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5. CONCLUSIONS
Rapport de cartographie des points d’eau
Sur la base de la collecte des informations sur les points d’eau dans les 4 communes périphériques de
la Ville Province de Kinshasa où l’enquête a eu lieu à savoir Kisenso, Kimbanseke, N’sele et Maluku,
nous avons remarqué certaines aires de santé ont été couvertes par soit totalement ou partiellement
par la REGIDESO.
Ainsi une évaluation de la situation réalisée lors de cette collecte a dénombré 1276 points d’eau où la
population s’approvisionne en eau. Aussi, la population approuve d’énormes difficultés pour l’accès à
l’eau potable en parcourant à certains endroits de longues distances.
L’analyse a montré que dans les 8 aires de santé dans les 4 communes périphériques enquêtées
84,7% des points d’eau identifiés sont fonctionnels.
Malgré la présence de 25% des forages de tous les points d’eau identifiés, 30% de ces points d’eau
sont des puits traditionnels non protégés et des sources non aménagées, où s’approvisionnement
souvent les populations des zones de santé de Kisenso, Kingasani, Nsele et Maluku en eau non
potable et impropre à la consommation. Mais un paradoxe est à relever pour un total de 318 forages,
16% n’ont pas d’eau.
Pour ce qui est de la desserte eau, l’approvisionnement est 80 à 90 % suffisante toute l’année dans
les zones de santé de Kingasani, Kikimi et Nsele, entre 60 et 70% pour Biyela, Kimbanseke et Kisenso.
Mais la situation paraît difficile dans les zones de santé de Maluku I et Maluku II avec un taux de
34,5% et 56,4% respectivement de suffisance de l’eau durant l’année. Dans tout cela, il y a 14,7 % de
l’ensemble de ces 8 zones de santé ont périodiquement suffisante ou insuffisante d’eau l’année et
7,2% n’ont pas d’eau.
S’agissant de mode d’extraction d’eau, il a été révélé après analyse des données collectées le
bidon/seau s’avère-le plus utilisé dans l’ensemble de 8 zones de santé visitées.
Quant à la qualité de l’eau fournie par tous les types de points d’eau après analyse au test
bactériologique, elle indique pour les 8 zones de santé, une non-potabilité à la hauteur de 59% avec
les taux de non potabilité encore plus élevés dans les puits traditionnels non protégés (79,7%), les
sources non aménagées (89,7%) et même dans les puits traditionnels protégés (86,3%) et sources
aménagées (65,4%). Pour les forages, où que vous attendez un haut taux de potabilité nous voyons
encore 10% de non potabilité. Aucune des rivières ou le fleuve indiquent que l’eau est potable. Cette
situation peut être la source de plusieurs microbes et de diverses maladies hydriques pour les
populations concernées. Partant de ce constat, nous pouvons affirmer à ce jour qu’il se pose un
sérieux problème de potabilité de l’eau à travers la majorité des aires de santé enquêtées dans ces 4
communes périphériques.
Si nous combinons les résultats de fonctionnalité et la potabilité nous pouvons conclure que seul
29,3% de tous les points d'eau sont fonctionnel et rendre l’eau potable au même temps. Seuls les
forages indiquent que 81,5% sont fonctionnel et rendre l’eau potable au même temps. Cela signifie
que tous les autres points d'eau et forages sont soit non fonctionnel ou fournir de l'eau qui est non
potable.
Quant au prix de vente de l’eau produits par certains forages, elle est vendue jusqu’à 10 fois plus
chère que celle dans les communes approvisionnées par la REGIDESO, alors que la même population
est environ 10 fois plus pauvre que celles des communes urbaines. 62,5% des points d’eau ont un
approvisionnement en eau gratuit (pas de paiement), contre 23,8% à un paiement par bidon/seau. Le
haut pourcentage de non payement est lié aux pourcentages de gestion des points d’eau. 31,9% des
toutes les points d’eau n’avoir pas de gestion et 35,7% des points d’eau sont gérés par le secteur
CPAEA-Kinshasa & SNV DRC 60