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4 france<br />
JUSTICE<br />
Les anti-Edvige<br />
déboutés<br />
Le Conseil d’Etat<br />
a rejeté hier en<br />
référé la demande<br />
de suspension<br />
par diverses<br />
associations<br />
du décret autorisant<br />
le fichier policier<br />
Edvige.<br />
Le Round Up<br />
condamné<br />
La cour d’appel<br />
de Lyon a<br />
condamné hier à<br />
15 000 € d’amende<br />
pour « <strong>publicité</strong><br />
mensongère » sur le<br />
désherbant « Round<br />
Up » un ancien<br />
responsable de la<br />
branche française<br />
de Monsanto, et<br />
un ancien dirigeant<br />
de l’entreprise<br />
distribuant le<br />
produit. Le Round<br />
Up était présenté<br />
comme<br />
« biodégradable ».<br />
ÉNERGIE<br />
Des illuminations<br />
enguirlandées<br />
Plusieurs<br />
associations<br />
de défense<br />
de l’environnement<br />
ont lancé hier une<br />
campagne contre<br />
la multiplication<br />
des illuminations<br />
de Noël, taxée de<br />
gaspillage nuisible.<br />
DÉFENSE<br />
L’armée<br />
prend un conseil<br />
Nicolas Sarkozy<br />
a annoncé hier la<br />
création du Conseil<br />
de défense et de<br />
sécurité nationale,<br />
chargé<br />
de coordonner<br />
l’ensemble des<br />
enjeux de défense.<br />
JEUDI 30 OCTOBRE 2008<br />
pour nous écrire : france@20minutes.fr<br />
La poupée tire son épingle du jeu<br />
La poupée vaudou Sarkozy ne s’est pas<br />
fait épingler par la justice. Le juge des référés<br />
du tribunal de Paris a débouté hier le<br />
chef de l’Etat de sa demande d’interdiction<br />
de la figurine à son effigie vendue<br />
depuis trois semaines par la société Tear<br />
Prod. Nicolas Sarkozy estimait que cette<br />
poupée de tissu, assortie d’un lot de<br />
douze aiguilles, portait « atteinte à son<br />
droit à l’image ».<br />
Pas du tout, lui a rétorqué hier la justice.<br />
Dans son jugement, le tribunal des référés<br />
a considéré que la poupée ne<br />
constitue « ni une atteinte à la dignité<br />
humaine, ni une attaque personnelle ».<br />
Au contraire, l’objet relève « de la liberté<br />
d’expression et du droit à l’humour<br />
», précisant au passage que les<br />
aiguilles ne sont « jamais dirigées contre<br />
la personne », mais « visent à brocarder<br />
ses idées et prises de position politiques<br />
» (en vrac, « travailler plus pour<br />
gagner plus » « racaille » « casse-toi<br />
pauvre con ! »…). Par conséquent, cette<br />
poupée vaudou « ne caractérise pas une<br />
atteinte fautive au droit à l’image » du<br />
Président, « ni un trouble manifestement<br />
illicite ». En clair, circulez.<br />
Pire, contrairement à ce qu’avait affirmé<br />
la défense de Nicolas Sarkozy, la figurine<br />
ne s’apparente pas à un « produit<br />
purement commercial », mais à « une<br />
œuvre de l’esprit », selon le tribunal. A<br />
l’audience, Thierry Herzog, l’avocat du<br />
chef de l’Etat, avait estimé que l’objet,<br />
Une députée estime le nombre<br />
d’avortements trop élevé<br />
Un certain échec de la<br />
contraception. Le nombre d’interruptions<br />
volontaires de grossesse<br />
(IVG) – 209 700 en<br />
2006 – reste « anormalement<br />
» stable en France,<br />
alors que le taux d’utilisation<br />
des contraceptifs est parmi<br />
les plus élevés d’Europe et<br />
que la contraception d’urgence<br />
type pilule du lendemain<br />
s’est développée.<br />
Bérengère Poletti, député<br />
UMP, a dressé hier ce<br />
constat. L’explication ? Les<br />
femmes recourraient de manière<br />
trop systématique à la<br />
pilule, sur les conseils des<br />
professionnels de santé. Or<br />
ce mode de contraception<br />
n’est pas toujours adapté aux<br />
S. POUZET / 20 MINUTES<br />
SIPA USA<br />
La poupée Vaudou de Nicolas Sarkozy.<br />
vendu avec un livret satirique, était un<br />
« plus commercial », une sorte de « cadeau<br />
bonus ». Hier, le conseil, qui a refusé<br />
dans un premier temps de « commenter<br />
la décision de justice », a ensuite<br />
estimé qu’elle n’était « pas conforme à<br />
la jurisprudence ».<br />
Nicolas Sarkozy réclame le retrait des<br />
poupées en vente depuis le 9 octobre,<br />
avec une astreinte de 1 000 € par figurine<br />
encore en vente en cas d’interdiction.<br />
Produite à 20 000 exemplaires, la<br />
« poupée Sarkozy » a bénéficié à plein<br />
de la <strong>publicité</strong> indirecte de l’Elysée :<br />
vendredi, elle figurait en tête des ventes<br />
en ligne sur Amazon.fr. Une pub qui<br />
A la maternité des Lilas.<br />
besoins de la femme, qui trop<br />
souvent l’oublie et tombe<br />
enceinte. La députée propose<br />
notamment d’amplifier<br />
les actions visant à diversifier<br />
les modes de contraception,<br />
et d’assurer un meilleur remboursement<br />
de certains<br />
contraceptifs. L. de C.<br />
Quand Xavier Darcos refait l’histoire<br />
Après s’être demandé mardi,<br />
à la mission d’information sur<br />
les questions mémorielles, si le<br />
Parlement ne pourrait pas<br />
prescrire « ce qui doit être<br />
enseigné » aux élèves dans<br />
des matières sensibles comme<br />
devrait durer puisque le Président a décidé<br />
hier en fin d’après-midi, de faire<br />
appel du jugement. La nouvelle audience<br />
pourrait avoir lieu demain ou lundi.<br />
Bastien Bonnefous<br />
Royal Parallèlement<br />
à la poupée Sarkozy, Tear Prod<br />
a commercialisé une poupée<br />
à l’effigie de Ségolène Royal.<br />
La responsable socialiste n’a pas<br />
demandé son interdiction.<br />
« J’ai le sens de l’humour, moi »,<br />
a-t-elle déclaré hier.<br />
Clash dans la majorité<br />
sur la sanction antipiratage<br />
C’est bien parti. L’initiative<br />
prise mardi soir par la commission<br />
des affaires culturelles du<br />
Sénat à la veille de l’examen<br />
de la loi Création et Internet<br />
crée des remous. En effet, le<br />
groupe UMP au Sénat et<br />
certains députés de la majorité<br />
ont assuré hier qu’ils ne<br />
soutiendraient pas l’idée de<br />
transformer la suspension de<br />
l’abonnement Internet en<br />
amendes administratives<br />
pour sanctionner les internautes<br />
qui téléchargent illégalement.<br />
Une logique « répressive<br />
» refusée par<br />
Christine Albanel, ministre<br />
de la Culture. L’examen du<br />
texte commençait hier soir.<br />
l’histoire, Darcos, le ministre<br />
de l’Education, a nuancé ses<br />
propos hier. Il a précisé qu’il<br />
serait « très vigilant » à ce<br />
qu’il n’y ait pas d’ « ingérence<br />
» du politique dans l’enseignement<br />
de l’histoire.