autour de Verdun également, plusieurs
offensives partielles de l'ennemi ont été
arrêtées par le feu de notre àrtillerie,
avant que le mouvement en avant de l'in-
fanterie ait pu se déclencher.
En Woëvre et en Lorraine, où a sévi le
mauvais temps, rien à signaler.
D imanche 1 5 No vem b re
Bonne Journée
De la mer du Nord à Lille la journée a
été bonne.
N° 1596
Ce Journal parait le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Premblire insertion et suivantes . la ligne 0 fr.
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames - 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p? les Annonces périodiques ou continues
Téléphone
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adress é à H. Val ère MA THÉ , R é dac t e ur- G é ran t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
LA GUERRE
Les leklics Officielles de la SCIIIM
Deux attaques ennemies l'une au nord
est de Zennebeke, l'autre au sud
ont été repoussées. La dernière a lo
grosses pertes pour l'ennemi. :de
Rien d'autre à signaler.
Violentes attaques des Allemands
repoussées
La journée d'hier, relativement calme
sur tout le front, a été caractérisée princi-
palement par des luttes d'artillerie. Toute-
foià les Allemands ont tenté à nouveau
plusieurs attaques au nord, à l'est et au
sud d'Ypres ; elles ont toutes été repous-
sées avec des pertes considérables pour
eux.
En résumé, tous les éfforts faits par les
Allemands ces jours derniers n'ont abouti
qu'à la prise du village en ruines de Dix-
mude, dont la position isolée sur là rive
droite du canal rendait la défense difficile.
Les travaux d'approche ont continué
sur la nmjeure partie du front entre la e-
Lys et l'Oise. 1111,
Sur tout le reste du front jusqu'en Lor-
raine et dans les Vosges, simples canon-
nades ou actions de détail sans imper-
tance.
Lund i 1 6 A o vem b re
Plus d'Allemands sur la rive gauche
de l'Yser
L'incident le plus notable de la journée
a été le rejet de l'ennemi sur la rive
droite du canal de l'Yser.
La partie de la rive gauche que les Al-
lemands tenaient encore a été complète-
ment évacuée.
Nous avons repris au sud de Bixchoote
un petit bois qui avait été perdu à la suite
d'une attaque de nuit.
A la fin de la journée, l'ennemi a tenté
sans succès une offensive au sud d'Ypres.
Sur le reste du front rien d'important à
signaler.
Un Régiment allemand anéanti
Le long du canal d'Yser, de Nieuport
jusqu'en amont de Dixmude, il n'y a eu
clans la journée d'hier qu'une simple
canonnade. De nouvelles inondations ayant
été tendues, le terrain immergé se pro-
longe actuellement au sud de Dixmude
jusqu'à 5 kilomètres au nord de Bixs-
choote. Les forces ennemies qui avaient
tenté de franchir le canal entre la région
de Dixmude et celle de Bixschoote ont
toutes été refoulées au-delà des ponts.
Un régiment allemand a été entière.
ment détruit au sud de Bixschoote ; au
sud-est d'Ypres cieux autres attaques des
Allemands ont été repoussées, nous avons
de notre côté pris l'offensive et reconquis
quelques points d'appui dont l'ennemi avait
pu se rendre maître il y a quelques jours.
Entre la Lys et l'Oise, on ne signale que
des opérations de petites unités et des
progrès partiels de nos travaux d'appro-
che.
Dans la région de l'Aisne et en Champa-
. gne, canonnades sans résultat.
Dans l'Argonne, Saint-Hubert a été
encore attaqué sans succès par les Aile--
mands. •
Dans la région de Saint-Mihiel, l'ennemi
a échoué dans un coup de main tenté sur
le bois d'Apremont.
Dans les Vosges, peu d'activité.
Ma rd i 1 7 No vemb re
Situation sans modifications.
Certains communiqués de la presse al-
lemande signalent que nous aurions été
complètement chassés de la forêt de l'Ar-
gonne. Il en est, de cette affirmation,
comme de celle qui concernait le soi-disant
siège de Verdun et qu'on voit apparaître
de temps en temps dans les journaux
d'outre-Rhin.
En ce qui concerne Verdun, la ligne que
nous occupons autour de cette place a pu
être progressivement portée de cinq à dix
kilomètres en avant de celle que nous
tenions il y a un mois environ.

Dans la forêt de l'Argonne, notre front
pui (le combat n'a pas sensiblement varié de-
s deux mois. Les tranchées françaises
et allem~ !-Aes sont par endroits à cinquante
mètres les unes clos autres et l'on se bat,
non seulement à coups de fusil mais par
tous les procédés de la guerre d'autrefois.
,Leq opérations ~ ,ai pellent, par bien des
cotés, celles.qui , aiont lieu jadis devant
Sébastopol.
Il est possible que, sur certains points,
nous ayons reculé (le 150 mètres, mais,
sur d'autres, nous avons progressé d'au
moins autant.
Les actions de détail qui se livrentjour-
nellement en Argonne sont assurément
très meurtrières, mais tout démontre que
les pertes des Allemands sont, là comme
ailleurs, notablement supérieures aux
notres.
Ils Bombardent encore Reims
A Nieuport, devant Dixiiiude et dans la
région d'Ypres, la carionnade a repris plus
violente (lue les jours pr(~cédents.
Sur le canal du sud de Dixinude l'action
de notre artillerie a arrête des travaux
qu«exêeutaient les Allemands pour s'oppo-
ser a l'inondation, l'ennemi a dû évacuer
une partie de ses tranchëes atteintes par
l'eau.
Deux attaques d'infanterie allemande,
]'une au sud de Bixschoote, l'autre au sud
d'Ypres, ont échoué. De notre côte nous
avonsniarqué des progrès entre Bixschoote
et le. canal.
Entre Armentières et La Bassée, lutte
d'artillerie particulièrement vive.
Sur l'Aisne, des fractions allemandes
qui avaient essayé d'attaquer près de
V8illy, ont été refoulées on détruites. Sur
nos positions de la rive droite en amont
de Vailly, violente canonnade, ainsi que
Dans la région de Reims ; quelques obus
sont encore tombés sur la ville.
Lit Argonne, il n'~ a pas eu d'action
d'infanterie ; nous avons fait sauter à la
_,iiiie un certain nombre de tranchées ailemandés.
Dans les llauts-de-Meuse, au sud de
Verdun, nous avons avance sur plusieurs
points. Dans la région de Saint-Mihiel
nous nous sommes emparés des premières
maisons du village de Chauvoncourt, (es-
sernes de la garnison de Saint-.\Iiliiel). Ce
village constitue le seul point d'appui en-
core tenu par les Allemands sur la rive
gauche de la Meuse dans cette région.
Sur le centre du front, rien d'important
à signaler.
Me rc redi 1 8 No vem b re
« Situation Satisfaisante
Aw> Aux dernières nouvelles, l'ennemi a
renouvelé à l'est et au sud d'Ypres, clos
attaques qui n'ont pas modifie la situation,
L'impression est satisfaisante.
Depuis deux jours, nous avons enregis-
tré des progrès plus ou moins marqués
partout où nous avons attaque : à Hossas
.sur l'Yser, entre Armentières et Arras,
dans la ré-gion de Vailly, dans l'Argonne
et sur Ie~ ~Iauts-de-Meuse.
Les Zouaves se distinguent
La journée chi 17 a été analogue à la
lirécériente. Net 7 r~uses canonnades et
quelques attaques isolées de l'infanterie
ennemie toutes repoussées.
1 De la mer du Nord à la Lys, le front a
été assez activement bombarde, notam-
ment à Nieuport et à l'est et au sud
d'Ypres. Près de Bixschoote, les zouaves
chargeant à la baïonnette ont brillam-
ment enlevé un bois disputé depuis trois
jours entre l'ennemi et nous.
Au sud d'Ypres, une offensive de l'infan-
terie ennemie a été refoulêe par nos trou-
pes. L'Armée anglaise a également maintenu
son front. D'Arras à l'Oise, rien à
signaler. Dans la région de Craonne, notre
artillerie a pris en plusieurs points l'avantage
sur les batteries ci, iemies.
Le bombardement (le Peinis a continué.
De Reims à l'Argonne, rien à signaler.
Dans la région de Saint-Mihiel, malgré
les contre-attaques allerrin rides, nous avons
conservé la partie ouest de Chauvoncourt.
En Alsace, les bataillons de landwelir
envo~ës dans la région de Sainte-Marieaux-Mines
ont dû être ramenés en arrière,
ayant perdu la moitié de leur dffectif.
Jeudi 1 9 A O ve rn b re
Violente canonnade
La journée a été marquée par une eunonnade
très violente et presque inin-
terrompue sur notre front Nord.
Dans la région de Saint-Mihiel, les
Allemands ont fait sauter la partie ouest
de Chauvoncourt, qu'iis avaient mines.
S Sur le reste du front, rien à signaler.
Opérations très favorables
Au nord, la journée d'hier a été mur-
quée par une recrudescence d'activité de
l'artillerie ennemie particulièrement entre
la mer et la Lys. Il n'y a pas eu d'attaques
d'infanterie entre l'Oise et l'Aisne. Les
opérations autour de Tracy-le-Val se sont
terminées très favorablement pour nos
troupes. On se rappelle que nous nous
étions emparés de ce village il y a quel-
ques jours. Avant-hier, les Allemands
ont essayé de le reprendre. Après avoir
enlevé nos premières tranchées, ils sont
parvenus jusqu'au carrefour central de la
localité; mais une vigoureuse riposte de
nos contingents algériens a refoulé l'en -
nerni, lui a repris tout le terrain perdu et
t'ait subir clé très fortes pertes. ma
Dans l'Argonne, nous avons intenu
nos positions.
Sur le reste (lu front rien à signaler.
20 No vemb re (in a t in)
Journée pc~ticulièrement calme. Rien à
signaler.
LE BILAN D-ESSENT JOURS
Le Matin, établissant le bilan des -~c nt
1 . ours de guerre, ërcumère les résià.i4is
obteaus grâce à la résistance des
anglais, belges et français et termine
ainsi :
A l'Est, nos alliés russes comi-rien-
cent leur marche irrésistible. Comme
une mer immense, ils vont inonder
l'Allemagne. Les premiers succès des
armées du Tsar sont une garantie
certaine de la viétoire finale.
L'Alleinand, qui n'a jamais compris
la guerre que lorsqu'il se trouve
trois ou quatre contre un, est déjà
pris de frayeur. Il va rencontrer une
armée qui Ï'obligera à lutter nu coutre
quatre, c'est la fin prochaine.
L'arrogant Allemand sera forcé de
s'agenouiller et do demander pardon.
L'histoire recommence. Nous allons
revivre 1806. Le Teuton sera bientôt
aux pieds des Alliés. Il s'inclinera
très bas devant les nobles peuples
qui durent tirer l'épée pour défendre
la morale, la justice et la civilisation.
Pouvoir écrire ces lignes en pleine
certitude et confiance, cent jours
après l'entrée en campagne, c'est un
réconfort pour. l'âme et le coeur français.
L'ITALIE LAISSE PASSER
La Ga ze t te de La uz a nne annonce
que 300 wagon~ chargés de pommes
de terre et de viandes salées sont
arrivés en gare de Lugano, à desti-
nation de la Suisse et de l'Allemagne.
50 wagons chargés d'automobiles
destinées aux armées allemandes ont
également franchi la frontière avec
une certaine quantité de pétrole, le
Ministre italien du Commerce ayant
permis jusqu'au 15 courant l'expor-
tation des automobiles malgré les
vives protestations des journaux de
Milan et de Rome.
200 wagons de riz italien se trou-
vaient à cette date encore oit gare
internationale de Luino.' La dépêche
ajoute que les voies ferrées sont con-
tinuellement occupées par des trains
de marchandises, et que le service des
voyageurs est très irrégulier.
LA f-RUeUTÉ DES BARGIOES
On nous écrit de Nancy :
~1oici un crime de plus a ajouter à
la longue liste des sanglants inéfaits
allemands en Lorraine.
La scène se passe à Emberinénil et
nous a été racontée par d'honorables
habitants du canton de Blâment :
L'autre jour, un détachement allé-
iTiand faisait irruption dans
moral; un officier, avisant une Ember- femme,
i demandait si elle savait où étaient
11, les Français?
La femme répondit qu'elle l'ignorait
et rentra chez elle.
Or, presque au même moment, dos
fantassins français, arrivés par l'autre
bout du village, ouvraient un-feu
nourri sur les Alleniands,qui perdaient
plus de 200 hommes.
Le lendemain même du combat
les
Français ayant quitté le village, 'une
patrouille allemande y entrait.
Celui qui la commandait dirigea
tout droit ses hommes vers l'habita-
lion de la femme qui avait refusé de
renseigner l'ennemi la veille, et la
faisait immédiatement fusiller.
Pour corser la vengeance, on joi-
gnait à la pauvre mère, son fils, âgé
de dix-sept ans, qui tombait avec elle
sous les balles prussiennes.
Ce bel exploit accompli, les Alle-
mands s'en retournèrent.
Ni Î . 1 i 1 Els1si I)l~,coitÉ
1 M y
M. Messimy, ancien ministre dû la
Guerre, chef de bataillon breveté, de
eEtat-Ma.jor du 14, corps d'année,
vient d'être décoré de la Légion
d'honneur.
Par son activité, par son dévouement,
son mépris du danger, a rendu de précieux
services à l'Etat---\Iajor du corps d'armée
comme agent de liaison et comme chef du
2' bureau; a très judicieusement engagé
dans un-énergique contact un détachement
dont le commandement lui avait été confié
dans un moment critique.
Pour rendra, Visite aux Blessés
Sur la demande du Ministre de la
Guerre, les Compagnies de Chemins
de fer ont bien voulu consentir une
réduction de 50 -/, pour les déplace-
monts des familles désireuses d'aller
voir leurs parents militaires malades
ou blessés cil iraitoirient dans les
établissements sanitaires.
Cette réduction est accordée aux
épouses, ascendants, descendants',
frères et sœurs des militaires. sur
présentation à la gare de départ de
pièces constatan L le lieu d'hospitalisa-
1ion du blessé et visées pour certificat
~1u degré de parenté par le Mau-c 1 de
la commune. Toutefois, cette
_z~
éduc-
lion n'estjamais consentie pour aller
visiter des blessés hospitalisés dans la
zone des armées.
Afin de faciliter les visites de familles
indigentes à leurs blessés, les Coin-
pagnies de Chemins de fer viennent
en outre de consentir à porter à 75 '/.
le taux do réduction pour les déplace-
motifs sur présentation à la gare de
départ des pièces indiquées ci-dessus
et d'un certificat d'indigence.
Us Allemands radiés
de la ilégin d'H011î~îqU1
Au conseil des 1\1inistres MNI.
Viviani et Delcassé oui présenté à la
signature du Pi5ésident de la Républi-
que un décret qui rapporte toutes les
décorations accordées aux sujets allé-
mands dans l'ordre de la Légion
d'Honrieur, inais, en exceptant de cette
niesure, les Alsaciens-Lorrains.
Le rapport,
au Président
de la République, adressé' et qui justifie le
décret, rappelle qu'une décoration
accordée à un étranger est à la fois la
reçonnaissance de ses mérites person-
nels et l'hommage rendu à la nation
à laquelle il appartient Après les
actes de barbarie, trop connus, ce
témoignage clé courtoisie rie peut
subsister.
Le décret a été pris d'accord avec
l'unanimité du Conseil de l'Ordre.
E-----------
CHRONIQUF LOCAU,
Morts au Ülhamp d'Honneur
Les familles on[ été prévenues des dé--
cès des frailiers-marins dont les noms
suivent :
Birault (Riigène), tue à l'ennemi à
Dixmude, le 25 octobre. La famille
habite La Chaume, rue du Sémaphore:
1 en faut, ne depuis le départ du Père.
liaffiii (Pierre), tué à l'ennemi à
1 )ixmude, le 19 octobre ; célibataire,
il habitait aux Sables-d'Olonne, rue
Buffon.
Citations à l'Ordre de l'Armée
M. Alfied Rochier, ancien instituteur
aux Sables, qui avait quitte l'Enseigne-
tirent pour faire sa carrière militaire, tue
dans un des combats Lie la Marne, avait
(b` précédemment cité en ces termes à
l'ordre de l'arniëc :
« Alfred Rochier, lieutenant de réserve
au 77, régiment d'infanterie : quo que
blessé à la main, a conservé son commun-
dement et enlevé sa section à l'assaut avec
le plus grand courage. »
Notre compatriotole sergent méca
aviateur Ilenri Ardouin vient d'être melon- de
nouveau cité à l'ordre (lit jour de la ar-
niée aCronautique pour avoir imagine et
réalise des dispositifs pratiques et ingé-
nieux permettant de rinarripulersans danger
l'obus S.
Ce projectile est en effet d'une manipu -
lation très délicate et très dangereuse et
l'application de ce nouveau dispositif' est
appelée à éviter les accidents qui pourraient
se produ *
ire.
,Ajoutons que le sergent Ardouin est
pour la deuxième fois dans une semaine
l'objet d'une citation à l'ordre du jour.
Nous lui renouvelons nos bien sincères,
fëlicitalionb.
Dans l'Enseignernent
Le Bulle t in A dm inis tra t if du Min is tère
de l 'Ins tr u c t io n Pu b l iq ue (n' du Ili novem-
lire 1914), publie la sepli'me page (lu Livre
d'Or de l'Université.
Dans la liste des Membres de l'Ensci-
griennent tombés au Champ cl'Honneur,
pour ce qui concerne le département de
la Vendée, nous relevons les noms suivants
:
TuÉs A
Ense ig n emen t seco nda ire . -- Pelloux,
professeur d'allemand air lycée de La Ro-
che- sur-Yon.
Ense igne inen t priirc a ire . — Bacle, insti-
tuteur à Luçon ; Billoud, instituteur en
congé; Rochier, instituteur aux Sablesd'Olonne.
BLrssÉs
Ense ig nem e n t p r im a ire . — Cornière,
instituteur adjoint à Chaillê-1es-Mrirais ;
Grandgieux, instituteur, à Sairit-Denis--la-
Chevasse ; Leberre, instituteur à l'école
primaire supérieure de Chantonnay; Man-
din, instituteur à La Roche-sur-Yon
Pageaud, instiffitour à Venansault; Praud
instituteur à Landevieille; RousseM, ins-
lituteur en congé; Talion, instituteur à
0
REPUBLICMNE
l'école primaire supérieure de Chanton-
nGy ; Thorons, instituteur à Lu Boule
d'Aizenay.
UÎ C'ENSURE
Elle est impitoyable, brutalo ! Voici
cri effet ce, qu'on nous cominuniquait
il Iv a quelques jours, venant du
Ministère de la Guerre :
« Ministère réitère défùri
pressé
publier listes tués ou blessés. se Listes
très souvent inexactes. Listes blessés
inutiles puisque toutes mesures prises
pour que familles prévenues par ser-
vice médical. ci
Nous nous inclinons. Mais il noirs
sera bien permis clé faire ces quel-
ques observations -. Quand nous pu-
filions nue liste, cc n'est pas dans le
but, qui serait peu louable, de satis-
faire la curiosité publique. Si elle
contient le nom d'un rnort, nous lui
rendons l'hoirimage publie que méri-
lent ceux qui versent si noblement et
si héroïquement leur sang pour la
patrie et nous
associons au
deuil des siens, nous comme s'y associent
fous ceux qui aiment la patrie et ses
nobles défenseurs.
Aucune erreur n'est possible puis-
que la publication est ' faite d'après
des documents officiels et quand la
famille éprouvée a été informée.
S'il s'agit de blessés ou do, prison-
niers, il cri est de même, et leurs
camarades, leurs amis, qui ne sont
pas au courant, se trouvent ainsi
prévenus.
Nous compre iidrions encore cette
rigoureuse mesure si elle était appli-
quée dans toutes les villes de France
et pour tous les journaux. Mais com-
ment se fait-il qu'au chef-lieu du
même corps d'armée, nos confrères,
sans exception, publient in-ex tens o
les listes des blessés en traitement
dans les hôpitaux auxiliaires. Il en
est de même des morts au champ
d'honneur et des prisonniers de
guerre.
La Censure diffèrerait-elle avec les
personnalités chargés de l'appliquer
dans chaque ville ? ...
Nous le répétons, nous nous incli-
nous ; mais nous devons dire que ce
n'est pas de bonne grâce, et sure-
ment le publie ne sera pas satisfait
de cette, mesure.
Encore In ellocations joumalléfes
Revenons encore aux allocations et
aux erreurs commises -- volontaire-
ment ou non — dans leur répartition.
Des scandales sont signales, des gens
reçoivent indûmentetl'Administration
ne bouge pas.
On lui signale des inobilisési-entrés;
elle adresse quand même les bons à
leurs veuves... momentanées. On si-
gnale des gens plus qu'aisés qui pot--
çoivent, des dames qui posent leurs
voilettes à la porte des Mairies pour
aller iniplorer un secours. Personne
lie bouge !
C'est décourageant
On signale l'abus commis dans
l'emploi des allocations en voyages ;
rien n'y fait. En voici encore un : une
femme, mère d'une famille nombreuse
des environs de notre de 80 ville, reçoit
mensuellement plus
francs
chaque recette elle part vers son mari
'
et y passe une gentille huitaine. Est-ce
vraiment pour cela que les Commis-
sions ont accordé si libéralement ici
(mais si chichement ailleurs), les
25 et les 10 sous?
Et puis, après tout, nous paierons
notre part de la note, après avoir
encaissé déjà les observations peu
amères des riches allocationnées.Nous
clamons dans le désert, puisqu'on ne
veut rien entendre. Le moment vien-
dra pourtant où il faudra bien que
certains ouvrent les oreilles.
On réclame la publicité des listes
de titulaires d'allocations et on nous
dit que nous devrions les faire con-
naître.Donnez-nous donc,braves gens,
le moyen de les faire connaltre air
publie.
L'Administration ne décidera rien
à ce sujet, soyez-en sûrs, braves gens
quivousindignez contre lesscandales.
1 es Retraites ouvrièr8s et heS Mobilisés
Si-Ir la proposition des Ministres dur
Travail et des Finances, le Conseil a
décidé que la durée de la mobilisation
entrerait en compte pour la détormi-,
nation du montant d'allocation viagère
prévue par la loi de 1910 sur les
retraites ouvrières et paysannes
Les mobilisés ne seront donc ' pas
astreinis à continuer leurs versements
pendant lamobilisation pour continuer
leurs droits à l'allocation viagère.
A
Lettre fi'ufl officier Sablais
Nous venons de recevoir, de notre
excellent ami, M. Denis, agent-voyer
aux Sables, récemment promu capi-
laine territorial et actuellement sous
Io feu, une longue lettre, de laquelle
nous nous permettons de publier les
passages suivants, persuadés défaire
plaisir kt tous ses amis.
Mon cher Valère Mathé,
Voilà bien longtemps que je me propo-
sais de vous donner de mes nouvelles. Le
temps m'a manqué le plus souvent.et,
aussi et surtout, la possibilité d'écrire.
Aujourd'hui j'ai an pou de temps etj'en
profite pour adresser un petit mot aux
bons amis comme vous.
Que deviennent Les Sables depui.q notre
départ'? Voici trois mois quo nous avons
quitté la Vendée et deux mois et demi que
nous le, vieux, les territoriaux, avons reçu
le bapténie (lu feu.
Je ne vous dirai pas, mon cher ami, ce
que depuis Tournai (Belgique) jusqu'à
Rouen, puis depuis Rouen jusqu'à Arras
en passant par Amiens, Flébuternes, Bail-
leulval, etc..., nous avons fait. Cela vous
intéresserait beaucoup, sans doute, mais
je ne pourrais en commencer le récit qu'en
mettant force détails et ce serait excessive-
ment long.
D'ailleurs l'objet de cette lettre est (le
vous donner de mes nouvelles en vous
priant de les communiquer, tant à Olonne
qu'aux Sables, à tous nos amis que vous
connaissez.
Je suis en très bonne santé. Les obus et
les balles, que les Allemands nous adres-
sent gratis et sans parcimonie, surtout
depuis que nous sommes à Arras, n'ont
encore détérioré aucune partie de mon
individu. Grâce à l'Intendance, qui fait
merveilleusement les choses, nous mari-
geons bien et tiens nous entretenons a(Iiiil"-
rablement.
Nous sommes arrivés ici vendredi de la
semaine dernière, c'est-à-dire il y aura
8jours d'hier.Les obus pleuvaient à Arras,
ce jour-là, que c'était une bénédiction.
Depuis, nous occupons des tranchées hors
de la ville, côté de l'ennemi et de nos trous,
nous tirons sur les trous des Allemands
en face de nous. Il y a d'ailleurs entre eux
et nous ëchange de bons prorédês.
Je-ne peux rien vous dire de plus à cet
égard, nos positions sont fortes, mais les
leurs aussi sans doute, puisque de part et
d'autre on ne peut arriver à se déloger.
D'une façon générale, cependant notre
situation est excellente et j'ai, en ce qui
me concerne, pleine confiance en nos suc-
cès, en notre victoire définitive.
Mais dame ce que ce sera long!
Il paraît qu'il y à aux Sables des quantités
de gens (ailleurs aussi sans doute) qui,
plus jeunes que nous, n'ont pas étA appelés
ou qui, ayant été appelés, sont maintenu-,
dans les dépôts et n'iront pas au feu
On
raconte même que ces tireurs au
'
tiquent ceux qui se font trouer la flanc peau Ci"- à
leur place, s'étonnent que les choses
n'aillent pas plus vite, émettent sur le
compte des combattants des opinions
désobligeantes. Ces racontars m'ainênent
à vous (lire que le 24 août à Tournai et
Bleuvacli le ..., territorial s'est conduit
admirablement; que plus Lard, à Bapaume,
à Beaucourt, Beaumont et Auchonvillers,
les militaires du ... ^ se sont battus comme
(les .Items. lions, montant à Pessaut des forces
des sans s'inquiéter de la mitraille
ni des balles. Depuis le 26 septembre, nous
sommes accrochés aux Allemands et nous
combattons comme l'active, en ou 2-
ligne suivant les circonstances. La valeur
des régiments territoriaux de la division
fait que ces quatre régiments ont été maintenus
au feu alors qu'ils étaient, il y a
15 jours, désignés pour aller dans le camp
retranché de Paris. C'est un bel honneur
qu'on nous a fait, mais nous aurions bien
mérité nous reposer un peu et il eût clé
juste de nous remplacer par des troupes
n'ayant pas encore combattu.
Nous faisons ici notre devoir sans éclat,
mais nous faisons notre devoir, tous les
hommes du régiment font leur devoir, le
régiment a été cité à l'ordre de l'armée.
Pourquoi aux Sables a-t-on dit que nous
avions fui devant Fennein~? C'est idiot et
misérable.
Je vous quitte mon cher ami. Dites-bien
des choses de ma part à tous les amis,
présentez mes amitiés à MathÉ, chez
Astagneau, Riant, des Filées, Roche-Jour-
dain, Déterville, etc.... etc.i.
Et recevez une bien cordiale poignée de
main de votre ami dévoué
DENIS,
( , ~p i taine , 1 ­ C r,mpaq» i ~ du ... T,,riteri.l.
CI x(~i-ni)tés et Réformés
Après la séance de clôture du 30 noveni-
bre, les conseils de révision de lit classe
1915 ouvriront aussitôt une session non-
voile au chef-lieu du département en vue
de procéder à la visite des exemptés et
réformés des classes antérieures à 1910.
Cette révision pourra commencer avant
cette date dans les départements oit l'exa-
men clos autres classés et des appelés de
1915 aura été achevé. Toutes les opéra-
tions devront être terminées au plus tard
le 'Il décembre.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
M. Joseph Maraud, Cleveland (Ohio),
~n —
l~) ) i,.; M. Rabette (remise du quart de sa
la dinianche 15 novembre), 9 fr .
'fol al :109 fr.
folal à ce jour : 6.315 fr. 05.
SAUVÛNS il OTRE RECOLTE
Le Ministre de ]'Agriculture et l e s
Membres de la Commission parle-
mentaire agricole, le savant sénateur
Gonnot en tête, ont vivement adjuré
les cultivateurs, de France d'auginen-
ter, autant que possible, la surface
de leur emblavaison.
Les agriculteurs patriotes de la
Vendée n'ont pasatiendu cetéloquent
appel pour se mettre à l'ouvrage.
Chaeuh a compris intelligemirient
combien il importait pour la Défense
Nationale d'assurer largenierit Io pain
destiné à l'alimentation publique.
Aussi, malgré la pénurie doul ourcuse
de bras, a-t-on levé la terre, ' tracé
les sillons, semé avec sollicitude la
graine précieuse et fumé abondarri-
ment le sol avec los meilleurs et les
plus actifs des engrais chimiques. A
présent, tous les travaux d'ensenien
cernent sont terminés dans la région,
Vienne l'clé 1915, ce sera, sur nos
guérets comme un lourd et large
manteau d'or ondulant à la brise, si
nous savons en outre lutter avec suc-
cès contre les plantes adventives et
les animaux parasites.
Parmi les herbes folles qui étout-
feraient la céréale, on compte tout
d'abord les divers chiendents, d'truc
ténacité extrême, l'amarotte et le nia-
liné, puis l'insidieuse ravenelle.
Il faut que dès main tenant la popu-
lation de nos campagnes, réduite,
hélas 1 aux femmes et à quelques
vieillards, envisage froidement la
situation. Il est de toute nécessité que,
tandis que leurs maris combattent
courageusement sur le front, les
épouses françaises, malgré les allo-
cations qu'elles reçoivent, contribuen t,
s e rfo ue t te en mains, au salut il(, la
Patrie en arrachant et jetant au rond
des billons cette lèpre verdissante on
Ïieuric des champs, qui menacenit
d'anéantir notre récolte.
Il est également indispensable et
logique que, cette année dit moins
(une fois n'est pas continué !) se~
couant leur torpeur béate, ceux qui
jouissent de mensualités charitableq,
(retraites ouvrières et secours pour
la vieillesse, trop souvent prématurée)
s'cri aillent, de leurs bras débiles dé-
fendre ainsi la richesse nationale
ultime qu'est le blé, au nom même
du principe bienfaiteur et sacré de
la solidarité sociale, dont ils sont les
premiers bénéficiaires.
Parmi los ennemis les plus terri-
bles du froment,, se tient, chacun le
sait, cri première ligne, le matidit
lapin. Les dégâts effrayants qu*iI
produit continent trop Souvent à
rémédiables désastres. Aussi
nistration préfectorale, cri présen l'adii,.Î- c
des plaintes nombreuses qui lui 1,,,ire
viennent de tous les côtés, autorise-
t-elle les intéressés à détruire l'habi-
tant agile des garennes par tous les
moyens connus sauf le fusil, dont les
détonations tapageuses seraient, par-
l'affreux temps qui court, trop péni-
bles à entendre, et sans qu'il soit
besoin de posséder un permis de
chasse.
Les gens des villes que guettent
l'inaction pourraient, à mon sens, se
rendre utiles à fous cri employant a
leur tour, pour cette chasse intéres-
santé, les collets du braconnier et le
furetage.
Il suffit, pour obtenir cette autori-
salien, d'adresser à, la Préfecture une
demande sur papier timbré de 0 fr. 60,
revêtue d'un certificat du maire cons-
tatant que les lapins pullulent sur
l'exploitation agricole.
GEOFFRO'Y LINYER.
A dater du 17 novembre d'importante~
modifications ont été apportées au servico
des trains de voyageurs sur diverses lignes
du Résesu.
Caractérisées surtout par la création
d'express sur des lignes où lès circons-
tances n'avaient pas permis de le faire jus,-
qu'ici, ces modifications ont pour but de
faciliter, dans toute la mesure compatible
avec les besoins de l'Autoritë militaire,
les relations 'à grande distance entre les
diverses régions desservies par le-, Che-
mins de fer de l'Etat.
C~est ainsi que vient d'être créé un train
express de nuit entre Paris et Bordeaux,
avec correspondance de ou pour Les
Sables-d'Olonne, La Rochelle, Royan et
Cognac.
Des relations rapides de nuit entre Les
Sables-d'Olonne, La Rochelle et Tours,
par la création d'un express Thouars-
Tours (et retour).
Enfin, dans le but de donner ou de rele-
ver les correspondances (les divers exprress

o
indiqués-ci-dessus, ou d'améliorer les re-
lations des lignes transversales entre elles,
des modifications seront apportées au ser-
vice des trains sur la plupart des lignes
du Réseau.
D'autres modifications sont à l'étude et
seront réalisées prochainement.
A la Gare des Sables
Voici le mouvement actuel et pro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
Dép ar ts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 31.
A rr ivées . — 7 h. 32, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
Dép a r ts . — 16 h. 25.
A rr ivées . — 12 h. 49.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se renseigner pour les correspondances.
DEMANDEZ DANS NOS DEPOTS
L'Almanach très complet de la Vendée
PRIX : 15 Centimes
Arrondissement des Sables-d'Oloème
Les Seilles
Révision
des Listes électorales en 1915
Le Gouvernement a décidé d'ajourner
jusqu'à la fin des hostilités les-opérations
de la révision des listes électorales pour
l'année 1915.
Les Conseils municipaux devront donc
s'abstenir, lors de la session de novembre,
de désigner des délégués à cet effet.
Taxation des Denrées
La Commission de taxation des denrées
de première nécessité du département s'est
réunie à la Préfecture.
La Commission après examen des cours
des blés depuis le commencement du mois
et des cours actuels, considérant l'aug-
mentation très sensible des prix des issues
de-la mouture (sons et recoupes), a émis
l'avis que les prix du blé, de la farine et
du pain soient fixés :
Blé, 26 fr. 50 le quintal ; farine, 38 fr. 25
le quintal ; pain, 0 fr. 375 le kilo.
Elle a également émis l'avis que le prix
de la viande de porc au détail soit fixé à
0 fr. 80 le 1/2 kilo, octroi en sus.
Ces propositions ont été adoptées par le
Préfet de la Vendée.qui a fixé les prix des
denrées ci-dessus en conséquence.
Service Sanitaire
Par décret du 14 novembre, M. Alzieu
(Joseph) a été nommé au grade de médecin
aide-major de 2' classe de l'armée territo-
riale et affecté à l'hôpital temporaire,
n`• 53, aux Sables-d'Olonne.
Carnet de Naissance
Nous apprenons avec le plus vif plaisir
que M— Théry, femme du sympathique et
rès distingué Administrateur de l'Inscrip-
tion maritime, vient de mettre au monde
une charmante petite fille qui a reçu le joli
prénom de France. La mère et l'enfant se
portent bien.
Nos meilleures félicitations à M" et à
M. Thery.
Préparation à la Guerre
Malgré la pluie diluvienne de dimanche
dernier, la Section Sahlaise de Prépara-
tion à la Guerre a effectué dans les meil-
leures conditions la marche de Talmont
(aller et retour 25 kilomètres).
Dimanche prochain, départ à 10 heures,
marche de 30 kilomètres, grande halte,
cantonnement et préparation d'un repas
dont on aura à emporter les éléments ;
cette marche s'effectuera en armes avec
chargement.
Nous ne saurions trop engager les adhé-
rents à y prendre part, attendu que c'est
très probablement la dernière qui aura
lieu avant leur incorporation, qui semble
imminente.
Comité Départemental de Secours
La 13' liste de souscriptions en espèces
atteint le chiffre de 44.889 fr. 20.
Rappelons que tous envois de fonds
peuvent être faits à M. le Trescmier-Payeur
Général. Le linge et les effets d'habille-
ment doivent être adressés à la Préfecture.
Expéditions de Tourteaux
Certains agriculteurs se plaignaient de
ne pouvoir se procurer les tourteaux dont
ils font habituellement usage pour l'en-
graissement du bétail, prétendant que les
Compagnies de Chemins de fer refusaient
le transport de cette denrée.
Voici les renseignements qui ont été
fournis par l'Administration des Chemins
de fer de l'Etat à la Préfecture de la Ven-
dée pour la Direction des Services agri-
coles :
•
Le transport des tourteaux n'est pas
interdit sur le réseau de l'Etat.
» Toutefois la gare de Nantes-Etat, étant'
fermée au service local, par suite de l'ins-
tallation d'une Station-Magasin par l'Au-
torité militaire dans la dite gare, elle s'est
vue obligée de refuser le transport de cer-
taines marchandises pour le public. e,
» Mais il y a la gare de Nantes -Orléans
qui reste ouverte aux expéditions commer-
ciales et qui a reçu des instructions préci-
ses
Postes et Télégraphes
Un concours pour l'admission de 800
surnuméraires des Postes et des Télégra-
phes aura lieu les 17 et 18 décembre pro-
chain au chef-lieu de chaque département.
Pourront y prendre part les postulants
âgés de 17 ans au moins et de 25 ans au
plus.
La liste sera le 5 décembre au
soir.
Les demandes devront être adressées
au Directeur départemental qui tient des
programmes à la disposition des candidats.
Police des Cafés et Débits
Le Colonel commandant le territoire de
la Vendée rappelle que tous les cafés, ca-
barets et autres débits de boissons, sans
aucune exception, sont consignés à tous
lea militaires en traitement dans les hôpi-
taux ou filiales. Ils sont consignés entiè-
rement, tous les jours et toute la journée.
Les Commandants des brigades de gen-
darmerie sont chargés de cette surveil-
lance.
Le Brevet d'Aptitude Militaire
En réponse à une demande de l'Union
des Sociétés de Gymnastique de France,
le Ministre de la guerre vient de lui faire
connaître que les épreuves du brevet
d'aptitude militaire pourront être subies,
cette année, par les jeunes gens engagés
volontaires et appelés de la classe 1915,
après leur incorporation, au cours de leur
deuxième mois de service. Ces épreuves
seront effectuées d'après le programme
initial établi par l'instruction du 7 novem-
bre 1908 (les circulaires du 23 décembre
et du 23 février 1914 sont abrogées).
Les militaires qui obtiendront le brevet
pourront être nommés brigadiers ou capo-
raux au bout de deux mois de service et
sous-officiers deux mois et demi plus tard.
Cylindrages des Routes
Voici le tableau de marche des rechar-
gements des routes nationales et des cy-
lindrages à vapeur dans l'arrondissement
des Sables-d'Olonne :
Ro u te 1 60 . — Partie comprise entre
87 km. 800 et 89 luo., 3-9 novembre 1914 ;
partie comprise entre 73 km. 300 et 74 km.,
10-14 novembre.
Ro u te 1 78 . — Partie comprise entre
27 km. 700 et 29 km., 16-24 novembre ;
partie comprise entre G kin . 300 et 6 km. 720,
25-28 novembre.
Ro u te 1 4 9 . — Partie comprise entre
34 km. 400 et 35 km., 17-20 février 1915 ;
partie comprise entre 50 km. 250 et 51 km.,
22-25 février ; partie comprise entre
68 km. 100 et 68 km. 800, 27 février,
10 mars 1915.
Fête en l'honneur du Roi et de la
Reine des Belges
Nous avons, dans notre dernier nu-
méro, fait connaître a nos lecteurs qu'une
fête allait être organisée aux Sables à
l'occasion de la sainte Elisabeth, patronne
de la gracieuse Reine des Belges.
Cette soirée récréative, qui aura lieu
dimanche 22 novembre, dans les salons
du Grand Casino promet d'obtenir le plus
grand succès.
MM. J. Chailley, maire des Sables et
Bossaers, avocat du barreau d'Anvers,
prendront successivement la parole.
Ajoutons que la Musique municipale
prêtera gracieusement son concours et
jouera notamment L a Mars e i l la ise et L a
Br a b anç o n ne . '
Le prix d'entrée, donnant droit à une
jolie cocarde aux couleurs nationales
belges, est fixé à 0 fr. 50 centimes au
profit des réfugiés.
Nous espérons que toute la population
sablaise et chaumoise aura à coeur d'as-
sister à cette fête et de manifester ainsi
toute sa sympathie pour la valeureuse
Nation Belge à qui la France est redeva-
ble de tant de bienfaits.
Lamentable arrivée de Blessés
Mardi dernier, 17 novembre, un train
amenant 234 blessés, est arrivé aux
Sables, sur les 7 heures du matin.
Ni le Maire, ni le Commissaire de police
n'avaient été prévenus. Aussi cette arri-
vée a-t-elle été marquée par de pénibles
incidents.
Ces pauvres soldats, qui revenaient de
prendre part aux rudes combats qui se
livrent depuis une quinzaine autour
d'Ypres et de Dixmude, fatigués par un
pénible voyage sur mer et en chemin de
fer, faisaient peine à voir.
Les marins que nous avons interrogés
ont souffert beaucoup plus que les autres
combattants, parce que se trouvant en
terrain inondé, sur notre extrême gauche,
ils ne peuvent creuser leurs tranchées
plus profondément que 0-50 à 1 mètre
sans les voir envahies par l'eau et ils sont
obligés de s'y tenir accroupis et les pieds
dans la boue.
Aucune mesure n'avait été prise, aucun
automobiliste n'avait été prévenu pour les
recevoir. Par hasard, deux ou trois omni-
bus d'hôtel étaient là ainsi qu'un camion.
On les hissa tant bien que mal, plutôt mal
que bien, sur ces véhicules. Vingt-trois
d'entre eux durent, clopin-clopant, faire à
pied la longue route qui conduit de la
gare à l'hôpital.
A qui incombe la responsabilité de pa-
reils incidents I Nous l'ignorons, mais
nous espérons qu'à l'avenir ils ne se
renouvelleront plus. Nos soldats qui lut-
tent avec tant d'abnégation et tant de
courage pour la défense de la Patrie ont
droit à plus de considération et à plus
d'humanité.
A l' « Union Fraternelle »
Dimanche dernier, à 2 heures de l'après-
midi, une réunion générale a eu lieu dans
la salle du Gymnase, et c'est en grand
nombre que les Sociétaires s'y sont rendus.
/v1. Violteau, président, après avoir fait
l'exposé de la situation actuelle, déclare
à l'Assemblée qu'actuellement 60 Socié-
taires sont mobilisés, que jusqu'à présent
nous n'avons eu parmi eux aucun décès à
enregistrer ; mais que la mobilisation a
jeté la gène dans certaines familles qui,
de ce fait ne peuvent pas, comme par le
passé, verser un franc à chaque décès
d'un Sociétaire. « Nous ne pressons per-
sonne », dit-il, ou du moins jusqu'à pré-
sent nous n'avons pas observé les statuts
d'une façon rigoureuse, mais plus que
jamais nous avons besoin de nous entendre
pour que l ' Un io n Fra tern e l le prospère, et
puisse, comme par le passé, secourir à
chaque fois que se produit le décès d'un
de ses membres.
M. Violteau rappelle que l ' Un io n Fra-
te rne l le a des fonds de réserve à la Société
Générale, sur ces fends, dit-il, il serait
facile de faire des prélèvements, mais il
serait pénible de disposer de ces réserves
réalisées par le bon fonctionnement de la
Société ; et, connue on peut s'en dispenser
à condition que chacun paye chaque décès,
il fait un pressant appel aux Sociétaires.
Quelques Sociétaires prennent alors la
parole : M. F. Amiaud demande quelles
seront les sanctions contre ceux qui, pro-
fitant des événements actuels, cesseront
leurs paiements, il voudrait que ceux-là
perdent provisoirement leurs droits en
cas de décès ; MM. Martial Bore et Tesson
demandent qu'on ait surtout des égards
pour ceux dont la gêne est due à la mobi-
lisation.
Les Sociétaires sont unanimes à ce que
le Bureau tolère pour quelques-uns les
retards qu'ils pourraient apporter dans
leurs versements, niais d'un autre côté ils
demandent la radiation des Membres qui
s'abritant derrière le mot cc guerre » pro-
fitent de cela pour ne pas payer alors qu'ils
le peuvent.
Nous ne pourrions rappeler tous les
services rendus jusqu'à ce jour par l ' Un io n
Fra te rne l le (secours immédiat au déCès),
dont M. Violteau est le très dévoué prési-
dent, en dehors des 500 francs versés à
chaque décès, les économies réalisées
justifient du bon fonctionnement de la
Société.
Le Timbre de la Croix-Rouge
La statistique indique le prix d'une jour-
née d'hospitalisation pour les soldats ma-
lades ou blessés : c'est quatre francs par
jour et par homme.
D'un autre côté, le Ministère des Postes
et Télégraphes fait annoncer que ce nou-
veau timbre de 15 centimes (dit de la Croix-
Rouge) rapporte chaque' jour à la Croix-
Rouge Française la jolie somme de deux
mille francs.
C'est donc 500 soldats, qui, quotidienne--
ment, dans les hôpitaux des trois Sociétés
d'assistance qui constituent la Croix-Rouge
Française, sont soignés, opérés, pansés,
chauffés et nourris par ceux qui n'hésitent
pas à mettre 5 centimes de plus à l'affran-
chissement de leurs correspondances pour
venir en aide aux victimes de la guerre.
Ces bons patriotes sont nombreux :
mais il faut qu'ils soient plus nombreux
encore. En effet, les Français doivent
tous manifester leur reconnaissance à
nos braves soldats qui chaque jour, dans
les tranchées et sur les champs de ba-
taille, risquent leur vie pour la défense de
leurs personnes et de leurs biens.
Le timbre de la Croix-Rouge est mis
en vente dans tous les bureaux de poste
de France.
Un mauvais fils
Une plainte a été déposée à la gendar-
merie par M" Lefort, 54 ans, ménagère,
boulevard de l'Est, aux Sables, contre son
fils Roger. 18 ans, boulanger, qui la frappe
fréquemment. Ce mauvais fils a égale-
ment frappé sa soeur et son père qui est
alité. Lefort qui est un paresseux, ne re-
grette pas ses actes.
Suicide
Dans un accès de de l ir ium treme ns ,
Gustave Legrain, 50 ans, agent de police
aux Sables-d'Olonne, s'est suicidé, clans
la nuit du 14 au 15 novembre courant,
en se jetant de la fenêtre du premier étage
ou il habitait, impasse de l'Eglise, dans
la rue. La mort a été presque instantanée.
Legrain avait la mauvaise habitude de
boire plus que de raison et, depuis plu-
sieurs jours, ne paraissait plus jouir de
toutes ses facultés.
Procès-Verbaux
Des procès-verbaux ont été dressés,
cette semaine, contre :
Briqueville (Désiré-Clovis), 18 ans, ma-
rin à La Chaume, pour violences légères
et ivresse.
Quémener (Raymond), 31 ans, marin
aux Sables, route de Nantes, pour ivresse.
Barré (Philémon-Jean), 19 ans, marin
à La Chaume, pour ivresse.
Boucard (Albert), 40 ans, peintre aux
Sables , rue Nationale , également pour
ivresse.
tblenue
Conseil Municipal. — Le Conseil
Municipal s'est réuni, salle de la Mairie,
dimanche dernier, à 9 heures du matin,
sous la présidence de M. Valère Mathé,
maire. M. Henri Morelle est désigné pour
les fonctions de Secrétaire.
Rév is io n des L is tes d'Ass is ta nce . — Il
est procédé à la révision annuelle des
diverses listes d'assistance.
Nomina t io n des Rép ar t i te urs . — Le
Conseil procède à la nomination de 20 pro-
priétaires fonciers de la Commune, aptes
à remplir en 1915, les fonctions de répar-
titeurs.
S i tua t io n Finan c ière . — M. le Maire fait
l'exposé de la situation financière de la
commune. Bien que la Guerre ait été une
cause de pertes sensibles pour le budget
cette situation reste satisfaisante. M. le
Maire ajoute que, devant sous peu partir
pour l'armée il tient à ce que, avant son
départ, tous les fournisseurs de la com-
mune soient réglés. Il va donc inviter ces
derniers à produire leurs factures sans
retard. M. le Maire fait connaître que les
ressources budgétaires sont plus que suf-
fisantes pour régler tout ce qui est dû,
notamment les frais de construction du
pont de La Forgerie. Malgré la diminution
des recettes prévues au budget (recettes
des permis de chasse, part de la commune
sur les patentes, les chevaux, etc...), une
fois les dépenses payées le budget se sol-
dera par un excédent de recettes assez
élevé.
Seco urs a ux fam i l les n ombre uses . — M.
le Maire informe l'Assemblée que le Con-
seil général a voté une somme de 25.0e0
francs pour subventions aux communes
LA ‘ENI1EL REPUBLICAIM:
en vue de secours aux familles nécessi-
teuses. Mais pour que la Commune ait sa
part dans cette subvention, il est néces-
saire que le Conseil vote un premier se-
cours au moment de sa demande de parti-
cipation au crédit sus visé. Le Conseil,
après en avoir délibéré, vote une somme
de 100 francs à prendre sur les ressources
libres du budget.
Vis i te a u C im e t iè re . — Sur la proposi-
tion du Maire, le Conseil municipal se
rend au cimetière et fait choix d'un ter-
rain destiné à recevoir les restes des
enfants de la Commune morts au service
de la Patrie.
Ce terrain sera concédé gratuitement à
perpétuité pour recevoir à la fin des hos--
tilités les cercueils des soldats décédés
dans les hôpitaux ou clans les ambulances.
. Enfin le Conseil déçide qu'aussitôt la
guerre, une souscription sera ouverte
dans toute la commune pour l'érection
d'un modeste monument et d'une plaque
de marbre sur laquelle seront inscrits, en
lettres d'or, les noms des vaillants Olon-
nais .ombes au Champ d'honneur.
— Morts au Champ d'honneur! —
M. le Maire a eu, il y e quelques jours, la
pénible mission d'apprendre, à ses pa-
rents infortunés, la mort du jeune Retail
(Armand-Célestin), marié à MI' Roy, du
village de La Garlière. Retail, que tout le
monde connaissait et estimait au village,
exerçait la profession d'employé des Che-
mins de fer de l'Etat lorsque la mobilisa-
tion l'appela sous les drapeaux. Il •a été
tué le 24 octobre dernier, près de Senlis.
Nous offrons à la famille éplorée l'expres-
sion de nos plus vives condoléances.
M. le Maire a été également chargé
d'apprendre à la famille Violleau-Cantin
la disparition de Siméon Violleau, demeu-
rant à l'Allerie, marie et père de trois
enfants en bas-âge. Siméon Violleau a
disparà le 6 octobre dernier à Bernan-
court et a été porté sur les registres de sa
compagnie comme « présumé tué ».
— Paiement des Réfugiés. — A
l'avenir les réfugiés belges en résidence à
Olonne recevront leurs allocations en
argent. Les fournisseurs sont donc priés
d'apporter leurs bons sans retard pour le
règlement et de ne plus en accepter de
nouveaux.
— Dons. — Nous avons reçu, pour les
familles nécessiteuses, de M. Garat, négo-
ciant en chaussures aux Sables, 20 fr.;
pour les réfugiés belges, de M. Henri
Guilbaud, conseiller municipal, 20 fr.
— État-Civil (du 22 octobre au 19 no-
vembre). — Na issances . — Georges-Eu-
gène-Alphonse Brethomé, fils de Eugène-
Gustave, et de Maria Giraudeati, rue des
Anciens-Maires. — Rosine Frey, fille de
Charles, et de Clémence Stademann, aux
Filées. — Clément-Henri-Auguste Blay,
fils de Auguste, et de Léontine Gillard, à
La Guérinière.
Décès . — Marie-Henriette Guillîaud, 80
ans, veuve de Félix-Abel Lhommeau, cul-
tivatrice, au Caillou-Blanc. -- Joseph-
Abel Garandeau, 80 ans, célibataire, culti-
vateur, à La Girvière. — Rose-Justine
Dubois, 74 ans, veuve de Pierre Massu-
yeau, cultivatrice, à La Routière. — Jean-
Baptiste-Alcide Dubois, 48 ans, époux de
Aglaée Dubois, cultivateur, à La Girvière.
— Paul-Louis-Léon Lhommeau, 3 semai-
nes, aux Pontonnières.
'd'alumine .
Conférence. — Dimanche 22 novem-
bre à 2 h. 1/2, M. Goternans, ancien con-
seiller communal de Bruxelles, donnera
une conférence sur L a Belg iq ue et sur les
derniers évènements qui s'y sont déroulés.
Le succès considérable que M. Gote-
mens a obtenu aux Sables est un sûr
garant que la vaste salle.des Halles sera
pleine.
A l'issue de la conférence Les Pap i l lo n s
de Fra nce , par M'"" Montel et Tavernier
et les Hymnes na t io n aux , par MM..Cor-
mercis et Montel.
Sa et -116enoiet-sti
incendie. —Au bourg de Saint-Benoist-
sur-Mer, un incendie a détruit une meule
de paille appartenant à M.Auguste Pothier.
Les pertes sont évaluées à 350 francs
environ.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud ien c e du Me r c r ed i 1 8 Novem bre 1 9 1 4
-Un Apache
Le nommé Duvallet (Adolphe), 40 ans,
originaire de Lorient, sans profession et
sans domicile fixe, est ce triste individu
qui, vendredi dernier a essayé, dans les
circonstances que nous avons relatées, de
porter un coup de couteau au soldat ter-
ritorial Victor Guilband, qui conduisait
une corvée d'indésirables en ville.
Duvallet a le casier judiciaire orné de
37 condamnations.
Le Tribunal se montre justement sévère
envers ce peu recommandable individu,
qui est condamné fi 8 mois d'emprisonne-
mn en t.
Fille dénaturée
Roy (Marie), femme Robelin, âgée de
36 ans, cultivatrice demeurant au Querry-
Pigeon, commune de Saint-Hilaire-de-
Talmont, est prévenue d'avoir, à la suite
d'une futile discussion, frappé sa vieille
mère, qui lui faisait de justes observations.
Elle manifeste, à l'audience, de tardifs
regrets.
Le Tribunal condamne la femme Robe-
lin à 24 heures de prison et à 16 francs
d'amende, dit qu'il sera sursis à la peine
d'emprisonnement.
Entre jeunes Gens
Penard, 21 ans, marin à Croix-de-Vie,
a frappé de plusieurs coups de pied son
camarade Marcel Raymond, 18 ans, ma-
rin, même commune. Penard, habilement
défendu par M' Lecomte, est condamné à
50 francs d'amende et aux frais.
NOUVELLES DIVERSES
Ils font les Pochés
A l'entrée en Allemagne, les Allemands
saisissent l'or et l'argent sur les voyageurs
et leur dorment en place des billets de
banque.
UnNfillion de « Boches » de moins!
On mande do Copenhague au Da i ly
Ma i l que les nouvelles listes parues des
officiers et soldats tués, blessés ou dispa-
rus, portent à 549.247 le total des pertes
prussiennes. Ce nombre ne comprend pas
les pertes subies par les armées bavaroises,
saxonnes, wurtembergeoises, lesquelles
sont énormes et s'élèveraient à plus de
quatre cent mille hommes.
Hommage d'Orléans aux Alliés
Le Conseil municipal d'Orléans vient
de décider de donner le nom d'Albert I" à
la place de la Gare et les noms de Geor-
ge V et de Nicolas II aux deux ponts sur
la Loire.
Un mois sous l'eau
Thomas Edison, le célèbre inventeur
américain, après avoir étudié la question
des sous-marins, aurait découvert le moyen
de permettre à ceux-ci de demeurer sous
l'eau aussi longtemps qu'il serait néces-
saire, %ans avoir besoin de revenir à la
surface pour prendre l'air. Même si un
accident de machine survenait, le sous-
marin pourrait demeurer sain et sauf sous
la surface de l'eau, la provision d'air se
renouvelant d'elle-même.
De même que les premiers inventeurs qui
révèrent des machines volantes étudièrent
le vol de l'oiseau, Thomas Edison observa
les poissons. L'appareil qui extraira l'oxy-
gène de la mer n'est qu1un dérivatif, une
imitation des trachées des poissons. Edison
estime que, sans inconvénient, un sous-
marin en bon état, muni de son nouveau
dispositif, pourra faire des plongées d'un
mois au moins.
Transports de Corps
Il est porté à la connaissance des popu-
lations qu'en raison des circonstances ac-
tuelles, il a été décidé d'ajourner tout
transport de corps par les soins de l'ad-
ministration de la Guerre, et que la possi-
bilité de prendre à nouveau des mesures
pour ledit objet ne sera examinée qu'en-
tièrement.
Toutefois, les familles qui le désirent,
peuvent, en principe, réaliser dès mainte-
nant cet acte de piété, mais à leurs frais
et sous leur propre responsabilité.
Elle ne doivent pas, d'ailleurs, se dissi-
muler qu'elles rencontreront, pour la re-
cherche et le transport des corps qu'elles
désirent ramener, de sérieuses difficultés
résultant notamment, de ce fait, que le
territoire des inhumations fait encore par-
tie de la zone des armées.
Les Bavarois sacrifiés
De La Haye au Da i ly Ma i l :
On annonce que le mécontentement
règne parmi les officiers bavarois.
Ils déclarent qu'ils ont été sacrifiés par
le Kaiser, à tel point que sur 300.000 Bava-
rois, il en reste seulement 110.000
Un nouveau Canon allemand
D'Ainsterdam à la Presse A sso c iée :
On a appris ici que les usines Krupp
continuent à être clans la plus grande
activité : on y travaille nuit et jour et on
vient de finir dix pièces de calibre 52 cen-
timètres d'une longueur de 20 mètres et
d'une portée de 40 kilomètres (?)
Les Allemands, qui ont pris possession
de ces pièces, s'occupent de les transporter
sur la côte de Belgique.
La fin de trois Transports Turcs
Un communiqué turc confirme que la
flotte a coulé à fond, clans la mer Noire,
trois navires turcs chargés de troupes et
de munitions, se rendant à Trébizonde.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 2 au 19 No v em bre 1 9 1 4
NAISSANCES
Jean-Pierre Madert, Petit Séminaire (sujet
allemand).
France - Louise - Marcelle - Jeanne - Edmonde
Théry, Hôtel de la Marine.
Jacques-Alfred Boulon, rue du Puits-Landais.
Jean-Georges-Gédéon-James David, rue des
Merciers, 12.
PROMESSES DE MARIAGES
Baptiste-Marie Barbotin, employé de Chemins
de fer de l'Etat. à Honfleur (Calvados), et
Hortense-Marie-Eugénie Bulteau, sans pro-
fession, rue des Soupirs, 26, aux Sables.
DÉCÈS
Julien Garnier, 72 ans, ancien employé de
Chemins de fer, veuf en 1C1 mariage de
Rosalie Blanche, et en 2e mariage de Marie
Mégnon, rue du Puits-Landais.
Lucienne-Emilienne Petit, 20 jours, rue Natio-
nale, 70.
Gustave Marie Legrain, 50 ans, agent de police,
célibataire, rue de l'Eglise.
Marie- Amélina Pinson, 80 ans, journaliéf'e,
veuve de Honoré Florimond Rochereau, rue
de l'Hôtel-de-Ville.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Alexandrine-Rosalina-PierrettePontoizeau,rue
de la Vigie.
Georgette-Lucie-Marie-Olivia Boilard,rueBasce.
SACCARDI
Place de la Liberté
Samed i 21 Novem bre, à 8 h . 3/4
SACRÉ 1.,ÉONCE
CoMédie en 3 actes de Wolff.
D iman c h e 22 Novembre , à 8 h . 3/4
Les 28 Jours de Clairette
Opérette en 4 actes. Musique de Roger.
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'Etat délivrent des billets d'aller et retour tin:
dividuels ou de famille) de P., 2e et 3e classes, à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie:les:Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Salies:
de Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels. — Réduction
de 25 ./e en tee classe et de 20'/e en Ee et 3e classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets aller et retour de famille. — Réduction
sur les prix du tarit général, variant de 20 à 40 Vie
suivant le nombre des membres de la famille : le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être;
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants de 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes 'de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Fa:
culté de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ
Enfante. — Deux enfants de 3 à 7 ans sont comp-
tés pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
pair, moitié du prix d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — Le validité des bit-
lets désignés aux paragraphes ter et 2 peut être
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyen:
sant paiement d'un supplément de 10 eh, pour
chaque. prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du,
départ.
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour collectifs sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'Etat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
le Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe-Juan-Val.
lauris, Grasse, Hyères, Juan les Pins, Menton,
Monaco, Monte Carlo, Nice, Saint Raphaél et Vil-
lefranche-sur-Mer.
al Prix. — Si l'itinéraire eat le même à l'aller 4
et au retour : Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en plus de trois ;
a) Si l'itinéraire n'est pas le même à l'aller
qu'au retour Prix des trajets d'aller et retour
des trois premières personnes, plus : 1;6. de la,
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; durée de la validité 33
jours
2. Du 1.r octobre au 15 novembre, aux famille:
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collec-
tivement pour se rendre à Toulon et au-delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le prix d'un billet
simple pour la troisième et ta moitié de ce dernier
prix pour chacune des personnes suivantes; validité
jusqu'au 15 mai.
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
1, !tue de l'Hôtel-de-Ville, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
—' LES SABLES-D ' orazverz
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Illesure
Ft Faits d'avance,
Ray on importa n t de C hap ellerie nouve l le
VistTEMEINTS Pr MARIAGES & C6RÉMONIES
H OMME S E T DA M E S
TOUS ][..,ES VÊTEMENTS
do Sports, Voyages et Plage
PÈLERINES ET PARDESSUS
—e Imperméables »—
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
Meil le u r March é q ue partou t ail leurs
Comment choisir?
Faire un choix mutile entre tous les remèdes
vantés, dans les affections des bronches et des
poumons, n'est pas facile. Que nos lecteurs
nous pt rmettent donc de leur indiquer la Pou-
dre Louis Legras, qui a obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universelle de 1900.
C'est le seul remède connu qui calme instan-
tanément les accès d'asthme, de catarrhe,
d'oppression, de toux de vieilles bronchites et
guérisse progressivement. Une boite est expé-
diée contre mandat de '2 fr. 10 adressé à Louis
Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
si veux eues
des IRRÉGULARI rÉs
gal nos INQUIETENT
1,46; ,r -„:i. à G. LA,GRG'X.
ri •
ces Nard)
',Ili „Ir
ESDAMES
1E
Eï SA GUÉRISON
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au grand spécia-
liste, et qui a vals à son inventeur, de la part d e
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
n tout c e que l'on connalt actuellement pour le
e traitement de I n h ern i e, p e r l'effi • cité d e son
e action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
e le développement et en prédisposant. quelque
e soit l'âge du sujet, à une guéris o n radica le. Cet
e appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
tique moderne et réalisa un progrès considé.
s.rable.
e C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
s a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
traitement par le Tampon Américain qui
a non seulement s'applique d'une façon parfaite à
e tou tes l es h ern i es , mais supprime en même
r temps la gêne e t les inconvén i en ts des ban -
e
dag es , e,c.
s Signé àlàI. les Docteurs MIZIGIE, Présiden t ;
Hamme et GONZALVS-MENUSII311.
VO ilii un e garan t i e q u e pers onne ne peu t donner .
m. °MARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'Eco'e d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern ies , Des cen t es, Efforts , Déplace-
men ts des Organes, etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2• lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay Te-Comte, Hôtel de France, Io' mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2e
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
P01.1550.11gOS, Hôtel de France, Pi' jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Sonnons, Hôtel Perrochean, dernier mercredi de
ch a q u e mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Ce in tures Ven trières p erfec tion n é es pour to u t es
les dévia t ions d es organes de la femme. — Bas
pour va r ic es . — Orthopédi e . — Pro thès e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Roch e l le ,

Dimanche 22) novembre. - La Chaize-Giraud.
Assemblée- gagerie ; Montreuil.
Lundi 23. - La Châtaigneraie, Nieul-le-
Dotent, Saint-Etienne-du-Bois, Saint-Philbertde;Bouain
(voIailIes~.
Mardi 24e - Chantonnay, Oulmes (foire aux
j eunes poulains, chevaux Les et mules).
-. Mercredi 25. - lierbiers, Les Lues, Ontmes,
Saint-André-Treize-Voles (volailles), Seullans.
Jeudi 26. - La Caillére, Montaigu, Poirésur-Velluire.
Vendredi 27. - Les Clouzeaux, Vix.
~Samedi 28. - CoëK, Fontenay (veaux, moutons
et pores gras), Saint- Christophe-du-Ligtie -
ron, Saint-Florent-des-Bois.
14, Rue de l'Hôtel-de-Ville
Blanchissage, Repassage, etc. - Baccaramodage
de linge très fin. - PRIX MODÉRÉS.
Réc lam e : Faux-Cols glacés à 0 fr . 40 pièce.
Cal)inetcl'AffairesdeM'CH. ClIAIGNEAU,
avocat aux Sables-d'Olonne, 59, rue du
Palais.
A CÉDER IMMÉDIATE, MENT
Un Parc à Anes p' Promenades
Exploité à Royan-les-Ba i ns
OC(~;£SION À SAISIR - PAS DE CONCURRENTS
S airesser à1WCHAIGNEAU pour tous
renseignements et pour traiter.
I& wV Zu dE ivli 00 -ln--] 1 eri'r,irî'aisk)ii
toute Neuve
A~TEC J,%~PDIN ET PRAIRIE
Le tout d'une contene,oede 3.500 m. carrés
Située aux Sables-d'Olonne
C h emin d e Ce in ture (angle de la outt
appartenant à M. HIPPOLYTE JOLY, prop',
IIORS coficouits
MEMBREcuJUP~Y GAULOISE
GRAND PRIX
Poires de la Semaine
Blanchisserie Franco-Belge
LIQUEUR
MÉDAILLESSOR
PARIS 1889
LYON 1894
WPLOME.1iONNEUR
IX"l~IIIRIIILe
AMISTFRDAMI805
,_ ~~9O4
GRANDPRlX
MILAN1906
Exigez le titre SAVON
s. 1UNCES d. CONGO
P.YGIÉNI04
HORSCONCOURS
EXPOS UNIVER-
BORDEAUX
a 1895
HORS CONCOURS
MEMBREDuJUI(Y
EXPOS%'INTERMT~'
BRUXELLES 18$7
H 0 RS CONGOU RS
C, EXPOS-UNIVIL-
LASGOW 1902
Fxpq.
SORDEAUX1907
PRÉSIDENT
ou JURY
E . R EQ U I E R - PÉRIG IJÀEUX
CertiiA psr 1*1--
Y, ieiix.Joi.irija ux à Vend i,e
é
à l'Imprimerie (lu Journal,
QOODOUANESOOO
121mprimerie ROCHE-JOURI)AIN
5, -A-venue Carnot (]Place de
la IAberté), ]Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimée de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, E:xportations,
Capitaines de Wavires,
Souinissidns p~ Sels, etc~
eeeDOUANESeoa
L A. MI 0 M> FZ
LQI 1,&-Fl Q U F_
ee~
FA M 1 LLE:
UNAN LE Mo oqs CHÊR LNi
14 f, M PLUS PRATIQUE ais
LE rmblqiER
DES GRANDS JOURNAUX DE MODES
LES PLUS flouVEAUX MODÈLES
DE5 MFILLFURS 0E.SSJ~TEUR3
LES Pl-us;otls OUVRAGILis
LES Cil tEiLLEURES RECETTES
LES MEILLEURS ROMAN39
=,.,,.,mode Patiq.e.
t.,tes ~ R.b.3
-----------
79. BOULEVARD STGERMAIN - PARIS-
Potil. tous vos ItUI)ritili~s
adressez-vous à
1,1111primerie de la Vendée
LES SABLES-D'OLONNTE
u bràlait d. PAPIERd,ARMÉNIE
c o-
L'eMploi dU PAPIER d'ARMÉNIE POnSot
an pohit de vos de Thyglène p.bllg. des.~aevItau.oneà te 1.
est vérItable servIce
wntreraçons un sans vaieur antiseptique.
ciac.
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE JOURDAIN
Place de la Lib,stÉ,.
1
M
IR
en timbres pote
boit.
PON MADE NIOLKENI
q-1. k3ourorts -
HEMOIRRO t.11t.. I_
peau et fait Pop eDES le. GkI EVE U XÊW C5 L
40 ~etjt0 ans d'existeonucee..'4
boÀt
p or'.4 0 L. 11.t 2É1. f;(,'
harmacie MOULIN 30,Rue Lou ie ~*-'~-aD1S
1AVOLUTION ÉCONOMIQUE
Revue
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
LA VENDFE REPU 14 LICAINE,
1 A CAPITALISATION
hebdomadaire paraissant le Dimanche
E. ROBENNE
22, Rue de Châteaudun, 22. - PA RIS
,,Le.service de l'Evolution Economique es
it ratuitement pendant un mois à tou'o
personne qui en fait la demande.
Ab ....... ta 10 f~;
Société anonyme (Fondée en 1888)
1t)(114- ~OPiser I'Feonoillie et I'Fpai~gne par la Constitution de Cap'taux
'ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de La Cap ita lisa t ion de 1*2 à 33 ans, chacun peut constituer
un c~ftp!(a1,
une "ut au:3L ]Ejrlfalmts,
un IF4>nds d'O X.Z.&v«>yunei~ uu d4b
Versements depuis un ]Firane par mois. - 12 Tirages par an. - 1 par mois
Conditions les plus avantageuses et les plus libérales
S écurité et garanties ex cep t ionnelles . - Par tic ipa tion aux b én éfi ces indépendan te des Tirages
Souscrivez des Bons de ]La Capitaliszttl,(»n, la seule Société qui a reinboursé
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans 1'lle-de-Rô. (33 500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
simUaires qui cherchent à profiter des remboursements de T-a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÉRAUD,
Correspondant principal,'Villa S imone, 7, vue Montebello, Sables-d'Olonne. 1
Vente Directe de la Fabrique au Particulier sans Intermédiaire
CYCLES a- MACHINES A COUDRE
Société Manufacturiêre d'-A-rmes et Cycles. - SAINT ETIENNE
UIF,
AILI,,ÊLnr), 29-IRLESSA-BOLEUSSD'OMLG-,N%-N]rLli-:Es
Il mi-course et course, garanties
Bicyclettes Routières depuis II& jusqu'à 800 francs
t à main depuis 75 Ir., garantles 5 ans
Grand Cl~OiX,d'Enveloppes Hu t ch in s on, Mi ch elin , Ga u l o is, So ly
CHAMBRES A AIR, BOYAUX, ACCESSOIRES
Levons, Locations, Réparations,
1~a Maison reçoit les ]Bons du Cnlb]DIT S_A_~B1,_ALIS
- —
W"Wlqwllw
dâ,~
POUR
k GLe ~1T ~ F E
- - -
~_ AL, 3_30
altbIsstb~N, 1111illec. de la Starre
J'OCATION D'AUTOMOBILES
1
Co ~AZVs nE succits n-let&2
PILUM3 MORISON-MOULIN
!Pur,7atif végetai, dep-a t if du sang, que fion.48
ac, amP.
or A Iuo. s
es 1, e a fan( e et le nom
.8ent~a ~,,2
'E
1~ixn0usine et 1~andauIet
nn4 l~T.IÈLTilLrr
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques pal, la vulcanisation à chaud
Rëparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
13icyclettes - Canots -%.utornobiles - Iy£oteurs industriels
Il 0 It A 1 Il E D L,"',S (À' H CI ÎNI 1 N S 0 E~ Il' ËA t 1 b E L'É~'IAT (Service modifiê à dater du 2 Juillet
mie
RIE âllîâys D'OUIE4 S117
3 , R ue B lome t , 3 . - PA R IS
ABONNEMENTS:
Un an ........ 6 fr . 1 Six mois... 3 ~r. 50
Le Numéro: 30 centimes
CABINET DENTAIRE DES SABLES—D'OLONNE=
Les. GO D 1 N — BA 1 L L Y, chirurzien—pentiste
Diplô'. do I~UF c . l L 6 d. Mé,l-ci-. 1b et de TE..I. D..t.i,. de P.ci.
VISIB 6 LET LES S' MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
SiAn.lité . O-ts lom. Y.tl.~. p8
ma de la B ... h. et de. Da.t.. - E.tIa.ti...
d'Appa~, la 1 il-
Rb A
Pose d sltiuz.11î.s .Puis 5 fc . Io. ucifi.ati..a
soi, O~, Platine, etc. i et..
il-laix uoȃqtii~s
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du ]Lycée (près du 'rhéâtre). - LA ROCHE-SUR-YON
IMPRIMERIE COMMERCRLE ADMINISTRATIYE
Fondée en 1886
LU X 0 V RK El EN
5, A v enue Ca rn o t (P lace de la Liber té) e t 7, A venue NiCo l
-VOT-TnWILTTinns
Pour les Niairies, EeOles, Entrepreneurs de Travaux Publics, Cafés, ete.
Impressio ns Commerc ia les : Factu res, Circu la ires , Téles de Lettres , Car tes
Mem ora nd ums, Envelopp es , Regis tres , Le t tres de Na issances , Mariag es , Décés
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
Es DIS 13ullEAU - 1%]CLIURE -4 -.4
SPÉCIALITÉ ]ErouanITU]a
D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrges par retour du courrier)
Demande
des
Représentants
sérieux
partout
FRANCS par mois pendant IE; . seulement
garantit par Contrat à tous et eil même temps
'La CONSTITUTION 8prùs 20 ans d'un capital suplIrieur 1.000 k.
2'La POSSIBILITÉ de p. lirageMeDSUCl 1.500 Ir.
3'La PARTICIPATION k lu 'le hù bindices de lintreprise.
Qu e lques Rembou rsements effectués pa r Tirages Mensu els
M`~RAFFIN(Eugénie),Grenoble
(Isère), bon 696,
avait payé 7 fr . , a touché 1.500fr.
il- i3ERARD (Marie), Saint-
Jean-de--i\laurienne,bon 1. 323,
av a i t payé 12 fr. a touché 1.500 fr.
COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t payé 32 fr. a to uché 1. .5W fr.
M. BOMBAIL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr. a touché 10 .Oœ francs.
Je, so us s igné, déc lare so u-cl ile à BON
FONCIÈRE de FRANGE inclus un mandat-poste de
No. ................. .........
LP,~3 SABLES. dip. 1 5 4. 7 201 7 87
01. 5 15~ ..... 7 46
La m 5 32 ..... 8 4
Sei 12
. ..... 1 ..... 8
5 44 ..... 8 20
l 171 7 53 8 33
aQC EW~ S SON ad:; :
18 7 56 9 7
La 6 40 9 44
F..geI-ê (h.1t.) ...... 6 48
Bo.-a ............ 6 56 71
CHANTONNAY ...... 7 25,1
9 28 Il 17 3 ZOA7 55 21 5 0 15t PARIS 1
~M..;p.) dp. 121 13 21 38 ..... 23 20 ..... ~8 20 10 50
9 38 13 32~ 18 3 0 24 Chart,.i 4~ 22 43 23 ..... 3 1 1 .... 9 54 12 2
9 51 3 51118 17
i 0 Saumur .. . 4.
2 31 2 25 6 36 .... : 3 18~..
9 59 3 59 18 25 ..... ... . 1
.11 2 31 3 » ..... 7 47 ..... 13 ~>9 14 55
10 6 14 7;18 32 0
3
'591
8 ....
10 9 il ..... 114 3-:~115 16
7 B& .
1-li.d ... 7 511
La Mc,11-~-i ........ 8 5
St_~ P. 1.9.s~
.. ....... 8 15, C
F.
8 32
8 46
9 »J z ,5
9 Ili
BREISUI
dep 9 261
38
1 .
"i"",T" Le., 9 - 45
C.alo.g.-Th ... -is 9 b, ~, 1 .
7
THO UA
7
l~ .1 .-
s..no.~ ............. .
Ch-tr ...... ........ 2
&RIS (M.. %p~) .- L
TROUAR
»
i dep.
10 17 ~i*i~
4 22 18 44 1 3
1 .3. 31 14 53
10 8 18 59 21 51
.
1 . .....
9 11 ... 15 4
0 58 5 8 .... ::" 5 26 !
19 16 N.i,t.~re . ..... 30 9 53 .15 15 ....
11 5 .....
..
1
5
- -
3 BR ESS 1 Il
4 ~110 îi : 5
10 Il 11 1
... ilb 28.15 49
40.
g';~
"'
e î
4 1111 24
1 59 1 3
6 4
50 16 8'15 54
19 lit) 22 28
6 0 35 a 8116 191
..... 1 4 6 l5~2O » .....
0
6 I~ 1 6 3
13 1 il 56, 6 3*2~ 0 6
6 27 541
13 24 ..... ! _~_~;16 431.
9 23 16 40
Ê cwa.. P 1:: g a. j: ....... ... ilg 6 41 6
13 50
56116 55
12;;e- 2 16 58 2ô à :::::
1
= 1 Meiller I~ ....... 8 0 12W l
' 190 6 4
14 25 12 241 - '17 15:20 4 à
7,
7i
14 10 2 32 il i7
7 4 c4 in 23 ....
Iii ~6 2 43 17
r 1~ ."
, 39 '0 21 «. : '. :
Il:::::
NNAY... 7 26
15 32 12 51 17 1 4 ~2l 9j
Il 39 12 42 17 3~ 16 46
1 1 -~.U,..~lau ..... ... ... 7 49 il
41 23 38 zz
1 8 2 21 LES SABLES-D'OLONNE, LA ROCnE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS - LES SABLES-D'OLONNE à TOURS
14 37
NAN TES , OrI.). d 6
15 13
Il 7 16
NANTES (Et.t) IlSp * 6 18 ~6 3 11 27
e 19 8 7 33 12 20 le
...
>
..... 13 4
56
.....
12
13 15— 18 34 .....
'4,
8
3 12 14113 14'l 8 8 ... . 1.
13 221 1 42 ...
8 20
..... is 2a ils 17 112 28,14
bol.-
-~ 1 ROCHir-s--yoN
Ï9118 '23 17 18 48
5 5& 8 55 10 42112 50115
13 41 3 58 19 6,2
12119 2 17
.2 25 18 52
Les CI u-e ~: ..... 1 9 7 10 54 13 215 25'19 14 1
û 13 Ï -4-47!11 18 0 21 2 431 24 ..... .... . 8.i.t. à ..... 1 !
2
14 il Il ..... 115 33119 2
à 115 37' I.i22 59 1 6 La M.tb. A l ,d 6 22 9 23 11 lü I3 1 11 31 ..... 1_ ... 1 .....
1 'i~ ii:18 571::: .. ..... J 4 9 B9 11 27,13 33il5 56119 41 ..... .....
. [18 33 20 26.18 33 ...... 1 6 32 » ..... ..... MES 3 6 391 9 46111 34 1 40,16 5,19 â'à
48 17 54 19 23
4
NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, LA ROCHE-SUR-YOPI
19
d ~p - 7 39 12 23 19
19 23 M.
.... 8 1 12 39 19
19 41 B d.-Cë.~5 ........ 8 12 12 49 19
19 49i ...... 21 12 59 19
19 l`8 -os 8 36 13 14 15 6'20
20 8 Sculls.. 8 45 13 24 15 29:20
-0 16 8 5t 13 30 55 4oi2o
dep 9 » 5 21 2 . 1
9 7AS 41~il6
. ........... 9 19 13 "6117
A.",ay ..... ...... 9 , W14 12i17 44 e 21 ru
La i~ --êt - - 9 _ -3j18 48 a 14 2 21 17
9 59,14 $4118 34 i 21
C0MMEQUIERS~ SLI14T-GILLES-SUR-VIS
21 47
1~- Et à 0 21113 40 16 4363i2
34
21 52
2~1100 .8 29 3j~jls 13 8 20 42
9 12 16 17 2120 52
T-GILLUS-S-VIE «i 12 21 1
.. 1
54 20 25 ROCHE-8 Y ON d
1
6 22 9 2 15 15 19 12
15 20; 19 26
3 21 '~o fi~ 57 :7~ 7. 2-11 1., u7-115 40 19 88
12 22 17 il . .. ...... 7 571 9 52 15 55 19 53
31 22 37 St-M.i ... 8 29~10 2116 7,20 4
42 22 499. , _... 8 43110 9il6 14;20 13
51 22 5
5 40 9 13110 15 16 22 20 26
5 23 9.~ Soull..o ............ 5 47~ 9 34110 22'16 80;20 34
14 23 19 Ch.11 ........... 5 57' 9 47 10 89 16 50;20 55
23 23 27 LA ... fie ........ 6 1 7 ~1l 6
32 3S Es 38 Boi.-d.-Cé.6 ........ 6 li Il 17
SI lf 7
Il Il 17 W21 33
6 46 7 42,21 52
ST.
517! .......... dép 6 7 261 571 Il 339 33 1 17 56,22 11
171 ii NANTES iEt.t). 46j 12 1 18 45'23 4
28, ------- 1. NANTES (ffl.). 8 --- 3; 13 1019 2 2U 25
a
8~GILLE"-VIE d.p
St-Hilairs-d.-Iti
i
COMMEQUIERS 8 37 il 0 il 7 13 23'15 48120 4
CHLNTONNÀY, VOUVANT-CEZAIS, FONTENAY-LE-COMTE
ut», x1tue, du ]L»alïtis, ao
. . . .. .... ......................... «
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
1914,
à de
0.01yal es u ,,.«
BULLETIN DE SOUSCRIPTION (Il
7 157 9 4 0 1: 2 51115 21!19 37
8 4 9 49 13 5115 3Oil9 46 1 CUàMP-SÀMT-PÈRE
8 31 10 1 3 17,15 42119 58 1
où
la Société
n'est
pas encore
représentée.
MiLROY (Jeaun ), à Pontarr,
bon 5.039, e
av a i t payé 7 fr. a touelté 1. 500 fr.
GONTARIY; Lyon,
5.294,
avai t payé 7 fr, a touché 1. 5W fr.
M7ROUALET (Henriette),
hampillon, par Hautvilliers
(Marne), bon 5.134,
a v a it payé 12 te. a to u ché 1.500 fi,
de lEPARGNE
fran c s ,
$ABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SÀINT PÈRE
L. P.tit-J.bilë, a f
La [todel;è~., .. f.
1.
La M ... A. f.
L.
La ië-,a-f
a. L
..........
La H..a~d f ....
Le
Le P.t..., f....
st-Hii.ir
La ....... f .
A-ill .
1.
M..ti.,.-I M.uf..
St-Vi.c..tl Givre
La N.-té, . f .....
~5 30 24 0
5 8, 12 45
5 38,12 48
5 45 112 56
5 b48 3
18 5 7 28 10 32
18 10!7 32 10 371
18 13 7
18 2017 4_~ M. 1.?
7546 1 1.0 1 111
5 1,1' 1 '49 1l'8' ~111~7 55,
5 59 13 9 18 3417 57,11 1
6 4 13 14 18 39 8 2 Il
1
6 16,13 26 is w 8 121 il 126 15 48
6 201 3 30 18 1 5 be
628 13 38 19 8 24 16 »
6 31 1341 19 5827 16 3
910832' 1610
.6 t 1 i 11141,6 4 19198401..
,
116 19
19 '16 8 46 16 39
6 59114 Il 19 33 8 5:31 '16 45
7 4114 16 19 38 8 58 16 50
7 15114 ES 19 LO 9 l0~ 23 l ~17
7 28 14 41 20
17 ~4
7 40 1453 2017 9 33 5 17 24
7 46115 » 20 24.9 39 17 30
......... d e _p .
T~)uRs
NINTES
1
6 16 8 b2, 9 4~i 13 41 12
7 13 9 29 10 48 ... 13
7 31 9 41 il 10 ... 13
7 45 il 28 ...
1 1
13
("It.) 7 55 ::::: Il 42 ..... 14
88 27 ..... 11 54 ..... 14
k,-7,HE-S-YON,
3 10 20 12 15 14 46 14
8 50 1 e.p.
10 30 — 14 49 14
N...y
9 41 ..... ..... 15
9 W ..... ..... 5
25, ..... ..... 15
9 1
7 41 10 221 ..... 114 18' ffl 33122 23~ ..... J~ TOURS.. 1,1, 1 1 11 5 481110 6111 58 .....
31 16 28 20 43 22 1 15 48 BORD-4 'AUX ... d~p .
37 16 31 20 48 22 5 15 ........ dep .
27 17 17 21 88 22 51 16 43
LA 11.1--
43 117 37 — 23 8
56 17 52 ..... 23 22 M-a as .............
7 18 3 . .
~ d." . .
11,
VELLUIRE ...
Il 14
3 8 30 23 56
W 9 15 0 14
12119 30 4 57
22U9 40 5 6
1 3 119 5~ 5 15
.......... ~I 38 .....
5 Il 1 20 i
5 29
L'~e_
. .....
120 1 5 35
9 i 0 ..... g
st. -G.-- pêt~é, h . ..... 1 ..... 1166
....... a « SI
16
«
f. L-q 16
10 17
. . . ..... ... .
VIPLLUiRf~
1 ,
...... 15 18! 19 1
6 5 il 50 115 53 W ii 21 14i23 30 ..... Chino-, dé, * l 2 133[ 7 14 Il 41113 51 -.1186 52!20 45 ......
8 3
1 13 321... 519 »123 >i 0 45 ..... THOUA~R~î 3 1 ô 45il6 15114 241"*"1"".. 1 26~22 14
- ORLÉANS, X."TE S ETAT, CLISSON, Là ROCHE-SCR YON, VELLUIRE, LA ROCHELLF ET BORDEAUX
CHANTONNAY ......
Jaud ...
Th ...
Saint-Sulpice-en-pareds (halte)
. 6 le 8 46 9 44 13 19 -'
12
.... 1 6 D6 .... 1 8 sti ..... 12 18 22 15 ri 35 i-1. -
....ilO 39 6 36,11 16 ..... 19 6 58,
8 10 12 33 .... ~ 1
Il 0 44 35
11112 45 15 17 20 > 2 2
6 7 9 55 13 11 16 4,20 1 1 35, .....
...
d.p . .
M-Ii . .. ... ....
LA
l â p _ ~ .. ........ .... - 23
SAI--
.52 4 51 18 321 .....
6.37ilS 54 8 57 17 .... %Il 2 . 6 4 li]S 1S~NA~NTM(r1t»t)~ 10 55 8 141 4 58116 10121 32 0 31 5 29,1 1
9 211 19 7 2~
ait 23 12 38 19 m ...
6 36 23 48NANTE8(O~l«). 10 56 8_.l7~ 4 54,'16 11121 36 0 32 L 31,19 17
V.uyA.T-c_~I8
FONTENAY ........
le 14 1Ul
14 16
37 10 31113.30 16 1 42 211 8
La 48 10 42 6 54 2 18 .
TL
.' '«*"*
-sa î IMN L MYd~~ 5 46 9 1 33 13 » 16 20 20 9 BRESSUIRE d.~4.11
Nali.-
::
1
- s_~
1
.....
Il ..... 10 10 ...... 7 :21 26 ..
5 57 9 52 13 17 16 32 8 13 .....
..... .....
M.....teint....
p~
7 8 ..... 10 58 ...... 17 17
6 6 10 » 13 30 16 41 8 21 20 24
. ..
, 4 39
B-UIL-B"R= i
Luçm ........... 7 21 il 17 13 51 17 3
6 13
. 21 41.
3..
6
la 38 is 29 .....
.....
i d 4 40
..... .....
La 6 22 13 49 18 37 20 40 La
.
A. 7 . 17 37
Châtaig..~.ie
..... ..... B-1,
........ 7 86 il 271 ..... 17 43 18 47 20 50 Ant.-S
1
~i 5 »Ô e 6 ' 6 3 32 13 58
­ ..... 1 ..... Cha 7 W2. il 43 ..... 18 3 22 4 .....
226 15 19 4 22 1.2 ... -M.ci.-A
20 24 5 46 0 59 .....
3,
Ce ~t ... l ies (4.1 t.) . 8 il 54~
15
..... 18 14 ..... ..... ..... ,
...... 6 54 19 23 22 45 B urtieau-Mervt.1 .... 18 46 3
7 » 20
1
si 5 53 ..... .....
x.ssay B .............. 8 13 :,*«::, 2 1 5
BitESSUIF~ll,'
..... 18 25 2'2 22 ..... __
.. 7 19 15 45 19 47 23 1 ô F'ONTF14AYa~15 1018 55114
..... .....
- -
2 19-14 28~18 38 20 20 40~ 6 2 46 8 27 .....
..... 15 51
29 20 49' 6
OQ11-E S-YON
10 45 6 6 2 46'14 19 42 19 Q 5 491 34 » 17 2,4 15 54
... ..... .....
19 5 E~ as 1 ~l a 13 4 1 17 4
10 40 Il 33 .....
32- 1 28 (/-le.) 9 14 6
::::: 1' 111 41 " 49 1 'ri.,~,iiiiways de la Vendée
Il 12 Il 49 ..... (Sol~V'Ce lit 117 1. 21121 . 41~1 I~ 7
».1 1 à dalter du 2 5 Jilifi 1914)
1 u lie. 9 26 19 E
59 17
2 13 ..... ! MQ.220 n.0",~,
ul
'
Il 52,I~ 12 ... 16 IZ V'. L : 9 41 6 15 17 20 15 5p~~ .
4
1,
45 12 24 6 ii 16 .. . 1 9 la' 2 34 18 18 Cli .... 10 6 7 115 33 20 42
[
LA ROCHE-SUR YON, VELLUIRE, FONTENÀY-LE-COMTE, BENET, NIORT
- - C .L ANS Ft t d~jo. 8 40110 45116 50'20 45
ci— ÏÉ __s1~ ON . ddp . 1 u 4 42j
1
;iu 1 i 1 pNIORT ......... dep . 4 451 6 36.11 35 16 591 ...... Il 441110 r,6û1. 1 6 T15 1 20 49
VELLUIRE. 4«p . i 6 551 111 S5 41,W 17 4 59; » 19 44 21 36 .. 5 7 87-12 5 7 2 3 â 1~: e.t .
a.' à... 7 5~ i: 1 51 13 47117 21 451::: ..... 5 ' 8 8 1 7 9 18 , 11 19:17 26 , 2 1 .8
­ 7 14
FONTENA Y.. ~ 2 ' 1 . ~ : » 13 58 17 25 W*; 21 54~ 1 5 271 8 42i12 31 17 43! ... .... ..... 9 35111 33117 42i2l 32
9 4,10 25 i: 2 16; ; Jâ il! ..... 5 35; 8 -57-12 39 17 511 9 44 11 41117 til,21 40
9 12~10 56~]2 29; .1,J 18 241 'YONTPDN,,kY..
:
dsp« , -t . 1 7 44
7 57
8 5
8 14
12 15
12 42
13 2
13 14
19 47 1FONTENAY ........ d ~ P.,I. 1
;
20 »
V0UV~NT-C~I8 .....
20
20 17 ..........
...... Parade ~Al1*,1
461 9 331 16 20
3 1
1 16 38
25 100 l~ 6 41
32
6
8 20 13 22 20 23 Th...
'0 la 1
8 37 13 37 20 30
8 55 14 7 20 52 CHANTONNAY .......
FONTENAY -LE-COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
71 . '16 20
7 . ~ .- «~
8 6
4 49 8 17
8 24
....
8 37 13 22
53
7
LIGNE DE CHALLINS à FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET
NOIRMOUTIER,
ép- de
-A
F.s...
d~ p .
....
.....
B.auv-
:1 .
mer ...
c~cp" 5 59, 9 ~î 12 54j ..... 4118 5121 51 ..... St
9 20111 22 12 qRî m .....
6 gi la 51 .....
4
6 1811 Ils 16
1*1.
IA9 ! M, loi"
! ......
D A!~ ait de L~
110 "Oil2 10,18
Villa
....
......
ROCIIE- s arr, 1 8 27p2 M14 2si ..... I
13 40 20 »
!c.~L~Xs (Etat)
4 411 ~1l 41 12 3» 0
6 15 0 lb 13
7 -7 11 41 14 55
48
1
d. 6-36 9 50 5 40 8 26 18 »
La N..bê, f
1
. . ­ 6 43 10 2 15 48 88 34 18 fil
Vi .... 6 55 10 14 16 4~ 18 18
1
St- st
1.. 7 12 10 soit 1; Es 9 18341
î -d-L a 6f
7 20 10 38 1621 18421
7 W5 10 43~16 626 21 1847,
&willé . .......... 7 35 10 55 1 1 35 28 1858
La 0.
1
f 7 39 10 59 16 39 19 2
746 1 7 16 46 1911,
fa
Le P.t.... a. 1.... 7 50 Il Il 1650 1915
1. 411
C
il
59 L. B-.d.i., L. 7 li3 114116 53 1918'
53 il 5 1 1 17 Il Le 11- 8 - 11 2I~17 » 19 2b;
7 11 22 7 25 ra~' -ct .......... 34 81011 17 7j 19 35,
L. sa M-ichaliè e~ a. t. 8 17 1141 17 141 19 42,
e,&.f. 822 146117191 19 47~
La L'a Arpont.. a. f.. 8 28111 52117251 19 53
8 33111 57117 30 19 îâ~
13 &18 6
20 l~
.311z
13 42!111 35i
viii qu' 20 8!
14 »118 52! Le iP-tit-J.bilé,
f 8 4611 10117 43! 20 W
isAs~S-»'OLoNw.,
2 19 15
1
a.. 8 5111 2 15,17 48, 20 16
1 5 24 12 19 26
Les
15 31 19 33 p.- p~..d~. Je. .y.g..r. q.. lorsque r p.
Ir, 42 19 42 20 30
du k.t... « A"ôt a
fa-hatil » g
15 1 51 19 bl 20 41 su. sa de d.rc6t.~; il.
6
2o 2 20 52 pour laisser des voyagei~ra que lorsque ceux- aur..l
ps,ê~0.. 1. -.d..t.u, ci. leu, i.te.ti.n d
25
de 18 h. 5 a. qu. du j.i.
La Üai. de 7 h. 28 ..tr. Les Sables et
-Avrilld, ..tr. Les Sable. a. Le. M.uti.~., Je. j ... 8
de foire à A~iIIÉ- et Rut Montier».
de 15 h. 48 Talmo.t, A-illé,
Les L. Moutier. Zai- et (,hamp-Saint-Père, les jours de foire
à T.1-ot, 1-ill4 et Les Mouti.s..
15 45
La tmi. Il. 8 h. 26 cinuI. acitz,e ch..P-st-pè~.
17 15
et et Le. Moutier.,
1 18 30 ..... 103 jours de foire à A­ Î ! -3 et aux moutiors.
1
10,15 2118 36
1
Le t-i. de 18 h. L.ç...
'7 126'l' lf 23 15 16 18 49
7 . 11~ 1 l~5i 11
1 4~ Q1. Io 58
Le Rédac teur - Géran t VALÈRE MATHÉ.
7 48 1
8 17 12 18 1 1'65 1,' 5~ ~6I 44,1 Las S.blm - Imp. ROCHE-JOURDAIN
8 20 12 21116 16,19 43~
PI-7. d~ 1. L ibsr td .

VINGT-NEUVIEME ANNEE
saitegaddr..
BUREAUX
P lac e d e la L i b e r t é , SABLES -D ' OLONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
Fransa et Ali érie
6 mois On an
3fr.n» 5 fr.»
3 fr.50 I 6 fr.)»
THIA.UR DU JOURNAL : 41,000 F.S.
L'Alto noment part de toutes les dates. Il se continu,
indéfiniment, saaf avis contraire.
`, e s l e t t r e s n o n afra n ch i e s s o n t r e fu s é e s
Téléphone 1-.44
0 rqlne des
Les Origines de la (uerre
CORRESPONDANCE DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
S i r E . G o s eh en, A m bass adeu r de
G ra n de-B re t ag n e à Be r l i n , à S ir
Ed ic a rd G rey .
— SUITE —
Londres, 8 août 1914.
Vers 9 heures et demie du soir, le
Sous-Secrétaire d'Etat, Herr von Zim-
mermann, est venu me voir. Après
avoir exprimé son profond regret que
les rapports officiels et personnels, si
cordiaux entre nous fussent- sur le
point de cesser, il me demandait MM:
demment si la demande de mes passe-
ports équivaudrait à une déclaration
de guerre. Je lui ai dit qu'une per-
sonne faisant aussi notoirement que
lui autorité en matière de droit inter-
national devait savoir aussi bien ou
mieux que moi quel était la coutume
en pareil cas. J'ai ajouté qu'il y avait
des exemples nombreux où la rup-
ture des rapports diplomatiques n'a-
vait point été suivie de guerre ; mais
que dans le cas actuel il avait sans
doute vu d'après mes instructions
dont j'avais donné un résumé par
écrit à von Jagow que le Gouverne-
ment de Sa Majesté britarinique s'at-
tendait à une réponse à une question
définie ce soir avant minuit et qu'à
-défaut de réponse satisfaisante ledit
Gouvernement se verrait forcé de
prendre les mesures nécessitées par
engagements.
Herr Zimmermann déclara que cela
était, de fait, une déclaration de guerre,
étant donné qu'il était de toute impos-
sibilité pour le Gouvernement Impé-
rial de donner les assurances requises
ni ce soir, ni aucun autre soir.
Entre temps, et après que Herr
Zimmermann m'eut quitté, une feuille
volante, publiée par le Berlin e r Tag e-
b la t t , fut mise en circulation ; elle
annonçait que la Grande-Bretagne
avait déclaré la guerre à l'Allemagne.
Cette nouvelle eut pour résultat im-
médiat le rassemblement d'une cohue
excessivement excitée et désordonnée
devant l'Ambassade de Sa Majesté
britannique. Le petit détachement
d'agents de police qui avait été en-
voyé pour garder l'ambassade fut
bientôt débordé, et l'attitude de la
cohue se fit plus menaçante. Nous ne
prêtâmes aucune attention à la démons-
tration tant qu'elle se bornât à du
bruit, mais quand le bris des car-
reaux et la chute de cailloux dans
le salon où nous étions tous assis
nous avertit que la situation devenait
désagréable, je téléphonai au Minis-
tère des Affaires Etrangères un
compte-rendu de ce qui était en train
de se passer. Herr von Jagow avisa
aussitôt le Chef de la Police, et un
nombre suffisant d'agents montés,
envoyé avec une grande promptitude,
eut bientôt fait de déblayer la rue.
A partir de ce moment nous fûmes
bien gardés, et il n'arriva plus rien
de matériellement désagréable.
Après que l'ordre eut été rétabli,
Herr von Jagow vint me voir et
exprima ses regrets les mieux sentis
de ce qui s'était passé. Il déclara que
la conduite de ses compatriotes lui
avait fait éprouver une honte plus
grande qu'il n'avait de mots pour le
dire. C'est, s'est-il écrié, une tache
ineffaçable pour la réputation de Ber-
lin. Il a ajouté que la feuille volante
mise en circulation dans les rues
n'avait pas été autorisée par le Gou-
vernement; en fait, le Chancelier lui
VIII
Samedi 28 Novembre 1914
Les -4-11fairos publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre in térê t nous le commande imp ér ieusemen t
l ités if épublica ins
Ven
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nom-.
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
RÉDACTEUR-GÉRANT Valère II É1
TionEMI DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DI POSTE DE FRANCE.
avait demandé par téléphone s'il pen-
sait qu'il fallut faire sortir une décla-
ration de ce genre, et il avait répondu :
« Certainement non, pas avant le
matin ». C'est, a-t-il expliqué, par
suite de sa décision à cet effet qu'on
n'avait envoyé aux alentours de l'am-
bassade qu'un petit détachement d'a-
gents de police, car il avait pensé que
la présence d'un gros d'agents aurait
inévitablement attiré l'attention et
peut-être amené des troubles. C'est
cette « peste de Tageb la t t , » a-t-il dit
en propres termes, qui s'étant, par
cric ou par croc, emparé de la nou-
velle, a bouleversé mes calculs. II
lui était, a-t-il continué, revenu des
9iits que la foule avait été incitée à
la violence par les gestes faits et des
missives projetées de l'ambassade,
mais il avait la conviction que cela
n'était point vrai (j'ai pu bientôt l'as-
surer que ces on-dit n'avaient abso-
lument aucun fondement), mais que
Même si c'était vrai cela ne saurait
constituer une excuse pour les scènes
ignominieuses qui avaient eu lieu. Il
a exprimé la crainte que j'allais em-
porter chez nous une triste impres-
sion des manières de Berlin dans les
moments d'excitation, En fait, on ne
saurait faire d'excuses plus complètes
et sans restriction que celles qu'il m'a
offertes.
Le lendemain matin, 5 août, l'Em-
pereur m'a envoyé un de ses aides
de camp, porteur du message verbal
suivant :
« L'Empereur m'a chargé d'expri-
mer à votre Excellence son regret
des événements d'hier soir, mais de
vous dire en même temps que de ces
événements mêmes vous déduirez
une idée des sentiments qu'éprouve
son peuple au sujet de l'acte que fait
la Grande-Bretagne en se joignant à
d'autres nations contre ses vieux alliés
de Waterloo. Sa Majesté l'Empereur
vous prie également de dire au Roi
qu'il a été fier des titres de Feld-Ma-
réchal britannique et d'Amiral britan-
nique, mais que par suite de ce qui
est arrivé il se voit maintenant dans
l'obligation de s'en dépouiller sur le
champ ».
Je désire ajouter que le message
ci-dessus n'a rien perdu de son acer-
bite par la manière dont il a été pro-
noncé.
D'autre part, je désire déclarer que
pendant toute cette période éprou-
vante, je n'ai reçu que courtoisie de
la part de Herr von Jagow et des
fonctionnaires du Ministère Impérial
des Affaires Etrangères.
Dans la même matinée, vers 11
heures, le Comte Wedel m'a remis
mes passeports — que j'avais, à une
heure plus matinale, demandé par
écrit — et m'a dit qu'il lui avait été
donné des instructions pour conférer
avec moi de la route que je suivrais
en retournant en Angleterre.
Il a dit qu'il croirait comprendre
que je préférerais passer par le Book
de Hollande plutôt mie par Copen-
hague, et qu'il avait en conséquence
été arrangé que je m'en irais par la
première route, mais qu'il me fau-
drait attendre jusqu'au lendemain
matin.
J'en suis tombé d'accord et il m'a
déclaré que je pouvais nie tenir
comme tout à fait assuré qu'il n'y
aurait pas répétition des scènes igno-
minieuses de la veille au soir, car
des précautions complètes seraient
prises.
Il a ajouté que l'on ferait tout le
possible pour faire qu'un wagon-res-
taurant fût attelé au train, mais que
c'était chose assez difficile. Il m'ap-
portait également une lettre char-
mante de Herr von Jagow rédigée
dans les termes les plus amicaux. La
journée passa à emballer ce que le
temps permit.
La nuit se passa tranquillement
sans incident d'aucune sorte. Dans
la matinée une force imposante d'a-
gents fut stationnée le long de l'iti-
néraire que l'on prend habituellement
pour aller à la gare Lehrter, tandis
que, par de petites rues, des taxis
passaient en incognito le personnel
de l'Ambassade. Nous ne subimes
aucune espèce de molestation et évi-
tâmes le traitement dont la foule avait
gratifié mes collègues russe et fran-
çais. Le Comte Wedel nous rencontra
à la station pour nous dire adieu au
nom de Herr von Jagow et veiller à
ce que tous les arrangements ordon-
nés pour notre confort fussent conve-
nablement exécutés.
Un colonel en retraite de la Garde
a accompagné le train jusqu'à la
frontière hollandaise et a fait preuve
de la plus grande amabilité dans ses
efforts pour empêcher de nous insul-
ter les grandes. foules accourues à
chacune des gares où nous fimes ar-
rêt, mais en dehors du hurlement de
chants patriotiques et de quelques
brocards et gestes insultants, nous
n'avons en vérité eu à nous plaindre
de rien pendant notre ennuyeux voyage
jusqu'à la frontière hollandaise.
Avant de terminer ce long compte-
rendu de nos derniers jours à Berlin,
je tiens à enregistrer et à vous signa-
ler la conduite tout à fait admirable
de mon personnel dans les circons-
tances aussi éprouvantes. que possi-
ble. Tous et chacun dé ses Membres
ont travaillé nuit et jour sans pres-
que de repos, et je ne saurais trop
hautement louer le zèle avec lequel
le conseiller, les attachés militaire et
naval, les secrétaires et les deux jeu-
nes attachés se sont bouclés à l'ou-
vrage et ont gardé leur sang-froid
alors que souvent il y avait à l'exté-
rieur de l'Ambassade une cohue de
hurleurs et à l'intérieur des centaines
de sujets britanniques clamant qu'on
leur donnât conseils et secours. J'ai
été fier d'avoir un pareil personnel
avec lequel j'ai travaillé et ressens la
plus grande gratitude envers tous ses
membres pour les inappréciables aide
et appui que, souvent en courant de
gros risques personnels ils m'ont
donnés avec tant d'empressement et
si allègrement.
Je voudrais également mentionner
la grande aide dont nous ont été, à
tous, mon collègue des Etats-Unis,
M. Gerard, et son personnel. Sans
s'émouvoir des grognements et des
sifflets par lesquels la cohue l'a sou-
vent accueillie à son entrée et à sa
sortie de l'Ambassade, son Excellence
est venu à maintes reprises me voir
pour me demander comment il nous
pourrait aider et pour arranger les
moyens de venir au service de sujets
britanniques à la côte.
Il a tiré de bien des situations dif-
ficiles des quantités de gens dans ce
cas en donnant de sa personne, et
son calme, son savoir-faire, sa fer-
meté dans les rapports avec les au-
torités impériales sont des garants
absolus que l'on n'aurait pu laisser à
des mains plus fortes ni plus habiles
la protection des sujets et des intérêts
britanniques.
FIN
e
Place de la Liberté
la Supériorité de nos Canons
Du New York He rald :
710USSeTnent des
On nous annonce qu'en Belgique,
notre artillerie a dominé celle de l'en-
nemi, et concurremment nous appre-
nons que dans la région de l'Aisne
nos batteries ont pris l'avantage sur
celles de l'ennemi.
Ces deux faits, qui n'ont pas été
rapprochés par le hasard, nous mon-
trent, avec le caractère de la guerre
moderne, l'avantage que nos généraux
ont su prendre.
Il est clair que le « duel d'artillerie »
avait été préparé de longue main par
les Allemands ; ils avaient prévu que
le canon tiendrait la première place
dans la bataille. Mais, s'ils se sont
préoccupés de faire des canons, ils
ont négligé de faire des artilleurs.
Il est certain que notre 75 est supé-
rieur à leur 77, qu'il est maniable,
plus facile à. déplacer ; mais la diffé-
rence serait assez difficile à établir,
étant donné que les secrets d'artillerie,
dans quelque pays que ce soit, sont
assez vite éventés ; mais ce qui est
plus certain encore, lest que les artil-
leurs français sont de premier ordre,
qu'ils ont la précision, le coup d'oeil,
le sang-froid et surtout « l'à-propos ».
Les Allemands ont été, dès le début,
surpris de la régularité qu'accusait
notre tir, et pourtant notre outillage
était moins puissant que le leur, au
commencement du moins. Depuis on
a fait un nouveau matériel, plus puis-
sant et qui tout on restant aussi ma-
niable, permet d'agir à plus longue
portée.
L'histoire est un perpétuel recom-
mencement ; comme en 1870, nous
avons dû modifier nos outils de guerre,
et nous l'avons fait avec une rapidité
que l'on n'eut pas en 1870.
e
LE PETIT DRAFiA1.1 BELGE
Lors du dernier séjour de M. Viviani
à Paris, le Comité central franco-
belge, qui s'est constitué pour servir
d'agent de liaison entre les diverses
Sociétés déjà existantes, coordonner
tous les efforts et seconder toutes les
initiatives, a été reçu par le Président
du Conseil.
Désireux de se créer des ressources
afin d'exercer efficacement son action
et, d'autre part, soucieux de ne gêner
en rien les appels que les diverses
Sociétés franco-belges adressent à la
libéralité publique, le Comité a pré-
senté un projet auquel M. Viviani a
immédiatement donné son approbation
et promis son concours.
Il s'agit d'organiser, pour le début
du mois prochain, la vente d'un petit
drapeau belge, qui aura lieu, le même
jour, à Paris et dans toutes les villes
de France. -
En exécution de sa promesse, M.
Viviani, dès son retour à Bordeaux,
a envoyé une circulaire à tous les
Préfets. La plupart ont déjà répondu.
Les uns ont demandé au Comité cen-
tral de leur fournir les petits drapeaux,
dont il a été commandé plus d'un
million. D'autres ont préféré s'adres-
ser à l'industrie locale, quand elle
était à même d'établir les drapeaux
demandés par ses propres moyens et
à bref délai.
Ainsi se trouvera réalisé le double
but que poursuit le Comité central
franco-belge : se procurer, par un
moyen rapide et pratique, les ressour-
ces nécessaires, et provoquer à travers
toute la France une manifestation
unanime attestant avec éclat nos sen-
timents d'admiration et de reconnais-
sance pour l'héroïque peuple belge.
Ven d red i 20 No v embre (s o i r)
Ils abandonnent
leur grosse Artillerie
La journée du 19 a été caractérisée par
l'absence presque totale d'attaques d'infan-
terie ennemie, et les attaques d'artillerie
ont été beaucoup moins violentes que la
veille.
Au nord, le temps a été très mauvais ;
il a neigé. Toute la région du canal de
l'Yser à l'est de Dixmude est envahie par
l'inondation ; devant Ramskapelle on a
retiré de l'eau deux mortiers de 165 aban-
donnés par les Allemands. Canonnade
assez intense au sud d'Ypres.
Dans l'Argonne, trois vigoureuses atta-
ques d'infanterie ennemie ont été repous-
sées.
A notre aile droite, les Allemands ont
réoccupé la partie détruite de Chauvon-
court. Plus à l'est, nous avons fait quelques
progrès.
Sam edi 2 1 No vem b re
Supériorité de notre Artillerie
La journée du 20 a été, dans son ensem-
ble, analogue aux deux précédentes.
En Belgique, notre artillerie a pris, à
Nieuport, l'avantage sur celle de l'ennemi.
De Dixmude au sud d'Ypres, canonnades
intermittentes de.part et d'autre. A Hotte-
beke, les attaques de l'infanterie alle-
mande ont été immédiatement repoussées.
De la frontière belge à l'Oise, rien à
signaler.
Dans la région de l'Aisne et en Champa-
pagne, l'avantage pris par nos batteries
sur les batteries ennemies s'est accentué,
empêchant les Allemands de continuer la
construction des tranchées commencées.
Dans l'Argonne, nous avons fait sauter
des tranchées ennemies.
Du côté de Verdun et dans les Vosges,
nous avons progressé, établissant en cer-
tains points nos tranchées à moins de
trente mètres des positions allemandes.
D ima n c he 22 No v em bre
Leurs Attaques sont arrêtées
La journée a été des plus calmes.
Rien d'intéressant à signaler, sinon dans
a 'Woëvre, aux Eparges, où cinq attaques
allemandes, exécutées en masse dans
l'espace de deux heures, ont été arrêtées
net par le tir de notre artillerie.
Plusieurs lignes
de Tranchées allemandes démolies
La journée clu 21 a été calme sur la to-
talité du front.
En Belgique comme dans la région
d'Arras à l'Oise, il n'y a eu que des canon-
nades intermittentes. Notre artillerie s'est
montrée en général plus active que l'artil-
lerie ennemie. Nos batteries ont réussi à
démolir plusieurs lignes de tranchées alle-
mandes; l'ennemi travaille d'ailleurs à en
construire de nouvelles en arrière.
Journée calme également sur l'Aisne et
en Champagne, aussi bien qu'en Argonne,
sur les Hauts-de-Meuse et dans les Vosges.
Lund i 23 N o v em b re
Ils Bombardent Ypres
Dans la journée du 22, violent bombar-
dement d'Ypres qui a détruit les halles et
l'Hôtel-de-Ville.
Assez forte canonnade dans la région de
Soissons et de Vailly.
Sur le reste du front, rien à signaler.
Attaques allemandes repoussées
La journée d'hier a été marquée par de
violentes canonnades.
L'ennemi a dirigé particulièrement ses
coups sur Ypres (dont le clocher, la cathé-
drale, les Halles et de nombreuses mai -
sons ont été incendiées), et sur Soissons
et sur Reims.
Dans PArgonhe, la journée a été très
chaude. L'ennemi a prononcé des attaques
très vives qui ont été repoussées.
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée R épublica in e , Place de la
Liberté.
—.—
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligue 0 fr. 2L
Judiciaires — 0 fr. 25 .• •
Réclames — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite t, forfait les Annonce. périodiques on continues
d 'Olonn e
IN° 1597
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ê tre adre ss é à M. Val ere AU TRE , R éda c t e ur- G éra n t
au Bureau du Journal, Place de la Libertà.
GITJ P2a=111ERE
0114-, •••-.1—.1
Les NOcilos Officielles de la Semaine
En Wotivre et dans les Vosges, là situa-
tion est sans changement.
Ma rdi 24 No vembre '
La Canonnade continue
Aujourd'hui, comme hier, canonnades
clans le Nord, du côté de Soissons et de
Dans l'Argonne, violentes attaques des
deux parts, sans résultats.
Nous gagnons du Terrain
D'une façon générale, la siluation n'a
subi aucune modification dans la journée
du 23 novembre.
Sur la plus grande partie du front, l'en-
nemi a manifesté surtout son activité par
une canonnade intermittente, moins vive,
que clans la journée précédente.
Çà et là, cependant, quelques attaques
d'infanterie, Mutes repoussées.
Toutefois, comme d'habitude, ces atta--.,
ques ont été particulièrement violentes
dans l'Argonne, où POILS avons gagné du
terrain, dans la région du Four-de-Pâris.
Rien à signaler entre l'Argonne et les
Vosges ; 'la brume très épaisse a d'ailleurs
gène les opérations.
Bon état sanitaire des troupes.
Me rc redi 25 No vemb re
Situation Calme
Journée relativement calme.
Canonnades intermittentes sur le front.
Quelques attaques dans l'Argonne toutes
repoussées d'ailleurs.
Suspension d'armes refusée
De la mer du Nord à Ypres, aucune
attaque d'infanterie.
Entre Langemarck et Zonnebecke, nous
avons gagné du terrain.
Aux abords de La Bassée, les troupes
indiennes ont repris à l'ennemi des tran-
chées qui leur avaient été enlevées la
veille au soir.
De La Bassée à Soissons, calme à peu
prés complet.
Nous avons légèrement progressé près
de Berry-au-Bac et en Argonne.
A Béthincourt, au nord-ouest de Ver-
dun, une a (taque allemande a été repoussée.
Une suspension d'armes, demandée par
l'ennemi, lui a été refusée.
Dans la région de Pont-à-Mousson,
notre artillerie a pu bombarder Arnaville.
Aucun incident clans les Vosges.
Jeudi 26 "N o vemb re
Journée calme. Aucune modification
sur l'ensemble du front.
Nos Progrès continuent
La journée du 25 novembre n'a été
marquée par aucun fait important.
'Dans le nord, la canonnade a diminué
d'intensité et aucune attaque d'infanterie
n'a été dirigée sur nos lignes qui ont
légèrement pqogressé sur certains points.
Dans la région d'Arras, continuation du
bombardement sur la ville et sur ses fau-
bourgs.
Sur l'Aisne, l'ennemi a tenté une atta-
que contre le village de, Missy ; elle a
complètement échoué, avec des pertes
sérieuses pour les Allemands.
Nous â.vons réalisé quelques progrès
dans la région à l'ouest de Souain.
En Argonne, calme à peu prés complet
sur tout le front.
La neige est tombée très abondamment,
surtout dans les parties les plus élevées
des Vosges.
Ven dred i 2 7 No vemb re (ma t in)
En Belgique, calme complet.
Au Centre, canonnades sans attaque
d'infanterie.
Rien à signaler en Argonne.
Petit engagement à l'est de Verdun.

10.3.171
RECONNAISSANCE!
LA vIcTom RUSSE
48 Trains de Prisonniers
On annonce que 48 trains ont été
envoyés à Lodz pour amener dans
l'inférieur de la Russie la grande
quantité de prisonniers faits par les
Russes dans la débâcle allemande
entre la Vistule et la Wartha, qui
devient un fait accompli.
Près de Lowiez, les Russes virent
s'approcher un régiment dont les
hommes étaient coiffés de hauts bon-
nets d'astrakan particuliers aux cosa-
ques.
Les officiers russes, à l'aide de leurs
longues vues, remarquèrent que ces
soldats d'apparence russe étaient arm és
de fusils allemands; ils laissèrent ces
ennemis déguisés venir à bonne portée
et les anéantirent jusqu'au dernier
par le feu des mitrailleuses.
Son Manteau et sa Calèche
Parmi les trophées pris à Czensto-
chowa se trouve la calèche de Guil-
laume II et son manteau bleu.
Le grand-duc Dimitri, fils unique
du grand-duc Paul Alexandrovitch, à
été gravement blessé au combat de la
\ \ ar th a, contre la cavalerie allemande.
PRIÉNIÉDirrArrioN
Une lettre venue de Bâle d'un cor-
respondant strasbourgeois donne les
renseignements suivants :
A Strasbourg est actuellement affiché sur
les murs de la ville un ordre appelant sous
les drapeaux tous les hommes valides de
dix-huit à cinquante ans.
La cathédrale et les monuments publics
sont remplis de paille jusqu'au faite et des
grenades incendiaires sont disposées à la
base, et les autorités allemandes déclarent
que si jamais les Français entrent dans la
ville ils ne trouveront que des ruines.
Les Conventions de la
guerre de tranchées
M. Maurice Barrès dit, dans l 'Echo de
Pa r is , que les soldats qu'il vient de visiter
dans nos tranchées de première ligne lui
ont dit :
On n'a pas à se plaindre pour la
nourriture. La viande fraiche arrive
tous4tips jours. Seulement, il faut la
cuire et cela ennuie ; alors, on pré-
fère le e singe ». Le mieux est de le
manger avec des oignons, pour lui
donner du goût.
Belgique, où sont sertis mille bijoux gothiques
Dans les beffrois altiers et les sacrés portiques,
Pour tes rêves de pierre à l'envol poétique,
L'éternelle Beauté te sourit, ô Belgique !
Ce Serment solennel liant cinq souverains
Dressait autour de toi sa muraille d'airain.
Et tes fils, confiants dans le corps politique,
Bénissaient le rempart de la libre Belgique !
Mais l'aigle impérial, farouche et triomphant,
S'avance, et du regard menaçant tes enfants,
Déchire d'un seul coup de son bec famélique
Le palladium sacré du peuple de' Belgique !
Belgique, tu pouvais maudissant ton malheur,
Entr'ouvrir ta frontière au sombre envahisseur
Qui rêvait d'écraser la France pacifique
Sous son rude talon... Tu te dressas, Belgique !
Une avalanche grise, immense en tes vergers,
Tes prés, tes bois, déferle et va tout submerger...
Soudain, Liège l'arrête, et brandit; magnifique,
Son bouclier d'airain, sauveur de la Belgique !
Les shrapnells, la mitraille et l'obus des Germains
De morts et de mourants recouvrent les chemins
Sans ralentir l'élan des troupes héroïques
Qui luttent pied à pied pour leur sainte Belgique !
Tu veux vivre sans maitre ou mourir pour le droit.
A la Be lg iq ue .
Et sur les champs des ,morts, les champs mornes et froids,
La Liberté dépose en un geste angélique
La couronne de myrte aux martyrs de Belgique !
Si vers l'exil tes fils cheminent en haillons,
Si Maline et Louvain n'ont plus leurs carillons,
Effondrés et fondus dans la flamme tragique,
Des échos immortels chanteront la Belgique !
Si la plaine est pourprée et pourpre l'horizon,
Si tu trouves la cendre au lieu de tes maisons,
Si ton pays s'écroule en ruines nostalgiques,
La Gloire te bâtit des temples, ô Belgique
Toi qui fais tressaillir le droit dans les beffrois,
Tu sauves à leur voix en luttant sans effroi
Le flambeau de la France et de la République,
Dont les rayons vermeils t'auréolent, Belgique !
Tant qu'un Français vivra sous la voûte des cieux,
Vers la Meuse et l'Escaut il tournera les yeux ;
Tant que ses fils liront dans tes fastes épiques,
Leur coeur reconnaissant chérira la Belgique 1
Tant que les droits sacrés — ces hymnes éternels —
Feront vibrer d'amour les peuples fraternels,
Tant que la Liberté chantera son cantique,
L'Univers bénira les héros de Belgique !
MARCEL CHABOT.
— Comment dormez-vous t
IMMÉBUFF,
— De temps à autre, on s'arrange !
M. Barrés regarde le sol boueux
jusque sous leur abri.
— C'est plutôt de jour qu'on repose,
tandis qu'une équipe veille. La nuit,
on travaille à poser des fils de fer, à
creuser des tranchées en évitant de
frapper trop fort sur les piquets, parce
qu'au premier bruit, la fusillade re-
commence.
Au reste, il y a des usages. Le
matin, des deux côtés, on se laisse le
temps de faire sa toilette pendant une
demi-heure. On monte sur le remblai,
on se débarbouille ; et puis ils ne
tirent jamais sur notre voiture de ra
vitaillement, ni nous sur la leur.
On les entend bien, les voitures qui
arrivent, le soir, dans le grand silence,
mais, de part et d'autre, on les res-
pecte.
De même, la nuit, les hommes de
garde français ou boches, placés bien
en avant des tranchées et, tout près
les uns des autres, s'abstiennent de
se tirer dessus.
Est-cd assez frappant, ajoute M.
Barrès, ces coutumes qui s'établissent
sans convention expresse, cette néces-
sité qui tend à recréer des moeurs !
BEL EXEMPLE
Le Conseil général du Gard, réuni
en session extraordinaire, sur la pro-
position de M. Bonnefoy-Sibour, sé-
nateur, a voté une contribution de
1 million pour les populations enva-
hies par les Allemands, dont 300.000
francs pour l'héroïque Belgique et
700.000 francs pour les départements
français du Nord et de l'Est.
Le Mariage des Soldats
Les décrets autorisant les militaires à
contracter mariage sans une autorisation
régulière, émanant, selon le cas, du Mi-
nistre ou du Conseil d'administration du
corps, étaient, jusqu'ici, applicables aux
officiers de complément et aux réservistes
et territoriaux actuellement mobilisés.
M. Millerand estimant que cette autori-
sation n'avait pas de raison d'être pour les
hommes appelés temporairement à l'ar-
mée a fait signer, par le Président de la Ré-
publique, un décret maintenant à cette caté-
gorie de militaires la possibilité de contrac-
ter mariage sans autorisation comme en
temps de paix.
D'autre part, pour donner toute facilité
de contracter mariage aux hommes de trou-
pe de l'armée active en convalescence ou
LA VENDU REPUBLICAINE
en congé dans leurs foyers, le Ministre a
suspendu à leur égard l'application des
décrets relatifs à la nécessité de l'autorisa-
tion. Seuls y demeureront astreints les offi-
ciers de l'armée active.
CHRONIQUE LOCALE
APPEL AUX MUNICIPALITÉS
M. le Préfet de la Vendée vient d'adresser
aux Municipalités et aux habitants de la
Vendée l'appel suivant :
Un admirable mouvement de soli-
darité s'est produit en Vendée, De
tous côtés des ambulances se sont
ouvertes, des comités se sont créés et
des fonds ont été recueillis pour venir
en aide à nos glorieux blessés. Dans
toutes les chaumières, dans toutes les
écoles, les Vendéennes, répondant à
l'appel du Comité départemental de
secours, tricotent des effets chauds
pour les hôpitaux ou pour les combat-
tants du front. Les réfugiés de l'héroï-
que Belgique ou du Nord de la France
ont été fraternellement accueillis dans
les communes.
L'effort a été considérable. On peut
demander plus encore à l'esprit de
générosité des Vendéens. Une partie
de notre territoire a été envahi. Les
départements éloignés du lieu des
opérations militaires ont le devoir
étroit de venir en aide à ses habitants.
La France est animée des mêmes
espoirs patriotiques, et ceux qui souf-
frent en ce moment, en attendant notre
définitive et inévitable victoire, sont
assurés de pouvoir compter sur le
concours de leurs compatriotes plus
favorisés.
Notre département est un pays de
production agricole. Propriétaires, fer-
Miers et métayers peuvent offrir du
blé et le donneront certainement avec
joie pour nos frères du Nord et de
l'Est. Cette denrée correspond au pre-
mier des besoins ; elle sera facile à
rassembler, à transporter et à distri-
buer.
Je demande aux Maires et à leurs'
collaborateurs dont le dévouement a
été mis si souvent à l'épreuve de pro-
voquer dans leurs communes des offres
de blé, d'inscrire les quantités offertes
et de les faire connaître à la Préfec-
ture d'ici au 30 novembre, les offres
pouvant d'ailleurs continuer après
cette date. Les convois seraient en-
suite préparés par mes soins.
Je suis convaincu d'avance que les
populations de la Vendée répondront
à mon appel.
LE LIVRE D'OR
A l'Ordre de l'Armée
Sont cités à l'ordre de l'armée, dans
le XP corps d'armée :
BONNE, lieutenant-col6nel au 137'
régiment d'infanterie ;
A pris part., depuis le début de la cam-
pagne, comme chef de bataillon et comme
chef de corps, .toutes les opérations du
137° d'infanterie. A notamment enlevé des
tranchées ennemies à la baïonnette, pris
un drapeau et participé à neuf attaques.
Par son calme, son sang-froid„ sa rare
bravoure, il a su prendre sur le régiment
un très grand ascendant qui n'a pas peu
contribué à faire du 137° un corps d'élite.
DAUNIZEAU, sous-lieutenant au 137'
régiment d'infanterie ;
Au combat du 27 août, a permis, par la
vigoureuse offensive qu'il a fait prendre à
sa section, d'en arriver au corps à corps
et, par suite, a largement participé à la
prise du drapeau dont deux hommes de
cette section ont été les héros.
PICARD, sous-lieutenant de réserve
au 19' régiment d'infanterie;
A fait preuve (l'un grand courage et
(l'une belle énergie en ramenant deux fois
ses hommes à l'assaut de la position atta-
quée. A fait sonner la charge lui-même
debout à 10 mètres des tranchées adverses,
sous le feu violent de deux mitrailleuses,
en s'efforçant d'y pousser ses hommes.
Officier remarquable par son énergie,
son allant, son mépris absolu du danger.
SUFIOT, sergent au 137' régiment
d'infanterie ;
A fait preuve du plus grand sang-froid.
Au soir d'un combat, ralliant autour de lui
quelques hommes, a assuré la garde d'un
front confié à sa compagnie.
TURIN, caporal au 137' régiment
d'infanterie ;
S'est complètement dévoué avec son
frère et quelques hommes pour défendre,
un passage par où arrivaient les Allemands.
Chargés d'une reconnaissance, n'a pas
hésité à se porter en avant de sa personne,
ses hommes lui paraissant trop timides. A
payé cette belle conduite d'une balle en
pleine poitrine.
DUCHEMIN, chasseur de 1" classe,
éclaireur au 337" régiment d'infanterie;
S'est distingué depuis le début de la
campagne et, notamment dans un combat
où, voyant l'infanterie charger à la baïon-
nette, il e attaché son cheval à un arbre,
a ramassé le fusil d'un mort et a accom-
pagné le 337'. Le é octobre, s'est porté,
malgré un feu très violent d'artillerie,
dans la direction d'une localité où il était
chargé de rendre- compte des coups de
fusil entendus, a apporté des renseigne-
ments précieux, après avoir essuyé le feu
de l'infanterie allemande. Dans tous les
engagements a fait preuve de courage et
de sang--froid. A contribué à plusieurs
reprises à maintenir des hommes sous le
feu, en restant à cheval.
PATILLON, soldat de 2° classe au 93°
régiment d'infanterie;
A fait preuve de beaucoup de courage
au cours d'une attaque de nuit, A pris une
part brillante à trois assauts successifs
donnés à la baïonnette.
Morts au Champ d'Honneur
Nous avons encore à déplorer la
mort de quatre de nos compatriotes,
tombés au champ d'honneur
M. Fradet (Adrien Joseph-Laurent),
du 1°' régiment de fusiliers-marins,
inscrit aux Sables, IP 2.123, tué de-
vant l'ennemi à Dixmude.
M. Gogeon (Eugène), 34 ans, pein-
tre en bâtiment aux Sables-d'Olonne,
soldat au 323° de ligne, tué au com-
bat do la Ferme-du-Choléra, com-
mune de Berry-au-Bac (Aisne), le 16
septembre dernier. On annonce éga-
lement la Mort cran de ses frères
d'armes, tombé en môme temps que
lui :Marcel Rabu, originaire des Sables.
M. Marciteau (Charles), contrôleur
des contributions directes, caporal au
337' de ligne, tué à l'ennemi à Eri-
court, près Albert (Somme), le 4
octobre. Il était le fils de notre com-
patriote M. Marciteau, instituteur en
retraite, qui habite rue Félix-Faure.
M. Monnereau (Henri), soldat eu
293' de ligne, né aux Sables en
1887, tombé à Bécordel (Somme),
neveu de M. Fortin, douanier en
retraite, 83, rue de l'Hôtel-de-Ville,
qu'il avait indiqué de prévenir de
son décès.
Lu Mairie des Sables reçoit aujour-
d'hui seulement l'avis de ces trois
derniers décès.
Aux Exomptés et Réformés
des Classes 1881 à 1909
Le Conseil de révision se réunira
clans chaque chef-lieu de canton, au
lieu ordinaire de ses réunions, c'est-
à-dire à la Mairie.
La première séance aura lieu le 3
décembre à Mareuil, la dernière à La
Roche-sur-Von le 31 décembre pour
la clôture de la tournée,
Aux SABLES, les opérations auront
lieu le mardi 22 décembre, pour les
classes 1909 à 1900 inclus et le mer-
credi 23 décembre pour les classes
1899 à 1887 inclus.
Le Conseil siègera dans tous les
Cantons, sauf à Noirmoutier et à
l'Ile-d'Yeu, dont les exemptés et
réformés seront examinés à Beauvoir,
Tous les intéressés seront convo-
qués individuellement par l'intermé-
diaire des Mairies.
Une Mesure utile
M Millerand, ministre de la Guerre,
vient d'adresser aux Généraux corn-
matit de région, de nouvelles instruc-
tions au sujet de l'examen médical de
certaines catégories d'hommes :
Mon attention a été appelée sur le grand
nombre d'hommes présents dans les dépôts
de corps ou employés dans les divers ser-
vices et qui bien que présentant toutes les
apparences extérieures d'une parfaite vi-
gueur constitutionnelle sont encore main-
tenus soit dans le service auxiliaire soit
considérés, bien qu'appartenantau service
armé, comme incapables de faire campa-
gne.
J'ai'décidé que les hommes de ces deux
catégories seraient l'objet d'un examen
médical pratiqué par une commission spé-
ciale composée de trois médecins étrangers
aux garnisons où ils devront opérer et choi-
sis de préférence parmi les médecins mili-
taires en retraite ou les médecins du ca-
dre actif revenus du front pour cause de
blessure ou de maladie et qui ne sont pas
encore en état de reprendre du service
dans les formations de campagne.
A cet effet, je vous prie d'inviter le direc-
teur du service de santé régionnal à vous
proposer les médecins destinés à compo-
ser cette commission, qui devra se trans-
porter le plus tôt possible dans les diverses
places pour examiner les hommes dont il
s'agit.
Les opérations de cette commission se-
ront renouvelées, tous les deux mois dans
les mêmes conditions. Vous voudrez bien
me rendre compte après chaque visite du
résultat obtenu dans chacune des places
-par corps et service.
Dans le même ordre d'idées et afin de
•
conserver devant les commissions de ré-
formes oules conseils de revision toute leur
indépendance professionnelle aux méde-
cins civils requis ou mobilisés, j'ai décidé
qu'aucun d'entre eux ne serait désigné com-
me expert auprès de ceux-ci (conseil ou
commissions ) opérant dans l'arrondisse-
ment où ils exercent.. Il vous appartiendra
de prendre des mesures nécessaires pour
faire assurer ce service par des médecins
appelés au besoin dans d'autres garnisons
de la région.
Avis aux Mobilisables
Tous les hommes astreints au ser-
vice militaire appartenant aux classes
1893 à 1910,. et qui sont encore- dans
leurs foyers, sont invités à se pré-
senter d'urgence à la gendarmerie,
porteurs; rle, leur livret militaire.
Le Moratorium
Sur la proposition du Ministre du
Commerce et du Ministre des Finances,
le Conseil des Ministres a décidé de
soumettre à la signature du Président
de la République un décret pour sus-
pendre pendant le mois de décembre,
l'application des articles 2 et 3 du
décret du 27 octobre concernant la
présentation et le recouvrement des
effets de commerce.
Cette mesure est une satisfaction
accordée au petit et au moyen com-
merce.
Rappelons que l'article 2 du mora-
torium du 27 octobre autorisait le
créancier à réclamer, le 1" décembre,
le paiement des valeurs négociables
souscrites par son débiteur ; que l'ar-
ticle 3 lui donnait le même droit en
ce qui concerne le paiement des four-
nitures de marchandises (sauf vis-à-
vis des débiteurs mobilisés ou habi-
tant les régions envahies).
La suppression des articles 2 et 3
signifie donc une prorogation pure et
simple du moratorium général jus-
qu'au 1" janvier. Elle sera bien
accueillie de tous ceux qui redou-
taient d'avoir à justifier, devant la
justice, qu'ils n'étaient pas encore en
mesuré de liquider leurs créances.
Souhaitons que le mois des étren-
nes en faisant rentrer un peu d'argent
dans les caisses des petits artisans et
des petits négociants leur permette
de se libérer, de tout ou partie, au
commencement de l'année nouvelle.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
M. Rabette, chalet des Pins, abandon
du quart de sa recette du dimanche 22 no-
vembre, 8 fr.; Chantiers Coussot, 27 fr. 50.
— Total, 35 fr. 50.
Total à ce jour : 6.380 fr. 55.
DEMANDEZ DANS NOS De_,POTS
L'Almaeach très complet de la Vendée
10.1•MS98.
l'jx ; t5 Centimes
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil municipal do la Ville des
Sables-d'Olonne se réunira en session
extraordinaire, le vendredi 27 novembre
1914, à 8 h. 3/4 du soir.
ORDRE DU JOUR :
1° Examen des Comptes administratif et
de gestion de 1913;
2° Examen du Budget additionnel de
1914;
3° Examen des Comptes et Budgets de
l'Hôpital-Hospice et du Bureau de Bienfaisance
;
4" Location des magasins de la Poissonnerie.
Examen du Cahier des Charges ;
5° Répartiteurs de l'an 19-15. Proposition
du Conseil ;
6° Vote de divers crédits supplémentaires
;
7° Demande d'indemnité de logement de
M. le Commissaire de Police ;
8° Fixation des traitements des membres
de la Musique municipale pendant la
durée de la guerre ;
9° Demande de secours par M— Bertheme.
veuve d'un ouvrier communal ;
10° Inscription en recettes de différentes
sommes ;
11° Demande dîo, réduction du prix de
location par plusieurs concessionnaires
d'emplacements et de trottoirs ;
12° Révision de la liste des personnes
admises à l'assistance médicale gratuite ;
13° Examen des dossiers des demandes
d'assistance pour les familles nombreuses ;
14' Examen des dossiers des demandes
d'assistance pour les femmes en couche ;
15° Examen des dossiers des demandes
d'assistance pour les vieillards infirmes
et incurables ;
16° Assistance-retraite. Admission de
plusieurs bénéficiaires ;
17. Hospitalisation d'un aliéné. Fixation
des frais d'internement.
Chambre de Commerce
Les élections des Membres des Chambres
de Commerce et des Chambres consultatives
des Arts et Manufactures sont
ajournées à une date qui sera fixée par
décret après la cessation des hostilités.
Les Membres actuellement en exercice
sont maintenus dans leurs fonctions jusqu'à
cette époque.
L'assemblée des présidents des Chambres
de Commerce s'est réuni à Paris le
mercredi 25 novembre pour examiner les
modifications à apporter au Moratorium
et les diverses mesures d'ordre économique
prise à l'occasion de la guerre.
La Poste aux Armées
L'Administration des P. T. T. informe
les expéditeurs qui ont, d'une,,part, la certitude
que /es destinataires font partie des
troupes en opérations et, d'autre part,
possèdent les indications nécessaires sur
la situation militaire de ces derniers, que
les télégrammes et les télégrammes-mandats
doivent être dirigés sur lo bureau
Central militaire à Paris,
En raison de la mobilité des troupes,
les correspondances télégraphiques do
l'espèce seront acheminées par poste, à
partir du bureau militaire de Paris jusqu'à
leur destination définitive, l'usage de
la voie télégraphique étant limitée au
parcours entre te bureau d'origine et
Paris.
La « Foire des Voleurs »
Le dimanche 6 décembre, précéda nt la
date à laquelle a lieu habituellement la
Foire dite « des Voleurs s, la Municipalité
a décidé d'autoriser les Marchands-Forains
et les Commerçants de la Ville à monter
leurs installations et à établir leurs étalages
pendant toute la journée précitée.
En conséquence, la Foire des Voleurs
se tiendra sur la Place de la Liberté pendant
les dimanche 6 et lundi 7 décembre
1914.
Remerciements
Le Président du Tribunal des Sablesd'Olonne,
remercie tous ceux qui collaborant
à l'ceuvre judiciaire dans cet arrondissement,
ont bien voulu répondre à
l'appel de Monsieur le Premier Président
de la Cour d'appel de Poitiers, en faveur
du Comité du Secours National. Grâce à
eux il a été réuni une somme de 650 francs
(six cent cinquante francs), qui a été
adressée à Poitiers ce même jour.
Nog Compatriotes
Agé de 24 ans, le sergent Clovis Mahé,
du 64' de ligne, vient d'être nommé adju-
dant sur le champ de bataille, pour preuve
de son sang-froid et pour sa bonne conduite
devant l'ennemi. Blessé le 8 septembre,
il reçut des soins à l'hôpital de Tulle,
mais il éprouvait le désir de retourner
vivement au feu ; nous sommes heureux
d'apprendre aujourd'hui sa promotion méritée.
Son frère, caporal au même régiment,
a pris partau combat de Bulson (Belgique),
le 28 août ; depuis cette date, on est sans
nouvelles de lui, on le suppose prisonnier.
Ils sont, l'un et l'autre, fils de M. Mahé,
entrepreneur de transport à La Chaume.
Résultats d'Adjudication
L'adjudication des fournitures aux établissements
hospitaliers pour l'année 1915
a eu lieu dimanche :
Ont été déclarés adjudicataires MM. °
Bretret, pour la boucherie ; Guéry, pour
les vins et l'alcool ; le Syndicat de la Boulangerie,
pour le pain ; Lacaton, pour le
son Gérodolle, pour la lingerie et l'habil-
lement.
Il n'y a pas eu de soumissionnaires pour
l'épicerie, les comestibles, le charbon de
terre, les pommes de terre et les haricots.
En l'honneur de la Reine Elisabeth
La fête organisée dimanche dernier en
l'honneur de la reine de Belgique à l'occasion
de la Sainte-Elisabeth a obtenu na
très grand succès. Dès 2 heures, la salle
de théâtre du Grand Casino, mise à la
disposition de la Municipalité par M. et
51" Audubon, était archicomble et beaucoup
d'auditeurs durent rester debout. A
tous les corsages, à toutes les boutontonnières
était épinglée une jolie cocarde
vendue à l'entrée, au profit des réfugiés
belges.
Peu après, prenaient place sur la scène
très bien décorée, M. Chailley, maire des
Sables ; M. Gola, le nouveau sous-préfet ;
M. Théry, administrateur de la Marine ;
le conférencier M. Bossaërs, avocat d'Anvers,
etc... La Musique Municipale, dirigée
par son excellent chef M. Belleville,
joue La Ma rse i l la is e que le public écoute
debout.
Puis M. Chailley s'avance et prend la
parole. Dans un style clair et précis, il
donne tout d'abord un rapide aperçu historique
de la Belgique : il montre ce petit
peuple, épris de liberté et luttant continuellement
pour les franchises communales
et arrive aux premiers jours d'août
1914. L'orateur, avec une grande netteté
rappelle les faits qui se sont déroulés à
cette époque et explique comment la vio-
lation du territoire belge a décidé l'Angleterre
à faire cause commune avec la
France.
Puis M. Chailley dit tout ce que nous,
Français, nous devons aux Belges, qui en
s'opposant avec une énergie rare au pas -
sage des armées ennemies ont empêché
l'envahissement rapide de la France et
fait échouer complètement le plan allemand
qui était d'entraver notre mobilisation
et de nous surprendre à l'improviste.
L'orateur fut l'objet de la part de la
foule d'ovations enthousiastes.
M. Bossaërs qui lui succéda traduisit en
flamand les paroles que venait de prononcer
M. Chailley et les nombreux Belges
présents à cette manifestation applaudirent
longuement.
Tandis que l'orchestre faisait entendre
L a Bra b anço nn e , plusieurs clames quêtèrent
parmi les auditeurs.
M. Bossaers, commença alors sa conférence.
Sa première parole fut une parole

de gratitude envers les organisateurs de
cette solennité qui lui donnait l'occasion
de témoigner en son nom et en celui de
tous les réfugiés sa bien vive reconnais-
sance pour l'hospitalité reçue parmi la
population Sablaise et Chaumoise.
Il se dit également heureux de pouvoir
exposer publiquement le rôle de la Bel-
gique dans la guerre actuelle qui désole
le monde, ainsi que les mobiles qui l'ont
fait agir.
Tout d'abord il retrace le lamentable
exode de ses compatriotes chassés de leur
pays, le voyage interminable à bord du
cargo-boat l 'A m ira l-Gan teaume , puis bar-
rivée aux Sables aux acclamations enthou-
siastes de : « Vive la Belgique ! »
Puis il décrivit l'accueil dans les fa-
milles, où admis à la même table, ils se
trouvèrent traités non comme ceux pour
qui on a pitié, mais comme des créan-
ciers auxquels tous étaient heureux de
payer une dette de reconnaissance.
Après cet hommage rendu à nos conci-
toyens, M. Bossaérs analysa succincte-
ment, mais de façon très juste, ce qu'était
la Belgique il y a trois mois : petit Etat de
7 à 8 millions d'habitants. Il parla avec
une autorité incontestable de son indus-
trie, de son commerce très prospère, de
l'incomparable port d'Anvers, de la splen-
deur de ses villes réputées les unes pour
leurs monuments artistiques, les autres
pour leur musée de peinture, leur Univer-
sité ; il montra le peuple épris de toutes
les libertés, accueillant pour tous et par
tous aimé.
Mais trois mois ont passé et alors ce ne
sont plus que villes détruites, villages
incendiés, port inerte, commerce et indus-
trie anéantis ; plus de liberté, plus de loi,
tout cela aujourd'hui remplacé par l'arbi-
traire de la soldatesque teutonne.
Enfin le conférencier termine en faisant
connaître que la Belgique avait trais façons
de répondre à l'ultimatum allemand : 1°
Acquiescer à la demande ; 2° Faire un
simulacre de résistance ; 3° S'opposer à
l'envahissement du territoire et pour con-
séquence la ruine. Elle a préféré cette
dernière alternative.
Ce que le maréchal Gérard a fait en
183-1, le général Joffre va le renouveler
très prochainement pour la Belgique vain-
cue et puisse bientôt la victoire finale
couronner ses efforts, qu'alors d'un bout
à l'autre de la Belgique libérée se fasse
entendre le cri de reconnaissance : « Vive
la France ! »
C'est sur ces mots que prend fin cette
très belle réunion au cours de laquelle
M. Bossaérs, déjà fort connu parmi la
population pour les nombreux services
qu'il rend aux réfugiés, ses compatriotes,
a pu montrer son beau talent d'orateur et
dont les paroles aimables et émouvantes
du début sont allées droit au coeur de nos
concitoyens.
Comité Départemental de Secours
La 14° liste de souscriptions en espèces
atteint le chiffre de 46.831 fr. 25.
Rappelons que tous envois de fonds
peuvent être faits à M. le Trésorier-Payeur
Général. Le linge et les effets d'habille-
ment doivent être adressés à la Préfecture.
Comité Franco-Belge
En vue de procurer du travail aux réfu-
giés (le la Belgique et du Nord ne la France
et (l'assurer leur installation en Vendée
dans les meilleures conditions, M. Tardif,
préfet de la Vendée, vient de créer, dans
le département, un Comité franco-belge.
Le Comité se compose,sous la présidence
du Préfet, de MM. les Maires des villes de
La Roche-sur-Yon, Les Sables-d'Olonne,
Fontenay-le-Comte et Luçon, le bourg-
mestre d'Hoffstade ; Pajot, conseiller de
préfecture ; Gras, ingénieur principal des
chemins de fer de l'Etat ; Théry, adminis-
trateur de la Marine aux Sables ; docteur
Blé, conseiller d'arrondissement ; Geay,
inspecteur de l'Assistance publique; Lanco,
archiviste départemental; Bossaers, avocat
à Anvers ; Nélis, négociant à Tirlemont ;
Dumont, géomètre au Ministère du Travail
et de l'Industrie belge. Secrétaire belge,
M"° Cron ; secrétaire français, M. Jardel.
Toutes communications relatives au
Comité peuvent être adressées à la Préfec-
ture de la Vendée.
Une bonne mesure
Les blessés de nos formations sanitaires
apprendront avec plaisir que M. Millerand,
ministre de la Guerre, a décidé, à la date
du 7 novembre courant, d'accorder la four-
niture du tabac de cantine à titre gratuit,
dans les limites de 0 fr. 10 par jour et par
homme, aux militaires blessés ou atteints
de maladies contractées à la guerre, qui
séjournent soit dans les hôpitaux tempo-
raires de l'arrière, soit dans les hôpitaux
militaires ou les hôpitaux mixtes du temps
de paix.
Morts de Soldats blessés
Ce matin a eu lieu aux Sables, l'enter-
rement du cavalier Jules Cauquet, du 9°
dragons, décédé à l'hôpital militaire des
Sables des suites de ses blessures. Né à
Le Vicel (Manche), il était àgé de 21 ans.
Derrière le char funèbre, venaient M.
Legal, médecin-chef, accompagné des
majors de l'hôpital ; M. Gela, sous-préfet,
qui, au cimetière, dit le dernier adieu au
glorieux soldat tombé au champ d'honneur;
MM. Collineau et Delvaut, adjoints au
Maire, représentaientla Municipalité, etc.
On annonce également le décès, au
même hôpital, du soldat réserviste Louis
Aucher, du 125° de ligne, né à Smarves
(Vienne).
Commencement d'incendie
Dimanche 22 novembre, à 9 h. 45, M"
Marie-Louise Guédon, épicière, rue du
Port, 13, faisait de l'encaustique au moyen
d'essence de térébenthine, de la cire et
d'une plaque chaude près de son seuil de
porte donnant accès rue de la Pie, lors-
que le feu a pris clans le récipient et s'est
communiqué à la dite porte dont le bas
intérieur a été carbonisé et les carreaux
brisés. Les murs et le plafond de la cui-
sine o n t é té noircis et les dégâts m a t é r i e l s
couverts par l'assurance L a Mu tu e l le de
Po i t ie rs peuvent être évalués à une cen-
taine de francs environ.
Arrestation
Arrestation pour outrages et voies de
fait à l'égard de militaires .en service, du
nommé Maillé, (Auguste-Louis-Emilien),
19 ans, scieur de long, rue Daniel-Fricaud.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M'n° Luttmann, 35 ter, rue du Pa-
lais, une coupure de 5 francs.
Par le jeune Maurice Giraud, une
écharpe noire, qui a été remise à M-'
braillard, rue du Palais.
Par IVP.° veuve Pondevie, journalière,
rue des Halles, un portemonnaie, qui a
été remis à 1.1— Boisard, 72, rue du Bas-
tion.
Par le jeune Epaud (Raymond), 14 ans,
13, rue du Cimetière, un portemonnaie
contenant une certaine somme d'argent.
Par M" Blet, 60, boulevard de l'Est, un
paquet de linge.
Par M. Bonnefond (Athanase), afficheur,
quai du Commerce, une casquette neuve.
Accidents du travail
M. Hillairet (Aimé), 62 ans, des Chirons
d'Olonne, manoeuvre à l'usine Blanzy-
Ouest, a été pris entre l'arbre de couche
d'un vapeur et une benne. Forte contusion
du thorax.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Canteteau.
Le jeune Clautour (Henri), 15 ans, ave-
nue Paul-Baudry, chaudronnier chez M.
Octave Voyer, plaie au poignet droit pro-
duite par la chute d'une tôle.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Canteteau.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour ivresse, contre Georges Roux, 35
ans, marin, route de Nantes.
Pour vol de cônes (le pins clans la forêt
de La Rudelière contre Prudent Chavantré,
17 ans, marin, boulevard de l'Est.
.AVIS
Le Docteur GAUDIN voulant limiter sa
Clientèle et aussi, en raison de son âge,
invite les Maîtres-d'Hôtels et les Proprié-
taires de maisons meublées, à ne pas
compter sur lui, pour visiter les Étran-
gers.
Mutine
Nouvelles de nos Compatriotes.
— Presque chaque jour nous recevons
des nouvelles de nos compatriotes Olon-
nais partis sur le front des armées.
Cette semaine des lettres nous ont été
adressées par MM. Quintard, brigadier
des forêts, à La Forgerie, actuellement
sergent de chasseurs forestiers au Grand
Quartier Général des Armées ; Théophile
Cantin, des Galtiéres, conducteur d'ar-
tillerie ; Alphonse Tortereau, des Filées,
servant dans une section de mitrailleuses ;
Marcel Lucas, Champot, du bourg; Marcel
Doussier, de La Girvière, qui, du fond de
sa tranchée située à 800 kilomètres du
pays d'Olonne, nous envoie son cordial
souvenir en ajoutant ces mots : « Cette
carte a reçu le baptême du feu ».
Tous se portent à merveille et nous
disent leur confiance inébranlable dans
le succès final.
Enfin ce matin nous parvenait une
lettre d'Emile Violleau, dit « Fallières »,
de Champclou, au service au train des
Equipages, qui n'a encore reçu aucune
égratignure et meurt d'envie de « culbuter
les Boches ». Le brave garçon conduit
deux vigoureux chevaux dont il nous
donne les noms : Guerrier et Soldat !
A tous ces compatriotes nous adressons
nos meilleurs saluts.
— Du Vin pour nos Soldats ? —
Parmi les lettres reçues presque quoti-
diennement de nos concitoyens en ce
moment sur le front, presque toutes se
terminent par cette phrase interrogative :
« Quand clone pourrons-nous boire un
peu de ce vin d'Olonne que l'on dit si bon
cette année ?»
Au fait ne serait-il point possible de
donner satisfaction à nos chers combat-
tants? La commune d'Olonne a été. cette
année particulièrement favorisée par une
abondante récolte. Il suffit, pour s'en ren-
dre compte, de faire un tour dans les
caves des propriétaires et vignerons du
bourg et des villages. Presque partout
ea'ligne la longue série des fûts regor-
geant de vin. Quel cultivateur, quel récol-
tant refuserait de mettre à la disposition
des Olonnais actuellement à l'armée, une
part de sa récolte. Celui-là offrirait une
barrique, cet autre un hectolitre, le troi-
sième, moins fortuné, un baril d'une ving-
taine de litres ? Et l'on pourrait ainsi
recueillir, en peu de jours, de quoi rem-
plir un wagon de vin que l'on expédierait
directement sur le front à l'adresse du
11° corps. Et les pères, les fils et les
frères qui, chaque nuit dans les froides
tranchées du Nord et de l'Est, veillent
pour le salut de la Patrie, pourraient goû-
ter, de temps à autre, ce vin réconfortant
et consolateur!
Allons ! braves gens d'Olonne, l'idée
est lancée, haut les coeurs et inscrivons-
nous sans retard sur la liste de souscrip-
tion ? Nous nous ferons un plaisir de
publier les noms des donateurs dans le
prochain numéro du journal:
— Familles nécéssiteuses. — Une
tournée supplémentaire pour le recouvre-
ment des contributions et le paiement des
allocations aux familles nécessiteuses aura
lieu lundi prochain 30 novembre. Le per-
cepteur sera à la mairie à partir de midi.
Châ en u-tr0 lionne
Souscription Publique (su i te) . —
MM . Orrion, prop. 10 fr.; Valeau, prop.
10 fr.; Bihard, prop. 10 fr.; Bailly, prop.
10 fr.; Bataille, prop. 5 fr.; Dupont, prop.
5 fr.; Louis Poiraud, prop. 10 fr.
MM. J.-M. Chopin, à la Maisonnette
(p o u r n o s réfu g i és belges) 30 kilos de pain
et des pommes de terre valant 12 fr.; H.
Roy, cantonnier, 1 fr. et pour nos Belges
2 fr. de légumes divers ; Buffet, conseiller
municipal, 20 fr. de blé ; Clément Ra-
biller, au Puits-Rochais, 0 fr. 50 ; Eugène
Barbeau, au Puits-Rochais, 2 fr.; Veuve
Sarrazin, au Puits - Rochais, 0 fr. 50 ; Mau-
rice Sarrazin fils, au Puits-Rochais, Ofv. 50
Henri Gréau, à La Mouzinière, 2 fr.; Henri
Barré, à La Mouzinière, 2 fr.; Dieudonné
Archambaud, à la Marmotte, 1 fr.; Henri
Clievillon, aux Prises, 3 fr.; M" A. Neau,
aux Prises, 1 fr. d'haricots ; M— E. Roy,
au Grand-Parc, 1 fr. de pommes de terre ;
I-blaire Ferré, au Grand-Parc, 12 fr. de blé
et de pommes de terre ; Chabot, au Petit-
Parc, 5 fr. de pommes de terre ; Pierre
Roblin, à La Châtaigneraie, 20 fr. de blé ;
Jules Syre, route des Sables, 0 fr. 50;
Marcel Letard, route des Sables, 0 fr. 50;
Léopold Grossin, à la Porcherie, 10 fr. de
haricots et de pommes de terre ; Trichet,
au Petit-Parc, 4 fr. de pommes de terre ;
Henri Pénisson, au Genetier, 8 fr. de
pommes de terre ; Rocheteau, au Gene-
lier, 10 fr.; Charrier, aux Moulins, 2 fr.;
Anonymes' (pour nos belges), 2 fr. 60 de
légumes. — Total de la 8° liste : 193 fr. 10.
Total à ce jour : 2.203 francs.
Erra tum de la 7° l is te . — M. Pierre
Laurent, des Plessis, porté pour un don
de 10 fr. de blé, a, en réalité donné 20 fr.
de blé.
C,1 irovaard
Pour nos Blessés. — La souscription
ouverte à Girouard, en faveur des blessés
et combattants français, a produit la som-
me de sept cent soixante-trois francs cin-
quante centimes. Tous les habitants de
cette petite commune ont participé à cette
souscription.
Tai mou t
Lettre du Front. — M. Batiot, maire
de Talmont, vient de recevoir d'un de ses
administrés, la belle lettre qu'on va lire :
Le 15 Novembre 1914.
Cher Monsieur Batiot,
Par les grands moments d'angoisse et
de deuil que la population française passe
à l'heure actuelle ; par le sang versé de
ses enfants, le soldat qui, loin de ses parents
et amis, se bat courageusement et sans
relâche en pensant à eux, ne cesse de lui
envoyer de ses nouvelles qui sont toujours
et partout les bienvenues.
Aujourd'hui je nie mets en devoir de
vous écrire quelques lignes pour vous
donner de mes nouvelles qui, depuis le
début de la guerre, ont toujours été bonnes
malgré que ma vie a été au péril plusieurs
fois.
Sur le champ de bataille, sans distinc-
tion de parti, tous les Français se battent
aujourd'hui, de concert avec nos alliés,
pour le même idéal : pour la démolition de
l'Empire Germanique, pour la grandeur et
la libération de notre Patrie qui pourra,
grâce au courage et à la vaillance de ses
enfants lever la tête très haute dans le
monde et se ranger au premier rang
qu'occupaient nos ennemis.Notre devise est
de vaincre ou mourir, afin qu'on puisse
dire tous ensemble : la France est revenue
victorieuse.
De cette façon, la République fera des
progrès immenses, car beaucoup de tous
ceux qui luttaient contre elle pourront
comprendre ses bienfaits et sa grandeur.
Si parfois vous appreniez que j'étais
tué sur le champ de bataille, vous pourriez
en être fier, je serais à mon poste face à
l'ennemi en faisant mon devoir. J'aimerais
mieux mourir en héros que de retourner
au pays en lâche.
Recevez, cher Monsieur Batiot, mes
plus sincères salutations.
Votre tout dévoué ami M...,
Arrondissement de Fontenay-le-Comte
ILuçon
Conférence. — C'est dimanche 29
novembre, en matinée, que sera donnée
dans la Salle des Fêtes, la grande Co nfé-
re nc e s u r l a Be lg iq ue, par M. Gotemans,
ancien conseiller communal de Bruxelles.
Il est certain que la salle sera trop
petite pour contenir toutes les personnes
qui voudront applaudir un Belge faisant
lui-même l'apologie de la mère Patrie si
chère à nos coeurs.
Aux Sable s,à La Chaume, à Olonne, à
Talmont, à Avrillé, le succès a été énorme,
il en sera de même à Luçon ; au reste, M.
Gotemans est un conférencier très érudit
et connaissant très bien son sujet.
NOUVELLES DIVERSES
Un Lâche
Une dépêche de Bâle au Da i ly Ch ro n ie le
donne un nouvel exemple de la « kultur »
allemande :
« Quand le commandant Briggs, l'avia-
teur anglais fait prisonnier aucours duraid
de Friedrichshafen, eut été maîtrisé par les
soldats allemands, l'officier qui les com-
mandait le frappa au visage de sa cravache.
Sous-marin allemand
envoyé par le fond
La présence du sous-marin allemand U-
18 a été signalée dans la matinée sur le lit-
toral septentrional de l'Écosse.
Le capitaine d'un navire de guerre britan-
nique rapporte que, à midi vingt, il a épe-
ronné ce sous-marin qui a disparu.
Aune heure vingt, le U-18 réapparaissait
à la surface et arborait le drapeau blanc. Peu
après, le sous-marin sombrait, juste au mo-
ment où il était accosté par le contre-torpil-
leur Garry , qui a sauvé trois officiers et
vingt-trois marins.
Un seul marin allemand s'est noyé.
Roi de France, Empereur d'Europe
Une garde-malade- de la Croix-Rouge
française, qui avait été faite prisonnière
et emmenée à Hanovre, est revenue en
France après trois semaines de captivité.
Elle déclare que parmi les officiers bles-
sés, il y en avait un dont l a blessure était
LA `UNDEE REPUBLICAINE
légère et qui était l'objet d'une déférence
spéciale.
Un des médecins allemands lui dit que
ce personnage était le prince Eitel, fils du
kaiser, et il ajouta que ce prince était très
affecté par l'immensité des dégâts faits en
France, car ce pays lui était destiné.
La garde malade dit aussi qu'elle a vu
à Hanovre des affiches qui portaient les
mots :« Guillaume II, empereur d'Europe».
Gardien de la Paix (?)
En visitant les blessés nouvellement ré-
partis dans les hôpitaux de Melun, le pré-
fet de Seine-et-Marne, M. Dautresme —
dont la femme et la fille dirigent un vérita-
ble magasin de vêtements pour nos soldats
— a trouvé parmi eux quelques Allemands.
L'un d'eux, nominé FIoffmann (Adolphe),
âgé de 17 ans, appartient au 66° régiment
d'infanterie de Magdebourg. Il a- déclaré
qu'il avait été embauché à l'improviste et
incorporé sans même avoir eu le temps de
revoir sa famille mais qu'il était parti volon-
tiers, car on lui avait dit qu'il allait à Paris
où il resterait comme... sergent de ville !
Ainsi, du gouverneur de Paris jusqu'au
dernier gardien de la paix, ils avaient tout
prévu, tout, excepté la défaite.
Combat de Forêt
Jusqu'ici on tirait parti des forêts en pla-
çant les combattants à leur lisière. La nou-
veauté consiste en ce que la ligne de défense
se trouve maintenant en pleine forêt.
LesFrançais ne défendirent pas la lisière
orientale de la forêt de l'Argonne et ce n'est
qu'à quatre kilomètres &l'intérieur de celle-
ci que les treupes allemandes rencontrèrent
de la résistance.
L'action se réduit ain si à un combat d'in-
fanterie. Le terrain a étépréparé par le gé-
nie; qui a employé tous les moyens de la
technique de siège tandis que l'infanterie
procède pas à pas comme dans une battue et
cherche à contre-balancer à force de téna-
cité et de courage l'avantage des positions
françaises.
Quand les tranchées allemandes arrivent
à peu de mètres des positions françaises,
le dernier mot est à la baionnette.
Horaire des Trahis
A dater du 17 novembre d'importantes
modifications ont été apportées au service
des trains de voyageurs sur diverses lignes
du Résesu.
Caractérisées surtout par la création
d'express sur des lignes oit les circons-
tances n'avaient pas permis de le faire jus-
qu'ici, ces modifications ont pour but de
faciliter, dans toute la mesure compatible
avec les besoins de l'Autorité militaire,
les relations à grande distance entre les
diverses régions desservies par les Che-
mins de fer de l'Etat.
C'est ainsi que vient d'être créé un train
express de nuit entre Paris et Bordeaux,
avec correspondance de ou pour Les
Sables-d'Olonne, La Rochelle, Royan et
Cognac.
Des relations rapides de nuit entre Les
Sables-d'Olonne, La Rochelle et Tours,
par la création d'un express Thouars-
Tours (et retour).
Enfin, dans le but de donner ou de rele-
ver les correspondances des divers express
indiqués ci-dessus, ou d'améliorer les re-
lations des lignes transversales entre elles,
des modifications seront apportées au ser-
vice des trains sur la plupart des lignes
du Réseau.
D'autres modifications sont à l'étude et
seront réalisées prochainement.
A la Gare des Sables
Voici le mouvement actuel et pro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables.
CHEMINS DÉ PER DE L'ÉTAT
Dép ar ts . — 7 h. 12, 11 h. 12, 12 h. 55,
16 h. 52 et 20 h. 31.
A rrivées . — 7 h. 32, 9 h. 50, 12 h. 8
et 19 h. 35.
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
Dép ar ts . — 16 h. 25.
A rrivées . — 12 h. 49.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se renseigner pour les correspondances.
Tribunal Correctieneel des Sables
A u d ie n c e du Me r c r ed i 2 5 Nov emb r e 1 9 1 4
Vol d'un Billet de 20 francs
Le 5 novembre courant, Mm° Palvadeau,
journalière à Noirmoutier, se présentait à
la perception de la ville pour recevoir
l'allocation des femmes en couches. Le
Percepteur lui remit un billet de banque
de 20 francs qu'elle plaça clans une des
poches de son tablier.
En rentrant chez elle, M.° Palvadeau
s'aperçut que le billet qu'elle venait de
toucher avait disparu. Une de ses voisines,
M"° Vincendeau, lui apprit alors qu'elle
avait aperçu la nommée Raballand (Eula-
lie), veuve Guérin, couturière, ramasser
dans la rue, un billet de 20 francs.
Interrogée par la gendarmerie, la veuve
Guérin soutint que jamais elle n'avait
trouvé de billet, que le papier dont parlait
1‘1" Vincendeau, recueilli par elle dans la
rue, n'était autre qu'une chanson.
Confrontée avec M"' -Vincendeau et
pressée de questions par la gendarmerie,
la veuve Guérin se décida enfin à entrer
dans la voie des aveux.
A l'audience elle manifeste un profond
repentir.
Le Tribunal la condamne à 24 heures
d'emprisonnement avec bénéfice de la loi
Jr un ei
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour collectifs sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'Etat pour certaines
gares du réseau P. L. M.
1. Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Cannes, Golfe-Juan-Val-
taurin, Grasse, Hyères, Juan les Pins, Menton,
Monaco, Monte Carlo, Nice, Saint Baphaél et Vil-
lefranche-sur-Mer.
1. ) Pria. — Si l'itinéraire est le même à l'aller
et au retour : Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en plus de trois ;
is) Si l'itinéraire n'est pas le même à l'aller
qu'au retour Prix des trajets d'aller et de retour
des trois premières personnes, plus 1(6» de la
somme ainsi obtenue pour chaque membre de la
famille en plus de trois ; durée de la validité t 33
jours.
2. Du 1.r octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déplacent collec-
tivement pour se rendre à Toulon et au-delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le pria d'un billet
simple pour la troisième et la moitié de ce dernier
prix pour chacune des personnes suivantes; validité
jusqu'au 15 mai.
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
nellineeletanienillalannan
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'Etat délivrent des billets d'aller et retour lin•
dividuels ou de famille) de P., 2. et 3° classes, à
destination des gares du réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie-les-Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Salies-
de Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels — Réduction
de 25 5/0 en 1r. classe et de 20 ./. en 2. et 3° classes
sur les prix du tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets aller et retour de famille. — Réduction
sur les pria du tarit général, variant de 20 à 40
suivant le nombre des membres de la famille .• le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
intérieur à 300 kilomètres.
Les enfants de 3 à 7 sue paient demi-place.
Validité des deux sortes do billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Fa-
culté de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ.
Enfants. — Deux enfanté de 3 à 7 massent comp-
tés pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
pair, moitié du pris d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — La validité des bil-
lets désignés aux paragraphes lie et 2 peut être
prolongée de une ou deux lois trente Jours, moyen-
nant paiement d'un supplément de 10 ./e pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous à
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
D u -1 9 au 2 6 Novem b r e l
NAISSANCES
Francine-Monique-Goilette Lehmann, rue Tra-
vot, 7.
Paul- Florimond -Célestin Guilloux, rue de
l'Église, 11.
Maxime-Rodolphe Caspar, Petit Séminaire.
(Sujet allemand).
Jacques-Jean-Joseph-Bernard Planche, Cours
Dupont, 14.
PROMESSES DE MARIAGES
Loui,›Atexandre Naud, marin, à La Chaume
des Sables, et Marie - Alphonsine - Henriette
Pondevie, journalière, aux Saisies.
DÉCÈS
Henri- Stanislas Fruchard, 40 ans, marin, époux
de Françoise Baquet. (Il.).
Louise-Marie Malidin, 68 ans, journalière,
veuve de Eudox-Emrann Murait, rue des
Rochers.
Ida Picard, 54 ans, sans profession, céliba-
taire, rue du Rempart, 22.
Eugène-Sébastien Tapissier, 76 ans, marin,
veuf de Théoline-Eugénie Grondin, quai de
la Poissonnerie.
Jules-Louis Cauquet, 21 ans, cavalier au 9°
dragons. (Il: M.).
Section de La Chaume
NAISSANCES
Ensile-Lords.Lucien -Ainaé Rouillé, rue Basse:
DÉCÈS
René-Henri-Alexandre-Firmin Lefebvre, 2 ans,
rue de l'Epicerie, 22.
Eugène-François-Armand Guittonneau, 74 ans,
marin, veuf en mariage de Marie-Made-
laine Gaborit, et époux en tes noces de
. Marie-Julie Renou, rue de l'Armandèche.
Pierre-Enoc Pitra, 68 ans, charpentier de na-
vires, époux de Rose-Hortense Fradet, 120,
Grande-Rue.
Souveraine contre :
MA L A ISES
VER TIGES
. INDIGES TIONS
\MIGRA INES
MA UX d a'
CŒUR
Préven tif, vrefiet.'
Réac tif
en tempe
d 'ÉPIDÉMIE
GRIPPE
INFL UENZA
D YSSENTERIE
CHOL ÉRA
da. une ireueton bien chaud-e.
Queiques gouttes sur du sucre auras
un C O UP, une CHU TE, une ÉHIOTIO ni .
Indispenenble en VOYAGE contre
MAL de MER, FATIGUE, etc.
REFUSER LES IMITATIONS
Lundi 30 novembre. — Les Moutiers-les-
Mauxfaits,Sa int-Mesmin, Sa tlertaine (poulains).
Mardi1e'décembre.— Bournezeau (poulains),
Grosbreuil, Gimes, Saint-AncPé •d'Ornay.
Mercredi 2. — L'Herbergement (marché à
chevaux), L'Hermenault (jeunes veaux), Munit-
lero n-en-PareJs, Saint-Cyr-en-Tal mondais.
Jeudi 3. — Beauvoir-sur-Mer, La Mothe•
Achard, Nalliers, Pouzauges.
Vendredi 4. — Sainte-Hermine, Venansault,
Samedi 5. — Belleville, Nesmy.
Foires de la Semaine
AU ;ON • MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
Bue do VIIII3tel-de-Fille, 1
(En face l'Avenue de la Gare)
—tc LES SABLES-D'ODORT.NE
LES PLUS GRANDS ASSGRTIRENre DE
Veleurents sur Iesure
Et Kraits
Rayon importan t de Chap el ler ie n ouve l l e
VÊTEMENTS Pr iiA1tIAGES &CÉRÉMONIES
11 0 11fME .9 E T DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
PÈLERINES ET PARDESSUS
Imperméables »—
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE:
Meil leu r m arché p o p a r t o u 1 ail le u r s
Etude de Maitre Paul. MOREAU,. no-
taire aux Sables-d'Olonne, 6, quai de la
Poissonnerie.
DE
Vente de Fonds de Commerce
Suivant acte reçu par Maitre MOREAU,
notaire aux Sables-d'Olonne, le vingt- six
novembre mil neuf cent quatorze, Mon-
sieur AIME RAIMBERT, commerçant, et
Madame MARIE LÉGÉ, son épouse, de-
meurant ensemble aux Sables-d'Olonne,
ont vendu à Monsieur CONSTANT LÉGÉ,
voilier, demeurant eu nième lieu.
Le Fonds de Commerce de Voile-
rie qu'ils exploitent aux Sables-d'Olonne,
quel Guiné, numéro 22, et comprenant la
clientèle et l'achalandage, le metériel et
les marchandises qui en dépendent.
Les oppositions s'il y a lieu devront
être faites au plus tard clans les dix jours
de la seconde insertion et seront reçues
en l'Etude de Maitre MOREAU, notaire.
Po ur Inse r t io n :
MOREAU.
ià Police raeé pure
(LOUP D'ALSACE)
Défe nse ur terr ib le , G ardie n s û r , Pédig rée
CHIOTS A VENDRE
PRIX TRÈS RÉDUITS
S'adresser de 1 h. à 4 h. du soir,ohez
M. FOUGERAT, B uv e t te Fo n te n a is ien ne,
Boulevard (le l'Est, Les Sables-d'Olonne.
/lux Enrhumés
Lorsque la toux ne cède pas aux soins habi-
tuels, devient opiniâtre, spasmodique et s'ac-
compagne d'expectoration abondante (,suites
de bronchites ou d'influenza, catarrhe, asthme),
il faut employer la Poudre Louis Legras, ce
merveilleux remède qui a obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universelle de
1900. Le soulagement est instantané et la gué-
rison survient progressivement. Une botte est
expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris. .
egf/f1/11/1MCINèree,
-31i=en1/1lr ee ir rii
LfZ. ES 'Éls.41
SA GUERISON
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, da au grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
tout ce que l'on minet actuellement pour le
» traitement de la h ern ie , par l'eh-suite de son
» action sue cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant. quelque
» soit l'âge du sujet, à une guér iso n rad i ca l e . Cet
appareil répond à tous les désirs de la thérapeu-
» tique moderne et réalise un progrès considé.
e rable.
e (reit sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
» traitement par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
tou t es l es hern ies , mais supprime en même
» temps la gên e e t les incon vén i en t s des ban -
s dages
'
etc.
» Signé t Md. les Docteurs Masos, Présiden t ;
Baissa et Got.mmvs-Diseusom. »
Vo i là une garan tie que p ersonn e ne peu t donner.
M. CBEARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'École d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui.iiné'me fapplmation en faisant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern ies , D e • cen t es , Effo r t s , Dep let ee-
m en ts des O rgan es , e tc . , dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulegement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon. Hôtel ,lu Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, 1.r mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 •b.„
Les Sables d'Olonne, Hôtel du tlheval-Blanc, 2'
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
Pouzauges, Hôtel de France, ler jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 à.
Soullans, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et I-Iydrocéle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Ce in tu res Ven tri éres p erfec tio nnées pour toutes
les d év ia tions des organes de la femme . — Bas
p our varices . — Or th op éd i e . — Pro these .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Roche l le.
EfiMiltirM0115M
Si auu. arma
t dis IR REG
ISQUIÉTErals ‘hoNT
ser. .111, à G. LAcnm. u. , ll

Occupations temporaires de Terrains
.97.11" f_2( NI WEB. A...NU-A, 9...7 IL» fi A,à
Par arrêté préfectoral du 7 novembre 1914, l'Administration des Chemins de For
la nal, a été autorisée, en vertu de la loi du 29 décembre 1892, à occuper pendant
cinq années les Parcelles de Terrains désignées au tableau ci-après et situées dans
la commune d'Olonne, en vue de l'extraction de matériaux pour la construction du
deuxième réseau des Tramways de la Vendée :
INDICATIONS CADASTRALES
LIEUX DITS
Les Aurières de II Forgêrie.
id.
d.
Us Asrières do la Roninière.
id,
id.
id.
Les :tarières de la Forgerie.
id.
Les Petits-Huchoux
NP° du Berthomé
Les Courtellets
iarenne-de-Brera
id.
id.
id.
id.
id.
id.
ici.
AVIS D'AUTOIMSATION
Iï
id. 263P
id.1 264
id. 265
id. 266
id. 267
id. 268
id. 269
id. 270
Occupations temporaires de Terrains
1'40 tJ NT 119 11,.; '4" Yel[1. rit 9_ Mei
INDICATIONS CADASTRALES
LIEUX DITS
AVIS D'AUTORISATION
Par arrêté préfectoral du 7 novembre 1914, l'Administration des Chemins -de Fer
de l'Etat a été autorisée, en vertu de la loi du 29 décembre 1892, à occuper pendant
cinq années les Parcelles de Terrains désignées au tableau ci-après et situées dans
a commune de Bretig-nolles, en vue de l'extraction des matériaux pour la construction
du deuxième réseau des Tramways de la Vendée :
H
id. 1678
id. 1678
id. 1997
id. 1998
1998 p HILLERIM (de) Augustin, proici.
1999 prietaire à Luçon.
id.
ici. 2000et MICRON Alfred, à Saint-Nico- 7 80
id. 2002e1 las-de-Brera. 4 20
id.
id.
262
1664
1665
1666
1668
1669
1956 I NI-êbiérin Léon Nobiron, nupropriétaire
, par Nobiron
-Jérémie Veuve, usufruit ière
au Bourg. 14 40
2001 f BROCHET Jean-Baptiste, à la
Rivoire.
OISSIR)6111111O
Cort'ües par 7,7,,,,p
INDICATION DES PROPRIÉTAIRES
inscrits
à la matrice dos rôles
GUINEMAND Benjamin, Anselme
et Aglaée, à la Gir-
vière.
LHOMMEAU Emmanuel, manuel, Auguste,
Dubois, à la Girvière.
DANIAU Henri, Allain, à l'Aurière.
GARANDEAU Joseph, fils de Joseph,
à La Girvière.
Poinoux Louis Veuve, née
Boré, à la Ville (Ife-d'Olonne).
GARANDEAU Charles Doussier,
à la Girvière.
MLIRCRINKNEREHEMMEN
INDICATION DES PROPRIÉTAIRES
inscrits
à la matrice des rôles
HILLEram (de) Augustin, propriétaire
à Luçon.
Mi' de HILLERIN Claire, pro- 2&t50 th»
priétaire à Luçon. 11,01 50
BUET Georges, ancien notaire
aux Sables, nu-propriétaire
par Girard Jean Veuve, usufruitière
à Saint-Nicolas. 4 90 I
ettle8161:0.
SUPERFICIE
approximative
à occuper
9»
3»
7 30
0.80
1 20
6 30
3 80
1 70
1 20
1 40
3 40
1 70
ONIVONNONNNISIMISINSIMINNO
SUPERFICIE
approximative
à occuper
itt 04. 50e
50.60e
Blanchisserie Frarico-hige
14, Rue de l'Hôtel-de-Ville')
Blanchissage, Repassage, etc. - Raccommodage
de linge très fin. - Poix MonÉnits.
Réc lam e : Faux-Cols glacés à 0 fr . 10 pièce.
Cabinet d'Affaires de M' Cu. CHAIGNEAU,
avocat aux Sables-d'Olonne, 59, rue du
Palais.
A CÉDER IMMÉDI ATEMENT
Un Parc a Anes or Promenades
Exploité à Royan-les-Bains
OCCASION A SAISIR - PAS DE CONCURRENTS
S'adresser à M° CHAIGNEAU pour tous
renseignements et pour traiter.
vizasmianei
Maison toute Neuve
AVEC JARDIN ET PRAIRIE
Le tout d'une contenance de 3.500 m. carrés
Située aux Sables - d'Olonne
Ch em in d e Cein ture (n'et de la route dolChaleau-d'Olonne)
appartenant à M. HIPPOLYTE JOLY, propre
on timbres poste
En ro. f,uncepriite boite
POMMAE' EUULM
q1-11_, guérit la23LITC,NS EZZiLfai,2i
isasaoretzeEnas, to,Aes nuMadie; •- •
, peau et raft, repousser losC:1E9EU X di.
40 ans d'existence, 4 minions de tjuerll.ol
1>etit e b oi te 0.f.r.40 Pot 2 1 's. .
Pharmacie MOULIN 30,R ne Louis. le éç
• PARIS. ( Lannes Pharm a c ie, ) st
W3. eleinejZOMEMOMEMEZete . -,. . ' . .
L'ÉVOLUTION ÉCONOWQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
Directeur E. ROBENNE
22, Rue de Châteaudun , 22 . - PARIS
Le service de l 'Ev o lu tion Econonnque es
fait gratuitement pendant un mois à tare
personne qui en fait la demande.
Abonnements 10 fr. par an
LA VENDU. REPUBLiCAINE
eiseèsse.ee'sreal --msesedamse=e3samemrigressrans-Aewzmummennegsn%
(-1 T
- A. i11-11_ '34 _I IO IN
Société anonyme (Fondée en 1888)
ri.; favoriser l'Econoinie l'Epargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap ita lisation de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
une flanc
un R+ caste des Z,...-.15'..,47.3.-earraccs ma des
Versements depuis tan Va-arin par mois. - 12 'Tirages par an. - 1 par moi:,
Conditions les plus avantageuses et les plus libeccios
,Sé curit é et garan ties excep t ionne lles . - Part ic ipa tion aux b énéfices ind ép endante des T i rag es
Souscrivez des Bons de Capitaliessitipas la seule Société qui a rembourse
plus de 100.000 fr. en Vendée et dans l'Ile-de-Ré. (33.500 fr. de
remboursement pendant l'année 1913 seulement). Ne confondez pas avec les Sociétés
similaires qui cherchent à profiter des remboursements de T.,a Capitalisation
pour placer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit de Notices et Renseignements.
Pour souscrire et pour renseignements, s'adresser à M. -FRANCIS IIÉRAUD,
Correspondant principal, `Vi tra S imone, 7, rue Montebello, Sables-d'Olonne.
œtterekeffe-2312.96138DUF1141215.4:6fliâNe.v— 6111,14S02:11:
MTIMP
a billant du PAPiEN'd'ANMÉNIE
Le meilleure :Désinfectan t connu .
`à".; 11È ellg t'Ag
a 2
23 g 15 10 LES
LES SABLES. de l 5 4. 7 20
(Nonne
5 15'
La Mothe-Achard 5 321
Sainte-Flaive (halte) .
Les Cloureaux 44,
ROCHE, S.YON / Z..1,' '. Ei u
La Chaize•le•Vicomta ' 40,
Fougera (ha l t e ) 48.
Bournezeau 56, -É
CHANTONNAY 251 c,,
ggig '911 1!;
Sigournais (hal te ) 1 38; g 5.
Chavagnea-1-Redoux1 51i ,, 2
La Meilleraie 1 51 ..'-;
Pousauges 15 of'
St-Mesmin-le-Vieux II
32, g
-.2.
Cerimy 46 .2'2
Cl.ay
11 ii.
BRESSUIRE I 7;,;: 261 .;-,
Noirterre 381 ..2."1,'
rucha-Thouarsais. h
Cou1ong.-Thouarsais 521
/ arr 110 71 : T,
THOUARS....
( dip . (13 7 e
Saumur
114 9 '7,
Chartres ,21 23, ,tI
PARIS (Montp.) arr I 1 .
•
Or■
z.
SABLES-D'OLONNE, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS - LES SABLES-D'OLONNE A TOURS
37 9 28111 17113 20;17 55 21 .5 0 151PAR1S (Illontp.) dep.,121 13 21 38 23 20' I 8 20,10 50 „
46 9 31 .113 32118 3 0 24 Chartres 22 43 23 4, 1 13 1 9 54;12 2
4 9511 "7,-A-, 13 51 18 17 21 23 0 39 Saumur
2 31 2 25 6 36 113 181
12 9 59 .;,;-2 (.113 59,18 25
• arr 2 43, 3 ol 7 47 13 59 14 55 ,?-,. 1.
20 10 6a, ee. 14 7118 32
0 m. THOUARS.- 1 ------------.--- 1 i 1
de, 3 28. 4 44 3 10 9 11 14 35-15 16 - 2
33 10171°' le114 22118 44 21 42 1 3
oulong.-Thonarsaisi 1 5 7 9 31 114 531 10 39 `-=:..f,1:2 15 s 18 59 21 51
44 10 58 0-10,15 26119 16
ILF('
11 5 285115 331
10 11 11 13 F,1,,-,15 40119 27
11 59 11 37 16 4;19 50 22 28 1,e-1
11 47 SI 16 15;20 »
13 1 11 561 a:5 9 16 32,20 9
13 24
481
-Frg,
13 50 12 121.5e-2116 58,20 26
2
14 25 12 241.2;5'117 15120 40
14 50 12321ÿ2M 17 26120 50
15 16 12 3'117 39121 1
15 32 12 51 02) 117 49121 9 23 23
13 4 e'.7eil8 20 21 41'23 38
13 15 .5-2= il8 34
13 22 *5=118 42
1329 :31> i18
a
13 41,13 58 19 6 22 9 0 11
14 13 14 47,14 13 21 431 24
15 371 122 591 1 6
17 13 18 571 4 32
18 33 20 26.18 331 6 »
....1 6 16
.10 39
. 11 13
5 27
.
._ 16 51 21 91 6 32 1 220 liSt-Denia-Lucs (hal te) 9 14 6 33 13 13 1 47
Mara=
hl 12111 ii,
17 21 21 431 7 »1 1 49 1L'Herbergement 9 26 6 44 13 241 19 59
,...B Ro..... , arr 111 52112 12 16 18 18 4 22 18 7 29 2 13 1Montaigu-Vend.... 9 41 6 58 13 90115 17 20 15
/ clsp . 1 4 45 12 24 6 35 16 23 I 9 13 2 34 18 18 Clisson
10 6, 7 24 14 2 15 33,-20 42
Same.
arr.1 6 37,13 54 8 57117 27
11 26 4 1,12 131NANTES (Etat). arr 10 551 8 14 14 53,16 10121 32
BORDEAUX-., arr
•
1 116 23 12 16 38119 28
36.23 48 .NANTES (Orl.). arr. 10 561 Fi 17114 54116 11121 39
' ----
LA. ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTENAY-LE-COMTE BENET, NIORT
--
ROCHE-S-YON, dép . I 442 10 30 114 59 1 I l(NIORT dep . 4 45 6 26.11 35 16 59
VEL.LU1RE . . dep . 6 5.5 11 41i13 35;17 4 19 49 21 36' 1-Benet 5 51 7 37112 5 17 21
Fontainee-Ven.dee.., 7 5,
11. 51/13 47117 151 121 451 INieul-Oulmes 5 18 8 12112 18 17 33
12 »,13 58;17 25(20 I'St-Martin-de-Fraig.. » 21 54:
5 27 8 42112 31 17 43
F°NTe(NAY1' 1 frepr . 1 97 144110 25 12 161 e +18 111
:i
359i 17 51
1 St-Mer--i te-de-Fraig ..1 9
1.
12 10 56 12 291
Fy0onbitTaENineA._;...5dé:"..:
2•(= 18 14
• / dép. 5 591 9 51112 54
I Nieul-Oi1M. 9 20111 22 12 38 e ''Ss' 18 33
6 395:108 52111123
Benet .
9 35i12 9 12 52 • `11` 18 52 1117ELLUIRF arr. 6 18110 islia 1G'
NIOR1 arr. 9 55 12 50 12 14 'à' -e; 19 21 IIROGIIE-S-YON, arr. 8 27112 10114 58, 58
4 '
I
I I e
..1„.,
P., .
Luché-Thouarsais, h . 1 5 18 9 41 .15 4.
et
Noirterre. 15 30 9 53, ...115 15!.... ...t
. 5 43 3 45 10 5' ;15 28(15 49 0-7:
BREl3SUIRE 1
“d'epr . 44 1631 5 53 4 11 10 241 7 50116 8115 54
Clazay. 5 8 10 35i 8 8116 19, '..P.,..
Cerisay 110 1 18 e 8 54 16 30 » o
.2-e
St illesmin-le-Vieux. i 6 27' ,, 110 541 9 231640( e-
6 41 - =1.0 111 G. 9 56 16 55 Po.auges Z° 2
I. a Meillera. 1 6 48 .,. 1.... .110 12:17 1.
Chavagnes-I-Redoux 6 56 2 ill 15:10 35.17 91
Sigmunais (ha lte) . . . . . . . . 7 4 2,... ill. 231 117 161
CHANTONNAY-. .. 5 111 7 26 e 111 3112 42 17 35'16 46
Bourneseau 7 49 -3 IU 57 13 26,17 54,
Fougera (ha l te) 7 56 12 4 118 11
La Chaise-le-Vicomte 8 3 12 14113 54 18 8 ê
5 8 12 28'14
74.: gg, ROCHE-S.YON
210 42 2e177 257 1 'M
Les Clouseaux 9 7 10 54113 2;15 25119 141
Sainte-Flaive (ha l te ) . • 1 9 14 11 11 115 33'19 21
La Mothe-Achard 6 22 9 23 11 10:13 17115 43 19 30
Olonne 9 39 11 27113 33115 56 19 411
!LES SABLI«4. arr. 6 391 9 e 11 34 13 40,16 5.19 48 17 54 19 23
0 1
THOUARS déP • 6 61I 7 4 1 10 22 14 181 119 3322 23 TOURS dep , 1 11 5 48110 6111 58 115 18119 1
Chinon dép. i 9 5 11 50 15 53 17 31 21 14,23 30 Chinon dép. 2 13 7 14 11 41113 51 116 52,20 45
TOURS arr. 8 33110 38 13 32 16 59 19 »123 »1 0 45 THOUARS a,-r. 3 13 8 45.16 15 14 241 118 26122 14
— ----
NANTES-ORLÉANS, NANTES-ETAT, CLISSON, LA ROCPE-SUR-YON, ELLUERE, Li ROCHELLE ET BORDEAUX
NANTES (Orl.). dep . 10 8 46 9 44'13 19112 34116 28 20 43122 1115 48 BORDEAUX... d ep .
NANTES (Etat). de . 16 8 52 9 45 13 41 12 37 16 31 20 48 22 5 15 52' SAINTES dep -
Clisson Clisson 13 9 29 10 48 13 27 17 17 21 38 22 51 16 43'
Montaigu-Vend...
Rocas, ta / ''''
31 9 44 11 10 113 43(17 37 ...--. 23 8,......, 1 - , dey . e
L'Herbergement 45 11 28 113 56117 52 23 22 !Merano 6 7
114 7 18 31
ftelleville-Vendée... 7 11 54 14 16 18 14 23 40 1 VELLUIRE... St-Denis-Lu. (halte) 56 11 42
I L'y' '' . 6 371 10 31113 3016 42 21 8
5.,_...-_,,,_s_yoNt arr. 23 10 50112 15 14 46,14 31 18 301 23 56 11Le Langon-Mouseuil. 6 48 10 42 16 54 21 18
del, 50 10 30 é.».... 14 49 14 59 1 15 -4 42 0 14 )(Nain.. 6 59' 10 50, 17 9,21 26
Nesmy 4 15 12119 301 4 57 Ste-Gemme -Pétré, h . 7 8. 10 58( 17 171
Courtesolles (ha lte) . . 14
11
é 15 22,19 40, 5 6 f,LUgeN 7 211 11 17 13 51 17 30,21 41
.Champ-Saint-Père... 25 -2 15 33119 521 5 15 . .11Magnils-Régniers, h . 7 28 17 37
Bretonnière 38, . 15 45 20 5 5 29 ,Bretonnière 7 36 11 271 17 43 21 50
Maguile.Régniers, h . 1 120 11 5 35 'Champ-Saint-Père.. 7 52 11 43 18 3 22 4
Luçon 1 55 11 9
g 16 »,20 24 5 46 0 59' Courtesolles (ha lte) 8 3 11 541 18 14
Ste-Gemme-Pétré, h
- ... 16 7120 31 5 53
Nesmy 8 131 12 51 18 25
Nalliers
10 9 e 16 20120 40 6 2 arr. 8 27' 12 19114 28118 38
Le Langon-Mouseuil. 10 17 1ROCHE-S-YON
NANTES, CHALLANS, GOMMEQUIERS> LA ROCHE-SUR--YON
l
_
.,1,4 ,3,7 N—ANT-ESi0r1.?..-dep. 6 611 71 116 54 20 25FROCHE-S-YON. dep . 6 22 9 2;15 15,19.12
.. " NANTES (Etat) dey 6 83111 27 18 29 20 521 La GeuRtouze
18 36
19 8 Sxs - P''.'. . • I . t Gi tip • 7 39(12 23 19 12 22 171 Co.- ..
Si 47
21 52
22 22
1835 1 12 18 22 15 11 35
6 36,11 16 16 581 0 35 13 13
8 50'12 33 19 32 1 44
14 12
9 11112 45115 17 20 » 2 2
14 16
9 55,13 11116 4120 35
3 6
22 221
22 35, 346 15 51
-g 16 29 49 6 10, dep. 8 45 6 6 12 46'14 42.19 19 22 491 4 » 17 24 15 54
j arr. 5'
I
113elleville-Vendée... 9 5 6 24 13 41 19 38 23 5' 17 41
VELLUIR• • ' f dsp. 10 40 11
- - ._
33 ,.% 16 __ __ 51121 __
9
_ 6 32i 1 28, ISt-Denis-Lucs (hal te) 9 11 6 33 13 13 11 47 17 49
L'Herbergement 9 26 6 44
23 21 17 59
Montaigu-Vend 9 41 6 58
23 33 18 12
10 6, 7 24
23 52 4 51 18 321
0 31 5 29,19 9,17 »
0 32:-5 31'19.12 17 20
arr. .. 6 53 9 20;15 20,19 26
7 33 12 20 19 3 21 57 Aiseuay
'',I 77 5274 99 532711155 545011199
. ... . ..
53
1 I
19 23 Machecoul ... ...... 8 1112 391 ;19 31122 371, St-Maixect•eur•Vie ,111 1 8 29 10 2 16 7120 4
19 41 Bois-de-04a4 8 12;12 491 119 42322 491 , j arr. 1 8 43110 9116 14,20 13
19 49 La Bernache
8 21112 591 19 51,22 591; '''''''s'n(050.• i data ' 5 40 9 13,110 15116 52 20 56
19 58 Challans - 8 36113 14115 6'20 5.23 9 Soullans
5 47 9 34110 22'16 30120 34
20 8 Soullaus ....... .... 8 45113 24115 29',20 14 23 19 Challans
5 57, 9 47110 39,16 50129 55
_ _. _- . _ _ _. __ . _
20 16
St-Maixent-sur-Viii.. 9 7(13 43j16 26;20 39; 11 Machecoul 6 261 111 11'17 22(21 33
.., è ' Co.
.e. ( ..
9 19 13 56;17 2(20 511
,,i
11,_. 0,
-0-> ; La Genétouse
,,,,,,,,,„,,,,,,,„ • 1 dar,pr . 6 46 1111 17 5462,12221 52
..,;(--( ( emzeuay . 9 38 14 12:17 44121 7:
39
9 48 14 23118 17 17i 11 NANTES (Etat). arr. 7 46: 12 31,18 45123 4
:...: 1 ROCHE-S-YON. arr. 9 59.14 34!18 34121 28: il NANTES (Cri.). arr. 8 31 13 10 19 2.23 25
COMMEQU1E'RS dep .
Notre-Dame-d.R ie...
Sx.GILLES-S-VIE ar.
CHANTONNAY depart . 7 44
Jandonnière-en-Parada 7 57
Thouareins-la-Caillère 8 5
Saint-Sulpice-en-Pareds (ha l te) 8 14
... 1 7=.:1 8 9 4110 21113 401-16 33120
g,
FONTENAY arriv e e . 1 8 55
FONTENAY dep
Bourneau-Merv‘
Vouvaut-Cesais..
Ant.-St-Maurice h
La Châtaigneraie
BREUIL-BARROT
Moncoutant
BRESSUIRE a
3411 SABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT-PÈRE
8a.m.ste-D'Onomis, d . 5 30 12 40'18 5.7 28 10 32
Le Petit-Jubilé, a 5 35 12 45 18 107 32)1037
La Rudelière, a. f. 5 38 12 48 18 13:7 36110 40
Pui ts-Rochais, a. f. 5 45 12 56 18 5017 43!10 47
Le Mousinière, a. f. 5 48112 59 18 2317 46'10 50
Les Arpente, a. f.. 5 53113 4 18 28;7 51110 55
La Vieille-Biée,a.f. 5 59'13 9 18 34;7 57,11 1
La Michelière, a. I 6 4113 14 18 39:8 2111 6
Talmont
6 16:13 26 18 508 12111 12 15 48
Le Hasard, a. f 6 20113 30 18 54;8 16 15 52
Le Brandais, a. f. 6 28113 38 19 2'8 24 e`;' 16 »
Le Poteau, a. f 6 31113 41119 5 8 27 ô 16 3
St-Hilaire-la-Forêt 6 37113 47 19 10 8 32 16 113
La Ouignardière, a f 6 46'13 56 19 19 8 40 16 19
Avrille
6 52114 4 19 26 8 461 116 39
Latlroisée-Jaune,af 659 ;14 11 19 33 8 53- e 16 45
St-Avaug.-d.L., a. f. 7 4114 16 19 38 8 58 '11116 50
Moutiers-1 Mime 7 15114 28 19 50 9 10 'Cl 17
COMMEQUIERS, SAINT - GILLES-SUR-VIII
St-Vincent•1-Givre 7 28114 41 20 3923 17 14
La Nanté, a . f 7 40114 53 20 17,9 33 1.3- 17 24
1s &d.1 I Cua lap-ST-Pkrat, ar 746!15 » 20 24.9 39 17 30
ST-GILLES-S.1/1E dep 7 57 9 40 12 56;15 21'19 37
9 12110 29 13 48116 46 20 42 St-Hilaire-de-Ries- 8 14 9 49 13 5115 30119 46 CHA.111P-SAINT-PÈRE AUX SABLES-D'OLONNE
9 2210 39 13 58117 2 20 52 Notre-Dame-d-Ries., 8 31 10 1,13 17115 42119 58
9 31110 48 14 7117 12 21 1 COMMEQU1ERS arr. 8 37110 7113 23115 48120 4 tlamur-Sr-Ptas, d . 6 36 9 50 15 40 8 26 18 »1
_______ La Nanté, a. f 6 43110 2'15 48'8 34 18 6
St-Vincent-1.Givre 6 55'10 14 16 »18 47 18 181
CHANTONNAY, VOUVANT-CEZMS, FONTENAY-LE-COMTE
Moutiers-l-Mauxf 7 12110 30 16 13 9 » 18 341
St-Avaug.-d-L.,a. f 7 20 10 38 16 21 9 16 18 421
r"---- La Croisée-Jaune,af 7 25 10 43 16 26 9 21 18 471
12 15 19 4711 FONTENAY
depar t . 5 46' 9 331 16 20
Avrillé 7 35 10 55 16 35 9 28 18 58
6 3
12 42 20 •
5 arriv es .
20 16 38 La Ouignardière,af 7 39 10 59 16 39 19 2
VOURANT-CuRAIS
13 2 20 8
depar t . . 6 25 10 10 16 41
St-Hilaire-la-Forat 7 46 11 7 16 46 19 11'
13 14 20 17 Saint-Sulpice-en-Pareds ( halte) 6 32 10 19 16 48 Le Poteau. a. f 7 50 11 11 16 50 19 15
13 22 20 23 Thouarsais-la-Caillère
6 43 10 41 16 59 Le Brandaia, a. f 7 53 11 14 16 53 19 18
13 37 20 30 Jaudonnière-en-Pareds
6 53 11 5,1 17 11
Le Hasard, a. f 8 » 11 21 17 » 19 251
14 7 20 52 CHANTONNAY • arriv es 7 7 11 221 17 25 'remord 8 10 11 34 17 7 19 35i
________ La hlichelière, a. 1 8 17111 41 17 141 19 42
La Vieille-Biée,a.f. 8 22111 46 17 19 19 471
FONTENAY-LE-COMTE, BREUIL-BARRET,
Les Arpents, a. f. 8
BRESSUIRE
28111 5217 251 19 53'
La Mousinière, a. f. 8 33111 57 17 30, 19 581
Puits-Rochais, a. f. 8 36 12 » 17 33, 20 1
5 46 9 33 13 16 20 18 1'20 9 BRESSUIRE d.14 11 e èe .i 0,00 o,
La Rudelièra. a. f. 8 43'12 7117 40 20 81
5 57 9 52 13 17 16 32 18 13 Moncoutaut....
7 46 , 13 42,18 351
6 6 10 » 13 30,16 41 18 21 20 24
E. 1_,+ Petit-Jubilé, a f , 8 46112 10117 431 20 11
iBREUIL-BARRET ...6. r.,11 1 154 1111£39 r51 lè y%-..
'â -
8.,,eiss-IfOLoisus, a.(8 51'12 15117 48 20 16'
6 13 13 38 18 29
4 40
6 22 13 49 18 37 20 40 La Châtaigneraie 449 17 --" 15 24 19 26 ..e A rrdt, facu l tatifs. - Les trains rte s'aretent
6 32 13 58 âq 18 47 20 50 Ani..-St-Maurice h 24 15 31 19 33 pour prendre les voyageurs que lorsque ceux-ci rap-
6 37 15 6 19 4 22 52 Vouvant-Cesais..
37 13 22 15 42 19 42 20 30 Proches du poteau « Arrêt facultatif » feront signe
∎
8 54 15 22 19 23 22 45 Bourneart-Mer0.,.... 46 13 53 15 51 19 51 20 41 aux mécaniciens de s'arrêter; ils ne s'arrêteront
7 19 15 45 10 47 23 16 FONTENAYarr15 10 55 14 7 10 » 20 2 20 52 pour laisser des voyageurs que lorsque ceux-ci auront
prévenu le conducteur de leur intention de
descendre à l' e Arrêt. »
Le train de 18 h. 5 ne circule que du 25 juin au
Tramways de la Vendée (Service à dater du 25 Juin 1914) 14 octobre.
Le train de 7 h. 28 circule entre Les Sable. et
Avrillé, entre Les Sables et Les Moutiers, las jouta
de foire à Avrillé et aux Moutier..
LIGNE DE CHALLANS A FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
Le train de 15 h. 48 circule entre Talmont, Avrillé,
Les Moutiers et Champ-Saint-Père, les jours de foire
45.
à Talmont, Avrillé et Le. Moutier..
CHALLANS iEtat) dep . 8 40110 45116 50120 45 1Dép. de NOIRMOUTIER 4 45 8 45 12 »115
Le train de 8 h. 26 circule entre Champ -St-Père
Challans-Ville 8 44 10 50 16 5520 49 !Arrivée à La Fessa. 6 15 10 15 13 30,17 15
et Avrillé. entre Champ-Saint-Père et Les Moutiers,
Quatre-Moulins 9 2 11 6117 12 21 5
i FROMENTINE . dep . 7 7 11 4 14 5518 30
bis jour. de foire â Avrillé et aux Moutiers.
St-Gervais-I-Marais 9 18 11 19 17 '26 21 18
Barre-de-Monts 7 13 11 10,15 2,18 36
Le train de 18 h. circule les jours de Mire â Luçon.
Beauvoir-sur-Mer. 9 35 11 33 17 42 21 32
1Grand-Pont-s-Etier. 7 26,11 23 15 16 18 49;
Grand-Pont-s-Etier . 9 44 11 41 17 51 21 40
,____.___ 1Beauvoir-sur-Mer _ _ _ . 7 35111 35115 28118 1 58,
Barre-de-Monts 59 11 54 18 5 21 53
Le Rédac teur - Géran t VALÈILE MATHE.
; 1St-Gervais-17Maraia
St-Gervais-I-Maraia . 7 48 11 48,15 421119 11
FROMENTINE . arr 10 4 11 59-18 10 21 58
1Quatre-Moulins ..... 8 1 12 1115 t,6 19 24
Départ de La Fosse 10 30j12 10,18 30
1Challans-Ville 1 8 17 12 18116 13119 40
Les Sables. - Imp. ROCHE-JOURDAIN
ArrIv. Noramounan,12 >113 40.20 >
1 CHALLANS (Etat) arr i S 10 12 21;16 16,19 43:
Place d e la Liber t é .
goulu
NMEI
MI1E1111111
L'emploi. du PAPIER d'ARMÉNIE Ponsot
au point de vue de rhyglène des habitations,
est un véritable service public. - EvBer les
contrefaçons sans valeur antiseptique..
ro:F/V.1'E PARTOUT ET AU BUREAU OU JOURNAL
GROS 1.0. PONSOT, 28,r.St-CIonole, Parla. Eets s tunera tte.
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE- JOURDAIN
Place de la Liberté.
SAVergt,c orïroMea.roadeelmlloren.
d e;iàleatre troi
"'aZtitZt
sa .41,76 .on e uccÉa
PILULES IEORISSII-SIOULINnoletrio2
`Purgea i v égetni , dépura t if au sang. auérlson desï
douteurs, nialadiee de M ie . de l 'es tomac , hydroP itie,
affec tions nerveuses ; chassent les humeurs et les -
glaires. francs.- Er1ger la sionsture et le nom
aileae.-monimischaquebolle.Gnérlasent aussi
les matatties de la v eau, erzema , prurit hernorre ïdes.
tue 7Pommnau esatmaeti nu ta xeunart ,2t3a rtt.
52, PAIE LOWE-LE-GSM:B. MIS a In acite:2sPEARMACIEV
‘1/13gt?:13;11ei."'T.-Zei,1-1.›,e1n.QI'Lereeree.ral'11...i
E> MITS iteetiJES'N'
.3, Rue B lomet, 3 . - PARTS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six Mis... 3 ,r. 50
Le Numéro : 30 centimes
Pian u
ze_ez
Demande
des
Représentants
nottAmr, DES CHEMINS DE FEki DE L'ÉTAT (Service modifié à dater du 2 Juillet 1914)
CABINET DENTAIRE DES SABLES—D'OLONNi
sérieux
partout
39, IP•allalile4, 39>
ODIN-BAILLY, Chirurgien-Dentiste
de la Faculté de Mé.leciue de Pare et de fEcole‘ Dentaire de Paris
VISIBLE TOUS LES, MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
Spécialité d'Appareils dentaires tous systèmes Soins de la Bouche et des Dente. Extractions
Pose de Dents artificielles depuis 5 fr. Plombages. - Aurificattons
sur Vulcanite, Or, Platineetc. Redressements, etc.
PIMIX 29011É63,1ÉM
MAISON PRINCIPALE : 5, rue du Lycée (près du Théâtre). - LA ROCHE-SUR-VON
IMPRIMERIE COMMERCIALE & ADMINISTRATIVE
Fondée en 1 888
ItaaltEl a011e1:1,AZX •
5, A v enue Carnô t (P lace de la L iber té) e t 7, A venue Nico t
FOURNITURES D'IMPRIMÉS
Pour les Mairies, -Ecoles, Entrepreneurs de Travaux Publies, Cafés, etc.
IffureltilliZUÉS EtE 110(7ANBS
Impression s Commerc ia les : Factu res , C ircu la i res , Têt es de Let tres , Car tes
.Menz o ra ndunzs , Env e lopp es , Reg is tr es , L e t tres de .Naiss an ces , Mariages , Décés
IMPRIMÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOURNITURES DM BUREAU 7• RZLIURU
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrgas par retour du courrier)
Ntemameagenanumememmatufflusareeffloommafflaremaz eparememe,
211§fflerelatt.
tlAr!, CANTALISCIel -a de PRÉVOUCE
Of I sas sa Aune,. contons S. n'eu
AU ON/MM. DU UN rawee
Nuarego tonaeuvut.. Inn,. Chauses.e 11P.
avec 5 FRANCS par mois pendant ri% ANS seulement
garantit par Contrat à tous et en même temps :
i° La CONSTITUTION aines 20 ans d'un capital supgrieur 1.000 Ir.
2° La POSSIBILITÉ de toucher imÉdiatement p. tirage mensuel 1.500 Ir.
3° La PARTICIPATION k 10 1p des benefices de l'entreprise.
Qu elques Remboursemen ts effectués par Tirages Mensu e ls :
M".RAFFIN(iugaie),Grenoble
(Isère), bon 696,
av ai t payé 7 fr., a touché 1.500fr.
Mue BERARD (Marie), Saint-
Jean-de-/vIanrienne,bon1.323,
ava i t payé 12 fr. a touch é 1.500fr.
trie COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t payé 32 fr. a touché 1.500 fr.
M.. ROY (Jeanne), à Pontarlier,
bon 5.039,
ava i t payé 7 fr. a to u ché 1.500 fr.
GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
avait payé 7 fr. a touch é 1.500(r.
Mme ROUALET (Henriette),
Champillon, par Hautvilliers
(Marne), bon 5.134,
av a i t payé 12 fr. a touché 1.500 fr.
M. BOMBAÏL, à Lyon, bon 67, a v a i t payé 437 fr . a touché 10.000 francs.
BULLETIN DE SOUSOMPTION (I)
Je, sous s igné, déc lare souscr ire à BON. -- d e l'EPAIIGNE
FONCIÈRE de FRANCE inc lus un manda t-poste de . fran c s .
Nom --
Prénoms - -
..4 dr esse
( 1) à retourner 60, Rue Caumartin, Pax,,,
MOHO
Vu pour 1a légalisation de let signature ci-contre.
6:ORATORIO :
où
la Société
n'est
pas encore
représentée.

BUREAUX
P la c e d e la L i b erté , SABLES-D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes
ti rance nt Algérie
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continu•
indéfiniment, sauf avis contraire.
o s l e t t r e s n on afran chi e s s o n t r e fu s é e s
Téléphone 1-44
VINGT-NEUVIEME ANNEE
La Durée de la Guerre
« Situation sans changement im-
portant », nous disent toujours, ou
presque, les communiqués officiels.
A cette lecture chaque jour renou-
velée, il n'est pas un Français qui
n'ait exprimé son impatience. « Que
c'est long » dit-on de toutes parts.
« Quand donc en finirons-nous avec
ces odieux Allemands, pillards et
assassins ? »
Oui, certes, c'est long. Et cette
« situation inchangée » est d'autant
plus énervante que les nouvelles offi-
cielles sont d'un laconisme déconcer-
tant. On ne sait rien de ce qui se
passe : il faut attendre à demain... Et
demain est encore semblable à la
veille.
Gardons-nous cependant de laisser
transformer notre impatience en pessi-
misme. Les Français doivent se ren-
dre compte que la prolongation de la
situation actuelle est ôn ne peut plus
favorable pour nous, tandis qu'elle
est désastreuse pour les Allemands.
Raisonnons froidement, et tâchons
de nous abStenir de cet emballement
qui fait à la fois la force et la faiblesse
du Français. Depuis plus de deux
mois, les forces opposées sont calées
sur une ligne de 500 kilomètres lon-
geant les Vosges, l'Aisne, l'Oise,
l'Yser, jusqu'à la mer du Nord.
Cette ligne constitue-t-elle un objec-
tif, un but, pour l'armée allemande ?
Evidemment non. Les Allemands vou-
draient aller plus loin : vers Calais,
vers Boulogne, vers Paris. Ils ne le
peuvent pas ; efforts répétés
viennent se briser contre nos lignes ;
chaque fois ils se retirent avec des
pertes considérables et ils recorneen-
cent le lendemain avec des chances
diminuées. S'ils ne passent pas, ils
sont vaincus. Or ils ne passeront pas !
N'est-ce pas une victoire, cela?
Oui, c'est une victoire, me répondez-
vous. Mais cela ne nous suffit pas.
Arrêter l'envahisseur, c'est bien, mais
nous n'aurons pas achevé notre tâche
6 m o is
3fra»)
3 fr.50
tant que nous ne l'aurons pas re-
poussé et écrasé chez lui. Or chaque
journée qui passe est une journée de
souffrance et d'humiliation pour les
malheureuses populations de la Bel-
gique et du Nord de la France. Nous
ne pouvons pas oublier qiie l'Alle-
mand vit sur notre territoire, qu'il le
ruine méthodiquement, qu'il est en
train de le transformer en un désert.
Hâtons-nous de le chasser avant qu'il
n'ait achevé son oeuvre néfaste !
Ceux qui raisonnent ainsi n'ont
qu'un tort, c'est de limiter leur vision
à un seul point de l'immense champ
de bataille qui s'étend jusqu'en Russie
et, bien au-delà, en Turquie, en Chine,
en Afrique, dans l'univers entier,
c'est-à-dire partout où l'Allemagne a
des intérêts à défendre.
L'essentiel pour les Alliés c'est
d'anéantir les Allemands. On y met-
tra le temps qu'il faudra, — et qu'im-
porte; puisque le temps lui-même
combat pour les Alliés
Beaucoup de Français se sont em-
ballés d'une façon assez étrange sur
la prétendue faiblesse de l'armée alle-
mande; ils allaient répétant à qui
voulait les entendre, que les Boches
étaient de mauvais soldats, toujours
prêts à s'enfuir ou à se rendre, qu'ils
n'avaient pas de fusils, qu'ils mou-
raient de faim, que l'armée ennemie
était composée d'enfants et de vieil-
lards... Que sais-je encore? Ceux qui
se faisaient l'écho de ces balivernes
parlaient évidemment contre leur pro-
pre intérêt, car les neutres, specta-
teurs de la bataille qui se contentent
de marcruer les points, pourraient
Un an
5 fr.»
6 fr.n»
lAIS ABONNEMENTS SONT REÇUS
U gliREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
Samedi 5 Décembre 1914
Les Affaires publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t de les connaî tre e t d'y prendre par t e t no tre In térê t nous le comm ande impérieusemen t
La Vendée
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valere M .A.T
Place de la Liberté
.11.11MUMMIIROM ‘7.9117R
fort bien leur répondre : si l'armée
allemande est si faible comment se
fait-il que vous ne l'ayez pas encore
écrasée ?
La vérité est que l'armée alle-
mande est la plus colossale, la mieux
entraînée, la plus formidablement
outillée qui se soit jamais mesurée
sur un champ de bataille. Le kaiser
a tourné contre nous cinquante corps
d'armée, c'est-à-dire plus de deux
millions d'hommes de première va-
leur ; il en a dirigé seize contre la
Russie, pour coopérer avec la pres-
que totalité des forces autrichiennes,
et il lui reste encore pas mal de sa
landsturm, à l'arrière.
Ayons aujourd'hui la franchise de
reconnaître que nous n'étions pas en
situation de faire face, au début du
mois d'août, à un pareil déploiement
de forces jetées sur nous d'un bloc, à
l'improviste. Le moment n'est pas
venu de rechercher quelles fautes
avaient pu être ,commises ; bornons-
nous à constater aujourd'hui que,
grâce à la tactique de temporisation
adoptée par notre généralissime, nous
avons pu les réparer.
Au mois d'août, la production
d'obus des usines de l'Etat était insuf-
fisantO; dès maintenant, elle est, a u
m o in s quadrup lée . Au mois d'août
nous manquions d'artillerie lourde ;
nous en avons maintenant une quan-
tité dont les Allemands ne tarderont
pas à sentir l'importance. Au mois
d'août nous n'avions pas suffisam-
ment d'avions blindés ; mais nous
avons procédé, depuis, à une fabri-
cation intensive.. Enfin, notre classe
1914, pleine d'espoirs, de courage et
de promesses, vient d'entrer en ligne,
alors que les Allemands ont déjà gas-
pillé depuis longtemps cette suprême
ressource. Vous voyez bien que nous
avons eu raison d'attendre, d'ajourner
le grand choc qui doit nous donner
la victoire définitive !
Si nous tournons maintenant nos
regards du côté de nos alliés, la
nécessité de cet ajournement devient
éclatante. '
Au mois d'août, l'Angleterre ne
nous avait encore fourni que quel-
ques milliers d'hommes ; à la bataille
de la Marne, il n'y avait pas plus de
soixante-dix mille Anglais à nos côtés,
ce nom bre est aujourd'hui plus que qua-
druplé, et il s'augmente chaque jour,
il s'augmentera encore dans des pro-
portions énormes, puisque lord Kit-
chener a parlé d'un million, de deux
millions d'hommes peut-être, pour
une date prochaine.
Enfin, au mois d'août, la Russie,
notre grande alliée, commençait à.
peine à se mettre en branle ; elle dis-
pose de masses d'hommes innombra-
bles, mais ces masses sont longues à
s'émouvoir. Elles commencent seule-
ment à se trouver en pleine action,
et les Austro-Allemands ont déjà
reculé devant elles. Patience, patience !
l'apothéose se prépare !
Est-ce à dire que la victoire finale,
définitive est pour demain? Non braves
gens! N'écoutez pas les pourfendeurs
de moulins à vent, qui font plus de
bruit avec leur langue que tous les
canons du champ do bataille. On
n'écrase pas d'un coup, en un tour
de main, une nation, ou plutôt deux
puissances de cent millions d'hommes !
Même après leur défaite, les armées
des Barbares auront encore de terribles
réveils, de dangereux soubresauts
d'agonie. Il nous faudra lutter jusqu'au
bout. Le mois de décembre verra
peut-être s'accomplir le premier acte
du drame. Quant au dénouement, sa-
chez attendre, et dites-vous bien qu'il
faudra plusieurs mois encore — cinq
ou six peut-être ! — pour que la bête
vaincue exhale son dernier râle, pour
que l'Allemagne soit à bout militaire-
ment, moralement et financièrement.
Alors, mais alors seulement, nous
pourrons déposer les armes.
JEAN LANORE.
Les Origines de la Guerre
Le Livre jaune français
Le Livre jaune qui vient do paraître,
complète de la manière la plus frappante
ce que nos lecteurs savaient déjà par la
publication que nous en avons faite du
Livre bleu anglais suries origines de la
guerre.
Comme tous les recueils diplomatiques
publiés par le gouvernement français, il
donne une simple succession de pièces
'1 plus de deux cent cinquante — sans
aucun résumé tendancieux, en quoi il dif-
fère du Livre blanc allemand qui se com-
pose surtout d'une longue plaidoirie. Mais
si le Livre jaune se contente ainsi de
l'éloquence des faits, il n'en établit que
plus fortement les responsabilités des au-
teurs de la guerre.
L'Allemagne brusque les choses
Le Livre jaune témoigne de démar-
ches faites le 31 juillet par les ambas-
sadeurs d'Autriche-Hongrie à Péters-
bourg et à Paris pour dire que leur
gouvernement était prêt à discuter
avec les puissances le fond même de
son ultimatum à la Serbie. Sans doute
le même jour l'Autriche-Hongrie
avait décrété une mobilisation géné-
rale qui, s'ajoutant aux préparatifs
allemands, détmetninait celle' de la
Russie, mais il se peut que, à Vienne
en voyant que décidément le soutien
de l'Allemagne n'empêchait, pas la
guerre serbe de devenir une guerre
européenne, on ait, tenté de reculer à
la onzième heure.
Quoi qu'il en soit, l'Allemagne brus-
qua les choses, ne laissant aucun
effet à ces ouvertures autrichiennes.
Une entente austro-russe terminant
une crise poussée si loin par la diplo-
matie allemande aurait menacé l'écha-
faudage politique européen de l'Alle-
magne.
Et 31 au soir cette puissance,
'avant d'avoir rien tenté pour écarter
les griefs qui avaient déterminé la
mobilisation russe, somma la Russie
de démobiliser dans les douze heures.
C'était la guerre. Elle fut déclarée le
1" août à midi.
L'entrée en ligne de la France ne
pouvait faire le moindre doute. Le
Ministre des Affaires Etrangères, tout
en insistant pour que les mesures de
précaution de la Russie n'eussent au-
cun caractère agressif, avait déclaré
que la France « était résolue à rem-
plir toutes les obligations de l'alliance».
Mais l'Allemagne pouvait encore
espérer 'se faire attaquer par les Fran-
çais, sans doute pour mettre l'Italie
en présence du casus fcede r is ; elle
devait de plus essayer d'obtenir la
neutralité de l'Angleterre. Les derniè-
res pièces du Livre jaune, qui a, en
outre, d'intéressantes annexes tirées
des documents publiés par les autres
puissances — portent sur ces deux
points.
La France, en présence des prépa-
ratifs de l'Allemagne qui mobilise
derrière le paravent du « Kriegsge-
fahrgustand » proclamé le 31 juillet,
a été obligée de décréter la mobilisa-
tion générale le 1" août.
Mais un message du Président de
la République rappelle que la mobili-
sation n'est pas la guerre. Si nos
troupes de couverture retirées quel-
ques jours plus tôt, à 10 kilom. dans
l ' in té r ieu r pour éviter tout accident
sont ramenées à la frontière, elles ont
l'ordre de ne pas la franchir, mais
seulement de repousser les patrouilles
allemandes qui, comme le constate
un message téléphonique du général
Joffre, ont violé le territoire français
le 1" et le 2 août.
Le 3, à six heures de l'après-midi,
l'Allemagne, qui ne veut pas retarder
l'attaque brusquée qui est dans le
programme de son état-major, déclare
la guerre à la France. Il n'y a d'ail-
leurs plus à ménager l'Italie dont
l'opinion tend à la neutralité et qui a
déclaré le Dr août qu'elle n'était pas
tenue de participer à une guerre
« s'écartant du caractère défensif de
la Triple-Alliance. »
034,3861(113•16139.9141MIMMIMM
Organe des Com ités républica ins de I 'A rrondi.9semen t des
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
M. POINCARÉ SUR 'LE FRONT
Le 28 novembre, le Président de la
République, le Président du Sénat, le
Président rie la Chambre des Députés
et le Président du Conseil se sont
rendus au fort de Gironville.
Ils ont ensuite visité les travaux
des lignes de défense extérieure de la
place de Toul, descendant dans les
tranchées et se rendant par les boyaux
de communication dans les abris
construits en arrière. Ils ont vivement
félicité le gouverneur, les officiers et
les troupes des travaux accomplis,
qui ont presque doublé la puissance
défensive de ce vaste camp retranché.
Le 29, continuant leur visite aux
armées, le Président de la République,
le Président du Sénat, le Président
de la Chambre et le Président du
Conseil ont parcouru, en compagnie
du général Dàbail, la majeure partie
du Grand-Couronné de Nancy. Ils
ont examiné les ottivrages les plus
avancés et les tranchées établies depuis
le début des hostilités.Ils se sont arrêtés
dans plusieurs villes ou villages dé-
truits par le bombardement'et l'incen-
die, notamment à Crevic où se trouve
la maison familiale dugénéral Lyautey.
Ils se sont ensuite rendus aux avant-
postes, dans la vallée de la Seille, le
long de l'ancienne frontière. Là, le
Président de la République a 'remis la
médaille militaire au sergent de ré-
serve Lavedan, instituteur public dans
les Hautes-Pyrénées qui, blessé cette
semaine dans une rencontre, avait
refusé de se laisser évacuer et avait
conservé le commandement de sa
section.
L'après-midi, le Président est allé
à Lunéville où le Maire lui a donné
de nouveaux détails sur l'occupation
allemande. De Lunéville, il s'est rendu
à Gerbeviller où il a parcouru les
ruines de la malheureuse ville.
Sur la demande du Préfet et d'accord
avec le Président du Conseil, le Pré-
sident de la République a annoncé à
la soeur Julie, supérieure de l'hôpital,
qu'un décret lui conférant la croix de
la Légion d'Honneur allait être envoyé
à la grande chancellerie. La soeur
Julie a déjà été citée à l'ordre du
jour pour avoir, grâce à sa présence
d'esprit et à sa fermeté, défendu l'hô-
pital, transformé en ambulance et
pour avoir assuré la subsistance des
blessés et des habitants, malgré lo
bombardement.
La Rentrée des Impôts
En raison des circonstances actuel-
les, un décret reporte du 30 novembre
1914 au 31 mars 1915 l'époque à
laquelle les Trésoriers-Payeurs Géné-
raux seront tenus de verser au Trésor,
de leurs deniers personnels, les som-
mes qui n'auraient pas été recouvrées
ou admises en non-valeurs sur les
rôles des contributions directes et
taxes assimilées de l'année 1913.
Adresser tout
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE—JOURDAIN,
imprimeur de 'la
Liberté.
ables-d 'Olome e
Vendredi 27 No v embre
Samedi 28 No v em b re
Laissée calme. Rien à signaler.
usesearroiefflamasetaszsamomml
20 heures.
Situation Stationnaire
Dans la journée du 26 novembre, le
ralentissement du feu de l'artillerie enne-
mie a été partout constaté.
Deux attaques d'infanterie, dirigées con-
tre les tètes des ponts que nous avons jetés
sur la rive droite de l'Yser, au sud de Dix-
mude, ont été facilement repoussées.
Aucune action sur le reste du front, en
Belgique et jusqu'à l'Oise, non plus que
sue l'Aisne, ni en Champagne.
Toutefois, Reims a été bombardé assez
violemment pendant une visite de la ville
par des journalistes de pays neutres.
Dans l'Argonne, quelques attaques d'in-
fanterie ont abouti à la perte et à la reprise
de quelques tranchées. Les effectifs enga-
gés n'ont jamais atteint un bataillon et le
terrain perdu etregagné p'a jamais dépassé
25 mètres.
Sur les Hauts-de-Meuse et dans les
Vosges, rien à signaler.
8 boutes.
20 heures.
Un Biplan allemand abattu
En Belgique, les combats d'artillerie se
sont poursuivis, clans la journée du 27,
sans incidents particuliers-. L'artillerie
lourde allemande montre moins d'activité.
Une seule attaque d'infanterie, au sud
d'Ypres, que nos troupes ont repoussées.
Vers le soir, notre artillerie a abattu un
biplan allemand monté par trois aviateurs;
l'un e été tué, les deux autres faits prison-
niers.
Dans la région d'Arras et plus au sud,
aucun changement.
Journée très calme clans la région de
l'Aisne.
En.Chanipagne, notre artillerie lourde a
infligé à l'artillerie ennemie des pertes
assez sérieuses.
Del'Argonne auxVosges,rien à signaler.
D ima n c h e 2 9 No vem b re
8 heures.
Journée analogue à la précédente. Rien
à signaler.
20 heures.
La Supériorité de notre Artillerie
Le 28 novembre, la canonnade de l'en-
nemi a été plus active, mais exécutée sur-
tout avec des pièces de 77 "I"; son artillerie
lourde a très peu fait sentir son action.
Dans ces conditions, la lutte d'artillerie a
tourné partout à notre avantage.
En Belgique, notre infanterie a enlevé
divers points d'appui, au nord et au sud
d'Ypres.
Dans la région au nord d'Arras, une
attaque ennemie menée par trois régi-
ments environ a définitivement échoué
après plusieurs contre-attaques exécutées
de part et d'autre.
Entre la Somme et Chaulnes, nous avons
marqué de sensibles progrès clans le voi-
sinage du village de Fay ; nos troupes y
sont parvenues au contact immédiat des
réseaux de fil de fer de la défense.
Dans la région de l'Aisne, entre Vailly
et Berry-au-Bac, un groupe de mitrail-
leuses et une coupole pour pièce de 30
centimètres ont été détruites par nos obus,
dont l'un a déterminé une explosion dans
une batterie ennemie.
rîr. Dans les Vosges, trois contre-attaques
allemandes en vue de reprendre le terrain
conqui. s par nous précédemment dans le
Ban de Sapt ont été successivement re-
poussées.
Lundi .30 No v emb re
8 heures.
Calme sur tout le front, sauf dans l'Ar-
N° 1598
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 19 CENT.
ce qui concerne les Abonnements,
Vendée Répub l ica in e , Place de la
ANNONCES
Première insertion et suivantes la ligne
indiciaires —
Réclames
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
0 fr. 25
0 fr. 25
0 fr. r..0
On traite à forfait p' les Annonces périodique,, nu nontinena
'téléphone il -4,4
TOUT CE QUI CONCERNE L'A REDACTION
d o i t ê tre adre ss é à M. Val èr e MA THÉ , R éda c t e ur-Gé ra il t
an Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Les Neclics Officielles h la gcluillc
gonfle, où les Attaques allemande, e'
@m.
pas eu plus de succès que précedenm•st.
20 Iwur,• .
Nous continuons à progresser
En Belgique, l'ennemi est resté sur la
défensive. La canonnade a été faible et
nous avons progressé sur quelques points.
Autour de Fay, nous tenons solidement les
points que nous avons occupés le 28
novembre.
Dans la région de Soissons, canonnade
intermittente contre la ville.
En Argonne, plusieurs attaques sur
Bagatelle ont été repoussées par nos -
troupes.
Brouillard épais sur les Hauts-de-Meuse.
En Woëvre, l'ennemi a bombardé le bore
d'Apremont mais sans aucun résultat.
Dans les Vosges, rien à signaler. •
Ma rd i 1 " Déc em b rè
8 heures.
Rien à signaler, en dehors de quelques
attaques do l'ennemi, au Nord d'Arras,
sans résultat.
20 heures.
Toujours le Duel d'artillerie
En Belgique, canonnade assez vive
pendant lajourneedu 30 novembre ; aucune
attaque de l'infanterie allemande:
L'ennemi a continué à montrer une assez
grande activité au nord d'Arras.
Dans la région de l'Aisne, canonnade
intermittente sur tout le front.
En Argonne,les continuent sans modifier
la situation.
En Woëvre et dans les Vosges, rien.
signaler.
Me rc redi 2 Déc em b re
Un Succès français
8 heures.
En Belgique, l'infanterie allemande a
essayé, sans succès, de sortir de ses tran-
chées au sud de Bixschoote.
Entre Béthune et Lens, àla suite d'une
affaire assez chaude,, nous avons enlevé
le château et le parc de Vermelles.
En Argonne, nous avons avancé sensi-
blement dans le bois de la Crurie.
Sur le reste du front, rien à signaler.
20 heures.
Une Batterie allemande détruite
et plusieurs endommagées
Dans la région eu sud d'Ypres (Saint-
Eloi), une attaque ennemie dirigée contre
une tranchée conquise par nos troupes
clans la journée a été repoussée.
Notre artillerie a endommagé un groupe
de trois batteries de gros calibre.
A Vermelles, le château et son parc,
deux maisons du village et des tranchées
ont été brillamment enlevés par nous.
Canonnade assez vive aux abords de Fay
(sud-ouest de Péronne).
Dans la région Vendresse-Craonne,
bombardement violent, auquel notre ar-
tillerie a riposté avec succès en détruisant
une batterie.
En Argonne, une attaque dirigée contre
Fontaine-Madame a été refoulée, et nous
avons réalisé quelques progrès (enlève-
ment d'une tranchée dans le bois de
Courtes-Chausses et d'un petit ouvrage à
Saint-Hubert).
Sur les'llauts-de-Meuse, en Woëvre et
dans les Vosges, aucun événement à si-
gnaler,.
Je udi 3 Décemb re
Nos progrès en Alsace
8 heures.
En Belgique, violent bombardement de
Lampernisse, à l'ouest de Dixmude.
lens l'Argonne, l'ennemi a fait sauter à
la mine le saillant nord-ouest du bois de
la Grurie. Dans l'ensemble, nous affir-
mons et développons nds positions sur
cette partie du front.
En Alsace, nos troupes ont enlevé

Aspacli-le-Haut et Aspach-le-Bas, au sud-
est de Thann.
Sur le reste du front, rien à signaler.
20 heures.
Nous Progressons en Argonne
En Belgique, canonnade assez vive
contre Nieuport et au sud d'Ypres. L'inon-
dation s'étend au sud de Dixmude.
De la Lys à la Somme, violent bombar-
dament d'Aix-Noulette, à l'ouest de Lens.
Calme sur tout le front de la Somme à
l'Aisne et en Champagne.
Dans l'Argonne plusieurs attaques de
l'ennemi ont été repoussées et nous avons
lëgérernent progressé.
En 'Woëvre, l'artillerie allemande a
montré une certaine activité mais avec
des résultats insignifiants.
En Lorraine et dans les Vosges rien
d'iiiip6rtani à signaler.
Ven dredi 4 Décem b re
8 heures.
Les Progrès de notre Aile droite
Les r seules nouvelles intéressantes se
rapportent à notre aile droite et à la
journée du 2 décembre.
Sur la rive droite de la Moselle nous
avons occupé Le . s Mesnils et le Signal~
de-Xon.
Dans les Vosges, nos troupes ont en-
levé' la Tête-de-Faux (au sud du village
du Bonhomme), qui domine la Crête fron-
tière et servait d'Observatoire aux Aile-
rounds.
En Alsace, la station de Burnhaupt a
été occupée et nous nous installons sur la
ligne Aspacli-Pont d'Aspach-Burnliaupt.
Une Proclamation
Après la victoire de la Marne, le général
Joffre adressa à la sixième armée la belle
proclamation que voici :
La sixième armée vient de soutenir
pendant cinq jours entiers, sans inter-
ruption ni accalmie, la lutte contre un
adversaire nombreux et dont le succès
avait jusqu'à présent exalté le moral.
La lutte a été dure; les pertes par le
feu, les fatigues dues à la privation
de sorrimeil et parfois de nourriture
ont dépassé tout ce que l'on pouvait
i maginer; vous avez tout supporté avec
une vaillance, nue fermeté et une en-
durance que les mots sont impuissants
à glorifier comme elles le méritent.
Camarades, le Général en chef vous
a demandé, au nom de la Patrie, de
faire plus que votre devoir; vous avez
répondu au delà même de ce qui
paraissait possible. Grâce à vous, la
Victoire est venue couronner nos dra-
peaux. Maintenant que vous en con-
naissez les glorieuses satisfactions,
vous ne la laisserez plus échapper.
Quant à moi, si j'ai fait quelque
bien, j'en ai été récompensé par le
plus grand honneur qui in ait etc
décerné dans une longue carrière
celui de commander des hommes tels
que vous.
C'est avec une vive émotion que je
vous remercie de ce que vous avez
fait, car je -ious dois ce vers quoi
étaient tendus depuis quarante-quatre
ans tous mes efforts et toutes mes
énergios : la Revanche de 1870.
Merci à vous et honneur à tous les
combattants de la sixième armée.
Claye (Seine-et-M"), 10 septembre 1914.
JOFFRE.
Pourquoi diable cette glorieuse procla-
mation n'a-t-elle été communiquée que ces
jours derniers à la Presse.
LA CONVOCATION DES CHAMBRES
Il se confirme dans les milieux politiques
que les Chambres seront convoquées en-
tre le 15 et le 20 décembre.
Les Ministres rentreront auparavant à
Paris pour être entendus par les Commis-
sions de la Chambre et du Sénat sur les
différents projets qui seront soumis à l'ap-
probation du Parlement.
On prévoit que les Membres du Cabinet
quitteront Bordeaux le 10 décembre.
LA MÉLILLE DU GÉNÉRAL JOFFR E
On sait que M. Poincaré, président
(le la République, est allé sur le front
des armées, remettre la médaille mi-
litaire au généralissime.
Le Jou rn a l Offic ie l va enregistrer
dans les termes suivants l'inscription
du général Joffre au tableau spécial
de la médaille militaire :
Depuis le jour où s'est si remarquable-
tirent réalisée, sous sa direction
la con-
centration des forces françaises, a ' mantré
dans la conduite des armées des qualités
qui ne se sont pas un instant démenties,
un esprit d'organisation, d'ordre et de
méthode, une sagesse froide et avisée,
une force d'éme que rien n'a ébranlé.
UNE DECL&RATION DU KRONPRINZ
Le prince héritier allemand, dési-
rant modifier l'opinion américaine
sur la guerre et sur son propre
compte, a fait appeler M. Kart von
Wiegrand, correspondant à Berlin de
l'agence de nouvelles « United Pres8
of America ».
L'interview, datée du quartier gé-
néral de l'armée du prince héritier en
France, vià Nainur, Aix-la-Chapelle
et La Haye, a été reçue le30 novembre.
Le kronprinz déclare que la guerre
actuelle est stupide et déraisonnable.
« Elle n'était pas nécessaire, dit-il,
e
t elle ne fut pas voulue par
l'Allemagne.
Dans tout le pays, du plus
humble au plus puissant, ou se rend
compte que l'Allemagne combat pour
son existence. Tous SQnt convaincus
quo la guerre n'a pas d'autris but que
l'écrasement de l'Allemagne. »
Le kronprinz reconnalt que le
Monde presque entier est contre l'Al-
lemagne et il attribue cet état de choses
or, grande partie à l'Angleterre,

Nos Compatriotes
L ' Ofi c ie l vient de publier les promotions
militaires dans l'ordre de la Légion d'Hon-
neur.
Nous y relevons les brillants faits d'ar-
mes qui ont valu la croix à notre compa-
triote, M. Jean Ceyrac, sous-lieutenant au
64° régiment d'infanterie :
Blessé une première fois aux reins et
pouvant à peine marcher, a assuré le
commandement de sa compagnie ; blessé
une deuxième fois au bras assez griève-
ment, a continué à conduire sa compagnie
au feu avec la même bravoure.
Nous renouvelons à M. Ceyrac - gendre
de M. Marcombe - nos plus sincères
félicitations.
•*'"
Ricolleau (Louis), du 137' régiment d'in-
fanterie, qu'on annonçait comme tué à
l'ennemi, le 27 août, au combat de Chaumont-Saint-Quentin,
a été relevé griève-
ment blessé par les Allemands, après être
resté trois jours sur le champ de bataille.
Soigné à l'hôpital de.la réserve, à Géra
(principauté de Reuss), celui-ci a fait par-
venir des nouvelles à sa famille et il se
trouve actuellement en excellente voie de
guérison.
Prisonniers de Guerre
L'Administration des postes Alleman-
de n'admet pas les lettres fermées concer-
nant les prisonniers de guerre en Allema-
gne.
Les correspondances doivent être en-
voyées sous enveloppes ouvertes et ne pas
dépasser le poids de 20 grammes.
Arrivée de Sections de Mitrailleuses
On sait qu'un dépôt de sections de mi-
trailleuses, comprenant environ 500 hom-
mes, va être créé sous peu de jours dans
notre ville.
Mercredi, par le dernier train du soir,
sont arrivés aux Sables 10 hommes, 2
officiers et 14 chevaux.
Jeudi, 140 hommes, 4 sous-lieutenants
et 1 adjudant ont été également dirigés
sur notre ville.
Les hommesseront logés, partie à l'usine
Peltier, partie à la caserne Collineau.
Quant aux mitrailleuses on les placera au
Cinéma Messie.
La Fête du Casino
Dans notre compte-rendu de la fête
donnée en l'honneur de la reine des Bel-
ges, nous avons omis de dire que les
recettes s'étaient élevées à 440 francs,
alors que les dépenses n'étaient que de
40 francs. C'est donc 400 francs qui ont été
remis à M. Théry, administrateur de la
Marine, président du Comité des Réfugiés
Belges.
Ces résultats font le plus grand hon-
neur à notre confrère M. Mayeux, qui a
été l'inspirateur et l'organisateur de cette
fête si réussie.
Pour les Réfugiés Belges
Le Comité central franco-belge, qui or-
ganise la vente du petit drapeau belge,
rappelle que cette vente aura lieu diman-
che 20 décembre, dans Paris et dans toute
la France.
La seule annonce de cette vente a pro-
voqué partout un élan magnifique. Tous
les Préfets, qui, sur l'invitation du Gou-
vernement, se sont fait un devoir de prêter
leur concours au Comité franco-belge, ré-
pondent d'un succès énorme.
Nos Marins dans l'armée de terre
Une vive effervescence règne en ce
moment, tant aux Sables qu'à La Chaume,
parmi la population maritime. On sait
que, par décision du Ministre de la Ma-
rine, en date du 1- courant, les réserves
de la marine doivent être immédiatement
versées dans l'armée de terre. Toutefois
une exception est faite en faveur des
marins naviguant au chalut : ceux-ci
continueront à rester dans leurs embar-
cations alors que leurs camarades, faisant
la pêche dans les petits bateaux, rejoin-
dront sans retard le dépôt d'infanterie de
La Roche-sur-Yon.
Or il se produit ceci - et c'est la cause
du mécontentement que nous Signalons -
c'est que ce sont surtout les jeunes gens
qui pratiquent la pêche au chalut et les
vieux la pêche aux petits bateaux. De
sorte que nous assistons aux départs
pour l'armée de pères de famille âgés de
35, 40, 45 et 48 ans, tandis que les jeunes
gens de 25 à 30 ans restent dans leurs
foyers.
Nous savons que des requêtes ont été
adressées au Ministère de la Marine pour
faire cesser cette anomalie. Espérons que
les intéressés obtiendront la juste satis-
faction qui leur est due.
Certificats d'Origine
Les délais pour la délivrance des certi-
ficats d'origine des produits de l'espèce
chevaline, nés en 1914, sont prorogés du
31 décembre au 30 juin 1915.
Une Scène regrettable à la Gare
La gare des Sables a été, dimanche
dernier, le théâtre d'une véritable scène
d'anarchie. Au moment du départ du der-
nier train pour Paris, vers 8 h. 20 du soir,
une foule que l'on peut évaluer à plus de
600 personnes, avait envahi la salle des
Pas-Perdus. Des groupes de permission-
naires, qu'accompagnaient un grand nom-
bre de marins, se trouvaient montés partout
: sur les charriots, sur les tables de
la bibliothèque, sur les banquettes, sur
les bascules, de sorte qu'il était matérielle-
ment impossible aux employés d'assurer
l'enregistrement des bagages. Deux agents
seulement se trouvaient de service : Fon-
Froide (Marc) et Fonfroide (Gustave). Sur
l'ordre de M. Colas, chef de comptabilité
aux Chemins de fer, ils voulurent faire
évacuer la salle des Pas-Perdus. Mal leur
en prit car aussitôt une foule hurlante les
prit à partie en criant : « A bas les flics !
A bas les y... ! â Pendant ce temps un
marin, Rousseau (Emile-Elie), 27 ans, rue
du Rempart, 2, se précipitait sur M. Geor-
ges Bodet, 36 ans, facteur à la gare, le
saisissait à la gorge et lui portait plusieurs
coups de poing.
Les agents prièrent alors quelques mili-
taires de leur prêter main-forte. L'un de
ces derniers Larrieu (Edouard), 26 ans,
tailleur de notre ville où il est honorable-
-ment connu et estimé, actuellement mobi-
lisé au 11' train des équipages, à Nantes,
en raison du proche départ du train refusa
de s'exécuter. Au dire des agents il aurait
porté un coup de poing à l'un d'eux et de
ce fait le mirent en état d'arrestation.
La foule prenant partie pour le mili-
taire continua à manifester.
Rousseau e compara mardi devant le
Tribunal des flagrants délits : il a été
condamné à 2 mois de prison avec sursis
et à 50 francs d'amende.
Quant au soldat Larrieu, grâce à l'inter-
vention de M. le Commissaire de police,
une peine relativement bénigne lui a été
infligé par le Commandant du dépôt.
Pour éviter de semblables scènes, ne
serait-il point possible d'envoyer, chaque
dimanche, un piquet en armes assurer
l'ordre à notre gare.
Nous demandons également à ce que
les salles d'attente soient, comme cela se
pratique partout, ouvertes aux voyageurs
avant le départ des trains. Cela permettra
de dégager très sérieusement la salle des
Pas-Perdus envahie, chaque dimanche,
par un nombre de plus en plus considéra-
ble de militaires permissionnaires.
Des Misérables !
On nous signale de diverses sources
que des vols nombreux sont commis : des
colis entiers, envoyés à nos soldats du
front ou des cantonnements, disparaissent!
D'autres sont éventrés et arrivent dépouil-
lés d'une bonne partie des objets qu'ils
contiennent.
N'est-ce pas scandaleux ! Quels peuvent
bien être les misérables, les bandits, qui
osent faire main-basse sur des objets des-
tinés à nos soldats et qui leur sont si
écessaires
Tous ceux qui sont victimes de pareils
vols doivent porter plainte de suite à la
gendarmerie, ou par lettre au Procureur de
la République (franchise de port).
Il faut espérer que l'on mettra la main
sur quelques-uns de ces escarpes et que
la justice les traitera, non en délinquants,
mais en criminels, ce qu'ils sont réelle-
ment. Pas de pitié pour ceux qui se con-
duisent, non pas en Français, mais en
Boches, en sales Boches.
Accidents du travail
M. Mercereau (Clément), 52 ans, 2, rue
du Centre, à La Chaume, manoeuvre à
l'usine de briquettes Dupont, quai Arche-
reau : écrasement de l'annulaire droit
causé par la chute d'une benne.
15 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Canteteau.
M. Neveu (Alphonse), 18 ans, ouvrier à
l'usine Blanzy-Ouest : chute d'un bloc de
charbon sur le côté droit, forte contusion
de la région lombaire.
10 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Canteteau.
M. Robin (Edmond-Etienne), 32 ans,
de La Petite-Garlière d'Olonne, employé
de chemins de fer. En déchargeant un
wagon, a eu la jambe gauche serrée entre
deux fûts à la hauteur du genou : contu-
sion de l'articulation du genou gauche.
8 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Coquaud.
M. Mathé (Auguste), rue Daniel-Fri-
caud, manoeuvre à l'usine Dupont : très
forte contusion à la hanche produite par
la chute d'une benne.
12 jours, sauf complications, d'après
M. le D' Canteteau.
Accident de Tramway
La ligne de tramway des Sables à Champ-
Saint-Père fourmille de passages à niveau
dangereux. Les plus saillants sont ceux
de La Rudelière, de la route de lard à la
sortie de Talmont et de celle d'Avrillé à
Saint-Avaugourd-des-Landes.
Le passage à niveau de Saint-Hilaire-
la-Forêt est également scabreux, des fu-
taies ombrageuses font qu'on ne peut voir
le train venant d'Avrillé. Aussi fatalement
jeudi dernier fut-il le théâtre de l'accident
inévitable.
Au moment où Mn" X..., âgée de 68 ans,
s'y engageait avec sa voiture, cheval et
locomotive s'y rencontrèrent. M- X...,
conservant son sang-froid, tira violem-
ment la rêne à gauche, et l'animal obéit à
l'impulsion, mais perdant l'équilibre, il
tomba sur les brancards qui furent brisés
ainsi que les harnais. Le petit duc versa
à terre ses voyageurs et tout se borna
heureusement à des dégâts matériels.
Néanmoins on ne peut songer sans fré-
mir au déraillement douloureux qui serait
advenu sans le sang- froid de l'énergique
vieillard.
N'ACHETEZ RIEN AVANT D'ALLER
Aux NouveliesGaleries
DES SABLES-D'OLONNE
Du Samedi 5 au Lundi 1Décembre
à l'occasion de la Foire «les Voleurs
VENTE-RÉCLAME
Occasions a tous les Rayons
VISITER AU PREMIER ÉTAGE
les Rayons de
Modes e t Co nfec t ions
TAPIS — COUVERTURES
-« Ameublements
Les NOUE! LES GALERIES vendent ho marché
L es MA GA SINS RESTERONT O UVERTS
le Diuuluehe G, toute la journée.
AVIS
Le Docteur GAUDIN voulant limiter sa
Clientèle et aussi, en raison de son âge,
invite les Maîtres -d'Hôtels et les Proprié-
taires de maisons meublées, à ne pas
compter sur lui, pour visiter les Etran-
gers.
Olonne
Mort glorieuse. - Nous apprenons
la mort glorieuse du jeune Boulineau
(Joseph-Armand-Gaston), du bourg, ca-
nonnier au 60° régiment d'artillerie, tué à
l'ennemi le 11 novembre dernier entre
Oudecapelle et Dixmude.
M. le Maire a été chargé de présenter à
la famille, que cette mort honore, les
condoléances des officiers, sous-officiers
et canonniers du 60° régiment d'artillerie.
- Pour nos Blessés. - Nous continuons
à publier la liste des souscriptions
recueillies dans nos écoles publiques en
faveur des blessés : G. Berthomé, 0 fr. 50;
M. Doussier, 0 fr. 25 ; G. Mornet, 2 fr.; J.
Bernard, 0 fr. 50 ; E. Cloutour, 1 fr.; E.
Lhommeau, 0 fr. 30 ; R. Demigny, 0 fr. 25 ;
M. Letard, 0 fr. 50; M. Dufourd, 1 fr.; E.
Chabot, 0 fr. 50 ; V. Mathé, R. Prouteau
et Chabot, chemises, flanelles, mouchoirs
et chaussettes.
De plus un très grand nombre de per-
sonnes ont envoyé de vieux lainages, les-
quels, transformés en charpie par les
enfants des écoles, vont faire d'excellents
couvre-pieds pour les hôpitaux.
D'autres se sont offertes de venir en
aide à la confection de ces couvertures.
Toutes les darnes et jeunes filles qui vou-
dront, pour ce même travail, consacrer
quelques heures de leur temps, seront les
bienvenues à l'école de filles ou à celle
des garçons les lundi, mardi et vendredi,
à partir de 3 heures 1/2 et le jeudi à toute
heure de jour.
Que chacune y mette un peu de bonne
volonté et nos chers blessés seront, pour
toujours, préservés du froid !
- Pour les Réfugiés Belges. -
Nous avons dit que le boisselage recueilli
dans nos villages, dans le bourg et dans
les fermes, en faveur des réfugiés belges,
avait été particulièrement fructueux. La
distribution des pommes de terre et des
haricots aux intéressés ayant donné lieu
à des abus, la Commission d'assistance a
décidé que ces pommes de terre et ces ha-
ricots seraient vendus aux réfugiés à prix
très réduits.
Le produit de cette vente est aussitôt
versé à leur profit dans l'urne électorale
fermée à double serrure ; il servira à
l'achat de chaussures et de linge de corps
aux réfugiés. On sait qu'il y a un mois
environ une somme de près de 180 francs
a été consacrée à leur procurer des galo-
ches et des souliers. Or, ces chaussures,
surtout celles des petits, sont déjà presque
complètement usées, et on ne peut indéfi-
niment implorer la charité publique.
Tout l'argent recueilli de la vente des
haricots et pommes de terre sera donc
intégralement employé à ces achats. Sur
la proposition du Maire une clef a été
déposée entre les mains de M. E. Contant,
membre de la Commission, la deuxième
reste à la Mairie.
Ajoutons que tous les autres légumes :
choux, navets, carrottes, oignons conti-
nueront à être distribués gratuitement aux
réfugiés.
- Soirée récréative. - Une soirée
récréative aura lieu dimanche prochain,
6 décembre, à 8 heures du soir, salle de
la Mairie. On jouera : Une Femme te rr i b le !
L a Co ns ig ne es t de ro nfl er ! In termèdes .
La soirée se terminera par L a Mars e i l la ise .
Une quête sera faite au profit des blessés.
Prix des places : chaises, 0 fr. 50 ; bancs,
0 fr. 30.
- État-Civil (du 19 novembre au
3 décembre). - Na is s ance . - Edmond -
Florent-Ernest-Etienne Bonnamy, fils de
Joseph-Gustave-Etienne, et de Amelia-
Philomême- Marie Dudit, rue des Sables.
Déc ès . - Louis-Alexis Prouteau, 34 ans,
journalier, époux de Maria-Angélina Mi-
gné, à Gahou. - Marie-Rose-Angélique
Hardy, 36 ans, sans profession, épouse
de Victor-Gabriel Prockter, aux Filées.
- Delphine-Léontine-Françoise Gillard,
36 ans, cultivatrice, épouse de Auguste-
François Blay, à La Guériniére.
Ile-d'Olonne
Noyé. - Dans une rivière située à 500
LA %ENDEE REPUBLICAINE
mètres du pont de l'Auzance, on a trouvé
le corps du jeune Gabriel Chiron, 13 ans,
domestique à l'Heau, commune de l'Ile-
d'Olonne.
On suppose qu'accidentellement il aura
glissé dans la rivière.
Sainte .Foy
Mort au Champ d'Honneur. - M.
et M" Prévaud, instituteurs à Sainte-Foy
et leur famille, ont la douleur de faire part
à leurs amis et connaissances de la perte
cruelle qu'ils viennent de faire en la per-
sonne de leur fils Prévaud (Raymond),
22 ans, sergent au 114' d'infanterie, tué à
Ypres, le 24 octobre 1914.
Le jeune Prévaud (Raymond) était un
garçon d'une rare intelligence estimé et
aimé de tous ceux qui l'approchaient.
A sa famille, si terriblement éprouvée,
nous adressons l'expression de nos plus
vives condoléances.
Saint-Hilaire-de-Riez
Découverte d'un Menhir. — Ces
jours derniers, sur les côtes de la Vendée,
au niveau de la Po in te de la Gross e Te rre ,
en Saint-Hilaire-de-Riez, le D' Marcel
Baudouin vient d'apercevoir sous un
amas de sable marin, à 3 mètres 50 de
l'Océan un bloc de pierre qui attira tout
de suite son attention par sa nature pétro-
graphique différente de celle de la roche
du sous-sol.
Comme il s'agissait par suite, d'un bloc
apporté par l'homme en ce lieu, il fit exé-
cuter une fouille dans cette dune et mit à
nu un menhir encore en sa situation an-
cienne, c'est-à-dire debout. Cette constatation
est d'autant plus indiscutable que la
fouille a permis de découvrir les blocs de
calage de la base de la pierre. Ce menhir
est en quartz blanc de filon (haut de 1^'50,
large de 1-55 et épais de 40 centimètres.
Le sous-sol est formé par des schistes à
sericite (terrains primaires).
De telles découvertes sont des plus pré-
cieuses au point de vue de la chronologie
préhistorique et -de la géologie. Dans le
cas particulier, le découverte de ce menhir
nous fait voir la modification du rivage
atlantique qui s'est produite en Vendée
depuis la fin du paléolithique (quaternaire
ancien) jusqu'à la période présente.
NOUVELLES DIVERSES
Douce Captivité
De tous les points de la ligne de bataille
les informations concordent sur l'amour
de l'Allemand pour la captivité qui le rnet
à l'abri.
Citons cette anecdote :
Au cours de la bataille de l'Aisne, un
bataillon français prend une compagnie
allemande. Surpris lui-même par des forces
supérieures, il, se replie.
Lorsqu'il enlève de nouveau la position
il retrouve la compagnie prisonnière qui
s'était cachée pour ne pas être aperçue de
ses compatriotes - et qui l'attendait !
Dissolution de Mariages
Une information officieuse de l'ambas-
sade de Russie à Rome déclare que de nom-
breuses demandes ont été présentées au
Saint-Synode pour la dissolution de maria-
ges contractés entre Russes et Allemands
ou Austro-Hongrois. Le Saint-Synode a
recueilli un grand nombre de ce s requêtes
et des unions entre personnalités apparte-
nant à la haute aristocratie ont été déjà
dissoutes.
On enrôle dei écoliers
Douze mille écoliers entre quinze et
dix-sept ans ont été enrôlés comme re-
crues s volontaires à Berlin. On les a
répartis en vingt compagnies et leur ins-
truction militaire se poursuit avec toute la
rapidité possible. On a l'intention de les
envoyer sur le front au commencement
du printemps. Beaucoup d'entre eux à ce
moment n'auront pas encore seize ans.
Dans la province de Brandebourg, .qui
comprend Berlin, un total de 60.000. éco-
liers a été ainsi enrôlé.
La première Ecole française
Le sergent, tout pâle, monte au pupitre
ois, quelques jours avant, un maître d'éco-
le allemand, férule en main, enseignait la
haine de la France.
Quelle récompense ! Quelle revanche I
Lui, il était instituteur à Paris avant la
guerre.Et le voilà chargé de rouvrir l'éco-
le du village alsacien que sa compagnie
vient d'occuper... pour toujours.
Trois douzaines d'enfants blonds aux
joues fraîches sont rangés sur les bancs.
On dirait des pommes rouges sur l'étagère
du fruitier. On leur a mis les habits du di-
manche. Une joie grave est clans l'air. Les
yeux brillent.
Derrière les portes, aux fenêtres, les pa-
rents écoutent.
- Mes enfants dit le sergent nous allons
reprendre la leçon interrompue il y e qua-
rante- quatre ans...
Benoit XV célèbre un mariage
Benoit' XV vient de célébrer le mariage
de deux jeunes membres de l'aristocratie
de Bologne, le prince Ruffo et la comtesse
Bacci, dont il avait promis de bénir l'union
quand il était encore archevêque de cette
ville.
La cérémonie s'est effectuée sans faste
dans l'intérieur du Vatican sans qu'elle ait
une signification spéciale. Ce fait constitue
en quelque sorte une innovation puisque
c'est le premier mariage célébré par le
pape depuis 1870.
Un Prince allemand prisonnier
Parmi les officiers allemands évacués
sur Agen se trouve 1 e prince Sieghart
Carolath, qui était attaché en qualité de
lieutenant au grand état-major.
LE PI YS D'OUEST
3 , Rue B lom e t , 3 . - PAR IS
ABONNEMENTS:
Un an 6 fr. I Six mois... 3 fr. 50
Le Numéro : 30 centimes
UN MONSIEUR SeLZroti=
toue eaux qui sont atteints d'une maladie de peau i
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, brun
claires chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac
et de la vessie, de rhumatismes, neurasthénie,
un moyen infaillible de se guérir promptement
ainsi qu'il l'a été radicalement lus-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cotte offre dont on appréciera
le but humanitaire, est la cmséquenee d'un vœu.
Écrire le M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, ta
Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier,
et enverra les indic...trimas demandées.
Tribunal Correctionnel des Sables
A udien ce d u Merc red i 2 Décem bre 1 9 1 4
Vin mouillé
Rebreteau (Augustine), femme Simon,
débitante, demeurant commune de l'Ile-
d'Yeu, est inculpée d'avoir mouillé le vin
qu'elle servait à ses clients, dans des pro-
portions de 17 °/..
Malgré ses dénégations, la femme Si-
mon, après une éloquente plaidoirie de
M' Paul Lecomte, est condamnée, savoir :
à 25 francs d'amende pour le délit, à 500
francs d'amende avec application de la loi
Bérengerpour les droits de consommation,
et à 100 francs d'amende sans sursis pour
droits d'octroi.
Jeunes Gens en goguette
Le 28 novembre dernier, M. Mariani
(Jean), rentier à Paris, habitant actuelle-
ment Les Sables, villa Fa D ièn e , se trou-
vait, vers 6 heures du soir, dans la rue
des Dunes auprès de sa voiture automo-
bile.
Plusieurs jeunes gens, qui paraissaient
épris de boisson :Clavery (Victor),19 ans,
Ordronneau (Clément, 20 ans, et Brique-
ville (Désiré), 19 ans, tous trois marins à La
Chaume, se mirent à l'injurier. Pour évi-
ter un incident, M. Mariani mit sa voiture
en marche : à cet instant deux jeunes
gens se précipitèrent vers lui, montèrent
sur le marchepied de la voiture et le frap-
pèrent à plusieurs reprises sur la tète.
Pendant ce temps, le troisième cherchait
à crever les pneus à l'aide d'un couteau.
Ce n'est que sur la menace d'un revolver
que les trois individus se décidèrent à
partir.
Ordronneau (Clément) a comparu à l'au-
dience des flagrants délits du 30 novembre,
il a été condamné à 25 francs d'amende.
Ses deux camarades sont aujourd'hui
assis sur les bancs de la correctionnelle.
Briqueville qui, dans l'affaire, parait avoir
été le plus coupable est condamné à 48
heures de prison avec application de la
loi Bérenger et à 50 francs d'amende sans
sursis.
Clavery (Victor) est condamné à 50 francs
d'amende : tous solidairement aux frais.
Bris de Clôture
Le 16 novembre, vers 3 heures du matin,
Chevillon (Florentin), 23 ans, cultivateur
à Poiroux, se présentait pour boire chez
M. Neau (Henri), 62 ans, débitant à Saint-
Avaugourd-des-Landes. Comme l'heure
était par trop matinale, l'aubergiste, natu-
rellement refusa d'ouvrir. Furieux Che-
villon se mit à cogner à la porte avec tant
de violence qu'un carreau se brisa.
Poursuivi aujourd'hui pour bris de clô-
ture Chevillon (Florentin) est condamné à
16 francs d'amende et aux frais.
Coups et blessures
Le nommé Camille T..., 19 ans, de
Saint-Avaugourd-des-Landes, a, dans la
soirée du 28 octobre dernier, jour du Con-
seil de révision des Moutiers-les-Maux-
faits, porté un coup de pied au sieur Her-
seau (Pierre), 20 ans, domestique au village
des Champs, commune d'Avrillé.
Camille T... appartient à une très hono-
rable famille et ses antécédents sont excel-
lents. Après plaidoirie de M' Lecomte, le
Tribunal condamne le prévenu à 16 francs
d'amende et aux frais.
Entre Voisins
Le 17 novembre dernier, vers 4 heu-
res du soir, le nommé Yvernogeau (Jean-
Clément), 53 ans, et son voisin Erceau
(Jean -Baptiste), 55 ans, cultivateurs
à Saint-Etienne-du-Bois , se prenaient
de querelle à propos d'un passage. L'un
avait en mains une fourche en bois, l'au-
tre une fourche en fer. Mutuellement les
deux voisins se portèrent des coups. Tou-
tefois Erceau se montra particulièrement
violent.
Le Tribunal, après un réquisitoire de
M. le Procureur de la République, con-
damne Yvernogeau à 16 francs d'amende
et Erceau à 50 francs, tous cieux solidaire-
ment aux frais.
Puisse cette leçon réconcilier pour tou-
jours les deux voisins
Mélles- va ue tleera ltafkl.
Exiges le titre SAVON
SAVOR.CONGO de PRINCES du CONGO
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 2 9 No vem b re au 3 Décem b re 1 9 1 -4
NAISSANCES
Solange-Léontine-Clénientine- Henriette David,
route de Talmont, 12.
Jacqueline-Pierrette - Marie - Josèphe Docile,
boulevard de l'Ouest, 2.
Ncille-Marie-Josèphe Thomas, route de l'Hô-
pital.
Gustave-Jean-Alphonse Baud, ide du Port, G.
Yvette Arthuria-Elise-Jeanne Haupteman, rue
du Bastion prolongée, 58.
[manette-mise-Yvonne Giret, rue du Puits -
Landais, 7.
France-Henri-Charles-Alphonse Mériean, che-
min de Ceinture.
Marcelle-Victoria-Constance-Victoire Vallée,
quai de la Poissonnerie.
Odette-Marie-AnneSimonne Renaud, rue Pé-
pin, 36.
PROMESSES DE MARIAGES
EtienneEugène-Josepti Mathé, commerçant,
quai du Commerce, etGermaine-Marie Baron,
sans profession, quai du Commerce.
DÉCÈS
Léon-Louis-Jérôme Gazai, 11 mois, ide Victor-
Petiteau, 39.
Louis-Alphonse Aucher, 27 ans, soldat au 4250
régiment d'infanterie, Célibataire. (il.
Flisabeth- Olympe Putz, 71 ans, rentière, veuve
de Alfred Saur, lue Washington.
Olivier-Henri Rideau, 73 ans, cordier, époux
de Rosalie Cleradin, rue du Gazomètre.
Section de La Chauma
NAISSANCES
Albert-Olivier-Annate-Georges Ilervoset, rue
du Village-Neuf, 26.
France-Aimée-Iréna-Alexina Morisseau, 86,
G rand'Rue.
Marcel - Albert - Georges - Nicolas - Raymond
Chaillou, rue de la Forge.
Georges-Louis-Raymond-Laurent-Alf-ed Bros-
sard, Gçand'Rue, 107.
PROMESSES DE MARIAGES
Victor-Joseph-Pierre Betjonnean, marin, à La
Chaume, résidant à Lorient, et Germaine-
Blanche Léonice-Jeanne Poitevin, rue de la
Forge.
DÉCÈS
Louis Porteau, 73 ans, marin, époux de Léon-
tine Barillon, Grand'Rue, 54.
X7etteteittnerantittEMBIUMSaelt
• 4:4 0:4 :1) o
A l'impiimede ROCHE-JOURDAIN
A, A ven u e Carno t (P lace de la Li berté)
CARM DE VISITE
A toute commande de 1(0 Cartes do inéme nom,
il sera joint un CALENDRIER de Portefeuille.
( Vo ir les P rix à la e Page) .
4:1* 4:44 te, G:4 4 t'a 4,te 4> I: a :a 4,4 •
♦
Foires de la Semaine
Lundi 7 décembre -- Aizenay (boeuf; gras),
Breuil-Barret, Maillezais, Notre -Dame -de-Riez,
Les Sables-d'Olonne (foire, dite des Voleurs),
Tiffauges.
Mardi 8. - Challans, Chantonnay (marché à
bestiaux), Mortagne-sur Sèvre, Rochese.rvilre,
Saint- Fnlgent, Saint Georges-de-Montaigu, Vix
(foire au lin).
Mercredi 9. - L'Oie.
Jeudi 10.- Avrillé, Damvix, Palluau,Vouvant.
Vendredi 11. - Monsireigne.
Samedi 12. - Fontenay (veaux, moutons, -
porcs gras), La Genétouze, Luçon, Saint-Gilles-
sur-Vie.
ON FAIT
DE TRÈS BELLES
Depuis 1 fr. 50
AU BON MARCHÉ
A. FAVROULT , TAILLEUR
I, flue do l'Hôtel -de-Vice,
(En fa c e l'Avenue de la Gare)
— r LES SABLES-D 'OLONNE ,,—
LES PLUS GRANDS ASSORTIMENTS DE
Vêtements sur Mesure
'Et Fans «l'avance«
Rayon impo r tant de C hap e lle r ie nouve lle
VÊTEMENTS Pr MARIAGES & CÉRÉMONIES
H OMME S E T DAME S
TOUS r—us VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
PELERINES ET PARDESSUS
-« Imperméables e-
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
Meil le u r m a rch é q u e partou t ail le u r s
Le brouillard
Plus que le froid, le brouillard est pour Ife
asthmatiques et catarrheux une cause d'accès
douloureux et prolongés. On prévient ces crises
en faisant usage de la Poudre Louis Legros, Ce
remède merveilleux, qui a obtenu la plus haute
récompense à l'Exposition Universelle de 1900,
calme instantanément et guérit progressivement
l'asthme, l'oppression, Pmsouffement, le
catao he, et la toux des bronchites chroniques.
Une boite est envoyée contre mandat de 2 fr.10
adressé à I,ouis Legras, 139, Bd Magenta, à
Paris.
r::701=1=e%
L'ImprimerieRoclia-Sourtnana
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer tous les Imprimés de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de Na -
v ir e s , Soumissions Fe Sels, etc.
111 €10 oe DOU AN ES 0
l''%'-1111:1VallelfflaYeaVa
ET SA GUÉRISUE
One beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle (l'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au grand spécialiste,
et qui a valu à son inventeur, de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicitations
enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport offieiel)
« Le Tampon Américain s' é loign e de
tout ce que l'on sonnait actuellement pour le
traitement de l a hern i e , par l'effi,acite de son
e action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
e le développement et en prédisposant. quelque
o soit lige du sujet, à une guéris on radica le . Cet
appareil répond à tons les désirs de la thérapeuv
tique moderne et réalisa un progrès consol•
rable.
e C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nome
e a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
traitement par le Tampon Américain qui
a non seulement s'applique d'une façon parfaite à
tou t es les h ernies , ma, s supprime en même
e temps la gêne et les in co n v én ien ts d es ban -
s e t c .
Signé Md. les Docteurs Minas, Pr és iden t ;
Daigna et ClossaLve-Msausrse.
Vo i là s ine garan tie q u e personne ne p eu t , donner.
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de l'École d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant profiter
ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui
souffrent de Hern ies , Descen tes, Eforts , Dép lace -
men ts des Organes, etc., dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui, un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay-le-Comte, Hôtel de France, 15e mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc,
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
riouzauges, Hôtel de France, Pr jeudi de chaque
mois, de 9 h. à 3 h.
Soutiens, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
cein tures Ven trières perfectionnées pour tou t es
les dévia tions des organes de la famine. - Bas
pour varices . - Orthop éd i e . - Pro thès e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Ro che l le.
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous à
l'Imprimerie de la Vendée Républicaine
LES SABLES-D'OLONNE

diialensEmmamemateemeaninsmarienemismesteaveminea- =mu mAire
4
Le pi n s .Agrt:ra ble des Purga tifs
THE :11ÏAMMeri.0
le reeliletzr r eniède de la .
C ONSur1PAT1 O
Blairehisserie Franco - hIge
14, Rue de l'Hôtel-de-Ville
Blanchissage, Repassage, etc. - Raccom-
modage de linge très fin. - Poix ItIonSinks.
Réc lam e : Faux-Cols glacés à 0 fr. 10 pièce.
bese,OStriser-rftn-Axe
Chien de Police l'ace pure
.„ (LOUP D'ALSACE)
Défe nse ur te r r i b le , Ga rdie n sû r , Péd iy rée
CHIOTS A VENDRE
PRIX TRÈS RÉDUITS
S'adresser (le 1 4 b. du soir, chez
EOUGERAT, Bu v e t te Fo n te n a is ie nne,
B ,- -i l e v a rd (le l'Est, Les Sables-d'Olonne.
PCUR
CENTIMES
.1 1 en Ombres Poste
fran c c.po tite b oite
POMMADE rfiD,IILE11
nul- notrec)pae. - EnzÉ.eatt
frani 26011111013.3St», toutes nialadice de
, peau et fait repousser ;as CHE:va Li X niai CILS
40 anad'existence, 4 millIonadequerisons
Petite botte 0Er . 40 X. e .Pot .za f, !s i)
Pharmacie ;MOULIN 30,R ue Louis • le •ini rand
PARIS. e t b o n n es 1 0 /, , »: a c tes )
L'EVOLUTION ECONOMIQUE
FINANCIÈRE ET POLITIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le Dimanche
D i recte u r ROBENNE
2 2 , R u s de Ch â t eaudun, 92. - PA RIS
Le service de l 'Evo lu t ion Ec onom iov e es
fait gratuitement pendant un mois toue
personne qui en fait la demande.
Abonnements 10 fr. par an
WHO
■
I.
rgl
23
ni
= niffléialneee ig e ue
ni
C.
SEENEEEÉMeAkAMOAS.A1E
.„
E I" (e •'. t,-> .-z- .0
E . F, FE i '14 eilr. P.„ G'
Di=' .,z. p2 .
,;.: .
il' la .... ,_ ,:„ 3:2 › E ... f, -., E •' ,: rT, - c . CP c
o 2, . g ' '.
Gl P 2 ie; g
» = „BI o m g
0 X, 7. ^g e à g e?. De .0 o.
og121
(c.i•e
C5E ;1 2 en c
obit du PAPiEr'd•ARNIÉNIE
meilleur Désinfec tan t connu.
11111111
M1I{11
L'emploi du PAPIER d'ARMÉNIE Pcmsot
au point de vue de l'hygiène des habitations.
est un véritable service public. - Evlter nia
contrefaçons sans valeur antiseptique.
PARTOuT ET A U suREAU 0.NAL
Osas, A. PONSOT. r. St-Claude, Parle. ahtneegretate
Dépôt :
IMPRIMERIE ROCHE-JOURDAIN
Ce3
?1,' g
g g ee
s-
Place de la Liberté.
eo nie EnICC.ÈS
PILULES, MORISON-MOULINnoletno2
:Purgatif végétal, dépura tif du sang. guérison dee
douleurs, maiadies de joie, de l 'es toma c , hydropisie.
affections nerveuses ; chassent les humeurs et lel
glanes, 2 francs.- Exiger la signature et le nom
Pilulee-RItoulebsmehaquebotte.Gnérlasent aussi
les maladie: d e la peau , eczeraa. riv erit-e svio rro !des.
aiscPomnundelaermatique-322Oultn,2.riteeirinfe
30. flU E LOU10-LE-C3AND, PAnis el lu SONNES PBARBME5
/LAIE et LAD» Ada.
BOISSON, Place de la 1Barre
LOCATION D'AUTOMOBILES
Limousine et Jr..]E_..imr.daulet
Stock Michelin, Réparation des Pneumatiques par la vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
41 Bicyclettes - Canots Automobiles - Moteurs Industriels
'4,-,a0-qr'qr‘eir•tvNir-enr,sarmr,ar'ar,v,t, 'or 'ato-qe Nt,'
Cortità par l'Imprime= arm#gigné.
e"`"
it'"3
r-111
1.17
CC.
BYN.
e4.7=
d.-é=7
f= Lee
ça
Io
Imprimerie Commerciale & Administrative ROCHE-JOURDAIN
CA.RTES
" ,1 17% " U4 4 PPIT.A. TT . 1 -1 S _ 11H)N
Service de Coffres-Forts
Le Bureau des Sables-d'Olonne
tient un service de COFFRES-
FORTS la disposition du public
place Général-Collineau.
----
Garantie et sécurité absolue
Compartiments depuis 5 fr. par Mais
Tarif décroissant en proportion
do la durée e t de la dimension
Une Olof spéciale unique se t
rem ise a chaque loca taire . Il fai t
et chang e sa com b inaison à s on
gr é, i l p eut s eu l ouvrir son coffre .
rorsnÉE EN 11390
.5 , A ve n u e Carn o t (P lace de la L ibe r té) . - Les SABLES-D'OLONNI:
TYPOGRAPHIE - LITHOGRAPHIE - GRAVURE
Carte ordinaire le cent 1.,50
id. les cinquante 1 »»
Carte Bristol (fort ou souple), le cent 2 »»
id. ]es cinquante 1 25
PORT EN PLUS : 0 fr. 15 CAB CENT
Gran d ch o ix d e Cara c t è re s d e Fan ta is i e - Tra va i l s o ig n é
Enveloppes blanches pour Cartes
Boîte de 100 Enveloppes 0'75
Paquet de 25 id. O 20
PORT EN PLUS :
Pour 100 Envelop. 0 fr. 15; p' 25, 0 fr. 05
11EXi1C6I'FION1 132113EDIATIE
NOTA. - Pour recevoir par retour du courrier, prière de joindre au numéro des
Caractères choisis, le montant de la Commande en mandat poste
,21.3rmessiamarmaerseiszemeessingeseis3ssumerveigeesermsseframm‘
Société anonyme (Fondée en 1888)
Pour favoriseePEeonornie et I'Epargne par la Constitution de Capitaux
ENTREPRISE PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
Capital social 5 millions de francs
PARIS - SIÈGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
Avec les Bons d'Epargne de L a Cap ita lisa t i on de 12 à 33 ans, chacun peut constituer
un Capital,
VE\IDEF.
une 11:3,011 ileum. 1E1:niants:,
un /freeradlne Prewayarncan Ift

VINGT-NEUVIEME ANNEE
BUREAUX
P i st e s d e la L i b e r t é , SABLES-D ' OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée et Départements limitrophes.
.rance e t Algérie
Trot CR DU JOURNAL : 4,000 Ex.
..'Abounement part de toutes les dates. Il se eoetice,•
indéfiniment, sauf avis contraire.
. e s l e t t re s n on afran ch i e s s o n t r e fu s é e s
Téléistaone 111,
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
tri 141REAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
bis Humus qc 1870
6 m o is
3 fr.»
3 fr, 50
R71.1,84.673Nritillt
On en
5fr.as
6fr.e»
(hymne des Com ité
Rien, au fond, de plus modeste et
de plus calme que le petit groupe de
députés, de gardes nationaux, de
mobiles et de citoyens qui accom-
Samedi 12 Décembre 1914
Les A.Ifaires publiques sont les Nôtres
No tre Devo ir es t d e les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre Intérê t nous le comm ande impér ieusem en t
v endée
îïbliea ins ale l 'A rrondisseinen e e . , '';lb les - d 'Orlonne
Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
RÉDACTEUR-GÉRANT Valère M.A.T1-17à1
Penséel d'un Paillote
Place Place de la Liberté
Le gouverneur de Belfort guida le
Ministre vers la salle de l'école. A
leur entrée, une centaine d'enfants de
tout 'âge se levèrent d'un même élan,
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
do i t ti tre adre ss é s M. Val ère MA THÉ , R éda c t e u r-G éran t
au Bureau du Journal, Place de la Liberté.
I—utal. CPU M 3Ft
LE »clics giliciclIcs dc la Scmaillc
•
'
•
pagnèrent Jules Favre, Jules Ferry et Notre éminent compatriote M. Emma- et d'une même voix ils entonnèrent la
...La consultation du 1" juillet 1870 •
Garnier-Pagès de la Chambre à l'Hôtelnuel Vauchez, qui a fait la campagne Ma rs e i l la is e .
(entre Nélaton, Germain Sée, Corvide-Ville.
J'étais à côté de Jules Ferry, 1870-71, en qualité de caporal de zouaves, Debout, devant la chaire, leur maîsart
et Fauvel) prouve que l'empe-
que je ne connaissais pas alors, et
reur n'était plus qu'un malade, et -
j'ai assisté à tout le développement
c'est parce qu'il fut forcé de s'absenter
des péripéties qui précédèrent la cons-
une demi-heure au conseil tenu le 14
titution du Gouvernement de la Dé-
juillet, que la guerre l'a emporté à
fense nationale, tandis que l'impé-
4 voix de majorité, l'Impératrice ayant
ratrice, accompagnée de 1`,.Û.'• Lebreton,
profité de celte absence pour influen-
s'en allait chez son dentiste.
est outré que son grand âge le retienne
dans ses foyers, loin du front des armées.
AprèS avoir été un fervent apôtre de la
Paix Universelle, son amour profond de
l'Humanité et son ardent patriotisme le
conduisent aujourd'hui à souhaiter l'écrasement
irrémédiable de cette race maudite
de Germains.
tre, un caporal d'infanterie, les surveillait
et donnait la cadence, Au fond,
dans les couloirs, sur les marches de
la porte et jusque dans la rue, les
vieux, qui n'avaient pas oublié, accompagnMent
les enfants.
Une émotion indicible étreignait
Vendredi 4 Déc embre
20 heures,
Attaques allemandes repoussées
En Belgique, canonnade intermittente
assez vive entre la voie ferrée Ypres-Rou-
Sur le reste du front, aucun :lift notable
a signaler.
Lun d i 7 Déc em b re
8 heures,
Rien à signaler.
20 heures.
cer les conseillers de la couronne.
On a recueilli sur ce point les confidences
du maréchal de Mac-Mahon à.
M. Grivart.
Sans doute, la 'guerre une foiS déclarée,
la France avait pour se défendre
une très vaillante armée régulière,
mais elle ne comptait qu'un
effectif de 220.000 hommes, et Napoléon
signa sa déchéance en la con -
liant au maréchal Bazaine, qui n'était
pas de taille, même s'il eût été irréprochable,
à lutter contre un tacticien
comme M. de Moltke, ayant un million
d'hommes à sa disposition.
Nos mobiles n'avaient jamais tenu
un fusil et leur cadre n'étaient pas
brillants. Pour comble de malheur,
l'empereur, oscillant entre des influences
contradictoires, s'en allait, comme
au hasard, de Metz à Châlons et de
Chatons à Sedan, quand la volonté
néfaste de l'Impératrice lui interdit
de rentrer dans la capitale où voulaient
avec raison le ramener le prince
Napoléon et le général Trochu pour
donner le temps à Mac-Mahon de
rassembler une grande armée sous
les murs de Paris.
Sans être un grand stratège, le
maréchal de Mac-Mahon n'était pas
dépourvu de bon sens, et il suffit de
relire sa dépêche du 27 août pour
reconnaître qu'en annonçant sa marelle
sur Montmédy, avec 100.000 hommes
de troupes improvisées, il prévoyait
parfaitement la débâcle qui
allait se produire.
Quoi qu'il en soit, le désastre était
irréparable, et il faudrait remonter
dans notre Histoire jusqu'à, la bataille
de Poitiers, au Nive siècle, pour
trouver l'équivalent d'une telle catastrophe
! Quatre-vingt-dix mille hommes
et le souverain tombaient aux
mains des Allemands. L'héroïsme des
« braves gens », du général Margueritte,
de Galliffet et de Bonnemaisons
pouvait tout au plus sauver l'honneur,
comme le général Dotia.y l'avait
sauvé à Wissembourg ! La disproportion
des forces était trop grande.
Jusqu'à la journée de Sedan et à la
capture de l'empereur par l'ennemi,
la nation avait conservé son calme,
et l'opposition qui, par la bouche de
M. Thiers, de J. Simon, de J. Favre
Alors des hommes nouveaux, pleins
de généreuses intentions, prirent le
pouvoir qui était tombé à terre. Sous
l'autorité nominale du général Trochu,
deux. fortes personnalités dominent :
Jules Ferry, à Paris, et Gambetta en
province. L'éloquent tribun ne quitta,
d'ailleurs, la capitale que le 7 octobre,
dans le ballon l 'A rmand - B a rbès,
alors que Paris était- investi depuis
le 19 septembre ! -
Il ne s'agit pas ici de refaire l'histoire
de -la guerre, ni même celle de
la défense de Paris, qui se prolongea
jusqu'au 29 janvier 1871. Cette défense,
poursuivie avec des moyens
militaires très insuffisants, puisqu'on
ne disposait comme armée régulière
que du corps Vinoy -et de .quelques
milliers de marins, a été, en somme,
fort honorable et avait vivement frappé
l'ennemi.
Au fond, c'est la famine qui a entraîné
la capitulation de Paris, comme
elle avait entraîné celle de Metz, le
27 octobre, avec cette différence que
la grande armée de Metz, la véritable
armée française, eût été capable, sous
un autre chef, d'obtenir de brillants
résultats. Et puis, il ne faut pas oubiler,
quand on juge les hommes du
4 septembre, qu'ils ont eu le culte et
le respect de toutes 'les libertés, y
compris la liberté de la presse et la
liberté de réunion. Ils y ont joint la
foi dans la garde nationale et dans
l'efficacité des beaux discours ; c'est
ce qui les exposa aux plus graves
périls, par exemple au 31 octobre, en
attendant le 18 mars !
Mais ceux qui connaissent bien
l'Allemagne m'ont dit souvent que
Gambetta avait eu raison, d'après les
Allemands, de vouloir continuer la
résistance, si honorablement essayée
avec des soldats mal armés et peu
exercés, par les Faidherbe, les Chanzy
ot les d'Aurelle de Paladines.
Quant à. la population civile, elle a
usé frénétiquement de la liberté reconquise,
et supporté stoïquement les
bombes et les privations. Seule, la
capitulation de Paris l'a indignée et
a entraîné jusqu'à la guerre civile les
éléments les plus exaltés du prolétariat;
mais, amies la conclusion d'une
paix douloureuse, la rapidité de la
Nous sommes heureux de publier quelques-unes
do ces pensées — écrites au
jour le jour —.relatives à la Guerre européenne
actuelle.
La Propagande pour la Paix
22 Septembre 1914.
Si aujourd'hui des Français misérables
se permettaient de faire de la
propagande pour la paix, ils devraient
immédiatement être arrêtés et fusillés
comme espions prussiens ou traîtres
à la Patrie. Mais si notre Gouvernement
est trop mou pour l'application
d'une justice sommaire, il pôurra
toujours saisir ces drôles et' les envoyer
immédiatement sur le front de
nos armées.
Que doit devenir la Turquie ?
6 Novembre 1914.
Suppression' de la Turquie, qui
s'est conduite d'une façon lâche et
misérable vis-à-vis' de ceux qui défendent
laLiberté, le Droit et la Justice.
Constantinople ville libre, liberté
des Dardanelles- neutralisées, formation
d'un état arabe sous le protectorat
de l'Egypte, le restant à d'autres
Etats Européens.
L'Air pur de l'Allemagne
6 Novembre 1914.
Les Allemands battent en retraite
devant naos alliés les Russes, et vont
aussi le faire devant les Français,
Anglais et Belges, « 'pour la raison
bien simple et non moins claire »,
d is en t les g ra nds chefs P russ iens ,
que l'air de ces .pays est infesté par
le choléra. Ces brutes, ne sont
cependant pas sans avoir une pointe
d'intelligence, m a is c e l le-c i es t fa r t
lourde .
Ils ne comprendront pas avant six
mois que les Alliés combattent avec
rage pour pouvoir, le plus vite possible,
aller respirer l'air pur de l'Allemagne.
EMMANUEL 'VALICHEZ.
LE MiN1STRE DE ,A GUERRE
EN ALSACE.
l'assistance, et les larmes lentement
coulaient sur les joues fraîches comme
dans les barbes grises !
A ax a rmes , c itoy en s I reprenaient
les voix enfantines, et tandis que le
chant de nos pères, franchissant les
murs de la salle, roulait sur la -campagne,
chacun du fond de son cœur
adressait un hommage de gratitude
émue aux vaillants qui dorment à
Uffholz, à Cernay, à Aspach, à I)ornarch,
à Flachslanden, à Zillisheim
et là, tout près, à Montreux-Vieux,
car c'est leur sacrifice qui permettait
la joie de cette inoubliable scène.
Dans le.profond silence qui succéda
à l'hymne national, le Ministre de la
Guerre, maîtrisant avec peine son
émotion, exprima en quelques paroles
sobres les- tristesses dont souffrirent
les coeurs français pendant ces quarante-quatre
dernières années, et aussi
la fierté qu'éprouve aujourd'hui la
France en songeant à la libération
prochaine-et totale de la vieille Alsace.
Il dit aux petits de cette province le
fidèle souvenir des enfants de France.
Lorsqu'il quitta Montreux, il emportait
l'impérissable souvenir d'une
première leçon de français, heureuse
et symbolique contre partie du conte
de Daudet
Par Valdieu et Retzwiller; le Ministre
de la Guerre gagna Dannemarie.
Les maisons étaient pavoisées ; à.
toutes les fenêtres -se déployaient les
couleurs rouges et blanches de l'Alsace
et, dans les rues, de petits bonshommes
de Hansi, aux têtes blondes,
aux cheveux bouclés, ouvraient bien
grands leurs yeuX bleus pour mieux
voir le représentant de l'armée française.
An croisement des routes, on pduvait
lire « Belfort, 21 kilomètres ».
Il avait soli, en effet, de retourner
les plaques routières pour retrouver
leS anciennes indications en français.
Après un court arrêt à l'hôtel-deville,
le Ministre de la Guerre s'est
rendu à l'est de Dannemarie jusqu'à
la Tuilerie, pour visiter les tranchées
et faire un tour d'horizon dans la
plaine boisée qui mène vers Huningue,
Altkirch, Mulhouse, Colmar et vers
Strasbourg.
lers et la route Becelaere-Paschendaele,
où l'infanterie ennemie a essayé sans aucun
succès de gagner du terrain.
A Vermelles, nous continuons l'organisation
des positions conquises.
De la Somme à l'Argonne, calme sur
tout le front.
En Argonne, plusieurs attaques de l'infanterie
allemande ont été repoussées par
nos troupes, notamment à la corne nord -ouest
du bois de la Crurie.
Quelques canonnades en Woëvre et en
Lorraine.
En Alsace, rien à signaler.
Samedi b Décem b re
8 heures.
Notre Progression en Alsace
Sur l'ensemble du front, aucun incident
notable.
À notre aile droite, nous avons progressé
dans la direction et près d'Altkirch.
On rend compte que, dans la journée
du 2, nous avons fait 991 prisonniers dans
la seule région du Nord.
, '20 lettres.
Nous gagnons du Terrain
Au nord de la Lys, nous avons réalisé
de sensibles progrès.
Notre infanterie, attaquant au point du
jour, a enlevé d'un seul bond deux lignes
de tranchées, le gain a été de 500 mètres.
Une partie du hameau de Weidendreft
(à un kilomètre au nord-ouest -de Lange-marck)
est restée entre nos mains.
En avant de Paesele (à mi-distance entre
Dixmude et Ypres), nous avons pris,
sur la rive droite du canal, une maison de
passeur vivement disputée depuis un mois.
L'ennemi a essayé sans succès, de nous
obliger, par une attaque violente d'artillerie
lourde, à évacuer le terrain conquis.
Dans la région d'Arras et en Champagne,
canonnades intermittentes de part et
d'autre.
Reims a été bombardée avec une intensité
particulière. De notre côté, nous avons
détruit, avec notre artillerie lourde, plusieurs
ouvrages en terre.
En Argonne, la lutte est toujours très
chaude. Nous avons enlevé plusieurs
tranchées et repoussé toutes les contreattaques.
En Lorraine et en Alsace, rien d'important
à signaler.
D ima n che 6 Dé c em b re
N
8 heures.
Nous consolidons notre Situation
Supériorité de notre Offensive
Dans la région de l'Yser, nous continuons
à attaquer les quelques tranchées
que l'ennemi a conservées sur la rive gauche
du canal.
Dans la région (l'Armentières et d'Arras
comme dans celle de l'Oise et de l'Aisne
et en Argonne, rien à signaler, sinon,
d'une façon générale, la supériorité- de+
notre offensive.
En Champagne, notre artillerie lourde a
pris, à diverses reprises, un avantage tes
marqué sur l'artillerie ennemie.
Rien de nouveau sur le front Est, où les
positions (les jours (précédents ont été
maintenues.
Ma rdi 8 Décem b re
8 heures.
Progression Constante
En Belgique, les Allemands ont bombardé'
Oost-Dunkirk, à 4 kilomètres à
l'ouest de Nieuport.
Entre Béthune et Lens, nous avons fini
d'enlever le village de Vermelles et la
position du Rutoire, à l'est de laquelle
nous bordons la voie ferrée.
Avance assez sensible de nos troupes
dans la région de Rouvroye, Parvillers,
Le Quesnoy-en-San terre.
Rien d'autre à signaler.
20 heures.
Brillante Attaque française
Pendant la journée du 7, l'ennemi s'est
montré plus actif que la veille dans la
région (le l'Yser et aux environs (l'Ypres.
Notre artillerie a riposté avec succès.
Dans la région d'Arras, une très brillante
attaque nous a, comme nous l'avons
annoncé, rendus maîtres de Vermelles et
du Rutoir.
Vermelles était, depuis près de deux
mois, le thalre d'une lutte acharnée.
L'ennemi y avait pris pied le 16 octobre
et, (lu 21 au 25 octobre, il avait réussi à -
nous rejeter hors de cette localité.
Depuis le 25 octobre, les opérations de
sape et de, mine nous avaient ramenés,
pied à pied, jusqu'aux liâières et, le 1" décembre,
nous avions enlevé le parc et le
château.
Dans la région de l'Aisne et en Champagne,
quelques combats d'artillerie ; notre
artillerie lourde a dispersé plusieurs
rassemblements ennemis.
En Argonne (bois de la Frurie) et au
nord-ouest de Pont-à-Mousson (bois Le
Prêtre, nous avons gagné un peu de
terrain.
Sur le reste du front, rien à signaler.
et d'Arago, avait essayé d'arrêter le
Corps législatif au seuil de la redoutable
aventure, l'opposition ne jouissait
d'aucun crédit sur les masses
populaires auxquelles on avait per-
renaissance nationale a étonné le
monde,
PAUL ROBIQUET,
A n c ien A v o ca t,
a u Co nse i l d 'Éta t , à la C O ur de Cass a t io n .
Les enfants de Montreux-Vieux
chantent la « Marseillaise »
Le Bulle t in de s A rmées a publié, dans
un récent numéro, l'article suivant :
Au nord, on distinguait mal la crête
embrumée des Vosges. Entre les bois
noirs, les clochers découvraient leur
silhouette sur le ciel gris; les cloches
se répondaient à travers la plaine
En Belgique, même activité que la veille.
Nous avons consolidé notre situation au
nord de la maison de passeur, enlevée
clans la journée du 4.
Sur le reste du front, rien d'important à
signaler.
Me rc redi 9 Déc em b re
8 heures,
Attaque allemande repoussée
En Belgique, une violente attaque allesuadé
que « l'Elu de la Providence
Le Ministre de la Guerre s'est rendu couverte de neige et, dans les tran-
20 heures.
mande sur Saint-Eloi, au sud d'Ypres, a
ne pouvait être vaincu ».
Mais, quand Paris apprit, dans la
soirée du 3 septembre, la capitulation
de Sedan, il y eut ce qu'on appelle
Drapeaux pat; les FusiliKs—Marins
La Municipalité de Toulon a reçu
récemment en Alsace. Le premier,
depuis l'Année terrible, il visitait en
tant que membre du Gouvernement
la province perdue. Ce n'est pas sans
chées, où l'on est aujourd'hui face à
face, le grand drame se continuait
sans trêve. -
Le Ministre de la Guerre est rentré
Notre Artillerie lourde à l'Œuvre
En Belgique, non loin de la maison de
passeur dont la prise a été signalée hier,
notre artillerie lourde a écrasé un fortin
été repoussée.
La lutte est toujours très vive dans les
forêts et à l'est de l'Argonne.
Aucun autre incident notable à signaler.
en style de théâtre, un « retourne- les deux drapeaux offerts par sous- émotion que le 27 novembre 1914, à Belfort, par Manspach, Magny, vil- allemand. L'ennemi a vainement tenté de
20 laures.
ment » brusque. L'empire s'écroula
tout d'une pièce.
Cette journée du 4 septembre, qui
est un de mes souvenirs de jeunesse,
aurait dû être lugubre, peut-être tragique,
comme les journées de la Révolution
où sombra l'ancien régime !
Elle fut pacifique et joyeuse, sans
doute parce qu'on s'imaginait que la
Prusse ne faisait la guerre qu'à l'Empire,
et que l'Empire tombé, tout allait
cription aux régiments de fusiliersmarins
qui ont combattu it Ypres, à
Dixmude et dans les Flandres.
Le Conseil Municipal, sur la proposition
du maire, M. Michalet, a voté
une motion priant le Ministre de la
Marine de vouloir bien faire accepter
par le Gouvernement ces deux drapeaux,
comme un hommage des sentiments
de solidarité et d'admiration
des populations du littoral à l'égard
vers neuf heures du matin, après
avoir inspecté, en compagnie du gouverneur
de Belfort; quelques-uns des
ouvrages de la forteresse, le Ministre
de la Guerre franchit, entre Fousseniagne
et Chevannes-sur-l'Etang, la
ligne qui, pendant un demi-siècle,
marqua l'ancienne frontière.
Bien qu'on fût en campagne, dans
la Grande-Rue de Montreux-Vieux,
des troupes immobiles, comme à la
lage où fut assassiné l'enfant au fusil
de bois, la vallée. de la Largue et
Et l'auto qui l'emportait était déjà
bien loin vers l'intérieur que résonnait
encore à ses oreilles le chant de
Rouget de Lisle : la Mars e i l la is e de
1792, née à Strasbourg et chantée .à
nouveau, en l'an 1914, par les enfants
de l'Alsace.
nous reprendre Weindreft.
Sur le reste du front nord, calme absolu.
Il en a été de même dans la région de
l'Aisne.
En Champagne, notre artillerie lourde,
n'es active, a contrebattu avec succès les
batteries de l'adversaire.
Dans l'Argonne, la guerre de sape se
poursuit ; nous continuons à progresser
lentement, repoussant toutes les attaques
de l'ennemi. Légère progression égaleiment
dans la région sud-est de Varennes ;
Des tranchées allemandes enlevées
De la mer à la Lys, dans la journée du
8, combats d'artillerie.
•
Dans la région d'Arras et plus au sud,
rien à signaler.
Toutes les positions gagnées par nous
dans les deux dernières journées ont été
organisées et consolidées.
Dans la région de l'Aisne, combats
d'artillerie où nous avons eu l'avantage.
Dans l'Argonne, l'activité de notre ar-
s'arranger sans grand dommage pour des vaillants régiments de marins qui parade, rendaient les horineurs; leurs
l'artillerie allemande y a été réduite au tillerie et de notre infanterie nous a valu
notre pays.
combattent à terre.
ciairons sonnaient aux champs.
silence.
des gains appréciables.
N„ f i;P
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : 10 CENT»
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la Vendis Républica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Première insertion e t suivantes . la lif.mc 0 fr.
Judiciaires — ,0 fr. 25
Réclames — 0 fr,
TIRAGE DU JOURNAL : 4,000 Ex.
On traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continus,
Téléphone 1-4,1

Plusieurs tranchées allemandes ont été
4'enlevêes.
Nous avons progressé sur tout le front,
sauf sur un point unique où l'ennemi
a fait sauter à la mine une de nos tran-
Chées.
Sur les Hauts-de-Meuse, notre artillerie
a nettement maîtrisé l'artillerie ennemie
Dans cette, région, de qu'en Ar- -
gonne, nous avons progresse mêmesur
tout le
front et enlevé plusieurs tranchées enne-
mies.
Il en a été de même dans la Bois Le
Prêtre.
Dans les Vosges, nous avons repoussé
plusieurs attaques au nord--ouest de Se-
nones.
Dans le reste (lu secteur des Vosges,
l'ennemin'a pas essayé, pendant lajournee
du 8, d'attaquer sérieusement les positions
enlevées par nous la semaine dernière.
En Russie
Les attaques opiniâtres des Allemands
contre le front Ilow-Lowiez-Strykow-Lodz
et nue ligne nord-sud, à 16 kilomètres à
l'ouest clé Plotrkow, ont été repoussées.
Néanmoins, en raison de sa position en
Ilëche, les Russes ont cru devoir évacuer
Lodz.
En Galicie, les Autrichiens, qui parais-
sent avoir reçu des renforts allemands, ont
rep~is l'ofYensive dans la région Novy-
Sandoc, contre l'aile gauche russe.
En Serbie
Les armées serbes progressent dans les
liautes vallées de la Morava occidentale
et sur la rive gauche du Ljig.
Elles se sont emparées des hauteurs de
Meljen, faisant de nombreux prisonniers
.
et eenant des canons à l'ennemi
Dans la région de Kosmaj, elles sont en
contact avec les troupes autrichiennes.
Je ud i 1 0 Dé cemb re
Situation inchangée
8 heures.
Pas d'autre incident à signaler qu'une
avance de nos troupes devant Parvillers
et une attaque allemande sur Tracy-le-
Val repoussëe.
2,9 heures.
Nous progressons sur tout le Front
La journée du 9 a été calme en Bel-
gique, ainsi que dans la région d'Arras,
où l'ennemi n'a tenté aucun retour offensif.
Plus au sud, clans la région du Quesnoy
et d'Andechy, nous qvons réalisé des pro-
grès'variant de 200 à 600 mÉ - _ --- -_ -
gain a été maintenu et consolidé.
Dans la région de l'Aisne et en Cham-
pagne, pas de changement.
L'artillerie altpmande, sur laquelle nous
avions pris avantage les jours précédents,
s'est montrée, hier, plus active, mais elle
a été de nouveau maîtrisée par notre
artillerie lourde.
Celle-ci, aux environs de Reims, a
oblige les Allemands à évacuer plusieurs
tranchées, et cette évacuation a été faite
sous le feu de notre infanterie.
Dans la région de Perthes, l'ennemi,
par deux contre-attaques, a essayé de re-
prendre ses tranchées perdues le 8. Il a
été repoussé et le terrain conquis par
nous a été solidement organisé.
En Argonne, notre progression conti-
nue ; nous avons enlevé de nouvelles
tranchées et repoussé, avec plein succès,
six contre-attaques, puis complété et
consolidé le terrain gagné sur l'ennemi.
Sur les Hauts-de-Meuse, combats d'ar-
tillerie. Nous avons gardé, malgré une
activité plus grande des batteries enne-
mies, un avantage marqué.
Dans le bois Le Prêtre, nous avons
pris de nouvelles tranchées.
Rien à signaler sur le reste du front
jusqu'à la frontière suisse.
Vendred i 1 1 Décem b re
8 heures.
Un Exploit de nos Aviateurs
Situation générale sans modification.
Hier, nos aviateurs ont de nouveau
lancé avec succès seize bombes sur la
gare et les hangars d'aviation de Fri-
bourg-en-Brisgau. Malgré une vive ca-
nonnade, ils sont rentrés sans accident.
't'os iusiiIIER"-
Il
De NI. Henri Géroule dans l'Information:
Je viens de visiter un des quatre
hôpitaux de Granville; installé dans
l'immeuble du Normandy Hôtel il est
tant bonnement admirable. Il fait face
à la mer et se trouve si près d'elle
que la marée haute vient en battre
les fondations. De leur lit, les blessés
ont à travers les larges baies vitrées
des salles, la vision d'un horizon
profond et calme dont les dernières
journées de novembre ont à peine
réussi à brouiller les lignes lumi-
neuses.
Ce coin de Normandie se ressent à
peine en effet de l'approche de l'hiver.
L'automne y agonise dans une atmo-
sphère tiède et molle. C'est sa dU-ii-
Ceur, sans doute, qui a valu à ce
pittoresque rocher de la Manche l'en-
viable appellation de « Monaco du
Nord ».
Je croyais rencontrer ici un des
maitres de la chirurgie. Le docteur
Doyen a en effetdonlié quelques jours
ici, le spectacle de sa prestigieuse
rapidité opératoire. Il est parti depuis
peu. Le major Lemonnier qui, au
début de la mobilisation, a quitté son
cabinet pour revêtir l'uniforme assume
la direction de cet hôpital modèle. Il
m'a autorisé avec une bonne grâce
charmante à apporter au nom de
l'Information quelques cigarettes à
ses blessés.
J'ai passé tout près d'eux, sous la
conduite d'un de ses aides, le doc-
teur Radiguer, un après-midi qui
m'a paru bien court. J'ai vu à l'oeuvre
cesjeunes femmes et ces jeunes filles,
infirmières volontaires, dont la blague
parisienne a peut-être, au début de
la guerre, un peu légèrement parlé.
Rien ne les avait préparées à leur
rude tâche ; je les ai vues pourtant
penchées, sans trembler, sur d'effro-
yables plaies que je n'ai pas regar-
dées deux secondes sans frémir et
les panser en souriant...
Il faut tenir... avait dit l'Amiral
Parmi les quatre cents blessés du
Normandy Hôtel se trouvent, depuis
peu, quelques-uns de ces fusiliers-
marins tous si également magnifiques
qu'on a dû renoncer à distinguer
leurs hauts faits les uns des autres
pour les confondre dans la même
admiration en citant en bloc à l'ordre
du jour les 7.000 héros qui compo-
sent la brigade. On connaît des bri-
bes de leurs fabuleux exploits. J'ai
eu la chance d'entendre quelques-tins
d'entre eux me raconter en détail ce
merveilleux ouvrage qui a été le leur
et que le Jo u rn a l Offi c ie l a récem-
ment résumé en ces termes cc grande
vigueur et entier -dévouement dans la
défense d'une position stratégique très
importante ».
- Que voulez-vous, monsieur, me
dit l'un d'eux d'un ton dont rien ne
rendrajamaisl'insouciante simplicité,
l'amiral nous avait prévenus : a Mes
garçons, i l faut ten i r . Je c omp te s u r
vo us . » Alors on a tenu.
Comment ont-ils tenu ? C'est ce que
je conter. me suis efforcé de leur faire ra-
Les «, fusiliers », comme les
gens de la côte et de la mer, ne sont
pas loquaces. Je suis obligé de pro-
céder presque à un interrogatoire
pour avoir le récit de cet épisode
héroïque qui s'appelle la 'défense du
cimetière de Dixmude, où ils se sont
battus un contre cinq.
- Au moins! reprend mon fusilier.
Les Boches étaient si nombreux qu'ils
paraissaient grouiller... Nous tenions,
appuyés par trois mitrailleuses. l'out
à coup leur crachement s'arrête. Elles
venaient d'être *mises hors d'usage.
Nous sommes restés là, retranchés
entre ce qui restait des tombes... Je
me rappelle, je tirais lentement...
C'est la meilleure manière, voyez-
vous... il vaut mieux ne pas se pres-
ser... Trois fois ils essayèrent toujde
nous
passer dessus... On tenait
ours...
C'est à ce moment-là -q-ue deux balles
m'arrivèrent : l'une me brisa le tibia.
Je crois bien que j'y serais resté sans
uncopainqui m'emportasurson dos...
11 s'arrête un instant puis conclut
d'un air grave : c< Vous direz ce que
vous voudrez, mais c ' es t da n s ces
m omen ts- là q u on re conn a ït un ca-
marade . » Et il ferme les yeux l'es-
pace d'un instant pour rnieux songer
sans doute à celui qui lui a sauvé la
vie...
A la Nage 1
Et cet autre qui nie conte aussi la
journée du 10 novembre :
- Nous nous étions battus un con-
tre je ne sais plus combien. Enfin les
jours où ils étaient seulement trois
ou quatre contre un de nous, ç'a été
les bons moments. Bref, nous étions,
dans un sale coin, débordés et brûlant
liés dernières cartouches. Nous tenions
toujours, nous repliant pied à pied...
Derrière nous, maintenant assez pro-
che, un grand mur. C'était la fin,
nous le sentions bien car, une fois là,
nous allions être fusillés, comme à la
cible. Devant nous une rivière, s6-
rieuse, profonde, assez large. Nous
étions là encore à peu près deux cents.
Se rendre, vous devez bien compren-
dre qu'on y pensait pas... De temps
en temps, nous regardions le seul
chemin de libre : l'eau devant nous,
quand tout à coup une vole crie : a A
la rivière, camarades ». Nous bondis-
sons, nous nous jetons à l'eau et puis
à la nage, nous avons passé.
- Tous ?
- Presque. Chez nous autres, fusi-
liers, on sait nager.
Je passe à d'autres lits... Encore
un héros de Dixmude, un de ceux
qui, au nombre de 150, partirent re-
lever une compagnie de leurs cama-
rades et qui réussirent à arriver jus-
qu'à elle malgré les efforts de 3.000
Boches jetés contre eux : « Il n'y avait
que cinq cents mètres à faire me dit
le fusilier, on iiiii trois heures a les
parcourir. Mais on arriva. »
De leurs blessures pas un mot...
des souffrances qu'ils ont endurées
dans l'eau des tranchées, dans la
neige, pas unmot.Voici un des derniers
arrivés, de la nuit mônie. Je lui de-
mande où il est blessé.
- Mais je ne suis pas blessé, me
répond-il, seulement, je suis resté
longtemps dans les tranchées, l'eau
jusqu'aux genoux... A ce moment je
no me sentais plus les pieds... Je me
suis déchaussé... C'est à ce moment
que j'ai vu qu'ils étaient gelés.
CHRONIQUE LOCAL[,,
LA CLASSE 1915
LA 'VENDEE REPIJBLICAINE
Une Fête à l'Hôpital des Sables
REMISE DE DÉCORATIONS
Hier à 2 heures, à. l'Hôpital Civil,
dans la vaste cour d'honneur de cet
établissement, a eu lieu une cérémo-
nie émouvante : la réalise de la mé-
daille militaire au sergent aviateur
Verrier, de l'escadrille 1-1. F. 28, et ait
chasseur de classe Gauliard, du
62, bataillon.
Tous les malades et blessés suif-
samment valides, appartenant aux
différentes formations sanitaires de la
ville, assistaient à la cérémonie. Ils
avaient été disposés sur trois faces
d'un carré, dont un piquet d'honneur
du détachement du 93, en garnison
aux Sables, formait le quatrième coté.
Au milieu de la pelouse, air centre
du carré, se tenaient les deux futurs
médaillés; MM. le capitaine Archer,
du 26, bataillon de chasseurs à pied,
commandant d'armes chargé de la
remise des décorations ; Legall, mé-
decin-chel du Service de Santé mili-
taire aux Sables ; le Dl Artaud, me-
decin-chef des salles militaires de
l'Hôpital mixte ; le commandant
Maire, du 51 régiment d'infanterie, en
traitement aux Sables ; Fillaudeau,
officier d'administration de l'Hôpital
militaire ; le commandant des doua-
nes Ariatole.
Sur l'un des côtés se tenaient les
autorités civiles et militaires, parmi'
lesquelles : MM. Gola, sous-préfet
des Sables; Chailley, maire des Sa-
bles ; Pacaud, député de la Vendée -,
le Président du Tribunal; le Procu-
reur de la République ; Le Segrélain,
ancien sous-préfet des Sables, rece-
veur des Finances; les majors d'Her-
baumez, Alzieu, Duclos ; Théry, ad-
ministrateur de la Marine ; Danic,
officier d'administration Collineau
et Delvaut, adjoints Germain,
conseiller municipal ; les Officiers en
garnison aux Sables ; Duroussy,
juge, etc., etc.
Parmi les invités, extrêmement
nombreux, on remarquait Godet,
Baudrouet et Lesegrétain, de la Croix-
Rouge, qui ont offert un magnifique
souvenir aux nouveaux médaillés ;
M-11 Chailley, Perrocheau, etc., et,
d'une manière générale, toutes colles
dont le dévouement à soigner nos
blessés s'exerce avec activité et sans
défaillance depuis les débuts de la
guerre.
Après avoir fait ouvrir le ban, M.
le. capitaine Archer a remis à chaque
nouveau médaillé la distinction mé-
ritée par son courage.
Le sergent aviateur Veyrier a effec-
tué à plusieurs reprises des recon-
naissances sous le fou de l'ennemi,
et malgré qu'il ait été blessé, a pu,
par son courage, permettre à l'officier
observateur qui l'accompagnait, de
rapporter d'utiles renseignements.
Le chasseur Gauliard s'est fait ré-
marquerparson sang-froid, son endu-
rance et son exactitude dans les or-
dres qu'il avait à transmettre, et bien
que blessé, n'a pas voulu se laisser
panser avant d'avoir donné les ren-
seignemerits qu'il avait à commu-
niquer.
Après que l'accolade eut été donnée
à ces deux braves par le capitaine
Archer, M. le Commandant Maire a
pris la parole et, d'une voix vibrante,
a retracé et commenté les actions
d'éclat de ces deux décorés. En ter-
mes excellents et dans une belle pé-
roraison, il a dit tous les espoirs de
la France et toute la vaillance de
son armée.
Dans sa simplicité grandiose, cette
cérémonie a vivement érriu la foule
qui se pressait autour de nos soldats,
à qui elle ne ménagea pas ses bravos
enthousiastes.
La répartition et la mise en route
Le Ministère de la Guerre vient de
publier l'arréterelatif à la répartition
entre les corps de troupe du
gent de la classe 1915 et des ajournés
des classes 1913 et 1914.
Le total (les appelés est de 220.000,
dont 210.340 sont affectés à I'inIante~
rie. L'artillerie lie reçoit que des ou-
vriers, principaI~rrient des bourre-
liers et maréchaux-ferrants (2.500 en
tout, à raison de 30 en moyenne par,
régiment). Le génie reçoit 4.000 honi-
mes : colombophiles, employés de
chemins de fer et des postes, élec-
triciens, mariniers. Les troupes d'aé-
ronautique, 500 hommes. Aucune
affectation ne sera faite dans la cava-
lerie.
On voit donc que la presque tota-
lité du contingent est affectée à l'in-
fanterie. Chaque régiment reçoit 1.010
hommes : chaque bataillon de chas-
seurs, 600; chaque groupe cycliste,
100.
Les jeunes soldats seront mis en
route aux dates ci-après :
Le 15 décembre, ceux des 111, 41,
11, et 14, régions ; le 16, ceux des 21,
71, 13, et 1W régions ; le 17, ceux des
61, 91, 1211 et 15' régions ; le 18, ceux
des 31, 101, 16, et 20, régions ; le 19
ceux des 5~, 81, 17* et 21, régions et '
du gouvernement militaire Île Paris.
LE LIVRE ÀU OR
A l'Ordre de l'Armée
Victor FAivirr (de Talmont), maré-
chal-des-logis-chef au 35, d'artillerie;
Au combat de Maissin, le 22 août, a fait
preuve d'énergie et de bravoure ententant
(le reprendre, sous le feu de i'infanterie
ennemie du matériel et le corps de son
capitaine tué.
Raoul BILLÉ, sergent-major au 93,
de ligne;
Engagé volontaire à l'âge de 19 ans,
promu caporal, sergent et sergent-major
pour faits de guerre; est allé avec deux
soldats, le 29 octobre, en plein jour, sous
une pluie de balles, jusqu'à 50 mètres des
tranchées allemandes, auxquelles le régi-
nient devait donner l'assaut le lendemain,
couper les réseaux de fils de fer barbelés;
mena à bien sa mission et ramena dans
les tranchées, en le traînant, l'un de ses
soldats grièvement blessé. A pris part à
toutes les batailles depuis le commence-
ment clé la guerre.
Alphonse GOURAUD (de Thorigny),
maréchal-des-logis air 28" d'artillerie;
A retire les pièces sous un feu violent ,
n'a abandonné le matériel, à moitié démoli,
que sur l'ordre (le ses chefs.
À U MÉMOIRE DE NOS MORTS
La Ville des Sables tient à honorer
la mémoire de, ses enfants tombés au
Champ &Honneur.
Dans sa récente séance, le Conseil
Municipal, sur la proposition de MM.
Lecomte et Germain, a décidé que les
noms de tous les militaires sablais et
chaumois, tués à l'ennemi, seraient
inscrits à la suite des procès-verbaux
de chaque séance.
D'autre part, M. Io Maire a fait ré-
server un terrain au cimetière pour
les blessés qui décèdent dans les hô-
pitaux auxiliaires de la ville. Une
plaque commémorative sera apposée
sur chaque tombe militaire, afin que
les familles puissent retrouver facile-
ment leurs parents.
Les Colis p-'~1staux aux prisonniers
Le Comité international de la Croix-
Rouge à Genève communique la note
suivante
La Suisse a dû interdire absolument l'ex-
portation des lainages, vêtements, eChaus- c
sures et bonneterie. Pour éviter qu ~ette
prohibition n'arrête les colis postaux: des-
tin6s aux prisonniers de guerre en Alle-
magne, il est absolument indispensable
de se conformeraux instructions suivantes :
Adresser (le préférenceles colis postaux
directement aux prisonniers ; si l'on veut
recourir à un intermédiaire en Suisse,
s'adresser au comité international de la
Croix-Rouge à Genève-, exclusivement,
mais ne se servir de ce moyen qu'on cas
de nécessité. Tout colis envoyé autrement
c'est-à-dire par l'intermédiaire d'une am-
bassade, d'un consulat ou d'~n particulier
n'est plus considéré comme en transit et
par conséquentne peut plus sortircle Suisse
pour aller en Allemagne.
Le publie est instamment prié de suivre
cette recommandation.
e
La Formation do la Classe 1916
Conformément ait décret du 3 dé-
cembre, il va être immédiatement
procédé à la formation de la classe
1916, de façon que l'unique publi-
cation des tableaux de recensement
puisse avoir lieu le 20 décembre.
En conséquence, lotis les jeunes
gens nés du 11, janvier au 31 décem-
bre 1896 doivent immédiatement se
faire inscrire à la Mairie de leur
domicile. En cas d'absence des inté-
rossés; cette formalité devra être rem-
plie par les parents ou tutèurs. Doi-
vent également se faire inscrire, tous
ceux qui, depuis la fort-nation de la
classe 1915, eut acquis la qualité clé
Français par réintégration,
lieu ou naturalisation.
Le décret du 3 déeembre ayant
réduit à 15 jours le délai prévu à
l'article 10 de la loi sur le recrute-
ment, les opérations des conseils de
revisiôn commenceront le 4 janvier
prochain pour se terminer le 17
février.
L'appel de la classe aurait lieu vers
le20n-tars, c'est-à-diredans les mêmes
conditions que la classe 1915.
Un Deau G-este
M. André 1-lesse, député de la Charente-Inférieure,
vient de déposer à
la questure de la Chambre, le projet
de résolution suivant, qui sera discuté
à la rentrée :
L es Mem bres de la Chambre des Dép u tés
dëcidentd'abandonner, à p a r t i r du 1 ­ janv
ie r 1 91 5 , le cinquième de leur indemnité
l ég is la t i v e , e n fav e ur des v ic t imes de la
g uerre .
Le m o n ta n t des somm es a ins i rec ue i ll i es
sera v ersé c haq ue mo is p ar M . le l rés ide t
de la Cham bre des Dép u tés, au Comité du n
Sec o urs n a t io n a l .
M. Emmanuel Brousse, député des
Pyrénées-Orientales, a avisé le Président
de la Chambre qu'au projet de
M. Hesse, il ajoutait l'amendement
suivant :
Une môme retenue du cinquième sera
prélevée sur les traitements, indemnités
et remises au-dessus de 5.000 francs, (les
fonctionnaires (le,I'Etat des départements
et des communes.
Jamais projet de loi n'aura été accueilli
avec autant de plaisir par la
France, entière. Alors que le coin-
merce et l'industrie, qui fournissent
la principale ressource de l'Etat, sont
atteints durement par l'arrêt des affaïres,
les gros fonciionnaires continueraient
à toucirer leur grasse prébende.
Il est tout naturel qu'étant à l'abri
de toutes fluctuations, ils participent
boit gré, mal gré, à la Défense
nationale.
Lettre du Fi-ont
Un de nos compatriotes Chaumois
a bien voulu nous communiquer la
lettre suivante qu'il vient de recevoir
de son frère, actuellement sur le
front. On y retrouve, pris sur le vif,
la bonne humeur et l'entrain du sol-
dat français :
Mon vieux Gaston,
Je t'envoie- ces deux mots comme je
ferai du reste dès que j'aurai quelqu
chose d'intéressant à te signaler ou que e
mes « copains » on moi auront été témoins
de quelques anecdotes de guerre.
Nous avons donc eu une alerte dans la
nuit de samedi à dimanche dernier. Les
Boches ont fait cinq attaques sur presque
tout notre front, c'est-à-dire sur une lon-
gueur d'environ 6 kilométres.
Chacune d'elles a échoué et notre 75
leur a fait subir des pertes considérables.
Ah! il fallait les voir « fermer la malle »
et avec quelle précipitation. Les artilleurs
boches tiraient bien sur nous, mais ils
sont tellement maladroits que de la délit-
xième ligne où je me trouvais, je ne ris-
quais pas grand'chose.
Il faut maintenant que je te conte leur
dernière imagination: Pour correspondre
avec un régiment dans les tranchées à
notre droite, ils ont rampé jusqu'à cent
mètres de nos positions puis ils ont planté
un drapeau sur lequel on lisait l'inscrip-
tion suivante :
« Nous savons fort bien que c'est le
• ..." régiment qui est en face de nous,
• nous savons également qu'il fait sa
• cuisine à la ferme de B... Mais comme
• notre artillerie le laisse tranquille, nous
• ne voyons pas pouWuoi la vêt .
• continuellement sur les cuisines de notr
• état-major.
» Le Commandant du sec te ur du ... »
En réponse à cette note, un de nos
hommes est allé la nuit suivante planter
un autre petit drapeau au même emplace-
ment sur lequel étaient épinglées de
nombreuses découpures de journaux relatant
les dernières « frottées » qu'ils ont
reçues dans le Nord.
Le lendemain, un Boche est venu vers
nous, les bras en l'air, pour bien montrer
qu'il était désarmé. Au moment où il re-
cueillait le drapeau, Français et Allemands
ont sontsorti
la tête de leurs tranchées et se
adressés de la main un mutuel bonjour
« à la Edouard ». Tu parles de rire!...
Deux jours après nous sortions de nos
taupinières et, à la baïonnette, nous enlevions
les leurs en un quart d'heure. Notre
tâche nous était rendue d'autant plus fa-
cile, que les Boches fus il la ie n t le urs ofi-
et . ers et se rendaient au nombre de trente.
Plusieurs prisonniers nous déclarèrent
qu'ils ne recevaient qu'une portion de riz
par jour et clire bien d'autres de leurs ca-
marades se rendraient également s'ils
n'avaient peur d'être fusillés .....
Je viens d'être relevé de la tranchée,
ce soir je couche dans une grange. Mais
tout à l'heure j'ai eu une émotion : on fi-
nissait de me raser lorsque des shrapnells
allemands faillirent me ~ raser » une se-
conde fois ; fort heureusement ils-tombè-
rent à mes pieds. Sois tranquille, je. n'ai,
cette fois encore, pas été touché.
Embrasse tout le monde, etc.
cc-_-
GEormEs DELILLE.
Pour les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
Versement fait par la Ve ndée Rép u b l i-
eaine (souscriptions reçues), 10 fr.; Col-
lecte faite au poste de T. S. F. de La
Chaume, y compris la souscription dit
Chef de poste de l'Ile-d'Yeu, -W fr. -
Total : 40 fr.
Total à ce jour; 815 fr. 30.
Pour les Blessés Militaires
Liste déposée à la Mairie
M. %bette, cafetier, Chalet des Pins,
versement du quart de la recette du
dimanche 6 décembre, 10 fr .
Total à ce jour : 6.416 fr. 55.
Horaire des Trains
A la Gare des Sables
Voici le mouvement actuel et Pro v is o ire
des trains de voyageurs, à la gare des
Sables.
CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT
Dépa r ts . - 7 h. 12, 10 h. 25, 16 h. 52
et 20 Il
31.
A rr i vée ' s . - 7 h. 32, 9 fi. 37, 121). 37
et 19 h. 35.
TRAMWAYS DE LA VENDÉE
Départs . - 16 h. 25.
A rr iv ées . - 12 11. 49.
Ch'aque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se renseigner pour les correspondances.
M'MANDEZ DANS NOS DÉ001S
L'Almanach très complet de la Vendée.
I'Rix : 15 Centimes
Arrondissement des Sables-d'Olonne
R'es Sables
Les jeunes recrues aux Sables
La ville des Sables va recevoir, très
probablement d'ici quelquesjours, environ
1.400 jeunes gens de la classe (le 1915
pour y être instruits en attendant leur
départ pour le front.
Toutes les usines des Sables et (le La
Chaume sont ou vont être réquisitionnëes
pour les recevoir.
L'examen des réformés et exemptés
Le Conseil de révision qui siégera, salle
de la Mairie (les Sables, mardi 22 et mer-
credi 23 décembre prochain, aura à exa-
miner, savoir : la première journée 308
hommes, la seconde 421, soit ait total
729 exemptés ou réformés.
Le bureau central militaire
ne donne pas de renseignements
Le bureau central militaire postal de
Paris reçoit chaque jour un grand nombre
de lettres contenant des demandes (Io renseignements
qui concernent les militaires.
Afin d'éviter toute confusion, il est rappelé
que le bureau central militaire postal ne
s'occupe exclusivement que de l'expédition
de lettres ainsi que tout autre objet de correspondance
alors que le bureau de renseignement
aux familles est installé au Miiiistêre
de la Guerre.
Constructions scolaires
Sont approuvés les projets de construc-
tions présentés par les communes ci-
après, et fixé, ainsi qu'il suit, le montant
des subventions allouées par l'Etat :
Grosbreuil, agrandissement de l'école
de garçons 1.330 fr. ; Saint-Mathurin,
acquisition et construction d'une école de
garç n- à deux classes, 9.005 fr. ; Saint-
Paul-Mont-Penit, agrandissement de l'ê-
Cole de garçons, 2.815 fr.
Magasins de la Poissonnerie
Le dimanche 27 décembre 1914, à
14 heures, aura lieu salle de l'Hôtel-de-
Ville, l'adjudication des 31 magasins de la
Poissonnerie, dont 28 seront loués 1,our
en jouir sans interruption depuis le 1" janvier
1915 jusqu'au 31 décembre 1919 et
3 au~res, nommés « annexes », seront
êgalement loués pour la môme période,
mais les locataires n'en disposeront que
pendant le temps où il n'y aura pas de
sardine.
On peut prendre connaissance du cahier
des charges à la Mairie.
Prisonniers Allemands à Olonne
Mardi dernier, dans la matinée, NI. le
Préfet de la Vendée, accompagné clé l'Architecte
départemental et clé plusieurs
officiers, a visité l'ancien séminaire de la
Bauduère.
Cet immeuble serait destiné à recevoir
des prisonniers de guerre allemands de
marque.

Au Cercle des Travailleurs
Les Membres du Cercle des Travailleurs
Démocrates, réunis dimanche à l'effet de
procéder à la nomination d'un président,
en remplacement du regretté Louis Mou-
rat, décédé, ont élu à l'unanimité M. An-
toine Petit, vice-président.
Le nouveau Président remercie l'As-
semblée de cette marque de confiance,
l'assure de son entier dévouement et pro-
met, avec l'appui de tous, de faire tout ce
qui sera en son pouvoir pour maintenir le
Cercle dans son état de proâpérité.
M. le D' Pacaud, député des Sables, qui
avait tenu à venir prendre part au vote,
salue en M. Petit l'excellent républicain,
le bon démocrate, l'ami dévoué des hum-
bles et des travailleurs qui se réunissent
en ce Cercle.
On acclame longuement le député et le
nouvel élu.
M. André fait remarquer que le Cercle,
ayant versé une somme de 50 francs à
l'Union des Femmes de France, s'honore-
rait encore en allouant pareille somme
aux Réfugiés belges résidant en notre
ville. Ce geste de reconnaissance envers
la Belgique est unanimement approuvé.
Matinée Franco-Belge
Une matinée était donnée dimanche, au
théâtre de La Roche-sur-Yon, au profit
des réfugiés belges.
Et pour rehausser l'éclat de cette mani-
festation, les organisateurs avaient solli-
cité le concours gracieux de notre compa-
triote Léon David, qui s'était empressé de
répondre à leur appel.
On sait, en effet, qu'il est dans les
habitudes du valeureux ténor de l'Opéra-
Comique de se prodiguer pour les oeuvres
de bienfaisance.
Nos voisins les Yonnais, sevrés quelque
peu d'artistes de réelle valeur, ont fait une
ovation enthousiaste à l'interprète de
Ma no n , dans le rôle du chevalier des
Grieux; ils ne savaient le plus admirer ou
le chanteur à l'organe prodigieux, ou le
parfait comédien.
Mr." Cahuzac (rôle de Manon), dont
nous avons pu apprécier aux Sables toute
l'étendue de sa voix fraîche et bien tim-
brée, était la digne partenaire de M.
Léon David.
Le cemité d'organisation, se faisant
_l'interprète de tous les spectateurs, re-
mercia chaleureusement notre compa-
triote qui par son bienveillant concours,
assura le succès de Pceuvre.
Mort d'un Réfugié belge
Un réfugié belge, M. Francart, évacué
sur Olonne, en traitement à l'hôpital des
Sables-d'Olonne, 27 ans, est décédé mercredi,
des suites d'une laryngite. Ses ob-
sèques ont eu lieu jeudi, à 1 heure 1/2.
MM. Valère Mathé, maire d'Olonne et
Bossael, avocat à Anvers, conduisaient
le deuil, suivis par la plupart des belges
résidant à Olonne.
Exploitation de la Charité publique
Le Maire d'Olonne croit devoir mettre
e n garde la population Sablaise et Chau-
moise contre les agissements de deux fa-
milles belges, résidant actuellement au
bourg d'Olonne.
Les chefs de ces familles qui, depuis
leur arrivée danala commune, n'ont causé
que du scandale, envoient, presque journellement
leurs enfants implorer la cha-
rité publique tant aux Sables qu'a La
Chaume.
Pour mieux apitoyer les honnêtes gens,
gamins et gamines partent avec des sou-
liers éculés et des vêtements en lambeaux.
Ils rentrent à Olonne chargés de chaus-
sures et d'effets d'habillement qui sont
immédiatement vendus aux chiffonniers,
pour, le produit de cette vente, être remis
aux pères et mères, qui l'emploie à s'eni-
vrer dans les buvettes.
Les familles dont il s'agit sont logées
dans un patronage privé, appartenant y
M. Auvynet, propriétaire à Pierre-Levée
et reçoivent tout ce qui est nécessaire à
leur subsistance : vêtements, chauffage,
tabac, nourriture abondante (viande à
tous les repas), etc. Embauchés, à raison
de 5 francs par jour, leurs chefs ont tou-
jours formellement refusé de travailler.
Quant aux autres Belges résidant à
Olonne, ils se conduisent de la façon la
plus correcte et jouissent de l'estime de
toute la population.
Valère MATRE,
Ma ire d ' O lo nn e .
Représentation Théâtrale
On nous annonce une soirée récréative,
au bénéfice des blessés militaires, qui sera
donnée à La Chaume (salle de l'Etat-Civil),
demain samedi 12 décembre, à 8 h. 1/2 du
soir.
Au programme : Un e Femme te rr ib le ,
comédie en I acte ; Intermède-Concert ;
Fo u i l laupe e t B ido n ne au , saynète militaire
en 1 acte ; L a Co ns ig n e es t de ro nfle r ,
vaudeville en 1 acte.
Le succès remporté par cette tournée à
Olonne, Château-d'Olonne, etc., et ses
ses prix modiques (chaises, 0 fr. 50, bancs,
0 fr. 30) sont un sûr garant de l'accueil
qui lui sera fait à La Chaume.
Un Voleur
Le 7 décembre courant André (Joseph),
40 ans, marin aux Sables, se rendait à
bord du bateau du pécheur Glais (Joseph-
Marie), 48 ans, où ses camarades l'avaient
invité à dîner. Il y passa même la nuit
mais, après son départ, M. Glais s'aperçut
que son portemonnaie, contenant une
somme de 12 fr. 50 en argent, avait dis-
paru.
La police, auprès de laquelle plainte fut
aussitôt portée, ouvrit une enquête. Pressé
de questions, André (Joseph), dit Tonne-
lier, ne tarda pas à entrer clans la voie
des aveux.
L'indélicat individu a été immédiatement
incarcéré à la maison d'arrêt en
attendant sa comparution devant le Tri-
bunal correctionnel de notre ville. C'est
un mauvais sujet dont le casier judiciaire
est orné de multiples condamnations.
Exploits d'ivrogne
Hier jeudi, vers 8 h. 1/4 du soir, le
nommé Crochet (François-Henri), 22 ans,
marin, à La Chaume, rue du Tarif, mobi-
lisé au 2° régiment de fusiliers-marins,
dont, le dépôt se trouve à Paris, actuelle-
ment en permission chez ses parents, se
rendait à la gare, lorsque sans aucun
motif il se précipita sur M. Louis Giraudet,
loueur de voiture aux Sables et lui porta
un violent coup de poing en pleine figure.
Quelques instants après Crochet rencontra
M^'° Boutolleau, sa fille et sa nièce, IVP'
Chiron, avenue de la Gare. Le marin,
ayant bousculé Boutolleau celle-ci lui
en fit l'observation. Crochet furieux, d'un
violent coup de poing, porté à la figure,
renversa Boutolleau.
La police, prévenue, vint mettre en état
d'arrestation le forcené qui aura à répon-
dre de ses actes de brutalité devant le
tribunal correctionnel.
Accidents du travail
M. Massuyau, 60 ans, des Chirons-d'O-
lonne, journalier à Blanzy-Ouest : l'anse
d'une benne lui est tombée sur le pied
droit lui occasionnant une forte contusion.
15 jours, d'après M. le D' Gaudin.
M. Chartier (Adrien), 30 ans, des Fosses-
Rouges du Château- d'Olonne, journalier à
Blanzy-Ouest : entorse de la cheville gau-
che, produite en montant sur une roche
de charbon.
15 jours, sauf complications, d'après M.
le D' Canteteau.
M. Brochard (Constant), 51 ans, rue
Tournebride à La Chaume, manoeuvre à
l'usine Blanzy-Ouest : est tombé en por-
tant un panier et s'est fait des contusions
multiples sur le corps.
12 jours, sauf complications,•d'après M.
le D' Cauteteau.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées •
Pour ivresse et outrages à agents do la
force publique contre Delafond (Léopold-
Paul), 47 ans, marin, rue des Briandières.
Pour tapage injurieux contre Lemaître
(Christine), femme Rai-ribaud, 43 ans, jour-
nalière, à La Petite-Garlière.
Pour violences- légères contre Trichet
(Lysis), 17 ans, tailleur de pierres, rue
Victor-Petiteau.
Pour jet de pierres contre le jeune Ro-
tait (Emilien), chez son père, rue de la
Paix. Père civilement responsable.
Il a été trouvé :
Objets trouvés
Par Mr° Cosset, 86, route de Talmont,
un portemonnaie contenant des sous bel-
ges. Déposé au Commissariat de police.
Par M. Hillairet, de la Petite-Garlière,
un médaillon renfermant un portrait de
dame et celui d'un militaire du 93°. Déposé
au Commissariat de police.
Par kl" Angèle Grelier, domestique
chez M. Draillard, rue du Palais, 22, un
lorgnon monté sur or. Le lui réclamer.
Mort au Champ d'honneur 1 —
C'est avec le plus profond regret que nous
apprenons la mort du jeune Bélier (Char-
les-Clément), du village de La Girvière,
tué à l'ennemi le 2 novembre au combat
de Pont-Arcy.
Bélier, qui avait passé plusieurs années
au Maroc venait à peine d'être libéré au
moment de la mobilisation. Bien que
malade à cette époque il n'hésita pas à
rejoindre son corps. Il avait été récem-
ment nommé caporal sur le front en rai-
son de son intelligence et de son courage.
Le brave garçon appartenait au 123° de
ligne où il servait à côté de son camarade
velles.
L'Aubraie, dont on est sans nou-
Sur le désir exprimé par la mère des
démarches seront faites auprès du Colonel
commandant le 123°, à La Rochelle, pour
que les restes de ce brave soient, si possi-
ble, transférés à Olonne après les hosti-
lités.
— Sur le Front : le courage d'un
Zouave. — Nous continuons à recevoir
chaque jour des nouvelles de nos compa-
triotes mobilisés.
Nous pouvons annoncer aujourd'hui que
les réservistes dont les noms suivent sont
en parfaite santé : Clerc, de Champclou ;
Gauthier, facteur au bourg ; Constant Vri-
gnaud, de la Mouline ; Alexandre Raffin,
de Charnpaillas. Notre excellent ami Ar-
thur Alain, actuellement en traitement à
l'hôpital temporaire des Passionnismes, à
Lourdes, vient de subir une opération
assez douloureuse mais son état s'est,
depuis quelques jours, beaucoup amélioré.
« J'espère, nous écrit-il, être très pro-
chainement guéri pour retourner sur le
front aider à l'anéantissement de ces sales
boches. s
Un de nos anciens compatriotes, Char-
les Dubois, dont les parents habitaient
autrefois La Paillollière et, actuellement
à La Bretaudière du Chateaitd'Olonne,
nous signale le bel acte de courage sui-
vant, accompli par le zouave Petitgas
(Henri-Félicien), de La Girviere.
« Le 20 novembre, écrit l'adjudant Du-
bois, la compagnie dont je fais partie re-
çoit l'ordre d'envoyer une patrouille dans
le village voir si des Allemands ne s'y trou-
vent pas cachés. On demande des volon-
taires : Félicien Petitgas part le premier
accompagné d'un camarade et d'un ser-
gent. Au moment où, après avoir traversé
notre réseau de fil de fer, il se trouve sur
la crête à 100 mètres à peine des Boches,
le sergent est tué raide par une balle. Le
camarade à Petitgas est, quelques ins-
tants après, atteint par une balle qui le
frappe à la tempe droite et vient sortir
par l'épaule gauche : la mort est instan-
tanée. Henri Petitgas n'en continue pas
moins à fouiller les alentours du village
en dépit d'une fusillade des plus violentes.
Sa mission terminée il fait.un bond jus-
qu'au sergent, lui enlève son sac, s'arrête
quelques secondes, puis, d'un nouveau
bond arrive à notre tranchée sans une
égratignure. On peut dire que c'est par
miracle qu'il a échappé à la mort. Le
commandant de notre compagnie vient,
dans son rapport, de demander une cita-
tion à l'ordre du jour de l'armée, pour le
soldat Félicien Petitgas, en raison de
l'acte de bravoure qu'il a, clans la circons-
tance, accompli. »
Nous remercions sincèrement notre ami
l'adjudant Dubois de nous faire part de ce
brillant fait d'armes. Il fait honneur à
notre compatriote Félicien Petitgas et à
sa famille.
— État-Civil (du 3 au 10 décembre).
— Na iss a nce s . — Alphonse-Charles-Aimé
Raffin, fils de feu Alphonse, mort au
champ d'honneur, et de Florestine
deau, à La Girvière. — France-Andrée-
Juliette-Eugénie Lefort, fille de Constant-
Aimé-Alexandre, et de Eugénie-Christine-
Marie-Aimée Lamy, au bourg.
Décès . — Victoire Hériteau, 82 ans,
journalière, épouse de Jean-Baptiste Mer-
let, au bourg. — Jean-Emile Grondin, 72
ans, cultivateur, veuf de Marie Boisard,
à la Gillerie.
Nof nimbait:fier
Morts au Champ d'honneur. —
Dizet (Joseph); du 2^ fusiliers-marins, tué
par un éclat d'obus aux environs de Dix-
mude.
— Frioux (Constant), du 2° fusiliers-marins,
tué également par un éclat d'obus.
Challans
Mort au Champ d'honneur. — Le
greffier de la justice de paix, M. Chaigne,
lieutenant de réserve au 5' cuirassiers,
est tombé en brave, au combat de Zona-
lek° (Belgique), le 16 novembre.
Dans son ordre du jour en date du 22
novembre, le colonel de Cugnac fait le
plus grand éloge de notre concitoyen
« qui conduisit son peloton à l'attaque des
tranchées ennemies et tomba, mortelle-
ment atteint, à la tête de ses hommes
qu'il entraînait à l'assaut.
Tribunal Correctionnel des Sables
A udie n ce du Mer cred i 9 Décem bre 1 9 1 4
Opposition à un jugement
La nommée Centon (Julie), femme Mon-
nier, 35 ans, journalière, à Noirmoutier,
avait été condamnée, par défaut, dans une
récente audience à 15 jours de prison,
pour avoir frappé, d'un coup de rateau
armé de pointes de fer, la dame Garnier
(Adrienne), 31 ans, sa voisine.
La femme Monnier fait aujourd'hui op-
position à ce jugement : en présence des
regrets manifestés par elle le Tribunal
réduit la peine à 8 jours de prison.
Coups et blessures
Le 9 novembre dernier, Salver (Roger),
19 ans, mécanicien aux Sables, ayant
rencontré, vers minuit, prés l'église, la
fille Barbeau (Marie-Louise), la frappa à
coups de pied et à coups de poing. Angi-
baud (Paul), 32 ans, du même lieu, porta
également un coup de poing à la 'ommée
Lecostoéc (Louise), femme Barbeau, qui
était intervenue en faveur de sa nièce
Marie-Louise Barbeau. Enfin celle -ci- ri-
posta également par des coups.
Le Tribunal condamne Salver (Roger)
et Barbeau (Marie Louise) à chacun 48
heures de prison, Angibaud (Paul) à 50
francs d'amende.
all=1:6L.9021
NOUVELLES DIVERSES
Notre avance en Alsace
Les Français ont avancé beaucoup ces
derniers temps en Alsace.
Du côté de Sieppois, Moos et Bisel,
notre artillerie a démoli les tranchées al-
lemandes. Les Allemands ont dû évacuer
ces trois localités en abandonnant entre
nos mains un nombreux matériel.
A la suite de l'avance de nos troupes en
Haute-Alsace, la poste de Bâle (Suisse)
avise le public qu'elle n'assure plus l'ache-
minement des courriers à destination de
Thann, Altkirch et Guebwiller,
Une « Rencontre historique »
Les journaux anglais estiment que la
rencontre du roi Georges V avec le Prési-
dent de la République deviendra histori-
que. Ils voient clans ce fait une nouvelle
preuve de la détermination des alliés de
continuer ensemble la guerre jusqu'à la
complète victoire,
La « Prière à Joffre »
Un combattant anonyme envoie à un
de nos confrères une plaisante adaptation
du Pa te r :
« Notre Joffre qui êtes au feu, que votre
nom soit glorifié, que votre victoire arrive,
que votre volonté soit faite sur la terre
comme dans les airs. Donnez-leur au-
jourd'hui votre u pain s quotidien, redon-
nez-nous l'offensive comme vous l'avez
donnée à ceux qui les ont enfoncés ; ne
nous laissez pas succomber à la teutonisa-
tion, mais délivrez-nous des Boches.
Ainsi soit-il!
Le travail de nos zouaves
Dernièrement, lors d'une attaque de
Tracy-le-Val, qui a paru au communiqué
officiel, un adjudant et une poignée
d'hommes — ils étaient sept — reprirent
une mitrailleuse perdue et exterminèrent
à eux seuls trente boches. L'adjudant
blessé fut ramené à l'arrière, à son général
qui en le fécilitant lui demandait :
— Combien de blessés ?
— Point mon général.
— Combien de prisonniers
— Point, mon général.
— Alors ?
— Ils sont tous exterminés mon général.
Ce brave a obtenu la médaille militaire
et ses sept zouaves ont été cités à l'ordre
du jour.
LA N'ENDEE REPUBLICAINE
M116211«MaRmillfflii
Plutôt le suicide que le front
L'inquiétude règne parmi les soldats de
la landwehr et du landsturm, dont il est
question d'envoyer une partie sur le front.
Les cas de suicide augmentent considé-
rablement parmi les soldats allemands
pour lesquels aller sur le front est devenu
un véritable cauchemar; c'est une punition
réservée aux mauvais soldats.
La Typhoïde
dans l'Armée Allemande
En dépit de toutes les précautions, la
fièvre typhoïde règne parmi les troupes
allemandes cantonnées le long de l'Yser et
il y a notamment do nombreux cas dans
les troupes de marine cantonnées à Cou-
drai.
Le quartier générai allemand est main-
tenant à Thielt clans la maison du D' Van
de Walle. On signale que le fils du grand
duc du Wurtemberg qui se trouve à Thielt
est très malade.
Il avait peur den aéroplanes
Le retour inattendu du kaiser du front
oriental a causé beaucoup de désappointe-
ment dans toutes les classes de la société
allemande où l'on espérait que l'empereur
reviendrait seulement à la tète de ses trou-
pes victorieuses. Son retour aurait été
causé par l'inquiétude que ressentait l'em-
pereur au sujet de l'activité des aéroplanes
russes qui le suivaient partout.
Les Blessures
M. Henri Hartmann, professeur de clini-
que chirurgicale a entretenu ses collègues
de l'Académie de médecine des plaies de
guerre.
Cequi est frappant, dit-il, c'est la propor-
tion considérable des plaies produites par
les projectiles d'artillerie. Sur 268 cas, où
la cause de la blessure parait être précisée
sans conteste,169 fois il s'agissait de plaies
par projectiles d'artillerie (127 éclats
d'obus, 42s chrapnels), 99 fois seulement
de plaies par balles.
Un second point mérite (l'être relevé,
c'est la fréquence des fractures (112 sur
311 blessés)
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 3 au 1 0 D éc em bre 1 9 1 1
NAISSANCES
Berthe-Louise Chêne, boulevard de l'Est, 46.
Jeanne-Andrée-Marie Guilbeau, rue du Rempart.
Rosella Clémentine Coteau, t. 'e Pépin, 29.
France-Léon-Paul Barbier, rue des Chantiers.
Simone Aderschlag, rue de l'Estacade. (Sujette
polonaise).
Joseph -Roger- Henri- Auguste - Marie Fégent ,
avenue de la Gare, 68.
PROMESSES DE MARIAGES
Noel-Hippolyte Gometz, caporal au 930 régi-
ment d'infanterie, caserne Collineau, et Mar-
guerite Brocher, blanchisseuse, rue Natio-
nale, 18.
Ar=ène- Henri - Pierre-Marie Texier, marin, rue
des Buandiéres, et Marie-Louise Barreau,
journalière, rue des Buandlères.
DÉCÈS
Henri-Ferdinand-Marius-Maximin Faivre, 3 ans,
rue du f3aAion, 16.
Victor-Georges-René Mourat, 8 mois, rne du
Chenal, 17.
Paul-Félix Dupont, 72 uns, sans profession,
époux de Marie-Alexandrine Kirié, rue de la
Tonnellerie.
Armand.Alfred-Fmile Bigard, 77 ans, lieute-
nant-colonel en retraite, officier de la Lé-
gion d'honneur, époux de Ernestine-Marie-
Alexandre Demy, rue do Bastion, 1.
Robert Emile Panier, 5 mois, rue des Trapon-
nières.
Églantine Charronneau, 73 ans, journalière,
célibataire. (H.).
Henri Francart, .27 ans, foreur, époux. de
Marie Rousseau (sujet belge). Hôpital.
Pauline Godefroy, 74 ans, journalière, veuve
de Ferdinand Roche, rue du Thabor, 49.
Marie Garnier, 66 ans, journalière, veuve de
Hippolyte Bechet. (II.).
Section de La Chaume
nÉcÊs
André- Hippelyte Micheau, 02 ans, ancien me-
- nuisier, veuf en 1er mariage de Héloïse-
Joséphine-IVIadelaine D....viot, et en 20 mariage
de Louise-Christine Baradeao, Grande-Rue.
Er6ven tif, `fi
fiéactif
en temps
d 'ÉPIDÉMIE
GRIPPE
INFL UENZA
D YSSEN TERIE
Souveraine contre :
MA L A ISES
CHOL ÉRA
VER TIGES
INDIGES TIONS
MIGRA INES
MA UX do
ef,t;e, CŒUR
dans une Infusion Men chaude.
Quelques gouttes sur du sucre après
Un CO UP, une CHUTE, une ÉMO TIO N .
In dispensable en VOYAGE contre
MAI. do MER, FATIGUE. etc.
REFUSER LES IMITATIONS
Etudes de Maître Gustave CHARON,
avoué-licencié, 29, rue de la Poisson-
nerie et de Maitre MOREAU, notaire
aux Sables-d'Olonne.
7:m75J
\e•.; Leida [e.re
D'UN
FOUS DE COMMERCE
d'Ustensiles de Ménage
Le Lundi vingt et un Décembre
mil neuf cent quatorze, il sera procédé en
l'Etude de Maître MOREAU, notaire aux
Sables-d'Olonne, à tre ize h e ures , à la
Vente au plus offrant et dernier enchérisseur
:
'D'un Fonds de Commerce d'Ustensiles
de Ménage, dénommé A la
Pe t i te Ménagè re , situé aux Sables-d'Olonne,
rue des Halles, numéro 30.
Sur la mise à prix de Qua tre m i l le n e uf
c e n ts francs , ci 4.900 fr.
Prix exigé comptant.
Cette Vente aura lieu en exécution
d'un jugement rendu par le Tribunal civil
des Sables-d'Olonne, le trente novembre
mil neuf cent quatorze, enregistré, rendu
entre : 1° Monsieur PIERRE-ALEXANDRE
DIXNEUF, commerçant, demeurant aux
Sables-d'Olonne; 2' Monsieur Louis DIX-
NEUF, demeurant à Nancy.
Demandeurs par Maitre G. CHARON,
avoué-licencié, d'une part;
Et Monsieur ELLE DIXNEUF, demeurant
à Paris.
Défendeur . par Maitre GERMAIN,
avoué, d'autre part.
Le dit Fonds de Commerce dépendant
de la communauté de biens ayant existé
entre Madame ESTELLE BOURGET et
Monsieur PIERRE DIXNEUF, son mari.
Pour tons renseignements, s'adresser
à Maitre MOREAU, notaire, rédacteur et
dépositaire du cahier des charges, chargé
de la vente, ou à Maîtres CHARON et
GERMAIN, avoués.
Les Sables-d'Olonne, le dix décembre
mil neuf cent quatorze.
G. CHARON, avoué.
Enregistré aux Sables-d'Olonne, le
dix décembre mil neuf cent quatorze, aux
droits de un franc quatre-vingt-huit,
décimes compris, folio 102, case 20.
L e Rece v e u r d'Enreg is treme n t ,
A. DE MÉJANÉS.
Po u r In ser t io n :
er • e) le. es 44 ee 4)41>
G. CHARON.
it l'imprimerie 110t1HE-P3ORDAIN
5 , A v en u e Carno t (P lace de l a L i b e r té)
ON FAIT
DE TRÈS BELLES
"IPI IiATC DE MT
Depuis 1 fr. 50
A tonte commande de 160 Cartes du même nom,
sera joint un CALENDRIER de Portefeuille.
( Vo ir l e s Prix ù la 4 ' Pa g e ) .
et. e"? X9090:4 6:4 aga 4:0 414.
A Céder pour Caut5e (10 Sauté
CAVÉ EST A U II A NT
BIEN ACHALANDÉ
Situé aux Sables-d'Olonne
S'adresser au Bureau du Journal.
Etude de Maitre J. PERRIN, huissier-
audiencier aux Sables- d'Olonne, rue de
la Poissonnerie (successeur de Maître
LALÈnE.)
3B.INT
PAR SUITE DE
v'essation do Bail
Le Jeudi dix-sept Décembre mil
neuf cent quatorze, à u n e h e u re e t demie
clu s o i r , et Jours suivants, s'il y a lieu,
dans une Salle, sise aux Sables-d'Olonne,
Coulis BLossnc, numéro 16, il sera procédé
par le Ministère de Maître PERRIN,
huissier, à la Vente. aux Enchères publiques,
d'un
BEAU MOHILlER
c omp ren a n t n o t amme n t :
Une Chambre à coucher Louis
XV en noyer ciré frisé, comprenant une
Armoire à cieux portes, Glaces biseautées,
un Lit et une Table de nuit.
Une Salle à manger Henri II en
chêne, comprenant un Buffet à portes
pleines, une Table carrée à trois rallonges
et six Chaises cannées.
Et divers autres Objets mobiliers, tels
quo : Lits fer et cuivre, Literie, Armoires,
Tables de nuit et de toilette, Miroir-
Médaillon Louis XV cadre doré, Glaces
ordinaires de toutes dimensions, Suspension
à gaz renversé (3 lumières) en cuivre
poli massif, Tables ordinaires et pliantes,
Moulin Turc, Bicyclette de dame, Salamandre
IIo l iday , Cuisinière en bon état
de 1 mètre 20 environ, etc., etc.
Au Comptant et 10 V., en sus
L 'Hu is s ie r c harg é de l a Ve n te :
3 . PERRIN.
NOTA. — Ou pourra visiter le Me rc red i
1 6 Décem bre °p ro cha in, de 2 heures à
4 heures du soir, à la Salle du Cours
Blossac, numéro 16.
si von, oves
dos IRRÉGULAMI ÉS
pl ras INQUIÉrEdt
Ple..-SpEcial., ;Dr!)
Lundi 14 décembre. — Fontaines, La Roche -
sur-Yen.
Mardi 15. — La Chaize-le-Vicomte, La Jan-
donnière, La Roche-sur-Yon (chevaux de luxe,
de service et de demi.sang), Saint-Hilaire-de.
Talmont. -
Foires de la Semaine
Mercredi 16. — Les Essarts, L'Hermenault
(jeunes veaux), Saint-Pierre-du-Chemin.
Jeudi 17. — La Boissière-de-Montaigu.(vo-
tailles), La Chapelle-Achard, Commequiers,
Montaigu (marché à bestiaux), Poiré-sur-Vie, -
Pouzauges.
Vendredi 18. — Sainte-Hermine (jeunes
veaux), Saint-Hilaire-des-Loges.
Samedi 19. — Apremont, Champ-Saint-Père,
Fontenay-le-Comte, La Gareache, Les Sables- -
d'Olonne (marché aux bestiaux).
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous £C..
('Imprimerie de la Vendée Republienin
LES SABLES-D'OLONNE
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendaùt toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'Etat délivrent des billets d'aller et retour lin.
dividuels on de famille) de P., 20 et 3a clisses,
destination des gares du réseau du Mididesservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie -les- Bains, Arcachon, Biarritz, Pau, Salies.
de Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels. — Réduction
de 25 '/e en 1r0 classe et de 20 en 2. et 30 classes
sur les prix dit tarif général, d'après l'itinéraire
effectivement suivi.
Billets aller et retour de famille. — Réduction
sur les prix du tarit général, variant de 20 h 40 e/,„
suivant le nombre des membres de la famille t le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 300 kilomètres.
Les enlants de 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée.,,F •
cuité de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ
Enfants. — Deux enfants de 3 à 7 massent comptés
pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent sur un nombre
pair, moitié du prix d'un voyage h place entière.
Prolongation de validité. — La validité des billets
désignés aux paragraphes 10, et 2 peut être
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyennant
paiement d'un supplément de 10 `Vo Pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la ga ra où le voyage doit
commencer quatre jours moins avant celui du
départ.
AU BON NIARCIFIÉ
FAVROULT . TAILLEUR
II, Rase de PIFIlôtell-de-Vilie,
(E,, face l'Avenue de la Gare)
LES SABLES-D' OLOIVETE
lm PLUS GItAMIS ASSMt.TIMENTS DE
P%Iosure
er a i ua, d ' .a v amee
Ray on unp o r ta n t d e C hap e l l e r i e n ouvell e
VETEMENTS Pr MARIAGES&CÉRÉMONIES
HOMME S E T DA ME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyagea et Plage
PELERINES ET PARDESSUS
—u Imperméables »—
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
M ei l l e u r m arché q u e par t ou t ai l leurs
Le Brouillard
Plus que le froid, le brouillard est pour les
asthmatiques et catarrheux une cause d'accès
douloureux et prolongés. On prévient ces crises
en faisant usage de la Poudre Lattis Legras. Ce
remède merveilleux, qui a obtenu la plus hante
récompense à l'Exposition Universelle de 1900,
calme instantanément et guérit progressivement
l'asthme, l'oppression, l'essoufflement, le
catarrhe et la toux des bronchites chroniques.
Une boite est envoyée contre mandat de 2 fr. 10
adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à.
Paris.
emezseseizeffleer...m,segemseezektartsaffes!
'ET SA GUERISOM
On n beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dù au grand spécialiste.
et qui a vain à son inventeur. de la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicitalions
enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
tout Ce que l'on connaît actuellement pour le
» traitement de la h ern i e , .p ar Feth•acité de son'
action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
» le développement et en prédisposant, quelque
» soit l'âge du sujet, à une g uériso n rad i ca l e . Cet
appareil répond à tous les désirs de la thérapeue
tique moderne et réalisa un progrès considé.
rable.
s C'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
a a été donné d'expérimenter un nouveau mode de
traitement par le Tampon Américain qui
non seulement s'appligne d'une façon parfaite à
tou t e s l es h ern i es , mais supprime en môme
e temps la vin e et les in conv én ien ts des ban -
e dog es , etc.
» Signé t 11à1. les Docteurs Manus, Présid en t ;
Hanau et ClossaLvis-Itlfmnsent.
Vo i la une garan t i e que p ersonne n e p eu t donn er .
M. CHARLY, le spécialiste bien connu, diplômé
et lauréat de FEcole d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faisant profiter
cous qui se confient à lui _des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de u0s lecteurs et celles de nos lectrices qui
soutirent de Hern ies , D es cen tes , Effor ts , Dép lacem
en ts d es Organes, e t c . , dans la certitude qu'ils
trouveront, grâce à lui. un soulagement immédie
et définitif à leurs souffrances. Reçoit h
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 la. lt 5 b.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, 1., mercredi
de chaque mois, 9 h. h 4 h.
Les Sables d'Olon_ue, Hôtel du Cheval-Blanc, 2a
dimanche de chaque mois, 9-h. à 4 b.
Pousauges, Hôtel de France, 1., jeudi de chaque
mois. de 9 h. à 3 h.
Sonllans, Hôtel Perrochesu, dernier mercredi de .
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Hydrocèle. Le m oyeu
rapide de guérir ces infirmités
Ceintures Ven tr i ères perfec tion n ées pour tou tes
l es dév iations des organes de la femm e . — Bas
pour varices . — Ort hop éd i e . — Pro thèse.
Renseignements, 2, cours Ludange, La Roche l l e .

THE,
NAMUNDINSIMIAINFRMIL
‘2593162131Wee..,.1.....A.-• , • Nia
J
gnI g
D 1 J •
• 114NTONNAY VOUVANT-CEZAIS FONTPNAY-LE-COMTE Moutm-s-1-51aulf. 1 16 13,9
Bretenmère I 9 381 1 1 115 -11V20 51 291 7 361 hl 271 117 4lI91
a l6 321 F.; 1113 118 47120 .3011Ant.-8t-Maurmehl
9 v? terra 3 v aux ,U g 6 35 e g,48 4,22 18, 7 39; 2 131 lItdontaigu-Vendes ...1,9, 41 6 5803 40115 17120 15123 331 118 121 1 . 1 Ai/riflé, entre Les Sables et Les Moutiers, les jours
' 19 13 2 34,18 18 CI1930O P 9 0,0,1 g g ou,on Ae,,E2 r) a KI re o ai . .
arr.1 6 37,13 54 8 57117 271 1 '11 26 4 1119 13;NANT1t1S (Etat). arr.'
SORDEA-11X arr.1 06 23112 38 19 28' • t 1 6 36 21 48 'NA.NTPS (0 I.I. . I
18 181
18 34,
18 42;
18 47j
18 58!
lo sei 8 14114 5306 10121 321 0 311 5 29119 9,17 . i LIGNE DE CHAT,LANS A FROMENTINE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET NOIRMOUTIER)
av g ■ 44 , ar 4 . 4 LIJi,./ Yfi.,.il ,./,/ i)1.110 ,;
.
t 1,e train de 15 h. 48 &roule entre Talmoet, Avri11.1,,
10 56, S. 1704 5406 11121 361 0 32: 5 31,19 12 17 201 --- . _ 1 Lei Moutiers et Chanan-Saiut-P5re,les jours de foire
I I " , I à l'aimant. Avril l4 et «Les Moutiers,
1 Cusu.sns (Etat) dep . 8 40110 4516 50,20 45 ,16,, Dép. de NOIRMOUTIER 4 45 8 45112 »115 451 ..... 1 Le train de 8 h. 26 circuio entre Champ-81-W,,
PONTEINAY-Llta:COMTE, REMET, NIORT
. 1Benet -
tNIonT 4 ... dei, r -4- 45-1-6-26-i.1-35 16-5F---7---6---6-----6 --. Cbalia"s-Ville
!
5 5 7 37112 5 17 21 1 • à i Quatre-Moulins
8 4410 50 16 55120 49
9 2 11 6117 12121 5
Il Arrivée à Ls. Fosse. 6 15 10 15 13 3007 15..... 1 et ,i„, 11-6 • Ch • pè 1 -/e, ., «
vri i„,enire . asap- ami- le et ...es Otleiggg,
il it,,o.,, ,..„. . d‘p . 7 7 ii, 4;14 55118 8T:, ---- 1 1,8 JOUIE le .cire A Avr11161 et aux Moutiers.
Nient-00meg 1 5 181 8 12112 18 17 113/ 1 I 1
i i
1 .81,-Gervais -.1-Marais 9 18 11 19 17 26,21 18 .11arre-nde-54enta 7 13,11 10115 2118 361 , Le train de 18 h. cirimle les Jours de foire à Luçon.
( Beauvoir-sur-Mer... 9 35111 33117 42121 32 11Grand-Pont s-bitier.. 7 26.11 23'15 16'18 49, 5
IStalartin-de-Frelp. 1 5 27/ 8 42112 31 17 431 /
FONTENAY .. 1 ''''''l 5 35, 8 97112 39 17 516 I 1 6 Oraud-Pont-s-Étier . 9 44.11 41 17 51,21 e i Beauvoir-sur-Mer ... 7 35111 35115 28 18 581 6
11 _ , e,iiii;•1 5 59; 9 51112 54' 1 1 ; Barre-dMonts 9 59111 54118 5121 53 I St-Ciervms-1-19arais . 7 48 11 48;15 42 19 111 . Le Rédacteur - Géran t VALÊRE MATHÉ.
. _ i_. •r _1Quatre-Moulii... 8 1112 1115 56,19 241 6
- " 6 9110 2113 51 1 1 i , I' HOMMITINI:- • arr.110 4 11 59 18 10121 58
6 18;10 13113 161 1 1 1 ; Papiii:i. de 1,,i Fessa 110 30112 10,18 30• 1 1/ Clhallanc--Ville 8 17 12 18116 1309 40' Les sables. — Imp, ROCHE-JOURDAIN
1 8 2702 1904 28 6 1. •6 1 -,,,riv. 11 Nommovroin112 »113 40 20 »1 1 11Casi,tsie (Etilt) arr. 8 20;12 2106 16 10 431 • • P lace de la L ib er t é .
' •

BUREAUX
P la c e d e la L i b er t é , SABLES -D 'OL ONNE
ABONNEMENTS
Vendée e t Départements limitrophes
France et Algérie
Téléphone
VINGT NEUVIEME ANNEE
L'Almanach très complet de la Vendée
PnTx : 15 Centimes
Petits Héritages
de dos Soidats
Dès à présent, gràce à une large
application de l'article 8 de la loi du
12 avril 1906, quantité de tout petits
immeubles échapperont à une licita-
tion ruineuse.
Le môme sort peut être accorda aux
lopins de terre, en vertu de l'article
1" de la loi du 10 avril 1908 ainsi
conçu :
Tous les avantages prévus par la loi du
12 avril 1906 pour les maisons à bon mar-
elle, sauf l'exemption temporaire d'impôt
foncier, s'appliquent aux jardins ou aux
champs n'excédant pas un hectare.
Nous supplions M. le Garde des
Sceaux de vouloir bien faire rédiger
la circulaire destinée à éclairer les
- magistrats cantonaux, et à encoura.ger
leur zèle et leur sollicitude en faveur .
de justiciables, aussi intéressants que.
les veuves et les orphelins de nos
soldats.
Cette circulaire n'aura point seule-
ment pour effet (L'instruire les magis-:
trais cantonaux ; par elle, la réforme
la plus complète que nous souhaitons
sera engagée ; elle constituera une
manifestation de volonté et un com-
mencement de réalisation devant les-
quels s'inclineront tous les adversai-
res, c'est-à-dire ceux qui vivent des
abus dont nous espérons la disparition.
La tâche du législateur sera singu-
lièrement facilitée, car il n'aura plus
à faire oeuvre nouvelle, mais simple-
ment à achever et à perfectionner des
dispositions en vigueur, justes dans
leur principe, mais d'application beau-
coup trop restreinte.
Recherchons maintenant dans quel-
les limites et sur qUelles matières
devra statuer le projet de loi à inter-
venir.
Il est évident, d'abord, que les ma-
xima posés par l'article 5 de la loi du
12 avril 1906 et l'article 1" de la loi
du. 10 avril 1908 sont très faibles, tout
au moins en ce qui concerne lesbiens
ruraux. Le chiffre admis pour le bien
de famille insaisissable, soit 8.000 fr.,
serait encore trop bas; il faudrait aller
jusqu'à 12 ou 15.000 francs et même
davantage, si les récriminations des
officiers ministériels ne l'emportent
pas sur les plaintes des intéressés. La
- loi belge du 16 mai 1900 sur le régime
successoral des petits héritages pré-
voit un revenu cadastral de 300 francs,
correspondant à une valeur vénale de
12.000 francs.
Le chiffre de 300 francs, disait M. Van
den Heuvel, ministre de la Justice, répond
à la condition sociale de ceux qu'il conve-
nait de favoriser. Il comprend les habita-
tions ouvrières et modestes des villes dont
le revenu cadastral peut être assez élevé.
Il comprend dans les campagnes où ce re-
vern est inférieur, la terre qui fait corps
avec la petite ferme.
La loi du 12 avril 1906 ne concerne
que la propriété immobilière ; pour
atteindre notre but, qui est d'assurer
à la veuve et aux orphelins la con-
servation de moyens d'existence, il
est indispensable de s'occuper égale-
ment des fo n ds de c omme rce . -
D'innombrables petits commerçants
sont sur le front ; quantité d'entre eux
ne rentreront point dans leur bouti-
que. L'épouse est très souvent l'asso-
ciée du mari ; pendant son absence,
c'est elle qui gère seule le fonds de
6 mois
3 fr.»»
3 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 41,000 Ex.
Un an
5 fr. e»
6 fr. »a
L'Abonnement part da tontes les dates. Il se continu,
indéfiniment, sauf avis contraire.
l e t tr e s n on afran ch i e s s o n t r e fu s é e ,
(h-gan e des
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
t liunEet DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE.
I )FM \ \ Dl Z DANS NOS Dea4yrs
Journal est désigné pour recevoir les Aunonces Judiciaires et légales. — Il Insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous.
commerce. Il faudra lui permettre de
continuer en toute sécurité l'exploita-
tion et la défendre contre la convoitise
dés héritiers de son mari; si elle est
sans enfant, contre l'impatience d'un
fils majeur pressé de réaliser la suc-
cession paternelle, contre l'hostilité,
la défiance injustifiée des parents du
côté paternel, contre les mauvais
conseillers trop facilement écoutés en
pareil cas.
A la veuve, à la mère de famille
commerçante, il faudra accorder le
bénéfice de l'indivision prolongée ou
la faculté de se faire attribuer le fonds
de commerce sur estimation -- à la
veuve ou à l'un des héritiers, suivant
l'intérêt de la famille au moment du
règlement de la succession. .
Il suffit de réfléchir un instant sur
les conditions désastreuses dans les-
quelles seront vendus les petits fonds
de commerce au lendemain de la
guerre, pour être immédiatement con-
vaincu de la nécessité de modifier la
loi de ce côté, au risque de déplaire
aux marchands de fonds.
Les Affaires publiques- sont les Nôtres
No tre De vo ir es t de les connaî tre e t d 'y prendre par t e t no tre In térê t nous le comm ande impér ieusemen t
San
FUMERIE TEUTONNE
Quand on parle de la fourberie
teutonne, il semble que le sujet ne
doive jamais être épuisé. Le nom
d'Allemand sera pour longtemps,
dans le monde, le synonyme de traî-
tre et de félon ; c'est ainsi qu'ils au-
ront gagné l'univers à « leur noble
cause », à « leur paix », à « leur
culture », etc...
On sait comment, au moyen de
documents apocryphes répandus à
profusion clans la presse des neutres,
les astucieux diplomates berlinois
ont prétendu démontrer que, depuis
1906, la Belgique avait partie liée
avec l'Angleterre et la France, et
gn'ainsi, cette malheureuse Belgique
avait violé elle-même sa neutralité !
Ce truquage diplomatique était vrai-
ment trop grossier pour obtenir tout
le succès espéré. Aussi, les Aile-
mands ont-ils trouvé autre chose :
ils protestent maintenant contre leurs
propres crimes. Cela parait être une
gageure ; ce n'est que la pure vérité,
et en voici l'explication :
Le gouvernement des Etats-Unis,
justement indigné par les bombarde-
ments de villes ouvertes au moyen
des aéroplanes, a pris l'initiative de
rédiger une protestation contre cette
violation des lois de la guerre et de
l'humanité ; cette protestation a été
soumise à la signature des représen-
tants de toutes les puissances à Was-
hington. Et savez-vous qui a signé le
premier? Je vous le donne en mille :
l'ambassadeur d'Allemagne I
Bah ! un « chiffon de papier » de
plus ou de moins, est-ce que cela
compte?
En attendant, les apôtres do la civi-
lisation allemande donnent aux petits
Etats neutres un spécimen de ce que
serait leur existence sous la férule
gortnanique. Il suffit de se rendre
compte de ce qui se passe actuellement
en Belgique. Partout règne la terreur,
la menace, l'arbitraire. Les habitants
sont rationnés, presque affamés ; ils
n'ont pas le droit de s'éclairer, pas le
droit de sortir de chez eux après une
certaine heure ; à peine leur reste-t-il
le droit de pleurer.
Ils sont livrés aux pei'quisitions
d'abjects soudars qui les dévalisent à
merci ; tout protestataire est un homme
mort... De plus, les villes et les vil-
lages belges doivent payer de lourds
impôts quotidiens. Ainsi, les soldats
cantonnés à Termonde touchent cha-
que jour la somme rondelette de
3 marks 80, qui doit être versée par
les habitants, sous peine de fusillades.
Samedi 19 Décembre 1914
La Vendée
répub lù-a ins de
RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère
Les Allemands imaginent toutes
sortes de prétextes pour augmenter
encore ces taxes arbitraires. Un beau
matin, on trouve, par hasard, des fils
téléphoniques coupés ; aussitôt, par
mesure de représailles, la région ou
la ville devra payer un impôt supplé-
mentaire. Inutile de dire que ce sont
les soldats allemands eux-mômes qui
ont commis les dégâts, par ordre de
leurs officiers.
Les Belges supportent stoïquement
ces brimades de tortionnaires, car ils
savent que leur supplice touche à sa
fin. Mais ils se souviendront, et là où
les Allemands parlent aujourd'hui en
maîtres, ils seront demain, et poux
toujours, détestés.
Leur rêve universel se réalise : ils
sont en train de conquérir le monde...
par la haine I
- -
JACQUES ABEILLE.
LA RENTRÉE OU PARLEMENT
Convocation des Chambres
MM. Viviani, président du Conseil,
et Malvy, ministre de l'Intérieur, ont
fait signer un décret convoquant le
Sénat et la Chambre des Députés en
session extraordinaire le 22 décembre.
La Situation Militaire
Le Gouvernement fera, au Sénat et
à la Chambre, à la séance de rentrée,
une déclaration sur la situation mili-
taire et diplomatique.
Cette déclaration sera lue par M.
René Viviani, président du Conseil,
à la Chambre, et par M. Aristide
Briand, garde des Sceaux, vice-pré-
sident du Conseil, au Sénat.
Ajouthement de toutes les Elections
Parmi les projets de loi qui seront
soumis au Parlement à la rentrée, M,
Malvy, ministre de l'Intérieur, pré-
sentera un texte ajournant après la
guerre toutes les élections législatives,
départementales ou communales.
Cette mesure s'impose du fait de la
mobilisation de la plus grande partie
des électeurs.
L'impôt sur Io Revenu ajourné
L'impôt sur le revenu, établi par la
loi de finances du 13 juillet 1914, et
qui devait entrer en application le 1"
janvier prochain, sera ajourné par
suite de l'impossibilité d'en établir les
rôles.
Les Per l es A l lemandes
Les 96', 97°, 98° et 99° listes relevant
les pertes allemandes, contiennent
respectivement les noms de 5.910,
6.919, 5.501 et 4.271 tués, blessés ou
manquants, ce qui porte le total offi-
ciel des pertes prussiennes durant la
guerre à 714.835 hommes.
Dans ce total ne sont pas comprises
73 listes saxonnes, 75 listes wurtem-
bergeoises et 115 listes bavaroises.
Les pertes éprouvées par le 16' ré-
giment bavarois durant le mois d'août
viennent d'être publiées; elles portent
le total des pertes bavaroises à 200.000
hommes environ.
Parmi les pertes les plus fortes on
cite le 247° régiment wurtembergeois
de réserve qui a perdu plus de
1.600 hommes, c'est-à-dire plus de la
moitié de son effectif; le 248. wurtem-
bergeois, 1.500 hommes; un régiment
de réserve saxon en août, à Becelaere,
près de 2.000 hommes ; le 207' d'in-
fanterie de réserve, 1.500 sur l'Yser ;
le 216• do réserve, 1.200 hommes
également sur l'Yser.
Place de la Liberté
Les pertes allemandes sur l'Yser
d'après les listes officielles qui dut été
prondissem en t des Sables—d 'Olonne
le _AT 3Ê
publiées jusqu'à présent, s'élèvent à
30.000 officiers ou soldats, tués, bles-
sés ou manquants.
LA \MOIRE SERBE
Dans la grande bataille de Roudnik,
qui dura six jours et cinq nuits à
partir du 3 décembre, les Serbes dé-
fi rent la principale armée autrichienne
du Sud qui se composait des 8°, 130,
15°, 16° et 17' corps d'armée.
En dix jours d'offensive, les Serbes
ont pris aux Autrichiens 110 canons
et 84 mitrailleuses. 48.000 fusils, 1.500
voitures, 1.900 chevauX, 1.600 boeufs,
4 drapeaux, 30 automobiles dont 3
blindées, 2 musiques militaires, 9 am-
bulances, 50.000 projectiles et une
grande quantité de matériel -de guerre.
Ils ont fait prisonniers 240 officiers et,
dit-on plus de 50.000 soldats, et ont
capturé deux caisses de la Trésorerie
militaire.
• Mardi, le roi Pierre, le prince héri-
tier et le prince Georges ont fait leur
entrée triomphale dans Belgrade à la
tête des troupes.
LES EXHUMATIONS DE SOLDATS
De nombreuses tlemand es sont ad ros-
sées, soit au Ministre de la Guerre,
soit au Commandant en chef, de la
part des familles qui désirent se ren-
dre dans la zone des armées pour
faire exhumer et transporter un des
leurs tué à l'ennemi. Aucune autori-
sation de ce genre ne peut être accor-
dée, toute exhumation et tout trans-
port de corps étant formellemen inter-
dits dans la zone des armées. Cette
mesure a été prise tant au point de
vue de l'hygiène que de l'égalité de
traitement à conserver entre les fa-
milles plus ou moins fortunées. Des
instructions ont éttdonnées pour que
l'emplacement des tombes fût, dans
la mesure du possible, repéré et res-
pecté et que toutes les indications
fussent recueillies propres à fournir,
ultérieurement, les renseignements
sur l'identité des militaires inhumés.
Pères de 6 enfants vivants
Il y a trois semaines, des instruc-
tions ont été envoyées par le Ministre
de la Guerre aux commandants de
corps, pour que les pères de famille
ayant six enfants vivants, apparte-
nant à un dépôt territorial, ne soient
en renfort aux armées qu'avec la plus
ancienne clasSe de l'armée territo-
riale présente dans ce dépôt.
Ces instructions ont, paraît-il, donné
lieu à des interprétations diverses. Il
résulte d'une instruction complémen-
taire que si de nouvelles classes de
territoriale plus anciennes que celles
qui quittent le dépôt sont appelées à
remplacer ces dernières, les pères de
six enfants doivent rester au dépôt
avec ces plus anciennes classes nou-
vellement arrivées.
Ce n'est qu'avec ces plus anciennes
classes, si elles étaient appelées, que
ces 'soldats partiraient au front.
LA CLASSE 1887
L ' O fic ie l a publié un décret aux
termes duquel demeureront à la dis-
position du Ministre de la Guerre, en
vue d'un appel éventuel et jusqu'à la
cessation des hostilités, les hommes
appartenant à la classe 1887 et qui
n'ont pas encore été effectivement
incorporés. Sont maintenus jusqu'à
la fin de la guerre dans les corps
mobilisés dont ils font partie, les
hommes de cette classe qui ont été
précédemment mobilisés.
Ven dredi 1 1 Décem bre
20 heures.
Nous progressons sur tout le Front
L'ennemi a montre, hier, quelque acti-
vité dans la région d'Ypres.
Il a dirigé contre nos lignes plusieurs
attaques, dont trois ont été complètement
repoussées.
Sur un point unique (lu front, les Alle-
mands ont réussi à atteindre une de nos
tranchées de première ligne.
De notre côté, nous avons continué à
progresser dans la direction des lignes
ennemies.
Dans la région d'Arras et clans celle de
Juvincourt, combats d'artillerie.
Dans l'Argonne, nous avons poussé en
avant plusieurs de nos tranchées et refoulé
deux attaques allemandes.
Dans la région de Varennes, nous avons
consolidé nos gains des jours précédents.
L'artillerie allemande s'est montrée très
active mais ne nous a pas infligé de pertes.
Il en a été de même sur les Hauts-de-
Meuse.
Dans le bois Leprêtre, notre progres-
sion s'est poursuivie et accentuée.
Au sud de Thann, nous -avons enlevé la
gare d'Aspach.
Sur le reste du front des Vosges, com-
bats d'artillerie.
Sam edi 1 2 Déc emb re
a heures.
Attaque allemande repoussée
Dans la région d'Ypres, une très vio-
lente attaque allemande a été repoussée.
Dans cette même région, celle de nos
tranchées, qui avait été signalée, clans
le. communiqué de 20 heures comme
atteinte par les Allemands, a été reprise
par nous.
Sur le reste du front, rien à signaler.
20 heures.
Batteries allemandes détruites
L'ennemi a achevé- d'évacuer la rive
ouest du canal de l'Yser ; au nord de la
maison du passeur, nous occupons cette
rive.
Dans la région d'Arras, combats d'artil-
lerie.
Dans la région de Nampeel, nos batteries
ont réduit au silence les batteries ennemies.
Dans la région de l'Aisne, notre artillerie
lourde a fait taire les batteries de campa-
gne dos Allemands ; une de leurs batteries
d'obusiers a été complètement détruite au
nord-est de Vailly.
Dans la région de Perthes et clans celle
du bois de la Grurie, combats (l'artillerie
et quelques engagements d'infanterie qui
ont tourné à notre avantage.
Sur les Hauts-de-Meuse, l'artillerie en-
nemie a été peu active ; au contraire, la
nôtre a démoli à Deuxnoucls (à l'ouest de
Vigneulles-lès-Hattonchatel), cieux batte-
ries ennemies, l'une de gros calibre, l'autre
destinée au tir contre les avions.
Dans la même région, nous avons fait
sauter un blockhaus et détruit plusieurs
tranchées.
Entre Meuse et Moselle, rien à signaler.
Dans les Vosges, combats d'artillerie.
Dans la région de Senones, nous avons
consolidé les positions gagnées la veille.
En Russie
Dans la région de Mlava, les violentes
attaques des Allemands ont été repoussées.
Les Russes ont repris l'offensive contre
les colonnes ennemies qui se retirent en
désordre. Dans la région au nord de
Lowicz, des attaques acharnées des Alle-
mands ont été également repoussées avec
de grosses pertes pour eux.
Dans la région au sud de Cracovie,
l'offensive russe s'est heureusement pour-
suivie malgré une résistance opiniâtre.
En Serbie
Les armées serbes qui avaient atteint la
N° 1600
Ce Journal paraît le Vendredi
AVEC LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX DU NUMÉRO : ID CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée R épublica in e , Place de la
Liberté.
ANNONCES
Promiàre insertion et suivantes. la ligne 0 fr. 2e
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames. — 0 fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,00411) Ex.
ou traite à forfait p' les Annonces périodiques ou continues
TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION
11.. -41,1
do i t ê tr e adre ss é à H. Va l èr e MA THÉ , R é dac t e ur-G é ra ,a t
tu Bureau du Journal, Place de la Liberté.
Gi-T—T IF1.1M
Naclics Officielles de la Semaine
Kolubara, ont franchi cette rivière entre
Valievo (dont elles se sont emparé), et le
confluent du Luig.
Au Nord, elles ont occupé Lazarevatz.
Le nombre des prisonniers qu'elles unt
faits au cours des derniers combats s'élève
à environ 18.000.
D iman che 13 Décem b re
8 heures.
Aucun incident nouveau à signaler.
20 heures.
Attaques ennemies repoussées
La journée du 12 décembre a été parti-
culièrement calme.
L'activité de l'ennemi s'est manifestée,
surtout, par une canonnade intermittente
en différents points du front; il a, toutefois,
tenté, dans la région au sud-est d'Ypres,
trois violentes attaques d'infanterie, qui
ont été repoussées.
Dans le bois Lepredre, nous avons sé-
rieusement progressé.
Dans les Vosges, l'ennemi a attaqué, à
diverses reprises, le Signal-de-la-Mère-
Henry, au nord-ouest de Senones, mais il
a été repoussé.
En Serbie
L'extrême gauche serbe, poursuivant
l'ennemi, l'a obligé à repasser la Drina
vers Banja Basta.
Sur le reste du front, les armées serbes
continuent à repousser les Autrichiens
dans la direction du Nord et du Nord-Ouest.
Lund i 14 Décem b re •
Echec Allemand
8 heures.
On signale aux deux extrémités du front
l'échec de cieux attaques allemandes, l'une
prononcée au nord-est d'Ypres, l'autre
dirigée contre la gare d'Aspach.
20 heures.
Nous continuons à progresser
Rien d'important à signaler entre la mer
et l'Oise.
Dans la région de l'Aisne, au nord-ouest
de Soupir, l'ennemi a bombardé violem-
ment nos tranchées ; nous avons riposté
et bouleversé les siennes.
Il n'y a pas eu d'attaque d'infanterie, ni
d'une part, ni de l'autre.
Notre artillerie a détruit un ouvrage
important aux abords d'Ailles (à sept kilo-
mètres de Craonne).
En Argonne, dans le bois de la Grurie,
nous avons progressé légèrement à la
mine. Pas d'attaques ennemies.
Sur les Hauts- de-Meuse, canonnade
violente. Les battéries ennemies semblent
avoir dû se déplacer vers le Nord.
En Woëvre, après avoir enlevé une
ligne de tranchées sur un front de 500 mè-
tres (bois de Mortmare), nos troupes ont
repoussé deux' violentes contre-attaques.
En Alsace, nos progrès ont amené notre
front jusqu'à la ligne : cote 424 au nord de
Steinbach, pont d'Aspach,.pont de Brini-
ghoffen (1.500 mètres à l'est d'Eglingen).
En Serbie
Dans les joarnées des 10, 11 et 12 dé-
cembre, l'ennemi a continué à se retirer
sur tout le front.
Les avant-gardes serbes ont atteint Ve-
-ligi-Bosniack, dansla direction de Chabatz,
ainsi que Zavlaka, dans celle de Loznica.
Pendant leur retraite, les Autrichiens
ont abandonné de nombreux trophées.
Depuis la reprise de l'offensive jusqu'au
11 décembre inclus, le nombre des pri-
sonniers faits par les Serbes s'élève à
28.000!
Les Serbes se sont emparés de 70 ca-
nons et de 44 mitrailleuses.
Au Monténégro
Après deux jours de combats, les trou-
pes monténégrines ont pris Visegrade et

70.16.1.M.11.11ildelfflipen.altffletailfidaliŒNOMMIKEHIMM
ont rejeté les Autrichiens de l'autre côté
de la Drina.
Ma rd i 1 5 Dé cemb re
8 heures.
Les Echecs allemands continuent
En Belgique, quelques attaques fran-
çaises ont pu progresser le long du canal
d'Ypres et à l'ouest d'Hollebeke.
, Plusieurs violentes contre-attaques ont
toutes été repoussées par nos troupes.
La gare de Commercy a été bombardée
hier, par des batteries tirant à très grande
distance. Dégâts insignifiants.
En Alsace, un retour offensif de l'ennemi
au nord-ouest de Cernay a été repoussé.
Sur le reste du front rien à signaler.
20 heures.
Nous maintenons et consolidons
le terrain conquis
De la mer du Nord à la Lys, les An-
glais ont enlevé un petit bois à l'ouest de
Wytechaete, le terrain gagné hier par nos
troupes, le long du canal d'Ypres, et à
l'ouest d'Hollebeke a été conservé, malgré
une vigoureuse contre-attaque de l'ennemi.
De la frontière belge à la Somme, rien
à signaler.
De la Somme à l'Argonne, canonnades
intermittentes et peu intenses, sauf dans
la région de Crouy.
En Argonne, nous avons fait quelques
progrès et consolidé notre avance des
jours précédents. -
Dans les Vosges, la gare de Saint-Léo-
• nard, au sud de Saint-Dié, a été violem-
,Inent bombardée à grande distance par
lès Allemands.:
En Alsace, grande activité de l'artillerie
ennemie. -,;,••
Sauf à Steinbach, où une attaque d'in-
fanterik;ellemande, partie d'Uffholtz, a pu
preielre pied, nous avons partout main-
tenu nos progrès antérieurs.
Me rc red i 1 6 Décemb re
8 heures
Notre Offensive en Belgique
En Belgique, les troupes franco-belges
ont débouché de Nieuport et occupé la
ligne : lisière ouest de Lombaertzyde,
*ferme de Saint-Georges.
Au sud d'Ypres, nous avons attaqué
dans la direction de • Klein-Ziledeke et
gagné cinq cents mètres.
En Alsace, nous continuons à tenir les
hauteurs qui dominent Steinbach.
Sur le reste du front, rien à signaler.
20 Mures.
L'Escadre Anglaise bombarde
En Belgique, Westende, au nord-est de
Lombaertzyde, a été violemment bom-
bardée par l'escadre anglaise.
L'armée belge a repoussé une contre-
attaque sur Saint-Georges et occupé les
fermes de la rive gauche de l'Yser.
Nos troupes, qui avait déjà gagné du
terrain vers Klein-Zillebeke, ont aussi
progressé, mais moins sensiblement, dans
la région de Saint-Eloi.
Dans la région d'Arras, dans celle de
l'Aisne et en Champagne, combats d'ar-
tillerie, où nous avons, sur divers points,
pris nettement l'avantage.
En Argonne, rien à signaler.
En Woëvre, nous avons repoussé plu-
sieurs attaques allemandes dans le bois
de Mortmare et conservé toutes les tran-
chées enlevées par nous le 15 décembre.
En Alsace, nous avons repoussé une
contre-attaque à l'ouest de Cernay.
En Serbie
Le roi Pierre, accompagné du prince
Georges, est entré dans Belgrade à la
tête de ses troupes, mardi, à 11 heures
du matin.
Entre la Drina et la Save, il ne reste
plus, en Serbie, de troupes austro-hon-
groises.
On écaille à 60.000 le nombre des pri-
sonniers qu'elles ont laissé aux mains
des Serbes depuis le début de la guerre.
Jeudi 1 7 Décemb re
8 heures.
Légère progression jusqu'à la mer, au
nord-est de Nieuport, au sud-est d'Ypres,
le long de la voie ferrée dans la direction
de La Bassée.
Aucun incident notable sur le reste du
front.
20 heures.
Nous enlevons les Tranchées
à la Baïonnette
De la mer à la Lys, nous avons enlevé
plusieurs tranchées à la baïonnette, con-
solidé nos positions à Lombaertzyde et
Saint-Georges et organisé le terrain con-
quis à l'ouest de Gheluvelt.
Nous avons progressé sur quelques
points dans la région de Vermelles.
Pas d'action d'infanterie sur le reste du
front, mais tir très efficace de notre artil-
lerie lourde aux environs de Tracy-le-Val,
sur l'Aisne et en Champagne, ainsi que
dans l'Argonne et dans la région deVerdun.
En Lorraine et en Alsace, rien à signaler.
Vendredi 1 8 Décemb re
8 heures.
Progrès constants en Belgique
En Belgique, nos troupes ont gagné du
terrain au nord de la route d'Ypres-Menin,
ainsi qu'au sud et au sud-est de Bixschoote.
Nous avons débouché au nord-est d'Ar-
ras et nous sommes arrivés aux premières
maisons de Saint-Laurent-Blangy.
Sensibles progrès à Ovillers-Laboisselle,
Mametz et Maricourt, dans la région de
Bapaume-Péronne.
De la Somme aux Vosges, rien à signaler.
Une Escadre Allemande
beide la côte Anglaise
L'escadre des croiseurs allemands
se livra, dans la matinée de mer-
credi, à une démonstration hostile du
littoral de Yorkshire et bombarda
trois villes non fortifiées : Hartlepool,
Whitby et Scaroborough.
Les navires ennemis restèrent en
vue du littoral pendant une heure.
Ils furent attaqués par les bâti-
ments anglais d'une patrouille, mais
grâce au brouillard ils réussirent à
disparaître.
Des deux côtés, les pertes sont peu
importantes.
Le communiqué ajoute que des
démonstrations semblables, faciles à
exécuter pourvu qu'on accepte quel-
ques risques, n'ont aucune impor-
tance militaire et ne peuvent en rien
changer la politique navale de l'ami-
rauté.
Exemptés et Réformés
Conformément aux instructions
ministérielles, la visite des hommes
exemptés et réformés se continue
dans tous les départements.
Dans certains, les opérations du
Conseil de révision ont été recom-
mencées, l'autorité militaire ayant
estimé que la visite médicale des
exemptés et réformés n'avait pas été
effectuée dans des conditions satis-
faisantes. Ajoutons que l'incorpora-
tion des hommes exemptés et réfor-
més qui, jusqu'à présent était immé-
diatement effectuée est momentané-
ment suspendue pour permettre de
réorganiser certains dépôts trop en-
combrés.
Toutefois , les réformés ,et les
exemptés des quatre plus jeunes
classes, 1911-1912-1913 et 1914 conti-
nueront à être incorporés dans les
conditions ordinaires.
CHRONIQUE LOCALE
Pour les Départements Français envahis
Les populations de la Vendée, dans
un nouvel élan de générosité, ont ré-
pondu avec empressement à l'appel
que M. Tardif, préfet, leur avait
adressé- pour un envoi- de blé dans
les départements français envahis.
Voici le total de la 1'° souscription :
Argent, 3.803 fr. 95 ; blé, 130.969
kilos 40; pommes de terre, 6.770 kilos ;
haricots, 230 kilos ; vin, 450 litres ;
baillarge, 845 kilos ; orge, 165 kilos.
Morts au Champ d'Honneur
I l y a quelques semaines nous ap-
prenions la mort au Cham p d'Honneur,
de M. Raymond PRÉVAUD, fils de
l'excellent instituteur de Sainte-Foy,
sergent au 114i de ligne, tué à Ypres.
Aujourd'hui, nous avons la douleur
d'enregistrer la mort de son frère,
René Prévaud, lieutenant de réserve
au 64* d'infanterie.
René Prévaud, déjà souffrant au
moment de la mobilisation, aurait pu
rester au dépôt. Mais il se serait cru
humilié de ne pas prendre une part
active à la grande lutte qui se livre
pour le salut du pays. Il demanda
donc à partir sur le front ; dans la
tranchée le mal s'empira et on dut
l'évacuer d'urgence à l'hôpital d'A-
miens, où il expira après quelques
jours de séjour.
Les deux frères Prévaud s'adoraient
et on peut dire que le chagrin, occa-
sionné par la mort du premier, activa
la mort du second.
Les obsèques du lieutenant René
Prévaud ont été célébrées à Amiens,
le 9 décembre courant. Une foule
particulièrement nombreuse y assis-
tait. Les honneurs militaires ont été
rendus au vaillant soldat.
Nous renouvelons à la famille de
ces deux braves, glorieusement tombés
au service de la Patrie, l'expression
de nos plus vives condoléances.
V. R .
Les familles ont été prévenues des
morts glorieuses du capitaine ARTIIUS,
du lieutenant PEYRARD et du maré-
chal-des-logis DESNUGÈRES, du 3' dra-
gons, tombés en héros dans le combat
du 1" novembre.
Ces trois braves ont été cités à
l'ordre de l'armée.
LE LIVRE 13 0R
A l'Ordre de l'Armée
E.A VENDEE REPUBLICAINE
FAURE DE FONDCLAIR, capitaine au
137- régiment d'infanterie ;
Blessé et revenu au feu à peine guéri, a
été très grièvement atteint par un éclat
d'obus et de deux balles, alors qu'avec une
héroïque bravoure, il s'était porté sous un
feu violent en avant des tranchées de sa
compagnie pour enlever une de ses sec-
tions à l'assaut des tranchées allemandes
distantes de 80 mètres.
DAUNIZEAU, sous-lieutenant au 137e
régiment d'infanterie ;
A fait preuve d'un calme et d'une bra-
voure admirables en faisant exécuter à sa
section au combat de nuit du 22 août des
feux de salve meurtriers et à bout portant
sur les Allemands quî avaient envahi le
village et menaçaient les pièces d'artillerie.
A brillamment enlevé dans un autre com-
bat, sa section, qui a conquis au cours de
l'assaut un drapeau ennemi. A été griève-
ment blessé.
DE RENGÉRVE, sous-lieutenant au
137° régiment d'infanterie;
Dans un combat de nuit, a maintenu
avec une héroïque bravoure sa section
derrière une barricade de village, restant
seul debout au milieu de la route et sous
une grêle de balles dans la lueur des in-
cendies que les Allemands avaient allumés.
A été tué le 27 août, alors qu'en tête de
sa section il enlevait d'assaut une ferme.
SELLIER, sous-lieutenant au 93' ré-
giment d'infanterie ;
Blessé à la tête, est néanmoins resté au
combat ; a pris le- commandement de sa
compagnie lorsque son capitaine eut été
mis hors de combat et a mené brillamment
deux charges à la baïonnette ; blessé à
nouveau, a été hospitalisé et a rejoint le
front à peine guéri.
MOREIL, sergent au 93' régiment
d'infanterie
Blessé au pied au combat du 29 septem-
bre, a fait preuve du plus grand sang-
froid en portant quand même sa section à
l'emplacement qu'elle devait occuper ; est
ensuite allé sous le feu prévenir son
commandant de compagnie qu'il était
blessé et n'est parti qu'ensuite vers le
poste de secours.
PELLETIER, sergent au 93° régiment
d'infanterie ;
Le 19 août 1914, s'est offert pour pren-
dre le commandement d'une patrouille de
jour envoyée reconnaître des tranchées
allemandes sur un terrain très dangereux;
a trouvé la mort au cours de sa mission.
PETITGAS, soldat de 2' classe au 93°
régiment d'infanterie ;
Faisant partie d'une patrouille de jour,
dont le chef et un homme ont été tués,
s'est porté seul, pour la reconnaître, jus-
qu'à une tranchée ennemie d'où il fut ac-
cueilli par un feu violent ; est revenu près
du corps de son chef de patrouille qu'il a
cherché à ramener, mais qu'il a été forcé
d'abandonner malgré ses efforts.
VERRIER, soldat de e classe au 93e
régiment d'infanterie ;
A demandé à faire partied'une patrouille
de jour envoyée reconnaître des tranchées
allemandes sur un terrain très dangereux;
a trouvé la mort au cours de sa mission.
SCHMIDT, colobel commandant le
3° régiment de dragons ;
Dans la nuit du 31 octobre au 1- no-
vembre a fait face avec la plus grande
bravoure et un sang-froid parfait à une
attaque dè nuit venant, à la fois de trois
côtés et l'a notamment arrêtée avec des
pertes sérieuses. Magnifique tenue au feu.
LA nÉLivaAncE DES ALIOnTIONS
A propos des allocations, rien à dire de
nouveau. Plus çà change, plus . c'est la
même chose. Le temps corrigera-t-il les
abus et les scandales I Nul ne saurait le
dire, et nul n'oserait le prédire, surtout.
Voici la note qui a paru dans le Temps
il y a quelques jours :
Un certain nombre de Commissions
cantonales, interprétant d'une façon
inexacte le texte et l'esprit de la loi,
n'accordaient pas aux intéressés l'in-
tégralité de l'allocation journalière.
Dans certains cas, notamment, les
majorations préVues pour les enfants,
n'étaient pas allouées aux intéressés,
qui bénéficiaient seulement de l'allo-
cation de 1 fr. 25.
On a reconnu que les Commissions
cantonales avaient, en agissant de la
sorte, outrepassé leurs droits, et des
instructions formelles viennent d'être
envoyées aux Préfets, leur prescri-
vant de réparer immédiatement ces
erreurs, de façon que dans un délai
très court toutes les allocations jour-
nalières soient payées intégralement
aux bénéficiaires.'
D'autre part, M. Malvy, ministre de
l'Intérieur, et M. Ribot, ministre des Fi-
nances, ont proposé au Conseil, pour
assurer la juste application de la loi sur
les allocations aux familles des mobilisés,
l'institution d'une Commission centrale
chargée de statuer en dernier ressort et
de réparer les erreurs qui auraient pu se
produire clanS les décisions des Commis-
sions cantonales et d'appel.
Un texte portant création de cette Com-
mission sera souriais aux Chambres et in-
séré dans le projet de loi sur les douzièmes
provisoires.
L'AtfLtation. des lescrils malins
MM. Abel et Berttn, députés de Toulon,
ont reçu la réponse suivante du Ministre
de la Marine :
Vous avez bien voulu attirer mon
attention sur l'opportunité d'affecter
aux compagnies de fusiliers marins
les inscrits maritimes levés récem-
ment par application de mes der-
nières prescriptions. J'aurais été heu-
reux do pouvoir constituer des unités
spéciales à l'aide de ces contingents
nouveaux, mais le manque de cadres,
surtout en sous-officiers, a rendu
impossible la création de formations
nouvelles de mon département.
D'autre part, il était impossible de
laisser, sans les utiliser pour la dé-
fense nationale, des inscrits inactifs.
Je me suis trouvé dans l'obligation,
par application.d'ailleurs de la loi du
8 août 1913, de meure ces hommes à
la disposition de -la guerre. Vous
reconnaitrez volontiers avec moi que
le devoir des inscrits maritimes est
de se rendre là où les nécessités de
la défense nationale l'exigent.
Les Congés des Convalescents
Le Ministre de la guerre a pris, à la date
du 5 décembre, la décision suivante, rela-
tive aux congés à accorder aux blessés et
malades évacués du front :
Des permissions d'une durée d'une
semaine seront accordées aux mili-
taires sortant des formations sanitaires
(hôpitaux et dépôts de convalescents)
au moment de leur sortie, avant qu'ils
ne rejoignent leurs dépôts.
Ces permissions, qui ne seront ni
prolongées, ni renouvelées avant le
départ do leurs bénéficiaires pour le
front, doivent être considérées c omme
un dro it, sauf le cas de force majeure
ou de punition grave.
Elles peuvent être accordées pour
toutes les localités comprises soit dans
la zone intérieure, soit dans le Gou-
vernement militaire de Paris, soit en
Algérie et en Tunisie.
Les Demies de nos Soldats
M. Millerand a décidé d'envoyer
des étrennes à tous les soldats sur le
front.
Ils recevront des colis composés de
jambon, saucisson, oranges, pommes,
etc., etc.
Il y aura une bouteille de champa-
gne pour quatre et des cigares.
Ainsi l'année nouvelle sera saluée
par tous nos enfants, pauvres ou ri-
ches, avec une allégresse pareille et
d'aussi joyeux espoirs.
NOS PRISONNIERS DE GUERRE
Pas d'Enveloppes fermées .
L'office postal suisse vient de faire con-
naître que l'administration des postes al-
lemandes n'admet pas les lettres fermées
adressées aux prisonniers de guerre fran-
çais en Allemagne. Les correspondances
en question doivent être transmises sous
enveloppes ouvertes et ne pas dépasser 20
grammes.
Pas d'Objets recommandés
L'administration des postes a été avisée
d'autre part, que les lettres et objets re-
commandés adressés aux prisonniers de
guerre ne sont pas admis en Allemagne.
Les envois de cette nature expédiés anté-
rieurement ont été renvoyés au service
français et seront restitués aux expédi-
teurs par les bureaux d'origine.
Une Lettre de Soldat
On nous communique la lettre sui-
vante adressée à l'empereur d'Alle-
magne, par un brave territorial sablais,
combattant actuellement en Flandre.
A SA MAJESTÉ GUILLAUME,
Eh bien Guillaume, comment se fait-il
qu'à cette heure, tu ne sois pas encore à
Paris ! Tes rêves ne se seraient-ils point
réalisés t
Peuh I ces Français, vois-tu ne sont pas
raisonnables de t'avoir ainsi arrêté en
route. Connaissant bien ton caractère, moi
je suppose que tu as différé seulement ton
voyage, le menu commandé chez Potel et
Chabot ne pouvant être exécuté pour la
Noël.
Malheureux bandit, avec ton entourage
malsain, tu avais cru tenir cette France si
enviée ; vous aviez escompté l'Angleterre
comme une nation sans armées. Tant qu'à
la Belgique, ça n'existait pas, il suffisait
de la traverser au galop pour arriver
devant Paris, où tu comptais caracoler
sur ton cheval d'ébène, escorté de ta
fameuse garde et des hussards de la mort.
Ah ce n'était qu'un rêve n'est-ce pas,
alors que la réalité est toute autre : Ta
couronne est maintenant près de choir et
ton manteau d'hermine déjà couvert de
boue et de sang. Ton peuple aperçoit ta
face anxieuse, les larges rides creusées
par le noir souci de la défaite qui com-
mence, en attendant l'écrasement complet.
Un homme à terre est un homme perdu,
n'est-ce pas Guillaume. Et tes bourreaux
— y compris les princes, les von Reuter
et tu t t i, q uan t i — seront tes propres sujets,
qui t'enfermeront clans une forteresse,
d'où la lumière ne pénétrera peut-être pas,
niais où tu reverras en songe des mon-
ceaux de cadavres qui, à leur tour, te
crieront : « A mort ! nous sommes tombés
à cause de toi ».
La France, dont tu faisais jeu, sortira
grandie de cette épreuve, et plus belle
encore. Elle ouvrira alors tout grands ses
bras à ceux de ses enfants que tu as op-
primé durant quarante-trois années, et qui
malgré tout ont conservé leur coeur à la
mère-patrie.
L'Autriche, épuisée, s'apercevra un peu
tard qu'elle a été roulée et son vieux mo-
narque mourra de chagrin et do honte.
Vos deux pauvres loques disparues, l'Eu-
rope respirera alors et pourra crier à la
terre entière : Liberté !
Tant qu'à ton armée — pardon les restes
— elle rentrera la tête basse, vaincue, •
honnie par les crimes, incendies et pillages
qu'elle aura perpétrés.
Enfin quand ta sinistre carcasse, usée,
ratatinée; quittera ce monde, elle laissera
le souvenir d'un vil coquin et d'un lâche
assassin.
Mais, je t'en supplie,Guillaurne-la-Honte,
ne meurs pas avant que tous les combat-
tants de l'armée française — et j'en suis
— aient pu te cracher leur mépris à la
face. Après tu pourras crever...
Cette lettre est suivie d'une procla-
mation aux Alsaciens-Lorrains :
Cam-1s ALSACIENS ET LORRAINS,
Vous allez donc redevenir Français.
Vous allez être débarrassés à tout jamais
de votre tyran qui voulait vous empêcher
de penser et même de sourire.
Que votre coeur batte bien fort
Joffre vous a apporté le « sourire fran-
çais », vous pourrez bientôt, en toute
liberté, sortir de sa gaine ce vieux dra-
peau français .que depuis si longtemps
vous teniez caché. Ce drapeau, vous
l'arborerez à vos fenêtres, en chantant
l'immortelle Ma rse i ll a ise . Puis tous en-
semble, nous choquerons le verre empli
de ce vieux vin du Rhin.
Vous oublierez alors toutes les misères,
dans votre joie d'être revenus Français
pour toujours.
Et quand viendra la Fête clos Morts,
vous irez en pieux pèlerinage vers ces
tombes où dorment les fiers soldats qui,
au prix de leur vie, vous ont à nouveau
donné la liberté. Vous déposerez sur cha-
cune d'elles un petit drapeau tricolore,
suprême reconnaissance qu'on puisse of-
frir à un soldat français tombé au champ
d'honneur.
EDGARD BRUNETEAU,
. . . ' Rég ime n t te rr i to r ia l d ' infan te r i e .
Pour les Blessés Militaires
Liste déposée à la Mairie
M. Laboulaye, propriétaire, rue du
Palais, 10 fr.; Versement fait par la Ve n-
dée Rép u b l icaine (souscriptions reçues),
10 fr.; Collecte faite au poste de T. S. F.
de La Chaume, y compris la souscription
du Chef de Poste de l'Ile-d'Yeu, 30 fr.;
Produit d'une quête faite à la soirée theâ-
traie de La Chaume (Salle de la Mairie),
2 fr. 05. — Total : 52 fr. 05.
Total à ce jour : 817 fr. 35.
Four les Familles nécessiteuses
Liste déposée à la Mairie
Versement fait par la Vendée Rép u b l i -
caine (souscriptions reçues), 10 fr.; M.
Rabatte, cafetier, Chalet des Pins, 10 fr . ;
Chantier Coussot, entrepreneur aux Sa-
bles, 22 fr. 20. — Total : 42 fr. 20.
Total à ce jour : 6.448 fr. 75.
So uscr ip t io ns rec ue i l l ies à dom ic i le
dans le 6' Quartie r
( de l a R ue Bisso n ci la P lace du Commerc e)
M" Lerne (Nouvelles Galeries), 50 fr.;
Néaume, 10 fr.; M- Giret, 5 fr.; M."
Duret, 5 fr.; M'" Bésagny, f fr.; M. Pes-
ché, 5 fr., M. R. de la Mauvinière, 2 fr.;
Mr" Duteil, 5 fr.; M. Viaud, 2 fr.; M. Mei-
gnon (maison Pesché), 20 fr.; M. Pinault,
professeur de musique, 5 fr.; M.' Mar-
guerite Debret, 1 fr. 50 ; M"" Renault,10 fr.;
M'"° Nadaud, 10 fr.; Marquise de Cham-
pagne, 20 fr.; M"° d'Harenguier de Quince-
rot (2 mois à 20 Ir . ) 40 fr.; M. Gabriel Bor-
gnet (4 mois à 10 fr.), 40 fr.; M. Fernand
Lynier (4 mois à 10 fr.), 40 fr.; M. Lebon-
laye (3 mois à 10 fr.), 30 fr., plus 10 fr.
versés à la Mairie ; M. d'Hastrel de Rive-
doux (3 mois à 5 fr.), 15 fr., plus 10 fr.
versés à la Mairie ; M. Orrion (4 mois),
50 fr.; M. Poiraud, notaire honoraire (4
mois), 50 fr.; M. Vidy, 5 fr.; M- veuve
Letard, 1 fr.; M. Oger-Hulin, 1 fr.; M".
veuve Gautron, 1 fr.; M- veuve Flaire,
2 fr.; M. Lacaton, 2 fr,; M. Smolski, 10 fr.;
M. Blondel, 2 fr.; M"" veuve Hauron, 5 fr.;
Colonel Pelletier, 10 fr.; M. Rabillé, 5 fr.;
M. Heitzler-Puiroux, 5 fr.; M. Vilnot, 3 fr.;
Mu° Saunier, 2 fr.; M. Guillet, 2 fr.; M. Le-
tard, pharmacien, 10 fr.; M. Bouancheau,
horloger, 5 fr.; M. Bontemps (mensuelle-
ment), 5 fr.; M. Marsault, 5 fr.;11°' ° Denis,
10 fr.; M. Perray, 5 fr.; M. Barreteau,
10 fr.; M. Bouteiller, 5 fr.; M"' Henriette
Guibert, 0 fr. 25 ; M"." Pérand, 0 fr. 50,,
4:silionne% mistietrimifiam—ià,' dassetimaïasteamasessanisseissrms,
M. Abel Doré, 1 fr.; M'' Chollet, 2 fr.;
M- • Bourget, 2 fr.; M"" Chouteau, 5 fr.;
•
M''' Baradeau, 5 fr.; M" Vebert, 10 fr.;
M" Vebert mère, 10 fr.; M. et M'" Bé-
nard, 2 fr.; M. Scheider, 2 fr.; M. Moril-
leau, 1 fr.; M. Fontaine, 2 fr.; M. Gobert,
5 fr.; M. Guyon, 5 fr.; M- Henricet, 10 fr.;
M. Valenton, 2 fr.; M. Rosier, 1 fr.; M.
Magnon, 1 fr.; M. Joseph, 5 fr.; M. Pierre
Chevallier, 2 fr . ; M. Berioit, 2 fr.; M. Mori-
neau, 2 fr . ; M. Jéséquel, 1 fr.; M. Prou-
teau, 2 fr . ; M. Marie, 0 fr. 50 ; M.
Mérou, 2 fr.; M. Marinier, 1, fr.; M. Fri-
conneau, 5 fr.; NI"" Chabot,..5 fr.; M"' Du-
ranteau, 5 fr.; M. Rabillier, débitant, 5 fr.;
M. Maindron, 2 fr.; M"" veuve Barrie,
5 fr.; M. Suchen, 2 fr.; M. Moreau, bou-
langer, 5 fr,; M. Moreau fils, 1 fr.; Docks,
de l'Ouest, 5 fr.; M. Ph. Raimbert fils,
50 fr.; M. Th. llorault, 5 fr.; M. Louineau,
2 fr.; M. Charrier, horloger, 20 fr.; M.
Joubert, 2 fr.; M. Savineau, 2 fr.; .).1"" Li-
mon, 5 fr. — Total : 737 fr. 75.
MM. IIng,ueny, pâtissier ; Bretret et
Paillon, bouchers ont fait des dons en
nature.
Notre prochain Numéro
No s A te liers d 'Imp r ime r ie é t a n t
,ferm és Vendredi, jour de la Noël,
n o tre pro cha in n uméro p a ra îtra Jeudi
24 Décembre.
Arrondissement des Sables-d'Olonne
Ides Sables
Repos Hebdomadaire
Le Maire des Sables a pris un arrêté
déclarant jour de fête locale le dimanche
27 courant, afin de permettre aux com-
merçants, par dérogation à la loi sur le
repos hebdomadaire, de laisser leurs
magasins ouverts pendant toute la joun•
née du dimanche précité et permettre
ainsi aux habitants des bourgs voisins de
profiter de leur passage aux Sables ce
jour-là, pour faire leurs achats du nouvel
An.
Interdiction des Bals
Aux termes d'un arrêté de M. le Maire
des Sables, considérant que « dans les
circonstances actuelles, la fréquence des
bals et la grande affluence qui y est cons-
tatée, les dimanches notamment, sont un
véritable défi à l'opinion publique et que
celle-ci s'en montre vivement émue », les
bals publics sont formellement interdits
sur tout le territoire de la commune des.
Sables-d'Olonne.
Avis aux Contribuables
Les déclarations auxquelles sont as-
treints les contribuables, pour les lois en
matière d'impôts directs ou taxes assimi-
lées, doivent être faites, par les intéressés,
verbalement ou par écrit, au Bureau du
Secrétariat de la Mairie, où il leur est déli-
vré des récépissés pour toutes celles dont
l'omission entraîne des pénalités fiscales
ou correctionnelles.
En aucun cas, la Municipalité ne satinait
répondre de la suite donnée à celles de ces
déclarations faites par lettres ,qu i n'auraient
pas été remises directement, par lès soins
des intéressés, au Bureau Municipal des
contributions.
Il est rappelé aux contribuables :
1° Que les déclarations relatives aux
impôts directs doivent être faites dans les
délais ci-après :
Taxes sur les chiens : du 1" octobre
jusqu'au 15 janvier ;
Taxes sur les billards publics ou privés :
du -1 octobre au 31 janvier ;
Taxes sur les cercles, sociétés et lieux
de réunions spéciaux où se paient des
cotisations : du 1- octobre au 31 janvier ;
Taxes sur les voitures, chevaux, mules
et mulets : du 1- octobre au 15 janvier et
dans les trente jours de l'acquisition faite
en cours d'année ;
Taxes sur les voitures automobiles
1" octobre au 15 janvier et clans les trente
jours de l'acquisition faite en cours d'animée.
2° Que pour les chevaux, on doit faire
cieux déclarations à la Mairie, l'une au
Bureau du Secrétariat et l'autre au Bureau
de Police, en vue des réquisitions militai-
res. Cette dernière doit être faite avant le
31 décembre.
Ch ie ns . — La capture des chiens sans
médailles étant permanente, leurs-proprié-
taires devront veiller à ce qu'ils soient
toujours porteurs de la médaille réglemen-
taire de l'année, seule valable.
P ig eo ns- Voyage urs . — Il est également
rappelé aux intéressés que les éleveurs
isolés ou sociétés colombophiles qui pos-
sèdent des pigeons-voyageurs (pigeons
entraînés ou non entraînés) doivent, avant
le 1" janvier, faire à la Mairie, personnel-
lement ou par l'intermédiaire d'un repré-
sentant, la déclaration du nombre de leurs
colombiers, du nombre de pigeons-voya-
geurs et des directions clans lesquelles ils
sont entraînés.
L 'A djo in t j. " - , DELVAUT.
Règlement de Réquisitions
Les personnes dont les voitures et les
chevaux ont été réquisitionnés par l'au-
torité militaire les 5 et 6 août, pour trans-
porter le matériel du 1" dragons des bâti-
ments de l'ancien Séminaire à la Caserne
de Luçon, sont instamment priées de faire
parvenir, dès que possible, à la Mairie, la
facture des sommes qui leur sont dues à -
fin de règlement.
Cour d'Assises de la Vendée
Par ordonnance en date du 11 décembre
1914, rendue par M. Geoffrion, premier
président de la Cour d'Appel, les Assises
de la Vendée du premier trimestre 1915
s'ouvriront, à La Roche-sur-Yon, le 18
janvier 1915, sous la présidence de M. Joly,
conseiller à la Cour d'Appel de Poitiers,
qui sera assisté de MM. Ribereau et
Lapeyre de Bellair, juges au Tribunal .de
La Roche-sur-Yon.

▪
A v en u e Ca rno t (P la ce de la L i b e r t '
Il
Congé du Nouvel An
Les vacances du Nouvel An commence-
ront, pour les lycées, écoles normales et
primaires supérieures, le 23 décembre
courant et finiront le 4 janvier 1915, tandis
que pour les écoles publiques elles com-
menceront le 24 décembre pour finir le
3 janvier prochain.
Le Commandant de la 11° Région
Le général Paul Durand, nommé au
commandement de la 11" région en rem-
placement du général Goetschy, a pris
possession de son poste.
Le général Gcetschy, appelé à Toulouse,
au commandement de la 17' région, a
rejoint le sien.
La Société Centrale de Sauvetage
Le vice-amiral Touchard, ancien ambas-
sadeur, vient d'être nommé président de
la Société centrale de Sauvetage, en rem-
placement du vice-amiral Duperré, décédé.
Promotions Militaires
Sont promus, à titre temporaire et pour
la durée de la guerre :
A u g rade de Cap i ta ine
MM. Guérin, lieutenant au 83° territo-
rial ; Poirot de Valcourt, Le Bastard et
Keller, lieutenants au 84° territorial.
A u grade de L ie u te nan t
MM. Pochon, Lemauf, Gortais, Moril-
lems, Flory et Barreau, sous lieutenants
au 83° territorial.
A u g rade de So us-L ieu te n a n t
MM. Ménard, adjudant-chef, Picot, ad-
' judant au 83' territorial ; Michel Boré,
Bouillie, Biseuil, Nacaud, sergents au
83' territorial ; Perrin, Berjeau, Métais,
Deville et Pons, sergents au 84° territorial.
Nos Compatriotes morts
au Champ d'honneur 1
Nous apprenons la mort au champ
d'honneur du fusilier marin Petit (Fran-
çois), de Concarneau, tué à Dixmude, dont
la famille habite La Chaume, et du fantas-
sin Ferestier (Victor), cimentier, route de
Talmont, décédé à l'hôpital de Brest.
Nouveaux appels d'auxiliaires
Le Ministre de la Guerre vient de pres-
crire l'appel d'un très grand nombre d'au-
xiliaires, qui vont êtrs convoqués par les
bureaux de recrutement dans quelques
jours, après le départ de la classe 1915.
Départ de Marins
56 marins du port des Sables ont pris,
ce matin, le train de 10 h. 25, à destination
les uns du 3° régiment d'infanterie colo-
niale, à Rochefort, les autres du 2° colo-
nial, à Brest, poui,. être versés dans les
fusiliers marins. -
Tous les autres marins du port, de 25 à
48 ans, ont reçu leur fascicule de mobili-
sation en attendant l'ordre de départ.
Pour les Militaires sur le Front
M. le Colonel commandant le territoire
de la Vendée nous communique la note
suivante :
Les familles des militairesssur le front
sont prévenues qu'un envoi d'effets et de
colis sera fait aux trois régiments : 93',
293' et 83° territorial, le 20 décembre pro-
chain.
Les familles ayant des colis à faire par-
venir à l'occasion de Noël pourront les
faire remettre au dépôt du 93^, caserne
Travôt, jusqu'au 19 décembre. Si le nombre
des colis est trop élevé, il sera fait une
deuxième expédition le 22 décembre. -
Les colis ne doivent contenir aucun
liquide.
Les Dons des Ecoles
Pour procurer des étrennes à nos sol.,
dats les élèves (filles et garçons) des écoles
publiques des Sables ont tenu à joindre
leur obole à celle des directeurs, direc-
trices, instituteurs et institutrices. Il a été
réuni ainsi une somme de 121 fr. 30, répar-
tie comme suit : Feule des garçons, 70 fr.;
école des filles, 51 fr. 30.
Nous adressons à tous nos félicitations
pour ce beau geste en faveur de nos trou-
piers.
Réformés et exemptés
La distribution de convocations aux ré-
formés et exemptés commencera ce sou
vendredi.
Tous les intéressés recevront une lettre.
Les Colis postaux aux Soldats
L'autorité militaire a été amenée à envi-
sager les conséquences qui pourront ré-
sulter du fait de l'envoi probable de nom-
breux colis postaux aux militaires en opé-
rations, à l'occasion des fêtes de la Noël
et du Jour de l'An.
Malgré -toutes les mesures prises pour
assurer l'expédition et la remise de ces co-
lis dans les meilleures conditions compati-
bles avec les nécessités militaires, il
est à craindre que l'augmentation des en-
vois n'entraîne un encombrement et par
suite des retards dont l'autorité militaire
ne saurait assumer la responsabilité.
Le nombre des colis postaux propre-
ment dit est tellement considérable qu'il
nécessite cent wagons par jour et, d'autre
part, les paquets postaux sont évalués de
200.000 à 220.000.
Ces chiffres sont assez éloquents par
eux-mêmes pour que les familles prennent
leurs dispositions pour réduire leurs envois
au minimum.
Nous rappelons que les colis postaux
militaires ne doivent contenir aucun li-
quide, comestibles ou denrées périssables.
Renseignements sur les Militaires
en Campagne
Pour permettre aux familles d'obtenir
des renseignements aussi rapidement que
possible, nous leur recommandons de
ooriner aux dépôts des régiments, aux-
quels elles s'adressent, des indications
précises, notamment sur le lieu, la date
de naissance et les prénoms du militaire,
sur sa classe, son grade, son régiment,
sa compagnie de dépôt, sa compagnie
d'affectation au front et son matricule.
Obsèques d'un Militaire
Mercredi, à 15 heures, ont eu lieu les
obsèques du caporal Collinet, décédé à
l'hôpitaemilitaire de notre ville, des suites
de ses blessures reçues sur le front.
De nombreuses personnes ont accom-
pagné le cercueil jusqu'à la gare, la famil-
le emmenant les restes de leur malheu-
reux fils. Sur les quais de départ, le com-
mandant Maire, du 5' régiment de terri-
toriale a prononcé quelques paroles em-
preintes du plus pur patriotisme,
1 Avis aux Eleveurs
Le Ministre de la Guerre a décidé que
des achats de chevaux de selle de 4 ans
(c'est-à-dire nés en 1911) seraient faits au
mois de janvier 1915, mais en nombre
limité. Les présentations de ces chevaux
de 4 ans seront réservées aux éleveurs.
Les Comités de remonte sont autorisés
à acheter dès maintenant les chevaux de
3 ans et demi de pur sang ainsi que ceux
de selle de demi-sang ayant figuré dans
les concours de meoration, des haras, du
cheval de guerre, présentés par des éle-
veurs.
Conférence
L'ceuvre d'assistance à la guerre créée
dès les premiers jours de la mobilisation
par le distingué maire des Sables-d'Olonne
et à la tête de laquelle se trouve actuelle-
ment le dévoué M. Frans, organise pour
dimanche prochain 20 courant une grande
conférence. Celle-ci, placée sous la prési-
dence de M. Gola, sous-préfet, aura lieu,
dans la salle de théâtre du Casino,
14 heures. -
M. Chailley y parlera sur la guerre de
1914. La réputation du brillant orateur
traitant un pareil sujet est un sûr garant
du succès réservé à cette réunion, dont le
but est de procurer les fonds nécessaires à
l'achat de vêtements chauds aux soldats.
M. Frans, notre dévoué confrère, di-
recteur de l'oeuvre s'adressera ensuite au
coeur des femmes de France.
M. le Sous-Préfet a bien voulu accep-
ter de présider cette importante réunion,
à laquelle voudront assister tous les
patriotes et le lites les dames dévouées à
la cause de nos chers soldats.
L'entrée est fixée à 0 fr. 50.
D'autre part, on annonce qu'une tom-
bola a été autorisée et que des billets sont
mis en vente au prix de 0 fr. 25 l'un. De
nombreux lots ont déjà été offerts par des
personnes charitables et les presseurs de
billets doivent se presser, car le placement
de ces derniers se fait très rapidement.
Ils s'en vont !...
Mardi, par le train de 4 h. 52 est parti
des Sables un convoi de 38 indésirables
du camp d'internemenFtle l'ancien Sémi-
naire.
Ce convoi se composait de femmes, de
vieillards et d'infirmes et était dirigé sur
la Suisse, en vue d'un échange d'un même
nombre de Français internés dans les
dépôts d'Allemagne.
Spectacle de Familles
Une deuxième et dernière représenta-
tion donnée par M. Victor Roger, l'artistqS
bien connu du public Sablais et Chau-
mois, aura lieu samedi soir, à 8 heures
précises, salle de l'Etat-Civil, a La
Chaume. Le programme est des plus allé-
chants :
1 ' L e s Fo rfa i ts de P ip er rnans ; 2^ Inter-
de par MM. Roger, Gil Dehar et le
Robert; 3' A dé la ïde e t Vermo u th et
ilponr terminer, une création : L e Rê ve de
P ie rro t , sketch-fantaisie en 1 acte de M.
Roger de Planque.
Nul doute que .pour ce spectacle de
famille la salle de La Chaume ne soit
remplie. Le prix des places est fixé à
50 centimes pour les chaises et 30 centi-
mes pour les bancs.
Une collecte sera faite au profit des
blessés et la Ma rs e i l l a is e chantée par
M. Gil Dehar.
Accidents du travail
M. Pédenau (André), 16 ans, mécani-
cien chez M. Fontaine : un grain de fer
lui a sauté dans l'oeil droit.
5 jours, d'après M. le D' Canteteau.
M. Masset (Charles), 17 ans, de La
Chaume, serrurier chez M. J. Rassinoux,
rue de l'hôpital : un grain de fer lui a
atteint un oeil.
5 jours, d'après M. le D' Canteteau.
Une Plainte
Mu° Mouneau, boulangère, rue de l'Hô-
tel de-Ville, vient de déposer une plainte
pour détcurnement de farine, contre 111m°
B..., boulangère à La Chaume.
On se bat aux « Indésirables »
Une scène de violence s'est produite la
semaine dernière à l'ancien séminaire où
se trouvent ceux que l'on a dénommés
les indésirables s.
Le nommé Steinnart (Wylent), 38 ans,
sujet allemand, qui a servi pendant 5 ans
dans la légion étrangère, a reçu plusieurs
coups de couteau du sieur Wolmann (Jac-
ques), 33 ans, originaire de Cologne.
Procès-verbal a été dressé contre l'a-
gresseur qui comparaîtra mercredi devant
le Tribunal correctionnel ?
Est-ce un Naufrage ?
Plusieurs cadavres de chevaux ont été
rejetés par la mer sur la côte de La
Chaume et d'Olonne, en face le Champ de
tir et des Roches-Noires. Ces chevaux de
selle, demi-sang, portent une ferrure
anglaise avec la marque C ou G et ont la
queue coupée.
Serait-ce là les victimes d'un naufrage
ou d'un coup de mer, par suite de la tem-
pête que nous subissons.
Trois mille Réservistes Vendéens
goûteront le vin d'Olonne
le soir du Réveillon!
Sur l'initiative du Maire d'Olonne une
souscription a été ouverte pour offrir du
vin blanc du pays aux bravos réservistes
de Vendêè actuellement sur le front.
Un premier wagon, contenant 12 barri-
ques 1/2, quittera La Roche-sur-Yon par
l'express de 1 h. 27, dimanche 20 décem-
bre. Il sera convoyé jusqu'à où se
trouve actuellement le 83' territolial, par
un de nos compatriotes, M. Geoffroy, insti-
tuteur public, sergent attaché à la section
hors-rang.
Le vin arrivera en gare d'A... mardi
clans la soirée el le Colonel fera immédia-
tement procéder à la répartition, à raison
d'une barrique par compagnie et une demi-
barrique pour la section hors-rang où se
trouvent un certain nombre de Sablais,
notamment l'adjudant Audebert.
Ainsi grâce à la générosité des viticul-
teurs olonnais 3.000 réservistes vendéens
pourront fêter le réveillon en buvant du
vin de leur cher pays.
D'autres envois suivront ; le sergent-
convoyeur Geoffroy se charge de retourner
les fûts dans un délai maximum de 15 jours.
La prochaine expédition sera faite pour
les 93' et 293^.
Police Municipale
Des contraventions ont été dressées :
Pour violences- légères contre Babin
(Eugénie-Marie-Henriette), 19 ans, sans
profession, route de Nantes, et Huguet
(Georgette), 15 ans, sans profession, route
de Talmont.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par la jeune Anne Barbe, 13 ans, 63,
quai Franqueville, une petite boîte conte-
nant plusieurs médailles et une croix.
Par M. Jean Belliard, domestique chez
M. le D' Gaudin, un tour de cou en astra-
kan.
Par M" Brochard, née Foucaud, de
l'Ile-d'Olonne, un portemonnaie contenant
7 fr. 50.
Par M. Geanne, caporal au 136' d'infan-
terie, à l'usine Pellier, une montre de
dame en argent. Déposée à la Police.
Oiiirotme
Du Viripour nos Soldats I — L'appel
adressé par le Maire à la' population a été
entendu : de toutes parts nos viticulteurs
souscrivent pour l'envoi de vin blanc
d'Olonne à nos chers soldats, en ce mo-
ment sur le front. Voici la belle lettre de
remerciements que le colonel Scherbeck,
commandant le 83° régiment territorial,
actuellement à A... vient d'adresser au
Maire :
A..., le 10 décembre 1914.
Monsieur le Maire.
Vous avez bien voulu m'offrir pour les
militaires du 83^, quelques hectolitres de
vin qui rappelleraient le pays à tous ces
braves gens qui font ici avec courage un
pénible devoir. Ce don généreux sera ac- -
cueilli avec reconnaissance, parce qu'il
sera le symbole de l'union des coeurs dans
la poursuite du seul but désigné à l'effort
de tous les Français.
Chacun y concourt à sa manière : le
soldat en combattant, la femme en lui
confectionnant des vêtements, le proprié-
taire en partageant avec lui la récolte de
sa terre.
Et comme je suppose que, dans ce sou-
venir envoyé du pays à ses enfants, les
donateurs ne veulent pas séparer les sol-
dats de leurs officiers, je ferai participer
ceux-ci aux distributions.
Veuillez donc être notre interprète au-
près des donateurs et, en les remerciant,
leur dire que nous fûtereins la Noël en
buvant à leur santé le vin qu'ils nous
offrent si cordialement.
Veuillez agréer, etc...
L e Co lo n e l , S CHERDECK .
Nous rappelons aux donateurs qu'il n'y
aura pas de droits de régie et d'expédition
à payer. Le vin sera transporté à la gare
d'Olonne et expédié directement sur le
front.
Ont souscrit, cette semaine : MM. Grous-
sain, des Cbirons, une barrique ; Célestin
Astagneau, au bourg, une barrique ; Eu-
gène Coulant, au bourg, une barrique ;
Théophile Dubois, au bourg, une barri-
que ; M.'. Félicité Chaillou, au bourg, une
barrique ; Petitfils père, à Grancichamp,
une demi-barrique ; Henri Guilbaud, à La
Garlière, une demi-barrique ; Marcel Guil-
baud, au même lieu, une demi-barrique ;
Jean-Louis Guibert, au bourg, une demi-
barrique ; M"'" Valère Mathé mère, une
demi-barrique ; Valère Mathé maire, une
demi-barrique ; joseph Rabillier, une
demi-barrique ; Pierre Auvinet, au bourg,
une demi-barrique ; Henri Raclet, au
bourg, une demi-barrique ; Eugène Tou-
geron, une barrique ; Auguste Mornet,
20 litres ; Mm° veuve Hillairet, 60 litres ;
Siméon Blanchet, une demi-barrique ;
Henri Babin, une demi-barrique ; Eugène
Papen, 60 litres ; Barthélemy Dubois, une
demi-barrique ; Laidet, au bourg, 50 litres.
— Des jouets pour les enfants de
nos chers Réfugiés Belges. — Noël
approche à grands pas et, avec Noël la
semaine des étrennes. Dans nos familles
qui n'ont connu ni l'invasion allemande ni
les affres d'une fuite éperdue, chacun
pourra, comme les années précedentes,
acheter quelques jouets aux enfants. Mais
pour ceux qui ont été chassés de leurs
foyers, pour les fils de la Nation héroïque,
pour les petits Belges exilés sur notre sol,
le Maire fait, une fois encore, appel à la
gênéresité de ses concitoyens.
Il faut que chacun de ces enfants reçoive,
au jour de l'an le jouet qui rendra moins
amer leur éloignement du sol natal. Une
tombola est organisée pour trouver les
fonds. nécessaires à cette oeuvre. Deux
mille billets à 0 f'.. 10 l'un ont été émis.
Tous ces billets seront remboursés par
des oranges d'une valeur de 0 fr. 10. De
plus, chacun pourra gagner des lots dont
quelques-uns ont une valeur appréciable.
L'arbre des jouets de Noël sera exposé,
avec les lots de la tombola, à partir du
25 décembre. La distribution aura lieu le
LA ‘ENDEE IIEPUBLICAINE
premier dimanche de janvier ; une soirée
sera organisée à cette occasion. Nous en
publierons le programme dans un prochain
numéro, mais dès aujourd'huinous deman-
dons aux personnes généreuses d'offrir
quelques lots et à tous de prendre des billets.
On en trouve au bourg et dans tous nos
villages.
— Morts et Disparu au Champ
d'Honneur. — Nous apprenons la mort,
au Champ d'Honneur, des nommés Mar-
chand (Fleuri), zouave, de La Bréchoire,
décédé le 4 novembre à la 4' ambulance
de la 37° division à Saint-Crespin-en-Bois
(Oise), et Migné (Gabriel-Jean), de Gahou,
signalé comme disparu, tué à l'ennemi le
9 octobre, au combat d'Ovilles-la-Boiselle.
Aux familles de ces braves, morts pour
la patrie, nous adressons l'expression de
nos plus douloureuses condoléances.
Le Maire a été également avisé de la
disparition du soldat Raffin (Aimé-Victor.
Flavien), de Champaillas, disparu le 27 août
à Chaumont-Saint-Quentin.
— La Classe qui vient de partir.
— Nos jeunes conscrits de la classe 1915
ont quitté la commune dans la journée de
mardi. Nous publions aujourd'hui l'affec-
tation de ces nouveaux soldats. Sont versés
au 65° de ligne, à Nantes Joseph Pénié,
des Chirons ; Albert Perdrieau, de La
Maisonnette ; Philbert Mornet, de La Bau-
duère ; Alfred Moreau, de. Champclou. Au
64°, à Ancenis : Auguste Groussin, du
bourg ; Charles Jouineau, du bourg ; Marie-
Louis Guiet, de La Goujonne. Au 77° de
ligne, à Chollet : Léon Marchand, de La
Bréchoire. Au 28' d'artillerie, à Vannes :
Julien Giraudeau, du bourg. Au 118^ de
ligne, à Quimper : Etienne Chauvin, du
bourg ; Léon-Joseph Champot, à Malagué.
Au 6° génie, à Angers : Eugène Madu, du
bourg ; Aimé Guédon, de La Gillerie. Au
2" colonial, à Brest : Marcel Bourget, au
bourg; Olivier Birotteau, de Grandchamp ;
Amand Boulineau, du bourg. Au 116" de
ligne, à Vannes : Henri Danieau, de L'Au-
rière ; Georges Elbert, de L'Aurière ; Au-
guste. Cloutour, de La Girvière ; Arsène
Cloutour, de La Garlière. Au 137° de ligne,
à Fontenay-le-Comte : Joseph Poiraudeau,
à La Roulière ; Henri Richard, des Gran-
ges; Henri-Jean.Marie Richard, des Gran-
ges. Au 23^ colonial, à Paris : Henri Alain,
de L'Aurière, et Constant Triche..., de
Pierre -Levée. A la 11° section des infir-
miers : Alexandre-Julien Moreau, de L'Au-
rière.
A tous ces jeunes gens nous souhaitons
bonne chance et beaucoup de gloire.
Souscription Publique (su i te) . —
Nous avons reçu de M. Paul Garat, pro-
priétaire au bourg, 10 francs, et de M.
Baptiste Rabillier, carrier, 1 fr.
Total à ce jour : 2.241 francs 40.
Su in ire-Ole-fflers.
Mort accidentelle. — Le petit Flic
Renaudin, âgé de trois ans, dont la mère
est ménagère au hameau de la Mare,
jouait près d'une mare, quand il perdit pied
tomba dedans et se noya. On n'a retiré
de l'eau qu'un petit cadavre,.
Tribunal Correctionnel des Sables
A ud ience du Mercred i 1 6 Déc em bre '1 9 1 4
Outrage à agent
, Le dimanche 8 décembre, vers 8 h. 1/2
du soir, alors que la gare des Sables était
envahie par une multitude de gens, l'agent
Fonfroide invita Delafond (Léopold-Paul),
47 ans, marin, rue des Buandiéres, à
s'éloigner de la porte d'entrée de la salle
des Pas-Perdus, pour permettre aux voya-
geurs de passer. Delafond, ivre à ne pas
tenir debout, répondit au représentant de
l'autorité : t Il n'y a que les employés de
l'Administration qui trahissent la-France I
Si vous étiez avec moi dans les tranchées,
je vous saignerais (s ic) le coeur e
Delafond n'a pas de bons antécédents,
aussi le Tribunal se montre-t-il sévère
clans l'application de la peine.: il est con-
damné à 15 jours de prison et aux frais.
Vol d'une somme d'argent
Le 7 décembre, André (Joseph-Marie),
40 ans, marin aux Sables, (linon et cou-
chait à bord du dundee Co rdier , du port
de La Rochelle. Le lenderhain lorsque,
vers 5 heures, le matelot. Claie se leva, il
constata que son portemonnaie, contenant
une somme de 12 fr. 50, composée de
2 billets dos francs, d'une pièce de 1 franc
et, le reste, en monnaie de billon, avait
disparu.
La Police ouvrit aussitôt une enquète
qui ne' tarda pas à donner des résultats.
Elle apprit, en effet, que André, dit To n -
n e l i e r , qui, la veille du vol, se trouvait
sans le sou, avait changé au bureau de
tabac, place de la Liberté, un billet de
5 francs, puis s'était payé une paire de
pantoufles.
André, malgré ses protestations d'inno-
cence fut mis en état d'arrestation.
A l'audience il continue à soutenir, con-
tre toute évidence, qu'il n'est pas cou-
pable du vol dont on l'accuse. Mais M. le
Procureur de la République établit, de la
façon la plus nette, la culpabilité de l'in-
culpé.
André est condamné à 1 mois de prison.
(A s u iv re) .
NOUVELLES DIVERSES
Sublimes Héros
Le correspondant du Times , dans le
Nord de laFrance, dit que les récents com-
bats autour d'Ypres ont fourni l'occasion,
aux officiers et soldats observateurs, de
montrer un très grand courage. Dans de
nombreux cas, de jeunes officiers d'artillerie
se sont avancés jusqu'à des positions très
dangereuses en avant du front d'infanterie
et, téléphone-en main, ont indiqué la por-
tée aux canonniers avec un calme admi-
rable.
Un jeune lieutenant s'était posté dans
une tour à quelques centaines de mètres
des tranchées allemandes. Pendant une
demi-heure, il téléphona ses ordres d'une
façon régulière, puis on l'entendit dire
sans la moindre émotion : e J'entends les
Allemands qui cloutent l'escalier ; j'ai mon
revolver ; ne croyez plus rien de ce que
l'on vous dira n.
Sur ces mots, il laissa tomber le récep-
teur, et on n'a plus entendu parler de lui.
Un Volontaire de '65 ans
C'est l'artilleur Louis Hillairand, de La
Rochelle, médaillé de 1870.
Dès la déclaration de guerre, Hillairand
avait cherché, en vain, à s'engager. Der-
nièrement, cependant, son engagement
était accepté à Tarbes et, il y a quelques
jours, ce vieux brave, en compagnie de
nombreux volontaires. quittait le quartier
Soult pour le front. A son départ, une ma:
gnifique gerbe de fleurs lui a été remise.
Hillairand était déjà célèbre. En 1887,
se trouvant à Madrid, il tira un coup de
revolver sur Bazaine.
La Souillure
Le Ma t in a calculé que les régions de
France encore occupées par l'ennemi ont
une superficie totale de 20.100 kilomètres
et constitùent les 3,75 °/, du sol français.
Le Kaiser serait opéré
Selon une dépêche de Berlin, reçue à
Bâle, les médecins auraient décidé d'opé-
rer le kaiser à la gorge aussitôt qu'il sera
assez fort pour supporter cette interven-
tion.
Un complot contre Von der Goltz
La nouvelle est parvenue d'Odessa
qu'une conspiration contre la vie du géné-
ral von der Goltz aurait été découverte, à
Constantinople. De nombreuses personnes
occupant de hautes situations y seraient
impliquées et quelques arrestations au-
raient été opérées ; mais l'enquête serait
conduite dans le plus strict secret.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Du 1 0 au 1 7 Décem b re 1 9 1 4
NAISSANCES
Fernande - Olympe - Gisèle Péroux , rué' des
Buandières, 43.
A ntoi nette -Charlotte -Victorine Narrent, rue
Pépin, 21.
Léone-Marie-Marcelle-Délie Huguet, rue Daniel-
Fricaud, 35.
Germaine-Yvonne-Charlotte-Juliette Raffin,
rue de la République.
Pierrette-Alexandrine-Eugénie- Henriette Le
febvre, rue des Dunes.
PROMESSES DE MARIAGES
Edmond Verger, instituteur laïque, à Porni-
chet (Loire-Inférieure), et Charlotte-Marie-
Jeanne Bellais, institutrice laïque, aux Sa-
bles, 48, rue de l'Estacade.
MARIAGES
Louis-Alexandre Naud, marin, à La Chaume
des Sables, et Marie-Alphonsine-Henriette
Pondevie, journalière, aux Sables.
Etienne-Eugène-Joseph Mathé, commerçant,
quai du Commerce, et Germaine-Marie Baron,
sans profession, quai du Commerce.
Baptiste-Marie Barbotin, employé de Chemins
de fer de l'Etat, à Honfleur (Calvados), et
Hortense-Marie-Eugénie Bulteau, sans pro-
fession, lue des Soupirs, 26, aux Sables.
DÉCÈS
Pierre-Jacques-Philmont Bougis, 89 ans, doua-
nier en retraite, veuf de Marie-Rose Letard,
route de Talmont, 38.
Alexandre-François-Eugène Brintin, 3 ans, rue
de l'Hôtel de-Ville.
Fernande- Adrienne-Augustine Lhériteau , 22
ans, poissonnière, épouse de Aimé-Eugène-
Alphonse Robert, rue du Château-d'Eau, 85.
Florence-Marie Ruchaud, 6'1 ans, journalière,
veuve de Florent-Victor Casent, avenue
Carnot.
Esther-Colombe Chevé, 90 ans, journalière,
veuve de Auguste-Jacques Girouard, rue
Daniel-Fricaud, 2.
Clément-Philippe-Charles Roblin, 2 ans,, rue
de la République, 25.
Gustave-Ernest Collinet, 26 ans, célibataire,
caporal au 9e régiment d'infanterie. (H. M.).
Section de La Chaume
NAISSANCES
Eugène-Hel lé-Alphonse Urvois, rue du Filet.
Constant-Pelage-Marcel Retail, rue de la
Forge.
Andréa-Denise-Gilberte-Virginie Patarin, rue
du Moulin.
DÉCÈS
Enfant du sexe masculin présenté sans vie.
BIBLIOGRAPHIE
Le général Joffre élève de Napoléon
L'Almanach Hachette pour 1915, qat vient de
prraltre, et gai donne une Histoire illustrée
des trois premiers mois de la guerre et une
petite encyclopédie militaire que tout le monde
voudra lire, publie des pensées de Napoléon
qui expliquent et résument la tactique du
général Joffre.
Napoléon disait :
— C'est l'imagination qui p les batailles.
— A la guerre; rien ne s'obtient que par le
calcul : tout ce qui n'est pas profondément
médité dans les détails, ne produit aucun ré-
sultat. A la guerre, il faut des idées simples et
précises.
— La première qualité d'un général en chef
est d'avoir une tête froide roi reçoive l'im-
pression juste des objets, qui ne s'échauffe
jamais, ne se laisse pas éblouir, enivrer par les,
bonnes ou mauvaises nouvelles, que les sensa-
tions successivement simultanées qu'il reçoit
clans le cours d'une journée, s'y classent et
n'occupent juste que la place qu'elles méritent
d'occuper, car le bon sens, la raison, sont le
résultat de la comparaison de plusieurs sensa-
tions prises en égales considérations.
— Le succès de la guerre dépend de la pru-
dence, de la bonne conduite et de l'expérience
dû générai.
— Une armée n'est rien que par la tête.
— Tout l'art de la guerre consiste dans une
défensive bien raisonnée, extrêmement cir-
conspecte et dans une offensive audacieuse et
rapide.
— L'art de la guerre ne s'apprend ni dans
les livres, ni par l'habitude. C'est un tact de
conduite qui'proprement constitue le génie de
la guerre.
— Il faut que l'armée regarde le désonhcor
comme plus affreux que la mort.
Dimanche 20 décembres. — Saint-Jean-de=
Monts, Talmont.
Lundi 21. — Le Langon, Saint-Michel•MonV
Mercure.
Mardi 22. — La Chaize-Giraud, Chantonnay,
Les Lues.
Mercredi 23. — Nient le-Dolent, (Mimes.
Jeudi 24. — La Cuillère, Poiré-sur-Velluire.
Vendredi 25. — Les Clouzeaux, Vix.
Samedi 26. — Barbâtre, Beaulieu-sous-la-
Roche, Coéx, Fontenay (veaux, moutons et
porcs gras), Saint- Christephe - du -Li gneron,
Saint-Florent- des-Bois, Saint -Laurent- de - la-
Salle.
6,1,4,4e.teeeSereer,te:eisee,,e).,14,
HOCHE-JOUROAIN
Foires de la Semaine
ON FAIT
DE TRÈS BELLES
MÎTES DE VISITE
Depuis -1 fr. 50
:1. toute commande de 4P0 Cartes du même nom,
il sera joint un CALENDRIER de Portefeuille.
( Vo ir les P r ix 4 la
44 • • 4> et* e 4:4 ei":":. • •
Ali no MARCIW
Et lVaiitsi
Ray on importan t d e Chapel ler ie n ouvel l e
i
VÊTEMENTS P' MARIAGES &CEREMON
HOMMES ET DAME S
TOUS LES VÊTEMENTS
de Sports, Voyages et Plage
PÈLERINES ET PARDESSUS
Imperméables o—
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
Meil le u r march é q u e p a r tou t ail leu rs
La Température et la Santé
I :lue de VILlitel-de-Ville, i I
A. FAVROULT, TAILLEUR
(En face l'Avenue de la Gare>
LES SA.BLES-D ' OL ONEE
I.Es PLUS GRANDS ASSonTrmERTS ne
Vêtements stil' Mesure
MRiMOn 'eN FRÈRES
ÉPICERIE EN GROS
Messieurs TESSON FRÈRES, Epiciers
en Gros, étant appelés sous les drapeaux,
ont l'honneur d'informer leur Clientèle
que la Maison continuera à fonc-
tionner comme par le passé et qu'elle
sera dirigée par Madame LÉori TESSON.
Les Epiciers de détail, s malgré
bruits de fermeture de Magasin qui ont
couru pourront s'approvisionner cë
Epicerie et recevront toujours le meilleur
accueil.
Le froid et l'humidité exaspèrent toutes les
sélections ehrenigges des voies respiratoires;
aussi, en nette saison, recommandons-nous la
Pondre Louis Legras, ce merveilleux remède
qui a obtenu la pins haute récompense à l'Ex-
position Universelle de 1900. Elle soulage ins-
tantanément l'asthme, le catarrhe, l'essouffle-
ment, la toux de vieilles bronchites, les suites
de pleurésie et d'influboza, et guérit progres-
sivement. Une boite est expédiée contre m a n -
d a t de 2 fr . 10 adret= é à Louis Legras, 139,
Bd Magenta, à Parie.
MEMBISOStaadeSSEVaraarsiretelartaillirliraraneeMeMMUll
(in a beaucoup parlé thins toute la presse de la
ddennvprte se•11,4”ttonnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, (14 mi grand spécia-
lieie. et qui a valu à sen enveideor, de la part de
tont In Corps médical, un juste tribut de félicita-
i,. enthouslaates.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« i.e Tampon Américain s'éloigne de
e tout ce que Con cannait actnellement pane le
traitement de la h ern ie , par l'etli acité de son
action sur cette maladie dont il eirrète oursit8t
e le développement et en prédisposant. quelque
soit l'àge de sujet, h une guér iso n radica le. Cet
appareil répond à tonales désirs de la thérapeu-
tique moderne et réalise on progrès considé•
rable.
o C'est sons l'empire de c e s réflexions qu'il no.
» e été donné d'expérimenter un nouveau mode ils
traitemtmt par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'Hile façon parfait, à
tou tes les lErn i es , ma i s s u pprime es même
• temps l a g ine et, les i ncon v én ien t s des han -
. dag e s ,
» Signé les Docteurs Mcmc, Prés id en t ;
Fleieen et Oossacvadtlasnecta.
Voad u n e garan t ie qu e p ersonne n e peu t donn er.
M. CHARLY, le spécialiste hien connu, diplômé
et lauréat de l'Ecols d'orthopédie de Paris, Lient
à en foire lui-même ramille-et:on en faisant profi-
ter ceux qui ie confient à lin d e s conseils de ea
haute expérience profus-donnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
rens (le »os 'scieurs et celles de nos lectrices qui
sou arec t de Hern ies , Dm een t es , Efo r ts , D ép lace-
m en t s d es O rganes , e tu., dans la certitude qu'ils
'trouveront, aràce à lui. un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à :
La Roche-sur-Yon Hôtel du Lion-d'Or, 2• lundi
d e chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôte/ de France, Pr mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Les Sables d'Olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 2•
dimanche de chaque mois, 9 h à 4 h.
POusauges, Bétel dt. France, ler jeudi de cha-
que mois, de 9 h. à 3 h.
Boulisme, Hôtel Perrochern, dernier mercredi de
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et IlydrOCèle. Le moyen
cap -de de guérir ce s infirmités.
Cein tures Ven t ri éres perfec t ionnées pour t outes
l es d év ia tion s d es orga n es de la femme . — Bas
pour va r i c es — O r th op éd ie . — Pro thés e .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Ro chel le.
1

X.e plus Agréa ble des 1 ::I zzr-ga tifs
THEZ
POUR LES, F.IÈTFS Di' L'AN
~t"irand Choix de Bijoux
M'ne
e t Porc e la in e s Arti s ti q u e s
56, !->.ne de l'Hôtel-de-Ville, 56
Blanckserie Franco-Belge
1
14, Rue de I'Iîôtel-de-Ville
MoBlanchissage,
*ds
Repassage, etc. - Raccon%-
Un r.~n
0
él
ç
go de. linue très fin. - Paix MoDÉnÉs.
1 , : Faux-Cois glacé 'S à 0 fr . 10 pièce.
3 1 R u« B lom,t , 3 . - PA R TS
ABONNEMENTS:
6 f,. 1 Six mois... 3 ~r. 5)
....... Le « Numéro 3 0 contini4s
1-kFV Ê
9 il~* li illm ;1f1FlQ~NZ1 c;tiEn L Ne
9
74 1
14 î!, 13 025
DES GkANDS DE MODES
PWS ~mJye :I, norZLES
ME; LLt;IP.S
LES PLUe,,~'OLIS OUVRAGE&
LES RECETTES
A­ 1c~s
'UP
~f1 7.9*, BIULrVAr~r) S!GERMAIN-PARIS-
-i 1
r
' - - - - - - - -
le P*F é-îlleur nemède de la,
,~~c a.. "',a S~von
PRittCESd. COtJcu
chieil (le polit)e 11([We pli lie
(LOUP D'ALSACE)
Déj 'e n se ur te rri b le , G ardie n sei r , Pé d ig rée
CHIOTS A VENDRE
rin. TRÈS RÉDUITS
S'sd~^~~^r de 1 Ir. à 4 h. du soir, cliez
M. FOUGERAT, B uv e t te Fo n t en a is ie n ne,
Boulevard de l'Est, Les Sables-d'Olonne.
%;i(-,itlx JoIlrîia LîX à ~ic
c.
à l'Imprimerie rit, Journal
n
<
o) 'z
U5
c -
CZI
000.o.
L'eMI110l.dU d ~.J%A IEI S
.71hs~~1d
e u point
cost o n u vêritabie 's service rr.bli.. «~'F,1`Wr'ni. vit 0 ei
a s- .8.12. ",p .1. 191le., -
Dépôt
IMPRIMERIE ROCHE- JOURDAIN
Place de 1. Lihe~të.
L'ÉVOLUTION K`01NOMIQUF,
Revue
FINANCIÈnE ET POLITIQUE
daire paraissant le Dimanc1a~
hebdoma Dircot- ~ E ROBENNE
2 2 , Ru2 do Châf,ad.n, 22. - PA RIS
Le service de l 'Evo l u tion E conom iq u e es
toit gratuitement pendant un mois à tmI'~
porsirrine qui en fait etItslademai
de.
10 ai,
Imprimeîio commerciale
5 , I v e n u ( ~ (. w ~n o 1 ( 1 1 1 a e e `d`7 la L i ber té) . SABL~S~l)'0L0NNI1,
CA- 11 'l " F E_~~_~À4SÎ D E 1 1
TYPOGRAPHIE LITH OGRAPHIE - GRAVURE
Carte ordin ire ..... ~cnt. .
ida lie 1
1 ~ V.0
Carte Bristol (fort ou souple, 's le .. cent te »: »
id. les cinquante 1 25
PORT EN' PLUS : 0 fr . 15 PAR CENT
7E
~A
Gran d ch o ix d e Cara c t ère s d e Fan ta is i e Tra Va i l s o ig n é
Enveloppes blanches pour Cartes Enveloppes deuil pour Cartes
Boîte de, 100 Enveloppes ......... 0'75
aquet (16 25 id. ......... 0 20
*
Pour 100 PORT . MI PLUS :
E.volop
0 fr. 15; p, 25, 0 fr. 05
LES LA RGèRE, BRESSUPIE, THOCARS, PAFIIS --- LES SA13LES-D'OLONNR À TOURS
k, 5 -1 7 20 7 37 928 11 17 3 20 17 5" 21 5 0 151PAIRIS d ep . : 2 1 13 21 38 ..... 23 20 8 20*10 50 , 114 37,
. .............. 5 15:.. ~.. 7 46 9 53~1 -_ ~~~1 51Z~11 Il ;12..2 0 ............ 122 43'23 14j ..... 1 1.3 ..... 9 à 15 3
511
:
5 321 ...... 8 4 9 3 1~ 8 7 0 39, .......... ~ 2 3; 2 251 ..... 6 36 1 3 181_ la sai
8 2 ..... . 2 43 3 ~ ..... 7 .. 47 - 13 59~l4 55 19 8*
C1,
5 41 . S 20 0 56 :1 4 5 7'. 18 .2
-~,f T~FOUARS ....
t dep . 3 1 4 3 10 9 il
- -7; 7 5 i 8 33 0 17! 4 e2~ 18 44 42 1 3
h - 8 ..... F, 7 ..... 9 à ::::: 1114 5s .1' 2
6 18 7 W 9 8 7à ~ M,
1 ...: 9 411.. - 15 4 .....
4S 1 9 41 0 58 26 5 5](9i b 18
. .......... 5 30 ... 9,531. 35 .....
1~ 4 il 5 33 .. .. .....
4 r, 3 5~10 5 à49
dw- 4 16, M il 13 15 40:19 27 .....
5 53 illio 24 1 6 8 15 154
4
.
7 25~ il 59 il 37~ 4 16
1 ~~ 19 550 22 28 -7
6 ...........
CI 6 5 'la 35 S s u r, 1 9 .....
2 ( h 7 38 il 7 . »
6 18 110 46 8 54'16 30
7 W 13 1 il 56 6 -2-20 9 ......
!~ . ...... 6 27 ilO 9 23.16 40!
5 la , 21 6 43:... g
ir,
................. ..... 6 41 :11 '6 9 56 6 55
i 3 50 ù i 16 1 58'29 25 1 .....
....... ..... 6 48 .4 ! ..... 10 iz 117 1
8 3'2 114 25 12 24, 7 V, 20 40!
..... 6 56 10 ill 161 3~i 17 9 .....
......... 8 46 5 Ili 50 12 32~ 7 2~;:20
bol
7 4 ill '2 ..... 17 16
.......... .... 9 115 16 12 43i :: .
17 89,21 Il 2
5 V
10, 7 26 Il 39 12 42 17 3,~I6 46
9 1 li à ~l5 32 12 17 49,2 ~J 23
I I B ESS IMI R '2 3 ... .... 7 49
j
di. 9 el -.3 4 18 1 20 1 'l 'S , ~
57 13 ~?G 117 51
.
h­ W ...... ..... . 7 56 il
11 38 M
2 4 ..... à 1
N. : , ,.-. 1 0 18 '14l' ~ac,
14 ~EI ill j,~4 1 ~ lI1,~ ~
9 4._~
8 a
is 42
i! y 5 48 8 20 U2! 14
9 5-, ~']8 51,1 .....
171111,111
5 58; 8 55 10 42t12 50115 12 19 2 17 25 18 52
7
l') (",2.z 9 o il >~
.. ..... 9 7 10 54:13 2 15 2511q 141 ..... . ...
13 7~ e~ i 3 2 ' 0 21 .. .... 9 14 1
....... ...... ...... Il ~)~ 1 1 ~c ~',9 1 6 La Illo'l~l;-~%~oi,ar.!,.,.i 6 22; 9 23 1, 1!ià-i~~1Î A
34111191 M'l
............ 21 2, ~17 1 18 57~ ... ...... 4 31 . .... : -19 1 i e o,1 . .. .. ...... 9 89 11 271lB 33,15 56 41
'18 3;1120 26 18__3 ..... 6 si. 6 39~ 9 46 11 34 13 40,16 5! 9 48
7 41ilD 2 isi 19 33-22 e~j ........ d dp . 1 1 il 5 48!10 6 il 58~ ..... 115 18119 1
p.~ o 51t! 9 5111 5o~ ..... il5 tlll 531i~'3il2l 14'23 30;: C !, ï.-r ......... dêp . 1 2 131 7 b 4l~13 51 ..... 0
..... 116 252 2 45
To u i t, ........ et 8 33110 38 ~13 321 ..... 116 52 19 » 23 >1 0 45~.. 3 13 8 45,16 15l14 24 ..... rIS 6 22 14
MANTES 0. RLÉANS, NANTES ETAT. CLISSON, LA liOCTig-SU~R Yù-j~ LA ROCHELLE ET BORDEAUX
6 10 8 46: 9 41 13 1~r 2 3CIG 28 20 43 2"2 1 15 48 6~'J1,DEAUX ... d 6 56 .
6 il G 8 5'2; 9 4-, 13 4 1 2 371 6 .11 20 48 22 5 15 52.S~IaT 1 .......... dép . 10 39
i*iil"' 16 15
.:::Il 6 35
........ 7 3! 9 29 10 4-S ..... 3' 27t 7 17;21 38 2 51 16 43 Il 13 S 5o~12 33 .... 19.321.1.1 4
~n aut 7 4" 9 44~ll 10 ... i 43r 7 ~7 f3
8;—ii
dep. li 27 — 9 11 12 45 5 I~ 20 3.~, » 2 .2
e~_tt.~ .. 7 ..!Il 2 ..... 3 ~,6 ........ 7 2 23 2 ..... Mals, 7 6 ... 9 55 13 il 16 4 20
7 1
5si ..
8 42 4 171 8I~
71 ::Ill 4 6~ 8 4;
~1
1
il)
p
31 13 30 16 4
8 231 0 20!12 Ei là ~é1 4 811 8 3 23 5 ..... L e 48,....: 10
421 ..... 16 FAI21 18
d­ . 8 50'10 30'_ 14 49 4 59, 9 5i 4 0 14 : . . : ~Msfi , c­ ..... ....... 6 59i ..... 1 0 W1 ..... -6
17 9.21
............ ' 9 4!.. h~ _> 1 112~ 9 3 57
- 0 s. ~. ., . 7 8 ...... 10 ~18i 17 17
t e) , 9 14i ~ .... ..
71 22i I~J 0 loi-
i~ ..... ...... .. i'; 51I~- ...... 7 21 ... Il 17 iù'~i 17. 3o,~i
9 Z,~ ..... 5 1.', ..... ..... h, 7 28 ..... .... 17 37 ..
9 38 i 4 0 0 7 36 ..... .... 17 43 21
7~ ;20 v 5 sF,; . . Gfitontja - 7 52 Il 43 ..... 18 8 22
........... > ... 9 55 il 9~ ..... 20 21i 5 46, 0 59j ..... I;G ... 8 3 Il 54 ..... 18 14 ..
h ......... 20 31! 5 53~ ..... ......... ..... le ... 12 ~, ..... 18 2522
I,OCIIE ~S
10 17
8 45 .è.
NANTÉ, S S, iu (Ett ïî . d'p ds~,
î;~.
28 41, 3 1(
19 23 41
19 49
19 58
20 S
20 16
13 13
14 11
14 16
4j
........... 10 9 1 6 2,0 `2 0 40' C, 21 l8~ 27 :: 12 19 14 28 18 38 22
116 '29'20 49j 6 Io~ ':
6 12 46;14 42*19 19 22
-E
.......
1
..... q es... Vaud 24 9 5 13 41 ..... 19 38
1 ,v ' , 0 n Il 1 J 116 5 .21 9~ * 6 « 3 1 28 9 14 6 1 33 13 13 ..... 19 47 23 1:::::
. .......... Jl i-17 21121 'l,3~ 3.1 1 -igi .... c 111d1'~1 1 Ili li 1~ 184 5 111 3 41041ij_i~ Il Il
Ul 52512 lk!i ..... ;1G lgi]8 41'22
LA P,.c..LLn.
181 7 W 2 13 9 41
i d-1, 4 45 12 24! 6 85 ~ 16 23j 0 ..... 1 13 2 34~I8 18:Cii.a .. .......... 1 o- 7 l 24 31:ïï:r~i
14 211.5 33 20 42 '22 r?,2
........ 6 37,1 541 8 157!17
271 ..... 1 1 26 4 l~~1G]S,NfiNTES,' ~~t). ~;~: 10 551 8 14
,
14 53~16 10 2,1 32 0 31 5 29
tl Ir, ;S 23,12 38, 9 28~ ..... NAN 6 36 23 48 , - 1,~S ,I r~. 10 17 6 5 31,19 12 17 20 1
.
~l ~,_,00, 1 ... ep
_Mach
cou
1
~ La Garirache, .......
1 .............
i 80.lit ......... ..
j st.-M.i ... t- e
1 C.ê . ............. _
..........
La........
ROCHE-S-YON.
&d
21 47,
11 1 ll Io ^~î~ 4~ . 2~1~ 40 48 es ,4 ~211 -îlli. ~S . ~t~. d la ~.:1 L ~Wfp1 7 57 9 40'12 tiÏI15 21ilg 27
21 52
Notre
El. rat. 181134 W 1" 2 il IS le U'i 46~DI - S
9 0 19 l 1~1 1 7!15 Il 30119 46
.....
t-Hil
9 k2110 M 13 L8 17 2 20 5211 1 15 42119 58
T-i
1 31110 i 48 14
i
7 17 1221 1 Ji COMMEQUIERS 7 8 37110 13 23 15 48,20 4
CHAIT111tl 7 14 12 15 , ....... ~ p
1 8 1~7 1~ 11 1 s 1~t j 41 66 2 g
2200 8»ll -dep iv~ét~ :
Saint-Sulpico,-on-L>ui~ode
4l Il -ill",
17 S~," t-S 1 1._& P è~ ~d. (h.1t,)' 6 32
8 20 13 22 20 23 r4ll
......
8 37 13 37 20 3 0
FON'ff,,NAY.. 7 8 55 14 20 52 CHANTONNAY a,,iv s. 7 7
- ------
FONTE 'NI AY d 3 13 6 20118 1 20 91 BRESSUIRE d. 4 Il 7 20 113 8 is 6,
lie 5 57 9 52 1 l~ lI1Ii~ 12 Il Il 17 46 -.351
..... ..... ~; 6 6 10 . 52,
par
.
1; ~ô
Ù
, ;
1fl
i4 o.ou 4 !114 »Il.
51 12 16 17 48 :20 16
A.t 12 6 13 13 38 18 40 -1.4
19
ii "à' * é .....
1155 24 19 m La.
NANTES, CHALLANS, COMMEQUIERS, Là ROCHE-SUR-YOII
(iill 7 16 54,20 251 RO('~1-IF-8-YON. dp 6 2Z 9 2 5 1 9 12
ri 6 43~11 27 18 29 20 521 1 1 a o 53 9 20 15 20 19 26
7 3 33 12 20 19 3121 57 Il Xi~.a.y ..... « ...... 7 24 9 37 5 40 19 E8
7 9 12 23 7 b7 9 52 ? 5 55 19 53
8 1 12 39 l' le 311MI1 l' :11'711 8 29 10 2i 6 7 20 4
8 12.12 49 19 42.22 49 8 43 10 9 6 1,120 13
M.
8 21112 59 .19 51122 59 10 dq, 5 4 u 9 13 151 6 22 20 26
8 36-je 14 15 6'20 5,23 9'l Sont an ............. 5 65
4 7 1 Il 111 22,16 111 ~ 20 14
8 4bJ13 24 15 29120 14 23 19 Ch.] R.s ...... ..... 57 il 47 10 39,16 50120 55
8 54113 80 15 40l20 23 23 6
2 87 La h ......... 6 6 10 50117 » 121 6
5 54120 U 23 8 soi. ~M:aé 15 10 59!17 9;21 17
9 ~I ;13 1 4pdll,6 1 26j2o 39 ecoul .......... 26 IL Il 17 22,21 33
2 l9il3 56117 2120 Il 1 671 11 7 ^191 17 1 461!11 5 22 52
511
1, ÎZ
9 38'14 12 17 4412l 7 el, 6 5
Il
48,14 23118 17 21 17i !1 NANTrS :Et.t). 7 46 , ;12 3U18 45~2S 4
Il 9 59J4 34118 SCI 28! 4 NA NTES (OI,L). 8 3i 13 10 19 2 23 25
COMMEQUIERS, SAINT.-GILLII;S-SUlt-Vll
CHANTONNAY, VOUVANT-CFZAIS, FONTENAY-LE-CONTE
19 47 FONTENAY d . .,t 5 46, 9 83, 16 2-3
10 », 16 38
10 loi 16 41
10 191 16 48
10 11 16
59
11
1 1 5 17
il 22 l i
FONTENAY-LE- COMTE, BREUIL-BARRET, BRESSUIRE
1
1
6 22 113 49 is 3? .-i.1 4 49 8 17 1
1,
.. ....
6 3 1 58 18 tlspa.
47 8 20 50 A. . . 24 5 3119
33 las que 10
50 .... a
4 d
­
1
.
3 2 : 1
du. poteau Atlrôt facultatif » fe'..t .~g..
4 r
2 1
..
.... Id ... o.t..t ...... 65 7 4 l r 2 2 8 11
1~ 23 22 151
6 53 e 15 51 19 51 20 41 a. da il.
.
IME. -8 UIR E 45 7 19 15 19 47 23 7 6 FONTENAY— 5 10 8 55 4 16 » 1 20 2 '20 52 P- I~u ... el- 9-- I-~1-qu-
22
15 51 _ d. - . .. ~. la. -a-da
M j iiii, » * * «
« ~pt >
nq 4 " » 1 17 24 15 rA ... ...
117 41
5 - 17 491::::: de la Vendée (Service 17
à dater du 25 Jiiiii 1914) d' 18 h, 5 'a circule qae du 25 j'n' au
La t. ai. de 7 h. 28 a.tt. Las Sable. t
18 121::::.
18 821 .....
19 9117 » LIGNE DR CHALLANS À FROMENTI NE (DESSERVANT LES ILES D'YEU ET iNOIRhIOUTIFR)
25
SABLES-D'OLONNE AU CHAMP-SAINT-PÈRE
el, 5 30 12 40 18 bi7 28 10
Lo 111.tit-J.bilâ,. 1
L. f.
P. 1.
f.
L..A f..
L.
1, a* 1,
..........
L . 1-1—d , .. f ....
[,o Brandaia, a. L.
Le Poteau. a. f....
LaGu~gaai-dière, a t
A,rill .............
si - tu«~.g __~d -1
N% o ~ Z~a.2:
L. Nantd, f .....
12.
i
5 3512 45 18 1û~7 32 10 e 7~_
5 38 12 48 18 13 7 36 10 41)
5 45 12 56 18 20 7 43 10 471
5 48 12 59 18 23 7 46 10 50j
5 53 3 4 8 28.7 5110 11 551
5 59 13 9 18 34i7 57 1
l
6431483, 111 ,
6 16,13 26 18 5018 12 il 12115 48
6 20113 30 18 54,8 16 15 52
6 28,13 88 19 2 9" 8 24 2, 6 16
6 31113 41 19 5 8 27 16 3
6 37113 47 19 10,8 32 1610
6 46'13 56 19 19 8 40 16 19
6 52114 4 19'26 8 461 16 39
6 59il4 11 19 33 8 53 !16 45
154
7 14 1" '6 28 119 9 580 3 89 15801 7; 116 52
7 28[14 41 20 3 9 23J
7 40114 53 20 17,9 331
7 46115 » 20 24.9 391
T-PÈRE AUX SÀBLES-D'OLONNE
d. 6 36 9 50 5 40 8 26 18 si
L. Nauté, f 6 43 100 JE 15 48 8 34 18 6~
6b5l 416 »18 47 18 181
t'. 7 12 10 330 16 13 9 18 341
16 » 18 42~
77 E 1180 43' '116i 2'61-.21 18 47i
A-illé ............ 7 35 10 55 16 33519 28 18 58
f 7 39 10 59 16 9 19 2
7 46 7 166 46! 1911,
La P.t.... .. f.... 7 50 Il il 1 5W 19 15
L.1 B,..d.i., .. f:: 7 53 1 14 6 53' 119 18'
L, HaSa~el... f.. 8 »112117
Ta m M .......... 8 10 Il 34 17 7; 119 35~
La 8 17 Il 41 17 14i :19 42
8 22 Il 46 17 19! 11947
L.s Aep..ta, 8 28 Il 52 17 25 1953
LaM ... in;è,,,, f. 8 33 11 57 17 301 17
17 14
17 24
17 30
119 58;
f. 8 3Ç 12 » 17 33 i2o 1~
La R.delière, 18 43 12 7 17 40j 12 8.
lé .f]B 46 12 10 17 43 2101 il
A-illé, La. sable. et Le. I.. j.-
Le t'ai à d-4.71'5i lhê 48 -t si
C,r~ifI~ plir
Deuil toutes dimensions, le cent 3'»»
Ïd. les cinquante 1 75
id. les vingt-cinq 1 »»
Cartes gravées de 2 fr. 75 à 3 fr . le cent
PORT EN PLUS : 0 fr . 15 PAR CENT
Boite de 100 Envelop. (tous deuils) 1'50
Paquet de 25 id. id. 040
PORT EN PLUS :
Pour 100 Envelop. 0 fr. 15; p' 25, 0 Ir. 05
NOTA. - Pour recevoir par retour du courrier, prière (le joindre au numéro des
PILUI
Caractères clioisis, le montant de la Commande en mandat-poste.
Société a rionyme (Foi-~dp, en 1888)
Poiw I'r'conoulie c'I. I'rtpaigne l»w la C'011stiiiitioli île ùlpi[lIu~
2~
LiYr.P.F-PR~4;4- PRIVÉE, ASSUJETTIE AU CONTROLE DE L'ETAT
À vvv, los Bons d'li,pargtie do L a Cap ita l isa t ion cle 12 à 33 ans, chacun pont constitkliià
no C., rt pli 9 a 1,
un,, aeQ-eo. n«à~z
Capital social: 5 millions de francs
PARIS -- SuàGE SOCIAL : 3, Rue Louis-le-Grand - PARIS
un lu, ~zkd~ d«,
Vers am o i r t s depuis Ivisa, ]Firane- par moiIL - 12 Tirages par, an. - 1 par Inob-
conditions IeS plus avan—
ac rr. Q_ j
et les plus libêrales,
Séc u r i t é e t ga ran ties excep ionnelles . - Partic ipa tion aux b ênéfice s irdép en da n te eles Ti ra g c 1~
des Bons de K.a la "rite Société tir* a , eïr-
bOlIrAë 111118 de- 1O0~O00 fr. en VelldëO et dans 33 E500 te. d~1
remboursement pondantl'année 191:1 seulement).Ne confondez pasavec los SoclétÔ~;
similiir es q ni cherchent à profiter (les rtjmboii rsomeri Ls (le ia Capitalisatio rr
pont, placer leurs titres d'épargne. -' Envoi gratuit de Notices et Renseignement,.
Pour'gouscrire et pour renseignements, s'adresser à M. FRANCIS HÈRAUD.
for,rpFpç)iid.int prÎncipil, ~0i 1 1a S i nz o n c , 7 , et, Montebello,
ïr
' / ï, ;~ Rk~ ~ A,-I ~ INX, E;
'11
C A T 10 il ù 'A U T fi Ci B 1 LE S
et 1~andau1et
Stock àlichelin, Réparation des Pneumatiques par tri vulcanisation à chaud
Réparation et Mise au point des Voitures de toutes marques
I3iCyc1~'ttOs canOt~ A.Utomobiles Moteurs Industriels
e, on timbres poste
p 0 r5fl M 1% 'q E hfl Mouï - 1 N
t g.6-it SOUTONS
_ ïï
t..Lo. ona1ad1o~ à, Z,~'
,n~.t
fait,epo.SSO, les CHEVr UXÈ~u 0; LL
4oansd,e.latono., 4 min ions d -
1%tit. bo i t . of- .1 f- . .P. t 2 ~r­ h u
balma.I.MOULIP420,FI.OL.Ui~' la
on PAR 0"
I S .
E DES CHEUINS DEl',> Fliàt DE f,'E~T.&T (Service modifié
M, il
des
Représentants
partont
l'La CONSTITUTION DprèS 20 2H d'il-2 C'r k 1.0 0 1,
2'La POSSIBILITÉ de toucher homililialmeui p. tirage 1.50.0 Ir.
3* La PARTICIPATION à 70 ai. 11L bÉn~ii,~us de
à clater dill 2 Juillet 19141)
l'A ROCHE-SUR-YON, VELLUIRE, FONTEri&Y- MTÉ, BENET, NIORT
CXALLANS (Ftat) dep.
4 451 6 ?6 il 35 16 59r .......
)N , dep . , 4 42, ill) 30 ... :14 59:
6 55! 11 41 13 ~5~17 4'19 4 21 36
5 5 7 37;12 7 111::
fil ... 't M.-is
7 5r 13 111 511 47117 45; 15! .... ... 18' M
117
T' 7 141 ile » 13 58 e 17 25120 21 ù4~ S, ;*u!_(, o : ~ 2'l'i Il 211 31 17 43'
de,p . 9 4!10 25112 ~18 lv ..... i.. ..; .....
12 10 56 12 ~18 241 . . ..... FON
5 351 8 5'~12 29 17 6
li~1 I t j 1~~2 ~b~4
......
..... .....
.9 2011 te X 12 18 331
35 12 912 XLI ..... is ~. ~: . .....
1
... .
9 55 12 50 13 9 .8 ~4~111~1li o 45
fr6p. de Noi-m-uT--Ri 4 14-51 ti ~1I~. ~It 45. » lù 45 .....
11;1
È0~2o 3 1 49
At,rilé. à LA F.ss. . 6
17 111 .....
9 211 6 17 12 21 5 ....
s d e 7 Il 4 14 5~o i—Sao
9 18 Il 19'17 26 21 18 ....
7 Il 10115 2 18 26 .....
9 35 Il 33117 42 40 21 32 ::
7 11 23,15 16 18 49
il 44 Il 4 J11~7
7 Il 151~1~5 1 i 2
A li 21 à
7 48 11 48 428~ l'.' 15'l'l
8 1021
1 15 56 19 24 .....
521 i, VJ .11PF . .. 6 18110 iM~,~r ~da L, F. s s . . 10 30112 10'18 30
G viil ....... 1 8 17 12 18116 13 9 401. ~ ...
2V ..... o- , Il
lai
8 27112 19,14 W ..... ..... ..... v. t-, ~A à
12 »113 &20 ...... ..... (1,,Itat) 8 EO 12 21 16 16 9 48; ......
GAMNET DENTA11-11ij' DES SAB1,E8—D'0L0N','~~'f`£
GO D 1 N BA 1 L L Y, chirurgien-oentista
1,
d , la d. ',lié 'l. P., ~ t !~
1,'coL~à 1. P.,is
VISIBLE TOUS LES MERCREDIS ET SAMEDIS DE 10 HEURES A 5 HEURES
sidi.litë d Appa-ils t-a systênes Sci.. 'Is 1. Bouche et de. D..t.. - r~V.oLio.s
1 Rb
A
Po.. do Dé~ta ttiti.i.11s. d~p,~i. 5 f~. Plom ag~ - "ifi- ti.n.
su, voletait., 0', Platina, ~tc. 1 etc.
IMAISON PRINCIPALE : 5, rue du
PRIX ]LycéeDIOI)IIII&RI"S
(près du Théâtre). - LA ROCIIE-SUR-Y,)
IMPRI I,1F~ RIE COMMERCIALE & ADM1NISTRATIYF~
]Fondée en 1886
X (OV 1 DEt D ZA: 9 M
5 1 A venue Ca rno t (P lace de la Liber té) e t 7, A venue Nien t
Pour les Ecoles, Entreppencurs de Ti-~iviiix Publics, Cafés, etc.
-u3B 39FOTJANES
­ ------
Impressio ns Commercia les : Fa c tu res , Circu la i res, Tél es de Le t t res , Car tes
Memo randuins, e#veloppes , Reg is tres , L e t tres de lVaissances , Mariag es , Décès
ImPRINÉS POUR SOCIÉTÉS : Livrets, Statuts, Convocations, Programmes
FOURNITURES DE BUREAU LXURe
SPÉCIALITÉ D'AFFICHES EN NOIR ET EN COULEURS (livrées p~irreteundu courrier)
Lit W., CAFIMLI WIN Éa
é
Iïec G FRANCS par mois pendant 15 'AN -3 seulement
garantit par Contrat à tous et cri mêm~ o temps
Quelques Remboursements effectués par Tirages Mensuels
91- RAFFIN (Engénie),Grenoble
(Isère), bon 696,
av a i t payé 7 Ir., a touché l.5Wfr.
11W BERARD (Mari a), Saint-
Jean-de-Maurienne,bon a
1.323,
v a i t payé 12 Ir. a touché 1.500 fr .
la- COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
av a i t payé 32 fr . a touché 1. MO fr .
M. BOMBAÏL, à Lyon, bon 67, a vait payé 4= fr. a touch é 1O.Cœ francs.
'
BULLETIN DE S0UC-â0Ff"H~~T1()'N
Je, sou~ . ig.6, déc la, a
ire à . ............ BON . . .. de IMPARGNE
FONCIÈRE de FRANGE inclus un somandat-poste u s c ' d e francs .
Nont ............ - n;IGNATURI
Préno rn ,i . . ...... .
Àdre~se
ROY (Jeannei, à Pontarlier,
bon 5~O39,
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
où
la Société
n'est
pas encore
représentée.
av a i t p ayé 7 fr. a touch é 1.5ffl fr
Ma~- GONTARD, Lyon,
bon 5.294,
M ava i t pay s 7 fr. a touché 1.500 fr
ROU4LET (Ilonriette),
Champilldh, par Hautvilliers
(Marne), bon 5.134,
av a i t payé 12 fr. a touché 1
à T Imo t, A~ri]lê et La. Mouti.r.,
L.' I.ï. de 8 h. 26 cir..Ie sol-
A~~illd, ai L..
le. jour. -de £orre à Avrillé et aux Moutioré.
WO rr.
Le train d~ 18 h. Circule leg ~,ur. de roire à 1~çùo.
Le RédacMur- Géran t VALÈBE MATI11%.
Les Sables.
Imp. ROCHE-JOURDAIN
Pl«- da 1. Li bc~ td .

i t u R E A u X .
P l a c é; d û la L i b ert é , -SA BLE S -D ' OL ONNÉ
ABONNEMENTS 6 en n is i am en
et Départements limitrophes. 3 fr.»nj 5fr.»e
,t ............ 3 tr.50 fitr.»»
,.'A'n•nonnement part de toutenn les date• Il nie contiDni.-
lr.f,Itéginiiinrpeten
VINCT-NlliVIEME IINNEE
Tarses nu JOURNAL : 41,000 Ex,
indéinninneat, sauf avis nientitnitnn.
le t t i' st- .n o n a ffran ch i e s s o n t ï e rn s é e .
ify a fin
ore/an
Il y a un an à peine, lorsqu'il arri-
vait de parler de la possibilité d'une
guerre franco-allemande, vous voyiez
toujours se dresser en face de vous
un stratège en chambre qui déclarait :
---"Avec les engins dont disposent
maintenant les armées, toute guerre
est devenue presque impoSsible. Et
si, par hasard, elle avait lieu, ce serait
l'affaire de quelques jours. Les hôm-
mes se tueront sans se voir à des
distances énormes. L'artillerie fera
toute la besogne. La cavalerie en sera
réduite à un faible rôle d'éclaireurs.
Quant à l'infanterie, si par hasard
elle doit se servir de ses fusils, soyez
certain qu'elle n'aura pas à sortir la
baïonnette du fourreau. Il n'y aura ni
corps à corps de fantassins, ni charge
de cavalerie.
Or, voici que 1914 noue a apporté
non pas une guerre franco-allemande,
mais une guerre européenne, on
pourrait même dire mondiale, et de-
puis les débuts des hostilités, il ne
s'est pas écoulé de jour sans que les
adversaires s'abordent face à lace, à
l'arme blanche ou s'épient à quelques
mètres de distance,- au -de sus des
parapets de leur tranchée, Ledis que
par-dessus leurs têtes passe la rafale
des obus, des shrapnells et des a mar-
mites ». Les forteresses ne résistent
-plus, la bataille rangée est un mythe.;
chaque régit-rient, chaque unité a mo-
difié ses formations de combat.
Est-ce à dire que la guerre actuelle
est une guerre nouvelle? On pourrait
le croire, si le vieil adage latin, m i l
n o rd s u b s o le , ne conservait tous ses
droits.
Non, il n'y a rien de nouveau sous
le soleil. Les tranchées? Mais lors de
sa lutte immense contre Vercingétorix,
Jules César avait bouleversé le sol
gaulois en creusant des fossés et en
élevant des retranchements.
Bien avant, lorsque Scipion l'Afri-
cain allait assiéger Annibal àCarthage,
son armée ,tait précédée de tours
roulantes qui facilitaient l'escalade
des remparts.
Et voilà qu'en Pologne l'armée Mit-
mande se retranche derrière des case-
mates et des tours mobiles construites
en bétons et en ciment armé. -
Pour arracher les fils de fer barbelés,
on utilise le grappin, ce même grap-
pin dont les matelots de Surcouf et de
Jean-Bart avaient coutume de se ser-
vir pour accrocher les haubans du
navire ennemi, avant de monter à
l'abordage.
Enfin, pour envoyer de tranchée à
tranchée un projectile utile, il ne faut
plus de canons de mortiers, ni d'obu-
siers, parce que trop puissants et
d'une portée trop grand». Alors, on a
songé- à la catapulte. Une délégation
de l'état-major s'est rendue au mirsée
de Saint-Germain et a longuement
examiné les deux types de machines
de guerre qui nous viennent des Ro-
mains, et ont été offertes à Napoléon III
par Verchêre de Reffye.
C'est une catapulte ou baliste lançant
de grosses flèches et un onagre pro-
jetant des boulets de pierre. La portée
utile de ces deux engins est d'environ
200 mètres. A 75 mètres,. une flèche
décochée par la baliste traverse une
planche de chêne de 3 centimètres.
L'impulsion est donnée par des
faisceaux de nerfs et de boyaux —
car au moment où les Romains
-construisirent ces machines, le res-
sort métallique était inconnu.
("1:
LES ABONNEMENTS SONT REÇUS
.7e`o,Jrnal est déF,Igné pour recevr.
t '43IIIIAU OU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES
ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POST1 es FRANCE.
tel lloundll
sous ic Io1 !1
Com ités rejm erblica ins
Les Allemands qui possèdent éga-
lament deux engins du même type
— ils sont au musée de Saalburg,
près de Hambourg, et ont été offerts
à Guillaume II par le général prus-
sien Schramm — ont songé à les
imiter en utilisant les agssorts métal-
liques. C'est le fameux canon silen-
cieux, dont il a été parlé en ces der-
niers temps.
A çe sujet, un officier d'artillerie
nous faisait remarquer que le bruit
de la détonation ne constitue pas un
élément dangereux. C'est parla vue,
par la vue seule, et non par l'ouïe,
qu'on peut repérer une batterie. Le
bruit est trompeur, les ondes sonores
suivant les sinuosités du sol et cliver-.
geant sur les rochers et les monta-
gnes pour revenir en arrière, ce qui
constitue l'écho.
Le canon silencieux allemand à
200 ou 300 mètres - sa portée ma-
ximum — sera toujours visible parce
que très volumineux. Il offrira donc
. l'artillerie ennemie un but facile.
ns ces conditions, il lui sera ma-
àisé de remplir sa mission qui est de
projeter un explosif puissant à faible
distance.
Aux Thermopyles, Léonidas disait
que les flèches lancées par lés enne-
mis seraient si nombreuses qu'elles
oTiscureiraiee le soleil.
Elles n'obscurcissent pas l'astre les
fléchettes qui tombent de nos avions
sur les corps de cavalerie et les
parcs' d'artillerie, mais en quelques
secondes elles pleuvent plus drues et
serrées que si, dans le ciel,
ait toute une armée d'archers et
'arbalétriers.
-Et voilà comment, poursuivant son
cycle qui n'a ni commencement ni
fin, la gne>rre moderne s'est étrange-
ment rapprochée de la guerre an-
cienne.
Chefs et Soldats
Da B u l le t in des A nnées, sous la signa-
ture de M. L'in Bourgeois :
Regardez le soldat français. Obser-
vez son caractère dans la guerre ac--•
tuelle. Il n'a perdu aucune des qualités
qui distinguaient autrefois notre ar-
mée. Il a l'entrain, la hardiesse, l'au-
dace ; nul ne l'égale dans l'offensive ;
l'élan de ;es attaques à la baïonnette
demeure prodigieux ; ces hommes de
1914 sont bien les fils de ceux qui, de
1792 à 1814, ont parcouru l'Europe
d'un pas infatigable.
Et cependant ce sont "Ces mêmes
soklats, jeunes hommes de vingt ans
ou chefs de famille, qui donnent au-
jourd'hui l'exemple de la patience et
de l'obstination dans une lutte ano-
nyme qui se poursuit dans le silence
et dans la nuit. •
• Ils sont dans les tranchées et per-
sonne n'y élève la voix. Ils souffrent
sans mot dire dans l'obscurité absolue,
les pieds dans l'eau glacée, écoutant
les moindres bruits de la nuit, sans
sommeil, la main sur l'arme, prêts à
combattre, prêts à mourir. Et les nuits
• se succèdent, et sur des centaines de
kilomètres de long, ils sont ainsi,
attentifs, impassibles, inébranlables.
Et leurs chefs sont près d'eux, si-
lencieux aussi. Et quand les combats
se livrent, ils ne voient même pas
leurs chefs; ils reçoivent de ld n des
ordres transmis par le téléphone. Les
balles sifflent, les obus éclatent brus-
samedi 26 Décembre 1914
pubLiginei3 sont Las Nôtres
No tre Devo ir es t de !es co n na î tre e t d 'y prendre ,) ar t e t no tre in térêt n ous le comm ande imp érie z
• a Y
quement, les formidables engins -s'a-
battent su la tranchée et la boulever-
sent.
Et, quand la rafale est passée, ils
se serrent, ils se comptent. Sans une
hésitation, sans un instant de trouble,
ils recommencent, inlassables, la si-
lencieuse faction. Et les chefs font de
même.
LES ARME OU SOUS-MAM
.579 n _
en
edielaires et légales.— lil insère gratuitement, par extrait, les Affiches Imprimées par noua.
Le but principal du sous-marin est
évidemment d'attaquer à .1a- torpille
les navires de combat de l'ennemi.
A cette fonction, le sous-marin
adetel est 'remarquablement adapté.
Malheur au cuirassé ou au croiseur
qui navigue à portée de ses torpilles !
Plusieurs exemples récents l'ont dé-
montré d'une façon frappante.
Mais la guerre actuelle aura lait
ressortir un autre rôle qui, bien que
secondaire, ne manque cependant pas
d'importance. ,
Le sous-marin ne considère plus le
vaisseau de guerre comme son seul
objectif ; il s'attaque également aux
navires de commerce ennemis.
On avait toujours considéré comme
possible ce dernier mode d'emploi du
sous-marin ; mais on estimait en gé-
néral que c'était là une médiocre uti-
lisation de la torpille, seule arme à
laquelle on pensait. Aussi n'est-ce
pas de la torpille que se servent les
sous-marins qui viennent d'inaugurer
la guerre au commerce maritime,
mais de l'artillerie I
Par trois fois, depuis deux mois,
des bâtiments marchands ont été.,4tr-
rôles à la mer par des sous-marins
-qui les ont coulés ou incendiés à
coups de canon après avoir autorisé
les équipages à se sau*r dans les
embarcations..
Il est incontestable quo ce procédé,
qui laisse intact l'armement en torpil-
les du sous-marin est à la fois pratique
et économique. ll permet à ce pètit
naleeil> :de faire un mal sensible au
commerce ennemi sans réduire en
rien sa puissance offensive en cas clé
rencontre ultérieure avec une force
navale.
Ce n'est vraisemblablement pas en
vue de cette utilisation que les sous-
marins récents ont reçu de l'artillerie.
Tout porte à croire qu'elle était avant
tout destinée à leur défense contre les
dirigeables ou les aéroplanes, leurs
seuls ennemis redoutables, et éven-
tuellement contre les torpilleurs.
- L'emploi qui vient d'en être fait est
donc intéressant à- signaler.
Les Maires et la Guerre actuelle
Le rôle que les Maires ont à rem-
plir en temps de paix dans les com-
munes est déjà considérable, surtout
depuis les lois nombreuses d'assis-
tance et d'hygiène qui ont été édic-
tées depuis quinze ans. Même dans
les petites communes les formalités
et la correspondance administrative,
auxquelles les Maires sont obligés de
pourvoir, sont devenues tellement
importantes que, souvent peu secon-
dés,- ils ont les plus grandes difficul-
tés pour ne rien négliger.
Aussi beauCoup de personnes hési-
tent à accepter des fonctions aussi
lourdes qui, non seulement prennent
beaucoup de temps, mais encore
entraînent pour ceux qui les exer-
cent, des 'difficultés et des inconvé-
nients multiples, tant du côté de
l'Administration supérieure que des.
habitants. •
Lorsqu'on revisera la loi du 5 avril
1884, on devra très sérieusement con-
A . rro'nesseme
sidérer cette situation et prendre les
mesures nécessaires pour rendre
moins onéreuses les fonctions muni-
cipales.
Mais, en temps de guerre, ces
fonctions deviennent véritablement
écrasantes. Non seulement dans les
communes'envahies par l'ennemi, le
Maire assume les plus graves dan-
gers, comme étant le représentant de
tous les habitants et le répondant des
actes de ceux-ci — on l'a vu, hélas !
trop souvent depuis cinq mois —
mais, même dans les autres commu-
nes, il accomplit une mission de la
plus haute importance et est un ins-
trument très efficace et indispensable
de la défense nationale. C'est en
effet le Maire, qui, dans sa com-
mune, est chargé de l'exé(tion de
toutes les mesures que les lois ont
imposées aux citoyens dans l'intérêt
de la patrie.
En dehors de l'ordre et de la police
qu'il continue d'assurer sous l'auto-
rité du général commandant l'état de
siège, il pourvoit aux réquisitions ou
los surveille, il s'occupe du ravitail-
lement, du recrutement, il transmet
les demandes des soutiens de famille,
il provoque et dirige les oeuvres di-
verses qui tendent à diminuer le chô-
magee la misère des familles privées
du travail de leurs membres. On ne
saurait, même approximativement,
énumérer tous les actes qui s'imposent
aux Maires.
On peut dire qu'ils sont aussi im-
portants qu'innombrables. La corres-
pondance administrative_ et militaire.
creil -est appelé à entretenir est consi-
dérable. C'est à lui que tout le monde
s'adresse, sur lui que tout repose, et,
parfois, dans l'accomplissement de
cette mission si difficile, il ne rencon-
tre ni les concours, qui seraient né-
cessaires, ni les remerciements qu'il
mérite.
Il nous appartenait do mettre en
relief. le rôle si utile des Maires, à un
moment où les nécessités de la dé-
fense subordonnent tout à l'élément
militaire. Les Pouvoirs publics auront
à considérer, après la guerre, de
quelle manière il conviendra de ré-
compenser, par des distinctions spé-
ciales, ceux des Maires et de leurs
collaborateurs, qui auront rendu des
services à la Patrie par leur dévoue-
ment,. leur activité et lour courage
civique. Déjà,, un arrêté dti Ministre
a créé une sorte de tableau d'honneur
en faveur des fonctiottaires qui au-
ront montré le plus de courage dans
l'accomplissement de leurs devoirs
dans les communes envahies. Cette
mesure devra plus tard, être complétée
au profit des Maires des autres com-
munes de France. Sans avoir la pré-
tention de déterminer la nature et la
forme des récompenses qui seront lé-
gitimes, nous croyons utiles d'en
poser dès maintenant le principe.
Nous ne manquerons pas de revenir ul-
térieurement sur cette question, lors-
que le moment sera venu.
GEORGE DE SÉGOGNE,
Do c t eu r en D r o i t , A v o ca t au Cons e i l d 'É t a l
e t à la C o u r de Ca s s a t io n .
La Naturalisation
Le Gonyernement va preseeter au
Parlement un projet de loi ayant pour
objet de modifier la loi de 1889 sur la
naturalisation.
•
Il s'agit de permettre au Gouverne-
ment de retirer par décret et par voie
de mesure individuelle la naturalisa-
tion à toute personne qui aurait con-
servé senationalité d'origine, ou qui,
par sa conduite, à l'égard des puis-
sances ennemies, serait jugée indigne
de conserver la nationalité française.
elnent
Nous avons l'Avantage
20 heures.
sur total le Front
La journée du 17 décembre a ôté mar-
quée, comme nous l'avons annoncé hier,
par une progression de notre part en 'Bel-
gique, où toutes les contre-attaques de
l'ennemi ont échoué.
Dans la région d'Arras, une offensive
vigoureuse nous a rendu maîtres de plu-
sieurs tranchées devant Auchy-lins--La-
Bassée, Loos, Saint-Laurent et Blangy.
Sur ce dernier point, nous avons enlevé,
sur un front de plus d'un kilomètre, pres-
que toutes les tranchées de première ligne
de l'ennemi.
Dans la région de Tracy-le-Val, sur
'Aisne et en Champa gne, notre artillerie
lourde a pris nettement l'avange.
Dans l'Argonne, les Allemands on fait
sauter une de nos tranchées au, nord du
Four-de-Paris et ont essayé d'en déboucher
avec trois bataillons.
Cette attaque d'infanterie et celle qu'ils
ont prononcée à Saint-lin:Ibert ont été re-
poussées.
A l'Est de la Meuse et dans les Vosges,
rien à signaler.
Samed i 1 0 Déc emb r e
8 heures.
Batteries allemandes détruites
Nous avons gagné un peu de terrain, le
long des dunes, au nord-est de Nieuport.
Deux fortes contre-attaques de l'ennemi,
au nord de la route Ypres-Menin, ont été
repoussées.
Légère avance des troupes britanniques
dans la région d'Armentières.
Notre artillerie a détruit deux batteries
lourdes dans la région de Verdun.
Sur le reste du front, rien de notaàle
signaler.
Notre Avance se poursuit
en Belgique
En Belgique nous avons, dans la journée
du 18, organisé le terrain gagné la veille,
au sud de Dixmude et poussé notre front
au sud du cabarettle Korteker.
Notre avance au sud d'Ypres s'est pour-
suivie dans un terrain marécageux et très
difficile.
De la Lys à l'Oise, nous avons progressé
dans la région de Notre-Dame de Consola-
tion (sud de La Bossée) de plus d'un kilo-
mètre.
Au cours des deux dernières journées
nous avons fait également des progrès
dans la direction de Carency, à Saint-Leu-
rent et Btanzy. Malgré de très vives con( re-
attaques les positions conquises le 17 ont
été maintenues.
Dans la région d'Albert nous avons clans
la nuit du 17 au 18 et clans la journée du
18, avancé sous un feu très violent et at-
teint les réseaux de fil de fer de la seconde
ligne de tranchées ennemies.
Au nord de Maricourt, nous avons dû
abanclOnnee une tranchée prise la veille et
incendiée par l'aven-ni au moyens de gre-
nades à main.
Plusieurs tranchées allemandes ont été
enlevées dans la région de Mametz, et
clans celle de Lihons.
Trois violentes contre-attaques alleman-
des ont été repoussées clans la région de
l'Aisne, combats d'artillerie.
En Champagne, l'artillerie ennemie a
montré plus d'activité que le jour précé-
dent.
Etc Argonne, dans le bois de la Grurie,
nous avons fait sauter une sape allemande.
Près de Saint-Hubert l'ennemi, par une
attaque très vive a réussi à progresser
légèrement. ••
Ir est confirmé que sur les Hauts-de-
Meuse notre tir réglé par avions a démoli
cieux batteries lourdes et endommagé une
troisième batterie.
De la Meuse auxVosges, rien à signaler.
N° 1601
Ca Journal paraît le Vendredi
.tirsc LA DATE DU LENDEMAIN
PRIX NUMÉRO : lita CENT.
Adresser tout ce qui concerne les Abonnements,
Insertions légales et judiciaires à M. ROCHE-JOURDAIN,
imprimeur de la 'Vendée Républica in e , Place de la
Liberté.
---
ANNONCES
Première insertion et suivantes . la ligne 0 fr. 2 : -
Judiciaires — 0 fr. 25
Réclames — Q fr. 50
TIRAGE DU JOURNAL : 4,1›.00 Ex.
On traita h forfait pr les Annonce,ç rh.1,.,tiquos on contif.,...i
Cela"-I>t~e ange ;11.
• TOUT CE QUI CONCERNE LA RED ACTION
do i t é tre adr e ss é à, .161. Valér e MA THÉ , R éda c t e ur--G én, I t
au Bureau dn Jeurnal, Place de la Liberté.
ii itiC1011C S de 1 . Ï1
Ven d redi 1 8 Déc emb re I Dans les Vosges, vives fusillades alle-
20 Iluires.
mandes, mais pas d'attaques.
D ima n che 20 Décem b re
•
8 hkl!Iff s.
Attaque ennemie refoulée
En Belgique, clans la région de Stœns-
tracte, une attaque ennemie a été refoulée,
et nous avons fait de sensibles progrès
aux abords du cabaret Korteker.
Les troupes britanniques ont perde, de
côté de Neuve-Chapelle, qnelque.s-unes
des tranchées conquises hier, tandis que
le corps indien a progressé de qiieltfues
centaines de mètres vers Richebourg
l'Avoué. - •
L'ennerrer montré de l'activité,. vers
Thiepval et vers Litions.
En ce dernier point, une troupe ennemie
a été surprise en colonne et littéralement
fauchée.
De Mise aux Vosge,, aucun incident à
noter.
20 heures.
Attaques ennemies repoussées
De la mer à la Lys, nous avons gagné
un peu de terrain, en avant de Nieuport et
de Saint-Georges, à l'est et au sud d'Ypres
où d'ennemi renforce -ses organisations
défensives; combats d'artillerie et progres-
sion légère de notre part.
De la Lys in l'Oise, les forces alliées se
sont emparées d'une partie des tranchées
de première ligne allemandes sur le front
Richebourg- l'Avoué- Gibonchy- lès- Labas-
sée.
Au sud-est d'Albert, la tranchée enlevée
par nous le 17, prés Maricourt et perdue
le 18 a été reprise hier clans la région do
Litions. Les Allemands ont attaqué deux
fois très violemment pour nous reprendra
los tranchées conquises par nous le 18, ils
ont été repoussés.
De l'Oise à l'Argonne, supériorité de
notre artillerie se manifestant par l'inter=
ruption du tir de l'adversaire, la destruc-
tion d'abris de mitrailleuses et d'obServa-
toires et la dispersion d'un rassemblement.
En Argonne, dans le bois de la Grurie,
- nous avons repoussé trois attaques, deux
sur Fontaine-Madame, une à Saint-Hubert.
Entre Argonne et Vosges, aucun inci-
dent caillant.
Lund i 21 Décem b re
Situation inchangée
8 heures.
Sur l'ensemble du front, nimune modifI•
cation'est signalée.
20 heures.
Progrès sur tout le Front
Dans la journée du 20, rien d'important
à signaler en Belgique, si ce n'est quelques
progrès dans la région de Lombaertzyde
et Saint-Georges, et au sud-est du cabaret
Korteker (sud-est de Bixschoote), l'occu-
pation de quelques maisons de Zwaruelem
(sud de Zilledeke) et le bombardement, par
l'ennemi, de l'hôpital d'Ypres.
De la Lys à l'Aisne, nous avons enlevé
un bçjis près de la route d'Aix-Noulettes, à
Souchez, et nous occupons ainsi toute la '
première ligne de tranchées allemandes
entre cette route et les premières maisons
de , Notre-Dame-de-Lorette (sud-ouest de
Loos).
L'ennemi a bombardé Arras.
Notre artillerie lourde a fait taire à di-
verses reprises l'artillerie ennemie ; au
nord de Carnoy (est d'Albert), elle a bou-
leversé tes tranchées allemandes et cailbute
deux pièces d'une batterie établie près de
Hem (sud-est de Carnoy).
Elle a aussi pris nettement l'avantage
sur l'Aisne et dans le secteur de Reims.
, En Champagne, dans la région de
Prosnes, de Perthes et de Beauséjour,
ainsi qu'en Argonne, nous avons réalisé
sur tout notre front des gains appréciables ;
en particulier, au nord-est de Beauséjour,

où nous avons conquis 1.2W mètres de
tranchées ennemies.
Dans le bois de la Grurie, nous avons
fait exploser quatre sapes minées et nous
nous sommes établis dans les excavations.
Entre l'Argonne et la Meuse, progrès
sur tout le front, notamment dans la ré-
gion de Varennes, où le ruisseau de Chep-
pas a été dépassé de 500 mètres, et dans
la région de Gercourt-Bethincourt.
Sur la rive droite de la Meuse, nous
avons gagné du terrrain sur la Croupe, à
deux kilomètres au nord-ouest de Brabant
et dans le bois de Consenvoye.
Enfin, sur les Hauts-de-Meuse, légers
progrès dans le bois des Chevaliers, au
nord-est du fort de Troyon.
Ma rd i 22 Décemb re
8 heures.
Les Anglais attaquent avec Succès
Les troupes britanniques ont attaqué,
et, ce matin, elles avaient repris la plupart
des tranchées perdues.
Devant Lihons, l'ennemi a prononcé
quatre attaques successives pour reprendre
les tranchées que nous avions précédem-
ment conquises dans cette région. Elles
ont toutes été repoussées.
Au nord-ouest de Puisaleine (sud de
Noyon), nous avons attaqué et pris pied
dans les tranchées adverses de première
ligne et progressé dans le bois de Saint-
.Marc.
Aucun autre renseignement important
n'est encore parvenu sur les opérations
de la journée.
20 heures.
Notre Progression continue
Entœ la nier et la Lys, il n'y a eu, dans
la journée du 21, que des combats d'ar-
tillerie.
De la Lys à l'Aisne, nous avons refoulé
une attaque allemande qui cherchait à
déboucher de Carency et pris quelques
maisons à Blangy.
Une attaque ennemie sur. Mametz et
les tranchées voisines n'a pas permis à
nos troupes de progresser sensiblement
de ce eb'tê.
Dans la région de Lihons, trois attaques
ennemies ont été repoussées.
Léger Sain à l'est et à l'ouest de Tracyle-Val
; notre artillerie a tiré efficacement
sur le plateau de Nouvron.
Dansles secteurs del'Aisnmtde Reims,
combats d'artillerie.
En Champagne et en Argonne, autour
de Souain, violents combats à la baïon-
nette ; nous n'avons'pas progressé de
façon sensible dans cette région.
Nous avons enlevé, aux cris de Perthes-les-Hurlus,
trois ouvrages abo a, allemands
r
représentant un front de ira
hées de
quinze cents mètres.
Au nord-est de Beauséjour, nous avons
consolidé les positions conquises le 20 et
occupé toutes les tranchées qui bordent la
crète du Calvaire.
Dans le bois de la Grurie, notre pro-
gression continue.
A Saint-Hubert, nous avons repoussé
une attaque.
Dans le bois Belant, où quelque terrain
avait été perdu, nous en avons repris les
deux tiers.
Entre Argonne et Meuse, légers pro-
grès aux abords de Vauquois ; au nord du
bois de Malaucourt, nos troupes ont réussi
à franchir un réseau de fils de fer et à
s'emparer des tranchées ennemies où
elles se sont maintenues.
Sur la rive droite de la Meuse, dans le
bois de Consenvoye, nous avons perdu,
puis reconquis, après un vif combat, le
terrain gagné par nous le 20.
Des Hauts-de-Meuqe aux Vosges, rien
à signaler.
Merc redi 23 Décem b re
8 heures.
Au nord-ouest de Puisaleine (sud de
Noyon), l'ennemi a exécuté, hier soir, de
violentes contre-attaques qui ont été toutes
repoussées.
Au sud de Varennes, nous avons pris
pied, hier soir, dans Boureuilles.
Nos attaques ont continué aujourd'hui.
Elles paraissent nous avoir fait progresser
dans Boureuilles et à l'est de Vauquois,
Rien n'est encore signalé du reste dir
front.
20 heures.
Nous avancons sur tout le Front
En Belgique, nous avons, hier, légèrement
progressé entre la mer et la route
de Nieuport à Westende, ainsi que dans
la région Steen straete-Bixschoote, où nous
avons enlevé un bois, des maisons et une
redoute.
A l'est de Béthune, nous avons repris,
en collaboration avec l'armée britannique,
le village de Givenchey-lès-La tassée
qui avait été perdu.
Dans la région d'Arras, un épais brouil-
lard a ralenti l'activité de l'ennemi et la
nôtre.
A l'est d'Amiens, sur l'Aisne et en
Champagne, combats d'artillerie.
Dans la région de Perth es-les-Hurlus,
nous avons enlevé, après une vive canon-
nade et deux assauts, le dernier tronçon
de la ligne partiellement conquise le 21
gain moyen de 800 mètres.
Dans la dernière tranchée prise, nous
avons capturé une section de mitrailleuses
(personnel et matériel). Une violente
contre-attaque a été repoussée.
Nous avons également progressé au
nord-est de Beauséjour, où l'ennemi a
de nouveau contre-attaqué sans succès.
Sensible avance de nos troupes dans le
bois de la Grurie sur un front de tran-
chées de 400 mètres et une profondeur
allant jusqu'à 250 mètres.
Nous avons fait sauter à la mine deux
mines allemandes et occupé les excava-
tions.
Les combats se poursuivent autour de
Boureuilles ; les résultats assez sérieux
acquis hier matin paraissent n'avoir pu
être entièrement maintenus.
Aucun incident des Hauts-de-Meuse à
la Haute-Alsace.
En Russie
En Prusse orientale, les Allemands ont
été repoussés sur la ligne Neidenburg-
Soldau-Lautenberg.
En Pologne, les Allemands ont pu pren-
dre pied sur la Bzoura inférieure, au nord
de Sochaczew. Plus au sud, ils ont atteint
la rivière Rawka, à Bolimow, et ont dé-
passé Skierniewice, vers l'est.
Des forces austro-allemandes descen-
dent en Pologne sur un front qui va du
sud-est de Piotrkow à l'ouest de la Nidda.
En Galicie, elles ont atteint la Dujanec
et occupent la ligne Grybow, Smigrod,
Sanok.
La tentative de sortie de la garnison de
PrzemysI a complètement échoué.
Jeudi 24 Décemb re
8 heures.
Nos Progrès sont maintenus
Les progrès ré etgis.s
fi é par a no attaques
entre la Meuse A gonne ont été presque
entièrement maintenus.
Aux dernières nouvelles, notre front,
dans cette région, atteignait les réseaux
de fils de fer de l'ennemi au saillant sud-
ouest du bois de Forges (est de Cuisy) et
bordait le chemin au Bois (Boureuilles).
Aucun autre incident notable à signaler.
.IUSQti'Ati Bovi,
--tè
Dans la Déclaration du Gouverne-
ment au Parlement français qui a été
lue mardi à la Chambre, M. René
Viviani a dit :
Ce , pay s sousc r i t d 'a vance à to us
les sa c rifices .
Nous a vons la certitude du succès .
Fidèle à la s ignatu re qu 'elle a
a t tachée a u tra ité du 4 sep tem b re
dern ie r , et où elle a engagé son h on -
n eu r, c 'es t-à-dire sa v ie la France ,
d 'a cco rd a vec s es a l l i és , n 'a b a isse ra
les a rm es q u 'ap rès . a vo ir vengé le
d ro i t o u tragé, soudé p our toujours à
la pa tr ie Yrança ise lespro v in ces qu i
luifuren t ra v ies pa r lafo rce, res tauré
l 'héroîq ue Be lg ique dans la p lén itude
de sa v ie ma tér ielle e t de son indé-
,Vendance po li tiq ue, b r is é le m i li ta-
r isme pruss ien , afin de pouvo i r recons-
tru ire s u r la jus tice une Eu rope enfin
régénérée .
L'aflichage de la Déclaration minis-
térielle, qui est de droit, est cepen-
dant demandé à l'unanimité.
L'EFFORT BRITANNIQUE
Deux collaborateurs de l 'Human i té,
accompagnés de M. Painlevé, ont
rendu visite à M. Lloyd George.
Le Chancelier de l'Echiquier, après
leur avoir demandé si on se rendait
pleinement compte, en France, de
l'étendue des sacrifices d'hommes et
d'argent que l'Angleterre a déjà faits
et qu'elle s'apprête à faire, a fourni
quelques données essentielles desti-
nées à être frans7uises au publie
français :
— Savez-vous, a déclaré tout d'a-
bord M. Lloyd George, que nos dé-
penses mensuelles, pour l'armée et
laflotte, sontactuellernentde45.000.000
de livres, soit un milliard 125 millions
de francs.
Et comme on lui demandait d'ex-
pliquer l'énormité de cette contribu-
tion, quand on pense que l'armée
anglaise sur le front représente à
peine un sixième de l'armée française,
le chancelier répondit :
Mais c'est, en réalité, plus de deux
millions de soldats et de marins que I'An-
gleterrea mis actuellern'ent sous les armes.
Vous avez pu voir à Londres ce meuve-
nient admirable, enthousiaste, qui nous a
permis de~ réunir, le 4 août, près d'un
milli n et demi de solitats et qui nous en
d..Vra '0 bientôt 2.5W.Offl, et de fameux
soldats en vérité, toute la fleur de la
nation, les meilleurs, les plus vaillants de
toutes les classes de la société.
Avant le printemps, WO.000 nouveaux
soldats superbes et vigoureux, magnifi-
quement entraffiés et enthousiastes auront
rejoint ceux qui, côte à 'côte avec les
vaillants fils de la démocratie française,
luttent, à l'heure actuelle, de l'Yser à Bel-
fort, pour l'écrasement du militarisme
prussien, C'est-à-dire pour la liberté de
l'Europe bt de l'Allemagne elle-même. -
Et cela continuera ainsi jusqu'au bout,
jusqu'à la victoire.
Parlant de son budget, M. Lluyd
George a déclare : a Je n'ai pas hé-
sité à élever de 40 millions de livres,
soit un milliard de francs, la part de
nos ressources que je demande à
l'income taxe, à l'impôt sur le revenu.
Je l'ai ainsi doublé et c'est à 1'unani-
mité que ces impôts ont été votés.
Il faut ajouter aux ressources énor-
mes que nous réunirons par l'impôt
sur le revenu, ce que va donner à la
cause de l'Angleterre et des Alliés
notre emprunt. Il relève à la somme
colossale de 440.000.000 de livres,
soit onze milliards de francs.
CFIRONIQUE LOCALE
Morts au Champ d'flonfleur
LE LIVRE 0 -eOR
LA VENDEE REPUBLICAINE
P ar ordre de l 'a u to r i té m i l i ta ire-, i l es t
in te rd i t a ux jo urn a ux de dés ig ner, so ùs la
ru br iq ue « Morts a u champ d'honneur » o u
da ns les av is de dée ês in sérés sur la
dema nde des famil les , le l ie u de l'ac t io n où
l es soldats so n t t omb és ,
A l'Ordre de l'Arrnée
Le médeciii-major de deuxième
classe AmÉRAND, du 83e régiment ter-
ritorial d'infanterie :
Au combat du 24 août, a fait preuve
d'un dévouement au-dessus de tout éloge,
en soignant, pendant plusieurs heures, les
blessés de son régiment, sous un feu vio-
lent ; il n'a quitté le champ de bataille
qu'après avoir fait enterrer les morts.
Après avoir ensuite installé son ambu-
lance et soigné des blessés jusqu'au 6 sep-
tembre, a réussi, malgré la présence des
troupes ennemies, à ramener dans nos
lignes tous ses blessées et les voitures
médicales de deux régiments.
NotainoN, sergent réserviste au 137*
régiment d'infanterie :
A brillamment enlevé sa section à 1 , at-
taque des tranchées allemandes, en avant
d'une ferme, le 27 octobre. A réussi, avec
quelques*hommes, à franchir le réseau de
fils de fer, puis a sauté dans la tranchée
allemande.
MERLET, soldat de 2~ classe au 1370
régiment d'infanterie :
Avec un magnifique courage, s'est offert
spontanément pour guider le sapeur du
génie vers les fils de fer allemands avant
une attaque.
CONTE, soldat de 2- classe au 137-
régiment d'infanterie, :
S'est lancé héroïquement devant la
tranchée, sollicitant l'honneur de guider
les sapeurs du génie vers les fi l sW e fer
allemands avant une attique. A été mor-
tellement atteint d'une balle et a payé de
sa vie son héroïsme.
Conférence sur la Guerre 1914
La conférence organisée dimanche
nier, par PŒuvre d 'A 8s is ta nce à la GüMre
a obtenu un vifquccès etla salledu Théâtre
du Grand Casino était emplie d'une foule
nombreuse venue pour entendre la parole
du distingué orateur M. Cliailley, maire
des Sables.
M. Gels, sous-préfet, présidait et toutes
les autorités civiles et militaires étaient
présentes.
1 S'adressant au publie, le Président dit
que la personnalité du conférencier le dis-
pense de le présenter aux auditeurs, ainsi
que le veut l'usage. Tous le connaissènt
bien, en effet, puisqu'ils ont su le placer à
la tête des affaires municipales.
C'est une bonne fortune dont il les féli-
cite, Car avec un tel administrateur la
Ville es peut devenir que plus belle et
plus prospêre.
Avant d'aborder - le sujet qu'il doit traiter
le 1 conférencier présente les excuses de M.
e D, Pacaud, députê de la 1- Circonscrip-
tien qui, appelé à Paris par l'ouverture des
travaux parier ,totaires, ne peut, a son
grand regret, assister à cette réunion ;
également les Médecins-Majors des for-
mations sanitaires retenus au chevet des
blessés arrivés dans la nuit.
Puis, M. Cliailley fait savoir qu'en pre-
nant la parole, il inaugure une série de
conférences qui seront faites sur la guerre
de 1914. Aujourd'hui, il va entretenir les
personnes présentes des causes, des origi-
nes et des responsabilités de la guerre
actuelle. Plus tard, d'autres orateurs par-
leront sur la mobilisation, sur notre armée
et sur ses chefs, sur les opérations au fu r
et à mesure qu'elles se dérouleront, car il
importe que la Nation sache ce qui se passe
et que rien ne lui soit caché.
Ceci dit, l'éminent orateur arrive à son
sujetqu'il développe avec une compétence,
un talent vraiment remarquables. Il prend
la -Serbie à son origine pour arri
l'évènement fatal, le drame de Sarajevo, y or a
cause de la conflagration générale d'à
présent.
Il explique que selon de5r révélations
sensationnelles et récentes, il est proba-
blement certain que c'est à l'instigation de
l'Autriche quefut perpétré l'assassinat de
Français- Ferdinand et sa femme, afin de
trouver un prétexte pour écraser la Serbie
définitivement. En effet, cette Nation dis-
parate a besoin d'une guerre. Elle ne peut
ri»n prétenrire du côté de l'Afflemagne,
c'est donc vers l'Est qu'elle doit tendre ses
efforts. Déjà elle a exercé son protectorat
sur la Bosnie et l'Herzégovine, puis a
annexé ces deux provinces.
r
Mais cela ne suffit pas à son ambition
ut elle veut s'étendre davantage.
Cependant, le conférencier en arrive à
l'intervention do la Russie et~de la France
qui par fidélité, fait cause commune avec
son alliée. Tous les motifs pour lesquels
l'emperour Nicolas,-qui est un pacifique et
un paciliste décide de soutenir le peuple
Serbe, sont analysés avec méthode et pré-
cision. Les raisons qui ont entraîné éga-
leinent l'Angleterre à prendre partie dans
le conflit font l'objet d'une étude cerner-
quable. M. Chailley avec un souci de
l'exactitude des faits, parle (lu coup
d'Agadir, de l'incident de Tanger, de
l'accroissement des forces allemandes, de
la mission secrète et discrète envoyée à
Londres, des pourparlers engagés avec
les Ministres anglais pour en venir à la
scè&e d'un piquant intérêt survenue entre
le premier ministre allemand, M. Beth-
mann-Hollweg et l'ambassadeur anglais,
lord Goschin, au moment où celui-ci était
venu réclamer ses passeports au Ministre
des Affaires Etrangères.
Et l'orateur explique alors la raison pri-
mordiale qui faisait tout craindre à l'Alle-
magne, la participation de l'Angleterre
la maîtrise de la mer.
Car sans l'Angleterre, c'est elle, l'Alle-
magne, qui aurait fait le blocus de nos
côtes avec sa formidablb flotte et pour la-
quelle la nation allemande s'e~,,t imposé e
tant de sacrifices.
Pendant plus d'une heuie, le distingué
Maire des Sables tint l'auditoire absolu-
ment charmé par son éloquence simple et
agréable et dont le langage chatié faisait
dire au Sous-Préfet qui lui adressait ses
remerciements que la conférence admira-
ble qu'on venait d'entendre ressemblait
bien plus à un cours de Sorbonne ou à
une leçon à l'Ecole des Sciences politiques
et qui véritablement fut un bel aperçu de
l'histoire diplomatique contemporaine.
Et les assistants, qui avaient écouté
jusqu'ici la fin dans le plus grand silence,
tirent au brillant orateur une ovation en-
thousiaste.
Après queles derniers applaudissements
se furent apaisés, M. Riffaud, jeune pia-
niste de talent, joua les hymnes nationaux
des puissances alliées que toute la salle
écouta debout.
Ensuite, M. Frans, organisateur de cette
belle réunion et président dévoué de I'Œu-
vre d'Assistance à la Guerre parla de la
Femme française et du rôle qu'elfe a joué
au cours des circonstances présentes.
Il en causa avec un tact parfait, avec
une conviction de pensée qui lui fait le
plus grand honneur; il parla de l'épouse,
de la sœur, de la fiancée comme nous ai-
mons en entendre parler; il la montre
dévouée, charitable, héroïque, prête à
tous les sacrifices et sa parole fut singu-
fièrement émouvante et réconfortante à
la fois.
Puis, il entretint les auditeurs de l'oeu-
vre du a Paquet individuel du Soldat »
créé par M. Chailley dans le but de 1 procu-
rer des vêtements chauds à nos chers
combattants ; il dit comment fonctionnait
cette Couvre si utile où se retrouvait l'es-
prit méthodique du sage administrateur
qu'est le Maire (les Sables.
,M'est ainsi qu'il est donné à chaque
blessé quittant les formations sanitaires
de notre Ville un paquet ainsi composé :
chemise~:, 2 ; caleçon, 1 ; gilet de flanelle,
2 moucho*~~ 2 ; paires de
2 gilet de tricot, 1 ;
c
haussettes,
pouvant
servirde cache-nez, 1; passe-montagne
ceinture
l;
paire de gants de laine, 1, et aussi une
'
paire de genouillères. De cette façon
au-
cun objet ne s'égare, tandis que sesur
'cinq
colis envoyés sur le front, deux
arrivent à destination.
ulernt
Voici la nomenclature des objets trico-
tés parles dames SablaisesouChaumoises
ainsi que par les quelques étrangères ré-
fugiées aux Sables : ceintures, 322; passe-
montagnes, 557 gilets, 200 ; paires de
chaussettes, 719 paires de gants, 300 ;
genouillères, 242 ; caleçons de flanelle,
100.
Ces quelques chiffres suffisent à mon-
trer combien P(Euvre de l'Assistance à la
Guerre rend de services et le grand inté-
rêt qu'il y a à ne pas la laisser tomber,
car de nombreux soldats ont besoin d'être
préservés contre les intempéries de la
mauvaise saison et les rigueurs de rhiver
qui ne fait que commencer.
. Pour cela, il faut acheter de la laine, et
les ressources suffisantes font défaut.C'est
pourquoi la réunion d'aujourd'hui a été
organisée. Les Éésultats ont d'ailleurs dé-
passé les espérances et M. Frans dit être
très heureux de pouvoir annoncer que le
produit de la tombola dépasse 1.000 francs.
Enfin, le dévoué orateur termine en fai-
sant un pressant appel à la charité pu-
blique, aux amis de l'armée, et s'adresse
particulièrement au coeur des femmes de
France, qui autrefois auraient toutes filë
une quenouille pour payer la rançon de
Duguesclin et qui, certainement aujour-
d'hui, voudront toutes tricoter pour que
nos chers soldats aient chaud dans les
tranchées et sur le front,
Ce sera pour eux un grand -réconfort
moral qui plus les aidera à supporter les dures
fatigues
allégrement et à mieux se
battre pour la défense de la Patrie.
Ensuite, M. Frans adresse ses chaleu-
reux remerciements à toutes les personnes
qui ont contribné à lui faciliter sa tâche et
qui lui ont permis de mener à bien Pion-
vre entreprise.
Des applaudissements nourris et pro-
longés éclatent dans,toute la salle. Il est
immédiatement procédé au tirage de la
tombola ci à la remise des lots gagnés.
Renrierciernents
La direction de l ' (Eu vre d'A ss is la n ce à
la Guerre (continuée par Herbert,
Dubisson et Roy) nous adresse le coin-
muniquê suivant :
« Dans l'impossibilité de remercier di-
rectement les Commerçants des Sables
des lots qu'ils ont bien voulu donner pour
la Tombola, I 'Œu vre d A ss is t a nce à la
G u erre les prie de vouloir bien agréer, Cà
par la voie de la presse, ses très sin
remerciements,
res
» Nos soldats qui, grâce à leur géné-
rosité seront munis de vêtements chauds
contre la rude saison, sauront par nous à
qui doit aller leur reconnaissance. »
LETTRE D'UN ARTILLEUR
Un de nos compatriotes, brigadier
d'artillerie, adresse à un de ses amis,
la lettre suivante :
Mon cher Ami,
L'anecdote suivante date (le moins de
trois semaines.
Or donc, pour débuter, ainsi que dans
les contes, je fus chftirgé de conduire, à
cette date, trois officiers allant commander
des batteries en ligne.
Le dernier que je conduisis était le
capitaine L...
— Merci brigadier, et au plaisir; main-
tenant allons voir aux Boches, M
dit-il
,
en se rendant à son observatoire e àen;
j'avais tenu à l'accompagner jusqu sa
batterie, en position de tir à l'est de B.—
les-L...
Quatré jours après, comme je connais-
sais exactement sa position je fus chargé
de lui transmettre un ordre.
J'enfourchai mon cheval et me mis en
routé au petit trot lorsqu'après )V... une
pétarade intense de canons et de fusils se
fait entendre. Naturellement je presse ma
monture pensant arriver pour l'action ; or,
j'eus la dêvoirre d'arriver,.cinq minutes
après que tout était réduit au silence,
Je trouvais la batterie en J . oie.
— Ah! mon vieux, tu parles, quelle
salade 1
Tu n'auras qu'à nous apporter des
explosibles — (obus à fusées spéciales) en
plus pour la prochaine fois.
Et d'autres propos pins que joyeux.
— Viens voir, me dit le fourrier, d'autant
que le capitaine n'est pas de retour
de son poste d'observation.
— J'y vais ; j'ai un ordre pour lui.
— Inutile, le voilà d'ailleurs.
Et j'eus l'explication :
Trois jours après son arrivée le capitaine
L... avait fait édifier une batterie
fictive composée de vieilles roues, pres-
que entièrement recouvertes de paille,
d'où émergeaint d'ici et là quelques képis.
Cela fait, il n'y avait plus qu'à attendre.
Ce ne fut pas long, la lendemain n
taube survola et repéra cette batte
Quelques instants après commença la
danse des marmites.
Le tout sauta promptement et ce qui
devait arriver eut lieu. Les Boches chargèrent
sur nos tranchées, mais nos fantassins
et la batterie réelle de notre capi-
taine entrèrent en jeu et surprirent telle-
ment nos adversaires qu*ne comptaient
plus avec le 75, que la plupart restêront
sur le terrain.
Nombreux morts et blessés, quelques
prisonniers du côté allemand ; chez nous,
trois fantassins légèrement blessés, tel fut
le bilan de cette distraction bien conduite.
J'ai nombre de ces petites historiettes à
vous conter. Je me ferai un plaisir de vous
les faire connaîtra lorsque le temps ne me
fera pas défaut.
J'espère aussi avoir sous peu des nou-
velles plus intéressantes encore I.orsque
« le grand papa Joffre » nous 'donnera, ce
qui ne peut tarder, l'ordre d'avancer pour
l'action définitive.
Je suis désigné pour un poste plus dan-
gereux. Allons... au petit bonheur! En
avant pour la France, les nations alliées
et l'Humanité.
............... .........
1 ...........
Cette Expression de « marmite *.- », qui
a fait depuis tant de chemin, je la pronon-
çais pour la première fois à la première
bataille à laquelle j'assistais en Belgique.
Si je m'enorgueillis un peu de cette
trouvaille, j'ose espérer qu'à celà ne se
bornera pas ma gloire.
GUILLOUX,
Br igad ier d 'A r t i l ler ie .
Pour les Blessés Militaires
Liste déposée à la Mairie
Syndicat des Charpentiers de navires,
10 fr .
Total à ce jour : 89-7 fr. 35.
Horaire des Trains
A la Gare des Sables
Voici le mouvement actuel et pro v iso ire
des trains de voyageurs à la gare des
Sables, cHEmINs DF
FER DE L'ÉTAT
Dép ar ts . 8 h., 10 h. 25, 16 h. 52 et
20 h. 31.
A rrivées . '7 h. 32, 9 h. 26, 12 h. 37
et 19 h. 35.
TRAMWAYS DE LA vrNDÉE
Dép ar ts . — 16 h. 25.
A rr iv ées-~ — 12 IL 49.
Chaque voyageur a droit à 30 kilos de
bagages, les bicyclettes sont maintenant
acceptées.
Se reriseignerpour les correspondances.
LA CLASSE 1916
Voici, par ordre alphabétique, la
liste des.jeunes gens de la Ville des
Sables-d'Olonne appelés à former la
classe 1916 :
André, Joseph-Marie-Désiré, marin.
Arnaud, Alphonse, ferblantier-ziiigueur.
Bailliache, Etiiiiinnuel-Pierre, serrurier.
Barbeau, Henri-Constant, journalier.
Baril, Louis-Ludovic-Armand, marin.
Barranger,llenri-Emmanuel-Aimé, marin.
Baud, Fernand-Barthêlémy, tailleurd'hab.
Begnier, Abel -Alexis -Joseph, sertisseur.
Belz, Pitre-Alb6rie-Duris, marin.
Berthomé, Charles-Auguste, marin.
Bizouerne, Einile, employé delbureau.
Bonnin, Arniand-Antonin, mécanicien.
Boucard, Henri, employé de commerce.
Bougis, Alexandre-Alphonse, mai-in.
Bonhier, Eugène, chaudronnier.
Brocbard, René-Louis-Albérie-Aug. marin.
Brossard, Hen ri-Hippolyte-Aimé,jardinier.
Chaillou,Roger-Germain-Joseph,étudiant.
Chaillou, Ernest-Alphonse-Alex. voilier.
Chauvin, René-Ma~cel-Aimé, serrurier.
Chiron, Henri-Julien-Joseph, quincaillier.
Clavery, William-Alph.-Aristide, marin.
Clot, Paul-Guy-Eugâne-Rolland, étudiant.
Cloutour, Théophane, commis épicier.
Cointre, Xavier, mécanicien.
Couthuis, Louis-Eugène-René, coiffeur.
Dappel-Voisin, Jérôme, marin.
Delille, Gaston, ajusteur-mécanicien.
Depoulain, Clément, domestique.
Dorion, Magloire, marin.
Dura mi, Atha na se-Joseph-Eu g.,d rogu i ste.
Durand, Alfred-Eugâne-Henri, charcutier.
Faugeron, Ernest-Octave-Tudy, marin.
Faure, Renê-Buis-Charles-Al pli., marin.
Favreau, Edmond-Henri-Ferdin., marin.
Fontaine, Mau rice-Jul es-Amédée, cuisini-.
Fouliot, Victor-Raoul, serrurier-forgeron.
Fradet, Louis-Aristide-Alph.-Itené, marin.
Garandeau, Louis-Remy-Elisêe, marin.
Gazeau, Xavier-Pierre, maçon.
Georget, François, garçon épicier.
Germiot, Eugène-Henri-Raoul, bqulanger.
Gilbert, Henri-Célestin, chaudronnier.
GoMn,Ernest-Raphaël-Stanisla',chauffeu'.
Goichon,André-Denis, serrurier-mécanie.
Gesse, Robert, mécanicien-dentiste.
Goulpeau, Jean-Pierre, boulanger.
Grossin, Louis-Henri-Ferdin., serrurier.
Guédon, Charles-Gaston-Eug., menuisier.
Guérel, Paul-Louis-Reiié-Ad rien, ferblatit.
Guibert, René, élève-maitre école normale.
Gaignardeau, Georges-Lou is-Re né, marin.
Guillois, Renê-Etienne-Georges, marin.
Guillot, Pierre-Narcisse, épicier.
Guyet, Martial-Jules-Aimê, serrurier.
Herbreteau, Désiré, cultivateur.
Hervouet, And ré-Maurice- Aug. menuisier.
Huguet, Marcel, charpentier de navire.
Ianett, Christian, élêve-mfteaiiicien.
Jouneau, Eugâne-Emile-Aug., typographe.
Jaunet,Firmin-Elie-Eug.maréchal-ferrant.
Jouin, Maurice-Alexandre, marin.
Joulliac, Henri-Julien-Ernest, serrurier.
Jarry, Eugène-Armand-Joseph, journalier.
Larrign on, R en 6-Jacques-Pi erre, cuisi nier.
Lebourg*Anselme, menuisier.
Le Carrour, Marius-IIenri-J., plâtrier.
Ledeuil, Honoré-Gilbert-Elie, marin.
Lefort, Roger-Josepli-Flavien, boulanger.
Légé, Victor, mécanicien-ajust.-touriieur.
Lièvre, Maurice, cultivateur.
Macouin, Camille, forgeron de marine.
Malesieot, Josepli-Gabriel, marin.
Marcant, Raymond-Emile, étudiant.
Marillau, Ainié-Gustave-Désiré, marin.
arquis, Louis, peintre en voiture.
.\Iartin,Benjamin-Joseph-Alexis,jardinier.
'-\Iicheneau, Joseph, mécanicien-chauffeur.
Michon, Alexandre-André, marin.
Monier, Joseph-Léon-Alfred, journalier.
Mornet, Clovis-Henri-Joachim, marin.
Musant, Gabriel-Alfred-André, marin.
Neveu, Alphonse, charpentier de navire,
Ouvrard, Gédéon -Hen ri-Fra n çois, marin.
Pelletier, Georges, charpentier (le navire.
Pêraudeau, Pierre-Eugêne, marin.
Pérou, Gaston-Ernest-René, sabotier.
Pique, Marcel-Jean-Guillaeme, étudiant.
Pouclet, Emile-Henri-Jérémie, marin.
Prend, Marcel-Georges, sabotier.
Rabillê, René-Henri-Joseph, charcutier.
Rabiller, Aimable-Joseph-Louis, cultivat'.
Raguideau, Paul-Eugêne-Ai-thur, marin.
Raspiengeas, Georges, mécanicien-ajust.
Renaud, Raymond-Auguste, sabotier.
Rocheteau,Charles-Armand-Désiré, marin
Rondard, Gabriel, employé de commerce.
Rousseau, Elysée-Marie-Gracieux,voilier.
Bouvière, André, forgeron.
Roux, René-Marie-Em., clerc de notaire.
Roy, Paul-Joseph-Henri, ni aréch al-ferra nt.
Sabourin, Lucien, maréchal-ferrant.
Sausseau, Marcel-Paul, cuisinier.
Sentisse, Jean-Ernest-Edmond, horloger.
Tai Il er,Ma re-Georges-Maurice,j ournal i e r.
Teillet, Julien, employé de
ce.
Teillet, Edouard-Aimé-Ernest, Comme boucher.
Trichet, Lysis-Charles-Josepb, journalier.
Vieule, Fleiië-Eclouard-Victor, cuisinier.
Veignaud, Henri-Jules-Eug-., domestique.
Fraud, René -Yves-Victor, quincaillier.
Foulot, Marcel, employé.
Franquet, Georges-Marcel, sans profes.
Lehmam, Myrtyl-Aron, sans profession.
Paatz, Félix, étudiant.
Notre prochain Numéro
No s A te lie rs d Imp rim e r ie é ta n t
fe rm és Vendredi prem ie rjour de l 'A n,
n o tre p ro ch a in n uméro pa ra îtra Jeudi
31 Décem*e.
DENIA.NDEZ DANS NOS DÉPOTS
L'Aimanach très complet de la Vendée
Paix : 15 Centinies
1

MISSOSZOMORTIMMeariee
elaiMMESEtett
•;'/
s
Cour d'Assises de la Vendée
Voici la liste des jurés qui seront
appelés à siéger à la première session
des assises de 1915, qui s'ouvrira à
La Roche-sur-Yon, le lundi 18 jan-
vier :
MM. Ju rés ti tu la ires
Philippe (René), La Roche-sur-Yon.
Chaillou (Eugène), Aizenaillt
Belliard (Adolphe), La Bruffière.
Haussant (Charles), St-Hilaire-de-Voust.
Boucet (Jacques), Saint-Gervais.
Charpentier (Jean), Chaulé -les-Marais.
Pelletier (Victor), Le Poiré-sur-Velluire.
Simson (Pierre), La Tardière.
Pairaud (Séraphin), Montournais.
Pajot (Charles), Le Givre.
Gauthier (Louis), Les Clouzeaux.
Boilleau (Isidore), Triaize.
Thebault (Julien), St-Martin-des-Noyers.
Huvelin (Etienne), Le Boupère.
Epaud (Eugène), Sainte-Foy.
Ricolleau (Jean-Louis), St-Jean-d-Monts.
Gauche (Marcelin), Les Essarts.
Chaillou (Louis), Landeronde.
Laplanche (Louis), Luçrin.
Texier (Pierre-Léon), La Taillée.
Lamberton (Louis), Saint-Sigismond.
Verdon (Charles), St-Philbert-d-Bouaine.
Priouzeau (Eugène), Péault.
Poupelin (Charles), La Verrie.
Augizeau (Eugène), La Roche-sur-Yon.
Chenu (Alexandre), Montaigu.
Grelier (Auguste), Longeville.
Simonneau (Maximin), Maillé.
Vincent (François), Glenne.
Clénet (Joseph), Luçon.
Péquin (Tliéophile),Le Tallud-Ste-Gemme.
Arnaud (Eugène), Puy-de-Serre.
Boileau (Louis), St-Florent-des-Bois.
Ardouin (Théodore), Ste-Radegonde-d-N.
Bocé (Théophile), Ile-d'Yeu.
Sirot (Auguste), Maché.
MM. J uré s supp lémenta i res
Monnereau (Benjamin), La Roche-s-Yon.
N'orniez (Lucien),
Gauvrit (Léon),
Choyau (Eugène).
Arrodissement des Sables - d'Olonne
Les Sables
1 - Conseil de Revision
Les opérations du Conseil de Revision
des exemptés et réformés des classes
1857 à 1909, ont eu lieu mardi et mercredi
1-. aux Sables-d'Olonne. Elles ont duré de
1 9 heures du matin à 5 heures du soir avec
suspension de séance de midi à 2 heures.
I La première jorfrnée 62 °/„ des hommes
i ont été déclares bons pour le service, la
seconde 17 .V.,, seulement, soit une moyenne
pour les deux journées de 39 'V,
Les Conscrits de 18 ans
a Dimanche 20 décembre, ont été affichés
'dans toutes les mairies les tableaux de re-
censement de la classe de 1916.
Sont inscrits sur ces tableaux :
1° Lés jeunes gens Français de nais-
sance, lés e n 1896 ;
2° Les omis des classes antérieures ;
, 3^ Les individus devenus Français de-
puis la formation de la classe de 1915 par
vaie de naturalisation, de réintégration ou
de déclaration et les fils d'étrangers deve-
: nus Français à titre définitif ou suscepti-
bles de le devenir a v an t le 1 5 mars 1 9 1 5 .
4° (Par une innovation nécessitée par la
mobilisation générale) les créoles de nos
quatre vieilles colonies — Guadeloupe,'
Martinique, „Guyane et Réunion — actuel-
lement en résidence dans la métropole,
qui ne pourront justifier avoir été recensés
antérieurement et qui, par leur âge appar-
' tiennent aux classes de 1 889 à 1 91 6 ind u-
' s i zipme n t . Ces derniers n'y seront d'ail-
leurs soumis s'ils sont reconnus aptes au
service qu'aux obligations militaires de
leur classe d'âge.
La Jour
Le Touring Ch
au Ministre de
La Journée du « 75 »
Le Touring Club de France a demandé
au Ministre de l'Intérieur l'autorisation
d'organiser prochainement, dans. toute la
France, • la distribution d'un insigne com-
mémoratif des hautes prouesses de notre
« 7 », le produit de cette journée devant
être affecté à l' « OEuvre du soldat sur le
front ».
Le Ministre a accueilli avec la plus vive
tienveillance l'idée de cette journée du
« 75 », dont la ilffte sera ultérieurement
indiquée.
Souscription de Blé
Certaines communes de notre arrondis-
sement ont pris part à la souscription de
blé en faveur desepartements envahis :
La Commune de."Baint-Vincenbsur-Jard
(M. Leboia, a offert 78 kilogr. ; Saint-
Hilaire-la- Forêts 491 kilogr. 40 ;•teieul-le-
Baient (M. Dugourd), 30 kilogr. ; Saint-
Etienne-du-Bois (MM. Gouin, Bodin),
312 kilogr. ; La Chapelle-Palluau, .1.735
kilogr. 50; Pommes de terre, 210 kiritgr. ;
Palluau, 530 kilogr. ; Maché, 413 kilogr.
400.
..La Correspondance du Soldat
En vue de faciliter et d'accélérer l'ache-
minement de la correspondanc# pour les
troupes en opérations, il a été décidé que
I ces troupes seraient, au point de vue pos-
tal, groupées en secteurs désignés par des
numéros d'ordre.
L'indication « secteur postal no » rem-
'. placera dans l'adresse la mention « par
bureau central militaire, Paris s, qu'il-était
réglementaire jusqu'ici d'y faire figurer.
Les militaires du front ont été avisés de
cette décision ; le numéro du secteur pos-
tal dans lequel ils se trouveut leur a été
indiqué avec invitation dlen donner immé-
diatement connstisance, à leug amiles :
eux seuls peuvent l e fa i re co n naî t re . .
Ces dispositions n'intéressent que les
militaires faisant partie cite troupes en
opérations.
Pour les militaires au dépôt et pour
ceux placés à demeure dans une localité
(place forte, hôpital, etc.), la correspon-
dance continuera à porter la désignation
de la ville destinataire.
Legs Luneau
Le Conseil général a réparti pour 1914,
les 8.503 francs Covenant du legd Luneau
à raison de 100,francs par partie prenante.
Voici, pour l'arrondissement des Sables,
les noms des bénéficiaires :
Ins t i t u te u rs . —MM. Coutanceau, aux Sa-
bles-d'Olonne ; Bernier, à Saint -Hilaire-
de-Riez, Rambeaud, à Barbâtre ; Grolier,
au Moulin-des-Landes de Saint-Hilaireide-
Talmont ; Guillaume, à Longeville ; Chai-
gesse, à Bois- de-Créné; Lucas, aux Sables-
d'Olonne ; Thiband, aux Sables-d'Olonne ;
Levraud, à Nieul-le-Dolent ; Deligné, à la
Forêt ; Quéry, à Saint-Christophe-du-Li-
gneron ; Bodin, au Perrier ; Patureau, à
Talmont; Dieumegard , au Givre ; Bon neau ,
aux Moutiers-les-Mauxfaits ; Gaut ronneau,
à Saint-Cyr-en-Talmondais.
Ins t i t u trices . — M" Prévaud, à Sainte-
Foy ; Durand, à La Fosse de Barbâtre ;
Bonnin, à Saint-Gervais ; Aubin, à Port-
Joinville ; Coulais, à Palluau; Larrieu, aux
Sables-d'Olonne ; Garnier, à Sainte-Flaive-
des-Loups ; Simon, à Sainte-Hilaire-de-
Rie‘ Clénet, à Landeronde ; Lelièvre,
Chgréauneuf ; Vigneron, à-Girouard ; Lor-
ber, à Beauvoir-sur-Mer; Loubé, à Curzon.
Nos Compatriotes
Le sergent-fourrier d'infanterie colo-
niale GeorgesLimousin vient d'être nommé
adjudant sur le champ de bataille, pour
acte de courage accompli devant l'ennemi.
Revenu de Chine il y a un an, il fut versé
à Kayes (Haut-Sénégal), au 2° régiment de
tirailleurs sénégalais, puis revint en
France au début des hostilités.
L'adjudant Limousin est le frère de
M. Fernand Limousin, dépositaire de jour-
naux aux Salles-d'Olonne.
Toutes nos félicitations.
Fêtes de Noël et du Nouvel An
A l'occasion des Fêtes de Noël et du
Nouvel An, la durée de validité des billets
d'aller etretour ordinaires (grandes lignes),
délivrés "par toutes les gares du Réseau
de l'Etat, à partir du 23 décembre 1914,
• sera prolongélexceptionnellement jus-
qu'au dernier train du 6 janvier 1915.
Réformés et Exemptés
Les Conseils de revision pour la visite
des hommes, réformés et exemptés, tien-
dront les séances spéciales suivantes :
1° Celui de la subdivision de recrute-
ment de Fontenay-le-Comte, les lundi 28
et mardi 29 décembre 1914, à Fontenay-
le-Comte, à 9 heures.
2^ Celui de la subdivision de recrute-
ment de La Roche-sur-Yon, les mercredi
3•t jeudi 31 décembre 1914, à Leoche-
sur-Yon, à 9 heures.
En outre, la séance spéciale pour sta-
tuer sur les ajournements prononcés pen-
dant la tournée, notamment dans les can-
tons visités les derniers jours de décem-
bre, et clore les opérations du Conseil de
revision, aura lieu le samedi 16 janvier, à
9 heures.
A ents du travail
M. Denis ugène), 45 ans, des Filées-
d'Olonne, manoeuvre à l'usine Blanzy : a
fait un effort violent en portant des paniers
(rupture d'un faisceau musculaire dans la
région dorsale).
8 jours, saut' complications, d'après M.
eta Dr Gaudin.
Le jeune Boucard (Gaston), 13 ans, em-
ployé de commerce aux Nouvelles-Gale-
ries, est tombé d'une hauteur de 3 mètres.
sur le trottoir, en voulant monter une
tente. Forte contusion lombaire.
10 jours, sauf complications, d'après M.
le D' d'4rbomez.
Objets trouvés
Il a été trouvé :
Par M— Hervouet, rue des Séchoirs, 16,
un tour de cou en peluche grise. Le lui
Ifilatrier.
nlyar M. Faick Landreau, 63, boulevard
Male l'Est, une montre en acier bruni. La
lui réclamer.
Par M. Danjoux, 68, rue des Merciers,
un chapelet monté en argent. Le lui
réclamer.
Monne
Pour les Réfugiés Belges. — C'est
à partir 4. vendredi, 25 décembre, que
sera exposé, salle de la Mairie, l'arbre de
chargé de jouets, des petits ,enfants
des Réfugiés Belges évacués dans notre
commune.
Les lots de la Tombola organisée à cette
occasion sont au nombre cletrois, savoir :
une magnifique poupée d e valeur de
50 francs, le c l o w n v iv an t , jouet de même
valeur, absolument nouveau et enfin une
ravissante chambre à coucher de poupée,
offerte par Mu° Yvonne Codent, de la
Jarrie du bourg.
C'est le 3 janvier qu'aura lieu la distri-
bution des jouets aux chers petits Réfugiés
Belges que les rigueurs de la guerre ont
exilé sur notre sol ainsi que le tirage de
la Tombola, salle de la Maison Commune.
.A cette Occasion, M. Bossaërts, avocat
du barreau d'Anvers, fera une causerie et,
pour clôturer cette soirée familiale offerte
aux fils de la vaillante Nation Belge, une
jeune exilée fera entendre le chant natio-
nal de son pays : La Bra bançon ne, a i n s i
que L a Ma r s e i l la ise .
— Mort au Champ d'honneur. —
Nous avions, il y a quelques semaines,
signalé comme étant disparu au Champ
d'honneur, notre compatriote Violleau
(Alexis-Siméon), dont la famille _habite
Champclon et le FQ,ur-de-l'Allerie. M. le
Maire vient d'être officiellement avisé que
le brave garçon a été tué à l'ennemi le
6 octobre. •
Nous renouvelons à sa famille l'expres-
sion de nos plus vifs regrets.
— Expédition de vin ajournée. —
Samedi deanier, au dernier moment, alors
que l'on s'apprêtait à faire conduire à la
gare les.barriques de vin à destination du
83' territorial, une clépêcheitiu Minielte
de la Guerre est ',tenue do/ffier contre-
ordre. Aux termes des nouvelles instruc-
tions, le vin de la récolte de 1914, ne peut
être envoyé aux armées avant le 1" janvier
pour les vins communs, avant le 1" mars
pour les vins fins.
L'expéclitiore donc été ajournée à quin-
zaine.
— État-Civil (du 8 au 20 décembre).
— Na issa nc es . — Anne-Marie-France-
Lucienne Pajot, fille de Octave-i.ucien, et
de Marie-Louise4Ienriette-Olive Rayon,
à La Burguinière. — Clémence-Victoire
Fouchécourt, fille de Louis, et de Rosine
Muller, aux Filées. — Gaston-Martial-
Parfait-Henri-Valentin-Emmanuel Cadou,
fils de Jules-Henry, et de Florence-Valen-
tine-Marie Guédon, aux Filées.
Décès . — Victoire Hériteau, 82 ans,
journalière, épouse de Jean-Baptiste Mer-
let, au bourg. — Jean-Emile Grondin,
72 ans, cultivateur, veuf de Marie Boisard,
à La Gillerie. — Adeline-Marie Macouin,
70 ans, cultivatrice, veuve de François
Bursier, à L'Aurière. — Augustine-Marie-
Armance Proust, 11 ans, à La Roulière.
Salut-Gilles-sur-Wie
Pou%enos Blessés. — Une grande
soirée autistique, au profit des Blessés et
des Réfugiés Belges sera donnée, salle
de la Philharmonique, le dimanche 3 jan-
vier, à 8 heures du soir.
Les organisateurs de cette fête de bien-
faisance se sont assurés le concours d'ar-
tistes de réelle valeur, tels que :M— Cahu-
zac, de l'Opéra-Comique ; M. Paradis,
clarinette solo de l'Opéra ; M. Mathis,
basse chantante du Grand Théâtre de
Lyon ; M. Riffaud, pianiste, du Conserva-
toire de Paris.
Suicide. — Le réserviste Hillairet, re-
tour du front, en permission à La Burlière
de l'Ile-d'Olonne, s'est suicidé dimanche
dernier en se jetant à l'eau.
Hillairet avait été invité à payer les
morceaux de terre qu'il avait achetés
avant la guerre. On pense qu'il a perdu la
tête à la pensée de ne pouvoir, en ce mo-
ment, donner satisfaction à son vendeur.
•••DOUANESe••
L'ImprimerieROCUE-JOITRDAIN
5, Avenue Carnot (Place de
la Liberté), Les Sables, vient
d'éditer toue les Imprimes de
DÉCLARATIONS DE DOUANES
utiles aux Importations, Ex-
portations, Capitaines de >l'a-
vive, Soumissions la, Sels, etc.
•
•
•
D
O
U
A
N ES e e
Tribunal Correctionnel des Sables
A udien ce du Merc red i 1 6 Déc em bre 1 9 1 4
LA If ENDEE REPUBLICAM
Chasse aux lapins
Besseau (Marcellin), 25 ans, et Legast
(Joseph), 26 ans, cultivateurs à Saint-Jean-.
de-Monts, ont été surpris par le garde
forestier de l'endroit, faisant la chasse
aux lapins dans les bois de l'Etat. Posses-
seurs d'un furet et d'une douzaine de
bourses, les deux inculpés emplissaient
de gibier le sac qu'ils portaient. Le Tri-
bunal les condamne à chacun 50 francs
d'amende etileux frais.
A propos de poules -
Papen (Aimée), femme Pasquier, 36 ans,
ménagère, et Mathé (Baptiste), 49 ans,
cultivateurs, à Champ-Saint-Père, se sont
portés mutuellement des coups dans la
journée du 19 novembre dernier.
Ces deux voisins sont en mésintelli-
gence a propos de poules qui errent quo-
tidiennement sur leurs terres réciproques.
Pour mettre les prévenus d'accord le
Tribunal les condamne à chacun 25 francs
d'amende et aux frais.
Coups de sabot
Riou (Jacques), 33 ans, de Saint-Jean-
de-Monts a frappé, de plusieurs coups de
sabot, son camarade Guyon (Jacques),
maçon. Guyon, qui était ivre au moment
de la scène et ne pouvait se défendre de
son adversaire, reçut en outre un coup de
poing sur ]'oeil.
Le Tribunal condamne Rion (Jacques) à
8 jours d'emprisonnement et aux frais.
Légère condamnation
Le fusilier marin Crochet, de La Chau-
me, dont nous avons narré les exploits, a
été condamné par le tribunal correctionnel
des Sables, à 8 jours de prison avec
sursis.
A u d ien ce du Mercred i 23 Décein bre
Immixtion dans une fonction
publique
Le nommé. Matterns (Aimé), 50 ans,
interprète au dépôt des « indésirables »,
est poursuivi pour immixtion dans une
fonction publique, violence et voies de
fait.
Muni du brassard officiel qu'il 'avait
endossé sans autorisation, Matterns en
profita pour frapper des jeunes gens et
les menaça d'arrestation.
Le Tribunal, après un réquisitoire
sévère --de M. le Procureur de la" Repu.-
Mique et plaidoirie de IP de Lathébau-
dière, condamne Malterns, à 1 mois
d'emprisonnement et à 50 fr. d'amende. '
L'inculpe bénéficie du sursis en ce qui
concerne la' prison seulement.
Coups de Couteau
Le Tribunal rend aujourd'hui son juge-
ment dans l'affaire \Velment], dont nous
avons parle la semainIdernière.
Wolmannest cet allemand interné qatti
frappa, de plusieurs coups de couteau, son
compatriote Steinnart parce qui' ce dernie%
faisait l'éloge de la Légion étrangère où il
avait très loyalement et très bravement
servi pendant cinct années "consécutives.
Wolman nie, contre toute' évidence et
en dépit des dépositions accablantes des
témoins cités par le Parquet, les faits qui
lui sont reprochés.
Le Minilere public requiert une con-
damnation particulièrement sévère.
Wolmann est condamné à 1 an et 1 jour
de prison.
Ivresse et Récidive
Cougnaud (Arsène), 53 ans, marin aux
Sables, comparaît sous l'inculpation d'i-
vresse en récidive ; il est condamné à 48
*g'
heures de prison.
Coups et Blessures
A la suite d'une discussion des plus
futiles, Marie Averty, femme Gandemer,
57 ans, ménagère au Perrier, a frappé la
femme Milcendeau, cultivatrice à Saint-
Hilaire-de- Riez.
Le Tribunal, après plaidoirie de M°
Paul Lecomte, condamne la femme Gan-
demer à 50 francs d'amende.
Homicide par imprudence
et délit de fuite
Le 10 novembre dernier, vers les
8 heures 1/2 du soir, Pajot (Jean-Marie),
25 ans, domestique au service de M"
Grossin, de Commequiers, conduisant
une voiture dont les lanternes n'étaient
pas allumées, renversa la petite voiture à
âne dans laquelle était monté Rocher
(Constant), 44 ans, cultivateur, qui reve-
nait de la foire de Challans.
Rocher, sous la violence clu choc, tomba
'inanimé sur le fossé droit de la route. Au
lieu de s'arrêter, le conducteur de la pre-
mière voiture lâchement frappa sur son
cheval et s'éloigna en toute hee.
Le malheureux Rocher, relevé peu après
par des passants, mourut sans reprendre
connaissance et sans pouvoir, par consé-
quent, faire connaître l'auteur de l'acci-
dent. Mais une enquête, fort habilement
menée, permit de retrouver le coupable.
Après un réquisitoire sévère de M. le
Procureur de la République et plaidoirie
de M° Paul Lecomte, Pajot est condamné
à 15 jours de prison erà 50 francs
d'amende.
Sévère mais combien méritée!
M" Gressin est déclarée civilement res-
ponsable des frais du procès.
IVIONSIEUR offre gratuitemeni
do faire con naltre à
tous ceux qui sont atteinte d'une maladie do peau:
dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, brou
chites chroniques, maladies de la poitrine, de l'es-
tomac et de la vessie, de rhumatismes, neuras-
thénie, un moyen infaillible de se guérir promp-
tement ainsi qu'il fa été radicalement lui-même
après avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cotte offre dont on appréciera
Fe but humanitaire, est la conséquenee d'un vœu.
Fenice e M. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, à
Grenoble, qui répondra gratis et franco par cour-
rier, et enverra les indications demandées
NOUVELLES DIVERSES
Le Noël du Kaiser
Un message de Berlin, reçu aujourd'hui,
annonce que le Kaiser se propose de pas-
ser les fêtes de Noël parmi ses troupes,
apparemment dans le but de ranimer leurs
espérances de victoire.
L'impératrice était très opposée au dé-
part de son mari pour le front, après sa
grave maladie, mais le général Von Fal-
kenhayn actuellement ministre de la guerre
prussien et chef de l'état-major général,
et l'homme le plus influent de l'Allemagne,
a fait valoir que la présence du Kaiser au
milieu de ses soldats, à Noël, serait le
meilleur meilleur stimulant pour l'armée,
qui en avait un besoin urgent.
La santé de l'empereur étant ainsi ou-
vertement exposée à des risques, les der-
nières journées à Berlin ont été particu-
lièrement tristes, d'autant plus que l'ap-
proche de Noël, la plus grande fête reliJ-
gieuse en Allemagne, fait plus vivement
ressentir les effroyables pertes subies.
Une Famille de' Braves
M. d'Humières, maire de -Marcolès
(Cantal), a six fils à l'armée. Cinq d'entre
eux ont été cités à l'ordre du jour :
Gaston a reçu cinq blessures graves ;
Alain, blessé, est de retour sur le front ;
François, qui a obtenu de revenir du Ma-
L'oc pour faire campagne en France, a été
blessé deux fois et est reparti au feu ;
Henri, blessé, est tombé dans les lignes
allemandes ; il a été fait prisonnier, ainsi
que son frère Guy ; enfin, Paul a eu deux
chevaux tués sous lui. -
La Gaieté sous les balles
Dans une tranchée occupée par le 25'
bataillon de chasseurs à pied, on lit cette
inscription joyeuse :
« Statim"bventionnée par le gouver-
nement. Situation de première ligne, ou-
verte-pour la durée de la guerre seulement.'
Attractions variées de jour et de. nuit.
Camping. Sports d'hiver. Grottes de tro-
glodytes. Paysages marocains. Aérodro-
me. Paragrûles*Boules .elairantes4eLes
eurs dt fêtes, combats ae Boélies avec
mise à mort. Entrée gratuite, our les mi-
litaires ; interdite aux Seriimes et aux en-
fants au-dessous de dix-huit ans... Le mé-
decin de service donne gratuitement ses
soins. »
Quels admirables soldats et comme ils
sont dignes de la victoire !
Les « Crugieux »
Les soldats sont ingénieux ; ils recom-
mandent l'économie à leurs familles. Voici
la recette qu'ils donnent pour fabriquer
facilement, rapidement et économiquement
une lampe : Vous prenez une betterave,
un bout de ficelle et vous prélevez un peu
de graisse sur votre côtelette. Vous creu-
sez la betterave, mettez la mèche et la
graisse et voilà une lampe. Ainsi fait-on
dans les tranchées. Cela ne vaut assuré-
ment pas une bonne lampe électrique.
Les expédients financiers
de l'Allemagne
On a appris de très bonne source que
les embarras financiers de l'Allemagne
sont tels que le 1" décembre il a été émis
une quantité de billets de banque dont le
total est exactement le double du montant
légalement autorisé. Il semble donc qu'un
désastre financier ne peut manquer de se
produire.
François-Joseph est gaga
Le journal moscovite Russ k ce S lo vo , si-
gnale une entrevue entre le prince Jaime
de Bourbon et l'empereur d'Autriche.
L'empereur apparut au prince comme
totalement incapable de contrôler Les évè-
nements.Durant la conversation, François-
Joseph changeait fréquemment et involon-
tairement de sujet, oubliant totalement le
bui de la visite du prince.
Le colonel Rimailho
L'inventeur du canon de 155, qui envoie
des projectiles pesant 43 kil. et qui rivalise
actuellement avec notre excellent 75 vient
d'être cité à l'ordre de l'armée. Il était pas-
sé clans le cadre de réserve et a repris du
service actif à la déclaration de guerre.
C'est lui qui commande l'artillerie de la 58°
division de réserve, « s'est montré en
maintes circonstances, par son entrain,
son énergie et sa belle attitude au feu,
au* vaillant comba4tant que savant tech-
nicien. A puissamment contribué dans les
derniers combats de jour et de nuit, à en-
rayer net toutes les contre-attaques al-
lemandes, entoordonnant d'une façon par-
faite, pour nous et pour nos allies,.les feux
de tranchée de première- ligne avec ceux
de son artillerie a.
4:4 sec es e:e aa0000
À l'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN
5 , A v enue Carno t , 'P lace de la L iber té;
CAlliDitEETeAïLiTiSgin
Depuis 1 fr. 50
A toute commande de 1(0 Cartes du même nein,
il sera joint un CALENDRIER de Portefeuille.
( Vo ir les P r ix it la 4 e Pa g el .
4 te♦■•14 4:1 4 e:ct es 4♦3 a:e te.
ÉTAT-CIVIL DES SABLES
Die 17 au 24 Déc em b re 1 9 1 4
NAISSANCES
France-Olivier-Ferdinand Macouin, rue Buffon.
Louise-Marcelle-Germaine Erieau, rue du GI.à
teau -d'Eau, 28.
Eugène-Paul-Emile-Maurice Chaillou, rue de„
Nantes, 87.
PROMESSES DE MARIAGES
Pierre-Marie Vilnean, marin, place de la
Liberté., et Philomène-Marie-Eugénie Dia,
journalière, impasse des Francs-Maçons.
MARIAGES
Noël-Hippolyte Gornetz, caporal au 93° régi-
ment d'infanterie, caserne Collineau, et Mar-
guerite Brucher, blanchisseuse, rue Natio -
nate, 18.
Arsène-flenri-Pierre-Marie Texier, marin, rue
des et Marie-Louise Barreau,
journalière, rue des Buandières.
DÉCÈS
Aimé Joubert, 78 ans, sans profession, veuf
de Marie-Madeleine Rouillé. (A. des V.).
Henri Dubois, 05 ans, cultivateur, époux de
Augustine Hillairet. (F1.).
Paul Belnard, rue de la Justice.
Section de La Chaume
NAISSANCES
Loris-Roméo -Jean Retureau, rue de l'Arman-
dèche.
Marie -Aimée -Adèle -Amande. Elisa lieth Nobi-
ron, rue Basse.
Reine-Victoria-Claudine Courant, rue de l'Epi-
cerie, 23.
Albert-Louis-Michel-Alexandre Jouneau, rue
du Moulin, 30.
DÉCÈS
Jules-André Cravoil, 82 ans, marin, époux de
Marie-Léonide Gabarit, rue de l'Arman-
dèche.
Stations hivernales et Côte d'Azur
Des billets d'aller et retour collectifs sont déli-
vrés, dans les conditions indiquées ci-après, par
toutes les gares du réseau de l'État pour certaines
gares du réseau P. L. M.
1. Pendant toute l'année, aux familles d'au
moins 4 personnes payant place entière, pour
Agay, Antibes, Beaulieu, Gannes, Golfe-Juan-Val.
lauris, Grasse. Hyères, Juan les Pins, Menton,
Monaco, Monte Carlo, Nice, Saisi Raphaël et Vil-
lefranche- sur-Mer.
a) Prix. — Si l'itinéraire est le même à l'aller
et au retour I Prix des 6 billets simples ordinaires
plus le prix d'un de ces billets pour chaque mem-
bre de la famille en pins de trois;
u) Si l'itinéraire n est pas le même à l'aller
qu'au retour Prix des trajets d'aller et de retour
fies trois premières personnes, plus : 1)6' de la
-fomme a insi obtenue pour chaque membre de la
amille en plus de trois ; durée de la validité : 33
jours
2° Du Pr octobre au 15 novembre, aux familles
d'au moins trois personnes, qui se déprteCeUt collec-
tivement pour se renere à Toulon et au-delà.
Prix. — Prix de quatre billets simples pour les
deux premières personnes, plus le prix d'un billet
simple pour la troisième et la moitié de ce dernier
prix pour chacune des personnes suivantes; validité:
jusqu'au 15 mai.
Wons»)
Stations Thermales ou Hivernales
DES PYRÉNÉES
Pendant toute l'année, toutes les gares du réseau
de l'Etat délivrent des billets d'aller et retour (in.
dividuels ou de famille) de fro, 2° et 3. classes, à
destination des gares dit réseau du Midi desservant
les stations thermales ou hivernales des Pyrénées
(Amélie-les-Bains, Areachon,Iliarrits, Pau, Salies-
de Béarn, etc.).
Billets aller et retour individuels. — Réduction
de 25 0/0 en P. classe et de 20 'Io en 2' et 3' classes
sur les prix du tarif général, d'après
effectivement suivi.
Billets aller et retour de famille — Réduction
sur les prix du tarit général, variant de no à 40 °Io
suivant le nombre des membres de la famille le
trajet d'aller et retour ne doit, d'ailleurs, pas être
inférieur à 300 kilomètres.
Les enfants de 3 à 7 ans paient demi-place.
Validité des deux sortes de billets. — 33 jours,
non compris les jours de départ et d'arrivée. Fa-
culté de prolongation de deux fois trente jours,
moyennant supplément.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer, 4 jours avant celui du départ.
Enfants. — Deux enfants de 3 à 7 ans sont comp-
tés pour un voyageur à place entière. Pour un seul
enfant ou un enfant en excédent abr un nombre
pair, moitié du prix d'un voyage à place entière.
Prolongation de validité. — La validité des bit.
lets désignés' aux paragraphes 1., et 2 peut être
prolongée de une ou deux lois trente jours, moyen-
nant paiement d'un supplément de 10 ./o Pour
chaque prolongation.
Demander les billets à la gare où le voyage doit
commencer quatre jours au moins avant celui du
départ.
Foires de la Semaine
Lundi 28 décembre. — La Bruffière, fa
Châtaigneraie, I. es Montiers-les•Mauxfaits, St •
Etienne-du -Bois, Saint - Philbert- de- Bouaine
(volailles).
Mercredi 30. — Les Herbiers, Saint-André-
Treize-Voies (marché à volailles), Soullans.
Jeudi 31. — Mareuil, Montaigu, Saint-Mes-
min.
Vendredi 1°° janvier. — Sainte-Hermine, •
Venansault.
Samedi '2. — BelleVille, Nesmy.
iteeAU /t()N i'41A nClq77.•
. . .
A FA VROULT , Taiu.sua
II, Rue do 11,1111ôtea-de-aille. 11
(En fa., l'Avenue de la Gare)
—« LES SABLES-D 'OL ONNE .—
L res PLUS GRANDS ASScalTIMENTS ,)s
Vêtements
i-sss.. „.,...—
ilft A FA VROULT , Tniu.suit
II, Rue dc 11,1111ôtea-de-aille, 11
(En fa., l'Avenue de la Gare)
LES SAELES-D 'OL ONNE Il
Lus PLUS GRA DS ASS,RTIMENTS ,)s
Vêtements sur Mesure i!
1111.1. 11Paitea d'aivatine..c
Ra yon importan t ifs C hape lle rie nou ve l le
VETEMENTSP` M Mil AG ES & CERÉMON1115
H OMME S E T D AME S
'FOUS LES VÊTEMENTS
oc Sports, Voyagea et Plage
PÈLERINES ET PARDESSUS
—« Imperméables »—
CHEMISERIE, DRAPERIE, BONNETERIE
M ei i /C U r m arch é q u e par tou t ail l eu rs 1
Maison TESSON FRÈRES
ÉPICERIE EN GROS
Une bonne Précaution
Lorsqu'un simple rhume se prolonge et pro-
duit de l'essoufflement, craignez de devenir
asthmatique ou emphysémateux. Employez
alors la merveilleuse Poudre Louis Legras, qui
a obtenu la plus haute récompense à l'Expo-
sition Universelle de 1900. Elle calme instan-
tanément les plus violents accès d'asthme,
catarrhe, essoufflement, toux de vieilles bron-
chites, et guérit progressivement. Une boite
est expédice contre mandat de 2 fr. 10 adressé
à Louis Legras, 139 Bd Magenta, à Pe ris.
atismêssresinmmisremssem-xéatratinteaMI
>ET A OUÉRISOR
Messieurs TESSON FRÈRES, Epiciers
en Gros, étant appelés sous les drapeaux,
ont l'honneur d'informer leur Clientèle
que la Maison continuera à fonc-
tionner .comme par le passé et qu'elle
sera dirigée par Madame LÉON TESSON.
Les Epiciers de détail, « malgré les
bruits de fermeture de Magasin qui ont
couru », pourront s'approvisionner en -
Epicerie et recevront toujours le meilleur '
accueil.
On a beaucoup parlé dans toute la presse de la
découverte sensationnelle d'un nouvel appareil, le
Tampon Américain, dû au grand spécia-
liste, et qui a valu à son inventeur, d e la part de
tout le Corps médical, un juste tribut de félicita-
tions enthousiastes.
Breveté et approuvé
par la Société d'hygiène de France
(Extrait du Rapport officiel)
« Le Tampon Américain s'éloigne de
-» tout ce que l'on cossait actuellement pour le
» traitement de la hern i e , par l'efli•acité de son
» action sur cette maladie dont il arrête aussitôt
s le développement et en prédisposant, quelque
n soit rêne ils sujet, à une guérison radica le. Cet
» appareil répond à tous les désirs de la tliérapevi-
» tique moderne et réalise un progrès consid4-
» ,able.
» (l'est sous l'empire de ces réflexions qu'il nous
» a été donné d'expérimenter un nouveau mode d e
s traitement par le Tampon Américain qui
» non seulement s'applique d'une façon parfaite à
n tou tes l es h ernies , mais supprime en même
» temps la gên e et les incon vén ien ts des ban -
» dages , etc.
» Signé :»td. les Docteurs Mmes, Prés iden t ;
Finisse et Goasaiseldurensisn. »
Vo i là un e garan t ie que p ersonn e n e p eu t donn er .
M. CHARLY, le spécialiste hien connu, diplômé
et lauréat de Merde d'orthopédie de Paris, tient
à en faire lui-même l'application en faieant profi-
ter ceux qui se confient à lui des conseils de sa
haute expérience professionnelle.
Nous ne saurions trop engager à aller le voir,
ceux de nos lecteurs et celles de nos lectrices qui "-
soutirent de Hern ies , De cen t es , Effor t s , Dép lace-
m en ts des Organes , e tc . , dans la certitude qu'il.
trouveront, grave â lui, un soulagement immédiat
et définitif à leurs souffrances. Reçoit à :
La Roche-sur-Yon. Hôtel du Lion-d'Or, 2° lundi
de chaque mois, de 9 h. à 5 h.
Fontenay -le-Comte, Hôtel de France, 15e mercredi
de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Les Sables d'olonne, Hôtel du Cheval-Blanc, 15
dimanche de chaque mois, 9 h. à 4 h.
Pouaeuges, Hôtel da France, 1., jeudi de cha-
que mois. de 9 h. à 3 h.
soumises, Hôtel Perrocheau, dernier mercredi de.
chaque mois, de 9 h. à 3 h.
Varicocèle et Ilydrocèle. Le moyen
rapide de guérir ces infirmités.
Ce in tures Ven tri ères p erfec t ion nées pour t outes
les dév ia t ions des organes de la femme. — Bas
pour va r ices . — Orthopédie . — Pro thèse .
Renseignements, 2, cours Ladauge, La Roch e lle.
1

Le général Joffre élève de Napoléon
L'Almanach Hachette pour 1015, qui vient de
prialtre, et qui donne une Histoire illustrée
des trois premiers mois de la guerre et une
petite encyclopédie militaire que tout le monde
voudra lire, publie des pensées de Napoléon
illii expliquent et résument la tactique du
général Joffre.
Napoléon disait
- C est l'imagination qui perd les batailles.
- A ' la guerre, rien ne s'obtient que par le
calcul : tout ce qui n'est pis profondernent
médité dans les détails, ne produit aucun ré
sultat. A la guerre, il faut des idées simples e;
précises.
— La
première qualité d'un général en chef
est la re d'avoir une tête froide qui reçoive l'im-
jam_Ssion
juste des objets, qui ne s'échauffe
i laisse pas éblouir, enivrer par les
bonnes a a' lie ou se ma vaises nouvelles, que qu~ les sensatirms
successivement simultanées
il reçoit
dans ~do,de 1 cours d'une journée, s'y classent et
ri
pent juste que la place qu'elles méritent
d'occu per, car le bon sens, la raison, sont e 1
résul tat de la comparaison de plusieurs sensa-
tiens prises en égales considérations.
succès de la guerre dépend de la peu-
dence, Lede
la bonne conduite et de I*expérience
du général.
- Une armée n'est rien que par la tête.
Tout l'art de la guerre consiste dans une
d,-fensive - ]lien raisonnée, extrêmement cir-
con~pectc et dans une offensive audacieuse et
rapide.
.- L'art de la guerre ne s'apprend ni dans
les livres, ni par l'habitude. C'est air tact de
conduite 4oi proprement constitue le génie de
la guerre.
X,e plzzs -zigréable d e
ji 1 B L i 0 Ï-3, A P H
Il fan cinc Cariné', regarde le désoni
comme plus ïjffreux (Ilie la mort.
le Meilleur liemiècle de 1 z-_
CONSTIPATI 0 a
Poilu LES FÈTES DE L'AN
e t Pore e lain e s li r t i s t i q U e S
Mille MOn—A-TJI~,T
56, Rue de l'Hôtel-de-Ville, 56
glailChiSserie FranCO-68198
14, Rue de l'Hôtel-de-Ville
Blanchissage, Repassage, etc. - Raccoin
modige de, linge très fil'. - Pilix MODÉRÉS.
lié~l«iiie : Faux-Cols à 0 t e 10 ïÀèle.
CHAIGNEAU.
Caljinetd'Affairesc]eM'Cl'*
avocat aux Sables-d'Olonne, 59, rue du
Palais.
A CEUR EMMEDIAMMENT
Un Parc à Ailes P' Plur~flonadeü~
Exploité à Royan-les-Bains
OCCASION A SAISIR - PAS DE CONCURRENTS
S'adresser à 1~t CIIAIGNEAU pour tous
renseignemenis et pour traiter.
i Maisoit k)ijL4~ ïNetivt:
AVEC JARDIN ET PRAIRIE
Le tout d'une contcnancede 3.500 m.carrés
Située aux Sables- d5O]Lonne,
C h em in dr
appartenant à M. IIIPIIOL%'TE JOLY,
60 ATIl s D. succlits
dotuerrrs, inaladia de de
aflectio rts nerv euses ; chassent les burnour et les
elres, a francs. - Exirernl gigila ure et z
i.1eh.Qile tMte.~:uer
gigj ' t .
30. RLIE
F. Uat~,,
L A 0 l N A
M,1F~QI_lF A LANCRU
AtIMENIT COMPLU PfflUr, viâux F-'3" Fv~4~
GPANDE ECONOMIE SUR LE LAIT
28 F, Af,49 DE
FRANÇOIS RUNNER,
- -
4 0,
~ zyi
NAÏoREL
LYOÏE!
Féli. Sorrin, nêgo.i..tl 1, Mo.tub.11o,
cia Touret, pharmacien, Beauvoir-sur-l~ier. - Jean Tesslér, ég..
M. M .. g-mu, i.~ - H. B.rideau,
Ni,,l I.-D.I..t - A.g. Glurutr, .... ...
-Landes. - Berthomé, pharmacien, Les
C4,~çtidè par
chien (le police llèl(I-e W i l le
(LOUP D'ALSACE)
DéJd nse ur te rr i b le , Gar d ie n s û r , , Pé d i il i - ( , e
CHIOTS A VENDRE
PRIX TRÈS RÉDUITS
S'adresser de 1 Il. à 4 h. du soir, chez
M. FOUGERAT, Buvette Forrienaisienne,
Boulevard (le l'Est, Les Sables-d'Olonne.
, ,y>
. 1.
CEPT
E., en timbres poste
. ~ l>,.... P.tit o b oit-
POMMu 1, B E Mil 0 V L 1 N'
qu 1 s'il, WGUYG ~ y ïi ce
HEMMORROCUFS, te
'Pa.. striait repousse, l.s1~EVàLUX ~4~
15- t . O f . 40 -1-ct
40,,,d!,.I,t,,,,,
p
harmacle MOULIN - Io r le oc',
pA r I l s . ( ~ t b ...
Vieux Jouriia ux à Vendre
à l'Imprimerie du Jeurnat
3 , Ruc B lomet , 3 . - PARIS
ABONNEMENTS:
~Kë
Unan ........ 6 fr. 1~ Six mois... 3 ~r, 59
Le Numéro: 30 centimes
l"ÉVOIXTION E(-'ONOMi~QUF,
FINANCIËRE ET PoLi;TIQUE
Revue hebdomadaire paraissant le DimancW
2 2 , sRue de Châteaudun, 22. - PARIS
fait Le ervice de l 'Evo lu tio n Econo i * ~1 ue es
gratuitement pendant un mois'"a to'd".
personne qui en fait la demande.
Ab ...... rrts 10 tir. pa, sa
des
un t-P.
d ÉPIDÉfdiE
ORIPPE
INFL UENZA
EAU
&I LI 05-, ~15_jrJ E
d-
Souveraine contre :
MA L A ISES
'_C
CHOLÉRA
VER 770ES
MAUX d e
`MZ,
CŒUR
Quelques gouttes sur du sucre après
un COUP, Una CHUTE, "a EMO TIO N .
IDdiSP~a ble en VOYAGE contre:
un
MAL de MER, FATIGUE. rb.
REFUSER LES IMITATIONS
IMPRIMERIE
Phie. a. 1.
LES SABLFS-L)'OLONNF
On trouve constamment en Ilipsin:
1111 ?RIMES POUR MAIMES ET ÉCHES
Imprimés de Douanes
Passavants, Soumissions
pour Sels; tous Modèles pour
Importations, Exportations
et Capitaines dg Navires
POUR CAFETIERS
Loi sur l'ivresse publique
Prix des Boissons
Police des Cafés et Débit
POUR ENTREPRENEURS
Fouilles de paye
G. Bernard, pharmacien, Nocenoutier. - A. imbart, plieurniacieil,
P. Sellier, pharmacien, Il Ap- .. L - ~k CrUrtarid
Modèles de soumissiony,
oncle., Cle', S.i.t_L - Tlso,, , de-B_ 't.. - G~iii.t-
de cautionnement
Vi..d.
- Edouard &uérin, -
ph»~.»cien, , Sailà Jean-d.-M Qaborit., épicier, soudans
R T.I-ont. - A. Giraud,
MODÈMS DE PERCEPTFUMS
Pi—. Grolles., La V.,~i.. - Fédê~i. Sommations sans lrai,
Clônet, nêgocisiit, La Bérépion,
Saint-Florent-des- Sois. - Ch. Rimbert, pharma, i-, entaigil.
Avis officieux
Marcel Pontoireau, pharmacien, Les Herbiers.
Situation,de C~isse, eu~,
-J
-
--v, r
Al
ï r ~i
TYPOGRAPHIE LITHO r.RAPIIIE GRAVURE
Carte ordinaire ..... le cent ...... 1. D- 0
, id. les cinquante I'n»»
Carte Bristol (fort ou souple), le cent 2 »»
ici., les cinquante 1 25
PORT UN PLUS : 0 I r . 15 PAR CENT
Gran d ch o ix d e car l e t ére s d o
Enveloppes blanches,pour Carteé 1
Boîte (le, 100 Enveloppes ......... 0[ 75
Paquet de 25 id. ......... 0 20
PORT EN PLUS :
Pour 100 Envelop. 0 Ir. 15; P' 25, 0 Ir. 05
l i
4
Dl~ LA F*AAAILLE
DES "-DRA,.-iDs pur't'Aux in Moi)E3
e &MÊLES
41
la
9
ê
LES
Ic-
Mllieffls CMER L >e
e
Z_ à Q
Crrpit.1 .-i.1 5 Millions de francs
PA R IS - Sià,~R Social, 3. flou Louis-le-CPand - PARI,
pw
S
1
Deui toutes
le cent 3'»»
id. les ciriquantu 1 75
id. les ving-r-cinq 1 »»
Cartes gravée, s do 2 Ir. 7lfà 3 f'. Il,, cent
PORT EN P us : 0 fr. 15 rAn ci,,.\ r
Fa n t a is i e — L Tra va i l s o ig n é
,
Enveloppes deuil pour Certes
Boite ile 100 Envolop. (tous deuils) 1'50
Paquet de 25 ici. id. 040
POIIT EN PLUS
Pour 100 Envelop. 0 Ir. 15; P' 25, ~O fr . 05
NOTA. - Pour recevoir par retour du courrier, prière de joindre an numéro (les
Caractères choisis, le mont, ant de la Commande cri mandat-poste.
À 'SA
À
Société anonyme (Fondée on 1,MS)
qlz;ui, fîo, oriser et~ Pwr p a r 1 a iks"'Ihik-pa de C l l p ~ Ià u X
N
F«TPEPPlIS-9 PRIVEr, ASSUJETTI'. AU LONTROLE DE L'ETAT
vec tes Bmis (I'Epargile, du L a C~p it i liegtioi , d e 12 an.~, chacun peui eon0i~
Un ir.lispienl,
une W"4et ~~z7K
dop&r~»1,âÊ4 rq~ ~M a‹.
ui,~ riaLar Ulicarvilius par mois. --- 1-', Tiragos par an. - i par
Conditions les plus avantagous-s et les plus lzbèreuies
~ curi i ë' e t ga ran ue s ex cep i ionnelles . - Pa i t ic ipal i l l a a ux b é n é fi ces indép enda n te des l
des Boms (I,~ JiLa la >loule sociôlA Iloi a
bolirsë pluil de ~~0O,O00 fr . en Vendée et (!ans 1,110-de-Ré. 83 ~500 ir- 1~~
roinboursement pondântI~nniu~p 194 ï seulemeni). Ne confondez
~f,nilairesqui cherchent à prolli Ler des de f_,~~pit2~1tsat4Oz-
~cmw plaeer leurs titres d'épargne. - Envoi gratuit f1i~Aicts et Renseigne-ilient,
4 .1 :~ , i 1
Poui souscrire et pour s M. I~RANcls
principal, V;1la Suil on e , 7 , ne
MIRA P.L a~111(1:b fi.
ri brÛIPD!i du PA P 1 E Rd'~4 R M e M 1 E
au Point 06 vire Co rhygieme des rabitatio
est Uri véritable service public. _'Evlp~r si
contreraçon
Dépôt
ImpRliAif~iE ROCHE-JOURDAIN
Pilles da 1.
10
' ES
Les aveugles voient, les paralytiques marchent, les invalides condamnés par
la Faculté sont ramenés à la santé. Aucune maladie qui ne puisse
guépip par 08 fluide magnétique dont l'extraordinaire puis-
sance Péflôtre et vivifie les cellules les Plus minimes
du corps humain.
qpjnsationnel dans la ville dpu L pi ~~rï i Ü~1 d~1 U U
Bo Lits d`,~l it? 'à jetà dans l'étoiîqpillent et l'admirïÈioq par la
Usg d'un jeulio hûlnirie, obtenue dans les
circoi~staiiûes les plus ûxtpaopdiniliies
et les plitib, irür~pant6S«
-
,
Les guérisons presque ïïiiraciileu~(~s opérées
par la puissance lniidmiic d'imp
veffletise jecouveric laite par l,~ irier-
Londres, ont d'In, s i
Ili
qu'ell s ont causé une vive un
étonrlein lit etnJipip non moins 011n
grande immenseadmirai
on. v De in s lms. ns
malades reconnus
-
elins été traités pur ce
les a out as! à la ~l L~ lie
de la amanière
rom plils inveni j ­ h i e . L l
fluide (]ont Mel'a 'a o selt v. o'l"i
H pl ! , ,r 0 1 % e r t,
'Priété une cour il r d'às pro-
-qu'a ce
jour : l,zu A, allculip
m a l ; , ï e l i e PlU~ d si e
~ `1
êt, a i , ~ ~ . ar des que p, , es l a
ïa,
orieuse (Jile i , 1 tr', décon-
wrie il V.~mtc sur les lai il"D'et
soi,~olit de.
]p VuL, ;itlx ay.cugli l
or parnivi.i(luns rendre
Fuswge lie
membres 'le 1, nar clip. il ravive l'~-,tiiicepe fie Ili
C
r~l Il s*.-il~l'rlille chez des pers
in lie Ji t,lnbe et ro-, odonCels
s an tè l l " , .'o:,~!; llnés par le, sonine,
"MI)ie, L", -e,
cer Une sur l~s inalaffics
qui dicter .Ses
il la elort C,tte li(~ ollle,te
de la
10. i~~
lu ne
M U ifl ~ l~, , l f, nIrlu :Il, K le l il, lie,
l e r ;Iifl'Illf"
K 1, 1 t
,
P, . ,
i~ie p,u,~m~najrp. est supposée incurable. r[L
n(al . 14PIV Y a 11a~ longtemps, Une jeune fillc
flit infollné~p par ses ~nêdociris que ses
si ,.t,
jliii;,
ëL~i,nL conill ës. LU 3eune fille
liPais elle. fut guérie ; le verdict l!~,
te ne peut empèche~ ces mpi,veiii~-ii
iesliltatlï. Une danie, actuellement sous
soins, in'êrrit qu'elle est presque guei il,, 1
Ll~pniot je pourrai compter.une victoii~?
sur la mort.
la'n'ait Comprendre le plaisir-qu'on Épt«~)ri%~,
;l iiisl)4t~,1' il la torni>o la proie qu'ell, i
dame, personne ne saurait
joic 1 q lie procure cette domination (1.x~
sur a mort. ~ai guéri des pailalytique,
wuibi et lit neiRa~fl,ënie ne r,
a la lntis2anre
lUe~
miraculeilsL Lie - l~1
ve'ilmix fluide inagilluc.
Les ras aile jQ viens de citer ~ln_ 1 l, i
M hnsa"d des 'b :n~s i c r s o ù dt-s
Cas -elit se irons si j,
IarI)lj~s,,,c'est similleincla pliii i~~
.11, Ëli qui 1 inexste pas de 11131ad"',
blV~s. Ces pouvaient être. iiavant
que je fasse Inn déco-r' lr,
lie je ainterian
sont plus mz
'
Nfai& comment
'IlérC"_~oUs I,CS
merveilleuses ? P~ju"ltj,)] voir, Illifflr
selle t ll CL',W pnis'ance ëtrzii,gc
il nie faudrait un temps tr,D!i lo'lz pg~~,~
t~,.U( , d a . vrais un IllIT
j ~ ocrl.~ il, lliomrerte. et n'a
n.
1 1 g u l ~ , i r le, [nalaffi's je 'on l,
~ e i, o aux
',
na
J""s '.
lm,
lx qu'
e r a 11117 mf,!x~\
ila L~nl'vl,,
DES
duo
—BO rui
LL
d~ 1 1 W M é 1 1 - l'av 8 Y W i i~ j~,
NGS LES MeREDIS ET SAMIS DE 10 HEURE, 5 U p LE ïs
Ltê t.::. a
sy.i.è!.~,, 'l' la m 'l~,
d,, D-ba M,,l. l'a d'l' i« 5 l"*
ip illix
MAISONPRINGHIALE: 5> rue du ]Lycée ilprès du LA R()CHE WR'y0~Î
IN ï
Vendée en 1886
ï. J ,- 0'l' ULÉ
5 , A Ca rùo t de, I CI, L ib ( ? I ' té) (? 1 7 , A ll en 'Me V iCo l
Pou r le~ 'Ila W's, plireprenctirs de '1i'i,avîiiix Publies, Curés, ete.
D01JANJgu~J
P ripress io n s Comm erc i a les : Fa c t u res , C ircu la i res , Téles (le Lett res , Carl es
" Ileni o ra n d ams, -rilv e loppes , Reg is ir eg, t e l ires d e Naiss a n ces , Aklariag es , Pé.cés
frdP-,~IblÉS POUR SOli'lÉTÉS , Livrets, siatuts, Convocations, Programmes
VOURKITURE s MDE luîtc
C7.1pr'.111àW~ 01AFFICHES E,11 criul-F-ups
Îf
Demande
des
Représentants
partout
-mrur-
Kû Ôzé
garantit par Contrat à tous et o~j -.ni~ane Ici-.22
J~ cou
i,, 1. Fei l~ ra, -'lu V.i~i l,,
puimac.e, db
_s la
qu,.
Prè~i l'a-i'
taré dq
ns m*ont c suiri,,. z et-t Il,
difficulté déjà
Fermento..
rus pr.d.ir t,ê,
a,
8,
d­
la Société
n'est
représimaitée,
pas éwire
FRANCS par mois s e LI -c m. p,
'I'La CONSTITUTION aprùg 20 8H d'fin Capil,51 ri
La POS SI BILITÉ de Î P Vit . t fr
La PARTICIPATION k 70 'la ille% de
Quelques Remboursemen ts eftectuës par Tira s i'ïlen sue!s
l' AFFIN (9rgè.ie),Grenoble
(Isère), bon 696,
avai t payil 7 fr., a touché
BULLETIN DE
`sr, ben 5.039,
1.500 rn a tou ché 1.5m fr.
1 il, BERARD (Maille), S int-
Lyon,
Jean-de-~laurienne,bonl'3'23,
bon
av a i t payé 12 fr. a touché 1.51100 fr.
ava i t payé 7 fr. a to uch é 1.5ïOOfr~
M-- ROUALET ),
il- COUTEAU (Germaine),
à Roubaix, bon 3.603,
C baripill"il, par Haut,-illi,~'VS
(Mar e), bon 5.131.
ava i t payé 32 Ir. a to uché 1.500 fr.
1
a v a i t 1 ,~ zrY é 12 fr, a to u,h, 1.5CdB fr~
M. BOMBAfL, à Lyon, bon 67, a vai t payé ,,'~37 fr . a to uché 10.000 francs.
No.
Je, s o u - s itnd, déo lai r e 3o u .I, i ,e à BOX du ZEPARGliLl
(10 FeANCE i-aus un mandat-post e d e .......... .
(1) à retourner 60, Rue Caumartin, Paris.
L- d- e 1­ il z ,d, -, d-, 1. d, 1.
La "FICRM.FNTO ~~st pas Un rnédicarnent
C'cston produit naturel qui défend l'organisme ce~~,c lama! Aïe en créant des tissus notrocaux et sains.
ez
mauvaises digestions. aigreurs. dilatation. constipation. entérites,
de entérocolites. diabète, siLumirsuric, anémie, neurasthénie, crc.
*us Il a"vez jarazis ï~ris de -," MUIE'. N%û SE
son
a '
t '
ep licacité
L -ER', 2ZTeME ramznz Ic fonctiinncniznt pir-fait & l'estomas CI de
l iffi-, in; ;i, le foiz à les rcm, reconslituc les ccliules
qui se il ouoe
cri i,l1~ l Ic in z In forrirtaal ainsi. l'itat géniral
Son pr-ix - 23 centirites p ar 0 "1 r,
La Ferme.-lest à ç!1c. seuk 1 Ir i d ù le sa n, e -, r tw M ks ont écholié.
CE QUE DISENT
Les Médccina; Les Pillâlituanciens
d~ 1. Ial-, d~ ]a
re
b-ft- de
nientorre. vos cachels ,'ont fait le
pl~, gi.~~d hjear ,, j,
ce j,ur
as t,ffl,é ri, -..de
!ric 'ce pour combattre mo, état d,
défÀliI~,
da rercre.torn,
ai 1. J. ~l,. félicita
à qui
le Il - -ul- ra dc
M.
Nain...
3 fr. 50 1. b.t~ d~ ZO cachots, p-, ~5 j.,,, l, 4­
Leb.,.t.i,- 8~ i~ 35,'R- du
a
à
r
k