Nouvelle opération « portes ouvertes » du CEA : un enjeu de taille

des dangers du nucléaire). Elles seront diffusées tous azimuts : plateformes de vidéos en
ligne, sites Internet des acteurs du nucléaire et des associations, halls d’accueil d’EDF,
chaines télévisées, …
Cette solution parait intéressante puisqu’elle remplit l’objectif que nous nous étions fixé,
donne la parole à la Société civile, prend de l’ampleur dans la diffusion. Elle concerne les
habitants proches des installations nucléaires, qui retrouve leurs questionnements, et ceux
qui s’inquiètent aussi des risques du nucléaire. Ils sont une réponse à la surmédiatisation
présentée comme le problème de la communication. En revanche c’est une solution
onéreuse qui devra faire l’objet d’une réflexion sur le plan de diffusion. Elle possède aussi
comme points forts qu’elle peut être déclinée sur plusieurs supports et mettre en scène
l’ensemble des acteurs que les questions soulèvent : populations, communes, associations,
scientifiques du CEA (qui auront autorisation de communiquer).
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6. La création et la modération d’une communication permanente entre le grand public et
le CEA : une ligne d’appel téléphonique pour que les Français aient une plus grande
proximité avec les experts calfeutrés au CEA, un chat sur le site du CEA, un réseau social
commun entre des membres du CEA et les Français (soumis à authentification pour éviter
les dérives).
Cette proposition semble séduisante mais également onéreuse. Pour ce qui est d’une ligne
d’appel téléphonique, elle devra être très médiatisée (ce qui a un coût) et gratuite (sinon
personne n’appellera). Les populations pourront directement se renseigner sur le nucléaire,
poser leur question à des personnes compétentes (la majorité des questions ne sera
certainement pas pointue). Une manière de pouvoir rassurer tout le monde qui prend la
peine d’appeler (d’où l’importance de la médiatisation, en utilisant un numéro simple à
retenir).
En ce qui concerne le chat, cela fonctionnera sur le même principe : quelqu’un qui a des
questions ou des craintes pourra dialoguer directement sur le site du CEA avec un
scientifique.
Enfin l’idée du réseau social peut être à exploiter, puisque c’est la tendance du moment
(mais il y a un risque d’inefficacité : si ce sont les jeunes qui utilisent en général ce
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