Magazine municipal d'information - N°21 Février 2010 - Baccarat
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Souvenir Histoire - Citation - Expressions<br />
L’Histoire raconte ...<br />
Le marché Russe représentait au début du<br />
20 ème siècle une grande partie des exportations<br />
de la cristallerie. Un nombre important<br />
d’ouvriers, approchant parfois le millier,<br />
s’y consacrait exclusivement. Sur les trois<br />
fours en service à la Manufacture dans les<br />
années 1900, l’un était entièrement dédié<br />
aux somptueuses commandes russes de<br />
luminaires, de services de verre, et fut<br />
baptisé le « four russe ».<br />
A la Belle Epoque, le marché russe semblait<br />
inépuisable. Les verres notamment étaient<br />
commandés en très grande quantité, car ils<br />
étaient jetés par-dessus l’épaule une fois<br />
vidés, selon cette coutume empruntée par<br />
toute la haute société russe aux Tsars euxmêmes,<br />
qui brisaient leur verre après<br />
usage, personne ne devant boire après<br />
eux…<br />
Depuis le changement de régime en Russie,<br />
le cristal de <strong>Baccarat</strong> a continué à prendre<br />
le chemin de Moscou, mais par d’autres<br />
voies, notamment sous forme de cadeaux<br />
officiels lors de la visite de dirigeants<br />
soviétiques. Mais l’histoire des grandes<br />
commandes russes a renoué avec la grande<br />
tradition à l’occasion du voyage officiel<br />
à Paris de Léonid Brejnev, qui offrit,<br />
à la nouvelle Ambassade de Russie,<br />
un déjeuner de 350 couverts en l’honneur<br />
La citation du mois<br />
du Président de la République<br />
Française. A sa demande,<br />
2500 verres du service<br />
«Capri» ornaient les tables.<br />
Peu après, l’Ambassadeur<br />
passait un ordre de 100<br />
couverts du même modèle,<br />
soit 600 verres, pour ses<br />
réceptions personnelles.<br />
En janvier 2008, <strong>Baccarat</strong><br />
ouvre sa seconde maison<br />
à Moscou dans un bâtiment<br />
chargé d’histoire :<br />
19-21 Nikolskaya Street.<br />
Cette ancienne pharmacie<br />
est l’un des plus beaux<br />
hôtels particuliers de<br />
Moscou, joyau de la rue<br />
Nikolskaya.<br />
Une boutique est installée au rez-dechaussée.<br />
On y trouve un éventail complet<br />
des collections <strong>Baccarat</strong>. Dans un volume<br />
nacré, Philippe Starck a, encore une fois,<br />
joué sur la magie et la sophistication du<br />
mobilier réalisé à la Manufacture de <strong>Baccarat</strong><br />
: imposantes vitrines de miroir et cristal,<br />
tables lumineuses géantes à piétements de<br />
cristal, accueillent l’ensemble des collections<br />
Maison.<br />
Expressions a la loupe<br />
17<br />
Un espace écrin<br />
est consacré aux<br />
collections Bijoux<br />
et Accessoires.<br />
La collection de<br />
luminaires est<br />
déployée en perspective<br />
au dessus des<br />
tables. Le mobilier<br />
de la boutique,<br />
dessiné par Starck,<br />
table et chaises à<br />
piétements de cristal,<br />
est également<br />
vendu sur commande.<br />
La Cristal Room,<br />
véritable espace de<br />
vie, est située au<br />
premier étage.<br />
Philippe Starck a<br />
su conserver le chic originel et la classe,<br />
tout en la dotant d’une empreinte de<br />
modernité et d’impertinence indispensables.<br />
La Cristal Room <strong>Baccarat</strong> accueille les<br />
amateurs de déjeuners et de diners autour<br />
d’une cuisine française inspirée des goûts<br />
russes. Le mobilier est également signé<br />
Starck pour <strong>Baccarat</strong>.<br />
"Beaucoup de mains allègent le fardeau"<br />
PROVERBE HAÏTIEN<br />
Le goût des mots pour en sourire, pour les savourer et les remettre à l’ordre du<br />
jour en joutes oratoires hautes en couleurs et en drôleries.<br />
Le marchand de sable est passe !<br />
« C’est l’heure pour les enfants d’aller se coucher ;<br />
les enfants ont sommeil. »<br />
Le marchand de sable est apparu dès le XVII ème<br />
siècle : il venait endormir les enfants en faisant tomber<br />
des grains de sable sur leur yeux.<br />
Et au XVIII ème siècle, on disait avoir du sable dans<br />
les yeux pour « avoir envie de dormir ». A partir de<br />
1962, dans “Bonne nuit les petits”, un programme<br />
pour enfants, ce personnage merveilleux s’est incarné<br />
à la télévision sous la forme d’une marionnette.<br />
Tous les soirs, il emmenait Nounours sur son nuage<br />
pour rendre visite à Nicolas et Pimprenelle.<br />
Et, à la fin de chaque épisode, il leur envoyait du<br />
haut de son petit nuage une poignée de sable pour<br />
les endormir tandis que Nounours leur lançait :<br />
« Bonne nuit les petits, faites de beaux rêves ! »<br />
la Maison <strong>Baccarat</strong> à Moscou<br />
Les carottes sont cuites !<br />
« C’est fichu ; les jeux sont faits ; il n’y<br />
a plus rien à espérer. »<br />
De nos jours, on entend parfois les<br />
adolescents s’exclamer Il s ‘est fait<br />
carotte ou carotter pour dire « il s’est<br />
fait arnaquer». Un langage de<br />
jeunes pas si moderne que cela :<br />
déjà, au XIX ème siècle, une carotte<br />
désignait un menu larcin ou une petite<br />
escroquerie. Pris dans ce sens, le<br />
mot aurait été associé à la locution<br />
“c’est cuit”, c’est à dire « c’est raté ».<br />
Les carottes sont cuites signifie donc<br />
que même les petites entourloupes<br />
n’ont plus une chance de réussir.<br />
M.Tillier