Lettre des Espaces n° 13 - Campus France

More documents

Recommendations

Info

Lettre aux Espaces Page 4 Étudier en France, infos... > Bienvenue à l’École du Louvre ou le plaisir de l’exigence [Suite] Une université comme les autres ? Qu’est qui vous différencie réellement des universités ? Evitons les faux débats franco-français, qui n’intéressent pas nos amis étrangers. Nous entretenons de nombreux lieux avec l’Université, tout en veillant à conserver notre spécificité. Comment la définissez vous ? Par trois caractéristiques essentielles : nos enseignants sont des praticiens des musées : ils « font » cours sur ce qu’ils font dans leur vie professionnelle ; la confrontation avec les objets est au cœur de notre enseignement : les travaux dirigés accompagnent systématiquement les cours magistraux et ont lieu devant les œuvres. Paris est bien sûr le lieu idéal mais nos étudiants ont aussi accès au réseau des musées français, par lesquels ils se voient parfois confier des études importantes. Par exemple, le changement de statut des galeries nationales du Grand Palais va mettre au travail des équipes d’étudiants sur la mémoire – passionnante – de 45 ans d’expositions temporaires (évolution des conceptions, sujets abordés, publics touchés, etc.) ; enfin, notre réactivité, notre souplesse, facilitées par notre petite taille : l’École du Louvre a été l’une des premières institutions culturelles en France à s’intéresser aux banques de données, au multimédia, à la conservation préventive, à une époque où beaucoup de musées la négligeaient encore. Vous dirigez un enseignement de muséologie. Comment définit-on cette discipline ? Il s’agit de donner aux étudiants un aperçu de l’ensemble de l’activité d’un musée, qui comprend, parallèlement à la restauration des objets, à leur conservation, la gestion, l’organisation administrative, le droit du marché de l’art, la médiation (comment mieux connaître et attirer les différents publics, leur faire apprécier les œuvres ; quel équilibre trouver entre la nécessaire gestion d’un musée et sa mission de service public ?) . Bienvenue aux étrangers ! Les étrangers, dans la marche de cette école ? Ils sont partout et nous tenons beaucoup à leur présence ! Ils représentent 21 % des inscrits en deuxième cycle, par exemple, et viennent du monde entier. Juillet-Août 2004 | N°13 [Suite] Nous entretenons aussi des partenariats actifs avec l’université de Montréal (échanges d’étudiants, de stagiaires, d’enseignants), l’université de Catane en Sicile, l’Institut Vénitien (une reproduction italienne de l’Institut de France). Le plurilinguisme est bien sûr de mise dans ces programmes internationaux et nos étudiants « naviguent » souvent sur plusieurs langues différentes de leur langue d’origine. Plus de problème de niveau de français, alors ? Valoriser les langues étrangères, indispensables pour prendre connaissance de la recherche en histoire de l’art, ne nous empêche pas d’aider nos étudiants étrangers par des cours de renforcement en français, dispensés par l’Alliance Française. Mais l’accueil, vous le savez bien, ne se limite pas aux cours de langue : un club international organise parrainage et excursion de fin d’année pour nos hôtes, qui ont également un correspondant administratif attitré à l’école. Quel intérêt représentent pour vous les séminaires d’été que vous organisez ? Ils correspondent à une forte demande. Non diplômants, ils sont largement ouverts aux auditeurs français et étrangers. Et nous réussissons le pari de leur infuser la même exigence de qualité qu’aux cours annuels même si on y vient d’abord pour le plaisir ! « Plaisir »… c’est un mot qu’on entend assez peu dans le monde de l’enseignement. C’est un sentiment qui fait la force de cette école, où des publics très variés, sont unis par un même amour de l’art… et la conscience que le plaisir se mérite aussi ! Document disponibles (Il est conseillé d’aller d’abord consulter le site Internet de l’école http://www.ecoledulouvre.fr). • Programme des élèves 2003-2004 • Guide de la scolarité 2003-2004 • Livret de l’élève 2003-2004 • Brochure sur le test probatoire 2004-2005 (les annales de 1997 à 2003 peuvent être achetées pour un prix moyen de 10 Euros). Propos recueillis par Jean-Kely Paulhan jean-kely.paulhan@edufrance.fr
Lettre aux Espaces Page 5 Étudier en France, infos... > A Dijon, des formations qui combinent spécificités locales et ouverture internationale Dijon, sa vieille ville, capitale des ducs de Bourgogne, sa moutarde, son chanoine Kir, ses vins de Bourgogne, les hospices de Beaune tout proches… Les touristes du monde entier sont bien sûr attirés par la saveur de ces mots, qui font rêver d’histoire ou de plaisirs des sens (il n’y a pas toujours contradiction !). Jusqu’au 15 septembre, le musée des Beaux-Arts accueille une grande exposition, « L'art à la cour de Bourgogne, le mécénat de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur », qui s’envolera ensuite vers le Cleveland Museum of Art. Passons sur la rivalité des Armagnacs et des Bourguignons, qui ensanglanta la France. Philippe le Hardi et Jean sans Peur n’ont pas été seulement des chefs de guerre, ils ont été aussi des mécènes et des collectionneurs d’art : la Chartreuse de Philippe le Hardi, près de Dijon, a été un des grands foyers artistiques européens à la fin du quatorzième siècle. Qui se souvient aujourd’hui que le duché de Bourgogne a été au Moyen- Age une puissance économique essentielle, regroupant d’immenses territoires (jusqu’aux Flandres) ? On imagine que ces souvenirs ne préoccupent pas outre mesure les nombreux étudiants étrangers (presque 25 % des inscrits) qui fréquentent l’ESC-Dijon et pourtant… Certaines des formations que leur propose l’école, en dépit de leur technicité, s’inscrivent dans une longue et glorieuse tradition qui continue à faire de Dijon une ville différente et stimulante. L’ESC Dijon offre dans le catalogue EduFrance un Master of Science in European Business Administration, http://www.edufrance.fr/fr/d-catalogue/n_fiche.asp?idfo=625. Accrédité par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), préparé en anglais, ce diplôme est destiné aux étudiants intéressés par la France, désireux de tirer parti de toutes les possibilités qu’elle offre pour leur carrière, sans avoir eu la possibilité jusqu’ici de suivre des cours en français. Parallèlement à l’enseignement dispensé en langue anglaise, ils bénéficieront de cours de langue française (langue courante, communication écrite, prise de parole en public, entretiens), afin de valoriser au mieux une expérience originale et de ne pas vivre « en étrangers » dans le pays. > Le Réseau des Universités de l’Ouest Atlantique Créé en janvier 2001, le « Réseau des Universités de l’Ouest Atlantique », ou RUOA, regroupe 9 établissements : l’Université d’Angers, l’Université de Bretagne occidentale, l’Université de Bretagne sud, l’Université de la Rochelle, l’Université du Maine, l’Université de Nantes, l’Université de Poitiers, l’Université de Rennes 1, l’Université de Rennes 2-Haute Bretagne. Tout en préservant la diversité de chacun, le RUOA, qui accueille 11% de tous les étudiants inscrits dans des universités françaises, a notamment permis à ses membres de Juillet-Août 2004 | N°13 L’ESC Dijon va bientôt insérer dans notre catalogue les formations suivantes, qui correspondent au même esprit : Master in Business, Master in International Management, ainsi que ces Mastères spécialisés, accrédités par la Conférence des Grandes Écoles : Mastère spécialisé in International Wine and Spirits Trade (créé en 1988), en partenariat avec l’Institut universitaire de la Vigne et du Vin de Dijon pour la partie technique ; trois procédures de candidature par an, en mars, juin et septembre ; Mastère spécialisé in Management of the Health Food Industry, en partenariat avec l’ENSBANA (École Nationale Supérieure de Biologie Appliquée à la Nutrition et à l'Alimentation) et le département de pharmacie de l’université de Dijon ; Mastère spécialisé in Management of Cultural Organisations (créé en 1988), Mastère spécialisé in Management of the Pharmaceutical Industry (créé en 1988), en partenariat avec le Master Gestion Empresarial para la industria Farmaceutica y afines (MGEIFA) de l’université de Barcelone, en Espagne ; regroupant un public très varié d’étudiants de tous les pays (Canada, Chine, Côte-d’Ivoire, Espagne, Liban, Pologne, Roumanie,Russie, entre autres), ce diplôme s’enorgueillit d’un excellent placement de ses élèves, recrutés dans les trois mois qui suivent leur départ de l’école ; le dossier de candidature peut être téléchargé sur http://www.masteremip.com. Toutes ces formations exigent un bon niveau en anglais, imposent des tests, dont certains peuvent être passés oralement par téléphone, des entretiens individualisés de motivation, et bien sur des pré-requis universitaires. Renseignements : Carine Da Silva Téléphone : 33 380 725 879 Courriel : cdasilva@escdijon.com Site Internet : http://www.bsbu.com [Suite] Jean-Kely Paulhan jean-kely.paulhan@edufrance.fr présenter en commun des projets de recherche, et de coordonner leur offre de formation. L’un des résultats les plus impressionnants de cette démarche a été la création d’un « portail des formations » sur le web, permettant d’accéder rapidement à l’ensemble des programmes proposés par ces 9 universités, et couvrant presque tous les champs du savoir. Ce portail peut donc vite devenir l’un de vos sites favoris pour renseigner les étudiants ! Site Internet : http://www.ruoa.org/jsp/recherche_formation.jsp Etienne Cazin etienne.cazin@edufrance.fr
Page 1 and 2: L Éditorial a rentrée universitai
Page 3: Lettre aux Espaces Page 3 Étudier
Page 7 and 8: Lettre aux Espaces Page 7 Étudier
Page 9: Lettre aux Espaces Page 9 Nouvelles

Lettre des Espaces n° 13 - Campus France

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?