Légendaire de la Morinie - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas ...

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» des plus célèbres du pays, prit commencement dans une petite
» chapelle dédiée à saint Médard, où ces ossements devinrent
• immobiles dans le temps que le comte les voulait faire transférer
» à son château. Il y établit des religieux tirés de l'abbaye de
» Charoux en Poitou, sous la dépendance de laquelle celle-ci a
» été si long-temps. Elle a été enveloppée dans les mêmes ruines
» que les autres abbayes du comté de Guînes et gouvernement de
» Calais, lorsque les anglais en devinrent maîtres sous le règne
» de Philippe-de-Valois, et il n'est rien resté de considérable de
» l'abbaye d'Andres, que la chronique écrite par Guillaume , qui
» en était abbé en l'an 1207.On peut dire qu'il s'est heureusement
• vengé des injures du temps et du la guerre en attachant son nom
» et celui de son abbaye à ce monument immortel»—(Extrait du
manuscrit du 47« siècle, cité plus haut).
Cette chronique si précieuse pour l'histoire du Boulonnais a été
imprimée au tome second du Spicilegium de D. Luc d'Achery.
La même année 4122 , saint Jean érige en abbaye le monastère
des Dunes, qui avait commencé, vers l'an 1107, par un pieux
ermite nommé Lyger qui s'était mis à mener une vie austère et
mortifiée en cet endroit du territoire de Furnes, et qui bientôt
avait été entouré de nombreux imitateurs. Celte abbaye des Dunes
, de l'ordre de Saint-Benoit, s'accrut tellement, qu'au milieu
du 43« siècle , sous l'abbé Nicolas, elle comptait 150 religieux et
248 convers s'occupant de divers métiers, administrant les fermes
et cultivant les terres de l'abbaye. ( Gazet, Hist. Ecclés. des
Pays-Bas, 416.)
1123.—Il consacre l'église de Nonnenbosehe, abbaye de filles de
l'ordre de Saint-Benoît, fondée en un lieu champêtre et bocagenx,
nommé Rumettre, près d'Ypres.Ce monastère est demeuré en celieu
jusqu'aux troubles suscités par les Huguenots. Les religieuses furent
alors forcées de se retirer dans la ville cVYpres, où elles s'établirent
désormais, observant la clôture et la discipline régulière ordonnée
par le saint concile de Trente. (Gazet, loc. cit., page 417.)
4427.—Wallerus, ou Gauthier, lui dédie la vie de Cliarles-le-
Bon, comte de Flandres, qu'il avait écrite suivant son conseil.
4128.—Il se rend à Lille et ne craint pas de se prononcer pour le
faible contre le fort, en donnant raison à l'église et aux chanoines de
celte ville, et condamnant Guillaume de Normandie. La même année,
il fait partie de l'assemblée d'évèques réunis ù Arras pour discuter
et décider la réforme de Saint-Jean-de-Laon.
4129.—Il confirme l'établissement du monastère de Guînes,
abbaye de filles de l'ordre de Saint Benoit, fondée par Manassès, fils
de Baudouin, comte de Guînes, et EmmadeCancarville,sa femme,
qui y mirent des religieuses tirées de l'abbaye d'Estrun , diocèse
d'Arras, sous la direction des moines de Saint-Berlin. Cette abbaye
fut entièrement ruinée parles Anglais. (Manuscrit déjà cilé.)
1430.—Il meurt le 27e jour de janvier , après avoir gouverné ou
plutôt fondé de nouveau et réformé complètement l'église des
Morins pendant les trente années si bien remplies de son administration
vigilante et réparatrice.