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47 armee. Janvier 1913.
011ilotin [le Flostruction Primgire
De la Vevdee
Toizte insert ion 'in' Bulletin tient lieu cle
S 0 IME M A I lzt
Pages
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie. — Ouelques
observations et conseils 2
I. — PARTIE OFFICIELLE.
1. — Lettres et cartes du Jour de l'An.— Remerciernents.
2. — Inspection Academique. — Personnel
3. — Promotions -de classe et titularisations au 1" janvier
1913 du personnel des ecoles elementaires et
maternelles •
6
I. Releve du motivement du personnel 14
5. — Distinctions bonoritiques
Arrete rectoral relatif all programme limitatif du
17
brevet superieur 18
7. — Ecoles d'agriculture d'hiver. — Note ministerielle.
8. — Renseignements a fournir pour participation aux
19
ceuvres post-scolaires en 1912-1913 20
-- Creations d'ecoles et d'emploi - 23
H. — Subventions ministerielles 23
• — Contravention a la 14i du 30 octobre 1880 24
12. — L'Examen du C. A. P. et les instituteurs prives. 24
13. — Hygiene scolaire
1 I — Preparation par correspondance du Certificat d'aptitude
au professorat des Ecoles norrnales et des
25
Ecoles primaires superieures 28
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
— t - nion des Societes de tir 28
— Dictee proposee par la Societe des Etudes locales 29
— Dons et Liberalites
— Acte de probite 32
— CantinF•
I 33

Quelques observations et conseils.
Dans le dernier mouvement, .j'ai pu donner satisfaction
A quelques demandes part iculierement justifiees, arranger
quelques situations, au mieux de Fee°le et pour le
bonheur des maii res.
One ne pnis-je contenter tout le monde ! Iais l'esperer
serail chimere — et naIvete. Ce qui a sat isfait Fun a decu
l'autre ; et chacun cherche A son echee toutes sortes de
raisons, sauf la bonne, qui est la plus simple.
Il est entendu qu'en pareil cas c'est,FAdministration gni
toujours tort : tel mouvement oil gagne A etre « fait 0
autrement, an gre de certains maitres, annuaire d'anciennete
en mains ; telle nomination n'a pas tenu compte des
(4 services » — entendez des interets et preferences — de
Eel instituteur on de telle instil alike... One de («Iroits .
meconnus ! L'amour-propre (Fun postulant se satisfait plus
volontiers en denoneant Finjustice et le favoritisme du
chef qu'en reconnaissant, avec une loyaute qui est, aussi
de Fesprit, la superiorite (Ws candidatures concurrentes.
Entin tel va maudisSant « Finfluence politique dont il se
croit victime et pourtant n'avait pas craint den user pour
soi-meme... Ii arrive aussi qu'avec une prevoyante nig&
niosite tel maitre a sonde, prepare politiquement le terrain
avant que les chandelles fussent allumees ; je veux dire
hien avant la vacance du poste envie ! Celui-IA, n'en doutez
pas, maudira le favoritisme des chefs — s'il n lui (torment
ensuite satisfaction.
En som me, chacun Sc croit des «Aroits » decisifs. Comme
tons les concurrents, ou presque tons, partagent cette
ilatteuse croyance, c'est au chef a choisir entre taut de
droits — le droit superieur. Et il arrive •que ce droit
superieur est celui de Fecole meme... Tels candidats, an
risque de rnanquer de modestie ou de sagesse, assurent que
tel poste leur convient et serait la legitime recompense de
« leurs services dans des ecoles en concurrence », pour
tette ou tette raison. Je le reconnais. llais conviennent-ils
eux-memes a ce poste ? Ont-ils cc qu'il y faut ?
LAdministration est dans son role de s'en enquerir
avant de prendre une decision. La convenance du maitre
an poste, surtout dans les localites on la concurrence est

— 3 —
vive, reste un element &appreciation fort important. Age,
anciennete de services — scolaires et periscolaires —
experience, tout cela est essentiel, comme aussi.la sauté,
In faculte de travail, l'entrain, l'aptitude, bref In valetw
pel:sonnelle — a quelques annees pres. Des clieveux blancs
ne soul pas toujours, ne sont pas necessairement des titres
supericui.s. ()11i done parlerait lii d'arbitraire et de favc111.?
(Test prevoyance autant que justice ; et ainsi le veld 11 ■ • ■■ 1(
laIque vendecnne.
Des maltres sollicitent un avancement avec insistance,
et d'ailleursà bon droi t . Ma is Jun fait des reserves absolues;
tel autre refuserait 1111 poste, meme seduisant, clans l'un
ou l'autre des « mantis », dans tons les (leux ; tel autre
enfin met a sa demande des conditions difticilement realisables.
Par la meme, ne s'enlevent-ils point toute chance
de succes ? Et qui porte ensuite la.responsabilite de leur
deception?
C'est evidemment leur droit, peut-elre leur devoir, de
formuler reserves et conditions, de proscrire tels postes,
Mies regions, etc. ; mais je suis bien pblige &assurer le
service dans ceS regions memes et C ces postes. J'ai done
recours C des instituteurs qui ont pu se mettre C ma disposition,
ou dont les preferences ne sont point exclusives
Peut-etre .sont-ils plus jeunes ; peut-etre n'etait-ce point
« leur tour ». Pourquoi les premiers s'irritent-ils ensuite
de voir a des collegues plus jeunes » ainsi « favorises ), —
la faveur des marais'? Et quelle inconsequence a eux de
s'en plaindre Un peu de reflexion les rassurerait. La
Vendee ne tient pas toute dans les environs de La Roche
et de Fontenay-le-Comte.
Daus plusieurs centres recherches ou voisins de villes
pourvues d'etablissements primaires superieurs et secondaires,
des nominations ont ete faites a litre provisoire
jusqu'au 30 septembre. Ex. : La Roche, Les Sables, La
Merlatiere, Auzay. Ces postes restent done vacants.
Je me suis ainsi reserve le moyen de trouver des cornbinaisons
favorables a des institutrices'plus agees, on
mariees , ou qui vont se marier ; ou C des nthiages
, • Ex : Auzay).

-4 —
Pour les futurs ménages, j ai pour principe de ne les
reunir qu'apres leur manage, en supposant que je le puisse
aussitot et que leurs preferences ne soient pas intransigeantes.
Des maintenant, les candidatures pour les posies susdits
pen vent idetre adressee.S.
Un bon conseil aux ménages d'instituteurs.
Its ne redigent pas toujours leurs demandes avec uric
precision suffisante. Voici an exemple frequent.
Un instituteur marie a une institutriee me demande un
poste porle vacant, so femme lui elan! adjointe. Or, cc
poste nest pas double. Si cependant, grâc ii uric combiliaison
de degagemdit — qui ne va pas tout d'abord sans
surprendre ni inquieter quelqu'un — je pins rendre fibre
tin poste d'adjointe, c'est a l'Ccole de lilles. (Le cas vient
de se presenter). Tette qu'elle est libellee, la demande
precitee ne peut done recevoir satisfaction ; je l'ecarte. Je
cherche un menage dont je sache qu'il s'accommode ,
et qui La spt;cilie dons mon cabinet on sup sa demande, de
la situation differente que je viens de definir : qu'on se le
dise
Les necessites du service me permettent rarement de
prendre le temps de consulter iles candidals, en cours de
mouvement, sur la modification eventuelle de leur dessein
et projet. L'an dernier, un menage idadressait uric
demand(' pour un poste specilie — je dai 1)1113 - uommer —
et ajoutait : Si je n'ai pas cc poste, l'Aministration pourrait
dans la suite me faire des propositions pour &wares... Le
man i est relativement jeune et da pas le brevet superieur.
Je dinsiste pas. 11 n'y a pas tres longtemps, en juin 1912,
un menage a fraichement aecueilli la proposition que je
lui faisais de modifier sa demande dans le semis rappele
plus haut : son merite davait pas flechi ; une institutrice
déjà a tete d'ecole ne pouvait accepter un poste d'adjointe
qua l'ecole dirigee par son nrari, MC. Temps gaspille,
malentendus, sourde irritation; et l'ecole n'y gagnera pas
en attendant tido!' s'explique de vive voix. Mais soyez stirs
que cc menage me reproche encore a la fois l'echec de sa
demande et ma conciliante proposition...

Les menages tiendront compte a l'avenir de ces observations.
Faute de porter des indications complementaires,
les demandes seront considerees par moi comme exprimant
une prefe'rence exclusive.
II est si facile d'ajouter quelques ligries, et aussi de s'en
expliquer dans mon cabinet ! Ge n'est done pas it l'Administration
faut s'en prendre si le mouvement, parfois,
n'a pu donner satisfaction a tels et tels; qui s'etonnent de
me voir nommer d'autres collegues et ine disent ensuite,
mais trop lard « Si j'avais su!...
Un dernier conseil, et toujours dans l'interet du personnel.
Ouiconque s'estime- oublie, dem lese, clod s'en ouvrir
d'abord et personnellement soil a son inspecteur primaire,
soit a moi-meme : c'est franchise courageuse et ;lignite
civique. Comment une administration republicaine ne
serait-elle pas heureuse d'accueillir des reclamation& individuelles,
si elles soul d'ailleurs presentees correctement
et respectueusement ? Si le reelamant se trompe, elle le
rassure Si he dommage est en effet certain, elle saura
y pourvoir ; s'il y a oubli en -effet, bonne note sera prise.
Avec le temps, .tout s'arrange. Et tout cela se passe le plus
naturellement du monde. -
Le plaignant ensuite fonde a persister dans
ses doleances? Qu'il use hardiment des bons offices de ses
delegues corporatifs ! Qu'il en appelle a M. le Ministre
C'est dans l'ordre republican'.
Cette procedure est claire, franche, liberate. Elle est
aussi in plus sine — j'insiste — quand on ■-eut defendre
utilement aupks de mon administration des interets personnels.
Dun reclamant, j'aime bien voir d'abord plus et
mieux que les coudes ; et la ligne droite reste le plus court
chemin d'un point a l'autre. Ouiconque voudrait recourir,
se croyant avise ou plus en stirete, a une procedure plus...
politique. ne frapperait-il pas de suspicion la cause meme
qu'il soutient ?
En pareilles circonstances, rinteret bien entendu coIncide
avec la dignite republicaine et la correction administrative.
Oui done hesiterait ? A. NIOLTLET.

— 6 —
I. — PARTIE OFFICIELLE.
- ADMINISTRATH
1. — Lettres et Cartes du Jour de l'An.
Remerciements.
M. le Directeur de FEnseignement primaire a recti d'un
certain nombre de fonctionnaires de rInstruction publique
departement de la Vendee des lettres et des cartes de
vunix el felicilations a l'occasion du Premier de4 .An.
M. le Directeur a ete tres sensible i cc temoignage de
devouement et de sympathie et il nous charge d'exprimer
ses remerciements a ceux qui les lui out offerts. II lui sera
toutefois impossible de leur repondre individuellement.
0'7'0
A roccasion do Nouvel An, 11.1e Recleur de 'Academie
de Poitiers a reol dun ties grand nombre de fonction-
'mires de rEnseignement public des divers departements
de son ressort, soil, par lettre, soil par carte, l'expression
de leurs voeux. Dans rimpossibilite de leur repondre individuellement
par suite du travail trop considerable qui en
resulterait pour ses bureaux a cette epoque de rannee, ii
les remercie de cc temoignage auquel il a ete tres sensible
et il Cent a les assurer de son tres cordial et fres
sympathique devouement.
* *
Linspecteur d'Acadeinie, la Directrice et le Directeur
des Ecoles Normales, les Inspecteurs primaires, le Secretaire
et les Commis de l'Inspection academique remercient
Mesdames les Institutrices et Messieurs les Instituteurs
qui out bien voulu leur envoyer des lettres et des cartes a
roccasion de la Nouvelle Annee.
Dans rimpossibilite oii its se trouvent de repondre a.
tous, its les 'wield d'agreer leurs souhaits les plus sinceres
pour eux et lours families et rexpression de lour cordiale
sympat hie.

0
— —
M. Ducouret, inspecteur primaire a Fontenay-le-Coml,•.
remercie bien sincerement les nombreux membres du
personnel qui, a l'occasion du deuil qu'il a eprouve, lui
ont adresse Fexpression de leurs sympathic , cl de leur
sentiments de condoleance.
2. — Inspection academique. — Personnel.
M. Lamarque, adjudant au 108e d'infonterie, classe pour
un emploi de coinmis d'Inspection icadt'ulique par la
Commission instituee par la Joi du 21 mars 1905, est
nomme commis (5e classe) a La Roche-sur-Yon, en remplacement
de M. Crouillet qui recoit tine autre destination.
3. — Promotions de classe et titularisations
au 1-r Janvier 1913 du personnel des
ecoles elementaires et maternelles.
A. — Cireulaire du 9 janvier 1913.
Le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts it
Monsieur l'Inspecteur &Academie de la 'Vendee.
Bien que des projets, dont l'adoption apporterait des
modifications ii la situatioh du personnel des ecoles
primaires elementaires et maLernelles, soient, a rheum
actuelle, en discussion devant le Parlement, j'estime qu'il
n'y a pas lieu d'attend.re le vote des dispositions nouvelles
pour assurer, des le mois de janvier courant, aux instituteurs
et institutrices, le benefice des avancements par
,promotions de classe prevus par les lois actuelles; si les
dispositions de la prochaine loi de Finances prevoient des
promotions complementaires, des instructions speciales
NOUS seront alors adressees.
Je vous prie de vouloir bien donner connaissance de
cette lettre a M. le Prefet et de vous . mettre d'accord avec
lui pour prononcer, a dater du ler janvier courant, les promotions
des instauteurs et institutrices qui remplissent les
conditions d'anciennete requises ou °la ete proposes au
_choix en rang utile.

— 8 —
Je vous rappelle que doivent etre titularises tons les
stagiaires qui out regulierement figure sur la liste de
presentation dressee par le Conseil departemental.
Devront etre promus a l'anciennete:
Aux 3e et 4e classes, les maltres et mattresses, qui
comptent au moms 4 ans 11 mois 1 jour d'anciennete dans
la 4e ou dans la 5e classe ;
A la 2° classe, les mattres et mattresses qui, pourvus du
brevet superieur on ayant debate avant le 19 juillet 1889,
comptent au moins 5 ails 11 mois 1 jour d'anciennete dans
la 3e classe.
Le nombre des promotions aux choix attribue a votre
departement est le suivant
A la PP classe 17 instituteurs 14 institul rices
A la 2° — 6 3
A la 3 ° — 5 6
A la 4e — 3 6
Torvux = 31 29
Au surplus, je vous prie de vous faire representer ma
circulaire du 5 janvier 1912, dont toutes les prescriptions
devront etre observees pour l'etablissement des arretes
prefectoraux et pour la transmission a. l'administration
cenirale des ampliations de ces arretes et , ties etats statistiques
dont les modeles vous seront adresses ulterieurement.
Les augmentations resultant des promotions de classe
et de titularisations devront toutes fiturer, sans exception,
sur retat de traitements du mois de janvier.
Pour le Ministrt et par autorisation :
Le Directeur de l'Enseignement primaire,
A. GASQuET.
B. — Promotions et titularisations en 1913.
Par arrete de M. le Prefet de la Vendee, pris stir la
proposition de M. l'Inspecteur &academie, out ete promus,
avec effet du l er janvier 1913.

- 9 —
INSTITUTEURS.
DE LA 2° A LA 1" CLASSE (C110IX).
MM. Rousseau, Phileas, C Simon-la-Vineuse ;
Millet, Martial, A Sainte-Flaive-des-Loups ;
Guillet, Jules, A Saint-Jean-de-Monts ;
Arsicaud, Emmanuel, A Chaille-les-Marais ;
Barbot, Constant, A Saint-Hilaire-la-Foret ;
Guegeais, Cyprien, A La Bretonniere;
Cler, Gustave, A La Roche-sur-Yon;
Petit, Maximin, A la Ferriere;
Morin, Francois, C Maillezais ;
Recognition, Pierre, A Cezais ;
Guilbaud, Albert, A Bournezeau ;
Letaud, Francois, C L'Herbergement ;
Boudet, Alcide, C Loge-Fougereuse ;
Bonnaud, Eugene, A BarbAtre ;
Arnou, Pierre, aux Brouzils;
Veillat, Auguste, au ChAteau-Guibert ;
Caillon, Alphonse, A Monsireigne.
DE LA 3' A LA 2° CLASSE (ANCIENNETE).
MM. Brochard, Edouard, A Saint-Mathurin ;
Berny, Felix , A La Roche-sur-Yon ;
Jouineau, Augustin, A Chambretaud ;
Badreau, Georges, A Saint-Laurent-de-la-Salle;
Blanconnier, Louis, A Fougere ;
Metais, Celestin, A la Flocelliere;
Gouraud, Jean, aux Touches de Saint-Martin-des-Noyers.
MM. Chopine. Eugene, A la Copechagniere ;
Branchereau, -Benjamin, au Petit-Bourg-des-Herbiers ;
Badreau, Damase, C Cheffois ;
Borianne, Adolphe, A la Garnache ;
Lucas, Joseph, aux Sables-if Olonne ;
Simon, Omer, A Montaigu.
DE LA 4° A LA 3 GLASSE (AI ■ICIENNETE)
MM. Rolland, Alfred, A Viz :
Sorin, Eugene, a la Chapelle-Palluau;
Tisseau, Alphonse, A Saint-Laurent-sur-Sevre;
Duda, FrédCric, A Saint-Gervais ;
Pontoizeau, Fernand, A Croix-dc-Vie;

— 10 —
MM. Metay, Emilien,. A Saint-Jean-de-Beugne ;
Guibot, Clement, aux Lucs-sur-Boulogne;
Soupault, Louis, aux Sables-d'Olonne ;
Delaunay, Pierre, A Saint-Gilles-sur-Vie ;
Sorin, Marcel, A Beaulieu-sous-la-Roche ;
Loiseau, Ernest, A Chantonnay ;
Rabaud, Clement, au Pont-Leger de la Boissiere-de-Montaigu;.:
Moreau, Charles, A la Boissiere-de-Montaigu ;
Gautron, Edmond, A Mouilleron-en-Pareds ;
Arnaud, Edmond, A la Pagerie . de Mouchamps ;
Ilery, Leon, A l'Hermenault ;
Babin, Pijae, C Lucon ;
Magneau, Gustave. aux Chatelliers-ChAteaumur ;-
Haire, Maurice, an Tablier ;
Martin, Ernest, A la Chaize-le-Vicomte ;
Larrignon, Gaston, A Montournais ;
COme, Armand, A la Gueriniere ;
Ladouce, Alphonse, A la Chaize-le-Vicomte ;
Thomas, Gaston, A Saint-Hilaire-de-Riez;
Charlie'', Fernand, A Saint-Gilles;
Bernard, Octave, A Rosnay ;
Baron, Leon, A la Bruffiere.
MM. Charrier, Leon, A Saint-Florent-des-Bois ;
Duret, Henri, A Saint-Julien-des-Landes:
Mollie, Octave, A Fontenay-le-Comte;
Pajot, Leon, A La Roche-sur-Yon
Bouron, Constantin, A Bouffere.
DE LA 5° A LA 4 CLASSE (ANCIENNETi)
MM. Limouzin, Eugene. ;
Rambaud, Louis, au Bourg-sous-la-Roche
Maingot. llippolyte, A la Boissiere-des-Landes:
Laboureux, Maurice, A Barbatre;
Izacard, Valentin, A Challans ;
Billaud, Albert, A Bouin ;
Gilbert, Marcel. A Talmont ;
Bonin, Charles, A Apremont :
CHOIX.
MM. Crepeau, Eugene, an Perrier :
Lebceuf, Clorin, au Bernard;
Arnaud, Jean-Baptiste, A Saint-Georges-de-NIortaigu
Gouin, Jules, a Fontenay-le-Comte, E. P. S.;
Baud, Joseph, ez Chantonnay, E. P. S.

INSTITUTRICES.
DE LA 2° A LA I CLA` --1 SE. (C1101X,`.
MM‘°°' Roy, Maria, A La Roehe-sur-Yon ;
Guibert-Dallet, au Sableau de ,Chaille-les-Marais ;
Simonneau-Hurtaud, Li Noirmoutier ;
Texier-Dagondeau, a l'Ile-d'Olonne;
.Travert-Badreau, a Fontenay ;
Marambaud-Coutanceau, aux Clouzeaux ;
Guenezan-Cordier, aux Sables-d'Olonne ;
Bouriau-Martineau, a Peault
Teillet-Mercier, A la Chapelle-Therner ;
Barriere, Marguerite, A l'Aiguillon-sur-Mer ;
Normand-Bouilleaud, A Fontaines ;
Guibreteau-Sielon, Li Mervent
Braneard-Bourdeau. aux Lues-sur-Boulogne ;
Rousseau-Gouineau, a Montreuil.
DE LA 3. A LA 2 e CLASSE. (ANCIENNETE).
MMm•• Aumon-Bely, - A la Chataigneraie
Saere, Eugenie, A Croix-de-Vie :
• Pillet-Mitard, au Tablier ;
Godet-Vequaud, aux Herbiers
I3ouju-May, a Saint-Cyr-des-GAts ;
Girardeau-Augereau, Li Saint-Vincent-sur-Graon ;
Barre-Carteron, A Fontenay-le-Comte.
C1101X.
MM °'" Rigalleau-Lamolle, A In Roche-sup-Von;
Craugne, Hortense, A Chaille-les-Marais ;
Allaud-Brunet, A Doix.
DE LA 4 A LA 3° CLASSE. (ANCIENNET1).
MNIme. Rocheteau-Payraudeau, A la Tournerie d'Ardelay;
Pannetier-Benjamin, a Rocheserviere ;
Barbeau-Billaud, aux Sables-d'Olonne ;
Jarillon-Blanche, Li Montaigu
Delaunay-Rochier, a Saint-Gilles-sur-Vie ;
Chaigneau, Evelina, A la Roche-sur-Yon ;
Robreteau, Elisa, a Saint-Denis-le-Clievasse ;
Guillaurne-Mareiteau, A Longeville ;
Bruguiere-Baudry, a Chateau-d'Olonne ;
Mitard, Anne-Marie, -a Bourneau ;
Neymon-Hospital, A La Roche-sur-Yon ;
Bardet-Bardet; A Bazoges-en-Pareds.

— 12 —
C110IX.
MM-e° Renaud-Fumolleau, A La Roche-sur-Yon;
Dubois-Guerineau, Li Noirmoutier;
Ladouce-Drapeau, A la Chaize-le-Vicomte ;
Bernard-Roulleau, A Rosnay :
Bernard, Victorine, aux Essarts ;
Bouliau-Sculfort, A Palluau.
DE LA 5 • A LA 4. CLASSE (ANCIENNETE)
MNI m" Babin, Jeanne, A Saint-Andre-Goule-d'Oie . ;
Logeais-Coupy, A Mache ;
Chedaleux, Marguerite, A Sainte-Gemme-la-Plaine ;
Ghauvet-Coutant, A Froidfond
Rahier-Poulin, Li Treize-Septiers
Daugas-Simon, A La Roche-sur-Yon ;
Gouron, Julia, A Sainte-Foy ;
Papon, Berthe, A Saint-Vincent-Sterlanges ;
Gratton, Valerie, A Saint-Jean-de-Monts ;
Rochard, Octave, A l'Epine de Noirmoutier ;
Vrignon-.Marseau, A La Roche-sur-Yon ;
Baudry-Tulleau, au Fenouiller ;
Arnaud-Couzinet, A Lucon;
Jodard, Therese, A La Roche-stir-You ;
Boury-Barraud, Li Chauche ;
Auguin, Yvonne, A Vaire ;
Foucher, Angele, A La Roche sur-Yon ;
Ancelin, Maria, A Aizenay ;
Loiseau-Michelet, 4 Chantonnay.
C110 IX.
MM-.• Micheneau. Marie, it Saint-Sigismond ;
Gunst, Madeleine. A Mortagne-sur-Sevre ;
Bernardeau-Bceuf, A la Barre-de-Monts
Maingot-Billaud, A la Boissiere-des-Landes ;
Gallia!, Flauie, a Barbe:ieux, E. P. S.;
Corbin-Billautl, Faymoreau ;
Cosset-Simonneau, 4 Saint-Prcmant.
Les Instituteurs et les Institutrices stagiaires dont les
noms suivent sont titularises dans leurs fonctions et ranges
dans la 5e classe, avec effet du ler janvier 1913.
INST1TUTEURS.
MM. Alain. Auguste, A Saint-Gervais:
Barreau, Camille, A Falleron ;

- 13 -
MM. Bouet, Auguste, A la Tranche
Bourasseau. Auguste, A Vaire
Bourneau, Pierre, A Serigne ;
Caille, Louis, A Mouchamps ;
Charpentier, Gustave. A la Ferriere ;
Chevreau, Raoul, A Rocheserviere ;
Clot, Roger, A Jard ;
Constant, Roger, A Saint-Denis-la-Chevasse ;
Delaunay, Eugene, A Bournezeau;
Deniau, Jean, A Saint-Aubin-des-Ormeaux ;
Fitton, Ferdinand, A Saint-Pierre-du-Chemin ; .
Menard, Maurice, A Mortagne-sur-Sevre ;
Metay, Louis, A Triaize
Mitard, Ernest, a Chasseneuil, E. P. S.;
Normand, Louis, A Mareuil-sur-Lay;
Pajeaud, Airne, A Saint-Cyr-des-GAts ;
Perrin, Louis, A la ChAtaigneraie;
Petit, Arthur, A Saint-Jean-de-Monts ;
Piveteau, Auguste, au Petit-Bourg-des-Herbiers ;
Praud, Jean, A Landevieille ;
Baffin, Octave, A Montournais ;
Renoux, Georges, A Croix-dc-Vie:
Rimbaud, Edgar, A Fougere ;
Teillaud, Louis, A Beauvoir-sur-Mer ;
Vivien, Robert, a Chasseneuil, E. P. S.
INS F1TUTRICES.
MM-•° Aime, Lea, A Chaille-les-Ormeaux ;
Baptiste, (lit Fleury, au Langon ;
Benatier, Georgette, A La Roche-sur-Yon ;
Bertrand, Germaine, A la Meilleraie-Tillay
Bigot, Yvonne, A Pouzauges ;
Biraud, Marie-Louise, A Champagne ;
Blusseau, Marie, au Mizeau ;
Brancard, Gabrielle, A Cox ;
• Bredeau, Adrienne, A Chaille-les-Marais :
Brion, Juliette, A Champagne ;
Burgaud-Perrin, au Querry-Pigeon de S'Iiilaire-de-Talmont;
Caillaud, Marie, A Saint-Hilaire,-de-Riez ;
•Ceron, Corinne, A Bazoges-en-Pareds
Chabot, Eugenie, A Saint-Gervais ;
Chretien, Claire, A Darnvix ;
Coiner. Bernie, A Chaille-les-Marais ;
Done, Marcelle, A Sainte Hermine ;
Tessier-Fournier, A Challans
Geffray, Jeanne, a Poiroux.
Gordet, Jeanne, A Mouzeuil ;

— 14 —
MM °'" Grassineau, Lea, A Saint-Christophe-du-Ligneron
Grolleau, Laure, A Charzais
Hurtheau, Germaine, A Damvix ;
Labbe. Madeleine, A la Jaudonniere ;
Le Blanc, Marcelle, A Sainte-Hermine
Legeron, Marie. A Lucon ; •
Magneau-Faivre, aux Chatelliers-Chateaumur ;
Mallet, Marguerite, au Poire-sur-Vie ;
Naras, Jeanne, A Saint-Mesmin ;
Pellerin, Eglantine, A Angles ;
Pontoizeau, Rose, au Bourg Saint-Sauveur (Ile-d'Yeu )
Raynaud, Pertuze. A File-d'Elle ;
Renoux, Alice, A Chaille-les-Marais :
Rolland, LacOrne, A Viz ;
Roullet, Hermine, A Chantonnay ;
Seguinot, Juliette, A Sainte-Radegonde-des-Noyers ;
Bouet-Sentourens, A la Tranche ;
Texier, Madeleine, A Sigournais ,
Vigneron, Helene, A Port-Joinvilie (Ile-d'Yeu).
INSTITUTECR N'APPARTENANT PAS AU CADRE
DE LA VENDEE. •
Par arrete de M. le Prefet du Loiret :
M. Dauvois, Jean, instituteur-adjoint delegue a l'Ecole
primaire superieure de Chantonnay, a ete titularise et
range dans la 5e classe, avec diet du I er jail% ier 1913.
4. — Mouvernent du Personnel.
Releve des nominations ou delegations effectuees par
divers arretes de M. le Prefet de la Vendee ou de M. l'Inspecteur
d'Acadernie, dans le personnel enseignant de la
Vendee, depuis le ler janvier 1913:
MM. Guibreteau, instituteur A la Tardiere, charge d'ecole A Mervent.
Plaire, adjoint titul. A Mervent, chargé d'ecole A la Tardiere.
M-e Guibreteau, adjointe titul. A la Tardiere (Eg.). adjointe A
Mervent (Eg.).
M. Prevaud, adjoint en conge, adjoint stagiaire A la Tardiere
Mli• Deschamp, suppleante auxiliaire de la Charente-Inferieure,
adjointe stagiaire A l'Epine de Noirmoutier (par permutation
avec M-• Boutrit).

- 15 -
MM. Touteau, instituteur A Curzon, adjoint A Angles.
Metay, adjoint a Fontenay-le-Comte, charge d'ecole a Curzon.
Louineau, instituteur a Chaix, adjoint a Fontenay-le-Comte.
Dallet, adjoint a S'-Hilaire-des-Loges, charge d'ecole a Chaix.
Citeau. suppl. auxil., adj. intarimaire A St-Hilaire-des-Loges.
Couzinet, instituteur aux Moutiers-sur-Lay, clirecteur a TAiguillon-sur-Nler.
Bichaud , instituteur A La Pommeraie-sur-Sevre , chargé
d'ecole aux Moutiers-sur-Lay.
Breant, instituteur A La Chapelle-Palluau, charge d'ecole A
Froidfond.
Sorin, adjoint é Venansault, chargé d'ecole A La Chapelle-
Palluau.
Pajot Auguste, suppl. auxil., adj. stag. A Venansault.
Moreau, charge d'ecole aux Chatelliers-Chateautnur, adj. A
Lucian.
Magneau, adjoint au Poire-sur-Velluire, chargé d'ecole aux
Chatelliers-Chateaumur.
Crepain, adjoint stag. A Marsais-Sainte-Radegonde, adjoint
au Poire-sur-Velluire.
Pajot Victor, suppl. auxil. , adj. inlarimaire A Nlarsais-
Sainte-Radegonde.
Mlles Bigot, stag. chargee cl'ecole a l'Aiguillon-sur-Vie, adj. stag.
Pouzauges (A titre provisoire).
Renaudias, institutrice aux Chatelliers-Chateaumur, chargee
d'ecole A l'Aiguillon-sur-Vie.
M-• Magneau, adjointe au Poire-sur-Velluire, chargee d'ecole
aux Chatelliers-Chateaumur.
Mg° Nadeau, adj. interirnaire, adj. stag. au Poire-sur-Velluire
(A titre provisoire).
Mm! Morteau, adj. titul. a Sallertaine (Eg.), chargee d'ecole
Saint-Etienne-du-Brillouet.
MM"°. Violteau, suppl. auxil., adjointe stag. A Sallertaine (E.g).
Dazelle, instit. A Tillay de la Meilleraie, chargee d'ecole
Sainte-Cecile.
Sauvestre, chargee d'ecole A TITRE rnovisoine I A Mai•sais-
Ste-Radegonde, chargee d'ecole A Tillay - de la Meilleraie.
Cardineau, chargee d'ecole A l'Orbrie, chargee d'ecole A
Marsais-Sainte-Radegoncle.
Thibaud, institutrice aux Barres de la Pommeraie, chargee
d'ecole a l'Orbrie.
Moreau, adjointe A Coex, chargee d'ecole aux Barres de la
Pommeraie.
Brancard, adj. A Saint-Hilaire-de-Riez. adj. stag. A Coes.
Caillaud, adjointe a Orouet de Saint-Jean-de-Monts, adjointe
stagiaire a Saint-Hilaire-de-Riez.

- 16 -
MW's Orizet, suppl.auxil., adj. stag. A Orouet de S'-Jean-de-Monts.
Auguin, adj. A La Chataigneraie, chargee d'ecole a Vaire.
Brunet, adj. A S'-Fulgent(Eg.), adj. A La Chataigneraie (EL).
Richard, adjointe é Bois-de-Cene, adjointe a S'-Fulgent(Eg.).
Claudot, nornialienne en conge. adj. stag. A Bois-de-Cene.
MM Trichet, adjointe A La Roche-sur-Yon, directrice A La Rochesur-Yon
(rue Chanzy).
Maratier, adjointe A La Iloche-sur-Yon (rue de Saumur),
adjointe A La Roche-sur-Yon (rue Chanzy).
Mth Benatier, adj. A S'-Philbert-de-Bouaine, adj. a La Rochesur-Von
(rue de SRUMUP), A TITRE eliovisoter. et .IUSQU'AU
30 SEPTEMBRE 1913.
MM. Cler, , directeur A Champagne-les-Marais , directeur A La
Roche-sur-Yon (rue de Saumur).
Lunard, directeur ñ Saint-Florer14-des-13ois , directeur A
Champagne-les-Marais.
Charrier, adjoint aux Sables-d'Olonne, CHARCR D'RCOLE A
DEUX CLASSES A Saint-Florent-des-Bois.
Rochier, adj. an Chateau-d'Olonne, adj. aux Sables-d'Olonne.
M' Favriau, suppl. auxil., adj. interimaire au Chateau-d'Olonne.
MM. Grolier, adj. A Nieul-le-Dolent, charge d'ecole au Moulindes-Landes.
Levraud , charge d'ecole A La Pagerie de Mouchamps ,
adjoint a Nieul-le-Dolent.
Arnaud, adjoint A La Chaize-le-Viconite, chargé d'ecole
La Pagerie de Mouchamps.
Ladouce , adjoint au Bourg-sous-La-Roche, adjoint A La
Chaize-le-Vicomte.
Maratier, adj. A La Nlerlatiere, adj. an Bourg-sous-La-Roche.
M"• Fruchard, suppl. auxil., adj. stag. A La Merlatiere, A TITRE
PROVISOIRE et JUSQU'AU 30 SEPTENDIRE 1913.
Levraud, chargee ibecole A La Pagerie de Mouchamps,
directrice A Nieul-le-Dolent.
Arnaud, directrice A La Chaize-le-Vicomte, chargee d'ecole
A La Pagerie de Mouchamps.
Ladouce, chargee d'ecole an Bourg-sous-La-Roche, directrice
A La Chaize-le-Vicomte.
Gautier, adjointe au Bourg-sous-la-Roche( (Eg.), chargee
d'ecole au Bourg-sous-La-Roche (EL).
MM. Trichet, adj. A Aubigny. adj. an Bourg-sous-La-Roche.
Pigeaud, suppleant auxil., adjoint INTERIMAIRE a Aubigny.
Vrignon-Marseau, adjointe A La Ferriere, adj. A La Rochesur-Yon
(rue Chanzy.
Duteau, adj. stag. A S'-Florent-des-Bois, adj. A La Ferriere.
Charrier, adjointe aux Sables-d'Olonne, adjointe A Saint-
Florent-des-Bois.

— 17 —
M"e Terrade, suppleante auxil., adj. slag. aux Sables-d'Olonne,
A TlfRE. PROVISOIRE et JUSOCALT 30 SEPTEMBRE 1913.
M-e Porton, adjointe C l'Aiguillon-sur-Mer, chargee d'ecole
AUZay, A TITRE PROVISOIRE.
5. — Distinctions honorifiques.
A l'occasion du l er janvier, et par arrete ministeriel
du 13 janvier 1913, les distinctions suivantes ont ete
accordees dans le departement de In Vendee :
OFFICIERS DE I:INSTRUCTION 1'L4LIQUE.
MM. Belleville, Louis, directeur de la musique municipale des
Sables-d'Olonne ;
Boureau, Marie-Amedee, chef de division C la Prefecture
de la Vendee;
D Filaudeau, Laurent-Augustin-Louts, medecin des chemins
de fer de l'Etat A La Roche-sur-Yon ;
Geay, Jean-Frederic, inpecteur de l'assistance publique de
la Vendee;
Mangou, Leon, avocat C Antigny, delegue cantonal.
OFFICIERS D'ACADEMIE.
Auger, Ferdinand-Jean-Pierre, instituteur en retraile servetaire
de la mairie de Puyravault ;
Billet, Eugene, instituteur en retraite A La Tranche
Cler, Albert, pasteur de l'Eglise reformee A La Roche-sun-
Von.
David, Leon, artiste lyrique aux Sables-d'Olonne :
Ferre, Agapit, pharmacien a Beaulieu-sous-la-Roche, delegue
cantonal ; -
Gandriau, Auguste, publiciste, conseiller municipal de
Lucon ;
GetTard, Victor-Louis-Francois. adjoint an maire de Croixde-Vie,
fondateur d'muvres post-scolaires ;
Gouraud, Louis-Jean-Ferdinand, instituteur en retraite
Saint-Jean-de-Beugne ;
Heratal, Albert, conseiller municipal d'Angle, president
fondateur de Societe de tin et de preparation militaire,
deleeue cantonal ;
Nicolas, Constant-Pierre-Alexis, instituteur honoraire
Benet. delegue cantonal : •
Perrocheau, Jean-Philippe, maire de Coes ;

— 18 —
MM' Phelipeau, Louis, chirurgien-dentiste du college de Fontenay-le-Comte
;
Pichot, Armand, pharmacien, conseiller municipal de Fontenay-le-Comte
;
Proust, Emile-Antoine, procureur de la Republique, La Rochesur-Yon
;
Rideau, Jean-Baptiste-Gabriel, receveur des postes et des
telegraphes C Challans ;
Rousseau, Adrien, maire de Saint-Gilles ;
Simonneau, Louis, inedecin C Maillezais.
6. — Arrete rectoral relatif au programme
liraitatil du brevet superieur.
Le Recteur de fAcaW'sinie de Poitiers, chevalier de la
Legion (I'Honneur,
Vu l'arrete ministeriel du 19 juillet 1912 , relatif
l'examen du brevet superieur ;
Vu l'arrete ministeriel du meme jour modifiant le programme
d'agriculture theoriqtre dans les Ecoles normales
d'Instituteurs ;
Vu l'arrete rectoral du 26 juin 1912,
fixant le pro-
gramme limitatif du brevet superieur dans le departement
de la Vendee ;
ARRETE
ARTICLE PREMIER. — L'article 3 de l'arrete rectoral du
26 juin 1912 est module comme suit :
Pour les autres matieres de l'examen , litterature ,
psychologie, morale, langues etrangeres, applications des
sciences phvsiques et naturelles C 1'agriculture7rour les
aspirants) dessin, musique, les programmes sont ceux de
la premiere et de la deuxieme armee d'ecole normale,
lets qu'ils sont fixes par farrete du 4 aout 1905 et par
celui du 19 juillet 1912.
ARTICLE 2. — M. l'Inspecteur d'Academie de la Vendee
est charge de l'execution du present arrete , qui sera
insere an Bulletin departemental de fenseignement primaire.
Poitiers, le 21 decembre 1912.
Le Recteur,
J. CAVALIER.

— 19 —
7. — Ecoles d'agriculture d'hiver.
..Vole de H. le Ninistre de l'Agriculture envoyie par 211. is .3.1inistre
de /Instruction publique.
Les Ecoles d'agriculture d'hiver sont fixes on ambulantes. Elles
ont pour but de donner, pendant la mauvaise saison, une instruction
professionnelle agricole aux fits d'agriculteurs qui ne peuvent
passer deux ou trois ails dans une Ecole pratique d'agriculture.
Elles sont placees sous l'autorite du Ministre de l'Agriculture,
par l'intermediaire de l'Inspection de l'agriculture et du professeur
d'agriculture qui en a la direction..
La duree des etudes des Ecoles d'agriculture d'hiver fixes est
de deux hivers, a raison de trois a quatre mois par hiver.
La duree des etudes des ecoles ambulantes est variable : deux
on plusieurs sessions par hiver.
1 Les Hives ne teuvenl elre admis a i'Eco/e dagriculture dhiver que
s'ils sent dg-es dau thoins seize ails el que .s'ils oat jail vu moms deux
ans de pralique agricole days une exploitation rurale. Une dispense
de six mois an maximum pourra etre accordee dans des cs
ex cep tion nets.
Les Ecoles d'agriculture d'hiver ne peuvent etre etablies que
dans les beaux appartenant a l'Etat ou this a la disposition de
l'Etat et contenant ,le materiel scolaire reconnu necessaire par - le
l'Alinistre de l'Agriculture.
Elles peuvent etre annexees a d'autres etablissements d'enseignement
agricole dependant du Ministere de l'Agriculture (Ecoles
professionnelles d'agriculture, etc...).
Elles peuvent egalement etre etablies dulls des beaux dependant
des lycees, colleges, ecoles primaires superieures on tout
autre etablissement d'instruction et mis, ainsi que le materiel
scolaire, a Ia disposition du Ministre de l'Agriculture, apres
entente avec le Ministre de l'Instruction publique on le Nlinistre
sous l'autorite duquel est place l'etablissement d'instruction
Les depenses d'entretien des beaux et du materiel scolaire des
Ecoles d'agriculture d'hiver mis la disposition de l'Etat par les
departements, communes, societes ou syndicats, sont a la charge
desdits departements, communes, societes ou syndicats.
Le personnel dirigeant et enseignant est nomme par le Ministre
de l'Agriculture.

Dans le cas oii l'Ecole d'agriculture d'hiver est etablie clans des
locaux appartenant a des etablissements dependant cm u Ministere
de l'Instruction publique ou de tout autre Ministere, le Directeur
nomme par le Ministre de l'Agriculture est seulement directeur
technique et ne s'occupe que de l'enseignement donne a l'Ecole
• d'agriculture d'hiver.
Tout cc qui concerne la partie administrative (pensionnat, surveillance
d'internat, etc...) est place :
I° Sous la direction du proviseur, du principal du college, du
directeur d'ecole primaire superieure et, en general, du chef
de l'etablissement avant fourni les locaux.
2° Sous le controle du Ministere dont depend l'etablissement
dans lequel est instant"; l'Ecole d'agriculture d'hiver.
Le programme des etudes est regle par le Ministere de l'Agriculture
pour chaque ecole, suivant la specialite culturale de la
contree.
Un Comite de surveillance et de perfectionnement est institue
pres chaque ecole d'agriculture d'hiver. Sa composition et ses
artributions sont reglees par arrete rninisteriel. La moitie des
sommes necessaires pour le fonctionnement de l'Ecole (traiteunent
du personnel, frais de materiel d'enseignement, indemnites,
etc...) et pour le paiement des bourses aux Cleves est paye par
l'Etat (Ministere de l'Agriculture) jusqu'a concurrence ?
I° De quatre mine francs% pour les deux premieres annees et
trois mule cinq cents francs pour les annees suivantes, en cc qui
concerne l'Ecole d'agriculture d'hiver fixe.
2° De mille francs en cc qui concerne l'Ecole d'agriculture
ambulante.
Le reste des depenses etant a la charge du departernent ou de
la commune ayant demande la creation de l'Ecole d'agriculture
d'hiver.
8. — Renseignements a fournir pour participation
aux ceuvres post-scolaires en
1912-1913.
En rue de la repartition annuelle des recompenses an
titre des cxurres complementaires de rEcole, pour 1913,
chague instituteur on instilutrice. tilulaire on stagiaire,
ayant participe, d'une 1 acon quelconque, aux ceuvres

— 91 —
post-scolaires (1), est prie de faire savoir, d'urgence,
avant le 10 mars, a M. l'Inspecteur primaire de sa
circonscription, quelk a ete la nature et retendue de cafe
participation, pour l'annee scolaire 1912-4913.
D'autre part, MM. les Instituteurs et Mi1111 les Institutrices
places a tete d'ecoles voudront bien, en cue de
Petablissement des statistiques qui doivent etre adressees
au Ministere fin mars, faire parvenir avant le 10 mars,
deal de rigueur, a M. rInspecteur primaire de leur
circonscription les renseignements suivants, pour chacune
de leurs communes (2).
1911-1912 1912-1913
1° Nombre de maitres ou mattresses)
qui ont tenu le cours (donner
leurs noms)
2° Nombre d'auditeurs (ou d'auditrices)
inscrits
3° Nombre des auditeurs (ou auditrices)
qui ont suivi regulierement le cours
4° Quel a ete l'objet du cours dans
recole 9
O Combien a-t-il )
etc
fait de f A.Sans projections
,5B.Avec projections
conferences
to Quel genre de conferences a en Is preference : agricoles
industrielles, geographiques, lilteraires ? etc.
7° A-t-il ete fait des lectures de prose ? de vers ? Quel genre de
lectures ?
8 Nombre de militaires ayant suivi les cours on les conferences
dams Pecole
(1) Association d'ailiens eleves ; universites populaires ; patronages scolaires
; jeux et promenags scolaires ; mutualites scolaires societes protectrices
des animaux ; socletes de temperance ; bibliotheques ; caisses des ecoles ; cantines
scolaires ; jardins ou champs de demonstration ; societs de tir et de
gymnastique ; misses d'epargne scolaires ; musees scolaires ; cours de couture,
d'enseignement menager, etc., etc.
(2) Ces renseignements seront rournis de preference sur papier format
20 X 31.

____ 92 ___
1911-1912 1912-1913
9° Existe-t-il une association laique
d'anciens eleves !:ou d'anciennes
eleves)
100 Des associations post-scolaires se
proposent-elles tin but special ,
agricole, forestier, maritime, coo-
peratif 4
110 Existe-t-ii on patronage scolaire
laIque de garcons (ou de lilies)
120 V a-t-il one reunion de jeunes titles (sans approbation de
stat uts) ?
13° V a-t-il une societe &instruction populaire ? Ouel est son titre ?
14° Y a-t-il une universite pdpulaire ? Quel est son titre ?
15' Y a-t-il une mutualite scolaire et fonctionne-t-elle a fonds com-
mons ou Li livret individuel ?
16° Combien tie societaires compte-4-elle ?
17° La societe de mutualite scolaire admet-elle d'anciens Cleves
(ou d'anciennes eleves) ? Dans, (penes conditions ?
18° Existe-t-il un patronage ou bleu One association post-scolaire
continuant reeuvre de la tnutualite scolaire ?
19° Y a-t-il un accord entre la mutualite scolaire et la mutualite
d'adultes pour l'admission des societaires sortants ? Quel
est cet accord ?
20° Des personnes etrangeres a lecole ont-elles aide l'instituteur
(ou l'institutrice) dans les teuvres auxiliaires de l'ecole, et
dans quelle mesure? Queues sont ces personnes ?
21° A-t-il a ete fait des dons, des quetes, des achats d'appareils ?
Pour quelle somme environl
22. A-t-on delivre aux adolescents tin certificat d'assiduite, un
livret ?
23° Le emirs d'adultes a-t-il ete payant ? Quelle elan la moyenne
des cotisations ? Le paiernent a-t-il contribue la frequentation
du cours ?
24. La commune a-t-elle fourni le chauffage, l'eclairage ?
!n° La commune a-t-elle participe aux frais do cours dons une
autre mesure
26° Dons et legs applicables aux cours &adultes.
27° Somme payee par les auditeurs des cours..
28° Somme votee par le Conseil municipal sur les ressources
propres de la commune.
29° Une subvention a-t-elle refusee par la commune pour la tenue
du cours ?
30° Un emirs &attunes fonctionnera-t-il en 1912-1913?
31° V a-t-il un projet de fondation de societe, patronage. association?

— 23 —
32° Le mouvement des prets de livres clans les bibliotheque8
scolaire et populaire s'est-il accru en 1911-1912?
33° Quel accueit le cours et les conferences ont-ils recu des populations?
34° Date de l'ouverture et de la clOture du cours?
35° Quel jour le cours avait-il lieu ?
36° A-t-il ete fait des cours speciaux aux illettres ?
37° Derniere recompense obtenue par chacun des maitres de
l'Ecole, au titre des.cours d'adultes, avec indication de l'année
de l'obtention.
A le mars 1913.
Linsfituf. . .
9. — Creations d'eeoles et d'emplois.
Creation d'une 2 e classe A lole mixte de Saint-Jeande-Beugne
(decision minislerielle du 18 decembre 1912).
Transformation en classe enfantine de la - 2° classe de
recole de flues de Sigpurnais (decision ministerielle du
4 janvier 1913.
Creation (en principe) d'une ecole primaire superieure
de jeunes lilies a Lucon (decision ministerielle du 21 janvier
1913 .
10. — Subventions ministerielles.
Par diverses decisions, M. le Ministre de linstruction
publique a accorde aux societes suivantes les subventions
ci-apres indiquees :
OEuvre des Dames patronnesses de Beauvoir-sur-
Mer 100 1 »
(Decision du 27 decembre 1912).
Amicale des anciens eleves de recole de Saint-
Sigismond 75»
(Decision du 30 decembre 1912).
Societe de tir de Breuil-Barret 100 »
(Decision du 30 decembre 1912).
Les amis de recole michelaise de Saint-Michel-
en l'Herm 100 »
(Decision du 18 janvier 1913).

— 94 —
Societe de bienfaisance des ecoles communales
du canton de Chant outlay
(Decision du 18 janvier 1913.
150 t
11. — Contravention a la loi du 30 octobre 1886.
Dans son audience du 15 janvier 1913, le Tribunal
correctionnel des Sables-d .Olonne a condamne a 50 francs
d'amende et aux frais M. X..., directeur d'ecole privee
Y..., pour avoir recu dans son ecole, et sans autorisation,
des Cleves ages de moms de 6 ans, contrairement
aux prescriptionF de rarticle 36 de la loi du 30 octobre 1886.
12. — L'examen du C. A. P. et les instituteurs
prives.
A une communication de M. l'Inspecteur d'Academie de l'Aucle
M. le Ministre a repondu :
4 Vous m'avez transmis le texte dun vceu emis par l'Association
amicale de votre departement au sujet de l'interpretation quit
convient de dormer aux dispositions reglementaires fixant les conditions
dans lesquells les instituteurs prives sont admis a subir
les epreuves pratiques du C. A. P. Aux termes de l'article 154 de
l'arrete du 18 janvier 1887, rendu apres avis du Conseil superieur
de !Instruction publique, les instituteurs prives peuvent, sur leur
demande, subir la cute epreuve, soit dans leur propre classe, soft
dans tine ecole publique. L'article r6o, paragraphe 2, specitie que
l'ecole dans laquelle le candidat est appele a subir l'epreuve, lui
est ouverte 24 heures l'avance. En adoptant ces dispositions, le
Conseil superieur n'a pas evidemment entendu creer un privilege
en faveur des instituteurs prives, en leur permettant, ainsi que
l'apprehende l'Association amicale, d'assister pendant une journee
entiere aux exercices dun maitre experimente et de prendre en
quelque sorte tine lecon de pedagogie pratique, la veille de
lexamen. II a voulu que le candidat, a qui est retnis 24 heures
a ravance settlement, conformement au dernier paragraphe de
rarticle 16o, le programme de l'epreuve qu'il subira, ffit mis
meme de recueillir, sur la classe qui lui est ouverte, les renseignements
d'ordre maieriel dont il a besoin pour se conformer

a ce programme. Je suis d'avis, en consequence, que le seul droit
dont jouisse yinteresse est de prendre contact, dans tine visite
aussi courte et aussi discrete que possible, avec les eleves quit
aura a diriger et de se rendre compte de l'emploi du temps et de
la repartition des matieres afin de pouvoir rattacher ses lecons et
exercices du lendemain a cc qui a ete fait jusque-la. Cette maniere
de proceder, conforme a l'esprit du reglement, donne satisfaction
au voeu que vous avez signale ; elle n'a d'ailleurs souleve jusqu'ici
aucune reclamation.
D'autre part, le choix de l'ecole publique ofi l'instituteur !Drive,
candidat au C. A. P., doit subir, sur sa demande, l'epreuve
pratique, ne saurztit lui appartenir ; ii appartient a l'autorite acade-
comme l'indique le texte meme du 2 e paragraphe de
l'article 16o, 1.
—
13. — Hygiene seolaire.
Monsieur le Prefet,
Au moment de l'hiver, a la suite de plusieurs epidemies qui
recemment ont atteint les enfants des ecoles pH:mires, permettezmot
d'attirez votre attention sur les diverses precautions hygieniques
qu'il convient de rappeler aux interesses clans le but
d'assurer la salubrite du milieu scolaire. Ces mesures concernent
la proprete, l'aeration et le chauffage des beaux.
La proprele' des classes.
La proprete est la premiere condition de la salubrite de l'ecole.
Elle doit regner partout. En !fiver, les parquets exigent tin nettoyage
minutieux ; car les enfants apportent, avec les semelles de
leurs chaussures, des debris de toutes sortes qui peuvent contenir
des gertnes dangereux. Quelquefois aussi, le sob est sali a l'occasion
de diverses reunions qui out lieu dans ces classes : cours d'adultes,
conferences, societes de secours mutuels, etc...
Dans tous les cas, le balayage a sec est formellement interdit.
On doit lui substituer le balayage hutnide. Pour pratiquer cette
operation, il faut envelopper le balai dun huge passe a l'eau et
fortement tordu. On evitera ainsi de disseminer les poussieres
dans la classe, ce qui est dune importance extreme, car elles renferment
souvent des germes de maladies. Independamment du
balayage quotidien, le sol de tous les locaux doit etre lave a la
brosse ou au torchon, an moms une fois par semaine. Les murs

— *)6 —
des classes doivent etre aussi nettoyes le phis souvent possible,
aussi bien que le mobilier scolaire.
II est interdit de cracher sur le sol. Cette interdiction sera
observee dans toutes les parties des etablissements scolaires. Elle
sera affichee ou inscrite en lettres ties visibles dans les divers
beaux et dans les cours. Des crachoirs y seront installes. lin seau
emaille pent servir it cet effet. Quelle qu'en soit la forme ce recipient
devra contenir dune facon permanente un liquide antiseptique,
comine la solution de sulfate de cuivre it so grammes pour
Aeration — Ventilation — Ensoleillement.
Quand les classes seront inoccupees, les fenetres resteront
ouvertes le plus lougtemps possible.
En effet, lair est souille par la respiration des Cleves, par la
combustion operee par les appareils de cliauffage qui fournissent
souvent one grande quantite d'acide carbonique et d'oxyde de carbonne,
par les poussieres qui Sc repandent dans tatmosphere, etc...
Or, pour purifier cot air vicie, ii faut songer it le nettoyer souvent
et tres serieusement. Ce n'est que par les courants d'air quo
l'on arrivera it chasser lair confine.
Enfin, ii ne faut jamais oublier d'avoir recours it un auxiliaire
precieux de la ventilation a Le Soleil 3!. Ses rayons detruisent les
germes malsains en oxydant les elements de fermentation. On no
doit laisser perdre aucun rayon de soleil. Que sa bienfaisante
lumiere penetre librement dans les classes et se repande jusque
dans les coins les plus caches.
II est done indispensable de chercher chaque jour it bien airer,
ventiler et en:vied/et- taus les locaux scolaires.
Le chauffage des classes.
Inconvenients et dangers des chaulferettes.
Le chauffage doit etre installe de maniere it maintenir dans les
classes, pendant la saison froide, une temperature de 14 it 16
degres.
Dans les ecoles maternelles la chaleur ne doit pas etre inferieure
it i6 degres car tons les petits sont tres sensibles au froid.
Afin de verifier cc degre de temperature, il eat indispensable de
faire l'acquisition dun thermornetre pour chaque classe.
Le mode de chauffage ideal pour les locaux scolaires serait
sans contredit le chauffage central par la vapeur it basse pression.
Mais en raison du prix Cleve de son installation, on est reduit

--
utiliser les pales inalgre leurs nornbreux defauts. Ii faut chercher,
au inoins a obtenir la regularite du chauffage, c'est-a-dire l'uniformite
do teMperature dans toutes les parties de la classe, avec
passage d'air en quantite egale, autour de chaque eleve. On choisira
avant tout un poele a double enveloppe (pour eviter que
l'unique paroi porte an rouge ne puisse exhaler l'oxyde de carbone
toxique). II sera place a une extremite de la classe avec prise d'air
interieure pour la ventilation. On assurera l'entrainement de l'air
vicie .par une gaine entourant le conduit de fumee avec louvertore
du foyer de l'autre cote du lour, c'est-a-dire hors la classe.
L'eleve le plus rapproche du pale doit en etre separe par une
distance dun metre vingt cinq centimetres an moms.
L'air ambiant est toujours desseche par le mode de combustion
exerce par cet appareil de chauffage. Pour parer a cot inconvenient,
il suffit de poser sur le poele un recipient rempli dean et
offrant une surface egale an quart de la surface totale du poele.
Ii faut absolument prescrire les poles mobiles et les chaufferettes.
Ces dernieres sont encore dun usage courant dans un grand
nombre d'ecole privees de in Vendee. C'est pourquoi il nous parait
utile den signaler les inconvenients et les dangers.
La chaufferette est une boite a couvercle perce de trolls et
dans laquelle on place de la braize de foyer on de four de boa-
Langer, tine briquette, des charbons incandescents qui se consument
tres lentement.
Son usage est condamne par tons les hygienistes.
En voici les raisons :
r° Les produits de combustion de ce brasero en miniature
eutrainent des emanations on exhalaisons inalodorantes, favorisees
en hiver par la buee et l'humidite des chaussures.
20 Si faible que soit la combustion, elle degage neanmoins des
gaz toxiques qui ne soul pas sans danger, si le nombre des chaufferettes
est tres multiplie dans une classe. La braise qui les garnit,
le plus souvent, a subi une calcination profonde et pent degager
de l'oxyde de carbone.
3° La colonne d'air chaud qui monte continuellement le long
des membres inferieurs produit a in longue une bralure chronique
de la peau, qui se traduit par une pigmentaiton grisatre.
4° Les chaufferettes soul incapables d'elever in temperature de
la classe au degre de chaleur prescrit par les reglements.
De plus les enfants tie pouvant se chauffer que les pieds,
gardent tons leurs vetements : mauteaux, fichus, cravates, etc..

— 28 —
pour se preserver du froid et sont exposes a se refroidir facilement
en sortant de la classe.
En resume, toils les appareils a feu, chaufferettes, poele a gaz
a petrole ou a alcool qui deversent discreteinent leurs gaz dans
l'atmosphere sont tres dangereux.
Leur usage doit 'etre absolument interdit dans les locaux scolaires.
Le Deligui do Conseil dipartemental d'hygiene,
Dr BLE.
14. — Preparation par correspondance au certificat
d'aptitude au prolessorat dans
les ecoles normales et dans les ecoles
primaires superieures.
La Faculte des Lettres de l'Universde de Poitiers a organise
une preparation par correspondance au certificat du professorat
des ecoles normales et des ecoles primaires superieures.
Les instituteurs et institutrices qui desirent continuer leurs
etudes out interet a profiter de cette organisation.
Its devront deposer, au secretariat de la Faculte des Lettres,
pour obtenir l'immatriculation gratuite, les pieces ci-apres :
I° Acte de naissance (copie ou extrait) sur papier timbre et
legalise.
2° Leurs diplomes ou certificats ;
3° Une note indignant leurs etudes anterieures et l'ordre
d'Etudes qu'ils poursuivent ;
40 Une piece justifiant de leur qualite (Arrete de nomination et
certificat d'exercice ou arrete de conge).
Aussitot apres leur immatriculation, us recevront chaque mois
les sujets a traiter et les compositions corrigees.
II. — PARTIE NmN OFFICIELLE.
1. — Union des Societes de tir.
L'Union des Societes de tir de France dispose en faveur des
Ecoles primaires de garcons, de so materiels de tir scolaire, cornprenant
la carabine La Franfaise et une place de tir porte-cartons.

— 29 —
Do de ces materiels sont affectes en prix aux to premieres
ecoles classees an Charnpionnat des ecoles primaires de 1913, en
sus des L000 breloques de tir scolaires destinees aux maitres et des
L000 insignes destinees .aux.eleves.
Les 40 autres seront distribues par voie de tirage an sort effectue
en Conseil de 1' Union entre les inspections primaires correspondantes
de 1' Union, pour etre attribues par l'Inspecteur cl'Academie
a l'Ecole de sa circonscription qui lui paraitra la Ohs qualifiee
pour recevoir ce don.
Les Ecoles qui voudront concourir pour l'obtention de la carabine
de leur circonscription auront, en consequence, a adresser
leur demande a leur inspection pritnaire.
La validite de tous les bons de garantie contre les accidents de
tir scolaire delivres par l' Union aux instituteurs pour les annees
scolaires anterieures, est prorogee pour l'annee scolaire 1912-1913,
avec le memo capital de 20.000 francs.
2. — Dictee proposee par la Societe des Etudes
locales dans l'enseignement public, rue
Gay-Lussac, 41, Paris, NT ,', sous le
visa de M. Boissonnade , proiesseur
d'histoire a, l'Universite de Poitiers.
Geographic. — Le Mont des Aluzieties (231 ins). — Les voici, les
Alpes vendeennes ! sous la forme dune haute butte couverte dun
plateau oil apparaissent des ailes de moulins a vent. Ce sont les
fameux moulins du Mont des Alouettes dont les ailes servaient
aux Vendeens i transtnettre les signaux determines par la position
de ces engins. Grace a in petite vallee de la Crume qui se
creuse dans le plateau, le mamelon, au-dessus de cette depression,
prend l'aspect dune haute colline. Aux abords dnic mont », on
rencontre enfin quelques habitations. Ces demeures vendeennes
sont dune exquise proprete. Les facades sont tapissees de vignes
ou de poiriers, des fleurs egaient le bord des fenetres. Les batiments
agricoles sont tres vastes, ici Ion fait en grand l'elevage du
betail.
ARDOUIN DUMAZET, I 'iTage en France, 16° serie, p.91.

3. — Dons et Liberalites.
RIRBATRE. - La fête de l'arbre de Noel a eu lieu h l'ecole
plblique de files le 25 decembre, en presence dune foule nombreuse
de parents et d'amis et sous la presidence de M. Guillet,
maire.
Grace a la generosite du Conseil municipal et des arpis de
l'ecole, une ample distribution d'etoffes poor chemises, sarraux,
culottes, etc., a ete faite aux enfants necessiteux.
Chaque enfant a recu, en outre, des gateaux et une orange.
BEAUVOIR-SUR-MEN. - La fete de l'Arbre de Noel organisee
par les dames patronnesses de l'ecole .1:iique de Beauvoir a la
tete desquelles se trouvait 11.Pne Riou, a ete tres reussie.
Cette fete a laquelle ont assisle de nombreux antis de l'ecole,
eu pour principal resultat tine augmentation sensible du nombre
des eleves de la classe enfantine. .
Une subvention avait ete accordee par M. le Ministre a la
Societe des ecoles litIques de Beauvoir.
CHALLANS. - M"' la Directtice de l'Ecole maternelle a rect.' :
t° de la Commission administrative de l'HOpital une subvention
de 6o francs ; 2° des dames patronnesses de son ecole, 12 francs.
Avec ces subsides, il a ete possible de distribner a chaque eleve
un jouet, une orange, tine bonbonniere et des gateaux.
De plus les enfants indigents out beneficie dune distribution de
vetements.
DOMPIERRE. - Le 25 decenabre a Cu lieu, pour la premiere
fois, a l'ecole publique de flies, tine fete de l'Arbre de Noel a
laqulie ont assiste de nombreux parents des eleves et arnis de
l'ecole.
Grace a la generosite de M. le Prefet, de Mm• et M. Coquard,
conseiller d'arrondissement et de Mme et M. Magaud, maire, une
ample distribution de jouets, d'oranges et de gateaux a pu etre
faite aux Cleves.
En outre, des vetements confectionnes par Mm° Coquard ont
ete distribues a des eleves indigentes.
FOUSSAIS. - Grace a La generosite de NINIm'' Pineau, Durand,
Rage et Cheativeau les eleves necessiteuses de l'ecole de flies out
recu 48 metres de toile, 5 douzaines de mouchoirs et divers objets
pour travaux a l'aiguille.

-- 31 -
LES HERBIERS. — Grace a l'initiative de_ MAIm" Bordelais et
Pequin, qui, en quelques heures out recueilli chez les amis de
l'ecole laique line somrne de aro francs et des dames Chazal, une
fete de l'Arbre de Noel a ete organisee le 25 decembre. Chaque
eleve des deux ecoles publiques a eu un objet dune reelle valcur
et, en outre, des bonbons, oranges et gateaux.
Quelques jours avant, une ample distribution de chauds vetements
avait ete faite aux eleves pauvres des deux ecoles par
MmQ Legeron tresoriere du Patronage laIque.
Sur l'intervention de Mlle Grimaux, deleguee cantonale, la
Societe Franklin, de Paris, a fait don a la bibliotheque scolaire
de l'ecole publique de flues de trois buvrages de lecture.
L'HERMENAULT. — Cette annee comme les annees precedentes,
Mm ° l'Institutrice a pu offrir, a l'occasion du nouvel an, des vetements,
des jouets et des friandises a ses eleves, grace a la generosite
de quelques per,:onnes, amies de l'ecole, aupres clesquelles
elk avait recueilli la somme de Sr francs.
tine tombola, qui a procure aux eleves tine agreable distraction,
avait ete.organisee par M. Renaud, delegue cantonal, -
LA MEILLERAIE-TILLAY. — M. de Courcy, maire, a remis aux
instituteurs et institutrices de la commune une somme de i7o
francs, qui a permis de faire tine ample distribution de gateaux
aux eleves des trois ecoles publiques. De plus, les eleves necessiteux
mit pu,beneficier dune distribution de vetements.
MOUILLEROX - EN - PAREDS. — M ma l'hiStittariCC a recu de
M. Bideau, delegue cantonal : I° un livre de prix destine a l'eleve
qui a obtenu le certificat d'etudes en octobre dernier ; 2° tine
ample provision de gateaux qui out ete distribues aux Cleves la
veille de Noel.
MIL° Magueneau a fait don a la meine ecole dun suberbe
tableau en Couleur representant les champignons veneneux.
PALLUAU. — Une fête de l'Arbre de Noel, oil etaient reunis les
eleves des deux ecoles publiques, a ete organisee sous la presidence
de M. Landreau et grace aux fonds recueillis aupres des
ands des 4coles lalques par M. Guicheteau.
Une ample distribution de jouets et d'oranges a ete faite aux
eleves, des saynetes et monologues out ete recites, des chants ont
ete executes par les eleves, a la grande satisfaction du nombreux
auditoire.
LA PAGERIE DE MOUCHAMPS. — Les membres de la Societe
d'enseignement populaire reunis a l'ecole le 18 decenibre dernier,

a l'occasion de la premiere conference d'hiver, out remis une
sornme di; 25 francs a l'instituteur pour la bibliotheque scolaire.
La Societe de Tir avait accorde une subvention de 30 francs
pour le meme objet.
Ces fonds seront employes a. fachat de livres de lecture.
PETIT-BOURG- DES- H ERI3IERS. A Foccasion de la fete de
Noel, MM"'" Bordron et Bordelais out remis it l'institutrice une
provision de chocolat et d'oranges pour etre distribues it ses eleves ;
cites lui out remis, en outre, 6. robes, 8 chemises et des mouchoirs
pour les eleves indigentes.
POCZAUGES. - Grace a lit generosite de MMmD Ordonneau• et
Jacquet, Ia classe enfantine de l'ecole publique de flies vient
d'être munie du materiel necessaire aux travaux manuels et aux
jeux en usage dans lea classes enfantines et lea ecoles maternelles.
PCY-DETSERR E. - M. Vincent, libraire it La Rochelle, vient
d'adresser it l'institaeur 3 beaux volumes destines it recompenser
les eleves lea plus assidus-du cours d'adultes.
— Mn Grimaux a offert it l'ecole publiEjue de garcons
un beau byre de lecture pour la bibliotheque scolaire.
LA ROCHE-SCR-YON. - La Societe de bienfaisance du College
de jeunes filles a fait don it Fecole primaire annexee it l'Ecole
normale d'institutrices dune somme de 50 francs pour l'achat de
joucts destines aux enfants de la classe enfantine.
De son cote, la Municipalite a, confine les annees precedentes
alloue it cette meme ecole one subvention de 40 francs pour achat
de veternents et de chaussures.
SAINT-MEsmix. — Un Arbre de Noel a ete offert aux eleves des
ecoles publiques par M. et M'" Proust et quelques- amis des
ecoles
A cette occasion, one petite fête tres reussie comprenant des
chturs, saynetes et monologues a ete donnee it la grande joie des
eleves et de leurs families.
4. — Acte de probite.
Les jeunes Barbier Gabriel et Caille Robert, ages de 12 ans,
eleves de l'eeole publique de garcons de Mareuil-sur-Lay, Iron-

— 33 —
verent surla route, le it janvier, un portemonnaie contenant une
somme assez importante.
us s'empresserent de remettre an Directeur de l'ecole leur
trouvaille qui fut restituee le jour mettle a son proprietaire, et
refuserent, malgre les instances de ce dernicr, d'accepter aucune
recompense.
Cet acte de probite fit l'objet dune lecon de morale faite par le
Directeur aux eleves de la classe.
5. — Cantine scola,ire.
M. Brosset, instituteur a La Doit, de Saint-Hilaire-des-Loges,
a fonde une cantine scolaire qui fonctionne du ter novembre au
1" feVrier.
La facon, a la fois tres simple et fres pratique, dont cette cantine
a ete organisee nous parait digne d'etre signalee.
Des le ter novembre, chaque enfant apporte son assiette et son
convert ; les plats et la marmite sold fournis par l'instituteur. Le
ehauffage est fourni par la commune. Le beurre et les legumes
sold fournis a tour de role par les families, scion tin ordre de
roulement
Les petites lilies font la vaisselle et rangent les assiettes dans
lea casiers, les garcons font le service de proprete et le balayage.
La cuisine et la surveillance des repas eat faite par Mt" Brosset,
femme de Finstituteur.
Une dizaine d'enfants frequentent regulierement la cantine ; de
temps en °temps il est meme possible de dormer la soupe a
quelques enfants particulierernent necessiteux.
Les families sont enchantees et voient venir avec regret le
moment de la fermeture de la cantine.
Toutes nos felicitations a Mme et M. Brosset pour leur genereuse
121.53:74.316395.7411,
6. — Necrologie.
Mme Bridonigeau, nee Baudry (Marie), institutrice s Auzay, eat
decedee le 31 decembre dernier, a rage de 42 ans. Ancienne
eleve de l'Ecole normale de La Roche-sur-Yon, elle a exerce
successivement en qualite d'adjointe a Saint-Etienne-du-Bois, La
Chaize-le-Vicomte, Montaigu et Lucon, puis comme institutrice

— 34 —
charge d'ecole, a La Guitardiere de Nesmy, Pont-Leger de La
Boissieye de-Montaigu, et enfin a Auzay oil elle avait etc"; nominee
le tee octobre 1911.
Institutrice devouee et consciencieuse, Mme Bridonneau a tou- -
jours su s'attirer la sympathie dots families et la confiance de ses
chefs.
L'Administration adresse ses hien vives condoleances a M. Bridonneau
qui vient d'etre a nouveau cruellement eprouve par la
Mort de son tils ;tine, age de 19 ans.
La noche-sur-Von. le 6 Ii.vrier 1913.
L'Inspeeleur d'Aeadernie,
A. MOLTPT.
Le Gerard. Seerelaire de l'Inspection aeademique,
P. PALANOCE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Muderne, E. HAMONNET, 8, rue Paul-Baudry.

47' armee. Fevrier 1913.
Bulletin go I Alamo! Nigro
De hi Veptiee
Toute insert ion au Bulletin tient lieu de notification officielle,
.11M1111111111111.411111111 ■ •1111111111111 , L111111 1,11111U ■ 111111111111111111111111:1111111111111111111t111111111111111111111I1111111111111111111114111111111111111111111111 1 1 11 11 11 11 1 11 111111 1 11111 1 111 1 111111111 I 1111111111111111111
Lettre de M. Flnspecteur dAcadernie
I. — PIRTLE OFFICIELLE.
1. — Mouvement du Personnel — Promotions de classe — Conge —
Nomination dune mailresse de couture
2. — Pensions civiles — Liquidation
3. — Ecoles primaires superieures — Allocations attribuees aux
directeurs et directrices
4. — Inspection generals
5. — Eau' therrnales — Demandes de secours
6. — Vacances de Piques
7. — Expositifrn internationale de Gand
8. — Concessions ministerielles
9. — Tableau des dates des examens et concours de l'Enseignement
primaire en 1913
10. — Examens divers — Dates — Avis concernant les examens. .
11. — Recompenses a attribuer en 1913 par la Societe protectrice
des animaux
12. — Recompenses 3 decerner en 1913 par la Ligue nationals contre
l'alcoolisme
13. — Fonctionnaire abandonnant son poste — Reintegration. . .
14. — Examen On certificat d'aptitude pedagogique — Session de
1913 — Resultat de l'epreure &rite — Lists des candidats
admis ii subir les epreuves pratique et orals
15. — Voyages a demi-tarif — Avis
16. — Creation d'ecole. — Erratum
17. — Postes vacants on susceptibles de le devenir d'ici au 1 avril
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et Liberalites
2. — ..Acte de courage
3. — Dictees proposees par la Societe des Etudes locales.
4. — Necrologie
Pages
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40
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51
51
52
52
52_
43

— :31; —
Lettre de M l'Inspecteur d'Academie.
Chiffres Iragiques. — Lli Appel.
Sous le titre Quelques chiffres tragiques, dans le -
numero du 20 fevrier de l'Emancipalion (1), l'economiste
Ch. Gide etablit deux fails navrants :
10 La France sera bientot an sixieme rang en Europe, et
apres Mahe. quant a la population. « Les hommes de
noire generation, ecrit-il avec tristesse, out vu, clans lecourt
espace d'une vie d'homme, la France depassee,
vers 1865 par l'Allemagne, vers 1880 par l'Autriche-Hongrie,
vers 1895 par l'Angleterre et maintenant voici le
tour de l'Italie. us ont connu, ii y a 50 airs, une Italic
n'avait que 25 millions d'habitants et que la France traitait
avec la familiarite protectrice tl'une grande dame qui
donne la main it une petite flue. Demain on apresdentain,
pour que la France puisse dormer In main it Mahe, il
faudra qu'elle se hausse stir la pointe des pieds. »
2° La consommation de l'alcoot augmente en France
avec une desesperante regularite, alors qu'elle climinue en
Anglelerre el en Allemagne malgre un fort accroissement
de la population. Voici les chares francais :
« La derniere statistique pubbee nous donne 1.574.000
hectolitres. Mais ii s'agit d'alcool compte it 100 degres :
or, comme les eaux-de-vie et boissons similaires ne soul
qu'an titre de 40 A 50 degres. cela represente entre 3 et
4 millions &hectolitres d'eau-de-vie, qui font 3 it 400 millions
de litres et, A raison de 40 petits verres an litre,
.12 A 16 milliards de petits verres, lesquels, en les supposant
repartis egalement entre les 10 millions de citoyens
qui representent la population male et adulte de la
France, donnent un quotient de 1200 A 1600 petits verres
par tete. »
VoilA la matiere de lecons eloquentes : et voici mieux
encore. L'accroissement de la consommation est regulier :
(1 Journal men.suel Tkonomie politique et soeiale, •rgane des Asscw:ations
ouvrieres, cooplatives, et Syndicats agricolcs. (Dirccteur : M. de 13oyve,
Nimes .

— 37 —
1907 1.289.408 hectolitres.
1908 1.329.578 —
1909 1.342.006
1910 1.399.024
1911 1.474.018 —
Nous n'avons pas encore les chiffres pour 1912; mais
nous savons quo l'impOt sur l'alcool a donne en plus
33 millions de francs : done accroissernent de 150,000 hectolitres
pour 1912...
Sans commentaires.
0 e 0
Redoublons cRefforts dans l'education antialcoolique.
La Ligue Francaise & Education morale entreprend une
enquele stir les moy -ens de developper cette education
antialcoolique. Son secretaire general, M. Gustave Belot,
m'ecril :
« La - Ligue Fran caise &Education morale serait tres
desireuse d'entrer en rapport avec la redaction no votre
Bulletin departemental. Comme vous pouvez en juger par
notre appel, la Ligue Francaise d'Education morale s'est
attachee a l'olude et a la solution de differentes questions
qui, tonics, sont de nature a interesser le personnel de
l'Enseignement.
Nous vous serions.reconnaissants, Monsieur l'Inspecteur
&Academie, de nous aider par votre Bulletin dans in tache
d'education 'rationale que nous avons' entreprise et pour
laquelle vous pouvez nous apporter in plus utile collaboration.
A titre &indication, la Commission d'antialcoolisme de
la Ligue F. E. M. vous serait reconnaissante, Monsieur,
do faire aujourd'hui bon accueil aux vceux qu'elle nous a
charges de vous soumettre et qui sont les suivants :
10 Votre Bulletin accepterait-il d'avoir, a litre regulier,
une tribune dantialcoolisme ?...
Si vous Vouliez bien donner suite a cette idee, M. Rie-
main, secretaire general de la Ligue Nationale contre
accepterait de vous envoyer forgane de sa
Societe, L'Etoile Bleue , el M. Hay -aux. directeur de
« La Pensee Ouvriere VOUS ferait egalement le service
gratuit de son 'journal. Nous pourrions memo, si vous le
desirez, VOUS faire anvoyer des notes pretes a etre inserees
dans votre Bulletin.

— 38 —
2° La Ligue F. E. M. souhaiterait aussi que la question
suivante fut pose aux lecteurs des differents organes de
la Presse de l'Enseignement et des Bulletins departemenlaux
:
Ouels soul, duos uolre region, les moy ens les plus
pro pres a emouvoir l'opinion populaire au sujet de reduce:tam
antialcooligue? »
Nous souhaiterions que, voire Bulletin fit parai tee les
reponses les plus interessantes, afin que ces reponses
pussent etre ensuite, s'il est possible; reunies et publioes.
Nous vous serious tres reeonnaissants de nous donner
voLre appreciation au sujet des weux que nous VOlfS presentons,
et de nous dire si nuns pouvops compter sur
votre concours, qui nous serail infiniment precieux.
Pour la Commission d'Antialcoolive :
Le Seeretaire,
C. L. BituNsclivicG,
53, rue Scheffer„Paris, XVI'.
Pour la ',iglu: &Education Morale :
Le Seeretaire General,
. Gustave BELo-r.
137, rue du ltanelagh.
Je suis tout dispose a soutenir cet effort (L.ns la mesure
tlu possible, et notre Bulletin inserera de temps a autre
quelques documents — que pourront utiliser les instituteurs
et les institutrices de noire departemenl —on bien aussi des
suggestions ou propositions praliques qui me parviendront
du personnel.
L'Amicale vendeenne s'honorerail grandement en sontenant,
pour son coin& , par ses moyens .et par son
Bulletin , l'entreprise antialeoolique. II y va de notre
France.
A. MOCLET.

— 39 —
— PARTIE OF FICIELLE.
1. — Mouvement du Personnel.
Par arrete de M. le Prefet en date du 31 janvier dernier
(effet du 11 fevrier , Mme Degrave, institutrice en conge et
precedemment delachee au Senegal, a ete nominee institutrice
adjointe a l'Aiguillon .-sur-Mer.
Promolions de classe (E. P. S.).
Par. arrete de M. le Prefet du Lot-et-Garonne, en date
du 15 janvier dernier (diet du ler janVier), M. Cantounet.
instituteur delegue is l'Ecole primaire - superieure de Fontenay-le-Comte,
a etc promu de la 4e a la 3e classe.
Par arrete de M. le Prefet de la la Vienne, en date du
16 janvier dernier (effet du ler janvier), Mlle Roy, institutrice
deleguee is l'Ecole primaire superieure de Fontenayle-Comte,
a etc promue de la 5e it la 4e- classe.
Conge -sans traitement.
Mme Guyonnet, is Sainte-Hermine, du ler . au 28 levrier.
Nomination d'une maitresse de couture.
Par arrete de M. l'Inspecteur d'Academie, en date du
12 fevrier, Mme Grollier a ete nommee maitresse de couture
is Fecole mixte du Moulin-des-Landes, commune de Saint-
Hilaire-de-Talmont (effet financier du ler janvier 1913).
2. — Liquidation de Pensions eiviles.
Par decrets en date des 31 decembre 1912 et 4 janvier
1913, les pensions des instituteurs admis is faire valoir
leurs droits is la retraite out ete liquidees ainsi qu'il suit :
M. Billet, de Saint-N1a16-du-Bois, 1.386 francs. (Jouissance du
- ler octobre 1912).
0

— 40 —
•
MM. Bizet, du Bourg-sous-la-Roche, 1.586 francs. (Jouissance du
ler octobre 1912).
Reverseau, de Poiroux, 1.430 francs (encore en fonctions).
La pension de 1111"e Guilbaud, de Bournezeau, a Re
liquidee a 1.316 francs. (Jouissance du ler octobre 1912).
0' 0
Par decret du 4 janvier 1913, la pension de M m e Thire-
Naulleau, veuve de M. Thire, instituteur a Saint-Etiennede-Brillouet,
a ete liquidee a 323 francs. {Jouissance du
13 aoftt 1912).
3. — Allocations attribuees aux Directeurs
et Directrices des Ecoles primaires
superieures.
Le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts,
Vu le paragraphe 3 de l'article 111 de la loi de finances
du 8 avril 1910,
•
ARRETE :
Article ler. — L'allocation soumise a retenue . prevue
par le paragraphe 3 de l'art. 111 de la loi de finances du
8 avril 1910, est fixee ainsi gull suit, pendant une periode
de trois annees a partir du ler janvier 1912, pour les
directeurs et directrices des Ecoles primaires superieures
ci-apres designees :
Ecoles de garcons.
Mortagne-sur-Sevre 250 fr.
Chantonnay 100 fr.
o
Ecoles de lilies.
VENDE:E.
Fontenay-le-Comte 100 fr.
Fait a Paris, le 14 janvier 1913.
Signe : GUIST-HALT.

— 11 —
4. — Inspection generale.
Par arrete ministeriel du 15 janvier 1913, M. Pecaul,
Inspecteur general de .1'Enseignement primaire, a ete
ilesigne pour inspecter, en 1913, les etablissements d'enseignement
primaire de la Vendee.
5. — Eaux thermales. — Demandes
de Secours.
MM. les Instituteurs et MM'"es les Institutrices dont l'etat
de sante exige un traitement thermal et qui ont l'intention
de solliciter un secours de l'Etat en 1913, sont pries-de
faire parvenir a M. lInspecteur d'Academie, avant le
20 mars, dernier delai, par la voie •ierarchique, leur
demande motivee A M. le Ministre.
Cette demande devra: 'etre accompagnee d'un certificat
medical indignant l'etablissement thermal recommande an
petitionnaire et d'une notice fournissant les renseignements ,
.suivants :
10 Nom et prenoms. — Qualite et residence. — Etat civil ;
2' Age. — Annees de service ;
30 Charges. de famille ;
40 Traitement et ressources accessoires (en chiffres) ;
5° Nombre de secours deja obtenus par l'interesse pour
se rendre dans. une station thermale, montant de ces
secours, annees auxquelles us se rapportent ;
60 Distance (en kilom. et par la Yoie ferree), de la residence
de l'instituteur C la station thermale necessaire.
6. — Vacances de Paques.
Conformement aux propositions de M. l'Inspecteur
d'Academie. M. le Prefet a fixe comme suit les vacances de
"'Agues dans les ecoles - primaires publiques, maternelles et
-elementaires de in Vendee: sortie, le mercredi 19 mars
apres la classe du soir; rentree, le lundi matin 31 mars,
l'heure reglementaire.

— 12 —
7. — Exposition internationale de G-and.
A une question relative a l'exposition internationale
(;and, M. le Ministre a repondu que le Ministere de rInstruction
publique n'y participera pas par une exposition
&objets scolaires.
Dans ces conditions, il n'y a pas lieu de reunir des trayaux
d'ecoles en yue de cette exposition.
8. — Concessions ministerielles.
Par diverses decisions minislerielles, des concessions de
materiel d'enseignement ont ele accordees aux ecoles
publiques - de Longeville (garcons), Bernard .(filles), Cliftteau-d'Olonne
(lilies), Ile-d'Olonne (garcons), Le Perrier
(garcons), Emeriere de Grosbreuil, Noirmoutier (garcons
et filles), Saint-Mathurin (lilies).
Des concessions de livres out etC accordees aux Bibliotheques
scolaires des ecoles de garcons de•La Boissieredes-Landes
et de Landeronde.

1
9. - TABLEAU DES DATES DES EXAMENS ET CONCOURS
—
de 11Enseignement primaire en 1913.
DESI( i \ A 111) \ DES EXAMENS.
DATE
de
L'OUVERTURE
de
la session.
DATE
de
LA CL6TURE
du registre
d'inscription.
Examens pour l'obtention des bourses S Aspirants.. 15 mai 30 mars
d'enseignement primaire superieur Aspirantes. 22 mai Idem
Certificat d'aptitude A l'enseignement Degre ele-
du chant dans les ecoles normales mentaire..
et dans les ecoles primaires supe- Degre supe-
rieures (aspirants et aspirantes) rieur ......
28 avril
5 mai
12 avril
19 avril
Certificat d'aptitude A l'Enseignement de la gyinnastique
(Degre superieur) 24 avril 9 avril
Concours d'admission an' Ecoles normales superieures
d'enseignement primaire de Saint-Cloud et
de Fontenay-aux-Roses. (Lettres et sciences) 4 juin 3 mai
Certificat &aptitude au pro fessorat des ecoles normales
et des Ecoles priniaires superieures (Lettres et
sciences) (Aspirants et aspirantes) 9 juin 9 mai
Sciences appliquees (Aspirants) 13 juin 13 mai
I :ertificat d'aptitude A l'enseignement du travail manuel
dans les Ecoles normales et dans les Ecoles
primaires superieures (Aspirants et aspirantes) 18 juin 17 mai
(:ertificat d'aptitude A l'enseignement de l'agricul-
ture dans les ecoles primaires superieures (Aspi-
rants) 18 juin 17 mai
1 :oncours pour l'obtention des bourses de sejour A
retranger. (Eleves des ecoles primaires superieures
et professeurs d'ecoles normales) 14 juin 14 mai
• ! Ir. session
1.ertificat d'etudes primaires superieures 2. session
i:oncours d'admission aux Ecoles normates d'instituteurs
et d'institutrices
16 juillet
13 octobre
28 juillet
1... juillet
27 sept.
30 avril

I
— 44 —
DESIGNATION DES EXAMENS
Certificat d'aptitude A l'enseignement des Ian goes
vivantes dans les ecoles normales et dans les ecoles
primaires superieures (Aspirants et aspirantes)... •
Certificat d'aptitude A l'enseignement des enfants
arrieres (Aspirants et aspirantes)
Certificat d'aptitude A l'inspection primaire (Aspi-
rants et aspirantes)
Certificat d'aptitude A l'enseignement de la compta-
Utile (Aspirants et aspirantes)
P.
Brevet elementaire
Aspirantesi
Brevet superieur
Brevets
session Aspirants / Brevet elementaire
Brevet superieur
de capacite
2.
Brevet elementaire
Aspirantes
Brevet superieur
session i
Aspirants
Brevet elementaire
Brevet superieur
DATE
de
L'OUN'ERTURE
de
la session
26 sept.
27 nov.
15 octobre
3 novembre
23 juin
30 juin
16 juin
7 juillet
1.. octobre
9 octobre
6 octobre
9 octobre
10. — Examens divers ; dates.
DATE
de
LA CLOTURE
du registre
d'inscription.
11 sept.
27 octobre
15 sept.
3 octobre
7 Juin
14 juin
31 mai
21 juin
16 sept.
24 sept.
20 sept.
24 sept.
a) Certificat d'iludes esige des aspirantes au dipldme
de Sage-femme de 2e classe.
Conformement a la proposition de M. l'Inspecteur d'Academie,
M. le Recteur a, par decision du 8 fevrier 1912,
fixe au lundi 17 mars, pour la 1 re session, et au lundi
29 septembre, pour la 2e session de la xneme armee, les
dates des examens du Certificat d'etudes exige des aspirantes
au diplOme de sage-femme de 2e classe. — (Cloture
du registre d'inscription a l'inspection academique, 15 jours
avant l'examen).

— 45 —
b) Certificat d'etudes primaires pour les adultes.
La session reservee aux auditeurs des cours d'adultes
qui desirent obtenir ce certificat s'ouvrira, au chef-lieu de
chaque circonscription d'inspection primaire, le jeudi 6 mars
prochain.
Les inscriptions seront reeues jusqu'au 3 mars, par
MM. les Inspecteurs primaires. Les candidats devront etre
ages d'au moms 13 ans le jour de l'examen.
C) Certificat d'aptitude a l'enseignement de la gymnastique.
(Degre elementaire)
Conformement aux dispositions de l'arrete du 30 de-.
cembre 1907, M. l'Inspecteur d'Academie a fixe au samedi
12 juillet la date de l'examen du Certificat d'aptitude
l'enseignement de la gyrnnastique (degre elementaire),
institue par l'article 103 du decret du 18 janvier 1887,
modifie par le decret du 30 decembre 1907.
(Cloture du registre d'inscription, a l'Inspection academique,
le 28 juin).
d) Avis concernant les examens.
1. — Les demandes de dispenses d'age ou de stage pour
les examens des differents certificats d'aptitude de l'Enseignement
primaire et pour les concours d'admission aux
ecoles normales de Saint-Cloud et de Fontenay-aux-Roses
devront, pour etre examinees utilement, parvenu- au Ministere,
par lintermediaire des Recteurs, avant le 31 mars 1913.
II. — Conformement au vceu exprime par le Comite
consultatif de l'enseignement primaire, M. le Ministre a
decide que le stage dont les candidats aux certificats
d'aptitude (professorat des ecoles normales, inspection
primaire, langues vivantes, chant, ont a justifier suivant
les prescriptions du decret du 18 janvier 1887 (articles 109,
110, 112 et 113), devrait etre accompli dans des fonctions
d'enseignement. Les aspirants ou aspirantes qui ne rempliraient
pas cette condition pourront adresser a M. le Ministre,
par la voie herarchique, une demande de dispense
de stage, en faisant connaitre exactement la nature et la
duree de leurs services, de ceux notamment qu'ils auraient
remplis dans des fonctions d'enseignement. Ces demandes
devront parvenir an Ministere avant le 31 mars.

— 46 —
III. — Nous croyons devoir rappeler que conformement
aux dispositions de l'article 45 de l'arrete du 26 juillet 1909,
modifie par l'arrete du 18 mars 1911, les candidats aux
bourses de l'enseignement primaire superieur doivent etre
ages de douze ans au moms au ler octobre de l'annee pendant
laquelle us se presentent et gu'aucune dispense d'age
ne peat etre accordee. L'examen des candidats de la /re serie
(moms de 14 ans au /er octobre) porte Sur les matieres du
cours superieur des ecoles primaires ; celui des candidats
de la 2° serie (moms de 15 ans au ler octobre) porte sur le
programme d'enseignement de la premiere armee des ecoles
primaires superieures; celui des candidats de la 3e serie
(moms de 16 ans au /er octobre) porte sur le programme
d'enseignement de N deuxieme annee.
Sur sa demande, un candid& peat subir l'examen dans
Line se'rie supe'rieure a celle de son age.
IV. — Les registres d'inscription, ouverts a l'Inspection
academique, seront irrevocablement clos aux dates fixees.
— Les epreuves &rites commenceront le jour fixe au
tableau page 45.
V. — Pour ces divers examens, voir h la
partie departementale du Bulletin de Ievrier
1907 (pages 60k 75)1a composition exacte des
dossiers et les instructions relatives h l'inscription
ainsi que les conditions dans lesquelles
les examens auront lieu (lieu, heure, etc.).
11. — Recompenses h attribuer en 1913 par
la « Societe protectrice des animaux ».
Conforinement aux prescriptions de la circulaire du
20 novembre 1906, les instituteurs de la Vendee et leurs
eleves sont appeles a recevoir, en 1913, les diverses recompenses
attribuees par la Societe protectrice des animaux.
MM. les Instituteurs primaires adresseront leurs propo-
-sitions a l'Inspection academique avant le ier juillet prochain,
et etablirnt, pour chacune des categories de candidats,
tine liste contenant les renseignements suivants :
I. Instituteurs (1). — Ecole de... — Departement. —
1 tine fiche dolt 8tre remplie pour chaque caudidat ; sous aucun pretexte la
mime fiche ne pourra etre commune a deux candidats.

— 47 —
Nom. Prenoms. — Titres (1). — Recompenses déjà decerflees
par la Societe protectrice des animaux (2).
Les recompenses attribuees aux instituteurs consistent
CD :
Mentions honorables ;
edailles de bronze ;
Medanles d'argent ;
Medanles de vermeil. •
PRIX VALETTE. Cm' medallic d'argent et 60 francs.
Plux GINDRE mc M iiiciiujc. — Une medallic d'argent et
100 francs.
PRIX CLERY. — Six prix de chacun 500 francs.
En principe et sauf des cas exceptionnels, ne pourront
etre proposes pour l'un des trois derniers prix clue les instituteurs
ayant obtenu les diverses recompenses de la
Societe et justifiant de longues aunees consacrees_ a la
protection des animaux.
Aucune candidature d'instituleur ne sera examinee si la
presentation n'est pas fade par la uoie hierarchique.
Eleues (3). — Ecole de... — Departement. -- Nom.—
Prenoms. — Age. — Titres (4).
Des mentions honorables sont attribuees aux eleves et
le prix Lamquet, consistant en une medaille de bronze
accompagnee d'une somme de 30 francs.
MM. les Instituteurs qui desirent concourir ou proposer
des Cleves sont pries d'adresser a M. l'Inspecteur primaire
de leur circonscription, avant le ler fain, terme de rigueur,
toils les renseignements et documents indiques ci-dessus,
etablis tres exactement et avec le plus grand soin.
(1 Indiquer le nombre des societes protectrices creees, les conferences, les
travaux eoncernant la protection. Joindre autant que possible des travaux
ersonnels de l'instituteur.
2) Indiquer avec soin in date et la nature des recompenses anterieures.
3)11 ne pent etre propose que deux eleves par ecole.
Une fiche (bit etre remplie pour chaque eleve ; sous aucun pietexte la
meme fiche ne pourra etre Commune it deux candidats.
(4 Indiquer les faits accomplis, les compositions relatives it in protection
des animaux. Joindre, si possible. un cahier personnel it l'eleve propose.

— 48
12. — Recompenses a decerner en 1913 par la
Ligue nationale contre l'alcoolisme ».
Les Inslituteurs et les Institutrices de la Vendee sont
appeles a prendre part, en 1913, au concours organise par
la « Lio-ue nationale contre l'alcoolisme ».
MM. les Inspecteurs. primaires adresseront leurs propositions
A l'Inspection academique pour le ./er juin au plus
lard.
Ces propositions, dans lesquelles ne peuvent figurer que
des candidats n'ayant pas ele recompenses depuis an
moms cinq annees, seront etablies par ordre,alphabetique
sur un etat portant les indications suivantes :
Nom, prenoms, Age, lieu de residence, departement,
annees de service clans l'administration , recompenses
anterieures accordees par la Societe ((late et nature), services
rendus a la cause de la temperance.
Les membres du personnel qui deSirent concourir sont
pries d'informer M. l'Inspecteur primaire de leur circonscription
avant te l er inai, terme de rigueur, et tie lui fournir
en meme temps, tres exactement etablis, les renseiomements
demandes ci-dessus.
13. — Fonctionnaire abandonnant son poste.
Reintegration.
Avis du Conseil d'Etal en date du 3 awl t 1897.
« Tout fonctionnaire qui abandonne volontairement son
poste sans qu'aucun lien, tel qu'un conge , le rattache
l'Administration, est en realite demissionnaire, quand bien
meme ii n'aurait pas donne sa &mission en termes
expres.
Decision ministerielle du 17 oclobre 1899.
« Tout fonctionnaire demissionnaire, ou revoque,- qui
sollicite sa readmission dans l'emploi qu'il occupait, ne
petit etre . reintegre que dans la derniere classe de cet
emploi.

— 49 —
14. — Certifieat d'aptitude pedogogique.
— Session de 1913. —
a) Texte de la composition &rite (la jeudi 13 fevrier 1913:
Qu'appelle-t-on lecon de choses? Quelques exemples dans le
cours moyen. Role des lecons de choses dans l'ecole primaire.
Qualites dune bonne lecon de choses.
Candidals admissibles a la suite de in correction
de eepreuveecrite :
INSTITC:TE,URS PUBLICS.
MM. Bernier, a Champagne-les-Marais ;
Izarn, t La Verne ;
Laroche, a Saint-Mathurin.
INSTITUTRICES PUBLIQUES.
MMm" Billaud, an Girouard ;
Corneaud, a Fontenay-le-Comte (suppleante);
Erceau, aux Essarts ;
Gabis, aux Sables-d'Olonne ;
Gamier, a Challans ;
Guillet, is Lucon ;
Neymon, is Saint-Vincent-sur-Graon ;
Peultier, is Fontenay-le-Cornte (Ecole primaire superieure) ;
Schmidt, is Saint-Avaugourd-des-Landes ;
Suite, is l'Orbrie (suppleante).
INSTITUTRICE PRIVEE.
M lle Mesnard, au Poire-sur-Vie.
C) Candidats ayant a subir
les epreuves pratique et orate par suite du benefice
de eadmissibilite a la session de 1912 :
IXSTITUTEUR PRIVL
M. Loupias, is Mortagne-sur-Sevre.
I xsTiTuTR lc PRIV.g;E.
Al"e Fonteneau, au Bourg-sous-La-Roche.

d) Candidats pourrus du Certificat de fin delude normales,
qui se sont fait re'qutieremeni inserire ii l'Inspection academique
el qui remplissent les conditions reglementaires
pour subir, avant le Pr dticembre 1913, reprevre pealique
Certificat d'aplitude pedayogique.
INSTITUTEURS PUBLICS.
MM.. Phelippeau, en conge pour S. M.
Mouzon, a Saint-Pierre-du-Chemin ;
Pouponneau, a Maelle.
INSTITUTRICES PUBLIQUES.
1M 11" Canqueteau, it lard ;
Pelaunay, a l'Herbaudiere de Noirmoutier ;
Giboteau, it Jard ;
Nladelainc, it Angles.
Nadeau, an Poire-sur-Velluire ;
Les epreuves pratiques et orales auront lieu dans le
courant de Fannie scolaire.
15. — Voyages a derai-tarii.
M. le Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de
Paris it Lyon et it la Medi terranee a adresse it M. le Ministre
la communication suivante :
Waccord avec rAdministration des Chemins de fer federaux
qui est substituee it notre Compagnie, depuis le ler janvier
courant, pour l'exploitation de notre section de ligne de
la frontiere it Geneve-Cornavin, rachetee par le canton de
Geneve, les cartes de circulation graluite sue l'ensemble
du reseau P-L-M, continueront it etre valables entre la
frontiere et Geneve-Cornavin. De meme, nous sommes
autorises it delivrer jusqu'it Geneve-Cornavin, Si cela est
necessaire, les cartes gratuites it parcours limite, suceptibles
d'être accortlees pour une section aboutissant it
La Plaine-frontiere.
Cette mesure sera limitee aux cartes annuelles de
circulation gratuite et ne sera - pas etendue aux permis de
circulation et aux titres de reduction de toute nature, qui
ne pourront etre delivres que jusqu'a et it partir de
La Plane-frontiere et dont les titulaires seront, par suite,
tenus d'acquitter le plein tarif sur le parcours suisse de

— 51—
La Plaine-frontiere it- Geneve-Cornavin. Toutefois, en raison
de l'absence on de l'insuffiSance de stationnement des
trains internationaux a la gare frontiere de La Plaine et de
l'impossibilite oii seraient les titulaires de ces titres de
proceder en ce point aux formalites necessaires (visa des
titres de transport, prise de billets, etc...), il a ete entendu
avec les Chemins de fer federaux que les permis de Circulation
et titres de reduction delivres settlement jusqu'a et a
partir de La Plaine-fronliere, sentient revetues dc la mention
« plein tarif sur le parcours suisse, entre La Plainefrontiere
et Geneve-Cornavin », sur le vu de laquelle les
gares de depart, tant franeaises que suisses, percevraient
le plein tarif afferent au parcours suisse et delivreraient
cet effet : aux porteurs de permis, un bulletin de supplement
ou -un billet special pour le parcours suisse ; aux
porteurs de titres de reduction, des billets _directs jusqu'a
destination dont le prix serait calcule eu appliquant la _
taxe entiere stir le parcours suisse et la taxe reduile sur le
parcours franeais
16. — Creatioa d'ecole. — Erratum.
Au Bulletin de janvier 1913, page 23, au lieu de «. creation
d'une 2e class° a l'ecole mixte de Saint-Jean-de-Bengne
», lire : « creation dune ecole de lilies et transformation
de l'ecole mixte en ecole de garcons. »
17. — Postes vacants ou susceptibles de
devenir vacants d'ici au 1-r avril.
Saint-Sulpice-le-Verdon : ecole de flues, 1 classe.
Poiroux : ecole de garcons, 1 classe.
Auzay : ecole de garcons, 1 classe (au besoin, il pourrait
y avoir un poste double : ecole de garcons et ecole de
titles).
Pissotte : poste double (ecole de garcons et ecole de
fines).
Nessier (Benet) : ecole de filles.
Les Essarts.
Pastes d'adjoints.

59
Saint-Mesmin.
Aubigny.
Château-d'Olonne.
Marsais-Sainte-Radegonde.
Saint-Ililaire-des-Loges. -
NOTA. - Les demandes, redigees clans la forme habituelle,
devront etre adressees direciement l'Inspection
Academique, le 9 mars au plus lard.
Selon l'usage, les interesses enverront une copie de leur
demande a leur Inspecteur primaire.
— PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et Liberalites.
M. le Ministre de l'Instruction publique vient d'accorder une
collection de livres aux biblioTheques des ecoles de garcons de.
Landeronde et de . La Boissiere-des-Landes.
Mue Grimaux, deleguee cantonale, a fait don a la bibliotheque
scolaire de FaHeron, dun beau livre de lecture.
2. — Acte de Courage.
Le jeudi 13 fevrier, le jeune Goguet, Alix, age dc 5 :ins, eleve
de l'ecole de Fontaines, en voulant atteindre, an moyen dun baton,
quelques pieds de cresson, etait tombe dzins la " route dean "
de Fontaines, profonde de 3 metres environ.
Ii allait disparaitre, lorsque son camarade, Dallet, Jean, age de
6 ans, entendit ses cris et se porta immediatement a son secours.
Avec bien de la peine, ii ramena sain et 'sauf le petit _imprudent
sur la berge.
Nous adressons nos felicitations au jeune Dallet, qui a deja
recu, a juste titre, les encouragements de son instituteur.
3. — Dictees proposees par la Societe des
Etudes locales dans l'Enseigneraent
public 41. rue Gay-Lussac, Paris (50),
sous le visa de M. P. Boissonnade,
proiesseur d'histoire a l'Universite de
Poitiers.
Geographie. — I Pared. — Le nom de Mouilleron-en-Pareds
rappelle cette antique province poitevine, dans laquelle les savants

•— 53 —
retrouvent une division merovingienne, le Pagus Alperiensis. La
capitale de ce pagus est devenne un hameau du canton de Sainte-
Hermine : Pareds, dans la commune de la Jaudonniere, an bord
du Lolling. Le Pareds s'etendait sur la plus grande partie du
Bocage vencreen. Toute la chaine des Alpes vendeennes semble
avoir fait partie de cette contree qui aurait compris les vallees
des deux Lai', jusqu'a Chantonnay, et la vallee superieure de la
Maine, en un mot le Pareds et son voisin le Paillers qui forme le
canton de Saint-Fulgent et constitue la partie orientale du Bocage.
ARDOUIN-DUMAZET, Voyage en France, 16e serie, p. 109.
(Berger-Levrault, edit.).
Monuments. — Dans le souterrain-refuge des Ecolteau:r (1). —
Les vanes ogivales du reduit taillees dans le chaple sont admirablement
conservees. Pas une araignee n'y a suspendu sa toile.
Depuis deux mille aim, sans doute, aucun etre vivant n'a foule le
sol de cc souterrain. Par qui fut-il creuse ? Devant quel ennemi
fuyaient les populations dt vieux so! de Gallic Est-ce Cesar luimeme
qui les fit s'emmurer dans ces catacombes? Le long des
parole oji je m'appuie, un vieillard; a barbe chenue, n'a-t-il point
pose sa main tremblante ? Et la donee fiancee du paysan gaulois
que la guerre a arrache a- sa charrue primitive n'a-t-elle point
arrose cette terre dç ses pleurs ? Je voudrais, en cette heure,
evoquer le passe, demander a ces voutes, muttes confidentes des
premiers ans de la societe, les seerets dune époque qui se perd
dans la unit du monde.
Je marche comme dans un'reve, arpentant le couloir qui, main-
tenant, tourne - a la facon dune rampe d'escalier, oblige a certain
endroit, de me courber pour franchir un eboulement. Puis, tout
a coup, le vestibule va s'elargissant et, dans un coin, devant une
superbe niche, comme il en est dans les vieilles eglises, je m'arrete
et redeviens reveur...
Jehan DE 1 A CHESNAYE (Moise Poiraud).
4. — Necrologie.
M. Grossard instituteur en retralte a Jard, est clececle le
19 tevrier, a Fage de 72 ans..
M. Grossarcl s'etait retire il v a une clouzaine d'annees, apres
39 ans de bons et loyaux services dans renseignement public. Titu-
saint-iiermain-L'Ailaller Ven.k.e

— 54 —
laire de la medallic d'argent, ii avail obtenu, peu de temps apres sa
mise a la retraite, les palmes academiques et le litre d'instituteur
honoraire.
Nous adressons a la famille de M. Grossard, l'expression de
notre sympatique condoleance.
00
MI" Mathilde Lagrave, institutrice adjointe a Triaize, est decdee
le ter fevrier, a l'age de 44 ans, a La Loge-Charron (Charente-
Inferieure).
Elle avait exerce successivernent a Jard, a I'lle-d'Elle et enfin a
Triaize oii elle etait depuis 19 ans. C'etait une maitresse de merite
et tres devouee. A ses obseques, qui out en lieu a Triaize, assistait
la presque totalite de la population et de nombreux collegues et
amis.
M. l'Inspecteur primaire de Lucon a exprime stir la tombe de
Lagrave les regrets et les condoleances de l'Administration
academique.
(Me Marie Lagrave, directrice a Triaize., s(cur de Is precedente,
etail decedee au debut des vacances dernieres).
Le ter mars, out eu lieu, a Noirmoutier, les obseques de M. Vincent,
Eugene, instituteur en retraite. -
M. Vincent a exerce successivement comme instituteur-adjoint
aux Sables-d'Olonne, Saint-Sigismond, Champ-Saint-Pere et Lucon,
puis comme charge d'ecole a l'Epine de Noirmoutier, Chateauneuf,
l'Herbaudiere et enfin La Gueriniere de Noirinoutier.
Ce maitre consciencieux et estime n'a pu jouir longtemps
dun repos bien gagne :ii n'etait en retraite que . depuis le re' octobre
1911.
Nous adressons nos sinceres condoleances a la famille de
M. Vincent et en particulier a M. Etoubleau, instituteur a la Gueriniere,
gendre du defunt.
La Roche-sur-Yon, le 6 mars 1913.
L'Inspecteur d'Acadernie,
A. NIOULET.
Le Gerant, Secretaire de l'Inspection academique,
P. PALANQUE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Moderne, E. IlAmosnsr, 8, rue Paul-Baudry.

47 armee. Mars-Avril 1913.
Bulletin de 'Instruction Pri1118ife
De la Vepclee
Tot!le insertion au Bulletin lien/ lieu de noti fication officielle,
inunuiMundlfliftWRIWUR:nana IIIIIMIRIMIRMIMUMMUINUMMIHMNIIIIIMURRIURMUMINMIHMIHNIUMMUIUMMIIIHRIMOOMMINWORD
S AI NI A_ I TA., E
Lettre de M. l'Inspeeteur d'Academie
I. — PARTIE OFFICIELLE.
Pages
1. — Mouvement du personnel — Conges sans traitement. 60
2. — Retraites Admissions au Pr avril 1913 61
3. — Distinctions honorifique - 61
I. — Inspection generale des Ecoles maternelles 62
5. — Decret portant reglement d'administration publique
pour in fixation des indemnites de residence dues
au personnel enseignant des ecoles primaires
publiques ,.du 31 decembr'e 1912 . 62
6. — r1rrete relatif aux vacances et conges dans les Ecoles
normales primaires d'instituteurs et d'institutrices
et dans les Ecoles primaires superieures du
S mars 1913 . 64
7. — Statistique de la morbidite et de la mortalite.
ministerielle du 6 janvier 1013 65
S. — Secours pour charges de famille — Avis important. 67
9. — Recompenses pour cours d'adultes et ceuvres auxiliaires
de l'ecole en 1913 68
10. — Prix Huiard pour l'enseignement de l'hygiene. . . . 69
11. — Examens du Certificat deludes primaires elementaires
en 1913 Pe session : dates et centres. —
2e session : avis 69
12. — Brevet superieur — Date de la 1" session de 1913
pour les aspirants et les aspirantes 71
13. — Certiticat deludes primaires superieures. Epreuve
de langue vivante. 71
14. — Bourses d'etudes ou de voyage a l'etranger 71
15. — Cours superieur d'education physique 72
16. — Concessions ministerielles 72

--- 56 -
17. — Subventions ministerielles 72
18. — Compte rendu de la séance du Conseil departemen
tal 14 mars 1913) 72
19. — Table alphabetique — Errata 73
20. — Renseignements statistiques (Bibliotheques, caisses
d'epargne scolaires, caisses des ecoles) 74
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et liberalites 75
2. — L'Enseignement primaire en Vendee sons la Revo-
lution 76
3. — Station thermale d'Eaux-Bonnes 77
4. — Necrologie 78

— 57 —
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie.
Pour l'Education morale.
La Ligue franeaise d'e'ducation morale (1) ouvre un
concours pour la redaction d'un manuel d'education
morale, concu d'apres les principes de la Ligue, resumes
comme suit dans les premiers articles de ses Statuts :
« II est fonde a Paris, sous le titre de Ligue francaise
d'education morale, en dehors des divers groupements
politiques , philosophiques , religieux une Association
ayant pour objet le perfectionnement de reducation morale,
par la propagation des regles reconnues indispensables
la conduite de l'individu et a la vie des societes.
Resolue a observer la neutralite confessionnelle et
reservant pour chacun de ses membres l'entiere liberte
des opinions, la Ligue repand les idees morales sur lesquelles
l'entente est assez complete pour permettre la
collaboration de toutes les bonnes volontes.
« Elle recherche, pour les appliquer a !'education morale
des deux sexes dans les divers milieux sociaux, en particulier
dans les milieux scolaires, les methodes les plus
propres a former les caracteres, a developper resprit de
solidarite, a fortifier la notion et le sentiment du devoir. »
L'appel publie par les fondateurs de la Ligue ajoutait :
« Si diverses que soient les doctrines religieuses on
philosophiques par lesquelles chacun rattache la loi morale
une conception de l'ordre universe!, ces divergences
n'ont jamais ernpeche les honnetes gens de s'entendre sur
ce qu'est un hohnete homme. Tout le monde est unanime
is penser quo la droiture, la probite, le courage, le respect
de soi et du prochain, le devouement is la famille, is la
patrie, is l'humanite sont des vertus precieuses; quil faut,
au contraire, combattre is tout prix la degradation des
mceurs, les bassesses de l'egoisme, la brutalite des passions,
l'entrainement alcoolique, toutes les puissances de
corruption qui menacent la democratie.
« Theoriquement, on pout differer d'avis sur la nature
bien, sans varier sensiblement sur ce qui, dans la vie,
doit s'appeler bien ou mal. L'accord des esprils sur des
(1) Voir dans ma lettre de fevrier l'appel adresse par cette Lipte aux Bulletins
departementaux au sujet de l'education antialcoolique.
NACME-0
vEtAttf.

— 58 —
idees metaphysiques n'est pas le seul qui plisse rapprocher
les hommes. Ii est possible encore, et aux intelligences
et aux volontes, de collaborer quand, anitnees
(l'une meme inspiration, cues tendent a une meme fin. Or,
la fin que poursuivent tous les gens de bien, nest-ce pas
de developper les humbles germes de la moralite elemen-
• taire jusqu'a realiser, s'il se petit, dans chaque homme la
dignite de la personne humaine et dans la societe -un ideal
de justice et de solidarite fraternelle ? »
Un programme determine les conditions du concours,
le nombre et la valeur des prix '‘'tin premier prix de 5.000
francs et 10,000 francs a repartir en prix supplementaires).
Le premier prix pourra ne pas etre (Werner si le jury
decide qu'aucun manuscrit ne salisfait aux conditions
requises pour le ineriter.
Voici l'article 2 du programme :
« Ce Manuel sera redige de tette' sorte qu'il puisse etre
mis entre mains d'enfants de dix i douze ails et employe
dans les ecoles publiques.
« 11 devra etre une ceuvre d'oducation plus encore que
d'enseignement.
« II devra garder la neutralite confessionnelle et eviter
toute propagande pour ou contre les diverses religions et
les divers systemes de philosophic.
« Ii devra Lendre a eveiller des l'enfance le sens de
l'activile morale dans in vie recite, en meme temps qu'a
enraciner dans la conscience, par le sentiment et par la
raison, la disposition morale. »
Les manuscrits devront parvenir au siege de in Ligue
(125, rue du Ranelagh), au plus tard le 31 mars 1914.
« -Les manuscrits ne - porteront aucun nom d'auteilr,
mais seulement une devise correspondant a un ph i cachete
qui sera joint a l'envoi et qui contiendra le nom et l'adresse
de l'auteur. Ce pli ne sera ouvert que par le jury et apres
le classement des manuscrits juges dignes de recompenses.
Voici la composition du jury:
MM.
A. Ribot. de I'A.cad(1mie francaise, President.
Lachelier. membre de l'Institut,
Lavisse. de l'Acad(1mie frairaise, Ike-Presidents.
Boutroux, de l'Academie francaise,

MM.
Paul Beauregard, membre de l'Institut.
G. Belot, secretaire general de la Ligue d'Education morale.
Leon Bourgeois, ancien president du Conseil.
Emile Corra, president de la Societe positiviste.
Alfred Croiset, membre de l'Institut. .
Darlu, inspecteur general de l'Instruction publique.
Victor Delbos, membre de 'Institut,
Paul Deschanel, de l'Academie francaise,
Emile Faguet, de l'Academie francaise.
Fernand Faure, professeur a la Faculte de droit.
Jules Gautier, consenter d'Etat, directeur honoraire au Ministere
de l'Instruction publique.
Charles Gide, professeur a la Faculte de droit.
Lalande, professeur adjoint a la Sorbonne.
G. Leygues, andel' ministre de l'Instruction publique.
Liard, membre de !Institut.
Le general Liautey, de l'Academie francaise.
Parodi, membre du Conseil superieur de l'Instruction publique,
Th. Reinach, membre de l'Institut.
Henri Roujon, de l'Academie francaise.
Gabriel SealIles, professeur a la Sorbonne.
Le pasteur Charles Wagner.
Le jury s'adjoindra des secretaires-rapporteurs pour le
depouillement des manuscrits.
Dans le numero du 5 avril du Manuel ge'neral de l'Inslruction
priniaire, M. Ferdinand Buisson Cent: « On volt
quelles garanties d'impartialite, quelle autorite de jugement
represente un tel jury. Les concur'rents out un an
pour deposer leur manuscrit. Ce n'est pas trop pour un
chef-d'ceuvre. Souhaitons d'en voir eclore plusieurs. »
Suivons cette tentative si opportune avec la plus- fervente
sympathie. Et bon courage — bonne chance aussi —
aux concurrents vendeens...
A. MOULET.

— 60 —
— PARTIE OFFICIELLE.
1. — Mouvement du personnel.
Par divers arreLes de M. le Prelet et de l'Inspectem
d'Aeademie de la Vendee, out ete nommes :
I. - AVEC EFFET FINANCIER DU 1`` 1■1-- Et13.
TITULAIRE CHARGE D'ECOLE A 2
M. Maratier, de Saint-Martin-Lars-en-Tiffauge-. Siiint-Florent-
des-Bois.
bi TITULAIRE CHARGE D'ECOLE A 1 (:1A-1:.
Pascreau, de Mesnard-la-Barotiere, A Saint-Martin-Lars-en-
Tiffauges.
C) TITULAIRES ADJOINTES.
MM`m. ' Charrier, de Saint-florent-des-Bois, aux Sables-d'Olonne.
Maratier, de Saint-Martin-Lars-en-Tiffauges (tit. 1 cl.),
Saint-Florent-des-Bois.
II. - AVEC EFFET FINANCIER DU 1 .` AVRIL 1913.
U) PERMUTATION.
M. et Me" Prevaud, de Pissotte, perinutent avec M. et Me Barbier,
de Sainte-Foy.
b) TITULAIRE D'ECOLE A 1 CLASSE
M. Petit, de La Grande-Reillere de Beaufou, a Poiroux.
Merceron, institutrice du Gers, a Loge-Fougereuse, par
permutation avec M" Nivoliez.
MM "e' Pinaud, de Martinet, A La Grande-Reillere de Beaufou.
Aime, de Chaille-les-Ormeaux tit. adj. , A Martinet A titre
provisoire, jusqu'au 30 septembre 1913,.
Rousseau, de Saint-Mesmin (tit. adj.), A Nessier de Benet
A titre provisoire, juiiqu'au 30 septembre 1913 .
C) TITULAIRES ADJOINTS.
MM. Binet, de Bois-de-Gene, au Château-d'Olonne.
Cousseau, du Boupere, A La Tardiere.
Delaunay, de Bournezeau, A Saint-Nlesmin.
MM' e• Baptiste, du Langon, A Chaille-les-Ormeaux (jusqu'au 30 septernbre
1913.
Gordet, de Mouzeuil, au Langon.

3.1 1be
— 61 —
Labbe, de La Jaudonniere, a Triaize.
Phelippeau-Beteau, en conge, A Mouzeuil.
Pougnet-Mathias, en conge, A Saint-Hilaire-des-Loges (ec. g.).
d) STAGIAIRES ADJOINTS.
MM. Chacun, en conge, aux Essarts.
Prevaud, de La Tardiere, A Bournezeau.
M"" Delaunay, suppleante auxiliaire, a Saint-Mesmin.
101"e Fonteneau, normalienne en conge, A La Jaudonniere.
Terrade, des Sables-d'Olonne, A Bois-de-Cene (ec. g.).
e) CONGES SANS TRAITEMENT.
MM. Bidoilleau, A Croix-de-Vie, du 1" avril au 30 septembre.
Bonnin, aux Essarts, du 22 mars au 30 septembre.
Mue Savarieau, a Fontenay-le-Comte, du 15 avril au 14 juin.
2. — Admissions a la retraite.
Par arrete ministeriel en date du 19 mars, ont ete
-admises a faire valoir leurs droits A pension, avec effet du
ler avril, et pour cesser leurs fonctions a cette date :
MM."' Baudry-Roy, institutrice a Saint-Sulpice-le-Verdon.
Piffeteau-Boisde, institutrice A Nessier de Benet.
Renaudias, institutrice a l'Aiguillon-sur-Vie.
3. — Distinctions honorifiques.
Par arrete ministeriel en date du 17 mars 1913, ont ete
nommes : •
OFFICIER DE LINSTRUCTION PUBLIQI.E.
M. le D' Gourmand, Paul, conseiller d'arrondissement, maire du
Langon.
OFFICIER,S D'ACADE3HE.
MM. Bignolles, Bernard, sous-chef de section aux Chemins de
fer de l'Etat, A La Roche-sur-Yon.
Gibelin, Emile-Eugene. president de la societe colombophile
l'Excelsior ”, de Fontenay-le-Comte.
Grenon, Helene-Marie-Josephine, professeur de musique
l'ecole primaire superieure de Fontenay-le-Comte.

— —
4. — Inspection generale des ecoles
maternelles.
Par arrete du 20 mars 1913, M. le Ministre de l'Instruclion
publique et des Beaux-Ark a chargé Mule Garonne,
Inspectrice generale des ecoles maternelles, du service de
l'inspection generale des ecoles maternelles de l'Academie
de Poitiers.
5. — Decret portant reglement d'administration
publique pour la fixation des indemnites
de residence dues au personnel enseignant
des ecoles primaires publiques.
— Du 31 decembre 1912 —
Le President de la Republique franoise,
Vu le decret du 31 decembre 1911 portant denombrement
de la population :
Le Conseil d'Etat entendu,
Dtcnkru :
ARTICLE PREMIER. - A partir du ler janyier 1913, les
indemnites de residence dues au personnel enseignant des
ecoles primaires publiques sont fixees, pour chaque commune
et pour chaque localite possedant tine . ecole de section
et ayant plus de 1,000 habitants de population agglomeree,
conformement aux tableaux A et B annexes au
present decret.
ART. 2. — Est abroge le decret du 16 janvier 1908.
ART. 3. — Les Ministres de l'Interieur, des Finances et
de l'Instruction publique et des Beaux-Arts soul charges,
chacun en ce qui le concerne, de l'execution du present.
decret qui sera insere au Bulletin des Lois.
Fait a Paris, le 31 decembre 1912.
A. FA.LLIf:RES.
•

— 63 —
Annexes au de'cret du 31 decembre 1912.
1NDEMNITES DE RESIDENCE DUES AU PERSONNEL ENSEIGNANT
PRIMAIRE D'APRkS LA POPULATION AGGLOME'REE.
L'article 12 de la loi classe de la maniere suivante, en
huit series, les communes situees en dehors du department
de la Seine et sujettes aux indemni Les de residence ci-apres
determinees pour les trois categories du personnel ensei-
. gnant
TAUX DR L'INDENINITE
pour chaque maitre
DE RESIDENCE
POPULATIONS
Directeurs Instituteurs
et Directrices et Institutrices Instituteurs
:URIES
agglomerees.
d'ecole
(art. 8, 9 et 14)
Instituteurs
adjoints
et institutrices
adlointes d'ecoles
primaires
titulaires
dirigeant
une ecole
de moms
de 3 classes
ou adjointes
charges
et
Institutrices
stagiaires (
superieures
(art. 15).
de classes
(art. 7). ,
(art. 11).
,
1" 1.000 A 3.000 100' 50' 25'
2. 3.001 A 9.000 200 100 . 50
3e 9.001 A 12.000 300 150 75
4f
Z.)
6-
_
12.001 A 18.000
18.001 A 35.000
35.001 A 60.000
60.001 A 100.000
400
500
600
700
200
250
300
350
100
125
150
175
. 100.001 et au-desus 800 400 200
N.-B. — La premiere serie contient en outre les communes chefs-lieux de
canton dont la population agglomeree est inferieure a 1,000 habitants.
TABLEAU A.
-Communes ayant plus de 1.000 habitants de population
agglomeree et communes assimilees (loi du 19 juillet
1889, modifiee par celles des 25 juillet 1893 et 20 decembre
1905).
VENDEE.
Ire serie. — Aiguillon-sur-Iler (L') ; Aizenay ; Barbatre ;
Benet ; Beauvoir ; Bonin; Chaille-les-Marais ; La Chaize-

— 64 —
le-Vicomte; ChaHans; Champagne ; Chantonnay ; La CIAtaigneraie;
Croix-de-Vie ; Les Essarts ; Grues ; Les Herhers;
L'Hermenault; ; L'Herd'Elle; Jard; Le
Langon; Maillezais ; Mareuil ; iMontaigu; Mortagne; La
Mothe-Achard: Moutiers-les-Alauxfaits; Nalliers; Noirmoutier
; Palluan : Le Poire-sur-Vie ; Pouzauges ; Rocheserviere;
Saint- Hi gen t ; Sainte-Gemme - la - Plaine ; Saint-
Gilles-sur-Vie ante-Hermine ; Saint-Hilaire-des-Loges ;
Saint-Jean-dc-Monk ; Saint- Laurent- sur-Sevre ; Saint-
Miehel-en-l'Herm ; Talmont ; Triaize ; Vix.
•:,)e serie. — Fontenay-le-Comte; Lucon.
serie. — La Roche-sur-Yon.
4e serie. — Les Sables-d'Olonne.
6. — Arrete relatif aux vacances et conges
dans les Ecoles normales primaires
d'instituteurs et d'institutrices et dans
les Ecoles primaires superieures.
1,e \linisire de l'Instruction publique et des Beau \ rls.
Vu la loi du 3o octobre 1886 ;
\ u le decret du 18 janvier 1887 ;
ii l'arrefe du 18 janvier 1887 :
lie Conseil superieur de l'Instruction publique entendu,
ILIIIETE :
L'article iO3 de l'arrete du 18 janvier 1887, modifie par l'arrete
do z3 juillet 1906, est modifie ainsi gull suit :
« Art. 103. — Les grandes vacances. dans les ecoles normales
primaires d'instituteurs et d'institutrices et dans les ecoles
primaires superieures, commencent le i" aout et finissent le
3o septembre.
« Les autres conges, dans cecetablissements, sont fixes par le
Itecteur et ont la menie duree que dans les lycees -et colleges.
« Les dispositions de l'arrete du zo juillet 1912 sont applicables
aux ecoles primaires superieures annexees a un etablissement
public d'enseignement secondaire, en cc qui concerne les conges.
et la duree des grandes vacances. »
Fait a Paris, le 8 mars 1913.
• T. STEEG.

— 65 —
7. — Statistique de la morbidite
et de la mortalite.
a) Cireulaire ministerielle du 6 janvier 1913.
Le Ministre de l'Instruction publique et des 13eaux-Arts.
Monsieur l'Inspecteur d'Academie, en residence•a La Rochesur-Yon.
La- Commission interministerielle et statistique sarritaire,
instituee an Ministere du Travail et de la Prevoyance sociale,
.en vue d'etudier les moyens . d'ameliorer les statistiques de
morbidite et de mortatite a prepare un tableau dont les donnees
permettraient de determiner des taux de morbidite pour un
certain nombre de maladies dans les milieux collectifs places
plus ou inoins directemetit sous le controle de l'Etat.
Pour repondre au clesir exprime par la Commission, M. le
Ministre du Travail et de la Prevoyance sociale me dernande de
vouloir bien faire recueillir, an tours de l'annee 1913, les elements
necessaires pour remplir cc tableau avec une exactitude
suffisante en cc qui concerne les groupements places sous le
controle de !non administration.
Je vous communique ci-joint un modele en deux exemplaires
(i exemplaire pour recueillir les renseignements relatifs any
maitres i exemplaire pour les renseignements concernant les
Cleves) du tableau en question..
Je yous serais oblige de faire etablir la statistique demandee
par mon collegue en cc qui touche les etablissements publics
d'enseignement primaire (ecoles normales, enseignement primaire
superieur, enseignement primaire eletnentaire) de votre
circonscription et de me renvoyer cc travail des qu'il aura ete
dresse.
Pour copie cortforme :
Le Directeur de l'Enseignement primaire,
A. GASQUET.
b) Instructions au personnel.
Pour me permettre de dormer satisfaction a M. le Ministre, je
prie chaque chef d'etablissement ou crecole, ecoles primaires
superieures cle—garcons et de jeunes fines, ("Toles primaires ele-

— 66 —
mentaires de garcons, de fines et mixtes, ecoles maternelles, devouloir
bien a part.ir du 1" janvier et jusqu'au 31 decembre 1913,
pour chacune des maladies ci-apres designees dent sera atteint
un de ses eleves, etablir, des l'issue de in ntaladie, un cadre derenseignements
conforrne au modele ci-apres, sur papier grand
format o 2I X 0 27 :
Nom de l'eleve ayant eV! atteint
sexe
Age (en annees)
Designation de la maladie (1)
Duree de la maladie (en nornbre de jour s)
Guerison
Issue de la maladie Sortie apres l'abandon des etudes .• ( 2 )
Deces
Le 31 decembre prochain, toutes les notices ainsi etablies, de
janvier a decembre inclus, seront adressees a M. l'Inspecteur
primaire, sous one chemise portant k's indications suivantes :
Ecoles (3) de (4)
Moyennes des presences du 1" fevrier au 31. decembre 1913 :
Eleves de 1 a 5 ans
— 6 a 12 ans
13 5 19 ans
Indication des ens d'une meme matadie qui correspond
a one mente personae :
Lisle des maladies sur lesquelles doll porter la stalistique
demandee par M. le Minis/re
1° Fievre typhoide. 5° Tuberculose des poumons
2° Fievre scarlatine. ou bronchite speci-
3° Diphterie et croup.
thine.
4° Autres maladies epidemi- 6° Nut res tuberculoses (sauf la
ques (5).
mening,ite tuberculeuse)
1 L'une des 18 denominations indiquees ci-apres.
(2) Pour repondre a cette question, reproduire ici tune des tro:s inscriptions,
suivant le cas.
,3) Do garcons, de flues, mute ou maternelle.
(4 - Localite.
5 C,omprenant typhus exanthematique, variole, grippe, cho!era, etc. Noa
compris is septicemie puerperale (fievre., peritonite. phlebite) qui figure au o. 15_

Cancers et autres tumeurs
malignes.
8° Meningites tuberculeuses
ou autres.
90 Ilemorragie cerebrate et
ramollissement du cerveau.
io^ Maladies organiques du
I I ° Bronctlite chronique:
— 67 —
Autres affections de l'ap-
pareil respiratoire.
13° Diarrhee et enterite.
14° Cirrhose du foie.
15. Nephrite aigue on chro-
nique.
16° Traumatismes.
170 Autres maladies.
18° Maladies inconnues.
Observations. — On no portera que les cas de maladie ayant
determine une . absence. La nature de la matadie est celle qui a
reconnue par l'Administration. Toutefois, ii ne s'agit pas
d'un diagnostic rigoureux, mais de la classification des maladies
tette que celles-ci resultent de declarations dignes de foi. On
doit rapporter chaque cas a la maladie principate et non a ses
complications. Ne doivent faire l'objet d'un envoi quo les maladies
dont l'issue a ete constatee du 1" fevrier au 31 decembre,
memo si le debut a eu lieu precedemment. Si les cas de maladie
dont la duree est inferieure a 5 jours no sont pas suffisamment
certains, ne pas en tenir compte. Lorsqu'un Cleve est atteint de
plusieurs maladies, etablir un cadre de renseignements pour
chaque cas. S'il est atteint plusieurs fois par la meme maladie,
en faire mention sum la seute chemise S l'endroit indique.
8. — Secours pour charges de Iamille.
ne circulaire ministerielle en date du '2 avril 1913,
adressee 5 MM. les Prefets, decide que desormais les
demandes de secours pour charges de famille, formulees
par le personnel enseignant, seront transmises a l'Administration
superieure chaque annee, en un seul envoi, le
ler mai.
Nous prions, en consequence, les instituteurs et institutrices
interesses qui ne nous wit pas encore fait parvenir
leur demande pour 1913, de nous l'envoyer d'ici au
20 aura au plus lard.
Chaque demande sera accompagnee dune notice, sur
feuille double, contenant les renseignements suivants :
Nom et prenom : 31 instil. . ...

— 68 —
Age. . . . (Nombre d'annees de services au 31 decembre
1912).
Profession de la femme
Charges de famille : (Indiquer les prenonis, Cage et la
situation de chacun des enfants).
Ressources annuelles de toute nature :
Traitement, indemnites de direction, de residence, secretariat
de mairie, etc., etc.
NOTA. - II est rappele que l'allocation n'est due
qu'aux seuls fonctionnaires ayant au moms quatre enfants
mineurs.
9. — Recompenses pour cours d'adultes
et ceuvres auxiliaires de l'ecole.
Par ses arretes en date du 21 janvier 1913 , M. le
Ministre de l'Instruction publique a fixe :
10 Le nombre des recompenses a attribuer aux inslituteurs
et institutrices publics pour l'enseignement des
adultes pendant l'annee scolaire 1912-1913, ainsi que les
conditions dans lesquelles ces recompenses seront attribuees
;
2° Le nombre des recompenses a attribuer aux personnes
etrangeres aux ecoles primaires publiques pour
l'enseignement des adultes ;
3° Le supplement de vacances accorde au personnel des
ecoles primaires qui a collabore aux ceuvres complementaires
de l'ecole.
Ces arretes reproduisent les dispositions indiquees pour
les annees precedentes (Voir les Bulletins de fevrier 1909,
p. 53, de mars 1910, p. 55, et de mars 1912, p. 64), et
auxquelles NINFnes les Institutrices et MM. les Instituteurs
voudront bien se reporter. Nous les prions, d'ailleurs, de
se conformer exactement aux instructions donnees an
Bulletin de janvier 1913 au sujet des renseignements
fournir en vue de l'altribution des recompenses. '

10. — Prix Huiard pour renseignement
de l'hygiene.
Aux termes de l'arrete du 25 juillet 1902, insere au Bulletin
du Ministere (page 255, n" 1530, du 2 aofit 1902), le
prix Huiard est decerne, chaque armee, au mois de juillet..
Les titres des candidats sont examines par la-Commission
des Cours d'adulles instituee au Ministere de 11'1st:ruction
publique, et les propositions pour le prix Huiard
doivent 'etre etablies en meme temps que les propositions
pour les recompenses au titre des ceuvres complementaires
de l'ecole.
Dans chaque Academie, le Recteur propose au Ministre
un candidat pour chacune des trois recompenses parmi
les personnes presentees dabs chacun des departements
de l'Acad.emie ; le norribre des candidats presentes. est
limite a trois par departement.
11. — Examen du Certificat d'etudes primaires
elementaires en 1913.
a) Session ;ordinaire.
(DATES ET CENTRES).
2 juin. Mohtiers-les-Mauxfaits, Palluau.
3 Challans, Mortagne-suy-Sevre. '
4 Mareuil, Beauvoir-sur-Mer, Le Poire-sur-Vie,
PouMuges. .
6 Sainte-Hermine, Noirmoutier, Saint-Fulgent.
7 — Les Essarts, La Chataigneraie.
9 Chaille-les-Marais, Rocheserviere, L'Herme-
nault.
10 St-Gillessur-Vie, La Roche-sur-Yon (filles).
11 Chantonnay, Saint-Jean-de-Monts, Alontaigu.
13 — — Lucon (garcons).
14 --- — Lucon (filles), Les Herbiers, Saint-Hilaire-
des-Loges.
20 — La Mothe-Achard. MaiReza's:
21 — — La Roche-sur-Yon (garcons).

— 70 —
27 — — Talmont, Fontenay-le-Comie (garcons).
28 — — Fontenav-le-Comte (lilies).
4 juillet.— Les Sables-d'Olonne (flutes).
— — Les Sables-d'Olonne (garcons).
qiiinzaine de juin. — L'Ile-d'Yeu. Le personnel easel-
gnant sera informe en temps utile de in date precise.
Dans la circonscription de La Roche-sur-Yon, les examens
auront lieu clans les beaux habituels ; ils commenceront
partout a 7 heures 1/2, sauf au Poire-sur-Vie et
aUX Essarts oii ils commenceront a 7 heures 3/4.
Pour la circonscription des Sables-d'Olonne, les examens
auront lieu dans les memes beaux que l'annee derniere ;
les.epreuves ecrites commenceront partout A 7 heures 1/2.
Dans In circonscription de Lucon, les examens cornmenceront
a 7 heures 1/2 dans tons les centres ; us auront
lieu partout aux ecoles de garcons, sant' a Lucon on
les examens des jeunes fibs se ferOnt a fecole de fines.
Dans in circonscription de Fontenay-le-Comte, les examens
commenceront A 7 heures 3/ 4. ,;auf a Pouzauges
on us commenceront A 8 heures 1 2. (.1 A La Chataigneraie,
oil its commenceront a 7 heures 1, 2.
Ils auront lieu portout dans les beaux de fecole de
garcons, sauf A La Chataigneraie oti ils se feront A l' ecole
de lilies.
Les candidats devront se faire inscrire avant le 23 mai,
quelle que soil, In date de l'examen ; its ne recevront pas
de convocation.
Sc reporter, pour bus autres renseignements relatifs A
eel examen, aux pages 87 et 88 du Bulletin de mars 1910.
b) 2e session de 1913.
M. le Ministre a decide qu'une deuxieme session d'examens
du certificat d'etudes primaires s'ouvrirait dans tous
les departements au mois d'octobre prochain.
Celle session sera, cette annee encore, par mesure Iransitoire,
accessible A tons les candidats avant atteint rage
de 12 ans au ler octobre, gulls se destinent ou non A
entrer clans les ecoles primaires superieures.

— 71 —
12. — Brevet superieur. — Date de la premiere
session de 1913 pour les aspirants et
les aspirantes.
Conformement a l'article 2 de l'arrete ministeriel du
31 janvier dernier, et vu les propositions de MM. les
Inspecteurs d'Academie interesses, M. le Recteur a decide
que, dans les huit departements de son ressort, la premiere
session du brevet superieur (Aspirants ei Aspirantes)
sera ouverte, en 1913, A la date unique du 7 juillet.
En consequence, le brevet superieur des jeunes titles,
qui etait fixe am 30 juin (Voir Bulletin departemental de
fevrier), aura lieu le 7 juillet, en meme temps que celui
des aspirants.
13. — Certifieat d'etudes primaires superieures
(Epreuve ecrite de langue vivante).
Saisi de la question de savoir quelle duree doit etre
assignee A l'epreuve &rite de langue vivante ajoutee A
l'examen du certificat d'etudes primaires superieures par
l'arrete du ler aont 1912, M. le Ministre a decide qu'il y
avait lieu de maintenir a l'epreuve ainsi retablie la duree
qu'elle avait dans le regime anterieur d'examen, soit deux
heures.
(Bulletin administrant du Ministere de l'InstrUction
publique, 8 fevrier 1913. )
14. — Bourses d'etudes ou de voyage
l'etranger.
Des bourses d'etudes ou de voyage A l'etranger seront
attribuees, en 1913, aux mattres de l'enseignement primaire
qui donnent ou se preparent a dormer, l'enseignement
d'une langue vivante.
Peuvent postuler pour l'une de ces bourses, les professeurs
d'Ecole normale, professeurs et professeurs adjoints
d'Ecoles primaires superieures, ainsi que les instituteurs
des Ecoles primaires elementaires.
Les fonctionnaires qui desirent poser leur candidature
une bourse de cette nature sont pries d'en aviser immediatement
l'Inspecteur d'Acadernie, qui leur donnera a ce
sujet les renseignements necessaires.

— 72 —
15. — Cours superieur d'Education physique.
Le cours superieur d'Education physique s'ouvrira le
lundi ler septembre 1913, 9 heures du main, au lycee
Michelet, h Paris.
Ce cours ne pourra etre suivi que par _les candidats
admissibles aux epreuve,: ("‘eri I es du cerLificat d'aptitude
l'enseignement de la g;ymnastique (degre superieur) qui
auront obtenu h cet effet uric antorisation speciale h la
suite d'une demande adressee par eux au Ministere de
l'Instruction publique. (Direction de l'Enseignement secondaire.
— 3e Bureau .
16. — Concession ministerielle.
Par decision du 15 mars deruier, M. le Ilinistre de
l'Instruction publique a concede au cours complementaire
de flues de La Roche-sur-Yon (rue Chanzy)
Uric machine a ecrire Japy
Une machine a coudre.
17. — Subventions ministerielles.
Par decisions des 20 et 29 mars 1913. M. le Ministre
de l'Instruction publique a accorde aux Societes suivantes
les subventions ci-apres indiquees :
Societe pedagogique de la circonscription des Sables-
d'Olonne
100 f 0
Societe de tir « La Fraternelle de Benet » 100 0
Societe de tir « Les Amis de l'Ecole » de
*Motizeuil 50 »
Sociele de tir « Amicale d'Anciens Eleves de
Rosnay » 50 »
18. — Conseil departemental de l'Enseignement
primaire.
Comple renda de la st:ance da 14 mars 1913.
1. — Nomination de delegues cantonaux.

— 73 —
2. — Fixation du nombre maximum des
eleves a admettre dans les pensionnats
prives de Chantonnay (lilies) et
de La Roche-sur-Yon , rue Racine
(filles).
3. — Petit - Bourg- des -Herbiers. — Construction
d'un groupe scolaire. —
Devis supplementaire Approuve.
4. La Chapelle-aux-Lys. — Construction
d'une ecole de lilies. — Plans et
devis Approuve.
5. Saint- Pierre - le - Vieux. — Creation
d'une 2e classe a l'ecole mixte du
hameau de Souil Adopte.
6. — Sables-d'Olonne. — Ecole de filles. —
Direction dechargee de classe. Creation
d'un 10e emploi d'adjointe . . Ajourne.
7. — Demandes formulees par MM. Chauviere,
Gautier, Guibreteau , Lunard
et Prezeau, en vue d'être autorises
a remplir les fonctions de secretaires
de mairie Autorisation accordee.
8. — Elaboration du nouveau reglement departemental
des (Toles publiques de
la Vendee.
19. — Table alphabetique des Instituteurs et
Institutrices publics au lee janvier 1913.
Errata. — Les rectifications suivantes doivent etre
faites sur la derniere table alphabelique. (Supplement au
Bulletin de fevrier 1913.)
I. — INSTITUTEURS.
Page 2. — Lire : M. Arnaud, Ferdinand, officier d'Academie en
1911, an titre des cours d'adultes.
Page 8. — M. Branchereau, Benjamin ; M. Branchereau, Abel.
Tons les renseignements .de ia page 9 concernent M. Branchereau.,
Abel, et vive-versa; de meme, les .brevets sont a intervertir . page 8:.
Page 8. — Lire : M. Butraud, Edouard, 34 ans de services.
Page 9. — Lire : M. Chaigneau, Leon. inedaille d'argent pour
cours d'adultes obtenue en 1910.
Page 14. — Lire : M. Fillonneau, Octave, titularise en 1910.
Page 16. — Lire : M. Guegeais, Cyprien, promu h. la 1- classe
en 1913.

— 74 —
- M. Grolleau, Leopold, D, Legs Luneau : 01 — 11. Recompense
en argent cours d'adultes : 40 :.,09 11).
Page 20. — Lire : M. Logeais -, Aime, titularise en 1908.
Page 26. — Lire : M. Pichard, Roger, titularise en 1908.
Page 28. — M. Itenaudet, au Fuiteau de Cltantonnay : supprimer
l'allocation de 30 francs en 1909 pour cours d'adultes.
Page 32. — Lire : M. Truhaut, Francois, A Oulmes, tie le 8 avril 1861.
II y a lieu, en outre, d'augmenter dune anne'e les services
- des instituteurs dont, les noms suivent (majoration obtenue
pour service militaire) :
MM. Douillard, Zacharie, C St-Hillaire-de-Voust page 12 de la table)
Rousseau, Jean, A ,'Mortagne-sur-Sevre — 30
Fillonneau, Georges, A La Pommeraie 14
Belaud, Gaston, A Chantonnay 4
Roy, Alphonse, A Chantonnay 30
Grangiens, Gabriel, A St-Denis-la-Chevasse 16
Corniere, Leon. A Montaigu — 10
Bade, Adolphe, A Lucon 2
Fonteneau, Albert, A Challans 11
II. — INsTrrt .-ouct:.
Page 42. — Lire : M". Corqueteau. Irma. nee 1e 12 aout 1590.
20. — Renseignements statistiques.
Bibliotheques. — Caisses d'epariple scolaires.
Caisses des ecoles.
M. le Ministre de l'Instruction publique nous demande
de lui adresser le plus tOt possible les renseignements
suivants ; nous prions MNImes les Inslitutrices et MM. les
Instituteurs de vouloir bien, des la reception du present
Bulletin, les faire parvenir, en cc qui concerne leur ecole,
a MM. les Inspecteurs primaires charges de les centraliser
dans chaque circonscription :
Bibliotheque scolaire
Bibibliotheque
pedagogique
(:aisse d'epargne scotaire
Caisse des ecoles
Nombre de Byres de lecture
11 0
Nombre de prets en 1912 11 0
Nombre de Byres de lecture
Nombre de prets en 1912
Nombre de livrets ”11
Sommes inscrites C ces livrets
Recettes de l'exercict 1912
Depenses de l'exercice 1912
Restant en caisse A la cloture --
de l'exercice 1912

II. — PARTIE No:\ OFFICIELLE.
1. — Dons et liberalites.
LA RocuE-scR-\o. — Mme la Directrice de l'Ecole maternelle
de la rue de la Maine, a recu de Mme la Directrice du College de
jeunes fines une somme de too francs, don de l'Association des
anciennes Eleves de cet etablissement et destinee i l'achat de
vetements pour les enfants necessiteux.
LA CAILLERE. — M. le Maire a rends a Mme l'Institutrice no
de gullies et des cordes a sauter pour les Cleves de l'ecole
L'EPLNE DE ..NOIRMOCTIER. — M. Petit. instituteur public, a recu
de M"' Grimaux, deleguee cantonale, to ouvrages de, lecture pour
Ia bibliotheque scolaire.
MA ILLEZAIS. — M' Chessebceuf a Wert, a l'occasion des fetes
de Noel et de Paques, des bonbons et des gateaux aux Cleves des
ecoles publiques.
Deja, a l'entree de l'hiver, Mme Chessebceuf avail fait distribuer
des vetements aux enfants pauvres des ecoles.
MoNTAlcu. — 1 la demande de Mile Grimaux, la Ligue de
l'Enseignement a fait don a la bibliotheque de l'ecole de fines
de sept ouvrages de lecture.
PROCTIERE. — Ull don de six volumes a ete fait a la bibliot)teque
scolaire de l'ecole de filles par la Ligue de l'Enseignement,
grace a l'intervention de II" Grimaux.
LES SABLES—D'OLONNE. — M me veuve Godet, presidente de la
Societe des Femmes de France any Sables-d'Olonne, et Wu' Baudrouet,
tresoriere, ont distribue aux enfants les plus n&essiteux
de l'Ecole maternelle du Marche-au-Bois un lot important
d'etofTes pour robes, sarreaux et jupons. Elles out, en outre,
donne des bonbons a tous les enfants.
LE LINGUA (FETE SCOLAIRE). — Le dimanche 23 fevrier, les
Cleves des ecoles publiques du Langon ont alert a leurs families
et aux ands de l'ecole laique une petite fete a laquelle out assiste
plus de 3oo personnes et qui a ete tres appreciee.
Grace a la generosite, de M. le Dr Gourmand, maire du Langon
et de quelques ands des ecoles, des jouets et des friandises ont
pu etre distribues aux enfants.
Comme les annees precedentes, M"' Gourmaud avait bien
voulu preter son gracieux et actif concom a Eorganisation de
la fete.

— —
2. — L'enseignement prinaaire en Vendee
sous la Revolution I .
LOI DU FLOM:: .\ N X.
La loi du ii Floreal, an X. prornulguee par Bonaparte. premier
consul, edictait qu'une ecole publique pourrait apparleoir
plusieurs communes. Les instituteurs etaient choisis par le
Maire et le Conseil municipal. Leur traitement se composait du
logement et de la retribution scolaire debattue entre IC maitre et
les parents. Utt cinquieme des ("sieves, an lieu d'un quart
(loi de 1795) pouvait recevoir Einstruction gratuite dans les
ecoles specialement organisees par les Sous-Prefets.
Notre Vendee — a peine remise de la secousse terrible qui
l'avait fait se dresser contre la ,Republique — decimee par le fer
et par le feu, avait tout a organiser an point de Vlle de l'enseignement.
Aussi, le questionnaire (2), adresse aux Maires par le
Prefet de l'epoque, revele-t-il une situation lamentable concernant
le local, les methodes d'enseignement, Ia yaleur imitI
tuelle des maitres.
I. — Le Local.
Dans Des peu de communes, un local est a la disposition de
« Einstituteur primaire » ne faut pas confondre avec le
« regent ». Ce dernier fait arbilr(Ureinent l'ecole » (Grues).
L'instituteur primaire est loge chez lui ou recoil une indemnat.:
en argent, fort variable scion les ressources des municipa-
'Hes, mais toujours faible cependant.
Quant aux ecoles de files. Mies soot Eexception.
— L'Enseignement.
Bonaparte a supprime « les elements de la morale republicaine
» dans la loi du it Floreal. II reste done comme programme
ofticiel la lecture, l'ecriture, le calcul. Pourtant, la
circulaire prefectorale fait mention de la numeration decimate et
des nouvelles mesures, d'ailleurs parfaitement inconnues de la
plupart des maitres. L'instituteur « apprend a lire l'X B, lire
dans Ealphabet, le psalmodi (psautier de David ?), les Heures, le
Nouveau et l'Ancien Testament et autres livres que les ecoliers
peuvent se procurer ainsi que dans les Contrats, et leur apprend,
en outre, a ecrire. « (La Tardiere). Exceptionnellement, it
I Ces lignes ne sent que le rj.sume tres succint du pramier chapitre d'un
travail cur L:Enseignenzent prinzaire en Vendee depuis to Revolution.
2 Archives departementales de la Vendee.

— 77 —
« enseignait la grammaire, la geographie et Ehistoire » (Mourneron-en-Pareds)
ou « en latin et en francais » (Saint-Michel-en-
Elterm).
Les rares institutrices enseignent la lecture, l'ecriture, la couture,
le tricot, avec les elements de la religion catholique.
(Moutiers-sur-le-Lay).
III. — Les Maitres.
Les Mattres viennent de tous les points de l'horizon social. II
en est peu qui soient « instituteurs de pere en fits «, tres peu,
egaleinent, sont recus par le jury d'instruction institue par la
loi du 25 octobre 1795.
On trouve des cultivateurs, des sacristains, des journaliers, des
perruquiers, des employes « cy-devant dans les douanes », des
clercs de notaire, des juges de paix, des percepteurs des contributions,
etc., etc.
En general, leur situation est des plus modestes ; beaucoup
sont besogneux, quoique, dans Eensemble, d'une moralite satisfaisante.
Le maitre d'ecole « chante les messes, les vespres. Pour cela,
ii quete en chaque saison, bled, lard, cent's, lahw, lin ; il est
paye pour les fosses, les manages, services et enterrements. »
(La Reorthe).
La retribution mensuelle vane entre 5o centimes et 2 fr. 25.
Le traitement, pour certaines communes privilegiees, no depasse
pas 200 francs (secretariat de mairie compris). Les Cleves
desertent la classe a la belle saison.
Dans les ecoles de flies, certaines des mattresses no savent
« que lire » (Bournezeau). Elles recoivent des eleves 20 a 3o centimes
par mois !!!
JEII VN DE Li CIIESVUE.
3. — Station thermale d'Eaux-Bonnes
(Basses-Pyrenees).
L'Eau de la Source Vieille d'Eaus-Bonnes est reconnue absolument
souveraine par les sommites medicates pour le traitement
des affections des organes de la respiration en general (bronchites,
asthmes, catarrhes, etc.) et principalement pour les
maladies de la gorge, qui attaquent malheureusement trop to
Corps enseignant.
La Municipalite de cette ville accordant la gratuite des boissons,
des gargarismes et de grandes reductions de prix au
Personnel de l'Enseignement primaire, M. Moulat, instituteur

— 78 —
Eaux-Bonnes, se met entierement a la disposition de tous ses
Collegues pour leur fournir thus les renseignements utiles a leur
installation dans le cas on us auraient une cure on un sejour h
faire dans cette station.
4. — Necrologie.
M. Leon Charrier, instituteur a Saint-Florent-des-Bois, est
mort le jeudi 6 ulars 1913, a l'age de 32 ans, emporte en pleine
force par tin mat imprevu.
Ancien Cleve de l'Ecole normale de La Itoche-sur-Yon, M. Chartier
comptait plus de 12 ans d'excellents services dans l'enseignement
public ii avait exerce successiveinent a Jard, aux
Sables-d'Olonne et, en derider lieu, a Saint-Florent-des-Bois oil
ii avait etC appele au 1110iS de janvier dernier.
Instituteur ayant au plus haut degre l'amour de sa
fonction. tout cutler a son ecole, M. Charrier avait su s'attirer
de tres vives sympathies parmi les populations an milieu des-
(Incites il avail vecu il possedait l'estime de ses Chefs et de ses
Collegues et l'affection de ses (Reyes. Le personnel vendeen perd
en lui tin de ses meilleurs maltres.
Ses obseques ont eu lieu le 8 mars aux Sables-d'Olonne, an
milieu d'un grand concours de parents, de collegues et d'amis et
d'eleVes des ecoles. Au chnetiere, Nlarcant, inspecteur priinaire,
a (lit, au nom de l'Adininistration acadeinique, un dernier adieu
l'instituteur de grand inerite dont la tombe s'est ouverte si
preniaturetnent.
Puis M. Perrin, directeur d'ecole aux Sables, a retrace, en
termes emus, la belle carriere, trop courte, helas ! du cher
disparu, son ancien eleve et collaborateur.
• Nous pions, it noire tour, la famine de M. Charrier de youloir
hien agrkr l'expression de noire douloureuse synipathie.
I.a Roche-sum•Yon, he IS avril .1913.
L'Inspecteur d'Aeadenzie,
A. NIOULET.
Le Gerant, Secretaire de l'Inspection aeademique,
P. PALANOCE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Modem, E. IlamovNET, 8, rue Paul-Baudry.

47' armee.
Mai 1913.
Bulletin Ele flastration MEIN
De la Vevdee
1 .,,t!te insertion au Bulletin tient lieu de notification officielle
a.4amukiltm41113111 , N1111111111111Wfin InlIfIln111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111IIIIIIIIII111411111111111111111111111111111111111 1 1111 11 111111111111111111111111 1 11 1 1 111111111111
S 0 INI I Ft E
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie
I. — PARTIE OFFICIELLE.
Pages
81
1. — Mouyement du personnel
2. — Retraites. — Liquidation de pensions. . . 86
3. — Conges. — Instituteurs admis a la retraite 86
4. — Pieces a produire sup papier timbre. — Avis . 87
5. — Examen des bourses des Lycees et Colleges. —
Resultats de la session d'avril 1913 88
6. — Examen des bourses des Ecoles primaires superieures.
— Re.sultats de la session de mai 1913 . . 88
7. — Constructions scolaires. — Subventions 89
8. — Creations d'emplois 89
9. — Subventions et concessions ministerielles 90
10. — Recrutement de la section speciale cl'Alger-Bouzarea. 90
11. — Mutations de fin d'annee. — Liste des postes vacants. 91
12. — Avis importants. — Dernandes de conge. — Instituteurs
appeles sous les drapeaux. — Service militaire
02
13. — Demandes d'admis.sion a la retraite. — Avis . . . 93
14. — Concours d'admission dans les Ecoles nationales
profes.sionnelles en 1913 93
15. — Conditions d'attribution de bourses dans les Ecotes
pratiques de commerce et d'industrie 94
16. — Table alphabetique. — Errata 96
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
• 1. — OEuvre anticuberculeus -e des 1nstituteurs et Institutrices
de la Vendee. — Elections pour le renouvellement
du Conseil rladministration. — Liste
des electeuys 97

2. — Dons et liberalites 103
3. — Musee scolaire 104
4. — Fête des Ecoles en 1913 104
5. — Concours institue par la Societe Nationale d'Acclimatation
de France 100'
6. — Union des Socie,tes de Preparation militaire de
France. — Concours entre les Instituteurs . . . . 107
7. — Experience pedagogique. :Lettre du Dr Boyer, directeur
de l'Institut medico-pedagogique de Vitry,
pres Paris) 108
8. — Droits feoilaux du Bas-Poitou 112
9. — Necrologie 114

— —
Lettre de M. l'Inspeeteur d'Academie.
Rapports d'Inspection.
Depuis quelques jours, MM. les Inspecteurs primaires
utilisent tie nouveaux rapports d'inspection. J'ai demande
au president dp l'Amicale quelles modifications elle desi-
Fait cette occasion voir apporter la forrnule du rapport
d'inspection en usage jusqu'ici. Le Conseil d'administra-
Lion •de l'Amicale n'a pas souhaite de modifications, tout
en me confirmant son desir tie voir retablie la note
chiffree. Je ne puis revenir sur cette suppression.
Les petites modifications que j'ai apportees sur In formule
nouvelle sont surtout d'ordre typographique. Elles
permettent a MM. les Inspecteurs de grouper plus cornmodement
encore, et plus . louguement chaque fois qu'ils
l'estimeront necessaire, leurs observations stir l'etat des
locaux, la decoration, le musee, la bibliotheque, les registres,
le choix et la correction ties devoirs, la preparation
de in classe, l'organisation pedagogique, les Methodes
et les divers enseignements, et sur Feducation morale, a
laquelle j'attache la plus grande importance.
J'entends par education morale a la fois le soin qu'apporte
le maitre a faire prendre aux enfants de bonnes
habitudes de langage, de tenue et de manieres, et l'enseignement
moral proprement dit, caracteristique de riotre
ecole !clique re'publicaine. Je n'ignore nullement les obstacles
que rencontre l'instiluteur public, tout d'abord de In
part des families, dans cate partie de sa tache. Mais ii y
veille pourtant avec la plus grande attention. II est done
juste que l'administration en tienne compte aux mattres
clout la vigilance et l'ingeniosite en cette matiere sont
exemplaires: Crest de stricte equite ; et cela aussi est
» defense laIque.»
Deux rubriques nouvelles quant a l'expression typographique
: 10 Note de l'Inspecteur d'Academie. Le personnel
sait que je lis et annote tons les rapports d'inspection,
dossiers en main : quelques mots d'encouragement, de

— 82 —
satisfaction, de reproche a l'occasion, d'eloge le plus souvent
— je rends publiquement cette justice aux maitres
vendeens —; beef tout ce qui me parait appuver au passage
Ies observations autorisees de MM. les inspecteurs
primaires, et prouve a tons les instituteurs, A toutes les
institutrices que je suis moi-meme leurs efforts, leurs
espoirs, letirs inquietudes, leurs epreuves, le progres de
leur ecole, l'hostilite clericale et reactionnaire dont us
souffrent, et les vicissitudes du recrutement.
La deuxienk rubrique consacre aussi one tradition : vu
el pris co/lie, l'instituteur (l'institutrice : signature. Des
mon arrivee en Vendee, et spontaneinenl, j'ai decide que
le rapport &inspection serail, communiqué integralement
aux interesses. L'instituteur qui connait ses .rapports
&inspection est mis en etat d'ameliorer l'enseignement
scion les recommandations de ses chefs ; et ii connait par
la-meme les pieces fondamentales de son dossier. II teavaille
done en tonic liberte (lesprit, en toute securite.
Gest tout profit pour son ecole Comme pour lui-meme.
()nand les rapports d'inspection me- reviennent avec la
signature (In maitre inspecte, je les verse au - dossier. A
partir de cc moment, auctme modification ne saurait etre
faite ñ ces rapports, cela est evident ; ni suppression, ni
addition ,inote chiffree ou appreciation quelconque). Seul,
un attire rapport officiel pent completer ou modifier celui
que je clae ; et il appartient a l'administration de choisir
l'epoque, le jour, l'heure dune nouvelle inspection, dont
le proces-verbal sera dresse, puis communique dans les
meows formes.
Un inspecteur primaire sail toujours preparer le maitre
inspecte au rapport ofticiel qui viendra dans quelques
jours : nulle surprise pour l'interesse. Si le maitre inspecte
estime sineerement que son - rapport d'inspeetion est incomplet,
inexact on pen equitable, (lull s'en ouvre ii son
inspecteur primaire, ou a moi-meme, avant (le le signer et
de me le retourner ! Si la reclamation est fondee, on met
cordialement !es choses an point. Si elle nest pas fondee,'
un maitre n'insiste point : et il dolt s'incliner. Si la cause
est douleuse, one nouvelle inspection y pourvoil. au
besoin en presence de l'Inspecteur &Academie. Et le rapport
&inspection definitif entre au dossier. Cette procedure
est claire, loyale et republicaine. Elk allirme l'autorite

— —
administrative, en meme temps qu'elle donne A l'instituteur
de decisives garanties. Je m'y tiens.
Un maitre n'a rien a redouter de mon administration
s'il croit devoir lui soumettre des craintes ou des doleances
justifiees. Son silence me serait une injure ; et ce serail
pusillanimite en meme temps que manque de confiance en
l'administration. L'essentiel est que. si co maitre croit en
conscience sa plainte legitime, il in presente — A son
inspecteur primaire on a moi-meme — avec deference 'et
personnellement On sail, en quelle estime je liens l'institution
des Amicales, et avec quelle confiance je les interesse
A mon administration, les y associe meme clans 4a mesure
oii faire Se pent ; mais' les delegues corporatifs n'ont ni
qualilé ni cOmpetence pour s'inserer d'abord, et de droit,
entre le maitre qui 'se plaint et l'administration qui recoit
la plainte.
L'instituteur qui, apres y bien reflechi, se consi-
dere comine fonde A se plaindre — soit de son rapport
&inspection, soit de l'echec de sa candidature A tin poste
de choix, a une recompense honorifique, soit pour toute
autre raison — a le devoir republicain de le faire /ui-meme
devant ses chefs, son inspecteur primaire on son inspecteur
d'Academie. Oue petit-il donc craindre s'il a raison?
S'il a tort, se plaindrait-il ?
Et s'il estime que je suis injusle, sourd à sa plainte on
rebelle A son bon droit, que cc maitre en appelle au
ministre, c'esl-A-dire a l'autorite meme dont je liens la
mienne. Je dois des comples an ministre qui me nomme
et dirige, et non point A une Association corporative d'instituteurs
dont chacun releve de mol. Oil en serions-nous
s'il fallait jamais demontrer pareille evidence?
Une Association corporative a son objet propre, son
rOle demi, ses attributions declarees, son champ d'action,
son avenir... Elle n'a point A s'interposer abusivement
entre l'instituteur et le chef, ni a instituer par la vertu du
precedent et de rusage, et pour tons les cas — sollicitations
on doleances — une sorte d'instance, un intermediaire
obligatoire entre l'administre et l'administrateur.
Quel avenir resterait-il aux institutions corporatives si

— 84 —
elles deplacaient ainsi leur objet et faussaient leur vie
meme ?
Ou'elles soient en effet et pleinement cc qu'elles sont ;
et qu'elles tie soient que cela. L'Administration fait de
meme. Et c'est dans l'ordre.
Aussi est-ce avec confiance que le 20 decembre dernier
j'adressais a l'Amicale vendeenne l'appel suivant :
« Coinme suite a noire entretien d'hier, et pour assurer
flies relations avec le divers delegues du personnel le
maximum de precision et ,d'utilite, je vous demande
de m'aider en toute occasion a fortifier dans le . personnel
des habitrides de franchise courageuse, et de conseiller
toujours a vos collegues de me dire d'abord eux-memes
leurs v(rux el doleances, soil par emit, soil dans le cabinet
de MM. les Inspecteurs primaires, soit dans le mien oh je
les accueille,. toujours avec le plus sincere desir &etre
bienveillant et juste. »
El je suis convaincu que tout le.personnel, dans ce
departement øü affirmer la dignite .individuelle et la
loyaute republicaine est doublement un devoir, entendra
mon tippet.
A. MOULET.
P.-S. — Un petit journal sans autorite et qu'aveugle la
passion clericale publia, il y a quelques jours, tine sorte
&article grossier et qui voulait etre mechant a mon egard.
J'ignorais eel article. Sponlanement, le directeur du journal
a desavoue l'information et Farticle , quant au fait,
dans tine note rectificative, et m'a adresse tine lettre personnelle
m'exprimant, a &Nut &excuses, de sinceres
regrets:
,Cela est sans aucune importance et le zele de nos adversaires
n'epuisera pas ma faculte de . mepris, tempere de
bonne huineur.
En passant, je conseille vivement au personnel vendeen
de pratiquer sans defaillance ma philosophic. N'allons pas
nous emouvoir — pour si peu
Or, le meme article publiait tin texte ridicule pris dans
certaine- alliche contre nos ecoles, et qu'on v cite comme
tire dune brochure que j'ai publiee en 1904, page 26,
exactement !
Est-il besoin que je previenne les Instituteurs et les Insti-

— 85 —
•
tutrices que ce texte est entierement inexact, fond et forme,
et que cc nest ni ma pensee ni ma langue? Its n'eUdoutaient
point...
A. M.
I. — PARTIE OF FICIELLE.
1. — 1VIouvement du personnel.
Par divers arreLes de M. le Prefet et de 1\I. l'Inspecteur
d'Academie de la Vendee, ont ete nommes :
I. - AVEC EFFET FINANCIER DU I MA! 1913.
STAGIAIRE ADJOINTE.
NI"'° Ageneau, a Souil de Saint-Pierre-le-Vieux (it titre provisoire,
jusqu'au 3o septembre 1913).
- :AVEC EFFET FINANCIER DU 16 MA! 1913.
a) TITUIAIRE D'i:COLE A I CLASSE.
Texier, de Serigne (tit. adj.); a L'Aiguillon-sur-Vie.
b) TITULAIRES ADJOINTS.
MM. Moinet, de La Roche-sur-Yon (boulevard du Nord), a
Saint-Gilles-sur-Vie ;
Triehet, du Bourg-sous-la-Roche, a La Roche-sur-Yon
(boulevard du Nord);
BhAet, du Château-d'Olonne, a Croix-dc-Vie;
Prouteau, de Saint-Andre-Goule-d'Oie, a Grosbreuil.
C„) TITULAIRES ADJOINTES.
M"`' Tatard, de Mouilleron-le-Captif (ec. g.), au Bourg-sous-la-
Roche (et. g.);
M"' Pontoizeau, de L'Ile-d'Yeu (Bourg-Saint-Sauveur), a Jard ;
Mme Moinet, de La Chaize-le-Vicomte, a Saint-Gilles-sur-Vie;
Eraud, de Lucon, a La Chaize-le-Vicomte ;
Bouleau, de Mondoubleau (Loir-et-Cher), a Lucon (a titre
provisoire, jusqu'au 3o septembre);
NP°* Teyssier. d'Aizenay (tit. char& d'ecole), a La Roche-sur-
Yon (rue de Saumur);

— 86 —
Mr" Vigneron, de L'Ile-d'Yeu (Port-Joinville), Serigne;
Glenet, de Saint-Nignan-sur-Roe (Mayenne), L'Ile-dl Yeur.
(Port-Joinville).
Mlle
d) STAGIAIRE ADJOINTE.
Canqueteau, de Jard, S Mouilleron-le-Captif (ec. g.).
CONGES SANS TRAITEMENT.
MW"' Delaunay, S Saint-Gilles-sur-'Vie, du 18 mai.au 14 juillet;
Sayarieau, a Fontenay-le-Comte, du 15 avril au 14 juin;
Hillereau. S Venansault, du 23 au 31 mai;
MM. Bidoilleau, a Croix-de-Vie, du 1" avril au 3o septembre;
Gaborit, a Saint-Vincent-Sterlanges, du 14 au 19 avril;
Grolier, an Moulin-des-Landes, du 11 au . 16 avril.
2. — Retraites. — Liquidation de pensions
civiles.
Par decret du 15 avril 1913, la pension des Instituteurs
et Inslitutriees admis S faire valoir leurs droits A in retraite,
a ete liquidee ainsi gull suit, avec jouissance do ler janvier
1913:
MM. Coutant, de Froidfond, 1,416 francs;
Gouraud, de Sainte-Hermine, 1,285 francs;
Grolleau, de ILa Roche-sur-Yon, 1,594 francs ;
Lucas, de Mervent, 1,201 francs ;
Rive, de L'Aiguillon-sur-Mer, 1.594 francs;
MM-"Boisseleau, de La Roche-sur-Yon, i.315 francs ;
-Boury, de Nieul-le-Dolent, 1,454 francs;
Richard, de Saint-Etienne-de-Brillouet, 1028 francs;
Ruchaud, de Vaire, 1,132 francs.
3. — Conges. — Les Instituteurs et Institutrices
admis a la retraite, ne peuvent
obtenir un conge quelconque.
Consulte sur le point de savoir s'il etait possible d'accorder
aux instituteurs admis a la retraite, mais continuant A

— 87 —
exercer leurs fonctions, des conges de maladie, M. le
Ministre a repondu ce qui suit, h la date du 10 mars 1913:
« D'apres la jurisprudence constante, basee sur un ,avis
du Conseil d'Etat en date du 25 juin 1895, l'admission
« d'un instituteur a faire valoir ses droits h la retraite
• transforme le lien qui le rattache a l'Administration et
« le met hors d'etat d'obtenir desormais un conge ou un
avancement quelconques. La modification que le decret
du 27 mars 1897 a apportee h l'article 47 du reglement
« d'administration publique du 9 novembre 1853 a eu
uniquement pour consequence, lorsque l'interet du
service l'exige ou le permet, de maintenir cet instituteur,
sur sa demande, momentanement en activite. D'ailleurs,
« ii est h remarquer que le temps pendant lequel ii exerce
ainsi depuis le jour oü il a ete admis a faire valoir ses
&oils a in retraite n'entre pas en ligne de compte dans
« la liquidation de sa pension.
« Dans ces conditions, vous reconnaitrez que la demande
• de conge dont il s'agit ne saurait etre accueillie. »
(Extra it du Bulletin ddpartemental d'Oran).
4. — Avis relatif aux pieces a produire
sur papier timbre.
Notts extrayons dune note rninisterielle, en date du
19 mars 1913, le passage suivant :
« II convient de ne pas oublier que, selon les prescriptions
de in loi du 7 brumaire an VII, les formules de
demandes et d'engagements de toute nature adressees
l'Etat par des particuliers doivent etre redigees sur papier
timbre. -
« II y aura lieu de veiller h l'observation de ces prescriptions
lors de in constitution des dossiers des aspirants aux
bourses qui auront ete declares admissibles.
• La demande de bourse et l'engagement pris par la
famille de payer la somme laissee a sa charge peuvent
d'ailleurs etre rediges sur la meme feuille de papier
timbre. »
2

5. — Bourses d'enseignement secondaire.
1:IsEITATS DES EXAMENS DE 1913.
I. — Aspirants (examen du 10 aria).
Inscrils : 29. — Present& : 29. — Admis subir les
epreuves orates : 14. — Reols definitivement : 14.
Ire serie A. — MM. Baron, Bouhau, Gauducheau.
ire serie B. — MM. Broussely, Papin, Raineteau, Rambaud.
serie — NIM. Partimlne. Salardenne, Vieules.
2° s('‘rie B. — MM. Guibert, Mahieux.
serie A. — M. Barraud.
s('‘rie B. — M. MoriBeau.
//. — Aspirantes (examen du 17 avril).
lnscriles : 5. — Presentees : 5. — Admises a subir les
t:Treuves orates : 4. — Recues definilivement : 3.
Ire Serie. M"" Bordron, Rebate t.
serie. — \1"e Delaunay.
6. — Bourses d'enseignement primaire
superieur.
DESULTATS DES EXAMENS DE 1913.
I. — Aspirants (examen du 15 mai).
Inscrits : 22. — Present& : 20. — Admis A subir les
epreuves orales : 12. — Recus definitivement : 10.
ire serie. — MM. DazeIle, Ouechon, Roger, Touran-
cheau, Ydais.
serie. — MM. Mande, Favreau, Grolleau, Migne.
3e serie. — M. Vairon.
II. — Aspirantes (examen dtt 22 mai).
Inscrites : 16. — Presentees : 16. — Admises a subir les
epreuves orates 9. — Recues definitivement : 9.
Ire serie. Mlles Belaud, Chaine, Gaborit, Lefort,
Wand, Rondeau.
2e serie. — Mlles Barbot, Dodemain, Nolleau.

— so —
7. — Constructions scolaires. — Subventions.
Par arretes en date des 3 et 20 mars, 18 avril, 14 et
17 mai 1913, M. le Ministre a donne son approbation aux
projets de constructions preSentes par les communes
ci-apres. Il a fixe, ainsi qu'il Suit, le montant des subventions
allouees par l'Etat :
L'AIGUILLON-SER-VIE. — Acquisi tion et construction d'une
('‘cole de garcons 1,730f »
ARDELAY. — Acquisition et construction d'une ecole de
lilies 7,835 »
BARBATRE. — Agrandissement de l'ecole de garcons de
La Fosse. — Agrandissement et amenagement de tecole
(le Mies du bourg (logement et classes). . . . 5,190 »
LE BERNARD. — Agrandisseinent de l'ecole de garcons
1,160 »
ClIALLANS. — Construction d'une ecole de lilies et appropriation
dune ecole maternelle 9,060 »
LE MA ZEAL:. — Acquisition et construction d'une
mixte au hameau de La Sevre (subvention complementaire)
2, 230 »
PETOSSE. — Acquisition et appropriation d'une ecole de
garcons 11,345 »
LES P1NEAUX-SAINT-OUEN. — Reconstruction de l'ecole
de lilies 4,395 »
Acquisition et agrandissement de l'ecole de
garcons 6,505 »
Rocii ETREJOUX. Agrandissement de l'ecole de garcons
»
LA FAILLE. — Acquisition et construction d'une ecole
de titles 6,655 »
SAINT-1-bLAIRE-DE-FhEz. — Acquisition et construction
d'une ecole de lilies 10,375 »
SAINT-JEAN-DE-BEUGNE. — Acquisition et construction
d'une ecole mixte au hameau des Nlottes . . . 8,140 »
8. — Creations d'emplois.
Par arrete en date du 25 fevrier dernier, M. le Ministre
a approuve les deliberations prises par le Conseil depar-
.

— 90 —
temental dans sa seance du 13 decembre 1912, et portant,
.creation
1° A Saint-Maixent-sur-Vie, d'une 2e classe a l'ecole
mixte ;
2° A L'Aiguillon-sur-Mer, (Fun 4e emploi d'adjointe
:Fecole de lilies.
Eifel du ler mai 1913.
Par arreLe en date du 18 avril, M. le Ministre a approuve
la deliberation prise par le Conseil departemental dans sa
:seance du 14 mars dernier, et portant creation dune
20 .classe a recole mixte de Souil, commune de Saint-
Pierre-le-Vieux.
.Effet du ler mai 1913.
9. — Subvention et concessions
ministerielles.
Par diverses decisions de M. le .Ministre :
1" Une subvention de 50 francs a Me allouee a la societe
de tir 0 La Fraternelle de Reauvoir-sur-Mer ;
2" Cne concession de byres a ete accordee a la bibliotheque
de l'ecole publique (le gar(:ons de Champagne-les-
Marais :
30 Des concessions de materiel ifenseignement out ete
accordees aux ecoles publiques de L'Epine de Noirmoutier
(garons. Givrand el Avrille lilies.
10. — Ecole normale d'Aller-Bouzarea.
RECRUTEMENT DE I ECTION il;14.CIALE
Le recrutement des Cleves de la section speciale &Alger-
Bouzarea destinee a former des maitres franeais pour les
ecoles &indigenes s"effectuera cette annee comme les
annees precedentes.
Voir, pour les conditions du recrutement et les avantages
accordes aux . Instituteurs. anciens Cleves de la

— 91 —
section, la note inseree au Bulletin departemental de mai
1912, pages 172 et suivantes.
Les demandes des candidats devront parvenir, a 'Inspection
acadernique, par la voie hierarchique, avant le
20 juillet.
11. — Mutations de fin d'annee.
Les demancles de changement de residence, en vue du
mouvement de fin d'annee scolaire, devront etre adressees
a M. l'Inspecteur d'Academie, par la voie hierarchique,
d'ici au 20 juin.
'Fontes les demandes de changement formulees anterieurement
et non suivies d'effet .devront etre renouvelees.
Les interesses sont pries de se reporter aux instructions
contenues dans le Bulletin de mai 1912, page 161, et de se
conformer exactement au modele annexe page 162. —
N'ecrire qu'au recto. — Sauf raison particuliere, ii ei
inutile de joindre une lettre d'envoi a la demande ainsi
formulee.
Lisle des postes pouvant devenir vacanls a la fin
de l'annee scolaire 1912-1913.
ECOLE DE GARcONS.
Challans, direction a 4 classes dont 1 cours complemenlaire
; Saint-Etienne-du-Bois, direction a 3 classes ; Chavagnes-en-Paillers,
1 classe ; Landes-Genusson, I classe ;
Longeves, 1 classe ; Saint-Aubin-des-Ormeaux, 2 classes ;
Nessier (Benet), 1 classe. (Le poste de Nessier sera peutetre
un poste double, si, comme c'est possible, l' ecole de
filles devient vacante.)
ECOLES DE FILLES.
Aizenay, 1 classe ; Auzay, 1 classe (ii se pourrait que le
poste d'Auzay devint egalement poste double, si la vacance
de l'ecole de garcons se produisait) ; Cezais, 1 classe ;
Saint-Georges-de-Pointindoux, 1 classe ; Le Martinet,
1 classe.

— 99 —
ECOLES -MIXTES.
L'Emeriere (Grosbreuil) ; Le Molin (Sallertaine) ; SaintiMaixent-stir-Vie,
2 classes.
EMPLOIS D'ADJOINTS.
Aubigny,, Le Boupere, Chateau - d'Olonne, Marsais -
Sainte- Radegonde, La Merlatiere, Noirmoutier, Saint -
Hilaire-de-Riez, Saint- Martin-des-Noyers, Saint-Paul-
Mont- Pew t.
EMPLOIS D'ADJOINTES.
Bourg-Saint-Sauveur Lucon, Saint-Maixent-
sur-Vie.
12. — Avis importants.
a) Deniandes de conge pour le 1er oclobre.
Les instituteurs et institutrices qui, pour des raisons de
convenances personnelles, desirent quitter leurs fonctions a
la fin de la presente armee scolaire, sont pries d'adresser,
pour le 20 juin prochain, a l'Inspecteur d'Acadernie, par
la voie hierarchique, une demande de conge d'inactivite,
it dater du ler octobre prochain.
b) Insliluleurs appeles sous les drapeaux en 1913.
Les instituteurs qui doivent etre appeles sous les drapeaux
au mois d'octobre 1913 sont invites a adresser a
l'Inspection academique, par la vole hierarchique, une
demantle ii relict d'obtenir un conge a partir du ler octobre.
Cette demande devra parvenir a !Inspection academique,
le 20 juin an plus tard.
C) Service mililaire. — Cerlifical a produire
par les dispenses.
L'Inspecteur &Academie rappelle aux membres de l'Enseignement
primaire qui ont contracte un engagement decennal
non encore realise gulls doivent produire chaque
annee, du 15 septembre au 15 octobre, aux commandants
de recrutement dont us relevent, un certificat attestant

— 93 —
qu'ils remplissent toujours les conditions dans lesquelles
la dispense leur a ete accordee.
En consequence, us sont pries d'adresser a 'Inspection
academique, avant le ler septembre, une demande tendant
obtenir cc certificat.
13. — Admission a la retraite. — Avis.
MM. les Instituteurs et Mines les Institutrices qui desirent
faire valoir leurs droits a la retraite, a partir du
ler octobre 1913, sont invites a adresser d'urgence, s'ils ne
Font déjà fait, une demande d'admission a 'Inspection
academique. En meme temps, us feront connaitre s'ils
desire.nt cesser leurs fonctions a la date precitee, ou bien
rester en fonctions apres tadmission a la retraite jusqu'a
la remise du brevet de pension (environ cinq mois).
II est rappele a cc sujet que Si les fonctionnaires ages
de 55 ans et comptant 25 ans . de services admissibles,
peuvent conserver leurs fonctions jusqu'a la remise du
brevet, la meme faculte ne saurait etre accordee a ceux
qui n'ont pas 55 ans et demandent leur retraite pour raison
de saute. Ces derniers, en sollicitant leur admission a la
retraite, se meltent, par cela meme, dans l'obligation de
cesser leurs fonctions des leur mise a la retraite.
14. — Concours d'admission dans les Ecoles
nationales proiessionnelles en 1 91 3.
Les epreuves du concours d'admission dans les Ecoles
nationales professionnelles d'Armentieres, de Nantes, de
Vierzon et de Voiron auront lieu en 1913, le vendredi
18 juillet, aux heures et dans l'ordre ci-apres indiques
savoir :
Malin :
de 8 h. a 9 h. 30, composition francaise ; duree 1 h. 30
de 9 h. 30 a 10 h. 15, ecriture ; — 45 min.
de 10 h. 15 a 10 It 30, repos ; — 15 min.
de 10 h. 30 a 11 h. 45, die tee et questions de
grammaire ; — 1 h. 15

— 94 —
Soir
de 2 h. A 4 h. composition d'arithme-
tique
— 2h.
de 4 h. a 5 h. 30 questions d'histoire et
de geographic — 1 h. 30
Le nombre des places d'eleve interne et d'eleve externe
mises au concours est fixe ainsi qu'il suit, :
Internes Externes Total
Armentieres
3:)
—
110
Nantes
Vierzon
65
80
:):)
9:-
120
105
Voiron 75 35 110
Les candidats doivent se faire inscrire, avant le 10 inflict,
A la Prefecture du departement dans lequel us desirent
concourir.
Les demandes de bourse doivent etre deposees a la Prefecture
avant le 15 mai.
Pour tous autres renseignements, s'adresser aux Directeurs
des ecoles.
15. — Ecoles pratiques de Commerce
et d'Industrie. — Avis.
Le Ministere du Commerce et de l'Industrie procede en
ce moment A l'elaboration dun nouveau reglement fixant
les conditions d'attribution des bourses dans les ecoles
pratiques de commeree et d'industrie.
Ce reglement ne devant, toutefois, etre applique qu'a
partir de l'annee prochaine, il a ete decide, pour repondre
au desir expiime par un certain nombre d'ecoles, d'apporter
au concours de 1913 une des modifications qu'il
prevoit et qui a trait - A la suppression de l'epreuve de
dessin.
Ci-apres texte de l'arrete en date du 2 mai 1913, fixant
le nombre ties bourses qui pourront etre attribuees cetle
annee dans les ecoles pratiques, et les epreuves dont se
composera l'examen destine a constater l'aptitude des
candidats. Les epreuves sont les memes pour les candidats
des deux sections.

— 95 --
ARRETE.
Le Nfinistre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et
des Telegraphes,
Vu le decret du 22 fevrier 1893, portant reglement sur
les ecoles pratiques de commerce et d'industrie. et notamment
l'article 26 ;
Vu l'arrete du 25 mai 1899 relatif a l'attribution des
bourses entretenues dans ces etablissements ;
Sur la proposition du Conseiller d'Etat, directeur de
l'Enseignement technique ;
ARRETE :
Le nombre des bourses qui pourront etre attribuees en
1913, dans chacune des ecoles pratiques de commerce et
d'industrie ci-apres designees, est fixe comme suit :
ECOLES
BOURSES IIIOUSTRIELLES
au concour,
sans coacOurs
.--...—.
BOURSES CONNERCIALES
au concours
tans contours
Angouleme... 2 1/4 1 1/2
Brest 0'; 1 1!2 1;2
Brest ,g,, 2 1/2 1 1/2
Bordeaux 1 1/2 1;4 1 1/2
Rennes 1 1/2 1/2
Nantes g , 2 1
Nantes .f 1 1/2 2 1 2
Saint-Nazaire - 1 1/2 1 2 1 1 . 2
Limoges 1 1/2 1/4 1 1,2
L'examen destine a constater l'aptitude des candidats
aux bourses se compose exclusivement d'epreuves &rites.
Ces epreuves, qui sont les memes pour la section industrielle
et la section commerciale, comprennent :
1° Une dictee d'orthographe de 15 lignes environ,
suivie de quelques questions de grammaire ;
2° Une epreuve d'ecriture de grosse, moyenne et fine
cursive ;
3° Une composition franeaise ayant pour objet un recit
on uñe lettre d'un genre simple ;

— 96 —
4° tine composition d'arithmetique ;
50 La reponse A quelques questions sur l'histoire et sur
la geographie de la France.
Les epreuves sont notees de 0 A 20.
Pour etre admissibles, les candidats doivent obtenir un
nombre ,total de points au moms egal a 0, sans note particuliere
inferieure a 5.
L'examen aura lieu le lundi 7 juillet aux heures ci-apres
indiquees, savoir :
De 8 heures A 9 h. 30, composition francaise ;
De 9 h. 30 A 10 h. 15, ecriture ;
De 10 h. 15 A 10 h. 30, repos ;
De 10 h. 30 A 11 h. 45, dictee et questions de grammaire
;
De 14 heures A 16 heures, composition d'arithmetique ;
De 16 heures A 16 h. 1/4, repos ;
De 16 h. 1/4 A 17 h. -15, questions sur l'histoire et sur la
geographie de la France.
16. — Table alphabetique des Instituteurs et
Institutrices publics au l er janvier 1913
(Supplement au Bulletin de ievrier).
Errata. — Page 6. — Lire : Bonnet, Auguste, au lieu
- de Hippolyte.
Pages 10 et 11. — Cozic, Benjamin, A Saint-Marqn-de-
Brem : Supprimer l'attribution du Legs Luneau portee
tort pour l'annee 1907.
Page 12. — Dallet, Ferdinand, A Chaix. — Lire :
18-4-78 pour la date de naissance, au lieu de 18-4-87.

— 97 —
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — CEuvre antituberculeuse des Institutriees
et Instituteurs de la Vendee.
Elections pour le renouvellement du Conseil
d'Administration
Dans sa derniere reunion, le Conseil &Administration
de l'OEuvre antituberculeuse a tixe au dimanche 22 join
1913, la date des elections pour le renouvellement du
Conseil d'Administration.
Conformement aux articles 8 et 9 des statuts
10 Le Conseil d'Administration se compose 13 membres
emus au scrutin de liste ;
2° Le Conseil est nomme pour 3 ans ;
30 Sont electeiirs et eligibles tous les societaires Ages de
18 ans revolus au jour de l'election.
Les elections auront lieu a la majorite des suffrages
exprimes, et si on second tour de scrutin est necessaire, ii
y sera procede 10 jours apres, c'està-direle jeudi 3 juillet
suivant. Au 2e tour, la majorite relative sutlira.
Chaque electeur ecrira sur son bulletin de vote 13 noms
choisis parmi les adherents A In Societe.
II inserera son bulletin de vote dans une enveloppe ne
portant aucun signe exterieur. Cette enveloppe sera
fermee et placee dans one deuxieme enveloppe qui portent
exterieurement les indications figurees ci-apres :
ECOLE DE
Nom et prenom du votant
(lisiblement ecrits)
Timbre
de
10 centimes
EUVRE ANTITUBERCULEUSE. -- ELECTIONS
Monsieur le President
de l'OEuvre Anlituberculeuse.
Ecole Maternelle du Boulevard du Nord
A LA ROCHE-SUR-1"o\

— 98 —
Ce ph i sera mis a la poste le jour fixe pour relection.
Le depouillement aura lieu, pour le ler tour, le jeudi
26 juin, a 9 heures du matin au siege de la Societe.
Tous les societaires pourronL assister,a ce depouillement.
Pour le 2e tour, le depouillement se fera au meme lieu, le
jeudi 10 juillet a 1 heure du soir.
Les resultals de chaque election seront communiques aux
journaux beaux.
Election du Bureau
AussitOt que les resul tuts definitifs seront proclames, les
13 membres elus seront convoques par le President sortaut.;
its seront installes dans leurs fonctions et il sera
procede par eux a relection du bureau de la Societe.
(Art. 8, § 2).
LISTE DES ELECTEURS.
I. Mernbres honoraires.
MM. Pacaud, Deshayes, Masse, Palanque, Lenoble, Caine.
II. .1Iembres participants.
CANTON DE BEAUVOIR.
MM. Billaud, Turcot, Forre.
MM'n" Lorber, Robin, Bonnin, .Achalle, Thomas.
CANTON DE CHAILLE-LES-MARAIS. • .
MM. Arsicaud, Allard, Rouillon, Chevalier, Landreau, Guibert,
Renou, Chauvet, Camus, Saunier, Seguinot, Josse, Lunard.
MM–" Arsicaud, Allard, Bouin, Octobre, Seguinot. Chevalier,
Renou, Brideau, Renou, Huchet, Seguinot Juliette, Lunard,
Lunard Georgette.
CANTON DE CHALLANS.
MM. Brachet, Borianne, Binet, Chaigneau, Fortin, Borianne
(fils), Bade, Dibot, Bat.
MM– " Brachet, Borianne, Gamier, Bourseguin, Chapitreau,
Coutant, Chaigneau, Priouzeau.
CANTON DE CHANTONNAY.
MM. Rarnbaud, Tisseau, Renaudet, Simon, Ribaud, Poiraud,
Delaunay, Goineau, Guilbaud, Etoubleau, Cosset, Renaudeau.

- 99 -
MM.." Renaudet, Bellamy, Pairaud, Delaunay, Chemin, Goincau,
Cosset, Routlet, Texier, Dazelie.
CANTON DE LA CHATAIGNERAIE.
MM. Gautron, Auger, Simonneau, Recoquillon Pierre, Landais,
Faivre, Richard.
MM.'" Jacob, Gautron, Gouin, Guillaume, Simonneau, Recoquillon
Renee, Faire, Filtonneau E., Renaud, Auger, Badreau,
Blanchard, Richard, Brunet.
CANTON DES ESSAHTS.
MM. Brand, Erceau, Menanteau, Boutevillain, Petit, Bideaud,
Roy, Bernard, Coutaud, Maupilier, , Fonteneau, Gautreau ,
Burneau, Attain.
Bidetuid, Bonnin, Revol, Caillaud, Brault, Maupilier,
Boutevillain, Bernard, Gantreau, Guicheteau, Vrignon.
CANTON DE FONTENAI-LE-COMTE.
MM. Gibaud, Pelletier, Simon, Bridonneau, Largeaud, Normand,
Pellerin, Orizet, Fillonneau, Lemounier, Thibaudeau,
Giraudeau, Louineau, Barre, Graslepois, Boutet, Mothe, Fittonneau,
Dallet, Barbier.
MNIm" Gibaud, - Pelletier, Barre, Bridonneau, Pellerin, Lievre,
Moinet, Jauffroy, Faivre, Moine, Travert, Frioux, Braud, Savarieau,
Casseron, Botton, Chauveau, Barbier.
CANTON DES 11ERBIERS.
MM. Loizeau Elie, Godet, Branchcreau, Pouponneau, Gaudier,
Pasquier, Levraud, Charpentier, Brachet, Tessier, Arnaud.
Godet, Branchereau, Gaudier, Levraud, Tessier, Mady,
Evelin, Texier, Mallet, Santucci, Liaigre, Arnaud.
CANTON DE L'HERMENNULT.
MM. Bouju, Guillemoteau, Chemin, Merit, Deboute, Deboute
Reverseau, Berland, Tarde, Badreau, Belaud, Belaud Gabriel,
Hery, Petit.
MM.." Bouju, Metais, Deboute, Reverseau, Mitard, Duret,
Badreau, Ferchaud, Texier L.
CANTON DE L'ILE-D'AEL- .
MM. Aubain, Davaine, Seguinot.
MM.." _Aubain, Davaine. Nolleau, Seguinot.

- 100 -
CANTON DE LCcON.
MM. Burgaud, Barraud, Douge, Logeais, Poirier (pere), Poirier
(fils), Loube, Benin, Roullet, Mornet, Texier, Jard, Maingot,
bibot, Babin, Bade, Moreau.
Burgaud. Birotheau, Done, Poirier, Moreau, Benin,
Roullet-Pilleteau, Mornet, Obalski, Logeais, Barriere, Chemineau,
Berthoin, Dubois.
CANTON DE MAILLEZA1S.
MM. Morin, Bouhier, Piffeleau, Pepin. Rolland, Bouet, Paris,
Plaire, Drochon, Reaud, Antoine, Yeillet, Bourneau, Fillonneau
(pere), Fillonneau E., Fillonneau Georges, Fillonneau Gabriel,
Loiseau, Crouby.
MNIm" - Morin, Pit'!Clean, Pepin, Rolland, Motais, Bouet, Nicolas,
Drochon, Reaud„thtoine, Coiner, Meunier, Veillet,
Bourneau, Claudot, Fillonneau, Filtonneau Yvonne, Guyonnet,
Logeais, Crouby, Chalard.
CANTON DE NIARECIL.
MM. Drapron, eillat, Mire. Delaire, Bernard.
MM-' 6 \ eillat, Mire, Bourieau. Bernard.
CANTON OF NIONTAIGC.
MM. Simon, Burden, Moreau, Bretaud, Plaire, Libaud F.,
Daviet, Baron, Point, Duguy, Delcellie, Plaire Firmin,
Lyssa nd re, Renaud, Gi ra rd. G rein rd, ( Ian vikre, Ra baud ,
Arnaud, Corni&re Leon.
NINI-" Simon, Burcier, Moreau, Mire, Libaud, Chauviere,
David. Jarillon, Siclon, Arum'. Lyssandre, Rabier, Monnier,
Roy, Chauviere. Ilabaud, Arnaud.
C;ANTON OF MORTAGNE-SLR-SEVRE.
MM. Maratier, Reverseau, Tisseau, Izarn. Bruneau, Gazeau,
Machefert.
MM' Maratier. Reverseau G., Tisseau, Izarn, Girardeau,
Giinst, Galleteau.
C.ANTON DE LA MOTHE-ACHARD.
MM. Vigneron. Teillaud (pere), Teillaud 1ils, Millet, Bourneau,
You, Prevaud.
NIMm" Denieau. Savary, igneron. Gander, Renaud, Lacombe,
You, Goileau.

-101—
CANTON DES N1OUTIERS-LES-MAL XFA ITS.
MM. Girardeau, Louis, Forestier, Bonneau, Gautronneau,
Panetier, Metayer, Badreau, Maingot, Turpin, Mitard, Corniere
Camille, Bouet, 11May.
M1P' Girardeau, Neymon, Pellerin, Louis. Touteau, Gautronneau,
Rainglet, Panetier; Maituzot, Metayer, Cardineau, Reaud,
AchaIle M.-L., Mitard, Bouet.
CANTON DE NOIRIHOUTIER.
MM. Simonneau, Huguet, Rocard, Bonnaud, Gratreau, Foix,
Laboureux, Rambaud, Guillet.
M11-" Dubois, thiguel, Daviet, Thibaud, Gratreau, Rocard,
Laboureux,•Rainbatid,
CANTON DE PALLUAU.
1111. Quete, Bonnin, Greau, Serceau, Bouquet, Chevalleau,
Douin, Dengue, Forestier, Gendronneau.
111Im" Boissinot, Bouliau, 11lain, Rouffignac, Geay, Chevalleau,
Dolan, Deligne, Coulais.
CANTON DU POIRE-SUR-VIE.,
MM. Braneard, Fouch6., Falourd, Marie, Delaunay, Butraud,
Baud, Coudrain, Corniere, Balin, Gratton, Blanchard, Botton,
Guibot, Grangiens, Tettlet.
11Stm" Brancard, Butraud, Chalard, Coulon, Neau, Marie, Coudrain,
Corniere, Balin, Mercier, Pennoteau, Botton, Grelaud,
Mallet, Potier, , Denis, Falourd Guibot , Grangiens , Billet
Gabrielle, Robreteau.
CANTON DE PDC/ACC:ES.
MM. Plielippeau, Peneau, Bouteille, Branchereau, Dugast,
Caillon, Gratton, Moulias, Magneau.
1111m" Amelineau, Attain, Peneau, Branchereau, Dugast, Gratton,
Bordelais, Normandine, Brunet, Dugast, Caille, Nlandin,
MoUlias, Magneau.
CANTON DE ROCHESERVIERE.
MM. Bessiere, Barreau, Riviere, Rondeau, Letaud, Sourisseau.
1111m" Renaud, Panetier, Barreau, Guinenient.
CANTON DE LA ROCHE-SUR-YON.
MM. Petit Clement, Petit (fils), Berny, Vilatte, Gamier, Can-

— W2 —
queteau, Tatard, Durand, Lebrun, Pajot, Cailleau, Ladouce,
Fleury, Menanteau, Richard, Suire, Gautron, Menanteau Honore,
Berthaud. Plaire, Guery, Blanconnier, Grolleau (pere), Martin,
Larcher, Mouillé, Mandin, Pavageau, Bauche, Joint, Gautier.
MM"'" Berny, Canqueteau, Tatard, Boisseleau, Riga'lean,
Jodard, Foucher, Saffre, Freteau, Guenon, Chaigneau, Darielle,
Petit, Roy, Lebrun, Menanteau, Jacob, Suire, Cragne, Blanconflier,
Larcher, Renaud, Hillereau, Mouilh. Augizeau, Renaudet,
Latour, Py, Ladouce, Battelle, Guerineau, Daugas, Bourget,
Chazes, Fleury.
CANTON DES SABLES-D . OLONNE.
MM. Guillet, Prouteau, Perrin, Bruguiere, Soupault, Crouet,
Chouin, Duguy, Guittot, Texier, Herve.
MM"'" Charrier, Perrin, Bruguiere, Guenezan, Soupault,
Courtejaire, Gouron, Gervais, Texier, Here, Battu, Faivre.
CANTON DE SAINT-FULGENT.
MM. Dronneau, Arnou, Carre,-Guillet, Prouteau.
MM" Barreteau, Guillet, Retail, Hilton.
CANTON DE SAINT-GILLES-SCR-VIE.
MM. Rivallin, Phelippeau, Jacob (pere), Jacob (fits), Loo, Moreau,
Mainard, Ganacheau, Guibourgeau, Boric (pere), Bori,e (fits),
Baudry, Ydier, Thomas, Moinet.
MM—es Rivallin, Sacre, !Moreau, Bourmaud, Gaucher, Jacob,
Guibourgeau, Chauvet, Brancard Gabrielle, Mazoue, Rinabault,
Thomas, Moinet.
CANTON DE SAINTE-HERMINE.
MM. Guyonnet, Simon.
MM"'" David Alida, Texier Berthe, Gourmaud, Guyonnet.
CANTON DE SAINT-HILAIRE-DES-LOGES
MM, Denis, Brosset, Pelletier, Briquet. Barraud, Prezeau,
Gauvreau, Corbin.
MM"" Caine. Archambaud. Poupin, Benaudet Juliette, Corbin,
Barraud.
CANTON DE - SAINT-JEAN-DE-MONTS.
MM. Guillet, Bceuf, Pavageau, Grolleau, Rautureau, Bodin,
Lheriteau, Brochard, Bernardeau. Guillement, Crepeau.

— 103 —
NIMm" Pavageau, Boissy, Bernardeau, Gratton, Rautureau,
Guillement.
CANTON DE TALMONT.
• MM. Renaud, Fort, Pigeaud, Guillaume, Patureau, Burgaud.
Mm" Mallet, Fort, Chevalier, Guillaume, Leveille, Burgaud.
Le President,
2. — Dons et liberalites.
B. CORNIERE.
LA Rocin-:-›1 e-YoN. -- tine (Ii›Iribution de gateaux, envoys
par M"" la Directrice du College de jeunes fines de La Rochesur-Yon,
a ete faite dans le courant de cc inois aux enfants de
l'ecole maternelle du boulevard du Nord, dirigee par Ilm° Berny,
ainsi qua ceux de l'ecole maternelle de la rue de la Mairie,
(Uri& par M"" Renaud.
SAINT-FLORENT-DES-BOIS. - M. Giraudeau, proprietaire, a remis
a - M. Maratier, directeur de l'ecole publique de garcons, une
somme.de ioo francs dont une moitie a ete versee a la caisse de
la Societe de tir, l'autre moitie etant destinee a l'achat de livres
pour la bibliotheque scolaire.
Le genereux donateur a promis a M. Maratier de renouveler
cette importante subvention chaque armee.
L'HERMENAULT. - M. Renaud, instituteur en retraite, delegue
cantonal, a fait don a publique de garcons d'un musk
pour lecons de choses, en fort bon Mat et tres interessant, qu'il a
compose ii l'epoque oi il etait en fonctions, et qui rendra a ses
successeurs de Des grands services.
Legs en faveur des eeoles.
M. Bouet, instituteur a Benet, nous informe que Morin,
née Gautier, veuve d'instituteur, decedee le 13 mai 1913 dans
cette commune, a, par testament, legue aux ecoles laIques de
Benet une somme de 1,5oo francs qui sera employee a l'achat
de vetements pour les enfants pauvres. •
Les Cleves et les maitres des ecoles de Benet ont accompagne
M"" veuve Morin a sa derniere demeure sur la tombe, M. Bonet
a adresse un adieu emu et - reconnaissant a cette amie de l'enseignement

— 104 —
3. — Musee scolaire.
Au cours de mes dernieres inspections, j'ai trouve, dans l'6cole
d'un jeune maitre, un musee scolaire dont la constitution et la
bonne tenue m'ont frappe.
It in'a explique comment il avail forme la base de son musee :
ii s'est adresse aux Socieles des Phosphates Thomas, 5, rue
Vivienne, Paris (8'.), qui lui ont adresse franc°, A la gare la plus'
rapprochee, des echantillons, en flacons, de leurs divers produits.
Je suis heureux de donper cc renseignement a mes collaborateurs,
convaincu que beaucoup les utiliseront.
L'Inspecteur primaire de La Roche,
PAtI (:11 \LES.
4. — Fete des ecoles en 1913.
Le Conseil general de la Ligue francaise de l'Enseignement,
Vu la deliberation en date du 28 janvier 1905, par laquelle ii
est decide qu'une Fete des Ecoles aurait lieu annuellement ;
Considerant que, chaque armee, depuis 1905, la Ligue Irancaise
de l'Enseignement a consacre la Fete annuelle des Ecoles
a la commemoration des actes qui ont prepare et etabli.l'enseignement
obligatoire et laique, et a la glorification des citoyens
eminents qui ont tulle pour l'emancipation des esprits, pour la
Eberle de pensee par le developpement de Finstruction et de
Feclucation populaires et qui ont travaille A l'avenement dune
ere de fraternelle solidarite :
Considerant qu'avec toute l'ardeur (rune nature genereuse et
dun temperament d'apotre, Eugene Pelletan a poursuivi durant
tou4e sa vie, sans defaillance. cet ideal laique et . republicain,
cornbattant par la parole, par la plume, a la tribune, dans le
journal et dans le livre ;
Considerant pie cc fils de Saintonge fut, en des heures difficites,
scion le mot de M. Leon Bourgeois, Fun des plus fermes
representants de la dignite, de la vertu et de la conscience, en
meme temps clue le serviteur passionne de la Liberte et de la
Patrie ;
Considerant convient de dormer en exemple aux gene-
rations nouvelles nu tel homme de bien et que le centenaire de
sa naissance tombe prt'risement le 29 octobre 1913 ;

DECIDE :
— 105 —
La dixieme Fete des Ecoles aura pour objet, en 1913, d'honorer
la memoire d'Eugene Pelletan, l'un des fondateurs de la
Republique, qui, delegue du Gouvernement de la Defense
Nationale pour l'Instruction publique, fut Pun des precurseurs
de l'Ecole laique.
Pourquoi foul - il celebrer, en 1913, la Fête des Ecoles?
Farce que la Fete des Ecoles repond bien ii un sentiment
general de la Nation francaise ;-
Farce que Pon a commemore, en 1901, le depat du petition-
'lenient organise par • la Ligue francaise de l'Enseignement en
faveur de la grataiti;, de l'obligation et de la laiciV; le 25' anniversaire
de la Mutualite scolaire en 1905 ; le 25' anniversaire de
la fondation des Ecoles normales de Fontenay-aux-Roses et de
Saint-Cloud en 1906 ; le 2 .5' anniversaire de la fondation de
l'Ecole laique en 1907 ; le 60 anniversaire de l'Ecole de 1848 et
llippolyte Carnot en 1908 ; le 6o" anniversaire des Caisses des
Ecoles en 1909; le 30' anniversaire de la fondation des Mullinlites
scolaires en 1910 ; le 3o' anniversaire de Is fondation de la
Colonie scolaire de Vacances et des lois sur l'Enseignement des
jettnes flies en 1911 ; le 3o' anniversaire du Note de la loi sur
l'Enseignement primaire lalque et obligatoire C11 1912 ;
Farce qu'il importe, an moment oh les Associations de peres
et de tneres de famine, ennemis de l'Enseignement laique, se
constituent sur tons les points du territoire, de reunir C l'occasion
de la Fete des Ecoles, tons les republicains amis de l'Ecole
laique ;
Parce que la defense de l'Ecole laIque doit ere de plus en plus
l'ordre du jour des preoccupations du parti republicin ;
Farce que, en fetant une fois de plus l'Ecole laique, on
rendra hommage une fois de plus A l'histituteur ot C l'Institutrice
laiques qui out besoin de se sentir plus que jamais encourages,
soutenus, aimes.
Con fe'rences.
Nous allons faire editer, C l'occasion de la Fete des Ecoles de
1913, une conference extraite du beau livre de M. Edouard Petit,
sir Eugene Pelletan.
II nous reste un certain nombre d'exemplaires de In conference

— 106 —
de M. Deries : Salat a l'Ecole, qui produit un si grand etTet a la
lecture et a ra recitation.
*
(Chacune des detnandes d'envoi de ces conferences devra etre
accompagnee d'un timbre de o fr. io par conference separee,
c'est-a-dire o fr. 2o pour les deux.)
Hymnes.
Nous recommandons I'llyntne it Jules Ferry, paroles de
M. Lefebvre, musique de NI. Isore. — Ecrire a M. Isore, 32, rue .
de la Paix, S Roubaix (Prix : o fr. So; piano ; i fr. So; harmonie
et fanfare : 2 francs ; doublure : o fr. 15). — Remise suivant
quantite.
L'Ilynate i l'Ecole Maple, de M. Popy. — Ecrire S M. Massard,
editeur, 18, rue Charles-Richard, a Lyon (Chant et piano :
franc ; chant seul : o fr. 3o).
5. — Concours institue par la Societe Nationale
d'Acclimatation de France.
Pour la seconde fois dans la séance solennelle au Museum, le
9 fevrier dernier, sous la presidence de M. Dabat, representant
le Ministre de r Agriculture, assist& de M. Perrier, directeur du
Museum, In Societe Nationale d'Acclimatation a proclanie les
litureats de son concours d'observations d'Histoire Naturelle
podr les Cleves des Ecoles primaires. Les petits travaux envoy&
par les Ecoles des departements out Cie plus nombreux que
rannee derniere et tons temoignent dun progres notable qui
donne les'plus grandes esperances pour l'avenir.
Nous rappellerons qu'afin d'encourager, chez les enfants,
retude des Sciences naturelles et de fixer leur attention sur les
plienomenes de la Nature, la Societe d'Acclimatation recompense
par des medailles d'argent, de bronze, ou par des diplomes, les
Cleves des ecoles qui lui adressent tous les ans, par rintermediaire
de leurs Instituteurs. les meilleurs petits memoires sur
les Animaux ou les Plantes de leur localite, rediges d'apres leurs
observations personnelles, et non d'apres un livre ou un manuel.
Dans cc but, les enfants doivent s'attacher a observer, pendant
le cours de l'annee scolaire, un Animal (Vertebre ou Invertebre)
on uric Plante. et tenir note sat- an cattier special de tout
ce qui aura frappe leur attention relativement S robjet de leur

-- 107 —
etude. D'apres ces notes, us doivent rediger, du mieux qu"ils le
peuvent, un résumé de cent cinquantes lignes enyiron.
L'Instituteur qui youdra bien favoriser et diriger cette etude
choisira, parmi les travaux de ses Reyes, les six meilleurs
memoires et les enverra, avec le cahier de notes qui leur aura
seryi . de base, an Secretaire general de la Societe d'Acclirnatation,
33, rue de Button, a Paris, dans le mois qui suivra la rentree
des classes.
Un Jury, nomme par la Societe d'Acclimatation, examine ces
mernoires et decerne les recompenses. Un panonceau decoratif
sera rends it l'ecole ayant envoye les six rneilleurs memoires
pour chaque departement oi cc concours aura Cte. organise,.
Une souscription ouverte pour subvenir aux frais de cc concours
constitue no fonds special qui, lorsque les ressources
seront sutlisantes, perrnettra d'allouer un jeton monnayable,
en guise d'honoraires, aux Instituteurs qui auront hien voulu
s'occuper de diriger les . travaux de leurs eleves dans le sens
indique et d'attribuer des livrets de caisse d'epargne aux laureats
qui se seront particulierement signales it l'attention du
Jury.
6. — Concours entre les Instituteurs, collaborateurs
des Societes post- scolaires
communales et cantonales d'entrainement
physique et de preparation militaire
de la jeunesse.
-
Reglement. .
ARTICLE PREMIER. - 11 est institue un Concours entre les Instituteurs
publics qui auront contribue effectivement, pendant
l'annee scolaire 1912-1913, au fonctionnement des Societes
post-scolaires d'entrainement physique et de preparation militaire
(S. A: G.) dans les communes rurales et qui auront
notamment contribue it l'organisation et au fonctionnement des
associations cantonales prevues par le programme d'action
generale de l' Union des Socieles de Preparation militaire de
France.
ART. 2. - CP COI1COUTS est dote de 89 prix : Primes en especes
de too et 50 francs. plaquettes et diplomes.
ART. 3. — Ces prix seront appliques it raison d'un par departernent
sur la proposition des Inspecteurs d'academie.
t,,F,CH I VEs
‘'estA VES°

— 108 —
ART. '4. — mm. les Inspecteurs d'academie seront pries de
communiquer au President de 1' Union les noms de trois Instituteurs
de leur departement presentes sur le meme rang.
ART. 5. — Par les soins de l'Union, il sera etabli pour chaque
.Instituteur propose un releve des services justifiant Is proposition
dont il est l'objet.
ART. 6. — Les litres des candidats seront examines uar un
jury dont la composition sera soumise a l'agrement de M. le
Ministre de l'Instruction publique.
ART. 7. - Le jury designera d'abord celui des candidats de
chaque departement qui devra participer au classement general.
La place de chacun des candidats retenu dans le classement
general sera ensuite deternainee d'apres ses merites compares a
ceux des noires concurrents. Les laureats de l'annee 1912 pourrout
obtenir un rappel nominal de prix.
ART. 8. — Les prix seront attribues par ordre d'importance
suivant la place obtenue dans le classement general.
ART. 9. — Le palmares sera publie dans le Soldat de Demain,
bulletin - ofliciel de l'Union des Societes de Preparation militaire de
France, a l'occasion du Congres national de Preparation milltaire.
Le President de l' Union,
A. CHERON.
7. — Notre experience peclagogique.
Let/re de M. le Doe/ear Boyer, direcleur de linslitut
medico-pe'dagogique de Vitry, pres Paris.
Monsieur l'Inspecteur,
Les Tesultats de la deuxieme serie d'experiences pedagogiques
que vous avez bien voulu proposer any Institutrices et any Instituteurs-de
la Vendee, soul venus s'ajouter aux documents déjà
reunis sur le developpement de la memoire che: l'enfant normal, et,
compares a ceux que nous avons recueillis ensemble dans
l'Aveyron, us constituent un apport serieux a utiliser dans une
contribution a l'etude de cette importante fonction.
Vos collaborateurs oft parfaitement compris ce qui leur etait
demande. "Vous voudrez bien leur adresser a cc sujet mes felicitations
en meme temps que mes sinceres remerciements.• -

— 109 —
Afin de-mieux nous rendre compte de la valeur des recherches
poursuivies dans cette nouvelle enquete, ii est peut-etre utile de
rappeler Cr' quelques inots les conclusions auxquelles ont abouti
celles de 1911.
11 s'ag,issait, a ce moment, de la tnernoire consciente, volontaire,
provoquee, de cette memoire qui est, 5 juste raison, constamment
exercee S l'ecole primaire et dont l'entrainement permet de
rassembler les materiaux que l'intelligence saura bien plus tard
utiliser.
Nous avons constate•que la faculte retentive, lorsqu'elle s'exerce
It la lumiere de la conscience, se developpe surtout entre 7 el 9 tuts,
qu'elle semble atteindre son apogee a 12 ans chez les garcons,
pour subir ensuite tin leger flechissement, peut-elre sous
l'influence du developpementpubere. Chez les filles, la progression
se poursuit sans arret, an moms durant la periode scolaire.
Nous avons egalement constate. que cette sorte de ntentoire se
developpe plus lententent lorsqu'elle poi* stir des sensations que
lorsqu'elle porte stir des notions et des idees, et (pie, si elle ne produit
pas l'intelligence, elle est cepettdant en rapport direct avec cite.
Voyons maintenant cc que les experiences faites en 191'.* par
vos mattresses et vos maitres de la Vendee, nous ont permis de
relever.
11 s'agissait ici de la mentoire inconsetente, de cette faculte
d'emmagasiner et de conserver des impressions, des sensations,
des notions, meme des idees, sans qu'une volonte personnelle on
etrangere nit en a intervenir, sans que la conscience soit venue
en guider les manifestations. 11 nous avail part interessant de
rechercher dans quelle mesiire l'enfant Malt capable de voir sans
regarder. d'entendre sans ecouter, de comprendre meme sans
etre attentif, et dans quelle proportion les acquisitions faites
dans ces -conditions survivaient au leger contact qu'elles avaient
en avec noire organisme.
Les experiences ont porte sur 637 sujets de 6 5 13, soit
491 garcons et-146 flues. Nous•avons laisse de cote les enfants de
5. 14, 15 et 16 ans, parce qu'on n'avait pu en reunir qu'un trop
petit nombre et que nous ne pouvions les utiliser dans la cornparaison
des sexes. Nous ne disposions en effet que de 3 tillettes

— 110 —
de 5 ans., de 7 garcons de 14 ans. de 3 garcons de 15 ans et de
garcon de 16 ans.
Comme dans le travail precedent, nous ayons fait le catgut des
moyennes pour savoir combien de souvenirs inconscients sur les
io envisages s'etaient conserves tin minimum de 5 jours. Ces
moyennes varient done de o aio, et lorsque nous donnons la
notation 5,42 par exemple, cela signifie que Eenfant, dans tette
on tette condition, a retenu, an moyen de la mtanoire inconseiente,
un pen plus de la moitie des in souvenirs qui faisaient l'objet
de Eexperience:
La premiere remarque qt e nous avons faite, c'est que tandis
que la rnitnoire conseiente, d'apres les experiences faites clans
l'Aveyron, se developpait de facon a. passer pour les souvenirs
sensoriels de 3,30 A 4,70 chez les garcons, de 3,15 A 4,7o cites
filles et pour les souvenirs intellectuels de 1,5o a 3,87 chez les
garcons, de 1,25 a 4,20 cbez les titles dans la periode ([iii va (le
6 a 13 ans, la mernoire inconsciente parait dans le meme laps de
temps avoir uric tendance t Ncroitre, comme Si sous 'Influence
de Eevolution normale de l'individu, tout ce qui est inconscient
et involontaire cedait peu a pen la place A tout cc qui est
concient et voulu. A 6 ans, nous obtenons en effet pour les
garcons la moyenne 6 et pour les titles la moyentie 6,o8 ; a 13 arts
cette moyenne est tombee A 5 pour les garcons et a 5,5o pour
les filles. Et, chose au moms interessante, chez les garcons in
memoire inconsciente apres etre descendue S 5,34 5 8 ans et S 5,o4
io ans (par consequent durant la periode on, d'apres les experiences
de l'an dernier, la nthnoire consciente se developpe le plus
et atteint son apogee),. remonte 5 5,32 A l'Age de 13 ans (par
consequent a Edge oii nous avons constate un flechissement de
la memoire consciente).
Ne serait-on pas. a bon droit, tente de croire que les deux
nuanoires consciente et inconseiente se partagent un domaine commun
et qu'elles y evoluent de tette sorte que le gain de rune est
constitut; par In perle de l'aulre et reciproquernent ?
Avouons toutefois que pour les filles, le graphique des
moyennes accuse des oscillations deconcertantes, que nous
n'avons pu interpreter. Ches elles. c'est a 8 ans que la nuanoire
ineonsciente atteint son maximum (6,39 .) et c'est a 12 ans qu'elle
descend a son minimum f4.92,. ,
Dune facon generale, les filles ont retenu plus de souvenirs
que les garcons. Tandis que les premieres arrivent A 5,515, les
derniers n'atteignent que 5,337. Voici du reste la moyenne par
question.

.
.1" question. Garcons. 5,o3, Filles 5,47
2° 6,94; 7,12
3' 5,05,. 4,58 -
fie 3,54, 4,72
5e 4,05, 4,24
6e 4 -.98, 4,79
7' 7,16, 6,98
8' 2,95, 4,31
9 7,61, 6,16
10' 6.06, — 6,78
lloyennes generates. — 5,337, — • 5,515
I.es lilies se sont montrees particulierement superieures
S propos de la 8' question : leur impressionnabilite naturelle
leur a permis de conserver plus souvent le souvenir de la commotion
produite par tzt clinic (le la chaise; peut-etre est-ce pour
le meme motif qu'elles out mieux enregistre Fetid de ratmospliere
(2' question), le tintement du grelot (4 question). Elles
out anssi mieux retenu la couleur de la couverture du livre,
et la date oil s'est elrectuee l'experienee (5' et ire questions).
Les garcons, eux, out Me plus frappes par l'odeur du vinaigre
(3' question), par k's paroles prononcees (6' question), par
rattitude du maitre (7e question), et par les particularites du
milieu (9' et io" questions).
Nous avons fait pour la memoire inconIciente k's memes constatations
que pour la memoire consciente dans ses rapports avec
rintelligence. Les enfant,s cot6s 3 an point de vue intellectuel
out -tine moyenne nettement superieure )6,065 pour les garcons,
6.140 pour les lilies) a celle obtenue par les enfants cotes m (3,763
pour les garcons et 3,052 pour les lilies). Cette dilferettce est
constante pour tons les ages, sans exception.
Ne pourrions-nous pas conclure de ces diverses constatations :
que la memoire. qu'elle soil consciente ou inconsciente, est un
facteur precieux dans revolution normale de rindividu: 20 que
sans nous en apercevoir nous recueillons al110111' de nous des
impressions multiples, en dehors domaine de la conscience;
3' que ces impressions vont rejoindre, pour augmenter nos
reserves mentales. les acquisitions conscientes, s'unissent S elles
et surgissent au moindre appel. suivant les lois de I:association'?
Nest-ce_pas par ces souvenirs acquis en dehors de notre volonte,
que nous pourrions expliquer cette sensation du déjà in que
nous eprouvons quelquefois en presencede certains spectacles
auxquels nous croyons assister pour la premiere fois?

— 112 —
Que de connaissances, que de notions avons-nous acquises de
cette facon ! Les cartes, les images murales que l'enfant Y oit
dans la classe sans y preter la moindre attention, n'ont-elles pas
contribue a grayer dans son esprit d'une facon definitive la
topographie du pays, la relation de plusieurs objets ? Les agents
de publicite qui s'obstinent a multiplier les atTiches que nous tie
lisons pas, mais dont _nous savons nous souvenir au . Moment
opportun n'titilisent-ils pas cur aussi la -nurnoire inconsciente que
leur experience professionnelle leur a fait decouvrir ?
'Font eels nous prouve une fois de plus que Feducation n'est
pas settlement le fait d'un maitre, qu'elle est aussi le fait du
milieu, des objets, des evenements qui nous entourent, que nous
nous y interessions ou non.
:tux educateurs de tirer de ces quelques reflexions les applications
pratiques qui en decoulent.
BIER,
Directeur de l'Instilut mOdico-pedagogique,
l'itry (pres Paris).
8. — Droits ieodaux du Bas-Poitou
En dehors de la ladle, la corvee, des aides, gabelles, peages,
etc., — tons droils feodaux qu'on pourrait dire classiques,
parte que generaux dans l'ancienne France — il est des
devoirs » restreints ally cointes, marquisats, bailliages, fiefs,
qui out plutot tin interet local. Ainsi ceux dont l'enumeration
suit :
La qnintaine. — Les manes qui couchaient la premiere nuit
de leurs noces stir tin fief, devaient monter un cheval fourni
par le seigneur et, alines d'une, lance, en trois coups de dague et
trois sauts de cavale, rompre la lance contre un ecusson. Faute
de satisfaire a cette obligation, les nouveaux epoux etaient
astreints it payer 4 boisseaux d'avoine.
(Area an Seigneur de Bois-Jolly — 1662).
Ike potean ecolier. — Le meme seigneur avait droit d'avoir
un . posteau ecolier « pour les ivrognes, jureurs et blaspheniateurs
du Saint Nom de Dieu. « (wen).
Droit de vent. — Le proprietaire d'un moulin it vent, situe
dans les Landes de Corbejau (Les Brouzilsi, derail « un sols, six

- 113 -
deniers pour droit de vent, par chacun an, au seigneur, marquis
de Montaigu ». (Chdtellente de Retz, 6 (writ 1720).
Dime d'agneaux et poureeaux. — Les habitants du Pre
Mangis (Saint-2thdre-13-Voies) devaient a« Haute et Puissante
dame, Marguerite de Machecoul... la . moitie des diXmes de leurs
aigneaux, nez an dit village et tennements... ».
(Amu des Pre: -.11angis du 30 decembre 1672).
Droit de tende — Les tendeurs du Fief Communault
(Marais de Soullans)etaient tenus de fournir « deux gros oyseaux
on 4 petits, deux fois ran, scavoir a la saint Hilaire et it Noel »
an seigneur du lieu.
(Area 11 Ilathurin de la Rochefoucauld du 13 oclobre 1704) (2).
Droits de terrage. — us sont fres variables selon les fiefs et
consistent dAns une certain° .partie des fruits (en general un
sixieme) prelevee au profit du seigneur.
Prise de poulaille. — Ce droir etait exerce dans toutes les
maisons ayant un cog et deux poules: Une poule etait due au mois
de fevrier et deux poulets an mois.d'aont, moyennant 4 deniers
.pour la premiere et la meme somme pour les seconds (3). (Area
du 21 pzillet 1742).
Devoir pasquier on paquerage (4). — C'est la dime d'agneaux
echeance de mars.
Dans certaines maisons, le seigneur avait le droit de prendre
une brebis avec son agneau, quand le berger avait choisi la
sienne. (Mente area).
JEHAN DE LA CHESNA.YE .
vl Extrait de la Petite Histoire du Bas-Poilou et de Vendee, par
J.. de la Chesnaye. (En preparation).
j, 11 est venu jusqu'it nous. Les g tendeurs e. pour prendre les vanneauK
dans le Marais, paient encore un certain droit l'Etat.
, 2) Archives departementales. Serie G. Liasse 8, n° 23.
(3 : Archives departementales. Serie G. Liasse 1, n° 20 Soullans).
, 4) Yoir l'aveu du Pre Mangis.

— 114 —
9. — Necrologie.
M. Rivet, Edmond, instituteur-adjoint a Grosbreuil, est decede
le 28 avril dernier, apres une cotirte maladie ; ii n'etait age que
de 23 ans.
Fits de l'instituteur de la Guittiere (Saint-Hilaire-de-Talmont),
il avail ete nomme, apres un an de suppleance, instituteuradjoint
a Saint-Michel-Mont-Mercure, puis a Grosbreuil on il
etait depuis deux ans.
Utait un maitre tres consciencieux, d'excellente tenue, tout
&None a sa classe et A ses leves, qui promettait de devenir un
instituteur de merite.
Nous adressons h sa famine l'expression de notre sympathique
condoleance.
La Roche-sur-Yon. le 5 juin 1913.
L'Inspeeleur d'Aeadenzie,
A. NIOCLET.
Le Gerant, Secrelaire de rInspeetion aeUdemique,
P. PALANQUE.
La Roche-aur-Yon. — Imp. Ifoclerne, HAllOsiN'ET, 8, rue Paul-Baudry.

47e annee. Juin 1913.
Bulletin de flostruotioa Primaire
De la Vevdee
Tot: le insert ion au Bulletin tient lieu de no! i flea/ion officielle.
4111111.111MIllb.RIMMIRIMBUHIVIMMIRIMBIRRIBMIMPRIHRM.HUMEMMUNIMRIMMVIIMMIIIIMUIMIWRIMIRMCHRIIIMMIWRIMIHRUMINIIHIMM
S 0Ai INT:i1 I It E
Page:
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie 117
I. — PARTIE OFFICIELLE.
1. -7 Mouvetnent du personnel. — Conges sans traitement. 120
2. — Retraite. — Liquidation - de pension civile 120
3. — Liste des postes susceptibles de devenir vacants
suite 121
4. — Bulletin departemental. — Reunion du Conseil d'administration
pour l'expose de la situation financiere.
— Exercite 1912 121
5. — Conseil departemehtal de l'Enseignement primaire.
Seance du 12 Juin 1913 124
6. — Delegation cantonale. — Nominations 124
7. — Arrete prefectoral fixant les grandes vacances pour
l'annee 1913 125
8. — Distribution de prix dans les ecoles primaires
publiques. — Instructions 126
9. — Classe enfantine 126
10. — Subventions et concessions ministerielles 127
11. — Donorariat 127
12. — Lettre ministerielle relative a In delivrance des
cartes de voyage a demi-tarif sur les chemins de fer. 128
13. — Circulaire ministerielle relative au prejudice cause
au commerce francais des peaux par l'usage de l'ai-
guillon pour In conduite du betail 128
14. — Note de service relative aux entreprises de librairie 129
15. — Bourses nationales dans les etablissements secondaires
de garcons et de Hiles. — Arrete relatif au
classement 130
16. — Exposition internationale urbaine de Lyon 130
17. — Brevet elementaire. — Resultats des examens de la
session de 1913 131

- 116 -
Pages _
IS. — Caisses des ecoles. — Subventions accordees en 1913 132
19. — Statistique des enfants anorrnaux. — Itenseignements
fournir
135
— PART1F. NON OFFICIELLE.
1. — Compte renclu des Assemblees generates et du banquet
de la Societe de Secours inutuels des Instituteurs,
de la Fraternelle et de l'Autonome. . .
2. — Les Patronages laiques et la Ligue francaise de
138
l'Enseignement 141
3. — Actes de probite 141
4. — Dons et liberalites
— Union des Societes de Tir de France. — 1/on de ma-
142
teriel
142
— Excursion scolaire 143
7. — Celebration de la Fete des Ecoles 143
S. — Varietes 143

— 117 —
Lettre de M. l'Inspeeteur d'Academie.
1.,Ycompenses honorifiques. — Ouelques observations.
Dans mon bulletin de mai 191'2. j'ai expose les principes
qui, en Vendee comme en Aveyron, me g-uident pour
Fattribution des recompenses honorifiques. J'y renvoie
tons les maltres.
Jai particulierement insiste sur la me'daille d'argent. Je
me borne a rappeler que, pour Fatiribution de cette recompense
tres recherchee comme aussi pour Fattribution
des medailles de bronze et des mentions honorables, je
m'etTorce de recompenser le travail vile talent, la fidelite,
le devouement et hi vaillance laIque /a oa its se trouvent,
sans distinction de cireonscription ni de sexe.
Le tableau de concours pour la M. A. comprenait cette
armee 17 limns; 12 Instituleurs et 5 Instilutrices. Apres
une longue et tres serieuse discussion des services, comme
des titres, et des divers interets en cause, les 4 medailles
out ete attribuees a 4 instituteurs. La Commission pour la
medaille &argent ainsi que le Conseil departemental ont
ete (1) unanimes a regretter, avec l'administration, que
les circonstances n'aient pas permis, cette armee, de favoriser
an moms une institutrice.
Les Institutrices peuvent etre sures que leurs interets
oft ete bien defendus par moi d'abord, par toute la Commission
et tout le Conseil departemental, et par leurs
elues. Mais il était juste de favoriser un Instituleur que
l'etat de sa 'sante oblige a prendre sa retraite, et qui, par
Consequent, ne pouvait attendre. L'Instilutrice qu'on lui
comparait reste vaillamment en fonctions. Si elle ne demerite
point — une bonne Institutrice peut-elle demeriter? —
die prendra sa revanche Fan prochain. La justice et la
solidarite etaient d'accord en l'espece, el le personnel tout
entier s'en felicitera.
En 1909 et en 1911 déjà, point d'Institutrice parmi les
heureux medailles. Les renseignements que j'ai donnes
1 de rappelle que les deux delegues elus par le Conseil el , part mental a
,cate Commission cont. en Vendee, us Instituteur et nne Institutrice ; cc dont
ie me felieite, puisque là loi ne specific , nullement qilil doive en etre ainsi. On
as.sez souvent.

— 118 —
plus haut sur la composition du tableau de concours et sur
la discussion finale rassureront pleinement les mattresses,
s'il s'en trouve, qui sofa emues ou inquietes. Et voici un
detail statistique necessaire : 23 Institutrices seulement
reunissaient les conditions exigees pour pouvoir etre proposees
pour la M. A., contre 54 Instituteurs. La represen:
tation des Institutrices dans le tabilkau de concours
done equitable, et toute doleance sur cc point serail illegi
time.
Par solidarite, les Institutrices se sont pour ainsi dire
effacees, cette armee, devant un Instituteur : c'esi une
lettre de change qu'elles out tiree, avec ma signature, sur
leurs collegues masculins. bes Fan prochain, les Inslitiitours
seront heureux d'user de reciprocite. Et cc sera
justice autant que bonne confraternite.
Les Institutrices m'ont, donne a entendre qu'en general
leur part semblait pinta reduite dans Fattribution des
recompenses honorifiques, et. les deux Institutrices qui
representent leurs Collegues an Conseil departemental ont
fait aupres de moi une tres respectueuse demarche pour
me dire les impressions et les vcrux du personnel feminin.
leur donne publiquement acte de cette demarche.
Je viens de fournir toutes les explications utiles en cc
qui- concerne la M. A. Pour la medallic de bronze, les
doleances du personnel feminin ne me paraissent pas non
plus opportunes et fondees. En 1909, sur neuf medailles de
bronze decernees, une seulement allait aux Institutrices ;
en 1910, elles en eurent 4 contre 5 donnees aux Instillteurs
: en 1911, 4 contre ; Fan dernier, 5 contre 5. Si ceLte
annee leur part a un peu flechi, on voit que c'est exceptionnel.
En fait, la part des Institutrices progresse chaque
annee quant a la medaille de bronze. Leur emotion, sur
cc point, est illegitime.
Pour la mention honorable, je comprendrais mieux leurs
regrets. Void la statistique des dernieres annees :
1909 : 8 Instituteurs et 5 Inslitutrices
1910: 8 — et 6 —
1911 : 9 et 5
1912 ; 10 • — et 5

— 119 —
Que conclure de ces nombres ? Que les Institutrices sont
systemaliquement « saerifiees » aux Instituteurs? Pas une
doserait raflirmer, car pas une ne contesterait le merite
des Instituteurs recompenses. Jai dit que j'attribuais leS
recompenses honorifiques sans distinction de circonscrip-.
Lion ni de sexe. J'ai cherche entre les 610 Institutrices et
les .590 Instituteurs les plus meritants — Instituteurs .et
Institutrices. Je ne saurais done me resoudre a mettre en
usage une sorte de proportionnelle rigoureuse et systematique.
Je cherche, avant tout, a exciter l'emulation entre
Ins.tituteurs et Institutrices, an mieux 'de l'ecole republicaine.
Je n'en reste pas moms dispose a recompenser, chaque
lois que re'quite me le permettra et sans leser aucunement
le personnel masculin, les Institutrices plus largement. J'ai
tenu a .mettre cette .question au point pour les rassurer
d'abord, si vraiment quelques-unes out des craintes, et
pour couper court a des interpretations etourdies et ignorantes.
Spontanement, et avant la demarche meme dont je viens
de prier, j'avais donne des instructions appropriees
MM. les Inspecteurs primaires pour 1914.
A tous et a toutes, je dis : courage ! Et que les recompenses
aillent aux meilleurs, sans distinction de circonscriptiOn
ni de sexe !
A. MOULET.
La Commission speciale institue-e par l'article 41 de la
loi du 19 juillet 1889, qui s'esL reunie le 12 juin, a formule,
pour l'attribution de la medaille &argent, les propositions
suivantes qui out ele adoptees le mere jour par le Conseil
departemental :
MM. Naud, directeur d'ecole a Nalliers,
Reaud, directeur d'ecole a Damvix.
Rouillon, instituteur a Thouarsais-Bouildroux.
Chauvet, directeur d'ecole a L'Ile-d'Elle. -
Nous publions ci-apres, comme cela a déjà -eu lieu l'an
dernier, la liste, par ordre alphabetique, des 13 autres
candidatures qui, proposees pour l'obtention de la medaille

— 120 —
d'argent et n'ayant pas ete classees en rang utile, restent
inscrites pour l'an prochain au tableau de concours :
M. -Bone, directeur d'ecole.a Saint-Hilaire-de-Riez.
"IMNItnesButraud, institutrice a La Gen('louze.
Doric, directrice d'ecole a Lu,:on.
M. Gautronneau, inslituteur a SI-t :vr-en-Talmondais.
Mme Cluard, instilutrice a Saint-Sulpice-en-Pareds.
M. Gratton, inslitutetir i Saligny.
Mine Herbreteau, institutrice a Coex.
1\IN1. Phelippeau, instituteur a Montournais.
Quete, instituteur a Palluau.
Me Revelllaud. lirectrice d'ecole au Langon.
MM. Seguinot ins! ituteur A Vouille-les-Marais.
Simonneau, hist ituteur h Saint-Pierre-du-Chemin.
Soulisse, insliluteur a Vouvant.
-
I. — pAnTIE OFFICIELLE.
1. — Mouvement du personnel.
I. Nomination.
Par arrele de M. le Prefet de la Vendee, a ete nommee :
TITULAIRE ADJOINTE.
Mme Lorber-Guedon, en conge, a L'Aiguillon-sur-)1cr
(creation). Effet du 11 juin 1913.
//. Conges sans traitement.
Mile Plaire, a La Caillere, du 11 an 30 join;
M. Baffin, a Montournais. du 9 juin au 12
2. — Retraite. — Liquidation de pension civile.
Par decret do 25 mai 191:t. la pension de MI Albert.
ex-institutrice a Ste-Cecile, admise a faire valuir
droits a la retraite. a ete liquidee an taux de 1.322 fralo•--
avec jouissance du ler janvier 1913:

— 121 —
3. — Liste des postes vacants on susceptibles
de le devenir a la fin de 1' annee scolaire
1912-1913
1. – Errata.
Dans la liste publiee au Bulletin de mai, page 91, il faut
lire :
Saint-Georges-de-Pointindoux, eeole de flues a 2 classes,
au lieu de i classe.
— Additions a la derniere lisle.
ECOLE A 2 CLASSES (GARgONS
Saint-Andre-Treize-Voies.
EMPLOIS D'ADJOINTS.
Beauvoir, La Chataigneraie, Falleron, Fougere, Froidfond,
Jard, Landevieille, Mache, Le Perrier, Petit-Bourgdes-Herbiers,
Saint-Gervais, Saint-Pierre-du-Chemin,
Roeheserviere.
EMPLOIS D'ADJOINTES.
La Roche-sur-Yon (rue de Saumur), L'Aiguillon-sur-Mer,
Chantonnay, Les Herbiers, Les Sables.
4. — Reunion du Conseil d'Administration
du Bulletin pour l'expose
de la situation financiere de l'exerciee 1912.
Le 12 juin . 1913, le Conseil d'Administration du Bulletin
de (instruction primaire de la Vendee s'est reuni,
11 heures du matin, a 'Inspection Academique.
Etaient presents :
MM. MouLEr, Inspeeteur d'Aeademie, President;
ClIALES, Inspeeteur primaire a La Roche-sur-Yon ;
Di:cot:am% Inspecteur primaire a Fontenay-le-Comte;
BESSON, Inspeeteur primaire a Lucon ;
MARCANT, Inspeeteur primaire aux Sables-d'Olonne ;
BLANCONNIER, Instituteur a Fougere ;
GIBAUD, Instituteur a Fontenay-le-Comte ;

— 129 —
Mimes BRAINCARD, Institutrice aux Lucs-sur-Boulogne ;
RIGALLEAti, Institutrice a La Roche-sm.-Yon;
M. PALANQUE, Secretaire de l'Inspection Academique,
Gerant du Bulletin.
l'Inspecteurd'Acadetnie donne la parole a M. Palanque
pour la lecture du proces-verbal de la derniere reunion.
Ce proces-verbal est adopte.
Le gerant du Bulletin fait ensuite l'expose suivant de la
situation financiere pour l'exercice 1912 :
RECETTES.
En caisse au l er janvier 1912 636f 85
Abonnements percus : 774 a 3 francs 2.322
Subvention du Conseil general. . . 100 »
Interets des fonds en depot a la Tresorerie
generale 16 05
TOTAL des recettes . . . 3.074 90
DEPENSES.
Impression de S feuilles 1,'4 du Bulletin a
42 fr. 25 la feuille (Bulletin tie janvier et
fevrier, tirage a 915 exemplaires) 922f »
Impression de 20 feuilles a 43 fr. 50 la feuille •
(tirage a 945 exemplaires) 869 95
Impression de la table de 1911 (1/4 de feuille
a 42 fr. 25 la feuille) 10 55
Supplement de 30 numeros pour fevrier
1 fr. 25 la feuille 2 80
Supplement an numero d'avril (1/4 de feuille
a,43 fr. 50 la feuille) 10 875
Tableaux du personnel - (36 pages a 3 fr. 75 la
page) 135 »
Textes de compositions des examens (4 f. 3, 4
a 43 fr. 50 la feuille) 206 62
Impression de 16.300 bandes a • francs le mule 32 60
Carnet a souche de 800 recepisses 10 »-
Retribution an garcon de bureau et etrennes
diverses 65 »
Frais divers : affranchissement, correspon-
dance, papier timbre, timbres de quittance. 39 45

— 123 —
Frais de redaction, de comptabilite et d'expe-
dition du Bulletin 800 »
TOTAL des depenses. . . . 2.404 845
RECAPITULATION.
Recettes de l'exercice 1912 3.074 90
Depenses de l'exercice 1912 2. 404 845
Excedent de recettes. (Reste en caisse an
31 decembre 1912) 670 055
L'expose financier qui precede est approuve sans discussion.
II demontre que la situation du Bulletin n'a pas
cesse d'être satisfaisante et que cette publication est toujours
appreciee par le personnel enseignant. Le chiffre de
800 abonnements, qui avait ete prevu l'an dernier, n'a pas
ete atteint en 1912; nous nnvons compte, en effet, qne
3 abonnements de plus pie l'annee precedente (774 an lieu
de 771). Et, a ce sujet, M. Chales, Inspecteur primaire
La Roche-sur-Yon, pense qu'il serait bon d'attirer l'attention
des jeunes Instituteurs et des jeunes Institutrices, au
moment on its debutent dans l'Enseignement, sur l'interet
tout particulier que presenterait pour eux cette publication.
Le Conseil d'Administration est d'avis qu'il y aurait lien
de prier Mme la Directrice et M. le Directeur des Ecoles
Normales de vouloir bien intervenir dans cc sens aupres
de leurs Cleves.
Plus rien n'etant a l'ordre du jour, la seance est levee
n midi.
L'Inspecteur d'Academie,
President du Conseil d'Administration,
A. MOULET.

— 124 —
5. — Conseil departemental de l'Enseignement
primaire.
Seance du 12 juin 1913.
1° Nominations de delegues cantonaux ;
2° Propositions pour l'attribu lion des recompenses honorifiques
en 1913;
3" Affaires disciplinaires. — Le Conseil propose d'appliquer
la peine de la censure a deux Institutrices privees ;
4° Fixation du nombre des eleves-maitres et des elevesmattresses
ñ admettre dans les Ecoles- normales de la
Vendee en 1913;
5° Fixation des grandes vacances ;
6° Classement des candidats aux bourses d'enseignement
primaire superieur ;
7° Apremont. — Transformation de la 3" classe de l'ecolede
filles en classe enfantine ;
8° L'Herbaudiere de Noirmoutier. — Creation d'une
2e classe a l'ecole de garcons ;
9" La Boissiere-des-Landes. — Constructions scolaires.
Examen des plans et devis ;
100 Saint-Pierre-le-Vieux. — Construction (Pune 2e classe
l'ecole du hameau de Souil ;
11° Les Lucs-sur-Boulogne. — Construction d'une 4e
classe a l'ecole de garcons ;
12° Autorisations accordees a MM. Barbier, Dallet,
Metay et Petit, instituteurs publics, en vue de remplir les.
fonctions de secretaires de mairie.
6. — Delegation cantonale — Nominations.
Dans sa seance du 12 juin dernier, le Conseil departemental
de l'Enseignement primaire a nomme membres de
la Delegation cantonale :
I. — CANTON DE LA ROCHE-SCR-ION.
Boisseleau, Directrice d'ecole en retraite, A La Itoche -sur- Von.
— CANTON DES ESSARTS.
Coquart, proprietaire, A Dompierre.
— CANTON DE LA MOTHE -ACIIAITD.
M. Habaud, proprietaire A La Chapelle-Ilermier.

— 125 —
'7. — Arrete prefectoral fixant les grandes
vacances pour l'annee 1913.
Le Prefet de la Vendee,
Vu l'arrete de M. le Ministre de l'Instruction publique
et des Beaux :Arts, en date du 24 juillet 1905, relatif it la
duree des grandes vacances clans les etablissements d'enseignement
primaire :
Vu la . circulaire ministerielle du 13 juin 1894, au sujeL
de la fixation de l'epoque des dites vacances dans les ecoles
publiques ;
Vu l'arrete ministeriel du 25 janvier 1912 et les circulaires
des 30 mars 1898 et 4 fevrier 1899, relatifs an supplement
de vacances a accorder an personnel des ecoles primaires
pour leur participation /AUX cours d'adultes ou aux
ceuvres complementaires de l'ecole ; •
Vu l'article 18 du reglement des ecoles primairts
publiques du departement de la Vendee ;
Vu -les propositions de M. I . nspecteur &Academie ;
Vu le proces-verbal de la seance du Conseil &Tartemen
tal de l'Enseignement primaire, en dale du 12 juin
1913, en ce qui concerne Les vacances des ecoles publiques ;
ARRETE :
ARTICLE PREMIER. - Les vacances des ecoles publiques
soul fixees ainsi qu'il suit, pour l'annee 1913, pour les
ecoles primaires elementaires et naaternelles de la Vendee :
Sortie : Le jeudi 14 aotit, apres la classe soir (la classe
du samedi 16 se fera le jeudi precedent).
Rentree : Le jeudi matin 2 octobre (la classe du mercredi
ler cwtobre etant ainsi reportee an lendemain).
Cu supplement dune semaine on deux pourra etre
accorde par M. l'Inspecieur &Academie aux Instituteurs
et Institutrices qui out collabore aux ceuvres post-scolaires
ou complementaires de l'ecole, cours d'adulles, conferences
populaires, mulualites scolaires, societes d'anciens Cleves,
cantines scolaires, societes de gymnastique, • societes de
tir, etc. Pour les inleresses, la sortie aura lieu soil le
samedi 2 aofil, soil le satnedi 9, apres la classe du soir.
Par application des dispositions de la circulaire du
13 join 1894, des dates speciales de sortie et de rentree

— 126 —
seront fixees, pour les ecoles oh ii y aurait un interet serieux
a le faire, sur la demande des Instituteurs el apres avis des
municipalites.
ART. 2. — Les distributions de prix ne pourront avoir
lieu avant le jour de la sortie, a moms &line autorisation
speciale de M. l'Inspecteur d'Ac.ademie.
ART. 3. — Auctin discours ne pourra etre prononce a la
distribution des prix par les directeurs et directrices
d'ecoles, sans avoir ete au prealable .approuve par M. Finspecteur
&Academie.
Art. -1. — La lisle des livres a (Werner en prix aux
s elCves (les ecoles publiques de tonic categoric, que ces .
byres proviennent &acquisitions ou de dons fails par les
particuliers, devra etre soumise au visa de M. l'Inspecteur
primaire de la circonscription.
ART. 5. — Exptsdition du present arrete sera delivree
a M. l'Inspecteur &Academie chargé d'en assurer Fexecution.
Fait a La Roche-sur-Yon, le 17 juin 1913.
i.e Prefel,
: T.1.1-11.11F.
8. — Distribution de prix dans les ecoles
primaires publiques.
Nous prions NIMmes les Institutrices et MM. les Instituteurs
de vouloir bien se conformer, sans retard, aux instructions
donnees precedemment en cc qui concerne les
distributions de prix dans les ecoles primaires publiques,
instructions contenues dans les Bulletins de 1909 (page 196
et suivantes) et de 1910 (pages 144 et 145).
11 importe que MM. les Inspecteurs primaires soient
informes, des la premiere quinzaine de juillet, des mesures
qui doivent re prises a cc sujet dans chaque commune.
9. — Glasse eniantine.
Par arrt:ste en date du 30 juin derider. M. le Nlinistre de
l'Instruction publique a approuve la deliberation prise par

— 127 —
le Conseil departernental, clans sa seance du 12 juin, en
vue de la transformation en classe enfantine de la 3e classe
de l'ecole publique de lilies d'Apremont.
10. — Subventions et concessions
ministerielles.
I. Subventions.
Par decisions des 30 mai, 3, 12 et 25 -juin 1913, l.
Ministre de !Instruction publique a accorde les subventions
suivantes :
Patronage laique de La Roche-sur-Yon . . 500k
Caniine scolaire de l'ecole publique de lilies de
Pouzauges 50
« Union de la Jeunesse laique », de Ste-flermine.
Societe de tir (‹ La Cugandaise », de Cugand. 50 »
II. Concessions.
M. le Ministre. de l'Instruction publique a accord,' ;nix
ecoles ci-apres les concessions suivantes :
Ecole de lilies de La Roche-sur-Yon, rue Chanzy. —
Concession de materiel d'enseignement scientifique pour
le cours complementaire ;
Ecole de Mies de Chantonnay. — Collection de cartes
Vidal-Lablache ;
Ecole tie garcons de Croix-de-Vie et ecole de lilies de
Lucon. — Concessions d'images scolaires ;
Ecoles de titles de Grosbreuil et de Coex. — Conce,- ,sion
de materiel d'enseignement.
11. — Honorariat.
Par arrete ministeriel en date dIF 5 juin dernier,
M. Auger, ex-instituteur a Nalliers, a ete nomme instituteur
honoraire.

— 128 —
12. — Lettre ministerielle relative a la delivrance
des cartes de voyage a demitarif
sur les chemins de ler.
— Du g avril 1913. —
1 la suite du decret nommant professeurs-acljoints les instituteurs-adjoints
titulaires des ecoles primaires superieures,
M. le Ministre a ete consulte sur la question de savoir A quelle
categoric du personnel des ecoles prirnaires superieures ii y
avait lieu de delivrer des demandes de billets A demi-place sur
les chemins de fer.
II a repondu cc qui suit :
« Je crois devoir vous rappeler qu'aux termes des conventions
intervenues entre l'Etat et les Compagnies, le benefice du demitarif
est exclusivement reserve aux instituteurs et institutrices
publics. En consequence, seuls sont admis a cette faveur, en
dehors des instituteurs exercant dans les ("Toles elenientaires, les
instituteurs-adjoints delegues dans les ecoles prirnaires superieures,
les instituteurs et institutrices -detaches dans les lycees
et colleges de garcons, les directeurs d'ecole primaire superieure
laquelle est annexee une ecole elementaire, et le's eleves-maitres
des ecoles nom -tales de service a l'ecole annexe au moment des
conges.
Pour copie conforme :
Le Directeur de l'Enseionement prima ire,
A. G AS.Qt:ET.
13. — Circulaire ministerielle relative au prejudice
cause au commerce frangais des
peaux par l'usage de l'aiguillon pour la
conduite du betail.
Paris, le 31 mai - 1913. —
'Le President du Conseil. Ministre de 'Instruction publique et
des Beaux-111s A Monsieur l'Inspecteur d'Academie
Dans line lettre communiquee par M. le .Ministre du Commerce
et de 'Industrie, tin. des representants de la Republique
en Allemagne a signale le prejudice cause au commerce francais
des peaux par Eusag,e de l'aiguillon pour la conduite du betail.
L'aiguillon, en occasionnant aux bestiaux de veritables petites
blessures, entraine, de cc fait metric, tine depreciation notable

— 129 —
-de la peau. D'apres certaines evaluations, chaque peau endommagee
subit une moms-value d'environ 25 0, 10 et le prejudice
.annuel ne serait pas inferieur a io millions pour les seuls departements
du Midi, oil l'aiguillon est plus generalement employe.
Je YOUS prie d'appeler sur cette question l'attention du personnel
enseignant. II appartient aux instituteurs de repandre
parmi leurs eleves et parmi les cultivateurs la con.naissance du
detriment reel et serieux qu'entraine l'usage de l'aiguillon pour
noire commerce a l'etranger et, par vole de consequence, pour
les agriculteurs francais.
J'attacherais du prix a ce que les observations qui precedent
soient communiquees au personnel ensei'gnant par la vole du
Bulletin departmental.
Signe,: Louis BARTHOU.
Pour cope conforme :
Le Directeur de l'Enseignement pr/moire,
A. GASQUET,
N. B. — L'Inspecteur d'Acadeinie prie MM. les Instituteurs et
AP'"s les Institutrices de vouloir bien dormer lecture de la circulaire
ci-dessus a leurs Cleves, de leur rappeler les observations
qu'elle renferme, chaque fois qu'une lecon s'y pretera, et de s'en
entretenir avec le s personnes que ces observations interessent
directement, lorsqu'une occasion favorable se presentera.
14. — Note de service concernant les tentatives
de pression exercees contre les
Instituteurs par les courtiers de librairie.
— Paris, le 3o mai 1913. —
J'ai ete inforine que certains courtiers de librairie se presentent
dans les ecoles, 'fluids dune autorisation de l'Inspecteur
d'Academie dont us abusent pour surprendre la 'bonne foi des
instituteurs et surtout des institutrices et pour les faire sonscrire
a des publications onereuses.
Je vous invite a n'accorder a l'avenir aucune autorisation de
ce genre et a prendre les mesures necessaires pour mettre le Personnel
de votre departement en garde contre les tentatiNes de
pression abusive dont il pourrait etre l'objet de la part de ces
courtiers.
Le Directeur de l'Enseignement prima ire,
A. GASQUET.

— 130 —
15. — ArrOte relatii au classement des demandes
de bourses nationales dans les
etablissements secondaires de garcons
et de flues.
— Du 15 avril 1913. —
Le President du Conseil, Ministre de !Instruction publique et
des Beaux-Arts,
Vu les arretes des 9 septembre 1882 et 3t mai 1902,
ARRETE :
ARTICLE PREMIER. - La Commission instituee au Ministere de
l'Instruction publique et des Beaux-Arts en vue de l'etude et
du classement des demandes de bour!,e, nationales clans les etablissements
d'enseignernent secondaires de garcons et de jeunes
fines etablit ses propositions clans les conditions determinees
ci-apres.
ART. 2. - Chacun des dossiers soumis a l'examen de la Commission
est l'objet d'un rapport Cent.
L'ordre de preference en vue de in concession d'une bourse ou
d'une fraction de bourse est indique par la Commission, au
moyen d'une note variant de i a 3 et correspondant au classement
en premiere, deuxierne et troisieme lignes.
ART. 3. — Le classement est determine d'apres l'ensemble des
titres des candidats.
II est particulierement tenu compte, pour la presentation en
premiere ligne, des charges de famille et de l'insuffisance des
ressources des postulants.
Louts B
16. — Exposition internationale urbaine
de Lyon.
Le President du Conseil, Ministre de l'instruction publique et
desBeaux-Arts, a M. l'Inspecteur d'Academie, en residence a.
La Roche-sur-Yon.
— Paris. le 5 juin 1913. —
La vine de Lyon a decide d'ouvrir. a partir du 1" mai 1914,
une grande exposition internationale urbaine.

— 131 —
Celle manifestation sera scientitique, economique et sociale en
meme temps qu'industrielle et commerciale pour tout re qui
touche a la vie bygienique et au progres de la cite moderne.
M. le Senateur, maire de Lyon, exprime le desir d'obtenir la
participation de mon departement a retie exposition et inc
demande de vouloir bien auturiser l'envoi, par les membres tin
corps enseignant, de collections et de travaux d'eleves.
Je donne tres volontiers l'autorisation sollicitee par NI. le
maire de Lyon. Je vous prie d'informer de ma decision les
instituteurs de votre circonscription en appelant leur attention
sur la tentative que poursuit Ia ville de Lyon.
. Pout; copie conforme :
Le Directeur de l'Enseignenient primaire,
A. G S( ET.
17. — Brevet elementaire.
Signe : L. BXRTHOU.
Re'sullals des examens de la Ire session tie 1)13.
CANDIDATS ADM1S :
P Aspirants. — MM. Ballet. Barre, Berland, Bosi.
Brand, Charbonnel, Chevolleau, Craipeau, Desimelle,
Doret, Fournol, Gauducheau, Gellot, Girard, Giraud,
Gratton, Grolier, Lambert, Largeaud, Legal, Lejaud,
Levraud, Marie, Mathe (Gabriel), Metais, Moyet, Parraguette,
Pasquier, Perrin, Pouponneau, Sabien, Siou,
Triad.
Aspiranles.— IIM"es Berthereau, Boissier, Bourdeau,
Brand, Bru, Chacun, Charneau, Crepeau, Deboute, Doze.
Duguy, Favreau (Arthemise), Ferre, Gabard, Galtaud.
Gaudier, Gervier, Godard, Guerin, Guillot, Judie' ,
Lorioux, Milard, Morin, Morton, Musseau, Nallet, Nandon.
Palier, Partimbene, Peneau, Penisson, Pepin, Petit, Picot.
Pillaud, Prezeau,.Racaud, Raineteau, Renard, Rondeau,
Seeheresse, Sorin, Sourit, Viand, Violleau.

— 13') —
18. — Subventions attribuees aux Caisses des
Ecoles de la Vendee, en 1913, par
M. le Ministre de l'Instruction publique.
Fontenay-le-Comte
Charzais
Fontaine.;
Lon geves
L'Orbrie
Chaill&les-Marais
Champagne
MorelIles
Pttyravault
Arrondissement de Fontenay-le-Comle.
La Chataigneraie'
Wend-Barret
Cezais
La Chapelle-aux-Lys .
L'Ilermenault
Ilarsais-Sainte-Raagonde
Naltier -
Petosse
Saint-Laurent-de-la-Salle
L'Aiguillon-sur-Mer. .
Les Magni I s
Saint-Denis-du-Pay.r6 .
CANTON DE FONTENAI-LE-CONITE.
20 M011treuil
to Pissotte 3o
15 Poire-sur-\elluire 20
10 Velluire 90
CANTON DE ClIA11.1.1:-EES-MARAIS.
Ste-Radegonde-des-Noyers 3o
3o La Taillee 10
to 'Vouille-les-Marais to
20
CANTON DE LA CHATA IGNERA
3o Loge-Fougereuse 10
ao Saint-Maurice-des-Noues. to
10 Thottarsais-Bouildroux . 15
10 to
CANTON DE CH ERNI ENAL- LT
to Saint-Martin-des-Fontaines 10
To St-Martin-sous-Mouzeuil. . 15
o Saint-Valerien 0
Serigne no
10
CANTON DE LI:c:01.
io Saint-Michel-en-l'Herm . 15
15 Triaize no
ao
CANTON DE MA ILLEZA IS.
Maillezais 15 Liez to
Bouille-Courdault 10 Sainte-Christine 15
Doix 10 Saint-Sigismond 15
Lesson I0

— 133 —
CANTON DE POUZAUGES.
Pouzauges 35 Saint-Mesmin
10
Mon tournais
Beau mur
25 St-Michcl-Mont- Mercure 15
10 Tallud-Sainte-C,emme . 10
CANTON DE tyrAll LA RE-DES-LOGES.
Saint-Hilaire-des-Loges • 15 (Mimes 10
Foussais 20 Pa y16-su i-'\ end6e 15
Mer vent 10. Saint-Alichel-le-Cloucq 15
. • 20 X a nton-Chassenon . . 15
Sainte-Hermine
La Chapelle-Themer . .
La Jaudonnike
La Reorthe
Saint-Aubin-la-Plaine .
Saint-Etienne-de-Brill ouet
CANTON DE SAINTEAHHIMINE
.
20 Saint-Hilaire-du-Bois . 20
20 Saint-Jean-de-Betigne . 15
Saint-Juire-Cha rupgillon . 20
20 S'-Mart.-La rs-en-S'e-Ilerm 15
JO Thire
15
- Arrondissement de La Roche-stir- Von.
CANTON DE LA ROCHE-SCR-10N.
Bourg-sous-la-Roche . . • 25 Thorigny
La Chaize-le-l'icomte . . • 25
CANTON DE CHANTONNA1.
Chantonnay
So Saint-Germain-le-Princay . 20
Bournezeau 30 bert-du-Pt-Charrault 25
Puybelliard 10 Saint-1 - incent-Sterlanges 25
Rochetrejoux 10 Sigournais 15
CANTON DES ESSARTS.
Dompierre Saint-Martin-des-Noyers . . 25
La Ferriere 25
Ardelay
CANTON DES HERBIERS.
5
CANTON DE MAREUH..
Bessay 15 Peault
La Clare 5 Les Pineaux-Saint-Ouen.
La Couture 10 Rosnay
Moutiers-sur-le-Lay. . . . 20
20

— 134 —
CANTON DE MONTAIGU.
Montaigu 10 La Guyonniere 10
La Bernardiere 10
CANTON DE MORTAGNE-SUR-SEVRE.
Mortagne-sur-Se'vre. . . 10 Saint-Malo-du-Bois -
Saint-Aubin-des-Orrneaux. 10 La Verrie io
CANTON DU POIRP-SUR-VIE.
Aizenay 10 Saint-Denis-la-Chevasse. . 10
Belleville 35
CANTON DE ROCHESERVIERE.
Rocheserviere 10 L'Herbergement.
Les Brouzils
CANTON DE SAINT-ruLGEN-r.
Arrondissement des Sables-d'Olonne.
CANTON DES SABLES-D'OLONNE.
Sables-d'Olonne ;5 Olonne
Chateau-(FOlonne no Sainte-Foy 20
Ile-d'Olonne
CANTON DE BEAUVOIR.
Beauvoir 3" Saint-Gervais 3"
Bonin - io Saint-Urbain ..... . . 20
CANTON DE CHALLANS.
Bois-de-Cen6 25 Sallertaine
CANTON DE LA MOTHE-ACHARD.
Landeronde 10 Sainte-FlaiNe-des-Loups 20
Martinet 5 St-Georges-de-Pointindoux 10
CANTON DES MOUTIERS-LES-NIAUXFAITS.
Moutiers-les- Mauxfaits . . 25 St-Avaugourd -des- Landes. 15
Angles Saint-Benoist-sur-Mer. . . 25
Champ-Saint-Pere . . . 20 La Tranche 20
La Jonchere

Barbatre to
— 135 —
CANTON DE NOIRMOUTIER.
CANTON DE PALLUAli.
Palluau 5 :4)remont 35
CANTON SAINT-GILLES-SCR-VIE.
. . 25 Givrand 15
Commequiers 25 Iliez 25
Croix-de-Vie 25 Saint-Hilaire-de-Riez . . . 45
CANTON DE SAINT-JEAN-DE-MONTS.
Saint-Jean-de-Monts . . . 35 Notre-Dame-de-Monts. . . 25
La Barre-de-Monts . . . . 3o SouBans
CANTON DE TALMONT.
'falmont 45 Poiroux 10
Le Bernard 10 Saint-Bilaire-la-Foret . . . io
Jard 25 Saint-1 incent-sur-Jard . . 5
Longeville
Le montant total des subventions accoraes s'eleve a 2,700
francs.
19. — Statistique des enfants anormaux.
Renseignements a fournir.
La loi du 28 mars 1882 (lit, dans son article 4, que « l'instruction
primaire -est obligatoire pour les enfants des deux
sexes ages de six ans revolt's a treize ails revolus ». Mais
il est une categorie d'enfants A qui, jusqu'ici, la loi n'a pas
ete appliquee : ce sont lei; sujets qui, soil au point de vue .
physique, soit au point de vue intellectuel on moral, ne
se trouvent pas dans des conditions normales pour recevoir
l'enseignement commun.
Ces enfants (qui ne peuvent 'etre suffisamment instruits
l'ecole publique par les procedes pedagogiques ordinairement
employes pour les eleves pourvus de tons leurs
sens et doues d'une intelligence moyenne) sont design&
sous le nom generique d'enfants anormaux.
Ge sont :

— 136 —
10 Les arettgles, sujets prives de la vue, soil totalement,
soil dans des proportions leur rendant impossibles la lecture
et recriture des clairvoyants normaux;
20 Les sourds-nwels, sujets prives de l'ouie, soil totalewent,
soil clans des proportions ne leur permettant pas
d'acquerir, par l'Audition, le langage spontane des entendants-parlants
normaux ;
3° Les idiots, cretins, imbeciles, epileptiques, hysteriques,
choreiques, paralyt kyles. hemiplegiques, etc.,
ainsi que les imbeciles moraux, sujels atteints de perversion
des instincts; tons enfants qui, nc pouvant etre soignes
et eduques collectivement quo sous la responsabilite
du medecin, soul, Nsignes, pour cello raison, sous le nom
(Pa/tor/m/11x nuidicaux;
4" Les arrieres, sujets qui, sans pouvoir etre classes clans
la categoric des anormaux medicaux,. sont en état de
debilite mentale, no possedNd, qu'une intelligence ou qu'une
responsabilite ailenuees no lour permettani pas d'acquerir
— A l'ecole commune et par it's melhodes ordinaires
d'enseignement — la moyenne d'instruction primaire clue
ret:oivent les attires eleves.
5° Les inslables, enfants a &cies d'une incoherence de
caractere, d'un tnanque d'equilibre mental lour rendant
insupportable lit discipline generale et necessitant absolument
leur eloignement de l'ecole publique.
No (lois-NA pas etre consideres comme anormaux, les
enfants qui sont resles plus ignormils quo it's attires, parce
•qu'ils out CIC relardes dons tears eludes pour des causes
independantes de leur kat mental, comme par exemple la
non frequentation scolaire, les absences reiterees,
Aliti d'etablir une statisligite aussi exacte quo possible,
il est desirable quo loules les ecoles publiques on privees,
primaires on mcdernelles fournissent, en conformite de In
classification precedente, les renseignements suivants.
Dans chaque circonscription. ces renseignemAds sN.ont
adresses. avant le ler (IOW , A M. linspeeleur priniaire qui
est charge de les centraliser.

— 137 —
Ecole publique (primaire ou rnaternelle) (de garcons ou de fines)
Total general des eleves notanaux
et anormaax inset-its dans l'ecole
Sur ce nontbre, eombien soul
t° Aveugles
2° Sourds-muets
3' Anormaux medicaux
Arrieres ......
5" Instables .
Enfants anortnaux ne frequentan 1
aueune ecole, mats (loot le.'
parents soot dotnicilies dans la
cireonscription desservie par
l'ecole :
1 0 Aveugles
2 0 Sourds-rnuets
30 Anormaux medicaux .
Arriere•
5° Instable:- .....
ENFANTS ENFANTS
de 2 a 6 ans de 6 313 ans
Garcons I Fines Garcons Filles
■•■•■
OBSERVATIONS. — illdiCIVICE 5'11 SC trouve quelque enfant retunssant
plusieurs anomalies : cecite et surdi-mutite, cecite et
idiotic, etc... .
, le 1913.
I: Institut

—
Ecole privee (primaire ou maternelle) (de garcons ou de fines)
Total gent;ral des elion.?s notanaux
el anormaux inserits (Ions l'ecole.
Sur cc nombre, conibien soul :
10 Aveugles
q" Sourds-nittets
3- \ normaux medicaux .
\ rrieres
I nstables
ENFANTS
de 2 a. 6 ans
■ arcons Files Garcon ,
ENFANTS
de 6 it 13 an ,
OBSERVATIONS. — Indiquer s'il se trouvc
sant plusieurs anomalies : cecite et surdi-mnI cecite et
idiotie, etc...
, lc
L'Inslitot
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Compte rendu des Assemblees generals
et du banquet de la Societe de Secours
mutuels des Instituteurs; de la Fraternelle
et de l'Autonome.
ssemblees generates de la Societe de Secours mutuels, de
11, [non Fraternelle et de l'Autonome des Instituteurs et Institutrices
de In Vendee, ont eu lieu, a La floche-sur-Ion, a Fecole
maternelle du boulevard du ord, le samedi 31 mai.
Ces trois reunions avaient amene au chef-lieu, et de tous les
coins du departement, une grande partie du personnel primaire
rendeen.
La nlatinee tout entiere fut employee a la discussion des
interets moraux et financiers des diverses Societes. A. midi,
Institutrices et Instituteurs se retrouvaient, comme Fan dernier,

- 139 -
a l'hotel du Lion-d'Or, ayait lieu le banquet annuel, dont
M."Tardif, notre nouveau Prefet, tout recemment arrive en
Vendee, avait bien voulu accepter la presidence.
X la table d'honneur nvaient pris place, aux cOtes de \I. le
Prefet : M. l'Inspecteur d'r\cadeinie ; Mc la Directrice de lIcole
Normale ; MM. Chides, Marcant, Ducouret et Besson, Inspecteurs
primaires ; NI. Palanque, secretaire de l'Inspection Academique ;
les Presidents des Societes : MM. Guery, de l'Union Fraternelle ;
Bouet, de rAutonome ; Corniere, de l'OEuvre antituberculeuse ;
nerve, de l'Amicale ; MM. Petit et Durand, directeurs d'ecoles,
tresorier et secretaire de la Societe de Secours nAutuels ;
MM"'" Brancard et Rigalleau, M. Gibaud, delegues du Conseil
departemental ; M"". Boisseleau, directrice d'ecole en retraite ;
Mue Roy, directrice d'ecole a La Roctie-sur-Ion ; NI. Marais, Instituteur
lionoraire, etc.. etc. M. Grolleau, le •sympathique et
devoue President de la Societe de Secours n'avait pu,
a son grand regret, assister au banquet en raison de son etal de
sauté.
S'etaient fait_ excuser de ne pouvoir assister au banquet :
MM. Daniel-Lacombe, depute; Guillemet, andel' depute; Gentler,
maire de La Roche-sur-Yon ; Bois& et Godet, conseillers gene-
Faux ; Masse, directeur de l'Ecole Normale ; Metay, president de
la Societe de Secours 'inducts, et Arrif.nion, delegue du canton
de Chaille-les-Marais.
Les convives, dont l'appetit avail ete aiguise par le vo,yage et
les discussions, d'ailleurs fort courtoises, de la matinee, Brent
largement honneur a l'excellent menu qui leur fut servi. Le
repas fut des plus gais et empreint de la plus franche cordialite..
Au dessert, des discours tres applaudis furent prononces par
M. Guery, au nom de l'Union Fraternelle. de la Societe de
Secours mutuels, en l'absence de son President, et de l'Xutonome
; par M. Corniere, au nom de l'OEuvre antituberculeuse ;
par M. Chales, au nom de l'Orphelinat de l'Enseignement ; par
Moulet. Inspecteur d'Academie, et enfin par M. le Prefet.
M. Guery prend le premier la parole, au nom des trois
Societes qu'il est charge de representer. 11 remercie chaleureusement
NI. le Prefet qui, des son arrivee en Vendee, a bien
voulu, en acceptant la presidence du banquet, 'donner aux
Instituteurs un precieux temoignage de bienveillante sollicitude;
M. l'Inspecteur d'_•kcadeinie, qu'il assure, en paroles eniues, du
respect et de l'attachement des Instituteurs ; Mme la Directrice de
l'Ecole Normale ; MM. les Inspecteurs primaires ; M. Palanque,

— 140 —
secretaire de 'Inspection , academique, enfin les Presidents des
diverses Socieles corporatives.
II fait ensuite connaitre, en un compte rendu fres documente
et tres applaudi, la situation morale et financiere, toujours en
progres, des diverses Societes, les services qu'elles rendent et les
esperances qu'elles font naitre. II termine en assurant M. le
Prefet dti loyalist -tie des Instituteurs vendeens que l'apre concurrence
clericale ne &courage pas et dont le devouetnent et le zele
se sont toujours montres it la hauteur de leur 'ache.
A leur tour, MM. Chales et Corniere patient an nom de l'Orphelinat
de l'Enseignement primaire et de la Societe antituberculeuse,
et font appel it tine solidarite de plus en plus grande de
chacun en faveur de tolls et de tons en faveur de chacun.
M. l'Inspecteur d'Academie est heureux de pouvoir presenter
si tot, et dans des circonstances aussi agreahles, it M. le Prefet,
(lout il connait (16.0 les sympathies pour l'Enseignement primaire,
le personnel vendeen, dont II tpprecie hautement les
efforts et la dignite. Quelques heures avant de se rendre an
banquet, il a cu connaissance, par tine lettre de regrets, d'un
article qui voulait etre injurieux, publie par tine feuille clericale.
II profile de roccasion, (rune part, pour parler, preuves it
rappui. it M. le Prefel tie retat d'esprit de nos adversaires et de
leurs amenites it regard du personnel de l'Enseignement, chef en
tete ; d'autre part pour conseiller aux Instituteurs de garder, en
face de ces grossieretes et de ces outrages, qui n'atteignent que
leurs auteurs, le plus grand calme et la plus parfaite indifference...
le sourire, quoi
NI. le Prefet clot la serie des discours en remerciant tous ceux
qui ont pris la parole des souhaits de bienvenue gulls lui ont
adresses. 11 est heureux de roccasion qui liii permet de dire an
personnel primaire dans quelle estime il le tient et de lui
temoigner sa sympathie. II rappelle avec emotion et humour la
reconnaissance qu'il a gardee pour tin ancien Instituteur gull a
connu au commencement de sa carriere administrative, et il
affirme pourrait dire en toute sincerite qu'il est primaire,
« du certificat d'etudes au doctoral en droit... s'il avail rhonneur
de posseder le certificat d'etudes. »
II pane de rinteret quit a toujours porte flux ceuvres de
mutualite et du plaisir quil eprouve it les voir si florissantes
en Yendee.
Le banquet ne s'est termine qu'it trois heures. Institutrices et
Instituteurs se sont alors separes, se dormant rendez-vous pour

— 141 —
IC 12 juillet,.jour oi doit avoir lien, a La Roche-sur-Yon, la fête
de l'Amicale. „
2. — Les Patronages laiques et la Ligue
Frangaise de l'Enseignement.
Depuis 1895 fonctionne, a la Ligue francaise de l'Enseignement,
un Counite de Patronage deinocratique de la Jeunesse.
Le but est de provoquer la fondation, d'assurer le developpement
de patronag,es scolaires et post-scolaires
II s'agit de faciliter la frequentation scolaire, d'ecarter les
enfants des dangers de la rue, de leur procurer 11/le bonne
hygiene, de preparer l'education civique, social, professionnelle,
domestique et menagere des jeunes flues et des jeunes gens, de
faire de bonssitoyens et • 'utiles meres de famine.
La !Ague a pose, en principe, que le patronage devait etre line
aide, et non tine charge nouvelle pour l'Institutrice et pour
l'Instituteur ; si donc, le concours de ceux-ci petit et re accepte et
dolt meme l'etre avec reconnaissance quand il est donne librement,
ii taut autant que possible, assurer, en dehors d'eux,
l'existence de Eceuvre.
Les amies et amis -de l'Ecole linique, les families des enfants
qui la frequentent,. les anciennes et anciens Cleves de l'Ecole, les
deleguees et delegues eantonaux sont tout designes podr prendre
en charge Faction cii faveur de l'univre d'interet general et
social..
Le Comite de la Ligue (lent a la disposition des personnes qui
veulent bien s'interesser a la fondation de patronages laiques,
dans (cur region, tons documents. renseignements, modeles de
statuts, contrats d'assuralICC de responsabilite, catalogues de
livres, pieces, saynetes, monologues, materiel d'exercices physiques
et de jeux.
S'adresser a la Ligue Franeaise de EEnseignenient (Comite du
Patronage democratique de la Jeunesse), 3, rue Itecamier,
Paris (N II').
3. — Actes de probite.
Le 1.14 juin, la jeune Ilda Moreau. Agee de 9 ans, Cleve de l'ecole
publique de fines. de Saint-Hilaire-la-Foret, a trouve, en se rendant

— 142 --
en classe, une liasse de billets de banque representant une
somme de 5oo francs, qu'elle s'est empressee de restituer a son
proprietaire.
Quelques jours avant, la jeune Jeanne Daniaud, Agee de
io ans i2, eleve de l'ecole publique de fines de Palluau, avait
trouve, sur la route, un porte-monnaie contenant 6o francs
qu'elle etait Alec deposer immediatement a la mairie oit ii fut
rec la .
L'an dernier, une autre Cleve de la mettle hole, Therese
Laucoin, avait trouve un billet de banque de 5o francs et l'avait
depose it la mairie. Cette somme n'ayant pas ete. reclarnee, a ete
remise tout recernment it l'eleve .Laucoin.
* *
Le 26 juin. deux Mews de l'ecole publique de garcons de
Naltiers, les jeuttes Urbain Pelletier et Armand l3ournel, out
tr011Ve, stir la place, tine piixe de 20 francs qu'ils ont aussitot
deposee a la mairie. Le meme jour, un brave journalier, pere
de 8 enfants, entrait en possession de cette piece quil avait
perdue le dimanche precedent.
'routes nos felicitations i ces Cleves et a leurs maitres et
mattresses.
4. — Dons et liberalites.
FONTAINES. - la suite du deces de NI. Guilbaud, Bazile,
proprietaire it Fontaines, et con formement a la volonte du daunt,
cliactute des ecoles publiques de cette commune a recu une
sornme de 22 francs destinee it etre donnee en prix aux meilleurs
eleves.
LA CROIX-MERALTD. - M. Guerineau, ancien directeur d'ecole
Pouzauges, a fait don it l'Instituteur de La Croix-Meraud d'importantes
collections pour la constitution d'un.musee scolaire et
de plusieurs montages pour l'ornementation de la classe.
Lk CHAPELLE-11ERMIER et \ AIRE. - CII anonyme a rernis ii N.
l'Inspecteur primaire des Sables-d'Olonne une sornme de too
francs destinee a l'achat de livres de prix aux Cleves des ecoles
publiques de La Chapelle-Hermier et de Vaire.
5. — Union des Societes de Tir de France. —
Don de materiel.
L'Union des Socikes de Tin de France a fait don, a la

— 143 —
circonscription de Fontenay-le-Comte; d'un materiel de tie
scolaire qui sera remis par AI. l'Inspecteur primaire
l'ecole on, apres enquete, ii paraItrale mieux place.
6. —Excursion scolaire.
Le dimaitche 21 juin. les elves de - recole publique de fines de
Sl-Michel-en-Plierm se sont rendues en excursion a La Tranchesur-Mer.
Les frais de voyage avaient et('CO grande partie fournis
par les « Antis de l'Ecole Michelaise ». •
L'excursion, favorisee un temps superbe. a h', des plus
agreables et les el ■‘Nes Cu sold revenues enchalltes.
'7. — Celebration de la Fete des ecoles.
M. l'Instituteur de Montotrrnais nous envoie le compte rendu
de la fete des ecoles celebree dans cette commune 1e . 23 juin.
Le matin, a 8 h. 1 .2, conference sur « Eugene Pelletan » ;
de 9 h. i2 it midi, promenade a Ia campagne ; dejeuner sur
l'herbe dans une chataigneraie ; jeux et chants. Retour it 2 lieures
par la route de Pouzattges. Un gonter a ete servi . a Pecole : pain
Wane, gateaux secs, cerises, fraises et via rouge. Tons les jeunes
exctirsionnistes, garcons et fines, an nombre de 7o, y ont -fait
largement bonneur.
Quelques morceaux de gramophone out termine la fete a
laquelle, maintenant, toutes les families font bon accueil et que
les enfants celebrent avec enthousiasme.
Les frais, qui s'eleveront a 3o francs environ, seront supportes
par la commune.
8. — Varietes.
Une école vendeenne d'autrefois (n -mitres et eleves).
Petit Vendeen, d'autres exalterOnt les grands acts de leur
histoire proN%nciale et les hauls faits de ses heros. Moi — et c'est
encore une facon de Finciter davantage a aimer ton pays — je
veux te conter aussi des choses d'autrefois et dire cc qu'etait
l'ecole oil, parce que trop pauvres, ne frequenterent pas mes
bons . vieux parents. Ainsi, tu te prendras a cherir toujours plus
La douce France, cc pays que chaque jour, sur toute son etendue,

- 144 -
des milliers de tnaitres gloriltent (levant des millions de petits
enfants, let camarades.
Ecoute mon n'rcit. Ce nest pas un conic de Mere l'Oie, mais
lute bistoire crate, celle de ViNIX maitres et de vieilles maitresses
des regents et regentes qui blanchirent sous le harnois en
enseignant aux enfants Wirier, nos g,ran t(l'peres d'aujourd'hui,
let 6161nentaires notions qui tirent de ces sane an chef branlant,
des philosophes sans lc savoir. Et Enke d'ecrirc ces lignes
in'est venue en (16couv rant, partni des_ limners jaunis, le recu d'uneinstitutrice,
d'une regente pour park'. plus exactemerit, qui, en
1813, exercait dans tin des plus jobs coins du llocag,e vencken.
cc document.
Je sousigne est reeonnois apoir recur de ilittnime d'une part
6 mots it , donse sot... 3 Jr., 10 nuns ii 15 sui fait 9 Jr. 10.
Lerbergement le 7 avrille 1823.
La Bodit'r, lkgante (sic).
Corn rue on le volt, la kill(' institutrice, avec Dame Orthographe
se permettait des licences qui feraient la joie de nos
rjformateurs acluiels. 1:6criture, la belle calligraphic que certains
irreviTencieux nous montrent comme Eapanage des cksheriks
de In nature — encore II HC kgrnde qui s'en va — n'a rien u voir
avec le grittonnage de la ven6rable dame it qui les plus fortunees
de not grands-mirres vinrent demander tin pen de son savoir,
Certes, de not jours, IWve an bagage scientifique et litkraire
le plus restreint serait sup6rieur comme instruction aux maitres
d'autrefois. Ne rions pas cependaut de ces modestes pr6curseurs
(Its Eirole moderne; n'oublions pas, non plus, qu'un sleek
bientOt flout sirpare de l'ipoque oil la Bodie enseignait les petites
Hiles &venues aujourd'hui des \jellies it tete (+elute!
Elks Maient rares encore, it , y a quelque soixante arts, les
communes qui s'offraient le lux.e dune ecole. Garcons et Idles,
erdints favoris6s - de la fortune, se rassemblaient ii certaines
lieu net dans unit local rappcIant de fort loin rasped diune
classe de not jours. lin bout de grange, le fond d'une echoppe,
un coin de toil — nine inspeennit it travers l'huis 'disjoint, les
enfants qui repkaient leurs lettres en cadence, West pas tine
kgende — servaient ordinairement dc salle clase. De petits
banes, conune il en est dans let 6gliscs, pour permettre aux
tickles de s'agenouiller. seuls constituaient lc mobilier scolaire.
Point de tableaux de lecture, null' gravure suspendue an
mur. Les enfants. munis d'abecMaires, dont ('absence d'image
rendait Eetude plus ermuyeuse encore, epelaient EMernel a, 0, c, d,
pendant que le maitre continuait de battre semelle on finis-

— 145 —
sait de creuser le .sabot. La maitresse tricotait, raccommodait et
enseignait, tout en vacant aux travaux ordinaires du menage.
.Iugez des resultats et du niveau intellectuel des eteves. Ceux-ci
formaient deux groupes : les demi-savants et les savants, ainsi
les denommait-on bien improprement d'ailleurs. Les premiers,
ceux qui n'avaient pie pen de temps it rester en classe, appre-
'talent ñ lire, tout juste pour pouvoir porter leur livre a in messe,
•J'avone, a ma confusion, etre bien au-dessous d'eux sur ce point.
Heureux temps on il sutlisait de connaitre k's 24 lettres de
l'alphabet pour savoir lire le taint et... le comprendre! Les
savants, eux, armes (rune ardoise, s'escrimaient a tracer des
hieroglyphes qui, bientot, devenaient des let t res. puis des mots...
C'etait rage d'or de l'orlografe fonetique!
Phis lard, les ecoles se multiplient, le niveau des etudes s'eleve,
les ['mitres sont plus instruits : déjà on les accuse d'être pedants.
Le type du vieux r/Teist est classique. Vetu d'une longue houppelande,
Fair solennel, lel tin prophete, ii pontifie I N'est-il pas un
pert de la phalange sacree ? SonneUr de cloches, bedeau, chantre,
par cc Me, il tient a l'Eglise, et peut-etre emprunte-il a ccs
divers roles, la physionomie qui convient a tin e/erc. En voyage,
il se reconnait it in coupe du pantalon. Et fnt-il vetu'comme
tout le monde, qu'encore le legendaire parapluie et l'inoubliable
panier nous le feraient retrouver entre mule. C'est, en general,
un brave pirre de famine qui ne demande qu'une chose : joindre
les deux bouts en elevant ses enfants. Ses fits seront d'honnetes
ouvriers ; l'enseignement ne nourrit pas encore son hornme ! Les
eleves, chaque mois, apportent leurs cotisations. 511 sait acquerir
in sympathie des parents, le regent recoil plus de vivres qu'il n'en
petit consominer : navets, choux, boudins, lait prennent le citemin
de l'ecole. liabituellement, les petits cadeaux entretiennent
i'auuuitiC; la, us aident a faire bouillir le pot. L'hiver,- chaque
enfant apporte qui sa cosse, qui son fagot, et in jciyeuse flambee
rechautre tin pen les doigts engourdis, seche les murs humides
de la classe.
Vous souvient-il — je pane naturellement aux gens qui out
plusieurs lustres sur les epaules — YOUS souvient-il, dis-je, de
votre premier maitre d'ecole?
Le mien — on me pardonnera cette indiscretion — Malt un bon
vieux qui n'avait qu'une seule manic : se couvrir la tele de boue
pour chasser la migraine; qu'un defaut : celni de se mettre en
colere quand on lui faisait des niches, et rendre toute la classe
solidaire de in faute (run seul quand ii ne decouvrait pas le
coupable. _kdossee a une vieille eglise brillee en 1793, notre salle

— 146 —
de classe etait one ancienne maison particuliere amenagee pour
la circonstance. 1:ne cloison arrivant a moitie de la hauteur du
plafond, separait flues et garcons, pas assez cependant, pour
empecher les grands de communiquer avec les grandes. J'etais ii
retie epoque de la vie oit tin pan de chemise, sorti vous saxek
d'oit, ne fait pas encore monter le rouge an front des fillettes et
ces amusements me laissaient froid. Ce qui m'interessait le
plus, c'etait la visite pie nous faisions chaque samedi a ua
grande tnadone juchee sur le manteau de la cheminee de la classe.
On la descendait de sa niche; la priere faite, chacun de nous
passait devant la statue, l'embrassait. puis s'en allait chez soi.
Or, un soir, je ne sais quel diable le poussant, un grand, apres
avoir Wise la miidone, lui barbouilla le visase d'encre pendant
que notre vieux maitre humait une prise de tabac.
Cu fou tire s'empare de la.classe. Le magister, que les delices
du tabac avail transporte vers d'autres rjgions, tombe du liaut
de son reve et, apercevant le &lit, entre dans une violente colere
— Quel est le coupable ?... -
Personne ne souffle mot.
— Lne derniere fois, vient... de... satir... la...
Les mots lui restent dans la gorge.
• Les petits j'en etais — tremblent pendant que deux ou trois
gran& repriment mal un ricattement. Et, au meme instant, une
pluie de morceaux de bois scies tombe du plafond sur le parquet
apres avoir poli quelques cranes. Le vieux maitre avait lance les
triques d'un fagot place pi's du foyer !... C'etait la punition des
grands jours, quand le coupable n'avonait pas sa faute. Elle se
tertninait toujours par des bosses . sur les tetes innocentes, et
par quelques verres de Yin que s'octroyaient les auteurs du
delit. En ell'et, pendant que notre regent reparait le desordre
cause par la colere, les grands, par le jardin, penetraient dans
sa chambre et buvait son Yin rouge...
[MAN DE LA CHESNAAE.
La Roche-sur-Yon, le 10 juillet 1913.
•
L'Inspeeleur &Academie,
A. MOULET.
Le Gerant, Secritaire de rInspection acadernique,
P: PALANQUE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Moderne, E. HAMOXNET, 8, rue Paul-Baudry.

47 e armee. Juillet-Aoilt-Septembre 1913
Bulletin ge Pate
De la VerWee
Toaleinserlion au Bulletin tient lieu (le noti ficationofficielle,
qumilMim,WHIMHINIMIMMIHUM 111MMUMMORIRIMMIMOURIfflOWHIHNIMRIMUMIMUMIRRIMIMINIIMIMMIIMIRIHMINNIIMIIIMIMIUMG
S 0 M At A_ [It
Poges
Lettre de M. FInspeeteur d'Academie. — Soulmits de rentree 149
Cu exemple
152
I. — PART1E OFFICIELLE.
1. — Extraits du rapport annuel sur In situation de l'En-
seigremect primaire en Vendee 154
2. — Mouvementctii personnel 175
3. — Conges 181
4. — Itetraites (A(Imissiims. — Liquidation de pension
ci Me) 182
5. — Ecole normale d'institutrices. — Personnel 183
6. — Ecoles primaires superieures. — Personnel 181
. — Promotions 185
8. — Recompenses honoriliques en 1913 185
9. — Distinctions tionorifiques 186
10. — Recompenses accordees pour les cours d'adultes
en 1913 187
11. — Repartition du credit de 8,400 fr. accorde par l'Etat
pour participation du personnel aux ceuvres cornplementaires
de l'ecole 192
12. Repartition du legs Luneau en 1913 195
13. — Recompenses accordees pour la mutualite 198
14. — Merite agricole
15. — Preparation militaire. — Recompenses 2701
16. — Circulaire ministerielle relative it la situatiiii dune
maitresse de couture en ce qui concerne in loi des
retraites ouvrieres (du 11 juin 1913;
17. — Decret relatif a l'etablissement de in liste des livres
classiques (du 1" juillet 1913) 201

- 148 -
Pages
18. — Circulaire ministerielle relative au meme objet (du
20 juillet 1913) 203
19. — Circulaire relative A la protection des oiseaux utiles
(du 10 juillet 1913) 207
20. — Circulaire relative A l'application des dispositions de
la loi de finances de 1913 concernant les traitements
'et favancement du personnel de Tenseignement
primaire elementaire (du 3 aoat 1913 . 209.
21. — Note pour l'emploi du cinematographe 217>
22. — Arrete modifiant les articles 183 A 186 de l'arrete do
18 janvier 1887 relatif an certificat &aptitude A !Inspection
des ecoles maternelles (du 16 juillet 1913. 216
23. — Arrete relatif a 'Interdiction dun ouvrage d'enseignement
((1u 23 juillet 1913) 218
24. Constructions scolaires. — Instructions prefectorates
et circulaires ministerielles relatives A fallmentation
en eau potable 218
— Classes enfantines. — Femme tie service ...circulaire
ministerielle du 10 septembre 1913) 219
26. — Conferences pedagogiques d'autonme 1913. — Dates
et centres. — Sujets a trailer 220
27. — Concours &admission aux Ecoles normale ,. 223
28. — Brevet superieur. — Itesultats des examens de la
1" session de 1913 223
29. — Certificat &aptitude A fenseignement de la gymnasfutile
degre eleinentaire 224
30. — Certiticat deludes primaires superieures. — Bésultats
des examens de la 1" session de 1913 224
31. — Transforwation d'ecoles. — Creation d'emploi . . 224
32. — Avis de l'Inspecteur &Academie. — Cartes d'identile
: instituteurs appeles sous les drapeaux, etc. 225
11. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — OEuvre antituberculeuse des Instituteurs et des Institutrices
de la Vendee. — Elections des 22 juin
et 3 juillet 1913 226
2. — Dons et liberalites 227
3. — Confereice sur la marine 22'.1
4. — Demande de permutation 230
5. — Necrologie 230

— 149
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie.
Sold-mils de rerdree.
Au debut de l'annee scolaire, je souhaite a tons les
mahres vendeens l'allegresse, le courage et l'espoir iiivin-
Envisageons avec fermete la situation scolaire. Nos
adversaires redoublent d'energie. Depuis le ler aoilt,
11 ecoles privees nouvelles : 6 de garcons, 3 de filles,
3 maternelles. Le parti clerical a-t-il done les ressources
en maitres correspondantes ii ses ressources en argent?
La pratique des moniteurs n'est pas pres de eesser. La
belle garantie pour les enfants ! Personnel improvise, oil
les maitres pourvus du Brevet superieur sont la minorite
intime : 4 instituteurs stir 176; 22 institutrices sur 611.
Au point de vue des titres, la comparaison est ecrasante
pour nos concurrents : voila qui devrait les rendre plus
modestes. J'ai le droit, j'ai le devoir de le rappeler aux
families que la tYrannie clericale detourne de nous. Elles
savent bien ott son t les maitres les plus cultives et les plus
aptes.
Celle certitude, sans parler d'autres, nous est precieuse.
Elle communique a tons la vaillance,l'assurance tranquille,
l'entrain, la foi en l'education laYque.
Gest, en vain que les partis de conservation clericale ont
tente d'empecher la venue de l'ecole republicaine : elle les
a refoules. A cette heure, et sous la pression de leurs amis
les plus clairvoyants ou déjà plus avides d'instruction, ces
memes partis essaient de l'annuler en la concurrencant.
On ne leur connut jamais, quand us regnaient stir la
France, cc zele audacieux de constructeurs d'ecoles : il est
done un hommage, encore qu'involontaire et sans grace,
principe de l'ecole republicaihe, dont la mission est
d'insteuire ce peuple a l'esprit curieux et clair, et pie les
partis d'obscurantisme pretendaient maintenir dans l'ignoranee.
Ainsi, la oil elle est quasi tarie au profit dune ecole
concurrente, l'ecole republicaine triomphe encore : elle a
impose a ses adversaires eux-memes le souci d'instruire ;

— 150 --
meme mutilee, elle allirine toujours une conquete liberate
et desormais irrevocable. Comment ceLte ecole, pourvue
des mail res les plus cultives et les plus aptes, se diraitelle
desesperee ?
Conservons cetLe double suporiorite de culture g -enerale
et &aptitude professionnelle ; augmentons-lit plutOt. Celia
est aussi, et au premier chef, defense tactile. Ce n'est pas, it
l'heure oil nos concurrents sont contraints de reconnaitre
publiquement cette superiorite ecrasante que faccepterais
&attach( r une importance moindre au brevet superieur,
qui est l'exception chez QUX, qui ('St devenu chez nous la
regle avec le C. A. P. Yentends hien, au contraire, continuer
it en tenir grandement comple pour le classement et
l'avancement du personnel.
II taut quell metne temps tous les instituteurs et tonics
les institutrices aient tine belle tenue sous les armes. Dans
cc department plus encore que partout ailleurs, us continueront
a meriter l'estime par le soin de leur tenue et la
correction de leur vie privee. Gest justement a l'heure oii
le personnel enseignant se voit attaque et calomnie qu'il
doil imposer le respect, tout d'abord par la (lignite de ses
mceurs irreprochables et par son exemple.
Causons franchement. II est inadmissible qu'un institutour
et qu'une institutcice se tiennent mat, qu'ils aient une
altitude imprinh•nte on negligee, des habitudes repreheusibles,
des relations equivoques on pen choisies, des mien's
indelicates. Point de brebis galeuses, n'est-ce pas? Sit
s'en trouvait jamais, qu'on lies chasse ! Et que d'abord on
les rappelle an devoir : it s'itnpose au chef comme an
subordonne.
Celui-lit serail traitre ii l'ecole, traitre ii bus ses collegues
qai se tiendrait mal, paresseux, perdu de dettes,
intemperant on debauche : oserait-on parler de to menager?
Une institutrice legere ou frivole — an hameau, a la
ville, a la plage — qui inquiete ses atnis memes par sa
mise tapageuse, sa desinvolture, ses allees et venues, sa
bicyclette, une cavaliere attitude, des frequentations imprevoyantes,
son parti-pris de mepriser les sages avertis- .
sements el les conseils, un je ne sais quoi d'irregulier qtu

— 151 —
afflige et qui blesse, trahit aussi l'ecole et toutes ses collegues.
Si elle persisLe, point de pitie pour elle !
Les defaillances soul toujours coupables : dans les
circonstances presentes, elles seraient criminelles. Elles
sont un affront public a l'ecole et a la fonction, un lache
_attentat a la renommee des instituteurs et des institutrices
; et tout maitre qui &Scholl n'est plus digne &etre
educateur : qu'il s'en aille s'il ne vent etre chasse ! Et quo
ceux ou celles que cet exemple n'a - pas assagis ou mu-
midés s 7en aillent de ineme ! Leur place dest plus devant
le limpide et l'innocent regard de l'enfance.
Je dois cette franchise a nos ecoles comme ii leurs
maitres vaillants ; .elle est une de mes resporisabilites de
chef : elle est aussi la caution de noire commune et traditionnelle
probite.
Sans doute, it n'y a presque toujours qu'imprudence,
etourderie, gauche accommodation a la liberte apres la
vie d'internat, fausse conception de l'independance, affectation
d'individualisme, sotte coquetterie ou forfanterie
ridicule, vanite niaise ou soucis mesquins — apparence de
legerete pinta que culpabilite grave. Mais cela meme est
de trop. Cela meme disqualifie un instituteur, une institutrice.
Le maitre prudent se defend non seulement d'une
faute — cela va de soi — mais de l'apparence fautive:
Sinon, il n'est quitte ni envers lui, ni envers l'ecole, ni
envers ceux dont ii releve : ii ne fait point tout cc qu'il
dna. Et si la profession lui parait trop exigeante, qu'il la
quitte !
Quiconque se compromet, meme tres pen, compromet
beaucoup l'ecole et la cause qu'elle defend. 11 D'aura plus
droit bientOt, s'il persevere, a la confiance des enfants, de
ses collegues — au moms en paroles et en discours,
le plus « conscient », le plus « solidaire », le plus « mili-
'taut » defenseur des « organisations corporatives. » Ii
n'aura done plus droit a la confiance des chefs : qu'il
s'amende ou qu'il s'en aille ! -
En pareils cas, c'est le souci de l'ecole et des enfants
qu'elle abrite qui m'interdirait toute indulgence.
EL pre.venir ainsi les mauvais, sil s'en trouve, c'est
defendre et rassurer les bons. -
Oue chacun de nous fasse silenciensement son devoir
son poste ! J'ai confiance dans le personnel vendeen, hon-

— 152 --
nete et digne, devoue h l'ecole republicaine et h l'honneur.
A. MOULET.
15 septembre 1913.
P. S. — .Confirmant ma note du Bulletin d'aoht — septembre
1912 (page 267) je rappelle fermement aux mattres,
-debutants ou non, mes instructions parues an Bulletin de
1911 concernant leurs relations avec les families, l'attitude
prendre dans les atiaires de manuels, refus de tels ou
tels enfants de suivre un enseignement reglementaire. de
chanter la Marseillaise, etc., et les Instructions ministerielles
publiees au Bulletin d'avri11911, pour l'application
des lois et reglements dans tous les cas øü une autorite
etrangere ñ l'ecole pretendrait en troubler l'ordre.
En toutes circonstances-, des leurs prochaines inspections
et les conferences pedagogiques, MM. les Inspecteurs
primaires s'assureront que ces instructions sont exactement
connues du personnel et que nut ne les perd de vue.
Par la meme occasion, j'appelle l'attention des maitres
debutants sur l'utilite qu'il y a pour eux. et justement
leurs debuts, a suivre avec soin — qu'ils y soient abonnes
on non — ce Bulletin mensuel. et a s'y renseigner an
mieux des interets scolaires.
A. M.
Un exemple.
Monsieur l'Inspecteur ■ I'Academie,
Je suis sr que vous me pardonnerez facilement la
demarche que j'ai cm de mon devoir de faire aupres de
vous. -
Le 28 juillet dernier, un canot transportait a Noirmoutier
sept passagers : M. F..., ingenieur h Asnieres, sa femme,
trois de ses enfants ; Anne C..., file dun ingenieur de
Paris, et ma fillette. Jeanne. Le canot fit naufrage :
Mme F... fut noyee, Anne C... disparut, les autres passagers
furent sauves par des pecheurs bretons.
Je ne vous parlerai pas du courage . des braves marins
qui, au peril de leur vie, sauverent les malheureux naufrages;
mais, parmi les personnes devouees qui entourerent

— 153 —
de prevenances les pauvres enfants et qui rendirent aux
morts de pieux hommages, je dois mettre au premier rang
un de vos instituteurs, M. X..., de Y..., son gendre et leur
famille.
Ma fillette et la plus jeune enfant de M. F..., dont l'etat
semblait desespere, recurent de M. X... et de sa famille,
les soins et les caresses que leur auraient donnes leurs
inamans dans d'aussi douloureuses circonstances. Ces
braves gens se soul multiplies, le jour et la nuit ; ont fait
toutes les demarches penibleS, ont offert leur cur et leur
bourse au pauvre Ore, dont les forces etaient aneanties.
Its out veille toute une nuit ma finale malade, l'embrassant,
la consolant pendant de longues heures de fievre et
de délire. -
Its n'ont abandonne les morts et les souffrants qu'a la
derniere minute, lorsqu'a la gave le train emporia le
malheureux pere, ses cinq petits et ma fillette.
M. X... recueillit le corps de la petite disparue, lorsqu'il
fut relrouve, et c'est encore lui qui lui donna les derniers
soins, les derniers hommages. 11 le deposa dans le cercueil,
apres avoir fait les demarches, averti le Ore de la pauvre
movie, et s'etre conforme discreternent aux desirs de la
famine. II conduisit les dt'pouilles mortelles a la gave
de F..., ayant epargne a MM. F... et C... toutes les formatiles,
regle toutes les depenses. Les enfants parlent aujour-
41'hui de cette famille en termes si affectueux qu'ils
semblent les avoir mis dans leurs curs d'enfants, aupres
de leur papa et de . leur maman. De pareils devouements
sont rares et meritent d'etre signales et recompenses:
Vous avez, Monsieur l'Inspecteur, un bel exemple-d'abnegation
et de bonte a donner aux enfants des ecoles primaires,
celui de M. X... et de sa famille. Mon premier
voyage sera un pelerinage en Vendee avec ma fillette.
Nous irons dire a ces braves gens toute noire reconnaissance
et noire affection. En attendant, je vous supplie,
du fond du cceur, Monsieur l'Inspecteur, de recompenser
leur belle conduite. Je voulais faire, aupres de M. le Recteur,
une demarche en leur faveur, mais j'ai cru mieux
faire de m'adresser a vous et de vous laisser le soin de lui
signaler vous-rneme les actes genereux de cette vertueuse
famille.
M. S..., medecin principal de l'Armee au Ministere de la

-- 154 —
Guerre, frere de M me F..., et M. C. pere de la fillette
disparue pendant le naufrage, me prient de vous dire toute
leur affectueuse admiration et &insister aupres de vous
pour que la recompense d'actes aussi meritoires ne se
borne pas a de simples felicitations.
Veuillez agreez, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de
mon respectueux devouement.
-Signe : G. R...,
Professear au Lye& de v...
P.-S. — MM. C..., S... et F... vous diraient, en ce qui
les concerne, les bontes, le devouement et les attentions
delicates de ce vaillant fonctionnaire de Y... Its vous
diraient, avec moi, que c'est grace a ses soins que nous
avons pu sauver les deux plus jeunes naufrages et rendre
a nos chers disparus les derniers hommages.
I. — ['ARTIE OFFICIELLE.
Extraits du Rapport annuel de l'Inspecteur
d'Academie sur la situation de l'Enseignement
primaire en Vendee.
Ecoles prinzaires elementaires publiques.
Au cours de l'annee scolaire 1910-1911, l'effectif des
ecoles, des Cleves et des mattres Mail, pour l'enseignement
primaire elementaire public, le suivant :
Nombre d'ecoles :
Mixtes 64 OM dirigies par des inslituteurs)
Specialesaux garcons 312
Total :
685 ecoles
filles. . 309
Nombre de maitres :
Instituteurs f0 609 ) Total :
Institutrices 559 j 1.168
1 Ces nombres : 609 et 559 different de ceux publies en 1912. et dans
lesquels se trouvait compris le persennel des ecoles primairett superieures.
qui cloit etre mis a part et qui figure, en effet. dans one statistique speciale
Pour plus de clarte, nous n'avons compteici que le personneldes ecoles elementaires.

— 155 —
Nombre d'eleves :
Garcons
24.686 Total :
Filles
13 638 J 38.324
Voiei les nombres pour l'annee scolaire 19114912 :
Nombre d'ecoles :
Mixtes 63 (dont 52 dirigjes par des instituteurs}
Total :
Specialesaux garcons 313
687 ecoles
- titles. . 311
Nombre de mattres :
InstiLuteurs 597 Total :
I nstitu trices 572 1.169
Nombre d'eleves :
Garcon s 24.192 Total :
Filles 13.390 37.582 6Ieves
Je rappelle que les effectifs pour 1912-1913 ne seront
bien . -.;onnus qu'en octobre prochain. La comparaison n'interesse
done ici que les annees scolaires 1910 71911 et
1911-1912. Une note speeiale explique la difference entre
les chiffres donnes, quant au nombre des maitres, pour
l'annee 1910-1911, dans un rapport precedent, et les chiffres
donnes pour la meme armee dans le present rapport.
Le flechissement des effectifs est incontestable :
1.142 Cleves en moms. (Les nombres ci-dessus ne comprennent
pas les effeetifs des ecoles maternelles et primaires
superieures. II s'agit done ici des ecoles primaires elementaires‘
, .
Or, quel a ete le gain des eeoles privees pendant ce
temps ? Elles complaient — ecoles maLernelles non comprises
— 27.589 Cleves en 1910-1911, et 27.933 en
1911-1912 : Faccroissement a done ete de 34-4 unites.
Ainsi qu'on le verra dans le tableau staListique consacre
plus loin a la comparaison des effeetifs de l'enseignement
public et de l'enseignement prive, l'accroissement de l'ens_eignement
prive porte sur les eeoles de garcons :
8.508 eleves en 1910-1911 et 8.901 Cleves en 1911-1912. En
revanche, les ecoles privees de flues ont perdu d'une'annee
l'autre 49 Cleves, alors que les ecoles de garcons
gagnaient 393 Cleves.
D'octobre 1911 a octobre 1912, l'enseignement primaire
elementaire prive tie s'est accru — voila le fait evident et
incontestable — que de 344 eleves.
2

— 156 —
Les ecoles maternelles publiques out gagne, de 1911 a
1912, 59 enfants ; pendant le meme temps, les ecoles
maternelles privees en perdaient 75. (Voir meme tableau
plus loin).
Situation mate'rielle des eeoles publiques.
Ainsi que nous le disions dans notre rapport de l'annee
derniere, la situation materielle de nos ecoleS publiques
s'ameliore dune facon lente, mais continue.
C'esi ainsi que dans le courant de l'annee scolaire-
1912-1913, 22 beaux ont ete constrnits, agrandis, atnenages
on repares et byres au service . scolaire, savoir :
3 groupes scolaires, 9 ecoles de garcons, 8 ecoles de idles,
1 ecole inixte et 1 ecole maternelle.
D'autre part, 7 projeLs de construction ou d'approprialion
de bailments scolaires ont ele subventionnes et sont
en cours d'execution, savoir : 1 groupe scolaire, 1 ecole de
garcons, 3 e.coles de lilies, 1 ecole mixte et 1 ecole maternelle.
En outre, 32 projets soul a l'etude, savoir : 4 constructions
ou appropriations de groupes scolaires, 10 constructions
ou appropriations d'ecoles de garcons, 14 d'ecoles de
titles, 2 d'ecoles mixtes et deux d'ecoles maternelles.
11 resterait encore A poursuivre in reconstruction ou
l'amelioration d'un certain nombre de 'Aliments scolaires
dont l'installation est parliculierement defectueuse.
Le materiel d'enseignement _et le mobilier seolaire out ete
l'objet, dans le courant de la derniere armee scolaire, trimportantes
subventions ou concessions de la part des cornmulles
du departement ou de l'Etat. Sous cc rapport
egalement, l'amelioration se poursuit d'annee en armee.
11 convient de lie pas perdre de vue : 10 La question des
logements personnels des maitres. Assez souvent, ces
logements soul insullisants ou mat disposes ; quelquefois,
ils.sont contigus a in salle de mairie et on n'y accede qUau
moyen d'escaliers Ou de couloirs ouverts au. public ;
2° Famenagement des cours de recreation, dont quelquesunes
auraient besoin d'être nivelees on cletturt'es : ii v a la
assez souvent une cause de dangers pour les Cleves ;
30 L'approvisionnement des ecoles en eau potable. Nlalgre
les ameliorations realisees it cet egard, sun divers points,
ii reste encore un certain nombre d'ecoles qui sont &pour-

— 157 —
rues d'eau on qui Wont a leur disposition qu'une eau de
mauvaise- quali Le.
L'an dernier, j'appelais l'atte.ntion de MM. les Architect es
sur le logement des multi-es et je souhaitais, dans la mesure
du possible, le renouvellement architectural de In (< maison
d'ecole ».. La Societe L'Art a l'E'cole a déjà fait merveille
dans quelques departements.
Sans riser a l'effet, ecrivais-je, les bailments scolaires
doivent se recommander par une simplicite de bon gait.
Leur aspect doit rejouir reed, attirer l'enfant. L'ecole
enseigne aussi — et cette silencieuse lecon ne s'adresse
pas aux seuls eleves — par son architecture, que je
souhaiterais plus riante. Au village, au botirg, dans le
gnarlier Imp regulier et uniforme, l'ecole devrait etre
toujours l'edifice qui plait aux yeux, en meme temps qu'il
sail pour ainsi dire accueillir l'enfant. » Jai bon espoir
qu'on entrera dans cette voie en Vendee aussi..
La decoration des classes est en voie d'amelioration, et
je m'en felicite pour relieve cmme pour le maitre. MM. les
Inspecteurs primaires ne cesserOnt &encourager et aussi
de stimuler le personnel a faire mieux encore. Its me
signaleront, tans leurs rapports &inspection, les . moindres
progres ainsi realises. Dans cc domaine. ii n'est pas d'ameliorations
insensibles. a plus forte raison inutiles. A chaque
jour sulliL sa peine. Ce soin n'echappe pas a l'eleve, et
c'est tine le(.:on qui a son prix.
CHIVE.
4% VENDt°

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— 159 —
Titres de capacite dont le personnel est pourru.
Nombre des instituteurs publics pourvus du
Brevet elementaire 365
Nombre des instituteurs publics pourvus du
Brevet superieur 947
Nombre des institulrices publiques pourvues
du Brevet elementaire 314
Nombre des instilutrices publiques pourvues
du Brevet superieur 297
Il est interessant de comparer, au point de vue des
titres, la situation du personnel de renseignernent price :
Nombre des instituteurs prives pourvus du
Brevet elementaire 168
Nombre des instituteurs prives pourvus du
Brevet superieur 4
Nombre des instituteurs prives non brevetes. 4
Nombre des institutrices privees pourvues du
Brevet elementaire 584
Nombre des institutrices privees pourvues du
Brevet superieur 92
Nombre des instilutrices privees non brevetees 5
Ces constatalions statistiques ont leur eloquence — et
leur prix. — A Flieure oft nos adversaires redoublent d'audace,
jettent le trouble dans des families jusque-la fideles
a des maitres dont - elles savent la competence et le devouement,
et improvisent partout des ecoles, j'ai tenu a faire
ici cette comparaison decisive :
Sur un total de 787 ma/tres, l'enseignement prive en
Vendee ne compte que 26 mattres pourvus du brevet sup&
rieur. 4 instituteurs (sur 176) et 22 institutrices (sur 611),
9 mattres (4 instituteurs et 5 institutrices) sont sans brevet
: us enseignent avec l'ancienne lettre d'obedience, en
vertu des dispositions transitoires de la loi du 16 juin 1881.
J'ecrivais ran dernier : Grace au devouement des maitres,
l'enseignement primaire en 'Vendee progresse tres
sensiblement. MM. les Inspecteurs primaires sont unanimes
a le constater — realites a l'appui. Au cours de mes
inspections, j'ai pu me convaincre de cette situation favorable.
L'eLude attentive des dossiers en vue des promotions
aux choix, des recompenses honorifiques, des mutations,
etc., me fortifie chaque jour dans cette conviction que la

— 160 —
tres grande majorite des instituteurs el institutrices de cc
departement forme un personnel excellent. »
Je confirme sans reserve cette appreciation ; et j'ajou tais
« Les families le savent, et, souvent impuissantes a resister
a la pression, cites ne cachent pas que leur sympathie,
leur confiance aussi, resteni acquises aux maitres laiques,
chez qui leurs enfants trouvaient et auraient toujours
trouve toutes garanties de competence, de savoir-faire et
de probite. »
MM. les Inspecteurs primaires s'accordent pour constater
progres tres sensible dans les enseignements essentiels,
ceux qui constituent proprement la culture primaire. Les
lecons sont prepares regulierement ; beaucoup d'instituteurs
ci d'instilutrices Oft des cahiers speciaux de preparation
pour les diverses matieres ; us ameliorent incessamment
les methodes d'enseignement ; de plus en plus, its
associent l'eleve a leur exposé; its font appel au jugement
plus qu'a la memoire ; us visent a cultiver l'esprit et a
echauffer le cceur, non pas seulement a encombrer la memoire
de connaissances confuses dont rien ne reste, et qui,
loin d'eveiller l'intelligence enfantine, de lui communiquer
une belle ardent' a l'etude, la rebutent et la rassasient.
L'enseignement de l'histoire se fait partout plus interessant,
plus vivant. Les maitres s'etiorcent, et déjà y reussissent,
de faire comprendre ax enfants, au moms aux
plus ages, la liaison des grands evenements et ce qu'il n'y
a ni ambition ni ridicule a appeler les lecons de• noire his-
Loire nationale.
L'enseignement geographique est déjà plus concret et
pittoresque : caries, images et gravures, cartes postales
illustrees, lectures hien choisies, tendent a rernplacer les
seches et vaines nomenclatures.
Sans doute, trop de mattres encore font des lecons de
choses — sans choses ; its negligent de constituer jour par
jour un musee scolaire — ou de s'en servir : il en resulte
alors un deficit marque dans l'enseignement proprement
scientifique. En toute occasion, MM. les Inspecteurs primaires
insistent sur le caractere, l'objet. la methode de
ces lecons essentielles et stir l'utilite dun materiel scienlifique,
d'un musee, que bus les maitres sont en kat de
composer pen a pen.
Les methodes sont plus actives ; les enfants interviennent

— 161
.deja mieux et plus souvent ; Fecole vit davantage; et le
-maitre y mesure de lui-meme les progres de l'enseigne-
ment aux resultats plus aisement obtenus et plus assures.
L'histoire eL la geographie locale sont toujours peu
representees dans l'emploi du temps de bien des ecoles :
,c'est une lacune grave. Nous saurons y pourvoir.
L'enseig-nement du franois et de la redaction, quoique
sensiblement en progres, laisse encore beaucoup a desirer
ca et hi : cc n'est pas a l'heure oü l'on denonce partout la
. crise de francais » que cette situation nous laisserait
indifferent. Aussi, M. l'Inspecteur primaire de Fontenayle-Comte
signale-t-il avec joie les progres de l'enseignement
du francais dans sa circonscription : les divers
exercices, vocabulaire, orthographe, grammaire, redaction,
lecture expliquee, sont mieux coordonnes ; on sent que le
maitre a rellechi sur cette liaison meme, reparti ses efforts,
distribue tons les exercices an mieux. C'est ainsi que
l'enseignement de Forthographe est desormais plus intelligent,
pliant plus pratique.
A plusieurs reprises, j'ai appele fortement Fattention du
personnel stir l'enseignement moral et civique, caracteristique
de Ifiecole republicaine ; et j'ai donne a MM. les
Inspecteurs primaires des instructions pour qu'ils suivent
avec vigilance les efforts des maitres dans cc domaine.
L'an dernier, j'ai dit -longuement dans mon rapport a
votre predecesseur (pages 544 et suivantes) ce que nous
.attendons de eel, enseignement capital, de ses methodes,
corn me aussi de Faction personnelle des maitres, de leur
exemple, et mini de Fecole meme : je n'ai rien a y ajouter.
Un inspecteur primaire m'ecrit : « Depuis un an, je
remarque un effort evident pour augmenter l'efficacite des
lecons. C'est ainsi que j'ai pu noter clans certains rapports
&inspection que l'on ne se contente pas toujours d'affirmations
generates, que ion s'efforce d'interesser — an
.sens liberal — les enfants a la lecon; on leur demande de
fournir eux-memes des exemples, de recount a leur jeune
experience pour verifier un fait, de s'examiner eux-memes
pour se rendre coinpte de leurs (Wants, comme de leurs
qualitt=s, pour se rappeler les circonstances oü us out
failli an devoir. II y a progres, en ce sens qu'on se preoc-
-cupe davantage des resultats pratiques : c'est un effort a
sou tenir. .

— 162 —
C'est a l'honneur des instituteurs et des institutrices
laiques, et, dans les circonstances presentes, cela est une
suflisante reponse A (ant d'adversaires de Fecole nationale.
Ces adversaires en redoutent Faction, l'emancipatrice
vertu ; us en a itaquent le principe republicain et, les methodes
liberales ; us s'en prennent rageusement an maitre
et a ses chefs. Notre meilleure reponse, c'est de parfaire
indefiniment Fecole laYque dans le sens meme de son
institution. Insensibles aux attaques, aux calomnies, aux
ifijures, aux grossieres polemiques dont on pense nous
inquieter et qui se heurtent a noire mepris, tempere de
bonne humeur, faisons Fecole plus active encore dans ses
methedes, plus pratique dans son dessein, et ameliorons
ses enseignements dans la mesure meme on l'hostilite
clerirale les vent annuler. Cela est esentiellement defense
laique, et il n'est pas de meilleure reponse A faire a qui
nous attaque ou pretend nous intimider.
Ecoles maternelles
Nombre des ecoles maternelles. .
Nombre des classes dans les ecoles
maternelles
Nombre d'eleves dans les Ceoles
maternelles
Publiques Priv6es
F.-) 31
34 35
2,233 2,404
J'ai dit Fan dernier quel prix j'attachais A la collaboration
du personnel enseignant dans les ecoles maternelles, dont
les methodes et Factivite sont, a divers titres, exemplaires.
En 1911-1912, les ecoles maternelles publiques ont gagne
59 Cleves, tandis que les ecoles maternelles privees en perdaient
75.
OEuvres complernentaires de l'ecole:
reerivais ran dernier : « le zele du personnel enseign -ant
dans les ceuvres post et peri-scolaires reste digne
Je remercie, a mon tour, les maitres qui s'y emploient avec
tidelite.

— 163 —
L'utilite de ces (euvres complementaires est, en Vendee,
-d'aulant plus grande que l'ecole meme est troublee dans
son fonctionnement par ses adversaires. II importe quo
cours d'adultes, patronages et amicales, cantines, societes
de tic, societes forestieres et agricoles, bibliotheques,
mulualites scolaires et autres, etc., qui affermissent et
prolongent le bienfait scolaire, se developpent dans noire
departernent. La on ces ceuvres existent, il faut qu'elles
gardent au moms les positions conquises. L'ecole agit
aiissi et triomphe dans cet I e variete d'efforts et, d'initiatives
au profit de l'adulte. Ces ceuvres entretiennent un mouvement
d'opinion favorable a l'ecole comme au maitre, en
meme temps qu'elles instruisent le peuple. Ca et la, la frequentation
scolaire s'en trouve amelioree. Cette methode
est en effet excellente, et, dans ce domaine, ii n'y a pas de
resultals negligeables.

di . III:1 1 11C ,
histiliiteurs
Institutrices

— 165 —
Aux indications que contient-le tableau ci-dessus, nous
ajouterons les suivantes :
En 1912
Nombre de patronages scolaires . 8
Societes d'instruction populaire . 11
Universites populaires 9
En 1913
Les sacrifices consentis par les municipalites en
1912-1913, en faveur des ceuvres extra-scolaires se sont
eleves A 9•335f »
Ils .avaient ete,, en 1911-1912, de 9.685 »
D'un attire cate, la subvention allouee par l'Etat, en
1913, pour etre repartie en faveur des instituteurs et institutrices
qui out fait des cours d'adultes pendant l'hiver
dernier, est de 8.40W »
superieure de 200 francs'a la subvention allouee en 1912.
Comme on le voit par les renseignements statistiques
qui precedent, un progres assez marque a ete realise dans
l'oeuvre des cours d'adultes. II y a eu, en effet, sur le chiftre
de 1912, une augmentation de 17 cours et de 4,55 audileurs;
Jo nombre des maitres a ete superieur 6g:dement de 19 a
celui de l'annee precedente.
Les cours d'adultes ouverts en 1912 a rusage des soldats
illettres onL continue pendant l'hiver (fernier et ont ete
suivis par 159 soldats. L'autoriLe militaire n'a pas manqué
de nous signaler le -devouemea des instituteurs qui s'y
soul employes et les resultals remarquables 'qu'ils out
()Menus.
Dans mon rapport de Ian dernier, fecrivais a propos (h,s
cours d'adultes : Je recommande instamment .aux intiluteurs
et aux institutriceS de rendre les cows d'adultes de
plus en plus interessants, moms scolaires, inieux adaptes
aux besoins des adultes qui les frCquentent.I1 faut savoir
y retenir Veleve, qui ne veut plus etre traite en enfant. En
particulier, la lecture de bons livres y doit etre in telligemment
encouraged. Ainsi se developperont, a la demande
des lecteurs mis en goat et bien diriges, les bibliollteques
10
3

— 166 —
populaires. Avec un peu d'ingeniosite, de souplesse dans
ses methodes, de tact, rinstituteur petit rendre rceuvre
post-scolaire plus vivanie, plus attrayante, done plus utile,
-propre it salisfaire les nobles aspirations du peuple
frantais.
Le nombre des conferences faites pendant l'hiver dernier
est quelque petit inferieur (488 au lieu de '531) a celui de
lliver precedent. Mais si, it cc point de vue, nous constatons
un leger flechissement, qui, nous resperons d'ailleurs,
no saurait elre que passager, nous savons que les conferences,
dans certains centres importants du moms, lets
que Les Sables-d'Olonne, Luvm, Mouchamps, etc., n'oni
jamats élé suivies avec plus d'assiduite et par an public
aussi nombreux.
Nous devons des remerciements tout particuliers : Au
Cercle Vendeen de la Gigue de l'Enseigneinent, dont le
devoue president est M. Genuer, maire de La Roche-stir-
Yon, et qui a organise une serie de conferences populaires
dans le departement, en faveur de Fecole republicaine ;
2" an ConW des Conferences populaires de La Roche-sur-
Yon, preside par M. Porchet, professeur au Lycee, qui
a su grouper dans cette ville, en dehors de toute• idee
politique on religieuse, des conferenciers qui oni été suivis
par tin public nombreux et enthousiaste. L'on pent dire
que les efforts du Comite ont eto couronnes d'un plein
succes, qui permet de hien augurer de ravenir.
Au yours de la prochaine armee scolaire, je me propose
d'interesser le personnel et ropinion republicaine ii l'ceuvre
de la Mission Laigue Francuise it l'etranger et aux colonies.

— 167 --
Enseignement priue.
Le tableau suivant renseigne sur les progi des ecoles
elemeutaires privees de 1909 a 1912 :
PENDANT LES ANN! S SCOLATID
1909-1910 1910-191i 1911-1912
Nombre d'eeoles 295 308 318
de cla sses 696 714 7:35
de mitres 707 729 7:,1
d'61eves 25,750 27,589 27.W.1:1
Au corns de rannee qui s'acheve, 14 ecoles privees nouvelles
ont ete ouvertes : 13 ecoles primaires ekmentaires
(9 de garcons et 4 de flues) et 1 ecole maternelle.
Le nombre de classes, de mallres et d'eleves de ces nouvelles
ecoles ne nous seront connus qu'apres la publication
des prochains etas de situation, c'est-ii-dire dans le courant
du mois d'octobre.
Le tableau ci-apres permet de comparer les effectifs
totaux des ecoles publiques et ceux des ecoles privees an
cours des trois memes annees :

1
Oc , 1 Lk— d i,111
( iarl:MIS Hiles
I
I --,11 , 1AMWC ., )
ECOleti
mat ernelles
I kr! 1 1111 .591 14.214 2,139 7 7.
Total
...
I\I Pij\I
l'il(11:111 12;,864 13,757 2,174 40.7H. , .,.: :,,,..: 1 IJNI -) -
IH11-1912 24,365 13,505 2,233 40,10:i ILI 1!).H:; .2. 2.il

— 169 —
Ainsi, la population scolaire totale des ecoles privees ne
s'est, elevee, de 1911 a 1912, que de 279 unites, contre
1,912 unites l'annee precedente. J'ai montre plus haul, que
si les ecoles privees de garcons avaient gagne, en 1911-1912,
393 Cleves, les ecoles de lilies en avaient perdu 49 et les
ecoles rnaternelles 75. Si nous considerons "'ensemble des
ecoles privees, le gain n'est done bien quo de 279 Cleves pour
1911-1912, et sur un ensemble de 70,440 e'leves frequentant
les ecoles (publiques et prive'es) dans cc departement.
Gain sensible, mais on devine qu'il serait bien moinclre
si la faculte de choisir etait laissee aux families et si la
liberte d'enseignement » n'etait pas violee par ceux-la
memes qui s'en reclament tapageusernent pour contraindre
des parents a retirer leurs enfants .de l'ecole preferee, ou
ne les y point incrire. Enfin, quelle disproportion entre
le zele, comme aussi l'effort financier de nos adversaires,
et ces resultats, meme inquietants encore !
J'ecrivais l'an dernier : « Defendre l'ecole laYque en
Vendee antant et plus qu'ailleurs, c'est defendre 'Institution
que l'Eglise ne laisse pas aux families le droit de
choisir. » Et j'ajoutais : « C'est au legislateur a prendre
les mesures necessaires... Attendre davantage entretiendrait
'Inquietude, fatiguerait le pays, decouragerait aussi
des peuples que la France eclaire de son genie liberateur. »
Mais les partis adverses pourront-ils soutenir longtemps
un tel effort? Et, le personnel ne leur fera-t-il pas defaut ?
On n'improvise pas non plus un corps enseignant, et
d'humbles « .moniteurs » ne sauraient suffire a la longue
aux families.
C'est an nom des enfants, de leurs interets, de leur education
meme que nous avons le droit et le devoir de poser
cette question : quo vaut un enseignement, un systeme
scolaire ainsi improvise et Oriente ? L'ecole privee qui
s'ouvre est-elle toujours ou reste-t elle toujours une ecole,
en effet ? Et ce zele a declarer malfaisante l'ecole publique
a-t-il garanti partout aux families emues, je no dis pas la
superibrite de fecole proposee, mais une instruction en
effet suflisante et digne de ce nom ?
Sans doute, quiconque possede le brevet. elementaire
a di-oil, de par la loi, a la conliance des families ; mais je
pense aux moniteurs sans brevets que des directeurs
d'ecoles privees out utilises — comme maltres : ceUe

— 170 —
armee, j'ai dü saisir M. le Procureur de la Republique a
plusieurs reprises. Voila qui devrait rendre plus modestes
certains adversaires de nos mattres et de nos ecoles, Si
prompts a nous vouloir dormer quelques leeons de vertu.
Recemment encore, un Inspecteur primaire relevait A la
charge d'un directeur d'ecole privee un double debt, celui
d'employer un adolescent qui n'a pas 18 ans, et sans brevet,
comme adjoini... Voila des enfants en bonnes mains et
bien instruits !
Cette attitude a la fois illegale et deloyale ne saurait etre
excusee de personne, et elle est abus de confiance a regard
de l'enfant. Les famines les plus dociles s'en inquietent.
A tout le moms, elles• pensent que ceux qui denoncent
vehementement l'ecolc publique comme « immorale » et
ses mattres comme mauvais educateurs et qui, pour dresser
en face une ecole concurrente, s'autorisent de la loi republicaine,
devraient dormer les premiers l'exemple de la
probite et du respect des lois.
Qu'au moms cette penurie de recrutement et de titres
ne s'etende jamais a noire enseignement public ! Les dillicultes
de cc recrutement et coulee lesquelles se debat en
Vendee un parti reactionnaire dont les ambitions ne sont
pas reglees sur les ressources• en hommes, nous presseront
nous-memes ; que dis-je ? nous pressent déjà au moms
pour le personnel masculin. Que les consuls veillent !
Et que des lois propices, contenant enfin l'entreprise
hostile, assurent aux maitres, dans ce departement oft la
(Ache de l'instituteur public est a la fois si belle, si urgente
et si ingrate, une situation materielle et mOrale tette que
non seulement l'ecole republicaine n'ait plus rien a redouter
des adversaires, mais qu'elle soil assuree de trouver partout
et toujours, a son gre et a son choix, des mattres aussi
devoues et aussi vaillants !
Le mouvemenl corporali T. Conclusions.
J'ecrivais ran dernier : « II faut aux instituteurs vendeens
cette securite afin qu'ils soient pleinement les missionnaires
laques qu'avec insistance, et qu'avec foi, nous leur demandons
d'être. Par l'integrale communication du rapport
&inspection, par la publication aussi complete que possible
des posies vacants, par les conferences pedagogiques et de
certificats d'etudes, auxquelles MM. les Inspecteurs appor-

— 171 —
tent tolls leurs soins, par mes lettres mensuelles au Bulletin
departemental, qui esperent interesser plus encore
l'instituteur a sa cla'sse, slimuler sa _curiosite et aussi le
relier a ses chefs fortement, l'Administration veut entretenir
ce sentiment, cette foi en l'education laique et populaire,
en la valeur de l'education comme en celle de l'educateur,
en l'efficacite d'un effort loyal et perseverant
ignore de nous. p
Mon administration, Louie confiante - en la vOtre, Monsieur
le Prefet, s'applique A developper chez bus les
maltres le sentiment d'un devoir commun resultant de
communes epreuves et de communes esperances. Tout cc
.qui concerte et rapproche les maitres, tout cc qui les fait
s'entr'aider, m'est bien venu ; et je tiens a redire cc que
j'ecrivais en 1912 : Pour mon compte, je ne pense point
qu'il faille diviser les instituteurs pour les administrer, et
que des conflits an sein du personnel puissent de quelque
facon faciliter la tache administrative. — Les divisions
m'inquiCteraient pour l'ecole republicaine ; cette solidarite,
nit contraire, me rejouit. Et si l'hostilite clericale, rarnenant
sans cesse le regard des maitres vendeens sur le cornmini
peril et les accordant en un meme devoir, les divertit
des divisions trop frequentes, les groupe presque unanimement,
j'estime qu'il convient d'en feliciter et les mailres
et recole. »
Get appel A l'union, vous l'adressiez de votre cOte
recemment au personnel, en recevant le bureau de l'
vale Vendeenne. Comment, n'en serais-je pas moi-meme
heureux, de tout miff .?
II importe que l'Arnicale Vendeenne, puisqu'elle veut
defendre utilement les interets de ses membres en meme
temps que les interets generaux de l'ecole, persevere dans
la voie legate -- la voie claire, franche et droite oii elle
s'esi engagee risolument. J'ai confiance en son bon esprit
et en sa clairvoyance ; j'applaudis ii ses efforts pour grouper,
si possible, la totalite du personnel vendeen.
C'est le souci de son avenir qui me donne le droit de lui
renouveler ici ces conseils, puisqu'aussi bien nulle administration
ne saurail, encourager des associations corporalives
a sortir de leur rOle. A deplacer tout,a coup leur objet,
a changer leurs melhodes, encore moms a usurper d'illegitimes
attributions, a empieter de quelque facon sur l'au-
4

— 172 —
torite administrative, A pretendre partager les prerogatives
memes du chef, et, le contrOlant, Fasservir ou l'annuler
en fin.
Ouiconque aime les Arnicales dira quil y a clans lentimpatience
a vouloir « collaborer avec 'Administration
— par exemple pour les mouvements du personnel — beaucoup
de bonne foi et de. bonne volonte, de generosite
meme, mais aussi d'imprudence et d'irreflexion. Quelquestins
discernent cc clue leur dessein a aussi de chimerique
et d'inacceptable ;-d'autres, y avant reflechi, oli le sentiment
qu'une « collaboration » aventureuse ou hativement
realisee compromettrait, et sans doute ruinerait en fin de
compte l'institu lion corporative, le dernier mot ne pouvant
pas ne pas rester A l'autorite sans laquelle it West ni ordre.
Hi paix sociale, ni progres.
Trop d'Amicales cedent i l'enthousiasme pinto!, qua la
raison ; one sorte d'ivresse les a saisies ; t el la, un pen
de malice et (['esprit frondeur s'est me le leur ambition :
.quiconque est Francais, et, ne malin, inquiet e volontiers
les &tent curs pouvoir... Eh general, les Amicales d'ins-
Lituteurs n'ont ni examine ni eprouve suffisamment les
reformes qu'elles revendiquent, les solutions qu'elles proposent,
et cette collaboration meme (loot le desir les haute.
Elles out pu rediger dans leurs Congres un programme de
travaux et traction ; nulle part elles. 'font tente de descendre
an detail des moyens ; et s'en remeltant a 'Administration
du soin d'y pourvoir, cites se presenlent it elle avec
plus de passion que de sang-froid.
11 y a plus. Sur tels de ces vceux.qu'on les voit formuler
parfois bruyamment, l'accord est loin &etre fait dans les
Amicales, et si on les observe attentivement, on decouvre
que les membres dune meme Amicale, en apparence tres
resolue, soot souvent divises sur les questions essentielles
quant aux voies et moyens. Ouel bureau d'Amicale esl
assure &etre en effet suivi par la grande majorite des membres
des qu'il s'agit (line « collaboration » lors des motivements
du personnel ? Les uns convtivent une collaboration
Oil t011ieS les candidatures seront connues et discu; ees, oit,
par cons quell. le secret des dossiers sera aboli. D'autres
sIntioietent et se cabrent it la pensee que leurs delegues
ouvriraient les dossiers ou, ce qui revient au meme, que le
chef les divulguerait, an moms en pantie, verbalement. Si

— 173 —
l'on y regarde de pres, incertitude et confusion, mais pintOt
obscure volonte de ne pas outrer des revendications
dont l'exces serait dommageable aux interesses eux-memes
comme a l'ecole republicaine.
Le premier service a rendre aux Arnicales, et en meme
temps a l'administration scolaire, c'est de les amener
d'abord 0 en- deliberer aVec soin. J'ai invite l'Amicale
Vendeenne a mettre ces vceux ii l'etude. Ses sections cantonales
ont commence a debaltre la question de « la collaboration
dans les mouvements ». Le bon sens des
instituteurs et des institutrices a deja, sur certains points,
clairement reconnu le caractere facultalif et tout ofticieux,
trace les 'Unites de cette collaboration taut souhaitee,
mais concue etourdiment collaboration que j'envisage
sans inquietude, hien au contraire — 0 de certaines conditions
et sous certaines reserves capitales.
Qu'on no disc point que cc faisant, l'Administration
semble se mettre 0 la discretion des groupements corporatifs.
Elle trouverait toujours dans ses ressources normales
et les lois le prompLmoven de con tenir une Amicale
qui .pretendrait imposer aux chefs responsables le contrOle
abusif, la tyrannie dun pouvoir collectif ; et si des institutours
se montraient jamais sans mesures ni releime, quiet
chef liesilerait a les rappeler aux devOirs, devoirs dont il
West pas lui-meme exempt? Mais cola memo est uric
facheuse eventualite et n'irait point sans 0-coups, sans
risques pour l'ecole. Puisque adininistrer est aussi prevoir,
accreditons uric meLhode administrative plus avisee, plus
liberale, done plus sure.
()mind uric Amicale comme cello de cc departement, qui
fait une place dans son bureau aux quatre conseillers
depariementaux dos du personnel, rallie la presque
totalite des mailres et vient a nous disireuse de bien faire,
calme et discipline, defrente, pourquoi no pas faire
credit 0 cette sagesse et, no pas encourager ces heureuses
dispositions? Pourquoi ne pas trader cello Amicale, si je
puis dire, en personne majeure el raisonnable, el solliciter
justement cc qu'il y a de meilleur en cite? Pourquoi
no pas l'extiorter 0 elucider de ses propres forces,
dans une complete et libre discussion qui la renseignera
aussi sur cue-memo, et avant quo l'Adminis7
tration soit appelee 0 se prononcer, tels de ces vceux

— 174 —
hardis, idles de ces revendications immediates, les solutions
qu'elle vante, les formes de « collaboration » qu'elle
envisage, nuns dont elle n . a verifie assez ni le principe, ni
le but, ni meme Ia legitimite?
Faire juges de certains desiderata les hommes meme qui
les expriment un pen la legere, quoi de plus simple et
aussi de plus sage? CeLle melhotle, je le repete, fait confiance
aux individus comme a rinstitution. Elk contraint
affectueusemement une Arnicale a formuler enfin des
revendications etudiees eL nuiries, qui traduisent non pas
un vague sentiment general, encore moms les conceptions
personnellcs de quelques-uns, mais in claire conscience
du groupe tout entier ; revendications que l'Adrninist ration
puisse ensuite accueillir utilement, examiner sans dechoir,
Satisfaire sans faillir, payee (pie les interesses eux-memes,
les avant lotiguement ineditees, y separerent &Ilion
grain.
Je ne crois pas presompLueux d'ecrire que cetle methode
est proprement republicaine, et qu'a cc titre deja lAdministrat
ion nouvelle la doiL .preferer. Elle sollicite litidividu
directement et activement; elle le traite moms en sujet qu'en
personne libre ;,elle aspire a faire du subordonne un joyeux
et confiant collaborateur du chef, qui suit aussi rester un
guide.
Au settt point de vire de la securite administrative, tine
telly consultation m'apparaft bienfaisante : elle pent mettre
des Amicales doeiles ii rimpatience et aux conseils perilleux
en garde contre elles-niemes et contre ceux de leurs
dirigeants qui les pousseratent aux violences, ou qu'anime
une ambition personnelle, et contre toute excitation venue
trailleurs. En revanche, elle favoi ise, elle assure une
Ainicale qui prend bien it coml. sa &idle et sail s'y tenir eL
qui, layant definie avec sang-froid, la rernplit avec dig,nite.
En mente temps, poussant jusqu'a la precision definitive,
et de fond el de forme, ses revendications et ses esperances,
elle prend conscience de difficultes qui n.'apparaissent
pas d'abord. Elie eprouve ce que !el de ces voeux
a rlimpraticable, de temeraire, &illegal peut-etre oil
tranarchique, de prejudiciable elfin) aux interets dont cette
Amicale a la garde, comme a l'interet scolaire republican),
dont l'Administration est et reste responsable et juge. Les
erreurs nu les perils dune revendication &latent alors aux

— 175 —
yeux des hommes qui les formulaient hier avec une allegresse
peu avertie, a l'occasion agressive, et qui interpretalent
In resistance du chef comm. Un acte de defiance ou
de malveillante reaction. Tout s'est mis au point ; et pour
s'elre affirmee autrement et mieux, l'autorile administrative
elle-meme S'accroit de tout ce qui eclaire et discipline
le groupement corporatif.
Cela meme est une feconde collaboration : l'Amicale
Vendeenne l'a compris.
Le 10 juillet 1912, en concluant won precedent rapport,
lecrivais a votre predecesseur, M. Blanc :
« Gest ainsi que Ic pers..nnel vendeen, attestant par ses
epreuves et sa bienveillance la necessite toujours pressante
du devoir de liberation la7que, et d'autre part, contribuant
par sa discipline corporative et par la nettete de ses vues
l'elaboration d'un ordre universitaire meilleur, pourra se
rendre le temoignage qu'il nous aide doublement ii servir
la cause du progres scolaire et republicain. »
Je n'ai rien a changer au ferme jugement que j'exprimais
:dors a M. Blanc, A qui j'offre_, en terminant, l'expression
sincere de ma vive gratitude. Confiant en vous, Monsieur
le Prefel, et convaincU que votre appui, je le sais déjà par
experience, irons est assure dans uric tactic que les circonslances
rendent rliflicile , mais que nous avons la volonte
de metier A hien, je vous remercie a l'avance, du fond du
cur, en mon nom comme au nom de tout le personnel
vendeen.
L'Inspectear &Academie,
MOULET.
2. — Mouvement du personnel.
Par arretes de M. le Prefet, en date des 9 et 21 aont 1913,
out ete nommtls, avec effet du ler octobre 1913 :
1. - INSTITUTECRS TITULAIRES.
MM. Baty, directeur a Saltertaine, directeur a Challans.
Cousseau, charge d'ecole a Tiffauges, directeur a Sailertaine.
Bridonneau, charge d'ecole a .kuzay, charge d'ecole
Longeves.

— 176 —
MM. Archambaud, charge d'ecole a La CroiK-Meraud de Met--
vent, charge d'ecole a Auzay.
Phelippeau, adjoint a Saint-Maurice-des-Noues, charge
d'ecole -it La Croix-Meraud de Mervent.
Cousseau, adjoint a La Tardiere, adjoint a Saint-Mauricedes-N(3ms.
Tisseau, charge d'ecole a Saint-Laurent-sur-Sevre, chargé
d'ecole a Saint-Aubin-des-Ormeaux.
Pajot. adjoin' it L'Herbergement, adjoint a Champ-Saint-
Pere.
Etoubleau, adjoint it La Gueriniere de Noirmoutier, chargé
d'ecole an Molin de Sallertaine. -
Mallet, adjoint it Saint-Martin-de-Brem, adjoint it Fougere.
Popinot,, charge d'ecole au Coudreau de Saint-Sigismond,
charge d'ecole it Nessier de Benet.
Daviet, adjoint it Cugand, charge d'ecole au Coudreau de
Saint-Sigismond.
Naudon, charge d'ecole ii Saint-Maixent-sur-Ale, charge
d'ecole a Saint-Andre-Treize-Voies.
Coudrain, charge d'ecole it La Boule d'Aizenay, chargé
d'ecole it Saint-Maiient-sur-Vie..
Baron, adjoint a La Bruffiere, charge d'ecole it Chavagnesen-Paillers.
Allard, adjoint it ChatHe-les-Marais, chargé d'ecole it
Lesson.
Moulias, adjoint it Saint-Michel-Mont-Mercure, charge
d'ecole it Saint-Laurent-sur-Sevre.
Douin, adjoint it Apremont, adjoint it Saint-Michel-Mont-
Mercure.
Renaudet, charge d'ecole an Fuiteau de Chantonnay,
charge d'ecole it Tiffauges,
Bernard, adjoint a Rosnay, charge d'ecole au Fuiteau de
Chantonnay.
Arnaud, adjoint it Lucon (centre), adjoint a Rosnay.
INSTITUTRICES TITU LAMES.
MM=" Cousseau. char& d'ecole a Tiffauges, adjointe it Saltertaine
(ecole des garcons).
Pontoizeau, adjointe a Jard, adjointe it Saint-Hilaire-de-
Riez.
Porton, chargee d'ecole it .uzay. chargee d'ecole it L'Emeriere
de Grosbreuil.

— 177 —
1111me 6 Archambaud, char& d'ecole a La Croix-Meraud de Ntervent,
chargee d'ecole A Auzay.
Plielippeau, chargee d'ecole a Saint-Maurice-des-Nours,
chargee d'ecole a La Croix-Meraud de Mervent.
Cousseau, chargee d'ecole A La Chapelle-aux-Lys, chargee
d'ecole a Saint-Maurice-des-Noues.
Oct.obre, adjointe a Champagne-les-Marais, char& d'ecole
a La Chapelle-aux-Lys.
Faivre, adjointe a Fontenay-le-Comte (rue de la Lamproie),
adjointe ii Champagne-les-Marais (sur sa demande).
Traver!, adjointe a Fontenay-le-Comte (rue Rabelais),
adjointe A Fontenay-le-Comte (rue de la Lamproie).
Rabiller, adjointe a Saint-Michel-le-Cloucq, adjointe
Fontenay-le-Comte (rue Rabelais).
Tisseau, ch argee d'ecole a Saint-Laurent-sur-Sevre, adjointe
Saint-Aubin-des-Ormeaux (ecole des garcons).
Revol, char& d'ecole a Boulogne, chargee d'ecole a
Aizenay.
Rousseau, chargee d'ecole aNessier de Benet,, char&
d'ecole A Boulogne.
•Popinot, chargee d'ecole an Coudreau de Saint-Sigismond,
chargee d'ecole ii Nessier de Benet.
Davie!, chargee d'ecole a Cugand, chargee d'ecole au Condreau
de Saint-Sigistnond.
Monnier, chargee d'ecole a La Bruffiere, chargee d'ecole
Cugand.
Merceron, chargee d'ecole a Loge-Fougereuse, char&
d'ecole a La Bruffiere.
Cr°Beau, adjointe a Charzais, chargee d'ecole a Loge-
Fougereuse (aiitre provisoire).
. •
Coudrain, char& d'ecole a La Boule d'Aizenay, adjointe
a Saint-Maixent-sur-\ie (ecole mixte).
Renard, char& d'Ccole a Saint-Andre-Treize-Voies, chargee
d'ecole a Saint-Jean-de-Beugne (creation).
Pajot-Reaud, directrice a Angles, adjointe a 'La Roche-sur-
Ion, rue de Saumur (sur sa demande).
Degraye (ancienne directrice), adjointe a L'Aiguillon-sur- .
Mer, directrice aAngles.
Rondeau, adjointe ii Saint-Andre-Treize-I - oies (ecole des
garcons), adjointe aux Sables-d'Olonne (ecole maternelle
place du Marche-au-Bois).
Moulias, chargee d'ecole a Saint-Michel-Mont-Mercure,
char& d'ecole a Saint-Laurent-sur-Sevre.

— 178 —
Douin, adjointe it Apremont, char& d'ecole it Saint-
Michel-Mont-llercure.
Renaudet, chargee d'ecole au Fuiteau de Chantonnay,
char& d'ecole it Tiffauges.
Bernard, char& d'ecole it Rosnay, chargee d'ecole an
Etriteau de Chantonnay.
Arnaud, affjointe it Lucon, char& d'ecole it Rosnay.
Par arri‘ts de M. in Pri4et, en date des 18 et 23 septembre,
ont 6t6 nommes :
I. - iNSTITt TEURS TITULAIRES.
Poiraud, chargé d'ecole au Charpre de Saint-Philbert-du-
Pont-Charrault, directenr it Saint-Etienne-du-Bois.
Guibot, adjoint aux Lucs-sur-Boulogne, chargee d'ecole•
an Charpre de gitint-Philbert-du-Pont-Charrault.
Moreau, adjoint it La 13oissiere-de-Montaigu, chargé
d'ecole it Treize-Vents.
Laboureux, adjoint it Barhatre, adjoint it Lucon (centre).
Forestier, adjoint au Champ-Saint-Pere, adjoin! it Apremont.
Thomas, adjoint it Saint-Hilaire-de-Riez, charge d'ecole it
La Bottle d'lizenay.
Labbe, en conge pour S. M., adjoint it Champagne-les-
Marais. -
Romiett, adjoin, ii Bazoges-en-Paillers, adjoin! it Saint-
And re-Treize-V oies.
Sourisseau, adjoin! it Mormaison, adjoin! it liazoges-en-
Paillers.
Cornier, adjoin! it Montaigu, adjoiht ii Chaille-les-Marais.
Tessier, charge trecole it La Proutiere de Saint-Paul-en-
Pareds, charge d'ecole it Sainte-Radegonde (Marsais).
Charrier, adjoint it PuyraYault, adjoint it Jan!.
Seyrat. en conge pour S. M., adjoin! it La Chataigneraie.
11. - INSTITt THICES TIMAIRES.
NIMm" Moreau. chargee d'ecole it La Boissiere-de-Montaigu, chargee
d'ecole it Treize-Vents.
Commenges, ,en conge, chargee d'ecole it La Boissiere-de-
Montaigu.
Nile!, chargee d'ecole it Vendrennes, chargee Weenie au
Rochais de Chayagnes-en-Paillers.

— 179 —
Mi Gaucher, char& d'ecole a Bretignolles, charge d'ecole a
Saint-Georges-de-Pointindoux.
Poiraud, char& d'ecole au Charpre de Saint-Philbert-du-
Pont-Charrault, adjointe a Saint-Etienne-dtf-Bois (kole
des garcousl.
Guibot, adjointe aux Lucs, charge d'ecole au Charpre de
Saint-Philberf-du-Pont-Charrault.
Brancard, adjointe ii Coft, adjointe aux Lucs-sur-Bou
logne (ecole des garcons).
Itaynaud, adjointe adjointe A Coix.
Bonlean. adjointe a Lucon (a titre pr -ovisoire), adjointe
L'Ile-d'Elle.
Done. adjointe a Sainte-Hermine, adjointe a L'Aiguillonsur-Mer.
Bruguiere, chargee d'ecole a Château-d'Olonne, adjointe
aux Sables-d'Olonne.
Gouron, charge d'ecole a Sainte-Foy, charge d'ecole it
ChAteau-d'Olonne.
Prevaud, adjointe A Sainte-Foy (kole des gar -cons), chargee
de l'ecole de titles de Sainte-Foy.
Laboureux, adjointe it Barbatre, adjointe it Lucon.
'Thomas, adjointe it Saint-Hilaire-de-Riez, char& d'ecole
it La lioule d'Xizenay.
Bernier-Babin, charge d'ecole ii Saint-Andre-Goule-d'Oie,
adjointe it Saint-Hilaire-de-Riez (sur sa demande).
Mourou, charge d'ecole it Saint-Italo-du-Bois, charge
d'ecole it Saint-_\ndre-Goule-d'Oie.
Romieu, chargee d'ecole a Bazoges-en-Paillers, char&
d'ecole it Saint-_\ndre-Treize-Voies.
Sourisseau, chargee d'ecole it Morrnaison, chargee d'ecole
it Bazoges-en-Paillers.
Cardineau, chargee d'ecole h. Sainte-Radegonde (\tarsals),
adjointe it L'Aiguillon-sur-Mer.
Tessier, chargee d'ecole it La Proutiere de Saint-Paul-en-
Pareds, adjointe it Sainte-Radegonde (Marsais).
Bedel. char& d'ecole aux Landes-Genusson, chargee
d'ecole it La Proutiere de Saint-Paul-en-Pareds.
Vigneron, adjointe ii Serigne, adjointe au Girouard.
Liaigre, adjointe it Nlouchamps, adjointe aux Herbiers.
Naras, adjointe it Saint-Mesmin, adjointe it Chantonnay.
Phelippeau, adjointe it Monzeuil, adjointe au Langon.
Le Blanc, adjointe a Sainte-I-termitic, ;Ndjointe it Nlouzeuit.
5

— 180 —
Par arr'etes de M. l'Inspeeleur &Academie en date de
18 et 26 septembre out été nommes :
I. - INSTITUTEURS STAGIAIRES.
MM. Bernier, adjoint a Champagne-les-Marais, adjoint a .Saint-
Hilaire-de-Riez.
Boulder, adjoint a Saint-Etienne-de-Mer-Morte (Loire--
Inferieure) adjoint a Noirmoutier (par permutation
avec I. Constant, adjoint Saint-Denis-la-Chevasse).
Arnou, normalien, adjoint au x Lucs-sur-Boulogne.
.Aubin, normalien, adjoint a MorLigne-sur-Sevre.
Biraud, normalien, adjoint ñSaint-Martin-de-Brem.
Roulet, nortnalien, adjoint au Perrier. ,
Brochard, normalien, adjoint it Saint-Gervais.
Chassfinite, normalien, adjoint a Itocheserviere.
Chiron, normatien, adjoint ii FaHeron.
Chupin, normalien, adjoint A Serigne.
Drousse, normalien, acijoint an Boupere.
Dttgast, normalien, adjoint au Petit-Bourg-des-Herbiers..
Favreau, normalien, adjoint a La Tardiere.
Grimaud, normalien, adjoint ii Froicifond.
Nlerlet, normalien, charge d'ecole a La Proutiere de Saint-
Paul-en-Pareds (a titre provisoire).
Pageaud, normalien, adjoint a Puyravault.
Peroction, normalien, adjoint a Landevielle.
Roy, normalien, adjoint it Sainte-Foy.
Artus, interimaire a Noirmoutier, adjoint A La Gueriniere
(le Noirmoutier.
Ydier, interimaire a Saint-Ililaire-de-Riez, adjoint it \facile.
II. - INSTITLTRICES STAGIAIRF.S.
MM Dube-Billattd, acljointe an Cirouard, adjointe a Chateau-
(l'Olonne (ecole des - garcons).
Delatmay, adjointe a L'Ilerbaudiere de Noirmoutier, chargee
(Pk°le a Vendrennes (a titre provisoire).
Gamier, adjointe a Citadans (kole maternelle), adjointe
Saint-Micitel-le-Cloticq.
iolteatt, adjointe a Sallertaine, adjointe a Jard.
Fruchard, adjointe a La Nlerlatiere (ecole des garcons),
adjointe a Apremont.
Jottherteau-Claudot, adjointe a Bois-de-Cene, adjointe
Lucon ijlittqu'au 3o septetubre

— 181 —
MM""Fonteneau, adjointe a La Jaudonniere, adjointe a Sainte-
Hermine.
Peneau, adjointe a Saint-Etienne-du-Bois (ecole des garcons),
adjointe a La Jaudonniere.
Arsicaud, adjointe aNotre-Dame-de-Monts (ecole des garcons),
adjointe a Beauvoir ((Tole des garcons).
Barbier, normalienne, adjointe a Serigne.
Besson, normalienne, adjointe a Barbatre.
Bousseau, normalienne, adjointe a L'Herbaudiere de
Noirmoutier.
Bray, normalienne, adjointe a Bois-de-Gene.
• Brianceau, normalienne, adjointe a Notre-Dame-de-Monts
(ecoles des garcons).
Cragne, normalienne, chargee d'ecole a Bretignolles (A titre
provisoire).
David, normalienne, char& d'ecole• A Saint-Malo-du-
Bois (a titre provisoire).
.Grelaud, normaliemie, adjointe t Saint-Denis-la-Chevztsse
(ecole de -garcons) (a titre provisoire).
Montal. normalienne, adjointe ii Saint-Martin-des-Noyers
cecole des garcons).
Nicoleau, normalienne, adjointe a Saint-Mesmin.
Reaud, normalienne, adjointe a Sainte-Hermine.
Recognition, normalienne, adjoin le Marsais-Sainte-
Radegonde.
itondeau, normalienne, adjointe a (itaHans ■ ecole maternelle).
Sivadier, normalienne, adjointe A Charzais.
Cessac, normalienne d'Angouleme, adjointe it Barbatre
(ecole des garcons), par pertimtation avec Mu Roche,
normalienne.
Paulin, normalienne de Niort, adjointe A Saint-Pierre-du-
Chemin (ecole des garcons), par permutation avec
Poupinot, du Langon.
3. — Conges
a) Cong sans frailemenl
Mme Greaud, institutrice, a la Guyonniere, du 25 au 31 juille
,913 inclus.

— 182 —
b) Con yes pour convenances personnelles.
MM"" Leger, aux Sables-d'Olonne, du 1" octobre 1913 au 30 septembre
1914.
Mady, aux flerbiers, du 1" octobre 1913 au 30 septembre
1914.
Masse. a L'Aiguillon-sur-Mer, du t" octobre 1913 an 3o septembre
1914.
bullet, a Cltantonnay, du ter octobre 1913 an 31 mars 1914.
M. Recognition (2' conge), dii l' r octobre 1913 au 3o septem-
bre 1914.
Conges pour service militaire a pathr
du ier octobre 1913
MM. Alain, it Saint-Gervais.
Barreau, Camille, it FaHeron.
Bourneau, a Serigne.
Chauvet, ii Froidfond.
Chevreau, it Rocheserviere,
Clot, it Jard.
Menard, it Mortagne.
Mouzon, a Saint-Pierre-du-Chemin.
Perrin, it la Chataigneraie.
•Piveleau, an Petit-Bourg-des-Ilerbiers.
Pouponneau, ii \ladle.
Praud, it Landevieille.
Rimbaud, a Fougere.
TelHand. 1 Beauvoir-sur-Mer.
Tessi('r. all Perrier.'
4. — Retraite.
a) Liquidation de pension civile.
. Par deeret do 28 join 1913, la pension de M. Rondeau,
instituteur a Saint-1nd re-Treize-Voies, admis ii faire valoir
ses droits a in retraite, a ete liquidee an taux de 1,258 fr.,
avec jouissanee dll U'r janvier 1913.
,r

— 183 —
b) Admissions au ier octobre 1913.
Par arrete ministeriel en date du 21 juillet dernier, ont
ete admis a faire valoir leurs droits a une pension de
retraite, avec effet du Ier octobre 1913.
10 Pour cesser tears fonctions le 30 septembre 1913.
INSTITUTI:CRS.
MM. Arnaud, A Saint-Aubin-les-Ormeaux ;
Badreau, A Longeves ;
Boisnard, a Challans ;
Bonneau, A Lesson ;
Chaperon, A Treize-Vents ;
Franeheteau, aux Landes-Genusson ;
Migne, a l'Emeriere de Grosbreuil ;
Oirit, au Molin de Sallertaine ;
Pilieteau, a Nessier de Benet ;
Sereeau, A Saint-Etienne-du-Bois.
INTITUTOICES.
MM"'" Chaperon, A Treize-Vents ' ;
Deniau, f Saint-Georges-de-Pointindoux ;
Guillaume, A Cezais ;
Roy, A Saint-Martin-des-Noyers.
2' Pour cesser ses fonctions tors de la remise de son brevet
de pension.
M. Chaperon, A Croix-de-Vie.
5. — Ecole normale d'Instiiutrices.
Personnel.
Par arrete ministeriel en date du 26 septembre 1913,
MI? Latour, econome de l'Ecole normale de La Roche-sur-
Yon, a ete nommee econome de l'Ecole normale de Macon.
Par arrete du meme jour, Mile Richaud, econome
(5e classe) de l'Ecole normale d'Institutrices de Rumilly,
est nommee econome ■,merne classe) de l'Ecole normale
d'Institutrices de La Roche-sur-Yon, en remplacement de
:We Latour.
o

— 184 —
6. — Ecoles primaires superieures.
Personnel.
10 Renouvellement des delegations.
Le Nlinistre de EInstruction publique et des Beaux-Arts,
AARE-FE :
La delegation des instituteurs adjoints et institutrices adjointes
d'Ecole primaire superienre, ci-apres designes, est renouvelee
pour Eannee scolaire 1913-1914 :
MM. Baud, A Chantonnay.
Tapon, a Chantonnay.
Gouin, A Fontenay-le-Comte.
Cantonnet, a Fontenay-le-Comte.
MM"" Roy, a Fontenay-le-Comte.
Ipeau, a Fontenay-le-Comte.
PeuHier, a Fontenay-le-Comte.
Fait A Paris, le i juillet 1913.
Signe ; L. BARTHOC.
Pour ampliation :
Le Directeur de l'Enseignement primaire,
2° Mutations.
Signe : GASQUET.
Par arrete en date du 16 septembre 1913, M. Simon
professeur a l'Ecole primaire superieure de Fontenay-le-
Comte, a ete nomme directeur de l'Ecole primaire superieure
tie Charlieu.
Par arrete ministeriel du 23 septembre 191-3, M. Delaveau
est nomme professeur (sciences) a l'Ecole primaire
superieure de Fontenay-le-Comte.
00
Par arrete ministeriel du 27 septembre 1913, M"e Gauthie,
institutrice suppleante a l'ecole primaire superieure de
Toulouse, est deleguee pour l'enseignement des lettres
l'Ecole primaire superieure de Fontenay-le- :Comte, en
remplacement de Mlle Peultier appelee a d'autres fonctions.
0
• 0

— 185 —
Par arrele ministeriel du 29 septembre 1913, M. Ormancoy,
admissible au Concours d'admission a l'Ecole normale
-superieure de Saint-Cloud, est delegue pour l'enseignement
des lettres a l'Ecole primaire superieure de Chantonnay,
en remplacement de Al. Dauvois, appele sous les drapeaux.
'7. — Promotions.
(Circulaire minislerielle du 3 juillet 1913).
Par arrete ministeriel du 16 juin 1913 ont ete promus de
la 2' ii la lr' classe, a dater du le' Janvier 1913 :
M. Tetaud, Alphonse, instituteur Macho en Afrique
Occi,lentale Franc,aise.
M"" Lapassade, nee Desmier, institutrice detachee
Madagascar.
8. — Recompenses honorifiques accordees au
personnel de l'Enseignement primaire
public de la Vendee a l'occasion du
14 Juillet 1913.
(Nrrete ministeriel du io Juillet).
Medaille d'Argent.
MM. Nand, directeur d'ecole a Nalliers.
Reaud, directeur d'ecole a Damvix.
Chauvet, directeur d'ecole a FIle-d'Elle.
Bouillon, instituteur a Thouarsais-Bouildroux.
Medaille de Bron:e.
MM. Renou, instituteur au Gue-de-Velluire.
Normand, instituteur a Fontaines.
,Chaigneau, instituteur a Bois-de-Cene.
Richard, instituteur a Bazoges-en-Pareds.
NI"° Durand, directrice d'ecole a Saint-Gilles-sur-N io.
MM. Graslepois, instituteur it Montreuil.
Renaudeau, instituteur a Saint-Germain-le-Princay.
AP"' Barre. directrice d'ecole a Fontenay-le-Comte.
Duret, directrice d'ecole ii Nalliers.
M. Ba‘uf. instituteur a La Barre-de-Monts.

— 186 -
Mention honorable.
MM. Bordron, directeur de l'ecole annexe it La Roche-sur-Yon..
Tardre, instituteur h Pouille.
Aubin, directeur d'ecole ii Port-Joinville.
Charpentier, instituteur a Vendrenoes.
Mallet, instituteur a Velaudin (Bazoges-en-Pareds).
Duguy, instituteur a Vaire.
Joret, instiluteur a La Jonchere.
Tesson. iostituteur h Saint-Paul-Mont-Penit.
Simon. instituteur a Sainte-Hermine.
Clenel. instituteur a Landeronde.
Alm° 111arret. institutrice b Fontaines.
M. Favreau, instituteur aAubigny.
M'" Renaud, directrice d'ecole a La Chafaigneraie.
MM."" Baud, institutrice a Beau fou.
Branchereau, institutrice it Petit-Bourg-des-flerbiers.
9. — Distinctions honorifiques.
Officiers de l'Instruelion
MM. Boultier, Louis-Leopold-Paul, directeur d'ecole primaire
A Nix.
Halochet, Vincent, maitre primaire au college de Lucon.
Kirschoffer, Joseph, professeur au college de- Fontenay-le-
Comte.
Lamic, Eugene. professeur charge de cours de cinquieme
au lycee de La Roche-sur-Yon.
Nr" Pa'ample, nee Massip, Jeanne-Elodie-Suzanne, clirectrice
de l'Ecole normale d'institutrices de La Roche-sur-Yon.
Mu° Py, Berthe-Julie-Catherine, professeur it l'Ecole normale
h'institutrices.
MM. Remondet, Leon-Louis-Joseph, directeur de l'Ecole primaire
superieure de Chantonnay.
Touchard, Prosper, directeur de l'Ecole pratique d'agriculture
de Petre.
Officiers
MMm Augizeau, nee Guery, Gabrielle-Emilie-Justine-France-
Yvonne, surveillante d'externat au College de jeunes
filles de La Roche-sur-Yon.

-- 187 —
Besson, Jules-Leon, inspecteur primaire a Lucon. .
N1 1 k Boulay, Leonide-Genevieve, professeur au College dejeunes
biles de La Roche-sur-Yon.
M. Maids. Philibert-Constant, directcur de l'Ecole des peches
Aoirmoutier.
Joint, nee Pilau, Louise-Marie, professeur de chant a
l'Ecole normale normale d'institutrices de La Roche-sur-
Yon. .
Peniss(ht, Onesime-Zacharie-Celestin, prnfesseur-adjoint a
1•Ecole primaire superieure de Chantonnay (Vendee).
10. — Recompenses pour cours d'adultes.
3oilliq 1913).
I. INsTi .rt - TEuris LI INSTITUTHICES.
Les Instiluteurs et Institutrices (lout les noms suivent
mit oblonu les ri•compenses ci-apres pour participation
aux cours &attunes et aux teuvres complemeMaires de
:
Officiers
MM. liarbot, Constant, instituteur Saint-Hilaire-la-Forel.
Denis, Thiophile, instituteur it Saint-Hilaire-des-Loges.
1)ouge, Jules, instituteur Saint-Nlichel-en-PlIerm.
Medailles d'argent avec prime de 75 francs.
MM. Letaud, Francois-Joseph, instituteur it Ullerbergement.
Pigeliud, Gaston-Martial, instituteur it Jard.
3IMailles de bron:e avec prime de O frolics.
MM. Beaupuis, Jean-Benjamin, instituteur it Saint-Hilaire-de-,
Voust.
Louis, Pierre-Auguste, a Angles.
lluguy, Constant, instituteur it Saint-Georges-de-Montaigu.
Muc Faivre, Marie-Berthe-Fernande, institutrice it Sainte-Her-
mine.
U. Bonnaud, Eugene-Ferdinand. instituteur it Barbatre.

- 188 -
I?appels de medaille de bronze.
MM. Fallourd, Louis, instituteur a Litcon.
Rabiller, Auguste, histituteur a La Merlatiere.
Pelletier, Emmanuel, instituteur a Poire-sur-Yelluire.
Tarde, Henri. hystituteur a Pouille.
Bonet, Auguste, instituteur a Benet.
Chevalleau. Ernest, instituteur aApremont.
Dons de livres.
M. Grafton, Gregoire, instituteur it Saligny.
Mu' Tessier, Euphrasie, instittitriee a Nlouchamps.
MM. Guittot, Jean-Louis, instituteur aux Sables-d'Olonne.
Turcot, Victor, instituteur a Bouin.
Gilot, Louis, instituteur a Bourneau.
Recoquillon, Pierre, instituteur a Cezais.
Teillet, Julien, instituteur a La Chapelle-Therner.
Badreau, Georges, instituteur u Saint-Benoist-sur-Mer.
Petit, Omer, instituteur a Boulogne.
Mu Guyonnet, Alexandrine, institutrice a Vix.
MM. Billaud, Auguste, instituteur a Saint-Gervais.
Bouju, Jean, institiiteur ii Moreilles.
Jutard, Hubert, instituteur a Saint-Martin-sous-Nlonzeuil.
Quete, Jules, instituteur a Pa!luau.
Appraille, Aristide. instituteur i Saint-Aubin-la-Plaine.
Rappels de dons de livres.
MM. Ileum Nictor. instituteur Saint-Yincent-sur-Jard.
Barbier, Joseph, instittileur a Ilessay.
Gaudin. Clement, instituteur all Bernard.
\tig:Ntin, instittileur Chateati-d'Olonne.
Soulvt, Francois, instittile:tr au Boupere.
Bernard. Henri. instituleur a L'Oie.
Rodier, Louis, instituteur a PeauIL
\!\J hIauuc1. \uuuédée. iui.tituuteuu i Doix.
.Nrnaud, Georges. instituteur a i.ncon.
ilabin. Pierre. iil it titeuit a Llicon.
Bernard. Octave, instituteur a Itasnay.
Bernardean. Huhert, inslituteur a La Barre-de-Monts.
Biret-Nlerle. insIitutrice a Poui
M. Biteaud. Fernand. institutear aCommequiers.

— 189 —
NI's° Blanconnier-.Achale, institutrice a Fougere..
Mt" Bonnin, Cecile, institutriCe a Saint-Gervais.
Boutet, Alphonse, instituteur a Fontenay-le-Comte.
Burgaud, Edouard, instituteur au Querry-Pigeon de Saint-
- Hilaire-de-Talmont.
Charrier, Fernand, instituteur ii Saint-Gilles-sur-'Vie.
Chataigner, Gustave, instituteur a 1Menomblet.
Cosset, Gustave, instituteur is Saint-Prouant.
Crone, Ernest, instituteur is La Chaume des Sables.
Daviet. Almyre, instituteur a Cugand.
Delaun ay. Martial, instituteur an Boupere.
Douillard, Zacharie, instituteur is Saint-Hilaire-de-Youst.
Mme Frioux-Bouchet, institut rice a Saint-Medard-des-Pr6s.
M. Gamier, Alphonse, instituteur is La Limouziniere.
Mu' Gamier, Ersesfin` institutrice is Sainte-Flaive-des-Loups.
M. Gazeau, Francois, instituteur is Saint-Hilaire-de-Mortagne.
Guibert-Dallet, institutrice au SabIcau de Chaille-les-
Marais.
MM. Guillement, Emmanuel, instituteur au Vieux-Cerne de
Saint-Jean-de-Monts.
Guillement, Henri, instituteur a Bouin.
Guillet, Armand, instituteur is Saint-Fulgent.
M" Hillereau-Blaineau, institutrice is Venansault.
Huchet, Alice, institutrice au Gue-de-Velluire.
MM. Izacard, alentin, instituteur a Challans.
Lam, Henri, instituteur is La Yerrie.
Joint, Theophile, instituteur a La Roche-sur-Yon.
Lebmuf, Clorin, instituteur an Bernard.
Maingot, Georges, instituteur is Sainte-Gemme-la-Plaine.
Maingot, Hippolyte, instituteur is La Boissiere-des- Landes.
Ataingueneau, instituteur h Mouilleron-en-Pareds.
Mauldin, Honore, instituteur is La Roche-sur-Yon.
Marie-Largean, institutrice ii Aizenay.
MM. Menanteau, Honore, instituteur is La Roche-stir-Yon.
Mitard, Edgard, instituteur is La Terriim'e de La Tranclte.
MM Mornet7Burcier, institutrice is Saint-Denis-du-Pa ■ - ce.
Nolleau-tiirard. institutrice h L'Ile-d\en (Bourg-Saint-
Stan -cur).
M. Pajot. Leon, instituteur A La Roche-sur-Yon.
Pannetier-Benjamin, institntrice is Roclieserviere.
institutrice is Sainte-Genttne-la-Plaine.
Mu' Renaud, Marie, directrice IrEecole is La ChAtaigneraie.

- 190 -
NINI-"Renou-Bigot, inslitutrice au Gue-de-Velluire.
Texier-Joselon, institutriee a La Jaudonniere.
M. Thomas, Gaston, instituteur a Saint-Hilaire-de-Iliez.
M"' Yioleau, Marie, institutrice a Saint-Ilkhend.
Rappels de diplomes.
MM. Bolton, Henri, instituteur a Fontenay-le-Comte.
Burcier, Benjamin, instituteur a Saint-GeorgesLde-Montaigu.
Dugast, Pierre, instituteur A Chavagnes-les-Redoux.
Mallet, Armand, instituteur A Velaudin de Bazoges-en-
Pareds.
Peneau, Eugene. instituteur a La . Aleilleraie-Tillay.
Mire, Ludo', ic, instituteur an Mazeau.
Lellres de 1'e4iellalions.
Arnaud-Couzinet, institutrice a Lucori.
lialin-Condamine, institutrice a Belleville-sur-N ie. •
ll' [ Bordelais, .1ppolonie. institutrice a l'Aumondiere Bou-
pere.
Bouchiere-liatier, institutrice a Pu.v-de-Serre.
NI. Boulder, llomere. instituteur a Thouarsais-liouildroux.
NI" llouillatid, Alice, direclrice d'&.ole a Saint-llesmin.
NIM. liouron, Eugene. instituteur aArdelay.
Iiurneau, Albert. instituteur Itoinpierre.
Charrier, Emilien. instituteur l Pityravault.
\l"" Chedaleux, Nlarguerile. institutrice Sainte-Gentme-la-
Plaine.
Chemin, Ando;a, institutrice Saint-Hilaire-le-Voultis.
Chevalier-Rotiliand. institutrice A La Taill6e.
NINI. Condi..re. Camille. instituteur ñ kngles.
inslituteur Vontaign.
Constant. Roger. iii.tit,itciii i Stint-Denis-la-C:hevasse.
NINI 'Cozic-Sagot. institutrice Saint-\tartin-de-Brenl.
Detaye-(itutron. institutrice a Nalliers.
NI. I)enian. Jean. instituteur a Saint-Aubin-des-Ortneatix.
\1 l)criis-\liipilhr. institutrice i Belleville-stir-N ie.
\I\!. Dudit. instittiteur Saint-Gerais.
Durand. Pierre. instituteur a La Fosse (le Barhatre.
Erceau. instituteur ;lux Essarts.
Fillonneau. ti! '.&. instituteur a Montreuil.
NIr' jn,.tjtiitiji a L'Ilerbantliere Noirmoutier.

-- 191 —
M. Gautron, Georges, instituteur a Saint-Florent-des-Bois.
MM"'"Gautronneau-Maratier, institutrice a Saint-Cyr-en-Talmondais.
Ganvreau-Chataignier, institut rice aAubigny.
Gauvreau-Chataignier, institutrice a Nieul-sur-l'Autise.
Goineau-Pineau, institutrice a L'Angle de Chardonnay.
Mnc Gourmand, 'Celestine, institutrice a La Caillere.
M. Grangiens, Gabriel, instituteur a Saint-Denis-la-Clievasse._
Mme Gratreau-Levecot, institutrice a Barbatre.
Mil° Gratton, Valerie, institutrice a Saint-Jean-de-Monts.
MM" 's Grolleau-Malaval, institutrice a La Mothe-Achard.
Guillement-Pertuze, institutrice a Bouin.
Guillet-Graton, institutrice a Saint-Fulgent.
M. Guillet, Pierre, instituteur a L'Epine de Noirmoutier.
WI° GuiHoton, Leonide, institutrice a Saint-Andre-d'Ornay.
Mme Herve-Marchand, institutrice a Olonne.
Mt Hery, Leon, instituteur a L'Hermenault.
M"° Labbe, Madeleine, institutrice a Triaize.
M. Llieriteau, Guillaume, instituteur a SouHans.
\INI""8 Lheriteau-Barreau, institutrice a Soultans.
Logeais-Adam, institutrice a Saint-Michel-en-l'Herm.
Logeais-Coupy, institutrice a \facile.
MM. Loiseau, Emile, instituteur a 1 - ix.
Mainard, Georges, instituteur a Cox.
M-C Maratier-Pepin, institutrice a Mareuil.
MM. _Maupillier, Henri, instituteur Sainte-Florence. -
Metay, Louis, instituteur ii Triaize.
Moreau, Marie, institutrice aux Barres de La Pommeraie_
M. Moreau, Gabriel, instituteur a Lucon,
NINI" \totals, Marie-Louise, institutrice a Nlaillezais.
Nassivet, Antoinette, institutrice a Mareuil.
Pellerin, Eglantine, institutrite a Angles.
M. Plaire, Firmin, histituteur a Treize-Septiers.
\l" Portron, Georgette, institutrice a
MM"'Poupin-Renaudet, institutrice a Mery cut.
Pouzet-Suire, institut rice a Mouzeuil.
MM. Prouteau, Joseph, instituteur a Grosbreuil.
Rambaud, Leon, instituteur ii Barbatre.
Reaud, Edith, directrice d'ecole a Angles.
MNIm" Renier-Guibreteau, institutrice a Foussais.
Richard-Guilloteau, institutrice a Bazoges-en-Pareds.
M. Rimbaud, Edgar, instituteur a Fougere.

-- 192 —
NINI-" Romieu-Caizergues, institutrice it Bazoges-en-Paillers.
Rousseau-Gouineau, institutrice t Nlontreuil.
MM"" Rousseau, Marguerite, institutrice a essier de Benet.
Sarrazin, Lea, institutrice a Serzais de Saint-Hilaire-des-
Loges.
M"" Seguinot-Chaperon, institutrice i l'Ile-d'Yeu (Bourg-Saint-
Sauveur).
M. Soupault, Raphael, inslituteur aux Sables-d•Olonne.
Tatard-Tatard. institutrice an Bourg-sous-La-Roche.
NI!" Texier, Lucie, institutrice it FAiguillon-sur-1 ie.
M. 1 - ilatte, Ilippolyte, instituteur it La Roche-sur-\on.
M" You-Petit. institutrice Is Saint-Georges-de-Pointindoux.
n. PlUISONNES N'APPAIITENANT PAS A I:I.:NSF:B.:\ EIIIENT
PHI:MAME i:LEMENTAIRE PUBLIC.
Dipldmes.
NINtm" Bateau, delegu6e cantonale Is Pouzauges.
Fayard, Is La Chataigneraie.
Rappels de DipMine.
MM. Baron, pharmacien aux Essarts.
Remondet, directeur de FEcole primaire superieure de
Chantonnay.
Letires de filicitalions.
NI. Birabend, juge de paix aux Essarts.
MMm"Ordonneau, Is Pouzauges.
Brosset, Is La Dolt de Saint-Hilaire-des-Loges.
Seig,neurin, deleguee cantonale Is La Chataigneraie.
11. — Reparation du credit de 8,400 francs
accorde par l'Etat pour participation
du personnel aux ceuvres complementaires
de l'ecole. (Armee scolaire 1912-
1913).
OT OBTENC INE ALLOCATION DE 40 FRANCS :
MM. Branchereau, Le Petit-Bourg-des-Herbiers Brernont,
La Guyonniere-des-Lucs; Carre, Chauche ; Gaucher, Mouchamps ;
Gautron, Saint-Florent-des-Bois : Joint. La Roche-sur-Yon

— 193 —
Ladouce, La Chaize-le-\icomte ; Marie, Aizenay ; Menanteau,.
Dompierre; Pavageau, La Folic de La Chaize-le-Yicomte; Petit,
La Roche-sur-Yon ; Rabaud, Pont-Leger de La Boissiere-de-
Montaigu ; Renaud, Cugand ; Ricard, Saint-Fulgent ; Breteau,
Treize-Septiers ; Ballanger, Saint-Martin-des-Noyers ; Brand, Les
Essarts ;. Charpentier, Vendrennes ; Gamier, La Limouziniere;
Delaunay, Venansault ; Gouraud, Les Touches de Saint-Martindes-Noyers
Gazeau, Saint-Hilaire-de-Mortagne ; liabiller, La
Merlatiere : Richard, Thorigny ; Truhaut, Oulmes ; Landais,
La Chataigneraie; Delaunay, Le Boupere ; Mothe, Fontenay-le-
Comte ; Lemounier, Fontenay-le-Comte ; Moulias, Saint-Michel-
Mont-Mercure ; Chartier, Marillet ; Gibaud, Fontenay-le-Comte;
Caillon, Monsireigne; Fillon, La Chapelle-aux-Lys; Chataigner,
Menomblet ; Deboute. Saint-Nalerien ; Godard, Les Roches du
Boupere; Denis, Saint-Hilaire-des-Loges ; Fillonneau, Yelluire;
Douillard, Saint-Hilaire-de-Youst ; Soulisse, ouvant ; Louineau,
Fontenay-le-Conite; Bouju, Saint-Cyr-des-Gilts; Bouteille, Monsireigne
Magneau, Chatelliers-Chateaumur ; Annette-Crampe,
Faymoreau ; Borianne, La Garnache ; Quinard, 1,a Moire de
Challans ; Fortin, Chateauneuf ; Baty, Sallertaine ; Aubia, Port-
Joinville (11e-d'Yeu) ; Teillaud, La Chapelle-Achard ; Biraud,
La Alothe-Achard ; Ilaie, La Chapelle-Hermier ; Millet, Sainte-
Flaive-des-Loups ; Duret. Saint-Julien-des-Landes ; Simonneau,
Noirmoutier; Come, La Gueriniere; Petit, L'Epine de Noirmoutier
; Greaud, Grand'Landes; Deligne, La Foret-Querry ; Loo,
Givrand; Rivallin, La Fradiniere de Saint-Hilaire-de-Riez; Cozic,
Saint-Martin-de-Brem ; Pavageau, Orouet de Saint-Jean-dc-
Monts; Bodin, Le Perrier ; lkeuf, La Barre-de-Monts; Rautureau,
Notre-Dame-de-Monts ; Grolleau, Soullans ; Guillaume, Longeville;
Prezeau, Les .krpents de Saint-Hilaire-de-Talmont ; Guilement,
Le 'Vieux-Cerne de Saint-Jean-de-Monts ; Bind. Croix-dc-
'Vie; Renaud, Saint-Vincent-sur-Jard ; Yerdon, Saint-lirbain ;
Morillon, Rochetrejoux ; Cosset, Saint-Prouant ; Pouvreau,
Moutiers-sur-le-Lay ; Gautronneau, Saint-Cyr-en-Talmondais ;
Girardeau, Saint-Yincent-sur-Graon ; Limouzin, Saint-Michel-enl'Herm
; Barreau, Saint-Philbert-du-Pont-Charrault; Demellier,
Rochetrejoux ; Douge, Saint-Michel-en-l'Herm ; Robin, Saint-
\ incent-Puymaufrais ; Guegeais, La Bretonniere ; Nassivet,
La Claye ; Rousseau, Simon-la-Vineuse ;
NINP°" Teyssier-Ancelin, La Roche-sur-Yon ; Jodart, La Rochesur-Yon
; Boutevillain. Dompierre-; Richard, Saint-Fulgent ;
Butraud, La Genetouze; Falourd, Le Poire-sur-Vie; Giraud,
Saint-Maurice-le-Girard ; Peneau, La Meilleraie ; Blanchard,

— 194 —
Vouvant ; Bague, Oulines ; Dupeux, Yelluire ; Gautron, Moultleron-en-Pareds
; Gauducheau, Antigny ; Bardet, Bazoges-en-
Pareds ; D,avaine-Burcier, Port-Joinville (Ile-d'\ cu .) : Lorber,
Beauvoir-sur-Mer ; Thibaud, La Gueriniere de Noirmoutier ;
Corqueteau, Beaulieu-sous-la-Roche ; Boissy, Notre-Daine-dc-
\fonts ; Couilbaud, Olonne ; Citeau, A ouille-les-Marais Menanlean
(Eugenie), Chantonnay ; Chemin, Saint-Ilitaire-le-Vouhis ;
Nassivet, Mareuil-stir-Lay ; Maratier, Mareuil-sur-Lay ; Iteaud,
An gles Pellerin , An gips ; Main got, La Boissiere-des-Landes ;
Rain glet, Champ-Saint-Pere ; Iltichet, Le Gue-de-\elluire ; Tonlean.
Cliamp-Sain I-Pere ; Mitard, La Terriere de La Tranche.
ONT oicrEst u:st: ALLOCATION DI: 3o FRANCS :
MM. Boury. Chatiche ; Bideaud, La Ferriere ; Tisseatt, Saint-
Latirent-su r-Sevre ; Bouron, BoutTere ; Deniau, Saint-Aubin-des-
Ormeaux Fougere Caine, Mouchamps ; David.
Cugand : Pelletier, Poir(c-sur-Velluire ; Veillet, Azire de Benet ;
Rolland. \ ix ; Mitard, Saint-Pierre-du-Chemin ; Boulder, ;
Wry, L'Ilermenault ; Loiseau, ; Bertrand, Saint-Sigisinond ;
%Haiti, Tallud-Sainte-Gemine ; Drapeau, Reauinur ; Thibaudeau,
L'Orbrie ; Gluard, Saint-Sulpice-en-Pareds ; Reaud, Damvix ;
Portron, Chevrette de Nalliers ; Fillonneau. Saint-Pierre-le-A ieux ;
Boury (Leon), Nieul-le-Dolent ; Sorin, Beaulieu-sous-la-Roche ;
Gaborit, L'Ililaire-au-Ble de La Garnache ; Brochard, Saint-Mathurin
; You, Saint-Georges-de-Pointindoux ; Bonnin, La Sanmellerie
de Falleron ; Plielippeau, Commequiers ; Roux, Saint-Etiennedu-Bois
; Dessendier, Saint-Christophe-du-Ligneron ; Chaperon,
Croix-de-A ie ; Boric (Emile), Saint-Hilaire-de-Riez ; Mallet, Saint-
Martin-dc-Brent ; Charrier, Saint-Reverend ; Brochard, Soullans ;
Moreau, Les Conches de Longeville ; Turcot, Bouin ; Favriati,
Saint-Hilaire-de-Talinont ; Poiraud, Cludeau-d'Olonne ; Rivet.
La Guittiere de Saint-Hilaire-de-Talmont ; Gilbert, Talmont ;
Burgaud, Le Querry-Pigeon de Saint-Hilaire-de-Talmont ; Bourasseau,
Vaire ; Dudit, Saint-Gervais ; Prouteau, Grosbreuil ;
Arnaud, 'Anon ; Babin, Lucon ; Moreau, Lucon ; Guillet, Lucian ;
Allard, Chaille-les-Marais ; Fitton, Dissais ; -Guyonnet, Sainte-
Hermine ; Dibot, L'Aiguillon-sur-Mer Renou, Gue-de-Velluire ;
Metay, Saint-Jean-de-Beugne ; Bonneau, Moutiers-les-Ntauxfaits ;
Corniere, Angles ; Jarousseau, Bournezeau ; Poirier (Raoul),
Triaize.
MM-" Brancard, Lucs-sur-Boulogne ; Baptiste dit Fleury.
Chaille-les-Ormeaux ; Cousseau, Tiffauges ; Denis, Belleville ;

— 195 —
Duteau, La Ferriere ; Evelin, Saint-Mars-la-Reorthe ; Bolton -,
Lucs-sur-Boulogne ; Hillereau, \ enansault ; Pillet, Le Tablier ;
Potier, Beaufou ; Romieu, Bazoges-en-Paillers ; ilondeau, Saint-
Andre-Treize-Yoies ; Tatard, Bourg-sous-la-Roche ; Favreau,
lubigny; Guicheteau, Dompierre; Lam, La Yerrie; Caillon, Mortagne-sur-Sevre
; Barreau, Saint-Philbert-de-Bouaine ; Arnaud,
Saint-Georges-de-Montaigu ; Trinity, Les Clouzeaux Chalard,
Le Poire-sur-\ie ; Biret, Pouille Defaye, Nalliers Naive, Le
Mazeau; Bouille-Courdault; Can vreitu. Nient-sur-l'Autise;
Briquet, Pa) re-sur-Vendee; Guillenwt, Sitin t-Martin-de-Fraignettu;
Sarrazin. Serzais de Saint-Hilaire-des-Loges Popinot, Le (:ou-
dreau de Saint-Sigismond 1ntoine, Dam ; Courbon, Chevrette
Nalliers ; Duret, alliers Liez Douit, Bend t ; Marret,
Fontaines ; Lucas, Saint-Mall -1min ; Levraud, ;
liambeaud, Barbiltre ; Chevalleau, Apremont ; Biteaud, Coin roe-
(pliers ; Bernardeau, La Barre-de-Monts ; Chartier, Avrille ;
Rochard, L'Epine de Noirtnoutier ; Yilain, kpreitiont ; Guibourgeau,
Cox Lveilk, Tahnont ; Herve, Olonne ; Gamier, Sainte-
Flitive-des-Loups ; David, Les Mottes de Saint-jean-de-Beugne ;
Poirier, Triaize ; Francheteau, Saint-Philbert-du-Pont-Charrault
Pouvreau, Moutiers-sur-le-Lay; Bonneau, Moutiers-les-Manxfaits;
Juvin, Saint .-11ilaire-du-Bois ; Bideau, Sainte-liadegonde-des-
Noyers; Gourmand, La Caillere; Pepin, Sainte-Genune-la-Plaine;
Chedaleux, Sainte-Gemme-la-Plaine.
12. — Legs Luneau.
Repartitioli pour l'annee 1913.
1" CIRCONSCRIPTION DE LA ROCIIE-SUR-1O.
MM. Guillet. Armand. a Saint-FulgeUt.
Baron. Leon, it La Brufliere.
Bordron, Louis, a La Roche-sur-Yon.
Daviet, Almyre, a Cugand.
Riviere, Baptiste. a Saint-Sulpice-le-Verdon.
Caillaud. Benjamin, a Saint-Andre-d'Ornay.
Petit. Maxintin, A La Ferriere.
Bayard, Jean, a La Raba-teliere.
arr. Edmond, a (Manche.'
Chopine. Eugene, A La Copechagniere.

- 196 -
MM. Gouraud, Jean, Les Touches de Saint-Martin-des-Nov -ers,.
Simon, Omer, a Montaigu.
Favreau, Auguste, a Aubigny.
10 Instibarites.
MM""-*Duteau-Siret, a La Ferriere.
Desthomas-Fernay, a La Mazurie.
Monill6-liorie, i ChaiW-sous-les-Ormeaux.
Denis-Maupillier, a Belleville.
Tisseau-Penaud, a Saint-Laurent.
Patarin-Guillard, it La Ferriere.
Burcier-Martin. a Saint-Georges-de-Montitigu.
Pannelier-Benjamin, ñ Rocheserviin .e.
itideaud-Perrin, a La FerriiTe.
Evelin-Darras, a Saint-Mars-la-R6orthe.
•
CIRCON4:RIPTION DE FONTENAI-LE-CONITE.
11 Instil',tears.
MM. Phelippeau, Eugene, it Saint-Nlatirice-des-Noues.
Boultier, llontere. t Thouarsais-liouildroux.
Moinard, Albert, a \taint ...
Nlercier, Anatole, a Ponzauges. .
.1 ligian, Pierre, it Saint-Nlichel-Mont-Mercure.
Itaineteatt, Hubert, ii Saint-Mesmin.
lielaud, Francois, it L'Ilermenaull.
Lottineau. Eugene, it Fontenay.
Badreau, Dantase, A Chetrois.
Tard6, Eugene, it Pouill6.
Truhaut, Francois, it Ou
10 Inslitalrices.
MM-”Itousseau de Chabert, ii Fonteitay-le-Comte.
BouchiiTe, Charlotte, a Puy-de-Serre,
Branchereau-Vinconneau, a Saint-Hilaire-des-Loges.
Chauveau-B6teau, it Saint-Pierre-le--\ ieux.
Rolland-Lacome, a 'Aix.
Mitard-Grit, it Saint-Pierre-du-Chemin.
Duranceau-Badreau, ii Fontenay.
Porton-Boucher, it Auzay.
Iteaud-Marzin, ii Dann' Ix.
Allain-Aucheron, an Tallud-Sainte-Gemme.

-- 197 --
3° CIRCONSCRIPTION DES SABLES-D'OLONNE.
13 Institalears.
MM. Biteaud, Fernand, it Commequiers.
Etoubleau, Narcisse, it La Gu6riniere.
Lcbceuf, Clovis, an Bernard.
Jolly, Louis, it La Chanute.
Bruguiere, Paul, an Chateau-d'Olonne.
GutBet. Jules, it Sainkleau-de-Monts. •
Fortin, llonor6, it Chateauneuf.
Millet, Martial, it Sainte-Vlaive-des-Loups.
Coutouis, Stainslas, an Fenouiller.
Bonnaud, Eugene. it Ilarbatte.
Phelippatul, Thi.ophile, it Comtnequiers.
TelBaud, Ctctesti'', it La Chapelle-Achard.
Rivet, Jacques, it La Guittiere.
12 Instilutrices.
MM"'"Robin-Lorber, it BeauVoir-sur-Mer.
Bourmaud-Chevallier, it Landevieille.
Gaucher, 011ie, it Brkignolles.
Boissy, Alice, it Notre-Dame-de-Nlonts.
1;h6riteau-liarreau, it SouHans.
Guenkan-Co•dier, aux Sables-d'Olonne..
Rautureau-Nallier, it Notre-Dame-de-Monts.
Bandry, Marie-Louise, it La Barre-de-Monts.
Barbot-Fayreau, it Longeville.
l'avageart-Rouleau, it Orouet.
Fort-Yettae, it Grosbreuil.
Verdon-Courbille, Saint-Urbain.
CIRCONSCRIPTION DE LI:cON.
(Wears.
MM. Guyonnet, Auguste, it Sainte-Hertnine.
Allard, Abel, it Clutillt,Lles-Marais.
Loubet, Aristide, it Curzon.
Chevalier, Hippolyte, it Champaga-les-Marais.
['oilier, Benjamin, it Triaize.
Texier, Armand. it La Jaudonniere.
Touteau, Pierre, it Angles.
Nizet. Alix. it Saint-.Ava.ugourd-les-Landes.
Dibot, Firmin, it L'Aiguillon-.iur-Mer.
Faivre, Ernest, it St:int-Mars-des-P-11.1s.

198 —
6 his/it/deices.
MAP." PeMerin, Eglantine, it Angles.
Bonnaud. Arcade, aux Mouliers-les-Alauxfaits. '
ltaifraud-Garreau, i Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine.
Gautier, Emilie, it Saint-Nvhugourd-des-Landes.
Clavier-Alariteau, it Saint-A incent-Puyinaufrais.
Degrave, Eugenie, it l'Aiguillon-stir-Mer.
•
13. — Mutualite. — Recompenses.
Par decret en date du ti aotil 1913, les recompenses
honorifiques soul accordees pour services rendus
A la mutualite aux personnes dont les noms suivent :
medailles d'argent.
MM. Guegeais, Cyprien-Jean-Louis, secrkaire de la societe de
La - Bretonniere.
GroMean, Henri, president de la societe des instituteurs et
-institutrices de la Vendee, it La Roche-sur-Yon.
Medailles le bron:e
MM. Ihillaud, Augliste-Alarie, president de la mutualite scolaire
de Saint-Gervais. .
Iiironneau, Octave-Ernest-Louis, secretaire-tresorier de la
mutualite scolaire mortagnaise, it Mortagne-sur-Sevre.
Graslepois, Alphonse-Jean, chef de section de la mutualite
scolaire fontenaisienne, ii Montreuil.
Guimard, Leon-Francois-Emile, vice-president de la mu-
tualite scolaire du canton de Mareuil, it Alareuil.
PeMerin, Henri-Pierre-Eugene, chef de section de la mutualite
scolaire fontenaisienne, au Langon.
Mentions honorables.
MM. Arsicaud, Emmanuel, colledeur de la mutualite scolaire
des cantons de Lucon et de ChaiIle-les-Marais, it Cliail ltles-\tarais.
Barraud. Charles-Louis-Joseph, chef de section de la
mutualite scolaire fontenaisienne, it Foussais.
Belaud, Francois-Florentin-lime, administraleur de In
mutualite scolaire fontenaisienne, ii Illermenault.

— 199 —
MM"'" Benoit, Ernestine, viceliresiclente de la mutualite scolaire
de Bonin.
Bern .y, Eugenie --Marie, vice-presidente de la mutualite scolaire
de La Roche-sur-Yon.
I3oisseleau, nee Coussot, administratrice de la societe des .
instituteurs et institutrices de la _Vendee, ñ La Rochesur-Yon.
M. Bonnaud, Eugene, collecteur de la societe l'Cnion frater-
nelle des instituteurs et institutrices de la Vendee, A
liarbatre.
Muc Bouillaud, Alice-Marie, chef de section de la mutualite
scolaire fontenaisienne, a Saint-Mesiniti.
MM. Branchereau, Benjamin-Leopold-Armand, tresorier de la
inutualite scolaire L'Herbretaise, au Petit-I3ourg-des-
Ilerbiers.
Drapeau, Auguste-Honore, chef de section de la mutualite
scolaircafontenaisienne, A Reammir.
Fallourd, Louis-Pierre-Marie, vice-president de 'la mutua -
lite scolaire des cantons de Litcon et de Chaille-les-
Nlarais, a Lucon,
Gilot, Louis, chef de section de la ,mutualite scolaire fontenaisienne,
a Bourneau.
Girardeau, Ludovic, sec:Tetaire de la societe de Saint-Vincent-sur-Graon.
Guillet, Jules, collecteur de la societ6 l'union fraternelle
des instituteurs et institutrices de la Vendee, A Saint-
Jean-de-Monts.
Patureau, Pierre, vice-president de la mutualite scolaire
Talmondaise, A Talmont.
Simon, Charles, secretaire de la mutualite scolaire de
Sainte-Hermine, a Sainte-Hermine.
\ eillet, Alphonse-Pierre-Celestin, chef de section de la
Inutualite scolaire fontenaisienne, CAzire de Benet.
14. — Merite agricole.
Par decret en date du 2-1 septembre 1913 (application
du (keret du 31 juillet 1913, article 9), M. Gilliland, Henri-
Armand-Eugene, professeur-adjoint C lEcole primaire
superieure de Chantonnay, a ete nomme. chevalier du
:Write agricole.

— 200 —
15. — Preparation militaire.
Recompenses accordees au titre des sociaes de preparation
et perfectionnement militaires pour l'annee 1912 :
Citations no Bulletin Wide,.
MM. D011111011, censeur au Lycee de La Roche-sur-Yon.
Tete, professeur de gymnastique a La Roche-stir-Von.
Lettres de Mieitations.
MM. Arnaud, Georges, instituteur public a Lueon.
Rabin, Pierre. inslituteur public a Lueon.
GuiHet, Auguste, instituteur public it ',won.
Palm-eau, Pierre. instituteur public a Tabu°Rt.
Martin, Ernest, instituteur public it La (Maize-le-A icotnte.
GuiBement. Henri, instituteur public a Bouin.
16. — Circulaire ministerielle relative a. la
situation d'une maitresse de couture
mixte, en ce qui concerne la loi
des retraites ouvrieres.
— Do ii Juin 1913. —
Le President du Conseil. Ministre de 'Instruction publique
et des Beaux-Arts, it Monsieur le Prefet du departement.
J'avais dentande it M. le Ministre du travail de me faire connattre
si, en principe et quel que soil son salaire, uric maitresse
de couture d'ecole 'nixie qui n'a pas d'autre occupation ne peut
pas beneficier de l'assurance obligatoire. Je le priais de
quer, le cas echeant, le minimum de salaire annuel qui devrait
etre exige pour permettre 'Inscription d'une maitresse de couture
n'exereant pas d'autre profession rt'qnuner6e.
J'ai l'honneur de vous dormer ci -apres copie d'extraits de la
lettre que mon collegue m'a adressee :
.t On ne saurait considerer comme soumises it la loi sur les
retraites ouvrieres les personnes dont le travail salarie ne cons:
titue qu'une occupation tout it fait accessoire. 'Ae doivent etre
inscrites sur la lisle des assurees obligatoires que les personnes
dont in condition economique habituelle 'est celle de salariee.
(, It tie parait pas it premiere vue que In remuneration allouee

— 201 .—
a un grand nombre de mattresses de couture trop peu elevee
pour constituer une part appreciable de leur inoyen d'existence,
soil suffisante a elle seule pour leur conferer la qualite de sala- •
riees et leur dormer un droll eventuel a fassistance obligatoire.
Mais ii peut arriver que dans certaines communes le temps que
consacre a sa fonction la maitresse de couture et la remuneration
qu'elle en tire soient assez importants pour gull soil, possible de
lui reconnaitre la qualite de salariee, alors merne qu'elle n'exercerait
aucune attire occupation. C'est au Prefel qu'il appal -
tiendra, apres avis de la Commission locale, de se prononcer a
cc sujet d'apres les circonStance de l'espece.
« Quoi qu'il en soil, j'estime que dans -le cas oir la maitresse
de couture se trouve inscrite sur la lisle des assures en raison
d'autres occupations, la commune est tenue a son egard au versement
de la contribution 'patronale calculee sur la base de 1 ":„ de
la remuneration qu'elle alloue a l'interessee. »
Vous voudrez bien vous inspirer, Monsieur le Prefet. des
observations de NI. le Nlinistre du Travail lorsque vous aurez
verser les subventions accordees -par l'Etat i diverses cornr»unes
pour leur venir en aide dans le pavement des mattresses de couture
des ecoles mixtes.
Lours BARTHOU.
17. — Decret relatii a, l'etablissement
de la liste des livres classiques.
juillet 1913. —
Le President de la Republique francaise,
Sur le rapport du President du Conseil, Nlinistre de l'Instrurlion
publique et des Beaux-Arts.
V u la loi du 3o octobre i886;
Vu l'arrete du 18 janvier 1887;
Vu l'article 4 de la loi du 97 fevrier 1880 ;
Vu l'avis du Conseil superieur de !Instruction publique ;
D kTF: :
Article premier. — II est dresse cliaque armee, et dans chaque
departement, une lisle des !lyres reconnus propres aetre mis cmi
usage dans les ecoles primaires publiques. -

— —
Art. 2. - A cet effet, les instituteurs et les institutrices titulaires
de ehaque canton, reunis -chaque armee en conference
speciale, sous la presidence de l'Inspecteur primaire, prpposent
les Livros susceptibles d'etre inscrits sur la liste departementale.
Les propositions tendant i l'addition ou S la suppression d'un
ouvrage stir ladite lisle doivent faire l'objet de rapports motives.
Art. 3. — Ces propositions son! transmises •5 l'Inspecteur
&Academie. Cue Commission siegant an chef-lieu du departement
les examine ei dresse. pour le departement, le projet de
catalogue.
Celle Commission est cotnposee ainsi gull suit
L'Inspecteur d'Academie, - president les inspecteurs primaires. -
le tlirecteur, la directrice et les professeurs des (Toles normales.
Apres avis publie an Bulletin departemental ou an Recueil des
(Idles administratifs, le projet de catalog -ue est depose au secretariat
de l'Inspection academique. Pendant un mois, S partir du
jour du depot, tout pere de famille dont un enfant frequente
tine ecole publique du departemeut a le droit d'en prendre connaissance
et de produire S l'Inspecteur d'Acadetnie ses observations
ecrites.
Ces observations sont transmises avec le projet au Recteur.
Art. 4. — Le projet de catalogue departemental est soumis'a
l'approbation du.Recteur.
Si le Recteur juge necessaire la radiation d'un ou plusieurs
ouvrages, ii saisit, pour nouvel avis, la Commission &Tartementale.
en lui transmettant.ses observations.
II arrele deffnitivement le catalogue.
Art. 5. — Les modifications apportees an catalogue departemental
sont publiees chaque annee par les soins de l'Inspecteur
d'Academie an Bulletin dipartemental on au Becneil des actes
adm in is rat ifs.
Art. 6. — Tout pere de famine dont tin enfant freqUente tine
ecole publiqne du departement petit reclamer contre l'inscription
d'un ouvrage au catalogue departemental.
Les reclamations sont adressees au Ministre de l'Instruction
publique qui statue apres avoir pris l'avis de la Section permanente
du Conseil superieur de l'Instruction publique.
Art. 7..— Sont et demeurent abrogees toutes dispositions cnntraires
an present decret, notarnment les articles 2o, 21 et 22 de
Parrett; du 18 janvier 1887.
Art. 8. — Le President du Conseil. Ministre de l'Instruction

— 203 —
publique et des Beaux-Arts, est charge de Pexecution du present
,decret.
RAI MOND POING:AB l.
Par lc, Pr6,idOtt de la Bepublique :
Le Prsi ,lenl du Conseil,
lre de 1'1/14rue/ion publique el des Beaux-Arts,
Lot is BARTHOL
18. — Circulaire rela,ti .ve a l'etablissement
de la Este des livres classiques. .
— 20 indict 1913 —
1.e President du Conseil, Ministre de Phistruction publique
et des Beaux-Arts, it Monsietir le .Itecteur de PAcacleinie.
I:agitation qui s'est - produite an cours de . ces dernieres annees
en un certain nombre de communes, autour des manuels et des
livres scolaires en usage dans lea ecoles elementaires publiques,
a conduit le Gouvernement ii recliercher s'il ne convenait pas
d'apporter des modifications it la reglementation en viguemdepuis
1882, en cc qui concerne le .clioix de ces livres.
Uenquete ii laquelle s'est livree l'administration sur les resultats
°Menus par cette reglementation a permis de constater que
lea termes clans lesquels elle Mail concue n'avaient pas ete
toujours exactement interpretes, que Recteurs et Inspecteurs
d'Academle ne les avaient pas toujours compris d'une maniere
rfniforme, que les uns et res autres n'etaient pas sutlisamment
fixes sur la nature et l'etendue de leurs pouvoirs. De lit, la
neccssite de rev enir sur ces prescriptions, d'en remanier et d'en
preciser le texte, de maniere a en faire disparaitre toute obscurite
et toute ambiguite.
II convient en outre de remarquer que si l'arrete de 1887,
renouvelant celui de 1882, determine les autorites cbargees
d'etablir, dans chaque departement, la lisle des livres, l'article
de la lot du 2'7 fevrier 1880 stir lea attributions du Conseil superieur
reconnait a la Section permanente dudit Conseil le droit
-de dormer son avis « sur les litres de classes, de bibliotheque et
-de prix qui doivent etre interdits dans les ecoles publiques »,
apres qu'elle a ete saisie par le Ministre de l'Instruction publique.
Mais ici s'accuse une lacune de notre legislation. Aucun texte de
loi ou de reglement n'etablit un lien administratif entre les

- 204 -
autorites cbargees de dresser et d'arretcr le catalogue et la
Section de la Haute Nssemblee, armee du droit d'interdiction ;
aucun texte ne precise la procedure par laquelle le Ministre et la
Section peuvent etre regulierement saisis, ni les personnes qui
out le droit de les saisir. Et de fait, depuis plus de trente
la Section permanente n'a Cu que bien rarement a se prononcer
sill' des cas de cc genre, a la suite de plaintes adressees par des
particuliers. 11 importait donc, stir cc point encore, de completer
les reglements en usage et de definir la procedure reguliere a
suivre pour appeler valablement des decisions de Eautorite
academique ii In juridiction souveraine.
Le decret du 1" juillet 1913, pris aprCs avis du Conseil superieur,
et dont vous trouverez ci-dessus un exemplaire, consume
tine mise an point de la reglementatation anterieure. Tout en
maintenant ses prescriptions essentielles, iiy ajoute quelques
dispositions lC je resumerai brievement
11 est stipule expressement que tonic proposition faite au sein
des conferences can tonales en vile de Eaddition nude la suppres-
d'un ouvrage stir la lisle departementale devra faire l'objet
d'un rapport motive.
D'autre part le projel de catalogue doit etre laisse claque
annee, pendant un mills, a la disposition des families ; les
observations &Tiles que celles-ci soul adinises a presenter doivent
etre adressees all Recteur en meme temps que le projet
catalogue.
IA decret specific en outre que c'est all Itcetetut quil appartient
d'arreter definitivenient la lisle apartementale aprCs-avoir, sit
y a lieu, de lutat 1(Iu titu notivel avis a la.Commission departementale
an sujet de Einscription de tel on tel ouv rage figurant au
projet.
Lidin le decret prend soin de decider (pie les additions faites
chaque an lute a la lisle .departementale devront faire l'objet
(Emu, publication ofileielle. en vile de permettre aux peres de
famille de presenter leur reclamation all Ministre, qui statue
aprCs avis de la Section permanente.
Sous reserve de ces modifications, Ia lisle des livres classiques,
avant d'etre definitivement arretee, passera, comme preceeemmeld,
par trois Mapes successives to proposition des cont .&
retices CO 1110110k". la revision de la Commission departemenR
Eapprobation dli Rectettr. Le gouvernement a entendu, par ces
sages precautions. concilier a la fois La liberte du corps enseignant
et le droit de Melte de Eautorite responsable.

-- 905 —
L'Etat n'a pas um instant song h se reserver le privilege
commode et dangereux de dresser lui-meme le catalogue officiel
des livres h placer 'dans les mains des maitres et des enfants. Il
n'a pas voulu imposer vine doctrine, tin systeme de morale, un
dogme historique, une methode scientifique. 11 a estime que
seulv la liberte petit anitner, feconder et vivifier l'enseignement,
clue toute doctrine imposee se resout en formules enseignees
sans foi et apprises sans l'adhesion necessaire de l'intelligence
et dii cwur. it a fait confianee aux institoteurs ;ii leur a laisse
pleine et entiere de leurs propositions.
It a peruse que des resultats heureux ne pouvaient manquer
de sortir de ces discussions su -r le choix des livres provoquail
dans les reunions cantonales que la comparaison des
methodes, des auteurs, faite par les maitres eux-mernes serait
pour eux d'un utile enseignement, que leur experience personnelle
gagnerait ii l'echange des idees quelquefois contradictoires
developpees devant eux, .et que rien ifelait plus propre que ces
conferences h former leur education pedagogique.
Mais, d'autre part, il ne pouvait se dissimuler y avail
quelque danger it cette faculte de choix illinritce, qu'en prenant
en charge le soin de l'education nationale ii ne pouvait abdiquer
ses devoirs envers les enfants, les families el les maitres euxmenws.
Ceux-ci peuvent manquer de Ituniere et de discernement,
se laisser seduire sans y regarder d'assez pres et faute de
la connaissance approfondie d'un ouvrage, par tine publicite
indiscrete oti par des recommandations chaleureuses et laisser
passer des livres mal faits, d'une science imprudenle on meme
dangereuse. Gest it la Commission departementale, composee
des plus instruits et des mieux avertis de nos maltres primaires
appartient de reviser les propositions des assemblees cantonales.
Si quelque erreur s'est glissee (lairs le travail preparatoire
iiy a bien des chances pour qu'elle soil relevee et corrigee
an cours de cc travail de revision.
Gest en cet kat, Monsieur le Recteur, que vous arrive le
catalogue departemental. Les termes du decret volts tracent votre
devoir. Le catalogue est definitivement arrete par vous. II ne
s'agit pas lit d'une formalite, d'un visa pur et simple it apposer
sur La lisle presentee ; vous devez son ger que vous etes -aupres
des families le repondant de la yaleur educatrice et morale des
ouvrages qui soul mis entre les mains des enfants, et an regard
de 147.tat, l'arbitre en la sagesse et en la prudence de qui it Sc
repose de nu, des devoirs les plus importants de sa fonction.

— 206 —
Penetre de co tie double mission, VOUS examinerez avec in plu
grande attention la lisle soumise ii votre approbation. Le decret
no vous habilite pas .pour faire vous-metne . une proposition et
pour substituer un livre un autre vous confere qu'un
droit d'improbation, Cest-h-dire, en definitive, de veto. Ce
droll ii ne convient de l'exercer qu'avec une extreme circonspection.
C'est pourquoi, avant de rayer un livre, vous commencerez
A le renvoyer a la Commission departementale ac les observations
et les doutes que sa lecture vous aura suggeres. Vous
inviterez retie commission it l'examiner A nouveau, a vous
soumettre ses remarques ou A volts faire d'autres propositions
s'il y a lieu ; vow; ne statuerez qu'apres cette seconde consultation.
11 no s'agit pas, hen entendu, .sons prkexte de neutralite scolaire,
de n'accorder votre approbation qu'a des ouvrages insigni-
Cants, sans substance et sans doctrine. Ions devez vous inspirer
de lesprit de large liberalisme et de tolerance traditionnel dans
ITniversite. ous tie devez pas non plus jamais oublier qu'il
s'agit ici d'enfants dont l'esprit est encore desarme et incapable
de reagir contre Eautorite de la parole ecrite. Ce quo ions devez
proscrire par respect de l'enfance, mitre les livres contraires a la
morale, a la Constitution on aux lois, cc sontts ouvrages de
polemique violente on agressive, ceux qui provoquent on entretiennent
des haines entre les citoyens, ceux qui tendent
ebranler ou I compromettre le culte de in Patric.. I.'Ecole
publique, qui s'ouvre tons les enfants sans distinction d'origine,
de religion ou de parti, doit etre dans Einteret de tons et
darts les v(utix de chacun de nous, tut asile de concorde et de
paix au scud de laquelle se taisent les querelles qui nous
divisent.
C'est dans cello intention qu'apres avoir assure par cello
serie de mesures Eindependance des tnaitres et le choix eclaire
des ouvrages classiques. l'Etat a pris le soin de dormer les
garanties les plus serieuses aux families contre Eemploi d'ouvrages
de nature A les alarmer par la violation de la neutralite
promise .1 cet diet to decret leur ouvre un double droit d'appel.
Fun au Recteur, l'autre au Ministre. De Idles precantions apparaissent
comme suffisantes pour rassurer les consciences les plus
timorees.
L'examen des questions delicates quo souleve Eapplication des
nouvelles prescriptions. les responsabilites qui en decoulent

— 207 —
exigent assurement de la part de l'autorite academique no redoublement
d'attention et de vigilance. us demandent surtout des
qualites de tact et de mesure et le sells delicat des besoins et des
devoirs presents. Cc West pas trop presumer que de les attendre
de vons.
Le President du Conseil,
%lustre de l'Instruction publique et des lienn.r-Arls.
L. 11A IITHOU.
L'ordre du jour des prochaines conferences pedagogiques,..
dont le Bulletin publie les dates par ailleurs, comprendra comme
les annees precedentes, l'examen des propositions relatives A
la liste departementale des livres classiques.
Conformement A l'article 2 du decret publie plus haut, " les
propositions tendant a l'addition ou a la suppression d'un ouvrage
sur ladite liste doivent faire l'objet de rapports motives."
19. — ,Circulaire relative a la protection
des oiseaux utiles k l'agriculture.
— In juillet '913. —
Le President du Conseil. Ministre de l'Instruction publique et
des Beaux-Nrts, a Monsieur l'hispecteur d'Academie.
La protection des oiseaux utiles it l'agriculture fait, depuis
de longues annees, robjet des preoccupations des pouvoirs
publics.
A plusieurs reprises, flies predecesseurs ont signale auv instituteurs
et institutrices cette interessante question. Les circulaires
du lo mars 1894 et, du 5 mai 1909, en particulier, leur ont
recommande de former entre leurs Cleves de petites societes
scolaires pour la protection des animaux et la conservation des
oiseaux.
M. le Ministre de rigriculture vient de me faire savoir que la
Commission permanente de la chasse, instituje aupres de son
departement, s'etait emue des resistances que les populations
opposent. sur bien des points, aux reglements qui prohibent les
procedes d'aveugle destruction des oiseaux. 11 a pam a inon
collegue que, pour vaincre ces resistances et combattre efficacement
les prejuges qui regiment encore an sujet du role des
HI Vto
A V Et40-

— 208 —
oiseaux, ii convenait de faire appel au concours des instituteurs
et a leur devouement pour toutes les ceuvres d'interet national.
Je crois devoir reproduire ci-apres les principaux passages de
la lettre de M. le Ministre de l'Agriculture :
«11 serait sans doute possible aux instituteurs, a l'occasion
des exercices ordinaires de la classe : lectures, dictees, lecons de
choses, etc., d'attirer l'attention des enfants sur les utiles auxiliaires
que slut les oiseaux pour noire agriculture, La multiplication
des insectes, signalee sur tons les points du territoire, est
due, en grande partie, i la destruction inconsideree des oiseaux,
'curs adversaires naturels ; les procedes employes pour lutter
contre tette multiplication sont bien souvent inefficaces et toujours
coitteux ; les autorites scientifiques de tous les pays sont
d'accord pour reconnaitre que le seul remede veritable est le
retablissement de l'equilibre des especes, imprudemment rompu
par les destructeiirs d'oiseaux. Les services rendus par nos auxiliaires
ailes sont tels que, meme pour les especes qui ne sont pas
exclusivement insectivores, us surpassent generalement de beaucoup
les quelques mefaits causes aux recoltes et aux fruits, qui
les font condamner par des observateurs superficiels.
Ces faits sont bien connus de nos instituteurs; il aura sulli,
je n'en doute pas, d'appeler leur attention sur la propagande -
gulls pourraient faire avec profit aupres de leurs eleves pour
qu'ils y cousacreat tons leurs efforts.• La nomenclature des
oiseaux utiles vane legerement suivant les departements; elle Sc
trouve reproduite, en tous cas, dans l'arrete reglernentaire sur
la police de la chasse ; publie au recueil des actes administratifs
de la prefecture, qui est recue dans chaque mairie.
J'aurai le plus grand plaisir a reconnaitre . le zele des instituteurs,
en accordant annuellement, sur votre proposition, a ceux
d'entre eux qui se seront particulierement distingues, les recompenses
honorifiques, lettres de felicitations et meme decorations
du Merite agricole dont dispose mon departement.
Je vous semi oblige de faire inserer la presente circulaire an
Bulletin de l'Instruction primaire de votre departement.
Signe : Louis BARTHOU.

— 909 —
20. — Circulaire relative a, l'application des
dispositions de la loi de Enances de
1913, concernant les traitements et
l'avancement du personnel de l'enseignement
primaire elementaire.
— 3 acoi'd 1913. —
Le President du Conseil; Ministre de l'Instruction publique
et des Beaux-Arts, S Monsieur le Prefet.
La loi de finances de 1913 contient les dispositions suivantes
relatives au traitement et S l'avancement du personnel de l'enseignement
primaire elementaire.
Art. 61. — Le paragrapbe 5 de l'article 22 de la loi de finances
du 3o decembre 1903 est abroge.
Art. 62. — a) Une allocation annuelle de ioo francs payable
rnensuellement et soumise aux retenues pour pensions civiles
est versee aux instituteurs et institutrices en exercice dans les
ecoles maternelles, les ecoles primaires elementaires et les ecoles
primaires superieures, ainsi qu'aux commis d'inspection academique,
pourvus du brevet superieur de l'enseignement primaire
on du baccalaureat de l'enseignement secondaire ou du brevet
des ecoles s.uperieures de commerce ou entres dans les cadres de
l'enseignement primaire avant le 19 juillet 1889.
to Les traitements des instituteurs et institutrices stagiaires
soul portes de 1,100 5 i ,W/o francs.
Une allocation annuelle de too francs est versee aux instituteurs
et institutrices stagiaires pourvus du certificat d'etudes
normales.
c) Les traitements des instituteurs et institutrices titulaires
soul respectivement augmentes de 3oo francs.
(/) Les traitements des institutrices titulaires des trois premieres
classes sont, en outre, augmentes de loo francs.
Par mesure transitoire :
L'allocation annuelle de ioo francs prevue au paragraphe a est
thee A So francs la premiere annee.
Les augmentations annuelles de traitement des stagiaires soot
fixees a So francs la premiere annee.
L'allocation de loo francs accordee pour possession du certificat
d'etudes normales est fixee a 5o francs la premiere annee.
Les augmentations annuelles de traitement des titulaires sont
fix6es A :

— 210 — •
too francs la premiere an nee ;
150 francs la seconde atitOe ;
200 franc-s la troisieine annee ;
• 250 francs la quatrieme annee.
Les augmentations anntielles destines aux institutrices des
troib premieres classes seront accordees IL raison de 5o francs
par an.
Les dispositions du present article auront (diet du i'r octobre
1913.
Jo vous adresse ci-dessous les instructions necessaires pour
l'application des dispositions nouvelles.
Art. 61. — 10 Abrogation du paragraphe 5 de Particle 22 de la
loi de finances du.3o decembre 1903.
La inesure a coii1in consequence de permettre a tous les instituteurs
et institutriees Faeces an clioix et it l'anciennete des
deux premieres classes qui jusqu'ici etait reservees aux maitres
pourvus du brevet superieur on avant debute avant le 19 juillet
1889.
A partir de 1914, it no devra done plus etre fait pour les promotions
aux deux premieres classes, de distinction entre les
mattres pourvus du brevet superieur et les maitres pourvus
du brevet elementaire; tons les maitres et mattresses, qui
compteront li ans d'anciennete en 3 classe, sermit promus
l'anciennete S la n' classe et to nombre des promotions an choix
accordees S chacune des deny premieres classes sera proportionmid
l an nombre total des instituteurs et instittitrices qui compteront,
dans la classe inferieure, l'anciennete de sejour prescrite
par la loi.
I.e 1" janvier 1913. les maitres pourvus du brevet superieur
on avant debute avant le 19 juillet 1889 ont ete, soit promus
. l'anciennete s'ils remplissaient les conditions requises, soit
l'objet Fun exatnen pour promotion au choix; le nombre de ces
dernieres promotions a•ete fixe dans chaque departement en
tenant compte du uombre de maitres qui remplissaient les conditions
d'anciennete on de grade necessaire. Par suite. cette categoric
de fonctionnaires a obtenu, S l'heure actuelle, les promotiont;
auxquelles elle pouvait pretendre.
Mais l'article 61 ouvre any B. E. mitres apres le 19 juillet 1889
l'acces de la 2' classe; ii convient done de promouvoir avec efret
du I" janvier i913 :
) 1 l'anciennete, les maitres qui cornptent an moms 5 ans
11 mois i jour d'anciennete en 3' classe au 31 decembre 1912 et
qui ont ete maintenus dans ladite classe.

0
— 211 —
choix et dans Is limite des nombres ci-dessous indigoes,
es maitres et mattresses qui seront proposes en rang utile par le
Conseil departemental.
\ ous aurez, par suite, a convoquer cette Assemblee le plus tiit
possible et a lui faire arreter les listes de propositions qui cornprendront
un nombre de noms ii peu pres double du nombre de
promotions attribue a votre departement. Sur les 'isles ne pourrout
figurer que des instituteurs et institutrices qin , ayant
abide apres le 19 juillet 1889 et n'etant pourvus que du brevet
elementaire, out ete, par application des reglements anterieurs,
exclus des lisles de presentation dressees a la fin de l'annee 1912.
Ces propositions ne pourront etre faites faveur de fonctionnaires
qui, le i'r janvier 1913, exercaient dans on emploi
regolier et qui comptaient cette date an moins 2 ans ii mots ei.
jour d'anciennete de classe et moins de 5 ans I i mots et I jour.
Sans attendre de nouvelles instructions, vous aurez a promouvoir,
avec etiet du i .janvier 1913, les maitres et mattresses
(lull devront oblenir cet avancement a ranciennete ou an choix.
\ ous vondrez hien inc transmetlre ensuite one empliation de
votre arrete, tin extrait (le la deliberation du Conseil departemental,
one copie de la lisle de propositions.
Instituteurs
Institutrices
1'0111 3
Les rappels de traitements resultant de ces promotions devront
etie effectues sur retat de traitements du mois d'octobre prochain.
Dans la colonne d'observations de fetal modificatif duclit
mois on inscrira, en face du 110111 de chaque maitre promo, la
la mention « Promotion. Art. 61. ,)
A'' Art. 62. — Belevement des traitements. Prime au B. S.
Prime aux stagiaires pourvus du certificat d'etudes normales.
Le Parlement a decide que les difTerentes mesures concernant
les traitements auraient Mkt du 1" octobre prochain.
Les traitements des differentes classes seront portes aux taux
suiyants pour la periode comprise entre le i" octobre et le
31 decembre 1913.
Instituteurs. Institutrices.
1" classe .3o0 2.15o
classe. . 2.100 1.950
3 classe x.900 - 1.750
classe 1.600 i.5oo
5' classe i .30o i . 3o0
Stagiaires 1.150 1.150

— 912 —
ces traitements s'ajouteront, en 1913 :
v . Pour les madres et maitresses pourvus du B. S. ou « entres
dans lea cadres de l'enseijnement primaire avant le 19 juillet 1889. »-
tine allocation annuelle de 5o francs.
.2' Pour les instituteurs et institutrices stagiaires pourvus du
certificat d'etudes normales one prime annuelle de 5o francs.
Je liens a appeler votre attention stir les termes de l'article de
loi de finances concernant l'attribution dune allocation aux
tnaitres non pourvus du brevet superieur, mais qui sont « mitres
dans lea cadres de l'enseignement primaire avant le 19 jaillet 1889.
I:allocation dont il s'agit doit etre *payee a Ions tea fonctionnaires
qui, le 19 jntllet 1889, exeroient en qualite de stagiaires on de UM-
Mires dons des emplois reuniters de renseignement primaire public,
!mils a aucun autre.
Dans le cas oil des situations speciales occupees par un fonctionnaire
avant le 19 juillet 1889 vous paraitraient devoir justifier
une exception A la regle ci-dessus, vous auriez it me saisir de la
question. M. l'Inspecteur . d'Academie fournirait un rapport
explicatif accompagne de l'etat certifie des services de l'interesse.
Aucun payement tue devra etre fail par derogation it In regle precilee
sans fine autorisalion ministerielle spectate.
I:allocation pour possession du B. S. et In prime pour certilicat
(1 etudes normales devront, cotnme les traitements nouveaux,
et to paves, A partir du 1" octobre.
Eu cc qui concerne in possession du brevet superieur (B. S.),
do certificat deludes normales C. E. N.) et du baccalaureat de
l'enseignement secondaire (Bac.), vous n'aurez aucune dilliculte
pour vous assurer quo les maitres et mattresses de votre ressort
possedent les titres on grade ; quant au diplOute superieur des
ecoles superieures de commerce (D. S. E. C.) prevu par l'article 23
de In loi do i5 juillet 1889, vous aurez, avant tout pavement, it
me faire parvenir one note dressee par l'interesseTon ii indiquera
l'ecole dont il a suivi les cours et la date it laquelle le diplome
lui a ete delivre ; je ferai effectuer les verifications necessaires.
Jo n'ignore pas quel surcroit de besogne entrainerait pour les
bureaux des Inspections academiques le mandatement, des le
mois d'octobre. des augmladations de traitements et it quel
supplement de travail correspondrait l'etablissement. pour chacun
des mots d'octobre et de novembre d'un kat nominatif en triple
exemplaire oft figureraient de nouveaux calculs pour presque
bus les instituteurs et presque toutes les institutrices ; aussi al-je
pense quii kait possible de reporter an mois de decembre toutes

— 213 —
les modifications -a apporter aux ecritures comptables comme
consequence des relevements de traitement et des attributions
de primes.
II ne s'agit, en somme, pour les interesses, puisque le premier
douzieme d'augmentation est verse an Tresor, que d'un report
de paiement de 3o jours (de fin novembre a fin decembre), pour
une somme qui variera entre 3 .fr. 95 et 15 fr. S.
D'ailleurs en cas de mutation ,entrainant suppression ou
reduction de traitement dans la periode comprise entre le
octobre et le 31 decembre (deces, demission, conge sans traitement,
on avec le traitement reduit, etc.), le rappel d'augmentation
sera fait immediatement sur un kat special.
Les etats de traitements d'octobre et novembre devront done
etre etablis, sauf dans les cas de mutation precedemment indiques,
sans tenir compte des traitements nouveaux ; us conserverout
la forme habituelle d'etats modiiicatifs.
It est bien entendu, toutefois, que, pour les maitres debutant
apres le 3o septembre, et crux -qui seraient reintegres apres
cette meme date, cc seront les nouveaux tarifs qu'il y aura lieu
d'appliquer. •
En decembre, on pourrait dresser un etat modificatif et un
kat supplementaire, cc derider, comprenant les rappels d'augmentations,
mais paru que cette maniere de proceder
devait etre ecartee., parce qu'elle comporterait l'etablissement de
deux mandats et qu'elle obligerait les fonctionnaires S l'apposition
d'un timbre quittance supplementaire.
En consequence, Mal de- decembre sera an 1at nontinatif ; ii
comprendra, mitre le traitement . du mois de decembre, calcule
Kir le taux des traitetnents nouveaux, le rappel, depuis le
octobre. des augmentations de traitement et de Eallocation
soumise aux retenues pour pensions eiviles, pour possession du
brevet superieur.
Seule, l'idemnite votee en faveur des stapiaires quipossedent le
certilleat d'etudes normales fera l'objet d'un mandatement special
comme il eat ht plus loin ; elle ne deem a pas etre comprise
sur general des traitements.
Les emoluments des stagiaires pourvus ou non du certificat
d'etudes normales portes sur Fetal mensuel des traitements se
compaseront seulement du trattement de classe de 1,I5o francs
et, s'ilh a lieu, de l'allocation de So francs pour brevet superieur.
Les interimaires soul Taumis au regime de la loi• du 5 avril

— 214 —
1910 sur les retraites ouvrieres ; its recoivent tine indetimite
calculee stir le meme taux (pie le traitement des stagiaires : us
seront, par suite, paves pour le dernier trimestre de 1913, A raison
de 1,15o francs on de 1,200 francs par an, scion qu'ils seroni
ou non pourvus du B. S.
La prime allouee pour possession du certificat d'etudes normales
West pas soutnise aux retenues pour pensions civiles ; elle
sera payee trimestriellement sm. Mat special.
1.e 31 decembre prochain devront etre mandatees .les indemidles
dues, pour le quatrieme trimestre, aux stagiaires pourvus
tin certificat d'etudes normales ; cites seront calculees a raison
de 5o francs pour l'annee "913, soit t!" fr. 5o pour les trois mois.
Avant de termitic'', je liens a vous rappeler que les instituteurs
et institutrices adinis it. retraite it. partir du ler octobre on A line
epoque anterieure ne peuvent obtenir ancane angmenlalion
d'emoluments, relevement des traitements, primes, etc., alors
meme gulls auraient ete ou seraient autorises A rester en fonclions
jusqlt'A la remise de leur brevet de pension. its continueront
S recevoir les traitements gulls aurora touches jusqu'att
3o septembre.
Je crois .devoir porter A votre connaissance pie, sur
tin Gouvernement, le Parlement a vote les credits necessaires
pour porter A 3 francs, jusqu'au 31 (1,cembre prochain, !Indentnite
journaliere des suppleants et suppleantes auxiliaires qu'avait
thee A "i fr. So le diTret du 7/4 mai 189.i. Le taux de cette indemnile
atleindra, je l'espere. 3 fr. 50 A partir de 1914. decret
sera sans doute bientot promulgue et les suppleants et suppleantes
charges du rernplacement des instituteurs et institutrices
en conge de maladie 00 de couches reccvroiut S partir dii
octobre prochain, une indemnit4ourna1iere de 3 francs les
frills de d•placement resteront fixes aux taux etablis en 1894.
Les modifications apportees aux taux des traitemcnts d'un
personnel aussi nombreux que le personnel de l'enseignement
primaire provoqueront dans vos bureaux et dans ceux de !Inspection
academique tin surcroit de travail dont 'Importance lie
m'echappe pas. maisje compte que les secretaires et commis de
tout ordre de ces services, munis des instructions ci-dessus et
prevenus des maintenant du travail supplementaire qui devra
ittre fourni dans le courant de decembre. prepareront par avance
la majeure partic dii travail: ainsi. am:qui retard tie se prbduira
41011 settlement dans les payements. in+ encore dans l'envoi des

— 215 —
border eaux et des pieces justificatives an Ministere de l'lnstruclion
publique, on les -verifications devront etre etTectuees dans on
laps de temp fres court en raison -de la cloture de l'excrcice.
Le President du Conseil
Ministre de l'histruction publique et des Beaux4rts,
Lours B1RTHOI7.
21. — Note pour l'eraploi du einematogra. phe.
Le Bulletin a publie, une lisle d'appareils pour la cinematographic,
adinis par une Commission ministerielle. Nombre d'instituteurs
ayant le desir d'employer le cinernatographe, il a semble
utile de les prevenir des inconve nients et des dangers que
peuvent presenter certains appareils a has prix qui leur sont
offerts.
10 L'adjonction d'un cinematographe aux appareils a projections
eclairees par une lampe a alcool n'est pas it conseiller. Si
la projection est faith sur un &ran blanc ordinaire, 'Image ne
sera nettement visible que pour des dimensions du cote inferieures
it 5o centimetres. L'emptoi d'un ecran inetallise ne permettrait
pas d'atteindre des dimensions superieures it 75 centimetres
;
2" L'emploi d'appareils it lumiere oxtlydrique permet un &Mirage
d'images dont la dimension du cote peut atteindre I nt. an
it 2 metres. Mais ces deux sortes d'appareils sont partictilierement
datigereux it proximite des films en celluloid ;
L'emploi des apparel's derouleurs bon inarche peut provoquer
la deterioration des bandes louees, deterioration d'une
valeur qui &passe le prix d'un bon a.ppareii ;
4" Si l'eclairage est la lumiere electrique, il est necessaire de
munir l'appareil, non seulement d'une cuve it eau, mais encore
d'un volet restant abaisse tant que la bande n'est pas,en mouvement.
Ces conditions exigees par les ordonnances de police dans les
salles specialement amenagees pour les projections cinematographiques,
ne sont pas moms indispensables dans les classes, en
raison de l'inflaininabilite des films que fournissent un grand
nombre de constructeurs. (Extrait du Bulletin du Ilinistere de
l'Instruction publique, du 21 juin 1913.)

— 216 —
22. — Arrete modifiant les articles 183 a 186
de l'arrete du 18 janvier 1887 relatil au
certificat d'aptitude a l'inspection des
ecoles maternelles et des classes enlantine
s.
— Du 16 juillet 1913. —
Le President du Conseil, Nlinistre de 'Instruction publique
des Beaux-Nrts,
N u la loi du 3o octobre 1886 ;
u le decret et l'arrete du 18 janvier 1887 ;
Le Conseil superieur de l'Instruction publique entendu,
ARRETE :
Les articles 183 a 186 de l'arrete du 18 janvier 1887 sont modifies
comme il suit :
ART. 183. - tine Commission est nommee par le Nlinistre de
'Instruction puldique, lorsque les besoins du service l'exigent.
pour examiner les aspirantes ii 'Inspection des ecoles maternelles
et des classes enfantines.
rNicr. — Les aspirantes sont tenues de se faire inscrire
Paris, a la Sorbonne et, dans les departements, au bureau de
l'Inspecteur d'Academie, un 1110iS au moins avant l'ouverture de
la session, d'indiquer les lieux oil cites out residees et les fonclions
qu'elles out remplies depuis dix ails, et de faire les justifications
exigees par l'article 3 du decret du 18 janvier 1887..
La lisle des aspirantes est arretee par le Ministre.
La date de l'examen est annoncee six mois a l'avance par la
voie du Journal Officiel et du Bulletin du Ministere de l'instruction
publique. A cc moment. il est donne connaissance aux aspirantes,
soit du coeflicient attribue a cbacune des epreuves, soit de la
note minimum au-dessous de laquelle certaines des epreuves
deviennent eliminatoires.
ART. 185. - I:examen comprend :
Des epreuves ecrites, lesquelles sont eliminatoires
Des epreuves orates :
Cue epreuve pratique.
Les epreuves ecrites sont au nombre de deux :
i" Cue composition sur un sujet de pedagogic appliquee aux
&ivies maternelles hellrest
2' Une .composition sur l'hygiene des ecoles maternelles (soins

— 217 —
donner aux enfants. installation et ameublement des locaux (i)
(4. heures).
Les epreuves orates comportent :
I° L'expose, apres une heure et deinie de preparation A huis
clos, d'un sujet de pedagogic appliquee aux ecoles maternelles ;
L'expose, apres une heure et demie de preparation a huis
clos, dun sujet d'hygiene ;
3° Des interrogations,..apres une demi-lieure de preparation a
huis clos, sur des questions de legislation et d'administration
scolaire concernant ces ecoles.
'routes les questions seront tirees au sort. La duree des deux
premieres epreuves ne depassera pas une demi-lieure : celle de
Ia troisieme, un quart d'heure.
Les aspirantes ne pourront s'aider ni - de 'lyres, ni de notes.
L'epreuve pratique consiste en une inspection d'une ecole maternelle
avec rapport oral a la suite de cette inspection.
ART. 186. - Les compositions ecrites se font en deux jours
consecutifs, au chef-lieu du department, sous la surveillance
de l'Inspecteur d'Xcadetnie ou de son delegue.
La Commission decide de l'adinissibilite aux ePreuves orates
et pratiques. Ces eprenves out lieu a Paris.
Les epreuves sont jugees d'apres fechelle de o A 20.
Apres la cloture des examens, in Commission arrete la lisle,
par ordre de merite, des aspirantes qu'elle juge dignes d'obtenir
le certificat d'aptitude a l'inspection des ecoles maternelles et des
classes enfantines,
Cette lisle est soumise é l'approbation du Ministre, qui.delivre
les certiticats.
L. BARTHou.
(1) NOTA. - Hygiene du local : Orientation d'apres les regions', ventilation.
eclairage, chauffage, mohilier. Installations en rue d'obtenir is ploprete :
lavabos, baignoire.
Hygiene de l'enfanl : Alimentation, vaements, maladies conta;ieuses,
rCgime a faire suivre au x enfants soatTreteux, ditIormitt,s dues a des fautcs
d'hygiene, etc.

— 218 --
23. — Arrete relatif a Pinterdiction
d'un ouvrage d'enseignement.
— Du 9.3 juillet 19t3. —
Le President du Conseil. Ministre de l'Instruction publique et
des Beaux-Arts,
\ u la loi du 27 CI'. VTiCr 1880, article 5 ;
Vii la loi du 3o octobre 1886, article 35 ;
l'ouvrage qui a pour titre : Manuel de Canliques populaires,
deuxieme edition corrigee, augmentee d'une apologie de la
religion, par A. !Hilaire. Mende, Magne, libraire Mu' Pansier,
libraire, 1902 ;
AB It f:T :
A RTICLE PREMIER. - Est interdit l'ouvrage ci-dessus designe,
comme livre d'enseignement, de lecture et de prix, dans les
ecoles privees de tout ordre.
ART. 2. — MM. les Recteurs d'Academie sont charges, chacun
en cc gni le concerne, de l'execution du present arrete.
L. nAirrnm
24. — Constructions scolaires. — Instructions.
— Du 19 aoilt 19,3. —
Le Prefet de la Vendee zi Messieurs les Sous-Prefets et Manes
du departenient.
J'ai l'honneur de vous donner ci-apres le texte d'une circulaire
en date du 5 acdit 1913 par laquelle M. le President du Conseil,
Ministre de l'Instruction publique prescrit qu'a partir du 1" janvier
1914, toute commune presentant S l'approbation ministerielle
un projet de construction scolaire serait tenue d'y joindre
un analyse complete de l'eau. •
Je porte ces dispositions A votre connaissance et je VOUS invite
A vous conformer. le cas &Want aux instructions ministerielles.
Le Prifel,
:LARDIF.

— 219 —
CIRCULAIRE
Paris, le 5 aotil 1913.
Le President du Conseil, Ministre de 'instruction publique
et des Beaux-Arts, A Monsieur le Prefet de la Vendee.
Le departement de 'Instruction publique s'est preoccupe,
differentes reprises, de la question de Palimentation des ecoles
publiques en eau potable.
J'estinte que cette question - dolt etre definitivement resolue
aujourd'hui. •
A cet effet, j'ai decide que, a partir du i" janvier 1914, toute
commune presentant aTapprobation ministerielle un projet de
construction scolaire serail tenue d'y joindre une analyse complete
de l'eau. Celle etude devra etre faite par un geologue, un
chimiste et un bacteriologiste, designes par l'Administration
departementale, et soumise ensuite it is Commission sanitaire.
Celle triple consultation entrainera certains frais (JUL me
paraissent pouvoir etre compris dans le ntontant total de is
depense scolaire.
En consequence„je vous prie d'informer de ces dispositions
les communes interessees et de veiller a cc que tout projet scolaire
qui me sera transmis, i partir de la date pr&itee, comprenne
une analyse complete de l'eau, dans les conditions de la
circulaire du to decembre 1910, qui vous a ete adressee par le
Ministre de l'Interieur sous le timbre « Direction de Passistance
et de l'hygiene publiques «, 'le bureau.
Signe : Louis BA RTH011.
25. — Classes enfantines. — Femme de service.
-7 Du to Septembre 1913. —
Le President du Conseil, Ministre de 'Instruction publique
et des Beaux-Arts, a Monsieur l'Inspecteur d'academie d
J'ai ete saisi par le Comae des inspectrices generates des ecoles
maternelles dun Ywn tendant a cc qu'aucune classe enfantine
ne creee desormais Si la commune n'assure pas le traitement
dune femme de service.
Je ne meconnais pas que si Particle i de la loi du 19 juiltet
1889 a mis a la charge des communes le traitement de la femme
de service obligatoirement attachee i toute ecole maternelle.

— 220 —
auctin texte n'a prevu la meme obligation en ce qui concerne
les classes enfantines. L'Administration ne saurait donc, tan!
qu'une disposition legislative ne sera pas intervenue, exiger
imperativement des communes le vote des credits necessaires
A la retribution d'une femme de service pour les classes en fan-
tines.
Toutefois, en vue de donner satisfaction au veou exprime dans
l'interet des jeunes enfants par le Comite des inspectrices generates,
je vous recommande d'appeler tout specialement Fatten-
(ion des conseils municipaux stir l'utilite d'attaclier une femme
de service aux classes enfautines deja . existantes ; je vous invite,
d'autre part, A faire effort aupres des municipalites, quand vous
aurez A negocier la creation d'une classe enfantine, pour obtenir
d'elles l'engagement d'assurer le traitement d'une femme de
service.
Pour to Ministre et par autorisation :
Le Directeur de 1 Tuseignement primaire.
A. ; A SQL: El'.
26. — Conferences 'pedagogiques d'automne.
1" Dales el Cenlres.
CIBCONSCHIPTION DE LA 110(111 E-SUlt-YON.
Canton de Mortagne. — Mardi 4 novembre. A 8 h. 45, dons le local
habit net.
Cantons de Montaigu et Hocheserviere. — Mercredi 5 novernbre. A
heu res. dans le local habituel.
Canton du — Jeudi i novendire. A 10 heures, A La
Roche-sur-Yon, A l'ecole maternelle de la rue de la Mai tie.
Canton des Ilerhiers. — Vendredi 7 novembre. A 12 h. 12, dans le
local habitue!.
Canton des Essarts. — Sainedi 8 novembre. A 14 heures, dans le
local habitue'.
Canton de I,a Roche-sur-Yon. — Lundi 10 novembre. A 13 liFiri.es.
A l'ecole malernelle du boulevard du Nord.
MM"'" les Institutrices el MM. les Instituteurs du canton
de Saint-Fulgent iront A la conf erence pedagogique
an canton de tem- choix ; us n'auront quit en informer
M. l'Inspecteur primaire quelques jours A ravance.

— 221 —
CIRCONSCRIPTION DE FONTENAY-LE-COMTE.
Fontenay-le-Comte. — Pour les cantons de Fontenay,
l'Hermenault, Saint-l-lilaire-des-Loges, le samedi 15 novembre,
A 9 hehres, A l'ecole des Cordeliers.
La Chataigneraie. — Le mercredi 19 novembre, A 9 heures, dans
le local habitue'.
Pouzatiges. — Le samedi 22 novembre, A 9 heures, dans le local
hahituel.
COICONSCRIPTION DE LticON.
Canton de, Chantonnay. — Le mardi 28 octobre. A 8 heures, A
l'ecole de garcons.
Canton des Moutiersdes-Ilauxfaits. — Le hindi 3 novembre. A
9 'attires, A l'ecole de garcons.
Cantons de Luon et Chaille-les-.Marais.— Le tnercredi 5 novelithre.
A 8 heures, A Lucon :Centre:, ecole de garcons.
Canton de Mareuil. — Le vendredi 7 novembre, A 13 heures, A
becole de garcons.
Canton de Ste-Berinine. — Le mercredi 12 novembre, A 13 heures,
s A l'ecole . de garcons.
CIRCONSCRIPTION DES SABLES-D'OLONNE.
Canton de Noirmoutier. — Mercredi 4 novembre. A 9 heures.
Canton de St-Jean-do Monts. — Vendredi 6 novembre, A 9 heures.
Cantons de ChaBans et Beauvoir.— Samedi 7 novembre, A 9 heures,
A ChaHans.
Canton de La Mothe-Achard. — Lundi 9 novembre, A 9 heures.
Canton de — Mardi 10 novembre, A 12 h. 1/2.
Canton de Talmont. — Vendredi 13 novembre, A 13 h. 1/2.
Canton des Sables-d'Olonne. — Stinted' 14 novembre, A 9 heures.
Canton de — Le personnel sera prevenu en temps utile
du jour et de Theure de la reunion.
MIP" les Institutrices et MM. les Instituteurs du canton
de Palluau pourront se rendre soil A ChaHans, soil
Saint- C illes-sur-V ie.
Safe's a (railer.
Au Congres d'Aix-les-Bains. la Ligue de l'enseignement
vient tremeare le wen qu'une plus grande decentralisation
soit apportee dans les methodes et meme dans les

matieres de l'enseignement, mieux approprie aux besoins
regionaux. » II convient. done, a dd. le Congres, que
l'epoque des vacances et l'horaire des ecoles puissent etre
regles par les autorites academiques locales « eft tenant
compte des conditions climateriques et economiques de
chaque fraction du terriloire.
II ne s'agit point d'affaiblir publique dans son
caracLere et son action d'ecole nalionale ; et sous pretexte
« decentralisation », nut ne medite tie rompre l'unite
francaise. primaire a justement pour objet de
dormer une instruction eL une education morale qui soient
partout idenLiques en leurs trails essentiels, et communes
A touts les enfants de France.
Celle reserve ratite, on pent («lecentraliser », c'est-à-dire
mieux adapter l'ecole primaire de la region. Exemple : ne
convient-il pas de modifier l'horaire des classes, et pent-,
etre aussi les jours de classe, au moms selon les saisons?
Est-it indispensable que In journee du jeudi soil entierement
journ&s de vacances? -Ne vaudrait-i1 pas mieux,
scion lies lieux eL les necessites du pays, deux apres-midi
et les repartir au mieux des besoins beaux? Et les
vacanves ?
On mettra done A profit les provhaines conferences pedagogiques
pour (list-titer cette tres interessante question :
Comment « decentralise,- » re.cole primaire, sans peril,
sans trouble et sans confusion? — D'un programme commun
et (run programme special scion les regions. l'odifications
souhailables, en ce ,qui coneerne la Vendee,
a rhoraire, aux jours de classe, a repoque des racances,
comme aux matieres el aux melhodes sit y a lieu. — De
quelques exemples precis. — Propositions utiles el des
maintenant realisables.
Chaque conference nommera son rapporteur, les collegoes
etant dispenses de rapport. MM. les Inspecteurs Inc
transmettront, avec lenr avis et leurs observations, Ions
les rapports reois.
Je fais appel ii tout le personnel vendeen pour que cette
premiere consultation soil active et feconde ; et je ltii
remercie sincerement A l'avance.
A. M.

— 223 —
Conformernent aux dispositions du deCret du ler juillet
et de la circulaire ministerielle da 20 juillet 1913, l'ordre
du jour des prochaines conferences comprendra, en outre,
l'examen des propositions relatives A la lisle des hypes
classiques. (Voir page 207 du present bulletin).
27. — Concours d'admission dans les Ecoles
normales de la Vendee.
Candidats admis :
1°) Aspirants : MM. Largeaud, Barillot, Barre, Pasquier,
Brachet, Giraud, Ballet, Poupin, Perrin, Moyet,
Siou, Berland, Trichet, Birard, Touzeau, Lejaud.
Lisle supplementaire : MM. Fortin, Greillier, Dronneau,
Lambert, Gratton.
2°) AspiranteS MM "es Giraud, Tisseau, Laplace, Moncofre,
Racaud, Gervier, Bourdezeau, Simonnet, Godard,
Violteau, Dousse, Porteau, Richard, Rondeau, Chupin.
Lisle supplementaire : MN1 1 ' es Rabreau, Bru,-Rambaud,
Poisbelaud, Berton, Chardonneau, Petit, Mothay, Morton,
Dolo.
23. — Brevet superieur.
lIgSULTATS DES EXANIENS DE LA PREMILRE SESSION DE 1913.
Candidats admis.
1° .Aspirants.
MM. Aurnond, BeHoc, Bernard, Bone, Canqueteau,
Clot, Cossart, Gautron, Hocquart, Leroy, Letard, Limonzin,
Macaud, Menanteau, Millard, Morel, Texier.
2° Aspirantes.
NINIlles Benoist, Billet, Bithonneau, Bonnet, Bourasseau,
Brillouet, Coutouis, Dupeux, Fergeault, Foujols, Gaboriau
(Celina), Gaboriau i:Francoise), Gratton, Guyonnet, Imhoff,
Laborde, Lapergue, Louis, Ouvrard, Patarin, Pay en de la
Garanderie, Pouponneau, Renaud, Texier (Adrienne,
Texier (Imilie), Thibault, Trave-4, Truaud.

— 224 —
29. — Certificat d'aptitude a. l'enseignement
de la gymnastique.
(Degre elementaire.)
RESULTATS DE L'EXANIEN DU 3 JUILLET 1913.
Candidats admis :
MM. Ageon, Arnou, Biraud, Brochard, Chassanite, Clii-
Drousse, Dugast, Grirnaud, Merlet, Pageaud,
1 IL
30. — Certificat d'etudes primaires superieures.
LTArs nEs ExAmENs DE LA PRENIIEHE SESSION 1)1: I
Candidats admis.
1° Aspirants. — Section-generale.
MAI. Barre, Bo*.:i. Bourseguin, Brand. Craipeau, Driau,
Dronneau, Fortin. Fournol, Gaudier, Gellot, Giraud,
Gratton, Guicheleau, Largeaud, Ligeret, Monteil,
Rouet, Touzeau. Section industrielle.
MM. Charbonnel, Doret, Levraud, 1 étais , Piveteau,
Poisleve, Pouponneau.
M. Billet.
Section agricole.
20 Aspirantes. — Section generale.
MM""5 Bourdeau, Bru, David, Mitard, Morton, Naudon,
Partimbene, Peneau, Rabreau, Racaud, Viand.
31. — Transformation d'ecoles.
Creation d'emploi.
Par arrete en dale du 10 juillet dernier (effet du
ier octobre 19131, M. le Ministre de l'Instruction publique
a donne son approbation a la deliberation prise par le
Conseil departmental, le 13 decembre 1912, et portant :
10 Transformation en ecoles mixtes de l'ecole des gar-

— 225 —
cons de Marsais et de l'ecole de fines de Sainte-Radegonde
(Marsais) ;
2° Creation d'une classe enfar.tine a annexer a l'ecole de
Sainte-Radegonde (Marsais).
32. — Avis de l'Inspeeteur d'Aeademie.
a) Caries d'identite.
Les Instituteurs et Institutrices qui desirent proliter d'une carte
tridentite pour voyager A demi-place, en 1914, sur le reseau de
auront A faire parvenir directement a l'Inspection academique
l'imprime reglementaire (couleur verte avant le 1— novembre,
Mai de rigueur. us inscriront, tres lisiblement, leurs nom, prenoms,
residence, b l'endroit reserve pour cet objet, et signeront
cette carte apres y avoir colle leur photographic dont les dimensions
ne devront, en aucun cas, depasser celles du cadre trace.
La photographic devra etre recente et tres nette ; elle ne portera
aucune inscription particuliere.
Une fois etablie, la nouvelle carte ne sera delivree qu'en echange
de la carte perimee.
(Voir A ce sujet In circulaire du 15 avril 1910, page 128 du Bulletin
de mai 1910).
De meme, les 1VIembres du personnel qui desirent obtenir one
carte d'identite pour voyager A (lemi-place, en 1914, sur les Tramways
de la Vendee, auront A nous faire parvenir cette carte. MAIM
comme celle ci-dessus imprime reglementaire ; couleur grise),
avant le Pr novembre, delai de rigueur.
Nous serions obliges aux interesses, pour faciliter notre lathe ,
de libeller cornme suit, sur ces deux cartes, la mention qui precede
leur signature :
institut primaire
publi
canton de (Vendee).
b) Renseignements concernant les mattres par/an! au S. M.
Les anciens eleves d'ecole normale, y compris les auditeurs libres,
les instituteurs titulaires ou stagiaires ou suppleants, appeles au
service militaire en 1913, scud pries de fournir A l'Inspection acatlemique,
avant le 1 novembre, les renseignements suivants. en vue de
leur passage A tecole normale de gymnastique de Joinville-le-Pont :
Nom et prenoms, date et lieu de naissance, date d'entree et de
sortie de l'ecole normale, date de la nomination comme instituteur
stagiaire ou titulaire, indication du corps de troupe oi Ion a ete
incorpore.

C) Releve a produire par les lnstitulettrs appurtenant
a la reserve ou a l'arrnee territoriale.
L'Inspecteur d'Academie rappelle au personnel les dispositions
des circulaires ministerielles des 25 mars 1909 pages 129 a 132 du
Bulletin d•avril 1909) et 9 juin 1910 (pages 172 et 173 du Bulletin de
juin 1910), et prie MM .. les Instituteurs qui se trouvent yi .ses par ces
instructions, d'adresser directement a l'Inspection academique, le
1" norembre, dernier delai, le tableau dont nous avons publie le
modele page 133 du Bulletin d'avril 1909). .
11. — PAlITIE NON OFFICIELLE.
1. — CEuvre antituberculeuse
des institutrices et des instituteurs
de Ia Vendee.
Elections des 22 join et 3 piffle! 1913.
Ont. 61.6 elus membres du Conseil d'administration :
Berny, A La Roche-sur-Yon..
hlanconnier, a Fougere.
Boisseleau a La lloche-sur-Yon.
Moreau, -a La Boissiere-de-Montaigu.
Rigalleau, a La Roche-sur-Yon.
MM. Blanconnier, a Fougere.
Brancard, aux Lucs-sur-Boulogne.
(ler, A LA Roche-sur-Yon.
Corniere. ii Belleville.
Gibaucl, a Fontenay-le-Comte.
Maratier, Pierre, it La Roche-sur-Yon.
Perrin, aux Sables-d'Olonne. •
ilatte, a La Roche-sur-Yon.
Les membres du nouveau Conseil &administration,
reunis it La Roche-stir-Yon, le 12 juillet 1913, ont ainsi
constitué le bureau de l'OEuvre antitubereuleuse :
President : M. Brancard.
Vice 7Presidente : M Berny.
Vice -President : M. Blanconnier.
Tresorier : NI. P. Maratier.
Seeritaire : M. Vilatte.

— 227 —
2. Dons et liberalites.
FONTENAY—LE—COMTE. — M me Charrier-Fillon a remis a la ville
dc Fontenay-le-Comte un titre de rente de 6,000 francs dont k's
interets seront distribues chaque annee, sous forme de livrets
de caisse d'epargne; aux Mews des koles lafques publiques de
la ville.
Le capital est reparti de la maniere suivante :
1. Soo francs a chacune des deux ecoles maternelles.
2`' 1,250 francs a chacune des quatre ecoles primaires.
Déjà, en 1873, Charrier-Fillon et sa sceur Mme Benjamin
Fitton avaient fait tin legs de 3,000 francs A Fecole de flues, rue
de la Lamproie. Les interets de retie somme devaient etre distriblies
chaque armee en livrets de caisse d'epargne aux quatre
meilleures Neves de Fecole.
Par suite de la creation de nouvelles (Toles dont la participation
au benefice. du legs fut admise, la vile de Fontenay inscrit
son budget la_ somme necessaire pour que chacune des quatre
ecoles publiques recoive Go francs chaque armee.
Le nouveau legs de Alm' Charrier-Fillon vient completer
heureusement celui dont nos ecoles publiques ont beneficie
depuis 1873.
Nous tenons S rappeler, en mitre, qu'en aotit 1873,
Mme Charrier-Fillon et M. Benjamin !Ilion, son beau-frere, mit
legue 7,000 francs aux ecoles publiques de Saint-Cyr-en-Talmondais.
Alth' Boucheron, dirktrice de Fecole de lilies de la rue Rabelais
S Fontenay-le-Comte, ft reru pour ses eleves deux livrets de
caisse d'epargne de io francs chacun, Fun Wert par NIn" Charrier-Fillon,
Fautre par M. Fitton, conseiller municipal.
LA BERNARDIkRE. — NI. G. Raflegeau, negociant A Nantes, a,
comme les annees precedentes, fait parvenir a N. le Maire la
somme de 20 francs pour achat de livres de prix.
BRETIGNOLLES. — NI. Boutain, proprietaire, a rends a N. Moreau,
instituteur, une somme de 13 francs pour achat de livres de
prix any eleves des ecoles publiques de Bretignolles.
Chacune des deux ecoles a recu, en outre, 3 volumes du-
Cercle vendeen de la 'Ague de l'Enseignement.
CCGAND. — Grace a une souscription iouverte par Finstituteur
parmi k's amis des ecoles laiques, une somme de Go . francs
environ a etj recueillie et a permis d'offrir des livres de prix aux
eleves des ecoles publiques.

— 228 —
LA GENETOUZE. - Comme les annees piecedentes, M. Febvre,
proprietaire a La Roche-sur-Yon, a fait don aux ecoles publiques
d'une somme de io francs pour achat de litres de prix.
LA FRADINIERE. - A l'occasion du i juillet, tine fete scolaire
avait ete organise par l'instituteur, M. llivallin. Les enfants des
(Toles y participerent avec entrain et beneficierent d'une distribution
de gateaux et de rafraichissements.
La fête fut tres appreciee des families et des amis de l'ecole.
JARD. - M. Brianceau, delegue cantonal, et les Conseillers
municipaux out offert aux ecoles publiques de tres beaux livres.
de prix.
Le Ministere de l'Instruction publique avait aussi accorde un
beau volume.
D'autre part, le Conseil municipal a porte de Go a 85 francs
le credit inscrit au budget communal pour achat de livres de
prix.
LA ROCHE-SUR-YON. - M m Berny, directrice de l'ecole maternelle
du boulevard du Nord, a recu de M. Drugeon, delegue
cantonal, une somme de 10 francs qui a permis de faire une
tlistribution de gateaux aux enfants.
SAINTE-FLORENCE. - \Imo Ballot, proprietaire au Morne de
Sainte-Cecile a .rends u l'Institutrice de Sainte-Florence unesotnine
de To francs pour achat de livres de prix.
SAINT-JEAN-DE-MONTS. - Cii concert de bienfaisance, organise
pendant his vacances (le n2 aodt dernier) par M. Guillet, directeur
de Fee°le de garcons, avec le concrirs de quelques baigneurs
ands des ecoles laIques. a pleinement reussi. La recette
s'est elevee a 220 francs.
Celle somme permeth'a, cette armee encore, de continuer la
cantine scolaire gratuite, ainsi que l'teuvre des v -etements et des
chaussures pour les enfants necessiteux.
SAix -r-Mxturix-DE-BREm. — M. et 11— Audubon, proprietaires
aux Sables-d'Olonne qui, a plusieurs reprises, out distribue aux
enfants des ecoles des jouets et des friandises, ont rends a
l'instituteur, a la fin de la-derniere annee scolaire, de tres beaux
livres de prix.
SAtx -r-MAria- nix. — Grace a la generosite de M. Chadley, depute,
de plusieurs olliciers du 65' d'infanterie et de plusieurs per-.
sonnes amies de Fecole. tine abondante distribution de gateaux,
images et jouets a pu etre faite aux Cleves des ecoles publiques de-
Saint-.MatIturin ei outre, les enfants pauvres ont recu des.
vetements.

929
Une petite fête enfantrine, presidee par M. Mareant, inspecteur
primaire, avait été organisee A cette occasion par Mu" Lucas et
M. Laroche « pour clOturer les reunions scolaires ». M. ChaiHey,
depute, et M. NIHey, sous-prefet des Sables-d'Olonne, avaient
bien voulu assister a cette petite fête.
SAINT-NiESMIN. — La Societe de tir La Saint-Mesminoise » a
fait distribuer 75 kilos de pain aux indigents de la commune..
Cette distribution qui a eu lieu a l'ecole de garcons a ete faite
au 1110yell de la recent-, recueillie an cours d'une soiree-concert
donnee par la Societe.
SOULLANS. — La fete scolaire organisee par les Institufrices et
Instituteurs Vt!tblics, a l'occasion de la distribution des prix a
pleinement reussi et a ete tres gontee des enfants, de leurs
families et des amis de l'ecole Venus en tres grand nombre.
Le succes de cette petite manifestation laIque ne pent etre que
profitable it la cause laique et les organisateurs meritent toutes
nos fiqiCitati011S.
TALAIONT. — M. G. Batiot, conseiller general, maire de Talmont,
et Mme WHIT Fournier, proprietaire aux Forges de Saint-Hilaire- -
de-Talmont, out fait don aux •ecoles d'une certaine somme
destinee a l'achat de livres de prix.
M. P.. Ganocheau, proprietaire aux Hautes-Mers de Saint-
Hilaire-de-Talmont, a remis A l'Institutrice un beau . livre de prix.
Mue Boutelier a fait don (Full livret de caisse d'epargne de
. 5 francs A chacun des Cleves des (Toles publiques recu premier
du canton a l'examen du certificat d'etudes. De leur eette,
MM. Batiot et le docteur Burgaud out offer! de beaux livres de
prix aux autres Cleves recus an meme examen.
LA TARDIERE. — M. Charrier, delegue cantonal, a fait don aux
(Toles d'une somme de 25 francs destinee a radial de livreS de
prix.
Li MANCHE. — M Grimaux, proprietaire C L'Aulneau de
Chantonnay, deleguee cantonale, a fait don a la bibliotheque
scolaire de la Tranche, de 5 volumes de lecture.
M. Abadie, pharmacien A Angles, a remis a l'Institutrice de
La Tranche, une petite somme destinee C radial de gateaux
pour les Cleves.
3. — Conference sur la Marine.
D'accord avec M. le Ministre de l'Instruction publique, M. le
Ministre de la Marine, a decide de charger un Ofticier de Marine
tie faire aux Mews de certaines ecoles primaires publiques et
ecoles primaires superieures des conferences sur la marine et les
avantages de carriere que les jeunes gens peuvent y trouver.

— 230 —
M. le Capitaine de Fregate Nel a ete designe pour remplir cette
mission.
Le personnel enseignant est prie de vouloir bien, l'occasion,
faciliter l'accomplissement de cette mission.
Pour le Ministre et par autori,ation :
Le Directeur de l'Enseignement primaire,
A. GASQUET.
4. — Demande de permutation.
Une institutrice adjointe du departemelit de l'Oise
demande a permuter avec une instilutrice de la Vendee.
Les demandes devront etre adressees A l'inspection acadennique.
5. — Necrologie.
M. le docteur Savin, delegue cantonal a Apremont, est decede
(Inns cette commune dans les derniers jours de juin.
NI. l'Instituteur d'Apremont, representant l'Administration
academique, a prononce sur la tombe, quelques paroles d'adieti.
•
NI. Porcher, Pierre, instituteur en retraite, delegue cantonal it
Angles, eat decede le 9 juillet dans cette
Ses obsi‘ques chiles out cu lieu le ii juillet au milieu d'un
grand concours de parents et d'amis.
• *
NI. Nlignet, instituteur en retraite, delegue cantonal a Croixde-Vie,
eat decede le ii aont dans cette commune.
Uri grand nonibre de parents, d'amis et de Nlembres de
l'Enseignentent Font accompagne a sa derniere demeure.
•
* *
MM. Savin, Porcher et Nlignet etaient des amis devoues de nos
ecoles. Nous adressons a leurs families l'expression de notre
sympathique condoleance.
La Roche-sur-Yon, le 10 octobre 1913.
L'Inspecteur d'Academie,
A. NIOCLET.
Le Gerant, Secretaire de l'Inspection academique,
P. PALAN(,)CE.
La Roche-sar-Yon. — Imp. Moderae, E. HAIDNNL: 8, ru Iau-Baudry.

47 e armee. Octobre-Novembre 1913.
Bulletin do l'Illstniclloa Primaire
De la Vevdee
Toute insertion au Bulletin lien! Ilea de 12 o tific a lion officielle.
INNwirminowompvinuitmuHrin
S0 AI A I r E
Pages
Bureaux de !Inspection academique. — Changement
d'adresse 233
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie 233
I. — PARTIE OFFICIELLE.
1. — Extrait de la loi de finances de 1913 239
2. Decret fixant l'indemnite journaliere C allouer aux
suppleants et suppleantes auxiliaires (du 12 octobre
1913)
3. — Enseignement du dessin. — Instructions de M. l'Ins-
241
pecteur general
4. — Participation des instituteurs et institutrices publics
242
au service de la Caisse nationale d'epargne 246
5. — Prix biennal Pape-Carpantier 250
6. — Examen du certiflcat d'aptitucle peclagogique en 1914
7. — Preparation aux certificats d'aptitude au Professorat
des Ecoles normales et des Ecoles primaires supe-
250
rieures
8. — Conseil departemental. — Seances des 6 aont et
251
23 octobre 1913 252
9. — Elections au Conseil departemental (9 decembre 1913)
10. — Ecole normale d'instituteurs. — Personnel
11. — Ecole primaire superieure de Fontenay-le-Comte. —
254
257
Personnel • 257
12. — Promotions de classes (art. -61 de la loi de finances
de 1913 257
13. — Mouvement du personnel. — Exeat
14. — Conges : a) convenances personnelles, b) service
258
militaire 258
15. — Nominations de maitresses de couture 258
— Retraite. — Liquidation de pension civile 259
17. — Recompenses pour cours d'adultes. — Erratum 259
18. — Concessions ministerielles 259

- 932 -
19. Subventions ministerielles 259
20. — Construction scolaire. — Subvention 260
21. — Creations d'emplois 260
22. — Lisle des postes susceptibles de devenir vacants 260
23. — Bourses d'Enseignement primaire superieur 260
24. — Brevet elementaire. — 2 session de 1913 • 261
25. — Brevet superieur. — 2. session de 1913 • 261
26. — Concours d'admission aux Ecoles normales en 1914 261
27. — Examen des consents .octobre 1913.) — Resultats 262
28. — Bulletin de l'Instruction primaire. — Abonnements
de 1913 2(3
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et. libiirdiC's 263
— l.a lecture apres Fertile. — Discours de M. Lavisse 264
3. — Nerro!ogie 270

—
Bureaux de l'Inspection aeademique
(Nouvelle adresse).
Les bureaux de l'Inspection academique, pr6cedemment
installes dans une annexe de la Prefecture, viennent d'être
transferes rue de la Pepiniere no 6.
Lettre de M. l'Inspeeteur d'Aeadeinie.
La collaboration : mise au point.
Comme l'an dernier, j'ai assiste a quelques conferences
pedagogiques. J'avais cru comprendre que le personnel
preferait l'automne au printemps. Mieux renseigno, et
puisque la plupart des -maltres tie sont pas de cet avis, je
placerai volonliers oes reunions, dorenavant, aux premiers
beaux jours.
Les proces-verbaux des conferences de 1912 ayant ete
partout lus et adoptes, je publierai prochainement les
resolutions prises ran dernier au sujet de l'hygiene scolaire.
Je compte aussi utiliser pour one etude &ensemble les ,
interessants debats auxquels le sujet (le celte armee conviait
le personnel. Nous en reparlerons.
Je remercie les instituteurs et les institulrices, comme
j'ai remereie leurs inspeeteurs primaires, du soin avec
lequel Ces conferences ont ete tenues et de l'entrain general
— qui est aussi de bonne defense laique.
Je (.Tois utile d'appeler l'attention des maitres qui mettent
les conferences pedagogiques it prolit pour presenter
des VCCUX personnels — le cas vient de se produire — Sur
la regle suivante : aucun vmu ne pent etre discute en
conference pedagogique s'il n'a ek's prealablenient soumis
au president, l'inspecteur primaire, quit seul a qualite
pour le retenir on non, pour le lire et le mettre mix voix.
Gest it la fois correction administrative et deference..
t:n vceu etranger an programme dune conference pedagogique
ne pent y etre examine : libre aux instituteurs (•1
aux institutrices (le l'emettre hors seance, sous leur repoimsabililc.

— 234 —
Les conferences pedagogiques sont aussi une occasion
de fortifier l'union qui dolt exister entre les chefs et le
personnel tout entier. On pane de plus en plus, avec beaucoup
de raison, de la « collaboration » des chefs et des
mitres. POur mon compte, je n'ai point a y etre converti.
J'ai toujours pratique cette collaboration, dans ce departement
et dans l'Aveyron, en toute confiance et — j'insiste
— spontanement. Je ne renie rien de cette foi. Bien an
contranle. Mes dispositions liberales et bienveillantes restent
intactes. Nul besoin d'ailleurs de l'affirmer, puisque
je n'ai de comptes a rendre qu'a l'autorite dont je liens la
mienne.
A debaltre en commun tels ou tels sujets &actuante,
administrateurs et administres collaborent en effet pour
le plus grand profit, de l'inslitution scolaire republicaine.
Or, une collaboration suivie, frequente et variee n'est
praticable _que par l'intermediaire des delegues du personnel,
conseillers departementaux et bureaux d'Amicalel
Il appartient done a ces delegues de me mettre en toute
circonstance i meme — par leur deference et d'abord par
leur union; par leur application a rester dans leur role et
a n'en jamais sortir ; comme aussi par leur perseverance a
respecter les lois et reglements que je dois moi-meme
scrupuleusement observer — d'instituer et d'entretenir
une collaboration sincere, sans confusion, sans dommage
pour l'ecole, et tette que la legislation actuelle la permet.
Point d'equivoque ; et ne nous flattons pas les uns les
autres. Autant j'aurais le devoir de ne point nouer d'imprudents
rapports avec des delegues brouillons, intrigants,
ambitieux et sans tact, et de m'en tenir rigoureusement
avec eux aux formes de collaboration prevues par les circulaires,
lois ou reglements, autant j'accepte de tout
cur, et d'abord provoque une collaboration aussi etendue
que possible avec des hommes on des groupements serieux
et unis, desinteresses, discrets, devoues a l'ecole comme
an maitre, en qui je puisse avoir confiance. Et l'on travaille
sans bruit
Des mattres souhaitent une collaboration plus « poussee
» : les elus et delegues du personnel assisteraient aux
conseils d'inspecteurs pour prepare,- les mouvements. Les
plus moderes — ce ne sont pas les moms courageux — se

— 235 —
contenteraient d'y etre appeles a titre consultatif ; les
autres pretendent y entrer de haute lutte, avec voix deliberative!
Its assurent que des fors tout serait equite,
perfection. Tandis que maintenant Sourions, nest-ce
pas? Et gardons notre bonne humeur !
Les lois et reglements ne permettent a aucun chef, si
debonnaire et conciliant qu'on le suppose, de tenter cette
experience ; la circulaire du 15 janvier 1908 et Mlle . du
31 octobre 1911 l'interdisent categoriquement. Elles mettent
linspecteur d'Academie en garde contre « tout deplacement
d'autorite ». 11 pourra consulter des delegues,
mais officieusement ; il est done seul juge, puisqu'il est
seul responsable ; mais (des representants elus des groupements
autorises d'instituteurs ne sauraient participer dans
la meme forme (que les inspecteurs primaires) a cette
consultation. Its n'ont pas ispralite pour comparer et apprecier
la valeur pedagogique des collegues qui sont leurs
egaux. II serait d'une incorrection et parfois d'une indiscretion
intolerables de leur communiquer des notes et des
dossiers qui appartiennent aux administrateurs et ne doivent
etre ouverts qu'aux interesses, dans les formes fixees
par la loi.
C'est bien net, et il n'appartient pas a l'inspecteur
&Academie de passer outre. II doit, au contraire, a ses
administres l'exemple du respect des lois, de cc respect
qu'ils enseignent a l'enfant, et qu'ils s'imposent ainsi
eux-memes doublement. Ii restera done fidele aux lois.
Veut-on qu'il les viole a la priere d'instituteurs publics?
Ouel exemple !
Je me rassure. Ceux a qui ii ferait ces coupables concessions
seraient ensuite les premiers a lui reprocher,
avec raison, le caprice et l'arbitraire du gouvernement
personnel
La Chambre a dit son desir de voir enhardie la collaboration
des prefets, des inspecteurs d'Academie et du personnel
; mais settle une loi, un amendement, un article de
loi complete ou revise une legislation existante. Ainsi le
veut l'ordre republicain. Et j'ajoute fermement : ainsi le
vent la tres grande majorite des maitres. C'est a leur
eloge.
Le temps n'est done pas encore venu oit -quelques delegues
du personnel parLageraient, bientet annuleraient les

— 236 —
prerogatives du chef ; ouvriraient et scruteraient les dossiers,
alors qu'ils ne peuvent prendre connaissance du leur
que dans les formes et dans les cas prevus par la loi ; instruiraient
et eprouveraient des candidatures ; se prononceraient
sur la valeur de tel ou tel collegue, alors qu'il leur
est si ditIicile de se prononcer equitablement sur In leur ;
assesseurs vigilants, incorruptibles et purs du chef mis en
tutelle, A qui us coin mencent par denier le souci de justice
et la delicatesse de conscience — qu'ils s'attribuent a euxrnemes
genereusement.
Qu'il y ait a parfaire, nul ne le conteste. Travaillons-y
ensemble ; mais dans la legalile. Sous pretexte de faire
l'autorite plus circonspecte, qui voudrait la ruiner ou la
dissoudre ? Pour rappeler encore la circulaire du 15 janvier
1908 : on chercherait l'autorite, la 'responsabilite par
tout:, et on ne les trouverait nulle part. — Ne perdons
jamais de vue l'interet superieur de l'ecole ; et c'est radministration
qui en a la garde. Chacun son metier, sa
tache et ses responsabilites.
0
00
Le personnel est-il done si demuni ? Les lois et reglements
lui oat déjà donne des garanties precieuses ; et il
ne l'ignore point. Si d'autres garanties soul concevables,
les ministres et le Parlement sauront le dire et le prodarner.
Mais ii n'appartient ni au prefet, ni a l'inspecteur
d'Academie, ni aux inspecteurs primaires, ni aux instituteurs,
ni a leurs elus et delegues de modifier et de corriger
d'eux-memes les lois atin d'instituer, serait-ce dans la plus
louable des intentions, un regime administratif a cc point
nouveau. Oil en serions-nous Si le dire semblait. courageux?
Et pour un chef, il y a déjà de bonnes occasions de
collaborer » avec un bureau d'Amicale, silencieusement
lCcole s'en trouve hien. Au Conseil departemental, le
personnel a quatre elus : ils y deliberent en toute independance
et, par exemple pour les recompenses honorifiques
ou les promotions au choix, non seulement its y
« collaborent » avec le chef, mais ils peuvent.a l'occasion
l'amener a modifier l'ordre de ses classements ; ou meme
ils obtiennent du Conseil les modifications dont us prennent
linitiative. Nest-ce done rien?

-- 237 —
Sans doute, les elus n'ont ni qualite ni competence — et
us le savent — pour participer a l'elaboration et a Fetab!issement
des listes soumises an Conseil departemental.
Mais, en presence de ces propositions, dont us ont pris
connaissance a loisir et qui renferment un nombre double
du nombre a retenir, ces quatre elus ont le droit de
demander au Conseil les retouches de classement estimees
par eux equitables. Le Conseil departemental est juge en
l'espece ; et les chefs n'y ont que leur voix.
Ii n'appartient a aucun de ces elus de retirer on d'ajouter
on nom, ni de demander a l'Inspecteur d'Academie pour
quelles raisons tel on tel maitre, telle ou telle maitresse
ne figure pas sur ces listes ; mais ii leur est Loujours loisible
de donner de bonnes raisons, si vraiment us ne
sacrifient pas tout a l'anciennete, en faveur d'un autre
classement. Je le repete : n'est-ce done rien?
Forts de cette prerogative, des conseillers departementaux
iraient, parait-il, jusqu'a considerer comme logique
et touLe naturelle leur presence aux conseils d'inspecteurs
tors des mutations et nominations. Encore one fois, la
legislation actuelle interdit cette esperance, Si vous voulez :
cette pretention. Mais ii y a plus : leur raisonnement
repose sur une fausse analogie.
Les listes de maitres presentees au Conseil &partemental
pour le choix ou les recompenses honorifiques
sont composees des meilleurs entre les bons : ii n'y a done
ni dommage ni risque a reveler eventuellement, en tout
ou partie, leurs titres et leurs droits. Quand ii s'agit de
mutations, de candidatures a tels on Lets postes, de changements
et de &placements, c'est autre chose : tres divers
et tres inegaux sont les concurrents et candidats — divers
de merite, de valeur, d'aptitudes, de services et de passe,
de temperament, et aussi de conduite, de caractere ; la
vie privee dun maitre ou de sa famille intervient aussi
comme facteur &appreciation quand ii s'agit d'adapter on
instituteur a un poste, en Vendee ou ailleurs. Et des delegues
auraient voix au chapitre en pareils cas ? Its connaltraient
et apprecieraient tous les elements de decision ?
us traiteraient de puissance a puissance avec le chef seul
responsable ?

— 238 —
Poser la question, c'est y repondre. Je ne fais pas au
delegue le plus entreprenant l'injure de croire qu'il ne se
recuserait point de lui-meme, des la premiere reunion, si
d'ailleurs les lois en vigueur ne proscrivaient point sans
reserve cette conception administrative.
De meme, les elus du personnel au C. D. ont la faculte
d'interesser cette assemblee a des vceux : cela aussi est
une garantie pour eux, done pour le personnel — une
feconde collaboration des maitres et de leurs chefs. Sans
doute, le Conseil departemental ne peut emettre que des
vceux touchant a l'enseignement (circulaire du 4 juin
1903), et prealablement inscrits a l'ordre du jour de la
seance. Mais n'est-ce done rien non plus ?
C
Avant done de pretendre a des conquetes que seal le
legislateur peat aecorder, le personnel saura conseiller a
ses elus et delegues, ca et la, et tout en poursuivant ses
etudes corporatives, d'utiliser au mieux les lois en vigueur,
les garanties existantes, les prerogatives traditionnelles
et déjà instituees. II y trouvera profit pour luimeme
et securite : mon administration ne medite rien
autre que de l'y aider. Quant aux elus et delegues du personnel,
ils ne trouveront pas moms, a rester dans leur
rOle, de credit et de gloire — gloire et credit de bon aloi.
En clair pays de France, nul salut hors de la nettete et
de la legalite republicaine. Si pourtant quelque instituteur
s'estime lese, — et non seulement dans les cas oft les lois
et reglements ont prevu son droit a user des bons offices ,
des elus et delegues — qu'il le disc franchement a ses
chefs ; qu'il instruise et presente sa plainte d'abord luimeme
! S'il a tort, je le lui demontrerai ; et voudrait-il
insister ? S'il a raison, croit-ii que je n'y saurai pas pourvoir
ou craint-il de moi des represailles?
Ayons enfin des mceurs d'hommes libres et dignement
republicaines. C'est avec cc maitre que je veux discuter le
dommage, s'il y a dommage ; et non avec tel ou tel
delegue, qui pretendrait se substituer au plaignant, le dispenser
ainsi de loyaute et de courage, et creer abusivement
une autre voie hierarchique. Je m'en tiens a cette
procedure, probe et republicaine.
Et si- ce maitre persiste ensuite a se croire lese, qu'il en

— 239 —
appelle a M. le Alinistre, a qui je dois comple de mes
actes ! Qu'il en appelle a ses elus et delegues dans tous
les cas øü il en a le droit, le devoir ! (I) Si j'ai raison,
croit-on que je m'inquieterais et m'irriterais de ces demarches
? Si j'ai tort, croit-on que j'aurais laisse les gens
et les choses en arriver la ?
Tel est l'ordre administratif republicain. Je m'y tiens
fermement, et.le dis une fois pour toutes. La grande, tres
grande majorite du personnel s'y tient de meme.. Continuons
donc a travailler ensemble dans cet esprit !
A. MOULET.
I. — PARTIE OFFICIELLE.
1. — Extrait de la loi portant fixation du budget
general des depenses et des recettes de
l'exercice 1913.
— Du 30 linnet 1913 —
Article 48. — Le paragraphe 6 de l'article 3 de la loi du
19 juillet 1889 est complete ainsi qu'il suit :
Sont a la charge des departements :
a . 6* Les imprimes a l'usage des delegations cantonales et de
l'administration academique, y compris l'impression du Bulletin
departemental de l'enseignement primaire.
Article 61. — Le paragraphe 5 de Particle 22 de la loi de
finances du 30 decembre 1903 est abroge.
Article 62. — A). — line allocation annuelle de roo francs,
payable mensuellement et sournise aux retenues pour pensions
civiles est versee aux instituteurs et institutrices en exercice dans
Quand lee maltres et mattresses lus au Conseil departemental interviennent
aupres de Padministration. c'est evidemment pour ins affaires qui
relevent de ce Conseil. et — cela vs de soi — pour les collegues qui les out
elus. Je veux dire que les deux conseillers n'ont qualite que pour intervenir
au nom d'instituteurs, et lee deux conseilleres au nom d'institutrices.
2

— 240 —
les ecoles maternelles, les ecoles primaires elementaires et les
ecoles primaires superieures, ainsi qu'aux commis d'inspection
academique pourvus du brevet superieur de l'enseignement
primaire ou du baccalaureat de l'enseignement secondaire, ou du
brevet des ecoles superieures de commerce, ou entres dans les
cadres de l'enseignement primaire avant le 19 juillet 1889.
B). — Les traitements des instituteurs et institutrices stagiaires
sont portes de r.too francs a 1.200 francs.
Une allocation annuelle 'de too francs est versee aux instituteurs
et instituirices stagiaires pourvus du certificat d'etudes normales.
c). — Les traitements des instituteurs et institutrices titulaires
sont respectivement augmentes de 300 francs.
D). — Les traitements des institutrices titulaires des trois
premieres classes sont en mitre augmentes de too francs.
Par mesure transitoire :
L'allocation annuelle de too francs, prevue au paragraphe A, est
fixee a 5o francs la premiere armee.
Les augmentations annuelles de traitement des stagiaires sont
tixees a so francs la premiere armee.
L'allocation de too francs accordee pour possession du certificat
d'etudes normales est fixee a 5o francs la premiere armee.
Les augmentations annuelles de traitement des titulaires sont
fixees a:
too francs la premiere. annee ;
150 francs la seconde armee ;
200 francs la troisieme annee ;
250 francs la quatrieme annee ;
Les augmentations annuelles destinees aux institutrices des trois
premieres classes seront accordees a raison de 5o francs par an.
Le traitetnent des professeurs adjoints des ecoles primaires
superieures est uniforrnement inferieur de 500 francs au traitement
des professeurs de la meme classe.
Le traitement des professeurs des ecoles primaires superieures
de flues est porte :
Pour la sixieme classe a 2.100 francs. ,
Pour la cinquieme classe a 2.300 francs.
Les dispositions du present article auront effet du 1" octobre
1913.
Article 63. — Le Ministre de l'Instruction publique est autorise
a. modifier, a partir du t" octobre 1913, les reglements concernant
les changements d'ordres et de categories des fonctionnaires de
l'enseignement secondaire public.

— 241 —
Un decret determinera les nouvelles regles de classement de
ces fonctionnaires.
Article 64. — Les dispositions de la loi du 7 avril 1908 relatives
l'avancement des fonctionnaires de l'enseignement secondaire
sont applicables aux directeurs, directrices, professeurs et professeurs
adjoints des ecoles normales primaires et des ecoles primaires
superieures.
Toutefois, en ce qui touche l'ajournement d'une promotion a
l'anciennete prevu par l'article 2, § 2, de la loi susvisee, ii ne peut
etre prononce qu'apres avis du comite des recteuFs et inspecteurs
generaux (enseignement primaire).
Sont abroges, en ce qui concerne les fonctionnaires ci-dessus
designes, les articles 13 et 25 de la loi du 19 juillet 1889, modifies
par la loi do 25 juillet 1893, et,. en general, les dispositions contraires
a celles du present article.
2. — Decret fixant l'inclernnite journaliere
allouer aux suppleants et suppleantes
auxiliaires.
— Du 12 octobre 1913. —
Le President de la Republique francaise,
Sur le rapport du President du Conseil, Ministre de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts, et du Ministre des Finances ;
. Vu le decret du 25 mai 1894;
Vu l'article 39 du decret du 31 mai 1862,
D.'CRETE :
Art. i". — L'indemnite journaliere de 2 fr. 50, prevue a l'article
3 du decret du 25 mai 1894 pour les iuppléants et suppleantes
auxiliaires charges de remplacer les instituteurs et les institutrices
malades est portee a 3 francs.
Le present decret aura son effet a partir du 1" jamiier 1913.
Art. 2. - Le President du Conseil, Ministre de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts, est charge de l'execution du present
decret.
Fait a Marseille, le 12 octobre 1913.
R. POINCARE.

— 242 —
3. — Enseignement du dessin.
Instructions de M. l'Inspeclear general.
Depuis trois annees, l'enseignement du dessin est a l'ordre du
jour de l'ecole primaire. La faveur qu'il a subitement acquise, et
qui contraste avec l'indifference oé ii etait tenu bier encore, a pu
faire croire que le mouvement actuel pourrait bien etre affaire de
mode ou engouement passager. Nous tenons it refuter cette opinion
pessimiste • dont l'echo s'est fait entendre dans quelques
revues universitaires.
Bien qu'actuellement l'importance attribuee an dessin soit
encore toute theorique et ne se manifeste guerc que par une consideration
plus grande pour un enseignement naguere. dedaigne,
il a suffi, sans que la part qui lui etait reservee dans reinploi du
temps au t ete accrue, de mieux employer le petit nombre d'heures
qu'on y consacre, pour determiner un essor rapide, unanimement
cOnstate. Certes, dans notre pays, l'enthousiasme est qualite monis
rare que la perseverance, et la verve des sceptiques est trop souvent
justifiee ; cependant, dans cette circonstance, ils se sont trompes ;
l'enseignement primaire a prouve que ses maitres sont capables,
pour une cause qui les interesse, d'esprit de suite et d'efforts continus.
Je ne reviendrai pas ici sur l'expose de la methode et sur les
details de son application ; ii n'y a pas lieu de renouveler des instructions
qui ont ete developpees dans les conferences pedagogiques
et qui sont maintenant connues de tous. Je voudrais aujourd'hui
mettre en evidence un point qui interesse particulierement et tres •
justernent les maitres : la sanction accordee a leur enseignerrient.
Cette sanction se presente sous deux formes, dune part les recompenses
offertes a la suite du concours annuel, d'autre part la notation
des epreuves de dessin aux divers examens. Ces sanctions
sont egalement utiles a l'inspection et au personnel enseignant.
Elles permettent d'estimer les progres realises, de decouvrir les
fautes commises et de tirer de ces constatations des conclusions
pratiques ; au surplus, cites sont destinees it offrir aux maitres une
legitime recompense pour leurs efforts.
Les benefices de la sanction ne pouvant 'etre assures que par
un jugement equitable, des mesures ont ete prises pour diminuer
les possibilites d'erreurs dans les divers concours et examens
primaires. II ressort de diverses communications et de certaines
objections qui nous sont parvenues, que ces mesures ne sont pas

— 243 —
encore connues de tous ; c'est pourquoi.nous avons juge utile den
dormer ci-apres un bref exposé.
Concours annuel de dessin. — En 1892, un membre de la Societe
centrale des Architectes francais, M. Eugene Monnier, instituait
one fondation pour la creation d'un prix annuel destine a recorn-
Penser l'instituteur qui se serait distingue dans une ecole pour
l'enseigneinent du dessin. Ce prix consistait . en une grande
medaille de bronze accompagnee dun diplOrne. La Societe centrale
des Architectes, voulant dormer un temoignage de l'interet
qu'elle porte a l'enseignement du dessin, decida que la medaille
attribuee serait en argent et qu'une somme de 200 francs y serait
jointe. Jusqu'en 1910, cc concours ne comportait qu'un prix
unique et son reglement etait sommaire ; dans chaque departement,
l'Inspecteur d'Academie etait invite a presenter un ou plusieurs
candidats ayant quelque chance de succes ; les dossiers
produits par les candidats etaient formes dun petit nombre de
dessins choisis seulement parmi ceux des deux meilleurs eleves de la
.classe; le laureat du concours prouvait ainsi qu'il avait exceptionnellement
deux eleves bien clones, mais t vrai dire, le jury ne
pouvait pas deduire de cc fait la valeur des maitres ni celle de
l'enseignement ; ajoutons que les candidats etant rares et les
dessins presentes peu nombreux, aucune organisation speciale
n'etait necessaire pour faciliter les operations du jury.
Depuis la reforme de 1910, le nombre des candidats s'est considerablement
accru : en 1910 ii n'y avait que sept candidats, en
1911 leur nombre s'eleva a 51, en 1912 a 141, et cette armee, 156
dossiers furent soumis a l'examen du jury.
En 1912, M. le Ministre de 'Instruction publique, reconnaissant
les efforts des mitres primaires, decida d'attribuer une
recompense dans chaque departement pour les meilleurs travaux
presentes. Cette recompense consiste en un livre d'art ou une gravure
artistique, elle est decernee a l'ecole de garcons ou de filles
a laquelle ces travaux sont dus. Outre les prix offerts par le
Ministre et par la Societe centrale des Architectes, plusieurs prix
en argent dune valeur de 15o et de too francs ont ete offerts en
1912 et en 1913 par de genereux amis de l'education artistique.
Reglement du concours. — MM. les Inspecteurs primaires savent
par experience, et je men excuse aupres d'eux, la difficulte materielle
et la depense de temps qu'entrainent l'examen et le classe-
•ment de nombreux dessins ; ils pourront done attester les diffieultes
d'un classement qui portait cette annee sur environ 7,000
dessins presentes au concours annuel.

---: 244 —
Bien que le concours soit ouvert entre tous les instituteurs, un
reglement limitatif est devenu necessaire, afin de selectionner les
candidatures et d'eviter uric trop grande affluence de travaux, qui
rendrait le jugement materiellernent impossible. Cette selection
est faite dans chaque departement par les soins de MM. les Inspecteurs
primaires et des Professeurs de dessin dans les ecoles
normales, puis contrOlee par 'Inspection generale.
Dans chaque circonscription primaire, l'Inspecteur designe les
instituteurs et les institutrices qui semblent pouvoir concourir
avec succes ; tous les maitres peuvent d'ailleurs demander a leur
Inspecteur primaire a participer au concours. Les maitres ainsi
designes envoient chaque mois, a l'ecole normale du departement
une trentaine de dessins environ, dessins d'apres nature, arrangements
decoratifs, menus travaux de couture, croquis cotes ,
dessins faits librement hors la classe et devoirs illustres. Ces
envois sont regulierement et soigneusement classes a l'ecole normale,
et en fin d'annee, un jury nomme par l'Inspecteur d'Academie
choisit l'ecole de garcons et l'ecole de flues dont les travaux
offrent l'ensemble le plus satisfaisant ; les dossiers de ces deux
ecoles sont completes par un exercice execute en classe par la
totalite des eleves.
Ces dossiers, ainsi composes dans chaque departement, sont
reunis a Paris et soumis a l'examen dun jury nomme par le
Ministre de l'Instruction publique ; c'est cc jury qui attribue les
prix.
Le prix departemental offert par le Ministre ne petit etre decerne
qu'une seule fois a l'ecole ou a la classe dirigee par le meme
maitre, les laureats du prix departemental sont done hors concours.
Par exception, les laureats classes dans les dix premiers
sont adrnis a participer ulterieurement au concours pour l'obtention
des prix en argent. Ce classement leur est notifie par l'Inspection
generale ; il leur donne la faculte de concourir pendant
encore deux annees consecutives, c'est-a-dire, au total, pendant
trois annees.
Sans pretendre que ee mode de recrutement et de selection des
dessins soit exempt d'inconveni,ents, nous croyons que c'est celui
qui en presente le moms; les objections qu'il a soulevees lors de
sa mise en pratique ont déjà perdu de leur force. Partout oui Factivite
necessaire s'est maintenue. les instituteurs ont repondu a
l'appel de l'administration et les dessins sont parvenus aux ecolesnormales
avec regularite et en nombre suffisant. Le classement et
le choix faits dans les- ecoles normales sont de plus en plus ration-

— 245 —
•
nels et sirs. Dans les dessins produits, les copies de mauvaises
images soot moms frequentes et Si parfois on trouve encore des
dessins trop retouches par les maitres, leur nombre diminue.
Nous ne nous lasserons point de recommander la circonspection
dans le choix des livres, des revues et des images qui peuvent
influer sur le goat des enfants. Les maitres ont generalernent
reconnu que la nature off rait les meilleurs modeles; nous les en
felicitons ; qu'ils y recourent aussi souvent,que possible et la detestable
influence des mauvais journaux se fera d'autant moms sentir
'dans les classes.
Rassurons encore ceux qui hesitent a se dessaisir des dessins de
leurs eleves, dans la crainte que ces dessins ne soient perdus.
Tous les travaux doivent etre retournes aux ecoles d'origine par
l'ecole normale -qui les a rect.'s. Les instructions donnees en cc
sens seront renouvelees.
Les examens. — Si les resultats des exarnens permettent a l'administration
d'apprecier la valeur de l'enseignement, les epreuves
proposees ont une non moindre importance aux yeux des maitres
et de leurs eleves, parce qu'elles peuvent contribuer au succes du
candidat ou entrainer son echec. En ce qui concerne le dessin, ii
y a peu d'annees encore il n'etait pas exagere de dire qua cc
point de•vue la sanction etait illusoire et que personne ne l'igno
rait. 'route severite eat d'ailleurs ete excessive, sinon injuste,
puisque l'enseignement du dessin etait generalement neglige.
Les examens actuels doivent necessairernent correspondre aux
nouveaux programmes d'etudes et comporter uue sanction reelle ;
us ont donc ete revises dans cc sens. Toutefois, les nouvelles instructions
recommandent aux jurys de ne point perdre de vue
qu'ils ont a juger des instituteurs et non des specialistes (Instructions
annexes aux programmes des examens des brevets de capaciti de
Tenseignement primaire). Que des epreuves trop difficiles soient
encores proposees et que des jurys se montrent parfois trop exigeants,
cela est possible, cela est meme inevitable pendant la
periode de transition actuelle. Cependant, malgre quelques exces
de zele dont la frequence efft pu compromettre la reforme, l'enseignement
est en bonne voie et les resultats du concours annuel en
fournissent la preuve evidente.
11 faut necessairement plus de temps pour assurer aux examens
un parfait equilibre. D'ailleurs, dans toutes les matieres, ii nest
pas rare que les epreuves des examens soient controversees et
suscitent des mecontentements. Si des reclamations se sont produites
au sujet du dessin, elles proviennent surtout de cc qu'il

— 216 —
existe a present une sanction reelle la on elk n'etait que fictive
et que la transition parait dure. Mais, apres avoir controle des
epreuves provenant de divers departements, nous pouvons assurer
que 'tulle part il ne peut y avoir de doute sur le souci d'equite.
Des instructions ont ete donnees directement aux administrations
departementales pour preciser le choix des sujets d'examens,
Ces instructions seront completees cette armee meme par des
directions concernant es jurys et ayant pour objet de mettre les
sanctions en harmonie avec l'enseignement donne.
Les maitres doivent etre certains qu'en aucun cas leurs efforts
ne risquent de rester inutiles ou d'être meconnus. Qu'on m'excuse
si je rappelle ce que j'ecrivais en octobre 1910 dans le Manuel
General. a Puisque c'est des l'enfance que l'education du gait
doit commencer, c'est sur le maitre d'ecole que reposent nos esperances
; c'est lui qui doit etre l'initiateur. x. Nous sommes heureux
aujourd'hui de voir cette assertion confirmee par un homme aussi
autorise que le President de la Chambre syndicale de l'orfevrerie
de Paris. Au sujet dune enquete stir la crise de l'apprentissage
(Temps, 30 aofit 1913) M. Ribes Cristofle concluait : «Ii faut
d'abord que l'instituteur collabore a l'ceuvre renovatrice qui doit
etre entreprise. II peut devenir son meilleur ouvrier.
GASTON QU EN I OUX.
4. — Participation des instituteurs et des
institutrices publics au service de la
Caisse nationale d'epargne.
TITRE I".
Dispositions ginerales.
i. — Les instituteurs et les institutrices publics peuvent servir
d'intermediaires aux enfants qui frequentent leur ecole, pour le
placement de leurs economies a la Caisse nationale d'epargne.
2. - Les operations que les instituteurs et les institutrices
publics peuvent effectuer a la Caisse nationale d'epargne pour le
compte de leurs eleves sont les suivantes
a) Premiers versements comportant l'etablissement des demandes
de livret ;
b) Versements ulterieurs sur des livrets existants ;
c) Envoi de livrets au reglement, c'est-a-dire pour inscription
des interets capitalises.

— 247 --
3. — Les premiers versements et les verSements ulterieurs
peuvent etre effectues soit en numeraire, soit en bulletins arifiargne
(modele n° 94) revetus de timbres-poste de cinq on de dix centimes,
soit, a la fois, en numeraire et en bulletins d'epargne.
4. — Les formules imprimees designees au cours de la.presente
instruction sont tenues a la disposition des instituteurs et des
institutrices dans les bureaux de piste et les -etablissements de
facteur-receveur ; elles peuvent aussi etre demandees aux preposes
par l'intermediaire des facteurs.
Demandes de livrets. — Premiers versements.
5. — La demande de livret est etablie en double expedition, sur
formule n° 1 , lorsqu'elle est signee par l'eleve lui-metne, et sur
formule n° his, lorsqu'elle est signee par un tiers (pere, mere,
tuteur, parent, donateur, instituteur). La demande de livret
doit 'etre accompagnee dun premier versement dun franc an
minimum.
Toute dernande de livret doit mentionner dans le cadre affecte
aux renseignements complementaires, la situation du titulaire
vis-a-vis de son representant legal on dc son tuteur. Elle peut
aussi indiquer les conditions auxquelles sont soumises les sommes
rlCposécs a la Caisse nationale d'epargne. CeS conditions s'appliquent
an capital on au capital et aux interets produits par ce
capital.
Les conditions particulieres de remboursement qui peuvent etre
insetees . dans une demande de livret etablie an nom dun titulaire ,
age de moms de 21 ans, sont :
t° Le remboursement du capital (ou du capital et des interets)
ne pourra ayoir lieu qua partir du jour de la majorite ou qua
partir du... (date plus eloignee que celle de la majorite);
20 Le remboursement du capital (oni du capital et des interets)
ne pourra avoir lieu qu'apres la celebration du manage ou, si le
titulaire ne se . marie pas, a partir du jour de sa majorite, ou du..
191... (date plus eloignee que celle de la majorite).
6. — En echange de la demande de livret et du montant du
premier versement, le receveur des postes ou le facteur-receveur
delivre a la partie versante une quittance provisoire extraite dun
carnet a souche modele n° 4. Cette quittance est rendue an prepose
contre remise du livret. ouvert par le directeur des postes du
departement, dans un delai maximum de trois jours, non compris.
le jour du versement et les dimanches et jours feries. L'instituteur
donne decharge du livret au verso de la quittance n° 4.

— 248 -
Versenzents ultirieurs.
7. — Tout versement ulterieur est constate sur le livret, par le
receveur des postes ou le facteur-receveur, an moyen dun timbreepargne
mum de nombres lateraux dont le total represente la
somme versee.
RzWenzent des livrets.
8. — Le depot dun livret dans nn bureau de poste on dans un
etablissement _de facteur-receveur pour inscription des interets
capitalises, donne lieu a la delivrance, par le prepose, dun recepisse
extrait dun carnet a souche modele 21. Toutefois, lorsque
. plusieurs livrets sont presentes simultanement par la meme personne,
ii nest delivre qu'un seul recepisse no 21, sur lequel sont
reproduits les numeros de seric et d'ordre ainsi que l'avoir net de
chacun des livrets. -
9. — Les livrets a regler sont rendus aux deposants clans un
delai maximum de dix jours, contre restitution du recepisse no 21
revetu dun accuse de reception date et signe par le porteur.
Dipor an bureau de poste des verso/lents et des livreis a rz ,gler.
Relations avec le bureau de poste pour les operations.
to. Lorsque l'ecole est situee dans tine localite siege dull
bureau de poste, les operations soul effectuees directement an
guichet de cc bureau par l'instituteur ou l'institutrice. Hiles peuvent
etre faites par l'entremise du facteur, si l'ecole est situee dans tine
localite ne possedant pas de bureau de poste on dans tine section
ecartee de la commune siege du bureau. Dans ce cas, l'instituteur
se concerte avec le prepose du bureau, pouf fixer tin jour par
semaine. par quinzaine on par mois, oit le facteur devra obligatoirement
se presenter a l'ecole.
— . Les operations des caisses d'epargne scolaires effectuees
par l'entremise des facteurs ne donnent lieu a la perception, an
profit de ces sous-agents, d'aucun droit de commission.
12. - Chaque fois qu'il fait des versements pour le compte de
ses eleves, soit personnellement au bureau de poste, soit par
l'intermediaire du facteur, l'instituteur dresse, en double expedition,
un releve modele no 102 sum lequel II ecrit separement les
premiers versements et les verstments ulterieurs.
Les livrets a regler font l'objet dun releve n° 102 distinct.
Chaque releve n° 102 recoit un numero d'ordre suivant une serie
annuelle.
13. — Lune des expeditions du releve n° 102 est remise par
l'instituteur au receveur _des postes, au facteur-receveur, ou au

— 249 —
facteur, suivant les cas, en meme temps que les bulletins d'epargne,
le numeraire, les livrets des deposants et, dans le cas de premier
versement, les demandes de livret ; elle est conservee clans les
archives du bureau.
L'autre expedition, signee par le receveur, le facteur-receveur
ou le facteur, est rendue imtnediatement a l'instituteur.
14. — Lorsque les operations ont ete faites par l'intermediaire
du facteur, celui-ci doit-rapporter, des le lendemain, a l'instituteur,
les quittances provisoires n° 4, concernant les premiers versements,
les livrets sur lesquels les versements ulterieurs out ete constates
par le prepose et le recepisse n° 21 des livrets envoyes au reglement.
TITRE II
Allocations accordies aux instituteurs et inslitutrices.
Is. — Un arrete ministeriel en date du 18 fevrier 1908 allime
aux instituteurs et institutrices publics, pour les versernents qu'ils
effectuent a la Caisse nationale d'epargne au nom de leurs Cleves :
1 0 o fr. ro pour chaque premier versernent ;
2 ° o fr. 02 pour chaque versement ulterieur.
Ces allocations sont liquidees annuellement, en fin d'exercice.
Mode de liquidation des allocations.
16. — En vue de la liquidation des allocations qui lui sont dues,
l'instituteur on l'institutrice etablit, le 15 janvier de chaque armee,
an plus tard, et en double expedition, d'apres les releves n° 102,
an dicompte n° 104 contenant le nombre des premiers versements
et le nombre des versements ulterieurs effectues pendant l'annee,-
par son intermediaire, ainsi que le montant des allocations
y relatives.
L'un des deux exeinplaires du decompte n° 104 est remis on
envoye au receveur ou au facteur-receveur, l'autre ekemplaire est
conserve provisoirement par l'instituteur.
17. — Le prepose, apres avoir verifie l'exactitude du decompte
n° 104 a l'aide des releves 11° 102 qu'il a gardes dans son propre
servico (art. 13) et fait operer, le cas echeant, les rectifications
necessaires, preleve sur la caisse de son bureau et remet ou envoie
par l'intermediaire du facteur a rinstituteur on a l'institutrice le
montant des allocations qui lui sont dues, avec le decompte
n° 104.
18. — L'instituteur donne decharge sur ce decompte, ainsi que
sur celui qu'il a conserve (art. 16), de la somme qui lui est payee,
et il rend ou fait parvenir les deux decomptes au receveur on an

— 250 —
facteur-receveur. L'un des decomptes est revetu dun timbre
quittance de o fr. to Si le montant des allocations excede to francs.
Gas de mutation on de cessation de functions dun inslituteur.
19. — Lorsque, par suite de mutation, retraite, demission ou pour
toute autre cause, un instituteur quitte l'ecole a titre definitif dans
le courant de l'annee, il provoque, avant son depart et dans la
forme indiquee a l'article 16, le payement des allocations qui lui
sont acquises.
zo. — En cas de deces dun instituteur, le montant des allocations
qui lui reviennent fait l'objet dun decompte n° 104, dresse
d'office par le receveur ou le facteur-receveur, et transmis immediatement,
accompagne des releves 0° toz, a la Direction de la
Caisse nationale d'epargne, par l'intermediaire du directeur departemental.
La Direction de la Caisse nationale d'epargne etablit
un mandat de depenses publiques au profit des heritiers de
l'instituteur decede.
5. — Prix biennal Pape - Carpantier.
Le prix biennal Pape-Carpantier qui a ete institue et fonde en
faveur de la directrice d'ecole maternelle publique la plus men-
(ante doit etre decerne en 1914.
Les institutrices qui desirent concourir pour l'obtention de cc
prix soot invitees a nous adresser leur demande par la voie
hierarchique, d'ici an 15 fevrier 1914.
M. le Ministre a l'intention de signaler a l'Inspection generale
les directrices proposees pour cette recompense, afin qu'elles
soient l'objet dune inspection speciale. Le choix portera sur la
directrice qui se sera fait remarquer non pas tant pour l'anciennete
de ses . services que pour le zele intelligent et l'heureuse
initiative dont elle aura fait preuvd dans (application des programmes
actuellement en vigueur et dans la mise en pratique des
instructions les plus rece.ntes.
6. — Examen du certificat d'aptitude
pedagogique en 1914.
Lcpreuve ecrite du prochain examen pour l'obtention du
certificat d'aptitude pedagogique aura lieu le jeudi 12 fevrier 1914,
a 9 heures du matin, au chef-lieu de chacune des circonscriptions
d'Inspection primaire de la Vendee.

— 251 —
Les aspirants et aspirantes composeront : a La Roche-sur-Yon
dans la salle des examens, rue Haxo, 26; a Fontenay-le-Comte,
a l'ecole de la rue des Cordeliers ; aux Sables-cl'Olonne, a l'ecole
de garcons de la place de la Liberte ; a Lucon, l'ecole de
garcons du Centre.
L'appel se fera a. 8 h. 314.
Pour tons autres renseignements relatifs a cet examen, voir le
Bulletin de l'Instruction primaire de novembre 19°9, pages 380 et
suivantes.
DISPENSE DE STAGE.
Les candidats au certificat d'aptitude pedagogique qui out
besoin dune dispense do stage pour se presenter aux exafnens de
fevrier 1914 sont invites a adresser leur demande, sur timbre de
o fr. 6o, a MM. les Inspecteurs primaires, pour le 1" decembre,
dernier
Cette demande indiquera les motifs invoques a l'appui de la
dispense sollicitee et sera accompagnee dun etat detaille des
services et de l'acte de naissance.
Nous rappelons que les candiclats an certificat d'aptitude peclagogique
doivent : I° etre pourvus du brevet elementaire ; 2° avoir
20 ans revolus au 31 decembre de l'annee de l'examen ; 3° justifier,
an moment de l'inscription (1" fevrier 1914), de deux annees
d'exercice au moil's dans l'enseignement public ou dans l'enseignement
prive, ou avoir obtenu une dispense de stage. — Aucune
dispense d'age n'est accordee.
Les dispenses de stage devant etre soumises au Conseil departemental,
ne pourront etre examinees que si elles sont produites
dans les delats voulus, e'est-a-dire avant le ier dkenzbre prochain.
Les inscriptions seront recues a l'Inspection academique, jusqu'au
1" fevrier 1914.
Pour les candidats appartenant a l'enseignement prive, le certificat
de stage joint a la demande d'inscription devra etre delivre'
par le chef d'etablissement et certifie exact par le maire.
7. — Preparation aux certificats d'aptitude
au Proiessorat des Ecoles normales et
des Ecoles primaires superieures,
(lettres, sciences, sciences appliquees).
II est organise a la Faculte des sciences et a la Faculte des
lettres de l'Universite de Poitiers une preparation aux certiticats

&aptitude au Professorat des Ecoles normales et des Ecoles primaires
superieures (lettres, sciences, sciences appliquees).
A /a Faculte des sciences, les cours et travaux pratique de l'Enseignement
P. C. N. forment la base de la preparation pour cc qui
touche aux sciences physiques et naturelles. Des conferences
speciales preparent a la partie mathematique.
La FacuN des Laires qui, Ian dernier, a organise une preparation
par correspondence, la reprendra cette an née en la completant
par des conferences du jeudi, qui auront pour objet la
pedagogic, les sciences historiques, la litterature francaise et la
langue anglaise, etudiees an point de vue special des deux
concours.
Comme par le passe, les candidats recevront communication
des sujets donnes chaque mois. us enverront leurs compositions
a l'appariteur de la Faculte des Lettres, charge de les reinettre
aux correcteurs et de les rctourner aux interesses.
Pour renseignements complementaires, s'adresser a MM. les
Doyens.
Les fonctionnaires de l'enseignement primaire (y cornpris les
Cleves des Ecoles normales) qui desirent profiter de cette preparation,
doivent se faire regulierement immatriculer au secretariat
des Facilites ; us sont dispenses du droit de bibliotheque
n'acquittent que le droit d'etude, soit zo francs par annee scolaire•
Its doivent produire les pieces suivantes :
I° Acte de naissance (copie on extrait) sur papier timbre a fr. 8o
et legalise ;
2° Leurs diplomes ou certificats
30 Une note indignant lcurs etudes anterieures et l'ordre d'etucic
gulls poursuivent ;
40 Une piece justifiant de leur qualite (arrete de nomination et
certilicat delivre par le chef de l'etablissement ou arrete de conge).
L'inunatriculation peut etre prise par correspondance ; leS
pieces precedentes sont alors adressees par la voie hierarchique.
8. — Conseil departemental de l'Enseignement
primaire.
I. tIti I;
1. .\traires disciplinaires. — \ -ante-z out it
IC I i111.11Cee, ,litreun&in4itUt rice 111.iVI.'e.

— 253 —
interdiction d'enseigner pendant 3 mois a un institu-
' teur public.
2. Jard. Creation d'un 2e emploi d'adjoint
l'ecole des garcons Adopte.
3. Longeville. — Creation d'un 2e emploi d'ad-
joint a l'ecole des garcons Adopte.
4. Beaufou. — Constructions et amenagements
(groupe scolaire) Avis favorable.
5. La Boissiere-des-Landes. Constructions scolaires. -
— Dossier retourne pour additions et modifications.
6. L'Aiguillon-sur-Mer. — Amenagement de
deux salles a la classe enfantine. — Refec-
tion des prives a recole des garcons. Avis favorable.
7. Lucon. — Construction d'une ecole primaire
• superieure de flies. — Examen des plans
et devis Avis favorable.
8. Saint-Aubin-la-Plaine. — Reconstruction de
l'ecole mute Avis favorable.
9. Demandes de dispense de stage formulees
par MM. Boutet et Chupin, eleves-maitres,
en vue de l'examen du certificat d'aptitude
pedagogique Avis favorable.
//. Seance du 23 octobre 1913.
I. Promotions de classes. — Article 61 de In loi de
finances de 1913.
2. Fixation du nombre maximum des eleves a admettre
dans les pensionnats prives de Fontenay-le-Comte
(rue Rabelais, f.); La Bruniere (f.).
3. Nomination de delegues cantonaux :
Canton de La Roche-sur-Yon. — M. Breteau, precedemmerit
delegue cantonal a Lucon.
Canton de Fontenay-le-Comte. — M. et Mme Godin.
4. La Roche-sur-Yon. — Construction de deux
classes a l'ecole de lilies de la rue
Chanzy Avis favorable.
5. La 'Boissieie-des-Landes. — Constructions scolaires. —
La deliberation prise a la derniere seance est main- .
tenue.
6. Lucon. — Construction dune ecole maternelle. — Les
plans sont retournes pour additions et modifications.
7. Nalliers. — Creation d'un 3e emploi d'ad-
jointe a l'ecole de files Adopte.

254 —
8. Demande formulee par M. Bridonneau, instituteur
a Longeves, en vue d'être autorise
a remplir les fonctions de secretaire
de mairie Autorisation accordee.
9. — Elections au Conseil departemental
de l'Enseignement primaire.
Le Prefet de la -Vendee,
Vu radicle 44 de la loi du 30 octobre 1886 modifie par
la loi du 14 juillet 1901 ; •
Vu les decrets du 12 novembre 1886 et du 5 fevrier 1899;
Vu les listes des electeurs de renseignement public et
de renseignement prive an Conseil departemental, dressees
par le Prefet, assiste de M. l'Inspecteur d'AcadMie
et de M. l'Inspecteur primaire du chef-lieu du departement,
listespubliees au n° 23 du Recited des Actes administratils
et qui out ote adressees dans chaque mairie, conformement
aux dispositions de radicle 2 du decret precite du
12 novembre 1886;
Vu rarticle 45 de In loi du 30 octobre 1886;
Vu la circulaire ministerielle du 11 juillet 1907 (publiee
an Bulletin de l'Instruction primaire de juillet-aoat 1907,
page 203);
Vu hi circulaire ministerielle du 15 avril 1907;
Vu les propositions de M..l'Inspecteur d'Acadomie ;
ARRETE :
ARTICLE PREMIER. - II sera procede le mardi 9 decembre
1913 :
10 A relection an Conseil departemental d'un Membre
de l'Enseignement prive !clique, adjoin'. au Conseil pour les
affaires contentieuses et disciplinaires, en remplacement
de M. Mallard dont les pouvoirs expirent le 31 decembre
1913;
2° A relection au Conseil departmental de deux instituteurs
publics et de deux Institutrices publiques en
remplacement de MM. Gibaud et Blanconnier et de
Ninnes Brancard et Rigalleau dont les mandats prennent
fin le 31 decembre 1913.
ART. 2. — Le membre adjoint laTque sera nomme par
les membres de renseignement prive laque; directeurs et
directrices, adjoints et adjointes,- charges de classes dans
tine des ecoles enumerees dans radicle premier de la loi
du 30 octobre 1886, chacun de ces maftres remplissant les
conditions exigees par l'article 4 de la meme loi et par

— 255 —
l'article 4 de la loi du 16 juin 1881, sur les titres de capacite.
— Tous les electeurs de renseignement prive laIque
sont
Le representant de l'enseignement prive lalque peut
etre indifferemment un instituteur ou une institutrice.
ART. 3. — Les instituteurs publics, membres du Conseil
departemental, seront nommes par tous les instituteurs
publics titulaires du department, qu'ils soient directeurs
ou charges de classes, par le directeur de rEcole annexe
et par les instituteurs adjoints titulaires des Ecoles
maires superieures. us devront etre_elus parmi les instituteurs
titulaires en activite.
Les institutrices publiques, membres du Conseil, seront
nominees par toutes les institutrices titulaires du &partement,
qu'elles soient directrices ou chargees de classes,
par la directrice de l'Ecole annexe et par les institutrices
titulaires des Ecoles primaires superieures. Elles devront
etre Clues parmi les institutrices titulaires en. activite.
ART. 4. — Les elections auront lieu a la majorite des
suffrages exprimes, et, si un second tour de scrutin est
necessaire, ii y sera procede huit jours apres le premier
tour, c'est-a-dire le mardi 16 de'cembre. Dans ce cas la
majorite relative suffira.
ART. 5. — Chaque electeur inserera son bulletin de
vote dans une enveloppe cachetee (sans signe exterieur).
II placera cette enveloppe dans une seconde egalement
cachetee- et portant exterieurement :
1" La signature avec sa qualite (public, publique, prive
!algae, prwee !algae).
2° La mention (Conseil de'partemental. — Elections).
3° Le cachet de la mairie.
Ce ph i sera mis a la poste, a l'adresse du Prefet de la
Vendee, et recommande en franchise; le Jour meme fixe
pour relection, de facon quil parvienne a - destination le
lendemain.
ART. 6. — Le surlendemain de relection, c'est-a-dire le
jeudi 11 dicembre pour le premier tour et, s'il y a lieu, le
jeudi 18 decembre pour le second tour, a dix heures du
matin, il sera procede par nous, dans une des salles de la
Prefecture et en séance publique .avec l'assistance de
M. rInspecteur d'Academie et de M. l'Inspecteur primaire
de La lloche-sur-Yon, a remargement des votants,
rouverture des plis cachetes et au depouillement des votes.
ART. 7. — Uli extrait du proces-verbal de cette operation
sera insere au Recueil des Actes administratifs de la Prefecture
de la Vendee.

-- 256 —
Le resultat des elections sera immediatement communiqué
a la presse afin que les electeurs soient prevenus s'il
y a lieu a second tour.
ART. 8. — Ampliation du present arrete sera adressee
M. l'Inspecteur d'Academie, a MM. les Sous-Prefets,
MM. les Maires et a M. le Directeur des Posies, charges,
chacun en cc qui le concerne, d'en assurer l'execution et
de lui dormer la plus grande publicite.
Le present arrete sera insere au Bulletin de'partemental
de l'Instruction publique et an Recueil des Ac/es administratifs.
La Roche-sur-Yon, le 15 novembre 1914,
Le Prete', TARDIF.
Instructions pour l'envoi des Bulletins de vote.
La signature apposee sur l'enveloppe exterieure doit etre
tres lisible afin de faciliter l'emargement sur les listes
des electeurs.
Le bulletin de.vote ne doit porter que le nom du candidal
; ii ne doit pas etre signe par le votant ni porter aucun
signe faisant connaltre le votant. Toute note est de nature
entratner l'annulation du bulletin.
Ii doll, y avoir autant d'envois distincts, c'est-à-dire
d'enveloppes exterieures qu'il y a de votants ; on ne pent
inserer des enveloppes de vote (celle du man i et de la
femme quand us sont tons deux electeurs) sous la meme
enveloppe exterieure.
Modele de suscription de l'enveloppe EXTERIEURE.
L'Institut ; . publi . . CONSEIL DEPARTEMENTAL -- ELECTIONS
ou prive . .
:
iSignature tres tsthh
Cachet
de la Maine
I:n-eigneinent public ou prive)
Monsieur
le Prefet de la Vendee
A LA ROCHE-SUR-YON.

10.— Ecole normale d'instituteurs.— PersoRnel.
Par arrete ministeriel en date du 30 septembre dernier,
M. Marot, professeur a l'Ecole normale de La Roche-sur-
Yon, a ete nomme inspecteur de l'enseignement primaire
( 4 0 classe) a Monceau-les-Mines.
* *
Par arrete ministeriel en date du 14 octobre dernier,
M. Le Rodallec, professeur a l'Ecole normale de Quimper,
a ete nomme professeur (5e classe. — Ordre des lettres)
l'Ecole normale de La Roche-sur-Yon.
—
11. — Ecole primaire superieure
de Fontenay-le-Comte. — Personnel.
Par arrete ministeriel en date du 24 octobre dernier,
M. Gouin, instituteur adjoint delegue a l'Ecole primaire
superieure de Fontenay-le-Comte, a ete nomme professeur
(6° classe. — Ordre des lettres) a ladite ecole (effet du
let octobre 1913).
12. — Promotions de la 3e a, la 2. classe. (Dispositions
de la loi de finances de 1913.
— Art. 61.)
Par arrete de M. le Prefet pris sur la proposition de
M. l'Inspecteur d'Academie, ont ete promus, avec effet du
l er janvier 1918.
INSTITUTEURS.
Choir.
MM. Bouju, a Saint-Cyr-des-Gats;
Leclair, a Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine.
INSTITUTRIC.ES.
a) Choir.
Nille Guilloton, a Saint-Andre-d'Ornay,
b) AncienneiL
Ferrand, a l'Ile-d'Elle.
Nime Saffre, a La Roche-sur-Yon.
tkRCHI v
oe IA v Ent('

13. — Mouvement du personnel. — Exeat.
L'exeat a ete delivre i:
M. Bremont, de la Guyonniere des Lue. nornme A
Halle, d'Orsennes (Indre) (effet du 1 er octobre, ;
M Mlles Poupinot, du Langon, nommee a Montravers, de
Cerisay (Deux-Sevres) (effet du l er octobre);
Carante, de Menomblet, nomm6e a Sainte-Colombe-de-
Duras (Lot-et-Garonne) (elfet du 21 novembre).
14. — Conges.
a) Gouge's pour corwenances personnelles.
Mme Barbeau, aux Sables-d'Olonne, du Ier octobre 1913.
Mn° Boaton, ex-normalienne, du 1" octobre 1913 au 30 septembre
1914.
jrne Bonnet-Dugast, h Chavagnes-les-Redoux, du 15 au 29 no-
vembre 1913
M ile Brancard, ex-normalienne, do 1" octobre 1913 an 30 septembre
1 9 1 4.
Mme Delaunay-Rochier (en conge), du 1" octobre au 31 octobre
1913.
b) Conges pour service rnilitaire.
(Insliluteurs apparlenanl a la Glasse 1913).
— Du l er decembre 1913. —
MM. Biraud, instituteur stagiaire a Saint-Martin-de-Brem ;
Boucher, instituteur stagiaire a Pouzauges ;
Boutet, instituteur stagiaire au Perrier ;
Drousse, instituteur stagiaire au Boupere ;
Grimaud, instituteur stagiaire a Froidfond ;
Legeron, instituteur stagiaire a rAiguillon-sur-Vie ;
Roy, instituteur stagiaire a Sainte-Foy ;
15. — Nominations de maitresses de couture.
Par arretes de M. l'Inspecteur d'Academie, out ete
nommees mattresses de couture, avec elfet au l er octobre
.1913.
MIIme. Allard, a fecole rnixte de Lesson .;
Etoubleau, a l'ecole mixte du Molin de Sallertaine.

- (.
16. — Retraite.— Liquidation de pension civile.
Par decret du 30 septembre 1913, la pension de Mine
Baudry-Roy, ex-institutrice a Saint-Sulpice-le-Verdon, a é Le
liquidee au taux de 963 francs, avec jouissance du 1" avril
1913.
17. — Recompenses pour cours d'adultes.
Erratum.
Rectification a la Este publiee au dernier Bulletin,
page 189
M. Pajot, instituteur a La Roche-sur-Yon, rappel de
diplOme au lieu de diplOme.
18. — Concessions ministerielles.
M. le Ministre de l'instruction publique a accorde des
concessions de livres aux Bibliotheques scolaires des
ecoles de garcons d'Apremont, La Chaume des Sables,
Notre-Dame zde-Riez, SouBans, Saint-Julien-des-Landes,
Saint-Martin-de-Brem.
L'ecole publique de garcons de Saint-Jean-de-Monts et
l'ecole mixte de Payre-sur-Vendee oat recu chacune une
concession de materiel d'enseignement.
19. — Subventions ministerielles.
Par diverses decisions ministerielles, les subventions
suivantes out ete accordees aux societes ci-apres designees
:
Patronage laique » de l'Ile-d'Yeu 500 »
Lyre NIareuillaise » de Nlareuil-sur-Lay 50 »
Cercle vendeen de la Ligue de l'Enseigne-
ment » a La Roche-sur-Yon 150 »
Societe de bienfaisance des Ecoles laiques de
La Roche-sur-Yon » 250 »
Societe de tir » de Saint-Georges-de-Pointin-
doux 50 »

— 260 ---
« Sou des Ecoles laques » de Saint-Philbert-de-
Bouaine
« La Patriote » de Jard, societe scolaire de tir
100 »
50 »
20. — Construction scolaire. — Subvention.
Par arrete du 28 juillet dernier, M. le Ministre de l'Instruction
publique a approuve le projet d'agrandissement
groupe scolaire de Bouffere et flue a 4,800 francs le
montant de la subvention a allouer a la commune.
21. — Creations d'emplois.
Par • divers arretes, M. le .Ministre de l'Instruction
publique a approuve les deliberations du Conseil departemental
portant :
1° Creation d'un emploi d'adjoint a reeole de garcons
de l'Herbaudiere de Noirmoutier (effet du ler octobre
1913).
2° Creation d'un 2° emploi d'adjoint a l'ecole de garcons
de Longeville (effet du ler novembre 1913).
3° Creation d'un 20 emploi d'adjoint a l'ecole de garcons
de Jard (effet du ler 110Vembre 1913).
22. — Liste des postes susceptibles
de devenir vacants.
Saint-Hilaire-des-Loges garcons, 3 classes.
Saint-Prouant 1.! -arcon-, .2 classes.
23. — Bourses crenseignement primaire
superieur.
Par arrete de M. le Prefet, en date du 18 septembre
1913, approuve le 3 octobre dernier par M. le Ministre de
!Instruction publique, ont ete nommes :
Demi-boursiers d'internat a 250 francs:
10 A l'E. P. S. de Mortagne-sur-Sevre : Tourancheau;
20 A FE. P. S. de Chantonnay : Dazelle. Delande, Grolleau.
Ouechon, Ydais ;

— ')61 —
3° A FE. P. S. de Fontenay-le-Comte (garcons) : Favreau,
Migne, Vairon.
40 A l'E. P. S. de Fontenay-le-Comte (tilles), mmihs.
Barbot, Belaud, Dodemain, Gaborit, Nolleau,'Rondeau.
Par arrete de la meme date, ont obtenu :
10 Une prolongation de bourse: les eleves Doret (Chantonnay),
Naudon et Raineteau (Fontenay-le-Comte,
2° Une promotion de bourse : l'eleve Quintard (Chantonnay).
24. — Brevet elementaire.
Resultats des examens de la deuxieme session de 1913.
CANDIDATS ADNIIS.
10 Aspirants. — MM. Achale, Chiffoleau, Fortin, Gaucher,
Touzeau.
Aspirantes.— MM!'es Arnou, Auriau, Barreteau, Boucher,
Champeau, Chauvin, Cosset, Couturier, Duguet,
Favreau, (_ ■ rossin, Mondon, Suaudeau, Trichet.
25. — Brevet superieur.
Resultals des examens de la deuxieme session de 1913.
CANDIDATS ADMIS.
10 Aspirant. M. Rambaud.
2° Aspirantes. — MM "es Bonaldi, Gibaud. 11"
Conservant le be'neflee de radmissibilite. — Mne Thibaudeau.
26. — Concours d'admission aux Ecoles
normales primaires en 1914.
M. le Ministre a decide de proroger, pour l'annee 1914,
mesure en vertu de laquelle les candidats aux Ecoles
normales, ages de plus de 18 ans et s'elant deja presentes,
peuvent beneficier de dispenses d'age excedant six mois.
Ces dispenses sont accordees par le Recteur.
(Bulletin administrant du 25 octobre 1913).

oo
27.— Examen subi par les consents incorpores,
en octobre 1913, au 93e regiment d'inlanterie,
a La Roche-sur-Yon, et au 137e
regiment d'infanterie, a Fontenay-le-
Comte.
I ■ eux-Sevres
I , ordogne . .
Ed nistere.. .
i ironde . .
I le-et-Vilaine
halides
!.oire-Inferieure
Maine-et-Loire
,tayenne
Meuse
Morbihan
8eine
Vendee
V I. nne
I:onstantine
Alsace
Re'sultats publies conforme'ment
l'article 7 du decret du 8 sepfenibre 1912.
as
TOTACX
0.7
-L-: =. z
....... .,.,, .
--... '
2
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1
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1
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391
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1
NOMBRE DES CONSCRITS
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1
1
OBSERYATIOAS
1 absent.
4 salidu Onfroerie .
Pour la notation des epretives, se reporter au decret et
a la circulaire des 8 et 25 septembre 1912. (Voir le bulletin
d'amil-septembre 1912, pages 305 a 314).

— 263 —
28. — Bulletin de l'Instruction primaire
de la Vendee. — Versement des abonnements.
Un certain nombre d'abonnes ne nous ont pas encore
fait parvenir leur cotisation pour 1913. Nous les prions de
bien vouloir nous en adresser le montant aussita que
possible.
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et liberalites.
FONTENAY- LE- COMTE. — M ete Ruet a, comme chaque
armee, fait remettre a la directrice de l'ecole de la rue
Rabelais, du tissu destine a la confection de robes d'hiver
pour des eleves necessiteuses.
SAINT-JEAN-DE-BEUGNL— MM. Bristeau, maire, Guibaud,
ancien instituteur, et Rouille Armand ont verse chacun
5 francs a la caisse des ecoles ; MM. Meunier Olivier,
Auvinet Louis, Demeurant Francois et Brochard Auguste
ont verse chacun 2 francs.
En outre, M. Gouraud, ancien instituteur, a faiL don
d'un beau livre de prix a l'eleve recu au certificat d'etudes
en octobre dernier.
MORTAGNE-SUR-SEVRE. — Au cours de la derniere armee
scolaire, Fecole publique de lilies a ete l'objet de nom-
breuses liberalites de la part de ses bienfaiteurs habituels.
A l'occasion de l'arbre de Noel, et grace a la genereuse
sollicitude de la Municipalite et de Mule Retailleau, une
ample distribution de jouets avait ete faite a toute recole,
en meme temps que des vetemems divers etaient distriblies
aux eleves les plus necessiteuses.
Au ler janvier, M. Beaussire, proprietaire a Mortagne
et conseiller de prefecture a Nantes, remettait a l'institutrice
une somme de 150 francs pour une seconde repartition
de vetements.
Tout recemment enfin, M. Beaussire faisait a la bibliotheque
scolaire un don de 25 francs.
LE CHARPRE. — Mite Grimaux, deleguee cantonale, a fait
don a la bibliotheque scolaire d'un magnifique ouvrage de
lecture.

— —
2. — La lecture apres recole
Discours prononc le 5 oclobre 1913, par Ernest Lavisse,
a la distribution des prix du Nouvion-en-Thierache.
MES CHERS ENFANTS,
Parmi ceux de vous qui vont quitter l'ecole, j'ai bien peur que
quelques-uns ne pensent en eux-rnemes : t Plus de lecons ! Plus de
devoirs ! Plus de cahiers ! plus de livres ! N, i , ni, tout est fini !
C'est a eux que j'adresse cc discours ; je voudrais les detromper :
Nenni, Ines petits amis ! Ce nest pas, il ne faut pas que cela
soit fini !
Le temps scolaire est trop court pour qu'on y puisse instruire
un homme d'aujourd'hui il faudra done, continuer a vous instruire.
Mais, direz-vous, nous sommes obliges de travailler pour
apprendre a gagner notre vie. Je le sais, et je ne souhaite pas,
croyez-le-bien, que tous les Francais passent leur existence,
comme les gens de ma profession, a lire et a ecrire, assis sur
des chaises. Vous allez voir que je ne vous demande rien qu'il
ne soit aise de faire, quel que soit le metier que vous avez choisi.
33%
L'ecole, dans la plupart des communes de France, offre a ses
anciens eleves des cours d'adultes. A la vine, .avec une grande
bonne volonte, confuse encore et mal pourvue de moyens d'agir,
des municipalites et des societes organisent l'education postscolaire.
Des auditeurs de tout age, apres journee faite, emplissent
des salles de cours. — Un soir, a Paris, dans une ecole du
quartier de Montrouge, j'etais assis aupres dun garcon de quinze
a seize ans it faisait effort pour tenir ouvert ses yeux qui,
s'etant eveilles de grand matin, clignaient dans la lumiere do
gaz, et par moments se fermaient ; il les rouvrait, me regardait
en souriant, secouait les epaules et recommencait a ecouter un
etudiant en Sorbonne, qui, la main sur une carte murale, expliquait
l'Afrique a son auditoire. Des ouvriers d'age mar et meme
quelques vieillards suivaitut la lecon avec one attention si religieuse
que je l'admirai; et je pensai : Vrairnent, c'est un devoir
de parler a des gens qui ecoutent si bien.
Chers enfants, si vous trouvez a votre portee l'assistance dune
education post-scolaire, ne manquez pas d'y recourir. Mais
vous ne serez plus des ecoliers ; vous serez des commencements
de petits horpmes il faudra que vous n'attendiez plus de vos

— 265 —
maffres toute votre education et que vous appreniez a devenir
vos propres instituteurs. Vous ne sauriez croire combien Fon
pent pour soi quand on veut. Person ne tie peut pour yous autant
que vous-mernes.
o
D'abord, j'espere que vous garderez vos livres.
Vos livres, peut-etre n'etiez-vous pas portes a les aimer, quancl
us les fallait lire au lieu de jouer ou de regarder le vol aintrant
des mouches. Mais vous n'etes plus obliges a la lecture ; yous
lirez quand ii vous plaira, comme ii vous plaira. Dans quelque
temps, pas dans trop longtemps, un jour, un dimanche oi ii
pleuvra, souvenez-vous que telles pages de tel livre vous furent
agreables et relisez-les. Je serais bien etonne si cues ne yous
plaisaient pas davantage ; car vous les comprendrez mieux, pour
deux raisons : puree que vous etes a rage de In croissance intellectuelle,
et aussi parce que vous lirez non plus pour reciter,
mais pour VOUS faire plaisir.
Presque partout maintenant l'ecole possede sa bibliotheque ;
empruntez des livres. Dans les villes, s'offre a bon compte
l'abonnement de lecture ; abonnez-vous. Faites mieux : des quo
vous le pourrez, achetez des livres, oh ! pas beaucoup, trois
ou quatre par an. Les livres sont si bon marche aujo .urd'hui !
Quelques francs suffiront pour vous composer tout une bibliotheque.
Et vous donnerez un utile exemple a taut de bons bourgeois
dont le budget ne prevoit pas l'achat dun volume.
Ecoutez-moi bien, car je vais vans donner tin conseil que j'ose
dire tres precieux : quel que soit votre emploi, oii que vans
logiez votre jeunesse, que votre chambre soit eclairee par une
fenetre ou par une lucarne, ayez une planche a mettre des livres ;
recouvrez-les pour les defendre contre la poussiere et les taches.
II convient que les livres soient vetus proprement.
Quand vous serez un peu plus grand, habituez-vous a lire,
un journal. Vous trouverez dans les journaux populaires a vous
instruife sur les grands evenements qui se passent dans votre pays
et dans tous les pays du monde.
Voyons, tout cela, est-il Si difficile
Nous avons ici un cours d'adultes. Cette armee, M. Leduc, dont
le zele est inlassable, a divise ce cours en trois classes, scion la
force des eleves. Vingt-quatre eleves l'ont suivi. C'etaient des
apprentis, pour un' tiers au mains de petits verriers, et it faut,
en passant, dormer aux petits verriers un gros bon point.
Nos ecoles ant leurs bibliotheques. Pendant la derniere armee

— 266 —
scolaire, mesdemoiselles les petites flues ont emprunte deux
cent quarante-trois volumes. Leur preference est pour les belles
histoires qui emeuvent. Plusieurs ont demande a Mlle Michaud
des livres tristes : Mademoiselle, donnez-moi un livre qui fait
pleurer )›. De quoi, d'ailleurs, ii ne faudrait pas conclure que
mesdemoiselles les petites filles du Nouvion soient des personnes
melancoliques. Les garcons ont emprunte de janvier 1912 a
janvier 1913, sept cent neuf volumes, chiffre qui sera depasse
cette armee. J'ai releve, sur les listes des prets, de grands noms :
Victor Hugo, Balzac ; des noms celebres : Bernardin-de-Saint-
Pierre, Theuriet, Alphonse Daudet. La preference va aux roman's
historiques d'Erkmann-Chatrian, aux recits de voyages, reels on
fantastiques comme ceux de Jules Verne, aux livres sur nos
colonies, aux livres sur la terrible guerre.
Enfin, la mere Jean n'est plus la pour vendre les journaux, la
pauvre vieille qui trainait par nos rues ses soixante-dix-huit annees,
toute dejetee, si vaillante, portant sous son bras son paquet,
et ramant de l'autre ; mais d'autres colporteurs de journaux circulent
dans nos rues.
0 0
Je dois prevoir une objection. Elle me fut faite un jour par un
garcon ititelligent, qui avait ete un bon eleve, et a qui je donnais
les conseils que vous venez d'entendre. IL m'interrompit : A
quoi ca sert ?
A quoi ca sert ?
Ales enfants, vous etes ici plusieurs futurs fermiers. Or l'hiver,
a la ferme, les soirees sont bien longues. Les enfants dorment
dans leurs lits; les betes dorment dans l'ecurie ; Tien a faire aux
patures voilees par la unit. Comment passer le temps ? Trier la
paille qui separera les rangees de fromages ? Ce soin ne pent
occuper tons les soirs d'hiver. Autrefois, le fermier tricotait comme
la fermiere ; j'en ai connu un qui ne porta de chaussettes que
tricotees par lui. Cet usage eSt abandonne. On me dit que l'habitude
aussi se perd des veillees oii l'on se visitait entre voisins... Le
balancier de l'horloge va et vient dans le grand silence ; ii semble
compter la vie goutte a goutte, et dire a chaque battement :
Encore une goutte tombee *. Et c'est bien triste, et ion s'ennuie...
Dans toutes les professions, vous connaitrez de pareilles heures
sans emploi et vous serez exposes a l'ennui, une si tri'ste chose, et
un si mechant conseiller. Peut-etre bien que beaucoup de clients
de cabarets soot des gens qui s'ennuient. Aux heures .desceuvrees,
refugiez-vous dans un livre qui vous plaise.

— 267 —
Un livre qui vous plaise ! Cela me rappelle une histoire qu'il
faut que je vous raconte.
Quand j'avais votre age, j'ai connu un bon vieillard, mon oncle
Gravet, dont je suis seul a me souvenir ici, car il mourut ii y a
soixante ans. « Vos parents se rappellent son fils, mon cousin
Gravet, qui deux fois par jour, sortant a heure fixe pour rentrer
a lieure fixe, faisant le tour du Nouvion ; toujours . ii arrivait au
rneme endroit a la meme minute, si bien que son passage pouvait
servir a regler les horloges capricieuses.
Mon oncle Gravet avait des chevaux blancs qui luisaient doucement
comme de la neige au clair de lune. C'etait un sage ; ii
puisait sa sagesse aux fables de La Fontaine ; de ses livres d'ecole,
il avait garde le « fablier *. On s'amusait de lui a cause de son
habitude de parier tout haut quand il etait tout seul. Un soir d'ete,
nous etions quelques gamins qui jouions sur la place, derriere
l'eglise. Ii passa, seul et parlant. Un de mes camarades m'interpella
: « V'la core ton oncle Gravet qui bredouille *. Pour
l'honneur de ma famille, je lui donnai une giffle, et je recus en
echange un coup de poing. Depuis, je me suis persuade que
l'oncle, dans ses monologues, se disait des vers de La Fontaine.
Ce qui est sal ., c'est qu'il citait souvent son poete.
Ii aimait a retrouver dans les fables nos betes familieres : la
fourmi laborieuse et « pas preteuse * la souris « trotte-menu
et 4 ronge-maille le rat ›, et leur ennemi « le saint homme de
chat ; Jean Lapin, qui s'en va brouter, trotter et faire tous ses
tours, a l'aurore, parmi le thym et la rosee * ; le lievre peureux
et qui « songe *, damoiselle belette an corps long et fluet *,
capitaine renard c grand preneur de poulets, grand preneur
de lapins ; 4 messer loup *, rane niais, mais bonne bete et
resigne ; puis la gent ailee, triste oiseau le hibou *, la matinale
allouette et ses bavards petits « volant, se culbutant et l'hironclelle
caracolant, frisant l'air et les eaux *.
L'oncle aimait aussi tanf de paysages evoques en quelques vers,
quelquefois en un seul, meme par un mot, et taut& souriants,
tantot grandioses. Enfin, ii goiltait fort la morale du poete, pas tres
-elevee, mais inspiree par la commune experience humaine, et que
La Fontaine enseigne, en breves formules, avec de la malice et
un sourire a la francaise.
Pour toutes ces raisons, notre La Fontaine lui fut un charmant
compagnon sur le chemin de la vie.
Pourquoi ref useriez-vous les joies que l'oncle Gravet s .est donnees?
11 est venu au monde ici comme vous ; sa maison natale est encore

— 268 —
clebout an hameau de *Malemperche. Ii est reste moms longtemps
que vous a recole ; meme il se vantait que son education entiere —
Fecole d'alors n'etait pas gratuite — n'efit pas mate plus de quarante
sous a ses pere et mere. Ii fut d'abord retordeur de fils, puis
ii acheta de belles patures sur le rejet den bas. D'aimer La Fontaine,
cela ne l'empecha pas d'etre bon herbager. II taillait et
bottait >> ses haies, greffait ses arbres et s'entendait aussi hien
que perSonne a vendre ses jalois.* de pommes ; ii faisait de tres
bon cidre.
Donc, Ines enfants, la lecture « ca sert a ne pas s'ennuyer et,
de plus, « ca * procure des plaisirs qui soot nobles. Mais vous
devrez a la lecture d'autres bienfaits encore.
Savez-vous que vous yivez dans un temps qui nest point banal ?
La terre, autrefois si vaste, et que nous appelions « le monde *,
s'est retrecie. Quelques semaines suffisent pour en faire le tour ;
quelques secondes, pour envoyer notre pensee, meme noire parole
a des milliers de kilometres. Nous entrons en familiarite avec le
ciel. Les astres posent (levant l'appareil de Fastronome photographe,
La lune, sur les cartes celestes, semble attendre, pour ses vallees
et ses montagnes, on explorateur.
Puisque si petite est devenue la terre, c'est hien le moms que
l'homme la connaisse tout entiere. De no -jours, vous vivants, les
deux points extremes, tnysterieux et redoutables, les poles ont ete,
Fun touché. lantre approche de pres par des voyageurs herolques.
Entre le pole Nord et le Sud, nous voulons circuler comme il
ions plait. Des montagnes semblaient inaccessibles ; on les a
trouees par des tunnels, et les aeroplanes les survolent, et les
neiges eternelles s'etonnent d'etre regarclees de !taut en bas. Des
isthmes barraieut des routes; on a coupe les isthmes. Le desert
semblait interdit a l'homme.
... Le desert oil Dieu contre Fhomme proteste
(lit Victor Hugo ; mais l'homme est en train d'allonger ses rails
dans le desert africain. Voici que Ion dessine des traces de chemins
de fer entre l'Ocean Atlantique et la mer des Irides, entre Is
Nlediterranee et la mer Australe, et les Etats de la vieille Europe
fondent des empires stir le continent noir. Quelque jour, par des
melanges de races, des nations y naitront, dont l'avenir est aussi
imprevisible que l'etait celui de l'Europe, il y a cinq milk ans,
aux sages de l'Egypte et de Is Chaldee.
Notre Europe ne fut jamais plus active qu'aujourd'hui. Ses

— 269 —
peuples se soot pris dun grand amour pour eux-memes; jarnais
les patries ne furent plus ardemment aimees. Vous avez bien
un peu entendu parler de la guerre dans les Balkans. La mort et
d'effroyables maux ont ete soufferts par les Serbes pour la patrie
serbe, par les Bulgares pour la patrie bulgare, par les Grecs pour
la patrie hellenique. Les grandes puissances scull armees des pieds
a la tete, pretes a commencer demain la guerre. En inerne temps,
des ceuvres internationales soot inspirees non seulement par des
interets materiels, mats par la science, par la charite, par l'humanite.
Ces jours-ci, a la Haye, un temple de la Paix a ete inaugure.
Les pretres de ce temple esperent at croient dune foi profonde at
sincere qu'un jour des hommages y seront apportes de bus les
points de la terre par les peoples recormaissants.
Les peuples aspirant a plus de liberte. L'eclat des couronnes
Pit. Et, partout l'esprit democratique impose aux gouvernements
l'etude des moyens de rendre enfin vivable a tons les hommes 1,t
vie humaine.
La science continue son prodigieux effort dans les bibliotheques,
dans les laboratoires et les ateliers d'inventeurs. Chaque jour
apporte sa grande nouvelle. Avant-hier, nous apprenions qu'un
Japonais, disciple de Pasteur, a decouvert dans on laboratoire
d'Amerique, le microbe de la rage. Hier, c'etaient de nouveaux
miracles de l'aviation, l'experience du parachute, l'acrobatie
aerienne, heroique — il faut souvent repeter ce mot — l'heroique
traversee de la Mediterranee entre notre cote provencale et notre
c tunisielme.
Demain, qu'apprendrons-nous ?
• Et de tout cela, mes enfants, vous ne voudriez rien savoir
Vous vivriez enferines dans un horizon de cellules, ett angers a
votre temps, a votre pays, etres sans date at sans patrie ?
Vous ne seriez vraiment pas fiers !
Instruisez-Vous done par tous les moyens, par l'ecole prolongee,
par la lecture, et aussi bien entendu, par l'experience attentive de
la vie. Vous apprendrez une chose un jour, et une autre le lendemain.
Peu a peu, sans meme que vous vous en doutiez, vos acquisitions
se classeront dans vos tetes. Votre provision d'idees et de
sentiments sera faite. Vous comprendrez votre temps et saurez
conduire votre existence.
Mes chers enfants, je prevois que ce discours etonnera quelques
personnes. On trouvera ridicule que je vous aie entretenus de

— 270 —
choses si serieuses et recommande la lecture des journaux. Je
vous ai meme pane politique : quel scandale ! Mais le grand scan-
dale, et qui est aussi un grand danger et qui est aussi une grande
c'est qu'il reste en France tant d'hommes qui ne cornprennent
pas ce que c'est que d'etre un homme, tant de citoyens
incapables de servir la cite qu'ils ignorent, tant de soldats qui ne
savent pas pour quoi defendre us portent les armes.
Aussi, je maintiens mes conseils, j'y insiste, et je termine en
vous recommandant encore une fois la planche aux . livres. Je promats
den dormer une a qui me le demandera, une belle planche
peinte et meme vernie.
ERNEST LAVISSE.
3. — Necrologie.
Mine Simonneau-Hurtaud, institutrice a Noirmoutier,
est decedee le 11 octobre, A rage de 46 ans, et apres 28 ans
d'excellents services dans l'enseignement public.
Ses obseques ont eu lieu A Chaille-les-Marais, au milieu
d'un nombreux concours de parents, d'amis, de collegues
et d'eleves . des ecoles. Des paroles d'adieu ont Re prononcees
sur la tombe par M. l'Inspecteur primaire des
Sables et M. Arsicaud, directeur d'ecole.
Nous adressons A M. Simonneau; ainsi qu'a sa famille,
l'expression de nos plus sympathiques condoleances.
La rtoche-sur-Yon, le 24 novembre 1913.
L'Inspecteur d'Academie,
A. MOULET.
Le Gerard, Secretaire de rinspection academique,
P. PALANQUE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Moderne, E. HAMOVIET. 8, rue Paul -Baudry.

4'7' armee.
Decembre 1913.
BulletInfie l'InstrllotioL Primaire
De la Vepdee
Toute insertion an Bulletin tient lieu de notification officielle.
”tr,Rmmtml.niiiumninninmmim ountimininimmiminniimminnimmimmiiiiiiiiiinvimunniniumminnuminumuminummintilmtlimmilmenimm.
S 0 ,11 - AT A I T1, E
Pages
Lettre de M. l'Inspecteur d'Academie 273
I. — PARTIE OFFICIELLE.
1. — Circulaire relative aux promotions de classe en 1914
(du 29 novembre 1913) 277
2. — Promotions au choix. — Role du Conseil departe-
mental 281
3. — Mouvement du Personnel. — Exeat 282
4. — Conges. — a) Convenances personnelles ; b) service
militaire 283
5. — Conseil departemental de l'Enseignement primaire
Séance du 13 decembre 1913 283
6. — Elections au Conseil departemental. — Resultats 284
7. — Prix speciaux d'enseignement agricole. — Concours
de 1912 286
8. — Conges du nouvel an 288
9. — Retraites. — Liquidation de pensions civiles 288
10. — Bourses des Lycees et Colleges en 1914 .288
11. — Brevet superieur. — Avis 289
12. — Professorat des classes elementaires de l'Enseignement
secondaire 289
13. — Certificat d'aptitude pedagogique. — a) Resultats de
la session de 1913; b) instructions pour la session
de 1914 289
14. — Subventions ministerielles 291
15. — Concessions ministerielles 291
16. — Construction scolaire. — Subvention 292
17. — Livres classiques. — Catalogue departemental. Avis 292
18. — Cartes d'identite pour 1914 et cartes perimees de 1913 293
19. — Renseignements statistiques 293
20. — Statistique de la morbidite et de la mortalite 293
21. — Bulletin de l'Instruction primaire. — Avis tres important
294

- 272 -
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et liberalites
2. — Orphelinat de l'Enseignement primaire
3. — Touring-Club de France. — Services des confe-
rences. — Prets de clichés
4. — Necrologie
Pages
III. — TEXTES DES COMPOSITIONS ECRITES DES EXAMENS.
(ANNEE 1913. — Voir le Supplement.
297
300

Lettre de M. l'Inspeeteur d'Academie.
Promotions au choix. — Quelques conseils.
Souhaits pour 1914.
Jai déjà expose les principes qui me guident pour
l'avancement des maltres et les garanties que j'assure au
personnel. En ce qui concerne les promotions au choix
pour 1914, jai tenu compte, cette armee comme les annees
precedentes, a la fois de l'anciennete des services et de la
classe, du merite professionnel, des charges de famille,
des difficulte's de la concurrence et de l'hostilite clericale.
Propositions et dossiers ont ete etudies, il est tout a fait
inutile que je le dise, avec un soin tres scrupuleux. Les
promotions au choix doivent aller, par definition, aux plus
meritants — aux plus dignes d'entre les dignes.
Ppur n'y plus revenir, je rappelle cc que j'ecrivais en
janvier et dans le dernier Bulletin. Quiconque s'estime
oublie, lese, sacrifie, a le devoir strict de s'en ouvrir d'abord
et personnellement, a son inspecteur primaire ou a moimeme,
de vive voix ou par Cent; de preference de vive
voix. Procedure courageuse et franche, claire, republicaine.
Comment pourrais-je, par consequent, ne pas la
conseiller ?
II est toujours facile au personnel de m'exprimer ses
vceux ou desiderata, en ton te circonstance et a toute époque
de l'annee : c'est de bonne collaboration ; c'est done de
bonne administration.
Quand il s'agit de situations personnelles et privees,
instituteurs et institutrices ont bien des occasions de faire
connaitre leurs desirs : sur les rapports d'inspection, dans
le cabinet de l'inspecteur primaire, dans le mien, par
lettres, etc. Telle est la regle a laquelle j'ai le devoir de
me tenir.
Qtrand ii s'agit de desiderata communs et de situations
ge'nerales, done d'interventions proprement corporatives,
il est toujours loisible au personnel (qu'ai-je besoin de l'y
inviter ?) de me saisir par l'intermediaire de ses elus et
delegues : president de l'Amicale ou conseillers departementaux
selon le cas et selon leur competence ; j'allais dire
scion leurs attributions respectives et qui ne doivent pas
tre confondues.

— 274 —
Sur ce dernier point, on sait ma facon de voir ; et je ne
puis en avoir d'autre dans l'etat actuel de la legislation
scolaire. Desireux de favoriser l'union dans le personnel et
aussi — sans jamais m'immiscer dans ses organisations
corpora/ices — parmi ses elus et delegues eux-memes,
le devoir de veiller a ce qu'il ne s'etablisse aucune confusion.
Ce faisant, c'est l'ecole et cc sont les maItres que je
defends : administrer, c'est aussi prevoir. Et je n'ai ni
goilt ni aptitudes pour la politique dite de division. Dusse-je
passer pour naïf ou malhabile, je souhaite au eontraire
voir re'gner l'union. Je n'attends rien pour Fecole, ni pour
ma propre securite, de conflils et de competitions dissolvantes
au sein du personnel.
II est done bien entendu que pour les affaires qui relevent
du Conseil departemental, la faculte d'intervention appartient
en premier lieu aux quatre conseillers : aux deux
conseilleres, s'il s'agit d'insti tutrices ; aux deux conseillers,
s'il s'agit d'instituteurs ; aux tin ,' et aux autres solidairement
s'il s'agit d'affaires de leur commune competence.
Est-ce a dire que je refuserais d'accueillir l'intervention
du president de l'Amicale dans ces cas ? Parlons tres net.
Les conseillers departementaux representent l'ensemble du
personnel, mais pour les seules affaires qui appartiennent
an Conseil departemental. Le president de l'Amicale ne
represente que les membres de l'Amicale, mais pour toutes
les affaires prevues aux statuts de l'Amicale, done pour un
programme plus comprehensif que celui du Conseil departemental.
Idle est la situation respective et telle est, pour
un administrateur, l'indication legate, done imperieuse.
0 0
Je prie le personnel d'y reflechir et de tirer lui-meme les
consequences : de lui-meme aussi ii comprendra mon
attitude.
Voici un exemple tres precis : je ne puis, quelle que soil
ma bienveillance, accepter que des conseillers &partementaux
viennent m'entretenir, solidairement on individuellement,
des nominations et des mouvements du personnel.
Les mouvements n'interessent point le Conseil
departemental ; les conseillers departementaux n'ont donc
aucune qualite pour intervenir en l'espece : c'est les aimer
que le leur rappeler. Gest an bureau de l'Amicale a inter-

— 275 —
venir, s'il y a lieu. La bonne foi des conseillers &partementaux
desireux de « cillabora lion » n'est pas douteuse.
Mais, sur ce point, j'ai le devoir de distinguer les
competences. C'est avec le president de l'Amicale que je
puis m'entretenir, Si je le juge a propos ou s'il se croit
fonde a intervenir, de choses et d'affaires que ne connalt
pas le Conseil departemental. Chacun a sa place.
II est clair que le risque de froissements, de conflits, de
rivalites, de disputes d'influence et d'opposition est dans
cette situation meme : difference de competence, difference
et inegalite d'autorite electorale. Mais puisque les conseillers
clepartementaux ont la faculte de se joindre au bureau
de l'Amicale dans ses demarches et que, dans ce departement
— solution tres heureuse a mon avis — les quatre
congeillers departementaux font partie du bureau de
l'Amicale unique, tout peut aller bien pourvu que les
conseillers departementaux, quand us interviennent aupres
de moi comme membres du bureau de I Amieale, aient
convie le President de l'Amicale a tentretien. Wine sachant
qu'ils soul membres du bureau de l'Amicale et interviennent
comme tels, je n'ai pas le droit de trailer l'affaire
avec eux si le president de cette Amicale, ou, a son defaut,
le vice-president, ou tels autres membres du bureau re'gulierement
designes par le president ne sont pas presents.
n'y a la ni distinctions bureaucratiques, ni chicane de
competences, ni minutie vexatoire ou artificieuse. C'est
l'ordre legal et republicain presentement en vigueur.
La reorganisation du Conseil departemental, dont va
s'occuper le Parlement, permettra-t-elle d'arranger tout
an mieux et d'eviter ees risques speciaux Souhaitons-le.
Pour le moment, le plus simple est que l'Amicale, par
exemple, fasse nommer son president conseiller &partemental,
ou bien qu'elle choisisse son president parmi ces
conseillers. Cela ne me regarde point.
Au personnel d'y reflechir et de me mettre tout a fait a
l'aise dans mes rapports avec ses elus et ses delegues
corporatifs.
J'etudie toujours les vceux, personnels et corporatifs,
avec une tres bienveillante attention, et je m'en inspire
dans la mesure du possible, au mieux des interets superieurs
dont j'ai la responsabilite et la garde.

— 276 —
Au moment on va commencer une armee nouvelle
j'assure une fois de plus le personnel de mes dispositions
tres confiantes et tres equitables. Je l'assure aussi que je
ne cesserai de preferer, dans mes rapports avec les maltres
comme avec leurs elus et delegues, cette procedure claire,
loyale et directe. Une administration scolaire republicaine,
surtout dans ce departement on les ecoles laques et leurs
maitres sont attaques Si passionnement et Si injustement,
n'en favorise pas d'autre : pour ainsi parler, c'est sa tradition
originale ; c'est sa loi meme.
Regime de probite et aussi de securite reciproque, a la
francaise. Je demande instamment au personnel vendeen
de pratiquer vis-à-vis de ses chefs cette franchise loyale
qu'ils met tent leur point d'honneur a pratiquer vis-à-vis de
lui.
Cela est justement une feconde collaboration. En dehors
de cette collaboration-la, qui ne deplace aucune des responsabilites
naturelles et ne fausse en rien le regime scolaire
legal, c'est l'aventure, la confusion, le desordre, et
partout, le dissentiment... Gest d'abord l'ecole qui ferait
les frais d'une coupable irregularite, ou de complaisances
imprudentes, si genereuses qu'on les concoive. Et ce
seraient les instituteurs eux-memes qui expieraient cette
administration on, malgre toute la bonne volonte du chef
comme de l'administre, joueraient bientOt le caprice, le
hasard, l'intrigue, l'incertitude d'interets meles et contradictoires,
la fatalite de forces incoherentes, l'anarchie
d'appetits mal contenus, tous les perils des regimes sans
principes et sans regles.
En disant cela, je traduis la pensee meme et les sentiments
du personnel vendeen. Qu'il persevere dans cette
conception, a la fois correcte et same, de ses devoirs
comme de ses droits.
De tout cceur, je souhaite que 1914 lui apporte les ameliorations
materielles et morales impatiemment attendues,
afin qu'instituteurs et institutrices, desormais en securite
et plus libres d'esprit, puissent accomplir avec un bel entrain
une tache que nos adversaires rendent si rude et si ingrate
dans ce departement.
A. MOULET.

— 277 —
I. — PARTIE OFFICIELLE.
1. — Circulaire relative aux promotions
de classe en 1914.
— Du 29 novembre 1913 —
Le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts a Monsieur
l'Inspecteur d'Academie,
Au moment oh vous allez soumettre an Conseil departemental
vos propositions d'avancement pour promotions de classe du personnel
de l'Enseignement primaire elementaire, je vous prie de
vouloir bien vous reporter aux prescriptions contenues dans les
circulaires du 4 novembre 1912 et du 3 aoht 1913, prescriptions
que je crois devoir d'ailleurs resumer ici.
Fonctionnaires qui peuvent figurer sur les listes dressees
par le Conseil departemental pour les promotions au choix
et pour les titularisations.
10 Instituteurs et institutrices qui exercent dans les ecoles elementaires
et maternelles et y occupent des emplois regulierement
crees et retribues sur les fonds de l'Etat (chapitres 128 et 130 du
budget pour l'exercice 1913).
Sont compris parmi ces fonctionnaires :
a) Les maitres et maitresses places dans la position de conge
pour nialadie et a qui a ete accorde, par application des dispositions
du reglement du 9 novembre 1853, un traitement integral
ou partiel ;
b) Les maitres et maitresses occupant des emplois dont les traitements
sont rembourses an Tresor par les versements des particuliers,
des departements et des communes, versements effectues
an titre de fonds de concours ;
2° Instituteurs et institutrices qui exercent dans les villes de plus
de 15o,000 Ames (Paris excepte) et y occupent des emplois reguliers
;
3° Instituteurs et institutrices delegues dans les fonctions dadjoints
d'ecoles primaires superieures.
Ces fonctionnaires ne peuvent etre l'objet dune proposition que
dans leur cadre departemental d'origine, ainsi qu'il a ete explique
dans la circulaire du 7 juin 1910 3
4° Instituteurs et institutrices detaches dans les lycees ou colleges
de garcons posterieurement au 31 octobre 1892 (tableau G bis

— 278 —
[2° section] et M bis de l'annuaire de l'enseignement secondaire).
Ces fonctionnaires ne peuvent etre l'objet dune proposition que
dans le cadre departemental auquel us appartiennent.
CONDITIONS DE GRADE ET D'ANCIENNETE.
Seuls, peuvent figurer sur les listes de choix ou d'admissibilite
les instituteurs et institutrices qui, exercant dans les emplois
ci-dessus designes, remplissent, en outre, les conditions de grade
et d'anciennete suivantes
Pour la j" classe :
Compter ou plus de 5 ans it mois d'anciennete de 2 e classe, ou
plus de 2 ans ii mois d'anciennete de 2° classe et plus de 24 ans
ii mois d'anciennete generale de services au 31 decembre 1913.
Toutefois, la presentation concernant les maitres et maitresses
de la 2' categoric comportera les plus expresses reserves. En
effet, ce n'est que par mesure transitoire et pendant une duree de
cinq annees, a dater du l er janvier 1909, que la loi de finances du
26 decembre 1908 (art. 55) a permis l'avancement de ces maitres.
Le Parlement va etre saisi dun projet d'article destine a etre
insere dans la prochaine loi de finances en vue de proroger, pour
1914, la mesure transitoire qui vient d'être rappelee. Mais je ne
saurais prejuger le vote du Parlement. II conviendra donc, dans
la liste de propositions, d'etablir une distinction entre les fonctionnaires
des deux categories et de souligner a l'encre rouge les noms
de ceux qui rentrent dans la derniere.
Pour la 2° classe :
Compter Plus de 2 ans xi mois d'anciennete de 3' classe et
moms de 5 ans II mois i jour au 31 decembre 1913.
Pour les 3° et 4° classes :
Compter plus de 2 ans ii mois et moms de 4 ans ii mois i jour
d'anciennete dans la classe inferieure.
Pour la titularisation :
Posseder le certificat d'aptitude pedagogique.
Fonotionnaires qui ne penvent pas figurer snr les hates
de choix on d'admissibilite dressees par le Conseil departementaL
Ne peuvent figurer sur les listes de chola et d'admissibilite :

— 279 —
1° Parmi les fonctionnaires dont il est question precidemment :
a) Les maitres et maitresses qui remplissent les conditions
d'anciennete pour etre promus de droit, c'est-a-dire les maitres et
maitresses qui compteront au moms 4 ans II mois I jour d'anciennete
dans les 5 ° et 4' classes et 5 ans II mois i jour d'anciennete
dans la 3 0 classe au 31 decembre 1913 ;
b) Les instituteurs et institutrices admis a la retraite anterieurement
au 31 decembre 1913, meme s'ils ont ete maintenus en fonctions
jusqu'a la remise de leur brevet de pension ;
c) Les institutrices congreganistes ;
2° Les maitres et maitresses exercant dans des emplois comnzunaux ;
3° Les instituteurs et institutrices ditachis du cadre par application
des dispositions de Particle 4 de la loi du p fain 1853 on du dicret du
16 fain 1899 -4 fivrier 1906 pour exercer 'curs fonctions dans des
etablissements relevant d'autres administrations que celle de l'Instruction
publique ;
40 Les instituteurs en conge sans traitement pour maladie, conve-
'lances personnel/es Cu service militaire.
• Liste de presentation.
Cette liste, dressee par vous sur les rapports des inspecteurs
primaires, en tenant un compte rigoureux des observations qui
precedent, doit etre soumise dans le plus bref delai au Conseil
departemental ; l'Assemblee, qui ne saurait ajouter aucun nom aux
listes qui lui sont presentees, petit modifier l'ordre de presentation
et il importe que vous lui fassiez connaitre les elements d'appreciation
qui out determine vos propositions.
Comme l'an dernier, les listes que vous soumettrez au Conseil
.departemental comprendront approximativement un nombre de
fonctionnaires double du nombre des promotions qui, dans chaque
-classe, seront accordees a votre departernent, c'est-a-dire :
De la 5' a la 4' classe et de la 4' a la 3' classe, un nombre de
noms a peu pres egal au cinquieme des maitres et maitresses
comptant au moms 2 ans II mois i jour d'anciennete de classe et
moms de 4 ans II mois i jour au 31 decembre prochain ;
De la 3 0 a la 2' classe, un nombre de noms a peu pres egal au
zinquieme des maitres et maitresses comptant au moms 2 ans
it mois i jour d'anciennete de classe et moms de 5 ans II mois
jour ;
De la 2° a la tr• classe, un nombre a peu pres egal au tiers des
maitres et maitresses comptant au moms 5 ans ii mois I jour
d'anciennete de classe ou remplissant les deux conditions ci-apres

— 280 —
2 ans ii mois i jour d'anciennete de classe et 24 ans II mois
jour d'anciennete generale de services.
Les propositions concernant les instituteurs delegues comme
adjoints d'ecoles primaires superieures et les instituteurs detaches
dans les lycees et colleges de garcons sont examinees par le
Conseil departemental concurremment avec les propositions faites
en faveur des maitres et maitresses de l'enseignement primaire
elernentaire, mais leur inscription sur la liste ne modifie en rien
le rang attribue aux fonctionnaires des ecoles elementaires. Le
nombre de vos propositions interessant les instituteurs et institutrices
exercant en vertu dune delegation dans les ecoles primaires
superieures ou en vertu dun detachement dans les lycees et
colleges de garcons s'ajoutera au nombre des propositions determine
comme il est dit ci-dessus.
Sur les copies des listes arretees par le Conseil departementa
qui me sont adressees (propositions au choix et titularisations), les
noms des maitres et rnaitresses delegueg dans l'enseignement primaire
superieur ou detaches dans l'enseignement secondaire des
garcons seront portes a l'encre rouge et sous un n° bis a leurs
places respectives.
Elements d'appreciation pour les promotions au choix.
Je vous prie de vous faire representer la circulaire du 5 novembre
1909 et specialement le passage relatif a fanciennete eliment
du choir; je tiens d'ailleurs a rappeler que le Parlement, qui a vote
en 1938 les dispositions relatives a l'augmentation dti nombre des
promotions, a voulu, tout en maintenant aux jeunes maitres tres
meritants leur part legitime d'avancement an choix, permettre la
promotion aux classes superieures des instituteurs qui ont le plus
de services, qui remplissent leur tache dune maniere tres satisfaisante
et auxquels une legislation anterieure moms favorable que
les prescriptions actuelles a impose un stage plus long dans les
classes inferieures.
Je vous serais oblige; cette armee encore, de faire connaitre au
Conseil departemental, avant la discussion des promotions au
choix, que vous vous etes inspire de ces considerations pour l'etablissement
de vos listes de propositions.
Fajoute enfin que, Si le Conseil departemental croit devoir
modifier l'ordre de vos presentations, il doit etre appele a statuer
apres examen individuel de chaque candidature ; l'assemblee ne
saurait par une sorte de vote de principe adapter tel mode de

— 281 —
classement qui decoulererait pal exemple de l'anciennete d'age ou
de l'anciennete generale des services.
Pour Is Ministre et par son autorisation :
Le Directeur de l'Enseignentent primaire,
GASQUET.
2. — Promotions au choix. — ROle
du Conseil departemental.
Le 18 novembre dernier, la question suivante a ete
posee a M. le Ministre de 'Instruction publique :
Comment la [one/ion devolue aux membres des cOnseils
de'partementaux de l'enseignement primaire de formuler les
propositions pour l'avancement au chotx des instituteurs
peut-elle se concilier avec l'interdiction qui est fade ii ces
memes conseillers de'partementaux de consulter les dossiers
des instituteurs qu'ils sont appeles a apprecier?
M. le Ministre a fait la reponse suivante :
Les dossiers des fonctionnaires, constitues pour les
besoins du service par l'administration, ne peuvent, aux
termes de la loi du 22 avril 1905, etre communiques qu'aux
interesses eux-memes a titre personnel et confidentiel. Ii
s'ensuit rine l'autorite administrative, qui a la garde de
ces dossiers, derogerait aux prescriptions legales si elle en
donnait communication a d'autres personnes.
Le rOle du conseil departemental, en ce qui touche les
promotions au choix du personnel, est defini par l'article 50
de la loi du 19 juillet 1889, qui est ainsi concu : « En vue
des promotions annuelles des instituteurs et des institutrices,
l'inspecteur d'academie preparera, chaque armee,
sur le rapport des inspecteurs primaires, des listes de presentation
qui seront arretees par le conseil departmental. »
De ce texte, ii ressort que le conseil departemental n'a
pas, a proprement parler, de propositions a formuler et
quil lui appartient seulement d'arreter definitivement
l'ordre de presentation des candidats proposes par l'autorite
academique.
A cet effet, la circulaire du 6 septembre 1895 _prescrit
l'administration de renseigner de la maniere la plus corn-

— 282 —
pike le conseil departemental sur les merites profesionnels
des candidats ; elle prevoit, en outre, que chaque
membre du conseil peut, en séance, poser toute question
qui lui parait de nature a eclairer son jugetnent.
3. — Mouvement du personnel. — Exeat.
A la date du 22 novembre dernier, par arretes de M. le
Prefet et M. l'Inspecteur d'Academie, mit ete nommes :
I. — INSTITUTEURS TITULAIRES.
MM. Gallet, de Saint-Christophe-du-Ligneron, adjoint a Ste-Foy.
Fouche, en conge pour service militaire, adjoint Mor-
maison.
Point, en conge pour service militaire, adjoint a Montaigu.
Pommier, en conge pour service militaire, adjoint a Pouzauges.
II. — INSTITUTRICES TITULAIRES.
Mme Sabourdy, ex-institutrice a Laval, chargee d'ecole a Cezais.
Mlle Glenet, de l'Ile-d'Yeu (Port-Joinville), adjointe a Mouchamps.
III. — INSTITUTEURS STAGIAIRES.
MM. Fonteneau, en conge pour service militaire, adjoint
Aubigny.
Gerbaud„ en conge pour service militaire, adjoint a Longeville.
Jarry, en con& pour service militaire, adjoint a Saint-
Martin-de-Brem.
Marret, en conge pour service militaire, adjoint
Menomblet.
Michon, en conge pour service militaire, adjoint a l'Aiguillon-sur-Vie.
Pelletier, en conge pour service militaire, adjoint a La
Merlatiere.
Piard, en conge pour service militaire, adjoint a Froidfond .
Triaud, en conge pour service militaire, adjoint au Perrier.
IV. — INSTITUTRICES STAGIAIRES.
MM""Chasseloup, interimaire a Cezais, adjointe a Chavagnes-les-
Redoux.

— 283 --
MM""Robinct, ex-normalienne de Nantes, chargee d'ecole, a titre
provisoire, aux Landes-Genusson.
Braud, interimaire a Mouchamps, adjointe a l'Herbaudiere
de Noirmoutier (ecole de garcons).
Denis, suppleante, chargee d'ecole, a litre provisoire, a la
Guyonniere des Lucs.
0 0
L'exeat a ete delivre a Mme Bonnet-Dugast, de Chavagnesles-Redoux,
nommee A Congrier (Mayenne). — Effet du
l er decembre 1913.
4. — Conges.
a) pour con venances personnelles.
Mile Octobre, A La Chapelle-aux-Lys, du 17 au 22 novembre
inclus ; .
M. Rochier, aux Sables-d'Olonne, du 8 decembre 1913 au
7 mars 1914.
b) pour service militaire.
(Suite au § b du Bulletin d'octobre-novembre, page 258).
M. Pajot, A Venansault, du 27 novembre 1913.
5. — Conseil departemental de l'Enseignement
primaire.
Seance du 11 decembre 1913.
Saint-Hilaire-des-Loges. — Opposition
l'ouverture d'une ecole mater-
nelle privee. Declarante : Nine Qui-
ban Opposition maintenue.
Le Givre.— Demande d'autorisation de
maintenir un instituteur A la tete de
l'ecole mixte Avis favorable.
Beauvoir-sur-Mer. — Travaux A l'ecole
de flues. — Devis supplementaire. —
Demande d'abandon de rabais Avis favorable.

— 284 —
La Chapelle-aux-Lys. — Appropriation
de l'ecole mixte du hameau de Salvaison
Avis favorable.
Le Prier. — Creation d'une ecole mixte au
hameau de Fenouil Adopte.
Lucon. — Creation d'un 2e emploi d'adjoint a
l'ecole du Port. Adopte.
Lucon. — Construction d'une ecole
maternelle (quartier du port) Avis favorable.
La Boissiere-des-Landes. — Constructions scolaires. —
Dossier retourne pour renseignements complementaires.
Secretariat de mairie. — Demandes
formulees par MM. Poiraud, de Saint-
Etienne-du-Bois ; Rousseau, de Saint-
Etienne-de-Brillouet ; Allard, de Lesson,
en vue d'être autorises a exercer
les fonctions de secretaire de mairie. Avis favorable.
Dispenses de stage pour le certificat
d'aptitude pedayogigue (session de
1914). — Demandes formulees par :
MM. Artus, de La Gueriniere de Noirmoutier
; Brochard, de St-Gervais ;
Chassanite, de Rocheserviere ; Chiron,
de Falleron ; Merlet, de L'Herbergement
; Pageaud, de Puyravault ;
Rousseau, en conge pour S. M. ;
Ydier, de Mache ; MM"' Deschamp,
de L'Epine de Noirmou tier ; Badreau,
suppleante a Sainte-Hermine Avis favorable.
6. — Conseil departernental de PEnseignement
primaire.
Resultats des elections du 9 decembre 1913.
Proces-verbal.
L'an mil neuf cent treize, le jeudi onze decembre, dix
heures du matin, le bureau institue par Particle 11 du
decret du 12 novembre 1886 pour proceder au depouillement
des votes &pis par les Instituteurs et Institutrices

— 285 —
publics et prives du departement, en vue de la designation
de leurs representants au Conseil departemental de l'Enseignement
primaire (article 44 de la loi du 30 octobre
1886), s'est reuni a la Prefecture, dans une salle accessible
aux electeurs.
Etaient presents :
MM. Nand, Conseiller de Prefecture, delegue par M. le
Prefet, president;
Moulet, Inspecteur d'Acadernie ;
Chales, Inspecteur primaire a La Roche-sur-Yon.
Le bureau, apres avoir enlarge sur les listes des Meeteurs
les noms des votants, ouvert les plis cachetes, et
depose dans des urnes speciales, pour chaque serie de votes,
les enveloppes contenant les bulletins, a procede au
depouillement.
Ces diverses operations ont donne les resultats suivants :
10 Election de deux Instituteurs publics.
Electeurs inscrits 554
votants 512
Bulletins blancs ou nuls . 31
Suffrages exprimes 481
Majorite absolue 241
Oat obtenu :
MM. Gibaud, instituteur a Fontenay-le-Comte. 445 voix.
Blanconnier, instituteur a Fougere 438 —
Voix diverses. 68
En consequence, MM. Gibaud et Blanconnier sont elus
membres du C. D.
2° Election de deux Institutrices publiques.
lnscrites 569
Votantes 404
Bulletins blancs on nuls 23
Suffrages exprimes 381
Majorite absolue 191
Out obtenu :
-Mimes Chalard, directrice d'ecole au Poire-sur-
Vie 282 voix.
Sacre, directrice d'ecole a Croix-de-Vie 266 —
Rigalleau, directrice de Fecole annexe . 44 —

— 286 —
Brancard, institutrice aux Lucs-sur-
Boulogne 42 —
Voix diverses 120
En consequence, Mites Chalard et Sacre sont eines
membres du C. D.
3" Election d'un membre de l'enseignement
laique price.
Inscrits 826
Votants 415
Bulletins blancs ou nuls. neant.
Suffrages exprimes .......... , 415
Majorite absolue 208
M. Mallard a obtenu 408 voix.
Voix diverses
En consequence, M. Mallard est proclame membre de
l'enseignement prive 'ague, adjoint au Conseil departemental
pour les affaires contentieuses et di,ciplinaires concernant
l'ensei gnement prive.
7. — Prix speciaux d'enseignement agricole.
Concours de 1 91 2.
Recompenses accorde'es aux Instituteurs et histitutrices
publics de la Vendee.
Le President du Conseil, Nlinistre de l'Instruction publique
et des Beaux-Arts, le Nlinistre de l'Agriculture,
Vu l'arrete du 16 janvier 1890, portant institution de
prix speciaux a decerner aux Instituteurs et Institutrices
primaires publics qui donnent avec le plus de zele et de
succes, d'une maniere theorique et pratique, l'enseignement
agricole et horticole a leurs eleves;
Vu l'arrete du 30 janvier 1891, etablissant pour l'attribution
de ces prix un roulement entre les departements
classes par regions ;
Sur la proposition de la commission chargee d'examiner,
en 1912, les presentations des prefets et d'arreter la liste
des laureats pour la troisieme region ;

ARRtTENT :
— 287 —
ARTICLE PREMIER. — II est accorde des lettres de felicitations
aux Instituteurs ci-dessous designes, pourvus de la
croix de chevalier du Write agricole :
MM. Guimard, Leon, a Mareuil-sur-Lay ;
Maingot, Hippolyte, a Sainte-Gernme-la-Plaine.
ART. 3. — Les prix speciaux institues par l'arrete du
16 janvier 1890 sont attribues ainsi qu'il suit aux Instituteurs
ci-apres designes, savoir :
Medaille d'argent avec prime de 200 francs.
M. Tarde, Eugene, a Pouille.
Medailles d'argent avec prime de 100 francs.
MM. Ghaigneau, Leon, a Bois-de-Cene ;
Mercier, Anatole, a Pouzauges ;
Trichet, Georges, a La Roche-sur-Yon.
ART. 4. — Il est accorde des medailles d'encouragement
aux Instituteurs et Institutrices dont les noms suivent :
Me'dailles de vermeil.
MM. Billaud, Auguste, a Saint-Gervais ;
Douge, Jules, a Saint-Michel-en-THerm
Marie, Paul, a Aizenay ;
Mm° Trichet, Irma, a La Roche-sur-Yon.
Medailles d'argent.
MM. Plaire, Ludovic, an Mazeau.
Renaudet, Arsene, au Fuiteau de Chantonnay.
Medaille de bronze.
M . • Foucher, Angele, a La Roche-sur-Yon.
Fait a Paris, le 6 decembre 1913.
Le Ministre de l'Agriculture,
Signe : CLEMENTEL.
Le Ministre de l'Instruction publique
et des Beaux-Arts,
Signe : Louts BARTHOU.

— -
8. — Conges du nouvel an dans les ecoles
primaires publiques de la Vendee.
Par decision du 13 decembre, et sur la proposition de
M. l'Inspecteur &Academie, M. le Prefet a 1ixe ainsi qu'il
suit les conges du nouvel An dans les ecoles prirnaires
publiques de la Vendee : sortie, mercredi, 31 decembre,
apres la classe du soir regulierement faite ; rentree le
- lundi maim, 5 janvier, a l'heure reglementaire.
9. — Retraites. — Liquidation de pensions
civiles.
Par decret du 28 octobre 1913, la pension des Institutriccs
admises a faire valoir leurs droits a Ia retraite, a Re
liquidee ainsi qu'il suit, avec jouissance du l er avril 1913 :
Mine Piffeteau-Boisde, a Nessier de Benet 1,329 francs.
Mlle Renaudias, aux Chatelliers-Chateau-
mur 831 —
• 10. — Examen 'des bourses des Lycees
et Colleges en 1914.
(Arrete du 10 octobre 1913).
Les sessions d'examen d'aptitude aux bourses clans les
Lycees, Colleges et Cours secondaires s'ouvriront, en 1914,
aux dates ci-apres :
Pour les jeunes gens, le jeudi 26 mars ;
Pour les jeunes filles, le jeudi 2 avril.
Les inscriptions seront recues au Secretariat de la
Prefecture, du l er au 20 mars.
Pour tous les renseignements relatifs a l'inscription des
aspirants et aspirantes, voir le Bulletin de fevrier 1907,
pages 62 et 63.

11. — Brevet superieur. — Avis.
A la date du 9 decembre courant, NI. le Ministre a fait
savoir a M. le Recteur que les candidats au brevet superieur
qui, ayant &hone aux epreuves orales a la 2e session
de 1913, beneficieront, a la Ire session de l'annee prochaine,
du maintien de l'admissibilite, devront etre interroges sur
les auteurs francais et etrangers prescrits pour la periode
1914-1917. Leur situation, au point de vue des epreuves
orales, est en effet la merne que celle des candidats qui se
presentent pour la premiere fois, et tons doivent subir ces
epreuves dans des conditions identiques.
12. — Professorat des classes elementaires
de fEnseignement secondaire.
Les epreuves &rites du certificat &aptitude au professora
t des classes elementaires commenceront, en 1914, le
mardi 30 juin, au chef-lieu de chaque academic. Le nombre
maximum des candidats et aspirantes a recevoir a ce prochain
concours est fixe a dix. Les inscriptions devront etre
adressees an secretariat de chacune des academies, avant
le ter mai 1914.
13. — Certificat d'aptitude pedagogique.
a) SESSION DE 1913.
Lisle des candidals de' finitivement admis.
I. — INSTITUTEURS PUBLICS.
MM. Bernier, a Saint-Hilaire-de-Riez.
Biraud, en conge pour service militaire.
Boutet, en conge pour service militaire.
Chupin, a Serigne.
Drousse, en conge pour service militaire.
Izarn, a La Verne.
Laroche, a Saint-Mathurin.

— 290 --
MM. Mouzon, en conge pour service militaire.
Phelippeau, en conge.
Pouponneau, en conge pour service militaire.
II. - INSTITUTRICES PUBLIQUES.
MMm" Besson, a Barbatre.
Boanon, en conge jusqu'au 30 septembre
Bose, nee Bonnet, a Bingerville (Cote-d'Ivoire).
Brianceau, a Notre-Dame-de-Monts.
Canqueteau, a Jard.
Chasseloup, a Chavagnes-les-Redoux.
David, a Saint-Maki-du-Bois.
Delaunay, a Vendrennes.
Dube, nee Billaud, a Château-d'Olonne.
Erceau, nee Caillaud, aux Essarts.
Fonteneau, a Sainte-Hermine.
Gabis, nee Taverne, aux Sables-d'Olonne.
Gamier, a Chattans.
Giboteau, a Jard.
Guillet, nee Morin. a Lucon.
Ipeau, a l'E. P. S. de Fontenay.
Montal, a Saint-Martin-des-Noyers.
Nadeau, au Poire-sum-Velluire.
Neymon, a Saint-Vincent-sur-Graon.
Peultier, a l'E. P. S. de Vassy (precedemment a FE. P. S.
de Fontenay-le-Comte.)
Reaud, a Sainte-Hermine.
Recognition, a Marsais-Sainte-Radegonde.
Rondeau, Challans.
Schmidt, a Saint-Avaugourd-des-Landes.
Sivadier, a Charzais.
Suire, a La Fosse de Barbatre (sup. pleante).
III. - INSTITUTRICE PRIVEE.
Mesnard, au Poire-sur-Vie.
b) SESSION DE 1914.
Les anciens eleves-maitres et eleves-maltresses pourvus
du certificat de fin d'etudes normales et remplissant les
conditions d'cige et de stage requises devront, s'ils desirent
subir l'examen en 1914, produire comme les autres candi-

— 291 —
dats une demande d'inscription (sur timbre a 0 fr. 60). Pour
tous les aspirants et aspirantes, anciens eleves d'ecole normale
ou non, cette demande d'inscription portera en marge,
indiques d'une facon tres apparente, les renseignements
suivants :
Nom et prenoms ;
Date et lieu de naissance ;
Residence ;
Date d'entree et de sortie de l'Ecole normale (s'il y a lieu);
Date et lieu de l'obtention du B. E. ou du B. S.;
Interruptions de service (s'il y a lieu) ;
Centre choisi pour l'epreuve &rite.
Le registre d'inscription, sera rigoureusement clos
le Pr fevrier 1914. Passe cette date, aucune demande ne
pourra plus etre acceptee. Les candidats ajournes en 1913
ne seront pas inscrits d'office pour la prochaine session.
us auront done a renouveler leur demande en temps utile.
Pour bus les autres renseignements (date de l'epreuve
ecrite, centres &examen etc.), -voir le Bulletin d'octobrenovembre
1913, pages 250 et 251.
Les aspirants et aspirantes en ionctions dans
l'enseignement public ne recevront pas de convocation
pour l'epreuve ocrite.
14. — Subventions ministerielles.
Par decisions ministerielles des 27 novembre et 6 decembre,
les subventions suivantes ont ete accordees aux
Societes ci-apres designees :
Societe de lecture » d'Aizenay - 25 francs.
u Le Sou des ecoles laTques » de La Barre-
de-Monts 100 —
u Societe de.lecture » de Notre-Dame-de-
Monts .25
15. — Concessions ministerielles.
M. le Ministre de l'Instruclion publique a accorde des
•concessions de livres aux Bibliotheques scolaires des

— ')92 —
ecoles de garcons de Commequiers, Grand'Landes, Gros-
breuil, Saint-Georges-de Pointindoux, Saint-Jean-de-Monts.
* * *
Par diverses decisions ministerielles, des concessions
de materiel d'enseignement out ete accordees aux ecoles
publiques de Barbatre (flutes), Beauvoir-sur-Mer (flues),
La Chapelle- Hermier ( titles) , La Chaume des Sables
(garcons).
L'ecole de garcons de Beauvoir-sur-Mer a recu une concession
d'agres de gymnastique.
16. — Construction scolaire. — Subvention.
Par arrete du 18 novembre dernier, M. le Nlinistre de
l'Instruction publique a approuve le projet presente par la
commune de Mouilleron-en-Pareds, pour construction
d'une ecole de files. Ii a fixe a 6,440 francs le montant de
la subvention A allouer a cene commune.
17. — Livres classiques. — Catalogue
departemental.
Avis.
La Commission instituee par I' article 3 du decret du
ler juillet 1913, s'est reunie le 18 decembre 1913 A l'Inspection
academique de La Roche-sur-Yon, pour dresser le
projet de catalogue departemental des livres classiques
reconnus propres a etre mis en usage dans les ecoles
publiques de la Vendee.
Conformement aux dispositions du paragraphe 3 de l'article
precite, ce projet de catalogue sera depose pendant
un mois, a partir du 2 janvier 1914, dans les bureaux de
l'Inspection academique oil les interesses pourront en
prendre connaissance.

— 293 —
18. — Cartes d'identite pour 1914
et cartes perimees de 1913.
Les cartes d'identiLe pour 1914 ont ete transmises en
temps utile a l'Administration des Chemins de fer de
l'Etat. Des leur retobr, elles seront, comme les annees
precedentes, adressees A MM. les Instituteurs des chefslieux
de cantons. Ces derniers ne devront les remettre aux
interesses qu'en echange de la carte-perimee de 1913.
Afin d'eviter toutes difficultes, et pour le cas ott l'envoi
des cartes par la Direction des chemins de fer subirait
quelque retard, nous engageons les Instituteurs et Institutrices
qui desirent voyager, a se munir de demandes de
billets a demi-tarif. Ces feuilles leur seront delivrees par
r. l'Inspecteur primaire.
19. — Renseignements statistiques. — Avis.
. le Ministre de l'Instruction publique lire recevoir
avant le ler fevrier prochain, les renseignements statistiques
ci-apres :
Nombre d'eleves inscrits dans les ecoles publiques pendant
le mois de decembre 1913 :
Ecoles elementaires : garcons.... ; filles....
Ecoles maternelles : garcons et lilies (chiffre total)...
Nombre d'eleves presents dans les ecoles publiques le
14 janvier 1914 :
Ecoles elementaires : garcons.... ;
Ecoles maternelles : garcons et flues (chiffre total)...
En consequenee, MINImes les Institutrices et MM. les Instituteurs
publics sont pries de vouloir bien, des le-14 Janvier
prochain, adresser ces renseignements, en ce qui
concerne leur ecole, A MM. les Inspecteurs primaires charges
de les centraliSer.
20. — Statistique de la morbidite
et de la mortalite.
Nous prions MM. les Instituteurs el MNIrt'es les Institu-

— 294 —
trices de bien vouloir se conformer strictement aux instructions
publiees au Bulletin de mars-avril 1913, pages
65, 66 et 67. (Renseignements concernant la morbidite et
la mortalite'.
Toutes is notices, etablies sur papier de format
0,21 )< 0.27. et placees sous une chemise portant les indications
demandees, devront etre, des la reception du
Bulletin, adressees a M. l'Inspecteur primairecharge de
les centraliser et de les .transmettre a l'Inspection academique,
quand le dossier relatif a la Circonscription sera
entierement constitue.
MM. les Directeurs et MIl mee les Directrices des ecoles
normales et des ecoles primaires superieures auront
fournir les memes renseignements (circulaire ministerielle
du 6 janvier 1913).
2 1 . — Bulletin de l'Instruction primaire.
Avis tres important.
La loi de finances de 1913 (article 48) a mis a la charge
du departement l'impression du Bulletin de l'instruction
primaire. A partir du l er janvier prochain, chaque ecole
publique recevra done gratuitement un exemplaire du
Bulletin. Cet exemplaire devra etre communique aux instituteurs
adjoints et aux institutrices adjointes. En cas de
changement, chaque instituteur remettra a son successeur
la serie entiere des numeros parus depuis le ler janvier
1914. Au cours de leurs visites, MM. les Inspecteurs primaires
s'assureront que le Bulletin est conserve dans les
archives de l'ecole dont il est la propriete, et que la collection
est toujours complete et en bon kat.
0" a
Nous prions nos abonnes qui n'ont pas encore paye leur
cotisation de 1913 de bien vouloir nous en adresser le
montant aussitot que possible. Ii est necessaire, en effet,
que nous etablissions sans Larder, la situation financiere
de cette publication.

— 295 —
II. — PARTIE NON OFFICIELLE.
1. — Dons et liberalites.
CHALLANS. — Le 26 novembre dernier, les Dames patronnesses
ont fait une distribution de vetements aux Cleves de l'ecole
maternelle : 62 enfants ont emporte chemise, sarrau, robe ou
pantalon.
Grace a la generosite des Dames patronnesses et de la Commission
administrative de l'hospice, une fete de l'Arbre de Noel a eu
lieu le 19 decembre. De nouveaux vetements ont ete achetes
pour les Cleves indigents.
•
CHANTONNAY (LE FUITEAU). — M ile Grimaux, deleguee canto-
nale, a fait don de deux volumes a la bibliotheque scolaire.
LA CHAPELLE—HERMIER. — Cinq ouvrages de lecture out ete
offerts a l'ecole de files par MI" Grimaux, deleguee cantonale.
FONTEN4kY—LE—COMTE. — Grace an legs Raifaut et aux dons de
111Mm" Ruet, Phelippeau, Allix et Gamier, une abondante distribution
de vetements a ete faite aux Cleves des eeoles publiques
de files.
Mme Phelippeau avait déjà donne, en &Hit dernier, un livret
de Caisse d'epargne pour recompenser une des meilleures Cleves
de l'ecole de la rue de la Lamproie.
PUYRAVAELT. — M. Poissonnet, maire, Conseiller d'arrondissement,
a, comme les annees precedentes, offert, a l'occasion des
distributions de prix, un beau volume a chacune des ecoles de
garcons du canton de Chaille-les-Marais.
LES MOUTIERS—SUR—LE—LAY. — Au moyen des fonds this a la
gCnerosite des dames patronnesses de l'ecole laique de files et a la
Caisse de l'Amicale des anciennes Cleves, il a ete fait, le 6 decembre,
une distribution de vetements, d'oranges et de gateaux aux
Cleves de l'ecole publique de fifes.
LES MOUTIERS—LES—NUCXFAITS. — M me V v° Triehet, commercante,
a fait don a l'ecole publique de garcons d'une somme de 20 francs,
destinee a l'achat d'ouvrages pour la bibliotheque scolaire.
TIFFACGES. — M' Grimaux, delegue cantonale, a fait don a la
bibliotheque de l'ecole de garcons de cinq ouvrages de lecture et a

— 296 —
remis a l'institutrice, en vue de la creation d'une bibliotheque
l'ecole de lilies, quatre livres de lecture.
LA TRANCHE—SCII—MER. — L'ecole publique de lilies a recu de
Grirnaux deux ouvrages de lecture. Ce don porte A sept le
nombre des volumes offerts cette annee par la meme bienfaitrice.
2. — Orphelinat de l'Enseignement primaire.
Le President de Comite local de La Roche-sur-Yon prie
.ceux des societaires qui. ayant recu en octobre livret et
quittance, n'ont pas encore adresse leur cotisation au
tresorier, de vouloir bien le faire le plus IN possible.
Dans sa séance du 20 novembre, le Comite central a
prononce l'admission, comme pupille, de Mlle Simonneau,
flue de M. Simonneau, instituteur C Noirmoutier, et fixe
A 144 francs le secours annuel qui lui sera verse.
Mlle Sitnonneau, etant Agee de 9 ans, recevra ainsi, de 9
a 17 ans, 144 fr. X 8, soit 1.152 francs.
Le President : P. CHALES.
* *
Secours ante'rieurement accorde's
par l'OEuvre de l'Orphelinat de l'Enseignement prim aire
ORPHELINS
Noms
Circonscriptions
„ „
SECOURS
Total
17 aqs1
Cotisati ■ .:
versee-
par le
Sc.cietai ,
2 Charbonneau La Roche-sur-Yon 180 1 2.960f a ) 21f ) )
3 Nand 240 2. 625 » 9
2 Driau 204 » 2.453 33
3 Mitard Fontenay-le-Cate 264 », 2.188 48
Chollet 120 » 1.850 1) 6
Bridonneau... 144 )) 924 »

— '297 -
3. — Touring-Club de France.
Service des conferences.
Le President du Touring-Club de France a M. l'Inspecteur
d'Academie...
y a plus d'un demi- siecle, Henri Heine, avec une
humour ironique, definissait le Francais, un homme
decore qui ne connatt pas la geographie. »
A cette epoque, la geographie etait une science d'agrement.
II n'y a pas bien longtemps, combien de Francais parmi
les classes populaires connaissaient leur pays ; combien
connaissaient nos colonies autrement que par leur nom, et
combien ne les connaissaient meine pas?
Le developpement des moyens de communication, les
perfectionnements apportes aux engins de locomotion, ont
rendu les voyages faciles et la geographic est devenue une
science aimable.
Les conferences, enfin, l'ont rendue populaire.
La conference avec projections est un mode de propagande
excellent, ii exerce sur le public une attirance certaine
et profitable.
Partant de cette idee, le Touring-Club de France poursuit
l'etablissement de series de conferences avee projections
destinees a faire connaitre les merveilles infinies, et
le plus souvent ignorees ou meconnues de notre pays.
Ces conferences, &rites dans une forme simple et sans
pretention, sans etalage d'erudition, constituent un schema
oü sont exposees les idees generales qu'il importe de preconiser.
Elles peuvent etre completees par des questions
on des vues presentant un interet local susceptible de toucher
plus directement le public de l'endroit. Enfin, elles
servent utilement le but poursuivi par le Touring-Club :
« Faire connaltre la France pour la faire mieux aimer. »
Vingt Series sont dejà en circulation ; au cours de la
campagne 1912-1913, elles ont donne lieu a l'organisation
de 700 conferences reunissant plus de 100,000 auditeurs.
L'outil est cree, c'est a l'ouvrier, nous voulons dire au

— 298 —
conferencier d'en faire usage et c'est au personnel enseignant
qu'il appartient de fournir le plus fort contingent.
Nous serions extremement heureux, Monsieur l'Inspecteur
d'Academie, que vous acceptiez de vous interesser A
nos efforts et vous serious reconnaissants de vouloir bien
appeler sur cette question, par la voie du Bulletin &partemental,
l'attention de MAI. les Instituteurs de votre &partement.
Nous joignons a cette lettre un exemplaire de la liste
des conferences actuellement en-circulation, portant reglement
relatif aux.prets de cliches.
Nous vous remercions tres vivement, par avance, de
l'accueil que vous voudrez bien reserver A notre requete.
Reglement concernant les prets de cliches pour projections.
Dans un but de propagande en faveur du tourisme en France
et aux colonies, le Touring-Club de France met a la disposition
des personnalites devouees qui veulent bien lui preter gracieuse-
ment leur concours, les textes de conferences ci-apres, ainsi que
les series de cliches de projections sur verre, format 8 1 2 X to cm,
dont le nombre est indique ci-dessous :
Conferences (numeros, titres et auteurs).
I. Le _Nord (55 cliches), L. Boulanger.
2. Meuse, Champagne et Ardennes (Si clichés), L. Boulanger.
3. Touraine, Orlianais, Blaisois, lal-da-Loir (6o cliches), Andre
IlaHays, membre du Comite des Sites et Monuments pittoresques.
4. L'Ile-de-France (48 cliches), Marius N achon, membre du
Comae des Sites et Monuments pittoresques.
5. Les environs de Paris. Des rives de In Seine a la.plaine de la
Bernice (6o clichés), Marius Vachon.
ff. Bourbonnais, Berry, Sologne (57 cliches), A. Surier.
12. Bourgogne et Morvan (61 clichés), A. Surier.
19. Vallee du Rhclne (55 cliches), L. Bonnard, secretaire-archi-
viste du Conseil d'administration.
23. Region des Gausses (57 cliches), A. Vire, membredu Comae
des Sites et Monuments pittoresques.
24. Des Cevennes mix Pyrenees (56 cliches), Georges Soum,
avocat.

-299-
29. La Corse (57 cliches), A. Surier.
32. L'Indo-Chine (95 cliches), lieutenant-colonel F. Bernard,
rnembre du Comae de tourisme colonial, et M. A. Umbdenstock,
secretaire administratif du Comae.
40. Protection des Sites et Monuments pittoresques (63 cliches),
Louis Farges, membre du Comae des Sites et Monuments pitto-
resques.
41. Le deboisement, la restauration et la mise en valeur des terrains
en montagne (39 cliches), P. L. Mougin, conservateur des
Eaux et Forets.
42. Sur les vieilles routes de France. Le voyage d'autrefois (55 clichés),
L. Bonnard.
4,5. Tourisme nautique (fleuves et rivieres de France — 90 cliches),
L. Bonnard.
46. Tourisme nautique (cotes et ports de France — 72 cliches),
M. Rondet-Saint, vice-president du Comae du Tourisme nautique,
et M. L. Bonnard.
49. L'Holellerie francaise autrefois et aujourd'hui (59 cliches),
L, Bonnard.
Hors series : Cliches du Manuel de l'Arbre ; Cliches de l'Album
Algerie-Tunisie.
Dix-sept autres conferences soft en preparation.
Chaque serie de clichés est accompagnee d'un texte pouvant
Atre lu par les conferenciers qui n'auraient pas le temps de preparer
me conference personnelle ou manqueraient de documents.
Les textes peuvent etre conserves par les conferenciers.
.kfin de permettre de satisfaire aux nombreuses dennandes de
prets, ii ne sera jamais envoye qu'une collection a la fois. Toutefois,
chaque demande peut viser plusieurs envois successifs.
Si le conferencier laisse le choix entre un certain nombre de
series, ii voudra hien, dans sa demande, faire connaitre dans
quel ordre it desire qu'elles lui soient expediees.
Les demandes de cliches doivent etre adressees au Siege Social
du Touring-Club, 65, avenue de la Grande-Armee, quinze jours
au moms avant la date de la reunion. Le texte de la conference
est envoye des reception de la demande et les clichés expedies de
faeon qu'ils parviennent au destinataire deux ou trois jours
-avant la conference.

— 300 —
Les expeditions sont toujours faites a domicile. II importe
done de mentionner dans les demandes : son nom, sa fonction
ou qualite, son adresse exacte, le departement, la gare chargee
de la livraison du colis ou, pour les expeditions a faire en gare,
la station la plus rapprochee.
Les prets sont gratuits, le Touring-Club prend a sa charge les
frais de transport alter et retour ; une feuille postale est jointe
la lettre annoncant l'envoi des cliches. Pour l'etranger, les frais
de reexpedition sont supportes par les conferenciers.
Les series sont controlees au depart et a l'arrivee ; elles sont
expediees completes et en bon kat. Les deteriorations, le bris des
cliches, sont It la charge des conferenciers. It est donc tres utile
que ceux-ci, s'ils ne veulent etre rendus responsables, accusent
reception du colis en specifiant l'elat dans leguel ii leur est parvenu.
Si cette formalite n'etait pas accomplie, les cliches qui rentreraient
deteriores on brises seraient factures It raison de cinguante
centimes piece.
Pour permettre d'annoncer les conferences, le Touring-Club met
It la disposition des conferenciers dix afliches timbrees, lesquelles
sont adressees gratuitement, stir demande.
Instructions pour le renvoi des clichés.
Les clichés, classes dans leur ordre numerique, reunis en petits
paquets enveloppes de papier de soie, doivent etre replaces dans
leur boite, reposant sur un de leurs cotes et non a plat, entoures
de frisons et cales It l'aide de fibres de bois.
La caissette qui les contient doit etre ficelee.
4. — Necrologie.
M. Guillet, Pierre, instituteur It L'Epine de Noirmoutier,
est deckle, l e ler decembre dernier, It l'age de 28 ans.
Ancien eleve de . l'Ecole normale de La Roche-sur-Yon, cc
jeune maitre a exerce successivement les fonctions d'instituteur
adjoint aux Epesses, It Saint-Denis-la-Chevasse et It
Serigne.
Le l er octobre 1912, il avait ete nomme It L'Epine de

— 301 —
Noirmoutier oii ii s'etait vite attire la sympathie de la
population.
Au nom de l'Administration academique, et en l'absence
de M. l'Inspecteur primaire des Sables, empeche, M. Petit,
directeur d'ecole a L'Epine, a prononce les paroles d'adieu
sur la tombe de son regrette collaborateur.
Mme Huguet, institutrice adjointe a Noirmoutier, vient
d'avoir la douleur de perdre son man, &cede a rage de
36 ans, apres quelques jours de maladie.
L'Administration acadernique adresse aux families en
deuil ses bien vives condoleances.
La Iloche-sur-Yon, le 31 decembre 1913.
L'Inspecteur d'Academie,.
A. MOULET.
Le Gerard, Seeretaire de l'Inspection academique,
P. PALANQUE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Moderne, E. HAMONNET, 8, rue Paul-Baudry.

Supplement au Bulletin de l'Instruction Primaire de la Vendee
de Feveier 1913.
TABLE ALPHAMTIQUE
D E S
Instituteurs et Institutrices Publics
Au 1" Janvier 1913
SI(;NES 113141WIATIFS
4° Colonne :
li Directeur ou Directrice il'ecole.
I . Instilitteur oil Institutrice charge d'ecole de moins de 3 classes.
1 histituleur ott Institutrice litulaire adjoin( ou adjointe.
Stagiaire.
6 Colonne :
S Brevet superieur.
Ef Brevet element-complete par certaines series de Fancier' Brevet complet.
E Brevet illemenlaire.
liar. Baccalaureat.
8" Colonne :
11 Mention honorable.
li Medaille de bronze.
.\ Medaille &argent.
I
8' et 9' Colonnes:
011icier &Academie.
Oflicier de EInstruction publique.
Chevalier du Nlerite Agricole.
9 - Colonne :
F Lettre de felicitations.
b DiplOme.
L Don de livres.
11 Medailie de bronze.
.1 Medaille &argent.
V Medaill de vermeil.
Dans les colonnes 7 A 11. les nombres entre parentheses ou entre tirets
scud formes des deux derniers chiffres dune annee et indiquent cette armee.
Exemple :99 sivnifie armee 1899: (00) signilie annee 1900, etc...
1■31C H I VEs,
4e 1 A IlEtit

No \Is (.(
I I
_
INSTITUTEURS
RESIT) 1 ; \ s
.
\ LTneau, Augustin . . 13' Souil Saint-Pierre-1e-Vieux .,
\ lain, Auguste . . . . 17-8-92 2 A Saint-Gervais.
Alain, Pierre 26-7-70 23 Puyravault des Essarts.
Allain, Theophile . . 15-10-61 30 Tallud-Sainte-Gemme.
Allard, Abel 2-12-83 11 A Chaille-les-Marais.
Allattd, Amedee. . . 28-10-74 20 Doix.
Annette-Crampe, Jean. 24-6-54
Faymoreau.
Antoine, Emmanuel. . 15-2-77 It) A Damvix.
Appraille, Aristide . . 28-2-59 35
Arehambaud, Ferdinand . 31-7-72 22 I.a Croix-Meraud de Nlervent.
Arnaud. Jean-Baptiste 20-1-8
Sainl-Georges-de-Montaigu.
Arnaud, Edmond . . . 30-6-80 15 La Pagerie de Nlouchamps.
\ rnaud, Ferdinand . . 1-8-58 36 Saint-Atibin-des-Ormeaux.
\ rnaud, Georges . . . 30-10-84 10 A Lucon.
AMOU, Pierre
Arsicaud,
23-4-60
22-1-61
35
34
I) I.es Brouzils.
(haille-les 2Alarais.
Et
Et
Aubin, Eugene . . . . 17-9-66 28 I)
Auger. Emile 16-4-84 10 A Cheffois.
Autin.Sylvain . . . . 1-1-62 . 31 Guitardiere de Nesiny.
Auvinet. Pierre . . . . 29-4-65 30 Thire.
Babin, Pierre 5-9-77- 14 A Lucon.
Bade. Adolphe . . . 15-4-86 3 A Lticon.
Badreau, Damase. . 11-12-70 24 T ChefTois.
Badreau, Georges. . 6-11-62 30 T Saint-Benoist.
Badreau, Georges. .
Badreau, Hilaire . .
7-4-70
24-12-60
24
34
T
T
Saint-Laurent-de-la-Salle.
Longeves.
Balin, Louis 8-4-87 8 A Belleville.
fiallanger. Leon . . . 16-1-85 4 S Saint-Martin-des-Noyers.
Aptiste dit Fleury Edmond 13-11-65 29 T ChUille-les-Ormeaux.
i;Arbier, Alfred. . . . 30-8-59 30 T Bessay.
(;arbier, Louis 13-4-67 25 T Sainte-Foy.
(:(irbot, Constant. . . 2-6-62 33 T Saint-Hilaire-la-Foret.
l;arbot, Jacques . . 8-3-58 37 T Longeville.
((Iron, Leon 17-12-81 13 A La Bruffiere.
irraud, Charles. . . 12-5-64 31 D Foussais.
l..irraud Jean-Baptiste 2-11-66 28 T Lucon-Port.
l;areaud, Victor. . . . 13-11-58 36 T NIagnils-Reigniers.
!c.
\
DATE
de la
derniere
3
DERNIERE RECOMPENSE
on Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
d'Adultes
LEGS
LEN EAU
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours crAdultes
depuis 1907
.
4, 10
5, 13
F (11) 12 40 (12)
3, 08 F (12) 06 30 07) 30 (12)
2, 09 ■ (16) 93 — 02 30 (08)
4, 09 Ii 10)
3. 09 I (09) 07 30 (07) 40 ;12)
2. 10 11) 90 — 98 — 08 40 (11)
3, 10 10) 07 30 (12)
2, 06 B(01) (33 — 04 40 (07) 40 10) (12)
3, 09 1)(12) 40 (14)
4, 13 F ,12) 40 (II)
3, 13 1)(10) 10 20 (07)
1q10 B (03) A (10) 87 — 97 — 09 30 (07) 40 (11)
4e 11 F (09) 1 )
1e13
1e13
H (02)
A (11)
D (03) 89 — 97 — 09 40 (08) 30 (11
B (07) 6 (08) 89 — 99 — 08 40 (12)
2e11 B(12) 97 — 09 40 (07) 40 (11)
4 11 D (11) 1) 30 (II)
2' 10 F (01) 03 — 03 40 08) (12
2, 11 1 1 B (08) 95-06 40 10)
3, 13 0 F (10) 10 -
5, 12 F (12) 1 1
213- 11(08) D (07) 02 40 (07) 30 (12)
7-00 D (01) 87 98 02 30 (09 ) 30 (11)
13 H (09) D (07) 04 40 (07) 30 (08) 40 (12)
06 D(03) 91 00 12
10 F (12)
11 D (02) 96 — 04 30 (11)
09
L ;09) 93 — 03 40 ,08)
10 D (09) 03 40 ;08) 30 (10) 40 1?
13 B (05) V '11) (12) 90 — 99 — 11
05 B (04) 1."05, 87 — 95 — 04
13 F (11) 40 (12)
(18 B 07) D (05 90 — 99 — 10 40 (09) 30 '
II) H (06) B (09, g.) (10) 95 — 04 40 ( 12;
!I D (02 87 — 9-5 — 07 40 "12 ,

et PREN(Ols
- ELS
RESIDENCES
Barreau. Firmin . . 31-10-62 32 S)-Ph ilbert-du-Pon Cho ri
Barreau. Camille . . . 16-11-92 Ealleron.
Barreau, Pierre. . . . 18-10-68 25 Saint-Philliert-de-Bouaim•.
Baty, Henri 28-12-71 23 I) Sallertaine.
13auche. Louis . . . . 10-11-84 10 A Thorigny.
Band, Joseph 11-1-88 • A Fonlenay-le-Conde E. P. S.)
Baud, Pierre "- 10-73 21 Ileanfou.
Bandry, Gaston. . . . 31-5-84 10 A Le Eenouiller.
Beaupuis, Benjmnin . 11-4-55 37 Saint-Hilaire-de-Voust.
Behind, Franc.ois . . 17-2-69 23 L'Ilermenault.
Belaud, Gaston . . . 8-7-88 4 A Chaalonnay.
Beneteau. Armand . . 8-3-63 '32 Sainte-Cecile.
Berland, Jules . . . . 28-3-66 Saint-Martin-des-Fontaines.
Bernard, Henri . . . . 2-9-65 L'Oie.
Bernard, Jean-Louis'. 10-11-60 31 Saint-Gilles.
Bernard. Octave . . . 4-4-82 13 Bosnay.
Bernardeau. .Hubert 18-5-86 9 A La Barre-de-Monts.
Bernier. Emile . . . 16-12-75 13 Champagne-les-Marais.
Berny, Felix 25-7-69 25 A La Roche-sur-Yon.
Bertaud, Octave . 15-10-67 27 La Tranche.
Bertaud, ( lement. . 2-10-85 9 A La Roche-sur-Yon.
Berlin, Emile 18-1-79 12 A Grues.
Bertrand, Maximilien . 4-10-65- Saint-Sigismond.
Bessiere, Armand. 21-3-65 30 I) Rocheserviere.
Bichaud. Arthur . 15-12-78 Moot iers-stir-1,ny.
Bideaud, Louis . . 4-10-84 10 A La Ferriere.
Billaud, Auguste- . 14-5-61 34 Saint-Gervais.
Billaud, Albert . 21-3-87 A Bonin.
Billaud. Pierre . . 28-6-65 29 La Roussiere de Commequict
Bind, Emile 5-4-87 5 A Bois-de-Celle.
Biraud, Edouard .
Biteaud. Fernand .
1/44-7-63
13/4-10-82 12 A
La Mothe-Achard.
Commequiers.
Blanchard. Jean. . . . 24-5-56 36 1) Saint-Denis-la-Chevasse.
Blanconnier. 29-11-70 24 Fougere.
Theodor. 30-1-72 23 Le Givre.
_ 2'2-1-62 32 Chavagnes-en-Paillers.
21-12-70 23 Le Perrier:
18-9-61 3? La Barre-de-Monts.
1,
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DERNIERE RECOMPENSE
Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
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Pour Cours
d'Adultes
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.
LEGS
. LUNEAU
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cdurs d'Adultes
depuis 1907
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(12)
0
,
,
.

NOMS et PRENOMS
USUELS
Boisnard, Jean . . .
Bonal, Auguste . . . .
Bonnaud, Eugene. . .
Bonnaud, Auguste .
Bonneau, Georges . .
Bonnet, Hippolyte. .
Bonnin, Armand . .
Bonnin, Elie
Bordron, Louis. . .
Boriane, Adolphe. .
Bone, Emile _
Boric, Jean-Baptiste
Botton, Henri
Botton, Henri
Boucard, Alexis.. .
Boucher, Ernest . .
Boucher, Pierre. . .
Boudet, Alcide . . .
Bouet, Auguste. .
Bouet, Auguste. . .
Boulder, Homere . .
Boulder, Leopold. . .
Bouju, Alphonse . .
Bouju, Gustave. . . .
Bouquet, Eugene. . .
Bourasseau, Auguste.
Bourmaud, Pascal . .
Bourneau, Ilippolyte .
Bourneau, Pierre . . .
Bouron, Constantin. .
Bouron, Eugene . .
Boury, Gabriel . . . .
Boury, Georges. . .
Boury, Leon
Bouteille, Isidore. .
Boutet. Alphonse. .
Boutevillain, Emmanuel
Brachel. Eugene .
22-8-58
24-3-70
13-10-63
15-9-83
12-10-59
6-8-56
15-3-88
11-3-61
11-2-71
7-10-70
23-7-90
10-5-56
27-8-76
3-10-85
13-1-68
17-7-72
5-9-93
6-7-63
4-9-65
28-10-89
11-5-83
6-8-57
20-11-72
24-4-63
14-2-60
5-12-87
19-10-66
20-8-76
18-2-92
7-4-77
9-12-84
17-5-87
11-4-86
27-10-58
2-1-80
10-4-86
5-9-79
26-7-62
-
34
10
31
10
35
36
6
34
24
25
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33
18
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1
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37
22
29
35
3
27
18
3
17
9
8
9
35
9
26
RESIDENCES
Challans,
Saint-Vincent-sur-Graon.
Barbatre.
Moutiers-les-Mauxfaits.
Lesson.
COW dlyoire (A. 0. F.)
Les Essarts.
Falleron (La Samuellerie).
La Roche-sur-Yon Cc. annexe.
La Garnache.
Saint-Hilaire-de-Riez.
Saint-Hilaire-de-Riez.
Fontenay-le-Comte.
Les Lucs-sur-Boulogne.
La Faute de La Tranche.
Saint-Nlaurice-des•Noues.
Pouzauges.
Loge-Fougereuse.
Benet.
La Tranche.
Thouarsais-Bouildroux.
Vix.
Saint-Cyr-des-Gats.
Moreilles.
Mache.
Vaire.
Landevieille.
Bouille-Courdeault.
Serigne.
Bouffere.
Ardelay.
Nieul-le-Dolent.
Chauche.
Nieul-le-Dolent.
Monsireigne.
Fontenay-le-Conite.
Dompierre.
NIouilleron-en-Pared,.
GLASSE
-
DATE
de la
derniere
promotion
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3.12
2.11
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorinque obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
(I'Adultes
LEGS
IA:NEAL:
RECOMPENSES
EN ABGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
,
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D 00 -- 12 40 0) 10 1 1
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NOMS et PRENOMS
i - ,--, 1:ELS
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- 8 -
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..-.
111.SIDENCES
Braeliet, Jules . . . . 9-8-63 30 T Mesnard-la-Barotiere.
13rancard, Gabriel. . . 28-3-69 26 D Les Lucs-sur-Boulogne.
1 Branehereau, Benjamin. . 18-8-70 24 T Petit-Bourg-des-Herbiers. .
Branchereau, Abel . . 30-1-86 9 A Saint-Hilaire-des-Loges. E
Braud, -Edmond. . . . 29-10-68 26 D I.es Essarts. s
Breant, Henri 20-8-66 28 T Froidfond. I
Bremont, Maurice. . . 24-2-81 11 T La Guyonniere des Liles. E
Breteau, Barthelemy . 23-4-75 26 T Treize-Septiers I;
Bridonneau, Rene. . . 24-2-67 28 T Auzay.
Briquet, Paul 29-8-72 22 T Payre-sur-Vendee. .
Brochard, Alexandre . 30-3-72 4 A Soullans.
13rochard, Edouard. . 12-4-68 26 T Saint-Islutliurin.
Brosset, Alexi ,. 17-11-76 18 T La Doit de SI-Hilaire-des-Loges. s
Brug,uere, Paul . . . . 5-5-87 10 A ChAleau-d'Olonne. I:
Bruneau, Octave . . . 23-7-73 21 T Evrtines. I:
Burcier, Benjamin . . 20-12-73 21 A Saint-Georges-de-Montaigu.
Burgaud, Edouard . . 7-8-75 - 12 T Querry-Pigeon ;SI-Iti1.-de'-Talmen4. E It:
Burnaud, Albert. . . . 30-5-92 2 S Dompierre.
Burnaud, Charles. . . 3-3-89 6 A Sainte-Fla ive-des- IA
Butraud, Edouard. . . 11-8-60 24 T La Genetouze.
:aillaud, Benjamin . . 4-9-59 35 T Saint-Andre-d'Ornay.
:aille, Louis . 24-12-89 4 A Mouchamps.
:aillon, Alphonse. . . 24-2-65 30 T Monsireigne.
:amus, Eugene. . . . 24-10-69 15 A Ille-d'Elle. I
:anqueteau, Pierre. . 3-9-65 29 T Nlouilleron-le-Captif. I
:arre, Edmond . . . . 12-4-60 34 I) Chauche.
lasseron, Edmond . . 9-9-61 33 D Fontenay-le-Comte.
:haigneau. Leon . . . 23-3-66 29 D Bois-de-Cene.
:haperon, Eugene . . 2-6-60 34 T Treize-Vents. 1
:haperon, Joseph. . . 7-3-55 40 D Croix-de-\i.. I
:harpantier, Auguste. 18-3-63 28 T Vendrennes.
:harpentier, Gustave . 21-4-89 4 A La Ferriere.
:harrie•, Celestin. . . 18-2-63 31 T Saint-Reverend. I
:harrier. Emilien. . . 21-12-87 7 A Puyravault.
:harrier, Fernand: . .
-.harrier, Leon . . . .
:hartier. Alexis. . . .
11-2-82
3-3-81
24-9-84
-
13
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A
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Saint-Gilles-s.ur-Vie.
Saint-Florent-des-Boi-.
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DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction HOr101iflqUe obtenue
Pour rEcole
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pour Cours &Achilles
depuis 1907
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et 1'111.IN NI .-
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Chataigner, Gustave .
1 'Hots -eau, Gaston . .
cliativeau, Theophile .
Chauvet, Leon . . .
Chauvet, Paul . . .
Chauviere, Alexandre.
Chauviere. Alphonse .
Chauviere. Armand .
Chauviere, Constant .
Chemin, Achille. . . .
Chemin, Eugene .
Chenay, Edmond .
Chevalier, Ilippolyte .
Chevalleati. Ernest . .
Chevreau, Raoul . . .
Cltopine, Eugene. . .
Chouin. Paul
Chopin, Louis . . .
■ '! , enewerck. Edouard
-net, Eugene .
i•ler, Gustave
Clot, Roger
COme, Armand .
Constant, Iloger
Corbin, Octave . . •
Co•niere, Baptiste. • •
Corniere, Camille. • •
Corniere. Leon . . •
Cosset, Gustave . •
Coudrain, Gaston.
Cousin. Abel
cousseau, Etienne •
cousseau, Louis . •
coutanceau, Paul. •
tIoutaud, Auguste. •
I :outouis, Stanislas. •
couzinet. Alexandre •
Comic. Benjamin . . •
—
l".
- RESIDENCE8
27-10-68 26 T Menomblet.
9-10-84 9 A Saint-Pierre-le-Vieux.
12-2-77 16 A Fontenay-le-Comte.
9-4-60 35 D Ile-d'Elle.
10-1-92 3 S Froidfond.
8-10-73 21 T Puybelhard.
9-11-74 20 T La Brufliere.
29-12-76 18 T Saint-Andre-Goule-trOie.
5-1-65 29 T Saint-Hilaire-de-Loulay.
10-3-93 1 S Saligny.
11-8-64 29 T Mouzeuil.
15-11-77 17 A 1,a Chautne.
20-3-84 11 A Champagne-les-Marais.
23-8-65 29 T Apremont.
5-7-92 2 A Rocheserviere.
30-12-67 24 T La Copechagniere.
24-7-85 10 A La ,Chaume.
25-10-62 32 T I1lormaison.
1-5-69 26 T Bazottin de - Damvix.
28-8-69 25 T Landeronde.
16-4-65 30 D La Roche-sur-Yon.
3-3-92 3 A Jard.
20-10-57 13 1' La Gueriniere de Noirmoutier.
2-11-89 7 A Saint-Denis-la-Chevasse.
31-12-82 12 A Faymoreau.
9-4-63 32 T Belleville.
19-7-87 3 S Angles.
22-6-88 . 3 A Montaigu.
26-2-86 9 A Saint,Prouant.
15-19-79 15 T La Boole d'Aizenay.
6-11-65 29 T Martinet.
23-5-87 6 A Le Boupere.
13-3-63 28 T Tiffauges.
11-6-71 23 A Les Sables-d•Olonne.
27-3-61 33 T Sainte-Florence.
16-5-62 31 T Le Fenouiller.
20-3-72 • 23 D L'Aiguillon-sur-Mer.
27-6-67 27 T Saint-Martin-de-Brem.
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pour Coors d•Adultes
depuis 1907
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— 11 30 11 .

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Crepain, Georges. . .
Crepeau, Eugene . .
Crouby, Pierre . . .
crone, Ernest
Dallet. Ferdinand. . .
Davaine, Joseph . . .
Haviet, Almyre . . .
Ileboule, Louis
1)efaye, Louis
Delaunay, Auguste..
Delaunay, Eugene .
Delaunay, Martial. . .
Delaunay, Pierre . . .
Ilelaunay, Pierre-Arsene .
Deleellie. Emile . . .
Deligne, Pierre . . .
Demellier, Armand .
Deniau, Jean
!lords, Theophile . .
lessendier, Desire .
• ,sthornas, Jean-Baptiste
ibot, Ernest
Firmin
, ieumegard,.Georges
At), Elie. .
, ouge, Jules
Zaeliarie
(harles. .
, rapeau, Alexandre. .
u'apeau, Auguste. .
1 , rapron, Francois .
Tochon, Ernest . .
1 , ronneau. Leon . . .
, udit, Frederic . .
tgast, Pierre . . .
Huguy. Clement .
olguy. Constant . .
24-4-93
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Poire-sur-N (Allure.
Le Perrier.
Sainte-Christine.
La Chatune.
Chaix.
Ile-d'Yeu.
Cugand.
Saint-Valerien,
Nalliers.
La Sevre du 1■Iazeau.
Bournezeau.
Boupere.
Venansault.
Saint-Gilles-sur-Vie.
La Boissiere-de-Montaigil.
I.a Fort-Query (le S'Christ-du-1.4:
Rochetrejoux.
Saint-Aubin-des-Ormeaux,
Saint-Hilaire-des-Loges.
Saint-Christophe-du-Ligneron.
La Mazurie de Venansault.
Le Progres-Rousseau de Bois-le-('cn." 1
L'Aiguillon-sur-NIer.
L'Ile-d'Elle.
Les Sables-d'Olonne.
Saint-Ililaire-de-Vousl.
Apremont.
Saint-Vincent-Sterlanges.
Reaumur.
Mareuil.
Liez.
Bazoges-en-Paillers.
Saint-Gervais.
Chavagnes-les-Redoux.
Vaire.
Saint-Georges-de-.NIontall!ll.
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derniere
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DERNIERE RECOMPENSE
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co Distinction IIonorifique obtenue EN AnGEN4
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depuis 1907
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Durand, Celt•-t.n . .
Durand, Pierre . . .
Durand. Prudent . .
Duret, Henri
Erceau, Alexis . . . .
Etoubleau, Jean. . . .
Etoubleau,. Narcisse
Evelin, Henri
Faivre, Felix
Fallourd, Louis. . . .
Falourd, Henri . . . .
Favreau, Auguste. .
Favriau, Fram:ois. . .
Fillon, Ferdinand . • .
Fillon, Louis
Fillon, Theophile . .
Fillonneau, Emmanuel
Fillonneau, Georges .
Fillonneau, Octave . .
Fillonneau, Vold . .
Foix, Auguste, . . .
Fonteneau, Albert. . .
Foi.estier, Eugene . .
Forestier, Louis . .
Forre, Jean-Baptiste .
Fort. Auguste
Fort, Slanislas . . .
Fortin, Honore . .
Crancheteau, Ferdinand.
tiaborit Leonce. .
iiaborit. Louis . .
•allet. Marcellin .
ianacheau, Jean-Baptiste.
c.arnier, Alphonse . .
iaucher. Celestin. . .
4iaucher, Louis. . . .
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20-6-74
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22-12-86
20-9-75
24-1-63
22-3-78
14-4-72
21-9-60
26-10-51
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15-5-64
29-4-87
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2-2-76
2-8-57
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Bea urepaire.
La Fosse de Barbatre.
La Chaize-le-Vicomte,
Saint-Julien-des-Lande-•.
Les Essarts.
Saint-Hilaire-de-Vouhis.
La Gueriniere de Noirmoutier.
Saint-Mars-la-Reorthe,
Siiint-Mars-des-Priss,
Lueon.
Poir,"!-sur-Vie.
Aubigny.
Saint-Hilaire-de-Talmont.
Saint-Pierre-du-Chemin.
La Chapelle-aux-Ly -s.
Dissais.
Saint-Pierre-le-Vieux.
I.a Pommeraie, IS
Montreuil.
I S
Velluire.
L'Ilerbaudiere de Noirmoutier. • L
Challans.
,
Champ-Saint-Pere.
Falleron.
Beauvoir-sur-Mer.
Gro.sbreuil.
.4. 0. F.
Cheteauneut.
Landes-Genusson.
Saint-Vincent-Sterlanges.
L'Hilaire an Ble de la Garnache.
Saint-Christophe-du-Ligneron.
L'Aiguillon-sur-Vie.
La Limouziniere.
Nlouchamps.
Lairoux.
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DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
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12
94 — 05
RECOMPENSES
EN ARGENT
- pour Cours d'Adultes
LUNEAU depuis 1907
03
12
97 — 09
06
06
95 — 04
03
94 — 01
04
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97 09
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Gaudin, Clement . . .
Ganducheau, Alexandre
Gautier, Elie
Gautreau, Michel. .
Gautron„Edmond. .
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25-4-75
2-7-66
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3-9-79
31
20
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13
15
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—
Le Bernard.
Antigny.
.
I3ourg-sous-la-Roche. .
L'Oie.
Mouilleron-en-Pareds.
.
Gautron, Georges. . . 14-2-87 6 A Saint-Florent-des-Bois. 1E
Gautronneau. Clovis . 17-12-69 22 T La NIonnerie des Brouzils.
Gautronneau, Cyriaque. . 21-7-62 32 1 Saint-Cyr-en-Talmonda4- , .
Gauvreau, Felix . . . 1-9-86 8 A Nieul-sur-l'Autise. ,
Gazeau, Francois. . . 27-9-75 19 T Saint-Hilaire-de-Mortagne. -
Gendron, Alexandre. . 5-4-69 25 T Puy-de-Serre.
Geoffroy, Th(!ophile. . 5-5-77 18 A Les Sables-d'Olonne. .
Gibaud, Adolphe . . . 14-8-70 24 A Fontenay-le-Gointe. .
Gilbert, Marcel . . . . 11-10-87 - 8 A Talmont. -
Gilot, Louis 7-11-55 36 T Bourneall.
Girard, Pierre 12-9-61 31 T La Chouziere de 4 reize-Septiers
Girardeau, Ludovic. . 13-5-73 21 1 Saint-Vincent-sur-Graon. .:.
Giraudeau, Eugene . . 14-1-70 24 A Fontenay-le-Comte. _
Gluard, Lecture. . . . 3-10-58 35 T Saint-Sulpice-en-Pareds. I
Godard, Felix 2-12-69 21 1' Les Roches du Boupere.
Godet, Ilene . . . . 20-6-79 16 A Les Herbiers. .
Goineau, Alphonse . .
Goineau, Benoni . . .
4-9-87
7-8-75
6
19
A
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Sainte-Cecile.
L'Angle de Chantunna ■ .
,
Gordet, Louis 3:11-89 5 A Nalliers. s
(.;onifi. Jules 12-4-86 8 A Fonlenay-le-Conzte. (E. P. N.) s
Gouraud, Alphonse. . 30-8-64 28 T Avrille.
( :ourand, Jean . . .. . 21-10-71 24 T Les Touches de SI-Martin-des-Noy. -
Gouraud, Louis. . . . 8-5-60 32 T Sainte-Hermine.
Grangiens, Gabriel. . 22-1-89 4 A Saint-Denis-la-Clievaso -
Graslepois, Jean . . . 12-3-64 31 T Montreuil. I.
Gratton, Benjamin . . 5-7-78 16 A Saint-Michel-Mont-NIercure. S
Gratton, Gregoire. . . 7-5-59 36 T Saligny. E
Greaud, Charles . . . 11-3-66 28 T Grand•Landes, E
Iireaud, Clement . . . 30-6-83 11 A La Guyonniere. E
dreffard, Leopold .- . 3-4-65 15 T La Nerriere de la Bruffiere. E
■:,rolier, Jean-Baptiste. 4-10-78 10 T Moulin-d-LandesdS41i1.-d-Talmont. F
Grolleau, Leopold . . 31-7-73 21 T Soullans. -
Guegeais. Cyprien . . 23-7-62 32 T La Bretonniere.
, E
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, de la
I derniere
Promotion
— 17 —
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Coors
d'Adultes
LEGS
LUNEAU
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Coors d'Adultes
depuis 1907
.
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01 -- 12 40 09 12
89 -- 99 -- 09 40 07 10
2

NOMS et PRENOMS
USUELS
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- 18 - 1 - 19 -
..„ RESIDE NCES
Gueho, Donatien . . . 10-12-72 22 T La Flocelliere de Challans. S
Guery, Paul 1-11-59 26 T La Chevalerie du Bourg-s/-la-Roche. Et.
Guibert, Lucien. . . . 16-12-63 30 T Le Sableau de Chaille-les-Marais. E
Guibot Clement . . . 3-8-79 15 A Lucs-sur-Boulogne. S
Guibourgeau, Ernest. 13-6-64 28 D Coex. E
Guibreteau, Henri . . 12-4-61 34 T Mervent. E
. Guichard, Francois. . 20-9-58 35 T Breuil-Barret. E
Guilbaud, Albert . . . 5-4-58 31 D Bournezeau. E
Guilbaud, Gaston. . . 28-12-73 21 A Aiguillon-sur-Mer. E
Guillaudeau, Edmond. 21-6-69 21 A Ile-d'Olonne. E
Guillaume, Maurice. . 17-5-84 10 A Longeville. E
Guillement, Emmanuel 21-5-82 13 T Le Vieux-Cerne de SLJean-de-Monts. S
Guillement, Henri - . . 18-7-77 17 A Bonin. S
Guillemoteau, Pierre . 27-4-59 34 T Serigne. E
Guillet, Armand . . . 26-4-83 12 A Saint-Fulgent.
Guillet, Auguste . . . 20-5-87 7 A Lucon. S
Guillet, Elie 15-4-62 32 T Les Chaffauds de S'e-Cecile. E
Guillet. Jules 14-6-63 32 D Saint-Jean-de-Monts. E
Guillet. Pierre . . . . 26-12-85 7 A L'Epine de Noirmoutier. S
Guillon, Abel 14-12-64 30 T Saint-Michel-le-Cloucq. E
Guimard, Leon. . . . 14-10-59 35 D Mareuil-sur-Lay. E
Guittot, Louis . . . . 12-7-63 31 D La Chaume. S
Guyonnet, Auguste. . 11-6-82 12 A Sainte-Hermine. E
..
liaie. Eugene 30-12-72 22 T Chapelle-Hermier. E
nerve, Auguste. . . . 23-2-72 23 T Olonne. S
Hery. Leon 8-2-80 14 A L'Hermenault. S
Izacard, Valentin . . . 20-1-86 8 A Challans. S
Izarn. Henri-Fernand. . . 21-9-82 11 S La Verne. E
,
Jacob, Emile 28-11-87 6 A Commequiers.
Jacob, Louis 24-8-55 35 T Riez.
Jard. Ernest 2-8-72 22 T Beuene-l'Abhe des Magnils-Reni , 7-
Jarousseau, Georges. 5-12-73 21 A Bournezeau.
Joint, Theophile . . . 25-11-79 15 A La Roche-sur-Yon. -
Jolly, Louis 25-1-84 11 A Les Sables (La Chaun -o-,
Joret. Alfred 20-3-79 26 T La Jonchere.
-.z
i•
tn.s.
.. z :
CLASSE
-
DATE
de la
derniere
Promotion
3'10
3'08
2, 11
3, 13
2, 11
2, 06
1 , 11
1 , 13
3, 10
4712
5, 10
4, 00
3, 11
1712
4, 09 •
5'10
2, 06
1 , 13
5, 11
2, 11
1 , 12
4710
3, 11
3, 08
3, 13
4, 13
5, 11
1'10
3, 00
3, 11
3'11
4, 10
3'10
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
11 07)
B 12,
B 10)
B (09,
B 03,
B 31)
B (04)
B 09
0
Pour Coors
d'Adultes
D 11
D o7
D o
D 12
D ()I
14 01
V 01
B 11
D 11
F 11
I' 11
F ,10)
F ,10)
B .07)
F .08)
F 11 ,
D 06 ,
B (06 Q 11,
D 08,
B 12
D ,02,
D 12
D 11
D 10
F 10
F 11
L 10'
L 07 12
D 10 .
F (09
F (12)
D 08
LEGS
LUNEAU
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Coors d'Adultes
depuis 1907
i
06 40 os 10) 12.
92
94 -- 06
30 n7
08 30 11
98 -- 07 40 10 12
90 98 10 40 09 12
90 -- 99 -- 10 40 0 , 11
89 -- 99 -- 09 30 07 IN 10
08 30 10 i2
09 30 11
40 0s II
12 30 07 11
06 30 10 12
92 -- 01 -- 11 40 11
0 30 o s oy
95 - 08 40 o9 311 12
92 - 00 40 .05 10 12
40 11 IN 12
96 -- 08 30 07 12
89 -- 98 -- 09 40 07 to
90 -- 99 -- 11 40 07 lo
40 Os
04 40 07 :10 lo 11
05 40 Its 10 12
09
30 10)
-10 12
91 - 00 - 12
04 40 (09 30 11)
05 20 07) (10)
10
02 - 30 08 (11)

\Is et 1)1-1ENOIS
ESUEL,,
_ — 21 —
RESIDENCES
,
.DATE
de la
dPrniere
■ 11
DERNIERE RECOMPENSE ,
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
(lMulles
LEGS
LUNEAU
Jouineau. Augustin. . 10-8-69 25 Chambretaud. 1:1 D 07) 03
Jugiau, Pierre . . . 30-1-65 30 I) Saint-Michel-Mont-Mercure. 09 II 07, D 01 :10) 93 — 01 40 ;07) (12)
Juginu, Raoul 13-6-90 5 A Ernee (Mnyenne) E. P. S. 11
Jutar(l, Hubert . . . . 23-7-61 32 Saint-Ma rtin-sous-Mouzeuil. 09 I) 00 90 — 98 — 10 30 ,09 ,
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
Laboureux. Maurice . 21-8-86 8 A BarbAtre. 4'13 F 12 30 (10, 12
Ladouce, Alphonse . . 31-12-81 13 A La Chaize-le-Vicomte. 3e 13 I) 10 10 10 07 09
Lambert, Eugene . . 21-9-69 25 Saint-Juire-Cliampgillon. 3'09 1) 10 05 30 08 40 11
Landais, Felix 1-1-63 32 La ClcItaigneraie. 2'10 11 11 13 11' 92 — 00 — 11
Landreau, Louis . . . 1-8-61 32 Puyt.avault. 2'10 I) 09, 95 — 06
Largeaud, Jules. . . . 30-10-71 23 Charzais. 3e 08 H D ,06 99 — 09. 40 07' 30 09 40 11, ,
Larignon, Ludovic . . 18-2-84 10 A Vouvant. 4" 11 F .11 40 08 10 -
Laroche, Georges. . . 24-4-89 2 Saint-Mathurin.
Larrignon, Gaston . . 27-6-81 13 A Montournais. 3.13 F 09 12 30 ,11
Lebceuf, Clorin . . . 14-12-82 11 A Le Bernard. 4.13 F ,10 • 40 09
Leclair, Pierre . . . . 13-12-63 21 Saint-Martin-Lars-en-S'-Ilermine. 3'08 D ,08,, 02 40 07 ,10, 12
Legeron, Clement. . . 9-7-93 1 Aiguillon-sur-Vie. 0 0
Lemounier, Edouard . 18-1-65 28 A Fontenay-le-Comte. 2'11 B 12- B 99(08Q 10 93 — 01 40 07)
Letaud, Franc,ois . . . 10-2-63 31 L'Ilerbergement. 1'13 B B (07 (12) 93 — 02 0
Levraud, Tranquillin 15-9-74 20 A Nieul-le-Dolent. 3.10 F 11 02 40 U ,
L'Heriteau, Guillaume 4-12-80 14 A Soullans. 4'09 10 30
Libaud, Firmin . . . . 15-11-67 27 La Guyonniere. 2e 11 11 06 D 04 97 — 09 40 ',09) 30 ,12•
Limouzin, Eugene . . 25-2-81 13 Saint-Michel-en-Merin. 4'13 I) 12 12 30 „09,
Logeais, Aline . . . . 28-5-87 7 Saint-Michel-en-I'llerm. 5e10 0 F 12 0 30
Loiseau, Emile . . . 26-3-87 8 Vix. 5.'09
Loiseau, Ernest. . . . 12-10-79 15 Chantonnay. 3'13 F 10 07 20 07,, 30 00
Loizeau, Elie 26-2-58 34 Les Herbiers. len B 99 V 07. -12 90 — 99 — 10 40 08 : 30
Loo, Eugeru- 30-12-63 29 Givrand. 2e 1 1 D 96 — 03 40 09 30
Loube, .kristide. . . . 8-2-83 11 A Curzon. 5' 11 F 10
Loube, Clement. . . . 23-11-67 27 Grues. 2.11 D 05 01 -- 11 30
Louineau, Eugene . . 1-11-69 25 A Fontenay-le-Comte. 2'12 D 05 02
3„ ,
Louis, Auguste. . . . 8-6-69 26 Angles.
2'11 1109 L 10 02 -- 12 40 tr-
Lucas, Joseph . . . .
•
22-3-71 24 A Les Sables-d'Olonne.
2e 13 H 09) L 05) 02
Lunard, Charles . . . 30-4-68 26 Champagne-les-Marais. 2e 11 DUO 97 -- 08 40 OT
Lyssandre. Baptiste . 27-11-69 25 La Bernardiere. 2°11 11 07, 'D 07
Macaucl, Charles . . . 14-77 18 A Sallertaine. 3'12 D 10 05 30 :07, 09 40 12
Machefert. Clement. . 23-11-68 26 La Verne. 11) D 08 00 — 11 30 08 11

NOMS et PRE'NOMS
-
USCELS
- -,,
...... _
- -.'
,)9
RESIDENCES
.Magneau, Gustave . . 10-1-81 14 T Cliatelliers-Chateaumur. S
Mainard, Georges. . . 21-7-84 9 A ColIx. E
Maingot, Georges. . . 16-8-86 9 A Sainte-Gemme-la-Plaine. E
Maingot, Hippolyte, pere . 21-4-64 31 T Sainte-Gemme-la-Plaine. E
Maingot, Ilippolyte, fits. . 16-8-86 8 A La Boissiere-des-Landes. S
Maingueneau, Arthur. 7-5-64 31 A Nlouilleron-en-Pareds. E
Mallet, Armand . . . . 22-9-68 26 T Velaudin de Bazoges-en-Pareds. E
Mallet, Raoul 3-7-91 3 A Saint-Martin-de-Brem. S
Manceau, Pierre . . . 14-2-67 28 T Nieul-sur-l'Autise. E
mandin, Arthur . . . . 19-4-62 30 T La Noue-MorindeS t-Phil.-de-Bouaine. E
mandin, Honore. . . . 10-2-84 11, A La Roche-sur-Yon.
S
marambaud, Octave. . 24-11-70 23 T Les Clouzeaux.
E
Maratier, Alphonse . . 15-12-73 21 T Saint-Martin-Lars-en-Tiffauges S
maratier, Pierre. . . . 20-2-76 19 A Bourg-sous-la-Roche. E
marie, Gabriel . . . 5-11-89 3 A Nlortagne-sur-Sevre. S
maple, Leon 5-4-58 37 T Aizenay. E
Marmet, Ernest . . . . 21-6-78 17 T Saint-MaIO-du-Bois. E
Martin, Augustin . . . 13-8-60 34 T Saint-Nledard-des-Pres. E
Martin, Ernest . . . . 11-3-81 14 A La Chaize-le-Vicomte. S
Martineau Jean 3-5-56 39 T Sainte-Radegonde-des-Noyers. E
Maupillier, Henri . . . 23-9-85 9 A Sainte-Florence. S
Menanteau. Honore, pre . 22-6-60 35 D Dompierre. E
Menanteau, lIonor, his . 29-6-90 5 A La Roche-sur-Yon. S
Menanteau, Jean . . . 13-3-63 32 T Le Tablier. E
Menard, Maurice . . . 2-7-92 2 A Mortagne-sur-Sev.:e. S
Mercier, Anatole . . . 15-3-60 35 D Pouzauges. Ef
Merit, Henri 4-1-70 24 T Petosse. E
M kais, Celestin. . . . 28-11-70 24 T La Flocelliere. S
metay, Emile 19-6-68 26 T Curzon. E
Metay, Emilien . . . . 8-7-79 15 T Saint-Jean-de-Beugne. E
Nletay, Louis 12-9-92 2 A Triaize. S
Metayer, Paul 30-3-59 36 _D Champ-Saint-Pere. EI
Mignet, Leonce . . . . 8-4-58 35 T L'Emeriere de Grosbreuil. E
Millet. Martial 26-6-63 33 D Sainte-Flaive-des-Loups. E
Milon, Rene. . . o . . 29-12-82 12 A Château-Guibert. S
Mitard, Edgar 15-2-77 18 T La Terriere de La Tranche. S
Mitard, Georges . . . 2-8-84 10 A Saint-Pierre-du-Chemin.
Muinard. Albert . . . . 1-12-83 11 A Maille. S
GLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
— 23 —
DERNIE'RE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
d'Adultes
LEGS
1-15NEAL:
3, 13 11 ) 09
0 30 I()
4, 12
10 30 09 I?
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
210 0 L 10 93 — 02 40 07 09 0) 11
4•13 F 10 30 09 r.?
211 0 F09 ai 11 95 — 07 40 09 11
11 D 02 98 — 10 40 07 10
5e 12 0 0 0
211 0 L 12 96 — 05 10 09 11
2, 11 F 12 93 — 03
4, 10
F ) 11,
08 0 ,09 00 — 12
309 F 0E) 06 40 it
3-10 I) 10 07 30 It' 11
5, 11
1, 10 A 08) 11' B 07 91 -- 00 12 40 , 09
3-12 D 11 07 30 11
2.06 0 D „02: 91 00 -- 12 30 07 10 I':
3-13 D 12 11 20
P 09 D 08 09) 88 -- 96 -- 07
4, 11
30 10
le 09 A03 Q I 12 A 11 87 — 90 — 02 40 OS
5-11 0 F 11 40 11
2-10
5-13
L 10 91 — 02 30 08 40 12
1-11 B 09 (011) (08) Q 001 90 — 99 40 07
3, 0s FIN 03 30 12
2-13 1) 02 01 -- 12 40 09 11
2q1 D 06 96 -- 07 30 Os 40 11
3.13
5, 13
14 09 05 30 ,07
B 05 B 10)0 10) 87 — 97 — 08 0
2- 06 14 07 90 — 06 30 09)
P13
4e 10
3- 10
B 05 1_ 11
F 09
F 09
93 — 01
12
06
40 09
30 08
30 09
11
11
4-11
F 11
4, 10 F 11
30
40
0.
II
11

NOMS et PRENOMS
USUELS
Moinet, Edmond . .
Moisiere, Baptiste .
Moreau. Arthur. . .
10-12-84
26-2-64
5-7-62
- 24 -
/
10
31
29
A
T
T
RESIDENCP.S
La Roche-sur-Yon.
La Caillere. •
Les Conches de Longeville.
CLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
I 11
2e07
2, 11
- 25 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Donorifique obtenue
Pour l'Ecole Pour Cours
du JOur d'Adultes
II 11
1) 10
V 08 Q 12
I) 02.
LEGS
LUNEAC
93 — 01
94 — 04
Moreau, Charles . . 10-3-80 15 A La Boissiere-de-Montaigu. 3-13 1) 09 10 30 08
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
,
Moreau, Constant. .
Moreau, Gabriel . .
Moreau, Leon
Morillon, Arthur . .
'Thrin, Francois. . .
Mornet, Pierre . . .
Motile, Octave . .
MouiIle, Francois. .
Moulias, Raoul . . .
10-10-56
17-12-64
19-4-66
24-3-68
6-4-66
15-8-69
31-5-81
3-5-82
30-4-80
38
11
29
26
29
25
12
13
15
T
A
T
T
T
T
A
A
A
Le Linaud de Mouzeuil.
Luc on.
Bretignolles.
Rochetrejoux.
Maillezais.
Saint-Denis-du-Payre.
Fontenay-le-Comte.
Chaille-les-Ormeaux.
Saint-Michel-Mont-Mercure.
1-09
t 11
*: 11
'2 11
P13
2, 12
3, 13
4, 09
1, 11
II
II
12
16
1. 09
D (06)
D (09)
I, 10-:
I) to
D 06
D 07.
D 08
lo
90 — 98 — 10
30 11
08 40 09 12
99 — 08 30 07 10 10
94 — 04
01 — 11 40 08 11
12
12 30 ,07 10 12
10 20 (07)
• Mouzon, Rene 23-11-92 2 S Saint-Pierre-du-Chemin.
Nassivet, Gustave, pile . 22-9-62 30 T Claye. 2, 09 0 I) 10 94 —
Nassivet, Gustave, fils . . 3-2-88 7 A Noirmoutier. 5-11 F 12 40 12
Naud, Anatole . . . . 11-10-61 32 D Nalliers. Et P12 B 03 Q 11 6 04) 92 01 12 40 09
Naudon, Jules 11-8-68 26 T Saint-Maixent-sur-Vie. 3-12 I) 11 03 40 08 30 10 -10 12
Neraud, Aristide . . . 22-11-71 21 T Saint-Hilaire-du-Bois. 1-08 D 12 05 30 11
Normand, Auguste . . 17-2-66 29 T Fontaines. 2, 10 1101 L 11 93 01 02 30 12
: Normand, Louis . . . 22-12-89 4 A 5, 13
Oirit, Julien 1-8-54 39 T Le Molin de Sallertaine. 2, 04 D 10 — 98 — 05 30 07 40 12
Orizet, Auguste. . . . 12-2-4 34 T Le Langon. 1 , 12 B 11 B 03 (10) 87 — 95 — 06 30 12
Ouvrard, Ferdinand. . 19-3-62 32 T Saint-Paul-en-Pareds. 2, 06 I) 03 90 01 -- 11 30 09 I .
Ouvrard, Louis . . . 11-10-65 29 T Les Epesses. 2e 11 I) 05 97 — 09 30 1 , 7
Pajeaud, Aime . . 22-8-79 10 A Saint-Cyr-des-Gats. 5, 13 F 11
Pajeaud, Auguste. • 31-1-93 0 S Venansault.
Pajot. Leon 17-12-82 12 A La Roche-sur-Yon. 3, 13 1) 09 12 3tp 1'
Pajot, Pierre 10-5-88 6 A UlIerbergement. 5, 11 F 12 45 09
Panetier, Pierre. . 23-7-62 32 T La Boissiere-deV-Landes. 2, 06 1) lc, 90 — 01 — 11 40 08
Pasquier, Alexandre 5-2-68 27 T La Jonchere de Moucharnps. F. 2, 11 D 02 ■ , 7 11
Pasquier, Jules. . 14-8-69 25 T Sainte-Pexine. 3, 09 D 04 I 10 30 12,
Patureau. Pierre . . 22-9-73 21 T T61mont. - 3, OS H ,12 D 4. 03
Pavageau, Baptiste. 1-8-67 26 T La Folie de La Chaize-le-Ticon 2, 12 D 1- — 12
Pavageau, Edmond. 13-8-74 20 T Orouet de Saint-Jean-de-Mont- 3, 09 D
Pellerin, Henri . . . 9-8-79 15 A Le Langon. D 1 40 12
30 98
30 ,09
30 (08
no 09
09
11
10
12

Pelletier, Emmanuel .
Pelletier. Felix
HPeneau, Eugene. .
Pepin, Jean
Peraudeau, Eugene.
Perrin, Louis
Perrin, Louis
Petit, Adrien
, Petit, Arthur
Petit. Clement
Petit. Georges
Petit. Joseph
Petit. Maximin
Petit, Omer
Phelipeau, Eugene .
Phelippeau, Gustave
Phelippeau, Theophile
Pichard, Roger. .
PitTeteau, Onesiphore.
Pigeaud, Gaston . . •
Pinet. Francois . . .
Piveteau, Auguste . •
Plaire, Arthur
Plaire, Firm in
Plaire, Ludovic. . .
Plaire, Maurice. . .
Poiraud,.Augustin . •
Poiraud, Moise . . •
Poirier, Denjimin-Locis. •
Poirier. Raoul . . .
Poisbelaud. Victor . .
Pontoizeau, Fernand •
Popinot, Pierre. . .
Portron. Francois.
Pouponneau. Francis.
Pouponneau. Marc .
Pouvreau. Arthur., .
Pram], Jean-Louis .
Prevaud, Leon . . .
22-1-66
29-8-63
17-6-66
18-3-68
3-4-77
13-11-67
8-7-92
2-11-57
16-5-89
9-7-75
18-11-67
12-8-79
29-5-64
31-10-72
27-12-82
24-3-59
24-1-64
26-11-87
6-9-58
18-1-65
20-5-67
31-8-92
21-1-75
14-7-82
23-2-64
16-1-81
26-5-60
20-7-72
16-8-84
10-3-61
28-5-69
8-2-79
10-6-71
1-6-56
2-9-92
8-4-64
12-9-82
24-1-92
27-6-61
— 26 —
31
26
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12
3
31
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
Le Poire-sur-Velluire.
Saint-Martin-de-Fraigneau.
Meilleraie-Tillay.
Maille.
Beaulieu-sous-la-Roche.
Les Sables-d'Olonne.
I,a Chntaigneraie.
La Roche-sur-Yon.
Saint-Jean-de-Monts.
Grande-Reillere de Beaufou.
Nlarsais-Sainte-Radegonde.
L'Epine.
La Ferriere.
Boulogne.
Saint-Maurice-des-Nouns.
Montournais.
Commequiers.
La Roche-sur-Yon.
Nessier de Benet.
Jard.
Sigournais.
Petit-Bourg des Herbiers.
La Tardiere.
Treize-Septiers.
Le Mazeau.
Le Tattier.
Chateau-d'Olonne.
La Charpre de St-Philb•-du-Pt-Charrt.
Triaize.
Triaize.
Rosnay.
re Coudreau
Chevrette de Nalliers.
Mache.
Ardelay.
Moutiers-sur-La ■
Landevielle.
Pissotte.
El
El
GLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
2, 09
2, 09
2, 11
2, 12
5, 10
2, 11
5, 13
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4, 09
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4e 11
2.08
2'12
3e 13

NOMS et PH I-
CSUELS
Prevaud, Rene . .
Prezeau. Auguste. . .
Prezeau, Clement. . .
Prezeau, Louis . . . .
Prouteau, Albert . . .
Prouteau, Joseph. . .
mete, Jules
Quinard. Auguste. .
Itabaub, Clement . . •
Ilabiller, Auguste. . •
Itaftin, Octave . . . •
Ragot, Theophile . •
ltaineteau, Hubert . •
Itambaud, Augustin. •
ltambaud. Louis . . •
ltambeaud, Leon . . •
Ilautureau, Constant •
I tavard, Jean
Iteaud, Franois . . •
Itecoquillon, Pierre. •
Renaud, Alphonse . •
Itenaud, Octave. . .
Renaud, Victor . . .
Itenaudeau. Eugene.
Itenaudet, Arsene. .
Renier, Leon
Ilenou. Pierre . . .
I tenoux,' Georges . .
Ileverseau Gabriel .
Reverseau. Gerrnain
I tibot. Pierre
Iticard, Auguste . . •
Richard, Donatien. . •
Richard, Pierre. . .
Richard, Valentin. . •
Rimbaud, Edgar .
ltivallin. Joseph . .
7-69 25
20-10-71 23
6-9-67 27
8-6-79 16
5-3-89 6
17-7-56 36
31-10-72 22
4-1-80 15
26-5-57 37
6-10-89 3
17-12-59 35
30-5-70 • 24
13-6-64, 28
10-1-85 0
19-10-84 10
2-10-74 10
10-7-60 83
29-1-61 34
23-11-61 32
11-10-75 10
21-8-67 27
24-3-63 32
5-7-C6 27
29-12-74 20
18-2-84 11
5-10-66
15-3-85
28
8-9-76 18
27-10-73 21
26-10-58 35
22-1-65 28
3-5-78 12
26-12-64 28
5-1-67 28
8-1-92 3
12-10-81 13
.___ 98 ____
A
A
A
A
A
A
A
A
A
RESIDENCES
•
I,a Tardiere.
Saint-Maurice-le-Girard.
Les Arpents de S'-Hil"-de-Talmont.
Xanton-Chassenon.
Les Sables.
Saint-Andre-Goule-d'Ore.
Pal luau.
I,a Bloire de Challan-
PI-Leger de la Boissiere-de-Monts
La 14Ierlatiere.
Montournais.
La Couture.
Saint-Mesmin-le-Vieux.
Chardonnay.
Bourg-sous-la-Roche.
Barbfitre.
Notre-Dame-de-Mont
La Rabateliere.
Damvix.
Cezais.
Cugand.
Corps.
Saint-Vincent-sur-Jard.
Saint-Germain-de-Princay.
Fuiteau de Chantonnay.
Fous.sais.
Gue-de-Velluire.
Croix-de-Vie.
Bourseguin de Bourneau.
La Gaubretiere.
Saint-Prouant.
Saint-Fulgent.
Pouzauges.
Bazoges-en-Pareds.
Thorigny.
Fougere.
La Fradiniere de 8 •-llilaire-de-Rie.:
GLASSE
narE
t de la
derniere
Promotion
3e12
3e12
2 11
3e12
- 29 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique ()Menne
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
d'Adultes
D 09
14 09
1) 04
F 09
LEGS
LUNEAU
06
02 — 12
99 — 11
OS
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
30 09. 11
30 1_18
30 12
PIO B .07, 14 04 91 — 99 — 04 40 08 10 12
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20 07. 40 10
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194 — 04 30 07 -it•
1 00 — 11 10 OS 30 10
5-13
10
30 OS 1

NOMS et PRENOMS
1:-.=:CELS
•
D AT E
DE NAISSANCE
- 30 -
ANNEES
DE S ER VI CES
RESIDENCES
Rivet, Edmond . . . . 2-2-90 4 A Grosbreuil. E
Rivet, Jacques . . . . 19-4-63 30 T La Guittiere de S'IIi1.-de-Talmont. E
Riviere, Baptiste . . . 8-1-64 30 T Saint-Sulpice-le-Verdon. E
Robin, Baptiste. . . . 5-3-93 2 S La Roche-sur-Von. E
Robin, Ferdinand. . . 25-2-66 29 T Saint-Vincent-Puymaufrais. S
Robin, Pierre 22-10-88 5 A Beauvoir-sur-Mer. E
Rocard, Alfred . . . . 15-9-68 21 T Le Vied de Noirmoutier. E
Rocheteau, Eugene. . 5-2-77 17 T La Tournerie d'Ardelay. S
Rochier, Alfred. . . . 3-11-87 6 A Les Sables-d'Olonne. S
Rodier. Louis 15-11-65 29 T Peault. E
Rolland, Alfred . . . . 14-8-75 19 A Vix. S
, Romieu, Paul 28-2-78 12 A Bazoges-en-Paillers. E
Rondeau, Paul . . . . 8-12-55 32 T Saint-Andre-Treize-Voies. E
Rouillon, Aline . . . . 13-9-57 37 T Thouarsais-Bouildroux. El
Rouillon, Eugene. . . 23-7-62 32 T :..a Taillee. E
Rousseau, Jean. . . . 18-4-88 5 A Mortagne-sur-Sevre. S
Rousseau, Jean . . . . 30-8-69 25 -r Saint-Etienne-de-Brillouet. E
Rousseau, Louis . . . 9-8-60 34 T Leg Moutiers-les-Mauxfaits. E
Rousseau, Phileas . . 2-10-60 33 T Simon-la-Vineuse. E
Roux, Francois . . . . 1-1-79 4 S Saint-Etienne-du-Bois. E
Roy, Alphonse . . . . 26-12-88 4 A Chanionnay. S
Roy, Anselme 8-6-68 27 D Saint-Martin-des-Noyerg. S
-Mere, Lucien 7-2-57 38 D Fontenay-le-Comte. S
-Arazin, Georges . . . 22-7-70 25 T La Reorthe. E
- , •tatinot, Jean . . . . 12-5,-58 36 T Vouille-les-Marais. S
- ,.guinot, Maurice . . 20-12-76 18 T Bourg Saint-Sauveur(Ile-d'Yeu). S
- , •rceau, Jean 11-10-57 36 D Saint-Etienne-du-Bois. E
'non, Charles 31-7-68 26 T Sainte-Hermine. E •
-mion, Omer 24-10-70 25 D Montaigu. s
- monneau, Aristide . 10-2-63 32 D Saint-Pierre-du-Chemin. s
-Ationneau, Emile . . 16-9-67 27 D Noirtnoutier. s
-.min, Eugene . . . . 14-2-77 18 T Chapelle-Palluau. s
--(win, Marcel -1-9-79 15 A Beaulieu-sous-la Roche. s
-, ulard, Constant . . 18-12-69 24 A Les Brouzils. E
Soulet. Francois . . . 3-8-63 31 D Le Boupere. E •
Soullisse, Charles . . 12-5-56 38 T Vouvant. S
, Soupault, Louis. . . . 4-8-79 15 A Les Sables-d•Olonne. f.•
Soupault, Raphael . . 7-8-81 13 A Les Sables-d'Olonne.
Ii
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S'N MLLE
GLASSE
— ou
DATE
de la
derniere
Promotion
- 31 -
DERNIERE RECOMPENSE
Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
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Pour Cours
d'Adultes
LEGS
LUNEAU
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
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2, 10
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3, 08 H (12) D (08) 01 — 11 40 (09- 40 (11)
1'07 B (01) L(08) 87 — 9 —06
3.10 D (12) 07 30 07) (12)
1.10 A 12 L (12) 91 — 00 — 12
2, 12 D (08) 99 — 09 30 (07)
2, 13 H (06) D (04, 01 30 (07)
1.12 B (04) D .01) 10 94 — 03 40 (09) 11)
2.10 B 12 D (07) 96 — 04 40 (09) (11)
3, 13 07 30 (11)
3.13 F (11) 10 40 (09) 30 (11)
3.09 F (06) 02 30 (08 (11)
2.07 B 10 L (08) 93 — 03 40 (12'
1.05 B 02 D (09 92 — 03 30 (09)
3.13 D 12 08 30 (09)
4.09 09 40)00)
0
0

NOMS et PRENOMS
Sourisseau, Auguste .
Sourisseau, Benjamin.
Suire. Elie
Tapon , Leon . . .
Tarde, Eugene . . .
Teillaud, Celestin. .
Teillaud, Marcel . .
Teillaud, Louis . . .
Teillet, Julien
Tessier, Eugene . .
Tessier, Fernand . .
Tessier, Henri . . .
Tesson, Gabriel. . .
Tetaud, Alphonse . .
Texier, Armand. . .
Texier, Georges. . .
Texier, Jules •
TeIier, Pascal . . .
Thibaud, Auguste. .
Thibaudeau, Eugene
Thire, Ferdinand . .
Thomas, Gaston . .
Thouard, Louis. . .
Tisseau, Alphonse .
Touteau, Pierre. . .
Trichet, Clement . .
Trichet, Georges . .
Truhaut, Francois. . .
Turcot, Victor . .. . .
Turpin, Louis
Veillat, Auguste . . .
Veillet. Pierre . . . .
Verdon, Lucien . . . .
Vigneron, Benjamin. .
Vilatte, Hippolyte. . .
Vizet, Mix
You. I.ouis
12-6-81
28-9-83
12-3-66
18-1-85
6-466
22-2-55
18-5-87
20-1-92
18-12-62
17-3-64
13-5-92
9-11-81
20-4-68
7-8-65
30-9-61
25-5-88
12-10-58
14-7-68
13-1-74
5-8-63
29-6-73
3-1-82
8-7-62
28-12-69
24-2-58
3-2-69
25-6-71
12-4-61
6-4-67
19-12-84
8-2-62
2-11-65
10-10-67
8-10-68
4-6-75
14-9-64
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- 32 -
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Saint-Germain-de-Princay.
Mormaison.:
Nesmy.
Chardonnay (E. P. S.)
Pouille.
Chapelle-Achard.
Sainte-Flaive-des-Eoups.
Beauvoir-sur-Mer.
Chapelle-Themer.
Chasnais.
Le Perrier.
La Proutiere de Saint-Paul-en-Pareds
Saint-Paul-Mont-Penit.
A. 0. F.
La Jaudonniere.
Benet.
Ile-d'Olonne.
Grosbreuil.
La Chaume.
UOrbrie.
Les Pineaux-Saint-Ouen.
Saint-Hilaire-de-Riez. -
Beaulieu-sous-la-Roche,
Saint-Laurent-sur-Sevre.
Angles.
La Mainborgere de Chateau-Guibert.
Bourg-sous-La-Roche.
Oulmes.
Bouin.
Champ-Saint-Pere.
Chateau-Guibert.
Azire de Benet.
Saint-Urbain.
Le Girouard.
La Roche-sur-Yon.
Saint-Avaugourd-des-Landes.
Saint-Georges-de-Pointindoux
-
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95 — 06
97 — 07
98 — 11
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94 — 01
97 — 09
RECOMPENSES
EN ARCENT
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depuis 1907
30 (11)
40 (11)
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(12)
12
(12 .
11)

NOMS et PRENOMS
\chale-Divet
Achale, Marie-Louise
■ ime, Lea.
thain-Aucheron. .
Allaud-Brunet
Amelineau, Claire..
. .
thcelin, Maria . . .
\ nt oine-O Ii ger . .
\rchambauld-Godard
\tnaud-Couzinet . .
\ rnaud-Gaudin . . .
\rnaud-Loiseau. . .
\rnou, Marie
\ rnou-Pepin
rsicaud-Gregoire .
\ rsicaud. Maria.
\ubin-Bodin
\uger-Tabard
\ uguin, Yvonne.
\urnon-Bely
utin-B i chard
1uvinet-Olivereau. .
Ilabin. Jeanne
liadreOu, Leonce .
Iladreau-Bernier
Iladreau-Berthelot. •
Ilague, Augustine.
fIallanger-Gouin .
lIailly. Alphonsine
11alin-Condamine .
Itallu. Jeanne
Itaptiste. dit Fleury.
Itarataud, Elise
ilarbaud-Billaud . .
— - 35 -
INSTITUTRICES
10-4-79 14 T
23-7-83 12 T
30-4-88 4 A
6-5-64 31 T
17-4-75 22 T
11-9-83 4 A
21-5-79 12 T
3-11-87 8 T
14-9-76 19 D
4-1-75 20 T
22-5-87 9 A
29-4-88 7 A
8-12-77 18 T
14-5-89 6 A
4-10-72 23 A
8-3-80 2 S
11-3-85 9 A
30-4-69 10 A
20-6-86 10 T
13-6-86 8 T
22-4-72 23 A
14-2-65 28 T
28-11-61 31 T
3-9-83 10 T
22-12-87 8 T
7-3-62 34 T
20-8-84 9 T
5-11-66 28 T
21-9-89 5 A
10-1-91 5 A
19-2-85 8 A
14-6-91 5 A
8-1-90 4 A
25-9-91 4 A
244-80 16 A
PL-11L\ 1. :
Saint-Crhain.
La Tranche.
Chaille-les-Ormeaux.
Tallud-Sainte-Gemme. E
Doix.
Fontaines.
Saint-Michel-le-Cloucq.
Aizenay.
Damvix.
La Croix-Meraud de Mervent.
Luon.
Saint-Georges-de-Montaigu. S
La Pagerie de NIouchamps.
Montaigu.
Les Brouzils.
Notre-Dame-de-Mont- , .
Chaille-les-Marais.
Ile-d'Yeu.
Cheffois.
Vaire.
La Chataigneraie.
La Guitardiere de Nesmy.
Thire.
Saint-Andre-Goule-cl'Oie.
La Chapelle-aux-Lys.
Saint-Benoist-sur-Mer.
Saint-Laurent-de-la-Salle.
Oulmes.
Saint-Martin-des-Noyers.
Saint-Iiilaire-des-Loges.
Belleville-sur-Vie.
Sables-d'Olonne.
Le Langon.
Tiffauges.
Sables-d'Olonne.
—
DATE
de la
derniere
Promotion
DERNIERE RECOMPENSE
on Distinction Honorifique ()Menne
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
d'Adultes
LEGS
LUNEAU
Il 0 F 07 07 30 j2)
11
5. 13
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1 , 08 F 12 89 — 99 40 12)
1:1
F 11 00 — 11 40 i10,
lo
,11
30 '10)
F (07) 12
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
D (10) 04 40 7, 30 09
3 09 T) 07 03 30 8, 40 12
4, 13
5, 10
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II I I I I I 96-07 30 12
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F I 1 93 — 04 40 fiR
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12
0
0
411

NOMS et PRENOMS
I:St:ELS
Barbier-Moinardeau. .
Barbie'', Marie . . . .
Barbot-Bodin
Barbeau-Favreau . .
Bardet-Bardet
Bareaud, Henriette .
Barraud, Alice . . .
Barratid-Arnaud. . .
Barre-Carteron . . .
Barreau-Marchais. .
Barreteau-Bonnin . .
Barriere, Marguerite
Basset-Eraud
Bauchet-Clialon. . .
Baud-Raballand. . .
Baudry, Marie . . .
Baudry, Marie-Louise.
Ilaudry-Roy. . .. . . .
Baudry-Tulleau. . . .
Baure, Tlit'_•rese . . . .
Bedel, Marie
Bellamy, Yvonne . . .
Belleville-Guias
13(matier, Georgette
Benoist- Loizeau . . .
Bernard, Marguerite .
Bernard-Roulleau. . .
Bernard, Vietorine . .
Bernardeau-lIceuf. . .
Berny-Gaucher . . . .
Berthaud, Gabrielle. .
Berthouin, Marie . . .
Berlin-Gilot
Bertrand. Germaine. .
Bessiere-Beineix . . .
Bideau, Florine. . . .
Bideaud-Perrin . . . .
Bigot, Yvonne . . . .
1-
..--: -,. 4 7
12-9-63
6-3-81
6-12-63
16-4-68
26-3-79
2-11-67
24-1-90
7-5-61,
1-3-71
14-9-68
2-4-67
10-2-67
5-8-88
7-8-84
23-11-73
11-5-79
23-1-75
27-6-60
27-9-86
16-7-67
10-2-66
11-9-86
3-5-82
23-5-90
16-8-71
11-5-87
7-10-82
3-7-84
25-11-86
3-1-68
1-7-S3
20-12-77
24-2-86
2-6-92
-27-7-67
8-8-84
15-11-84
18-3-92
— 36 —
30
14
31
26
10
26
6
32
19
26
29
28
7
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21
16
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A
RESIDENCES
Sainte-Foy.
Sables-d•Olonne.
Saint-Hilaire-la-Forel.
Longeville.
Bazoges-en-Pareds.
La Mothe-Achard.
Fous sais.
Les Nlagnils-Regnier-
Fonlenay-le-Conite.
Saitil-Philbert-de-Bouaiin..
Les 13rouzils.
L'Aiguillon-sur-Mer.
Lucon.
Thorigny.
Beaufou.
Serigne.
La Barre-de-Monts.
Sainl-Sulpiee-le-Verdon.
Le Fenouiller. ;
La Bernardiere.
Landes-Genusson.
BoUrnezeau.
La Roche-sur-Yon.
La Roche-sur-Yon.
Bonin.
Beaulieu-sous-La-Roche.
Rosnay.
Les Essarts.
La Barre-de-Monts.
La Roche-sur-Yon.
Les Aires de SLYineent-stir-1;_.
Saint-Micheben-Illerm.
Grues.
La Nleilleraie-Tillar.
Rocheserviere.
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Sainte-Radegonde-des-Noeb,;,-
La Ferriere. - !II
Pouzauges2.
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DATE
de la
derniere
Promotion
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• 13
— 37 —
bERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
11 (06)
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LEGS
LUNEAU
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95 — 02
11
95 — 07
»
.
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adulte
depuis 1907
94 — 05 30 (09) (11)
97 — 05 30 (09) (11)
93 — 03 40 (07)
34 — 07 30 (09) (12)
90 — 01 — 10 30 (08)
99 — 10
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NOM S et PlIENOMS
Billaud, Marguerite . .
Billon, Helene . . '.
Biraud, Marie
13iret-Merle
Biteau, Gabrielle . .
I3iteaud-Barraud . .
Blanchard, Andree .
Blanconnier-Achale .
131usseau, Marie. . .
Boisseau-Mallais. . .
Boksinot-Guery. . .
Boissy, Alice
Bonne-Robert
Bonneau, Arcade . . .
Bonnet, Marie
Bonnin, Cecile . . . .
Bonnin, Alice
Bonnin-Guinot . . . .
Bordelais, Appolonie .
Borianne-Baranger . .
Botton-Beteau
Bouchaud, Heine . . .
Boucheron, Josephine.
Boucheron, Marie. . .
Bouchiere, Charlotte .
Bouchiere-Ratier . . .
Bouet-Sentourens. . .
llouet-Trichot
Bouhier-Garnier . . .
Bouillaud, Alice . . .
Bouin-Penaud . . . .
llouju-Nlay
Bouliau-Sculfort . . .
Bouquet-Bridonneau .
Bourget-Rousseau . .
Bourieau-Martineau. .
Bourmaud-Chevallier,
.
Bouron-Hurtheau. . .
ANN P.ES I
1 )E SERVICES
f.
,
- 1
...:
17-11-87
3-12-87
15-11-91
31-3-82
17-12-62
2-10-83
7-4-89
30-10-73
8-10-92
3-1-86
19-4 69
3-12-84
31-1-75
27-10-83
13-5-87
20-6-80
6-11-63
20-1-70
30-7-85
12-11-66
7-10-89
11-10-57
31-7-64
15-4-62
5-10-83
7-5-62
28-1-90
6-11-69
6-7-85
8-1-68
6-8-64
16-3-74
15-5-72
8-12-62
17-1-82
21-3-65
11-10-71
28-4-81
— 38 — — 39 —
3
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3
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14
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: RESIDENCES
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T
Le Girouard.
La Rabateliere.
Champagne-les-Marais.
Pouille.
La Poinmeraie.
Commequiers.
Vouvant.
Fougere.
Le Mazeau.
A. 0. F.
Saint-Etienne-du-Bois.
Notre-Dame-de-Monts.
La Bretonniere.
Les Moutiers-les-Mauxfail-.
A. 0. F.
Saint-Gervais.
Saint-Paul-Mont-Penit.
Saint-Martin-des-Noyers.
L'Aumondiere du Boupero
La Garnache.
Lucs-sur-Boulogne.
Grand'Landes.
Fontenay-le-Comte.
Fontenay-le-Cornte.
Puy-de-Serre.
Puy-de-Serre.
La Tranche.
Benet.
Thouarsais-Bouildroux.
Saint-Mesrnin.
Champagne-les-Marais.
Saint-Cyr-des-Gats.
Palluau.
Nlache.
Bourg-sous-La-Roche.
Peault.
Landevieille.
BoutTere.
S
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DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifiqiie obtenue
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»
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
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— 40 —
RESIDE NCES
Bourseguin, Augustine 15-10-67 27 T Bois-de-Cene.
! Boury-Barraud . . . . 8-8-87 8 T Chauche. S
Boury-Michaud . . . . 26-11-90 2 S Nieul-le-Dolent. S
! Boutet-David 11-11-86 9 A Fontenay-le-Comte. S ,
1 Boutevillain-Roy . . . 7-7-78 16 1 Dompierre. S
! 13rachet-Alteau . . . . 5-4-73 23 D Challans. E
! Brancard-Bourdeau. . 25-7-68 27 T Les Ltics-sur-Boulogne. S ,
! Brancard, Gabrielle 22-5-92 4 A Coi,x. S 1
! Branchereau-Cornuhert . . 4-6-74 19 T Petit-Bourg-des-Herbiers. S
! Branchereau-Vinsonneau. . 28-5-84 12 T Saint-Hilaire-des-Loges. S
! Braud, Alberte . . . . 9-5-87 7 A Sainte-Cecile. S
1 Brault-Cayrel 12-11-79 14 T Charzais. E '
Bredeau, Rose . . . . 21-6-92 4 A Chaille-les-Marais. S
Bremoncl, Alexandrine 22-11-71 23 T Puyravault. E
Breton-Michon . . . . 5-7-77 16 T L'Augoire S'Arincent-Puymaufrais. E
Brion, Juliette . . . . 4-10-91 3 A Champagne-les-Marais. S
Briquet-Ouvrard . . . 6-6-72 24 T Payre-sur-Vendee. S
Bruguiere-Baudry. . . 12-10-81 14 T Chateau-d'Olonne. S
Brunet, Albertine. . . 13-11-77 18 I) Pouzauges. S
Brunet, Julia 15-1-91 5 A La Chataigneraie. S
Burcier-Martin . . . . 9-11-73 21 1' Saint-Georges-de-Montaigu. E
Burgaud-Perrin. !!, . . 4-8-83 10 T Querry-Pigeon deSt-I1i1.-de-Talmont. E
Butraud-Faraud. . . . 6-1-63 31 T La Genetouze. E
Caillaud, Marie . . . . 19-8-90 4 A Saint-Hilaire-delltiez. S
Caillaud-Perrodou 8-1-67 27 T Bessay. E
Caille-Favaud 2-6,63 30 T Nanton-Chassenon. E
Caine, Marcelle. . . . 26-12-88 4 S. Montournais. S
Caillon-Develotte . . : 9-2-75 15 D Mortagne. S -
Canqueteau, Andree . 19-5-93 3 S Jard. S
Canqueteau-Simonnet. 22-1-69 27 T Mouilleron-le-Captif. S .
Carante, Jeanne. . . . 9-10-90 4 A Menornblet. S !
Cardineau, Maria. . . 2-8-90 4 T Marsais-Sainte-Radegonde. S .
Carre-Cibard 1-3-66 28 T Chauche. E -
Carsac-Bureau . . . . 3-11-69 26 T ItIoutiers-les-Mauxfaits. S ,
Ceron, Corinne . . . . 6-2-90 4 A Bazoges-en-Pareds. S' !
Chabot, Eugenie . . . 2-1-89 2 A Saint-Gervais. S
Chaigneau-Bouvet . . 27-1-71 25 T Bois-de-Cene. E
-
13:
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GLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
2, 10
4, 13
5010
3, 11
2012
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5, 13
3e 07
4, 10
5, 10
4009
5, 13
2,12
4, 10
5, 13
2, 12
3, 13
3010
5, 12
3, 12
5, 13
1 , 12
5, 13
2010
1011
3, 09
2, 10
5, 12
5, 12
2010
2010
5, 13
5, 13
2e12
DERNIERE RECOMPENSE
on Distinction Honoriiique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
B (08)
H (09)
B (01)
77
H (99)
H (11)
0
1 1
Pour Cours
d'Adultes
I) (12)
F (11)
I) (11)
F (07)
I) (05)
F (03)
F 12
F (10)
I) (07)
D \ OS)
F (08)
D ;05)
D (10)
D (5)
D (6)
D (05)
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LEGS
LUNEAU•
94 — 07
04
99 — 10
93 — 04
99 — 10
11
09 — 10
17
(.15 — 06
07
97 — 08
08
04
03
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71
95 — 05
98 — 08
06
96 — 09
89 -- 99 -- 10
90-0
96 — 08
RECOMPENSES
EN AllGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
30 (07) (12)
40 (10)
30 (07!
30 (09)
40 (12)
30 (11)
40 (12)
30 (09) 40 (12)
30 (09) 40 (12)
20 (07)
30 (12)
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40 (08) (12)
30 (08) 40 (11)
40 (09)
30 (10)
40 10S) 12
30 (08) (11)
40 (09) 30(11)
30(07)
1 1

H et PRENOMS
Ghaigneau, Evelina. .
Ghalard, Anne . . . .
Chalard, Jeanne . .
Chalard, Marguerite .
Chalon-Gandemer. . .
i:hantreau, Valentine.
Chaperon-Piquepaille.
Chapitreau, Anna. . .
Charrier-Morel . . . .
Chartier, Louise . . .
illauveau-Beteau . . .
cliauvet, Marie-Therese. .
chauvet-Coutans . . .
chauviere-Bernier . .
ledaleux, Marguerite
chemin, Andrea. . . .
1:hemineau-Robineau .
Chenay--Thibault . . .
chevalier-Gojon. . . .
:hevalier-Rouhaud .
i:hevalleau-Chalard . .
:hopine-Lamy . . . .
chretien. Claire. . .
citeau-Petraud . . .
laudot, IMarthe. . .
clavicr, Berthe . . . .
clavier-Mariteau . .
clenet-Charbonneau
coirier, Berthe .
c oilier, Marie. .
colon. Marie
1:orniere-Ilenry
corqueteau. Irma.
(:usquer-Gage -
(:osset-Cousseau .
I :osset-Simonneau
Coudrain-Bisserie. . .
— —
x
/. 7
22-12-80 15
2-1-87 5
20-11-71 19
27-2-68 26
24-2-62 33
3-6-77 14
12-11-62 31
12-4,88 8
7-1-81 9
3-12-81 13
28-2-85 11
27-4-90 6
11-7-84 10
31-3-66 28
13-4-84 10
23-2-88 8
13-8-79 10
15-12-82 13
31-7-65 30
18-3-57 37
7-5-69 24
12-10-68 27
10-8-90 4
20-10-65 29
27-5-90 2
27-6-83 10
2-11-83 10
24-4-77 19
5-10-91 4
3-1-55 25
7-8-69 25
14-7-83 10
12-10-63 31
12-8-86 5
13-6-81 14
8-7-60 30
31-3-86 8
30-144 12
A
I)
A
A
A
A
A
A
1)
A
A
A
A
A
A
RESIDENCES
La Roche-sur-Von.
Ben et.
Le Poire-sur-Vie.
La Chaume.
Thorigny.
Rochetrejoux.
Treize-Vents. .
Challans.
Saint-Florent-des-Bois.
Avrille.
Saint-Pierre-le-Vieux.
Croix-de-Vie.
Froidfond.
Saint-Hilaire-de-Loulay.
Sainte-Gemme-la-Plaine.
Saint-Hilaire-le-Vouhis.
Aiguillon-sur-Mer.
La Chaume.
Jard.
La Taillee.
Apremont.
La Copechagniere.
Damvix.
Vouille-les-Marais.
Bois-de-Cene.
Landeronde.
Saint-Vincent-Puymaufrais.
Landeronde.
Maillezais.
Faymoreau.
Belleville.
Beaulieu-sous-La-Roche.
Saint-Georges-de-Pointindoux.
Lairoux.
Saint-Prouant.
T ILa Boule dAizenay.
GLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
3013
3°08
2'10
P11
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5° 09
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1010
4013
4010
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour rEcole
du Jour
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LEGS
LUNEAU
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93 07
87 -- 00 11 11
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89 02 30 .07
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RECOMPENSES
EN All(;IINT
pour Cow's dAdultes
depuis 1907
30 10
30 ;t1s
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90 04
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88 96 06 40 11
96 02 20 07 30 11
94 07
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96 — 03 40 09
95 — 07 30 09
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00— 00 — 11 30
90 — 01 — 09
12
40
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40
30
40 09 Su

\ ( , MS et PRENONIS
Est ELS
.--
--
- 44 --
7 - - -
z -
--
- _. RESIDENCES
■ .,,ugnac, Charlotte. . 3-12-00 A La Chaume.
couilbaud-Ciosi. . . . 1-4-74 20 D Dionne. .
( oulais-Chapeau . . . 28-12-83 10 A Palluau.
i : ■ )ulon-Boulais 23-2-74 21 A Poire-sur-Vie. I.
courbon, Renee . . . 16-11-85 10 T Chevrette de Nalliers. E
ilourtejaire-liochier. . 11-12-72 22 D La Chaume. S
cousseau-Drouet . . . 28-9-67 27 T Tiffauges.
( lozic-Sagot 10-8-71 24 T Saint-Martin-de-Brem.
I .raugne, Hortense . . 17-11-72 21 D Chaille-les-Marais.
Crepeau-Loubeau. . . 29-9-86 0 T Fe Perrier.
Darielle, Marcelle. . . 30-4-90 6 A La Roche-sur-Yon. S
Daugas, Yvonne . . . 9-1-85 10 A La Roche-sur-Yon.
Davaine-Burcier . . . 13-11-72 23 T Ile-d'Yeu.
Davaine-Gaudet. . . . 14-10-67 27 T Ile-d'Yeu (ecole maternelle). ' I
David, Alida 4-1-82 13 T Les Mottes de Saint-Jean-de-Beugne. -
Daviet-Galas 27-7-55 26 T Lo Vied de Noirmoutier. E
Daviet-Ringeard . . 10-8-83 10 T Cugand. E
Dazelle, Yvonne. . . . 31-5-84 10 T Sainte-Cecile. S
Debec, Marie 17-3-89 7 A Chantonnay.
Deboute-Delande . . . 26-3-72 23 T Saint-Valerien.
Defaye-Gautron . . . . 11-5-86 9 A Nalliers.
Degrave, Eugenie, . . 10-1-66 27 A Aiguillon-sur-Mer. - S
Delaunay-Brossard . . 28-7-86 8 A Boupere. S
Delatinay-Rochier. . . 22-6-80 15 A Saint-Gilles-sur-Vie. S
Delaunay, Claire . . . 6-2-93 3 S L'Herbaudiere. S
Deligne-Blanchard . . 14-7-69 23 T La Foret-Query (S'Chr.-de-Ligneron) E
Deniau-Coutanceau. . 24-5-60 33 T Saint-Georges-de-Pointindoux. I.
Denis. Clotilde - . . - 24-12-82 12 A Les Sables-d'Olonne. -
Denis-Maupiller. . • • 11-12-81 11 A Belleville-sur-Vie. S
Deschamp, Antoinette 14-5-90 1 S L'Epine de Noirmoutier. S
Dessendier-Maurin . . 3-5-65 27 T Saint-Christophe-du-Ligneron. E
, Desthomas-Fernay . . 19-4-84 12 T La Mazurie de Venansault. S,
Done, 'Marcelle. . . . 8-3-92 3 A Sainte-Hermine. Is
Dorie-.Mainsant . . . . 10-11-59 35 D Lucon. I.
, Douge-Babin 28-6-64 21 A Saint-Michel-en-l'Herm. 1
Douillard-Plaire. . . . 20-7-78 13 T Saint-Hilaire-de-Voust.
Douin-Guillaudeau . . 2-10-87 8 A Apremont.
GLASSE
A T,E
'de la
derniere
Promotion
5, 11
3' 10
4-11
3, 08
4012
2, 12
2010
2012
2, 13
5, 07
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13
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2, 10
4 , 11
2009
4, 12
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5, 10
3, 12
5. 09
2, 08
5, 09
3, 13
3-11
1 , 08
I 11
112
105
- -15 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole Pour Cours
du Jour d'Adultes
11 09
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0 1i 08.
11
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F 12
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F 07
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01 — 12
02
LEINEAU
99 10
95 08
96 07
98 — 09
98 — 08
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04
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LEGS
11
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93 — 05
10
RECOMPENSES
30 '08) (11)
30 10
30 09
EN ARGENT
pour Fours d'Adultes
depuis 1907
30
30
30 E
30 I
40 1 , 1
20 07 30 E.
30 40 I
30 :
40

OIS et PBENOMS
USUEL,z
— 46 —
IWSIDENCES
Douit-JerOme 24 -10-84 10 A Benet.
Drapeau-Gaston. . . 25-5-59 27 A Reaumur.
Drapeau-Ripoche . • 13-11-65 26 Saint-Vincent-Sterlanges.
Drapron-Veillat. . . • 21 -12-75 18 Mareuil-sur-Lay.
Dubois, Benjamine . • 31-8-89 6 A Loon.
Dubois-Guerineau . 22-1-73 12 Noirmoutier.
Dugast, France . . . 23-5-90 6 A _ Chavagnes-les-Redoux.
Dugast-Durand . . 13-9-67 24 Chavagnes-les-Redoux.
Dulimbert. Isaure. . 31-3-90 2 Saint-Hilaire-de-Voust.
Dupeux, Augusta. . 30 -11-G9 14 Velluire.
Duranceau-Badreau. 12-8-85 10 A Fontenay-le-Comte.
Durand, lierminie . 15-11-70 24 Saint-Gilles-sur-Vie.
Durand-Vanel 29-8-80 10 La Fosse de Barbatre.
Durandet, Celine . 1-1-68 27 Le Bernard.
Duret-Blanchard . . 28-7-75 18 Saint-Julien-des-Landes.
Duret. Clemence . . 16-1-78 18 Nalliers.
1 /uteau-Siret 8-9-72 13 La Ferriere.
Fraud, Ernestine . . . 8-11-90 A Lucon•
Erceau-Caillaud. . . . 7-3-89 4 Les Essarts.
Etoubleau-Billaud. . 4-7-73 18 Saint-Hilaire-de-Voubis.
Evehn-Darras 23-6-79 10 A Saint-Mars-la-Reorthe.
l'aivre-Douge 30-12-62 31 La Tardiere.
l'aivre. Marie 13-8-70 25 Sainte-Hermine.
Eaivre, Jeanne . . . • 5-2-90 6 A Fontenay-le-Comte.
raivre-Rochier . . . • 25-6=-5 10 A Sables-d'Olonne.
l'alourd-Guimard • . • 7-10-72 23 A Poire-sur-Vie.
Faucberon, Marie. . • 2-11-90 4 A Xanton-Chassenon.
Favreau-Lecomte . • 20-4-71 25 Aubigny.
Favriau-Thomas . • • 17-1-68 26 Saint-Hilaire-de-Talmont.
Fazilleau-Vincent . . • 4-9-77 11 Menomblet.
Ferranti. Marguerite • 2-6-70 20 Ile-d'Elle.
Fitton, Victorine . . 7-2-78 10 Liez.
Fillonneau, Eugenie. 14-8-70 25 Breuil-Barret.
Fillonneau. Yvonne. 13-1-91 5 A Saint-Gilles-sur-Vie.
Foix-Chenay 16-1-76 12 L'Ilerbaudiere.
Forestier-Guinot . . 8-3-73 23 halleron.
CLASSE
—
DATE
de la
.dernkr .e
promotion
4,12
2. 10
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Solo
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5, 12
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DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorinque obtenue
........----_,
Pour l'Ecole
du Jour
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II 07
II 07
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11
97 — 09
11
04
12
99 — 10
RECOMPENSES
E:\ Att,;E ■ T
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
40 .10
40 •08 12'
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NOMS et PRENOMS
...
1:SUE1,4
DA T E
DE NAI SS'AN CE
- 48 -
ANN IES
in .: SE RVICE S
7'
—,
RESIDENCES
Fort-Pineau 28-5-79 11 T A. 0. F. '
Fort-Vende 11-2-77 19 T Grosbreuil. 8
Foucher, Angele . . . 28-10-87 8 A La Roche-sur-Yon. S
Fradin, Germanie. . . 19-4-65 29 D Lucon. S
Francheteau. Jeanne . 16-10-76 17 T Sairrt-Philbert-du-Pont-Charrault. E
Francois-Lambert . . . 11-1-67 10 T Le Roehais de Chavagnes-en-Paillers. E
Freteau, Noemie . . . 6-8-81 14 A La Roche-sur-Yon. S
Frioux-Boucher . . . . 5-12-70 25 1' Saint-Medard-des-Pres. S
Fruchard, Juliette. . . 5-12-89 2 S La Merlatiere. S
Fuzier, Isabelle. . . . 21-10-87 5 A Nalliers. ...
Gabis-Taverne . . . . 3-7-86 5 S Sables-d'Olonne. S
Galletaud, Nlarthe. . . 17-11-81 8 T Saint-Aubin-des-Ormeaux. E
Gamier, Ernestine . . 30-4-70 22 T Sainte-Flaive-des-Loups. E
Gamier, Yvonne . . . 6-7-85 8 S Challans. E
Gaucher-Abadie. . . . 28-4-69 • 25 A NIouchamps. E
Gaucher, Aline . . . . 16-9-83 11 T Bretignolles. E
Gauducheau-Penaud . 27-7-69 26 T Antigny. E
Gauducheau-Texier.
. . 6-2-74 20 T LaP"Aritaudiere de S-11i1.-le-Youhis E '
Gautier-Cousineau . . 11-8-70 25 T Bourg-sous-La-Roche. S
Gautier. Emilie . . . . 20-5-72 20 T Saint-Avaugourd-des-Landes. E
Gautreau-Troger . . . 18-4-83 12 T L'Oie. S
Gautron-Vian.ne. . . . 29-9-82 10 T NIouilleron-en-Pareds. E
Gaulronneau-Nlaratier. 10-2-67 28 T Saint-Cyr en-Talmondais. E •
Gauvreau-Chataigner . 30-1-89 7 A Nieul-sur-l'Autise. S
Gauvreau-Chataigner . 14-11-81 14 A Aubigny. S
Gazeau-Seguin . . . . 6-10-82 13 T Saint-Hilaire-de-Mortagne.
Geffray, Jeanne. . . . 9-7-92 3 T Poiroux.
Gerveis4 Jeremie . . . 16-10-88 6 A Les Sables. S
Giboteau, Marthe . . . 30-1-03 3 S Jard.
Cilbert-Caizergues . . 19-3-84 11 A Talmont.
Girardeau-Brard . . . 6-4-74 10 T Evrunes.
Girardeau-Augereau . 28-6-74 22 T Saint-Vincent-sur-Graon. -
Giraud-Deniau - . . . 20-3-63 30 T Saint-Maurice-le-Girard.
Gluard-Viau 13-9-63 32 T Saint-Sulpice-en-Pareds.
Godet, Marie 17-1-89 6 A Les Herbiers.
Godet-Vequaud. . . . 4-3-74 22 D Les Herbiers. 8
Goileau, Valentine . . 9-2-85 10 S Sainte-Flaive-des-Loups. E
....
.,
.,-.
GLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
9' 10
3e 12
4e13
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5e 09
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1e09
le 07
• 5e 10
2e13
H (10)
B 00
H
- 49 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction .Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
A (06) ,08)
Pour Cours
d'Adultes
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D (03)
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D (11)
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11
30 10
10 140 11
10
LEGS
LUNEAU
p
87 — 97 — 07
06
09 ,
96 —
02
99-09
02-06
91 02 11
98 — 10
RECOMPENSES
40 07
30 07
30 08,
40 07) 30 , 09) 11)
40 (11
30 ,00 )
20 10
EN ARCENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
40 (07) (10)
30 (09) 40 (12)
40 (10)
40 (12)
30 (07) 40 (09) (11)
40 08 10,
30 12
41 08 12,

NOMS et PRENOMS
USCELS
Goineau-Pineau. . . .
Gordet, Jeanne . . .
Gouin-Texier
Gouraud-Bertrand. .
Gourmaud, Celestine
Gouron, Julia
Grangiens-Fergeault
Grassineau, Lea .
Gratreau-Levecot. . .
Gratton-Houmeau. . .
Gratton, Valerie •
Greaud-Garraud. • • •
Grolleau, Laure. • •
Grolleau-Malaval • •
Guedes, Jeanne. • . .
Gueho-Iligalleau . .
Guenezan-Cordier. . .
Guenon, Berthe. . .
Guerin, Marie-Louise.
Guery. Jeanne . . . .
Guibert-Dallet .
Guibot-Couteau. . .
Guibourgea u-Masse .
Guibreteau-Siclon. . .
Guicheteau. Marie .
Guilbaud-Puaud. . .
Guillaume-Artarit . .
Guillaume-Marciteau .
Guillement-Gratton .
Guillement-Pertuze .
Guillemet-Girard . . .
(juillet-Gautier . . .
Guillet-Graton
Guillet-Morin
Guillet-Verapn
Guilloton, Leonide .
Guinement, Adrienne
Giinst, Madeleine. .
DE N AISSA NCE
„
4 2
ZL
¢
C-4
27-2-74 20 T
29-1-92 4 A
15-4-66 31 T
19-12-67 28 A
2-1-90 6 A
17-2-86 10 T
13-5-89 5 A
22-3-88 4 A
4-1-83 9 A
2-7-74 20 T
27-4-86 9 T
25-2-85 10 T
23-8-86 7 A
7-10-80 10 A
16-12-86 8 A
16-11-69 26 T
2-12-68 27 1)
5-6-73 23 A
25-1-90 4 A
13-5-85 10 A
27-10-65 29 T
19-7-83 6 A
16-4-64 30 A
6-10-62 20 A
22-6-90 6 A
24-1-70 10 A
6-2-61 31 T
14-7-81 14 D
17-11-83 11 T
17-7-77 18 T
10-7-71 21 T
25-9-57 31 A
1-9-86 6 A
3-6-88 8 S
25-3-65 29 T
26-11-72 22 T
22-5-64 25 T
14-8-88 7 A
RESIDENCES
L'Angle de Chantonnay.
Nalliers.
Vouvant.
Avrille.
La Caillere.
Sainte-Foy.
Saint-Denis-la-Chevasse.
Saint-Cluistophe-du-Ligneron.
Barbatre.
La Flocelliere.
Saint-Jean-de-Monts.
La Guyonniere.
Charzais.
I.a Mothe-Achard.
Olonne.
La Flocelliere de Challans.
Les Sables-d'Olonne.
La Iloche-sur-Yon j..ycee
Grosbreuil.
Les Sables-d'Olonne.
Le Sableau de Chaille-les-Marais.
Lucs-sur-Boulogne.
CoPx.
Mervent.
Dompierre.
Mouchamps.
Cezais.
Longeville.
Le Vieux-Cerne de Se-Jean-de-Monts.
Bouin.
Saint-Martin de Fraigneau.
Saint-Jean-de-Monts.
Saint-Fulgent.
Lucon.
Les Chaffatrds de Sainte-Cecile.
Saint-Andre-d'Ornay.
L'Herbergement.
Mortagne-sur-Sevre.
CLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
3, 08
5, 13
P11
2* 10
5e10
4, 13
5e 12
5e 3
• 5e10
3, 11
4, 13
4e12
5e 3
4e11
5, 11
2e10
P13
P13
5e12
5, 09
P13
• 5, 11
• Pll
• P13
• 5, 11
• 4e10
• 2, 04
3, 13
• 4, 11
• 3, 10
• 3eØ9
• P08
E. 5e10
• 2e08
• 3e08
2e10
4e13
- 51 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour rEcole
du Jour
H ((in)
H
B ,07)
B (12)
B (05)
H 11
11
Pour Cours
d'Adultes
1) 01
F ,,11)
07
F 12
D ,05
F 08
D 07
D 04,
F 11'
F 12)
F 10
F 11
1) 08
D 08
F „II;
1>
1.1
03
LEGS
LUNEAU
99 — 09
91 — 08
95 — 07
95 — 08
92 — 01
98 — 08
90 — 02 — 11
89 — 99 — 10
92 — 04
88 — 98 — 09
09
11
RECONIPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
40 (11)
40 (07) 30 09;
30 ,081 40 12;
30 11
20 07 30 11
30 (12
40 07 30 11
30 07
01 — 09
91 — 02 — 12 30 0. ,
.11
11
11
90-06
00-11
90 01 12
40 09 30 12;
40 09 12
30 08 12
30 10
30 1,
30 , 11
1 1

NOMS et PRENOMS
USEELS
Guyonnet, Alexandrine!
Guyonnet-Robin. . . .
Haie-Perrocheau . . •
Halocher-Branger. . •
Herbert, Marie . . . •
erbreteau- Sarre. •
Ilerve- Marchand . .
Hillereau-Blaineau .
Iluchet, Alice
Iluguet-Orieux
Hurteau, Germaine.
Izarn-Barreau
Jacob-Jacques .
Jacob, Eulalie
Jacob, Isabelle . .
Jacob-Lebmuf
Jalabert, Claire . .
Jarillon, Blanche .
Jaroussseau-Bouvier .
JaufTroy, Aspasie .
.ludart, Therese. .
Jolly-Poiraud
Juvin-Heiby
Labbe, Madeleine. . •
Laboureux-Douge. . •
Lacombe, Anne. . .
Ladouce-Drapeau. . •
Lapassade-Desnder . •
Larcher-Favreau . •
Le Blanc, Marcelle
Lebteul, Julienne . .
Le Brun-Beranger. . •
Le Gal-Arrignon . . •
Leger, Blanche . .
7-7-71
8-1-82
6-7-73
10-6-71
24 -10-54
8-9-57 -
.17 -11-77
19-2-75
20-1-86
22-3-85
25-4-92
30-4-83
10-1-66
4-4-79
12-10-81
1-5-87
1-5-91
1-4-78
10-3-75
30-6-71
4-7-87
27 -11-83
16-4-55
31-7-91
21-4-90
18-1-90
13-9-80
14-3-68
14-11-67
1-2-92
3-10-85
8-4-89
12 -5-82
25-3-88
- 52 -
ZT
2-1
23
29
30
18
18
10
10
4
13
27
14
14
.8
5
15
21
24
8
12
11
4
6
4
14
26
28
4
10
6
10
7
I)
A
A
A
A
A
I)
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
RESIDENCES
Vix.
Sainte-Hermine.
La Chapelle-Hermier.
Lucon.
Les Sables-d'Olonne.
Coex.
Dionne.
Venansault.
Gue-de-Velluire.
Noirmoutier.
Dainvix.
La Verne.
Saint-Florent-des-Bois.
Thouarsais-Bouildroux.
Commequiers.
La Gueriniere de Noirmoutier.
Montaigu.
Bournezeau.
Fontenay-le-Comte.
La Roche-sur-Yon.
La Chaurne des Sables.
Saint-Hilaire-du-Bois.
La Jaudonniere.
Barbatre.
Saint-Urbain.
La Chaize-le-Vicrinito
Madagascar.
La Roche-sun-1 in.
Sainte-Hermine.
Les Sables-d'Olonne.
La Roche-sur-Yon.
La Chaize-le-Vicomto
Les Sables-d'Olonno
GLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
2e 11
2e12
2e12
le 09
1, 12
3e 10
3e12
4e 12
5e 09
5e13
4e 10
2e10
3e12
4e10
5e 09
5e12
3e13
3e 12
2e 11
4e13
4e 09
5e 13
Se 11
5e12
3e 13
le 13
2e 09
5-13
4e12
5e 11
4e 11
5e 09
- 53 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
H (10)
H (02)
A (07) t) (09)
B (96-
H (09 ., 11)
Pour Cours
d'Adultes
D 04.
F (12 ;
D (It
F (12)
F (08)
F J/9)
F (12)
D ,12)
1)10)
F 11)
D 09 ;
D 12 )
D 12
LEGS
LUNEAU
96 — 07
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
depuis 1907
40 (09)
98 — 09 30 (08) 40 1 12)
96 — 06
93 — 06
83 — 95 — 09 30 , 12)
06
03 40 09)
40 (09)
12 30 :09
90 — 05
40 08 30 12
10 30 12
06 40 09
03 — 12 40 08
99 — 10
11
08
93 — 04
30: ,08 ,j 10
40 08 30 12
30 :09 ;
0
0

\ i
— 54 —
7.
(.".>
RESIDENCES
—
GLASSE
— ou
DATE
de la
derniere
Promotion
Legeron, Marie 6-11-92 3 Lucon. 5.13
Lelievre, Marie . . 4-5-56 36 Chateauneuf. 1.10
— 53 —
DERNIERE RECOMPENSE
Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
Pour Cours
d'Adultes
LEGS
EUNEAU
90 — 04
Lepeigne-Birotheau, . 10-3-88 7 A Lucon. 5009 F (11)
Leveille-Guimberteau. 13-6-77 18 A Talmont. 3c12 D (07) 04 30 10
Levraud-Bourdeau . . 10-4-78 18 Nieul-le-Dolent. 3.11 F (12) 03 30 11
L'Heriteau-Barreau . . 19-11-84 11 Soullans. 4.11
Liaigre, Marguerite. . 12-7-91 5 A Mouchamps. 5.12 F 12)
Lievre, Clotilde. . . . 27-4-69 25 Longeves. 2.12 0 F (11) 97 — 08 40 (11
Logeais -Adam . . 2-5-89 A Saint-Michel-en-l'Herm. 5.10
Logeais-Coupy . . 17-4-80 10 A Mache. 4'13 1/
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Coors d'Adultes
depuis 1907
Logeais- Rousseau . . 23-3-70
Loiseau-Chaussegroux 30-12-86
25
5 A
Sainte-Christine. 4.10
5.11
D(12; 06 40 07
30 11
Loiseau-Michelet .
Lorbert, Albertine
Loube-Baubriau. .
.
.
18-11-87
13-8-76
12-5-83
8
19
10
A Chantonnay.
Beauvoir.
Curzon.
4'13
3.10
4'12
D05,
F (10)
04 30 ,08 10
30 12
11
Lucas-Dervieux. . . . 28-10-60 30 Saint-ISlathurin. 2.04 11 91 — 06
Lucas-Millet 24-5-79 16 A Les Sables-d'Olonne. 3.12 F 12 08
Lyssandre-Brousse . 25-2-70 24 A La Bernardiere. 2.11 F 12)
Macaud-Girard . . . . 9-1-79 15 Sallertaine. 3.12 11 F '11) 08 30 11
Madeleine, Helene . . 25-6-93 3 Angles. SI
Mady, Jeanne 14-10-88 6 A Les Herbiers. 5-10 F 12 ; 30 12
Magneau-Faivre. . . . 11-3-83 9 Chatelliers-Chateaumur. 5'13
Maillaud, Maria. . . . 31-1-71 23 Sigournais. 2'12 ,12, 98 — 02 40 08 10 12
Maingaud-Billaud. . . 13-7-86 9 La Boissiere-des-Landes. 4°13 D 11, 30 09;
Mallet, Adeline . . . . 15-241 24 Saint-Mars-la-Reorthe. 3, 10 11 F 07) 98 — 08 40 07
Mallet-Charpentier . . 5-8-70 23 Talmont. 2.11 B 11) D 04; — 07 40 10
Mallet, Marguerite . . 15-4-85 10 A Poire-sur-Vie. 5'13 11
Mandin-Mandin . . . 28-10-80 10 Montournais. 4'12 0 F 12 30 12
Marambaud-Coutanceau. . 9-2-64 29 A Les Clouzeaux. 1'13 11 L 12) 89 — 99 — 11 40 12
Maratier-Enfrin 29-6-78 18 La Roche-sur-Yon. 3.10 D09 03
Maratier-Blaineau. . . 23-2-77 17 Saint-Martin-Lars-en-Tiffauges. 3e12 F 03 . , 05 30 07
Maratier-Pepin . . . . 15-9-82 12 A Mareuil-sur-Lay. 4.09 12
Marchand-Olivier. . . 12-5-66 29 Salvaison de is Chapelle-aux Lys. 2.10 11 D 12 89 — 00 30 09 40 12 )
Marie- La rgeau . . 14 8 62 32 A Aizenay. 1'07 B 12 F ,05 87 — 97 — 09 30 08
Marmet-Marchan(1. 17-10-79 15 Saint-Maid-du-Bois. 3e12 D12 08 40 08 (12
Marret-Mathe 31-341 24 Fontaines. 2, 10 L 09 87 — 99 — 10 30 10)
Marron, Henriette. 2-5-5-91 5 A La Chaize-le-Vicornte. 5-12 ' F ( 12 1
1)

N(LOIS ci PRENOMS
Ur-zUEL,-,
Martineau, Helene . .
Martineau, Madeleine .
Masse, Lucienne . . .
Maupiller-Loiseau. . .
Mazoue, Esther. . . .
Meigne-Ilegron . . .
Menanteau, Eugenie .
Menanteau, Maria. . .
Mercier, Alexandrine .
Metais-Audineau . .
Meunier-Fleurisson. .
Micheneau, Marie
Mitard, Anne
Mitard-Grit
Mitard-Herbreteau
Mitard-Porcher . .
Mocquais-Guichet.
Moinard-Perrin .
Moine-Gibelin
Moinet, Maria
Monnier-Pertuze
Mora-Bouhier
Moreau, Marie .
Moreau. Marie .
Moreau, Valentine
Moreau-Fraigniaud
Morin-Marzin
Mornet-Burcier .
Ntorteau-ChitToleau . .
Motais, Marie-Louise .
Moulias-Roulet . . .
Mourou, Isabelle . . .
Nadeau, Germaine . .
Naras, Jeanne . . .
Nassivet, Antoinette .
Nassivet-Boineau .
11:
- 56 -
19-8-79 14 T
7-2-86 8 A
21-4-90 4 A
8-2-84 12 T
17-1-91 4 A
16-5-62 32 T
1-5-68 28 D
28-3-87 8 A
9-11-66 26 T
27-10 -58 34 T
2-5-84 10 A
1-3-80 11 T
27-11-81 14 T
28-12-82 10 T
24-4-86 9 T
27-11-69 18 T
2-1-67 29 T
3-11-77 18 T
25-9-87 5 A
26-5-79 8 A
19-4- 81 12 •T
7-10-65 27 T
2-6-72 17 D
2-2-87 8 T
24-9-67 27 D
6-10-83 10 T
28-10-68 27 A
3-7-69 26 T
24-5-81 12 T
25-2-86 7 A
8-10-83 12 T
18-3-80 15 T
5-12-59 27 T
2-3-93 3 s
31-12-91 3 A
18-7-86 9 A
17-2-88 3 A
7
La Chapelle-Achard.
Lucon.
Aiguillon-sur-Mer.
Sainte-Florence.
Notre-Dame-de-Riez.
Saint-Paul-en-Pareds.
Chantonna.y.
Chantonnay.
Saligny.
Petosse.
Maille.
Saint-Sigismond.
Bourneau.
Saint-Pierre-du-Chemin.
La Terriere de La Tranche.
Bouille-Courdault.
Corps.
Maine.
Fontenay-le-Comte.
Fontenay-le-Comte,
La Bruffiere.
Chapelle-Palluau.
Grues.
Les Barres de la Pommeraie.
Mouzeuil.
La Boissiere-de-Montaigu.
Maillezais.
Saint-Denis-du-Payre.
Saint-Etienne-de-Brillouet.
Chaille-sous-les-Ormeaux.
Saint-Michel-Mont-Mercure.
Saint-Ma16-du-Bois.
Poire-sur-Velluire,
Saint-Mesmin.
Nlareuil-sur-Lay.
Noirmoutier.
I GLASSE
I —
DATE
de la
Jerniere
promotion
3 , 12
10
12
10
- 12
04
12 B (06)
.-09
10
10
11
13
13
11
• 5'10
• 3e12
• 2'10
3-12
5- 11
5, 11
4, 10
2e10
3'12
5e09
• 2'10
4' 11
2e10
• 2e10
4, 08
• 5, 09
4, 12
3'12
210
5e13
5, 09
5-12
- --
DERNIERE R2C0MPENSE
on Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole Pour Cours
du Jour d'Adultes
H -03)
B : 12)
0
0
0
F (11)
D , 05)
F (11)
F rs 11)
F (12 -
F .12
F 12
D 07
F J18
D ,11
D 10 .
D 01 ;
F 08
D 09
09
12
LEGS
LUNEALT
89 — 10
95 — 06
93 — 02
89 — 00 1
12
02 — 12
— 03
06
12
94 — 05
05
94 — 05
95 — 07
09
05
89 — 03
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour Coors d'Adultes
depuis 1907
30 j1)
30 .09:
30 12.
30 ,08',; (1)
30 . 10 .
30 08' 40
40 08
30 11
93 — 98 — 09 30 11,
-10 09 30 10 12
30 08
-10 12
1,5kCHIVEs
VEI'V°

\ OMS et PRENOMS
CSUELS
Nulet, Marie
\ cau-Greaud
))ymon-Hospital .
\ cymon, Antoinette.
\ [colas, Alice
\ 'colas-Morel
ivoliez, Leontine .
\ ) ,Ileau-Girard . . .
\ ) , rmand-Bouillaud.
ormandine-Thouard
Obalski, Elise
Octobre, Marie . . .
Orizet, Elipa
Pacteau-Serre
Pannetier-Benjamin. .
Papon, Berthe . . . .
Pascreau-Vende. . . .
Pasquiet, Gabrielle . .
Passeguay-Beaudeau .
Patarin-Guillard. . • .
Patureau. Yvonne. • •
Pavageau-Roulleau • •
Pellerin-Bernard . . •
Pellerin, Eglantine
Pelletier-Gouin . . • •
Peneau, Marie . .
Peneau-Sausseau
Penoteau-Mercier .
Pepin-Guillet
Perraudeau, Louise.
Perrin-Magal
Petit-Coffineau . •
Phelippeau-Lacour . •
Pierre-Genaudeau. . .
Piffeteau-Boisde. . •
Pillet, Anne
r=1
DE NAISSAN CE
30-11-80
27-4-65
21-2-67
29-8-88
10-9-87
7-6-69
30-12-77
12-8-70
23-11-64
5-3-87
26-2-89
16-3-87
10-4-88
15-10-64
13-12-70
12-12-76
6-3-78
29-11-64
8-11-80
6-7-63
17-1-81
8-11-77
31-7-82
4-11-81
27-12-66
27-2-92
13-5-68
19-8-68
28-2-69
27-7-88
19-2-70
15-3-77
22-9-81
18-10-71
13-5-58
1-9-75
—8 1 — 59 —
5
28
12
5
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26
11
12
28
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4
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13
22
34
15
A
A
A
A
A
A
A
A
I)
A
A
T =
A
A
A
A
A
RESIDENCES
Sables-d'Olonne.
LeTemple-Merlet-d-S-Dis-la-Chevasse
La Roche-sur-Yon.
Saint-Vincent-sur-Graon.
Benet.
Benet.
Loge-F'ougereuse.
Ile-d'Yeu.
Fontaines.
Pouzauges.
Lucon. ,
Champagne-les-Marais.
Orouet de Saint-Jean-de-Monts.
Saint-Juire-Champgillon.
Rocheserviere.
Saint-Vincent-Sterlanges.
Mesnard-la-Barotiere.
Beaurepaire.
La;Roche-sur-ion ,ecole annexe .
La Ferriere.
La Meilleraie-Tillay.
Orouet.
Le Langon.
Angles.
Le Poire-sur-Velluire.
Saint-Etienne-du-Bois.
La Meilleraie-Tillay.
Saligny.
Sainte-Gemme-la-Plaine.
Pissotte.
Les Sables-d'Olonne.
L'Epine de Noirtnoutier.
Saint-Maurice-des-Noues.
Ardelay.
Nessier de Benet.
Vendrennes.
GLASSE
_
DATE
DERNIERE RECOMPENSE
on Distinction Honorifique obtenue
de la
derniere
promotion
Pour l'Ecole
du Jou r
Pour Cours
d'Adultes
Sell
2e 10
3013
5012
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91 — 03
12
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12
.
9-1 — 06
93 — 04
93 — 03
93 —05
4
RECOMPENSES
• EN ARGENT
pour Cours d'Aclultes
depuis 1907
30 (10)
40 (10)
30 (10) (12 .
30 (10)
40(08) 30(11)
40(11)
40)10) 12
40 (10, ,12)
30 (11 ,
30 (09)
40 (08)
30(11)
97 —04
04
40 (12)
10
40 (08) (11)
02
88 — 00 — 11
05
30(10)
,
o
.
,

NOMS et PRENOMS
• USUELS
Pinaud, Louise . .
Plaire, Alida
Plaire-Pouponneau
Poiraud-Lecomte . •
Poiraud-Rocher. .
Poirier-Moreau . .
Pontoizeau, Rose. •
Popinot-Colon
Porton-Boucher. . •
Portron, Georgette
Potier, Leonide. . •
Poupin-Renaudet . •
Poupinot, Leonce.
Pouvreau-Proust .
Pouzet-Suire
Prevaud-Bouillaud
Priouzeau-Marie. .
Prunier, Agathe. .
Ouinard-Joint
Ilabaud-Michineau • •
Ilabier-Poulin
Itabiller-Caillaud . •
Itabiller-Charrier • •
Itaiffaud-Garreau • •
Raineteau-Gorget .
Rainglet-Marchand. . . .
Rambeaud-Marteau . .
Ravard. Celine . .
Rautureau-Vallier. .
Raynaud-Pertuze . . .
Reaud. Edith
Reaud-Marzin
Renard-Rabaud .
Renaud, Clementine
Renaud-Fumoleau.
18-2-71 22 T
21-3-64 26 T
17-3-67 28 T
71-67 28 T
2-3-77 17 T
13-2-71 14 T
17-1-86 7 A
25-3-92 3 A
16-10-67 25 T
1-9-85 10 T
26-4-89 5 A
2-5-90 6 A
30-9-83 11 A
18-6-91 '5 A
22-4-83 12 T
28-7-87 7 A
26-10-62 30 T
5-11-78 12 A
4-6-66 23 T
7-8-74 20 T
6-11-82 13 T
12-9-85 10 T
27-5-64 31 T
8-4-88 7 A
17- 1-76 10 T
21-5-78 9 A
20-11-69 25 T
24-8-79 16 •T
14-1-88 2 S
26-2-68 26 A
9-8-81 7 A
28-1-84 12 D
1-3-61 32 A
8-1-60 34 T
28-2-65 29 D
25-6-70 18 D
Le Tablier.
Martinet.
IIESIDENCES
La Caillere.
Le Mazeau.
Le Charpre de SL-Ph.-du-P-Charrault
Reaumur.
Triaize.
lle-d'Yeu.
Le Coudreau de Saint-Sigismond.
Auzay.
Ile-d'Elle.
Beaufou.
Mervent.
Le Langon.
IMoutiers-surrLay.
Mouzeuil.
Pissotte.
Saint-Gervais.
Saint-Hilaire-des-Loges.
La Bloire de Challans.
P'-Leger de la Boissiere-de-Montaigu•
Treize-Septiers.
La Merlatiere.
Saint-Michel-le-Cloucq.
Saint-Martin-Lars-en-See-Ilermine.
Saint-Mesmin-le-Vieux.
Champ-Saint-Pere.
Barbatre.
Saint-Paul-Mont-Penit.
Notre-Dame-de-Monts.
Angles.
Damvix.
Saint-Andre-Ireize-Voies.
Beaulieu-sous-La-Roche.
La Roche-sur-Yon.
▪
G
LASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
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2 11
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- 61 -
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole Pour Cours
du Jour d'Adultes
II 08
I: II
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II 03
.11 11
11
11
11
1 1
11
11
11
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11
11
12
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D 10:
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F 08
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11
JO — 06
02 — 12
08
94 — 01
11
87 — 00
89 — 00 —
92 — 01 — 11
06
RECOMPENSES
EN ARGENT
pour C:ours d'Adultes
depuis 1907
30 08', 11
30 10
30 09
30 09,
11
40 (08 30 10
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30 12
30 09 11
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30 08 — 40 10
30 10
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11

NOMS et PRENONIS
USUELS
,..:
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- 62 -
—
E--,
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NOMS et PRENOMS
UST:ELS
Roy-Maria
Roy-Menager
Sarre, Eugenie . . .
Saffre-Goguet
Santucci-Loiseau .
Sarrazin, Lea
Sauvestre, Marcelle.
Savarieau, Georgette
Savarit-Renaudet . .
Savary, Marie-Louise
Schmidt, Suzanne. .
Seguinot-Chaperon .
Seguinot-Hurtaud. .
Seguinot, Juliette. .
Sidon. Marie
Sidon, Eglantine.
Simon-Bouron
Simon-Chauvet . . .
Simonneau, Emilienne
Simonneau-Hurtaud. .
! Sirot-Boucher
Soulet-Baure
Soupault-Bardou
Sourisseau-Plaire. . .
Tatard-Tatard
Teillet-Mercier . . .
Terrade, Andree . . •
- Tessier, Euphrasie . •
Tessier-Fournier .
Tessier-Portron. . .
Texier. Berthe . . •
Texier- Dagondeau . •
Texier-Joselon . . .
Texier, Lucie
I
Texier, Madeleine. .
Thibaud, Celestine .
\
—
13-10-68 27 D
8-1-67 27 A
21-1-74 22 D
31-1-71 22 A
26-1-74 19 T
22-8-79 6 T
12-4-88 8 T
9-6-89 7 A
16-3-64 28 T
11-3-88 6 A
11-7-91 2 S
1-2-83 9 A
5-4-66 28 A
13-10-88 3 A
14-8-70 18 T
3-9-89 6 A
7-2-74 21 D
17-1-71 25 A
21-2-89 7 A
8-12-67 27 T
9-8-69 24 S
7-7-63 29 D
21-9-77 17 A
12-10-82 10 T
25-8-80 10 A
21-12-64 29 T
16-1-88 2 s
29-11-62 31 D
24-2-89 7 A
20-6-81 10 T
29-3-89 6 A
16-11-64 31 T
16-8-66 27 T
24-8-85 7 A
16-7-87 5 A
1-7-72 23 T
RESIDENCES
La Roche-sur-Yon.
Saint-Martin-des-Noyers.
Croix-de-Vie.
La Roche-sur-Yon.
Les Epesses. 1
Serzais d& Saint-Hilaire-des-Loge. !-•
Tillay de la NIeilleraie. F.
Fontenay-le-Comte.
La Reorthe.
Nieul-le-Dolent.
Saint-Avaugourd-des-Landes.
Bourg-Saint-Sauveur.
Vouille-les-Marais.
Sainte-Radegonde-des-Noyers. -
Saint-Germain-le-Princay.
Montaigu.
Saint-Hilaire-de-Riez.
Montaigu.
Saint-Pierre-du-Chemin.
Noirmoutier.
Avrille.
Le Boupere.
Les Sables-d'Olonne.
Mortnaison.
Mouilleron-le-Captif.
La Chapelle Themer.
Les Sables-d'Olonne.
Nlouchamps.
Challans.
La Proutiere de S 1-Paul-en-Pareds.
La Reorthe.
Ile-d)Olonne.
La ,Jaudonniere.
Serigne.
Sigournais.
La Gueriniere de Noirmoutier.
CLASSE
—
DATE
de la
derniere
Promotion
1 , 13
10
2, 13
2, 13
1, 09
12
5, 10
10
2, 10
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1 , 13
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4, 11
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5e 13
4.11
5, 10
1 , 13
2.10
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5.13
2.12
DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour l'Ecole
du Jour
B (04)
II k99)
H (07)
11 (07)
B (03)
B J)8)
11
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11
Pour Cours
d'Adultes
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11
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11
LEGS
LUNEAU
93 — 04
89 — 00 — 12
00 — 11
01 — 12
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11.
80 — 00 — 10 40 ,12,
89 — 02
01 — 02
03
96 — 07
92 -- 01 -- 12
07
93 -- 02 -- 11
04
0
89 — 00 — 10
RECOMPENSES
, EN ARGENT
pour Cours d'Adultes
• depuis 1907
30 (09 ) (12)
40 (09)
87 — 97 — 09 30 07) ',12
88 — 00 — 11
90 — 06
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30 (08) 11
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11
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11

NI )Ms et prd:Noms
USUELS
. . .
Ia .-Lunar('
Thomas, Jeanne. . .
Thomas-Dupoux . .
Ii- eau-Penaud. . .
Tournadre, Antoinette
' Touteau, Fernande . .
Travert, Denise. . .
l'eavert-Badreau . . .
hichet-Chauveau. . .
• hichet-Debron(Ie. . .
Trioux-Decrucq. . .
Vecol, Maria 12-11-70
Veillat-Dieumegard . 6-9-65
Vequaud-Robin . . . 15-8-79
Verdon-Gourhille . .
V('•zien, Esther . . . .
Vigier-Sanaire . . . .
Vigneron. Helene .
Vigneron-Rocard .
Vilain, Marie
Vincanneau-Rouger. . .
Violeau, Marie . . .
Violteau, Blanche. .
Violteau-Burois. .
Voisin-Lestrade. . .
Vrignon-*Marseau . .
29-11-74
1-10-70
196-88
10-3-83
12-6-75
4-5-71
2-10-86
24-5-89
9-3-65 '
21-3-71
10-7-72
2-1-73
23-3-71
2-9-83
19-2-72
18-12-9'2
23-2-68
17-10-70
31-5-66
19-11-65
26-4-89
18-9-58
8-2-70
9-10-S6
Von-Petit 25-5-69
— 66 —
6
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2
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11
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25
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23
22
30
15
17
10
24
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2-1
29
30
2
35
23
9
25
A
A
A
A
I)
A
A
A
A
A
RESIDENCES
L'Orbrie.
Les Pineaux-Saint-Ouen.
Beauvoir-sur-Mer.
Saint-Ililaire-de-Riez.
Saint-Laurent-sur-Sevre.
Triaize.
Champ-Saint-Pere.
Fontenay-le-Cointe.
Fontenay-le-Conite.
La Mainborgere de Chilteau-Guibert.
La Roche-sur-Yon.
I.es Clouzeaux.
Nesniy.
Chateau-Guibert,
Saint-Urbain.
Nlortagne.
Fontenay-le-Comte.
Ile-d'Yeu.
Le Girouard.
Aprernont.
UlIertnenault.
Saint-Reverend.
Sallertaine.
Les . Sables-d'Olonne.
Challans.
La Roche-sur-Yon.
Saint-Georges-de-Pointindoux. 1 :-
GLASSE
—
DATE
de In
rierniere
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5, 13
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2, 12
-1, 13
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DERNIERE RECOMPENSE
ou Distinction Honorifique obtenue
Pour FEcole
du Jour
11 12
Pour Coors:
d'Adultes
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RECOMPENSES
EN ARCENT
pour Coups d'Adultes
depuis 1907
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40 09,
30 09 40 42,
10 07 30 09 40 11
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— 67 —
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— 99 — II
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30 11
30 07,
4o 11
10 10
20 07 30 11

— 68 —
NOTA. — Les renseignements donnes ont ete con-
trOles, avec le plus grand soin, au moyen des notices
fournies par le Personnel. Neanmoins, des erreurs
ont pu se glisser dans cette table qui n'avait pas et4
publiee depuis cinq ans. Nous prions les interesses
de bien vouloir nous les signaler. Les rectifications
seront 1 aites IMMEDIATEMENT.
La Roche-sur-Yon,.le 6 mars -1913.
L'Inspeeteur d'Acadernie,
A. MOULET.
Le Gerard, Seeritaire de rInspection acadernique.
P. PALANQUE.
La Roche-Bur-Yon. — Imp. lioderne, K. HAMONNET, 8, rue Paul-Baudrv.

Supplement au Bulletin de PInstruction Primaire
de la Vendee de Mars-Avril 1913.
DELEGATIONS CANTONALES
Periode trim:ale du ler janvier 1918 an 31 decembre 1915.
CANTON DE BEAUVOIR-SUR-MER.
MM. D' Riou, medecin A Beauvoir ;
Savarieau, greffier de pail A Beauvoir :
Rumeau, officier en retraite A Beauvoir:
Bastard, huissier A Beauvoir.
Bernard, maire de Saint-Urbain:
Sochard, negociant a Saint-Urbain ;
Rousteau. proprietaire, maire de Bouin;
Dufief, proprietaire A Saint-Gervais :
Sallion, conseiller general A Beauvoir.
CANTON DE CHAILLE-LES-MARAIS.
MM. Albert, maire de Chaille-les-Marais
D' Perier, depute, maire de Champagne ;
Poissonnet, conseiller d'arrondiss', maire de Puyravault ;
Artignon, institutcur honoraire C Cltaille-les-Marais ;
Galliot, adjoint au make de Chaille-les-Marais ; -
Guillon, greffier de pail de Chailleles-Marais ;
Dreneau, Camille, proprietaire C Chaille-les-Marais ;
Auger, Charles. proprietaire A Champagne
Mercier-Arilouin, proprietaire C S'•-•Radegonde-des-Noyers ;
Guinaudeau, juge de paix A Lucon
Mercier-Masson, proprietaire C Sainte-Radegonde-des-Noyers:
Vincent, maire de ;
Angibaud, maire de La Taillee ;
Louis Alexandre, conseiller municipal de La Taillee
Auger, ex-instituteur C Puyravault ;
Seguinot, ex-instituteur C Chaille-fes-Marais.

— 70 —
CANTON DE CHALLANS.
MM. Charbonnel, ex-adjoint an maire de Challans ;
Barran, homme de lettres a Challans;
Lapree, pharmacien a ChaBans
Thomas, ex-instituteur a Challans ;
Adarr. Boucher, ex-conseiller general A Bois-de-Cene
Pouvreau, proprietaire a Chateauneuf ;
Dufief, proprietaire a Chateauneuf
Dibot, instituteur honoraire é Sallertaine
Dr Ilenrot. medecin a Challans ;
Fonteneau, ex-maire de La Garnache.
CANTON DE CIIINTONNAY.
M"' Grimaux, proprietaire é l'Aulneau de Chantonnay;
MM. D Paris, eonseiller general A Chantonnay
Gendemain. proprietaire a Chantonnay;
Guinaudeau, ex-pharmacien é Chantonnay ;
Puaud, Alfred. inedecin-veterinaire A Chantonnay;
Paquier, instituteur honoraire A Chantonnay ;
Robin, Oscar, proprietaire a Chantonnay
Rouzeau, maire de Saint-Ililaire-le-Vouhis;
D' Bonenfant, medecin i Saint-Prouant ;
Guilbaud, Athanase, maire de Saint-Germain-le-Princay
Chatelain, proprietaire A Sigournais ;
Sigogneau, ex-instituteur a Saint-Philbert-du-Pont-Charrault ;
Rouzeau, Louis, maire de Bournezeau ;
Daniel-Lacombe, depute, It Bournezeau ;
Mm• Paris, A Chantonnay;
MM. Bland, maire de Saint-Philbert-d -u-Pont-Charrault
Auvinet, medecin It Chantonnay.
CANTON DE LA CHATAIGNERAIE
MM. Fayard, rnaire de La Chataigneraie ;
Mangou, Leon, avocat It Antigny ;
Bleteau. proprietaire A Saint-Maurice-le-Girard ;
Texier. proprietaire A Breuil-Barret ;
Renou, maire de Saint-Sulpice-en-Pareds
NIesnard, ex-maire de La Chapelle-aux-Lys ;
Jarry. proprietaire a Saint-Hilaire-de-Voust
Normand. proprietaire It Saint-Hilaire-de-Voust ;
Bidault, proprietaire a Mouilleron-en-Pareds ;
Boutin, ex-maire de Vouvant ;
Gautrin, proprietaire It Saint-Pierre-du-Chemin:
Charrier, ex-maire de La Tardiere:
David. maire de Saint-Maurice-des-Noues ;

Mlle
MM.
M' Mr.°
M.
- 71 -
Parenteau, A La Chataigneraie ;
Girouin, ex-institutrice a Fontenay-le-Comte ;
Dr Boutin, fils, medecin C Vouvant ;
Rousseau, maire de ChelTois ;
Seigneurin, maire de La Chataigneraie ;
Seigneurin, A La Chataigneraie ;
Lavaud, ex-instituteur C Breuil-Barret.
CANTON DES ESSARTS.
•MM. Gouin, ex-notaire aux Essarts
Cacaud, Amedee, proprietaire aux Essarts ;
Cacaud, Emmanuel, proprietaire -aux Essarts ;
Batiot, Ferdinand, proprietaire aux Essarts :
Dr Cacault, medecin aux Essarts ;
Brachet, proprietaire A Boulogne ;
Magaud, maire de Dompierre ;
Regrenil, maire de La Ferriere ;
Gauducheau pere, proprietaire C L'Oie ;
Bremond, proprietaire C L'Oie ;
Bouillon, proprietaire C Saint-Martin-des-Noyers;
Coquart, conseiller d'arrondissement A Dompierre ;
Baron, pharmacien aux Essarts.
CANTON DE FONTENAY-LE-COMTE.
- MM. Metay, ex-directeur d'E. P. S., lkr adj. au maire, a Fontenay ;
Narquet, publiciste, C Fontenay
Bodin, ex-instituteur C Fontenay ;
Mazeau, ex-instituteur A Fontenay ;
Gandriau, ex-maire, conseiller general A F'ontenay
Guillernet, ex-depute A Fontenay;
David, principal du college de Fontenay ;
Godin, ex-maire du Poire-sur-Velluire
Charpentier, maire de Pissotte ;
Dr Gourmaud, maire du Langon
ex-instituteur A Fontenay :
Alligne, maire de Montreuil :
Pelletier, maire du Poire-sur-Velluire
Roy, maire de Fontenay
Ruet, adjoint au maire de Fontenay
Mm° Roy, A Fontenay ;
M. Saunier, ex-instituteur C Fontenay.
CANTON DES IIERBIERS.
MM. Deverteuil, maire de Mouchamps
Dr Sarrazin, ex-maire de Mouchamps :

- 7? -
MM. Foucault, proprietaire A Mouchamps
Lucas pere, proprietaire A Mouchamps;
Bordelais, proprietaire aux Herbiers ;
Jardin, proprietaire aux Herbiers ;
Legeron, proprietaire aux Herbiers
Billaud, ex-percepteur aux Herbiers
Dr Marciteau, medecin aux Herbiers :
Billon, ex-juge de paix aux Herbiers ;
Dielilt, ex-instituteur au Petit-Bourg ;
Moreau, proprietaire A Vendrennes; -
D r Billaud, medecin mix Epesses;
Dr Breillat, inedecin A Mouchamps
MM-"13ordelais, aux Herbiers ;
Marciteati, aux Herbiers
Deverteuil. A Moucharnps.
CANTON DE L'HERMENAULT.
MM. Epron, pere, Proprietaire A L'Hermenault ;
Dr Epron. medecin A L'Hermenault ;
Grassin, ;Ills, proprietaire A Bourseguin;
Tapon. conseiller general A Nalliers;
Forgerit, ex-instituteur, maire de Nalliers ;
Guillaud, ex-rnaire de Nalliers;
Dibot, ex-maire de Mouzeuil ;
Draon. negociant A Pouille ;
Jolly, mire de Saint-Laurent-de-la-Salle;
Gaborit, ex-maire de Saint-Valerien;
Dr Phelipon, medecin a Fontenay ;
Deligne, maire de Marsais-Sainte-Radegonde;
Renault, instituteur honoraire A L'Ilermenault ;
Bodroux, professeur A l'Universite de Poitiers;
Auger, ex-instituteur A L'Hermenault.
CANTON DE L'ILE-D'YEC.
D. Dubois, medecin A Elle-d'Yeu ; •
Burgaud, instituteur honoraire A l'lle-d'Yeu:
Dumonte, maitre au cabotage A I'lle-d'Yeu ;
Goileau, receveur des Postes A Elle-crYeu ;
Saint-Aubin, proprietaire A ;
Taraud, maitre au cabotage A l'Ile-d•Veu.
CANTON DE LL-CON.
MM. Airaucl, maire de Lucon ;
Berjonneau, conseiller general A Saint-Michel-en-THerm;
Choyau. medecin A Lucon

— 73 —
MM. Pichot, principal du college de Lugon ;
Roturier, ex-adjoint au maire de Lugon ;
Artarit. ex-adjoint au maire de Ltic,on:
Chevalleau, instituteur honoraire a Lugon ;
Seguin-Jard, pt du Comite republicain de l'Aiguillon-sur-Mer ; .
Dr Daville, medecin C Grues ;
Bonnin, maire de Grues ;
Burcier, instituteur honoraire C Grues ;
Touchard, directeur de l'Ecole d'agriculture de Petre, mire
'de Sainte-Gemme-la-Plaine ;
Coullon, Eugene, proprietaire A Saint-Michel-en-I'llerm ;
MM-e'Deshayes, p" des Dames patronnesses des ecoles maternelles
de Lugon :
Laydet-Gaudin, proprietaire C Lugon ;
Choyau , sec" des Dames patronnesses des ecoles mafernelles
de Lugon ;
Ayraud, proprietaire C Lugon ;
MM. Phelippon, conseiller d'arrondissement de Lugon ;
Dr Pabceuf, adjoint au maire de Lugon ;
Pacaud, ex-instituteur A Lugon.
CANTON DE MAILLEZAIS.
MM. Doucin, pharmacien C Maillezais ;
Dr Daroux, medecin, conseiller general A Nlaillezais
Sarazin, notaire C Maillezais ;
15. Simonneau, medecin a Maillezais;
Millet, ex-intituteur C Maillezais ;
Nicolas, ex-instituteur A Benet ;
Dr Joffrion, -medecin A Benet ;
Mainard, ex-maire a Damvix: •
Thibaudeau, ex-maire de Liez ;
Baudry, proprietaire C Doix ;
Lievre, maire de Vix ;
Moinard, ex-maire de Sainte-Christine :
Laurent, maire de Maille ;
Lucas, maire de Maillezais ;
Ristord, Ills, proprietaire A Saint-Sigismond;
Martin, maire de Saint-Sigismond ;
Paris, ex-instituteur, make de Sainte-Christine.
CANTON DE MAREUIL-SCR-LAI".
MM. Boisde, conseiller general A Mareuil-sur-Lay :
Savinaud. notaire C Mareuil-sur-Lay
Papon, conseiller municipal A Mareuil-sur-Lay ;
Bertrand, pharrnacien C Mareuil-sur-Lay ;

• - 74
MM. Borderon, medecin-veterinaire a Mareuil-sur-Lay ;
Poumailloux, conseiller &arrondissement A Mareuil-sur-Lay ;
Grolleau, comptable A Corps ;
Roturier, proprietaire A Corps ;
Larcher-Priouzeau, maire de La Bretonniere ;
Rochet, proprietaire aux Moutiers-sur-Lay ;
James, Henri, proprietaire aux Moutiers-sur-Lay ;
Bonnin, maire de Peatilt ;
Seguin, maire de Château-Guibert ;
Guilbaud Ills, proprietaire a Chateau-Guibert ;
Drouet, maire de Bessay;
Poivre, proprietaire a Sainte-Pexine;
MNIn'e•Angeard, proprietaire A Mareuil-sur-Lay ;
Borderon, proprietaire a Mareuil-sur-Lay ;
Papon, proprietaire a Mareuil-sur-Lay;
Savinaud, proprietaire ii Mareuil-sur-Lay.
CANTON DE MONTAIGU.
MM. Gaillard, maire de Montaigu ;
Ilamon, adjoint au maim e de NIontaigu ;
Dr Mignen, A Montaigu ;
Metay, capitaine en retraite a Montaigu ;
Belliard, ex-instituteur A La Bruffiere ;
pairraud, proprietaire a Montaigu;
Libaud, ex-instituteur it Treize-Septiers.
iCANTON DE MORTAGNE.
MM. Retailleau, maire de Mortagne ;
Dr Pichat, medecin Ii Mortagne ;
Beausire, proprietaire it Mortagne ;
Robin, conducteur des pouts a Mortagne ;
Praud, pharmacien a Mortagne ;
Beaudouin, proprietaire a Saint-Martin-Lars:
Pellerin, industriel 5 Tiffauges ;
Fortin. ex-maire de Treize-Vents.
CANTON DE LA MOTHE-ACHARD.
MM. Dr Barreau, medecin A La Mothe-Achard ;
Durand. Prudent, proprietaire A La Mothe-Achard
Arnaud, Gaston. proprietaire A Beaulieu-sous-la-Roche:
Ferre, pharmacien A Beaulieu-sous-la-Roche ;
Roy, maire. a Landeronde
Coutouy. ex-maire de Saint-Georges-de-Pointindoux;
proprietaire it Nieul-le-Dolent ;
Buthon, proprietaire it Nieul-le-Dolent ;

75 -
MM. Brossard, maire du Girouard;
Dr Frappier, medecin a Sainte-Flaive-des-Loups ;
Bazin, receveur-buraliste A Sainte-Flaive-des-Loups
Aujard (Nevelt), p7oprietaire A La Chapelle-Achard
M-' Aujard, proprietaire A La Chapelle-Achard.
CANTON DES NIOUTIERS-LES-MAUXFAITs.
MM. D r Pacaud, conseiller general A Angles :
Abadie, pharmacien A Angles.
Herault, Albert, proprietaire a Angles;
Loiseau, instituteur honoraire A Angles ;
Porcher, Pierre, proprietaire A Angles:
Gendronneau, maire de Champ-Saint-Pere;
Desassis, conseiller d'arrondissement a SLVincent-sur-Graon
Deslandes, proprietaire a Saint-Vincent-sur-Graon ;
Richard, Amiral, maire de Saint-Cyr-en-Talmondais ;
Riviere, adjoint au maire de Saint-Cyr-en-Talmondais ;
lIerbreteau, proprietaire a Saint-Avaugourd-des-Landes ;
Chadeneau, proprietaire A Curzon;
Petit, conseiller municipal A Saint-Benoist-sur-Mer;
Lebeeuf, maire de Saint-Benoist-sur-NIer;
Martin, ex-instituteur A Champ-Saint-Pere;
Gluard, ex-instituteur é Champ-Saint-Pere;
Billet, ex-instituteur A La Tranche ;
Dazelle, ex-instituteur A Angles.
CANTON NOIRMOUTIER.
MM. Plantier, Adrien, ex-conseiller d'arrondiss de Noirmoutier
Izacard, entrepreneur A N ■ lirmoutier ;
Lafontaine, entrepreneur A Noirmoutier ;
Filuzeau, architecte A Noirmoutier :
Blaizeau, instituteur honoraire A Noirmoutier :
Guillet, proprietaire A Barbatre ;
Fradet, 'syndic des gens de mer A Barbatre :
Dr Plantier, Louis, medecin A L'Epine;
Jeanneau, conseiller general de Noirmoutier.
CANTON DE PALLUAU.
MM. Dr Logeais, medecin A Palluau ;
Dr Savin, medecin A Apremont ;
Ricoulleau, maire de Saint-Etienne-du-Bois:
Rigalleau, adjoint au maire de Saint-Etienne-du-Bois:
Charrier, maire de Grand'Landes
Bourget. negociant ii Nlache ;
Landreau, huissier C Palluau ;
Dr Burot, medecin A Palluau

CANTON DU POIRE-SCR-VIE.
MM. Dr Gouin pere, medecin au Poire-sur-Vie ;
Potier, Abel, proprietaire an Poire-sur-Vie ;
Potier, Victor. proprietaire an Poire-sur-Vie
Cacaud, pharmacien an Poire-sur-Vie ;
Gendreau, ex-conseiller general au Poire-sur-Vie ;
Bonneau, proprietaire A Aizenay ;
Orceau Ills, proprietaire a Beaufou ;
Roch pere, ex-maire de Saint-Denis-la-Chevasse ;
Roch Ills, mire de Saint-Denis-la-Chevasse ;
Airiau, proprietaiye aux Lucs-sur-Boulogne ;
Deshayes, moire de Belleville ;
MM-e'Roch mere, A Saint-Denis-la-Chevasse ;
Hoch jeune, ó Saint-Denis-la-Chevasse
Deshayes, sans profession A Belleville ;
Gouin jeune, au Poire-sur-Vie ;
Cacaud. au Poire-sur-Vie ;
Potier, Victor, au Poire-sur-Vie ;
MM. D' Joguet, it Belleville ;
Georget, pharmacien A Saint-Denis-la-Chevasse ;
Porteau, proprietaire au Poire-sur-Vie ;
D r Gouin Ills, medecin au Poire-sur-Vie.
CANTON DE POUZAUGES.
MM. Biget, ex-instituteur A Pouzauges ;
Basteau, industriel A Pouzauges ;
Baty, Ills, proprietaire A Pouzauges ;
Commailleau, percepteur A Pouzauges;
Femeau, juge de paix A Pouzauges ;
Bage, maire de Tallud-Sainte-Gemine ;
Caillaud, ex-maire de Tallud-Sainte-Gernme ;
Bridonneau, proprietaire C Monsireigne ;
proprietaire C Monsireigne ;
Hugon, ex-maire de Chavagnes-les-Redoux:
Proust, proprietaire C Saint-Mesmin ;
MM-"Baty, mere, proprietaire C Pouzauges ;
Basteau, proprietzire C Pouzauges ;
N. Cottreau, proorietaice A La Rouliere du Boupere
M-' Femeau, receveuse des postes C Pouzauges.
CANTON DE LA ROCHE-SUR-YON.
MM. Godet, conseiller general A La Roche-sur-Yon ;
Lebomf, ex-chef de division A la Prefecture A La Roche-s/-Yon;
Dr Ble, conseiller &arrondissement a La Roche-stir-Von :
Marais, ex-instituteur a La Roche-sur-Yon :

- 77 -
MM. D• Maugard, medecin A La Roche-sur-Yon ;
Allaire, commercant A La Roche-sur-Yon ;
.Genuer, maire de La Roche-sur-Yon ;
Goulard, ex-juge de paix A La Roche-sur-Yon ;
Guery, ex-instituteur A La Roche-sur-Yon ;
Bodin, ex-instituteur a Saint-Andre-d'Ornay ;
Raynaud, maire d'Aubigny ;
Durand, maire au Bourg-sous-la-Roche ;
Gauthier, proprikaire aux Clouzeaux ;
Aude, maire de La Chaize-le-Vicomte ;
Dr Doric, medecin A La Chaize-le-Vicomte ;
Giraudeau, proprietaire é Saint-Florent ;
Filaudeau, medecin A La Roche-sur-Yon ;
MM-e•Genuer, A La lloche-sur-Yon ;
Foucault, A La Roche-sur-Yon ;
Boisde, A La Roche-sur-Yon ;
Biguet, sans profession A La Roche-sur-Yon ;
Deplagne, sans profession A La Roche-sur-Yon.
CANTON DE ROCHESERVIERE.
MM. Lefebvre, ex-instituteur a Rocheserviere ;
Nwaud, proprietaire A Rocheserviere ;
Chapleau Ills, proprikaire A l'Ilerbergement ;
Girard, maire de l'Herbergement ;
Luneau, make de Mormaison ;
Betard, ex-instituteur A Saint-Sulpice-le-Verdon ;
Robin, proprietaire a Saint-Philbert-de-Bouaine ;
Guerin, pharmacien a Rocheserviere.
CANTON DES SABLES-D'OLONNE.
MM. Vauchez, ex-secretaire de la Ligue de l'Enseignement aux
Sables-d'Olonne.
Sanejan, ex-maire des Sables-d'Olonne ;
Neau, ex-instituteur aux Sables-d'Olonne ;
Chailley, depute, maire des Sables-d'Olonne ;
Collineau, adjoint au maire des Sables-d'Olonne ;
Lecomte, avocat aux Sables-d'Olonne;
Mourat, conseiller d'arrondis,sement aux Sables-d'Olonne ;
Reverseau, instituteur honoraire aux Sables-d'Olonne;
Marciteau, instituteur honoraire aux Sables d'Olonne
Cliarron, avoue aux Sables-d'Olonne ;
Soupault, instituteur honoraire aux Sables-d'Olonne ;
M.11-"Veuve Phelippon, proprietaire a Olonne;
Wattier-Farche, ex-directrice de college aux Sables-d'Olonne.
MM. Chenay, instituteur honoraire A La Chaume ;
Guillet, instituteur honoraire aux Sables-d'Olonne ;
Math& publiciste, maire d'Olonne.

- 78 -
CANTON DE SAINT-FELGENT.
MM. Vinconneau, ex-huissier A Saint-Fulgent :
De Grandcourt, Eugene, proprietaire i Saint-Fulgent ;
Morat, pharmacien a Saint-Fulgent.
Drugeon, huissier a Saint-Fulgent ;
Herve, proprietaire A Saint-Fulgent
Boisumeau, receveur-buraliste C Saint-Fulgent :
BIC, proprietaire aux Brouzils ;
Mignet, expert aux Brouzils ;
Mace, ex-instituteur C Bazoges-en-Paillers.
CANTON DE SAINT-GILLES-SUB-VIE.
MM. Fruchard, adjoint au maire de Saint-Gilles-sur-Vie
Potel, maire de Croix-de-Vie ;
Milcent, chapelier C Croix-de-Vie ;
D' Baudouin, medecin A Croix-dc-Vie;
Coulon, ex-adjoint au maire de Croix-dc-Vie;
Mignet, instituteur honoraire A Croix-de-Vie;
Soret, ex-maire de Commequiers;
Bonneau, receveur-buraliste C Conunequiers ;
Guyon, maire de Iliez;
Morineau, maire de Saint-Hilaire-de-Riez ;
Michon, fils , proprietaire C L'Aiguillon-sur-Vie:
Rousseau, maire de Saint-Gilles-sur-Vie ;
Guinemand, adjoint au maire de Saint-Gilles-surVie.
CANTON DE SAINTE-HERMINE.
MM. Bujeaud, moire de Sainte-Hermine;
Parenteau, conseiller general de Sainte-Hermine
Couzin, greffier de paixC Sainte-Hermine ;
Dupont, notaire A Sainte-Hermine ;
Clemenceau, maire de La Reorthe;
Berland, notaire A La Jaudonniere ;
Thoumazeau, proprietaire Li Saint-Aubin-la-Plaine ;
Parenteau de la Vonte, moire de Saint-Hilaire-du-Bois;
Boutet, maire de La Chapelle-Themer ;
Chevallereau, proprietaire A La Caillere:
Guibaud, ex-instituteur A Saint-Jean-de-Beugne ;
Mercier, ex-instituteur. maire de Saint-Juire-Champgillon;
Maupetit, ex-instituteur, maire de Saint-Etienne-du-Brillouet ;
MM-••Bujeau. proprietaire C Sainte-Hermine ;
Parenteau, proprietaire Li Sainte-Hermine;
Soulard, proprietaire a Sainte-Hermine ;

- 79 -
CANTON DE SAINT-HILAIRE-DES-LOGES.
MM. Guillemet, ex-rnaire de Saint-Hilaire-des-Loges ;
Girouin, fits, pharmacien A Saint-Hilaire-des-Loges;
Boutin, maire de Payre-sur-Vendee;
Bage, fils, proprietaire A Foussais ;
Gautrin, proprietaire A Mervent;
Normand, Eugene, maire de Mervent
Coquillaud, maire de Xanton-Chassenon;
Fleury, proprietaire A Xanton-Chassenon ;
Charpentier, negociant 1 Nieul-sur-l'Autise ;
Cail, proprietaire C Nietil-sur-l'Autise ;
Goussaud, ex-instituteur C (Mimes;
Renaudet, ex-instituteur C Mervent;
Verdon, maire de Saint-Hilaire-des-Loges;
Durand, moire de Foussais;
Constantin, conseiller general A Saint-Hilaire-des-Loges;
Mm. Gousseau, ex-institutrice C Oulmes.
CANTON DE SAINT-JEAN-DE-MONTS.
MM. Merieau, proprietaire A Saint-Jean-tie-Monts;
Morineau, fils, proprietaire A Saint-Jean-de-Monts ;
Naulleau, consenter general A Soullans;
Naud, proprietaire au Perrier;
Babut, ex-maire du Perrier ;
Vrignaud, Jean-Louis, proprietaire au Perrier:
Billon, adjudant en retraite C Notre-Dame-de-Monts;
Baud, Jean, proprietaire A La Barre-de-Monts :
Renaud, Narcisse, proprietaire A La Barre-de-Monts.
CANTON DE TALMONT.
MM. Batiot, maire de Talmont ;
Dr Burgaud, medecin C Talmont ;
Morin, ex-greflier de paix C Talmont;
Herbert, proprietaire C Talmont ;
Mouchard, ex-chef de gare C Jard;
Bastard, pere, proprietaire A Jard ;
Potier, maire de Jard ;
Brianceau, officier en retraite C Jard
D Mathevet, moire de Longeville;
. Auhry, chaufournier C Longeville ;
Mme Joussemet, proprietaire C Longeville ;
MM. 'Aujard, proprietaire C Saint-Hilaire-de-Talmont ;
Bourmaud, maire du Bernard ;
Frappe, maire de Saint-Vincent-sur-Jard.

Supplement an Bulletin de l'Instruction Primaire
de la Vendee. — Decembre 1913.
TRIES DES COMPOSITIONS ECIIITES DES EKAMENS
re SESSION DE 1913
1. — Examen des Bourses des Lycees
et Colleges.
ASPIR1NTs.
I" SEInE. — et B.
Orthographe. — Conseils dun grand-pere. — Mes chers enfants,
ous etes petits, vous etes gais, vous jouez, c'est rage heureux.
bien, voulez-vous — je ne dis pas etre toujours heureux,
ous verrez plus tard que ce n'est pas facile — mais voulez-vous
n'etre jamais malheureux ? II ne faut pour cela que deux choses
shnples : aimer et travailler.
Oui, mes enfants, aimez bien qui vous aime ; aimez aujourd'hui
vos parents, votre mere, ce qui vous apprendra doucement
A aitner votre patrie, a aimer la France, notre mere a tous.
Et puis travaillez. Pour le present, vous travaillez a vous
instruire, a devenir des hommes ; quand vous avez bien travaille
c t que vous avez contente vos maltres, est-ce que vous n'etes pas
plus legers, plus dispos? Est-ce que vous ne jouez pas avec plus
d'entrain ? C'est toujours ainsi ; travaillez et vous aurez la
conscience satisfaite.
Quand la conscience est satisfaite et que le cceur est content,
on ne peut pas etre entierement mallieureux.
VICTOR HUGO.
N. B. — tine heure est accordee aux candidats pour revoir leur
eopie et repondre mix questions posees. La ponctuation West pas
dictee.

QLESTIONS ET EXPLICATIONS :
- 70 -
I. (3 points). Dites ce que signifient les mots suivants :
— la patrie ;
— dispos (est-ce que vous n'etes pas plus legers, plus dispos?);
— in conscience (quand la conscience est satisfaite,..).
II. (2 points). — Indiquez l'espece des propositions contenues
dans la derniere phrase. Dites la fonction des propositions
subordonnees qu'elle renferme.
III. (2 points). — Indiquez les sujets, les complements, les
attributs dans la phrase suivante :
Pour le present, vous travaille: Ii tons ins/noire, a devenir des
hommes.
IV. (3 points). — Pourquoi vous sentez-vous plus legers et
plus dispos quand vous avez bien travaille ?
Notation des epreuves. — Chacune des deux parties de celle composition
(1° dictee, 2° questions) est cotee de 0 a /O.
Arithmetique. — Duree : I heure 1 2. — i. — Un restaurateur
acbete une piece de vin de 228 litres pour 96 fr. II en soutire
la moitie dans des bouteilles de 7 decilitres 5 et l'autre moitie
dans des bouteilles de 37 centilitres 5. Dites :
r" Combien ii lui faudra de bouteilles de chaque orte';
2° A quel prix ii devra vendre une bouteitle de chaque sorbe
s'il veut gagner 25 fr. 6o-sur la piece de vin.
2. - J'ai achete pour 54 fr. deux coupons d'etoffe. Le premier
est 3 fois plus long quo le deuxieme et coUte 5 fr. le metre ;
le second vaut 3 fr. le metre. Quelle est la longueur de
chaque coupon ?
N. B. — Chacune des deux parties de celle composition est cotee
de 0 a io.
:■EttlE. - DIVISIONS A et B.
Orthographe. — Le progres. — On tie vous demande pas
d'operer des miracles ; on desire seulement que VOUS laissiez
quelque chose apres vous. « Celui qui a plante un arbre avant
de mourir n'a pas vecu motile.» C'est la sagesse indienne qui
le dit. En effet, it a ajoute quelque chose au capital de l'humanite.
L'arbre donnera des fruits, ou tout au moms de l'ombre,

— 71 —
ceux qui naitront dernain. Celui qui a plante l'arbre a bien
Write ; celui qui l'a coupe et l'a divise en planches a bien
merite ; celui qui les a assemblees pour faire un banc a hien
merite ; celui qui s'assied sur le banc, prend un enfant sur ses
genoux et lui apprend a lire, a mieux merite que tous les autres.
Les -trois premiers ont ajoute quelque chose aux ressources de
l'humanite ; le• dernier a ajoute quelque chose a l'humanite
elle-meme. Il a fait un homme plus eclaire, c'est-à-dire meilleur.
EDMOND ABOUT.
N. B. — Une heure est accordee mix candidats pour revoir leer
copie et repondre aux questions posees. La ponctuation nest pas
diclee.
QUESTIONS ET EXPLICATIONS :
1. (3 points). — Expliquez les expressions suivantes :
— le progres. Dites en quoi consiste le progres et pourquoi on •
a choisi cc mot cornme titre ;
— operer des miracles ;
— le capital de l'humanite. Dites en quoi consiste cc capital.
II. (2 points). — Analysez les expressions suivantes :
— quelque chose (ii a ajoute quelque chose) ;
— apres vous (que vous laissiez quelque chose apres vous) ;
— inutile (n'a pas vecti inutile) ;
— te (qui te dit).
(2 points). Indiquez l'espece des propositions et la fonc-
tion des propositions subordonnees dans les deux premieres
phrases (jusqu'a inutile).
IV. (3 points). — Dans cette phrase : Celui qui a plante l'arbre...
jusqu'a toes • les autres, rnontrez en quoi he quatrieme de ces
hommes a inieux merite que les trois autres.
NOTATION. DES EPREUVES. - Chacune des deux parties de celle
composition (10 dictee, 20 questions) est colee de 0 a 1(1
Arithmetique.—Daree : 1 heure 1/2. — i. — Un jardin reaan gulaire
a 45 metres 8 de long sur 2 decametres 75 de large. Au
milieu de cc jardin, on creuse un bassin carre de 4 metres 8 de
Me. La terre extraite de cc bassin a ete repandue sur le reste du
terrain dont elle a Cleve le niveau de 4 centimetres. Queue etait
la profondeur du bassin ?
— Une personne achete 6 kilogrammes de cafe et 4 kilogrammes
de chocolat pour 54 fr. Si elle avait achete un

— —
Kilogramme de cafe de moms et un kilogramme de chocolat de
plus, elle aurait paye 4 fr. de moms. Dites le prix d'un kilogramme
de chaque marchandise.
N. B. — Chacune des deux parties de celte composition est cotie
de 0 a 10.
ASPIRANTES.
Orthographe. -- Les ides de in receveuse des posies. — « Eh
bien ! moi. Monsieur, me dit la receveuse, j'aime mon metier.
Je mets MOII amour-propre a cc que mon bureau soit avenant,
clair, bien aere ; je tiens aussi a renseigner le client le plus vile
possible ; ma petite vanite est flattee, si je le vois content, un pen
surpris meme, de ma complaisance et de ma science. Je songe
aussi, non sans orgueil, que je suis depositaire de secrets.
Croyez-moi Si VOUS voulez, Monsieur, mais je vous assure pie
les journaux et les cartes postales me sont tout aussi sacres que
les lettres ; c'est ma fled& a moi, de respecter le secret d'autrui
qui m'est confie. Aussi, conclut la receveuse avec un gentil rengorgement,
vous ne verrez personne jeter ses lettres a la botte
de la gare
N1ARCEL PREVOST.
N. B. — line heure est accordie aux aspirantes pour revoir tear
copie et ripondre aux questions posies.
QUESTIONS ET EXPLICATIONS :
I. (2 points). — Expliquez les expressions suivantes :
— mon amour-propre (Je mets mon amour-propre...);
— avencutt (a ce que mon bureau soit avenant...).
II. (3 points). — Indiquez l'espece des propositions et dites la
fonction des propositions subordonnees dans la phrase :
Croyez-moi... jusqu'a aussi sacris que les lettres.
III. (2 points). — Dites la fonction des mots ou des groupes de
mots suivants :
— content (si je le vois content...) ;
—"de ma complaisance (de ma complaisance et de ma science...) ;
— dipositaire (que je suis depositaire de secrets...) ;
— me ( me sont aussi sacres...);

— 73 —
IV. (3 points). — Quel merite y a-t-il a respecter le secret
d'autrui ?
Notation des epreuves. — Chacune des deux parties de cette composition
(1° Dictee, 2° Questions) est cotee de 0 a 10.
Arithmetique. — (Duree : 1 heure, non compris le temps de la
dictee). — 1. Dans une famille, on a employe pour le chauffage,
du i" novembre 1912 au 31 mars 1913, 14 hect. 5 de coke a
fr, 85 l'hectolitre, 960 kilogrammes de houille a 5 fr. 75 le
quintal et i hect. et demi de charbon de bois a o fr. 35 le decalitre.
Combien a4-on depense en moyenne, par jour, pour le chauffage ?
2. - On a paye une somme de 265 fr. avec des pieces de
5 fr. et des pieces de 2 fr. Le nombre des pieces de 2 fr.
surpasse de 27 le nombre des pieces de 5 fr. Combien y avail-il
de pieces de chaque sorte ?
N. B. — Chacune des deux parties de cette composition est cotee de
0 a 10.
2 SERIE.
Composition francaise. — barge : I heure 1 1'2. — Une de vos
amies se plaint d'avoir trop de loisirs at de trouver les heures
trop longues. Dans une lettre, vous lui indiquez le moyen de les
trouver trop courtes.
Arithmetique. — Daree : 1 heure 1/2. — 1. — Pour mesurer la
longueur d'une rue, deux personnes la parcourent en comptant
le nombre de leurs pas et la premiere trouve 12 pas de plus que
la seconde. Sachant que les pas de la premiere ont o m. 77 at
ceux de la seconde o m. 8o, calculer la longueur de la rue ?
2. - Une vigne a une contenance de 213 ares 75 centiares et a
mole 10,470 fr. ; elle produit 3 hectol. 20 de yin par hectare ;
les frais de culture sont evalues a 26 fr. 5o par an. Combien
doit-on vendre la piece de Yin de 228 litres si l'on veut que cette
vigne rapporte, bus frais payes, un revenu annual egal an
vingtieme du prix d'achat ?
N. B. — Chacune des deux parties de cette composition est cotee
de 0 a io.

— 7-1 —
2. — Bourses d'Enseignemeut primaire
superieur.
• ASPIR ANTS - .
i" SERIE.
OrthOgraphe. — Le marleau-pilon. — Un coup formidable et
regulier dominant le tumulte des roues, des chaudieres, des
enclumes, des mecaniques de toutes sortes, fait trembler le sol.
C'est le gros pilon•du Creusot qui travaille.
II est au bout d'un immense bkiment qui en contient dix ou
douse autres. Tous s'abattent de moment en moment sur un
bloc incandescent qui lance tine pink d'etincelles et s'aplatit
peu a peu, se route, prend une forme courbe ou droite, ou plate,
selon la volonte des hommes.
Lui, le gros, il pese cent milk kilos, et tombe, comme tomberail
une niontagne, sur un morceau d'acier rouge plus enorme
encore que lui. A chaque choc, un ouragan de feu jaillit de tons
les cotes et l'on voit diminuer d'epaisseur la masse que travaille
le monstre.
II monte et redescend sans cesse, avec tine facilite gracieuse.
mn par tin homme qui appuie douceme-nt sur sin frele levier ;
et il fait penser a ces animaux etTroyables, domptes jadis par des
enfants, a cc que disent les contes. -
GUI DE MAUPASSANT.
Q UESTIONS :
I. (-4 _points). — Quelle est, dans la dictee, la phrase qui a
frappe le plus vivement votre esprit et dites pourquoi ?
II. (3 points). — Mots de la famille de nionte, redescend,
III. (3 points). — Analyses grammaticalement les mots : coup,
tfunulte, roues, qui sont contenus dans la premiere phrase.
A rith men q ue.— 1.— Pour faire les grands rideaux d'une fenetre,
on emploie 8 metres d'une etotTe qui a i m. ao de large. Pour
les doubler entierement, on emploie une autre etoffe ayant
o in. 8o de large. Sachant que la doublure a carte ro "fr. 20, on
demande le prix du metre de la doublure.
2. - Dernontrer qu'un nombre donne le meme reste que la
somme de ses chifTres, lorsqu'on les divise par 9.

- 7 5
Composition francaise. — Les champs en janvier et en avril.
Description a ces deux moments. Faites ressortir le (ontraste
entre l'abandon des champs en Inver tianvier) et l'activite qui y
regne au printemps (avril).
2 ° SERI.
Orthographe. — L'achecement d'une machine. — Ce fut un jour
LIE fete pour Indret (i) .A. uric heure, bus les ateliers etaient
fermes, les maisons et les rues desertes. Hommes, femmes,
enfants, tout cc qui vivait dans File avait voulu voir la machine
sortir de la halle de montage, descendre jusqu'a la Loire et
passer stir le transport qui devait l'emporter.
Bien avant que le grand portail fitt ouvert, la foule s'etait
arnassee aux abords de la halle avec on tumulte d'attente, un
brouhaha d'endimanchement. Enfin, les deux battants de l'atelier
s'ecarterent et, de l'ombre du fond, on vit s'avancer l'enorme
masse, lentement, lourdeinent, portee sur la plate-forme roulante
qui, tout it l'heure, allait servir de point d'appui pour l'enlever
et que des palans mus par la vapd'ur entrainaient sur les rails.
Quand elle apparut it la lumiere, luisante, grandiose et solide,
one immense acclamation retentit.
Elle s'arreta un momenl comme pour prendre haleine et se
laisser admirer sous le grand soleil qui la faisait resplendir.
Parmi les deux mule ouvriers de Fusine, il ne s'en trouvait pas
on seul peut-etre qui n'ent coopere a cc beau travail dans la
mesure de son talent ou de ses forces.
ALPHONSE DAUDET.
QUESTIONS :
I. (3 points). — Expliquer pour quelles raisons « cc fut one
fete pour Indret
II. (4 points). — Donner le sens des mots : montage, transport,
coopere, plate-forme.
III. (3 points). — Indiquer le nombre et la nature des propositions
contenues dan.s la derniere phrase : les forces.
Arithmetique. — r. — Un vase vide pese autant qu'une somme
composee de 24 fr. en argent et o fr. 3o en bronze. Plein
41 On expliquera ee que c'est qu'Indret.

— 76 —
clean ii pese 1650 grammes, plein d'huile ii pese 153o grammes.
On demande la capacite du vase et le poids d'un litre d'huile ?
2. - Demontrer qu'on ne change pas le reste d'une division
quand on augmente le dividende d'un multiple du diviseur.
Composition francaise. — Dites ce qu'est pour vous la maison
paternelle. Pourquoi aimez-vous a vous y retrouver ? Pourquol
vous sentez-vous triste en la quittant ?
ASPIRANTES.
1" SERIE.
Orthographe. — Ce que c'est que l'humanite. — II n'y a pas
aujourd'hui un homme intelligent qui ne se sente lie par des
fits invisibles a tous les hommes passes, presents et futurs. Nous
sommes les heritiers de tous ceux qui sont morts, Les associes de
ceux qui vivent, la providence de tous ceux qui naltront. Pour
telnoigner notre reconnaissance aux mule generations qui nous
ont faits graduellement ce que nous sommes, ii faut perfectionner
la nature humaine en nous et autour de nous. Pour remercier
dignement Les travailleurs innombrables qui ont rendu notre
habitation si belle et si commode, il faut la livrer plus belle et
plus commode aux generations futures.
Nous sommes meilleurs et plus heureux que nos devanciers,
faisons que notre posterite soit meilleure et plus heureuse que
nous. IL n'est pas d'homme si pauvre et si mal doue qui ne
puisse contribuer au progres dans une certaine mesure. Celui
qui a plante un arbre a bien merite ; celui qui le coupe et le
divise en planches a bien merite ; celui qui assemble ces planches
pour en faire un banc a bien merite ; celui qui s'assied sur cc
banc, prend un enfant sur ses genoux et lui apprend a lire, a
tnieux merite que tons les autres. Les trois premiers ont ajoute
quelque chose aux ressources de rhumanite ; le dernier a ajoute
quelque chose a l'humanite elle-meme. De cet enfant, il a fait
un homme plus"eclaire, c'est-h-dire meilleur.
QUESTIONS :
EDMOND ABOUT.
I. - D'apres le sens de la dictee, qu'est-ce qu'une providence?
ne generation? Nos devanciers? La posterite?

— 77 —
II. — Queue difference y a-t-il entre ajouter quelque chose aux
ressources de l'hurnanite et ajouter quelque chose a Chumanite ellememe.
III. — Mots de la meme famille que humanite.
IV. — Analyse logique : Celui qui a plante un arbre a bien
merite.
Arithmetique. — T. — Un proprietaire echange une piece de
yin fin de 228 litres Natant o fr. 75 le litre contre des pommes
de terre a9 fr. l'hectolitre. Chercher, par le calcul mental,
en expliquant les procedes employes, le nombre d'he,ctolitres de
pommes de terre donnes en echange du vin.
2. - Une fermiere dispose de itto pieds de salade qu'elle vent
repiquer en quatre rangees dans one parcelle de jardin de
metre de large. Pour que la plantation soit reguliere, elle vent
que la distance entre les ran gees ou lignes soit egale a la distance
qui separe les lignes extremes des bords de la surface donnee.
I° Quelte sera la distance entre les lignes ?
20 Quelle est la longueur de la planche si la distance entre les
pieds sur les lignes est Les 3/4 de la distance entre les lignes?
Composition francaise. — Nimez-vous les contes? En connaissez-vous
? Resumez celui que vous preferez et montrez-en
l'interet.
JO SERIE.
Orthographe. — La uieille rnaison. — Dans un vallon discret
oil court un ruisseau, au milieu des grands arbres, on apercoit
de loin le pignon rouge de la vicilLe demeure. C'est une maison
modeste, sans luxe et sans ornements, mais dontileasemble a
je ne sais quoi de rejouissant, d'honnete et d'hospitalier. Les
murs epais protegent bien contre la chaleur et le froid. Le toit
eleve, reconvert de bonnes tuiles, abrite un vaste grenier oii la
lessive pent secher, ainsi que les oignons et les pommes de terre.
Les fenetres, on peu etroites pour mieux resister an vent, et
ninnies encore de leurs petits carreaux, sont encadrees de vignes
vierges et de clematites dont les fleurs se balancent au moindre
souffle du vent. Le balcon est en vieux fer forge, Les pigeons
perchent sur la girouette, et devant la porte dort on gros chien,
les pattes allongees.
2

— 78 —
_
Tout est tranquille, calme, et dans l'enclos, les arbres poussent
a raise ainsi que des etres aimes dent on tolere les caprices, et
les plantes s'y etalent comrne en un bois sacre. Longez cc vieux
mur qui cache ses lezardes sous un manteau de lierre et de
mousse poussez la petite porte verte un peu disjointe et grimacante
: la clochette tinte, et les merles et les fauvettes qui bavar
daient dans la verdure, s'envolent par douzaines en accrochant
les branches d'oil la rosee tombe comme une pluie de perles sur
les violettes du gazon.
GtiSTAVE DROZ.
QUESTIONS :
I. - Expliquez les expressions : vallon discret — maison
modeste — l'ensemble a je ne sais plot de rejouissant, d'honnele el
d'hospitalier.
— Donnez la composition des Mots greater, disjointe et leur
signification.
III. — Qu'entend-on par girouelte, au sens propre et au sens
figure ?
IV. — Nombre et nature des propositions contenues dans la
premiere phrase.
Arithmetique. — i. — Queue est la plus grande des deux fractions
3183 6367 et 387 773 ? Comment procedez-vous•pour cette
comparaison ?
2. — Le 16 avril 1913, l'aviateur francais Daueourt est parti
de Buc pres Paris a 5 h. 5, a fait escale a Liege de 7 h. 4o a
9 h. 3o, A Hanovre de 14 h. 5 C z4 h. io et a atterri a Berlin h
18 h. 3.5. La distance Paris-Berlin en ligne droite etant de
950 kilometres, quelle est. it l'heure, la vitesse moyenne du vol,
ai metre pres.?
Composition francaise. — Les arbres a la campagne et C la
yule — Description -- I our beaut6 — Leur utilite — Conclusion_

3. -- Cortifint 611ales Prinires Igifientaires.
LA. ROCHE-SUR- \ oN t. 1.1TS).
("6 Mars 1913).
Orthographe. — Qualites et defaizts de nos ancetres les Gaulois. —
Nos ancetres, les Gaulois, offraient déjà les principaux traits du
earactere francais. Cesar, qui fut leur adversaire et leur vainqueur,
nuns les resume dans son recit de la guerre des Gaules.
(I 11 y a deux choses, disait Cesar, qui plaisent surtout a ce
peuple : bien combattre et bien parler. Its sont braves, hardis ;
us aiment la guerre et les aventures. Dans la guerre, us sont
peu portes a dresser des embuscades ; us se jettent avec ardour
sur l'ennemi et souvent le mettent en deroute au premier choc
mais, si l'ennemi leur resiste, us se lassent vite. Sont-ils vaincus,
us se decouragent a l'exces : de simples defaites deviennent alors
des desastres. us sont genereux et secourent volontiers tous ceux
qui tour paraissent souffrir quelque injustice. us sont trop contiants
en eux-memes et aussi trop confiants dans les autres. us
sont francs, mais legers, impatients. imp avides de chan gement
et trop divises entre eux. »
QUESTIONS :
BRL- No. q.es Enfants de Marce().
1. (2 points). — Donner et definir 4 mots de la famille de peuple.
II. (2 points). — Analyser : us soot trop confronts en eux-ntemes.
III. (1 point). — Que signifient, dans la dictee, les mots traits
et genereux.
Arithmetique. — 1. — tin champ rectangulaire a une superficie
de 74 arcs 48 centiares et une longueur de 98 metres. On l'entoure
d'une triple rangee de fil de fer pesant o kilog. 198 par metre
lineaire. Queue est la valeur de cc fit de for a 25 francs le quintal?
2. — On a pese un tonneau plein d'eau, puis vide ; la premiere
pesee a donne 264 kilogrammes et la deuxieme 36 kilogrammes.
Quelle serait la valeur de l'huile qui remplirait ce tonneau,
sachant que cette huile vaut 2 fr. Go le litre et quo sa densite est
de 0,920.

— 80 —
Coniposition francaise. — Ecrivez a un de vos parents, actuellement
soldat au Maroc. Dites-lui comment vous vous imaginez
son genre de vie la-bas. Enviez-vous son sort ? Pourquoi ? Faiteslui
connaitre les sentiments que vous eprouvez en pensant a lui.
Bessie. — Un seau.
FONTENAY-LE-COMTE (ADULTES).
Orthographe. — Le printemps. — Le printemps etait venu. Les
vergers fleurissaient. D'abord les abricotiers et les pruniers
ouvrirent leurs fleurs blanches et roses comme de petites coupes
sur les rameaux sans feuilles. Puis la floraison des pechers tout
a coup vint si abondante que les arbres semblaient converts
d'une neige rose. Les poiriers s'y joignirent, dhoulant des
feuilles luisantes parmi les corolles blanches dont le centre avait
des (gamines semblables a des pattes d'insectes. Les pommiers,
les cerisiers fleurirent a leur tour, mettant dans le paysage une
vie et unc gaiete qui enivraient la cur des enfants.
Par dessus les haies, les lilas commencaient a pencher les
grappes violettes de leurs fleurs odorantes. De vieux murs etaient
tapisses d'arbres en espaliers ; les fosses se remplissaient de concons.
Une brume bleuatre flottait sur les coteaux. Le soleil
bientOt la dissipait et faisait etinceler les pierres, les herbes
humides, les vitres des maisons lointaines.
J. 130EX.
QUESTIONS :
I. — Expliquez les mots et les expressions : lea vergers fleurissuient
— coupes — ea espaliers — brume — le soleil la dissipaiL
11. — Citez deux mots de la merne famille que odorantes.
III. — Quelle est la fonction de chacun des noms employes
dans la phrase qui commence ainsi : Par-dessus lea haies...
Arithmetique. — r. — Un ouvrier qui travaille 3oojours par an,
gagne en moyenne 4 fr. 5o par jour. Sa depense moyenne journaliere
est de 2 fr. 5o pour sa nourriture et son entretien. Son
loyer annuel est de 125 fr. Ii economise le reste. Au bout de 12 ans,
avec les 58 de ses economies, il a achete une prairie. Queue est
la valeur de ceite prairie ?
2. — Le quintal de ble valant 22 fr. 4o, quel est le prix de la
recolte d'un champ rectangulaire de 245 metres de base sur

— 81 —
15o metres de hauteur, si la production s'eleve a 22 hectolitres
par hectare et si l'hectolitre de ble pese 75 kilogrammes ?
Composition francaise. — Decrivez le village que vous habite7.
Que savez-vous de son histoire ou de son origine ?
Dites si vous vous y plaisez et pourquoi. Queues y seront NOS
occupations?
Agriculture. — Connaissez-vous une experience qui permet de
separer les elements mineraux dont se compose le sol : calcaire,
argile, silice ?
Queues sont les matieres nutrithes que le sol dolt contenir en
plus de ces trois elements pour etre fertile ? Sous quelle forme
peut-on restituer au sol chacune de ces matieres ?
Couture. — Un ourlet avec une boutonniere.
LES SABLES-D'OLONNE (ADULTES).
Orthographe. — Le forgeron. — Jamais le forgeron ne se plaignait.
Je l'ai vu, apres avoir battu le fer pendant des journees
de quatorze heures, rire le soir de son bon rire, en se frottant
les bras d'un air satisfait. IL aurait soutenu la maison sur son
6paule, si la maison avait croule. L'hiver, ii disait qu'il faisait
bon dans sa forge. Vete, ii ouvrait la porte toute grande et
laissait entrer l'odeur des foins. Quand l'ete venait, a la tombee
du jour, j'allais m'asseoir a cote de lui devant la porte. On etait
mi-cote; on voyait de la toute la largeur de la vallee. II etait
heureux de cc tapis immense de terres labourees qui se perdait
!'horizon dans le crepuscule.
ZOLA.
QUESTIONS :
- I. — D'apres le morceau, indiquer les principaux traits du
earactere du forgeron.
II. — Expliquer : tombee du jour — taps de terres labourees.
III. Analyse grammaticale : 11 nurail soutenu la maison sur son
pau le .
— Ecrire les trois dernieres phrases de la dictee en mettant
les verbes au present de l'indicatif.
Arithmetique. — 1. — D'une piece de toile, on retire d'abord !es
2 9, puis les 3 7 et l'on vend le reste a raison de i fr. 6o le

— 82 —
metre. Cette vente a produit 7o fr. 4o. Queue kali la longueur
totale de la piece ?
1. - N ous achetez une feuillette de vin de 532 litres pour
40 fr., plus 6 fr. 25 pour transport. Vous mettez cc vin dans
des bouteilles de o litres 75. A ,combien revient la bouteille s'il
faut encore compter 2 fr. 10 de menus frais et si le fit, vide,
vous est repris pour 5 fr.
Composition francaise. — Vous souhaitez d'être bien portant
et pourquoi ? Si vous pensez qu'il depend en grande partie de
vous de conserver et d'accroltre votre provision de sante, dites
cc que vous faites et ferez a l'avenir pour cela.
Dessin. Rolle de craie ouverte. Couvercle leve.
Agriculture. — 1. — Signalez les negligences constatees dans
la tenue du fulnier au village. Evaluez les pertes qui en resultent
et dites les dangers auxquels les habitants sont exposes.
2. - Indiquez la nature des elements fertilisants que l'agriculteur
doit fournir, sous forme d'engrais, aux plantes cultivees.
Quels sont les engrais employes dans votre commune ? Pour
quelles plantes les emploie-t-on ?
Couture. — Prendre une piece d'etoffe de 12 centimetre de
cote. Partager l'etoffe en deux dans le droit fil et reunir ces deux
morceaux par une couture en surjet. Marquer la lettre F.
Enseignement maritime. — Decrivez les principales occupations,
aux diverses epoques de l'annee, des pecheurs de votre
1,ticON ADULTES).
Orthographe. — Les paysans avant la Revolution. — Ce n'est*
pas a moi que l'on peut faire croire que les paysans etaient
heureux avant la -Revolution. J'ai vu le bon temps, comme
l'appellent ceux qui semblent le regretter encore ; j'ai vu nos
anciens villages ; j'ai vu le four banal on Fon ne cuisait de la
galette qu'une fois l'an, et le pressoir banal on l'on n'allait qu'a
la corvee, pour le seigneur on l'abbaye. J'ai vu les vilains.
maigres, decharnes, sans sabots et sans chemise avec une simple
blouse et des pantalons de toile, ete comme hiver ; leurs femmes

— 83 —
tellement halees, tellement deguenillees, qu'on les aurait prises
pour des especes de bêtes; leurs enfants qui se trainaient a peu
pres nus devant les portes.
ERCKMANN-CHATRIAN:
QUESTIONS :
I. (2 points). — Quel est le sens de l'expression le bon temps?
De quel temps s'agit-il ? Que pensez-vous de cc bOn temps ?
II. (1 point). — Analysez grammaticalement : qui semblent le
regretter encore.
III. (2 points). — Trouvez cinq mots de meme famille que
temps et en donner le sens.
Arithmetique. — 1. — Un ouvrier gagne 5 fr par jour et travaille
pendant 3oo jours par an. II depense en moyenne 3 fr. par
jour pour sa nourriture et pour son entretien. En plus, il fume
o fr. io de tabac par jour et ses &Tenses au cabaret s'elevent
3 fr. 75 par semaine. Calculez : 10 le montant de ses economies
annuelles ; 20 le total des depenses faites inutilement (annee
365 jours).
2, - Une personne dispose d'un capital de 21,384 fr. Elle
achete de la rente francaise 3 ^, „ au cours de 89 fr. to. Quel sera
son revenu trimestriel ?
Composition francaise. — La tolerance. — Des jeunes gens de
votre age out-us l'occasion de se montrer tolerants ? Est-il necessaire
dans la vie d'être tolerant et pourquoi ?
Agriculture. — Les engrais phosphates. — Quels sont les principaux
engrais phosphates ? Que contiennent-ils ? Quand, comment
et a quelle dose les emploie-t-on ? Si on vous offrait du
superphosphate titrant 19 °, „ aii fr. 40 les ioo kilos et du superphosphate
titrant 8 °, 0 an prix de 5 fr. 6o les ioo kilos, quel est
celui des deux que vous choisiriez comme etant le moms cher ?
SESSION DE JUIN-MILLET 1913.
CANTON DE LA ROCHE-SUR-YON (G).
Orthographe. — Le chtiteau de Bressuire. — Le chateau, en
mines, donne un grand earactere a la vile; il est situe sur un
promontoire dresse a la jonction d'un ravin et de la petite riviere

— 84 —
de Ton (z). Les murailles, renversees pendant la grande guerre,
sont encore formidables. La colline, que dominent ces debris de
remparts et de tours, est taillee 4 pic; deux enceintes se distinguent:
la plus grande renferme les vestiges de quarante-huit tours,
quelques-unes fleres encore ; l'autre, formant le recluit de la formidable
forteresse A trente et une tours ; un chateau moderne a
trouve a s'installer au milieu de ces ruines. Les remparts se
dressent au-dessus de la petite vallee oi coule le Ton, vallee
d'un charme si penetrant dans sa solitude, aNec ses patures en
pentes fleuries de genets.
QUESTIONS :
ARDOUIN-DUMAZET. (Voyage en France).
I. (2 points). — Expliquer les expressions suivantes : des
=rallies encore formidables — uric colline taillee a pie — les vestiges
de quarante-huit tours — un chdteau moderne a trouve a s'installer au
milieu de ces mines.
H. (I point). — De quelle grande guerre l'auteur veut-il parler ?
III. (2 points). — Indiquer le nombre et la nature des propositions
contenues dans cette phrase : La colline, que dominent ces
debris de tours, est taillee a pie, et faites l'anal3se du sujet de chacune
d'elles.
Arithmetique. — — Un fermier a 272 quintaux i6 de foin pour
nourrir 27 vaches pendant i68 jours. Apres 42 jours, son betail
s'accroit de 3 Naches. Combien dolt-il acheter de kilogrammes de
fob n s'il no veut pas diminuer la ration ?
2. — Le diametre interieur d'un puits est de o m. go, le diametre
exterieur de i m. 2o, la profondeur de g m. 4o.
Calculer le volume de la maconnerie.
Composition francaise. — Dites cc que vous avez vu et A quoi
vous avez pense en Nenant a l'examen cc matin.
Dessin. — Plan, coupe et elevation d'un litre en bois.
Agriculture. — Qu'appelle-t-on arbres fruitiers ? Quels sont
ceux que vous connaissez le mieux ? Quels soins leur donne t-on
ou doit-on leur donner ?
(1) A 6peler.

— 85 —
CANTON DE LA ROCHE,SUR-YON (F.).
Orthographe. — Deux bonnes petiles fines. — Un jour, etant
Many (i), j'apercus deux petites fines qui s'occupaient avec
beaucoup d'activite, a ramasser des bilchettes de hots sec, qu'elles
arrangeaient dans une hotte placee sur une table du pare, tandis
qu'un petit garcon, mal vein et fort maigre, devorait dans un
coin un morceau de pain. Jo demandai a. la plus grande, qui
avait huit a neuf ans, cc qu'elle pretendait faire de cc bois, elle
me repondit : « Vous voyez bien, monsieur, cc petit garcon-la ;
il est fort miserable ; ii a une belle-mere qui l'envoie, tout le
long du jour, chercher du bois ; quand ii n'en apporte pas S la
maison, il est bath'. II meurt de faim ; nous lui axons donne
notre dejeuner. »
Apres avoir dit ces mots, la fillette acheva, avec sa compagne,
de remplir la petite hotte et elks in chargerent sur le,dos de leur
malheureux ami. •
BERNA.RDIN DE SAINT-PIERRE.
QUESTIONS :
I. (2 points), — Expliquer les expressions suivantes : Devorer
nit morcean de pain — s'occuper avec beaucoup d'activite — tout le
long du jour — arranger des blichettes dans une hotte.
11. (1 point). — Deflnir deux mots de la famine de faint.
III. (2 points). — Analyser : il est fort miserable — guand ii n'en
opporte pas.
Arithmetique. — i. — Une dame.remet a sa bonne une piece
de 2o fr. pour acheter un lievre, un canard et un poulet. La
bonne rapporte 3 fr. So; elle se rappelle seulement que le lievre
conte 8 fr. 25 et le poulet i fr. 25 de plus que le canard. Trouver
le prix du poulet et du Canard.
.2. — tin coffre a avoine a, a l'interieur, x metre de long, o m. 6o
de large et o m. 8o de profondeur. Queue est sa contenance en
doubles decalitres ?
Composition francaise. — [Ai jour de pluie et de vent to
inedecin va en voiture visiter ses malades ; il passe devant vous.
Decrivez le temps lull fait, la voiture, le cheval — ou l'automobile
— et l'homme. Terminez en faisant connaitre vos reflexions.
(1) A epeler.
3

— 86 —
Couture. — 1 0 tine reprise sur etoffe de 15 Millimetres de long
sur 6 a 7 centimetres de large ;
2° La lettre R au point de marque.
CANTON DES ESSARTS.
Orthographe. — Les forets des montagnes. — L'herbe des pentes
gazonnees ayait ete arrachee par la dent vorace des moutons ; la
foret etait morte, deyastee par les coupes sombres du proprktaire
avide et impreyoyant ; la solitude avait remplace la vie,
le roc at les cailloux, la verdure, et la voix sauvage du torrent
devastateur, le murmure de l'eau coulant entre ses rives tleuries.
Et void que les arbres rev ivent, que le reboisement rend au sol
denude le manteau et la parure qui cachent sa triste et sterile
nudite ; voici . que la montagne se revet de gazons et de forks
formant connne un tapis spongieux .qui absorbe l'eau des pluies
et des neiges ; void que le torrent s'apaise, qua la oil ii grondait,
le ruisseau chante de nouveau parmi les mousses clievelues et
pendantes qu'il incline dans la course de ses eaux.
QUESTIONS :
EDOUARD PETIT.
1. (I point). — Que veut dire surtout l'auteur de cette dictee ?
II. (2 points). — Expliquer-les expressions : la foret etail ',torte —
la solitude avail remplaee la vie — tin lapis spongieux — le torrent
s'apaise.
III. (2 points). — Indiquer la racine de chacun des mots suivants
: imprevoyant, reboisement, denude, chevelure.
Arithmetigue. — 1. — Quelle est la contenance d'un flacon
qui. vide. pese 85o grammes et qui, plein de Yin, pese autant que
18 fr. en argent et 20 fr. en bronze ? La densite du yin est de
0.905.
2. - Lii pre a coitte 7,500 fr. ; le proprietaire le lone
325 fr.. rnais acquitte chaque annee pour 25 francs d'impOts.
quel taux a-t-il place son argent ?
Composition francaise. — Dons le bois. — L- 11 jeune garcon
etait alle cueillir des fraises dans un bois avec ses deux freres
moms ages que lui. us s'egarent. Frayeur des deux plus petits
enfants ; le jeune garcon songe a sa responsabilite et ne perd

. — 87 —
pas son sang-froid. Ii les rassure, puis cherche a s'orienter.
Comment ? Conclusion.
Agriculture. — Qu'appelle-t:on plante textile ? Queues plantes
textiles cultive-t-on dans votre commune ? Faites la description
de l'une d'elles ; dites comment on la cultile et cc qu'on en fait
quand on l'a coupee.
Couture. — i° tine piece A un coin de 5 centimetres ern iron,
cousue d'abord au point de cete puis rabattue au point d'ourlet ;
20 Le chiffre 2 au point de marque.
CANTON DES HERBIERS.
'Orthographe. — La colonisation. — La colonisation n'a pas pour
objet, A nos yeux, de « convertir » les populations. Elle n'estpas
non plus un simple effort pour conquerir des territoires et des
richesses. Nous la considerons, nous sommes obliges de laconsiderer,
Si nous ne voulons pas Mentir S toutes nos convictions,
comme un moyen d'etendre au dela de ses homes actuelles la
civilisation sous tons ses aspects; non seulement l'aspect economique,
mais l'aspect intellectuel et moral.. II est bien certain que
tons les coloniaux n'admettent pas encore cc principc et que
beaucoup d'entre eux y opposeront quelque resistance. L'indigene
est toujours pour eux une bete de soninie. Cette conception toute
sauvage ira s'affaiblissant. L'autre ira grandissant grAce S la
propagande active, infatigable, des hommes de cur qui veulent
que la France moderne, que in Democratic et la Republique
n'aient pas A rougir de leur notion de la colonisation.
QUESTIONS :
LE TEMPS (7 mai 1904).
1. (4 points). — Expliquer les expressions suivantes : inentir
ses convictions — etendre les bornes actnelles (le la civilisation — opposer
de la resistance — tine propagande infatigable.
II. (2 points). — Conjuguer le verbe grandir au futur anterieu I' :
le verbe alter au passe compose.
III. (I point). — Analyser les pronoms contenus dans la diniece
phrase de la dictee.
Arithmetique. — 1. — Combien pourrait-on acheter de rente
3 0 au cow rs de 86 fr. 20 avec le prix de vente d'un terrain

— 88 —
ayant la forme d'un trapeze dont les dimensions soft les suivantes
: grande base, 84 metres ; petite base, 66 metres ; hauteui,
54 metres, le prix de vente du terrain Rant de o fr. 48 le centiare
?
2. — Expliquer comment vous trouveriez, par le calcul mental.
l'interet de 8,000 fr. a 3 ° ',, pendant 45 jours.
Composition francaise. — Malin de juin. — Un matin de juin,
en N. ■ iis levant, vous VOUS mettez a votre fenetre ou a votre porte,
\MIS regardez le temps qu'il fait ; dites cc que vous voyez et lea
rile‘ions que vous faites.
Agriculture. — Qu'est-ce que le fumier ? Quels soins doit-on
ui don ner Y a-t-il des inconvenients a le laisser sur Ia terre
avant de l'enfouir ? Le funder est-il tin engrais suffisant ou
ittsuffisant ? Pourquoi ?
Couture. — Lne couture rabattue de 7 it 8 centimetres.
La lettre M au point de marque.
CANTON DE MONTAIGU.
Orthographe.'— La Fontaine. — La Fontaine a passionnetn-ent
aime la nature. 11 lui a tout sacrifie : fortune et famille. 11 s'est
egare dans lea bois.,11 a suivi les sentiers et les haies, il a contemple
la limpidite des sources. Les herbes, les tleurs, les arbustes,
les arbres gull a peints sont ii leur place dans des tableaux nail's
et sinceres. Les animaux qu'il a mis en ;cene soul pas au vif
dans leur couleur, leur physionnomie, leur geste. Les formes
gull a tracees, les genres de vie qu'il a peints sont rigoureusetnent
observes. Ii a A-6En avec les bêtes, il les a suivics, interrogees,
ecoutees, ii n'a oublie aucun de leurs-traits essentiels. Dans ces
personnages simples, superbes, solennels, ruses, stupides ou
naifs, nous avons reconnu : rois, seigneurs, moines, bourgeois
et manants.
QUESTIONS :
1. (2 points). — Expliquer les expressions : aimer passionnement
in nature — lea anirnaux soot pris au vif — observer riyoureusement —
les traits essentiels.
II. (I point). — Definir deux mots de la famille de herby.

— 89 —
III. (2 points). — Dans la phrase : Les arbres qu'il a peints sont
tear place, analyser les verbes et les sujets.
Arithmetigue. — 1. — Sur le parquet d'une chambre carree ayant
3 m. 6o de cote, on etend un tapis qui laisse tont autour un
intervalle vide de o m. 52. On vent doubler ce tapis avec une
etoffe ayant o m. 73 de largeur. Combien faudra-t-il de metres
de doublure ?
2. - Expliquez d'une maniere complete et prgcise comment
vous trouveriez, par le calcul mental, le prix de 86 chaises
15 fr. l'une.
Composition francaise. — Faites le portrait du cantonnier que
vons rencontrez sur la route en venant en classe. Terminez par
t ties reflexions
Agriculture. — Qu'appelle-t-cin prairie naturelle Qu'appellet-on
prairie artificielle ? Queue espece de prairie trouve-t-on le
plus dans votre pays ? Comment la constitue-t-on ? Quels soins
lui donne-t-on ?
Dessin. — Orner un programme avec pieds et tleurs de mar-
gucrites.
N4,
Couture. — 1° Une boutonniere et son bouton.
.1° 1,e chifIre 6 au point de marque.
C.kNTON DE molirk R-S EN BE.
Orthographe. — De l'ordre. — Rien ne contribue plus A l'ordre
et a l'economie que de tenir chaque chose en sa place. Cette
regle ne paratt presque rien, cependant elle irait loin si elle etait
exactement gardee. A.xez-vous besoin d'une chose ? vous ne
perdez jamais un moment a la chercher ; il n'y a ni trouble ni
dispute, ni embarras quand on en a besoin ; vous mettez d'abord
la main dessus, et quand vous vous en etes serNi, vous la
remettez sur-le-champ dans la place oil vous l'avez prise.
D'ailleurs, la place qu'on donne a chaque chose etant celle qui
lui convient davantage, non seulement pour la bonne grace et
le plaisir des yeux, mais encore pour sa conservation, elle s'y
use moms qu'ailleurs ; elle ne s'y gate d'ordinaire par aucun
accident ; elle y est meme entretenue proprement : car, par

exemple, un vase ne sera ni poudreux, ni en danger de se
briser, lorsqu'on le mettra dans sa place immediatement apres
s'en etre servi.
FENELON.
QUESTIONS :
I. (2 points). — Expliquer en quelques lignes la phrase : Celle
regle ne parait presque rien, etc...
II. (I point). — Faire entrer dans une courte phrase deux mots
de la famille de grcice.
III. (2 points). — Analyser : Vous ne perdez jamais un moment a
la chercher.
Arithmetigue. — — Avec des biiches ayant o in. 75 de
longueur, on vent faire on tas de bois de 81 decisteres, ayant
2 rn. 4o de hauteur. Quelle devra etre la longueur de ee tas
de bois ?
2. - On achete une piece de vin de 228 litres pour 120 fr.
Les frais de transport et Les droits s'elevent ensemble a 15 ° ' 0 du
prix d'achat. Si l'on veut faire un benefice de 22 00 sur le prix
de revient, combien devra-t-on vendre la bouteille de 75 centilitres?
Composition francaise. — line partie de billes est commencee
entre des ecoliers. A la suite d'un coup douteux, une discussion
s'engage ; elk degenere bientot en querelle. Le maitre intervient
alors pour mettre fin a la dispute.
Itacontez la scene.
Agriculture. - Le porc : alimentation, hygiene, principales
litilite.
Dessin. — Composer tine bordure decorative avec trois ou
quatre papillons symetriquement repetes dans le sens horizontal.
Colorier a volonte.
Couture. — 10 line bride et son bouton
2° La lettre G au point de marque.
('.:ANTON DU 1,0111F-SUR-N LE.
Orthographe. — Le vaisseau ( ■ Le Fengeur — Le vaisseau
Le Vengeur. entoure par trois vaisseaux ennemis, combattait

— 91 —
encore, son capitaine coupe en deux, ses officiers mutiles, ses
marins decimes par la mitraille, ses mats ecroules, ses voiles en
cendres. L'equipage, enivre de sang et de poudre, poussa l'orgueil
du pavilion jusqu'au suicide en masse. 11 cloua le pavilion sur
le troncon d'un mat, refusa toute composition et attendit que la
vague qui remplissait la cale de minute en minute le fit sombrer.
A mesure que le vaisseau se submerge, etage par etage, l'intrepide
equipage ladle la bordee de tons les canons de la batterie
que la mer allait recouvrir. Cette batterie eteinte, l'equipage
remonte a la batteric superieure et la decharge sur l'ennemi.
Enfin, quand les lames battaient déjà le pont, la derniere.bordee
eclate encore au niyeau de la mer et l'equipage s'enfonce avec le
vaisseau aux ens de : « ivy la Republique ! »
QUESTIONS :
I. \\I -11111 E. llisloire des Girondins).
I. (2 points). — Dire en quelques lignes cc que signifie cette
phrase : L'inuipage ponssa do pavilion jusqu'ati suicide en
masse.
II. (I point). — Donner et definir deux homonymes du mot
hiche.
III. (2 points). — Indiquer ayec leur nature les propositions
contenues dans cette phrase : II cloua le pavilion sur le iron con
dun mit, eh._
Arithmetique. — i. — Pour couvrir me maison, on a employe
des tuiles rectangulaires de o m. 25 sur o m. 17. Le toit a deux
pans de chacun 15 in. 5 sur 6 m. 8.
On demande : 10 combien il a fallu de tuiles sachant que la
pose fait perdre a chaque tulle u4 de sa surface ? quelle a ete
la depense totale, les tuiles valant 48 fr. le mille et la pose
o fr. 115 le metre carre ?
2. — Quel est le capital qui, ajoute a ses interets 4 o est
devenu 8,o8o fr. au bout de 3 mois ?
Composition francaise. — Rapportez en une douzaine de lignes
le conte ou la fable que VOUS aimez le mieux, et faites connaltre
les raisons de votre preference.
Agriculture. — Queues sont les cereales que l'on cultive particulierement
dans Notre pays ? Que savez-vous de leur culture ?
Couture. — 10 Deux pfis de lingerie de 7 a 8 centimetres an
point devant.
20 La lettre F au point de marque.

— 9') —
' :.TON DE ROCHESERVIERE.
Orthographe. - Dons la foret. — Notre bois etait le quatrieme
a gauche. Au milieu se dressait une baraque en planches oi il
y avait une cheminee, un trou servant de cave, une citerne, et
oi l'on pouvait faire la cuisine au besoin. Entre deux rangs de
cerisiers, tin petit parterre oil croissaient des roses paysannes,
egayait l'aspect de la maisonnette, puis, a droite et a gauche
s'etendait le taints perce de sentiers sinueux. C'etait la le
royaume de grand-pere et le mien. Sitot la porte de la baraque
ouverte, nous allumions un feu de branches seches ; le grandpere.
tout en furnant, ecussonnait des eglantiers, taillait des
pieux ou elaguait les branches qui obstruaient les sentes, et moi,
la bride sur le cou, je prenais ma course a travers le taillis qui
me paraissait immense.
QUESTIONS :
ANDRE THEURIET. (La princesse verte).
1. (3 points). — Expliquer : baroque — au besoin — parterre —
taillis — mutter sinueux — elaguer les branches.
If. (1 point). — Definir deux mots de la famille de bois,
(1 point). — Analyser : a droite, faiths.
Arithnuitique. — i. — tine ifersonne donne 85 fr. 20 a un
fournisseur qui lui fait a de remise. Combien lui aurait-elle
donne Si elle n'avait pas em de remise ?
2. - Cherchez, par le calcul mental, quel est le prix de
27 veaux a 98 fr. l'un. Expliquez completenient et clairetnent
tous Ics procedes que vous avez employes pour arriver a trouver
votre reponse.
Composition francaise. — Faites le portrait d'un enfant desordonne.
•
Agriculture. — Qu'est-ce que le hanneton ? Que savez-vous de ses
transformations et de ses moeurs ? Quels degats cause-t-il aux
diverses époques de la vie? Pourquoi la destruction des feuilles
par le hanneton est-elle si funeste aux vegetaux ?
Couture. — l• Une reprise sur etoffe de i centimetre i a au
carre.
20 La lettre C au point de marque.

— 93 —
CANTON DE SAINT-ELLGENT.
Orthographe. — En promenade. — Un jour, m'etant it dessein
detourne pour voir de pres un lieu qui me parut admirable, je
m'y pins fort et j'y fis tant de tours que je me perdis enfin
tout it fait. Apres plusieurs heures de course inutile, las et mourant
de soif et de faim, j'entrai chez un paysan dont la maison
n'avait pas belle apparence, mais c'etait la seule que je visse aux
environs. Je croyais quo c'etait comme it Geneve on en Suisse
oi tous les habitants it leur aise soot en etat d'exercer l'hospitalite.
Je priai celui-ci de me donner it diner en payant.
m'offrit du lait ecreme et de gros pain d'orge en me disant que
c'etait tout cc qu'il avait. Je buvais cc lait avec delices et je
inangeais ce pain, paille et tout ; mais cela n'etait pas fort restaurant
pour un homme epuise de fatigue.
QUESTIONS :
J .-J . ROCSSEA.U.
I. (2 points). — Expliquer les expressions : a dessein— des habitants
a tear aise — etre en etat d'esercer l'hospitalite — cela n'etait
pas fort restaurant.
II. (I point). — Expliquer la formation des mots suivants :
admirable — ecrenie.
III. (2 points). — Analyser la phrase : Je priai celui-ci de me
donner it diner en payant.
Arithmetique. — — Co negociant a achete une piece d'etoffe
de 75 metres it i3 fr. 75 le metre. 11 a fait en la revendant un
benefice de 138 fr. 75. Sachant qu'il a revendu les 2/5 de la piece
it 15 fr. le metre, on demande it combien il a revendu le metre
du reste.
2. — Qu'est-ce que le decimetre cube ? Quelle en est la surface
totate ? Quo! en -est le volume par rapport au metre cube ?
Combien vaut-il de centilitres ? Combien vaut-il de centimetres
cubes ?
Composition francaise. — Au labour. — Le champ avant
l'arrivee du laboureur. Arrivee du laboureur : l'homme, les
animaux, la charrue. Les actions de l'homme et des animaux.
Resultat de ces actions.

— 94 —
Agriculture. — De quelles facons peuvent se multiplier les.
plantes ? Faites connaitre sommairement les principales facons
employees dans votre pays.
Couture. — t° L ne piece a un coin (5 centimetres) au point
de suijet.
2° La lettre 'I' au point de marque.
CANTON DE FONTENAY-LE-COMTE (G.).
Orthographe. — Les Arabes. — Les Arabes out sur nous tin
avantage : us soht les fits du pays. Yivant avec quelques figues
et quelques grains de farine, infatigables sous le climat qui epuise
l'homme du nord, montes sur des chevaux sobres comme eux
et comme eux insensibles a la chaleur, us font, en un jour,
cent on cent trente kilometres. N'ayant ni bagages, ni convois, ni
provisions a trainer derriere eux, its se deplacent avec une rapidite
surprenante, passent entre deux colonnes campees pour alter
attaquer et piller un village qui se croit en sorete, disparaissent
sans laisser de traces, puis reviennent brusqueineqt alors
qu'on les suppose bien loin.
Dans la guerre d'Europe, quelle que soit la promptitude de
marche d'une arrne, elle ne se deplace pas sans qu'on puisse en
etre informe. La masse des bagages ralentit fatalement les
mouvements et indique toujours la marche suivie. Un parti arabe,.
an contraire, tie laisse pas plus de marques de son passage qu'un
vol d'oiseaux. Ces cavaliers errants vont et viennent autour de
nous avec une celerite et des crochets d'hirondelles.
QUESTIONS :
GUY DE MALTASSANT.
I. — Que signifient les mots et expressions : les fils du pays —
sobre — la guerre d'Europe — convoi ?
— Queues sont, d'apres cc morceau. les qualites des soldats_
arabes et les avantages que leur procurent ces qualites dans la
guerre ?
— Analyser les pronoms contenus dans la premiere phrase
du second para graphe.
Arithinetigue. — i. — Pour payer une dette, si je donne les
2 3 de la somme contenue dans mon porte-monnaie, je devrai

— 95 —
encore i6 fr. ; Si je donne les 3 4 de cette meme somme, je
donnerai 8 fr. de trop. Queue est ma dette et quelle somme
al-je dans mon porte-monnaie ?
2. - Une montre retarde de 3 secondes en 45 minutes. On la
met a l'heure exacte a 5 heures du matin. Queue heure indiquerat-311e
quand ii sera exactement 9 heures du soir ?
Composition francaise. — On vous a enseigne la tolerance.
A l'aide de plusieurs exemples, montrez en quoi elle consiste.
Dessin. — Un vase decore d'apres nature.
Agriculture. — liontrez I° la valeur, 2° l'insuffisance du fumier
comme engrais. Qu'en concluez-vous ?
CANTON DE FONTEN.A.Y-LE-COMTE (F.).
Orthographe. — Le reveil des oiseaux. — Le merle s'eleve
secouant la rosee de ses plumes brillantes. Le voila qui aiguise
son bec sur la branche, et, de rameaux en rameaux, sautille
jusqu'au sommet de l'erable oii il a dormi, etonne de voir que
presque tout sommeille encore dans la foret quand l'aube du
jour a remplace la nuit. Deux fois, trois fois, il lance sa fanfare
aux echos de la montagne et de la vallee qu'un epais brouillard
lui &robe encore.
De minces colonnes de fumee blanchatre s'echappent du toit
des chaumieres ; les thiens jappent autour des ferules, et les dochettes
sonnent au cou des vaches. Les oiseaux quittent alors leurs
buissons, agitent leurs ailes et s'elancent dans les airs pour saluer
le soleil qui vient une fois de plus leur donner sa bienfaisante
lumiere. Plus d'un pauvre petit moineau se rejouit d'avoir
echappe aux dangers de la nuit. Perehe sur une petite branclie,
ii avait cru pouvoir dormir sans crainte, la tete ensevelie sous ses
plumes.quand, a la lueur d'une etoile, il a vu se glisser dans les
arbres la chouette silencieuse meditant quelque forfait.
QUESTIONS :
I. - Expliquer : fanfare — echo — rneditant quelque forfait.
II. — Dans la derniere phrase du premier paragraphe, expliquer
: qu'un epais brouillard tut derobe encore. — Que. representent
que et /ui ? Que signifie derober:

— 96 —
III. — Analyser les pronoms contenus dans la derniere phrase
du premier paragraphe.
Arithmetique. — i. — line couturiere achete 39 metres d'etotle
A i fr. o5 le metre pour faire une douzaine de chemises. Elle
emploie i fr. 25 de fournitures diverses pour les 12 chemises.
Elle vend chaque chemise 4 fr. 50. Combien a-t-elle gagne par
jour si elle a mis 4 jours pour faire ce travail?
2, - Une personne laisse en mourant les 3/7 de sa fortune A
son frere et le reste 14 sa sceur. Celle-ci place la somme qu'elle
recoil A 3 olo et se procure ainsi on revenu mensuel de to fr.
combien se montait Pheritage total et quelle est la part de
ehacun des deux heritiers ?
Composition francaise. — Labeille et les flours. — ous decrirez
une prairie en flours que vous ayes observee. — Pres de vous
one abeille est venue butiner sur les fleurs. — Decrivez-la, montrez-la
14 l'teuvre. — Vos retlexions.
Couture. c- to Un outlet pique de to centimetres de longueur ;
2" Lettte 13,
CANTON DE LA CHATAIGNERAIE.
Orthographe. — tin marechal !errant en Algerie. — Trouve-t-il
un cheval 14 ferrer, aussitot il s'installe. II fait un trou dans la
terre, et y etablit son fourneau de forge. 11 plante son enclume
a cote du fourneau, s'accroupit de maniere A la saisir entre ses
genoux, choisit un fer dans sa provision, et le voila pret. Un
apprenti, unvoisin, le premier passant venu, rend A l'industriel
le service de souffler le feu, et lui prete obligeamment le secours
de ses poumons.
Le fer rougi et faconne, le reste se pratique comme en Europe,
mais avec moms d'effort, Jnoins de precaution, moms de perfection
surtout. Le fer est rarement autre chose qu'une sorte de
croissant tres mince, it moitie rouge de rouille, qui ressemble a
du cuir thine thins one veille savate hors d'usage. Quand le
charbon matique, on le remplace alors par de Is tourbe, ou plus
simplement par du funner de chameau, combustible actif, qui
se consume a petit feu sourd, comme un cigare, et se reconnait
tout de suite a des combinaisons d'odeurs Negetales absolument
fetides.
FROMENT1N.

QUESTIONS :
— 97 -
I. (2 points). — Expliquer : apprenti, industriel, tourbe, fetide.
H. (I point). — Dites en quoi ce marechal ferrant differe de
celui que vous pouvez observer dans votre pays.
III. (2 points). — Trouue-t-il on clieual a ferrer, aussildt it s'ins-
talle. Est-ce la une phrase interrogative ? Que signifie-t-elle ?
Queues sont les propositions qu'elle contient ?
Arithmetique. — r. — A quel taux est place un capital de
1,800 fr. qui, du 3 mars au 26 septembre de. la meme annee,
a rapporte 46 fr. 575 d'interets?
2. - Un cultivateur a achete 12 sacs d'un engrais de too kilogrammes
chacun. Get engrais contient 1,20 ° 0 d'azote, 4,5 0,' 0
d'acide phosphorique et 3,20 de potasse et son prix est evalue
a raison de i fr. 35 par kilogramme d'azote, de o fr. 10 par kilogramme
d'acide phosphorique et de o fr. 45 par kilogramme de
potasse. Combien ce cultivateur doit-il payer ?
Composition francaise. — lin de vos camarades a commis une
faute grave. Quand le maitre a recherche le coupable, il a essaye
de dissimuler son embarras, sans se denoncer tout d'abord.
Ce n'est qu'au moment on toute la classe allait etre punie qu'il
a avoue sa faute.
Yous raeonterez le fait dans une lettre a l'un de vos amis et
vous apprecierez la conduite de votre camarade.
Agriculture. — Le hersage et le roulage. Decrire les instruments
employes. Indiquer les effets de l'une et de l'autre operation
et les cas oi elle est utile.
Couture. — 1 0 line couture rabattue, point de Me.
2° Chiffre 5.
CANTON DE LHERNIENAULT.
Orthographe. — Le trauailleur des champs. — Les travaux sont
rudes, mats us sont varies ; us component mule applications
diverses de la pensee, mule attitudes differentes du corps, mule
emplois des heures et des bras. Presque tous ces travaux s'accomplissent
en plein air et en plein jour, sante et gaite de Phomme.
L'homme n'y est point machine, il est homme ; il y place son
emulation, son argent, son adresse, sa force, son exactitude, son

7- 98 —
habilete ; ii y est actif et assidu, mais ii n'y est pas esclave. II se
sent libre et se deplace a son gre dans le vaste atelier rural
ouvert a ses pas. II deN ient robuste et il reste sain ; sans cesse
aux prises avec les forces de la nature, il exerce les siennes ; il a
in fierte at le courage de sa liberte. Quand il a grandi dans cette
discipline des travaux champetres, le sabre on le fusil lui
paraissent legers, apres la charrue et le pic ; il sera aussi propre
defendre son pays qu'a le fertiliser. tine empreinte de sante,
de vigueur, de franchise, de liberte et de fierte modeste rend ses
traits virus.
LAMARTINE.
QUESTIONS :
1. (3 points). — Que signifient les mots : assidu, viril?
Que signifie : L'homme n'y est point machine?
Quel est l'atelier rural du travailleur des champs ?
II. (I point). — Pourquoi le travailleur des champs est-il aussi
propre a defendre son pays qu'a le fertiliser ?
III. (I point). — Faites l'analyse logique de la derniere phrase.
Arithmetigue. — 1. — Une fermiere voudrait acheter une robe
avec le prix de vente des ceufs qu'elle porte au marche. Si elle
les vend i fr. ao la douzaine, ii lui resters a fr. quand elle
aura paye sa robe ; mais Si elle ne les vend que 1 fr. o5 la douzaine,
ii lui manquera i fr. Combien a-t-elle d'ceufs et quel est
le prix de sa robe ?
2. - Le juin, le soleil se couche a19 h. 53. Le r5 juin, il se
leve a 3 h. i9. Combien de temps le soleil reste-il cache pendant
la nuit du r an i5 juin ?
Gomposition francaise. — ous supposerez qu'une personne
amie de votre famille, mais habitant la region des Alpes, vous a
demande de lui faire la description du departement qua vous
liabitez. Faites la lettre.
Agriculture. — La culture de la pomine de terre.
Choix du sol et des engrais. NIaladies et traitement de la
pornme de terre.
Couture. — 0 L ne reprise : 20 Lettre R.

— 99 —
CANTON DE MAILLEZAIS.
Orthographe. -- Sous requateur. — La Sibylle (r) ne marchait
plus, elle &all lente et paresseuse. Les voiles, les cordages penclaient
inertes comme choses mortes ; nous flottions sans vie
comme une epave. Et maintenant, des nuees lourdes, obscures,
se trainaient stir la mer lourde comrne de grands rideaux noirs.
L'equateur etait tout pres.
Quelquefois des troupes d'hirondelles de grande taille et
d'allures bizarres surgissaient tout a coup de la mer, prenaient
un vol effare avec de longues ailes pointues d'un bleu luisant,
et puis retombaient, et on ne les voyait plus : c'etaient des bancs
de poissons volants qui s'etaient heurtes a nous et que nous
a vions reveilles.
II faisait chaud, chaud, et la lurniere avait une splendeur surprenante,
et la mer morne etait d'un bleu laiteux...
Mais quand les grosses nuees etranges, qui voyageaient tout
bas a toucher les eaux, passaient sur nous, cites nous apportaient
la nuit et nous inondaient d'une pluie de deluge.
QUESTIONS :
P. LOT!.
I. — Expliquer : merle — epave — surgir — pluie de deluge —
insouciant.
II. — A quoi l'auteur compare-t-il les nuees lourdes de ces
regions ? Quel est l'effet de ces nuees ?
III. — Justifier l'orthographe de heurtes et reveilles.
Arithmetique. — 1. — Un patron doit par tager 165 fr. entre
deux ouvriers qui ont fait, l'un 12 jours et l'autre 15 jours de
travail. Sachant que le second gagne par jour a fr. de plus
que le premier, quelle somme doit revenir a chacun ? Calculer le
salaire quotidien de chaque ouvrier.
a. — lin jardinier dessine dans un parterre un losange dont
les diagonales ont 3 m. ao et a m. Ao. H y plante des fleurs a
raison d'une par decimetre carre. Combien lui faudra-t-il de
pieds ?
Composition francaise. — Decrivez une vilaine journee d'hiver
et dites les reflexions que la mauvaise saison vous inspire.
(1) A epeler.

— 100 —
Agriculture. — Indiquer quels sont les engrais azotes, potassiques,
phosphates dont l'emploi est utile ou necessaire. Comment
dolt-on employer chacun d'eux ?
Couture. — i° Un surjet de io centimetres ; a° Une bride.
CANTON DE POUZAUGES.
Orthographe. — Yotre patrie. — Mes enfants, notre patrie, cc
West pas seulement un territoire, c'est une ceuvre humaine,
commencee depuis des siecles, que nous continuons, que vous
continuerez. Le long travail de nos peres, depuis les origines, le
souvenir de leurs actions et de leurs pensees, les monuments de
leur genie, notre langue, notre esprit, notre fawn de comprendre
la vie, c'est, avec la riche beaute de notre terre, avec la
clemence de notre ciel, avec la poetique diversite de nos aspects,
nos brumes du nord et nos clartes du midi, nos superbes montagnes
et nos belles plaines, nos mers glauques (i) et notre mer
bleue, c'est votre riche heritage, c'est la patrie, file de la nature,
file de notre esprit.
Mais votre patrie n'est pas la seule qui soit au monde.
D'autres vous entourent, qui se sont formees autrement que la
Ware, plus lentement, comme l'Allemagne et l'Italie, plus vite,
comme l'Angleterre... Chacune d'elles est aimee par ses enfants
comme la France l'est par les siens. Vous ne voudrez pas qu'on
leur fasse cc que vous ne voudriez pas qu'on vous fit a vousinemes.
En vous, achevera de mourir Fesprit de domination, de
violence et de haine. Ii n'est pas necessaire de hair l'etranger et
de le vouloir subjuguer pour aimer sa patrie.
QUESTIONS :
E. LAN ISSE.
1. (2 points). — Expliquer les expressions suivantes : la clemence
de noire ciel ; to diversite de nos aspects.
II. (1 point). — Que signifie : Mais votre patrie nest pas la
seule qui soil au monde.
III. (2 points). — Dans : qui se sont forinees aussito'l que la noire,
analyser les pronoms et le verbe.
(1) A epeler.

— 101 —
Arithmetique. — 1. —Un litre de lait pese 1,o3o grammes. Une
personne achete 35 decilitres de lait et trouve qu'ils pesent
3,590 grammes.
Ce lait est-il pur ?
Combien les 35 decilitres contiennent-ils d'eau ?
2. - Un marchand a achete 884 fr. 5o deux piles de bois dont
la premiere contient 3 decasteres 8 et l'autre 8 sthres 8 de plus que
la premiere. Ii les a revendues a 15 fr. 25 le stere. Quel a ete
son benefice?
Composition francaise. — Vous avez vu l'un de vos camarades
se moquer d'un infirme. Racontez le fait et dites cc que vous en
pensez.
Agriculture. — Dites cc que vous savez de la multiplication
des vegetaux an moyen de leur tige. En exposer le principe et
donner des exemples.
Couture. — 10 Un bride avec son bouton. 2 ° Lettre C.
CANTON DE SAINT-HILAIRE-DES-LOGES.
Orthographe. — La toilette do novice. — A peine reveilles, on
voyait les matelots sauter, courir, pour commencer au plus vile
le grand lavage. Tous mis aNec un bonnet a pompons, on bien
habilles dune petite piece tricothe pour le con, comme une bavette
de nouveau-ne, us se depechaient de tout inonder. Des jets
de pompes, des seaux d'eau lances a tour de bras. Hs se depechaient,
s'en jetant dans les jambes, dans le dos, tout eclabousses,
tout ruisselants, chavirant tout pour laver ; ensuite, usant le pont
déjà tres blanc avec du sable, pour le blanchir encore.
On les interrompait pour les envoyer sur les vergues faire
quelque manceuvre du maim.
cc metier, les bras se faisaient forts et les poitrines bombees ;
ii arrivait meme que les pieds, par habitude de grimper nus,
deNenaient un peu prenants, comme ceux des singes.
Vers hull heures, cc lavage devait finir, a un certain rouIement
de tambour. Alors, pendant que l'ardent soleil sechait tres
vile toutes ces choses gulls avaient mouillees, eux commencaient
a fourbir.
P. LOT!.
5

QUESTIONS :
— 102 —
I. (2 points). — Expliquer : manceuvre, inonder, ruisselant,
roulement.
( I point). — Pouvez-vous indiquer sous quel climat a lieu
cette scene ? S'agit-il d'un navire marchand ou d'un navire de
guerre ? A quoi le reconnaissez-vous ?
( 2 points ). — Analyser eux dans eux conunencaient..., les
dans on les interrompait...
Arithmetique. — 1. — Au milieu d'un terrain carre de 25 metres
de cote, on trace un cercle de io metres de rayon pour faire une
pelouse. Calculer la superficie du terrain qui restera en dehors
du cercle.
2. — Une fermiere porte au marche des ceufs qu'elle se propose
de vendre o fr. o8 la piece. Chemin faisant, elle en casse 6 et
elle calcule qu'elle deNra vendre ceux qui lui restent o fr. to la
piece pour quo sa recette ne soit pas diminuee. Combien coaitelle
d'ceufs ?
Composition francaise. — Faites le portrait d'un animal quo
vous connaissez et que vous aimez. Designez-le d'une maniere precise.
Decrivez-le, faites connaitre ses qualites, ses defauts. Dites
pourquoi vous l'aimez et comment vous le traitez.
Agriculture. — Dites cc que vous savez des assolements. Leur
necessite — Des exemples d'un assolement biennal, triennal.
Couture. — j° Un ourlet, point de cOte. 2" tine boutonniere.
CANTON DES SA•LES-D'OLONNE (C.).
Orthographe. — Le don d'observation. — Un jour, les Suedois
s'apercurent avec effroi que toutes les charpentes dont its
construisaient leurs vaisseaux ne tardaient pas a etre rongees
par des milliers de petits vets qui endommageaient les navires
avant qu'ils eussent servi. Le roi pria le plus habile observateur
du royaume, le savant naturaliste Mime, d'aller voir s'il y avait
quelque remede au mal. finite observa longtemps et patiemment;
it decouvrit que les vers sortaient de petits ceufs deposes par tine
certaine espece de mouche sur les bois fraichement coupes ;ii
decouvrit encore que la saison de la ponte des ceufs se-

— 103 —
reduisait a une quinzaine de jours en mai. Il conseilla done de
jeter dans l'eau, un pen avant cette époque, toutes les pieces de
bois fraichement coupees et de les tenir immergees jusqu'a ce
que le temps de la ponte fit passe. La chose se fit : mouches et
vers, prives de leurs nids 'habituels, disParurent, et la marine
suedoise fut sauvee.
L'homme qui ne sait pas observer, dit un proverbe russe,
pourrait traverser uric fork sans y voir du bois è brider.
QUESTIONS :
I. - Qu'est-ce qu'un observateur ? Pourquoi tin naturaliste,
comme le savant Linne, doit-il etre un bon observateur ? Expliquer
le sens de la derniere phrase.
II. — Donner la signification des mots : endommageaient, immergees,
patieninient.
— Justifier Forthographe des mots : servi. rongees, prives.
IV. — Analyse grammaticale : 11 decouvrit que les vers sortaient
de petits ceufs.
Arithmetique. — 1. — tine femme fait les emplettes suivantes,
chez l'epicier : 2 kit. 5 du sucre a o fr. 90 le kilogramme ; 750
grammes de cafe a 4 fr. So le kilogramme ; un bidon de 5 litres
de petrole a o fr. 55 to litre ; une douzaine d'oranges a o fr. 15
les deux. Elle donne 20 fr. pour payer. Comb:en l'epicier
doit-il lui rendre ? Indiquer comment on obtient les ditferents
resultats par le calcul mental.
2. — D'une piece de toile, on retire d'abord les 2 9, puis les 3/7
et l'on vend le reste a raison de i fr. Go le metre. Cette vente
a.produit 70 fr. flo. Queue etait la longueur totale de la piece ?
Composition francaise. — 11 SC faut entfaider, c'est la loi de
nature ». Montrez par des exemples comment on doit mettre
cette maxime en pratique : dans les circonstances ordinaires
de la vie : 2° dans les cas exceptionnels (incenclies, inondations,
catastrophes ruinant de nornbreuses families ou tout on pays,
epidemics, etc).
• Dessin. — Encrier : plan, elevation ; dessin perspectif.
Agriculture. — La racine. Differentes formes, fonctions. Citez
les principales plantes cultivees pour la racine. Decrivez la culture
d'une plante cultivee pour sa racine dans votre commune.
Enseignement maritime. — i° Decrivez le car:ot de sauvetage
et faites connaitre ses qualites. a° Decrivez la Fettle a la sardine.

— 104 —
CANTON DES SABLES-D'OLONNE (F.).
Orthographe. — Voulez-vous voir deux choses etonnamment
analogues ? Regardez, d'une part, la femme au premier pas de
l'enfant, et, d'autre part, l'hirondelle au premier vol du petit.
C'est la merne inquietude, les memes encouragements, les
exemples et les avis, la serenite affectee, au fond la peur, le tremblement.
« Rassure-toi, rien n'est plus facile. » En realite, les
deux meres fremissent interieurement. Les lecons sont curieuses.
La mere se leve sur ses ailes. Ii regarde attentivement et se souleve
un peu aussi. Puis vous le voyez voleter. II regarde, agite
ses ailes. Tout cela va bien encore, cela se fait dans le nid. La
difficulte commence pour se hasarder d'en sortir. Elle l'appelle,
lui montre quelque petit gibier tentant. Le petit hesite encore.
Mettez-vous a sa place il ne s'agit pas id i de faire un pas dans
une chambre entre la mere et la nourrice pour tomber sur un
coussin. pour tnoi, cc spectacle est grand, emouvant. 11 faut que
le petit oiseau croie en sa mere.
MICHELET.
QUESTIONS :
I. - Quel titre pourrait-on donner a cette dictee ? Justifier le
titre choisi. -
II. — Expliquer les mots on expressions : analogue — serenile
affeclee gibier lenlant — mellez-vous a so place.
— Ecrire les phrases :En realile... nid, en mettant les
verbes : i° au passe simple ; 2 ° au futur simple.
IV. — Analyse grammaticale : La difficulte commence pour se
hasarder d'en sorlir.
Arithmetique. — 1. — tin champ a 72 metres de long et
25 metres de large. Calculer mentalement le prix de cc champ
a 95 fr. l'are.
2. — Faites la facture de Fachat suivant : un costume complet
pour enfant, 28 fr. 75 ; 7 metres m2 d'etoffe a 2 fr. io le
metre ; 4 metres 3 4 5 o fr. 8o; divers pour 9 fr. 75 ; remise,
5 'Y. stir les trois premiers articles et 2 °,'. sur le dernier ; timbre
pour toute somine a payer au-dessus de io francs.
Composition trancaise. — La boutique de l'epicier ; la devanlure
: les jeunes curieux qui regardent ; l'interieur l'epicier et

ses clients ; les conversations ; la commission de la maman et le
retour a la maison.
Couture. — Tablier de poupee : 15 centimetres de long sur
io centimetres de large ; prendre deux petits plis de lingerie de
1, a centimetre de large.
CA)■TON DE BEAUVOIR-SUR-MER.
Orthographe. — Les prix a l'ecole communale. — IL faudrait
reagir contre la mode de cc qu'on appelle, bien a tort, Les beaux
prix, de ces livres encombrants, de ces volumes bouffis, grossierement
relies et mat imprimes, que le laureat regarde et qu'il
fait regarder surtout, mais qu'il ne lit pas, tant le texte est fade,
et qui ressemble a ces pains indigestes dont la craite est trop
dure et la mie pas assez cuite.
Et je souhaite qu'on finisse par vous donner, comme prix, a
votre ecole, aux plus Ages, a ceux qui ne reviendront plus,
quelques livres de classe, avec de jolies reliures et de l'or sur les
tranches, si vous voulez. Ces livres de classe, devenus livres de
prix, vous les relirez une fois dans la vie, hors de la classe.
us sont si bien faits quand on les compare a vos livres d'autrefois1
N os geographies, par exemple, quelles belles images ! Ce
n'est plus de la geographic, c'est de la peinture. On volt la neige
des montagnes, la flamme des volcans, le vent des prairies...
QUESTIONS :
J. RENARD.
I. — Quelle reforme souhaite l'auteur pour les livres de prix ?
Pourquoi la souhaite-t-il?
II. — Expliquer ; bouffi — texte fade — indigestes — une fois
dons la vie.
— Justifier l'orthographe des mots : devenus, faits (ils sont
si bien fails).
117 . — Analyse grammaticale : Vous les retire: une Ibis dans la
vie.
Arithmetique. — i. — Pour clore une propriete rectangulaire
a)ant itio metres de long et 95 metres de large, on emploie du
treillage en fil de fer valant o fr. 25 le metre courant. Calculer
mentalement la depense et expliquer l'operation.

— 106 —
2. - Un marchand achete un tonneau d'huile de 240 litres a
raison de i fr. ;5 le kilogramme. Ii revend cette huile i fr. 8o le
litre. Combien gagne-t-il sur le tout, sachant qu'il y a 6 litres
de perte at que le decilitre de cette huile pese 91 grammes 1/2 ?
Composition francaise. — La plaie. vient-elle Indiquez
SIL formation, ses effets. Vous a-t-elle parfois amuse ou beaucoup
ennuye ? Dans quelles circonstances ?
Dessin. — Casserole it plat et retournee.
Agriculture. — L'eau est-elle necessaire a la vie des plantes ?
Pourquoi ? Montrez les inconvenients de l'exces d'eau, des inondations
par exemple, au point de vue de la vie des plantes.
Couture. — r° Batir un ourlet de 3 centimetres de large ; en
coudre 6 a 7 centimetres an point de pieplre ; 2° au bord de cet
ourlet et an milieu de la piece, faire une bride a bouton ;
3° marquer la lettre F.
Enseignement maritime. — DecriNez le phenomene de la
maree? Quelle en est la cause ? Les marees sont-elles toujours
egales ? A quelles epoques atteignent-elles leur plus grande
hauteur ?
2. — Indiquez les avantages divers de la profession de marin
pecheur : interet personnel et interet national.
CANTON DE CHALLANS.
Orthographe. — Xos boos amis. — A tout foyer normal, il y a
au moms une bete. C'est un chien, un chat, no oiseau qui fait
presque partie de la famille. Its connaissent tout le monde et
tout le monde les connait. us font la joie des enfants ; quelquefois,
ils les gardent, les defendent. Tous servent de compagnon de
jeu, de passe-temps dans les maladies. Le chien surtout est
vraiment bon a tout faire. 11 sert de cheval de trait et de cheN al
de selle et, quand on est las de jouer, il se prete C faire l'oreiller.
Puis it y a de bons anes, bêtes patientes, chevilles ouvrieres de
toutes les excursions, portant C la fois les promeneurs et le
dejeuner, on voiturant derriere eux toute une joyeuse nichee.
Arrives an butT on les embrasse, on les gate. Pour agrementer
l'herbe qu'ils broutent at les chardons qu'ils croquent, chacun
leur offre de son pain et, an dessert, les bourre de sucre. Tous
ceux qui connaissent la vie aux champs et C la montagne savent

— 107 —
•-aussi quelle place petit tenir dans la famille une vache on une
chevre.
C. WAGNER.
QUESTIONS :
I. - Resumer la dictee.
II. — Expliquer la denomination chevilles ouvrieres, donnee
aux Aries dans le texte. — Que signifie l'expression : il se prete
faire l'oreiller?
— Justifier l'orthographe des mots arrives, bourre, savent.
IV. — Indiquer dans la dictee deux pronoms sujets et deux
pronoms complements. (Analyse complete de chacun de ces
mots).
Arithmetique. — i. — Calculer le prix de la location de chasse
dune foret rectangulaire de 15 kilom. de long sur 7 kilom. de
large, a raison de o fr. 5o l'hectare. Resoudre et expliquer au
moyen du calcul mental.
2. — Un marchand achete 1o4 livres marques 3 fr. 5o chacun,
avec 15 °/ de remise et il n'en paye que 12 stir 13. Que paye-t-il
en tout ? Il revend chaque livre 3 fr. 25. Quel est son benefice
total ?
Composition francaise. — Le bonheur de l'oiseau. —.Vous avez
observe les oiseaux autour de vous. Vous reflechissez A ce qui
fait le bonlieur d'un petit oiseau : le beau temps, les insectes,
les fleurs et les fruits. Vous vous demandez si l'oiseau pense, s'il
souffre, s'il aime. Dites tout cela.
Dessin. — Dessiner une cruche avec une decoration allegorique
(pommier, vigne).
Agriculture. — Qu'entend-on par pouvoir absorbant du sol ?
Quels sont les elements fertilisants retenus par la terre arable et
ceux que les eaux d'infiltration entrainent ? Principales consequences
de cc fait. Decrire l'experience realisee devant vous et
les conclusions qu'on en a tirees.
Couture. — Mouchoir de poupee : io cent. de cOte ; ourler,
marquer (lettre G).
CANTON DE L'ILE-D'YEU.
Orthographe. — Des ailes ! — Au temps oil vous etiez tout
petits, ce fut urie de vos fantaisies de vouloir attraper les oiseaux.
C HI VEs,
*t 1 4 vEta"

— 108 —
Un hardi pierrot prenait terre aupres de vous ; d'une allure de
jouet mecanique, ii sautillait a droite, a gauche, en avant, en
arriere, et vous disait des bonjours par des signes de tete
brusques. N'ous trottiniez Ners lui, la main tendue. &tors le petit
oiseau du ciel, voyant votre insistance, s'envolait lers l'arbre ou
vers le toit voisin, et YOUS, hausses sur la pointe de vos pieds.
vous leNiez vers le ciel vos regards et vos bras, comme pour vous
envoler. Les grandes personnes se rnoquaient de vous ; elles vous
ont bien stir conseille un moyen de prendre le pierrot : « Mets-lui
un grain de sel sur la queue, et il no bougera plus. » Mais cites
etaient bien sottes de se moquer de vous, les grandes personnes ;
votre fantaisie, c'etait un vieux reve d'humanite : Des ailes I
des ailes !
QUESTIONS :
I. - Queue est la phrase qUi resume la dictee ?
— Expliquer les mots : fantaisie, prenait terre, trottiner,
insistance.
HI. — Expliquer l'orthographe de conseille (vous ont bien sUr
conseille); ,nets (mets-lui).
IV. — Analyse grammaticale : Vous trolliniez vers /ui, la main
tendue.
Arithmetique. — 1. — Calculez, par les procedes du calcut
mental, cc que cadent : I° 3't douzaines d'ceufs a fr. 50 la
douzaine ; 2° 46 agneaux a 15 fr. l'un. Vous indiquerez d'abord
les operations a faire ; vous les expliquerez ensuite.
2. - Cue bouteille pleine d'eau pese o kil. 950; pleine d'alcool
de bois, elle no pese que 800 grammes. Dire la contenance de la
bouteille et son poids, la densiti de l'alcool etant o,8.
Composition francaise. — Decrivez la lampe dont vous vous
serves a la maison. Parlez du cercle de famille autour de la
lampe. Vos reflexions.
Couture. — i° Batir un ourlet de 2 centimetres de largeur et
y faire une boutonniere avec 2 arrets ; Fendre l'etoffe sur une
longueur de a centimetres et repriser cette fente ; 30 Marquer le
chiffre 5.
Enseignement maritime. — I° Comment est constitue un
bateau de peche ? 20 Description et emploi des filets tralnants.

— 109 —
CANTON DE LA MOTHE-ACHARD.
Orthographe. — La bache de grand'maman. — Tu m'as toujours
vue, mon petit Joseph, me lever pendant l'hiver avant qua notre
servante entral dans ma chambre ; tu m'as vue faisant moi-meme
mon feu. Tu as remarque, car les enfants remarquent tout, qua
j'entourais soigneusement ma buche de derriere de cendre
mouillee ; et quant aux bnches de devant, au lieu de Las jeter
l'une sur l'autre, au hasard, je les dispose de facon qu'il y ait
toujours de Pair dessous, at jamais sur les cotes. Sais-tu pourquoi
? Parce que la biiche de derriere ainsi enterree me dure
deux jours an lieu d'un ; parce qu'un feu bien fait bride moms
vita et chauffe moitie plus qu'un feu mal fait. Et maintenant,
t'expliquerai-je pourquoi je prends tant de solos ? Parce qua
j'economise ainsi ma provision de bois, et cc qua je ne depense
pas en bois, je puis le depenser en objets utiles ou agreables
mon petit Joseph.
E. LEGOU'SE.
QUESTION S :
1. - La grand'mere donne-t-elle plusieurs lecons au petit
Joseph ? Lesquelles ? Queue est l'idee essentielle du morceau ?
Dans quelle phrase est-elle contenue
II. — Queue difference y a-t-il entre un objet utile et un objet
agreable ? Citez des examples.
III. — Expliquer l'orthographe des mots : vue (tu m'as me),
remarque, enterree.
— Analyse grammaticale : Tu as remarque que j'entourais
soigneusement ma btiche de derriere de cendre mouillee.
Arithmetigue. — i. — J'achete Soo grammes de sucre a 8o
centimes le kilogramme et 125 grammes de cafe a /4 fr. 8o le
kilogramme. Je donne 5 fr. pour payer. Combien l'epicier
dolt-il me rendre ? Resoudre at expliquer au nao)en du calcul
mental.
2. - Une personne avait une certaine $omme composee entierement
de pieces de 5 fr. en argent. Apres en avoir depense
les 2 9, puis lea 3,8, elle constate que la somme lui restant pese
kil. 25o, Quelle etait la somme primitive? Combien cette personne
avait-elle de pieces ?
Composition francaise. — Apres la tempete. — 11 a fait une

— 110 —
violente tempete pendant la nuit. Vous descendez au jardin, le
maim. Qu'est-ce.que vous constatez autour de YOUS (verger,
potager, fleurs, etc) ? Impressions ressenties.
Dessin. — Marteau : elevation, plan ; dessin-perspectif.
Agriculture. — 1,es maladies qui attaquent les plantes cultivees.
Decrivez-en tine. Par quels moyens pent-on la combattre?
Indiquez cc que l'on fait a cc sujet dans•votre commune.
Couture. — Elam de con. Prendre une piece d'etofTe de 15 centimetres
de cote; couper la piece.d'etotTe dans le sens de la diagonate.
Batir tout autour d'un des triangles obtenus un ourlet de
4 a 5 millimetres environ. Coudre au point de cote l'ourlet
.en biais, et la moitie d'un des deux ourlets en droit
CANTON DE NOIRMOUTIER.
Orthographe. — Les deux freres. — tin fameux negociant de
Babylone etait mort aux hides; il avait fait ses heritiers ses deux
fils, par portions egales, apres avoir marie leur sceur. II laissait
no present de trente mule pieces d'or a celui de ses deux fils qui
scrait juge l'aimer davantage. lui batit un tombeau, le
second augmenta d'une partie de son heritage la dot de sa sour.
Chacun disait . : c'est S Paine que seront donnees les trente mille
pieces d'or.
Zadig les fit venir tous les deux l'un apres l'autre. 11 dit a
l'aine : « Votre pere n'est point mort ; il est gueri de sa derniere
maladie ; ii revient a Babylone. — Les dieux soient loues ; mais
voila un tombeau qui m'a conte hien cher », repondit le jeune
homme. — Zadig dit ensuite la merne chose au cadet : « Les
dieux soient tones; je vais rendre a mon pere tout cc que j'ai,
mais je voudrais qu'il laissat a ma sceur tout ce que je lui ai
donne. — Vous lie rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les
trente mule pieces, c'est vous qui aimiez le mieux votre pere. »
QUESTIONS :
VOLTAIRE.
I. - Que pensez-vous du jugement rendu par Zadig?
II. — Expliquer : present — heritage — les dieux soient tones.
III. — Justifier l'orthographe de juge (qui serait juge), donnees
(que seront donnes), cotite.

— 111 —
— Xnalyse grammaticale : Zadig di t ensuite la meme chose
au cadet.
Arithmetique. — I. — Un batiment rectangulaire de 15 metres
sur 18 metres est construit dans un terrain de 5 ares 1, 2. Queue
st la valeur de la portion non occupee, a raison de 2 fr. 25 le
metre carre ? Resoudre et expliquer au moyen du calcul mental.
2. — Un ouvrier travaille 3oo jours par an ; ii gagne 5 fr.
pendant la moitie du temps et 3 fr. Go pendant l'autre
Les jours de travail, sa depense est de a fr. 4o et de 4 fr. les
autres jours. Combien lui reste-t-il au bout de l'annee ?
Composition francaise. — N'ous vous arretez le soir devant un
travailleur au repos apres les fatigues de la journee (choisir un
travailleur que vous aurez vraiment vu et observe). Vous pensez
au travail qu'il a fait. Ii a Fair las et cependant satisfait. Decrivez
cetle scene et dites vos impressions.
Couture. — i° Mettre une piece a un coin de 5 cent. de cOte,
.(couture rabattue) ; a° Marquer la lettre B.
Enseignement maritime. — 1° Quels sont les soins necessaires
un navire pour l'entretenir en bon etat ? a° Quels sont les
divers accidents de navigation ? Comment les previent-on ? Que
faut-il faire quand ils se produisent ?
CANTON DE PALLUA.U.
Orthographe. — La glissade. — Ii est charmant de glisser sur
uric glace bien unie, d'arriver au but d'un seul elan, comme
une fleche bien lancee, et de n'avoir pour cela qu'a se tenir tout
droit sur ses pieds.
En hiver, cela rechauffe; aux heures de recreation, dans les
provinces du nord surtout, cela egaie les enfants que leurs
parents ne peuvent ni surveiller, ni distraire. On se rassemble
sur la grande place, on rit beaucoup, chaque culbute est une
joie, les novices sont toujours si drOles! Si celui qui tombe ne
rit pas, les autres rient pour lui. Je sais bien qu'on entend souvent,
apres ces bonnes parties-1a, parler de bosses au front, de
nez saignants et meurtris, de reins endoloris, et, , qui pis est, de
dents et de jambes cassees.
Malgre cela, glisser est une chose agreable.

QUESTIONS :
— 112 -
I. — Quel est le plan de cc morceau ?
II. — Expliquez les expressions : novice — endolori — provinces
du nord — fleche bien lancee.
III. — Ecrire le passage suivant : On se rassenible... pour lui.
en mettant les verbes : 10 l'imparfait, 2° au futur de l'indicatif.
IV. — Analyse grammaticale : On se rassenzble sar la grande
place.
Arithmetigue. — 1. — Le decimetre carre d'une plaque de
metal pese 9 decagrammes. Trouver le poids d'une plaque analogue
ayant 24 centimetres de long et x decim. 5 de large.
Resoudre et expliquer au moyen du calcul mental.
2. — Une ouvriere qui faisait it la main 12 chemises en 2o
jours, en gagnant i fr. 35 par chemise, a achete pour 28o fr.
une machine it coudre qui lui permet de faire 12 chemises en 9
jours. Au bout de combien de temps le benefice realise par la
machine lui permettra-t-il de la payer
Composition francaise. — Comment , respirons-nous ? Exposez
comment tine personne peut etre asphyxiee par les emanations
d'un poele, et cc qu'il faut faire dans le cas d'asphyxie en attendant
l'arrivee du medecin.
.Dessin. — Petit banc : plan, elevation, dessin perspectif.
Agriculture. — 1° Comment la plante legumineuse prend-elle
l'azote de Fair ? Quelles sont les plantes legumineuses cultivees
dans votre commune ? Decrivez la culture de l'une d'elles.
Quelles sont les regles d'hygiene a observer dans la construction
des Rabies ?
Couture. — Faire un ourlet de 3 centimetres de large, le
coudre au point de cote sur une longueur de 7 centimetres.
Boutonniere it un arret dans le meme sens quel'ourlet.— Marquer
la lettre R.
CANTON DE SAINT-GILLES-SUR-VIE.
Orthographe. — Le mois de mcd. — Nous etions au mois de
mai. L'annee s'annoncait tres chaude et tres precoce ; les neiges
s'etaient mises it fondre en mars ; ii n'en restait plus depuis
ton gtemps.

— 113 —
De ma petite fenetre, a travers les brindilles de lierre, je voyais
tout reverdir sur la cOte ; les genets a boutons d'or et les bruyeres
roses s'etendaient presque sous les roches oil la myrtille, la ronce
et le chevrefeuille grimpaient a foison. Chaque matin, je eillais
au chant du coq, avant le jour, et poussant ma petite croisee,
les coudes sur le toll. j'admirais les grands bois noyes dans
l'azur du vallon ; j'ecoutais les merles, les grives, les chardonnerets,
les fauvettes s'egosiller au loin vers les cerisiers en flours,
dans les grands pommiers blancs, sous la voilte des chenes et le
branchage sombre des sapins. Jamais je no m'etais senti plus
heureux.
ERCKMANN-CHATRIAN.
QUESTIONS :
I. - Montrer quo la derniere phrase est la conclusion naturelle
du morceau.
H. — Expliquer : genets a bow.. ((or — noyes dans l'a:ur (In
ciel— s'egosiller — la votite des chenes.
III. — Quels sont les homonyme& de ma i? Donner le sens de
chacun.
IV. — Analyse grammaticale : Chaque tnatin, je m'eveillais au
chant du cog.
Arithmetique. — i. — Un marchand de drap qui veut cesser
son commerce vend ses dernieres marchandises avec une remise
de 25 sur les prix marques. Combien paiera-t-on pour
2/t metres de drap marques 9 fr. le metre ? Resoudre et
expliquer au Inoyen du calcul mental.
2. — Un proprietaire a achete a 75 fr. l'are un terrain rectangulaire
de i6o metres de long sur 7o rn. to de large. II en
paie la moitie comptant et le reste dans un an, avec les interets
a 6 °/„. Quel sera le montant du deuxieme paiement ?
. Composition francaise. — On vous a pane a l'ecole de la prevoyance
et de la necessite pour l'homme en bonne sante, et qui
gagne sa vie par son travail, de penser aux jours de maladie et
de vieillesse. Dire cc que vous avez retenu de cette lecon et faire
part des reflexions et des resolutions qu'elle vous a suggerees.
Dessin. — Cu litre en for-blanc : plan, elevation, dessin
por , pectif.
Agriculture. — t Ii vendange ; 2' Principales operations de

- 114 —
la fabrication du beurre ; 3 0 Qu'entend-on_par bouturage ? Citez
des plantes que l'on peut reproduire par ce mcryen.
Couture. —\ Poche plate de tablier de fantaisie. La fixer a l'etoffe
qui reste et en piquer un cote.
Enseignement maritime. — 10 Quels sont les soins a donner
un noye que l'on vient de retirer de l'eau ; 2° Citez les divers
procedes employes pour la conservation du poisson.
CANTON DE SAINT-JEAN-DE-MONTS.
Orthographe. — Ta mere me demanda en mourant de faire de
toi un homme instruit, parce qu'elle savait quo ',Instruction est
la clef qui ouvre toutes les portes. Te voila instruit, c'est bon ;
mais ii no faut pas que cc qui est fait pour le bien tourne pour
le mal. Le ma!, c'est l'oisivete. C'est un fameux outil que la
main d'un ouvrier ! Mais le cerveau d'un homme instruit est un
outil bien plus mervcilleux encore, et celui-la, tu l'as. Ta besogne
sera plus douce quo la mienne, mais ii faudra que tu la fasses.
Jo suis paiivre, tu le sais. Mais je serais riche que je no te
donnerais pas les moyens de vivre sans rien faire, parce que cc
serait te donner des vices et de la honte. Au ! si je savais quo
ton instruction Fent fait prendre le gait de la paresse, je regretterais
de n'avoir pas fait de toi un ouvrier comme moi.
QUESTIONS :
A. FRANCE.
I. - Mettre a cc morceau un titre qui en resume le sens.
Justifier le titre choisi.
II. — Expliquer !es expressions : L'instruction est la clef qui

— 115 —
2. — tine fermiere vend a la ville ill 02 11 rS a fr.2o la douzaine
et 6 kilogrammes de beurre. Elle achete avec- cet argent
de la toile a o fr. 8o le metre. Elle recoit ainsi . 32 metres de
toile. Combien a-t-elle vendu le 1;2 kilogramme de beurre !
Composition francaise. — Profitant d'un jour de conge. vous
allez voir votre grand'mere (ou tout autre parent) dans une loralite
voisine. Racontez votre voyage et. les incidents de la route,
l'accued que votre grand'inere vous a fait. Decrivez sa maison.
Faites le portrait de l'afeule. Les adieux, les belles choses et les
bons conseils qu'elle vous a donnes.
Dessin. — Terrine : plan, elevation, dessin perspectif.
Agriculture. — Parlez de l'arbre fruitier que vous connaissez
le mieux. Dites cc que vous savez sur sa culture et son utilite.
Dans votre commune, a-t-on essay-6 de cultiver ditTerents arbres
fruitiers En general, pourrait-on ameliorer la culture de cc's
arbres P En quoi et comment
Couture. — Petit drap: partager la ple-:e d'etoffe, 15 centimetres
sur I° centimetres, en deux r:rtics egales dads le sens
de la longueur ; reunir les deux parties par un surjet ; ourler
les extremites (batir). Marquer la lettre L.
CANTON DE TAIXONT.
Ortliographe. — ifatint:e d'atitonme. — partit, par un beau
matin de la fin d'octobre, dans un brouillard Leger q ii setnblait
s'enlever a chaque pas, monter ainsi q:Cime gaze en decouvrant
un paysage adorable.
Sur les champs moissonnes, sur Us javeiies dorees, sur les
plantes maigres, de longs fits soyeux et blancs llottaient, s'attachaient.
trainaient comme des parcelles du brouillard remontant.
Cela faisait une natte d'argent tout le long de cc's plates etendues
clue l'autonme empreint de (ant de grandeur et de solennite. La
riviere coolant en has du grand chemin. La fraicheur, In legerete
de ('air. aidaient a la bonne humeur des voyageurs secones stir
les rudes banquettes, les pieds dans la paille et se retenant de
deux mains aux ceites de la carriole. tine des titles du fermier
conduisait un petit ane gris et tetu qui secouait ses longues
oreilles, harcele plr les guepes tres nombreuses a cette epoque

116 —
de l'annee oii la recolte des fruits eparpille dans l'air ses doux
parfums.
A. DAUDET.
QUESTIONS :
I. - Queues sent les parties principales de ce morceau ? Resumer
chacune d'elles.
II. Expliquer les expressions : brouillard qui semblait s'enlever
a cheque pas — plates eteildues — harcele. Quels sent les longs fits
soyeax et Nunes dent on pane ?
III. — Quels sent les mots et les phrases qui qualifient eine?
Analysez-les et indiquez la fonction.
IV. — Conjuguer les verbes de la derniere phrase aux troisiemes
personnes du sin gulier et du pluriel des temps simples
du mode indicatif (ajouter un complement),
Arithmetique. — i. — A I fr. 20 IC 12 kilog. de viande, trouver
le prix de 125 grammes, de 2 kilog. 1:2, de 7 kilog. 5 decag.
Resoudre et expliquer au moyen du calcul mental.
2. - Un champ rectangulaire de 242 m. 5 de long sur 8o metres
de large a ete paye goo fr. l'hectare. On y recolte 49 hectolitres
de ble valant 18 fr. 50 l'hectolitre, et ao.5oo kilog. de paille
a 4 fr. 5o le quintal. Les frais de culture se sent eleves a
1.16o fr. A quel taux est place l'argent engage dans radiat
de cc champ ?
Composition franpaise. — Un de vos camarades a pose son sac
d'ecolier sur le bord de la route pour jouer plus a l'aise... Ii l'y
a oublie... La pluie... It est revenu le chercher... Raconter cet
incident.
Dessin. — Poids en cuivre : plan, elevation, dessin perspectif.
Agriculture. — I° En quoi consiste la selection des semences ?
Comment se fait-elle ? Ses avantages ? — 2° Qu'entend-on par
assainissement du sol ? Comment peut-on assainir : 1° un sol
trop humide ? 2° un sol trop sec ? Que fait-on dans votre commune
pour l'un ou l'autre cas ?
Couture. — Essuie-main de poupee : batir les ourlets, en coudre
un, placer une attache et marquer votre initiate.

-- 117 —
CANTON DE LUCON (G. et F.).
Orthographe. — L'imagination. — C'etait un jour de pluie.
J'avais recu en cadeau tout un attirail de postillon, casquette,
fouet, guides et grelots ;ii y avait beaucoup de grelots. J'attelai.
C'est moi que j'attelai a moi-meme, car j'etais tout ensemble
le postillon, les chevaux et la voiture.
Mon parcours s'etendait de la cuisine a la salle a manger par
un couloir. Cette salle a manger me representait tres bien une
place de village. Le buffet out je relayais me semblait sans difticulte
l'auberge du Cheval-Blanc. Le couloir m'etait une grande
route avec ses perspectives changeantes et ses rencontres imprevues.
Confine dans un petit espace sombre, je jouissais d'un
vaste horizon et j'eprouvais, entre des inurs connus, ces surprises
qui font le charme des voyages. C'est que j'etais alors an
grand magicien. J'evoquais pour mon amusement des etres
aimables et je disposais a souhait de la nature. J'ai cu, depuis,
le malheur de perdre ce don precieux.
ANATOLE FRANCE.
QUESTIONS :
I. - Donner le sens de la derniere phrase : J'ai en depuis...
II. — Decomposer le mot impreva, en donner le sens et rechercher
cinq mots de la meme famille.
III. — Conjuguer le verbe ander au passe compose de l'indicatif
et en lui donnant la forme interrogative.
IV. — Analyser grammaticalement les mots : C'etad un jour
de pluie.
Arithmetigue. — On a vendu 3oo fr. de rente 3 o au cours
de 85 fr. 20. _Avec le produit de cette vente, on a achete un terrain
au prix de 125 fr. rare. Queue en est la superficie ?
2. — tin marchand vous offre un bidOn d'huile a 2 fr. le
litre, ou si vous le preferez a a fr. 25 le kilogramme. Sachant
qu'un litre d'huile pese o kil. 915, indiquer quel est le marche
le plus avantageux. Quelle serait reconomie realisee sur un
bidon de to litres ?
Composition francaise. — Quel est le jeu que vous preferez
Dites pourquoi. Expliquez comment se pratique cc jeu.
Dessin. — L n chandelier.

— 118 —
Agriculture. — Quels sont les aliments de la plante? OU la
plahte les prend-elle ? Si elle ne les trouve pas en quantite suflisante,
peut-on les lui donner et comment ?
Couture. — Prendre un rectangle de toile de 7 centimetres sur
6. Faire les quatre ourlets ; en coudre un au point de piqare, et
les trois autres au point de cote. Placer le petit rectangle sur un
carre de 15 centimetres et le faufiler pour obtenir une petite
poche.
CANTON - DE CILAILLE-LES-MARAIS.
Orthographe. — La perte — Le fleuve qui descend
du haut des Alpes arrive confiant et a pleins bords. Tout a coup,
comme si rembUche avait ete tendue des l'origirie des choses, il
disparatt. On le cherche sans le trouver : 11 s'est perdu dans le
puits de rabtme, il est enseveli dans les entrailles de la terre.
Maintenant, des rives de Savoie et de France, des troupeaux de
chevres, de vaches, de mulets, le traversent a pied ; la sonnerie
de leurs clochettes couvre ses rnugissements. Cependant, pour
ayoir disparu, le fictive n'est pas tan, ii lutte dans les tenebres,
ii mugit sous la terre, ii tiavaille dans le sepulcre, il use de sa
poussiere d'ecume la roche eternelle. A la fin, it reparalt a la
lumiere, plus bleu, plus majestueux, mais ni brise ni came
dans cette epreuve.
EDGARD QUINET.
QUESTIONS :
I. — Donner le sans des mots endniclie, abime, origine.
II. — Indiquer le plan de la dictee.
III. — Mots de la famine de epreuve.
— Analyser grammaticalement : On le cherelte.
Arithmetique. — r. — On achete uric piece de yin de 22o litres res
pour roti fr. On paye 9 fr. 5o de transport pour la barrique
at 2 fr. 5o par hectolitre pour roctroi. On met cc yin en bouteilles
de 3, de litres. A combien revient une bouteille
2. — La viande se vend i fr.a5 le demi-kilog. Calculez mentalement
le prix d'un morceau qui, place sur la balance,.est pese de
La facon suivante : sur run des plateaux, deux poids de 3 hectogrammes
et, sur l'autre plateau, la viande at un poids de ao
grammes. (Expliquez comment vous opereriez.)

— 119 —
Composition francaise. — La cour de l'ecole de garcons de
Chaille-les-Marais un jour d'examen. Faltes la description de cette
cour ; dites cc que vous avez vu, ce que vous avez entendu,
ce que vous avez ressenti.
Agriculture, — La feuille do vegetal. — Quel est son role et
quelles soot ses fonctions ? — Le vegetal peut-il etre depourvu de
ses feuilles sans inconvenient et pourquoi ?
Couture. Prendre un morceau de toile de 15 centimetres sur 12
centimetres. Tracer un ourlet de 2 centimetres dans le sens de la
longueur et le faufiler.
1° Faire line boutonniere de i centimetre dans le sens de la
longueur.
2 ° Faire la lettre E au point de marque.
CAM'ON DE CH.A.NTONNAY.
Orthographe. — Les pecheurs brelons. — C'etait par une des
plus belles journees d'automne. La mer scintillait au goleil ;
chaque goutte refletait, comme une pointe de 2liamant, une
lumiere blanche et pure, que l'ceil supportait C peine. Du village
deserte, hommes, femmes, enfants, arrivaient en foule sur les
dunes, ob, mele au thym, l'ceillet sauvage aux fleurs violettes exhalait
son parfum de girofle.
Munis de paniers, de legers filets, de pelles et de longs batons
armes d'un crochet de fer, ils attendaient que la maree laissat
decouvert la vaste greve et ses rochers, pour recueillir le brochet
argente qui glisse dans le sable humide, les crabes voraces, et
les homards aux larges pinces, et la crevette et la moule nacree,
et les coquillages de toute sorte.
Vers le soir, a l'heure oii le flux accourt comme un fleuve
gonfle par les pluies, la troupe joyeuse regagnait le village.
QUESTIONS :
L ME NN 11S,
I. - Donner le sens du mot diserler dans la dictee. Ce mot
a-t-il- parfois un autre sens ? Le donner.
II. — Mots de la famille de lumiere et faire une petite phrase
avec chacun d'eux.

— 120 —
III. — Indiquer la nature des propositions contenues dans la
derniere phrase : Vers...
IV. — Relever les cinq premiers verbes, employes dans la diet&
un mode personnel, et les analyser.
Arithmetique. — 1. — Une table mesure i m. ao stir o m. 75.
Sur cette table, on pose un tapis qui &passe le bord de la table
de o m. 25. Autour de cc tapis, on place une bordure qui revient
a o fr. 6o le metre. Quel sera le prix de cette bordure ?
2. - Un proprietaire achete une maison de 8.2oo fr.; et fait
faire 600 fr. de reparations. Ii la lone no fr. par trimestre.
A quel taux a-t-il place son argent ?
Composition francaise. — Racontez, en suivant le plan adopte
par l'auteur, mais non en ecrivant les phrases memes dont il s'est
servi, le morcau de recitation qui vous a paru le plus interessant
parmi ceux que vous avez appris.
N ous direz en ferminant pourquoi vous preferez ce morceau
plutot qu'un autre.
Dessin. — Une feuille de fraisier. — Une fraise.
Agrtculture. — Comment peut-on reproduire le s plantes? Citer
des plantes que l'on reproduit, de preference, par tel ou tel procede.
Couture. — Lettre P an point de marque.
Une bride de t centimetre placee sur le bord d'un ourlet de 2
centimetres de large, simplement faufile.
CANTON DE MAREUIL-SUR-LAY.
Orthographe. — Le people de Prance. — C'est la terre qui attache
les Francais a la France. Hs sont tant de peuples differents
qui travaillent depuis des siecles, cote a cote, sur cette brave terre,
que c'est elle qui les unit, que c'est elle leur grand amour.
travers heur et malheur, us la cultivent sans cesse ; et tout leur
est bon, les moindres lopins du sol. Aussi loin qu'on peut voir,
le long de la route, autour des nrrecages, sur la pente des rochers,
a traYers les champs de bataille et les ruines de Faction.
la montagne, la plaine de France, tout est culthe et fleuri : c'est
le grand jardin de la civilisation europeenne. Son charme incomparable
ne tient pas moms a la bonne terre feconde qu'a l'efTort

— 121 —
opiniatre d'un peuple in fatigable, qui jamais, depuis des siecles,
n'a cesse de la remuer, de l'ensemencer et de la faire plus belle.
QUESTIONS.
ROMAIN ROLLA \ D.
I. - Donner le sens des mots : incomparable, opinialre, infaligable.
II. — Dire comment est compose le mot malhenr et trouver
cinq mots de la meme famine.
III. — Nombre et nature des propositions contenues dans la
phrase : C'est la Jerre qui attache les Francais a la France.
IV. — Conjuguer le verbe voir an passe compose et au futur
simple, en lui dormant la forme negative.
Arithmetique. — I. — Un jardin de forme carree a 174 m. 8o
de pourtour. 11 est vendu 1.145 fr. 85. Quel est le prix de l'are ?
2. - lin rentier a achete de la rente 3 o 'o an cours de 85 fr. 20
de maniere a avoir un revenu mensuel de 6o fr. Queue
somme a-t-il deboursee ?
Composition francaise. — Parlez du village ou de la vile oh
vous demeurez et faites-en la description. •ous y plaisez-vous et
pourquoi ? Quelles soot les choses qui vous y attachent on qui
vous deplaisent ?
Agriculture. — Quelles sont les principales maladies de la vigne ?
Comment pent-on reconnaitre at combattre chacune d'elles ?
Couture. — Prendre deux rectangles de toile de 12 centimetres
sur 6. Les reunir par une couture rabattue.
Faire la lettre II an point de marque.
CANTON DES MOCTIERS-LES-MAUXFAITS.
Orthographe. — La loi du progri,s. — Vous entendrez dire beaucoup
de mal de la societe presente. Les uns regrettent le passe, le
bon vieux temps. Les autres soutiennent que l'homme est encore
malheureux parce que la societe est mal faite, its affirment qu'en
bouleversant toutes nos institutions, nous arriverons an bonheur.
Defiez-vous egalement des retardataires et de ceux qui veulent
devaneer l'avenir. Nous sommes plus heureux que nos peres et

— 1 92 —
nos Ills seront plus heureux que nous : c'est la Ioi du progres.
11 faut donc respecter le passe, rendre justice au present et saltier.
l'avenir.
:Nous ne pouvons que pressentir l'avenir, mais nous pouvons.
tirer une lecon de l'histoire de France en comparant le present
an passe. Soyons les dignes fits de nos peres et ameliorons Youvie
qu'ils nous out laissee.
QUESTIONS.
1. — Queue est rceuvre que nous ont laissee nos peres
II. — Donner cinq mots de la meme famille que pere.
III. — Analyser logiquement la derniere phrase : Soyons... laissee.
(Indiquer seulement les propositions en les separant, et
dire leur nature.)
IV. — Donner le seas de pressenlir et dire comment est forme
ce mot.
Arithmetique. — i. — Un marchand achete 12 metres de drap
it lo fr Sole metre. II vent gagner 15 o:o sur son niarche. Sachant
qu'il vend d'abord les 2 3 de son drap it 12 fr. le metre, On
demande combien ii devra vendre le metre de cc qui reste.
a. — Calculer mentalement l'interet de 4.800 fr. it 5 o o
pendant 15 mois et 15 jours. Indiquer la succession des operations
et la maniere de faire chacune d'elles.
Composition franpaise. — DecriNez le passage d'une automobile.
Dessin. I 11
Agriculture. — Le so!. — Queue est la composition du sol an
point de vue ? Est-il important de conimitre retie composition?
Pourquoi? — Qu'est-ce qu'un amendement? A quoi sect-
? Comment doit-on le faire
Couture. — Prendre un rectangle d'etotTe de 12 centimetres sur
15 centimetres. La lettre A au point de marque. Une boutonniere
de i centimetre.
CANTON DE SAINTE-HERMINE.
Orthographe. — Raton avail ramene. sous lui sea pattes de
derriere, et, hien appuye sur celles de devant. la tete dans le con,

— 123 —
le con dans les epaules, le dos arrondi, les yeux fermes, la queueenroulee
autour du corps, il feignait de dormir. Seulement, en
y regardant de pres, on aurait v u le bout de sa queue remuer
doucement ; ces petits mouvements, presque insensibles, revelaient
une certaine agitation interieure. C'est qu'en effet Raton
songeait a mal : ii meditait un larcin, et n'attendait qu'une occasion
favorable.
Tout autre etait l'attitude du bon Medor. II n'a pas de mauvaise
intention. Assis, mais non accroupi, ferme sur sea pattes de
devant, la tete droite, l'ceil ouvert, comme un soldat en sentinelle,
il se tient la pour garder le rOti et non pour y mordre.
QUF.STIONS :
VESSIOT.
I. - Quel litre donneriez-vous S cette dictee ?
H. — Le portrait de Raton vous paratt-it exact ? Pourquoi
III. — Donner 5 mots de la meme famille que mouuement.
IV. — Indiquer quelle est la forme pronominale du verbe.
appuyer et en donner la conjugaison an passe compose et au
futur simple.
Arithmetigue. — i. — Une chambre mesure 6 m. 78 stir 3m. 43.
On vent la carreler avec des carreaux ayant o in. 16 de cote et
contant 5o fr. le Loot). La pose revient a o fr. 6o par metre
carre. Queue sera la depense ?
2. — La viande se vend a fr. 25 le detni-kilogramme. Le
morceau qui vous a ete livre vaut i fr. 80. 1° Calculez mentalemeal
le poids de cette viande ; 2° dites quels soot les poids
employes pour la pesee ?
Composition francaise. — Lii jour de marche. — Dites cc que
vous avez vu et entendu sur la place. Dites aussi quelles ont ete
vos impressions.
Agriculture. — Les engrais phosphates chimiques ou mineraux.
Quels soot les plus connus et que savez-vous de chacun
d'eux ? Queue est leur action sur la plante? Queue est la dose a
l'hectare ? Comment et quand les emploie-t-on ?
Couture. — Prendre une piece carree de 15 centimetres de cote.
Tracer un ourlet de 3 centimetres ; le coudre an point de piretre.
Faire tine bride an bord de l'ourlet et an milieu dans le sens dela
longueur.

— 1 .24 —
4. — Certificat d'etudes exige des aspirantes
au titre de sage-femme de 2' classe,
17 mars 1913 .
Orthographe. — Cue lecon d'ecriture autrefois. — ous redoutions
beaucoup Its exercices d'ecriture. Quand le moment etait
venu de its commencer, chacun de nous apportait au maitre sa
plume d'oie et sa planche. Nous ne nous servions pPs de plumes
de fer, qui nous semblaient des objets de grand luxe, et lorsque
nous en trouvions une dans la rue, nous la serrions precieusement
dans la poche de notre gilet oir elle faisait des trous. Le
niaitre taillait its plumes S la perfection. Sur noire planche, ii
inettait une grande feuille de papier. II la reglait pour ecrire en
gros entre deux lignes, ou en fin.sur une seule ligne. Ii graduait
its difficultes : pour its commencants, ii tracait des lignes dans
tonic la longueur : pour les autres, il its coupait en fragments,
de facon (pie in main, n'etant pas soutenue tout le long du
parcours, s'habituail A se guider elle-meme. •
ERNEST LIVISSE.
Arithmetique. — 1. — 15n ouvrier doit recevoir 144 fr. pour
un travail qui demandait 3 semaines (le dimanche excepte). Mais
ii n'a travaille que 6 jours et 5 heures. Combien recevra-t-il, its
journees etant de io heures ?
2. — tine feuille de papier a une epaisseur de o 135.
Queue est en centimetres l'epaisseur de ro names? (La rame cornprend
ao mains de chacune 25 feuilles pliees en deux).
5. — Brevet elementaire.
Orthographe. — L'honane prehislorique. — Assis dans son
fauteuil, (levant son bureau, mon pere examinait depuis quelques
instants tine espece de petit os pointu dun bout et tout fruste de
l'autre. II le roulait dans ses doigts, et certainement i/ /e roulait
aussi dons so pensee.
n Void, dit-il, la dent (Fun hornme qui vecut au temps du
mammouth, pendant [Age des glares, dans une caverne flue et
desolee. Get homme ne connaissait que la peur et la faim. Ii ressem-

- 125 -
blait a une bete. Son front etait deprime. Les muscles de ses
sourcils formaient en se contractant de hideuses rides ; ses
machoires faisaient sur sa face une enorme saillie ; ses dents
avancaient hors de sa bouche. Voyez comme celle-ci est longue et
pointue.
Tette fut la premiere humanite. Mais insensiblement, par ue
lents et magnitiques efforts. les hommes devenus moms miserabies,
devinrent rnoins feroces ; leurs organes se modifierent par
l'usage. L'habitude de la pensee developpa le cerveau, et le front
s'agrandit. Les dents, qui ne s'exeroient plus A dechirer la chair
crue, pousserent moms longues dans la machoire moms forte. La
face humaine prit une beaute sublime et le sourire naquit sur les
levres de la femme.
Vieit homme dont voici la rude et farouche relique, ton souvenir •
me remue dans le plus profond de mon etre ; je te respecte et
Faime, A mon aieul ! Recois, dans l'insondable passé oil to le reposes,
l'hommage de ma reconnaissance, car je sais conzbien je le dois. Je
sais ce que tes efforts m'ont epargne de miseres. Tu ne pensais
point A l'avenir, il est vrai; une faible lueur d'intelligence vacillait
dans ton Awe obscure ; tu ne pus guere songer qu'A te nourrir et A
te cacher..Tu etais homme pourtant. Un ideal confus te poussait
vers cc qui est beau et bon aux hommes. Tu vecus miserable, to
ne vecus pas en vain, et la vie que tu avais recue si affreuse. tu la
transmis un peu moms mauvaise a tes enfants.
A. FRANCE.
QUESTIONS :
1. (3 points). — Citez une phrase du texte qui exprirne l'idee dorninante
du morceau et expliquez-1A.
11. (.3 points). — Donnez le sens des expressions suivantes : ii le
roulait dans sa pense — farouche relique — l'insondable passé.
III. (2 points). — Analyse logique (nature et fonction des propositions
: Recois, dons l'insondable passe... combien je te dois.
IV. (2 points). — Analyse grammaticale : assis (assis dans son
fauteuil, mon pere...: tette (telle fut la premiere humanite); comrzze
voyez comme celle-ei...); homme (vieil homme dont voici la ?ride
et farouche relique...;
Arithmetique. — 1. — Demontrer qu'une fraction ordinaire
dont le denominateur ne contient que le facteur 2 ou le facteur 5
est reductible en fraction decimate.
Montrer qu'on pent, a l'avance. indiquer le nombre des chiffres
de cette fraction decimate.
Application A la fraction 23/125.
2. — Deux sommes different entre elles de 580 fr. La plus
petite. placee A 4.50 rapporte autant en 16 mois que l'autre.

- 126 -
placee a 4 0 ,0, en un an. Queues sont ces deux sommes? Dans
quel rapport devraient etre les taux de placement des deux
sommes pour produire le meme interet en un an?
Composition frangaise. — Prouvez par le raisonnement et
des exernples que le culte des ancetres s'impose notre reconnais-
sance : il nous ont faits ce que nous .sommes.
Dessin. — 1. — Croquis cote (rune varlope. Coupe suivant la
longueur profil et plan.
2. — Une theiere et une tasse A cafe.
ASP IRANTES.
Orthographe. — La morl dun marin. — .... Pour lui faire
plaisir, on unit par ouvrir un sabord, bien que ce fat encore dangereux,
la mer n'etant pas assez calmee. C'etait le soir, vers six heures.
Quand cet auvent de fer fut souleve, ii entra de la lumiere seulewent,
de l'eblouissante lumiere rouge. Le soleil couchant appa-
raissait A l'horizon 'avec tine extreme splendeur. dans la dechirure
dun ciel sombre ; sa lueur aveuglante se promenait au roulis, et
ii eclairait cet libpital en vaeillant, comme une torche que ion
balance.
De lair, non, it n'en vint point ; le peu qu'il y en avait dehors
etait impuissant a entrer ici, A chasser les senteurs de la fievre.
Partout, C l'intini, sur cette mer equatoriale, ce n'etait qu'humidite
chaude, que lourdeur irrespirable. Pas dair nulle part, pas meme
pour les mourants qui haletaient.
Une derniere vision l'agita beaucoup : sa vieille grand'inere,
passant sur tin chemin, tres vile. avec tine expression d'anxiete
dechirante : la pluie tombait cur elle, de nuages has et funebres ;
elle se rendait C Pannpol, mandee au bureau de la marine pour y
etre informee quil etait mort.
11 se debattait maintenant ; ii Wait. On epongeait aux coins de
sa bouche de 1"eau et du sang qui etaient remontes -de sa poitrine,
A [lots, pendant ses contorsions d'agonie. Et le soleil magnitique
l'eclairait toujours ; au couchant, on efit dit l'incendie de tout un
monde, avec du sang plein lee nuages ; par le trou de ce sabord
ouvert entrait une large bande de feu rouge. qui venait finir cur le
lit de Sylvestre. faire un nimbe autour de lui.
... Au moment on cette trainee de feu rouge. qui entrait par ce
sabord de navire, s'eteignit, oil le solcil equatorial disparut tout A
fait dans les eaux dorees. on vit les yeux du_ petit-Ills rnourant se
chavirer, se retourner vers le front comme pour disparaitre dans la
Alors on abaissa dessus lee paupieres avec leurs longs cils

— 127 —
— et Sylvestre redevint Res beau et calme, comme un marbre
-touché...
PlElIFIE LOT( (Pecheur dIslande).
QUESTIONS :
I. (3 points). — Expliquer le sens qu'ont dans la dictee les expressions
et mots suivants : sabord — splendeur — Ia dechirure d'un ciel
sombre — so bear aveuylante se promenail an roulis — faire an
.nimbe autour de liii — les eaux dorees.
II. (2 points). — Expliquer la comparaison contenue dans la derniere
phrase :

— 128 —
6. — Brevet superieur.
EPREUVES COMMUNES ASPIRANTS ET ASPIRANTES
Composition francaise. — 1" safe!. — Dans le !lyre II de
o Emile Rousseau dit que c'est une . erreur ridicule de faire •
etudier l'histoire aux enfants, parce que, dune part, la veritable
connaissance des evenements historiques o est inseparable de
celle de leurs causes, de leurs effets et parce que, d'autre part,
l'historique tient de Si pres au moral qu'on ne peut connaitre
run sans l'autre.
Rousseau a-t-il raison de pretendre que les enfants manquent
d'intelligence historique, de jugerrtent et de sens moral Pelisezvous
qu'ils interpretent comme il le pretend l'anectlote du medecin
d'Alexandre ?
Menne au cas oi cette facon de voir serait exacte, n'est-il pas
possible d'interesser les enfants A l'histoire ? Comment ?
2* safe!. — C'etait une de ces nuits dont les ombres tran=pa-
. rentes semblent craindre de cacher le beau ciel de la Grece : ce
• n'etaient point des tenebres, c'etait seulement l'absence du jour.
• Lair etait doux comme le lait et le miel, et ion sentait A le
• respirer un charme inexprimable. Les sommets du Taygete, les
• prornontoires opposes de Colonides et d'Acritas, la mer de
Messenie brillaient de la plus tendre lumiere ; une flotte ionienne
• baissait ses voiles pour entrer dans le port de Coronee, comme
• une troupe de colombes passageres ploie ses ailes pour se
• reposer sur un rivage hospitalier; Alcyon gemissait doucement
• sur son nid, et le vent de la nuit apportait A Cymodocee les
parfums du dictame et la voix lointaine de Neptune ; assis dans
o la vallee. le berger contemplait la June au milieu du brillant
• cortege des etoiles. et il se rejouissait clans son &cur. n
Etudiez dans ce passage la prose poetique de ChAteaubriand.
Queue impression l'ecrivain a-t-il voulu laisser au lecteur ? Degagez
les procedes dont il a use pour la produire.
Dessin. — I. — P Etude documentaire d'apres des capucines ;
2° Esquisse en couleur, avec cette fleur comme element, dun
papier peint mesurant 0 m. 50 de large .dessin A moitie d'execution .
II. — Croquis cote dun robinet de cuivre.
Elevation — profil — plan.
Anglais. — 1° What are the winter pastimes which you know
Wich do you prefer and why ?
2° What is the work of the farmer at the end of the winterseason
?

- 129 -
3° Describe coal. Where is it found and by whom? What are its
various uses ?
Musique. — I. Dictee musicale. — II. Melodie A transcrire en
notation chiffee. — Questions : 10 Quel intervalle y a-t-il entre
les notes to et la? fa et la bemol? Que deviennent chacun de ces
intervalles par leur renversement ? 20 Etant en so/ majeur, quelle
est l'alteration qui produit la modulation en at majeur ? 3' Delinir
la syncope et le contre-temps. Donner des exemples.
EPREEVES DISTINCTES SPIRANTS).
-
Composition scientifique. — I. — Mathematiques. —1° Si deux
nombres sont premiers entre eux, leur somme et leur produit sont
premiers entre eux le dernontrer. En deduire que le P. G. C. D.
de deux nombres est le memo quo celui de leur somrne et de leur
P. P. C. M.
2. — I.es cores dun triangle ont respectivement 13 metres,
37 metres et 40 metres. On dernande : a) la surface du triangle ;
les hauteurs ; c) la surfaced'un rectangle de 4 metres de hauteur •
dont la base repose sur le grand cOte du triangle et qui est inscrit
dans ,celui-ci.
II. — Science. — ,Lune des deux questions , suivardes, au choix;.
A Loupe : faire ressortir l'avantage quil y a A s'en servir. Grossissement
et puissance.
0) Principes (In microscope compose of de la lunette : faire
ressortir les avantages de l'emploi de ces instruments stir la vision
ordinaire.
ASPIRANTES.
Composition scientifique. I. — Malhenialiqdes. — 10 La
somme des chitires dun nombre etant S et celle des chiffres
nombre double etant S. demontrer quo 2 S — S' est divisible par 9.
20 Une personne place une partie de sa fortune A 5 °/. et l'autre
partie A 3 o/ c,: elle se fait ainsi un revenu auntie! de 5,174 fr .
Si la pzirtie placee A 3 0/0 l'avait ete A 5 0/0. et vice versa, le revenu
ent ditninue de 688 fr. ()uelles sont les aeux sommes placees ?
II. — .Sciences. — :Lune des deux questions suivantes, an choix,.
A) Notions experimentales de l'intensite dun courant electrique,
de la resistance et de la force electromotriee. Unites electriques
pratiques.

— 130 —
Proprietes des champs magnetiques des courants. Application -
it la mesure de l'intensite des courants.
7. — Certificat d'etudes primaires superieures.
ASPIRANTS.
Composition frangaise. — Vous venez d'assi-ter a l'abattage
de beaux arbres. Exprimez et expliquez les regrets que ce spectacle
vous fait eprouver.
Composition scientifique. — I. Mathematiques. — Etant donne
tin demi-cercle de rayon 0 A = a et de diametre A C, on prolonge
le rayon 0 A dune longueur A B egale a lui-meme ; puis ion mene
par B la tangente B M au demi-cercle.
1° Evaluer la longueur de cette tangente et l'angle qu'elle fait
aver le diametre
2° Faire tourner la figure autour de B C et calculer la surface el
le volume engendres par Fensemble C D M B.
Trouver le rapport des surfaces engendri‘e- par Parc ■1 Iet
par la tangente B M.
//. Sciences. — Fermentation alcoolique. — Nature et action do
ferment. — Conditions favorables. conditions nuisibles it la fermentation.
Dessin. — I. — Croquis cote dun. pied a coulisse en aciel
glissiere bronze aver vis d'arret et vernier au 1:10.
— Dessin avue d'un arrosoir.
Anglais (version). — Sections d'enseignement general et
d'enseignement commercial. — The great fire of London. — The tire
began on the second of september, one thousand six hundred and
sixty six, at ten o'clock at night. The flames first broke out at a
baker's shop near London Bridge. It spread and spread, and
burned for three days. The nights were lighter thanthe days: in
the day time there was an immense cloud of smoke, and in the
night time there was a great tower of fire mounting up into the
sky, which lighted the whole country ten miles round. Showers of
hot ashes rose into the air and fell on distant places ; flying spark -
carried the conflagration to great distances : church steeples fel.
down vith tremendous crashes : houses crumbled into cinders by the
hundred and by the thousand. The summer had been intensely hot
and (try: the streets were very narrow and the houses mostly built
of wood and plaster. Nothing could stop the tremendous f1 -2e but
the wand of more houses to burn.
DICKENS.

Ours -no -Ns :
— 131 —
I. — Why did the fire spread so rapidly ?
II. — Why were the nights lighter than the days ?
III. — What is a church steeple ?
- IV. — Give the irregular forms of : to begin, to spread, to break.
to fall, to rise.
ASP111.1.NIES.
-1.11 -1- I oN
Composition francaise. — sujet que pour les aspirants.
Composition scientifique. — I. Mathernatiques.— Soient donnes
une circonference et tin triangle equilateral inscrit A B C. On prolonge
le cOte A C et on mene une tangente D E, parallele 11 C,
jusqu'A la rencontre en E du cote A C prolonge. On clernande de
Calculer la surface comprise entre l'arc D C, la tangente 1) E et C E,
dans le cas oil le rayon de la circonference donnee est de 4 metres.
II. Sciences physiques, chiniiques ou naturelles. — Aitnantation du
fer doux. — Electro-aimant. — Principe du telegraphe Morse.
Dessin. — I. — Etudes d'apres nature de la capucine.
II. — Decorer, en se servant de la capucine comme element decoratif,
un dessus d'assiette de forme hexagonale, execute au point
de tige et an point de sable. Le feston devra suivre et accuser le
motif decoratif.
Anglais (version et questions). — Mettle .ujet que pour les
aspirants.
Epreuve pratique. — IThe couche-culotte. Executer seuletnent
tine boutonniere et indiquer la place des mitres .
8. — Concours d'admission aux ecoles normales
de la Vendee.
I. — ECOLE NORMALE ITINSTITUTECRS.
Orthographe. — Les enfants ont tlejA de leur time l'imagination
et la memoire, c'est-A-dire cc que les vieillards Wont plus, et us
en tirent un merveilleux usage pour leurs petits. jeux et pour tous
leurs amusements : c'est par elles gulls repetent ce quits ont .

7 132 -
entendu dire, qu'ils contrefont ce quils out vu faire, quits sont de
tous metiers, soit qu'ils s'occupent en effet ñ mile petits ouvrages,
soit pills imitent les divers artisans par le mouvement et par le
geste; qu'ils se trouvent a un grand festin et y font bonne chere:
qu'ils se transportent dans des palais et dans des lieux enchant& :
bien que seuls, its se voient un riche equipage et un grand
cortege; qu'ils conduisent des armees. livrent bataille et jouissent
du plaisir de la victoire ; qu'ils parlent aux rois et aux plus grands
princes : qu'ils sont rois eux-memes, out des sujets, possedent des
tresors quils peuvent faire de feuilles (farbres on de grains de_..
sable; et, ce quits ignorent dans lit suite de leur vie, savent, a cet
age, etre le.s arbitres de leur fortune et les maitres de leur propre
QUESTIONS :
LA BRUYERE.
I. .6 points. — Quest-ce qui vous a frappe dans l'ordre suivi par
l'auteur pour exposer les reves des enfants?
II. 4 points . — Queue comparaison La Bruyere etablit-il coin ,
les enfants et les homilies dans la derniere partie du texte Et cc
gilds ignorent...
III. 1 points). — Expliquer, en vous servant notamment de
l'etymologie et de la composition, le sens des mots : contrefont,
artisans, festin, enchantes.
IV. 6 points. Analyse : C'est par elles quits repetent se qu'ils
ont entendu dire.
a) Decomposer en propositions ;
b) Nature et function des termes : ce, que, dans le passage :
cc on! ,entendu dire.
Arithmetique. — 1. — Dernontrer que Si un nombre A est
divisible par plusieurs nombres premiers entre eux deux 11 deux,
a, b, c, par exemple. il est divisible par le produit abc de ces
nombres.
A quels caracteres reconnaitrez-vous qu'un nombre est divisible
par 6?
Demontrer que le produit de trois nombres entiers consecutifs
qiielconques est divisible par 6. •
Demontrer que a etant un nombre entier quelconque, le produit
a (a + 1) "2 a 1) est divisible par 6.
2. — La gale A a delivre pour B 90 billets de 1", 2 et 3' classe.
II y a deux fois plus (le voyageurs de 2* que de classe; et pour
3 voyageurs de 3' classe on compte 2 voyageurs des autres classes.
Combien y a-t-it de voyageurs (le chaque classe ?
La recette totale ayant ete 228 fr., sachant de plus qu'un
billet (le l classe conte le double dun billet de 3', et que le prim

-- 133 -
dun billet de seconde est la moyenne arithmetique des deux
autres, quel est le prix d'un billet de chaque sorte ?
3. — Une poutre en acier, en forme de double T, a les dimensions
suivantes : largeur de la partie horizontale, 0 m. ; largeur de
la partie mediane, 20 centimetres : epaisseur constante du metal,
2 cm. 5.
La longueur de la poutre est de 8 metres A 00.
Quel est le poids de cette poutre, la densite du metal etant 7,8?
Dana la partie mediane, on a creuse 20 trous circulaires de
2 centimetres de diametre destines A recevoir des rivets. Quel est
le poids du metal enleve par le forage de ces trous.
Une barre de 1 metre A 0° s'allonge de 0 rn. 0000123 en passant
de 00 A 1°. Sachant que l'allongement est proportionnel A la Iongueur
ii 0° et a l'elevation de temperature, on demande quel sera,
A 40', l'allongement de la barre precedente, et quel jeu on devra
laisser A chaque extremite dans ses assemblages avec les autres
pieces de construction.
Composition francaise. — Decrivez, en faisant appel a vos
observations et A vos souvenirs personnels, un personnage qui
a laisse dans votre esprit une image tres nette.
Vous choisirez par exemple :
1. Dana lea professions : un mann, un berger, un medecin, un
facteur, etc.
2• Dans les conditions sociales : un paysan, un proprietaire, un
mendiant.
3° Dana lea Ages : un vieillard.
4. Dans les types regionaux : un maraichin, une sablaise.
Dessin. — Tige et fleurs tie glaleul.
Résumé de lecon. — Granimaire. — Pluniel des flouts.
Regle generale. —
II. — ECOLE NORMALE D'INSTITUTRIGES.
Orthographe. — L'etude prete une sorte de magie A tout cc
qui nous environne. Le bureau chetif sur lequel lecrivais et Is
basane brune qui le couvrait, mon piano, mon lit, moo fauteuil, les
bizarreries de mon papier de tenture, toutes ces choses s'animerent
et devinrent pour moi d'humbles amis, les cornplices silencieux de
mon avenir ; combien de fois ne leur ai-je pas communiqué mon
Arne, en les regardant! Souvent, en laissant voyager mes yeux sur
une moulure dejetee, je rencontrais des developpements nouveaux
ou des mots que je croyais heureux pour rendre des pensees presque
intraduisibles. A force de contempler les objets qui m'entouraient,.

- 134 -
je trouvais a chacun sa physionoinie, son caractere ; souvent, us
me parlaient ; si, par-dessus les toits, le soleil couchant jetait A
travers mon etroite fenetre quelque lueur furtive, us se coloraient,
palissaient, brillaient, s'attristaient ou s'egayaient, en me surprcnant
toujours par des effets nouveaux, Ces menus accidents de la
vie solitaire, qui echappent aux preoccupations du monde, sont la
consolation des prisonniers.
H. DE BALZAC.
QUESTIONS :
I. — Exprimer brievement l'idee principale contenue dans ce texte.
11. — Relever les expressions qui traduisent plus particulierement
cette idee.
III. — Expliquer le sens du mot aninier ; trouver des mots de In
meme famille.
IV. — Expliquer les expressions : les compliees silencieux de mon
avenir — des mots que je eroyais heureux.
V. — Queue est la fonction de la proposition : sur lequel j'ecrivais?
Analyser le mot lequel.
ArithmOtique. — 1. — Si a est un nombre entier et Si P est le
produit a 4-1-Fl ,2a+.1),
1° Prouver que P est toujours divisible par 6;
2° Prouver que Q etant le quotient de P par 6, les restes de division
de Q par 5 ne peuvent etre que 0, 1,4.
2. — Un homme partage son revenu en trois parties ; la premiere'
est destinee A son logement, la deuxieme A la nourriture et A
l'entretien de la famille, et la troisieme A l'extinction dune dette
dont les 2/5 sont déjà payes. Sachant que la premiere partie s'eleve
A 470 fr., que la deuxieme est egale aux 5112 du revenu total at
Iitfon obtient la troisieme en ajoutant 700 fr. aux 2/9 du revenu
total, on deniande :
1° Le montant total du revenu ;
20 La valur de chacune des trois parties ;
3° Le montant total de la dette.
3. — Pour remplir un tonneau de 225 litres, un marchand emploie
trois especes de yin qui lui coAtent 40 fr., 44 fr., 55 fr. Ilectolitre
et 9 litres d'eau. Pour 1 litre de yin A 40 fr. l'hectolitre, il met
3 litres de yin A 44 fr. l'hectolitre. En vendant le contenu du
tonneau 0 fr. 60 le litre, le marchand gagne 27 fr. Combien
employe de litres de chaque espece de vin ?
Composition francaise. — Avec une bibliotheque el an petit
jardin, que foul-fl de plus?
Ce reve d'un ancien suftirait-il votre bonheur ?

— 135 —
Dessin. — Une pomme de terre et un oignon pres d'un bol.
Couture. — Monter sup une longueur de 10 centimetres un volant
de pantalon ; y broder deux dents dun feston simple.
Résumé de lecon. — Granunaire. — Mots at expressions qui
modifient la comprehension et l'etendue dans les noms : qualiti-
,catifs at determinatifs.
9. — Concours d'admission aux Ecoles
nationales professionnelles.
Orthographe et grammaire 1 heure 1/4. — a) Dictee : le
village. — II est tout petit, mon village. Je ne vous dirai pas
comment il s'appelle : je ne le denoncerai pas aux Parisiens en
quete de verdure et de tranquillite. Ce serait bientet le village de
tout LI monde ; ce ne serait plus mon village.
Sachez seulement qu'il est A quinze lieues de Paris. Mon Dieu !
oui, pas davantage. Par les nuits sans tune et sans nuages, on
pent, en regardant bien, voir l'horizon teinte de rouge : c'est le
reflet adouci de la perpetuelle illumination de la grande ville. Impossible
d'en etre a la fois plus pres et plus loin. Pas de chemin
de far, pas meme de diligence ; ni telegraphe, ni bureau de
poste, ni medecin, ni gendarmes. Un coin de terre oublie, on, si
yous aimez mieux, epargne par la civilisation ; un nid perdu dans
un fourre ; un village, vous dis-je, un vrai village ! Avec ses Wits
rouges qui emergent du milieu des arbres, on le prendrait, de loin,
pour une rose mousseuse qui fait craquer son corset vent.
11 se pelotonne frileusement sur le penchant d'une colline qui se
chauffe en plein midi. A ses pieds, une etroite vallee on une ligne
sinueuse de saules at de peupliers revele et cache une petite
riviere ; sur sa tete, un vaste plateau oir le regard file en tous sens,
perte de vue. 11 a bien su ce quit faisait en se blottissant é micote,
mon village. En bas, les brouillards d'automne qui noient tout
sous leurs vagues floconneuses ; en haut, le vent qui, les jours de
tempete, balaye tout de son souffle imperieux. Mais, lui les
caresses du soleil at de la brie...
G. RENARD.
b) Questions. — Expliquer comment on pourrait prendre de loin le
village pour une rose mousseuse qui fail craquer son corset vent.
2* Quels sont les homonyrnes du mot saute.
3* Nature at fonction des propositions contenues dans la phrase :
Je ne vous dirai pas comment il s'appelle.
4. Mettre au passe indefini le premier alinea de la dictee.

- 136 -
5° Nature du mot en dans les diffrentes phrases de la dictee, du
mot tout dans : en bus sens et dans : qui noient tout.
Ecriture (45 minutes'. — 11 est tout petit, mon village. Je ne vous
dirai pas comment il s'appelle : je ne le denoncerai pas aux Parisiens
en guete de verdure et de tranguillite. Ce serail bientOt Is village de
tout le monde ; ce ne serail plus nion village.
N. B. — Le texte ci-dessus est dicte aux eleves, puis ecrit au
tableau noir. Les candidats ont a le reproduire autant de fois qu'il
est necessaire dans une page contenant : 2 lignes de grosse cursive
a 8 -/- environ; 4 lignes de moyenne cursive a 5 environ
et 6 lignes de fine cursive.
Composition francaise (1 heure 1/2). — Faire connaitre quelles
soot les ressources principales de la commune que VOUS habitez
agriculture, industrie, commerce.
Arithmettque (2 heures). — 1. — Reduire ii sa plus simple
expression la fraction 252/336. Justifier les operations.
II. — Quelles sont les mesures effectives de longueur ; Ieurs
usages?
Ill. — Multiplier rapidement 53 par 0,5; 0,25; 0,90; 1,10; 0,95.
IV. — Un marchand de bois achete un tronc de hetre sur pied
qu'il calcule a vue d'apres la methode suivante : il Cleve au carre la
circonference moyenne, multiplie ce carre par la longueur du tronc.
puis par 0,08. Le debitage lui collite 9 fr. le metre cube ; il vent
realiser un benefice de 10 */.. Le prix de vente du metre cube de
hetre debite etant 80 fr., dire quel prix le marchand doit donner
dii tronc cur pied ; ce dernier mesure 6 m. de long et 2..20 de
circonference moyenne.
Histoire et geographie (1 heure 1/2. — a) Ilisloire. —1° Quel les
out ete les consequences de la revocation de l'Edit de Nantes?
thin savez-vous de Colbert, Law"Mirabeati. Guizot, J. Ferry ?
3. Quelles out ete les causes de la guerre franco-allemande de
1870?
b) Geographic. — 1° OU trouve-t-on le minerai de fer en France
Quelles sont les voies de communication employees pour Is transporter
des lieux d'extraction :
1* a Valenciennes ;
2. an Creusot.
2° Principaux ports de la Manche et nature de leur commerce
causes de lent importance.

— 137 —
DEUXIEME SESSION. - OCTOBRE 1913
1.— Certificat d'etudes primaires elementaires.
(Cr. et F.)
)N DE LA. ROCI1E-SI U-1 ()).
Orthographe. — Les semailles d'automne. — rout le village est
aux champs ; partout, lakes et gens sont a l'ceuvre. La vie rustique
est en plein revel!. lei, on herse un champ, la, un paysan marche
lentement, un sac de toile blanche sur la poitrine ; sa. main
y plonge en mesure, et, d'un geste circulaire, ii repand dans les
sillons laboures des pOignees d'orge ou d'avoine dont les grains
s'eparpillent en rendant un leger son metallique. tin peu plus
loin, le soc d'une charrue commence a soulever des mottes
luisantes ; les lakes tirent, le cou tendu ; les fouets claquent. Les
hommes encouragent de la voix leur attelage, les cris retehtissent
nettement dans l'air sonore. Des centaines d'alouettes montent
vers les nuees et leur chant vibrant, rejouissant, infatigable, se
mete aux cris des laboureurs.
QUESTIONS :
1. (3 points). — Expliquer les expressions suivantes : la vie
rustigue est en plein reveil — dun geste circulaire ii repand des
poignees d'orge — les grains s'eparpillent en rendant un leger son
metalligue.
II. (,2 points). — Donner et detinir deux mots de la famille de
(eavre et de vie.
Arithmetique. — tne salle a S m. So de long, 6 m. 25 de
large et 2 in. So de hauteur. Combien depensera-t-on pour badigeonner
in la chaux les quatre murs et le plafond, sachant :
i° Que le prix du metre carre de badigeonnage est de o fr. 25;
2" Que la surface totale des portes et des fenetres qu'on ne badigeonne
pas est le 1 , 7 de la surface des quatre murs?

— 138-
2. - Expliqtiez completertient et clairement les procedes de
calcul mental que vous employez pour trouver le prix de
;5 moutons a 44 fr. Fun.
Composition francaise. — Beaucoup de petits garcons et de
petites titles voudraient bien etre grands. Savez-vous pourquoi ?
Si vous etiez grand vous-meme, que feriez-vous ?
Agriculture. — Los-fourrages de la region que VOUS habitez :
Comment les cultive-t-on ? Que fait-on ou que devrait-on faire
pour en augmenter la production ? Leur emploi dans l'alimentation
des animaux domestiques.
Dessin. — Elevation, plan et coupe d'une boite a craie.
Couture. — 1 0 Mettre une piece a un coin de 5 centimetres de
cote, en surjet.
L'ne bride avec son bouton.
CANTON. DE FONTEN 11-I.E-COMTE
Orthographe. — Un ecolier pen applique. — Je me leve matin,
je vais A ma table, je m'etablis, je croise mes jambes, puis louvre-
l'endroit mon livre et mon cahier. Nlais voici cc qui arrive : an
bout d'une demi-heure, mon esprit et mes yeux commencent
faire des excursions a droite et a gauche. C'est d'abord sur la
marge du livre oil je gratte un point jaune; c'est ensuite" sur le
bouchon de mon encrier, tout rempli de particularites curieuses
dont chacune m'occupe a son tour.
Apres quoi je me renverse sur le dossier de mon fauteuil,
j'etends les jambes et croise mes mains sous ma tete.
Cependant, les articulations commencent a se raidir, je me
leve pour faire, les deux mains dans mes goussets, une petite
promenade qui me conduit an fond de ma chambre. La, rencontrant
l'obscure paroi, je rebrousse naturellement vers la fenetre,
contre laquelle je bats du bout des ongles un joli roulement,
puis j'ouvre... tine fois la, j'y suis pour longtemps.
QUESTIONS :
1. - Que pensez-vous de l'enfant qui agit ainsi ?
TOPPFER.
II.— Expliquer: excursions — articulations —goussets —je bats du
bout des ongles an joli roulement.

— 139 —
III. — Analyser : laquelle, me (je me lime). Queues propositionscontient
la premiere phrase ?
Arithmetique. — 1. — On echange deux terrains d'egale super-
Bele. Le premier, de forme carree, a 16o metres de perimetre ;
le deuxieme, de forme rectangulaire, mesure 20 metres de large.
Calculer la longueur du deuxieme terrain.
2. — A partir de 15 ans, les membres d'une mutualite scolaire
peuvent faire partie de la section des adultes, jusqu'a 21 ans. us
versent alors o fr. 25 par semaine, dont o fr. 15 pour les secours
de maladic, et o fr. lo pour la retraite.
Calculer la somme versee de 15 a 21 ans :
1° Pour les secours de inaladie ;
20 Pour la retraite.
Composition francaise. — Le revel! a la feline a l'epoque de la
moisson :
1° Tout est calme, aucun bruit ; 2" Le chant du coq, tout
s'anime ; 3^ Bruits de la maison, de la basse-cour ; bruits lointains
dans les champs ; f40 Conclusion.
Agriculture. — Les travaux d'automne :
Quels sont les travaux a executer dans les champs en automne
Dites en quoi its consistent et quelle est leur
Dessin. — Dessiner de memoire un fragment de rameau
charge de fruits (au choix).
Couture. — tine boutonniere. — Cm. bride.
CANTON DES SABLES-D'OLONNE.
OrthOgraphe. — tine prediction realisee. — Ma mere, etant
encore enfant, revenait un jour de promenade, sa servante la
conduisant par le bras. Deux bohemiennes l'accostent, lui
prennent la main, lui predisent toutes sortes de bonheurs et,
comme vous le pensez bien, de la fortune : it y avait une
certaine ligne qui le disait et ne mentait jamais ; une vie longue
et heureuse, comme l'indiquait une autre ligne, aussi veridique
que la premiere.
Ma mere ecoutait ces belles choses avec un plaisir infini et les
croyait peut-etre lorsque la femme lui dit : Mademoiselle,
approchez vos yeux ; voyez-vous bien cc petit trait la, celui qui

— 140 —
coupe cet autre ? — Jo le vols. — Eh bien, ce trait annonce...
— Quoi ? — Que Si vous n'y prenez garde, un jour on N OUS
devalisera.
Oh ! pour cette prediction, elle fut accomplie ; ma bonne mere,
de retour a la maison, trouva qu'on lui avait coupe ses poches
et vole son argent.
DIDEROT. •
QUESTIONS :
I. - Resumer in dictee (indiquer le plan suivi par l'auteur).
11. — Expliquer les mots : accosted!, veridique, devaliser,
prdiction.
— Justifier l'orthograptle des mots : accomplie, coupe.
IV. — knalyse grammaticale : « Ma mere ecoutait ces belles
choses avec on plaisir infini. »
Arithmetique. — i. — On fait mettre, dans des bouteilles de
3 4 de litre, le vin remplissant une piece de 228 litres. Ce vin a
coide 16 fr. le double decalitre; les bouteilles reviennent
a 15 fr. le cent et les bouchons a 5 fr. le mine. A. combien
revient la bouteille de vin si l'ouvrier demande 5 fr.
pour son travail ?
2. - tine feriniere porte au marche 21 douzaines d'teufs
qu'elle vend 1 fr. 20 la douzaine, et 48 kilogrammes de beurre
qu'elle vend i fr. 25 le demi-kilogramme. Calculer cc qu'elle
recoit en expliquant chacune des operations (calcul mental).
Composition francaise. — Dire quelques mots des inventions
suivantes : imprimerie, chemin de fer, bateau a vapour, telegraphic
electrique.
Montrer qu'elles favorisent les relations des hommes entre
eux, et que, par consequent, elles font faire des progres a is
civilisation.
Dessin. — tine pelle a charbon.
Enseignement maritime. — I. — Queues conditions faut-il
remplir pour etre inscrit maritime ? Queues snnt les obligations
g6nerales de l'inscrit ? Quels soot les privileges accordes aux
inscrits ?
II. — Donnez a run de vos camarades, qui n'a jamais vu
d'ecluses, une idee de la facon dont un navire penetre dans un
bassin a flot et dont il en petit sortir.

— 141 —
CANTON DE TAXON.
Orthographe. — Les oreilles herissant leurs pinceaux de polls,
la queue en bouclier sur le dos, les dents claquant de colere et
de peur, ii filait comme un trait, s'enroulant autour des arbres,
rebondissant plus loin, en haul, en bas, de cOte, dans tine fuite
eperdue, fantastique, pour faire perdre sa trace a l'ennemi
aboyant qui l'avait epouvante de ses cris et menace de ses
sifflements ; car l'ecureuil n'ayant Yu que le geste du chien, lui
attribuait naturellement, par un sentiment tres droit de logique,
et le coup de fusil et le cinglement des plombs.
11 regagna, par un habile crochet le haut d'un arbre voisin,
sondant respace au dessous de lui et ecoutant les aboiements du
chien qui s'en allait et dont le depart calma progressivement sa
frayeur colereuse.
PERGACD. (De Goupil a Margot).
QUESTIONS :
1. (1 point). — Quel titre donneriez-vous a cette dictee ?
II. (1 point). Donner le sens de l'expression filer comme un
trait. Pourquoi dit-on ainsi ?
III. (2 points). — Decomposer le mot rebondissant.; en donner
le sens, et trouver six mots de la meme famine.
IV. (1 point). — Conjuguer le verbe regagner au passé compose
dans la forme negative.
Arithmetigue. — i. — tin vase vide pese autant que 50 fr.
en argent. Plein d'huile, ii pese autant qu'une somme composee
de 420 fr. en argent et 4 fr. 5o en bronze. Queue est la capacit&
de ce vase si i litre d'huile pese o kil. 915.
2. — line chambre mesure 4,2o de large et 4r", 6o de long.
On fait placer une plinthe (1) qui revient a o fr. 6o le metre
courant. Queue sera la depense si l'on tient compte d'une porte
qui mesure o go de large?
Composition francaise. — Racontez comment NOUS ayez passe
la meilleure de vos journees de vacances.
Agriculture. — La fievre aphteuse. Quels sont les caracteres.
(I) Expliquer ce qu'est une plinthe.

— 142 —
de cette maladie ? Queues en•sont les consequences ? Soins
dormer. Precautions a prendre.
Dessin. — Une feuille de marronnier.
Couture. — Faire 12 centimetres au point de pique. La lettre
B an point de marque.
2. — Certificat d'etudes exige des aspirantes
au titre de sage-femme de 2e classe.
— 99 septembre 1913 —
Orthographe. — Le — Avez-vous jarnais penetre le
inatin clans on grand bois tout yell et tout humide,• alors que
le soleil laisse dejil tainiser sa lumiere doree a travers le feuillage ?
Tout est silence au milieu des bouleaux blancs el des hetres
raboteux. On ne distingue au loin que le bruit d'une charrette
dont la roue crie dans rorniere ; puis parfois la note joyeuse
dun oiseau matinat La rosee tremble ir l'extremite des hautes
herbes. Les fleurs encore endormies penchent leur corolle de
velours sur la mousse toute parsemee de perles fines. Comme
tout est beau autour de soi! Que de merveilles accumulees pour
seduire les regards Ii faut se replier stir soi-nieme au milieu
de cette atmosphere odorante.
Arithmetique. — 1. — 13 ouvriers ont fait 273 metres d'ouvrage;
combien faudrait-il crouvriers pour faire 42o metres du ineme
•ouvrage dans le meme temps ?
2. — On veut tapisser une salle ayant 6 metres de long.
5 metres de large et 3 metres de hauteur. Combien depensera-t-on
sachant :
jO Que la surface totale des portes et fenetres qui ne soil pas
tapissees est de 5 mi. 25.
20 Que ion pale o fr. 75 le metre carre de surface tapissee.
3. — Brevet elementaire.
ASPIHA
Orthographe. — Impressions dun feline Gree, soldal dons rarrnee
romaine. no pays des Barbares. — Plu,:ieurs fok. pendant le=•

— 143 —
longues nuits de l'automne. je me suis trouve seul, place en sentinelle,
cornme tin simple soldat, aux avant-posies de jarmee. Tandis
que je contemplais lee feux reguliers des lignes rontaines et les limx
epars des hordes de4 Fr;mcs, landis que, tare a demi-tendti. je pretais
toreille an nturintwe de tarmee ennemie, an bruit de la iner el all cri
des oiseaux sauuages qui volaient dans robscurile. je reflechissais sun
ma bizarre destinee. Je songeais que j'etais IA, combattant pour des
Barbares, tyrans - le la Grece, contre d'autres Barbares dont je
n'avais recu aucune injure. l,'amour de In patrie Sc ranimait au
fond_ de mon cceur ; l'Arcadie Ce montrait a mm dens toils ses
charnies. (Me de fors, dvrant lee marches penibles, sous Ins plifies
at dens les -fanges de la Batavie; que de fois, a l'abri des huttes
des bergers on nous passions In nuit ; (pre de fois, ardour du feu
que nous allurnions pcSur nos veilles A la tete du camp ; que de
fois, di.-je, avec de jeunes Grecs exiles comme moi, je me suis
entretenu de noire cher pays! Nous racontions lee jeux de noire
enfance, les aventures de noire jeunesse, les histoires de nos
families. Un Athenien vantait lee arts et la politesse d'Athenes,
on Spartiate deprandait In preference pour Lacedemone, un Macedonien
mettait In phalange bien au-dessus de la legion, et ne pouvait
souffrir qua Ion comparat Cesar A Alexandre.
Mak, lorsque jetant les yeux autour de nous, nous apercevions
l's horizons noirs el plats de la Germanic, cc (AO sans lumiere qui
semble vous ecraser sous sa voilte abaissee, cc soleil inipuissant
qui ne peint les objets d'auctine couleur ; quand nous venions
nous rappeler lee paysages eclatants de In Grece, In haute at riche
bordure de leurs horizons, le parfuni de nos °rangers, la beaute
de nos fleurs, l'azur veloute dun ciel oh se joue une luiniere doree,
alors il nous prenait on desir si violent de revoir noire terre natale,
que nous etions pres d'abandonner lee _aigles.
QuEsTioN:= :
CHATEACBRIAND.
I. points . — Donnez un autre titre A la dictee. Justifiez-le en
-quelques mots.
II. 2 points — Expliquez le sens qu'ont, dans In dictee, lee
expressions suivantes : les avant-posies — des horizons noire el plats
— tin soleil impuissant — les.aigles.
III 12 — Analyse logique : .nature et fonction des propo-
sitions : Tandis que, tare a denzi tendu... bizarre destinee.
IV. :2 points'. — Analyse grammaticale: Tandis (pie, tare a deniitendu.
V. (2 point). — Montrez jopposition de sans des deux expressions
suivantes : lee fetzx reguliers des lignes romaines; les jeux epars- des
hordes des Francs.

- 1-14 -
Arithmetique. — I. — Trouver le plus petit nombre qui, divise
par 8, 15, 24, donne successivement pour reste 3, 10, 19.
2. — Une equipe d'ouvriers fait en 28 jours un travail de terrassement.
Diminuee de 1/4. (cite equipe est chargee d'un travail
analogue qu'elle termine en 20 jours. Les deux taches ont ete
payees ensemble 2,902 fr. 50. Combien est-il dn aux ouvriers qui
ont pris part aux deux entreprises ?
Composition francaise. — Supposez que vous ayez un jardin
A vous et toute liberte pour en choisir la disposition et l'ornement.
Decrivez ce jardin et dites quelles joies ii vous donne.
Dessin. — 1° Croquis cote : un poids en fonte ; demi-elevation
et demi-coupe reunies, et plan.
2° Decorer avec la vigne vierge un carreau de faience carre de
20 centimetres de cdte.
ASPIRANTES.
Orthographe. — Paris. — raime C regarder de ma fenetre In
Seine et ses quais par ces matins dun gris tendre qui donnent aux
choses une douceur infinie. J'ai contemple le ciel d'azur qui repand
stir la bale de Naples sa serenito lumineuse. Mais noire ciel de
Paris est plus anime, plus bienveillant, plus spirituel. II sourit,
menace, -caresse, s'attriste et s'egaie comme un regard humain.
II verse en cc moment une molle clarte sun les hommes et les betes
de In vine qui accomplissent leur Melte quotidienne. LA-bas, suil'autre
berge, les forts du port Saint-Nicolas dechargent des cargaisuns
de comes de bceuf, tandis que des homilies, poses stir une
passerelle volante, font sauter lestement, de bras en bras, des
pains de sucre jusque dans la cale du baseau C vapeur. Sur le quai
du Nord, des chevaux de fiacre, alignes C Fumbre des plalanes, Ia
tete dans leur musette, machent tranquillement leur avoine, Landis
que les cochers rubiconds vident leur verre devant le comptoir du
marchand de Yin, en guettant de Emil la pratique matinale. Les
bouquinistes deposent leurs boites sur le parapet. Ces braves
marchands d'esprit, qui vivent sans cesse dehors, la blouse au
vent, sont Si bien travailles par l'air, les pluies, les gelees, les
neiges, les brouillards et le grand soleil, gulls linissent par ressernbler
aux vieilles statues des cathedrales. us soft tous mes amis.
QUESTIONS :
ANATOLE FRANCE.
I. 3 oin1s. — Indiquez les deux parties de la dictee et la phrase
qui sert de transition entre elles. De quoi est-il question dans
chscune de ces deux parties ?

— 145 —
II. (2 points). — Commentez la phrase, en faisant ressortir la
comparaison qu'elle contient : 11 soon!, menace... cowrie an regard
humain.
III. (3 points), — Sens qu'ont dans la dictee les mots on. expressions
: serenite lumineuse — poses — marchands d'esprit.
1V. (2 points). — Distinguez les propositions contenues clans la
phrase : Sur le quai du Nord... pratigue matinale. Indiquez la
nature de chacune d'elles et sa fonction dans la phrase.
Arithmetique. — 1. — Pour multiplier l'un par l'autre deux
nombres compris entre 10 et 20, il suffit d'ajouter a 100 le produit
des unites simples ainsi que 10 fois la somme de ces unites.
Demontrer.
2. — Un voyageur va d'Angouleine C Bordeaux en automobile
avec une vitesse de 60 kilometres C Faller et de 48 seulement au
retour. Sachant que le voyageur s'est arrete 2 heures 1/2 C Bordeaux
et que le voyage a dure 7 heures 27 minutes en tout, calculez
la distance des deux villes.
Composition francaise. — line fermiere, qui voyait diminuer
le produit de sa ferme, va consulter on voisin qui passait pour
sorrier. II lui donna une petite cassette en lui prescrivant de In
porter trois fois par jour et trois fois par nuit dans tous les coins de
In ferme et de ne l'ouvrir qu'au bout dun mois. En se conformant
sa prescription, la fermiere derouvre les negligences et les vols
de ses domestiques. Elle y met ordre. Quand, an bout d'un mois,
elle ouvre sa cassette, elle n'y trouve qu'un morceau de papier
portant ecrit un conseil que vous direz et qui sera la morale de
cette histoire.
Dessin. — Dessin d'apres nature et aux crayons de couleur ou
l'aquarelle, d'une branche de vigne vierge.
Couture. — Poser one piece C quatt•e coins dans one etoffe de
colon quadrillee ou rayee (etoffe pour tabliers d'enfants).
4. — Brevet superieur.
EPREt: VES COM NI UN AUX . SPIRANTS
ET AUX ASPIRANTES.
Composition francaise. — 1– sujet. — . Je rends au public cc
quil ma prete dit La Bruyere au debut de la Preface des Carac-
teres. — D'apres le chapitre Des Grands inscrit C votre pro-

- 146 -
gramme, VOUS montrerez comment La Bruyere a eto un peintrefickle
des mccurs de son temps, de memo qu'il a su fixer des traits
de mreurs qui sont vrais de tous les temps..
sujet. — M. Lanson, essayant de caracteriser roriginalite de la
Poesie lamartinienne, ecrivait : . On y lisait les impressions...
dune Arne tendre et noble. Pas on paysage arrete, pas un fait
precis... Tout ce qui est circonstance, realffe, forme visible de
s'efface. •
Expliquez que cette opinion, tres soutenable en general, no
s'applique pas A la piece intitulee Milly montrez tout ce qu'il y a
de precision, en meme temps quo de poesie. dans cette piece.
Dessin. — I. — Elevation et profit de rarehitrave et de la frise
de l'ordre dorique A rechelle de 1:5.
II. — Deux ou trois ponimes, dont one est coupee en deux, sont
placees autour d'un pichet.
N. B. fres important. — Les exarninateurs s'assureront apres
avoir groupe ces differents objets quo la composition presente de
l'interet A toutes les places, taut an point de vire de la forme quo
dI' retie,.
Anglais. — Suppose you go to market and buy what you want
for your dinner. You conic back home and cook the meal.
Say all that put have seen and done.
Musique. — I. Dictee musicale. — 11. Melodie A transcrire en
not lion usuelle. — Ill. Questions : P Ecrivez un intervalle de
tierce mineure faisant partie de la gamme de /a majoum' 2 Ecrivez
en niusique usuelle l'armature qui correspond A la formule chiffree
E I; 30 Ouel est le renversement de la quarte augmentee ?Lu
exemple.
EPREUVES DISTINCTES. 'ASPIRANT
Composition scientifique.— I. iluthentutiques. —1. — Supposant
connue la forum le qui donne la surface laterale du tronc de
cime. enoncer et dernontrer la suite des theoremes qui conduisent
A la determination de la surface de la sphere.
2. — Trouver Ia hautelr dun cone droit inscrit dans nine sphere
de rayon R. dont la surface laterale sort equivalente A M fois celle
de la calotte spherique opposee an sommet du cOne. que limite Ia.
circonference de la base du cOne.
II. Sciences. — Traiter Tun des deux sujets suivants :
I. — Appareil circulatoire dans la serie animate.

- 147 -
2. — Le sang humain : composition, changements quil subit
dans l'organisme et hors de l'organisme. Lymplie : son rOle, appareil
lymphatique chez l'honime.
ASPIRANTES.
Composition scientifique. — Mathenialiques. — 1. — A n'etant
divisible ni par 2, ni par 3, demontrer clue A2 — 1 est divisible par
21.
2. — line personne qui disposait dun certain capital la diviSe
en deux parties qu'elle a placees 0 des taux clifferents. La P°
partie vaut les 5;4 de la seconde, et rapporte un revenu annuel de
1.000 fr.; la seconde rapporte un reventi annuel de 700 fr. Au bout
de quelque temps, la personne ajoute 4.000 fr. it cbaque placement,
et augmente ainsi de 300 fr son revenu total annuel. Trouver la
valeur du capital primitif et le taux des deux placements._
II. Sciences. — Trailer l'un des deux sujets suivants :
1. - L'oreille : sens de l'ouie.
2. — La pea!!, le sens du toucher : les fonctions et l'hygiene de
Is peau. I.e goht et l'odorat.
La Roche-:sur-Yon, le 27 decembre 1913.
L'Inspecteur d'Academie,
A. N1OCLET.
Le Gerard, Secretaire de /'Inspection acadernique,
P. PALANOCE.
La Roche-sur-Yon. — Imp. Moderne, E. iiAMONNET. 8, rus Paul-BaUdry.

Supplement au Bulletin de l'Instruction primaire. — Fevrier 1914.
TABLE DES MATIERES
d. B -u_lletin. de 1 9 1 3.
A
Actes de courage et de devouernent 59 , 15 9
Actes de probite 32, 111
Agriculture (Ecoles d'hiver) 19
Anormaux '(statistique) 135
Bourses dans les ecoles pratiques de commerce et d'industrie
91
Bourses d'enseignement primaire superieur 88, 260
Bourses d'enseignement secondaire 88, 130, 288
Bourses . d'etudes ou de voyages a l'etranger 71
Brevet elementaire 131, 261
Brevet superieur. 18, 71, 223, 261, 289
Bulletin de l'Instruction primaire 121, 263, 291
Caisse des ecoles 132
Caisse nationale d'epargne 9 16
Cantine scolaire 33

- 303 -
Cartes d'identite. - Voyages h derni-tarif.... 50, 128, 225, 293
Certificat d'aptitude k l'enseignement dans les classes
elementaires des lycees 289
Certificat d'aptitude a l'enseignement de la gymnastique. 45, 224
Certificat d'aptitude a l'inspection des ecoles maternelles. 216
Certificat d'aptitude au professorat des ecoles normales. 28, 251
Certificat d'aptitude pedagogique 24, 49, 250, 289
Certificat d'etudes (aspirantes au titre de sage-femme
de 20 classe)
Certificat d'etudes primaires elementaires 45,
Certificat d'etudes primaires superieures 71, 224
Cinematographe (emploi) 215
Circulaires diverses 128, 129
Classes enfantines 126, 219
Concessions ministerielles 42, 72, 127, 259, 291
Concours d'admission aux ecoles normales 223, 261
Conferences pedagogiques 220
Conference sur la marine 229
Cones (convenances personnelles, maladie)
39, 61
86, 92, 120, 181, 258, 283
Conges (service militaire) 258, 283
Conseil departemental 72, 124, 252, 254, 283, 284
Constructions scolaires. - Subventions 89, 218, 260, 292
Contravention h la loi du 30 octobre 1886 24
Couture (nominations de maitresses). - Loi sur les
retraites ouvrieres 39, 200, 258
Creations d'ecoles ou d'emplois. 23, 51, 80, 224, 260
Delegation cantonale 124
Dictees proposees par la Societe des Etudes locales 29, 52
Distinctions honorifiques 17, 61, 186, 199
Distribution de prix
Dons et liberalites 30, 52, 75, 103, 142, 227, 263, 295
41
69

- 304 -
Eaux thermales
Ecoles hationales professionnelles
Ecole norrnale d'Alger-Bovrea
41.7
9:1
90
Ecoles normales d'instituteurs et d'institutrices . 183; 257
Ecoles primaires superieures 40, 181, 257
Education physique (cours superieur) 72
Enseignement du dessin 2-12
Examen annuel des consents 262
Examens et concours (dates,instructions,textes,resultats) 43, 44
et supplement de decembre.
Exeat 258, 282
Excursion scolaire 143
Experience pedagogique 103
Expositions internationales (Gand, Lyon). 42, 130
Fete des ecoles en 1913 104, 143
•
Honorariat 127
Hygiene scolaire
I ndemnites de residence.
Inspection academique 7
Inspection generale 11. (l2

- 305 -
Legs Luneau 195
L'qtres de M. l'Inspecteur d'Acadeinie .
2, 36
• 57, 81, 117, 149, 233, 273
Lettres et cartes du jour de l'an
Ligue nationale contre l'alcoolisine 48
Livres classiques 201, 203, 218, 292
Loi de finances de 1913 (extraits, application) 209, 239
Morbidite et mortalite (statistique) 65, 293
Mouvement du personnel 14, 39
60, 85, 91, 120, 175, 258, 282
Musee scolaire• 104
Mutualite (societes vendeennes). — Recompenses 138, 198
Necrologie 33, 53, 78, 114, 230, 270, 300
0
(Euvre antituberculeuse 97, 226
(Euvres post-scolaires 20, 68, 187. 192
Orplielinat de fEnseignement primaire 296
Patronages lalques 1-11
Permutation 230
•

— 306 —
Preparation militaire
Prix Huiard
Prix Pape-Carpentier
Prix specious d'enseignement agricole
Promotions et titularisations
Protection des oiseaux utiles
107, 200
69
250
286
7, 39, 185, 257, 277, 281
207
Rapport annuel de M. l'Inspecteurd'Academie (extraits). 154
Recompenses diverses 46, 48, 198, 200
Recompenses honorifiques
185
Recompenses pour l'enseignement donne aux adultes 68, 187
192, 259
Reintegration apres abandon de poste 48
Retraite (admissions, liquidations)
39, 61
86, 93, 120, 182, 259, 288
Secours pour charges de famine 67
Service militaire 92, 225
Societe nationale d'acclimatation (concours) 106
Societe protectrice des animaus 46
Statistiques 65, 74, 135, 293
Subventions ministerielles 23, 72, 90, 127, 259, 291
Suppleants et suppleantes. — Indemnite journaliere... 241
Supplements de fevrier : 1' Table al phabetique des instituteurs et
institutrices publics: 2 0 Table des matieres du Bulletin de 1913.
Supplement de decembre.— Testes des compositions des examens.
Table alphabetique
Tir (Union des Societes de tir)
Touring-Club de France (service des conferences, prets
de clichés)
73, 96
28, It?
297
11,FICH1 yes,
oe t A vENGt"

— 307 —
V
Vacances de postes 51, 91, 121, 260
Vacances scolaires et conges divers 41, 64, 125, 2813
Varietes 76, 112, 143, 261