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2 grand paris JEUDI POLITIQUE Delanoë taxé de centralisme Les huit maires d’arrondissement UMP ont critiqué hier la gestion « centralisée » du maire PS de la Ville, Bertrand Delanoë, et proposé de créer un nouveau statut pour la capitale, qui donnerait plus de pouvoir aux arrondissements. Cela « remettrait en cause l’unité de Paris », a dénoncé Anne Hidalgo (PS), première adjointe au maire. SANTÉ Les Franciliens boivent moins d’alcool qu’ailleurs Selon un atlas des consommations d’alcool à paraître aujourd’hui, l’usager régulier est plus rare en Ile-de-France qu’en Bretagne et en Bourgogne, en raison « des disparités sociales et économiques ». JUSTICE Elle attaque après une fausse couche Une information judiciaire contre X pour « nonassistance à personne en danger » a été ouverte mardi, à la suite de la plainte d’une habitante de Coulommiers (77), victime d’une fausse couche peu après avoir contacté le Samu. Celui-ci ne s’étant pas déplacé à son appel, elle avait dû se rendre à l’hôpital à pied. Elle voulait inscrire son enfant de 8 ans à l’école et se retrouve au commissariat. Une Equatorienne sans papiers est convoquée ce matin à 9 h 30 par les policiers de la rue de la Montagne-Sainte- Geneviève (5 e ), après des démarches menées à la mairie d’arrondissement. Sur le courrier, il est indiqué : « Suite à l’inscription de votre enfant à l’école et votre situation alors irrégulière ». Une dénonciation inédite relevée par le Réseau éducation sans frontières (RESF), qui a suscité l’émoi hier d’associations et d’hommes politiques, jusqu’au maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS). « Je rappellerai à tous les agents concernés, ainsi qu’aux maires d’arrondissement, que l’inscription des enfants n’est pas subordonnée à la régularité de la situation des parents », a-t-il réagi dans un communiqué. Le titre de séjour ne figure en effet pas dans les documents à fournir. Une enquête administrative a été lancée pour déterminer les responsabilités de chacun. « Je n’ai en aucun cas été associé à cela, se défend Jean Tiberi, maire UMP du 5 e . Le fonctionnaire qui a agi est de très grande qualité. Ce sont les textes qu’il faut revoir ! » Selon l’article 40 de la loi du 30 décembre 1985, un fonctionnaire est tenu d’informer le procureur de la République de la situation irrégulière d’une personne. « Il n’y a plus un seul endroit où les personnes sans papiers sont en sécurité », dénonce Brigitte Wieser. Cette membre de RESF Paris explique ainsi qu’à Belleville (20 e ), les classes d’apprentissage du français pour les nouveaux arrivants sont presque vides. « Les parents n’osent plus sortir », assure-t-elle. Carole Bianchi 30 OCTOBRE 2008 pour nous écrire : paris@20minutes.fr Une dénonciation qui fait polémique Un chapiteau écolo installé sur le parvis de l’Hôtel de Ville L’environnement, c’est dans le vent. A l’occasion des premières Journées parisiennes de l’énergie et du climat, un chapiteau de 2 400 m 2 investit le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris (1 er ). Depuis hier et jusqu’à ce soir 19 h, il est possible de s’informer sur le changement climatique et de dénicher des conseils pratiques pour réduire sa consommation d’énergie. On peut même apprendre à bien remplir son assiette tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Les visiteurs se sentent très concernés. « La planète est en danger, il faut que chacun fasse un effort pour les générations futures. Je viens ici car je veux m’im- S. ORTOLA / 20 MINUTES S. POUZET / 20 MINUTES Une sans-papiers est convoquée au commissariat du 5 e , après avoir voulu inscrire son enfant à l’école. Des ateliers sont proposés. pliquer encore plus », déclarait hier Hélène, retraitée. Aujourd’hui, deux tables rondes sont prévues, l’une à 15 h 30 sur les énergies renouvelables dans la ville, et l’autre à 17 h sur la consommation et l’alimentation. Léonore Jaury recours Selon le comité de vigilance du 12 e , qui soutient l’Equatorienne, un recours sur le refus de délivrance d’un titre de séjour a été soumis au tribunal administratif. La jeune femme a par ailleurs déposé mardi un dossier de régularisation par le travail à la préfecture de police. La première TNT locale désignée Après la télévision numérique terrestre régionale, la première TNT locale devrait débarquer en mars 2009. La semaine dernière, le CSA a attribué la fréquence au départ de l’émetteur de Meaux (Seineet-Marne) à TVSud77, diffusée sur le Web depuis 2007. L’autre candidat, Canal Coquelicot, implanté depuis dix ans dans le nord du département, ne digère pas ce choix. L’équipe, dont l’avenir pourrait être menacé, « demande un réexamen complet du dossier ». « C’est un peu réducteur de dire que nous ne faisons que du publi-reportage », riposte Emmanuel Roussel, PDG de TVSud77. Pour Yacine Sabeg, président de Demain TV, qui soutenait le projet de Canal Coquelicot, « les deux parties doivent trouver un terrain d’entente, car TVSud 77 aura besoin d’étoffer son équipe ». C. B. Nicolas Bataille tire sa révérence Sa Cantatrice chauve était jouée depuis cinquante et un ans au théâtre de la Huchette (5e). Le metteur en scène de la célèbre œuvre d’Eugène Ionesco, Nicolas Bataille, est décédé mardi des suites d’un cancer, à 82 ans. Il avait mis cette pièce en scène pour la première fois en 1950 aux Noctambules, puis en 1957 à la Huchette, et y interprétait depuis le rôle de Monsieur Martin. Au cinéma, il avait un temps été l’acteur de prédilection de Louis Malle.
JEUDI 30 OCTOBRE 2008 Le 93 prêt à aller en justice contre sa dette La cohabitation des vélos et Claude Bartolone contreattaque. Le président (PS) de la Seine-Saint-Denis a indiqué hier qu’il proposerait lundi de « saisir la justice » au sujet de la dette du département, composée à 98 % d’emprunts toxiques, des prêts « structurés » à taux variables. « Les banques sont soumises au devoir de mise en garde, d’information et de conseil des clients », fulmine-t-il. Il vise notamment Dexia, qui représente à elle seule 50 % de l’emprunt. « Nous sommes très confiants sur la qualité de notre travail », répondait hier la banque. Laquelle participera lundi à une réunion avec les ministres Michèle Alliot-Marie, Christine Lagarde et des collectivités locales. Le 93 compris. A. S. grand paris Des couloirs de bus non autorisés s’ouvrent aux vélos des bus mise en selle. La Mairie de Paris et la préfecture de police (PP) doivent signer aujourd’hui, selon nos informations, deux arrêtés ouvrant aux cyclistes 26,6 des 58,4 km de couloirs de bus qui leur étaient jusqu’alors interdits dans la capitale. D’ici à un mois, ils pourront y circuler sans risque d’être verbalisés sur des axes comme les boulevards Haussmann (9 e ) et Beaumarchais (3 e et 11 e ), l’avenue de l’Opéra (1 er et 2 e ) ou des portions de l’avenue Simon-Bolivar (19 e ) ou de la rue Lecourbe (15 e ). Tout remonte à l’accident mortel, au mois de mai, d’une utilisatrice du Vélib’ dans un couloir de bus non autorisé de la rue Lafayette Plus de 26 km de couloirs vont être autorisés. (10 e ). « Nous ne voulions pas compter les morts. Nous avons donc travaillé avec la PP pour voir quels couloirs pouvaient être ouverts rapidement et lesquels resteraient fermés », explique l’adjointe (PS) aux Transports, Annick Lepetit. « Les couloirs sans sépara- teurs au sol et dans le sens de la circulation ont été retenus, car ils permettent aux bus de doubler sans danger les vélos », explique la Mairie. Les autres restent non autorisés, officiellement pour des raisons de sécurité. « La RATP ne souhaitait pas que la vitesse de ses bus, coincés derrière les vélos, soit ralentie », glissent plusieurs sources. « Cette mesure va dans le bon sens, réagit Kiki Lambert, présidente de l’association Mieux se déplacer à bicyclette. Mais une étude de chaque couloir au cas par cas aurait été préférable. » La Ville promet de mener des études sur 18 autres kilomètres afin de les autoriser également d’ici à la fin de la mandature, moyennant travaux. Alexandre Sulzer Les artistes de Rivoli veulent retrouver leur squat Il y a de l’eau dans le gaz entre la Ville et les artistes du 59 de la rue de Rivoli (1 er ). Une réunion est prévue aujourd’hui pour détendre l’atmosphère. Hébergé provisoirement, depuis novembre 2006, rue de la Tour-des-Dames (9 e ) pour permettre la rénovation de son squat, le collectif craint de se retrouver à la rue. « Il y a un retard d’un an et trois mois et on ne nous dit rien ! », s’agace Gaspard Delanoë, à l’origine du squat artistique, inauguré le 1 er janvier 1999, et candidat loufoque à la Mairie de Paris en mars dernier. La visite du chef du département de l’art dans la ville, Frédéric Triail, le 9 octobre, a jeté de l’huile sur le feu. « Il nous a dit de façon assez méprisante : “Il va falloir que vous mettiez vos œuvres dans un entrepôt pendant quelques semaines.” » Bruno, un artiste, dénonce un « micmac incroyable ». « Ce serait inacceptable de se retrouver sans espace de travail, même provisoirement. S’il n’y a plus de lieu, il n’y a plus de collectif ! » Officiellement, deux questions seront débattues ce soir : « la convention sur l’utilisation des lieux rénovés et la libération effective des locaux du 9 e », in- PHOTOS : S. ORTOLA / 20 MINUTES S. ORTOLA / 20 MINUTES Le squat de la rue de la Tour-des-Dames. dique le cabinet du maire. Dans les faits, les artistes vont demander des réponses à leurs interrogations. Le cabinet de Bertrand Delanoë temporise : « A aucun moment, ils ne se retrouveront dehors. » Et donne trois raisons au retard du chantier : la découverte d’éléments de patrimoine dans l’immeuble, la création d’un deuxième escalier de secours et la portance « insuffisante » du plancher. La Ville rappelle que ce collectif est celui pour lequel elle s’est « le plus mobilisée ». Cinq millions d’euros ont été dépensés pour les travaux. Et elle l’assure : « Il n’y aura pas de contretemps. La date du 1 er mai pour leur emménagement est confirmée… Sauf imprévu. » Charles Centofanti 3 ÉNERGIE Roissy adapte ses éclairages Six employés d’Aéroports de Paris ont mis au point un système qui leur permet d’adapter l’éclairage de plusieurs aérogares de Roissy en fonction de leur occupation. Les économies réalisées dans le terminal 2 atteindront après quelques mois 100 000 €. POLITIQUE Pasqua tacle Devedjian L’ancien président (UMP) du conseil général des Hautsde-Seine, Charles Pasqua, a estimé hier dans Le Parisien que « si Patrick Devedjian est président du conseil général, c’est grâce à moi ». « C’est moi qui suis allé le chercher, alors qu’il était mon avocat, pour lui proposer de se présenter aux municipales à Antony en 1983. » TRANSPORTS Une liaison lowcost entre Paris et Bastia EasyJet, compagnie aérienne britannique à bas prix, a annoncé hier qu’elle ouvrira une liaison entre Paris et Bastia (Corse) en février 2009. Actuellement, seule Air France assure cette ligne en partenariat avec Corse Méditerranée.
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