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RESUME
Rapport de cartographie des points d’eau
Le présent rapport est un document de référence sur l’activité de collecte d’information des
ouvrages hydrauliques ou points d’eau en vue d’une production cartographique de ces derniers dans
les zones de santé et aires de santé de quatre communes périphériques de Kinshasa (Kisenso,
Kimbanseke, N’sele et Maluku).
Cette activité a été menée par l’équipe de Comité Provincial de l’Action de l’Eau et de
l’Assainissement (CPAEA-Kinshasa) en collaboration avec l’Organisation Néerlandaise de
Développement (SNV- RDC).
Les principaux objectifs de l’étude ont consisté à identifier tous les points d’eau où la population
s’approvisionne, d’évaluer la situation de l’accessibilité à l’eau potable dans les aires de santé,
d’évaluer la qualité de l’eau et la fonctionnalité des points d’eau.
Ce rapport fait un état de lieu des ouvrages hydrauliques de 8 Zones de santé de 4 communes
périphériques de Kinshasa qui peut favoriser un échange entre le gouvernement congolais et les
partenaires œuvrant dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, en vue de
mobiliser des financements pour des interventions futures. Ainsi, il présente donc les résultats à
différents niveaux, notamment les données géographiques montrant la localisation spatiale des
points d’eau et des données statistiques, en termes de graphiques et tableaux montrant les
tendances de ces derniers entre différentes Zones de santé.
Au total 1276 points d’eau ont été identifiés et analysés statistiquement lors de la prospection dans
les 8 Zones de santé concernées par l’activité. Quelques points d’eau localisés se retrouvent dans des
terrains accidentés de certaines zones de santé.
De tous les points d’eau, 25,1% sont des forages, 18,3% des puits traditionnels protégés, 18,2% des
puits traditionnels non protégés et 12,1% des sources non aménagées. Les rivières/fleuve
représentent 6,8% des points d’eau.
De tous les points d’eau identifiés, 25,1% sont des forages, 18,3% des puits traditionnels protégés,
18,2% des puits traditionnels non protégés et 12,1% des sources non aménagées. Les rivières/fleuve
représentent 6,8% des points d’eau. Un faible pourcentage est répertorié pour les puits busés
protégés (5,4%), les sources aménagées (4,2%) et les puits busés non protégés (1,6%).
L’analyse montre également 84,7% des points d’eau identifiés sont fonctionnels.
La qualité de l’eau consommée, après le test bactériologique démontre que 59,3% des points d’eau
n’ont pas d’eau potable (dangereuse) et seulement 26,3% ont l’eau potable (sécuritaire).
La corrélation entre la qualité de l’eau par le test bactériologique et la fonctionnalité, l’analyse
montre que 29,3% de ces points d’eau fonctionnels ont de l’eau potable contre 68,4% ayant de l’eau
non potable. La corrélation entre la qualité de l’eau et le type de points d’eau fonctionnel indique
81,5% des forages donnent de l’eau potable.
La majorité des points d’eau est financée par le secteur privé (initiatives individuelles ou privées), soit
à 38,4%, suivis respectivement des ONG internationales (24,3%). Le gouvernement à travers ses
structures techniques comme SNHR, n’intervient qu’à 3,2%.
35,7% des points d’eau sont gérés par le secteur privé (individus ou privés), 15,3% par un comité
local de gestion, mais surtout 31,9% des points d’eau n’ont pas de gestion.
62,5% des points d’eau ont un approvisionnement en eau gratuit (pas de paiement), contre 23,8% à
un paiement par bidon/seau.
CPAEA-Kinshasa & SNV DRC 3